LE CLAE MODE D`EMPLOI - La Jeunesse au Plein Air
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1. La d cision du Maire d utiliser les locaux scolaires lui transf re la responsabilit normalement exerc e en mati re de s curit par le directeur d cole pendant la p riode d utilisation consacr e la formation initiale et continue Toutefois ce transfert de responsabilit ne dispense par le directeur d cole d exercer avant et apr s utilisation des locaux la mission qui lui incombe en mati re de s curit Ceci vaut aussi pour le directeur du CLAE Tout probl me de s curit li aux locaux rencontr doit tre imm diatement signal oralement et par crit la Mairie par le directeur d cole ou de CLAE 3 QUI EST RESPONSABLE DE L ENFANT AU CLAE Quelle que soit la forme d organisation p dagogique d une cole ou d une classe l enseignant reste totalement responsable de la pr vision l organisation et la mise en place des activit s ducatives pr vues dans le temps scolaire La notion de temps scolaire est clairement fix e 26 heures d enseignement en pr sence des l ves par la loi d orientation de 1989 Des pr cisions suppl mentaires figurent dans le R glement d partemental vot par le Conseil D partemental de l Education Nationale En dehors du temps scolaire l enfant n est plus sous la responsabilit de l enseignant de la classe En effet d autres structures associations ou communes peuvent tre charg es de l animation de l inter classe AIC sous le contr le du Maire en qualit de p2. coordination et donc de la coh rence entre les quipes et pour le jeune Toute personne ayant prendre le jeune en responsabilit devant tre inform de la mise en place de ce projet pour conna tre les besoins et les limites de cet l ve Une convention entre les structures peut d finir les responsabilit s des uns et des autres 2 Au CLAE L organisation et le Directeur doit favoriser l admission de cet enfant r f rence Charte de D ontologie pour accueil des personnes handicap es en CVL non sp cialis La participation au projet individualis renforcera la coh rence et la compl mentarit entre les diff rentes quipes lll L ORGANISATION DES SOINS ET DES URGENCES 1 Al cole BO N 45 N 1 du 6 janvier 2000 Ce texte pr cise l quipement minimal en mat riel pour les soins et en produits d usage courant Il est recommand que les soins et les urgences soient assur es par des personnes titulaires C est le directeur ou le chef d tablissement qui met en place l organisation qui r pond le mieux au besoin des l ves en l absence d infirmi res et des m decins de l Education Nationale AFPS Enfin un registre sp cifique doit tre tenu dans chaque tablissement scolaire pour les l ves ayant b n fici de soins nom de l l ve date et heure soins effectu s mesures prises information des parents En cas d urgence il est rappel le r le du m decin du SAMU 2 L AFPS est obligat
3. de la Jeunesse et des Sports et elle est soumise certaines conditions 1 2 3 4 La pr sence dun projet ducatif objectifs modalit s de fonctionnement du centre pr sentation des activit s propos es aux enfants La pr sence d une quipe d animation qualifi e directeur et animateurs Le respect d un taux d encadrement animateurs enfants La pr sence d un projet p dagogique labor par l quipe du CLAE Quelles sont ses missions circulaire du 7 f vrier 1973 Elles s articulent autour de quatre axes Assurer la continuit entre les heures et les jours d ouverture scolaire et les heures et les jours de loisirs des enfants D velopper des activit s au niveau du CLAE en ayant le souci de l inscrire dans la r alit locale prise en compte des conditions de vie des parents de leur mode de vie de la vie associative locale Rechercher une coh rence dans l intervention ducative aupr s des diff rents acteurs en d finissant les r les et les compl mentarit s de chacun S appliquer tre compl mentaire dans les activit s propos es et en recherchant une coh rence dans les rythmes de vie des enfants m nager des transitions par des ruptures de rythme en fonction de ceux de l cole Qui peut l organiser Le CLAE peut tre organis par une association loi 1901 une association para municipale une commune une communaut de communes une association de collectivit
4. enfants sont concern s au premier chef par la recherche d articulation et de coh rence pour leurs diff rents temps de vie Principaux usagers plac s au centre de ce dispositif les enfants devraient pouvoir y trouver aussi des modalit s d expression qui concr tiseraient les objectifs de responsabilisation et d ducation citoyenne Le concept d quipe p dagogique largie ou de co ducation s applique bien cette situation o responsables communaux scolaires associatifs et repr sentants des parents choisissent de se concerter pour garantir la continuit de l acte ducatif REMARQUE Parmi les Associations susceptibles d intervenir dans les CLAE certaines sont reconnues en tant qu Associations Compl mentaires de l Ecole Publique et font l objet d un agr ment du Minist re de l Education Nationale Il convient qu une place privil gi e leur soit accord e dans ce type d op ration circulaire 93 294 du 15 10 93 8 LA CONVENTION Une convention est un terme de droit civil valeur juridique qui d signe un accord de volont destin produire un effet de droit quelconque Elle permet deux ou plusieurs personnes physiques ou morales d indiquer ce que sera leur engagement propre pour la r alisation d un projet commun Des diff rents acteurs que nous venons de rencontrer certains sont n cessairement concern s par la mise en place d une convention mairie Education nationale association d autre
