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cadre de gestion environnementale et sociale

1. 16 2 3 COMPOSANTE 3 REFORME DU SECTEUR ELECTRICITE AMELIORATION DU SYSTEME DE GESTION COMMERCIALE ET DU RESEAU DE DISTRIBUTION ccccccceeeeeeseeeseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseeesesees 17 SITUATION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DANS LA ZONE 19 3 1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ET ADMINISTRATIVE DU PAYS scscscsssssssssssssssssessscscscsessscsescscscstsssssssssssseseeaes 19 3 2 SITUATION DE ENVIRONNEMENT A BRAZZAVILLE ET A POINTE NOIRE 21 3 2 1 Brazzaville O te A A EEA 21 3 2 2 POUNLE IN OLN CR EE as asd a 24 3 3 DEFIS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX AU NIVEAU DE BRAZZAVILLE ET POINTE NOIRE 27 3 3 1 Insuffisances de la planification urbaine et des infrastructures communales 27 3 3 2 Occupation anarchique de l espace urbain 27 3 3 3 Probl matique de la gestion des eaux us es domestiques ss 27 3 3 4 Probl matique de la gestion des eaux pluviales et des inondations n 28 3 3 5 Probl matique de la gestion des d chets solides 28 3 3 6 D gradation de la voirie urbaine et d senclavement des quartiers 28 3 3 7 D ficits en alimentation en eau potable ss 28 3 3 8 D ficit en fourniture d nergie et difficult s d acc s l lectricit ss 29 3 3 9
2. ANNEXE 1 NNEXE 2 NNEXE 3 RAVAUX NEXE 4 NEXE 5 NNEXE 6 NNEXE 7 NNEXE 8 Z Pee ee A gt gt FORMULAIRE DE SELECTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE nier 101 LISTE DE CONTROLE ENVIRONNEMENTAL ET 103 CLAUSES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES A INSERER DANS LES DAO ET LES MARCHES DE 104 TDR TYPE POUR LA REALISATION D UNE EIES OU NIES 114 SYNTHESE DES CONSULTATIONG cccessessscecececeesssaececececsesssaeceeececeesssaeseeececsensaaeceeececsessaeeeeececeeneas 118 PERSONNES RENCONTREES ccssessessscecececeesssececececeessaececececeeseaaecesececeesesseseeeceesessaaeeeeeesesensaeees 120 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES cccesesssesssceeececsessauececececeeseaseceeececsesauscececccseseaeeeseesceesenssaeeeeeens 123 TDR DE L ACTUALISATION DU CGES cccccssscccccecsessaececececsenseaececeecsesssaeceeececsessaeeeeeeeesensaaeeeeees 124 TABLEAUX Tableau 1 Synth se des principales contraintes au niveau des infrastructures urbaines 30 Tableau 2 Impacts globaux li s aux travaux de g nie civil de tous les 58 Tableau 3 Impacts n gatifs sp cifiques de la r habilitation de la voirie 58 Tableau 4 Impacts n gatifs des travaux de lutte contre les rosions 59 Tableau 5 Impacts n gatifs sp cifiques de la construction r habilitation des co
3. ducation et la sant pour tous ainsi que le d veloppement social des jeunes et des femmes L absence d quipements marchands freinerait le processus d change d coulement des productions locales et d approvisionnement des populations en produits de premi re n cessit L absence de r seau d assainissement de branchement sociaux l gout va accentuer la d gradation du cadre de vie et l environnement avec le rejet anarchique des eaux sur la voie publique et le p ril f cal L absence de r seau de drainage va accentuer les inondations r currentes dans les zones basses la d gradation du cadre de vie et l environnement Sans drainage en plus des inondations les populations sont expos es aux d veloppements de g tes larvaires prolif ration de moustiques etc et aux maladies telles le paludisme la bilharziose la filariose l ankylostomiase les helminthiases etc L absence d extension des r seaux lectriques risquerait de maintenir les quartiers surtout p riurbains dans l obscurit et l ins curit facteurs de plusieurs maux dont la recrudescence du banditisme tout en r duisant l exercice d activit s commerciales et artisanales de nuit 8 2 Conclusion Une telle situation de ne rien faire constituerait ainsi un frein la volont et la politique d am lioration du cadre et des conditions de vie dans les villes de Brazzaville et de Pointe Noire Dans le m me tem
4. e Plan de Gestion Environnementale et Sociale Nota Ce formulaire est remplir en tenant compte aussi des r sultats de liste de contr le environnemental et social de l Annexe 2 ci dessous Annexe 2 Liste de contr le environnemental et social 103 Pour chaque infrastructure urbaine propos e remplir la section correspondante de la liste de contr le Le tableau du PGES pr sente plusieurs mesures d att nuation celles ci peuvent tre amend es si n cessaire Activit MICRO PROJET Questions auxquelles if faut r pondre OUI NON Si OUI Mise en uvre et exploitation des infrastructures Y aura t il perte de v g tation quelconque pendant la construction et l exploitation Y a t il des services ad quats pour l vacuation des d chets pr vus pendant la l exploitation Les d tritus g n r s pendant la mise en uvre et l exploitation seront ils nettoy s et limin s cologiquement Les quipements et mat riel de s curit et de secours en cas d accident seront ils disponibles pendant la mise en uvre et l exploitation Y a t il des risques de pollution des eaux souterraines ou superficielles par les activit s du micro projet Y a t il des zones cologiques sensibles dans les environs de la zone d exploitation qui pourraient tre impact s n gativement Y a t il des impacts sur la sant des populations riveraines et celle du personne
5. est de 20 Source enqu tes CNSEE en 2005 En mati re de scolarisation pr s de 9 enfants sur 10 l ge de 6 11 ans sont inscrits l cole Pr s de deux l ves sur cinq sont dans une situation de retard scolaire L un des probl mes du syst me ducatif est la faiblesse des infrastructures avec un ratio l ve par classe de l ordre de 83 dans le primaire en 2005 Le r seau routier est galement tr s peu d velopp Il compte environ 6 000 km avec moins de 1 000 km de tron ons bitum s L tat de d gradation tr s avanc e des routes et pistes agricoles entrave consid rablement la mobilit des populations des zones rurales limitant de ce fait leur acc s aux services de base Le r seau ferroviaire congolais compte 795 Km dont 512 reliant Brazzaville Pointe Noire Les transports fluviaux sont d une importance vitale pour l efficacit de la cha ne de transit Pointe Noire Brazzaville et Pointe Noire et pour l conomie de Brazzaville et des localit s du Nord du pays Les transports a riens sont tr s peu d velopp s et sont centr s sur les deux principaux a roports internationaux de Brazzaville et Pointe Noire et quelques a rodromes secondaires Les indicateurs d mographiques et de sant du Congo mettent en vidence l tat pr occupant de la sant de la population Il en est ainsi de l esp rance de vie des taux de mortalit infantile sur 1000 naissances vivantes 125 enfants meurent ava
6. et la promotion de l efficacit nerg tique qui sont des strat gies d adaptation aux effets n fastes des Changements Climatiques En effet le recours aux nergies renouvelables va consid rablement r duire les missions de gaz effet de serre et l usage de fossiles nerg tiques par cons quent la r duction de la consommation d hydrocarbures 19 3 SITUATION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE DANS LA ZONE D ETUDE 3 1 Situation g ographique et administrative du pays Situ e en Afrique centrale la R publique du Congo a une superficie de 342 000 km Elle dispose d une fa ade maritime de 170 Km de longueur Elle est limit e au Nord par la R publique Centrafricaine et le Cameroun l Est et au Sud par la R publique D mocratique du Congo et la R publique d Angola enclave du Cabinda et l Ouest par la R publique Gabonaise La loi n 3 2003 du 17 janvier 2003 fixant l organisation administrative territoriale structure le territoire national en d partements communes arrondissements districts communaut s urbaines communaut s rurales quartiers et villages Le territoire national est ainsi structur en 12 d partements 6 communes 19 arrondissements et 86 districts administratifs Le d partement est plac sous l autorit du pr fet Les districts les communes et les arrondissements sont respectivement administr s par des sous pr fets des maires et des administrateurs maires d l gu s La R
7. la charge du CCP PEEDU Etape 6 Int gration des dispositions environnementales et sociales dans les Dossiers d appel d offre et d ex cution des travaux L int gration des dispositions environnementales et sociales dans les Dossiers d appel d offre et d ex cution des travaux devra se faire selon les deux cas de figure suivants e Pour les micro projets ne n cessitant pas un travail environnemental suppl mentaire mais uniquement de simples mesures d att nuation le CM SES du PEEDU va puiser dans la liste des mesures environnementales et sociales propos es au chapitre 7 3 ci dessus les mesures jug es appropri es pour les inclure dans les dossiers d appel d offre et d ex cution e Pour les micro projets n cessitant un travail environnemental suppl mentaire une NIES r aliser le CM SES du PEEDU va aider a recruter un Consultant pour r aliser cette NIES et inclure les mesures environnementales et sociales propos es par la NIES dans les dossiers d appel d offre et d ex cution Etape 7 Mise en uvre Surveillance et Suivi environnemental La mise en uvre des activit s sera assur e par des prestataires priv s Le suivi de la mise en uvre sera effectu par les Bureaux de Contr le dans chaque ville mais aussi par les membres des Comit s de Pilotage principalement impliqu s notamment la DG Environnement et les DDE la SNDE la SNE les Services Techniques des mairies de Brazzaville et de Poin
8. tudes environnementales r alis es pour les activit s class es en cat gorie B 80 Etape 5 Enqu tes publiques Audience publique ou Consultations publiques Les dispositions de la l gislation environnementale Congolaise en mati re d EIE doivent tre suivies notamment celles relatives la r alisation de l enqu te publique pour l explication du projet aux populations en conformit avec l article 30 du d cret 2009 415 du 20 Novembre 2009 mais aussi avec VOP 4 01 d crivant les exigences de consultation et de diffusion Le processus de validation du rapport d tude ou de la notice d impact sur l environnement se d roule en deux phases l audience publique ou la consultation du public et l analyse technique L audience publique est destin e aux projets des cat gories A et B tandis que la consultation du public s effectue pour les projets de la cat gorie C Cette information du public comporte notamment i une ou plusieurs r unions de pr sentation du Projet regroupant les autorit s locales les populations les ONG et associations ii l ouverture d un registre accessible aux populations o sont consign s les appr ciations les observations et suggestions formul es par rapport au projet Les PFES PEEDU en rapport avec le Charg de Mission Communication Information et Participation CMCIP de la CCP PEEDU conduiront tout le processus de consultation au niveau des deux villes L information du public sera
9. ONG etc 7 1 Implementation Monitoring Control Firms e 7 2 Monitoring and Evaluation e Supervision PFES CCP PEEDU SNDE STC Brazzaville and Pointe Noire COLODE e Tracking DGEnv DDE e Evaluation Consultants The PEEDU triggers two safeguard policies Environmental Assessment and Involuntary Resettlement The others policies 4 04 Natural Habitats 4 09 Pest Management 4 11 Physical Cultural Resources 4 10 Indigenous Peoples 4 36 Forests 4 37 Safety of dams 7 50 Projects on international waterways 7 60 Projects in disputed areas are not triggered by PEEDU s activities The ESMEF includes an Environmental and Social Management Plan ESMP of the PEEDU The Environmental and Social Management Plan identifies the orientation framework of future activities in terms of environmental and social management national priorities taking into account the obligations of the World Bank Safeguard Policies On the basis of local and municipal priorities and in accordance with the requirements of the Safeguard Policies the ESMF provides overall guidelines for environmental and social management of the PEEDU The guidelines concern Environmental assessment procedures of each component of PEEDU Environmental and social management for the PEEDU An Environmental and Social Management Plan ESMP has been prepared including key elements for management sub components their potential i
10. approvisionnement en eau soient efficaces et que la distribution de l eau soit quitable Assurer la surveillance autour des captages selon les r glements applicables aux p rim tres de protection Discuter et d finir de fa on concert e le syst me de redevances des bornes fontaines Tableau 21 Mesures d att nuation sp cifiques des impacts des ouvrages de drainage pluvial Phase Mesures d att nuation Construction Am nager des voies d acc s devant chaque habitation au moins tous les 50 m Am nager des voies d acc s temporaires vers les habitations riveraines lors travaux Proc der l enl vement et vacuation des d chets r sidus de curage et d blais vers les lieux autoris s par la mairie centrale R aliser un ouvrage de dessablement avant l exutoire vers le fleuve pour pi ger le sable Exploitation Assurer le curage et l entretien p riodique des caniveaux de drainage Sensibiliser la population locale sur l utilisation correcte des ouvrages et l interdiction formelle d interconnecter le r seau d vacuation des eaux us es Assurer la surveillance technique des r seaux Eliminer les raccordements ind sirables S assurer de l entretien des exutoires des caniveaux Eviter les d versements de d chets et de produits toxiques dans le cours d eau Stocker et vacuer la d charge autoris e tous les produits d excavation Stabiliser les engins pour viter l r
11. des travaux de construction r habilitation et iii des r glementations environnementales appropri es La formation devra permettre aussi de familiariser les acteurs sur la r glementation Congolaise en mati re d valuation environnementale les directives et les outils de sauvegarde de la Banque Mondiale les bonnes pratiques environnementales et sociales le contr le environnemental des chantiers et le suivi environnemental Des formateurs qualifi s seraient recrut s par la CCP PEEDU qui pourra aussi recourir l assistance de la DGE pour conduire ces formations si besoin avec l appui de consultants nationaux ou internationaux en valuation environnementale Acteurs concern s Th mes de formation e Points Focaux Environnement du e Formation en valuation Environnementale et Sociale s lection et PEEDU PFES PEEDU classification des activit s identification des impacts choix PFES STC PFES SNDE mesures d att nuation et indicateurs PFES SNE PFES DGH Elaboration TDR pour les EIE PFES Direction Travaux Publics L gislation et proc dures environnementales nationales e Services techniques membres du CP e Bureaux de contr le Suivi des mesures environnementales Suivi normes hygi ne et s curit Politiques de Sauvegarde de la Banque mondiale S lection de mesures d att nuation dans les check lists 7 3 88 10 5 Programmes de sensibilisation et de mobilisation a
12. du service 17 e la r duction des d penses courantes de la SNDE e la maximisation du rendement sur les investissements e accroissement de l autonomie de la SNDE Sous composante appui l investissement Cette sous composante vise l am lioration et l extension des services d alimentation en eau potable de Brazzaville et Pointe Noire Elle tient compte des programmes en cours sur ressources propres du Gouvernement et de la coop ration au d veloppement programme d augmentation de la production Brazzaville programme d optimisation et augmentation des capacit s de stockage Pointe Noire Cette sous composante finance e la pose de 212 km de canalisations dont 172 km Brazzaville et 40 km Pointe Noire e la r alisation de 53 000 branchements particuliers moindre co t y compris la pose des compteurs la consommation dont 33 000 branchements Brazzaville et 20 000 branchements Pointe Noire e la r alisation de 175 branchements collectifs par bornes fontaines dont 100 Brazzaville et 75 Pointe Noire e la r alisation de 2 forages quip s Pointe Noire Sous composante appui institutionnel au secteur de l eau Cette sous composante vise l appui au minist re de l nergie et de l hydraulique pour lui permettre d assurer le suivi des r formes qui seront men es dans le secteur de l eau et la r gulation du secteur Son objectif est de renforcer les capacit s e du mi
13. dures transparentes et rapides sociales des projets ant rieurs PURICV PURAC etc Existence d un Expert en Gestion Environnementale Commune de Disposent des comp tences transf r es par Absence d expertise et d exp rience confirm es en mati re Brazzaville et de l Etat dans la gestion urbaine d environnement par rapport leurs missions Pointe Noire Ont une bonne connaissance des pr occupations Manque de moyens financiers et techniques pour assurer Communes des populations de la base un suivi correct de la mise en uvre des projets d arrondissement Ont une bonne capacit de mobilisation des Insuffisance d information des lus sur les enjeux acteurs de leurs localit s environnementaux des projets Ont le plus souvent une bonne capacit Insuffisance des donn es environnementales urbaines d interm diation relais entre le niveau central et Insuffisance de l implication dans le suivi des projets les acteurs de la base Moyens limit s des mairies d arrondissement Manque de motivation de certains agents Services techniques Expertise disponible pour la planification de Absence de cadre de concertation coordination des actions Urbanisme politiques en mati re de gestion urbaine Insuffisance d implication dans le suivi des projets Equipement Exp rience des agents communaux Sant Education Capacit s de mobilisation et de contact avec tous Pas d experts sp cialis s dans la g
14. financiers et mat riels de la municipalit insuffisants et en inad quation avec les actions mener 22 Situation environnementale Brazzaville Voirie inaccessible en p riode de pluie Voirie inaccessible en p riode de pluie B Voirie inaccessible en p riode de pluie Rue marchande March transform en d potoirs d ordures Ecole Nk oua Joseph Ecole sans cl ture 23 Sites d rosion Brazzaville Zones d habitation menac e D Ecole menac e l rosion 24 3 2 2 Pointe Noire Pr sentation g n rale Avec une population d environ 800 000 habitants sur une superficie de 30 000 ha dont 13 200 de terrain occup Pointe Noire compte quatre arrondissements l Arrondissement 1 E P LUMUMBA subdivis en vingt et un quartiers il est le centre commercial et administratif l essentiel des communaut s trang res africaines s y trouvent concentr l Arrondissement 2 MVOU MVOU il est l un des plus anciens de cit et compte dix neuf quartiers l Arrondissement 3 TIE TIE avec vingt sept quartiers il est le plus vaste et le plus peupl de la commune l Arrondissement 4 LOANDJILI dernier n des arrondissements il compte vingt six quartiers La ville de Pointe Noire compte 15 march s r partis dans les quatre arrondissements Aujourd hui Pointe Noire est devenue d une part la ca
15. gt Une br ve description du projet Vv gt Une description des politiques environnementales et sociales d clench es par la mise en ceuvre du projet gt Une description du cadre l gislatif et r glementaire du secteur de l nergie lectrique au Congo Vv 128 Une description du cadre politique institutionnel l gislatif et r glementaire en mati re de gestion environnementale et sociale de mani re globale d une part et du secteur de l nergie lectrique d autre part Une description des proc dures de planification de suivi et de validation environnementale et sociale des projets du secteur de l lectricit au Congo Une analyse des diff rentes alternatives du projet de distribution de l nergie lectrique Une identification et valuation des impacts environnementaux et sociaux potentiels et leurs mesures d att nuation Une description de l valuation environnementale et les instruments de gestion qui pourraient tre n cessaire dans le cadre de la mise en uvre du projet Une proposition d un plan de gestion environnementale et sociale des diff rents sous projets Une proposition d un plan de suivi des mesures de sauvegarde environnementale et sociale des activit s des sous projets calendrier et couts de gestion Une proposition d un plan de consultation des diff rentes parties prenantes au projet et un r sum des consultations publiques ins rer dans le CGES U
16. l conomie En effet gr ce la poursuite des r formes structurelles et la bonne tenue des cours du baril du p trole le pays b n ficie d une croissance conomique consolid e une nette am lioration des finances publiques et un redressement des comptes ext rieures d une consolidation de la situation mon taire et une stabilit relative de l indice des prix la consommation Toutefois malgr ces r sultats positifs la pauvret demeure importante au sein des populations Selon les enqu tes CNSEE en 2005 plus de la moiti de la population 50 7 vivaient en dessous du seuil de pauvret avec moins de 830 FCFA par jour L incidence de pauvret tait de 33 6 pointe Noire 42 5 Brazzaville 58 4 dans les autres communes En milieu rural le logement est domin par des maisons en terre tandis qu en milieu urbain les murs sont en parpaing y compris le sol Pr s de 51 8 des m nages s approvisionnent SNDE dont 84 7 sont des m nages des zones urbaines Les rivi res les sources les marigots constituent les sources d approvisionnement en eau des m nages des zones rurales soit 43 1 Pour l assainissement environ 8 des m nages n ont pas en moyenne de toilettes dans leur logement Pr s de 18 9 des m nages en 20 milieu urbain poss dent un syst me sain d vacuation des ordures Quant au milieu rural le syst me le plus utilis est la nature Le taux d acc s l lectricit
17. promouvoir les programmes de la maitrise de l nergie de veiller la protection de l environnement Au niveau de la DG Energie la Direction de l Electricit et des Ressources nerg tiques est principalement impliqu e dans les activit s du PEEDU Le Minist re de la Sant des Affaires Sociales et de la Famille est interpel par le PEEDU II est charg de concevoir et de veiller la mise en uvre des strat gies et programmes d action dans les domaines de Vhygi ne publique et de la salubrit de l environnement de la nutrition de l hygi ne alimentaire et de l eau et d tablir les normes en la mati re Au plan social ce minist re pourra apporter un appui dans le cadre de l accompagnement social et la mobilisation communautaire autour du projet La D l gation G n rale des Grands Travaux cr e par le d cret n 2002 371 du 03 d cembre 2002 est l organe technique et administratif de n gociation et de passation des march s et contrats de l Etat des projets structurants d quipement et d am nagement du territoire En tant que Maitre d ouvrage d l gu elle fait r aliser les tudes lance les appels la concurrence suit et contr le l ex cution des chantiers 74 organise la r ception des ouvrages finis Toutes ces missions s accomplissent en collaboration avec les minist res b n ficiaires les pouvoirs d concentr s et les pouvoirs d centralis s La DGGT conduit le programme
18. seulement un m nage sur quatre en b n ficie L acc s l lectricit est tr s limit cause de la faiblesse de la production d lectricit et des d ficiences du r seau notamment pour desservir les quartiers p riph riques dans les communes du pays Parmi les m nages connect s 29 seulement utilisent r guli rement l lectricit Les cons quences de ces d lestages sont la mauvaise conservation des aliments et la fragilisation des appareils lectrom nagers 3 3 9 D gradation des infrastructures scolaires sanitaires et marchandes Les infrastructures scolaires sanitaires et marchandes sont relativement d grad es et ne disposent pas souvent de point d eau de latrines suffisantes et d lectricit Le gardiennage et la gestion font g n ralement d faut La plupart se situent dans des zones basses sujettes inondation et certains sites non cl tur s incitent la transformation des lieux en d potoirs sauvages d ordures Les march s n ont pas de limites ce qui transforme les alentours en un march ciel ouvert En p riode de pluie les march s sont dans un tat d insalubrit tr s inqui tant pour la sant publique l image du march de Yoro 30 Tableau 1 Synth se des principales contraintes au niveau des infrastructures urbaines Sous composantess Contraintes majeures Voirie Impraticabilit en p riode d hivernage Inaccessibilit des zones desservies Inonda
19. une absence d entretien Tableau 4 Impacts n gatifs des travaux de lutte contre les rosions PHASE IMPACTS NEGATIFS Construction D sagr ments li s l absence de campagnes d information sensibilisation et d un plan de d viation de la circulation Exploitation Risque d actes de vandalisme vol de grillage et de moellons en cas de non surveillance Tableau 5 Impacts n gatifs sp cifiques de la construction r habilitation des coles PHASE IMPACTS NEGATIFS Construction Pollutions et nuisances lors des travaux pendant l ann e scolaire d chets bruit etc Non utilisation de la main d ceuvre locale Exploitation Absence de mesures d accompagnement quipement personnel enseignants toilettes fonctionnelles raccordement aux r seaux d eau et d lectricit formations sensibilisations etc Risque d hygi ne publique en l absence d entretien Non fonctionnalit des quipements due un d faut d ex cution des travaux Mauvaises odeurs des latrines insalubres en l absence d entretien D veloppement de maladies diarrh iques d a l insalubrit des latrines Tableau 6 Impacts n gatifs sp cifiques de la construction r habilitation des centres de sant PHASE IMPACTS NEGATIFS Construction Pollutions et nuisances lors des travaux d chets bruit etc e Perturbation des activit s de soins lors des travau
20. valuation pour l valuation on retiendra une valuation finale la fin du projet soit un montant de 10 000 000 FCFA Co ts de mesures de Formation et de Sensibilisation Formation s agira d organiser deux ateliers communaux un Brazzaville et un Pointe Noire qui vont regrouper l ensemble des acteurs techniques concern s par la mise en uvre des mesures environnementales du CGES les Points Focaux Environnement PFES PEEDU PFES STC PFES SNDE PFES SDE les membres du CP mais aussi les autres services techniques pr sents dans la Commune de Brazzaville et de Pointe Noire et les bureaux d tudes et de contr le les PME s lectionn es pour les travaux Une provision de 30 000 000 FCFA 15 000 000 FCFA par atelier permettra le recrutement d un consultant formateur l laboration et la diffusion des modules de formation les frais d organisation d atelier salle mat riels et pause d jeuner et les frais de transports des participants Information et Sensibilisation s agira de recruter un Consultant national pour mener des activit s d information et de sensibilisation des populations et des structures organis es au niveau de chaque commune d arrondissement cibl e par le projet Il est pr vu 10 campagnes de sensibilisation 5 Brazzaville et 5 Pointe Noire pour un montant global forfaitaire de 25 000 000 FCFA Priorisation des mesures r aliser Compte tenu d
21. D gradation des infrastructures scolaires sanitaires et marchandes 29 CADRE POLITIQUE ADMINISTRATIF ET JURIDIQUE EN MATIERE D ENVIRONNEMENT 31 4 1 CADRE POLITIQUE do r te ete attente de td dre tee td tee 31 4 1 1 Documents de politique environnementale ss 31 4 1 2 Document de Strat gie de R duction de la Pauvret DSRP ss 31 4 1 3 Politique et strat gie nationale en mati re d hygi ne ss 32 4 2 CADRE LEGISLATIF ET REGLEMENTAIRE D EVALUATION ENVIRONNEMENTALE 33 POLITIQUES DE SAUVEGARDE DE LA BANQUE MONDIALE eseessecesssecsscceessoceessecesssecssoseessoceese 36 Sl PRESENTATION ET REVUE DE L APPLICABILITE DES POLITIQUES DE LA BANQUE 36 5 2 CONCLUSION ANER REEE E EE IENE E A IR E E EA EEE A E EN 38 5 3 CONCORDANCES ET DISCORDANCES ENTRE L OP 4 01 ET LA LEGISLATION ENVIRONNEMENTALE AU CONGO 39 CONSULTATIONS PUBLIQUES eeessseessoceesseoecsseosscseessoceesseceesseosscoecssoceesseceesoecsssoecsoceesseceessecsssseessesceessee 40 6 1 LIMITES DES MECANISMES DE CONSULTATION EXISTANTS 40 6 2 SYNTHESE DES CONSULTATIONS LORS DE L ELABORATION DU CGES u 40 6 3 PLAN CADRE DE CONSULTATION POUR LA MISE EN UVRE DU PEEDU 43 IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX ET MESURES 46 7 1 IMPAC
22. Direction logistiques etc qui assureront le suivi des aspects sociaux relatifs aux micro projets voiries drainage march s et qui coordonneront la diffusion des informations relatifs au CGES Le Point focal Environnement STC des mairies de Brazzaville et de Pointe Noire Le PFES STC des villes de Brazzaville et de Pointe Noire assurera le suivi des aspects environnementaux et sociaux de leurs sous composantes respectives et participera aussi l information et la diffusion du CGES au niveau des arrondissements La SNDE La SNDE d signera un Point Focal Environnement et Social parmi ses techniciens PFES SNDE qui assurera le suivi des aspects sociaux relatifs aux micro projets adduction d eau forages et bornes fontaines La SNE La SNE d signera un Point Focal Environnement et Social parmi ses techniciens PFES SNE qui assurera le suivi des aspects sociaux relatifs aux micro projets d extension de r seaux lectriques Les PFES SNDE et PFES SNE Ces PFES de la SNDE et de la SNE assureront le remplissage formulaire de s lection environnementale et sociale respectivement adduction d eau forages extension r seaux lectriques et le suivi des aspects environnementaux relatifs 4 ces sous projets Les Mairies d arrondissement cibl es par le PEEDU Elles participeront la sensibilisation des populations aux activit s de mobilisation sociale Dans chaque Mairie d arrondissement les Maires vont mettre en place des COLODE
23. Mesures d att nuation sp cifiques des impacts de la r habilitation de la voirie Phase Mesures d att nuation e Pr voir des dispositifs de d viation pour maintenir la circulation des biens et des personnes e Arroser les surfaces sources de poussi re surtout en saison s che e Prendre des pr cautions n cessaires pour viter les d versements de mat riaux accidentels Constric on e Pr voir les travaux de drainage et situer les exutoires de mani re viter les inondations Respecter la r glementation sur louverture et l exploitation des carri res R aliser des ralentisseurs et installer des panneaux de signalisation limitation de vitesse barri re de chantier danger etc e avec les concessionnaires de r seaux pour limiter la g ne par une r fection rapide Exploitation Mettre en place un syst me de nettoiement communautaire Tableau 18 Mesures d att nuation des impacts n gatifs des branchements sociaux Phase Mesures d att nuation Exploitation Tenir compte de l quit et du niveau de revenu des m nages dans l attribution des branchements sociaux Tableau 19 Mesures d att nuation des impacts de la r habilitation des r seaux d adduction eau 64 Phase Mesures d att nuation Construction Munir les travailleurs d quipements de protection individuelle notamment les masques poussi re les gans les chaussures de s curit les casques Proc
24. N gatifs e Voirie Majeurs Mod r s e Traitement des zones d rosion Majeurs Mod r s e Ecoles construction et r habilitation Majeurs Mineurs e Centres de sant construction et r habilitation Majeurs Mineurs e Points d eau forages et bornes fontaines Majeurs Mineurs e Adduction d eau construction et r habilitation Majeurs Mod r s March s construction et r habilitation Majeurs Mod r s e Ouvrages de drainage pluvial Majeurs Mod r s e Extension r habilitation de r seaux lectriques Majeurs Mod r s 63 7 3 Mesures d att nuation des impacts n gatifs et de bonification des impacts positifs Le pr sent chapitre comprend 1 des listes de simples mesures d att nuation pour viter ou r duire les impacts n gatifs mais aussi de bonification des impacts positifs potentiels lors de la mise en uvre des micro projets du PEEDU ii des Clauses environnementales et sociales int grer lors des travaux 7 3 1 Listes des mesures d att nuation applicables Suivant les r sultats de la s lection et de la classification des micro projets certaines activit s du PEEDU pourraient faire l objet d un Plan de Gestion Environnementale et Sociale PGES avant tout d marrage ou d un Plan d Action pour la R installation PAR en cas de d placements involontaires d localisation de personnes pertes de biens etc Ces tudes environnementales et sociales d termineront plus pr
25. PFES SNDE Banque PFES SNE Mondiale COLODE PFES PEEDU CP et DGEnv Evaluation CGES permanent a mi CCP PEEDU Consultants parcours et finale Banque Mondiale Formation Evaluation environnementale et Consultants PFES PEEDU CP et DGEnv sociale des projets Suivi et Ex cution CCP PEEDU des mesures environnementales IEC Campagne de communication et de COLODE CMCIP CP et DGEnv Sensibilisation sensibilisation avant pendant et apr s CDQ Mairies CCP PEEDU Mobilisation les travaux d arrondissement HAE ONG Plaidoyer Sensibilisation et plaidoyer sur les Associations enjeux environnementaux et sociaux 92 10 6 2 Recommandations de mise en uvre du CGES Avant et pendant la mise en uvre du projet les mesures suivantes sont recommand es Suivi en phase de conception et des travaux Lors des travaux les r glements en vigueur dans le pays et en particulier ceux concernant l environnement devront tre respect s La mise en ceuvre du projet devra se faire dans le cadre d un plan de gestion de la qualit comprenant le respect des contraintes environnementales correspondantes aux mesures pr sent es dans le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale Les contractants en charge de la r alisation du projet ou de certaines activit s du projet devront fournir et appliquer le r glement qui fixera e les modalit s de transport et d acc s aux chantiers les am
26. STC SNE et SNDE mais aussi si possible des services environnementaux les collectivit s locales les ONG et COLODE D signation des PFES au niveau des structures impliqu es dans le PEEDU SNDE SNE STC Recrutement des Experts Environnement pour assurer le suivi des travaux Effectivit de l insertion de clauses environnementales dans les dossiers d ex cution Efficience des syst mes d limination des d chets issus des travaux de chantier entreprises respectant les dispositions environnementales dans leurs chantiers Nombre de carri res ouvertes et remises en tat par les entreprises de BTP Niveau d application des mesures d att nuation environnementales et sociales Nombre d acteurs form s sensibilis s en gestion environnementale et sociale Nombre d emplois cr s localement main d uvre locale utilis e pour les travaux Niveau d implication des mairies et acteurs locaux dans le suivi des travaux Niveau de consensus approbation sur le choix des sites Qualit et fonctionnalit des infrastructures r alis es Nombre de campagne de sensibilisation sur le projet sur l hygi ne la s curit lors des travaux Nombre d associations locales et ONG impliqu es dans la mise en ceuvre et le suivi Fonctionnalit des COLODES R alisation du manuel d entretien des infrastructures Effectivit de la base des donn es environnementales en milieu urbain Nombre et na
27. Sant des Affaires Sociales et de la Famille le Minist re de l Enseignement primaire et Secondaire charg de l Alphab tisation le Minist re du Tourisme et de l Environnement les Municipalit s de Brazzaville et de Pointe noire la Soci t Nationale de Distribution SNDE la Soci t Nationale d Electricit SNE Au niveau des Mairies d arrondissement les populations b n ficiaires et celles qui seront potentiellement affect es ont t consult es lus locaux OCB et autres associations d acteurs Comit s de Quartier Comit s de gestion des March s ONG actives dans la gestion urbaine Bureaux d tudes et de Contr le etc L tude a privil gi une d marche participative articul e autour des axes d intervention suivants i collecte et analyse des documents du projet et d autres documents strat giques sant environnement hydraulique ii rencontres avec les acteurs institutionnels principalement concern s par le projet 11 visites de terrain dans les zones d intervention du projet 14 Structuration du rapport du CGES Le pr sent rapport comprend neuf parties essentielles structur es comme suit e Chapitre 1 Introduction et objectifs de l tude Chapitre 2 Description et tendue du projet Chapitre 3 Situation environnementale et sociale dans la zone d tude Chapitre 4 Cadre politique administratif et juridique en mati re d environnement Chap
28. accident Les op rations de transbordement vers les citernes de stockage doivent tre effectu es par un personnel averti Les citernes de stockage doivent tre tanches et pos es sur des surfaces prot g es disposant d un syst me de protection contre des panchements intempestifs de produit L Entrepreneur doit installer ses entrep ts de combustible de lubrifiants et de produits p troliers une distance d au moins 200 m des plans et cours d eau Les lieux d entreposage doivent tre localis s l ext rieur de toute zone inondable et d habitation Les lieux d entreposage doivent tre bien identifi s pour viter des collisions entre les v hicules de chantier et les r servoirs de produits p troliers L Entrepreneur doit prot ger les r servoirs de produits p troliers et les quipements de remplissage par une cuvette pour la r tention du contenu en cas de d versement accidentel Tous les r servoirs doivent tre ferm s quand ils ne sont pas utilis s L Entrepreneur doit informer et sensibiliser son personnel i quant aux consignes particuli res suivre afin d viter tout risque de d versement accidentel lors de la manipulation et de l utilisation des produits p troliers et ii sur les mesures d interventions mettre en place en cas de sinistre afin d viter tout d versement accidentel Mesures en cas de d versement accidentel de produits p troliers L Entrepreneur doit pr parer un
29. ces co ts devront tre inclus dans les co ts du projet PEEDU 100 ANNEXES Annexe 1 Formulaire de s lection environnementale et sociale 101 Partie B Identification des impacts environnementaux et sociaux Pr occupations environnementales et sociales oui non Observation Ressources du secteur Le micro projet n cessitera t il des volumes importants de mat riaux de construction dans les ressources naturelles locales sable gravier lat rite eau bois de chantier etc N cessitera t il un d frichement important Diversit biologique Le micro projet risque t il de causer des effets sur des esp ces rares vuln rables et ou importants du point de vue conomique cologique culturel Y a t il des zones de sensibilit environnementale qui pourraient tre affect es n gativement par le micro projet for t zones humides lacs rivi res zones d inondation saisonni res Zones prot g es La zone du micro projet ou de ses composantes comprend t elle des aires prot g es parcs nationaux r serves nationales for ts prot g es sites de patrimoine mondial etc Si le micro projet est en dehors mais a faible distance de zones prot g es pourrait il affecter n gativement l cologie dans la zone prot g e P ex interf rence avec les vols d oiseau avec les migrations de mammif res G ologie et sols y a t il des zones instables d un po
30. comme promoteur d un d veloppement durable dans les secteurs de l eau et de l nergie Unit environnementale et sociale de la SNDE et la SNE Objectif de l unit environnementale et sociale La mise en place d une structure p renne comme organe focal r pond au souci de doter la SNDE et la SNE de m canismes de coordination plus efficace des activit s en vue de i garantir la prise en compte des aspects environnementaux et sociaux dans ses activit s ii d assurer le suivi des indicateurs de performances environnementaux et sociaux iii de d velopper une vision prospective d un Syst me de Management Environnementale SME Mandat de l unit environnementale et sociale La mission de cette unit devrait s articuler autour des activit s suivantes e analyser les activit s nerg tiques pour appr cier l ad quation avec les exigences nationales et internationales de gestion environnementale e veiller application de la proc dure environnementale et sociale nationale dans les activit s nerg tiques 85 e constituer une banque de donn es environnementales et sociales notamment dans le secteur nerg tique e d velopper des indicateurs environnementaux et sociaux d valuation et de suivi indicateurs de proc dure d impact de r sultat et de performance e assurer le suivi l valuation la supervision et l valuation r trospective des diff rentes activit s
31. d cibels le jour 40 d cibels la nuit Pr vention contre les IST VIH SIDA et maladies li es aux travaux L Entrepreneur doit informer et sensibiliser son personnel sur les risques li s aux IST VIH SIDA doit mettre la disposition du personnel dans des endroits discrets coffrets dans les toilettes des pr servatifs contre les IST VIH SIDA L Entrepreneur doit informer et sensibiliser son personnel sur la s curit et l hygi ne au travail Il doit veiller pr server la sant des travailleurs et des populations riveraines en prenant des mesures appropri es contre d autres maladies li es aux travaux et l environnement dans lequel ils se d roulent maladies respiratoires dues notamment au volume important de poussi re et de gaz mis lors des travaux paludisme gastro ent rites et autres maladies diarrh iques dues la forte prolif ration de moustiques aux changements de climat et la qualit de l eau et des aliments consomm s maladies s vissant de mani re end mique la zone L Entrepreneur doit pr voir des mesures de pr vention suivantes contre les risques de maladie i instaurer le port de masques d uniformes et autres chaussures adapt es ii installer syst matiquement des infirmeries et fournir gratuitement au personnel de chantier les m dicaments de base n cessaires aux soins d urgence Par ailleurs l entrepreneur est tenu de signer une convention m dicale d urgence avec un ta
32. de la Construction de Urbanisme et de l Habitat Minist re de la Sant des Affaires Sociales et de la Famille Maladie sexuellement transmissible Organisation Communautaire de Base Organisation Mondiale de la Sant Organisation Non Gouvernementale Organisation de la Soci t Civile Politiques Op rationnelles Plan d Action de R installation Plan d Action Environnemental Point Focal Environnement Plan de Gestion Environnementale et Sociale Produit Int rieur Brut Petite et Moyenne Entreprise Plan National de D veloppement Sanitaire Projet Eau Electricit et D veloppement Urbain Responsable Suivi Evaluation Syndrome d Immunod ficience Acquise Syst me d Information G ographique Soci t Nationale de Distribution d Eau Soci t Nationale de l Electricit Services Techniques Communaux Termes de r f rence Virus d Immunod ficience Humaine EXECUTIVE SUMMARY The objective of the Water Electricity and Urban Development Project PEEDU located in Brazzaville and Pointe Noire is to help the Government to strengthen the efforts realized during the implementation of its urban policy for poverty reduction by i the construction or rehabilitation of basis infrastructures draining urban roads collective equipment treatment of erosion ii the implementation of actions aiming sustainable to increase of water drinking access particularly water sector reforms supply for investments and instit
33. de municipalisation acc l r qui comprend d importants travaux urbains voiries notamment Brazzaville et Pointe Noire Analyse des capacit s environnementales et sociale La prise en compte de l environnement au niveau des minist res techniques est relativement sommaire pas d expert environnementaliste au niveau de l urbanisme de l Hydraulique l Equipement et de l Am nagement du Territoire Aucune de ces structures ne dispose d une proc dure environnementale et sociale de gestion de ses activit s Au total la fonction environnement n cessite d tre renforc e au sein de ces institutions 9 2 6 Le Minist re du Tourisme et de l Environnement Au niveau de ce minist re la Direction G n rale de l Environnement DGEnv est responsable entres autres de la pr vention des pollutions et du cadre de vie et de la conservation des cosyst mes naturels La DGEnv assure la conduite de la proc dure d tude d impact La DGEnv ne dispose pas de normes de rejets effluents solides liquides et gazeux ce qui rend difficile voire impossible leurs activit s de contr le et de suivi Au niveau r gional la DGEnv dispose de Directions D partementales de l Environnement DDE Brazzaville et Pointe Noire qui peuvent appuyer le processus de s lection environnementale des micro projets ex cuter et aussi participer au suivi La DGEnv a des capacit s techniques mat rielles et financi res rel
