Dossier de presse - Soleil mode d`emploi
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1. INSTITUT NATIONAL pu CANCER Dossier de presse Juin 2007 Le programme de pr vention du m lanome de l t 2007 n peude Eu soj ire n Ci es i soleil mode d emploi Evitez le a Recherchez Couvrez vous Roneuvsiz Peaux jeunes de 12h l ombre peaux fragiles Contacts presse Vanessa Ralli Institut National du Cancer Tel 01 41 10 14 44 Email vralli institutcancer fr Roxane Philippe TBWA Corporate Tel 01 49 09 27 17 Email roxane philippe tbwa corporate com Sommaire Fiche 1 L exposition au soleil principal facteur de risque de cancer de la peau Page 3 Fiche 2 Nous ne sommes pas tous gaux face au soleil Page 5 Fiche 3 Les diff rents types de cancers de la peau Page 7 Fiche 4 Les Fran ais face au risque solaire donn es chiffr es Page 9 Fiche 5 Les repr sentations associ es au soleil et au bronzage analyse sociologique Page 12 Fiche 6 Le programme de l t 2007 un mode d emploi du soleil pour lutter contre la toast attitude Page 16 Fiche 7 Comment se prot ger efficacement du soleil Page 19 Fiche 8 Des id es re ues combattre Page 21 Fiche 9 Bronzage artificiel attention danger Page 22 Fiche 10 La d tection pr coce meilleure chance de gu rison Page 24 Annexes L Institut National du Cancer Cancer Info Service Fiche 1 L exposition au soleil principal facteur de risque de cancer de la2. L ge moyen de survenue du m lanome est de 57 ans mais il peut toucher des personnes de tous ges notamment des jeunes En revanche il est rare chez les enfants car ce cancer met g n ralement de nombreuses ann es avant de se manifester 1 Source base PMSI MCO 2005 Le m lanome se manifeste essentiellement de deux fa ons e soit par l apparition d une petite t che pigment e sur la peau saine cas le plus fr quent e soit par la modification d un grain de beaut naevus pigmentaire pr existant Il peut se situer n importe o sur le corps assez fr quemment sur le tronc chez l homme et sur les jambes chez la femme Lorsque le m lanome est d tect assez t t un stade peu d velopp quand la tumeur n est pas trop paisse et qu il n y a pas de m tastases il peut la plupart du temps tre gu ri Le traitement consiste alors retirer la l sion sous anesth sie locale ex r se En revanche diagnostiqu tardivement le m lanome est souvent mortel car il s tend rapidement d autres parties du corps diffusion de m tastases Les traitements existants sont alors peu efficaces Une incidence qui a tripl en 20 ans Les tudes pid miologiques montrent que les cas de m lanomes sont de plus en plus fr quents en raison notamment de l volution des habitudes d exposition au soleil au cours de ces quarante derni res ann es On compte aujourd hui plus de 7000 nouveaux
3. cas par an c est trois fois plus qu il y a 20 ans Le m lanome est une des tumeurs dont l incidence c est dire le nombre de nouveaux cas chaque ann e a le plus augment ces vingt derni res ann es Entre 1978 et 2000 en France elle a progress chaque ann e en moyenne de 5 9 chez l homme et de 4 3 chez la femme Le nombre de nouveaux cas par an a ainsi tripl en 20 ans passant de 2300 en 1980 7200 en 2000 La mortalit due au m lanome a aussi r guli rement augment durant cette p riode mais un moindre degr Elle a doubl en 20 ans chez l homme comme chez la femme plus de 1400 personnes meurent chaque ann e d un m lanome en France En 2000 en France le nombre de nouveaux cas estim s de m lanomes cutan s tait de 7 231 dont 42 chez l homme et 58 chez la femme 1 364 d c s taient imputables au m lanome cette m me ann e dont 704 d c s masculins et 660 d c s f minins En 2003 le nombre de d c s augmente encore et s l ve 1431 personnes dont 674 femmes et 757 hommes Ainsi le m lanome est plus fr quent chez les femmes mais les hommes en meurent davantage notamment avant l ge de 65 ans Cette volution pr occupante et l absence de traitements efficaces un stade volu rendent d autant plus indispensables des mesures de pr vention fortes d s aujourd hui si l on veut viter une hausse dramatique de la mortalit due au m lanome dans les
4. e 23 Fiche 10 La d tection pr coce meilleure chance de gu rison du m lanome Seul le diagnostic pr coce peut permettre de diminuer la mortalit par m lanome En effet lorsqu il est d tect assez t t un stade peu d velopp le m lanome peut la plupart du temps tre gu ri Le traitement consiste alors retirer la l sion sous anesth sie locale ex r se chirurgicale En revanche diagnostiqu tardivement le m lanome devient redoutable car il s tend rapidement d autres parties du corps diffusion de m tastases Les traitements existants sont alors peu efficaces C est pourquoi l auto examen de la peau et le diagnostic pr coce sont essentiels en particulier pour les personnes identifi es comme risque Qui est plus particuli rement risque Tout le monde est susceptible de d velopper un m lanome Cependant nous ne sommes pas tous gaux face ce risque Une vigilance particuli re est recommand e aux personnes ayant une peau claire des cheveux blonds ou roux et qui bronzent difficilement ayant de nombreux grains de beaut plus de 50 ayant des grains de beaut cong nitaux pr sents d s la naissance ou atypiques larges irr guliers ayant des ant c dents familiaux de m lanome p re m re fr re ou s ur ayant eu un m lanome ayant d j eu un m lanome risque de r cidive ayant eu des coups de soleil s v res pendant l
5. es et confin es balcon terrasse plage IL est en outre associ une saisonnalit respectueuse et authentique contrastant avantageusement avec le bronzage toute l ann e en cabine UV ou en une semaine de vacances dans les pays chauds qui r sulte d un travail excessif des apparences trahit le besoin de faire cran et de tricher sur sa condition soit une attitude artificielle et superficielle Bronzage et esth tique La mode pose un principe unificateur d identification et propose un consensus sur des canons esth tiques communs Parmi ces canons figure le bronzage qui en dehors des adh rents la culture underground qui cultivent une blancheur affect e recueille une adh sion enti re et ind fectible Bronz donc plus beau l vidence est d clin e sur tous les modes tre bronz est plus seyant plus sympathique plus s duisant a embellit c est un maquillage naturel Au regard des canons esth tiques les vertus du bronzage m me l ger sont multiples et parfois pernicieuses comme la suppos e naturalit du teint h l IL gomme les imperfections de la peau sculpte le corps et voile sa fonctionnalit crue d une parure qui rend la nudit pr sentable C est l atout fiable des strat gies de s duction On comprend mieux alors pourquoi la seule protection g n ralement envisag e la cr me solaire est celle qui permet de continuer s exposer directement
6. accroche Contre la Toast Attitude un peu de cr me solaire ne suffit pas Elle est associ e quatre situations d exposition solaire la plage l enfant faisant un ch teau de sable la sieste dans le jardin la randonn e en montagne et renvoie syst matiquement sur le soleil mode d emploi Le dispositif est fond cet t sur des actions m dia cibl es avec une campagne presse magazine de d but juillet la mi ao t dans une s lection de titres tr s lus l t Voici Gala Closer Paris Match VSD Femme Actuelle L Equipe Magazine T l 7 Jeux T l Star Jeux la m t o des plages de TF1 et de M6 qui diffuseront chaque jour les conseils de protection en s appuyant sur les cinq pictogrammes du soleil mode d emploi une campagne d affichage dans 200 campings du littoral du 25 juin au 22 juillet la pr sence de banni res sur deux sites internet en affinit avec la th matique voyages sncf com et meteofrance com Au del du grand public les m decins g n ralistes seront encourag s relayer le message aupr s de leurs patients gr ce un partenariat avec le Quotidien du M decin pour la parution d un cahier de FMC sur la pr vention du m lanome dans le num ro du 18 juin Le Cercle des partenaires pour la pr vention solaire Voir dossier de pr sentation joint Parce que son action ne peut suffire elle seule pour toucher le plus grand nombre l Institut Nat
