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1. Molleman G R M 2003 Traduction fran aise d un outil labor par le Netherlands Institut for Health Promotion and Disease Prevention NIGZ Plus qu un instrument de mesure de l ef ficacit des programmes Preffi est un outil de pilotage et d analyse de la planification qui peut tre utilis comme une aide la conception d un projet mais aussi en cours de mise en oeuvre et l occasion d une valuation Preffi est adapt plusieurs types de Rep res pour valuer les actions en ducation pour la sant projets qu ils soient d envergure natio nale locale ou communautaire Contenu L outil inclut un mode d emploi un ques tionnaire et un formulaire de notation Le questionnaire reprend les diff rentes phases d une d marche de projet e analyse du probl me d terminants destinataires objectifs conception de l intervention mise en oeuvre valuation Il accorde une importance particuli re trois ressources essentielles l engage ment des acteurs les moyens disponi bles et l expertise les comp tences du responsable du projet Il est accompagn d un document intitu l Guide explicatif qui d crit les indica teurs associ s aux diff rentes phases de la d marche et analyse leur importance pour l efficacit d un projet Chacun de ces indicateurs se voit attribuer un niveau de preuve selon qu il est fond sur les donn es de la recherche l exp rience pratique ou la lo
2. ET DE PR VENTION Promotion Sant Suisse 2005 Le mod le de cat gorisation des r sultats est un instrument d analyse qui sert au d veloppement de la qualit permet d identifier des r sultats planifi s objectifs et des r sultats effectivement atteints en lien d une part avec des acti vit s de pr vention et de promotion de la sant et d autre part avec des probl mes de sant Le mod le peut tre utilis diff rents niveaux projets programmes institu tions strat gies nationales r gionales ou locales ces diff rents niveaux le mod le peut tre utilis aux phases d analyse de situation d laboration des objectifs et strat gies de pilotage et d valuation d un projet II peut servir en d montrer l impact et donc l gitimer l investisse ment financier vis vis des pouvoirs publics Contenu Les r sultats attendus des interventions en pr vention et promotion de la sant sont class s en trois colonnes b n fice pour la sant de la population augmentation de l esp rance de vice qualit de vie e effets sur des d terminants de la sant am lioration des comportements favo 6 Education Sant Rh ne Alpes n 2 d cembre 2008 Deux outils pour planifier j et valuer les interventions de promotion de la sant rables la sant meilleur acc s aux soins modification des facteurs qui influen cent les d terminants de la sant
3. com p tences individuelles favorables la sant activit physique ma trise du stress Enfin une colonne suppl mentaire d crit les cat gories d activit s de promotion de la sant Chacune des cat gories et sous cat go ries est d crite de fa on d taill e et illus tr e par un exemple concret Mode d emploi Id alement l outil n est pas utilis seule ment par le promoteur du projet ou l valuateur mais plut t dans le cadre d une s ance de l quipe de projet entre va luateurs et principaux participants au projet II peut tre utilis pour Analyser la situation en d crivant l tat de sant en question et les facteurs qui ont une influence d terminante sur cette situation tels que les d terminants de la sant et les facteurs qui influencent ces d terminants Planifier l intervention en relevant les effets r sultats vis s et les relier entre eux On distingue deux niveaux o les effets vis s plus long terme induits par le projet mais d passant la dur e du projet effets sur les d ter minants et l tat de sant o les objectifs directs du projet r sul tats planifi s pour les groupes cibles jusqu au terme du projet e valuer en mesurant des r sultats effectivement atteints que l on attribue aux cat gories et sous cat gories PREFFI 2 01 OUTIL DE PILOTAGE ET D ANALYSE DE L EFFICACIT ATTENDUE DES INTERVENTIONS EN PROMOTION DE LA SANT
4. construire une perspective commune de compl mentarit et de b n fices dans le respect des identit s et des diff rences de chacune des structures impli qu es Apr s cette premi re n gociation qui fonde la coop ration une fois les actions exp riment es et d velopp es le main tien des partenariats sur un projet apparu pertinent reste une gageure dans un contexte o il faut innover suivre la tendance et r pondre aux nouvelles priorit s des politiques de sant L exp rience de l ADES 69 avec l valua tion de cinq actions entre 2005 et 2008 a montr que l valuation permet de maintenir et de d velopper l int r t et la mobilisation des partenaires associatifs institutionnels et finan ceurs Le processus d valuation am ne en effet construire ensemble les questions d valuation que veut on savoir choisir entre partenaires le cadre et les modalit s d valuation enqu te par questionnaire crois avec des entretiens semi directifs etc e consulter l ensemble des quipes et pas uniquement leur seul repr sen tant C est ce processus lui m me qui relance la participation et la n gociation pour fonder nouveau le socle de ce que nous avons faire ensemble en tant que par tenaires de ce projet Les cinq valuations que nous avons men es ont bien entendu permis pour chacun de ces projets de v rifier leur pertinence de red finir les objectifs de re
5. cacit technique Nous devons garder l esprit pour conclure qu il y a deux grands usages sociaux possibles de l valuation voir et faire des bilans pour rendre des comptes une Autorit et couter pour accom pagner le d veloppement d une activit d un individu ou d un public La n cessi t sociale du premier usage ne devrait jamais faire oublier l exigence thique du second Charles Hadji Professeur m rite en Sciences de l Education de l Universit Grenoble 2 1 d cisions 227 et 228 Education Sant S n 2 d cembre 2008 5 LE DOSSIER Afin de piloter un programme de promotion de la sant compor tant diverses activit s s int res sant diff rents groupes de per sonnes et se d roulant sur plu sieurs mois voire plusieurs ann es il est primordial de pou voir tout moment modifier ou r orienter le processus en cours Bref d en augmenter la qualit en cherchant r pondre aux questions suivantes Comment a marche et Comment am liorer Deux exemples d outils r cents de plani fication et d valuation des actions de pr vention et de promotion de la sant sont ici pr sent s L une des caract ris tiques les plus int ressantes des outils est leur utilisation possible la fois aux phases d laboration de mise en uvre et d valuation des interven tions OUTIL DE CAT GORISATION DES R SULTATS DE PROJETS DE PROMOTION DE LA SANT
6. d cembre 2008 Nouveaux locaux nouvelle adresse Depuis l t 2008 Education Sant 74 vous accueille dans ses nouveaux locaux 14 avenue Berthollet 74000 Annecy Contact t l phonique et mail inchang s T l 04 50 45 20 74 contact education sante74 org LE IE S E E E E ELER tusruuvnuaueuauauvoeuavuueeueloususavnaouueouanuuasuenauueuns zoom outils Oui renovation urbaine et sante peuvent tre associ es Comment et avec quels acteurs sur un territoire local peut s organiser une politique de sant attentive l en semble des facteurs conditionnant l tat de sant de la population Cette question qui r sonne avec l enjeu de r duction des in galit s se pose de part et d autre du sillon alpin en France et en Italie En comparant les contextes et les choix r alis s de nouvelles pratiques uti les la promotion de la sant ne peuvent elles pas mer ger Nous sommes au Sud de Turin Italie r gion du Pi mont dans le quartier de Mirafiori Nord situ deux pas des usi nes Fiat Dans ce quartier populaire marqu par la crise du secteur automobile depuis la fin des ann es 90 le responsable du district sanitaire pr sente la dynamique locale en sant depuis son si ge Coscina Roccafranca une vaste ferme transform e en centre d appui et d accueil des familles des jeunes des enfants et des personnes g es Mathilde MORADELL Charg e de projet FRAES mouvoir la
7. l ensemble des charg s du projet Le recours Internet pour les deux ques tionnaires en fin d action a facilit le tra vail saisie directe par les r pondants pas d organisation de mailing postal ETAPE 8 Analyser les donn es et r diger le rapport Une fois les informations collect es par observation enqu te il s agit d analy ser les donn es pour en tirer des conclusions et des recommandations L ensemble de la d marche d valuation est consign dans un rapport qui r pond un plan type et qui doit tre compr hensi ble par un lecteur ne connaissant pas l ac tion Notre analyse celle ci a notamment montr des volutions positives sur la conception de l ducation nutritionnelle des professionnels avec une difficult pour la mettre en pratique Nos recommandations n cessit de mieux communiquer sur notre offre sur notre construction en r seau de pour suivre notre ouverture vers d autres par tenaires etc ETAPE 9 Valoriser l valuation Pour que l valuation soit connue utilis e et que ses recommandations soient prises en compte par les d cideurs elle doit tre activement valoris e aupr s des acteurs des d cideurs et des b n ficiaires Le rapport d valuation a t diffus l ensemble des salari s de la f d ration mais n a fait l objet d aucune communi cation en direction des professionnels ext rieurs Une version r sum e aurait probablement permis une va
8. partir de notre site vous pouvez d couvrir 700 outils leur locali sation vous pouvez faire une recherche documentaire distance vous pouvez consulter la premi re documentation r gionale en ducation pour la sant avec l acc s de tr s nombreux docu ments num ris s dont des relev s d exp riences qui permettent de ne pas reproduire les erreurs 2 des rencontres collectives ateliers formations journ es d changes dans de nombreux territoires de Rh ne Alpes Le partenariat le travail collabo ratif sur les territoires est ce prix 3 une offre de conseils personnalis s pour monter des projets de promotion de la sant les conduire les valuer Les p les de comp tences confortent avec pertinence le processus de profes sionnalisation de l ducation pour la sant d j ax sur la rigueur m thodo logique et l valuation des exp riences Un atout suppl mentaire dans notre r gion une proximit exemplaire entre organismes ressources ERSP CRIPS CIRDD ORS CJB FRAES tous concou rent ce que les acteurs de terrains disposent d une plate forme tr s com pl te de ressources r gionales et d par tementales pour connaitre partager se former approfondir capitaliser cons truire valuer Un appui que nous nous engageons consolider et adapter toujours mieux vos besoins si le soutien des institutions nous reste acquis Claude Bouchet Directeur de la FRAES 1 Groupeme