34. des nuisances si des mesures idoines ne sont pas prises entretien de la voirie nettoiement balayage entretien des caniveaux curage entretien des march s nettoiement et gestion des d chets solides gestion des d chets biom dicaux dans les centres de sant hygi ne et assainissement au niveau des coles etc Pour prendre en compte ces aspects il a t r alis le pr sent Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES adapt aux sous composantes pour permettre de d terminer les m canismes et proc dures d identification et de gestion de ces incidences n gatives potentielles Le CGES du PEEDU permettra de guider la gestion environnementale et sociale des activit s et sous activit s susceptibles d tre appuy es par le projet et d aider assurer la conformit aussi bien avec la l gislation environnementale nationale qu avec les exigences des Politiques de Sauvegarde de la Banque mondiale Le CGES comprend une analyse du cadre institutionnel et juridique environnemental national dans lequel le PEEDU s ex cutera Le CGES aura une port e municipale Brazzaville et Pointe Noire avec un focus particulier sur les infrastructures de base les quipements sociaux ducatifs et sanitaires les quipements marchands et les quipements de drainage pluvial adduction d eau de forages etc Le contexte l gislatif et r glementaire du secteur environnemental et des secteurs d intervention du PEEDU est
35. e ou approfondie pour chaque infrastructure se d roulent Il s agit en particulier de la prise de d cision pour la conduite de PEIES pour chaque sous projet d s lors que leur nature et site physique auront t d finis l laboration et l approbation des TdRs et des EIES pour ces infrastructures de m me que la mise en uvre et le suivi de leur PGES valuer la capacit du Gouvernement et des agences d ex cution impliqu es et du PEEDU dans la mise en uvre du CGES y compris la sensibilisation aux probl matiques environnementales et sociales du projet et proposer des mesures idoines pour la sensibilisation le renforcement institutionnel et ou le renforcement des capacit s techniques des diff rentes parties prenantes concern es D terminer les besoins en formation renforcement des capacit s et autre assistance technique pour la mise en uvre ad quate des dispositions du CGES autant au niveau national Cadres impliqu s que r gional et proposer un plan de formation et de renforcement des capacit s y relatif D velopper un plan de consultation et de participation publique impliquant toutes les parties prenantes du projet y compris les principaux b n ficiaires et personnes directement affect es par le projet Ce plan de consultation et de participation communautaire est inclure en annexe dans le rapport du CGES Pr parer un budget r capitulatif et d taill de toutes les actions et activit s propos es da
36. fournira un rapport et une note d valuation des besoins en renforcement de capacit Le Consultant fournira un rapport d taill en fran ais Le rapport devrait essentiellement se focaliser sur les r sultats conclusions et recommandations pour de futures actions la lumi re des donn es rassembl es ou d autres r f rences utilis es au cours de l tude Le consultant fournira au PEEDU dix 10 copies du rapport provisoire de l tude en fran ais une copie lectronique dans la derni re version de MS WORD Le rapport doit tre approuv par les autorit s Congolaises et la Banque Mondiale travers un atelier de validation A l issue de l atelier de validation du document le consultant fournira au commanditaire dix 10 copies du rapport final de l tude et une version lectronique en format MS WORD et en PDF Le consultant devra incorporer les commentaires et suggestions de la partie Congolaise et de la Banque mondiale dans le document final diffuser au Congo Brazzaville et Pointe Noire en particulier dans les zones potentielles d intervention et Infoshop de la Banque mondiale VII Contenu attendu rapport du CGES Le cadre de gestion environnementale et sociale r actualis en int grant le volet distribution d lectricit devrait ressortir gt Une r sume analytique en fran ais et en anglais gt Introduction d crivant la finalit du CGES ses objectifs ses principes et la m thodologie utilis e
37. gestion quotidienne des CSI Les Associations de Parents d El ves Les activit s des APE s orientent vers la mobilisation des parents autour des probl mes de l cole la mobilisation pour rendre le climat propice au travail la participation tout cadre de concertation ou de r flexion sur l cole la participation au suivi et l valuation des activit s scolaires Ces structures de proximit peuvent jouer un r le important dans le suivi de proximit des travaux de construction ou de r habilitation mais aussi dans l entretien et la gestion des coles Au total toutes ces structures peuvent appuyer le PEEDU notamment dans le relais de l information urbaine le renforcement des capacit s et dans la mobilisation communautaire le suivi des indicateurs et la construction de mouvements cologiques citoyens en milieu urbain Pour cela un renforcement de leurs capacit s en gestion environnementale et sociale des projets urbains est n cessaire mais aussi un appui leur permettant d voluer de la situation de gratuit sans lendemain celui de b n volat plus stable et plus durable 77 Tableau 30 Synth se des capacit s de gestion environnementale des acteurs du projet Acteurs Capacit s Limites CCP PEEDU Staff technique comp tent Manque de renforcement de capacit s permanentes Dispose d une organisation l g re et des Mais b n ficie des exp riences environnementales et proc
38. habilitation des branchements le d ploiement de compteurs l acquisition d un logiciel de gestion client le performant et la relecture des proc dures et r gles pour la gestion des fraudes des pannes etc Cette composante aura galement un volet acc s l nergie avec le raccordement volontariste de nouveaux abonn s Afin d att nuer les effets de l installation de compteurs chez la cat gorie de client le modeste on pourrait y adjoindre une diffusion de lampes basse consommation LBC Ces actions seront pr c d es d tudes si n cessaires pour une mise en uvre r ussie Renforcement des capacit s de la SNE Le renforcement de capacit s demeure n cessaire pour permettre aux acteurs de mieux r pondre aux exigences de leurs responsabilit s L rection d une entit au sein de la SNE Direction D partement des Etudes et de la Planification en v ritable organe charg de la planification de l laboration de la mise en uvre et de la maintenance mise jour simulations etc des projets sera consid r e galement au niveau de cette composante Le transfert des capacit s de simulation et de projection sera fait cette entit apr s l ex cution ou pendant la mise en uvre d un projet Dans cette composante relative au secteur de l nergie lectrique il est important de souligner la n cessit pour le PEEDU d appuyer la promotion des nergies renouvelables biomasse olien solaire etc
39. jouer pleinement et avec diligence son r le de gestionnaire du processus d valuation environnementale et sociale 40 6 CONSULTATIONS PUBLIQUES 6 1 Limites des m canismes de consultation existants Au niveau des communes on note plusieurs cadres et m canismes de communication sociale Le Conseil municipal constitue le cadre institutionnel d change et de prise de d cision concernant les projets de la commune Ce dispositif est compl t par la mise en place de cadres de concertation regroupant en plus des acteurs communaux et les services techniques de l Etat les autres acteurs non gouvernementaux ONG OCB groupes socioprofessionnels A travers ces cadres d change des m canismes participatifs de consultation et de concertation sont mis en place par le biais de Forum et journ es d tude permettant le diagnostic local l identification des priorit s et la formulation de projets Toutefois s agissant de la gestion de l information et de la communication durant la phase de mise en ceuvre il faut souligner qu au niveau communal des m canismes de participation ont toujours t initi s et appliqu s avec des r sultats plus ou moins probants par les diff rents acteurs concern s par le d veloppement socio conomique du pays Dans le cadre des projets ant rieurs certaines insuffisances ont t not es en termes de consultation et de concertation notamment le probl me d information et de sensibili
40. l absence de curage et d entretien des caniveaux de drainage peut entra ner leur transformation en v ritables d potoirs d ordures et de d chets de toutes sortes emp chant m me l coulement normal des eaux de ruissellement et pouvant occasionner des inondations L absence de sensibilisation des populations riveraines et les comportements non cologiques peuvent aussi contribuer la d gradation de ces ouvrages notamment en cas de rejet d eaux us es domestiques ou m me de raccordement clandestin des fosses septiques Impacts n gatifs des march s En phase d op ration les quipements commerciaux march s etc vont g n rer des quantit s importantes d ordures m nag res mati res biod gradables sachets plastiques et papier d emballage etc ce qui peut contribuer la pollution de l environnement Si des mesures ad quates de collecte et de traitement de ces d chets ne sont pas prises les effets n gatifs indirects sur la sant humaine seront galement importants Les march s peuvent servir galement de lieux de d veloppement du banditisme de la prostitution et de propagation des IST VIH SIDA cause du brassage humain important qu ils exercent En plus l absence de dispositions d entretien ou le mauvais fonctionnement des dicules latrines pleines et naus abondes peuvent conduire un tat de d gradation environnemental pr judiciable dans les march s Impacts n gatifs des coles Le
41. l organisme sur l environnement De l on d finit les responsabilit s les fa ons de faire le suivi les objectifs et les moyens pour limiter les impacts des activit s de la SNDE et de la SNE projet sur l environnement La certification ISO 14 001 est une d marche volontaire qui permet de valider de mani re officielle et internationale l efficacit du Syst me de Management Environnemental engag par la SNDE et la SNE Les tapes du SME La mise en place d un Syst me de Management de l Environnement au sein de la SNDE et de la SNE est une d marche de fond au moins 12 mois qui permet de r fl chir sur la gestion des activit s et d impliquer tout le personnel Les diff rentes tapes sont e engagement de la SNDE et la SNE dans la politique environnementale e analyse environnementale qui permet de d finir et hi rarchiser les impacts des activit s de la SNDE et la SNE sur l environnement aussi bien du point de vue de la technique de la r glementation de l organisation et de la communication e la d finition d un plan d actions et d un programme pour limiter les impacts environnementaux et am liorer la performance environnementale e la cr ation des documents du syst me c est la phase de r daction des proc dures instructions et consignes relatives une meilleure gestion de l environnement e la formation et la sensibilisation aupr s de tout le personnel et des personnes int res
42. l itin raire des v hicules lourds qui doivent circuler l ext rieur des chantiers de fa on r duire les nuisances bruit poussi re et congestion de la circulation et le porter l approbation du Ma tre d uvre Pour assurer l ordre dans le trafic et la s curit sur les routes le sable le ciment et les autres mat riaux fins doivent tre contenus herm tiquement durant le transport afin d viter l envol de poussi re et le d versement en cours de transport Les mat riaux contenant des particules fines doivent tre recouverts d une b che fix e solidement L Entrepreneur doit prendre des protections sp ciales filets b ches contre les risques de projections manations et chutes d objets L Entrepreneur peut am nager des zones secondaires pour le stationnement des engins qui ne sont pas autoris s stationner sur la voie publique en dehors des heures de travail et de l emprise des chantiers Ces zones peuvent comporter galement un espace permettant les travaux de soudure d assemblage de petit usinage et de petit entretien d engins Ces zones ne pourront pas stocker des hydrocarbures Tout stockage de quelque nature que ce soit est formellement interdit dans l environnement imm diat en dehors des emprises de chantiers et des zones pr d finies Mesures pour la circulation des engins de chantier Seuls les mat riels strictement indispensables sont tol r s sur le chantier En dehors des acc s de
43. nagements pour la protection de l environnement pendant la dur e du chantier les r gles de s curit concernant les ouvriers les modalit s de protection contre les incendies les modalit s de gestion des d chets et des eaux us es les mesures de sensibilisation et de pr vention aux IST VIH SIDA Mesures en cas de d couvertes arch ologiques Lors des travaux des infrastructures tous les fossiles pi ces de monnaie objets de valeur ou antiquit s structures et autres vestiges ou objets d un int r t g ologique ou arch ologique d couverts sur le chantier sont r put s tre la propri t absolue du pays En cas de d couverte de ces arch ologiques Entrepreneur devra prendre les mesures suivantes i arr t des travaux et circonscription de la zone concern e ii saisine du Minist re charg de la culture pour disposition suivre L entrepreneur charg des travaux doit prendre des pr cautions raisonnables pour emp cher ses ouvriers ou toute autre personne d enlever ou d endommager ces objets ou ces choses il doit galement avertir le bureau de contr le de cette d couverte et ex cuter ses instructions quant la fa on d en disposer Recommandation concernant les sites La CCP PEEDU et les b n ficiaires mairies de Brazzaville et de Pointe Noire doivent prendre des dispositions pratiques pour s curiser les sites et les emprises et emp cher leur occupation irr guli re par les populations pou
44. nationale du travail La politique en mati re de d veloppement du secteur concern Mines Hydrocarbures Energie lt lt La politique d am nagement du territoire Sch ma d am nagement du territoire Le consultant devra citer les textes l gislatifs et r glementaires nationaux et les conventions internationales ratifi es par le Congo ayant un rapport avec le projet Il devra galement rappeler les dispositions pertinentes des textes nationaux et conventions internationales concern es 116 Un volet institutionnel qui prend en compte les institutions publiques les minist res concern es synth se des documents normatifs qui seront annex s au rapport d EIES ou NIES 7 Description du projet Elle portera sur La carte de localisation Le plan de masse des infrastructures Les alternatives du projet La justification du choix de la variante technologique retenue la justification du choix de site le processus technologique et son sch ma technologique les quipements leurs dates tats d acquisition neuf ou occasion et de fonctionnement les p riodes de r vision ainsi que les quipements de protection individuelle pr sentation du bureau d tude son exp rience les r f rences de l agr ment pr sentation de la soci t son exp rience dans le domaine d tude ou dans un autre 8 Pr sentation de l tat initial du projet le rapp
45. nerg tiques en vue d appr cier l effectivit de la prise en compte des mesures environnementales et sociales e d finir les proc dures d laboration de diffusion d application et de mise jour des directives environnementales et sociales utilis es clauses types et code de bonnes pratiques e sensibiliser les d cideurs et les responsables techniques du port sur la n cessit de la prise en compte des questions environnementales et sociales dans les activit s e renforcer les capacit s des acteurs et usagers du secteur de l nergie sur les questions environnementales et sociales li es leurs activit s e d velopper un syst me de coordination et d changes avec d autres institutions nationales sous r gionales et internationales pour mieux prendre en compte les pr occupations environnementales et sociales du secteur de l nergie Rattachement hi rarchique de l unit environnementale et sociale Le rattachement hi rarchique de l unit environnementale et sociale devra lui permettre d avoir une influence sur le processus de d cision des activit s et des futurs investissements du point de vue environnemental et social Syst me de Management Environnemental Pr sentation de la norme ISO 14 001 La norme ISO 14 001 est un r f rentiel pour la mise en place d un Syst me de Management Environnemental SME dans un organisme comme la SNDE et la SNE Le principe est de mesurer les impacts de
46. plan d urgence en cas de d versement accidentel de contaminants et le soumettre au Ma tre d uvre avant le d but des travaux Les mesures de lutte et de contr le contre les d versements de produits contaminants sur le chantier doivent tre clairement identifi es et les travailleurs doivent les conna tre et pouvoir les mettre en uvre en cas d accident L Entrepreneur doit mettre en place sur le chantier 1 du mat riel de lutte contre les d versements absorbants comme la tourbe pelles pompes machinerie contenants gants isolants etc ii du mat riel de communication radio metteur t l phone etc mat riel de s curit signalisation etc Protection des milieux humides Il est interdit l Entrepreneur d effectuer des am nagements temporaires aires d entreposage et de stationnement chemins de contournement ou de travail etc dans des milieux humides Protection des sites sacr s et des sites arch ologiques 110 L Entrepreneur doit prendre toutes les dispositions n cessaires pour respecter les sites cultuels cimeti res sites sacr s etc dans le voisinage des travaux et ne pas leur porter atteintes Pour cela il devra s assurer au pr alable de leur typologie et de leur implantation avant le d marrage des travaux Si au cours des travaux des vestiges d int r t cultuel historique ou arch ologique sont d couverts l Entrepreneur doit suivre la proc dure suivante i arr
47. publique du Congo est situ e dans la zone des climats chauds et humides Elle re oit des pr cipitations moyennes de l ordre de 500 mm d eau au sud et pr s de 2000 mm au nord La temp rature moyenne se situe autour de 25 C Le r seau hydrographique du Congo est compos de deux principaux bassins fluviaux le bassin du Congo et le bassin du Kouilou Niari Le Congo est couvert par deux grandes zones de v g tation constitu es par i les zones foresti res dont la superficie couvre environ 60 du territoire national dont 10 sont constitu s de for ts denses et humides qui ont une superficie estim e 20 millions d hectares ii les zones de savane repr sentent pr s de 40 de la superficie du Congo et totalisent environ 12 millions d hectares Ces cosyst mes sont propices l closion de nombreuses pathologies tropicales La for t dense quatoriale couvre pr s de 60 de la superficie du Congo La population congolaise tait estim e en 2008 4000 000 d habitants dont les deux tiers vivent dans une ville Cette population est majoritairement jeune la proportion de jeunes de moins de 20 ans est de 55 elle est concentr e dans les principales villes notamment Brazzaville et Pointe Noire Ce ph nom ne est imputable la pr sence des principales structures socio conomiques nationales dans ces agglom rations La situation conomique du pays se caract rise par une nette am lioration des fondamentaux de
48. ration de d chets de chantier l acheminement des mat riels Au total les impacts n gatifs globaux communs tous les micro projets sont Pressions sur les ressources en eau les besoins en eau des chantiers vont occasionner des pr l vements dans les points d eau avoisinants cours d eau forages etc Toutefois compte tenu des besoins limit s des chantiers les risques d puisement sont relativement faibles Abattage d arbres d alignement et pertes de v g tation Les travaux se d roulant en zone urbaine excluent tout d boisement de zones foresti res Toutefois la lib ration des zones d emprise pour les infrastructures pourrait occasionner l abattage de plantation d alignement le long des axes routiers mais cet impact sera relativement mineur et pourra tre rapidement att nu par une replantation compensatoire L ouverture et l exploitation de carri res de mat riaux de construction sable gravier lat rite etc peuvent participer aussi la d forestation et la d figuration du paysage avec les stigmates li s aux trous creus s pour le pr l vement des mat riaux Perturbation de la libre circulation et des activit s socio conomiques Les travaux peuvent occasionner une perte de revenu limit e notamment cause des d sagr ments suivants perturbation de la circulation pour les commerces perturbation des activit s dans les march s destruction des cultures pr sentes sur le site destru
49. reboisement de proximit collecter et traiter les ordures m nag res am nager et g rer les sites touristiques et de loisirs ouvrir entretenir et assurer la translation des cimeti res e Enseignement Public construction quipement entretien et gestion maintenance des installations participation l tablissement de la tranche communale de la carte scolaire d partementale S curit et gardiennage des tablissements scolaires publics e Sant publique construction quipement entretien et gestion maintenance des installations Assainir le milieu S curit et gardiennage des tablissements sanitaires publics e Travaux publics et transports construire et entretenir les voiries e Hydraulique assurer la promotion des services de desserte d eau potable Loi N 11 2003 du 6 f vrier 2003 portant statut particulier de la ville de Brazzaville et de Pointe Noire Brazzaville et Pointe Noire sont la fois des communes et des d partements Loi N 31 2003 du 24 octobre 2003 portant d termination du patrimoine des Collectivit s locales D termine le patrimoine public et priv les services et leurs modes de gestion 36 5 POLITIQUES DE SAUVEGARDE DE LA BANQUE MONDIALE 5 1 Pr sentation et revue de l applicabilit des politiques de la Banque mondiale Les activit s du projet dont le financement est assur par la Banque mondiale seront n cessairement soumises aux Politiques de Sauvegarde de cette institu
50. recruter un consultant pour r aliser un manuel sur la gestion des ouvrages et les bonnes pratiques environnementales soit un co t unitaire 10 000 000 FCFA pr voir Mise en place d une base des donn es environnementales et sociales pour la ville de Brazzaville et de Pointe Noire s agira de recruter un consultant pour mettre en place cette base de donn es urbaine Une provision de 20 000 000 FCFA 10 000 000 FCFA par ville permettra de prendre en charge l tablissement d une situation de r f rence la collecte des donn es la conception et l laboration d un programme informatique de gestion alimentation actualisation etc et la formation du personnel Dotation de petits mat riels d assainissement aux mairies d arrondissement s agira de doter chaque commune d arrondissement cibl e par le PEEDU de petits mat riels d entretien et d assainissement brouettes r teaux pelles fourches machettes etc avec une dotation initiale de 50 000 000 FCFA au total Des co ts de Suivi Evaluation des activit s du PEEDU Evaluation du co t du suivi pour le suivi il est propos un suivi permanent durant toute la phase du projet soit un co t annuel de 12 000 000 FCFA pendant 3 ans Par ailleurs le PEEDU devra pr voir un appui la DGE et aux DDE dans le suivi environnemental pour 4 000 000 FCFA soit un co t total de 40 000 000 FCFA 10 9 3 10 9 4 98 Evaluation du co t de l
51. temporaire du cadre de vie trottoirs etc Perturbation des voies de circulation et des activit s le long de la voie publique G nes et nuisances du fait des activit s de chantiers Conflits sociaux en cas d implantation sur un terrain priv habitation champs etc Discrimination dans l attribution des kiosques eau bornes fontaines Exploitation Non fonctionnalit des forages des r seaux d adduction et des bornes fontaines panne fr quentes absence d entretien d faut de pi ces de rechange etc Tableau 10 Impacts n gatifs sp cifiques de la r habilitation des canalisations d eau potable Phase Impacts n gatifs Construction e g n ration d importantes quantit s de d blais au cours de la r alisation des tranch es e envol et soul vement de particules fines de poussi res sables e G nes et nuisances du fait des activit s de chantiers bruits et vibration e Perturbation obstruction des voies de circulation pendant la r alisation des tranch es l apport de tuyaux et l vacuation de sol excav e Risques accidents lors des travaux e D sagr ments li s l absence de campagnes d information sensibilisation et d un plan de d viation de la circulation 61 Exploitation e Risque d actes de vandalisme e Fuite d eau potable absence insuffisance surveillance mauvaise r alisation des
52. travaux e Risques d infiltration d l ments pollution en cas de baisse de pression au niveau des joints d fectueux ou mal faits effet de succion Tableau 11 Impacts n gatifs des Branchements sociaux Phase Impacts n gatifs Exploitation e Plaintes li es l absence de campagnes d information sensibilisation Tableau 12 Impacts n gatifs des moustiquaires impr gn es Phase Impacts n gatifs Exploitation e Risque sanitaire en cas d utilisation de moustiquaires impr gn es avec des produits non autoris s par le Minist re de la Sant et en cas de r utilisation des emballages vides Tableau 13 Impacts sociaux n gatifs de la r forme du secteur de l eau et de l lectricit Phase Impacts n gatifs Pr paration e Risque de conflits sociaux avec des pertes d emploi en cas de r forme Exploitation e Risque de conflits sociaux et de fragilisation des m nages pauvres en cas d augmentation de la tarification de l lectricit Tableau 14 Impacts n gatifs des travaux d extension r habilitation r seaux lectriques Phase Impacts n gatifs e abattage d arbres pour lib rer les emprises des r seaux lectriques et g n ration de d chets v g taux e g n ration de d blais d excavation des sols lors de la r alisation du c blage e difficult s de circulation des v hicules non motoris s dans les emprises en raison des droits de passage insuffisants ou entrav s Construction e densification temporaire des ruelles et inacce
53. type tropical humide caract ris par quatre saisons La v g tation quasi permanente de type forestier au nord et l est avec des savanes arbor es puis arbustives l approche des collines et dominante foresti res l ouest couvre le territoire La ville a un r seau hydrographique dense d orientation Nord Sud vers le fleuve Congo draine le site avec plusieurs ruisseaux Djou Mfilou Tchad Mikalou K l k l etc Le r seau d eaux us es et d eaux pluviales est dense mais v tuste avec des caniveaux et canaux vers le principal exutoire qu est le fleuve Congo Les r seaux des quartiers Moungali Poto Poto et Ouenz comprennent des caniveaux ciel ouvert drainant vers la rivi re Ouenz Poto Poto est fr quemment sujet des inondations faible pente du terrain nappe affleurante Pour les eaux us es l assainissement autonome est quasi dominant avec des fosses septiques La situation de la gestion des ordures m nag res Brazzaville pr sente des insuffisances majeures On note l intervention de la Mairie de l entreprise PRO BRAZZA balayage des rues enl vement des OM et des ONG de quartiers pr collecte par pousse pousse Concernant la voire urbaine on note deux p n trantes principales Globalement la voirie urbaine est tr s d grad e et le d senclavement des quartiers p riph riques demeure une pr occupation majeure Etat de l environnement de la ville de Brazzaville Absence de
54. ventuelles contraintes de financement il est indiqu ci dessous une hi rarchisation de ces mesures Les mesures de formations et de renforcement des capacit s Les mesures de surveillance et de suivi valuation Les mesures d ordre techniques 99 Tableau 34 Co ts des mesures techniques et de suivi Activit s Quantit Co t unitaire Co t total FCFA FCFA D signation des Points focaux Environnement SNE SNDE Services techniques communaux R alisation des NIES PGES ventuellement 10 PGES 5 000 000 50 000 000 e voies de desserte Brazzaville et Pointe Noire e sites en proie l rosion Brazzaville e march s domaniaux Brazzaville et Pointe Noire e de canalisations Brazzaville et Pointe Noire e r alisation de forages quip s Pointe Noire e _ extension r habilitation de r seaux d lectricit e Evaluation de fonctionnalit des COLODE en vue de leur restructuration redynamisation Provisions pour la mise en ceuvre des PGES ventuels 50 000 000 Elaboration d un manuel d entretien et de gestion des infrastructures et de 1 manuel 10 000 000 10 000 000 bonnes pratiques environnementales Elaboration d une situation de r f rence et mise en place d une base des 2 10 000 000 20 000 000 donn es environnementales et sociales pour la ville de Brazzaville et de Pointe Noire Dotation de petits mat riel
55. vie des populations de la ville de Brazzaville et de Pointe Noire Toutefois des pr occupations et des suggestions ont t formul es pour que la mise en uvre du PEEDU soit un succ s total tenant compte des le ons apprises des projets ant rieurement ex cut s dans ces villes Constats positifs e Effectivit des besoins en infrastructures de bases e Infrastructures vont contribuer a r duire la pauvret e Projet bien appr ci et impatiemment attendu par les acteurs et b n ficiaires Constats n gatifs e Nuisances d sagr ments lors des travaux Voies coup es machinerie en ville e Risques de d placement et perturbation de certaines activit s socio conomiques Inqui tudes e Choix des entreprises non qualifi es Absence de mesures d accompagnement point d eau lectrification latrines etc Insuffisance de la pr paration sensibilisation des populations Absence de gestion et entretien apr s les travaux la fin du projet D marrage tardif des travaux Recommandation G n rales e D finition claire des activit s r aliser Sensibilisation des populations et accompagnement social sur les activit s du projet Concertation collaboration entre les acteurs concern s et impliqu s Coordination avant les travaux synergie avec les autres projets locaux R alisation d quipements environnementaux points d eau latrine lectrification Arrangements institutionnels doivent tre cla
56. 5 d terminant les conditions d exploitation des carri res e L Arr t n 1450 MIME DGE du 18 novembre 1999 sur la gestion des installations class es L arr t n 835 MIME DGE du 6 septembre 1999 fixant les conditions d agr ment pour la r alisation des Etudes et Evaluations d Impact sur l Environnement La loi 003 91 du 23 avril 1991 sur la protection de l environnement A son titre 1 des dispositions g n rales cette loi traite du renforcement de la l gislation de g rer de maintenir de restaurer les ressources naturelles de pr venir et lutter contre les atteintes 4 l environnement Dans ce titre premier l article 2 pr cise que tout projet de d veloppement conomique au Congo doit comporter une tude d impact sur l environnement Le titre 2 traite de la protection des tablissements humains le titre 3 de la protection de la faune et de la flore le titre 4 de la protection de l atmosph re le titre 5 de la protection de l eau le titre 6 de la protection des sols le titre 7 des installations class es pour la protection de l environnement le titre 8 des d chets urbains le titre 9 des d chets nucl aires et des d chets industriels dangereux ou autres d chets de m me nature le titre 10 des substances chimiques potentiellement toxiques et des stup fiants le titre 11 des nuisances sonores le titre 12 des taxes et redevances le titre 13 des sanctions le titre 14 du fonds pour la protection de l en
57. E Dans le domaine de la consultation environnementale il sera n cessaire de bien mettre place au niveau de chaque commune d arrondissement un comit COLODE dont le r le sera d appuyer l institution municipale dans le fonctionnement local et l appropriation sociale du projet de mobiliser aupr s des partenaires nationaux et locaux dans la mise en uvre des activit s du projet d appuyer la commune d velopper une capacit d identification de partenaires et de mobilisation de financement de servir de cadre de r solution l amiable d ventuels conflits fonciers ou autres de d gager des crit res de membership des groupes sectoriels ou socioprofessionnels de r viser les objectifs selon les opportunit s et les contraintes de diss miner les r sultats obtenus sur tout le cycle du projet Une ONG un Consultant ou un bureau d tude sp cialis en valuation environnementale et sociale pourrait aider faciliter la mise en place et les op rations de ces groupes sectoriels ou socioprofessionnels mais surtout veiller la qualit et l quit dans la repr sentation groupes marginalis s genre etc Etapes de la consultation Le Plan de consultation peut se d rouler travers trois cheminements m thodologiques modulables selon la taille le contexte culturel et l exp rience en mati re de planification strat gique concert e sur le plan environnemental et de la gestion urbaine La consulta
58. E DU PEEDU rss 10 3 1 Mesures de renforcement institutionnel et juridique ss 10 3 2 Mesures de renforcement technique ss 10 4 FORMATION DES ACTEURS IMPLIQUES DANS LA MISE EN UVRE DU PEEDU 10 5 PROGRAMMES DE SENSIBILISATION DE MOBILISATION AU NIVEAU COMMUNAL ssseseseseeeseseseeeeeseeees 10 6 ARRANGEMENTS INSTITUTIONNELS RECOMMANDATIONS DE MISE EN UVRE DU CGES 10 6 1 Arrangements institutionnels de mise en uvre du CGES nn 10 6 2 Recommandations de mise en uvre du CGES 10 7 PLAN DE SURVEILLANCE ET DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL 10 7 1 Surveillance environnementale et sociale 10 7 2 Suivi environnemental et social valuation 10 73 Indicateurs CE SUIV IT oooh ss sn 10 7 4 Institutions responsables pour le suivi de l application des mesures 4 10 8 CALENDRIER DE MISE EN UVRE DES MESURES ccessessscesececeesessececececeesesseaeceeececsessaaeeeeececeessaeseeeeeesensas 10 9 COUTS DES MESURES ENVIRONNEMENTALES c cccccecscsessscecececeesessececeecceesesneaeeeeceeceenaaeeeeececeessaaseeeeeeeeenses 10 9 1 Co ts d s MESUTES TECHHIQUES ss easte t 10 9 2 Des co ts de Suivi Evaluation des activit s du PEEDU 10 9 3 Co ts de mesures de Formation et de Sensibilisation 2 10 9 4 Priorisation des mesures r aliser
59. E E S EE E EEEE 69 EVALUATION DES CAPACITES DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ses 70 9 1 LES STRUCTURES DE MISE EN UVRE DU PEEDU iii 70 9 2 ANALYSE DES CAPACITES DE GESTION ENVIRONNEMENTALE DES ACTEURS DU 71 9 2 1 EG COR PERDUE ann nave th ee lin ete tre ent rte at re eos 71 9 2 2 Municipalit s de Brazzaville et Pointe Noire Mairies Centrales et Mairies d Arrondissement 72 9 2 3 La Soci t Nationale de Distribution d Eau SNDE 9 2 4 La Soci t Nationale d Electricit SNE 9 2 5 Les Minist res techniques Equipement Urbanisme Hydraulique Energie Sant Education 73 9 2 6 Le Minist re du Tourisme et de l Environnement 74 9 2 7 Le secteur priv Bureau d Etude et de Contr le et les Entreprises de BTP 74 9 2 8 Les organisations communautaires de base OCB et les ONGs 75 PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE PGES sense 78 10 1 METHODOLOGIE POUR LA PREPARATION L APPROBATION ET L EXECUTION DES MICRO PROJETS 10 1 1 Le processus de s lection environnementale ou screening 10 1 2 Responsabilit s pour la mise en uvre de la s lection environnementale et 10 1 3 Diagramme de flux du screening des activit s du PEEDU 10 2 MESURES ENVIRONNEMENTALES ET SOCIALES DEJA REALISEES 10 3 RECOMMANDATIONS POUR LA GESTION ENVIRONNEMENTAL
60. Entrepreneur doit placer pr alablement l ouverture des chantiers et chaque fois que de besoin une pr signalisation et une signalisation des chantiers longue distance sortie de carri res ou de bases vie circuit utilis par les engins etc qui r pond aux lois et r glements en vigueur Mesures pour les travaux de terrassement L Entrepreneur doit limiter au strict minimum le d capage le d blaiement le remblayage et le nivellement des aires de travail afin de respecter la topographie naturelle et de pr venir l rosion Apr s le d capage de la couche de sol arable l Entrepreneur doit conserver la terre v g tale et l utiliser pour le r am nagement des talus et autres surfaces perturb es L Entrepreneur doit d poser les d blais non r utilis s dans des aires d entreposage s il est pr vu de les utiliser plus tard sinon il doit les transporter dans des zones de remblais pr alablement autoris es Mesures de transport et de stockage des mat riaux Lors de l ex cution des travaux l Entrepreneur doit i limiter la vitesse des v hicules sur le chantier par Vinstallation de panneaux de signalisation et des porteurs de drapeaux ii arroser r guli rement les voies de circulation dans les zones habit es s il s agit de route en terre ii pr voir des d viations par des pistes et routes existantes dans la mesure du possible Dans les zones d habitation l Entrepreneur doit tablir l horaire et
61. Env pour lui permettre de jouer pleinement et avec diligence son r le de gestionnaire du processus d valuation environnementale et sociale 9 2 7 Le secteur priv Bureau d Etude et de Contr le et les Entreprises de BTP Le secteur priv jouera un r le majeur dans le projet car devant ex cuter l ensemble des programmes d investissements et tudes tout tant impliqu dans les op rations d entretien des quipements Les bureaux d tudes et de contr le assurent un r le de Ma tres d uvre charg s de la r alisation des tudes techniques le suivi de l ex cution des ouvrages et le contr le de la conformit des travaux Les Entreprises de BTP quant elles ont pour mission d assurer la bonne ex cution des ouvrages de la s lection du recrutement et de la r mun ration du personnel 75 Il existe plusieurs bureaux actifs dans les tudes et le contr le des travaux Au niveau du contr le et du suivi des travaux l accent est principalement mis sur les caract ristiques techniques des micro projets au d triment des consid rations environnementales et sociales Les bureaux ne disposent pas d experts environnementaliste dans le cadre du suivi des travaux Cette lacune veillerait tre corrig e dans le cadre du financement additionnel Au niveau de l ex cution des travaux les entreprises de BTP privil gient davantage la bonne ex cution des infrastructures objet de leur march et pour le
62. M 1 de la CCP PEEDU va coordonner la pr paration des dossiers techniques d ex cution du micro projet identification proc dure de recrutement des bureaux d tudes etc Etape 2 Remplissage du formulaire de s lection et classification environnementale et sociale Une fois les dossiers techniques r alis s le Charg de mission Sauvegardes Environnementale et Sociale CM SES va proc der la s lection environnementale des activit s cibl es pour voir si oui ou non un travail environnemental est requis Pour cela le CM SES va i remplir la fiche de s lection environnementale Annexe 1 et la liste de contr le environnemental et social Annexe 2 ii analyser les activit s pr vues et proc der la classification de l activit concern e en concertation avec le repr sentant de la Direction G n rale de l Environnement membre du Comit de Pilotage et aussi avec les Directions D partementales de l Environnement bas es Brazzaville et Pointe Noire 79 Les Services Techniques de la Commune de Brazzaville et de Pointe Noire pour les sous composantes Infrastructures et les services techniques de la SNDE et de la SNE respectivement pour la composante Approvisionnement en eau et la composante R forme du secteur de l lectricit mais aussi les mairies d arrondissement et les COLODE seront aussi associ s au processus La l gislation environnementale Congolaise a tabli une classification environnementa
63. N DONA Serge DEPS MEPS A MEPSA Bureau d Etude et de Contr le Brazzaville DJOLO Olisiy Francis Architecte AIC OSSENGNE Arcuanel Ing nieur Civil Bureau d tudes AIC Innocent NIYONZIMA Comptable AAVC Congo SCP Herman MBONGO Technicien Sup rieur SERRU TOP OSSOUALA Gervais Architecte SERRU TOP ONG et OSC Brazzaville NSOSSO Dominique Secr taire G n ral AMEA MIANGUILA Ad line Secr taire G n ral PDC MBOUTA Bafouidizo Pr sident CUDEV KISSITA Paul Animateur AAISC NZILA Gustave Secr taire G n ral COFEJ MIABETO Bertille Animatrice Sociale AAISC NDEFI Maurice Directeur Ex cutif AAISC THADDEES Prince Animateur APIP LOUBELO Ngiloulou Secr taire Ex cutif APED PDC BABELA F lix Pr sident ADACPE MAMPOUYA Simplice Hygi niste AAC WADIABANTOU Sylvain Association Agir Vivre Ensemble 121 32 SAMBA Georges AVEC 33 YOUMBIRAS Guy AVEC 34 Mme MALANDA L M HV 35 SIASSIA Robert Secr taire G n ral ACIR 36 OKO Anicet Pr sident NATIGAM 37 BAZABIDILA Dominique Vice Pr sident ADM MOTOKO Denise Animatrice Sociale PEEDU 38 BOMBA Rameau Responsable CAP FJEC 39 ONGANGUE Marcel Secr taire G n ral APPAU 40 DIABANKANA M rols D Pr sident CJID 41 MATSIONA Orph Pr sident GJOSE Comit s de Gestion des March s Brazzaville 42 NTADI Malonga Joseph Pr sident March MFilou 43 MGOULOULI Joseph V Vice pr sident March Soukissa 44 BATINA Geor
64. Pointe Noire 65 Makosso Pierre Justin 2eme Vice Pr sident Mairie Pointe Noire 66 NGATALI Patrice Secr taire G n ral Mairie Pointe Noire 67 Dr Mambou Jean Victor DSH 122 Mairie Pointe Noire 68 Ing Tchivongo Pascal DETU Mairie Pointe Noire 69 Fran ois MIKALA Conseiller Maire Mairie Pointe Noire 70 Germain Bemba Bantsimba Inspecteur des Services Municipaux Mairie Pointe Noire 71 Pierre Justin Makosso 2 Vice Maire 2 Vice Pdt Mairie Pointe Noire 72 BAYONNE Pierre Alber V Maire d Arrondissement A3 Ti ti Mairie Pointe Noire 73 Bienvenu Mizuigou Chef de cabinet Mairie Pointe Noire 74 Bouity Prosper Maire d Arrondissement 2 Mairie Pointe Noire 75 TOMBE KENDE C lestin Maire d Arrondissement 1 Mairie Pointe Noire 76 Mme Fernand DEKAMBI Maire d Arrondissement 4 Mairie Pointe Noire Services Techniques Pointe noire Directeur d partemental de 77 Michel MBELE Pose DDE Pointe Noire 78 Samba Simon Chef Division moyenne tension SNE Pointe noire 79 CASIMIRO Jos Chef de service DAEPSA 80 OUENABIGNE Paul ICCS Loandjili 81 KAYA Antoinette ICCS Ti Ti 2 82 NDEMBI PAKA L once Chef CSI SAAFOUMOU CSS4 Loandjili 83 KNKOUKA Moise Pr sident COSA CSI SIAF 84 Pambou Jean Conseiller Mairie PN 85 Li
65. Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized E4551 V1 4 REPUBLIQUE DU CONGO PROJET EAU ELECTRICITE ET DEVELOPPEMENT URBAIN PEEDU Cofinancement Congo Banque Mondiale BP 2099 BRAZZAVILLE T l 00 242 556 87 87 Fax 00 242 281 59 07 Email PEEDU_congo yahoo fr RAPPORT FINAL Janvier 2014 TABLE DES MATIERES EXEXUTIVE SUMMARY siscssscscsvessesesvcsssessvssdbetsesesiuesves ossesveseedestosobsasesetseuieesosbusecssesnchodeusevesssuasee cssbsesssusscesvosetuasecsses 7 RESUME EXECUTIE wocscsscsscccssscocsecsevessesnssosiesasessessesecsesvessvesseodecietecsevteossdesdecssdavtoosssecseseedessesssvecdecnscsvsesessesiusensostes 10 INTRODUCTION PNE E EE SEERE SE EEN S 13 1 1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION 9 252525 6 nm n nn SPA uv castes a a n n EA 13 1 2 OBJECTIF DE LA REACTUALISATION DU CADRE DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE 13 1 3 METHODOLOGIE 5 me RE ns ne e ne der ele nn tee ie Me nn ne neue 14 1 4 STRUCTURATION DU RAPPORT 5 amp 14 DESCRIPTION ET ETENDUE DU PROJET u cssssccssssscccssseccssssccccessccccssseccesssscsesssccscssscesessecsccssnes 15 2 1 LA COMPOSANTE INFRASTRUCTURES URBAINES ssssssssseseeseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseseceseseseseseseseseeees 15 9225 COMPOSANTE APPUI AU SECTEUR tetetete rtr rtr rer rer r
66. SES comme Point Focal Environnement et Social PFES PEEDU qui va assurer la coordination des aspects environnementaux et sociaux des composantes infrastructures urbaines et appui au secteur de l eau Ce PFES PEEDU va servir d interface entre la CCP PEEDU le CP et les b n ficiaires En plus le CCP PEEDU va inclure dans leurs termes de r f rences i pour le charg de mission Communication Information et Participation CMCIP la coordination de la strat gie d IEC du CGES du PEEDU ii pour le responsable de suivi et valuation RSE le suivi de certains indicateurs d ordre strat gique du CGES du PEEDU La CCP PEEDU va aussi recruter des consultants bureaux d tudes pour la r alisation d ventuelles PGES pour certains micro projets du PEEDU l laboration de manuel d entretien et de gestion des infrastructures communales l laboration de la situation de r f rence et la mise en place d une base de donn es environnementales et sociales pour les villes de Brazzaville et de Pointe Noire la sensibilisation mobilisation et l accompagnement social des populations la formation des PFES en gestion environnementale et sociale le suivi Evaluation de la mise en uvre La CCP PEEDU va galement assurer la dotation de petits mat riels d entretien et d assainissement aux mairies d arrondissement COLODE Elle assurera la diffusion du CGES et des ventuelles PGES et participera aussi au su
