n° 35 - 7 octobre - Ministère de la Culture et de la Communication
Contents
1. ZO VALD S N e la Havane Zo Vald s vit aujourd hui en exil Paris Elle a publi plusieurs romans Zo Vald s rencontrera ses lecteurs dans plusieurs manifesta tions de Lire la Cara be Derniers titres parus La rage des anges d Textuel 1996 La douleur du dollar Actes Sud 1997 Caf nostalgia Actes Sud 1998 L I Vos premi res lectures taient des lectures d vasion ZV Mon premier souvenir de lecture c est un livre sur des prin cesses arabes que je n ai jamais retrouv Et le livre qui ensuite ma marqu e c tait le Don Quijote Ma m re juste apr s l avoir lu ma dit c est le meilleur des livres qui existe Je me rappelle ce texte et aussi les illustrations de Gustave Dor Beaucoup plus tard je me souviens avoir lu Moby Dick dans une dition tronqu e dans laquelle manquaient les invocations dieu alors que ce sont jus tement ces passages supprim s qui font la richesse de ce texte LI Comment est on crivain Cuba ZV On dit beaucoup que les vraies histoires aujourd hui se trouvent dans le Tiers Monde je suis d accord avec cela jusqu un certain point Le probl me c est que les librairies n existent plus Cuba On vend quelques livres en dollars dans les h tels de tourisme Mais il y a tr s peu de librairies qui vendent de vrais livres la litt rature Cuba est une litt rature clandestine L I Les livres d auteurs contemporains son2. Accompagnant la construction d une Europe unie ils posent en des termes totalement renou vel s la question de l identit des cultures nationales et de la pro tettion de la diversit culturelle gt La g n ralisation des qui pements audiovisuels domicile n a pas emp ch un fort d ve loppement des pratiques ama teurs Peinture th tre danse musique font de plus en plus d adeptes r guliers On peut noter par exemple que la moiti des jeunes de 15 19 ans jouent d un instrument de musique gt l inverse la fr quentation des spectacles professionnels ne progresse que tr s l g rement Pr s de la moiti de ceux qui pratiquent le th tre en amateur ne vont pas au th tre De la m me fa on la moiti de ceux qui s adonnent la peinture ne vont jamais dans les expositions gt Il existe donc un fort d calage entre l app tit de culture des Fran ais et la fr quentation des lieux de diffusion culturelle La d mocratisation de l acc s la culture s impose par cons quent comme une dimension essentielle d une politique culturelle gt Pendant la p riode 1981 1993 le budget de l Etat consacr la culture a connu une progression tr s sensible Cette volution a t brusquement interrompue entre 1993 et 1997 p riode pendant laquelle le budget de la culture a perdu plus de 3 milliards de francs soit une baisse de 20 gt Cette r gression a eu de lourd
3. s agisse de l Accord multilat ral sur l investissement AMI des n gociations bilat rales Europe Etats Unis NTM ou de la reprise des n gociations com merciales multilat rales dans le cadre de POMC L affirmation des valeurs r publicaines Il existe galement une autre menace tout aussi pr judiciable pour la cr ation artistique Il s agit d une menace int rieure qui au nom de la d fense de l identit nationale et r gionale pr ne le repli sur soi le refus et l exclusion des influences ext rieures tout en pr tendant d finir les r gles intangibles du beau du bien et du vrai Cette menace est d autant plus forte que les tenants de cette id ologie sont maintenant en mesure dans plusieurs grandes villes et dans plusieurs r gions de peser directement sur les politiques culturelles des col lectivit s locales Le minist re de la culture a ainsi renforc son soutien cer taines manifestations menac es et a permis de trouver des solu tions assurant leur p r nnit avec le soutien des lus r publi cains C est ainsi qu a t rendue possible la poursuite sous une autre forme du Centre national de la danse et de l image de Ch teauvallon sabord par le maire de Toulon Le Centre national de cr ation et de dif fusion culturelles de Ch teau vallon va poursuivre l uvre ini tiale Gr ce la solidarit des lus locaux et r gionaux il a pu d s septembre 1998 r int
4. Elle donne lieu la n d un catalogue de plus av jee pages enti rement con u par l artiste Cette publication ni livre d artiste au sens trict du terme ni catalogue raisonn de son travail se pr sente comme un objet magazine avec de nombreuses reprodu tions des uvres comment es par des beauty notes l gendes des images de mode et de beaut Il est tout fait repr sentatif d une autre mission de la mission premi re des FRAC sensibiliser les publics l art contemporain et garder trace d uvres parfois ph m res par une politique d dition et de publication
5. concen tration ainsi que le contexte social et conomique nouveau dans lequel se situe l offre culturelle impliquent de reconsid rer les moyens d intervention de l Etat et d en tirer des cons quences quant l organisation des directions qui composaient le minist re Une direction du cadre b ti pour mieux relier les temps pass pr sent et venir L effort accompli par l Etat en faveur des grands quipements culturels depuis le d but des ann es 80 a permis d ancrer sur le territoire des p les forts repr sentatifs du patri moine et de nouveaux outils de diffusion de la cr ation La fusion de la direction de l architecture et de la direction du patrimoine constitue un v ritable tournant pour casser les ruptures entre pass pr sent et avenir inscrites traditionnellement dans la culture admi nistrative de ce secteur Le spectacle vivant pluridisciplinarit modernisation D s sep tembre 1997 Catherine Trautmann a t convaincue de la n cessit de fusionner les deux directions en charge de la musique de la danse du th tre et des spectacles Les pr occupations concernant la musique la danse et le th tre appellent souvent un traitement commun Les enjeux qui justifient l action de l Etat sont la plupart du temps li s qu il s agisse notamment de cr ation ou de recherche de la mise en forme publique du spectacle vivant de la formation et de l insertion professionnelle de l enseignement et des p
6. d accueil des tournages de Stras bourg En direction des jeunes publics le d veloppement de l op ration cole ef cin ma l exten sion sur toute l ann e d un t au cin et la cr ation en novembre d un centre d ducation l image Le budget consacr ces actions s l ve 2 MF Renseignement 01 44 34 34 40 communication QUATRE ORIENTATIONS POUR MODERNISER LA PRESSE Catherine Trautmann a pr sent le 23 septembre en Conseil des ministres un dispositif de modernisation de la presse crite La d fense de la presse est aujourd hui porteuse d une signifi cation nouvelle celle de la capacit se saisir des probl mes com plexes qui sont la marque de notre soci t Pour encourager la presse franchir une nouvelle tape de modernisation j ai d velopp un dispositif destin renforcer les bases conomiques juridiques thiques et sociales 1 Le fonds de modernisation de la presse quotidienne et des agences de presse cr en 1998 devra contribuer l volution des moyens de r daction de fabrication et de distribution Sa gestion sera assur e par un comit d orientation qui sera mis en place dans les prochaines semaines 2 Le r gime juridique des entreprises de presse devra prendre en compte l volution conomique et technique notamment num rique Certaines dispositions de la loi de 1986 sur la communication pourraient tre am nag es en vue d assurer un resp
