Synthèse Journée technique varroa 16-01-14
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1. Association bour le D velobbement de lApiculture Rh nalpine SYNTHESE DES INTERVENTIONS DE LA RENCONTRE TECHNIQUES ADARA 16 JANVIER 2014 ETAT SANITAIRE DES COLONIES D ABEILLES FAIRE LE POINT SUR LES CONNAISSANCES ET TRAV AUS EXPRIMENTAUX DANS LA LUTTE CONTRE VARROA S _ __ AVEC LE SOUTIEN FINANCIER DE REGION FRANCEAGRIMER UNION EUROPENNE RHONE ALPES FEAGA Rh nalb s RY FranceAgriMer UNION EUROPEENNE Janvier 2014 SOMMAIRE v Intervention de M Alban MAISONNASSE ADAPT Sublimox une alternative la technique du d gouttement P 1 v Interventions de Mme Flore SAVARY ADARA Le traitement l acide oxalique des essaims une m thode pour ralentir l infestation P 1 v Interventions de Mme Flore SAVARY ADARA L encagement des reines une nouvelle technique pour lutter contre varroa P 1 v Intervention de M Michel DUPRES GDS RA et de Mme Flore SAVARY ADARA APIVAR et APILIFE VAR quelles efficacit s en r gion Rh ne Alpes P 1 v Intervention de Mme Flore SAVARY ADARA Varroa son cycle et son d veloppement P 2 v Intervention de Mme Flore SAVARY ADARA 4 ans d essai en r gion Rh ne Alpes autour de l utilisation de l acide formique P 2 v Intervention de M Alexandre DANGLEANT ITSAP La m thode de comptage VAREVAL P 3 v Intervention de M Alexandre DANGLEANT ITSAP Acide formique comparaisons de plusieurs traitements contre varroa r alis s dans plusieurs2. r gions en 2012 P 3 v Intervention de M Bertrand GUILLET SupAgro Montpellier R sistance de varroa aux acaricides P 3 v Intervention de Mme Anne DALMON INRA Les virus de l abeille m canismes de transmission charges virales et sympt mes synergies P 4 v Intervention de M Andr KREZTSCHMAR INRA Quelques indicateurs coloniaux ou environnementaux des colonies donn es issues des observatoires lavandes 2009 2013 et RESAPI 2012 2013 P 4 v Conclusion et remerciements P5 Rencontre technique apicole r gionale Sommaire 16 janvier 2014 Rencontre technique apicole r gionale Sommaire 16 janvier 2014 v Intervention de M Alban MAISONNASSE ADAPT Sublimox une alternative la technique du d gouttement L acide oxalique est une substance v n neuse class e tr s toxique Son utilisation est possible pour les apiculteurs en apiculture biologique Dans ce cas uniquement le v t rinaire peut le prescrire selon le principe de la cascade Une quarantaine de ruches sur quatre ruchers diff rents ont t test s l aide de l appareil sublimox en comparaison d un nombre quivalent de ruches trait es par d gouttement Pour chacun de ces tests aucune diff rence statistiquement significative entre les deux m thodes n a pu tre tablie Dans les pr conisations d utilisation du sublimox les planchers grillag s ainsi que les ouvertures doivent tre ferm s les quelques minutes suivant le traitement L ADA
3. applications d acide oxalique par d gouttement sont r alis es 7 jours d intervalle En 2012 l ADARA a test cette technique sur 20 ruches en testant trois mod les de cages tr s diff rents A l issue de l essai il a sembl que la cage permettant une ponte r duite dans le cas pr sent le mod le scalvini tait le mod le parmi les trois test s qui permettait le meilleur compromis en terme de reprise de ponte et de praticit En 2012 et 2013 l efficacit de la m thode classique s est av r e excellente En 2013 ADARA a test une r duction du temps d encagement 13 jours L efficacit de la double application a t grandement amoindrie v Intervention de M Michel DUPRES GDS RA et de Mme Flore SAVARY ADARA APIVAR et APILIFE VAR quelles efficacit s en r gion Rh ne Alpes Le GDS RA et l ADARA se sont associ s dans le cadre du PEP Rh ne Alpes pour suivre l efficacit des deux produits AMM actuellement les plus utilis s dans la Rencontre technique apicole r gionale 1 16 janvier 2014 r gion Des apiculteurs volontaires suivent ainsi 5 ruches en suivant les mortalit s de varroa pendant le traitement test puis au cours d un traitement de contr le En 2012 sur les 4 ruchers trait s l APIVAR suivis par le dispositif trois ruchers pr sentent d excellentes efficacit s Un rucher pr sente de mauvaises efficacit s entrainant des niveaux de varroas r siduels lev s En 2012