5. pr alable m rement r fl chie Que doit contenir la convention En si modulant et en s adaptant aux circonstances locales aux exp riences pass es une convention pr cisera a minima les conditions D organisation et de responsabilit la nature de l activit Sa dur e les locaux utilis s le mat riel fourni le nombre et la qualification de l encadrement les ventuelles mises disposition de personnel les dispositions applicables en mati re de responsabilit s qui quand s curit registre accessible tout moment assurance lesquelles les contenus les modalit s de prise en charge des d penses de mat riels commun utilis s les modalit s de renouvellement et de d nonciation de la convention La convention peut aussi tre compl t e par un cahier des charges pr cisant les objectifs vis s et les moyens de mise en uvre Les conditions exig es pour l habilitation par Jeunesse et sport peuvent en constituer une base Cependant son laboration peut tre l occasion de pr ciser les responsabilit s respectives des quipes p dagogiques enseignants animateurs lorsqu un contrat ducatif local est possible Pr cision il ne faut pas confondre une convention d organisation et de responsabilit telle qu voqu e plus haut avec une convention d objectifs qui d finirait des priorit s des moyens financiers des outils et des instances d valuation R f rences Circulaire du 0
6. s locales histoire de sigles AIC animation inter classe le terme partait de la notion de temps elles sont souvent n es des animations autour des temps de repas CLAE centre de loisirs associ l cole le terme partait plus de la notion d articulation entre cole et loisirs CLSH en fait AIC CLAE fonctionnent dans le cadre juridique du centre de loisirs sans h bergement 2 LES LOCAUX Les locaux et les quipements scolaires sont propri t de la commune La collectivit doit pr voir dans son budget les charges aff rentes leur entretien et leur fonctionnement L association de l Ecole et du Centre de Loisirs sans h bergement CLSH qui constitue la notion de CLAE est n e d un double souci Il s agit de permettre aux collectivit s locales des conomies d investissement et de fonctionnement circulaire 73 702 du 07 02 73 Ceci tout en r pondant la n cessit d assurer la continuit entre les heures et les jours d ouverture scolaire et les heures et les jours de loisirs des enfants et de rechercher la compl mentarit des activit s sur le m me site En application de la loi 83 663 du 22 07 83 qui pr voit la possibilit pour le Maire sous certaines conditions d utiliser les locaux des coles en dehors des heures scolaires il est pr cis que les activit s organis es doivent tre compatibles avec la nature des installations et l am nagement des locaux ART 25 Cette utilisation est s
7. 1300 TOULOUSEO5 61 49 53 96 U F C V 6 rue Lakanal 31000 TOULOUSEO05 61 12 58 00 LES TEXTES OFFICIELS TEXTE PROVENANCE REFERENCES DATES OBJET Circulaire 73 702 07 02 1973 Le CLAE Loi d orientation 73 353 1975 Int gration des handicap s D cret 76 1301 28 12 1976 Les cantines scolaires Arr t 25 02 1977 Conditions sanitaire en CVL Cour de Arr t 31 03 1978 Substitution des responsabilit s de l Etat cassation Loi 83 663 22 07 1983 Utilisation des locaux scolaires par les collectivit s locales Arr t 20 03 1984 R glementation des CLSH modifi par arr t 27 06 1996 B O E N Circulaire 22 03 1985 Mise en uvre loi 83 663 sp cial N 5 de 1985 B O E N Activit s ducatives organis es par les collectivit s dans des Circulaire 08 08 1985 sp cial N 3 de 1986 tablissements publics Circulaire 86 018 09 01 1986 Non obligation de service en dehors des heures scolaires Risques encourus en absence de convention lors d utilisation de Arr t Conseil d Etat 07 10 1986 locaux scolaires Loi d orientation 1989 L ducation Circulaire 90 039 15 02 1990 Le projet d cole Arr t 01 09 1990 Horaire scolaire D cret 90 788 06 09 1990 Conseils d cole Circulaire 93 294 15 10 1993 Utilisation des locaux scolaires par les associations D cret 94 699 10 08 1994 La s curit des aires de jeux Cour de Non responsabilit en qualit des
8. 8 08 1985 Arr t du Conseil d Etat du 07 10 1986 Circulaire 93 294 du 15 10 1993 9 LA CONTINUITE EDUCATIVE QU EST CE QUE C EST L esprit de tous les textes r cents r affirm par la loi d orientation de 1989 place l enfant au centre du syst me ducatif Cela signifie que c est autour de sa r alit de ses besoins de ses rythmes que doit s organiser l ducation La journ e et la vie de l enfant ne peuvent se diviser en tranches La qualit et l efficacit ducatives sont rendues encore plus n cessaires par l augmentation du nombre des publics en difficult qui ont encore plus que d autres besoin de rep res Elles n cessitent donc une r ponse et une prise en compte globales de la part d acteurs ducatifs de plus en plus nombreux intervenir aupr s des enfants Il est donc indispensable d articuler les diff rentes actions ducatives en recherchant le maximum de coh rence La notion de continuit ducative s appuie sur ces constats et ces principes Elle cr e une obligation morale pour les divers ducateurs La continuit ducative justifie la recherche de coh rence la n cessit de projets articul s de travail d quipe pluri disciplinaire tout en se fondant sur une reconnaissance des identit s professionnelles respectives Elle doit se construire autour du r le particulier que joue l Ecole dans la vie de l enfant tout en int grant les autres temps commencer par celui du Loi
