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Village Mondial N°25

1. Edit par la Mission Locale de Saint Gilles L A V Ne ASSOCIATIVE DOSSIER SP CIAL FE p 1 12 Le Mythe de l galit d j l Propositions pour une plus galitaire soci t Des femmes dans l histoire de Saint Gilles Femmes au travail travail de Femmes Emb ches et obstacles dans l acc s l emploi des femmes Dar El Amal ou la Maison de l Espoir de Molembeek Une journ e internationale contre les mutilations sexuelles f minines Entretien avec Fatoumata Sidib Comit belge Ni Pute ni Soumise Affaires de femmes femmes d affaires TABLEAUX Carnaval en couleur L environnement l honneur SERVICE DE PROXIMIT Village Partenaire le Centre d entreprise de Saint Gilles a ouvert ses portes L ASSOCIATIF EN ACTION Les jeunes saint gillois d couvrent les m tiers aN p 14 16 asbl Relais Enfants Parents Soutenir l enfant face l incarc ration d un parent MODE D EMPLOI Les nouvelles technologies nouvelle opportunit d Le Pacte Territorial pour l Emploi de PORBEm EXPRESSION LIBRE QUOI DE NEUF emploi Le CRACS Un centre r gional d appui aux politiques de la coh sion sociale La Coordination de l action sociale de Saint Gilles DERNI RES PUBLICATIONS NOUVELLES ACQUISITIONS DE LA BIBLIOTH QUE a 7 NY l mancipation des femmes une lon
2. Djembe Enfants de 8 12 ans mercredi de 14h30 16h Adultes lundi et jeudi de 12h30 13h30 Danse africaine Enfants de 6 12 ans mercredi de 16h 17h Adultes mardi de 12h30 13h30 La salle fitness de Saint Gilles L quipe fitness vous accueille du lundi au vendredi de 9h 22h et les samedis de 10h 20h Nouvelle g n ration d appareils d entrai nement athl tique et de r e ducation fonctionnelle Tous les lundis de 17h 22h encadre ment sp cifique par un licenci en ducation physique et kin sith rapie programme personnalis Ce Renseignements et inscriptions Centre Sportif de Saint Gilles Rue de Russie 41 1060 Saint Gilles 02 538 81 04 Des brochures sont disponibles au Ser vice des Sports de la commune et au Centre sportif de Saint Gilles breve Le cin ma contre le racisme all Jacques Franck Pas File ge Pa regar PTBEr La couleur du sacrifice Dans le cadre de la semaine contre le racisme le Centre culturel Jacques Franck propose de visionner le film t moignage La couleur du sacrifice le dimanche 1 avril Le cin aste bruxellois Mourad Boucif est parti la rencontre de tirailleurs africains et maghr bins qui ont combattu en Europe pendant les deux guerres mondiales En effet pas moins de 920 000 hommes venus d Afrique ont contribu de mani re d cisive la lib ration de la France et de l Europe L ap por
3. La g n ralisation du travail temps partiel est devenu la norme dans certaines profes sions f minines Premi res victimes de la d r gulation du travail temps partiels emplois pr caires ALE titres services les fem mes subissent galement des carts de revenus massifs par rapport aux hom mes tant au travail qu la pension En effet le calcul des montants de pension tel qu il a t con u pour un travailleur temps plein qui n assume pas de res ponsabilit s familiales est extr me ment d favorable aux femmes La pro bl matique des p riodes assimil es entre autres doit absolument tre r examin e d un point de vue de genre de fa on en liminer les flagrantes injustices qui font que pour se consti tuer une pension il vaut mieux par exemple tre ch meur complet que travailleuse temps partiel Certaines l gislations sociales repr sentent des discrimina tions indirectes envers les femmes et en font tomber beaucoup dans la pauvret Par ailleurs certains m canismes les droits d riv s en S curit sociale et le quotient conjugal en mati re fiscale ont pour effet de d courager le travail professionnel des femmes c est dire d accro tre leur d pendance l gard de leur mari et donc en cas de s paration leur pauvret et leur recours l assis tance Dans les deux cas supprimer ces m canismes pour l avenir de mani re ne pas touche
4. 02 289 70 50 cracs cbai be COMESION SOCIAL REPERTOIRE DES FKROJETS EN REGION BRUXELLOISE Du ER ch Ge PRE aliio us dons solex MR AED ni des tbe La Coordination de l Action sociale de Saint Gilles CASSG Naissance et vie d une coordination sociale 4 Myrrhine Kulcsar coordinatrice du CASSG R aliser ensemble des projets visant d passer ces probl matiques for muler des constats et propositions que la coordination sociale pourra transmettre aux pouvoirs publics Diff rents groupes de travail ont ainsi t mis en place Sant pauvret Culture Logement Primo arrivants Jeunesse La CASSG reste bien s r ouverte l in t gration de nouveaux membres d si reux de s int grer un r seau mais aussi d apporter leur part de r flexions d id es et d exp riences S adresser Myrrhine Kulcsar Coordination de l Action sociale de Saint Gilles 40 rue Fernand Bernier 1060 Saint Gilles mkul cpasstgilles irisnet be Des femmes dans l histoire en Belgique depuis 1830 De Suzanne Van Rokeghem Jeanne Vercheval Vervoort et Jacqueline Aubenas Collection Voix de l histoire Editions Luc Pire Bruxelles 2006 Voil un livre abondamment et intelli gemment illustr dans lequel il fait bon se promener s arr ter r fl chir au chemin parcouru par les femmes depuis la cr ation de la Belgique SANS DIEU Revue ah Num ro compos par Michel Deguy et Ja
5. Pour la troisi me ann e cons cuti ve la coop rative de cr dit alterna tif Cr dal organise le programme Affaires de femmes femmes d af faire AFFA destin soutenir les femmes qui d sirent cr er leur pro pre entreprise Apr s avoir lanc un cycle de formation en Wallonie Cr dal pr sente ses services aux femmes de la R gion bruxelloise Pour en savoir plus sur cette initia tive bas e sur l conomie solidaire et le micro cr dit nous avons ren contr Marie Ledent coordinatrice du programme AFFA gt Une campagne pour stimuler les femmes entreprendre Qu est ce que Cr dal et le cr dit alternatif Cr dal est une coop rative de cr dit alternatif qui existe depuis une bonne vingtaine d ann es A l origine un groupe de personnes s est pos la ques tion de savoir ce que les banques fai saient de leur pargne Elles se sont rendues compte que parfois les ban ques investissaient dans des secteurs comme celui de l armement ou dans des pays avec des r gimes comme l apartheid en Afrique du Sud D o la volont de cr er un outil qui permette une utilisation solidaire et transpa rente de notre argent Cr dal est n comme cela par le rassemblement de coop rateurs qui ont mis ensemble leur pargne pour financer l conomie sociale Un secteur qui permet la cr a tion d emplois qui lutte contre l exclu sion et qui a une dimension solidaire importante Ce petit groupe a gr
6. d mancipation sociale et de participation politique Ayant acquis ces bases ces femmes trouvent le courage de se former d apprendre pour aller plus loin Elles sont chaque ann e plusieurs centaines dans nos asso ciations Elles sont bien pr sentes actives d s leur arriv e aux cours leur journ e a commenc bien avant d y arriver Le plus souvent elles ont un ou plusieurs enfants qu elles conduisent l cole la cr che en tram bus m tro Elles arrivent essouffl es et c est parti pour six sept heures de cours une courte pause midi Ici elles ne viennent pas pour s amuser elles veulent apprendre pour trouver un tra vail Et c est bien cela qui se passe leur formation profession nelle termin e ce qui implique parfois un tr s long chemin et toujours un grand investissement elles se retrouvent au chevet d un patient domicile chez une personne handica p e donnant des cours d alphab tisation en bref au service de la soci t civile de ceux qui sans elles ne pourraient plus rester chez eux ou qui ne pourraient plus quitter leur lit dans la maison de repos Elles sont devenues des auxiliaires de vie domicile ou en collectivit ou des animatrices socio culturelles Ce ne sont plus des femmes quelconques sans travail d sormais elles ont un m tier elles comptent pour les autres pour toute la soci t Un jour elles ont d cid al ler aux cours et d aller de l avant et voil No
7. nat de la ferronnerie mais ce que je fais aujourd hui me pla t aussi Femmes au travail travail de Femmes Quand les metiers de la m tallurgie se conjuguent au f minin Elsa est soudeuse chez Vigan une entreprise qui fabrique des syst mes de transport pour les mati re en vrac comme le grain Ces machines servent au d chargement de bateaux et sont capable d aspirer jusqu 600 tonnes Autant dire que c est de la construction industrielle ou de la grosse t lerie dans le langage des soudeurs Nous avons voulu en savoir plus sur cette femme qui a choisi un tra vail physique g n ralement r serv aux hommes La soudure est un m tier qui demande du calme et de la pr cision Comment s est pass e votre int gration dans ce m tier d homme Pendant ma formation j tais la seule fille Tout s est bien d roul j ai juste eu un petit souci car certaines personnes n avaient pas confiance ne pensaient pas que je pourrais travailler en tant que soudeuse Ensuite pour passer mes agr gations j ai d trouver un stage et je suis arriv e chez Vigan L j ai t accept e d s le d part et j ai t enga g e apr s mon stage Avec les hommes a passe ou a casse comme ils ont trouv que j en voulais que j avais du courage ils ont t contents de moi Le Village Mondial A Saint Gilles on estime qu il y a envi ron 200 personnes mobilit r duite Celles ci rencontrent parfois des dif
8. s la nais sance pour contourner la loi La d pu t e f d rale Zo Genot explique ce qu elle a vu au Burkina notamment la reconversion des exciseuses qui vivent de ces pratiques Un type de projet que GAMS Belgique entreprend aussi avec l aide de la Coop ration belge Des per sonnes vont de village en village expli 8 f vrier mars avril 2007 DIARIATOU FACE A LA T RADIT ION quer les dangers pour la sant des enfants et des femmes Mais il faut du temps pour changer les mentalit s On continue dire que si une fille meurt cest cause du sorcier pas de l exci seuse et qu une fille non excis e est sale etimpure rejet e des autres et ne trou vera pas de mari Le film Moolaade montre cette pression collective et la violence des hommes allant en ce cas jusqu au meurtre face la prise d auto nomie des femmes Car si la religion est invoqu e pour justifier les MGF ce n est que mensonge Des imams se sont d ailleurs insurg s contre cet amal game Les hommes sont peu nombreux cette journ e mais deux d entre eux sont tr s actifs au sein de GAMS Belgi que Symbole de la non violence l gard des femmes l ancien boxeur B a Diallo aujourd hui d put r gional membre du Parlement de la Commu naut fran aise et chevin Ixelles insiste Sur le ring c est un face face avec quelqu un d entra n et dela m me force que soi et il y a des r gles suivre Cela n a r
9. accessi ble aux personnes handicap es tou tes charges comprises avec connexion t l phone et Internet e accueil et secr tariat t l phonique e mise disposition forfaitaire de deux salles de r union et du mat riel audio visuel e une voiture Cambio car sharing e service d accompagnement la cr a tion d entreprise assur par le Guichet d conomie locale de Saint Gilles e service de s curit alarme badge syst me de surveillance et de contr le des acc s L activit du centre d entreprises a d ores et d j pris son rythme de croi si re La caf t ria Chez Kamilou est ouverte tous de 8 heures 18 heures vous pourrez y prendre votre petit d jeuner et d jeuner avec de d licieu ses viennoiseries sandwiches salades et desserts avec des produits sains et frais issus du commerce quitable ou de l agriculture biologique Village Partenaire est un projet sou tenu par l Union europ enne la R gion de Bruxelles Capitale et la Commune de Saint Gilles L objectif du centre est de permettre de jeunes entreprises de moins d un an d activit de se lan cer dans les meilleures conditions de b n ficier d un accompagnement et d un loyer mod r tout en travaillant dans un cadre professionnel et chaleu reux Nous esp rons galement que l activit du centre cr era une nouvelle dynamique et contribuera l am liora tion des perspectives conomiques et sociales dans le
