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1. PLATEAUXBOCAGERSDE f LATOURAINE MERIDIONALE Progression de la SAU Stable Baisse de 1 moins de 2 Baisse de 2 moins de 3 M Baisse de 3 moins de 5 M Baisse sup rieure 5 2 D ROU AIS THIMERAIS BEAUCE BOISCHAUT DU NORD BRENNE PETITE BRENNE La prise de conscience et les moyens de lutte mettre en uvre d pendent en partie de la relation que les responsables locaux entretiennent avec l agriculture commencer par leur r le dam nageur notamment l occasion de la d limitation des zonages dans les documents d urba nisme 5 Pour autant les propri taires priv s de meurent l essentiel des bailleurs poten tiels et constituent donc des acteurs pri mordiaux sur la question de la gestion du foncier Des causes multiples Selon les zones de pression fonci re consid r es la diminution des surfaces agricoles peut tre due des changements de destination par artificialisation des terres implantation d habitats d quipements collectifs d infrastructures routi res de zones d activit s commerciales et industrielles etc ou par retour en espaces naturels notamment forestiers Contrairement une id e re ue en r gion Centre le ph nom ne de l talement urbain s av re moins important que la d prise l enfrichement la constitution de r serves fonci res ou encore d application des compensations cologiques etc qui ont tous pour cons quences de diminu
2. La prise en compte de ces enjeux dans les politiques publiques se traduit notamment par la cr ation de zonages finalit s envi ronnementales protection de l eau qualit et quantit de la biodiversit des pay sages etc r sultant de sources juridiques et r glementaires internationales euro p ennes nationales r gionales et locales Ces zonages s tendent sur des superfi cies agricoles de plus en plus importantes et les r glementations qui leur sont asso ci es impactent de plus en plus directe ment le foncier et les pratiques d exploita tion des agriculteurs Au del d un certain seuil les complexit s administratives et juridiques engendr es par la superposition de ces zonages nuisent la compr hen sion des objectifs vis s et des moyens mettre en uvre Quelques rep res en r gion Centre e Sites Natura 2000 41 sites dont 18 zones Oiseaux et 23 sites Habitats faune flore qui totalisent 703 350 ha dont 340 960 ha en zone agricole ce qui repr sente 13 2 de la surface agricole utile SAU r gionale 2 311 300 ha Cela correspond la surface moyenne en terres arables d un d parte ment de la r gion Centre e Les 53 aires d alimentation de cap tage d eau potable identifi es comme prioritaires dans le cadre du Grenelle de l Environnement AAC Grenelle tota lisent d ores et d j en 2012 une SAU de 105 000 ha soit plus de 5 de la SAU r gionale alors m me qu
3. Conserver l acc s des pratiques de production compatibles avec leurs contraintes techniques et conomiques fertilisation protection phytosanitaire travail du sol transformation des produits agricoles sur l exploitation Apporter des compensations aux agriculteurs lorsque des changements de pratiques sont exig s pour tenir compte des enjeux environnementaux partir d un certain seuil de contraintes mesures agri environnementales indemnit s de servitudes Besoin que la soci t reconnaisse le m tier d agriculteur sa valeur sa l gitimit les volutions de pratiques d j faites ou en cours C t soci t civile Sortir de l alternative r ductrice agriculture ou environnement ces deux enjeux tant a priori compatibles dans la plupart des situations Concilier les enjeux y compris environnementaux exemple du d veloppement excessif des populations de sanglier en Brenne qui peut provoquer une d gradation des habitats naturels de la faune et de la flore orchid es cistudes Sommaire Fleur Probl matiques Valeur du foncier ces contraintes envi ronnementales vont elles faire diminuer la valeur du foncier Pour les propri taires il y a risque d une d pr ciation de la valeur patrimoniale de leur bien risque de voir les exploitants agricoles locataires demander une r vision la baisse du montant des fermages pour faire face aux contraintes environnemen tal
4. Pour mener bien ces actions de longue haleine avec un impact durable sur le foncier il importe de poser pr cis ment le diagnostic d identifier les leviers et de s assurer de l adh sion des acteurs collectivit s agriculteurs propri taires Pour les zones d intervention prendre le soin de pr ciser au pr alable les diff rents enjeux en pr sence afin d envisager des partenariats et de veiller au respect de chacun de ces enjeux dans l action conduite Pour agir dans les zones de parcellaire morcel il est conseill de mettre en place une strat gie d action sur mesure choix et combinaison d outils adapt s au territoire sachant que certains sont engager avant d autres ex am nagement foncier avant outils de gestion en commun Pour comprendre les symboles Pour aller plus loin J Contacts Chambres d agriculture services Am nagement Foncier P riche outil Conseils g n raux Partenaires G om tres Notaires Bibliographie 60 ann es de remembrement Universit de Tours 36 Sommaire Fleur ura MCE Te IE Th ma N 9 1 Etre de bons voisins Le foncier au coeur des relations entre habitants lus agriculteurs Ils le disent Didier maire d une commune en zone urbaine Le dialogue entre les diff rents utilisateurs de l espace est indispensable pour avoir un partage harmonieux du territoire C est facile dire mais pas toujours faire J ai d g rer un conflit en
5. collectivit Les collectivit s sont elles pr tes accepter de ne plus consid rer les es paces agricoles comme la variable d ajus tement du d veloppement urbain reconna tre les espaces agricoles comme des lieux d activit s conomiques part entiere mettre en uvre une urbanisation plus durable consommer moins et mieux l espace jouer un r le d ensemblier pour mettre en coh rence les attentes des consomma teurs des agriculteurs des propri taires des lus par exemple dans les actions sur les circuits courts W 4 M thodes Du volet agricole pr alable indispensable tout document d urbanisme Rep rage typologie et cartographie des sites d exploitation de l occupation agri cole du sol des principales productions de leur poids conomique et social Identification des b timents agricoles de leurs perspectives d volution trans formation agrandissement changements de destinations ventuels besoin de b ti ments nouveaux Cartographie des circulations des v hi cules et engins agricoles Etude des perspectives d volution et de transmission des exploitations en place en fonction de l ge des agriculteurs des structures individuelles ou soci taires d ex ploitation Cette approche doit Sappuyer sur des en qu tes aupr s des exploitants et comporter une phase de restitution collective en pr sence des agr
6. Partenaires SAFER Pour comprendre les symboles Document de communication Propri taire foncier je loue mon ter rain un agriculteur Chambre d agriculture des Alpes Maritimes de Sommaire Fleur Vue pr c dente an A AGRICULTURES a G rer du parcellaire morcel Daniel maire Dans ce secteur de la commune les parcelles sont de petite taille et appartiennent une quarantaine de propri taires qui n habitent pas ici La plupart d entre eux ne savent pas o se situent leurs terrains laiss s l abandon Jean Jacques propri taire Jai quelques parcelles ici Je ne sais pas pr cis ment o elles se trouvent mais je tiens conserver du bien sur cette commune o je vendangeais avec mon grand p re Pascal exploitant agricole Chaque ann e pour payer les fermages mes propri taires j utilise deux carnets de ch ques tellement ils sont nombreux Guillaume jeune agriculteur nouvellement install Le plus lourd a t de contacter tous les propri taires d 3 A 4 A Am nagement foncier RENE TM Sh pe ann ci en R gion Centre ILES n o pouas mmens Pop dt 1945 2005 re d A i s am g pl i aj a E han Fati f a BEALICE A ar 3 sa Le Le j P ri i in eos 2 E 7 A 5 A Cm a r 4 ba 4 r Fe F 2 i EG rA S T PET pe M Ban 7 PF D 4 igi DUNDISE LA pa D em TICHE vw 4 Fr F pg FN he ni D rence D pe EU EN Les r gions le
7. communes et EPCI Agence d urbanisme Epures Conseil r gional Chambre d agriculture et organisations professionnelles agricoles associations environnementales professionnels forestiers Les facteurs de r ussites a E AT E P sy En T lt L Contact Conseil g n ral de la Loire 5e primer Plus qu un tat des lieux l observatoire est un outil dynamique au service de l agriculture et des collectivit s Sommaire Fleur Ep Vue pr c dente Le territoire La Communaut d Agglom ration de Blois Agglo polys compte 107 280 habitants sur 48 communes Avec 380 exploitations agricoles et 40 000 ha cultiv s l activit agricole est un secteur conomique part enti re Les productions agricoles diversifi es c r ales viticulture mara chage levage contri buent des entit s paysag res contrast es El ments declencheurs En 2008 l agglom ration accueille un comice agricole Les lus et repr sentants agricoles se rencontrent et partagent une volont commune de r fl chir sur la place de l agriculture en zone p riurbaine D s 2009 des actions sont lanc es diff rentes chelles du territoire En 2010 le soutien l agriculture p riurbaine a t int gr par l agglom ration au sein de sa comp tence d veloppement conomique Des actions engag es diff rentes chelles du territoire Diff rentes collectivit s confient l
8. conomique global de la commune C t agriculture D une mani re g n rale Assurer le renouvellement des g n ra tions continuer avoir des voisins agri culteurs pouvoir pr server un potentiel d entraide T Pr server un potentiel de production et p renniser les fili res Pour le candidat l installation Trouver du foncier sans changement de destination programm Bien n gocier son projet avec les dif f rents acteurs propri taires c dants autres agriculteurs et collectivit Monter un projet solide viable vivable et p renne Probl matiques Lorsqu elle se mobilise pour l installation d un agriculteur sur son territoire la collectivit s interroge sur la mani re dont elle peut agir Quels sont les outils qui lui permettent d afficher une volont forte de soutien l agriculture locale Comment faciliter l installation d un porteur de projet qui veut devenir agriculteur mais qui ne dispose pas de foncier M thodes Th ma Vue pr c dente Qu elle soit propri taire de foncier ou non la collectivit a un r le jouer dans le maintien et le d veloppement d une activit agricole sur son territoire La collectivit est propri taire d espaces qu elle souhaite valoriser Conna tre et diagnostiquer les espaces par une analyse qualitative et fonctionnelle 1 structure du foncier de taille suffisante faiblement morcel non enclav acc s l ea
9. dans le d partement telle que la SAFER INAO ou l EPF s il existe Elus locaux Deux maires Pr sident d un EPCI TU Association agr e de protection de l environnement Ai AIEE LT NN MR vw MN 0 W kd ALP E M dy Nu g Profession agricole Chambres d agriculture Organisations syndicales Propri taires agricoles Autres mtervenants pes Notaire cd qe A out EN Imprimer Sommaire Fleur Outils Champ d intervention de la CDCEA Dans une perspective de pr servation des terres agricoles la CDCEA intervient comme organe consultatif plusieurs niveaux dans l laboration et la r vision de documents d urbanisme et dans la d livrance des autorisations d urbanisme Les documents d urbanisme SCoT La consultation de la CDCEA est obliga toire pour l laboration ou la r vision de tous les SCoT qui ont pour effet la r duction des espaces agricoles PLU et carte communale La consultation de la CDCEA est obligatoire pour l laboration et la r vi sion des PLU et cartes communales qui entra nent une r duction des espaces agricoles Toutefois elle est facultative pour les communes situ es dans un SCoT approuv except en cas d labora tion d une carte communale La CDCEA peut demander tre consult e pour les projets de documents d urbanisme pour lesquels elle nest en principe pas obligatoirement saisie La CDCEA peut galement interven
10. dant et au repreneur dans l esprit OGAF AFAF Les Conseils g n raux sont ma tres d ouvrage des AFAF outils au service de l am nagement territorial gestion du pay sage relance agricole de zones en d sh rence absence d h ritiers pour une succession am nagement communal et gestion des risques exemples en Indre et Loire 37 La Chapelle Aux Naux conversion d une zone de peupleraies une secteur d levage en zone inondable Ch digny chemin de ceinture pour les v hicules agricoles d viant le bourg d di la vie locale et au tourisme am nagement de noues pr servant l inondation du bourg et contribuant la biodiversit Nantes M tropole 44 En zone p riurbaine une action de reconqu te des friches agricoles est lanc e avec l appui de la Chambre d agriculture Elle soutient la cr ation d associations fonci res agricoles au niveau communal Communaut de communes de la Haute Bruche 67 Dans un contexte de d prise agricole en milieu rural cette communaut conduit un programme pour l entretien de son territoire par l agriculture 20 associations fonci res pasto rales regroupant 1 500 propri taires ont t cr es sur 500 ha Gorges du Tarn 48 Une Association fonci re agricole est cr e entre une quarantaine de propri taires d une vall e en d prise agricole Elle permet la relance de la culture de la vigne avec deux installations de viticulteurs en location Notre regard
11. finie en lieu et place de l agriculteur qui ne peut pas acqu rir dans l imm diat le foncier dont il a besoin terrains pour les b timents d exploitation parcelles indispensables la s curit de l exploitation La ma trise fonci re n est pas la seule solution pour les collectivit s surtout lorsque les pro pri taires sont attach s conserver leur patrimoine Parmi les autres solutions voqu es dans ce dossier la pr servation du foncier agricole peut galement s op rer par l incitation la recherche de solutions de gestion pour la remise en culture de parcelles la gestion d espaces en commun et autres formes d organisation 8 Pour aller plus loin 1 DREAL et DRAAF Centre 2012 Consommation de l espace en r gion Centre Point de vue de l Etat 2 DRAAF Centre 2011 dossier Utilisation du territoire 3 OCDE 2009 La conversion des terres agricoles Dimension spatiale des politiques agricoles et d am nagement du territoire 4 Antoine maire et agriculteur sur une commune rurale souhaite valoriser des terres en friche sur ma commune mais ne je connais pas bien les outils qui peuvent me permettre d y installer un agriculteur Thibaud en attente d installation Apr s 10 ans d exp rience en tant que salari agricole je souhaite m installer 30 ans avec ma femme et mes enfants c est un projet qui me tient c ur Mais Sommaire Fleur Th ma Ils le disent sans foncier mon pr
12. gion DROUAIS THIMERAIS Evolution du nombre d exploitations baisse inf rieue 15 La plus forte diminution du nombre d exploitations st constat e sur l axe lig rien lieu de concentration de pr s de la moiti des habitants de la r gion et de BB baisse sup rieure 30 Le a BEAUCE Te fort d veloppement conomique E baisse inf rieue entre 15 et moins de 20 baisse inf rieue entre 20 et moins de 25 BB baisse inf rieue entre 25 et moins de 30 FAUX PERCHE EC a Qa Certaines fili res agricoles de polyculture levage IGN BD carto gt sf 7 RE 1700 aviculture arboriculture l gumes et viticulture sont Agreste RA 2010 DRAAF Centre menacees en falson de la difficult que rencontrent certains produc teurs trouver un repreneur PERCHE VENDOMOIS p LPS GATINE TOURANGELLE St g EAUCE F xt p7 PUISAYE T iii NS des outils de production qui ne sont plus aux ai GRANDE SOLOC kooo y normes face aux volutions r glementaires BASSIN DE SAWGNE PLATEAU DE METTRAY Recon vmCOLE de impact conomique de la main d uvre sur la i A A o rentabilit des exploitations soumises la concur ps rs rence de la production trang re PLATEAUX BOCAGERS A TOURAINE MERIDIONALE LT de pressions fonci res aux origines diverses no tamment talement urbain en zone p riurbaine disparition d ateliers et agrandissement des e
13. la production agricole peut se maintenir sans difficult particuli re dans deux situations zones o demeure une dynamique de culture sp ciale Secteurs o les exploitants agricoles ont constitu des lots d exploitation coh rents au fil des ann es par des achats et ou des locations successives En dehors de ces situations d s qu une baisse de dynamique agricole est constat e ou en cas de non transmission ou transmis sion partielle d une exploitation regroup e au fil du temps le morcellement du par cellaire constitue une contrainte suppl mentaire l exploitation des terres If limite les possibilit s de conversion en d autres productions polyculture biomasse qui supposent des superficies unitaires plus importantes qu en cultures sp ciales Il res treint aussi l attrait de ces zones pour des agriculteurs issus d autres communes qui ne consentiront se d placer que pour des lots d exploitations suffisants C t collectivit Des espaces touch s par la d prise avec une complexit de gestion nombreux propri taires servitude de passage C t agriculture Difficult pour constituer un lot d exploi tation de taille correcte n cessit de contacter de nombreux propri taires loi gnement du site d exploitation potentiel de production des sols m diocre travaux de d frichements engager C t propri taire Dans les zones de parcellaire morcel de nombreux pro
14. nagement foncier Le Conseil G n ral du Loir et Cher a engag r cemment en Vall e du Cher des op rations d ECIR sans p rim tre dans un contexte de crise viticole Code rural et de la p che maritime Imprimer W GRICULTURE amp TERRITOIRE VOIR AUSSI Th ma N 1 2 et 8 Outils N 12 et 13 Sommaire Fleur Vue pr c dente Lorsque l on voque les biens sans mattre ou pr sum s sans ma tre il est fait r f rence aux proc dures administratives qui peuvent conduire au transfert de propri t dans le domaine communal ou d faut dans le domaine de l Etat de biens qui n ont pas ou plus de propri taires Valoriser le foncier abandonn Les proc dures de biens sans ma tre ou pr sum s sans ma tre sont d clench es afin de rechercher les ventuels propri taires et de les inciter entretenir leurs biens A d faut d avoir pu les identifier la commune pourra agir apr s avoir pro c d aux formalit s pour en faire l acqui sition L objectif est de remettre en valeur des espaces Une action communale Sa mise en place rel ve de la comp tence de la commune avec dans certains cas l intervention des services de l Etat et de la commission communale des imp ts directs Combiner gestion t t et amenagemen Arr t N 2012 34 g pr sum s sans ma tre section O n 264 et 209 Dans une autre pers pective cette d marche peut se combiner avec les outils de
15. permettent aux d partements de d terminer des territoires enjeux pour lesquels un programme d action est labor S quence viter r duire et compenser les impacts sur le milieu naturel Cette doctrine s adresse aux ma tres d ouvrages leurs prestataires et aux services de l Etat Pour comprendre les symboles Fiche exp rience Exp riences Pour viter la d prise agricole et continuer g rer des espaces naturels le Conservatoire des Espaces Naturels CEN www cen centre org a fait des acquisitions de parcelles en zones inondables de la Loire puis remis ces espaces en location des leveurs pour en assurer l entretien Le site Natura 2000 de Champeigne 37 mobilise de nombreux acteurs locaux collectivit s agriculteurs associations et services de l Etat pour une d marche positive et constructive face la d limitation impos e d une zone Natura 2000 Oiseaux Le succ s de cette op ration tient l animation d une v ritable gouvernance locale partir d un postulat initial la ma trise fonci re environnementale n est pas la bonne solution des mesures agri en vironnementales territoriales des contrats et une charte Natura 2000 ont t mis en place et permettent le maintien des populations d oiseaux prot g s Le bassin d alimentation du captage d eau potable de l agglom ration de Bourges dit BAC Grenelle du Porche 18 6 Notre regard Conditions de r ussite Cr er les condi
16. pr tude d am nagement foncier 1 D finir l chelle d analyse les limites administratives utilis es pour les documents d urbanisme ne sont pas toujours adapt es la dimension d un projet de d veloppement la commune pour un PLU l agglom ration et l intercommunalit pour les SCoT la gestion des r serves fonci res les r gions naturelles pour les structurations de fili res le bassin de vie la r gion naturelle Faciliter l appropriation des r sultats du diagnostic en associant un maxi mum d acteurs la d marche Assurer une animation du projet L animation du projet sur le territoire est importante pour couter conna tre faire partager et agir Elle doit pouvoir cr er des occasions de rencontre entre les acteurs agissant sur un m me territoire ou encore utiliser des outils comme la cartographie qui facilitent grandement la compr hension des enjeux Engager des actions de protection et de soutien l agriculture Pr server des espaces agricoles par des zonages documents d urba nisme ou la mise en place de p rim tres de protection d espaces agri coles 6 et 7 Soutenir financi rement des projets agricoles en laborant un pro gramme de d veloppement Cibl es sur une fili re ou pour de jeunes agriculteurs avec des crit res sp cifiques comme la valorisation d une AOC la production en circuits courts ou la cr ation d emplois des aides peuvent s inscrire en
17. renne d exploitation agricole la collectivit peut intervenir directement ou via la SAFER portage de foncier convention de mise disposition CMD Implication directe de la collectivit locale Ferme Relais 10 Acquisition par la collectivit pour un temps donn avec r trocession terme un exploitant agricole Il sagit d une location vente du foncier seul ou du foncier avec b ti Diff rentes formes juridiques de contrats sont envisageables Ferme communale Dans ce cas la propri t publique est envisag e long terme avec location de foncier avec ou sans b ti Il convient de veiller au respect des r gles sp cifiques des baux de personnes publiques En cas de construction de b timents d exploitation par la collectivit on constate souvent un co t de construction plus lev qu en ma trise d ouvrage priv e Ces 2 collectivit s disposaient de r serves fonci res constitu es au fil du temps Fin 2009 elles confient la Chambre d agriculture de Loir et Cher une tude visant recenser ses terrains exploit s 85 ha par 14 agriculteurs et proposer des contrats adapt s Pour les terrains avec changement de destination pr vu des conventions d occupation pr caire seront propos es aux agriculteurs int r t gagnant gagnant entretien des terrains modalit s d information pour la reprise des terres Les terrains sans projet d urbanisation pourront donner lieu des contrats plus p ren
18. unir au sein d une association les propri taires et leurs parcelles Les flots de propri t ainsi constitu s sur une superficie suffisante peuvent accueillir un porteur de projet Le choix d une association fonci re Le morcellement des propri t s peut repr senter lorsqu elles sont lou es une difficult de gestion pour le preneur voire un obstacle leur mise en valeur Les associations fonci res agricoles peuvent rem dier ces situations lorsque les pro pri taires d sirent conserver leurs biens Elles permettent un regroupement des propri t s pour les confier un m me exploitant En outre elle offre la possibi lit de g rer en commun la r alisation de travaux d am nagement et l entretien des espaces et ouvrages collectifs Parmi les associations fonci res deux d entre elles apparaissent les plus adapt es pour r unir des espaces et les valoriser L association fonci re agricole AFA Regroupement de propri taires de terrains vocation agricole pastorale ou foresti re pour contribuer au maintien d activit s et au d veloppement rural L association fonci re pastorale AFP Regroupement de propri taires de terrains destination agricole pastorale de terrains bois s ou boiser qui se situent dans les communes class es en zone de montagne et dans les zones d limit es par arr t pr fectoral o le maintien d une activit pastorale extensive est de nature prot
19. 2007 Apr s plusieurs ann es d existence il ressort que la ZAP facilite l intervention de la SAFER en lien avec la municipalit et la CCET une r flexion en cours avec les acteurs locaux sur les secteurs viticoles de la partie orientale de la commune une r flexion envisager sur d autres communes de l appellation Montlouis sur Loire cas de Saint Martin le Beau qui a engag la cr ation d une ZAP en parall le la r vision du PLU et de la CCET ainsi que dans d autres secteurs o les activit s agricoles sont expos es une forte pression fonci re LR Communaut de Communes de l Est Tourangeau Ville de Montlouis sur Loire services de l Etat Pr fecture DDAF DDE Conseil G n ral Chambre d agriculture SAFER INAO ADASEA Syndicat des Vins de Montlouis sur Loire propri taires fonciers et vignerons Contact Chambre d agriculture de l Indre et Loire P le Territoires g roc Sommaire Fleur Ep Vue pr c dente Exp rience N 6 Prot ger le captage d eau potable de Bourges le BAC Grenelle du Porche 18 Le territoire Le bassin d alimentation du champ captant du Porche est situ au sud est de la ville de Bourges et couvre une superficie de 326 km2 Les captages sont exploit s par la communaut d agglom ration Bourges Plus qui Un engagement regroupe 14 communes Le r seau de distribution de collectif pour l eau dessert environ 100 000 habitants prot ge
20. Elle in tervient en principe pour tout projet qui a pour cons quence la r duction des es paces agricoles Trames verte et bleue La pr serva tion et remise en bon tat des continuit s constitue l un des objectifs des politiques publiques d finis par le SCoT Dans le PLU les documents cartographiques doivent d sormais faire appara tre les espaces et secteurs contribuant aux continuit s co logiques et la trame verte et bleue Redensification Le PLU peut encoura ger la densification urbaine en imposant une densit minimale d habitations dans des secteurs situ s proximit des trans ports collectifs existants ou programm s dans un tissu d j urbanis Projets et r alisations A l chelle nationale plus de 70 des com munes sont couvertes par un document de planification soit 80 du territoire et 95 de la population En r gion Centre 78 des communes sont dot es d un document de planification en vigueur ou en cours d laboration En mati re de planification intercommunale le PLUI repr sente une chelle de planification adapt e une v ritable politique de gestion fonci re Dans le Loiret la Communaut de com munes du Bellegardois labore un projet de PLUi sur un territoire de douze communes rurales Un projet de zone industrielle et l laboration dune charte paysag re ont contribu motiver les lus s engager dans la d marche R f rences Code de l urba
21. Il est parfois difficile d viter des conflits entre usagers de l espace qui ont des objectifs des rythmes et des modes de vie diff rents Le dialogue entre tous les acteurs est important pour le d veloppe ment harmonieux d un territoire 3 Sommaire Fleur Entre agriculteurs collectivit s locales et autres usagers les besoins et objectifs de gestion de l espace ne sont pas spontan ment convergents Lorsque les pratiques des uns et des autres d passent un certain seuil de tol rance assurer le maintien d une production agricole dans les zones de pression n cessite parfois l intervention des lus locaux comme m diateurs ou facilitateurs de relations Cela peut tre utile quand le dialogue direct entre les protagonistes se trouve dans une impasse et avant d arriver devant les tribunaux encore faut il que les diles aient conscience des enjeux agricoles de leur territoire pour favoriser la cohabitation des activit s sur le territoire Pour les gestionnaires de l espace il s agit de trouver un quilibre entre le n cessaire d veloppement socio conomique et l am nagement du territoire Pour les riverains il sagit de pr server une qualit Th ma M Vue pr c dente C t collectivit Prendre en compte les avis de tous les acteurs qui coexistent Sur Un territoire S assurer que l ensemble des acteurs se comprennent et se respectent les uns les autres malgr leurs diff rences Rappe
22. Pr t usage Convention de mise RETR Bail emphyt otique disposition et Bail SAFER Convention d occupation Concession z pr caire temporaire Bail de petites r serves parcelles NN fonci res Bail annuel Maintien Bien avec dans les une utilisation lieux apr s principale expiration ou non agricole r siliation du ou dont la bail rural destination va changer Inciter la valorisation agricole des r serves fonci res des collectivit s titre pr caire ou p renne Diff rents contrats sont envisageables 8 Inciter l entretien et la gestion du foncier En mati re d imposition fonci re locale un d calage important existe entre la valeur loca tive des terres et celle des bois taillis ou des landes qui sont plus faibles Certains propri taires sont incit s laisser leurs terrains incultes de facon payer moins d imp t foncier Le rel vement de ce niveau de valeur locative des bois taillis et des landes pourrait contribuer inciter les propri taires entretenir et g rer leur foncier D autres outils sont mobilisables Mise en valeur des terres incultes 11 et en zone de pression p riurbaine la ZAP ou le PAEN 6 et 7 Des aides pour inciter la location de foncier Le PIDIL dispositif de l Etat accompagnant l installation et la transmission des exploitations hors du cadre familial 3 propose des outils d incitation la location au moment de la transmission Le propri ta
23. Projets et r alisations Depuis la mise en place de ce dispositif seuls 3 PAEN sont arriv s au terme de la d marche dont celui de la Vall e du Gier dans le Parc Naturel R gional du Pilat dans la Loire Parmi les autres r alisations dans les Bouches du Rh ne la commune de Velaux et le Conseil g n ral ont d fini un pro gramme daction sur la moiti des terres agricoles du territoire communal dans une optique de gestion des friches risques incendies d une part et de gestion des constructions agricoles d autre part Parmi la dizaine de nouveaux projets en cours de r flexion ou d laboration le PAEN de la Communaut dagglom ration de Marne et Gondoire en Seine et Marne constitue une pre mi re en Ile de France Le projet men dans le cadre de l laboration du SCoT est en cours Sommaire Fleur ETS Vue pr c dente A AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE Choisir un contrat de location de foncier En fonction des projets des bailleurs publics o priv s diff rents contrats existent pour la mise en valeur agricole des biens Un statut et des possibilit s La location du foncier agricole est strictement encadr e par la loi avec le statut du fermage Il d finit les r gles d ordre public auxquelles bailleurs et preneurs ne peuvent d roger Il s applique automatiquement d s lors qu il y a mise disposition d un bien moyennant une contre partie immeuble usa
24. Sud harmonisation avec une communication g n rale sur la politique d accueil de nouvelles populations programme LEADER de ce territoire es lt y T mn ls RENE A e boas p eas AR i Ca j p A pre n e By TR 4 La Lure es x Nga kar Les Mae Re F A ir So KA A pE TE 7 i i Di Ua Contact Chambre d agriculture de l Indre et Loire P les Exploitation formation et Territoires M imprimer Sommaire Fleur Vue pr c dente Exp rience N 3 Accompagner les fili res agricoles locales l exp rience de la Communaut de communes Cher Sologne 41 Le territoire La Communaut de communes est compos e de 9 communes Sp cificit s agricoles Des AOC qui font la notori t du territoire 3 AOC Fromage de ch vre Selles sur Cher La ma trise d ouvrage Valencay et Ste Maure de Touraine i 2 AOC en viticulture Touraine et Valen ay publique n est pas la Des cultures mara ch res seule option pour le portage de projet El ments d clencheurs On peut soutenir les n 2005 la Communaut de communes Cher Sologne fili res autrement Prend conscience la suite d un rep rage sur la transmission W 2 3 r alis par l ADASEA aujourd hui p le installation transmission de la Chambre d agriculture du Loir et Cher que les jeunes agriculteurs rencontrent des difficult s pour s installer et notamment pour trouver une exploitation Aussi les lus et n
25. agriculteurs sur son territoire de l volution des paysages de vergers et de la n cessit de ma triser l augmentation du prix du foncier Les lus locaux souhaitent r agir la r vision du PLU leur permet d engager une r flexion sur l talement urbain et de r affirmer le r le structurant de l agriculture pour le territoire El ments d clencheurs Cest l annonce du d part en retraite d un exploitant que la commune rach te 5 ha de terres agricoles avec irrigation Conditions de mise en uvre Les terres situ es proximit du bourg ont conserv leur vocation agricole au niveau du PLU zonage A La commune propri taire du foncier envisage de louer les terres un agriculteur Elle rencontre cependant des difficult s pour trouver un logement et un b timent d exploitation qui doivent tre suffisamment proches des surfaces cultiv es pour faciliter l acc s aux produc tions et s curiser le site si le candidat l installation envisage une production en mara chade Outils et m thodes Dans un premier temps la collectivit a consult le p le installation transmission de la Chambre d agriculture du Loiret pour conna tre les pr requis l installation d un candidat W 1 Une analyse de l tat des cultures en place et des sols a ensuite t r alis e par le COVETA groupement sp ciali s des arboriculteurs pour conna tre le potentiel du site Enfin la collectivit s est inscrite au R per
26. commune Outils et m thodes La m thodologie s articule en deux phases successives troitement li es La r alisation d un diagnostic agricole spatialis 4 1 et non bas sur les chiffres du recensement agricole quels sont les atouts les faiblesses et les dynamiques l uvre sur les espaces agricoles naturels et forestiers La r alisation d une tude sur le d veloppement et les formes urbaines de la commune 4 quels sont les atouts les faiblesses et les dynamiques du d veloppe ment urbain au regard de la consommation d espace Resultats Les lus de Chanteau ont pris connaissance des diagnostics avec int r t La commune de Chanteau a class une zone d urbanisation future en continuit sud ouest du bourg Elle devrait donc tre d une densit comparable celle du bourg et n impactera pas de surfaces cultiv es dont les caract ristiques p dologiques sont mauvaises pour beaucoup de cultures m me sp cialis es L urbanisation lin aire tr s peu dense et cr atrice d interfaces habitation surfaces exploit es a t stopp e Acteurs en pr sence Commune DDT Agence d urbanisme de l agglom ration orl anaise Chambre d agriculture Exploitants agricoles Place et position du milieu agricole Contact Chambre d agriculture du Loiret P le Territoires Sommaire Fleur Ep Vue pr c dente Exp rience N 5 Pr server des zones agricoles et un cadre de vie
27. des rencontres r guli res l chelle de chaque com mune entre lus et agriculteurs 1 Plus qu un tat des lieux l observatoire est un outil dyna mique au service de l agriculture et des collectivit s gt gt Revalorisation mara ch re en zone inondable du Blaisois Sur le secteur urbanis inondable de la Bouillie 52 ha avec 140 maisons l Agglom ration de Blois a conduit une op ration de d surbanisation via une ZAD Zone d am nagement diff r Les objectifs d Agglopolys sont maintenant d instal ler du mara chage en circuits courts sur cette zone ainsi que sur un autre secteur inondable la Vacque rie destin initialement un projet d habitat La Chambre d agriculture r alise une tude du potentiel agronomique et des conditions de mise en valeur qui confirme leur possible utilisation pour du mara chage Pour mettre en uvre ce projet l Agglom ration s appuie sur les acteurs locaux notamment le Lyc e horticole de Blois qui a mis en place un espace test mara chage biologique Cet espace test permet aux porteurs de projets en mara chage d prouver la viabilit de leur projet et d acqu rir de l exp rience sur une dur e de 12 mois renouvelable deux fois 8 1 gt gt Gestion des r serves fonci res L Agglom ration et la Ville de Blois ont demand la Chambre d agriculture un recensement du foncier dont elle est propri taire et de son occupation 85 ha de terrains expl
28. des entretiens avec les agriculteurs des relations avec les lus des zones concern es et la confrontation avec les projets communaux la d termination de crit res de s lection appartenance du site une zone p riurbaine pr sence d une agriculture potentiellement viable et dynamique int r t naturel et ou paysager Le Conseil g n ral a ensuite proc d par appel projet aupr s des collectivit s pour d terminer le choix du site exp rimental la par ailleurs confi l animation du dispositif un op rateur local le PNR du Pilat hi Sommaire Fleur Ep Vue pr c dente a A FE 11 ET R E a al pe LS x Resultats A l issue de la d marche le site du PAEN Gier Pilatois a t valid en 2011 sur 3 102 ha Le plan d action mis en place en faveur du maintien d une agriculture p ri urbaine viable et p renne permet d agir sur l acc s au foncier de favoriser l installation et la transmission de dynamiser l conomie locale d am liorer la cohabitation entre agriculteurs r sidents et promeneurs de prot ger les ressources naturelles d am liorer les corridors cologiques et de pr server le cadre de vie D une mani re g n rale le PAEN permet de changer la vision sur le foncier agricole en le sortant du statut de r serve fonci re en p riph rie des agglom rations Acteurs en pr sence Conseil g n ral de la Loire Saint Etienne M tropole PNR du Pilat
