ENGAGEMENT ACTIFS BÉNÉVOLAT MOdE d`EMpLOI SynthèSe du
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1. aux r sultats ne doivent pas tre pass es sous silence Un tiers des b n voles est d u Nous devons collectivement nous saisir de cette dimension II faut que les b n voles se sentent accueillis et leur place Les associations ont un travail faire en interne J r me FOURQUET Les 45 d actifs qui ne sont pas b n voles et qui ne l ont jamais t expliquent d abord que l occasion ne s est pas pr sent e lls disent galement qu il leur semble compliqu de concilier cet engagement avec leur vie professionnelle et leur vie personnelle 17 n ont pas envie 15 pensent manquer de comp tences Sylvie BANOUN Ces r ponses doivent interpeller Que devons nous comprendre par l occasion ne s est pas pr sent e ou rien ne m a fait envie Les associations ont un norme d fi relever pour se faire conna tre J r me FOURQUET S agissant de la conciliation de l activit professionnelle avec l engagement b n vole deux tiers des actifs b n voles ou pas estiment que leur employeur est indiff rent ce type d engagement Seuls 5 pensent qu il y est plut t hostile Pour un fiers des actifs l employeur voit cet engagement de mani re positive ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 D ailleurs plus de la moiti des b n voles 58 ne cache pas son engagement son employeur et l informe de son b n volat Pour les b2. la solidarit Par ailleurs il est particuli rement important qu un b n vole qui rejoint une association se sente attendu par elle Patrick BERTRAND En conclusion je dirai qu il ne faut surtout pas instrumentaliser le b n volat Ne tombons pas dans ce pi ge 21 ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Deuxi me fable ronde l articulation des temps et l utilit de dispositifs d am nagement des temps Emmanuel de Lutzel charg de mission entreprises sociales cofondateur de Microfinance sans fronti res et de B n volat de comp tences et solidarit BNP PARIBAS Mireille Le Van directrice d l gu e au M c nat et la Solidarit de la Fondation Orange Delphine LALU Nous allons maintenant nous int resser au cadre qui peut tre mis en place par les entreprises pour favoriser l engagement b n vole des salari s Pour cela nous couterons les approches extr mement structur es de deux entreprises BNP PARIBAS et Orange Ainsi BNP PARIBAS soutient activement l engagement de ses collaborateurs Une dynamique s est enclench e Emmanuel de LUTZEL Notre d marche n a pas toujours t aussi structur e BNP PARIBAS a lanc son programme Coup de pouce ily a plus de 10 ans les salari s engag s dans une association pouvant recevoir une dotation de l entreprise Nous sommes ensuite pass s de la somme de ces projets indivi
3. ral de l Observatoire de la responsabilit soci tale des entreprises Thomas Vilcot directeur du recrutement du groupe Casino Francis Marcoin pr sident de l universit d Artois Delphine LALU L ORSE a engag un travail de r flexion sur la valorisation des comp tences Pourquoi Fran ois FATOUX Il nous a sembl n cessaire de r interroger les pratiques d engagement que cet engagement soit associatif ou syndical Le plus souvent les b n voles sont des hommes d un certain ge plut t blancs ce qui ne refl te pas la diversit de la soci t fran aise En outre il peut tre important pour un b n vole de se donner les moyens de diversifier ses formes d engagement Enfin il y a un enjeu de renouvellement des dirigeants Les dirigeants en sont responsables Personne n est ternel Personne n est plus important qu une cause Un moyen d y rem dier pourrait tre de limiter les mandats dans la dur e ou par l ge La gestion des parcours repr sente un v ritable enjeu La France souffre encore trop de la culture du dipl me Certaines populations auraient tout int r t voir leurs comp tences reconnues Par exemple des outils de reconnaissance seraient adapt s pour un salari de 30 ans qui prend un engagement associatif Notre soci t a galement du mal mettre en avant l engagement qu il soit associatif ou syndical Il faut mettre en place des strat gies de valorisation des comp tences C est le travai
4. Charles Beno t HEIDSIECK La f d ration des entreprises de propret a d velopp des dispositifs de valorisation et d accompagnement de ses salari s Philippe JOUANNY Effectivement Nous avons mis en place une d marche de mise en valeur des agents de propret que personne ne voit jamais Avec le concours de bon nombre de salari s ainsi que des partenaires sociaux nous avons mis en pleine lumi re ces travailleurs de l ombre Une exposition permanente circule en France De plus depuis le milieu des ann es 80 les entreprises de propret doivent cotiser un fonds d aide la r insertion dans l emploi FARE Nous avons d fini quatre priorit s la lutte contre les troubles musculo squelettiques la mise en place des certificats de qualification professionnelle la lutte contre l illettrisme et le d veloppement durable J ajoute que dans le monde de la propret il n existe quasiment pas de RTT Seuls 2 de cadres en b n ficient Charles Beno t HEIDSIECK Neova a mis en place une action tr s concr te d engagement b n vole de ses salari s au travers du m c nat de comp tences ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Philippe JOUANNY Neova emploie 520 salari s pr sents uniquement en r gion parisienne Nous avons engag une r flexion sur le m c nat de comp tences la fois pour valoriser les salari s mais galement l e
5. arrivent par le biais de ce bouche oreille Nous travaillons galement avec des entreprises S agissant du temps le passage aux 35 heures n a pas accru le b n volat de mani re ph nom nale La porte d entr e dans une association est extr mement difficile trouver et la personne qui travaille n a pas forc ment beaucoup de temps consacrer cette recherche De plus la rencontre entre une personne et une association n est pas vidente Cela n cessite de l accompagnement Delphine LALU Comment le centre social et culturel associatif J2P travaille t il avec des b n voles Quel est le profil de ces derniers Guillaume COTI Nous travaillons essentiellement avec des b n voles Entre 50 et 60 b n voles sont actifs dans notre structure Notre quipe salari e est m me recrut e par des b n voles qui assument la fonction d employeur Leurs motivations sont assez diverses envie de se rendre utile convictions morales ou politiques volont d entrer en lien avec d autres personnes Leurs profils sont assez vari s ce sont des jeunes retrait s des actifs des femmes notamment Beaucoup ont un niveau bac o bac 2 Enfin nous essayons d impliquer les habitants du quartier afin qu ils d finissent leurs besoins avec l appui de professionnels Mais la distinction entre b n voles dirigeants b n voles d activit et militants est floue Delphine LALU tes vous en lien avec des entreprises qu elles soie
6. comptabilisation de la richesse Le RTES m ne un important travail sur l utilit sociale ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Patrick BERTRAND La peur des gens s engager dans une association est un frein qui n est pas suffisamment identifi Cela renforce la n cessit d accompagner les individus pour les convaincre qu ils sont capables d utiliser leurs comp tences dans un cadre autre que le leur De la salle Emmanuel de LUTZEL Bnp Paribas Le plaisir est un autre levier extr mement important Une personne qui se lance dans une activit b n vole y prend du plaisir Elle donne mais elle re oit norm ment L engagement associatif est porteur de plaisir De la salle Irene Pequerul Le mouvement associatif L identification des besoins n est qu un moyen de faciliter la rencontre entre les envies individuelles et les projets associatifs Se situer sur ce seul sch ma ne suffit pas Patricia ANDRIOT C est bien ce que j ai voulu dire II serait dangereux de n avoir qu une vision utilitariste du recours au b n volat surtout par les temps qui courent de r duction des moyens Delphine LALU Existe t il des associations qui encouragent le b n volat d s le plus jeune ge De la salle Joelle Boftalico Au Secours Populaire nous avons lanc voil vingt ans un mouvement enfants copains du monde afin de sensibiliser les enfants