9. LE CLAE MODE D EMPLOI SOMMAIRE Pr face de Monsieur Inspecteur d Acad mie de Haute Garonne ePr face de Monsieur le Directeur R gional Adjoint de Jeunesse et des Sports charg de la Haute Garonne eIntroduction Le CLAE Les locaux Les responsabilit s Les temps de liaison La restauration e L enfant malade chronique ou handicap Les acteurs eLa convention eLa continuit ducative Travailler ensemble Textes officiels de r f rence Adresses utiles e Sigles Ce document a t r alis par un groupe de travail de la Jeunesse au Plein Air de Haute Garonne Albert Benayoun F O L Jean Louis Colombi s J P A Pierre Houdart J P A Fran oise Mahmoun S E F E N Philippe Nicolas L o Lagrange Fran ois Popinel Les Francas Jeanine S verac F C P E Jean Fran ois Subercaze D R D J S Anne Claude Verch re I A Nous tenons remercier tout particuli rement Fran oise Poitevin du service juridique du minist re de la Jeunesse et des Sports Alexia Lecointe et Jean Pierre Weyland du service juridique de la J P A qui ont permis cette plaquette d tre finalis e gr ce leur patient travail de relecture et aux nombreuses remarques dont nous avons pu faire notre profit PR FACE DE MONSIEUR L INSPECTEUR D ACADEMIE DE LA HAUTE GARONNE En guise d introduction c est d abord un grand merci qui s impose Merci aux coll gues de la Jeunesse et des spor
10. NSPECTION ACADEMIQUE DE HAUTE GARONNE Cit administrative BD Duportal BP 636 31003 TOULOUSE CEDEX 05 61 36 44 00 DIRECTION REGIONALE ET D PARTEMENTALE JEUNESSE ET SPORTS 5 rue du pont Montaudran Halle aux grains BP 7009 31068 TOULOUSE CEDEX 7 05 34 41 73 00 CAISSE D ALLOCAITON FAMILIALE DE HAUTE GARONNE 24 rue Riquet 31046 TOULOUSE CEDEX 05 61 99 77 00 CONSEIL GENERALboulevard de la Marquette 31000 TOULOUSE05 34 33 32 31 M A L F10 place A Jourdain 31000 TOULOUSE 05 62 15 40 00 M A E 55 rue Bayard 31000 TOULOUSEO05 61 62 20 84 F C P E 3 rue Jacques Roudil 31300 TOULOUSEO5 61 59 11 12 P E E P 20 place du Capitole 31000 TOULOUSEO05 61 21 94 19 D D E N 132 chemin Nicol 31200 TOULOUSE A P A J H 68 chemin Carosse 31000 TOULOUSE 05 62 71 67 90 AR O E V E N 161 rue Vauquelin 31100 TOULOUSEDS 61 44 44 55 C E M E A 51bis rue des Amidonniers 31000 TOULOUSE0S 61 12 65 00 E E D F 215 avenue de Fronton 31400 TOULOUSEO05 61 13 19 29 F O L 31 rue des Amidonniers 31000 TOULOUSEO05 62 27 91 10 F R M J C 153 chemin de la salade ponsan 31400 TOULOUSE0S 62 26 38 37 LES FRANCAS 63 bis av St Exup ry 31400 TOULOUSE0S 62 47 91 50 J P A 46 all e de Guyenne 31100 TOULOUSE 05 61 53 78 44 FOYERS RURAUX 17 all du pr tolosan 31260 AUZEVILLE TOLOSANE 05 61 73 48 48 LEO LAGRANGE Bureau de la C pi re 20 ch du Pigeonnier BAT B 31081 TOULOUSE CEDEXO5 34 60 87 00 O C C E 8 rue Jacques Labatut 31000 TOULOUSEO0S 61 62 44 03 P E P Ecole du TOEC 16 rue Crabos 3
11. Projet d Ecole sous l autorit de son Inspecteur d Acad mie doit veiller ce que le fonctionnement du CLAE soit compatible avec les principes fondamentaux de l Ecole Publique Au del des aspects r glementaires en sa qualit de Pr sident du Conseil d Ecole il doit s assurer de la continuit de l acte ducatif travers des diff rents temps de la journ e et de la semaine o plusieurs partenaires interviennent accueil temps de classe interclasse restauration animation La Jeunesse et des Sports Dans l esprit de la circulaire 73 702 du 07 02 73 qui indique qu elle participe l laboration du projet de cr ation du CLAE la Jeunesse et Sports joue un r le de conseil Soumis la r glementation des CLSH Arr t du 20 03 84 le CLAE est habilit par le Pr fet sur proposition de la Jeunesse et des Sports qui en contr le les activit s par l interm diaire d un Inspecteur L organisateur du CLAE Le Directeur du CLAE met en uvre le projet ducatif sous l autorit de son employeur soit le Maire de la commune soit le Pr sident de l Association En situation associative il mettra en uvre aussi la convention sign e avec la Mairie Dans une perspective partag e de continuit ducative avec le directeur d Ecole il a un r le Important jouer pour la recherche de la meilleure coh rence possible avec le projet d Ecole dans l int r t des enfants La famille Les parents responsables de l ducation de leurs
12. RONIQUE OU UN HANDICAP SOINS ET URGENCES DISTRIBUTION DES MEDICAMENTS 1 Principes g n raux circulaire DG Sant PS 3 DAS N 99 320 du 4 juin 1999 Cette circulaire d crit deux situations l aide la prise de m dicament comme un acte de la vie courante la prise de m dicament prescrite par le m decin pouvant tre faite par la personne malade elle m me sans difficult s particuli res ni n cessit d apprentissage Les autres cas rel vent de la comp tence des infirmiers soit en vertu de leur r le propre soit en ex cution d une prescription m dicale 2 A l cole L objectif est d am liorer l accueil des l ves pr sentant un trouble de la sant en particulier en l absence d infirmi re en r sidence dans l tablissement scolaire ceci r pond l aide la prise de m dicament comme une aide un acte de la vie courante Deux cas 2 1 Les parents pr sentent une demande crite l ordonnance pr cise du m decin traitant prise orale posologie et le m dicament avec le nom de l l ve inscrit Circulaire N 92 194 du 29 Juin 1992 2 2 Pour am liorer l accueil et la s curit des l ves pr sentant une maladie chronique une allergie une intol rance alimentaire avec risque d incident ou d accident Mise en place du projet d accueil individualis PAI partir des besoins de l enfant pr cis s par le m decin traitant Le PAI est mis au point la demande de la fami
