Home

les annales du concours 2014

1. 9 OMS Rapport mondial sur la violence et la sant Gen ve Editions de l OMS 2002 http www urcam org univete index htm Z Arch P diair 1996 3 845 846 Elsevier Paris ditorial La pr vention des accidents d enfants et d adolescents B L v que Centre d informoilon et de rencontre pour la pr vention des accidents d enfants CIRPAE 26 boulevard Haussmann 75009 Paris France Re u le 2 janvier 1996 accept le 31 janvier 1996 accidents pr vention des wounds and Injuries wounds nonpenetrating child adolescence adolescent behaviour l examen des statistiques de l institut national de la sant et de la recherche m dicale Inserm et de l Observatoire national interminist riel de la s curit routi re Onisr concernant les accidents entre 0 et 19 ans on ne peut que se r jouir de la diminution de la mortalit puisque celle ci a baiss d environ 50 dans les dix derni res ann es Cette am lioration est mettre avant tout au cr dit de la pr vention mise en uvre durant cette p riode m me si l on ne doit pas sous estimer le r le jou par les progr s de la m de cine d urgence dont ont b n fici les enfants accident s Cependant cette volution ne doit pas faire oublier que les accidents restent la premi re cause de mortalit avant l ge de 20 ans Les accidents repr sentent 30 de la mortalit entre 0 et 19 ans ce pourcentage atteint 35
2. Ce kit tait remis aux parents par les intervenantes domicile qui en expliquaient l utilit le contenu le mode d emploi Les 50 autres familles groupe 2 n ont pas re u la trousse mais seulement les 2 brochures et des conseils d information et de pr vention habituels Une seconde visite a eu lieu 6 8 semaines apr s la premi re au domicile des 49 familles du groupe 1 une famille a t perdue de vue et des 50 familles du groupe 2 la m me intervenante visitant la m me famille les deux fois Une grille d valuation a t utilis e par les intervenantes sous forme d un questionnaire ferm identique lors de la premi re et de la deuxi me visite permettant de suivre l vo lution des comportements s curitaires Certaines d finitions rappel es la fin de la grille d valuation des intervenantes permettaient de pr ciser le caract re dangereux ou s curis des l ments tudi s Lors de la premi re visite les donn es collect es dans les 2 groupes concernaient le statut socioprofessionnel et le niveau d tudes du r pondant g n ralement la m re l envi ronnement physique au domicile des familles et l analyse des comportements vis vis des accidents Lors de la seconde visite l valuation concernait les modifications de l environ nement et des comportements ainsi que le degr de satisfac tion des familles Les intervenantes dans les familles ont t r unies au cours de 2 r
3. nit permettant d aborder la pr vention des accidents d en fants La distribution gratuite de trousses de pr vention ac compagn e de conseils simples adopter permet des familles souvent d favoris es de modifier leur comportement et d am nager leur appartement en vue de plus de s curit m me pour des risques qui n taient pas couverts par la trousse Toutes les intervenantes des services de PMI ont souhait la poursuite de cette d marche pour l int grer dans leur pratique quotidienne En d pit des diff rences entre les pays o cette trousse a t implant e la Belgique est en train d exp rimenter ce programme et les premiers r sultats vont dans le m me sens que ceux du Qu bec et de la France on observe des r sultats positifs tout fait superposables Ce protocole multicentri que international apporte ainsi cet outil de pr vention et son mode de d livrance subventionnement visites domi cile conseils adapt s une forme de validation pour une utilisation grande chelle R f rences 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 Rogmans W Les accidents domestiques et de loisirs des jeunes de moins de 25 ans dans l Union europ enne d fis pour demain Sant publique 2000 12 283 98 Inserm Causes m dicales des d c s R sultats d finitifs France Liste simplifi e S9 Paris 1999 Inserm SC 8 World
4. t per u positivement par les intervenantes car consid r comme un v ritable vecteur d informations L aide l installation propos e lors de la deuxi me visite pour certains l ments donc sans cons quence sur l valua tion s est av r e utile pour leur pleine utilisation c tait notamment le cas pour tous les objets devant tre viss s Les Questions relatives aux l ments fournis dans la trousse pourcentage d am liorations s curitaires entre la premi re et la seconde visite Questions Groupe 1 avec Groupe 2 sans trousse V2 F1 trousse F2 F1 am lioration am lioration 1 Combien y a t il de d tecteurs de fum e fonctionnels et install s de fa on appropri e 26 46 5 49 donn e retenue combien sont pass s de 0 1 56 5 10 2 2 Utilisez vous des cache prise lectriques 16 25 11 24 64 0 45 8 3 Tous les m dicaments sont ils rang s dans un endroit inaccessible pour l enfant ou verrouill 13 15 8 13 86 7 61 5 4 Les bouteilles ap ritifs ou spiritueux sont elles rang es dans un endroit inaccessible pour 10 18 2 16 Penfant ou verrouill 55 6 12 5 5 Les produits de beaut tels huile de bain la lotion apr s rasage etc sont ils rang s dans un 21 32 13 25 endroit inaccessible pour l enfant ou verrouill 65 6 52 6 Les produits utilis s pour le nettoyage tels le produit le nettoyant pour le four etc sont ils 20 28 17 26 rang s dans u
5. 67 8 of safcty improvement in group 1 vs 38 1 in group 2 P lt 0 001 The relative risk RR was 1 78 95 confidence interval CI 1 18 2 68 Even for items not related to the devices provided the difference remained significant 48 6 in group 1 vs 28 8 in group 2 P lt 0 001 RR 1 31 95 CI 1 23 1 40 The perceived usefulness of the kit was discussed in a focus group with all nurses and doctors On the whole the judgment was very positive mainly because the kit facilitated the introduction of the notion of accident prevention in the discussion at home Conclusion As in the canadian survey our results indicate that routine home visits by the social services offer a good opportunity to introduce the subject of child injury prevention Free delivery of prevention kit and simple counseling allow often deprived families to modify their behavior and to arrange their apartments so as to reduce risks 2003 ditions scientifiques et m dicales Elsevier SAS Tous droits r serv s Mots cl s Accidents domestiques Pr vention Keywords Injuries poisonings and occupational diseases Accidents home Prevention and control Z c IIIi Les accidents domestiques constituent une cause majeure de morbidit et de mortalit dans la petite enfance 1 Chez les enfants depuis le d but des ann es 1980 la mortalit par accidents de la vie courante en France a t r duite de 80 1531 d c s d enfants de
6. M Sznajder et al Archives de p diatrie 10 2003 510 516 515 Tableau 4 Questions relatives des l ments non fournis dans la trousse pourcentage d am liorations s curitaires entre la premi re et la seconde visite Groupe 1 avec Groupe 2 sans D trousse V2 V1 trousse V2 V1 am lioration am lioration 1 Y a t il un tapis antid rapant ou des bandes antid rapantes install s dans le fond de la baignoire ou 11 28 19 31 de la douche 39 3 61 3 2 Y a t il des barri res de s curit dans le haut ou le bas des escaliers 0 2 1 6 0 16 7 3 Utilisez vous un trotteur dans la maison 0 19 7 21 0 33 3 4 Le ou les tapis de la maison sont ils pos s et fix s 3 23 2 27 13 7 4 5 La chaise haute est elle sans danger pour Penfant 12 17 5 12 70 6 41 7 6 Y a t il dans l environnement des fils rallonges qui risquent de causer des chutes 8 14 6 18 57 1 33 3 7 Y a t il des risques de chute par le balcon ou la fen tre par exemple meuble bas canap s chaises 12 21 1 18 permettant l enfant de se hisser 57 1 5 6 8 Y a t il un extincteur en tat de marche et facilement accessible 2 39 2 36 5 1 5 6 9 Les allumettes et les briquets sont ils gard s hors de la port e des enfants 9 9 3 7 100 42 8 10 Est ce que le syst me d eau chaude poss de un thermostat ajustable au niveau du robinet 0 42 3 47 0 6 4 11 Y a t il des plantes toxiques l int rieur de
7. ans 32 4 5 1 32 3 5 9 0 91 Nombre d enfants 1 7 0 8 1 9 1 0 0 22 ge des enfants Premier 3 9 4 4 4 5 4 2 0 48 Deuxi me 2 2 3 2 3 6 3 9 0 18 Troisi me 2 1 2 6 2 1 2 5 Quatri me 1 1 Moyenne cart type Tableau 3 groupe 2 p lt 0 05 Le risque relatif tait de 1 31 IC 95 1 23 1 40 2 1 2 Dans les familles monoparentales Pour les questions relatives aux l ments fournis dans la trousse une diff rence significative entre les 2 groupes a t observ e 90 vs 44 4 p lt 0 007 ce qui n tait pas le cas pour les questions relatives aux l ments non fournis dans la trousse 2 1 3 En fonction du niveau d tudes primaires ou secondaires Pour les questions relatives aux l ments fournis dans la trousse une diff rence significative entre les 2 groupes a t observ e 61 5 vs 36 5 p lt 0 01 De m me que pr c dem ment pour les questions relatives aux l ments non fournis dans la trousse on n observait pas de diff rence entre les 2 groupes 2 2 valuation qualitative Les r sultats des r unions de travail ont indiqu que la trousse tait g n ralement d crite lors des visites comme un support propice la discussion et une intervention pr ven tive efficace des traumatismes Elle facilitait la prise de cons cience des dangers potentiels au domicile et une r flexion plus g n rale sur la s curit Le questionnaire soumis aux familles a