7. au soleil et non celles qui inviteraient se soustraire ses rayons ombre v tements La protection solaire d ordre cosm tique semble en effet autoriser sauver un bronzage bonifi voire immunis et non l viter Elle agit alors comme un laisser bronzer qui permettrait de conjuguer bronzage et sant beaut et s curit Encore rares sont ceux qui r sistent aux puissants attraits du bronzage au nom m me de l esth tique En effet l esth tique est socialement cod e et seule une position forte autorise l affirmation d une distance classante et non pas d classante la mode Le non bronzage peut alors s afficher comme au dessus de la mode et non plus en dehors comme une attitude d initi aux canons et aux imp ratifs sup rieurs de la beaut et de la sant 13 Des repr sentations fondamentalement positives qui peinent int grer la n gativit des risques li s au soleil Fond e sur ces trois piliers les repr sentations associ es au soleil sont fondamentalement positives et de multiples vertus lui sont commun ment pr t es VERBATIM Le soleil est bon gt Source entretiens qualitatifs Anne Gotman 2001 Le soleil joue sur le moral Le soleil c est la vie j en ai besoin m me lorsque je travaille si je vois le soleil je suis bien a rayonne Le soleil d fatigue Le soleil soigne d fatigue donne de la force La chaleur contribue soi
8. campagne sera accompagn e par la diffusion et la promotion de divers supports informatifs et p dagogiques un d pliant d information grand public diffus via les dermatologues p diatres PMI pharmaciens mairies offices de tourisme centres de vacances campings piscines Outre les conseils pour bien se prot ger du soleil il contient un quiz permettant de d terminer si l on est ou non adepte de la toast attitude deux affichettes diffus es dans les m mes r seaux que le d pliant d information des cartes postales diffus es sur de nombreuses plages du littoral un jeu de cartes des 7 familles sur le th me de la protection solaire distribu aux p ages d autoroute lors des week ends de grands d parts de juillet et via les mairies dans le cadre d animations pour les enfants un site internet d di www e cancer fr soleilmodedemploi permettant notamment de retrouver tous les l ments du dispositif de communication les visuels de la campagne ainsi que des informations sur les cancers de la peau et les mesures de protection recommand es un test interactif sur le site internet permettant chacun d valuer sa sensibilit au soleil et son risque personnel de cancer de la peau avec pour objectif d aider les personnes risque s identifier comme telles et prendre les mesures de pr vention appropri es Fiche 7 Comment se prot ger efficacement du soleil S expo
9. canons sociaux du bronzage qui t moigne d un changement significatif le teint fonc redevient la marque des milieux populaires mais la p leur devenue synonyme de mauvaise sant ne parvient pas reconqu rir ses lettres de noblesse Port sur un ton plus nuanc et plus naturel le bronzage a d sormais p n tr le registre de la forme gt Synonyme de bonne mine gt ou bonne forme il est ainsi devenu l adjuvant n cessaire de la vie des femmes et hommes actifs de tous ges et classes confondus Ce n est donc plus sur le bronzage ma s sur un nuancier de couleurs que se jouent d sormais les strat gies de distinction sociale La bonne couleur se distingue la fois du bronzage excessif et de la blancheur Elle n est pas le r sultat d une posture calcul e destin e recueillir intentionnellement les effets acc l r s du soleil attitude aujourd hui d valu e et tax e de bronzage passif ou idiot Elle provient au contraire d un bronzage d sinvolte heureuse cons quence d activit s sens es r clamer toute l attention la visite la marche le sport Etre bronz mieux h l est ainsi pr f rable se faire bronzer l un libre l autre planifi Le bronzage naturel gt est d autant plus valoris qu il est obtenu au contact des l ments mer montagne grand air ou de la culture visites et non dans des parcelles urbanis es peupl
10. d mocratiser la fin des ann es 1950 La mode du bronzage explose alors avec le mouvement de lib ration de l individu le d veloppement des loisirs de masse et la d mocratisation du voyage dont le bronzage va jusqu constituer l un des motifs Synonyme de temps libre et de libert il devient alors non plus le signe d une classe mais d une apparence inf rant d enviables conditions de vie En 2001 Anne Gotman s est int ress e au bronzage en tant que pratique sociale Elle a r alis une enqu te aupr s d hommes et de femmes d ges vari s jeunes ayant autour de 20 ans et adultes g s de 40 60 ans r sidant les uns dans l agglom ration parisienne les autres dans une ville du Sud de la France la majorit pratiquant le bronzage et un petit nombre tant r serv voire hostile toute id e d exposition au soleil Les r sultats et les enseignements tir s de son enqu te sur les diff rentes significations du bronzage figurent dans l ouvrage Soleil et peaux B n fices risques et pr vention paru en 2002 chez Masson chapitre Pratiques du bronzage et jeux identitaires Cette p riode durant laquelle l exposition au soleil fut lib r e de toute pr caution et d injonction pr ventive except pour les enfants est cependant circonscrite aux br ves d cennies de lib ralisation des m urs de la fin des ann es 1950 au d but des ann es 1980 On observe depuis une inflexion dans les
11. enfance ou l adolescence pratiquant fr quemment des activit s en plein air Il est important d en parler avec son m decin traitant ou son dermatologue pour valuer son risque et la fr quence appropri e de la surveillance de sa peau Quels sont les signes qui doivent alerter Le principal probl me est de savoir faire la diff rence entre un grain de beaut et un m lanome Pour cela il existe une r gle simple la r gle ABCDE qui permet de m moriser les signes d alerte A comme Asym trie forme non circulaire avec deux moiti s qui ne se ressemblent pas B comme Bords irr guliers bords dentel s mal d limit s avec parfois une extension du pigment sur la peau autour de la t che C comme Couleur non homog ne pr sence de plusieurs couleurs noir marron rouge blanc ou bleu D comme Diam tre diam tre en augmentation en g n ral sup rieur 6 mm E comme Evolution toute t che pigment e qui change d aspect rapidement forme taille paisseur couleur est un signe d alerte 24 La pr sence d un ou plusieurs de ces crit res ne signifie pas forc ment que l on a un m lanome mais ne doit jamais tre ignor e au moindre doute il est essentiel de demander un avis m dical dans les plus brefs d lais Comment surveiller sa peau Pour rep rer les signes suspects d s leur apparition il est recommand aux personnes risque gt de pra
12. entit s qu anthropologiquement tout oppose le soleil et la maladie IL est en effet imp ratif d assurer la promotion d une caract ristique sp cifique et nouvelle dans le corpus solaire sa dangerosit sanitaire Le d fi est de le faire dans un environnement perceptif et symbolique o l association soleil et cancer est encore expos e de multiples facteurs de d n gation et d incompr hension Ainsi faut il conjuguer dans les mentalit s deux ordres de repr sentations et fixer dans cette association l attention du public sur un pr dicat pr cis l exposition de la peau au soleil entra ne le bronzage marquage jusqu alors positif mais elle peut aussi engendrer le cancer de la peau dont la n gativit doit tre attest e par les moyens les plus frappants de l information m dicale Fiche 6 Le programme de l t 2007 un mode d emploi du soleil pour lutter contre la toast attitude L Institut National du Cancer poursuit sa mobilisation pour la pr vention des cancers de la peau et lance le 21 juin 2007 un programme de communication qui se d ploiera pendant toute la p riode estivale Dans la continuit des actions men es en 2006 ce nouveau programme est centr sur l appropriation du mode d emploi du soleil et la lutte contre la toast attitude Un objectif favoriser l appropriation du soleil mode d emploi Con u en 2006 sur la base des recommandation