67. TS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX POSITIFS 46 7 1 1 Impacts positifsielobaux 46 7 1 2 Impacts positifs des sous composantes ss 46 8 9 10 7 1 3 Impacts positifs de la capacitation institutionnelle 7 1 4 CONCLUSION 7 2 IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX NEGATIES seins 7 2 1 Impacts n gatifs globaux communs tous les micro projets ss 52 7 2 2 Impacts n gatifs sp cifiques des micro projets de la Composante I infrastructures urbaines 53 7 2 3 Impacts n gatifs sp cifiques des micro projets de la Composante 2 appui au secteur de l eau 55 7 2 4 Impacts n gatifs des micro projets de la Composante 3 R forme du secteur Electricit am lioration du syst me de gestion commerciale et du r seau de distribution 56 7 2 5 Synth se des impacts environnementaux et SOCIAUX iii 58 7 3 MESURES D ATTENUATION DES IMPACTS NEGATIFS ET DE BONIFICATION DES IMPACTS 63 7 3 1 Listes des mesures d att nuation applicables 7 3 2 Mesures de bonification g n rales 7 3 3 Clauses environnementales et sociales pour les travaux 68 ANALYSE DES ALTERNATIVES ssnneneneenesenenenneenerenesenensseseese OD 8 1 SITUATION SANS PROJET 69 8 2 CONC USION RENE
68. a informer les populations concern es avant toute activit de destruction de kiosques commerces terrasses pav s arbres etc requis dans le cadre du projet La lib ration des emprises doit se faire selon un calendrier d fini en accord avec les populations affect es et le Ma tre d ouvrage Avant l installation et le d but des travaux l Entrepreneur doit s assurer que les indemnisations compensations sont effectivement pay es aux ayants droit par le Ma tre d ouvrage Rep rage des r seaux des concessionnaires Avant le d marrage des travaux l Entrepreneur doit instruire une proc dure de rep rage des r seaux des concessionnaires eau potable lectricit t l phone gout etc sur un plan qui sera formalis par un Proc s verbal sign par toutes les parties Entrepreneur Maitre d uvre concessionnaires Lib ration des domaines public et priv L Entrepreneur doit savoir que le p rim tre d utilit publique li l op ration est le p rim tre susceptible d tre concern par les travaux Les travaux ne peuvent d buter dans les zones concern es par les emprises priv es que lorsque celles ci sont lib r es la suite d une proc dure d acquisition Programme de gestion environnementale et sociale 105 L Entrepreneur doit tablir et soumettre l approbation du Ma tre d uvre un programme d taill de gestion environnementale et sociale du chantier qui comprend 1 un plan d o
69. adapt es leurs besoins structures techniques des Minist re charg s de l Urbanisme de l Equipement de l Environnement autres services techniques concern s SNDE SNE ONG Consultants et Bureaux d tudes et de contr le Entreprises BTP etc La r forme du secteur de l lectricit permettra une augmentation de la performance des services de la SNE et une am lioration des rapports commerciaux avec ses abonn s la disponibilit suffisante de l lectricit avec la r duction sensible des coupures permettra un meilleur d veloppement des services Aussi l am lioration de la ma trise de la consommation par les abonn s permettra la diminution des recours et litiges sur la facturation qui ne serait plus bas e sur un forfait mais sur la consommation r elle A travers le processus participatif le PEEDU constituera un cadre de r f rence des interventions entre les Municipalit s de Brazzaville et Pointe Noire et les diff rents partenaires institutionnels Cellule de Coordination du Projet Comit de Pilotage services technique de Etat services d concentr s projets de d veloppement ONG associations priv s etc peut donc tre attendu une meilleure coh rence des projets des diff rents intervenants au niveau des entit s publiques s lectionn es par le projet 51 7 1 4 Conclusion Les r alisations pr vues dans le cadre du PEEDU sont d une grande utilit en ce sens qu elles vont permettr
70. age ou des collectivit s locales de r cup rer les installations fixes pour une utilisation future l Entrepreneur doit les c der sans d dommagements lors du repli 107 En cas de d faillance de l Entrepreneur pour l ex cution des travaux de remise en tat ceux ci sont effectu s par une entreprise du choix du Maitre d Ouvrage en rapport avec les services concern s et aux frais du d faillant Apr s le repli de tout le mat riel un proc s verbal constatant la remise en tat du site doit tre dress et joint au proc s verbal de r ception des travaux La non remise en tat des lieux doit entra ner le refus de r ception des travaux Dans ce cas le pourcentage non encore lib r du montant du poste installation de chantier sera retenu pour servir assurer le repli de chantier Protection des zones instables Lors du d mant lement d ouvrages en milieux instables l Entrepreneur doit prendre les pr cautions suivantes pour ne pas accentuer l instabilit du sol 1 viter toute circulation lourde et toute surcharge dans la zone d instabilit 11 conserver autant que possible le couvert v g tal ou reconstituer celui ci en utilisant des esp ces locales appropri es en cas de risques d rosion Carri res et sites d emprunt L Entrepreneur est tenu de disposer des autorisations requises pour l ouverture et l exploitation des carri res et sites d emprunt temporaires et permanents en se conforma
71. ai de 24 heures l ing nieur de contr le Num ro de r f rence De Cr ateurs No Date de l incident Temps Lieu de l incident Nom de Personne s impliqu e s Employeur Type d incident Description de l incident Lieu date mani re personne op ration en marche au moment de l incident seulement factuel Action Imm diate 114 Mesures imm diates et mesures r paratrices prises pour emp cher la survenue d un autre incident ou l escalade Signature Nom Titre Date Repr sentant du Prestataire Annexe 4 TDR type pour la r alisation d une EIES ou NIES 1 Introduction des TDR Les termes de r f rence doivent avoir une introduction dans laquelle le Consultant devra pr senter L objet du projet et le lieu District et le D partement ou il se d roulera la justification juridique de l tude d impact environnemental et social et indiquer le Bureau d tude ayant en charge la r alisation de celle ci le contexte de r alisation de l enqu te publique notamment les dates les populations villages et ONGs les autorit s Pr fecture Mairie qui ont t enqu t es et leurs pr occupations 2 R sum de l tude Il doit pr senter entre autres la synth se de la description du projet des impacts et du plan de gestion environnementale et sociale 3 Introduction de l EIES NIES Elle doit pr senter les l ments du contexte g n ra
72. aines Risques de conflits sociaux Installation et mise en service de D versement des huiles usag es Pollution des eaux et des sols Rejet de d chets solides Pollution des eaux et des sols Erosion des sols la base vie Mauvaise protection du personnel e G nes nuisances par le bruit la poussi re et les gaz e Accident de travail Mauvaise signalisation du chantier e Accidents engins autres usagers riverains etc Repli de chantier e Conflits sociaux avec populations remise en tat des lieux cession des installations etc Travaux et Emission du bruit par les des engins e Pollution sonore et atmosph rique circulation de la Emission de fum e et de poussi re e Perturbation de la qui tude des populations machinerie par les engins Risque d accidents Recrutement de personnel de chantier Pr sence d une main d uvre trang re Conflits sociaux avec les populations locales Non respect des us et coutumes Ouverture gestion et exploitation des zones d emprunt D boisement R duction du couvert v g tal R duction des aires cultivables Risques d rosions des sols expos s Occupation des aires cultivables r duction des activit s agricoles Conflits sociaux avec les populations locales Cr ation et exploitation des Perturbation du cadre de vie Pollution atmosph rique Conflits avec les populations locales d viat
73. ansformation du gaz fluorescent Le recyclage de cette lampe dans un circuit sp cialis est donc indispensable pour limiter l impact sur l environnement Impacts sociaux n gatifs potentiel de la r forme du secteur de l lectricit Avec la r forme du secteur de l lectricit au plan social on pourrait craindre des pertes d emploi notamment dans le processus de recherche de la performance de la SNE restriction des effectifs du personnel mais aussi une augmentation de la tarification de la ressource Aussi cette r forme devra tre conduite dans le cadre d une large concertation avec les acteurs sociaux personnel association consommateurs etc qui aboutira l laboration d un Plan Social d accompagnement pour viter ces risques de conflits potentiels 58 7 2 5 Synth se des impacts environnementaux et sociaux Tableau 2 Impacts globaux li s aux travaux de g nie civil de tous les micro projets Activit s Sources Impacts N gatifs Lib ration de l emprise Abattage d arbres d alignement le long des voiries R duction du couvert v g tal et des ombrages Erosion des sols Acquisition de terrain D molition d infrastructures socio conomiques ateliers garages D placement de populations Pertes d activit s et de sources de revenus Balisage du chantier Acc s difficile aux sites sociocommunautaires et aux domiciles Perturbation des activit s des populations river
74. ar les populations b n ficiaires en vue de garantir leur p rennit Localis es 4 Brazzaville et Pointe Noire les activit s du PEEDU visent a am liorer l acc s des populations des zones d intervention du projet aux services sociaux de base Le principe pour la s lection des activit s repose sur la n cessit de concentrer les activit s du projet sur les quartiers pauvres de Brazzaville et de Pointe Noire vitant ainsi le saupoudrage Le PEEDU a une dur e de vie de cing 5 ans compter de la mise en vigueur de son cofinancement le 27 octobre 2010 La date de cl ture est pr vue au 31 d cembre 2015 Le PEEDU s articule autour de deux 2 composantes subdivis es chacune en trois sous composantes e Composante infrastructures urbaines e Composante appui au secteur de l eau e Composante R forme du secteur Electricit am lioration du syst me de gestion commerciale et du r seau de distribution Les activit s du PEEDU devraient toucher une population de l ordre de 600 000 habitants dont 370 000 habitants Brazzaville et 230 000 habitants Pointe Noire 2 1 composante infrastructures urbaines Cette composante finance des investissements visant la r habilitation ou la construction d infrastructures socio conomiques compl mentaires aux investissements structurants que le Gouvernement finance ou projette de financer court terme dans ces deux villes La sous composante infrast
75. as d clencher cette Politique de Sauvegarde 5 2 Conclusion En conclusion seules deux politiques sont concern es par le PEEDU 4 01 valuation environnementale et 4 12 R installation involontaire Ainsi il appara t que le PEEDU ne d clenche pas les autres Politiques de Sauvegarde suivantes 4 04 4 09 4 11 4 10 4 36 4 37 7 50 7 60 Pour r pondre aux exigences des Politiques de Sauvegarde 4 01 valuation environnementale et 4 12 R installation involontaire des mesures et actions sp cifiques ont t propos es dans ce CGES En conclusion on peut affirmer que le PEEDU est en conformit avec les Politiques de Sauvegarde sans pour autant que des mesures sp ciales soient prises condition que les prescriptions d crites dans le Plan de Gestion Environnementale et Sociale du pr sent rapport soient mises en uvre 5 3 39 Concordances et discordances entre l OP 4 01 et la l gislation environnementale au Congo N Disposition de OP 4 01 L gislation nationale Analyse de conformit Evaluation environnementale et Sociales L OP 4 01 est d clench e si un projet va probablement conna tre des risques et des impacts environnementaux potentiels n gatifs dans sa zone d influence La loi portant sur l environnement au Congo impose l EIE tout projet susceptible de porter atteinte l environnement Conformit entre 4 01 et la l gislation nationale Examen envir
76. as toujours comment elles doivent se comporter face aux infrastructures r alis es dans ces conditions il est difficile qu elles s en approprient C est pourquoi la mise en place des COLODE devrait permettre de stimuler le dialogue et la concertation entre les acteurs du projet et les populations pour une meilleure coordination des interventions et une gestion environnementale et sociale ad quate La premi re phase du PEEDU a r v l que la mise en place des COLODE a rencontr quelques difficult s et le projet ne dispose d aucuns l ments permettant d avancer dans ce processus Le PEEDU devrait commanditer une tude permettant une r identification de structures locales leur fonctionnement et surtout leur volont et capacit s s identifier autour de ces COLODE 76 Les Organisations de la Soci t Civile OSC L identification des Organisations de la Soci t Civile OSC dans le processus du Programme de Dialogue Citoyen a permis de disposer des informations suivantes sur ces organisations Sur 98 OSC recens es Brazzaville et pointe Noire 60 font du conseil de l accompagnement et de la formation OSC d appui 67 sont Brazzaville et 33 Pointe Noire On note 12 r seaux d ONG Brazza et Pointe Noire Les domaines d intervention sont diversifi s ducation sant bonne gouvernance ressources naturelles hygi ne assainissement de l environnement agropastoralisme etc les projets sont ma
77. ation et sensibilisation sur les risques li es l lectricit Tarification incluant une tranche sociale pour les personnes vuln rables Entretien et gestion apr s les travaux 68 7 3 3 Clauses environnementales et sociales pour les travaux Les pr sentes clauses environnementales et sociales sont destin es aider les personnes en charge de la r daction de dossiers d appels d offres DAO et des march s d ex cution des travaux cahiers des prescriptions techniques afin qu elles puissent int grer dans ces documents des prescriptions permettant d optimiser la protection de l environnement et du milieu socio conomique Les clauses sont sp cifiques toutes les activit s de chantier pouvant tre sources de nuisances environnementales et sociales Elles devront tre ins r es dans les dossiers d appels d offres et dans les march s d ex cution des travaux dont elles constituent une partie int grante Les clauses sont d velopp es en d tail dans P Annexe du 3 du CGES 69 8 ANALYSE DES ALTERNATIVES 8 1 Situation sans projet Aussi bien pour la ville de Brazzaville que pour Pointe Noire la situation sans projet traduirait l absence du PEEDU qui est un projet d am lioration du cadre de vie ce qui impliquerait des effets induits n fastes en termes de i maintien de l tat actuel d insuffisances et ou de d gradation des infrastructures et quipements communaux ii de no
78. ativement r duites pour lui permettre d assurer correctement le suivi de la mise en uvre des des micro projets et les pollutions des cosyst mes naturels pas de budget sp cifiques allou au suivi pas de moyens mat riels de supervision pas de mat riel v hicules etc s agira d tablir un protocole de collaboration avec le PEEDU pour leur permettre d assurer le suivi environnemental et social notamment par le biais des Directions D partementales de l Environnement Brazzaville et Pointe Noire Toutefois Le Minist re du Tourisme et l Environnement n est pas nominativement mentionn dans le Comit Interminist riel de Pilotage Dans la pratique ce minist re est r guli rement repr sent par la DGE lors des rencontres initi es par le CCP PEEDU Afin de permettre de prendre bras le corps cette question de gestion environnementale du PEEDU et n en assurer l optimisation environnementale il sied d tudier l entr e dudit minist re dans le comit interminist riel de pilotage dans le cadre de ce financement additionnel Dans la partie d analyse du cadre r glementaire on note une parfaite concordance entre la PO 4 01 et la politique nationale en mati re d valuation environnementale et sociale Toutefois cette concordance r glementaire devra tre appuy e par des mesures de renforcement des capacit s humaines techniques de gestion etc de la Direction g n rale de l environnement DG
79. atives sur les impacts et les b n fices environnementaux et sociaux du PEEDU Les indicateurs servent d une part la description avec une exactitude v rifiable de l impact g n r directement ou indirectement par les activit s des composantes du PEEDU et d autre part la mise en exergue de l importance de l impact Ils fournissent une description sommaire des tats et des contraintes et permettent d observer le progr s r alis ou la d gradation subie dans le temps ou par rapport des cibles Ils r v lent des tendances pass es et servent dans une certaine mesure d instruments de pr vision En tant que tel ils constituent une composante essentielle dans l Evaluation Environnementale et Sociale du PEEDU Indicateurs d ordre strat gique suivre par le RSE de la CCP PEEDU Les indicateurs strat giques suivre par le Responsable Suivi Evaluation RSE de la CCP PEEDU sont les suivants e D signation des PFES au niveau des structures impliqu es dans le PEEDU 94 Effectivit de la s lection environnementale Screening des activit s du PEEDU Effectivit du suivi environnemental et du reporting Mise en ceuvre des programmes de formation sensibilisation sur le CGES du PEEDU Indicateurs a suivre par les PFES PEEDU PFES STC PFES SNDE et PFES SNE Au niveau de chaque composante les indicateurs ci dessous sont propos s suivre par les Bureaux de Contr le et les Consultants les PFES PEEDU
80. aussi toute perte de terre ou d autres biens causant la i r installation ou perte d abri ii perte de biens ou de l acc s aux biens et iii perte de sources de revenus ou de moyens d existence ind pendamment du fait que les personnes affect es doivent rejoindre un autre emplacement La politique s applique aussi la restriction involontaire d acc s aux parcs l galement d sign s et aux aires prot g es caus e par les impacts pr judiciables sur les moyens d existence des personnes d plac es Les exigences de divulgation sont celles qui sont requises sous 4 01 Les activit s du PEEDU pouvant entrainer des pertes de terres le PEEDU a labor dans un document s par un Cadre de Politique de R installation des Populations CPRP pour prendre en compte ces aspects Politique de Sauvegarde OP4 10 Populations autochtones La politique est d clench e lorsque le projet affecte les populations autochtones avec les caract ristiques d crites dans 4 10 dans la zone couverte par le projet Le Congo dispose de populations autochtones les Pygm es Toutefois le PEEDU ne pr voit pas d activit s dans les zones des Pygm es En cons quence les activit s du PEEDU ne vont pas d clencher cette Politique de Sauvegarde Politique de Sauvegarde 4 36 For ts 4 36 For ts apporte l appui la sylviculture durable et orient e sur la conservation de la for t Elle n appuie pas l exploitation comm
81. base vie prescrivant sp cifiquement le respect des us et coutumes locales la protection contre les IST VIH SIDA les r gles d hygi ne et les mesures de s curit L Entrepreneur doit sensibiliser son personnel notamment sur le respect des us et coutumes des populations de la r gion o sont effectu s les travaux et sur les risques des IST et du VIH SIDA Emploi de la main d uvre locale L Entrepreneur est tenu d engager en dehors de son personnel cadre technique le plus de main d uvre possible dans la zone o les travaux sont r alis s A d faut de trouver le personnel qualifi sur place il est autoris d engager la main d uvre l ext rieur de la zone de travail Respect des horaires de travail 106 L Entrepreneur doit s assurer que les horaires de travail respectent les lois et r glements nationaux en vigueur Toute d rogation est soumise l approbation du Ma tre d uvre Dans la mesure du possible sauf en cas d exception accord par le Maitre d uvre l Entrepreneur doit viter d ex cuter les travaux pendant les heures de repos les dimanches et les jours f ri s Protection du personnel de chantier L Entrepreneur doit mettre disposition du personnel de chantier des tenues de travail correctes r glementaires et en bon tat ainsi que tous les accessoires de protection et de s curit propres leurs activit s casques bottes ceintures masques gants lunettes et
82. blissement sanitaire de r f rence dans la localit o s ex cutent les travaux afin de permettre une prise en charge rapide et efficace des bless s en cas d accidents graves Voies de contournement et chemins d acc s temporaires L utilisation de routes locales doit faire l objet d une entente pr alable avec les autorit s locales Pour viter leur d gradation pr matur e l Entrepreneur doit maintenir les routes locales en bon tat durant la construction et les remettre leur tat original la fin des travaux Passerelles pi tons et acc s riverains L Entrepreneur doit constamment assurer l acc s aux propri t s riveraines et assurer la jouissance des entr es charreti res et pi tonnes des vitrines d exposition par des ponts provisoires ou passerelles munis de garde corps plac s au dessus des tranch es ou autres obstacles cr s par les travaux Services publics et secours L Entrepreneur doit imp rativement maintenir l acc s des services publics et de secours en tous lieux Lorsqu une rue est barr e l Entrepreneur doit tudier avec le Maitre d uvre les dispositions pour le maintien des acc s des v hicules de pompiers et ambulances Journal de chantier L Entrepreneur doit tenir jour un journal de chantier dans lequel seront consign s les r clamations les manquements ou incidents ayant un impact significatif sur l environnement ou un incident avec la population Le journal de cha
83. c L Entrepreneur doit veiller au port scrupuleux des quipements de protection sur le chantier Un contr le permanent doit tre effectu cet effet et en cas de manquement des mesures coercitives avertissement mise pied renvoi doivent tre appliqu es au personnel concern Responsable Hygi ne S curit et Environnement L Entrepreneur doit d signer un responsable Hygi ne S curit Environnement qui veillera ce que les r gles d hygi ne de s curit et de protection de l environnement sont rigoureusement suivies par tous et tous les niveaux d ex cution tant pour les travailleurs que pour la population et autres personnes en contact avec le chantier doit mettre en place un service m dical courant et d urgence la base vie adapt l effectif de son personnel L Entrepreneur doit interdire l acc s du chantier au public le prot ger par des balises et des panneaux de signalisation indiquer les diff rents acc s et prendre toutes les mesures d ordre et de s curit propres viter les accidents D signation du personnel d astreinte L Entrepreneur doit assurer la garde la surveillance et le maintien en s curit de son chantier y compris en dehors des heures de pr sence sur le site Pendant toute la dur e des travaux Entrepreneur est tenu d avoir un personnel en astreinte en dehors des heures de travail tous les jours sans exception samedi dimanche jours f ri s de jo
84. canaux et supports d information existants pour la transmission de messages appropri s Les m dia publics jouent un r le important dans la sensibilisation de la population Les structures f d ratives des ONG les COLODE les CDQ et autres OCB devront aussi tre mises contribution dans la sensibilisation des populations Information et Sensibilisation Acteurs concern s Th mes Quantit e Populations e Campagnes d information et 20 campagnes 10 e Membres des Conseils municipaux de sensibilisation sur la nature Brazzaville et 10 a e Associations locales COLODE des travaux l implication des Pointe Noire CDQ ONG etc acteurs locaux les enjeux environnementaux et sociaux e Sensibilisation sur la s curit et l hygi ne lors des travaux 10 6 89 Arrangements institutionnels et recommandations de mise en uvre du CGES 10 6 1 Arrangements institutionnels de mise en uvre du CGES Ce paragraphe d crit les r les et responsabilit s concernant la mise en uvre des mesures environnementales pr vues pour le PEEDU Le Comit Interminist riel de Pilotage du PEEDU Le Comit Interminist riel de Pilotage du PEEDU CP va assurer la supervision globale de la mise en uvre A ce titre il pourra responsabiliser la DGE pour la supervision des aspects environnementaux du projet La CCP PEEDU La CCP PEEDU va d signer le Charg de Mission CM Sauvegarde Environnementales et Sociales CM
85. ccident perturbation de la circulation etc En phase d exploitation les difficult s de mobilisation des ressources pourraient entra ner le manque d entretien de la voirie Impacts n gatifs des travaux de lutte contre les rosions La stabilisation des sites d rosion pourrait si l on ne prend garde entra ner des inondations des zones basses cause de 54 l augmentation des surfaces stabilis es Il ne s agit point de stabiliser les sites pour inonder d autres Il s agit de mener une conception globale de la stabilisation qui int gre une protection des sites menac s et une canalisation des eaux de ruissellement vers un exutoire appropri Impacts sociaux n gatifs des ouvrages de drainage Concernant le drainage pluvial les travaux de r habilitation des chemins d eau existants ne vont pas poser pas de probl mes majeurs Toutefois l am nagement de voies de service le long des caniveaux en plus de perturber certaines activit s commerciales restaurants bars kiosques etc artisanales garages magasins etc install es tout le long des canaux va aussi n cessiter dans certains cas la destruction de cl tures et m me d installations sanitaires latrines install es sur les berges Toutefois l rosion actuelle des chemins d eau laisse croire que les sections futures des canaux seront plus r duites ce qui permettra d am nager des voies de services sans dommage majeurs En phase d exploitation
86. ccupation du sol indiquant l emplacement de la base vie et les diff rentes zones du chantier selon les composantes du projet les implantations pr vues et une description des am nagements ii un plan de gestion des d chets du chantier indiquant les types de d chets le type de collecte envisag le lieu de stockage le mode et le lieu d limination iii le programme d information et de sensibilisation de la population pr cisant les cibles les th mes et le mode de consultation retenu iv un plan de gestion des accidents et de pr servation de la sant pr cisant les risques d accidents majeurs pouvant mettre en p ril la s curit ou la sant du personnel et ou du public et les mesures de s curit et ou de pr servation de la sant appliquer dans le cadre d un plan d urgence L Entrepreneur doit galement tablir et soumettre l approbation du Maitre d ceuvre un plan de protection de l environnement du site qui inclut l ensemble des mesures de protection du site protection des bacs de stockage de carburant de lubrifiants et de bitume pour contenir les fuites s parateurs d hydrocarbures dans les r seaux de drainage associ s aux installations de lavage d entretien et de remplissage en carburant des v hicules et des engins et aux installations d vacuation des eaux us es des cuisines description des m thodes d vitement et de r duction des pollutions des incendies des accidents de la rou
87. cis ment la nature des mesures appliquer pour chaque sous composante En cas de non n cessit de r aliser de telles tudes de simples mesures environnementales et sociales r aliser aussi bien lors de la phase de construction qu en p riode d exploitation pourront tre appliqu es suivant les listes de mesures propos es ci dessous Tableau 16 Mesures d att nuation g n rales pour l ex cution de tous les micro projets Mesures Actions propos es Mesures d ex cution g n rales Proc der au choix judicieux et motiv des sites d implantation Mener une campagne de communication et de sensibilisation avant les travaux Proc der au balisage complet et efficace du p rim tre des travaux et la sinaglisation des travaux Veiller au respect des mesures d hygi ne et de s curit des installations de chantiers Proc der la signalisation des travaux Employer la main d uvre locale en priorit y compris les r cup rateurs dans les canaux Veiller au respect des r gles de s curit lors des travaux Assurer la collecte et l limination des d chets issus des travaux Mener des campagnes de sensibilisation hygi ne s curit s des travaux etc Impliquer troitement les Mairies d arrondissement dans le suivi de la mise en uvre des mesures pr conis es Indemniser les personnes affect es en cas de destruction de biens ou de pertes d activit s Tableau 17
88. ction d arbres fruitiers etc Risques de conflits sociaux en cas de non emploi local La non utilisation de la main d uvre r sidente lors des travaux pourrait susciter des frustrations au niveau local si on sait que le ch mage est tr s pr sent dans les localit s L insuffisance de recrutement de la main uvre au niveau local est un impact n gatif potentiel de l ex cution des travaux ce qui pourrait emp cher tr s certainement une appropriation plus nette de l infrastructure mais aussi l expression de la fiert locale quant la participation de l expertise locale aux travaux Impacts li s aux mauvais choix des sites le choix du site mis disposition par les autorit s locales constitue une question tr s sensible au plan social En effet un site pressenti peut faire l objet de conflits si des personnes en revendiquent la propri t ou sont en train de l utiliser pour des fins agricoles d habitation ou autres utilisations culturelles ou coutumi res Dans ces cas de figure le choix du site et son am nagement pour de nouvelles constructions pourraient d boucher sur une proc dure d expropriation m me si pour certaines collectivit s il existe des r serves fonci res pour y am nager des infrastructures d accueil des services sociaux de base Cependant l extension ou m me la cr ation de nouvelles infrastructures dans des zones loties d j habit es ou dans les quartiers non lotis peut occasionner des
89. ction municipale en mati re de voirie En effet les services rendus par les travaux auront un impact certain sur la consid ration des populations pour l action municipale En plus la participation des Services Techniques municipaux dans le suivi de la mise en uvre des travaux permettra de d velopper davantage la capacit technique municipale Lutte contre les rosions Les travaux de stabilisation concernant la Lutte contre les rosions vont permettre de consolider et de prot ger plusieurs habitations menac es d effondrement notamment Brazzaville Pr sentement les populations affect es par ces rosions vivent dans la d solation et la hantise de voir s crouler leurs habitations tout moment de la saison des pluies Avec le projet non seulement les flancs sensibles et fragiles seront s curis s En plus de la s curit apport e aux populations la stabilisation des sites offrira galement des possibilit s de viabilisation des zones ainsi trait es gr ce au projet Ouvrages de drainage pluvial L accroissement d mographique et la concentration urbaine ont pour cons quence une augmentation des surfaces rev tues et durcies donc de l imperm abilisation des sols ce qui favorise des ruissellements importants des eaux de pluie dont la stagnation engendre des inondations et de s rieuses nuisances en milieu urbain Le ph nom ne se pose avec plus d acuit dans les quartiers pauvres g n ralement mal assainis La
90. d infrastructures sociocommunautaires de drainage pluvial et autre r seaux divers Par ailleurs le non respect des dispositions des plans et sch mas d urbanisme a favoris la cohabitation des parcelles d habitation avec les zones impropres l habitat zones d rosion zones d inondation etc Cette cohabitation pose de s rieux probl mes d ins curit de pollution et de nuisances notamment d exposition aux catastrophes naturelles On notera galement l absence de ma trise de la gestion fonci re et le probl me li aux statuts des r serves fonci res 3 3 2 Occupation anarchique de l espace urbain Les tudes et enqu tes men es sur le terrain ont r v l une part pr pond rante de l habitat irr gulier en milieu urbain Devant les difficult s qu prouvent l Etat et les villes de Brazzaville et de Pointe Noire satisfaire les demandes exprim es les populations s installent en g n ral sans droit ni titre le plus souvent dans des zones impropres l habitation zones d rosion par exemple Ces occupations irr guli res pr c dent les programmes d urbanisation mettant ainsi l administration devant le fait accompli Dans ces cas de figures les services de base eau potable assainissement voiries lectricit ne sont g n ralement pas fournis Dans les quartiers commerciaux des arrondissements on note aussi une intensification de l occupation anarchique et ill gale de la voie publique notamme
91. de de cinq 5 ans travers trois 3 composantes savoir Composante I Infrastructures et services urbains Cette composante a pour objectif d tendre l acc s aux services sociaux de base des populations dans les zones du projet Elle comprend deux sous composantes savoir e Sous composante A Infrastructures et services urbains pour le financement des investissements qui visent remettre en tat et ou construire les infrastructures socio conomiques de base dans les zones cibl es de Brazzaville et de Pointe Noire il s agit des routes principales secondaires et des dessertes notamment des ponts des ouvrages de drainage et d assainissement et des travaux environnementaux pour la lutte contre les rosions des march s domaniaux des centres de sant int gr s des coles primaires et d autres infrastructures municipales e Sous composante B appui institutionnel elle a pour objectif d aider l am lioration de la gouvernance la gestion municipale et urbaine et la performance budg taire a travers i un renforcement de capacit s sur la programmation la mise en place et la gestion des infrastructures et des services de base la gestion des sauvegardes environnementales et sociales et les syst mes de suivi valuation ii l am lioration des recouvrements des recettes des municipalit s iii l appui la gestion administrative et financi re Cette composante envisage aussi l appui au Minist re de la C
92. de la r glementation environnementale nationale Cette mesure vise assurer une plus grande implication de ces municipalit s dans la r alisation des micro projets initi s localement Au sein de chaque service technique un Point Focal Environnement PFES STC sera d sign pour suivre ces aspects environnementaux et sociaux Renforcement de l expertise environnementale des Services Techniques de la SNDE et de la SNE Il s agira de d signer un Point Focal Environnement et Social PFES au niveau de la SNDE et de la SNE Cette mesure vise assurer une plus grande prise en compte de l environnement dans la r alisation des r seaux d adduction d eau potable et d lectricit des forages et des bornes fontaines Les PFES SNDE et PFES SNE participeront au suivi de leur mise en uvre toutes les tapes de leur volution Leur implication dans le projet permettra non seulement d assurer une supervision technique de qualit dans l ex cution des t ches qui leur sont confi es d appuyer les techniciens dans le contr le et le suivi mais aussi de renforcer leurs capacit s d intervention dans le suivi des travaux Ces t ches additionnelles devront tre incorpor es dans leurs TDR Tous ces agents devront recevoir une formation en valuation environnementale et sociale des projets A termes il s agira d assoir un syst me de management environnemental de qualit au sein de la SNDE et de la SNE pour mieux jouer leur r le
93. de son efficience sa disponibilit et sa possibilit utilisation pour l impr gnation domicile Ainsi le PEEDU devra veiller ce que les insecticides utilis s pour l impr gnation des moustiquaires soient en conformit avec les directives de l OMS insecticides de classe 3 et les commandes qui seront faites devront tenir compte des produits recommand s ci dessus Un autre risque sanitaire li aux moustiquaires impr gn es est la gestion des emballages En effet les emballages risquent d tre utilis s comme r cipient pour conserver des aliments ce qui peut cr er des probl mes de sant au niveau des utilisateurs L aussi le PEEDU en rapport avec le Minist re de la Sant devra renforcer la sensibilisation sur cet aspect et surtout mettre en place un m canisme de r cup ration et de destruction de ces emballages apr s distribution Impacts n gatifs sp cifiques des micro projets de la Composante 2 appui au secteur de l eau Impacts n gatifs des travaux de r habilitation des canalisations d eau potable Lors des travaux on pourrait craindre surtout l abattage d arbres d alignement la perturbation des activit s le long de la voie publique les perturbations des voies de circulation pendant les 7 2 4 56 travaux de r alisation des tranch es les risques accidents de la circulation tranch es non prot g es engins etc En phase d exploitation les impacts porteront surtout s
94. der leur mise en d charge selon les techniques appropri es d enfouissement sanitaire les r sidus d amiante peuvent tre dispos s de mani re s re dans des conteneurs en plastique scell s pour tre enfouis par la suite dans des d charges municipales d ordures par exemple Exploitation Surveillance r guli re des fuites et autres actes de vandalismes sur le r seau Tableau 20 Mesures d att nuation des impacts des forages et bornes fontaines Phase Mesures d att nuation Construction Etude pr alable sur la ressource tude hydrog ologique forages d essais et sur la qualit des eaux analyses physico chimique et bact riologique de potabilit Application des normes et sp cifications des infrastructures normes de la DGH Mise en place d un p rim tre de protection rapproch autour du captage puits ou forage Prot ger les sites de chantiers cl tures panneaux de signalisation afin d viter un acc s par les populations enfants en particulier Exploitation Mener une sensibilisation et information des membres des comit s de gestion des infrastructures sur les pr cautions et mesures prendre en mati re de protection contre les risques de contamination des eaux et sur les bonnes pratiques en mati re d utilisation des points d eau S assurer une participation et une organisation suffisantes de la communaut pour que la planification et la gestion du syst me d
95. des populations locales Suivi de proximit Suivi environnemental et surveillance 1 ann e 1 re ann e et durant la en uvre Durant la en uvre environnementale du PEEDU Supervision Evaluation finale Tous les fin 3 ann e Nota Bene le PEEDU devra tablir un cadre de concertation entre le projet et la Direction G n rale de l Environnement 10 9 Co ts des mesures environnementales Les co ts des mesures environnementales d un montant global de 327 750 000 FCFA comprennent e des co ts d ordre technique R alisation ventuelle des NIES en cas de classification de micro projet en cat gorie B n cessitant une valuation environnementale compl mentaire provision pour la mise en uvre des NIES Elaboration d un manuel d entretien et de gestion des infrastructures Elaboration d une situation de r f rence et mise en place d une base de donn es 10 9 1 10 9 2 97 environnementales et sociales pour les villes de Brazzaville et de Pointe Noire Dotation de petits mat riels d entretien et d assainissement aux mairies d arrondissement COLODE Des co ts de Suivi Evaluation des activit s du PEEDU des co ts de renforcement de capacit s en termes de formation et de sensibilisation des acteurs Co ts des mesures techniques R alisation des NIES ventuellement il est pr vu de r aliser environ 10 NIES voies de desserte Braz
96. des batiments publics Le minist re rencontre d normes difficult s pour faire respecter la r glementation en mati re d urbanisation et de construction Le Minist re de l Equipement et des Travaux Publics est responsable de la mise en uvre de la politique d infrastructures notamment routi res et du d senclavement des localit s Au niveau de la voirie urbaine le minist re intervient pour appuyer les municipalit s dont les comp tences et les moyens sont limit s en la mati re La politique et les strat gies nationales en mati re d eau d assainissement et d nergie sont mises en uvre par le Minist re de l Energie et de l Hydraulique notamment la Direction G n rale de l Hydraulique DGH et la Direction G n rale de l Energie DG Energie Dans le domaine de l eau le minist re a pour attribution de planifier coordonner et orienter le d veloppement des infrastructures hydrauliques de promouvoir la maitrise la gestion et la protection des ressources en eau S agissant du secteur de l nergie la DG Energie est notamment charg e de veiller l application du Code de l lectricit d assurer la promotion et le d veloppement du secteur de l nergie d initier la l gislation et la r glementation en mati re d nergie d laborer les plans et programmes du secteur de l nergie d assurer la promotion de l lectrification rurale de promouvoir les nergies renouvelables de
97. des employ s dans la gestion environnementale iv prot ger l environnement urbain la sant et la s curit des populations b n ficiaires 10 3 1 Mesures de renforcement institutionnel et juridique Renforcement de l expertise environnementale des structures membre du CP du PEEDU Il s agira de renforcer les capacit s environnementales et sociales des membres du CP du PEEDU notamment les repr sentants des Minist res charg s de l Urbanisme de l Equipement de I Hydraulique etc par des s ances de sensibilisation et d impr gnation sur les outils de sauvegarde CGES CPRP Cette mesure vise mieux faire comprendre les enjeux environnementaux et sociaux du PEEDU aux membres du CP et de mieux les impliquer dans la supervision environnementale des activit s Par ailleurs il s agira de formaliser la d signation du Minist re du Tourisme et l Environnement la DGE dans le CP du PEEDU 84 Par ailleurs et plus sp cifiquement le Minist re Charg des Travaux Publics et le Minist re charg de l Hydraulique et de l Energie devraient saisir l opportunit offerte par le PEEDU pour mettre en place une fonction environnementale dans leur structuration Dans un premier il s agira de d signer un Point Focal Environnement PFES au sein de ces minist res un PFES la Direction des Travaux Publics et un PFES la Direction G n rale de l Hydraulique et la Direction G n rale de l Energie pour l
98. dures de l tude d impact environnemental 117 notamment celles de l audience publique section du chapitre II Indiquer les parties prenantes qui feront l objet des consultations Il s agit des autorit s et des populations locales des structures publiques directions d partementales des minist res concern s et des ONGs des leaders d opinion Les proc s verbaux et les comptes rendus de ces consultations d ment sign s par toutes les parties prenantes seront annex s au rapport 11 Plan de gestion environnementale et sociale Mesures d att nuation Il comprend les l ments ci apr s les mesures d att nuation Celles ci devront tre r alistes et rapport avec les impacts identifi s un planning d ex cution des mesures d att nuation un tableau r capitulatif pr sentera les sources d impact les mesures d att nuation et les impacts r siduels les plans d op ration interne plan d urgence un Plan de gestion des risques les co ts environnementaux Ceux ci seront indiqu s en tenant compte des mesures prises pour att nuer les effets du projet sur l environnement un plan de formation et d ducation des populations un plan de gestion des d chets un plan social un plan soci tal les organes et les proc dures de suivi un plan de fermeture et de r habilitation du site le budget relatif