13. ant de comprendre que en cas de difficult s la situation sera appr ci e en fonction de ces l ments mais surtout en fonction des conditions du probl me En effet il est rare que les situations soient tranch es Prenons quelques exemples e Deux responsables ensemble changeant quelques mots un enfant se blesse e Un enfant passant dans un autre lieu revient sur ses pas et se blesse Ces deux situations montrent que c est la r alit de la situation qui permettra de comprendre quel niveau se situe la responsabilit Qui faisait quoi quel moment et avec quelle l gitimit pour le faire voil les questions qui se poseront Imaginons une autre situation des enfants arrivent particuli rement excit s d une animation ils se blessent juste apr s tre pass sous une autre responsabilit Le premier responsable est il pour quelque chose dans l accident survenu Ce sera au juge d appr cier en fonction des l ments sa disposition 5 LA RESTAURATION SCOLAIRE Le temps de repas du midi pose un certain nombre de questions dont les r ponses il faut bien le reconna tre ne sont pas claires dans l esprit de beaucoup Qui organise D cret du n 76 1301 du 28 12 1976 L article 16 du d cret n 76 1301 du 28 12 1976 indique que d cret la cantine scolaire ne peut tre cr e et entretenue que par la municipalit la caisse des coles une association r guli rement constitu e loi du 01 07 1901 sous r s
14. ble de contr le de l application de cette Nouvelle Politique pour l Ecole Primaire Le projet mis en forme par l Equipe p dagogique soutenue par l Equipe ducative de l Ecole donnera l occasion de d finir Les m thodes favorisant la responsabilisation de l enfant et son acc s vers l autonomie L harmonisation des d marches La coh rence et la continuit des apprentissages disciplinaires au fil des cycles La gestion diff renci e des groupes d l ves L organisation des valuations n cessaires toute action ducative Dans le cadre du projet de classe ou d cole les enfants doivent pouvoir confronter leurs r flexions ce qui n cessite dans les situations d apprentissage des travaux de groupe permettant la mise en valeur des actes de socialisation L laboration d un projet implique la n cessit d un contrat et suppose le passage par un certain nombre d tapes L analyse de la situation La d finition d objectifs Une organisation spatio temporelle Une coordination entre formateurs Une phase de mise en uvre La r gulation des actions entreprises doit intervenir ch ances r guli res L valuation des r sultats sert confirmer les objectifs du projet De nos jours le projet rev t une importance capitale et son utilisation dans l Ecole lui place de premier rang La conception l laboration le suivi et l valuation revient au Conseil d Ecole Diff rents projets exista
15. directeurs d cole dans les Arr t 12 12 1994 cassation cantines scolaires Conditions d hygi ne applicables dans les tablissements Arr t 29 09 1997 collectifs caract re scolaire Circulaire 97 178 18 09 1997 Surveillance et s curit dans les coles Circulaire 98 144 09 07 1999 Contrats ducatifs locaux Reconnaissance des associations compl mentaires de l cole D cret 99 395 20 05 1999 publique Circulaire 99 320 04 06 1999 Distribution de m dicaments DGS PS3 DAS Projet d accueil individualis des enfants atteints de troubles de Circulaire 99 181 10 11 1999 sant N hors s rie B O E N N 1 06 01 2000 Organisation des soins et urgences l cole LES SIGLES A I C animation inter classe A F P S attestation de formation aux premiers secours A P A J H association pour adultes et jeunes handicap s AR O E V E N association r gionale des uvres ducatives et de vacances de l ducation nationale B A F A brevet d aptitude aux fonctions d animateur B A F D brevet d aptitude aux fonctions de directeur B E A T E P brevet d tat d animateur technicien de l ducation populaire C A F caisse d allocation familiale C E conseil d cole C E M E A centre d entra nement aux m thodes d ducation active C E L contrat ducatif local C L A E centre de loisirs associ l cole C L S H centre de loisirs sans h bergement C V L centre de vacances et de loisirs C D E N conseil d parteme
16. erve de l accord du Maire et de l Inspecteur d Acad mie Qui est responsable La responsabilit d un temps donn qu elle soit li e de la surveillance des questions alimentaires ou ducatives est port e par ceux qui apr s s tre assur s de la possibilit d animer ce temps ont d cid de l organiser Si une commune dans ses propres locaux d cide d ouvrir une cantine scolaire et emploie du personnel municipal elle prend la responsabilit de ce temps Si une association obtient par convention avec la mairie ces m mes locaux pour organiser ce temps c est elle qui en prend la responsabilit Les enseignants en tant qu enseignant n ont plus de responsabilit particuli re en terme de surveillance depuis 1978 Cependant s ils sont salari s par la Ville pour assurer un r le c est ce titre qu ils peuvent avoir une responsabilit particuli re S ils interviennent titre b n vole ils engagent leur responsabilit propre Le fait que cette restauration se tienne dans des locaux scolaires n a rien voir avec une responsabilit sp cifique des enseignants La cour de cassation voir ci dessous a r pondu ce point Un rappel historique D cret n 76 1301 du 28 12 1976 Circulaire n 86 018 du 09 01 1086 Les enseignants jusqu une p riode r cente avaient dans le cadre de leur fonction d enseignants une mission de surveillance des temps de repas le midi Cette situation n est plus et du fai
