Dossier pédagogique Cédric Andrieux
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1. J ai donn The show must go on au ballet de l Op ra de Lyon et j y ai rencontr C dric Andrieux Je ne choisis pas les interpr tes C est le hasard des rencontres II se trouve qu il avait travaill avec Merce Cunningham chor graphe qui a t d terminant pour moi je lui ai donc propos de travailler sur une pi ce pour lui sur le mod le de V ronique Doisneau Chacune des pi ces de cette s rie aborde un genre ou un aspect de l Histoire de la danse Le ballet classique avec V ronique Doisneau la danse traditionnelle tha landaise avec Pichet Klunchun and myself C dric Andrieux lui a travers diff rents genres Est ce qu avec cette pi ce vous voudriez interroger la mani re dont un corps s approprie diff rents types d enseignements de styles C dric Andrieux est un danseur dit contemporain ll a travers diff rentes esth tiques mais qui sont principalement contemporaines ou modernes Ce qui m int resse c est de mesurer le degr d ali nation ou d mancipation produit par ces diff rentes esth tiques Le danseur tant le premier cobaye de cette exp rience dans e le spectateur le second Donc cette danse que je regarde m mancipe t elle ou non Faut il envisager C dric Andrieux comme la poursuite du travail inaugur avec V ronique Doisneau comme une variation sur le th me ou est ce que chacun de ces projets est pour vous dans la mani re de les aborder d un point de vue2. mon avis sont souvent beaucoup plus ouverts que les adultes ils sont moins conditionn s C est pour cela qu il faut tout tenter pour qu ils puissent faire l exp rience de formes artistiques contemporaines Vous dites que les r actions et les critiques des jeunes spectateurs que vous avez recueillies sont souvent justes Pourriez vous dire sur quels points Citer quelques exemples J B lls sont tr s sensibles l ennui Alors que moi j utilise l ennui tr s souvent dans mes spectacles j aime provoquer l ennui des spectateurs afin qu ils se d tachent de ce qu ils sont en train de voir afin de pouvoir penser par eux m mes se poser la question de qu est ce qu ils sont en train de voir d essayer de synth tiser ce qu ils ont vu avant de se demander ce qu il va se passer Provoquer l ennui des spectateurs est une strat gie afin de les rendre plus r flexifs Je pense que les enfants peut tre non pas d autonomie suffisante pour avoir cette attitude r flexive J esp re me tromper sur ce point mais c est ce que j ai remarqu de mani re empirique Auriez vous constat des diff rences entre les approches respectives des filles et des gar ons l endroit de la danse J B Non Propos de J r me Bel recueillis par C L Source http www theatredelavilleparis com Publish media 1415 JeromeBel_dossierpedagogique pdf Quelles sont les coordonn es singuli res qui vous ont fait choisir cet interpr te C dric Andrieux
3. C dric Andrieux J r me Bel La connaissance sp cifique que seul un interpr te peut avoir de la danse S ances scolaires 4 et 5 F vrier 2013 14h30 S ance tout public 5 F vrier 2013 19h30 au Man ge de Reims Biographies des artistes Spectacle C dric Andrieux et mentions Note d intention Article de presse Entretiens avec J r me Bel Pistes p dagogiques Bibliographie sitographie Renseignements pratiques J r me Bel biographie et parcours artistique J r me Bel n en 1964 vit Paris et travaille internationalement Il a t l ve du Centre National de Danse Contemporaine d Angers en 1984 85 De 1985 1991 il a dans pour plusieurs chor graphes en France et en Italie En 1992 il a t assistant la mise en sc ne de Philippe D coufl pour les c r monies des XVI me Jeux Olympiques d hiver d Albertville Sa premi re pi ce une chor graphie d objets s intitule nom donn par l auteur 1994 La seconde J r me Bel 1995 est bas e sur l identit et la totale nudit des quatre interpr tes La troisi me Shirtologie 1997 a t faite la demande du Centro Cultural de Belem Lisbonne et de Victoria Gand En 2000 une version japonaise de la pi ce a t produite Kyoto et Tokyo Shirtologie met en sc ne un acteur portant plusieurs dizaines de T shirts trouv s dans le commerce Puis c est Le dernier spectacle 1998 qui en citant plusieurs fois un solo de la chor
4. rebours La chaufferette 1941 Fayard crire des vers au crayon sur le couvercle d une bo te chaussures Non je n ai pas jet au vent d ouest et au clair de lune des paroles inspir es Non je n ai pas eu 19 ou 20 pour un devoir de style entre douze et quinze ans Car je sentais chaque jour mieux je sentais que j tais justement faite pour ne pas crire Je n ai jamais envoy un crivain connu des essais qui promettaient un joli talent d amateur pourtant aujourd hui tout le monde le fait puisque je ne cesse de recevoir des manuscrits J tais donc bien la seule de mon esp ce la seule mise au monde pour ne pas crire Quelle douceur j ai pu go ter une telle absence de vocation litt raire Mon enfance ma libre et solitaire adolescence toutes deux pr serv es du souci de m exprimer furent toutes deux occup es uniquement de diriger leurs subtiles antennes vers ce qui se contemple s coute se palpe et se respire D serts limit s et sans p rils empreintes sur la neige de l oiseau et du li vre tangs couverts de glace ou voil s de chaude brume d t assur ment vous me donnates autant de joies que j en pouvais contenir Dois je nommer mon cole une cole Non mais une sorte de rude paradis o des anges bouriff s cassaient du bois le matin pour allumer le po le et mangeaient en guise de manne c leste d paisses tartines de haricots rouges cuits dans la sauce au vin tal s sur le pai
