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Contacts n° 126 - Association des écoles lasalliennes

1. Des cl s de succ s Dans le mod le Pinocchio on fait passer le statut avant la personne l important est les relations qu on n institue pas on a be soin d espace dans un contexte o il n y a pas assez d coute Le n ud c est le comment Alors que dans le mod le Harry Potter le n ud c est le pourquoi gt On est dans des relations lectives La personne passe avant son statut La personnalit de quelqu un est un facteur de stabilit On a besoin d ancrages dans un contexte o on dit ne pas parler assez Aujourd hui quelles questions les pa rents se posent ils L orateur en liste quatre 1 Quel est le sens de l cole A quoi cela me sert O cela me m ne t il Quelle identit cela me donne t il 2 Quelles sont les r gles de l cole Comment puis je les conna tre D o viennent elles Sont elles coh rentes L cole applique t elle ses propres Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire r gles Dois je suivre les r gles offi cielles ou officieuses Quelle est la place que ces r gles me donnent 3 Quelle est ma place dans l cole Ai je une place Est ce que cela vaut la peine d aller l cole Puis je d fendre mon enfant en tant qu enfant qu l ve Puis je trouver des alli s dans l cole Puis je participer des projets motivants 4 Commenta voir une bonne relation avec l cole Vaut il mieux aller l cole o
2. mod les de comporte ment de ce point de vue il y a les choses qui se font et celles qui ne se font pas L tat parent se subdivise en deux Le parent normatif PNF ou parent cri tique qui impose juge critique dirige d valorise etc Le parent bienveillant ou parent nourricier PNR qui aide prend en charge prot ge voire surprot ge facilite etc L tat adulte Il correspond un quilibre entre les pulsions de l tat enfant et les normes de l tat parent Il y a les choses qui sont possibles et raisonnables et celles qui ne le sont pas de fa on objective Il analyse il r fl chit il demande il va lue il p se le pour et le contre L tat enfant Il correspond nos capacit s intuitives et notre spontan it c est l enfant qui sommeille en chacun de nous Il y a les choses que nous aimons et celles que nous n acceptons pas sans trop savoir pourquoi L tat enfant se subdivise en trois e L enfant adapt EA soumis qui s adapte et ou se d valorise EAS e L enfant adapt EA rebelle qui prend le contre pied et se r volte EAR e L enfant libre EL qui exprime spontan ment ses envies et ses motions Avec une subdivision enfant cr ateur EC et enfant spontan ES 2 jh CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Chaque tat du Moi a des aspects po sitifs ou n gatifs PNR positif il conseille prot ge sou tient et donne des permission
3. couter ceux qui Extrait Ma vie aurait sans doute pour grandir cherchent parler quitte pour cela Bruno Humbeeck vite les aider trouver leurs mots quitte traduire en phrases ce qu ils vivent j avais os parler Raconter d indicible si je fais tout cela ce Mais je me suis tu Je n ai rien dit n est assur ment pas de la J ai laiss le silence s interpr ter Et elle est g n rosit C est juste de la vengeance Parce partie Sans comprendre Ma vie s en est que les mots un jour m ont trahi et que la trouv e d sert e Bien entendu je l ai remplie narration cette fois l a cruellement manqu comme je l ai pu Plut t bien somme toute l appel Depuis je passe mon temps puisqu il m en est rest trois merveilleux d busquer les phrases je me suis fait chasseur enfants et que jy ai t parfaitement de mots et j essaye d offrir toutes les vies heureux Il n emp che bancales que je rencontre une occasion de se raconter je me suis fait traqueur de maux Et puis trente ann es plus tard un autre jour parce qu en renon ant se raconter on peut ou plut t une autre nuit presque un autre aussi parfois je ne le sais que trop bien se matin j ai os parler Je ne me suis plus construire de travers ou se reconstruire tu J ai mis des mots sur le silence Et elle l envers chang du tout au tout si un jour ou plut t une nuit presque un matin Berger i dit
4. Journ e ASSOEC Jean Marie Petitclerc p 35 Plaisir de lire Apprendre avec les p dagogies coop ratives D marches et outils pour l cole p 39 Bruno Humbeeck deux nouvelles parutions pour grandir p 41 Que l cole aille toujours bien Approche du mod le p dagogique lasallien p 42 CONTACTS n 126 2 e trimestre 2014 Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire J aide tu aides il aide elle aide nous aidons Il est des moments et des rencontres qu on n oublie pas Celles que je viens de faire ces trois derniers mois en font partie J avais demand pouvoir changer avec des enseignants de nos 27 coles lasalliennes qui sont en premi re ligne pour aider nos l ves r ussir Il faudrait r diger un m moire pour consigner toute la richesse p dagogique et toute la comp tence de ces quelque 70 profes seur e s inconnu e s et qui le resteront sans doute C est un v ritable tr sor que je viens d tre confront Ou encore un v ritable dictionnaire de p dagogies diff renci es Dans la malle aux tr sors je distingue sans peine des motions celles de voir un l ve progresser gr ce l aide mise en place celle d accompagner chaque jeune et de l amener au maximum de ses capa cit s celle de collaborer en quipe pour contribuer la r ussite des
5. l ves Et dans la malle il y a toutes ces briques sur lesquelles on appose parfois des noms classe plaisir d apprendre classe de perfectionnement coaching accompa gnement motionnel cole de la r ussite MTE pour M thode Travail Etude classe coop rative et bien d autres Ou encore des d nominations qui identifient une quipe ou une strat gie Odyss e Fort Boyard Nos relations On le sait des d crets successifs ont encourag des dispositifs qui portent souvent des abr viations PIA DASPA TFE GCPP S DO CPU et bient t PAC nos professeurs se sont aussi mis en recherche et ont souvent voqu leurs r alisations concr tes Ce qui frappe le plus c est le souci de progresser dans la connaissance de l l ve et d tablir une relation avec lui C est la volont de mieux communiquer au sein de l cole pour que chaque jeune soit accompagn C est la volont d utiliser les moyens de communication d aujourd hui en ce compris le num rique Bien s r je n id alise pas j ai entendu aussi la volont pas toujours garantie en cole d tre m me de poursuivre en profondeur et sur la dur e un travail en tam j ai entendu la difficult de com prendre un public d l ves et de parents qui a parfois norm ment chang au fil des ann es et celle de travailler un cli mat relationnel positivant De ce voyage je retiens les sourires de professeurs heureux de pouvoir p
6. qu il doit respecter toute forme de vie humaine qu il ne doit faire de mal aux autres ni lui m me qu il doit respecter la propri t des autres 4 L absence de projet de vie projet professionnel Pas de projet pas de sens R ponse quelle est ta l gende personnelle 5 Les probl mes d organisation et de gestion du temps R ponse par exemple donner un budget temps 6 Les probl mes de concentration sur une chose et d attention tre attentif un maximum de choses R ponse notamment limiter les crans dans le lieu de travail limiter les sources de stimulation Par la suite la conf renci re pr sente une apologie de l autorit Pour cette partie elle se base sur les recherches de l Analyse Transactionnelle Le concept de base de l analyse tran sactionnelle est celui des 3 tats du moi form s au cours de la petite enfance et qui constituent la structure de toute personnalit ce sont le Parent P l Adulte A et l Enfant E On les repr sente g n ralement par 3 cercles super pos s Tous les 3 sont aussi importants Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire l un que l autre Ce qui se passe dans nos rapports interpersonnels et dans nos vies d pend en grande partie de l tat du moi partir duquel nous agissons dans telle ou telle situation L tat parent Il correspond nos 5 normes sociales et La nos sch mas ou Eu
7. lui conf re son autorit car il veille une coh rence entre le dire et le faire Dans ce cadre les jeunes sont tr s sensibles cette grande valeur vang lique qu est l amour mais comment l articuler avec la loi qui a souvent mauvaise presse chez eux L un ne va pourtant pas sans l autre Il n y a pas d amour sans loi et pas de loi sans amour Le primat de la culture entre pairs sur l interg n rationnel Les jeunes donnent l impression de ne jamais quitter leur univers de copains y compris en famille ou l cole Ce qui compte c est l appartenance une communaut un param tre qui influe sur la transmission Ainsi l Islam des jeunes musulmans est il diff rent de celui de leurs parents car il ne s appuie pas sur une parole mais bien sur une appartenance un groupe Lorsque l Eglise catholique organise des grands rassemblements de jeunes cela fonctionne Mais ce qui leur importe c est l ambiance le partage d exp riences beaucoup plus que la transmission de la Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire Parole Le primat de l instant sur la dur e Il est difficile de se projeter dans l avenir alors que le discours ambiant est le suivant Hier c tait bien aujourd hui c est difficile demain c est la cata Par contre en 1962 nos parents taient capables de s enthousiasmer pour demain alors qu ils sortaient de la seconde guerre mondiale et que Cuba fa
8. repr sentant J sus Christ m me C est lui qui veut que vos disciples vous envisagent comme lui m me qu ils re oivent vos instructions comme si c tait lui qui les leur donn t 2 Corinthiens 5 20 devant tre persuad s que c est la v rit de J sus Christ qui parle par votre bouche que ce n est qu en son nom que vous les enseignez et que c est lui qui vous donne l autorit sur eux et qu ils sont eux m mes la lettre qu il vous a dict e et que vous crivez tous les jours dans leurs c urs non avec de l encre mais avec l Esprit du Dieu vivant 2 Corinthiens 3 3 qui agit en vous et par vous par la vertu de J sus Christ qui vous fait triompher de tous les obstacles qui s opposent au salut de ces enfants es clairant en la personne de J sus Christ 2 Corinthiens 4 6 pour leur faire viter tout ce qui peut lui d plaire in M ditations pour le temps de la retraite de Jean Baptiste de La Salle Le P re Jean Yves Baziou historien ma tre de conf rence l universit catholique de Lille voque l autorit comme une force liant les hommes entre eux partir d une relation de d pendance accept e et responsable et qui il est reconnu le pouvoir d orienter d influencer ou de d cider dans l int r t de tous ceux qu elle relie gt L autorit une force qui relie donc et qui va dans l int r t de tous condition que cette relation ce rapport soient accept s Que chacun se sente r
9. s elles sont OK e Il y a des transactions n gatives floues et ambigu s elles sont non OK Madame Ducatteau encha ne en pr sen tant la th orie du triangle des 3P per mission protection puissance prot ger Frustration Col re Faire cesser changer Perte Tristesse Accepter ce que je ne peux changer Petite remarque taque le syst me scolaire c est parce qu il est dans l motion Les motions qui en Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire Protection Permission Puissance motivation Ce sigle 3P fait r f rence une dynamique entre les tats du moi permettant l expression de la cr ativit l initiative ou l exp rience d un individu dans des condi tions de s curit et d encouragement op timales Le P de Protection repr sente la fonction du Parent Normatif cadrer fixer les r gles ou les limites Le P de Permis sion repr sente la fonction du Parent Nourricier encourager et de soutenir le changement l exp rimentation l affir mation de soi La r sultante de ces deux conditions est l expression de la Puissance de l individu par l utilisation combin e de l Enfant Libre si ge de la cr ativit des envies et de la personnalit authentique et de l Adulte en prise avec la r alit les contraintes ventuelles A Ducatteau termine ce point en rappe lant que motivation gt n est pas syno nyme de d sir gt En effet le d sir
10. une confiance que nous avons aussi t moigner au jeune afin d entretenir son esp rance un peu comme l enfant qui sait qu il y aura quelque chose sous le sapin No l La coh rence ne pas confondre avec l exem plarit Nul n est parfait ce qui compte c est de reconna tre ses erreurs Si un d calage est pr sent entre le dire et le faire il suffit de pr ciser Les paroles que j ai pour toi j essaye de les vivre mais j admets que j ai des fragilit s Ces propos pourront m me rassurer le jeune La loi est une manifestation du respect de l alt rit elle est li e au plaisir d tre ensemble Le respect est une valeur partag e par Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire tous les jeunes eux m mes y sont sensibles Mais les codes par lesquels il se manifeste sont diff rents Ainsi le port de la casquette est un signe d appartenance une cat gorie d ge pour le jeune il est signe d impolitesse chez l adulte Enl ve ta casquette Le jeune prendra cette injonction comme un manque de respect l v que porte bien un petit calot Pour faire d couvrir le plaisir li la loi Don Bosco utilisait beaucoup le jeu avec ses r gles C est en les respectant qu on exp ri mente vraiment la fraternit le vivre ensemble avec ceux qu on n a pas choisis Une projection posi tive dans l avenir Il s agit de ne pas faire passer pour une fa
11. 10 L autorit passe par la bienveillance et la fermet Convictions exprim es en ateliers par les membres des communaut s ducatives participant l universit d automne d octobre 2012 sur le th me de l autorit pour L humilit lt rend aimable obligeant serviable de facile abord surtout aux pauvres et ceux pour lesquels il se sentirait de l loignement IT ne prend donc jamais envers ses coliers un air arrogant m prisant d daigneux Fr re Agathon Il y a quelques ann es l Enseignement catholique nous invitait changer de regard pour faire grandir la personne Regarder la personne comme un tre en devenir 7 Jh CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Regarder la personne comme un tre fragile Regarder la personne comme un tre reli Changer son regard c est faire place l accueil de la diff rence Il est primordial d avoir un regard accueillant sur l l ve Avoir un regard qui fait autorit c est avoir un regard duquant c est avoir un regard adapt personnalis un regard bienveillant formateur De ce regard naissent des attitudes ducatives faites d coute de dialogue et de discernement mais aussi d interpellation et parfois Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire m me de sanctions in Projet ducatif lasallien Daniel Dussaillant Responsable du P le Animation Formation des coles lasallienn