29. en tant qu acteur dans la ma trise du foncier pour soutenir l tat ou les collectivit s territoriales dans des op rations de portage L EPF prend ainsi en charge le portage temporaire du foncier et l ing nierie du projet financement de l acquisition L acquisition du foncier par l EPF peut s op rer sous trois formes l acquisition l amiable l exercice du droit de pr emption urbain espaces naturels sensibles p rim tre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels p riurbains l expropriation Notre regard Le portage d un projet foncier agricole par un EPF apporte un appui la poli tique des collectivit s dans une perspective d am nagement du territoire par le financement diff r et la gestion des biens interm diaires qui repr sen tent des investissements souvent lourds pour une collectivit L acquisition d un bien par l EPF laisse du temps la collectivit pour porter son projet maturation r aliser les tudes de faisabilit monter un financement et finaliser le projet Le portage peut se r aliser court moyen ou long terme La gestion de l espace rural demande une connaissance fine des enjeux et des comp tences d intervention que la SAFER ma trise Les relations entre EPF et SAFER se traduisent le plus souvent sur le territoire par des accords et conventions de partenariats Un EPF local joue un r le d interm diaire entre la collectivit les porteurs de proj
30. galement maner des services de l Etat avec une forte implica tion des communes Cliq u ez su J gore volontaire de fonder vocation agricole g insaivant dans une politique d am na r l on g l et e E Sa NS Composantes cl s j g l espoir d une volution des dou gement du territoire local long terme n b a S d e a pans noibonler tE ia commune d sellers ments d urbanisme plus attractive et r flexion SUT la mise en ne une ZAI p g e id sert c der Elle dade datam jucrative pour le propri taire est pr conis e l occasion e l laboration ou de la r vision des documents d urba wri unt chieti peen p page co urant i page acti ans RS ER Une protection p riurbaine nisme tant pr cis que ces documents i sagit de d finir un p rim tre pour devront tre compatibles avec la TAP maintenir une production agricole la cette op ration assode a minima a riph rie des agglom rations Chambre d agriculture la CDOA et le cas pourront tre cass s en ZAP les espaces ch ant l INAO LM al Fiches Outils A Faoi x aider Mieus agkultews Nes dors d cid de VOIR AUSSI machine ar ir t doterter le soutien finatailatl Th ma N 1 5 7 et 9 servation pr sente un int r t g n ral en Contrairement au p rim tre de protec raison soit de la qualit de leur p
31. l exp rience dE a 5 a i ptions 7 A communes Cher Sologne AGRICULTURES EME La Zone agricole prot g e Outil y 5 fiches Thema g Le territoire E Th ma Intro s p pour acc d or E ruima Ni un outil de p rennisation der au sommaire Exp ri ES SR td Oe Las strat gique p riences PS rat La ZAP est une servitude d utilit publique qui consiste soustraire la pression fonci re des espaces ruraux situ s en milieu p riurbain menac s par une urbanisation galopante publique west pas la pes cultures mamich r s aula option pour le 5 Th ma N 5 E Th ma N 6 La Th ma N 7 Lai Th ma N 8 La Th ma N 9 La Th ma N 10 y 6 agricole m yobjectif est de consolider le caract re le p d d agricole de ces espaces en apportant un de som munes et pimens la volont de sot frein l talement urbain La ZAP repr installation des jeun es agricuteurs sur leur territo sente un moyen de imiter la sp culation i fonci re O tout du moins la r tention a La ZAP une ceinture Un instrument de protection Une mise en uvre tocale la forte verte vocation titre pr ventif une identit agri implication communale cole affirm e P i our imprimer la page q Fi riches Cumis aa Ej unit 3 La cr ation d une zap peut relever de l initiative communale ou intercommu nale Elle peut
32. le cadre de son projet agricole Imprimer Sommaire Fleur Outils Conditions de mise en uvre Ce dispositif concerne des parcelles qui ne sont pas ou plus exploit es ni m me entrete nues Deux conditions doivent tre satisfaites pour lancer la proc dure des terres incultes constater un tat d inculture ou de sous exploitation manifeste par comparaison avec les conditions d exploitation familiale locale l tat d inculture doit tre constat sur une p riode minimale de 3 ans et la mise en valeur du bien doit encore tre possible La mise en place de cet outil rel ve de la comp tence du pr fet sur l initiative soit d une personne priv e un agriculteur d j en place ou un candidat l exploitation la recherche de foncier soit du conseil g n ral avec l intervention de la commission d partementale d am nagement foncier voire la commission communale ou intercom munale de l am nagement foncier et la Chambre d partementale d agriculture Les tapes La loi pr voit deux proc dures distinctes en mati re de mise ou remise en valeur de terres incultes ou manifestement sous exploit es selon l chelle laquelle la proc dure est engag e Initiative d un particulier Initiative du Conseil g n ral D limitation du p rim tre Inventaire des fonds incultes ou manifes tement sous exploit s dont la remise en valeur est possible Constat de l tat d inculture de sous ex
33. majeur pour le maintien du tissu rural vivant L agrandisse ment des exploitations a ses limites Deve nues trop importantes les exploitations ne trouvent plus de preneur Sensibiliser les acteurs concern s La transmission d exploitations viables et accessibles n cessite de sensibiliser les agriculteurs Leur exploitation doit rester d un bon niveau de production pour attirer un repreneur continuer investir m me S il ny pas de repreneur connu De leur c t propri taires priv s et collec tivit s locales ont tout int r t pr server une valorisation des espaces par l agriculture pour maintenir une valeur patrimoniale et une conomie locale dynamique Mobiliser les ressources Sommaire Fleur Th ma Vue pr c dente C t collectivit Approfondir la connaissance du milieu agricole et ses probl matiques sp cifiques Anticiper le devenir de l agriculture et apporter des r ponses aux sollicitations des candidats l installation W 1 sans foncier Pouvoir S appuyer sur un interlocuteur f d rateur dans le monde agricole D terminer des perspectives claires pour les propri taires fonciers et pour les agriculteurs Permettre la r alisation de projets agricoles vari s et consolider les projets existants C t agriculture D une mani re g n rale Anticiper pour maintenir l activit agri cole sur les territoires par la r alisation d op rations de rep rage Sensibiliser l
34. me territoire une ou plusieurs de ces probl matiques peuvent coexister rendant complexe la gestion et la prise de d cision en mati re d am nagement du territoire Cette typologie issue d une analyse r gionale rejoint en partie une classification pr sent e dans un rapport pour l OCDE 3 Dans notre dossier les pistes d actions envisag es peuvent selon les contextes tre d velopp es sur ces 3 principaux types de territoires Indicateurs Consommation de l espace en r gion Centre 1 Acc l ration de l artificialisation 40 en plus entre les p riodes 1995 2003 et 2006 2010 30 des surfaces en zone d activit sont vacantes soit environ 4500 ha disponibles Cela quivaut aux surfaces n cessaires pour la r gion sur les quinze prochaines ann es R partition des usages du territoire en 2010 2 Agriculture et pisciculture 62 3 Espaces naturels et bois s 26 6 Urbanisation 8 6 Surfaces sans usages explicites 2 5 Sommaire Fleur Enjeux C t collectivit Elaborer un projet de territoire structu rant orientations Planifier un d veloppement harmonieux en tenant compte des diff rentes chelles de territoire Mettre en uvre les dispositifs r gle mentaires en coh rence avec les poli tiques publiques pr server les ressources naturelles eau biodiversit air et pr server les espaces agricoles R pondre aux attentes de la soci t Soutenir
35. outil de travail de l agriculteur c est pourquoi il est essentiel de le pr server Pour tout hectare consomm pour l urbanisation ou les infrastructures un hectare devrait tre restitu l activit agricole dans les zones d activit s rest es inoccup es par exemple Jean Claude agriculteur dans une commune p riurbaine Depuis mon installation il y 15 ans j ai perdu 24 hectares du fait des lotissements et de lextension d une zone dactivit s aujourd hui je suis pr occup pour le devenir de mon exploitation Jacques leveur laitier dans une commune rurale Je dois modifier mes b timents pour respecter les nouvelles normes sanitaires et environnementales mais le r glement du PLU impose des contraintes de hauteur de b timent et de taille des ouvertures incompatibles avec ces normes La mairie ne pr voit pas de r viser son PLU avant plusieurs ann es je suis dans une impasse Philippe maire dune commune p riurbaine La commune est expos e une pression fonci re particuli rement forte en raison de la proximit imm diate d une grande agglom ration A terme ces pressions pourraient remettre en cause les quilibres du territoire Cest pourquoi nous cr ons actuellement une zone agricole prot g e ZAP pour affirmer la protection des espaces agricoles sur le long terme Constats En r gion Centre la consommation Mais globalement toutes ces contraintes d espaces agricoles pour l urbanisati
36. planification et sch mas territoriaux Tous les documents d urbanisme doivent prendre en compte ou tre compatibles avec des sch mas territoriaux qui apparaissent progressivement dans le paysage juridique Sch mas territoriaux Documents de planification opposables aux d cisions administratives SDAGE sch ma directeur d am nagement et de gestion des eaux SAGE Sch ma d am nagement et de gestion des eaux Plan de gestion des risques inondation Charte du parc naturel r gional ou national Documents d orientation pas directement opposables mais n cessaire prise en compte dans les documents durbanisme SRCE sch ma r gional de coh rence cologique TVB PCET plan climat nergie territoire SRCAE sch ma r gional climat air nergie PRAD plan r gional d am nagement durable TANT Carte communale Notre regard La r alisation d un PLU intercommunal engage les collectivit s dans une gestion commune des espaces Pour celles qui n ont pas de document d ur banisme il est pr f rable de pr voir une phase d animation sp cifique leur permettant une premi re r flexion sur la politique d am nagement de leur territoire Le cahier des charges de l appel d offre du charg d tude doit le mentionner pour un d roulement serein de la d marche Des changes entre les r dacteurs des documents de planification et la CDCEA en amont du projet favorisent le bon d r
37. pour mener bien la mise en place d un approvisionnement en circuit court La pertinence de l analyse des besoins et l ad quation avec le type d organisation mis en place La cr ation de synergies entre artisans restaurateurs industriels et agriculteurs pour proposer des offres compl tes et attractives de produits locaux Dans le cas de point de vente collectifs la coh sion entre les producteurs leur implication dans la d marche ainsi que l offre d une gamme large et vari e de produits Pour aller plus loin Minimiser les craintes des uns et des autres viter d aborder les sujets conflictuels Une trop faible diversit des productions au sein du territoire du projet peut compromettre sa r ussite d o la n cessit de s assurer de la disponibilit d une large gamme de produits dans un magasin collectif Sous estimer la capacit d approvisionnement avec des produits de saison tout au long de l ann e pour la restauration collective ou pour d autres syst mes de vente par engagement Loi de Modernisation Agricole du 27 07 10 D cret du 25 08 11 et circulaire du 14 f vrier 2012 relative au Guide des bonnes pratiques en mati re de march s publics 20 Sommaire Fleur Bh ma Vue pr c dente Int grer les enjeux agricoles dans les documents d urbanisme et pr server le foncier Ils le disent Jo l lu dune Chambre dagriculture Le foncier est le premier
38. protection de l environ nement une personne morale agr e entre prise solidaire une fondation reconnue d uti lit publique o un fonds de dotation Quelle pratique Choix parmi une liste r glementaire de 15 clauses pr d finies coh rence avec les enjeux environne mentaux du lieu Choix parmi une liste r glementaire de 15 clauses pr d finies conformit au document de gestion officiel Imprimer Sommaire Fleur Les territoires vocation environnementale La liste exhaustive des espaces au sein desquels les parcelles peuvent faire l objet d un bail environnemental consenti par un propri taire priv est pr vue l article L 411 27 du Code rural et de la p che maritime par renvoi au Code de l environnement et au Code de la sant publique Elle concerne des territoires visant la protection de l eau d une part et la pr servation du patrimoine naturel et de la biodiversit d autre part La prescription de pratiques culturales respectueuses de l environnement Bailleur et preneur choisissent une ou plusieurs pratiques parmi une liste exhaustive article R 411 9 1 11 du Code rural et de la p che maritime 1 Le non retournement des prairies 2 La cr ation le maintien et les modalit s de gestion des surfaces en herbe 3 Les modalit s de r colte 4 l ouverture d un milieu embroussaill et le maintien de l ouverture d un milieu menac par l embroussaillement 5 La m
39. riode de 18 ans l exploitant deviendra propri taire La commune galement accompagn l installation du jeune agriculteur en lui c dant une parcelle pour construire sa maison d habitation proximit de l exploitation Soutien occasionnel l activit agricole Ce mode de portage du foncier est un moyen pour aider le d veloppement de l agriculture et soutenir les projets des agriculteurs du territoire il ne peut pas tre g n ralis et doit au pr alable envisager d autres moyens plus efficients Il se pr sente uniquement comme un coup de pouce ponctuel l activit agricole Poids de l investissement Les investissements financiers engag s par la collectivit peuvent tre importants en particulier pour du foncier b ti ls n cessitent une bonne ma trise du co t de l op ration et un partenariat privil gi avec d autres collectivit s des op rateurs fonciers et des soci t s de cr dit Droit des affaires Droit rural z rx a LP et I ES AE ENAT l imprimer W AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE Le chiffon rouge face la r tention fonci re VOIR AUSSI Th ma N 7 et 9 Outils N 19 13 et 14 Sommaire Fleur Outils Vue pr c dente La mise en valeur des terres incultes ou manifestement sous exploit es Outil Dans des zones de d prise fonci re cette proc dure administrative peut tre utile pour inciter la mise o re
40. tend d une part l am lioration des conditions de mise en valeur de la production agricole en r duisant le morcellement parcellaire et d autre part une meilleure restructuration fonci re une chelle locale Un am nagement foncier l amiable Les propri taires qui r alisent de leur propre initiative des changes pour am liorer leurs conditions d exploitation et re grouper leur foncier peuvent demander b n ficier du soutien du r gime de l ECIR Ils peuvent galement en b n ficier dans une op ration d ensemble d changes engag e par le Conseil g n ral Quelle que soit la d marche entreprise pour mettre en uvre le dispositif ECIR les propri taires participent l am na gement foncier sur la base du volonta riat Ce dispositif ne leur est pas impos contrairement aux op rations d am nagement foncier agricole et forestier AFAF Imprimer D limitation du p rim tre ECIR Initiative du conseil municipal intervention de la commission communale ou intercommunale d am nagement foncier CCAF ou CIAF tude d am nagement enqu te publique approbation par le Conseil g n ral Co changeurs Transmission la CDAF du projet d change ou de l change tabli par acte notari Elaboration et mise en uvre du plan d change Enqu te publique laboration du projet avec les propri taires approbation notification aux propri taires cl ture et transf
41. territoriale Ce terme recouvre une grande diversit de diagnostics que l on peut regrouper en 3 grands types le diagnostic territorial en d veloppement local le volet agricole du document d urbanisme et le diagnostic agricole th matique L tude agricole de votre territoire un outil d aide la d cision Diagnostic territorial en d veloppement local Pr ciser les dynamiques agricoles dans leur contexte territorial Projet de territoire Volet agricole de document d urbanisme Caract riser l activit et les enjeux agricoles du territoire pour les int grer dans le projet de d veloppement de s la collectivit s PLU e Diagnostic agricole th matique Projet Analyser la faisabilit d un projet aux vues sp cifique lt VOIR AUSSI Th ma N 1 2 3 4 5 Get 8 Exp riences N 4 5 et 8 du contexte agricole Le diagnostic territorial en d veloppement local Territoire Pays Parc Naturel Commu naut de Communes Syndicat Intercom munal EPCI Applications Charte de Pays de Parc Naturel projet de territoire de d velop pement agricole communal ou intercom munal analyse prospective structuration de fili res courtes Contenu Le volet agricole nest pas for c ment distinct et s int gre le plus souvent dans le diagnostic g n ral du territoire Caract ristiques agricoles du territoire donn es statistiques et qualitatives sur les dy
42. totale du d partement diminue depuis 20 ans l accentuation des conflits d usages une gestion de l eau difficile dans le d partement 70 d alimentation en eau de surface Les responsables et lus locaux prennent conscience de la situation et d cident d engager des actions en faveur de la pr servation des espaces agricoles et naturels W 3 5 et 6 Le Projet agricole d partemental PAD 2008 2013 reprend les orientations sur la pr servation du foncier agricole et sur l installation agricole 2 Une Charte du foncier agricole est galement r dig e l initiative du Conseil g n ral de l Etat et de la Chambre d agriculture et sign e en 2010 par les Chambres consulaires la F d ration des Maires de la Loire et les SCoT En outre un projet de SCoT Sud Loire 4 ainsi qu un plan strat gique de d veloppement rural PSADER du Conseil r gional Rh ne Alpes et de Saint Etienne M tropole s laborent en faveur de la s curisation du foncier agricole Conforter les orientations agricoles du territoire PAEN et Charte du foncier agricole dans la Loire 42 SLT d Ki F N r a Kag fran T d T T L4 Fiches Exp Exp rience N 7 x i j E i REJ T i j ss 7 e m i ca P SE St l US f ci st Du t a L L i G i Imprimer Composantes cl s Dans ce d partement o l agriculture repr sente un atout conomique majeur en lien avec
43. valeur des espaces agricoles et naturels p riurbains droit de pr emption et d expro priation et laboration d un programme d action CB 7 Les formes de portage du foncier GFA fonds communs de placement apporteur de capitaux SAFER W 7 La Fonci re de Terre de Liens la fonci re est aliment e par des dons priv s dont les investisseurs ne per oivent pas en retour de r mun ration mais des avantages fiscaux Le fermier contracte Exp riences le plus souvent un bail clauses environnementales en g n ral projets en agriculture biologique 9 Le r pertoire d partemental l installation RDI est un carnet d adresses qui permet en exclusivit une diffusion des offres et demandes au niveau d partemental r gional voire national via un r seau Ce dispositif qui ne concerne que les projets d instal lation hors cadre familial s adresse aux candidats l installation issus o non du milieu agricole et tous les c dants potentiels d exploitation et agriculteurs recherchant un associ 3 Les outils d entretien du foncier agricole salariat mandat de gestion bail de carri re ferme relais 8 et 10 EPF Etablissement Public Foncier 17 commune de Semoy Apr s le rachat de 5 ha de terres agricoles rendues vacantes au d part en retraite d un exploitant la commune souhaite installer un agriculteur pour pr server son caract re rural menac par l urbanisation Elle a rencontr 5 can
44. vente de produits fermiers restaurations ferme auberge ap ritif fermier S jours g tes camping la ferme chambres d h tes et loisirs fermes d couvertes p dagogiques De ferme en ferme est coordonn par la f d ration nationale des CIVAM Pr s de 600 fermes ouvrent leurs portes le temps d un week end pour faire d couvrir le m tier et d guster de nombreux produits locaux Fermes ouvertes est port par la FNSEA Cette op ration permet de tr s nombreux l ves de CM1 CM2 de d couvrir le m tier d agriculteur Les f tes de l agriculture organis es chaque ann e par les syndicats agricoles La plupart de ces actions sont soutenues par les collectivit s locales notamment au niveau financier ce qui montre l importance pour les lus de pr server une communication entre agriculteurs et citadins bon voisinage Charte de Bon voisinage dans l Eure 27 Habitants lus et agriculteurs pour profiter de la campagne et de tous ses bienfaits Le projet de charte de bon voisinage a t initi et pilot par la Chambre d agriculture de l Eure Le document s articule autour des parties suivantes fondement de la charte communiquer pour mieux vivre ensemble une ann e d activit agricole dans l Eure les petits gestes qui font le charme de la campagne pour les habitants et pour les agriculteurs Charte de bon voisinage en Lot et Garonne 47 marque de cordialit et de convivialit dans la vie de
45. z A z s 08 p L l A I K F5 hR nisseurs et en consultant les annuaires de fournisseurs lorsqu ils existent RE HA pl M m y N EE F L M ait de LIL H due Etablir un programme d actions et fixer un cap pour les ann es venir Quel que soit l objectif du projet il doit tre pens dans la dur e et dans la diversit La cr ation de groupes interprofessionnels restaura teurs producteurs et artisans facilitera la p rennit de la d marche Par ailleurs pour s curiser l approvisionnement le plan dac tion peut anticiper le besoin en installation d agriculteurs et en recherche de foncier La sensibilisation et l information du public compl tent le panel d actions pr voir Sommaire Fleur Outils Plate forme d approvisionnement pour la restauration col lective Organis e sous forme de soci t coop rative d int r t collectif 16 elle associe de nombreux partenaires produc teurs transformateurs collectivit s territoriales afin d assurer l approvisionnement de ses b n ficiaires En r gion Centre la pla teforme SelfBio Centre a t cr e en mars 2010 Point de ventes collectives mode de commercialisation en vente directe regroupant dans un m me lieu des agriculteurs afin qu ils puissent vendre les produits de leur exploitation directe ment aux consommateurs Les ventes en panier mode de commercialisation en vente directe o le product
46. 2 raie a 20 km ann es 80 certaines a n aA E j inci Pelites r gions agricoles ara a An jez miae L ran 2 Di P alement un U 7 d di es levage ont Limite de d partement f AN t d laiss es Depuis la Source Minist re de l Agriculture et de la P che DDAF Consells G n raux old p j E Pr f cture AGRESTE INSEE IGN GeoFLA MEE VCE 0E 2005 es R alis par Marc Andr Philippe et Nadine Polombo D partement Am nagement coteaux sont parsem s de Sous pr fecture E SENG Ecole Polytechnique de l Universit de Tours 2012 parcelles en friche 33 Sommaire Fleur Constats Le morcellement du parcellaire incidences sur l activit agricole On peut qualifier de parcellaire morcel des secteurs o les flots de propri t sont dispers s et de taille r duite Cela peut concerner l ensemble du territoire ou seu lement une partie de commune Ce mor cellement de la propri t a des incidences Sur l agriculture La petite taille des flots d exploitation agricole induit des surco ts temps de travaux agricoles surconsom mation d intrants et de frais de m canisa tion effets de bordure d placements En parcellaire morcel certaines produc tions sont difficiles voire impossibles envisager difficult d irrigation La notion d ilot de taille r duite diff re suivant les syst mes de productions agri coles un lot de 3 ha en l gumes ou vignes sera satisfaisant a
47. A La consultation de la CDCEA constitue une tape suppl mentaire qui peut Sav rer contraignante pour les petites communes en milieu rural Toutefois lorsque les pressions des propri taires sont trop fortes la CDCEA peut servir d appui aux lus dans leurs strat gies fonci res R le p dagogique de la CDCEA De par sa saisine la CDCEA peut mettre des remarques o des recommandations sur les diff rents projets d urbanisme A ce titre lorsqu elle est consult e en amont de l laboration des documents d urbanisme elle a un r le p dagogique dans la discussion sur la consomma tion des espaces agricoles Action de communication et de sensibilisation sur le r le et les attentes de la CDCEA dans la consommation des espaces La collaboration avec la CDCEA doit tre favoris e tr s t t pour une optimisation des travaux d labo ration des documents de planification et plus largement pour contribuer la d finition de la politique d am nagement fonci re locale La diffusion pr a lable de sa doctrine et une communication des objectifs et strat gies fonci res attendues facilitent la proc dure de planification voire sur des th matiques particuli res leur demande carri res photovolta que PNE ur h n he p nay 1e We A i Pa R f rences Code rural et de la p che maritime W AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE La ZAP une ceinture verte vocation a
48. CDOA INAO pour avis Publicit Affichage en mairie recueil administratif deux journaux locaux ER Enqu te publique Outil Une mise en uvre locale la forte implication communale La cr ation d une ZAP peut relever de l initiative communale ou intercommu nale Elle peut galement maner des services de l Etat avec une forte implica tion des communes S inscrivant dans une politique d am na gement du territoire local long terme la r flexion sur la mise en place d une ZAP est pr conis e l occasion de l laboration o de la r vision des documents d urba nisme tant pr cis que ces documents devront tre compatibles avec la ZAP Cette op ration associe a minima la Chambre d agriculture la CDOA et le cas ch ant INAO Contrairement au p rim tre de protec tion et de mise en valeur des espaces agricoles et p riurbains PAEN aucun pro gramme d action n est associ l labo ration d une ZAP Annexion aux documents d urbanisme Obligation de compatibilit des documents d urbanisme la ZAP Validation par la commune D lib ration du conseil municipal Les ZAP en r gion Centre Parmi les 15 ZAP arr t es et les 32 projets recens s d but 2012 sur le territoire natio nal la R gion Centre comprend une ZAP arr t e trois en cours de r alisation et une en projet Depuis 2007 et l initiative de la Communaut de communes de l Est Tourangeau CCET la commune de M
49. INT L Communes mutpotsris es Eil Pette p les Communes isol es des grandeg aires hors infiuence des p les Source nece Recensement de la population 2008 01 Sommaire Fleur C t collectivit Une prise de conscience grandissante des enjeux de la consommation d es paces agricoles et naturels mais un niveau d information sur les en jeux les r alit s et les projets agricoles tr s variable et souvent insuffisant et une difficult li e la complexit des nombreuses r glementations int grer pour laborer un document d urbanisme C t soci t civile Souhait de conserver un cadre de vie de qualit dont l agriculture peut tre garante Une attente grandissante de produits alimentaires issus d une agriculture de proximit C t agriculture Un niveau d information souvent in suffisant sur les proc dures la port e juridique les enjeux des documents d urbanisme Des positionnements parfois contra dictoires des diff rents acteurs agri coles selon qu ils sont propri taires ou exploitants jeunes install s ou agriculteurs plus g s et proches de la retraite et selon les productions et les modes de commercialisation Des marges de man uvre tr s di verses en termes d adaptation de leurs pratiques aux contraintes fonci res li es au d veloppement de l urbanisation C t propri taires Des positionnements tr s divers selon les
50. IRE PAGETO 2 LE SCH MA DIRECTEUR D PARTEMENTAL Du diagnostic au programme de d veloppement agricole DES STRUCTURES SDDS 4 ENCOURAGER LES PRODUITS LOCAUX PAGE 17 3 LE PROGRAMME POUR L INSTALLATION ET LE G rer l espace pour organiser l approvisionnement alimentaire local D VELOPPEMENT DES INITIATIVES LOCALES PIDIL 5 INT GRER LES ENJEUX AGRICOLES PAGE 21 dans les documents d urbanisme et pr server le foncier 4 PLU SCoT CARTE COMMUNALE i LA PLANIFICATION DU TERRITOIRE 6 PRESERVER NATURE ET AGRICULTURE PAGE 25 Maintenir une production agricole en zones enjeux environnementaux eau biodiversit 5 LA COMMISSION D PARTEMENTALE DE LA 7 CHOISIR UN CONTRAT ADAPT PAGE 29 CONSOMMATION DES ESPACES AGRICOLES CDCEA Louer des terres Envisager des formes de portage du foncier 6 LA ZONE AGRICOLE PROT G E 8 G RER DU PARCELLAIRE MORCEL PAGE 33 UN OUTIL DE P RENNISATION STRAT GIQUE 9 ETRE DE BONS VOISINS PAGE 37 J LE PAEN P RIM TRE DE PROTECTION ET DE MISE EN VALEUR Le foncier au c ur des relations entre habitants lus agriculteurs DES ESPACES AGRICOLES ET NATURELS P RIURBAINS 10 VERS UNE GESTION DURABLE DES ESPACES AGRICOLES PAGE 41 8 CHOISIR UN CONTRAT DE LOCATION DE FONCIER 9 LE BAIL AVEC CLAUSE S ENVIRONNEMENTALE S C N eS EX D rl ences 10 FERMES COMMUNALES FERMES RELAIS 1 INSTALLER POUR PRESERVER LE CARACT RE AGRICOLE DU TERRITOIRE PACES l exp rien
51. La ZAP de Montlouis Sur Loire 3 7 Le territoire La ZAP de Montlouis sur Loire en Indre et Loire porte sur un total de 322 5 ha r partis en six secteurs repr sentant pr s de 10 de la superficie totale de la commune Les p rim tres Secteurs Rochepinard Coteau Sud clos Colas Est d finis repr sentent du mur de la Bourdaisi re la Closerie Montaigu le PEA Chapitre la Barre le Chemin About un quilibre entre une Le projet port par la communaut de Communes de n cessaire protection l Est tourangeau CCET et la Ville de Montlouis sur des paysages Loire s inscrit dans le prolongement du projet agri ur gt bain labor sur le territoire communautaire en 2002 le soutien une activit agricole sous El ments d clencheurs peesaa fonci re Dans le cadre de la r vision du PLU le diagnostic de et les besoins en territoire 1 avait mis en vidence la pr pond d veloppement de la rance des activit s agricoles notamment viticoles commune dans l conomie locale dans la gestion de l espace communautaire ainsi que dans la protection de la qualit des paysages et du cadre de vie Il soulignait galement la vuln rabilit de ces activit s agricoles et viticoles face la pression urbaine ins tabilit sp culation fonci re En effet du fait de son caract re volutif et r visable le PLU n assure pas une protection des espaces sur le long terme au regard de l activit agricole En ra
52. U SCoT et ZAP Autre exp rience Notre regard La profession agricole ne peut pas porter seule un projet de protection des espaces agricoles l implication des lus des collectivit s est indispensable ce sont eux qui d tiennent les cl s de l am nagement du territoire Faire merger et affirmer un projet agricole de territoire impose de pr server des espaces agricoles suffi sants en coh rence avec ce projet Fixer d embl e des limites strictes l talement urbain impose d tre plus imaginatif et de r aliser de nouvelles formes urbaines plus conomes en espace Consommer moins et mieux l espace Proposer de nouveaux sch mas d am nagement des zones d activit s plus conomes en espace parkings et espaces verts mutualis s am nagements hydrauliques multifonctionnels Actuellement les surfaces b ties ne repr sentent que 1 3 environ de la superficie totale des zones d activit s Les orientations d am nagement et les r glements de zones des plans locaux d urbanisme PLU permettent ces pr conisations Agir Sur la vacance des logements dans les espaces d j urbanis s reconqu rir les friches industrielles mobi liser des financements pour la d pollution d anciens sites industriels ou militaires Requalifier en espaces agricoles p rennes les zones d activit s inoccup es et sans perspectives cr dibles d am nagement moyen terme Pour aller plus loin Contacts Chambres r gionale et d pa
53. Vue pr c dente _ Noisin ofessionnel agricole Th ma L Th ma Reussir une 2 3 el Th ma installation B SUR LE 9 Anticiper la RETROUVEZ DANS CE GUIDE gras des tre de bons exploitations voisins S Th ma Le foncier 3 agricole comme Maintenir M a EA l agriculture sur LT Eu son territoire Th ma G rer du Le foncier Intro A g parcellaire ZJ Les morcel ME TE relations a sociales du foncier s ncourager agricole les produits Th ma locaux 4 Choisir Le foncier agricole un contrat dans la gestion du adapt territoire Th ma Int grer 7 les enjeux Pr server agricoles nature et P dans agriculture l urbanisme Th ma Th ma PEI IE Vers une gestion e travail r alis dans le cadre AG RI CU LTU RES du r seau rural r gional ne vise per ei pas l exhaustivit Il contribue amp TERRITOI RES sa mani re la prise en compte CHAMBRE D AGRICULTURE de l activit agricole dans la CENTRE gestion des territoires Fiches th matiques INTRODUCTION PAGE 1 Les p rim tres du foncier agricole 1 R USSIR UNE INSTALLATION PAGES Installer un porteur de projet quel acc s au foncier F C n e OS O uti D 2 ANTICIPER LA TRANSMISSION DES EXPLOITATIONS PAGE 9 Agriculteurs propri taires et lus assurer ensemble la p rennit du foncier agricole 1 LE DIAGNOSTIC TERRITORIAL AGRICOLE 3 MAINTENIR L AGRICULTURE SUR SON TERRITO
54. a recherche d exploitation l accompagne ment des c dants et des propri taires dans la recherche d un repreneur mises en relations Projets et r alisations En r gion Centre Dans tous les d partements de la r gion Centre les conseillers transmission RDI ac compagnent les collectivit s et les respon sables professionnels pour la mise en place d op rations de rep rage Pays Drouais en Eure et Loir Pays de la Ch tre en Berry dans l Indre Pays de la Vall e du Cher et du Ro morantinais Communaut d Agglom ration d Orl ans etc Zoom sur le Pays Touraine c t sud Pour anticiper les besoins et adapter la poli tique de soutien aux activit s conomiques les lus du Pays ont commandit un tat des lieux de l agriculture et du renouvellement des g n rations sur son territoire A l issue de la phase denqu te et des restitutions locales un programme d actions a t mis en place autour de 3 axes majeurs la trans mission des exploitations l installation la valorisation du territoire Contacts Chambres d agriculture Service Installation Transmission RDI DRAAF Service r gional de l conomie foresti re agricole et rurale W AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE Premier levier et vecteur de la pr servation du foncier agricole VOIR AUSSI Th ma N 3 5 6 et 9 Outil N 5 Sommaire Fleur Outils Vue pr c dente PLU SCoT Ca
55. a Brenne e L achat de petites parcelles qui entra ne souvent un mitage du parcellaire etc Les habitants proches des lieux de production et notamment les n o ruraux aspirent vivre dans des espaces agr ables Ils recherchent la libert la tranquillit Le territoire est souvent vu comme espaces de loisirs p che chasse randonn e VTT quitation En achetant leur maison en milieu rural ils projettent leur acquisition Sur un mor ceau de nature alentour oubliant parfois que cette nature est avant tout un fac teur de production en agriculture et que pour l essentiel il s agit de foncier priv Les situations conilictuelles ne concernent pas que les relations agricul teurs habitants Entre professionnels de secteurs d activit diff rents des tensions existent galement pouvant aller jusqu au proces C t agriculture Les agriculteurs sont des acteurs co nomiques implant s sur les territoires Ils produisent pour nourrir la population et approvisionner les march s locaux ou plus loign s Ils contribuent fa onner le paysage et le cadre de vie Plus de 60 du territoire r gional est valoris par l acti vit agricole La m connaissance des uns envers les autres se trouve l origine de biens des conflits incompr hension des contraintes des uns n gligences mauvaise appr cia tion des risques r els encourus proximit trop imm diate d une habitation etc
56. a Chambre d agriculture de Loir et Cher la conduite d actions cibl es concernant leur territoire gt gt Etude sur les fili res biologiques et les circuits courts Aggalopolys et la Communaut de Communes du Pays de Chambord lancent une tude sur le potentiel de d veloppement de l agriculture biologique et des circuits courts R alis e par la Chambre d agriculture le GABLEC et Bio Centre cette tude permet d identi fier la r alit des d bouch s de rep rer les acteurs et d identifier des freins et leviers Par la suite des plans d actions sont propos s et des conventions de parte nariat sont en cours d laboration entre la Chambre d agriculture et les Collectivit s pour poursuivre les actions prioritaires P 4 Exp rience N 8 P renniser et d velopper l agriculture p riurbaine la dynamique du Bl sois 41 T q T i T g Fiches Exp Imprimer gt Lobservatoire de l agriculture p riurbaine du Bl sois le suivi des enjeux agricoles l chelle du SCoT Le SIAB Syndicat Intercommunal de l Agglom ration Bl soise souhaitait un outil pour r pondre aux objectifs de pr servation des espaces agricoles de son SCoT tabli Sur 65 communes Avec la Chambre d agriculture il met en place un observatoire de l agriculture Une tude de territoire est conduite entre 2009 et 2011 pour spatialiser les enjeux agricoles L actualisa tion et le suivi des cartes donnent lieu depuis