17. horaires scolaires Le CLAE texte ouverture des portes cesse d intervenir quand l obligation scolaire intervient Depuis longtemps d j l cole a compris que l enfant ne passait pas brutalement de la responsabilit d un tiers celle de l cole L accueil des enfants dans l enceinte scolaire le matin et l apr s midi 10 minutes avant l heure des cours est une fa on de transf rer progressivement les responsabilit s L arriv e chelonn e des enfants pendant ces 10 minutes permet la nouvelle structure responsable d tre en mesure d exercer concr tement sa responsabilit En cas de difficult s il y a n anmoins certaines r gles qui permettent de se rep rer Si les lieux sont diff rents l enfant reste sous la responsabilit de celui avec qui il tait tant qu il n a pas rejoint l autre espace et que le relais a t effectu Si les lieux sont les m mes l enfant reste sous la responsabilit de celui avec qui il tait tant que l heure de transition n est pas arriv e ou tant que formellement le passage de t moin ne s est pas effectu L animateur ou l enseignant ne peut laisser seul l enfant quand une liaison devrait tre effectu e C est ainsi qu un ducateur sportif s est fait condamner pour ne pas avoir assur un entra nement b n vole qu il assurait habituellement mais qu il n avait pu tenir sans pr venir l ensemble des pratiquants jugement Chaque situation est unique Il est import
18. l de l accueil ducatif p riscolaire II constitue un axe fort des contrats ducatifs locaux liant sur un territoire les acteurs ducatifs locaux mairies tablissements scolaires associations Qu il soit associatif ou municipal il doit contribuer la qualit de cet accueil Parce qu il est le plus proche de l institution scolaire le CLAE doit plus que tout autre organisateur articuler son avec celle des enseignants pour plus de coh rence et donc d efficacit Cela suppose au pr alable que soient clairement identifi es les missions et responsabilit s de chacun Le guide des relations cole CLA veut tre un outil pr cieux l usage des organisateurs mairies associations des directeurs d cole et de CLAE des professeurs et animateurs des parents pour construire un projet ducatif global dont l enfant doit tre au c ur Jean Fran ois SUBERCAZE 1 QU EST CE QU UN CLAE Quelle est sa nature juridique arr t du 20 mars 1984 modifi par l arr t du 27 juin 1996 Un Centre de Loisirs Associ Ecole n a pas de personnalit morale c est un Centre de Loisirs Sans H bergement fonctionnant dans l cole le matin le midi et le soir Il est une structure ducative habilit e pour accueillir de mani re habituelle et collective des enfants par des activit s de Loisirs l exclusion de la formation Cette habilitation est accord e et contr l e fonctionnement p dagogie par le minist re
19. lle par le Directeur de l cole en concertation troite avec le m decin de l Education Nationale circulaire N 99 181 du 10 novembre 1999 BO EN N 41 Le PAI pr cise Les m dicaments prendre par voie orale inhal ou auto injection en cas d urgence Les mesures prendre en cas d aggravation ou d urgence 2 Les parents confient l enfant l cole pendant ces diff rents temps cole restauration CLAE tudes garderies Chaque responsable de ces diff rentes structures doit avoir connaissance des besoins sp cifiques de ces enfants et de la conduite tenir et doit d cider si son accueil est possible Exemple allergie alimentaire aliment exclure traitement devant les signes mineurs et en cas d accident Si n cessaire donner repas apport dans des bo tes fermant herm tiquement sous r serve de l accord de la DSD il y a donc n cessit organiser apr s accord des parents l change des informations entre les diff rentes structures prendre en charge l enfant dans les locaux de l cole Il L ELEVE HANDICAPE 1 Al cole L l ve handicap pr sente souvent des besoins sp cifiques li s son handicap ceci n cessite de mettre en place un projet adapt la situation de l l ve avec les parents l quipe enseignante l quipe soignante et le m decin de l Education Nationale c est le projet p dagogique ducatif d int gration individualis PEII qui permet une
20. nt dans le syst me ducatif Projet d cole de cycle de classe de l l ve Projet de zone Projet p dagogique d int gration Projet de personnel d orientation Ce texte est reprendre autour d un plan nouveau 1 la notion de projet est devenue centrale pour l action ducative pour les loisirs comme pour l cole 2 l laboration d un projet et sa d marche de mise en oeuvre ob it des r gles bien connues de tous 3 les missions respectives des CLSH et de l cole et les diff rents types de projets 4 au conseil d cole tous les partenaires se retrouvent et ce peut tre le lieu d laboration par la communaut ducative d un projet ducatif global concert pour donner toute sa place l enfant Un projet plus vaste le CEL une clarification du r le des acteurs avec la Charte de l Ecole du XXI si cle 6 Beaucoup est encore inventer O1 des termes pr cis e quipe p dagogique les divers professionnels de l cole les professionnels et animateurs volontaires occasionnels des CLAE il y a bien 2 quipes p dagogiques qui cohabitent e quipe ducative ces acteurs il faut rajouter les parents des intervenants ext rieurs agr s e communaut ducative c est outre ces quipes pr c demment cit es les divers acteurs locaux commencer par la Mairie les services sociaux les associations culturelles sportives ADRESSES UTILES I