5. finitude du monde cologie environnement inscrites dans les variations de la langue et les vari t s d images produits d une culture dans une soci t donn e mais perm ables aux autres cultures Ressources site ONL Observatoire National de la Lecture Construction de l identit professionnelle question de sociologie Le concept d identit professionnelle chez Claude Dubar Claude Dubar labore une d finition du concept d identit professionnelle en sociologie Il approfondit la notion d identit professionnelle dans son ouvrage La socialisation publi aux ditions Armand Colin L identit d finit ce que sont les individus ce qui les caract rise dans toutes les situations Or les individus ne sont pas les m mes dans leur intimit ou sur leur lieu de travail Il est d usage de distinguer l identit priv e de l identit professionnelle L identit priv e renvoie l identit des individus dans la sph re de leur vie intime alors que l identit professionnelle caract rise l individu dans son milieu professionnel L identit professionnelle c est le fait que le travail soit un l ment structurant de l identit des individus qui se pr sentent et se d finissent travers et par leurs activit s professionnelles leur appartenance des groupes professionnels Inversement l absence d emploi constitue un l ment d structurant de l identit La notion d identit professionnelle articulation entre l identit bi
6. Twenty years with Cage and Cunningham Knopf 2007 C Martin MARMIN Olivier Guide des m tiers de la danse Cit de la Musique 1998 CAGE John Silence Hors Limite 2003 CHARMATZ Boris Je suis une cole Exp rimentation art p dagogie Les prairies imaginaires 2009 CITE DE LA MUSIQUE Histoire de corps a propos de la formation du danseur Cit de la Musique 1998 COLLANTES Nathalie SALGUES Julie On danse Autrement 2002 ENDICOTT Jo Ann Je suis une femme respectable L Arche 1999 FOIX Alain Je danse donc je suis Gallimard 2007 LAMBERT Elisabeth sous la dir de Fous de danse Tango buto rock et modern dance Autrement 1983 LARTIGUE Pierre GRIMAL Claude GUY Michel MICHEL Marcelle YURKIEVICH Saul SCARPETTA Guy DINAND Maud REDOLFI Michel PASQUIER Marie Claire PETIT Roland DUAULT Alain L Avant Sc ne Post modern dance 1980 LE MOAL Philippe sous la dir de Dictionnaire de la danse nouvelle dition Larousse 2008 MACEL Christine LAVIGNE Emma Danser sa vie Art et danse de 1900 a nos jours Centre Pompidou 2011 MANCEAUX Mich le Catherine la danseuse Fernand Nathan 1966 MAYEN G rard Un pas de deux France Am rique 30 ann es d invention du danseur contemporain au CNDC d Angers L Entretemps 2012 MICHEL Marcelle GINOT Isabelle La danse au XXe si cle Larousse 1998 NIMIER Marie Vous dansez Gallimard 2005 NOISETTE Philippe PHILIPPE L
7. de la Culture pour le spectacle Pichet Klunchun amp myself 2005 Nom donn Jerome Bels Nom donn par l auteur Photo courtesy Nottdance 05 The show must go on C dric Andrieux C dric Andrieux commence la danse Brest Il fait ses tudes au Conservatoire National Sup rieur de Musique et de Danse de Paris 1993 1997 Il est engag dans la compagnie de Jennifer Muller New York en 1997 De 1999 2007 il fait partie de la compagnie de Merce Cunningham II danse galement pour Rose Anne Spradlin Chantal Yzermans et fait partie du cast new yorkais de Mauvais Genre d Alain Buffard De 2007 2010 il est au Ballet de l Op ra national de Lyon Le spectacle C dric Andrieux 2009 C dric Andrieux est un solo pour le danseur C dric Andrieux Dans cette pi ce il pose un regard r trospectif sur sa carri re tout d abord son apprentissage de danseur contemporain a Brest puis au Conservatoire national sup rieur de musique et de danse de Paris ensuite en tant qu interpr te de Merce Cunningham a New York et r cemment au sein du Ballet de l Op ra de Lyon Le discours produit est celui de l exp rience subjective et de la connaissance sp cifique que seul un interpr te peut avoir de la danse C dric Andrieux s inscrit dans une s rie d but e en 2004 avec le solo pour la danseuse du corps de ballet de l Op ra de Paris V ronique Doisneau En 2005 c est Isabel Torres ballerine du Teatro Municipal de R