7. dacteur en chef Jean Paul Ciret R daction Paul Henri Doro 01 40 15 83 65 Sophie de Castelnau 01 40 15 82 95 Flo rent Thibout 01 40 15 81 41 Comit de r daction Jacques Bordet Adeline Boulanger Didier Coss Robert Fohr Alain Fougeray Nicole Gasser Marie Christine G rand Brigitte Jais Amal Lahlou Martine Lehmans Laurent Maillaud Christiane Menvielle Catherine Merlhiot Claire Pouly Anne Racine Jacques Vincent Direction artistique Jeanne Ver doux Impression Maulde et Renou N de commission pari taire 1290 AD nouvelle s rie le num ro 2 F Tirage 32 000 ex Pour recevoir la lettre d information adresser une demande crite au Dic minist re de la culture et de la communication 3 rue de Valois 75042 Paris cedex 01 t l copie 01 40 15 87 05 minitel 3615 Culture internet http www culture gouv fr AUTOMNE CARAIBE Une trentaine d crivains des Cara bes invit s en France du 10 au 20 octobre Un entretien avec l crivain cubain Zo Vald s Dans le cadre de Lire en f te op ration Lire la Cara be invite d couvrir la diversit des litt ratures franco phone hispanophone et anglophone de la Cara be Plus de 30 crivains sont invit s en France du 10 au 20 octobre pr senter leurs uvres et ouvrir des d bats autour du cent cinquan tenaire de l abolition de l esclavage mais aussi autour du m tissage des litt ratures ou du multilinguisme Dans 4
8. grer les locaux dont on pr tendait le chasser LE SOUTIEN LA CR ATION ET LA DIFFUSION Sans soutien sp cifique la cr ation artistique celle ci se r duira progressivement aux seuls segments susceptibles de trouver un quilibre conomique C est pourquoi Catherine Trautmann a choisi de relancer une politique d intervention de l Etat En 1998 pour la premi re fois depuis quatre ans les cr dits destin s aux auteurs drama tiques ont t effectivement maintenus et affect s De plus l Etat a augment sa contri bution financi re dans plus de so Structures de cr ation ou de diffusion du spectacle vivant L accueil des jeunes compagnies chor graphiques dans les centres chor graphiques nationaux est d sormais facilit par la mesure accueil studio op ration sou tenue financi rement par le minist re De nouveaux lieux de diffusion ont t labellis s pla teaux pour la danse On peut aussi citer la signa ture de conventions p rennes avec les associations lyriques l g res Par ailleurs la com mission nationale pour les musiques actuelles a t mise en place et a rendu ses conclusions Catherine Trautmann annon cera le r19 o tobre les mesures concr tes qu elle entend mettre en uvre la suite de ce rapport Enfin les c l brations pour an 2000 donneront lieu un plan de commandes publiques dans de nombreuses disciplines 09 ACTUALIT LETTRE D INFORMATION M
9. que l ins cription d un volet culturel dans la loi de pr vention et de lutte contre l exclusion La politique mise en place s appuie galement sur les nouveaux r seaux de diffusion constitu s par les technologies audiovisuelles et les services en ligne Le regroupement au sein d un m me minist re de la tutelle des a tivit s audiovisuelles et des a tivit s culturelles constitue de ce fait un atout certain Cette politique au service du d veloppement des pratiques cul turelles s articule autour de quatre axes la limitation des ob tacles conomiques la r du tion des disparit s r gionales ou infra r gio nales une plus grande efficacit des r seaux de diffusion le d ve loppement des formations et des pratiques amateurs UNE POLITIQUE TARIFAIRE PLUS INCITATIVE La baisse des tarifs du spectacle ne pourra elle seule donner le go t du th tre ou de la danse Mais l ob tacle du prix existe et il convient de trouver des solu tions sans mettre en p ril l quilibre conomique du spe Ctacle vivant Catherine Trautmann a demand chaque structure subventionn e de simplifier sa grille tarifaire et de prendre des initiatives concr tes soit en adoptant le syst me en vigueur dans les salles de cin ma un jour par semaine un tarif le plus bas possible soit en regroupant cet effort tarifaire sur un mois complet Ces mesures devraient tre effec tives d s l ann e 1999 D autres mesur
10. un professionnel ou personnel n cessitant le recours aux colle tions du rez de jardin Le titre d acc s est d livr par le service d orientation des lecteurs apr s un entretien personnalis pour une carte de deux jours 30F de douze jours 200F ou annuelle 300F Ce niveau accueille aussi la r serve des livres rares Les salles de lecture de la biblioth que de recherche sont ouvertes du lundi au samedi de 9h 20h Le haut de jardin Il est ouvert toute personne de plus de seize ans apr s d li vrance d un titre d acc s payant Celui ci est en vente aux caisses et aux billeteries automatiques situ es dans les halls d accueil qi HUE taar FA Hi grrr Aa fi i a Mapo gt BnF site Fran ois Mitterrand Alain Goustard est et ouest Valable pour len semble des salles de lecture il est demand chaque entr e dans une salle et permet dans la journ e toute entr e et sortie Le tarif est de 20F pour une journ e et de 200F pour l ann e Le haut de jardin offre 1700 places de le ture pour une col le tion en libre acc s qui doit atteindre 400 ooo volumes et 5000 titres de p riodiques Il propose galement micro formes fonds num ris s et audiovisuels La consultation des documents se fait sur place La collection haut de jardin rassemble des textes fonda mentaux aussi bien que les prin cipales productions contempo raines Un choix de revues de r f rence pr sente les
11. 5 villes des salons des biblioth ques et des librairies accueilleront dans toute la France les auteurs invit s T E AE a e ka OU Ee an ue MR A JEU RA es i Affiche de la manifestation Lire en f te dessin e par Tardi Zo Vald s Ricardo Vega Lettre d information Que pensez vous de l id e de f ter la Cara be Zo Vald s Je suis heureuse de participer Lire la Cara be car c est l occasion de parler de Cuba cette le a re u la culture riche et diverse des Cara bes C est une culture de m tissage dans laquelle il y a des influences indiennes africaines cr oles europ ennes De plus en tant qu crivain la f te du livre me permet de faire entendre une voix cubaine et d voquer mon sentiment sur nos racines notre histoire notre culture L I On d couvre le m tissage galement dans la langue Z V Bien s r le yoruba par exemple accomplit le m lange de la culture africaine avec la culture cr ole et se compose galement de beaucoup d autres influences une petite partie chinoise et plu sieurs endroits europ ens l origine le yoruba est une langue de l Afrique de l ouest c est une langue parl e et crite qui a travers l oc an avec l esclavage On doit parler de syncr tisme car il s agit d une v ritable fusion entre les religions les langues Songez que l on retrouve dans le cubain du castillan ancien et beaucoup de mots de la la
12. INIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 7 octobre 1998 BILAN ET PERSPECTIVES LA D MOCRATISATION DE L ACC S LA CULTURE D mocratiser l acc s la culture ce mest pas adapter la culture un public plus large mais susciter un d sir de culture encore tr s minoritaire aujourd hui L enqu te sur les pratiques culturelles des Fran ais le prouve pr s de 70 de la population reste habituel lement l cart des lieux de diffusion de la cr ation artistique Aucune des politiques pr c dentes n a r ussi jusqu pr sent modifier notablement cette situation C est cette t che de d mo cratisation culturelle qu il convient de s atteler en priorit c est cette orientation qui doit se traduire dans l ensemble des inter ventions du minist re Il s agit d un tournant important de la politique culturelle dans la mesure o jusqu pr sent la priorit avait t donn e au d ve loppement des quipements et des lieux de diffusion Cet effort tait n cessaire mais il n tait pas suffisant L effort doit aujour d hui porter sur le d veloppement m me des pratiques culturelles en cherchant r duire les ob tacles qui le contraignent La charte des missions de service public du spectacle vivant qui s imposera toutes les Structures de diffusion et de cr ation b n ficiant du soutien de fonds publics constituera l un des fon dements majeurs de cette nouvelle orientation ainsi
