Lire Synthèses n°110
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1. l origine que 2 des foyers fiscaux Une proportion qui a pu monter jusqu 65 dans les ann es 1980 Aujourd hui cette taxe progressive concerne environ 19 millions de contribuables mais ne repr sente que 7 de l ensemble des pr l vements obligatoires obligatoires en 1981 environ 6 l aube des ann es 2000 La proportion de foyers imposables retrace cette volution de moins de 2 en 1916 environ 250 000 personnes elle atteint jusqu 65 entre 1975 et 1985 pour retomber 50 environ entre 1986 et 2012 Une histoire mouvement e dont un nouveau chapitre s crit cette ann e la loi de finances pour 2015 pr voyant de supprimer la premi re tranche 5 5 pr s de 3 mil lions de foyers fiscaux devraient devenir non imposables m 1 Car d clar s sur des feuillets de d claration distincts appel s c dules 2 En raison du conflit mondial la loi du 15 juillet 1914 ne fut r ellement appliqu e qu en 1916 sur les revenus de 1915 C est le montant des recettes d IR attendues en 2015 sur les revenus de 2014 contre 68 5 milliards d euros r colt s sur les revenus 2013 Source Coface avril mai 2014 LA RENCONTRE DE LO CK PEYRON LE VENT EN POUPE mea 54 ans Lo ck Peyron vient de remporter la 10 dition de la Route du Rhum l une des rares courses qui ne figuraient pas encore son palmar s Et de battre par la m me occasion le record de l pre2. 2 victoires dans la Transat Jacques Vabre en double 1999 et 2005 1victoire dans la Barcelona World Race en double 201 1 Troph e Jules Verne en quipage en 2012 sur le Maxi Trimaran Banque Populaire V 5 titres de champion du monde ORMA trimarans de 18 28 m et une 2 place au Vend e Globe 1990 Pour en savoir plus rendez vous sur voile banquepopulaire fr Facebook facebook com VoileBanquePopulaire Twitter twitter com VoileBanquePop Instagram voilebanquepopulaire Maxi Trimaran Solo Banque Populaire VII Z Z O m 2 O zZ U 2 lt m m gt Z O G m T O p G m gt 7 m 7 SI9NVH9 S31 411 1dILINW S32401 ST1 HINNOIKOY ajeluowIJ3ed uorn os e7 uoIsI gt 91d 32 euwutues p 3neu juel e VSSA1LNINO ntessa est un contrat d ABP Vie entreprise r gie par le Code des assurances BPCE Soci t anonyme directoire et conseil de surveillance au capital social de 155 742 320 gt social 50 avenue Pierre Mend s France 75013 Paris RCS Paris n 493 455 052 BPCE interm diaire en assurance inscrit l Orias sous le num ro 08 045 100 INIWISNGIJJ d ZANNI INIOWIa IVd 1410A EE AETS 7 1JAld NOILSI9 14IV1NdOd E BONA
3. F f i j a 4 i gt m j Yegen oa a EDITO ECLAIRAGE IRETIEN REPERES lt a i Eri LE L entrepreneur D c s de Nouvelle politique Imp t sur le revenu et son conseil s l entrepreneur de la BCE quel 100 ans d histoire s Y individuel quelles impact Sur la valeur ne n penp cons quences Wed larn en m SAN THESES pex BANQUE POPULAIRE GESTION PRIV E POLARE SEE PRIV E EE a Entrepreneurs individuels les pr cautions prendre ADDITIONNER LES FORCES DOSSIER PAGE 04 MULTIPLIER LES CHANCES 03 DITO L entrepreneur et son conseil 04 07 DONS Entrepreneurs individuels les pr cautions prendre 08 amp 09 CLAIRAGE D c s de l entrepreneur individuel quelles cons quences 10 amp 11 ENTRETIEN Nouvelle politique de la BCE quel impact sur la valeur de l euro 12 amp 13 R PONSES D EXPERTS Loueur en meubl non professionnel r duction d imp t ou amortissement RETROUVEZ BANQUE POPULAIRI Twitter twitter com banquepopulaire Facebook facebook com banquepopulaire SYNTH SES BPCE 50 avenue Pierre Mend s France 75013 Paris http www gestionprivee banquepopulaire fr Publication trimestrielle de la Banque Populaire Tirage 95 000 exemplaires Destinataires client le patrimoniale dirigeants administrateurs responsables d exploitation et conseillers en gestion de
4. Quelle couverture ce statut procure t il J L H Une pr cision importante la diff rence d un sala ri le conjoint collaborateur ne per oit pas de r mun ration Pour b n ficier de ce statut quelques conditions doivent tre r unies simultan ment outre le fait de participer l activit UNE PROTECTION DEDUCTIBLE Quel que soit le statut retenu les sommes vers es pour la protection sociale du conjoint sont d ductibles des b n fices du chef d entreprise Cette d duction est int grale pour le conjoint salari salaire et charges sociales Pour le conjoint collaborateur en revanche elle s effectue dans les m mes conditions et limites que celles applicables aux travailleurs ind pendants ainsi les cotisations vers es au titre de l assurance vieillesse de base de la retraite compl mentaire et de l invalidit d c s sont enti rement d ductibles mais celles vers es au titre des assurances facultatives contrats Madelin sont d ductibles dans la limite d un plafond variable selon l objet de ces assurances 07 de l entreprise sans percevoir de r mun ration tre mari ou pacs avec le chef d entreprise ne pas exercer l ext rieur de l entreprise une activit salari e sup rieure un mi temps ou une autre activit non salari e faire une d claration aupr s du Centre de formalit s des entreprises CFE En contrepartie le conjoint collaborateur b n