8. de soli l exception du duo Pichet Klunchun and myself c est donc la crois e d une histoire et de l histoire de la danse que se d ploient les diff rents opus de cette s rie Chaque artiste y produit un discours qui relate le plus simplement possible les conditions de travail propres aux diff rents contextes o il intervient Discours singulier discours minoritaire aussi puisqu il s agit de reconna tre aux interpr tes leur statut de cr ateur afin de les situer dans le cours de l histoire Ce parti pris permet en effet de faire jouer un principe d galit face aux cat gories de discours valid es par la culture qu il s agisse de celui des historiens des critiques ou des chor graphes L enjeu de ces pi ces repose ainsi sur des t moignages qui permettent d attester une subjectivit au travail distincte et compl mentaire des discours habituellement produits vis a vis des pratiques artistiques constitutives de l histoire chor graphique Ce qui est d cisif pour moi dans ce travail c est d essayer d analyser dans quelle mesure tel ou tel de ces projets artistiques de ces esth tiques produit une ali nation ou une mancipation de l interpr te en tant que sujet historique social et en tant que travailleur Ce coefficient d ali nation ou d mancipation chaque interpr te en est le vecteur En retour je tiens que c est ce dont chaque spectateur est amen faire l exp rience l interpr te tant comme son nom
9. dramaturgique et th orique diff rent du pr c dent Non c est un travail qui s inscrit dans une s rie o diff rents interpr tes suivent la logique qui a t mise en place avec V ronique Doisneau Chaque interpr te de par sa propre pratique qui est diff rente de celles des autres interpr tes de la s rie produit un discours diff rent Mais il est hors de question de penser que leur discours peut rendre compte de l Histoire Leur discours est nonc la premi re personne du singulier c est pour cela que les titres des pi ces portent leurs noms Est ce que l ensemble des codes des histoires qui se d voilent a travers l interpr te posent des probl matiques qui assignent chacune de ces pi ces des directions diff rentes C est ce qui est en jeu pour moi essayer d articuler travers leurs exp riences ce qu ont produit ces diff rentes pratiques artistiques pour l interpr te et pour le spectateur Comment la place du spectateur est elle pens e dans votre travail J essaie juste de mettre l accent sur le travail qui lui revient J essaie de faire en sorte que jamais il n oublie qu il est un spectateur Qu il est en train d interpr ter ce qui se passe sur sc ne Qu il est en train de regarder le spectacle mais sans qu il perde de vue l ensemble des conditions qui influencent sa r ception Comment fonctionne le dispositif qui met la personne en exergue Vous proc dez partir de questi
10. et ou de construction du spectacle La tautologie grec tautos le m me et logos discours R p tition d une m me id e en termes diff rents redondance Le m morial 1 Ouvrage dans lequel sont consign s des faits m morables 2 Monument ou mus e comm moratif La subjectivit latin subjectus plac dessous 1 qui rel ve du sujet d fini comme tre pensant par opposition objectif 2 Se dit de ce qui est individuel et susceptible de varier en fonction de la personnalit de chacun L ali nation 1 DROIT Transmission autrui d un bien ou d un droit 2 PHILO Etat de l individu d poss d de lui m me par la soumission de son existence un ordre de choses auquel il participe mais qui le domine 3 Abandon ou perte d un droit naturel 4 Nom donn aux troubles psychiatriques li s au vieillissement L mancipation 1 Rendre libre affranchir d une domination d un tat de d pendance 2 Affranchissement des contraintes morales ou sociales La biographie Grec Bio vie et graphein crire Histoire crite de la vie de quelqu un R trospectif latin en arri re spectare regarder 1 Qui concerne le pass l volution ant rieure de quelque chose 2 Qui se manifeste apr s coup partir de l vocation d un v nement 3 Qui repr sente de fa on r capitulative et chronologique des faits appartenant un domaine pr cis Le r cit autobiographique et la m moire Colette Journal
11. galement faire l objet d une mise en r seaux de livres autour de la biographie du journal intime ou de la question du point de vue Une ressource g n rale sur la mise en r seaux de livres se trouve sur le site du cndp l adresse suivante http Awww cndp fr crdp creteil telemaque document reseaux htm Un descriptif des travaux de Catherine Tauveron sur la mise en r seaux et des pistes de travail se trouve sur le lien suivant dans les parties 1 3 http classeelementaire free fr litterature Litterature htm Ressource sur le journal intime Le cahier d Am lia de M Moss http serieslitteraires org site Le Cahier d AmA c lia de M Moss Des ressources d exploitation d albums ONL http onl inrp fr ONL travauxthematiques livresdejeunesse Les petits lecteurs http serieslitteraires org site Petits Lecteurs Se situer dans un syst me de valeurs La pr sentation des connaissances comme le contenu et la mani re de raconter des histoires sont charg s des valeurs transmises par la soci t La litt rature de jeunesse aujourd hui d origine internationale offre une grande chelle de valeurs et surtout une grande diversit de mises en sc ne de ces valeurs communes aux soci t s modernes On peut citer les valeurs d mocratiques libert galit fraternit tol rance les valeurs morales le bien le mal les valeurs esth tiques et sociales le beau le vrai mais aussi des valeurs plus r centes sur la