8. coles primaires D o de v ritables plans d tat major mis en place chaque fois On value si la blessure est grave ou non Si elle ne l est pas la trousse pharmacie fait l affaire On ne va pas pr venir la famille pour une bosse un genou qui saigne ou un doigt pinc s exclame p remptoire la directrice d une cole du 9 arrondissement Paris Gla ons mercurochrome ou sparadrap feront l affaire selon les cas Si l accident para t plus s rieux deux strat gies sont possibles Ou bien le directeur pr vient d abord la famille qui prend en charge l enfant pour le faire soigner l o elle le souhaite Ou bien s il n arrive pas joindre les parents ou si c est vraiment tr s grave il pr vient d abord les pompiers _ ce sont eux qui en l absence des parents assument la prise en charge d un enfant accident Le sang froid des chefs d tablissement Cette ann e j ai appel les pompiers une seule fois raconte Mme Colette Garcia directrice de l cole de la rue Truffaut Paris 17 arrondissement Un petit gar on tait tomb sur la t te et avait vomi D autres ann es je les appelle trois ou quatre fois Dans l ensemble quand un enfant tombe et semble avoir des difficult s pour se relever ou bien s il s ouvre le menton ou semble avoir tr s mal je n h site pas appeler les pompiers et ensuite la famille J essaie de ne pas paniquer Ce n est pas toujours facile devant un nez qui coule flots De fait
9. d marrage de l enqu te et ont appliqu les m mes consignes pour garantir une bonne homog n it des pratiques Cinquante familles groupe 1 ont re u lors de la premi re visite au domicile outre les conseils habituels une trousse contenant des dispositifs s curitaires 2 brochures d informa tion sur les risques d accidents la maison et la fa on de les pr venir ainsi que des num ros de t l phone d urgence Les l ments fournis dans la trousse taient des bloque portes standard 1 bloque porte universel pour appareil lectrom nager 1 Supercrochet Butak universel des cache prises cl s 1 bloque poign e de placard des taquets de tiroir em p chant la chute des tiroirs 1 prot ge bec gonflable de robinet de baignoire des bandes de fermeture pour r frig ra teur des coins de protection de table 1 tapis de bain antid rapant 1 d tecteur de fum e et 2 brochures d information La premi re brochure intitul e avec l enfant vivons la s curit est un guide pratique sur les risques d accident en fonction de l ge de l enfant et de son d veloppement psy chomoteur ainsi que sur les mesures pr ventives et les pre miers gestes en cas d accident domestique ou de plein air La seconde brochure intitul e tre parents pas si facile donne aux parents d enfants de moins de 3 ans des conseils pratiques vari s notamment en pr vention de la maltraitance publications du CEFS
10. sue pI SOI ZIQ seo 6 Serpusour Se 49 TEA9UD e rqe SUN P S2SISAIP Som L N31Q1LON0 37 NO8NOL S Je p rd uwed ap sot suon RISOU9J9P 6 AUOP SLI GT Samu SOI OLOM IP SJUSPIO2E 7 P pord red suonemSuens z eau Sd109 ap uonereyu red e uosrepuod red 9 JUOP Sed 07 SUOTE20JMS SAT 27mMs U9 JUAUUSIA SIRTALI U9 NO IIU US SU U E P EMOUSIEQ UD UISSE un SUEp g SUSIA U9 9 JUOP SEI ZZ SIMAUTUI SJD ZOUD S299P P SNLI rud et mea app vI oer saade q 12 SA pp 9 T ap oer un 29012 satt SA nb SJU2PI998 SI op SIUIL JUSANOS SNJ JUTE SUO 128 SOI ISEI NOS MD pn SUR ZY g JULAI S QAY d S9p999p SEI s p Sg p auu94OU PT II UT ap SUIOUI S P 79 9T SUL 6 G S P o LT SUE FT OT S P SUMS 5399P S99 p 9UIOUI EI p snyd Ju rezu szId 3I SUL p V I ap SEI sounaf s spond y op SMO9 ne sopeiou s p queyodun sprod np yez np S209p S P 0P 919 1 NSA 2117 sapofou s p spiod np yof np s228p Sap Qp a1aneu snid of uosins Di 158 229 7 TNA AT NET EE NON v De IMOUX SNA GI UOSIES CT PUAN OT JUSUUSIAMS SIDD S D 9P SIT LD SNId SAULI 9S191d IUDA 20 21 U9 L T 19 SV0 0D 2P SDI PAON U01094 UI GT 2AJUOD SUD CT ap suro 20 szuvfu 000 00I anod DA2V 404 aen 2 Z 2000 aa SMA 9 159 SOLD D AND 97 IND ANZYP 0109 S0dy 2ou28r0UT UO1094 U3 152 0 eut Snjd suoizeb ee SAUT JOUL perg 79 MASET pur 9pnJ9 1 ap sm me s Wastaid e SLON ANS SIIIP Han
11. tion des comportements conseils d monstrations fourni ture de produits de s curit subventionn s et strat gie de renforcement 17 Nous avons observ des r sultats allant dans le m me sens que ceux de l quipe qu b coise 8 Dans cette tude le risque relatif li aux modifications s curitaires concernant des objets fournis dans la trousse tait significativement diff rent de 1 par rapport au groupe t moin RR 1 86 1 52 2 27 Nous avons obtenu dans ce cas un risque relatif tr s proche RR 1 78 1 18 2 68 Dans le travail qu b cois les modifications s curitaires concernant des objets non fournis dans la trousse taient plus lev es dans le groupe exp rimental que dans le groupe t moin dans un rapport de 2 55 1 64 3 96 Pour notre part ce chiffre tait de 1 31 1 23 1 40 Contrairement ce qui tait observ pour les questions correspondant aux l ments fournis dans la trousse o les r ponses taient toujours en faveur du groupe avec trousse pour les questions relatives aux l ments non fournis dans la trousse plusieurs pourcentages d am lioration taient plus favorables dans le groupe sans trousse Tableau 4 D effet trousse est sans doute encore plus visible ici mais il s agit parfois d effectifs tr s faibles sans valeur statistique La repr sentativit des familles incluses nous a paru ga rantie par une s lection fond e au d part sur la naissance Ke
12. IP SMA NOA S29111079P JUIUNII SIUPL NIIA SUOU DUAOSUL SIT SITES SUD OUI s p sJIdne saodno9a1 queuuonb TIET AS JUEJ9 S299P S99 9P SISNLI Sat ANS SUOTJEULIOJUI Sat INZY P 9109 SOAV 20U9A0IX SIPIEO 2P Sed PION OOUCLH OP OIT SOT S101 SUEP Sue GT op SUIOU op SJUS9S9T0PE 79 SJUEJUS S P Z Y 600 CEE a PA TN y Aal SIULIIISAINS en 2W8 S s u N SUD GT P SUIOW Sa Z YI ZUDJNOI JIA D P SUD u mu ams AV Ted S299P OI S P JUSNEUX MANII UN U9 JJSISUOID JUO XNBABI SI e SIS S3 ZIYI SI 2P SIP JU0NboR OU DAY SIP INDSUL IP SANDJINS SIP 19 SIPUMISUOILLI SIP IJUDSSUMUUOI D SEI ap S2PNI9 P 2584 EI ANS IOIOTOUR Y PIOqe p SA GT OVIN 239nbuo 1 op JPO SOIEJUQUIIS9I 19 S2ATQU9A9IA SUOT JL SOI ISUTE J9STUTdO 79 SJU2PI998 S39 ap 9NU9AINS 9P SUSIULIAU 91 UOISID91A 2942 9ILH99pP MO souge Su JU91S91 S VIJUJS sajonbus Se SUEP 5991991109 SOQUUOP SOI JUJU ny LS IMO et ap Sup Sat JULA p ISL p 9SSEIO 91199 SUCP S9299P ap SNVI 9191914 EI 7U U9S91d91 9A9V SIUCMO MA EI 9P SJUSPID9E SOI PI OQUUL 97199 Saa 91 SOOW SLI QEZ IAY a SUD CT IP SULOUL 597 ZIYI IJUVANOI 910 D an 1U9P1990 AOA IJUDILOUL gt EI MS GT OVIN 232nbu 1 ap SWMMSJ SOI 2IQU299P UT JMA L SAUD AUVL INVS ATIA AQA LALILSNIAI euoreu NESAIU ne S JUUOP S P Vera ap POW ne anou un s zu wu dx p osodoud mb 2remues oiltan P ANHISU 2183SU09 SUIOU dno2ne2g zuos 2 SjUu2pI22e S39 ep S22UPISUO0IJI9 S J
13. actions sur l environnement phy sique social technologique politique conomique et orga nisationnel L OMS s inscrit dans ce cadre travers certains de ses programmes visant la promotion de la s curit safe community Ces programmes s appliquent aussi bien aux traumatismes non intentionnels qu au suicide la violence et la criminalit Ce rapprochement de la sant et de la s cu rit s exprime dans la d finition suivante La s curit est un tat o les dangers et les conditions de vie pouvant provoquer des dommages d ordre physique psychologique ou mat riel sont contr l s de mani re pr server la sant et le bien tre des individus et de la communaut C est une des ressources indispensables la vie quotidienne qui per met l individu et la communaut de r aliser ses aspira tions 4 En France c est partir de ce concept que le programme pilote mis en uvre au niveau de la ville de Boulogne Billancourt s est d velopp 5 4 Enrichir ses r flexions et ses pratiques partir d changes r guliers C est dans cette perspective que le r seau francophone t progressivement constitu partir des ann es 1990 II r u nit des chercheurs des universitaires des responsables d administration des praticiens de terrain qui souhaitent r fl chir ensemble et au del des fronti res sur leurs actions am liorer leurs pratiques et au total tre plus