13. PLUS DE TROIS MILLIONS DE CARTES VENDUES La carte mus es monuments f te son dixi me anniversaire Entretien avec Pascal P n ge directeur de l association inter Mus es SL TI Arielle j Huments mn LA CARTE MUS ES MONUMENTS Elle permet de visiter librement et sans attente 70 mus es et monuments de Paris et d Ile de France Des plus connus comme l Arc de Triomphe le Tombeau de Napol on 1 ou le mus e du Louvre d autres qui le sont moins comme le ch teau de Champs le mus e de la Vie romantique ou le mus e Gustave Moreau La carte est en vente dans les mus es et monuments mais aussi dans les agences de tourisme les h tels les magasins FNAC l Office du tourisme de Paris l Espace du tourisme Ile de France au Carrousel du Louvre et dans les principales Stations du m tro et du RER Association interMus ees 4 rue Brant me 75003 Paris Renseignement 01 44 61 96 60 Internet intermusees com L association inter Mus es a f t le dixi me anniversaire de la carte mus es monuments le 5 o tobre 1998 au minist re de la culture et de la communication en pr sence de Catherine Trautmann Plus de 3 000 000 cartes ont t vendues au cours de ces dix ann es La carte mus es monuments cr e le 1 juin 1988 dans le cadre de la convention Culture Tourisme sign e le 7 octobre 1987 entre le minist re de la culture et le minist re du tourisme avait un doubl
14. an P 2000 dans les locaux con us par l architecte Franck Ghery qui avaient abrit un temps l American Center e La Cit de l architecture et du patrimoine sur proposition de Jean Louis Cohen e Les c l brations de lan 2000 Catherine Trautmann a d fini pour la Mission pour les c l brations de l an 2000 un nouveau cahier des charges Le Centre national de la danse est confirm et s installera Pantin Il proposera des espaces de recherche de cr ation et de documentation ainsi qu un soutien aux professionnels LE SPECTACLE VIVANT Simplification des conditions d attribution des licences d entrepreneur de spectacles Cr ation d un groupe de travail sur la place des spectacles vivants dans les programmes audiovisuels Voir galement le soutien la cr ation la politique tarifaire l quilibre Paris R gion et les grands projets L ARCHITECTURE ET LE PATRIMOINE Augmentation du seuil financier pour le recours obliga toire aux concours d architecture e Lancement de la carte scolaire pour les coles d architecture en Ile de France e Mise en place d un sch ma national des formations et enseignements e Mise l tude de la r forme de la loi de 1977 12 ACTUALIT BILAN ET PERSPECTIVES LETTRE D INFORMATION MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 7 octobre 1998 PRINCIPALES MESURES PRISES DEPUIS JUILLET 1997 suite Cr ation d un g
15. ann es 70 Pre mises r unit un ensemble d uvres qui se sont constitu s en France ces quarante derni res ann es Aux c t s de Dubuffet Klein Buren ou Boltanski cette manifestation permet de rassem bler pour la premi re fois aux Etats Unis une nouvelle g n ra tion de cr ateurs fran ais 16 oct 24 janv Rendez vous au Solo mon Guggenheim de New York et 13 oct 11 janv Premises au Guggenheim Soho Renseignement 01 44 78 12 33 SOUTIEN AUX SALLES DE CIN MA NOUVEAU BAREME Le nouveau bar me du compte de soutien pour le cin ma est entr en vigueur le 2 sept Le nouveau calcul qui d termine le niveau de soutien est d sormais tabli par tablissement et non plus par salle Il n est pas r troactif et ne s applique donc pas aux droits g n r s jusqu au 1 sept 1998 LETTRES FRONTI RES gt gt 18 oct Cette manifestation met en lumi re les richesses crois es de la Suisse romande et de Rh ne Alpes en litt rature Vingt livres de litt rature crits ou dit s en Suisse romande ou en Rh ne Alpes sont s lectionn s par des professionnels du livre des deux c t s de la fronti re Pour conna tre les crivains et les di teurs de ces deux r gions transfrontali res Renseignement 04 50 27 41 22 FUSIONS ADMINISTRATIVES Deux d crets du 21 septembre 1998 parus le 22 septembre au Journal officiel ont concr tis la cr ation de deux nouvelles direc tions au sein du mini
16. avanc es majeures de la recherche scien tifique Les salles sont ouvertes du mardi au samedi de roh 20h et le dimanche de 12h 19h Bnf Site Fran ois Mitterrand Quai F Mauriac 75706 Paris cedex 13 Renseignement 01 53 79 59 59 Internet www bnf fr 16 ACTUALIT LETTRE D INFORMATION MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 7 octobre 1998 Le Frac Haute Normandie Sotteville les Rouen Du 26 septembre au 21 novembre 1998 l exposition consacr e Claude Closky est l occasion de d couvrir les nou veaux b timents Trafic du Fonds r gional d art contem porain Haute Normandie FRAC Sotteville l s Rouen Une projection d cal e de trois vid os entra ne le visiteur dans un gouffre quasi hypno tique de produits de consom mation C est O S G objets sacs gens vus par le jeune artiste fran ais Claude Closky Autre chose une s rie de 200 dessins d hu tre ex cut s au lavis intitul e Fines de Claire met en sc ne le paradoxe d une profusion de la raret Une uvre se con titue par la s rie laquelle elle appartient faisant de len semble l enjeu pr alable l la boration artistique pr cise Alexandra Midal commissaire de l exposition Closky LES HABITS NEUFS DU FRAC HAUTE NORMANDIE NOUVEAUX LOCAUX Fines de Claire de Claude Closky Trafic Sotteville les Rouen Cette Closky inaugure ainsi les nouveaux locaux
17. du FRAC Haute Nor mandie Le b timent Trafic exposition est un ancien magasin de Stockage de petit mat riel de r paration pour les tramways situ Sotteville l s Rouen Caract ristique de l architecture industrielle des ann es trente m lant le b ton arm aux briques rouges le site accueille notamment un espace d expo sition sur deux tages et un atelier d enfants modulable en salle de conf rences L ensemble s int gre parfaitement dans l ar chitetture des lieux selon le principe d espaces vides et de modules Trafic a pour vocation d tre un point d an crage pour l art contemporain en r gion Haute Normandie Son nom e t vocateur il doit permettre des changes entre les artistes tout en favorisant l largissement et la fid lisation du public Commander produire diffuser La r ussite de ce projet tient une troite collaboration entre les diff rents acteurs culturels la r gion la ville la DRAC et stat mais aussi lim 1lsion qu a su lui donner exandra Midal ancien ae directrice du FRAC D s 1994 elle s tait int ress e ce site excep mnel et depuis gr ce litique particuli rement ique a mis tout en uvre e mettre en valeur et le nna tre C est chose faite d hui avec installation AC lelles sont les missions AC sition O S G par e regroupe un ensemble es command es et pro Jar le FRAC Haute Nor e
18. e objectif faciliter l acc s des touristes fran ais et trangers aux mus es et monuments les plus visit s inciter ces visiteurs d couvrir des lieux moins connus dont le nombre et les collections participent largement la richesse du patrimoine culturel de la r gion pari sienne La carte mus es monuments b n ficie depuis le 1 janvier de cette ann e d un nouveau design et est accompagn e d un mini d pliant donnant toutes les informations pratiques sur les 70 mus es et monuments accessibles Le tout tient facilement dans la poche il ne reste plus qu partir la d couverte des mus es et monuments de Paris et d Ile de France Lettre d information une telle r ussite tait elle pr visible Pascal P n ge La premi re r ussite a t de regrouper au sein d une association et de faire travailler ensemble autour d un projet commun des organismes d pendant d admini trations tr s diverses Quant la seconde je ne suis pas s r qu il tait possible de la pr voir Car il tait sans doute difficile ce moment l d imaginer que le tourisme culturel allait voluer comme il l a fait et que la carte monuments mus es se trou verait parfaitement co ncider avec cette volution L I Que voulez vous dire exactement P P Jusque dans les ann es 80 les touristes voyageaient beaucoup en groupes Aujourd hui ils pr f rent se d placer individuel lement pour tre libres mais dan