99. e aux Arrondissements des villes de Brazzaville et de Pointe Noire confront es au ph nom ne d urbanisation incontr l e de disposer d infrastructures de base n cessaires au bien tre des citadins Ces l ments structurants permettront une meilleure prise en charge des probl mes urbains sociaux conomiques et environnementaux Avec ces infrastructures et quipements les autorit s communales seront dans de meilleures dispositions pour conduire des politiques dynamiques hardies et permanentes pouvant mobiliser toute la communaut autour d une ambition et d une vision partag es celle de contribuer la cr ation de communes urbaines modernes Le PEEDU contribuera ainsi de fa on significative la mise en uvre et l impulsion des politiques urbaines dans les communes cibl es par le projet dans la perspective de restaurer un cadre de vie urbain collectif stimulant pour tous o les questions d environnement de coh sion sociale et de mieux vivre occuperont une place d terminante 7 2 7 2 1 52 Impacts environnementaux et sociaux n gatifs Impacts n gatifs globaux communs tous les micro projets Pour tous les micro projets ligibles au PEEDU dans la phase de pr paration des constructions les impacts attendus sont inh rents aux d placements involontaires des populations et biens situ s sur les emprises fonci res l abattage d arbres pour d gager l assiette des constructions la g n
100. e de la politique sectorielle de d veloppement urbain et des outils de gestion urbaine par o la mise en place de la politique sectorielle de d veloppement urbain o la r vision des sch mas et plans directeurs d urbanisme de Brazzaville et de Pointe Noire l appui au minist re de l quipement et des travaux publics par la mise en place d un syst me de suivi et d valuation des investissements ax sur les r sultats Vappui la d centralisation par l aboutissement de la proc dure d adoption et de mise en application des textes sur la d centralisation La sous composante appui la lutte contre le paludisme les diarrh es et infections respiratoires aiguiies Cette sous composante finance les activit s de pr vention au paludisme aux diarrh es et infections respiratoires aig es par 2 2 la mobilisation et la restructuration des organes de leadership des communaut s pr vues dans le programme de d veloppement socio sanitaire PDSS pour un changement de comportement vis vis des interventions dans les domaines de la sant de l eau et de l assainissement y compris la formation la fourniture des commodit s et consommables m dicaux moustiquaires impr gn es ITN etc travers des canaux communautaires de distribution de suivi et d valuation appuy s par des comit s de sant COSA et d autres organes communautaires appropri s l instauration d un syst me adapt de gestion env
101. e mission sauvegarde environnementale et sociale du PEEDU CM SES r alise des missions de terrains pour v rifier de temps en temps pas de fa on r guli re la mise en uvre effective des mesures par les op rateurs adjudicataires des march s du PEEDU ressort de ces activit s que les entreprises accusent encore des insuffisances dans application stricte des mesures de sauvegarde environnementale et sociale Des recommandations ont t formul es pour l am lioration des prestations en mati re de gestion environnementale et sociale Ces mesures sont saluer mais n cessitent d tre poursuivies appuy es et surtout largies d autres qui sont d crites dans les paragraphes qui suivent pour garantir la prise en compte effective des aspects environnementaux et sociaux avant la fin du projet 10 3 Recommandations pour la gestion environnementale du PEEDU Pour atteindre ce but le CGES sugg re de renforcer les mesures d appui institutionnel et technique de formation et de sensibilisation pour renforcer les capacit s des structures et des ressources humaines Ces actions d appui technique de formation et de sensibilisation visent i rendre op rationnelle la strat gie de gestion environnementale du PEEDU ii favoriser l mergence d une expertise locale et des professionnels en gestion environnementale et sociale iii lever le niveau de conscience professionnelle et de responsabilit
102. e moustiquaires impr gn es d insecticide comme arme de pr vention du paludisme permettra de r duire la transmission chez les jeunes enfants am liorera la sant et sauvera des vies moindre co t Les constats montrent que les investissements dans les moustiquaires s ils s accompagnent 50 d une distribution appropri e et d une formation sur la fa on de les utiliser ont une haute rentabilit en termes de r duction de la pr valence et en termes de r duction des taux de morbidit et de mortalit Extension de r seaux lectriques Les travaux permettront d utiliser la main d uvre locale La pr sence de l lectricit permet le renforcement de la s curit dans les communes par la baisse des agressions des accidents nocturnes le d veloppement d activit s nocturnes et notamment les activit s commerciales augmentation des revenus et culturelles La pr sence d nergie lectrique dans les habitations permettra d am liorer les conditions de vie s curit utilisation des quipements lectrom nagers tout en r duisant les risques d incendies dus l utilisation des bougies ou de lampes p trole 7 1 3 Impacts positifs de la capacitation institutionnelle Appui institutionnel et technique Les micro projets qui seront financ s dans le cadre du PEEDU sont suppos s avoir des impacts sociaux positifs r pondant aux besoins de la population en termes d am lioration des capacit s des s
103. e r guli rement entretenues afin d asseoir et d offrir aux l ves un cadre o il fait bon d tudier Impacts positifs des Centres de Sant Int gr s CSI La cr ation de nouveaux Centres de Sant Int gr s la r habilitation de ceux existants et leur quipement permettront d assurer une bonne couverture spatiale du pays en infrastructures sanitaires de proximit et d offrir ainsi aux populations un meilleur acc s aux soins de qualit Les postes de sant auront donc plusieurs impacts positifs sur la sant publique notamment l am lioration de la qualit et de l accessibilit aux soins notamment dans le domaine de la sant maternelle l augmentation et la diversification de l offre de services et de soins la r duction de la mortalit et la morbidit maternelle par l am lioration des consultations pr natales l am lioration de la prise en charge des urgences de premier recours Les quipements de sant vont aussi participer de mani re active a l atteinte des Objectifs du Mill naire pour le d veloppement OMD notamment le sous objectif 4 r duire la mortalit infantile et am liorer la sant maternelle et le sous objectif 5 combattre les IST VIH SIDA le paludisme et les autres maladies Ces quipements vont faciliter l acc s aux services de sant et l am lioration des conditions de travail des agents de Sant Impacts de la distribution de moustiquaires impr gn es L utilisation d
104. e suivi des questions environnementales et sociales dans la conception la planification et le suivi de la mise en uvre des programmes et projets sectoriels A termes il s agira de mettre en place une Cellule Environnementale et Sociale qui permettra ces minist res apr s la fin du PEEDU au bout des cinq ann es d assoir un syst me de management environnemental de qualit pour mieux jouer son r le comme promoteur d un d veloppement durable dans les secteurs des travaux Publics et de l Hydraulique Renforcement de l expertise environnementale de la CCP PEEDU CCP PEEDU a recrut un Charg de Mission Sauvegardes Environnementales CM SES qui assure la fonction environnementale et sociale du projet Toutefois pour mieux renforcer cette fonction et l int gration de l environnement dans la mise en uvre des activit s le PEEDU devra renforcer les capacit s du CM SES mais aussi du Charg de Mission 1 et du responsable Suivi Evaluation Renforcement de l expertise environnementale des Services Techniques Communaux STC de Brazzaville et de Pointe Noire s agira de redynamiser pour Brazzaville et de rendre op rationnelle pour Pointe Noire les Directions de l Environnement et du Cadre de Vie pour qu elles puissent remplir correctement la fonction environnementale au sein de ces communes en termes de gestion entretien des ouvrages mais aussi de sensibilisation de contr le et de suivi du respect
105. e superficie de 100 m2 par ouvrage et du reste ne sont qu au nombre de deux Impacts sociaux n gatifs potentiel de la r forme du secteur de l eau Avec la r forme du secteur de l eau au plan social on pourrait craindre des pertes d emploi notamment dans le processus de recherche de la performance de la SNDE restriction des effectifs du personnel mais aussi une augmentation de la tarification de la ressource Aussi cette r forme devra tre conduite dans le cadre d une large concertation avec les acteurs sociaux personnel association consommateurs etc qui aboutira l laboration d un Plan Social d accompagnement pour viter ces risques de conflits potentiels Impacts n gatifs des micro projets de la Composante 3 R forme du secteur Electricit am lioration du syst me de gestion commerciale et du r seau de distribution Impacts des travaux d extension et ou de r habilitation de r seaux lectriques En phase de travaux les impacts seront ceux d j identifi s en termes de lib ration des emprises abattage d arbre creusement de foss s et de tranch es pouvant tre dangereux pour les pi tons perturbation des activit s socio conomiques situ es le long de la voie publique etc pour l implantation des ouvrages lectriques qui doivent s adapter celles ci lignes basse moyenne dans une faible mesure haute tension postes transformateurs etc En phase d exploitation les impacts
106. e surface ou souterraines L Entrepreneur doit mettre en place un syst me d assainissement autonome appropri fosse tanche ou septique etc L Entrepreneur devra viter tout d versement ou rejet d eaux us es d eaux de vidange des fosses de boues d hydrocarbures et de polluants de toute nature dans les eaux superficielles ou souterraines dans les gouts foss s de drainage ou la mer Les points de rejet et de vidange seront indiqu s l Entrepreneur par le Ma tre d uvre Gestion des d chets solides L Entrepreneur doit d poser les ordures m nag res dans des poubelles tanches et devant tre vid es p riodiquement En cas d vacuation par les camions du chantier les bennes doivent tre tanches de fa on ne pas laisser chapper de d chets Pour des raisons d hygi ne et pour ne pas attirer les vecteurs une collecte quotidienne est recommand e surtout durant les p riodes de chaleur L Entrepreneur doit 111 liminer ou recycler les d chets de mani re cologiquement rationnelle L Entrepreneur doit acheminer les d chets si possible vers les lieux d limination existants Protection contre la pollution sonore L Entrepreneur est tenu de limiter les bruits de chantier susceptibles d importuner gravement les riverains soit par une dur e exag r ment longue soit par leur prolongation en dehors des heures normales de travail Les seuils ne pas d passer sont 55 60
107. eau de distribution qui date de la p riode des ind pendances la faible capacit des infrastructures l augmentation de la consommation li e au d veloppement urbain des villes de Brazzaville et de Pointe Noire cr ant ainsi la saturation des infrastructures et du r seau la faiblesse dans l entretien des infrastructures transformateurs r seaux etc la faiblesse de la capacit manag riale de la soci t en charge de la distribution de l nergie les pertes importantes avec un faible taux de recouvrement li s aux branchements la r currence des accidents l inaccessibilit pour tous les branchements frauduleux les limites de la tarification forfaitaire le manque de coordination lors des travaux urbains etc Selon l tude socio conomique r alis e par le PEEDU moins d un m nage sur deux utilise l lectricit comme principale source d clairage En fait quelque 55 des m nages sont abonn s au r seau de la SNE mais tous n utilisent pas cette source comme principal moyen d clairage Dans la pratique quatre m nages sur dix utilisent l lectricit de la SNE avec leur propre abonnement et 8 utilisent soit lectricit du voisin soit leur propre lectricit groupe lectrog ne panneau solaire etc L utilisation de l lectricit comme source d clairage est nettement diff rente entre Brazzaville o trois m nages sur cinq font recours cette source et Pointe Noire o
108. eaux coordination et suivi des travaux R ception des mesures environnementales L ex cution de chaque mesure environnementale et sociale devra faire l objet d une r ception partielle 93 10 7 Plan de surveillance et de suivi environnemental et social 10 7 1 Surveillance environnementale et sociale Par surveillance environnementale il faut entendre toutes les activit s d inspection de contr le et d intervention visant v rifier que i toutes les exigences et conditions en mati re de protection d environnement soient effectivement respect es avant pendant et apr s les travaux ii les mesures de protection de l environnement prescrites ou pr vues soient mises en place et permettent d atteindre les objectifs fix s iii les risques et incertitudes puissent tre g r s et corrig s temps opportun La surveillance environnementale et sociale devra tre effectu e par les bureaux de contr le que la CCP PEEDU devra recruter avec l obligation de disposer d un Expert Environnement et Social EES qui aura comme principales missions de e faire respecter toutes les mesures d att nuations courantes et particuli res du projet e rappeler aux entrepreneurs leurs obligations en mati re environnementale et s assurer que celles ci sont respect es lors de la p riode de construction e r diger des rapports de surveillance environnementale tout au long des travaux e inspecter les travaux et d
109. effet la construction la r habilitation ou l extension de la voirie communale permet un acc s plus facile et plus r gulier aux march s le d veloppement des activit s commerciales un transport de personnes et des biens mieux organis s et plus rapides l acc s aux services enseignement soins m dicaux services communautaires le renforcement de la salubrit de la cit par l accessibilit des quartiers aux moyens de collecte des ordures l am lioration de l accessibilit des habitations par les services de collecte rend possible de meilleurs taux de p n tration dans les zones pr c demment mal desservies et une meilleure implantation des points de regroupement des ordures et un meilleur acc s aux services de secours ambulances pompiers etc en cas de besoin Ces activit s peuvent aussi avoir un impact sur l augmentation des revenus des populations par la cr ation d emplois dans les chantiers r aliser le d veloppement des autres activit s conomiques La mise en place des infrastructures routi res et des ouvrages d art qui les accompagnent permet de rendre le trafic en milieu urbain plus fluide et les d placements plus conomiques En plus la voirie permettra de relier les quartiers cibl s par rapport aux structures et quipements et services ext rieurs permettant ainsi aux populations de mieux d velopper leurs activit s Par ailleurs les travaux sur la voirie communale renforcent la cr dibilit de l a
110. ell es par la mise en uvre des sous composantes e rencontres avec les lus locaux au niveau des communes d arrondissement b n ficiaires des sous composantes Maires Conseillers municipaux Chef de Groupes Chef de Quartier au niveau des mairies d arrondissement e rencontres avec les organisations locales Comit s de D veloppement de Quartier ONG et OCB organisations de jeunes et de femmes etc au niveau des quartiers e enqu tes entretien avec les personnes susceptibles d tre affect es par certaines sous composantes e visites des sites d intervention des sous composantes e rencontres de restitution au niveau local des mesures pr conis es dans le CGES avec certains maires d arrondissement CDQ chefs de Groupe et Chefs de quartier 41 e r union de restitution au niveau communal avec les structures membres du CIP le Minist re charg de l Environnement les maires d arrondissements et les CDQ e diffusion du CGES De mani re globale les populations urbaines sont conscientes que l habitat insalubre est facteur de mauvaise sant de d gradation du cadre de vie et de pollution nuisances de l environnement Pour l essentiel les acteurs et b n ficiaires des infrastructures et quipements r aliser voirie drainage forages coles connections lectriques centres de sant etc ont globalement appr ci le projet dans ses objectifs d am lioration du cadre et des conditions de
111. emander les correctifs appropri s le cas ch ant e r diger le compte rendu final du programme de surveillance environnementale en p riode De plus il pourra jouer le r le d interface entre les populations riveraines et les entrepreneurs en cas de plaintes La supervision du travail des bureaux de contr le sera effectu e par le Charg de Mission Sauvegardes Environnementales et Sociales du PEEDU CM SES 10 7 2 Suivi environnemental et social valuation Par suivi environnemental il faut entendre les activit s d observation et de mesures visant d terminer les impacts r els d une installation comparativement la pr diction d impacts r alis e Le suivi et l valuation sont compl mentaires Le suivi vise corriger en temps r el travers une surveillance continue les m thodes d ex cution des interventions et d exploitation des infrastructures Quant l valuation elle vise i v rifier si les objectifs ont t respect s et ii tirer les enseignements d exploitation pour modifier les strat gies futures d intervention Le suivi sera effectu par les D l gations D partementales de l environnement Brazzaville et Pointe Noire L valuation ou audit sera faite mi parcours et la fin du projet par des consultants ind pendants 10 7 3 Indicateurs de suivi Les indicateurs sont des param tres dont l utilisation fournit des informations quantitatives ou qualit
112. en uvre 91 Tableau 33 Indicateurs de suivi environnemental 94 Tableau 34 Co ts des mesures techniques et de SUIVI armani tete iin 99 Tableau 35 Co ts de mesures de Formation et de Sensibilisation 99 APE BM BTP CAP CCC CCP PEEDU PFES PGES PIB PME PNDS PEEDU RSE SIDA SIG SNDE SNE STC TdR VIH ABREVIATIONS Association des Parents d El ves Banque Mondiale B timent et Travaux Public Connaissances Attitudes et Pratiques Communication pour le changement de comportement Cellule de Coordination du Projet PEEDU Comit s de Quartier Charg de Mission Charg de Mission Sauvegardes Environnementales et Sociales Charg de Mission Communication Information et Participation Comit de Pilotage Cadre de Gestion Environnementale et Sociale Comit Local de D veloppement Comit de Sant Comit de gestion des Points d Eau Cadre de Politique de R installation Dossier d Appel d Offres Direction G n rale de l Environnement Direction G n rale de l Hydraulique Directives Op rationnelles Evaluation Environnementale et Sociale Etude d impact environnemental Association Internationale pour le D veloppement Information Education et Communication Indice de Pauvret Humain Infection Respiratoires aig es Minist re de l Environnement For ts et P che Minist re de l Energie et de l Hydraulique Ma tre d ouvrage d l gu Minist re
113. equences as well To focus on potential environmental and social problems which might be caused by the PEEDU the ESMF has also identified the possible positive and negative impacts of the programme s sub components as shown in the following table Categories of sub projects es ive Impacts e Urban Roads Major Moderate e Treatment of erosion areas Major Moderate e School construction and rehabilitation Major Minor e Health Centers construction and rehabilitation Major Minor e Water Points Wells etc Major Minor e Water pumping construction and rehabilitation Major Moderate e Markets construction and rehabilitation Major Moderate e Rain water draining Major Moderate e Extension rehabilitation of electricity networks Major Moderate The components related on schools and sanitary equipment socio collective equipment will have a highly positive impact at social level field with minor negative effects on environment However the basis infrastructures urban roads markets equipment and environmental equipment Extension rehabilitation of electricity networks rain water draining water pumping etc will have as well major positive as negative moderated impacts If they allow improving living conditions these sub projects will contribute to urban environmental degradation if accompaniment measures are not put in place The ESMF includes these accompaniment meas
114. er 2008 R publique du Congo Document final de Strat gie de R duction de la Pauvret Comit national de lutte contre la pauvret Septembre 2007 R publique du Congo La Nouvelle Esp rance Projet de Soci t du Pr sident de la R publique du Congo Loi n 13 2003 du 10 avril 2003 portant code de l eau 10 avril 2003 R publique du Congo Loi n 003 91 du 23 avril 1991 sur la protection de l environnement 23 avril 1991 R publique du Congo L arr t n 835 MIME DGE fixant les conditions d agr ment pour la r alisation des Etudes et Evaluations d Impact sur l Environnement Le D cret n 86 775 du 7 06 86 rendant obligation les EIE Le D cret n 85 723 du 17 05 85 d terminant les conditions d exploitation des carri res Arr t n 1450 la gestion des installations class es La loi n 9 2004 du 26 mars 2004 portant code du domaine de I Etat R publique du Congo La loi n 11 2004 du 26 mars 2004 portant proc dure d expropriation pour cause d utilit publique R publique du Congo 124 Annexe 8 TDR de l actualisation du CGES 1 Contexte et justification La R publique du Congo a mis en place un cofinancement de 125 5 millions de dollars dont 100 millions pour la contribution de l Etat et 25 5 millions pour IDA pour financer les activit s du Projet Eau Electricit et D veloppement Urbain PEEDU dans les villes de Brazzaville et de Pointe Noire Ce projet s ex cute sur une p rio
115. erciale dans les for ts tropicales humides primaires Son objectif global vise r duire le d boisement renforcer la contribution des zones bois es l environnement promouvoir le boisement La Banque mondiale ne finance pas les op rations d exploitation commerciale ou lachat d quipements destin s l exploitation des for ts tropicales primaires humides Les micro projets pr vus dans le cadre du PEEDU ne vont pas d clencher cette Politique de Sauvegarde 38 Politique de Sauvegarde 4 37 S curit des barrages PO PB 4 37 S curit des barrages recommande pour les grands barrages c est dire les ouvrages de plus de 3 m tres de hauteur la r alisation d une tude technique et d inspections s curitaires p riodiques par des experts ind pendants sp cialis s dans la s curit des barrages Les activit s du PEEDU ne concerneront pas la construction la r habilitation ou la gestion des barrages Aussi cette politique ne sera pas d clench e par le PEEDU Politique de Sauvegarde 4 11 Ressources Culturelles Physiques PO 4 11 Ressources Culturelles Physiques proc de une enqu te sur les ressources culturelles potentiellement affect es et leur inventaire Elle int gre des mesures d att nuation quand il existe des impacts n gatifs sur des ressources culturelles mat rielles Les collectivit s poss dent un patrimoine culturel qui n est pas sp cifiquement vis par les activit s du PEEDU Dans tou
116. errains publics ou priv s pourrait g n rer des conflits avec les propri taires surtout en cas de leur pollution d gradation Il en est de m me de l ouverture non autoris e de carri res de mat riaux sur des terrains publics ou priv s pour les besoins du chantier Impacts n gatifs sp cifiques des micro projets de la Composante 1 infrastructures urbaines Dans ce qui suit les impacts n gatifs sp cifiques des infrastructures et quipements suivants sont trait s voiries coles centres de sant march s ouvrages d vacuation des eaux pluviales forages adduction d eau potable bornes fontaine extension et r habilitation de r seaux lectriques etc Impacts n gatifs des travaux de voiries Pour la voirie les travaux ne concernent pas de nouvelles ouvertures il s agit de r habiliter les voies existantes Les risques portent beaucoup plus sur la perturbation d activit s commerciales et artisanales restaurants buvettes garages ateliers kiosques divers t l centres etc que sur la d molition d habitat L imperm abilisation li e la construction r habilitation de la voirie entra nera une augmentation des d bits d eau de ruissellement vacuer ce qui peut causer des inondations dans les quartiers bas Dans les quartiers les travaux pourraient causer beaucoup de g nes et nuisances pr sence d engins en plein centre ville poussi res encombrement urbain s curit et risque d a
117. ervices techniques municipaux et des services de l Etat des priv s et des acteurs dans la gestion urbaine Appui aux services de l Etat Le PEEDU appuiera les services de l Etat pour contribuer une meilleure coordination entre les services minist riels impliqu s dans la gestion urbaine et la gestion de l environnement Le PEEDU encourage le d veloppement de partenariat entre les Communes Brazzaville Pointe Noire et leurs Arrondissements et les services publics le secteur priv et les ONG et OCB locales Le processus participatif de d veloppement local concourt enti rement la r alisation des objectifs du PEEDU de mise en place d une strat gie de d veloppement d centralis et participatif destin e lutter contre la pauvret en am liorant les conditions de vie des populations locales dans une gestion int gr e et participative de leur environnement imm diat A travers les actions de communication sensibilisation et de formation le PEEDU assure un apprentissage effectif du processus participatif par les acteurs locaux services techniques municipaux services de Etat lus locaux soci t civile populations b n ficiaires etc leur permettant de r aliser un diagnostic participatif consensuel et une valuation satisfaisante des besoins et des priorit s Parall lement un appui du PEEDU en renforcement des capacit s permettra d assurer la promotion de comp tences techniques centralis es et locales
118. es Comit s de gestion des BF et les former March s r habiliter e Perturbation et nuisances des quartiers e Sensibilisation des populations bien avant les travaux ruelles h tes d placement temporaire des N gociation avec les riverains limites horaires marchands gestion des lieux etc e Mettre en place un syst me de gestion des ordures m nag res e Point d eau e Eclairage e Latrines suffisantes e Garderie d enfants March s construire e Occupation temporaire de certains sites e Sensibilisation des populations bien avant les travaux activit s agricole etc Mettre en place un syst me de gestion des ordures m nag res e Point d eau e Eclairage e Latrines suffisantes e Garderie d enfants e Ecoles e D gradations e Point d eau e Pas d eau ou alors la nuit e Latrines suffisantes e Latrines insuffisantes e Electrification panneaux solaire e Pas d clairage e Gardiennage Logement d astreinte e Actes de vandalismes e Sensibilisation pour la gestion apr s les travaux e Environnement insalubre tas ordures e Participation communautaire dans la gestion e Pas de cl tures e Implication des Association de Parents d l ves e Responsabiliser les l ves surtout ceux de CM dans l hygi ne et la salubrit et la surveillance des coles journ e de propret etc e Entente avec les mouvements sportifs de quartiers utilisant les coles pendant les vacances Centres de Sant e D g
119. es d ex cution des infrastructures CM 1 PEEDU 2 Remplissage du formulaire de s lection et classification environnementale et sociale 2 1 Remplissage formulaire 2 2 Classification du micro projet et D termination du travail environnemental simples mesures de mitigation ou EIE PFES PEEDU PFES PEEDU DG Environnement 3 Ex cution du travail environnemental 3 1 Choix du consultant CCP PEEDU 3 2 R alisation des EIES PGES Consultants en EIE 4 Examen et approbation des EIE PGES DG Environnement 5 Consultations publiques CM SES PEEDU Mairies SNDE SNE et CMCIP 6 Int gration des dispositions environnementales et sociales dans les Dossiers d appel d offre et d ex cution des travaux CM SES PEEDU 7 Mise en uvre Surveillance et Suivi e 7 1 Mise en uvre e 7 2 Surveillance et Suivi Evaluation e Mise en ceuvre Prestataires PME ONG etc e Surveillance Bureaux d Etudes et de Contr le e Supervision CM SES CCP PEEDU SNDE STC Brazzaville et Pointe Noire COLODE des mairies d Arrondissement e Suivi DG Environnement DDE e Evaluations Consultants 82 10 1 3 Diagramme de flux du screening des activit s du PEEDU Etape I Pr paration du micro projet dossiers techniques d ex cution Etape 2 Remplissage du formulaire de s lection et classification environnementale et sociale Etape 3 Ex cution du travail e
120. es eaux pluviales et des inondations L urbanisation excessive des zones d habitation a entra n une augmentation des surfaces imperm abilis es cons cutives aux programmes de construction et de r fection de routes et de stabilisation de trottoirs Ces actions ont eu comme cons quence d accro tre les surfaces imperm abilis es r duisant ainsi tr s fortement la capacit d infiltration des eaux de ruissellement Cette situation a t l origine de nombreux cas d inondation exacerb e par le sous dimensionnement le mauvais fonctionnement ensablement pr sence de d chets solides etc voire l inexistence des caniveaux de drainage pluvial Les ouvrages de drainage pluvial souffrent d un d faut d entretien chronique mais surtout d une mauvaise utilisation par les populations riveraines rejets d eaux domestiques et d chets solides raccordements clandestins d eaux us es cr ant ainsi des obstructions et rendant difficile l coulement des effluents vers les exutoires Dans certains arrondissements de la ville de Brazzaville le d bordement des eaux de ruissellement expose les sites vuln rables des inondations massives n cessitant des ouvrages d envergure de protection 3 3 5 Probl matique de la gestion des d chets solides Dans le domaine sp cifique des d chets solides la gestion reste sommaire dans les villes de Brazzaville et de Pointe Noire malgr les efforts des services techniques m
121. es infrastructures et quipements enqu tes sur les modes et les capacit s institutionnelles de gestion e Mesures en mati re d hygi ne s curit et qualit des produits enqu te sur les normes et r gles environnementales e Actions en mati re de protection du milieu biophysique enqu te sur les mesures a caract re cologique e Actions pilotes de recherche d veloppement de d veloppement de m thodes techniques et technologiques enqu te sur les am liorations m thodologiques Des m thodes acc l r es de recherches participatives MARP pourraient tre utilis es comme approche pour cr er une culture activ e de d veloppement Les outils et les m thodes participatives utilis es au cours des enqu tes devront tre poursuivis lors des tudes th matiques et des actions de suivi et valuation Dans ce domaine les approches g n ralement adopt es par les Collectivit s locales les services techniques et leurs partenaires ONG soci t civile partenaires au d veloppement reposent sur les points essentiels suivants e connaissance du milieu avec la r alisation d un diagnostic participatif e la concertation dans l tablissement des priorit s e le d veloppement des capacit s locales dans l action Les processus mis en place devront porter essentiellement sur l information et la sensibilisation du public le diagnostic participatif la d finition des priorit s en fonction des beso
122. estion environnementale Hydraulique les partenaires locaux et sociale des projets SNDE SNE etc Pas de manuel de proc dures environnementales et sociales Fonction environnementale quasi inexistante ONG OCB et OSC Vecteurs efficaces pour informer sensibiliser et Expertise insuffisante par rapport aux missions Comit de gestion duquer les populations environnementales de march Accompagnement social des programmes Professionnalisme insuffisant dans la conduite de leurs Associations Bonne capacit de mobilisation des acteurs locaux missions Parents El ves Bonne exp rience de collaboration avec les Absence de coordination des interventions Comit s Gestion populations Comportement souvent subjectif par rapport leur Points d eau Capacit de lobbying pour influencer les collaboration avec les autorit s communales Comit s de Sant orientations et les d cisions des autorit s communales Facilitation de contact avec les partenaires au d veloppement Exp rience et expertise dans la mise en r seau Entreprises de Exp rience dans la r alisation des travaux Faiblesse des capacit s techniques et mat rielles BTP et PME concernant l ensemble des micro projets du notamment pour les petites et moyennes entreprises PEEDU Ne sont pas famili res aux dispositions de prise en compte Recrutement de la main d uvre locale en priorit de l environnement dans les travaux Faible capacit d intervent
123. et sociale du PEEDU qui portent sur les axes suivants les proc dures d valuation environnementale des sous projets pour chaque sous projet ligible au PEEDU la gestion environnementale et sociale du PEEDU Un Plan de Gestion Environnementale et Sociale PGES a t labor qui inclut les l ments clefs de la gestion les sous composantes leurs impacts potentiels et les mesures d att nuation ainsi que la mise en uvre de ces mesures et les responsabilit s institutionnelles le suivi et le budget pour leur mise en uvre Pour mieux optimiser la gestion des aspects environnementaux et sociaux du PEEDU il a t propos dans le CGES un Plan de consultation et un Plan de Suivi qui seront ex cut s sous la coordination de la CCP PEEDU avec l appui des Points Focaux Environnement du projet au niveau des deux Communes de la SNDE de la SNE de la DGE et des membres du Comit de Pilotage du PEEDU Le CGES fournit aussi des recommandations d taill es concernant les arrangements institutionnels Toutefois les valuations environnementales a faire pour les activit s du PEEDU devront tre en conformit avec la l gislation environnementale congolaise ainsi qu avec les directives de la Banque Mondiale Directives sur la Sant et la S curit Environnementale Directives Environnementales G n rales Directives sur la Gestion des D chets Directives sur la Gestion des d chets Dangereux Directives sur la S curit e
124. finis dans le Document de Strat gie de R duction de la Pauvret DSPR 1 2 Objectif de la r actualisation du Cadre de gestion Environnementale et Sociale Le PEEDU a labor 4 son d marrage un Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES qui fait pr sentement l objet d une r actualisation du fait de l ajout d une composante additionnelle relative a la R forme du secteur Electricit am lioration du syst me de gestion commerciale et du r seau de distribution La r alisation d infrastructures urbaines pr vues dans le cadre du PEEDU extension de r seaux lectriques voiries r seaux d adduction d eau potable forages ouvrages de drainage pluvial construction r habilitation d coles et de centres de sant int gr s etc peut avoir des impacts environnementaux et sociaux n gatifs si des mesures de pr vention ne sont pas inscrites au pr alable dans la conception des sous projets les proc dures de gestion et de contr le Ces incidences environnementales potentielles peuvent tre individuelles ou cumulatives dans la zone d intervention du projet Brazzaville et Pointe Noire Le pr sent Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES r actualis a pour objet d identifier les m canismes et proc dures d identification et de gestion de ces incidences environnementales ou sociales Le CGES inclut un processus de s lection environnementale et sociale qui permettra aux institut
125. frastructures et les services de reformuler les r gles de gestion de cr er un 49 cadre d activit satisfaisant pour le commerce de rue hygi ne salubrit et de r duire l occupation anarchique de la voie publique qui cause beaucoup de nuisances aux usagers et aux populations riveraines Par exemple au march de Yoro Brazzaville les marchands surtout les femmes sont expos es aux intemp ries soleil pluie La r habilitation de ce march et la couverture des hangars va nettement am liorer leurs conditions de commerce et rendra la zone plus attractive En sommes ces quipements permettront aux autorit s locales d am liorer les conditions de vente et de mieux g rer la distribution des produits dans les centres urbains Impacts positifs des Ecoles Ces quipements permettent le r tablissement ou la cr ation d un environnement scolaire sain et s curis l am lioration des conditions de travail pour les instituteurs et d tude pour les l ves Cela peut aussi inciter des parents scolariser leurs enfants La construction de nouvelles coles et ou de nouvelles classes la r habilitation des quipements scolaires existants et leur quipement ne sauraient qu am liorer les conditions de travail des diff rents acteurs intervenant dans le syst me ducatif Cette initiative permettra d impulser un d veloppement quantitatif et qualitatif du syst me ducatif Elle favorisera conform ment aux objectifs du
126. g riale de la soci t en charge de la distribution de I nergie les pertes importantes faible taux de recouvrement li s aux branchements clandestins La r currence des accidents Inaccessibilit pour tous Les branchements frauduleux Les limites de la tarification forfaitaire 31 4 CADRE POLITIQUE ADMINISTRATIF ET JURIDIQUE EN MATIERE D ENVIRONNEMENT 4 1 Cadre Politique 4 1 1 Documents de politique environnementale Le Plan National d Action pour l Environnement PNAE adopt 1996 par le gouvernement le processus de son actualisation a t enclench identifie parmi les priorit s d action de premier rang entre autres la mauvaise vacuation des eaux de pluie en ville l indigence de la gestion des d chets solides en ville l indigence de la gestion des eaux us es en ville La politique nationale sant et environnement identifie les principaux axes d intervention suivants la salubrit de l environnement dans son ensemble y compris l approvisionnement en eau potable les activit s d hygi ne l assainissement et la gestion des d chets la s curit et la salubrit des aliments la gestion des catastrophes et des situations d urgence la gestion et l valuation des risques environnementaux 4 1 2 Document de Strat gie de R duction de la Pauvret DSRP Le Document de Strat gie de R duction de la Pauvret DSRP vise laborer mettre en uvre et val
127. gini Responsable Volet Assainissement March Soukissa 45 BIDIE Celestine Responsable Volet Social March Soukissa 46 NKOUKOU Jean Control et v rification March Soukissa 47 NGONA Firmin Vice pr sident March MPILA Yoro 48 KUMOUESSA Helene Vendeuse March Bouro 49 MAHEMA Eveline Vendeuse March Bouro 50 KINGONDA Adrien Vice Pr sident March Bouro 51 NDINGA Odele Pr sident March Mbila YORO Autres services Brazzaville 52 Okamba Osseke Directeur de la Pr vention des Pollutions et des Nuisances DGEnv Direction g n rale de l environnement DGE Foutou Gaston Directeur Conservation des Direction g n rale de 53 Ecosyst mes DGEnv l environnement DGE 54 Celestin KOUMBA Directeur d partemental Brazzaville SNE 55 MAKAYA Charles Conseiller Technique Mairie Brazzaville 56 MAKWIZA Fid le Directeur march Mairie Brazzaville 57 AKANAMPIO Donathien Directeur Etudes et Contr le Technique Mairie Brazzaville A Mr ILOKI pee no E Environnement Mairie Brazzaville MALONGA Patrick Serge ne SA Environnement Mairie Brazzaville 60 MEZA Thomas Richard Directeur Ecole Bacongo 61 YOUMBAH Corneille Samuel Directeur de cabinet Mairie Arrondissement 62 VOUIKISSI Roger Conseiller Municipal MFilou 63 BANDOUZI Serge Habitant zone d rosion Mfilou Mairie de Pointe Noire 64 Bouiti Viaudo Roland Maire de la ville Mairie
128. gouvernement en mati re d ducation l largissement du parc scolaire augmentation de la capacit d accueil et les conditions de travail la r duction des disparit s entre sexes Vacc s l ducation de base des couches les plus d favoris es l am lioration de la qualit de l enseignement le rel vement du taux de scolarisation une meilleure ma trise des flux l radication de l analphab tisme ainsi que la r duction des disparit s entre r gions Les travaux de r habilitation ou de construction participeront la consolidation ou la cr ation d emplois au niveau des communes La r alisation de sanitaires avec points d eau dans les coles va contribuer lutter contre le p ril f cal La construction ou la remise en tat des installations sanitaires toilettes permettra de renforcer l hygi ne du milieu scolaire d viter les sources de d veloppement et de propagation de maladies hydriques et celles dues aux insectes vecteurs la d t rioration des conditions de vie des usagers du milieu scolaire la pollution de la nappe et autres sources d eau par les eaux us es etc Ces quipements sanitaires vont d velopper chez les l ves une plus grande conscience de l hygi ne et de l assainissement individuel et collectif tout en r duisant les mauvaises pratiques en milieu urbain faire les besoins dans la nature ce qui augmente le p ril f cal Les installations sanitaires scolaires doivent tr
129. i impraticable en p riode de pluies Les difficult s li es aux insuffisances de la structure urbaine voirie r duite etc constituent des contraintes majeures son d veloppement Il faut aussi signaler l occupation anarchique de la voie publique par des ateliers garages et commerces ce qui perturbe tr s s rieusement les syst mes de transport en g n ral Le r seau routier est dans un tat piteux de mani re g n rale et la voirie est presque embryonnaire Le manque d entretien est notoire Certains quartiers p riph riques sont tr s enclav s et difficilement accessibles en p riode d hivernage Par exemple au quartier de Mak l k l les v hicules de transport en commun refusent d y acc der pour viter de s embourber obligeant les populations faire des kilom tres pied pour acc der aux garages de transport 3 3 7 D ficits en alimentation en eau potable S agissant de l approvisionnement en eau potable des zones urbaines l ensemble des abonn s SNDE ne couvre que 58 8 Brazzaville contre 53 3 Pointe Noire Le reste de la population s approvisionne en eau d origine diverse rivi re sources puits priv s ou publics eaux de pluie et forages 29 3 3 8 D ficit en fourniture d nergie et difficult s d acc s l lectricit Le secteur de la distribution de l nergie lectrique au Congo est confront plusieurs difficult s qui peuvent s expliquer par la v tust du r s
130. i portera sur le suivi permanent la supervision l valuation mi parcours et l valuation annuelle Le suivi de proximit suivi interne est confi aux bureaux de contr le sous la supervision du PFES PEEDU CM SES mais aussi des PFES STC du PFES SNDE du PFES SNE avec l implication des Mairies d arrondissement COLODE Il est n cessaire de pr voir un budget relatif ce suivi Le suivi externe devra tre assur par la DGE et les DRE dont les capacit s devront tre renforc es cet effet Le suivi et la supervision au niveau communal devront aussi tre budg tis s pour permettre la CCP PEEDU et les autres services PFES STC PFES SNDE PFES SNE membres du CP d y participer Tous ces acteurs impliqu s dans le suivi qui n ont pas toujours les moyens logistiques appropri s devront tre appuy s notamment lors de leurs d placements En plus le projet devra pr voir une valuation mi parcours et une valuation finale la fin du projet 10 1 2 Responsabilit s pour la mise en uvre de la s lection environnementale et sociale Le tableau ci dessous donne un r capitulatif des tapes et des responsabilit s institutionnelles pour la s lection et la pr paration l valuation l approbation et la mise en uvre des micro projets Tableau 31 R capitulatif des tapes de la s lection et responsabilit s Etapes Responsabilit s 1 Pr paration du sous projets dossiers techniqu
131. iale indiquent que ces activit s auront peu d impact sur le plan environnemental et social et que par cons quent elles ne n cessitent pas un autre travail environnemental Nota Le CCP PEEDU ne pourra lancer les dossiers techniques d ex cution du Projet que lorsque toutes les diligences environnementales et sociales sont effectivement prises en compte et int gr es dans les dossiers Etape 3 Ex cution du travail environnemental a Lorsqu une EIE n est pas n cessaire Dans ces cas de figure les PFES PEEDU consultent les check lists des mesures d att nuation du PGES pour s lectionner les mesures d att nuation appropri es b Lorsqu une est n cessaire Les PFES PEEDU avec l appui des institutions environnementales nationales effectueront les activit s suivantes pr paration des termes de r f rence pour l EIE NIES recrutement des consultants agr s pour effectuer l EIE NIES conduite des consultations publiques conform ment aux termes de r f rence revues et approbation des EIE NIES Les TDR d un PGES sont d crits respectivement en Annexe 4 du pr sent CGES Etape 4 Examen et approbation des proc dures de s lection des TDR et des rapports La Direction G n rale de l Environnement DG Env avec l appui des autres services techniques du Comit interminist riel tel que pr vu dans le d cret sur les EIES va proc der l examen et a l approbation des ventuelles