10. aient la disponibilit de s investir dans le projet et de suivre les cours qui ont lieu 2 ou 3 jours par semaine On a pens la vie de famille en les laissant libres pendant les cong s scolaires les week ends et les mercredis L objectif de la formation est de valider un projet professionnel de r pondre aux ques tions suis je faite pour tre ind pen dante Mon projet est il r aliste Com ment r diger un plan d affaire et le mettre en uvre Si telles sont les questions que vous vous posez rendez vous lors des s an ces d information qui seront organi s es Bruxelles dans le courant de la semaine du 11 au 15 juin Les associa tions actives dans la formation de la cr ation d emploi seront galement invit es participer lors d une pro chaine journ e r seau Propos recueillis par Philippe Giot Renseignements http wwyw credal be affairedefemmes credal be Marie Ledent 010 48 33 52 Service de proximit Village Partenaire Centre d Entreprises de Saint Gilles a ouvert ses portes v Les nouveaux locaux du Centre d entreprises de Saint Gilles Le 2 janvier 2007 le Village Partenaire le Centre d entreprises de Saint Gilles a ouvert ses portes 33 entreprises plus de 100 personnes ont choisi de s installer dans le quartier Bethl em profitant ainsi d un environne ment de travail agr able et d un loyer mod r Le Village Partenaire vous offre e unespace de travail meubl
11. barra ges id ologiques toute action en faveur de l galit substantielle au nom de l galit elle m me Ce courant que la sociologue appelle le mythe de l ga lit d j l empoisonne les organisa tions des femmes en freinant leur com bat en cr ant le doute et la division entre elles Mais il a aussi un impact direct et n faste sur nous les femmes prises individuellement car il nous culpabilise en nous faisant croire que nous profitons du syst me Pour illus trer ce propos je ne prendrai qu un exemple ce qui se joue aujourd hui au sujet de la r forme du divorce Le Village Mondial All UT LE FA ss z FF legalite deja la La journ e internationale des femmes est l occasion pour les iid operabon 11 11 11 ee lt Hafida Bachir Le d bat sur la r forme du divorce fait l impasse sur les choix que sont ame n es faire les femmes au moment du mariage et surtout lors de l arriv e d un enfant beaucoup quittent compl te ment ou partiellement le march du travail Ce qui r duit consid rablement leur autonomie financi re et les place sous la d pendance du conjoint Et ce n est que lors d un divorce que la pr ca rit de ces femmes se r v le de mani re cruciale En partant du principe que les hommes et les femmes sont galit dans leurs choix cette r forme du divorce fait donc l impasse sur les in galit s structurelles pr sentes dans le couple Le my
12. de Saint Gilles Christine De Naeyer 1 Une exposition eut lieu en mai 1990 au 29 rue Blanche L crivaine Marianne Pierson Pierard sa table de travail 4 f vrier mars avril 2007 Portrait s Dossier femm Femmes au travail travail de Femmes Fatima Hamyani une femme mobilit r duite engag e au service des autres Habitante de Saint Gilles depuis 4 ans Fatima est une personne mobilit r duite Cela ne l emp che pas de multiplier les activit s en tant que b n vole au home Les Tilleuls ni d tre active au sein de la Commission consultative de la personne handicap e Pour Fatima ce n est pas parce qu on est en chaise qu on doit rester enferm et se lamenter sur son sort On essaie d tre actif de vivre comme tout le monde d avoir un travail v Au home les Tilleuls Fatima travaille b n volement au secr tariat Elsa soudeuse parmi les soudeurs Qu est ce qui vous a amen devenir soudeuse Au d part je suis historienne de l art J ai toujours eu un go t artistique et le m tal est une mati re que j aime bien Apr s avoir travaill dans le secteur associatif je me suis dit que j avais tou jours eu envie de gagner ma cro te en travaillant de mes mains J ai suivi une formation en soudure Bruxelles For mation apr s m tre renseign e sur les m tiers o il y avait des d bouch s Au d part je pensais plus de l artisa
13. en 1957 C cile Douard Les Hiercheuses transportant le charbon vers Mons Les deux grandes guerres du 20 si cle ont eu leurs h ros mais aussi leurs h ro nes payant de leur vie leurs convictions et leur attachement la d mocratie Des femmes qui par leur courage ont montr aux hommes dans une soci t patriarcale o les sexes n avaient pas valeur gale leur capa cit gagner en autonomie et en res pect Deux d entre elles Edith Cavell et Gabrielle Petit ont v cu leurs derniers jours la Prison de Saint Gilles avant d tre ex cut es par les Allemands en 1915 et 1916 Louise de Bettignies y v cu de longs mois avant son transfert en Allemagne o elle mourut peu avant l Armistice de novembre 1918 Sarah Goldberg r sistante de la deuxi me guerre mondiale et rescap e d Aus chwitz membre des Partisans Arm s et du r seau L Orchestre Rouge popu laris par le roman de Gilles Perrault et le film de Jacques Rouffio dont l un des centres n vralgiques se trouvait avenue Jean Volders tait saint gilloise Apr s guerre elle sera solidaire de nombreuses causes membre fonda trice d Amnesty International et asso ci e notamment au Collectif contre les expulsions Autre r sistante Sophie Poznanska aussi active au sein de l Or chestre Rouge qui mourut la Prison de Saint Gilles apr s des mois d inter rogatoire Des femmes engag es Marie Spaak fille de l homme d
14. etid aliste Anne Morelli histo rienne professeur d histoire l Univer sit Libre de Bruxelles d clare quant elle faire partie de ce tiers des belges pour qui la r f rence un Dieu n est pas convaincante Pour elle il n est pas n ces saire de croire l existence d une force divine pour se sentir solidaire des humains avec lesquels nous vivons notre bout de chemin Voici deux positions riches de sens et de sagesse qui ouvrent la liste d une ving taine d autres t moignages o les ques tionnements les inqui tudes et l esp rance s entrem lent d couvrir Fatima Bourarach Nouvelles acquisitions de la biblioth que 4 R USSISSEZ vve Recherche d Emploi Toi vole Auteur Eve Bunting Illustrations Fr d ric R b na Editeur Syros Janvier 2006 Un album comme les autres racont de l int rieur par un enfant tout fait comme les autres Sauf que sans logis un gar on et son p re se r fugient dans un a roport C est le petit gar on qui raconte les ruses pour ne pas se faire remarquer les randonn es constantes dans les halls de compagnies a rien nes les rencontres lointaines avec d autres habitants du lieu les subterfu ges pour se laver se nourrir Toute la journ e cette r gle d or ne pas se faire remarquer c est ressem bler tout le monde et personne Ne pas parler avec les autres Ne pas dor mir au m me endroit chaque soir Marcher M
15. inaccessibles aux femmes Entretien avec Loredana Marchi l origine du projet Les femmes de Dar el Amal en visite l ext rieur s approprier la ville Une femme doit pouvoir aller partout o elle le souhaite Molenbeek le contr le social fait peur tout le monde sait ce que les autres font avec qui on parle dans la rue Le regard des autres est tr s important Il n y a pas l anony mat de la ville et la pression exerc e sur les femmes et les jeunes filles est tr s forte Favoriser l mancipation une vision ouverte sur la soci t un positionne ment des femmes allochtones en tant que citoyennes part enti re s appro prier la ville et ses espaces publics agir au quotidien Des modules d activit s sont propos s pour les primo arrivan tes pour g rer l ducation des enfants pour favoriser la participation active Nous organisons des cours de langue de th orie pour passer le permis de conduire ce depuis 20 ans d j aussi des groupes de discussions des projec tions de films des sorties des rencon tres interculturelles et interg n ra tionnelles Savoir conduire touche la mobilit mais pas seulement Cela a aussi des r percussions sur le choix de l cole des enfants qui ne d pend plus de la proxi mit du lieu de vie et cela touche l mancipation long terme que nous visons changer les mentalit s offrir des alternatives dans la dur e Apr s la voiture l
16. industrie cr ative au service de la f te Devenu une vraie tradition saint gilloise le Carnaval en couleur avait pour th me cette ann e l environnement pour conscientiser de mani re ludique nos enfants la probl matique de la protection de la plan te Comme auparavant les associations avec l aide des parents ont organis des ateliers de confection de costumes avec des mat riaux de r cup ration D couvrons les dessous de cet v nement qu est le carnaval de Saint Gilles dont les enfants sont les artisans et les charpentiers Nous les avons suivi dans leurs pr paratifs des coulisses la f te Explications en images Karim Belmahssas HE L 1 ai i E LA v j E v Deux petits clowns posent pour la post rit L association CFBI a rythm l arriv e l cole 4 avec ses percussions Le Village Mondial TT f vrier mars avrit 2007 breve Paroles de femmes un num ro sp cial de Echos Bruxelles laique Ariane Hassid Pr sidente de Bruxelles laique donne le ton dans son ditorial la cit et f minisme paraissent poursuivre des objectifs diff rents l un visant lutter contre la mainmise des Eglises sur la sph re publique et l autre contre un syst me d oppression subi par les femmes N an moins ils Se rejoignent fr quemment dans leurs combats progressistes et se trouvent souvent face aux m mes adversaires En fin de volume rappel est fait de la longue histoire du f min
17. quartier Toute l quipe du Village Partenaire tient faire du centre d entreprises un lieu de convivialit dans un cadre agr able Un endroit o il fait bon tra vailler tout en profitant des synergies du dynamisme n des changes entre les soci t s h berg es et du quartier du Midi en participant sa revitalisation Le guichet d conomie locale GEL est un service de coaching qui sera gale ment ouvert toutes les entreprises h berg es La mission de celui ci est d assurer un certain nombre de services aux futurs ind pendants et aux soci t s saint gilloises ou celles qui veulent s tablir dans la zone Objectif 2 de la commune Par son travail de proximit et sa mis sion prioritaire en zone Objectif 2 le GEL participe au processus de revitali sation en cours dans le bas de Saint Gilles Le GEL recoit l entrepreneur l informe et l accompagne gratuitement entre autres dans les mati res suivantes e statut social du travailleur ind pen dant exigences de la TVA obliga tions fiscales et de s curit sociale statuts de soci t e pr sentation de dossiers pour cr dits primes ou subsides potentiels e aide la constitution du plan d af faires tudes de march e conseils environnementaux appli qu s aux TPE et PME ainsi qu la cr ation d entreprises responsables C est d ailleurs en profitant de l aide et des services du GEL que Monsieur Kamilou Alabi a pu d velopp
18. que la formation des m decins et du corps m dical dans son ensemble int gre ces questions et Le Village Mondial mutilations sexuelles f minines F Tol rance Zero Le 6 f vrier l Espace Matongu Ixelles GAMS Belgique gt Une BD pour sensibiliser les jeunes la question des MGF a t dit e par GAMS Belgique la gestion des lourdes complications au niveau de la sant Tous sont d accord l asbl GAMS Belgique qui milite depuis plus de dix ann es avec de petits moyens et dans une grande pr carit devrait tre davantage soutenue Des interpr tes et des m decins pourraient tre engag s comme en France pour faire relais entre les victimes et les ins titutions En France cela a permis de retentissants proc s qui ont amen la question sur la place publique La France est l un des rares pays occiden taux avoir traduit en justice des parents et des exciseuses dit Kristine Baudelle et ce sans l gislation La pra tique y est en nette r gression Infor mer et sensibiliser sont indispensables Madame Willame Boonen pr sidente du Conseil des femmes francophones sur la violence faite aux femmes d in sister Evitons de faire des lecons de morale et de culpabiliser les gens par ler de la sant des femmes serait bien plus efficace Engager les hommes En Afrique les petites filles sont exci s es de plus en plus jeunes souvent entre le 6 et le 7 jour apr