12. La pens e binaire voir les choses de mani re manich enne c est blanc ou noir c est bien ou mal 2 Les habitudes belliqueuses domi nant domin pr dateur pr dat j ai raison tu as tort 3 Le langage chacal juger bl mer ironiser diaboliser comparer une p dagogie visant casser l enfant 20 CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 gt Les 4 attitudes relationnelles de base 1 l attitude soumise passive tre domin dans la relation 2 L attitude agressive tre dominant dans la relation 3 L attitude manipulatrice avec thique on peut utiliser des tech niques de manipulation pour le bien du manipul Par rapport aux l ves plus ceux ci auront l impression d tre libres au plus ils s engageront dans l activit 4 l attitude assertive c est l affirmation de soi je prends ma place sans m craser et sans cra ser les autres ni h risson ni paillasson gt Ensuite A Ducatteau va pr senter quelques pistes permettant de conjuguer autorit et bientraitance Elle met d abord en avant quelques con cepts au service de la bientraitance gt Carte du monde Chacun poss de sa propre r alit Face un conflit sur tout d id es ou d opinions avec em pathie j entre dans la carte du monde de l autre Wwww vetopsy fr PSE subjective Valeurs et croyances sur le monde et sur soi Entre la r alit du conflit et l interpr
13. ces diff rentes options Le th me choisi pour le workshop est l am nagement de la salle des f tes du site scolaire Saint Joseph Un programme pr cis est dress avec 5 objectifs majeurs 1 Apprendre changer s organiser et travailler au sein d un groupe pluridisciplinaire 2 Analyser et synth tiser une recherche documentaire vari e sur un sujet pr cis 3 Concevoir rapidement une esquisse d am nagement int rieur d un espace particulier en tenant compte de ses contraintes architecturales et technologiques 4 Pr senter graphiquement la synth se d un concept int grant notamment le choix du mobilier et les mat riaux de d coration 5 Argumenter une proposition et convaincre un jury externe Les changes de vues et les travaux de groupe se d roulent dans une ambiance g n rale excellente La participation des tudiants et des professeurs est enti re et de tr s bons r sultats sont enregistr s Tous souhaitent que se prolonge ce partenariat porteur de richesses souvent insoup onn es A charge de revanche Bruxelles cette fois Dominique Lizin Professeur Saint Luc Bruxelles ans os Bulletin de liaison des Etablissements CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 d Enseignement secondaire 28 CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire Inauguration d un nouveau b timent l Institut de la Providence Cin
14. de sauver tous les autres C est un simple vainqueur d une comp tition dont le but est de vendre des parts de publicit s des fins mercantiles Il ne s agit que d un spectacle Un spectacle qui renvoie dans des domaines parfois tonnants la cuisine les chambres d h tes les mariages quand la justice la sant l ducation une conception particuli re de la vie sociale la comp tition la concurrence et la promotion de ceux qui gagnent non parce qu ils se sont montr s comp tents mais parce qu ils ont insidieusement chapp aux liminations Je d finis la coop ration comme une actualisation de l association entre personnes humaines Elle consiste agir plusieurs pour un m me objet de l entraide du travail de groupe ou plusieurs de l aide du tutorat En somme elle vise vivre l union et l change comme une sublimation des potentialit s individuelles Le probl me est que cette conception de la vie sociale s oppose l image induite par l effet The Voice On pourrait qualifier la coop ration d a soci tale parce qu elle propose des modes de relations humaines diff rents de la comp tition s gr gative Si le but des soci t s est de susciter la pr valence des int r ts communs notamment pour viter les mises au banc les rel gations la seule valorisation des meilleurs est une impasse Certes elle aide au d passement des individus les plus performants mais elle oub
15. des participants la th matique de l veil l int riorit dans les coles lasalliennes a marqu les esprits D une d finition th orique de l int riorit sur la base des propos du P re Quellec port e par Marc Verkoyen et S bastien N chelput la r flexion s est d plac e vers l int riorit dans le monde de l cole puis dans le monde de l cole lasallienne Ey Les intervenants An De Bremme Wivine Frippiat et Jean Louis Volvert se sont pench s sur les atouts de l int riorit dans le monde scolaire et en ont donn des exemples tant au niveau des enseignants novices ou plus exp riment s que des l ves Jean Pierre Turpin a illustr l espace La Source dans son tablissement le Coll ge Saint Guibert de Gembloux sont suivis d autres S en exemples d int riorit en France en Grande Bretagne et un exemple d une m thode de sophrologie l espagnole Le lendemain un travail d appropriation de la chapelle de l Eclosion s est fait dans la chapelle de Grand Bigard Par petits groupes chacun a pu vivre ce moment diff remment Des ateliers linguistiques ont permis de mettre en lumi re des dispositifs lasalliens pr sents dans chaque pays ou r gion Pour les parties conviviales Didier Piens et Marc Verkoyen avaient pr vu d excellents buffets dans leur cole ainsi qu une CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 kermesse flamande dans une cole de Ternat chez nos amis flama
16. exprimer Mon gt obligation c est de demander l avis de mon enfant car Tu es unique Tout est possible chaque enfant peut tre le meilleur Je vais demander l avis de mon enfant en tout Et le parent permet l enfant de d velop per sa singularit sans aucune obligation Il arrive m me que certains parents pen sent que si leur enfant ne fait pas comme eux ils auront r ussi l ducation de leur enfant Autrement dit on est pass d une logique o on veillait comprendre les r gles de l cole et ce que son enfant les respecte une logique de l panouissement de l enfant Aujourd hui le parent est moins pr oc cup de savoir si les r gles sont suivies que de savoir si son enfant est heureux L cole reste cependant fix e sur les com portements Le hic de taille c est que les enseignants ne sont plus d accord sur les comportements L enjeu de la relation entre cole et fa mille c est donc de r ussir l articulation 2 Jh CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 entre Pinocchio et Harry Potter Dans l ducation ex ducere sortir de l enfance il convient de transmettre des comportements et de permettre la singularit Or a t on le courage de faire d abord la liste des choses sur lesquelles on n est pas d accord Parle t on assez par exemple des parents dans le Projet Educatif et p dagogique de l cole B P tre a fait l exercice et n a pas trouv grand chose
17. graine l arbre s y trouve potentiellement et en m me temps il n est pas encore l Il s agit donc d aimer le jeune tel qu il est et non tel que nous voudrions qu il soit Aimer vraiment c est accepter d tre d u l enfant sera amen ne plus mettre ses parents sur un pi destal et ces derniers devront accepter que des projets qu ils avaient sur lui ne soient pas r alis s Dieu le Christ peuvent aussi nous d cevoir au vu des repr sentations que nous avions sur eux Eduquer en vandg lisant Rappelons nous l pisode de la Samaritaine L cart culturel entre elle et le Christ est immense c est une femme une femme de mauvaise vie et une Samaritaine de surcro t Selon l interpr tation donn e par le P re Petitclerc elle ne vient pas chercher de l eau au puits pourquoi choisirait elle de s y rendre en plein soleil puis d y abandonner sa cruche Elle vit en fait sa Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire sexualit de fa on tr s adolescente elle prend elle jette et attend l homme suivant en pensant qu il sera le prince charmant Dans l pisode l on peut distinguer 5 tapes dans la conduite du Christ Une invitation donner Donne moi boire laquelle les jeunes sont tr s sensibles et qui ici la d stabilise Un respect du pr texte choisi par la femme le Christ lui parle d eau comme elle le souhaite une attitude transposable dans notre r
18. le simple bon sens ducatif Il serait pour cela bien que les infirmi res scolaires soient plus et mieux form es Depuis dix ou quinze une approche ans on re oit en La plupart des adolescents psychologique et consultation beaucoup i ce qui rel ve ou plus d enfants et souhaitent que leurs parents ON du adolescents souffrant sachent dire oui ou non en d veloppement de ces troubles du leur donnant un cadre plus normal de comportement parce _ l enfant Elles qu ils n ont jamais t clair peuvent jouer un confront s un r le fondamental quelconque interdit Une consultation sur deux rel ve d sormais de ces difficult s comportementales Et nos cabinets ne d semplissent pas LSLI L ducation tait plus facile avant entend on de tout temps en fait Quelle part de v rit HD Le danger serait de rester sur des acquis L ducation demande en permanence de s adapter Aux nouveaux outils de communication par exemple tant diabolis s pour en faire quelque chose de positif Pour les ordinateurs et autres smartphones il s agit de d finir ensemble des r gles rendant l enfant le jeune acteur de ses contraintes Par ailleurs la rupture aujourd hui ne vient pas des jeunes mais du fait que les familles fonctionnent diff remment Alors qu duquer c est rendre autonome prendre en compte toutes les potentialit s d un enfant Parfois cet enfant est un peu chosifi gt comme un obje
19. on per oit bien qu elles peuvent aider le jeune progresser grandir Si le professeur est reconnu dans ses quatre dimensions le socle de l autorit est pos Autorit n est pas autoritarisme Il ne faut toutefois pas confondre faire autorit gt et autoritarisme L autori tarisme c est utiliser outrance les interdits Et parfois certains n ont aucune valeur ducative L autoritarisme c est imposer l enfant au jeune de fa on arbitraire des rythmes des rites sans donner d explication Faire autorit c est donner du sens aux sanctions c est savoir dire non bon escient C est trouver un quilibre Peut on mettre sur le m me plan l interdiction du port de la casquette l int rieur de l cole et l humiliation de l autre O est l interdit fondamental O trouver un quilibre ducatif gt en mati re d autorit Il faut que l autorit reste raison L acte d autorit doit tre raisonnable Une autorit qui s carte du raisonnable devient autoritarisme N oublions pas 5 Jh CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 l ambivalence chez le jeune qui a besoin la fois d autorit d un cadre qui lui permettra de se responsabiliser progressivement et de rejeter cette autorit de provoquer Rep res L autorit au risque de l vangile Comme vous tes les ambassadeurs et les ministres de J sus Christ dans l emploi que vous exercez vous devez le faire comme
20. os ne sont pas en mesure de transmettre un savoir mais seulement des informations c est dire des l ments la fois objectifs et ext rieurs au sujet Le savoir est quant lui objectiv il provient du lent et rigoureux processus de reconstruction des connaissances les constructions subjectives des informations par un sujet partir d un travail th orique et conceptuel Ensuite et surtout placer une capsule vid o en d marrage d un enseignement s appuie sur un principe d suet celui qui consiste penser que l on apprend par monstration de savoirs Or s ils sont plaqu s ces savoirs ont toute chance de ne pas participer la prise en compte des repr sentations des l ves et donc de ne pas tre suffisant pour les remettre en cause Au final les l ves vont travailler mais ne pas voir leurs connaissances changer Apprendre c est au d part remettre en question ce que l on croit savoir sur un sujet ou tout du moins se rendre compte que l on ne sait pas Il me semble qu un format vid o n est pas en mesure de permettre ce travail sur les repr sentations des l ves La m diation humaine est ici indispensable Si je m arr tais ici on pourrait penser que la classe invers e est une pratique rejeter Il n en est rien Je propose de modifier l g rement le protocole introduit par S Kahn de trois mani res Proposer les capsules vid o apr s une phase d enseignement lt humaine un
21. parents allait il devenir un im possible Comment se planter avec les pa rents Un intitul bien provocateur pour un exercice en atelier qui a veill les consciences et l humour cr atif des 150 participants Un hit parade de mau vaises pratiques potentielles lors d un dialogue catastrophique entre cole et fa mille Un sc nario fiction Oui bien s r car l cole ne critique jamais l ducation donn e par les parents ne refuse pas de les entendre ne dit que ce qui va bien ne stigmatise ni l enfant ni la famille Humour Exag ration Oui bien s r mais le propos dr le a permis la rencontre entre ensei gnants qui ne se connaissaient pas tou jours et l introduction un contexte via un bilan de repr sentations Que faire alors pour que parents et cole se comprennent Selon Ber nard P tre il n y a pas une seule fa on de voir les choses IIl convient d entamer le dialogue cole famille par tir de la connaissance de la r alit offi cieuse plut t qu partir de la r alit offi cielle La difficult du monde d aujourd hui c est l absence de socle ducationnel commun Quand l cole a chou avec des parents elle a en fait ou bli de leur demander ce qu ils ont com pris quand l cole s est exprim e Lorsque l cole rencontre la famille il faut que les personnes qui se rencontrent se sentent utiles et actives Alors l nergie monte Est ce toujours le cas B P t