9. Nouvelle antenne d Annonay Place de la Libert Maison des Services Publics 07100 ANNONAY T l 04 75 64 46 44 Sur rendez vous un vendredi sur deux Rapport soi rapport au monde l ap proche de la sant mentale n cessite de ne pas aborder l un sans l autre En effet si la sant mentale se limite la question du suicide elle se sp cialise et son domaine d intervention risque de relever essentiellement de l urgence de l action imm diate et non plus de la pr vention Si elle ne s occupe que de l ordre public elle se d nature puisque son propos va se concentrer autour d une forme de normalisation des comportements et des modes de vie en passant outre la question du vivre ensemble Voil en quelques mots l esprit dans lequel Education Sant Dr me anime et fait vivre diff rents r seaux sant menta le sur le d partement Contact Anne Boisset Charg e de programmes sant mentale Education Sant Rh ne Alpes n 2 d cembre 2008 j X io Le collectif Sant et saisonnalit en Oisans UN effet boule de neige Quelle origine Les tudes r alis es sur les modes de vie des travailleurs saisonniers en Oisans montrent que leurs probl mes de sant sont en moyenne plus fr quents et plus graves que pour les autres salari s Au del des risques li s aux consomma tions de substances psychoactives et aux relations sexuelles non prot g es les rythmes d
10. d avance de votre contribution l am lioration des prochains num ros Rep res FORMATIONS NUTRITION ET PRECARITE P10 Actualit s des associations d partementales Manger pour se nourrir certes Pour ne pas tomber malade ensuite Mais aussi pour go ter partager apprendre se faire plaisir Pour se poser souffler regarder Pour 27 d couvrir exp rimenter Etre dans le r el tre dans la vie Emmaus P15 Oui r novation urbaine et Le d sant peuvent tre associ es Les intervenants de l aide alimentaire professionnels et b n voles accueillent chaque jour des personnes en situation de pr carit pour lesquelles les centres de distribution de colis et les piceries sociales sont devenus une source importante voire majeure d approvi P15 Zoom sur 3 outils sionnement N y a t il alors pas urgence permettre que des projets en sant soient cons truits depuis ces centres d accueil des b n ficiaires de l aide alimentaire Telle est l ambi tion premi re du Plan Alimentation et Insertion qui a financ avec l INPES la mise en place M P d un programme de formation Nutrition et Pr carit que m ne la FRAES Ed u catli 0 N Sa nte Le besoin existe l ampleur des carences nutritionnelles pour les personnes b n ficiaires de l aide alimentaire et les risques associ s de maladie sont r els Toutefois si bien man ger c est consommer des fruits et des l gumes avec 2 60 par personne et par jour
11. journ es d information et des forums sur http isere education sante ra org Contact Ga lle Sall Charg e de projet Mardi 20 janvier 260 J AUX DEUX ALPES qg Ah Maitoa na la kiami de 12h j 20n A changement qui s est op r dans la d fi nition des priorit s de sant propos e notamment par la Conf rence R gionale de Sant et reprise par le Programme R gional de Sant Publique Au del des th matiques particuli res et bien enten du indispensables fond es sur des dia gnostics li s au syst me de soin l enjeu qui est identifi est bien celui des in ga lit s de sant et donc bien s r socia les Vaste programme comme dirait le G n ral car il ne s agira pas simple ment de rendre plus juste un acc s notre syst me m dico social mais de rendre notre syst me m dico social plus juste Mohamed Boussouar Directeur Education Sant Loire 69 L valuation un outil majeur pour enrichir les partenariats Les projets en ducation pour la sant impliquent de plus en plus d institutions et d organismes gr ce auxquels les actions peu vent s organiser sur le terrain et prendre sens pour les publics cibl s Ces partenariats construits pour une action commune et n goci e int grent des int r ts institutionnels et profession nels diff rents et non divergents qui requi rent une n gociation Cette n ces saire n gociation va aider tout instant
12. le marketing l industrie agro alimentaire et les m dias destination des jeunes adultes PL 3 retirer dans nos locaux 30 avec frais d envoi Education Sant Rh ne Alpes n 2 d cembre 2008 73 Nouveau projet associatif nouvelle direction et nouvelles perspectives Le 22 septembre 2008 V ronique Poulet a pris la direction d Education Sant Savoie Elle succ de ainsi J r me Navet qui a assur pendant pr s d un an la direction par int rim de l associa tion Dans cette p riode de transi tion ils nous proposent d tre t moins de leurs changes V ronique Poulet Comment as tu v cu ta mission de directeur int rimaire Education Sant Savoie J r me Navet Ces quelques mois furent passionnants et difficiles Passionnants gr ce au travail men avec les administrateurs et les partenaires locaux pour r diger le projet associatif d Education Sant Savoie Difficiles parce qu il a fallu faire face de multiples incertitudes et se s parer de deux coll gues pour des raisons conomiques En un an le contexte interne et externe de l association a beaucoup volu au del du nom ce sont les statuts de l associa tion qui ont t modifi s port s par la L quipe salari e V ronique Poulet directrice r daction du projet associatif Aujourd hui les attentes des partenaires financiers GRSP et Conseil G n ral de la Savoie principalement
13. outil devient un de la r gion Rh ne Alpes l utilisateur peut instrument au service de l ducation pour la effectuer une recherche partir de 4 crit sant res le d partement le public la th ma tique et le type d outil Une fois l outil rep r il suffit l utilisateur de prendre contact avec l association de son d partement pour en conna tre les modalit s de pr t Mise en page Val rie Miraillet Impression Aprime Issn 1760 5660 D p t l gal 09 2008 Tirage 4000 exemplaires Diffusion gratuite Revue r alis e avec le soutien de l INPES 2 Education Sant Rh ne Alpes n 1 septembre 2008 Rep res pour valuer les actions en ducation pour la sant EVALUATION le mot est l ch aujourd hui incontournable tant il voque des notions fondamentales visibilit responsabilit gestion clair e des moyens publics Un enjeu Comment ne pas tre d accord avec l id e d asso cier des moyens des r sultats d avoir des instruments pour piloter une action la r valuer si n cessaire Et pourtant les r ticences sont l avec les crain tes de contr le de normalisation de mise en d faut tant sont pr gnants nos souvenirs d va luation scolaire bien ou mal not s et dans ce der nier cas sanctionn s vite r activ s par certaines demandes institutionnelles Entre enjeux et craintes on retrouve les fonda mentaux de l valuation on value un proj
14. sont de plus en plus pr cises cela permet de clarifier les missions de chacun Cependant l articu lation entre les politiques r gionales de sant publique et les demandes des col lectivit s et les acteurs locaux est deve nue une des clefs pour assurer la p ren nit de l association Selon toi quels principaux challenges va d sormais devoir relever Education Sant Savoie V ronique Poulet Education Sant Savoie est en train de prendre un virage important diff rents niveaux d j amorc par ton travail dans l association II s agit tout d abord de regagner la confiance des instances r gionales et d partementales pas pas de se faire une nouvelle place dans un r seau d partemental tr s riche Toutefois il faudra tre vigilant notre quipe doit continuer valoriser le r le d Education Sant Savoie dans ce r seau gr ce ses comp tences et sa capacit f d rer les promoteurs d actions pour la sant Education Sant Savoie doit continuer avancer dans l int r t g n ral de la pro motion la sant Si tu avais eu plus de temps qu aurais tu essay de mettre en place l ES73 J r me Navet Tous les partenaires m ont affirm que Education Sant Savoie avait un r le irrempla able maintenir dans le d partement Dans ce r seau d partemental je per ois Education Sant Savoie comme une association au service des autres orga nismes et plus globalement
15. valuation deux fois par an Sessions de formation de 3 jours apr s avoir particip une demi journ e d information Conseil m thodologique ponctuel sur simple demande e Accompagnement personnalis dans une valuation compl te sur appel d offre annuel Ces services sont gratuits pour les por teurs de projet l ERSP b n ficiant d une subvention de la R gion Rh ne Alpes et du Groupement R gional de Sant Publique GRSP pour les r aliser Pour plus d informations sur Www ersp org rubrique valuation Rep res pour valuer les actions en ducation pour la sant L valuation dans le champ de l ducation th rapeutique du patient L valuation joue un r le essentiel dans la compr hension de nos actions Elle est aussi un moyen d en appr cier l utilit et de mesurer les changements ou les modifica tions intervenus chez le patient suite l ducation Dans le monde m dical l valuation est tr s souvent per ue comme un moyen de sanctionner une activit Certes l heure o l evidence based medecine est en uvre le risque existe car l activit duca tive comme les autres activit s de soins devra apporter la preuve de sa validit et de son efficacit dans le syst me de soins Mais rappelons que le r le premier de l valuation n est pas de sanctionner ou de prouver mais de porter un regard critique de mesurer en vue d am liorer ou de conduire au cha