7. del de ces leviers tr s personnels la valorisation dans les parcours professionnels de l exp rience b n vole aurait un caract re plus incitatif R alis sur le temps libre le b n volat est une activit qui mobilise des comp tences et des savoir faire qui sont souvent transposables dans l entreprise cet gard le portefeuille de comp tences qui est le fruit d un partenariat entre associations et experts dont P le emploi est aujourd hui largement diffus aupr s des b n voles des associations des universit s et des entreprises Les entreprises qui il a t soumis le consid rent comme un outil utile pour les candidats qui souhaitent voquer ou valoriser leur exp rience au moment d un entretien d embauche ou de l valuation professionnelle par exemple Sur la prise en compte de l exp rience associative dans le cadre de la VAE le code du travail pr voit que toute personne engag e dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de son exp rience notamment professionnelle A priori rien ne s oppose la VAE qui est une d marche personnelle qui demande une forte motivation et une v ritable implication Le portefeuille de comp tences peut avoir cet gard un effet facilitateur parce qu il aide pr senter l exp rience en termes de comp tences Sans aller jusqu au dispositif de la VAE il faut rappeler que les entreprises recourent souvent dans le cadre des entretiens d valuation
8. des propositions m lant par exemple sport ef vie associative Pourquoi ne pas profiter de cette relation par exemple en cas de grand v nement sportif drainant des millions de t l spectateurs pour promouvoir le concept de l engagement Peut tre manquons nous d audace dans le monde associatif pour d velopper des leviers auxquels personne ne pense De la salle Olivier SENECHAL consortium Portefeuille d exp rience et de comp tences PEC D apr s vous l investissement associatif repr sente l plut t un atout o un handicap pour un candidat l embauche Stanisias CHAPRON Clairement cet investissement est un atout car il est porteur de valeurs de capacit d coute et d empathie et de travail en quipe De la salle Emmanuelle BERTRAND Scouts et Guides de France Les jeunes qui s engagent sont bien souvent stagiaires en entreprise Est il envisageable de leur d gager du temps pendant leur stage Henry FOREST La r flexion qui s engage sur la r forme des cong s personnels int gre la mutualisation des droits individuels des salari s De la salle Emmanuel de L TZEL Bnp Paribas Quels processus devraient tre mis en place par l employeur en interne pour faciliter l engagement associatif des salari s Philippe JOUANNY La d marche citoyenne que j ai initi e dans mon entreprise tait de type top down Pour des raisons personnelles j avais envie d engager l entreprise dans une d marche
9. grande importance surtout que les personnes engag es le sont souvent dans plusieurs associations Par ailleurs l accueil des b n voles n est pas forc ment adapt en fonction de profils Nous portons notre attention sur les jeunes sur les femmes mais je ne suis pas certaine que nous portions un regard sur la place des actifs De m me nous raisonnons sur le temps lib r si bien que nous en arrivons parfois dans la mani re dont nous utilisons nos ressources nous auiocensurer nous interdisant de solliciter un b n vole par ailleurs salari parce qu il n aura pas suffisamment de temps nous consacrer Concernant la valorisation la r ussite d une action collective est source de fiert Des associations travaillent aussi sur la valorisation des comp tences acquises mais les outils sont extr mement divers ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Charles Benoit HEIDSIECK 37 des actifs disent qu ils ne se sont pas engag s parce que l occasion ne s est pas pr sent e Avons nous une responsabilit collective que nous soyons associations employeurs ou puissance publique Ir ne PEQUERUL Prenons garde ne pas verser dans le totalitarisme Un citoyen a tout fait le droit de ne pas vouloir s engager dans la vie associative La question qui se pose est de savoir comment nous agissons sur les d terminismes sociaux comment faire pour
10. ou d entretiens des temps clef de la vie du salari la prise en compte des comp tences acquises notamment dans le cadre d exercice b n vole ou associatif Je rappellerai aussi m me si ce n est pas le c ur de cette journ e dans la mesure o il y a des similitudes la question de la reconnaissance des comp tences se pose aussi en mati re de mandats syndicaux o de repr sentation du personnel 31 ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Enfin comme cela a t exprim lors de la table ronde de cet apr s midi les entreprises prennent de plus en plus en consid ration la valeur attach e l engagement b n vole selon des modalit s d implication tr s vari es et qui leur permette d affirmer leur responsabilit sociale Les d bats tr s riches de ce s minaire viendront l aussi alimenter les travaux du groupe de travail dont les objectifs sont de capitaliser les bonnes pratiques et les r flexions et de proposer des solutions concr tes r glementaires ou non r glementaires qui permettent de favoriser l engagement b n vole des salari s Ses travaux devraient aboutir avant la fin de ce semestre Je voudrais pour cl turer mon intervention souligner combien le chantier de l engagement associatif est coh rent avec de nombreuses questions aujourd hui port es par le minist re du travail Celui de la qualit de vie au travail au sens la
11. Ex Oo Libert galit Fraternit aa Le Minist re des Sports de la Jeunesse de l Education populaire ef de la Vie associative ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTH SE DU S MINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 www associations gouv fr En partenariat avec WRSE j pi g Unies AG2R LA MONDIALE LE RAMEAU Partenariat presse ASSOCIATIONS JYISQSSOCIQLONnS mode d emploi ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT lt MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 SOMMAIRE OUVERTURE Val rie FOURNEYRON Ministre des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative B N VOLAT VIE PERSONNELLE ACTIVIT PROFESSIONNELLE LE POINT DE VUE DES SALARI S Pr sentation des r sultats in dits sur l enqu te sur l engagement des actifs r alis e par l IFOP pour le Minist re des Sports de la Jeunesse de l Education populaire et de la Vie associative LE POINT DE VUE DES PARTIES PRENANTES SUR L ENGAGEMENT DES ACTIFS QUELS ENJEUX QUELS FREINS QUELS LEVIERS QUELLES PRATIQUES Premi re table ronde Point de vue et pratiques des associations Seconde table ronde Point de vue et pratiques des employeurs et des organisations syndicales de salari s changes TROIS LEVIERS POSSIBLES DE FACILITATION DE ENGAGEMENT DES ACTIFS Premi re table ronde Envies individuelles et projets associatifs les conditions de la
12. antillon de 3 000 actifs L objectif tait d interroger les actifs en emploi dans des structures publiques ou priv es sur leur perception de la conciliation du b n volat avec les autres temps de la vie d un actif qu ils soient b n voles eux m mes qu ils l aient t ou qu ils ne laient jamais t Il en ressort d abord que la pratique d une activit de b n volat associatif est assez r pandue puisque 55 des actifs sont ou ont t engag s dans le b n volat avec des disparit s toutefois selon de nombreuses variables comme la cat gorie socioprofessionnelle 33 des cadres et 22 des ouvriers sont par exemple impliqu s Sylvie BANOUN sous directrice de la Vie associative et de l ducation populaire Cet engagement est tr s marqu sur le plan socioculturel Par ailleurs sa pratique est r guli re et rythm e dans l ann e Ce n est pas un investissement concentr et ponctuel Ce constat l gitime la question de l articulation des temps Mais ces caract ristiques de la pratique du b n volat par les actifs doivent tre aussi lues au regard du plus important ces b n voles ne s engagent pas parce qu ils ont du temps mais parce que c est un d sir profond J r me FOURQUET Is s engagent pour d fendre une cause utile aux autres qui leur tient cour lls souhaitent galement appartenir Une quipe partageant un projet commun Ils ont envie de rencontrer d autres personnes Ce dernier point concerne no