22. suis le chemin la v rit et la vie Le p le Adultes En pr alable J M Petitclerc fait remarquer que la relation entre l adulte et le jeune est complexe et se noue diff rents niveaux En effet le premier a toujours tendance faire r f rence au jeune qu il a t pour tenter de r pondre aux attentes du second Or s il existe des similitudes il existe aussi des diff rences car le monde a chang Et le conf rencier de nous rappeler ses d buts dans l enseignement o il reproduisait le mode de fonctionnement d un professeur de math matique qui l avait marqu 5 minutes pour mobiliser l attention 10 minutes d exercices et 3 minutes pour noter l essentiel En regardant les cahiers de ses tudiants il a vite compris que le rapport l crit avait chang et qu il devait se distancer de ce qu il avait v cu De plus la situation se complique encore par le jeu des repr sentations celles que le jeune a sur l adulte et celles que ce dernier a sur lui Il est 56 CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 donc capital de savoir l couter avant m me de lui parler Ce qu il pr conise pour faciliter le dialogue L incertitude au c ur de la d marche de foi La foi se fonde sur des signes non sur un savoir car Dieu respectant la libert de l homme n impose pas des preuves de son existence La seule certitude dont nous avons besoin c est celle d tre aim s Dieu a confiance en nous
23. trimestre 2014 Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire Enseignement catholique Journ e de l Association des Ecoles Congr ganistes 12 mars 2014 Jean Marie Petitclerc Comment transmettre ou proposer la foi Comment tre passeur d esp rance A l occasion de son Assembl e G n rale annuelle l Association des Ecoles Congr ganistes ASSOEC avait invit le pr tre sal sien Jean Marie Petitclerc Son expos s est articul en 3 parties les p les Jeunes et Adultes et les l ments facilitant la rencontre Le p le Jeunes J M Petitclerc commence par pr ciser que son discours se fonde sur une double exp rience De par son exp rience ducative tout d abord il rencontre fr quemment des jeunes dans des quartiers sensibles comme Argenteuil il cherche les rejoindre la fois dans les champs de la famille de l cole et de la rue champs habituellement tr s cloisonn s Le but qu il poursuit c est de les aider sortir de leur ghetto et entrer en lien avec d autres jeunes habitant ailleurs Mais il s appuie aussi sur son exp rience pastorale il s inscrit dans la lign e de Don Bosco ce p dagogue du 19 si cle qui a lui aussi uvr dans une p riode de grandes mutations Fils de paysan il s est interrog pour savoir comment se projeter dans un avenir industriel Aujourd hui la r flexion porte sur l avenir dans une soci t post industrielle e
24. 4L Trophy Le Coll ge Saint Guibert aide les enfants du Sud Maroc gr ce au 4L Trophy r cit d une solidaire et d une belle collaboration p dagogique aventure humaine sportive Julien et Maxime Libert sont des anciens l ves du Coll ge Saint Guibert l un historien et l autre tudiant en Ing nieur de gestion Ils ont parcouru du 11 au 26 f vrier 7 300 kilom tres bord de leur Renault 4 de 1986 pour rallier le Sud Maroc et apporter du mat riel scolaire aux enfants du d sert dans des villages o la pauvret contraste avec la beaut du pays Qu est ce que le 4L Trophy Cr par Jean Jacques Rey ancien participant du Paris Dakar en collaboration avec l cole sup rieure de commerce de Rennes ce raid humanitaire est le plus grand rassemblement sportif d tudiants europ ens L organisation est confi e D sertours gt bien connue dans le domaine puisque cette soci t organise chaque ann e plusieurs comp titions du m me genre non seulement au Maroc mais aussi Madagascar ou en Namibie on leur doit notamment La rose des sables le raid des Gazelles etc Le 4L Trophy consiste parcourir plus de 7 000 km travers la Belgique la France l Espagne et le Maroc bord d une voiture mythique la Renault 4L Durant six jours d aventure 1 223 jeunes ont parcouru les pistes du Maroc emprunt es par les premi res ditions du Paris Dakar afin d
25. I Quels nouveaux majeurs observez vous enfants et les jeunes En lien notamment avec les questions d autorit HD Les principaux probl mes dans une perspective d veloppementale c est que les enfants ont moins de contraintes Cette absence de contraintes nuit leur bon d veloppement psycho affectif Le fait de n avoir que des droits et aucun devoir aucune frustration d tre dans le plaisir imm diat cela risque de se r v ler pour eux compliqu puisque leurs pulsions ne vont pas du tout tre contr l es Ainsi on voit apparaitre des pathologies caract rielles de plus en plus importantes au fil des ans Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire projette ses d sirs LSLI Vous voquez volontiers les v ritables d tresses de parents en panne d autorit HID La grande difficult des parents c est leur grande peur celle de ne plus tre aim s Selon la formule de mon confr re Daniel Marcelli ils sont pass s de l ducation la s ducation gt Eduquer conduit ne pas tre toujours aim imm diatement Par ailleurs jy reviens les troubles de comportement des enfants sont de plus en plus fr quents et se manifestent ou sont d clar s par les adultes parents comme enseignants de plus en plus t t d s la maternelle Mais il est vrai aussi que l volution de notre soci t conduit mettre un peu souvent trop de psy partout On oublie
26. Il fait partie de l quipe p dagogique de l cole coop rative Antoine Balard Mont pellier qui a re u le prix de l innovation ducative d cern par Le caf p dago gique gt Docteur en sciences de l ducation et charg de cours l Universit Paul Val ry il publie r guli rement des articles de formation ou de re cherche dans la plupart des revues p dagogiques L ouvrage r alis en 2009 vise regrouper tous les acquis historiques et plus r cents de la p dagogie coop rative Il articule des clairages th oriques 1 partie tant du point de vue didactique du rapport au savoir et aux contenus disciplinaires 2 partie qu au point de vue psychosocial 3 partie avec la description de d marches et d outils pratiques L enjeu de cet ouvrage est de mieux com prendre la place de ce type de pratiques toujours tr s minoritaires dans le syst me ducatif aujourd hui Dans la postface Philippe Meirieu rappelle que les pratiques coop ratives aident bien transmettre des savoirs que les outils sont pr cis et les d marches rigoureuses Oui on est bien en phase dit Meirieu avec les connaissances dont on dispose aujourd hui sur les apprentissages sur le d veloppement de la personne et le fonc tionnement des groupes Et le projet coo p ratif est bien porteur des valeurs de so lidarit et de libert Il prend en compte l individu en le sor tant de l anonymat du cours mag
27. Imprim taxe r duite D pos au guichet ASSOCIATION DES ECOLES LASALLIENNES de LS Fr res des Ecoles Chr tiennes Belgique Sud 5590 CINEY BC 34347 CONTACTS Bulletin de liaison des tablissements d enseignement secondaire Foi Service Communaut N 126 2 Trimestre 2014 Bientraitance et humanitude Firs an l si nd Enfants du D sert Maroc 4L Trophy Editeur responsable Jean Louis VOLVERT P riodique Trimestriel Avenue d Huart 156 5590 CINEY www association ecoles lasalliennes be ENSEIGNEMENT CATHOLIGUE Association des Ecoles Lasalliennes Association des Ecoles Lasalliennes www association ecoles lasalliennes be Sommaire Contacts 126 Editos J aide tu aides il aide elle aide nous aidons Rencontre avec Sylvain Connac A la rencontre de la pastorale dans nos coles lasalliennes 5 B P o O1 A P dagogie et pastorale Bientraitance et humanitude p 10 Faire autorit un quilibre ducatif p 15 C est arriv pr s de chez vous Les parents et l cole Un possible dialogue p 21 4L Trophy p 24 Workshop en collaboration avec le Groupe Scolaire Saint Joseph de Troyes p 27 Inauguration d un nouveau b timent l Institut de la Providence Ciney p 29 Imprimante 3D au Coll ge Saint Guibert p 30 Apologie de M l tos Le prof doit il mourir p 31 Lasal liens XIXe Colloque d ASSEDIL p 33 Enseignement catholique
28. ach es l ducation de la jeunesse Elle emp che tout emportement elle m rit les desseins et en rend l ex cution plus ais e tandis que la pr cipitation au sj CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 contraire rend souvent inutiles des projets bien pens s Fr re Agathon Sup rieur g n ral de l Institut la fin du XVIII si cle in Les douze vertus d un bon ma tre Faire autorit c est cultiver la patience C est se donner du temps et rester endurant Ne pas s impatienter aide s inscrire dans la dur e tre patient c est laisser le temps au temps permettre au jeune de m rir d exp rimenter C est pers v rer avec lui Vanter la patience comme vertu pour faire autorit ce n est pas laisser la place l oisivet au laxisme o un manque d exigence La patience est gage de s r nit elle facilite la prise de recul la qualit de l analyse et une meilleure compr hension Il faut essayer de s inscrire dans une dynamique patiente d autorit bienfaitrice pour le jeune En n MEDIASFEC TRE PATIENT C EST LAISSER LE TEMPS AU TEMPS PERMETTRE AU JEUNE DE M RIR D EXP RIMENTER C EST PERS V RER AVEC LUI ETRE CELUI QUI PEUT STIMULER CR ER L AMBIANCE DE TRAVAIL DONNER ENVIE DONNER LA DRECTION gt savoir l accueillir tel qu il est Faire autorit une disposition l humilit Faire autorit ce n est pas tout maitriser Si l on pense le con
29. adame Nathalie Bourdet Delanoe Directrice du Groupe Saint Joseph et Monsieur Emmanuel Pecquet Chef des Travaux Industriels de ce m me tablissement En mai 2013 deuxi me rencontre Troyes cette fois Y sont pr sents notre Directeur Mr Alarcia Mr Hortega architecte et professeur coordinateur de la section Dessin et Technologie en Architecture l ESA Bruxelles Mr Jean Pierre Gheys architecte et professeur dans la section Art et Structure de l Habitat et moi m me Apr s tous ces changes fort enrichissants et cr atifs nous d cidons de monter un projet de workshop en regroupant les l ves de terminale en option Assistant en Architecture du Lyc e la Salle de Troyes les l ves de 6 secondaire en Art et Structure de l Habitat de l Institut Saint Luc Bruxelles 17 l ves les tudiants de 2 me bachelier en Architecture d Int rieur du Groupe Saint Joseph de Troyes et les tudiants de Bac 3 en Dessin et Technologie en Architecture de VESA Bruxelles 18 tudiants Pour ce faire nous nous rendons avec nos tudiants Troyes pendant une semaine en novembre 2013 accompagn s par un deuxi me professeur de l ESA Mr Herv Crockaert L accueil dans cette belle ville un peu m connue est tres chaleureux Sur place se cr ent 9 quipes pluridisciplinaires mixtes compos es chacune de 7 membres repr sentatifs des quatre options qui sont mises en concurrence et encadr es par les professeurs de
30. arler de ce qu ils font dans l ombre parfois sous le feu de la critique de pouvoir entendre ce qui se fait ailleurs Heureux d tre reconnus comme des pros Je retiens les mercis A mon tour de remercier toutes les per sonnes que je viens de croiser de remer cier les directions de nos coles pour leur confiance et de redire la volont de proxi mit qui caract rise notre accompagne ment des adultes et des jeunes Jean Louis Volvert Inspecteur Principal Coordinateur des Ecoles Lasalliennes J1 CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire Rencontre avec Sylvain Connac MDLS Monsieur Connac vous avez accept d animer une quipe d enseignants du premier degr d une de nos coles le Coll ge Saint Guibert de Gembloux La th matique abord e les pratiques coop ratives a fait l objet de pas mal de travaux mais elle reste peu connue A quoi attribuez vous cela SC Peut tre parce qu ce jour aucune institution scolaire n a v ritablement consid r la coop ration comme un choix p dagogique porteur d ducation Connaissez vous l effet The Voice Du m me nom que ce t l crochet qui voit des chanteurs plut t tr s bons se faire liminer les uns apr s les autres pour qu il n en reste plus qu un Or celui qui reste n est ni le plus performant ou le plus sensible ou le plus esth te ou celui qui aura le pouvoir
31. ations aussi et P dopsychiatre sp cialit qui prend en charge les enfants de la naissance dix huit ans le docteur Hugues Desombre exerce depuis 1997 dans les services de p diatrie aux Hospices civils de Lyon Pr nant une approche o les diff rents courants de la psychiatrie doivent tre repr sent s le psychanalytique le neurobio logique le cognitivo comportemental Il est aussi co responsable l universit d un dipl me universitaire de psychopathologie de l enfant et de l adolescent ponctuelles de Il assure des interventions r seau La Salle aupr s formation pour le notamment des infirmi res scolaires sur l adolescence de r ciproques incompr hensions La Salle Liens International Qu est ce donc cette si souvent invoqu e autorit qui duque Docteur Hugues Desombre C est l autorit qui fait grandir En fait l autorit est trop souvent confondue avec l autoritarisme comme je m en rends compte avec les parents que je re ois en consultation L autorit ne conduit pas la soumission sanctionn e de punitions Elle doit amener l enfant tre acteur et faire des choix en tenant compte de ce qui s Jh CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 lui est permis Pour moi affirmer son autorit c est autoriser En regard bien s r de quelques interdits En pratique c est difficile pour les adultes comme pour les enfants probl mes chez les LSL
32. colaire passe par l entretien du sentiment de comp tence autrement appel confiance en soi gt Un l ve qui d croche est celui qui ne se sent plus capable de r ussir Une cole qui va bien procure du plaisir pour qu apprendre bien que n cessitant un effort ne soit pas synonyme de douleur et souffrances C est la question des motions en particulier agr ables laquelle je pense ici Depuis les travaux d H Wallon on sait bien tout l impact du plaisir sur la qualit de ce que l on apprend Prendre plaisir l cole passe par la certitude que l on est reconnu en tant que personne c est dire dou de relations Ce plaisir voqu concerne bien videmment autant les jeunes que les adultes qui les accompagnent Voici un exemple d organisation http bdemauge free fr index marches htm 2 LE GAL J Les droits de l enfant l cole pour une ducation la citoyennet De Boeck et Belin Bruxelles 2002 3 Ecole la grande transformation ESF Editeur 2013 4 L ducation r invent e JC Latt s 2012 5 CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire A la rencontre de la pastorale dans nos coles lasalliennes Nos coles lasalliennes aujour d hui et demain une question cl qui a suscit tout un travail de r flexion lors du Conseil de la Mission Lasallienne en Belgique Sud en novembre 2012 Pour le