5. signal s par le picto 3 Acc dez plus de contenus vid os interviews dossiers En couverture vue rapproch e de la serrure m tallique d une maroquinerie L ENTREPRENEUR ET SON CONSEIL Quel que soit son statut juridique et social l entrepreneur a des probl matiques patrimoniales sp cifiques notamment li es un niveau de protection sociale souvent inf rieur celui des autres actifs Ceux qui exercent en nom propre les entrepreneurs individuels sont encore plus expos s ce risque de pr voyance en raison de leur statut particulier et peu protecteur en mati re de retraite de protection du conjoint de transmission et plus globalement de s curisation de leur patrimoine Mais comment le chef d entreprise peut il consacrer du temps ces sujets d passant le plus souvent la sph re professionnelle alors qu il est absorb au quotidien par le d veloppement et la gestion de son activit Comment peut il aborder efficacement ces probl matiques techniques de prime abord et qui voluent voire se complexifient sans cesse La r ponse s impose d elle m me en s entourant de conseils dont le professionnalisme et l accompagnement personnalis permettront d tablir progressivement une relation de confiance tous les stades du d veloppement de son activit l entrepreneur exer ant notamment titre individuel peut s appuyer sur son partenaire bancaire Qu il s agisse d voquer la stra
6. voile est autant un sport d engagement qu une course m canique Il faut prendre en compte toutes les donn es et savoir g rer aussi bien ses ressources physiques que mentales En tant que sportif de haut niveau le navigateur s approprie chaque nouveau challenge gr ce des techniques de pr paration mentale lon guement ajust es Je visualise chaque man uvre pour anticiper toutes les ven tualit s explique t il l aise en mer Lo ck Peyron l est aussi sur terre Jamais en peine d un bon mot son record de la Route du Rhum c est la cerise sur le ba teau il est toujours pr t partager sa passion de la voile et voue ses concurrents un profond respect Nous nous connais sons tous pour avoir v cu dans des villages proches Nous avons parfois navigu en semble Mon point fort c est aussi de savoir mieux mesurer pr sent les r actions de mes adversaires La Route du Rhum 2014 sa plus belle victoire Si j ai toujours t un peu f brile la veille de mes transats j avais cette fois ci la force tranquille J tais simple ment concentr sur le r sultat La collabora tion avec Armel et Marcel Von Triest le rou teur a t tr s efficace J tais vraiment heureux de voir les sourires de l quipe l arriv e quand le prochain exploit m 15 ZOOM SUR Un palmar s impressionnant 3 victoires dans la Transat anglaise en solitaire 1992 1996 et 2008
7. Management Quelle politique m ne aujourd hui la Banque centrale europ enne et pourquoi Il faut rappeler que le mandat de la BCE la diff rence de celui de la banque centrale am ricaine la Fed par exemple consiste uniquement veiller la stabilit des prix au sein de la zone euro En pratique toutefois la BCE agit aussi indirectement pour soutenir l co nomie europ enne Elle permet gale ment de fluidifier la distribution de cr dits via le syst me bancaire de rendre plus ais l investissement des entreprises et donc d agir sur le cycle conomique La BCE envisage pourtant de renforcer le champ de ses interventions en pratiquant une politique de rachat d obligations La politique de quantitative easing qui est aujourd hui pratiqu e par la Fed en particulier n a pas encore t mise en uvre par la BCE En raison notam ment des r ticences de l Allemagne Selon la BCE cette politique se justifierait par le fait que l arme de la baisse des taux n est plus suffisante en soi pour relancer l activit le niveau des taux d int r t tant d j proche de z ro voire parfois n gatif En rachetant les obliga tions des tats la BCE am liorerait le co t de leur refinancement Elle permet trait en th orie de diminuer la part des deniers publics affect s au rembourse ment de la dette et de les r affecter en faveur des investissements dans l cono mie C e
8. est la raison pour laquelle nous recommandons ce statut nos clients il assure une protection contre la perte d emploi et ouvre aussi la possibilit de mise en uvre de l ensemble des disposi tifs de l pargne salariale au b n fice du conjoint salari m 1 Valeur au 1 janvier 2014 2 Droit indemnit s ouvert aux conjoints cotisant au dispositif depuis au moins un an 3 Les modalit s de calcul des cotisations diff rent selon le statut commer ant artisan profession lib rale du chef d entreprise Jean Luc Heid Expert comptable Directeur du cabinet ECA SAS CLAIRAGE D C S DE L ENTREPRENEUR INDIVIDUEL QUELLES CONS QUENCES l Les cons quences fiscales de la disparition soudaine de l entrepreneur individuel peuvent tre tr s lourdes Plusieurs r gimes de faveur permettent d en att nuer les effets Outre le drame qu il repr sente pour les proches le d c s de entrepreneur individuel peut si ses cons quences n ont pas t pr vues conduire la fermeture pure et simple de l entreprise Cette situation est souvent due l absence de repreneur au caract re intuitu personae de l activit du d funt mais elle peut aussi tre imputable l existence de cons quences fiscales mal ma tris es parce que non anticip es Si aucune d marche particuli re n est entreprise le d c s de l en trepreneur individuel va en effet se traduire par des impositions en cascade La