21. ntal de l ducation nationale D E F A dipl me d Etat relatif aux fonctions d animation D D E Nd l gu s d partementaux de l Education nationale E E D F claireuses et claireurs de France F C P E f d ration des conseils de parents d l ves F O L f d ration des oeuvres la ques J P A jeunesse au plein air M A E mutuelle assurances l ves M A Fmutuelle assurance des instituteurs de France O C C E office central de la coop ration l cole P A I projet d accueil individualis P P E LI projet p dagogique ducatif d int gration individualis P M I protection maternelle et enfantine F R M J C f d ration r gionales des maisons de jeunes et de la culture P E P pupilles de l enseignement public P E E P parents d l ves de l enseignement public U F C V union fran aise des centres de vacances
22. oire 7 QUI SONT LES ACTEURS La mise en place d un CLAE passe par une d finition pr cise des r les des divers acteurs Le CLAE tant un CLSH fonctionnant dans des locaux scolaires ayant r glementairement une affectation scolaire prioritaire diff rentes institutions et diff rents acteurs sont concern s La Commune propri taire du site avec le Maire les services municipaux L Education Nationale avec le Directeur d Ecole et l Inspecteur d Acad mie La Jeunesse et Sports avec les Conseillers Education Populaire et de Jeunesse et l Inspecteur __ L organisateur du CLAE communal ou associatif avec le Directeur du CLAE Les familles avec les parents et les enfants La Commune Le Maire a la possibilit d utiliser les locaux scolaires sous les r serves indiqu es au point 2 et apr s avoir accompli deux formalit s Consulter le conseil d cole sans tre li par cet avis Obtenir l accord de la collectivit propri taire ou attributaire de b timents par exemple utiliser un gymnase de coll ge lorsqu ils ne sont pas propri t de la commune ou ont fait par ailleurs l objet d une affectation circulaire 93 224 du 15 10 93 Il doit veiller avec ses services la bonne marche du CLAE municipal ou la bonne ex cution de la convention par son partenaire associatif particuli rement en ce qui concerne les dispositions relatives la s curit L Education Nationale Le Directeur d Ecole responsable du
23. oumise aux dispositions suivantes circulaire du 22 mars 1985 Les activit s culturelles sportives sociales socio ducatives doivent avoir un caract re non lucratif et tre compatibles avec les principes fondamentaux de l Ecole Publique Elles ne peuvent se d rouler qu en dehors des p riodes au cours desquelles les locaux sont utilis s pour la formation initiale et continue La circulaire 73 762 du 07 02 1973 laissait entendre que les urbanistes avaient assurer la r servation des terrains n cessaires autour du domaine scolaire pour permettre la pratique des activit s retenues par le CLAE et demandait un effort de recherche de paris architecturaux permettant la polyvalence souhait e Celle ci devrait se traduire donc par une qualit des diverses salles et des espaces ext rieurs et une prise en compte des aspects de s curit compte tenu du nombre de participants La m me circulaire indiquait que si le Centre de Loisirs comme les locaux de l Ecole rel ve de la gestion municipale la commune pouvait transf rer la responsabilit du CLAE une association but non lucratif Il est souhaitable qu une convention d utilisation des locaux soit conclue entre les partenaires Mairie et association En effet d faut de convention la commune serait tenue responsable des dommages intervenant dans les locaux L Association organisatrice doit pour sa part souscrire une police d assurance cf chapitre convention REMARQUE
24. ropri taire des locaux et de la Jeunesse et Sports Est ainsi cr un nouveau cadre de responsabilit distinct de celui de l cole Lorsque le CLAE est associatif toute structure autoris e intervenir durant ces moments l doit tablir une convention avec le Maire de la Commune convention qui gagnerait tre compl t e par un cahier des charges Le Maire peut tout moment r silier un contrat de mise disposition s il n est pas conforme aux objectifs d finis Sur le temps plus sp cifique du repas de midi il existe une responsabilit d ordre plus technique alimentation hygi ne d volue l organisateur ou au prestataire du restaurant scolaire et d ordre p dagogique au directeur du CLAE Il est pr ciser que l enfant est soumis diff rentes tutelles depuis son arriv e l cole jusqu son d part le soir D o l importance de d finir par crit la notion de responsabilit lors de passages de relais t moins entre les structures intervenant dans l cole 4 LES TEMPS DE LIAISON L enfant se trouve un moment donn et en un lieu donn sous la responsabilit d un adulte Le passage de cette responsabilit une autre peut parfois s av rer d licat et pose un certain nombre de questions en particulier dans le passage entre la responsabilit de la famille de l association ou de l cole Une prise en compte par l cole Les horaires des CLAE sont d termin s par les