4. PI a souhait savoir s il tait r ellement n cessaire de fermer les colonies Lors d un premier essai comparant trois lots de 10 colonies ferm es entr es ouvertes entr es et planchers ouverts il a sembl que la sublimation peut se faire avec les entr es ouvertes sans perte d efficacit Toutefois ceci reste confirmer v Interventions de Mme Flore SAVARY ADARA Le traitement l acide oxalique des essaims une m thode pour ralentir l infestation En 2011 la moiti d un rucher de 40 essaims sans couvain ferm a t trait e par d gouttement l acide oxalique En fin d t une diff rence significative d infestation tait enregistr e entre les deux lots En 2012 le m me dispositif exp rimental est mis en place avec un r sultat moins net en faveur du lot trait Toutefois des al as exp rimentaux peuvent expliquer ce r sultat En 2013 un lot de 5 paquets d abeilles est trait Il est compar 5 paquets d abeilles non trait s Malgr la faiblesse du nombre de colonies la diff rence d infestation appara t tr s significative v Interventions de Mme Flore SAVARY ADARA L encagement des reines une nouvelle technique pour lutter contre varroa Cette technique a t mise au point par les italiens Elle consiste encager la reine dans une cage dans laquelle les ouvri res peuvent entrer et sortir La reine y demeure 24 jours afin que tout le couvain close La reine est ensuite lib r e Deux
5. cace Son principal int r t est de pouvoir traiter en p riode de fortes chaleurs avec des applications en soir e qui sont vapor es le lendemain matin v Intervention de M Alexandre DANGLEANT ITSAP La m thode de comptage VAREVAL L INRA et l UMT PRADE ont mis au point une plaque pour faciliter les comptages de varroas Cette plaque permet de compter seulement les 4 9 des varroas avec un pourcentage d erreur tr s faible malgr une r partition pas forc ment al atoire des varroas sur les plaques Ces plaques seront disponibles la vente l ITSAP v Intervention de M Alexandre DANGLEANT ITSAP Acide formique comparaisons de plusieurs traitements contre varroa r alis s dans plusieurs r gions en 2012 En 2012 l ITSAP a coordonn les essais de 7 ADAs sur 5 diff rents produits test s ApilifeVar MAQS diffuseurs FAM diffuseurs Liebig m thode flash par le plateau Les diff rentes ADAs selon leurs int r ts ont choisi les modalit s qui les int ressaient Il a t observ une assez bonne homog n it des superficies de couvain entre les lots au sein des ruchers par contre des carts importants existent entre les diff rentes r gions En 2012 les infestations des colonies quelle que soit la r gion taient moyennes Toutefois des variations importantes existaient entre les r gions et parfois entre les lots de colonies Pour les traitements MAQS l intervalle de confiance de l efficacit est d
6. de la saison Conclusion et remerciements Plus de 135 apiculteurs se sont retrouv s l invitation de l ADARA le 16 janvier 2014 pour prendre connaissance des travaux dont la synth se vous a t pr sent e ci dessous Cette forte mobilisation montre combien ces sujets interpellent les apiculteurs Elle conforte l ADARA poursuivre son travail au service du d veloppement de la fili re apicole r gionale Dans ce cadre l ADARA remercie l ensemble des intervenants mais galement ses partenaires financiers R gion Rh ne Alpes FranceAgriMer et l Union Europ enne FEAGA et ses membres sans lesquels elle ne pourrait r aliser l ensemble de ce travail Rencontre technique apicole r gionale 5 16 janvier 2014