33. connaissance les distances sont abolies Enfin en ce qui concerne la relation la v rit les deux poques sont marqu es par la g n ralisation du doute et par une incertitude fondamentale comment dialoguer avec elle sans n vrose Pour l orateur elle peut tre tonique alors que notre besoin de certitudes elle peut tre une drogue Il n existe certes pas de profil type du jeune mais cette tranche d ge vit dans un contexte particulier marqu par trois _ grandes caract ristiques qui ont chacune leurs atouts et leurs entraves Le primat de l affectif sur l institutionnel La mani re dont les jeunes sont accompagn s par les adultes depuis leur naissance a chang Ainsi la violence dont ils font parfois preuve vient du fait que les adultes ne leur ont pas appris g rer leurs frustrations La famille a volu au nom de l authenticit de la relation elle ne recourt plus l institutionnel si l affectif est au creux de la vague Parce que la vie est dure et stressante beaucoup de parents n osent 35 j CONTACTS n 126 2 trimestre 2014 plus dire non leurs enfants par peur de devoir se coltiner des conflits peu gratifiants De plus aujourd hui pouvoir et autorit ne vont plus n cessairement de pair le premier est re u d une institution la seconde accord e par le groupe se fonde sur la cr dibilit du porteur J sus dans ce cadre est un pr curseur c est la foule qui
34. ction et des membres du personnel ducatif ont t des signes que l esprit fraternel est toujours bien pr sent dans nos coles Merci toutes et tous Wivine Frippiat Conseill re en pastorale CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire P dagogie et pastorale Dans leur travail au quotidien les membres des quipes de direction et accompagnateurs de proximit sont confront s des personnes la recherche de l quilibre entre bientraitance et autorit Bientraitance et humanitude Annie Ducatteau Troisi me r union trimestrielle le 7 mai 2014 Comment faire pour qu il y ait plus de bonheur chez les l ves et les ensei gnants Les jeunes d aujourd hui voluent tr s rapidement Face ce constat com ment tre sensible la notion de bien traitance la base du m tier d enseignant et d ducateur Consultante en communication conseill re en ressources et relations humaines th rapeute coach Madame Annie Ducatteau est galement formatrice depuis 25 ans dans l enseignement catholique fran ais et y travaille notamment pour les coles la salliennes Sa formation bas e sur des convictions plus que sur des certitudes pr sente des pistes sur la fa on de favori ser le respect la discipline cr er un con texte favorable l tude et la r ussite scolaire tout en cultivant la philosophie de l humanitude et e
35. domaine Pastorale des actions prioritaires ont t propos es J en rappelle quelques unes Visiter et soutenir les commissions pastorales des coles favoriser des partages d exp riences d ouverture la multi culturalit favoriser une r flexion sur notre identit d cole chr tienne et lasallienne ouverte tous Au cours de ces derniers mois j ai eu la chance de pouvoir aller la rencontre des enseignants porteurs de projets dans la pastorale de leur cole Le mot pastoral gt questionne bon nombre de nos coll gues et n a pas bonne presse dans le monde d aujourd hui Par contre quand on le traduit par le fait de rep rer tout ce qui se fait dans l cole pour veiller les uns sur les autres on constate que bon nombre font de la pastorale sans le dire favorisent un esprit de respect de solidarit de fraternit dans l cole Que de beaux projets diversifi s et porteurs de valeurs La taille et l envergure de ceux ci importent peu Chaque cole a ses petites habitudes ou ses grandes traditions qui font r gner un esprit ou qui r pandent un parfum gt dans l tablissement Je ne peux videmment pas toutes les citer mais je vais en voquer quelques unes En d but d ann e scolaire la remise en route pour certains ou la d couverte d un nouvel univers pour d autres occupent une attention particuli re et bienveillante de la part d quipes ducatives Activit s d couvertes vis
36. e fois les repr sentations des l ves remises en question C est aussi dans une logique de diff renciation qu il peut tre int ressant d orienter vers les supports vid o les l ves Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire qui n ont pas finalis leurs apprentissages Pendant les situations d exploitation de ces s quences film es introduire dans la classe une structure coop rative qui conduit les l ves demander de l aide ou en proposer C est ici qu appara it le lien entre num rique et coop ration Au terme de la s quence demander aux l ves de devenir eux m mes auteurs de capsules vid o ce qui constitue en soi une fantastique activit complexe de transfert A noter qu une application IPad gratuite particuli rement simple d usage vient de sortir pour que des l ves en quelques minutes puissent cr er de telles s quences vid os AdobeVoice MDLS Dans le monde lasallien on parle volontiers de construire selon les intuitions de JB de La Salle une cole qui va bien Pour vous qu est ce qu une cole qui va bien SC Une cole qui va bien est pour moi une cole juste et qui procure du plaisir aux personnes qui y travaillent Juste pour qu elle ne devienne pas une machine trier socialement les l ves Les jeunes les plus fragiles scolairement sont tout autant dignes de vivre et d apprendre que n importe lequel de leurs camarades La justice s
37. e sont alors mobilis s leur invitation et ils ont finalement r colt douze sacs de douze kilos c tait beaucoup trop pour une seule voiture ce qui a permis de partager le tout avec trois autres quipages CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 La classe de 5P s est investie fond dans le projet avec une r partition des t ches permettant chacun de donner le maximum de ses comp tences et s exercer travailler en autonomie Les deux professeurs Mme Mouteau et Lechat taient particuli rement fi res de leurs l ves Ceci a donn lieu une belle collaboration entre les tudiants de l enseignement sup rieur et les l ves du primaire et du secondaire du Coll ge Leur rencontre lors de la remise des colis aux quatre quipages fut un grand moment de partage et d motions Tous taient convaincus que leur sourire du moment serait porteur de bonheur quand les plumiers crayons et mallettes arriveraient dans les mains des enfants du d sert De l action du partage de la solidarit En quittant le Cinquantenaire lors du pr d part des 32 quipages belges Maxime et Julien souhaitaient vivre une aventure de l action du partage et de la solidarit ce fut bien plus que cela Ce fut une exp rience m canique sportive riche en images et en rencontres humaines un partage franc et sinc re avec les populations marocaines des liens nou s et une solidarit sans faille entre quipag
38. elation au jeune Un essai pour lever le niveau le Christ cherche la sensibiliser la dimension spiri tuelle de l eau mais sans grand r sultat Donne moi cette eau que je n aille plus au puits Une volont de garder la distance tout en rejoignant la femme dans son question nement J sus demande la femme d aller chercher son mari il sait pertinemment qu elle a des difficult s inscrire l amour dans la dur e Elle reconna t alors qu elle n a pas de mari Une mise en situation de d marrer la Samaritaine laisse sa cruche et avoue que J sus lui a r v l sa v rit Le P re Petitclerc a termin en consacrant quelques minutes pour r pondre aux questions qui avaient merg tout au long de la journ e Nous retiendrons de ses propos l importance d utiliser un langage m me de rejoindre l exp rience des jeunes le r le du r cit pour favoriser la transmission et la n cessit pour conjuguer l amour et la loi de trouver un juste positionnement entre distance et proximit en se laissant guider par l Esprit qui construit l unit dans le maintien de la diff rence Anne Oger 38 CONTACTS n 126 2 trimestre 2014 Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire Plaisir de lire Apprendre avec les p dagogies coop ratives D marches et outils pour l cole ESF Editeur 2009 Sylvain Connac est professeur des coles
39. en s r ouvre pour nous une petite fen tre pour faire entrer un rayon de lumi re ou mieux nous invite l ouvrir cette fen tre si nous le d sirons si nous sommes capables de saisir cette opportunit Mais que les livres ou les ma tres donnent des r ponses je ne le crois pas ou alors il faudrait se m fier particuli rement de ces livres et de ces ma tres l Qu ils permettent de toucher au contraire par moment au myst re dense et fascinant de nos vies la complexit de ce que nous sommes de nos rapports amoureux amicaux familiaux qu ils permettent de ne pas estimer simple et limpide ce qui se d cline en mille et une nuances voil ce que j ai d couvert et prouv quelquefois avec gratitude Gernot Lambert Professeur l Institut Notre Dame de Philippeville z2 J CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire Lasal liens XIX Colloque d ASSEDIL Bruxelles du 30 avril au 3 mai 2014 Une fameuse gageure qu ont relev e les organisateurs du 19 Congr s d ASSEDIL Bruxelles Ensemble Vlaams Lasalliaans Perspectief et Association des Ecoles Lasalliennes ont r uni leurs forces pour mener bien th matique et accueil de quelque 100 participants venus de quasi tous les horizons de la RELEM La partie r flexive a eu lieu l Institut Saint Jean Baptiste de La Salle Si l on en croit les valuations positives
40. es belges fran ais italiens portugais Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire espagnol allemand europ ens C t course ils terminent 81 sur 1223 au classement g n ral et sont 7 parmi la centaine d quipages europ ens tous sauf les Fran ais Leur v n rable auto n a connu qu un probl me de cardan vite remplac au cours de la premi re tape sp ciale Depuis lors elle a d j parcouru l Alsace et a particip au r cent rallye T l vie l occasion de retrouvailles avec d autres participants Fuoeioitte Vous pouvez vous baigner dans l ambiance qu ont v cue Maxime et Julien en parcourant le site officiel du 4L Trophy www 4ltrophy com et voir leurs photos vid os et reportages t l vis s sur leur page Facebook https Www facebook com Raid4Living fr ef ts accessible tous Didier Libert Directeur CONTACTS n 126 2 trimestre 2014 Institut Saint Luc Bruxelles Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire Workshop en collaboration avec le Groupe Scolaire Saint Joseph de Troyes cole lasallienne Tout commence par une lettre post e Troyes qui nous parvient le 6 novembre 2012 et qui nous demande s il est possible de mettre en place un partenariat entre nos deux tablissements autour des fili res li es l habitat et l architecture Une premi re rencontre a lieu Bruxelles en janvier 2013 avec M
41. es fran aises Les photos de ce dossier ont t con ues et mises en sc ne par des l ves de l atelier photo du coll ge La Salle Notre Dame de la Gare Paris anim par Fr d ric Emon et expos es dans le cadre de l Universit lasallienne d automne 2012 sur le th me Autorit mission impossible Entretien avec Hugues Desombre II ne peut y avoir d autorit sans confiance LL AY e 121 A We LI v S Le Lin rt LL NS gt k y Pa E 12 A ANNY A CAVA sthre ULATAS w Lettonie OAA ee SATA yA s iv ADA gt on RATA s pt AN AATAS A VAN tiati DATA qe VAE PAA AAAA N E AS ANAAL ARARA A ATA SS e s a WOTA QNTL ext et Li AT en r IAURT 1227 2 Le 11 ANNE LA avt SANT LATTLS ya AAS is h 1 ARANAS 1 Le en CAA N gt a x 3 AAR Ce e MEDIASFEC Avec une souriante attention le docteur Hugues Desombre s efforce de cerner au mieux ces questions d autorit qui lui sont si souvent de plus en plus souvent en fait pos es dans son cabinet de p do psychiatre o il exerce depuis bient t vingt ans Parents en mal d autorit reconnue avec en regard enfants et jeunes en qu te de cadres d ducation clairs c est l tout le paradoxe et le malaise de bien des ducateurs parents comme enseignants C est dire aussi l importance d une parole de clart nuanc e que r clame ce sujet de bien des malentendus de culpabilis
42. es technologies et les l ves comme les professeurs d ailleurs prouvent un besoin de d couvrir ces nouveaut s Ainsi l image de l imprimante 3D et le logiciel de dessin 3D des quipes de professeurs en 3D cours techniques formation commune et langue moderne dynamisent nos sections ainsi que la mo bilisation de nos l ves pour garantir cette forme d excellence du qualifiant du con cret et du solide BREGGE Franco Enseignant et coordinateur du secteur industrie Coll ge Saint Guibert Gembloux 20 CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire APOLOGIE DE MELETOS LE PROF DOIT IL MOURIR Gernot Lambert Gernot Lambert est professeur de fran ais et de religion l Institut Notre Dame de Philippeville Gernot a particip la journ e de ressourcement lasallien C est cette occasion que nous avons li un contact Gernot m a pr sent son Apologie de M l tos paru en 2013 chez De Boeck Le titre L Apologie de M l tos fait r f rence un texte fameux de Platon Apologie de Socrate Platon donne la parole son ma tre qui devant les juges charg s d examiner sa culpabilit relativement la double accusation dont il est l objet celle de corruption de la jeunesse et d impi t d fend son r le de philosophe dans la cit M l tos est l un des trois accusateurs de Socrate dans ce proc s dont on conna t l issue tragi
43. esponsable la place qui est la sienne adultes jeunes Pour que l autorit soit une force accept e qui fait grandir qui veut le bien de tous Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire elle doit ainsi tre raison expliqu e avoir du sens Elle doit s exercer en vue du bien de tous Jean Yves Baziou dit encore II n y a pas d individu ni de soci t sans autorit sans une alt rit qui l appelle tre gt Autrement dit l autorit permet l tre de structurer son identit personnelle de devenir de cro tre Nous devons viter les impasses de l autoritarisme comme de la permissivit Et ne pas d sesp rer de nos jeunes d aujourd hui Socrate parlant des jeunes de son temps crivait d j Nos jeunes aiment le luxe ont de mauvaises mani res se moquent de l autorit et n ont aucun respect pour l ge notre poque les enfants sont des tyrans TRE CELUI QUI PEUT STIMULER CR ER L AMBIANCE DE TRAVAIL DONNER ENVIE DONNER LA DIRECTION ETRE PATIENT C EST LAISSER LE TEMPS AU TEMPS PERMETFRE AU JEUNE DE M RIR D EXP RIMENTER C EST PFRS V RER AVEC IUT Patience pers v rance bienveillance Faire autorit pour faire grandir pour duquer est une uvre qui demande patience endurance et optimisme La patience est une vertu qui nous fait surmonter tous les maux de cette vie et particuli rement les peines qui sont att