14. cordons de rideau Concernant l int r t et la r ceptivit des familles celles ci semblent avoir montr dans l ensemble un int r t certain pour cette action Certains parents avaient m me r alis pour la seconde visite des am nagements non abord s lors de la premi re visite cordons de rideau disparition de meu ble bas sous les fen tres pour viter les d fenestrations Plus de 9 familles sur 10 89 pour les familles avec trousse et 97 sans trousse ont affirm tre pr tes participer le cas ch ant un nouveau programme de ce type Un besoin important de formation a t signal concer nant notamment la morbidit des accidents d enfants les risques li s au d veloppement psychomoteur les mesures pr ventives mettre en place Des formations l utilisation de la trousse ainsi Ou aus gestes de premi re urgence ont galement t souhait es par les parents Il a t envisag que ce kit soit propos aux assistantes maternelles et tous les organismes de garde d enfants afin de produire un effet multiplicateur avec des kits de pr vention ventuellement modulables en fonction des besoins familiaux et du type de logement r cent ancien insalubre 3 Discussion la lecture de la litt rature 4 conditions minimales ga rantissant la r ussite d un tel projet ont t identifi es la remise du kit de s curit et les conseils donn s doivent avoir lieu au domicile des
15. d l ves permettant cette heure des courses d autant plus effr n es Le cours d ducation physique repr sente galement un moment critique notamment en cole primaire o un l ve sur cinq contre 14 9 en cole maternelle se blesse pendant une activit sportive Bref les sc narios sont vari s les blessures aussi Pour les l ves de maternelle blessures et coupures sont les plus fr quentes 46 9 La fracture 23 4 et les contusions et traumatismes 23 4 ne sont pas rares non plus A l cole primaire ce sont les fractures qui sont le plus fr quentes puisqu elles repr sentent plus du tiers des blessures plaies ou coupures ne venant qu en seconde position avec un quart des l sions Enfin quel que soit l ge de l l ve c est le visage qui est la partie du corps la plus souvent atteinte 36 des accident s de maternelle et 21 de ceux du primaire Pour les plus jeunes cr ne bras et dents sont les parties les plus menac es Dans le primaire c est la fracture du bras qui prime avee un cinqui me des l ves concern s juste devant les dents cass es ou br ch es 16 des blessures et les l sions du cr ne 10 Dans tous les cas chaque accident c est aux directeurs d cole de savoir r agir En tenant compte d une double contrainte d une part ils n ont aucun droit d intervention pour d cider par exemple d envoyer un enfant l h pital d autre part il n existe pas d infirmerie dans les
16. dans la tranche d ge 1 4 ans en raison de la gravit des accidents domestiques et environ 50 entre 15 et 19 ans les accidents de la circulation en restant principale ment responsables Ce constat justifie que l on s interroge sur les moyens de rendre cette pr ven tion plus performante encore DES MESURES PR VENTIVES SP CIFIQUES METTRE EN UVRE L tude approfondie des statistiques r v le des diminutions tr s in gales de la mortalit selon les types d accidents La mortalit des accidents des cyclistes a beaucoup moins diminu que celle des accidents de pi tons et la mortalit reste tr s le v e pour les enfants victimes d mcendies d habita tion et pour les noyades en piscine dont le nombre de d c s a peu vari depuis 10 ans Ces trois types d accidents devraient faire c 1a cun l objet de mesures pr ventives sp cifiqt s La recommandation voire l obligation dr port du casque pour les jeunes cyclistes pe mettrait d abaisser le nombre actuel de d c s ds aux trau matismes cr niens auxquels ils sont sxpos s En 1994 1 Onisr a d nombr 84 d c s dus au cyclisme chez les sujets de mois de 19 ans L installation de d tecteurs autonomes de fum e dans les habitations diminuerait sans aucun doute la centainc de d c s annuels dans les incendies d habitation L obligation de cl turer les piscines lorsqu il y a de jeunes enfants proximit est la seule fa on efficace de r duir
17. de la Sant de l Environnement de l Am nage ment du territoire permettant de prendre en compte tou tes les dimensions n cessaires la ma trise des risques pour aboutir des r sultats concrets en termes de r duc tion de mortalit et de morbidit par traumatismes bles sures ou accidents Cette politique mise en uvre en France il y a 25 ans a aujourd hui port ses fruits avec une r duction significative de la mortalit et de la morbidit comme l attestent les rap ports sur la sant en France publi s r guli rement depuis les ann es 1990 par le haut comit de la sant publique 1 3 La naissance d un r seau international Pour la France et la Belgique c est partir de ce travail autour des accidents de la vie courante que des changes de pratiques sont n s Amorce du futur r seau francophone ils se sont rapidement enrichis de la r flexion engag e dans cer tains pays anglo saxons ou nordiques et reprise par POMS autour des notions de s curit de violence et de traumatisme 2 En effet les recherches en sant publique ont souvent l avantage d loigner le ph nom ne violence du terrain habituellement pol mique et id ologique pour le situer dans un champ plus pragmatique visant avant tout l explication et l intervention 3 La pr vention en mati re de sant tient alors toute sa place c t de strat gies relevant de domaines dif f rents et compl mentaires
18. efficaces aupr s des publics concern s par la violence et les traumatismes Les membres de ce r seau pensent qu il n existe pas de r ponse unique pour promouvoir la s curit de la popula tion et pr venir les traumatismes Il devient d s lors impor tant de favoriser les changes pour enrichir ses connais sances sa pratique professionnelle et ainsi mieux r pondre aux besoins de la population Dans ces changes la langue et la culture sont des vecteurs indissociables d une pratique de promotion de la sant et de la s curit qui se fonde sur le mode d expression des populations La mission du r seau francophone est de cr er et renforcer les liens entre inter venants s exprimant en fran ais issus de divers secteurs et disciplines afin de d velopper diffuser et changer de l expertise en vue de promouvoir la s curit des popula tions et pr venir la violence les suicides ainsi que les trau matismes accidentels 2 De fa on concr te la vie de ce r seau s est organis e autour de s minaires de travail r guliers Ils se tiennent environ tous les deux trois ans dans diff rents pays de la francophonie Ils sont l occasion autour de sujets prioritaires de faire un point sur les programmes et initiatives en cours mais aussi d engager des actions concert es dans plusieurs pays int res s s C est ainsi qu partir d un m me protocole d interven tion et d valuation a t te
19. la maison 2 9 0 1 22 2 0 12 Le lit est il sans danger pour l enfant 9 9 5 10 100 50 13 Le parc est il sans danger pour l enfant 1 3 2 6 33 3 33 3 14 Il peut y avoir dans l entourage de l enfant de petits objets dangereux avec lesquels il pourrait 1 12 1 14 s touffer trombones pingles ete sont ils habituellement rang s dans un endroit hors de port e des 83 Gm jeunes enfants g 15 Les aliments qui peuvent constituer un risque d asphyxie comme la farine les p tes fruits secs 5 7 1 6 cacahu tes etc sont ils rang s dans un endroit sans danger pour l enfant 71 3 16 7 16 Les cordons et les cha nes de stores et des rideaux sont ils hors de port e des enfants 13 19 4 15 68 4 26 7 17 Votre enfant fait il de la bicyclette avec son casque protecteur adapt sa t te 5 18 12 28 27 8 42 8 Total 93 291 74 303 lt 0 05 32 0 24 4 VI nombre de familles o une situation corriger a t constat e lors de la premi re visite V2 nombre de familles o une modification s curitaire a t constat e lors de la deuxi me visite d un enfant atteignant l ge n cessaire pour l tude et par le recrutement naturel de la PMI visant les familles potentielle ment risque Les cons quences du choix de la population tudi e en terme de r sultats taient illustr es par l analyse par sous groupes correspondant aux situations r put es les plus risque d accid
20. 01 En ce qui concerne les risques correspondant aux seuls objets de pr vention fournis dans la trousse le pourcentage de modifications apport es entre les 2 visites tait significa tivement plus grand dans le groupe 1 que dans le groupe 2 67 8 vs 38 1 p lt 0 001 le risque relatif tait de 1 78 intervalle de confiance 95 IC 95 1 18 2 68 Tableau 3 Cette diff rence tait galement sensible pour les ques tions relatives des l ments non fournis dans la trousse 32 d am lioration dans le groupe 1 contre 24 4 dans le Tableau 1 M Sznajder et al Archives de p diatrie 10 2003 510 516 513 Principales donn es socio d mographiques dans les 2 groupes Groupe avec Groupesans p trousse trousse R pondant P re 4 8 2 1 2 0 58 M re 4i 83 7 45 90 Deux parents 4 8 2 4 8 Type de Monoparentale 7 143 6 12 0 17 Famille Biparentale 41 83 7 40 80 Reconstitu e 0 0 4 8 Non renseign 1 2 0 0 Zei Niveau cole primaire 4 82 2 4 0 83 d tudes du Coll ge CAP BEP 11 224 12 24 r pondant Seconde terminale 7 143 8 16 tudes sup rieures 24 49 27 54 Non renseign 3 6 1 1 2 Situation Emploi salari 31 63 3 29 580 0 62 actuelle Ind pendant 0 0 1 2 Formation 1 2 0 0 Ch mage 2 4 1 2 Au foyer 14 28 6 16 32 Tableau 2 Composition des familles Groupe avec Groupe sans D trousse trousse ge du r pondant