19. e sera plac e sous la direction de Jacques Nichet et de Richard Coconnier Dans le petit th tre plus de 240 places Jacques Nichet met en sc ne Le Jour se l ve L opold de Serge Valletti Renseignement 05 34 45 05 05 PROPOS MOBILES DANS LE 10 ARRONDISSEMENT DE PARIS 24 oct gt gt 15 nov Caravane mobile home camion benne mais pas encore de Papa mobile ou comment inscrire l itin rance et le sans domicilia tion fixe dans l espace urbain Une r flexion alternative autour des espaces publics Visites gratuites organis es par le Centre Georges Pompidou dur e 1H30 Bureau d info mobile Borne d info Tipi du Centre Pompidou mai rie du 10 l entrep t Agn s b etc Infoline 01 42 08 72 36 Tranck Scurti Mobilis in mobili 1996 Hh AN d A RH nm 1 m EA o a GE i x i a T n Picasso Femmes aux cheveux jaunes 1931 Guggenheim museum Matisse Le r ve 1035 Centre Georges Pompidou LE CENTRE POMPIDOU A NEW YORK L intense politique hors les murs engag e l occasion du r am nagement int rieur des espaces du Centre Pompidou se poursuit avec deux expositions organis es en troite collaboration avec le Mus e Gug genheim de New York Rendez vous con ue comme un dialogue entre les deux in titutions propose un choix de plus de 350 uvres de quelque 150 artistes de Picasso Roy Lichenstein de ce si cle jusqu aux
20. e et l opportunit d instituer un prix unique du disque Augmentation de la contribution financi re de l Etat dans plus de cinquante structures de cr ation et de diffusion Labellisation de nouveaux lieux de diffusion plateaux pour la danse D veloppement du travail des jeunes compagnies dans le r seau des centres chor graphiques nationaux par les accueils Studios POLITIQUE TARIFAIRE Pr paration d une nouvelle politique tarifaire pour les tablissements subventionn s e Modulation des tarifs des services publics culturels locaux en fonction des ressources des familles loi sur l exclusion e Nouvelles dispositions pour la carte jeune Etude de la g n ralisation tous les mus es nationaux de la gratuit un dimanche par mois L QUILIBRE ENTRE PARIS ET LES R GIONS Le Cargo Grenoble Un nouveau projet artistique et organisationnel est d fini faire du Cargo un exemple pour les quipements culturels du 21 s e Cr ation de deux nouveaux centres chor graphiques nationaux Biarritz et Rillieux la Pape e Mission d tudes pour un op ra national en Lorraine e Mission d tude confi e Fran ois de Banes Gardonne sur le regroupement Arles d institutions d di es la photographie e Pour une meilleure diffusion de la cr ation cin matographique r novation de la politique d enga gements de programmation des salles sur l ensemble d
21. ect plus effectif des objectifs du pluralisme de l information et de la transparence financi re des entreprises de presse 3 Le respect des r gles juridiques et d ontologiques essentielles garantes de l thique de l information doit tre encourag par diff rents moyens dont le fait que les publications ayant servi de support des d lits de n gationnisme et d incitation la haine raciale pour raient tre exclues du b n fice des aides directes aux journaux 4 La modernisation de la presse suppose une participation des personnels qui la composent Ceux ci doivent tre encadr s par des r gles professionnelles et sociales adapt es La r flexion sur la dimension sociale du monde de la presse constituera une orien tation majeure dans les prochains mois et prendra la forme d une mission d valuation men e par le service juridique et technique de l information et de la communication terminologie L CONOMIE EN FRAN AIS La commission g n rale de wente diretle pour diretf marke terminologie et de n ologie a publi au Journal officiel du 14 ao t 1998 une nouvelle liste de ting Le mot anglais inzelligence et sa famille business intelli gence marketing intelligence termes et de d finitions appar sont souvent improprement tenant au vocabulaire cono transpos s en fran ais intel mique et financier Elle contient essentielle ment les quivalents fran ais recommand s la
22. enseignement 04 74 23 61 13 7 SALON DU LIVRE DU 7 ART 24 oct gt gt 25 oct Plus d une centaine d diteurs sont invit s et pr senteront leurs ouvrages sur le cin ma avec en guest stars Bernadette Lafont Erick Zonca ou Vincent Ravalec Ensb a 14 rue Bonaparte 75006 Paris Renseignement 01 53 65 74 58 m l cinematec fr magic fr 15 ACTUALIT LETTRE D INFORMATION MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 7 octobre 1998 DES AFFICHES POUR LES DROITS DE L HOMME EN RH NE ALPES R sister ce simple mot intro duit dans le coeur douloureux de l histoire Jusqu au ro d cembre prochain date anniversaire de la d claration universelle des droits de l homme une vingtaine de lieux historiques de le r gion lyonnaise pr senteront une s rie de 20 affiches qui traduisent la lutte pour la reconnaissance des droits de l homme Renseignement 04 72 00 44 49 VIOLONS VUILLAUME 23 oct gt gt 31 janv 99 Dix huit mois apr s son ouverture au public le mus e de la musique inaugure un espace de 300 m destin aux expositions temporaires Premi re exposition Violons Vuillaume consacr e Jean Baptiste Vuillaume 1798 1875 repr sentant de la lutherie fran aise du XIX si cle Renseignement 01 44 84 45 45 DES SDF DANS LES BAS FONDS DE GORKI 8 oct gt gt 18 oct Serge Sandor le metteur en sc ne les a rencontr s dans la rue dans des foyers la s
23. ent d tre couronn par le Grand prix national d architecture pour l ensemble de son uvre Les recherches de J Hondelatte son activit d enseignement l cole d archite ture et du paysage de Bordeaux ont enrichi les modes de penser l espace architectural autant que la mani re de le repr senter Elles montrent combien le champ d intervention de l archite te peut tre largi IFA 6 rue de Tournon 75006 Paris Entr e libre DESIGN 10 ANS 12 oct gt gt 13 nov Docks de la Joliette Marseille Design 10 ans pr sente une mosa que de cr ations issues de l enseignement du design dans les coles d art en r gion La sc nographie originale r alis e par des tudiants de l Ecole sup rieure des beaux arts de Marseille valorise les productions des l ves de ces coles et met en vidence leur lien organique avec le monde conomique industriel et urbain Cette manifestation rassemble vingt huit coles d art en r gion sous la tutelle p dagogique du minist re de la culture et de la communication A l initiative de la d l gation aux arts plastiques et coordonn e par l Ecole sup rieure des beaux arts de Marseille et la Ville de Marseille Renseignement 01 40 15 73 18 ou www culture fr culture dap design VILLES DU XXI SI CLE 19 oct 21 oct Entre villes et m tropoles rupture ou continuit D ici vingt ans deux habitants de la plan te sur troi