13. anuel de LUTZEL Certes le monde associatif est un formidable r v lateur de talents Pour autant il me semble pr f rable de partir des comp tences des salari s De la salle Par qui les s niors d Orange qui sont mis la disposition d associations sont ils r mun r s Mireille Le VAN Par l entreprise Ils restent salari s d Orange mais le m c nat de comp tences repose Uniquement sur le volontariat D ailleurs les managers n y sont pas toujours favorables car ils perdent de la force de travail De la salle Claudie DUMAS Secours Populaire Plusieurs de ces salari s travaillent aupr s du Secours Populaire Ils nous apportent des comp tences qui ne correspondent pas toujours aux m tiers qu ils exer aient chez Orange De la salle Emeline BENTZ Fondation Nicolas Hulot Au travers du m c nat de comp tences les entreprises peuvent ventuellement b n ficier de r ductions fiscales Je n ai pas toujours eu l impression que les salari s intervenaient de tr s bon c ur De la salle Parfois les quipes des associations ne se sentent pas l gitimes valuer les salari s b n voles Aidez vous les associations mener ce travail d valuation Mireille Le VAN II reste beaucoup faire sur le sujet Nous avons un syst me tr s simple de suivi des salari s mis la disposition des associations Ces derni res nous envoient des rapports semestriels Nous laissons la responsabilit l association
14. cats les moyens de jouer leur r le Lors de la conf rence environnementale de septembre 2012 les associations s taient interrog es sur le r le que pouvait jouer l tat dans le mouvement de professionnalisation de leurs dirigeants de leurs administrateurs et de leurs salari s Les associations actives et reconnues n ont pas de probl me pour recruter des jeunes tr s qualifi s Le secteur associatif et m me le monde syndical peut attirer des jeunes de grande qualit Ces derniers ont m me conscience de l cart de r mun ration qui les y attend par rapport ce qu ils auraient pu percevoir dans le secteur priv lucratif Simplement au bout de 3 ou 5 ans ils s interrogent sur leur volution professionnelle C est le sujet principal pour beaucoup de salari s parmi les plus qualifi s notamment dans les jeunes g n rations Les employeurs du monde de l entreprise et ceux de l administration doivent mieux valoriser dans leurs politiques de recrutement la diversit des exp riences la mobilit et le passage d un univers un autre Beaucoup le font mais pas fous ef je ne suis pas certain que les directeurs d administration aient une attitude plus ouverte que les chefs d entreprise Pourtant ceux qui exercent des responsabilit s d administrateur o de dirigeant dans un syndicat ou Une association par exemple sont des managers Enfin les b n voles et les salari s du monde associatif et du monde syndical doi
15. ces consiste pour une entreprise donner du temps ses salari s pour qu ils puissent agir sur leur temps de travail Le b n volat de comp tences est beaucoup plus facile mettre en uvre surtout dans un groupe de 200 000 personnes comme BNP PARIBAS Depuis dix ans l exp rience montre que les salari s n ont pas besoin de l entreprise pour s engager lls le font d eux m mes Microfinance sans fronti res a m me beaucoup de b n voles ce stade le m c nat de comp tences n apportera it donc aucune valeur ajout e alors que le b n volat de comp tences est d j un succ s En outre il pose plus de difficult s en droit du travail Delphine LALU l engagement social d Orange vis vis de ses salari s est pr sent comme prioritaire l action de la Fondation est bien int gr e cette politique de RSE Plus de 230 projets impliquant ou associant des salari s ont t men s en 2012 Quelles formes prend cet engagement Mireille Le VAN Nous avons trois grands axes les projets parrain s par des salari s qui sont valoris s aupr s du management le b n volat et le m c nat de comp tences Apr s la crise sociale de 2009 nous avons prouv une tr s forte envie de retrouver de la solidarit autour d actions collectives Nous avons donc propos nos salari s de s engager sur des projets l engagement des quipes nous a beaucoup tonn s Des ing nieurs des techniciens ou des chauffeurs se
16. cours 29 ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Deux difficult s ont t soulev es le d ficit de notori t et le fait de devoir informer l employeur d activit s extraprofessionnelles Ceci explique peut tre le fait que c est l utilisation de journ es de RTT qui recueille les appr ciations les plus positives des actifs interrog s par l IFOP Pour autant l enqu te souligne que la mise en place d un dispositif d am nagement du temps de travail en nombre de jours fractionnables sur l ann e pourrait constituer un levier favorable l engagement On peut d ailleurs souligner que les salari s interrog s souhaitent plus de temps pour s engager sur des actions de terrain plut t que pour se former l exercice de responsabilit s au sein des associations Les partenaires sociaux syndicats et organisations professionnelles qui se sont exprim s ce matin et qui sont auditionn s dans le cadre du groupe de travail mettent aussi en avant le sujet du respect par l entreprise de la sph re priv e du salari Il faut en effet le rappeler l engagement ou le non engagement associatif reste du ressort de la sph re priv e Cela vient d tre rappel par le pr sident de l ORSE et cela transpara t galement du sondage I convient donc dans la suite des travaux ef des pistes de travail de concilier deux objectifs qui dans certaines circonstances pourraient tre co
17. d une mission doit tre effectu e tr s s rieusement Lorsque la pr paration n est pas bonne la mission se d roule mal Delphine LALU Au sein de J2P les salari s sont au service des b n voles Comment d finissez vous la place des uns par rapport aux autres Guillaume COTI Nous sommes au service d un projet qui est d fini par des b n voles Initialement nous nous sommes beaucoup repos s sur le militantisme puis nous nous sommes structur s Il en va de mon r le de directeur de faire le lien entre les b n voles et les salari s Ce n est pas toujours simple Nous proposons des engagements g om trie variable Cela n cessite du temps et des changes Nous avons m me instaur des instances participatives de gestion de la structure Delphine LALU Quel est le r le d une collectivit territoriale Quels chelons doivent tre mobilis s pour faire se rencontrer les besoins des associations et les envies des personnes ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Patricia ANDRIOT Nous sommes face un v ritable enjeu de politique publique Nous devons donc le porter tous les niveaux de la collectivit L enjeu majeur vise diffuser un message politique facilitateur Dans le contexte actuel de mutations profondes la question de l organisation des temps de vie est fondamentale Peut tre mesurons nous mal quel point les rep res s ef