19. regr ondamentaliste machiste amp l exclusion la momet t de l antis mitisme du sexismelde IESS nie contre les violences faites aux femmes sans envisager les questions du sexisme du retour au religieux des extr mes tout est m l et nous som mes tous concern s Les femmes sont les barom tres de la soci t dans les quartiers chics aussi Nous ne voulons pas stigmatiser une religion en parti culier ni une origine mais bien les extr mismes ce qui est bien autre chose Regardez mon parcours je suis l intersection de plusieurs mondes Je viens d un pays 85 musulman et d une famille tr s pratiquante j ai fait mes tudes l UCI o j ai d couvert une autre forme de conviction philo sophique et je travaille au Centre du Libre Examen qui d fend la la cit Si je suis Ni Putes Ni Soumises c est parce que j tais d j tout a avant de rejoindre ce mouvement C tait en moi depuis longtemps Propos recueillis par Christine De Naeyer Infos 0498 66 11 90 http www niputesnisoumises be Esson palrareete LR 24 111 SAULT f Rejoignez nous pour lib rer la parole et les initiatives x Le 9 f vrier mars avril 2007 d IN Tableaux v v v Collage mosa que la Maison des enfants Le d fil des enfants Le Village Mondial 10 i vrier mars avrit 2007 Les coulisses du Carnaval de Saint Gilles bien plus qu un v nement festif une
20. suivi des familles mais il n est pas rare que les d tenus soient transf r s vers d autres prisons o le service n est pas encore pr sent Plus largement on peut s interroger sur le projet de r insertion et l implication des politiques ce sujet Il faut r fl chir quoi sert la prison ce qu on met en place pour viter que les futures g n ration en p tissent En attendant l asbl veut redonner espoir aux familles devant une situation qui s av re souvent difficile peur de l en tourage de la honte de la culpabilit des difficult s financi res et des cons quences qui s en suivent Propos recueillis par Philippe Giot Renseignements Relais Enfants Parents asbl Rue de Bordeaux 62a 1060 Bruxelles T l 02 534 88 13 Mode d emplo Les nouvelles technologies r elle opportunit d emploi La Mission Locale de Saint Gilles met sur pied une orientation cibl e aux metiers de l informatique et de la communication Webdesigner Webdevelopper Webmaster Animateur multim dia Heldesk Technicien r seau L informatique les technologies de l information et de la communication attirent de plus en plus Mais quelle voie choisir Y a t il une formation qui me convienne Comment ne pas se tromper Les nouvelles technologies nous entou rent Elles deviennent progressivement incontournables Un grand nombre de demandeurs d emploi envisagent donc de plus en plus ces nouvelles technolo gie
21. tons engager un ou deux permanents Des antennes locales du mouvement se cr ent comme celle de ULB le projet est port parles demandes des militants eux m mes gt Des identit s plurielles pour lib rer la parole Le Village Mondial Le comite belge Ni Putes Ni Soumises entretien avec Fatoumata Fathy Sidibe Fatoumata Fathy Sidib pr sidente de Ni Putes Ni Soumises en Belgique Un projet de soci t On reproche Ni Putes Ni Soumises de stigmatiser les jeunes d origine maghr bine per us par l opinion publique comme des d linquants Qu en pensez vous Que c est faux et je conseille vivement la lecture du livre Les Raca lles de la R publique de Fad la Amara et Mohammed Abdi Par del cet aspect nous devons tenir compte que nous vivons dans une d mocratie d mo tion favorisant les id es manich en nes de toutes sortes et que nous bai gnons dans le sensationnalisme de l imm diat o la prise de conscience des choses est lente et malheureuse ment li e des drames m diatis s A la base en France le mouvement a d marr suite des viols collectifs et au d c s par br lures d une jeune fille de 17 ans qui ont mobilis l opinion publique sur les droits fondamentaux Mais si le mouvement a d marr dans les banlieues il a depuis volu en projet de soci t autour des 3 piliers de notre devise On ne peut lutter 2 la d gradation di Hatut el droits des temias dla
22. BEm un ensemble de mesures concr tes pour assurer la diversit dans le monde du travail En 2007 la discrimination l embauche reste une r alit en R gion bruxelloise et pousse les politiques rechercher continuellement de nouvelles solutions pour favoriser la diversit au sein des entreprises C est dans ce cadre des politiques de diversit en R gion bruxelloise qu a vu le jour le Pacte Territorial pour l emploi de l ORBEm ou P T E SCRIMINATION TR ET ENE COMBATTRE LA DISI ETHNIQUE SUR LE MARCH DU TRAVAIL En commission Zone Sud Monsieur Luc Schingtienne charg de mission pour le PT E nous a expliqu qu l origine le ministre bruxellois de l Emploi Beno t Cerexhe a lanc un plan 4x4 visant terme la suppression de 4 types de discri mination l embauche li es l origine trang re le handicap l ge et le genre Ceci en travaillant en collaboration avec les entreprises au niveau de leur position nement du recrutement de la s lection de la gestion du personnel de la commu nication interne et de la sensibilisation Le PT E a donn naissance plusieurs initiatives La charte de la diversit Le 19 d cembre 2005 50 entreprises signaient la Charte de la diversit Leur engagement non contraignant rel ve d une s rie d engagements moraux avec cependant une mesure v rifiable l instauration d un plan de diversit mis ensuite en uvre dans l
23. Etat Paul Janson m re de Paul Henri Spaak et grand m re d Antoinette Spaak passa son enfance rue Defacqz En 1921 48 ans elle devint la premi re femme lue s natrice et membre du Conseil communal de Saint Gilles o elle si gera jusqu en 1952 Parmi ses combats les droits des femmes la sant publi que et la protection du travail Cet t en pr sence de sa petite fille Antoi nette une plaque comm morative lui sera d di e l H tel des Monnaies le b timent o se trouve la Coordination des Antennes de Quartier Une plaque qui rejoindra le Parcours historique propos par la Commune depuis quel ques ann es d j Militante des droits de la femme m decin dipl m e de l Universit libre de Bruxelles install e dans le quartier Ma Campagne d s 1945 Ad le Hauwel tait une femme Le Village Mondial engag e Cheville ouvri re du Groupe ment belge de la Porte Ouverte pour l mancipation conomique des fem mes r sistante pendant la guerre elle est l une des premi res obtenir un dipl me de m decine en Belgique Sa mani re elle de revendiquer un acc s aux m mes fonctions responsabilit s que les hommes L galit rien que l galit toute l galit tait son adage comme le respect de la femme trop souvent contrainte passer un concours de Miss beaut pour acc der un emploi Et le libre choix notamment en mati re de lib ralisation de l avo
24. a recherche d un travail est la fois le d but et l aboutissement d un processus d tablissement dans le pays d accueil qui est le contraire d un long fleuve tranquille Enfin s il existe une abondante litt ra ture sur la question du travail des fem mes issue de l immigration il n en reste pas moins vrai que dans l ensemble les mesures en mati re d immigration sont d nu es de dimension de genre en d autres termes la discrimination v cue par les femmes immigr es et leur situa tion sp cifique ne sont pas prises en compte Ce constat fut formul en 2003 par le lobby europ en des femmes et reste plus que jamais une question d actualit mise en lumi re par cette recherche e Myriam Azar Cette recherche est disponible sur le site http wwyw diversite be La question de l galit salariale entre h I LL m e S et e LL LL e S au centre des pr occupations syndicales www e ualp igo be GAVER UNE FEMME MOINS QU UN HOMME C EST L INSULTER D LA r fi ER Lagailt ebt un droit fondamental i v Affiche de la campagne d information de la FGTB Un article paru dans Le Soir attirait l attention sur une initiative au c ur de Molenbeek une quarantaine de femmes de l asbl Dar al Amal taient entr es dans un salon de th exclusivement fr quent par des hommes rue de Ribaucourt Leur revendication pour les 25 ans de leur maison commune qu il n y ait plus d espaces publics
25. agiles voire ph m res emplois sou terrains emplois domestiques mainte nant les travailleuses dans la pr carit La nature des obstacles l emploi est galement mise en lumi re obligation de la ma trise d une des langues natio nales comme signe d une volont sin c re d int gration mais aussi utilisa tion de l argument linguistique pour motiver le refus d embauche manque de consid ration pour l exp rience pro fessionnelle ou le dipl me du pays d origine cons quences de l cart salarial entre hommes et femmes En effet celui ci a non seulement des cons quences pour le portefeuille des travailleuses mais il p se galement sur les droits de s cu rit sociale comme la pension la mala die ou le ch mage D s pr sent la FGTB lance une enqu te sur son site internet en collaboration avec des magasines f minins et l Institut pour l galit des femmes et des hommes Ce dernier est d ailleurs charg de recueillir les plaintes en mati re de dis criminations bas es sur le genre Philippe Giot Renseignements http www fgtb be http www votresalaire be http www cne gnc be actionfemmes html http www iefh fgov be 5 f vrier mars avril 2007 Voil donc une contribution qui met un coup de projecteur sur des femmes de l ombre qui toutes veulent prendre leur destin en mains en se formant ou en travaillant Pour conclure citons les auteurs qui d clarent l
26. andi et compte aujourd hui plus de mille coo p rateurs Qui sont les coop rateurs actuels Les trois quarts sont des personnes phy siques et le reste des organismes ou des entreprises clients de Cr dal des fonda tions et des Communaut s religieuses Les gens recherchent d abord un return social plut t que financier On propose deux types de parts de coop rateurs de petites parts 100 euros ne donnant droit aucun int r t ou des parts don nant droit un dividende couvrant l in flation pour les plus gros montants Le coop rateur r cup re terme son argent avec un suppl ment li laug mentation du co t de la vie Comme actuellement les taux d int r ts sur les comptes pargnes sont tr s bas il est parfois plus int ressant d avoir une part Cr dal que de largent sur un compte d pargne Que propose Cr dal ses clients En g n ral les gens prennent contact avec nous pour un pr t et on analyse si la demande entre dans les crit res Il faut que ce pr t serve financer des activit s qui vont mettre l humain avant le profit Comme Oxfam qui vend des produits mais dont l objectif est d abord de cr er de l emploi ici et dans les pays en voie de d veloppe ment Ensuite on va regarder la mani re dont est organis le travail s il sagit d une forme participative Les principaux clients sont des asso ciations d conomie sociale mais on s est rendu compte qu elles n avaie
27. archer Marcher encore Et rester M me quand tout le monde va quelque part Pourtant le papa tra vaille conomise veut que son fils aille bient t l cole Cet album d une sobri t qui colle une boule dans l es tomac sur le mode du t moignage sans pathos raconte au jeune lecteur une histoire dont les adultes parlent parfois voix basse et la rend proche et concr te Une page apr s l autre s invitent l injustice la perte d iden tit dans la masse la duret des condi tions conomiques qui font qu un loyer est tr s trop cher la recherche d un emploi la r alit tangible de la pr carit Un livre bouleversant un appel au respect et au droit la dignit pour tous Que paradoxalement nous lirons au chaud Fran oise Deppe Le Czara tA aT paw qu on ler CHE R ussissez votre recherche d emploi le coach indispensable pour g rer votre carri re 3 CD Rom coll Vie pratique ditions Micro Application 2005 Am liorer l efficacit de votre recherche d emploi C est possible gr ce ce logi ciel Interactif il couvre l ensemble des t ches que doit effectuer un chercheur d emploi organis Du ciblage des annonces la r daction du curriculum en passant par la pr paration de l entre tien le suivi des candidatures etc Pour commencer il vous demande de cr er votre bilan de comp tences Ce qui vous permettra de clarifier vos aptitudes et votre personnalit afin