57. a entam une r flexion multisectorielle sur le maintien des activit s conomiques de son territoire Dans ce cadre une op ration de rep rage a t r alis e en 2007 par l ADASEA de Loir et Cher Le programme d actions labor en partenariat avec la Chambre d agriculture l issue de l enqu te a permis de travailler sur l accompagnement des entreprises par rapport aux choix de transmission la sensibilisation des propri taires sur la partie locative des terres qui allaient se lib rer un volet Impact sur le territoire l aide d une cartographie l chelle communale qui a d bouch sur des solutions pour soutenir l installation d agriculteurs et l appui aux fili res locales 3 Notre regard L agriculture est un secteur d activit compl mentaire Les op rations de rep rages constituent une premi re l conomie locale au m me titre que le commerce l ar tape dans l laboration d un projet agricole Sans l im tisanat ou l industrie En tant que facteur de production plication de l ensemble des partenaires de la gestion de le foncier agricole n cessite une attention particuli re l espace elles n auront qu un effet limit dans l laboration des projets de territoire Outre le fait d assurer le renouvellement des g n ra La pr servation du foncier agricole et le maintien des tions l installation de jeunes agriculteurs permet d in agriculteurs passe par une volont politique forte des Suffle
58. acilite les changes entre les agriculteurs concern s relaye les recommandations agronomiques et constitue une force de proposition et d appui pour les actions d animation la Coop rative Epis Centre met en uvre des actions de conseil sugg re des innovations techniques et facilite l acc s des agriculteurs des productions v g tales moins exigeantes en fertilisation azot e a Chambre d agriculture du Cher r alise le suivi le conseil et l animation aupr s des agriculteurs visites d exploitations r unions d information exp rimentations au champ Sommaire Fleur Ep Vue pr c dente Contact Un comit de pilotage r unit r guli rement les principaux intervenants Les bilans annuels et perspectives d actions pour l ann e suivante sont pr sent s lors de r unions publiques Tous les acteurs impliqu s dans la gestion de l eau font ainsi progressivement voluer les pratiques pour p renniser les ressources en eau En 2011 34 exploitations se sont engag es dans des MAET ce qui repr sente 2 454 ha soit environ 30 de la surface agricole du bassin Ces mesures repr sentent au total 3 millions d euros dont 280 000 9 financ s par Bourges Plus Evolution la baisse de la teneur en nitrates dans la ressource en eau Cette volution demeure d pen dante des conditions climatiques et de l inertie du syst me hydrog ologique Poursuivre le conseil et l animation aupr s des agricult
59. alit s de mise en uvre en veillant leur euro compatibilit Ce dispositif est compl mentaire aux aides PMBE Pro gramme de Modernisation des B timents d Elevage et au Contrat r gional de Pays Outils et m thodes Le programme d aide propos est adoss au PMBE permettant en compl ment ou non de ce dispositif de b n ficier jusqu 30 de subvention pour la r nova tion et la construction des b timents d levage L aide est modul e en fonction de crit res li s l installation et ou la promotion des produits locaux Pour faire sa demande de subvention l agriculteur d pose un dossier aupr s de la collectivit qui value son ligibilit Le dispositif n est mobilisable que sur le territoire de la Communaut de communes Les leveurs voisins ne peuvent pas en b n ficier m me s ils int grent la fili re Bilan du programme de d veloppement Depuis 2006 6 projets caprins ont t soutenus Un projet de couvoir permettant des tests pour la vaccina tion a galement t soutenu pour son aspect innovant Sans l aide suppl mentaire de la Communaut de communes certains projets n auraient pas vu le jour Les lus ont le sentiment de re dynamiser la fili re caprine et de contribuer au maintien d une agriculture identi taire du territoire Les pistes d volution Les lus r fl chissent tendre le dispositif aux fili res poireau et fraise Un programme labor partir d
60. ans une politique fonci re globale Une coh rence dans la planification du territoire doit tre respect e Combiner d autres outils fonciers Dans une zone de parcellaire fortement morcel il convient au pr alable d envisager toutes les possibilit s et combinaisons possibles pour g rer le foncier les associations fonci res tant l une d entre elles A savoir Pas de transfert de propri t l association fonci re Par une gestion collective le propri taire b n ficie d une meilleure optimisation de l utilisation de sa parcelle et contrairement une op ration impos e par les pouvoirs publics ou une cession l amiable le propri taire demeure propri taire et peut conserver une certaine ma trise de son bien Le patrimoine de l association fonci re L association est une nouvelle personne morale de droit priv Elle peut donc faire l acquisition de parcelles si n cessaire ou prendre des garanties sur les biens regroup s dans l association L adh sion l association suit le bien En cas de changement de propri taire du bien vente succession etc le bien demeure dans le p rim tre de l association fonci re Le nouveau propri taire devra tre inform de l existence de l association fonci re statuts droits et obligations attach es au terrain tat des comptes sur la r partition des charges entre l ancien et le nouveau propri taire pour le paiement des cotisations syndicales et des f
61. ans une r flexion globale sur l am nagement du territoire notamment dans les zones de d prise des fins de mise en valeur paysag re et ou de ma trise fonci re Pour aller plus loin les proc dures pourraient s accompagner de soutiens la revalorisation des biens exemple aide aux travaux de remise en tat R f rences Code rural et de la p che maritime A savoir La proc dure peut se r v ler tr s longue Il est rare qu elle soit conduite en totalit Lourde et autoritaire elle est plut t pr co nis e comme chiffon rouge agiter pour inciter les propri taires entretenir leurs biens par eux m mes ou par un tiers Les propri taires la per oivent comme une atteinte au droit de propri t en cas d un d nouement non amiable avec le bail forc ou la vente forc e Exp rience en r gion Centre En r gion Centre deux op rations ont t conduites dans le d partement du Loir et Cher en 2002 La premi re a t initi e par un agriculteur g n par le non entretien d une petite parcelle limitrophe son exploitation viticole L tat d inculture ayant t reconnu la parcelle a t d frich e Depuis elle est r guli rement entretenue Le second cas a concern une propri t de 32 ha en friche en Grande Sologne Elle a permis d aboutir une remise en tat des parcelles apr s une mise en demeure du propri taire d entretenir le bien Autre exp rience En Corse du su
62. as principaux Garder la ma trise S curit de Petite histoire de En attente du bien jusquau l investissement propri t vie dans de vente pour changement Diversification mal l agriculture constituer un capital de destination du patrimoine connue retraite urbanisation Avantages fiscaux Projet sur le Rentabilit foncier pour eux ou Activit de loisirs leurs descendants cyn g tique C t agriculture Pouvoir exploiter des terres dans la dur e besoin de lisibilit et de s curit pour l amortissement d investissements d installations de plantations et d gager une rentabilit exploiter en faire valoir direct n est financi rement pas possible pour tous Eviter que les propri taires ne se d sint ressent de la location L objectif premier d un agriculteur c est d exploiter pas d acheter exploiter sans s endetter excessi vement ne pas renoncer des investissements plus directement productifs pour l exploitation que le foncier 20 gr Sommaire Fleur Outils ENCOURAGER LA LOCATION DE FONCIER Choisir un contrat adapt aux strat gies des diff rents bailleurs publics ou priv s Partiellement d rogatoire au statut du fermage Hors statut du Statut du fermage fermage Convention issue Convention hors du Code rural Code rural Bail cessible hors cadre familial Bail consenti par Convention pluriannuelle une personne d exploitation agricole ou publique de p turage
63. at DRAAF DREAL Agence de l Eau Loire Bretagne Conseil r gional du Centre 08 _Th me Th ma Sommaire Fleur Choisir un contrat adapt Louer des terres Envisager des formes de portage du foncier Ils le disent Fran ois maire Nous avons des r serves fonci res non utilis es Nous aimerions les mettre disposition dun agriculteur qui veut S installer sur notre commune Que pouvons nous faire en attendant un changement d utilisation de ces terrains Jean Pierre lu d une communaut de communes Vincent voulait S installer en agriculture il n avait pas les moyens d acqu rir la ferme qu il avait trouv e La Communaut de Communes d cid d acheter les terres lui louer pour lui revendre terme On a fait pour lui ce que l on a l habitude de faire en mati re de portage de foncier pour les artisans et industriels Avec des terres on prend moins de risques qu avec des b timents industriels Annie agricultrice Je souhaiterai exploiter des terrains pr s de mon exploitation Le propri taire que jai contact pr f re les laisser en friche plut t que de me les louer Que faire Constats Le maintien du foncier agricole suppose de s int resser la location en agriculture Diversification des modes d exploiter On constate une augmentation des pro pri taires qui exploitent leur compte via Le faire valoir indirect est majoritaire et en augment
64. ation collective cherche Sapprovisionner localement pour com poser tout ou partie de ses repas Pour r pondre ces attentes des col lectivit s tudient les possibilit s d appro visionnement aupr s des producteurs lo caux ou encore d installation de nouveaux candidats mais se trouvent confront es des probl matiques fonci res d organisa tion des producteurs et d adaptabilit de la restauration collective urbaine Pourtant la vente en circuits courts peut d gager davantage de valeur ajout e par unit de travail et permettre ainsi l exploitant de d velopper une acti vit sur une petite surface e Les quantit s livr es restent marginales pour l approvisionnement de structures collectives Les possibilit s d approvision nement diversit de produits notam ment ne sont pas suffisantes faute de structuration et d organisation collective des producteurs La restauration collective n est pas pr par e ce nouveau mode d approvision nement Un grand nombre de structures n est pas quip pour pr parer et cuisiner ces aliments R f rence dans une communaut de commune de Vend e 20 exploitations avec atelier bovin peuvent approvisionner 16 000 enfants par an en laitages produits par 368 vaches allaitantes quivalent 3 648 000 L de lait sur plus de 1 300 ha 17 C t agriculture Un circuit court est un mode de commercialisation des produits agricoles qui s exerce so
65. ation en agriculture Au total en 2010 85 des surfaces taient lou es en r gion Centre contre 70 en 2000 avec des disparit s notamment entre le Nord Loire o le taux de fermage est plus important et le Sud Loire un g rant un entrepreneur ou par des travaux facon Ce ph nom ne consti tue un frein au d veloppement de projets d exploitation agricole Carte cantonale des terres en faire valoir indirect en r gion Centre en 2010 Faire Valoir indirect r gion Centre 85 France 2010 79 Faire valoir indirect Fermage tiers Fermage associ M tayage Terres prises en location de tiers en r gion Centre en augmentation majoritaire et Autres modes 2000 2010 de faire valoir 1211 968 ha 1 480 465 ha 51 64 Sources IGN BD carto Agreste RA 2010 DRAAF Centre s France 2010 63 Source Recensement de l agriculture DRAAF SRISE 2010 de SAU en faire valoir indirect Terres prises en location de tiers 64 de 90 100 w Terres prises aupr s des associ s E de 35 moins de 90 en location DATE UM de 80 moins de 85 Autres formes conventions A moins de 80 pr caires 0 52 M tayage 0 06 Sommaire Fleur Probl matiques Le statut du fermage sujet d bat Les relations bailleurs priv s et fermiers reposent sur un statut d ordre public qui s impose eux De
66. ations relatives la cessation d activit et d envisager leur propre avenir montant de retraite faible en agriculture Pour une collectivit locale s interroger sur la part de l activit agricole dans l conomie locale c est se donner les moyens de d cider et d agir En connaissant mieux les caract ristiques les enjeux les contraintes la collectivit sera mieux m me de se forger une vision sur les potentialit s de ce secteur d activit Face la recherche d quilibre entre le d veloppement local et l am nagement du territoire la collectivit locale pourra plus facilement g rer les espaces naturels et agricoles en situations d attente et de constitution de r serves fonci res pour d autres projets 10 pores Sommaire Fleur Vue p lente M thodes Anticiper le devenir du foncier L laboration d un projet strat gique de territoire repose sur une connaissance fine des l ments constitutifs et des dyna miques de ce territoire Concernant le vo let agricole parmi les diverses m thodes de diagnostic l approche par l anticipation du devenir du foncier et du potentiel agri cole apporte des compl ments indispen sables aux gestionnaires locaux Recenser les entreprises Le recensement des exploitants et de leur projet de cessation d activit constituent une premi re tape dans la d marche territoriale locale Appr cier l ampleur du ph nom ne analyser les impacts sur les fili res l
67. aut de communes Brenne Val de Creuse pour installer une exploitation d levage caprin D autres formes de soutien ont t labor es par les collectivit s La commune peut intervenir dans le financement des installations et investissements mat riels n ces saires l installation ou l agrandissement de l exploitation On utilise alors le terme d atelier relais Autres exp riences de portage Dans les autres r gions plusieurs fermes communales et fermes relais ont t mises en place ou sont en projet En Franche Comt un projet est en cours concernant la transformation d une an cienne ferme en fromagerie atelier de fabrication salle de vente point de restaura tion rapide salle d exposition des productions agricoles locales l agglom ration de Montb liard a achet le foncier et finance les travaux de r habilitation Dans le Bas Rhin commune et communaut de communes se sont r unies pour cr er une ferme communale La commune a pris en charge l acquisition et la viabilisa tion du terrain La construction des locaux a t financ e l chelle intercommunale L objectif tait de donner une nouvelle dynamique l activit agricole en soutenant une activit d levage et de transformation Dans les Hautes Alpes la commune de Sigoyer a mis disposition une exploitation agri cole d levage caprin avec un atelier de transformation fromag re en utilisant la technique du cr dit bail A l expiration d une p
68. ce de la commune de Semoy 45 11 LA MISE EN VALEUR DES TERRES INCULTES OU MANIFESTEMENT SOUS EXPLOIT ES 2 ANTICIPER LA DISPARITION D ACTIVIT S D LEVAGE PAGE 47 12 L AMENAGEMENT FONCIER AGRICOLE ET rep rage du Pays Touraine C t Sud 37 FORESTIER AFAF ASSURER LA MISE EN VALEUR LONG TERME DE SON TERRITOIRE 3 ACCOMPAGNER LES FILIERES AGRICOLES LOCALES PAGE 49 l exp rience de la Communaut de communes Cher Sologne 41 13 LES CHANGES ET CESSIONS D IMMEUBLES RURAUX 4 PRENDRE EN COMPTE LA GESTION CONOME AMELIORER LE PARCELLAIRE LOCALEMENT DE L ESPACE SUR LA COMMUNE DE CHANTEAU 45 PAGESI 14 A LA CONQU TE DES BIENS SANS MA TRE 5 PR SERVER DES ZONES AGRICOLES ET UN CADRE DE VIE PAGE 53 OU PR SUM S SANS MA TRE La ZAP de Montlouis sur Loire 37 r 6 PROT GER LE CAPTAGE D EAU POTABLE DE BOURGES PAGE 55 15 LES ASSOCIATIONS FONCIERES DES ACTEURS a SAC eede du Poche Et POTENTIELS POUR G RER DU PARCELLAIRE MORCEL 7 CONFORTER LES ORIENTATIONS AGRICOLES DU TERRITOIRE PAGE 57 416 DES SOCI T S POUR MAINTENIR PAEN et Charte du foncier agricole dans la Loire 42 L ACTIVIT AGRICOLE LOCALEMENT 7 P 8 PERENNISER ET DEVELOPPER L AGRICULTURE PERI URBAINE PAGE 59 f la dynamique du Bl sois 41 17 LES ETABLISSEMENTS PUBLICS FONCIERS EPF GLOSSAIRE DES SIGLES g re de couverture Revenir a Fleur Vue pr c dente MODE D EMPLOI PAGE 5 PAGE 9 E Signet
69. ciation D partementale d Am nagement des Structures des Exploitations Agricoles ADASEA et la Chambre d agriculture d Indre et Loire Un comit de pilotage constitu d lus et de profession nels agricoles a t charg de l animation et du suivi de ce recensement tout au long de l ann e 2009 Outils et m thodes Sur la base d un questionnaire commun trois animateurs de terrain ont interrog et rencontr de visu l ensemble des exploitants Lors des entretiens les th mes du questionnaire ont permis de faire le point avec les exploitants sur leur outil de production leurs attentes leurs besoins et le devenir terme de leur exploitation A l issue du travail d enqu te la phase d analyse et surtout les changes lors des r unions de restitution des r sultats ont permis de faire merger les pistes d action conduire Acteurs en pr sence Composition du comit de pilotage Pays Touraine C t Sud Chambre d agriculture Conf d ration Pay sanne Jeunes Agriculteurs Coordination rurale UDSEA ADASEA Conseil g n ral MSA Touraine les GDA Ligueil Descartes Champeigne Loches Montr sor Sud Touraine Association Orchis chantier d insertion DDAF Conseil r gional SAFER Une volont politique des lus du Pays qui continuent d accompagner le projet La mise en place d actions post rep rage en lien avec le programme LEADER La mobilisation l implication et le fonctionne ment
70. cier Agricole et Forestier 12 L AFAF est sans conteste l outil le plus adapt pour traiter la question du parcellaire morcel sur l ensemble d un territoire Il permet d envisager un nouveau parcellaire d encourager les cessions de petites parcelles de pr voir et r aliser des travaux de regrouper les propri t s communales Proc dure des Biens sans Ma tre K 14 Cette proc dure est notamment int ressante lorsqu elle est combin e aux outils pr c dents Les diff rents outils de restructuration du parcellaire Am nagement Foncier Agricole et Forestier AFAF Echanges et ventes amiables ja saa Y z j Domaine d intervention de la collectivit Domaine d intervention du commune d partement Etat propri taire Mettre en place des outils de gestion en commun d espaces en multipropri t Des structures de gestion permettent de regrouper diff rents propri taires de terrains pour organiser le foncier en unit s coh rentes de gestion et d am nagement mise en location agricole am nagement acc s hydraulique Il peut sagir de structures associatives les Associations syndicales de propri taires 15 ou de structures soci taires 16 l instar des groupements forestiers Malgr leur int r t majeur pour la gestion d espaces morcel s les structures associatives ne sont pas d velopp es en r gion Centre Leur mise en place suppose une sensibilisation importante
71. cologique Trames verte et bleue Zone am nagement diff r Zone agricole prot g e Zone soumise contraintes environnementales
72. compl mentarit d autres aides existantes dans le respect des r gles d eurocompatibilit Les tudes agricoles en zones enjeux environnementaux ont pour but d iden tifier l impact des pratiques agricoles sur des espaces sensibles afin de proposer des mesures qui pourront tre mises en uvre pour les pr server Et ce tout en veillant au maintien d une agriculture viable et vivable e 6 Le volet agricole des documents d urba nisme value le potentiel conomique de l agriculture qualit des sols configuration parcellaire type de productions offre en produits locaux fili res amont aval et em plois et met en vidence les enjeux non marchands entretien des paysages gestion des espaces sensibles maintien de la biodi versit ou encore participation de l agricul ture la vie locale afin d tablir un projet de d veloppement consid rant l agriculture au travers des outils de planification 19 Les tudes d impact d in frastructures permettent d tudier les incidences de l implantation de r seaux rou tiers gaz ou lectricit sur le milieu agricole Les r sultats de ces tudes peuvent ame ner revoir les trac s proje t s ou bien identifier des mesures compensatoires pour l agriculture ou encore tudier des remembrements selon le niveau d impact relev Sommaire Fleur Autres outils La cartographie pour pr senter les r sultats du diagnostic le traitement des don
73. d la proc dure a t d clen ch e par un leveur qui souhaitait conforter son exploitation avec des terres l abandon Le projet immobilier du propri taire voisin ne pouvait aboutir en raison du classement des parcelles en espaces remarquables donc non constructibles Aujourd hui il refuse de les louer l agricul teur invoquant son droit d user de son bien comme il l entend La proc dure toujours en cours semble tre bloqu e Pour l heure seule une acquisition de la parcelle par une collectivit locale pourrait tre envisag e pour d nouer la situation W AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE VOIR AUSSI Th ma N 8 PAFAF pour redessiner le parcellaire de demain Sommaire Fleur Outils LAm nagement foncier agricole et forestier AFAF Assurer la mise en valeur long terme de son territoire Vue pr c dente Outil L AFAF est une op ration qui intervient l chelle communale ou intercommunale diligent e par le Conseil g n ral et qui va venir redistribuer des parcelles agricoles ou foresti res sur un p rim tre pr alablement d fini en vue de regrouper en unit fonci re ou grande parcelle des propri t s morcel es et dispers es Un outil aux multiples enjeux L AFAF correspondant l ancien remembre ment rural contribue un am nagement en profondeur et sur le long terme du territoire communal ou intercommunal Il sag
74. dant de vendre Aurore infirmi re S installer la campagne un r ve devenu r alit avec l acquisition de notre maison Au d but le plus difficile a t dapprendre cohabiter avec le voisin agriculteur Il avait ses habitudes On a fini par trouver un terrain d entente Pour comprendre les symboles pe E Fiche outil ad Fiche exp rience 1 DR mn en Imprimer Constats L agriculture une activit cono mique structurante des territoires Ne serait ce que parce quelle met en valeur 62 du territoire de la r gion Centre l agriculture influe directement sur le cadre de vie et sur la gestion des territoires En tant quactivit conomique elle contribue leur quilibre financier Un enjeu conomique social envi ronnemental Aujoud hui la population active agricole ne constitue plus qu une faible partie de l ensemble de la population active Pour tant elle contribue r ellement entretenir une dynamique du tissu rural en partici pant la vie quotidienne des territoires L agriculture multifonctionnelle interagit avec l ensemble de la soci t dans de nombreux domaines s curit alimen taire emplois nergie paysages qualit de vie services aux collectivit s gestion d espaces sensibles Sur le terrain les nouveaux porteurs de pro jet cr ateurs o repreneurs d entreprises agricoles prouvent bien des difficult s trouver du foncier disponible pou
75. des propri taires Les outils de gestion en commun GFA GFR SARL ou GF objet exploitant agricole Groupement pastoral soci t association syndicat GIE 39 Sommaire Fleur Exp riences Appui aux changes et cessions de parcelles Les Conseils g n raux ont la possibilit d intervenir sur la restructuration fonci re selon leurs propres modalit s En fonction de l int r t de l op ration la CDAF peut d cider de financer des frais d changes et de cession voire des frais d animation Les op rations collectives permettent de faire mer ger des projets de restructuration de plus grande envergure En Vall e du Cher 41 op ration d change et de Echange et Cession d Immeubles ruraux en Vall e du Cher 41 Exemple d un secteur de 6 20 ha en cours de d prise viticole cession d immeubles UTAUX anim e Dar a Chambre 13 propri taires chaque couleur correspond un compte de propri t diff rent i AE 33 parcelles dont 22 chang es E ou vendues W d agriculture et le Conseil g n ral carte ci contre Communaut de Communes du Rivesaltais Agly 66 Touch e par de nombreux arrachages viticoles cette com munaut de communes a lanc un programme d incitation aux changes et mutation de foncier R sultats en 3 ans sauvegarde de 78 ha de vignes et reconqu te de 100 ha de friches pour des cultures de diversification Ce programme int grait une aide au c
76. des terres et enqu te intercommunale publique Etude d am nagement Projet du nouveau parcellaire et travaux connexes enqu te publique P rim tre proposition et enqu te Approbation du plan d am nagement publique foncier et cl ture de l AFAF Ordonnancement de l am nagement foncier par le Conseil g n ral En r gion Centre Aujourd hui la majorit du territoire a fait l objet d une ou de plusieurs op rations d am na gement foncier agricole et forestier Ces derni res ann es il sagit principalement d op ra tions cons cutives la r alisation de grands ouvrages publics En r gion Centre quelques op rations sont encore conduites en dehors des op rations li es aux infrastructures princi palement au sud de la R gion Op ration d am nagement en profondeur L AFAF demeure l outil de restructuration fonci re le plus abouti d finissant un nouveau parcellaire dans un p rim tre donn favorisant la cession de petites parcelles sans frais et engageant les travaux n cessaires l am nagement du territoire Valorisation fonci re L AFAF permet de pouvoir mettre en valeur un territoire au parcellaire morcel dans un objectif agricole forestier ou non Un outil vocation territoriale Au del d une vocation agricole l op ration s inscrit dans l ensemble de la strat gie d am nagement local Son co t doit tre consid r comme un investissement pour la gestion des espaces moyenne de 300 ha
77. didats par le RDI et doit avant de faire son choix identifier une maison d habitation proximit des terres pour le futur exploitant 1 Installer des mara chers une op ration qui se pr pare 37 La Communaut d agglom ration de Tour s plus a confi la Chambre d agriculture d Indre et Loire et la SAFER une mission d tude et d animation fonci re afin notamment d identifier des sites propices l installation de porteurs de projets en mara chage La premi re phase de l tude s appuie la fois sur une approche des contraintes p dologiques la production mara ch re partir des donn es des cartes des sols et sur le regard de jurys d agriculteurs locaux sur le territoire La deuxi me phase comportera une analyse des donn es fonci res et des entretiens individuels avec des agriculteurs en place sur les sites identifi s comme les plus favorables Notre regard Les facteurs de r ussites La volont politique de soutenir et maintenir une activit agricole sur le territoire Elle ne se r sume pas seulement la r ussite d une installation mais surtout la capacit accompagner une v ritable dynamique agricole dans la dur e La compl mentarit des diff rents organismes inter venant sur le foncier notamment pour favoriser la transmission de foncier en faveur de l installation La solidit du projet professionnel du candidat l installation et l ad quation avec son projet de vie pers
78. e Our Sore 1Y aux fi ch es th arcellaire agricole au Les Ar CN COMPTE LA GESTION CONOM ema 1 E veg morcel c ur des p rim tres CE QUE LA COMMUNE DE CHANTEAU 1451 PAGE 51 y Fi Fiches Outils Dour vous projetar dans Taction relations aven neg zones AMICDLES F amca Deve PNE outil N 1 a ml a sociales du foncier Encouragef Lies 5 outil N 2 agricole Er produits qh ma om us crTass weny portam g DK BOURGES maS outil N 3 locaux Le S O n o ets E Outil N 4 Choisir Le foncier agricole ere Rent NN ou mmaa PAK e E Outil N 5 un contrat dans la gestion du u El MASER ET D VELOPPER LADRICULTUAS peniunnane PES e p g o S a JE outit N 6 adapt territoire ds asse LL E outil N 7 Th ma Vue nap fal Outil N 8 les enjeux E DES WIGLES gr de orte pr c dente es er Ds me nature et ans p our E Outit N 11 agriculture urbanisme rev I re E outil N 12 enir en arrie JE Outit N 13 re i Outil N 14 Th ma E Outil N 15 S 5 Outil N 16 ommaire Fleur JE Outit N 17 E Glossaire des sigles Vers une gestion o ey travail nan dans ri cadre durable des o se pour revenir la fl u r seau rurai ZS contribue espaces agricoles eu r p sa mani re la prise en compte Lg D AGRICE de l activit agricole dans la gestion des territoires L pour acc cc der au sommaire Outils Dptlens Th ma sommaire Fleur Qutts our p acc der au sommaire th ma
79. e de l action mener Quelle que soit l action de gestion du territoire envisag e pour construire un projet partag il est n cessaire de mettre l ensemble des questions sur la table de pouvoir se dire des choses fortes Associer si possible non seulement les exploitants agri coles mais aussi les partenaires amont et aval des agri culteurs jusqu aux consommateurs Tous les acteurs de la cha ne de production de transformation de distribution et de consommation devraient tre impliqu s Principales tapes de la d marche Etablir un diagnostic partag le diagnostic socio co nomique des zones enjeu environnemental et en par ticulier le volet relatif aux activit s agricoles est tout aussi important et doit tre approfondi de la m me mani re que le diagnostic environnemental Identifier formuler et hi rarchiser les enjeux tant co logiques que socio conomiques sp cifiques au site D finir des strat gies permettant de mettre en uvre des plans d actions co construits par les diff rents acteurs 0 Sommaire Fleur Outils Les baux clauses environnementales amp 9 permettent d apporter une contrepartie financi re r duction du montant du fermage aux agriculteurs qui s engagent respecter des pra tiques agri environnementales dans des parcelles enjeu Les PAEN p rim tres de protection des espaces agricoles et Fiche outil naturels p riurbains 7
80. e je le trouve En tant que propri taire je n h site pas dialoguer avec les personnes qui entrent dans ma propri t Pour aller plus loin Contacts Chambres d agriculture 40 Sommaire Fleur Vue pr c dente A AGRICULTURES A Vers une gestion durable des espaces agricoles Les propositions et questions suivantes sont destin es engager d velopper ou poursuivre la r flexion et les actions des am nageurs en faveur d une gestion concert e des territoires comprenant S int resser des espaces agricoles En la gestion du mati re de consommation foncier agricole ne espaces agricoles des constitue pas un MESUrES existent pour but en soi c est contenir l talement urbain l affaire de tous Une volution des points de vue et une prise de conscience sur les r els enjeux de l agriculture d aujourd hui et de demain favorisent leur mise en oeuvre 41 Sommaire Fleur Th ma Vue pr c dente L agriculture une composante part enti re des territoires L agriculture constitue un secteur d activit part enti re avec un poids conomique et des impacts non n gligeables sur la vie des territoires approvisionnement alimentaire local participation la dyna mique locale emplois directs et induits avec les secteurs amont et aval contri bution la gestion des espaces naturels entretien des paysages contribution la qualit de vie etc Toutefois l agricul
81. e la r siliation changer ou faire changer la destination des biens repris sous peine de sanctions La r siliation du bail pour cause de changement de destination peut ouvrir droit au Sommaire Fleur De plus en plus d exploitations viables sont propos es la vente avec un co t trop lourd pour les candidats l installation La mise en place d un syst me de portage du foncier est un levier concourant l installation et la transmission Il peut prendre diff rentes formes Fonds de financement Fonds commun de placement lever des fonds aupr s d un tr s grand nombre d actionnaires pour permettre le finance ment de tout ou partie du foncier d exploi tation agricole Par exemple Terre de Liens propose un syst me d pargne solidaire permettant l acquisition de foncier lou en bail environnemental ou en bail de car ri re des agriculteurs Les terres restant propri t de la Fonci re Terre de Liens sont sorties du march sp culatif La mise en place d autres fonds non solidaires est l tude Exp riences Encourager les investissements en foncier en recherchant de nouveaux investisseurs motiv s par conviction sur l int r t du projet agricole envisag La SAFER peut galement conna tre des investisseurs bailleurs susceptibles de se porter acqu reurs de foncier louer ensuite par bail rural Gestion d une situation d attente entre le vendeur press et la recherche d une situation p
82. e si le montant des aides apport es chaque exploitation sur une p riode de 3 ans natteint pas un plafond de 7 500 TA Wie dys PUR A SE a Pina A ia N P PaT AA PA QE Yy ri W wih Ju Ka FN PS T rS MENEE 7 AS CAN 1 He 1 A AY Mo f f A 24 i er A x SETAN AA wi y Sommaire Fleur Probl matiques Soumise l volution de la r glementation et la concurrence de l tranger l agriculture de proximit a besoin d tre prise en consid ration dans les politiques d am nagement et les programmes de d veloppement Pour y parvenir la collectivit doit conna tre la place occup e par l agriculture sur son territoire et identifier les enjeux pour l avenir Cette connaissance sacquiert parfois au fil du temps mais le plus souvent cest la mise en place d un document d urbanisme tel que le SCoT o le PLU qui l oblige ma triser cette composante en r alisant un diagnostic agricole Cependant il nest pas n cessaire d attendre l laboration d un projet de territoire pour mener une telle d marche Quels sont les l ments d clencheurs pour la r alisation d un diagnostic agricole de territoire quelle chelle son laboration est elle plus pertinente Quelle est sa valeur ajout e et comment se saisir des r sultats pour mettre en uvre un plan d action Quelle l gitimit a la collectivit pour soutenir financi rement certains projets de d veloppement agricoles plut t q
83. e toutes les aires d alimentations de captages ne sont pas encore d limit es e Les trames verte et bleue TVB vont galement se d ployer terme sur des superficies significatives 29 Ea lt ama n n a 72 me LE e 2e mie z CD n A E LS lt lt APT Sommaire Fleur E D NATURA 2000 EN REGION CENTRE its Zone de protection sp ciale ZPS Bamian nigrae Site d importance communautaire SIC tee Zone sp ciale de conservation ZSC 703 358 hectares sont concern s par Natura 2000 en r gion Centre Soit pr s de 18 de la surface r gionale EM R seau Natura 2000 LOIR ET LA es CHER LOIRET AT Le Loir Le Cher LS O Sone INDRE ET LOIRE a Sen DA eee CHER s SUP ER INDRE N K f x F i R Es 3 r RTE 4 Sam 0 14 28 42 56 km EEE Echelle 1 1 400 000 Fond IGN BD Carto Il faut trouver un quilibre entre les pr enjeux et entre les acteurs rechercher sd ay des solutions gagnant gagnant On tous int r t trouver les bonnes solutions ensemble et toute r glementation impos e est un constat d chec Paul pr sident d une communaut de communes en zone Natura 2000 Enjeux C t collectivit Ne pas se trouver pris en d faut sur ces questions environnementales tant au plan politique vis vis de la soci t civile qu au plan r glementaire vi
84. ecteurs urbanis s Le pre mier le bourg est repr sent ci dessous en rouge Il est caract ristique des bourgs denses avec 12 6 logements par hectare La partie bleue nomm e le quadrilat re poss de une densit de hameaux et une urbanisation lin aire avec seulement 5 15 logements l hectare L tude a galement mis en avant la cr ation d inter faces agri urbaines diff rentes entre ces deux formes urbaines l urbanisation type hameau cr e sept fois plus de surfaces de contact avec le milieu agricole 11 producteurs sont encore en activit sur la commune Ils exploitent 315 ha de surface agricole utile La localisation de ces surfaces a permis d identifier un secteur non exploit de faible qualit agronomique proximit du bourg UN INDICATEUR DE COMPACIT DE L URRANSATION P rim tre urbanis Quadrilat re 7670 m ri Nombre de logerments ADS A p indicateur 7T S mi de contact par parcelle b iit lt P rim tre urbanist oaUrEolureg 3810 metres Nombre d logements 4EB Indicateur 10 4 mi de contact par parcelle batie ESS 51 Imprimer Sommaire Fleur Ep Conditions de mise en oeuvre La volont politique de la commune pour g rer son foncier de mani re conome et pour concilier d velop pement urbain et protection des espaces agri naturels L interpr tation de donn es sp cifiques du service des imp ts par la DDT du d partement L implication des agriculteurs de la