13. le minist re de la Recherche UN OBJECTIF DIMINUER LA MORTALIT PAR CANCER EN FRANCE L Institut National du Cancer est une agence d objectifs et de moyens Depuis sa cr ation l Institut National du Cancer s attache en liaison avec tous ses partenaires publics et priv s combler les retards de la France en mati re de lutte contre le cancer et assurer un continuum entre les soins et la recherche Par son action d int grateur et de cr ateur de valeur ajout e l institut National du Cancer agit pour e Coordonner la pr vention le diagnostic pr coce et impulser une dynamique sur le d pistage e Accompagner l volution du syst me de soins pour r pondre aux enjeux de la prise en charge du cancer permettre chaque patient un gal acc s des soins de qualit sur tout le territoire e Stimuler une recherche en canc rologie innovante et comp titive et acc l rer le transfert entre la connaissance et la pratique de soins UNE VOCATION L EXPERTISE ET L IMPULSION La principale vocation de l Institut National du Cancer est l expertise en canc rologie travers l anticipation des probl matiques l valuation le suivi la diffusion la gestion et l animation de projets L Institut agit avec et travers les op rateurs via des partenariats appels projets comp titifs financement de projets actions incitatives accompagnement des exp rimentations 8 MISSIONS PRINCIPALES Son action s
14. les rayons ultraviolets tr s nerg tiques UVB provoquaient des cancers on sait aujourd hui que les ultraviolets moins nerg tiques UVA y contribuent autant C est pourquoi l intensit du rayonnement UV doit tre prise en compte pour adapter son comportement en termes d exposition solaire Comment l exposition aux UV favorise t elle les cancers de la peau Bien que le lien de causalit entre l action des UV et le d veloppement des cancers de la peau soit clairement d montr les m canismes expliquant ce lien ne sont pas encore connus avec pr cision On sait cependant que les rayons UV qui atteignent la peau provoquent des effets n fastes sur les cellules cutan es en cas d exposition excessive leur action peut aller jusqu casser l ADN c est dire les circuits de commande des cellules et entra ner des mutations cellulaires irr versibles UVB et UVA agissent chacun leur fa on Les UVB en p n trant dans la peau agissent par un m canisme direct en induisant des mutations au niveau des g nes des cellules Les UVA agissent quant eux principalement par un m canisme indirect en induisant la lib ration de radicaux libres qui alt rent les membranes cellulaires et les noyaux La peau dispose de syst mes de d fense contre ces effets elle s paissit et fabrique un pigment la m lanine partir des cellules m lanocytes qui filtre en partie les rayonnements UV et colore le teint C est
15. plan d actions privil giera ainsi la proximit et le contact cibl pour maximiser l coute et la pr sence l esprit au plus pr s du moment de l exposition solaire Des actions de terrain pour mettre les conseils entre les mains du public De nombreuses actions de terrain seront mises en place ou encourag es par l Institut National du Cancer afin de mettre les conseils de protection entre les mains du public dans des contextes li s l exposition solaire plages route des vacances et via des relais de proximit pharmacies mairies La plage lieu d exposition au soleil par excellence Plus encore que les t s pr c dents l Institut se mobilise pour diffuser le message de pr vention sur les plages en situation au moment o le risque solaire est pr sent Des actions de proximit seront ainsi organis es sur de nombreuses plages du littoral en juillet et ao t pr s de 100 dates sont pr vues avec des animations ludiques et p dagogiques et la diffusion large d outils de communication reprenant le soleil mode d emploi jeux de cartes des 7 familles tee shirts cartes postales Les autoroutes lieux de fort trafic de vacanciers lors des d parts l t Le message de pr vention sera pr sent lors des week ends de grands d parts de juillet avec la diffusion de 400 000 jeux de cartes des 7 familles sur plusieurs p ages d autoroutes afin de sensibiliser les enfants sur le chemin de
16. prochaines d cennies 2 Donn es BEH du 6 janvier 2004 InVS 3 Source CepiDc Inserm Fiche 4 Les Fran ais face au risque solaire donn es chiffr es En septembre 2006 l Institut National du Cancer a men avec BVA une grande tude sur les connaissances et les comportements des Fran ais en mati re de pr vention solaire Cette tude a vocation constituer le point z ro d un barom tre qui permettra de mesurer l impact des campagnes men es et l volution des connaissances et des comportements Dans la lign e des tudes pr c dentes elle montre que si les Fran ais ont aujourd hui conscience de l importance de la protection solaire leur connaissance et leur mise en pratique des pr cautions recommand es restent partielles D o la n cessit de poursuivre le travail d interpellation et de p dagogie aupr s du grand public Une prise de conscience de l importance des gestes de protection L tude fait appara tre globalement une bonne conscience des risques et une posture de m fiance l gard de l exposition prolong e au soleil Ainsi 75 des Fran ais d clarent ne pas aimer s exposer longtemps au soleil Pr s de 9 Fran ais sur 10 d signent l exposition solaire comme principale responsable de l apparition des cancers de la peau e 89 des personnes interrog es citent spontan ment l exposition solaire comme facteur pouvant provoquer ou augmenter les risques de cancer de la
17. solell protection 30 50 ou protection Phototype IV Cheveux bruns noirs Yeux bruns noirs occasionnels lors d expositions intenses Bronze bien moyenne 15 25 Peau brun fonc Phototype V Coups de soleil rares Cheveux noirs Bronze beaucoup Yeux noirs Peau noie Coups de soleil tr s Phototype VI Cheveux noirs pS Y i exceptionnels eux noirs Exposition progressive Eviter le soleil entre 12h et 16h Au soleil protection recommand e chapeau lunettes de soleil cr me solaire indice FPS protection moyenne 15 25 Les ant c dents familiaux Les ant c dents familiaux de m lanome constituent un facteur de risque important En effet 5 10 des cas de m lanome surviennent dans un contexte familial Ils sont li s des caract ristiques g n tiques ainsi dans 44 des cas de m lanomes familiaux en France on retrouve une mutation h r ditaire d un g ne appel P16 On estime que le risque est multipli par 2 ou 3 si un parent de premier degr parents enfants fr res s urs a eu un m lanome C est pourquoi les membres d une famille d j touch e par un m lanome doivent syst matiquement se faire surveiller Le nombre de grains de beaut Par ailleurs la pr sence de nombreux n vi grains de beaut sur le corps est un facteur de risque important un nombre de 50 naevi ou plus mesurant plus de 2 mm multiplie le risque par 4 ou 5 La pr s
18. V artificiels atteintes oculaires vieillissement pr matur de la peau cancers cutan s Une tude r cente novembre 2006 men e par le Centre international de recherche sur le cancer CIRC confirme le lien entre l exposition aux UV artificiels et un risque accru de d veloppement de cancers cutan s notamment en cas d exposition d s l adolescence Cette tude d montre une augmentation de 75 du risque de m lanome chez les personnes ayant commenc s exposer aux UV artificiels avant l ge de 30 ans Le danger est dont tr s lev pour les adolescents et les jeunes adultes Les experts soulignent par ailleurs que les UV artificiels ont aussi des effets nocifs sur la r ponse immunitaire de la peau et possiblement sur les yeux m lanome oculaire Aujourd hui les dangers d une exposition aux UV artificiels ne peuvent donc plus tre ni s C est pourquoi l exposition aux UV des fins esth tiques est fortement d conseill e tout particuli rement aux adolescents et aux jeunes adultes Le bronzage artificiel n a aucun effet positif Contrairement certaines id es re ues le bronzage artificiel n a aucun effet positif il ne pr pare pas ou peu la peau au soleil et ne pr munit aucunement d une carence en vitamine D Les doses d UV artificiels ne font que se cumuler aux doses d UV re ues du soleil et renforcent l effet canc rig ne Les rayons mis par les appareils sont d autant plus dange