21. Health Organization Manifest for Safe Communities Proceed ings of the 1st World Conference on Accident and Injury Prevention Stockholm Geneva Who 1989 Sundstr m M Svanstr m L Criteria for the safe community network Stockholm Who Collaborating Center Karolinska Institute 1996 Miller TR Levy DT Cost outcome analysis in injury prevention and control eighty four recent estimates for the United States Med Care 2000 38 562 82 Dowswell T Towner EM Simpson G Jarvis SN Preventing child hood unintentional injuries what works A literature review Inj Prev 1996 2 140 9 Roberts I Power C Does the decline in child injury mortality vary by social class A comparison of class specific mortality in 1981 and 1991 BMJ 1996 313 784 6 Leduc S valuation d une trousse de pr vention des traumatismes domicile survenant de jeunes enfants Direction de la sant publique de la planification et de l valuation Qu bec R gie r gionale de la sant et des services sociaux du Bas Saint Laurent 1999 Chevallier B Bruneau C Leroux G Sznajder M Auvert B Approche communautaire de la pr vention des accidents de l enfant Concept et application pratique le programme de la ville de Boulogne Billancourt 1998 2002 Ann P diatr Paris 1999 46 330 6 Sznajder M Chevallier B Leroux G Bruneau C Yacoubovitch J Auvert B Fr quence des accidents de Penfant premiers r sultats de l observatoire de Boulogne Billancou
22. L valuation qualitative aupr s des intervenantes ct des familles visit es a permis d appr cier l utilit per ue de la trousse ct de son mode de d livrance Conclusion Comme dans l exp rience qu b coise nos r sultats montrent que les visites domicile organis es en routine par les services de PMI constituent une bonne opportunit pour aborder la pr vention des accidents d enfants La distribution titre gracieux de trousses de pr vention accompagn e de conseils simples adopter permet des familles souvent d favoris es de modifier leur comportement et d am nager leur appartement en vue de plus de s curit 2003 ditions scientifiques et m dicales Elsevier SAS Tous droits r serv s Auteur correspondant Adresse e mail bertrand chevallier apr ap hop paris fr B Chevallier 2003 ditions scientifiques et m dicales Elsevier SAS Tous droits r serv s doi 10 1016 S0929 693X 03 00145 3 M Sznajder et al Archives de p diatrie 10 2003 510 516 511 Abstract Background The home delivery of counseling and devices intended to prevent child injuries could help parents to adopt safe behavior more efficiently The aim of the present study was to adapt and test in France a safety kit designed and used in Quebec Canada The intervention program kit delivery and counseling was assessed by measuring 6 to 8 wecks after a first home visit the percentage of safety changes adopted by the fa
23. Le Monde fr Archives l du A0 Q2 AL Page 1 of 2 Se Monde fr Les dangers de la r cr Peu nombreux les accidents dans les coles maternelles ou primaires restent la hantise des chefs d tablissement Artkde paru dans Fedfion du ft me L existait des enqu tes sur les accidents domestiques chez les jeunes enfants ou sur les accidents de la circulation chez les adolescents En revanche on ne savait rien des accidents scolaires alors m me que cette population passe plus d un tiers de son temps l cole Une enqu te de la direction de l valuation et de la prospective DEP du minist re de l ducation nationale vient de r parer cet oubli 1 Conduite sur l ann e scolaire 1989 1990 elle r v le notamment que l accident scolaire est rare Ce sont les gar ons qui en sont le plus souvent victimes ils repr sentent 67 des enfants accident s en cole maternelle et 53 en cole primaire Et plus les enfants sont jeunes plus l cart est grand entre les risques d accident parmi les gar ons et parmi les filles Il y a galement des ges risques A l cole maternelle les enfants les plus g s sont les plus touch s deux tiers des enfants accident s ont plus de 4 ans ce qui semble logique puisqu ils sont aussi les plus nombreux l cole primaire ce sont les gar ons de 10 ans 21 2 et les filles de 9 ans 33 3 qui sont le plus souvent victimes d accident Mais les petits ne sont pas en reste 18 2 des g
24. NAMTS et du comit fran ais d ducation pour la sant CFES en partenariat avec un grand nombre d organismes centre d in formation et de pr vention des accidents d enfants Commis sion de s curit des consommateurs Minist re de l emploi et de la solidarit et dans le cadre d une coop ration France Qu bec Il a ainsi t d cid d adapter la trousse de pr ven tion des accidents d enfants du Bas saint Laurent r gion qu b coise remise aux familles 8 de l implanter sur un site pilote fran ais et d en mener l valuation dans les villes concern es Cette trousse est compos e d outils simples de pr vention visant pr venir particuli rement les intoxica tions les br lures les lectrocutions les noyades et les strangulations En cas d valuation jug e positive l objectif est d implanter cet outil plus largement au niveau national Le d partement des Hauts de Seine 92 en r gion pari sienne a t choisi comme site d exp rimentation en raison d une forte mobilisation sur le sujet la fois au niveau des centres de protection maternelle et infantile PMI de la ville de Boulogne Billancourt deuxi me ville du d partement o un programme de sant communautaire a d but en 1997 9 10 et de appui du conseil g n ral du d partement L valuation de l intervention tait de 2 types e quantitative mesurer 6 8 semaines apr s une premi re visite le pource
25. Teenuuo JU3ANOS JUOS S299pP op Sang SaJedioutid Sa IS 2A2V zueno oun EI ap JU2PI22E UN p jua1nauu Sue CL P SUIOU ap SAU99S3 0pE 39 SJUBJUS OCZ 2oueJJ ue oauue onbeu S31VAN19 SNOILVWAOZNI AS Disponible en ligne sur www sciencedirect com SCIENCE CEE Archives de p diatrie 12 2005 1567 1569 o Jap 10 ane DEd iatrie http france elsevier com direc ARCPED ditorial De la pr vention des accidents domestiques de l enfant la promotion de la s curit engagement d un r seau francophone From child accident prevention at home to safety promotion the commitment of the international francophone network F Baudier Correspondant fran ais du r seau francophone de promotion de la s curit et de pr vention des traumatismes directeur de l union r gionale des caisses d assurance maladie de Franche Comt l bis rue Delavelle 25000 Besan on France Re u le 24 janvier 2005 accept le 7 juillet 2005 Disponible sur internet le 06 octobre 2005 Mots cl s Accident Traumatisme Pr vention S curit Keywords Accidents home Accident prevention Wounds and injuries Security measures Child 1 Les accidents de la vie courante un probl me longtemps sous estim Il y a une trentaine d ann es la France d couvrait les accidents de la vie courante chez l enfant Ce ph nom ne tait rest jusqu alors mal identifi alors que chaque ann e
26. ar ons accident s ont 6 ans et on retrouve le m me pourcentage pour leurs a n s d un an Les filles elles ont un autre pic 10 ans avec 24 4 d accident es Tout ce petit monde semble se calmer vers 11 ans 7 des filles et 10 5 des gar ons accident s ont cet ge M me rare l accident scolaire est une r alit Il s agit le plus souvent d une chute de l l ve seul 70 7 des cas en cole maternelle 65 5 en cole primaire Mais il peut galement y avoir eu collision de deux l ves entre eux 19 1 des cas en cole maternelle 31 6 en cole primaire ou une bagarre 10 2 des cas en cole maternelle et 2 9 en cole primaire Lieu de tous les dangers la cour de r cr ation 60 6 des accidents en cole maternelle et 64 9 de ceux de l cole primaire s y produisent C est l en effet que les enfants se d foulent pendant leurs moments de d tente D autre part c est souvent dans les coles primaires le lieu o se d roulent les cours d ducation physique Entre la cantine et la gym Et s il y a des lieux risques il y a galement les moments risques qui leur correspondent logiquement En t te celui de la r cr ation 59 6 des accidents en maternelle 52 5 en primaire la plus meurtri re tant d apr s les directeurs et les directrices la r cr ation de la mi journ e au moment du d jeuner en raison d une part de sa longueur pr s de deux heures et du moins grand nombre