85. ement du territoire conjugue de multiples enjeux relevant de diverses po litiques publiques et de r glementations plus ou moins incitatives ou contraignantes Politiques de la ville des logements des transports de l ducation de la sant mais aussi lutte contre les pollutions protection de la biodiversit r glement d urba nisme Concernant les espaces naturels et agricoles les enjeux sont port s par des politiques relatives la protection de l environnement au d veloppement des fili res l volution des structures l installation etc Face cette complexit il n est pas toujours ais d avoir une vision globale et de prendre les bonnes d cisions Pour viter d aboutir un syst me d empilement de mesures et de contraintes qui peuvent parfois s av rer contradictoires le partage des connaissances et de l analyse par les divers acteurs du territoire appara t alors comme une n cessit pour appr hender la gestion de l espace dans ses multiples fonctions et dans la dur e En invitant autour de la table les acteurs concern s agriculteurs propri taires lus am nageurs administrations acteurs conomiques et sociaux l objectif est de favoriser l expression de diversifier les angles de vue et de poser les termes d une concertation vers une vision partag e des enjeux du foncier en les replacant dans une r alit conomique sociale environnementale et territoriale i Imprimer Sommai
86. emps mobilisant beaucoup d acteurs et de moyens Le travail de diagnostic conduit une mauvaise chelle peut d stabiliser une fili re agricole Risque d incompr hension des populations ou des professionnels agricoles sur l utilisation des fonds lorsque certaines entreprises peuvent tre aid es et pas d autres Pour aller plus loin R glement du Trait sur le Fonctionnement de l Union Europ enne notamment respect des r gles de non concurrence entre entreprises Diagnostics de territoire op ration de rep rage tudes d impact volet agricole des documents d urbanisme Chambre d agriculture de votre d partement 16 Sommaire Fleur A AGRICULTURES BD Encourager les pro JOCAUX anditnod CE anaro Paul Restaurateur je dois me d placer chez les producteurs pour pouvoir constituer des repas avec des produits locaux Antoine agriculteur Je suis la recherche de foncier pour m installer Pour la commercialisation j ai d j identifi des r seaux de vente locale Constats Les consommateurs sont la recherche de produits frais et de saison Ils aspirent e L acc s au foncier est difficile pour le producteur qui souhaite s installer en zone galement davantage de liens et de proximit avec l agriculture qui les entoure Les points de vente collectifs et les dis tributions hebdomadaires de paniers de l gumes se multiplient autour des p les urbains La restaur
87. en r seau des acteurs du territoire Une pr sence forte d animation et de relais sur le territoire La coordination du projet par la Chambre d agriculture Resultats Lors de la phase de rep rage proprement dite la cr ation d une chaine de veille int grant l ensemble des acteurs de terrain au contact des exploitants a eu pour effet de faciliter l identification le plus en amont possible des cessions anticip es et le travail de sensibilisation des c dants aux diff rentes solutions de transmission d exploitation Par la suite l laboration du plan d actions post rep rage a germ au cours de l ann e 2010 et a t finalis en 2011 Le d marrage des actions sur le terrain a d but en 2012 Plan d actions Transmission des exploitations accompagnement individuel des c dants volontaires pour rechercher un repreneur candidat l installation cr ation d une vraie dynamique locale qui s appuie sur un r seau d organismes professionnels Installation des porteurs de projet accompagnement de l insertion territoriale du porteur de projet sur les aspects professionnels sociaux familiaux d veloppement d un volet formation et accueil de jeunes sur les potentialit s agricoles du territoire pr paration d une professionnalisation des emplois en production laiti re Valorisation du territoire communication pour favoriser les installations agricoles en Pays Touraine C t
88. enant l installation de jeunes agriculteurs Collectivit et partenaires associ s Diff rents acteurs et partenariats peuvent tre associ s pour mener l op ration de portage du foncier que ce soit sur les as pects financiers ou techniques commune ou intercommunalit Conseil g n ral Conseil R gional Etat Union Europ enne Banques SAFER titre subsidiaire les EPF la Chambre d agriculture n existe pas de proc dure type pour mettre en place une telle forme de portage du foncier juste des pr conisations Identification du site rep rage du foncier agricole disponible D termination du mode de mise disposition la nature du contrat bail rural convention de mise disposition etc et ses modalit s Diagnostic sur les potentialit s agricoles les projets agricoles les ventuels travaux d am nagement n cessaires d application laboration d un cahier des charges Evaluation de la faisabilit financi re du projet tablir un plan de financement viable et rechercher les partenaires financiers Recherche et s lection d un exploitant s il n a pas t associ au projet en amont mn Imprimer Vue pr c dente Exp riences en r gion Centre Nombreuses sont les collectivit s qui louent des agriculteurs des propri t s communales mais peu sengagent dans le portage du foncier Dans le d partement de l Indre une exp rience de cr dit bail a t conduite par la commun
89. ent acquisitions forc es ou amiables La gestion du foncier demeure du ressort des propri taires qui d finissent leur strat gie en fonc tion de leurs besoins et des orientations qu ils partagent ou non avec les collectivit s locales Les motivations d acquisition du foncier par des collectivit s peuvent tre vari es par exemple Pr server et g rer des espaces naturels sensibles avec imposition d un r glement adapt la nature de l enjeu p rim tres de protection des captages d eau potable zones Natura 2000 ou tout autre zone enjeu environnemental particulier 6 Eviter un risque de changement d orientation de terres agricoles Limiter une surench re des prix en faisant jouer son droit de pr emption via la SAFER Constituer une r serve fonci re Installer un nouveau porteur de projet pour l approvisionnement alimentaire local ou autre projet Entre objectifs recherch s co t financier de l op ration implication des acteurs tat de la dynamique du secteur agricole dans ce lieu responsabilisation gouvernance locale les exp riences montrent qu il n existe pas de solution unique De m me les conflits autour de la coexistence de plusieurs activit s ou usages du territoire peuvent requ rir plusieurs pos tures pour assurer un quilibre dans les relations locales g 9 Le portage du foncier est un montage qui permet de financer tout ou partie d une transaction fonci re pendant une p riode d
90. ent et am nagement des territoires il est temps de changer de regard pour agir en faveur d une gestion conome et durable du foncier agricole En milieu p ri urbain les pistes dac tion peuvent S orienter vers la densi fication urbaine avec utilisation des dents creuses fixation d objectifs de consommation d espaces agricoles et naturels par p riode r habilitation de friches industrielles En zone de d prise agricole pour lut ter contre les changements de desti nation en faveur des espaces naturels ou bois s par retour la friche par d laissement ou situation dattente une impulsion peut tre adress e vers les propri taires pour les sensibiliser l int r t de la valorisation des terres par l agriculture Quant aux zones de production qui sont plut t en passe de sp cialisation vers les grandes cultures la mobilisa tion doit davantage porter sur l int r t de la pr servation de fili res agricoles diversifi es et le d veloppement des ateliers forte valeur ajout e Sommaire Fleur Lors de l laboration de projets les ma tres d ouvrage ont obligation d apporter des solutions compensatoires aux atteintes port es la biodiversit Of aussi louable soit l intention cette mesure sav re doublement p nalisante pour les agriculteurs qui doivent parfois supporter une premi re restriction des surfaces cultiv es au titre de l emprise du projet et une seconde restric
91. ent public foncier EPF s il existe Faire porter le foncier d autres struc tures Les fonds communs de placement ex La fonci re de Terre de liens les groupements fonciers agricoles 16 et autres apporteurs de capitaux permettent d acqu rir du foncier d investir dans des biens mobiliers et immobiliers et de les louer des agriculteurs Soutenir les initiatives locales par l attribution d aides financi res aux porteurs de projet dotations subvention l investissement aide en garantie en compl mentarit des aides classiques l installation ou par la cr ation d espaces tests agricoles en partenariat avec les tablissements de formation qui ont vocation former et accompagner les porteurs de projets avant qu ils ne cr ent leur entreprise Les collectivit s contribuent anticiper le renouvellement des g n rations pour les ann es venir garant du maintien d une activit agricole sur les territoires Faciliter la mise en r seau d acteurs locaux pour la recherche de foncier et de logement dans le but d une installation Pour comprendre les symboles T Fiche th matique E Fiche outil a Fiche exp rience Sommaire Fleur Outils ZAP servitude d utilit publique annex e au PLU pour prot ger des zones agricoles pr sentant un int r t g n ral en raison de la qualit de la production ou de leur situation g ographique 8 6 PAEN P rim tre de protection et de mise en
92. er des surfaces agricoles Evolution de la SAU entre 2000 et 2010 GATINAIS RICHE GATINAIS PAUVRE AMPAGNE BERRICHONNE HAMPAGNE BERRICHONN BOISC HAUT DU SUD Sources IGN BD carto Agreste RA 2010 DRAAF Centre Sommaire Fleur Des pressions diverses La r gion Centre se caract rise par une relative faible densit de population 65 habitants au Kkm2 Insee recensement de population 2008 La hausse d mographique des dix derni res ann es conjugu e un rench rissement du prix de logements et des loyers a repouss de nombreux m nages hors des villes centres L talement urbain s est propag vers les couronnes des grands p les et vers les aires moyennes Ces mouvements de population contribuent exercer une forme de pression fonci re notamment par extensification des couronnes des grands p les urbains sur les espaces ruraux Parall lement les prix du foncier agricole flambent non seulement dans ces zones de pression fonci re de type p riurbain mais aussi dans des zones de d prise agricole l o d autres activit s non agricoles viennent directement concurrencer l usage de l espace activit cyn g tique vill giature autres activit s de loisirs Sur d autres parties du territoire r gional o l activit agricole perdure la pression fonci re sur les terres agricoles r sulte plut t d une surench re entre agriculteurs voisins reprise des terre
93. erritoire d limit de conclure une Convention Pluriannuelle d Exploitation Agricole ou de P turage Il s agit d un contrat de location de terre qui n est pas soumis au statut du fermage Cependant les parties doivent strictement respecter les conditions pr vues dans l arr t pr fectoral notamment en mati re de dur e de prix En r gion Centre seules certaines zones des d partements de Indre et du Loir et Cher b n ficient de cette alternative Indre Brenne Pacages exploit s 5 8 ans Loir et Cher Grande Sologne Zone Natura 2000 Vall e du Cher Parcelle ligneuse non exploit e depuis au moins 5 ans dur e gt 5 ans savoir Reprise des terrains pour urbanisme L 411 32 du Code Rural Dans le statut du fermage le bailleur a la facult de r silier librement et tout moment le bail pour changer ou faire changer la destination des parcelles lou es Dans les autres cas le bailleur devra obtenir l accord du pr fet i lorsqu elles sont class es en zone urbaine en vertu d un document d urbanisme p cuniaires preneur une indemnit pour le pr judice subi r siliation anticip e 31 Les baux de personnes publiques L 411 15 du Code Rural Veiller au respect des r gles sp cifiques choix des candidats conditions de La r siliation prendra effet dans un d lai d un an compter de la date de sa notification Le bailleur doit dans le d lai de trois ans qui suit la notification d
94. ert de propri t Commission d partementale de l am nagement foncier Agr ment de l change si elle le juge utile au regard des objectifs poursuivis par l am nagement foncier Conseil g n ral Approbation de l change par le pr sident du Conseil g n ral pour la prise en charge totale ou partielle des frais occasionn s par l change Outil moins efficient que l AFAF L action de restructuration parcellaire est contrainte par l obligation de recueillir le consentement de chaque propri taire En outre les am nagements sont cantonn s aux limites cadastrales des biens chang s ou c d s les red cou pages des parcelles doivent rester exceptionnels Outil plus ais d utilisation pour les propri taires Cette forme de r organisation du foncier constitue une d marche simple engager et mettre en uvre La prise en compte de cessions de petites parcelles contribue la revalorisa tion de terrains souvent laiss s en friche L animation pour une restructuration l amiable de plus grande envergure Des actions d animation sur le territoire contribueraient obtenir des r sultats plus probants Par ailleurs la mise en place d incitation financi re l change permettrait d encourager davantage de propri taires participer l op ration Exp rience en r gion Centre Des changes port s par des propri taires sont encore soumis r guli rement aux Commissions d partementales d am
95. ertains cas les clauses environnementales pr vues dans le bail peuvent diminuer la valeur fonci re du bien lors de sa cession ainsi que sa valeur locative Re Pr Sa in f Le eE DAE a aah rer j H n r UF re AE iis rai mr ra Sa HE FT pr PERS Une mise en uvre timide Le dispositif des baux environnementaux est encore peu utilis entre particuliers A ce jour moins d une centaine de contrats de cette nature ont t sign s Il sagit principalement de contrats consentis par des personnes pu bliques essentiellement par le Conservatoire r gional des espaces naturels CREN Code rural et de la p che maritime 1411 27 et R411 9 1 et suivants Code de l environnement et Code de la sant publique nes br Er pnr RTE Nr a ENEH ELA 2 ai LE mo i Pag wT T a Imprimer SF AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE Des projets fonciers alternatifs port s par les collectivit s territoriales VOIR AUSSI Th ma N 1 3 et 7 Outil N 8 le de Le a Les tapes Sommaire Fleur Outils Fermes communales Fermes relais Lune des difficult s des exploitants agricoles r side dans l importance des investissements financiers pour l installation ou l extension de l exploitation Outil Comme pour les autres secteurs d activit s des collectivit s territoriales s orientent vers des op rations atypiques pour maintenir
96. es c dants la transmis sion un nouvel agriculteur et favoriser l installation plut t que l agrandissement lorsque cela est possible Accompagner les futurs c dants et les porteurs de projet pour la cr ation reprise d entreprises viables et vivables L engagement d une r flexion sur l tale E Alimenter le RDI avec des offres diversifi es ment urbain et plus g n ralement sur la consommation des espaces agricoles n cessite d laborer un projet agricole Pour se faire le diagnostic peut d marrer par une approche sur la cessation d activit et la transmission des exploitations Pour c dant et ou propri taire Valoriser son capital d exploitation pour s assurer un revenu pour la retraite Transmettre son entreprise pour qu elle perdure et se d veloppe W 7 La transmission d exploitations ou de foncier agricole en faveur de l installation de nouveaux porteurs de projet d pend en grande partie des relations entre les agriculteurs c dants et leurs propri taires L information r ciproque suffisamment en amont du transfert de l outil de production favorise l tablissement d un climat de confiance pour l accueil du candidat la reprise Qu elle soit dans le cadre familial ou non la transmission se pr pare au moins 5 ans l avance Ce d lai permet entre autre de pr venir d ventuels changements de destinations de foncier agricole d apporter le plus t t possible aux futurs c dants toutes les inform
97. es conditions semblaient r unies pour d velopper l atelier d levage avec d coupe et vente directe Avec le projet de la commune de favoriser l approvisionnement local de la cantine scolaire on s curisait financi rement Le souci c est que le maire vient de me dire que l exploitation va tre impact e par l agrandissement de la zone d activit Andr maire d une commune rurale En mati re dam nagement du territoire a devient complexe pour prendre en compte toutes les orientations qui s imposent nous Avec la r vision du PLU il faut int grer les orientations du SCoT et tre en phase avec le SDAGE le SRCE le PRAD le SRCAE et le PCET sans parler du Grenelle de l environnement D un c t la population demande une alimentation de qualit et de proximit de lautre il faut pr server l eau la biodiversit et l air Face ces orientations il faut aussi garder des activit s conomiques et de la valeur ajout e entretenir la richesse de notre paysage tre toujours accueillant L agriculture peut concilier tout a Jean et Madeleine exploitants propri taires Pour la retraite on a pr vu de quitter la r gion et de laisser l exploitation un jeune qui veut S installer On veut bien lui vendre la maison et lui louer le foncier mais comme d ici 5 10 ans des terres peuvent devenir constructibles et que la retraite agricole n est pas bien lev e on va sans doute garder une ou deux parcelles en atten
98. es et la perte de revenu qu elles pour raient g n rer Transmissibilit des exploitations est ce que les contraintes environnemen tales vont bloquer freiner ou acc l rer la transmission des exploitations Pour les propri taires exploitants risque d tre contraints de n gocier la cession de leur exploitation un montant sensible ment inf rieur leur attente initiale Risque de d prise agricole face aux contraintes de productions qui peuvent tensifier remettre en jach re o en herbe voire d laisser ces espaces Dans certains contextes tout ou partie des agriculteurs peuvent tre tent s de laisser certaines zones partir l environnement car elles pr sentent galement par ail leurs trop de contraintes d ordre agrono mique et ou foncier Cette d prise ne risque t elle pas dans certains contextes d avoir des cons quences plus n gatives vis vis des en jeux environnementaux pr server que le maintien des pratiques agricoles initiales Au del de la perte de la surface produc tive et en l absence d activit s agricoles l entretien et les mesures de gestion de ces sites sont ils accessibles technique ment et financi rement aux organismes qui en auront la responsabilit Acquisition du foncier par des col lectivit s ou par des ma tres d ouvrages compensatoires environnementales cette acquisition va t elle intervenir de fa on limit e localis e ou a
99. es exploitations et de leurs projets de d veloppement analyse des circulations agricoles Pr cision des enjeux agricoles du territoire Analyse des options potentielles d urbanisation Partenaires Chambre d agriculture Institut national de l origine et de la qualit INAO Le diagnostic agricole th matique Territoire Commune ou partie de Commune p rim tre sp cifique bassin d alimen tation d un captage unit paysag re p rim tre d tude d impact Applications Etude d impact d un projet de zone urbaniser d infrastructures de carri res Diagnostic foncier tude d opportunit d un am nagement parcellaire pr tude M d am nagement foncier projets d installation Ci Diagnostic agricole en zone enjeux environnementaux en secteur de d prise analyse paysag re Contenu Diagnostic pr cis du territoire tudi cartographie du parcellaire d exploitation de l oc cupation des terres des am nagements des propri t s du potentiel agronomique Analyse de la probl matique tudi e impact agricole d un projet pratiques agri coles organisation fonci re prospective d occupation des terres Concertation locale des agriculteurs des propri taires le cas ch ant Propositions Partenaires Chambre d agriculture SAFER g om tres Les cl s d un diagnostic agricole r ussi Adapter l chelle et le contenu du diagnostic agricole la probl matique t
100. et et les populations Dans certains cas cela peut constituer un relais important pour objectiver des axes de d veloppement Toutefois les collec tivit s n ayant pas forc ment vocation acqu rir le foncier agricole d autres solutions existent pour maintenir de l activit agricole savoir Intervention EPF et SAFER Dans le domaine du foncier agricole les savoir faire en mati re d tudes et d interventions fonci res sur l espace rural de la SAFER en font un acteur incontournable de la gestion et de la ma trise fonci re Dans la pratique une r partition des r les et une gestion de la coop ration s op rent entre EPF et SAFER au moyen de conventions de partenariat R trocession Les biens acquis par les EPF ont vocation tre r troc d s au porteur de projet collectivit territoriale ma tre de l ouvrage Au terme d une convention de portage la dur e et les modalit s de r trocession sont pr alablement tablies Financement mutualis L EPF b n ficie d une ressource fiscale propre la taxe sp ciale d quipement Il s agit d une taxe additionnelle aux taxes directes locales dont le montant est d fini par le conseil d administration de l EPF Il est galement financ par des contributions tatiques des collectivit s locales des tablissements publics et toute personne publique ou priv e int ress e emprunts subventions produits de son activit cession de ses biens des dons e
101. et que le d veloppement de cet atelier est indispensable pour s curiser l installation d un jeune agriculteur W 1 et 5 le d tournement d itin raires de promenade via des pr s occup s sans autorisation et sans refermer les barri res de protection pour les troupeaux etc A l inverse les agriculteurs peuvent adapter leurs pratiques ou leurs habitudes pour mieux tenir compte de la proximit du voisinage de l implantation de jardins de la fr quentation de certains lieux par les promeneurs sur des circuits autoris s T moignage La plupart des conflits proviennent d un manque de communication entre les diff rents utilisateurs de l espace Le maintien de l agriculture dans les zones p ri urbaines ou de d prise d pend de la bonne entente entre tous Carole adjointe au maire La cohabitation sur un m me espace multifonc tionnel pose questions Comment pr venir les conflits en mati re d utilisation de l espace Quels sont les troubles anormaux de voisinage Le foncier agricole est il un espace partag o un espace exclusif Jusqu o aller dans la diversification agricole Comment am liorer les relations entre les agricul teurs et les autres usagers de l espace rural Sommaire Fleur M thodes Face toutes les questions relatives au maintien d une production agricole en zone de pression fonci re il ny a pas de r ponse toute pr te Cela d pend beaucoup de la volo
102. eur livre directement domicile ou dans un point de d p t aux consommateurs un panier de produits agri coles Son contenu et les quantit s sont d finis le plus souvent Exp riences par l exploitant en fonction de sa production Le consommateur s engage acheter r guli rement un panier sur une p riode don n e o s engage pour un certain nombre de livraisons La vente en panier peut prendre plusieurs formes notamment celle des AMAP ou encore celle des paniers fra cheur en lien avec la SNCF a Savoir L volution r cente du Code des march s publics vient encourager lapprovisionnement de la restauration collective en circuit court Parmi la pluralit des crit res prendre en compte aujourd hui pour lattribution des march s par l acheteur public a t ajout celui des performances en mati re de d veloppement des approvisionnements directs des produits agricoles paniers fraicheur L op ration Paniers fra cheur a d marr en 2011 la suite d une convention tablie entre la Chambre r gionale d agriculture du Centre et la Gare SNCF d Orl ans Cinq mois apr s le lancement de l op ration 150 paniers de l gumes sont distribu s chaque jeudi soir Le producteur a atteint ses objectifs de paniers livr s chaque semaine Il a galement pu embaucher deux personnes constituant un temps complet pour assurer la distribution et la pr paration des paniers sur l exploitation Programme national de l a
103. eurs Analyser les possibilit s de mise en place de cultures de biomasse miscanthus taillis courte rotation Poursuivre la concertation des acteurs condition essentielle de r ussite Communaut d Agglom ration Bourges Plus Agence de l Eau Loire Bretagne services de l Etat association Agri Porche coop rative Epis Centre Chambre d agriculture Chambre d agriculture du Cher 55 pe La r flexion sur le foncier agricole passe n cessairement par la notion d intercommunalite Elle a tout gagner tre conduite une chelle supra communale Sommaire Fleur Ep Vue pr c dente Le territoire Le site du p rim tre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels p riurbains PAEN du Gier Pilatoise se situe dans le d partement de la Loire I concerne 5 communes en bordure de la vall e du Gier sur les territoires du Parc Naturel R gional du Pilat et de Saint Etienne M tropole Sur une zone d tude de 6258 ha la surface agricole utile repr sentant 54 est mise en valeur par 80 exploitants agricoles qui pratiquent la vente directe dans 34 des cas El ments declencheurs D s 2008 les constats sur l importance du ph nom ne d artificialisation des terres portent sur la disparition des terres bon potentiel qualit agronomique et terrains plats la hausse du prix des terres un talement urbain important alors que la population
104. f rences Code rural et de la p che maritime Code de l urbanisme Les droits de pr emption urbains inclus celui du PAEN priment sur les autres droits de pr emption l gaux savoir celui du preneur ou celui de la SAFER quand bien m me les op rations portent sur des espaces ruraux Toutefois en zone PAEN lorsque la collectivit renonce son droit de pr emption par l entreprise de la SAFER celle ci peut agir pour son compte dans le cadre de sa propre politique Une garantie d inconstructibilit Une fois inscrit dans le p rim tre d un PAEN un bien ne peut plus tre class en zone urbaine ou urbaniser dans un PLU ou en zone constructible pour une Carte communale Seul un d cret en Conseil d Etat a le pouvoir de modifier ult rieu rement le p rim tre PAEN et ENS ne pas confondre Bien qu ils rel vent tous deux de la com p tence du d partement et que leurs p rim tres respectifs puissent se chevau cher les droits de pr emption du PAEN et des Espaces Naturels Sensibles ne se confondent pas Le droit de pr emption exerc pour un ENS permet la collectivi t d acqu rir une propri t remarquable dans la perspective de l am nager et de l ouvrir au public et non de le mettre en valeur par l activit agricole Modalit s d attribution des biens acquis En cas de non respect des obligations contenues dans le cahier des charges le juge pourra ordonner la r siliation du contrat
105. fonciers EPF L EPF est un tablissement public caract re industriel et commercial qui a comp tence Vue pr c dente Outil pour mobiliser du foncier dans une perspective d am nagement du territoire de d veloppement durable et de lutte contre l talement urbain a Un champ de comp tence pr dominance urbaine Les tablissements publics fonciers contribuent en priorit la mise en uvre des politiques de la ville habitat logement ainsi qu l am lioration du maillage urbain et des politiques de d veloppement des activit s conomiques Ils peuvent galement agir dans un objectif de protection contre les risques technologiques et naturels ainsi qu titre subsidiaire de pr servation des espaces naturels et agricoles Les EPF jouent un r le d op rateur foncier au service de l tat ou des collectivit s territoriales en assurant pour le compte de ces derniers le portage du foncier la gestion des biens qu ils ont acquis avant de les r troc der et ventuellement des op rations d am nagement de l immeuble Ils constituent un soutien mat riel et financier pour concr tiser les projets des collectivit s court moyen o long terme rt Diversit des op rateurs fonciers Les EPF d tat Dans le cadre de pro jets port s par des personnes publiques ils constituent des r serves fonci res par des acquisitions fonci res et des op rations immobili res et
106. ge agricole b timents terres etc et activit agricole Cependant le statut du fermage pr voit des am nagements dans certaines situations Par ailleurs d autres relations contractuelles sont possibles le tableau ci dessous pr sente une s lection de contrats Des contrats adapt s chaque strategie VOIR AUSSI Th ma N 7 Outil N 9 Hors statut du fermage Convention hors code rural Convention issue du Code rural Convention plurian nuelle d exploita tion agricole ou de FES Dear p turage Bail emphyt otique pay 2 Concession Prescription de modes culturaux temporaire Convention d occu pation pr caire 5y N r serves fonci res Bail avec clauses environnementales Bail cessible hors cadre familial Tout contrat non soumis au statut du fermage exemples Maintien Bien avec convention pluriannuelle d exploitation agricole et de p turage dansles une utilisation convention d occupation pr caire bail emphyt otique pr t lieux apr s principale expiration ou non agricole usage Free nn l r siliation du ou dont la Sous r serve de respecter la l gislation en vigueur applicable el ee au territoire arr t de biotope Natura 2000 zones humides changer Aspects financiers et fiscaux En cas de vente du bien lou au fermier r duction de la taxe de publicit fonci re Exon rations partielle ou totale des droits de succession ou de donati
107. ger le milieu naturel et sauvegarder la vie sociale L uvre des propri taires fonciers Dans l optique d enrayer le morcellement parcellaire et ou de valoriser des terres non exploit es la constitution d une asso ciation fonci re dite libre sera requise Elle implique le consentement de tous les propri taires adh rents l association contrairement aux associations syndicales autoris es ou forc es impos es dans le cadre d une op ration d AFAF pour la r a lisation de travaux connexes La volont des propri taires de mettre en commun leur foncier pour mieux le valo riser sera le moteur de la constitution de l association Imprimer Sommaire Fleur ETS La nature du foncier valoriser Dans ces groupements fonciers pourront tre r unis des parcelles de nature agricole pastorale mais aussi foresti re for ts terrains bois s ou reboiser Le recours l une ou l autre forme associative AFA ou AFP tient essentiellement la nature des parcelles et au mode d exploitation envisag Si dans l AFP c est une valo risation par les propri taires ou l un d entre eux qui est projet e dans l AFA la mise en location sera pressentie Toutefois pour les associations fonci res pastorales lorsqu on ne se situe pas en zone de montagne un arr t pr fectoral doit venir d limiter ces zones Les tapes D limitation d un p rim tre Identification et rep rage des zones o le parcellaire e
108. gricole VOIR AUSSI Th ma N 1 5 7 et 9 Exp rience N 5 Outil N 7 Les tapes a Elaboration du projet ZAP Consultations obligatoires Initiative du pr fet et accord de des commune s ou initiative communale et projet adress au pr fet Validation par le Pr fet Arr t pr fectoral Sommaire Fleur Outils La Zone agricole prot g e un outil de p rennisation strat gique La ZAP est une servitude d utilit publique qui consiste soustraire la pression fonci re des espaces ruraux situ s en milieu p riurbain menac s par une urbanisation galopante Un instrument de protection titre pr ventif une identit agri cole affirm e L objectif est de consolider le caract re agricole de ces espaces en apportant un frein l talement urbain La ZAP repr sente un moyen de limiter la sp culation fonci re ou tout du moins la r tention volontaire de foncier vocation agricole li e l espoir d une volution des docu ments d urbanisme plus attractive et lucrative pour le propri taire Une protection p riurbaine Il sagit de d finir un p rim tre pour maintenir une production agricole la p riph rie des agglom rations Pourront tre class s en ZAP les espaces situ s en zone p riurbaine dont la pr servation pr sente un int r t g n ral en raison soit de la qualit de leur produc tion soit de leur situation g ographique Chambre d agriculture
109. haitant pr server de l activit agricole sur leur territoire peuvent tre tent es d acqu rir du foncier et d installer de jeunes agriculteurs Parfois le projet est directement orient vers certaines fili res de production et ou pr cise certains modes de cultures souhait s notamment dans les zones proximit des centres urbains Les motivations ne manquent pas r pondre une demande soci tale des consommateurs g rer en prenant en compte la fragilit d espaces naturels sensibles viter un changement d orientation d finitif d espaces agricoles soustraire des terres la pression fonci re Si dans certains cas cette solution est l une des meilleures options elle est loin d tre la seule et m rite d tre r fl chie sous plusieurs angles prise de risque financi re pour la collectivit acquisition du foncier avec ou sans quipements notion d quit visa vis des autres agriculteurs du territoire viabilit et vivabilit du projet pour le futur agriculteur conditions d accueil envisag es type de contrat Maintenir de l agriculture sur son territoire le r le de collectivit s Rationnaliser et valoriser l espace Quel que soit le territoire le constat est partout le m me l espace agri cole longtemps consid r comme un r servoir potentiel pour toute sorte de projets devient une ressource qui tend se rar fier Face la recherche d un subtil quilibre entre d veloppem
110. hors travaux selon le Minist re de l Agriculture Code ruraLet de la p eresrraritien en D O g Imprimer W AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE Un soutien aux changes et cessions VOIR AUSSI Th ma N 8 Outil N 12 amiables Sommaire Fleur ETS Les changes et cessions d immeubles ruraux Am liorer le parcellaire localement Vue pr c dente Outil Les ECIR s analysent comme un dispositif incitatif pour les propri taires priv s pour s engager dans des op rations d changes et de cessions associ es Des avantages techniques financiers et fiscaux Il sagit d un r gime de faveur au profit des co changeurs qui comprend une exon ration de droits de mutation et une prise en charge totale ou partielle par le Conseil g n ral du co t des op rations d changes et des cessions qui y sont attach es Ces op rations d am nagement peuvent tre engag es soit par le Conseil g n ral l initiative des communes o soit uniquement entre propri taires co changeurs Un instrument de restructura tion du foncier agricole Le r le des collectivit s territoriales sera daccompagner ou simplement d encourager des propri taires fonciers dans la r alisation de projets d changes de parcelles affect es la production agricole en leur apportant un soutien financier voire technique Faciliter ces op rations d changes
111. iculteurs concern s et des lus en charge du document d urbanisme C t agriculture Dans quelle mesure les agriculteurs peuvent ils adapter leurs syst mes de pro duction et de commercialisation au nou veau contexte foncier issu du d veloppe ment de l urbanisation Les projets agricoles de territoire doivent ils tre port s uniquement par et pour les agriculteurs o int grer des pr occupa tions plus globales en r ponse aux attentes des lus de la soci t civile l laboration de projets agri coles de territoires permettant de d velopper une vision prospective des activit s agricoles tant l chelle de chaque exploitation qu celle du territoire pour initier des dynamiques collectives des synergies entre les projets articuler le projet agricole avec les autres dimensions du projet de d ve loppement port par les lus locaux lien avec les politiques de l habitat les sch mas d activit s conomiques la trame verte et bleue laborer une vision tant moyen terme 3 5 ans qu plus longue ch ance 10 20 ans permettant de construire la p rennit des exploitations rechercher la bonne chelle de coh rence d un projet sur un territoire qui d passe souvent le cadre communal inter communalit SCoT bassin d emploi 03 4 Liu ou Pour comprendre les symboles a E Fiche outil o Fiche exp rie
112. il g n ral en concer tation avec un certain nombre d acteurs tels que les communes et EPCI Chambre d agriculture le cas ch ant l Office national des for ts et sur consultation d experts associ s si n cessaire SAFER EPE 3 Application du programme d action dans le p rim tre Acquisition de biens l int rieur du p rim tre Attribution des biens acquis Imprimer Sommaire Fleur Outils Modalit s d acquisition de biens en zone PAEN A savoir L acquisition et la valorisation des biens inclus dans le p rim tre PAEN incombent au Conseil g n ral qui d tient la facult de d l guer cette comp tence une autre collectivit territoriale commune EPCI ou d agir par l entremise d un EPF ou le plus PAEN et SAFER des droits de pr emp tion distincts souvent de la SAFER Acquisition Droit de Droit ASIE amiable pr emption PAEN d expropriation Conseil g n ral ou par d l gation autre collectivit territoriale et EPCI Uniquement sur les Oui espaces naturels Oui sensibles la demande Oui si le Conseil et au nom du SAFER g n ral n a pas d partement Non souhait intervenir ou d faut pour son propre compte Partout en son nom ou pour une EPF Oui autre collectivit Oui avec l accord du d partement Notre regard Programme d action associ A la diff rence de l outil ZAP le dispositif du PAEN comprend l laboration d un prog