44. est inn et donc travailler n est pas d si rable alors que la motivation quant elle il est n cessaire de la faire merger Apr s cela l aide d un tableau elle poursuit avec une r flexion sur les mo tions de l l ve du professeur et des parents D clencheurs Emotions Fonctions Manifestations de base Expressions R ussite Joie Partager Z o O Soumis assertif expressif manipulateur Quand un parent at gendrent l agressivit sont la peur la tristesse et la col re Quand il y a mo s jh CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 tion c est toujours lorsqu un besoin fon damental n est pas combl Le dernier point de l expos envisageait la bientraitance vis vis de soi Pour ce faire elle recourt un test permettant de rep rer nos exigences exag r es Cet autodiagnostic nous d crit tel que nous nous voyons ici et maintenant IIl constitue un point de d part pour une r flexion sur nos comportements Il donne Professeur de fran ais Pour aller plus loin Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire de nous aussi une indication sur l image que nous offrons aux autres En guise de conclusion notre formatrice nous rappelle deux citations Les l ves ne sont pas des vases qu on remplit mais des feux qu on allume gt Montaigne Eblouir avant d instruire Cousteau Marc Lef vre et latin au Coll ge Sai
45. eu La P dagogie lasallienne est une mani re de vivre l ducation Elle sous tend un syst me relatif aux personnes et est volutive C est l engagement de la foi d une institution On peut affirmer que la personne de l l ve est centrale et que la P dagogie lasallienne est plus un esprit qu un ensemble de processus p dagogiques La deuxi me partie du livre est historique et raconte comment le concept local s est d velopp au travers des si cles pour toujours Le num ro 17 des Etudes Lasalliennes dit par l Institut des Fr res des Ecoles Chr tiennes est une co construction de quatorze Fr res des Ecoles Chr tiennes originaires des 5 continents Le pr sent travail est le fruit de d bats qui ont eu lieu Rome en mai 2012 dans le cadre d un s minaire de P dagogie Lasallienne initi par le Service des Recherches et Ressources Lasalliennes exister aujourd hui dans cinq continents et plus de quatre vingt pays et devenir universel L institution des Fr res des Ecoles Chr tiennes s est ancr e dans les crits fondateurs Conduite des Ecoles M ditations pour le Temps de la Retraite qui ont t r interrog s au fil du temps Quant la troisi me partie de ce livre copieux elle traite de la p dagogie lasallienne aujourd hui Cette derni re est en dialogue avec le monde pluriel et multiculturel qui se traduit par une fa on moins homog ne d envisager a P dagogie Lasallienne aujourd hui Selon le cont
46. exte il y a diverses fa ons de traverser notre soci t post moderne et la globalisation de l conomie Il y a n anmoins des constantes sur lesquelles l cole lasallienne se fonde toujours elle a un int r t prioritaire pour les l ves pauvres elle s ancre sur le concept de fraternit r inventer notamment via le concept de la communaut ducative et d association Les auteurs plaident pour une continuit entre l esprit fondateur et l essence m me du travail au service des jeunes aujourd hui mais ils sont conscients que les proc d s p dagogiques doivent voluer et tre red finis d une mani re propre de fa on apporter des r ponses concr tes aux probl mes de notre temps Vivre et penser l ducation chr tienne dans un milieu multiculturel et multi religieux est un d fi pour le 21 si cle Ce d fi m rite que l on r interroge notre identit lasallienne et que l on ait la pr occupation que l cole aille toujours bien selon la lettre qu adressait en 1709 Jean Baptiste de La Salle un de ses Fr res Jean Louis Volvert 2 Jh Un service rendre ensemble aux jeunes sur un chemin de croissance Ensemble et par association Un projet porter ensemble en association sur un chemin de solidarit Une mission vivre ensemble sur un chemin de fraternit selon l Evangile
47. ey Par les temps qui courent les inaugurations de nouveaux b timents se font rares C est dire la joie de l Enseignement Secondaire Catholique de Ciney qui vient d inaugurer un nouveau b timent sur un de ses sites occup s par l Institut de la Providence Combinant les 175 ans de pr sence des S urs de la Procidence Ciney construction Car il n est pas banal de supprimer l acc s aux b timents principaux de l cole et d en ouvrir un tout neuf par un tout nouveau b timent Surface d accueil agrandie nouveau r fectoire nouvelle classe redistribution des acc s l ancienne chapelle et la salle des f tes nouvelle salle des professeurs tout concourt au bien tre des l ves et des enseignants Etre porteur de r ve tel tait le but exprim s avec semaine apr s l inauguration la directrice de par les l ves de l option l tablissement Marie Sciences informatiques Christine Carpentier s est sous la houlette de leur r jouie de la dynamique professeur de religion positive autour du projet de Madame Lebeau La par l architecte Le pr sident de l Enseignement Secondaire Catholique de Ciney et la Provinciale des S urs de la Providence Champion ont alli leurs remerciements et redit la volont de se mettre en projet A l occasion de l inauguration les personnes pr sentes ont pu d couvrir une fresque la chapelle Celle ci a t dessin e semaine fresque voulait marquer la pr
48. f que l on doit assurer afin de cr er des conditions saines qui permettront un rapport juste entre droits et devoirs Ce n est pas chose ais e Pour un professeur dans sa classe ce n est jamais gagn Dans ce contexte fragile o les moindres paroles peuvent faire l objet d interpr tations et de pr textes la r volte l acte d enseignement devient pour beaucoup une preuve de force r guli re face soi m me mais surtout face la classe L enseignant rev t tour tour les fonctions diverses que sont celles du chef de l arbitre du leader et de l expert afin d asseoir son autorit aupr s de sa classe extrait d une conf rence de St phane Allec professeur agr g Chef un professeur asseoir son autorit en veillant au respect des r gles Ces r gles certaines peuvent s tablir avec les enfants ou les jeunes On les rend participatifs et responsables Certaines doit en effet r gles sont incontournables et indiscutables Arbitre un professeur assure l quilibre r gule adapte sans renier les r gles Il y a parfois l esprit et la lettre gt tre arbitre c est rester attentif c est tre l coute c est regarder Leader tre celui qui peut stimuler cr er l ambiance de travail donner envie donner la direction Expert qui maitrise sa discipline qui se forme pour voluer Ces quatre fonctions ou postures donnent de l autorit Et
49. fant Quant aux incontournables le premier est la confiance quoiqu il arrive savoir d celer chez chaque enfant ses points forts et le renforcer positivement lui permettant ainsi d avoir confiance en lui L estime de soi se construit chaque jour par les images renvoy es comme un miroir par la famille et les enseignants notamment Souvent les parents ne pointent chez leur enfant que le n gatif sans pointer aussi le positif Une critique bienveillante sera d s lors accept e sans probl me ou plus facilement LSLI Le rapport la loi serait il par ailleurs de nos jours plus distendu HD Effectivement La loi qui est finalement un cadre est moins int gr e pr cocement Pour respecter une loi il faut l avoir fait sienne en comprenant que sa libert est de la suivre ou non D s lors permettre l enfant d tre libre ce n est pas l autoriser faire ce qu il veut mais lui apprendre tre libre de choisir ce qui am ne l autonomie la plus noble Quant l cole elle ne peut tout faire On lui donne je pense trop de missions Ce sont les parents qui ont et doivent garder la responsabilit premi re LSLI Et les enfants et les jeunes que vous recevez en consultation que vous disent ils eux de l autorit A la maison et l cole HD Ils vivent souvent cette autorit DUQUER CONDUIT NE PAS TRE TOUJOURS AIM IMM DIATEMENT Bulletin de liaison des E
50. fuse par un respect mal compris ou pire par peur par l chet de soumettre la critique telle croyance telle id e re ue telle vidence l hiver gagne un peu de terrain Philosophie et religion Philosophie et science n ont pu na tre que conjointement un recul des certitudes religieuses Mais je ne suis pas convaincu quoi qu en pensent les brandisseurs de livres saints d aujourd hui et d hier que la religion ne soit pas elle aussi plut t de l ordre du doute que de l affirmation p remptoire de la complexit que de la simplification b ate du murmure pour parler comme Gabriel Ringlet plut t que de la vocif ration Comme toute chose comme le couteau par exemple qui permet de partager sa nourriture avec l autre ou au contraire de l assassiner les textes religieux sont dangereux dans les mains de certains et formidablement lib rateurs dans les mains d autre Fr d ric nt Lenoir a montr comment J sus ainsi que Socrate et le Apologie de M l tos Bouddha avant lui nous appelle l mancipation la cr ation d une vie in dite lauto HS nomie c est une WS fa on de voir la a de boeck religion que j aime bien et qui me para t justifier les cours qu on essaye de donner Les livres On vit tous dans une caverne ou dans des cavernes gigognes notre langue notre milieu notre culture et de temps en temps un texte un film une chanson ou quelqu un bi
51. ions mols Plus d infos sur ce livre Site Les outils de la r silience n J1 CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Que l cole aille toujours bien Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire Approche du mod le p dagogique lasallien mai 2013 Que l cole aille toujours bien Approche du mod le Le p dagogique lasallien livre qui est l aboutissement de la recherche est compos de trois parties tudes Lasalliennes Dans la premi re partie le concept d ducation est r interrog sous le prisme de la premi re communaut lasallienne Le lecteur y per oit qui taient les destinataires du travail accompli c d les l ves ces enfants des pauvres et des artisans gt qui devaient tre sauv s gt en acc dant une n cessaire insertion sociale une insertion socio professionnelle et surtout une formation chr tienne On y retrace les m thodes p dagogiques employ es par Jean Baptiste de La Salle et ses maitres notamment le mode simultan par opposition l enseignement individuel L apprentissage des l ves passe par un style relationnel entre adultes entre l ves et entre adultes et l ves C est gr ce une communaut de maitres et des pratiques p dagogiques harmonis es dans les premi res coles tenues par des Fr res que l ducation lasallienne s est d velopp e Les maitres sont des personnes engag es r pondant au projet de Di
52. ire Avec des adultes l aventure est plus complexe conduire mais vectrice de nombreux avantages Je peux t moigner des bienfaits d une organisation coll giale de la direction d une cole Elle consiste en une r partition des fonctions inh rentes la fonction de directeur d cole aupr s de tous les enseignants qui souhaitent y participer Cela n cessite bien videmment un travail rigoureux de communication des informations entre les membres de l quipe coll giale ainsi qu un partage des temps de d charge voire des indemnit s de direction Mais cela induit des investissements importants de la part des coll gues Le projet de l cole n est plus seulement port par une seule personne Les enseignants ne sont plus consid r s comme des adjoints qui ex cutent mais comme des professionnels responsables de ce qui se passe au del de leur classe Les probl mes rencontr s ne sont pas g r s individuellement mais pens s coop rativement Les partenaires de l cole n ont pas qu un seul interlocuteur mais potentiellement plusieurs c est dire des personnalit s diff rentes Les travaux de Romuald Normand le pr cisent les modes de management partag s auxquels participent les organisations coop ratives d adultes constituent un facteur efficace d volution des tablissements scolaires MDLS Dans nos conversations vous avez mentionn vos craintes pour l avenir de l cole si on adopte un jour le princi
53. isait planer la menace d une guerre nucl aire En cons quence les jeunes sont dans le Tout et tout de suite Comment pourraient ils garder le sens de l effort s ils ne voient plus d objectif atteindre L aspect positif c est que la rencontre s effectue Ici et maintenant Par contre la projection dans l avenir est difficile tout comme l apprentissage diff rer la relation sexuelle accepter une lente maturation du d sir Pour conclure cette premi re partie J M Petitclerc met en vidence trois grandes soifs chez les jeunes Ils ont d abord besoin que les adultes leur fassent confiance croient en eux et leur montre leur utilit sociale J ai foi en toi en r ponse l appel de Dieu qui a foi en nous Etre aim ne suffit pas toujours carter le spectre du suicide Et l orateur nous rappelle cette phrase de Jean Paul II N ayez pas peur Ces jeunes ont aussi soif de v ritables rencontres d o l engouement pour le scoutisme La communication v hicule souvent des messages tr s op rationnels qui ne comblent pas leurs manques Tu fais quoi Tu vas o Enfin ils sont en qu te de sens dans toutes les acceptions du terme ils ont envie de sensations envie de grandir et d avancer ils cherchent une direction une conversion les amenant diriger la fl che vers autrui non vers eux m mes mais aussi ils s efforcent de d couvrir une signification comme celle r v l e par J sus Je