7. deux ruchers ont t trait s avec F APILIFEVAR et suivis Ces deux ruchers appartenaient deux apiculteurs professionnels utilisant ce produit depuis de nombreuses ann es Les efficacit s taient moyennes aux alentours de 70 v Intervention de Mme Flore SAVARY ADARA Varroa son cycle et son d veloppement En avant propos l ADARA pr sente le cycle de reproduction de varroa Th oriquement d une cellule d ouvri re infest e par une seule femelle varroa il peut sortir 4 femelles varroas f cond es en plus de la fondatrice Heureusement beaucoup d v nements peuvent diminuer cette capacit reproductive En moyenne une cellule d ouvri re infest e fournit 1 45 nouveaux varroas et une cellule de m les fournit en moyenne 2 2 nouveaux varroas La multiplication de varroas suit donc une courbe exponentielle il est tr s important de commencer la saison avec tr s peu de varroas C est pourquoi ADARA pr conise une lutte contre varroa en bi th rapie avec un traitement de fin d t pour diminuer la pression et permettre la production de jeunes abeilles hivernantes saines et un traitement d hiver pour avoir tr s peu de varroas en d but de saison De 2009 2013 l ADARA a mis en essai presque 700 ruches Ces essais ont port sur divers th mes renforcement de l efficacit du thymol huiles essentielles acide formique en fin d t techniques alternatives encagements utilisation des ruptures de ponte estimation des inf
8. e 69 89 Cet intervalle peut tre r duit si les r sultats des r gions Rh ne Alpes et Languedoc Roussillon sont cart s Pour ces deux r gions l application du MAQS a t fauss e par une mauvaise interpr tation du mode d emploi L intervalle de confiance de l efficacit des diffuseurs FAM est de 84 99 Pour les ApilifeVar cet intervalle est de 73 93 Les varroas morts sous opercules ont t d nombr s Il a t constat une mortalit moyenne de 80 des varroas sous l opercule avec l acide formique Cette mortalit est quasi nulle avec le thymol Il n a pas t constat de diff rences entre les traitements sur les pertes de colonies Par contre MAQS semble avoir provoqu plus d arr ts de ponte et de cellules royales Intervention de M Bertrand GUILLET SupAgro Montpellier R sistance de varroa aux acaricides La r sistance aux acaricides r sulte d une volution par s lection naturelle les acaricides exer ant une pression s lective tr s forte en liminant les acariens sensibles Les acariens pr sentant pr alablement une mutation leur permettant de survivre continuent de se reproduire en transmettant leur descendance leurs g nes de r sistance produisant rapidement une g n ration d acariens pleinement ou majoritairement r sistante Le laboratoire a r alis des tests in vitro sur trois mol cules acaricides le tau fluvalinate l amitraz et le thymol Il a re u plusi
9. estations risques de r sidus dans les miels et les cires v Intervention de Mme Flore SAVARY ADARA 4 ans d essai en r gion Rh ne Alpes autour de l utilisation de l acide formique A partir de 2009 l ADARA a commenc tester l acide formique comme traitement de fin d t La manipulation de l acide formique n cessite du mat riel de protection adapt masque cartouche gants ultranitriles tabliers et bottes de protection Plusieurs m thodes d application ont t test es des m thodes avec plusieurs applications flash et des m thodes d application de longue dur e L acide formique peut tre un mode de traitement efficace plus de 80 d efficacit mais ces bonnes efficacit s sont souvent coupl es des pertes de reines en moyenne de 20 mais parfois plus lorsque les reines sont vieillissantes ou que les conditions de temp rature ne sont pas ad quates plus de 25 C Parmi ces m thodes les applicateurs FAM ont donn de bons r sultats d efficacit en g n ral proches de 90 d efficacit avec des perturbations souvent importantes sur le couvain absence de couvain ferm apr s 15 jours d application et des pertes de reines en moyenne de 28 mais avec des carts importants d un essai l autre Les applicateurs APIDEA ont sembl quivalents Rencontre technique apicole r gionale 2 16 janvier 2014 Parmi les m thodes flash la m thode des 4 applications 4 jours a sembl la plus effi