113. ir sur toute question relative la r gression des surfaces agricoles et sur les moyens de contribuer la limitation de la consommation de l espace agricole Les d lais d intervention Les documents d urbanisme La CDCEA se prononce dans les 3 mois suivant l arr t du projet de PLU ou de SCoT et 3 mois avant l enqu te publique pour la carte communale Apr s une analyse du projet elle se r unit et rend un avis il peut tre favorable avec des Les autorisations d urbanisme La CDCEA intervient dans les projets de constructions am nagements installations et travaux situ s dans les espaces autres qu urbanis s des communes non couvertes par un document d urbanisme SCoT PLU carte communale d s lors qu ils ont pour effet de r duire une surface o est exerc e une activit agricole o vocation agricole Les autorisations d urbanisme L avis de la CDCEA est r put favorable si elle ne s est pas prononc e l expiration d un d lai d un mois compter de sa saisine La CDCEA va appr cier au cas par cas la vocation agricole et le caract re n cessaire de la construc tion et des installations dans des zones non savoir Impact de la CDCEA dans la planifica tion du territoire D sormais l enjeu de la pr servation des espaces est por t par une structure sp cifique incitant en amont les collectivit s prendre en compte la question de la consommation des espaces Elle apporte aussi u
114. ire peut percevoir une aide au bail compter de 5 ha lou s un jeune agriculteur L abaissement de ce seuil serait souhaitable afin d inciter galement les petits propri taires louer Cet am nagement du dispositif pourrait tre plus sp cialement important en zone de parcellaire morcel Des avantages fiscaux ou financiers permettraient d encourager les propri taires louer EDITION 2011 M thodes Sensibiliser les collectivit s locales sur lin t r t de pr server l activit conomique agri cole des exploitations agricoles en nombre suffisant et une diversit de productions Pr ciser les projets de la collectivit besoin de r serves pour l urbanisation possibilit de location p renne et accompagner la reprise des terres pour urbanisation incidence sur les entreprises agricoles Informer les bailleurs ou futurs et les collectivit s territoriales sur les possibilit s de location en agriculture diff rents outils disponibles s curit de l investissement rentabilit de l ordre de 2 4 brut source SAFER r gles sp cifiques des contrats des bailleurs publics Mettre en relation les porteurs de projets avec les propri taires d velopper une relation de confiance bailleur preneur et compl ter leur information sur les divers types de contrats et formes de location de foncier agricole Les CPEA En dehors des zones de montagne le pr fet peut pr voir la facult sur un t
115. ise en d fens de parcelles ou de parties de parcelle 6 La limitation ou l interdiction des apports en fertilisants 7 La limitation ou l interdiction des produits phytosanitaires 8 La couverture v g tale du sol p riodique ou permanente pour les cultures an nuelles ou les cultures p rennes 9 L implantation le maintien et les modalit s d entretien de couverts sp cifiques vocation environnementale 10 L interdiction de l irrigation du drainage et de toutes formes d assainissement 11 Les modalit s de submersion des parcelles et de gestion des niveaux d eau 12 La diversification de l assolement 13 La cr ation le maintien et les modalit s d entretien de haies talus bosquets arbres isol s mares foss s terrasses murets 14 Les techniques de travail du sol 15 La conduite de cultures suivant le cahier des charges de l agriculture biologique P renniser l agriculture et l environnement Avec un bail soumis au statut du fermage l environnement peut se concevoir long terme dur e de 9 ans minimum renouvelable alors que la plupart des engagements agro environnementaux s appliquent sur de plus courtes p riodes Conciliation des enjeux La relation contractuelle rend possible l adoption d un comportement de com promis entre l environnement et le maintien de la production agricole vitant la stricte sp cialisation des espaces Pression environnementale sur le foncier Dans c
116. ison de la qualit des sols et du caract re parti culi rement riche et embl matique des paysages la municipalit s est alors orient e vers la proc dure de zone agricole prot g e 6 en tant qu outil perti nent pour apporter une protection la fois effective et durable Composantes cl s Le p rim tre de la ZAP a su concilier des objectifs de protection des terroirs viticoles de qualit correspon dant aux premi res et deuxi mes c tes de l appel lation et des objectifs de pr servation des sites paysa gers typiques de ce secteur de confluence entre les deux grands vals de la Loire et du Cher 5 et 6 demeure en coh rence avec le zonage du PLU 4 de la commune de Montlouis sur Loire les secteurs inclus dans la ZAP sont tous d j class s en zone agricole A o Av g T t T Les T Fiches Exp Imprimer L une des principales conditions de mise en uvre de la proc dure ZAP r side dans la place accord e la concertation avec les acteurs locaux et d partementaux concern s Pour travailler sur ce projet de red finition de l am nagement du territoire communal un groupe technique s est r uni 5 reprises De nombreux contacts ont eu lieu entre les lus de la CCET et les repr sentants du Syndicat des vins ainsi qu avec de nombreux propri taires concern s par le projet L enqu te publique a galement t pr c d e d une phase de concertation avec la po
117. isque un d ficit de reprises d entreprises par de nouveaux exploitants et une perte de diversit de production Fort de ce constat les lus et conseillers de d veloppement du Pays d cident en collaboration avec toutes les familles professionnelles de lancer un tat des lieux de l activit agricole et du renouvellement des g n rations sur son territoire 2 Composantes cl s L activit agricole est une composante pr pond rante du territoire les 1099 exploitations fournissent des emplois 1351 exploitants et 800 Equivalents Temps Plein ETP ainsi que de nombreux emplois induits coop rative laiti re L agriculture diversifi e du territoire comprend une dominante d exploitations en polyculture au nord et en levage au sud Les fili res de qualit AOC Saint Maure et Valencay Geline de Touraine Lait de Touraine g n rent une forte valeur ajout e et participent l identit du Pays Touraine C t Sud Outre sa dimension conomique cette agriculture joue galement un r le structurant dans l quilibre du territoire notamment dans l entretien des paysages T t T Les T A Fiches Exp Exp rience N 2 Imprimer Conditions de mise en uvre L op ration de recensement des exploitants sans successeur 3 de tr s grande envergure 600 exploitants agricoles de plus de 50 ans l chelle du territoire du Pays a t pr par e en partenariat troit avec l Asso
118. issement public foncier Equivalent temps plein Groupement des agriculteurs biologiques du Loir et Cher Groupe de d veloppement agricole Groupement foncier agricole Institut national de l origine et de la qualit Institut national de la statistique et des tudes conomiques Liaison entre les actions de d veloppement de l conomie rurale Mesure agro environnementale territorialis e Op ration group e d am nagement foncier Office national de la for t Organisation professionnelle agricole Projet agricole d partemental Projet am nagement de d veloppement durable dans les documents d urbanisme P rim tre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels p riurbains Production brute standard Plan climat nergie territoire Programme pour l installation et le d veloppement des initiatives locales Plan local d urbanisme Plan local d urbanisme intercommunal Parc naturel r gional Plan d occupation des sols Plan r gional agriculture durable Plan strat gique agricole et de d veloppement rural R pertoire d part installation Soci t d am nagement foncier et d tablissement rural Sch ma d am nagement et de gestion des eaux Surface agricole utile Sch ma de coh rence territorial Sch ma directeur d am nagement et de gestion des eaux Sch ma directeur d partemental des structures Surface minimum d installation Sch ma r gional climat air nergie Sch ma r gional de coh rence
119. it d une v ritable refonte du parcellaire d un territoire donn Regrouper rapprocher desservir quiper Dans une optique de maintien de la pro duction agricole cette op ration tend d une part optimiser le foncier en constituant des lots de propri t plus adapt s leur mise en valeur et d autre part am liorer les conditions d exploitation des propri t s agricoles en r duisant l parpillement des outils de production L AFAF a galement pour objet l am nagement du territoire des communes celles ci pouvant cette occa sion am nager leur voirie ou r server une emprise La proc dure de l AFAF peut tre utilis e dans deux situations r organiser le parcellaire foncier non b ti pour un am nagement optimis du territoire accompagner la r alisation de grands ouvrages routes autoroutes voies ferr es etc qui entra ne un morcellement du ter ritoire et qui suppose une r organisation du parcellaire Les acteurs de l AFAF Il s agit d une op ration collective de grande ampleur sous la ma trise d ou vrage du Conseil g n ral avec le cas ch ant financement par le ma tre du grand ouvrage Elle est conduite par une commission communale ou intercommu nale d Am nagement foncier compos e de propri taires exploitants lus Les autres acteurs cl s sont l Etat la com mune le g om tre et l ventuelle asso ciation fonci re Initiative communale ou Classement
120. it par la vente directe du producteur au consommateur soit par la vente indirecte condition qu il n y ait qu un seul interm diaire En r gion centre 11 des exploitations soit 2 839 entreprises commercia lisent leur production en circuit court Elles sont 13 au niveau national La majo rit des exploitations en vente directe commercialisent directement la Ferme Ce mode de commercialisation est essentiellement localis proximit des agglom rations et le long de l axe lig rien ainsi qu en Sologne Il concerne princi palement les productions mara ch res arboricoles et l levage Part des exploitations par canton commercialisant des produits via des circuits courts en 2010 en r gion Centre hors viticulture E CHARTRES Pus de 30 de 15 moins de 30 de 10 moins de 15 de 5 moins de 10 moins de 5 0 Sources IGN BD carto Agreste RA 2010 DRAAF Centre d La cuisine centrale l habitude dacheter des l gumes pr ts l emploi elle nest pas quip e de l gumerie pour leur pr paration Marie No lle maire de commune rurale 18 C t collectivit Maintenir une conomie agricole sur un territoire et valoriser au mieux tous les espaces Pr server des zones de diversit s agri coles des paysages de qualit cadre de vie des habitants et g rer des espaces naturels R pondre une demande soci tale d approvisio
121. l activit agricole d un territoire savoir Soutenir une installation o conforter une exploitation Constituer une unit d exploitation viable ou plus facile g rer Assurer la commercialisation des produits de l exploitation La soci t dans la gestion en com mun du foncier agricole morcel La constitution d une soci t dans la ges tion en commun du foncier agricole mor cel peut tre int ressante pour r unir les propri t s et former une unit viable d exploitation favorisant l installation et la transmission et p rennisant l exploitation sur le territoire Plusieurs formules sont possibles Le GFA groupement foncier agricole pour constituer o maintenir des unit s fonci res viables en regroupant les terres de plusieurs propri taires dans un m me patrimoine Il existe diff rentes formes de GFA Le GFA familial ou successoral constitu entre les membres d une m me famille pour maintenir l exploitation et viter l clatement du patrimoine lors de la transmission des biens Le GFA mutualiste en dehors d un cadre strictement familial propri taires et investisseurs se r unissent pour sau ver une exploitation agricole Le GFA investissement r unit des per sonnes qui souhaitent uniquement r ali ser un placement dans le foncier consi d r comme une valeur refuge Le groupement pastoral Il s agit d un regroupement des propri taires de terrains de
122. lation d un agriculteur localisation des terres qualit des sols potentiel de commercialisation type de contrat de location circulation des engins L implication des acteurs dans le projet dont l ancien exploitant agricole La prise en compte des d lais et des d marches pour concr tiser le projet laboration du projet de d veloppement agricole par la collectivit et laboration du projet d installation par le candidat la reprise Contact Chambre d agriculture du Loiret P le Installation Transmission Imprimer Cr er l envie de s installer en tant qu exploitant ou salari Sommaire Fleur Ep Vue pr c dente Anticiper la disparition d activit s d levage rep rage du Pays Touraine C t Sud 3 Le territoire Le Pays Touraine C t Sud regroupe 4 Communaut s de communes de l arrondissement de Loches Grand Ligueillois Loches D veloppement Montr sor et Touraine du Sud et leurs 68 communes El ments declencheurs Soucieux d accompagner l activit agricole au plus pr s des r alit s et des acteurs de terrain les lus pressentent des difficult s venir dans le maintien d un maillage coh rent des productions et des fili res existantes peur de voir partir les terres l agrandissement perte des activit s d levage au profit des grandes cultures Avec 50 d exploitants g s de plus de 50 ans court terme le territoire r
123. le utiliser pour r gulariser la situation d une ou plusieurs par celles permettant la commune d viter de laisser les biens en d sh rence Sur Son territoire Int r t de cette proc dure Combin e avec d autres proc dures d am nagement foncier elle permet la cession de terres abandonn es aux propri taires voisins ou d faut de la constitution de r serves fonci res pour la commune Exp rience Le recours aux proc dures de biens sans ma tre ou pr sum s sans ma tre Traditionnellement cette d marche relevait de la comp tence de l Etat et n tait que peu mise en application Depuis le transfert de comp tence au profit des communes le dispositif est davantage utilis Le choix de mettre en uvre cette proc dure r sulte principalement d un besoin foncier particulier de la commune ou d un autre propri taire Code civil Code g n ral de la propri t des personnes publiques Imprimer W AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE Constituer des unit s conomiques exploitables VOIR AUSSI Th ma N 1 et 8 Outil N 12 Les associations fonci res des acteurs potentiels pour g rer du parcellaire morcel Sommaire Fleur ETS Vue pr c dente Outil Le morcellement parcellaire est souvent l origine de la d prise agricole dans certains espaces Pour asurer la mise en valeur une alternative la forme soci taire consiste r
124. le cas ch ant r alisent des actions de nature faciliter l utilisation et l am nagement des biens acquis Les EPF locaux Ils r alisent pour leur compte pour le compte de leurs membres ou de toute personne publique toute ac quisition fonci re o immobili re en vue de la constitution de r serves fonci res ou de la r alisation d actions ou d op rations d am nagement A l instar des EPF d autres op rateurs fon ciers ou financiers peuvent aussi interve nir sp cialement dans la ma trise du fon cier agricole les SAFER l association Terre de liens l Agence de l eau le conserva toire du littoral ses HE D EE d re n saknin CP a AP S Imprimer a Les EPF en France Janvier 2012 GUADELOUPE 972 QUE 75 MES ST PIERRE ET M Q 97 MAYOTTE TERRES AUSTRALES ET ANT WALLIS ET FUT POLYNESIE FR NELLE CALEDONIE Le territoire des EPF Compte tenu de leurs missions prioritaires li es aux activit s conomiques et au renouvellement urbain l action des EPF est principalement localis e en zone p riurbaine Toutefois ses interventions peuvent concerner des collectivit s de tailles plus r duites situ es en zone rurale tant entendu que le territoire de l EPF s tend sur l ensemble du territoire des communes adh rentes EPCI Action dans la ma trise du foncier Conform ment leur programme pluriannuel d intervention les EPF interviennent
125. le d veloppement conomique y compris agricole C t propri taires fonciers Entretenir et valoriser son patrimoine Rester libre de l utilisation de son bien C t agriculture Disposer de terres agricoles p rennes maintien d activit s existantes installation de nouveaux agriculteurs sur des projets conomiquement viables Exercer son activit professionnelle dans de bonnes conditions de cohabitation avec les autres activit s et usagers du territoire circulation des mat riels agricoles enclavement de lexploitation agricole r glementation des pratiques agricoles Faire des am liorations du fond lou sur la dur e s engager dans un contrat pluriannuel louer ou pas choisir son repreneur reprendre la jouissance ou sortir d un contrat changer la destination l orientation du bien Retirer un revenu faire fructifier un bien La ma trise du foncier rel ve d un sens particulier et d un sens plus large pour le l gislateur et les collectivit s il sagit d acqu rir du foncier alors que pour une partie des citoyens la ma trise du foncier peut s entendre en termes de libert de choix de gestion d finition d une direction d orientations Appliqu e tout espace la ma trise du foncier d pend de la propri t du sol propri taire priv individuel propri taire public ou autre forme de propri t collective En mati re de contr le de propri t plusieurs m thodes co exist
126. ler les principes de cordialit notamment aux nouveaux arrivants Proposer un document pr sentant les sp cificit s du territoire remettre aux diff rents usagers de l espace C t agriculture Maintenir et d velopper l activit de production agricole dans les diff rentes zones du territoire Etre reconnu comme un acteur incontournable de valorisation du territoire Dialoguer avec les autres utilisateurs de l espace de vie avec le moins de nuisances possibles proximit Pour les agriculteurs il s agit avant tout de maintenir du foncier pour que l activit agricole puisse perdurer dans des conditions d exercice compatibles avec les exigences du m tier savoir expliquer son m tier D velopper de nouvelles activit s g tes chambres et tables d h tes entretien de l espace productions d nergie Les difficult s de cohabitation peuvent concerner tous les aspects de la vie en agglom ration o en zone rurale Toutefois lorsqu elles sont li es l activit agricole cest non seulement des probl mes de voisinage qu il faut prendre en compte mais galement la r alit d une activit conomique qui peut tre mise en p ril W 3 Des situations tendues peuvent tre dues l action des habitants d un village pour refuser l implantation d une porcherie ou dun poulailler en agriculture biologique proximit du bourg alors m me que la r glementation urbanistique est respect e
127. les financi rement prix du foncier montant des fermages Disposer dune visibilit fonci re long terme indispensable la p rennit et au d veloppement durable des activit s agricoles Pr server un environnement compatible avec les pratiques et les fonctionnalit s des exploitations agricoles taille et configuration du parcellaire W 8 r gles de constructibilit des b timents agricoles conditions de circulation relations de voisinage Acc der des march s de proximit permettant la valorisation des produits agricoles locaux vente directe restauration scolaire et collective L objectif recherch dans l int r t g n ral est de tout mettre en uvre pour Eviter les impacts de l urbanisation sur l agriculture en fixant des limites la consommation d espaces agricoles et en prenant en compte les enjeux agricoles au m me titre que les autres composantes du territoire R duire les impacts qui n auront pas pu tre vit s en int grant les activit s agricoles d s la conception des projets d urbanisation et d infrastructures et en veillant dans la dur e la compatibilit entre les diff rentes activit s d velopp es sur le territoire Compenser les pr judices qui subsistent par des am nagements des mesures d accompagnement ou des indemnisations afin d assurer la p rennit et le d veloppement des activit s agricoles Sommaire Fleur Probl matiques C t
128. limentation PNA du Pays Vend mois 41 En synergie avec la politique r gionale et la campagne de communication int gr e dans l approche Agenda 21 le projet port par le Pays Vendomois concerne la restauration collective en milieu rural en r gie directe Il s agit de proposer des repas quilibr s en s appuyant sur une sensibilisation au go t de r duire le gaspillage alimentaire de favoriser les circuits courts en march s publics Le guide Manger local et de saison 37 r alis par le Pays Loire Nature Touraine sensibilise l int r t de manger local et de saison Il r pertorie plus de 50 producteurs pr sents sur le territoire Magasin Collectif La Charrette Chambray les Tours 37 Situ en zone p ri urbaine le magasin de 200m est install dans l enceinte du Lyc e agricole de Chambray L s Tours Il compte 13 associ s qui offrent un large panel de produits boucherie charcuterie fromages fruits et l gumes En semble ils emploient 5 salari s et assurent des permanences pour vendre leurs produits Depuis sa cr ation en 2008 le chiffre d affaires du magasin ne cesse de progresser Un autre magasin collectif est en cours de cr ation en Indre et Loire Deux autres points de vente collectifs sont ouverts en r gion Centre Comme la ferme Orl ans dans le Loiret et un autre Fussy dans le Cher Au Pr des Fermes Notre regard Les facteurs de r ussites La l gitimit des porteurs de projet
129. lors qu un flot de moins de 5 ha en grandes cultures sera consid r comme limitant Au niveau national on estime 8 le nombre moyen de bailleurs par exploi tant En zone de parcellaire morcel il est de l ordre de plusieurs dizaines de propri taires par exploitant Avec un parcellaire morcel je passe beaucoup de temps sur les routes c est une perte de temps et des charges suppl mentaires Jean Marie agriculteur Un sujet toujours d actualit Les am nagements fonciers constituent un effort public qui a permis le regroupement des lots de propri t et d exploitation la limitation du morcellement des exploitations et l am nagement des espaces chemins et foss s Ils ont accompagn l volution des techniques de production agricole n cessitant des tailles de parcellaire compatibles avec la m canisation Cf carte p 1 Une situation contrast e Une majorit de territoires est couverte par un am nagement foncier Malgr les remembrements r alis s certaines com munes peuvent encore tre concern es par des situations de parcellaire morcel zones exclues des p rim tres notam ment lors de remembrements grand ou vrage dits article 10 qui ne concernent pas toujours la totalit du territoire ou lors d op rations anciennes la sortie de la 2 me guerre mondiale la m canisation tait peu d velopp e Des zones non am nag es au parcel laire non morcel et
130. mener une r flexion largie sur leur projet strat gique de territoire et sur les possibilit s de s lection des candidats La Chambre d agriculture peut tre l interlocuteur privil gier pour effectuer cette d marche Code rural et de la p che maritime Directions D partementales des Territoires W AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE Transmettre du foncier agricole c est entretenir un secteur d activit et maintenir un tissu rural vivant VOIR AUSSI Th ma N 1 et 2 Exp riences N 1 2 et 3 Sy AS H po TRY i Sommaire Fleur Le Programme pour l installation et le d veloppement des initiatives locales PIDIL Le PIDIL est un programme d aides nationales agr par la commission europ enne en faveur de l installation agricole Un dispositif incitatif au renou vellement des g n rations en agriculture Dans le cadre de la politique d installa tion en agriculture le PIDIL a pour ob jectif de faciliter le renouvellement des g n rations en agriculture et d am liorer la Synergie des actions mises en uvre par l Etat et les collectivit s territoriales vise faciliter l acc s au foncier pour de jeunes agriculteurs notamment lorsque l ins tallation a lieu en dehors du cadre familial Un programme d application r gional Le PIDIL est un programme de soutien la cr ation reprise d entreprises en agri culture Il comprend de
131. ment en amont du transfert de l outil de production Les op rations de rep rage permettent d tablir un contact initial Pour les collectivit s ces op rations repr sentent une premi re tape au ser vice de leur politique de d veloppement et de gestion de l espace La plupart des actions du PIDIL autorisent un co financement par les collectivi t s L effet levier est d autant plus important que les op rations cibl es s inscri vent dans un programme d action concert l chelle d un territoire A savoir Anticiper la transmission des exploi tations Une transmission d exploitation qu elle soit en cadre familial ou non se pr pare au moins 5 ans l avance d lai minimum pour se poser les nombreuses questions relatives aux aspects humain conomique financier fiscal Les op ra tions de rep rage des exploitations sans successeur sont g n ralement mises en uvre la demande d une collectivit ou d une fili re pour analyser la situation identifier les enjeux majeurs et envisa ger la gestion du territoire et du d velop pement conomique local Participation des Chambres d agri culture la politique installation Depuis le Loi de Modernisation Agricole du 27 juillet 2010 la participation des Chambres d agriculture la politique d installation a t largie notamment l information individuelle et collective l animation du RDI l accompagnement des candidats l installation dans l
132. ment local Pr server des espaces agricoles pour s assurer d un approvisionnement local via les outils de planification SCoT PLU PAEN et ZAP Parall lement mener une politique incitative l installation si n cessaire W 1 et 5 Adapter les formes de soutien aux pro jets agricoles et faciliter la mise en r seau d acteurs pour cr er des synergies entre les diff rents secteurs d activit artisans agriculteurs industriels Associer les tablissements collectifs scolaires maison de sant lors de la construction de projets d approvisionne ment local Suivre la r alisation du projet et valuer les r sultats sur le terrain Communiquer et valoriser Conduire des actions p dagogiques pour changer les habitudes alimentaires et sen sibiliser les consommateurs et la restau ration collective l utilisation des produits locaux Comment sont ils cultiv s Qui les produit Comment les cuisiner Quelle est la meilleure saison pour les consom Merei Valoriser les projets pour susciter des vocations chez les jeunes qui impliqu s le plus en amont pourront terme p renni ser les fili res structur es en travaillant au sein des structures d approvisionnement ou tout simplement en relocalisant leur mode de consommation Vue pr c dente Pour comprendre les symboles v Fiche th matique Fiche outil o Fiche exp rience g f du y j 4 A NT Lu Li ag E sj m pam sia a
133. mis disposition des porteurs de projet par les Chambres d agriculture dans le cadre d un r seau national Il compl te les dispositifs de renouvellement des g n rations en agriculture Il s adresse tous types de porteurs de projet candidats l installation en agriculture hors cadre familial exploitants sur des petites surfaces n cessitant d tre confort es exploitants agricoles propri taires fonciers ainsi qu aux collectivit s territoriales Il permet d identifier le foncier transmettre et de caract riser les exploitations en r gion Centre un audit d exploitation est r alis avant inscription d une offre sur le r pertoire d aider les c dants ou les soci t s laborer une offre d exploitation ou d asso ciation attractive pour un repreneur d accompagner les mises en relation entre offre et demande selon les besoins de pr ciser avec le cr ateur repreneur d entreprise son projet et de rechercher une offre de foncier ou d association adapt e ses besoins savoir Le rep rage Une approche pertinente l chelle d un territoire de projet Pays Communaut de communes Parc Naturel R gional pour faciliter la mise en place d actions ult rieures adapt es notamment en faveur de la transmission du foncier des candidats l installation Le R pertoire D part Installation Favoriser la transmission des exploitations agricoles en rapprochant les porteurs de projet souhai
134. mise en exploitation de parcelles agricoles Une proc dure d int r t g n ral Cr e au d but de la premi re guerre mondiale dans une perspective de re mise en valeur des terres abandonn es cette proc dure a pour objectif de valo riser du foncier de nature agricole Elle met en demeure tout propri taire d en tretenir ses terres et de les exploiter ou de les faire exploiter pour lutter contre la d prise agricole Cette proc dure contribue l ouverture d un dialogue entre des pro pri taires et des candidats l exploitation agricole pour aboutir soit une solution amiable soit une solution autoritaire la constitution d une barri re la sp cu lation fonci re en remettant sur le mar ch davantage de foncier la pr servation d une dynamique dans les territoires qui subissent la d prise en raison de l abandon de certaines terres agrandissements des exploitations lo cales ou installations de nouveaux por teurs de projet l entretien des espaces agricoles ou naturels lutte contre les friches et la pro lif ration des esp ces v g tales et ani males nuisibles Comme la proc dure des biens sans ma tre et pr sum sans ma tre la mise en valeur des terres incultes peut se combiner avec les outils de restructura tion fonci re AFAF ECIR La commune a ainsi la possibilit de conforter la consti tution d une r serve fonci re ou de reva loriser des espaces dans
135. n es sous forme de cartographie permet de dresser un tat des lieux imag de l agriculture du territoire occupation de l espace type d exploitation mais aussi de mettre en exerque les zones enjeux Sur le territoire Exp riences Les dispositifs d aides la collectivit a la possibilit de mobiliser des financements pour des actions sp cifiques l agriculture apr s un travail de coordination entre les diff rentes sources de financement dans le respect du droit communautaire communes Cher Sologne Pour comprendre les symboles E Fiche outil Fiche exp rience Communaut de A la suite d un rep rage mettant en vidence un r el probl me de transmission des exploitations du secteur et mena ant terme la p rennit de la fili re AOC caprine la communaut de communes Cher Sologne envisage dans un premier temps d acqu rir du foncier et de construire un b timent pour y installer un agriculteur En tant que ma tre d ouvrage public elle se trouve confront e au co t tr s lev du projet Elle d cide de revoir ses ambitions et de reconsid rer la probl matique de la fili re Elle labore alors un v ritable projet de fili re et alloue le budget pr vu un dispositif d aides aux producteurs R sultats 6 installations soutenues et une dynamique locale relanc e Les lus projettent d tendre ce dispositif d autres fili res 3 Diagnostic de fili re dans le Loiret P pini ristes et ro
136. n de la commune de Mont Pr s Chambord en faveur de l agriculture p riurbaine Mont Pr s Chambord est une commune soumise une forte pression fonci re la fois p riurbaine au sud de Blois et de d prise agricole proximit de la Grande Sologne Afin de pr server son cadre de vie attrayant et ses paysages diversifi s la commune souhaite installer des agriculteurs Sur son territoire en revalorisant des secteurs touch s par la d prise agricole Un partenariat est tabli avec la Chambre d agriculture afin de r aliser un diagnostic par secteur agricole et d accompagner la collectivit dans l installation de porteurs de projet Un travail d animation et de sensibilisation pr alable la mise en place d une ZAP est galement pr vu Acteurs en pr sence SIAB Agglopolys Communaut de Communes du Pays de Chambord Pays des Ch teaux Chambre d agriculture GABLEC BIOCENTRE Lyc e horticole de Blois Communes de Vineuil et Mont Pr s Chambord L impulsion des acteurs locaux La contribution de tous les partenaires un objectif commun Le choix et l articulation d chelles de territoire en coh rence avec l objectif recherch Pays Syndicat du SCoT Communaut d Agaglom ra tion Communes Des d marches de diagnostic et de concertation adapt es aux actions Chambre d agriculture de Loir et Cher P le territoires environnement so primer Sommaire Fleur Vue pr c dente Glossaire des sigle
137. n de paysages de qualit sont trop souvent occult s aux yeux du grand public Pourtant ils m ritent d tre reconnus Pour cela un suivi et une animation des actions mises en place est n cessaire dans la dur e Identifi e dans la diversit de ses fonctions l agriculture doit aussi tre vue et reconnue comme une alli e de la gestion des territoires sensibles le droit de propri t La question de l espace agricole est parfois pos e en terme de ma trise de ce foncier au sens de l acquisition avec toutes les difficult s li es l envol e des prix sur certains territoires qui limitent les possibilit s pour les agriculteurs Face ce dernier constat il ny a pas une solution universelle Les outils existants pour r guler le march du foncier agricole doivent prioritairement tre activ s en pr servant les int r ts des agriculteurs Les missions de la SAFER sont entre autres d j pr vues pour cela y compris aux c t s des collectivit s ou des apporteurs de capitaux qui souhaitent s orienter vers cette solution de gestion de l espace ou d investissement Les agriculteurs n ont pas forc ment obligation d tre propri taires de l ensemble des terres qu ils exploitent diff rents syst mes de contrat avec des propri taires priv s ou publics co existent La pr servation du foncier agricole passe par la recherche d un quilibre entre les diverses solutions qu elles soient li es la planification la r gula
138. n regard critique sur les strat gies fonci res d fi nies Quand bien m me elle n met que des avis simples elle intervient en com pl ment d autres organismes Chambre d agriculture INAO DDT etc contribuant renforcer le poids des organes consu Fe dans la politique de pr servation du foncier Doctrine sur la consommation du foncier Pour rendre ses avis chaque CDCEA s appuie sur une doctrine qu elle labore elle m me ce qui lui permet de se constituer une grille de lecture et d analyse lorsqu elle est saisie Les CDCEA en r gion Centre Constitu es au cours de lann e 2011 les CDCEA de la r gion se r unissent environ une fois par mois pour mettre des avis aussi bien sur des documents de planifica tion que sur les autorisations d urbanisme recommandations ou d favorable avec des remarques qui dans la majorit des cas est repris par le pr fet urbanis es Notre regard Favoriser le renouvellement urbain Les espaces agricoles sont depuis long temps utilis s comme une r serve de foncier pour l urbanisation pour les autres activit s conomiques ou encore pour la compensation des espaces naturels et forestiers La pr servation des espaces ruraux passe en premier lieu par une politique de redensification et de renouvellement urbain Il est indispensable d optimiser l utilisation de l espace urbain avant d envisager des pr l vements dans les espaces agricoles Elus locaux et CDCE
139. namiques agricoles les syst mes de production la place de l agriculture dans l conomie locale les acteurs des fili res agricoles transformation distribution Analyse des forces faiblesses et leviers d action de l agriculture du territoire en lien avec le contexte local D finition des enjeux sur le territoire Concertation des acteurs agricoles du territoire Possibilit de proposition de pro gramme d actions adapt Exemple de M thodes M thode prospective de l AC3A d ve lopp e par l association des Chambres d agriculture de l Arc Atlantique bas e sur des d marches d animation Syster en Rh ne Alpes M thode de dia gnostic territorial int grant la contribution de l agriculture la gestion d un espace local partir d une analyse du d veloppe ment du territoire et une vue prospective Partenaires Chambre d agriculture Syndicats de producteurs groupements de d veloppement agricole fili res agricoles amont et aval Imprimer ommaire Fleur Le volet agricole des documents d urbanisme Territoire Commune ou groupement de communes Objectifs R aliser un diagnostic agricole Assurer une concertation des agriculteurs Disposer d un outil d aide la d cision Contenu Caract ristiques agricoles du territoire donn es statistiques et qualitatives sur l activit conomique de et sa er Cartographie des sites et parcellaires d exploitation descriptif d