132. imide L ouverture sociale l gard de ces groupes minoritaires est timide car elle est entrav e par les pr jug s et des attitudes de rejet Politique et strat gie nationale en mati re d hygi ne Les principales initiatives entreprises r cemment sont l laboration en 2005 d une politique nationale sant et environnement et d un code portant sur l hygi ne publique Ces deux documents sont actuellement soumis pour approbation au Gouvernement puis adoption par l Assembl e nationale Les principaux axes d intervention d gag s par la politique nationale sant et environnement comprennent la salubrit de l environnement dans son ensemble y compris l approvisionnement en eau potable les activit s d hygi ne l assainissement et la gestion des d chets la s curit et la salubrit des aliments la gestion des catastrophes et des situations d urgence la gestion et l valuation des risques environnementaux la participation communautaire la formation du personnel la coordination et la planification Au niveau local Brazzaville on note le plan directeur de gestion des d chets solides de la ville capitale valid en janvier 2011 qui met l accent sur le renforcement des capacit s de tous les acteurs impliqu s la mise en uvre des campagnes d information d ducation et de communication pour le changement des comportements l application rigoureuse de la l gislation en mati re de
133. impacts de la r habilitation des r seaux d adduction eau 63 Tableau 20 Mesures d att nuation des impacts des forages et bornes 64 Tableau 21 Mesures d att nuation sp cifiques des impacts des ouvrages de drainage pluvial 64 Tableau 22 Mesures d att nuation des impacts n gatifs des travaux d am nagement des march s 64 Tableau 23 Mesures d att nuation des impacts des travaux de construction r habilitationdes centres 65 Tableau 24 Mesures d att nuation sp cifiques des travaux de construction r habilitation des coles 65 Tableau 25 Mesures d att nuation des impacts n gatifs de la mise disposition des MOUSIQUALES ee x gee es a ale ede ca RO ae ee ae ant 66 Tableau 26 Mesures d att nuation des impacts n gatifs de la r forme des secteurs eau et lectricit 66 Tableau 27 Mesures d att nuation des impacts des projets d extension r habilitation r seaux lectriques 66 Tableau 28 Mesures de bonification g n rales titine sentent 66 Tableau 29 Mesures de bonification des impacts positifs des infrastructures et ouvrages 67 Tableau 30 Synth se des capacit s de gestion environnementale des acteurs du projet 77 Tableau 31 R capitulatif des tapes de la s lection et responsabilit s 81 Tableau 32 Institutions responsables de la mise
134. ins identifi s la base les r unions de restitution et la pr paration de plans d actions Dans ce domaine particulier les ONG nationales impliqu es dans la r alisation de programmes de d veloppement local sont g n ralement dot s de m canismes et d outils participatifs ce qui leur permet de livrer des services essentiels aux structures communales et aux groupes organis s 46 7 IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX ET MESURES D ATTENUATION 7 1 Impacts environnementaux et sociaux positifs 7 1 1 Impacts positifs globaux Am lioration du cadre et des conditions de vie De mani re globale le PEEDU permettra de renforcer l acc s durable aux infrastructures pour les populations des quartiers les plus d munis de Brazzaville et Pointe Noire et de fournir des avantages sociaux significatifs aux b n ficiaires en am liorant leurs conditions de vie et leur environnement Il contribuera la r duction de la pauvret au sein des populations urbaines et p riurbaines de Brazzaville et Pointe Noire par la cr ation d opportunit s d emplois court terme avec des contrats de travail et par l am lioration des conditions de vie des citoyens de Brazzaville et Pointe Noire travers un meilleur acc s aux services d infrastructures r habilit es Le projet augmentera le nombre d habitants ayant acc s des routes praticables chaque ann e des services de gestion des d chets solides Il permettra aussi de r d
135. int de vue g ologique ou des sols rosion glissement de terrain effondrement y a t il des zones risque de salinisation Paysage esth tique Le micro projet aurait t il avoir un effet adverse sur la valeur esth tique du paysage Sites historiques arch ologiques ou culturels Le micro projet pourrait il changer un ou plusieurs sites historiques arch ologiques ou culturels ou n cessiter des excavations Perte d actifs et autres Est ce que le projet d clenchera la perte temporaire ou permanente d habitats de cultures de terres agricoles de p turages d arbres fruitiers et d infrastructures domestiques Pollution Le micro projet pourrait il occasionner un niveau lev de bruit Le micro projet risque t il de g n rer des d chets solides et liquides Si oui l infrastructure dispose t elle d un plan pour leur collecte et limination Y a t il les quipements et infrastructure pour leur gestion Le micro projet pourrait il affecter la qualit des eaux de surface souterraine 102 Pr occupations environnementales et sociales oui non Observation sources d eau potable Le micro projet risque t il d affecter l atmosph re poussi re gaz divers Mode de vie Le micro projet peut il entra ner des alt rations du mode de vie des populations locales Le micro projet peut il entra ne
136. ion de Projet aupr s de l Association Internationale de D veloppement IDA pour financer la pr paration du Projet Eau Electricit et D veloppement Urbain PEEDU Ce projet concentr Brazzaville et Pointe Noire a pour objectif d aider le gouvernement consolider les efforts consentis dans le cadre de la mise en uvre de sa politique de r duction de la pauvret urbaine par i la construction ou la r habilitation d infrastructures de base drainage voirie clairage public r habilitation construction d quipements collectifs traitement des rosions ii la mise en uvre des actions visant l accroissement durable de l acc s l eau potable notamment les r formes du secteur Eau Vappui l investissement et l appui institutionnel ii la r forme du secteur de l lectricit l am lioration du syst me de gestion commerciale et du r seau de distribution Le PEEDU s articule autour de trois composantes essentielles 1 la composante infrastructures urbaines la composante Appui au secteur de l eau et la composante R forme du secteur Electricit am lioration du syst me de gestion commerciale et du r seau de distribution Ce projet s inscrit dans une dynamique de d veloppement durable et de renforcement des capacit s des acteurs impliqu s dans la gestion du projet Par ailleurs il s inscrit dans la logique de la mise en uvre des projets et programmes prioritaires d
137. ion or REO NE e PFES STC e COLODE si e Consultant Hygi ne et sant i ne e PFES SNDE Environnement et Polluti 9 et nuisances Existence d un m canisme de pr vention et RCA RE S curit lors des r glement des conflits Une fois par e PFES PEEDU ie ads e Nombre de conflits sociaux sur les sites TOIS A va Pat bene ce Respect du port des quipements de d placement lors d s protection indivduelle Havas e Pr sence de maladies li es l insalubrit e Respect des mesures d hygi ne sur le site e Nature des indemnisations et r installations Ces indicateurs seront r guli rement suivis au cours de la mise en place et l avancement des micro projets et seront incorpor s dans le Manuel d Ex cution et de Suivi du PEEDU 10 7 4 Institutions responsables pour le suivi de l application des mesures d att nuation La surveillance sera effectu e en interne par des Bureaux de contr le des travaux les mairies d arrondissement et les COLODE pour le suivi permanent de proximit sous la supervision du PFES PEEDU du PFES STC du PFES SNDE et du PFES SNE pour le suivi r gulier mensuel durant toute la phase d ex cution des micro projets Le suivi sera r alis l externe par la DG Environnement les DDE et la Banque Mondiale Le suivi inclura aussi les Services de Minist re de la Sant pour les Centres de Sant du Minist re de l Education pou
138. ion pour la plupart Expertise dans les tudes techniques Privil gient davantage le contr le technique au d triment Bureau d tude et l laboration des dossiers d appel d offre et le du contr le environnemental des micro projets de contr le suivi des micro projets du PEEDU Pas d expert environnementaliste dans les quipes de contr le 78 10 PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE PGES L objectif du Plan de Gestion Environnementale et Sociale PGES pour le projet est de d crire les m canismes institutionnels relatifs a i la M thodologie pour la pr paration l approbation et l ex cution des micro projets processus de s lection environnementale ou screening devant permettre l identification des impacts environnementaux et sociaux potentiels pouvant d couler des activit s du projet et la mise en uvre des mesures d att nuation propos es ii le suivi et la mise en uvre des mesures d att nuation iii le renforcement des capacit s iv les estimations des co ts y relatifs ainsi que la chronologie Le PGES sera inclus dans le Manuel d ex cution du projet Le PGES met l accent sur les mesures d att nuation des impacts qui r sulteront de la mise en uvre des activit s du projet 10 1 M thodologie pour la pr paration l approbation et l ex cution des micro projets 10 1 1 Le processus de s lection environnementale ou screening Le processus de s lection environneme
139. ions charg es de la mise en uvre du PEEDU de pouvoir identifier valuer et att nuer les impacts environnementaux et sociaux potentiels des activit s du projet au stade de planification Le CGES r actualis prendra en compte les exigences des politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale tout en respectant les lois Congolaises en mati re de gestion environnementale et sociale Le CGES d termine aussi les dispositions et responsabilit s institutionnelles prendre durant la mise en uvre du PEEDU y compris celles relatives au renforcement des capacit s mais aussi les activit s de suivi Le CGES r actualis inclura un PGES pour assurer une mise en uvre efficace des activit s Ce PGES sera inclus dans le Manuel d Ex cution Toutefois le pr sent document tant un CGES il est pr vu possible de 14 r aliser des PGES sp cifiques pour certains sous projets durant de la mise en uvre du PEEDU Les TDR de ces PGES sont d crits respectivement en Annexe du pr sent CGES 1 3 M thodologie La m thodologie utilis e dans le cadre de cette tude est bas e sur une approche participative en concertation avec l ensemble des acteurs et partenaires concern s par le PEEDU notamment le Minist re du Plan et de l Am nagement du Territoire le Minist re de l Equipement et des Travaux Publics le Minist re de la Construction de l Urbanisme et de l Habitat le Minist re de l Hydraulique et de l Energie le Minist re de la
140. ions e Risques d accidents Tableau 3 Impacts n gatifs sp cifiques de la r habilitation de la voirie urbaine Phase Impacts n gatifs G n ration d normes quantit s de d chets solides d blais d molition etc Pollution du milieu par les rejets solides et liquides issus du chantier Nuisances sonores bruits et vibration occasionn s par les engins Pollution de l air par les poussi res et missions gazeuses D versements accidentels d hydrocarbures d huiles de vidanges entretien engins Risque de perturbation d activit s conomiques le long des emprises 59 Construction Risque de destruction de cl tures de maisons situ es dans l emprise G nes et nuisances au trafic routier caus es par les activit s de pr paration et de chantiers Perturbation de la circulation pendant les travaux et des acc s riverains Occupation non autoris e de sites priv s pour les bases de chantier Perturbation des r seaux des concessionnaires eau t l phone lectricit D sagr ments li s l absence de campagnes d information sensibilisation et d un plan de d viation de la circulation Exploitation Augmentation des risques d accidents de la circulation Augmentation des conditions coulement des eaux pluviales le long de la voirie urbaine Imperm abilisation des sols du fait de la densification des voiries urbaines D gradation pr matur e mauvaise ex cution et salissures dues
141. irement d finis Emploi de la main d uvre locale Sensibilisation des populations Implication des ONG avant le d but des travaux Renforcement des capacit s des acteurs ONG BET PME STC services de Etat etc Formation PME avant les travaux Dialogue social et accompagnement social en cas d expropriation Indemnisation quitable Choix qualitatif des entreprises de travaux Dotation en mat riel quipement des services municipaux de COLODE et des Formation et encadrement des membres des CDQ Qualit techniques des r alisations D marrage rapide des travaux 42 e Participation au suivi des travaux e Entretien et maintenance des infrastructures Photos Consultations et rencontres lors de la mission en 2009 43 6 3 Plan cadre de consultation pour la mise en uvre du PEEDU M canismes et proc dures participatifs de consultation mettre en place Contexte et Objectif du Plan de consultation Le Plan cadre de consultation publique ambitionne d assurer l acceptabilit sociale du PEEDU I chelle communale en mettant tous les acteurs dans un r seau de partage de l information aussi bien sur l environnement que sur le projet proprement dit Le plan de consultation poursuit des objectifs reposant sur la pertinence d une communication sociale des investissements du PEEDU Il ambitionne d amener les acteurs avoir l chelle des municipalit s une vision commune e
142. ironnementale et d approvisionnement en eau potable avec la participation des communaut s b n ficiaires l organisation et le renforcement des capacit s de leadership communautaire la gestion des investissements socio sanitaires pour assurer leur efficacit et leur durabilit la mise en place d un syst me de suivi et valuation bas sur le syst me de suivi et valuation du PDSS pour permettre aux COSA de g rer les informations et statistiques de routine et introduire des pratiques simples de recherche op rationnelles Composante appui au secteur de l eau Cette composante dont les actions sont en synergie avec les actions de la composante infrastructures urbaines finance des investissements visant accroitre durablement l acc s l eau potable dans les villes de Brazzaville et de Pointe Noire Les principaux r sultats attendus sont acc s aux services de base d approvisionnement en eau potable par le biais de 53 000 branchements domestiques et 175 bornes fontaines y compris la pose des compteurs la consommation la pose de 212 km de canalisations la r alisation de 2 forages quip s Sous composante appui la r forme du secteur de l eau Cette sous composante vise la cr ation des conditions de l autonomie et de la viabilit financi re de la SNDE travers le choix du meilleur partenariat public priv par l accroissement des revenus de la SNDE l am lioration de la qualit
143. isation des termes de r f rence de et b une fois tabli le projet de rapport d EIE Par ailleurs ces groupes sont consult s tout au long de l ex cution du projet en tant que de besoin La Loi dispose galement sur la tenue de Audience Publique ainsi que le d cret n 2009 415 du 20 Novembre 2009 Conformit entre 4 01 et la l gislation nationale Diffusion d information L OP 4 01 dispose voir Annexe 11 4 de rendre disponible le projet d EIE pour les projets de la cat gorie A ou tout rapport EIE s par pour les projets de la cat gorie B dans le pays et dans la langue locale une place publique accessible aux groupes affect s par le projet et aux ONG locales avant l valuation En plus la Banque mondiale diffusera les rapports appropri s Infoshop La loi pr cise que des textes r glementaires fixent les conditions dans lesquelles ces tudes sont rendues publiques La diffusion est pr vue dans le d cret n 2009 415 du 20 Novembre 2009 Conformit entre 4 01 et la l gislation nationale A l analyse on note une parfaite concordance entre la PO 4 01 et la politique nationale en mati re d valuation environnementale Toutefois cette concordance r glementaire devra tre appuy e par des mesures de renforcement des capacit s humaines techniques de gestion etc de la Direction g n rale de l environnement DGE pour lui permettre de
144. it et de l efficience de l ex cution des mesures environnementales et sociales et du respect des directives et autres prescriptions environnementales contenues dans les march s de travaux 91 Tableau 32 Institutions responsables de la mise en uvre Mesures Domaines d intervention Responsable Ex cution Contr le Supervision Mesures Mesures d att nuations g n rales et Entreprises Bureaux de CP et DGEnv d att nuation sp cifiques des impacts n gatifs des Contr les PFES PEEDU travaux de construction et de PFES STC RSE PEEDU r habilitation PFES SNDE Mesures de remise en tat des carri res PFES SNE Mesures de gestion des d chets de COLODE chantier mesures de s curit etc Mesures de repli nettoyage des chantiers Mesures R alisation de PGES Consultant PFES PEEDU CP et DGEnv institutionnelles Provision pour la mise en ceuvre des PFES PEEDU CCP PEEDU CP et DEnv r glementaires mesures issues des et techniques Elaboration de manuels d entretien et PFES PEEDU CP de gestion des infrastructures et de PFES STC CCP PEEDU Consultants bonnes pratiques environnementales PFES SNE PFES SNDE Dotation de petits mat riels d entretien PFES PEEDU CP et d assainissement aux mairies PFES STC CCP PEEDU d arrondissement Fournisseurs Mairies Arrondissement et COLODE Mesures de suivi PFES PEEDU CP et DGEnv Bureaux de PFES STC CCP PEEDU Suivi environnemental permanent Contr les
145. it s commerciales et g n ration de revenus Les travaux auront un autre impact positif en termes d augmentation du revenu des populations travers l utilisation des mat riaux locaux Qu il s agisse de mat riaux d emprunt pierre sable gravier lat rite ou d achat de mat riaux sur le march local ciment acier etc les travaux auront comme effet d injecter de l argent frais dans les march s locaux ce qui contribuera au d veloppement des activit s socio conomiques de mani re plus directe pour le commerce des mat riaux Les travaux induisent aussi le d veloppement du commerce de d tail autour des chantiers et celui de la fourniture de mat riels et mat riaux de construction Dans une moindre mesure la phase des travaux aura comme effet de favoriser le d veloppement des petits commerces des femmes vente de nourriture par exemple autour des chantiers Cet impact positif m me si limit touche directement les populations riveraines des quartiers 7 1 2 Impacts positifs des sous composantes Voirie urbaine La voirie constitue un l ment essentiel en milieu urbain dont il participe l embellissement Le projet pr voit de r habiliter environ 70 km de routes urbaines Brazzaville et Pointe Noire ce qui permettra aux 47 populations cibl es d acc der des routes praticables toute l ann e Les impacts positifs li s la voirie concernent l am lioration du niveau et des conditions de vie des populations En
146. itre 5 Analyse des politiques de sauvegarde de la Banque mondiale Chapitre 6 Consultation du public Chapitre 7 Impacts environnementaux et sociaux et potentiels et mesures d att nuation Chapitre 8 Analyse des alternatives Chapitre 9 Evaluation des Capacit s institutionnelles de gestion environnementale des sous projets e Chapitre 10 Plan de gestion environnementale et sociale incluant le M thodologie pour la pr paration l approbation et l ex cution des sous projets le Renforcement des Capacit s institutionnelles de gestion environnementale le Plan de suivi les co ts e Annexes 1 Formulaire de s lection 2 Liste de contr le 3 Clauses environnementales et sociales 4 Canevas d un PGES 5 Bibliographie 6 Personnes rencontr es 7 Termes de R f rence de l tude 15 2 DESCRIPTION ET ETENDUE DU PROJET Le PEEDU est un projet du Gouvernement de la R publique du Congo dont la conception int gre les le ons tir es de l exp rience acquise lors de la mise en uvre du projet d urgence de r habilitation des infrastructures et d am lioration des conditions de vie des populations PURICV du projet d urgence de relance et d appui aux communaut s PURAC et des autres projets r cemment financ s par la Banque Mondiale en R publique du Congo Il privil gie l approche participative pour accro tre l appropriation de l entretien des infrastructures de proximit et communales p
147. ivi environnemental Le Point Focal Environnement et Social de la CCP PEEDU Le PFES PEEDU remplira les fiches de s lection environnementale et proc dera a la d termination des cat gories environnementales appropri es en rapport avec la DGEnv Il effectuera galement le choix des mesures d att nuation appropri es en cas de non n cessit d laborer des PGES pour les micro projets Il assurera aussi la coordination du suivi des aspects environnementaux Le Charg de mission Communication Information et Participation CMCIP Il va coordonner toutes la strat gie d IEC du CGES du PEEDU telle que d finie dans le paragraphe 10 5 ci dessus Le responsable de suivi et valuation RSE va assurer le suivi de certains indicateurs d ordre strat gique du CGES du PEEDU d finis dans le paragraphe 10 6 2 ci dessous La DG Environnement Le DG Env i participera la classification environnementale des activit s ii assurera pour le compte du CP la coordination du suivi environnemental des activit s du PEEDU mais aussi l approbation des ventuels PGES ainsi que l adoption et la diffusion des informations issues du CGES et des EJE au niveau des acteurs intentionnels Les Mairies de Brazzaville et de Pointe Noire Les Mairies de Brazzaville et de Pointe Noire d signeront des Points Focaux Environnement PFES STC parmi leurs Services Techniques Communaux Direction de l Environnement 90 Direction des march s
148. joritairement concentr s sur la formation et la sensibilisation 57 sur les campagnes de lutte contre les maladies end miques l utilisation des moustiquaires impr gn es dans la lutte contre le paludisme les techniques de traitement d eau l utilisation du pr servatif etc Les Comit s de gestion des march s Il s agit d associations tr s structur es de vendeurs et vendeuses qui assurent la gestion et l entretien des march s moyennant des contributions Parmi les membres du bureau figurent un Charg d Assainissement un Charg de la s curit un Charg des affaires sociales et un Charg de la Presse et propagande Mais ces comit s manquent de moyens mat riels et d encadrement pour assurer leur mission Les Comit s de Sant COSA Ces structures de proximit ont t mises en place par les collectivit s au niveau des CSI pour assurer la gestion l entretien des infrastructures la sensibilisation des populations etc Les COSA sont confront es des difficult s r elles de mobilisation des ressources financi res pour faire face la prise en charge notamment de la gestion des infrastructures sanitaires Pourtant si elles sont renforc es ces structures de proximit peuvent jouer un r le important dans le suivi de la mise en uvre des activit s du PEEDU car elles jouissent pour l essentiel de la confiance des populations avec qui elles partagent les difficult s quotidiennes de fonctionnement et de
149. l de l tude qui seront d velopp s dans le rapport Il s agit notamment v de la situation au plan national et d partemental du secteur concern par le projet v des grands projets en cours de r alisation dans le D partement v de l apport du secteur concern l conomie nationale cr ation d emploi PIB paiement des taxes justification du projet les grandes lignes phases du projet articulation du rapport de l EIES 4 Objectifs et R sultats Attendus Objectif globale Faire en sorte que le projet se mette en ceuvre conform ment a la r glementation en vigueur afin de pr server l environnement et la sant humaine Objectifs sp cifiques e d crire tat initial de la zone du projet e d crire les activit s du projet e identifier et valuer les impacts du projet e Consulter les autorit s locales et les populations e Elaborer le plan de gestion environnementale et sociale pr senter les mesures d att nuation e R diger et faire valider le rapport de l tude 115 v les r sultats attendus Ils devront tre en harmonie avec les objectifs sp cifiques par exemple l tat initial de la zone du projet a t d crit les activit s du projet ont t d crites les impacts ont t identifi es et valu es Les autorit s et les populations ont t consult es Le PGES a t labor les mesures d att nuation ont t pr sent es Le
150. l de mise en uvre et d exploitation Y a t il des impacts visuels caus s par les travaux Y a t il des odeurs pouvant provenir du rejet des d chets des activit s du projet Y a t il des tablissements humains ou des sites d importance culturelle religieuse ou historique pr s du site de projet Si Oui s inspirer des mesures ad quates d att nuation d crite dans le paragraphe 7 3 Nota la liste de contr le environnemental et social doit aider aussi mieux appr cier les r sultats issus de l analyse du formulaire de s lection environnementale et sociale d fini en Annexe 1 ci dessus 104 Annexe 3 Clauses environnementales et sociales ins rer dans les DAO et les march s de travaux a Dispositions pr alables pour l ex cution des travaux Respect des lois et r glementations nationales L Entrepreneur et ses sous traitants doivent conna tre respecter et appliquer les lois et r glements en vigueur dans le pays et relatifs l environnement l limination des d chets solides et liquides aux normes de rejet et de bruit aux heures de travail etc prendre toutes les mesures appropri es en vue de minimiser les atteintes l environnement assumer la responsabilit de toute r clamation li e au non respect de l environnement Permis et autorisations avant les travaux Toute r alisation de travaux doit faire l objet d une proc dure pr alable d informati
151. la mise en uvre du micro projet 12 Conclusion et Recommandations Le rapport d EIES mettra en relief un certain nombre de points saillants l attention de l administration de l environnement et de l entreprise Le consultant pourrait attirer l attention de l administration et du Promoteur sur la mise en place d une cellule HSE la formation des Cadres et Agents En fonction des impacts identifi s et des mesures d att nuations propos es le consultant pourra se prononcer sur la mise en uvre ou non du micro projet Annexe 5 Synth se des consultations 118 Sous composantes Contraintes majeures Attentes et Suggestions Voirie Impraticabilit en p riode d hivernage Drainage pluvial e Inaccessibilit des zones desservies e Voies de d viation e Inondation cr es par les routes existantes e Sensibilisation des riverains avant travaux e Perturbations de la libre circulation et des e Avertissements des occupants avant travaux activit s e Appui au d m nagement r installation e Occupation ill gale des emprises Adduction eau e Certains forages impropres la e Contr le de la qualit des eaux Forages et Bornes consommation e Pr voir des d rivations de conduite pour viter de fontaines e Perturbations en cas de travaux de p naliser les habitants r habilitation sur une conduite d AEP e Sensibilisation e Inqui tude sur la gestion des BF e Mettre en place d
152. la sensibilisation des b n ficiaires et mettre en place un m canisme de r cup ration et de destruction de ces emballages apr s distribution Tableau 26 Mesures d att nuation des impacts n gatifs de la r forme des secteurs eau et lectricit e Large concertation avec les acteurs sociaux personnel association consommateurs syndicats etc e Tenir compte des m nages faibles revenus en cas de revue augmentation de la tarification de l eau e Etablissement d un Plan social d accompagnement r insertion indemnisation etc en cas de restructuration SNDE SNE dans le cadre du partenariat Public Priv Tableau 27 Mesures d att nuation des impacts des projets d extension r habilitation r seaux lectriques PHASE MESURES D ATTENUATION Construction optimiser les trac s proc der des plantations r paratrices en cas d abattage d arbres r utiliser au maximum les d blais une fois les c bles install s r guler la circulation et mettre en place un dispositif de signalisation viter d aligner les lignes haute tension dans les zones d habitations privil gier l utilisation de c blage souterrain soulever au maximum possible les poteaux et lignes lectriques installer les emprises lectriques en dehors des chemins d acc s minimiser le nombre de travers es des voies de communication viter que les c bles lectriques ne traversent les b timents et les cours d eau R ali
153. la supervision au moins mensuelle Pointe Noire Ceci permettra une v rification contradictoire rapproch e des rapports des missions de contr le d anticiper sur les probl mes venir et surtout d viter des conflits Toujours dans le souci de renforcer la dimension environnementale et sociale du PEEDU il est sugg r de renforcer les capacit s des Charg s de Mission CM 1 et CM 2 et de l Expert en Suivi Evaluation gestion environnementale et sociale afin qu ils puissent renseigner ces questions lors de leurs d placements 72 9 2 2 Municipalit s de Brazzaville et Pointe Noire Mairies Centrales et Mairies d Arrondissement Au niveau local les Mairies b n ficiaires Municipalit de Brazzaville et de Pointe Noire i identifient leurs programmes avec les communaut s ii sont responsables de la mise en service et de l entretien des infrastructures iii signent des conventions de maitrise d ouvrage d l gu e avec le METP pour leurs programmes Analyse des capacit s environnementales et sociale Les Mairies de Brazzaville et de Pointe Noire avec leurs Mairies d arrondissement jouent un r le important de d veloppement local avec des comp tences en mati re d assainissement de sant de voirie urbaine et de gestion environnementale Avec l appui des services de l Etat la Mairie peut prendre toute mesure tendant pr server l hygi ne publique et am liorer le cadre de vie dans les habitatio
154. le de la soci t en charge de la distribution de l nergie gt les pertes importantes avec un faible taux de recouvrement li s aux branchements Face ces difficult s de tous ordres les populations les organisations et les entreprises d veloppent des solutions alternatives afin de permettre la poursuite de leurs activit s Parmi ces mesures alternatives il y a l utilisation des g n rateurs et de groupes lectrog nes qui en d pit des services fournis constituent des grandes sources de pollutions lectromagn tiques et en termes de nuisances sonores A cela s ajoutent les missions de CO et les risques d accident par explosion qui du reste ne sont pas n gligeables De m me l absence du r seau de distribution cr e un climat d ins curit faute d clairage dans les zones p riph riques des villes qui habituellement concentrent la majorit de la population Pour palier toutes ces difficult s et trouver une solution globale et durable aux probl mes d nergie le gouvernement a construit le barrage hydro lectrique d Imboulou avec une capacit de 120 m ga watts La construction de cette centrale s inscrit dans la volont du gouvernement de la R publique d am liorer l acc s des populations aux services modernes d nergie pour assurer un plein panouissement dans la jouissance de la consommation d une nergie lectrique de qualit II Nouveau projet de mise en uvre du syst me de distrib
155. le des projets et sous projets en conformit avec les exigences de la Banque mondiale notamment 4 01 class es en trois cat gories Cat gorie A Projet avec risque environnemental et social majeur certain Cat gorie B Projet avec risque environnemental et social majeur possible ou risques mineurs cumulatifs de multiples sous projets Cat gorie Projet sans impacts significatifs sur l environnement Toutefois il faut souligner que le PEEDU a t class en cat gorie B Sous ce rapport aucune activit de cat gorie A issue du processus de s lection ne sera financ e dans le cadre du projet La cat gorie B veut dire que leurs impacts environnementaux n gatifs potentiels sur les populations humaines ou les zones d importance cologique sont sp cifiques pour un site et peuvent tre att nu s dans l imm diat Les activit s du projet class es comme B n cessiteront un travail environnemental soit l application de mesures d att nuation simples ou soit la pr paration d une EIES simplifi e ou une Notice d impact environnemental et social NIES La cat gorie C indique que les impacts environnementaux et sociaux ventuels sont consid r s comme peu importants et ne n cessitent pas de mesures d att nuation Par exemple certaines activit s de r habilitation d infrastructures pourraient tre class es C si les r sultats de s lection environnementale et soc
156. les 59 Tableau 6 Impacts n gatifs sp cifiques de la construction r habilitation des centres de sant 59 Tableau 7 Impacts n gatifs des travaux de r habilitation des 59 Tableau 8 Impacts n gatifs sp cifiques des ouvrages de drainage 1 60 Tableau 9 Impacts n gatifs sp cifiques aux forages et bornes 60 Tableau 10 Impacts n gatifs sp cifiques de la r habilitation des canalisations d eau potable 60 Tableau 11 Impacts n gatifs des Branchements sociaux ccceeseeceeseeceeeeeceeeeeeceteeeesteeeenaeees 61 Tableau 12 Impacts n gatifs des moustiquaires impr gn es eee eeeeeeeeeeeeceeeeeceeeeeesteeeesaeees 61 Tableau 13 Impacts sociaux n gatifs de la r forme du secteur de l eau et de l lectricit 61 Tableau 14 Impacts n gatifs des travaux d extension r habilitation r seaux lectriques 61 Tableau 15 Synth se de l appr ciation des impacts des sous composantes 62 Tableau 16 Mesures d att nuation g n rales pour l ex cution de tous les micro projets 63 Tableau 17 Mesures d att nuation sp cifiques des impacts de la r habilitation de la voirie 63 Tableau 18 Mesures d att nuation des impacts n gatifs des branchements 0 1 63 Tableau 19 Mesures d att nuation des
157. les dans les Dossier d appel d offre et d ex cution des travaux PFES PEEDU 7 Mise en uvre Surveillance et Suivi e 7 1 Mise en uvre e Mise en uvre Prestataires PME ONG etc e Surveillance Bureaux d Etudes et de Contr le 12 e 7 2 Surveillance et Suivi Evaluation e Supervision PFES CCP PEEDU SNDE STC Brazzaville et Pointe Noire COLODE des mairies d Arrondissement e Suivi DGE DDE e Evaluations Consultants Le PEEDU est directement concern par deux politiques de sauvegarde Evaluation environnementale et R installation Involontaire Les autres politiques 4 04 Habitats naturels 4 09 gestion des pesticides 4 11 Ressources Culturelles Physiques 4 10 Populations autochtones 4 36 For ts 4 37 S curit des barrages 7 50 Projets relatifs aux voies d eau internationales 7 60 Projets dans des zones en litige ne sont pas d clench es par les activit s du PEEDU Le CGES inclut un Plan de Gestion Environnementale et Sociale PGES du PEEDU Le PGES identifie le cadre d orientation des interventions futures en termes de priorit s nationales de gestion environnementale et sociale en tenant compte des exigences des politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale Sur la base des priorit s des communes et suivant les exigences des politiques de sauvegarde le PGES a d termin les orientations strat giques pour la gestion environnementale
158. les habitants du voisinage poussi res Des quantit s de d chets solides seront g n r es en phase de pr paration suite l abattage des arbres et au nettoyage des sites avant l installation des chantiers A ces ordures s ajouterait une grande quantit de d blais qui seront produits lors des travaux Ces ordures devront tre bien g r es car tout endroit o ces derni res seront d pos es verra la physionomie du sol modifi e avec comme cons quence des accumulations qui risquent d affecter l coulement et le ruissellement des eaux de pluie et surtout la transformation des lieux en d potoirs d ordures avec le ph nom ne d appel Pollutions et nuisances li es la circulation des v hicules d approvisionnement des chantiers Sur le milieu humain les rotations des v hicules acheminant le mat riel et les mat riaux de construction risqueront de g ner la circulation et la mobilit en g n ral en plus des nuisances bruit poussi res auxquelles les populations seront expos es en est de m me des risques d accident de circulation L impact de l approvisionnement en mat riaux de construction sur la qualit de l air se manifestera surtout par l mission de poussi re sur le site de pr l vement sur le trajet de transport et sur les lieux de travaux Risques de conflits sociaux en cas d occupation de terrains publics ou priv s Le stockage non autoris de mat riaux et ou d engins de travaux sur des t
159. leur restructuration redynamisation e Mise en place d une base des donn es environnementales et sociales en milieu urbain Le PEEDU devra aider la mise en place d une base des donn es environnementales et sociales pour la ville de Brazzaville et de Pointe Noire pour mieux appr hender les enjeux et contraintes environnementaux lors de la r alisation de ses activit s Cette base de donn es devra permettre d tablir de r f rentiel pour mieux appr cier les impacts et les efforts fournis dans l am lioration du cadre de vie urbain e Suivi et Evaluation des activit s du PEEDU Le programme de suivi portera sur le suivi permanent la supervision l valuation mi parcours et l valuation annuelle Le suivi de proximit suivi interne est confi aux bureaux de contr le sous la 87 supervision du PFES PEEDU CM SES mais aussi des PFES STC du PFES SNDE du PFES SNE avec l implication des Mairies d arrondissement COLODE Il est n cessaire de pr voir un budget relatif ce suivi Le suivi externe devra tre assur par la DG Environnement et les DDE dont les capacit s devront tre renforc es a cet effet Le suivi et la supervision au niveau communal devront aussi tre budg tis s pour permettre 4 la CCP PEEDU et aux autres services PFES STC PFES SNDE PFES SNE membres du CP d y participer Tous ces acteurs impliqu s dans le suivi qui n ont pas toujours les moyens logistiques appropri s dev
160. liser une partie des ressources du PPF pour financer l laboration d un Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES prenant en compte cette nouvelle donne Ce document CGES sera donc pr par pour pouvoir tre conforme avec la politique nationale Congolaise en mati re environnementale et les exigences des politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque mondiale notamment la OP 4 01 Evaluation Environnementale devra tre par la suite soumis par la cellule de Coordination du Projet PEEDU la Banque pour appr ciation Le CGES devra galement faire l objet de consultations publiques tant Brazzaville qu a Pointe Noire Les r sultats de ces consultations ainsi que les commentaires de la Banque seront int gr s dans la version finale du document qui sera publi sur le site Infoshop de la Banque Mondiale Contexte et d fis du secteur de l lectricit au Congo Le secteur de la distribution de l nergie lectrique au Congo est confront plusieurs difficult s qui peuvent s expliquer par la v tust du r seau de distribution qui date de la p riode des ind pendances gt la faible capacit des infrastructures gt augmentation de la consommation li e au d veloppement urbain des villes de Brazzaville et de Pointe Noire cr ant ainsi la saturation des infrastructures et du r seau gt la faiblesse dans l entretien des infrastructures gt la faiblesse de la capacit manag ria
161. m nager des aires sp cifiques et organiser les activit s autour des autour des chantiers restauration etc chantiers pendant les travaux Exploitation 67 Bon niveau de service des infrastructures e Assurer l entretien courant et p riodique des infrastructures Pr servation de l environnement notamment l hygi ne du e Am lioration de la s curit des biens et des personnes am lioration du cadre de vie des populations notamment en restructurant la zone fue e Mettre en place des syst mes performants de gestion des ordures m nag res e Meilleur acc s aux structures sanitaires int rieures et ext rieures en Am lioration de la sant publique et des activit s proc dant la restructuration socio ducatives e Acheminement rapide des moyens de secours en cas de sinistre e Meilleurs acc s aux structures ducatives et de formation Tableau 29 Mesures de bonification des impacts positifs des infrastructures et ouvrages Sous composantes s Attentes et Suggestions Voirie Drainage pluvial Voies de d viation Sensibilisation des riverains avant travaux Avertissements des occupants avant travaux Entretien et gestion apr s les travaux Adduction eau Forages et Bornes fontaines Contr le de la qualit des eaux D rivations de conduite pour viter de p naliser les habitants Sensibilisation des usagers Mise en place et formation des comit s de gestion des bor
162. marqu par l existence de documents de planification strat giques Plan National Action pour l Environnement DSRP etc ainsi que des textes pertinents au plan l gislatif et r glementaire Loi de protection de l environnement d cret sur les EIES etc Au plan l gislatif on note une parfaite concordance entre la l gislation nationale en mati re d tude d impact environnemental et social et la politique op rationnelle 4 01 de la Banque mondiale Au niveau institutionnel particuli rement dans les municipalit s des insuffisances sont not es en termes d int gration des aspects environnementaux dans la pr paration la mise en ceuvre et le suivi des projets mais aussi de capacit s et de coordination Ce contexte restera donc a tre renforc dans le cadre du PEEDU S agissant de l environnement du cadre de vie humain et des activit s socio conomiques en zones urbaines le CGES d crit notamment les contraintes majeures au plan environnemental et social dans les villes cibl es par le PEEDU Brazzaville et Pointe Noire Elle donne galement une analyse locale de la d gradation du cadre de vie dans ces communes notamment en relation avec le d veloppement des activit s du projet mais aussi leurs cons quences socio conomiques Pour souligner les probl mes environnementaux et sociaux potentiels qui pourraient d couler du programme PEEDU le CGES a aussi identifi et analys les impacts positifs et n gatifs po
163. mpacts and mitigation measures as well as the implementation of those measures institutional responsibilities follow up and the budget For a better efficiency of PEEDU environmental and social aspects management it is proposed within ESMF a Consultation Plan and a Monitoring Program to be executed mainly by the CCP PEEDU with the support of Environment and Social Focal Point ESFP within the two cities SNDE SNE DGE and Steering Committee of PEEDU ESMF supplies detailed recommendations about institutional arrangements However environmental assessment to be done about PEEDU activities should be in conformity with Congo environmental legislation and World Bank requirements Directions about Health and environmental safety general environmental directions wastes management directions directions about dangerous wastes management directions about monitoring assessment The ESMF puts a specific stress on technical support EIA or ESMP to be realized environmental good practices guides and data bases capacities building actors training and population awareness about project s opportunities Global cost of ESMF environmental measures is estimated 327 750 000 FCFA are spread over three 3 remaining years of the project and include e Costs of training actors and public awareness 55 000 000 FCFA e Cost of projects monitoring and assessment measures 92 750 000 FCFA e Cost of technical measures ESMP studies and provision for implementatio
164. n Manual for Maintaining and Operation Referential situation and data basis small equipment and materials for local municipalities COLODE 180 000 000 FCFA 10 RESUME EXECUTIF Le Projet Eau Electricit et D veloppement Urbain PEEDU concentr Brazzaville et Pointe Noire a pour objectif aider le gouvernement consolider les efforts consentis dans le cadre de la mise en uvre de sa politique de r duction de la pauvret urbaine par i la construction ou la r habilitation d infrastructures de base drainage voirie r habilitation construction d quipements collectifs traitement des rosions ii la mise en uvre des actions visant l accroissement durable de l acc s l eau potable notamment les r formes du secteur Eau l appui l investissement et l appui institutionnel ii la r forme du secteur de l lectricit l am lioration du syst me de gestion commerciale et du r seau de distribution La r alisation des ouvrages et infrastructures du PEEDU voirie urbaine extension r habilitation des r seaux d lectricit adduction d eau forages drainages coles centres de sant march s etc peut avoir des incidences environnementales ou sociales soit individuellement soit de mani re cumulative dans les quartiers cibles du projet En phase d exploitation gestion il se posera la cruciale question de la gestion des infrastructures r alis es qui peuvent occasionner