54. istral et consid re la personne de l l ve dans la totalit de ses dimensions r pondant au besoin soci tal actuel de reconnaissance A Honneth dit dans la pr face Michel Tozzi professeur m rite en sciences de l ducation l Universit Montpellier 3 A l heure du d clin des institutions d crit par Fran ois Dubet les pratiques coop ra tives fournissent un cadre structurant ai dant l int riorisation de r gles Tout le contraire d un soi disant laxisme o l enseignant aurait perdu son r le et son autorit Dans la premi re partie Sylvain Connac d crit la p dagogie coop rative en tant que terme g n rique regroupant plusieurs p dagogies dont bien entendu la p dago gie Freinet mais aussi toutes les p dago gies qui font de l entraide entre enfants des sources importantes d apprentissages Un parall le est fait entre le concept ap prendre et les derni res recherches en neurosciences et en sciences cognitives La m moire se d veloppe en 3 tapes encodage stockage des informations et rappel Les motions jouent sur la m morisation La classe coop rative postule que les apprentissages deviennent pos sibles lorsque les langages sont complexifi s La deuxi me partie du livre aborde l organisation mat rielle de la classe Comment distinguer aide entraide coo p ration et tutorat Comment former les enfants tuteurs Quelles activit s pour fa voriser les pratiques co
55. it passer le brevet et valide la feuille de route des camarades qui l ont r ussi Si le nombre de passeurs est important un march de connaissances peut comporter un entracte les stands changent de mani re ce que les premiers passeurs deviennent receveurs et inversement Un conseil de coordination c est une assembl e d mocratique d l ves et d adultes r gulant les projets de tout un tablissement Il est compos de repr sentants l ves 1 ou 2 par classe de repr sentants enseignants de repr sentants du personnel d entretien voire de parents d l ves d l gu s R unis par exemple une fois par mois les membres du conseil organisent les projets collectifs ils avalisent ou interrogent les propositions de projets essaient d apporter des r ponses consensuelles des probl mes partag s valorisent des r ussites et progr s de membres de l cole Pour viter qu un conseil de coordination perde sa fonction de repr sentation et devienne une institution trang re au quotidien des l ves qui n y si gent pas le principe est de ne pas prendre de d cision si les personnes que l on repr sente n ont pas t sollicit es Cela invite donc diff rer les d cisions pour op rationnaliser la coop ration entre les acteurs d un m me tablissement C est pour cela que Jean Le Gal distingue les fonctions de d l gu et repr sentant Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement seconda
56. ites guid es c l brations de rentr e projets propos s pour les l ves de premi re ann e parrain s encadr s par des l ves du troisi me degr sont signes de l attention port e l autre pour un accueil chaleureux Ensuite en lien ou non avec des temps religieux des op rations de solidarit sont pr sentes dans nos coles Soucieuses d ouvrir les l ves au monde et sa r alit parfois injuste elles sont aussi l occasion de r fl chir sur le sens donn sa propre vie et aux valeurs privil gier Tout au long de l ann e des voyages des projets sportifs ou autres f d rent des collaborations entre coll gues et l ves et des souvenirs de partages inoubliables Des petites phrases nourrissantes des affiches sont plac es dans des lieux strat giques de l cole et distillent leur mani re aussi une qualit du vivre ensemble Des l ves artistes gt encourag s par leurs professeurs r alisent des uvres uniques des fresques voquant l histoire du lieu et suscitant le recueillement et l admiration de tous Des lieux d di s au silence au repos au recueillement sont de plus en plus pr sents dans nos coles L endroit choisi l am nagement et la mani re de le d signer montrent bien l importance accord e ces espaces sources d int riorit dans nos tablissements scolaires Comme d j voqu dans un article du pr c dent Contacts gt les retraites sc
57. lie l accompagnement de tous les autres Or vivre n est pas une comp tition Contrairement ce qu ont clam bien haut certains une vie r ussie ne peut se r sumer une montre de luxe son poignet Vivre c est plut t une exp rience de rencontres de partages et une qu te vers un bonheur fruit de projets conduits plusieurs Le bonheur n est heureusement pas le fruit d une comp tition gagn e Le bonheur est la cons quence d un quilibre personnel tabli partir de r alisations au d part pas videntes Vous comprendrez donc pourquoi la coop ration bien qu inh rente l humain L homme est un animal politique gt Aristote est progressivement devenue une qu te culturelle parce que rel gu e par la force m diatique des guerres entre les plus forts Or l cole actuelle ne peut se contenter d tre une institution qui s lectionne les l ves Encore plus l cole qui s adresse toute une jeunesse Son essence est d accompagner chacun des l ves vers un minimum n cessaire sans laisser personne de c t ni brider les l ves les plus dou s C est cet endroit qu organiser la coop ration au sein des classes peut avoir tout son sens D abord pour participer l l vation syst matique du niveau scolaire des l ves Ensuite pour leur pr senter un mode de vie sociale bien plus d mocratique que celui dans lequel ils sont globalement immerg s a personne d autre que l cole n es
58. losophique DVP sont favoris es La quatri me partie d crit les atouts de la coop ration du point de vue des relations Espaces de parole conseils coop ratifs contrats de vie prise de responsabilit s au sein d un groupe pr vention des vio D marches et outils pour l cole Sylvain Connac COLLECTION DIRIG E PAR PHILIPPE MEIRIEU souffrances et les motions d sagr ables entravent les apprentissages 3 On retient mieux les r ponses aux questions que l on se pose que celles aux questions que l on ne se pose pas encore 4 La maturit cogni tive des enfants et la com 6 plexit de leur structure neuronale permettent une acquisition durable des savoirs 5 Les situations d entraide constituent de r elles opportunit s d apprentissages 6 L ouverture sur la vie et le monde per met de donner du sens ce que l on apprend l cole Fp loutils CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire Un chagrin d amour peut aider grandir Bruno Humbeeck Editions Odile Jacob On apprend beaucoup des chagrins d amour Malgr cela la plupart des parents Non un chagrin d amour n est pas veulent tout prix les viter leurs une impasse affective ou une mala enfants Seule la joie est UN CHAGRIN D AMOUR die honteuse dont on ne parle pas en BRUNO HUMBEECK fr quentable Le reste il vaut PEUT AIDER GRANDIR famille et qu on soigne
59. lphab tisme Intelligences motionnelles Accueillir identi fier verbaliser Identifier rep rer mes besoins mes valeurs et bien les conna tre Oser se permettre de demander Positifs pr cis et concrets Fais plaisir Interdits mes besoins Je pr cise mon besoin Sois fort Je formule une handicap de la demande demande gt Quelques freins l apprentissage scolaire 1 L anxi t voire parfois la phobie scolaire Cela provoque un blocage du cerveau limbique d o une diminution des performances intellectuelles R ponse la dimension affective 2 Les blessures narcissiques Cela am ne briser l estime de soi Il est important de ne pas comparer les l ves L amour de soi est primordial n Jh CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 pour le jeune il doit savoir qu il est quelqu un de bien tout en connaissant son positif et son n gatif Celui lui per mettra d entendre une critique R ponse la bienveillance je te veux du bien gt la parabole des talents le blason voir ci dessous Ma devise 3 talents 3 qualit s 3 projets Je suis SE unique car dont je suis fier Y ii 3 L intol rance la frustration Or il n y a pas d apprentissage sans con trainte sans effort sans frustration D s 18 mois l enfant doit entendre le NON R ponse r concilier l enfant avec l autorit L enfant doit entendre
60. n l adresse aux parents faites preuve d humour Ce qui signifie en fait d dramatiser prendre un peu de distance en ne r agissant aussi jamais dans l imm diatet sous la col re la d ception Et ne jamais jamais couper le lien Toujours laisser une porte ouverte Propos recueillis par Jean Louis Berger Bordes et Daniel Dussaillant La Salle Liens International N 86 d cembre 2013 o Jh CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire C est arriv pr s de chez vous Institut Saint Michel Verviers Les parents et l cole Un possible dialogue Bernard P tre est bien connu dans le monde de l enseignement particuli re ment dans l enseignement catholique Il a anim plus de 1000 groupes de discus sion et effectu pas mal d enqu tes rela tives au mangement et au marketing Li cenci en droit philosophe sociologue il fait de la recherche en sociologie et en gestion de probl mes En octobre 2012 il est intervenu devant les directions des coles secondaires lasal liennes Le sujet trait tait la difficile re lation entre cole et famille Est elle deve nue un possible Lors d une journ e p dagogique ras semblant des enseignants et la direc tion de Saint Michel et de Saint Fran ois Xavier I Verviers organis e ce 27 mars le m me Bernard P tre allait il un cran plus loin De difficile le dialogue cole
61. n d veloppant la bientraitance au quotidien Commen ons par pr ciser le sens des termes utilis s BIENTRAITANCE c est avant tout un tat d esprit c est une mani re de vivre un souci de l autre un regard diff rent port sur l autre un suppl ment d me qui vient entourer la relation C est s adapter l autre dans la connaissance pr cise l accueil et le respect de sa diff rence et de son unicit HUMANITUDE il s agit de l ensemble des particularit s qui permettent un homme de se reconna tre dans son es p ce Etre ducateur c est s occuper de l humanitude Un des l ments de lhumanitude est la communication qui s appuie sur trois piliers regard parole et toucher Comment confronter sa r alit celle des autres Pour esp rer que les choses changent il faut d abord les avoir cons cientis es Dans ce but la formatrice ex pose un certain nombre de notions th oriques gt Les 4 stades d apprentissage 1 Incomp tence inconsciente je n ai pas conscience des choses qui ne fonctionnent pas bien j ignore que je ne sais pas l imb cile heureux 2 Incomp tence consciente on se pose des questions nous prenons conscience de nos incomp tences 3 Comp tence consciente je sais que je sais 4 Comp tence inconsciente elle se fait naturellement sans qu on y pense l apprentissage est compl tement int gr gt Nos mauvaises habitudes 1
62. nds Points d orgue de la 3 journ e la visite p destre de Bruxelles et le diner pris dans une boule de l Atomium Le Congr s a aussi t l occasion d une pr sentation du r le des Congr gations tant dans la partie n erlandophone que dans la partie francophone du pays Mieke Van Hecke Directrice du VSKO et Etienne Michel Directeur du SeGEC se sont brillamment attel s cet exercice Vous retrouverez l expos VLP AEL sur l int riorit et l expos d Etienne Michel dans le prochain num ro de Contacts Le XIX Congr s a t un succ s le fil rouge du parcours sur l int riorit a t l occasion d id e de transferts et les Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire conditions d accueil Saint Jean Baptiste de La Salle pour la salle et les repas du congr s ou Ternat pour la kermesse aux frites et la bi re ont t probantes L occasion pour moi de f liciter Marc et son bras droit Didier qui n avait d ailleurs pas qu un bras Merci Jacques Lelotte pour ton engagement Le congr s ASSEDIL c est la rencontre mais aussi l instant de gr ce pr sid par le multilingue Monseigneur Kockerols la Cath drale Saint Michel et Sainte Gudule Vivement l an prochain Dublin pour le XXe Congr s A noter que l Egyptien Waguih Hanna est le nouveau Pr sident d ASSEDIL et que Marc Verkoyen est son nouveau Vice pr sident Jean Louis Volvert CONTACTS n 126 2i
63. nt Guibert de Gembloux Accompagnateur de proximit Matthieu RICARD Plaidoyer pour l altruisme Editions Nil 928 pages 2013 Alice MILLER C est pour ton bien Editions Aubier 320 pages 1998 Jean L on BEAUVOIS Robert Vincent JOULE Petit trait de manipulation l usage des honn tes gens Presses universitaires de Grenoble 287 pages 1997 Daniel MARCELLI I est permis d ob ir Editions Albin Michel 264 pages 2009 Andr COMTE SPONVILLE Petit trait des grandes vertus PUF 392 pages 1999 Jacques SALOME Pri re secr te d un enfant sur www j salome com Conf rence d Andr COMTE SPONVILLE www audenciatv com 2011 Sens du Travail Bonheur et Motivation sur CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire Faire autorit un quilibre ducatif Le rapport d autorit que l on se doit d exercer en direction des enfants et des jeunes qui nous sont confi s doit leur permettre de cro tre Selon l tymologie m me du mot autorit du verbe augere d velopper a FAIRE AUTORIT POUR FAIRE GRANDIR POUR DUQUER EST UNE CEUVRE QUI DEMANDE PATIENCE ENDURANCE ET OPTIMISME FAIRE AUTORIT POUR FAIRE GRANDIR POUR DUQUER EST UNE UVRE QUI DEMANDE PATIENCE ENDURANCE ET OPTIMISME On parle volontiers des droits et devoirs des enfants des jeunes on pourrait dire la m me chose pour les adultes et c est bien un quilibre ducati
64. nte galement un int r t particulier pour sensibiliser les l ves au choix et au potentiel des fili res du secteur qualifiant Argument qui durant les soir es d informations sur les choix et orientations des l ves est une occasion pour l cole de r insister sur le choix positif et porteur de r ussite que constitue une orientation judicieuse des l ves selon leurs aptitudes personnelles et leurs aspirations profondes Notre enseignement qualifiant notamment celui du secteur industrie poursuit inva riablement sa double mission D un c t garantir une formation technique tr s concr te qui vise inscrire chaque l ve dans un emploi de son option directement apr s l obtention de son certificat de qualification CQ6 Et de l autre c t proposer une formation commune suffisamment solide gt pour ouvrir les portes de l enseignement sup rieur nos l ves qui souhaiteraient s panouir dans la poursuite des tudes apr s l obtention du CESS y Rester ferme sur les exigences et ouvert sur la m thode telle est la devise de notre quipe ducative pour r pondre cette double mission Epreuves int gr es dans les cours de l option stra t gies p dagogiques opportunistes qui associent les cours de formation commune cours de l option renforcement des langues modernes et quipements techniques judicieux Enfin notre secteur est f ru d innovations et de nouvell