19. ance Les tudes pid miologiques ont d montr que l exposition au soleil pendant l enfance notamment l exposition intermittente et intense qui provoque les coups de soleil est un d terminant majeur dans la survenance du m lanome l ge adulte En effet jusqu l ge de la pubert la peau des enfants et des adolescents n est pas arm e pour se d fendre contre les effets des rayonnements UV Elle est plus fine et son syst me pigmentaire est encore immature ce qui la rend particuli rement vuln rable aux effets canc rog nes des rayonnements UV Les yeux des enfants sont galement plus sensibles leur corn e plus fine et leur cristallin plus transparent laissent plus de rayons UV atteindre la r tine ce qui peut provoquer de graves dommages oculaires court et long terme C est pour ces raisons que les b b s de moins d un an ne doivent jamais rester au soleil L exposition solaire des enfants et adolescents doit ensuite tre limit e et les conseils de protection sont imp ratifs jusqu l ge de 15 ans environ voir fiche 7 Fiche 2 Nous ne sommes pas tous gaux face au soleil Le risque de m lanome est major par des facteurs individuels constitutifs Les principaux marqueurs de risque sont le type de peau les ant c dents familiaux ainsi que le nombre et le type de naevi grains de beaut Le type de peau ou phototype Les personnes peau claire et cheveux clairs
20. art lui leur font porter des lunettes de soleil le les font rester l ombre ou lui leur appliquent une cr me solaire d indice lev Par ailleurs on observe que le r flexe de protection du soleil varie selon les lieux La plage et la montagne sont des situations o plus des deux tiers des Fran ais pensent se prot ger la situation tant nettement plus contrast e un Fran ais sur deux pour les visites touristiques les d jeuners en ext rieur ou encore le jardinage De fa on g n rale on constate donc que m me s ils jugent chaque pr caution importante les Fran ais sont au total peu nombreux les restituer spontan ment et retenir le message de leur n cessaire combinaison De plus ce ne sont pas sp cifiquement les pr cautions les plus connues ou celles jug es les plus importantes qui s av rent les plus appliqu es dans les faits ce n est pas parce que l on conna t une pr caution et qu on la juge importante qu elle est appliqu e Si besoin tait ces r sultats montrent que les logiques qui sous tendent l application des gestes de protection ne sont pas seulement rationnelles et qu il existe d autres freins l adoption de comportements de pr vention plaisir li au soleil norme sociale et esth tique du bronzage voir fiche 5 D o la n cessit de poursuivre le travail d interpellation et de p dagogie L tude confirme donc qu aujourd hui l enjeu ne r side p
21. asif local qui va entra ner des destructions des tissus e Les carcinomes spinocellulaires sont plus rares 20 des cancers cutan s Ils se d veloppent parfois sur des l sions dites pr canc reuses les k ratoses actiniques Ils peuvent aussi appara tre sur des cicatrices de br lure ou des plaies chroniques Plus agressifs que les carcinomes basocellulaires ils sont susceptibles d envahir les ganglions lymphatiques et de se diss miner dans d autres organes Les carcinomes sont facilement gu rissables dans la majorit des cas Une d tection pr coce permet un traitement chirurgical simple g n ralement r alisable sous anesth sie locale En revanche une prise en charge tardive peut imposer une chirurgie lourde pouvant tre mutilante De fa on g n rale une plaie qui ne cicatrise pas un bouton ou une cro te qui persiste et se modifie doivent conduire demander un avis m dical Le m lanome le plus grave des cancers de la peau Plus rare que les carcinomes le m lanome est le plus grave des cancers de la peau Quelques millim tres cubes de tumeur peuvent en effet entra ner une diss mination m tastatique rapide mettant en cause le pronostic vital C est pourquoi les mesures du Plan Cancer portent prioritairement sur la pr vention du m lanome mesures 20 27 et 28 Ce sont les coups de soleil de l enfance et les expositions solaires intermittentes et intenses qui augmentent le plus le risque de m lanome
22. ein L Institut National du Cancer INCa et La Ligue nationale contre le cancer s unissent pour rappeler aux Fran ais que la ligne Cancer Info Service 0810 810 821 est l pour r pondre toutes les questions qu ils se posent Aujourd hui pas de questions sans r ponses des quipes soignantes des experts juridiques des sp cialistes de l accompagnement soutenus par une quipe m dicale r pondent toutes les questions des malades de leur entourage du grand public et des professionnels de sant gt L objectif de Cancer Info Service est de Offrir aux personnes concern es une coute humaine et attentive leurs pr occupations permettre l acc s une information la fois claire valid e et actualis e sur le cancer orienter les personnes dans leur recherche d interlocuteurs ad hoc associations institutionnels Le service est ouvert du lundi au samedi au 0810 810 821 prix d un appel local de 8h 20h C est un service anonyme Il n y est fait aucun diagnostic aucun pronostic aucun double avis L appel entrant est trait par une quipe professionnelle issue du monde m dical ou sp cialis e dans la t l phonie Si l appel n cessite une longue coute il est transf r des sp cialistes de l coute L appel peut aussi tre orient sur une permanence juridique assur e b n volement par des avocats gt Les th mes les plus fr quemment abord s par l
23. ence de naevi atypiques larges irr guliers ou de naevi cong nitaux pr sents d s la naissance augmente galement le risque de m lanome Fiche 3 Les diff rents types de cancers de la peau Avec 60 000 nouveaux cas par an les carcinomes sont les cancers les plus fr quents en France Plus de 7000 cas de m lanome sont diagnostiqu s chaque ann e en France c est trois fois plus qu il y a 20 ans Plus de 1400 personnes meurent chaque ann e d un m lanome soit deux fois plus qu il y a 20 ans En 2005 80 000 patients environ ont t pris en charge pour un cancer de la peau dans un tablissement hospitalier de France Les carcinomes les plus courants mais les moins graves Les carcinomes repr sentent 90 des cancers de la peau Avec plus de 60 000 nouveaux cas par an en France ils figurent parmi les cancers les plus fr quents Ils surviennent g n ralement apr s 50 ans sur des zones d couvertes du corps visage cou paules avant bras dos des mains Ils trouvent le plus souvent leur origine dans une exposition au soleil excessive au cours de la vie On distingue les carcinomes basocellulaires et les carcinomes spinocellulaires e Les carcinomes basocellulaires sont les plus fr quents 70 des cancers cutan s Ce sont aussi les moins graves car leur volution est lente et leur d veloppement reste local pas de m tastases Cependant leur danger est li leur potentiel inv
24. es appelants Les questions m dicales les cancers f minins 15 15 dont 10 cancer du sein les droits 13 62 dont 2 4 sur les pr ts les traitements m dicaux 10 dont 3 2 la radioth rapie et 2 93 pour les effets secondaires les cancers digestifs et h patiques 10 Les cancers masculins 7 Les questions personnelles Angoisse solitude relations avec les proches Les questions juridiques et sociales Ces questions sont trait es par la permanence juridique de la Ligue Convention Belorgey 50 Vie professionnelle 17 Vie priv e divorce garde d enfant 13 Droit des patients 7 27
25. fet une assez faible pr sence l esprit des diff rents gestes adopter illustr e par le nombre peu lev de personnes qui citent spontan ment 4 Etude Institut National du Cancer BVA sur les connaissances et les pratiques du grand public en mati re de pr vention des risques li s l exposition solaire septembre 2006 enqu te r alis e aupr s d un chantillon national repr sentatif de plus de 1300 personnes dont 600 parents d enfants de moins de 15 ans plus de 2 recommandations 25 citent une seule pr caution pour se prot ger du soleil 45 en citent deux 20 en citent trois et seuls 7 en citent quatre Concernant la connaissance des diff rentes pr cautions recommand es e application d une cr me solaire et le port du chapeau sont les deux moyens les plus spontan ment pr sents l esprit des Fran ais pr cautions cit es respectivement par 83 et 78 des interview s e Ensuite un peu plus d 1 interview sur 2 cite le fait de porter un v tement 57 et d viter de s exposer aux heures les plus chaudes de la journ e 55 e 41 pensent au port de lunettes e et 37 au fait de s installer l ombre Un pourcentage encore trop lev de Fran ais n a pas conscience que l application de cr me solaire ne suffit pas se prot ger efficacement du soleil puisque 46 sont d accord avec l affirmation l application r guli re d une cr me solaire d indice lev suffi