24. erine Trautmann en a confirm la mise en place avant la fin de l ann e 1998 Cette institution se verra confier les missions suivantes offrir aux chor graphes et aux danseurs des espaces de recherche et de cr ation soutenir la formation des danseurs et leur recon version professionnelle mettre la disposition du public un fonds documentaire d velopper la culture chor graphique et accompagner l mergence de nouveaux talents La charte du service public C est notamment l objet de la charte des missions de service public du spectacle vivant dont le texte sera arr t l automne 1998 apr s les ultimes concerta tions avec les professionnels et les associations d lus D s qu elles se voient confier la gestion de fonds publics les Structures de diffusion du spec tacle vivant doivent respecter certains principes et mettre en uvre des actions concr tes pour former le public toutes les Structures subventionn es devront multiplier leurs actions en direction des scolaires et des BILAN ET PERSPECTIVES LA DEMOCRATISATION DE L ACCES LA CULTURE suite tudiants en intensifiant leur coop ration avec les tablisse ments d enseignement pour aller vers tous ceux qui ne forment pas encore un public les Structures subventionn es devront travailler troitement avec le tissu associatif de leur territoire d implantation et plus particuli rement avec les autres Structures d intervention c
25. es cons quences sur les possibilit s d actions nouvelles du minist re comme sur sa capacit de faire face des enga gements d j pris Les mesures de soutien la cr ation ont par ticuli rement souffert de cette situation gt Une telle situation est d autant plus dommageable que par ailleurs la d centralisation culturelle ne s tait pas accom pagn e d une adaptation des Structures et des moyens de l Etat dont l administration cen trale excessivement concentr e ne refl te pas l volution des nouvelles probl matiques de l action culturelle 07 ACTUALIT LETTRE D INFORMATION MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 7 octobre 1998 BILAN ET PERSPECTIVES LA REMISE EN ORDRE DE MARCHE DU MINIST RE L organisation du minist re de la culture et de la communi cation tait la fois trop concentr e et trop cloisonn e Trop concentr e parce que l essentiel des d cisions se prenait l chelon des dire tions centrales Trop cloisonn e parce que le d coupage des directions refl tait la s paration traditionnelle des disciplines artistiques sans tenir compte des nombreuses questions d int r t communs l int rieur de chacune des dire tions centrales la gestion des grands quipements Biblioth que nationale de France Op ra national de Paris Mus e du Louvre etc repr sentait une charge consid rable et avait tendance occulter toute autre pr oc cupation Enfin les s
26. es s invitent au mus e e R ouverture des salles du mus e de l Histoire de France Versailles Op ration de m c nat interna tional pour la r novation de la salle consacr e la Joconde au mus e du Louvre Emplois jeunes consacr s l largissement des publics signature d une convention avec la f d ration des comus es LA SOCI T DE L INFORMATION ET LE D VELOPPEMENT CULTUREL Cr er un cadre juridique favorable l expression la plus large sur l internet Promouvoir l utilisation du r seau par le grand public Le minist re assure la tutelle de la f te de l internet Il concentre ses efforts en mati re d quipements de tarifs et de formation sur le secteur de l internet culturel Rendre tous les grands tablis sements accessibles distance Apr s le Louvre ou Versailles tous les grands tablissements culturels seront dot s d un site internet Intensifier la num risation La num risation ne peut rempla cer purement et simplement la fr quentation de l uvre originale ni la participation au spectacle Mais dans un grand nombre de cas elle est permet une d mocratisation de l acc s en palliant l loignement Connecter les petites m dia th ques Le succ s de l appel d offres Datar DLL aupr s des maires des petites communes prouve l importance de mesures plus volontaristes pour d mocra tiser la connexion au r seau Cet ef
27. es sont d j entr es en application Ainsi la carte jeune autorise deux entr es pour une pay e dans les mus es Le passeport festival propose des forfaits transport h bergement La gratuit de l ensemble des mus es nationaux une fois par mois l exemple du Louvre est attuellement l tude LA R DUCTION DES DISPARIT S R GIONALES Pendant tr s longtemps la carte de l offre culturelle a t marqu e par un profond d s quilibre entre Paris et les r gions au d triment de celles ci Gr ce aux efforts entrepris depuis plu sieurs ann es par l ensemble des collectivit s publiques ce d s quilibre est pour l essentiel corrig l convient cependant de para chever et de consolider cet effort C est dans cet esprit qu a t con u le nouveau programme pour les c l brations de l an 2000 Plus de la moiti des cr dits sera affect e des op rations se d roulant en r gion La priorit accord e aux r gions se manifeste par la cr a tion de deux nouveaux centres chor graphiques nationaux Biarritz et Rillieux la Pape la mission d tudes pour un nouvel op ra national en Lor raine et celle confi e Fran ois de Banes Gardonne sur le regroupement Arles des in ti tutions photographiques Dans le domaine du cin ma la loi de 1982 sur la politique d engagements de program mation des salles va tre modernis e afin de permettre une meilleure diffusion de la cr a
28. fort 5 MF en 1998 doit tre poursuivi en 1999 Cr er des espaces culture multim dia pour faciliter la ma trise des technologies culturelles de l information 100 espaces seront cr s d s 1998 10 MF Soutenir le d veloppement de l internet culturel Le minist re soutien la cr ation d une asso ciation sp cifique de l internet culturel et l utilisation du Guide de l internet culturel comme instrument de r f rence LA PRESSE ET LE SECTEUR DE LA COMMUNICATION Vente du groupe RMC Apr s plusieurs tentatives infructueuses men es par les pr c dents gou vernements le groupe RMC a pu tre c d dans des condi tions garantissant son format g n raliste d origine sans affecter l quilibre des march s publici taires nationaux et locaux e Renforcement du Fonds multim dia presse Une dotation de 15 MF a permis de conforter des investissements sup rieurs 40 MF Aide au portage Cette aide sp cifique pour la diffusion des quotidiens a t port e en 1998 de 15 MF 45 MF e Fonds de modernisation de l aide la presse Cette aide r serv e la presse quotidienne est aliment e par une taxe per ue sur la publicit dite hors m dia Une premi re liste de projets pouvant b n ficier de cette aide sera arr t e avant la fin de l ann e 13 ACTUALIT ETTRE D INFORMATION MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 7 octobre 1998
29. l tre Georges Pompidou Photo Philippe Chance Raynaud sur la Piazza du cen Pierre Installation du Pot dor de Jean D PARTEMENT DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION 3 rue de Valois 75042 Paris Cedex or ommunication 3615 Culture www culture gouv fr ia y ue alit Li pei iii ocre AGIR POUR LA CULTURE BILAN T PERSPECTIVES ET AUSSI LIRE LA CARA BE MODERNISATION DE LA PRESS 10 ANNIVERSAIRE DE LA CA MUS ES BNF MODE D EMPLO ISSN 1255 6270 bimensuel n 35 7 octobre 1998 LETTRE D INFORMATION Ministere de la culture et de la communication 02 LETTRE D INFORMATION MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 7 octobre 1998 sommaire 0 2 ACTUALITE Automne Cara be Une trentaine d crivains des Cara bes invit s en France du 10 au 20 octobre 04 Quatre orientations pour moderniser la presse Le dispositif de Catherine Trautmann 05 La carte mus e a dix ans Le tourisme culturel f te ses trois millions de cartes vendues 06 DOSSIER Agir pour la culture Le bilan de la premi re ann e de Catherine Trautmann la t te du minist re de la culture et de la communication 1 5 ACTUALITE La BNF mode d emploi ou comment utiliser le site Fran ois Mitterrand Visite guid e 16 GROS PLAN SUR Un FRAC tout neuf De nouveaux locaux pour exposer l art contemporain en Haute Normandie Directeur de la publication Marc Sadaoui R