16. ARMANT L Education pour la sant les d fis de l valuation La Sant de l homme n 390 2007 07 08 pp11 55 Education Sant Rh ne Alpes n 2 d cembre 2008 9 La FRAES un p le de comp tences en duca tion pour la sant sur Rh ne Alpes La FRAES est partie prenante depuis quatre ans de la politique nationale de promotion en r gion de p les de comp tences en duca tion pour la sant Cette politique est issue des sch mas r gionaux d Education pour la Sant Son objectif Renforcer la qualit des actions en appuyant les intervenants de proximit Ses moyens Proposer une plate forme de service en r gion qui f d re les comp tences et ressources en ducation pour la sant sur des fonc tions transversales conseil m thodolo gique ing nierie de projet valuation formation appui documentaire carre four d change En Rh ne Alpes c est la FRAES si ge et d partements qui a t retenue par l Inpes avec l appui du GRSP pour jouer ce r le Nous avons mis en place un ensemble de services tournant autour de la communication de la formation du conseil de la mise en r seau Cette revue est un des exemples de ces ser vices tout comme le site internet www education sante ra org ou encore le catalogue de formation commun Comme p le de comp tences que proposons nous 1 un appui distance en mobilisant les nouvelles technologies de l informa tion ainsi
17. CUMENTATION PEDAGO GIQUE FRANCHE COMTE La cigarette faut qu on en parle Besan on CRDP juillet 2008 DVD Diffuseur CRDP de Franche Comt http crdp ac besancon fr Education Sant Rh ne Alpes n 2 d cembre 2008 __ RH NE ALPES vu SARTE JEUNES ORG TAQUESTICA COM Un nouveau service personnalis de question r ponse sur le sida sur www sanfe jeunes org Une question personnelle sur le sida ou sur les IST Sur le site www sante jeunes org la toute nouvelle rubrique TAQUESTION COM permet tous les jeunes d envoyer leur question et d obtenir par mail gratuitement et en toute confidentialit une r ponse individuelle et personnalis e dans un d lai de 72 heures Ce service coordonn par le CRIPS Rh ne Alpes propose galement une FAQ pour toutes les questions fr quen tes Cette nouvelle rubrique s inscrit dans les nombreuses am liorations apport es au site www sante jeunes org Pour mieux r pondre aux interrogations de sant tures de sant de proximit le site s est en effet dot d une nouvelle interface graphique et propose d sormais de nouvelles rubriques plus riches et plus adapt es aux questions de sant des jeunes une base compl te et d taill e de 1200 adresses sant en r gion Rh ne Alpes des informations pratiques sur le syst me de sant des interviews originales une s lection de sites web pertinents sur toutes les ques tions de sant Le sit
18. Ur Education sante E gt kh ne Alpes Rh ne Alpes h le dossier Rep res pour valuer les actio en ducation pour la ant f N l f 4 ain ard che dr me s re loire rh ne Savoie haute savole ditorial eee Sommaire n 2 DECEMBRE 2008 Pour ce second num ro nous restons sur la Les lendemains vont tre importants pour m me trajectoire ditoriale des articles nous pour vous avec un paysage institution d partementaux des informations et reS nel renouvel de nouveaux d fis Je souhai Sources disponibles ainsi qu un dossier cen te qu Education Sant Rh ne Alpes vous aide P3 Le dossier tral Apr s le changement des comporte les relever c est notre ambition Pour ma rone e a ments de sant ce nouveau dossier porte part au terme de ma tr s longue vie pro i sur l valuation en ducation pour la sant fessionnelle en ducation pour la sant je pour valuer les actions entre n cessit et faisabilit passe la main mais je reste solidaire l du en ducation pour la sant Parce que l valuation est d sormais au C ur cation pour la sant a de l avenir car c est une de nos pratiques nous avons besoin de votre vraie ressource pour chacun Bonne lecture avis et de vos r actions sur cette revue Nous mettons pour cela en ligne un questionnaire Claude Bouchet de satisfaction sur le site de la FRAES et vous Directeur de la FRAES remercions
19. a pra tique et au risque L objectif tant de d velop per des comp tences pr sentes et en veil selon l ge et la maturation des enfants Le DVD contient un film qui retrace la mise en uvre du pro jet avec les s ances r alis es en classe des outils p dagogiques qui favorisent la participation des enfants le d roulement d une s ance l organisation institutionnelle du programme historique financement partenaires interve nants ext rieurs valuation CREDEPS BIGBAND En sant l cole agir pour renforcer les comp tences et relationnelles des enfants Nantes CRE DEPS 2007 DVD 30 mn Diffuseur CREDEPS Nantes Tel 02 40 31 16 90 Fax 02 40 31 16 99 credeps credeps org r cemment d pos aupr s de Europ enne et qui associe notamment l ERSP et la r gion du Pi mont instance d cisionnelle en sant en Italie l Union La cigarette faut qu on en parle Ce DVD qui rassemble 75 t moignages de fumeurs d anciens fumeurs et de non fumeurs de tous ges ainsi que de professionnels de la sant aborde toutes les dimensions de la cigarette les m canismes de d pen dance les repr sentations sociales l influence de l envi ronnement social et affectif les risques pour la sant le plaisir et le rejet l industrie du tabac Ce DVD est accompagn d un livret qui propose des exploitations possibles des diff rents t moignages CENTRE REGIONAL DE DO
20. centrer les axes de travail et d en r orienter si n cessaire la mise en uvre Mais au del de ces enseigne ments les valuations ont surtout eu un impact direct sur les partenariats redynamisant ainsi les projets d ac tion concern s Les programmes valu s et l impact majeur observ EXCLUSION SOCIALE ET ENJEUX DE SANTE gt Relance du programme avec un ancrage sur les partenaires de l urgen ce sociale et ouverture une institution nouvellement comp tente Conseil G n ral RMA SEMAINE D INFORMATION SUR LA SANTE MENTALE gt Relance du comit de pilotage et ouverture sur les associations d usa gers gt Implication de deux nouveaux parte naires financeurs et retour d un finan ceur qui s tait d sengag BROCHURE AMOUR ET SIDA PRATIQUES A RISQUES gt Reconnaissance sur la qualit du document et financement pour une di tion nationale avec de nouveaux parte naires pour la diffusion APR PPAR AAA A PA AR PAR PAL AA PR PPPARP APP ea PP PAP ar Pau Pr eau ane papanep rap aupaupaaraera DEPISTAGE HORS LES MURS 2008 gt R affirmation de l implication et de la mobilisation des partenaires POLE RESSOURCES EN EDUCATION POUR LA SANTE 2008 gt Remont e des besoins et demandes des b n ficiaires pour ajuster la com mande publique au terrain les b n fi claires pourraient ils ainsi devenir par tenaires Ces valuations constituent donc une plus value majeure dans la vie
21. d sexualit alimentation mais aussi travail en quipe projets d tablissements lien avec les familles vieillissement de la popu lation etc Contact Marie Fran oise Sommer Peytavin Centre Jean Bergeret 1 en partenariat avec le CREAI et avec le soutien du Conseil R gional Rh ne Alpes Education sant Ain ADESSA 111 av San S v ro 01000 Bourg en Bresse T l 04 74 23 13 14 Fax 04 74 50 42 98 ades01 wanadoo fr Education Sant Ard che ADESSA 2 passage de l ancien th tre 07000 Privas T l 04 75 64 46 44 Fax 04 75 64 14 00 adessa codes 0 wanadoo fr Education sant Dr me 36 B rue de Biberach 26000 Valence T l 04 75 78 49 00 Fax 04 75 78 49 05 ades26 free fr Education sant Is re ADESSI 23 av Albert 1 de Belgique 38000 Grenoble T l 04 76 87 06 09 Fax 04 76 47 78 29 adessigr wanadoo fr Education sant Loire 26 av de Verdun 42000 Saint Etienne T l 04 77 32 59 48 Fax 04 77 33 89 28 direction codes42 org ADES du Rh ne 71 quai Jules Courmont 69002 Lyon T l 04 72 41 66 01 Fax 04 72 41 66 02 info adesr asso fr Education sant Savoie 13 bd de Bellevue 73000 Chamb ry T l 04 79 69 43 46 Fax 04 79 62 10 22 adess 3 sante savoie org Education sant Haute Savoie 14 avenue Berthollet 4000 Annecy T l 04 50 45 20 74 Fax 04 50 45 34 49 contact education sante 4 org F d ration d ducation pour la sante 9 quai Jean Moulin 69001 Lyon T
22. de l duca tion pour la sant et de la sant publique Permettre aux acteurs locaux d tre plus performants dans leurs missions en leur apportant les outils dont ils ont besoin superbe challenge non V ronique Poulet C est un d fi que l quipe compte bien relever Dans cette perspective les administrateurs et moi m me te remercions pour tout le travail effectu Education Sant Savoie Fr d rique Joly charg e de ressources documentaires du secr tariat et de la comptabilit Romain Pocachard charg de l informatique et de la communication L4 Education nutritionnelle pour une culture commune Education sant Haute Savoie a r uni au sein de ses locaux le 12 novembre dernier de nombreux acteurs du d partement afin de faire le point sur les actions d du cation nutritionnelles qui peuvent avoir lieu sur le d partement Les participants souhaitent poursuivre ces rencontres qui nous permettront terme de mutualiser les comp tences existantes sur le territoire d avoir une culture commune et de pouvoir co cons truire certaines actions Par exemple un petit groupe issu de cette r union s est d j r uni pour pro poser un projet nutrition dans le cadre du prochain appel projet GRSP en s ap puyant sur l enqu te r alis e par l inspection acad mique et l ORS sur le niveau d ob sit des enfants haut savoyards dans leur 6 ann e Education Sant Rh ne Alpes n 2
23. des pro jets de l association et avec ses partenai res Un b mol cependant seule l valuation de la brochure a b n fici d un finance ment par l Inpes dans l ventualit d une diffusion nationale Les quatre autres ont t r alis es par des stagiaires universi taires qui ont permis des valuations de qualit pour un co t situ entre 1000 et 2500 Dans une structure comme la n tre nous aurions besoin chaque ann e d valuer une deux actions avec l accompagne ment d un expert externe ce qui signifie rait un minimum de 7 du budget global des actions C est ce prix que les pro jets peuvent voluer de mani re adapt e et en concordance avec les besoins de terrain et les politiques de sant Sylvain Jerabek Directeur ADES du Rh ne SEN Tam eninrarria rimia ie Ra pai ramai F Aisi mont Les CE r srasrasessanessessenesesssmnmanananeessnmesaesnassasnmas sens ssrenseesssrss D Semaine __ dinfonnmstton Y sur l Sant artale 2008 aaa e a a a E AA p ser aar aap puasaan aaa aaa merer TTT invitation Savoir pour agir pour 2 personnes AN DF i g M NS vendre 7 h patites 5 Sept 2 4 JN cd VIH Sida death au Centre de pr vention i iy 7 me 7 MES e La Gu lloti re Eoo ee ou m M 22 22 permi ouii srssrasessanessessenesesssmnsanananeessneesaenassasneassenasenaneseess ses Prochainement disponible DVD MIAM Bo te outils de pr vention et d animation sur