28. cques Sojcher Edition Universit Libre de Bruxelles 2006 Si on ne croit plus cela veut il dire qu il ny a pas de transcendance philosophi que artistique po tique que la vie En effet les auteures entament leur r flexion l ann e 1830 et nous emm nent travers les poques jusqu nos jours en nous proposant de d couvrir toutes celles qui firent avancer la cause des femmes contribuant ainsi l avan c e du progr s social De nos jours une certaine cause des femmes fait sourire En effet beaucoup de clich s ont t v hicul s propos du f minisme Et pourtant il en aura fallu du courage et de la t nacit celles qui nous ont pr c d pour en vrac engager en 1909 la r volte du beurre pour cr er en 1907 l un des tout premiers syndicats f minins d fendant les droits des tra vailleuses de l aiguille pour s engager comme Gabrielle Petit dans la r sistance et p rir sous les balles pour d fendre l id e en 1919 que la r g n ration humaine doit passer par l ducation sexuelle des femmes pourlanceren1975 une entreprise appel e le balai lib r n a plus de sens Si c est avec Dieu quelle repr sentation quelle pr sence de Dieu un Dieu d amour qui ne se laisse pas r duire au th ologico politique Ce sont quelques questions que posent Michel Deguy et Jacques Sojcher dans ce num ro de la revue ah de l Uni versit libre de B
29. d ex pert car elles connaissent leurs publics et ont d velopp au fil des ann es des modalit s d intervention qui ont fait leurs preuves sur le terrain Le CRACS s attellera aussi la cr ation d outils d information dont le r pertoire des projets en Coh sion sociale est une premi re r alisation A moyen terme le CRACS souhaite entre autres proposer une page Internet reprenant les offres de formation et infos relatives au sec teur des outils p dagogiques Apprendre mieux se conna tre et donc d cloisonner le travail des organisations vocation sociale op rant sur le territoire communal et d velopper des synergies Mettre en place lorsque le milieu associatif le souhaite un lieu de parole et de r flexion sur des probl matiques des manques quiexistent aujourd hui au niveau social sur le territoire saint gillois Le Village Mondial 19 t vrier mars avrit 2007 Un r pertoire maniable lintention des acteurs de terrain Le r pertoire se pr sente comme un guide tr s pratique et clair chaque asso ciation est d taill e sur une fiche com portant des infos utiles comme la des cription des activit s men es le public accueilli les horaires la localisation En outre le r pertoire propose un lexi que reprenant les cat gories auxquel les sont renvoy es les actions Myriam Azar Coh sion sociale r pertoire des projets en R gion bruxelloise CBAI CRACS T l
30. de construire des projets professionnels Le Village Mondial 20 t vrier mars avrit 2007 te LOCALE Editeur responsable Alain Leduc c o Mission Locale de Saint Gilles Chauss e de Waterloo 255 1060 Bruxelles Directeurs de publication Fatima Bourarach et Jean Philippe Martin Collaborateurs permanents Christine De Naeyer et Philippe Giot Documentation Christine De Naeyer Assistant Karim Belmahssas Comit de r daction Myriam Azar Fatima Bourarach Viviane Delhage Christine De Naeyer Pierre Paul Dupont Philippe Giot Jean Philippe Martin Thierry Van Campenhout Collaborations ce num ro Hafida Bachir Philippe Briquet C cile Leblicq Dominique Plasman Ann Vandenplas Graphisme et mise en page Kaligram www kaligram be Avec le soutien de Avec l aide du FIPI Le Village Mondial T l o2 542 63 37 Fax o2 542 63 30 E mail villagemondial hotmail com coh rents Et tout au long de votre par cours vous serez aid par une jolie conseill re virtuelle Son aide s av rera utile surtout si vous tes d butant Pratiques les annuaires proposent un r pertoire lectronique par lequel vous g rez vous m me une liste de sites Vous aurez l occasion de vous pr parer auxentretiens votre conseill re se trans formant alors en recruteuse potentielle Elle vous posera les questions pi ges les plus fr quentes A vous d y r pondre en moins de trois minutes S
31. e cadre d un dialogue avec le personnel ou avec ses repr sentants Cette charte qui au d part tait davan tage tourn e vers le secteur priv ne cesse de s ouvrir au secteur public et compte actuellement une centaine de signataires La STIB l a sign e le 8 02 2007 et la Ville de Bruxelles en a l intention Des consultants de la diversit Afin d assurer un suivi de ces plans de diversit une cellule de consultants de la diversit a t install e depuis juillet 2006 l ORBEm Ceux ci vont la rencontre et accompagnent les entre prises d sireuses de mettre en place un plan de diversit Un guide pour les conseillers emploi De plus un guide s adressant aux conseillers emploi de l ORBEm a t la bor Celui ci d finit et expose des situations de discrimination directe et indirecte telle que le fait par exemple d exiger d une femme de m nage tra Le Village Mondial 18 t vrier mars avrit 2007 vaillant exclusivement la nuit de conna tre le n erlandais A l heure actuelle ce guide fait l objet de mises jour et un autre guide l intention des employeurs est en cours d laboration Des formations organis es par le Centre pour l galit des chances Parall lement ces actions des forma tions organis es par le Centre pour l galit des chances ont t propos es l intention des travailleurs de l ISP et une r flexion est en cours pour d gager u
32. e m me r gression notamment identitaire patriarcale et obscurantiste Je suis arriv e en Belgique il y a 30 ans du Mali un pays de tradition musulmane tr s forte Venir ici c tait gagner en espace de libert mais j ai vu grignoter les espaces de mixit qui mes yeux repr sentaient des avanc es for midables Il y a 2 3 ans j ai assist une conf rence avec des militants de SOS Racisme et de Ni Putes Ni Soumises qui ont tenu un discours inhabituel sur le retour des fondamentalismes religieux Des franges extr mistes islamistes vang listes int gristes catholiques sont tr s actives surtout l o existe une pr carit sociale On assiste des replis identitaires une violence accrue dans toute la soci t belge une femme sur cinq a t est ou sera victime de violen ces la remont e du sexisme et du machisme au d veloppement des extr mes droites Il y a une perte progressive des acquis obtenus parles f ministes qui ont trop souvent d sert les quartiers populaires Une devise Egalit La cit Mixit Depuis quand existez vous en tant que comit f d ral belge francophone part enti re et quels sont vos champs d action Pierre Efratas et moi m me sommes all s Paris en juin 2005 Ensuite nous avons commenc un long tour de contacts et de conf rences et nous avons t rejoints par de premier es militant es Nous existons officielle ment depuis jui
33. e preuve de t nacit faire valoir ses comp tences avoir le dipl me demand parfois ma triser plusieurs langues avoir de l exp rience quelque fois poss der aussi le bon statut et mul v D apr s de r centes tudes relay es par les syndicats les carts salariaux entre les hommes et les femmes sont actuel lement de 18 en Belgique Ils d pas sent m me les 30 dans certains sec teurs tels que les services commerciaux Le r gime de travail joue galement un r le d terminant puisque de nombreu ses femmes travaillent mi temps Le fait d avoir des enfants et qu elles assu ment une plus grande part dans leur ducation joue en leur d faveur puis qu elles sont amen es interrompre leur carri re plus souvent que les hom mes Enfin elles travaillent souvent dans des secteurs et des fonctions o les salaires sont moins lev s et o il est plus facile de combiner vie profes sionnelle et t ches familiales Pour tenter de r duire ce foss salarial les syndicats mobilisent toutes leurs nergies Ainsi la CSC travers le grou tiplier les d marches administratives Autant d obstacles que doit contourner actuellement tout chercheur d emploi Dans ce contexte il n est pas difficile d imaginer que pour les femmes primo arrivantes trouver un emploi doit rele ver du parcours du combattant pement Action Femmes veut offrir une meilleure repr sentation des fem mes dans ses p
34. e v lo moyen propre et cono mique de se d placer en ville La plu part des femmes ne savent pas rouler v lo Des cours sont pr vus ainsi qu une excursion en Hollande S approprier la ville commence par de petites choses S approprier la ville commence par de petites choses comme fleurir ses fen tres une action que nous avons men e avec les femmes C est embellir son chez soi et veiller la propret en rue Voyager permet de d velopper des changes d avoir une vision plus large sur le monde et de conna tre d autres r alit s L an pass nous sommes all es avec un groupe de femmes de 25 60 ans Venise beaucoup en r vaient Le Village Mondial Le Foyer dont d pend Dar al Amal a acquis deux maisons o vivent au rez de chauss e une personne g e et l tage une famille immigr e engag e l aider en cas de besoin La place de la personne g e va devenir un probl me de soci t dans le futur Ce projet de cohabitation offre une alternative co nomique la maison de repos bas e sur la solidarit entre personnes d ge et d origine diff rentes Une mani re pour nous de sugg rer des pistes de r flexion et des solutions inexplor es avant en esp rant que d autres feront de m me Cela a toujours t notre philosophie de base dans nos ateliers et formations o chaque femme est la fois enseignante et enseign e M me analphab te une femme a sa culture fai
35. econnue sa juste valeur amp Christine Kulakowski Rose Marie Geeraerts Fatima Bourarach Anne Loontjens Carte Blanche msi Ce qui est m diatis en g n ral c est le c t anecdotique de l galit Non la journ e internationale des fem mes est tout sauf cela Mais pour qu elle soit autre chose qu une journ e festive il faut que nous organisations de fem mes revisitions nos combats ce que nous avons envie d en dire et la mani re de le dire Est ce que ressortir chaque ann e la m me p riode le catalogue de nos revendications est la meilleure facon de faire avancer la cause des fem mes Combien de fois n avons nous pas remis les m mes propositions aux res ponsables politiques qui eux changent intervalles lectoraux r guliers Com bien d nergie investissons nous cha que ann e dans la formulation de nos revendications Combien de temps pas sons nous lisser ces revendications pour qu elles soient acceptables par tou tes pour trouver le plus petit commun d nominateur Revendications qui en bout de course deviennent presque d sincarn es vid es de leurs sens au point que certaines en arrivent oublier que si ces revendications existent c est parce que nous les avons puis es dans les r alit s de vie des femmes du monde populaire dans la proximit de celles qui quotidiennement vivent les oppres sions et la pr carit C est ce v cu qui doit nous guider dans ce q
36. elgo immigr et le QUEF Quartier Ecole Famille ont rejoint cette action Toutes organisent pour les enfants et les ado lescents de nombreuses activit s co les de devoirs animations de vacances entre autres Ici unissant leurs efforts elles ont d cid de m ler les jeunes qui rel vent de chacune d entre elles pour leur apprendre se conna tre et s ap pr cier Durant ce mercredi de f vrier tout s est d roul dans l harmonie et la bonne humeur avec beaucoup de natu rel et de spontan it Huit circuits offerts au choix des jeunes Chaque inscrit avait la possibilit de parcourir deux des circuits et l int rieur de chacun de ceux ci de d cou vrir trois m tiers diff rents Le but de l entreprise tait au del du plaisir de se rencontrer et de se conna tre de se motiver pour une activit profession nelle future et de d couvrirles chemins qui y conduisent tudes ou formations Belle occasion aussi pour des profes sionnels de diff rents horizons de par ler des enfants et des adolescents en leur faisant partager l amour du m tier Les jeunes devaient aussi se transfor mer en journalistes d un jour pr parer des questions noter leurs observations prendre des photos Il en est sorti des rapports tr s vivants dont j voque ici quelques morceaux choisis gt Fabriquer un vitrail Qu est ce qu un vitrail Comment le r a lise t on Quels sont les savoir faire requi