30. lois de d centralisation les quipe ments culturels se sont multi pli s sur l ensemble du territoire national Aujourd hui m me si Paris et la r gion parisienne pro posent toujours l offre culturelle la plus dense et la plus vari e on ne peut plus parler pour les autres r gions de d sert cul turel Toutes les grandes villes ainsi que les villes moyennes disposent d sormais d quipe ments culturels en nombre suffisant pour r pondre aux AGIR POUR LA CULTURE UN NOUVEAU CONTEXTE attentes des publics L effort a t particuli rement net pour les biblioth ques et les m dia th ques les centres d art contemporain et les salles de spectacles gt Dans le m me temps les pra tiques culturelles des Fran ais ont connu une volution tr s sensible marqu e par l mer gence et aujourd hui la g n ra lisation de nouveaux biens et services culturels Magn tos copes compact disques ordi nateurs c d rom internet les nouveaux vecteurs de l audio visuel domicile renouvellent jusqu l usage du premier d entre eux la t l vision Ils constituent d sormais un pos sible r seau de diffusion de la cr ation artistique compl men taire de celui des quipements culturels immobiliers gt Le d veloppement de ces nouveaux biens et services et particuli rement de l internet contribue l acc l ration de la mondialisation des march s et des r seaux d information
31. ngue yoruba qui est un espagnol tr s riche L I Et lorsque l on crit ZV Quand on crit ce m tissage est tr s important car l imagi nation et la langue sont en inter relation et s ajoutent d autres langages Le langage des gestes des regards du corps forment une culture qui cr e des mots un imaginaire et une langue de m ta phores Pour moi c est a la litt rature une musique des phrases qui viennent de plusieurs choses la fois et cr ent l envie de donner une autre forme d expression L 1 Justement on a l impression dans vos livres que Cuba est le per sonnage central de chaque roman Z V L insularit c est tr s important dans l imaginaire d un crivain J isole chaque chose que je regarde dans mon esprit afin de pouvoir la transformer en objet ou personnage de litt rature Je vois des choses dans la rue et je les transforme en quelque chose d insulaire Pour moi la litt rature c est aller toujours plus loin et commu niquer avec les autres travers le myst re Chaque chose que je per ois comme la beaut d un paysage par exemple consiste couter l appel de ce paysage et donc vivre dans un imaginaire qui se transforme ternellement et qui nous appelle comme un ailleurs Cuba on croyait tre le centre du monde vu et reconnu de tous Et cet imaginaire dont je vous parle est un moyen de glisser vers un ailleurs comme l id e d atteindre une fronti re un continent
32. ns plus quilibr es avec les collectivit s territo riales pour aborder les ch ances d am nagement culturel du territoire notamment l occasion de l laboration du sch ma de services collectifs culturels des contrats de plan et des contrats de ville La transformation de la d l gation au d veloppement et aux formations en d l gation du d veloppement et de l action territo riale renforcera cette n cessaire volution 08 ACTUALIT LETTRE D INFORMATION MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 7 octobre 1998 BILAN ET PERSPECTIVES LE SOUTIEN A LA CREATION PROT GER LA LIBERT DE CR ATION Les risques de la lib ralisation des march s La lib ralisation et la mondia lisation des march s de biens et de services comporte des aspects positifs en ce qu elles renforcent les relations entre les peuples et les solidarit s internationales mais elles risquent aussi d en tra ner une uniformisation des modes de vie et des cultures notamment par le fait de la concentration excessive des moyens de diffusion Pour limiter les effets d va tateurs du jeu des march s sur la diversit de la cr ation et la diffusion culturelles pour d ve lopper efficacement une poli tique culturelle permettant d as surer cette diversit 1l importe que les Etats puissent conserver des moyens d a tion importants L exception culturelle reste donc un enjeu majeur des n go ciations internationales qu il
33. oupe popu laire Ils sont donc 30 SDF de la sc ne au maquillage 30 par tager cette cr ation th atrale des Bas Fonds de Maxime Gorki Th tre national de Chaillot palais du Trocad ro 75016 Paris Renseignement 01 53 65 30 00 LE PROGRAMME COURANTS Ce programme accueille de nom breux professionnels trangers qui souhaitent mieux conna tre le dis positif fran ais de gestion et d ad ministration de la culture Ils seront plus de 120 suivre les Stages propos s automne m diation culturelle multim dia et r seaux les centres historiques des villes Programme g r par la Maison des cultures du monde Renseignement 01 40 15 37 51 LA BNF MODE D EMPLOI Petit guide pratique du site Fran ois Mitterrand La BnF trouve enfin son vrai visage Avec l ouverture le 9 octobre des salles de recherche du site F Mitterrand elle ras semble d sormais les sites Richelieu et Arsenal Mode d emploi Le rez de jardin La biblioth que de recherche d acc s r serv elle offre 2000 places pour consulter les collec tions patrimoniales conserv es dans les magasins et une col lection en libre acc s qui atteindra 400 000 volumes ainsi qu une s lection encyclop dique rassemblant les titres les plus fr quemment consult s par les chercheurs Les salles de lecture sont accessibles aux lecteurs de plus de dix huit ans qui objet de recherche d ordre universitaire justifient d
34. place de termes anglo am ricains mais aussi de termes ou d expressions fran ais viter Ainsi r f ren ciation O falonnage sont pro pos s pour l anglais benchmar king rotation pour turnover et ligence conomique Pour d signer ces notions dans notre langue il convient d employer veille et sa s rie veille cono mique veille au march veille la concurrence Les listes de termes publi es au Journal officiel sont galement disponibles sur l internet l adresse suivante http dglf culture fr LETTRE D INFORMATION bimensuel n 35 7 octobre 1998 DOSSIER _ Ministere de la culture et delacommunication AGIR POUR LA CULTURE UN AN D ACTIONS BILAN PERSPECTIVES Le paysage culturel de la France a connu de profondes z T T z z 5 transformations au cours de ces vingt derni res ann es Ces transformations apparaissent clairement dans deux enqu tes que le d partement des tudes et de la prospective du minist re de la culture et de la commu nication a publi il y a quelques mois une enqu te g ographique sur la r partition de l offre culturelle avec L atlas des activit s culturelles et une enqu te sociologique Les pratiques culturelles des Fran ais 06 ACTUALIT LETTRE D INFORMATION MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 7 octobre 1998 Catherine Trautmann DR gt Gr ce une action ambi tieuse de l Etat et aux
35. ratiques en amateur ou des questions juridiques et conomiques En outre l mergence constante de formes artistiques neuves notamment pluridisciplinaires appelle galement ce rapprochement La nou velle organisation permet d sormais de r pondre ces nouveaux enjeux La d concentration Lors de l arriv e de Catherine Trautmann rue de Valois le mou vement de d concentration d j engag faisait l objet de critiques de la part d artistes et de directeurs d quipements culturels Malgr ces critiques la ministre a confirm sa d termination poursuivre ce mouvement pour deux raisons La premi re c est que la d concentration n est que le mode d exercice des pr rogatives de l Etat en r gion et qu il y a bien unicit et coh rence des orientations et des politiques publiques d une r gion l autre cet gard la d concentration est le corollaire n cessaire de la d centralisation La seconde c est la conviction que les objectifs de sa politique culturelle ne pouvaient tre atteints que s ils taient mis en uvre au plus pr s du terrain et que la connaissance des territoires des acteurs culturels et des lus tait le gage de l efficacit de l action du minist re Loin d aboutir une inf odation des choix culturels aux logiques politiques locales la d concentration permet au contraire de ren forcer la pr sence de l Etat en r gion C est ainsi que pourront s tablir des relatio