140. nce et la mise en place d observa toires agricoles de territoire entretenir dans la dur e partir de ren contres par communes entre les lus les agriculteurs et la Chambre d agriculture Le dispositif de veille fonci re d velop p par les SAFER peut ga lement tre mobilis dans ce cadre Ces propositions sont en coh rence avec la position de l Etat socle des cinq r gles pour la ma trise de la consommation de l espace utilis notamment dans le cadre des Commissions d partementales de la consommation de l espace agricole CDCEA Sommaire Fleur Th ma Vue pr c dente Outils Les ZAP permettent de placer des espaces agricoles sous la double protection du Maire et du Pr fet amp 6 Les PAEN permettent aux d partements d laborer des programmes d intervention dans des territoires enjeux et au besoin d intervenir par pr emption 7 Des chartes Agriculture et Urbanisme ont t labor es dans plusieurs d partements elles comportent g n ralement des l ments de diagnostic partag entre les acteurs signataires services de l Etat collectivit s organisations agricoles Autres outils des orientations et des recommandations en mati re de ma trise de la consom le diagnostic territorial agricole 1 mation d espaces agricoles prendre en compte dans les documents d urbanisme la planification du territoire g 4 la CDCEA D 5 PL
141. nci re elles s mancipent de la r gle de la constructibilit limit e en d finissant les secteurs constructibles et inconstructibles Le PLU Document pilote de la planification l chelon d une commune Plus labor dans la forme et dans le projet qu une carte communale le PLU intervient fortement dans la protection des espaces agricoles par la technique du zonage des parcelles en 4 grandes zones urbaine urbaniser agricole et naturelle et foresti re assorties chacune de r gles d am nagement sp cifiques Le PLU Intercommunal Document f d rateur il met en exerque les diff rentes approches des collectivit s locales en apportant une politique et une ma trise coh rente du foncier et de l urbanisation l chelle d un p rim tre plus vaste Imprimer Sommaire Fleur Outils Le SCoT Document de programmation et de grandes orientations pour un territoire intercommunal pr d fini avec plusieurs finalit s dont la protection des espaces naturels agricoles paysagers et des ressources naturelles Il comprend des espaces d un seul tenant et sans enclave identique au p rim tre de l EPCI apr s une prise en compte des autres p rim tres ou solidarit s institutionnelles Il est direc tement opposable au PLU et la carte communale Le SCoT tend tre g n ralis l hori zon 2017 avec une instauration progressive de la r gle de l urbanisation limit e Coh rence entre documents de
142. nes en fonction du projet envisag bail clauses environnementales pour une jeune mara ch re pr t usage pour un projet en cours d exp rimentation etc 8 Brenne Val de Creuse Un porteur de projet souhaitait S installer en levage caprin sur 30 ha Or le foncier envisag repr sentait un investis sement trop lourd pour lui La Communaut de communes a d cid de les acheter pour les lui louer avec une option d achat horizon 10 15 ans A l installation le jeune agriculteur a construit une ch vrerie Le d veloppement de son entreprise a cr e de l emploi local aujourd hui 3 quivalents temps plein Notre regard n y a pas de solution type Diff rents contrats ou syst mes de portages sont envisageables Il convient de s adapter la strat gie du bailleur la situation des biens aux projets agricoles Les dispositifs mettre en uvre sont r gis par des r gles juridiques sp cifiques Il est fortement conseill de se faire accompagner par des professionnels pour choisir un candidat l installation en respectant la r glementation et retenir des contrats adapt s et s curis s viter les contentieux et les requalifications de contrats Envisager le portage du foncier li un projet et mesurer les incidences en mati re de d penses publiques qui peuvent s av rer importantes pour une collectivit Pour aller plus loin Contacts Chambres d agriculture service juridique Notaires
143. nes agricoles r serv es la production laiti re et la polyculture exemple ZAP de Drumettaz Clarafond en 2003 Dans l Is re 38 la ZAP intercommunale a t labor e pour prot ger AOC Noix de Grenoble les p pini res et vergers ainsi que la production de ma s l levage et l irrigation Aujourd hui une volution de la ZAP est en projet en vue de retraits et d ajouts concomitants de parcelles La ZAP de Sadirac en Gironde 33 a permis d intervenir en milieu p riurbain pour prot ger un secteur viticole de qualit Sensibiliser la soci t civile et les propri taires locaux la consultation des propri taires directement vis s par le projet de ZAP apparait parfois trop tardive ou insuffisante compte tenu de l impact de cette mesure sur l usage de leurs sols Le dialoque entre gestionnaires de l espace administration et acteurs locaux doit intervenir le plus t t possible Un projet strat gique de territoire la ZAP S envisage dans le cadre d une politique fonci re globale du territoire La d marche appelle l implication de divers acteurs La r vision d un PLU ou l laboration d un SCoT constituent des moments opportuns pour s interroger sur la d finition d un projet agricole local et sur les moyens de pr servation des espaces Prot ger un foncier agricole d j fragilis l effet de la ZAP sera plus important dans des espaces d j menac s par l urbanisation ou qui risquent de l tre rapidement q
144. nisation tendance grignoter le foncier agricole Une r flexion sur le fond a donc t engag e Objectif encourager la transmission des terres au profit de l installation de jeunes agriculteurs St phane originaire du milieu urbain Jai toujours voulu tre agriculteur Impensable pour ma famille mais gr ce au R pertoire D part Installation j ai pu trouver une exploitation et l accompagnement indispensable par un conseiller installation transmission pour que mon projet aboutisse J ai aussi eu la chance de rencontrer un c dant et des propri taires qui voulaient vraiment installer un jeune agriculteur Constats onectvi de 50 ans et plus en 2010 contre 50 La R gion Centre perd 6 600 hectares de en 2000 terres agricoles chaque ann e entre 2006 et 2010 soit l quivalent de 70 exploita tions agricoles Parmi les exploitants de 55 ans et plus 63 se disent incertains quant leur succession 64 de la surface agricole utile en r Le rythme d artificialisation des terres gion Centre est en location entre tiers s est acc l r plus 40 entre les pe oo ue riodes 1995 2003 et 2006 2010 res 7 Le nombre lev de candidats la cr a pectivement 3 800 ha an et 5 300 ha an tion reprise d entreprises agricole inscrits artificialis s au R pertoire D part Installation RDI t moigne de l attractivit du secteur agri cole de la r gion et des difficult s pour acc der a
145. nisme DREAL Les Cahiers de l am nagement en r gion Centre La planification en urbanisme n 2 Janvier 2011 W GRICULTURE amp TERRITOIRE VOIR AUSSI Th ma N 5 Sommaire Fleur Vue pr c dente Depuis 2010 un nouvel acteur a fait son apparition dans la strat gie de pr servation des espaces et de lutte contre l artificialisation excessive et croissante des sols CDCEA Rationaliser la consommation des espaces et contenir l artifi cialisation des sols La CDCEA a t instaur e dans un contexte de prise de conscience de la r gression des espaces ruraux Elle in tervient notamment sur la consomma tion du foncier agricole en contribuant l objectif pour l horizon 2020 de r duire de 50 le rythme d artificialisation des sols Il sagit d un organe consultatif qui labore sa propre doctrine Son r le est avant tout de pr venir le gaspillage de foncier et de freiner l artificialisation des territoires NAN PA ji A AE d nd 7 Organisation d une concerta tion Repr sentative des diff rents protago nistes de la gestion fonci re du territoire local la commission r unit sous la pr sidence du pr fet un certain nombre d acteurs situ s au c ur de la politique de la ma trise fonci re Le Pr fet a la possibilit de faire en tendre par la commission si besoin est toutes personnes qualifi es au regard de leur connaissance en mati re fonci re
146. nnement alimentaire local et renforcer les liens entre producteurs et consommateurs C t agriculture Diversifier les d bouch s des producteurs et ma triser les prix de vente am lioration du revenu des exploitants 1 I CIOUPeNe SES IUCIUTeNPBOLINNTeS pondre un besoin d approvisionnement en veillant la rentabilit de l entreprise Maintenir des producteurs et des fili res en place sur un territoire menac par l artificialisation Valoriser l image du m tier acheminer son produit jusqu au consommateur et tre pleinement acteur de sa commercialisation Afin de r pondre aux attentes de la soci t et de maintenir une activit agricole sur son territoire la collectivit peut tre amen e penser un d veloppement structur des circuits courts En fonction de ses orientations elle pourra impulser un am nagement de son territoire en cons quence Quelles formes de circuits courts mettre en place Comment les adapter au territoire Quels outils utiliser pour favoriser l approvisionnement en produits locaux Comment am nager son territoire et maintenir des exploitations fonctionnelles M thodes Anticiper l approvisionnement local Les projets de mise en place et de struc turation d un approvisionnement alimen taire local peuvent tre int gr s lors des tudes d am nagement du territoire par exemple l occasion de l laboration De la Trame Verte et Bleue Elle
147. nos cam pagnes Le projet de charte a t initi par la Chambre d agriculture et l amicale des Maires du Lot amp Garonne Chartes de bon voisinage en Pays de Loire Le Conseil R gional Pays de Loire a confi la Chambre r gionale d agriculture et ESA d Angers 49 un travail sp cifique sur les Chartes de bon voisinage Charte de bon voisinage dans le Tarn 81 pour faciliter les relations entre agriculteurs et nouveaux arrivants en milieu rural Les chartes sont d clin es au niveau cantonal et sont port es par les Maires la Chambre d agriculture et les Jeunes Agriculteurs Elles pr sentent l importance conomique de l agriculture les r gles tablies et le r le social des agriculteurs Notre regard En tant qu agriculteur je n h site pas ouvrir les portes de mon exploitation aux habitants et notamment aux nouveaux arrivants Je respecte aussi mes voisins et anticipe les g nes que mon activit pourrait produire En tant qu lu local j informe r guli rement la population et notamment les nouveaux arrivants sur l importance d avoir de bonnes relations avec ses voisins et sur les engagements des uns envers les autres En tant qu habitant je respecte la propri t des autres je n h site pas discuter avec mes voisins Je suis tol rant par rapport aux g nes de certaines activit s conomiques En tant qu utilisateur de l espace randonneurs chasseurs p cheurs je respecte l espace tel qu
148. nouvelle comp tence disposition pour g rer ces espaces compris dans un p rim tre d fini exercer une ma trise fonci re par des acquisitions amiables ou par l exercice de leur droit de pr emption ou d expropriation Le stock de biens ainsi acquis pourra tre remis disposition de porteurs de projet par vente ou location sous r serve du respect d un cahier des charges Une ma trise fonci re en milieu p riurbain Le p rim tre du PAEN va recouvrir des espaces agricoles et naturels situ s proxi mit des agglom rations menac s par la pression urbaine Il concerne des parcelles class es en zone agricole ou naturelle et foresti re ou secteur inconstructible en pr sence d une carte communale sous r serve qu elles ne soient pas concern es par une zone d am nagement diff r ZAD G jie g F L a Elaboration du programme d action Pr servation et valorisation suivant un programme d action Outre la d limitation d un p rim tre d ac tion la mise en place du PAEN s accom pagne de l laboration d un programme d action Ce document vient pr ciser les am nagements et les orientations de gestion destin s favoriser l exploita tion agricole la gestion foresti re la pr servation et la valorisation des espaces naturels et des paysages du p rim tre L 143 2 du Code de l urbanisme Une gouvernance locale Programme d action et p rim tre sont d finis par le Conse
149. ns de d veloppement durable du territoire Le RDI lieu de rencontre de l offre et de la demande En tant que lieu de rencontre des candi dats la recherche de foncier pour deve y nir chefs d exploitation agricole et des ex g R ploitants en projet de cessation d activit ressens ou en recherche d un nouvel associ le R pertoire D part Installation est un outil indispensable pour favoriser le renouvelle ment des g n rations Pr sent dans chaque d partement fonctionnant en r seau sur l ensemble du territoire national le RDI accueille tous les candidats la cr ation reprise d entreprise accompagnement personnalis dans l laboration du projet appui la recherche de foncier pr paration des mises en relations suivi des relations avec les propri taires et les c dants Notre regard Le renouvellement des g n rations est un enjeu important en agriculture pour la p rennit des fili res et pour l am nagement du territoire Face la dimi nution du nombre de chefs d exploitation et au ph nom ne d agrandissement des exploitations qui atteint des limites en terme de transmissibilit l acc s au foncier pour de nouveaux porteurs de projet demeure un enjeu majeur pour maintenir un tissu rural vivant Afin d orienter le foncier agricole vers l installation de jeunes porteurs de pro jet il est n cessaire d tablir une relation de confiance avec les agriculteurs c dants et leurs propri taires suffisam
150. ns et le devenir de l agriculture pour les prochaines ann es Je Th ma N 1 ep R ussir une Installation Installer un porteur de projet quel acc s au foncier Evolution des installations en 30 ans 1980 2010 Source Agreste recensement 2010 Sommaire Fleur D apr s le recensement Agreste 2010 en r gion Centre 55 des installations sont aid es Ce sont des installations d agriculteurs de 18 39 ans ayant b n fici de soutien financier pour la mise en uvre d un projet conomiquement viable dota tions pr ts bonifi s et d ductions de charges sociales et fiscales 30 des installations aid es se font en dehors du cadre familial Ces jeunes ne sont pour la plupart pas issus du milieu agricole 62 des plus de 50 ans ne connaissent pas le devenir de leur exploitation ce qui repr sente pr s de 30 de la SAU en r gion Centre L acc s au foncier est probl matique pour le porteur de projet en raison Du prix des terres en zone de pression fonci re qui ne permet pas au candidat l installation de construire un projet conomiquement viable Elle concerne aussi bien les espaces p riurbains de c r aliculture que les territoires de chasse Des difficult s rencontr es pour re prendre d importantes exploitations Aujourd hui certaines exploitations ont un prix de reprise tellement lev qu aucun jeune porteur de projet ne peut se lance
151. nsemble Un volet sur l importance du dialogue Les droits et devoirs des habitants et des agriculteurs Pour comprendre les symboles Fiche outil Oru Fiche exp rience La concertation bilat rale l agriculteur pr vient ses voisins qu il va proc der l pandage de lisier par exemple en leur indiquant la p riode La phase d laboration d une charte de bon voisinage Laudit patrimonial en tant quoutil de compr hension et de mobilisation des acteurs agissant Sur un m me territoire La m diation territoriale qui permet des personnes de se rencontrer et d changer sur des sujets potentiellement difficiles Autres outils Les fermes p dagogiques Les op rations de type Bienvenue la ferme ou De ferme en ferme Les march s fermiers foires et autres f tes de l agriculture en tant que lieu de rencontre entre agriculteurs et consommateurs E 4 1 ot mm Imprimer Sommaire Fleur Exp riences communication Le monde agricole a mis en place de nombreuses actions de communication pour rapprocher citadins et ruraux Ces actions permettent de faire d couvrir le m tier d agriculteur sous toutes ses facettes et de r pondre aux questions des citadins voisins et consommateurs Bienvenue la ferme est un r seau des Chambres d agriculture qui regroupe plus de 6 000 agriculteurs sur le territoire national Il offre de tr s nombreuses prestations portes ouvertes
152. nt des acteurs locaux Quoi qu il en soit il est toujours pr f rable de rechercher des solutions par la concertation et par la diffusion d une information adapt e sp cificit s et ou caract ristiques du territoire r gles de fonctionnement etc Parmi les m thodes existantes certaines ne n cessitent aucun moyen particulier ou peuvent facilement tre mises en uvre localement Outils De nombreux outils de communication existent pour favoriser les changes entre agriculteurs et soci t civile Parmi eux les chartes de bon voisinage Les chartes de bon voisinage avec les activit s agricoles R dig es le plus souvent partir d un probl me identifi localement elles sont le fruit dune d marche de concertation entre acteurs A ce titre il n existe pas de charte type Elles ont pour objectif de favoriser la cohabitation entre les diff rents utilisateurs de l espace ainsi que de pr venir les ventuels conflits venir La r ussite de cette action n cessite une r elle mobilisation de tous les acteurs concern s du territoire avec un fort engagement des lus locaux et agricoles En outre pour tre active et toujours utile la charte doit rester d actualit et tre port e par des acteurs reconnus l gitimes dans leur r le Une charte de bon voisinage peut comprendre les parties suivantes Les fondements de la charte Une pr sentation de l activit agricole Les bases du bien vivre e
153. ocaliser les zones de foncier potentiellement lib rables identifier les projets de d veloppement Selon les objectifs d termin s l op ration dite de rep rage permet de rencontrer les agriculteurs recenser les projets ca ract riser les exploitations transmettre informer et sensibiliser les agriculteurs qui envisagent de cesser leur activit notam ment ceux qui nont pas de repreneurs identifi s Cartographier pour g rer Int gr dans une d marche de projet de territoire le rep rage consiste tablir un terrain de relations entre des acteurs locaux autour d une probl matique de gestion de l espace et ou des pr occupations d une fili re A l issue de la phase d enqu te et de restitution des r sultats les participants la borent un plan d actions pour maintenir une dynamique agricole sur les territoires dans la dur e Les tapes de l op ration de rep rage Constitution d un comit de pilotage local lus territoriaux responsables profession nels agricoles techniciens administratifs D termination des objectifs sp cifiques de l op ration et des modalit s de l enqu te R alisation des entretiens Traitement et analyse des donn es Restitution des r sultats r flexion sur les suites donner Mise en place d un programme d actions et de suivi Outils L op ration de rep rage des exploitants sans successeur Ce dispositif est mis en
154. oit s par 14 agriculteurs ont ainsi t cartographi s Des contrats juridiques de location ont t propos s pour permettre l occupation agricole de ces terres en situation pr caire ou p renne 8 Contact Sommaire Fleur Ep Vue pr c dente gt gt Actions de la commune de Vineuil pour la pr servation de l activit agricole La commune de Vineuil avec ses 7 200 habitants vit un d veloppement p riurbain fort Une grande partie de son territoire est situ e en zone inondable En dehors de cette zone inconstructible on observe une forte pression et des ph nom nes de r tention fonci re visibles sur une centaine d hectares de friches parsem es W 5 En 2008 la commune d cide de r viser son PLU et de confier le volet agricole la Chambre d agricul ture Les r sultats du diagnostic et de la concertation conduisent une prise en compte des enjeux agri coles dans le PLU Des espaces agricoles initialement destin s devenir zone d activit s sont reclass s en zone agricole tandis que des espaces faible enjeu agricole sont r orient s vers l urbanisation Les condi tions de circulations agricoles sont tudi es et des propositions d am liorations identifi es A l issue de ces d marches la concertation fait mer ger le souhait d instaurer une ZAP 6 Sa mise en place d cid e l unanimit du conseil municipal est en cours de finalisation par la Chambre d agriculture gt gt Interventio
155. oit en raison de la qualit des terres faible potentiel agronomique et conomique ou li une baisse de la dynamique des fili res agricoles la r mun ration des usages sur les terres agricoles est estim e insuffisante pour assurer une p rennit de l agriculture Elle conduit au d laissement de la mise en valeur du foncier par l agriculture Les espaces ont tendance retourner la friche au boisement voire de la gestion d espaces naturels destin s aux loisirs et la chasse Les prix pratiqu s peuvent atteindre des niveaux incompatibles avec la r installation de porteurs de projets agricoles En revanche les terrains eux m mes peuvent ventuellement tre reconvertis pour l agriculture si besoin Les espaces agricoles situ s dans des zones o l activit agricole n est pas remise en cause La pression a pour origine le ph nom ne d agrandissement des exploitations existantes et la standardisation des syst mes d exploitation simplifi cation des syst mes disparition d ateliers de production etc A terme ces zones connaissent une perte de diversit des productions agricoles au profit de la banali sation des espaces par l augmentation de la production de grandes cultures et une fermeture de l acc s au foncier pour tout nouveau porteur de projet en agriculture surtout lorsqu il n est pas originaire du milieu agricole Ces types de zones de pression fonci re ne sont pas exclusifs les uns des autres Sur un m
156. ojet ne peut voir le jour Constats C t collectivit La logique d am nagement et de d ve loppement durable conduit la collectivit consid rer l agriculture pour ses diff rentes fonctions et services rendus la soci t cr ation d emplois non ou peu d localisables approvisionnement local en produits frais et de saison pr serva tion des paysages et des cosyst mes cr ations de ceintures vertes en zones urbaines valorisation des friches etc Les besoins d approvisionnement en pro duits locaux conduisent galement des collectivit s vouloir installer un nouvel agriculteur souvent en mara chade L acquisition de foncier peut tre on reuse pour une collectivit Avec le m me budget elle pourrait soutenir plusieurs exploitations et renforcer des fili res exis tantes sur son territoire Lorsque la collectivit n gocie en direct du foncier elle peut provoquer une infla tion des prix avec des r percussions sur le march du foncier Dans certains projets d installation d agri culteurs le choix du candidat l instal lation se fait parfois sans appel d offre La collectivit peut tre poursuivie pour concurrence d loyale vis vis des autres candidats C t agriculture La r gion Centre premi re r gion agricole par la surface utilis e n chappe pas la r gle La gestion du foncier agricole repr sente un r el enjeu sur la transmission des exploitatio
157. ologique d finissant l aire d alimentation des captages AAC 2005 2007 tude et diagnostic des pratiques agricoles sur l AAC 2007 laboration d un programme d action gestion de la fertilisation azot e p riodes intercultures diversification des assolements 2009 signature d un premier contrat territorial identifiant objectifs et moyens financiers mobilis s proposition de MAET aux agriculteurs conversion de parcelles c r ali res en couvert herbat et r duction de la fertilisation azot e avec augmentation de la rotation des cultures 2011 application de la proc dure des zones soumises contraintes environnementales ZSCE 2012 n gociations pour la signature d un nouveau contrat territorial D s l origine une volont politique forte de la com munaut d agglom ration Bourges Plus Une gouvernance structur e et vivante qui facilite le dialogue et la concertation entre les acteurs concern s ainsi que la prise en compte des objectifs Un plan d action r aliste et concret assorti d indica teurs permettant un pilotage objectif et transparent de l action et le suivi des r sultats obtenus Une mission d animation d accompagnement et de Suivi assur e par la Chambre d agriculture et relay e par l association Agri Porche et la coop rative Epis Centre Les organisations agricoles locales et d partemen tales sont fortement engag es dans la d marche l Association Agri Porche f
158. on est cr ent un climat peu propice la p rennisa pass e de 3 800 ha entre 1995 et 2003 tion de l activit agricole en milieu p riurbain 5 300 ha entre 2006 et 2010 soit Une sources Conseil R gional DRAAF et DREAL Centre acc l ration de 40 entre les deux p riodes Cela repr sente l quivalent dun gt terrain de football toutes les 48 minutes ga Le d veloppement non ma tris de l ur B banisation jus e diminue excessivement les disponibilit s fonci res pour les activit s agricoles accentue la sp culation fonci re refus de fermage d veloppement du mitage et de friches en attente de l urbanisation e d grade les conditions d exercice de l acti vit agricole fractionnement et dispersion des parcelles enclavement urbain multi plication de parcelles non entretenues e apporte des contraintes suppl mentaires d gradations vols d charges nuisibles a h aF e alt re les paysages l image et l identit S f Eon agricoles des territoires a i La proximit des centres urbains apporte aussi des opportunit s vente directe de produits agricoles locaux acc s de nombreux services pour les actifs agricoles et Les aires urbaines 2010 leur famille possibilit d activit s et donc de cranse p ra M Moyene p les BE couromne des petite p les a z Couronne des grands pia E Couronne des moyens pibes Aate muttipolaris revenus compl mentaires pour le CONJO
159. on sous condition de conservation du bien pendant 5 ans Exon rations en mati re d imp t de Solidarit sur la Fortune gt Baux long terme gt gt Bail cessible hors cadre familial Majoration possible du fermage gt gt Baux long terme Bail cessible hors cadre familial Courte dur e Baux de petites parcelles gt 1 an Baux annuels 1 an Baux SAFER 3 ans ou 6 ans Convention pluriannuelle de p turage fix e par arr t pr fectoral d faut 5 ans Convention d occupation pr caire libre Pr t usage libre Fin de contrat atypique R siliation anticip e pour un projet d int r t g n ral Bail rural consenti par une personne publique Dur e fixe Bail long terme de 25 ans o long pr avis gt avec une clause de tacite reconduction cong d livrer 4 ans l avance Sans clause de tacite reconduction pas de cong d livrer Exp rience dans le Bl sois Loir et Cher Inciter la valorisation agricole des r serves fonci res des collectivit s titre pr caire ou p renne Contrats envisageables en fonction de la destination finale des r serves fonci res Changement de destination pr vu ma projet d am nagement Convention de mise Fr disposition et bail SAFER d occupation ue Lu pr caire US La ville et l agglom ration de Blois disposaient de r serves fonci res constitu es au fil du temps Fin 2009 elles confien
160. onci re avec projet d ins tallation de certains types de porteurs de projet en agriculture Les zones de pression fonci re La gestion des terres agricoles n est pas uniforme selon les territoires dans lesquels elle se situe En r gion Centre trois types de zones de pression fonci re ont t identifi s Les espaces agricoles situ s dans les franges urbaines ou p riurbaines Dans ces zones la pression fonci re r sulte essentiellement de la proximit avec les agglom rations et les besoins en d veloppement des espaces d habitat de zones commerciales et industrielles des infrastructures des espaces de loisirs Le foncier agricole est alors souvent consid r par les collectivit s territoriales comme un r servoir de foncier dans lequel elles vont pouvoir puiser quelques parcelles le moment venu quitte y mettre un prix sup rieur celui du march du foncier agricole Des propri taires de parcelles agricoles situ es dans ces zones entretiennent volontiers le ph nom ne de pression fonci re en r servant leurs parcelles pour une urbanisation future qui sera bien meilleure r mun ratrice Le d classement des espaces agricoles en zones urbaniser voire la r habilitation de friches industrielles s av rent pratiquement irr versible Les espaces agricoles situ s dans des territoires en d prise Dans ces zones la pression fonci re s exerce le plus souvent par la concurrence avec d autres activit s Que ce s
161. onnel et familial La qualit de la m diation entre porteur de projet c dant propri taire et ventuellement la collectivit au stade de la contractualisation pour que chaque partie sorte gagnante de la n gociation L introduction de d s quilibres entre exploitations ou l absence de prise en compte des attentes des exploita tions pr sentes sur le territoire n cessitant un soutien pour perdurer Une appr ciation incompl te des conditions n ces saires l installation localisation des terres qualit des sols type de contrat de location potentiel de commer cialisation circulation des engins agricoles La pr paration d un projet d installation sans r elle s lection de candidats La sous valuation des d lais n cessaires la r alisation d une d marche d installation Pour aller plus loin Point Info Installation www pii centre fr R pertoire D part Installation www repertoireinstallation com Ils l ont fait et vous Les visages de l installation en r gion Centre Chambre r gionale d agriculture Centre ARASEA Juin 2010 8 e A d AGRICULTURES SD Anticiper la transmission des exploitations Pierre maire d une commune rurale membre d un syndicat mixte de pays Le rep rage des exploitants agricoles que la Chambre d agriculture vient de r aliser nous a fait prendre conscience des enjeux du renouvellement des g n rations en agriculture Sur notre territoire l urba
162. ons ou encore d emp cher le d mant lement d exploitations viables En d finitive les diverses tudes et d marches administratives impliquent forte ment le candidat qui doit avoir construit solidement son projet La collectivit doit avoir l esprit que cette tape est longue et incompressible face l attente d une installation mais qu elle est n cessaire pour p renniser l activit en projet La collectivit n est pas propri taire Lorsque le foncier appartient uniquement des propri taires priv s la collectivit nest pas moins limit e pour agir Avec l appui de diverses structures elle peut pr server des espaces agricoles acqu rir faire porter du foncier ou encore soutenir les projets locaux Planifier pour prot ger le foncier et r server des espaces agricoles Les zones agricoles prot g es et les p rim tres de protections des espaces agricoles et natu rels sont deux outils qui permettent de tracer des limites p rennes autour des espaces agricoles Ils nencouragent pas la r tention de foncier sur les franges urbaines Anticiper et se constituer des r serves fonci res tout comme il est possible de le faire pour la cr ation de zones d acti vit s artisanales ou commerciales La re cherche de terres et la gestion du foncier peut se faire en lien avec la SAFER orga nisme agricole dot d un droit de pr emp tion li ses missions de service public ou avec un tablissem
163. ontlouis sur Loire 37 s est dot e d une ZAP afin de pr server une ceinture agricole de plus de 300 hectares sur son territoire principalement sur des sols viticoles Trois autres ZAP devraient voir le jour fin 2012 d but 2013 Vineuil 41 volont de maintenir des plateaux agricoles actuellement valoris s en grandes cultures et en mara chage 443 ha Ch cy 45 dans le projet de ZAP multi sites l objectif est de pr server une coupure verte autour de l agglom ration par des espaces naturels et grandes cultures en bord de Loire dont une zone viticole sous appellation contr l e 300 ha Par ay Meslay et Rochecorbon 37 sur ces deux communes le projet concerne des terres en grandes cultures des vignobles majoritairement en zone AOC ainsi que des espaces class s bois s 995 ha En projet Conjointement la r vision de son POS en PLU la commune de Saint Martin Le Beau 37 a engag un projet de ZAP pour pr server ses paysages et son activit agricole viticole AOC mara ch re et grandes cultures Apr s le constat d une urba nisation diffuse et de parcelles agricoles non exploit es dans l attente d une meilleure valorisation du foncier par l urbanisation la ZAP est apparue comme une option tudier pour maintenir le dynamisme agricole sur la commune Autres exp riences Les premi res ZAP mises en place ont t labor es dans le d partement de la Savoie 73 afin de conforter les zo
164. otamment le pr sident de la communaut de communes expriment la volont de soutenir l installation des jeunes agriculteurs sur leur territoire Composantes cl s Dans un premier temps la commune de Selles sur Cher identifie une propri t c der Elle d cide d acqu rir le foncier et de construire une ch vrerie pour pouvoir installer un leveur caprin en AOC 8 1 Pour ce faire la commune envisage de mettre en place une ferme relais 10 Cependant apr s tude du projet le co t de la construction appara t important pour la collectivit Avec le m me budget il est possible de conforter et d aider plusieurs agriculteurs Il est donc d cid de faire machine arri re et d orienter le soutien l installation par la mise en place d un dispositif d aides aux agricul teurs du territoire 8 3 T d T T L4 Un dispositif pour soutenir la fili re caprine Un dispositif d aide est mis en place pour soutenir la fili re AOC caprine fin 2006 Celui ci toujours en application concerne une aide l installation et au d veloppement des exploitations existantes en prenant en charge les tudes pr visionnelles et en participant au financement de b timents Fiches Exp Imprimer Sommaire Fleur Vue pr c dente Conditions de mise en uvre Un important travail d ing nierie financi re a t r alis par la Chambre d agriculture du Loir et Cher pour d finir les aides et leurs mod
165. ou conforter la production agricole sur leur territoire ferme communale et ferme relais Diff rentes formes de portage du foncier Pour soutenir l activit agricole sur son terri toire la collectivit peut opter pour diverses formes de portage du foncier agricole Elle peut ainsi faire l acquisition de terres b ties ou non b ties ou d une exploitation agri cole enti re en vue de la mettre disposi tion d un exploitant qui souhaite s installer ou qui a besoin de conforter conomique ment son exploitation Deux types de portage du foncier avec des finalit s diff rentes La ferme communale La commune re prend une exploitation agricole pour ins taller un agriculteur en location L exploi tation a vocation rester dans le domaine communal La ferme relais La commune loue un agriculteur une exploitation agricole pour une p riode donn e au terme de laquelle l exploitant peut devenir propri taire P renniser l agriculture de son territoire Cette intervention est particuli rement opportune pour redynamiser et p renni ser l activit agricole locale notamment dans les zones de d prise fonci re I peut sagir de l acquisition et de la mise en va leur de parcelles agricoles l abandon ou encore d exploitations agricoles en cessa tion d activit sans repreneur Cette action permet galement aux collectivit s terri toriales d agir concr tement dans leur poli tique agricole en sout
166. oulement de la proc dure d laboration ou de r vision Depuis la loi Grenelle Il l objet du PADD a t largi II fixe des objectifs de mod ration de la consommation de l espace et de lutte contre l talement urbain Pr sent e comme une opportunit de rationaliser la gestion des es paces cette proc dure permet galement de valoriser les am nit s positives de l agriculture sur un territoire La Trame Verte et Bleue n est pas un nouvel outil pour exclure l agriculture de certains espaces naturels Elle peut permettre au contraire une reconnaissance des d marches et pratiques d j existantes savoir PLU intercommunal Si le PLUI est de la comp tence de EPCI la commune peut s opposer aux orientations d am nagement et de programmation ou d une disposition qui la concerne en mettant un avis d favorable sous r serve que la d cision de l EPCI ne soit pas ent rin e par l accord de la majorit des 2 3 des communes membres SCoT Nonobstant la crainte pour les com munes d abandonner leur autonomie le SCoT permet d harmoniser les politiques locales d quilibrer les diff rents espaces prot ger et urbaniser et d apporter une stabilit juridique l gard des diff rents PLU ou cartes communales CDCEA La Commission D partementale de la Consommation des Espaces Agri coles est le nouvel acteur phare dans la proc dure d laboration ou de r vision des documents de planification
167. pements o d assurer des services soit dans l int r t des agriculteurs soit de facon plus g n rale dans celui des habitants de la r gion sans distinction professionnelle SCOP soci t coop rative de forme SA soci t anonyme ou SARL dont les salari s sont les associ s majoritaires SCIC soci t coop rative d int r t collectif elle associe pour la r alisation de biens ou de services des partenaires multiples qui ont des int r ts sp cifiques diff rents multisoci tariat salari s collectivit s publiques b n voles usagers entre prises associations particuliers pour assurer A W les besoins collectifs du territoire par une meil Em leure mobilisation possible de ses ressources co nomiques et sociales Quelques exp riences Un GFA pour faire vivre une commune Grusse petite commune rurale du Jura l activit agricole avait disparu et plus de 700 parcelles taient rest es abandonn es ou en friches Les lus se sont mobilis s pour redonner un dynamisme agricole au territoire La mise en place d un GFA et dune association fonci re ont permis la cr ation et l entretien de chemins ruraux et dexploitation Une op ration de remembrement t n cessaire Plusieurs exploitations et installations ont pu voir le jour Une SAS pour s installer en Ille et Vilaine L installation d un leveur porcin a t soutenue par un montage financier particulier faisant appel la cons