37. en pr sence d enfants Enfin un des aspects les plus symboliques et les plus importants de la reconnaissance des discriminations dont souffrent les femmes est justement celui de l accueil que nous faisons et du sort que nous r servons aux femmes demandeuses d asile De par les r les sociaux qui leur sont propres et les discriminations qu elles subissent beaucoup de fem mes rel vent de la Convention de Gen ve et doivent tre accueillies comme telles dans notre pays Ces revendications sont au c ur de la cam pagne que nous menons actuellement sous le slogan Loppression des fem mes est politique les femmes oppri m es ont droit l asile Dominique Plasman Secr taire g n rale des FPS lt Affiche de la campagne de sensibilisation des FPS au droit d asile des femmes Portrait s Dossier Femme Q Des femmes dans l histoire de Saint Gilles En novembre 2005 la Maison Pelgrims exposa it les femmes marquantes n es ayant v cu ou uvr Saint Gilles Gr ce au Cercle d Histoire et l tude men e pendant plus de dix ans par Ghislaine Verlaeckt du Collectif des femmes 29 rue Blanche des femmes taient enfin mises en lumi re crivaines peintres politiciennes h ro nes des premi re et seconde guerres mondiales f ministes m decins Ce num ro sp cial permet de les voquer nouveau gt Marie Spaak entour e de ses trois fils lors de la c r monie pour ses 35 ans de s natrice
38. er son projet et se lancer comme g rant de la caf t ria du centre d entreprises N h sitez pas faire comme lui venez frapper la porte de Village Partenaire vous d couvrirez peut tre de nouvel les opportunit s Contact Rue Fernand Bernier 15 1060 Saint Gilles T l 02 543 44 00 Fax 02 543 44 44 http www villagepartenaire be info villagepartenaire be L Village Partenaire Centre d Entreprises de Saint Gilles Le Village Mondial 19 t vrier mars avrit 2007 breve Le Collectif Formation Soci t asbl propose des formations courtes aux travailleurs sociaux Depuis plusieurs ann es le CFS asbl est soutenu par le programme coh sion so ciale de la commune de Saint Gilles pour organiser des formations courtes desti n es aux intervenants sociaux Il s agit de formations pointues de 2 5 jours qui permettent aux animateurs ducateurs assistants sociaux respon sables d associations ou b n voles d acqu rir de nouvelles comp tences ou de les renforcer Les th matiques abord es dans l ventail des formations propos es touchent au culturel aux techniques d animation au politique linstitutionnel Voici un petit aper u des formations pro pos es durant le premier semestre 2007 gt Prise de parole en public gt Construire g rer et valuer son projet gt Identifier comprendre et utiliser les ph nom nes de leadership en ani mation gt Vid
39. fi cult s lors de leurs d placements pour trouver un logement un travail ou encore une institution qui puisse les accueilir en cas de perte d autonomie Am liorer la mobilit des personnes handicap es Avec la Commission qui se r unit tous les mois on veille l accessibilit des magasins des lieux publics des trans ports Par exemple lorsqu on fait des travaux en rue on demande que les endroits soient rendus accessibles par une rampe Ce n est pas nous qui d ci dons mais les services urbanistiques l heure gt J ai fait mes preuves aussi gr ce des qualit s qu on attribue g n ralement aux femmes un travail minutieux un bon nettoyage des outils une conscience du travail bien fait Encouragez vous d autres femmes suivre votre voie S il faut prouver que c est faisable pour une femme j en suis la preuve vivante Chacun doit pouvoir faire ce qu il a envie Si c est une femme elle ne doit pas s arr ter parce que c est un m tier masculin C est vrai que j ai une per sonnalit tr s physique et que j aime D f vrier mars avril 2007 Une architecte de la maison commu nale fait partie de la commission et appuie nos demandes On prend au maximum les transports en commun qui sont accessibles pour que la STIB se rende compte qu il y a des choses am liorer Au centre culturel on a aussi demand que l installation d un ascen seur soit tudi e Il n y a pa
40. gue marche d n25 f vrier mars avril 2007 Trimestriel S AI N T GI LL OISE L embuscade d tail uvre de Rachel Baes Peintre surr aliste belge contribution de la femme dans l ducation et les soins iliaux assure traditionnellement la transmission cultu relle vers les g n rations futures En m me temps la femme moderne revendique l gitimement une place gale l homme dans la vie professionnelle et la soci t en g n ral Si l mancipation est avant tout la capacit d orienter et de ma triser sa vie elle est pour la plupart conditionn e parle contexte soci tal La force et le d fi de l mancipation des femmes d pendent pr cis ment de la prise en compte du double enjeu de d ve loppement personnel et politique Aussi le chemin de l mancipation est parsem d emb ches et obstacles parta g es entre la r alit du quotidien et l action sociale les fem mes doivent galement soulever le d fi d un emploi dans des conditions souvent in gales celle de l homme Il faut faire preuve de t nacit avoir le dipl me demand ma triser plu sieurs langues avoir de l exp rience faire valoir ses comp tences et multiplier les d marches administratives Comme chaque longue marche celle de l mancipation de la femme commence par un premier pas Celui de l alphab tisation par exemple Facteur crucial pour l autonomie elle est la cl d ind pendance conomique
41. i compter dit le restaurateur Un garagiste en pleine action Surtout il ne faut pas m nager ses pei nes car dans ces m tiers les horaires sont longs 15 heures par jour la bou langerie et il n y a pas de week end Des rencontres tr s concr tes que lesenfants ont beaucoup appr ci es Soigner les animaux Chezle v t rinaire un des participants avait emmen son chien qui put ainsi b n ficier d une consultation en r gle Et les questions n ont pas manqu Tous les chiens sont ils les m mes Pourquoi tirent ils la langue Soignez vous des oiseaux Le praticien y a r pondu sans r serves et a beaucoup int ress les jeunes Et celle de savoir si les chiens nous comprennent lorsqu on leur parle il a r pondu cette phrase qui nous ser vira de conclusion Le chien peut com prendre jusqu cinquante mots ou ordres Il est recommand de commen cer jeune les apprentissages m me si comme chez l homme il n y a pas d ge pour apprendre Pierre Paul Dupont Expression libre Parmi les multiples expressions qui s affichent Saint Gilles nous en avons rep r trois qui sont visibles dans l espace public Comme toujours il y a un prix gagner Rappelons que la premi re per sonne qui pourra nous en donner les coordonn es se verra offrir une carte invitation qui lui donnera le droit de pratiquer une activit pen dant toute l ann e au Centre Spor tif de la rue de Russie ains
42. i qu un laissez passer pour toutes les acti vit s produites par le Centre cultu rel Jacques Franck R ponse au concours pr c dant 1 rue de la Croix de Pierre 2 rue d Andene 3 rue des Fortifications Le Village Mondial 19 f vrier mars avril 2007 Vos r ponses sont envoyer Village Mondial Mission Locale de Saint Gilles Ch e de Waterloo 255 1060 Bruxelles le cachet de la poste faisant foi Et selon la formule habituelle ne peuvent participer au concours le personnel de la Mission Locale et les collaborateurs du Village Mondial Le graffiti au service des commer ants cherchez la rue L associatif en action Lasbi Relais Enfants Parents Soutenir l enfant face l incarc ration d un parent Depuis une dizaine d ann es l associa tion Relais Enfants Parents est active dans plusieurs prisons de Belgique Le concept inspir du mod le fran ais vise d velopper ou renforcer la relation entre les enfants et leurs parents incar c r s L quipe est essentiellement com pos e de femmes aux profils divers psy chologues ducatrices criminologues Au quotidien elles assurent une pr sen ce dans huit tablissements p nitenciers et se r unissent avec leur directeur clini que une fois par semaine au si ge de l asbl situ Saint Gilles Pour nous par ler de cette association nous avons ren contr St phanie Clerbaux psychologue au Rela
43. ialistes ce sont g n ralement les femmes qui pallient souvent au d triment de leur investissement professionnel la p nu rie d infrastructures et de services de qualit Des comp tences f d rales peuvent tre actionn es Ces r alit s socio conomiques ne peuvent tre totalement dissoci es de nombreux leviers actionner dans d autres domaines Songeons la poursuite du processus menant la parit la n cessit d instaurer l obli gation pour toutes les administra tions f d rales de fournir des statisti ques et des analyses sexu es une meilleure accessibilit voire la gra tuit de la contraception la miseen uvre concr te du plan national d ac tion contre les violences faites aux femmes Un des aspects les plus symbo liques et les plus importants de la reconnaissance des discrimi nations dont souffrent les fem mes est celui de l accueil que nous r servons aux femmes demandeuses d asile 5 EO Cn L OPPRESSION DES FEMMES EST POLITIQUE qg LES FEMMES OPPRIM ES ONT DROIT L ASILE d Le Village Mondial Q 3 f vrier mars avril 2007 Enfin nous sommes fortement inter pell es par la question des demandeurs d asile ainsi que celle des sans papiers Au cours de la l gislature venir des crit res permanents d octroi de titres de s jour doivent tre instaur s len fermement en centres ferm s doit tre tr s strictement limit et interdit
44. ichar avant le retour Inscriptions aupr s du Service des Sports avant le lundi 16 avril 2007 Na thalie Thiry 02 536 02 35 Possibilit de pr t de v los pour la ba lade communale Renseignements Delphine Mendel 02 538 81 04 Pour plus d infos concernant cette gran de op ration n h sitez pas aller sur le site http www dringdring be F te du Printemps 2007 Place Bethl em gt Musique gt Animations gt Cuisine du monde gt Danses Folklore gt Stands d information Information Mission Locale de Saint Gilles Aur lie Dayse 02 542 63 36 Echos ds Une journ e internationale contre les organisait une journ e de sensibilisation au combat men ici et dans le monde pour radiquer ces pratiques barbares tou chant les jeunes filles et les femmes que sont les mutilations g nitales f minines dites MGF Le mot de bienvenue de Khadia Diallo femme de l ann e 2005 pour son com bat au sein de GAMS Belgique organi satrice de cette journ e est suivi par celui de Suzanne Monkassa pr sidente du CCAB et mod ratrice du jour Appel est fait aux diles politiques aux acteurs de terrain et aux jeunes pour relayer la lutte contre les violences fai tes aux femmes Si des progr s ont t rencontr s le Comit interafricain s occupe de la question des MGF et en 2005 le protocole de Maputo a ent rin les accords sign s par 53 chefs d Etat africains p nalisant
45. ien voir avec le fait de s atta quer aux femmes Les quelques hom mes pr sents se font applaudir car pour que cela change il s agira que tous com prennent qu ils n ont rien gagner avec le maintien des MGF Christine De Naeyer Contact GAMS Belgique T l 02 219 43 40 e mail info gams be Site internet http www gams be E c h o susi Face la loi du silence aux violences impos es aux filles et aux femmes la d gradation du statut et des droits des femmes la r gression patriarcale fondamentaliste machiste l exclusion la mont e des extr mes de lan tis mitisme du sexisme de la misogynie Rejoignez nous pour lib rer la parole et les initiatives Le comit belge Ni Putes Ni Soumises existe Pour en parler nous avons rencontr sa pr sidente Fatoumata Fathy Sidib Ni Putes Ni Soumises s est consti tu en France en 2003 apr s la Marche des femmes des quar tiers contre les ghettos et pour l galit qui r agissait la mort de Sohane Benziane br l e vive Vitry sur Seine Mais au fond quelle pertinence y a t il avoir une antenne en Belgique Des comit s nationaux et des antennes se cr ent dans beaucoup de pays Espa gne Suisse Su de Belgique Si le mou vement est n dans les banlieues fran aises il s est d velopp bien au del En Belgique nous n avons pas les banlieues mais des quartiers populaires et nous connaissons un