12. graphe allemande Susanne Linke mais aussi Hamlet ou Andr Agassi essaie de d finir une ontologie du spectacle vivant En 1999 J r me Bel demande Myriam Gourfink de lui chor graphier un solo Glossolalie 1999 La pi ce Xavier Le Roy 2000 sera sign e par J r me Bel mais enti rement r alis e par le chor graphe fran ais vivant Berlin Xavier Le Roy The show must go on 2001 r unit vingt interpr tes dix neuf chansons pop et un DJ La pi ce est au r pertoire du Deutsches Schauspielhaus Hambourg et du Ballet de l Op ra de Lyon En 2005 elle a t pr sent e au Man ge avec grand succ s En 2003 J r me Bel est co curateur avec Alain Platel du festival Klapstuk Louvain en Belgique En 2004 il est invit faire une pi ce pour le ballet de l Op ra de Paris ce sera V ronique Doisneau un documentaire th tral sur le travail de la danseuse du corps de ballet de cette compagnie V ronique Doisneau Cette m me ann e il produit The show must go on 2 2004 pi ce qui se r v lera pour lui un chec et qu il retirera du r pertoire de la compagnie L ann e suivante invit venir travailler Bangkok il produira Pichet Klunchun amp myself 2005 avec le danseur traditionnel tha landais Pichet Klunchun Cette production met en sc ne Pichet Klunchun et J r me Bel dialoguant sur leurs pratiques artistiques respectives malgr le gouffre culturel abyssal qui les s pare Isabel Torres 2005 pour le
13. l indique le traducteur le passeur dont le travail intervient entre celui de chor graphe et du public J r me Bel Article de presse Paris Art 2011 Que l on ne s y trompe pas cependant cette version enfant n est pour autant en rien infantilis e Sa r duction n est au fond que d ordre temporel mis part une trentaine de minutes la dur e du spectacle et quelques ann es l ge moyen des spectateurs rien d essentiel n a t retir du solo C dric Andrieux de fait tr s bien re u tel quel ou presque par un jeune public Force est de constater en effet qu en ce d but d apr s midi ce ne sont point les accoutum s balletomanes qui envahissent les rangs du th tre Les trois quarts de la salle sont pris d assauts par les groupes scolaires enfants et adolescents cr ant une impromptue et sonore premi re partie la repr sentation Le silence ne s en impose pas moins lorsque s teignent les lumi res S chappent tout juste de part et d autres de la jeune assistance quelques hoquets interrogatifs lorsqu en fait de danseur toile bondissant des coulisses d barque nonchalamment sur sc ne un C dric Andrieux en surv tement et baskets la d gaine l g rement gauche d clarant sans autre forme de pr ambule Je m appelle C dric Andrieux Face ce public inhabituel C dric Andrieux ne varie en rien son propos tant dans le fond que dans la forme Comme dans la pi ce originale entre passages narratifs e
14. que cette pi ce est un succ s Le public ne comprend pas grand chose la danse en g n ral Les explications de C dric sur la danse justement sont la raison du succ s de la pi ce Le public est heureux de comprendre le comment et le pourquoi C dric explique ce qu il danse Les enfants sont en apprentissage ils veulent ou on les force apprendre et le spectacle r pond a cette demande Il est didactique p dagogique Personnellement apprendre est une des plus grandes intensit s de ma vie L enfance est ce temps de l apprentissage car il faut apprendre vivre L art est ce qui permet aux adultes de continuer apprendre l art est pratiqu par les adultes qui continuent de s interroger Il y a eu en Grande Bretagne une tude qui a permis de r v ler que plus les personnes g es allaient au th tre dans les mus es plus elles vivaient longtemps Ce qui est finalement logique l art est synonyme de d sir de sentir de comprendre Il semble que les enfants et les adolescents soient moins familiers que les adultes la danse classique aux chor graphies contemporaines Avez vous ce sentiment J B Les enfants ont moins de connaissances que les adultes est un fait qu on peut g n raliser non L enjeu justement c est d essayer d informer les enfants sur des formes artistiques qu ils ne connaissent pas des uvres qu on pense r serv es aux adultes c est tr s regrettable Les enfants n ont pas d a priori et