168. permet de penser l int gration d exploitations en vente directe dans un maillage d espaces verts proximit de la ville De la r flexion sur le Plan Climat Int grer le calcul de l impact d un approvision nement local sur le bilan carbone de la collectivit D un Agenda 21 local initier une r flexion Sur l alimentation l agriculture et les modes de commercialisation en circuits courts se lon les grands principes du d veloppement durable Penser global agir local D finir un projet de circuits courts Conna tre les besoins de la collectivit en produits locaux et d finir une struc turation appropri e En zone urbaine par exemple les particuliers seront en attente de magasins de producteurs ou encore de syst mes de distribution sous formes de paniers de l gumes tandis qu en zone rurale les particuliers pr f reront peut tre la vente la ferme Enfin dans le cas d une demande de masse de la res tauration collective la cr ation d une plate forme d approvisionnement physique ou virtuelle selon les caract ristiques du terri toire pourrait tre plus appropri e Etudier les possibilit s d approvisionne ment quantit capacit fournir le march saison en interrogeant les producteurs les industries agroalimentaires et les orga nismes professionnels et interprofessionnels Chambres consulaires plate forme de four Th ma Mettre en oeuvre l approvisionne
169. ploitation manifeste Consultation publique et arr t de l tat d finitif des fonds incultes Mise en demeure d exploiter Remise en valeur des terres En cas de non respect de son engagement dans un d lai d un an le pr fet pourra r attribuer les parcelles par bail forc vente amiable provoqu e ou expropriation Remise en valeur des terres Engagement remettre en valeur dans un d lai d un an ou renonciation En cas de non remise en valeur le pr fet pourra attri buer le bail au candidat l exploitation bail forc Notre regard Une mesure incitative Dans ses effets cette proc dure s apparente davantage une solution incitative pour contraindre les propri taires entretenir le foncier agricole qu une v ritable politique agricole Le propri taire prend conscience de l importance de s occuper de ses terres La demande a plus de chances d aboutir lorsqu elle mane d un exploitant agricole qui envisage de s installer ou de s agrandir Animation fonci re amiable Les situations de r tention fonci re sont sources de fortes tensions et de conflits Le dialogue entre propri taires et exploitants agricoles est envisager par l ani mation de n gociations pr alables Cette proc dure repr sente un instrument d ouverture des changes entre les parties la collectivit jouant le r le d arbitre Vision globale Engag e par le Conseil g n ral cette proc dure doit s inscrire d
170. pport investisse ment r sultat Quelle inscription dans la dur e M thodes Sensibiliser les conseils g n raux les communes les communaut s de communes sur la probl ma tique du parcellaire morcel sur les outils envisa geables et sur l int r t d investissement pour l am nagement du territoire Conduire une d marche sp cifique aupr s des notaires afin de limiter le morcellement des pro pri t s au moment des successions En cas d intervention envisag e sur un territoire res pecter les tapes suivantes Diagnostic agricole et foncier Concertation sur les objectifs recherch s Programme d action adapt au territoire et la volont des acteurs Exploitation Soci t d exploitation directe GAEC SCEA SARL Exploitation indirecte Outils Deux types d outils peuvent tre appliqu s sur le m me espace Les outils de restructuration mettre en uvre si possible en premier permettent le plus souvent de limiter les besoins de structures de gestion en commun Restructurer le parcellaire Faciliter l achat de petites parcelles et inciter l change Echanges amiable Achat Vente L Echange et cession d immeubles ruraux 13 facilite le regroupement parcellaire Il n cessite un accord amiable de toutes les parties L animation et la mise en place d incitation financi re dans l esprit OGAF permettent d obtenir des r sultats plus grande chelle Am nagement Fon
171. pri taires ont un bien de taille limit e 1 1 5 ha voire moins issu le plus souvent de successions Une part non n gligeable d entre eux n habite pas la commune voire ne connait pas la localisation du bien Bien qu attach s leur patrimoine ces pro pri taires se d sint ressent de la gestion de leur bien d o la pr sence fr quente de friches en timbres postes En cas de vente la valeur escompt e sera d risoire Sommaire Fleur Enjeux C t collectivit Mettre en valeur des espaces partiellement ou totalement abandonn s Pr server un cadre de vie et un environ nement de qualit se pr munir des risques inondation incendie Conforter voire diversifier l conomie agricole relance de nouvelles productions C t propri taires fonciers Conserver une propri t g r e et entretenue tout en restant propri taire ne pas tre contraint de vendre son bien C t agriculture Eviter les friches proximit d espaces en exploitation Am liorer la taille et la configuration des lots d exploitation Faciliter la gestion des fermages et assurer la transmissibilit des parcelles exploit es Exploiter de nouveaux espaces installation ou confortation Probl matiques Passer d une situation ing rable une situation g rable Quelle possibilit de r ussite avec de nom breux acteurs li s par un foncier imbriqu Quel r sultat escompter ra
172. pulation exposition en mairie registre d observations mis disposition des habitants de la commune A l origine la profession agricole tait relativement r serv e sur ce projet de ZAP commune d j largement urbanis e p rim tre de la ZAP initialement cantonn quelques dizaines d hectares risque de perception du projet comme caution de l urbanisation effective et venir risque de tensions entre propri taires bailleurs et agriculteurs locataires risque de d placement de la pression urbaine au del du p rim tre de la ZAP Au fil des discussions le projet a sensiblement volu Une r gle de construction du p rim tre a t labor e pour les parcelles en premi res et deuxi mes c tes viticoles En apportant de la lisibilit au projet cette r gle a permis de justifier le choix des parcelles inclure dans le p rim tre d tendre de fa on importante le p rim tre de lui donner une plus grande coh rence de lever l inqui tude sur le risque de d placement de la pression fonci re vers les zones agricoles hors p rim tre Sommaire Fleur Ep Vue pr c dente Lors de l enqu te publique sur le projet aucune objection majeure na t formul e sur ce projet Seules des r clamations ponctuelles ont t d po s es par quelques particuliers La ZAP a t institu e par d lib ration du conseil municipal du 25 juin 2007 et par arr t pr fectoral du 17 ao t
173. r avec un poids de d part aussi fort Cette situation r sulte soit d un ph nom ne d agrandissement des exploitations individuelles soit du d ve loppement de soci t s D un environnement parfois peu pro pice au fonctionnement de l exploita tion En zone p riurbaine l enclavement de parcelles et le mitage des espaces agricoles convoit s pour le d veloppe ment de nouvelles activit s d infras tructures et d habitats rendent difficile la circulation d engins la construction de b timents agricoles ou de la maison d habitation proximit des cultures En quelques ann es nous avons vu les paysages de notre commune rurale voluer Les exploitations arboricoles ne trouvent pas de repreneurs et l urbanisation se d veloppe St phane maire d une commune p riurbaine Enjeux C t collectivit Trouver un quilibre raisonn dans le n cessaire d veloppement conomique zones d activit s infrastructures de trans ports et d mographique zones d habi tats de services et d quipements Offrir un cadre de vie la soci t civile Entretien du paysage gestion des es paces naturels et cr ation de poumons verts en zone urbaine Proposition de produits de proximit et de qualit R pondre aux sollicitations des porteurs de projet en agriculture et notamment leur faciliter l acc s au foncier Les fili res et les activit s agricoles du territoire contribuent au d veloppement
174. r le bon p rim tre pour la bonne ambition Avant d entamer toute action de planification et de d finir des orientations il importe de bien v rifier la coh rence entre l chelle territoriale consid r e et le niveau d interven tion souhait pour agir sur la pr servation du foncier agricole dans le projet de territoire A chaque p rim tre correspond un niveau d ambition une d termination d objectifs et un cadre de mise en uvre Depuis l laboration des sch mas r gionaux d un PLU l chelon communal ou intercommunal au classement d un espace naturel sensible ou m me la construction d une politique de d veloppement conomique l chelle d un Pays ou d un autre territoire de projet l un des principaux enjeux r side dans la d limitation d un p rim tre d tude pertinent et dans le recueil des informations utiles l analyse pour laborer les orientations les zonages et ou les programmes d action En regard l un des risques majeurs li s une d limitation erron e de ces p rim tres d tude peut conduire des d cisions qui auront pour effet de d placer les probl mes ailleurs voire de fragiliser l existence de certaines fili res de production de d stabiliser des organisations locales ou encore d accentuer davantage la pression fonci re sur d autres espaces agricoles Encourager une agriculture viable sur l ensemble des territoires Dans une attitude volontariste des collectivit s territoriales sou
175. r le captage Ce territoire est caract ris par les grandes cultures et par i des sols argilo calcaires peu profonds particuli rement d eau potable de sensibles l infiltration hydrique La qualit des eaux est l agglom ration de surtout affect e par des teneurs en nitrates 6 Bourges El ments declencheurs Les captages du Porche repr sentent environ 25 2 millions de m par an des besoins en eau de l agglom ration Leurs profondeurs sont chelonn es entre 27 et 100 m tres Le moins profond fournit 70 de la ressource exploit e sa teneur en nitrates est en moyenne de 50 mg l La moyenne des autres forages est de 60 70 mg l avec des pics 85 mg l Un secteur particuli rement vuln rable d environ 9 000 ha a t identifi comme prioritaire Les surfaces agricoles cultiv es par une soixantaine d exploitations repr sentent 7 746 ha dont 60 en cultures c r ali res 33 en ol agineux colza 4 en prairies Les eaux distribu es respectent les exigences r glementaires gr ce une forte sollicitation du captage le moins contamin et la dilution avec l eau provenant d un autre champ captant la nappe de la Loire T d T T L objectif est de reconqu rir de mani re p renne la qualit de l eau du Porche g Fiches Exp Imprimer 2001 d claration d utilit publique DUP instaurant les p rim tres de protection des captages du Porche 2004 tude hydrog
176. r s instal 1 Or La dynamique conomique ler Sommaire Fleur Wuce ACE ente de certaines fili res agricoles d pend direc tement du potentiel d approvisionnement L quilibre conomique des territoires peut alors tre durablement affect Une pr occupation constante En r gion Centre le facteur limitant la dynamique agricole n est pas le manque de candidats l installation mais plut t le manque de foncier disponible Parmi les dispositifs existants en faveur du renouvel lement des g n rations l anticipation de la transmission des exploitations agricoles constitue un outil d aide la d cision utile aux responsables locaux pour laborer une strat gie de gestion du territoire ww 2 Au del de la phase de cessation dacti vit le foncier agricole doit faire l objet d une attention constante pour pr server la vie des entreprises agricoles et entre tenir une vitalit en mati re de d velop pement agricole 3 Des prises de conscience en volution La plupart des acteurs agissant sur le fon cier s accordent d sormais sur le constat de l effritement des espaces agricoles et de l accentuation du ph nom ne ces der ni res ann es En r gion Centre l espace agricole accuse une perte de 54 000 ha en 10 ans soit un taux de 2 3 F AU XPERCHE PERCHE VENDOMO VA BASSIN DE SA E PLATEAU DE METTRAY REGION VITICOLE A DESTOETOUNS L REGION D AINTE MAURE
177. r un nouveau dynamisme sur les territoires lus locaux des responsables professionnels agricoles et ee a T a L ensemble des organisations professionnelles agricoles par les strat gies patrimoniales des propri taires priv s dont les Chambres d agriculture sont m me d accom pagner les collectivit s locales dans leurs orientations en faveur de l agriculture Pour aller plus loin Contacts Chambres d partementales d agriculture Service Installation Transmission wwWw chambres agriculture fr www repertoireinstallation com www safer fr www notaires fr I2 AGRICULTURES amp TERRITOIRES A Sommaire Fleur Maintenir l agriculture sur son territoire Dominique maire d une commune rurale Le nombre d exploitations diminue sur la commune elles ne trouvent pas de repreneurs Jaccompagne le d veloppement du commerce et de l artisanat sur mon territoire que puis je faire pour l agriculture Nicolas jeune agriculteur Les b timents d levage ne sont plus aux normes je reprends l exploitation familiale pour m installer en Fr d ric agriculteur sur une commune p riurbaine Je ne suis plus que le seul producteur sur la commune les structures d approvisionnement de transformation et de commercialisation CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE grandes cultures se situent loin de mon exploitation Constats a bA en T F cr e L conomie du territoire repose sur une compl mentarit des
178. rais pour la r alisation d ventuels travaux Quelques exp riences On trouve des associations fonci res principa lement dans des zones de montagne ou pas torales Dans le Bas Rhin la communaut de communes de la Haute Bruche a accompagn la cr ation de plusieurs associations fonci res pastorales pour revaloriser des espaces en friche laiss s l abandon susceptibles d exploi tation Lop ration a abouti l installation de nouveaux exploitants et la reprise dexploita tion dans un parcellaire adapt la p rennit de l activit agricole mais aussi de pr servation de l int r t paysager Dautres initiatives ont galement t r cem ment engag es dans des contextes diff rents notamment par Nantes M tropole en Loire Atlantique R f rences Code rural et de la p che maritime A AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE G rer et exploiter en soci t VOIR AUSSI Th ma N 1 det8 Outils N 12 14 et 15 TA EE SL Outils Vue pr c dente Des soci t s pour maintenir l activit agricole localement Outil La constitution d une soci t comme support de l activit agricole peut tre envisag e pour regrouper les moyens de production et pr server une dynamique agricole locale forte Une panoplie de structures soci taires l appui de l activit agricole Le droit des soci t s peut tre une solution pour pr server
179. ramme d actions r fl chi et concert qui renforce v ritablement l int r t de la d limitation d un p rim tre pour la sauvegarde des espaces agricoles et naturels en milieu p ri urbain Interconnexion avec les documents de planification Pour qu il soit efficace le PAEN doit s inscrire dans une politique g n rale de la ma trise fonci re du territoire Au del de l obligation de compatibilit du programme d action avec la Charte du parc naturel r gional ou du parc national une r elle harmonisation entre les documents d urbanisme PLU SCOT et le PAEN est n cessaire pour mener une politique de pr servation fonci re efficace Valorisation des espaces ruraux sur le long terme L un des int r ts majeurs du PAEN r side dans la stabilit de ce dispositif par rapport aux documents d urbanisme existants facilement r visables Vers une unification des droits de pr emption En associant les diff rents op rateurs de la ma trise fonci re certains lus voient dans la mise en place d un PAEN une amorce d unification des droits de pr emption en faveur de la pr servation des espaces agricoles et naturels N cessit d une politique de partenariat local La r flexion et l laboration d un PAEN requi rent l instauration d une v ri table concertation entre tous les acteurs commencer par l instauration d une entente pr alable avec les communes incluses dans le p rim tre et avec les acteurs institutionnels R
180. rc naturel r gional La profession agricole et l industrie agroalimentaire Les organisations syndicales Preneurs m tayers Propri taires agricoles Propri t foresti re Chambre d agriculture MSA Coop rative agricole et entreprise agroalimentaire non coop rative Secteurs associ s Distribution des produits Association agr e de protection de agroalimentaires l environnement Etablissement public du parc national Artisanat Consommateurs Personnes qualifi es Prise en compte de l enjeu conomique local du projet d exploitation Pour mener une v ritable politique d am nagement fonci re l attribution du droit d exploiter des terres agricoles n cessite d inscrire cette pr rogative dans l environnement conomique du territoire Favoriser la concentration du foncier agricole pour asseoir des exploitations existantes o d velopper de nouvelles installations Quelles orientations en mati re de production de pra tiques culturales souhaite t on appuyer pour p renniser une activit agricole et dynamiser son territoire Prise en compte des priorit s du SDDS dans les projets collectifs de portage du foncier agricole Dans chaque d partement l installation en agriculture est port e comme l une des priorit s affirm es dans les SDDS ainsi que dans les PAD Pour favoriser l installation de jeunes agriculteurs les collectivit s territoriales d sireuses de louer leur foncier doivent
181. re Fleur Th ma Penser la place de l agriculture dans la gouvernance du foncier Ce nest pas parce que le nombre d agriculteurs a fortement diminu dans la plupart des territoires que les probl matiques sp cifiques l agriculture sont amoindries Bien au contraire Elles sont souvent rendues plus complexes selon les territoires par les ph no m nes li s la d prise agricole mitage probl mes de voisinage isolement d g ts de nuisibles au d veloppement de l urbanisation enclavement am nagements routiers non con us pour les v hicules agricoles ou la concurrence entre activit s voire entre modes de production agricoles exclusion de l agriculture de certains espaces sen sibles contraintes de gestion recul des zones de production agricole Au del de l implication des acteurs agricoles dans les tudes en phase diagnostic des projets de territoire la question de l am nagement du territoire conduit s interroger sur les formes de gouvernance dans la gestion du foncier et sur la place et le r le des repr sentants du monde agricole A quels niveaux cette gouvernance peut elle s exercer Dans quelles instances les int r ts agricoles sont ils repr sent s Comment est prise en compte la pluralit des situations et des strat gies agricoles Quelles sont les attentes de la soci t vis vis du monde agricole Quelles relations la collectivit souhaite t elle engager et entretenir D limite
182. restructu ration fonci re existants AFAF ECIR S inscrivant plus largement dans la politique d am nage ment de la commune la mise en uvre du dispo sitif peut alors lui permettre de conforter sa r serve fonci re et ou de revaloriser des espaces pour redonner une dyna mique agricole son territoire Imprimer Sommaire Fleur Il n y a plus de propri taires On dit que les biens sont sans ma tre Il s agit de parcelles qui font l objet d une succession ouverte depuis plus de 30 ans et pour laquelle aucun h ritier ne s est fait conna tre Enqu te pr alable recherche des ventuels propri taires Constat de l absence de propri taire et d cision d acqu rir Transfert de propri t dans le domaine communal Prise en possession Le propri taire ne peut tre identifi c est dire que le propri taire n est pas connu et que depuis trois ans les taxes fonci res n ont pas t acquitt es ou ont t acquitt es par un tiers Ce sont les biens pr sum s sans ma tre Ouverture de la proc dure apr s avis de la commission communale des imp ts directs Recherche des ventuels propri taires notification au dernier propri taire connu aux voisins au pr fet affichage en mairie Constat de l absence de manifestation du propri taire Incorporation du bien dans le domaine communal Souplesse du dispositif La proc dure des biens sans ma tre ou pr sum s sans ma tre est un outil souple et faci
183. roduc tion et de mise en valeur des espaces Bonne lecture wih A LA El ne W is la muse en PACE dun deposit dades ai a Exp rience N 5 tion soit de leur situation g ographique agicoles et p riurbains PAEN aucun pro al teurs du territoare 8 3 z Outil N 7 gramme d action nest assod l labo guail N 46 ration dune IAP Aj outil war Un dispositif pour soutenir E Quut7 E canssaire des 1 fili re caprine E outit N 8 Un sposini aide est mi E ouii N 3 ja igra AQC capine ja 20m Lelut tl 56 E ouxil N 10 apgacation concime uhe ade l J n Outit N 11 ent des exploitations amp iistan E out ce change le dues pr nienmelhes cien Outil N 12 au inmin de aments E Outit N 13 E outil N 14 f outil N 15 E outit N 16 JE ousit N 17 Glossaire des sigles Les tapes k inove du pr fet et accord de des INAO Elaboration du projet ZAP 2 consultations obligatoires g Enqu te publique chambre d agriculture COUA communes ou initiative communale avis ea projet adress au pr fet imprimer PA Sommaire Fleur Outils Vue pr c dente Outil W AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE Le diagnostic territorial agricole Un diagnostic territorial agricole vise pr ciser les l ments agricoles utiles une analyse
184. rte communale La planification du territoire La pr servation du foncier agricole se joue dans les choix strat giques retenus dans la politique Outil fonci re des collectivit s territoriales au travers des documents de planification La planification outil requis pour ma triser son territoire Pour maintenir la production agricole et plus largement organiser la ma trise du foncier les collectivit s disposent d outils de planification L laboration de docu ments d urbanisme anticipe et organise pour l avenir l am nagement du territoire local urbain et rural La pr servation du foncier agricole passe d abord par la d fi nition d une politique et la d termination d un programme d action En l absence de document d urbanisme les collectivit s appliquent les r gles g n rales d urbanisme r glement national d urbanisme qui limitent la constructibi lit dans les seules parties actuellement urbanis es Politique communale ou inter communale L laboration des documents d urba nisme rel ve de la comp tence des acteurs locaux Selon leurs ambitions les communes s orientent vers une carte communale ou un Plan Local d Urba nisme et peuvent int grer un dispositif territorial plus large PLU Intercommunal ou un SCO Document La carte communale r glementaire sommaire g n ralement utilis par des communes de petite taille en zone rurale Dans une premi re approche d une poli tique fo
185. rtementales d agriculture Services de l Etat DRAAF DREAL DDT Conseil R gional du Centre INAO 24 Sommaire Fleur Th ma N 6 a Pr server nature et agriculture Maintenir une production agricole en zones enjeux environnementaux eau biodiversit Ils le disent Michel agriculteur dans une aire dalimentation d un captage Grenelle Mon exploitation se trouve dans une zone sensible pour la protection d un important captage deau potable Dans un premier temps les exploitants ont t sensibilis s puis des contrats nous ont t propos s pour diminuer la dose d azote pandue l hectare Les agriculteurs se sont efforc s de positiver face cette contrainte Aujourd hui nous sentons la tentation d un passage en force de la part de l administration pour imposer la mise en herbe re des surfaces importantes alors qu il ny a pas d levage dans ce D 4 Las secteur orientation c r ali re Personnellement je m interroge quelle sera la valeur de transmission de mon exploitation dans ces conditions De plus des propri taires pourraient avoir envie de vendre ces terrains pour se d barrasser de ces contraintes Constats ns Une prise de conscience des grands enjeux cologiques globaux se d veloppe dans la soci t changement climatique volution d mographique mondiale et d fi alimentaire diminution des res sources nerg tiques fossiles rosion de la biodiversit
186. rural soumis au statut du fermage Dans une zone fort enjeu environnemental propri taire et exploitant agricole peuvent s accorder pour ins rer dans le bail rural des clauses dites environnementales Nonobs tant des ajustements au statut d ordre public le bail demeure soumis au statut du fermage Sont potentiellement concern s le bail ordi naire du statut du fermage les baux long terme le bail cessible hors cadre familial et les conventions SAFER Un choix de protection encadr L insertion de clauses environnementales est strictement encadr e Le r gime du bail peut varier selon la qualit du bailleur et selon la localisation du fonds lou Qui Bailleur public Tout territoire Territoire vocation environ nementale liste pr d finie Bailleur priv document de gestion officiel Le bailleur est une personne priv e pour int grer une ou plusieurs clause s environnementale s dans le bail rural le bien lou doit se situer dans un p rim tre vocation environnementale faisant l objet d un docu ment de gestion officiel Le bailleur est une personne morale de droit public l insertion d une clause environ nementale dans le bail rural peut intervenir quelle que soit la localisation du bien lou en prenant toutefois en compte les pr occupations environnementales qui s y rattachent Par per sonne morale de droit public on entend une association agr e de
187. s AAC ADASEA AOC AFAF BAC Grenelle CFA CMD COP CDAF CDCEA CDOA COVETA CPEA CREN DDAF DDT DRAAF DREAL ECIR ENS EPCI EPF ETP GABLEC GDA GFA INAO INSEE LEADER Programme MAET OGAF ONF OPA PAD PADD PAEN PBS POCET PIDIL PLU PLUI PNR POS PRAD PSADER RDI SAFER SAGE SAU SCoT SDAGE SDDS SMI SRCAE SRCE TVB ZAD ZAP Z5CE Aire d alimentation de captage d eau potable Association d partementale d am nagement des structures des exploitations agricoles Appellation d origine contr l e Am nagement foncier agricole et forestier Bassin d alimentation de captage d eau potable AAC Centre de formation des apprentis Convention de mise disposition C r ales Ol agineux et prot agineux Commission d partementale de l am nagement foncier Commission d partementale de consommation des espaces agricoles Commission d partementale d orientation de l agriculture Centre orl anais de vulgarisation et d tudes des techniques arboricoles Convention pluri annuelle d exploitation agricole Conservatoire r gional des espaces naturels Direction d partementale de l agriculture et de la for t Direction d partementale des territoires Direction r gionale de l agriculture de l alimentation et de la for t Direction r gionale de l environnement de l am nagement et du logement Echanges et cessions d immeubles ruraux Espace naturel sensible Etablissement public de coop ration intercommunale Etabl
188. s vis de l Etat Les enjeux peuvent tre par exemple de e produire et distribuer une eau conforme aux normes de potabilit e satisfaire la demande de la population d un cadre de vie quilibr et de qualit e faire la preuve de leur engagement sur les grands enjeux cologiques globaux climat nergie biodiversit l chelle de leur territoire de comp tence Ma triser la gestion de ces zones enjeux situ es sur leur territoire Souvent besoin de mieux comprendre ces enjeux agricoles et environnementaux entre souhait du l gislateur et r alit de terrain les collectivit s ont de quoi sy perdre et un accompagnement par des professionnels agricoles serait parfois le bienvenu Besoin de communiquer sur ces enjeux agri en vironnementaux vers la population la soci t civile C t propri taires fonciers Pr server la valeur patrimoniale du foncier en pr sence d enjeux environnementaux Garantir une quit entre propri taires selon qu ils sont ou ne sont pas impact s par ces zonages C t agriculture Pr server une quit entre producteurs viter les distorsions de concurrence induites par les zonages environnementaux Conserver l acc s au foncier qui constitue le premier outil de travail et la capacit de production partir de ce foncier condition de leur revenu viter la r duction et le fractionnement des espaces agricoles induits par les zonages environnementaux
189. s volutions du statut du fermage sont souhait es par les propri taires elles rel vent des lois et r glements tablis au plan national la marge quelques adaptations sont possibles au plan local dans le cadre des arr t s d partementaux bail type fermage usages locaux Les principes de location en agriculture sont insuffisamment connus par la plupart des collectivit s locales et des nouveaux propri taires Il existe pourtant tout un ventail de contrats de location avec possibilit s de modalit s explorer Le foncier est charg d affect Comment redonner confiance aux propri taires pour qu ils mettent leur foncier en location Quel r le peuvent jouer les collectivit s notamment pour aider les agriculteurs acc der au foncier L objectif premier d un agriculteur c est d exploiter pas d acheter Michel repr sentant agricole Le cas sp cifique du b ti agricole Les b timents traditionnels sont le plus souvent peu fonctionnels pour les besoins de l agriculture moderne Ils repr sentent le plus souvent des frais importants d entretien pour les bailleurs qui sont souvent dispos s les vendre Quand la r glementation locale le permet PLU par exemple les b timents qui ont une valeur patrimoniale auront tendance tre orient s en dehors de l agriculture r sidence propri t de loisirs la maison d habitation se trouvant souvent c d e s par ment des terres mises en loca
190. s priorit s de la politique d am nagement des structures d exploitation et constitue le support de l application du r gime du contr le des structures Outil L application du SDDS dans le contr le des structures Le SDDS pr cise les crit res qui seront examin s par le contr le des structures crit res tenant l exploitation initiale et la nouvelle exploitation au nouvel exploitant comp tence professionnelle ge pluriactivit Pour chaque parcelle qu il exploite l ex ploitant doit tre en conformit avec le contr le des structures Selon un certain nombre de crit res pr cit s l exploitant devra soit obtenir une autorisation d exploiter les parcelles soit faire une simple d claration moins qu il ne soit exempt de toutes formalit s Les tapes Elaboration Elaboration du projet Consultations pour avis du SDSS par le Pr fet CDOA Conseil g n ral et Chambre d agriculture R vision Arr t du SDSS Publication par le Pr fet administratif du d partement Le choix de r viser le SDDS est laiss l initiative des services de l Etat Toutefois le SDDS devra tre mis en coh rence avec le PAD et s appuyer sur le rapport annuel d partemental de l installation en agriculture tabli par le Pr fet au recueil des actes Sommaire Fleur Collectivit s territoriales Conseil r gional Conseil g n ral Un EPCI Syndicat mixte de gestion d un pa
191. s mesures d aides directes et indirectes pour faciliter et en courager la transmission d exploitations agricoles au profit de jeunes souhaitant devenir chefs d exploitation Les aides s adressent aux candidats non issus du milieu agricole ou s installant dans le cadre familial sur de petites structures n cessitant d tre confort es conomiquement Elles concernent parall lement les pro pri taires et les c dants qui orientent la transmission de leur exploitation au pro fit de ces candidats TE r Outil Le dispositif tant appliqu l chelon r gional un arr t pr fectoral fixe la liste des actions finan ables sur les cr dits du Fonds d incitation la Communication pour l installation en Agriculture Exemples d aides directes Aide au bail la location des b timents d exploitation et de la maison d habita tion l inscription anticip e au R per toire D part Installation l audit d exploi tation etc Exemples d aides indirectes Rep rage des exploitants sans successeur entretiens conseils cessation d activit transmission au sein dune soci t etc Conditions d ligibilit aides directes Pour b n ficier des aides du PIDIL le candidat l installation en agriculture doit satisfaire aux conditions suivantes s engager conserver l activit agricole pendant 5 ans compter de son installa tion s installer en tant que hors cadre familial ou sur une petite struc
192. s plus u W aeree ns fus Pare S concern es en r gion E N a pes m Centre Aea j Eh NA VALLEE ET J Y Y e 7 COTEAUX Du Lo AJ aay ewe A N k 1 Autour d Azay le Rideau Fr ah NN SOLOGNE Le ss ABNISATE historiquement viticole 1 f Var Flu SE Fi h x a oF Pa E Pa Lena AE N gt puis arboricole la crise E carfferourincee U A a gt RAT arboricole pose la BASE de a pl j roo na question du devenir vd PATENT AS J ococy PRANDE SOLOGNE 1 A a t g ES is E re er AJ A VAL DE LOIRE EOMME e are C RSEEU TT j t LEE ar rs UE T es Chaos ec gl ndr T o C NALDE RE 7 LL osiota pe Ho 5 Eea ON situation est galement Re Ds T a FT per Th i a observ e en Vall e du Cher 4 Le B Ha NE P is 4 E en Sologne viticole 41 PETER Rs _ n on VTT Ebeno ONTRESOR A four e aA dans le V ron pr s de 1 MRE D n pa 7 RE le pi gt Chinon ou dans le secteur Re es j X E i CHAMPAGNE DERRICHONNES de Valencay 36 o les N A1 gt Gupagne BERRICHORNE g jAuEE DE i syst mes d exploitation i d 1 8 an 4 ds LP taient traditionnellement LH R P A JEEE diversifi s polyculture 0 R organisation fonci re to BRENNEPETTERRENNE ug t soscttun Fai kT levage Viticulture fase ALT 2 HA j C Pg F ue Communes remembr es article 10 Caia r Oue C0 Avec la sp cialisation M soscuurousif noed A des syst mes dans les Communes remembr es hors article 10 te
193. s pour des grandes cultures au d triment d autres fili res de production ou de sp culations fonci res op r es par des propri taires priv s notamment dans l optique d am liorer une situation fragile lors de la retraite Dans d autres lieux la qualit des productions sert de justification la surench re du prix des terres exemple en zones viticoles Une agriculture d pendante En r gion Centre le mode de faire valoir le plus courant en agriculture reste la location des terres 85 Or au fil du temps l loi gnement de nombre de propri taires de ce patrimoine foncier entraine une moindre sensibilit la valorisation de ces espaces par l agriculture Ce ph nom ne est accen tu lorsque la propri t familiale transmise par succession a atteint un tel degr de mor cellement que la location des terres nest m me plus envisag e comme moyen de valorisation du patrimoine Parmi les autres grands types de strat gies de propri taires fonciers les investisseurs priv s souhaitant diversifier leur patri moine se tournent parfois vers l acquisi tion de terres agricoles avec des sch mas fd 2 de mise en valeur diff renci s B9 7 Des collectivit s territoriales sensibles aux demandes de produits de proximit et de modes de commercialisation en circuits courts p 4 ou souhaitant introduire une gestion environnementale particu li re s orientent parfois galement vers de l acquisition f
194. s x uw LE Options 7 fal Fleur E sommaire PAGE 49 dsedepperens vous TES id gt sense PAGE 17 Ce fichier est interactif ches Th ma Elu de collectivit territoriale Vous pouvez li ASE Propri taire foncier maei Fagl cliquer sur les diff r nr MED NATIE ET AGRICULTORS pacs g ets et ic nes erents Th ma N 2 3 voisin Rve de oa us b orjaa EN oss biere Th ma N 3 Elu professionnel agricole R UN CONTRAT ADAPTE PAGE 29 FE Th ma N 4 Membre d association environnementale men Erving des borres de du kreier P 1 i o ET ae ce j Responsable de service animateur ou conseiller DU PARGELLAIRE MORCELE Pace ma gt E Th ma N 6 Th ma A DONS re ere hat he soeurs 7e a Rye e P pne ces non DURABLE DES eupaCES AGRICOLES PAGE 41 E rh ma N 8 Th ma 2 4 Po u a E Th ma N 9 Anticipef la r acce d er h ma N 10 transmission des lt a aux p g es y fiches Expe tre de bons exploitations CN n E Eperience N E D voisins LER POUR PR SERVER e7 Les p tales de la fl E perience N 2 l T TE ADR DA PAGE 45 le son c ur S s eur la feuille ainsi u agricole c pana pigana naear PET MaE support d activite youn ont galement aut q e PARUS son territoire APAGNER LES FILI RES AGRICOLE LOCALES PAGE 49 pour acc der U ant de liens Th ma G rer du Le foncier 2 Intro nan de orm
195. sans besoin en raison de l existence de propri t s traditionnel lement regroup es ex Brenne Grande Sologne Puisaye Des r gions traditionnelles de cultures sp ciales avec peu d op rations d am nagement foncier ex Vall e de la Loire et du Cher Des zones de polyculture levage o cohabitent des domaines group s et des secteurs morcel s ex Boischaut du Sud Des secteurs proximit des zones urba nis es exclues des p rim tres d am nage ment foncier savoir Des frais d acquisitions qui freinent les ventes des petites parcelles Les frais dactes comportent une part forfai taire correspondant aux diff rentes formalit s accomplir Ce forfait a t doubl depuis 2011 minimum de 700 HT Ceci conduit des frais sup rieurs de plus de 30 de la valeur d achat d une parcelle de 30 ares La primaut des accords amiables difficiles p renniser Dans les zones de parcellaire morcel on constate une primaut des accords amiables comme les changes en jouissance ou change de culture diff rencier des change en propri t officialis s par des actes notari s ou administratifs Si ces ententes permettent une gestion moindre co t leur p rennit et transmissibilit sont plus probl matiques en cas de d c s ou mu tations de propri taires cessation d activit 34 Des contraintes suppl mentaires de gestion des espaces Dans ces zones