24. e sant et m me pour l environnement g n ral la capacit de les mettre la disposition effective des patients qui en ont besoin couverture des besoins et aussi de ne pas les mettre disposition de ceux qui n en ont pas besoin un biais majeur des march s sanitaires comp titifs la capacit de les int grer dans une d marche de soins acceptable lisible et qui puisse faire l objet d une appropria tion r elle par les b n ficiaires potentiels la capacit du syst me de sant programmer les acti vit s supports financement formation coordination suivi d indicateurs etc qui vont garantir et optimiser l efficacit globale d une activit ou d une technique de prise en charge et finalement avec un recul suffisant la capacit de r dui re les probl mes qui font l objet de l activit de soins tel que cela peut tre appr hend au niveau des statistiques de population morbidit mortalit handicap etc A chacune de ces dimensions correspondent des m thodologies assez robustes Elles vont de l essai clinique randomis l va luation des politiques publiques en passant par les tudes co t efficacit et co t utilit la pharmacovigilance l tude des comportement de prescription l analyse de la couverture et de l utilisation des services les approches qualitatives aupr s des usagers etc Chacune r pond des interrogations qui sont cel les du planificateur ou du r gulateu
25. e vie les conditions de travail et l alimentation influent tout autant sur l tat de sant que les difficult s d acc s aux soins et la pr vention Face ces constats des acteurs locaux et des intervenants d partementaux se sont mobilis s et ont cr en 2003 le Collectif Sant et saisonnalit en Oisans Depuis ce collectif compos d une tren taine de structures locales et d parte mentales uvre la mise en place d ac tions participant am liorer la sant et les conditions de vie des saisonniers Quelle d marche Des rencontres et des changes avec employeurs professionnels de sant et du social lus saisonniers ont permis de recueillir les points de vue et les pr occupations de tous en mati re de sant A partir de l des actions sp cifiques ont t labor es en compl ment du travail men au fil des saisons par les profes sionnels de sant du territoire 4 Bient t No l Le froid arrive Il est parier que la liesse am ricano mondiale ne suffira pas masquer le spectacle annuel des d tresses hivernales et son lot de faits divers morts de froid squats insalubres SAMU Ss d bord s aide alimentaire appe lant l aide comme chaque ann e nous allons retrouver une vision humanitaire du social CT De fait cette vision humanitaire impr gne nos actions tout au long de l ann e inscrite qu elle est dans les dispositions institutionnelles
26. e www sante jeunes org est soute nu par le Conseil R gional Rh ne Alpes et le Groupement R gional de Sant Publique Rh ne Alpes Pascal Pourtau des jeunes et les orienter sur les struc Le nouveau r pertoire CRIPS des acteurs rh nalpins En 1998 en partenariat avec Sida Info Service le CRIPS Rh ne Alpes r alisait un premier guide des ressources sur le VIH sida compl t en 2002 par un guide du m me type mais sur la question du VHC Aujourd hui ces ressources sont actualis es et disponibles en ligne sur le site de la FRAES pages CRIPS Ce nouveau r pertoire recense tous les acteurs de la r gion Rh ne Alpes intervenant dans les champs des h patites et du VIH sida sur les questions de pr vention de r duction des risques et de soutien II liste gale ment l ensemble des centres de d pistage anonyme et gratuit et les services hospi taliers sp cialis s des huit d partements _ 4 M thodologie de projet R gional Jen sant ef travail en r seau Publique Dans les champs du handicap et de la protection de l enfance et de l adolescence les professionnels du secteur m dico social ont en charge une population dont les besoins en sant et mieux tre sont importants image et estime de soi soin du corps sexualit alimentation C est que le champ de la sant et du mieux tre pour les personnes handicap es ne se limite pas au seul cadre de la prise en charge et du soin et rel ve de no
27. ent les contributeurs du projet les populations cibles et ventuelle ment des experts externes incluant le suivi des activit s la couverture de la population et des indicateurs illustrant direc tement ou indirectement les changements ou volutions recherch s au niveau des risques pour la sant Ce qui est sp cifique des activit s d ducation et de promotion de la sant c est plus la mobilisation partenariale des acteurs que l utilisation de supports et de technologies sp cifiques Il s agit essentiellement de cr er de l int r t et de donner du sens des pratiques de sant Il est donc essentiel au succ s de ces activit s que l valuation participative soit incluse dans le fonctionnement m me de chaque projet dont elle devient une composante essentielle et serve de guide chacun pour ses d cisions essentielles participation ou non poursuite ou non r quilibrage r orientation etc Jacques Fabry Professeur de sant publique Universit Claude Bernard Pr sident de la FRAES LE DOSSIER L valuation est devenue une activi t omnipr sente laquelle rien ne semble pouvoir chapper Aucune pra tique sociale aucun acteur ne sont l a bri Le rapport de la commission Attali pr voit d valuer tous les services de l Etat cole universit h pital adminis tration et de faire valuer tout agent d un service public professeur fonction naire m decin la fois par se
28. ent de l du cation la sant est un pr alable Les porteurs de projet expriment galement le besoin de conna tre les attentes pr ci ses des financeurs de s entendre avec Et vous vous en tes o par rapport l valuation eux sur les r f rentiels et les crit res d valuation adapt s leurs actions Les cri t res classiques pid miologiques morbidit conduites risques ne sont pas forc ment les plus pertinents Enfin ils souhaiteraient disposer de financements pluriannuels qui prennent en compte ces phases de montage et d valuation de leurs actions Denis Fontaine Coordinateur du Groupe ressource ERSP Directeur d tudes de l ORS 1 Le rapport d tude complet est en ligne sur le site Internet www ersp org rubrique valuation Le Groupe ressource en valuation de l ERSP Cr en 2000 il compte aujourd hui 6 personnes de comp tences diverses sociologie sant publique philosophie appliqu e II propose tous les por teurs de projet sant et social de la r gion Rh ne Alpes de l information de la formation et des services d appui pour d velopper leurs comp tences en valuation afin qu ils puissent valuer eux m mes leurs actions e Documents m thodologiques d ini tiation L valuation en 9 tapes et d approfondissement R f rentiel commun en valuation des actions sant social t l chargeables e Demi journ es d information sur l
29. es de l ORS Education Sant Rh ne Alpes n 2 d cembre 2008 il faut bien d autres conditions que la seule action et souvent bien plus de temps que n a dur r plique connue la bonne distance pour l valuation c est 3 LE DOSSIER Il y a de la complexit dans l valuation comme il y en a dans la sant et les actions de sant Et parce que chacun s vertue choisir des outils d valuation qui maximisent ses b n fices et mini misent ses risques il y a aussi de la confusion et des myst res Cela est humain Pourtant a priori attribuer une valeur de quelque chose l va luer cela devrait tre assez transparent sinon simple Et si l on accepte l id e largement partag e que les ressources sont rares et qu il faut en faire le meilleur usage cette d marche devient une sorte d ardente obligation morale Aussi l valua tion est partout incantatoire ou mise en pratique Si l on consid re l activit de soins dans sa complexit l valuation devrait prendre en compte des moments et dans des contextes vari s plusieurs dimensions dont l efficacit technique absolue ou relative des outils du soin m thodes de diagnostics traitements m dicamenteux et non m dicamenteux ces derniers tant moins souvent objet d va luation l efficience conomique absolue ou relative de l utilisation de ces outils leur s curit d utilisation pour les patients les personnels d
30. es pr occupations ou questions des saisonniers sur la vie et la sant en saison les drogues la vie affec tive et sexuelle la nutrition dans l espace social de personnes ou de populations qui s en sont retrouv es exclues Le probl me est que cette vision tradui te en termes de dignit et de droits civils nous a longtemps masqu une lecture plus globale de justice sociale C est un truisme que d voquer l impact des choix conomiques et donc politiques sur les conditions d galit des personnes et des groupes d un espace social Telle remise en question des fondements de notre pacte r publicain galit devant l imp t syst me de redistribution soli darit sera rapidement pay e au prix fort par les plus fragiles d entre nous La question que nous posent les diverses situations de d tresse auxquelles nous confronte la pratique du travail m dico social est bien celle des in galit s Il est cet gard rassurant de constater le Les permanences du Centre de planification de Pont de Claix Sur les questions autour des relations amoureuses de la sexualit de la contraception d une relation sexuelle sans pr servatif une conseill re conju gale et familiale est disponible un apr s midi par semaine aux Deux Alpes et sur RDV l Alpe d Huez Ces actions organis es chaque hiver depuis 5 ans sont destin es toutes les personnes qui vivent et travaillent en Oisans Calendrier des