46. ille M L quipe du Relais Enfants Parents en r union dans ses locaux Saint Gilles Trop souvent l enfant est confront au d ni face la situation d incarc ration papa ou maman est l h pi tal au travail en voyage Cette situation peut provoquer chez len fant une situation d angoisse ou une impression d abandon Certains parents souhaitent le dire mais ne savent pas comment nous confie St phanie Nous travaillons avec des contes qui parlent du secret de la d tention pour aider les parents dire la v rit et aider l enfant face son entourage v Un conte imagin par le Relais Enfants Parents Adapter les visites pour les enfants Rendre visite un d tenu n est pas tou jours une chose ais e la lourdeur du syst me carc ral fait que tout doit pas ser par des autorisations que c est par fois lent et qu il faut s astreindre des horaires de visites limit es Le travail du relais enfants parents veut am liorer la situation Nous avons r ussi prendre notre place dans les prisons et beaucoup de directions sont encourageantes Nous organisons des visites sp ciales pour les enfants qui sont plus longues que les visites normales pour leur permettre d avoir vraiment un moment privil gi avec le parent Un cadre plus adapt que les parloirs est mis en place pour qu ils puissent jouer ensemble que l enfant ne soit pas oblig de rester assis pendant plu
47. is Enfants Parents D apr s une tude initi e par l Office National de l Enfance on estime plus ou moins 16 000 le nombre d enfants concern s chaque ann e par l incarc ration d un de ses parents La moiti des enfants dont le p re est d tenu n ont plus de relation avec celui ci De plus les jeunes enfants sont fr quem ment confront s au d ni au mensonge face la situation d incarc ration Face ce constat le Relais Enfants Parents se pr occupe de ces enfants et de leur d veloppement psychoaf fectif Maintenir la relation et sortir du d ni Nous trouvons important pour l en fant qu il puisse conna tre son parent incarc r pour qu il n y ait pas une s paration trop longue et qu il puisse le situer savoir o il est et ce qu il est en train de faire ce qui se passe dans sa vie pouvoir comprendre que son parent est en prison explique St pha nie Nous voulons que l enfant puisse cheminer par rapport l image de son parent une image qui vase construire sur des changes r els et non pas sur des souvenirs ou des fantasmes L ab sence d un parent peut cr er des caren ces psychologiques chez l enfant C est donc aussi dans un but pr ventif qu on essaie de maintenir le lien pour que l enfant puisse avoir des rep res sur les fonctions parentales viter un manque qui pourrait le conduire la d linquance ou des probl mes de reproduction de l histoire de sa fam
48. isme qui remonte Olym pe de Gouges Une femme de lettres en gag e qui publiait en 1791 la D claration des Droits de la Femme et de la Citoyenne demandant que les femmes soient gales en droits aux hommes Deux ans avant d tre elle m me guillotin e Pour parler des probl mes sp cifiques des femmes quoi de mieux que leur donner la parole Ainsi fut fait ce num ro sp cial choisit de mettre un coup de projecteur sur certaines d entre elles Des chos pluriels Huit femmes racontent leur parcours et leur combat Graziella Boggiano artiste Sophie Charlier ing nieur agronome sp cialis e en d veloppement Mamounata Ciss premi re femme Secr taire g n rale adjointe de la Conf d ration Interna tionale des Syndicats Libres Leyla Ertor n conseill re la que Fanny Filosof membre du Collectif des femmes en noir contre les centres ferm s et les expulsions Malika Hamidi Coordinatrice de l European Mus lim Network et membre de Pr sence Mu sulmane Pascale Maquestiau formatrice l asbl Le Monde selon les Femmes et charg e des relations internationales la F d ration la que des centres de planning familial Enfin Fatoumata Sidib Pr si dente du comit belge francophone du mouvement Ni Putes Ni Soumises Huit personnalit s diff rentes pour une appro che plurielle de la question de l galit hommes femmes et de la libre pens e C D N Infos 02 289 69 00 Echo susi
49. les acteurs de tel les pratiques rien de d finitif n a t obtenu M me faites proprement en clinique les MGF restent des mutila tions inacceptables insiste Suzanne Monkassa La secr taire d Etat aux familles Gis le Mandaila invoque la tol rance z ro face cette soumis sion et inf riorit proclam e des filles qui fait un nombre impressionnant de victimes 130 millions dans le monde 2 millions par an en Afrique Asie du Sud Est Am rique du Nord et ici via l immigration M me si d autres vio lences existent on ne peut ignorer celle l dit elle Les conclusions du groupe de travail interminist riel qui planche sur la question sont attendues pour mars Si la l gislation belge inter dit les MGF cela reste th orique car elle n a jamais t appliqu e dans les tribu naux malgr la comp tence extraterri toriale on peut tre poursuivi en Bel gique m me si les MGF ont t pratiqu es dans un autre pays expli que Kristine Baudenelle repr sentante de la ministre de la Justice Des pistes sont lanc es Des pistes sont lanc es les visites m dicales en milieu scolaire pour un suivi des enfants comme en Hollande et en Su de le dialogue des jeunes avec leurs a n s la lev e du secret m dical en cas de mise en danger de l int grit psychologique et physique du patient Le GAMS a d j fait une brochure pour le personnel de la sant mais cela ne suffit pas Il faudrait
50. llet 2006 sous la forme d une asbl dirig e par une quipe d une vingtaine de responsables et nous n avons pas t d us par l afflux de sympathies et de nouveaux membres Quand Fad la Amara fondatrice de notre mouvement et pr sidente fran aise de Ni Putes Ni Soumises a recu le prix Honoris Causa de l ULB la presse a appris notre existence et depuis nous sommes d bord s par les demandes Il faut savoir que nous sommes b n vo les et que nous ne disposons d un local f d ral permanent que depuis peu Notre devise Egalit La cit Mixit constitue un socle de valeurs qui nous lie Egalit m mes droits et m mes devoirs fondamentaux pour toutes et tous sans distinction d origine La cit nos croyances sont des choix personnels qui ne peuvent tre impos s aux autres ou confondus avec l Etat Mixit des genres sociale et culturelle Une dition belge du Guide du respect para tra en mai pour les francophones L id e se nourrit de t moignages de jeunes filles et de garcons dans leur coles de ce qui les pr occupe mariage forc racket discrimination racisme avec des adresses utiles Des animations dans les coles et les associations aideront aussi lib rer la parole face au poids des tra ditions et des non dits On pense un kit d animation et former des anima teurs Beaucoup d coles sont deman deuses et on nous sollicite aussi pour des conf rences terme nous souhai
51. minine 1 Retrouver l lan du f minisme Le Monde diplomatique mai 2004 pp 24 25 2 Loi r formant le divorce est actuelle ment en d bat au S nat Cette r forme pr voit notamment le divorce sans faute et la limitation dans le temps des cr ances alimentaires entre ex conjoints Sexisme R sistons aux pr jug s Des cartes postales dit es par l association Vie F minine pour faire tomber les clich s f vrier mars avril 2007 Carte Blanche bsi Les lections l gislatives approchent grands pas l heure est la confec tion des programmes lectoraux C est pourquoi la veille de ce scrutin important et l occasion du 8 mars il nous semble important en tant que Mouvement de femmes d attirer l attention sur une s rie de discrimina tions socio professionnelles et socio conomiques frappant les femmes Le constat est sans appel la situation sociale des femmes peu qualifi es dans un syst me conomique de plus en plus cruel pour les plus faibles ne cesse de s aggraver Les chiffres de la pauvret s ils croissent globalement sont aussi de plus en plus f minins La g n ralisation du travail temps par tiel devenu la norme dans certaines professions f minines entre pour une bonne part dans le d veloppement du ph nom ne des working poors Des freins doivent tre mis ce recours de plus en plus fr quent parles employeurs aux emplois partiels
52. n fond de formation et syst matiser la formation de ces acteurs de terrain Des campagnes de sensibilisation Une campagne de sensibilisation des employeurs a galement vu le jour Une s rie de s minaires ont t organis s autour de l intervention d employeurs t moins qui ont fait part de leur exp rience en mati re de non discrimina tion Le public vis est constitu par l ensemble des acteurs du monde de l entreprise De nouveaux s minaires ont eu lieu de novembre d cembre 2006 permet tant de r unir et de sensibiliser gale ment des d l gu s syndicaux qui taient peu repr sent s lors de la pre mi re vague de s minaires Un guichet de la diversit Et enfin un guichet de la diversit s est ouvert au 1er tage de l ORBEm afin de recevoir les plaintes de tous ceux qui estiment avoir t victimes de discri minations Celles qui sont consid r es comme fond es sont alors prises en charge par des juristes du Centre pour l galit des chances Si ces initiatives sont positives et plus que n cessaires il reste voir si elles seront suffisantes pour faire r gner dans un avenir proche au sein des entreprises bruxelloises une diversit au sens large o l autre diff rent est source de richesses et non plus victime de discrimination C cile Leblicq Contact Pour plus d informations concernant le P T E voir le site http www pactbru irisnet be O u o i d e ne
53. ns et institutions locales op rant sur le terrain de l action sociale L id e de d part de la CASSG est de permettre aux op rateurs locaux de se retrouver et d envisager ensemble des solutions pos sibles et r alistes des probl matiques sp cifiques L objectif est d inscrire la v Alexandre Ansay coordinateur du CRACS un questionnement le CRACS va tenter de poser les questions pertinentes et d apporter un clairage th orique ali mentant la r flexion De plus sp cifier la d marche de Coh sion sociale ne va pas de soi elle concerne toute une s rie d acteurs aux conceptions parfois fort diff rentes et dontil s agira galement de rendre les actions visibles Dans le m me ordre d id es le CRACS propo sera la mise en place d une proc dure d valuation dite r flexive car elle sera co construite avec les associations 7 mi f EL Ek pS gt a re naiiai ne e a SE ra mr wi ia en iaa 3 ga li RP LL f yawa coordination sociale de Saint Gilles comme tant le lieu d changes et de d bats En effet s il est vrai que le CPAS demeure au c ur de l action sociale communale il existe sur notre territoire un nombre non n gligeable d acteurs sociaux performants sans qu il existe proprement parler un lieu d change et de rencontre destin aux professionnels du secteur Les objectifs mis en place reposent sur trois p les principaux Il s agira de leur rendre leur statut
54. nt pas seulement besoin de soutien financier mais aussi de conseils d o la cr ation d une agence de conseils D autres personnes n avaient pas n cessairement de projet d conomie sociale voulaient cr er leur propre emploi mais n avaient pas acc s au cr dit bancaire On a alors lanc le micro cr dit individuel Pourquoi une action sp cifique pour les femmes Dans le cadre du micro cr dit on s est rendu compte qu il y a moins de fem mes qui cr ent leur entreprise Moins de femmes s adressent nous pour obtenir un micro cr dit Comme Cr dal la dimension solidaire est tr s importante on a cherch r introduire la dimension collective dans la cr a Le Village Mondial 12 t vrier mars avrit 2007 Affaires de femmes femmes d affaires Le Cr dal veut aider les femmes cr er leur entreprise tion d emplois On a alors propos une formation pour pr parer les projets Celle ci s organise autour de cercles de soutien compos s de 3 5 femmes qui se choisissent les unes les autres et s engagent changer et se soutenir mutuellement pendant la pr paration et la mise en place de leur projet Ce sont des femmes qui en sont au stade de l id e et qui aimeraient cr er leur propre emploi En g n ral nous nous adressons des femmes qui n ont pas d emploi ou qui sont dans des mi temps pr caires des femmes au foyer qui d si rent se remettre au travail Il faut qu el les