18. de RSE J en ai parl mes cadres Les partenaires sociaux ont galement t impliqu s Je n ai pas de sch ma structur vous pr senter Il d pend tout la fois de l entreprise de son dirigeant et de son secteur d activit En tout cas je continue de penser que la d marche du dirigeant est essentielle ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 De la salle Michel de TAPOL Le mode op ratoire des actifs ne s adapte pas toujours au monde associatif et sa gouvernance Leur d ception provient peut tre de l De la salle Colette FERON F d ration fran aise du sport adapt Il serait souhaitable que les entreprises et les associations s impliquent davantage dans la validation des acquis de l exp rience des actifs b n voles et que celle ci rentre dans le champ du parcours professionnel De la salle Nathalie CHOISEAU Be to Be Qu en estil de la mesure conomique des impacts de l action b n vole Cela pourrait participer la promotion de l activit b n vole De la salle Antoine Colonna D Istria Pro Bono Il a beaucoup t question des freins mais pas suffisamment de la motivation des personnes Des actions de communication et de sensibilisation sont n cessaires Charles Beno t HEIDSIECK Le Minist re de la vie associative travaille la fois sur la bonne compr hension des freins et sur les leviers de motivation D
19. de d finir si la mission est utile ou non l association a toujours la possibilit de r silier une convention de mise disposition et les salari s celle d arr ter Emmanuel de LUTZEL Je ne crois pas qu il y ait d valuation sp cifique par projet chez B n volat de comp tences ef solidarit s Dans le cas de Microfinance sans fronti re un d briefing est r alis au terme 24 ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 de chaque mission Nous avons tout fait conscience de l importance du feedback pour am liorer le processus Mireille Le VAN l aspect le plus compliqu est le choc de culture entre le monde de l entreprise qui est extr mement cadr et le monde associatif qui l est beaucoup moins Emmanuel de LUTZEL C est toujours un choc des cultures mais pas forc ment entre le monde de l entreprise et le monde associatif Simplement dans un grand groupe les salari s ont toujours leur disposition des sp cialistes capables de r pondre n importe quelle question Dans une PME ou une association il faut savoir tout faire 25 ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Troisi me table ronde l articulation des exp riences et la valorisation des comp tences b n voles dans tout parcours des tudes l activit professionnelle Fran ois Fatoux d l gu g n
20. des associations parvenir Une articulation ma tris e des temps de vie ou encore revoir la mani re dont l action b n vole est reconnue dans les parcours professionnels Je ne doute pas que vos contributions seront riches ef fondatrices Des questions se posent Par exemple un dispositif d am nagement du temps de travail est il un levier pertinent d velopper La question reste ouverte Plusieurs pistes peuvent tre envisag es tels que r am nager l un des cong s pr vus par le Code du Travail ou am liorer la mise en uvre de la VAE associative La place de l engagement des actifs est une probl matique essentielle et votre pr sence nombreuse t moigne de votre int r t pour ce sujet Il s agit d un chantier majeur que nous voulons faire vivre ensemble et dont nous voulons obtenir une traduction en 2014 Pour cela des efforts communs sont indispensables ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 B N VOLAT VIE PERSONNELLE ACTIVIT PROFESSIONNELLE LE POINT DE VUE DES SALARI S Pr sentation des r sultats in dits de l enqu te sur l engagement des actifs r alis e par l IFOP pour le Minist re des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative J r me FOURQUET directeur du d partement Opinion et Strat gies d entreprise Cette grande enqu te r alis e du 17 au 23 d cembre 2013 a t men e sur un ch
21. duels un projet collectif pr sent une structure agit davantage sur le territoire fran ais C est B n volat de comp tences et solidarit tandis que Microfinance sans fronti res agit davantage l international Environ 650 b n voles se sont engag s avec une vingtaine d associations partenaires La rencontre entre la base et le sommet est tr s importante pour le succ s de ce type de structure L initiative ne peut pas tre d cr t e par le sommet Les projets doivent ensuite tre conduits avec des moyens humains et financiers ainsi qu au moyen d une analyse de besoins La dimension thique est galement tr s importante Nous avons beaucoup r fl chi la d finition des fronti res et la question de confidentialit Le b n vole et la banque n ont pas conna tre les m mes choses De m me l entreprise n a pas besoin de savoir ce que font ses b n voles Tr s souvent les b n voles voquent assez facilement leurs activit s mais ils ne sont pas oblig s de le faire Enfin la communication externe doit tre matris e il faut trouver la bonne fronti re entre trop et ne pas assez parler Delphine LALU Quelle est la diff rence entre le b n volat de comp tences et le m c nat de comp tences 22 ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Emmanuel de LUTZEL C est un point extr mement important Le m c nat de comp ten
22. e la salle Emeline BENTZ Fondation Nicolas Hulot Pourquoi le conseil g n ral Loire Atlantique a l fait le choix du cong solidaire un dispositif assez co teux au lieu de favoriser des engagements locaux de proximit Juliette BEAUJEAN Ce choix a permis de mettre le pied l trier aux agents leur retour ils se sentent plus en capacit et plus d sireux d intervenir au niveau local ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 TROIS LEVIERS POSSIBLES DE FACILITATION DE L ENGAGEMENT DES ACTIFS Les tables rondes anim es par Delphine Lalu directrice de la RSE et des Fondations AG2R La Mondiale Premi re table ronde envies individuelles ef projets associatifs les conditions de la rencontre Patrick Bertrand pr sident fondateur de Passerelles et Comp tences Guillaume Coti directeur du centre social et culturel J2P du 19 arrondissement de Paris Patricia Andriot vice pr sidente d l gu e l conomie sociale et solidaire de la r gion Champagne Ardenne Delphine LALU l objectif des trois prochains ateliers se veut extr mement concret et op rationnel Apr s les r flexions et les interventions des partenaires sociaux et des repr sentants du mouvement associatif nous allons maintenant donner la parole diff rents acteurs une collectivit territoriale des entreprises un quartier des associations interm diaires et le monde un
23. er un guide sur les partenariats Le MEDEF pousse toutes les entreprises aller dans ce sens mais en faisant bien la distinction entre ce qui rel ve de la sph re priv e et ce qui rel ve des entreprises Charles Benoit HEIDSIECK Au del de l enjeu pour l employeur quel est l enjeu de cet engagement pour l ensemble de la soci t Jean Fran ois DAVOUST La vie associative est l un des liens sociaux de notre pays L enjeu est galement conomique Le lien entre la vie personnelle et la vie professionnelle doit pouvoir s op rer Il existe un probl me dans le management des entreprises Il faut permettre aux salari s ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 de d gager du temps pour s engager dans le b n volat C est un v ritable enjeu soci tal Nous avons les moyens tous ensemble de faire un pas en avant pour consolider l engagement b n vole Charles Beno t HEIDSIECK Ce sujet vaut galement pour les 1 9 million de salari s associatifs Je me tourne maintenant vers la salle pour une session d changes ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT 2 MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Echanges De la salle Francine EVRARD Conference permanente des coordinations associatives Le CSA a une mission de relation entre le monde associatif et les grands m dias Ne pourrions nous pas nous aussi les associatifs formuler