36. roupe de travail sur le patrimoine du 20 si cle Signature de la convention Tourisme et Culture Intensification de la politique concert e avec les collectivit s territoriales pour la cr ation des villes et pays d art et d histoire Adoption d une Charte de la qualit pour les monuments historiques Expropriation du ch teau de Rosny sur Seine pour en assurer la pr servation Acquisition du ch teau de la Ferney Voltaire pour y installer un centre culture CIN MA R forme de l agr ment pour renforcer le secteur de la production e R forme du soutien automa tique l exploitation pour un r quilibrage entre les multiplex et les salles de cin ma petites ou moyennes Relance de la politique de coproduction avec nos principaux partenaires cin matographiques Lancement de la r forme de l ensemble du syst me d aides s lectives aux salles de cin ma avec de nouvelles priorit s donn es l implantation et la programmation e Lancement de la r forme du soutien automatique la distribution LIVRE ET LA LECTURE e Mise en place du Label Villes lecture pour f d rer les initiatives locales en faveur de l acc s au livre e Mission de Jean Marie Borzeix sur la lecture publique et le droit de pr t Programme de soutien financier pour l criture l dition et la diffusion de livres sur l architecture LES MUS ES Op ration les jeun
37. rts aux ama teurs Les institutions du spec tacle vivant seront engag es dans cet effort D s 1999 plu sieurs projets en ce sens port s par des collectivit s territoriales seront soutenus par l Etat La culture est au c ur du pa te r publicain Elle concourt la formation de la citoyennet Elle met une soci t en mouvement et affirme la vitalit d une d mocratie La cuture n est pas un pri vil ge c est un droit cr ateur de devoirs pour l Etat envers les cr a teurs en facilitant les conditions d exercice de leur art et en les sou tenant sur la sc ne internationale envers le public en rendant possible l acc s aux uvres et en accompagnant le d veloppement des pratiques culturelles sur tout le territoire D mocratiser l acc s la culture ne signifie pas la soumettre la r gle r ductrice du plus grand nombre C est au contraire se donner des atouts en favorisant l panouissement individuel et collectif 1 1 ACTUALIT LETTRE D INFORMATION MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 7 octobre 1998 BILAN ET PERSPECTIVES PRINCIPALES MESURES PRISES DEPUIS JUILLET 1997 SOUTIEN LA CR ATION ET LA DIFFUSION Installation d une commission nationale pour les musiques actuelles e Conventions d objectifs avec les associations lyriques l g res e Mission d tude et de proposi tions communes avec le minist re des finances sur la distribution du disqu
38. s le m me temps ils veulent aussi disposer de produits simples qui conservent un c t organis leur s jour et les rassurent Cette libert et cette souplesse c est exactement ce que leur offre notre carte L I La carte a t elle encore un fort potentiel de croissance P P Quand au bout de dix ans on a encore environ 35 de pro gression par an cela indique bien que l on n a pas encore atteint sa vitesse de croisi re 14 ACTUALIT LETTRE D INFORMATION MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 7 octobre 1998 LE MARCH DE L DITION TH ATRALE SUR LE PARVIS DE L OD ON 17 oct gt gt 18 oct Donner lire le th tre promou voir l criture dramatique et l di tion th trale tel est l objet de ce rendez vous lanc l occasion de Lire en f te Le March de l dition th trale propose un vaste choix de pi ces de textes et d ouvrages d auteurs anciens et contemporains March de l dition th trale orga nis par la DMDTS avec le concours de la DLL Place de l Od on 75006 Paris Renseignement 01 44 11 72 74 TOULOUSE LE TH TRE DE LA CITE S OUVRE AU PUBLIC C est dans la grande salle de 900 places avec a Mer d Edward Bond mis en sc ne par J Rosner initiateur du projet que le Th tre de la Cit de Toulouse construit par l architecte Alain Sarfati ouvre ses portes le 13 octobre La Nouvelle Compagnie du Th tre national de Toulous
39. s r sideront dans les villes Mais dans quelles villes Des villes compactes tal es des m tropoles Tel sera le th me du colloque international qui se tiendra La Rochelle Organis conjointement par le minist re de la culture DA le minist re de l quipement des transports et du logement la d l gation l am nagement du territoire et l action r gionale le minist re d l gu la Ville et le CNRS Renseignements FORS Recherche sociale 01 40 09 15 12 LA SEMAINE DU GO T AUTOUR DE LA CHA NE ALIMENTAIRE 12 oct gt gt 18 oct 75 des Fran ais assurent accor der de l importance l origine des produits ils pourront visiter au cours de ces journ es une centaine de fermes d exception pour mieux comprendre la cha ne alimentaire De nombreuses animations sont propos es la le on de go t les chefs l h pi tal et un nouveau site internet www lesgout com lesucre 3615 Le Sucre 1 29 F mn QU EST CE QU UNE AMBIANCE ARCHITECTURALE ET URBAINE Le num ro de septembre des cahiers de la recherche n 42 43 est consacr aux ambiances archi tecturales et urbaines Il est publi sous la direction de Luc Adolphe Ed Parenth ses 190 Fr LE CIN MA SE D VELOPPE A STRASBOURG Une convention de d veloppement cin matographique a t sign e le 15 septembre entre la ville de Strasbourg et le CNC Parmi les priorit s le soutien la politique
40. st re de la culture il s agit de la direction de la musique de la danse du th tre et des spectacles et de la direction de l architecture et du patrimoine Les directeurs de ces deux structures ont t nomm s par d cret Dominique Wallon pour la DMDTS et Fran ois Barr pour la DAPA NOMINATIONS Norbert Engel est nomm inspecteur g n ral de l adminis tration Il tait auparavant conseiller sp cial aupr s de Catherine Trautmann Michel Sala ancien administra teur du Ccn Ballet atlantique est nomm directeur g n ral du Centre national de la danse de Pantin UN COLLOQUE SUR L ART PUBLIC 12 oct gt gt 13 oct Qu est ce que l art public Le colloque abordera l art public dans sa relation avec l espace social Il mettra en lumi re la dimension participative des jeunes artistes dans l espace public en largissant la r flexion une dimension internationale De nombreux sp cialistes de l art contemporain interviendront Renseignement Dap 01 40 15 74 60 22 FESTIVAL DE LA BANDE DESSIN E CHAMB RY 16 oct gt gt 18 oct Le festival de Chamb ry se place sous le signe de la BD jeunesse et re oit comme invit s d honneur Bob de Groot et Turk Chambery sera aussi le th tre du lancement de l album La BD des restos r alis avec le concours b n vole d une trentaine d auteurs Enki Bilal a dessin la couverture et publi aux ditions Gl nat R