55. o et m moire de l immigration Et d autres Et n oubliez pas il est important de pou voir s arr ter le temps d une formation pour prendre du recul par rapport au terrain pour rencontrer d autres profes sionnels en un mot pour se ressourcer tout simplement Pour en savoir plus vous inscrire ou de mander une brochure vous avez 2 pos sibilit s e Vous consultez le site http www cfsasbl be Rubrique Agenda For mations pour travailleurs e Vous appelez le 02 543 03 00 et demandez Myriam Azar ou Yael Wischnevsky L associatif en Le mercredi 7 f vrier dernier apr s midi les jeunes rassembl s par cinq organisations sont partis la d couverte de nombreux m tiers connus ou moins connus qui sont pratiqu s dans la commune Ce fut l occasion de rencontrer des adultes passionn s par leur activit professionnelle de les question ner et qui sait d orienter ou tout le moins de stimuler des choix d tudes ou d appren tissage futurs Une exp rience riche qui conna tra sans aucun doute des prolonge action Les jeunes saint giiiois d couvrent les metiers ments int ressants Rencontre avec un criminologue Les associations partenaires C est en 2003 qu a eu lieu la premi re activit de ce type Elle avait alors t initi e par le CIFA et la M diation sco laire communale Cette ann e trois autres associations saint gilloises le BAZAR le CFBI Centre familial b
56. ous forme d entreprise simul e un premier stage d orienta tion cibl aux m tiers des nouvelles technologies de l information et de la communication TIC verra le jour au printemps 2007 Il permettra aux demandeurs d emploiint ress s par ce domaine de disposer d un maximum d informations pour y voluer de mani re optimale Ce stage sera alors un gain de temps pour ces candidats tant il est vrai qu une mauvaise orien tation rallonge inutilement le parcours formatif et retarde l insertion sur le march de l emploi Ces nouveaux m tiers exigent de mettre jour ses connais sances en permanence Pendant trois semaines le demandeur d emploi attir par le domaine de l in formatique et de la communication pourra d couvrir et mieux cerner ces nouveaux m tiers Il identifiera ses aptitudes et les m tiers de l informati que en phase avec ses derni res En effet certains m tiers comme web master ou webdevelopper exigent de mettre jour ses connaissances en per manence et donc n cessitent une disci pline et une curiosit tr s d velopp e Par contre d autres m tiers dans ce domaine comme technicien r seau ou helpdesk requi rent tant une certaine rigueur que des qualit s de communi cateur voire de m diateur Le stage d orientation aux TIC sera travers par quatre grands axes e Une information globale sur les m tiers Conditions de travail statuts des professionnels infos smart o
57. r aux situations acqui ses serait source de rentr es publiques importantes et un geste politique fort l heure o les objectifs de Lisbonne nous obligent augmenter le taux d emploi des femmes et o un projet de loi sur les proc dures de divorce remet en question la p rennit des pensions alimentaires entre ex poux la sup pression de ces deux mesures nous para t indispensable Certaines autres l gislations sociales repr sentent des discriminations indirectes envers les femmes et ont pour effet d en faire tomber beaucoup dans la pauvret On pense notamment la d gradation progressive des droits aux allocations de ch mage en cas de travail temps partiel involontaire Autre source de pauvret vidente les r les que les femmes continuent assumer quasi seules dans leur famille alors que dans notre soci t seule l autonomie financi re permet un v ri table acc s l galit Famille et situa tion professionnelle d grad e sont indissociables pour beaucoup de fem mes Nous d fendons depuis longtemps l id e qu il faudra passer par une plus grande implication des p res pour que cela change enfin Un allongement du cong de paternit ainsi que l instau ration de son caract re obligatoire vont dans ce sens Tant pour l accueil des enfants que des personnes g es Propositions pour une soci te plus galitaire M Dominique Plasman Secr taire g n rale des Femmes Pr voyantes Soc
58. re partager des connaissances sp cifiques qui peuvent enrichir d autres femmes et la mettre en valeur C est tr s important pour sa prise d autonomie individuelle Propos recueillis par Christine De Naeyer 1 f vrier mars avril 2007 A lire des t moignages publi s locca sion du 25 anniversaire de l asbl Femmes de Molenbeek 25 ans de maison des femmes Dar al Amal En vente dans la Librairie Tropismes Galerie des Princes 11 1000 Bruxelles 02 512 88 52 et au Foyer rue des Ateliers 25 1080 Bruxelles 02 411 74 95 Prix 10 00 frais de port Un recueil de t moignages salue 25 ann es d actions en faveur des femmes breve Op ration Dring Dring Lundi 7 mai 2007 Comme chaque ann e le Service des Sports de la Commune de Saint Gilles en partenariat avec la Commune de Fo rest participe cette grande op ration L objectif de cette matin e est de ras sembler tous les petits et grands cyclis tes pour une d couverte originale et conviviale de sa commune Programme De 7h 9h30 petit d jeuner cyclis te pour tous un petit d jeuner vous est offert place Morichar Entre 9h et 12h une balade v lo pour les enfants des coles sur parcours balis Entre 12h et 14h une promenade est organis e partir de la Maison Com munale pour les employ s de la Com mune Apr s une visite au Centre d entreprises des sandwichs et bois sons vous seront propos s Place Mor
59. ropres structures et mettre l accent sur la question de l ga lit entre les genres Elles agissent dans divers domaines comme par exemple l acc s des quipements collectifs comme les cr ches l laboration dans les entreprises de classification de fonction sur base de crit res sexuelle ment neutres le d veloppement de mesures destin es concilier un emploi avec les responsabilit s familiales cr dit temps cong parental r duction du temps de travail renforcer les possibilit s d volution de carri re et l acc s la formation Du c t de la FGTB une campagne de sensibilisation est annonc e pour la journ e du 30 mars baptis e Equal Pay Day la journ e de l galit salariale Ce sera l occasion d pingler plusieurs Le Village Mondial C est ce que montre en tout cas la recherche effectu e dans le cadre d un projet visant l insertion socio profes sionnelle des personnes primo arri vantes recherche coordonn e par le Centre pour l galit des chances et financ par le Fonds social europ en Les auteurs ont r alis des entretiens qualitatifs avec 34 femmes primo arri vantes fr quentant toutes des associa tions de femmes migrantes et s occu pant d orientation ou d insertion Le r sultat de ces entretiens constitue le mat riel de base de la recherche Les t moignages recueillis permettent de mettre en vidence le type d emploi auquel ont acc s ces femmes emplois fr
60. rte ment un combat qu elle mena avec le Docteur Peers Des artistes mod les Plus connues comme mod les pour les artistes qu artistes elles m mes les femmes sont souvent oubli es des manuels d histoire Beaucoup ont pour tant dans diff rentes disciplines mar qu de leur aura L actrice et com dienne Berthe Bady est sans doute plus connue pour avoir pos pour Henri de Toulouse Lautrec la fin du 19e si cle que pour ses talents propres Comme on m conna t bien souvent les peintu v res et sculptures de C cile Douard exaltant les travailleurs du Borinage tout en se souvenant de sa militance au sein de la Ligue Braille fond e en 1920 dont elle fut pr sidente de 1926 1937 Des uvres produites par des femmes animent pourtant les espaces publics de Saint Gilles Qui tude une sculp ture de Blanche Desmarets est voir rue H tel des Monnaies et le Masque de Charles Plisnier par Akarova au parc Pierre Paulus La diva de l Op ra royal de la Monnaie des ann es 1920 1950 Clara Clairbert tait saint gilloise Comme la peintre Marie Howet pre mi re femme obtenir le Prix de Rome de peinture en 1921 qui v cut rue de la Source Saint Gilles et Libramont Sans oublier les crivaines Maud Fr re et Marianne Pierson Pierard et l une des plus c l bres Saint Gilloises anony mes la jeune Ernestine qui inspira la Porteuse d Eau Julien Dillens en 1900 figure embl matique de la Barri re
61. ruxelles aux ath es aux agnostiques comme aux croyants Dans un recueil de 250 pages sont regrour p es des r ponses ouvertes apport es par des philosophes des penseurs des intellectuels ou tout simplement par des hommes et des femmes qui cherchent Pour Soheib Bencheik ancien mufti de Marseille et directeur de l Institut sup rieur des sciences islamiques qu on soit ath e engag dans son id al humaniste ou monoth iste servant les enfants de Dieu par charit par amour ou par mais aussi pour lutter contre la loi r pri mant la contraception pour tre lue Bref pour revendiquer tout simplement un statut gal celui de l homme Cet ouvrage dense permet d entrer dans l histoire gr ce des textes abor dables mais rigoureux des extraits d entretiens des t moignages des pho tos d archives des dessins et articles de presse des reproductions d uvres d art autant de portes d entr e per mettant de se figurer chacune des po ques voqu es et de rendre l Histoire attachante et dynamique Notons que l poque contemporaine n est pas en reste avec un chapitre faisant le point sur les prochains d fis visant l galit des sexes partout dans le monde A mettre entre les mains de toutes les petites filles et petits garcons de bonne volont et tous les autres Myriam Azar crainte de l au del la finalit reste admirablement la m me consolider une thique commune humaniste sociale
62. s comme futur m tier voire comme m tier de reconversion Mais comment savoir pr cis ment ce qui pourrait convenir dans ce vaste cr neau profes sionnel en constante volution Quelle est la place des m tiers de l in formatique sur le march de l emploi Quels sont les d bouch s possibles actuellement En quoi consiste r elle ment les t ches pour chaque m tier li l informatique et quelles sont les qua lit s requises pour telle ou telle fonc tion Qu attendent les employeurs Comment savoir si l on est fait pour un m tier plut t technique ou plut t cr a tif dans le domaine des nouvelles tech nologies De nombreux op rateurs de formation qualifiante en informatique comme FIJ ou CF 2000 font le m me constat trop de candidats se pr sentent chez eux pour se former dans ce domaine sans avoir une vision claire de la r alit des m tiers de l informatique Ils ont besoin d tre guid s pour s orienter de mani re efficace pour ne pas perdre de temps pour ne pas vivre l chec ou la d sillusion Trop de candidats se pr sen tent sans avoir une vision claire de la r alit des m tiers de l informatique La Mission Locale de Saint Gilles met donc l honneur l informatique et ses nombreuses d clinaisons pour tenter de r pondre ces nombreuses ques tions Apr s avoir mis sur pied les for mations innovantes Sauveteur sur veillant de piscine et Employ en bureautique s
63. s d une heure Quatre axes de travail L quipe du Relais Enfants Parents agit selon 4 axes de travail que nous com mente St phanie D abord nous avons des entretiens individuels avec le parent incarc r ou l enfant pour pr parer la visite ou aussi avec le parent l ext rieur pour l aider en parler l enfant On traite de diff rentes questions comme la s paration comment parler de l incarc ration comment agir sur l ducation de l enfant en tant en pri son Ensuite nous encadrons certaines visites nous avons de plus en plus de demandes du Tribunal et du Service de Protection de la Jeunesse pour interve nir dans ce cadre En troisi me lieu nous organisons des groupes de paroles Le Village Mondial 16 t vrier mars avrit 2007 au sein des prisons avec les d tenus qui le souhaitent Le but est de leur donner un temps pour qu ils se sentent parents de parler de ce qu ils ressentent et de partager leurs impressions pour que leur identit de parent soit encore l car en prison on a surtout une identit de d tenu Le quatri me axe ce sont les r unions cliniques chaque semaine nous nous r unissons avec notre Direc teur clinique et nous tudions ensemble des situations rencontr es pour cher cher les meilleures solutions possibles pour les d tenus et leur famille Redonner de l espoir L quipe du Relais Enfants Parents sou ha iterait pouvoir assurer un meilleur