25. s Le temps de restauration peut tre d compos en deux le temps du repas proprement dit les temps d animation entourant ce repas Il est important d tablir qui est responsable et sur quels temps Ce peut tre l association ou la commune sur tous les temps ou bien l association sur un temps et la commune sur un autre Tout ceci doit tre conventionn C est probablement sur ce point qu il convient d tre clair Le repas proprement dit et l animation autour du repas pouvant tre consid r comme un tout par les uns mais non par les autres Le statut du personnel Contrat de travail enseignant surveillant Le personnel pr sent ce temps de restauration ne peut donc relever que de deux statuts personnel municipal ou personnel associatif Depuis 1978 les enseignants es qualit mont plus assurer cette fonction S ils souhaitent tre pr sents c est en tant que personnel municipal ou personnel associatif qu ils peuvent l tre Il reste d terminer qui portera la responsabilit La mairie peut tr s bien si elle a la responsabilit de la restauration la d l guer un enseignant qui l aura accept mais non es qualit Dans un autre cas de figure si la mairie a d l gu une association ce sera le directeur de celle ci qui sera charg de veiller au bon fonctionnement y compris en donnant des instructions au personnel municipal qui lui aura t confi 6 L ACCUEIL DE L ENFANT PRESENTANT UNE MALADIE CH
26. s non Certaines d cisions relatives au CLAE ne peuvent faire l objet d une convention la d cision d habilitation prise par le minist re de la Jeunesse et des sports l avis du Conseil g n ral PMI pour les CLAE maternels Ce sont des actes unilat raux La commune est organisatrice Selon la circulaire du 08 08 1985 la passation d une convention entre la commune et l Education nationale est obligatoire Les avis du conseil d cole et du directeur doivent avoir t sollicit s Une association est organisatrice Aucun texte r glementaire n impose la passation d une convention entre l organisateur la collectivit et l Education Nationale La mairie peut par d cision unilat rales apr s avis du conseil d cole permettre l association d utiliser les locaux scolaires Cependant un arr t du Conseil d Etat de 1986 confirme que la collectivit prend le risque d tre tenue pour responsable des dommages intervenant dans les locaux m me si elle dispose ensuite d un droit de recours contre l association La collectivit a donc tout int r t la mise en place de cet outil C est ce qui se pratique dans l immense majorit des cas La convention s av re un outil juridique pr cieux Elle permet de pr ciser les responsabilit s respectives et en particuliers celles de l association utilisatrice des locaux Elle ne doit pas tre tablie la l g re et les l ments y figurant doivent faire l objet d une concertation
27. sir Mais elle ne recouvre aucune r alit d ordre juridique qui aurait des cons quences concr tes en mati re de responsabilit civile ou p nale Elle n est donc en aucun cas une justification pour affirmer une forme de supra responsabilit d un acteur professionnel sur un autre La continuit ducative ne se d cr te donc pas elle se construit collectivement entre co ducateurs partir d une volont commune d une impulsion La continuit ducative en actes prolonger en CLAE accueil scolaire r alis pour un enfant handicap des r gles de vie l cole et au CLAE fix es par une Charte commune valid e en Conseil d Ecole le souci du temps venir viter une activit intense CLAE avant la reprise de la classe croiser les temps de concertation enseignants animateurs 10 COMMENT TRAVAILLER ENSEMBLE La loi d orientation sur l Education du 10 juillet 1989 d finit clairement le processus continu de r novation du syst me ducatif Elle pr cise les modalit s concr tes de mise en place des cycles et le r le des Enseignants afin de favoriser l expression et la motivation des enfants et les travaux de recherches par groupe Les programmes et les comp tences acqu rir sont d finis nationalement Mais s il y a unicit des objectifs il est pr cis que les chemins pour les atteindre sont divers Ainsi est mis en place le projet d cole qui devient l outil indispensa
28. t des enseignants eux m mes Ces textes ont rendu l organisateur responsable des faits se d roulant dans la cantine Un cas d cole Limoges Jugement TGI 11 1990 Jugement cour d appel 12 1992 Cour de cassation 12 12 1994 ll y a quelques ann es un enfant avait t bless dans une cole de Limoges pendant le temps de restauration scolaire Le tribunal de grande instance puis la cour d appel avaient dans un premier temps retenu la responsabilit de la directrice d cole alors que l enfant se trouvait sous la surveillance d agents communaux la commune organisant cette restauration Le TGI et la cour d appel motivaient leur d cision sur le fait que la directrice assume la responsabilit de la bonne marche de l tablissement sp cialement quant la s curit des enfants qui lui sont confi s TGI la cour d appel elle consid rait que la cantine scolaire a une mission troitement li e avec l enseignement puisque indispensable ce service et organis e en l esp ce dans les locaux scolaires La cour de cassation le 12 12 1994 a cass ces jugements Il r sulte que les directeurs d cole publique pris s qualit n engagent pas leur responsabilit ni par suite celle de l Etat en s abstenant d intervenir dans la surveillance des cantines scolaires ce qui revient consid rer qu ils n ont pas donner dans ce domaine de directives aux agents municipaux La cour de cassation ne fait que rappeler ce q