24. euvent pas tre les m mes partout elles sont fonction de la taille et du secteur d activit de l entreprise Charles Beno t HEIDSIECK Quelle est la position de la CFDT ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Henry FOREST Nous sommes tr s attach s l mancipation l autonomie et la r alisation de soi La conciliation des temps est importante Ainsi nous portons l id e de droits portables autrement dit de droits qui seraient transf rables tout au long de la vie professionnelle des salari s Ces droits au temps doivent pouvoir tre utilis s par le salari lorsqu il le choisit dans quelque entreprise qu il se trouve Cette portabilit permettrait de rem dier l in galit d acc s des actifs au monde associatif Charles Beno t HEIDSIECK La CGT semble tr s attach e aux n gociations par branche Jean Fran ois DAVOUST Effectivement Ces n gociations sont n cessaires pour mettre en place des dispositifs r glementaires Aujourd hui les salari s n ont pas les m mes possibilit s selon le type d entreprise pour laquelle ils travaillent Nous avons besoin de solutions qui soient adapt es aux besoins Pour l heure le b n volat est plus simple dans les grands groupes que dans les PME qui n ont ni les m mes moyens ni les m mes possibilit s Des solutions de co investissement sont n cessaires entre l employeur et l employ
25. facent dans beaucoup de domaines Nous sommes dans des logiques d organisation du temps tr s cloisonn es Cela doit bouger Il ne s agit pas d ali ner les individus Simplement nous avons davantage de temps libre que de temps de travail mais nous avons tout de m me l impression que nos vies sont mang es par notre temps de travail Enfin les collectivit s ont une v ritable responsabilit en mati re de formation Il faut passer la logique de formation fout au long de la vie qui ne sert pas que pour Un emploi mais pour la vie Delphine LALU La collectivit parvient elle travailler avec des entreprises ou des repr sentants du personnel Patricia ANDRIOT Oui Nous avons un r le d animation II s agit de faire en sorte que les acteurs se rencontrent D ailleurs nous venons de signer un accord de s curit de l emploi visant mieux utiliser le temps partiel Nous avons galement d velopp une gestion territoriale des emplois et des comp tences Delphine LALU Embarquent elles le secteur associatif Patricia ANDRIOT Oui mais nous ne sommes pas dirigistes Delphine LALU l engagement des b n voles estil trait par les territoires en change de pratiques Patricia ANDRIOT Oui Le R seau des collectivit s territoriales pour une conomie solidaire RTES favorise la diffusion des pratiques et l change D ailleurs le travail b n vole m riterait sans doute d entrer en compte dans la
26. it s d organisation des entreprises notamment pour les plus petites d entre elles Comme vous le savez les r formes sociales sont aujourd hui conduites dans une articulation troite entre d mocratie sociale et d mocratie politique 30 ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 De nombreux chantiers de r forme au del de la question de la vie associative notamment en mati re de r forme sur l galit H F ou sur la perte d autonomie s appuieront sur l issue de cette n gociation pour d finir les contours des ventuelles volutions des cong s familiaux et personnels existants D une certaine mani re les calendriers sont assez concomitants et convergents puisqu avant l t cette n gociation aura avanc le groupe de travail pr cit aura lui m me poursuivi son travail et la Conf rence sociale annonc e par le Pr sident de la R publique avec les partenaires sociaux se r unira pour la 3 me fois depuis 2012 Rendez vous donc au printemps sur cette question La question de la valorisation de l exp rience b n vole Les aspirations des salari s qui s engagent dans les actions associatives sont diverses Ils souhaitent d fendre une cause utile aux autres partager un projet commun avec une quipe ou encore pour Un tiers d entre eux apporter des comp tences sp cifiques une association Les r sultats de l enqu te laissent penser qu au
27. iversitaire Les questions se voudront les plus ouvertes possibles afin que les acteurs de terrain nous exposent leurs pratiques sur ce d bat qui est autant technique que soci tal Tout d abord qu est ce que Passerelles et Comp tences Patrick BERTRAND C est une association que nous avons lanc e il y a douze ans sur cette th matique de l engagement des personnes en activit professionnelle Nous faisons la promotion du b n volat de comp tences la personne se mobilise sur son temps personnel Nous sommes partis du constat que les associations avaient besoin de comp tences qu elles ne pouvaient pas s offrir Je me suis galement rendu compte que les actifs avaient envie de s engager Il suffisait donc de mettre les deux face face pour r aliser de belles choses Aujourd hui nous sommes pr sents dans 15 villes Nous commen ons m me nous d velopper l international Delphine LALU Quelles sont vos premi res cibles ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Patrick BERTRAND Ce sont les associations Nous partons de leur besoin qui n est bien souvent pas compl tement clair Il convient donc d abord de faire merger ce besoin Une fois ce besoin d fini nous identifions des personnes qui pourraient le satisfaire Nous misons beaucoup sur le bouche oreille parler d un besoin c est d j faire acte de solidarit 80 de nos b n voles
28. l des pouvoirs publics mais galement celui des organisations elles m mes Nous avons commenc par recenser l existant Il est riche mais pas forc ment connu Des travaux passionnants notamment sur la valorisation des comp tences dans le domaine associatif ont pourtant d j t r alis s L enjeu est tel que nous devons partager les bonnes pratiques comme les difficult s ou les obstacles D ailleurs les entreprises ont lanc une r flexion sur les moyens de valoriser les parcours syndicaux Elles ont compris qu elles avaient une responsabilit en la mati re Delphine LALU En quoi ce sujet est il important pour le groupe Casino 26 ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Thomas VILCOT L engagement se d roule tout au long de la vie active laquelle d bute par une rencontre au moment du recrutement Or les candidats ont du mal mettre en avant et parler de leur engagement associatif tandis que de l autre c t les recruteurs ne sont pas pouss s analyser cet engagement et peuvent craindre d aller dans la sph re priv e C est la raison pour laquelle nous avons particip au groupe de travail d entreprises qui a examin le Portefeuille de comp tences pilot par le minist re charg de la vie associative Cet outil aide les individus lors d un entretien d embauche ou d une valuation annuelle tre en mesure d voquer s ils le
29. n voles qui n ont pas inform leur employeur la raison principale est leur souci de pr server leur vie priv e Sylvie BANOUN Assiste ton une volution des mentalit s D une part le b n volat a beau relever de la sph re priv e les engag s ont une perception claire de ce que leur employeur en pense D autre part les b n voles actuels sont bien plus tent s de partager cette information que les anciens L engagement est davantage per u comme un facteur d panouissement du salari que comme une pratigue concurrentielle J r me FOURQUET Est il pour autant facile de concilier engagement b n vole activit professionnelle et vie personnelle La r ponse n est positive que pour un tiers de tous les actifs interrog s Trois quarts des actifs d clarent aussi ne pas conna tre les dispositifs d am nagement du temps de travail qui permettent de d gager du temps pour les activit s b n voles Toutefois 40 des b n voles actuels connaissent ces dispositifs 89 des actifs n en ont utilis aucun Sylvie BANOUN Pour mieux cerner la r elle connaissance de ces dispositifs il faut aussi prendre en compte deux l ments de r ponse suppl mentaires Apr s num ration et pr sentation des dispositifs le taux de non connaissance diminue 59 Peut tre est ce li la r ticence du sond reconnaitre qu il ne sait pas Peut tre cela traduit il aussi le fait que certains actifs connaisse