26. gner toutes sortes de maux courbatures douleurs musculaires en leur apportant de la d tente gt Il a un effet reposant d fatiguant d stressant Il fait dormir et permet de se l cher Ce faisant il est un principe r g n rant Le soleil nergise Le soleil c est comme une pile j ai l impression de me recharger de recharger des batteries je suis vraiment bien au soleil a donne une joie de vivre gt Quand il y a le soleil je revis Le corps a besoin c est une vitamine le soleil gt Le soleil un partenaire euphorisant Un soleil doux c est l ger tonique agr able sensuellement parlant gt Quand il y a un arri re plan de fra cheur le soleil c est comme une caresse agr able gt Le soleil sur la terrasse cette chaleur qui me p n tre c est un besoin Le soleil c est quelque chose qui se connecte en vous gt Le soleil on ferme les yeux il y a cette lumi re jaune orange on est un peu entre r ve et r alit Tout se passe comme si le soleil traversait l enveloppe corporelle qu est la peau sans l affecter La perception du soleil est cependant nuanc e chez les plus jeunes principalement d un facteur nouveau de dangerosit Mais on notera que celui ci est souvent nonc de mani re indirecte on dit que l information dit que et non pas affirmative Le soleil est comme il en va des savoirs r solume
27. inscrit en compl mentarit de l action des organismes d j existants Elle favorise la transversalit et la continuit entre la recherche les soins et la prise en charge sociale de la maladie Les missions de l Institut d finies par la loi sont e Observer et valuer le dispositif de lutte contre le cancer e D finir les r f rentiels de bonnes pratiques et de prise en charge en canc rologie et les crit res d agr ment des tablissements et des professionnels pratiquant la canc rologie e Informer les professionnels de sant et le public Participer la mise en place et la validation d actions de formation continue des m decins et param dicaux Mettre en uvre financer et coordonner les actions de recherche en liaison avec les organismes publics et les associations caritatives concern es D velopper et suivre des actions public priv dans les domaines de la pr vention de l pid miologie du d pistage de la recherche de l enseignement des soins et de l valuation Participer au d veloppement d actions europ ennes et internationales R aliser la demande des ministres concern s toute expertise sur les questions relatives la canc rologie et la lutte contre le cancer 52 avenue Andr Morizet 92513 Boulogne Billancourt Cedex T l 33 1 4110 50 00 Fax 33 1 41 10 50 20 www e cancer fr En octobre 2006 l occasion du mois du cancer du s
28. ional du Cancer a souhait s appuyer sur un r seau de partenaires permettant de faire vivre le mode d emploi du soleil via des relais puissants et diversifi s D s 2006 une dizaine d organismes et d entreprises avaient r pondu l appel En 2007 le Cercle des partenaires pour la pr vention solaire a t constitu Il regroupe un ensemble de partenaires issus de secteurs tr s divers sant collectivit s locales m dias cosm tiques textile tourisme sports et loisirs de plein air grande distribution transports mais ayant en commun une proximit directe ou indirecte avec les contextes d exposition solaire Aujourd hui le Cercle mobilise vingt deux organismes et entreprises qui v hiculent chacun leur fa on le mode d emploi du soleil gt aupr s de leurs publics Le Cespharm Ordre des Pharmaciens le R seau fran ais des Villes Sant de l OMS la Mairie de Paris M t o France la Ligue contre le Cancer l association S curit Solaire la F d ration Fran aise de Voile FFV la Soci t Nationale des Sauveteurs en Mer SNSM Av ne Garnier Ambre Solaire Kaloo Solaires La Roche Posay Champion Club Med la Fran aise des Jeux Petit Bateau Astrapi et Okapi Bayard Jeunesse M6 m t o des plages TF1 m t o des plages Voyages sncf com Witch Mag Disney Hachette Presse La diffusion large de supports informatifs et p dagogiques Tout au long de l t la
29. l e Elle est m me interdite aux moins de 18 ans dont la peau est particuli rement fragile 21 Fiche 9 Bronzage artificiel attention danger De plus en plus pris es par les adeptes du teint bronz toute l ann e les cabines de bronzage voient leur taux de fr quentation augmenter en particulier chez les jeunes Face au d veloppement de ce ph nom ne il est essentiel de mettre le public en garde en rappelant que les risques de cancers de la peau li s cette pratique sont aujourd hui d montr s Les risques de cancer li s aux UV artificiels sont aujourd hui av r s Jusqu une p riode r cente il tait admis que les UV artificiels UVA n taient pas r ellement dangereux pour les utilisateurs de cabines de bronzage d s lors que les conditions d usage taient conformes un certain nombre de r gles d usage Or depuis quelques ann es plusieurs tudes internationales ont remis en cause ce fait d montrant que les UV artificiels taient associ s un risque accru de d veloppement de cancers cutan s et notamment de m lanomes En France le rapport de l Acad mie nationale de m decine publi en avril 2003 et l expertise collective men e en 2005 conjointement par l Agence fran aise de s curit sanitaire environnementale Afsse l Institut de veille sanitaire InVS et l Agence fran aise de s curit sanitaire des produits de sant Afssaps ont point les dangers li s aux U
30. l mes qu on peut avoir De toute fa on l origine on sait tr s bien que le soleil ce n est pas quelque chose de b n fique pour la peau J ai entendu quelques missions sp cialis es pour le bronzage au mois de mai juin la t l Je pense qu on va revenir en arri re surtout que maintenant il y a une prise de conscience par rapport au probl me que a peut apporter la peau gt Nous on a une famille o on a eu un cancer de la peau donc je suis au courant m me si je connais juste les bases Je fais beaucoup plus attention maintenant mais c est parce qu on dit beaucoup maintenant que c est mauvais tout simplement donc je ne suis pas idiote j entends ce qu on dit je le crois Le d fi faire merger la dangerosit sanitaire sans porter atteinte la positivit mill naire du soleil Tendance sociale et comportementale lourde le go t du bronzage n a amorc son d clin qu la fin des ann es 1980 gr ce la vague des prophylaxies m dico gouvernementales qui encadrent d sormais les consommations jug es dangereuses pour la soci t IlL en ressort une ambigu t entretenue par le discours marchand laboratoires pharmaceutiques et cosm tiques mais aussi par les m dias promoteurs la fois de l imp ratif esth tique du bronzage et de la n cessit d en amender les effets nocifs Pour g rer cette ambigu t centrale il convient de trouver la juste conjugaison de deux
31. le bronzage Les grains de m lanine permettent ainsi partiellement de prot ger des UVB le mat riel g n tique des cellules de la peau et d absorber les radicaux libres g n r s dans les cellules par les UVA Mais cette protection naturelle gt contre les effets nocifs des UV reste superficielle car elle ne filtre qu une partie des UV Les agressions des UV lors des expositions solaires excessives engendrent donc des alt rations des cellules de la peau et endommagent l ADN Heureusement les cellules de la peau disposent de m canismes d adaptation qui lui permettent de r parer les dommages qu elles subissent syst mes enzymatiques vitamine C vitamine E l ments traces notamment le s l nium Mais cette capacit naturelle de r paration que l on appelle souvent capital solaire n est pas in puisable en cas d expositions brutales et r p t es la peau ne parvient plus se d fendre contre les d g ts caus s par la dose d ultraviolets qu elle re oit Ainsi lorsque les cellules endommag es ne sont plus r par es correctement des mutations peuvent se produire et entra ner la transformation canc reuse de la cellule Une protection solaire efficace est donc indispensable pour diminuer la p n tration des rayons UV dans la peau et donc les dommages induits sur l ADN des cellules cutan es Elle pr serve notre capital solaire Le risque particulier des expositions solaires de l enf