165. n check list des impacts types rencontr s et des mesures correctives appropri es pour viter ou att nuer ces impacts Le Consultant pr sentera en annexe un tableau des impacts types et leurs mesures d att nuation idoines Le consultant doit aussi proposer des actions pour am liorer les conditions environnementales et sociales dans les zones d intervention du projet Brazzaville et Pointe Noire D velopper un cadre de programme de suivi valuation participatif afin de pr server toute sa dimension communautaire et de l offre par la demande de ces mesures en sp cifiant les indicateurs environnementaux et sociaux types pour leur suivi valuation ainsi que la m thodologie de leur mise en uvre donn e de r f rence fr quence des collectes responsabilit s etc Le programme de suivi valuation participative devra en outre comporter un plan sp cifique de surveillance environnementale et sociale participative pour davantage s assurer du contr le efficace et effectif des questions environnementales et sociales mises en exergue dans le CGES D crire le m canisme et les arrangements institutionnels de mise en uvre du CGES en clarifiant les r les et responsabilit s des agences et de toutes les parties prenantes au niveau central et r gional impliqu es dans sa mise en uvre D crire le processus le m canisme et dans quelles circonstances les valuations environnementales et sociales sp cifiques 1 e valuation limit
166. n desserte de certaines populations iii d exacerbation de l insalubrit de la promiscuit et des inondations dans les quartiers iv d absence de march s et de non valorisation commerciale de certains produits agricoles locaux dans les march s v de maintien des infrastructures scolaires et sanitaires d grad es et surcharg es etc Au niveau de la voirie l absence de r habilitation condamnerait les infrastructures routi res terme ce qui va accentuer le probl me de la circulation urbaine et accentuer l enclavement de certains quartiers dans les arrondissements cibl s L absence d am nagement des quartiers d favoris s va d velopper l ins curit et la promiscuit L absence de forages et de non extension des branchements d eau va exacerber le recours l utilisation de sources d approvisionnement la qualit douteuse Sans forages les populations vont continuer consommer de l eau non potable provenant de puits traditionnels ou de sources non prot g es situ s proximit de leur habitation au risque de s exposer aux maladies d origine hydrique telles que les diarrh es amibiases h patites La non extension des branchements d eau va exacerber galement le recours l utilisation de sources d approvisionnement la qualit douteuse L absence ou la non r habilitation des quipements ducatifs sanitaires et sociaux constituerait une limite s rieuse dans la politique de l
167. n et de gestion pour qu ils puissent assurer avec l appui des CDQ et autres associations locales de quartier la gestion de la salubrit de la voirie et l entretien des caniveaux de drainage et les autres infrastructures locales 10 3 2 Mesures de renforcement technique Les mesures de renforcement technique concernent i l laboration d un manuel d entretien des ouvrages caniveaux pluviaux bornes fontaines coles et centres de sant etc et de bonnes pratiques environnementales ii une provision pour la r alisation et la mise en ceuvre d ventuels Plans de Gestion Environnementale et Sociale si n cessaire 11 l laboration d une situation de r f rence et la mise en place d une base des donn es urbaines donn es environnementales et sociales pour les villes de Brazzaville et de Pointe Noire iv la dotation de petits mat riels d assainissement aux COLODE mairies d arrondissement pour la gestion de la salubrit de la voirie et l entretien des caniveaux de drainage pluvial v le suivi et l valuation des activit s du PEEDU e Elaboration d un manuel d entretien des infrastructures et de bonnes pratiques environnementales A l issue des travaux de construction et de r habilitation il se posera aux structures locales notamment les services techniques municipaux la question cruciale de l entretien et de la maintenance r guli re Pour cela un outil pr cieux sera un manuel d entre
168. n p rim tre rapproch et un p rim tre loign e Le p rim tre rapproch est destin viter toute contamination directe des eaux dans un espace de 100 m autour du point d eau Il fera l objet de mesures de surveillance pour viter les mauvaises pratiques par la population lavage de linge nettoyage de v hicules d versement d eaux us es e Le p rim tre loign concerne les activit s interdites ou r glement e dans un espace suffisant autour du point d eau fix 300 m notamment les activit s humaines polluantes rejets industriels etc e Des actions de sensibilisation des Communaut s et comit s de suivi et gestion des points d eau seront assur es pour les impliquer dans la surveillance des p rim tres et dans l application ventuelle des mesures d expulsion en cas d infraction f Mesures g n rales d ex cution Directives Environnementales 113 Proc der au choix judicieux et motiv des sites d implantation Mener une campagne de communication et de sensibilisation avant les travaux Veiller au respect des mesures d hygi ne et de s curit des installations de chantiers Proc der la signalisation des travaux Employer la main d ceuvre locale en priorit Disposer des autorisations n cessaires en conformit avec les lois et r glements en vigueur Prot ger les propri t s avoisinantes des travaux Assurer l acc s des populations riveraines pendant les travaux Assu
169. ne proposition d un formulaire de s lection environnementale et sociale des sous projets Une proposition d une fiche de contr le environnementale et sociale des projets Une annexe comprenant entre autres canevas des termes de r f rence pour les tudes d impact environnemental et social d tails des consultations publiques sur le CGES incluant les dates les listes de pr sence les pr occupations abord es et les r ponses donn es directes environnementales a l attention des entreprises charg es des travaux VIII Profil du consultant Le consultant ayant labor le CGES initial du PEEDU a t consult et a donn son accord pour la poursuite de cette mission C est un Expert en valuation environnementale jouissant d une exp rience internationale reconnue d au moins cing 5 ann es dans ce domaine ayant conduit des travaux similaires et ayant une tr s bonne connaissance des politiques de Sauvegarde de la Banque mondiale IX Dur e de l tude La dur e du contrat sera de 5 semaines r parties comme suit 1 ii iii iv Deux 2 semaines de terrain Une semaine et demie 1 5 semaines de r daction du rapport provisoire Une demi 0 5 semaine d ateliers de validation du rapport provisoire Une 1 semaine pour la finalisation des rapports d finitifs de l tude
170. nergie et durent 8 fois plus longtemps que les ampoules incandescence Mais au plan sanitaire et environnemental il s agira de se poser les questions suivantes O les installer Dans des pi ces qui sont clair es longtemps Comment les liminer En effet un tube fluorescent n on contient 20 30 mg de mercure et une lampe fluorescente compacte contient 1 25 mg de mercure Jet es dans la poubelle classique les lampes basse consommation ont de grandes chances d tre cass es lib rant ainsi du mercure gazeux dans l atmosph re Mais ces lampes peuvent aussi contaminer les eaux et les sols un tube fluorescent pollue 20 000 litres d eau potable un niveau qui d passe les normes de potabilit Le mercure est ensuite absorb par des organismes vivants et s accumule tout au long de la cha ne alimentaire pour atteindre l Homme Il provoque alors des l sions irr versibles aux reins et au syst me nerveux La pr sence de poudres fluorescentes et d un gaz base de vapeur de mercure dans le tube non dangereuses en cours d utilisation fait que ces lampes constituent un d chet dangereux n cessitant une limination particuli re La lampe usag e ne doit pas tre jet e aux ordures m nag res car elle est polluante cause du mercure qu elle contient m me si la tendance est la r duction de la quantit de ce m tal des composants lectroniques du plomb dans le verre ainsi que des d p ts dus la tr
171. nes de fontaines March s Sensibilisation des populations bien avant les travaux N gociation avec les riverains limites horaires gestion des lieux etc Mettre en place un syst me de gestion des ordures m nag res Point d eau Eclairage Latrines suffisantes et tenant compte du sexe Garderie d enfants pour les vendeuses tudier la faisabilit Entretien et gestion apr s les travaux Ecoles Point d eau Latrines suffisantes et tenant compte du sexe Electrification raccordement au r seau ou panneaux solaire Gardiennage Logement d astreinte Sensibilisation pour la gestion apr s les travaux Participation communautaire da la gestion Implication des Association de Parents d l ves Responsabiliser les l ves dans l hygi ne et la salubrit mise en place d un comit d hygi ne et d assainissement et la surveillance des coles journ e de propret etc Entente avec les mouvements sportifs de quartiers utilisant les coles pendant les vacances Entretien et gestion apr s les travaux Centres de Sant Point d eau Latrines suffisantes et diff renci es malades accompagnants sexes Electrification raccordement au r seau ou panneaux solaire Sensibilisation pour la gestion apr s les travaux Entretien et gestion apr s les travaux Extension r habilitation de r seaux lectriques Information et sensibilisation sur les fraudes de raccordement au r seau Inform
172. nist re en mati re de strat gie et de planification du secteur de l eau e dela SNDE en mati re technique commerciale et financi re e organe de r gulation du secteur de l eau Elle finance notamment e les actions de communication n cessaires pour r ussite des r formes tude tarifaire e formation du personnel de l Organe de R gulation du Secteur de l Eau ORSE 2 3 Composante 3 R forme du secteur Electricit am lioration du syst me de gestion commerciale et du r seau de distribution Cette composante a pour but d laborer une strat gie d taill e pour la r forme du secteur de l lectricit et de rendre le Gouvernement plus apte mener bien la r forme Elle contribuera fiabiliser la fourniture et am liorer la qualit de service de l lectricit accroitre l acc s l lectricit dans les villes de Brazzaville et de Pointe Noire et am liorer les performances financi re et op rationnelle du secteur lectrique congolais Elle comportera les cinq sous composantes suivantes a Appui au MEH pour la r forme du secteur de l lectricit Cette sous composante comprendra les l ments suivants i Diagnostic du secteur ii Mesures court terme pour stabiliser le secteur iii Propositions relatives la r forme du secteur iv Atelier r unissant toutes les parties prenantes v Campagne itin rante pour pr senter les propositions de r forme au secteu
173. non respect des normes pour le choix des sites peut avoir des cons quences n gatives en termes de fr quentation scolaire surtout pour les jeunes filles en cas d loignement par rapport aux zones polaris es par l cole et provoquer ainsi une sous utilisation de l infrastructure Le choix du site d implantation des classes peut aussi porter sur une zone risque terrains inondables ou comportant des risques de glissements d charges d saffect es bordures de route grande circulation etc ce qui va augmenter les risques d accident les retards dans la scolarit des enfants en cas d inondation etc L implantation dans des sites exigus plus fr quents en milieu rural peut conduire la surcharge des quipements scolaires au d placement des l ves pour mener certaines activit s comme l exercice physique sinon l annulation pure et simple de ces activit s En phase de fonctionnement les coles vont devenir des lieux de g n ration de quantit s importantes d ordures m nag res ventes d aliments papiers provenant des activit s scolaires etc ce qui peut contribuer la pollution de l environnement L cole constitue un regroupement d une population particuli rement vuln rable certaines affections Si des mesures ad quates d hygi ne et d entretien ne sont pas prises les effets n gatifs indirects sur la sant des l ves seront galement importants L absence de dispositions d entretien ou le ma
174. ns Les Municipalit s de Brazzaville et de Pointe Noire interviennent dans la gestion des d chets solides et liquides la gestion des march s la gestion de la voirie urbaine la gestion des espaces verts l hygi ne publique et la salubrit de l environnement la gestion des cimeti res la gestion de la communication et de l information l entretien des canalisations de drainage la gestion environnementale la gestion des services de sant urbains Il se pose galement des difficult s de coordination des diff rents intervenants en milieu urbain Les mairies d arrondissement disposent de tr s peu de moyens ce qui justifie la raret de leur intervention au niveau des quartiers Pour l essentiel elles d pendent des Mairies Centrales de Brazzaville et de Pointe Noire m me pour les plus petites activit s d assainissement Ainsi d munies les mairies d arrondissement peuvent difficilement faire face leurs responsabilit s au niveau local La Mairie de Brazzaville dispose entre autres d une Direction de l Environnement et du cadre de vie avec tr s peu d experts environnement confirm s charg e de l entretien des caniveaux du suivi de la gestion des ordures m nag res et du contr le du respect de la l gislation environnementale nationale d une Direction Etudes et Contr le charg du contr le et du suivi des travaux d une Direction des march s charg e de la gestion des march s La commune de Poin
175. ns le CGES Fixer le montant du financement pourvoir par le projet pour mettre en uvre les conditions requises par le CGES Le consultant s efforcera d valuer et internaliser les co ts des EIES PGES sp cifiques des sous projets et ceux de la mise en uvre des mesures d att nuation et 127 de compensation propos es sur la base d exp riences comparables projets similaires dans le pays N B le consultant sera tenu de travailler en collaboration avec des experts locaux charg s des questions environnementales et sociales pour mieux cerner les diff rents contours des questions en tude V Documents consulter Les documents consulter comprennent entre autres e Le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES existant e La Politique Op rationnelle PO 4 01 de la Banque mondiale et la proc dure y relative PB 4 01 e Les documents d impact environnemental et social pr par s dans le cadre du PEEDU et des projets ant rieurs financ s par la Banque Mondiale dont le PURICV et le PURAC e rapport d tudes d impacts environnemental et sociale r alis es par le FAE sur les travaux d adduction Eau Pointe Noire e Les rapports financiers int rimaires du PEEDU e Les rapports de suivi environnemental et social du PEEDU e Tout autre document d tudes environnementale et sociale labor es pour les projets similaires financ s par les autres bailleurs de fonds VI Produits attendus Le consultant
176. nt la l gislation nationale en la mati re L Entrepreneur doit dans la mesure du possible utiliser de pr f rence un site existant Tous les sites doivent tre approuv s par le superviseur des travaux et r pondre aux normes environnementales en vigueur la fin de l exploitation d un site permanent l Entrepreneur doit 1 r tablir les coulements naturels ant rieurs par r galage des mat riaux de d couverte non utilis s ii supprimer l aspect d labr du site en r partissant et dissimulant les gros blocs rocheux A la fin de l exploitation un proc s verbal de l tat des lieux est dress en rapport avec le Maitre d ceuvre et les services comp tents Gestion des produits p troliers et autres contaminants L Entrepreneur doit nettoyer l aire de travail ou de stockage o il y a eu de la manipulation et ou de l utilisation de produits p troliers et autres contaminants Contr le de l ex cution des clauses environnementales et sociales Le contr le du respect et de l effectivit de la mise en uvre des clauses environnementales et sociales par l Entrepreneur est effectu par le Ma tre d uvre dont l quipe doit comprendre un expert environnementaliste qui fait partie int grante de la mission de contr le des travaux Notification Le Ma tre d uvre notifie par crit l Entrepreneur tous les cas de d faut ou non ex cution des mesures environnementales et sociales L Entrepreneur d
177. nt l ge de 5 ans de mortalit infanto juv nile de mortalit maternelle 781 pour 100 000 naissances vivantes et de la pr valence des malnutritions notamment celles des enfants plus d un enfant sur trois Le profil pid miologique est marqu par la pr dominance des maladies infectieuses la recrudescence des malades transmissibles tuberculose trypanosomiase schistosomiase et la progression inqui tante du VIH SIDA Le paludisme repr sente la premi re cause de morbidit 54 des d c s chez les moins de cinq ans Le taux de pr valence du VIH tait estim 4 chez les sujets g s de 15 49 ans pour l ann e 2007 21 3 2 Situation de l environnement Brazzaville et Pointe Noire 3 2 1 Brazzaville Pr sentation g n rale Au plan administratif la commune de Brazzaville avec une population d environ 1 200 000 habitants est divis e en sept arrondissements 1 Mak l k l 2 Bacongo 3 Poto Poto 4 Moungali 5 Ouenz 6 Talanga 7 Mfilou Le site de Brazzaville pr sente un relief de plaine 280 m d altitude de plateaux 310 325 m et de collines 400 475 m les plateaux sont situ s l ouest les collines sur tout le pourtour Nord et Est La plaine est constitu e de sols sablonneux les plateaux schisto gr seux de sols argilo sableux l g rement ferralitiques le fonds des grandes vall es et des ravines des plateaux est tapiss de podzols Le climat de Brazzaville est de
178. nt le commerce les magasins et les march s ciel ouvert les gargotes et l artisanat Cette situation est l origine de l encombrement permanant observ s dans les rues marchandes des quartiers o l activit conomique et commerciale est fortement concentr e autour des march s g n ralement tr s exigus et mal am nag s La concentration de commerces d ateliers et de services dans ces quartiers pose de s rieux probl mes de trafic et de transport d espaces verts d occupation et d encombrement irr guliers Cette situation est la base de l accroissement des d chets de toutes sortes qui constituent une des causes majeures d insalubrit en milieu urbain dont le r cepteur privil gi est la voirie urbaine et les caniveaux de drainage pluvial 3 3 3 Probl matique de la gestion des eaux us es domestiques Il n existe pas de r seau d vacuation des eaux us es Pour l essentiel l assainissement autonome est de mise toilette avec raccordement sur une fosse septique ou sur un puisard Dans les zones o la nappe phr atique est sub affleurante il est possible que les eaux souterraines soient contamin es par les latrines et les fosses septiques non tanches L vacuation des eaux m nag res lavages et eaux de cuisine se fait en majorit sur la voie publique contribuant norm ment la d t rioration de l environnement et la d gradation de la chauss e 28 3 3 4 Probl matique de la gestion d
179. nt un int r t particulier et sont importants pour la pr servation de la diversit biologique ou 4 cause de leurs fonctions cologiques Le PEEDU n a pas pr vu d intervention dans des habitats naturels donc cette politique n est pas d clench e Politique de Sauvegarde 4 09 Gestion des Pesticides PO 4 09 Gestion des Pesticides appuie les approches int gr es sur la lutte antiparasitaire Elle identifie les pesticides pouvant tre financ s dans le cadre du projet et labore un plan appropri de lutte antiparasitaire visant traiter les risques Le PEEDU ne pr voit pas l achat de pesticides dans le cadre de ses activit s donc cette politique n est pas d clench e Politique de Sauvegarde 4 12 R installation Involontaire L objectif de OP 4 12 est d viter ou de minimiser la r insertion involontaire l o cela est faisable en explorant toutes les autres voies alternatives de projets viables De plus 4 12 a l intention d apporter l assistance aux personnes d plac es par l am lioration de leurs anciennes normes de vie la capacit g n rer les revenus les niveaux de production ou tout au moins les restaurer L OP 4 12 encourage la participation communautaire dans la planification et la conduite de la r insertion et l octroi de l assistance aux personnes affect es ind pendamment du statut l gal du r gime foncier Cette politique couvre non seulement la r installation physique mais
180. ntale ou screening compl te un manquement dans la proc dure nationale en mati re d valuation environnementale notamment en ce qui concerne le tri et la classification des projets Le CGES est appel combler cette lacune Les diff rentes tapes du processus de s lection environnementale et sociale sont d termin es dans les paragraphes suivants L ampleur des mesures environnementales et sociales requises pour les activit s du projet d pendra des r sultats du processus de s lection Ce processus de s lection vise a i d terminer les activit s du projet qui sont susceptibles d avoir des impacts n gatifs au niveau environnemental et social y compris les activit s susceptibles d occasionner le d placement des populations ou l acquisition de terres ii d terminer les mesures d att nuation appropri es pour les activit s ayant des impacts pr judiciables iii identifier les activit s n cessitant des PGES s par s iv d crire les responsabilit s institutionnelles pour l analyse et l approbation des r sultats de la s lection la mise en uvre des mesures d att nuation propos es et ventuellement la pr paration des rapports v assurer le suivi des param tres environnementaux Ce processus de screening comporte les tapes suivantes Etape 1 Pr paration du micro projet dossiers techniques d ex cution des infrastructures Pour chacune des deux communes le Charg de mission C
181. ntier est unique pour le chantier et les notes doivent tre crites l encre L Entrepreneur doit informer le public en g n ral et les populations riveraines en particulier de l existence de ce journal avec indication du lieu o il peut tre consult 112 Entretien des engins et quipements de chantiers L Entrepreneur doit respecter les normes d entretien des engins de chantiers et des v hicules et effectuer le ravitaillement en carburant et lubrifiant dans un lieu d sign cet effet Sur le site une provision de mati res absorbantes et d isolants coussins feuilles boudins et fibre de tourbe ainsi que des r cipients tanches bien identifi s destin s recevoir les r sidus p troliers et les d chets doivent tre pr sents L Entrepreneur doit ex cuter sous surveillance constante toute manipulation de carburant d huile ou d autres produits contaminants y compris le transvasement afin d viter le d versement L Entrepreneur doit recueillir traiter ou recycler tous les r sidus p troliers les huiles usag es et les d chets produits lors des activit s d entretien ou de r paration de la machinerie Il lui est interdit de les rejeter dans l environnement ou sur le site du chantier L Entrepreneur doit effecteur les vidanges dans des f ts tanches et conserver les huiles usag es pour les remettre au fournisseur recyclage ou aux populations locales pour d autres usages Les pi ces de rechange
182. nvironnemental Etape 3 1 Etape 3 2 Etape 4 Choix de simples mesures Choix du consultant en cas Examen et approbation d att nuation appliquer de r alisation d une NIES ou d un PGES seul EJ Etape 6 Int gration des mesures Etape 5 Consultations environnementales dans les Dossiers d appel publiques d offres et les Dossiers d ex cution P Etape 7 1 Mise en uvre des activit s Etape 7 2 Suivi valuation 83 10 2 Mesures environnementales et sociales d j r alis es La r alisation des activit s du PEEDU a connu la mise en uvre de certaines mesures environnementales et sociales au premier rang desquelles on note e Recrutement d un Charg de Mission Sauvegardes Environnementales CM SES La CCP PEEDU a recrut un Charg de Mission Sauvegardes Environnementales CM SES qui assure la fonction environnementale et sociale du projet e R alisation d une EIES NIES pour certains travaux voiries rosions eau e Mesures de sensibilisation Un atelier de sensibilisation sur la gestion environnementale et sociale a t organis par le PEEDU en janvier et f vrier 2013 Pointe Noire et Brazzaville Aussi des campagnes de sensibilisations ont t men es l endroit des ouvriers avec la distribution des pr servatifs dans les chantiers e Dotation de mat riel d entretien pour certaines COLODES lutte contre les rosions e Mesures de suivi Le charg d
183. ociale La communication ducative doit s articuler avec des strat gies d marches pour atteindre un objectif ou une famille d objectifs de mani re directe localis e dans le cadre d un cheminement participatif o chaque tape est r alis e avec un support de communication ad quat Ce syst me de communication s assimile une d marche de n gociation pour amener les populations par le biais de groupes organis s participer la gestion durable du Projet 44 La communication sociale permet de renforcer la r flexion et la prise de conscience sur les enjeux qui structurent l information environnementale De mani re plus sp cifique elle vise le dialogue la concertation et la participation En d finitive la strat gie du Plan de consultation doit alimenter r gulariser le jeu interactif d information sur l environnement et sur le projet entre tous les acteurs Strat gie Le d but de la planification strat gique et de la mise disposition de l information environnementale du projet devra tre marqu soit par des journ es de lancement soit par une s rie d annonces publiques Les objectifs vis s sont la mise en r seau des diff rents acteurs par rapport un ensemble de connaissances sur l environnement et de la r gion et sur le PEEDU la mise en place de groupes intersectoriels r f renc s aux diff rentes composantes du Projet la mise en place d un comit l chelle local COLOD
184. oit redresser tout manquement aux prescriptions d ment notifi es lui par le Ma tre d uvre La reprise des travaux ou les travaux suppl mentaires d coulant du non respect des clauses sont la charge de l Entrepreneur Sanction En application des dispositions contractuelles le non respect des clauses environnementales et sociales d ment constat par le Maitre d uvre peut tre un motif de r siliation du contrat L Entrepreneur ayant fait l objet d une r siliation pour cause de non application des clauses environnementales et sociales s expose des sanctions allant jusqu la suspension du droit de soumissionner pour une p riode d termin e par le Ma tre d ouvrage avec une r faction sur le prix et un blocage de la retenue de garantie R ception des travaux Le non respect des pr sentes clauses expose l Entrepreneur au refus de r ception provisoire ou d finitive des travaux par la Commission de r ception L ex cution de chaque mesure environnementale et sociale peut faire l objet d une r ception partielle impliquant les services comp tents concern s 108 Obligations au titre de la garantie Les obligations de l Entrepreneur courent jusqu la r ception d finitive des travaux qui ne sera acquise qu apr s compl te ex cution des travaux d am lioration de l environnement pr vus au contrat d Clauses Environnementales et Sociales sp cifiques Signalisation des travaux L
185. omptables PEEDU 29 novembre 2008 Rapport de suivi Financier p riode du 1avril 2009 au 30 juin 2009 PEEDU Edition du 10 aout 2009 Audit environnemental et social du PURICV Projet d Urgence de R habilitation des Infrastructures et d Am lioration des conditions de vie des populations PURICV D Doucour Rapport final mars 2005 Document de Strat gie de R duction de la Pauvret DSRP 2008 20010 Comit National de lutte contre la pauvret STP Minist re du plan et de l Am nagement du territoire Rep du Congo Aide m moire de mission de pr valuation de l AID 15 au 21 avril 2009 Aide m moire de mission de pr valuation de l AID ler au 8 juillet 2009 Aide m moire de mission de pr paration de l AID 14 au 25 juillet 2008 Aide m moire de mission d identification de l AID 14 au 21 mars 2008 Manuel d Evaluation Environnementale Vol 1 Politiques proc dures et questions intersectorielles Banque Mondiale Secr tariat francophone de l Association Internationale pour l Evaluation d Impacts Montr al 1999 Manuel d Evaluation Environnementale Vol 2 Lignes directrices sectorielles Banque Mondiale Secr tariat francophone de Association Internationale pour Evaluation d Impacts Montr al 1999 Manuel Op rationnel de la Banque Mondiale Politiques Op rationnelles Banque Mondiale Washington 1999 Plan national de d veloppement sanitaire PNDS 2007 2011 MSASF janvi
186. ompte des installations en mati re de collecte et d limination des d chets biom dicaux implantation des poubelles de stockage et des incin rateurs ou autres proc d s ad quats d limination La gestion des d chets issus des centres de sant a construire devra s appuyer sur les recommandations et mesures pr conis es par le plan de gestion des d chets biom dicaux labor par le Minist re de la Sant Pesticides utilis s dans Vimpr gnation des moustiquaires Le PEEDU ne pr voit pas achat de pesticides Toutefois dans le cadre de la distribution des moustiquaires impr gn es d insecticide le PEEDU veillera ce que les produits utilis s soient conformes ceux homologu s par le Minist re de la Sant comme le montre le tableau ci dessous Produits insecticides recommand s pour le traitement des moustiquaires Produit insecticide Dosage produit actif en mg m de toile Alpha cypermethrine 10 SC 20 40 Cyfluthrine 5 EW 50 Deltamethrine 1 SC ou WT 25 15 25 Etofenprox 10 EW 200 Lambda cyhalothrine 2 5 CS 10 20 Permethrine 10 EC 200 500 SC concentr en suspension aqueuse EW mulsion huile dans l eau WT comprim dispersible dans l eau CS suspension en capsules microencapsul EC concentr mulsifiable Le Programme National de Lutte contre le Paludisme recommande l utilisation de la Deltham trine K Otab 25 Comprim Dispersible dans l Eau cause
187. on et d autorisations administratives Avant de commencer les travaux l Entrepreneur doit se procurer tous les permis n cessaires pour la r alisation des travaux pr vus dans le contrat du projet routier autorisations d livr s par les collectivit s locales les services forestiers en cas de d boisement d lagage etc les services miniers en cas d exploitation de carri res et de sites d emprunt les services d hydraulique en cas d utilisation de points d eau publics de l inspection du travail les gestionnaires de r seaux etc Avant le d marrage des travaux Entrepreneur doit se concerter avec les riverains avec lesquels il peut prendre des arrangements facilitant le d roulement des chantiers R union de d marrage des travaux Avant le d marrage des travaux l Entrepreneur et le Ma tre d uvre sous la supervision du Ma tre d ouvrage doivent organiser des r unions avec les autorit s les repr sentants des populations situ es dans la Zone du projet et les services techniques comp tents pour les informer de la consistance des travaux r aliser et leur dur e des itin raires concern s et les emplacements susceptibles d tre affect s Cette r union permettra aussi au Ma tre d ouvrage de recueillir les observations des populations de les sensibiliser sur les enjeux environnementaux et sociaux et sur leurs relations avec les ouvriers Pr paration et lib ration du site L Entrepreneur devr
188. onnemental pr alable L OP 4 01 classifie les projets comme suit e Cat gorie A impacts n gatifs majeurs certains et irr versibles e Cat gorie B impacts n gatifs potentiels r versibles et g rables e Cat gorie C impacts n gatifs non significatifs Le d cret n 2009 415 du 20 novembre 2009 fixant le champ d application le contenu et les proc dures de I tude d impact environnemental et social d finit la classification des projets Cat gorie A impact lev soumis a une FEIE Cat gorie B impact moyen soumis une notice d impact Cat gorie C impact faible soumis une notice d impact environnemental Toutefois il n existe pas de formulaire d analyse et de s lection qui permet d aboutir cette cat gorisation Conformit entre l OP 4 01 et la l gislation nationale Toutefois n cessit d laborer un formulaire d analyse et de s lection qui permet d aboutir cette cat gorisation Cette recommandation est prise en compte dans le pr sent CGES Participation publique L OP 4 01 dispose que pour tous les projets de Cat gorie A et B les groupes affect s par le projet et les ONG locales sont consult s sur les aspects environnementaux du projet et tient compte de leurs points de vue Pour les projets de cat gorie ces groupes sont consult s au moins deux reprises a peu de temps apr s l examen environnemental pr alable et avant la final
189. onstruction de l Urbanisme et de l Habitat Composante II Approvisionnement en eau des zones urbaines Cette composante a pour objectif d accro tre de mani re durable l approvisionnement en eau potable et d am liorer la gestion du sous secteur gestion et approvisionnement de l eau dans les villes de Brazzaville et Pointe Noire Cette composante va contribuer la r alisation de l objectif du mill naire pour le D veloppement OMD 7 qui pr voit de r duire de moiti d ici 2015 le nombre de personnes priv es d eau potable Cette composante se d cline en deux sous composantes savoir Sous composante A Am liorer et d velopper l approvisionnement en eau dans les deux principaux centres urbains cette sous composante vise l accroissement et la remise en tat de la production d eau par la construction de deux forages industriels Pointe Noire au financement de la r habilitation du r seau d adduction d eau potable aux raccordements individuels et par bornes fontaines avec compteurs la consommation au niveau de Brazzaville et Pointe Noire Sous composante B Appui la r forme du secteur de l eau en milieu urbain Il s agit de cr er des conditions propices la stabilisation de la situation de la soci t nationale de distribution d eau SNDE en am liorant ses op rations au plan technique financier commercial et des ressources humaines gr ce un partenariat avec le secteu
190. or ts travaux agricoles sur de grandes surfaces et l utilisation des machines agricoles des pesticides et des engrais e domaine public maritime e nergie barrages lignes lectriques stockage souterrain d hydrocarbures l extraction de mat riaux exploitation des carri res travaux miniers terre mer du cours d eau les infrastructures de transport travaux et am nagement des transports a riens ferroviaires et routiers canalisation de transport de gaz d hydrocarbures de produits chimiques les installations class es le tourisme tablissement de plus de 100 lits travaux int ressant les eaux continentales et l urbanisme Il n existe pas de Manuel de Proc dures ou guides techniques sur la r alisation des au sein de la Direction G n rale de l Environnement DGE D autres textes environnementaux sont en cours d laboration ou approbation notamment e Le projet de loi modifiant et compl tant la loi n 003 91 du 23 avril 1991 sur la protection de l environnement e Le projet de code d hygi ne e Fixant les normes de la qualit de l eau potable normes microbiologiques et physicochimiques en r publique du Congo e Fixant les normes de la qualit des eaux r siduaires industrielles domestiques etc en r publique du Congo e Fixant les normes de qualit de l air en r publique du Congo Loi N 13 2003 du 10 avril 2003 portant Code de l Eau Dan
191. orfaitaire Synth se des constats Points positifs e Effectivit des besoins en infrastructures de bases e Infrastructures vont contribuer r duire la pauvret e Projet bien appr ci et impatiemment attendu par les acteurs et b n ficiaires Points n gatifs e Nuisances d sagr ments lors des travaux voies coup es machinerie en ville etc e Risques de d placement et perturbation de certaines activit s socio conomiques Inqui tudes e Choix des entreprises non qualifi es Absence de mesures d accompagnement point d eau lectrification latrines etc Insuffisance de la pr paration sensibilisation des populations Absence de gestion et entretien apr s les travaux la fin du projet D marrage tardif des travaux Principales recommandations G n rales Aspects r glementaires e Conformit aux dispositions environnementales et sociales e R aliser les tudes environnementales et sociales n cessaires e Impliquer les services de la DGE et des DDE dans le suivi Aspects techniques et renforcement des capacit s e D finition claire des activit s r aliser Sensibilisation des populations et accompagnement social sur les activit s du projet Concertation collaboration entre les acteurs concern s et impliqu s Coordination avant les travaux et synergie avec les autres projets locaux R alisation d quipements environnementaux points d eau latrine lectrification Arrangements insti
192. ort pr sentera les donn es biologiques et socio conomiques de la zone du projet savoir El ments biophysiques oc anographie climat g omorphologie g ologie faune et flore marines l ments socio conomiques d mographie sociologie ducation sant transport et toutes les activit s conomiques La description des donn es physiques devra tre sous tendue par des cartes th matiques climat v g tation g ologie et topographie Le rapport d EIES indiquera si possible les ventuelles difficult s ou lacunes et incertitudes sens es tre relev es dans la zone du projet 9 Identification et Analyse des impacts pr visionnels Cette analyse se fera suivant les l ments valoris s de l environnement sol air eau fore faune et les l ments socio conomiques emploi ducation activit s socio conomiques et en fonction des diff rentes phases du projet Cette analyse se fera sur la base d une matrice qu on indiquera Les impacts seront caract ris s suivant l intensit faible moyenne ou majeure l tendue r gionale locale et ponctuelle et la dur e longue moyenne et courte Les taux de pollution seront indiqu s en se r f rant aux normes internationales 10 Concertation avec les autorit s et populations locales Cette concertation se fera conform ment aux dispositions du d cret 2009 415 du 20 novembre 2009 fixant le champ d application le contenu et les proc
193. osion et l boulement des berges et talus Tableau 22 Mesures d att nuation des impacts n gatifs des travaux d am nagement des march s PHASE MESURES D ATTENUATION Construction Voir mesures g n rales d att nuation Impliquer les marchands b n ficiaires la conception des talages et cantines Exploitation Pr voir des emplacements de collecte des d chets solides Mettre en place une organisation autonome de collecte en rapport avec les commer ants D limiter les march s et instaurer un horaire d ouverture et de fermeture Affecter des agents de s curit Sensibiliser les usagers sur la s curit et la vente de produits aliments hygi niques 65 Tableau 23 Mesures d att nuation des impacts des travaux de construction r habilitation des centres de sant Phase Mesures d att nuation Construction Proc der au choix judicieux et motiv des sites d implantation Elaborer un plan d action pour la r installation en cas de d placement involontaire des populations Veiller au respect des mesures d hygi ne et de s curit des installations de chantiers Proc der la signalisation des travaux Employer la main d ceuvre locale en priorit dans les domaines o elle est a des ressources comp tentes Veiller au respect des r gles de s curit lors des travaux Assurer la collecte et l limination des d chets issus des travaux Pr voir dans le proje
194. ositions qu il contient Textes relatifs la d centralisation Loi N 3 2003 du 17 janvier 2003 fixant l organisation administrative territoriale Elle divise le territoire en d partements communes arrondissements districts communaut s urbaines communaut s rurales quartiers villages Les Communes sont la fois des circonscriptions administratives et des collectivit s locales Loi N 7 2003 du 6 f vrier 2003 portant organisation et fonctionnement des Collectivit s locales Conseil municipal et commissions Loi N 9 2003 du 6 f vrier 2003 fixant les orientations fondamentales de la d centralisation Les domaines de transfert des comp tences sont d termin s par la loi Loi N 10 2003 du 6 f vrier 2003 portant de transfert des comp tences aux Collectivit s locales Planification d veloppement et am nagement du territoire urbanisme et habitat enseignement public sant action sociale et protection civile environnement tourisme et loisirs sport et action culturelle eaux for ts et chasse agriculture levage et p che commerce et artisanat travaux publics et transports mines nergie et hydraulique emploi administration et finances e Dans le domaine de l environnement lutter contre les nuisances la pollution la protection des sols contre l rosion les glissements de terrain et les inondations prot ger les cosyst mes cr er et entretenir des espaces verts assurer le
195. ouent un r le moteur dans le d veloppement socio conomique local et constituent des partenaires privil gi s du PEEDU Certaines d entre elles pourraient constituer des instruments importants de mobilisation des acteurs pour impulser une dynamique plus vigoureuse dans la gestion environnementale du PEEDU Les Comit s Locaux de D veloppement COLODE Dans le cadre du PEEDU des Comit s Locaux de D veloppement COLODE seront cr s au niveau de chaque zone d intervention du projet Ces COLODE devront faciliter l implication des populations locales b n ficiaires des micro projets dans le suivi de leurs mises en uvre et pourront tre impliqu s dans l entretien et b n ficier des opportunit s d emplois cr s selon les micro projets Au sein des quartiers on note l existence de comit s de quartier dont l objectif est de promouvoir sous l autorit du Maire d arrondissement le d veloppement du quartier travers l am lioration des conditions de vie des habitants Ces structures par un grand travail de mobilisation ont amen la population dans le pass prendre conscience de la n cessit d agir pour le d veloppement des quartiers Les populations riveraines des zones de travaux ne sont pas toujours averties des r alisations qui vont se faire dans leur quartier certaines d entre elles se r veillent un beau jour et voient des engins arriver et s installer lors de la mise en service on ne leur dit p
196. particular focus on basis infrastructures schools and sanitary equipment socio collective equipment markets equipment and equipment for rain water draining water pumping wells etc The legal and institutional context of the environmental sector and the PEEDU s sectors as well presents achievements in the fields of planning and strategic orientation documents National Environment Action Plan Strategic Document for Poverty Reduction etc and pertinent legislation and regulations Environment protection Law Environment impact Assessment decree etc At the legislative level there is a perfect match between the national legislation on Environmental and Social Impact Assessment and Operational Policy 4 01 of the World Bank At institutional level particularly in the municipalities deficiencies are noticed in terms of integrating the environmental aspects during the project implementation and monitoring but also in terms of capacity and coordination This context should be reinforced within the PEEDU As for the environmental human settlement and socioeconomic activities the Environnemental and Social Management Framework ESMF have identified existing potentialities in the environmental and social field in the targeted cities Brazzaville and Pointe Noire It also supplies a nation wide analysis of natural resources and urban environment degradation in relation with the project s activities development and their socioeconomic cons