64. s pour cela Les jeunes ont pos toutes ces questions une artiste qui pratique un m tier devenu assez rare car les coles qui l enseignent ne sont pas nombreuses L apprentissage se fait surtout en atelier aupr s d une personne qui ma trise un ventail de techniques assez complexes Les enfants ont eu ici l occasion de suivre les multiples op ra tions qui m nent la r alisation du vitrail depuis le dessin pr paratoire jusqu l assemblage au moyen de baguettes de plomb des verres de cou leur pr alablement d coup s et polis v Chez le v t rinaire soigner nos amis les b tes Le laboratoire de la pharmacienne On y a fait connaissance avec les aspects sp cifiques de ce m tier dont d pend souvent la bonne sant des gens Un m tier qui ne se pratique qu apr s des tudes universitaires sui vies de stages et qui exige des qualit s de soin de pr cision et de rigueur exceptionnelles On ne peut pas se tromper dans les produits et dans les doses Lorsqu une t te de mort est des sin e sur l tiquette c est que le produit br le Si les m dicaments et les pr pa rations servent gu rir les gens mal utilis s ils peuvent aussi les rendre malades Le Village Mondial 14 f vrier mars avrit 2007 Chez le criminologue Que fait le criminologue Est il un policier Quels sont les probl mes qu il rencontre Saint Gilles Y a t il des meurtres Comment punit on les co
65. s que du c t des services publics que les choses doivent s am lio rer Les banques et leurs distributeurs d argent restent en majorit inaccessi bles pour des personnes en chaise rou lante De m me les usagers de la voie publique ont leur r le jouer en vi tant d occuper les places des personnes handicap es en ne se garant pas sur les trottoirs ce qui oblige parfois une personne en chaise devoir faire demi tour en respectant la propret les d jections canines et les bris de verres sont autant d obstales la mobilit des handicap s Philippe Giot me d penser Au d part j id alisais un peu a pensant que j allais tre en super forme mais il faut savoir que le travail physique est usant et qu on sab me la sant Il y a bien des op ra tions que je ne peux pas effectuer et dont d autres s acquittent parfaite ment En tous cas j ai ma place dans cette entreprise et je pense que n im porte quelle femme qui le veut pour rait l avoir Propos recueillis par Philippe Giot Echos ds Emb ches et obstacles dans l acces l emploi des femmes primo arrivantes Enqu te aupres d un groupe de femmes de diverses origines Recherche effectu e par Estelle Krzeslo et Mejed Hamzaoui de ULB la demande du Centre pour l galit des chances et la lutte contre le racisme Septembre 2006 Chercher et trouver un emploi est un exercice qui reste difficile pour tous il faut fair
66. t de ces hommes a longtemps t occult comme l explique le r alisateur car cela fait partie d une p riode sombre de l histoire fran aise Des enfants ont t enr l s certains volontairement pour fuir la mis re conomique d autres ont d quitter la brousse o ils vivaient avec des temp ratures de 40 degr s pour aller se battre dans les montagnes o il faisait parfois moins 20 Soixante ans apr s les faits le cin aste livre des t moignages poignants de ces rescap s qui vivaient dans les anciennes colonies La m moire est r tablie mais pour certains d entre eux la reconnais sance n est toujours pas acquise puis qu ils doivent se contenter de faibles pensions d anciens combattants La pro jection du film s accompagnera d une rencontre avec Mourad Boucif L homme libre 20h vous aurez aussi l occasion de d couvrir en avant premi re le court m trage de Sa d Hallal Amazighe Homme Libre Ce jeune r alisateur bruxellois nous pr sentera un film muet en noir et blanc comme aux d buts du cin ma Son film raconte l arriv e d un jeune homme dans une grande ville qui cherche entrer en communication avec les habitants de son quartier Sans pa roles le film laisse passer les motions et nous parle du racisme de la peur de l autre mais aussi de la convivialit qui peut s installer entre voisins P G Mode d emploi Le pacte territorial pour l emploi de l OR
67. tephanie Wolbeek 24 28 rue de Rome 1060 Bruxelles T l 02 543 12 33 Horaire Le mardi de 12h 17h Le mercredi de 14h 19h Le jeudi de 12h 17h Le vendredi de 15h 19h Le samedi de 9h 13h Section Jeunesse Le mercredi de 13h 18h
68. the de l galit d ja l est bien en route et il trouve une place confortable chez tous ceux qui ont le pouvoir de d cider ce qui est bon ou pas pour les hommes et les femmes En rappelant haut et fort que la soci t a volu et qu il ne tient qu aux femmes de prouver qu elles sont autonomes M organisations de femmes d essayer de se faire entendre sur leurs revendications pour arriver une r elle galit D essayer car ce qui est m diatis en g n ral c est le c t anecdotique de l galit Combien de reportages n avons nous vus qui vantent la pr sence d une femme dans un m tier d hommes ou l inverse L autre d rive consiste transformer la journ e internationale des femmes en f te de la femme comme l ont fait certains responsables politiques ces derniers temps poussant la logique mercantile jusqu nous offrir rou ges l vres fleurs et autres cadeaux flatteurs Mani re l gante de nous dire que nous le valons bien et que si nous voulons encore m riter ces cadeaux restons surtout comme on nous aime c est dire douces gentilles et dociles L instrumentalisation de l galit est sans doute aujourd hui l un des obsta cles majeurs auxquels doivent faire face les organisations de femmes Et encore plus grave cette instrumen talisation constitue un frein norme l avanc e vers une soci t r ellement galitaire Hafida Bachir Pr sidente nationale de Vie F
69. tre soci t bruxelloise est plurielle en genre ge origines socio conomiques et culturelles en options philosophiques et politiques Valoriser cette pluralit est l une des ressour ces d une d mocratie dans le cadre bien videmment de balises communes que sont l Etat de droit et les Droits Humains C est dans ce contexte que la question de l galit des genres doit tre pos e Elle se pose dans divers domaines celui du travail de la famille de l ducation des m dias au sein du monde politique Cette question est une zone sen sible de notre soci t dans la mesure o des luttes ont t men es pour plus d galit et toute manifestation de remise en question de certains acquis peut nerver la soci t Sou vent pour les femmes la migration a comme un des objec tifs une possibilit d mancipation Mais se retrouver dans une nouvelle soci t pose souvent aux femmes et surtout dans le domaine de l ducation des enfants n s dans la soci t de r sidence la question complexe suivante Qu est ce que je garde de mon patrimoine d origine et qu est ce que je veux changer Au mieux la plupart d entre elles pr f rent les choix en et et plut t que en ou ou pour conju guer continuit et changement Piloter cette complexit est parfois chose douloureuse pour les femmes Elles pour ront le faire d autant plus sereinement si cette longue mar che peut tre r
70. u azimut plans l emploi connais sance des langues requises d fini tion de ce qu on attend d un tra vailleuretles qualit sindispensables pour chaque m tier v Une salle de l Atelier du WEB o seront donn es les formations Le Village Mondial 17 f vrier mars avrit 2007 Cet axe comprendra galement des ateliers d immersion offrant la pos sibilit aux stagiaires par exemple de d monter remonter un ordina teur d baucher le montage d un r seau et mieux comprendre la pro bl matique des virus toucher l animation multim dia et enfin de participer un atelier sur le langage HTML e Une information sur les lieux de for mation et leurs contenus Visites des centres et pr sentation des formations dur e comp tences requises ou attendues journ es cours ouvert pour mieuxse rendre compte e Une dimension personnelle Tests d aptitude tests et exercices pour cerner la personnalit com munication motivation test de comp tences linguistiques pour mieux se situer e Une dimension de culture g n rale visites culturelles animations Ann Vandenplas Si aventure vous tente n h sitez pas nous contacter par t l phone pour obtenir de plus amples informations 02 542 63 43 Ann Vandenplas formatrice d termination g n raliste formations innovantes breve Nouveau au Centre Sportif de Saint Gilles Initiation au djembe et la danse africaine
71. ue nous d non ons et mettons sur l espace public C est partir de ces situations particuli res que nous prenons conscience que les in galit s sont encore flagrantes et qu il est impossible de les surmonter si une d marche collective ne les met pas en vidence pour les d noncer Et cette d nonciation ne peut tre l gitime que si nous nous sentons toutes concern es par ces v cus Partout se sont mis en place des barrages id ologiques toute action en faveur de l galit au nom de l galit elle m me Mais la d nonciation de ces in galit s v cues au quotidien par de nombreu ses femmes est une parole difficile porter relayer aujourd hui parce qu elle se heurte un contexte de plus en plus hostile l galit En effet des voix s l vent pour contester les acquis des femmes d autres banalisent les violences conjugales le sexisme ambiant ou encore les charges qui p sent toujours sur les femmes qui tant bien que mal essaient de concilier investissement professionnel et fami lial Tol r e et polie cette contestation se fait au nom d une soi disant galit d j acquise par les femmes Mais qu est ce qu elles veulent encore Vous avez d j beaucoupl nous r tor que t on quand nous dressons le triste constat des in galit s encore persis tantes et que nous exigeons juste l ga lit Comme l crit Christine Delphy partout se sont mis en place des
72. uf Rencontre avec Alexandre Ansay coordinateur du CRACS le Centre Regional d Appui en Coh sion Sociale Le d cret du 13 mai 2004 relatif la Coh sion sociale a d sign le Centre Bruxel lois d Action Interculturelle CBAI pour mener bien la mission de Centre R gio nal d Appui en coh sion sociale Nous avons rencontr Alexandre Ansay qui nous a expliqu quelques unes des missions essentielles que devra rem plir le Centre d Appui Un rapport annuel pour valuer un dispositif Le CRACS laborera un rapport annuel sur l application du d cret dans len semble de la R gion en vue ventuelle ment de proposer de nouvelles orien tations Alexandre Ansay a insist sur le fait qu il s agissait bien pour le CBAI d valuer le dispositif et non les projets des associations dans la mesure o le CBAI est lui m me une association Ce rapport annuel devrait tre finalis en septembre 2007 Des outils et de la visibilit Le CRACS concevra des outils m thodo logiques avec les diff rents acteurs notamment en vue de renforcer et d af finer la d finition du concept de Coh sion sociale Alexandre Ansay explique que d finir la Coh sion sociale induit La CASSG est n e de l application de l ar ticle 62 la loi du 8 juillet 1976 organique des Centres Publics d Aide Sociale per mettant au CPAS d organiser une coor dination des actions et une concertation des besoins et r flexions des associa tio
73. upables De bonne gr ce le crimi nologue a r pondu toutes ces ques tions en pr cisant que sans tre poli cier il collaborait avec les services de police pour pr venir la d linquance Celle ci consiste surtout en vols d gradations bagarres parfois Heureusement les meurtres sont rares mais il y en a eu Il parle aussi des sanc tions depuis lamende et les travaux d int r t g n ral jusqu la prison L art des vitraux talents et savoir faire R parer les chaussures un m tier bien utile Les m tiers de l enseignement On avait invit un professeur de fran ais et un d ducation physique Les jeu nes ont pu au contact de cesenseignants amoureux de leur m tier revoir l image souvent r ductrice sinon p jorative qu ils se font de cette profession Contrai rement ce qu on croit l enseignant tra vaille beaucoup et ne choisit pas son m tier par ce qu il comporte beaucoup de vacances Il a d conqu rir des dipl mes pour l exercer mais c est au contact de ses l ves que souvent il apprend le plus Les jeunes s tonnent de voir que le professeur pr f re parfois le contact avec eux qu avec ses coll gues Nourrir les gens Le boulanger et le cuisinier Pour pr parer le pain ou faire fonctionner un restaurant il faut aussi de la passion l amour du m tier qui se transmet sou vent de p re en fils Mais cet apprentis sage ne suffit pas il faut savoir cuisiner mais auss

Village Mondial N°25

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