32. le plus souvent possible des v tements limitant les parties d couvertes du corps tee shirt pantalon l ger car ce sont eux qui stoppent le mieux les rayons UV Attention cependant une fois mouill un v tement peut perdre beaucoup de son effet protecteur mettre un chapeau bords assez larges pour prot ger les yeux le visage les oreilles et le cou porter des lunettes de soleil avec filtre anti UV norme CE cat gorie 3 ou 4 et montures bien enveloppantes e Utiliser de la cr me solaire haute protection et renouveler r guli rement l application la cr me solaire doit tre consid r e comme un compl ment aux autres pr cautions destin es prot ger les zones d couvertes du corps car m me performante elle ne filtre pas la totalit des UV Pour qu un produit solaire soit efficace il faut veiller Choisir un produit actif la fois vis vis des UVB et des UVA adapt son type de peau et aux conditions d exposition pr vues _ Privil gier les indices de protection UVB lev s FPS 30 minimum Appliquer une couche suffisante et l taler de fa on homog ne sur toutes les parties du corps non couvertes par les v tements sans oublier les oreilles la nuque les mains et les pieds Renouveler souvent l application au moins toutes les deux heures car l efficacit de la cr me solaire diminue avec la transpiration les baignades l activit physique mais aussi au fu
33. lles en donnant quelques explications Contrairement aux id es re ues e La cr me solaire ne suffit pas prot ger votre peau du soleil IL faut m me privil gier la protection vestimentaire tee shirt chapeau Car m me les produits solaires les plus efficaces ne filtrent pas la totalit des UV notamment des UVA l cran total gt n existe pas La cr me n en reste pas moins importante mais en compl ment des autres pr cautions pour prot ger les zones du corps qui restent d couvertes e Le danger ne vient pas uniquement des coups de soleil Au soleil nous sommes expos s deux types de rayons UV les UVB responsables des coups de soleil et les UVA qui n ont pas d effet visible imm diat mais p n trent la peau en profondeur Les UVA comme les UVB augmentent le risque de cancer de la peau e l faut continuer se prot ger m me quand on est bronz Le bronzage est une barri re naturelle fabriqu e par la peau pour se prot ger du soleil Mais cette barri re est superficielle et ne filtre qu une partie des UV Une peau bronz e risque donc moins les coups de soleil mais elle ne prot ge pas contre le vieillissement cutan et ne limite qu en partie le risque de cancer M me bronz il est donc n cessaire de continuer se prot ger e Tout le monde n a pas la capacit de bronzer rien ne sert d insister Les personnes la peau aux cheveux et aux yeux clairs ne bronzent pas ou peu en rai
34. lus dans l information sur les risques li s au soleil bien connus de la plupart des Fran ais ni dans la prise de conscience de l importance de se prot ger Il r side d sormais dans l appropriation effective de chaque mesure de protection Une tape a t franchie avec le lancement du mode d emploi du soleil en 2006 reconnu et appr ci par le public Mais il appara t n cessaire de poursuivre et d approfondir le travail de p dagogie pour am liorer la m morisation et l appropriation de chacun des 5 conseils repr sent s par les pictogrammes voir fiche 6 Fiche 5 Les repr sentations associ es au soleil et au bronzage analyse sociologique Par Anne Gotman sociologue et directrice de recherche au CNRS Il n est pas de soci t humaine pr sente ou pass e proche ou lointaine qui n ait plac le soleil au sommet de ses valeurs symboliques Aujourd hui encore les repr sentations associ es l exposition solaire sont fondamentalement positives ses effets vitaux apparaissent la fois th rapeutiques et euphorisants et sa marque visible le bronzage constitue un imp ratif social et un canon esth tique Cependant les propri t s physiques et symboliques attribu es au soleil ont volu au cours de l histoire et travers les modes Les 3 piliers du rapport des humains au soleil Le soleil l ment naturel source de vie Relativement aux autres domaines de la sant les significa
35. ment recommand d effectuer un auto examen de sa peau une fois par trimestre et de se faire examiner par un dermatologue une fois par an A qui peut on s adresser On peut s adresser son m decin traitant ou un dermatologue Dans le cadre du parcours de soins le m decin traitant oriente vers un dermatologue s il identifie une personne risque ou s il rep re une l sion suspecte au cours d un examen C est le dermatologue qui r alise l examen clinique de la peau au cours d une consultation et qui pratique l ex r se si n cessaire Il est par ailleurs possible de b n ficier d un d pistage gratuit l occasion de la journ e nationale de d pistage des cancers de la peau organis e chaque ann e en mai par le Syndicat national des dermatologues pour en savoir plus www syndicatdermatos org 25 INSTITUT NATIONAL pu CANCER L Institut National du Cancer Une agence de moyens et d expertise Institution publique autonome cr e par la loi du 9 ao t 2004 relative la politique de sant publique l institut National du Cancer a une vocation d Agence nationale sanitaire et scientifique en canc rologie Il est charg d impulser et de coordonner la lutte contre le cancer en France de mettre en uvre une politique de recherche sur le cancer et de garantir aux malades l galit d acc s aux soins Il est financ par ses deux minist res de tutelle le minist re de la Sant et
36. nt admis Le statut de dangerosit du soleil est donc nettement moins assur que celui de ses bienfaits Le soleil est gt bon mais on dit maintenant qu il peut tre dangereux De plus cette toxicit nouvelle du soleil est davantage attribu e des l ments lointains et ext rieurs des facteurs climatologiques plan taires ou des indices d exposition dont le seuil est difficile int rioriser qu un comportement individuel pouvant avoir des cons quences tangibles le cancer de la peau Ce risque n est r ellement pr sent que lorsqu il est identifi partir d une exp rience personnelle VERBATIM On dit maintenant que le soleil est mauvais Source entretiens qualitatifs Anne Gotman 2001 Le soleil n est plus le m me On dit beaucoup plus maintenant que c est mauvais c est peut tre li au fait que le soleil a chang aussi on nous dit tellement qu il devient piquant mauvais Jai le sentiment inconscient qu on n a pas de couche d ozone pour nous prot ger On parle des cons quences m dicales du soleil Les cons quences m dicales du soleil par rapport la peau et tout ce qu on veut c est s r qu il y en a puisqu on en parle il y en a maintenant je fais comme tout le monde j esp re ne pas tre concern gt Les m dias parlent plus souvent des effets pervers du soleil des cancers mais on n est pas forc ment bien au courant des prob
37. oleil Ils sont particuli rement intenses sous les tropiques et l quateur La r verb ration due aux surfaces claires sable eau neige augmente leur intensit Plus l altitude est lev e plus l atmosph re qui nous prot ge des UV est fine et plus les rayons br lent la peau En montagne il faut donc se prot ger autant qu la mer Pour conna tre l intensit des rayons solaires les bulletins m t o diffusent souvent en lien avec l association S curit solaire centre collaborateur de POMS une mesure appel e index UV Plus cet indice est lev plus il est n cessaire de limiter sa dur e d exposition et de se prot ger L exposition aux UV est consid r e comme faible pour indice inf rieur 2 mod r e de 3 4 forte de 5 6 tr s forte de 7 8 extr me au del de 9 En Europe l t l index UV atteint g n ralement des niveaux de l ordre de 7 ou 8 mais il peut largement d passer 10 en haute montagne ou sous les tropiques Les valeurs de l index UV peuvent tre consult es pendant l t sur le site de M t o France Www meteofrance com et sur le site de l association S curit solaire www soleil info 20 Fiche 8 Des id es re ues combattre De nombreuses id es fausses ont encore cours sur la protection solaire et vont l encontre de l adoption de comportements ad quats Il est donc important de revenir sur les plus fr quentes d entre e