31. essionnels qui viennent au contact direct des besoins des gens etc Une strat gie destin e informer influencer et assister les individus et les organisations afin qu ils acceptent plus de responsabilit s et soient plus actifs dans les domaines qui affectent la sant mentale et physique M Lalonde 1974 avec une dimension importante de participation communautai re L valuation de chaque intervention est singuli re et pourra prendre en compte selon le contexte particulier de chacune plusieurs dimensions dont la pertinence globale du choix strat gique initial le cou ple population intervention et la solidit du mod le logique sous jacent la coh rence d ensemble dans l organisation et la gestion de l intervention les phases du projet la lisibilit des d live rables aux diff rentes tapes la qualit des outils utilis s ou mis la disposition des acteurs et de la population l importance de la mobilisation des parties prenantes dans la population et chez les professionnels du terrain concer n s le respect des r gles thiques propres aux interventions ducatives la mise en uvre de ces activit s selon le projet initial et la capacit de r action ou d adaptation en cas d obstacles et de difficult s l utilisation des ressources selon le projet initial la mise en uvre d une valuation interne de l inter vention en lien avec les organismes de financem
32. et qui concourt une politique qui est au service des personnes sur la base de valeurs partag es L valuation contribue la clarification de ce qu on fait comment on le fait pourquoi on le fait et c est essentiel pour une action qui a du sens Mais on se retrouve souvent pris entre deux registres deux polarit s entre lesquelles selon notre formation notre position et notre culture notre c ur va balancer le registre technique fait de conformit d efficacit de coh rence d ob jectivations de r f rentiels de rigueur d experti se de quantification Et le registre humain plus p tri de participation de d mocratie de liber t de subjectivit de complexit d irr ductibilit C est pour aider d passer cette guerre entre le quali et le quanti entre le technique et l hu main entre le processus et le r sultat que ce dos sier est construit Il veut contribuer mieux clairer la question de l valuation en duca tion pour la sant construire des ponts entre les pratiques des acteurs les savoirs des experts et les exigences des institutions Comment rendre les m thodes d valuation com patibles avec la logique du travail ducatif Comment faire de l valuation un temps n cessaire o l on peut prendre du recul par rapport sa pratique Comment se situer dans un univers de preuves tout en gardant l id e que toute action ducative que tout accompagnement vers la sa
33. euvent tre utili s es l analyse de documents l observa tion ou la r alisation d enqu tes Ces sources de donn es doivent tre appr hend es comme moyen de mesurer des carts entre le pr vu et le r alis ou Rep res pour valuer les actions en ducation pour la sant entre deux situations mais aussi comme moyen de comprendre comment l action fonctionne d expliquer les volutions Outils de recueil labor s tableau de bord de suivi du programme question naires de satisfaction questionnaires en fin d action sur les effets du pro gramme pour les professionnels partici pants et les salari s de la f d ration Des outils d observation directe ont aussi t utilis s pour les fr quenta tions du site internet et de l intranet pour comptabiliser le nombre d outils emprunt s ETAPE 5 Le recueil d information par enqu te choisir le bon outil L enqu te est un outil fr quemment utili s pour recueillir l information Selon les crit res retenus on choisira l un de ces deux types d enqu tes enqu te qualitative par entretiens qui vise un objectif de compr hension enqu te quantitative par question naire qui vise un objectif de mesure Pour les deux types d enqu te la rigueur m thodologique et des r gles thiques sont respecter Type d enqu te choisi le questionnai re afin d interroger l ensemble des pro fessionnels impliqu s avec majoritaire ment des quest
34. g e de projets J ard che L ducation pour la sant en Ard che un territoire d couvrir Imaginons le parcours d une m re de famille ard choise elle mettra une heure pour se rendre la maternit la plus proche par beau temps devra se rendre la pr fecture de Lyon pour des ques tions administratives Grenoble pour inscrire son enfant la facul t et Nimes pour faire valoir ses droits la cour d appel Aborder la question de sant sur notre d partement c est forc ment aborder la question de sa g ogra phie Cette g ographie particuli re qui nous am ne compter en temps l o d autres comptent en kilom tres trois heures de voiture pour aller du nord au sud une heure trente d est en ouest Et pour celles et ceux qui ne disposent pas d un moyen de locomotion personnel notamment les personnes en situation de pr carit il ne reste que les transports en commun lorsqu ils existent et l la patience est une qualit indispensable Sans train de voyageurs sans voie rapi de cette situation unique en France fait de l Ard che un territoire part Historiquement l activit de notre asso ciation bas e Privas s est de ce fait concentr e sur un secteur g ographique de proximit le centre Ard che Mais si la ville de Privas semble b n ficier d une position centrale sur le plan g ographique elle ne constitue pas un p le d attraction comme la plupart des au
35. gique et le sens com mun Mode d emploi En phase de conception de projet le questionnaire est utilis comme une liste de contr le des l ments prendre en consid ration En phase de mise en uvre une appr ciation peut tre port e sur les indicateurs correspondant aux dif f rentes phases de la d marche et aux cat gories de ressources n cessaires Pour chacun de ces indicateurs trois options d appr ciation faible moyen et fort sont propos es L objectif n est pas en soi de porter ces appr ciations mais de les utiliser pour identifier les points d am lioration qui sont importants et r alisables Les deux outils sont t l chargeables gratuitement PREFFI 2 01 www inpes sante fr preffi preffi 2 htm Outil de cat gorisation des r sultats adaptation fran aise www inpes sante fr outils methodo categorisation index htm rubrique outils m thodologiques Ren Demeulemeester Directeur des programmes INPES LE DOSSIER Tous reconnaissent l importance de l va luation de leurs actions mais tous ne partagent pas les m mes points de vue ni les m mes pratiques Trois profils ont t identifi s les noy s les poissons dans l eau et les patau geurs Dans lequel vous reconnais sez vous qui sont noy s dans l valua tion sont souvent des b n voles de petites associations impliqu s dans des actions de proximit de faible co t dont l u
36. il est absolument impossible comme le souligne C C sar de se nourrir de fa on quilibr e et le choix de produits gras et sucr s r pond une juste rationalit Ce ne sont pas les per Rh ne Alpes Edition sonnes elles m mes qui sont responsables voire coupables de ce mauvais tat nutri FRAES tionnel mais d abord l ensemble du syst me de distribution F d ration Rh ne Alpes Et puis bien manger est ce seulement consommer des produits sains riches en nutri d Education pour la Sant ments Manger pour vous c est quoi A cette question les participants la formation ont 9 quai Jean Moulin 69001 Lyon d abord soulign l acte pluriel de manger parfois associ au seul besoin physiologique et T l 04 72 00 55 70 d autres moments au plaisir de se retrouver de partager un repas de se poser Fax 04 72 00 07 53 pre A Manger et tre l enfin Etre pr sent avec les autres C est ce pos contact education sante ra org vw Cf sible offert aux personnes accueillies qui est RUE LEE avelle www education sante ra org FE avec des professionnels et des b n voles de structures d aide ali i Er ES fe T mentaire pour que depuis ces lieux chacun puisse tre dans la vie Directeur de la publication ama et l envie am En aa Jacques Fabry L E Mathilde Moradell charg e de projets FRAES R dacteur en chef Nutrition et Pr carit A Ce programme de formation actuelleme
37. imp ratifs d va luation compatibles avec des exigences de transparence et de justice Car si l u tilit de l valuation est dans la pr cision et la qualit de l information en retour feedback elle est aussi dans l aide apport e aux acteurs sans lesquels n existerait pas l action valu e Ces acteurs ont leur mot dire lors de la d fi nition des objectifs de l action Quels effets veut on produire et dans quels champs Une simple augmentation des connaissances Un autre rapport son corps Une am lioration de l tat sani taire global Chacun des champs ainsi envisag s deviendra un espace d obser vation pour les valuateurs qui pourront tre la fois externes des experts et internes les acteurs de l ducation sani taire Et c est dans chacun de ces champs que l on pourra alors l gitime ment rechercher des signes d accepta bilit voire sp cifier des indicateurs qui auront alors du sens Si l on s inscrit dans cette d marche d une valuation raisonnable parce que s effor ant d tre rationnelle alors il devrait tre possible d chapper l imp rialisme des chiffres et la dictature des palmar s pour se donner les moyens de r pondre honn tement c est dire le plus objectivement possible aux ques tions dont la pertinence aura t appr ci e par r f rence aux valeurs qui fon dent l action ducative et non simple ment par rapport des imp ratifs d effi
38. ions ferm es le plus souvent gradu es beaucoup assez un peu Un des questionnaires interro geait par exemple les professionnels sur l volution de leurs perceptions sur ce qui caract rise l ducation pour la sant travail sur les repr sentations influence de l environnement ETAPE 6 Organiser l valuation en tablissant son cahier des charges Organiser l valuation c est pr voir son d roulement et l crire dans un cahier des charges Ce document r capitule notamment le cadre de l valuation ses objectifs les m thodes utilis es l orga nisation r partition des t ches et le calendrier Ces points constitueront le d but du rapport d valuation cette tape n est donc pas superflue Notre cahier des charges r capitulatif des nombreux outils utilis s pour facili ter un partage du travail quel moment qui fait la passation qui sai sit qui analyse ETAPE 7 R aliser l enqu te d valuation Une enqu te se d roule en trois temps la pr paration r daction du protocole du questionnaire ou du guide d entretien du calendrier la r alisation passation des question naires ou r alisation des entretiens l exploitation des r sultats pr senta tion des donn es analyse et interpr ta tion des r sultats R aliser une enqu te n cessite de pr voir ces temps et de disposer des savoir faire techniques Notre r alisation collaboration active de