9. ficie en tant qu ayant droit du chef d entreprise d une affiliation gratuite l Assurance maladie et peut donc pr tendre aux indemnit s en nature remboursement de soins et certaines prestations maternit allocation de repos maternel vers es par la S curit sociale Depuis 2014 les conjoints collaborateurs des commer ants et des artisans peuvent moyennant le verse ment d une cotisation annuelle obligatoire de 105 euros percevoir galement des indemnit s journali res en cas d arr t maladie Les conjoints collaborateurs sont par ailleurs tenus de s affilier aux r gimes de retraite de base et compl mentaire ainsi qu un r gime d invalidit d c s Ils ont en outre la facult d adh rer un contrat collectif retraite ou pr voyance autrement dit de b n ficier comme leur conjoint entrepreneur des dispositifs Madelin Au final moyennant des cotisations relativement raisonnables les conjoints colla borateurs b n ficient d une couverture sant et pr voyance quasiment quivalente celle du chef d entreprise Quel est le statut qui procure la protection la plus tendue J L H Il est clair que le statut de conjoint salari est le plus protecteur Il permet de b n ficier de l ensemble des avantages du salariat contrat de travail salaire minimum retraite compl mentaire plus significative etc et d une couverture bien plus compl te en termes de pr voyance En outre et c
10. meubl dans une r sidence de services type r sidence tudiante seniors tourisme affaire ou Ehpad et ce logement doit tre mis en location par bail commercial pour une dur e de neuf ans 2 Fiscalement les loyers sont impos s dans la cat gorie des BIC b n fices industriels et commerciaux non professionnels Laura Hernert Banque Populaire Rives de Paris DONATION OU SUCCESSION COMMENT R DUIRE LES IMP TS Pour r duire les droits de mutation titre gratuit donation succession ou DMTG on peut chercher soit dimi nuer l assiette de calcul de ces droits soit b n ficier d une r duction de droits voire de cumuler les deux strat gies Afin de r duire l assiette on r alisera une des donation s suffisamment t t pour b n ficier du d lai de 15 ans au del duquel la donation n est plus comptabili s e fiscalement pour l application des abattements et des tranches basses du bar me d imposition des droits Lassiette peut aussi tre att nu e significative ment si la les donation s porte nt sur la seule nue propri t La valeur de cette derni re sera d autant plus faible que le donateur sera jeune l extinction de l usufruit le donataire dispose de la pleine propri t en n ayant pay des droits que sur la nue propri t Les DMTG se calculent ensuite apr s un abattement selon le lien de parent entre le donateur et le s gratifi s re constitu tous les 15 ans Autre
11. patrimoine Directeur de la publication Fran ois P rol pr sident du directoire de BPCE 13 SOI RER RON Assurance homme cl mode d emploi 14 REP RES Imp t sur le revenu 100 ans d histoire s 15 LA RENCONTRE DE Lo ck Peyron le vent en poupe Directeur de la r daction Michel Roux R daction en chef Jean Marie Louzier R daction en chef adjointe Jean Paul Varvenne Marianne Vergnes Ont particip ce num ro X Babaud Dulac J Bonnet T Bouvard F Brugi re B Colombel M Delattre Deniziaut B Gantzer C Grut A Hernandez K Jolly Doyennel M Le Dreff M Le Nezet F Maillard P Masme O Morin M Thomas Marotel Totaud E GESTION PRIV E SUR YouTube youtube com banquepopulaire www gestionprivee banquepopulaire fr R alisation Publicis Consultants France d partement dition Cr dits photos Corbis couverture p 5 6 7 J Chiscano p 3 7 10 A Fontaine p 8 et 14 C Levet L Jacquard p 12 et 13 B Stichelbaut p 15 Membre de l UJJEF Num ro ISSN 0769 9824 Impression et routage Les ditions de l pargne Le papier s lectionn pour cette publication est compos de fibres recycl es et de fibres vierges certifi es FSC Mixte Enrichissez votre lecture avec ETEL E E aa 1 T l chargez l application BanquePop x sur l Apple Store ou Google Play 2 Flashez la page ou l article
12. premi re est la taxation des r sultats de l exercice en cours au jour du d c s b n fices intercalaires La d claration de ces r sultats est r aliser dans les six mois suivant le d c s en y incluant notamment la reprise des provisions devenues sans objet du fait du d c s et les capitaux d c s d ventuels contrats d assurance portant sur la t te du chef d entreprise de type homme cl ainsi que les b n fices en sursis d imposition Elle se d roule selon les principes d une d claration annuelle de r sul tats anticip e Le d c s de l entrepreneur entra ne une seconde cons quence fiscale plus probl matique et rarement anticip e l imposition imm diate des plus values professionnelles Alors m me qu il y a juridiquement confusion des patrimoines l administration fiscale consid re que lors du d c s de l entre preneur individuel son patrimoine professionnel doit tre r int gr dans le patrimoine priv transmettre au prix du march Hors r gimes de faveur les plus values profession nelles d gag es en cas de d c s sont uniform ment impos es comme des plus values long terme quelle que soit la date d acquisition des biens au taux uniforme de 16 plus pr l ve ments sociaux soit 31 5 Les plus values long terme prix de cession valeur d origine sur les biens immobiliers affect s l exploitation b n ficient toutefois d un abattement de 10 par an au del de la