30. n y a jamais assez de b n voles au regard du nombre d associations de leurs projets et de leurs ambitions La pr occupation n est pas qu une question de nombre Elle porte galement sur la qualit de l engagement qui renvoie la question de l accueil et de l accompagnement Les ruptures et les incertitudes sont plus nombreuses que par le pass De la m me mani re qu ils ne font pas toute leur vie professionnelle dans la m me entreprise les actifs b n voles ne d roulent pas toute leur vie d engag s dans la m me association De leur c t les associations ont op rer un certain nombre de mutations li es notamment l volution des financements et leur rapport aux pouvoirs publics Ces mutations posent la question des savoir faire n cessaires qu elles doivent r unir Ces associations peuvent soit recruter des b n voles en fonction de leurs comp tences soif faire voluer les comp tences des b n voles qu elles accueillent Par ailleurs la pr sence g n rationnelle dans les associations est une v ritable pr occupation Les jeunes sont pr sents pour s initier l engagement Les g s sont galement impliqu s En revanche la pr sence des actifs est moins apparente Enfin peut tre devons nous repenser l accueil la formation ou le tutorat des personnes que nous accueillons Les b n voles ne peuvent pas financer les baisses de financement public Mais il faut aussi que les associations puis
31. nt de votre quartier ou d ailleurs Guillaume COTI Pas vraiment Delphine LALU En revanche vous avez des actifs b n voles Connaissez vous leurs activit s Guillaume COTI Oui J ai m me en t te le cas pr cis d un b n vole qui travaille dans le quartier pour un bailleur social Il nous a r cemment demand d expliquer son employeur ce qu il ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 faisait au sein de notre association Peut tre en retirera t il des b n fices et peut tre son entreprise facilitera t elle son engagement avec nous Delphine LALU Vous arrive f il galement au sein de Passerelles et Comp tences de remonter jusqu l employeur Patrick BERTRAND Nous avons des partenariats avec une vingtaine d entreprises Nous pouvons mener des actions de promotion du b n volat de comp tences aupr s de ces entreprises mais galement des salari s Parall lement nous nous investissons norm ment dans la d finition des besoins des associations Cette t che est extr mement difficile Delphine LALU Rencontirez vous beaucoup d associations qui savent clairement structurer leurs comp tences et les mettre en face de leurs besoins Patrick BERTRAND Il en existe mais toutes n en sont pas capables ef ce n est pas une question de faille C est l que des interm diaires sont cl s et indispensables La pr paration
32. nt des dispositifs sans savoir qu ils pourraient tre utilis s pour une activit b n vole ou du moins ne font pas le lien spontan ment Les r ponses sur l utilisation des fins de formation de gouvernance ou d activit de terrain de dispositifs qui ne permettent pas cette triple finalit montrent que m me avec les d finitions un travail d information et d explication est n cessaire La nature des dispositifs reste mal connue m me par ceux qui disent les connaftre Les taux de r ponse sont donc relativiser Ils sont une indication de tendance mais restent un sondage ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 LE POINT DE VUE DES PARTIES PRENANTES OUR L ENGAGEMENT DES ACTIFS QUELS ENJEUX QUELS FREINS QUELS LEVIERS QUELLES PRATIQUES Les tables rondes anim es par Charles Beno t Heidsieck Pr sident fondateur Le Rameau Premi re table ronde Point de vue ef pratiques des associations Ir ne P querul vice pr sidente de la Conf rence permanente des coordinations associatives Jean Luc Chorier pr sident de l Adapei de la Dr me et administrateur de l Union nationale des associations de parents de personnes handicap es Charles Beno t HEIDSIECK Le secteur associatif est l un des moteurs de notre mod le socio conomique Les associations sont des acteurs de terrain essentiels proches des territoires et des personnes n est pa
33. ntraires faciliter l engagement associatif des actifs et le b n volat par des actions cibl es mais dans le respect des choix personnels et de la vie personnelle 2 Les perspectives et les prochaines ch ances Pour la Direction g n rale du travail quelles sont d sormais les perspectives l issue de ce s minaire Le groupe de travail qui a t install en novembre dernier et auquel nous participons va poursuivre ses travaux Il va ce titre organiser des auditions et faire son miel des changes riches d aujourd hui et des propositions des parties prenantes La question des cong s et de la conciliation des temps personnels et professionnels En ouverture de ce s minaire la ministre voquait la question du r am nagement des cong s pour favoriser cet engagement b n vole Le minist re est partie prenante de toutes les r flexions qui pourraient se d gager mais en tenant compte du r le des partenaires sociaux en la mati re et des n gociations en cours engag es au niveau national interprofessionnel En effet dans le cadre de l accord national interprofessionnel sur la qualit de vie au travail du 19 juin 2013 les partenaires sociaux ont souhait entamer des n gociations sur les cong s familiaux et personnels au cours du ler trimestre 2014 Ce sont en effet les partenaires sociaux qui au sein des entreprises sont les plus aptes trouver les quilibres entre les aspirations des salari s et les r al
34. ntreprise Cette d marche a f d r beaucoup de monde dont les partenaires sociaux Aujourd hui nous voudrions nous engager dans une d marche plus visible pour nos salari s Charles Benoit HEIDSIECK Le conseil g n ral de Loire Atlantique a mis en place un dispositif de cong solidaire Quelles ont t vos motivations Juliette BEAUJEAN Ce dispositif est en place depuis peu dans notre collectivit II consiste offrir aux agents publics qui le souhaitent la possibilit de partir en mission l tranger durant 15 jours sur leur temps de cong annuel leur temps de RTT ou leur compte pargne temps dans le cadre d un cong solidaire Le d partement accompagne financi rement les agents dans cette d marche prenant notamment en charge les frais de d placement Ce dispositif qui avait fait l objet d une forte communication a suscit un engouement tr s important Ainsi 9 agents sont partis en 2013 et 11 partiront en 2014 leur retour les agents communiquent leur exp rience leurs coll gues l enrichissement qu ils en retirent leur permet m me d envisager des mobilit s au sein de la collectivit ou en dehors Charles Benoit HEIDSIECK Pensez vous que l employeur doive prendre ce type d initiative Stanislas CHAPRON Le MEDEF a beaucoup travaill sensibiliser les entreprises sur les b n fices qu elles peuvent retirer de la mobilisation de leurs salari s Nous allons d ailleurs bient t publi
35. olat Parmi les b n voles la question de l engagement des actifs et de la p rennit de cet engagement se pose essentiellement en termes d articulation des temps Comment concilier l engagement associatif l activit professionnelle et la vie personnelle Quels sont les freins et les leviers qui peuvent faciliter leur articulation Quelle est la perception des salari s la position des associations des employeurs des partenaires SOCIAUX Pour clairer les pouvoirs publics sur les moyens de renforcer l implication des salari s dans les associations et d identifier les freins et les leviers l engagement associatif un groupe de travail a t mis en place par le minist re des sports de la jeunesse de l ducation populaire et de la vie associative auquel la direction g n rale du travail participe Il existe en effet des dispositifs l gaux mais aussi conventionnels d am nagement des temps et des cong s sp cifiques qui permettent aux salari s de b n ficier d une certaine souplesse pour effectuer une activit associative l enqu te qui a t r alis e par l IFOP et dont les r sultats ont t pr sent s lors de ce s minaire montre qu une part importante des salari s ignore les dispositifs mis en place pour conjuguer b n volat et activit professionnelle Elle montre aussi que les b n voles qui d clarent conna tre les diff rents dispositifs d am nagement du temps de travail y ont peu re