27. der et al Archives de p diatrie 10 2003 510 51 6 pas eu d impact sur les diff rences observ es entre les 2 groupes mais c est une r alit de terrain qui doit tre prise en compte pour une pleine efficacit de cette d marche Le caract re dangereux ou s curis des l ments tudi s est d fini la fin de la grille d valuation ce qui limite les biais li s une ventuelle appr ciation subjective des intervenan tes selon qu il s agit du groupe avec ou sans trousse Gr ce ce programme la visite de certains logements insalubres a permis la constitution de dossiers pour la com mission des logements Le d tecteur de fum e a t jug indispensable ce type d habitation Le bon d roulement de cette tude pilote l chelle de 4 communes a sans doute t favoris par une sensibilisation pr alable de cette communaut urbaine aux probl mes des accidents et leur pr vention et au d veloppement d un programme de sant communautaire fond sur un partenariat et une multidisciplinarit dans l approche pr ventive des accidents Boulogne Billancourt Pour implanter cette inter vention plus grande chelle il sera n cessaire de recr er cette dynamique autour notamment de relais locaux 4 Conclusion Comme dans l exp rience du Bas Saint Laurent ces pre miers r sultats montrent que les visites domicile organis es en routine par les services de PMI constituent une opportu
28. e le risque de noyade mortelle frappant annuellement une vingtaine d enfants L int r t de ces mesures a t maintes fois d montr par des travaux trangers Mais les administrations fran aises responsables ne se d ci dent pas les adopter malgr les avis donn s par le Centre d information et de rencoatre pour la pr vention des accidents d enfants Cirpae DES DIFF RENCES R GIONALES IMPORTANTES L tude des statistiques analysant la fr quence et la mortalit des principaux types d accidents per met de constater dans notre pays des diff rences r gionales importantes Le pourcentage des enfants victimes d incendies d habitation est trois fois plus 846 B L v que lev dans le Nord Pas de Calais que dans Za r gion Rh ne Alpes et les noyades des petits enfants en piscine s observent principalement en Provence C te d Azur Ces diff rences devraient tre une fa on de mieux sensibiliser les popula tions de ces r gions en leur montrant la r alit des risques auxquels leurs enfants sont expos s II convient naturellement d en charger officiellement les organismes comp tents observatoires r gio naux de la Sant caisses r gionales d assurance maladie comit s d ducation pour la Sant etc Cette r gionalisation de l information pourrait per mettre de mettre en place des exp riences de Safe Communities pr conis es par l OMS lesquelles par leur effet mobilisateur sur des populations ci
29. ent situation familiale particuli re faible niveau scolaire du parent r pondant Concernant dans ces familles on retrouvait les m mes r sultats que ceux obtenus pour l ensemble des familles pour les risques li s aux objets de pr vention fournis c est dire une diff rence tr s significative entre les 2 groupes Pour les objets non fournis dans la trousse les r sultats non significa tifs observ s taient sans doute li s un probl me d effectif mais probablement aussi au fait que pour ce type de famille la remise effective et gratuite d objets de pr vention est essen tielle la mise en uvre r elle de ces mesures s curitaires au domicile Comme dans le travail de Leduc 8 nous avons observ un effet multiplicateur dans le groupe d intervention avec des am nagements suppl mentaires non abord s lors de la premi re visite Les familles ayant re u la trousse et des conseils de pr vention ont adopt en plus grand nombre un comportement s curitaire m me pour des risques non cou verts par le kit comparativement aux familles qui n avaient re u que des conseils On peut mettre l hypoth se que la trousse pourrait renforcer la sensibilit globale des familles la pr vention Dans certains cas lors de la seconde visite les enqu trices ont aid les familles installer ou ont install elles m mes les l ments de pr vention fournis dans la trousse Cela n a donc 516 M Sznaj
30. ez NDIA SIIIP op TETE un nb sm eut S329P ap SIFY X99 S P SJJ SUOYEULIOJUI KNE Od dex red s299p un g ympuo quefe OA2Y S P S9OURISUODIO S P Tam 91 91 SULP wog snyd ag D stad e GT OVIN 21enbue 1 SMPN sunp p w xne SIUMOS s neuuon SIND XNE 29810 e SISUN MUL NON INOLODUDP SVLNPOLA IP 919941D 9111 1Q0SU04S94 CI R 79 sured sure X99 9p Ped VJ ap INSUL IP 1U2p un NO IJUILISUOI IP ISULA IP 20200 IM L SHM JUSUI TOUS S JURIJ SIJUIIMIDJI SISNVI SAIME SOT SUD h Y I IP SPUDfUI P gan SIP LG SUDD 13 UD UNP SULOW IP SIDD S209D S0 SUDP amp ANS SLOS 9 QUUOUUOU syuezu s mmn f s p JOUCITEAMS 9p Mbuew Un INVI U aa OAV 1ed S299p Sop syrenb S109 Sat INDSU ap SMJJLJ S P DEA tu ny s jjez p SaOupISUOAII SAULI IUSTMOS e LT ES stan 90 S SNDI SIND S P 12 04 0 001 IVPUIIUL LOA SIIIP SIP IAUVDAJUOID no 6S Ir uonooffns snd 12 Gr GG apvhou sod 0G 0G 21313 00 S999D sat NOA OG IP PUYIOM 1S3 TONAQU 19 UIP 1990 1 IP NIV PLJUI SIIIP IP CNAIN Sap uoy uymd AL M DAD 948 np uonouoyz ug TENAU R Zg app JL 1 P NON L MS Sep TE SUP S P MITWOP ne SLI S P LL SULP sympod Juos S Sue GT p SUIOUX Sat Z Saa UN JIpu Su quele SJUSP 109 S J s9Sg snyd sat mod s n SD suosrepu d s un f snyd s mod sx sue Sd109 ap suone yur suoneovozms ap moms USE S IE SUL PI 19 QT IUI 49 UE T JUEAY sopesou xne snp Juos spopow sed mp eat
31. familles le kit de s curit doit tre remis gratuitement et tre facile installer les familles doivent pouvoir tre aid es installer le dispositif de s curit plusieurs visites au domicile sont pr voir pour assurer un suivi de l intervention Les visites it ratives au domicile et le subventionnement favorisent l alliance th rapeutique notamment vis vis des familles les plus risque d accident 11 C est dans cet esprit qu a t construite la pr sente tude l instar de celle d j r alis e au Qu bec En ce qui concerne des relations entre conditions sociales et modes de pr vention notre choix d un recrutement de PMI visait naturellement des popula tions modestes Cependant pr s de la moiti des familles des 2 groupes avait atteint un niveau d tudes sup rieures 2 3 avaient un emploi salari et le taux de ch mage tait assez faible Le faible niveau de revenus ne constitue pas le crit re exclusif du suivi par la PMI d autres situations telles que difficult s psychologiques ou isolement peuvent le justifier galement mais ces situations sont galement risque accru d accident domestique Des exemples tir s de la litt rature vont dans le sens d un impact tr s positif de cette d marche combin e remise gra tuite d outils de pr vention et d livrance de conseils sur place Un programme de pr vention sur 6 ans des incendies Oklahoma City A f
32. ien encore les parents qui sont furieux de devoir se d ranger pendant leur travail et qui pensaient qu il y avait un m decin l cole Sans oublier ceux qui s insurgent de n avoir pas t pr venus avant les pompiers Mais ces cas restent exceptionnels Dans l ensemble ils sont plut t inquiets arrivent tr s vile et vont m me parfois jusqu t l phoner le soir la directrice pour la rassurer MAUMUSSON VERONIQUE LNYHTIE AIAYG lt GT OQYI 3190D U9 2P SUOSII STO SOI SURP 244 29 p UOnRJUAULI9dxS oun paerd ue get Lj 22988ns mb Oneu y mofe e 2160107U9P1990 IP OUDWOP 29 SUDP 29102072P ONDO rua prda DIUDINONUNS IUN PJUNAIANSSO 13 SUUS DIUDSSIDUUOD IP SLL SIP PUNA 211404dn TEUOYLU D aAAI ne MONDJ Ia UN p UOTC10QRI9T SAULI app UT Te SIJSIPOUL SIJSIA JUOS SUSONUL sua ow s9 INNIN ANOR 19 IJAJUOUL 212 D 21190810 0 UOP ST OVIN 9j9nbus aava 27199 2P INDU AUNS 0 MIINSUOD NAIV Ted sa 9P S P Tata UN p UONRSTEUWYISAS CT e JUOWOIANATD 7 SUDY 1U910W 10P SLOW Z IP 2900 ANS DS 79 JUVSUI 1 IP 249 07 S120f S P SLOT ONJUIS 27109 S9IM 21UL90f 41000 Juvanod 25100 IUN 290UD4 12079 ININDOI SNOS a1jauaf aun p IQULOJ 159 JUD UI T UUDU NP SIANIY IT SALIQ IQIVUOP UOS IP ui GT 20072 0 np ANYI UDO I 9P SA2UEJSUOD JD SOI MS S99 e 9p Snjd suoyew JOJU S P 91940991 L GT OVIA 27enb U9 e ANOINDUY 9DUDAP IP IINYI IUN P 99 PPLIISU 19 ANOSSO US DUNDV41 104 ap SEd N p uoTueu M
33. il cau sait des milliers de morts blessait de nombreux enfants et en laissait handicaper un grand nombre En effet contrairement la violence routi re qui tait tr s m diatis e ces accidents se produisaient dans l indiff rence quasi g n ralis e tant des autorit s de sant que du grand public La survenue de ces non v nements dans la sph re priv e labri des regards de la presse expliquait en grande partie cette ignorance Le d veloppement de l pid miologie la mobilisation de cer tains des p diatres qui avaient prendre en charge quotidien nement des centaines d enfants bless s et traumatis s la sen sibilit personnelle de plusieurs responsables politiques ont permis au cours des ann es 1980 de leur donner de la visi bilit et de faire reconna tre le caract re intol rable de cette situation En effet la fatalit joue un r le tr s minime dans la survenue de nombre de ces accidents et leur pr vention est possible Adresse e mail francois baudier urcam franchecomte cnamts fr F Baudier 0929 693X see front matter 2005 Elsevier SAS Tous droits r serv s doi 10 1016 j arcped 2005 07 018 La nature des solutions qui ont alors t apport es pour endiguer cette pid mie d accidents a tonn beaucoup de professionnels de la sant et du soin Les mesures prises ne se situaient pas uniquement dans le champ sanitaire mais faisaient appel la mobilisation interd