15. a premi re qu il y avait Armand Mestral 67 Je me souviens que je devins sinon bon du moins un peu moins nul en anglais partir du jour o je fus le seul de la classe comprendre que earthenware voulait dire poterie 68 Je me souviens de l poque o il fallait plusieurs mois et jusqu plus d une ann e d attente pour avoir une nouvelle voiture Point de vue subjectivit La litt rature de jeunesse foisonne d ouvrages sur cette notion C dric Andrieux est un solo pour le danseur C dric Andrieux Dans cette pi ce il pose un regard r trospectif et subjectif sur sa carri re tout d abord son apprentissage de danseur contemporain Brest puis au Conservatoire national sup rieur de musique et de danse de Paris ensuite en tant qu interpr te de Merce Cunningham New York et r cemment au sein du Ballet de l Op ra de Lyon Le discours produit est celui de l exp rience subjective et de la connaissance sp cifique que seul un interpr te peut avoir de la danse Un parall le peut tre fait partir d albums de jeunesse abordant la question du point de vue de la subjectivit du parcours personnel de la m moire de la r trospective Exemples d albums L ceil du loup de Pennac Le journal d un chat assassin d Anne Fine Une bibliographie d ouvrages sur le point de vue se trouve sur le site du cndp partir du lien suivant http Awww cndp fr crdp creteil telemaque comite pointdevue bibli htm Cela peut
16. ateurs suppl mentaires la place est 10 Laurette Hue au service des relations avec le public du Man ge de Reims est votre nouvelle interlocutrice pour le suivi des r servations scolaires hue manegedereims com Afin de pr parer vos l ves au spectacle nous laborons aussi souvent que possible des ateliers du regard et des ateliers pratiques Pour tout renseignement le service des relations avec le public se tient votre disposition Ressources en ligne www manegedereims com La page Facebook du Man ge de Reims http url exen fr 43680 La page Public en Herbe 2012 2013 http mutualise artishoc com reims media 5 public_en_herbe_12 13 pdf Vos interlocuteurs au Man ge Laurette Hue 03 26 47 98 72 hue manegedereims com Votre interlocutrice pour toutes les r servations scolaires C line Gruyer 03 26 47 97 70 c gruyer manegedereims com Elise M rigeau 03 26 46 88 96 e merigeau manegedereims com Responsables des relations avec le public R my Viau remy viau ac reims fr Enseignant relais responsable du service ducatif
17. aurent Danse contemporaine mode d emploi Flammarion 2010 PRESTON DUNLOP Val rie Dance words Harwood Academic Publishers 1995 ROUSIER Claire sous la dir de La danse en solo Une figure singuli re de la modernit Centre National de la Danse 2002 ROUSIER Claire sous la dir de Etre ensemble Figures de la communaut en danse depuis le XXe si cle Centre National de la Dans 2002 SERAFIN Steven sous la dir de BAM Brooklyn Academy of Music the complete works The Quantuck Lane Press 2011 SORIGNET Pierre Emmanuel Danser enqu te dans les coulisses d une vocation La D couverte 2010 VAUGHAN David Merce Cunningham un demi si cle de danse Editions Plume 1997 SOYEZ LES BIENVENUS La plupart de nos propositions tant accessibles aux coll giens et lyc ens nous aurons plaisir vous accueillir tout au long de la saison pour vous renseigner sur les s ances tout public reportez vous sur www manegedereims com Pour les s ances scolaires en journ e les spectacles sont accessibles au tarif de 4 par l ve Les accompagnateurs du groupe b n ficient d 1 place gratuite par groupe de 10 l ves maximum Pour les adultes accompagnateurs suppl mentaires la place est 6 Pour les groupes scolaires en soir e les spectacles sont accessibles au tarif de 6 par l ve Les accompagnateurs du groupe b n ficient de places gratuites dans certaines proportions Pour les adultes accompagn
18. ballet du Teatro Municipal de Rio de Janeiro est la version br silienne de la production de l Op ra de Paris En 2009 il produit deux pi ces Lutz F rster 2009 et C dric Andrieux 2009 qui s inscrivent dans la s rie des spectacles qui interrogent l exp rience et le savoir d interpr tes Lutz F rster a travaill avec Susanne Linke Pina Bausch la Limon Dance Company Bob Wilson C dric Andrieux a t pendant 8 ans danseur dans la Merce Cunningham Dance Company puis au Ballet de l Op ra de Lyon Cette m me ann e voit le jour Un spectateur 2009 C est une pi ce interpr t e par J r me Bel lui m me qui consiste en un monologue d une heure environ o J r me Bel relate au public certaines exp riences qu il a eues en tant que simple spectateur En 2010 il signe avec Anne Teresa De Keersmaeker 3 Abschied spectacle qui a pour mat riau Le chant de la Terre de Gustav Malher dans la version de Sch nberg Par ailleurs les films de ses spectacles sont pr sent s lors de biennales d art contemporain Lyon Porto Alegre Tirana et dans des institutions mus ales Centre Georges Pompidou Paris et Metz Hayward Gallery et Tate Modern Londres MOMA New York J r me Bel a re u un Bessie Award pour les repr sentations de The show must go on New York en 2005 En 2008 J r me Bel et Pichet Klunchun ont t r compens s par le Prix Routes Princesse Margriet pour la Diversit Culturelle Fondation Europ enne