10. eurs populations fran aises de varroas qu il a soumis au test A l issue de ces tests il est apparu qu il existait Rencontre technique apicole r gionale 3 16 janvier 2014 des populations de varroas r sistantes ces mol cules voire qui pr sentaient des multi r sistances Toutefois compte tenu du faible nombre de populations test es il n a pas t possible de conclure l existence d une r sistance l chelle du territoire nationale v Intervention de Mme Anne DALMON INRA Les virus de l abeille m canismes de transmission charges virales et sympt mes synergies Aujourd hui il existe 22 virus connus chez l abeille On observe une forte mergence des virus transmis par varroa Sept virus sont souvent li s au d clin des abeilles DWV BQCV ABPV IAPV KBV CBPV et SBV Les virus peuvent affecter le couvain ou les adultes Il existe des infections latentes c est dire sans sympt mes et des infections d clar es avec sympt mes Dans ce dernier cas les infections peuvent tre aigues forte multiplication du virus dans un court laps de temps sympt mes s v res ou chroniques production de particules virales toute la vie de l insecte sympt mes visibles La pr valence des virus peut s valuer en fonction du stade des individus de la saison COLOSS recommande d chantillonner 50 100 individus pour valuer une charge virale Aujourd hui l interpr tation de la charge virale est complexe Y a t
11. il un effet seuil partir d un nombre de copies dans la colonie ou partir d un nombre d individus infect s Ne serait ce pas plut t la pr cocit de l infection de l individu qui serait pr judiciable plus que son nombre de copies La transmission des virus peut tre de type vertical c est dire de la reine aux ufs ou de type horizontal par le biais d un vecteur par voie trophique ou par contact Dans le cas du DWV virus fortement li varroa on observe une transmission de l abeille l acarien mais aussi de l acarien l abeille La pr sence de varroa peut activer une infection latente dans la colonie par sa capacit r pliquer lui m me ce virus Par ailleurs la pr sence de varroa d clenche un syndrome d immunod pression qui favorise la multiplication du virus Actuellement des recherches sont men es sur la diversit g n tique des virus phylog nie diversit des souches existence de recombinants approche m tag nomique pression de s lection exerc e sur les virus par les vecteurs comme varroa Des recherches sont galement faites sur le pouvoir pathog ne des virus et l existence de synergies entre virus pesticides bio agresseurs ressources alimentaires Des synergies ont t mises en vidence entre les n onicotino des et l augmentation de la r plication du virus du DWV v Intervention de M Andr KREZTSCHMAR INRA Quelques indicateurs coloniaux ou environnementaux des colonies d
12. onn es issues des observatoires lavandes 2009 2013 et RESAPT 2012 2013 L observatoire lavandes existe depuis 2009 sur 3 r gions de production Sur chacune de ces r gions sont dispos s 8 ruchers Sur ces ruchers 23 25 ruches sont en suivi En 2013 568 ruches ont ainsi t suivies Plusieurs indicateurs sont mesur s une pes e est r alis e tous les deux jours J0 et J30 sont r alis s des mesures ColEval estimation des populations et du couvain estimations des varroas phor tiques analyses des virus et de diff rents Rencontre technique apicole r gionale 4 16 janvier 2014 marqueurs physiologiques Enfin des analyses de pollen de trappes r colt s sur 3 5 ruches J4 J8 et J12 sont r alis s Une r gression multiple a permis d tudier les corr lations qui peuvent exister entre la prise de poids et les diff rents indicateurs tudi s On observe que la prise de poids est essentiellement expliqu e par le facteur miell e Ce facteur interagit avec le facteur couvain JO Ceci explique 69 4 de la prise de poids Le facteur varroa phor tique JO explique 5 3 de la variation de gain de poids Au del de 5 varroas pour 100 abeilles une perte significative de gain de poids est enregistr e L observatoire RESAPI a d marr en 2013 Il tente d expliquer la mortalit hivernale par l tat des colonies l entr e en hivernage lui m me expliqu en partie par le parcours des colonies au cours
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