34. isciplinaire de diff rents sp cialistes m decins architectes urbanistes ing nieurs Des personnes de m tiers diff rents mettaient en uvre ensemble des actions concert es afin de r soudre une question de sant publique mergente 2 Un probl me qui n cessite une large mobilisation Cette mobilisation partag e est pleinement justifi e Les accidents de la vie courante d signent une cat gorie de traumatismes tr s large en termes de risques et dont la nature est troitement li e la modification permanente de nos modes de vie acc l ration de la mise sur le march de produits issus de technologies complexes volution des loisirs et de l habitat L apparition de ces nouveaux risques est donc por t e par le d veloppement d habitudes sociales renouvel es mais aussi identifi es en fonction de la d finition donn e par chaque soci t des limites du risque acceptable Par exemple les accidents de sport et de loisirs qui l heure actuelle tou chent davantage les adolescents et les jeunes adultes vont RO 1568 F Baudier Archives de p diatrie 12 2005 1567 1569 sans doute l avenir s tendre l ensemble de la population du fait du d veloppement d une culture de loisirs et de l aug mentation du temps libre 35 heures progression de l esp rance de vie sans incapacit Une d marche de sant publi que adapt e doit donc int grer ces changements La r fle
35. les directeurs en voient de toutes les couleurs Comme cette directrice qui se rappelle avoir failli se sentir mal devant un petit doigt qui pendait et cette autre devant un enfant qui vomissait apr s tre tomb et avoir perdu connaissance En douze ans se rappelle Mme Jocelyne Roger directrice de l cole de la rue des Alouettes Paris 19 arrondissement j ai eu un bras cass un vanouissement un petit doigt coinc dans une porte et une langue ouverte Plus pittoresque la panique qui a saisi cette directrice d une cole du 9 arrondissement apr s qu une petite fille de sept ans tomb e du haut d un J ai tout de suite pens qu elle devait avoir la colonne espalier sur le tapis fix au sol fut demeur e l p trifi e se disant incapable de bouger vert brale bris e se rappelle la directrice J ai appel les pompiers organis la sortie des l ves qui tait imminente par une voie d rob e de fa on qu ils ne passent pas devant ce que je pr voyais tre terrifiant Tout cela pour entendre la m re me rassurer au t l phone et m expliquer que sa fille tait une grande anxieuse et restait toujours immobile apr s une chute de crainte d tre bless e Le Monde fr Archives Page 2 of2 A croire les directeurs d cole les parents r agissent plut t bien quand survient un accident Certes il y a toujours ceux qui ont oubli de communiquer l cole leur changement d adresse ceux qui sontinjoignables Ou b
36. milies included in the survey compared with the pre intervention situation and by evaluating the satisfaction of families with their participation in the survey and the satisfaction of nurses with the use of this new tool Population and Method One hundred families from 4 towns in the Hauts de Seine department in the Paris suburbs Boulogne Chaville S vres Ville d Avray were selected by the social services for home visits by nurses or doctors when their child reached the age of 6 to 9 months Selection criteria were usually primipara medical problem psychological and or socio economic difficulties During the first visit 49 families group 1 1 family lost for follow up received the usual informative and preventive counseling and a kit including preventive devices and pamphlets about indoor injuries and ways of avoiding them The other 50 families group 2 received counseling but not the kit Between 6 and 8 weeks later a second home visit was paid to all selected families Results Between the first and the second visits the percentage of safety improvement was significantly higher in group 1 with the kit than in group 2 without the kit This improvement mainly related to the risk of fall P lt 0 02 fire and burns P lt 0 001 poisoning P lt 0 01 and suffocation P lt 0 001 When the analysis was focused on safety improvement related to devices provided in the kit the difference between the 2 groups was significant
37. moins de 15 ans en 1980 318 en 1998 probablement gr ce une compl mentarit r ussie entre d marches r glementaires et ducatives 2 Les actions de terrain apportent une valeur ajout e la pr vention des accidents de mani re pragmatique et continue notamment dans le cadre des programmes safe community 3 4 Elles ont de plus t jug es pertinentes en terme de rapport co t efficacit en particulier dans des zones conomique ment d favoris es 5 S il est bien tabli que nombre d ob jets de pr vention des accidents domestiques d tecteurs de fum e containers s curis s thermostats ont un r el effet pr ventif 6 le probl me de leur accessibilit financi re demeure entier dans certains milieux L approche ducative exclusive est souvent peu efficace dans ce contexte d o l id e de subventionner ces outils de pr vention remise titre gracieux ou vente prix r duit Cela para t d autant plus justifi qu une grande diff rence selon les classes sociales semble exister dans les d c s par accident et qu un accroissement de ce ph nom ne est signal depuis plusieurs ann es 7 La remise gratuite d objets de pr vention des familles d munies participe cette d marche Celle ci s inscrit la fois dans le cadre du programme national de pr vention des accidents de la vie courante pour 3 ans de la caisse nationale de l assurance maladie des travailleurs salari s C
38. n ais d ducation pour la sant 2 rue Auguste Comte 92174 Vanves France d Service territorial de protection maternelle et infantile 113 avenue de Verdun 92130 Issy les Moulineaux France Caisse nationale d assurance maladie des travailleurs salari s 66 avenue du Maine 75694 Paris cedex 14 France Re u le 24 septembre 2002 accept le 23 janvier 2003 R sum La distribution de mat riel de pu riculture au domicile des familles pour pr venir les accidents d enfants pourrait permettre aux parents d am liorer leurs comportements s curitaires L adaptation et l exp rimentation en France d une trousse con ue et utilis e au Qu bec ont t le sujet de la pr sente tude Les objectifs de l intervention taient la fois quantitatifs en mesurant 6 8 semaines apr s une premi re visite le pourcentage de modifications s curitaires apport es au domicile des familles participantes et qualitatif en valuant l utilit per ue de cet outil et de son mode de d livrance travers la satisfaction des familles visit es et celle des intervenantes Population et m thode Cent familles de quatre villes du d partement des Hauts de Seine en r gion parisienne Boulogne Billancourt Chaville S vres Ville d Avray ont t s lectionn es par les services de protection maternelle et infantile PMI pour recevoir leur domicile la visite d une pu ricultrice d un m decin ou d une auxiliaire de p
39. n endroit inaccessible pour l enfant ou verrouill 71 4 65 3 7 Les produits d entretien tels l insecticide les boules mites le solvant essence alcool 10 14 6 17 br ler herbicide etc sont ils rang s dans un endroit inaccessible pour l enfant ou verrouill 71 4 35 3 8 Les coins pointus des tables sont ils recouverts d une protection 25 30 13 27 83 3 48 1 Total 141 208 67 8 75 197 38 1 lt 0 001 VI nombre de familles o une situation corriger a t constat e lors de la premi re visite V2 nombre de familles o une modification s curitaire a t constat e lors de la deuxi me visite 26 514 M Sznajder et al Archives de p diatrie 10 2003 510 516 l ments les plus appr ci s taient les bloque portes les cache prises les bloque poign es de placard les taquets de tiroir et les 2 brochures et num ros d urgence Les l ments pr sentant un int r t moindre parce que rarement install s mat riel visser ou inadapt s taient le Supercrochet Bu tak le prot ge bec de robinet gonflable et la bande de fermeture pour r frig rateur Les l ments jug s comme de vant tre remplac s dans la trousse pour des raisons de fragilit taient les coins de table et le bloque porte universel pour appareil lectrom nager Les intervenants ont propos d int grer de nouveaux l ments dans la trousse comme des entreb illeurs de fen tre et des enrouleurs de