19. ercice avec les bras Danse 2 Philippe Tr het Nuit Fragile Pose pour un tableau Danse 3 Entrainement et exercice dans le studio de la Compagnie de Merce Cunningham Danse 4 Merce Cunningham 1999 Biped suite for 5 Danse 5 Trisha Brown 1987 Newark Danse 6 J r me Bel The show must go on Extrait du spectacle autour de Merce Cunningham http www festival automne com video audio cedric andrieux spectacle313 html Vers une chronologie de la danse contemporaine Un travail autour de la frise chronologique peut tre r alis autour de la trajectoire biographique de C dric Andrieux Un autre travail pour des spectateurs aguerris pourrait tre int ressant autour des courants de danse contemporaine Le document en annexe issue du livre La Danse au XXe si cle ainsi que les diff rentes ressources web autour des chor graphes voqu s ou de certains extraits dans s peuvent vous aider r aliser ces travaux en classe Nous allons essayer de pr parer une mallette de pr t autour de quelques DVD et livres ressources Sitographie http Avww jeromebel fr http www catalogueraisonne jeromebel com autour des spectacles de J r me Bel de 1994 2005 Extrait du travail de J r me Bel sur V ronique Doisneau danseuse classique https Awww youtube com watch v OluWY5PInFs sur la m me page 3 autres extraits Version int grale de l entretien entre J r me Bel et Christophe Wavelet http www catalogueraisonne je
20. eur id al pour que s affirme la r alit de l homme qui danse Il n en reste pas moins que quelques commentaires tr s justes se font entendre dans le hall l issue du spectacle parmi les plus n ophytes Certains ont eu l impression de lire une autobiographie d autres ont tonnamment t pat s par la difficult parfaitement per ue de la barre cunninghamienne D autres encore ont bien retenu que l on peut tre jug mauvais par ses professeurs et r ussir malgr tout Ayant d cel par del la particularit du danseur l universalit d une exp rience humaine ce jeune public n a t il pas au fond perc jour l essentiel de l entreprise de J r me Bel C line Torrent Entretiens avec J r me Bel Avez vous modifi le spectacle C dric Andrieux pour I adapter aux enfants et aux adolescents Pour le rendre plus facile Pour y laisser plus de danse et moins de paroles Ou l inverse JEROME BEL Pas du tout j ai demand aux enfants qui assistaient aux spectacles r cemment ce qu ils en pensaient Ils m ont dit que c tait bien mais long C dric et moi avons donc d cid de r duire le spectacle On a retire 30 minutes sur l heure 20 que dure la pi ce normalement Cela sans privil gier la danse plus que le texte En fait il faudrait faire le contraire les enfants pr f rent la narration a la danse La danse est une forme de communication beaucoup plus obscure que le langage C est d ailleurs pour cela
21. iblement un plaisir tout particulier scruter du regard cette fourmillante assembl e d arroseurs arros s Les r les s inversent de fa on particuli rement flagrante les enfants se cachent ou rient les adolescent e s se tassent dans leur si ge se poussent du coude soudain bien embarrass s tandis que C dric Andrieux les d visage non sans un brin d ironie sourire aux l vres visiblement tr s amus de ce tr s ostensible revirement de situation La repr sentation s ach ve d ailleurs sur le prolongement de cette interaction tacite puisque de fa on in dite C dric Andrieux s attarde sur le plateau appelant aux questions qui fusent de toutes parts Les doigts se l vent questions simples pour des r ponses qui le sont parfois moins pourquoi vous faites ga a vous rend heureux de danser Le v ritable changement dans cette version in dite de la pi ce ne tient finalement pas tant sa repr sentation qu sa r ception L est sans doute la r elle nouveaut exp rimentale par rapport au C dric Andrieux d origine Preuve est faite que plusieurs niveaux de lecture s offrent nous dans cette pi ce Un jeune public sera sans doute moins sensible la dimension intellectuelle voire politique de ce type de solo estampill J r me Bel visant l exact oppos du postulat mallarm en la danseuse n est pas une femme qui danse car elle n est pas une femme et qu elle ne danse pas faire clater la gangue du dans
22. ienne Autriche Impulstanz Hambourg Allemagne Kampnagel Sommer Festival Nyon Suisse FAR Festival des arts vivants Berlin Allemagne Tanz im August Portland Etats Unis Portland Institute for Contemporary Art Philadelphie Etats Unis Philadelphia Live Arts Festival New York Etats Unis Crossing the Line Gand Belgique CAMPO Ferrara Italie Teatro Comunale Metz Centre Pompidou Metz Moscou Russie France Danse Centre Meyerhold Berlin Allemagne Hebbel am Ufer 2011 Sao Paulo Br sil SESC Bale Suisse Tanztage Basel Rennes Op ra de Rennes Avignon Note d intention de l auteur C dric Andrieux s inscrit dans une s rie de portraits d interpr tes initi e en 2004 Toutes ces productions mettent l accent sur l exp rience et le savoir de certains artistes ayant tous connu une carri re significative d interpr tes Ces artistes sont aussi des danseurs dont les pratiques s inscrivent dans diff rentes traditions ballet classique danse classique Tha et Modern Dance am ricaine Chacun de ces interpr tes est ce titre impliqu dans une pratique distincte de celle des historiens d art des critiques et des chor graphes Par ailleurs dans chacune des pi ces qui construisent cette s rie c est la premi re personne que s nonce leur exp rience de courants constitutifs de l histoire chor graphique occidentale ou asiatique Chacune a donc pour titre les patronymes de ceux qui les interpr tent Constitu e