36. plus en plus pointues Charles Benoit HEIDSIECK Comment valoriser le travail des b n voles Jean Luc CHORIER Nous leur demandons beaucoup la fois en temps et en capacit s En sens inverse nous n avons pas beaucoup leur donner En revanche nous pouvons les remercier Ce merci est tr s important Nous avons men une campagne sur ce th me au sein de l Unapei Elle a rencontr un tr s grand succ s Parall lement l am nagement du temps de travail est un levier tr s important La plupart de nos mandats supposent des disponibilit s en journ e Cette probl matique explique que beaucoup de nos b n voles soient des retrait s Au sein de l napei nous portons Un certain nombre de revendications notamment la cr ation d un cong de repr sentation pour les dirigeants b n voles sans r mun ration une prise en compte des frais des b n voles un financement des formations une reconnaissance par un statut valorisant Charles Beno t HEIDSIECK D apr s l enqu te lfop 19 des actifs ont arr t leur engagement suite une d ception Comment les associations valorisent elles leurs b n voles Comment prennent elles en compte les sp cificit s de l engagement des actifs Ir ne PEQUERUL S engager dans une association c est une rencontre ef cette rencontre soit elle s op re soit elle ne s op re pas Je ne souhaite pas occulter cette question mais je ne voudrais pas non plus lui donner une trop
37. que la vie associative soit l image de la soci t que l ensemble des cat gories de population y soit repr sent Il y a un enjeu de diversit et d accessibilit de l engagement Cela n cessite un travail de promotion de la vie associative d s le plus jeune ge dans le parcours ducatif des enfants et non pas seulement dans leur parcours scolaire tre citoyen a n est pas que voter Cela veut dire beaucoup d autres choses On peut s interroger en plus sur la fa on dont l entreprise peut tre facilitante comment on construit des partenariats en faisant attention ne pas d voyer le sens de l engagement et sans d stabiliser la vie associative ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 seconde table ronde Point de vue ef pratiques des employeurs et des organisations syndicales de salari s Stanislas Chapron pr sident de la commission rapprochement des mondes du MEDEF Jean Fran ois Davoust responsable de l activit sport conseiller conf d ral de la CGT Philippe Jouanny pr sident directeur g n ral de Neova Juliette Beaujean chef du service international Conseil g n ral de Loire Atlantique Henry Forest secr taire conf d ral de la CFDT charg des conditions de travail Charles Beno t HEIDSIECK Le tissu conomique fran ais se compose d environ 4 millions d entreprises dont seules 1 1 million sont employeuses Il exis
38. rencontre Deuxi me table ronde l articulation des temps et l utilit de dispositifs d am nagement des temps Troisi me table ronde l articulation des exp riences et la valorisation des comp tences b n voles dans tout parcours des tudes l activit professionnelle CONCLUSION Daniel LEB GUE Pr sident de l ORSE Val rie DELAHA E GUILLOCHEAU Chef de service la Direction g n rale du travail 22 26 28 29 ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT i MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 OUVERTURE Val rie FOURNEYRON Ministre des Sports de la Jeunesse de l ducation populaire et de la Vie associative Nous connaissons mal les raisons qui encouragent ou dissuadent les actifs de s engager L organisation des temps sociaux est complexe C est d ailleurs ce qu avait regrett le Haut Conseil de la Vie Associative dans son avis de novembre 2012 sur le sujet Une enqu te tait n cessaire pour mieux conno fre les freins et les leviers Le but de ce s minaire consiste r unir les acteurs autour d une m me table Lorsque nous connoaffrons mieux leurs besoins nous serons en mesure de d finir ensemble une politique de soutien l engagement des actifs Les travaux engag s nous donneront des l ments pr cieux d aide la d cision publique Pour favoriser l engagement des actifs il existe diff rents leviers faire se concilier l envie d engagement des actifs et les besoins
39. reprise doit m me tre incifative par exemple en conseillant un salari qui a du talent de jouer un r le dans une universit ou une association de mani re largir ses comp tences 21 ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 CONCLUSION Dani le LEBEGUE Pr sident de l ORSE Je voudrais d abord remercier Madame Fourneyron et ses quipes de nous avoir associ ce s minaire L ORSE est un think tank multi parties prenantes d di la promotion de la responsabilit soci tale dans le monde de l entreprise et de mani re plus g n rale dans les organisations publiques associatives et mutudalistes Nous avons beaucoup travaill sur la valorisation du b n volat et de l engagement des salari s dans la vie associative et dans la vie syndicale L int r t g n ral est de moins en moins le monopole de l tat Il est le fait de tous les acteurs de notre soci t associations et ONG en particulier C est assez r cent en France tandis que les pays anglo saxons consid rent depuis longtemps que la libert d association constitue un pilier de la d mocratie En 2012 Terra Nova a produit Un rapport sur la soci t civile et la d mocratie contenant vingt propositions pour mieux faire participer les citoyens et les associations aux politiques publiques C est un enjeu de premi re importance Encore faut il donner aux associations et aux syndi
40. rge qui peut passer par cette bonne articulation des temps de vie des salari s et qui n est pas antfinomique avec la performance des entreprises Celui de la trajectoire des salari s et des actifs qui doit tre s curis e et permettre par la formation l acquisition de comp tences de garantir l employabilit de tous je fais allusion ici au projet de loi du Gouvernement sur la formation professionnelle et la d mocratie sociale 32
41. s surprenant qu un Fran ais sur quatre adh re une association II n est pas non plus surprenant que les associations soient les organisations qui recueillent le plus fort taux de confiance parmi la population Il existe 1 3 million d associations Elles produisent l quivalent de 4 du PIB national Le b n volat est indissociable des associations Toutes les tranches d ge sont repr sent es Le c ur de cette r flexion repose sur l envie sans envie pas de b n volat repose galement sur les besoins des associations Les entreprises sont de plus en plus d sireuses de s impliquer Le soutien de cette dynamique n cessite une volont politique Le Pr sident de la R publique l a clairement affich e Nous avons entendu le point de vue des actifs coutons maintenant celui du secteur associatif Le b n volat a connu une tr s forte progression ces derni res ann es Est ce suffisant Ir ne PEQUERUL Ces chiffres encourageants sont temp rer En effet la derni re enqu te men e par Recherches et Solidarit s rel ve que les b n voles qui s engagent dans la dur e et s investissent r guli rement sont moins nombreux De plus selon les travaux de Viviane Tchernonog chercheure au CNRS le rythme d augmentation du b n volat tend d c l rer Cela doit attirer notre attention ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Soyons clairs il