38. peau l inverse 76 citent le cancer de la peau comme principal risque li au soleil e 82 sont d accord avec l id e que les coups de soleil de l enfance peuvent provoquer des cancers l ge adulte dont 50 tout fait d accord Contrairement aux id es re ues ils sont une majorit ne pas s en remettre aux vidences en mati re de risque solaire ainsi les 2 3 se d clarent tout fait d accord avec l id e que le soleil peut tre dangereux m me si le temps est nuageux ou qu il ne fait pas chaud Ils ne se montrent galement pas dupes sur les faux rem des moins de 10 pensent qu il est possible de limiter son risque de cancer de la peau en la pr parant avec un bronzage en cabine des g lules bronzer ou un autobronzant Enfin les Fran ais reconnaissent unanimement l importance de chacune des 5 pr cautions lorsqu elles leur sont pr sent es en leur attribuant des notes d importance toutes sup rieures 8 10 La pr occupation pour la pr vention solaire semble donc avoir progress dans les esprits mais dans les faits l appropriation des pr cautions reste encore parcellaire et insuffisante Mais une connaissance et une application encore parcellaires L tude t moigne globalement d une connaissance et d une application encore disparates selon les gestes et parcellaires peu de combinaisons des pr cautions adopter pour se prot ger du soleil On note en ef
39. peau Le soleil joue un r le important dans notre vie et participe notre bien tre physique et moral C est un plaisir il dope le moral et il favorise la fabrication de vitamine D Mais quelques minutes par jour suffisent profiter de ses bienfaits Au del il peut provoquer de graves dommages pour les yeux atteintes de la r tine et plus long terme cataractes premi re cause de c cit dans le monde L OMS estime que 20 des cas de cataracte sont imputables aux expositions solaires un vieillissement pr matur de la peau avec l apparition de rides pr coces et de taches brunes des cancers de la peau carcinomes m lanomes Le risque vient des rayons ultraviolets UV mis par le soleil Toutes les tudes r alis es montrent que l exposition aux rayonnements ultraviolets UV est un facteur majeur dans le d veloppement des cancers de la peau On estime que deux tiers des m lanomes sont dus une exposition excessive au soleil cette proportion tant plus lev e encore chez les personnes la peau claire Les trois types de rayonnements ultraviolets mis par le soleil UVA UVB UVC se distinguent par leur intensit leur longueur d onde et leur capacit p n trer la peau plus ou moins profond ment Les UVA repr sentent 95 des UV qui arrivent la surface de la terre les UVB 5 Les UVC sont quant eux filtr s par la couche d ozone Alors que l on croyait auparavant que seuls
40. r et mesure de la dur e d exposition Attention Appliqu e en trop faible quantit ou sans renouvellement la cr me solaire ne prot ge pas bien De plus bien qu elle r duise la sensation de coup de soleil elle ne doit en aucun cas conduire s exposer plus longtemps Pour en savoir plus voir les recommandations de l Afssaps Choisir un produit de protection solaire www afssaps sante fr e Prot ger tout particuli rement les enfants et adolescents qui sont les plus fragiles Jusqu la pubert leur peau n est pas arm e pour se d fendre contre les rayons UV C est pourquoi les coups de soleil et les expositions r p t es avant l ge de 15 ans sont une cause majeure du d veloppement de m lanomes l ge adulte IL est donc primordial de limiter leur exposition au soleil et de leur appliquer tout particuli rement les conseils de protection la plage et pour toute activit de plein air ils doivent toujours porter au moins un tee shirt un chapeau et des lunettes de soleil et mettre de la cr me solaire d indice 30 minimum Quant aux b b s de moins d un an ils ne doivent jamais rester au soleil car leur peau et leurs yeux sont encore extr mement fragiles Attention l intensit des rayons du soleil peut varier Les rayons UV mis par le soleil sont tr s forts d s d but mai et jusqu la fin ao t en France m tropolitaine du fait de la position de la terre par rapport au s
41. reux qu ils peuvent tre puissants et d livr s dans un temps court alors que la peau supporte mal les agressions brutales Rapport Ultraviolets tat des connaissances sur l exposition et les risques sanitaires ao t 2005 22 La r glementation en vigueur Depuis 2003 l Organisation mondiale de la Sant OMS d conseille fortement l usage de dispositifs de bronzage artificiel des fins esth tiques La France s est quant elle dot e d une r glementation avec le d cret du 30 mai 1997 relatif la vente et la mise disposition du public des appareils de bronzage Ce d cret pr voit en particulier l interdiction des appareils de bronzage aux moins de 18 ans dont la peau est particuli rement fragile __ l obligation de d claration de tout appareil usage professionnel __ l obligation de supervision par un personnel qualifi ayant re u une formation un contr le des appareils tous les deux ans par des organismes agr s l obligation d afficher un certain nombre d informations sur les risques pour la sant sur l appareil de bronzage ou proximit __ l obligation pour les utilisateurs de porter des lunettes appropri es l interdiction de toute r f rence un quelconque effet b n fique pour la sant dans les publicit s relatives aux appareils et aux s ances de bronzage et la mention obligatoire de la possibilit d affection oculaire ou cutan
42. roux et blonds ont davantage de risques de cancer cutan lors de l exposition au soleil en raison de leur absence relative de pigmentation Toutefois une peau fonc e reste sensible aux effets nocifs du rayonnement UV m me si elle poss de davantage de pigments protecteurs Il est donc important de savoir quel type de peau l on a pour adapter en cons quence la dur e d exposition et les mesures de protection Pour cela il existe une cat gorisation des types de peaux vis vis de leur sensibilit au rayonnement ultraviolet les phototypes Plus le phototype est faible plus il est conseill de se prot ger du soleil PHOTOTYPE CARACTERISTIQUES REACTION AU SOLEIL CONSEILS Peau tr s blanche se Gh ve x touko Coups de soleil Ra OSEN Phototype I blonds syst matiques at ee Yeux bleus verts Ne bronze jamais RS Te OMAS a Souvent des t ches de rougit toujours one ol de ec DEA entre 12h et 16h Au soleil protection maximale Cheveux blonds roux Coups de soleil indispensable v tements Phototype II A D fr quents chapeau lunettes de soleil M Bronze peine ou tr s cr me solaire indice FPS tr s Partoisappariton de lentement haute protection 50 t ches de rousseur Peau interm diaire a R et Phototype III E ch tains i E LR dl Eviter le soleil entre 12h et 16h Yeux bruns Bronze graduellement A Re ee chapeau lunettes de soleil cr me solaire indice FPS haute Peau mate G ups d
43. s qui font consensus parmi les experts ce code visuel baptis soleil mode d emploi gt est compos de cinq pictogrammes qui illustrent chacun une pr caution adopter pour bien se prot ger du soleil IL vise rappeler que la cr me solaire ne suffit pas se prot ger du soleil et que seule la combinaison d un ensemble de pr cautions garantit une protection efficace soleil mode d emploi 5 pe AA pd R chetenez Couvrez vous Renouvelez Peaux jeunes souvent peaux fragiles Ce mode d emploi du soleil figure d sormais sur tous les supports d information et de communication de l Institut National du Cancer relatifs la pr vention du m lanome L objectif est d en faire un l ment de coh rence des discours v hicul s par les diff rents acteurs intervenant sur cette th matique afin qu il devienne progressivement le fil rouge de toutes les actions de pr vention des risques solaires Il s agit de faire en sorte qu terme le public retrouve ce mode d emploi du soleil dans un maximum de situations li es aux vacances aux loisirs et au soleil afin de d multiplier la pr sence l esprit du message de pr vention La proximit au c ur du dispositif de l t 2007 Le dispositif vise faire progresser la m morisation et l appropriation des cinq pr cautions du soleil mode d emploi afin de cr er les conditions d un passage l acte effectif Le