23. io de Janeiro et Pichet Klunchun and myself duo con u avec le chor graphe et danseur de Kh n danse royale tha landaise Pichet Klunchun Mentions du spectacle C dric Andrieux 2009 Titre C dric Andrieux Concept J r me Bel De et par C dric Andrieux Avec des extraits de pi ces de Trisha Brown Newark Merce Cunningham Biped Suite for 5 Philippe Tr het Nuit fragile J r me Bel The show must go on R p titeurs Jeanne Steele Merce Cunningham et Lance Gries Trisha Brown Coproduction Th tre de la ville Paris Festival d Automne Paris R B Jer me Bel Paris Avec le soutien de Centre National de la Danse Paris La M nagerie de Verre Paris dans le cadre des Studiolabs Baryshnikov Arts Center New York Remerciements Th r se Barbanel Trevor Carlson et Yorgos Loukos Dur e 50 minutes Administration Sandro Grando Partenaires R B re oit le soutien de la direction r gionale des affaires culturelles d lle de France Minist re de la culture et de la communication en tant que compagnie chor graphique conventionn e et Cultures France Minist re des Affaires Etrang res pour ses tourn es l tranger On a pu voir C dric Andrieux depuis sa cr ation 2009 Gen ve Suisse ADC Paris T tre de la Ville soir e Cunningham Saint Nazaire LIFE Paris Th tre de la Ville Festival d Automne 2010 Amsterdam Pays Bas Holland Festival Marseille Festival de Marseille V
24. n gris que p trissaient les fermi res Point de chemin de fer dans mon pays natal point d lectricit point de coll ge proche ni de grande ville Dans ma famille point d argent mais des livres Point de cadeaux mais de la tendresse Point de confort mais la libert Aucune voix n emprunta le son du vent pour me glisser avec un petit souffle froid dans l oreille le conseil d crire et d crire encore de ternir en crivant ma bondissante ou tranquille perception de l univers vivant Georges P rec Je me souviens 1978 Seuil 60 Je me souviens des G 7 avec leurs vitres de s paration et leurs strapontins 61 Je me souviens que Les Noctambules et Le Quartier Latin rue Champollion taient des th tres 62 Je me souviens des scoubidous 63 Je me souviens de Dop Dop Dop adoptez le shampooing Dop 64 Je me souviens comme c tait agr able l internat d tre malade et d aller l infirmerie 65 Je me souviens qu l occasion de son lancement l hebdomadaire Le H risson Le H risson rit et fait rire donna un grand spectacle au cours duquel en particulier se d roul rent plusieurs combats de boxe 66 Je me souviens d une op rette dans laquelle jouaient les Fr res Jacques et Ir ne Hilda Jacques Pils Armand Mestral et Maryse Martin Il y en eut une autre des ann es plus tard galement avec les Fr res Jacques qui s appelait La Belle Arabelle c est peut tre dans celle l et pas dans l
25. ographique et l identit relationnelle L identit biographique ou l identit pour Soi ou l identit g n rique est l identit laquelle on se sent appartenir celle par laquelle on se d finit soi m me notamment avec sa trajectoire personnelle avec sa formation sa profession ou la profession laquelle on se r f re et ses projets professionnels L identit relationnelle aussi appel e identit pour Autrui ou identit pr dicative d signe l identit que nous attribuent les Autres membres ou non membres du groupe professionnel Elle est l l ment le plus pr sent dans la construction identitaire des individus Notre comportement est sous l influence constante de ce qu il repr sente de ce qu il exprime pour les Autres On peut parler d identit professionnelle uniquement lorsqu elle est reconnue socialement d une part par les membres du groupe et d autre part par le public ext rieur non initi la profession Par exemple un artiste ne sera reconnu comme tel que lorsqu il obtiendra la reconnaissance de son art par ses pairs et qu il recueillera l admiration du public Ce concept montre l importance de la composante relationnelle dans la construction identitaire L int gration d un individu dans un groupe professionnel Sa recherche de reconnaissance au sein d un groupe peut s expliquer par ce processus Les deux transactions identifi es la transaction objective et la transaction subjective La transaction objective est rat