39. iter les comportements risque r duire les in galit s de sant et ils aimeraient bien que l valuation montre leur contribution efficace ce but Efficacit que signifie en ducation pour la sant ce mot qui sent un peu trop la performance Mesurer la satisfaction du public par rapport l ac on ne sait rien des effets que l action a eu sur les b n ficiaires Mesurer les changements de comportements l effet sur la sant Encore d sol mais c est souvent trop loin l action elle m me Sommes nous condamn s au dialogue de sourds Non il existe une bonne distance pour l va luation de l efficacit des actions c est celle qui porte sur les r sultats autrement dit les objectifs sp cifiques les petits changements _ que l action a cr chez ses b n ficiaires et qui peuvent lui tre directement imput s Selon l action ce peuvent tre des connaissan ces des prises de conscience un nouveau regard sur un sujet des comp tences des intentions de changement une modification du contexte Et si les objectifs sp cifiques les plus diffi ciles crire n ont pas t bien r dig s au moment o on d pose le dossier de finance ment la pr paration de l valuation est l oc casion de les r viser avec de l ambition et du bon sens Pour paraphraser une quand les deux pieds touchent bien par terre Denis Fontaine Coordinateur du Groupe ressource ERSP Directeur d tud
40. l 04 72 00 55 70 Fax 04 72 00 07 53 contact education sante ra org Www education sante ra orqg
41. lorisation plus grande Lucie Pelosse Charg e de projets FRAES Les documents pr sent s dans cette s lection sont disponibles en consultation et ou en pr t au service documentation de la FRAES Pour compl ter cette s lection le dossier web Education pour la sant concepts et m thodes permet d acc der un ensemble de documents en texte int gral sur l valuation Ce dossier actualis r guli rement est accessible sur www education sante ra org rubrique documentation dossiers th matiques BOUQUET B JAEGER M SAINSAULIEU I Les d fis de l valuation en action sociale et m dico sociale Paris Dunod 2007 286 p Comit R gional d Education pour la Sant de Bretagne L valuation en promotion de la sant en r gion Bretagne les recommandations issues du s minaire des 13 et 14 avril 2005 Rennes Horizon Pluriel Bulletin de l ducation pour la sant en Bretagne n 11 2006 03 04 8p Comit R gional d Education pour la Sant Languedoc Roussillon Comment r diger des crit res et indicateurs d valuation Et mesu rer des effets de nos actions de pr vention et d ducation pour la sant Montpellier CRES 2004 09 11 12p http perso orange fr cres ir pdf CRITERES pdf Comit R gional d Education pour la Sant Nord Pas de Calais Abr g du Guide pratique de l valuation des actions PRS Nord Pas de Calais l usage des acteurs Lille CRES NPDC 2004 12 26p http Ww
42. lutte contre l exclusion contre les discriminations la pauvret acc s aux droits aux soins des plus d munis A quand une loi d finissant le NIMIS Niveau Minimum d int gration Sociale Car le projet est bien celui ci l int gration Quoi de plus l gitime et thique que d uvrer l int gration Education Sant Rh ne Alpes n 2 d cembre 2008 Pour la saison d hiver 2008 2009 Journ es d information et de d pis tage des h patites B et C et du sida Quatre journ es seront organis es aux Deux Alpes et l Alpe d Huez en janvier 2009 Lors de ces journ es les person nes qui le souhaitent seront re ues gra tuitement et en toute confidentialit pour une consultation individuelle Celle ci offre la possibilit de s informer sur les virus du Sida et des h patites mais aussi de r aliser des tests de d pistage dont les r sultats seront rendus en main pro pre la semaine suivante Ces consultations sont propos es par des professionnels des Centres de D pistage Anonyme et Gratuit du Conseil g n ral de l Is re CIDAG du r seau ville h pi tal h patites Prom th e Alpes R seau et du centre de planification de Pont de Claix Forum Une saison en sant Deux forums seront organis s aux Deux Alpes et l Alpe d Huez en janvier 2009 A cette occasion des professionnels sp cialis s ODPS Mutualit Fran aise AIDES Contact Education Sant Is re seront l coute d
43. mbreux d terminants de sant tissu social liens familiaux travail Les professionnels concern s ont donc un r le pr pond rant dans l am lioration de la sant physique psychique et sociale des personnes dont ils s occupent Cependant ils manquent parfois d outillage m thodologique pour tenir toute leur place d acteurs de promotion de la sant et se trouvent souvent isol s dans leurs pratiques C est dans cette perspective que l ERSP a mis en place en 2008 les sessions de sen sibilisation m thodologie de projet en sant et travail en r seau pour permettre aux professionnels d int grer la dimension sant leurs projets professionnels et d am liorer la mise en r seau entre les acteurs Conduites dans chaque d partement de Rh ne Alpes ces sessions r pondent un v ritable besoin de formation et de connaissance de la m thodologie pr conis e pour tout projet de sant d finition des besoins r els et des objectifs crit res et indicateurs d valuation etc Tout pro jet d action doit en effet tenir compte des d terminants de sant et surtout du besoin des personnes vis es autour d un cadre m thodologique pr cis Fort du succ s rencontr le principe de ces formations sera donc reconduit et tof f sur 2009 Un colloque sur des th matiques de sant ou pr occupations sp cifiques apparues au cours des formations est galement envisag communication avec les personnes ayant un handicap mental lour
44. n L valuation et les besoins identi fi s sur le terrain En 2001 et 2002 les valuations font appara tre chez les jeunes des comporte ments risque li s aux pratiques de tatouage piercing Les priorit s et les objectifs sont alors r ajust s afin de pro poser des actions ducatives de proximit adapt es ce qui va conduire en 2004 la publication un support d information Se faire tatouer piercer Pas si simple De la m me fa on lorsque les professionnels de sant de la Maison d Arr t se joignent au projet en 2003 le programme volue afin de pr venir les risques de contami nation en d tention li s l change de mat riels La fluctuation des financements Au gr des financements certains axes peuvent tre tendus ou restreints Ainsi entre 2005 et 2007 une campa gne m diatique a pu tre d velopp e afin d informer aussi le grand public L implication n cessaire des parte naires La collaboration et le travail en r seau sont des l ments majeurs d un projet de promotion de la sant Ainsi quand le partenariat s tiole il faut parfois revoir les objectifs C est une des raisons de la suppression en 2006 de l axe de pr ven tion en milieu p nitentiaire L analyse ainsi faite au bout de 7 ans de programme permet de mettre en exer gue toute la richesse du champ de l du cation pour la sant et du n cessaire questionnement au quotidien Contact Sandra CORSIN Char
45. n gu re plus ancienne Nous pensons que des mod les en lien avec le terrain sont penser des r f rentiels en prise avec toutes ces dimensions et tenant compte des niveaux d exigence des discipli nes en uvre sont construire 1 M decine fond e sur les preuves Louisa Beyragued Charg e de programmes FRAES Conseiller m thodologique Education Sant _ n 2 d cembre 2008 7 LE DOSSIER L valuation en 9 tapes est un document r alis par le groupe ressour ce en valuation de l Espace R gional de Sant Publique pour guider les profes sionnels dans la conduite d une valua tion Le document complet est t l chargeable sur le site www ersp org rubrique valuation Une version interacti ve test des connais sances conseils pour passer la pratique exemples d valua tion sera disponi ble d but 2009 L valuation est un processus pour mesu rer le changement II n y pas d valuation type mais une s rie d tapes importantes pour laborer une d marche d valuation toujours singuli re Nous en proposons une illustration partir d un programme r gional d du cation nutritionnelle d velopp par la FRAES et ses associations membres en 2006 et 2007 ETAPE 1 Les pr alables Avant d valuer il faut clarifier les rai sons qui poussent vouloir valuer une action et s assurer que les conditions favorables sont r unies r el besoin d valua
46. ngement Dans le champ de l ducation th rapeu tique du patient l valuation a montr l utilit des actions d velopp es principale ment dans les pathologies telles que l asth me et le diab te Les tudes montrent aussi que les domaines les plus souvent visit s par l valuation sont essentiellement les domaines de la bioclinique de la psychologie sociale et conomique et de la p dagogie Une grande majorit de ces tudes s int resse l impact des programmes ducatifs sur les patients Les dimensions les plus souvent explor es sont les aspects com portementaux psychologiques le recours aux soins les aspects cognitifs et sociaux Globalement peu d tudes s int ressent l valuation de processus L absence de mise en perspective des indicateurs de pro cessus avec des indicateurs de r sultats est regrettable pour montrer plus pr cis ment ce qui a permis le changement De plus les mod les propos s sont souvent tir s de l pi d miologie Or des approches sociologiques et ou psychologiques sont toutes aussi int ressantes pour objectiver et expliquer un ph nom ne Faut il rappeler aussi que l tre humain est consid rer dans des approches multidi mensionnelles pour appr cier le plus fine ment possible l int r t d une action duca tive m me quand le contexte est le milieu de soins Dans le monde m dical l ducation th ra peutique est une d marche nouvelle et l valuatio