196. secteurs d activi t s Les fili res locales constitu es d un maillage de producteurs et d un r seau d entreprises d approvisionnement de transformation et de commercialisation g n rent des emplois et de la valeur ajou t e Elles participent pleinement la vita lit du territoire L agriculture de proximit concourt d velopper une certaine autonomie alimen taire pour les territoires La diversit des agricultures constitue un atout majeur pour les territoires Dans l laboration d un projet de territoire il importe de bien prendre en compte les probl matiques agricoles pour assurer une bonne ma trise du d veloppement Ne Itlsal EN Melal laniollelsle a 105 Polyculture levage Aviculture 66 Variation de PBS en r gion 57 Centre Fruits cultures permanentes EEE 34 potentiel de production en Viticulture EE 21 baisse Granivores divers 10 Autres herbivores 8 Bovins lait 4 Bovins mixtes 3 Bovins viande 1 3 3 Porcins Fleurs Horticulture diverse Ovins Caprins COP Autres grandes cultures Il I 1 120 100 80 60 40 20 0 20 40 60 80 Millions 13 Vue pr c dente Imprimer Sommaire Fleur Evolution du nombre d exploitations agricoles en r gion Centre entre 2000 et 2010 C t agriculture La baisse du nombre d exploitations est moins mar qu e en zones de grandes cultures et notamment dans le nord de la r
197. si ristes du Bellegardois 45 Le diagnostic de la fili re rosiers et p pini res du Bellegardois r alis par la Chambre d agriculture a mis en vidence le risque de disparition des productions de cultures ornementales sur le territoire Pour garantir la viabilit des entreprises et assurer le renouvellement des professionnels deux actions ont retenu l attention des lus et producteurs l organisa tion d un point de vente collectif et la mise en place d une formation sp cifique au m tier de rosi riste Les acteurs Communaut de communes du Bellegardois 7 entreprises rosiers et p pini res Chambre d agriculture du Loiret Conseil G n ral Conseil R gional Centre de formation Lyc e de Beaune la Rolande CFA de Bellegarde Notre regard Les facteurs de r ussites La d marche de concertation et de dialogue permet chaque acteur d exprimer son point de vue d tre entendu de conna tre et de comprendre le positionne ment des autres Cette d marche facilite l acceptation du programme de d veloppement Les r sultats pr sent s par cartographie permettent une meilleure appropriation du diagnostic La capacit des producteurs penser collectivement un projet de d veloppement est b n fique pour entre tenir une ambiance favorable l installation agricole L volution de la r flexion et du projet des lus qui n ont pas h sit modifier leur plan d action Des d marches consommatrices en t
198. situations mais globalement un besoin de visibilit sur le moyen et long terme En 2012 30 des surfaces en zones d activit s sont vacantes soit 4 500 ha disponibles ce qui quivaut aux surfaces n cessaires pour la r gion pour les 15 prochaines ann es Vue pr c dente Lorsque nous avons fait construire ici avec mon mari il y 25 ans la commune avait un caract re rural qui nous s duits Depuis les lotissements se sont multipli s alors nous avons d cid de vendre pour aller nous installer plus loin de la ville et retrouver un cadre de vie campagnard Anne Marie habitante d une commune p riurbaine Enjeux C t collectivit Pr server l quilibre des territoires concilier les diff rentes composantes du d veloppement conomique et social urbanisation r sidentielle zones d activit s conomiques infrastructures activit s agri coles espaces de loisirs et de nature R sister la pression fonci re parfois ex tr me mobiliser les outils juridiques per mettant de faire pr valoir l int r t g n ral dans la gestion de l espace Pr server l attractivit paysag re des terri toires et le cadre de vie le patrimoine rural Prendre en compte les grands enjeux cologiques et la demande soci tale ap proche climat nergie Agenda 21 auto nomie alimentaire biodiversit C t agriculture _ Conserver des espaces agricoles suffisants et accessib
199. st fortement morcel Plan d animation aupr s des propri taires sensibilisation et information en r union Choix de la structure du mode de valorisation et constitution de l association Mise en exploitation du foncier Mise en place de l association L association fonci re libre est constitu e et structur e comme dans une association de droit commun Elle doit faire l objet d une d claration en pr fecture et un extrait des statuts est publi au Journal Officiel La liste des immeubles compris dans le p rim tre de l association doit tre tablie L organisation de la vie de l association est d finie dans les statuts notamment en ce qui concerne l attribution des comp tences dans le processus d cisionnel l assembl e g n rale ou le bureau Les statuts o d faut une d cision en assembl e g n rale d finissent le montant et les modalit s de recouvrement des cotisations syndicales la charge des propri taires pour le fonc tionnement de l association Notre regard Compenser le morcellement parcellaire par une association fonci re L association fonci re est l outil par excellence pour regrouper des propri taires afin de faciliter et ou encourager l exploitation d espaces agricoles tout en respectant le droit de propri t Raisonner dans une strat gie fonci re d ensemble Le choix pour une collectivit d accompagner les propri taires dans une d marche collective de gestion du foncier doit S inscrire d
200. stination agricole pastorale ou foresti re dont l objet est la gestion et l entretien des sols La mise en valeur des terres est confi e un tiers exploitant agricole le plus souvent une associa tion fonci re pastorale La SCI soci t civile immobili re Elle a pour objet l administration des biens dont elle est propri taire suite un apport ou une acquisition Ces biens ont vocation tre donn s en location ou exploit s par un ou plusieurs associ s de la SCI La soci t dans le soutien installation ou la confortation de l exploitation Les projets d installation ou d agrandissement sont de plus en plus difficiles r ali ser ils n cessitent un investissement lourd Toutefois en dehors des op rations de portage du foncier il peut tre envisag une forme soci taire de l exploitation pour soutenir financi rement le projet La soci t dans la commercialisation des produits locaux Les exploitants peuvent galement se r unir en soci t ou sous une forme de type coop rative pour faciliter la commercialisation de leur production Diverses formules peuvent tre adopt es SARL soci t responsabilit limit e soci t commerciale dont la responsabilit des associ s est limit e leurs apports SICA soci t d int r t collectif agricole Relevant du statut des soci t s coop ratives elle a pour objet de cr er ou de g rer des installations et qui
201. t la Chambre d agriculture du Loir et Cher une tude visant recenser ses terrains exploit s 85 ha par 14 agriculteurs et pro poser des contrats adapt s Pour les terrains avec changement de destination pr vu des conventions d occupation pr caire seront propos es aux agriculteurs int r t ga gnant gagnant entretien des terrains modalit s d information pour la reprise des terres Les terrains sans projet d urbanisation pourront donner lieu des contrats plus p rennes en fonction du projet envisag bail clauses environnementales pour une jeune mara ch re pr t usage pour un projet en cours d exp rimentation etc Code rural et de la p che maritime Code civil Louer du foncier n cessite une attention particuli re Choisir un contrat adapt sa situation au projet et qui convienne aux deux parties bailleur et preneur S curiser l engagement en se faisant accompagner par des personnes com p tentes et reconnues W AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE Une gestion environnementale long terme dans le statut du fermage VOIR AUSSI Th ma N 6 7 et 8 Sommaire Fleur _ Outiis Le Bail avec clausels environnementalels Le bail avec clause s environnementale s est Outil un bail rural soumis au statut du fermage par lequel bailleur et preneur s accordent sur des pratiques respectueuses de l environnement Un bail
202. t legs Quelques exp riences On recense aujourd hui sur l ensemble du ter ritoire fran ais 13 EPF d tat et 18 EPF locaux Plus de la moiti des d partements fran ais connaissent l implantation d un tablissement public foncier Ils se situent essentiellement sur les littoraux les zones de montagne et autour des grands p les urbains Un EPF local dans le Loiret En r gion Centre un EPF local a t mis en place il y a 4 ans dans le d partement du Loiret Il comprend les communaut s de communes de Beauce et G tinais et de Ch tillon Coligny les communaut s d agglom ration Orl ans Val de Loire et Montargeo ise et des rives du Loing ainsi que plus de 70 communes du d partement membres titre individuel Sa mise en place r sulte du constat d un mar ch foncier tendu et des difficult s pour les collectivit s locales de mettre en place une v ritable politique d am nagement sans une maitrise fonci re de son territoire Parmi les 6 grands axes d intervention qui ont t d finis celui sur la pr servation des espaces naturels et du patrimoine b ti pr voit la possibilit de por tage de projets agricoles Pour l instant aucun projet de cette nature na t soumis EPF R f rences Code de l urbanisme Sommaire Fleur Vue pr c dente A AGRICULTURES DL LES p rim tres du foncier agricole Fip Maxime et Aline agriculteurs Depuis le temps quon avait envie de le faire toutes l
203. tant s installer en individuel ou en soci t et les exploitants ou propri taires en recherche d un repreneur ou d un associ Imprimer Sommaire Fleur Autres outils Pour comprendre les symboles Les soci t s d am nagement foncier et d tablissement rural SAFER interviennent dans la transmission de foncier agricole par e le portage foncier Fiche outil b gt la Convention de Mise Disposition gt Fiche exp rience b gt la recherche d investisseurs bailleur Exp riences Pays Touraine Cot Sud Le Pays Touraine C t Sud situ sur l arrondissement de Loches couvre 4 communaut s de communes En 2008 suite la prise de conscience des lus locaux sur les difficult s du maintien des exploitations agricoles et des difficult s d acc s des jeunes au foncier une op ration de rep rage a t commandit e l ADASEA d Indre et Loire Objectifs r fl chir aux solutions possibles partir d informations pr cises sur les disponibilit s court et moyen termes de terres agricoles A l issue des enqu tes et des restitutions un programme d action sur 2 ans a t labor par les acteurs locaux L ensemble des actions identifi es se r partit en 3 grands volets transmission installation et valorisation du territoire 2 Maintenir les activit s conomiques sur la Communaut de Communes Cher Sologne 41 Soucieuse de son d veloppement conomique la Communaut de communes Cher Sologne
204. tion Enjeux C t collectivit Maintenir une activit agricole en sachant qu on pourra reprendre la main sur ce terrain le moment venu reprise pour int r t g n ral Eviter le d veloppement des friches valoriser le patrimoine enjeu entretien et attractivit du territoire cadre de vie gestion des risques tourisme Permettre l installation de nouveaux agriculteurs en recherche de foncier ex ploiter activit conomique emploi d veloppement de nouvelles activit s de nouveaux services demande sociale de produits locaux W 1 et 4 Quelques strat gies des bailleurs publics Attente projet Sensibilit Sensibilit Sensibilit conomique ou l agriculture agricole et environnementale social changement environnementale de destination Maintenir de L agriculture Sanctuariser Constituer des l agriculture au service de Soustraire de r serves fonci res installer l environnement l agriculture C t bailleurs priv s Faire entretenir son patrimoine Valoriser rentabiliser son patrimoine Pouvoir disposer de son capital notamment pour des besoins de plus en plus pr gnants frais de maison de retraite On observe diff rentes strat gies sui vant le type de situation de propri t Quelques strat gies des propri taires priv s Valorisation Conservation des En attente de Investissement Pas de patrimoniale terres libres changement de strat gie destination pr cise Travail et 2 C
205. tion au titre de la compensation dite cologique du projet avec des ratios pouvant facilement aller jusqu 10 ha compens s pour 1 ha pr lev sur l espace naturel La mise en uvre de la s quence Eviter R duire Compenser constitue un premier niveau de r ponse qui doit cependant tre compl t par l engagement d une r flexion globale pour rechercher un quilibre et ainsi r duire l impact des projets la fois en faveur de la pr servation de l environnement et de la biodiversit d une part et de l agriculture d autre part de mani re pargner autant que possible les espaces productifs et rendre exceptionnel le ratio sup rieur 1 Vue pr c dente Par essence l agriculture travaille avec le monde du vivant Ses activit s contribuent mettre en valeur des espaces naturels avec des impacts plus ou moins importants selon les pratiques mises en uvre Sur les espaces naturels sensibles comportant un enjeu eau ou biodiversit l agriculture bien conduite avec un cahier des charges adapt constitue une alli e pr cieuse de la gestion de ces espaces Nombre d exp riences d montrent l int r t de pr server une activit agricole dans la gestion des espaces sensibles au lieu de les sanctuariser au risque de provoquer des d s quilibres cologiques terme Les agriculteurs ont un vrai r le dans la gestion de l eau ou de la biodiversit Ces services rendus la soci t outre la productio
206. tion du march ou encore aux relations entre les acteurs concern s selon les situations et les territoires En consid rant la compl mentarit des missions dans leur r le consulaire et dans leur r le d accompagnement des porteurs de projets les Chambres d agriculture disposent des comp tences et des ressources mobilisables pour faire merger d velopper et animer des projets de territoire dans la dur e Qu ils soient li s la r vision d un document d urbanisme la gestion d espaces naturels sensibles la mise en place d un approvisionnement alimentaire local l appui une fili re l anticipation de la lib ration de terres ou encore l accompagnement de projets d installations sur un territoire les diff rents services des Chambres d agriculture constituent des interlocuteurs majeurs concernant la gestion de l espace et les projets de d veloppement viables et p rennes 44 l agriculture est souvent malmen e mais elle a de l avenir L accueil d un candidat l installation en agriculture c est une source de vie dans la commune Sommaire Fleur Ep Vue pr c dente Le territoire Une commune de 3 000 habitants Semi rurale Limitrophe Orl ans Sp cificit s agricole territoire arboricole et possibilit s pour d autres productions sp cialis es petits fruits mara chage Composantes cl s Depuis quelques ann es la commune prend conscience de la disparition des
207. tions de l coute du dialogue et de la concertation pour que les diff rents acteurs se sentent reconnus que leurs probl matiques soient prises en consid ration qu ils soient responsabilis s dans leurs champs d interventions respectifs D velopper un raisonnement global car les gestionnaires de l espace agriculteurs collectivit s associa tions sont confront s la diversit des enjeux tandis que certains services ou acteurs sp cialis s ne voient parfois qu une partie des probl matiques Partir d un principe gagnant gagnant entre les diff rents acteurs concern s et veiller l quilibre et la r ciprocit des engagements entre les diff rents acteurs concern s Points de vigilance et pr conisations Importance d une tude de l impact des mesures environnementales sur les activit s agricoles et les fi li res r alis e le plus en amont possible de la d marche Besoin d actions suivies de visibilit et d accompagnement dans la dur e Bien valuer au d part la forme d accompagnement des changements de pratiques que la collectivit peut porter Communiquer valoriser les r sultats obtenus sur les territoires agri environnementaux Les principes visant viter r duire ou compenser les contraintes doivent tre appliqu s tant l gard des enjeux agricoles que des enjeux environnementaux Pour aller plus loin Contacts Chambres r gionale et d partementales d agriculture Services de l Et
208. titution d une soci t par actions simplifi es SAS L exploitant sest associ avec dix producteurs volontaires et la coop rative Triskalia Ces derniers sont associ s minoritaires 10 des parts sociales lagri culteur reste ma tre de son exploitation et les apports r alis s par les actionnaires lui ont permis de financer son installation Une SCIC en r gion Centre pour g rer une plate forme de distribution de produits locaux pour la restauration collective Un magasin collectif dans les Deux S vres en Poitou Charentes il regroupe des producteurs locaux qui commercialisent leurs produits en vente directe Une SCI pour l acquisition et la gestion des locaux et une SARL pour la commercialisation des produits ont t cr es Dans une dimension globale de soutien et de p rennisation de l activit agricole locale le choix d une soci t peut tre retenu Chaque situation doit tre analys e avec pr cision sous le regard d experts juristes avocats notaires pour identifier le mon tage soci taire ad quat en vue d une instal lation d un agrandissement ou du maintien d une production agricole sur le long terme Code rural et de la p che maritime SF AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE VOIR AUSSI Th ma N 5 EPF un outil compl mentaire de la politique d am nagement foncier des collectivit s Sommaire Fleur ETS Les Etablissements publics
209. toire D par temental l installation 3 pour pr parer le projet diffuser l offre et s lectionner le candidat Exp rience N 1 Installer pour pr server le caract re agricole du territoire l exp rience de la commune de Semoy 45 g T t T Les T Fiches Exp Imprimer Pour mener bien son projet la commune s est adres s e divers organismes le p le installation transmis sion de la Chambre d agriculture le COVETA l association p Terres de liens la maison familiale rurale de l Orl anais pa et le Gabor groupement d agriculture biologique A En parall le un groupe de travail multi acteurs s est JMT constitu sur ce projet et consulte l ancien exploitant sur certains points Jusqu aujourd hui 5 porteurs de projet ont t rencon tr s Le choix du candidat n est pas encore fait Certains points du cahier des charges initial sont en cours de clarification En attendant l arriv e du futur repreneur la collectivit maintient le potentiel des terres en entretenant les parcelles La prise de conscience des lus du territoire l occasion de la r vision du PLU communal et leur volont de soutenir un projet agricole L accompagnement par des structures profes sionnelles comp tentes intervenant en com pl mentarit sur le foncier l installation et la transmission Une appr ciation compl te par la collectivit des conditions n cessaires l instal
210. tre un agriculteur qui souhaitait construire un b timent hors sol et des habitants qui n en voulaient pas J ai mis tout le monde autour de la table Apr s plusieurs r unions nous avons trouv une solution Norbert agriculteur en zone de d prise Ce n est pas toujours dans nos habitudes de prendre en compte les avis des autres Mais eux le font ils de leur c t Il ny a pas tant de conflits que a entre les agriculteurs et les autres habitants du territoire Martine randonneuse Je fais partie d un groupe de marcheurs Un jour un agriculteur na pas voulu qu on passe par son pr Nous lui avons demand les raisons Il nous a expliqu que partois les marcheurs laissaient les barri res ouvertes et que ses vaches se retrouvaient sur les chemins Maintenant nous parlons r guli rement au sein de notre club de marche du respect avoir quand on passe sur le terrain d autrui Constats Un mauvais voisin est une calamit un bon voisin un vrai tr sor citait le po te grec H siode huit si cles avant notre re Cette citation est toujours d actualit au 21 me si cle C t collectivit Diff rents types de probl mes de cohabita tion en milieu rural ou dans l espace agricole e Le bruit les odeurs le d placement du mat riel agricole les horaires de travail y compris le week end en p riode de pointe de travail e Les d g ts de gibier occasionn s en zone de d prise agricole exemple de l
211. ture a besoin de beau coup d espaces facteur de production es sentiels d espaces disponibles suffisants et avec de r elles potentialit s agrono miques et conomiques Elle a galement besoin de stabilit lors de l laboration des zonages autant pour p renniser des entreprises agricoles viables que pour accueillir de nouveaux porteurs de projet Partager le foncier c est d abord partager le projet de territoire Lors de l laboration ou de la red finition de projets strat giques de territoire et ce quel que soit le p rim tre retenu les responsables locaux expriment une volont politique sur une vision partag e de l avenir volution d mographique d veloppe ment conomique modes de vie approvisionnement local etc En d finissant son projet de territoire la collectivit est amen e pr ciser les grandes orientations d avenir qui vont impacter l am nagement du territoire Les enjeux structurants ainsi d finis sont traduits dans des documents d orientation et de planification D NAT WARS ie AL VX Lx en AN AS N Ve Da VA cs Ay r Va La vi A st Dans ce cadre introduite d s le d but du projet l approche par l agriculture dia gnostic et prospective repr sente une opportunit et un formidable moyen pour engager la construction d un projet de territoire ambitieux et coh rent Eviter sectorisation et empilement des politiques sur le territoire L am nag
212. ture qui a besoin d tre confort e Pour les propri taires et c dants l acc s aux aides PIDIL est d termin par la ces sion du foncier et ou des b timents et de la maison un candidat ligible aux aides et l inscription anticip e de l offre d exploitation au RDI aux Imprimer Sommaire Fleur Outils Sensibilisation des acteurs le rep rage des exploitations sans successeur Outre les aides directes le PIDIL comprend un volet d actions d animation sur les territoires et dans les fili res de communication sur les m tiers et de rep rage des exploitations sans successeur Les rep rages permettent notamment de sensibiliser les c dants et les propri taires la cessation d activit et la transmis sion de leur exploitation terme il s agit d orienter le foncier vers l installation plut t que vers l agrandissement d exploitations voisines caract riser les exploitations les projets de cessions et identifier les enjeux locaux lib ration de foncier fragilisation d une fili re ou projets de d veloppement agri cole besoins en main d uvre informer sur les dispositifs et aides incitatives existantes et alimenter le RDI avec des offres diversifi es favoriser une prise de conscience des responsables locaux sur les fragilit s du fon cier agricole et engager un dialogue avec les partenaires pour laborer la suite un programme d actions en coh rence avec les orientatio
213. u contraire de fa on massive L acquisition de foncier par les collectivit s dans ce cadre environnemental repr sente t elle un risque ou une opportunit pour l agriculture locale Quelle gouvernance locale mettre en place pour associer les diff rents acteurs compte tenu de ces enjeux Dans ces zones comment la composante fonci re est elle g r e en terme de qou vernance Quelle est la repr sentation des propri taires fonciers des exploitants agri coles et des organisations agricoles dans les instances de d cision concern es Faut il laisser le foncier livr soit aux seules lois du march soit la seule r glementation environnementale tre impos es les agriculteurs vont ils ex d infrastructures dans le cadre de mesures savoir Le besoin de visibilit dans la dur e un enjeu partag par les collectivit s et les agriculteurs La gestion fonci re d une exploitation agricole s inscrit n cessairement dans la dur e plusieurs dizaines d ann es De m me pour une collectivit le besoin de distribuer une eau conforme aux normes de potabilit de prot ger des sites d int r t pour la biodiversit ou de ma triser les risques d inondation dans les zones de vall e par exemple s inscrivent galement dans le long terme M thodes Mettre en place une gouvernance locale ouverte et par ticipative associant les acteurs du territoire concern et qui s inscrit dans toute la dur
214. u foncier disponible En 10 ans la perte du foncier agricole se traduit par une baisse de la production brute standard PBS de l ordre de 70 mil lions d euros et par la disparition de 24 d exploitants agricoles passant de 33 000 25 000 en 2010 La population des exploitants agricoles ac cuse un vieillissement 61 d exploitants 30 des installations aid es sont r a lis es hors du cadre familial dont une partie a b n fici d un accompagnement partiel ou total par le RDI L un des principaux facteurs limitants en agriculture n est pas le manque de por teurs de projet mais la difficult acc der du foncier disponible Nombre de chefs ou premiers coexploitants par canton de plus de 55 ans en r gion Centre 100 et plus de 75 00 de 50 74 de 25 49 Sources de 3 24 IGN BD carto Agreste RA 2010 DRAAF Centre _ moins de 3 Maintenir un tissu rural vivant Le rythme de diminution du nombre d ex ploitations agricoles pose le probl me du renouvellement des g n rations en agri culture Moins d actifs agricoles moins de voisins professionnels moins d activi t s moins de fr quentation des services locaux A terme c est la p rennit des fili res agricoles qui est en jeu et par suite l conomie locale et l am nagement des territoires La transmission des exploitations vers de nouveaux candidats l installation en agri culture repr sente un enjeu
215. u pour certaines fili res forage nature des sols tudes p dologiques et hydrauliques acc s aux terres b timents et logements conditions de circulation d engins agricoles proximit des structures d approvisionne ment de transformation d bouch s de commertialisation Lorsque les conditions sont r unies pour d marrer un projet agricole le projet d installation peut alors tre envisag Rechercher le candidat notamment via le R pertoire D partemental l Installa tion et r diger un cahier des charges pour l appel d offre Valider le projet du candidat qui doit tre conomiquement viable avant de d marrer toute activit Le candidat a la possibilit de se former et d tre accom pagn dans ses d marches notamment pour r aliser les tudes technique et co nomique dont tudes de march S lectionner le candidat parmi ceux r pondant aux crit res du cahier des charges Obtenir l autorisation d exploiter aupr s de la DDT Cest le candidat qui en fait la demande avant de signer un bail ou un acte de vente Cette proc dure administrative appel e Contr le des Structures est indis pensable l exploitation de terres 2 La CDOA donne son avis sur l autorisation d exploiter au regard de l orientation des productions et l am nagement des struc tures d finies sur le d partement Ce dispositif a pour but de limiter les agrandissements abusifs au profit des installati
216. udi e Envisager syst matiquement une concertation afin que le diagnostic soit partag et que les agriculteurs du territoire soient partie prenante du projet Croiser avec les autres enjeux du territoire Chambres d agriculture services Am nagement Territoires Foncier SF AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE Une politique des La politique d am nagement gs n TA e e structures d finir des structures d exploitation localement Depuis la loi du 23 janvier 1990 l labo ration du SDDS rel ve de la comp tence du pr fet de d partement Auparavant la politique d am nagement des structures d exploitation tait d finie au niveau national par le ministre de l agriculture La construction locale de cette politique permet de tenir compte des disparit s tant sur la nature des sols que sur les productions agricoles dans l ensemble du territoire fran ais Articulation du SDDS avec le Plan agricole d partemental PAD Le SDDS s inscrit d sormais dans un cadre d partemental plus large le PAD Cadre de r f rence pour l ensemble des acteurs du monde rural le PAD d termine les priorit s des productions et d am na gement des structures d exploitation au niveau local VOIR AUSSI Th ma N 1 5 et 7 Sommaire Fleur Outils Vue pr c dente Le Sch ma directeur d partemental des structures SDDS Le SDDS d finit l chelle d partementale le
217. ue d autres Outils La partie agricole des Chartes de Pays ou de PNR d finit les grandes orientations pour le d veloppement de l agriculture Elle permet de comprendre le fonctionne ment de fili res et d identifier les projets mergents sur un vaste territoire dans le but de d finir des axes strat giques pour le maintien d une agriculture locale Les op rations de rep rage territorial des exploitants sans successeur est un programme pour l installation des jeunes en agriculture et le d veloppement des initiatives locales 3 Il a pour objectif de conna tre le devenir des exploitations agricoles les projets de d veloppement ou de cessations d activit R alis aupr s de l ensemble des agriculteurs de plus de 50 o 55 ans du territoire il favorise des d marches de sensibilisation des c dants et des propri taires au profit de la trans mission du foncier agricole Fe 2 M thodes Conna tre et diagnostiquer son territoire Suivre les tapes cl s pour la mise en uvre du diagnostic tat des lieux partag identification des enjeux laboration d une strat gie et d termi nation des pistes d actions Adapter le diagnostic la probl matique du territoire et selon l objectif du ma tre d ouvrage Il peut prendre diff rentes formes savoir recensement d exploitations identification des enjeux agricoles rep rage territorial d ex ploitants sans successeur tude d impacts environnementaux
218. ue dans des espaces fortement ancr s dans une tra dition agricole Une gouvernance p renne au del de la concertation durant la p riode d laboration de la ZAP et en l absence de programme d actions associ il est utile de pr voir des phases d animation et de suivi de la ZAP L objectif tant de maintenir une activit agricole sur la zone d limit e il importe de soutenir la sensibilisation des propri taires et des autres acteurs ainsi que d entretenir un climat favorable la transmission des exploitations et au d veloppement de projets agricoles Code rural et de la p che maritime L112 2 et R112 1 4 W AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE CENTRE Concilier d veloppement urbain activit agricole et gestion d espaces naturels VOIR AUSSI Th ma N 5 6 7 et 9 Exp rience N 7 ih a ES TV Les tapes D limitation du p rim tre Sommaire Fleur ETS Le PAEN P rim tre de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels p riurbains Outil Outil de gestion et de ma trise fonci re le PAEN traduit la mise en uvre d une politique de pr servation du foncier agricole par l instauration d un droit de pr emption nouveau Une comp tence nouvelle des d partements Dans le cadre d une politique de pr ser vation et de valorisation des espaces agri coles et naturels en milieu p riurbain les d partements ont une
219. un diagnos tic partag l op ration de rep rage conduite pr alablement sur la transmission Une prise en main des enjeux par les lus du territoire Une attitude responsable de la part des lus ils ont su tudier plusieurs pistes d intervention et r orienter le projet de soutien l agriculture locale L implication des agriculteurs dans le projet L ing nierie financi re r alis e par la Chambre d agriculture Chambre d agriculture du Loir et Cher P le Territoires Exp rience N 4 GRICULTURE amp TERRITOIRE El ments d clencheurs La commune de Chanteau membre de l Agalom ra tion Orl ans Val de Loire passait d un Plan d Occupa tion des Sols un Plan Local d Urbanisme L objectif tait d organiser le d veloppement de la commune Un r el int r t de la Po r pondre une pression urbaine importante dans Agglo tout en essayant d appliquer le principe d marche qui a crois 4 gestion conome de l espace qui est un enjeu fort un diagnostic agricole du Grenelle de l environnement Un partenariat a t et une tude sur le tabli entre l Agence d Urbanisme de l Agglom ration Orl anaise la Direction D partementale des Territoires d veloppement et les la commune de Chanteau et la Chambre d agriculture formes urbaines du Loiret pour tester une m thodologie W 5 Composantes cl s La commune de Chanteau 1237 habitants en 2008 est r partie en deux principaux s
220. un secteur agroalimentaire fort et proximit d un grand bassin de consommation Rh ne alpin l enjeu de la consommation d espaces naturels et agricoles est inscrit au rang des pr occupations des pouvoirs publics des lus locaux et de la profession agricole depuis plusieurs ann es d j Conditions de mise en uvre Suite la loi de d veloppement des Territoires ruraux le Conseil g n ral de la Loire s est dot de la comp tence PAEN pour favoriser le maintien de l agriculture la gestion foresti re ainsi que la pr ser vation et valorisation du patrimoine naturel sur les territoires p riurbains 7 La mise en place du programme d action s appuie sur les avis de la Chambre d agriculture le PNR et l ONF pour les parcelles relevant du r gime forestier et la concertation avec des interlocuteurs identifi s des territoires concern s Outils et m thodes L outil de pr servation du foncier agricole et naturel p riurbain PAEN se base sur la d termination de p rim tres d intervention en accord avec les communes la Chambre d agriculture et compatibles avec les documents d urbanismes l laboration d un programme d actions la mise en uvre d une ma trise fonci re La m thode de constitution du PAEN dans la Loire a pris appui sur la co construction de l outil avec des interlocuteurs identifi s sur les principaux territoires p riurbains la mise en place de comit s PAEN locaux
221. uvre par les Chambres d agriculture dans le cadre du Programme pour l installation agricole et le d veloppement des initiatives locales PIDIL 3 Il sadresse des territoires de projet soucieux du devenir de l agriculture et de la gestion de l espace ainsi qu aux fili res agricoles Selon l importance du secteur ou le nombre d exploitants contacter il peut tre programm en une ou plusieurs phases Il permet de dresser un tat des lieux un moment donn de visualiser des enjeux particuliers utilisation associ e de la cartographie si besoin de d finir un programme d action et de suivre les volutions quelques ann es d intervalle Le rep rage permet de collecter et d analyser les caract ristiques des exploitants nombre ge des entreprises statut juridique productions surfaces modes de faire valoir d identifier des projets projets de d veloppement besoins en main d uvre conditions de cession envisag es connaissance d un successeur potentiel surfaces lib rables Il constitue un moyen de sensibiliser les acteurs d un territoire lus responsables professionnels agricoles techniciens d OPA administratifs la gestion des espaces et de l conomie locale et de porter un premier niveau d information aux agriculteurs et aux propri taires sur les d marches et enjeux de la transmission du foncier Le R pertoire D part Installation RDI Le RDI c est un outil et des services
222. xploi tations en grandes cultures en zone de production et concurrence d autres activit s conomiques et de g loisirs en zone de d prise moindre rentabilit des gi d activit s agricoles RICHELAIS 4 LEE DE GERMIGNY GATINE DE LOCHES ET DE MONTRESOR R alis la demande des dacteurs locaux lus ou non le diagnostic agricole ne constitue pas une fin en soi mais le point de d part d une d marche de mobilisation c t collectivit dacteurs locaux lus agriculteurs Organiser de mani re coh rente l am na artisans industriels Impliqu s le plus gement de son territoire et y structurer un en amont possible ils seront porteurs des cadre de vie de qualit r sultats et favoriseront la r alisation du projet territorial Maintenir une activit conomique p renne en milieu rural et soutenir une dynamique agricole Edith charg e de projet C t agriculture Continuer disposer d un maillage de producteurs sur un territoire pour p renniser des fili res locales Cr er des synergies entre les producteurs et d velopper des actions collectives Limiter le changement d orientation d espaces agricoles outils de production des agriculteurs Le r gime dit de minimis offre la possibilit aux tats membres de l Union Europ enne de mettre en place des aides directes aux exploitations agricoles sans notifier la mesure la commission europ enn

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