65. olaires donnent du temps aux l ves s J CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 pour tre en retrait afin de se d couvrir de d couvrir l autre l Autre D couvrir l autre en favorisant la venue de t moins en classe Des personnes ayant un parcours de vie interpellant et signifiant telles que Tim Gu nard des r fugi s des moines un visiteur de prison Le th tre ICHTUS gt propose des spectacles vang lisants gt qui interpellent avec humour et rappellent les v rit s essentielles Les initiatives d aujourd hui et les intuitions de Jean Baptiste de La Salle La question initiale pos e par Jean Baptiste de La Salle tait De quels maitres de quelles coles de quelle p dagogie de quelle spiritualit les jeunes ont ils besoin Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire Les diff rentes initiatives prises dans nos tablissements aujourd hui actualisent et concr tisent le souhait de notre fondateur de mettre les adultes au c ur et les jeunes au centre du projet de l cole Pour travailler ensemble et par association un suivi sera propos d s l ann e scolaire prochaine Des visites en coles des changes inter coles tout un programme qui va animer la commission pastorale lasallienne prochainement Tout au long de ce voyage d cole en cole l accueil bienveillant et les rencontres enrichissantes avec les membres de la dire
66. op ratives Com ment g rer l espace et le temps scolaire La deuxi me partie contient des outils au s Jl CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 service de la personnalisation des appren tissages les boites aux lettres le passe port de classe et le code des sons La troisi me partie tablit un lien entre la notion de comp tences incluses dans un r f rentiel et de t ches associ es Elle met l importance des plans de travail et Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire lences motivations autant d espaces de coop ration avec des effets positifs au ni veau de l ensemble de l cole Dans sa conclusion l auteur insiste sur la place de l enseignant dans une classe coo p rative et sur des choix ducatifs et des principes g n raux du fonctionnement de de l individualisation et de la la classe personnalisation des ap prentissages Comment se 1 C est dans l activit pratique l valuation en Apprendre S que les enfants ap classe coop rative Par les AVEC les p dagogies prennent ceintures ch res F Oury COOP ratIves 2 Les tensions les par la d marche PIDAPI Parcours Individualis et Diff renci des Apprentis sages en P dagogie Institu tionnelle Un exemple d apprentissage de la langue fran aise et des maths par le texte libre est donn Et comme la classe coop rative aide accueillir le vivant gt les discussions vis e phi
67. pe des classes invers es Pouvez vous pr ciser votre pens e SC Ne nous m prenons pas je pense que le num rique est l avenir de l cole et que les pratiques de classe invers e constituent un exemple particuli rement pertinent Qu est ce qu une classe invers e Ce serait plut t Salman Kahn qu il conviendrait de poser la question tant il a contribu ces innovation Le but est de mettre disposition des l ves des capsules vid o reprenant en quelques minutes des savoirs scolaires appropri s L enseignant leur demande de les visionner avant la classe puis organise les enseignements qui suivent sous forme d entrainements L inversion se ferait dans la g ographie de la transmission qui ne se ferait plus l cole mais la maison L int r t point est de r server aux temps scolaires les activit s de compr hension et manipulation c est dire le plus complexe et sensible dans l acte d apprendre ce jour mes recherches ce sujet m invitent identifier plusieurs biais cette d marche CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 p dagogique am ricaine La moindre concerne le risque de fracture num rique toutes les familles ne disposent pas encore d une connexion Internet suffisante Plus emb tant cette conception p dagogique s appuie sur une logique de transmission qu il est int ressant d interroger D abord il y a un risque de confusion entre savoir et information Les vid
68. pr sentation en oubliant que les disciples ne l ont pas reconnu Mais comment transmettre La r ponse sal sienne est la suivante vang liser en duquant et duquer en vang lisant Evang liser en duquant On ne peut transmettre l amour qu en aimant il en va de m me pour la foi Il s agit d abord de croire dans le jeune qui est en face de nous pour t moigner ainsi d un Dieu qui aime l homme C est en sentant le regard de confiance de l adulte pos sur lui que le jeune va renforcer sa confiance en lui Cela postule de ne pas le r duire ses comportements commettre un d lit ne signifie pas tre d linquant Ne z J CONTACTS n 126 2 trimestre 2014 confondons pas le champ de la perfor mance avec celui de la personne s il existe de mauvaises copies il n y a pas de mauvais l ves Dans l enseignement catholique on devrait viter cette expression Il est aussi important d aider le jeune m moriser ses r ussites ant rieures pour l aider avancer Eduquer tymologiquement signifie conduire dehors amener l adolescent sortir de l enfance Cela n est pas sans lien avec le livre de l Exode racontant le parcours du peuple juif vers la Terre promise Esp rer c est poser sur le jeune un double regard Nous ne pouvons le r duire au d j l ou au pas encore l Pensons au Christ qui interrog sur le Royaume de Dieu raconte la parabole de la
69. que J ai imagin dans une r criture du texte platonicien comment le philosophe pourrait repr senter le prof d aujourd hui et les raisons pour lesquelles un M l tos encagoul pourrait vouloir sa mort Le d bat entre eux se d roule dans une fermette isol e au milieu d une nuit d hiver glaciale de part et d autre d une table branlante et d une Kalachnikov M l tos avant de l ex cuter veut expliquer au prof pourquoi il le consid re comme son ennemi et pourquoi il doit mourir Le prof dans la cit Le prof est il l ami ou l ennemi de la cit c est la grande question que pose Platon et que l Apologie de M l tos r actualise parce qu au fond il n y a rien de vraiment neuf sous le soleil Je crois que la philosophie en interrogeant sans cesse nos vidences nos certitudes nos opinions complexifie notre rapport au monde aux autres nous m me La r flexion qui pr tend tre le moteur de la philosophie constitue une esp ce de recul de mise distance voire de rupture par rapport ce que nous pensions savoir et vouloir elle ne peut d s lors faire l conomie de la douleur inh rente toute naissance Et c est bien na tre ou rena tre que nous invite Socrate avec sa ma eutique une pens e et un mode de vie pass s tous deux au crible de notre examen critique Socrate se compare au taon attach par Apollon au flanc de la lourde cit ath nienne po
70. re pense qu certains moments de ce dia logue il y a des exemples qui ne corres pondent pas l id e de chacun Pour se comprendre il faut concr tiser par des exemples Par ailleurs de nos jours les personnes ne veulent tre jug es qu apr s avoir pu exprimer ce qu elles pensent Les parents souhaitent que l cole ne les juge qu apr s avoir entendu leur histoire Se basant sur des interviews d une heure et demie r alis es aupr s de parents d enseignants et de directions B P tre affirme que si l cole veut s occuper de choses sur lesquelles elle n a pas prise cela peut tre synonyme de ratages L axe du dialogue un possible entre a J1 CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 cole et famille n est il pas qu il faut d abord se mettre d accord sur ses d saccords Car les d saccords non dits emp chent de travailler ensemble Sur les m mes bases d enqu tes sociolo giques aupr s de multiples parents le conf rencier constate que les enseignants pensent que les parents savent comment l cole fonctionne Rien de moins vrai sans doute car beaucoup de parents disent que les profs sur r agissent On a l impression disent ils que les profs se sentent vite agress s B P tre affirme que certains parents ont le sentiment que les enseignants ne tien nent pas compte du contexte de vie des parents et ne prennent pas en compte la singularit de leur enfant Ils attendent que les enseignan
71. s PNR n gatif il surprot ge touffe et freine PNF positif il pose des limites des droits et des devoirs et veille leur ap plication PNF n gatif il d valorise il limite il st rilise EA positif il se prot ge apprend se d fend et r agit EA n gatif il s autod truit il se d valo rise il provoque ES positif il est vivant libre naturel ES n gatif il peut blesser ne tient pas compte de la r alit sociale EC positif il pige gt vite il invente des solutions nouvelles et trouve des raccour cis EC n gatif il prend ses d sirs pour des r alit s vit dans un monde magique et est prisonnier de ses jeux A positif il r sout des probl mes pr voit prend du recul A n gatif son mauvais fonctionnement son non fonctionnement ou son fonction nement exclusif peuvent tre consid r s comme n gatifs Souvent par exemple il prend des d cisions sans avoir assez d informations couvre Principe de base Lorsque deux personnes dialoguent elles le font par l interm diaire d un des trois tats du Moi qui s adresse l un des trois tats du Moi de l autre Il est donc impor tant de savoir se servir de tous ses tats du Moi et d appr cier tous les tats du Moi des personnes qui les entourent Ces changes portent le nom de tran sactions elles sont positives ou n ga tives e Il y a des transactions qui sont posi tives et peu ambigu
72. sence de la Congr gation des S urs de la Providence Ciney et donner un message des jeunes aux jeunes Une bien belle r alisation visiter si vous tes de passage l cole F licitations aux acteurs du projet de construction en particulier Madame Henry et Monsieur Job Jean Louis Volvert CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Coll ge Saint Guibert Gembloux Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire Imprimante 3D au coll ge Qui eut cru l heure o la salle des professeurs odeur enivrante des polyco pi s l alcool sur les appuis de fen tres ou encore des in vitables traces de doigts sur les copies carbones des interros tr nant sur les tables ne sont pas encore r volues des l ves sont aujourd hui tout fait capables d envoyer pour vous un buste de votre petit dernier belle maman pour No l prochain Et en couleur puisque notre imprimante 3D propose diff rentes couleurs Il faut bien reconna tre qu force de vir tualisation cloud et autres crans tactiles le concret et le solide cherchent forc ment revenir en force Chassez le naturel Et paradoxe ce sont les technologies du virtuel la 3D donc qui ont d clench ce retour au r el du concret et du solide Projet imprimante 3D en TQA Nicolas Kevin G r me Arnaud Mathieu Edouard Nico et Ga tan Objet technologique dernier cri l imprimante 3D pr se
73. t n olib rale Dans les deux cas il s agit de mutations profondes et non de crises aucun retour une situation ant rieure n est possible Dans ce contexte il est difficile d duquer et de transmettre Pourtant deux intuitions du fondateur sont au c ur de son action La premi re c est que la qualit de la relation est essentielle quand la confiance dans les institutions s estompe lorsque l autorit n est plus li e au statut mais l affectivit La seconde consiste aller vers les jeunes plut t que de chercher les faire revenir dans les glises Les jeunes sont fils et filles de leur temps Ceux d aujourd hui comme ceux de la Renaissance sont confront s trois grands changements Le premier touche la vision du monde le 16 si cle est marqu par la d couverte du Nouveau Monde et par la prise de conscience que la terre n est pas au centre de l univers Aujourd hui nous sommes l re de la mondialisation l Europe a perdu sa place centrale le patriotisme ne signifie plus rien pour ces jeunes qui se sentent citoyens du monde Ensuite le mode de communication a t boulevers A la Renaissance l on assiste une d valorisation de la transmission orale qui tait au centre de l enseignement cause de l imprimerie Actuellement les r seaux sociaux permettent d tre connect s avec des personnes l autre bout du monde et les biblioth ques en ligne modifient l acc s la
74. t en mesure de l apporter MDLS Coop rer c est aussi une des clefs qui aident construire une communaut ducative Les pratiques p dagogiques que vous avez travaill es au sein de la classe vous semblent elles transf rables au sein de l cole fs CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 SC Avec les enfants ou avec les adultes Avec des enfants la coop ration n est int ressante au niveau d un tablissement que s ils ont des choses partager et des espaces ouverts pour ces changes Je pense deux exemples de dispositifs les march s de connaissances et les conseils de coordination Un march de connaissances c est un r seau d changes de savoirs l chelle d une cole Dans chaque classe des l ves volontaires ont accept de devenir passeurs ils ont un savoir transmettre pr parent le mat riel pr voient un brevet pour valider la transmission du savoir Le jour du march de connaissances tous les l ves concern s se retrouvent dans un m me lieu Les passeurs tiennent leur stand et accueillent les camarades int ress s Ils ont pr vu un disque vert d un c t pour signifier que leur stand est ouvert rouge de l autre pour indiquer qu il est momentan ment ferm parce que complet Les enfants receveurs disposent d une feuille de route sur laquelle sont not s tous les stands Ils se rendent dans celui qui les int resse le plus A la fin de la transmission le passeur fa