44. s vacances Les pharmacies lieux privil gi s de la prescription Professionnels de sant de proximit les pharmaciens sont en premi re ligne pour relayer les conseils de protection Pour les impliquer dans une d marche active sur ce th me l Institut National du Cancer a en partenariat avec le Cespharm diffus toutes les pharmacies de France une carte intitul e Pr vention des risques solaires les conseils du pharmacien gt Cette carte rassemble les principales recommandations utiles pour informer et conseiller le public notamment au moment de l achat de produits solaires Les villes relais de proximit indispensables Les mairies constituent donc des partenaires indispensables pour relayer le message de pr vention au plus pr s de la population C est pourquoi l Institut a nou un partenariat avec le R seau fran ais des Villes Sant de l OMS et a sollicit de nombreuses mairies de France notamment celles qui organisent des op rations estivales afin de les accompagner dans leur mobilisation sur ce th me De nombreuses villes diffuseront ainsi les outils de la campagne dans leurs quipements de plein air comme les piscines les terrains de sport les structures de loisirs pour enfants et adolescents Des m dias cibl s pour diffuser le message dans des contextes adapt s La campagne m dia capitalise sur le concept de toast attitude lanc en 2006 et s articule autour d une nouvelle
45. ser au soleil ce n est pas seulement se faire dorer sur la plage dans le but d lib r de bronzer C est tout simplement mettre sa peau au soleil quelle que soit l activit en cours sport pique nique ballade travail et quel que soit Le lieu o l on se trouve la campagne la mer ou la ville IL est donc important de garder l esprit que l on est tout aussi expos aux radiations UV allong sur sa serviette de plage qu en s activant au soleil 5 pr cautions pour profiter sans dommages des bons c t s du soleil e Eviter de s exposer au soleil pendant le milieu de la journ e midi solaire entre 12h et 16h en France m tropolitaine pendant l t car c est le moment o les rayons ultraviolets UV mis par le soleil sont les plus intenses donc les plus dangereux Un rep re simple lorsque le soleil est haut dans le ciel et que notre ombre est plus courte que nous c est le signe qu il faut se mettre l abri e Rechercher l ombre le plus possible dans toutes les activit s de plein air il faut avoir le r flexe de rechercher les endroits ombrag s A la plage le parasol est utile mais il ne faut pas oublier qu il ne prot ge pas int gralement des rayons du soleil du fait de leur r verb ration sur le sable e Se couvrir avec des v tements un chapeau larges bords des lunettes de soleil car la meilleure protection est vestimentaire Il est donc important de conserver
46. son de leur absence relative de pigmentation Leur syst me de d fense vis vis du soleil est plus faible Pour ceux qui sont dans ce cas inutile d insister m me en y mettant la dose ils ne feront que rougir et br ler Mieux vaut alors en prendre son parti cela permet d viter l inesth tique couleur cramoisie le vieillissement pr matur de la peau et le risque de cancer e Le risque n est pas li la sensation de chaleur mais l intensit des rayons UV Les rayons UV ne chauffent pas et l on ne se rend pas forc ment compte de leur pr sence Il faut donc se m fier des fausses impressions de s curit lorsqu il fait plus frais car ils peuvent tre tr s forts sous un ciel nuageux avec du vent o apr s une baignade rafraichissante e Les auto bronzants et les compl ments alimentaires ne prot gent pas du soleil Ils donnent un teint h l mais n apportent aucune protection car ce sont souvent de simples colorants carot nes En revanche ils ne sont pas canc rig nes e Les s ances d UV ne pr parent pas la peau au soleil Le bronzage artificiel n a pas le m me effet protecteur que le bronzage naturel il est plus superficiel et ne s accompagne pas d un paississement de la peau Loin de pr parer la peau au soleil les UV artificiels ne font que s ajouter aux UV du soleil l effet canc rig ne est renforc Aujourd hui la fr quentation des cabines de bronzage est donc fortement d conseil
47. t se prot ger efficacement du soleil Concernant la mise en application des pr cautions les chiffres sont beaucoup moins lev s e en premier lieu seulement un peu plus de la moiti des Fran ais d clare appliquer de la cr me solaire 56 e Un peu moins de la moiti 48 affirme porter un chapeau une casquette e Un peu plus d 1 sur 4 d clarent porter des lunettes se couvrir avec un v tement rechercher l ombre ou viter de s exposer aux heures les plus chaudes de la journ e e L application r guli re d une cr me solaire d indice lev reste une pratique minoritaire puisque qu elle ne concerne que 13 des Fran ais environ e Enfin encore 12 des Fran ais et 19 des jeunes de 15 24 ans d clarent ne prendre aucune pr caution Il est int ressant de noter toutefois que les parents sont plus nombreux que la moyenne des Fran ais citer la plupart des pr cautions recommand es pour se prot ger du soleil et consid rer qu elles sont tr s importantes Plus sensibilis s pour leurs enfants que pour eux m mes ils adoptent des gestes sp cifiques pour prot ger leur prog niture des risques 86 d clarent en effet appliquer de la cr me solaire leur s enfant s et 78 leur faire porter un chapeau une casquette _ Un parent sur deux fait garder des v tements ses enfants e 36 des parents vitent d exposer leurs enfants aux heures les plus chaudes et un peu plus d un qu
48. tions du soleil ont une positivit in gal e la v n ration du soleil en tant qu embl me de vie est omnipr sente dans les croyances les mythologies et les cultes les plus vari s Pour autant cette adoration mill naire du soleil va de pair avec la crainte de sa puissance supr me une ambivalence dont les pratiques de protection d velopp es par les humains sont le t moin constant Du c t des civilisations l histoire est en effet sous tendue par les adaptations de l homme au climat et en particulier au soleil partout l activit humaine a m nag pour se d ployer des filtres de toutes natures orient s par une m me logique vivre avec le soleil sans vivre au soleil Du c t de la m decine la perception du soleil est longtemps demeur e exclusivement positive ce qui a donn lieu au d veloppement de politiques hygi nistes dont nous sommes les h ritiers directs centr es sur les bienfaits du grand air et du soleil Le bronzage comme marqueur social Le bronzage est un marqueur social dont les significations ont volu dans le temps Jusqu au d but du XXe si cle blancheur et p leur distinguaient l appartenance sociale aux milieux ais s alors que la peau cuivr e burin e par le soleil tait au contraire un signe de rusticit Avec la rupture des codes vestimentaires et corporels dans les ann es 1920 le rapport au soleil s inverse le bronzage devient la marque des privil gi s avant de se
49. tiquer r guli rement un auto examen de leur peau en gardant l esprit la r gle ABCDE L auto examen consiste observer attentivement sa peau de la t te aux pieds avec un miroir ou en se faisant aider par quelqu un pour les zones difficiles Aucune partie du corps ne doit tre oubli e y compris le cuir chevelu le cou et les oreilles le dos et les fesses les organes g nitaux l arri re des jambes et des bras la paume et le dos des mains les ongles la plante des pieds et l espace entre les orteils Une m thode de diagnostic simple et indolore Les dermatologues la pratiquent tous les jours dans leur cabinet Elle consiste examiner visuellement l il nu l ensemble de la peau et rep rer les taches ou grains de beaut pouvant faire suspecter un cancer Le dermatologue peut s aider d un dermatoscope sorte de loupe clairante et tr s grossissante qui permet de voir travers la premi re paisseur de l piderme S il rep re une t che ou un grain de beaut suspect il d cide alors s il faut simplement le surveiller ou bien le retirer sous anesth sie locale et le faire analyser ex r se C est l examen anatomo pathologique de la l sion qui permet de confirmer ou d infirmer le diagnostic de m lanome La fr quence de la surveillance de sa peau doit tre valu e avec son m decin Pour les personnes pr sentant un ou plusieurs facteurs de risque voir ci dessus il est g n rale
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