29. tre renvoy s d un service un autre sachent qui fait quoi o et quand et de pr f rence comment Encore merci toute l quipe pour ce pr cieux document Michel DAUBRESSE PREFACE DE MONSIEUR LE DIRECTEUR REGIONAL DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS CHARGE DE LA HAUTE GARONNE Enfin un guide sur les relations entre coles et CLAE Saluons cette excellente initiative de la JPA de la Haute Garonne laquelle les deux minist res concern s Education nationale et Jeunesse et Sports ont apport leur concours Ce guide est n cessaire En effet progressivement s est construit aux c t s de l cole dans le m me espace et dans le temps p riscolaire un syst me d accueil ducatif des enfants ducatif des enfants le CLAE Le CLAE prolonge et enrichit les r ponses anciennes apport es par les mairies et associations aux besoins de garde hors temps scolaire exprim s par les parents de plus en plus nombreux avoir une activit professionnelle Il succ de aux garderies p riscolaires int gre les animations interclasses AIC voire les ateliers d aide aux devoirs transforme les anciennes surveillances de cantine et de cours de r cr ation entre midi et deux heures s articule avec les tudes surveill es Aujourd hui en Haute Garonne 215 CLAE primaires et maternels sont habilit s par Jeunesse et s ports par ailleurs s laborent de nombreux projets de cr ation de CLAE Le CLAE est ainsi devenu le p le principa
30. ts aux syndicalistes et parents d l ves et aux associations proche de l cole publique et madame le m decin conseil La r flexion sur les CLAE tait latente pr sente plus ou moins exprim e Cette r flexion portait sur les CLAE les r les missions et responsabilit s des communes et des associations Il importait galement de consid rer comment les parentes les b n voles ou salari s les personnels et lus municipaux les enseignants pouvaient se situer par rapport leur volont commune de servir les int r ts de l l ve t de l enfant en temps et hors temps scolaire Passer la mise plat l lucidation des difficult s tait difficile Ceci parce qu au fil du temps de multiple initiatives toutes ou presque coh rents avaient t encourag es mais sans que des conclusions soient tir es sans que des valuations aient t r ellement mises en place Il aurait d ailleurs fallu qu elles soient pr vues a priori et a posteriori C est l une question g n rale en mati re de temps de l enfant scolaire et extra scolaire L empilement prenait le pas sur la coh rence Des innovations se succ daient sans qu il y ait harmonisation Dans un monde o clarification et souci de la responsabilit sont parfois remplac s par le juridisme troit ou le go t de la chicane cela ne pouvait qu entra ner des conflits voire des altercations ou une crise entre les partenaires pourtant d accord sur les objectifs poursui
31. ui est de la responsabilit reconnue des enseignants Les diff rents jugements prononc s ont permis de mieux cerner la complexit du probl me m me si en fin de course la d cision rendue para t simple Rappelons que la cour de cassation ne regarde que le droit et ne consid re pas les circonstances du probl me Si les d cisions pr c dentes avaient t maintenues c tait revenir sur l arr t de 1978 La d l gation une association Arr t Conseil d Etat 07 10 1986 Une fois r affirm e la responsabilit de la commune se pose la question de la d l gation de cette responsabilit une association Un arr t du Conseil d Etat du 07 10 1986 indique que il est impossible une collectivit territoriale de transf rer son d l gataire la mission de surveillance des l ves d une cole qui rel ve de ses pr rogatives propres Cependant s agissant de conventions pass es entre une commune et une association loi 1901 il est n cessaire de d terminer les obligations de responsabilit s de chacun et de proc der clairement par voie conventionnelle une r partition des comp tences Si rien na t pr vu si les probl mes de responsabilit ne sont pas pos s conventionnellement la commune sera responsable m me si elle dispose d un droit de recours Il est important de d finir par convention qui fait quoi de quelle mani re dans quelles limites et avec quelles responsabilit s Avant et apr s repa
32. vis Nous avons eu ensemble peu pr s la m me id e la JPA conf d re les associations proches de l cole publique en son sein se retrouvent nombre d lus locaux de parents et d enseignants tous militant b n voles de l cole publique Avec l appui technique des personnels du minist re de la jeunesse et des sports et du minist re de l ducation nationale ces coll gues ont travaill sur les textes les situations et tudes de cas pour mettre la disposition des communes des associations et des coles un vade mecum qui doit permettre chacun de mieux conna tre ses espaces de responsabilit et d autonomie des partenaires C est ainsi qu il doit tre possible d viter d une part le repli frileux sur son pr carr d autre part les confusions terme g n ratrices de conflits et de possibles fautes Je souhaite que ce document soit utilis amplement dans la mise sur pied des contrats ducatifs locaux d j sign s ou en cours d laboration C est dessein que je reprends la formule que j ai propos e aboutir un document court et simple affich partout o les parents peuvent avoir s adresser pour tre inform s mairie cole centre social biblioth que de quartier centre culturel cla associations commissariat etc pour que parall lement l effort des partenaires pour mieux reconna tre l autre et se faire conna tre des parents sans avoir multiplier les d marches et craindre d
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