47. nt est sp ci fique Nous avons fait appel des regards diff rents et compl mentaires pour aider cons truire un espace de pens e partag e qui peut permettre chacun de mieux travailler Claude Bouchet Directeur de la FRAES A m a amp c est l essentiel tion D sol mais c est trop court Evaluer ni trop court ni trop loin D s qu on parle d valuation on a du mal s entendre Pour les porteurs de projets bien s r que j value mes actions mais d s que je sors du quantitatif combien j ai touch de personnes et que je m int resse des aspects plus qualitatifs leur perception de l action je vois bien que a n in t resse pas le financeur alors Comme en cho du c t des financeurs les rapports que nous recevons m ritent rarement le nom d valuation c est tr s descriptif il n y a aucun recul sur ce qu a produit l action sinon de grandes intentions Le malentendu est l Pour un porteur de projet avoir rejoint le public vis et l avoir impliqu souvent de fa on participative dans une animation ou une r flexion sur un sujet touchant sa sant Apr s la question du change ment de comportements ou de l tat de sant c est autre chose il y a tellement de facteurs qui entrent en jeu surtout si l action a t relativement br ve Pour un financeur les actions de sant sont d abord l pour pr venir les maladies graves v
48. nt R gional de Sant Publique Education Sant Rh ne Alpes n 2 d cembre2008 ACTUALITES des associations d partementales 01 Analyse des facteurs d volution d un programme d ducation pour la sant Un projet d ducation pour la sant n est jamais fig dans ses objectifs ou sa mise en oeuvre Il n cessite un questionnement per manent et des r ajustements r guliers en fonction de plusieurs facteurs qui agissent ind pen damment ou en interaction Quels sont ces principaux facteurs et leurs r percussions sur les pro jets C est ce que permet de mieux comprendre le projet d incitation au d pistage des h patites men depuis 7 ans dans le d partement de l Ain SO gorra GAON i pence pers utils s ou sur la peau Le contexte li la politique de sant publique En 2001 les associations d partementa les engag es dans la pr vention du sida et des h patites observent un manque de visibilit des lieux o se faire d pister Ce constat collectif appuy par la mise en place en France depuis 1999 d un pro gramme national de lutte contre l h pati te C aboutit la cr ation d une cartelet te H patite C faites vous d pister Trois ans plus tard ce programme natio nal est tendu la pr vention de l h pa tite B et reste une priorit de sant publique Ce contexte favorable permet aujourd hui encore de poursuivre le pro gramme initi en 2001 dans l Ai
49. nt r alis sur plusieurs Claude Bouchet i Es k d partements comprend des journ es de formation et des journ es Coordination E i CD d accompagnement m thodologique y compris sur site et secr tariat de r daction AL l z 2 C C sar Enqu te sur l alimentation des personnes pr caris es Anne D mots a T Etude Abena Sant de l homme n 396 R daction A Louisa Beyragued Anne Boisset ks j l Claude Bouchet Mohamed Boussouar Magali Chatelain Sandra Corsin Ren Demeulemeester Anne Demotz oji Lt C Jacques Fabry Denis Fontaine i zg eie Charles Hadji Isabelle Jacob ar 2f gt Lnlo amo e E Le Sylvain Jerabek Mathilde Moradell J r me Navet Lucie Pelosse V ronique Poulet Pascal Pourtau Guillaume Murand Charlotte Peron Ga lle Sall Afin d aider les professionnels d sireux L utilisateur trouvera galement dans les d utiliser des outils dans leurs actions la associations d ducation pour la sant un FRAES a d velopp une base d outils accompagnement afin de bien situer la p dagogiques sur www education place de l outil dans le projet d ducation sante ra org rubrique outilth que pour la sant de choisir le mat riel p dago Gr ce cette base qui localise plus de 500 gique et d adapter son animation en s ap outils disponibles dans les 8 associations puyant sur l outil C est seulement dans d partementales d ducation pour la sant cette dynamique que l
50. ntes n a de l gitimit qu l int rieur d espaces d observation inscrits dans un champ d attentes prioritaires Par exemple je veux savoir si un enseignant est m ri tant Mais qu est ce que cela peut signi fier Qu il est performant Qu est on donc l gitimement en droit d attendre de lui et qui permettra de le juger perfor mant II faut le dire Par exemple qu il mette en uvre les comp tences requi ses par les grandes t ches professionnel les II faudra donc les lister Une mod lisation de l enseigner est un pr alable l valuation du bien enseigner Enfin on pourra et il faudra rechercher des signes d acceptabilit dans chacun des espaces d exercice professionnel cons truire et proposer un texte de savoir pertinent faire face au groupe d l ves pour placer ceux ci dans des conditions de travail propices etc Dans ces conditions une notion devient essentielle en valuation celle de pro jet de questionnement Car on l a compris sans questions qui guident sa Rep res pour valuer les actions en ducation pour la sant Evaluation de l ducation J comment envisager l in acceptable d marche l valuateur est aveugle Sa premi re t che est de savoir ce qu il y a savoir sur la r alit valu e On voit que d s cette premi re phase de l identification des attentes prioritaires l valuation peut tre participative C est une fa on de rendre les
51. qu d velopper des ressources individuelles dans le but d une r ussite personnelle au m pris de la vie sociale ou tout au moins sans prise en compte de cette derni re L id e est de replacer l individu dans un contexte socio historique socio cono mique voire socio politique Il s agit de porter notre attention sur la mani re dont les individus tentent de s ins rer dans l ordre du monde non seu lement pour s y int grer mais aussi pour y prendre position est il l gi time de vouloir teindre une souffrance qui peut conduire la r volte Pour cela il s agit en effet de tenir compte de l environnement g ogra phique professionnel et familial au sein desquels les personnes vivent G ographique parce que la sant mentale c est aussi une question de ter ritoire e Professionnel parce que l cole et le monde du travail participent la recon naissance et l inscription dans un tissu social Familial parce les liens conjugaux et parentaux t moignent de la mani re dont les individus ont construit et vivent leur monde relationnel Un espace de pr vention et d duca tion pour la sant est d sormais ouvert sur Annonay pour permettre tous un acc s aux ressources documen tation outils p dagogiques conseils m thodologiques Nous serons pr sents pour r pondre vos demandes et vous accompagner dans vos projets Contact Lyliane Artaud Education Sant Ard che
52. qualit de vie au quotidien l autorit de ges tion la commune de Turin misait sur la participation des habitants de Mirafiori la formation de partenariats locaux et une approche multidimensionnelle De fait trois grands axes d intervention symbolis s par des couleurs ont ponctu ce programme le vert pour l am lioration de l en vironnement le bleu pour la dynamisation du tissu cono mique et le rouge centr sur l insertion sociale des person nes d favoris es Aujourd hui dans la cour de la ferme des jeunes jouent au basket des adultes d gustent ensemble un verre des m res viennent chercher leurs enfants la ludoth que des familles assistent une pi ce de th tre Trois couleurs comme l espoir renouvel que la construc tion d un projet de sant global troitement associ un programme ambitieux de d veloppement local peut exister de part et d autre des Alpes C est un des enjeux du pro La transformation de cette ferme a t le projet phare d un programme de revitalisation urbaine financ par le programme europ en Urban Il Tir Barom tre sant environnement 2007 Le La a p Barom tre sant environnement Cet ouvrage qui pr sente les r sultats d une tude men e aupr s de 6000 personnes g es de 18 75 ans four nit des indicateurs quantifi s sur les attitudes opinions et comportements de la population fran aise sur des pro bl matiques environnementales Apr
53. r technique ou du prati cien ou du gestionnaire ou du patient etc Si les derni res d cennies ont vu des progr s importants en mati re d valua tion des soins un immense chantier est toujours devant nous si l on souhaite qu une valeur soit globalement attribu e ces activit s nombreuses et bourgeonnantes qui repr sentent la grande majorit des 140 milliards d euros du budget de la sant Certaines activit s de pr vention secondaire d pistage pr co ce des tats pr pathologiques ou de pr vention technolo gique mise en place de d tecteur de vitesse font l objet de d marches d valuation similaires dans la mesure o la qualit intrins que d un outil ou d une technologie est le point de d part et la justification de l activit Des observations de ter rain peuvent alors fournir des mesures relativement fiables quantifiables reproductibles et standardis es 4 Education Sant Rh ne Alpes n 2 d cembre 2008 L valuation entre et la pr vention Rep res pour valuer les actions en ducation pour la sant les soins Les activit s de pr vention non instrumentale ducation et promotion de la sant reposent sur la transmission d infor mation la r flexion partag e sur les comportements risque l ducation aux modes de vie qui influencent positivement la sant la facilitation de changements au niveau des comporte ments et de l environnement le travail partenarial avec les pro f
54. s une pr sentation de la m thode d en qu te l ouvrage s articule autour de diff rentes parties les perceptions informations et craintes par rapport aux risques environnementaux la pollution des sols la pollution de l air ext rieur la pollution de l air int rieur dans l habi tat le tabagisme passif au domicile le monoxyde de carbone le radon les produits m nagers de bricolage de jardinage et produits cosm tiques les eaux de baignade l eau du robinet les l gionelles le bruit la t l phonie mobile Cet ouvrage est en consultation et ou en pr t dans les comit s d ducation pour la sant de la r gion Rh ne Alpes MENARD C GIRARD D LEON C BECK F Barom tre sant environnement 2007 St Denis INPES 2008 420 p Diffuseur INPES Tel 01 49 33 22 22 Fax 01 49 33 23 90 inpes inpes sante fr jet Alcotra principalement Pour pro En sant l cole agir pour renforcer les comp tences et relationnelles des enfants Ce DVD pr sente un programme de pr ven tion primaire des conduites addictives men depuis 1998 dans les Pays de la Loire dans une quarantaine de classes d coles primaires ou de coll ges sur deux ann es cons cutives Ce programme est fond sur deux principes une approche ducative qui privil gie la dimension globale de la sant et de l individu et le principe d une intervention pr coce qui pr c de la confrontation du public l