75. t sur lequel on dans le rep rage des troubles notre manque LSLI Plus g n ralement soci t serait elle en d autorit HD Manque d autorit oui mais au sens de manque d exemplarit Comment donner des r gles d autorit si d autres r gles ne sont pas respect es L en tant qu adultes nous avons une sacr e responsabilit Pour que des enfants reconnaissent l autorit et pour ne pas tre dans l autoritarisme pour l imposer encore faut il que la personne qui s en r clame suive elle m me des r gles en lien avec l autorit qu elle respecte son propre cadre de r gles Et ce quel que soit le cadre social de la plus petite cellule familiale celui de l tablissement scolaire d une ville etc LSLI Y aurait il d s lors quelques r gles incontournables pour tre un bon parent s Jh CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 HD Il me semble que tous les parents sont bons en ce sens o ils aiment leur enfant Mais quelquefois ils n ont pas le mode d emploi pour quelques petites choses C est alors nous professionnels de les accompagner Et de leur apprendre que savoir dire non c est aimer leur enfant Certains ont de fait la crainte de ne pas tre de bons parents Et comme je l ai dit de ne pas tre aim s Face ces craintes qui peuvent tre en lien avec des fragilit s personnelles ils vont d s lors adopter des r ponses ducatives vitant de contraindre l en
76. tablissements d Enseignement secondaire comme une contrainte Comme la per oivent leurs parents en somme Pourtant lorsque l on fait des enqu tes en population g n rale c est dire anonymes en lyc e la plupart des adolescents disent souhaiter que leurs parents soient plus s v res sachent dire oui ou non en leur donnant un cadre plus clair Sachant qu un cadre c est un espace de libert LSLI Avez vous un message particulier pour les parents et ducateurs du r seau La Salle HD il faut tre confiants Il ne peut y avoir d autorit sans confiance L adolescent quand on a confiance en lui fait des merveilles Parce qu on croit en lui Et cette confiance va remplir son r servoir d estime de soi Pour des parents ce qui est d s lors compliqu c est d avoir confiance tout en prenant conscience de leurs projections sur leur enfant c est dire des d sirs qu ils ont pour leur enfant et qui ne correspondent peut tre pas au d sir que l enfant a lui Ce dialogue avec l enfant ce message qui peut paraitre paradoxal de contraintes de libert infirmi res m decins g n ralistes comme p diatres craignent en fait aussi de le mener J ai particip une formation pour les p diatres intitul e Oser la consultation avec l adolescent prendre le temps de le d couvrir de s int resser lui et ses probl mes sans l adresser imm diatement aux sp cialistes Une derni re suggestio
77. talit le fruit de nos checs Ainsi le poin onneur ne faisait pas que des petits trous dans des tickets sa pr sence influen ait le comportement des jeunes En supprimant ce type d emploi nous avons commis une erreur d appr ciation L Europe Sachons en parler avec enthousiasme gr ce elle depuis plus de 60 ans des pays voisins ne se font plus la guerre En conclusion trois mots clefs pour guider nos actions foi esp rance et charit Comment se rencontrer C est dans cette partie de l expos que le conf rencier reviendra aux trois questions de d part comment transmettre ou proposer la foi comment tre passeur d esp rance Pour assurer la transmission J M Petitclerc nous invite suivre le mod le de la germination la graine prend racine dans un h ritage non pour le copier mais pour clore dans sa nouveaut La transmission pure et simple a c d la place apr s 1968 la d couverte par soi m me Aujourd hui nous sommes la recherche d un quilibre entre la transmission et l accompagnement de la nouveaut permettant chacun de r inventer sa lecture de la parole transmise Dans ce contexte transmettre la parole de Dieu ne peut se faire que sur le mode de la proposition il ne s agit pas d imposer sa mani re de croire Ainsi il est dangereux de pr senter aux enfants le Christ ressuscit dans ses v tements blancs comme tant le m me qu avant c est imposer une re
78. tation que j en fais quel chemin parcouru les 3 filtres neurologique mon sensoriel les 5 sens quipement socio culturel ma culture mes valeurs individuel mon caract re mon v cu les 3 processus de mod lisation les Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire processus d formateurs la g n ralisation permet des classes et des cat gories partir d un seul ou un petit nombre d exemples tous les gt aucun gt la s lection ou l omission permet d ignorer certaines informations au d triment d autres On voit ce qu on est pr t voir la distorsion permet de modifier la r alit afin de la faire rentrer dans notre carte du monde pour conforter nos id es et notre point de vue les pr f rences VAKOG de chaque indi vidu varient VAKOG est un acronyme pour nos 5 syst mes de repr sentations sensorielles Visuel Auditif Kinesth sique Olfactif et Gustatif Madame Ducatteau termine ce point par un acte de foi En effet elle est persuad e que toute action a pour son auteur et son origine une intention positive gt Tableau de la communication non violente 4 tapes 4 freins 4 comp tences d velopper Je d cris ce Nos r flexes que chacal j observe p dagogie noire que l autre a dit ou fait et qui diminue mon bien tre J exprime ce que je ressens Le langage girafe Sois fort ana
79. traire Narcisse nous hante L humilit rend charitable Elle permet s rement de ne pas condamner trop vite de ne pas penser que l on a toujours raison que le jeune peut avoir ses bonnes raisons L humilit n est Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire pas une faiblesse elle invite celui ou celle qui l exerce se souvenir qu il ou elle n est pas parfait e en toutes circonstances L humilit permet sans doute de trouver sa juste place sans la minimiser sans la fuir Une autorit humble est une autorit respectueuse exigeante Qui respecte est craint 1 L exercice de l autorit la mission est possible gr ce la relation individuelle en toute occasion avec chaque jeune 2 La connaissance individuelle de chaque jeune et la solidarit en quipe permettent d viter les impairs 3 Exercer l autorit c est avoir un regard ajust sur l autre et le valoriser 4 L autorit n cessite l humilit de ne rien faire seul de prendre soin de soi et des autres 5 Ne rien l cher L autorit passe par l exemplarit la patience la pers v rance le dialogue et l exigence 6 L autorit c est permettre au jeune de s lever de s humaniser 7 La libert est fondamentale l exercice de l autorit 8 Proposer des lieux des espaces des dispositifs pour accompagner pour lib rer la parole 9 Ce qui nous habite notre foi peut changer notre regard sur l autorit
80. ts ne g n ralisent pas et disent aussi les choses positives Le pire c est quand des enseignants ne sont pas coh rents quand deux enseignants n appliquent pas les m mes r gles don n es aux enfants difficile via les propos inauguraux passant de la caricature de profs critiques l gard des parents la caricature de parents cri tiques l gard de l cole B P tre dit qu il y a deux types de fonctionnement social l uvre dans une cole Les profs sont des croisements entre Pinocchio et Potter Dans le mod le Pinocchio le bulletin des parents qui se sentent jug s par la fa mille les voisins l cole et les institutions est la capacit de refl ter le comporte ment des enfants sur le leur En tant que Harry Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire parents ils auraient faire en sorte que leur enfant ait un bon gt comportement Dans le mod le Pinocchio des ann es 60 on transmettait des comportements Les principes d ducation se basaient sur trois grands principes Fais comme tout le monde Ne r ve pas car tu devras rester ta place dans la pyramide sociale Tu parleras quand tu seras grand Pinocchio ne dit il pas Que j tais ri dicule quand j tais pantin Il tait important de suivre les r gles du groupe On ne cherchait pas l adh sion mais un bon comportement Dans le mod le Harry Potter on permet la singularit de s
81. u se cacher Vaut il mieux tre gentil ou assertif L orateur propose aux enseignants et l cole de se mettre en posture de faire le m me exercice Quelles questions nous posons nous face aux parents dans l cole et en dehors de l cole Comment d s lors renforcer les logiques positives dans ce contexte et permettre aux bonnes volont s profs et parents de s investir dans ce dialogue alors re devenu possible Comment faire venir ceux qui ne viennent pas l cole en les aidant mieux surmonter leur d sint r t leur peur et tous les autres freins Com ment r soudre des cas complexes de si tuations o les facteurs n gatifs se cumu lent Comment autant de nuages noirs sur un impossible dialogue B P tre a cet art de la capacit nous mettre en r flexion Il nous donne son re gard de sociologue sur nos comporte ments et nos questions Il le fait avec un regard qui ne juge pas qui cherche comprendre Il cherche y compris via l humour construire partir d une meilleure connaissance de l volution so ciologique de l cole et de la famille Et si on commen ait lister ces d sac cords possibles entre cole et famille et analyser en cole des pistes pour faire mieux et donner confiance chacun Jean Louis Volvert 23 J1 CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Coll ge Saint Guibert Gembloux Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire
82. u soutien de la Ville de Gembloux qui leur octroyait un lt subside jeunes gt et qui leur avait permis d exposer la voiture la braderie d but ao t les contacts se sont multipli s pour arriver r colter la somme n cessaire d but octobre A ce moment Maxime et Julien taient s rs de partir l aventure humanitaire pouvait commencer Une belle collaboration avec la 5P Vente du Coll ge Il restait maintenant se procurer le mat riel scolaire le sens m me de l aventure humanitaire Dans une grande cole comme le Coll ge il tait tr s facile de demander aux l ves d apporter des cartables des bics des crayons des Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire plumiers objets banals dans notre soci t de consommation denr e rare mais essentielle dans les villages berb res du fin fond du Maroc Sensibles au projet les professeurs de la section Vendeur ont de suite donn un 4L Trophy les p dagogique au sens taches mises en uvre dans cette recherche de mat riel scolaire allaient rapidement trouver un sens dans les cours de la section Les l ves sont d abord pass s dans les classes de 1 secondaire et de la 3 la 6 primaire pour motiver les troupes et pr senter le projet r alisant au passage des affiches des 4L en papier et une page Facebook https www facebook com CSG4LTrophy2014 fref ph oto Les l ves s
83. ur la r veiller la stimuler lui faire des reproches et l on sait ce que l on fait de ces bestioles qui n en finissent pas de nous agacer Mais tre l ennemi de la cit c est peut tre en tre l ami qui sait Terence Hill raconte a joliment dans Mon nom est personne la fable de l oisillon tomb du nid duquel un loup apparemment si gentil fera son repas sous couvert de le sauver Nietzsche nous a appris aimer nos ennemis et nous d fier de ceux qui nous veulent trop de bien L cole comme lieu d examen critique Je me fais une tr s haute id e de l cole Nous devons tre modestes bien s r petite sph re et en m me nous les profs notre d activit est d risoire a J CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 temps notre travail est important Cela peut paraitre r trograde ou na f ou terriblement pr tentieux mais je continue de me dire qu apprendre lire r fl chir communiquer formuler un bout de pens e d veloppe notre humanit quand renoncer tout cela risque de nous en priver Po tiquement je vois l cole comme un bastion un poste avanc la mani re des tours de Ch teau Noir dans Bulletin de liaison des Etablissements d Enseignement secondaire Le tr ne de fer alors que l hiver arrive l hiver des tabous et de la langue de bois du politiquement correct de la pens e cl sur porte et des int grismes de tout poil Chaque fois que l cole re
84. ventuelle mieux l viter A il ment coups de m dicaments C est Et pourtant celui qui se souvient pe un jalon essentiel dans l histoire de de ses peines de c ur sait combien VA La chacun Encore faut il qu on soit elles lui ont appris aimer Celui JE Le grand ou moins grand tre bien ac compagn pour transformer ce cha devine aussi que c est souvent grin et mobiliser les ressources qui travers ces histoires douloureuses permettront de se relever et de que son identit s est difi e oaite mieux aimer ensuite Jacob qui prend le temps de se souvenir Plus d infos sur ce livre Site Les outils de la r silience La narration de soi pour grandir Bruno Humbeeck et Maxime Berger Editions Mols pr face de Boris Cyrulnik Troisi me livre de la trilogie apr s L humour est rest e Pour ensoleiller tout ce qui reste pour aider grandir et L estime de soi pour de ma vie aider grandir La narration de soi pour grandir vient compl ter la pr senta tion des outils de r silience que l auteur se proposait de mettre la disposition d un public large de parents ducateurs professeurs et Voil pourquoi la narration de soi re v t chez moi une telle importance Elle peut infl chir le cours d une vie Elle aurait d infl chir le cours de la mienne Et si depuis je passe mon grand public La narration temps pr ter l oreille qui veut se de soi faire entendre
85. y apporter des fournitures scolaires aux Enfants du D sert gt une association humanitaire dont le but est d aider scolariser les enfants et construire des coles Cette ann e 60 tonnes de mat riel ont t achemin es dans le coffre des 4L Ce raid est aussi une course d orientation qui exclut toute notion de vitesse le classement tant d termin suivant la capacit de franchir les obstacles et s orienter le d fi est relev une fois la ligne d arriv e franchie Marrakech L aventure est synonyme d entraide et de solidarit entre participants chacun pouvant compter sur les autres en cas d ensablement ou de probl me m canique y jJ CONTACTS n 126 2i trimestre 2014 Un an de pr paration Maxime et Julien ont d marr r ellement leur projet en avril 2013 et se sont d abord mis la recherche d une voiture Ils ont trouv dans la r gion de Gand cette R4 GTL qui avait d j particip au rallye en 2010 elle tait d j pr par e mais n cessitait toutefois RER une remise en tat RTS m canique et quelques soudures au niveau du ch ssis Par apr s le parcours gt du combattant allait o commencer avec la recherche des sponsors le but tant de financer tout le projet par un partenariat avec des entreprises locales le budget global s levant 8000 dont 3200 d inscription Les premi res recherches furent tr s difficiles mais gr ce a

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