42. sent garder un socle de s r nit Cet accueil de b n voles demande du temps et des comp tences Charles Beno t HEIDSIECK Qu en est il au sein de l Unapei Jean Luc CHORIER Les b n voles figurent au c ur de notre projet Ils sont environ 71 500 15 sont des b n voles lus 10 des b n voles r guliers et 75 des b n voles qui interviennent sur des op rations ponctuelles Toutes ces formes de b n volat sont importantes N anmoins nous faisons face un fort enjeu de renouvellement et de rajeunissement 30 de nos b n voles sont des actifs et 70 des retrait s Il en va de la survie de notre mouvement parental Notre avenir est en jeu Charles Beno t HEIDSIECK La formation des b n voles est un enjeu majeur Jean Luc CHORIER Effectivement Nous r alisons un important travail de formation en direction des 25 de b n voles qui nous aident toute l ann e Il s agit pour beaucoup de formations r glementaires Il s agit galement d assurer la vie et la survie de nos associations d o des formations la gestion ou aux relations publiques Ces formations sont bien souvent mais ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 pas uniquement dispens es le week end ou durant les cong s Elles sont principalement financ es par les fonds propres des associations alors m me que ces formations co tent de plus en plus cher et sont de
43. sont retrouv s dans les m mes ateliers Cela nous a beaucoup rapproch s du secteur associatif Nous avons mieux compris leurs attentes En 2010 nous avons n goci un accord quilibre vie priv e vie professionnelle avec nos organisations syndicales Nous avons alors propos d ouvrir le m c nat de comp tences aux s niors ce que nous avons ensuite formalis dans un accord s niors Il est important d tre quitable en mati re de m c nat de comp tences Notre dispositif existe depuis 2010 Toutes les associations n taient pas enthousiastes l id e d int grer nos salari s Aujourd hui 60 salari s sont mis la disposition du Secours Populaire Au total ce sont plus de 500 salari s qui ont choisi de faire du m c nat de comp tences dans le cadre d un temps partiel s niors Ces salari s vivent cette exp rience comme une magnifique transition vers leur retraite D ailleurs ils restent b n voles lorsqu ils sont la retraite Pour en arriver l nous avons travaill en troite collaboration avec la DRH Emmanuel de LUTZEL Je note un point commun entre nos deux exp riences les personnes sont engag es dans des m tiers qu elles connaissent particuli rement bien Cela me semble tr s important ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Patrick BERTRAND Ii faut tout de m me faire la diff rence entre les comp tences et le talent Emm
44. souhaitent leur exp rience d engagement en termes de comp tences Casino s est galement vu d cerner le label diversit Cela impacte forc ment notre recrutement et nos processus de promotion Nos recruteurs cr ent un climat propice pour d velopper les comp tences cr es dans un cadre autre que professionnel Dans l entreprise l entretien annuel d un manager avec ses collaborateurs est un bon moyen d voquer l engagement b n vole sans tre ni intrusif ni incitatif Cela nous permet de constater que nos collaborateurs font norm ment de choses Delphine LALU Les parcours de c sure se d veloppent de plus en plus dans les universit s et les coles Comment les universit s se saisissent elles de cette question de la reconnaissance de l engagement associatif dans les cursus et les dipl mes des tudiants Francis MARCOIN Cette question est tr s pr gnante Tout le monde est d accord pour c l brer les vertus de l engagement Dans la pratique c est plus compliqu Pour certains l engagement rel ve d une d marche personnelle qui n a pas tre encadr e Les universit s n ont pas termin leurs r flexions quant la reconnaissance des acquis d un engagement au travers d un dipl me universitaire de points ou de portefeuilles de comp tences Thomas VILCOT J aimerais ajouter que l entreprise a un r le de promotion de l engagement ne serait ce qu avec des portraits de collaborateurs Parfois l ent
45. tamment les ouvriers quand les cadres souhaitent d abord apporter des comp tences sp cifiques une association ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 Sylvie BANOUN Le d sir d engagement est complexe Il ressemble une n cessit int rieure d autant plus que la vie professionnelle n est pas toujours tr s panouissante L association est le premier lieu de socialisation des b n voles avant l cole C est galement un lieu o il est possible d acqu rir des comp tences Ce ressort des comp tences au del de l attrait pour les individus repr sente aussi un atout pour les organisations associations et entreprises qui peuvent tirer profit pour elles m mes de cette exp rience crois e des individus sur lesquels elles s appuient J r me FOURQUET Les raisons qui expliquent l arr t d une activit b n vole au sein d une association sont d abord personnelles pour 40 des anciens b n voles Elles sont professionnelles pour 27 d entre eux La pression de l employeur est extr mement peu cit e de m me que le regret de ne pouvoir valoriser l exp rience b n vole Pour l essentiel l arr t d une activit b n vole s explique donc par un changement dans les parcours de vie Sylvie BANOUN J apporterai un b mol Ce sont des raisons qu il est confortable de mettre en avant Les d ceptions par rapport l organisation de l association o
46. te 500 grandes entreprises fran aises ainsi qu un large tissu de PME PMI Les entreprises de faille interm diaire sont peu nombreuses Elles sont 5 000 Enfin n oublions pas qu il existe trois fonctions publiques compl mentaires celle de l tat celle territoriale et celle hospitali re L implication de l employeur dans l engagement b n vole de ses salari s peut suivre deux logiques au travers d un projet d entreprise l employeur peut proposer ses quipes de s impliquer dans une association il peut galement mettre en place une politique d am nagement des temps sociaux Comment l entreprise peut elle faciliter la conciliation des temps professionnel et personnel d un salari Stanisias CHAPRON Pour le MEDEF l engagement b n vole associatif est important car il contribue favoriser l panouissement des salari s donc leur bien tre au travail Cependant cet engagement rel ve de la sph re et de l initiative priv es du salari L entreprise peut faciliter cet engagement mais pas l imposer De plus l employeur doit assurer une quit entre tous ses salari s et doit mettre en place des solutions de mani re concert e avec les salari s Enfin il doit laisser l initiative ces derniers Ces d marches demandent un temps de r flexion de concertation ainsi que de la connaissance Le MEDEF croit en l initiative citoyenne de l entreprise Toutefois la flexibilit est importante les solutions ne p
47. vent galement accepter de jouer le jeu du renouvellement et de la diversit Combien d associations en France sont aujourd hui pr sid es par une femme Pourquoi les associations n accepient elles pas d insfituer des limites d ge o de renouvellement des 28 ACTIFS ENGAGEMENT B N VOLAT MODE D EMPLOI SYNTHESE DU SEMINAIRE DE TRAVAIL DU JEUDI 30 JANVIER 2014 mandats comme le font les soci t s commerciales Ces organisations doivent appliquer les principes de rajeunissement et de f minisation qu elles plaident pour les autres Tout comme les autres elles ont besoin de visages nouveaux Val rie DELAHAYE GUILLOCHEAU Chef de service la Direction g n rale du travail 1 Les apports de ce s minaire et de la d marche de r flexion engag e Le s minaire d aujourd hui a permis chaque partie prenante de partager son exp rience et d exprimer ses attentes salari s au travers de l enqu te IFOP associations partenaires sociaux lus entreprises et universit s La richesse et la diversit de ces changes contribueront alimenter les travaux en cours afin de valoriser selon le souhait du Pr sident de la R publique l engagement b n vole en am liorant les conditions de d veloppement du b n volat en particulier celui des actifs Le secteur associatif joue un r le important dans tous les domaines de notre soci t et une grande majorit d associations vivent et se d veloppent gr ce au b n v
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