40. ne de pr vention nationale lanc e aujourd hui dans les coles maternelles par la s cu rit civile et le Groupe 02 une soci t de services domicile Objectif faire prendre conscience aux bambins et leurs parents que la maison et ses abords sont des lieux haut risque Et chaque pi ce renferme son lot de dangers Piscines sous haute surveillance Premier endroit surveiller l ext rieur de la maison le jardin et le garage o se d roulent un quart des accidents des petits Les produits toxiques pour le nettoyage ou la peinture doivent tre syst matiquement referm s et rang s en hauteur hors de port e des plus jeunes Idem pour les outils de jardi nage Les jeux d ext rieur comme la balan oire et bien s r les piscines n cessitent une surveillance permanente Mais le dang r peut galement venir de la maison elle m me et notamment des escaliers Une barri re ferm e per met d emp cher son acc s un enfant qui ne sait pas l emprunter calmement Dans la cuisine th tre de 15 des accidents gare aux br lures notam ment cause du four ou des plaques chauffantes Dans la chambre enfin o surviennent 10 des incidents le lit ne doit pas tre investi par une colonie de peluches susceptibles d touffer l enfant Plus globalement l cam pagne met l accent sur la pr vention des chutes qui restent le principal risque pour les 0 6 ans
41. ntage de modifications s curitaires ap port es au domicile des familles participantes compara 512 M Sznajder et al Archives de p diatrie 10 2003 510 516 tivement la situation pr valant avant la distribution de la trousse de pr vention e qualitative valuer l utilit per ue de cet outil et de son mode de d livrance travers la satisfaction des familles visit es et celle des intervenantes 1 Population et m thodes L intervention a t men e entre octobre 2000 ct avril 2001 Les 100 premi res familles de 4 villes du d partement des Hauts de Seine Boulogne Billancourt Chaville S vres et Ville d Avray ayant eu 1 enfant atteignant l ge requis pour l tude s lectionn es dans l ordre de naissance et rencontrant les crit res habituels de visite syst matique primiparit probl me m dical familles en difficult psy chologique ou socio conomique ont t retenues par les services de PMI respectifs Ces familles ont t r parties en 2 groupes par tirage au sort Les familles participantes ont re u leur domicile la visite d une pu ricultrice d un m de cin ou d une auxiliaire de pu riculture du service de PMI lorsque leur enfant atteignait l ge de 6 9 mois Vingt cinq professionnelles de sant sont ainsi intervenues soit 11 pu ricultrices 8 auxiliaires de pu riculture et 6 m decins Toutes les intervenantes ont re u les m mes instructions avant le
42. ond sur une tude cartographique a permis d obtenir une r duction de 81 de ces accidents dans la population cible vs 7 dans le reste de la ville apr s distribution de d tecteurs de fum e et conseils ducatifs 12 Les donn es concernant l impact financier d une telle d mar che sont encore parcellaires Le m me programme dans des quartiers pauvres de Londres est en cours d valuation 13 Une analyse co t efficacit men e dans le cadre d une en qu te multicentrique au Canada sur l efficacit de la visite domicile a permis de calculer un ratio de 372 dollars cana diens par accident vit 14 La simple possession de ces objets de pr vention n est pas toujours suffisante L adoption de comportements s curitai res m me pour des personnes d un niveau conomique lev et en possession de ces outils n est pas automatique comme l a montr une enqu te r cente r alis e en Grande Bretagne 15 En 1993 Pless au Qu bec soulignait d j que visites domicile d marche p dagogique et distribution de produits de pr vention doivent tre combin es 16 Une revue r cente de 22 essais contr l s sur l impact de mesures pr ven tives a soulign l int r t des d tecteurs de fum e et du contr le de la temp rature de l eau chaude sanitaire Elle a montr que les interventions les plus efficaces taient celles qui combinaient ducation la sant strat gies de modifica
43. poser des mesures compl men taires telles que celles que nous venons d voquer et qui pourraient tre discut es avec les orga nismes responsables et mises ult rieurement en application Telle est l une des missions du Centre d information et de rencontre pour la pr vention des accidents d enfants R F RENCES 1 Swanstrom L Ekman R Schelp L Lindstrom A The Lid koping Accident Prevention Program A community approach to preventing childhood injuries in Sweden Injury Prevention 1995 1 169 72 2 Leveque B Baudier F Janvrin MP The contribution oi physicians to childhood prevention in France injury Pr vention 1995 1 155 8 Available online at www sciencedirect com de Archives de p diatrie www elsevier com locate arcped Archives de p diatrie 10 2003 510 516 M moire original valuation de l efficacit de la remise d une trousse de pr vention des accidents domestiques de jeunes enfants essai d intervention dans quatre communes des Hauts de Seine France Evaluation of the effectiveness of an injury prevention kit delivery for toddlers in four french cities M Sznajder M P Janvrin V Albonico M H Bonnin F Baudier B Chevallier 23 a Service de p diatrie h pital Ambroise Par AP HP 9 avenue Charles de Gaulle 92100 Boulogne France Service de sant publique et d information m dicale h pital Ambroise Par AP HP 92100 Boulogne France Comit fra
44. r conscrites ont fait la preuve de leur efficacit dans les pays comme la Su de 1 LE R LE DES M DECINS DANS LA PR VENTION Une autre fa on de valoriser cette pr vention serait de mieux exploiter le d sir de participation active exprim par les m decins dans une enqu te fran aise r cente 2 Il conviendrait de les guider sur les th mes et les m thodes pour engager utilement le dialogue ce sujet avec les familles et leur d montrer qu ils n ont pas de raison de douter de l efficacit d une telle d marche Il appartient aux organismes directement int ress s par la diminu tion de ces accidents le minist re de la Sant et la Caisse nationale d Assurance maladie de d finir leur intention et avec eux une v ritable strat gie d intervention bas e sur un plan long terme et comportant la publication de statistiques r gio nales leur permettant d appr cier l volution de cette mortalit et de cette morbidit L INFORMATION L GARD DES ADOLESCENTS Des actions particuli res doivent aussi tre enga g es l gard des adolescents pour lesquels les accidents de la circulation comme conducteurs ou passagers de v hicule 673 tu s et 4 106 bless s graves en 1994 entre 15 et 19 ans repr sentent aujourd hui la principale cause de mortalit mais aussi de s quelles parfois ir s lourdes tout comme certains accidents de la vie courante tels que les noyades Il serait souhaitable q
45. r vention des traumatismes non intentionnels et intention nels accidents suicides violences routi res y est abord e sous l angle de la sant de la s curit publique et de l appro che par milieu de vie particuli rement la municipalit Cet enseignement repose sur le concept de s curit et il met en avant la n cessit de d cloisonnement des secteurs un lar gissement des m thodes d intervention et la mise en uvre de pratiques intersectorielles Le fonctionnement du r seau francophone de promotion de la s curit et de pr vention des traumatismes s appuie avant tout sur la volont de quelques individus qui souhaitent tra vailler ensemble pour am liorer leurs pratiques au service de la population et dans un esprit de promotion de la sant Charte d Ottawa 7 La loi vot e au cours de ere 2004 et qui d fi nit les orientations de la France dans ce domaine comporte pour la premi re fois un volet sur la violence et la sant 8 Elle est en coh rence avec les orientations r centes de l OMS 9 et les travaux entrepris par le r seau francophone depuis plusieurs d cennies L enseignement qui a t donn en 2005 Besan on au cours de la deuxi me universit d t franco phone en sant publique et le s minaire qui se d roulera en novembre 2005 en Alg rie sur le th me coop ration inter nationale une approche globale des strat gies locales seront autant d occasions pour ce
46. rt Rev Epid m Sant Publ 2001 49 125 39 Roberts I Kramer MS Suissa S Does home visiting prevent child hood injury A systematic review of randomised controlled trials BMJ 1996 312 29 33 Mallonee S Evaluating injury prevention programs the Oklahoma City Smoke Alarm Project Future Child 2000 10 164 74 DiGuiseppi C Slater S Roberts I Adams L Sculpher M Wade A et al The Let s Get Alarmed initiative a smoke alarm giveaway programme Inj Prev 1999 5 177 82 King WJ Klassen TP Leblanc J Bemard Bonnin AC Robitaille Y Pham B et al The effectiveness of a home visit to prevent childhood injury Pediatrics 2001 108 382 8 Hapgood R Kendrick D Marsh P How well do socio demographic characteristics explain variation in childhood safety practices J Pub lic Health Med 2000 22 307 11 Pless B The Scientific Basis of Childhood Injury Prevention A Review of the Medical Litterature London England Child Accident Prevention Trust 1993 DiGuiseppi C Roberts G Individual level injury prevention strate gies in the clinical setting Future Child 2000 10 53 82 WWW DIRECTMATIN FR ACCID Fra ENTS DOMESTIQUES LES BAMBINS i hs Le SENSIBILISES A DRM E ESS NU a Sa BN JAUBERT SIPA La campagne de pr vention nationale lanc e dans les maternelles d bute aujourd hui Hs tuent environ 500 enfants par an Les accidents domestiques sont au centre de la campag