55. s sup rieurs et par les usagers Mais cette extension du domaine de la lutte valuative ne s arr te pas l action de l Etat On value aussi la performance des dirigeants d entreprise depuis la loi TEPA la fraude fiscale les ministres le march du travail la pauvret les in galit s les HLM la dangerosit des d tenus les entreprises et les banques avec le succ s que l on sait comme la r cente crise financi re l a mis en vi dence D j donc dans ce dernier cas les d ri ves sont videntes pour cette pratique qui ne doute de rien et pr tend m me pouvoir s attaquer l valuation du bien tre voire du bonheur national brut comme au royaume du Bhoutan Alors qu elle provoque par la pression qu elle exerce et les exc s auxquels elle se livre tant de souffrances angoisses humilia tions suicides et d clenche tant de comportements pervers favoritisme violences triches et fraudes en tous gen res Il devient urgent de re pen ser le travail valuatif pour dire ce qu on est vraiment en droit d en attendre et faire appara tre ce que pourrait tre une valuation s exer ant dans les limites d une saine raison Il est n cessaire pour cela de bien com prendre ce que signifie valuer Nous proposons de consid rer qu valuer signifie prononcer un jugement d ac ceptabilit portant sur une r alit donn e Dans le cadre d une d marche de r gula
56. stions crit res indicateurs L valuation peut tre utile en cours d action valuation formati ve pour r ajuster ventuellement le pro cessus en fin d action valuation sommative qui s attache aux effets produits aux r sultats Dans les deux cas il faut formuler les questions d valuation que l on se pose les actions sont elles appropri es Les r sultats attendus ont ils t atteints Une fois les questions pos es il importe de dresser les crit res qui permettront de r pondre ces ques tions Ces crit res seront pr cis s par des indicateurs les instruments de mesure qui donnent directement de l in formation Notre question dans quelle mesure les objectifs ont ils t atteints Nos crit res am lioration des pra tiques travail sur les repr sentations d marche ducative partenariat renforcement et consolidation du p le de comp tences formation accompa gnement m thodologique outils quali t et quantit du travail collectif structuration de la f d ration etc Nos indicateurs taux de connaissance d estimation de comp tences de sensi bilisation et d utilisation des ressources par nos partenaires et au sein de la f d ration des indicateurs quantifiant le travail partag intranet travaux de groupe co animation etc ETAPE 4 M thode d valuation et sources de donn es Pour renseigner les indicateurs trois sources de donn es p
57. tilit sociale est vidente soutien sco laire associations de patients IIs ne peuvent ma triser le sujet Ils auraient besoin de proc dures simplifi es et d as sistance au remplissage des dossiers de financement G poissons dans l eau ma trisent _ la m thodologie de projet et l valua tion IIs ont compris que c est un outil de management en interne un outil de communication et de valorisation en externe Ces associations professionnel les peuvent s adapter aux priorit s et aux appels d offre des financeurs Elles sont autonomes mais peuvent appr cier d avoir un regard ext rieur sur leur va luation ou d changer sur le sujet Mer les deux les pataugeurs ten tent de se d brouiller comme ils peu vent Ils savent que l valuation est utile mais ils sont mal form s en difficult avec les m thodes et ont des r sistances sur le fond l valuation leur semble un exercice technocratique qui favorise le risque d instrumentalisation par les financeurs et qui peut les mettre en ten sion avec leur projet associatif fond d a bord sur des valeurs Ils aimeraient tre appuy s dans leurs d marches d valua tion souhaitent de l information et de la formation L volution des pratiques d valuation ne d pend pas uniquement des porteurs de projet Ils ont des attentes fortes par rapport aux financeurs car ce sont eux qui donnent le cadre La reconnais sance des champs notamm
58. tion ouverture au changement disponibilit contexte porteur Il est utile de constituer un comit d valua tion qui organise et facilite une implica tion collective dans l valuation Nous voulions conna tre les effets du programme mais aussi nous former col lectivement l valuation dimension pr sente dans le projet de d part Nous nous sommes appuy s sur un comit de suivi en nous faisant aider de l ORS ETAPE 2 Le cadre logique de l action L valuation doit repartir des intentions de d part et tenir compte de la fa on dont l action a r ellement t r alis e Pour cela il faut revisiter les tapes de la planification et de la mise en uvre pour clarifier la logique d intervention Le cadre logique r capitule les objectifs de l action les r sultats attendus les acti vit s et les ressources n cessaires 8 Education Sant n 2 d cembre 2008 L valuation 9 tapes Se pour passer de la th orie la pratique Objectifs de notre programme enrichir les repr sentations et les pratiques des acteurs de la r gion Rh ne Alpes en ducation nutritionnelle par le position nement de notre r seau comme p le de comp tences visible et reconnu Activit s rencontres territorialis es sur les outils p dagogiques cr ation d une outilth que laboration de fiches m thodologiques constitution d une base d acteurs formations ETAPE 3 Planification de l valuation que
59. tion qui permet d ajuster une action par r f rence un but gr ce la prise en compte d informations en retour sur les effets de cette action valuer revient dire dans quelle mesure une r alit donn e un objet une situation une pratique une personne peut tre jug e acceptable par r f rence des attentes un ensemble de qualit s pour l objet une situation id alis e une pra tique qui serait entre autres efficace et quitable une personnalit id ale L valuateur appr cie la r alit la lumi re d attentes qui la concernent De fa on tr s sch matique on peut alors dire que dans le champ ducatif l va luation est une appr ciation du SFR Service Formatif Rendu qui exige la sp cification pr alable du SFA Service Formatif attendu Il devrait d s lors tre clair que la sp ci fication des attentes est un temps fort essentiel de l activit valuative qui va s organiser autour de 3 grandes ques tions Qu est on essentiellement en droit d attendre de l objet valu e Que faudra t il observer pour savoir si ces attentes sont ou non satisfaites e Sur quels donn es ou signes concrets pourra t on s appuyer pour dire que la r alit ici de la d marche d ducation la sant est acceptable par rapport aux attentes qui la concernent et ont pr sid sa mise en uvre La recherche de signes de r ussite soit de satisfaction des atte
60. tres villes pr fecture de la r gion Rh ne Alpes Bien entendu nous avons toujours pris en compte les demandes qui manaient de structures plus loign es sur le d par tement mais notre accompagnement se faisait plus ponctuel forc ment limit par des contraintes de temps et d espa ce Depuis plusieurs ann es la question de l acc s la pr vention pour toute la population ard choise nous appara t n anmoins comme un enjeu majeur Nous avons donc souhait nous rap procher des bassins de vie et des populations du nord du d parte ment afin de soutenir de nouveaux partenaires qui souhaiteraient d ve lopper des actions de pr vention et d ducation pour la sant sur leur territoire Les r seaux sant mentale anim s par Education Sant Dr me N s d une pr occupation concer nant le suicide des jeunes les pro grammes de sant mentale dans la Dr me s appuient aujourd hui sur deux axes l estime de soi et le vivre ensemble L estime de soi car il s agit de faire en sorte que les personnes se cons truisent une image plus valorisante d elles m mes et puissent compter sur leurs ressources personnelles pour faire le chemin qu elles ont faire au regard de leur probl matique Le vivre ensemble parce que l estime de soi ne peut s envisager que dans un rapport l autre aux autres et au monde si l on veut viter l cueil d un narcissisme trop pr gnant Celui ci ne conduirait en effet
61. w santenpdc org portail site upload CRES 1 Fichiers Site Public Fichiers Mediatheque Abrege Guide Eval pdf Comit R gional d Education pour la Sant Provence Alpes C te d Azur Evaluation en promotion de la sant en Bretagne Sant Publique Marseille CRES PACA 2005 CD COURALET D OLIVO C Comit R gional d Education pour la Sant du Languedoc Roussillon Education pour la sant Actions d couvrez la m thode Montpellier CRES 2005 10 97p http perso wanadoo fr cres lr pdf SREPS pdf Espace R gional de Sant publique L valuation en 9 tapes docu ment pratique pour l valuation des actions sant et social Lyon ERSP 2008 34p http Wwww ersp org evaluation pdf eval 9 etapes 08 pdf NOCK F Petit guide de l valuation en promotion de la sant Paris F d ration Nationale de la Mutualit Fran aise 2006 119p O NEILL M Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant Union Internationale de Promotion de la sant d Education pour la Sant L efficacit de la promotion de la sant synth se de la journ e Saint Denis UIPES 2004 05 35p SANDRIN BERTHON B SANCHO GARNIER H Comit R gional d Education pour la Sant du Languedoc Roussillon R f rentiel de qualit des actions en ducation pour la sant Montpellier CRES 2006 12 14p http pagesperso orange fr cres ir rubrique documentation production du CRES VANDOORNE C JABOT F FOND H

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