13. Sinon elle aurait pu d boucher sur une stagflation c est dire une absence de croissance et une inflation import e Cette baisse de l euro aura donc des r percussions positives sur l conomie europ enne car elle permettra de com penser en partie le probl me de comp titivit que j voquais pr c demment Mais cette d pr ciation de l euro qui n est ni plus ni moins qu une nouvelle version des d valuations comp titives que l on mettait en uvre avant l instau ration de la zone euro ne r soudra pas le probl me structurel des conomies europ ennes L exemple du Japon qui a pratiqu une politique mon taire tr s agressive ces derni res ann es jusqu appliquer des taux n gatifs doit nous faire r fl chir l conomie nippone reste tr s endett e et la croissance n est pas revenue Entre autres parce que son niveau de comp titivit n est plus en phase avec son niveau de vie m 75 C est la chute du rendement m dian de la r mun ration des obligations allemandes dix ans depuis cing ans En octobre dernier la r mun ration de cette r f rence au sein de la zone euro s tablissait 0 8 contre pr s de 3 en 2009 PERMETTRE AUX AGENTS r CONOMIQUES DE SE RESTRUCTURER Franck Nicolas Directeur des investissements et solutions clients Natixis Asset Management 11 LOUEUR EN MEUBL NON PROFESSIONNEL R DUCTION D IMP T OU AMORTISSEMENT D
14. a d duction des droits de succes sion du r sultat imposable m 1 Diff rence entre la valeur v nale des biens professionnels au jour du d c s et la valeur nette comptable de ces m mes biens 2 Article 39 terdecies 2 du CGI 3 15 5 au 1 janvier 2014 4 Exon ration totale en de de 90 000 euros hors taxes ou de 250 000 euros hors taxes selon la nature de l activit 5 long terme ou court terme 6 En outre l un des h ritiers doit poursuivre l exploitation de l entreprise pendant au moins trois ans AVIS D EXPERT PASSER DE L EI LA SOCI T UN FACILITATEUR DE LA TRANSMISSION Envisager de transformer une entreprise individuelle EI en soci t peut permettre de pr parer l avenir mais aussi de g rer le co t d une future transmission Il faut toutefois prendre le temps d analyser les modalit s de cette transformation Faut il faire un apport une vente du fonds de commerce ou une location g rance Comment organiser la future soci t capital social r gime fiscal statut social et fiscal des associ s dirigeants ou non Quel sera le traitement fiscal du r sultat en cours de l entreprise individuelle alors transform e celui des plus values d apport ou de cession et quel sera l impact en termes de droits d enregistrement Tout en anticipant les conditions de la transmission cessions des droits sociaux donations le passage en soci t permet en effet de r fl chir au
15. ans l hypoth se d un investissement immobilier locatif en r sidence neuve de services l investisseur peut choisir entre deux r gimes fiscaux le statut de loueur en meubl non professionnel LMNP classique ou le dispositif LMNP Censi Bouvard Le statut de LMNP permet d amortir le bien immobilier sur une dur e d au moins 30 ans et le mobilier aff rent sur 7 10 ans environ Les recettes imposables g n r es par la location sont ainsi r duites voire effac es fiscalement par ces amortissements d ductibles La d duction des int r ts d emprunt les premi res ann es peut rendre inop rante la d ductibilit des amortissements Ceux ci pourront alors tre report s sur les recettes futures et ce sans aucune limitation de dur e Le dispositif LMNP Censi Bouvard procure quant lui une r duction d imp t gale u du prix d acquisition hors taxes retenu dans une limite de 300 000 euros tal e R PONSES D EXPERTS sur neuf ans Mais cet avantage n est pas cumulable avec le recours aux amortissements sauf pour la fraction du prix de revient de l investissement sup rieur aux 300 000 euros sur lesquels s applique la r duction fiscale Pour choisir entre ces deux dispositifs il faudra tenir compte de plusieurs crit res notamment du taux marginal d im position TMI de l investisseur et de l objectif recherch 1 Pour tre ligible la loi Censi Bouvard l investissement doit porter sur un logement neuf
16. au r gime des non salari s ont la possibilit de d duire de leurs revenus professionnels imposables les primes vers es des r gimes de pr voyance compl mentaires dans certaines limites Les contrats Madelin d j tr s protecteurs peuvent tre compl t s par des assurances souscrites titre priv certes non d ductibles Doter le conjoint d un statut de salari peut aussi s av rer une solu tion de protection efficace souligne Jean Luc Heid 04 Ba E a A Daama i Re a a a j h t Conseil Se rapprocher de son conseiller en gestion de patrimoine CGP pour tudier les diverses formules de pr voyance compl mentaires possibles contrats professionnels ou particuliers Pr voir des solutions compl mentaires pour la retraite Les r gimes de retraite obligatoires des non salari s sont l encore tr s variables selon les professions exerc es artisans commer ants professions lib rales Ils sont aussi moins protecteurs que ceux des r gimes salari s mais galement moins co teux Pour compenser la forte perte de revenus qui accompagnera in luctablement la fin de son activit profes sionnelle l entrepreneur individuel dispose toutefois de solu tions plus diversifi es que les salari s Comme ces derniers il peut se constituer une pargne priv e via l assurance vie ou le PERP explique Jean Luc Heid Mais il est galement en mesure de b n ficier des r gimes de retraite com
17. cinqui me ann e de d tention ces impositions s ajoute celle due au titre de la succession La valeur v nale nette de l entreprise d duction faite des impo sitions pr c demment cit es vient enrichir le patrimoine priv du d funt et est donc soumise aux droits de succession O0 8 Hors r gime de faveur et compte tenu de la progressivit du bar me des droits de succession ce patrimoine additionnel peut subir un taux de pr l vement marginal tr s lev jusqu 45 en ligne directe L administration fiscale admet en re vanche en vertu de l article 764 A du CGI que le d c s de l entrepreneur puisse avoir un impact sur la valeur v nale de l entreprise Les h ritiers peuvent donc appliquer une d cote la valeur estim e de l entreprise condition d tre en mesure de la justifier 3 5 C est l augmentation du nombre de d faillances d entreprises en France sur un an glissant fin avril 2014 Les micro entreprises entreprises de moins de 10 salari s sont les plus touch es puisque leur taux de d faillance augmente de 3 9 sur la p riode Source Coface avril mai 2014 Fort opportun ment plusieurs r gimes de faveur ont t mis en place pour att nuer les cons quences fiscales du d c s de l entrepreneur individuel ou afin d encourager les transmissions d entreprise anticip es Par exemple le r gime de l article 238 quindecies du CGI exon re d imp t sur les pl
18. commer ant professionnel lib ral une grande libert d action et peu de contraintes de fonctionne ment et administratives Mais toute m daille a son revers En contrepartie de cette souplesse l entrepreneur individuel et ses proches se retrouvent quelque peu d munis en termes de protection juridique sociale ou de pr voyance ainsi qu en mati re de fiscalit successorale Assurer la protection de son conjoint La premi re pr occupation de l entrepreneur individuel s il est mari doit tre la protection juridique et sociale de son conjoint si celui ci nest pas couvert par une activit professionnelle propre affirme Jean Luc Heid expert comptable au cabinet ECA voir Interview p 07 Dans la mesure o la responsabilit de l entre preneur individuel est totale les dettes de l entreprise peuvent affecter aussi le patrimoine du conjoint Il est d s lors d termi nant d engager une r flexion avec les conseils d un notaire sur l adaptation du r gime matrimonial des poux Dans la pratique le r gime de la s paration de biens est souvent choisi par les entrepreneurs individuels mais le r gime de la participation aux acqu ts est parfois plus adapt poursuit l expert comptable Ces deux r gimes ont l avantage d assurer la s paration des patrimoines et donc une certaine protection en cas de faillite de l un des conjoints Mais ils se distinguent sur un point essentiel les cons quences juridiques
19. du capital assur mais il d pend aussi de l ge et de l tat de sant du ou des hommes cl s couverts par la garantie Contrairement d autres assurances souscrites titre indivi duel par le dirigeant d entreprise pour se prot ger lui et ses proches en cas d IAD ou de d c s l assurance homme cl est contract e par l entreprise Quel que soit le r gime fiscal de cette derni re les primes vers es sont d ductibles du b n fice l ann e de leur versement En contrepartie le capital re u en cas de survenance des risques couverts est trait comme un profit exceptionnel de l entreprise Mais celle ci peut en taler l imposition parts gales l ann e du versement et les quatre ann es suivantes W 1 tude P le assurance Banque Populaire 2007 2 Qu il s agisse d une entreprise individuelle relevant des BIC BNC ou BA ou d une soci t soumise l imp t sur le revenu ou l IS sa cr ation le 15 juillet 1914 il s appelait imp t g n ral sur le revenu IGR Un paradoxe lorsqu est prise la d cision d introduire pour la premi re fois un imp t progressif sur les revenus une innovation port e par Joseph Caillaux qui aura donn lieu plus de 30 ans de d bats cette nouvelle imposition ne touche que 2 des foyers fiscaux Les plus ais s essentiellement Les taux de ce qui deviendra partir de 1971 l imp t sur le revenu des personnes physiques IRPP sont faible
20. el e r serve h r ditaire Tout don ou legs avantageant un enfant par rapport aux autres ne peut y porter atteinte Le droit de disposer de ses biens est donc limit une quotit disponible solde entre le montant de la succession et la r serve h r ditaire des enfants Son niveau d pend du nombre d enfants vivants ou repr sent s Elle est de la moiti de la succession en pr sence d un enfant un tiers en pr sence de deux et un quart s ils sont trois ou plus Si un enfant est avanta g au del il devra la succession restituer le trop per u ses fr res et s urs Ceux ci peuvent cependant renoncer par avance contester cette r duction de leur droit dans la succession Ce peut tre le cas d une entente familiale en pr sence d un enfant handicap qu un don ou testament peut privil gier au del de la quotit dispo nible sans risque de contestation future des fr res et s urs Enfin un autre moyen de privil gier un enfant sans porter atteinte la r serve h r ditaire est de le rendre b n ficiaire d un de contrat s dassurance vie car les capitaux ainsi transmis chappent aux r gles successorales Si les primes vers es sur le contrat sont manifestement exag r es le Code des assurances pr voit de r int grer les capitaux dans la succession Marie M lanie Delafaille Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne 13 SOLUTIONS ASSURANCE HOMME CL MODE D EMPLOI La disparitio
21. en cas de dissolution du mariage Dans le r gime de la s paration de biens chaque poux r cup re ses biens personnels celui qui n a pas exerc d activit r mun r e se retrouve donc d muni l inverse le r gime de la participation aux acqu ts pr voit que chacun profite de l enrichissement de l autre Une r flexion globale sur le choix du r gime matrimonial est donc indispen sable Elle doit tre men e avec le conseiller en gestion de patrimoine et le notaire de famille afin d y int grer les aspects successoraux et de pr voir ventuellement la mise en uvre d avantages matrimoniaux conseille Jean Luc Heid Conseil Se rapprocher de son conseiller en gestion de patrimoine d un notaire ou d un avocat pour analyser et mettre en uvre les solutions juridiques les plus adapt es chaque situation Soigner sa pr voyance Contrairement une id e re ue le niveau de protection des travailleurs non salari s au sens large du terme s est rapproch ces derni res ann es de celui des salari s en termes de couver ture maladie et maternit Il n en va pas de m me loin s en faut en mati re de pr voyance les cons quences financi res d une incapacit de travail d une invalidit ou du d c s de l entrepre neur ne sont pratiquement pas prises en charge par les r gimes obligatoires Or depuis la loi Madelin du n f vrier 1994 les entrepreneurs individuels en qualit d affili s
22. la fois du montant du b n fice imposable de l ann e en cours et de la valeur du plafond annuel de la S curit sociale PASS Son montant est variable selon la cat gorie de contrat concern 3 Article 151 septies A du CGI exon ration non applicable aux pr l vements sociaux 4 Depuis le 01 01 2011 voir le site www eirl fr INTERVIE m QUEL STATUT SOCIAL POUR LE CONJOINT quel statut social peut pr tendre le conjoint d un entrepreneur individuel qui travaille de mani re r guli re dans l entreprise Jean Luc Heid La personne mari e ou pacs e avec un chef d entreprise commerciale artisanale ou lib rale et qui colla bore l activit peut aujourd hui relever de deux statuts conjoint salari ou conjoint collaborateur Il faut d ailleurs pr ciser qu partir du moment o le conjoint participe effec tivement et de mani re r guli re l activit de l entreprise il doit opter pour l un ou l autre de ces statuts Cette obligation a t mise en place en 2005 lors de la cr ation du statut de conjoint collaborateur qui visait pr cis ment proposer une alternative au salariat solution que les chefs d entreprise taient assez peu nombreux mettre en place Faute de statut ad quat le conjoint pouvait se retrouver sans protection ni droits acquis lorsque le chef d entreprise d c dait ou que les poux ou pacs s se s paraient Que recouvre la notion de conjoint collaborateur
23. n ou l invalidit du dirigeant ou d un collaborateur indispensable au bon fonctionnement de l entreprise peut avoir des cons quences conomiques et financi res importantes Jusqu provoquer la faillite de l entreprise Pour s en pr munir une solution s av re de plus en plus incontournable l assurance homme cl Pr s du quart des entreprises font faillite la premi re ann e qui suit la perte de leur homme cl et pr s de la moiti dans les cinq ans La disparition ou l invalidit absolue et d finitive IAD du dirigeant ou d un collaborateur indispensable la bonne marche de l entreprise est donc un risque encore trop souvent sous estim Une assurance sp cifique l assurance homme cl permet pourtant de l att nuer Son objectif cou vrir les cons quences financi res pour l entreprise de la dis parition de son ou ses hommes cl s Le versement d un capital en cas de d c s ou d IAD permet l entreprise de com penser la baisse du chiffre d affaires et des r sultats de pallier la perte de savoir faire gr ce la sous traitance ou de couvrir les d penses de r organisation recrutement formation du rempla ant Pour d terminer le montant des capitaux assurer il convient d abord d estimer la perte de marge brute potentielle puis de chiffrer les autres cons quences de la disparition de l homme cl Le niveau des primes verser est directement li au mon tant
24. p rim tre du patrimoine professionnel transmettre Ce sera particuli rement opportun notamment dans le cas d une succession plusieurs h ritiers Par ailleurs dans le cas d une transmission anticip e le dirigeant pourra d cider de conserver les b timents professionnels ou des droits sociaux de la future structure afin de se garantir un compl ment de retraite sous forme de loyers ou de dividendes Il pourra aussi opter pour une transmission par tapes contrairement une entreprise individuelle qui sera c d e en bloc la cession de droits sociaux peut s taler dans le temps Le ou les repreneurs pourront ainsi tre associ s au fonctionnement de l entreprise en acqu rant progressivement des droits sociaux de la soci t qui aura t cr e Cette r flexion sur la transformation de l entreprise individuelle doit enfin s accompagner d une analyse des diff rents r gimes d abattement ou d exon ration en vigueur afin de minorer le co t fiscal d une future transmission Serge Thomas Conseiller sp cialis CERFRANCE 09 ENTRETIEN NOUVELLE POLITIQUE DE LA BCE QUELLES CONS QUENCES SUR LA VALEUR DE L EURO Baisse des taux baisse de l euro la Banque centrale europ enne BCE semble faire feu de tout bois pour relancer la croissance en Europe Cette politique est elle efficace Suffisante Les r ponses de Franck Nicolas directeur des investissements et solutions clients Natixis Asset
25. pl mentaires Madelin qui lui assureront sous forme de rente des revenus de substitu tion lors de son d part en retraite Le chef d entreprise peut galement capitaliser sur son immobilier professionnel En conservant ses locaux log s par exemple dans une soci t immobi li re il pourra continuer percevoir des loyers m me apr s avoir c d son activit professionnelle indique l expert comptable Conseil Se rapprocher de son CGP pour tudier les diverses solutions d pargne compl mentaires priv es ou profession nelles Consulter galement son expert comptable son notaire ou son avocat pour optimiser la d tention et la gestion de l im mobilier professionnel Pr parer sa succession Enfin comme pour tout chef d entreprise la question de la transmission de l activit doit tre abord e le plusen mmm DOSSIER ENTREPRENEURS INDIVIDUELS LES PR CAUTIONS PRENDRE EN MATI RE DE RETRAITE COMPL MENTAIRE L ENTREPRENEUR INDIVIDUEL DISPOSE DE SOLUTIONS PLUS DIVERSIFI ES QUE LES SALARI S 7 o7 Flashez cette page avec l application BanquePop x Plus d informations sur www gestionprivee banquepopulaire fr amont possible La probl matique est toutefois diff rente selon que l entreprise sera reprise par un h ritier ou non Dans le premier cas la fiscalit ne sera pas un frein Dans la seconde hypoth se il est en revanche imp ratif de s assurer que la t
26. possibilit pour r duire l assiette taxable les dons de sommes d argent r alis s avant 80 ans en pleine propri t aux descendants d faut aux neveux et ni ces majeurs ou mancip s exon r s dans la limite pour chaque b n ficiaire de 31 865 euros et reconstitu e aussi tous les 15 ans Qu il s agisse d une transmission volontaire donation ou subie d c s d autres exon rations partielles ou totales existent pour r duire le co t fiscal 12 1 Qu il s agisse de donation simple ou donation partage 2 C est le cas de la transmission de bois et for ts ou sous conditions des uvres d art et immeubles class s monuments historiques y compris les meubles les garnissant ou encore de celle r alis e dans le cadre d un pacte Dutreil transmission pour les entreprises Les seules r ductions de droits ensuite possibles sont celles pour charge de famille si le donateur ou le d funt a trois enfants ou plus et la r duction forfaitaire de 50 du DMTG propre aux donations d entreprises dans le cadre d un pacte Dutreil sous conditions donateur de moins de 70 ans et donation en pleine propri t Christelle Breton Banque Populaire des Alpes TRANSMISSION PEUT ON PRIVIL GIER UN ENFANT Un parent ayant plusieurs enfants na pas dobligation de les allotir tous par donation ou legs de mani re quivalente Cepen dant chaque enfant a droit une part incompressible de la succession de son auteur app
27. ransmission pourra b n ficier de l un des r gimes de faveur actuellement disponibles comme par exemple l exon ration des plus values en cas de d part en retraite pr vient Jean Luc Heid d faut le co t fiscal de l op ration pourrait s av rer significatif Il faut en outre penser l ventualit d un d c s soudain de l entrepreneur dont les cons quences financi res peuvent tre tr s lourdes voir clairage p 08 09 C est pourquoi le chef d entreprise a imp rativement besoin de se constituer une pargne compl mentaire et de traiter sa probl matique pr voyance avec s rieux cela laissera le temps ses proches de s organiser quelles que soient les circonstances conclut Jean Luc Heid qui rappelle qu afin de favoriser l initia tive entrepreneuriale tout en limitant les risques encourus par l exploitant les pouvoirs publics ont fait merger de nouvelles structures d exercice individuel risque limit soit sous forme soci taire EURL SASU soit sous forme individuelle par le biais de l EIRLA Conseil Se rapprocher de son CGP ainsi que de son expert comptable notaire ou avocat pour entamer une r flexion sur la transmission et le changement du mode d exercice m 1 En 2013 379 300 cr ations sous forme d entreprises individuelles ont t recens es dont 274 900 auto entreprises Source Insee 2 Ce plafond de d ductibilit est d termin selon une formule qui d pend
28. s entre 3 et 6 et diff renci s selon la nature des revenus Il faudra attendre l apr s Seconde Guerre mondiale pour que cet imp t soit largi aux classes moyennes sup rieures la part pay e par les 10 de contribuables les plus riches repr sente jusqu en 1962 plus de 75 des recettes Mais la contribution des classes moyennes et modestes augmente progressivement elle passe de moins de 15 dans les ann es 1950 35 depuis les ann es 1970 De 25 bient t 5 tranches d imposition Les contours de l IRPP ont aussi fortement volu depuis sa cr ation Des six imp ts c dulaires initiaux on passe d s 1920 25 tranches d imposition par pas de 4 Le syst me se simplifie et prend en 1949 la forme qu on lui conna t aujourd hui Il compte alors 9 tranches d imposition Si ces derni res ont pu voluer la hausse jusqu 14 tranches selon les p riodes le taux marginal sup rieur 60 en 1949 lui demeure inchang jusqu en 1982 partir de 1986 le taux marginal d imposition tait de 65 le bar me de l imp t sur le revenu sera orient la baisse le nombre de tranches et les taux marginaux sont progressivement r duits La part de cet imp t d claratif passe de 12 du total des pr l vements 14 REP RI IMP T SUR LE REVENU 100 ANS D HISTOIRE S m Depuis son instauration en 1914 l imp t sur le revenu a connu de multiples volutions Il ne touchait
29. st aussi un moyen de lutter contre la d flation qui pourrait frapper la zone euro Ce risque de d flation en Europe n est il pas aussi une cons quence de la politique mon taire men e par la BCE La d flation s explique davantage par le faible niveau de croissance et surtout de comp titivit des cono mies europ ennes La Banque centrale europ enne ne fait qu acheter du temps En baissant les taux son objectif est notamment de permettre aux agents conomiques de se restructurer de ga gner en comp titivit et donc terme de g n rer de nouveau de la croissance La Fed a men cette politique pendant plusieurs ann es et les r sultats sont en partie au rendez vous d importants ef forts de recherche et de d veloppement ont t lanc s les entreprises am ri caines sont devenues plus comp titives le pays s est r industrialis et la crois sance est repartie Dans une conomie globalis e o les surcapacit s de produc tion sont monnaie courante ce crit re de comp titivit est devenu essentiel Or en Europe l effort de restructuration est beaucoup moins net Une autre cons quence de la politique mon taire europ enne est la baisse de l euro face au dollar Est ce une bonne nouvelle pour les conomies de la zone euro Oui dans la mesure o cette baisse de l euro intervient dans un contexte favo rable de diminution du co t des mati res premi res et notamment du p trole
30. t gie de croissance de l entreprise l optimisation du patrimoine priv ou la protection de l environnement familial dont les interactions et les impacts r ciproques sont le lot quotidien du chef d entreprise le conseiller est un interlocuteur privil gi Parfaitement m me de l aider hi rarchiser ses objectifs poser un diagnostic et dresser un pont entre ses exigences professionnelles et ses imp ratifs patrimoniaux le conseiller en gestion de patrimoine assure l entrepreneur un accompagnement dans la dur e Jean Charles Roumat Directeur Banque Priv e Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique DOSSIER ENTREPRENEURS INDIVIDUELS LES PR CAUTIONS PRENDRE Mode d exploitation souple et peu formel l entreprise individuelle n est toutefois pas le r gime le plus protecteur Que ce soit en mati re de pr voyance de retraite ou de transmission le professionnel doit imp rativement prendre des mesures compl mentaires Etat des lieux En 2013 70 4 des cr ateurs d entreprise ont choisi d exercer leur activit sous forme d entreprise individuelle Ce mode d exploitation reste d ailleurs le plus pris on estime en effet qu environ la moiti des quelque 3 millions de chefs d entre prise en France exercent en nom propre Solution effective ment la plus simple pour se mettre son compte ce statut offre l entrepreneur quel que soit son secteur d activit ou sa profession artisan
31. us values les cessions de fonds de commerce dont la valeur est inf rieure 300 000 euros Par ailleurs l article 151 septies du CGI pr voit une exon ration totale ou partielle en de d un certain niveau de chiffre d affairest Les r gimes destin s favoriser une reprise de l activit sont encore plus nombreux Celui de l article 41 du CGI pose dans le cas de la poursuite de l activit par un h ritier le principe d un report d imposition des plus values Ce report peut se transformer en exon ration d finitive si l exploi tation est poursuivie par l h ritier pendant au moins cinq ans Le r gime de l article 787 C du CGI dispositif dit Dutreil transmission pr voit quant lui une exon ration des droits concur rence de 75 de la valeur de l entreprise transmise par d c s ou donation Pour en b n ficier l entreprise individuelle doit avoir t d tenue plus de deux ans par le d funt s il l a acquise titre on reux Aucune dur e de d tention n est requise en cas de cr ation ou d acquisition titre gratuit Chacun des h ritiers doit alors prendre l engage ment de conserver les biens affect s l exploita tion pendant au moins quatre ansf ces r gimes de faveur peuvent venir s ajouter sous certaines conditions d autres dispositifs incitatifs tels que l option pour le paiement diff r pendant cinq ans puis fractionn durant dix ans des droits de succession ou l
32. uve Rencontre avec un surdou de la voile Sept jours 15 heures et 8 minutes c est le temps qu il a fallu Lo ck Peyron pour rallier Saint Malo Pointe Pitre bord du Maxi Trimaran Solo Banque Populaire VII Un exploit de plus pour le Baulois rempla ant presque au pied lev d Armel Le Cl ac h bless Lorsque le 22 ao t j ai re u l appel de Ronan Lucas le directeur du Team Banque Populaire je 1y tais pas du tout pr par J tais au large des c tes bre tonnes pour la qualification bord de mon trimaran jaune La Route du Rhum sur un bateau capable de la gagner je ne l imaginais plus depuis 12 ans C est en marin aguerri toujours prompt se d passer qu il d cide de relever le d fi Initi par son p re officier de marine marchande Lo ck Peyron a tir ses premiers bords avec ses quatre fr res et s urs sur le bateau familial D s 12 ans il songe faire de la voile son m tier et r alise 18 ans sa premi re travers e de l Atlantique pr ambule une longue s rie puisqu il vient de signer sa quarante neuvi me transat En quipage ou en solitaire Lo ck Peyron tente tout avec le m me talent et la m me qu te de performance Sur un bateau il a la r putation de toujours gar der son calme m me dans les situations les plus difficiles En course beaucoup de param tres entrent en jeu la m t o l tat du bateau les temps de r cup ration La
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