47. st e r cemment au Qu bec en France et en Belgique une trousse de pr vention des acci dents domestiques contenant diff rents objets cache prise syst me de blocage des portes d tecteur de fum e permet tant de rendre plus s curitaire l environnement familial 24 E Baudier Archives de p diatrie 12 2005 1567 1569 1569 Ce mat riel est remis la famille au cours de visites domi cile par des quipes m dicosociales Cette exp rimentation concerne de fa on prioritaire les populations les plus d favo ris es Les r sultats de ce travail exploit de la m me fa on dans les trois pays ont permis d une part de montrer l effi cacit de ce protocole d intervention pour r duire significa tivement les risques domestiques et d autre part d tudier les possibilit s de sa g n ralisation dans des pays de culture et de syst me de sant diff rents 6 5 Nouveaux rendez vous et changes Nord Sud La volont de d velopper les changes Nord Sud est une autre dimension de ce r seau Ainsi le dernier s minaire s est tenu Beyrouth au c ur d une zone marqu e par des vio lences de toute nature et le prochain se d roulera en Alg rie pays aussi hautement concern Par ailleurs un cours inter national a t mis en place depuis plusieurs ann es Il s est tenu initialement en Am rique du Nord Qu bec puis en Afrique B nin Alg rie et en Europe Besan on France La p
48. u riculture du service de PMI lorsque leur enfant tait g de 6 9 mois Quarante neuf familles groupe 1 1 famille perdue de vue ont re u lors de la premi re visite au domicile outre les conseils habituels une trousse contenant des dispositifs s curitaires ct des d pliants d information sur les risques d accidents la maison ainsi que la fa on de les pr venir Les 50 autres familles groupe 2 n ont pas re u la trousse mais seulement des conseils d information et de pr vention habituels Une seconde visite a eu lieu 6 8 semaines apr s la premi re R sultats Entre les 2 visites le pourcentage d am lioration s curitaire a t significativement plus grand dans le groupe 1 avec trousse que dans le groupe 2 sans trousse concemant les risques de chutes p lt 0 02 les risques li s au feu et aux br lures p lt 0 001 les risques d intoxication p lt 0 01 et les risques d asphyxie p lt 0 001 Pour les risques vis s par les objets de pr vention fournis dans la trousse le pourcentage de modifications apport es entre les 2 visites tait significativement plus grand dans le groupe 1 que dans le groupe 2 p lt 0 001 avec un risque relatif de 1 78 intervalle de confiance 95 IC 95 1 18 2 68 Cette diff rence tait galement sensible pour les questions relatives des l ments non fournis dans la trousse p lt 0 001 le risque relatif tait de 1 31 IC 95 1 23 1 40
49. ue les informations sur ces risques leur soient donn es en m me temps que celles diffus es sur d autres dangers pour la sant comme la drogue et les maladies sexuelle ment transmissibles ceci dans le cadre d informa tions globales sur leur sant Cette globalisation de l information leur permettrait d tablir une hi rar chie des risques plus conforme la r alit que celle dont ils peuvent se faire aujourd hui une id e compte tenu de la diversit des organismes qui les renseignent ACCIDENTS ET ASSURANCE MALADIE Une autre question m rite d tre pos e est il opportun de maintenir l assurance de ces accidents dans le cadre de l assurance maladie L amalgame actuellement fait dans notre pays emp che de prendre conscience de leurs co ts respectifs et rend difficile de d montrer la possibilit de les infl chir par des comportements de s curit Cette confu sion tend assimiler les accidents des maladies ce qu ils ne sont pas et nous para t tre en contra diction avec l esprit m me de la pr vention Dans un domaine voisin on peut faire remarquer que l autonomie de l assurance accidents du travail qui existe depuis longtemps a beaucoup contribu leur diminution Si par rapport aux autres pays industrialis s la France n a pas d m rit des actions qu elle a entreprises pour lutter contre ce fl au que sont les accidents d enfants et d adolescents il nous para t important de pro
50. unions de travail dans le but d appr cier l utilit per ue de ce programme utilit globale de la trousse points n gatifs et positifs des l ments fournis dans le kit r cepti vit des familles modifications sugg r es en vue de rendre cette intervention permanente Les donn es ont t saisies au moyen du logiciel Filema ker Pro version 4 1 Le traitement statistique a t effectu par le logiciel SPSS version 8 0 Les donn es qualitatives ont t compar es par le test du 2 ou par le test exact de Fischer pour les petits effectifs Les donn es quantitatives ont t compar es par le test de Student Un seuil de signifi cativit 5 a t retenu 2 R sultats 2 1 valuation quantitative 2 1 1 Sur l ensemble des familles Les 2 groupes taient comparables pour l ge et le sexe du r pondant le type de famille le type de r sidence le nombre d enfants par famille le niveau d tudes des parents et leur cat gorie socioprofessionnelle Tableaux 1 et 2 Entre les 2 visites le pourcentage d am lioration s curi taire a t significativement plus grand dans le groupe avec trousse groupe 1 que dans le groupe sans trousse groupe 2 concernant les risques de chutes 45 1 vs 30 8 p lt 0 02 les risques li s au feu et aux br lures 32 9 vs 14 7 p lt 0 001 les risques d intoxication 65 5 vs 46 9 p lt 0 01 les risques d asphyxie 55 1 vs 22 0 p lt 0 0
51. ux qui le souhaitent de se joindre aux travaux de ce r seau R f rences 1 Haut Comit de la sant publique In La sant en France 2002 Paris HCSP 2002 p 410 2 Damestoy N Baudier F Maurice P La pr vention des accidents Des approches compl mentaires dans les pays francophones Actualit et dossier en sant publique 1995 12 10 2 3 Baudier F Guilbert P Gautier A Pr venir la violence Concours Med 2002 124 12 826 31 4 Organisation mondiale de la sant S curit et promotion de la s cu rit aspects conceptuels et op rationnels Monographie Biblio th que Nationale du Qu bec 1998 22 p 5 Sznajder M Chevallier B Leroux G et al Analyse des accidents de Penfant premiers r sultats de l observatoire de Boulogne Billancourt Rev Epidemiol Sante Publique 2001 49 125 34 6 Sznajder M Janvrin MP Albonico V et al valuation de l efficacit d une trousse de pr vention des accidents domestiques de jeunes enfants essai d intervention dans quatre communes des Hauts de Seine France Arch Pediatr 2003 10 510 6 7 OMS Charte d Ottawa pour la promotion de la sant Une conf rence internationale pour la promotion de la sant 17 21 novembre 1986 Publication de POMS Sant et Bien tre social Canada et l Association canadienne de sant publique pp 1 3 8 Loi n 2004 806 du 9 ao t 2004 relative la politique de sant publique J O n 185 du 11 ao t 2004 page 14277
52. xion sur les accidents est pluridisciplinaire mais aussi intersectorielle Elle fait appel des d marches struc turelles et organisationnelles mesures r glementaires et l gis latives politique d am nagement de la ville d quipe ments mais aussi informatives et ducatives d une tr s grande diversit en termes de comp tences requises La pr vention des accidents de la vie courante des enfants illustre parfaitement cette r alit Elle passe d abord par une s cu risation de l environnement Les parents ont un r le essen tiel jouer dans cette d marche pour prot ger leur enfant en appliquant certaines r gles de s curit leur domicile L du cation pour la sant peut donc les aider investir cette mis sion Cependant les parents ne sont pas en mesure d assurer eux seuls cette s curisation Celle ci passe aussi par la d finition et la mise en uvre de normes concernant tant les objets et produits que les espaces de vie Elle suppose gale ment l acc s de tous des produits et espaces s curis s Pour conduire une politique de pr vention des accidents la fois adapt e et efficace deux conditions essentielles sont donc r unir e une connaissance actualis e des risques gr ce un recueil permanent de donn es accompagn d une exploitation rapide et d une diffusion large de ces r sultats e un travail pluri institutionnel minist res de la Consom mation

les annales du concours 2014

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents