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1. M La r gion de Dakar en vertu du transfert des comp tences en mati re d environnement E Du fait du champ territorial de la r gion de Dakar il nous semble utile de r fl chir sur la relecture des dispositions actuellement en vigueur notamment sur les aires marines prot g es Transfert des comp tences environnementales au Conseil R gional de Dakar E Depuis le 1er janvier 1997 date d entr e en vigueur des textes sur la d centralisation de 1996 la r gion de Dakar est d sormais dot e un double statut en devenant collectivit locale avec sa t te le Conseil r gional de Dakar tout en restant circonscription adminis trative avec sa t te le Gouverneur repr sentant de Etat De nombreuses questions sont r guli rement soulev es sans trouver des solutions viables au plan juridique Ce sont entre autres O La gestion des d chets urbains de l agglom ration dakaroise avec notamment la reconver sion de la d charge de Mbeubeuss le d placement et indemnisation des populations o L occupation des sols et le contr le des marchands ambulants dans les quartiers ur 71 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar bains O La gestion des inondations Dakar O Le contr le des industries polluantes O La r gulation des transports urbains Dakar Bibliographie Occupation du sol et am nagement Adger W N Huq S Brown K Conway D amp Hulme M 2003 Ada
2. une extension des villages environnants qui d multiplie ce ph nom ne La pr sence d une d ch terie et le d p t clandestin d ordures et de gravat augmentent d une mani re g n rale la vuln rabilit du secteur car ils alt rent les qualit s cologiques paysag res et r cr atives du lieu Le quadrillage de la for t par ses diff rentes voies d acc s est un facteur particuli rement handicapant pour la pr servation de lP cosyst me En effet les projets routiers divisent la for t en quatre parties la nouvelle autoroute p age tra verse la for t d Ouest en Est et la route RN1 Keur Massar la traverse du Sud au Nord En raison de am lioration des voies d acc s et d un accroissement d mographique impor tant sur Dakar la pression fonci re sur la zone est de plus en plus forte La ressource fon ci re est la ressource la plus convoit e de tous les secteurs d activit de Pikine et de Gue dyawaye Les communes d arrondissement de Mbao et Keur Massar ainsi que les villages de Kamb Boune keur Mbaye Fall et Darou Misette sont particuli rement convoit s et exercent une pression importante sur la for t class e et ses activit s agricoles R gion de Dakar 2011 b L industrialisation du territoire menace galement la viabilit des cosyst mes du milieu Le centre de transfert des ordures m nag res de V olia fait peser un poids important sur la for t Utilis comme centre de transit des
3. Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar RE CONSTRUIRE UNE REGION DE DAKAR RESILIENTE CINQ PROPOSITIONS STRUCTURELLES Mise en place sous le haut patronage de l Etat et sous l gide du Conseil R gional de Da kar et des collectivit s urbaines et communales d un r seau de 5 conseils micro r gionaux de gestion territoriale dont la mission serait la d finition en concertation et suivi de la mise en uvre d un sch ma de coh rence territoriale dont le programme clef serait le PCTT Mise en place d un Procureur R gional de l Environnement et du Climat ind pen dant des pouvoirs ex cutif et l gislatif et d une Police de l environnement et du climat dot de pouvoirs tendus charg de l application stricte du droit et dot de moyens perfor mants de surveillance de p dagogie et de r pression des fraudes Mise en place d un centre r gional d observation de prospective de planification de suivi et d valuation des politiques programme et projets concourant la r habilitation socio cologique rapide efficace et efficiente de la r gion de Dakar Mise en place d une commission des sages pour la maitrise fonci re en vue de la r duction de la vuln rabilit socio cologique et l augmentation de la r silience au change ment climatique voir section foncier Mise en place d une coalition citoyenne ind pendante de surveillance de l ex cution des r solutions de la commission des sages
4. Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar consiste remplacer un r seau d gouts par des cuves individuelles r guli rement collect es par des citernes est r put e sur un plan financier co ter deux fois moins cher Sur le plan environnemental le co t est incomparablement plus lev puisqu il est responsable la fois de l impossibilit actuelle d exploiter la nappe des sables quaternaires impossi bilit qui est origine des inondations chroniques M La nappe des sables quaternaires pr sente des teneurs en nitrates allant jusqu 400 mg l Tandia et al 1997 et des taux de coliformes d passant dans certains pr l vements les 50 000 100ml Il est clair que ces pollutions sont mettre en relation avec la gestion actuelle des boues de vidange M Pendant la p riode de s cheresse et bien que les zones concern es aient t d clar es non dificandi une population abondante est venue coloniser les bas fonds de Pikine et Guedia waye La remont e de la nappe fait que depuis 1989 pr s de 30 000 habitants vivent dans des bas fonds inond s une grande partie de l ann e Diff rents projets sont voqu s Urba Monde UrbaDTK APIX PROGEP pour limiter les cons quences sanitaires de la mont e de la nappe qu un pompage de la SDE pourrait suspendre comme l ont d montr diverses si mulations hydrologiques Antea S n agrosol 2004 Une telle solution sous entend une val
5. Ferrari S 2004 Approche th orique pour P laboration d un indicateur de durabilit d un processus de production agricole Ing nierie 65 73 Fleury A Donadieu P 1997 De l agriculture p ri urbaine l agriculture urbaine Courtier de l environnement de l INRA 1997 08 01 n 31 p 45 61 Foucard S 2011 Depuis trente ans le changement climatique entrave la production c r ali re mondiale Le Monde 7 mai Gallai N Salles JM Settele J amp Vaissi re BE 2009 Economic valuation of the vulnerability of world agriculture confront ed with pollinator decline Ecological Economics 68 3 810 821 doi 10 1016 j ecolecon 2008 06 014 Garin P amp Faye A 1990 Evolution du r le du B tail dans la gestion de la fertilit des terroirs Sereer au S n gal Cah Rech 26 Gavaud M 1990 Nature et localisation de la d gradation des sols au S n gal Cahier ORSTOM s rie P dologie XXV 3 253 262 Retrieved from http www documentation ird fr hor fdi 35483 Gordon LJ Finlayson CM amp Falkenmark M 2010 Managing water in agriculture for food production and other ecosys tem services Agricultural Water Management 97 4 512 519 Gourou P 1968 Les paysans du S n gal de Paul P lissier Annales de G ographie 110 117 Guzy M Smith C amp Bolte J 2008 Policy research using agent based modeling to assess future impacts of urban expansion into farmlands and forests Ecology an
6. Valentin M 2010 Bouteilles et sachets en plastique Autrepart 55 3 57 doi 10 3917 autr 055 0057 Van Kote G 2012 Les pays du Sud face au d fi des d chets urbains Le Monde 27 avril 2 1 septembre 2012 Xanthos M 2012 Recycling of the 5 Polymer Science 337 6095 700 702 doi 10 1126 science 1221806 50 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar L pineux probl me de la d forestation La for t class e de Mbao Seul poumon vert de la r gion de Dakar zone immatricul e au nom de l tat depuis 1908 la for t de Mbao est un patrimoine naturel class depuis 1940 Cette distinction ne prot ge cependant pas ce territoire mis en p ril par sa position g ographique dans les r seaux de communication routi re la pression immobili re les d p ts d ordures la surex ploitation de ses atouts agricoles et forestiers coupl s un manque de surveillance du sec teur D une superficie de 815 ha en 1908 elle ne compte en 2011 que 650 ha D un point de vue cologique les plantations existantes n ont fait objet d aucune gestion sylvicole depuis environ cinquante ans Apix 2008 ce qui explique le taux de couverture r duit sur certaines zones Le territoire est galement utilis pour le b tail le maraichage et le ramassage du bois On constate un manque de prise de conscience du ca ract re non renouvelable de la ressource par les acteurs r gion de Dakar 2011 a coupl
7. l attention des d cideurs politiques en charge de r soudre les probl mes pos es Quels sont les blocages qui sont l origine de ce manque apparent d attention Il s agira de trouver des r ponses convaincantes ces questions d une importance cruciale tant pour la compr hension de l tat des lieux esquiss ici que pour la mise en uvre des choix et d cisions que cet tat des lieux oblige prendre Il n est videmment pas de notre mandat d apporter ces r ponses qui rel vent d une analyse interne des m canismes sp cifiques l organisation des diff rents rouages des pouvoirs publics s n galais On peut n anmoins sugg rer quelques pistes de r flexion o Par exemple on vient de souligner le r le essentiel jou par la recherche scientifique dans lidentification des probl mes de leurs causes et de leurs solutions possibles Certes cette information est diss min e dans plusieurs milliers de r f rences issues d un grand nombre de publications scientifiques et aucune synth se ne semble avoir pr c d celle que nous proposons aujourd hui Peut on en d duire pour autant que les services sp cialis s de PEtat et des municipalit s attendaient ces synth ses pour comprendre l importance des en jeux Si tel avait t le cas ces m mes services n auraient pas commandit s un grand nombre de travaux et de plans d am nagements concernant pr cis ment ces questions o En revanche il
8. l entr e en vigueur de la loi les communaut s rurales n ayant pas encore t cr es il a simplement t stipul que ceux qui d tenaient la terre selon la cou tume devenaient les affectataires Par la suite les conseils ruraux ont t mis en place sans les comp tences ni les ressources n cessaires la gestion des terroirs qui leur taient confi s pas de cadastre pas de personnel technique pas de taxes per ues sur les terres affect es Ainsi le conseil rural ferme les yeux sur les locations de terres et n h site pas r gulariser les ventes de terres y compris des trangers la communaut rurale par le biais de proc s verbaux de d saffectations et r affectation de terres Des d frichements non autoris s par le conseil sont r gularis s apr s coup La r affectation des terres aux ayant droit du d funt est automatique sans aucun examen des capacit s de mise en valeur Comme le souligne J Faye 2008 au teur de ces lignes ces pratiques fonci res de contournement et d accommodement vis vis de la l gislation ouvrent la porte tous les abus M La pr minence de la paysannerie et de son droit sur les terres volue dans le temps Ainsi la loi de 96 permet d sormais d immatriculer et de vendre des terres sans avoir d montrer devant l assembl e nationale de la pertinence de l immatriculation dans le cadre d une op ra tion d utilit publique
9. 2005 L appropriation de l espace comme probl matique Norois 195 2 Sane I 2009a Cons quences du r chauffement climatique L Afrique doit apporter ses r ponses Le Soleil 1 Sane I 2009b Adaptation aux cons quences du changement climatique 20 projets de recherche retenus pour 1 Afrique de 1 Ouest Le Soleil 32128 Simon H 2000 Public Administration in Today s World of Organizations and Markets PS Washington 33 4 749 756 Stern N 2010 La stern review l conomie du changement climatique Stringer L C Dougill A J Fraser E Hubacek K Prell C amp Reed M S 2006 Unpacking Participation in the Adaptive Management of Social ecological Systems a Critical Review 11 2 Th venot L 2001 Les justifications du service public peuvent elles contenir le march Service Public et droits fondamen taux dans la construction europ enne Paris Dallloz pp 1 19 Theys J 2002 L approche territoriale du d veloppement durable condition d une prise en compte de sa dimension sociale D veloppement durable et territoires Theys J 2003 La Gouvernance entre innovation et impuissance Le cas de l environnement D veloppement durable et ter ritoires 1 32 Tour O Ba C O Dieye A Fal M O amp Seck S M 2013 Cadre d Analyse de la Gouvernance Fonci re au S n gal CAGF p 96 Dakar Valaskakis K 1998 Mondialisation et gouvernance le
10. Analyse de la dynamique du port de Dakar de 1900 2009 enjeux multi scalaires et am nagement Cybergeo European Journal of Geography C l rier J 1930 Le port de Dakar Annales de G ographie 39 221 pp 555 556 Denis E amp Moriconi Ebrard F 2009 La croissance urbaine en Afrique de Ouest de l explosion la prolif ration La Chronique du CEPED 33 0 p 6 Golaz V 2009 La croissance urbaine en Afrique de l Ouest de l explosion la prolif ration CEPED La chronique 33 0 6 Lucien Marc S 1930 Le port de Dakar Annales de G ographie 22 124 pp 367 370 Pesquera M A amp Ruiz J R 1996 Monographie de la CNUCED sur la gestion portuaire Peterec R J 1969 Dakar et le d veloppement conomique de l Afrique Occidentale Annale de G ographie 78 428 500 502 Sadio S P 2013 Port autonome de Dakar Chute de 25 du trafic de transbordement en 2012 Le Soleil 21 mai 2013 Schrader L M 1930 Le port de Dakar Annales de G ographie 22 124 367 370 Seneco S 2013 Forte chute du b n fice 2011 du Port de Dakar Senecoplus mars 2011 2012 VIE 2011 Le Port Autonome de Dakar acteur du d veloppement durable Vie Information Environnement 3 mai 4 7 Ville De Dakar 2009 Plan Directeur d Urbanisme de Dakar Horizon 2025 p 67 Transports routiers amp urbains Ackermann G Chopin F amp Mering C 2000 Urban growth monitoring on the Southern Senegalese Littor
11. Cambridge UK Bill R 2006 Gestion int gr e des zones c ti res quatre illusions bien ancr es VertigO la revue lectronique en sciences de l environnement Volume 7 Num ro 3 Tous droits r serv s U http vertigo revues org 1555 Binot A and D V Joiris 2006 R gles d acc s et gestion des ressources pour les acteurs des p riph ries d aires prot g es foncier et conservation de la faune en Afrique subtropicale Bourgeron P S H C Humphries et al 2009 Regional analysis of social ecological systems Natures Sciences Soci t s 17 185 193 Daily G C and E S o America 1997 Ecosystem services benefits supplied to human societies by natural ecosystems Ecological Society of America Washington DC Dovers S R 2000 On the contribution of environmental history to current debate and policy Environment and History 6 20 Fischer Kowalski M 1998 Society s metabolism The intelectual history of material flow analysis Journal of Industrial Ecology 2 1 18 Fischer Kowalski M 2003 On the history of industrial metabolism Perspectives on Industrial Ecology Sheffield Greenleaf Publishing 35 45 Fischer Kowalski M and H Haberl 1997 Tons joules and money modes of production and their sustainability Society and Natural Resources 10 1 25 Haberl H V Winiwarter et al 2006 From LTER to LTSER Conceptualizing the socioeconomic dimension of long
12. Hagolle O amp Diop M 2011 Particulate Matter in the Atmosphere of Dakar Senegal pp 1 12 Lombard J 2006 Les transports s n galais l aune du syst me monde E Mesclier J Lombard amp S Velut Eds J Lom bard E 182 202 Lombard J amp Ninot O 1999 Impasses et d fis dans le transport routier La soci t s n galaise entre le global et le local pp 109 162 Musamali A G 2011 L opinion d un journaliste sur le troisi me forum urbain mondial IDRC pp 10 11 Nations Unies 2009 La vente des terres africaines bonne ou mauvaise Afrique Renouveau 23 3 OCDE SCAO SWAC 2009 Pressions sur les terres ouest africaines conciler d veloppement et politique d investissement OMS 2010 M ningite un vaccin r volutionnaire pour lAfrique OMS OMS 2010 Sant une campagne dans milieu urbain Geopopulation pp 1 3 ONU et al 2004 Une r gion encore mod r ment urbanis e Trente ans d une croissance acc l r e brusquement ralentie par la crise pp 4 7 OSPUN 2012 Observatoire des services et du patrimoine urbain de Nouakchott p 4 Oudanang K M amp Magrin G 2007 Croissance urbaine et dynamiques agricoles autour des villes de N Djamena et de Moundou au Tchad Peterec RJ 1969 Dakar et le d veloppement conomique de l Afrique Occidentale Annale de G ographie 78 4238 pp 500 502 Prost B 2001 Quel p riurbain aujourd hui G
13. Ivoire foresti re Outre Terre 11 2 247 264 Chauveau JP amp Delville PL 2002 Quelles politiques fonci res interm diaires en Afrique rurale francophone 1998 Faye J 2008 Foncier et D centralisation L exp rience du S n gal Godard O 2010 Environnement modes de coordination et syst mes de l gitimit analyse de la cat gorie de patrimoine naturel Sc Po les presses 41 2 215 241 Guigou B Lericollais A amp Ponti G 1998 La gestion fonci re en pays sereer siin S n gal In P Lavigne Delville Ed Quelle politique fonci re pour l Afrique rural R concilier pratiques l gitimit et l galit Coop ration pp 183 196 Paris Karthala Haeringer P 1969 Structures fonci re et cr ation urbaine Abidjan Cahier d Etudes Africaines 9 34 219 270 ICCROM 2009 Protection juridique Du patrimoine culturel immobilier orientations pour les pays francophones de l Afrique subsaharienne p 84 HED 2008 Instruments juridiques pour la s curisation des droits fonciers des populations la base Un guide pour les lus et les populations locales Programme Legal Tools Programme R ussir la D centralisation 38 INRA 2011 Les enjeux de la fiscalit locale des collectivit s rurales prises entre interactions fiscales et forces d agglom ration Recherches en conomie et sociologie rurales 5 1 4 IPAR 2011 Note d alerte sur les transactions fonci res
14. ensemble de la r gion cette information est un produit associ aux images satellite haute r solution de type SPOTS D termination et validation de l ensemble des bassins versant en prenant en compte les am nagements artificiels r alis s et pla nifi s Int grer les r serves et flux d eaux souter raines dans la mod lisation hydrographique Int grer les donn es climatologiques pros pectives R aliser une mod lisation prospective et cartographique du risque inondation et des r seaux d vacuation des eaux pluviales et des eaux us es Origine et traitement des sources d eau po table superficielles et souterraines locales et exog nes Cartographie qualifi e du r seau de distri bution quelles zones aliment es par quelles sources tat de nouveaut v tust du r seau Origine des pollutions des sources d eau potable Cartographie du r seau de collecte et va cuation des eaux us es et des dispositifs de traitement des eaux us es Mod lisation des impacts du changement climatique par int gration des projections cimatologiques pluviom trie en quantit et en distribution condition de ruisselle ment infiltration etc Mod lisation du bilan hydrique prospectif de la ville de Dakar Identification des priorit s de s curisation des apports et de r duction des effluents dans le milieu naturel terrestre et marin S curit alimen taire S curit maritime et
15. le recul du trait de c te est tel que des gabionnages et des ouvrages de consolidation de la falaise ont d tre r alis s comme c est le cas par exemple face l universit pour prot ger la corniche et la promenade qui la longe Il semble pertinent de r aliser un travail de mod lisation de l impact qu aurait l augmentation probable des houles temp tueuses sur cette partie du littoral dakarois fort enjeu cono mique et symbolique particuli rement expos au train de houle venant de l Atlantique Nord Ouest secteur maritime en volution climatique rapide cf Terre Neuve et c tes du Maryland CORNICHE EST La Corniche Est l abri des houles montre un paysage serein et stable visiblement l abri de l rosion marine mais pas des projets de construction qui l encore s approprient le littoral aux d pens des m canismes naturels de r g n ration des plages et du libre acc s au domaine maritime notamment pour les p cheurs locaux On peut l gitimement s interroger sur l impact qu aurait sur cette zone du littoral de Dakar une augmentation de la violence des temp tes dans les secteurs plus expos s la Corniche Est ne deviendrait 17 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar elle pas une zone refuge particuli rement pris e des promoteurs immobiliers Com ment prot ger dans le cadre du PCTI ce site unique et encore largement pargn LES PENCS Les Penc
16. tin Toulouse B 2004 Analyse spatiale des activit s et des usages des ressources agricoles du littoral s n galais en pays S r re Tour F S Fall AS 2001 Cit s horticoles en sursis L agriculture urbaine dans les grandes Niayes au S n gal CRDI Tour O amp Seck S 2005 Family and commercial farming in the Niayes area of Senegal IIED p 57 Tourte R 2005 Aux sources de l agriculture africaine de la pr histoire au moyen ge In FAO Ed Histoire de la re cherche agricole en Afrique tropicale francophonef Van Kote G 2012 Agriculture comment doper les r coltes mondiales Le Monde Dimanche 2 2012 Viu yiep K 2006 Dynamiques des formations v g tales dans le sud du delta du Saloum S n gal Wade I 2003 Information et coordination dans les fili res mara ch res au S n gal M moire de recherche DEA cono mie du D veloppement Agricole Agro alimentaire et Rural Montpellier Sup Agro 85 p Wade I 2009 Syst mes d informations de march coordination et gestion des risques dans les fili res agricoles cas des produits mara chers au S n gal Th se de doctorat en agro conomie Montpellier Sup Agro 277 p Wiggering H Dalchow C Glemnitz M Helming K M ller K Schultz A Stachow U et al 2006 Indicators for multi functional land use Linking socio economic requirements with landscape potentials Ecological Indicators 6 1 238 249 Zhang W Rick
17. veloppement des occupations irr guli res sur des sites non lotis et parfois insalubres JEn ce qui concerne la gestion des terres publiques les pan listes ont insist sur absence d inventaire de cartographie et de d limitation des terres usage agricole qui constitue une contrainte majeure la bonne gestion du patrimoine foncier en milieu rural En bref il ressort de cette tude d taill e que PEtat ne dispose pas actuellement des outils n cessaires une gestion fonci re quitable pr voyante et prudente Il en r sulte un ensemble de nuisances environnementales mais aussi conomiques et so ciales que le sch ma ci joint voque rapidement Ces nuisances sont plus grandes en zone rurale p ri urbaine qu en zone rurale ou urbaine du fait de Paccumulation des paradoxes ol Absence de mesures Absence de mesures incitatives pour la incitatives pour la production de fruits et valorisation agricole l gumes Faiblesse des cultures irrigu es des cultures bio forte plus value Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar juridiques de la loi de 64 sur les zones de r serve fonci re ou consid r es comme telles Le renforcement des r siiences rurales de la r gion de Dakar n cessite entre autres condi tions une clarification du cadre actuel de gestion fonci re C est ce prix que les limita tions d extension de la conurbation d
18. 7 17 Boul gue J 2006 Une bonne participation de la recherche pour le d veloppement Sciences au Sud n 37 Bourdeau Lepage L 2009 D veloppement durable et gouvernance des territoires Natures Sciences Soci t s 17 2 197 199 doi 10 1051 nss 2009033 Bourg D amp Whiteside K 2009 Pour une d mocratie cologique La vie des id es 1 30 Boutaud A amp Brodhag C 2006 Le d veloppement durable du global au local Une analyse des outils d valuation des ac teurs publics locaux Natures Sciences Soci t s 162 154 162 doi 10 1051 nss Boutinot L Viau A A amp Leclerc G 2008 Questions sur la neutralit des outils de type jeu de r le et cartographie participa tive dans une exp rience de gouvernance fonci re au S n gal Norois 209 4 73 89 Bredeloup S 2003 La C te d Ivoire ou l trange destin de l tranger Revue europ enne de migrations internationales p 22 Brudo V 2006 Destruction annonc e ou gestion concert e 15 409 415 Bryant C 1997 L agriculture p riurbaine l conomie politique d un espace innovateur Cahiers Agricultures 6 125 130 C2L 2010 Plan d investissement communal actualisation du PLD de 2002 mouture finale commune d arrondissement de Grand Dakar p 95 Callon M 2004 Du r ve d cologie urbaine la r alit de la ville sur moderne le d veloppement durable face aux terri toires un concept non fractal Calvo men
19. Cahiers des Sciences humaines 23 3 4 391 408 CSE 2000 Portail d information sur l tat de la terre et des ressources en eau et nutrition des plantes Programme PSE pro jet sectoriel eau et programme PELT projet eau de long terme 14 15 Descroix L 2002 Le r le de Phomme dans l entretien et la d gradation des sols des r gions faible densit de population analyse comparative de trois cas de figure Cahiers de g ographie du Qu bec 46 128 215 235 Diao M 2004 Situation et contraintes des syst mes urbains et p riurbains de production horticole et animale dans la r gion de Dakar Cahiers Agricultures 13 1 7 13 Diarra A Evaluation des fili res d exportation des fruits et l gumes du S n gal M moire de recherche DEA conomie du D veloppement Agricole Agro alimentaire et Rural Montpellier Sup Agro 2003 72 p Diop A Dynamique de l occupation des sols des Niayes de la r gion de Dakar de 1954 2003 exemple de la grande Niayes de Pikine et de la Niayes de Yeumbeul DEA Sciences de l environnement Universit Cheikh Anta Diop de Dakar soutenue le 22 juin 2006 Une association existe pr sid e par Michel Griffon et dont plusieurs agronomes internationalement reconnus font partie et conseille les diff rents Ministres de l Agriculture qui se sont succ d s depuis 6 ans 38 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Domon G amp Ruiz J 2007
20. Le programme forestier national au S n gal renforcement de la planification d centralise et de la gestion des capacit s Unasylva 57 50 55 Farinet J Forest F amp Sow O 1994 Substitution of fire wood using a small scale rural anaerobic system case study in Senegal of the 7th International symposium on anaerobic 592 600 Faso B 2010 Une for t pour contrer le d sert Cosinus L avenir du climat en questions 5 9 Gouvernement S n galais 1999 code forestier du S n gal 1 re dition ISD 2007 Compte rendu de la dix huiti me session du comit de la FAO sur les for ts Bulletin des N gociations de la Te tre 13 151 1 20 Maass M Jardel E Calder n L Herrera J Castillo A amp Equihua M 2010 Las reas naturales protegidas y la investiga ci n ecol gica de largo plazo en M xico ecosistemas AEET 19 2 69 83 Michel C amp Mermet L 2003 L acc s aux espaces naturels agricoles et forestiers un enjeu pour les particuliers les com munes les territoires Responsabilit s et Environnement 58 69 Nagendra H 2007 Drivers of reforestation in human dominated forests Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 104 39 15218 23 doi 10 1073 pnas 0702319104 Pouissonnet M Brudo V amp Dosso M 2006 La foret prot g e de Kakamega ouest kenya entre deux futurs imm diats destruction annonc e ou gestion concert e 15
21. UNEP UNESCO UN HABITAT ECA T n T 2011 S n gal nergie solaire SPEC une start up africaine une multinationale Journal du cameroun com 4 7 Tuck C O Perez E Horvath I T Sheldon R amp Poliakoff M 2012 Valorization of Biomass Deriving More Value from Waste Science 337 6095 695 699 doi 10 1126 science 1218930 Wolde Rufael Y 2009 Energy consumption and economic growth the experience of African countries revisited Energy economics 31 217 224 Youm I Sarr M and Kane MM 2000 Renewable energy activities in Senegal a review Renewable and sustainable energy review 4 1 75 89 La question fonci re M La loi 64 46 du 17 juin 1964 d finit l ensemble des terroirs comme appartenant un do maine national diff rent du domaine de l Etat dont les composantes publiques et priv es sont r gies par la loi 76 66 du 2 juillet 1976 Le domaine national qui regroupe sa cr ation plus de 98 du sol s n galais est confi PEtat en vue d assurer leur utilisation et leur mise en va leur rationnelles conform ment aux plans de d veloppement et aux programmes d am nagement Art 2 Aucune terre du domaine national ne peut tre vendue Elles ne peuvent tre immatricul es qu au nom de l Etat Art 3 Parmi les quatre cat gories de classe ment des espaces du domaine national zones urbaines zones class es zones des terroirs et zones pionni res la zone des terroirs cor
22. de la R gion de Dakar M Le d veloppement du trafic conteneur partir de 2000 participe aux besoins d expansion tout comme l intensification progressive du taux d occupation des sols qui avoisinaient la satu ration 90 en 2009 du fait de lintensit du trafic mais aussi du fait de la lenteur des pro c dures douani res qui influent sur le temps de transit des marchandises l int rieur de la bar ri re douani re Ba et al 2013 M Une r union r cente organis e autour du th me Port de Dakar aspects environnemen taux contraintes et perspectives de d veloppement moyen terme a t l occasion de mon trer que les difficult s douani res taient loin d tre les seules auxquelles les autorit s por tuaires devaient faire face Les diff rents intervenants ont cit les probl mes d ensablement la difficult d agrandir le port d sormais enserr par la ville la n cessit de renouveler une flotte qualifi e de vieilissante Le Quotidien 21 mai 2013 M De fait l extension du port qui s est effectu e jusqu ici essentiellement sur la mer par des remblais et des dragages atteint ses limites physiques D autres solutions doivent tre envisa g es pour permettre une nouvelle extension du trafic container L id e de d placer le terminal min ralier dans une autre localisation et de d velopper d autres ports comme Saint Louis Kaolack ou Foundiougne est aujourd hui voqu e
23. exemple de la capitale LE PLAN CLIMAT TERRITORIAL INTEGRE DE DAKAR M Capitale nationale de la R publique S n galaise Dakar est une des principales villes c ti res du continent africain Au fil des cent derni res ann es Dakar est devenue une orande m tropole par sa population et la surface territoriale qu elle occupe au point de s tendre sur pr s des deux tiers de la r gion administrative qui l h berge C est un port strat gique de la fa ade Est Atlantique et le poumon conomique du pays Plus qu ailleurs au S n gal et en Afrique de l Ouest les probl mes socio cologiques ont pris ces derni res ann es Dakar une ampleur particuli rement pr occupante car en plus de son exposi tion naturelle aux al as climatiques pr sents et futurs rosion c ti re l vation des temp ratures baisse tendancielle et augmentation des variations de la pluviom trie la pression d mographique et conomique s est fortement intensifi e rendant les solutions d adaptation de plus en plus complexes concevoir et mettre en uvre M Si le S n gal dans son ensemble n est pas historiquement responsable des niveaux d missions de GES qui ont engendr le processus du r chauffement global la ville de Dakar comme toutes les grandes villes du Monde contribue de mani re croissante et si onificative son aggravation L urbanisation de la presqu ile du Cap Vert a conduit la cr ation de plus de 50 coll
24. gal par constitution d une chronique d un si cle de donn es images Anonyme 2005 Coastal Area Pollution The Role of Cities UNEP Arfi M amp R 2004 Baie de Hann Courants et pollutions Sciences au Sud n 27 IRD Paris Ba A 1993 La gestion des ressources c ti res et littorales du S n gal Ressources c ti res et littorales du S n gal pp 15 27 UICN Bald C 2003 Evolution du b ti sur la Petite C te le cas de Pespace littoral au sud de Saly Portudal UCAD Banque Mondiale 2011 Adaptation au changement climatique et aux d sastres naturels des villes c ti res d Afrique du Nord p 165 Barton dock M amp Pr vost Y 2004 Gestion int gr e des ressources marines et c ti res GIRMaC Rapport d valuation p 143 Barusseau JP Diop EHS Giresse P Monteillet J Saos JL 1986 Cons quences s dimentologiques de l volution clima tique fini Holoc ne 102 103 ans dans le delta du Saloum S n gal Oc anogr Trop 21 1 89 98 Paris Benchimol M 2012 Am nagement des espaces insulaires et biodiversit la gestion des Aires prot g es littorales et marines au Cap Vert 388 Bestard N Evoy ACM Kane A Oceanium O Ndiaye P Barbosa C Monteiro R et al 2008 Le tourisme durable c tier en Afrique de louest Enjeu pour la pr servation des quilibres socio conomiques culturels et environnemen taux PRCM FIBA UICN Wetland WWF Bethoux J
25. mes socio cologiques m me sans changement climatique mettait en exergue la n cessit de O red finir et largir la notion de Domaine Public Maritime Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar O renforcer la r glementation en vigueur pour stopper l occupation non l gale du domaine foncier public et l attribution de permis de construire non conformes la l gislation et garantir la prise en compte du changement climatique dans les tudes d impact environnemental O mettre en place une Loi de Protection du Littoral la r alisation syst matique de Plans Directeurs dans les villes c ti res O mettre en place une structure institutionnelle de suivi des zones c ti res E M me si un nombre croissant de projets d adaptation ont pu tre financ s et mis en uvre force est de reconna tre que les dispositions l gales pr vues n ont pas t appliqu es et que c est aux collectivit s territoriales de s engager dans l am lioration et l application de ce Plan National d Adaptation dans leur territoire respectif car elles en ont le pouvoir et l obligation l gale d faut d en avoir totalement les moyens op rationnels et financiers Le partenariat avec la R gion Ile de France pourrait utilement dans le cadre de la d marche du PCTT aider le Conseil R gional de Dakar dans la lev e des ressources n ces saires ce qui motiverait ensuite des autres villes suivre l
26. n d Les communaut s de p cheurs s n galaises a preuve de la cogestion locale de p cheries artisanales 10 11 Diagne P P S amp Lericollais 1980 La vall e du S n gal Atlas du S n gal 57 59 Diallo P M D 2010 Un nouveau Plan d Assainissement pour la ville de Dakar Pressafric Diop A amp Michel L 2007 Document de strat gie pays et programme indicatif national pour la p riode 2008 2013 p 163 Diop M 2006 Le S n gal la crois e des chemins Conjoncture 103 126 Douguet J Janssen P H M Connor M O Petersen A C amp Sluijs J P Van Der 2001 Uncertainty Assessment in a Deliber ative Perspective 063 1998 Drame P S amp Pape Sanor D 2009 Changement climatique Le S n gal formule son approche territoriale Le Soleil 43624 Drouet 2009 Financer l adaptation aux changements climatiques Mission Climat de la Caisse ders D p ts 1 36 Enqu te M D E L Ndiaye S amp Ndiaye T 2005 Pr sentation du pays objectifs et m thodologie de enqu te 1 12 Etienne M Toit D Du amp Pollard S 2008 ARDI Co construction Method for Participatory Modeling in Natural Re sources Management IEMSS Congress 16 1 FAO 2011 La recherche action participative 1 5 Faucheux S amp Joumni H 2007 conomie et politique des changements climatiques NSS Vol 218 pp 204 218 Fay G 1986 D sagr gation des collectivit s et d gradation
27. nages de la r gion de Dakar reste difficile estimer sans une enqu te approfondie de l origine des produits alimentaires pr sents sur les march s il n en demeure pas moins que cette production contribue l approvisionnement alimentaire principalement en fruits et l gumes frais de la Espaces naturels prot g s la ci rim ons du la grande Niaye de Pikine la Niaye Mariste Patte d oie la baie de Hann le couloir de la zone inondable de Dalifort la for t class e de la Corniche z la for t de S bikotane A E Oc an Atlantique a les lacs du littoral Nord la for J bar TL R gion dej THI S p la bande verte du littoral Nord _ Parc National les de la Madeleine L gende P rim tre urbain Aire prot g e Agglom ration urbaine P rim tre urbain c3 Espace naturel prot g Ville village et commune Sol P rim tre d urbanisation Eg Golf 7 Solnuj koi Arboriculture Zone industrielle G Terrain rocheux OS verger de manguiers Limite de r gion R gion de DAKAR os A roport Agriculture Limite de d partement D partement de K b mer ment Arrondissement de Ndande Commune de K b mer et a S Sabli re 77 Communaut rurale de Thieppe B A n ulture mara ch re Mine Carri re et sabli re Mare temporaire culture maraicageuse ulture pluviale avec couvert arbor parc re prai
28. nath et Tonghor o des ordures m nag res et des gravats sont compact s par les associations de quartiers l o le littoral recule le plus vite Mais des actions beaucoup plus co teuses sont aussi entreprises Ainsi Rufisque un important projet de construction de digues a t initi dans le cadre d une strat gie de protection c ti re face au changement climatique mise en uvre par la Direction de l Environnement et des Etablissements Class s co t 3 milliards de francs CFA Mbao un travail similaire a t effectu Au total 26 projets suppl mentaires d am nagement et de pr servation ont t inventori s pour un budget to tal estim de plus de 30 milliards de francs CFA Ibid Une telle d pense aurait pu tre vit e pour l essentiel si la l gislation d velopp e par le S n gal avait t appli qu e loi n 81 13 du 4 mars 1981 portant Code de Peau loi n 2008 43 du 20 ao t 2008 portant code de l urbanisme loi n 98 03 du 8 janvier 1998 portant Code Fo restiet loi n 98 05 du 8 janvier 1998 portant Code P trolier loi n 98 32 du 14 avril 1998 portant code des P ches Particle 69 de la loi n 201 01 du 15 janvier 2001 por tant code de l environnement et rappelant l imprescriptibilit du DPM loi portant Code Minier interdisant les pr l vements sauvages de s diments marins M Les questions de d gradation des paysages c tiers ne sont pas uniquement li es au lai
29. notamment autour des grandes agglom rations exemple de Pikine Le changement d oc cupation des sols r sultant est cause d une diminution durable des surfaces agricoles Diop 2006 Un autre exemple de vuln rabilit est illustr par plusieurs tudes qui montrent que l utilisation incontr l e des pesticides dans la zone de Niayes menace fortement la biodiversit de la r gion Niang S 2001 Gueye 2010 plusieurs esp ces seraient d j menac es de disparition Les Niayes aujourd hui expos es de multiples menaces sont aujourd hui le domaine par excellence des transactions fonci res irr guli res Ces zones focalisent ainsi un nombre important de probl mes environnementaux et socio conomiques qui n cessitent des me sures particuli res tant au niveau de l am nagement du territoire qu au niveau de la pr ser vation de la biodiversit et de la qualit environnementale au sens le plus large du terme Une gestion concert e des Niayes s impose qui associerait tous les acteurs afin d uvrer dans un esprit de d veloppement durable 54 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Bibliographie La for t de Mbao Andrieu J amp Mering C 2008 Cartographie par t l d tection des changements de la couverture v g tale sur la bande litto rale ouest africaine exemple des rivi res du sud du delta du Saloum S n gal au rio Geba Guin e Bissau
30. ocarrefour 76 4 pp 283 288 Roberts A amp Roberts M 2005 Plastiques Formes urbaines Voir la ville invisible Politique africaine 100 175 197 Sall A B 2010 Evaluation Nationale d gradation des terres p 16 Sambo L 2010 D mographie Afrique l urbanisation accro t les risques sanitaires G opopulation pp 10 11 Secr tariat r gional au D veloppement Urbain 2007 Demain la Ville Secr tariat r gional au D veloppement Urbain p 126 Brussels Sow amp Diop S 2010 Pikine Gu diawaye et Rufisque Soixante milliards de francs pour am liorer la mobilit urbaine Le Soleil Sud Quotidien 2011 Mbour Assainissement mobilit urbaine extension des r seaux lectrique et d adduction d eau Sud Quotidien p 37 Tabarly S 2007 M gapoles et risques en milieu urbain Lyon The World Bank Group 2004 S n gal le Programme de d veloppement urbain et la d centralisation S n gal Findings R gion Afrique 162 pp 1 5 Thiam A 2009 Changements climatiques et vuln rabilit s urbaines en Afrique L Acca lance un programme continental Sud Quotidien p 17858 Thouret J amp Ercole RD 1996 Vuln rabilit aux risques naturels en milieu urbain effets facteurs et r ponses sociales Ca hier des Sciences Humaines 32 2 pp 407 422 Tomlinson B et al 2011 The Systems Approach Framework as a Complementary Methodology of Adaptive Management a Case Study in th
31. par lui en 2009 sur cette m me gestion Le paradigme ac tuel qui oppose l assainissement autonome par latrines et fosses septiques assainissement collectif par r seaux d gout conduit une impasse et limite consid rablement le d veloppe ment du secteur Mb gu r et al 2011 En effet aucune de ces options technologiques ne r sout la question du traitement des boues de vidange ni n exclut les pollutions massives qu elles peuvent engendrer Lorsque le contenu d une fosse septique est malencontreuse ment d vers e dans la concession la rue en pleine nature ou dans des champs de cultures les risques pour la sant publique sont bien plus lev s que ceux li s aux d versements d eaux us es urbaines Cette forme d assainissement ne peut tre qualifi e d assainissement auto nome Un litre de boues de vidange correspond en effet 50 100 litres deaux us es et un camion de vidange de 5 m3 d vers en pleine nature est l quivalent d une population de 5 000 habitants d f quant Pair libre Ibid M On sait que le traitement de ces boues pose probl me puisque dans la situation la plus clas sique r seau de collecteur acheminement et traitement par une station comme c est le cas pour la station de Camb r ne 21 8 des eaux taient by pass es non trait es et 34 9 de ces eaux ne subissaient qu un traitement primaire en 2008 Bassan et al 2011 La solution qui 43
32. partir d un tel sch ma interdisciplinaire que pourront merger aussi bien l identification des causes que la proposition de solutions E Pour ce faire l quipe a proc d en cinq principales tapes 1 Il s est agit tout d abord d identifier la r alit physique des probl mes av r s dont la nuisance actuelle ou potentielle est reconnue par les acteurs et observateurs lo caux et v rifiable sur le terrain Il s agit donc de fonder le travail d analyse sur des bases dont la r alit mat rielle est la plus solide possible afin qu il n y ait aucune confusion entre la nature des probl mes r soudre et le champ des perceptions des interpr tations et discours politiques En d autres termes il s est agi de d ter miner quels sont les diff rents probl mes socio environnementaux structurels et fonctionnels qui fragilisent la conurbation de Dakar 2 Ces questions tant identifi es il tait possible de saisir les experts th matiques comp tents dans les domaines scientifiques qui devaient tre approfondis pour at teindre une compr hension ad quate des tats et des volutions observ s sur le terrain 3 Dans le m me temps un effort particulier t consacr r unir et synth tiser la documentation disponible sur chacune des questions soulev es que cette docu mentation soit scientifique et technique ou administrative et juridique 4 Parall lement il tait important d
33. rativement tre r install e et prot g e Un programme de mise en uvre du d placement des zones b ties occup es sur le DPM et d accompagnement la reconstruction dans des zones s res doit tre mis en place pour aider les familles les plus d munies Pour couper court toute sp culation fonci re et im mobili re l Etat doit exercer son pouvoir de pr emption Le nombre de propri t s en si tuation ill gale tant tr s important d importantes r serves fonci res existent dans la co nurbation de Dakar pour permettre la mise en uvre d un tel programme R vision des trac s d infrastructures routi res VDN empi tant sur le DPM Cela suppose des op rations urbanistiques de r am nagement qui ne posent pas de probl mes majeurs d s lors que les infrastructures en question sont reconnues d utilit publique et les mesures compensatoires pr vues par la l gislation 05 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar M Fermeture des carri res de pr l vement de sable marin et mise en place d une surveillance polici re du littoral ayant capacit d intervenir et de verbaliser M L acc s la mer est vital pour les communaut s d artisans p cheurs Or cet acc s n est pas s curis les d parts en mer se font depuis la plage o sont stationn es les pirogues Les locaux de discussions des comit s locaux de p che et les halles poissons quand elles exis tent sont en
34. s aux m taux lourds pr s de 77 des sols utilis s pour Pagriculture ne respectent pas les normes bact riologiques admises 34 des femmes de plus de 15 ans pr sentent des probl mes gyn cologiques et obst tricaux tels que 73 d avortements et 23 de mort n s pour les enfants arrivant terme M On sait pourtant que le recyclage de d chets peut tre une activit lucrative qui pourrait compenser une forte partie des co ts g n r s par une gestion coh rente des r sidus urbains et industriels et donc rentabiliser les investissements n cessaires La preuve en est qu avec des moyens de fortune et dans des conditions de totale insalubrit quelques 1 500 personnes ef fectuent la main une partie de ce tri pour produire journellement plus de 13 millions CFA de revenus issus du recyclage de vieux tissus de d chets plastiques de m taux ferreux et non fer reux de carton de verres de sommes de pneus etc Bibliographie Nappes et ressources Anonyme 2000 Document d Objectifs Site Natura 2000 Posidonies de la C te des Alb res Cahiers d habitat amp d esp ces Typologie europ enne 18 1 18 82 Antea Senesrosol 2004 Etude d impact de l arr t des forages de Thiaroye sur les zones basses SONES 65 p Baron C amp Isla A 2003 Marchandisation de l eau et conventions d accessibilit la ressource Le cas des m tropoles d Afrique Sub Saharienne Communication au colloque Convention
35. s de s curisation des apports et de r duction des effluents dans le milieu naturel terrestre et marin Origine et flux des biens d barqu s et em barqu s au port de Dakar par cat gories alimentaires nerg tiques mat riaux v hi cules quipements industriels etc Bilan de d pendance aux importations de la ville de Dakar consommation produc tion locale importations terrestres im portations maritimes Etude des conditions actuelles et futures des conditions de navigation aux abords Dakar en int grant les projections climatologiques Bilan prospectif de la fluidit des transports l int rieur vers l ext rieur de la ville Identification des priorit s de s curisation maritime et terrestre Identification des priorit s de s curisation du trafic et transit de biens et personnes Identification des zones urbaines et rurales et localisation des populations les plus vul n rables aux vagues de chaleur ilots de Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar chaleur Cartographie des d ficits de v g tation pour la trame verte protectrice Mod lisation des impacts du changement climatique par int gration des projections cimatologiques contraintes agronomiques rendements cout nergie cout travail etc Identification et quantification des priorit s de s curisation de la population par rapport ues de chaleur Urbanisation anart La zone urbanis e chique de
36. sortes de haut magistrats multipartite o si gerait un repr sentant par commune du territoire r gional un repr sentant de l Etat un repr sentant de l Univer sit et un repr sentant du Conseil R gional Elle pourrait tre plac e sous la pr sidence d un Procureur de l Environnement proposition 0 Il faudrait qu elle puisse d lib rer ra 100 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar pidement et sans entrave partir d un plan d occupation et de sauvegarde du sol pr d fini dans le cadre du PCTI sur les bases de la pr sente tude et des tudes d taill es sp ci fiques qui devraient suivre et d une large consultation avec les populations comit s de quartier et les organisations de la Soci t Civile Pour cela une information plus compl te structur e et syst matique dirig e vers la population en g n ral et les diff rents acteurs pu blics et priv s pr sents sur le territoire r gional concernant les tenants et aboutissants de la dynamique d aggravation des vuln rabilit s et des imp ratifs d att nuation mettre en place pour les r duire doit tre entreprise Ainsi les actions des autorit s seraient mieux comprises et per ues et le monde politique s n galais porterait une plus grande attention l urgence de traiter les probl mes qui doivent tre trait s M J ne s agirait pas de d placer des habitants sans leur proposer une alternative cr dible de r installat
37. t pr c demment assainies par la conjonction de l exploitation pass e et des pisodes secs des ann es 70 80 sont nouveau menac es par une remont e moyenne de 15 cm an Urbamonde 2007 Dans les bas fonds de Guediawaye et Pikine colonis s de fa on spontan e et non encadr e pendant la grande s cheresse les habi tants font face une inondation quasi permanente et une tr s forte insalubrit Assainissement M On d finit classiquement l assainissement comme une d marche visant l am lioration sani taire globale de Penvironnement urbain par la collecte et le traitement des d chets liquides so lides et des excr ments avant l vacuation des effluents trait s vers le milieu naturel Eaux us es et boues de vidange E Force est de constater que la r alisation de chacune de ces diff rentes fonctionnalit s pose probl me Tout particuli rement en ce qui concerne les d chets urbains liquides et les excr ments Sur l ensemble de la conurbation de Dakar seule une petite partie situ e dans le centre ville est drain e par un r seau d gouts et de collecteurs Le reste de l espace urbain et tout particuli rement les banlieues d partements de Pikine Gu diawaye n est dot d aucune structure collective d assainissement et d pend donc pour la collecte et le traitement des moyens existants de gestion des boues de vidanges Mais comme le soulignait PONAS en in troduction du colloque organis
38. 1 35 Kuper M Mullon C Poncet Y Morand P 2001 Mod lisation int gr e d un cosyst me exploit Le delta int rieur du Ni ger au Mali documentation horizon 1 17 Ledant J 2008 Acheter les services de la nature Une analyse des paiements de services environnementaux 10 11 Levrel H 2007 Le Millenium Ecosystem Assessment quelle faisabilit pour la France cersp mnhn McDonald G W amp Patterson M G 2004 Ecological Footprints and interdependencies of New Zealand regions Ecological Economics 50 1 2 49 67 Mission Culturelle De Bandiagara 2002 Tourisme et pr servation de 1 environnement sur le site naturel et culturel de la Falaise de Bandiagara r gion de Mopti FEM Ostrom E 2007 diagnostic approach for going beyond panaceas Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 104 39 Ostrom E Janssen M a amp Anderies J M 2007 Going beyond panaceas Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 104 39 Rees W E 1992 Ecological footprints and appropriated carrying capacity what urban economics leaves out Environment and Urbanization 4 2 121 130 Slocombe D S 1993 Environmental Planning Ecosystem Science and Ecosystem Approaches for Integrating Environ ment and Development Environmental management 17 3 289 303 UNEP DEWA amp GEO 2010 GEO Global Environment Outlook 3 D gra
39. 104 39 15218 23 doi 10 1073 pnas 0702319104 Nations Unies 2009 La vente des terres africaines bonne ou mauvaise Afrique Renouveau 23 3 Ndiaye D amp Niane S 2010 Un mod le math matique de la prolif ration du Typha pp 1 38 Ndiaye M Pfeifer H Niang S Dieng Y Tonolla M amp Peduzzi R 2013 Impacts de l utilisation des eaux pollu es en agri culture urbaine sur la qualit de la nappe de Dakar S n gal Vertigo 10 1 18 Ndong J 1995 L volution de la pluviom trie au S n gal et les incidences de la s cheresse r cente sur l environnement Re vue de g ographie de Lyon 70 3 4 193 198 Niang S 1996 Utilisation des eaux us es domestiques en mara chage p riurbain Dakar S n gal Science et changements plan taires S cheresse 7 217 223 Nubukpo K amp Janin P 2005 Incertitudes et jeux c r aliers en Afrique de l ouest quels enseignements politiques Revue Tiers Monde 46 OCDE SCAO SWAC 2009 Pressions sur les terres ouest africaines concilier d veloppement et politique d investissement OCDE 2005 La multifonctionnalit dans l agriculture Quel R le pour le secteur priv p 152 ONAS 2013 Sollicitation de manifestation d int r t adduction des zones de maraichage de la grande Niayes et de la patte d oie partir des eaux us es pur e de la station d puration de Camberene 10 11 Ould Cheikhna S A Dialel G amp Ould Souei
40. 1954 2005 par photo interpr tation R seau des universit s Ouest Atlantique Faye I N 2010 Dynamique du trait de c te sur les littoraux sableux de la Mauritanie la Guin e Bissau Afrique de l ouest Approches r gionale et locale par photo interpr tation traitement d images et analyse de cartes anciennes Uni versit de Bretagne occidentale Faye S Niang Diop 1 Cisse Faye S Evans D G Pfister M Maloszewski P Seiler K P 2001 Seawater intrusion in the Dakar Senegal confined aquifer calibration and testing of a 3D finite element model In Seiler K P Wohnlich S Eds New Approaches Characterizing Groundwater Flow A A Balkema Lisse pp 1183 1186 Feenstra J F Burton 1 Smith J B Tol R S J 1998 Handbook on Methods for Climate Change Impact Assessment and Adaptation Strategies UNEP Institute for Environmental Studies Nairobi Amsterdam 448 pp Flanquart H Meur F rec C Deboudt P Morel V Hellequin A P amp Longu p e J 2009 The littoral facing constraints initiating dialogue taking action Journal of Coastal Conservation 13 2 3 49 55 Gaye C B Gelinas P J Faye A Ouellet M Therrien P 1989 Ground water planning and management in coastal areas The case history of Dakar Senegal In Moore J E Zaporozec A A Callany S C Varney T C Eds Recent Advance in Groundwater Hydrology Am Inst Hydrol Proc Int Conf On Advances in Ground Water Hy
41. 409 415 R gion de Dakar 2011a Atelier de lancement de la mise en uvre du plan dam nagement de la foret class e de Mbao PAFCM Pr sentation du Plan d am nagement de la foret class e de Mbao et des organes de gestion pp 1 46 R gion de Dakar 2011b Projet d am nagement de la for t de Mbao pp 1 97 Sandron F 1999 N est il de richesse que dhommes ou que d arbres Autrepart 9 63 80 Soninkara amp Faso B 2008 Grande muraille verte d Afrique un m ga projet colo Joomla 1 2 Toro Engel A 2011 Que cache la Grande Muraille Verte Slate Afrique 7 10 Viu yiep K 2006 Dynamiques des formations v g tales dans le sud du delta du Saloum S n gal Les Niayes Dasylva Sylvestre et Cosandray Claude 2007 lements d valuation et d action de gouvernance durable de l eau de pluie en milieu urbanis au Sahel pour la biodiversit et la s curit alimentaire Retour d esp rience d une tude dans les Niayes de la r gion de Dakar CNRS laboratoire de g ographie physique Pierre Birot UMR 8591 Diop Aminata 2006 Dynamique de l occupation du sol des Niayes de la r gion de Dakar de 1954 2003 exemple de la grande Niaye de Pikine et de la Niaye de Yeumbeul DEA de l institut des sciences de l environnement Universit Cheikh Anta Diop Faye Elhadji 2010 Diagnostic partiel de la flore et de la v g tation des Niayes et du Bassin arachidier au S n gal application de m thodes flo
42. 93 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar COMMENT FINANCER LES CINQ PROPOSITIONS STRUCTURELLES Si les propositions 1 4 et 5 ne pr sentent pas d obstacles financiers majeurs et pour raient devraient tre pris en charge dans le cadre de l accord de coop ration entre les r gions Ile de France et Dakar sur le PCTI les propositions 2 et 3 requi rent des disponibili t s financi res relativement importantes et dans le cas de la proposition 2 d une d cision politique majeur au plus haut niveau de la Nation c est dire l Assembl e Nationale Si saisi d une demande motiv e du pr sident du conseil r gional de Dakar le gouverne ment acceptait de porter au d bat parlementaire cette proposition que le projet PCTI pourrait aider pr parer il pourrait susciter la cr ation d une commission parlementaire et donner celle ci mission de d terminer les contours juridiques pr cis et les implications d une telle proposition Cette proposition ne remet absolument pas en cause les fondements constitutionnels de la R publique S n galaise ni l essentiel du droit environnemental acquis mais au contraire les renforcent Elle porte n anmoins sur le renforcement de la capacit institutionnelle faire respecter la Loi de la R publique et rendre celle ci C est au pouvoir judiciaire qu il incombe de faire respecter la Loi et c est la responsabilit de l Ex cutif que de lui en don ner les moyens avec bien s
43. A 2003 Acuit des probl mes li s l eau et n cessit d une gestion int gr e des eaux pluviales dans le domaine des sables dunaires de la r gion de Dakar Toure M Sarr T Diene M 2012 Les entreprises de vidange m canique des syst mes d assainissement autonome dans les grandes villes africaines Etude de cas Dakar Probl me de solidarit eau Tr molet S amp Binder D 2010 La r gulation des services d eau et d assainissement dans les PED AFD 01 Vircoulon T 2003 L eau gratuite pour tous L exemple de la nouvelle politique de 1 eau en Afrique du Sud Afrique con temporaine 135 150 Vogel G 2012 Finding a new way to go Science mag 337 August 2012 Wade CS Tremblay R et Niaye EHL 2010 Etude de la complexit de la gestion des espaces publics vocation de trans port Dakar S n gal Wyss K Sy 1 Cisse G Tanner M 2008 Urbanisation et sant Rufisque S n gal Enjeux et perspectives dans une ville de l Afrique de l Ouest D chets solides Anonyme 2011 Villes cibl es D charge de Mbeubeuss Analyse des impacts et am lioration des conditions de vie et de l environnement Diamalaye Malika Dakar p 75 Deblondet B 2011 Cote d ivoire traitement des ordures m nag res allafrica Diawara A 2009 Les d chets solides Dakar Environnement soci t s et gestion urbaine Umr 5185 792 Dorier Apprill E Meynet C Ki
44. Developing Countries Diagne A K amp Yamamura J 2000 Tourism Development and Environmental Coast Laws in Senegal The Case of the Pe tite C te The Arab World Geographer 3 2 113 126 Diallo M A 2012 La difficile gestation d un droit du littoral au S n gal Th se pour le doctorat en droit UCAD 507 pp Diane I 2010 Etude de suivi du trait de cote et sch ma directeur littoral de l Afrique de l ouest tude de cas en Guin e UEMOA Diaw A T 1997 Evolution des milieux littoraux du S n gal G omorphologie et T l d tection Doctorat d Etat Lettres Universit Paris I Panth on Sorbonne 270 pp Direction de l am nagement du territoire 2010 Diagnostic national au S n gal Etude du suivi du trait de c te et sch ma di recteur littoral de l Afrique de l Ouest p 140 Domain F 1977 Carte S dimentologique du plateau S n gambien extension une partie du plateau continentale de la Mauritanie et de la Guin e Bissau ORSTOM Durand P Anselme B Thomas Y F 2010 L impact de l ouverture de la br che dans la langue de Barbarie Saint Louis du S n gal en 2003 un changement de nature de l al a inondation Cyberg o 496 27 avril 2010 FAO 1998 Coastal environment under threat FAO Factfile Organisation des Nations Unies pour Alimentation et l Agriculture Faye L B N H naff A Gourmelon F amp Diaw A T 2008 volution du trait de c te Nouakchott Mauritanie de
45. Echelle locale presqu ile du Cap Vert Visualisation de l augmentation du gradient de temp rature par effet diurne au voisinage de la c te W Tomparmes 2913 06 40 ttOo Siym Le 03 06 2013 10UTC WAP Tempere Pt 3 00 Sgen S ENNBERNNHUND EELLERSS Le 03 06 2013 12UTC ME g 2100 nitent de ve mere CRE Le 03 06 2013 13UTC WAF Wind knots 2913 06 03 _10 0 00gmt Maille de calcul 3km Echelle locale presqu ile du Cap Vert Visualisation des effets de site li s la presqu ile uws vesxe ejang sa aun Le 03 06 2013 10UTC WAF Wind knota 20130643_13 00 00gmt WAF Wind kaota 2013 06 05 _12 00 00gmt n s svev sez zj j aj Le 03 06 2013 12UTC Le 03 06 2013 13UTC EOE ge aoo mitma de mers pes nm pemmmet 111 GEURUEUNNANGSUREEREREREA uwsvmeseetz h srs i st ENT Tomgeraiuse J043 06 QD ii Se Oiya Le 03 06 2013 11UTC WRF Tompernre 2012 44 43 4 00 Siget UURLUENRNUUUReLEERERX Le 03 06 2013 14UTC WAF Wing anons 2012 68 63 3 gent t 7 s z t Le 03 06 2013 11UTC WRF Wind knots 2013 06 03 _14 00 0 gent v LL Le 03 06 2013 14UTC vervem sel 2trts 46 sssst CEEE E EPEE BIS NTENNNAIUELHEERES S UUNDEUNANUULSEEEREX Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar W iepene II 11 00 ge 4 Maille de calcul 1km Echelle urbaine Dakar Influe
46. Elle ne peut pr tendre tre une tude de faisabilit op rationnelle d abord parce que l expression claire d une volont politique d aborder la complexe probl matique socio co logique d crite est un pr alable indispensable aux n cessaires et nombreuses tudes sp ci fiques approfondies Quand bien m me la Force Publique pourrait faire merger et appuyer sa volont poli tique sur un large consensus entre l ensemble des acteurs institutionnels citoyens et co nomiques concern s qui sont extr mement nombreux en interaction dynamique entre eux souvent en concurrence pour le contr le de l espace et des ressources locales voire en conflit latent ou ouvert encore faudrait il qu elle soit capable de r unir et organiser les moyens n cessaires une action de l envergure propos e qui pour gigantesque et inattel onable qu elle puisse para tre n en est pas moins n cessaire pour viter la destruction to tale de la r silience du territoire face au changement climatique venir supposer que les conditions politiques et op rationnelles soient r unies et malgr la somme consid rable de connaissances scientifiques d j disponibles des lacunes d information tr s importantes existent et seront un frein la gestion territoriale de l adaptation au changement climatique c est dire d abord une planification efficace l action engager dans la r gion de Dakar G rer c
47. L alternative maritime par des pirogues de cabotage mues par le vent devrait tre activ e pour le transport de marchandises RER Bleue d au tant que les conditions de vent et de mer sur la Petite C te sont favorables voir le rapport Quensi re Reti re sur la R gion Fatick 2012 partir de Rufisque le relais pourrait tre ptis par un RER qui relierait ce port Dakar via les banlieues de Pikine et Thiaroye et qui p renniserait le Train Bleu Dakar Rufisque actuellement mal entretenu et qui ne fonc tionne qu aux heures d ouverture et de fermeture des bureaux La question est de d terminer une strat gie de transition faisable Le parc automobile est obsol te il faut donc le r nover avec des v hicules basse consommation et surtout lec trique Il faut mettre en place un r seau ferr et d velopper un syst me de bus sur voies r serv es busway et ouvrir la ville au ferroviaire tramway L administration s n galaise n a pas d autres choix que d engager le d guerpissement des populations install es ill gale ment sur l emprise de la voie ferr e de mettre celle ci aux normes internationales en or ganisant une vaste op ration d urbanisme incluant bien sur la fourniture d alternatives de relogement aux populations concern es Il faut rapidement favoriser la migration d un maximum de si ges administratifs et de sites industriels d tablissements publics et priv s sur les banlieues afin
48. Questions abord es Evocation de nombreux projets d conomie d nergie de d ploie ment des nergies renouvelables de recyclage agricole de d chets organiques d agro cologie Diff rents constats ont t partag s dont des sources alternatives fort potentiel mais encore peu utilis es en Afrique comme le biogaz Visite de terrain La visite de terrain s est d roul e sur deux jours et demi selon le planning et le circuit ci apr s Premier circuit Yoff Almadies Mamelles Corniche est pencs ou villages l bou de Dakar Deuxi me circuit Y ne Rufisque Cap des Biches Mbao baie de Hann Port de Dakar Troisi me circuit Mbeubeus p rim tre agricole Bayakh Kayar Gu diawaye En fin de rapport nous avons consign les extraits d images satellites pour une s lection des sites visit s diff rentes poques situ es entre 1942 et 2013 Elles servent montrer que les images satellite de qualit n cessaires la r alisation d une tude territoriale de vul n rabilit au changement climatique ne sauraient tre remplac es par des extraits dispo nibles sur des plateformes telles que Google Earth L acquisition d images satellite de haute qualit est indispensable pour approfondir cette tude Il est recommand PARENE d en doter le CRD VOFF Yoff port traditionnel de p che boz est caract ristique des deux ph nom nes g n ralis s sur la c te nord Pex
49. Rapport de synth se s minaire de lutte contre l rosion In R T M DE Di rection de L Aoriculture amp des R en E et en S D des sols Eds S minaire de sensibilisation la lutte contre l rosion Nations Unies 1995 World Urbanization Prospects The 1994 revision New York UN Ndiaye C amp Alioune K 2011 Particular Aspects of Littoral of Senegal in a New Climatic Perspectives Economics and Applied 10 Ndomahina E 2010 Etude du suivi du trait de cote et sch ma directeur littoral de l Afrique de l Ouest tude de cas en Sierra Leone UEMOA Niang I 2011 Le S n gal face l volution du littoral le cas de la br che de la langue de Barbarie In Contre la dictature des urgences anticiper lavenir Actes des premi res journ es africaines de prospectives Salou Ndiaye ed l Harmattan Paris 115 120 Niang I 1998 Etude sur la vuln rabilit des c tes s n galaises aux changements climatiques Financement du Programme d assistance des Pays Bas Niang I 1990 Responses to the impacts of greenhouse induced sea level rise on Senegal In Titus J G Ed Changing Climate and the Coast Western Africa the Americas the Mediterranean Basin and the Rest of Europe vol 2 US Government Printing Office Washington pp 67 87 Niang A J amp et al 2010 Evolution du littoral de Nouakchott caract risation et risques associ s Dakar Niang N A 2003 L environnement physique c t
50. Revue t l d tection 8 2 93 118 ANSD 2008 Monographie de la p che artisanal et de la foret rapport final sur la p che artisanal APA 2009 Une convention pour la Grande muraille verte de 1 Afrique voit le jour N Djamena Convention sur la grande muraille verte 1 5 Apix 2008 Plan d Am nagement de la Foret class e de Mbao conseil r gional de Dakar et direction des eaux forets chasses et de la conservation des sols 121 ARR T portant cr ation et fixant les missions la composition l organisation et le fonctionnement du Comit technique pour la conservation et l am nagement concert du Marigot de Mbao fait le 13 janvier 2013 par M Cheikh Ti diane Ndoye Gouverneur de la R gion de Dakar Barru Pastor M 2007 For ts et d veloppement durable au Chili indianit mapuche et mondialisation NSS 115 99 115 Boutinot L 2003 La d centralisation de la gestion des ressources foresti res au S n gal un processus contraint par le mar ch Bulletin de l APAD 26 Brudo V 2006 Destruction annonc e ou gestion concert e 15 409 415 Carlson M Mitchell R amp Rodriguez L 2011 Scenario Analysis to Identify Viable Conservation Strategies in Paraguay s Imperiled Atlantic Forest Ecology and Society 16 3 Chauveau J amp Koffi S 2005 Crise fonci re crise de la ruralit et relations entre autochtones et migrants sah liens en C te d Ivoire foresti re Outre Terre
51. Sassen 1999 Lombard et al 2006 malgr diff rents pro 59 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar jets comme le PAMU Programme d am nagement de la mobilit urbaines qui a fonctionn de 2000 2007 et le Conseil Ex cutif des transports urbains E Le transport de marchandises a t recentr depuis les ann es 60 70 vers le tout routier aux d pens des transports ferroviaires ou fluviaux d j existants un choix qui s est av r lourd de cons quences n fastes Ainsi peu de dispositions ont t prises pour permettre aux ca mions gros porteurs de sillonner une capitale aux voies troites et d pourvue de lieux de sta tionnement fixes Les camions viennent donc se m ler un trafic urbain d j surcharg et for tement d sorganis par les 60 de transporteurs priv s et les 15 de transporteurs clandes tins La position du port en plein centre ville ne favorise ni le bon coulement de son trafic ni la mobilit urbaine ni l am lioration des conditions de s curit et de sant publique M Alors que le transport routier constituait le soubassement de l conomie arachidi re son veloppement s est essentiellement effectu partir des ann es 90 et correspond davantage d velopp t s est tiell t effectu partir d 90 et pond davantag une logique d investissement qu une r ponse une croissance de la production Beaucoup op rateurs ont investi dans les transpo
52. Strat gie de d veloppement urbain du Grand Dakar horizon 2025 pp 1 74 pp Coccossis H 1999 Cadre conceptuel et directives pour La gestion int gr e du littoral et des bassins fluviaux SPLIT Comby J B 2009 Quand l environnement devient m diatique p 33 Cormier Salem M C 2006 Vers de nouveaux territoires de la conservation Exemple des littoraux ouest africains Annales de g ographie 651 5 597 Crevoisier O 2010 La pertinence de l approche territoriale Cairn Info revue d conomie r gionale et urbaine Armand colin Dalton T M 2006 Exploring Participants Views of Participatory Coastal and Marine Resource Management Processes Coastal Management 34 4 351 367 Dasylva S Cosandey C amp Sambou S 2004 Acuit des probl mes li s l eau et n cessit d une gestion int gr e des eaux pluviales dans le domaine des sables dunaires de la r gion de Dakar G ocarrefour en ligne 57 65 12 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Daud G 1971 Essai de d finition d une g ographie r gional dynamique Pers e revue de g ographie de Lyon 46 4 411 448 Deshaies L amp S n cal G 1997 Postmodernit et territoire vers de nouvelles territorialit s Erudit 41 February 279 283 Di M o G 1991 La gen se du territoire local complexit dialectique et espace temps Annales de G ographie 100 559 273 294 Diagne P M
53. de boues de vidange en mer etc M La disparition de ces richesses naturelles est galement accentu e par l utilisation des mas sifs forestiers r siduels pour l ouverture par les pouvoirs publics d art res de grande capa cit destin es maintenir une certaine fluidit de circulation compromise par le mode ex tensif de d veloppement du b ti Ainsi dans la r gion de Dakar o en dehors de l arboretum de Hann il ne restait plus que deux petits massifs forestiers ceux ci sont d sormais fortement menac s C est le cas de la bordure protectrice de filao longeant la mer vient d tre amput e d une large bande pour la construction de la voie de contournement Nord VDN C est galement le cas de la petite for t de Mbao class e depuis les ann es 40 mais d sormais coup e en deux par la large saign e que constitue l autoroute Dakar Diamniadio En revanche la cr ation d aucun autre massif forestier n est envisag e pour compenser ces pertes voire pour alimenter un ensemble urbain encore tr s utilisateur de bois de feu QUI MANQUE D OXYGENE M La pr sence de massifs forestiers voire de coul es vertes ne rel ve pas seulement de l esth tisme d une ville ils cr ent aussi une respiration indispensable un quilibre urbain et des couloirs d a ration et de rafraichissement qui compte tenu du changement clima tique sont et seront dans l avenir de plus en plus indispensables L a
54. de l oc an favorise une temp rature moyenne annuelle relati vement basse ex 24 C Saint Louis par rapport la moyenne du S n gal 28 C Le r gime pluviom trique est caract ris par une saison pluvieuse qui s tend entre les mois de mai juin jusqu au mois d octobre avec des cumuls annuels d environ 300 mm au Nord et 500 mm au Sud Les conditions bioclimatiques et hydriques sont particuli rement favo rables la culture mara ch re qui approvisionne en partie la capitale en plus des villes de l int rieur Thi s Louga Diourbel voire certains pays limitrophes comme la Mauritanie Nouakchot L int r t socio conomique que repr sente cette zone est galement li au fait que plus de 100 000 personnes tirent l essentiel de leur revenu de l activit mara ch re qui y est pratiqu e Aguiar 2002 Du point de vue d mographique 53 de la population du S n gal vit dans la zone c ti re Cette concentration de la population dans les grandes villes du littoral Dakar Thi s Louga et Saint Louis est le r sultat d un exode rural per manent et d un taux de croissance d mographique lev atteignant 3 8 dans les zones urbaines alors que celui ci est de 2 7 pour l ensemble du pays La densit moyenne de la population de la r gion des Niayes tait de 62 5 habitants au km en 2000 Les plus fortes densit s sont observ es dans les secteurs sud et nord de la r gion 71 habitants au km DPS 1997 L cosyst
55. des milieux dans le Haut Atlas marocain Pers e revue de Poccident musulman et de la m diterran e 57 234 248 Faye B B 2010 Contrat v olia Mairie de Dakar Les vraies raisons d une rupture 11 12 Gagnon C amp Simard J 2008 D veloppement territorial viable capital social et capital environnemental quels liens Verti gO la revue 8 2 1 22 Garin P amp Faye A 1990 Evolution du role du Betail dans la gestion de la fertilite des terroirs sereer au senegal Cah Rech 26 Gettu T 2009 Les enjeux des changements climatiques en Afrique Le Monde 19 d cembre 9 10 Godard O 2006 ditorial La farce de la diplomatie du climat Natures Sciences Soci t s 14 131 132 Godard O 2010 Environnement modes de coordination et syst mes de l gitimit analyse de la cat gorie de patrimoine naturel Sc Po les presses 41 2 215 241 Goetz B amp Youn s C 2010 Mille milieux l ments pour une introduction Parchitecture des milieux Le Portique Revue de philosophie et de 25 2010 Gonzales A S 2009 Adaptation aux changements climatiques Une plate forme d information en place Le Soleil 36147 Gu rin J 2000 Fran oise Gerbaux dir Utopie pour le territoire coh rence ou complexit Revue de g ographie Alpine 88 1 148 148 Gueye M M amp Diagne O 1994 Comment vivent les S n galais Extrait d un article du quotidien le Soleil sene
56. eee 45 SR a E A A A A E E E 47 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Boe OR a a T A E 49 L pineux probieme dela deforestation a 1 Laforet classce de MDaO PR ENR E 51 DA a te de ru nue 53 Pop a LEA a a E A AAA E A NA A AAE EEn 53 EE D a AENEA EE AEE EA AAE AEA NE E AE 1 EE a T E O E E T A A O 55 P Aa E NE TOT A E AE AA A AE O O E OEE E E E A AT 55 PP Red nie En M E 56 OR 56 Autres zones OR ae een ee de a ee et nnnna 57 La guesson des Tan DOTI E EEEE 57 OC SR a ee in in 57 Transports routiers amp uUrDalliS siisii innein sieaa iiaiai ienen iaki 58 EE D e ENE E A AEN OAE AA ENNEA EEA E A 60 P E a nu 60 ene eede e ES DANS E N A E E E A oo 61 a a E L NIA A E AEN A D A A E NE E N E T 63 JEO OMR ee E E de ee E cn 65 DOS OR OR ae A AA 66 RE EA NA NE N OE E E N EAE E A EA E O T E A A E 68 ER LA E ETE EE E E ANT E E E E AN E E N E 68 Tea PE E E E E E E E E E E E E E A E 69 CO 70 RUN ES LR LE QUE LORS PS EEN EEE E E E 70 Am nagement du territoire et gestion des risques siennes 70 HIROPAL E 2 HOME zones CORRE ta cr hitii 71 P che et aires marines prot g es nent ennemie 71 Transfert des comp tences environnementales au Conseil R gional de Dakar 71 PDO PDO NA EE EAN AEAN 72 Sen a E e E A N O E 72 Cimatetchangemicnt ehmatig iE nn name eme pnninns 75 Les tendances lourdes par grand secteur S DE ADAM eme nnns 76 OR a a N EAEI N EE NNE A ANN N E E E E NA AE AIA N E S E EEN 76 Ek monis de yulneraDi i asea
57. engager dans l action climatique en mutualisant leurs efforts au niveau r gional et en partenariat avec leurs structures tatiques nationales g Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar et ce en mettant l accent sur l aspect syst mique des fragilisations comme des r siliences occasionn es par le changement climatique Ainsi le Conseil R gional de Dakar a pris l initiative de la formulation et de la mise en uvre d un Plan Climat Territorial Int gr pour la r gion m tropolitaine de Dakar qui comprend encore une zone rurale p riph rique et a sollicit l aide technique et financi re de la R gion le de France son partenaire depuis 1996 Ce soutien fut obtenu en 2011 lors de la Commission Mixte de coop ration entre les deux r gions Dans le cadre de cet accord l Agence R gionale de l Environnement et des Nouvelles Energies ARENE fut charg e d aider le Conseil R gional de Dakar dans la formulation de son PCT Fin 2012 dans le cadre de cette mission d assistance ma trise d ouvrage fix e trois ans 2012 2014 PARENE a lanc pour le compte du Conseil R gional de Dakar deux tudes pr alables au lancement des consultations locales devant aboutir au PCTI La premi re concerne l laboration d un bilan des missions de gaz effet de serre selon la m thode du Bilan Carbone d velopp par lAgence Fran aise pour la Ma trise de l Energie ADEME que
58. est possible condition que Politique trang re Hara S U O amp Stagl S 2001 Global Food Markets and Their Local Alternatives Socio Ecological Economic Perspective Population and Environment 22 6 533 554 Janin P amp Suremain C De 2005 La question alimentaire en Afrique risque et politisation Tiers Monde Vol 46 pp 727 736 Lesaffre B 2004 L alimentation des villes de nouveaux d fis pour la recherche Cahiers Agricultures 13 3 4 Meillassoux C 1991 La le on de Malthus le contr le d mographique par la faim F Gendreau C Meillassoux B Schlem mer amp M Verlet Eds d mographiques Paris ORSTOM EDI 15 32 Nabaro D 2009 La crise mondiale de la s curit alimentaire ONU p 13 Ndiaye M Niang M 2010 Rapport final de l tude sur la transmission des fluctuations et le calcul de prix de parit l im portation expottation dans la sous r gion le cas du S n gal R publique du S n gal commissariat la s curit alimentaire Ndoye F 2001 volution des styles alimentaires Dakar CIRAD Nellemann C MacDevette M amp Manders T 2009 The Environmental food crisis Ould C Dialel G amp Ould MM 2005 Evaluation de la contribution socio conomique de la p che au PIB et au d velop pement rural en Mauritanie p 50 Sadio S P 2013 S curit alimentaire le S n gal va s inspirer de la strat gie faim z ro du Br si
59. est pr voir et pas plus le Conseil R gional de Dakar que l Etat s n galais et a fortiori les municipalit s ne disposent des outils de mod lisation de linteraction pass e pr sente et future entre le climat et le territoire Ne sachant pr cis ment comme le climat va voluer localement et ne comprenant pas parfai tement l interaction pass et pr sente du complexe climat environnement soci t com ment pr voir le futur et s y pr parer en prenant aujourd hui les bonnes d cisions Les moyens scientifiques de mod lisation n cessaires m me s ils sont en volution cons tante et rapide existent mais n ont pas encore t mobilis au profit de la r gion de Dakar Les r unir en faisant appel aux meilleures comp tences scientifiques nationales et interna tionales au sein d un observatoire climat environnement soci t ancr au sein d un Conseil R gional renforc porteur d un projet collectif Etat r gion soutenu par un con sensus entre les forces conomiques et celles de la Soci t Civile permettrait de d passer rapidement les limites de la pr sente tude en permettant la d multiplication des initiatives locales aliment es par la m me vision et ayant acc s aux m mes informations cruciales que sera le climat demain d o viendra l eau la nourriture l nergie les mat riaux o iront les d chets et comment la mobilit et le logement seront ils assur s dans la m tro pole dakarois
60. fonction des p riodes et des divers am nagements qui ont t r alis s au cours du temps malheureusement sans une strat gie d ensemble coh rente l chelle de la cel lule hydro s dimentaire c est dire de la baie L histoire des interventions humaines sur la dynamique s dimentaire de cette r gion est en effet tout aussi complexe et chaotique puisqu on note une activit extractive forte tant sur les sables marins que sur les laisses de coquillages dans la r gion amont parall lement des actions destin s juguler un recul du trait de c te proximit d endroits dens ment habit s par des murs gabionnages et autres pis tablis 18 Plan Clim M Diverses tudes ont t entreprises depuis les ann es 50 tant sur les volutions que sur les am nagements r alis s pour les contenir Les 2 derniers pisodes de ces OR LI E am nagements sont en SES cours de r alisation avec FRS Re destin s prot ger durable ment et sur les fonds d adaptation au changement climatique le cimeti re musulman de Tiawl ne Quoi qu il en soit l exemple de Rufisque est celui de la vuln rabilit c ti re des tablissements humains de la r gion et la n cessit d tudes soigneuses et tr s docu ment es pour viter la mise en uvre de solutions qui aggravent plus qu elles ne soignent La pr sente tude de vuln rabilit entreprise dans le cas du PCTI pourrait tre P
61. gigantisme de la conurbation Dakaroise est associ une dissociation compl te des lieux de r sidence et de travail Ainsi les villes de Pikine de Guediawaye et de Rufisque Bargny h bergent plus de 60 de la population et moins de 15 des industries alors que l essentiel des services et des emplois se trouvent Dakar qui regroupe sur les 7 hectares du plateau la pr si dence la Primature les diff rents minist res l Assembl e Nationale le Palais de Justice l tat major des forces arm es les ambassades les si ges des plus grandes soci t s nationales la chambre de commerce et d industrie les si ges des principales banques les principaux h pi taux etc Il en r sulte de tr s importants mouvements journaliers de population qui sont cause d encombrements de pertes de temps et de pollutions M D apr s le CETUD le co t annuel des embouteillages urbains quivaut 4O milliards de Francs CFA et son co t environnemental 63 milliards de francs CFA soit chaque ann e un manque gagner pour l Etat du S n gal de plus de 100 milliards sans compter les frais de san t occasionn s par l excessive pollution g n r e par un parc automobile obsol te M a r partition des zones d activit s et des zones de r sidence de la ville d pendent majori tairement des choix qui ont t faits dans les ann es 50 comme les d guerpissements vers M dina puis vers Pikine et Gu diawaye Dakar le premier
62. grande chelle au S n gal IPAR Kassibo B 2007 La d centralisation au Mali tat des lieux Bulletin de l APAD 14 26 janvier 2007 Kon M 2006 Quelles lois pour r soudre les probl mes li s au foncier en C te d Ivoire Grain de sel inter r seau d velop pement rural 36 1 4 Ly I 2012 Cours de droit et administration de l environnement Master II UCAD 124 pp Ly I 1994 Probl matique du droit de l environnement dans le processus de d veloppement conomique et social d un pays africain exemple du S n gal Th se de doctorat en droit UCAD 458 pp Mathieu P n d Usages de la loi et pratiques fonci res dans les am nagements irrigu s pp 72 81 Programme des Nations Unies Pour les Etablissements Humains 2004 Etude sur la s curit de l occupation fonci re et immobili re et la bonne gouvernance p 116 68 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Richards P amp Chauveau J P 2005 Foncier transformation de l agriculture et conflits en Afrique de l ouest enjeux r gio naux soulev s par les cas de la Sierra Leone du Liberia et de la C te d Ivoire revue historique Club du Sahel et de l Afrique de l ouest OCDE Rochette J 2007 Traitement juridique d une singularit territoriale la zone c ti re Etude en droit international et droit compar franco italien Nantes amp Milan Sandberg A 1994 Gestion des ressources na
63. l agriculture de demain p 57 Dongmo AL Vall E Lossouarn J amp Dugue P 2010 Territoires troupeaux et biomasses liens et conditions pour une production durable l ouest et au centre de l Afrique soudano sah lienne Innovation and sustainable devloppement in agriculture and food 20 23 Dresch J 1949 La riziculture en Afrique occidentale Annales de G ographie 58 312 295 312 Durand P Anselme B amp Thomas Y F 2010 L impact de l ouverture de la br che dans la langue de Barbarie Saint Louis du S n gal en 2003 Un changement de nature de l al a inondation Cyberg o 496 27 avril 2010 Duteurtre G Di ye PN Dia D 2005 Impact des importations de volailles et de produits laitiers sur la production locale au S n gal ISRA 70 p Duteurtre G Faye MD Di ye PN 2010 L agriculture s n galaise l preuve du march ISRA Editions Karthala Duteurtre G Wade 1 Fall AA 2008 R gulation des march s agricoles au S n gal entre arbitrage et gestion concert e Grain de sel n 41 42 d cembre 2007 mai 2008 Fall S 2003 Evolution des m nages et des pratiques agricoles li e la dynamique socio conomique et urbanisation Mbour UCAD FAO CRDI 2007 Agriculture urbaine et p riurbaine vers une meilleur compr hension des organisations de producteurs faible revenus Etude de cas sur les organisations de producteurs urbains faibles revenus le cas d
64. la r gion de Da Cartographie du zonage urbain et de kat l infrastructure urbaine en fonction de sa densit mode construction de sa d pen dance l nergie externe pour sa r gulation thermique de sa r silience aux al as clima tiques extr mes pluie vent chaleur et de sa d pendance aux mat riaux haute inten sit carbone nergie grise Cartographie du zonage urbain et de l infrastructure urbaine en fonction de son exposition aux al as zones risque d rosion de chaleur de temp te d inondation et de son opposition au fonc tionnement des m canismes r gulateurs et protecteurs cosyst miques Gnfiltra tion ruissellement dynamique de recom position du trait de c te et du littoral con tamination des eaux et des sols etc Cartographie du zonage urbain et de l infrastructure urbaine en lien avec la pro duction et le stockage non s curis des d chets urbains m nagers industriels parti cules liquides solides Mod lisation des impacts du changement climatique par int gration des projections cimatologiques haute r solution Identification et quantification des priorit s de protection des fonctions cosyst miques r oulatrices et g n ratrices de r silience aux changements climatiques Identification et quantification des mesures de r duction des agressions au milieu par la promotion de l conomie circulaire Pr carit nerg L ensemble du ter
65. lectif et d un r seau de collecte des d chets organiques compostage conditionne ment et distribution prix coutant d engrais organique aux agriculteurs locaux et aux parti culiers gisements boues d contamin es de traitement des eaux et d chets m nagers Il s agit de favoriser la formalisation et la croissance dans des conditions sanitaires conve nables pour les travailleurs et de rentabilit pour les entreprises priv es et sociales d une fili re de recyclage plus efficace d un point de vue conomique et cologique une pre mi re pierre fondatrice de P conomie circulaire au S n gal 96 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar M Plan global d investissement pour la collecte et le traitement de l ensemble des eaux us es urbaines et industrielles valorisation agricole des eaux trait es jusqu au point d quilibre de la nappe et vacuation de l exc dent hydrique vers la mer mais au large grande c te et baie de Hann en coh rence et partie int grante du Plan Directeur d Assainissement et de Drainage des Eaux Pluviales M Mise en place d un syst me de gestion int gr e de la Nappe des Sables du Quaternaire in cluant le pompage aux diff rents tages et zones d affleurement de la nappe M En attendant mise en place stricte d un programme de renouvellement des fosses d aisance avec obligation d utiliser des fosses tanches et modernisation du syst me de col lecte
66. les acteurs concern s Pr alablement plusieurs r unions de travail ont eu lieu avec les organismes techniques les plus strat giquement impliqu s dans l adaptation du territoire dakarois au changement climatique Les informations les plus importantes obtenues sont nonc es ci apr s Centre de Suivi Ecologique M Personnalit s rencontr es Amadou Mactar Dieye Directeur du service de l expertise Abdoulaye Faye Responsable du d partement de g ographie Ousmane Batili charg du projet Fatik M Questions abord es discussions m thodologiques pour la conduite d tudes de vuln rabi lit comme la cartographie de la r gion de Fatick dont le PNUD a confi la r alisation au CSE Des ventualit s de collaboration ont pu tre envisag es GreenS n gal E Personnalit s rencontr es Pape Ndiaye directeur adjoint M Questions abord es activit s de PONG organis e autour de l acceptation sociale des 15 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar am nagements mis en uvre dans le cadre du programme national d adaptation au chan gement climatique et tout particuli rement les enrochements tablis sur les rivages de Ru fisque pour viter la progression de l rosion Ces activit s mis en uvre par PONG sont financ es par le fond d adaptation comme mesures d accompagnement social des enro chements ENDA nergie et climat Personnalit s rencontr es Aliou Diouf Secou Sarr
67. me des Niayes est caract ris par une tr s riche biodiversit Une v g tation de type humide y est pr sente les Niayes constituent un important r servoir floristique du S n gal Selon Ndiaye 1998 20 de la flore s n galaise pr s de 419 esp ces v g tales s y trouvent localis s et parmi les 31 esp ces end miques du pays 13 sont sp cifiques cet cosyst me Un rapport de l UICN 2002 indique que dans la grande Niaye de Pikine 113 esp ces d oiseaux ont t d nombr es parmi lesquelles 40 sont end miques Cette r gion a connu au cours des derni res d cennies de profondes mutations que lui ont impos es de fortes contraintes naturelles et anthropiques qui combin e la vuln rabi lit cologique et climatique se traduit aujourd hui par une pr carit qui risque long terme de r duire tr s significativement le potentiel de s curit alimentaire de la r gion Parmi ces facteurs de vuln rabilit s on peut citer la s cheresse qui en provoquant l abais sement du niveau de la nappe a mis en p ril les ressources environnementales vitales pour les populations locales La grande s cheresse des ann es 1970 qui a frapp l ensemble des pays du Sahel est galement responsable d un afflux de population rurale venu chercher dans les niayes des conditions de vie meilleures Cette migration massive a consid rable ment augment la pression fonci re et engendr un surcro t d urbanisation spontan e
68. parle du climat Comment la population comprend le changement climatique p 56 Neil Adger W Arnell N W amp Tompkins E L 2005 Successful adaptation to climate change across scales Global Envi ronmental Change 15 2 77 86 NEPAD 2008 Document de r f rence sur Afrique et les changements climatiques 10 session du Forum pour le partena riat avec l Afrique FPA Tokyo Japon 7 8 AVRIL 2008 pp 1 20 Niasse M Afouda A amp Amani A 2004 R duire la vuln rabilit de Afrique de l Ouest aux impacts du climat sur les res sources en eau les zones humides et la d sertification UICN p 82 Gland OMM 2007 Changements climatiques 2007 R K Pachauri amp A Reisinger Eds p 114 GIEC Votano J Parham M amp Hall L 2004 Etude des effets du changement climatique MEDCIE Grand Sud Est 75 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar LES TENDANCES LOURDES PAR GRAND SECTEUR GEOGRAPHIQUE La R gion de Dakar peut sch matiquement tre d compos e en trois grandes zones domin es chacune par un syst me distinct de contraintes M Ja zone urbaine M Ja zone p ri urbaine E Ja zone rurale REGION DE DAKAR CARTOGRAPGHIE DES AIRES PROTEGEES GUEDIAWAYE ZONE RURALE Sangalkam SANGALKAM SEBIKHOTANE ke DIAMNIADIO SONE PERI URBAINE 2 8 2 4 Kilometers es S a ZONE URBAINE Sources DAT DTGC CSE In Am nagem
69. protection du littoral peut servir inspirer une loi analogue pour le S n gal Elle stipule qu aucune propri t ne peut faire obstacle au passage du public sur une bande de 50 m Les difices construits dans cette zone et habit s par des particuliers ne sont pas modifiables et ne peuvent tre h rit es Au d c s du propri taire r sident ils passent aux mains de l Etat pour tre d truits Dans le cas des difices commerciaux h tels en particu lier ils doivent tre d truits aux frais de la soci t propri taire ou concessionnaire La seule indemnisation applicable est la mise disposition par l Etat d un lot de m me surface dans une zone non exclue Les sites class s du patrimoine historique sont les seules zones qui peuvent b n ficier de mesures de protection dignes remblais etc mais des me sures drastiques d urbanisme s appliquent aux constructions potentiellement menac es pour prot ger la vie des personnes qui les occupent Il est imp ratif de restaurer la bande v g talis e de filaos Casuarina equisetifolia et l enrichir d esp ces locales adapt es voir le Projet de la Grande Muraille Verte pour le choix des essences pour la protection de l ensemble de la bande littorale la plus vuln rable au risque d rosion c ti re Son trac a t d fini en 1940 et renforc en 1970 mais sur les images satellite on constate ais ment que la bande de protection a t d truite aujourd hui Elle doit imp
70. qui par na ture sont en quilibre instable et en interaction dynamique et peuvent au hasard des per turbations qu ils subissent passer d un point d quilibre un autre Une r ponse t ap port e par Holling 2001 Haberl et al 2004 comme the capacity to create test and maintain adaptative capability Il en r sulte logiquement que la vuln rabilit face aux al as climatiques est d autant plus lev e que linstabilit et le d s quilibre des syst mes socio cologiques sont forts et la capacit de r cup ration amoindries Pour diminuer cette vuln rabilit il s agit de combattre les dysfonctionnements cologiques suscit s tout ou partie par de mauvais usages des ressources naturelles afin de restituer aux socio co 11 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar syst mes leur bon tat de sant gage de r silience Ce type d approche conduit souvent au d cryptage des m canismes locaux de mauvaise gouvernance environnementale ce qui est parfois un peu d licat accepter pour les responsables politiques qui se sentent facilement mis en cause M L objet de l tude de vuln rabilit aux changements climatiques r alis e dans le cadre du PCTI de la r gion de Dakar n est pas d attiser les pol miques mais d clairer aussi bien les probl mes cologiques que les probl mes de gestion environnementale qui s y rapportent Pour ce faire il a t adopt une
71. quotidienne pour la planification le suivi et l valuation de l action climatique l chelle r gionale M Ces images doivent tre acquises et int gr es aux autres informations dont la liste est pro pos e dans la section pr c dente travaux pr voir dans un syst me g o informatique performant facilement consultable au quotidien aussi bien par les techniciens territoriaux de la R gion des municipalit s et des services de Etat que par les lus acteurs cono miques et acteurs de la soci t civile C est un outil d une grande puissance pour forger des consensus op rationnels dans un cadre de transparence qui permet de d passer les tradi tionnelles impasses du cloisonnement et du manque de vision synth tique sur les affaires territoriales E De tr s nombreuses r gions dans les pays en d veloppement se sont dot de tels syst mes d information leur permettant d accomplir des progr s rapides en mati re de gestion envi ronnementale par la mobilisation des acteurs autour d un r f rentiel d information com mun L IRD et ses partenaires de l Initiative TASK signalent tre en mesure d aider la R gion de Dakar et ses partenaires mettre en place avec PUCAD un tel syst me dans le cadre du projet d observatoire climat environnement soci t 113 Quelques images a riennes et satellites de la R gion Dakaroise 1 5 PV NAN EE npn S O aie 0 aede LE a NE A ak Mr ne ne
72. ressources nerg tiques proviennent pour l essentiel de lext rieur une attention plus grande ne soit pas port e des processus m me partiels de substitution aux carburants fossiles qui arrivent principalement par voie maritime avec tous les dangers que cela comporte Ainsi la r gion de Dakar qui con somme encore beaucoup de bois et de charbon de bois n a su d velopper dans son envi ronnement imm diat aucune production ligneuse durable qui aurait pu amoindrir une facture en gaz fossile qui a longtemps t pr sent comme la meilleure fa on d pargner les for ts malgr son impact n gatif en termes d missions de gaz effet de serre De m me on peut s tonner que le rejet en pleine mer d un tonnage journalier important de boues de vidange qui polluent et d truisent les milieux marins n ait pas t saisi comme une opportunit de production de biogaz Alors que lon sait que les ordures m na g res des pays au Sud du Sahara comportent plus de trente pour cent de mati re putres cible on peut s tonner de voir ces d chets polluer un peu plus les nappes phr atiques alors qu ils pourraient eux aussi tre utilis s comme source de biogaz et de composts pour peu qu un tri des ordures soit effectu la contamination par les m taux lourds long temps anecdotique en Afrique devient une pr occupation importante g rer elle aussi par un traitement adapt chaque type d ordures apr s tri M Ces consid ratio
73. s adapter au changement climatique M L analyse documentaire et de terrain mais aussi les pr visions de croissance du trafic mari time international montrent clairement que Dakar doit r agir vite sous peine de perdre encore de son attractivit dans le march concurrentiel des grands ports africains et donc renoncer aux revenus douaniers qui lui sont li s et qui sont essentiels pour mener bien les politiques publiques de lutte contre la pauvret et de d veloppement conomique sans parler du maintien de son influence g opolitique M Le premier projet mener d urgence est la r habilitation de la ligne de chemin de fer en tout premier lieu la ligne strat gique Dakar Bamako ce qui est galement vital pour le Mali qui doit pouvoir sortir durablement de son enclavement maritime et b n ficier d un acc s s curis l Oc an Atlantique Il serait judicieux de r aliser rapidement une tude in t grant la r habilitation de la ligne marchandise et la mise en place d un r seau ferr public r gional de transport de personnes s appuyant sur un axe reliant le port au nouvel a roport L emprise de l autoroute et voies de d gagement pourrait tre mobilis e pour accueillir les lignes ferr es De grands groupes industriels internationaux disposent du savoir faire et des moyens op rationnels et financiers pour mener bien ce genre de projets strat giques E Concernant la s curit marine et la maitrise de la dynamiq
74. s immobili res indus triels etc nationaux et souvent trangers Il existe donc une logique appliquer le principe pollueur perturbateur payeur et l Etat S n galais d tient toute l gitimit et la responsabilit de faire appliquer la Loi de la R publique du S n gal Lorsqu il est question de durcir la r pression sur les secteurs conomiques forts il est fr quent que ceux ci avancent deux arguments risque pour l emploi fuite des capitaux En l occurrence ces deux arguments ne tiennent pas parce que les entreprises en cause ne g n rent peu d emplois mais aussi parce que de nombreuses soci t s beaucoup plus enga g es dans une approche verte de l conomie peinent entrer au S n gal cause du dumping cologique exerc par ceux qui sont d j dans la place Concernant la Police de l Environnement nombreux sont les pays du sud qui s orientent vers ce type de m canismes En Inde par exemple en plus d un service des eaux et for ts de grande tradition et d une grande efficacit qui prot ge les for ts du domaine public un corps de protection des cosyst mes sensibles du domaine priv se charge de la sensibilisa tion des populations et de faire respecter la Loi de l Environnement Il coute tr s peu 94 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar l Etat car il est constitu de militaires en d but de retraite qui sont volontaires et s lec
75. se traduisant par la r alisation de 12 000 ha de plantations entre 1974 et 1990 par l tat du S n gal gr ce l assistance du PNUD UNSO et des coop rations canadienne et am ricaine De 2001 2006 l tat travers son office des eaux et for ts et avec la coop ration japonaise a lanc un projet de reboisement de la zone du littoral PRL qui a pour objectif sp cifique la plantation de 2037 ha de fo r ts en 10 ans dans les r gions de Thi s et de Louga PRL 2001 En 2006 SOS Sahel a lanc un projet de plantation d un million d arbres contre la d sertification dans les r gions de Louga et de Thi s L objectif tait de renouveler la bande vieillissante de filaos qui pro t ce la cuvette agricole et l cosyst me fragile des Niayes Le r sultat en 2009 est le main tien de 8 ha de dunes stabilis es par le reboisement de 8 330 plants de filaos Le reboise ment continue travers un programme de reforestation int gr En 2011 dans la r gion de Thi s PISRA a travaill avec les populations locales sur un projet de r g n ration des for ts afin d largir les bases g n tiques des filaos Dans la r gion de Dakar on observe une quasi absence de reboisement entre 1986 et 2010 Ndao 2012 M Parall lement ces efforts des coupes anarchiques sont constat s dans la r gion de Dakar sous la pression fonci re exerc e par la ville et la construction d infrastructures routi res sur le littoral VDN Outre l
76. sont elles adapt es aux changements d habitudes alimentaires en Afrique au sud du Sahara conomie Rurale 190 1 21 26 Dagorn R 2008 Le retour des meutes de la faim Sciences humaines 195 2 6 Dia ML Sylla MB 2011 Dynamique de la consommation alimentaire et la hausse des prix des produits agricoles au S n gal Direction de l analyse et de la pr vision statistique Dresch J 1949 La riziculture en Afrique occidentale Annales de G ographie 58 312 295 312 Dury S Medou J C Tita D amp Nolte C 2004 Limites du syst me local d approvisionnement alimentaire urbain en Afrique subsaharienne le cas des f culents au Sud Cameroun Cahiers d tudes et de recherches francophones Agricul tures 13 1 1 7 Enqu te 123 Phase 3 2005 La consommation Dakar le r le du secteur informel dans la demande des m nages R pu blique du S n gal direction de la pr vision et de la statistique FAO 2011 L tat de l ins curit alimentaire dans le monde 2011 p 62 Faye M M 2005 Evaluation d impact environnemental et cadre de gestion environnementale et sociale Rapport final pour le programme de d veloppement des march s agricoles du S n gal 167 p Faye J Ba CO Niang M amp Ba S 2008 Etude sur l volution des modes de production et de consommation de deux vil lages de la zone sah lienne au S n gal Guyomard H 2009 Nourrir la plan te de fa on durable
77. sration r gionale 1 2 Gu no B amp Verrhiest G 2006 R duire la vuln rabilit urbaine aux risques majeurs Techni cit s n 108 Kali E 2009 Changement climatique Un ph nom ne qui inqui te les scientifiques s n galais Le Soleil 23265 Kont M A 2009 S n gal Changements climatiques et urbanisation La ville face au d fi de l eau de la terre et du loge ment AllAfrica Sud Quotidien 1 2 Le Bars Y 2010 Dossier Adaptation aux changements climatiques Le changement climatique peut il tre utile au d ve loppement Natures Sciences Soci t s 18 3 317 321 doi 10 1051 nss 2010039 Magnan 2009 Vuln rabilit des territoires littoraux au changement climatique Mise au point conceptuelle et facteurs d influence D veloppement durable 1 1 30 Manche Y 1997 Propositions pour la prise en compte de la vuln rabilit dans la cartographie des risques naturels pr vi sibles Revue de g ographie alpine 85 2 49 62 Mane D 2010 Effets du changement climatique en Afrique de l Ouest La recherche se positionne en outil d aide la d ci sion Le Soleil 35167 Mbengue C T 2009 L Oms tire la sonnette d alarme Maladies li es au changement climatique Sud Quotidien 10192 Mermet L 2008 In preparation for future and extreme situations Orientations for affirmed conjectural research on social and ecological systems Comptes Rendus Geoscience 340 9 10 689 69
78. urbaine moderne pourrait en outre b n ficier de tous les effluents cit s pr c demment pour am lorer peu de frais la qualit du sol l irrigation la diversit des cultures Ces cultures pourraient alterner avec des plantations massives de bois usage multiple et croissance ra pide pour alimenter Dakar en bois et pour valoriser la biomasse r siduelle par la pro duction de compost et de gaz voire de goudrons avec des meules bois am lio r es type casaman ais Cette compensation carbone aurait en outre le m rite d att nuer les pollutions atmosph riques du centre ville de favoriser sa r gulation thermique ilots de chaleur et de fournir des revenus beaucoup de personnes venues des campagnes pour chercher des emplois la capitale et aujourd hui mal int gr es la vie conomique LA RECHERCHE D UNE GOUVERNANCE A LA HAUTEUR DE L ENJEU E Actuellement l absence de gouvernance adapt e pour une bonne gestion du foncier du fait de l obsolescence de la loi de 64 et l extension non contr l e du b ti accroissent l ins curit fonci re des agriculteurs et contrarient fortement le d veloppement d une agri culture qui est rest e dans la majorit des espaces cultiv s au stade d une agriculture plu viale qui laisse les sols nus la saison s che soumis l rosion olienne et o la pratique de la jach re depuis longtemps disparu compromettant la fertilit des sols long term
79. zone vuln rable l rosion c ti re Il conviendrait donc d anticiper la remon t e du niveau des eaux et d engager les travaux n cessaires pour s curiser l acc s la mer cales en pente quip es de treuil parc de stationnement des pirogues et halles poisson derri re la dune Ce retrait strat gique des plages garantirait un acc s s curis la mer pour les communaut s de p che artisanale Ces op rations de r am nagement devraient tre l occasion de renouer une alliance entre l Etat les artisans p cheurs et les autres op ra teurs du secteur pour la gestion raisonn e des ressources halieutiques Un moratoire sur la p che industrielle dans les eaux territoriales s impose vu l tat des stocks M Mise au point d un programme r gional int gr de construction d ouvrages de renforce ment dans les zones pertinentes S curisation du foncier agricole et d veloppement agro cologique M Plan de sauvegarde des espaces vocation agricole foresti re et de protection des zones humides et application stricte du principe de sanctuarisation de ces espaces par une interdiction de b tir des infrastructures sur l espace ainsi sanctuaris M R gularisation fonci re bas e sur l extension du Domaine Public avec concessions r gle ment es aux propri taires individuels et collectifs en substitution du droit coutumier abrog en 1950 M Mise en place d une interdiction d importation de distribution et d usage des pro
80. zones c ti res M Le littoral de la r gion de Dakar est sans doute la partie la plus vuln rable et celle qui sou l ve encore plus d interrogations sur l application des r gles juridiques en vigueur Le pro jet de loi sur le littoral est toujours l tude mais il se trouve confront aux nombreux en jeux politiques et financiers qui conditionnent les acteurs du littoral Pendant ce temps O Les r gles de classement et de d classement sur le domaine public maritime restent toujours r gis par les articles 19 et suivants de la loi de 1976 portant Code du domaine de l Etat Oo Malgr lintervention de la Commission de contr le des op rations domaniales CCOD des villas et h tels continuent de surgir en bordure du littoral Oo L rosion c ti re et l avanc e de la mer se poursuivent au gr des changements clima tiques et des activit s humaines P che et aires marines prot g es M Le secteur de la p che et des aires marines prot g es peut tre consid r comme celui qui soul ve le plus de probl mes institutionnels en raison des nombreux conflits de comp tences et de d limitation des attributions administratives Les probl mes institutionnels se ram nent la d limitation des comp tences des administrations c ti res La p che maritime avec ses attributions aux termes de la loi portant code de la p che de 1998 O Les parcs nationaux avec les comp tences de gestion des aires prot g es
81. 11 2 247 264 Consulting A 2011 Projet d am nagement de la For t de Mbao les pr alables p 21 Decl ve B 2008 Du m nagement de la nature la naturalisation de la ville S minaire de Pacad mie de Louvain 10 24 Diaw O 2006 Le programme forestier national au S n gal renforcement de la planification d centralise et de la gestion des capacit s Unasylva 57 50 55 Farinet J Forest F amp Sow O 1994 Substitution of fire wood using a small scale rural anaerobic system case study in Senegal of the 7th International symposium on anaerobic 592 600 Faso B 2010 Une for t pour contrer le d sert Cosinus L avenir du climat en questions 5 9 Gouvernement S n galais 1999 code forestier du S n gal 1 re dition ISD 2007 Compte rendu de la dix huiti me session du comit de la FAO sur les for ts Bulletin des N gociations de la Te tre 13 151 1 20 Maass M Jardel E Calder n L Herrera J Castillo A amp Equihua M 2010 Las reas naturales protegidas y la investiga ci n ecol gica de largo plazo en M xico ecosistemas AEET 19 2 69 83 Michel C amp Mermet L 2003 L acc s aux espaces naturels agricoles et forestiers un enjeu pour les particuliers les com munes les territoires Responsabilit s et Environnement 58 69 Nagendra H 2007 Drivers of reforestation in human dominated forests Proceedings of the National Academy of Sciences o
82. 2009 Pollution marine tout commence sur le littoral L eau en question pp 2 5 Bill Raphael 2004 La Gestion Int gr e du Littoral se d cr te t elle ENGREF Bill Rapha l 2006 Gestion int gr e des zones c ti res quatre illusions bien ancr es VertigO 7 0 1 12 Bisson C 2011 S minaire Mbour 2010 Evolution des zones c ti res pp 11 23 doi 10 4000 ethiquepublique 345 p Bonnin M Letixerand M Ly I et Ould Zein A 2012 Atlas cartographique du droit de l environnement marin CRSP IUCN rapport de recherche janvier 2012 112 pp Cesaraccio M Thomas Y F Diaw A amp Ouegnimaoua L 2004 Impact des activit s humaines sur la dynamique littorale pr l vements de sables sur le site de Pointe Sar ne S n gal Impact of sand extractions on coastal dynamics Sa r ne Point beach Senegal G omorphologie relief processus environnement 10 1 55 63 Christie P 2005 Is Integrated Coastal Management Sustainable Ocean amp Coastal Management 48 3 6 208 232 Church J A Gregory J M Huybrecht S Kuhn M Lambeck K Nhuan M T Qin D Woodworth P L et al 2001 Changes in sea level In Houghton J T et al Ed Climate Change 2001 The Scientific Basis Cambridge Uni versity Press Cambridge pp 639 693 Cicin Sain B Bernal PA Vanderweerd V Balgos MC amp Barbi re J 2004 Mobilizing for implementation of the commit ments made at the 2002 world sum
83. 9 Murray J 2008 Nicolas Stern reconnait avoir gravement sous estim l ampleur des risques climatiques BusinessGrees 7 Niasse M Afouda A amp Amani A 2004 R duire la vuln rabilit de PAfrique de l Ouest aux impacts du climat sur les res sources en eau les zones humides et la d sertification UICN p 82 Gland PNUD 2005 Une ann e de catastrophes PNUD pp 1 4 PNUD 2005b Etude sur la collecte des informations et donn es existantes sur les effets n fastes des changements clima tiques pp 1 30 69 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar PNUD 2006 un nouveau rapport souligne l extr me vuln rabilit du continent africain face au changement climatique pp 1 10 Quensi re J 2010 Changements climatiques et vuln rabilit s en Afrique de POuest GIS climat 1 20 Richard Molard J 1966 La s curit Perspectives d une Afrique nouvelle 17 29 Rousseau S 2003 Capabilit s risques et vuln rabilit Pauvret et d veloppement socialement durable 1 14 Thiam A 2009 Changements climatiques et vuln rabilit s urbaines en Afrique L Acca lance un programme continental Sud Quotidien 17858 Tranchant C amp Vasseur L 2004 L cologie industrielle une approche cosyst mique pour le d veloppement durable d veloppement 203 210 Trommetter M Weber J amp Houdet J 2008 Changer la perception que les entr
84. C en 2007 comme un des pays qui auront des difficult s techniques et financi res faire face aux variations du climat dans les prochaines d cen nies et leurs impacts c est dire un des pays les plus vuln rables au changement clima tique Son PIB le classe dans la cat gorie des PMA Pays les Moins Avanc s son indice de d veloppement humain ADH le situant la 157 place sur un total de 173 pays C est ce titre que le S n gal a obtenu en application de l article 4 9 de la CCNUCC une aide finan ci re du Fond pour l Environnement Mondial de 195 000 US pour formuler un Plan Na tional d Adaptation au Changement Climatique PANA qui a t finalis et publi en 2006 http unfccc int resource docs napa sen01f pdf Le gouvernement du S n gal reconna t la vuln rabilit particuli re du pays au changement climatique par le fait que 70 de la population d pend pour sa subsistance de la p che de l agriculture et levage et du tourisme et que les impacts av r s du r chauffement porte sur trois points essentiels O La mont e du niveau de la mer et l avanc e de l rosion c ti re o L acc l ration de la d sertification et la destruction des mangroves O La salinisation des eaux et des sols agricoles depuis le littoral vers l int rieur Dans le PANA le poids du passif socio environnemental est clairement nonc comme un facteur agoravant les impacts n gatifs du r chauf
85. Cartographie et quantification des gisements tique ritoire de la r gion d nergie solaire et valuation prospective de Dakar par int gration des projections climatolo giques haute r solution et d mographiques Cartographie et quantification des gisements d nergie olienne et valuation prospective 107 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar par int gration des projections climatolo giques et d mographiques e Cartographie et quantification des gisements d nergie hydrolienne et valuation pros pective par int gration des projections cli matologiques et d mographiques e Cartographie et quantification des gisements d nergie de la biomasse urbaine et p ri urbaine et valuation prospective par int gration des projections climatologiques et d mographiques REALISATION D UNE MODELISATION CLIMATOLOGIQUE PROSPECTIVE HAUTE RESOLUTION E Comme voqu dans la section consacr au PANA S n gal aucune tude climatologique prospective de d tail n a encore t r alis e au niveau national et a fortiori au niveau local Une telle tude est cependant parfaitement r alisable tr s court terme avec des moyens tr s limit s L IRD et ses partenaires de l Initiative TASK signalent tre en mesure d aider la R gion de Dakar et ses partenaires r aliser avec PUCAD une telle tude climatolo gique de d tail Les principes en sont les suivants E Mise en uv
86. Contrat de prestation N TER 12 028 06 TERRITORIAL APPROACH amp SUSTAINABLE KNOWLEDGE 4 me si EE D lt 1 CA D O s gt So na i k Expertise et ressources Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Auteurs R dacteurs Jacques Quensi re directeur de recherche l Institut de Recherche pour le D veloppement Alain Reti re pr sident de la SAS CAP 2100 International coordinateur de l Initiative TASK Contributeurs Alioune Kane Directeur du Laboratoire de G ographie de PUCAD Amadou Gaye Directeur du Laboratoire de Climatologie de PUCAD Ibrahima Ly Professeur de Droit de l Environnement PUCAD Sidy Seck Professeur de G ographie PUGB Cyril Royer Pr sident de UrbaMonde Camille Gerome Attach e de coop ration au Laboratoire LINUS ARD UCAD Alexandre Peresse Etudiant de Master 2 Analyse de Projets de D veloppement Durable Rennes I Conseillers Papa Ameth Keita Conseiller R gional de Dakar Pr sident de la Commission Environnement Malic Faye Directeur des services techniques au Conseil R gional de Dakar Remerciements Ce texte a b n fici des commentaires de l quipe de PARENE responsable de fournir pour le compte du Con seil R gional de P le de France une assistance ma trise d ouvrage au Conseil R gional de Dakar Les auteurs et contributeurs souhaitent cet gard exprimer leurs remerciements Denis Dangaix Djiby Sall e
87. Mais le probl me de la croissance portuaire ne se r sume pas la disponibilit d espace Si une extension de la r gionalisation ouest afri caine a t lanc e avec l tablissement des entrep ts S n galais au Mali ENSEMA en 2006 la perte de la liaison ferr e tablie en 1923 avec louverture de la ligne Dakar Koulikoro contri buent un affaiblissement du trafic portuaire qui s est acc l r au cours des derni res ann es Le Soleil 21 mai 2013 M En outre on observe un ensablement et l mergence d un ensemble de probl mes environ nementaux et de s curit ibid s n web com Ainsi la configuration de remblais ne facilite pas la s curit de man uvre des navires Ba et al 2013 de m me que l absence de surveil lance des param tres de Id hydro syst me marin contrarie la bonne pr vision des changements de temps des risques de temp te et des volutions tendancielles de environnement c tier M La principale difficult du port de Dakar reste cependant son enfermement dans une struc ture urbaine dens ment construite et qu il faut n cessairement traverser pour couler les mar chandises Cet enclavement qui participe la difficult de d veloppement du chiffre d affaires face des concurrents de la sous r gion qui disposent de beaucoup plus d espace comme Abidjan avec ses 800 ha rend n cessaire l tablissement de concertations ouvertes avec la vil
88. Maitrise de l Energie Agence nationale charg e de la Promotion des Investissements et des Grands Travaux Agence R gionale de l Environnement et des Nouvelles Energies Conseil Ex cutif des Transports Urbains de Dakar Centre National d Etudes Spatiales Centre National de Recherche Scientifique 14 me session de la Conf rence des Parties Poznam 2008 de la Conven ton Cadre des Nations unies sur le Changement Climatique CCNUCC UNFCCO Centre Canadien de Recherche pour le D veloppement International Domaine Public Maritime ENVIronment SATellite satellite europ en lanc en 2002 et perdu en 2011 quip de 10 capteurs diff rents pour lesuivi de l environnement mondial European Remote Sensing s rie de satellite europ en radar lanc s au d but des ann es 1990 European Space Agency Agence Spatiale Europ enne organisation interna tionale ayant 13 pays membres ayant mission d aider la d finition et la mise en uvre de la politique de l Europe en mati re spatiale Organisation des Nations unies pour l Alimentation et l Agriculture Geodesic Satellite premier satellite altim trique am ricain lanc en 1985 Gaz effet de serre Institut Africain de Gestion Urbaine Industrie Chimique du S n gal Indice de D veloppement Humain Institut Fran ais de Recherche pour le D veloppement Institut S n galais de Recherche Agricole Institut national de recherche en sciences et technologies pour l en
89. Nimzatt Guediawaye au S n gal 47 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Baye M 2006 Rapport final Evaluation Environnementale et Sociale R sum Men par la Banque Mondiale afin de r pondre aux Objectifs du Mill naire ODM sur l assainissement Ciss O 2012 Les d charges d ordure en Afrique Mbeubeuss Dakar au S n gal Cogels F X Carn M Niang A amp Gac J Y 1992 La qualit des eaux du lac de Guiers Dakar Communaut Urbaine de Dakar Direction des Services Techniques 1999 Nouveau Syst me de Nettoiement des Ordures M nag res dans le Territoire de la Communaut Urbaine de Dakar Projet pp 12 Dia S Kochman A Azzone A et L 2011 Quel impact de l installation de l usine SOCOCIM au S n gal sur la population habitant aux alentours Diallo O 2007 Probl matique de la gestion des d chets solides urbains Dakar Secr tariat d Etat l Environnement et la Qualit de la Vie 1984 La Collecte S lective des Ordures M nag res Dakar Ca hiers Techniques pp 14 Diallo P M D 2010 Un nouveau Plan d Assainissement pour la ville de Dakar Pressafric Diawara A 2009 Les d chets solides a Dakar Environnement soci t s et gestion urbaine Umr 5185 792 Diop C amp Sagna P 2011 Vuln rabilit climatique des quartiers de Dakar Exemple de Nord foire Azur et de Hann ma ristes Diop M 2011 La tarification de l eau dans
90. PARENE a confi au cabinet ESPERE S n gal qui s est mis en consor tum avec ESPERE France www cabinet espere fr La seconde porte sur l analyse des vuln rabilit s du territoire r gional de Dakar au changement climatique Dans le contexte de la pr paration du PCTI Dakar PARENE en qu te d un partenariat scientifique avait approch la repr sentation au S n gal de l Institut fran ais de Recherche pour le D veloppement tablissement public fran ais caract re scientifique et technolo gique qui a travaill au S n gal sous ses d nominations successives notamment PORSTOM de 1944 1998 L ARENE ayant lanc un appel propositions en Octobre 2012 pour l tude des vuln ra bilit s dans le cadre du PCTI Dakar PIRD a propos d y r pondre et demand l quipe TASK de prendre en charge le dossier La proposition a t examin e avec les autres pro positions re ues en D cembre par une commission ARENE Conseil R gional de Dakar qui a d cid de la retenir Un contrat de prestation a donc t conclu entre lARENE et PIRD d but 2013 LA DEMANDE DU CONSEIL REGIONAL DE DAKAR ET DE L ARENE Dans le Cahier des Clauses Techniques et Particuli res il est clairement pr cis que P objet de l tude est de r aliser un diagnostic de vuln rabilit de la r gion de Dakar Cette tude doit proposer une analyse de fond sur les forces et faiblesses du territoire face au changement climatique e
91. Resilience adaptive capacity and the lock in trap of the Western Australian agricultural region Ecology and Society 9 1 Anonyme 2004 L eau l agriculture et l alimentation FAO Vol Une contribution p 67 APA 2009 Une convention pour la Grande muraille verte de 1 Afrique voit le jour N Djamena Convention sur la grande muraille verte 1 5 Ba B 2006 Etude g ographique de l agriculture en Afrique noire analyse des productions c r ali res et des syst mes ali mentaires au S n gal Th se de doctorat Univ Gen ve Ba A 2007 Les fonctions reconnues l agriculture intra et p ri urbaine AIPU dans le contexte dakarois caract risation analyse et diagnostic de durabilit de cette agriculture en vue de son int gration dans le projet urbain de Dakar AoroParisTech UCAD Bachelier B Grosclaude J Sangar S T Fao L amp Gu E 2010 Afrique l urgence agricole Actu Environnement com 25 26 Binet C 2007 Vers une protection appropri e de la zone agricole par l agriculture multifonctionnelle p 119 Bonnal P Fusillier J Guilluy D 2003 Approche de la multifonctionnalit de l agriculture la R union Les mod les agri coles la relation agriculture emploi Brabant P 2008 Activit s humaines et d gradation des terres au TOGO pp 1 3 Braudeau E 2010 P dologie hydro structurale 1 re partie Braudeau E 2011 P dologie hydro structurale 3 me par
92. T tenter de trouver les moyens de mettre en uvre les solutions relativement simples des probl mes bien cern s qui permettront de corriger le pr sent en pr parant demain C est ce titre qu il a t demand de grands sp cialistes s n galais du droit de la r gle mentation et de la prise de d cision de dresser une synth se bibliographique sur la gouver nance puisqu elle participe la prise de d cision clair e et Papplication d termin e que la gravit des alt rations environnementales conomiques et sociales g n r es par le changement climatique rend plus que jamais indispensable ANALYSE DES GRANDS DOMAINES DE VULNERABILITE DU TERRITOIRE Dynamique c ti re D L analyse des volutions morphologiques des littoraux de la r gion de Dakar n cessite la prise en compte d un ensemble de facteurs naturels ou anthropiques qui sont pour Pessentiel tr s mal suivis par les organismes publics responsables Beaucoup d incertitudes r sultent d une situation o les donn es r centes manquent et les analyses de l actuelle dynamique c ti re ne peuvent tre pleinement tay es Il en r sulte une impossibilit tablir des mod lisations solides et donc anticiper les sc na rios des volutions possibles li es au changement climatique pour lequel redisons le ici aucune tude prospective n a t faite Cette tude est assez facilement r alisable se 26 Plan Climat
93. Territorial Int gr de la R gion de Dakar lon la d marche propos e en fin de rapport p105 et suivantes mais demande un budget sp cifique Elle aurait le m rite d offrir la possibilit d une visualisation g ographique au dessus d une image satellite en 3D des informations climatologiques M La variabilit hydro climatique a t tudi e r cemment dans le cadre des travaux du pro gramme Bilan Prospectif cf travaux de Y F Thomas amp M Senhoury Un bilan d taill des connaissances disponibles a t dress sur le vent les houles les mar es le relief c tier la turbidit ainsi que sur diff rents exemples d effets anthropiques Ces travaux montrent qu il est d sormais possible de compenser la d ficience des pr l vements au sol par certaines donn es satellitaires dont l exploitation n cessite des comp tences actuelle ment peu disponibles sur le territoire s n galais mais parfaitement ma tris es en Europe et aux USA ainsi d ailleurs qu en Australie et de fa on plus r cente en Afrique du Sud M La dynamique olienne qui est une tape importante de la connaissance des interactions climat dynamique c ti re pr sente deux param tres majeurs les champs de vitesse et de direction de vents qui peuvent tre analys s partir de chroniques fournies par exemple par les satellites radar ERS 1 ERS 2 EN VISAT QUIKSCAT et plus r cemment Terra SAR X et Alos M La connaissanc
94. abituellement observ s l chelle interna tionale ECA 2008 Wolde Rufael 2005 M La strat gie d approvisionnement en nergie du S n gal est red finie tous les cinq ans tra vers une Lettre de Politique de D veloppement du Secteur de l Energie LPDSE dont la derni re qui remonte 2008 est bas e sur trois objectifs subvenir aux besoins du pays lar gir l acc s au service et r duire la vuln rabilit Dans ce contexte une coop ration avec la Mauritanie sur des importations de gaz a t envisag e Un projet cor en de centrale char bon a aussi t voqu dans le cadre du plan de r novation d urgence du secteur lectrique TAKKAL 2011 puis cart Actuellement la politique de subvention se poursuit mais avec le souci d inscrire la S n lec dans un contrat de performance et avec l id e d un meilleur d veloppement des sources alternatives d nergie E L incitation un meilleur usage des nergies solaires et oliennes s effectue par des avan tages fiscaux accord s gr ce la loi n 81 22 du 25 juin 1981 ou par le fonds d impulsion pour le d veloppement des nergies renouvelables mis en place d s 2007 Esper 2013 M Diverses tentatives d utilisation de biocarburants ont galement t faites Une incitation des communaut s rurales cultiver chacune mille hectares de Jatropha curca aussi d nomm e pourgh re ou tabanani a t lanc e en 2006 s
95. acteurs etc Lombard et al 2006 La r organisation des transports urbains s n galais t initi e en 1992 pour servir de pilote la r gion Deux d cennies plus tard le bilan de ce mod le est loin d tre difiant M Les difficult s du service public conduisent l omnipr sence des op rateurs priv s avec une augmentation des parts de march du transport artisanal de 18 en 1980 95 en 2000 Diouf 2002 Il en r sulte une multiplication de gares informelles l o les op rateurs priv s le d cident et sans aucune consid ration pour les r gles de la circulation urbaine La domi nance de l informalit dans les transports va de pair avec un d sordre croissant de la circula tion et une d gradation non moins constante des conditions de confort et de s curit des pas sagers transport s v hicules non entretenus pollution hors norme incomp tence des chauf feurs am nagements int rieurs rudimentaires voire dangereux etc Les statistiques officielles montrent cette perte de s curit par l l vation des accidents de 37 et des morts de 44 en l espace de 5 ans Min Equip amp Transports 2002 et un co t financier tr s lev pour les ci tadins Le co t des transports correspond 10 15 du budget des m nages voire 20 pour les plus d favoris s M La base de cette situation n est videmment pas ind pendante d un manque de concertation entre les divers op rateurs et l Etat
96. aie de Hann Ouegnimaoua L 2002 Enqu te sur les extractions de sable sur la plage de Point Sar ne un exemple de perturbation an thropique d un syst me littoral Petite C te S n gal M moire de Ma trise Universit Panth on Sorbonne 96 PP Pages J Debenay JP 1987 Evolution saisonni re de la salinit de la Casamance Description et essai de mod lisation Rev Hydrobiol Trop 20 3 4 203 217 Paris P rez Maqueo O Intralawan A amp Martinez ML 2007 Coastal disasters from the perspective of ecological economics Ecological Economics 63 2 3 273 284 PNUE 2003 Etat de l environnement et politiques suivies de 1972 2002 la mer et les c tes GEO 3 180 209 Poitras J Bowen R amp Wiggin J 2003 Challenges to the use of consensus building in integrated coastal management Ocean amp Coastal Management 46 5 391 405 32 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Quensi re J Kane A amp Niang Fall 2004 Gestion int gr e et d veloppement durable des zones c ti res ouest africaines l exp rience et le projet de la Chaire de PUCAD pp 1 13 Ragu XM 2006 Les attendus du projet deduce mod le d valuation pour le d veloppement durable des zones c ti res d Europe pp 1 40 Republique Du Senegal Ministere De L urbanisme De L habitat Et De L environnement 1986 Plan directeur d urbanisme de Dakar 2001 Rapport just
97. aigu du fait de accroissement des popu lations urbaines de l augmentation des d chets produits par habitant et de l usage crois sant d emballages plastiques Diverses initiatives ont t prises pour tenter de r soudre cette grave question socio cologique faisant tant t appel des entreprises internationales tant t des entreprises nationales Le probl me de la gestion des ordures reste r soudre puisqu aucun des segments de la fili re n a encore re u de solution satisfaisante com mencer par le stockage des d chets qui est toujours confi la d charge de Mbeubeus dont la localisation entre littoral et zones humides extension plus de 75 ha aujourd hui et le volume plus de 25 m tres de haut constituent en soi un probl me environnemental de premi re importance Mais avant cette tape finale que constitue la d charge les tapes de collecte de tri et d acheminement reste r soudre non seulement pour les centre villes mais aussi pour les faubourgs et quartiers p riph riques qui atteignent des niveaux remar quables d insalubrit Sur la d charge elle m me toute une population vit dans des condi tions de pestilence et de pollutions extr mes du tri et du recyclage des d chets achemin s vers Mbeubeus Bois plastiques ferrailles pneus mais aussi m taux et produits hautement toxiques issus des appareils lectroniques sont trait s la main en absence de toute mesure de s curit En ava
98. akaroise pourra tre contenue et que pourront tre initi es les coul es vertes qui lui manquent C est ce prix qu une ceinture verte de pro duction agricole maraich re fruiti re pourra voir le jour pour valoriser les eaux pollu es de la NSQ et alimenter la capitale NECESSITE D UNE APPROCHE INTEGREE A L ECHELLE DU TERRITOIRE REGIONAL Les questions traiter sont bien connues M Ainsi que nous l avons d j voqu au d but de l analyse documentaire aucune des ques tions qui ont t abord es dans ce qui pr c de sont inconnues ou nouvelles Au contraire elles sont pour la plupart parfaitement identifi es et analys es depuis plusieurs d cennies Elles ont t pour la plupart l objet de publications dans des revues scientifiques recon nues pour leur s rieux et disposant de comit s de lecture compos s de sp cialistes interna tionaux des diff rentes disciplines abord es La majorit des tudes r alis es ont t con duites par ou avec des scientifiques s n galais de r putation internationale Les r sultats pr sent s ici ne sont donc l objet d aucune controverse de nature en remettre en ques tion leur bien fond Mais elles n ont pas de r ponses politiques et op rationnelles M Pourquoi ces recherches n ont elles pas jou de r le significatif dans l volution g n rale de la situation socio cologique de la r gion de Dakar Pourquoi n ont elles pas suscit
99. al from analysis of high resolution remote sensing images Ackermann G Mering C amp Quensiere J 2003 Analysis of built up areas extension on the Petite C te region Senegal by remote sensing Analyse de l extension des espaces b tis dans la Petite C te S n gal par t l d tection Cyber g o 249 pp 1 15 AFD amp VEOLIA Environnement 2011 Concilier lutte contre la pauvret et qualit de l environnement quelles solutions in novantes Conf rence internationale pp 1 6 Allen A 2012 Interdisciplinary Perspectives on Urban Metabolism Journal of Industrial technology Anonyme 2008 D mographie Afrique la population urbaine va doubler d ici 2030 G opopulation pp 7 8 Anonyme n d Les dimensions territoriales du d veloppement r gional en Afrique de l Ouest et du Centre pp 1 17 Anonyme 2006 R gion de Dakar Situation conomique et sociale 2005 p 255 Anonyme 2007 Priorit au Grenelle Environnement Promouvoir une ville durable Certu 1 4 Anonyme n d Etat de l environnement et politiques de suivies de 1972 2002 L atmosph re Etat de l environnement et politiques de suivies de 1972 2002 pp 210 239 Antoine P 2000 Croissance urbaine et insertion des migrants dans les villes africaines APIX 2007 Autoroute Dakar Thi s Etude d acceptabilit et de sensibilit au p age Etude compl mentaire Phasage VDN ZAC pp 1 7 Bald C 2003 Evolution
100. an Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Marico D 2006 Pr servation des d fenses naturelles du littoral mauritanien d marche de l Observatoire du Littoral autour du suivi du cordon dunaire figure 1 1 7 Martinez M L Intralawan A V zquez G P rez Maqueo O Sutton P amp Landgrave R 2007 The coasts of our world Ecological economic and social importance Ecological Economics 63 2 3 254 272 Mbaye E H N 2013 Protection c ti re et lutte contre l rosion maritime Rufisque r ceptionne sa Digue de l Avenir rewmi com 18 mai 2013 12 13 Mbow M A 1993 Les peuplements anciens du littoral atlantique s n galais les amas coquilliers anthropiques et les re cherches pluridisciplinaires In A T Diaw amp B Eds Gestion des ressources c ti res et littorales du S n gal actes de l atelier de Gor e du 27 29 juillet 1992 pp 29 42 IUCN MEPN 2012 Etablissement d un plan de gestion int gr e des zones c ti res au S n gal Rapport sur le cadre juridique et institutionnel 108 pp Meur Ferec C 2006 Essai in dit de la dynamique naturelle de la gestion int gr e de l espace littoral un itin raire de g o graphe Document d habilitation Universit de Nantes Misdorp R Dronkers J Spradley J R 1990 Strategies for adaptation to sea level rise IPCC RSWG Rijkswaterstaat The Hague 122 pp Moncef R Bonvallot J amp Hentati A 1975
101. ansigeance de ses p cheurs vis vis des p cheurs migrants le port de p che de Kayar reste un exemple de gestion locale des p cheries artisanales Exemple qui servira probablement un jour prochain orienter l volution du Code des P ches vers une d volution des droits de gestion des ressources aux p cheries lo cales et leur responsabilisation correspondante E Kayar vient en fin de mission rappeler l importance de l industrie halieutique s n galaise et son d veloppement tout autour de la presqu ile du Cap Vert Activit majeure tant pour son importance conomique qu alimentaire qui souffre aujourd hui de graves probl mes de surexploitation en particulier cause de la demande croissance du march dakarois et des pr l vements massifs r alis s par les bateaux industriels trangers notamment asia tiques Ce facteur de vuln rabilit dont les causes sont expos es dans de nombreux tra vaux scientifiques doit lui aussi faire l objet de mesures de correction pour r tablir les stocks florissants du pass avant que l influence du changement climatique ne vienne transformer en drame ce qui n est encore aujourd hui qu un secteur r tablir dans la dy namique saine qui a t la sienne pendant de longues ann es E En plus de la p che il est important de noter l intensit de la production maraich re dans ce secteur g ographique bien s par de la zone urbaine et du mitage que son extension occasionn
102. aos pr l ve ment d eau insalubre des nappes phr atiques transformation de la frange c ti re en lieu d ins curit et de trafics illicites etc M Les nuisances g n r es par ces abus et incivismes comme l rosion c ti re en aval l avanc e de la mer lexposition aux vents du large que les filaos retenaient sont connues et d nonc es mais ne conduisent aucun contr le des pouvoirs publics aucune p nalisa tion des responsables E Extension extr me des espaces b tis co t lev d entretien du r seau routier et difficult s r sultantes alimenter correctement les habitations en eau potable r seau peu fiable de mauvaise qualit g n rale d livrant des eaux fortement charg es de boues diverses co t de la surcharge en chlore exig e par une telle situation r seau lectrique tabli aux frais du consommateur et g n rateur de nombreuses pertes R seau t l phonique comparable Ab sence totale de r seau d assainissement Absence totale de r seau d vacuation des eaux de Par absence on n entend pas n cessairement inexistence mais non application dans les faits ou non respect ce qui revient une absence 78 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar pluie Conditions r unies pour g n rer des probl mes r currents de sant avec ventuel lement de risques lev s d pid mies qui ne peuvent que monter en puissance avec le changement climatique Sch
103. aphie de la diversit Cyberg o en ligne pp 3 7 Jarrige F 2006 La prise en compte de l agriculture dans les nouveaux projets de territoires urbains Exemple d une re F ma m y A w A 7 IEI l A Mn ZONE CONTENEURS CONT NNER AREA Mn ZONE C R ALIERE CEREALS AREA ZONE PECHE FISMING AREA MR ZONE TRAFIC MALI MALI AREA M ZONE MARCHANDISES DIVERSES G MERAL AREA MR ZONE PHOSPHATE PHOSPHATE AREA E ZONE PETROLIERE PETROL AREA Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar cherche de Montpellier Colin Armand Jin W Xu L amp Yang Z 2009 Modeling a policy making framework for urban sustainability Incorporating system dynam ics into the Ecological Footprint Ecological Economics 68 12 pp 2938 2949 Kayser B amp Tricart J 1957 Rail et route au S n gal Annales de G ographie 66 356 328 350 Kont M A 2009 La ville face au d fi de l eau de la terre et du logement SudQuotidien pp 1 2 Kont M A 2009 S n gal Changements climatiques et urbanisation La ville face au d fi de l eau de la terre et du loge ment AllAfrica Sud Quotidien pp 1 2 Laishley R 2009 Mainmise sur les terres africaines UN Afrique Renouveau pp 10 13 Le Bris E Le Roy E amp Mathieu P 1991 L appropriation de la terre en Afrique Noire Manuel d analyse de d cision et de gestion fonci res E Le Bris E Le Roy amp P Mathieu eds Paris Karthala Leon J Dram MS
104. at Territorial Int gr de la R gion de Dakar avec des variations dans le temps et dans l espace dans le temps l rosion aurait ralenti au cours des derni res d cennies entre 1978 et 1997 dans l espace on constate que l rosion est limit e jusqu Mbatal puis augmente de mani re importante pour atteindre des maxi mums Grand Mbao au Cap des Biches et Rufisque Au S n gal les ph nom nes de re cul du trait de c te sont signal s sur pratiquement tout le littoral de Saint Louis Joal en passant par de nombreux sites de la r gion de Dakar Camb r ne Yoff corniches ouest et est Baie de Hann Mbao Rufisque avec des reculs variant entre 2 m et 8 m par an UEMO 2010 Les causes sont connues ce sont les pr l vements de sable et autres s diments sur les plages par exemple Mbao et Mbeubeuss aux Parcelles Assainies Golf Guediawaye Cap des Biches etc Ce sont aussi les constructions de b timents sur les plages et d ouvrages perpendiculaires au rivage Pexamen de photographies a riennes montrent qu au niveau des chenaux d alimentation de lusine ICS Mbao et de la centrale thermique du Cap des Biches mais aussi au niveau de l pi de Nianning une si tuation d rosion intense Ibid E Pour lutter contre les effets catastrophiques de ces mauvaises pratiques les populations de Yoff et de Diamalaye s activent avec les moyens du bord dans les quartiers Nd
105. au urbains d Afrique subsaharienne une g ographie de la diversit Cyberg o en ligne 3 7 Jenerette G D Marussich W A amp Newell J P 2006 Linking ecological footprints with ecosystem valuation in the provi sioning of urban freshwater Ecological economics 59 38 47 Kanal150 2010 Un nouveau plan d assainissement pour Dakar contre les inondations dans la banlieue Senetoile news Kane C A 1995 Contribution l tude hydrochimique de la nappe des sables quaternaires du littoral nord du S n gal entre Kayar et Saint Louis Th se de Doctorat de 3e cycle en G ologie UCAD 131 pages annexes Keita B 2006 Gestion sociale de l eau et projet de modernisation hydraulique dans une vall e du haut atlas au Maroc les A t Hakim pp 1 15 Kont M A 2009 S n gal Changements climatiques et urbanisation La ville face au d fi de leau de la terre et du loge ment AllAfrica Sud Quotidien 1 2 Madioune D H Faye S C Faye S 2011 Etude de la vuln rabilit intrins que la pollution de la nappe libre des sables qua ternaires de Thiaroye par la m thode DRASTIC Journal des Sciences et Technologies Vol 9 n 2 pp 1 11 Malou Diop Dacosta Saos A 1992 Influence du climat sur les ressources en eau souterraine en zone Soudano Sah lienne Margat J 2005 Quels indicateurs pertinents de la p nurie d eau Geocarfour 80 1 3 Marta AD Natali F amp Mancini M 2011 Energy and
106. augmentation rapide de la demande et le changement climatique soumettent les ressources en eau une pression croissante selon le nouveau Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau des Na tions Unies Background Information Brief p 5 URBAMONDE urbaniste sans fronti re 2009 Programme de Mitigation des inondations de Thiaroye dossier diagnos tic URBAmonde 2009 Programme de Mitigation des Inondations de Thiaroye Dossier diagnostic Valentin C 1990 Les tats de surface des bassins versants de Thysse Kaymor S n gal 11 Van Kote G 2012 Agriculture comment doper les r coltes mondiales Le Monde Dimanche 2 2012 Assainissement Agence de D veloppement Municipal 2012 Etude du plan directeur de drainage des eaux de la r gion p riurbaine de Dakar janvier AIVE 2007 L eau pr serv e Assainissement collectif assainissement autonome p 17 Namur Association pour la D fense de l Environnement et des Consommateurs ADEC 2006 La probl matique de la gestion des d chets au S n gal Pexemple de la ville de Thi s Esquisse de solutions l incin ration des d chets avril infrastructures et des services sanitaires de la ville de Nouakchott tat des lieux et enseignements Observatoire des Services et du Patrimoine Urbains de Nouakchott 123 Ba T H 2010 Assainissement et risques socio sanitaires et environnementaux dans la commune d arrondissement de Wak hinane
107. auvaise qualit des urbain contre l rosion c ti re services urbains Perte de la protection contre l ensablement des Multiplication des probl mes de sant publique et accroissement des causes de mortalit constructions et des Recul du trait de c te sur espaces c tiers toute la c te nord E Si une volont de la puissance publique s est exprim e par le pass en mati re d urbanisme et de ma trise de l espace tout se passe comme si cette volont s tait fortement amoindrie ou encore comme si elle avait d missionn face Pomnipr sence triomphante des int r ts priv s Dans explosion immobili re que conna t l espace p ri urbain dakarois il est d sormais difficile de percevoir une volont normalisatrice voire simplement organisation nelle C est de la multiplication des probl mes g n r s par l absence d application de normes dans la hauteur du b ti dans les largeurs de voirie dans les respects de bornages dans la gestion des ordures dans la gestion des eaux us es voire dans la gestion des eaux de pluies que naissent les nombreuses vuln rabilit s actuelles du tissu p ri urbain M Cette disparition des r gles transparait aussi tr s clairement dans la multiplication des lo tissements la destruction des biens publics tels que le sable c tier les filaos protecteurs les espaces verts la tol rance des constructions dans des zones de grande insalubrit etc M Ja s
108. av r e art 13 de la loi de 64 L Etat a d sormais la possibilit de soustraire au pouvoir foncier des collectivit s rurales les terres repr sentant un int r t pour le d veloppement conomique et social et ce sans exigence d utilit publique donc sans possibi lit de contr le juridictionnel Faye 2008 4 Faye Jacques 2008 Le foncier et la d centralisation L exp rience du S n gal Le Hub Rural dossier 149 IED Dakar Londres 67 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar M L volution des textes vers une plus grande accessibilit du foncier la population non pay sanne ne s est pas accompagn e d un d veloppement comparable des outils n cessaires la gestion fonci re dans la plupart des communaut s rurales il n existe pas d instruments de gestion fonci re ni d outils d information pouvant favoriser la ma trise du foncier Tour et al 2013 Alors qu il est d sormais l objet de nombreuses transactions le domaine national n est toujours pas inventori Ce qui compte tenu des grandes facilit s offertes aujourd hui par la t l d tection le g o r f rencement et la g o localisation et des nombreuses comp tences nationales dans le domaine montre davantage une volont de ne pas mettre en place les outils d une gestion rationnelle qu une impossibilit mat rielle ou financi re de le faire M On s accorde consid re
109. c essentiel que dans le cadre du PCTI la n cessit de la r vision des plans d urbanisme soit mise en avant que les impacts pr sents et futurs du chan gement climatique soient pris en compte en se basant sur des projections climato logiques haute r solution soigneusement labor es voir proposition p 105 et sui vantes Toutes ces informations devront tre communiqu es et d battues avec tous les services municipaux r gionaux et nationaux responsables de l laboration des instruments de planification urbaine ainsi que des organismes de coop ration internationale parte naires en mati re d environnement et de d veloppement conomique et social E Ceci suppose qu un groupe de scientifiques comp tents compos de climatologues de g ographes d cologues et de sociologues soit mis en place pour assurer un accompa gnement ad quat des urbanistes pour une prise en compte pertinente des donn es scientifiques dans l laboration des plans directeurs concernant la ville et le territoire r gional M Le tableau suivant dresse un panorama synth tique de l tat de prise en compte du chan gement climatique dans les principaux instruments d urbanisme en vigueur sur le territoire Objectifs Strat gie de d veloppe ment urbain du Grand Dakar l horizon 2025 Ce document de bonne tenue et de bonne coh rence technique n int gre pas le chan gement climatique ni dans sa dimension Donner un ca
110. c pour con s quence E Non gestion du b ti avec pullulation de lotissements non programm s long terme non respect des r gles de construction dans les lotissements non contr le de la qualit du b ti ni de la comp tence des b tisseurs non respect des normes de circulation conduisant l impossibilit pour les pompiers et les bennes ordure de p n trer dans les quartiers Donc d une fa on g n rale accumulation des caract ristiques de dangerosit de l urbanisation E Pr carisation des conditions de salubrit urbaine par M Absence de r seau d assainissement absence de contr le des normes respecter pour les installations d assainissement individuelles cuves E Non contr le du d potage des citernes de vidange qui effectuent des vidanges en mer E IJrr gularit s des collectes d ordures m nag res accumulation de d p ts sauvages insalubrit r sultante des quartiers des banlieues E Absence de gestion de la remont e des nappes phr atiques de la presqu le inon dations r currentes de quartiers b tis d veloppement chronique de maladies d origine hydrique voire de noyades dans certains quartiers de banlieue E On constate une absence de gestion et de contr le des espaces publics et des ressources partag es pr l vement sauvage de sable marin en tr s grandes quantit s et par une grande diversit d acteurs de la charrette la grosse entreprise coupe sauvage de fil
111. ccumulation en ville de tonnages de b ton toujours plus importants en un espace confin permet pendant la jour n e un stockage d nergie thermique consid rable que rien ne vient dissiper d autant que l orientation des b timents n est aucunement pens e pour favoriser les courants d air ra fraichissants De m me la concentration en banlieue de petites constructions les unes contre les autres le plus souvent avec des terrasses en b ton contrarie la ventilation des maisons leur fait perdre de l habitabilit et favorise la consommation d nergie pour compenser chaleur et manque d a ration M Sila rar faction des espaces verts constitue un gros handicap qu il conviendra de corriger au plus vite pour une bonne adaptation au changement climatique trois autres erreurs de gestion environnementale sont potentiellement lourdes de cons quences pour les ann es venir Ces erreurs concernent d une part la gestion de la dynamique c ti re et ses implica tions dans la remont e marine et d autre part les ressources alimentaires de proximit dont la ville a imp rativement besoin et qui ne font pas l objet d une l attention du m me ordre que limportance des risques qu elle g n re UN TERRITOIRE DONT LES INONDATIONS CHRONIQUES N ETANCHENT PAS LA SOIF M Au S n gal les ph nom nes de recul du trait de c te sont signal s sur pratiquement tout le littoral de Saint Louis Joal en passant par de nombreux
112. cembre 2004 Thomas Y F amp Ahmed El M S 2007 Distribution de la hauteur significative en Afrique de POuest mesur e par le radio m tre TOPEX POSEIDON Revue Photo Interpr tation n 2007 1 24 p Tobey J amp Volk R 2002 Learning Frontiers in the Practice of integrated coastal management Coastal Management 30 285 298 Tomlinson B Sastre S Blasco D amp Guill n J 2011 The Systems Approach Framework as a Complementary Methodology of Adaptive Management a Case Study in the Urban Beaches of Barcelona Ecology and Society 16 4 doi 10 5751 ES 04484 160428 Tornqvist T E amp Meffert D J 2008 Sustaining coastal urban ecosystems Nature Geoscience 1 pp 805 807 Toulouse B 2004 Analyse spatiale des activit s et des usages des ressources agricoles du littoral s n galais en pays S r re Toupet C 1995 Actes de l Atelier de Gor e Gestion des ressources c ti res et littorales du S n gal Revue de g ographie de Lyon 70 Treyer S 2005 Prospective pour le littoral In S Treyer Ed Prospective du littoral Prospective pour le littoral p 29 Pa ris Minist re de PEcologie et du D veloppement Durable Turmine V 2001 Les variations spatio temporelles des marais mangrove et de leur hydrodynamisme en Afrique de l Ouest entre la Petite C te et la Guin e Paris VII Denis Diderot Turner R K 2000 Integrating natural and socio economic science in coastal management Journal
113. chainement au Maroc et en Alg rie sous l impulsion du R20 www regions20 org 1 Une mesure urgente et un projet conomique interdiction de l usage des sacs plastiques sur tout le territoire et d veloppement d une usine de plastique or ganique aliment par les ressources locales renouvelables exploitation des gi sements de biomasse terrestre et marine L ISTEA ex CEMAGREF pour rait tre utilement mobilis dans ce domaine 97 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Trame verte et bleue outil essentiel pour l adaptation M Pour lutter contre l rosion c ti re il est indispensable de d gager toutes les zones sen sibles de toutes les constructions qu elles supportent Il s agit principalement des cordons dunaires qui doivent tre fix s par des bases v g talis es de filaos afin de les stabiliser sans les fixer afin de leur laisser une capacit pouser les cycles s dimentaires et per mettre le r engraissage des plages en pleine d pl tion Le projet de la Grande Muraille Verte a t l occasion de travaux de synth se de l ensemble des recherches men es en agroforesterie dans le domaine sah lien au cours des 30 derni res ann es De tr s nom breuses esp ces ligneuses d origine locale et parfaitement adapt es ce type de fonction nalit s ont t test es avec succ s Ces r sultats scientifiques valid s doivent tre valoris s dans le contexte d
114. chniques de cli matisation naturelle des b timents Il est souhaitable de modifier la couleur et l orientation des fa ades afin de r duire l alb do Il est urgent de d velopper l usage de mat riaux iso lants comme le b ton alv olaire et envisager terme la v g talisation des toits terrasses et leur int gration dans les couloirs cologiques 9 D velopper un parc de production nerg tique bas sur le biogaz sur olien offshore le d ploiement d hydroliennes de grande capaci t et inciter le d ploiement de capteurs photovolta ques sur les b timents d habitation afin de renforcer l autonomie lectrique et r duire la d pendance aux nergies fossiles impor t es et maximiser le recours la mobilit lectrique ferr et individuelle 10 R organiser l urbanisme de la r gion de Dakar pour construire la multipolarit afin de d concentrer l activit conomique du centre ville r duire les migrations pendulaires et la pression sur le r seau de communication Cette r organisation doit prendre en compte la n cessit d un r seau de couloirs colo giques chercher mieux distribuer les entreprises sur le territoire par la mise en place d un r seau de zones d activit s commerciales et industrielles et assurer la multifonctionna lit des quartiers r sidence loisirs approvisionnement emplois pour obtenir une r duc tion massive du besoin de mobilit intra urbaine 92
115. chocs climatiques au S n gal un mod le dynamique d quilibre g n ral calculable appliqu l eau conomie et pr vision Universit de Rouen Brown O amp Crawford A 2009 Changements climatiques et s curit en Afrique p 30 Dauphin A amp Provitolo D 2007 La r silience un concept pour la gestion des risques Annales de g ographie 654 2 115 Diarra D Z 2005 Impacts des changements climatiques en Afrique de l Ouest Diemer A amp Labrune S 1995 L cologie industrielle quand l cosyst me industriel devient un vecteur du d veloppement durable D veloppement durable et territoires en ligne 1 25 Erkman S 2001 Industrial ecology a new perspective on the future of the industrial system Soci t De Pneumologie De Suisse Etat du S n gal Minist re de l int rieur minist re de l environnement et de la protection de la nature 2005 Contribution du S n gal la conf rence Mondiale sur la pr vention des catastrophes Faye C 2008 Les d fis de lavenir de la plan te pass s au peigne fin forum r gional sur le changement climatique Sud Quotidien Gallopin G C 2006 Linkages between vulnerability resilience and adaptive capacity Global Environmental Change 16 3 293 303 Gaudin T 2007 Le futur en terreur L usine GES 29 GIEC 1990 Sc narios des changements climatiques en Afrique de l Ouest encore trop d incertitudes Atlas de l int
116. d fi de la r gulation publique plan taire Futurible Les cahiers mill naires 230 29 44 Veldkamp T Polman N Reinhard S amp Slingerland M 2011 From Scaling to Governance of the Land System Bridging Ecological Ecology and Society 16 1 74 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Vob J P amp Bornemann B 2011 The Politics of Reflexive Governance Challenges for Designing Adaptive management and transition management Ecology and Society 16 2 1 23 Weber J amp Bailly D 1991 Pr voir c est gouverner Comment en conomie sociologie droit et sciences du politique pren dre en compte le tr s long terme dans l analyse des probl mes d environnement pp 1 8 Climat et changement climatique Albergel J amp Lamach re J M 1990 Les parametres climatiques regionaux 267 269 Cabral F J 2012 L impact des al as pluviom triques sur les disparit s r gionales de pauvret au S n gal Revue d conomie du d veloppement 26 1 69 Carrega P amp Equipe G 2004 Climatologie et d veloppement durable Historiens et g ographes 387 205 209 Comby J 2009 La contribution de l Etat la d finition dominante du probl me climatique Les Enjeux de lPinformation et de la communication 1 12 Cour M amp Mennessie M 2010 Quatre questions sur le changement climatique Figaro 2 f vrier 20392 Dahan A Aykut S Korczak A amp Recherc
117. d marche qui consiste dans un premier temps constater et analyser les dysfonctionnements cologiques du territoire pour remonter dans un se cond temps aux causes originelles de ces dysfonctionnements c est dire plus pr cis ment aux mauvaises d cisions qui par le pass ont g n r les d s quilibres cologiques ac tuels Les solutions recherch es seront ainsi syst matiquement inscrites dans les deux ordres qui caract risent les syst mes socio cologiques consid r s les dynamiques colo giques biophysiques et biocimatiques et les dynamiques sociales exploitation des res sources et gouvernance des usages Dans cette approche pour inconfortables qu en puis sent para tre les r sultats il est propos de mettre nue la racine des probl mes afin qu ils soient mieux compris par les d cideurs et que ceux ci puissent ainsi disposer de clefs pour l approfondissement et de piste d action BIBLIOGRAPHIE Anderson C B G E Likens et al 2008 Integrating science and society through long term socio ecological research Environmental Ethics 30 3 295 312 Baron C and A Isla 2003 Marchandisation de l eau et conventions d accessibilit la ressource Le cas des m tropoles d Afrique Sub Saharienne communication au colloque Conventions et institutions Paris 11 13 Berkes F J Colding et al 2003 Navigating Social Ecological Systems building resilience for complexity and change
118. d Society 13 1 Henning R 2002 Utilisation des savoirs locaux sur le Jatropha Utilisation de l huile de Jatropha curcas comme mati re 47 4 Infoconseil Paoa 2006 Etat des lieux de la fili re c r ales locales au S n gal Gret Enda graf SNC Lavalin Cintech MAE CDE ACDI MIA 54 p ISRA ITA 2005 Bilan de la recherche agricole et agroalimentaire au S n gal 520 Janvry de amp Sadoulet A 2004 Organisations Paysannes et D veloppement Rural au S n gal Jarrige F 2006 La prise en compte de l agriculture dans les nouveaux projets de territoires urbains Exemple d une re cherche de Montpellier Colin Armand 39 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Jouve P amp Tallec M 1996 Une m thode d tude des syst mes agraires en Afrique de l Ouest par l analyse de la diversit et de la dynamique des agro syst mes villageois In Budelman Ed Agricultural R amp D at the crossroads p 19 Royal Tropic Institute of Netherland Kessler A 2004 Aspects socio conomiques d un compost phytosanitaire issu des ordures appliqu dans l agriculture p riurbaine en Afrique de l Ouest 257 Krausmann F 2008 Land Use and Socio economic Metabolism in Pre industrial Agricultural Systems Four Nineteenth century Austrian Villages in Comparison Social Ecology Working Paper 72 December Krausmann F Gingrich S Haberl H Erb K H Musel A Kastne
119. dation des ressources 3 Geo 3 9 11 Wiedmann T Minx J Barrett J amp Wackernagel M 2006 Allocating ecological footprints to final consumption categories with input output analysis Ecological Economics 56 1 28 48 La question des transports Port de Dakar M L importance du port de Dakar port d eau profonde r sulte de ses caract ristiques qui en font un mouillage parfaitement prot g de la houle comme il n en existe pas de meilleur du Cap Tanger Marc Schrader 1912 mais aussi de sa situation g ographique mi chemin entre l Europe et Am rique du Sud entre l Am rique du Nord l Afrique australe Ces quali t s font que le port de Dakar assure 90 des changes du S n gal avec l ext rieur et que ce trafic correspond plus de 70 des recettes douani res du pays M L volution du port correspond donc troitement l volution des changes entre le S n gal et P tranger Ainsi le d veloppement des importations de charbon d s 1866 puis de car burants liquides d s 1926 le d veloppement des exportations d arachide partir de 1885 puis de ressources mini res d s 1950 de la p che partir de 1956 et des changes de biens d quipement et de consommables fait passer la superficie du port de 46 ha sa cr ation aux 326 ha actuels avec 142ha d espaces administratifs et industriels et 184 ha de zone douani re 57 Plan Climat Territorial Int gr
120. de r duire le transit pendulaire Pour ce faire les pouvoirs publics doivent se fixer des objectifs ambitieux et conqu rir les moyens n cessaires en d veloppant un r seau de zones d activit cono mique dans toutes les localit s de la R gion et favoriser la mobilit r sidentielle afin d en courager la r duction de la distance maison travail loisir 99 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Energie sortir de la vuln rabilit nerg tique Pour que le nouveau syst me de mobilit fonctionne il faut produire de l lectricit en mobilisant les gisements d nergies renouvelables localement disponibles en premier lieu la mer courant vent et le soleil toits mais surtout murs Le syst me nerg tique du S n gal est extr mement vuln rable aux al as et changements climatiques car bas principalement sur les combustibles d origine fossile achemin s par voie maritime par nature co teux et d pendant des tats de mer et victime de l enclave ment portuaire Dans le contexte climatique du pays l hydro lectricit suppose de conc der des pertes normes par effet joule sur les lignes haute tension sur les distances im portantes entre les barrages et les centres de consommation de l lectricit produite Les alternatives technologiques existent aujourd hui pour valoriser les ressources renouve lables dont les gisements sont localement particuli rement abondants l
121. des collectivit s lo cales des comit s de quartiers les organisations de la soci t civile et tous les acteurs co nomiques artisanaux et industriels engag s ou int ress s par la structuration d une fili re de traitement et recyclage des d chets Ce plan doit tre con u pour faire merger un fi li re conomique rentable sur l ensemble du territoire r gional elle pourrait tre g n rali s e au niveau national en commen ant par toutes les capitales r gionales L objectif doit tre d liminer de fa on syst mique syst matique et rapide l ensemble des nuisances la sant et l environnement Le syst me pour tre efficace durable et efficient sur le plan financier doit tre d centralis ce qui en r duira le bilan carbone en vitant des d place ments sur de longues distances Le traitement int gr des d chets est un secteur cono mique rentable et grand pourvoyeur d emplois verts et de haute valeur sociale et colo gique Il ne doit pas d placer le probl me mais le traiter M La fermeture planifi e de la d charge de MBeubeus mesure que le r seau de zones lo cales de traitement herm tique se d veloppe Il faudra pr voir un programme de d con tamination du site une fois qu il sera ferm Les zones de traitement d centralis es pour raient tre r alis es en PPP sur des petites parcelles quip es d un m thaniseur et de pan neaux solaires selon le mod le qui se d veloppera pro
122. diet I 2004 Conflits d usage dans la gestion des ressources en eau analyse territoriale des modes de r gulation Acte de la journ e d tude les territoires de l eau Universit d Artois pp 55 70 Camagni R amp Maillat D 2006 Milieux Innovateurs Th orie et politiques pp 1 2 Cash D Adger W amp Berkes F 2004 Scale and cross scale dynamics governance and information in a multilevel world MEA 1 15 Cazalet B 2007 Les droits d usage territoriaux de la reconnaissance formelle la garantie juridique Le cas des aires marines prot g es ouest africaines Mondes en d veloppement 138 2 61 doi 10 3917 med 138 0061 Cefa D 1996 La construction des probl mes publics D finitions de situations dans des ar nes publiques pers e 14 43 66 CERTU 2010 Plan Climat nergie Fiches CERTU 3 1 2 CERTU 2011 La performance conomique des territoires Economie territoriale et urbaine 3 6 Charvolin F 2010 La d mocratie cognitive Engagement passion et inventivit dans les curiosit s profanes erstu ens 4 7 Chauveau J P 1992 Le mod le participatif de d veloppement rural est il alternatif l ments pour une anthropologie de la culture des d veloppeurs Bulletin de PAPAD 3 sept 1992 20 31 Chauveau J P amp Delville P L 2002 Quelles politiques fonci res interm diaires en Afrique rurale francophone 1998 Cities Alliance 2010
123. dont les antennes de r ception couvre tout le secteur ouest de l Oc an Indien Le transport urbain un besoin urgent de changer de paradigme Le syst me de transport dakarois est une grave menace pour la sant des r sidents m me de passage car il est extr mement polluant et dangereux De plus c est une catastrophe conomique qui ob re les possibilit s de d veloppement Dakar comme toutes les orandes villes ouest africaines paie au prix fort les choix strat giques de mobilit qui lui ont t largement impos s dans les ann es 80 90 c est dire celui de la Seconde R volu tion Industrielle bas e sur le couple p trole automobile par opposition avec celui de la Premi re bas e sur le couple charbon chemin de fer Ce mod le est structurellement d pass en raison de l puisement des gisements p troliers facilement accessibles dont l exploitation est la principale cause du changement climatique Un nouveau paradigme est en train de se mettre en place bas sur le couple lectricit renouvelable diversi fi mobilit diversifi e dans une logique d optimisation et de r duction La non rentabili t du syst me de transport routier actuel h rit de la mise en place de l conomie arachi di re est aujourd hui d montr et l hyper abondance des moyens de transport routier est plus le produit d une bulle sp culative qui s est progressivement d confl e emp chant toute dynamique de renouvellement
124. drology Tampa pp 238 245 Gesamp 2006 Gesamp statement of 1998 concerning marine pollution problems Gesamp Report and studies pp 1 7 Gh zali M 2010 Propos introductifs la vie tumultueuse du couple GIZC et gestion des risques naturels et technologiques sur le littoral VertigO 8 1 10 Giraud J 2006 Indicateurs c tiers de d veloppement durable Contexte processus de s lection Indicateurs c tiers de d veloppement durable R union d experts sur les indicateurs c tiers de d veloppement durable 15 d cembre 2006 Sophia Antipolis France p 14 30 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Giraud X 2001 Reconstruction paloc anographique du signal 15N mod lisation coupl e physique et biog ochimique d un upwelling c tier Gourmelon F amp Robin M 2005 La t l d tection et les SIG dans les espaces c tiers El ments de synth se travers le par cours de Fran ois Cuq Norois Environnement am nagement 196 3 pp 1 14 Gourmelon F amp Robin M 2006 Contraintes d utilisation des technologies de l information g ographique pour la gestion in t or e des zones c ti res en Afrique VertigO la revue 1 22 Grancher D Bel L amp Thomas Y 2009 Analyse statistique du changement de la temp rature de l oc an Atlantique au large de l Afrique de l Ouest 41 me Journ es de Statistique SFdS Bordeaux pp 1 6 Grand C Jeanvoi
125. du b ti sur la Petite C te le cas de l espace littoral au sud de Saly Portudal UCAD Bryant C 1997 L agriculture p riurbaine l conomie politique d un espace innovateur Cahiers Agricultures 6 pp 125 130 C2L 2010 Plan d investissement communal actualisation du PLD de 2002 mouture finale commune d arrondissement de Grand Dakar p 95 Callon M 2004 Du r ve d cologie urbaine la r alit de la ville sur moderne le d veloppement durable face aux terri toires un concept non fractal CELCO PAST 1998 PST II Etude des impacts des activit s et infrastructures de transport sur l Environnement au S n gal Chambas MI amp Lauzon N 2010 Atlas r gional des transports et des communications dans la CEDEAO p 19 Cities Alliance 2010 Strat gie de d veloppement urbain du Grand Dakar horizon 2025 pp 1 74 pp Cormier M C et al 2000 Un pays qui s urbanise IRD pp 1 2 Daligaux J 2009 Urbanisation et environnement sur les littoraux une analyse spatiale Rives revues pp 1 8 Dauphin A 2003 Les r seaux urbains un exemple application de la th orie des syst mes auto organis s critiques An nales de g ographie 631 pp 227 242 Decl ve B 2008 Du m nagement de la nature la naturalisation de la ville S minaire de l acad mie de Louvain pp 10 24 Deldar N amp Tahsildoost M 2007 To restate traditional sustainable solution Iranian trad
126. duits phy tosanitaires polluants dans les zones inondables les jardins publics et priv s 1 Mise en place d une politique volontariste d appui l agriculture biologique de proxi mit par les achats publics locaux ce type de producteurs pour les coles coll ges ly c es et les autres collectivit s publiques et un encouragement au travers des m dias aux consommateurs privil gier dans leurs achats les produits issues de ce type d agriculture en mettant en avant leurs avantages en mati re de prix ils ne coutent pas plus cher produire que les autres de sant et d environnement Eaux et assainissement stopper la pollution du milieu par l conomie circulaire E Programme de traitement syst matique des eaux us es domestiques et industrielles et re prise imm diate des pompages dans les zones inondables habit es Ce programme doit tre int gr dans le Plan Directeur de Drainage des eaux pluviales HN Mise en place d une surveillance polici re de tous les exutoires d eaux us es urbains et in dustriels Cette surveillance doit tre imp rativement accompagn e d une revalorisation importante des p nalit s aux infractions pour qu elles deviennent effectivement dissua sives E Mise en place d une surveillance de la qualit des eaux marines et terrestres et d application du principe pollueur payeur E D veloppement de Partenariats Priv Public pour le d veloppement d un programme de tri s
127. e Comment les infrastructures les habitations les habitants les profession nels de la p che de lagriculture de l industrie et du tertiaire r sisteront ils aux v ne ments climatiques extr mes aux pid mies aux vagues de chaleurs la rar faction ou au difficile approvisionnement en ressources vitales C est pour r pondre ce type de ques tions que les mod les prospectifs des relations climat environnement soci t sont indis pensables En mettant en place un tel observatoire en partenariat avec l Universit locale avec l aide du PNUD et de quelques r gions europ ennes la m tropole de Mont vid o en Uruguay a pu r pondre en moins de 3 ans un certain nombre des questions fondamentales comme la protection de l acc s l eau potable Papprovisionnement alimentaire la gestion des risques d inondation et revoir de fond en comble son agenda m tropolitain sur des bases plus r siientes au changement climatique L IRD et son quipe TASK sont en mesure d aider la R gion de Dakar et ses partenaires mettre en place avec PUCAD un tel obser 103 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar vatoire PROPOSITIONS POUR DEPASSER LES LIMITES DE L ETUDE INVENTAIRE DES TRAVAUX A PREVOIR EN PRIORITE M tape du rapport interm diaire soumis en Mai 2013 un premier inventaire des travaux pr voir en priorit pour approfondir la pr sente tude avait t p
128. e Pas de production alimentaire pour une ville en croissance continue pas d enrichissement des producteurs agricoles pas d am lioration des paysages pas de pr servations des services cologiques fondamentaux tel est le portrait qui peut tre dress d une campagne p ri urbaine qui semble somnoler en guettant les nouveaux b tonnages qui viendront sanc tionner sa disparition M La R gion de Dakar est donc dans une situation de grande fragilit Elle accumule un grand nombre de vuln rabilit s dont certaines sont comme l absence de normes urba nistiques tablies de longue date et ont pu g n rer des nuisances multiples et profondes Il s agit videmment de corriger au plus vite les causes de vuln rabilit les plus fortes en ten tant d agir en profondeur c est dire en identifiant leurs v ritables origines Une liste indi cative de ces corrections peut tre dress e mais il convient de ne pas s arr ter ces quelques items dont les ventuelles mises en uvre ne r gleront pas les probl mes de fond tant que la n cessaire mise en place d une gouvernance participative et structur e du territoire ne permettra pas l application vigilante des d cisions prises et une approche int gr e de l ensemble r gional M Il s agit en effet de ne plus consid rer la ville ses banlieues et ses espaces ruraux comme des entit s distinctes mais comme les composantes en interaction dynamique d un sys
129. e l influence de nombreux facteurs et que leurs cons quences sont elles aussi multiples D o la n cessit d approches interdisciplinaires et une identification s rieusement plus compliqu e des solutions viables qui chemin faisant sont apparues non plus sectorielles mais intersectorielles compliquant d autant une prise de d cisions qui concerne davantage de cat gories d acteurs et d int r ts divergents o Ainsi on a vu que le manque d attention port e la gestion des eaux us es est clai rement la cause d une pollution g n ralis e de la nappe des sables quaternaires et donc d un gaspillage d une ressource en eau douce que le changement climatique rend encore plus pr cieuse Mais ce manque d attention est galement responsable des graves pro bl mes d inondations des banlieues de Pikine et Guediawaye de l insalubrit qui en r sulte et du d veloppement exponentiel des maladies hydriques de ces m mes banlieues Ce m me d faut d assainissement est encore responsable de la d gradation de la baie de Hann de la grave pollution de ses eaux de la d gradation des paysages et des cosyst mes c tiers de la r cession touristique et de la baisse de production halieutique qui en r sulte Notons enfin que si les effluents urbains taient trait s au lieu de causer nuisances et pol lutions ils seraient source d emplois pour la population mais aussi d eau douce r utilisable pour l irrigation de biogaz
130. e 51269 s P a t o 4 Osr des imegeg seiere 191111701 MAR LPER r AT m n CE CLP Mim Duie des images satellite 13 11 2012 MEFEL L ERR IEL H RIELE a LE Hiei DOI en R servoirs d hydrocarbures en 2013 Port de Rufisque en 2012 116 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar AMEL ues Images a riennes et satellites de la R gion Dakaroise 415 For t de ie Ngao en en n 2002 For t de Malika en 2003 2 iA e a 1 y Y S arg F i aA f T j Le AN s For t de Ngao en 2013 For t T Malika en 2012 117 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Quelques images a riennes et satellites de la R c ion Dakaroise 22 W Ai PR i 7 i Tys que BLELIMAILRLR Ole shide 110 ben Village de Ra en 2013 Nouvel a roport en 2013 118
131. e Dakar M Selon Henry 1921 le niveau pi zom trique de la nappe des sables quaternaires baisse de puis 1883 Les pr l vements pour l eau potable n ont donc fait qu accentuer le ph nom ne Dans les ann es 30 le captage des eaux de la NSQ fournissait un d bit de 3 000 m j qui fut port 24 000 m j en 1949 Martin 1970 ce qui provoqua une intrusion saline dans les cap tages proches de la mer Des am nagements dans le dispositif de pompage furent r alis s de telle sorte que dans les ann es 1990 plus de 15 000 m j taient pr lev s par la SDE M N anmoins l absence de r seau d assainissement contribue une forte pollution des eaux qui atteignent des concentrations de nitrates incompatibles avec les normes d exploitation pr conis es par POMS Le remplacement progressif des eaux de la NSQ par celles du lac de Guiers et un d veloppement urbain d pourvu de mesures d assainissement font que d s les ann es 80 90 les r sultats de l tude de B ture S tame 1988 ne s applique plus la nappe tant aliment e dans des proportions variables selon les localisations plus seu lement par les pr cipitations mais aussi par les rejets individuels li s aux apports en provenance du Lac de Guiers M Une remont e du toit de la nappe s observe partir de 1985 Le ph nom ne est connu et ses effets anticip s par des tudes de la SDE et de ANTEA SENAGROSOL 2004 Les zones d affleurement qui avaient
132. e Dakar S n gal FAO 2007 Caract risation des syst mes de production agricole au S n gal document de synth se FAO 2005 S n gal AQUASTAT Syst me d informations de la FAO sur Peau et l agriculture 1 9 FAO 2007a Caract risation des syst mes de production agricoles au S n gal Document de synth se p 39 FAO 2009 Permettre aux agriculteurs d Afrique de l ouest d acc der aux informations n cessaires pour faire face au chan gement climatique Organisation M t orologique Mondiale Communiqu de Presse n 843 1 2 FAO 20092 Evaluation nationale de la d gradation des terres p 28 Roma Fargues P 1986 Mobilit du travail et croissance d une conomie agricole la C te d Ivoire Tiers Monde 27 105 195 211 doi 10 3406 tiers 1986 4450 Farinet amp Niang S 2004 Chapitre 5 Le recyclage des d chets et effluents dans l agriculture urbaine D veloppement du rable de l agriculture urbaine en Afrique francophone 1 28 Faye Ba CO Niang M amp Ba S 2008 Etude sur l volution des modes de production et de consommation de deux vil lages de la zone sah lienne au S n gal Feller C amp Milleville P 1977 volution des sols de d friche r cente dans la r gion des Terres Neuves S n gal Oriental 1 re Partie Pr sentation de l tude et volution des principales caract ristiques morphologiques Cah ORSTOM ser Biol XII 3 199 211
133. e Jacob Prigogine I and I Stengers 1986 La nouvelle alliance m tamorphose de la science Gallimard Paris Prigogine 1 I Stengers et al 1988 Entre le temps et l ternit Fayard Paris Riebsame W E W B Meyer et al 1994 Modeling land use and cover as part of global environmental change Climatic Change 28 1 2 45 64 U http www springerlink com content n722013115v722013126v7 722013170 Robert S 2011 Observatoire Hommes et Milieux Appel propositions de recherche I CNRS Paris 18pp Singh S J H Haberl et al 2010 Conceptualising Long Term Socio ecological Research LTSER Integrating the Social Dimension Long Term Ecological Research 377 398 Varela F 1989 Autonomie et connaissance Paris Seuil Walkerla B S Carpenter et al 2002 Resilience management in social ecological systems a working hypothesis for a participatory approach Conservation Ecology 6 1 14 Economics 56 1 28 48 13 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar APPROCHE METHODOLOGIQUE E L approche territoriale de la vuln rabilit de Dakar au changement climatique suppose une analyse interdisciplinaire et int gr e des probl mes r soudre Cette approche n cessite aussi bien des comp tences en sciences de la terre et du climat qu en sciences cologiques et en sciences sociales conomiques anthropologiques sociologiques politiques droit C est
134. e Urban Beaches of Barcelona Ecology and Society 16 4 Tornqvist T E amp Meffert D J 2008 Sustaining coastal urban ecosystems Nature Geoscience 1 pp 805 807 Tremblay R amp Ndiaye E 2008 Les caract ristiques du secteur du transport urbain Dakar Perspective Afrique 3 1 1 19 UNEP amp GEO 3 2003 Etat de l environnement et politiques suivies de 1972 2002 Les catastrophes UrbaMonde 2009 Programme de Mitigation des Inondations de Thiaroye Dossier diagnostic V ron J 2007 La moiti de la population mondiale vit en ville Population amp Soci t s 435 pp 3 6 Ville De Dakar 2009 Plan directeur d urbanisme de Dakar Horizon 2025 p 67 Weber C 2009 Une Prospective sur le th me Nouveau Biome la Ville Ressources nerg tiques M La situation nerg tique s n galaise se caract rise d abord par une tr s forte d pendance aux importations de p trole non seulement pour son parc automobile et industriel mais ga lement pour sa production d lectricit 90 de la production lectrique nationale est assur e partir de centrales fonctionnant au p trole Esper 2013 Entre 2000 et 2007 la facture p troli re du S n gal est pass e de 384 milliards 623 milliards de Fcfa Le S n gal poss de des ressources p troli res estim es un milliard de tonnes LPDSE 2008 Ces ressources parta g es avec la Guin e Bissau d me Flore ne sont pas exploit es actu
135. e aux zones rurales en contact imm diat mais suffisamment proche pour offrir un d bouch facile une production abondante Il est important dans le cadre du PCTI de s interroger sur l impact environnemental et la rentabilit conomique long terme des pratiques agricoles en vigueur qui fait une part excessive l usage des engrais et des pro duits phytosanitaires de synth se dont les effluences au milieu naturel ne sont pas ma tri s es LES DOCUMENTS D URBANISME EN COURS DE MISE EN UVRE M Plusieurs documents d urbanisme labor s dans les derni res ann es soul vent d j une partie des probl mes constat s lors de la visite de terrain Cependant les actions pr vues dans le cadre de ces documents cadre de planification n ont pas ce jour t accomplies 23 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Les raisons de cet chec des plans d urbanisme piloter le d veloppement de la ville se ront approfondies par la recherche documentaire E On constate leur lecture qu aucun de ces documents d urbanisme n int gre les con traintes li es aux manifestations av r es du changement climatique dans la r gion de Da kar savoir et pour m moire remont e du niveau des eaux marines temp rature moyenne en progression avec vagues de chaleur pluviom trie acyclique et augmentation de la fr quence et de l intensit des v nements climatiques temp tueux M IJ est don
136. e caract re ill gal de ces abattages le risque cologique s accroit pour cosyst me des Niayes et pour les constructions menac es par rosion c ti re acc l r e Les zones humides Niayes M Le littoral nord du S n gal se distingue par la richesse et la vari t de ses ressources natu relles Il est caract ris par la pr sence d un cosyst me particulier les Niayes Il s agit d une topographie naturelle produite par l effet combin de la houle marine pouss e par les aliz s qui cr e la dune vive littorale et du vent de terre qui en forme une autre en retrait semi fix es par un couvert v g tal herbac et arbustif Une dune fossile de l erg ogolien compl te le syst me encore en retrait Entre les trois dunes se creusent des d pressions in ter dunaires o affleure la nappe phr atique des sables du quaternaire m nageant ainsi des zones propices la colonisation par une flore et une faune tr s sp cifique car les condi tions bio g o climatiques y sont tr s diff rentes et beaucoup plus favorables que dans les zones alentours Depuis la p riode coloniale cette r gion soul ve des enjeux socio conomiques et strat giques certains La r gion des Niayes s tend sur plus de 180 km de longueur et 30 35 km de largeur ce qui repr sente une superficie d environ 2 300 km 53 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Dryade 1990 La proximit
137. e de la distribution spatio temporelle des vagues est d un int r t fondamen tal pour l am lioration de la pr vision m t orologique la conception des structures offshore l installation et l op rationnalit des quipements en milieu marin le routage maritime et le management des flottes de p che les am nagements c tiers tels la construc tion d ouvrages portuaires ou de protection contre l rosion et enfin le d veloppement de base de donn es pour des tudes environnementales Les travaux men s dans la cadre du Bilan Prospectif se sont appuy es sur les donn es satellitaires altim triques radar GeoSat Topex Pos idon ERS T et ERS 2 ou encore ENVISAT et sur la base de donn es inter nationale Oc an Atmosph re International Comprehensive Ocean Atmosphere Data Set ICOADS M Les mar es sont d une grande importance dans la dynamique des paysages c tiers puisqu elles renforcent les effets de houle tout particuli rement dans les zones de man orove Pourtant ces informations sont n glig es et l absence de travaux au S n gal partir de donn es r centes constitue un grave handicap la connaissance et donc la maitrise de la dynamique c ti re actuelle et a fortiori pour la prise en compte du changement climatique futur M La turbidit des eaux c ti res renseigne aussi bien sur les apports fluviaux que sur la mise en mouvement des l ments s dimentaires et biologiques le long des c t
138. e des tablissements humains 21 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar qui suppose la reprise du pompage des eaux et leur vacuation vers le p rim tre agricole qui borde la conurbation de Dakar ou encore vers la mer mais videmment apr s traite ment afin de ne pas eutrophiser davantage les eaux c ti res Cette probl matique est com plexe En effet le traitement des eaux est co teux limination des nitrates phosphates m taux lourds POP PCB perturbateurs endocriniens etc et son vacuation en mer semble peu coh rente avec la protection du littoral c tier d j d s quilibr par les pr l vements de sable et la pollution organique urbaine sa valorisation agricole semble difficile en raison de la mauvaise qualit des sols et donc faible pr sence d agriculteurs la limite Est de la r gion et la pr sence d eau abondante dans les p rim tres agricoles dot s de bonnes terres existants au del D autre part les populations sont tr s fermement tablies depuis leur installation dans les ann es 70 et leur forte int gration dans l conomie urbaine dakaroise Il est donc essentiel de r aliser une tude interdisciplinaire approfondie des options techniquement possibles et socialement acceptables de traitement de ce probl me dans le cadre de la formulation du PCTI LE PERIMETRE AGRICOLE se poursuit de facto sans plan pr cis et dans la plus grande confusion En bo
139. e la r habilitation et consolidation de la barri re littorale protectrice de la r gion du Dakar M La Ville doit non seulement sauvegarder mais d velopper son r seau de zones bois es fo r ts et espaces verts publics et priv s afin de se pr munir des vagues de chaleur et rafrai chir les lots de chaleur Il faut pour ce faire reprendre la maitrise du foncier et d cons truire l o cela est n cessaire pour reconstruire l o c est possible Cela suppose bien sur une r forme clarifiant le droit de pr emption par l Etat sur la base d un Domaine Public reconquis et renforc 1 Il faut pr alablement r aliser une tude a rologique pr cise pour d terminer la locali sation des zones reboiser et en tenir compte dans le trac des voies de communica tion dans les zones urbaines dens ment b ties et g rer les fa ades texture et couleur de telle sorte faciliter la circulation de l air rafraichissant provenant de la brise ma rine et de l vaporation des zones bois es et des zones humides M Il faut aussi mobiliser tous les jardins priv s et tous les interstices vacants du tissu urbain dans le but de renforcer le couvert v g tal de la ville Les toits constituent galement un excellent support pour la v g tation car c est un excellent isolant thermique et les toits en terrasse s y pr tent bien moyennant le respect de certaines normes de construction L urgence portuaire une chance pour
140. e potentiel national est tr s lev avec 2000 kwh m an pour le solaire et 1 5 kwh m an pour l nergie olienne Youm et al 2000 Depuis 2009 le S n gal poss de la premi re start up de panneaux solaires africaine la soci t SPEC Sustainable Power Electric Company Soucieuse de l adaptation de ses produits au contexte local la soci t SPEC propose un suivi de son mat riel et assure le recyclage du ma 64 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar t riel us ou d t rior T n 2011 Oseni 2013 Contrairement au solaire qui s empoussi re et perd de son efficacit sans entretien l olien est tr s adapt la presqu le du Cap vert qui b n ficie en permanence du souffle des aliz s T andia et al 2004 mais aucun programme o lien n est envisag par l Etat Le projet EOLSENEGAL d velopp par le SIFRE et appuy pat la fondation Nicolas Hulot et l ADEME vise la promotion de l nergie olienne tout par ticuli rement dans les zones isol es et mal desservies M Citons pour tre complet la g othermie et l nergie mar motrice qui pourraient tre d ve lopp es bien que le S n gal ne poss de pas de hautes valeurs g othermiques dans ses zones les plus peupl es La force de la houle et des courants c tiers pourrait en revanche tre utilis e avec profit au vue du gisement potentiel localement disponible consid rable quoique pas en co
141. e programme n est jamais r ellement entr en application Cela d note donc encore une fois un probl me de gouvernance dans la r gion et la difficult mettre en uvre des projets Les promoteurs immobiliers ont donc beau jeu conduisant une urbanisation incontr l e et d voreuse d espaces tout particuli rement d es paces agricoles de for ts et de zones humides naturelles M D autres menaces p sent galement sur l avenir de l agriculture urbaine de Dakar Un in qui tant appauvrissement des sols et un difficile acc s l eau ont t soulign s dans diff rentes tudes Awa Ba 2007 Ibrahima Ciss et Safi tou T Fall 2001 Tout d abord la forte pollution et salinisation de la nappe de la zone des niayes de Dakar engendr e par la combi naison de trois ph nom nes surexploitation pollutions chimiques d origine agricole et ab sence d assainissement qui a conduit stopper le pompage de celle ci a fortement d stabilis le fonctionnement de l activit agricole en bouleversant les modes d acc s l eau En r ponse cette situation les exploitants ont d velopp deux strat gies d adaptation non exclusives l une de lautre mais comportant toutes deux d importantes limites Soit les exploitants s approvisionnent en eau aupr s de la SDE et cela engendre une forte augmentation des co ts de production Soit les exploitants utilisent les eaux us es pour alimenter en eau les cultures ce qui pr sente de
142. e vent les courants la houle le soleil En absence de strat gie nerg tique alternative il est hautement recom mand que soit d velopp dans le cadre du PCTI un tel plan nerg tique qui devrait faire une place essentielle l lectrique olienne marine et solaire et au gaz par m thanisation en lien avec la modernisation du syst me de traitement des d chets m nagers de nature tre inscrit dans la prochaine LPDSE Cela suppose bien s r que la r glementation soit modifi e afin que la production voire le transport de l lectricit ne soit plus monopole tatique pour s ouvrir sous le contr le de l Etat la concurrence notamment pour mettre en place des r seaux locaux de production et distribution d nergie Pour favoriser le rapide d veloppement d un tissu d entreprises dans le secteur des ner gies renouvelables il est recommand de soutenir la proposition de l IRD de d velopper un centre de recherche de mise au point de d monstration de formation et d accompa gnement des entreprises dans le secteur de l nergie renouvelable Un tel centre trouverait parfaitement sa place sur la station IRD UCAD de MBOUR Or les probl mes syst miques qui doivent tre trait s strat giquement grande chelle quelques actions caract re p dagogique mais d impact videmment tr s limit doivent se multiplier comme le biogaz le petit olien villageois le solaire individuel La productio
143. ectivit s territoriales qui doivent faire face un d fi collectif qu aucune n est en mesure d affronter seule La Loi de d centralisation de 1996 a institu les conseils r gionaux pour rendre plus autonome et d mocratique et donc efficace la ges tion des territoires l chelle interm diaire le lieu privil gi de l action collective des mu nicipalit s et de larticulation avec l Etat M Le Conseil R gional de Dakar s attaque la probl matique tr s complexe de la m tropoli sation de son territoire avec l ambition de d velopper une strat gie coh rente visant cr er les conditions socio cologiques fondamentales la survie et au bon d veloppement de sa population Le changement climatique fait partie de ses priorit s et ce n est qu cette chelle territoriale qu une action efficace est possible Depuis la COP14 de Poznan l ensemble des pays signataires de la CCNUCC et les organismes internationaux ont re connu chelle r gionale interm diaire entre le local et le national comme l chelon stra t gique pour une approche int gr e du changement climatique 100 des actions d adaptation et 80 des actions d att nuation rel vent de l action locale Ivo de Boer 2009 C est pourquoi les pays et les organisations internationales en particulier le PNUE et le PNUD ont encourag d s 2008 les collectivit s locales et les partenariats internatio naux de la coop ration d centralis e s
144. ellement M Apr s le p trole la biomasse est la ressource nerg tique la plus utilis e du S n gal La con sommation de bois est importante en milieu rural aussi bien sous forme de buches que sous 63 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar forme de charbon de bois Elle devrait tre quilibr e par des plantations quivalentes aux pr l vements mais pour diverses raisons c est toujours loin d tre le cas De nouvelles formes d appropriation travers la cr ation de r serves villageoises de nouveaux modes de transfor mation comme la promotion de la meule casaman aise anonyme 2006 PNUE 2010 de nouvelles formes d encadrement participatifs Peracod 2012 tentent de corriger cet tat de fait Au titre des innovations il convient de citer le bio charbon qui r sulte de la carbonisa tion de d chets organiques d origine agricole et domestique Peracod 2010 M Le S n gal poss de aussi des ressources hydro lectriques gr ce au barrage de Manantali dont la production est partag e avec le Mali et la Mauritanie Des projets existent sur le fleuve Gambie et le Konkour Observ Er 2011 Comme dans la majorit des pays d Afrique Sub Saharienne les infrastructures de distribution sont faibles avec seulement 26 de superficie couverte IEA 2006 Wolde Rufael 2009 Cette distribution est en outre peu efficace avec un taux de perte d environ 16 9 au lieu des 11 h
145. ent de la For t de Mbao Conseil R gional de Dakar 2011 La zone urbaine El ments de vuln rabilit Dans la zone urbaine les principaux ph nom nes causes de la vuln rabilit de la r gion de Da kar sont les suivants E Gaspillage croissant de temps de travail d nergie issue du p trole pollution atmosph rique et difficult s croissante de circulation E Sur densification du b ti tout particuli rement en fond de presqu ile sans modification du r seau de voirie pas d adjonction de rues ni d largissement des rues existantes dans le centre ville pas de cr ation de zones de parking ni la p riph rie ni au centre ville M Isolement du centre d activit y compris des installations portuaires enclav es en fond de presqu ile et des cit s dortoirs essentiellement Pikine Gu diawaye et Rufisque Bargny M Surd veloppement des transports urbains en nombre sans coh rence compl mentarit ni plan d ensemble E Obsolescence marqu du parc automobile extr mement polluant absolument non contro l et dangereux absence caract ris e de feux de position de capacit s de freinage de filtre particules de carrosseries d pourvues de d formations dangereuses M Plan de circulation y compris r cent mal con u mal g r et donc g n rateurs de bou chons syst matiques et journaliers d accidents d atteintes aux personnes 76 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Daka
146. ent non appropri s De la sorte ce do maine ne peut tre analys comme res nullius Il ne saurait davantage tre assimil un bien commun res communis bien que ce soit en quelque sorte l esprit de la loi puisque le sol est utili 66 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar s titre privatif Le droit d usage qu il soit octroy un individu ou un groupe est accor d titre particulier Enfin l obligation de mise en valeur est insuffisante traduire l id e de mise disposition collective de la chose commune M Cette situation est g n ratrice de beaucoup d ambigu t du fait que loin d liminer toute no tion d appropriation la loi de 64 laisse coexister c t du concept de ma trise de la nation un autre principe de gestion fonci re qui est le concept de propri t Il en r sulte des situations d ind finition du statut du sol qui g n rent des effets pervers comme l abandon des jach res qui peuvent tre consid r es comme un manque de mise en valeur des sols Faye 2008 ou l absence d usufruitiers responsables des espaces dans le cas de r serves fonci res Dans cette derni re condition occupation ill gale ne spolie personne et le moindre soup on de mise en valeur donne une l gitimit l occupant illicite article 15 de la loi 64 46 La l gitimit ex post d un tel encha nement est grave puisqu elle caract rise la pe
147. eprises ont de la biodiversit de la mitiga tion des impacts de nouvelles strat gies et pratiques Synth se 136 161 UN WATER n d L augmentation rapide de la demande et le changement climatique soumettent les ressources en eau une pression croissante selon le nouveau Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau des Na tions Unies Background Information Brief p 5 UNEP amp GEO 3 2003 Etat de l environnement et politiques suivies de 1972 2002 Les catastrophes Veyret Y amp Reghezza M 2006 Vuln rabilit et risques L approche r cente de la vuln rabilit Responsabilit et environ nement n 43 9 14 Gouvernance territoriale M Certains l ments de l analyse du foncier et de la gouvernance ont d j t cit s dans les synth ses pr c dentes Comme ils constituent des l ments essentiels de l tude de vuln rabilit de la r gion de Dakar nous en faisons un bref rappel ici selon un certain nombre d axes principaux la fois juridiques et institutionnels Occupation du sol E De nombreuses tudes ont t r alis es et publi es sur le foncier et occupation du sol au S n gal avec une bonne partie concernant la r gion de Dakar Qu il s agisse du domaine national zones urbaines avec l agglom ration de Dakar ou du domaine de l Etat do maine public naturel avec les rivages de la mer et domaine public artificiel avec les nom breuses infrastr
148. er et s curiser le port de Dakar E poumon conomique de la ville de la r gion du pays et de la sous r gion ouest africaine en d veloppant un r seau ferr express r gional et d un syst me de transports publics propre et efficace afin de r duire l usage des v hicules individuels polluants qui en gorgent la ville et la rende vuln rable Il est essentiel de d placer les zones de stockage de mati res dangereuses l ext rieur de la zone urbanis e et industrielles 91 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar 7 Organiser le tri des d chets grande chelle t organiser de fa on industrielle la restitution de la mati re organique vers les sols des zones agricoles Il est essentiel que la r alisation de cet objectif s appuie sur l organisation de l conomie circulaire pour r duire les importations de produits manufactur s et r duire de fa on syst mique les d chets inorganiques g n r s par les importations massives de mat riaux et biens d quipement Il est essentiel d organiser la production et utilisation des plastiques biod gradables d origine organique 8 Changer le mode de construction du b ti bas actuellement sur le b ton afin d arr ter tout pr l vement de sable maritime et r duire la d pendance au sable au fer et au ciment vers un syst me moindre empreinte cologique en ayant recours aux mat riaux locaux renouvelables et aux te
149. erritoire local comme Dakar il convient de se pr parer de deux ma ni res d une part en engageant la transformation adaptative sur la base d une cote de s curit 2m par rapport au niveau actuel de la mer et d autre part en r dui sant les missions directes et indirectes que le fonctionnement territorial occa sionne aujourd hui et dont il est pleinement responsable Transformer le territoire est une n cessit qui doit tre partag e M Au cours des 50 derni res ann es trop peu d exemples peuvent tre trouv s de gestion pr cautionneuse de l environnement et du bien tre des populations Il serait erron d attribuer ce bilan l effet d une insuffisance de ressources financi res puisque les solu tions adopt es avec les gaspillages qu elles entrainent sont beaucoup plus couteuses pour la collectivit Une plus grande attention aux cons quences pr visibles du changement climatique suppose une reprise des chantiers et la conception de nouveaux plans d urbanisme sur de nouvelles bases et dans le souci de faire respecter coute que coute les d cisions des autorit s administratives ce qui est encore loin d tre toujours le cas actuel lement Cela sous entend de reprendre la r flexion sur la pertinence de l op ration massive de b tonnage que constitue le Plan Directeur d Urbanisme en cours d approbation Il ne s agit pas de am nager ou de le modifier la marge mais bien de le refond
150. ers am lior s du FASEN un moteur pour l esprit entrepreneurial f minin Kaolack Peracod 2012 Programme pour l Energie de Cuisson Economique en Afrique de 1 Ouest ProCEAO 150 000 m nages cibl s au S n gal Peracod Peracod 2012 Biocharbon et technologies performantes de carbonisation Peracod Persillet V 2012 Les biocarburants de premi re g n ration un bilan mondial mitig INRA Sciences sociales 1 7 Pole IDER n d Digesteur biogaz familiaux p 4 Prins A amp Eickhout B 2011 Global impacts of European agricultural and biofuel policies Ecology and Society 16 1 EER SEMIS amp GRET 2003 Projet Aliz s r habilitation et diffusion d oliennes de pompage dans le nord ouest du S n gal Mod les techniques et crit res de choix R gion Nord Pas de Calais Vol 5 pp 1 13 Rodriguez L amp Preston T 2010 Manuel d installation d un biodigesteur eden enr org Samaniego JR 2006 Les biocarburants et l Afrique Paris Ecole nationale des Ponts et Chauss es Souchon L Aebischer B amp Roturier J 2007 Infrastructure of the information society and its energy demand ECEEE 1215 1225 Syst me d information nerg tique du S n gal SIE 2013 Bref historique des politiques nerg tiques au S n gal Minist re charg de l nergie Tandia A A Deme I Sarr M 2004 Aquif re superficiel et pollution urbaine en Afrique Rapport final du S n gal
151. es L encore on manque de donn es r guli rement acquises sur le d bit solide N anmoins des renseigne ments peuvent tre obtenus de lanalyse des chroniques d image MODIS MODerate Imaging Spectroradiometer ou en bon fran ais spectroradiom tre imageur moyenne r solution dans un certain nombre des 36 bandes spectrales chantillonn es dont les donn es brutes sont gratuites et t l chargeable par internet depuis le site de la NOAA Ceci fait d ailleurs partie de la proposition d crite en toute fin de rapport p 112 M Toutes ces donn es qu elles soient acquises par des observations de terrain ou par des re lev s satellitaires n cessairement valid es par des tests de terrain ne peuvent tre dura blement n glig es sans hypoth quer toute possibilit de gestion rationnelle des bordures maritimes et des zones littorales L vocation du manque d attention dont elles font l objet vise souligner que les graves probl mes d taill es ci dessous auraient pu tre anticip ou du moins fortement att nu s si des services administratifs comme la Direction des Phares et Balises ou scientifiques comme le LPAO SF taient mandat s par les pouvoirs publics pour en assurer la surveillance M Des tudes r trospectives effectu es sur la cin tique s dimentaire de la baie de Hann sur la p riode 1954 1997 montrent un recul du trait de c te d environ 77cm par an mais 2l Plan Clim
152. es investissements ont t sugg r es comme des moyens d am liorer la r silience du territoire Les solutions propos es ont fait l objet d un document succinct de 8 pages qui a t distri bu tous les participants au s minaire de lancement du PCTI qui s est tenu les 1 2 Juillet 2013 Dakar servant de base commune aux travaux d atelier En tenant compte des dis cussions et synth ses des ateliers du s minaire de lancement la synth se documentaire a pu tre approfondie et le travail d analyse et de proposition s est enrichi et quelques amen dements au document succinct apport s dans la section vision synth tique voir p 83 et suivantes C est sur la base de tous ces changes que l ensemble de l information et les propositions d finitives ont t compil es dans le pr sent rapport final afin d tre port es la connais sance des d cideurs locaux avant d tre diffus es aupr s des participants et partenaires du PCTI et d un public plus large OBSERVATION DES POINTS CHAUDS DU TERRITOIRE APPROCHE UTILISEE L observation directe des points chauds de vuln rabilit de la r gion de Dakar t pr pa r e et planifi e partir des suggestions et recommandations des techniciens du CRD et de PARENE Elle fut r alis e sur le terrain sous le contr le et sur les conseils de ces m mes commanditaires qui ont permis outre la reconnaissance des lieux les rencontres et changes avec
153. est clair que les populations concern es voire certains services tech niques n ont pas toujours pu disposer d une information pr cise sur la nature des nui sances rencontr es ni sur la fa on d en limiter les m faits Ainsi les inondations des quar tiers vuln rables de Pikine et Gu diawaye ont longtemps t imput s aux seules pr cipita tions alors que des tudes effectu es pour le compte des services de PEtat ont d montr de longue date que 1 ces inondations taient pr visibles 2 qu elles taient li es la re 02 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar mont de la NSQ et que 3 pomper l eau de la nappe pour la rejeter un peu plus loin dans la m me nappe ne pouvait aider personne ANTEA SENAGROSOL 2004 Si donc les populations int ress es ne sont pas toujours bien inform es faut il en faire le reproche l Etat aux municipalit s aux associations citoyennes et politiques ou aux m dias dont la pr cision et la pertinence des informations n est pas toujours exemplaire dans le domaine de l environnement Il est certain que dans ce domaine toutes les v rit s ne sont pas tou jours compatibles avec la sauvegarde de tous les int r ts politiques financiers cono miques sociaux sanitaires o Une r flexion pourrait donc tre galement men e sur la transparence de la vie pu blique et de ses implications environnementales afin qu une d mocratie cognitive
154. et animale dans la r gion de Dakar Cahiers Agricultures 13 1 pp 7 13 FAO 2007 Caract risation des syst mes de production agricoles au S n gal Document de synth se Gavaud M 1990 Nature et localisation de la d gradation des sols au S n gal Cahier ORSTOM s rie P dologie XXV 3 pp 253 262 Gueye M amp et al 2010 Etude de suivi du trait de cote et sch ma directeur littoral de l Afrique de l Ouest D terminants de l volution du trait de c te le long des falaises littorales en milieu fortement urbanis le cas de la presqu le de Dakar Ndao M 2012 Dynamique et gestion environnementale de 1970 2010 des zones humides au S n gal tude de l occupation du sol par t l d tection des Niayes avec Djiddah Thiaroye Kao Dakar Mboro Thi s et Saint Louis Th se de l Universit de Toulouse Le Mirail 371p 55 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar R gion de Dakar 2011 Atelier de lancement de la mise en uvre du plan d am nagement de la foret class e de Mbao PAFCM Pr sentation du plan d am nagement de la foret class e de Mbao et des organes de gestion pp 1 46 R gion de Dakar 2011 Projet d am nagement de la for t de Mbao pp 1 97 Toupet C 1995 Actes de l Atelier de Gor e Gestion des ressources c ti res et littorales du S n gal Revue de g ographie de Lyon 70 Autres espaces Verts Andrieu J amp Mering C 2008 Cart
155. et de composts utiles diminuer une totale d pendance nerg tique et des pertes importantes de carbone dans les sols cultiv s Oo Le m me constat pourrait tre fait propos de l absence de traitement des ordures des mauvais choix de transports des biens et des personnes de l enclavement du port de Dakar des pr l vements de sables marins facteurs d rosions acc l r es du non respect des r gles l mentaires d urbanisme du non respect de la l gislation en vigueur etc 83 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Elles doivent tre trait es de fa on syst mique et donc la bonne chelle M Ainsi la mise en uvre du PCTI ne peut se r sumer une superposition de projets ver tueux mais s par s ind pendants ou isol s Elle doit au contraire proc der d une ap proche syst mique qui prenne en compte les compl mentarit s interd pendances et inte ractions qui lient les composantes du Syst me Socio cologique Ville Territoire dont on a d taill les principaux l ments dans l analyse bibliographique La mise en place de solutions durables coh rentes et soucieuses d viter tout effet pervers ne peut s inscrire dans une logique de continuit des pratiques de laisser faire qui a pr value ces derni res d cennies Un redressement rapide et radical s impose pour sortir d une situation critique dans tous ses compartiments ressources alimentai
156. et de traitement des boues de vidange par une approche par quartier ou secteur ur bain sous la responsabilit des comit s de quartier encadr par les municipalit s et con tr l s par les services de l Etat comp tents Les boues de vidange doivent tre trait es et recycl es comme engrais agricole au moyen du compostage et valoris es par m thanisation pour produire du biogaz usage domestique individuel ou collectif ou pour produire de l lectricit 1 Il s agit d un probl me majeur qui supporte la d finition d un plan strat gique et d investissement prioritaire qui doit imp rativement tre abord de fa on syst mique en anticipant les changements climatiques venir qui doivent et peuvent tre imp rativement plus pr cis ment cern s Rappelons encore qu il s agit d une fili re conomique extr mement rentable dans tous les pays qui la mettent en uvre Dans le contexte actuel et g n ralis de rar faction des res sources naturelles et compte tenu des effets d l t res sur le climat de la trop importante utilisation des nergies fossiles le gaspillage des d chets de vient totalement injustifiable tout particuli rement plut t que des polluants ils doivent redevenir ressources D chets solides il faut agir E Un plan de tri s lectif collecte d p t et traitement des d chets m nagers et industriels doit tre mis en place l chelle de la r gion et mobiliser l ensemble
157. ettre en perspective avec les sc narios d volutions climatiques g n rales et locales l horizon 2050 et 2100 16 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar LES ALMADIES M Les Almadies pointe extr me de l avanc e oc 9 cidentale du continent africain a t depuis dix ans l objet de nombreux projets immobi liers de grand standing souvent sur le do maine maritime juridiquement non construc tible L comme ailleurs sur la presqu ile la densification des constructions s op re selon un sch ma d urbanisme incertain fortement volutif et prenant insuffisamment en compte la mont e des risques climatiques notamment ceux de type temp tueux Le d veloppement d un commerce de restauration bas sur les fruits de mer justifierait une r actualisation des tudes des volumes engag s de la provenance des produits et des garanties sanitaires offertes En effet on note clairement des traces de pollution par des effluents urbains di rectement rejet s en mer dont il conviendrait de d terminer avec pr cision l origine exacte POINTE DES MAMELLES De la pointe des Mamelles l aplomb de PUCAD on constate un recul caract ris du trait de c te ex plicable par les houles de forte am plitude de nord ouest voire excep tionnellement d ouest mais aussi par les variations de nature g ologique et s dimentaire de la zone c ti re En certains endroits de la corniche
158. etts T H Kremen C Carney K amp Swinton S M 2007 Ecosystem services and disservices to agriculture Ecological Economics 64 2 253 260 Alimentation Amouzou K Ndiaye M 2012 March s et r ponses au d ficit de production agricole de la campagne 2011 2012 au S n gal Commissariat la s curit alimentaire et Programme alimentaire mondial BA M 2005 Etude portant sur le fonctionnement des march s et leurs interactions en terme de fili re produit Rapport provisoire programme de d veloppement des march s agricoles du S n gal minist re de l agriculture et de l hy draulique 65 p Braun J Von 2009 Que faire face la flamb e des prix alimentaires IFPRI 1 5 Bricas N amp Raoult Wack A 2001 Les enjeux long terme des volutions de la consommation alimentaire Communication de Forum 33 1 5 Bricas N amp Seck P 2004 L alimentation des villes du Sud les raisons de craindre et d esp rer Cahiers Agricultures 13 10 14 CILSS 2010 Commerce Transfrontalier et S curit Alimentaire en Afrique de l Ouest Cas du bassin Ouest Gambie Gui n e Bissau Guin e Mali Mauritanie S n gal CILSS FAO FEWS_NET WEP p 91 USAID Commissariat la s curit alimentaire 2013 Bulletin mensuel n 300 du march agricole R publique du S n gal 41 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Courade G 1989 Les politiques alimentaires
159. f ss sssssssssressrenrrssrrssresneenes 88 ss SANS ON LE propre ee ee 89 la recherche d une gouvernance la hauteur de l enjeu nn 90 Les 10 grands objectifs prioritaires pour rendre Dakar r silient au changement climatique 91 1 Proteger le llttoral et garantir PHCCES AMOR endnnemionnnnenene 91 gt Economiser l edu et reduire les contaminalions misrmscnnmamoaarenmamonemrenminosanininiadiia 91 3 freiner l talement horizontal de la VIN 91 4 Sanctuariser et d velopper une ceinture agricole p riurbaine sssssssss111ssserssrrrrrsrrrrrnnnnensnnrnnnne 91 5 Prendre e n compte AB POIDS ane a can 91 6 Desenciaver et secur ser le POr UE E gj 7 Organiser le tri des d chets grande chelle s 111ssssssosrssr111111snonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnns 92 8 Changer le mode de construcion ODA union 92 9 D V lObDDEr un parc de D OUUCHONM NE TH LINUO S den andenesoue diodes 92 10 R organiser l urbanisme de la r gion de DORE 92 RE CONSTRUIRE UNE REGION DE DAKAR RESILIENTE osssesseossosssesseosecssseeseoseosesee 93 CINQ PROPOSITIONS STRESS aiana ansni 93 COMMENT FINANCER LES CINQ PROPOSITIONS STRUCTURELLES men 94 PROPOSITION SPECIFIQUE a dan de added ul oi 95 Erosion c ti re un programme de sauvegarde MELON nanas 95 S curisation du foncier agricole et d veloppement agro cologiqUue ssssesss111rsserrrrrrrrrrrrrrrrrnnrrsss 96 Eaux et assainissement sto
160. f the United States of America 104 39 15218 23 Pouissonnet M Brudo V amp Dosso M 2006 La foret prot g e de Kakamega ouest kenya entre deux futurs imm diats destruction annonc e ou gestion concert e 15 409 415 R gion de Dakar 2011a Atelier de lancement de la mise en uvre du plan dam nagement de la foret class e de Mbao PAFCM Pr sentation du Plan d am nagement de la foret class e de Mbao et des organes de gestion pp 1 46 R gion de Dakar 2011b Projet d am nagement de la for t de Mbao pp 1 97 Sandron F 1999 N est il de richesse que dhommes ou que d arbres Autrepart 9 63 80 Soninkara amp Faso B 2008 Grande muraille verte d Afrique un m ga projet colo Joomla 1 2 Toro Engel A 2011 Que cache la Grande Muraille Verte Slate Afrique 7 10 Viu yiep K 2006 Dynamiques des formations v g tales dans le sud du delta du Saloum S n gal Les bandes de Filaos Aldiouma B amp al 2010 Etude de la dynamique du cordon littoral du gandiolais sur Paxe Saint Louis Niayam Cities Alliance 2010 Strat gie de d veloppement urbain du Grand Dakar horizon 2025 pp 1 74 pp Ben vent C 2008 L e Processus Agenda 21 Local de Gu diawaye au S n gal Une cl pour la gestion participative de l am nagement du territoire et du d veloppement local Diao M 2004 Situation et contraintes des syst mes urbains et p riurbains de production horticole
161. fement global notamment les 45 000 ha de for ts et de savanes arbor es d truites annuellement les pr l vements exces sifs de sables c tiers l urbanisation d sordonn e du littoral et des zones inondables et la gestion d ficiente des ressources en eau pertes en mer et dans les r servoirs Le PANA n a pas donn lieu des tudes climatologiques prospectives approfondies Il est bas sur des constats du climat pass et de son volution probable comme l indique les 2 graphiques ci dessous et sur des informations g n rales l chelle continentale pro duites par le GIEC qui indiquent horizon 2 100 une l vation g n rale des temp ra tures de 2 4 Celsius une diminution du couvert nuageux de 5 10 et de la pluviom trie de 5 25 On sait aujourd hui que ces projections sont caduques et largement sous Pluviom trie du S n gal Temp rature moyenne du S n gal estim es Ces informations ne permettent pas de faire des pronostics sur la r gion de Da kar car la r solution spatiale des donn es est trop faible et l influence de lPoc an n a pas t prise en compte dans le rapport du GIEC de 2007 Malgr ces impr cisions et sous estimations le PANA constitue le cadre actuel de laction du S n gal et de la r gion de Dakar en mati re d adaptation au changement climatique qui outre les mesures d am lioration de la gestion des eaux et du sol qu imposaient les probl
162. g r s Pas d utilisation de la nappe des sables quaternaires qui pourrait moindre 80 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar co t constituer une excellente ressource pour lagriculture de proximit agri culture urbaine et p ri urbaine Sch ma de synth se Inexistence des approches int gr es l chelle de la R gion Absence de plan de reforestation cf POS Grand Dakar 2025 Non r vision d un corpus juridique d sormais inadapt Pas de valorisation agricole des nappes pollu es Protection inefficace des massifs forestiers existants Un Etat Absence d installations BEAMONNAS favorables la peu pr sent Un Plan d Occupation Mitage progressif et des Sols POS peu al atoire des terres efficace agricoles par des lotissements Pas de limitation claire de l extension urbaine Ins curisation du monde agricole Faiblesse des investissements consentis par la paysannerie pour la valorisation des terres production agricole maraich re et fruiti re Dominance de l agriculture pluviale sans protection de sol pendant toute la saison s che Pertes de sol par rosion olienne et ravinement Faiblesse de la rentabilit agricole M Ainsi que le souligne le travail du panel de sp cialistes du Cadre d Analyse de la Gestion Fonci re au S n gal Diallo et al 2013 syst me de tenure fonci re n est
163. galaise ment com Ikonicoff M amp Sigal S 1978 L tat relais un mod le de d veloppement pour les soci t s p riph riques Le cas de la C te d Ivoire Tiers Monde 19 76 683 706 Jagaille M 2012 Proposition d un outil d aide la d cision multicrit re pour la planification territoriale Matagalpa Nicara gua Jaglin S 2005 La participation au service du n olib ralisme Les usagers dans les services d eau en Afrique subsaharienne Gestion de proximit et d mocratie participative une perspective comparative la d couverte 271 291 Kearney J Berkes F Charles A Pinkerton E amp Wiber M 2007 The Role of Participatory Governance and Community Based Management in Integrated Coastal and Ocean Management in Canada Coastal Management 35 1 79 104 Lacour C 2009 Une nouvelle science r gionale Cairn Info revue d conomie r gionale et urbaine Armand colin Lahaye N 1999 Gouvernance territoriale et espaces d int r t public l enjeu d un d veloppement durable territorial Le Roux S 2005 P che et territoires au S n gal Universit de Nantes Universit de Nantes Leloup F 2005 Savoir innovation et d veloppement territorial pp 81 90 Leloup F 2010 Le d veloppement territorial et les syst mes complexes proposition d un cadre analytique Revue d conomie r gionale et urbaine 4 octobre 687 705 Lyon Caen N 2005 L appropriation du ter
164. grer ses probl matiques dans l laboration des politiques publiques d am nagement du territoire Une tude sur la s curit alimentaire de Dakar a t r alis e au cours de P t 2013 par un tudiant de l Universit de Rennes I 35 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar 200000 250000 300000 350000 400000 450000 0 5 m an Saint Louis 1750000 000024 1700000 000004 Erosion sur les lit totaux sableux SOURCES entre Saint Louis Auteur P riode tudi e et Joal partir 0 7 1 7 m an Saint Louis NIANG DIOP 1 1995 1954 1989 FALL B 2004 1968 1997 z 3 i d une synth se bi 4 Rufisque DIEYE A 2000 1968 1997 bliographique 1946 2001 1954 2002 1954 2002 0 6 m an 0 40 1 23 m an M 000003 1600000 1550000 0000551 gt Erosion 200000 250000 300000 350000 400000 450000 0 60 120 Km M Le d veloppement et la persistance de ce type d agriculture sur la presqu le peut tre expli qu s par la pr sence de plusieurs facteurs favorables La proximit entre les consomma teurs et les producteurs est ce titre atout cl de l agriculture urbaine Donadieu et Fleury 1997 Cette proximit raccourci les circuits de distribution moins d interm diaires et des co ts de transports faibles contribuant ainsi am liorer la comp titivit prix de ces produits sur les marc
165. h s de Dakar Cette caract ristique devrait d ailleurs se renforcer au cours des pro chaines ann es tant donn e la probable hausse des co ts de transport li e l ench rissement des combustibles fossiles Le mod le de localisation agricole de Von Thunen 1826 selon le quel les produits agricoles forte valeur ajout e et rapidement p rissables se localisent dans des zones de production proches des centres de consommation semble s appliquer pour la r gion de Dakar o les principaux sont les l gumes les fruits et la viande Si la technologie permet de transporter et de conserver des produits p rissables sur de longues distances le cout en nergie de la chaine de froid est tr s lev et s ench rira encore dans les prochaines d cennies Le d veloppement de cette agriculture urbaine est tr s important pour l quilibre de la ville mais doit respecter encore plus qu ailleurs de strictes mesures cologiques pour as surer aux consommateurs des produits de bonne qualit sanitaire un prix abordable tout en vitant les pollutions des eaux et des sols Finalement il faut mentionner que la proximit g ographique facilite l acc s l information de march prix pratiqu s sur les march s tat de la demande par les producteurs facteur important de rentabilit M Malgr ces avantages l agriculture urbaine dans la r gion de Dakar est menac e En effet plusieurs contraintes importantes entravent
166. he R De 2007 Les ar nes climatiques forums du futur ou foires aux palabres pp 1 45 De Bruijn M amp Van Dijk H 1999 Variabilit et changement climatique en Afrique occidentale ASC Feuille info 2 Centre d Etudes Africaines Feuille info Denhez F 2008 Le climat et les changements climatiques Atlas de l int gration r gionale S rie environnement Dorsouma Al H amp Requier Desjardins M 2008 Variabilit climatique d sertification et biodiversit en afrique s adapter une approche int gr e VertigO 1 25 Godard O 2006 ditorial La farce de la diplomatie du climat Natures Sciences Soci t s 14 131 132 doi 10 1051 nss Havard M M Rh ne D Jouzel M J Saddier M M 2010 Plan Adaptation Climat Rapport des groupes de travail de la con certation nationale pp 1 151 Jouzel J 2010 Non les climatologues ne sont pas des imposteurs Figaro 344479 Kempf H 2010 Les guerres du climat n ont pas encore eu lieu selon un chercheur le monde 13 Launay G 2010 Il y a un d ficit de vision sur finance carbone Lib ration 8 d cembre 2010 1 2 LERG 2002 Estimation des pluies par satellite suivi au sol et simulation du bilan hydrique du mil pendant la saison 2001 p 1 L ridon H amp Marsily G de 2011 D mographie climat et alimentation mondiale Rapport sur la science et la technologie p 398 Paris LeRoux Rutledge E amp et al 2010 Le S n gal
167. identifier les acteurs concern s par les diff rents probl mes identifi s analys s et document s d cideurs techniciens organismes publics entreprises organisations et associations priv s personnalit s qualifi es 5 Enfin il a t possible de formuler une synth se d bouchant sur la d termination des objectifs atteindre et sur la formulation de r ponses en coh rence avec le diagnostic pos propositions qui sont d abord strat giques et structurantes pour se d cliner ensuite en propositions d actions concr tes par domaine de vuln rabilit ORGANISATION PRATIQUE E En pr alable la r alisation de l tude proprement dite une tape d int gration de l quipe a permis d laborer un constat collectif des dysfonctionnements analyser et d organiser les changes entre les diff rentes composantes de l quipe en vue d tablir des bases so lides de travail particuli rement dans les 5 aspects suivants 1 Inventaire des dysfonctionnements prendre en compte 2 Discussion et partage des m thodes de travail 3 Identification d un ou plusieurs responsables par type de dysfonctionnement in ventoti 4 D finition et mise en place du syst me de partage de l information disponible et acqu rir E Clarification de implication des commanditaires de l tude dans les tapes de travail E Un premier inventaire des probl mes environnementaux qui ob rent le fonctio
168. iditional natural ventilation 2nd PALENC conf rence and 28th AICV conf rence on building Low energy cooling and advanced ventilation Technologies in the 21st Century 1 September pp 261 265 Diakit M M 2007 D s quilibre du tissu urbain et probl matique de la mobilit dans l agglom ration dakaroise analyse fac torielle de la crise du transport terrestre et l ments de gestion des d placements urbains Annales de la Facult des lettres langues art et sciences humaines de Bamako p 21 Diallo P M D 2010 Un nouveau Plan d Assainissement pour la ville de Dakar Pressafric p 2010 61 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Diao M 2004 Situation et contraintes des syst mes urbains et p riurbains de production horticole et animale dans la r gion de Dakar Cahiers Agricultures 13 1 pp 7 13 Dieme D 2011 Caract risation physico chimique et tude des effets toxiques sur les cellules pulmonaires BEAS 2B des pol luants particulaires de la ville de Dakar Direction g n rale des programmes et des partenariats Centre de recherches pour le d veloppement international 2005 Pauvret urbaine et environnement Descriptif propos pour la p riode 2005 2010 Ottawa Canada Dorier Apprill amp Domingo 2004 Les nouvelles chelles de l urbain en Afrique Vingti me Si cle Revue d histoire 81 pp 41 54 Gadal S et al 2000 Mod le d urbanisation et de m tropoli
169. ier et marin au S n gal et ses implication pour la p che artisanale M moire de DEA Niang N A 2009 Dynamique Socio environnementale et d veloppement local des r gions c ti res et des petites iles Uni versit de Rouen Niang Diop I amp Debenay JP 1995 Erosion c ti re sur la petite c te du S n gal partir de l exemple de Rufisque Pass Pr sent Futur Niang Diop I 1994 Les probl mes environnementaux de la c te du S n gal Ecod cision Montreal 11 40 43 Niang Diop I 1995 Impacts of climate change on coastal communities the Senegal example In Odingo R S et al Ed Equity and Social Considerations related to Climate Change WMO UNEP Nairobi pp 273 279 Niang Diop I Dansokho M Diaw A T Diouf P S Faye S Gueye K Guisse A Ly 1 Matty F Ndiaye P Sene A 2000 Etude de vuln rabilit des c tes s n galaises aux changements climatiques Rapport final NCCSAP Minist re de l Environnement et de la Protection de la Nature Dakar 151 pp Niang Diop 1 Dansokho M Diaw A T Faye S Guisse A Ly I Matty F Sene A Diouf P S Gueye K Ndiaye P 2005 Senegal In Van Drunen M A Lasage R Dorland C Eds Climate Change in Developing Countries An overview of study results from the Netherlands Climate Change Studies Assistance Programme Vrije Univer siteit Amsterdam pp 101 109 ONAS 2012 Etude compl mentaire du projet de d pollution de la B
170. ificatif Direction de l Urbanisme et de l Architecture Dakar 255 pp Rey Valette H amp Roussel S 2006 L valuation des dimensions territoriales et institutionnelles du d veloppement durable le cas des politiques de gestion int gr e des zones c ti res D veloppement durable et territoires 18 Rochette J 2007 Traitement juridique d une singularit territoriale la zone coti re Etude de droit international et droit compar franco italien Nantes amp Milan Roose E 1982 Relations entre rosion et fertilit potentielle Machinisme Agricole Tropical 87 24 37 Roose E DeNoni G amp Lamach re J 1987 L rosion a PORSTOM 40 ans de recherches multidisciplinaires 1954 Sene Diouf B 1992 L am nagement des zones touristiques de la Petite C te et de la Basse Casamance impacts spatiaux et socio conomiques d une occupation littorale lin aire Gestion des ressources c ti res et littorales du S n gal actes de l atelier de Gor e du 27 29 juillet 1992 pp 395 436 Stojanovic T Ballinger R C amp Lalwani C S 2004 Successful integrated coastal management measuring it with research and contributing to wise practice Ocean amp Coastal Management 47 5 6 273 298 Sur S amp Sud D LE 2000 Urban growth monitoring on the Southern Senegalese Littoral from analysis of high resolution remote sensing images 185 1985 Tadio L 2009 C te d Ivoire et laboration d un
171. installation la ville de Dakar exploitait l abondante nappe des sables quater naires sur laquelle la ville tait install e configuration pr cieuse dans une r gion sah lienne o les ressources en eaux sont rares Cette nappe fournissait 3 000 m j dans les ann es 30 15 18 000 m dans les ann es 90 apr s tre pass e par des pics de plus de 24 000 m j la fin des ann es 40 Abondamment pollu e par l extension rapide d une conurbation pra tiquement d pourvue de tout r seau d assainissement la nappe n est plus exploitable au jourd hui On en a remplac l usage par des pr l vements d eau du lac de Guiers transpor t e sur 240 km jusqu Dakar par les tr s puissants sur presseurs acc l rateur d eau dans les conduites par pompage de M kh r gion de Thi s et Carmel pr s de S bikhotane r gion de Dakar Rappelons que ces installations font de la SDE le premier consomma teur d lectricit du S n gal Actuellement les eaux de la NSQ ne sont plus exploit es que de fa on clandestine par des particuliers qui prennent ainsi de gros risques sanitaires Son usage du fait m me de sa richesse en nitrates pourrait tre avantageusement utilis e prati quement sans traitements par une agriculture p ri urbaine qui malheureusement celle ci peine se d velopper du fait d une extension urbaine non maitris e SANS ENERGIE PROPRE M Il est regrettable que dans un pays dont les
172. ion Il s agit de r organiser rapidement le territoire pour le rendre moins vuln rable et plus r silient Il s agit de cr er les conditions pour que les investissements en in frastructures soient possibles sans augmenter significativement ni l endettement public ni le poids sur le contribuable Il est essentiel de maitriser les co ts de la relocalisation des habitations et locaux industriels et commerciaux Seul doit tre retenu comme principe compensatoire la valeur r siduelle des constructions en dehors de toute consid ration sur la valeur fonci re qui est n cessairement sp culative et voluera positivement en faveur des zones de relocalisation mesure que les op rations d urbanisme et les nouveaux moyens de mobilit se d velopperont l chelle du territoire M faut que les r solutions de la commission soient ex cutoires et confi es la police envi ronnementale pour ex cution M a police environnementale qui est ici propos e doit tre un corps compos d agents sp cialement form s et encadr s par des administrateurs publics de haut niveau exclusive ment d di s cette t che Pour tre efficace cette police doit tre incorruptible et donc troitement contr l e Elle peut tre issue des corps constitu s r put s pour leur int grit comme c est le cas en Inde par exemple o ce type d activit s est confi des ex militaires volontaires en d but de retraite pou
173. ion du b ti depuis pratiquement le haut de Pestran nont pas t accompagn s par une croissance comparable des services urbains indispen sables assainissement sant voies de circulations etc Les cons quences d une telle situa tion sont d favorables une bonne int gration des r sidents secondaires la vie du village qui reste un petit port de p che Il conviendra d analyser soigneusement comment le mirage touristique a conduit le vil lage perdre la maitrise de son espace et travers quelles strat gies les habitants peuvent esp rer tirer partie de la situation actuelle pour nourrir leurs propres objectifs de d velop pement Il sera galement utile de s interroger sur la mani re dont les p cheurs voient leur avenir conomique dans le maintien de la p che artisanale ou dans d autres secteurs La mission a constat comment l acc s la mer devenu extr mement malais appelle claire ment la mise en uvre de strat gie de d gagement de la fa ade maritime et de r organisa tion du b ti villageois DE RUFISQUE A MBAO Si l rosion c ti re est de plus en plus fr quemment voqu e c est n anmoins le littoral du d partement de Rufisque qui est aujourd hui parmi les plus menac s de la Petite C te La dynamique c ti re de Mbao Bargny est complexe et montre des dynamiques s dimen taires diff renci es avec des zones de progradation et des zones d rosion plus ou moins active en
174. ions mas sives de bas morceaux sont bien repr sen t s mais dispers es sur une vaste tendue qui se prolonge jusqu au nord de Rufisque L ensemble de ces productions compl t es pat la production halieutique et maraich re de Kayar convergent vers le centre de redis tribution de Bayakh o elles sont redirig es vers Dakar Thi s ou d autres r gions Comme mentionn pr c demment au sujet des 22 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar quartiers p riodiquement inond s de Gu diawaye et de Pikine une tude s rieuse du po tentiel agronomique des terres encore disponibles la p riph rie Est de Dakar est n ces saire l laboration du plan climat dans la mesure o toute r duction s rieuse de la vuln rabilit de la r gion au changement climatique passe immanquablement par l tablissement d une ceinture verte p riph rique ancr e partir de ce qui subsiste encore de la for t de MBao et de louverture d une trame verte quadrillant la zone urbaine jusqu au littoral Une telle infrastructure verte semble indispensable pour prot ger moindre co t d investissement et de fonctionnement l agglom ration dakaroise des vagues de chaleur dont la fr quence et l intensit sont d j en cours de renforcement KAYAR E Connu pour sa fosse oc anique qui lui permet de produire faci lement des poissons de fond comme des esp ces p lagiques mais connu aussi pour l intr
175. l 6 hours Conditions Divergent modes Reanalysis Product F P pan our r aliser une mod lisation climatologique r gionale on utilise le protocole d analyse pr sent dans le sch ma ci contre Topography Vegetation Ocean state USGS SODA _ Regional Mesoscale Model ur vr w 0r qr P p koam Principaux facteurs de variance m so chelle le relief les li mites terre mer la mod lisation terrain les nuages E Pour tudier des ph nom nes particuliers mar es de temp tes upwellings etc 2 composantes suppl mentaires peuvent tre coupl es WRF o Le mod le de mod lisation d tat de mer WW3 NOAA NCEP o Le mod le de mod lisation oc anique de m so chelle ROMS UCLA IRD ROMS SST Peru ROMS SST Senegal E Pour la mod lisation de l volution annuelle de Pupwelling le long de la c te Maurita nienne et S n galaise le couplage oc an atmosph re haute r solution apparait comme crucial lorsque l on s int resse aux param tres atmosph riques au voisinage de la zone littorale car les temp ratures de surface de l oc an SST de grande chelle connaissent des biais importants 3 4deor s et ne parviennent pas mod liser les remont es d eaux froides de lupwelling d o la n cessit de simulations hydrodynamiques c ti res de l ordre de 5km de r solution La non prise en compte de l upwelling conduit une surestimatio
176. l Le Soleil 24 avril 2013 Cycle local de l eau La nappe des sables quaternaires M La presqu le de Dakar h berge deux nappes phr atiques qui s tendent sur 300 km la nappe infra basaltique captive reposant sur la formation volcanique des Mamelles et la nappe des Sables du Quaternaire NSQ nappe libre parfois affleurante reposant sur une couche de roches marneuses d finissant sa profondeur M Le climat de la r gion de Dakar comprend une saison des pluies bien marqu e de juillet octobre provoqu e par la remont e du Front Inter Tropical qui atteint le S n gal partir du mois d avril Entre 1951 et 1970 les hauteurs annuelles des pluies se situaient entre 400 et 500 mm par an l andia Deme Sarr 2004 la pluviosit sur l ensemble de la sous r gion tait as sez faible Cependant durant la m me p riode la r gion a subit des v nements pluvieux d passant les 100 mm Kane 1995 Quelle que soit la pluviosit la nappe r agit la pluviom trie avec des carts de recharge en fonction de la quantit de pluie Le taux d infiltration est tr s variable selon le site et la quantit d eau pr cipit e Les moyennes sont de 9 pour une pluviom trie faible 22 5 pour une pluviom trie moyenne et 30 5 pour une pluviom trie forte plus le volume d eau infiltrer est lev plus la recharge augmente Dasylva Cosandey 2005 42 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion d
177. l de la d charge il existe un commerce fleurissant de revente des mat riaux de r cup ration pour des usages tr s diversifi s Il est important de pr voir une tude d taill e des conditions dans lesquels cette situation pourrait tre am lior e et le PCTI offre cet gard une opportunit ne pas n gliger car il s agit d engager un pro cessus concret d conomie circulaire La bonne gestion des d chets urbains de Dakar pourrait tre source de d veloppement des emplois verts Car en effet actuellement le mi crocosme des recycleurs produit un b n fice de plus de dix millions de francs CFA par jour mais produit aussi des nuisances environnementales et sanitaires nombreuses qui constituent des l ments de vuln rabilit pour la ville et le territoire qui ne pourront qu tre fortement accentu s dans le contexte du changement climatique inondations vagues de chaleur vents violents etc E Dans le prolongement de la d charge de Mbeubeus se trouve une des principales zones d extraction de sable destin e au secteur de la construction La mission a pu constater que les pr l vements taient op r s en arri re du cordon dunaire ce qui dans le court terme est moins pr occupant que le pr l vement sur la plage mais les cons quences cologiques et co ts soci taux moyen terme devraient tre soigneusement valu s compte tenu des volumes normes engag s les norias de camion
178. la R union afm cirad fr 25 27 Masse D Hien V Bilgo A Diatta M Manlay R amp Chotte J L 2005 Mati res Organiques et Activit s Biologiques dans les sols tropicaux des cycles Culture ach re S minaire International Territoires et aridit au Nord et au Sud du Sahara La lutte contre la d gradation des terres bilan des acquis et nouvelles perspectives de recherches 1 18 Mb ou r M Dodane PH amp Kon D 2011 Gestion des Boues de Vidange optimisation de la fili re Actes du symposium international sur la gestion des boues de vidange pp 1 64 Dakar Michel C amp Mermet L 2003 L acc s aux espaces naturels agricoles et forestiers un enjeu pour les particuliers les com munes les territoires Responsabilit s et Environnement 58 69 Moreddu C 2003 Multifonctionnalit un aper u des travaux de l OCDE conomie Rurale 273 1 76 90 Moulin C H amp Aubron C 2011 Sensibilit des syst mes d levage aux al as climatiques et adaptations mises en uvre par les leveurs 2007 2011 Moustier P amp Pages J 1997 Le p riurbain en Afrique une agriculture en marge conomie Rurale 241 1 48 55 Nachtergaele F amp Zae S 2000 Mesure du potentiel des terres agricoles Focus zones agro cologiques 18 20 Nagendra H 2007 Drivers of reforestation in human dominated forests Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America
179. le et l Etat afin de trouver de nouvelles solutions de d veloppement du port Transports routiers amp urbains M D apr s les observations du PNUE en Afrique la pollution atmosph rique est imputable 90 aux v hicules automobiles PNUE 2011 Parmi les sources de pollution primaire les principaux polluants sont le monoxyde et le dioxyde de carbone CO CO2 le dioxyde de soufre SO le monoxyde et le dioxyde d azote NO NO les hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP les compos s organiques volatils COV Les pollutions secondaires is sues de la combinaison des pr c dentes comme l ozone O3 et les particules tr s fines qui p n trent profond ment dans les bronches ont galement des effets n fastes sur la sant Da kar des dosages effectu s r cemment montent que 96 particules produites par le trafic ur bain sont inf rieures 2 5 um partir de travaux effectu s en 2002 POMS consid re qu un quart des d c s pr matur s en Afrique sont imputables la mauvaise qualit de Pair et donc proviennent de la pollution urbaine E L importance du trafic dakarois est li e un ensemble de facteurs d sormais connus et tu di s Parmi ceux ci il convient de faire une mention particuli re de la v tust du parc roulant ainsi que des caract ristiques du transport de marchandises et du transport des personnes 58 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar M Le
180. les dans les eaux baignant Dakar et surtout environnemen tales avec une disparition progressive de la biodiversit benthique de la presqu ile N anmoins les banlieues de Dakar absorbent galement depuis plus d une vingtaine d ann e l affluence grandissante de l exode rural Guediawaye Pikine Rufisque et m me Bargny sont ainsi le th tre d une intensification du b ti et accueillent d sormais les deux tiers 66 de l ensemble de la population de la r gion de Dakar mais avec moins de 15 des activit s industrielles du pays la ville de Dakar en comporte elle seule pr s de 85 Ces villes dortoir qui se vident la journ e pour se remplir la nuit venue se sont construites un rythme sans doute trop rapide pour tre maitris e par les pouvoirs publics Elles sont constitu es dans une proportion importante par des ensembles de quartiers ne r pondant aucune norme d urbanisme voiries trop troites pour laisser passer un camion de pom pier une benne ordure un engin d am nagement absence totale de r seau d assainissement raret des installations de drainage des eaux de pluies etc On rencontre galement des ensembles de quartiers tablis contre toute logique au milieu de zones dont l insalubrit va croissante En effet l absence de r seau d assainissement fa votise la pollution de la Nappe de Sables du Quaternaire NSQ sur laquelle repose la ville et ses banlieues et qui tait exploi
181. les dunaires de la r gion de Dakar Colloque Ouagadougou p 57 67 1992 45 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Depallier R 1985 Proc dure semi automatique pour d terminer les param tres hydrodynamiques de nappes souterraines dans le cas d coulement avec composantes verticales 224 239 Desbordes M Delacourt A Mahe G amp Rescan M 2005 Pr vision des ressources en eau en Afrique de 1 Ouest et Cen trale jusqu en 2099 bar application des sorties du mod le d volution du climat Universit Montpellier IT Diedhiou M Ciss S Faye et al 2011 Tracing groundwater nitrate sources in the Dakar suburban area an isotopic multi tracer approach Hydrological Processes Domain F amp Bah MO 1993 Carte S dimentologique du plateau continental guin en ORSTOM Boussoura Dupont G 2010 Droit l4eau Passer de la th orie la mise en uvre Le Monde 13 Durand P Anselme B amp Thomas Y F 2010 L impact de l ouverture de la br che dans la langue de Barbarie Saint Louis du S n gal en 2003 un changement de nature de l al a inondation Cyberg o 496 27 avril 2010 Fall C 2010 Etude de la qualit de Peau du robinet et celle de la nappe phr atique dans diff rentes communes d arrondis sement du d partement de Gu diawaye UCAD FAO 2013 AQUASTAT Syst me d information de la FAO sur l eau et l agriculture Faye M M 2011 Projet de gesti
182. les villes s n galaises et l acc s l eau des plus pauvres http www partagedeseaux info article521 html Divers F 2011 Assainissement Dakar De Ouagou Niayes aux Hlm les populations se plaignent Le Populaire 9 11 Etienne J 2003 Eau et assainissement croyances modes et mod les Afrique contemporaine 205 1 103 Fall C Kane A Diene M et Niang Fall A 2008 Etude de la qualit de l eau de robinet et de celle de la nappe phr atique dans les diff rentes Communes d Arrondissement du d partement de Gu diawaye Dakar S n gal Faye A 2013 Environnement S n gal Une d charge d ordures devenue une catastrophe cologique Kanal150 2010 Un nouveau plan d assainissement pour Dakar contre les inondations dans la banlieue Senetoile news Koanda H 2006 Vers un assainissement urbain durable en Afrique subsaharienne approche innovante de planification de la gestion des boues de vidange Ecole Polytechnique f d rale de Lauzanne Kouakou S 2011 Construction et exploitation d une unit de traitement de d chets solides l avis manifestation d int r t du minist re de la Salubrit urbaine Abidjan net 1 4 Le journal officiel du S n gal 2006 D cret Minist riel n 2006 08 du 9 janvier 2006 portant cr ation organisation et fonc tionnement de l Agence nationale de la Propret du S n gal APROSEN Levallois M Wittman AL Yaker F 2008 Appui lassaini
183. lim M M 2005 Evaluation de la contribution socio conomique de la p che au PIB et au d veloppement rural en Mauritanie p 50 Pays L 2011 Campagne agricole 2010 2011 dition le pays 1 4 Piraux M Guilluy D Saqu C amp Aubert S 2003 Multifonctionnalit et approche territoriale le cas de la d finition du pro gramme d action agricole et d un CTE dans le cirque de Cilaos de la R union Organisation spatiale et gestion des ressources et des territoires ruraux Actes du colloque international 25 27 f vrier 2003 Montpellier 25 27 40 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Rasmussen L amp Reenberg A 2012 Collapse and Recovery in Sahelian Agro pastoral Systems Rethinking trajectories of change Ecology and Society 17 1 Reboul C 1973 Structures agraires et probl mes du d veloppement au S n gal Les unit s exp rimentales du Sine Saloum Tiers Monde 14 54 403 416 Ressource Centre on Urban Agriculture and Food Security et l Institut Africain de gestion urbaine 2005 Projet villes agri coles du futur laboration d un document d orientation politique sur l agriculture urbaine Pikine 23 p Ribot J 2001 Historique de la gestion foresti re en Afrique de POuest Ou Comment la science exclut les paysans In ternational p 17 Richards P amp Chauveau J P 2005 Foncier transformation de l agriculture et conflits en Afrique de l
184. lit appropri e PORT DE DAKAR Selon les autorit s portuaires rencontr es 90 du commerce entre le S n gal et le monde ext rieur passent par le port de Dakar g n rant plus de 70 des recettes douani res du pays Son bon fonctionnement est donc vital pour l conomie du S n gal et strat gique pour une bonne partie de la r gion Ouest Africaine Or de nombreux probl mes de rela tion entre la zone portuaire et la ville restent r soudre pour garantir sur le long terme un fonctionnement correct Par exemple la question de l extension des quais et des zones de stockage du port essentielle au d veloppement des activit s n est d sormais plus possible sans r am nager la ville ce qui semble tr s difficile r aliser dans l tat actuel de son fonc tionnement Le taux de pollution des eaux portuaires par les activit s industrielles a gale ment atteint des niveaux pr occupants pour la sant humaine et de l environnement marin L installation du quai de p che serait galement revoir Des solutions comparables celles d velopp es par Brest dont la rade tait dans une si tuation de gravit analogue en 1985 et a r solu son probl me en 10 ans dans le cadre de son contrat de baie devront tre envisag es par une implication forte des diff rents ac teurs du d veloppement portuaire dans un processus de concertation orient vers l tablissement d un contrat engageant toutes les parties prenante
185. ma de synth se Dangerosit chronique du f milieu urbain Absence de contr le des comp tences des b tisseurs Absence de Absence de contr le de la contr le de la Alec ce salubrit des collecte des x tr le d constructions boues de Empoisonnement controle au mn des populations b ti Absence de r seaux m Absen lan bse ce de pla d vacuation Absence ou non respect d assainissement d eaux de des plans directeurs 1 SE pluies Absence de d urbanisation x Pollution croissante des normes A d urbanisation nappes en nitrates nitrites phosphates et bact ries f cales Accroissement des co ts d installation et d entretien de l urbanisation Ins curit des quartiers imp n trables aux pompiers engins de BTP bennes ordures Insalubrit des quartiers Pr l vements ill gaux de construits en l eau des nappes zone non aedificandi Multiplication m r des risques Absence de contr les f 1 z e t d incendie policiers sur les rivages Adoption par d faut de solutions urbanistiques inadapt es et co teuses Pr l vements ill gaux de Etirement des r seaux Abondance des Pollution des sable c tier routiers lectriques de d p ts d ordure nappes de 212 LZ aze distribution d eau non contr l s l atmosph re Coupes ill gales de filaos d clairage public br lage et du paysage Perte de la protection M
186. mat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Mondial S 2002 La gouvernance environnementale au miroir des politiques publiques 217 231 Morel A 1993 Identit et patrimoine Civilisations 2 42 2 65 75 Moreno A 2004 Auto organisation autonomie et identit Revue internationale de philosophie 228 120 Morin E 1998 La d mocratie cognitive et la reforme de la pens e I Congresso Inter latino do Pensamento Complexo 10 12 Morin E amp Hulot N 2008 Le probl me d une d mocratie cognitive Comment est ce possible Morris J amp Tassone V 2011 Framework for Participatory Impact Assessment involving stakeholders in European policy making a case study of land use change in Malta Ecology and Society 16 1 Muehlig Hofmann A 2008 Chefferies et autorit s coutumi res principaux facteurs intervenant dans la gestion et la con servation communautaires des ressources marines Ressources marines et traditions Bulletin de la CPS 21 31 45 NEPAD Nations Unies 2006 Gouvernement de la r publique du S n gal Appui la mise en uvre du NEPAD PDDAA I D Niedzialkowski K 2012 Participation and Protected Areas Governance the Impact of Changing Influence of Local Au thorities on the Conservation of the Bialowieza Primeval Forest Ecology and Nubukpo K amp Janin P 2005 Incertitudes et jeux c r aliers en afrique de Pouest quels enseignements politiques Revue Tie
187. mination des POPs IPEN au Togo pp 1 8 IRD C3ED amp SPICOSA 2007 Pasarrelas 4h Symposium Bridging the gap between ICZM scientists and practitioners from Europe and the Global South pp 17 18 IUCN UEMOA 2007 Etude r gionale pour le suivi du trait de cote et laboration d un sch ma directeur du littoral de l Afrique de l ouest African development forum VII Kalaora B amp Charles L 2000 Intervention sociologique et d veloppement durable le cas de la gestion int gr e des zones c ti res Natures Sciences Soci t s 8 2 31 38 Kearney J Berkes F Charles A Pinkerton E amp Wiber M 2007 The Role of Participatory Governance and Community Based Management in Integrated Coastal and Ocean Management in Canada Coastal Management 35 1 79 104 Laubier L 2003 Changement et vuln rabilit des peuplements marins c tiers Comptes Rendus Geoscience 335 6 7 561 568 Li geois M Wicherek S amp Amat J 2004 R flexions sur la vuln rabilit l al a rosion pp 355 361 Magnan 2009 Vuln rabilit des territoires littoraux au changement climatique Mise au point conceptuelle et facteurs d influence D veloppement durable 1 1 30 Marchesiello P amp Estrade P 2007 Eddy activity and mixing in upwelling systems a comparative study of Northwest Africa and California regions International Journal of Earth Sciences 98 2 299 308 31 Pl
188. miques et des transports de s diment dans n importe quelle r gion du globe Soci t de distribution d Eau du S n gal Entreprise cimenti re s n galaise implant e Rufisque depuis 1048 Soci t Nationale de Commercialisation des Semences au S n gal Territorial Approach and Sustainable Knowledge Satellite oc anographique NASA CNES destin l altim trie oc anogra phique 1992 Universit Cheikh Anta Diop Union Economique et Mon taire Ouest Africaine Union Internationale de Conservation de la Nature United Nation Framework Convention on Climate Change Voie de contournement Nord Weather Research and Forecasting mod le num rique de pr vision du cli mat d velopp pour la recherche atmosph rique et la revcherche op ration nelle Wave Watch 3 programme de pr vision des vagues d velopp par NOAA NCEP Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar CONTEXTE DE L ETUDE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE AU SENEGAL La R publique du S n gal a sign la Convention Cadre des Nations Unies sur le Change ment Climatique en Juin 1994 et a ratifi en Juillet 2001 le Protocole de Kyoto qui n oblige pas le S n gal r duire ses missions de gaz effet de serre mais encourage n anmoins le faire en fonction de ses moyens En effet le S n gal fait partie de la liste des pays qui ne sont pas historiquement responsables du r chauffement climatique global Il a t reconnu par le GIE
189. mit rA Does PES T4 zi mos PTE 48 ge a N Paia eS EM zar Raade y LLERELLL LRL2222 12 2 w aite b 9 gasse 7 tte a ne y Dete des images tete 24 11 12009 EEE CAR LSLL LL ELLE 1 gs PAL fn LP H sl 24 ji MAR PA TE Te 4 TLI C2 Je 2 6 04 e TRE H b f 1 dE 9 lt Des der agr serei E 299 a me RG D o a 21h d LL ahi taae 30033 00 a E 3633 29 a t D ah Yoff en 2013 Pointe de Almadies en 2013 114 Quelques images a riennes et satellites de la R gion Dakaroise 2 5 Dee LT EL ARTEREL AN ILEL LL SE IALL L ERIELE Le cities 113 Fe A UR LILR PL HEBLE COLE LE OIL DL Port de Dakar en 1942 Niay e gt de ETES een 1942 0 Hs HAEFL LIM et OMIT ELLE nege rom HULL RL LR LEE EE L ELE LE r E MAFLIL IF T Tgi e LE CS shitore 626 ben Port de Dakar en 2013 Niaye T ER en 2013 115 Quelques images a riennes et satellites de la R gion Dakaroise 3 5 DU F E 7 PNR AA PART TA y i cat i e PA y 2 f P f k Pi OA Je P Jta eant IMA R Le CALE 7 R servoirs d hydrocarbures en 1942 Port de Rufisque en 2008 L 0 i E ia y Abe z det gt A e ane ve AU 5 A Daie CU ETS OCR DFI LEE RTE LA HIER LE RL ET te 2 C L LA ARS AR LS CALCUL LELT TE IS DH RCE LE RES LT R servoirs d hydrocarbures en 2003 ort de Rufisque en 2009 r o A LES Le 1 A ns Ta gt r LE LT EE ja FA Er A LT tee EF ps L i gt gt v
190. mit on sustainable development on oceans coasts and small island developing Global conference on Oceans coasts and islands Cinner J E McClanahan T R Daw T M Graham N J Maina J Wilson S K amp Hughes T P 2009 Linking social and ecological systems to sustain coral reef fisheries Current biology CB 19 3 206 12 Cisse Faye S Faye S Wohnlich S Gaye C B 2004 An assessment of the risk associated with urban development in the Thiaroye area Senegal Env Geol 45 312 322 Civici amp Lerin F 2001 Evolution d mographique et littoralisation de la population Options M diterran ennes L Agriculture s rie B 28 Cnrs prodig 2003 Analysis of built up areas extension on the Petite C te region Senegal by remote sensing Analyse de l extension des espaces b tis dans la Petite C te S n gal par t l d tection 249 1 15 29 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Coccossis H 1999 Cadre conceptuel et directives pour La gestion int gr e du littoral et des bassins fluviaux SPLIT COI Nations Unies 1993 Rapport de la commission oc anographique intergouvernementale sur les activit s 1991 1992 p 19 Costanza R 1999 The ecological economic and social importance of the oceans Ecological Economics 31 2 199 213 Costanza R amp Farley J 2007 Ecological economics of coastal disasters Introduction to the special issue Ecological Ec
191. n congruit permise par l absence d application concr te de la l gislation existante en la ma ti re M Les diverses pollutions dont labondance des laisses d algues vertes en d composition reste la marque la plus vidente ne doit pas faire oublier que la baie est aussi le th tre d une rosion c ti re issue d un transit invers par rapport la zone pr c dente Les angles de la houle de Nord ouest dominante sur le littoral le courant g n r se d ve loppe d Est en Ouest partir de la zone de divergence de Mbao E Ces nombreuses atteintes l int grit environnementale sont les sources d une forte vuln rabilit de la zone toute alt ration possible issue du changement climatique De plus les r serves de gaz et de carburant que la directive en vigueur dans l Union Europ enne clas serait en site Seveso caf enserr es dans des zones au jourd hui de forte urbanisa tion provoque un risque suppl mentaire qu il faut g rer L histoire r cente montre que la conurbation de Dakar n est pas labri de pollutions industrielles graves il con Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar viendrait dans le cadre du PCTI de cartographier dans les meilleurs d lais les sources de pollutions liquides solides et gazeuses leur diffusion en fonction des saisons et des vents et courants afin d tre en mesure de proposer un plan de trai tement int gral dans la territoria
192. n Volume 70 N 3 4 47 Sambou S 2004 Mod le statistique des hauteurs de pluies journali res en zone sah lienne exemple du bassin amont du fleuve S n gal Frequency analysis of daily rainfall in the Sahelian area case of the upstream basin of the Senegal River Mod le statistique des haut Hydrological sciences journal 49 February 2012 115 129 Sergent D 2010 Des chercheurs pensent avoir trouv le moyen d radiquer les nitrates La Croix 105216 Smets H 2002 Le droit l eau p 111 Bruxelles Tandia A A Deme I Sarr M 2004 Aquif re superficiel et pollution urbaine en Afrique Rapport final du S n gal UNEP UNESCO UN HABITAT ECA Tandia A A Gaye C B amp Faye 1997 Origines des teneurs lev es en nitrates dans la nappe phr atique des sables qua ternaires de la r gion de Dakar S n gal S cheresse 8 291 294 Taylor P amp Sambou S 2009 Mod le statistique des hauteurs de pluies journali res en zone sah lienne exemple du bassin amont du fleuve S n gal UCAD February 2012 1 194 Tchani J 1996 L aquif re des sables quaternaires au nord de la presqu le du Cap Vert S n gal Morphologie d duite des donn es hydro g ologiques et g ophysiques sondages lectriques Analyse d un cas d intrusion saline 86 pages annexes UNEP 2006 L avenir de l environnement en Afrique notre environnement notre avenir pp 1 36 UN WATER n d L
193. n formation et les pr positionnements mat riels et finan ciers pour les r ponses d urgence Il proc de d une vision syst mique coh rente et pro pose une mise en uvre a priori pragma tique et faisable int gration dans la gestion urbanistique incluant les pompages d eau exc dentaire construction d un r seau de drainage complet mobilisation des commu naut s et populations locales Aucun des deux ne prend en compte les projections climatologiques m me basse r solution les seules actuellement dispo nibles Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar ANALYSE DOCUMENTAIRE APPROFONDIE INTRODUCTION La recherche documentaire syst matique a rapidement r v l la somme consid rable de travaux de qualit professionnelle disponible sur chacun des probl mes trait s dans le cadre de la pr sente tude Il s agit de travaux scientifiques et techniques tudes bilans valuations dress s par ou la demande de l Administration s n galaise mais aussi de tra vaux scientifiques rendant compte de recherches souvent de tr s haute tenue Ces re cherches ont t r alis es tant pour tablir les causes des dysfonctionnements observ s que pour identifier les meilleures solutions qui pourraient y tre apport es Pour chacun des grands domaines de la gestion socio cologique territoriale une liste bibliographique succincte est pr sent e compl t e par quelques r f rences et
194. n a 76 R RE A E AAA A AA AAN A AA A AAE A A 11 TR A A A TEEN A A A A AA A 78 El ments d vou aile nana tonauaaaanatonun nent ibn 78 CO E E E E E A 79 Pae A a EEES O EAEN E AA EEE AEE PEET EAE A AE E 80 a RE ET A E O A T A A E ed T 80 s e aa e e E EA NE EN EE A E N T 81 N cessit d une approche int gr e a l echelle du territoire regional ss 82 LE QUES OS OO OR N 62 Mais elles n ont pas de r ponses politiques et op rationnelles 220e11111202r1111rrrrrrnnnennrnnnnnnnnnnnennnnnnnena 82 Elles sont toutes en interaction dynamique et en volution rapide ssssess11111ssserrrr11nnnennrrrnnnnensnnnnnnne 83 Elles doivent tre trait es de fa on syst mique et donc la bonne chelle rs 84 Transformer le territoire est une n cessit qui doit tre partag e ssesrsrrrrrrrerrrrrrrnrerrrrrrrrerrnnnas 84 Un plan climat pour d finir et piloter la transformation du territoire nn 85 VISION SYNTHETIQUE ET PRIORITES POUR LA RESILIENCE sseesoesoessesssssoessessssssessesse 86 Un territoire exceptionnel particuli rement vuln rable ns 86 Une vile cen croissance exponentielle nm en ain a pois 86 Mais en grand d s quilibre socio cologique s sss ssssssrsssrreesrrssrrsnrrensnensnrssnnennninntennnennnnnnnnnnnnnnnnennnnns 87 4 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar ER E N A AE I E AE A E A A A E 88 Un territoire dont les inondations chroniques n tanchent pas la soi
195. n d agro carburant est d courager sauf pour la consommation d appoint en zones rurales r serv es aux usages de la m canisation agricole et pour les transports pu blics bas s sur les esp ces ligneuses locales produites de fa on renouvelable sur des terres marginales de fa on ne pas concurrencer les cultures vivri res R former du foncier pour lever le principal frein la r silience Le r gime foncier en vigueur au S n gal permet toutes les d rives qui engendrent la mon t e des vuln rabilit s Il est donc indispensable de le r former pour mettre en place des mesures conservatoires et pr ventives l chelle n cessaire et dans les plus brefs d lais Il est indispensable d liminer les vides juridiques et les ambigu t s g n r s par la l gislation actuelle qui permettent les infractions impunies et donnent prise aux implantations illicites et ou irrationnelles couteuses pour la collectivit et privent les pouvoirs publics de la pos sibilit de r aliser des op rations d am nagement et de mise en valeur qui s imposent Le plus urgent est sans doute de cr er un droit de pr emption de l Etat pour motif de r duction des risques et vuln rabilit s environnementales en relation avec le changement climatique dont l administration pourrait tre utilement d l gu e au Conseil R gional de Dakar Pour en assurer une gouvernance ad quate et efficace on pourrait mettre en place une commission des sages
196. n des vents sur la frange littorale car les eaux froides de lPupwelling ont tendance stabiliser la couche de surface et par cons quent ralentir les vents de surface Par extension la non prise en compte de l upwelling dans les mod lisations tend minimiser la hausse des temp ratures par effet diurne sur terre 109 O OOOO Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar WP Temperature 2013 06 07 93 08 Coque Maille de calcul 15km Echelle r gionale Visualisation de l intensification du champ de temp rature par effet diurne sur terre Le 03 06 2013 10UTC Le 03 06 2013 11UTC Om Tampersnre M33040 3 60 Caen wy tegese DL LL 2 Le 03 06 2013 12UTC Le 03 06 2013 13UTC Le 03 06 2013 14UTC baitara de voue me eme ama pes mme pemmrt WPF Wiad hnas 2013 06 03 1000 00gm WRF ind knots 2072 06 08 1 oeoa Maille de calcul 15km Echelle r gionale Visualisation de l intensification du flux i par effet diurne Effets de c te Le 03 06 2013 10UTC Le 03 06 2013 11UTC d chelle r gionale WRF Wind taom 2013 06 09 12 00 b ge WRF Wiad arom 2013 06 03 13 0O ogra WAF Wind futnom 2019 06 49 14 00 0ogene Le 03 06 2013 12UTC Le 03 06 2013 13UTC Le 03 06 2013 14UTC 7 TASK mmama Len 110 Os kb O O Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar WPF Temperate 2013 26 20 1000 Dogs Maille de calcul 3km
197. nce urbaine sur le champ de temp rature Influence du flux de Le 03 06 2013 10UTC Le 03 06 2013 11UTC NW sur la distribution TERETERE EE styki y EUTURURUELH lt des temp ratures WAP Tomparshere 2013 08 48 13 08 O0 gosg rS EYR JSt LABELS NIET ARITLAH lt st Le 03 06 2013 12UTC Le 03 06 2013 13UTC Le 03 06 2013 14UTC WAF Wind kaota 2013 06 05 _10 00 C0gens WARF Wind unots 2013 06 22 12 00 Odgent AL u w i L k LI Le 03 06 2013 10UTC Le 03 06 2013 11UTC WRF Wind knots 2013 08 09 _12 00 00gmt WRF Wind faota 2013 08 03 _13 00 Cogent WRF Wind knots 2913 0443 14 20 00get LL Le 03 06 2013 12UTC Le 03 06 2013 13UTC Le 03 06 2013 14UTC mege TAISK Maille de calcul 1km Echelle urbaine Dakar Visualisation des effets de site effets de frottement 112 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar MISE EN PLACE D UN SYSTEME D INFORMATION TERRITORIALE BASE SUR DES IMAGES SATELLITE HAUTE RESOLUTION M L examen des images satellites haute r solution disponibles sur internet diff rentes dates de quelques zones probl me particuli rement vuln rables au changement climatique ob serv es sur le terrain suffisent se convaincre de l int r t pour le Conseil R gional de Da kar de se doter d un syst me d information territoriale bas sur ce type d information comme outil de r f rence
198. ne M amp Paolacci C 2011 Pressions humaines sur le littoral tude fran aise Action Nature pp 1 6 Guerin K 2003 Dynamique du littoral sableux de Tiaroye Bargny Baie de Gor e S n gal Gueye M amp al 2010 Etude de suivi du trait de cote et sch ma directeur littoral de l Afrique de l Ouest D terminants de l volution du trait de c te le long des falaises littorales en milieu fortement urbanis le cas de la presqu ile de Dakar p 66 Gulev S K amp Hasse L 1998 North Atlantic Wind Waves and Wind Stress Fields from Voluntary Observing Ship Data Journal of Physical Oceanography Vol 28 pp 1107 1130 Gulev S K amp Hasse L 1999 Changes of Wind Waves in the North Atlantic over the last 30 Years International Journal of Climatology Vol 19 pp 1091 1117 Gulev S K Grigorieva V Sterl amp Woolf D 2003 Assessment of the reliability of wave observations from voluntary ob serving ships Insights from the validation of a global wind wave climatology based on voluntary observing ship data Journal of Geophysical Research Vol 118 pp 3236 3256 Harris N Kattenberg A Maskell K 1995 The Science of Climate Change Cambridge University Press Cambridge pp 365 405 Hatziolos M Lundin C G Alm A 1996 Africa A Framework for Integrated Coastal Zone Management World Bank Washington 150 pp H nocque Y amp Bill R 2005 Gestion Int gr e du Littoral anal
199. nes des paralysies de la circulation Autre l ment majeur la concentration et surtout la bonne articulation des lieux de d ci sions conomiques politiques innovants et des r seaux qui en manent La situation ac tuelle de Dakar s apparente moins une coordination de la d cision qu une su petposition des diff rentes instances de d cision tatiques centralis es d concentr es et d centralis es issues directement du gouvernement des minist res des municipalit s des d partements et aujourd hui de la r gion Une mise plat du qui fait quoi est d autant plus n cessaire que chemin faisant d autres acteurs issus de la soci t civile comme d int r ts particuliers ou sectoriels sont venus prendre un r le de plus en plus im portant dans les processus de prise de d cision o Il n est plus question ici des traditionnels gouvernements municipaux avec leurs structures pyramidales mais bien de diff rentes formes de gouvernances qui pour fonc tionner demanderont un effort plus grand de concertation et de transparence La to tale prise en compte du ph nom ne de m tropolisation de Dakar et sa r gion suppose une r vision en profondeur de l ensemble des processus d mocratique de prise de d cision qui conduira engager la mobilisation de l ensemble des parties prenantes du territoire dans la r flexion en commen ant bien s r par partager avec elle l ensemble des informa tions co
200. nne ment de la conurbation de Dakar avait t esquiss lors de la pr paration de la r ponse appel d offre Il a t compl t durant la mission de f vrier 2013 par une quipe consti tu e de responsables du Conseil R gional et d experts de l Initiative TASK IRD UCAD et Cap 2100 International 14 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Pour lP quipe de sp cialistes des diff rents domaines th matiques l tape suivante a con sist sous la coordination de l quipe charg e de r unir les informations tape 2 pro poser des hypoth ses explicatives sur 1 les causes et dynamique de chaque dysfonction nement identifi Les acteurs et les m canismes impliqu s dans les causes des dysfonc tionnements et 2 les solutions cologiques socialement acceptables conomiquement possibles Les solutions possibles ont d tre envisag es dans le cadre plus large de mesures poli tiques visant une meilleure gouvernance environnementale et de projets d investissement visant pr venir de futurs dysfonctionnements et augmenter la plastici t des syst mes socio cologiques aux chocs climatiques et socio conomiques Une premi re synth se du diagnostic des vuln rabilit s a t soumise et discut e en Mai 2013 avec les commanditaires de l tude Suite cet change un certain nombre de propo sitions syst miques et concr tes concernant la gouvernance et le choix d
201. ns sont prendre en compte dans l valuation d un autre probl me crucial de gestion qu est la production alimentaire On sait en effet que si l ensemble urbain pollue abondamment son environnement terrestre et marin par un exc s de mati re organique cette derni re dispara t rapidement de ses sols agricoles dont la fertilit s appauvrit rapi dement constituant ainsi l un des probl mes majeurs de l agriculture s n galaise M Ja faible ma trise des pouvoirs publics sur l extension urbaine contrarie l tablissement autour de la ville et de ses faubourgs d un p rim tre agricole dont l utilit ne semble pas s tre impos e le Plan Directeur Phorizon 2025 en pr voit m me la disparition pure et simple Pourtant cette utilit est multiple Il s agit tout d abord de nourrir moindre co t de transport une population de plus de trois millions d habitants qui s alimentent au jourd hui en grande partie gr ce des productions issues de l tranger du moins pour 89 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar les produits de base comme le riz la farine de bl certains fruits et l gumes les ai lerons et cuisses de poulet etc Il est clair qu une part importante des carbohydrates pourraient tre cultiv e proximit imm diate de Dakar dans des conditions techniques et des densit s consid rablement plus fortes qu actuellement Une agriculture p ri
202. ntenues dans ce rapport et par forger un consensus politique le plus large et d mocratique possible sur la n cessit d un profond changement de l organisation de la ville et de son territoire L am lioration de la qualit de vie des populations et la chasse aux gaspillages de temps d nergie d espace d eau douce de sant des deniers publics doi vent tre les orientations majeures de cette reconstruction o Ici le r le du Conseil R gional est particulier puisqu il est la seule structure dont Pexp rience est la fois urbaine suburbaine et rurale la seule ar ne o les int r ts de ces trois parties du territoire peuvent s affronter avec la m me l gitimit Cette position particuli re fait qu il est de l int r t de tous d attribuer au Conseil R gional tout le soutien des services de PEtat et de la communaut internationale pour faire merger dans le contexte du PCTI dont c est la fonction essentielle un projet de territoire coh rent pre nant en compte toutes les donn es existantes compil es ici et susceptibles d aider l identification des tudes et m diations compl mentaires Le PCTI peut tre l occasion de mettre en place sous le patronage de l Etat et de la R gion avec l appui des organisations de la soci t civile et des m dias locaux et nationaux un grand forum citoyen o seront d battues les questions essentielles de gouvernance et de mise en uvre des d ci sions pro
203. occasion de r aliser cette revue d taill e d ensemble afin de pouvoir en int grant les l ments de prospective climatologique qu il est possible de produire rapidement si des moyens sont disponibles voir proposition pp 105 110 aider construire une strat gie ef ficace qui pr serve les imp ratifs conomiques et soci taux essentiels acc s s curis la mer protection durable des zones d habitation permanente de commerce et d industrie et propose un cadre coh rent de protection des dynamiques cosyst miques plages falaises dunes d pressions humides post dunaire for ts etc d am nagement du territoire et de mise en valeur raisonn e et durable des ressources BAIE DE HANN M La baie de Hann est la fois un site naturel superbe bien abrit des houles dominantes du nord ouest qui rivalise certainement avec les plus belles baies du monde C est aussi un exemple tout aussi exceptionnel de d gradation par de graves pollutions et nuisances On conna t les causes de cette situation cologique critique li e la proximit de la zone in dustrielle et ses d versements d effluents non assainis et non contr l s et l eutrophisation massive provoqu e par les effluents urbains En se rendant sur place la mission a eu l occasion d assister un car nage r alis par une ONG caritative fran aise qui plus est utilisant sans aucune protection environnementale des produits forte toxicit i
204. ocio cologiques pos s et de permettre un d veloppement conomique rapide et quilibr du S n gal dont puissent b n ficier tous les s n galais en particulier les plus pauvres et les g n rations futures On sait galement que les dispositifs actuels de gouvernance doivent tre revus en profondeur pour mieux r partir les prises de d cisions viter les conflits d autorit et accorder une beaucoup plus large place aux acteurs de la soci t civile C est ce prix que les richesses environnementales communes pourront tre efficacement pr serv es des int r ts priv s qui les menacent aujourd hui L Etat s n galais dispose de la souverainet 101 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar des pouvoirs r galiens n cessaires Une large consultation des populations et des organisations de la soci t civile permettra de donner corps la d marche et en renforcerait la l gitimit et la continuit en l extrayant des rivalit s entre partis politiques en devenant une grande cause na tionale 102 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar LIMITES DE L ETUDE DES VULNERALITES DE DAKAR Cette tude propose une analyse syst mique de l ensemble de la probl matique traiter pour assurer la r silience du territoire de la r gion de Dakar au changement climatique et une vision strat gique globale quant la mani re d en aborder la mise en uvre
205. of Marine Systems 25 3 4 447 460 doi 10 1016 S0924 7963 00 00033 6 UNEP 2002 Environnement et d veloppement vers l int gration 1972 2002 UNEP pp 1 28 Vadineanu A 2007 The ecosystem approach applied to the management of the coastal socio ecological I E Gonenc et al eds Assessment of the Fate and Effects of Toxic Agents on Water Resources pp 199 224 Valo M 2013 Les pilleurs de sable cument les plages du globe Le Monde 30 mai 2013 2013 Walters C 1997 Challenges in adaptive management of riparian and coastal ecosystems ecology and society 33 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Warrick R A Le Provost C Meier M F Oerlemans J Woodworth P L et al 1996 Changes in sea level In Houghton J T Meira Filho L G Callander B A Xanthos M 2012 Recycling of the 5 Polymer Science 337 6095 700 702 doi 10 1126 science 1221806 Yao K Salomon et al 2010 Caract risation de la dynamique morpho s dimentaire du littoral de C te d ivoire p 102 Agriculture r gionale atouts et contraintes M Bien que l on associe souvent agriculture et ruralit il existe galement une agriculture ur baine dynamique dans les grandes villes d Afrique de l Ouest La r gion de Dakar qui fait par tie de la r gion cologique des Niayes caract ris e par des d pressions inter dunaires o af fleure une nappe peu profonde offre des conditions partic
206. ographie par t l d tection des changements de la couverture v g tale sur la bande litto rale ouest africaine exemple des rivi res du sud du delta du Saloum S n gal au rio Geba Guin e Bissau Revue t l d tection 8 2 93 118 ANSD 2008 Monographie de la p che artisanal et de la foret rapport final sur la p che artisanal APA 2009 Une convention pour la Grande muraille verte de 1 Afrique voit le jour N Djamena Convention sur la grande muraille verte 1 5 Barru Pastor M 2007 For ts et d veloppement durable au Chili indianit mapuche et mondialisation NSS 115 99 115 Boutinot L 2003 La d centralisation de la gestion des ressources foresti res au S n gal un processus contraint par le mar ch Bulletin de l APAD 26 Brudo V 2006 Destruction annonc e ou gestion concert e 15 409 415 Carlson M Mitchell R amp Rodriguez L 2011 Scenario Analysis to Identify Viable Conservation Strategies in Paraguay s Imperiled Atlantic Forest Ecology and Society 16 3 Chauveau J amp Koffi S 2005 Crise fonci re crise de la ruralit et relations entre autochtones et migrants sah liens en C te d Ivoire foresti re Outre Terre 11 2 247 264 Consulting A 2011 Projet d am nagement de la For t de Mbao les pr alables p 21 Decl ve B 2008 Du m nagement de la nature la naturalisation de la ville S minaire de Pacad mie de Louvain 10 24 Diaw O 2006
207. olution est sans doute dans la direction d un plan d urbanisme qui serait pens pour le changement climatique et qui serait respect par les diff rents acteurs qui interviennent au jourd hui dans le processus d urbanisation Un plan directeur d urbanisme qui veille cor riger les dangers issus des lacunes les plus graves extension inconsid r e de l espace ur bain cr ation d espaces verts pr servation des richesses naturelles c ti res d j menac es pat la remont e des eaux mais aussi continentales comme les ressources en eau douce de 6 Pe Nombreuses sont les rues et les routes construites sans foss d vacuation des eaux de pluies Il faut attendre les extensions du r seau routier des ann es 2000 pour voir appara tre certains foss s Il en r sulte que la moindre pluie provoque imm dia tement des inondations dans la majorit de Pespace urbain et p ri urbain 79 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar la nappe des sables du quaternaire Un tel plan reste concevoir La zone rurale El ments de vuln rabilit M la diff rence des deux autres zones la zone rurale est plus tourn e vers le futur et une bonne valorisation que vers le pass et la correction des erreurs N anmoins cer tains freins existent ces espoirs de bonne valorisation qu il faudra pour atteindre un meilleur niveau de d veloppement construire des facteurs de r silience et non ac c
208. on des eaux pluviales PROGEP Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES 221 1 126 Faye R Sawadoco S amp Mora Camino F 2002 Logique floue Appliqu e la gestion long terme des ressources en eau Revue des sciences de l eau 15 3 579 596 Foucard S 2010 Les eaux souterraines mondiales sont surexploit es Le Monde 2 octobre 4 Gartin M Crona B Wutich A amp Westerhoff P 2010 Urban Ethnohydrology Cultural Knowledge of Water Quality and Water management in a desert City Ecology and society 15 4 GAYE C B 1980 tude hydrog ologique hydro chimique isotopique de la nappe aquif re infra basaltique de la presqu ile du Cap Vert S n gal th se 3eme cycle Dakar 131 pages 39 fig 10 tabl Goethals P amp DePauw N 2001 Development of a concept for integrated ecological river assessment in Flanders Belgium Journal of Limnology 60 7 16 Henry H 1921 Eaux superficielles et souterraines au S n gal Larose Paris 30 p Huguon P 2007 G opolitique de l eau Vers une nouvelle forme de gouvernance de l eau en Afrique et en Am rique latine Revue Dallos Iris Jaglin S 2005 La participation au service du n olib ralisme Les usagers dans les services d eau en Afrique Subsaharienne Gestion de proximit et d mocratie participative une perspective comparative la d couverte 271 291 Jaglin S 2010 Vingt ans de r formes dans les services d e
209. onomics 63 2 3 249 253 Cuq F amp Quensi re J 1998 El ments de r flexion pour la r alisation d un bilan prospectif du fonctionnement de l environ nement littoral ouest africain pp 1 5 D Armagnac B 2010 Le sable marin devient un objet de trafic Le Monde 30 Dakar Thiaroye D amp CNDO SN 2003 Atlas saisonniers d cennales des temp ratures et des salinit s de surface de la mer de la zone c ti re du S n gal Centre National de Donn es Oc anographiques du S n gal CNDO SN Dakar Daligaux J 2009 Urbanisation et environnement sur les littoraux une analyse spatiale Rives revues 1 8 Dauvin J C 2004 Gestion int gr e des zones c ti res outils et perspectives pour la pr servation du patrimoine naturel Natures Sciences Soci t s 119 106 119 Debenay J P Pages J Guillou J J 1994 hyperhaline estuary the Casamance River Senegal Paleogeographical implica tions Palaeogeosr Palaeoclim Palaeoecol 107 103 119 Amsterdam DEEC 2008 Formulation d un programme national int gr de lutte contre l rosion c ti re pp 1 135 Dembele J M amp Cambier C 2005 Mod lisation multi agents de syst mes physiques application l rosion c ti re 1 8 Dennis K C Niang Diop 1 Nicholls R J 1995 Sea level rise and Senegal potential impacts and consequences In Nicholls R J Leatherman S P Eds Potential Impacts of Accelerated Sea Level Rise on
210. ordures m nag res destin es la d charge de Mbeubeuss il cr e un important trafic de camions de jour comme de nuit Le centre de dispatching de la SENELEC outre ses risques cologiques vidents repr sente une verrue dans l uniformit du territoire La for t de Mbao est galement menac e par la voie ferr e qui la traverse d est en ouest des d p ts industriels et plusieurs stations services qui font peser un danger potentiel pour l ensemble de la for t Plusieurs propositions d am nagement du territoire ont vu le jour La plus r cente date de 2011 Elle est g r e par un protocole d accord entre le conseil r gional de Dakar et la di rection des eaux for ts chasses et de la conservation des sols Elle ne vise pas seulement prot ger la ressource mais souhaite galement valoriser son potentiel r cr atif ses services cosyst miques et limiter les impacts potentiels des installations d j pr sentes sur le terri toire Ce projet vise aussi bien des objectifs de sauvegarde cologique de l cosyst me de la for t de Mbao que des objectifs socio conomiques d appropriation du territoire par les popula tions locales de sensibilisation la fragilit du milieu de d veloppement des potentiels conomiques de la zone plantes m dicinales activit s horticoles activit s co La r glementation actuelle prot ge tr s mal les domaines forestiers et leur classement ne les pr se
211. ori sation agricole comme le pr voit le PDMAS Plan de D veloppement des March s Agricoles du S n gal qui envisage la r habilitation du r seau de Beer Thialane sous r serve d une stabili sation du POS et d une s curisation des activit s agricoles la p riph rie du Grand Dakar D chets solides E De nombreux rapports soulignent d j que la gestion des d chets m nagers est un d fi ma jeur pour les municipalit s s n galaises qui sont confront es une forte croissance d mogra phique doubl e d une concentration des populations en milieu urbain Cette croissance ur baine qu on estime consid rable dans les d cennies venir se complique par une volution des modes de consommation qui se traduit par une augmentation des volumes de d chets et par une proportion croissante de plastiques Valentin 2010 Cependant aucune des tapes de la gestion des d chets depuis le ramassage jusqu au traitement n est actuellement inscrite dans une perspective syst mique et donc durable M D apr s les travaux de Rouyat et al 2006 le taux de collecte dans les villes du S n gal est de 35 et se situe donc dans la moyenne des villes du sud du Sahara D une mani re g n rale les engins m caniques sont surtout utilis s dans les quartiers centraux des communes Ainsi les deux tiers des habitants des communes tudi es ne b n ficieraient d aucun ser vice d vacuation des d chets Ro
212. ouest enjeux r gio naux soulev s par les cas de la Sierra Leone du Liberia et de la C te d Ivoire revue historique Club du Sahel et de l Afrique de l ouest OCDE Romero C Athayde S Collomb J G E DiGiano M Schmink M Schramski S amp Seales L 2012 Conservation and De velopment in Latin America and Southern Africa Setting the Stage Ecology and Society 17 2 Rosset P amp Martinez Torres M 2012 Rural Social Movements and Agroecology Context Theory and Process Ecology and Society 17 3 Salifou O 2009 La politique agricole r gionale de 1 Afrique de 1 Ouest 1 ECOWAP p 12 Sall AB 2010 Evaluation Nationale d gradation des terres Schmit ley M amp Faber P 2010 Soutenir l agriculture durable en Afrique de l Ouest pp 1 7 Schmitz J amp Boutillier JL 1987 Gestion traditionnelle des terres syst me de d crue syst me pluvial et transition vers l irrigation Cah Sci Hum 23 533 554 Smith Olanrewaju B Moustier P Mougeot L A Fall A 2004 D veloppement durable de l agriculture urbaine en Afrique francophone enjeux concepts et m thodes CIRAD et CRDI Smith Olanrewaju B 1999 Agriculture urbaine en Afrique de l Ouest une contribution la s curit alimentaire et l assai nissement des villes Ottawa CRDI Speet L A 2005 Agriculture africaine Mamadou Cissokho Les pr f rences p rennisent le pacte colonial Fraternit Ma
213. ous la direction de PISRA Les essais se sont r v l s moins prometteurs qu on ne l esp rait initialement Si le Jatropha est une plante qui pousse naturellement dans la r gion ventuellement sur de mauvaises terres elle ne produit que si elle est plant e sur de bonnes terres et vient ainsi en concurrence avec des productions vivri res Des essais exp rimentaux sont n anmoins poursuivis par la SOCOCIM Dia et al 2009 M La Compagnie Sucri re du S n gal install e Richard Toll produit galement de l nergie hauteur de 25 m gawatt avec des r sidus de cannes La production qui est actuellement limit e aux besoins de lusine pourrait tre tendue l alimentation de la ville si des op rateurs priv s taient autoris s par la loi produire et transporter de l lectricit monopoles de PEtat N anmoins la m lasse comme l huile de Jafropha n cessite des installations particuli res pour tre utilis e comme carburant et consomme beaucoup d nergie et d eau pour sa transforma tion Marta et al 2011 M Curieusement la production de biogaz est peu vulgaris e en Afrique alors que le proc d est tr s largement utilis en Asie Il permet un recyclage des d chets organiques en produisant aussi du compost Lecesve 2008 Rodriguez 2010 M Les deux sources alternatives les plus utilis es sont donc le solaire et l olien m me si leur diffusion reste ce jour des plus embryonnaires L
214. p pour le d veloppement de Dakar comme Plateforme Ultra Novembre 2010 Plan d investissement communal du Grand Da kar actualisation du PLD 2002 Juillet 2010 Plan directeur d urbanisme de Dakar Horizon 2025 moderne et Multipolaire levier de performance so cio conomique et cultu relle r solument orient e vers la Bonne Gouver nance et la Durabilit pour l panouissement des populations dans un cadre de vie sain et s curis Actualisation des priorit s d investissement en ma ti re d am nagement du march et autres secteurs d int r t conomique de voirie d clairage public et d assainissement en lien avec les disponibilit s budg taires pr vues de la Commune de Grand Da kar L objectif du PDU est d assurer l quilibre spatial 24 vuln rabilit ni dans sa dimension nergie Il ne comporte ni plan d investissements ni programme de mesures politiques et mest qu indicatif Les objectifs poursuivis seront donc difficiles atteindre dans le contexte actuel de mont e des risques climatiques de crise nerg tique et financi re et compte te nu des difficult s qu ont les autorit s territo riales faire appliquer la r glementation en vironnementale Ce document est une des bases actuelles de transformation et d am lioration du fonc tionnement de l agglom ration dakaroise Il pr sente le grand avantage de disposer d un financement raisonnablement s cu
215. pas satisfaisant L exigence d une r forme fonci re est r guli rement r afiirm e depuis pr s de deux d cennies mais le pro cessus tarde se concr tiser La loi de 1964 sur le domaine national dispose que les droits coutumiers sont supprim s Dans les faits la majorit de la population rurale et ur baine consid re que c est la l gitimit coutumi re qui pr vaut toujours dans la gestion des terres En milieu urbain les terres individuelles faisant l objet de titres fonciers sont enregistr es Toutefois elles repr sentent une proportion relativement faible par rapport l ensemble des parcelles qui sont occup es en zone urbaine o la gestion fonci re est ca ract ris e par l importance des formes d habitat non planifi es habitat spontan r gulier et irr gulier Les terres du domaine national en zone urbaine font l objet de diverses transactions De m me les op rations domaniales qui requi rent une autorisation pr a lable des services de la conservation des domaines et de la division de contr le cono mique charg e des op rations domaniales ne sont pas d clar es Le panel a soulign galement que les r gles d urbanisme et les servitudes relatives l habitat la salubrit et l usage des parcelles ne sont souvent pas respect es en zone urbaine en raison de la n oli gence ou de linsuffisance de moyens des services charg s du contr le Il en r sulte un d
216. piim E Quantit non collect e tonnes jour 11 DIEUPPEUL RUFISQUE OUEST 4 FANN PONTE ah D partements 7 GRAND DAKAR a DAMENADO 12 GRAND YOFF s DAKAR 38 GUEDEWAYE GOLF 26 MEDINA GOUNAS TIVAOUNE D 20 GUEDEWAYENDIAREME MERMOZ SACRE COEUR THIAROY E GARE NGOR THIAROY E KAW 14 37 GUEDEWAYE SAM N THIAROY E SUR MER GUEDEWAY E WAK 15 PARCELLES ASSAINES Y ELMBEUL NORD 28 YEUMBEUL SUD Conception Amadou B Diswars 23 PIKNE EST YOFE Source Enqu tes et campagnes de pes es aupr s des populations 2004 2005 5 GUEULE TAFEE 25 GUINAW RAY 13 PATTE DOE Carte 8 Rapport entre quantit s de d chets produites et quantit s r ellement collect es dans les quatre d partements de l agglom ration dakaroise Roberts A amp Roberts M 2005 Plastiques Formes urbaines Voir la ville invisible Politique africaine 100 175 197 Rouyat J Broutin C Rachmuhl V Gueye A Torrasani V amp Ka I 2006 La gestion des ordures m nag res dans les villes secondaires du S n gal Etudes et travaux s rie en ligne n 8 91 Saliba F 2011 A Mexico la fermeture d une d chetterie g ante provoque une crise des ordures Le Monde 12 SOGREAH 2010 Plan d action de r installation pour l op ration de reconversion du site de la d charge de Mbeubeuss Rapport final Septembre 2010 104 pp Thuy T T 1998 Pour une gestion efficiente des d chets dans les villes africaines mutations conduire Les Cahiers du PDM 60
217. plan d urbanisme r pertori a t men par Pinet Laprade en 1862 d autres PDU seront d velopp s en 1914 15 zones du pla teau et de la M dina puis en 1945 46 Plan Guitton Lambert et Lopez le plus connu parce que le premier constituer une v ritable r flexion urbanistique est le plan Ecochard qui date de 1967 Diakit 2007 Par la suite d autres plans ont t labor s pour les p riodes 1984 88 1988 94 1998 2004 N anmoins le souci de la r gulation de l extension urbaine des modes de construction des respects de couloirs de verdure semblent de moins en moins bien tre pris en compte comme le montre le plan actuellement en cours PDU horizon 2025 qui non seulement ne contraint pas l extension urbaine de plus en plus co teuse entretenir mais adopte des solutions surprenantes comme le sacrifice de la majorit des espaces verts y com ptis la ceinture maraich re qui devrait border la conurbation et l alimenter de fa on ration nelle M Le transport routier des personnes tente de r pondre depuis une vingtaine d ann es au mo d le de la Banque Mondiale Godard 2002 tel qu il s est impos dans le cadre du programme SSATP Sub Saharian African Transport Program bas sur la restriction des transports pu blics la privatisation des compagnies d tat la construction de nouvelles infrastructures rou ti res routes gares et privatisation de leur gestion la professionnalisation des
218. ples comme de renforcer la couverture de Filao prot geant la grande C te et favorisant l engraissement les plages Des plans de v c talisation sont bien entrepris depuis tr s longtemps Dia 1998 mais parall lement de plus en plus 28 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar de Filaos sont coup s et les carri res de sables c tiers sont toujours aussi prosp res On s achemine donc au m pris des alertes lanc es par les scientifiques vers une ag gravation critique de la situation Bibliographie Ackermann G Chopin F amp Mering C 2000 Urban growth monitoring on the Southern Senegalese Littoral from analysis of high resolution remote sensing images 185 1985 1 1 Ackermann G M ring C amp Quensi re J 2003 Analysis of build up extension of the Petite C te region Senegal by remote sensing Cyberg o n 249 ACOPS 2001 Development and Protection of the Coastal and Marine Environment in Sub Saharan Africa Working Group on Integrated Problem Analysis WGIPA Adger W N Hughes TP Folke C Carpenter S R amp Rockstr m J 2005 Social ecological resilience to coastal disasters Science New York N Y 309 5737 1036 9 doi 10 1126 science Aldiouma B amp et al 2010 Etude de la dynamique du cordon littoral du gandiolais sur laxe Saint Louis Niayam 2010 UEMOA p 98 Anon 1999 Analyse de l volution de la fl che littorale de Sangomar S n
219. plosion du b ti sur le domaine dunaire d une part rosion c ti re occasionnant un recul du trait de c te d autre part Ces deux ph nom nes dont il serait vain de penser qu ils sont ind pendants constituent le premier signe de vuln rabilit de la r gion avec une probabilit forte d tre amplifi e par les volutions probables li es au changement climatique notamment la mont e du niveau de la mer et la fr quence et l intensit des ph nom nes temp tueux rosion qui pourrait s agsraver encore plus si la destruction de la v g talisation des dunes la construction de b timents et les pr l vements de sable se poursuivent Les transports de s diments de r quilibrage d Ouest en Est suite aux extractions de sable ne sont pas trang res la disparition quasi totale de la plage de Yoff ainsi que le montre le recul du trait de c te de plusieurs dizaines de m tres par rapport des situations de r f rence datant seulement d une quinzaine d ann es Les p cheurs n ont d ores et d j plus qu un acc s tr s r duit la mer et ne disposent plus d aire de d p t s curis pour leurs embarcations de p che Des publications scientifiques bas es sur les donn es d altim trie de la mission TOPEX POSEIDON font tat d une l vation du niveau moyen de la mer dans ce secteur de 3 mm par an en progression constante Ces faits et leurs causes seront videmment valider avec pr cision et m
220. pluviom trie au S n gal et les incidences de la s cheresse r cente sur l environnement Re vue de g ographie de Lyon 70 3 4 193 198 Niang 1990 Base de donn es hydrog ologiques analyse critique des donn es Exemple de traitement en vue de la surveil lance pi zom trique et chimique des nappes du quaternaire de la presqu ile du Cap vert DEA Geol Appl UCAD Dakar Niang S 1996 Utilisation des eaux us es domestiques en mara chage p riurbain Dakar S n gal Science et changements plan taires S cheresse 7 217 223 Niasse M Afouda A amp Amani A 2004 R duire la vuln rabilit de l Afrique de l Ouest aux impacts du climat sur les res sources en eau les zones humides et la d sertification UICN p 82 Omar S 2002 Etude Hydrochimique de la Nappe des sables quaternaires dans la zone de Dakar Institut Sup rieur des techniques de Peau OMS 1994 Directives pour la qualit de l eau de boisson 2e Ed Vol 1 Recommandation Gen ve OMVS 2012 Senegal river Basin Guinea Mali Mauritania Senegal Vol 104 pp 447 461 Ponti M Rumeau M Ndiaye M amp Diop C M 1996 Sur le probl me de la fluorose au S n gal Cahiers Sant pp 27 36 Kont MA 2009 La ville face au d fi de l eau de la terre et du logement Sud Quotidien 1 2 Sagna P 1995 L volution pluviom trique r cente des la grande c te du S n gal et l archipel Revue de G ographie de Lyo
221. pper la pollution du milieu par l conomie circulaire 96 D CORS OO ad a ee ne 97 Trame verte et bleue outil essentiel pour l adaptation ss ssssss111senrsr1nnsnnrrnnnnnnrnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnennnnnnnens 98 L urgence portuaire une chance pour s adapter au changement climatique 98 Le transport urbain un besoin urgent de changer de paradigme ssss ssssssssrrrsrssonsrrrnrnssnnnnrnnnssnnnnnnnnn 99 Energie sortir de la vuln rabilit COTE NOUE ae nt actes 100 R former du foncier pour lever le principal frein la r silienCe ssssssssssrrrrrrrsssssssrrrrrrrrrsssssss 100 RE A IAT A TAT ENE A EITE A TA TAT A A A TE T T 101 LIMITES DE L ETUDE DES VULNERALITES DE DAKAR ssssssssessesssesesscsesessssososessosceoesse 103 PROPOSITIONS POUR DEPASSER LES LIMITES DE L ETUDE ss 104 Inventaire des travaux a prevoir en priorit s ssresnsesreesreonreonnrorurenronneonnronnonnronnronunonrennronnennueennennronne 104 R alisation d une modelisation climatologique haute resolution 108 Mise en place d un systeme d information territoriale bas sur des images satellite haute OO EA ET EA E 113 ADEME APIX ARENE CETUD CNES CNRS COP14 CRDI DPM ENVISAT ERS ESA FAO G oSAT GES IAGU ICS IDH IRD ISRA IRSTEA LPAO SF MODIS NASA NCAR NOAA NCEP NSQ PANA PASDUNE PCTI PDU PLD Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar SIGLES Agence de l Environnement et de la
222. ptation to climate change in the developing world Progress in Development Studies 3 3 179 195 AIVE 2000 Le baobab a t d racin L alternance au S n gal Politique africaine 2000 157 179 Anonyme n d Les dimensions territoriales du d veloppement r gional en Afrique de l Ouest et du Centre 1 17 Aquino P D amp D Aquino P 2002 Le d veloppement local Le territoire entre espace et pouvoir pour une planification ter ritoriale ascendante L Espace g ographique 31 3 22 Arnold J S Koro Ljungberg M amp Bartels W L 2012 Power and Conflict in Adaptive Management Analyzing the Dis course of Riparian Management on Public Lands Ecology and Society 17 1 Beaurain C amp Maillefert M 2006 Politiques r gionales de l environnement et d veloppement conomique une approche territoriale de P cologie et du d veloppement 1 188 Beaurain C Longu p e J amp Pannekoucke Soussi S 2010 Dossier conomie de la proximit La proximit institution nelle condition la reconqu te de la qualit de l environnement L exemple de l agglom ration dunkerquoise Na tures Sciences Soci t s 17 4 373 380 Ben vent C 2008 L e Processus Agenda 21 Local de Gu diawaye au S n gal Une cl pour la gestion participative de l am nagement du territoire et du d veloppement local Bille J amp Lepage M 1972 Pr sentation de la r gion La Terre et la Vie Revue
223. ptes un d veloppement r gional durable 85 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar VISION SYNTHETIQUE ET PRIORITES POUR LA RESILIENCE UN TERRITOIRE EXCEPTIONNEL PARTICULIEREMENT VULNERABLE La naissance de la ville de Dakar tout comme son incroyable d veloppement r sultent de conditions g ographiques et environnementales exceptionnellement favorables Ces condi tions exceptionnelles configurent aujourd hui un syst me de vuln rabilit s au changement climatique d une extraordinaire complexit qu il est indispensable de bien comprendre pour tenter d apporter une r ponse coh rente pour l am lioration de la r silience du terri toire r gional ce ph nom ne majeur qui monte en puissance de fa on rapide et brutale Dakar est tout d abord un port d eau profonde gr ce aux dispositions particuli res des fonds marins de la presqu le du Cap Vert Ces dispositions particuli res font de Dakar un mouillage parfaitement prot g de la houle comme il n en existe pas de meilleur du Cap Tanger Marc Schrader 1912 Le port pr sente ainsi un acc s direct et prot g une rade stable et bien desservie par un lin aire de dix kilom tres de quais pouvant accueil lir toutes cat gories de navires Dakar est galement le point nodal des lignes maritimes de PAtlantique Centre De par sa situation g ographique exceptionnelle la pointe occidentale de l Af
224. puisse se d velopper et garantir une meilleure pr servation des biens communs que sont les res sources naturelles et les services cologiques puisque finalement le gaspillage des ces ri chesses contribue appauvrir la r gion et accroitre les in galit s Morin 2007 Elles sont toutes en interaction dynamique et en volution rapide E Un autre l ment majeur du processus de la prise de d cision est bien videmment le mo d le de repr sentation des ph nom nes ce que les anglo saxons qualifient de mental models Jones et al 2011 Ces repr sentations d pendent des cultures locales mais aus si de ce qui est per u des progr s scientifiques Pendant longtemps chaque probl me de gestion tait consid r comme relevant d un secteur particulier avec une cause et une con s quence clairement identifiables Il tait ainsi justifi de diviser les instances de d cision selon les secteurs concern s l agriculture la m decine urbanisme le tourisme Les progr s de la science tout particuli rement de la science de la complexit permettent de voir aujourd hui qu aucune des questions soulev es dans ce rapport n est ind pendante des autres et que toutes sont imbriqu es au sein de grands ensembles g ographiques ur bain p riurbain p riph rie rurale eux m mes fortement interd pendants les uns des autres On sait d sormais que beaucoup des dysfonctionnements rapport s r sulte d
225. quelques illustrations cartes notamment issues des principaux travaux cit s ins r e au fil du texte et reprise en fin de rapport pour une facile r utilisation La bibliographie pr sent e ici ne pr tend pas tre exhaustive Elle regroupe quelques 2300 r f rences consultables qui restent la disposition des lecteurs int ress s dans une base de donn es structur e consultable depuis le Centre de Documentation de l IRD de Dakar Elle pourrait tre beaucoup plus fournie mais l exhaustivit n apporterait rien de plus puisque la surabondance de la litt rature montre clairement la nature et l ampleur des pro bl mes auxquels sont confront s les acteurs de Pam nagement de ce territoire Ce qui manque actuellement la R gion de Dakar n est pas linformation sur les pro bl mes et les solutions Tout cela est d j acquis d j disponible Ce qui manque c est tr s clairement les m canismes n cessaires pour passer du niveau de l analyse celui de la mise en uvre de solutions pratiques aux probl mes qui ne peuvent tre trait s dans l urgence mais s inscrire au contraire dans le temps long La question de la mise en uvre op rationnelle est fondamentale mais elle est tout sauf simple De nombreux ingr dients viennent s y m ler pour en faire de la mise en uvre une probl matique en soi C est pourtant bien cette question qu il s agit de s atteler aujourd hui dans le cadre du PCT
226. r R seau d assainissement ancien surcharg mal dimensionn source de pollution g n rali s e des milieux marins c tiers Forte eutrophisation c ti re source d appauvrissement de la faune et de la flore Pollutions aux m taux lourds La pollution f cale r currente menace la sant publique tant pour la baignade que la consommation de produits de la mer Construction urbaine anarchique d velopp e progressivement dans tous les espaces dis ponibles y compris le domaine public c tier qui constitue th oriquement un domaine im prescriptible de l Etat Disparition des espaces verts des espaces de r unions des prome nades et globalement de toute dimension de respiration de lPespace urbain Absence de couloirs v g talis s et de zones de tampon des lots de chaleurs actuels et venir Cons truction sur des zones tout particuli rement c ti res r put es instables et non cons tructibles D veloppement de nouveaux r ceptifs h teliers tout particuli rement sur le DPM alors que le secteur est en pleine r cession et le taux de remplissage des r ceptifs existants est faible Le d veloppement d activit s industrielles au milieu des logements provoque un risque ac cru d accidents graves autour de l a roport construction en bord de piste dans des espaces Risques sanitaires pour baignades et alimentation poissons et fruits de mer Rejet direct en mer Pas d espace pour les activit s d puration des eaux u
227. r M amp Van Den Avenne C 2002 Gestion des d chets urbains et aide la d cision muni cipale Municipalit de Mopti Mali et Circonscription Urbaine de Porto Novo B nin Programme gestion du rable des d chets et de l assainissement urbain Vol 33 pp 1 133 Duparc 2011 En Suisse fi vre et passions autour d une taxe poubelle Le Monde 172 Farinet J amp Niang S 2004 Chapitre 5 Le recyclage des d chets et effluents dans l agriculture urbaine D veloppement du rable de l agriculture urbaine en Afrique francophone 1 28 Faye B B 2010 Contrat Veolia Mairie de Dakar Les vraies raisons d une rupture 11 12 IAGU n d Analyse de l impact de la d charge de Mbeubeuss et am lioration des conditions de vie et de l environnement Malika Note technique Kessler A 2004 Aspects socio conomiques d un compost phytosanitaire issu des ordures appliqu dans l agriculture p riurbaine en Afrique de l Ouest 257 Koffi M 2011 Ordures m nag res Abidjan quelles solutions Pens es infoNoires Kouakou S 2011 Construction et exploitation d une unit de traitement de d chets solides l avis manifestation d int r t du minist re de la Salubrit urbaine Abidjan net 1 4 Logan B E amp Rabaey K 2012 Conversion of Wastes into Bioelectricity and Chemicals by Using Microbial Electrochemical Technologies Science 337 6095 686 690 Mer
228. r sans souci des quilibres naturels de la zone littorale s est d velopp e essentiellement partir de mat riaux d importation fer raillages pour b ton plomberies carrelages peintures quincailleries miroiteries mat riels lectriques etc Cette densification rapide de la population et de l habitat n est pas sans poser de nombreux probl mes qui proviennent de causes d sormais connues Par exemple dans le centre ville historique le faible usage qui est fait du transport ferr l absence d infrastructures pr vues pour la circulation ou le parking des camions une mul tiplication anarchique des moyens de transport de biens et de personnes provoque un to tal enclavement du port et de ses activit s voire de son extension qui elle aussi est con trainte par une ville qui l enserre troitement D autant que dans ce centre historique ce 86 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar n est pas seulement les activit s portuaires qui sont regroup es mais aussi de toutes les ac tivit s politiques et administratives du pays ainsi que essentiel des activit s conomiques pr sidence primature assembl e nationale minist res administrations consulats ambas sades banques si ges des industries et parfois industries elles m mes sont toutes regrou p es sur le Plateau ou ses abords imm diats Comme cette hyper concentration de l activit plus de 80 de
229. r T Kohlheb N et al 2012 Long term trajectories of the human appropriation of net primary production Lessons from six national case studies Ecological Economics 77 129 138 Laishley R 2009 Mainmise sur les terres africaines UN Afrique Renouveau 10 13 Lallau B 2008 Les agriculteurs africains entre vuln rabilit et r silience Pour une approche par les capabilit s de la gestion des risques Revue Fran aise de Socio Economie 1 1 177 doi 10 3917 rfse 001 0177 Laurent C Mouriaux M amp Patrick M 2006 Combinaison d activit s professionnelles et multifonctionnalit de l agriculture une r surgence de la dimension territoriale Le Bris E Le Roy E amp Mathieu P 1991 L appropriation de la terre en Afrique Noire Manuel d analyse de d cision et de gestion fonci res E Le Bris E Le Roy amp P Mathieu Eds p 364 Paris Karthala Lecomte T 2010 Qui conna t les miracles de Pagro cologie L express Lericollais 1987 La mort des arbres Sob en pays sereer S n gal ORSTOM Dakar Losch B Mespl Somps S Chauveau J amp Contamin B 2003 Le processus de lib ralisation et la crise ivoirienne Une mise en perspective partir du cas des fili res agricoles Minist re des affaires trang res pp 1 63 Martignac C 2003 D une pr occupation spatiale une approche territoriale regards sur les pratiques relatives au maintien de la fili re canne
230. r l approbation du Parlement au vu des implications institu tionnelles et donc budg taires d une telle disposition cr er une branche judiciaire nouvelle et sp cialis e et un corps de police au service de cette mission Dans la mesure o les ser vices en charge de la r pression des infractions au droit environnemental ne parviennent pas tre efficaces il serait utile que Etat ou le Parlement commandite un audit sp ci fique qui pourrait constituer un l ment important pour la n cessaire tude de faisabilit du nouveau dispositif propos Comment financer les propositions 2 et 3 L application stricte du droit environnemental s n galais acquis repr sente court terme un co t correspondant la mise en place du dispositif judiciaire renforc mais au vue de la situation actuelle de violation g n ralis e et dangereuse pour la soci t s n galaise dans son ensemble de ce droit l application de la proposition g n rerait tr s vite des revenus importants pour l Etat puisque la violation permanente du droit est un manque gagner vident en terme de p nalit s non per ues mais surtout de co t conomique pour la collectivit des infractions perp tr es Il s agit d organiser le transfert de ressources de contrevenants vers la soci t via l Etat dans son r le de redistributeur Ce ne sont pas les plus pauvres qui violent le plus le droit environ nemental mais les secteurs conomiques les plus puissants soci t
231. r qu aujourd hui c est l ensemble de la gouvernance fonci re qui pose probl me et que des r formes en profondeur doivent tre envisag es c est du moins les principales conclusions du panel mandat par la Banque Mondiale pour d velopper un Cadre d analyse de la gouvernance fonci re au S n gal CAGE qui vient de remettre son rapport Diallo et al 2013 Bibliographie Le foncier AFE 2004 Signaux pr coces et le ons tardives Le principe de pr caution 1896 2000 IFEN 326 pp Anonyme 2008 Pour une reconnaissance des droits coutumiers des communalit s locales et autochtones dans la gestion des aires prot g es au Cameroun p 43 Carss frisk M 2003 Le droit de propri t un guide sur la mise en uvre de l article 1 du protocole n 1 la convention eu rop enne des droits de l homme Pr cis sur les droits de Phomme n 4 Caverivi re M 1986 Incertitudes et devenir du droit foncier s n galais Revue internationale de droit compar 38 95 115 Caveriviere M et Debene M 1988 Droit foncier s n galais Editions Berger Levrault 327 pp Cazala J 2006 Le principe de pr caution en droit international pp 1 86 Chauveau J 2000 Question fonci re et construction nationale en C te d Ivoire Politique Africaine n 78 94 125 Chauveau J amp Koffi S 2005 Crise fonci re crise de la ruralit et relations entre autochtones et migrants sah liens en C te d
232. r r aliser les cartes de risque haute r solution spatiale Acquisition et traitement d une couverture d images satellite tr s haute r solution de la r gion Collecte et traitement d une s rie homog ne d images satellite MODIS de 1992 2012 sur 4 dates par an mi septembre mi d cembre mi mars et mi juin Erosion c ti re 250 km environ Grande C te D limiter les cellules hydro s dimentaires Pr ciser les facteurs de dynamique saison Pointe Cap Vert nalit de la houle courants niveau marin transports de s diments mod lisation des Baie de Hann agressions au trait de c te etc Pr ciser les effets en terme quantitatif des Petite c te pr l vements de sables effets des construc tions sur le cordon dunaire d termination 104 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Inondations Approvisionnement en eau potable Tout le territoire de la r gion de Dakar jusqu la falaise de Thi s en lien avec les bassins versants externes la r gion depuis lesquels l eau est transpor t e vers Dakar Tout le territoire de la r gion tout par ticuli rement les zones urbanis es connect es au r seau public 105 de zones d exclusion et de retrait strat gique valuation de l efficacit des ouvrages et mesures de protection du trait de c te Obtenir un MNT 1 m de r solution en ho rizontal et 0 3 m en r solution altitudinal de l
233. r une p riode de 2 3 ans On peut imaginer qu une coalition d organisations non gouvernementales engag es sur le terrain participe au suivi et valuation des r solutions de la commission fonci re et dispose de moyens impor tants de communication dans les m dias et dans l espace public M L Etat a une responsabilit primordiale dans la situation actuelle de la gestion du territoire r gional de Dakar que l on peut au regard de l analyse qualifi e de chaotique et dange reuse pour le pr sent et surtout pour l avenir Dans le processus d crit il est essentiel que l Etat participe en exer ant toute son autorit en particulier sur l ensemble des structures et donc fonctionnaires qui rel vent des diff rents minist res et organismes publics natio naux par la voix du Gouverneur dont c est le r le et la responsabilit premi re Conclusion On peut consid rer en premi re lecture que ces propositions ont un caract re utopique N anmoins dans l tat actuel des choses elles sont pleinement r alistes et constituent des suggestions de r organisations d sormais indispensables la survie harmonieuse de la r gion et pour contrer le d clin conomique du Pays Plus qu une r organisation imm diate et bru tale nos propositions visent en priorit d finir des grandes orientations et les objectifs at teindre On notera qu il existe un tr s large consensus politique sur la n cessit de r soudre les probl mes s
234. rationnelles qui s imposent O Une vision strat gique et un mode op ratoire la hauteur des enjeux pour cons truire la r silience socio cologique du territoire et assurer au mieux l avenir du d veloppement de la m tropole dakaroise LES PRINCIPES DE L ETUDE CADRE THEORIQUE M Les changements climatiques ont d s pr sent des effets observables sur les cosyst mes naturels et les populations de Dakar remont e des eaux marines pluviom trie irr guli re de plus en plus acyclique temp rature en hausse augmentation de la fr quence et de l intensit des v nements climatiques temp tueux voir les graphiques en pp 8 M ci comme partout ailleurs le devenir de l environnement naturel d pend de fa on d ter minante des usages que la soci t en fait Ne pouvant tre consid r ind pendamment de la soci t locale le milieu naturel avec les ressources et les services qu il apporte doit tre examin en troite conjonction avec celle ci Pour appr hender de fa on pertinente des re lations entre milieu naturel et soci t il convient donc de parler de syst mes socio colo giques ou de socio co syst mes C est dire de syst mes complexes dont la dynamique en partie chaotique ne peut tre pr vue long terme mais au contraire assez facilement retrac e jusqu au pr sent E Que peut tre la signification du concept de r silience appliqu e des syst mes
235. rburants en Afrique Institut de coop ration conomique et social 1 25 doi 10 1787 agr_outlook 2010 6 fr IEEF 2001 Ville nergie et environnement p 232 Beyrouth Lecesve L 2008 Fabrication d un Biodigesteur familial Hybrid Energies 1 5 Lerson S 2004 Piles combustible r sidentielles projet d installation DEA Universit de li ge 104 Logan B E amp Rabaey K 2012 Conversion of Wastes into Bioelectricity and Chemicals by Using Microbial Electrochemical Technologies Science 337 6095 686 690 doi 10 1126 science 1217412 Marta A D Natali F amp Mancini M 2011 Energy and water use related to the cultivation of energy crops a case study in the Tuscany region Ecology and Society 16 2 Martin E 2011 tude de la performance de piles combustible microbiennes et l effet des mat riaux d lectrodes Monier J M 2006 La pile combustible microbienne p 1 5 Ndoye E H 2009 La Fao planche sur les d fis du changement climatique et des bio nergies SudOnline 65 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Observ Er 2011 La production d lectricit d origine renouvelable d tails par r gion et par pays Electricity production from renewable energy sources details by region and by country Senegal Senegal pp 299 300 Oseni AL 2013 Solar power can be the answer L nergie solaire Afronline 1 3 Peracod 2012 Les foy
236. rdure de la zone urbaine de b ti continu on observe un mitage de la campagne par des lotissements qui bien que rendus conformes la r glementation ne suivent pas de plan d urbanisme pr cis et dont Pavenir semble incertain car les constructions sont rares et beaucoup restent vides et ina chev es Il semble ainsi bien difficile de d fi nir le lieu hypoth tique o la ville s arr terait et ou commenceraient les cultures d autant que celles ci restent des cultures pluviales lais sant le sol nu et sans activit une grande partie de l ann e Comment dans ces conditions favoriser la cr ation d une ceinture verte o le maraichage et le d veloppement des arbres fruitiers permettraient la fois l alimentation rationnelle de la ville et en poserait une limite claire et pr cise Sans doute en am nageant de nouveaux p rim tres irrigu s avec des eaux retrait es amen es de la ville et enrichis par des composts issus du recy clage des d chets organiques urbains dans le cadre d co villages o pourraient tre r install es des familles d plac es des zones risque et ou elles pourraient pratiquer une agriculture cologiquement intensive but auto alimentaire et sans doute aussi commercial M Il n en demeure pas moins que les activit s agricoles actuelles essentiellement tourn es vers la production de fruits et les levages de volaille chair et ponte visiblement tou jours en crise cause des importat
237. re des techniques les plus avanc es pour produire des s ries temporelles ou statistiques climatologiques des principales variables atmosph riques avec une maille de calcul tr s fine pouvant aller jusqu 1km sur des p riodes pouvant aller jusqu 30 ans et avec des pas de temps variables jusqu 1h E Cette technologie permet o D tablir des climatologies r gionales de tr s grande pr cision sur de longues p riodes Oo De ma triser la variabilit des param tres atmosph riques o De prendre en compte de mani re tr s pr cise linfluence de la composante climat sur les activit s socio conomiques M Le principe est de produire des climatologies r gionales haute r solution partir de cli matologies globales existantes en r alisant des op rations de downscaling dynamique 1970 2000 future times I VV 07 FORMATION DYNAMICA r a ALIN y FLS FS gt Le mod le WRF ARW du NCAR Advanced Research WRF est l orientation naturelle pour r aliser ce type d op ration 108 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar upscale energy cascade energy input baroclinic waves Rotational modes transition to mesoscales L lt 1000km CE density External source of information 5 3 3D turbulence Reanalysis or coarse resolution x L lt lt 10km Global Circulation n tc Ve We Oes qe P Model CSFR m gth LBC every IC Initia
238. re enti rement en prenant en compte ce qui est d j connu de l urbanisme de l cologie urbaine de l conomie urbaine de lhydro g ologie et de la g ographie r gionale Cette refonte vers une m tropolisation doit videmment s op rer dans la plus grande transparence et en con certation troite avec tous les acteurs du d veloppement 84 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Un plan climat pour d finir et piloter la transformation du territoire E Une action efficace sous entend galement la mise en place d un syst me op ratoire effi cace qui prenne pleinement en compte les changements consid rables induits par la crois sance rapide de lurbanisation de la presqu le du Cap Vert Avec une population qui d passe les trois millions d habitants il conviendrait de parler de m tropolisation de Dakar centre historique compact et dense et de ses zones suburbaines plus diffuses Mais la con centration de la population ne suffit pas caract riser un processus aussi complexe habi tuellement associ un fort d veloppement conomique et un fort effet attractif pour les investisseurs Des l ments majeurs manquent encore une v ritable m tropo lisation comme le d veloppement des r seaux indispensables l accroissement des mobilit s et des changes et tout particuli rement un solide r seau de transports en commun susceptible de d gager les centres moder
239. re pr cis ment valu M Le tr s faible d veloppement des solutions alternatives par rapport aux solutions nerg tiques classiques peut tre expliqu par diff rents facteurs dont le co t d installation lev des solutions alternatives mais aussi un tr s grand manque d anticipation des crises compte tenu de la tr s grande vuln rabilit du pays sur le plan nerg tique Des politiques plus volontaristes devront tre envisag es ainsi qu un rapide renoncement un sch ma centralis de distribution qui ne correspond plus ni aux gisements existants ni aux capacit s de PEtat ni aux besoins des utilisateurs ni l volution des technologies disponibles Bibliographie Anonyme 2007 Priorit au Grenelle Environnement Promouvoir une ville durable Certu 1 4 Anonyme 2010 Production d origine olienne Certu Anonyme 2012 Politique Energ tique L Etat repousse ses objectifs 2017 Sud Quotidien Septembre 1 2 Bergel A 2008 Piles combustible microbiennes une technologie en mergence pour la production d nergies lectrique dans les environnements naturels 1 20 Bioagui S 2012 Nouvelle politique nerg tique Macky contourne le plan Takkal Rewni Quotidien aout 1 2 CERTU 2010 Plan Climat nergie Fiches CERTU 3 1 2 CSE 2005 Rapport sur l tat de l environnement au S n gal Dakar MENP 238p Dakar Actu 2013 S n gal Orientations pr
240. res ressources en eau sant nergie qualit de vie destruction des biotopes etc Cette n cessit r sulte la fois de la vitesse de d gradation des conditions de vie des populations dakaroises que d un changement climatique dont les effets actuels ne sont que des pr mices des ph nom nes irr versible ment en cours o Rappelons trois chiffres pour s en convaincre le r chauffement global est au jourd hui de 0 8 depuis l re industrielle mais les impacts observ s sont plus importants que ce que les scientifiques avaient calcul en fixant par les mod lisations publi es en 2007 plus 2 le niveau g rable par l humanit du r chauffement global ce qui quivaut au 565 gigatonnes de CO2 suppl mentaires d missions dans l atmosph re d ici 2050 Mal heureusement ces pr visions n int graient pas le fait que cette perspective ne permettrait pas de sauver de la submersion de nombreux tats insulaires et d une partie importante du territoire de Dakar par exemple Par ailleurs valuation des r serves av r es d nergie fossile traditionnelle c est dire le charbon le p trole et le gaz libre montre que ce ne sont pas 5 600 gigatonnes mais bien 2795 gigatonnes qui sont en exploitation soit 5 fois plus que le volume ne pas d passer pour viter des r chauffements globaux de plus 2 niveau d j catastrophique en terme socio cologique o l chelle d un t
241. respond aux terres qui sont r guli rement exploi t es pour l habitat rural la culture ou l levage Art 7 Ces terres sont affect es aux membres des communaut s rurales qui assurent leur mise en valeur et les exploitent sous le contr le de l Etat et conform ment aux lois et r glements Ces communaut s sont cr es par d cret pris sur proposition du Gouverneur apr s avis du comit r gional de d veloppement le m me d cret d finit les limites du terroir correspondant Art 8 Enfin les terres de la zone des terroirs sont g r es sous l autorit de l Etat et dans les conditions fix es par d cret par un Conseil rural et par le Pr sident dudit Conseil Art 9 M D marche juridique d une grande originalit la loi de 64 tente de reconduire les droits tra ditionnels sous une forme modernis e puisque le maintien en l tat des modes ancestraux de d tention taient consid r s comme incompatibles avec les exigences du d veloppement M Caverivi re 1986 L article 1 de la loi d finit le domaine national comme l ensemble des terres non appropri es mais sans atteinte aux droits acquis puisque l Etat ne se reconna t qu un simple droit de d tention c est dire la main mise sur les terroirs mais en aucune fa on la facult de s en servir en ma tre Ainsi le domaine national dans ces conditions n est pas un bien puisqu il est constitu d immeubles d finitivem
242. rie halophile prairie mar e A F en Savane mar ca geuse ulture pluviale sans couvert arbor a D limit partir de l interpr tation du sol Plantation foresti re bas sur la mosa que d images Landsat 7 P z LA ARAK A Selon le Plan d urbanisme de Dakar A Plantation clairsem e ind termin e Horizon 2025 r gion et donc sa s curit alimentaire Outre cette premi re fonction alimentaire de l agri culture urbaine d autres fonctions peuvent galement lui tre reconnues Tout d abord la fonction conomique en termes de cr ation d emplois et de revenus dans une r gion o le ch mage est important La fonction sociale l agriculture urbaine participe l int gration des migrants ruraux dans la r gion de Dakar Enfin la fonction environnementale de poumon vert ces espaces agricoles ne contribuent pas la d gradation de la qualit de l air et am liore le cadre de vie dans la r gion Cette multifonctionnalit de l agriculture urbaine dakaroise Awa Ba 2007 peut contribuer donner une r ponse de nombreux d fis qui se posent la r gion de Dakar approvisionnement alimentaire besoin d espaces verts d activit cono mique facteur d int gration sociale Cette agriculture a plus que jamais sa place dans le terri toire Cette multifonctionnalit devrait tre mise en avant aupr s des d cideurs publics afin que ces derniers la prennent v ritablement en consid ration et puissent mieux int
243. rique le port de Dakar occupe une position strat gique l intersection des lignes maritimes reliant l Europe l Am rique du Sud Am rique du Nord Afrique du Sud Au c ur de la r gion sah lienne la presqu ile du Cap vert est aussi un lieu privil gi par la cl mence de son microclimat g n r par les aliz s qui viennent se rafraichir pendant toute la saison s che sur les eaux froides de l upwelling s n galo marocain UNE VILLE EN CROISSANCE EXPONENTIELLE Cet ensemble de conditions favorables n est certainement pas tranger la rapide exten sion du b ti urbain qui caract rise l histoire r cente de la capitale du S n gal Si la popula tion de Dakar n tait que de 223 000 hab en 1950 elle est pass e plus de 2 000 000 hab en 2000 pour s tablir aujourd hui autour de 3 215 000 hab L accroissement naturel de la population de 2 6 avec un indice de f condit de 4 38 et un taux de natalit de 32 8 est certes tr s lev Il a jou un r le dans cette croissance d mographique mais l exode rural soutenu par une crise durable et profonde des secteurs primaires tels que le secteur agricole et maintenant le secteur des p ches y est aussi pour beaucoup Il en r sulte une extension rapide du tissu urbain qui occupe aujourd hui plus de la moiti des superficies de la presqu le et qui en dehors du ciment produit sur place de mani re tr s polluante et du sable pr lev en bord de me
244. ris mais il n aborde absolument pas le probl me de l habitat et de l extension territoriale de la zone de b ti urbain Il n aborde pas l assainissement dans une approche syst mique Il fait impasse sur les d fis relever dans le cadre du changement climatique Ce plan est largement suivi dans la mesure O il retranscrit lui m me l urbanisation constat e sur le terrain Il concerne les Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Juillet 2009 Programme de gestion des risques et catas trophes D cembre 2005 Projet de gestion des eaux pluviales D cembre 2011 de l ensemble de la r gion d am liorer les liaisons physiques entre les entit s urbaines assurer aux po pulations lacc s aux ser vices urbains de base maitriser le ph nom ne d explosion d mogra phique et pr server l environnement et les sites naturels Il porte sur une op ration d urbanisme de 6 500 ha op rations immobili res et infrastructures de communication embellis sement autour de 6 grands p les d activit et de la pr servation de 4 zones vertes Le premier vise organi ser la r ponse d urgence aux catastrophes et la r duction des risques Le second comporte une strat gie de r duction des risques d inondation qui est la principale cause de r ponse d urgence et celle qui monte en puissance de fa on la plus vidente 25 grandes op rations structurante
245. ristique phyto sociologique ethnobotanique et cartographique Th se de doctorat en Sciences Agronomiques et Ing nierie Biologique universit libre de Bruxelles 266p Gueye Guirardet Anne 2010 Evaluation des pratiques d irrigation de fertilisation et d application de pesticides dans l agricul ture p ri urbaine de Dakar S n gal Th se de doctorat en g oscience et sciences de l environnement universit de Lausanne 276p Gueye Malick et Niang Seydou 2010 Manuel des bonnes pratiques de l utilisation saine des eaux us es dans l agriculture ur baine ENDA RUP 131p 56 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Lazar Augustin Aguiar 2009 Impact de la variabilit climatique r cente sur les cosyst mes des Niayes au S n gal entre 1950 et 2004 Th se de doctorat en science de l environnement universit du Qu bec Montr al 208p Ndao Marieutou 2012 Dynamiques et gestion environnementales de 1970 2010 des zones humides au S n gal tude de l occupation du sol par t l d tection des Niayes avec Djiddah Thiaroye Kao Dakar Mboro Thi s et Saint Louis Th se de doctorat en g ographie et am nagement universit de Toulouse 2 Le Mirail 371p Niang Seydou 2001 L agriculture p riurbaine dans les Niayes de Dakar une contribution la sauvegarde de Ia biodiversite dans les zones humides tout en pr servant la sant des populations locales Rapport scientifique Unive
246. ritoire par les communaut s Hypotheses Magnan 2009 Vuln rabilit des territoires littoraux au changement climatique Mise au point conceptuelle et facteurs d influence D veloppement durable 1 1 30 Mbengue Y 2005 Nianing un mod le de cogestion made in S n gal DIISO Dossier sp cial La gestion des p cheries 6 4 Michaux A 2006 Contribution l laboration d un Plan d Am nagement et de D veloppement de l Ecotourisme dans la R serve de Biosph re du Delta du Saloum Identification et caract risation des sites sensibles p 114 Michel C amp Mermet L 2003 L acc s aux espaces naturels agricoles et forestiers un enjeu pour les particuliers les com munes les territoires Responsabilit s et Environnement 58 69 Milewski F 2010 Pourquoi les politiques publiques sont elles si peu suivies d effets Revue de lOFCE 1 28 Minist re des sports 2011 Diagnostic territorial approfondi dans le champ des activit s physique et sportives pp 1 6 Moine 2006 Le territoire comme un syst me complexe un concept op ratoire pour l am nagement et la g ographie L Espace g ographique 35 115 132 Moisseron J 2011 Libye rupture du pacte tribal Lib ration 1 2 Moller H Berkes F Lyver P O B amp Kislalioglu M 2004 Combining Science and Traditional Ecological Knowledge Monitoring Populations for Co Management Ecology and Society 9 3 73 Plan Cli
247. ropos Cet inventaire a t r vis et pr cis sur certains aspects dans le cadre si dessous la lumi re de l analyse du complexe de facteurs socio cologiques l origine des vuln rabilit s du territoire face au changement climatique il para t souhaitable voire essentiel que ensemble de ces tra vaux soient r alis s par le Conseil R gional de Dakar au sein d un observatoire prospective des relations climat environnement soci t qu il conviendrait de mettre en place aussi ra pidement que possible dans le cadre du PCTT Vuln rabilit Emprise territo Travaux pr voir riale M connaissance de Toute la r gion de l volution du cli Dakar en corres e Produire une climatologie de r f rence 1 mat et des incerti pondance avec la km de r solution sur 1970 2010 partir de tudes li es cette r gion ouest afri donn es NCEP et ERA40 avec le mod le volution caine et le conti WRE int grant les param tres oc an tem nent dans son en p rature de surface vents pluviom trie semble mais aussi humidit bilan radiatif etc la dynamique de Produire une climatologie prospective aux l oc an Atlantique horizons 2050 et 2100 sous SERS A1FI et B2 du GIEC 1 km de r solution spatiale et relev s temporels d cadaires sur les va tiables P T vent ensoleillement Produire une base d information cartogra phique de l ensemble des donn es climato logiques pou
248. rs Monde 46 O Connor M 2007 La lutte contre l effet de serre ne peut tre impos e par le haut Le Monde 32 Offner J M 2006 Les territoires de l action publique locale Fausses pertinences et jeux d carts Revue fran aise de science politique 56 1 27 47 ONU 2002 Sommet de Johannesburg 2002 profil de l union des Comores pp 1 40 ONU 2010 Rapport mondial sur le d veloppement p 399 Ouattara F Bouju J Tour L amp Bocoum H 2004 Les incivilit s de la soci t civile Espace public urbain soci t civile et gouvernance communale Bobo Dioulasso et Bamako Communes 1 et 2 HAL Archives Ozesmi U amp Ozesmi S L 2004 Ecological models based on people s knowledge a multi step fuzzy cognitive mapping ap proach Ecological Modelling 176 1 2 43 64 Pahl wostl C 2006 The Importance of Social Learning in Restoring the Multifunctionality of Rivers and Floodplains ecol ogy and society 11 1 Parkins J amp Mitchell R 2011 The Challenge of Developing Social Indicators for Cumulative Effects Assessment and Land Use Planning Ecology and Society 16 2 Perrings C 2007 Future challenges Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 104 39 15179 80 Piraux M Guilluy D Saqu C amp Aubert S 2003 Multifonctionnalit et approche territoriale le cas de la d finition du programme d action agricole et d un CTE dan
249. rs de la r gion contribution la s curit alimentaire au maintien d espaces verts dans la ville et sa p riph rie et la qualit de l air la cr ation d em plois permanents et saisonniers et de revenus stables int gration sociale Cependant malgr cela cette agriculture est aujourd hui menac e Dakar La forte croissance d mographique et l urbanisation incontr l e de la presqu le conduisent une diminution continue des terres dis ponibles pour l agriculture A cela s ajoutent les probl mes d appauvrissement des sols en gendr s par un usage inadapt des engrais et biocides chimiques et d acc s l eau engendr s par la mauvaise gestion de la nappe phr atique La r solution de ces pro bl mes ne peut passer que par une forte volont politique de pr server cette activit et par une r flexion d ordre syst mique visant promouvoir une orientation cologique au d veloppe 1 March au cadran syst me d information sur les cours par sms commande publique privil giant la production locale label produits bio locaux promotion dans les coles les m dias etc 37 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar ment agricole autour de concepts qui ont fait leurs preuves comme l agriculture raisonn e l agriculture biologique l agriculture intensive en cologie et l agro cologie Bibliographie Agriculture Allison H amp Hobbs R 2004
250. rsit Cheikh Anta Diop 58p Safi tou Tour Fall Abdou Salam Fall Ibrahima Ciss Aminata Badiane Cheikh Alassane Fall et Maty Ba Diao 2006 Int gration horticulture levage dans les syst mes agricoles urbains de la zone des Niayes S n gal Bulletin de l APAD En ligne 19 2000 mis en ligne le 24 juillet 2006 R seau Francophone pour l agriculture urbaine en Afrique de l ouest et du centre et l Institut africain de gestion urbaine 2007 Etude de cas sur le financement des agriculteurs et agricultrices urbains de la zone des Niayes S n oal 83p Autres zones humides Cury P Mullon C Garcia S amp Shannon L 2005 Viability theory for an ecosystem approach to fisheries ICES Journal of Marine Science 62 3 577 584 Dannequin F Diemer A Petit R amp Vivien F 2000 La nature comme mod le cologie industrielle et d veloppement durable Cahiers du CERAS 63 75 De Groot R Van der Perk J Chiesura A amp Van Vliet 2003 Importance and threat as determining factors for criticality of natural capital Ecological Economics 44 2 3 187 204 Ekins P Folke C amp De Groot R 2003 Identifying critical natural capital Ecological Economics 44 2 3 277 292 Frontier S 1977 R flexions pour une th orie des cosyst mes Bulletin d cologie 8 4 445 464 Gaill F 2009 Compte rendu des journ es de prospective de institut cologie et environnement INEE du CNRS CNRS
251. rte de maitrise de PEtat dans ses volont s de d veloppement urbain voire de simple POS les r gles d urbanisme et les servitudes relatives habitat la salubrit et l usage des parcelles ne sont souvent pas res pect es en zone urbaine en raison de la n gligence ou de l insuffisance de moyens des services charg s du contr le Il en r sulte un d veloppement des occupations irr guli res sur des sites non lotis et parfois insalubres Tour et al 2013 M Ces fragilit s sont accrues par la fa on dont le domaine national a t tabli Il est trait par la loi comme une masse r siduelle qui n est ni le domaine de l Etat ni le domaine privatif Il n est donc figur topographiquement que par d duction de la propri t priv e et de la pro pri t publique et ne fait l objet d aucun relev syst matique M Caverivi re op cit Dans ces conditions toute proc dure relevant d une d limitation spatiale l empi tement sur une zone en r serve sur un espace class sur les terres de parcours sur l occupation d un terroir sur les limites de ce terroir et son possible empi tement sur d autres terroirs etc est poten tiellement g n ratrice de conflit E Le plus gros probl me juridique que la loi de 1964 g n re r sulte de ce que la paysannerie n a jamais adh r la l gislation sur le domaine national et se consid re toujours propri taire selon les r gles coutumi res
252. rts comme on investit dans l immobilier davantage d op rat t ti dans les transport tit dans P bilier davantag pour assurer une rente que pour r pondre un besoin conomique et un march Ce dernier est d ailleurs peu porteur et les transporteurs qui tirent le mieux leur pingle du jeu sont ceux qui pratiquent parall lement du commerce et transportent leurs propres marchandises Lom at Le parc qui tait compos o de v hicules neufs dans les ann es 80 est d bard 2006 Le parc qui tait p 80 de v hicul fs dans 1 80 est d sormais de mauvaise qualit avec moins de 20 de v hicules neufs d s les ann es 90 ibid Cette situation est analys e comme une cons quence d une crise que le r ajustement n a pas permis de corriger et d une toujours plus faible production de biens l chelle nationale Lombard Ninot 1999 PLAN DIRECTEUR D URBANISME DE DAKAR HORIZON 2025 re CAN e TT rl a 5 CET V TA dy SE a un T eain 20 00 QE jii L T 11 pi dl dl CS A Bibliographie Port de Dakar Anonyme 2006 R gion de Dakar Situation conomique et sociale 2005 p 255 60 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Anonyme 2013 Avenir du Port de Dakar Des acteurs maritimes talent leurs inqui tudes S n web com 21 mai 2013 12 15 Ba D Diaw A T Leclerc G amp Mering C 2013
253. rve pas des coupes et la guages 51 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar touristiques Amage AE Di rticiebe K Saui gni 9 tre Len fe AR N2013 Google Fe 4 PL LR TX 7 41 E k i Fra m i KY LATO nS At 4 L H AU E EN R des2002065 SKIE 12413 2013 28 P 249682 66 m E 1632363 I8 mN l v 8m altitude 465 km r N lt L R n 07 h e j AE o RUFISQUE Types de d p ts d ordures Communes d arrondissement dans la region n 0 81 26 GUNAW RAY SUD 22 PKINE NORD len pourcentage 19 HANN BEL AIR 21 PKINE OUEST 9 HLM 18 PLATEAU O O p ts 5r a2 KEUR MASSAR 42 RUFISQUE EST D Opit 5 15 10 LIBERTE 43 RUFISQUE NORD E Oip t 15m 31 MALKA 41 RUFISQUE OUEST 33 MBAO as SEBKOTANE BARGNY mm 26 MEDINA GOUNAS 27 TIVAOUNE D i s MERMOZ SACRE COEUR 29 THAROYE GARE M GUEDAWAYE pepan aeia 14 NGOR 24 THAROYE KAW Es Ba 4 ao GUEDIEWA YE WAKH 2 OUAKAME as THAROYE SUR MER s GUEULE TAPEE 15 PARCELLES ASSANIES 50 YELMBELL NORD Conception Amadou B Diawara 25 GUNAW RAY 13 PATTE D OIE 28 Y EUL SUD Re A a 23 AKNE EST 1 YOFF kilom tres Source Enqu tes 2004 2005 Carte 9 Pratique du rejet des d chets m nagers et types de d p ts anarchiques pour les quatre d partements de la r gion dakaroise selon population enqu t e Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar La bande de Filao
254. s M Les Niayes lieux importants de production agricole de la r gion de Dakar sont menac es de disparition en raison de la dynamique c ti re et de l urbanisation Pour endiguer le recul du cordon dunaire plusieurs projets de fixation de la dune par plantation de filaos Casua rina equisetifolia se sont succ d Actuellement on assiste un d boisement de ces planta tions dans la r gion de Dakar en raison de la pression fonci re et d mographique exerc e pat la ville Ce risque entraine une vuln rabilit pour les biens fonciers d j implant s pour l conomie agricole qui d pend de ce territoire et pour l cosyst me unique que re pr sentent les Niayes M Plant depuis 1913 sur le littoral nord de la cote S n galaise le filao est un arbre de la fa mille des Fabac es originaire du Pacifique fixateur d azote qui peut servir de brise vent de bois de chauffe et est tr s efficace pour retenir les sols m me sableux et d grad s Particu li rement adapt aux conditions climatiques des Niayes cet arbre doit tre plant et pro duit une importante liti re qui est tr s sensible aux incendies Ainsi ces plantations n cessi tent un entretien r gulier Ciss Gourbi re 1993 M Plusieurs projets de d veloppement visent am liorer la gestion de cette ressource Dans un pass r cent des efforts ont t entrepris en mati re de fixation des dunes le long de la Grande C te par la mise en uvre de projets
255. s es Fortes pollutions Risque catastrophe a rienne eutrophisation perte de Habitat construit trop pr s des pistes de l a roport biodiversit marine Gaspillage temps de travail carburant Forte production d eaux us es D veloppement d usines et d activit s polluantes en ville Accroissement des densit s de construction proximit des ports usines entrep ts citernes capital sant richesse nationale Importance majeure des transports de marchandises et de personnes Intensit des changes de population avec les cit s dortoir p riph riques Encombrements et embouteillages chroniques de l ensemble urbain avec situations paroxysmiques certaines heures Incitation des transporteurs priv s couvrir l offre mais non r gulation de la concurrence Concurrence excessive sur les S curit transport et obsolescence du routi re parc automobile mal entretenu Tr s grave taux de blessures Multiplication des risques Seveso pollutions chroniques par effluents industriels a riens et liquides pollution d c s atmosph rique interdits de construction jusqu peu autour du port et des r serves de carburant p trole et gaz en proximit de la zone industrielle Rejets d effluents polluants liquides et gazeux sans aucune retenue ni aucun contr le Sch ma de synth se Sans pr juger de la diversit des cau
256. s activit s conomiques se font Dakar alors que l essentiel de la population est h berg dans la p riph rie au sein des banlieues de Pikine Gu diawaye et Rufisque il en r sulte des probl mes chroniques de circulation une surench re immobi li re du centre ville qui se construit encore et toujours plus haut mais sans qu aucune ex tension de voirie ne permette la fluidification d un trafic d j excessif ni l att nuation des nuisances qu il g n re pollution atmosph rique embouteillages pertes importantes de temps et d argent multiplication des accidents etc C est ainsi que la ville s introduit par tout emplit tous les espaces y compris les plus dangereux et les plus fragiles tout pr s des pistes de l a roport c t des citernes de stockage de carburants et des am nagements in dustriels sur la bande c ti re Domaine Priv de PEtat th oriquement imprescriptible mais s rement instable et dangereux en de nombreux endroits MAIS EN GRAND DESEQUILIBRE SOCIO ECOLOGIQUE Parall lement au d sordre urbain provoqu par l enclavement la tr s forte densit de po pulation urbaine produit en abondance des rejets d effluents non trait s qui sont cause de dysfonctionnements des cosyst mes marins c tiers La tr s forte eutrophisation des bor dures maritimes s accompagne de nombreuses nuisances visuelles olfactives et sanitaires taux lev s de bact ries f ca
257. s bennes se succ dent au rythme d une di zaine par heure soit plus de cent par jour c est dire environ cinq millions de m tres cube par an De tels volumes de pr l vements ne peuvent avoir que des impacts graves sur la dynamique s dimentaire et donc des cons quences rosives dont on a pu constater Yoff par exemple les effets d l t res sur la ligne de rivage et pour les populations vivant de la p che GUEDIAWAYE ET PIKINE M La difficile gestion de la nappe du quaternaire associ e une colonisation spontan e de zones potentiellement inondables est cause des nombreux probl mes d inondation que connaissent certains quartiers des d partements de Gu diawaye et de Pikine Le fait que les eaux de la nappe deviennent impropres la consommation a conduit une baisse r gu li re de son exploitation jusqu la situation actuelle o non seulement elle n est plus pom p e mais au contraire largement r aliment e tout particuli rement par des hivernages par ticuli rement pluvieux de ces derni res ann es Les solutions envisag es jusqu ici ineffi caces n ont fait qu accroitre la vuln rabilit du b ti comme des habitants de ces zones tr s insalubres De nouvelles voies pour une meilleure ma trise des nappes phr atiques sont au jourd hui envisageables depuis la r installation des populations dans des zones plus pro pices l urbanisation jusqu la consolidation urbanistiqu
258. s constituent sans aucun doute la grande originalit urbaine m connue du terri toire de Dakar V ritables villages l bous install s au c ur des quartiers du Plateau et de la M dina ils se transmettent de g n ration en g n ration sur la base d une appropriation collective Douze groupes familiaux en entretiennent la pr sence et l ind pendance vis vis des march s immobiliers mais aussi des r gles d urbanisation voire de s curit Ces vil lages dans la ville sont le r sultat de la volont et de la capacit des populations autoch tones pr server leur espace et mode de vie autonome depuis plus d un si cle et demi Ce mod le de r sistance et de r silience au changement global m rite une attention particu li re la mani re dont il a su se maintenir au c ur d un tissu urbain extr mement dense et disput et pr server ses valeurs Des enseignements utiles pourraient en tre tir s quant l utilit de mobiliser des valeurs culturelles fortes pour inspirer la n cessaire adaptation dont la r gion de Dakar va devoir faire preuve face aux changements climatiques YENE Petite localit c ti re il y a encore quelques ann es encore Y ne est rapidement devenu un arch type de la bulle immobili re qui s est empar e de la Petite C te et dont le d velop pement en est venu poser probl me aux villageois eux m mes La croissance de la capa cit d h bergement et la sur densificat
259. s dans un plan d actions dot d un ch ancier pr cis et d un programme de financement s curis Les conseils r gionaux d Ile de France et de Dakar devraient se rapprocher de collectivit s ayant le type d exp rience recherch e soit directement soit au travers de PAIVP La mission principale du Service des Phares et Balises n est pas d effectuer des relev s cli matologiques et courantom triques bien qu il dispose du mat riel ad quat pour satisfaire les besoins op rationnels du port notamment pour la s curit des navires N anmoins dans le cadre du PCT il est opportun de favoriser l tablissement d un rappro chement partenarial entre ce Service et des laboratoires sp cialis s comme le LPAO SF pour assurer tant dans la veille s curitaire du port et de ses environs que la surveillance des changements hydro climatiques courantom triques et houlom triques des c tes s n galaises Cette collaboration nationale permettra une ouverture f conde vers des collaborations internationales avec la NOAA Topex Poseidon notamment ainsi que des partenariats mobilisables au travers de l Initiative TASK en compl ment des ressources acad miques s n galaises et de la sous r gion MBEUBEUS La gestion des d chets urbains reste l un des probl mes majeurs auxquels les municipalit s s n ga Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar laises sont confront es Probl me de plus en plus
260. s des 5 der ni res ann es avanc es dans les infrastruc tures routi res et les projets immobiliers du front de mer On constate ses retards dans les volets traitement des d chets solides et liquides et dans la rationalisation des centres urbains historiques et p riph riques Le volet transports publics semble prati quement au point mort On constate gale ment la non pr servation des 4 sites naturels prioritaires dont la for t de Mbao class e depuis 1940 et objet de diff rents plans non appliqu s de mise en valeur Ce plan a eu le m rite de proposer une approche pragmatique de l urbanisme dakarois qui a semble t il au moins en partie attir les in vestisseurs publics infrastructure routi re et priv s immobilier de front de mer Ses concepteurs n ont cependant pas int gr les contraintes li es au changement climatique ni surtout les aspects de vuln rabilit ur baine tout particuli rement dans le respect de la qualit de vie et la sant publique Ces deux documents sont regroup s car ils sont troitement li s Ils montrent ensemble comment les pr occupations d urgence ges tion des catastrophes sont progressivement en train de s articuler aux op rations structu relles gestion des eaux pluviales du fait de la mont e en puissance des d r glements climatiques Le premier repose essentiellement sur la coordination rapide des d ploiements et sur l investissement en ducatio
261. s et institutions 18 30 Becerra S amp Roussary A 2008 G rer la vuln rabilit de l eau potable une action publique d sengag e Natures Sciences Soci t s 231 220 231 Beture Setane 1988 Renforcement de l approvisionnement en eau de la r gion de Dakar Tome 5 Dakar Blanc amp Botton S 2011 Services d eau et secteur priv dans les pays en d veloppement Perceptions crois es et secteur priv p 460 Briand A 2009 Les d terminants du choix d approvisionnement en eau des m nages de Dakar Universit de Boerck 23 Collin J J Salem G 1989 Pollution des eaux souterraines par les nitrates dans les banlieues non assainies des pays en d ve loppement Le cas de Pikine S n gal Symposium SISSIPA Lisbonne Dasylva S C 2013 L exploitation de la Nappe des Sables Quaternaires pour l alimentation en eau potable de Dakar une offre compromise par l insuffisance de la recharge pluviom trique Geocarfour 80 2005 Dasylva S Cosandey C 2005 L exploitation de la nappe des sables quaternaires pour l alimentation en eau potable de Da kar une offre compromise par l insuffisance de la recharge pluviom trique G ocarfour vol 80 4 La p nurie d eau donn e naturelle ou question sociale P 349 358 Dasylva S Cosandey C Sambou S 1992 Acuit des probl mes li s Peau et n cessit d une gestion int gr e des eaux pluviales dans le domaine des sab
262. s gaspillages et fuites de r seau d velopper le syst me de traitement des eaux us es r guler le niveau de la NSQ et renforcer le r seau d vacuation des eaux exc dentaires et pluviales de fa on syst mique et syst ma tique 3 freiner l talement horizontal de la ville M en tablissant et sanctuarisant un r seau coh rent d espaces verts organis s en couloirs cologiques en s appuyant sur le d veloppement de bandes bois es littorales et de zones foresti res intra urbaines et terme envisager la v c talisation des toits dans les zones d j b ties 4 Sanctuariser et d velopper une ceinture agricole p riurbaine M d di e alimentation vivri re de la ville en am liorant la fertilit des sols par les pro duits du recyclage des d chets organiques urbains et en renfor ant l approvisionnement en eau par recyclage des eaux us es m nag res et pluviales une fois d contamin es 5 Prendre en compte l a rologie M dans l orientation des b timents et des infrastructures de communication afin de g n rer des courants d air rafraichissant et lutter ainsi contre les ilots de chaleur Ce travail doit tre l objet d une r flexion d ensemble sur le trac du r seau routier qui doit imp rativement am liorer la fluidit du trafic urbain et interurbain et donner un cadre l orientation des rues et des voies de d gagement et la densification du b ti 6 D senclav
263. s le cirque de Cilaos de la R union Organisation spatiale et gestion des ressources et des territoires ruraux Actes du colloque international 25 27 f vrier 2003 Montpellier 25 27 Piveteau A 2005 D centralisation et d veloppement local au S n gal Chronique d un couple hypoth tique Tiers Monde 46 181 71 93 Plante S Boisjoly J amp Guillemot J 2009 Participative governance and integrated coastal management An experiment of dialogue in an insular community at isle aux coudres Quebec Canada Journal of Coastal Conservation 13 2 3 175 183 doi 10 1007 s11852 009 0058 7 PNUD 2007 Projet de gestion Int gr e des Ecosyst mes dans quatre paysages repr sentatifs du S n gal fiche synoptique de pr sentation du PGIES 2 Minist re de l environnement du S n gal pp 1 4 PNUE 2010 Deuxi me communication nationale du S n gal Convention cadre sur le Changement Climatique 1 177 Rey Valette H amp Roussel S 2006 L valuation des dimensions territoriales et institutionnelles du d veloppement durable le cas des politiques de gestion int gr e des zones c ti res D veloppement durable et territoires 18 Riaux J 2006 Logiques locales logiques globales Aspects anthropologiques de la gestion participative de 1 irrigation dans le Haut Atlas marocain 1 11 Ricard X 2011 La soci t civile laboratoire d alternatives Projet 324 325 5 104 Ripoll F amp Veschambre V
264. s r ductions de cout de production puisqu elle est gratuite et riche en ma ti res organiques nitrates et phosphates mais fait aussi peser des risques sur les exploitations par s dimentation de mares et aussi sanitaires sur les produits pr sence de germes pathog nes et de coagulants Enfin la production agricole de la r gion de Dakar se caract rise par une forte utilisation de pesticides et d engrais chimiques cela a permis d augmenter les rendements pendant de nombreuses ann es comme expliqu pr c demment mais pose aujourd hui probl me en raison du manque de restitution de mati re orga nique aux sols cultiv s et de accumulation de mol cules toxiques r manentes L utili sation de ces produits chimiques a t telle que certaines esp ces nuisibles aux cultures ont d velopp des souches r sistantes En r ponse les producteurs augmentent les doses et la fr quence d application des traitements phytosanitaires de plus en plus on reux d gradant tou jours plus les sols et mena ant m me la rentabilit conomique de ces activit s par l alourdissement des charges M Au final la multifonctionnalit de l agriculture urbaine Dakaroise semble nous d montrer son importance vitale pour le bon d veloppement du territoire Ses fonctions multiples peu vent si elles sont confort es par des politiques publiques locales adapt es contribuer r pondre plusieurs d fis actuels et futu
265. s risques et des actions d adaptation et plus g n ralement de mettre en vidence des pratiques et des m thodes susceptibles d tre partag es avec d autres territoires E C est en prenant compte de l ensemble de ces l ments que l quipe franco s n galaise TASK compos e d experts scientifiques de diff rentes disciplines et domaines de comp tence a men cette tude avec comme lignes de force O La participation des responsables politiques et techniques du Conseil R gional de Dakar les plus au fait de la probl matique locale du syst me complexe climat envitonnement soci t La consultation des principaux organismes uvrant sur le territoire dans la mise en uvre de projets d adaptation au changement climatique Oo Une observation directe sur le terrain des zones g ographiques vuln rables par les experts scientifiques s n galais et fran ais de l quipe TASK Oo Une revue d taill e de l ensemble de linformation scientifique disponible ce jour portant sur les diff rents aspects de la vuln rabilit du territoire au changement climatique O Une valuation de la mani re dont le changement climatique est int gr ou pas dans les documents d urbanisme qui servent de cadre de gestion de la m tropole et de la mani re dont la r glementation en vigueur est appliqu e sur le terrain O Une analyse approfondie visant d gager les urgences d action des mesures r olementaires et op
266. sation en Afrique 1 pp 1 17 Gartin M et al 2010 Urban Ethnohydrology Cultural Knowledge of Water Quality and Water management in a desert City Ecology et society 15 4 Gleyze JF 2005 La vuln rabilit structurelle des r seaux de transport dans un contxte de risque Paris 7 Denis Diderot Goetz B amp Youn s C 2010 Mille milieux l ments pour une introduction l architecture des milieux Le Portique Revue de philosophie et de 25 2010 Golaz V 2009 La croissance urbaine en Afrique de l Ouest de l explosion la prolif ration CEPED La chronique 33 0 p 6 Goss M 1998 La crise mondiale de l urbanisme quels mod les urbains D veloppements et coop rations pp 85 91 Gu no B amp Verrhiest G 2006 R duire la vuln rabilit urbaine aux risques majeurs Technicit s n 108 Gueye M amp et al 2010 Etude de suivi du trait de cote et sch ma directeur littoral de l Afrique de l Ouest D terminants de l volution du trait de c te le long des falaises littorales en milieu fortement urbanis le cas de la presqu le de Dakar Guzy M Smith C amp Bolte J 2008 Policy research using agent based modeling to assess future impacts of urban expansion into farmlands and forests Ecology and Society 13 1 IEEF 2001 Ville nergie et environnement Beyrouth Jaglin S 2010 Vingt ans de r formes dans les services d eau urbains d Afrique subsaharienne une g ogr
267. sch ma directeur du littoral de l Afrique de l Ouest IUCN 7 Tagliani P R Landazuri H Reis E Tagliani C Asmus M amp S nchez Arcilla A 2003 Integrated coastal zone management in the Patos Lagoon estuary perspectives in context of developing country Ocean amp Coastal Management 46 9 10 807 822 Tandia A A 2000 Origine volution et migration des formes de l azote min ral dans les aquif res situ s sous environne ment p riurbain non assaini cas de la nappe des sables quaternaires de la r gion de Dakar S n gal Th se Etat Sciences Universit de Dakar Dakar 210 pp Terrasson D 2006 Prospective du littoral Natures Sciences Soci t s 29 Thomas Y F 2005 Climatologie de la hauteur significative H1 3 des vagues sur le littoral d Afrique de l ouest 8 22 N 12 26 W Donn es TOPEX POSEIDON Rapport PRCM CNRS 67 p Thomas Y F 2006 Analyse de la mar e en Afrique de l Ouest Rapport PRCM CNRS 82 Thomas Y F 2007 Le vent sur le littoral d Afrique de l Ouest 8 22 N 12 26 W Donn es ERS1 ERS2 QUIKSCAT Rapport PRCM CNRS 59 p Thomas Y F Cesaraccio M Anselme B Diaw A amp El Moustapha Senhoury A 2004 Les solides en suspension dans les eaux c ti res d Afrique de l Ouest Etude d une chronique d images MODIS 2000 2003 Poster in S minaire International Gestion Int gr e du littoral Mauritanien Nouakchott 12 14 d
268. ses des facteurs de vuln rabilit identifi s il appara t rapidement l analyse que l essentiel de ces faiblesses est li l enclavement tout au fond de la presqu ile du port et de ses entrep ts de la pr sidence de la primature de leurs mi nist res et de l ensemble des administrations sans compter les ambassades les directions de firmes les banques les industries les plus li es aux activit s d import export etc voir l organigramme ci joint Cet enclavement est une cause connue des embouteillages et de TI Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar leur co t faramineux plus de 100 milliards par an de la bulle immobili re sur le Plateau de son manque croissant d espaces verts dont la carte ci dessus illustre l inexistence en mi lieu urbain et de la mauvaise gestion des eaux sales qui polluent gravement la bordure ma ritime autour de Dakar M L accroissement de la r silience de la partie urbaine de Dakar ne peut donc faire conomie d une r flexion sur une redistribution g ographique des activit s actuellement coinc es au fond de la presqu le et d un meilleur am nagement urbain de celle ci La zone p ri urbaine El ments de vuln rabilit Dans la zone p ri urbaine les principaux ph nom nes causes de la vuln rabilit de la r gion de Dakar sont les suivants L absence globale de structuration urbaine et l absence d un plan d urbanisme ave
269. sessessoessessssssesoessessossoesssssssssesoee 15 D OCDE e ad le EE E EE E 15 Eo aaa E DEE E E A A A E A 15 P a EET O E E E N A N AE N A A AA A A A AA A 15 D a A E E A A A E A P A P A TS 16 T 16 DA a ETE T A E A AE E E A A A A E A 16 SR a E E RO de Me 17 Pointe des Mamelles aan amener ou E 17 Boa A A E E E E T E EE E EA O E E E E 17 Poa o E EE EE E E EE E E E E E E AE E E EE E E 18 1 PEE S E EAL PAE EPE TEE A AAA A LAE A A A EAEE A AAAA E E EEEE TA A A E A O 18 DEET CO O E NEEE cn to 18 E a i E E E E E A A A A E T E E E EE 19 P T aa Da de ie eo cd 20 et a ci nn 20 CS PE E O ERT E E E id ane 21 Ege an ae RO E E E A A EE A A E E A E une 22 En E 1 a a in 23 Les documents d urbanisme en cours de mise en UVP mrmeneninaemgmenenusnnms 23 ANALYSE DOCUMENTAIRE APPROFONDIE aseessesssesoessesssesoessesssssossoesossosssossssssessssssesse 26 DOR D 26 Analyse des grands domaines de vuln rabilit du territoire sn 26 RE O E E A A AA E N A NEN N N NE E T 26 OR A E E 29 Agriculture r gionale atouts CONS one som min 34 E PO eee N AEN AAN P A A TA T 38 Re 38 OT a D tn en 41 Gestion des edux et de SAS OO ne neii eeniakenaiinia aa 42 E n bp d s sables QUATeRANERS San aan SS aaisa 42 A A AE AN OR 43 Gestion des eaux us es et des boues de vidange nr 43 Gestion des d chets solidesS s serrsorseorresrnronnnsernsennesnneonnnssnnnonnnonnnonnnonnnonnneonnennntonnnnnnnnennrenneonnnonnnonnneennnenneonnnnnn 44 RE EAE E 45 K S D ET SP
270. sidentielles sur la politique nerg tique Dakar Actu 4 7 Deldar N amp Tahsildoost M 2007 To restate traditional sustainable solution Iranian tradiditional natural ventilation 2nd PALENC conf rence and 28th AICV conf rence on building Low energy cooling and advanced ventilation Technologies in the 21st Century 1 September 261 265 Dia D Fall C S amp Sakho Jimbira M S 2009 Le S n gal face la crise nerg tique mondiale enjeux de l mergence de la fili re des biocarburants Ista Bame 1 52 Diop M 2007 Les d terminants de la pauvret nerg tique au S n gal African Institute for Economic Development and Planning IDEP 75 ECA 2008 Energy for sustainable Development policy options for Africa UN ENERGY AFRICA A UN collaboration mechanism and UN sub cluster on energy in support of NEPAD Esper 2013 R alisation d un diagnostic nerg tique et bilan des missions de gaz effet de serre du Plan Climat Territorial Int gr de Dakar PCTI R gion Dakar 1 103 Etat du S n gal 2008 Lettre de politique de d veloppement du Secteur de PEnergje Haberl H Weisz H Amann C Bondeau A Eisenmenger N Erb K H Fischer Kowalski M et al 2008 The Energetic Metabolism of the European Union and the United States Decadal Energy Input Time Series with an Emphasis on Biomass Journal of Industrial Ecology 10 4 151 171 doi 10 1162 jiec 2006 10 4 151 ICDES 2010 Les bioca
271. sites de la r gion de Dakar Camb r ne Yoff corniches ouest et est Baie de Hann Mbao Rufisque avec des reculs variant entre 2m et 8m par an Les causes sont connues ce sont les pr l vements de sable et autres s diments sur les plages par exemple Mbao et Mbeubeuss aux Par celles Assainies Golf Guediawaye Cap des Biches etc Ce sont aussi les construc tions de b timents sur les plages et d ouvrages perpendiculaires au rivage l examen de photographies a riennes montrent qu au niveau des chenaux d alimentation de l usine ICS Mbao et de la centrale thermique du Cap des Biches mais aussi au niveau de l pi de Nianning une situation d rosion intense Ces constats effectu s par lUEMOA 2010 dans une expertise r cente sur l tat des c tes de la r gion ouest africaine en g n ral et de 00 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar la r gion de Dakar en particulier mettent en vidence un co t d j exorbitant des mesures prises pour compenser le laisser faire en mati re de construction de pr l vements de sable et de coupe des for ts protectrices de filaos alors qu il suffirait d appliquer la loi pour vi ter des pratiques qui vuln rabilisent consid rablement les zones c ti res d s pr sent me nac es par une remont e croissante des eaux marines et accentueront les ph nom nes d rosion et d inondation des terres M Lors de son
272. son d veloppement et pourraient m me remettre en cause sa pr sence sur le territoire moyen terme La forte croissance d mographique 4 par an que conna t la r gion depuis plusieurs d cennies associ e une urbanisation incontr l e conduit une forte extension du tissu urbain b ti Awa Ba et Paul Moustier 2010 Cette forte pression urbaine engendre une demande importante en logements Ainsi le foncier agricole se retrouve de plus en plus sous la pression de immobilier A cela s ajoute la probl matique de l ins curit fonci re FAO et CRDI 2007 des exploitations agricoles la majorit des petits exploitants urbains ont h rit des terres selon le droit coutumier et ne poss dent pas de titres de propri t Cela p nalise l investissement tant donn que les exploitants sont dans l incertitude et rend les exploitations plus vuln rables la pr dation des promoteurs immobi 36 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar liers Malgr l absence de donn es pr cises sur ce sujet on observe une forte diminution des surfaces agricoles disponibles sur le territoire au profit notamment de lotissements parfois construits sur des zones inondables Ce ph nom ne a bien t identifi par les pouvoirs publics comme le t moigne le programme d actions pour la sauvegarde et le d veloppement des Niayes et zones vertes de Dakar PASDUNE mis en place par la pr sidence s n galaise en 2002 mais c
273. ssement semi collectif des quartiers d favoris s de 9 villes d Afrique francophone dont Dakar Mb ou r M Dodane P H amp Kon D 2011 Gestion des Boues de Vidange optimisation de la fili re Actes du sympo sium international sur la gestion des boues de vidange pp 1 64 Dakar Mbeye Dieng D et Sow B 2006 Rufisque une ville historique face aux d fis environnementaux et sanitaires Miller G 2012 Getting minds out of the sewer How human psychology gets in the way of sensible solutions to recycling wastewater sciencemag 337 August 1 2 Minist re de l Urbanisme et de l Am nagement du Territoire 2006 Rapport de synth se du Mini Forum sur Gestion des inondations dans les quartiers irr guliers de la ville de Guediawaye Ndiaye M L Gu ye Girardet A Pfeifer H R 2006 Utilisation des eaux us es pour l agriculture et pollution de la Niayes Ti r des agrosolutions ONAS 2012 Etude compl mentaire du projet de d pollution de la baie de Hann Mission Diagnostic de l tude initiale et propositions de variantes Phase 2 Station d Epuration et Emissaire en mer ONAS 2012 Etude compl mentaire du projet de d pollution de la Baie de Hann ONAS 2013 Sollicitation de manifestation d int r t adduction des zones de maraichage de la grande Niayes et de la patte d oie partir des eaux us es pur e de la station d puration de Camberene 10 11 Organisations non ta
274. sset faire des services de l Etat et des collectivit s territoriales mais aussi des initiatives h tives ou mal inform es comme la coupure de la langue de Barbarie vigoureusement d nonc e par certains scientifiques s n galais Niang 2011 D autres exemples existent sur des am nagements successifs effectu s sans tudes pr alables approfondies dans la r gion de Mbao Rufisque Bargny M me dans les am nagements r cents aucune des tudes prospectives ou valuations qui sont pourtant n cessaires n a t r alis e pour prendre en compte l volution marine dans les prochaines ann es E On sait pourtant que la mont e des eaux d j amorc e est d j estim e puisqu horizon 2050 le rehaussement du niveau de la mer est valu entre 10 cm et plus de 35 cm selon les auteurs Des tudes prospectives indiquent des pertes de terres provoqu es par de tels changements Dennis et al 1995 Niang et al 2010 La mont e des eaux favorise l rosion c ti re et accroit le niveau d inondations tout particuli rement dans les estuaires et les mangroves Une rar faction des pluies conjugu e la mont e des eaux serait gale ment cause de pertes de terres par intrusion saline dans les nappes phr atiques c ti res Les cons quences conomiques attendues font que des am nagements naturels imm diats pour la protection des c tes seraient plus efficaces et moins co teux Il est pr conis des actions sim
275. t e initialement pour l alimentation des populations de l ensemble de la presqu le Cette nappe affleure en diff rents endroits sous forme de plans d eau inter dunaires les Niayes Les taux de nitrates et accessoirement les pollutions par des bact ries d origine f cale sont d sormais trop lev s pour permettre une exploita tion de ces eaux m me dilu es On utilise d sormais des eaux achemin es depuis le lac du Guiers et qui une fois us es sont rejet es leur tour dans la NSQ dont elles accentuent la remont e d sormais favoris e par des pr cipitations plus abondantes lors de l hivernage Il en r sulte une extension de l insalubrit des zones d j construites sur les affleurements d une nappe qui remonte de deux trois centim tres par an Dans ces banlieues dortoirs et parall lement au non respect des normes d urbanisation on assiste un accroissement du nombre d actes d incivisme qui conduit une destruction des richesses naturelles partag es Il s agit de d p ts sauvages d ordure de pr l vements massifs de sable c tier en camions en camionnettes voire en charrettes de coupes sau 07 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar vages des for ts de filaos protectrices du littoral pour du bois de feu par simple incivisme ou encore pour d gager des possibilit s de lotissements dans des lieux o la Loi pourtant les interdit de d potage
276. t me de m tropolisation qui doit absolument maitriser ses nuisances et r gler ses dysfonction nements sociaux conomiques et cologiques Or seul le Conseil R gional est capable d envisager et de mettre en uvre cette approche int gr e qui d un m me regard doit em brasser aussi bien l enclavement de Dakar que le d sordre de ses banlieues et la mauvaise gestion des ses espaces littoraux forestiers et ruraux pour en concevoir un tout nouveau coh rent fonctionnel et dot d activit s compl mentaires 90 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar LES 10 GRANDS OBJECTIFS PRIORITAIRES POUR RENDRE DAKAR RESILIENT AU CHANGEMENT CLIMATIQUE 10 grandes mesures d adaptation au changement climatique et de renforcement de la r silience du territoire devraient tre rapidement envisag es dans le cadre d une r flexion int gr e et syst mique 1 Prot ger le littoral et garantir l acc s la mer E En d construisant et relocalisant dans des zones s res les lotissements ill gaux tablis dans les zones sensibles en zone littorale sensu lato Il faut anticiper l l vation du niveau de la mer en remontant les infrastructures d acc s la mer d au moins deux m tres en parti culier et prioritairement dans tous les tablissements d di s la p che c ti re 2 Economiser l eau et r duire les contaminations M dont elle est l objet ce qui suppose de lutter contre le
277. t Guillaume Babin pour leurs encouragements et leurs questions qui nous ont conduits aller au fond des probl mes D quipe remercie galement Georges de Noni Repr sentant r sident de PIRD au S n gal pour son soutien et son aide efficace qui ont permis de r aliser cette tude dans les meilleures conditions possibles ainsi que Jean Luc Dubois directeur de PUMI R siliences pour avoir mis disposition une partie essentielle des moyens humains et logistiques n cessaires Avertissement Le texte de ce rapport n engage que la responsabilit de ses auteurs I ne repr sente pas n cessairement les opinions de l Institut de Recherche pour le D veloppement l Universit Cheikh Anta Diopp L Universit Gaston Berger de Saint Louis l Association UrbaMonde le Conseil R gional de Dakar et l Agence R gionale pour l Environnement et les Nouvelles Energies et le Conseil R gional d le de France IRD 2013 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar TABLE DES MATIERES Se 0 E VEE NA ANAN EA A E AA 6 CONTEXTE DEL ETUDE a een drame came T 8 Le changement chimatigue AS D a ee nina 8 Le Plan Chimat Territorial icere DR te 9 La demande du Conseil R gional de Dakar et de l ARENE rennes 10 LES PRINCIPES DE L ETUDE ete a nu ect do is 11 E oe aa e en ei Ne 11 ehe Ma ae ae I an E S A A Y 12 Approche OO OO IE aren 13 CA RE EN A E A A N E O E A 14 OBSERVATION DES POINTS CHAUDS DU TERRITOIRE
278. t Territorial Int gr de la R gion de Dakar animaux en libert viennent y chercher de la nourriture Elles ne sont pas recouvertes et les ordures qu on y d pose sont emport es par le vent et dispers es dans la campagne environ nante Elles sont galement une source non n gligeable d missions de gaz effet de serre GES M Le summum de la non conformit aux r gles l mentaires de prudence et de la pr serva tion environnementale est repr sent par la d charge de Mbeubeuss install e directement dans la nappe puisque Mbeubeuss est le nom du lac dont elle occupe d sormais le fond Ouverte depuis 1968 sans aucun am nagement pr alable la d charge de Mbeubeuss occupe au jourd hui 75 ha et accueille chaque jour 1300 2000 tonnes de d tritus d vers s p le m le sans aucun tri ni aucun traitement pr alable La hauteur totale des d p ts a at teint 25 m tres de hauteur soit pr s de 20 millions de m tres cube en 40 ans M Diff rents travaux effectu s par l Institut Africain de Gestion Urbaine AAGU et le CRDI ou dans le cadre d tudes universitaires ont montr les lourds impacts environnementaux de la d charge de Mbeubeus rejets atmosph riques biologiques bact riologiques dispersion de m taux lourds d hydrocarbures et d autres substances hautement toxiques Les r sultats sont loquents IAGU 2012 Diawara 2009 puisque la totalit des puits d eau de boisson de Malika sont contamin
279. t sur les risques majeurs relatifs au climat futur Elle permettra en outre de caract riser les impacts socio conomiques et environnementaux et proposera des pistes de r flexion pour laborer la strat gie locale d adaptation de la r gion de Dakar mettre en uvre La pr sente tude a donc pour objectif de fournir une vision ensemble des enjeux des al as des impacts des vuln rabilit s et des mesures d adaptation envisageables en fonction des menaces et opportunit s li es au changement climatique sur le territoire de la r gion de Dakar Il s agit notamment d identifier les acteurs locaux et ressources mobilisables d inventorier les travaux existants l chelle nationale r gionale et infrar gionale de recenser et valuer les impacts attendus du r chauffement climatique en termes de risques conomiques et sociaux Ce recensement passe par une caract risation des al as pass s et futurs et par une valuation des vuln rabilit s actuelles et potentielles selon les sp cificit s locales les expositions travailler la formalisation d une strat gie d adaptation et proposer les prin cipales actions envisager au niveau territorial pour s adapter aux cons quences du chan 10 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar gement climatique identifier les ventuels besoins suppl mentaires en mati re d observation du changement climatique des vuln rabilit s de
280. term socioecological research Ecology and Society 11 2 13 Lagadeuc Y and R Chenorkian 2009 Les syst mes socio cologiques vers une approche spatiale et temporelle Natures Sciences Soci t s 17 194 196 Leemans R and R Costanza 2005 Integrated history and futur of peple on the earth Nexwsletter of the International Human Dimension Program IHDP 2 2 Maass J M P Balvanera et al 2005 Ecosystem services of tropical dry forests insights from long term ecological and social research on the Pacific Coast of Mexico Meyer W B 1994 Changes in land use and land cover a global perspective Cambridge University Press Ostrom E 2007 A diagnostic approach for going beyond panaceas Proceeding of National Accademy of Sciences 104 39 15181 15187 12 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Ostrom E M A Janssen et al 2007 Going beyond panaceas Proceeding of National Accademy of Sciences 104 39 15176 15178 Pawson E and S Dovers 2003 Environmental history and the chalange of interdisciplinarity an antipodean perspective Environments and Histoty 9 23 Prigogine I 1976 Order through fluctuations self organisation and social systems Evolution and Consciousness Human Systems in Transition Addison Wesley Reading Addison Wesley pp 93 130 Prigogine I 1996 La fin des certitudes temps chaos et les lois de la nature Odil
281. terrestre et pr carit de la mobilit Ilots de chaleur Tout le territoire de la r gion Port de Dakar abords zones por tuaires maritime quais et terrestre stockage voies de communication in terne la ville voies de communi cation vers l int rieur du pays et de la sous r gion Tout le territoire de la r gion 106 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Origine et conditions agronomiques des sys t mes de production des sources alimen taires de la ville de Dakar Cartographie qualifi e des zones de produc tion locale et distante des produits alimen taires consomm s Dakar production lo cale nationale import e Cartographie du r seau de collecte et va cuation des eaux d irrigation et du traite ment des eaux charg es Evaluation de la sant biologique des sols support de la production alimentaire de Dakar Etude des circuits de transformation trans port et commercialisation des produits ali mentaires de la r gion de Dakar D termination des param tres permettant le calcul et la connaissance de la structure de l empreinte cologique de la consommation alimentaire de la ville de Dakar Mod lisation des impacts du changement climatique par int gration des projections cimatologiques contraintes agronomiques rendements cout nergie cout travail etc Mod lisation du bilan alimentaire prospectif de la ville de Dakar Identification des priorit
282. tie Brusq J Le amp Loyer JY 1987 Nouvelles paragen ses sulfates d aluminium de fer et de magn sium et leur distribution dans les sols sulfat s acides du S n gal du sol 25 3 173 184 Bryant C 1997 L agriculture p riurbaine l conomie politique d un espace innovateur Cahiers Agricultures 6 125 130 CEDEAO CSAO amp OCDE 2006a Le coton Atlas de int gration r gional en Afrique de l ouest CEDEAO CSAO amp OCDE 2006b le monde rural et les mutations agricoles Atlas de lint gration r gionale Chabane M 2008 Le r chauffement climatique menace la s curit alimentaire Quelle vision et quelle politique pour Pavenir de Alg rie abhatoo net ma 17 Charreau C amp Fauck R n d Les sols du S n gal Deuxi me partie Les sols du S n gal p 43 Chauveau JP 1997 Des strat gies des agriculteurs africains au raisonnement strat gique Histoire usages et remise en question d un concept pluri disciplinaire Cities Alliance 2010 Strat gie de d veloppement urbain du Grand Dakar horizon 2025 pp 1 74 pp Coomes OT Takasaki Y amp Rhemtulla JM 2011 Land use poverty traps identified in shifting cultivation systems shape long term tropical forest cover Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America 108 34 13925 30 Couty P 1987 La production agricole en Afrique subsaharienne mani res de voir et fa ons d agir
283. tionn s pour leur motivation et leurs comp tences Green Force Leur pr sence au c t et en appui aux communaut s a un effet la fois motivant des bonnes pratiques et dissuasif des mauvaises Leurs campements et quipements sont militaires ce qui est effi cace et inspire le respect En ce qui concerne l observatoire son installation est un projet attractif pour la coop ra tion international et des fonds internationaux sont disponibles pour cela Une fois install les frais r currents en personnel et en renouvellement p se peu en comparaison de ceux des deux autres m canismes propos s L UCAD devrait y tre troitement associ ce qui permettra de capitaliser dans une application pratique les tr s nombreuses recherches d j men es et constituera une opportunit et une motivation pour aller encore plus loin Cette synergie avec l Universit est de plus de nature optimiser les couts PROPOSITIONS SPECIFIQUES Erosion c ti re un programme de sauvegarde du littoral R aliser la mod lisation hydro s dimentaire prospective de la c te de la P ninsule du Cap Vert partir de donn es radar altim trique combin e avec les donn es climatologiques sc narios SERS downscal 1 3 km coupl avec ROMS R aliser la cartographie pr cise c est dire au 1 5 000 des zones risque afin de pr parer la reprise en main de toute la zone littorale et de l exclure de l urbanisation La loi fran aise de
284. tiques 2010 Atelier d information et de partage sur PASSAINISSEMENT de Dakar Publication PDNA 2009 Evaluation des besoins post catastrophe inondations urbaines de Dakar R publique du S n gal 2011 Projet d Assainissement de la ville de Dakar Rapport d Evaluation R publique du S n gal amp GRACOS Consultance 2010 Atelier d information et de partage sur l assainissement de Dakar Plate forme des acteurs non tatique Rouyat J Broutin C Rachmuhl V Gueye A Torresani V Ka 1 2006 La gestion des ordures m nag res dans les villes se condaires du S n gal Vers des politiques municipales incluant les quartiers p riph riques Sane A 2007 La gestion des ordures une question de citoyennet Les acteurs se renvoient la poubelle Sarr SA 2012 Insalubrit La gestion des ordures Dakar une question de citoyennet Sidy A D 2009 Quelles solutions viables face aux inondations r currentes 48 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Sud Quotidien 2011 Mbour Assainissement mobilit urbaine extension des r seaux lectriques et d adduction d eau Sud Quotidien 37 Sy I 2006 La gestion de la salubrit Rufisque enjeux sanitaires et pratiques urbaines Sy I 2012 Gestion de l espace urbain et morbidit des pathologies li es l assainissement Rufisque S n gal Espace G ographie 2 3 Sylvestre D Claude C et Soussou S
285. turelles et droit de propri t dans le grand nord norv gien l ments pour une analyse comparative Natures Sciences Soci t s 2 4 323 335 Steiner P 1987 Le projet physiocratique th orie de la propri t et lien social Revue conomique Talla M 2001 Comparaison Protocoles Accord S n gal Union Economique pp 1 2 Tour O Ba CO Dieye A Fall MO amp Seck S M 2013 Cadre d Analyse de la Gouvernance Fonci re au S n gal CAGF p 96 Dakar S curit Adger W N 2006 Vulnerability Global Environmental Change 16 3 268 281 Adger W amp Kelly P 1999 Social vulnerability to climate change and the architecture of entitlements and adaptation strategies for global change 4 253 266 Ba S N 2009 Un fonds mis la disposition des groupes vuln rables Toubab Dialaw Adaptation aux changements clima tiques Sud quotidien Badolo M 2009 Changements climatiques et futurs Possibles pour l Afrique Cahier des changements climatiques 1 6 Banque Mondiale 2011 Adaptation au changement climatique et aux d sastres naturels des villes c ti res d Afrique du Nord p 165 Blanchard O Criqui P Trommetter M amp Viguier L 2000 Au del de Kyoto enjeux d quit et d efficacit dans la n go ciation sur le changement climatique conomie amp Pr vision 143 2 15 35 Briand 2008 Les tarifications au co t marginal versus co t moyen face des
286. uctures urbaines construites ou en pr vision de l tre le r gime du sol et des infrastructures ainsi que les situations juridiques des propri taires et ou occupants sont clairement d finis par les lois et r glements Les deux instruments juridiques qui en constituent les supports restent encore la loi 64 46 du 17 juin 1964 et la loi 76 66 du 2 juil let 1976 M La situation de Dakar peut tre consid r e comme une imbrication de la domanialit na tionale r gime des zones urbaines et de la domanialit tatique r gime du domaine pu blic inali nable et r gime du domaine priv restant encore malheureusement la propri t de l Etat Dans l un et l autre cas les pouvoirs des administrations ne sont pas les m mes Des r formes s imposent donc Dakar pour donner au Conseil r gional lu un pouvoir r el de contr le de l occupation des sols et des infrastructures Le d cret du 31 d cembre 1996 sur les modalit s de transfert des comp tences aux collectivit s locales en mati re domaniale ne nous semble pas r gler la question Am nagement du territoire et gestion des risques M Les r gles juridiques d urbanisme de gestion des transports des risques industriels et d am nagement du territoire en vigueur dans la r gion de Dakar constituent une part im portante du droit positif Mais elles sont le plus souvent contradictoires entre elles et ne sont pas toujours respect es sur le terrain Ainsi O Le code de l
287. ue s dimentaire qui sous tend la durabilit de l outil conomique que constitue le port de Dakar il suffirait de r aliser une tude prospective partir des donn es de projections climatologiques coupl es avec les mod les oc anographiques voqu es au sujet de l rosion c ti re et de mettre en place dans le port un dispositif de suivi permanent avec des capteurs in situ pour une utilisation combin es avec les donn es satellite et m t orologiques Ce dispositif de suivi oc anogra 98 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar phique physique doit tre tabli en partenariat avec l UCAD en f d rant l ensemble des centres de recherche nationaux et internationaux comp tents Une telle tude permettrait de localiser non seulement les meilleurs sites pour l implanta tion de zones d extension du port en p riph rie de la ville qui enserre aujourd hui la zone portuaire mais aussi pour l implantation d oliennes off shore et d hydroliennes pour tirer un profit nerg tique des gisements marins infinis dont dispose la r gion dans sa proximit imm diate Le centre de M Bour qui surveille d j la sismologie de la fa ade ouest atlantique pourrait recevoir des antennes suppl mentaires et permettre le d veloppement d une technopole d di e au suivi de l environnement par satellite comme il en existe d j une administr e par le Conseil r gional avec l aide de l IRD sur l le de la R union
288. uli rement favorables au d velop pement de l agriculture En effet bien que les sols y soient en g n ral de texture sableuse donc peu fertiles intrins quement ils sont naturellement enrichis en limons au moment des hivernages Sils sont correctement amend s en fumure organique et bien irrigu s ils peuvent atteindre de tr s hauts niveaux de productivit par unit de surface Ainsi la r gion de Dakar est encore une zone de production agricole importante du pays malgr l extension urbaine qu a connu la presqu le au cours des derni res d cennies 96 de la population est urbaine L agriculture urbaine se faufile dans diff rentes zones de Dakar en tirant profit des espaces na turels difficilement constructibles encore disponibles sur la presqu le La production agricole de la r gion est domin e par l horticulture mara chage et floriculture et dans une moindre mesure par l levage 3000 exploitations agricoles y sont recens es repr sentant notamment 30 de la production mara ch re du S n gal et une part significative de l aviculture intensive poulets de chair et poules pondeuses Cette production approvisionne les march s locaux Awa Ba 2007 seule une petite partie issue des quelques grandes et modernes exploitations fruticoles de la r gion est export e 34 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar M Le poids de cette production agricole locale dans la consommation alimentaire des m
289. umuler des facteurs de vuln rabilit Parmi ces derniers ceux qu il est possible d identifier d s pr sent sont les suivants E La vuln rabilit du monde rural de la zone est caus e par Absence de plan d occupation des sols et de gestion raisonn e des ressources en eau Non limitation de l espace urbain entrainant un mitage des campagnes par des lotissements r sidentiels restant le plus souvent vides d habitations Absence de s curisation des sols agricoles Difficult s r sultantes d une mise en valeur Majorit de cultures pluviales laissant les sols sans protection la ma jeure partie de l ann e en particulier au d but de la saison des pluies ce qui occasionne des pertes de sol fertile Timidit des pratiques d agriculture de conservation et biologique Faiblesse des cultures irrigu es en surface et en efficacit Utilisation abusive des intrants tout particuli rement les pesticides r manents E R le de l Etat Absence de plan de reforestation voire de simple pr servation des massifs fo restiers existants Attente de r vision des r glementations et pratiques inadapt es en mati re de droit foncier Pas de plan de mise en valeur Absence de mesures incitatives une produc tion intensive de fruits l gumes c r ales productions animales fleurs en bor dure de capitale Pas d am nagements favorisant la production de masse et son coulement halles entrep ts r fri
290. urbanisme de 2008 donne les prescriptions g n rales pour les plans d urbanisme et l occupation des sols mais des autorisations ont t d livr es par l administration en violation de ces prescriptions Cela a caus entre autres des inonda tions dans de nombreux quartiers o L organisation du syst me des transports urbains en application de la loi et du d cret 70 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar portant code de la route engendre des pollutions en violation des dispositions d autres textes juridiques code de l environnement code de l urbanisme code de la sant O Les risques industriels sont encore plus inqui tants En 1992 l accident de la SONACOS Bel Air a soulev au plan juridique la question de la responsabilit p nale et ou civile des Industries Chimiques du S n gal ICS et de la SONACOS pour non application ou d faut d application des normes de s curit en mati re de transport des produits dangereux en particulier l ammoniao o L am nagement du territoire du fait de son caract re transversal fait intervenir les col lectivit s locales et plusieurs minist res environnement urbanisme transport et in frastructures La r glementation n est pas tr s claire sur la r partition des attributions L exemple le plus loquent est l am nagement du littoral et la question de l organe de vant servir d ancrage institutionnel Littoral et gestion des
291. uyat Broutin et al 2006 A la p riph rie les usagers d ve loppent des solutions de substitution On y observe fr quemment les services d op rateurs de pr collecte qui drainent les d chets vers des d p ts interm diaires d o ils ne peuvent tre achemin s vers les v ritables d charges que par la municipalit gr ce aux moyens m caniques dont elle dispose Cette tape est souvent d faillante soit que les zones de d p ts interm diaires ne soient pas identifi es soit qu elles ne soient pas r guli rement vid es Face cette situation les usagers ont recours l incin ration ou lPenfouissement au niveau de la concession ou l vacuation dans des d potoirs sauvages situ s sur la voie publique ou sur des terrains vagues Rouyat Broutin et al 2006 Dans les communes de Thi s et de Mbour les mara chers ach tent m me le contenu des camions comme intrant de compos tage Ces pratiques posent des probl mes de sant publique et de d gradation de l environnement Elles sont de plus interdites par le d cret r glementant l vacuation et le d p t des ordures m nag res M Dune fa on g n rale les d charges ne sont pas conformes la r glementation Elles n ont pas de fonds imperm abilis s pour viter la contamination des sols et des nappes Elles ne sont pas isol es ni s curis es les personnes peuvent y venir r cup rer des objets et les 44 Plan Clima
292. vironne ment et l agriculture Ex CEMAGREF Laboratoire de Physique de atmosph re et de l Oc an Sim on Fongang Radiom tre spectral pour imagerie de r solution moyenne Nom g n rique d une s rie d instruments d observation scientifique de la NASA 1999 et ul t rieur National Aeronautics and Space Administration National Center of Atmospheric Research National Oceanic and Atmospheric Administration USA National Center of Environmental Protection Nappe des Sables Quaternaires nappe phr atique Plan National d adaptation au Changement Climatique Programme d am lioration et de sauvegarde dunaire des Niayes Plan Climat Territorial Int gr Plan Directeur d Urbanisation Plafond L gal de Densit crit re urbanistique PNUD PNUE PROGEP QUIKSCAT ROMS SDE SOCOCIM SONACOS TASK TOPEX POSEIDON UCAD UEMOA UICN UNFCCC VDN WER AR W WW3 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Programme des Nations Unies pour le D veloppement Programme des Nations Unies pour l Environnement Projet de Gestion des Eaux pluviales et d Adaptation au changement clima tique QuikSCAT est un satellite d observation terrestre qui fournit des informa tions sut la vitesse et la direction des vents sur les oc ans au NOAA mod le oc anique stable et efficace avec de robustes conditions aux fron ti res ouvertes ROMS permet la simulation des courants des cosyst mes des cycles biog ochi
293. vis J n d Garbology 101 Getting a grip on waste Science 337 668 672 Miller G 2012 Getting minds out of the sewer How human psychology gets in the way of sensible solutions to recycling wastewater sciencemag 337 August 1 2 Panafricaine S 2005 Etude de Cas la D charge de Mbeubeuss 1 25 Projet International pour l Elimination des POPs IPEP 2006 La probl matique de la gestion des d chets au S n gal l exemple de la ville de Thi s esquisse de solutions l incin ration des d chets Association pour la D fense de 1 Environnement et pp 1 37 Dakar 49 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar L gende s Localit s Substratum Faci s du milieu aquif re Cotes et Indices Lx Faci s argileux cote 4 Indice 12 O Faci s sable argileux dominant Cote 5 Indice 15 C Faci s sableux dominant sable fin moyen Cote 6 Indice 18 Faci s sableux domiant sable fin grossier Cote 7 Indice 21 Faci s sableux sable fin dominant Cote 8 Indice 24 Faci s sableux sable moyen grossier Cote 9 Indice 27 In Diawara 2010 4000 8000 M tres hs Figure 3 Carte d indices de vuln rabilit du param tre milieu aquif re Communes d arrondissement e BISCUTERE 26 GUNAW RAY SUD PIKINE NORD 16 CAMBERRE HANN BEL AIR PIKINE OUEST 20 DALIFORT FORA ji plaies D Quantit collecte tonnes 34 DIAMAGUEUNE
294. water use related to the cultivation of energy crops a case study in the Tuscany region Ecology and Society 16 2 Martin 1970 les nappes de la presqu ile du cap vert r publique du S n gal leur utilisation pour l alimentation en eau de Dakar BRGM Mbaye M Mah G Servat E amp Laganier R 2009 Ressources en eau et sant publique au Sahel exemple de la propagation des maladies infectieuses St Louis S n gal S cheresse 20 1 161 170 Mb gu r M 2012 Mise hors eau de Pikine Irr gulier Sud H20 ingeneering pp 1 15 Meublat G 2001 La r novation des politiques de leau dans les pays du Sud Pers e Tiers Monde 166 42 249 257 Mueller N D Gerber J S Johnston M Ray D K Ramankutty N amp Foley J 2012 Closing yield gaps through nutrient and water management Nature 1 4 doi 10 1038 nature11420 46 Plan Climat Territorial Int gr de la R gion de Dakar Ndao M 2012 Dynamiques et gestion environnementales de 1970 2010 des zones humides au S n gal tude de l occupation du sol par t l d tection des Niayes avec Djiddah Thiaroye Kao Dakar Mboro Thi s et Saint Louis Bordeaux IHI Michel Montaigne Ndiaye M Pfeifer H Niang S Dieng Y Tonolla M amp Peduzzi R 2013 Impacts de l utilisation des eaux pollu es en agri culture urbaine sur la qualit de la nappe de Dakar S n gal Vertigo 10 1 18 Ndong J 1995 L volution de la
295. yse des processus l uvre et mesure des progr s accomplis dans le cadre d une approche incr mentielle de l int gration Prospective du littoral Prospective pour le littoral 1 2 mars 2005 2002 pp 1 2 Henocque Y 2006 Le ons et futur de la gestion int gr e des zones c ti res dans le monde VertigO 7 3 1 11 H ral M 2004 SPICOSA Sciences and policy Integration for Coastal System Assessment p 129 Hoffmann 2009 Indicators for an ICZM Experience with a problem oriented approach Journal of Coastal Conservation 13 2 3 141 150 Hoozemans FMJ Marchand M Pennekamp H A 1993 Sea level rise A global vulnerability assessment Delft Hydraulics Delft Rijkswaterstaat The Hague 184 pp Klein R J T Nicholls R J 1998 Coastal zones In Feenstra J F et al Ed Handbook on Methods for Climate Change Impact Assessment and Adaptation Strategies UNEP In stitute for Environmental Studies Nairobi Amsterdam 35 pp Hopkins T S Baily D amp St ttrup J G 2011 A Systems Approach Framework for Coastal Zones Ecology and Society 16 4 Ifremer 2006 Un besoin croissant en gestion int gr e des zones c ti res Ifremer ISD 2004 Fifth meeting of the open ended informal consultative process on oceans and the law of the sea Earth Nego ciation Bulletin 25 7 1 2 IPEP 2005 C l bration de la Journ e mondiale d action contre les POPs du R seau International pour PEli

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