41. t donc tr s rares et gu re dif fus s Cuba ZV Ilya bien une grande librairie La Havane mais elle propose uniquement les textes de Marx Engels ou les publications des fr res Castro avec parfois un roman russe ou espagnol de l poque de la guerre civile elle est vide ou parfois ferm e pour r pa rations Et pour un crivain au del des questions mat rielles m me trouver du papier et une machine crire est un v ritable exploit se pose le probl me de la libert d expression Un crivain ma pas la possibilit d crire quelque chose qui pourrait d ranger le gou vernement Une po tesse Maria Alina Cruz Varela est rest e deux ann es en prison pour avoir crit une lettre Fidel Castro Lorsque l on crit cela veut dire pour reprendre une phrase de Jos Lezama Lima que seule la difficult stimule Propos recueillis par Karim Pierre Chabane commissariat de Lire en f te Programme complet de Lire la Cara be au 01 49 54 68 64 Informations sur Lire en f te n azur 0 801 170 170 prix appel local ou sur l internet www culture gouv fr 04 ACTUALIT LETTRE D INFORMATION MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 7 octobre 1998 J Hondelatte Contre ville de Niort JACQUES HONDELATTE DES GRATTE CIEL DANS LA T TE Jusqu au 21 nov L Institut fran ais d architecture pr sente quarante projets et r alisations de l architecte Jacques Hondelatte qui vi
42. tion cin matographique sur l ensemble du territoire L AM LIORATION DES R SEAUX DE DIFFUSION M me si le r seau d quipe ments de cr ation et de dif fusion est aujourd hui satis faisant il existe encore des besoins pour la plupart depuis longtemps r pertori s qu il convient de combler La Maison du cin ma A l tat de projet depuis pr s de quinze ans le dossier du Palais du cin ma a t repris sur des bases nouvelles El ment cl d une politique active en faveur de la protection et de la remise en valeur du patrimoine cin matographique la Maison du cin ma ouvrira ses portes en l an 2000 dans les locaux con us par l architecte Franck Gerhy et qui avaient abrit un temps l American Center La Cit de l architecture et du patrimoine A l arriv e de Catherine Traut mann il existait un projet b ti autour du mus e des monu ments fran ais qui amplifiait la coupure traditionnelle entre 10 ACTUALIT LETTRE D INFORMATION MINIST RE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION 7 octobre 1998 architecture et patrimoine La Cit de l architecture et du patrimoine v ritable outil de la politique de rapprochement des deux secteurs est d sormais con ue dans un esprit de m tissage et de confrontation entre les nombreux acteurs et logiques qui uvrent dans le domaine avec une forte prise en compte de la dimension inter nationale Le Centre national de la danse Cath
43. u territoire lanc e par la loi de 1982 Poursuite de la politique de d concentration des cr dits L DUCATION ARTISTIQUE Lancement du programme d initiation musicale avec introduction progressive du premier cycle des coles de musique et des conservatoires dans les coles primaires Nouveau partenariat avec l ducation nationale concr tis par une circulaire sur l ducation artistique et culturelle cr ation d espaces pour l art dans les tablissements scolaires et les universit s d veloppement des biblioth ques m diath ques et mise en r seau des institutions de lecture publique d pendant des deux minist res D veloppement du jumelage entre les institutions culturelles et les tablissements scolaires Galeries d art dans les coles avec l aide des FRAC e Renforcement du r seau des coles d art dans le prolongement du rapport de Jacques Imbert Signature d une circulaire commune au minist re de la culture au minist re de l duca tion nationale celui de la jeunesse et des sports et celui de la ville sur l am nagement des temps et des activit s de l enfant LES PRATIQUES EN AMATEUR e Accueil des amateurs dans les cours du soir des tablissements d enseignements sp cialis s Enqu te sur les lieux ressources destin s favoriser les pratiques amateurs LES GRANDS PROJETS e La Maison du cin ma Elle ouvrira ses portes en l
44. ublic des cha nes publiques de t l vision gr ce notamment un r quilibrage de leurs ressources au d triment de la publicit Les conditions d une am lioration de la qualit des programmes et d une meilleure prise en compte de la mission culturelle de la t l vision publique seront ainsi cr es LE D VELOPPEMENT DES FORMATIONS ET DES PRATIQUES EN AMATEURS Il s agit dun des objectifs essen tiels d une politique de d mo cratisation culturelle Des rela tions nouvelles avec le minist re de l ducation nationale vont permettre des progr s notables La circulaire commune rendue publique Vaison la Romaine le 1 juin 1998 est un premier pas significatif Elle pr voit notamment la cr ation d espaces pour l art dans les tablissements scolaires y compris universi taires le renforcement de la for mation artistique des ensei instituts universitaires de formation des gnants dans les ma tres avec le concours de pro fessionnels de la culture Elle confirme enfin la g n ralisation progressive de l introduction du premier cycle des coles de musique et des conservatoires au sein des tablissements sco laires du primaire Par ailleurs vient de com mencer le recensement de lieux ressources pouvant offrir aux pratiques amateurs les moyens de leur mise en valeur for mation conditions optimales de repr sentation documentation et informations seront les prin cipaux services offe
45. ultu relle et sociale Par ailleurs le spectacle vivant doit sortir des murs de linstitution sous des formes adapt es et pour une diffusion au plus pr s de la vie des gens Dans le cadre des emplois jeunes est en train de se d ve lopper l embauche de m diateurs dans les Structures culturelles dont la fonction principale est d ouvrir ces Structures vers de nouveaux publics ainsi que vers les personnes exclues Le d veloppement des nouvelles technologies de l information Les technologies de l infor mation sont des technologies culturelles Non seulement elles peuvent tre utilis es comme moyens de cr ation mais elles concr tisent une nouvelle forme d criture et de lecture de l image et du son Il appartient au minist re de favoriser la mise en uvre de contenus culturels sur l internet La presse crite est un vecteur essentiel de formation du citoyen et de culture g n rale Sa diffusion sera davantage sou tenue gr ce notamment au tri plement de l aide au portage pour les quotidiens La cr ation du fonds de modernisation de la presse quotidienne et du Fonds multim dia presse faci litera l adaptation et l ouverture de la presse crite aux nouvelles technologies Renforcer la t l vision publique et ses missions de service public La r forme de l audiovisuel public engag e par Catherine Trautmann durant le second semestre 1998 permettra de mieux affirmer les missions de service p
46. v res resftri tions budg taires entre 1993 et 1997 ont contribu d t riorer les possibilit s d intervention du minist re retardant les programmes nouveaux et entra nant un recul sensible des mesures de soutien la cr ation UN BUDGET RESTAUR Apr s plusieurs ann es de r duction le budget de la culture a repris sa progression Cela c est traduit notamment d s le budget de l ann e 1998 par une augmentation de 3 8 Le budget 1999 confirme la progression entam e en 1998 avec une nouvelle hausse de 3 6 soit pr s de 520 MF de mesures nouvelles voir la Lettre d information n 34 UN MINIST RE RENFORC ET RESTRUCTUR De nouveaux locaux pour le minist re Les principaux services du minist re sont actuellement implant s sur pr s de 20 sites diff rents Les regrouper dans un lieu unique est une n cessit pour redonner de la coh rence une gestion des ressources jusqu ici beaucoup trop clat es Il s agit d un v ritable investissement qui permettra de r duire les co ts de fonction nement tout en am liorant la synergie des diff rentes directions Ce regroupement s effectuera dans un immeuble de l Etat rue des Bons Enfants Les moyens financiers ont t d gag s d s le budget 1998 L installation devrait tre effective en 2002 La restructuration des directions L volution des missions des services centraux de l Etat li e la construction europ enne la d centralisation et la d
Download Pdf Manuals
Related Search