197. pitale conomique du Congo du fait des activit s industrielles notamment p troli res et commerciales qui s y d veloppent et d autre part la deuxi me ville du pays gr ce sa d mographie Chef lieu de la r gion de la Kouilou la ville surnomm e PONTON LA BELLE abrite une population tr s cosmopolite Pointe Noire constitue un espace convivial et cosmopolite o vivent se c toient se m lent se brassent en toute qui tude et dans la concorde plusieurs communaut s africaines am ricaines asiatiques et europ ennes Pointe Noire est donc une cit ouverte Seul port en eau profonde du Golfe de Guin e dot d une grande capacit d accueil Pointe Noire est le d bouch naturel sur l Oc an atlantique d un axe de communication vital pour le d senclavement et le d veloppement de l Afrique Centrale la concentration d industries et de commerces qu elle abrite Pointe Noire est un centre d affaires o se d veloppe un volume important d activit s qui recouvrent tous les domaines primaire secondaire et tertiaire avec un secteur dominant la recherche et l exploitation p troli res Situation environnementales et actions e Le Maire de Pointe Noire tablit r guli rement des ordres de mission pour assurer le contr le du domaine Public occup dans la ville et le d guerpissement des occupants anarchiques e La collecte des ordures m nag res s effectue en r gie par la Direction de la logis
198. porteront sur les risques d accidents professionnels lectrocution lorsque les fils lectriques sont terre les risques d lectrocution et de collision avec les objets en mouvement la modification du paysage urbain coupure de la vision par les lignes a riennes les risques sanitaires li s la soumission au champs lectromagn tique les risques li s aux dangers d lectrocution le long des corridors en cas de vandalisme ou de chutes de poteaux de ruptures ventuelles des c bles lectriques si les normes de s curit s ne sont pas respect es On craindra aussi les effets sonores concernent le bruit issu des bobinages des transformateurs ou des ventilateurs install s sur les radiateurs d huile Avec les postes transformateurs les risques portent sur les effets li s l hexafluorure de soufre SF6 utilis sous forme gazeuse dans certains quipements lectriques des postes de transformation Le SF6 est un gaz stable non nocif pour l homme non toxique et non corrosif Il 57 est galement inexplosible et ininflammable Le SF6 est un gaz effet de serre mais qui contribue tr s faiblement l appauvrissement de la couche d ozone du fait des tr s faibles concentrations mises Pour comparaison sa contribution est de 0 01 tandis que celle du CO2 est de 60 Une autre crainte concerne l impact sanitaire et environnemental des lampes basse consommation Ces lampes consomment 5 fois moins d
199. pousse les populations acheter des produits pharmaceutiques douteux on note galement certaines difficult s dans acc s des soins de qualit Le ch mage des jeunes est important Le secteur agricole est en d clin du fait des techniques rudimentaires Les revenus des m nages sont faibles pour pouvoir satisfaire les besoins fondamentaux nourriture v tements soins de sant Les populations acc dent difficilement l information et aux moyens de communication Les entit s urbaines et rurales sont insalubres et d grad es pas de bons r seaux d assainissement ni de syst mes performants de gestion et de suivi des ressources environnementales Les personnes vuln rables sont faiblement prises en charge Probl mes transversaux La gouvernance est peu satisfaisante La s ropr valence du VIH SIDA est importante La femme est victime d in galit s dans la soci t La situation des enfants est difficile Probl mes sp cifiques Des franges importantes de populations vivent dans l ins curit 4 1 3 L environnement est insuffisamment prot g De nombreuses pratiques anthropiques d t riorent l environnement la culture sur br lis la coupe abusive de bois de chauffe l exploitation sauvage des for ts par des soci t s foresti res la p che non r glement e la production des d chets et l mission de gaz tr s polluants L ouverture sociale aux groupes minoritaires est t
200. proc dures de recasement Les d placements pourront concerner certaines communaut s dont les sites d habitations ou d activit s professionnelles vont tre sous l emprise des infrastructures mettre en place Risques de d placement de population de destruction de biens et de perturbation d activit s socio conomiques li s aux mauvais choix des sites Le choix du site mis disposition par les autorit s communales constitue une question tr s sensible au plan social En effet un site pressenti peut faire l objet de conflits si des personnes en revendiquent la propri t ou sont en 7 2 2 53 train de l utiliser pour des fins agricoles d habitation ou autres utilisations culturelles ou coutumi res Dans ces cas de figure le choix du site et son am nagement pour de nouvelles constructions pourraient d boucher sur une proc dure d expropriation m me si pour certains arrondissements il existe des r serves fonci res Pollutions et nuisances sur le cadre vie rejets anarchiques des d chets solides et liquides issus des chantiers gravats et d blais provenant de la pr paration de sites fouilles fondations huiles de vidange des moteurs etc ces pollutions provoqu es par les activit s de construction sont une menace qui p se sur l hygi ne et la salubrit publique Il en est de m me de la manipulation des mat riaux fins ciment et de sables qui risquent d alt rer le cadre de vie urbain et d indisposer
201. ps elle marquerait un manque d ambition et surtout un rejet des initiatives de lutte contre la pauvret en milieu urbain Autrement dit l option absence du PEEDU signifierait un manque de politique urbaine sociale ambitieuse Cela correspondrait un refus clair de donner aux autorit s communales la possibilit et la responsabilit de valoriser leur cadre de vie En somme l option sans projet renforcerait le processus de paup risation et de marginalisation des populations urbaines de Brazzaville et de Pointe Noire en m me temps qu elle exacerbe le processus de d t rioration de l environnement et du cadre de vie au niveau de ces communes 70 9 EVALUATION DES CAPACITES DE GESTION ENVIRONNEMENTALE 9 1 Les structures de mise en uvre du PEEDU La mise en uvre rationnelle du PEEDU sugg re que ses activit s soient conformes et coh rentes par rapport l action du Gouvernement dans les secteurs concern s tant au niveau central que local Dans ce sens e au niveau national le PEEDU est supervis par un comit de pilotage pr sid par le minist re du plan et de l am nagement du territoire et compos des repr sentants d sign s des minist res impliqu s dans le projet de la D l gation G n rale des Grands Travaux des Mairies de Brazzaville et Pointe Noire de la Soci t Nationale de Distribution d Eau SNDE et de la Soci t Nationale d Electricit SNE Ce comit de pilotage collabore a
202. pulations e Veiller au respect des mesures d hygi ne et de s curit des installations de chantiers e Proc der la signalisation des travaux e Employer la main d ceuvre locale en priorit dans les domaines o elle est a des ressources comp tentes e Veiller au respect des r gles de s curit lors des travaux e Assurer la collecte et l limination des d chets issus des travaux e Pr voir dans le projet des mesures d accompagnement raccordement aux r seaux d eau lectricit et assainissement quipement formations programme de gestion et d entretien e Mener des campagnes de sensibilisation sur les IST VIH SIDA e Impliquer troitement les services communaux dans le suivi de la mise en uvre des activit s e R habiliter les carri res et autres sites d emprunts e Respects des esp ces prot g es notamment les arbres Exploitation e Pr voir une plantation et un mur de cl ture e Pr voir des points d eau et des blocs sanitaires lors des travaux e Effectuer les travaux de r fection pendant les vacances pour viter de perturber les cours e Ne pas toucher aux terrains scolaires de jeu autant que possible 66 Tableau 25 Mesures d att nuation des impacts n gatifs de la mise disposition des moustiquaires impr gn es Phase Mesures d att nuation Exploitation Veiller commander des moustiquaires impr gn es avec des produits autoris s par le Minist re de la Sant Renforcer
203. qui vont assurer le suivi de proximit s de la mise en uvre des recommandations du CGES et des mesures contenues dans les PGES Les COLODE Ils participeront la mobilisation sociale l adoption et la diffusion de l information contenue dans le CGES et les PGES etc Ces commissions participeront au suivi de proximit dans chaque commune d arrondissement et veilleront la gestion et l entretien des infrastructures La premi re phase du PEEDU a r v l que la mise en place des COLODE a rencontr quelques difficult s et le projet ne dispose d aucuns l ments permettant d avancer dans ce processus Le PEEDU devrait commanditer une tude permettant une r identification de structures locales leur fonctionnement et surtout leur volont et capacit s s identifier autour de ces COLODE Les ONG et la Soci t civile Les ONG OCB et autres organisations environnementales de soci t civile pourront aussi participer informer duquer et conscientiser la population sur les aspects environnementaux et sociaux li s la mise en uvre du projet mais aussi au suivi de la mise en uvre des mesures du CGES Les Entreprises contractantes PME Elles doivent ex cuter les mesures environnementales et sociales et respecter les directives et autres prescriptions environnementales contenues dans les march s de travaux et les DAO Les Bureaux d tudes et de contr le Ils doivent assurer le contr le de l effectiv
204. r viter d ventuels conflits lors des travaux La CCP PEEDU et les b n ficiaires mairies de Brazzaville et de Pointe Noire doivent aussi se concerter avec les soci t s concessionnaires de r seau adduction d eau lectricit et t l phone etc pour effectuer un rep rage de leurs r seaux avant les travaux Rencontre d information et de sensibilisation au d marrage des travaux Une s ance de sensibilisation sera organis e sur chaque site de travaux pour mieux informer sur le projet et les enjeux au plan environnemental et social Il s agira d tablir un climat de concertation et de dialogue avec les communaut s locales Ces concertations porteront sur la validation de l tude d impact et concerneront les acteurs directement interpell s par les travaux Les rencontres institutionnelles et la sensibilisation des acteurs devront permettre aux coordinations nationales de disposer d une feuille de route pour la r alisation du CGES qui devra permettre de fixer les modalit s de collaboration avec les services suivants les services de l Urbanisme et des Domaines concernant la d claration d utilit publique et la s curisation de l emprise les services des Travaux Publics concernant l emprise de la route et les travers es de voirie les collectivit s locales sensibilisation des populations accompagnement social et suivi des travaux les soci t s concessionnaires de r seaux localisation des r s
205. r habilitation du syst me de drainage pluvial permettra de renforcer l hygi ne du milieu de r duire tr s fortement les inondations sources de d veloppement et de propagation de maladies hydriques et celles dues aux insectes vecteurs moustiques etc de d t rioration des conditions de vie des populations et de pertes de biens d viter la pollution de la nappe et autres sources d eau par les eaux us es etc De m me l am lioration du drainage longitudinal des rues la reprise des venues d eau l am nagement des travers es pluviales et le r tablissement de la fonctionnalit des exutoires hors voirie ont pour effets de rendre plus durable la viabilit des rues en am liorant la tenue des chauss es et terrassements contre la concentration des ruissellements d am liorer les conditions sanitaires en r duisant les stagnations et d am liorer la s curit physique des riverains en r duisant les risques d inondation et de d stabilisation des constructions La r alisation et la r habilitation des ouvrages de drainage vont permettre aussi dans certaines zones basses l ass chement des marais et des d pressions ainsi qu une suppression non n gligeable des g tes larvaires ce qui entra nera aussi une r duction de la transmission du paludisme Approvisionnement en eau potable par les forages et les bornes fontaines 48 La disponibilit de l eau potable travers la construction de deux 2 forages Pointe Noi
206. r les Ecoles du minist re charg de l Hydraulique pour les infrastructures hydrauliques au titre de la supervision Des Consultants ind pendants assureront l valuation la fin des travaux Pour bien assurer l effectivit du suivi au niveau des deux villes le PEEDU devra tablir un protocole d accord avec la DG Environnement et les DDE de Brazzaville et de Pointe Noire pour d finir ensemble les modalit s et la nature de l appui n cessaire cet effet Ce protocole permettra d appuyer le travail de proximit du CM SES du PEEDU 10 8 Calendrier de mise en uvre des mesures 96 Le calendrier de mise en uvre et de suivi des activit s environnementales du PEEDU s tablira comme suit sur les 3 ann es qui restent pour le projet Mesures Mesures d att nuation Mesures institutionnelles Mesures techniques Actions propos es Voir liste des mesures d att nuation par micro projet D signation des Points focaux Environnement et Social R alisation de NIES pour certaines activit s du PEEDU P riode de r alisation Durant la en uvre 1 ann e avant le d but de la mise en 1 ann e ou avant la mise en Formation Sensibilisation Mesures de suivi Dotation de petits mat riels d assainissement aux mairies d arrondissement Base de donn es Formation des PFES en gestion environnementale des projets Sensibilisation et mobilisation
207. r priv Composante III R forme du secteur de l lectricit Elle a pour but de mettre en place une strat gie d taill e pour la r forme du secteur de l lectricit Elle s appuie sur deux sous composantes savoir e Sous composante A sur l appui au Minist re de l nergie et de hydraulique pour la r forme du secteur de l eau et de l lectricit et de la soci t Nationale d lectricit SNE Cette sous composante va s articuler autour des points suivants i le diagnostic du secteur ii les mesures court terme 111 les propositions pour la r forme du secteur iv l atelier avec les parties prenantes v la campagne itin rante pour pr senter les propositions de r forme au secteur priv 125 e Sous composante B sur l appui au minist re de l nergie et de l hydraulique MEH concernant les mesures cl s qu exigent les r formes cette sous composante comprendra essentiellement 1 les tudes tarifaires ii l examen et la mise jour du cadre juridique l assistance pour l ex cution du budget l effort de communication Au terme de la revue mi parcours du projet le Gouvernement et la Banque Mondiale ont convenu d tendre le champ de comp tence de cette composante travers la r alisation des op rations d appui la distribution de l lectricit Brazzaville et Pointe Noire Dans le cadre de la pr paration de cette composante le PEEDU se propose d uti
208. r priv et vi Finalisation des propositions de r forme avec la contribution de l atelier et de la campagne itin rante b Appui au MEH pour des mesures cl s n cessaires a la r forme Cette sous composante comprendra les l ments suivants i tudes tarifaires ii examen et mise a jour du cadre juridique et r glementaire et iii assistance au MEH pour l ex cution du budget et la d 18 planification des investissements ce qui rendra le Minist re plus apte laborer des politiques et de g rer le secteur galement de renforcer ses comp tences dans des domaines cl s comme la r glementation conomique l analyse conomique des projets et le suivi et valuation et iv la communication Am lioration du syst me de distribution lectrique Il s agira ici de proc der au renforcement et l extension du r seau de distribution moyenne et basse tension et travers les lignes et les postes Les sous projets identifi s seront hi rarchis s en 2 ou 3 niveaux de priorit La question relative la n cessit d une boucle au niveau du r seau sera examin e aussi Les principaux d parts et postes seront munis de compteurs afin de superviser les flux d nergie et pr parer le d ploiement d un syst me d information g ographique SIG Gestion commerciale La composante commerciale aura pour but le r tablissement d une gestion client le performante au sein de l entreprise Elle concernera la r
209. r une accentuation des in galit s sociales Le micro projet peut il entra ner des utilisations incompatibles ou des conflits sociaux entre les diff rents usagers Sant s curit Le micro projet peut il induire des risques d accidents des travailleurs et des populations Le micro projet peut il causer des risques pour la sant des travailleurs et de la population Le micro projet peut il entra ner une augmentation de la population des vecteurs de maladies Revenus locaux Le micro projet permet il la cr ation d emploi Le micro projet favorise t il l augmentation des productions agricoles et autres Pr occupations de genre Le micro projet favorise t il une int gration des femmes et autres couches vuln rables Le micro projet prend t il en charge les pr occupations des femmes et favorise t il leur implication dans la prise de d cision Consultation du public La consultation et la participation du public ont elles t recherch es Oui Non Si Oui d crire bri vement les mesures qui ont t prises cet effet Partie Mesures d att nuation Au vu de Annexe pour toutes les r ponses d crire bri vement les mesures prises cet effet Partie D Classification du projet et travail environnemental e Pas de travail environnemental e Simples mesures de mitigation
210. radations fissuration e Point d eau e Inondation environnement insalubre Latrines suffisantes e Baisse du taux de fr quentation e Electrification panneaux solaire e d eau e Sensibilisation pour la gestion apr s les travaux e Pas d clairage lampes temp tes COSA e de cl tures e de syst me de gestion des d chets 119 biom dicaux Extension e la v tust du r seau de distribution qui date R habilitation de de la p riode des ind pendances r seaux lectriques e faible capacit des infrastructures l augmentation de la consommation li e au d veloppement urbain des villes de Brazzaville et de Pointe Noire cr ant ainsi la saturation des infrastructures et du r seau la faiblesse dans l entretien des Information et sensibilisation des populations occupations des emprises vandalismes raccordement frauduleux conomie d nergie usages des installations et quipements etc Extension des r seaux Surveillance des r seaux Appui aux quipes d entretien et de maintenance de la SNE et renforcement des capacit s infrastructures e la faiblesse de la capacit manag riale de la soci t en charge de la distribution de l nergie e les pertes importantes avec un faible taux de recouvrement li s aux branchements La r currence des accidents Inaccessibilit pour tous Les branchements frauduleux Les limites de la tarification f
211. rapport d tude d impact t r dig et valid 5 M thodologie de r alisation du rapport et organisation de l tude la m thodologie celle ci portera sur gt la recherche documentaire tout en indiquant les structures aupr s gt A4 gt desquelles celle ci se fera la collecte des donn es compl mentaires sur le terrain et pr ciser les m thodes les techniques et les outils a utiliser Compilation traitement et l analyse des donn es identification et valuation des impacts la concertation avec les parties prenantes et indiquer les autorit s et les populations qui seront consult es V laboration d un plan de gestion environnementale et sociale pr sentation des mesures d att nuation la r daction du rapport la dur e de l tude le calendrier de r alisation de l EIES ou NIES la composition de l quipe de consultance 6 Cadre l gislatif r glementaire et institutionnel Les termes de r f rence doivent clairement indiquer que l tude se r alise conform ment au d cret 2009 415 du 20 novembre 2009 fixant le champ d application le contenu et les proc dures de l tude ou de la notice d impact environnemental Le consultant devra citer les politiques sectorielles concern es par le projet KKKK SK La politique environnementale et ses strat gies cf PNAE La politique soci tale La politique nationale de sant La politique
212. rations concernant directement ou indirectement la production le transport la distribution de l lectricit locale dans les centres urbains de Brazzaville de Point Noire de Nkayi et de Dolisie Dans le cadre du PEEDU la SNE est charg e de la pr paration des dossiers techniques et d appel d offre la s lection d entreprises pour la r alisation des travaux et de bureaux de contr le pour le suivi de la mise en uvre des activit s d lectrification La SNE ne dispose pas d experts environnement mais plut t d un service hygi ne et S curit des installations lectriques qui manque de moyens d intervention et de capacit s en gestion environnementale et sociale 9 2 5 Les Minist res techniques Equipement Urbanisme Hydraulique Energie Sant Education Le Minist re du Plan de l Am nagement du territoire est responsable de la politique d am nagement du territoire de l occupation de l espace et de la protection des zones sensibles Le minist re rencontre d normes difficult s pour faire respecter r glementation en mati re d occupation des sols Le Minist re de la construction de l urbanisme et de l Habitat est responsable de l urbanisation Ses structures sont charg es d assurer la gestion de l espace urbain d assurer la d livrance des actes autorisant l occupation du sol et son utilisation de superviser les travaux de construction de r habilitation et de r novation
213. re dans les zones non desservies par les r seaux de la SNDE permettra aux populations locales augmenter l acc s l eau potable d am liorer la pratique d une hygi ne corporelle et alimentaire convenable et de minimiser l incidence de maladies d bilitantes et mortelles Les forages permettront d viter au maximum le recours aux rivi res et aux autres sources la qualit douteuse par un acc s facilit l eau potable avec des effets directs sur la sant et l hygi ne de la population Aussi on notera une conservation de force de travail une r duction des distances au point d eau souvent tr s importantes apportant un confort et des gains de temps aux femmes et ou aux enfants auparavant charg s de la corv e d eau D une mani re g n rale les conditions de vie seront am lior es par la suppression de la corv e d eau pour les femmes qui peuvent s adonner d autres activit s productrices de revenus Ces ouvrages sociaux vont permettre aux plus d munis de b n ficier d une eau de qualit En somme cette initiative permettra aux populations d tre dans de bonnes conditions sanitaires Autrement dit l approvisionnement en eau potable constitue une garantie de sant pour les personnes pour qui l eau repr sente le vecteur principal des maladies parfois mortelles car selon l Organisation Mondiale de la Sant OMS 80 des maladies s vissant sur terre sont d origine hydrique En plu
214. rer la collecte et l limination des d chets issus des travaux Respect strict des dispositions techniques de constructions normes dict es par la DGH g Exemple Format Rapport d Environnement S curit et Sant ESS Contrat P riode du reporting ESS gestion d actions mesures R capituler la gestion d actions mesures d ESS prise pendant la p riode du reporting y compris la planification et les activit s de gestion des valuations par exemple de risque et d impact la formation d ESS la conception sp cifique et les mesures prises dans la conduite des travaux etc Incidents d ESS Rendre compte de tous les probl mes rencontr s par rapport aux aspects d ESS y compris leurs cons quences retarde co ts et mesures correctives prises Inclure les rapports d incidents relatifs Conformit d ESS Rendre compte de la conformit aux conditions du contrat ESS y compris tous les cas de non conformit Changements Rendre compte de tous les changements des hypoth ses des conditions des mesures des conceptions et des travaux r els par rapport aux aspects d ESS Inqui tudes et observations Rendre compte de toutes les observations inqui tudes soulev es et ou des d cisions pris en ce qui concerne la gestion d ESS pendant des r unions et les visites de sites Signature Nom Titre Date Repr sentant du Prestataire h Exemple Format Avis D Incident d ESS Fournir dans un d l
215. ret Des redevances et autres droits sont dus pour occupation titre privatif En ce qui concerne l expropriation la loi la d finit comme la cession forc e de tout ou partie d un bien immobilier en vue de la r alisation d un objectif public et moyennant le paiement d une indemnit juste et pr alable A cet effet cette loi indique de mani re claire le d roulement de l expropriation avec l enqu te 35 pr alable la d claration d utilit publique l enqu te parcellaire l acte de cessibilit et de la r quisition d emprise totale Les modalit s de fixation de l indemnit sont trait es sous toutes les formes avec les voies de recours Loi n 14 2003 du 10 avril 2003 portant Code de l lectricit Cette loi fixe les modalit s de production de transport de distribution d importation d exportation et de vente de l lectricit favorise le recours l initiative priv e et l instauration d un r gime de concurrence dans le secteur de l lectricit pr cise les modalit s de contr le et de r gulation des activit s du secteur d termine les r gles de protection de l environnement et des int r ts des consommateurs sur le plan des tarifs article 14 des conditions de fourniture de l lectricit et de s curit des services de l utilisation du domaine public servitudes de passage Toutefois ce code ne dispose pas encore de texte application ce qui limite l efficacit des disp
216. riurbains de b n ficier de branchements en eau des co ts incitatifs Les branchements sociaux repr sentent un enjeu essentiel pour permettre aux plus d munis de b n ficier d une eau de qualit Dans le cadre de la politique de g n ralisation de l eau potable l ensemble des citoyens et notamment des populations faible revenu le PEEDU permettra aux citadins de b n ficier de branchements en eau des co ts incitatifs ce qui permettra d am liorer la p nibilit des travaux f minins domestiques d engendrer un gain de temps travers la r duction consid rable du temps d attente la borne fontaine et de fournir de l eau de bonne qualit Impacts positifs des march s Tant au niveau de Brazzaville que de Pointe Noire l accroissement de la population et l extension corr lative des zones habit es avec le d veloppement des secteurs populaires des quartiers cibl s par le PEEDU exercent une pression croissante sur l organisation du commerce en milieu urbain commerce et restauration de rue ventes ambulantes etc Le manque d organisation et de structuration efficiente de ces lieux de vente constitue une pr occupation majeure pour les pouvoirs publics cause des dysfonctionnements souvent constat s dans le secteur des march s La construction de nouveaux march s et la r habilitation de ceux existants permettront non seulement d augmenter leurs capacit s d accueil mais surtout d am liorer les in
217. ront tre appuy s notamment lors de leurs d placements En plus le projet devra pr voir une valuation 4 mi parcours et une valuation finale a la fin du projet 10 4 Formation des acteurs impliqu s dans la mise en uvre du PEEDU Il s agit du PFES CCP PEEDU le CM SES des PFES STC du PFES SNDE du PFES SNE des membres du CP des Bureaux d tudes et des PME pr s lectionn es pour la mise en uvre du projet Ces acteurs ont la responsabilit d assurer l int gration de la dimension environnementale dans les r alisations des micro projets Ils assurent chacun en ce qui le concerne les tudes l ex cution le suivi ou le contr le environnemental la supervision des micro projets La formation vise renforcer leur comp tence en mati re d valuation environnementale de contr le environnemental des travaux et de suivi environnemental afin qu ils puissent jouer leur r le respectif de mani re plus efficace dans la mise en uvre des micro projets Il s agira d organiser un atelier communal de formation qui permettra aux structures impliqu es dans la mise en uvre et le suivi des travaux de s impr gner des dispositions du CGES de la proc dure de s lection environnementale et des responsabilit s dans la mise en uvre Les sujets seront centr s autour i des enjeux environnementaux et sociaux des travaux d infrastructures et les proc dures d valuation environnementale ii de l hygi ne et la s curit
218. rovisionnement en eau partir des eaux souterraines et de surface l Entrepreneur doit adresser une demande d autorisation au Minist re responsable et respecter la r glementation en vigueur L eau de surface destin e la consommation humaine personnel de chantier doit tre d sinfect e par chloration ou autre proc d approuv par les services environnementaux et sanitaires concern s Si l eau n est pas enti rement conforme aux crit res de qualit d une eau potable l Entrepreneur doit prendre des mesures alternatives telles que la fourniture d eau embouteill e ou l installation de r servoirs d eau en quantit et en qualit suffisantes Cette eau doit tre conforme au r glement sur les eaux potables est possible d utiliser l eau non potable pour les toilettes douches et lavabos Dans ces cas de figures l Entrepreneur doit aviser les employ s et placer bien en vue des affiches avec la mention EAU NON POTABLE Gestion des d chets liquides Les bureaux et les logements doivent tre pourvus d installations sanitaires en nombre suffisant latrines fosses septiques lavabos et douches L Entrepreneur doit respecter les r glements sanitaires en vigueur Les installations sanitaires sont tablies en accord avec le Maitre d ceuvre Il est interdit l Entrepreneur de rejeter les effluents liquides pouvant entra ner des stagnations et incommodit s pour le voisinage ou des pollutions des eaux d
219. ructures Cette sous composante finance e construction r habilitation des voies de desserte structurantes secondaires et tertiaires et des ouvrages de franchissement o la construction r habilitation de 42 km de voies de desserte Brazzaville o la construction r habilitation de 28 km de voies de desserte a Pointe Noire e traitement et la protection de 30 000 m2 de sites en proie l rosion Brazzaville e la construction r habilitation de 25 coles primaires dont o 15 coles primaires Brazzaville 10 coles primaires Pointe Noire e construction r habilitation de 10 centres de sant int gr s dont o 6 centres de sant int gr s Brazzaville 4 centres de sant int gr s Pointe Noire e construction r habilitation de 8 quipements marchands dont o 4 march s domaniaux Brazzaville o 4 march s domaniaux Pointe Noire La sous composante appui institutionnel au secteur des infrastructures Cette sous composante finance e _l appui l am lioration de la gouvernance et la gestion municipale et urbaine par 16 o le renforcement des capacit s en mati re de programmation mise en uvre et gestion des infrastructures de base o appui la mobilisation des ressources o appui la gestion administrative et financi re o appui la promotion des activit s conomiques l appui au minist re de l urbanisme et de l habitat pour la mise en plac
220. s es par le syst me usagers et autres acteurs socioprofessionnels etc l enregistrement des preuves et du suivi des diff rents indicateurs l audit du syst me pour v rifier sa conformit avec le r f rentiel de la norme la mise en place et le suivi d actions correctives et pr ventives pour am liorer le syst me la revue de direction qui permet d valuer l efficacit du syst me et la politique environnementale interne La mise en place d un tel syst me permet d optimiser les rapports co ts efficacit de la gestion des aspects environnementaux au sein de l organisme la gestion des d chets des rejets de l nergie en imposant un suivi et une recherche d am lioration Pour les clients c est une image de qualit et de respect de l environnement Pour les interlocuteurs administratifs c est la preuve que la SNDE et la SNE g rent ses impacts environnementaux et assurent le suivi et l application de la r glementation Renforcement de capacit s des mairies d arrondissement en mat riel d entretien Dans chaque mairie cibl e il sera mis en place un Comit Local de D veloppement COLODE Ces COLODE devront b n ficier de programmes d information et de sensibilisation sur les enjeux 86 environnementaux et sociaux du PEEDU et sur les outils de sauvegarde CGES CPRP Le PEEDU devra les impliquer dans le suivi de proximit et surtout les doter en petits mat riels d entretie
221. s la r alisation des forages qui sont haute intensit de main d uvre va g n rer tr s certainement des emplois au sein de la population locale notamment les jeunes Les forages repr sentent un enjeu essentiel pour permettre aux plus d munis de b n ficier d une eau de qualit En cons quence le projet va favoriser la poursuite et le renforcement des efforts engag s en mati re de distribution de l eau en vue de satisfaire l objectif vis par le gouvernement qui est d assurer une bonne alimentation en eau et d am liorer les conditions d hygi ne notamment en portant le niveau d acc s moins 20 litres par habitant et par jour conform ment aux normes dict es par l OMS L exploitation des bornes fontaines d eau sera assur e par des g rants ce qui augmentera la cr ation d emplois et de revenus locaux Par ailleurs la r alisation des forages contribuera aussi am liorer la participation des communaut s et d impliquer les autres acteurs dans la gestion des ouvrages hydrauliques par le biais des Comit s de gestion des Points d Eau CPE Les travaux vont renforcer la dynamique des Organisations communautaires existantes dans l organisation et la gestion des activit s locales Impacts positifs des branchements sociaux Dans le cadre de la politique de g n ralisation de l eau potable l ensemble des citoyens et notamment des populations faible revenu le projet permettra aux citadins p
222. s d assainissement aux mairies d arrondissement Forfait 50 000 000 Suivi permanent du PEEDU 3 ans 12 000 000 36 000 000 Appui a la DGE et aux DDE dans le suivi 4 000 000 Evaluation finale du PGES du PEEDU 1 10 000 000 10 000 000 Provision pour le suivi administratif des documents EIES NIES 42 750 000 TOTAL 272 750 000 Tableau 35 Co ts de mesures de Formation et de Sensibilisation Acteurs concern s Th mes Quantit Co t unitaire Co t total FCFA FCFA Formation e Points Focaux Formation en gestion Environnementale et Environnement du Sociale s lection et classification des PEEDU activit s identification des impacts choix des mesures d att nuation et suivi des e Services ind icatenrs 5 techniques A es dus 2 ateliers 15 000 000 30 000 000 e Bureaux de e Suivi des mesures environnementales communaux contr le et PME Suivi des normes d hygi ne et de s curit e Politiques de Sauvegarde de la BM Information et Sensibilisation e Populations e Campagnes d information et de 10 campagnes 5 2 500 000 25 000 000 e Membres des sensibilisation sur les enjeux Brazzaville et 5 Conseils environnementaux et sociaux des Pointe Noire municipaux travaux Jl implication des acteurs e Associations locaux locales COLODE e Sensibilisation sur la s curit et CDQ ONG etc l hygi ne lors des travaux TOTAL 55 000 000 Co t total des mesures environnementales 327 750 000 FCFA NOTA Tous
223. s d chets solides la mise en place des ressources financi res n cessaires la r alisation des diff rents projets etc 33 4 2 Cadre l gislatif et r glementaire d valuation environnementale Le cadre l gal et r glementaire de la gestion de l environnement au Congo est chapeaut par la constitution qui prescrit le droit pour tout citoyen b n ficier d un environnement sain satisfaisant et durable Le citoyen a aussi le devoir de le d fendre L Etat doit veiller la protection et la conservation de l environnement Toute pollution ou destruction r sultant d une activit conomique donne lieu compensation La loi d termine la nature des mesures compensatoires et les modalit s de leur ex cution Le Congo dispose de plusieurs lois et r glements concernant la gestion de ce secteur et adh re plusieurs Conventions au niveau international Ainsi on peut noter parmi les textes suivants e La Loi cadre 003 91 du 23 avril 1991 sur la protection de l Environnement et des Lois sectorielles e La loi n 13 2003 du 10 avril 2003 portant code de l eau e Le d cret n 2009 415 du 20 novembre 2009 fixant le champ d application le contenu et les proc dures de l tude d impact environnemental et social e D cret n 86 775 du 7 06 86 rendant obligation les EIE e Le D cret n 2002 437 du 31 d cembre 2002 fixant les conditions de gestion et d utilisation des for ts e Le D cret n 85 723 du 17 05 8
224. s le domaine de la gestion des ressources en eau la loi n 13 2003 du 10 avril 2003 portant code de l eau met un accent particulier sur la protection quantitative et qualitative des ressources et la lutte contre la pollution de l eau L absence de texte d application limite la port e de cette loi D cret N 85 723 du 17 05 85 d terminant les conditions d exploitation des carri res Le d cret concernant les carri res _assujettit une autorisation du Ministre charg des Mines pour leur ouverture La demande d autorisation pr cise le cubage et la nature des mat riaux Il n est pas stipul l obligation de remise en tat des carri res Les sp cifications suivantes sont pr cis es dans le texte Ouverture de carri re assujettie une autorisation Carri re au moins 50m des b timents routes chemins et cours d eau Sp cification des conditions de s curit au travail La loi n 9 2004 du 26 mars 2004 portant code du domaine de l Etat Au plan foncier et social on notera la loi n 9 2004 du 26 mars 2004 portant code du domaine de l Etat et la loi n 11 2004 du 26 mars 2004 portant proc dure d expropriation pour cause d utilit publique qui traite de la probl matique des d placements involontaires L occupation du domaine public est r glement e dans ce texte en ses articles 51 52 53 son occupation est sujette autorisation et les formes et conditions d occupation sont d termin es par d c
225. s les cas des dispositions seront prises pour prot ger les sites culturels patrimoine national et mondial et m me prot ger les ventuelles d couvertes arch ologiques lors des travaux Dans ces cas un plan et des mesures appropri es seront prises Politique de Sauvegarde 7 50 Projets relatifs aux voies d eau internationales PO 7 50 Projets affectant les eaux internationales v rifie qu il existe des accords riverains et garantit que les Etats riverains sont inform s et n opposent pas d objection aux interventions du projet Tous les projets d investissement sont concern s Il existe des cours d eau internationaux traversant le pays le fleuve Congo etc mais le PEEDU n a pas pr vu d activit s sp cifiques directes sur ces cours ponts barrages pr l vement etc Il est possible que certains caniveaux de drainage des eaux pluviales aient le fleuve Congo comme exutoire sans que cela puisse d clencher cette politique Sous cette analyse les micro projets pr vus dans le cadre du PEEDU ne vont pas d clencher cette Politique de Sauvegarde Politique de Sauvegarde 7 60 Projets dans des zones contest es en litige OP 7 60 Projets en zones contest es veille la garantie que les personnes revendiquant leur droit aux zones contest es n ont pas d objection au projet propos Le PEEDU n a pas d activit s dans des zones en litiges En cons quence les micro projets pr vus dans le cadre du PEEDU ne vont p
226. s lieux de passage d sign s et des aires de travail il est interdit de circuler avec des engins de chantier L Entrepreneur doit s assurer de la limitation de vitesse pour tous ses v hicules circulant sur la voie publique avec un maximum de 60 km h en rase campagne et 40 km h au niveau des agglom rations et la travers e des villages Les conducteurs d passant ces limites doivent faire l objet de mesures 109 disciplinaires pouvant aller jusqu au licenciement La pose de ralentisseurs aux entr es des agglom rations sera pr conis e Les v hicules de l Entrepreneur doivent en toute circonstance se conformer aux prescriptions du code de la route en vigueur notamment en ce qui concerne le poids des v hicules en charge L Entrepreneur devra en p riode s che et en fonction des disponibilit s en eau arroser r guli rement les pistes emprunt es par ses engins de transport pour viter la poussi re plus particuli rement au niveau des zones habit es Mesures de transport et de stockages des produits p troliers et contaminants L Entrepreneur doit transporter les produits p troliers les lubrifiants et les autres mati res dangereuses de fa on s curitaire dans des contenants tanches sur lesquels le nom du produit est clairement identifi La livraison doit tre effectu e par des camions citernes conformes la r glementation en vigueur et les conducteurs doivent tre sensibilis s sur les d g ts en cas d
227. sa Blaise Zaty Directeur DAUCGFT Mairie PN 86 Fran ois MOULOUNDORE Chef de service production SNDE Pointe Noire 87 ELENGA Rolland R Chef de service travaux SNDE 88 AMPIRI Hugues Alain Chef de service distribution SNDE 89 ONG et OSC Pointe Noire 90 LOUZOLO Fid le Pr sident Fondateur AVR 91 SITA DIENGUILA Luc Pr sident National AGE 92 NDILOU MOUNZEO C lestin Membre AFL 93 MAVOUNGOU Roselyne Tr sori re ACD 94 MISSIE NSATALI M Secr taire G n ral COSA 95 NGAKEGNI Adolph Pr sident COSA MPITA 96 NDERY Anastasie Chef de centre CSI MOPITA 97 ENGAMBE Th r se M nag re Femme aujourd hui 98 BAVEDYLA Lucette Coordonnateur National Femme aujourd hui 99 SAMBA Palerne Secr taire G n ral AEDFK 100 Moutakala Gilbert Richard Pr sident JCI P Centre 101 St phane J MANKOU PELE Vice Pr sident AJCF 102 NKALA Alphonse Vice Pr sident AEDFK 103 TCHITEMBO Omer Bertial 104 NGOMA Marcel 123 Annexe 7 R f rences bibliographiques Rapports de suivi environnemental et social du PEEDU 2013 Aide m moires Mission PEEDU 2013 Identification des Organisations de la Soci t Civile OSC dans le processus du Programme de Dialogue Citoyen P MACKIZA L BARROS 200462007 Rep res au 28 Novembre 2008 PEEDU Etude des poches de pauvret dans les villes de Brazzaville et Pointe Noire Backiny Yetna PEEDU juillet 2009 Draft Manuel de proc dures Administratives Budg taires financi res et C
228. sant sensibiliser les agents municipaux concern s par l entretien des infrastructures assurer le suivi et l accompagnement des solutions mises en place assurer l interface entre les diff rents acteurs du projet population associations mairies d arrondissement entreprises et g rer les conflits organiser des s ances d information dans chacun des arrondissements cibl s organiser des assembl es populaires dans chaque arrondissement sensibiliser les m nages par les biais des animateurs locaux pr alablement form s organiser des missions stations radio locales mettre en place des enseignes publicitaires par arrondissement et des affichages renouvel s etc L information l ducation et la communication pour le changement de comportement CCC doivent tre ax es principalement sur les probl mes environnementaux li s aux micro projets du PEEDU ainsi que sur les strat gies adopter pour y faire face Ces interventions doivent viser modifier qualitativement et de fa on durable le comportement de la population communale Leur mise en uvre r ussie suppose une implication dynamique des services municipaux et de toutes les composantes de la communaut Dans cette optique les lus locaux et leurs quipes techniques doivent tre davantage encadr s pour mieux prendre en charge les activit s de CCC La production de mat riel p dagogique doit tre d velopp e et il importe utiliser rationnellement tous les
229. sation des populations riveraines l absence de participation des populations concern es l absence d appropriation de certains projets par les populations l absence d articulation avec les autres promoteurs de projets en milieu communal L harmonisation des interventions le partenariat autour du d veloppement communal ainsi que la participation effective des populations des ONG et des OCB n ont pas trouv de cadre id al d expression et de promotion Les diff rentes structures hygi ne assainissement environnement salubrit etc mises en place n ont pas pu s imposer dans le temps comme cadres de concertation et de gestion de l environnement communal et ne sont pas totalement op rationnelles 6 2 Synth se des consultations lors de l laboration du CGES Des s ances de consultations avec les parties prenantes et les acteurs int ress s ont t organis es en vue de les informer sur le projet d une part et de recueillir leurs points de vue d autre part La d marche utilis e au cours de ces consultation consistait i pr senter le PEEDU et ses composantes objectifs activit s envisag es zones d intervention etc ii recueillir les points de vue les pr occupations et les suggestions mises au cours des diff rents entretiens L information et la consultation sur le pr sent CGES sont organis es comme suit e rencontres institutionnelles avec les acteurs principalement interp