26. ons Peut on dire que le danseur se sert du dispositif interpr tatif de J r me Bel pour donner une interpr tation de C dric Andrieux Est ce que l un de ces spectacles appartenant la s rie des portraits pourrait donner lieu une suite abord e sous un angle diff rent C dric Andrieux 2 Oui je pose des questions aux danseurs Le travail est d abord une longue discussion et je vois ce qu il elle a comme difficult s articuler certains points cruciaux C est toujours l o il se passe quelque chose d int ressant Je travaille avec le danseur articuler ce qui r siste au langage Ensuite lorsque le texte est tabli je le mets en sc ne le plus simplement possible Il est probable que si l interpr te faisait ce type de solo avec quelqu un d autre le r sultat serait diff rent Car les questions que je pose videmment impliquent certaines r ponses Pourquoi pas Cedric Andrieux 2 Il est impossible de r sumer une vie en 80 minutes Propos de J r me Bel recueillis par Gilles Amalvi Les pistes p dagogiques Clarification de certains concepts Certains concepts pr lev s dans les propos de J r me Bel ou dans des propos d crivant son uvre peuvent faire l objet d une tude en classe ll semble int ressant de voir en quoi ces concepts rencontr s habituellement dans le champ de la litt rature ou de la philosophie sont exploit s par le chor graphe en tant que m thode d criture chor graphique
27. romebel com player php ep 8 amp lang fr Liens vers des vid os de chor graphes voqu es dans le spectacle ou extraits dans s Dominique Bagouet Chansons de Nuit Compagnie ECO http Avww youtube com watch v xU5EULVFn2k Archives INA spectacle Necessito http www ina fr art et culture arts du spectacle video MOC9108021362 danse compagnie dominique bagouet necessito fr html Trisha Brown Newark 1987 extrait dans par C dric Andrieux http Avww opera lyon com spectacles danse fiche danse fichespectacle trisha brown Spanish Dance http Avww trishabrowncompany org index php page view amp nr 1872 Watermotor http Avww trishabrowncompany org index php page view amp nr 1874 amp start 0 Merce Cunningham Biped suite for five 1999 extrait du spectacle https Awww youtube com watch v a QMITsSNtxM Merce Cunningham Dance Company https www youtube com watch v pGU2QQpQID8 Beach Birds https www youtube com watch v ciOua gzz4Q J r me Bel The show must go on https Awww youtube com watch v dpBbafP Qdk Headphones https Awww youtube com watch v MekuayekOWM 1min49 extrait du spectacle Bibliographie BANES Sally Terpsichore en baskets post modern dance Chiron Centre National de la Danse 2002 BOISSEAU Rosita CROQUET Nadia coordonn par Deuxi me Peau habiller la danse Actes Sud 2005 BOISSEAU Rosita Panorama de la danse contemporaine Textuel 2006 BROWN Carolyn Chance and circumstance
28. t sc nes dans es ce dernier retrace son parcours d artiste insolite chor graphie bas e sur la bio graphie d un corps M me neutralit de ton m me vocabulaire parfois simple parfois plus complexe m mes passages chor graphi s quelques retranchements pr s A peine quelques transitions explicatives ajout es ici et l notamment au moment des sorties de sc ne Loin d tre d stabilis par quelques gloussements bien juv niles suscit s par telle ou telle anecdote de vie personnelle ou de fa on plus inattendue par l extrait cunninghamien de Biped C dric Andrieux en tire parti pour se laisser aller quelques r pliques improvis es hier ce solo a carr ment d clench un fou rire c est trange Personne ne rit plus lorsqu arrive le solo de Trisha Brown spectateurs apparemment bluff s par les quilibres incroyables tout en souplesse et fluidit qu accomplit le danseur Le souffle se retient lorsqu il bascule en arri re les yeux s carquillent lorsqu il se r ceptionne au sol sans un bruit l issue d une pirouette parfaitement ma tris e Une complicit r elle semble bel et bien s tre nou e entre ce danseur atypique et son non moins atypique public comme en t moigne l effervescence que provoque l ultime extrait chor graphique cl ture habituelle du solo The show must go on de J r me Bel La salle est brusquement clair e et au son de Every breathe you take de Police C dric Andrieux prend vis
29. tach e l identit relationnelle C est la relation entre le d sir identitaire d un individu et l identit qui lui est attribu l individu tend se conformer l identit relationnelle La transaction subjective est li e l identit biographique c est le rapport entre l identit professionnelle qui est la sienne et celle qu il vise Les projets professionnels de l individu ont pour objectif de les rapprocher du groupe professionnel auquel il se r f re Finalement l identit se d finit par l image que les Autres renvoient l individu et par l image laquelle il se r f re Cette image de r f rence se construit au fur et mesure de la vie Chacun tend voluer int grer un groupe de r f rence c est dire un groupe dans lequel l individu se reconna t L identit est au centre de tout concept de socialisation Ce concept et sa compr hension sont indispensables pour traiter des questionnements concernant l int gration professionnelle elle permet d appr hender les processus en jeu lorsque les individus sont confront s au monde du travail Les chor graphes voqu s pendant le spectacle Jean Claude Gallota Dominique Bagouet Mathilde Monnier Brigitte Farges Angelin Preljokaj Carolyn Carlson Pina Bausch Merce Cunningham Jose Limon Philippe Tr het Jennifer Muller William Forsythe Trisha Brown J r me Bel Christian Rizzo Les extraits dans s pendant le spectacle Danse 1 Dominique Bagouet ex
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