230. ser les travaux en rapport avec les services de la SNE Exploitation Sensibiliser les populations pour une utilisation rationnelle de l nergie lectrique d velopper des programmes d efficacit nerg tique en milieu urbain Mettre en place un programme d exploitation et d entretien de l clairage public et du r seau lectrique D terminer un horaire d allumage et d extinction de l clairage public R cup ration et recyclage des transformateurs et des lampes basse consommation 7 3 2 Mesures de bonification g n rales Les mesures de bonification suivantes sont propos es pour renforcer l impact positif des acticit s qui seront mises en uvre par le PEEDU Tableau 28 Mesures de bonification g n rales Impacts Mesures de bonification Construction e Favoriser le recrutement au niveau local Activit s g n ratrices de revenus pour les populations e Encourager l emploi des ouvriers locaux clause dans le contrat locales au cours des travaux e Encourager l tablissement des contrats avec les associations de jeunes des quartiers riverains e Encourager l emploi des PME locales par la sous traitance de Possibilit de nouveaux emplois avec la soci t de gestion certaines activit s et d entretien des infrastructures e Appui aux PME par la formation et la facilitation de l acc s aux cr dits Intensification des activit s conomiques et commerciale e A
231. sion communication information et participation CMCIP un comptable un personnel d appui assistante chauffeurs Analyse des capacit s environnementales et sociale Le PEEDU b n ficie et capitalise l exp rience en gestion environnementale et sociale des programmes ant rieurs comme le PURICV et le PURAC qui ont fait l objet d une tude environnementale et sociale mais aussi des missions de supervisons notamment environnementales de la Banque mondiale concernant ces programmes Toutefois des efforts sont 4 renforcer davantage en termes de prise en compte des aspects environnementaux et sociaux aussi bien dans la pr paration des TDR que dans la r alisation des tudes techniques et la pr paration des dossiers d ex cution Le PEEDU ne dispose pas de grille d valuation des micro projets ni de manuel de proc dures environnementales et sociales ni des clauses types environnementales pour accompagner la mise en uvre des micro projets Le personnel de la CCP inclut un Charg de mission Sauvegardes Environnementales et Sociales CM SES pour assurer la gestion et le suivi des questions environnementales et sociales Si le suivi au niveau de Brazzaville s effectue relativement bien avec la production de rapports il n en est pas de m me pour Pointe Noire o le CM SES assure de fa on irr guli re les missions de supervision sur le terrain Aussi le PEEDU devra accorder davantage de moyens pour garantir la r gularit de
232. sont viables et faisables sur le plan environnemental et que la prise des d cisions s est am lior e travers une analyse appropri e des actions et leurs probables impacts environnementaux OP4 01 para 1 Cette politique est d clench e si un projet va probablement conna tre des risques et des impacts environnementaux potentiels n gatifs dans sa zone d influence L OP 4 01 couvre les impacts sur l environnement physique air eau et terre le cadre de vie la sant et la s curit des populations les ressources culturelles physiques et les pr occupations environnementales au niveau transfrontalier et mondial Les aspects sociaux r installation involontaire Populations autochtones ainsi que les habitats naturels la lutte antiparasitaire la foresterie et la s curit des barrages sont couverts par des politiques s par es ayant leurs propres exigences et proc dures Certains microprojets voiries adduction d eau lignes lectriques forages drainage pluvial coles et centres de sant etc pourraient d clencher cette politique car pouvant faire l objet d une tude d impact environnemental Diffusion L OP 4 01 d crit aussi les exigences de consultation et de diffusion Pour la cat gorie des projets A et B et les micro projets class s comme A et dans un pr t programmatique l Emprunteur consulte les groupes affect s par le projet et les Organisations non Gouvernementales ONGs propos des a
233. spects environnementaux du projet et tient compte de leurs points de vue L Emprunteur commence cette consultation le plus t t possible Pour la cat gorie des projets A l Emprunteur consulte ces groupes au moins deux fois a un peu avant la s lection environnementale et la fin de la r daction des termes de r f rence pour l EIE et b une fois un projet de rapport d EIE est pr par En plus l Emprunteur se concerte avec ces groupes tout au long de la mise en uvre du projet aussi souvent que n cessaire pour 37 aborder les questions relatives l EIE qui les affectent L Emprunteur donne les informations pertinentes assez rapidement avant les consultations et dans un langage accessible aux groupes consult s L Emprunteur rend disponible le projet d EIE pour les projets de la cat gorie A ou tout rapport EIE s par pour les projets de la cat gorie B dans le pays et dans la langue locale une place publique accessible aux groupes affect s par le projet et aux ONG locales avant l valuation Sur autorisation de l Emprunteur la Banque diffusera les rapports appropri s Infoshop Les micro projets de la cat gorie A ne seront financ s dans le cadre du pr sent programme qui est class en cat gorie B Politique de Sauvegarde 4 04 Habitats Naturels PO PB 4 04 Habitats naturels autorise pas le financement de projets d gradant ou convertissant des habitats critiques Les sites naturels pr sente
234. squels elles disposent d une certaine exp rience L absence en g n ral de mesures environnementales pr cises et de guides de bonnes pratiques expliquant ce qu il faut faire et ce qu il ne faut pas faire constitue une contrainte majeure dans la prise en compte de l environnement lors des travaux et limite la qualit environnementale de leurs interventions 9 2 8 Les organisations communautaires de base OCB et les ONGs En effet les limites not es dans les programmes de l Etat et des municipalit s ont favoris l mergence d un secteur associatif au niveau communal Celui ci s est en outre accompagn d un dynamisme de la soci t civile sur les questions de bonne gouvernance et de gestion environnementale Il existe plusieurs formes d organisations et d acteurs non gouvernementaux dans les communes ONG OSC et les organisations socioprofessionnelles aux appellations vari es qui contribuent l am lioration du cadre et des conditions de vie des populations en milieu urbain Elles vont des associations communales regroupant des femmes et ou des jeunes des associations de d veloppement et religieuses Plusieurs ONG nationales et internationales s activent dans l environnement urbain notamment dans le renforcement des capacit s l ing nierie sociale l information la sensibilisation la mobilisation sociale et l accompagnement social le recrutement lors des travaux HIMO Ces associations j
235. ssi les groupes en fonction de leur expertise dans telle ou telle probl matique C est le cas des femmes et des 45 jeunes quand il s agira de la construction de foyers de la femme et d quipements socio ducatifs et les professionnels de la route et du commerce quand il sera question de gares routi res et de march s Ces rencontres se feront au moyen d interviews de Focus group d ateliers etc Processus de consultation Le processus de consultation publique devra tre structur autour des axes suivants e pr paration de dossiers de consultations publiques comprenant les rapports d tude rapports d valuation environnementale et sociale descriptif des activit s d j identifi es localisation caract ristiques etc et des fiches d enqu tes missions pr paratoires dans les sites de projet et de consultation annonces publiques enqu tes publiques et collecte de donn es sur les sites de projets pr sentation des r sultats de l enqu te publique lors d ateliers de validation des valuations environnementales sectorielles pour chaque projet Canevas d enqu te publique Le canevas de l enqu te publique devra entre autres aborder les th mes suivants e Implantation du site enqu te sur les alternatives e Installations et quipements propos s enqu tes sur les normes des infrastructures et quipements concern es e Mesures en mati re de maintenance et d entretien d
236. ssibilit de certains quartiers du fait de la circulation pendant les travaux e bruits vibrations et missions de poussi re lors des travaux e risques d accidents li s aux travaux e D sagr ments li s al absence de campagnes d information sensibilisation et d un plan de d viation de la circulation risques d accidents lectrocution lorsque les fils lectriques sont terre risques d lectrocution et de collision avec les objets en mouvement Exploitation modification du paysage urbain coupure de la vision par les lignes a riennes augmentation des besoins de la consommation nerg tique pression sur les ressources nerg tiques accroissement des charges des communes hausse facture d lectricit attrait d insectes dans les maisons mitoyennes en saison hivernale Non fonctionnalit des installations due un d faut d ex cution des travaux ou l absence d implication des services de la SNE dans la conception et le suivi de la mise en uvre et la r ception e R installation des populations indemnis es sous ou proximit des lignes de moyenne 62 et haute tension Pollution de l air avec les gaz issus des transformateurs usag s Pollution de l environnement avec les lampes basse consommation usag es Tableau 15 Synth se de l appr ciation des impacts des sous composantes Cat gories de sous projets Impacts Positifs Impacts
237. syst me adapt d vacuation des d chets solides Ouvrages d vacuation des eaux pluviales insuffisants et non fonctionnels Faible niveau d assainissement individuel 55 de m nages disposent des ouvrages d assainissement individuel hygi niques 58 8 sont abonn s la SNDE eau potable Etablissements publics d pourvus d infrastructures de base Ecoles surpeupl es absence de murs d enceinte tables bancs en nombre tr s insignifiant non branch es au r seau d eau potable de la ville absence d installations sanitaires etc e Extension anarchique des march s vente des aliments m me le sol tals inappropri s march s non structur s absence d eau potable hangar inadapt pas d ouvrage d vacuation des eaux pluviales et des eaux us es manque de syst me adapt d vacuation des d chets solides etc e Syst me de sant d sarticul du fait des conflits arm s et de manque de personnel d quipements de m dicaments et d autres fournitures e Morbidit domin par les affections li es la d gradation de l environnement paludisme infections respiratoires aigu s diarrh es fi vre typho de amibiase dermatoses schistosomiase Extension anarchique de la ville au m pris des plans directeurs existants 24 9 de la population habitent dans une zone en proie l rosion Programmes d assainissement co teux adopt s et mis en uvre avec des r sultats peu probants Moyens humains
238. t a 2 De Installations la SNE de Pointe Noire ou I stallations la SNE de Pointe Noire 27 3 3 D fis environnementaux et sociaux au niveau de Brazzaville et Pointe Noire Les villes de Brazzaville et de Pointe Noire travers leurs arrondissements sont soumises aux contraintes urbaines suivantes un d veloppement incontr l sous l effet combin de l accroissement naturel et de l exode l exercice de plusieurs activit s socio conomiques notamment sur la voie publique la tr s forte pression exerc e sur l cosyst me urbain due au rythme lev de croissance de la d mographie de l urbanisation anarchique et surtout du d veloppement des activit s commerciales et artisanales informelles 3 3 1 Insuffisances de la planification urbaine et des infrastructures communales L accroissement d mographique rapide des villes de Brazzaville et de Pointe Noire a rendu quasiment non op rationnels les plans d urbanisme et d am nagement du territoire con us pr alablement pour ces agglom rations Dans le m me temps il a acc l r le d veloppement incontr l de leurs arrondissements respectifs Cet accroissement des besoins de toutes natures sans commune mesure avec les disponibilit s et les possibilit s locales a fini par cr er une rupture dans la capacit d accueil des infrastructures existantes notamment en mati re de transport de voiries d alimentation en eau potable
239. t re de la construction de l urbanisme et de l Habitat Minist re de la Sant des Affaires Sociales et de la Famille Minist re de l Enseignement Primaire et Secondaire charg de Alphab tisation D l gation G n rale des Grands Travaux Les Mairies de Brazzaville et de Pointe Noire La Soci t Nationale de Distribution d Eau SNDE La Soci t Nationale d Electricit SNE Les repr sentants du secteur Priv et de la soci t civile Le CCP qui en assure le secr tariat Le CP se r unit tous les trois mois Le CCP va signer des conventions de MOD avec les mairies composantes 1 la SNDE composante 2 et la SNE composante 3 71 9 2 Analyse des capacit s de gestion environnementale des acteurs du projet L analyse de la gestion environnementale tir e des programmes ant rieurement ex cut s a r v l qu en dehors du Minist re de l Environnement les capacit s environnementales des autres acteurs concern s ou impliqu s dans le projet sont relativement limit es et m ritent d tre renforc es pour garantir la durabilit des activit s du PEEDU 9 2 1 La CCP PEEDU Cr e par arr t N 6059 METP Cab du 27 octobre 2010 la Cellule de coordination du PEEDU est charg e de la gestion technique financi re et de l ex cution des activit s ligibles du projet Elle organise et anime les collaborations et le partenariat avec la DG des Travaux publics la DG de l quipement Minist re Eq
240. t des mesures d accompagnement raccordement aux r seaux d eau lectricit et assainissement quipement formations programme de gestion et d entretien Mener des campagnes de sensibilisation sur les IST VIH SIDA Impliquer troitement les services communaux dans le suivi de la mise en uvre des activit s R habiliter les carri res et autres sites d emprunts Respects des esp ces prot g es notamment les arbres R aliser les travaux en concertation avec les districts sanitaires Exploitation e Veiller l laboration d un plan de gestion des d chets m dicaux et son effectivit d s l ouverture de la structure e Fournir des contenants et des quipements de protection aux travailleurs et formation d taill e sur les proc dures de fonctionnement minimisant les risques d exposition aux d chets dangereux e Mener un large programme de sensibilisation une gamme de partenaires sur les risques et les impacts potentiels des d chets dangereux provenant des centres de sant e Assurer un traitement cologique in situ des d chets dangereux enfouir les r sidus la d charge publique Tableau 24 Mesures d att nuation sp cifiques des travaux de construction r habilitation des coles Phase Mesures d att nuation Construction e Proc der au choix judicieux et motiv des sites d implantation e Elaborer un plan d action pour la r installation en cas de d placement involontaire des po
241. t des objectifs partag s des actions entreprises par le PEEDU dans une logique tridimensionnelle avant le projet phase d identification et de pr paration en cours de projet phase d ex cution apr s le projet phase de gestion d exploitation et de d valuation r trospective Il devra galement prendre en compte les contextes culturels locaux les canaux de communication traditionnelle et les conditions de publication de la Banque mondiale et de ses partenaires Le plan de consultation doit mettre l accent sur le contexte environnemental et social en rapport avec les composantes du PEEDU Les aspects institutionnels et organisationnels doivent cadrer l analyse du milieu de fa on offrir plus de lisibilit l interaction des acteurs et aux dynamiques de conflits qui structurent les initiatives envisag es L objectif 1 de mettre disposition l information environnementale et le contexte du projet ii d avoir une base de discussion et un outil de n gociation entre les diff rents acteurs 11 de disposer d un r f rentiel pour organiser le Partenariat et la participation qui sont des attributs essentiels de la bonne gouvernance La consultation devra tre conduite par une quipe pluridisciplinaire et suppose une int gration harmonieuse de m thodes participatives et celles quantitatives doit tre de style simple et accessible Les changes constants entre ceux charg s de son laboration e
242. t la Sant en milieu de travail Directives sur le Suivi Evaluation Le CGES met un accent particulier sur l appui technique EIE ou PGES 4 r aliser manuel de bonnes pratiques environnementales et bases de donn es le renforcement des capacit s la formation des acteurs et la sensibilisation des populations sur les enjeux du projet Les co ts des mesures environnementales d un montant global de 327 750 000 FCFA sont tal s sur les trois 3 ann es restantes du projet et comprennent e des co ts de renforcement de capacit s en termes de formation et de sensibilisation des acteurs soit 55 000 000 FCFA e des co ts de Suivi Evaluation des activit s du PEEDU soit 92 750 000 FCFA e des co ts d ordre technique R alisation ventuelle des PGES en cas de classification de sous projets en cat gorie B n cessitant un travail environnemental additionnel provision pour la mise en uvre des PGES Elaboration d un manuel d entretien et de gestion des infrastructures Elaboration d une situation de r f rence et mise en place d une base de donn es environnementales et sociales pour les villes de Brazzaville et de Pointe Noire Dotation de petits mat riels d entretien et d assainissement aux mairies d arrondissement COLODE soit un montant de 180 000 000 FCFA 13 1 INTRODUCTION 1 1 Contexte et justification Le Gouvernement de la R publique du Congo RC a obtenu un PPF Fonds de Pr parat
243. t les porteurs d information sont essentiels Les points de vue des populations et des autres acteurs doivent tre rigoureusement pris en compte Le plan de consultation renvoie la n cessit d associer pleinement les populations dans l identification des besoins le suivi des activit s et leur valuation dans une perspective de contr le citoyen de partage des connaissances et des savoirs de participation et d efficacit sociale Le Plan de communication doit tenir compte de l environnement socio conomique et culturel dans ses objectifs strat giques et op rationnels L esprit de l exercice est d amener les diff rents acteurs en avoir une compr hension commune sur la base de convictions mutuelles de principes communs et d objectifs partag s Le concept renvoie aussi au contr le citoyen des diff rentes composantes du projet notamment dans ses proc dures d identification de formulation d ex cution de suivi de la mise en uvre et surtout de gestion et d exploitation quotidienne M canismes et proc dures de consultation Les m canismes et proc dures pour l information la concertation et la n gociation mettre en place devront reposer sur les points suivants les connaissances sur l environnement des zones d intervention du Projet l acceptabilit sociale du PEEDU etc Les outils et techniques de consultations devront se conformer une logique de communication ducative et de communication s
244. te infrastructures sanitaires et acc s des populations en cas d urgence r glementation du chantier concernant la protection de l environnement et la s curit plan pr visionnel d am nagement du site en fin de travaux Le programme de gestion environnementale et sociale comprendra galement l organigramme du personnel affect la gestion environnementale avec indication du responsable charg de l Hygi ne S curit Environnemental du projet la description des m thodes de r duction des impacts n gatifs le plan de gestion et de remise en tat des sites d emprunt et carri res le plan d approvisionnent et de gestion de l eau et de l assainissement la liste des accords pris avec les propri taires et les utilisateurs actuels des sites priv s b Installations de chantier et pr paration Normes de localisation L Entrepreneur doit construire ses installations temporaires du chantier de fa on d ranger le moins possible l environnement de pr f rence dans des endroits d j d bois s ou perturb s lorsque de tels sites existent ou sur des sites qui seront r utilis s lors d une phase ult rieure pour d autres fins L Entrepreneur doit strictement interdire d tablir une base vie l int rieur d une aire prot g e Affichage du r glement int rieur et sensibilisation du personnel L Entrepreneur doit afficher un r glement int rieur de fa on visible dans les diverses installations de la
245. te Noire les COLODE La CCP PEEDU effectuera aussi une supervision travers le PFES PEEDU et le Responsable de Suivi et Evaluation RSE Le suivi environnemental portera sur les indicateurs d finis dans le cadre du PGES Pour cela les capacit s des structures nationales et locales devront tre renforc es en gestion environnementale et sociale Le suivi environnemental des activit s de PEEDU sera men dans le cadre du syst me de suivi g n ral du programme Le suivi environnemental concerne aussi bien la phase de mise en uvre que l exploitation des ouvrages infrastructures et quipements r aliser avec l appui du projet Le programme de suivi peut permettre si n cessaire de r orienter les travaux et ventuellement d am liorer le d roulement de la construction et de la mise en place des diff rents l ments du projet Le suivi va de pair avec l tablissement des impacts et la proposition de mesures de pr vention d att nuation ou de compensation Le suivi est essentiel pour s assurer que i les pr dictions des impacts sont exactes surveillance des effets ii des mesures de pr vention d att nuation et de compensation permettent de r aliser les objectifs voulus surveillance des effets 111 les r glements et les normes sont respect s surveillance de 81 la conformit iv les crit res d exploitation de l environnement sont respect s inspection et surveillance Le programme de suiv
246. te Noire a pr vu dans son organigramme une Direction de l Environnement pas encore fonctionnelle En revanche elle dispose d une Direction des Etudes d une Direction du Mat riel et de la Logistique qui assure les interventions sur l assainissement et la gestion des d chets et d une Direction des Affaires fonci res De mani re globale les communes de Brazzaville et de Pointe Noire ont des capacit s mat rielles et techniques relativement limit es en mati re de travaux et de suivi environnemental de la mise en uvre des projets qui s ex cutent sur leur territoire 9 2 3 La Soci t Nationale de Distribution d Eau SNDE La SNDE assure la gestion des services d eau potable ainsi que la r alisation des travaux en rapport avec la distribution d eau l am nagement et l quipement urbain et rural L extension des r seaux de la SNDE est fortement limit e par la non urbanisation de bon nombre de quartiers Analyse des capacit s environnementales et sociale Au niveau de la SNDE il n existe pas d environnementaliste malgr la pr sence d experts th matiques hydrauliciens hydrog ologues chimistes etc La SNDE a r alis par le pass des tudes d impact environnemental mais la structure ne dispose pas de proc dure environnementale et sociale de gestion de ses activit s 73 9 2 4 La Soci t Nationale d Electricit SNE La SNE a pour mission de mener toutes entreprises ou op
247. tentiels des cat gories des sous projets ligibles au PEEDU comme montr dans le tableau ci dessous 11 Cat gories de sous projets Impacts Positifs Impacts N gatifs e Voirie Majeur Mod r s Traitement des zones rosion Majeur Mod r s e Ecoles construction et r habilitation Majeur Mineur e Centres de sant construction et r habilitation Majeur Mineur e Points d eau forages et bornes fontaines Majeur Mineur e Adduction d eau construction et r habilitation Majeur Mod r s March s construction et r habilitation Majeur Mod r s e Ouvrages de drainage pluvial Majeur Mod r s e Fxtension r habilitation de r seaux lectriques Majeur Mod r s Les cat gories d quipements sociaux ducatifs et sanitaires auront des effets positifs majeurs sur le plan social avec des effets n gatifs relativement mineurs En revanche les infrastructures voirie les quipements marchands et les projets environnementaux ouvrages de drainage adduction d eau extension r habilitation de r seaux lectriques etc auront aussi bien des effets positifs que des impacts n gatifs mod r s M me s ils permettent d am liorer le cadre et les conditions de vie ces sous projets vont tout de m me contribuer l exacerbation de la d gradation du cadre de vie en milieu urbain si des dispositions d accompagnement ne sont pas prises Le CGES pr voit ces mes
248. ter les travaux dans la zone concern e ii aviser imm diatement le Maitre d ceuvre qui doit prendre des dispositions afin de prot ger le site pour viter toute destruction un p rim tre de protection doit tre identifi et mat rialis sur le site et aucune activit ne devra s y d rouler 11 s interdire d enlever et de d placer les objets et les vestiges Les travaux doivent tre suspendus l int rieur du p rim tre de protection jusqu ce que l organisme national responsable des sites historiques et arch ologiques ait donn l autorisation de les poursuivre Mesures d abattage d arbres et de d boisement En cas de d boisement les arbres abattus doivent tre d coup s et stock s des endroits agr s par le Maitre d uvre Les populations riveraines doivent tre inform es de la possibilit qu elles ont de pouvoir disposer de ce bois leur convenance Les arbres abattus ne doivent pas tre abandonn s sur place ni br l s ni enfuis sous les mat riaux de terrassement Approvisionnement en eau du chantier La recherche et l exploitation des points d eau sont la charge de l Entrepreneur L Entrepreneur doit s assurer que les besoins en eau du chantier ne portent pas pr judice aux sources d eau utilis es par les communaut s locales Il est recommand l Entrepreneur d utiliser les services publics d eau potable autant que possible en cas de disponibilit En cas d app
249. tien qui les guidera sur les disposions primaires d entretien et de maintenance pour chaque type d infrastructure Aussi pour permettre ces structures de gestion de partir d un bon pied le projet devra mettre leur disposition des manuels d entretien incluant des bonnes pratiques environnementales tant au niveau de l ex cution qu au niveau de l exploitation Ces manuels permettront d assurer une meilleure gestion et un suivi performant des infrastructures construire ou r habiliter e Provision pour la r alisation et la mise en uvre de Notice d Impact Environnemental NIES Des PGES pourraient tre requises pour les activit s du PEEDU relatives aux micro projets class s en cat gorie B pour s assurer qu elles sont durables au point de vue environnemental et social Si la classification environnementale des activit s indique qu il faut r aliser des NIES le projet devra pr voir une provision qui servira payer des consultants pour r aliser ces tudes La r alisation d ventuelles NIES pourrait occasionner des mesures comportant des co ts et qui devront tre budg tis s d s pr sent par le PEEDU pour pouvoir tre ex cut es le moment venu Pour cela il est n cessaire de faire une dotation provisionnelle qui permettra de prendre en charge de telles mesures Ces tudes environnementales et sociales devront aussi tre mises profit pour valuer la fonctionnalit des COLODE en vue de
250. tion La pertinence de chacune des dix Politiques de Sauvegarde a t v rifi e en relation avec le projet Dans ce qui suit il est pr sent une analyse succincte des Politiques de Sauvegarde qui indique la conformit du PEEDU et des activit s pr vues avec lesdites Politiques Il faut souligner que les Politiques de Sauvegarde de la Banque Mondiale concernent la fois la gestion des ressources naturelles et les aspects sociaux C est pourquoi le Cadre de Gestion Environnementale et Sociale CGES s est galement focalis e sur ces questions relatives l environnement du cadre de vie aux ressources naturelles et au cadre socio conomique Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque Mondiale comprennent la fois les Politiques Op rationnelles OP les Directives Op rationnelles DO et les Proc dures de la Banque PB Les politiques de sauvegarde environnementale et sociale sont les suivantes e PO PB 4 01 valuation environnementale PO PB 4 04 Habitats naturels PO 4 09 Gestion des Pesticides PO 4 11 Ressources Culturelles Physiques PO PB 4 12 R installation involontaire PO PB 4 10 Populations autochtones PO PB 4 36 For ts PO PB 4 37 S curit des barrages PO PB 7 50 Projets affectant les eaux internationales PO PB 7 60 Projets en zones contest es Politique de Sauvegarde 4 01 valuation environnementale L objectif de 4 01 est s assurer que les projets financ s par la Banque
251. tion locale ou l organisation de journ es publiques La consultation locale remplit donc une double fonction Une fonction de mise en r seau et d accords sur les pr occupations environnementales et une fonction de m canisme participatif permettant aux citoyens de rechercher collectivement des solutions des probl mes intersectoriels L organisation d une consultation locale peut tre plac e dans le d marrage des activit s du PEEDU et se fonde sur des principes ascendant participatif et intersectoriel En tant que processus elle favorise la solution collective des probl mes la n gociation la r solution des conflits le consensus et le partenariat Elle exige une participation importante et efficace des partenaires la prise de d cision L organisation de Forums communautaires Les forums communautaires empruntent la m me d marche m thodologique que la consultation locale mais sont organis s dans des quartiers directement concern s par des probl mes sectoriels territorialis s l chelle des p rim tres municipaux infrastructures de base quipements socio ducatifs de Sant quipements marchands quipements environnementaux etc Les rencontres sectorielles de groupes sociaux et ou d int r ts C est un ensemble de rencontres individuelles et collectives qui ciblent les groupes qui ont certaines probl matiques au c ur de leurs agendas ou de leurs pratiques professionnelles On peut choisir au
252. tions cr es par les routes existantes Perturbations de la libre circulation et des activit s Occupation ill gale des emprises Adduction eau Forages et Bornes fontaines Certains forages impropres la consommation Perturbations en cas de travaux de r habilitation sur une conduite d Inqui tude sur la gestion des bornes fontaines March s r habiliter Perturbation et nuisances des quartiers ruelles h tes d placement temporaire des marchands March s construire Occupation temporaire de certains sites activit s agricole etc Ecoles D gradations Pas d eau ou alors la nuit Latrines insuffisantes Pas d clairage Actes de vandalisme Environnement insalubre tas ordures Pas de cl tures Centres de Sant D gradations fissuration Inondation environnement insalubre Baisse du taux de fr quentation Pas d eau Pas d clairage lampes temp tes Pas de cl tures Pas de syst me efficient de gestion des d chets biom dicaux Extension r seaux lectriques la v tust du r seau de distribution qui date de la p riode des ind pendances la faible capacit des infrastructures l augmentation de la consommation li e au d veloppement urbain des villes de Brazzaville et de Pointe Noire cr ant ainsi la saturation des infrastructures et du r seau la faiblesse dans l entretien des infrastructures la faiblesse de la capacit mana
253. tique et du mat riel e Les quipements de collecte sont insuffisants et en mauvais tat 8 multi bennes dont seule la moiti est fonctionnelle 10 bennes tasseuses dont la moiti fonctionnelle une commande est en cours pour acqu rir 10 multi bennes 200 bacs ordures de 5 7 m3 dont 50 seulement en services les autres saccag s br l s par les populations m contentes une commande est en cours pour acqu rir 100 bacs e Quelques soci t s priv es comme la SPAS Soci t Pont n grine d Assainissement effectuent une collecte priv e des d chets au niveau des commerces industries etc e Des actions isol es de prestataires communautaires pousse pousse sont not es dans les quartiers non ou mal desservis La Direction logistique et mat riel entretien tant bien que mal les caniveaux curage en r gie 43 9 de la population est abonn la SNDE eau potable 58 7 disposent de toilettes hygi niques Le taux de collecte des ordures m nag res est de 14 6 24 8 habitent dans une zone en proie l rosion 25 Situation environnementale Pointe Noire CSI r guli rement inond Ecole sans cl ture recevant des ordures Voie urbaine traversant une zone d inondation Voirie urbaine marchande x CSI dans une zone d inondation c t d un march 26 R seau lectriques Pointe noire R seau lectriques Pointe noire g
254. tranch es G nes et nuisances du fait des activit s de chantiers bruits envols de poussi re et vibration Risque de perturbation activit s conomiques le long de l emprise Risque de destruction de cl tures de maisons situ es dans l emprise Perturbation obstruction des voies de circulation pendant la r alisation des tranch es Risques accidents lors des travaux mauvaise signalisation des fouilles D sagr ments li s l absence de campagnes d information sensibilisation et d un plan de d viation de la circulation Exploitation D gradation de l environnement pollution des milieux naturels et des exutoires e incommodit pour le voisinage odeurs en cas de mauvais choix des exutoires e Risques pour la sant publique pid mies chol ra diarrh es en cas de rejets de d chets solides et liquides branchements clandestins d eaux us es dans les canaux de drainage e Mauvaise utilisation des caniveaux et leur transformation en d potoirs d ordures en l absence de programme d entretien et de sensibilisation des populations e Risques d inondation en cas de sous dimensionnement des canaux de drainage e Mauvais fonctionnement des ouvrages d un d faut d ex cution des travaux Tableau 9 Impacts n gatifs sp cifiques aux forages et bornes fontaines Phase Impacts n gatifs Construction e Pollution par les ordures du fait de la r alisation des tranch es D t rioration
255. ture de mat riel fourni aux mairies d arrondissement Nombre de personnes affect es et compens es par le projet Nombre et nature des conflits sociaux li s aux travaux Nombre d accidents caus s par les travaux Nombre de plaintes enregistr es et trait es lors des travaux R gularit et effectivit s du suivi de proximit Tableau 33 Indicateurs de suivi environnemental El ments de suivi Types d indicateurs El ments collecter P riodicit Responsables P hysico chimi PFES SNDE Qualit de l eau 9 et e PFES SNE Eaux bact riologique des plans d eau pH Une fois par potable forages DBO DCO m taux lourd e PFES PEEDU Bornes fontaines e PFES STC nitrates e COLODE e Bureau de contr le e PFES SNDE Sols Etat de pollution des e Typologie et quantit des rejets solides et Une fois par e PFES SNE sites de travaux liquides mois e PFES PEEDU e PFES STC e COLODE 95 e Bureau de contr le V g tation Une fois par PFES PEEDU Plantation Taux d abattage Nombre d arbres coup s lors de la mois e PFES SNDE d alignement lib ration des emprises e PFES SNE e PFES STC e COLODE e Bureau de contr le Infrastructures QUE ae T Une tois par FEES NDE oe 3 Entretien et gestion Niveau de d gradation exploitation mois Roue SS e Effectivit et efficience de la gest
256. tutionnels doivent tre clairement d finis Emploi de la main d ceuvre locale Sensibilisation des populations Implication des ONG avant le d but des travaux Renforcement des capacit s des acteurs ONG BET PME STE etc Formation PME avant les travaux Dialogue social et accompagnement social en cas d expropriation Indemnisation quitable Choix qualitatif des entreprises de travaux et Qualit techniques des r alisations 120 e D marrage rapide des travaux Annexe 6 Personnes rencontr es FONCTION ORGANISME CCP PEEDU Brazzaville BOUESSO Maurice Coordonnateur PEEDU GULU Paul Responsable Administratif et Financier PEEDU DZANGA Enoch Charg de Mission technique PEEDU KANGA Auguste Responsable passation des march s PEEDU KOUKOUNA Maurice Comptable PEEDU Farel MOUYANGOU Charg de Mission Sauvegardes PEEDU Environnementales et Sociale Mr MBENGUE Responsable Suivi Evaluation PEEDU Comit de Pilotage du PEEDU Brazzaville Mme MALANDA Louvouandou Directrice de la Coop ration METP BONGOU Andr Directeur D veloppement Urbain MCUH DGDUHA 9 KONAMGA Pierre Cherel Secr taire G n ral UERPOD Bassakinima Joachin Assistant DGPD cellule DSRP Cellule DSRP MASSALA Victor a la Pr vention des POUABOU Armand Chef de service Etudes SNDE Kimbemb Kiyindin Joseph Conseiller charg des projets MEPSA CAB
257. u niveau communal Accompagnement social Dans un souci d appropriation et de p rennisation des acquis du projet par les communaut s de base dans les quartiers cibl s la CCP PEEDU en rapport avec les municipalit s de Brazzaville et de Pointe Noire devra pr voir d accompagner le processus de pr paration et de mise en uvre des activit s du PEEDU par des actions d information de sensibilisation et de formation pour un changement de comportement Le charg de mission Communication Information et Participation CMCIP du CCP PEEDU devra coordonner la mise en uvre des campagnes d information et de sensibilisation aupr s des communes d arrondissement b n ficiaires en rapport avec le CM SES le PFES PEEDU les PFES SNDE et SNE et les PFES STC notamment sur la nature des travaux et les enjeux environnementaux et sociaux lors de la mise en uvre des activit s du PEEDU Dans ce processus les COLODE les CDQ les ONG locales et autres associations de quartier devront tre impliqu s au premier plan Une ONG avec une expertise confirm e dans ce domaine devrait tre retenue pour effectuer ces prestations Les objectifs sp cifiques de cette prestation sont de pr parer la population assurer l entretien et la gestion des infrastructures sensibiliser les femmes l action de terrain et les soutenir dans le processus de reconnaissance de leurs droits sensibiliser la population sur les aspects d hygi ne assainissement
258. uer des politiques qui permettront de r duire efficacement la pauvret d ici 2015 conform ment aux Objectifs du Mill naire pour le D veloppement OMD Le PEEDU est articul autour des axes suivants de la DSRP Axe 2 Promotion de la croissance et stabilit macro conomique Secteurs d appui la croissance e Transports garantir la s curit et la suret la circulation des personnes et des biens sur toute l tendue du territoire national am lioration des transports routiers par le bitumage des axes etc e Secteur priv commerce Axe 3 Am lioration de l acc s des populations aux services sociaux de base Education Sant Eau Electricit Assainissement Emploi Probl mes identifi s par les populations dans le DSRP Probl mes g n raux e Les infrastructures de transports sont d grad es et les services sont insuffisants e L acc s difficile des populations aux quipements et aux services sociaux de base sant ducation eau nergie lectrique e Dans le domaine de la sant certains d partements disposent d un nombre assez lev d quipements sanitaires mais tr s peu de m decins D autres n ont pas de centres de sant int gr s Dans certains d partements pour pallier les insuffisances les populations se sont organis es et ont pris en charge des auxiliaires communautaires de sant en plus le co t lev 32 de l acc s aux soins de sant
259. uipement les services techniques de Brazzaville et de Pointe Noire le DEP du Minist re de l Enseignement primaire secondaire et de l Alphab tisation du Minist re de la Construction urbanisme et habitat du Minist re de la Sant Affaires sociales et Famille la DG Hydraulique la DG SNE et la DG SNDE Elle assure la supervision des travaux et l valuation de leur impact pr pare les rapports trimestriels d ex cution du projet et collecte les indicateurs de performance du projet dans le cadre du suivi du projet en collaboration avec les acteurs impliqu s assure la coordination du programme de formation assure la participation pleine et enti re de toutes les institutions et structures int ress es et impliqu es dans la mise en uvre du projet rend compte au Comit de pilotage de la r alisation du projet La CCP assure la maitrise d ouvrage des infrastructures physiques du projet sur une base d une convention cadre de d l gation de maitrise d ouvrage signer avec les villes de Brazzaville et de Pointe Noire Le personnel comprend le coordonnateur un Responsable Administratif et Financier Comptable RAFC un charg de Passation des march s deux Charg s de missions techniques CMT1 charg des infrastructures urbaines CMT2 charg de l appui au secteur de l eau un Charg de mission Suivi Evaluation un Charg de mission Sauvegardes Environnementales et Sociales CM SES un charg de mis
260. uire le nombre de maisons inond es toute l ann e d augmenter la capacit des municipalit s de Brazzaville et Pointe Noire g rer des services urbains d am liorer l acc s aux services de fourniture d eau et d lectricit et d augmenter le nombre de personnes ayant un emploi temporaire En am liorant les conditions de vie et de sant dans les zones d favoris es et les bas quartiers et en r duisant les inondations le projet contribuera traiter les questions de d veloppement humain et social Cr ation d emplois Durant la phase de construction r habilitation les travaux auront un impact positif par la cr ation d emplois dans les communaut s travers des travaux Haute Intensit de Main d ceuvre HIMO L augmentation du revenu r sultant de la cr ation d emplois contribuera la lutte contre la pauvret Les travaux participeront aussi la consolidation et la cr ation d emplois au niveau des Mairies d arrondissements cibl es par le projet et occasionneront une forte utilisation de la main d uvre locale et de certains ouvriers sp cialis s ma ons ferrailleurs etc Ceci va permettre d accroitre les revenus des populations d am liorer les conditions de vie de nombreux m nages contribuant ainsi r duire de fa on significative les incidences de la pauvret Toutefois les chantiers des travaux tant d envergure limit e le nombre d emplois cr s sera galement limit Activ
261. unicipaux la collecte s effectue de fa on irr guli re et non syst matique les moyens mat riels de collecte sont insuffisants et souvent inappropri s toutes les deux communes ont recours des d charges sauvages pour Brazzaville plus ou moins contr l e pour Pointe Noire pour l limination des d chets solides L intervention rare des associations de quartiers se situe uniquement au niveau de la pr collecte acheminement des ordures des domiciles vers des points de regroupement ou zones de transfert le transfert tant effectu par les services techniques municipaux La plupart du mat riel de collecte tracteurs camion bennes bacs est v tuste ou inutilisable panne manque de carburant etc En termes d limination la ville de Brazzaville ne dispose pas de d charge contr l e les ordures sont ainsi d vers es dans les zones d rosion dans les ravins un peu partout dans la ville et en dehors de la ville En revanche la ville de Pointe Noire dispose d une d charge contr l e qui constitue le lieu de d p t majeur de la ville quand bien m me on note l existence de plusieurs d potoirs un peu partout galement 3 3 6 D gradation de la voirie urbaine et d senclavement des quartiers p riph riques En dehors des centres villes la voirie urbaine des quartiers d arrondissement est caract ris e par un tat de d gradation notoire notamment la voirie en terre qui se transforme en bourbier quas
262. ur comme de nuit pour pallier tout incident et ou accident susceptible de se produire en relation avec les travaux Mesures contre les entraves la circulation L Entrepreneur doit viter d obstruer les acc s publics doit maintenir en permanence la circulation et l acc s des riverains en cours de travaux L Entrepreneur veillera ce qu aucune fouille ou tranch e ne reste ouverte la nuit sans signalisation ad quate accept e par le Maitre d uvre L Entrepreneur doit veiller ce que les d viations provisoires permettent une circulation sans danger c Repli de chantier et r am nagement R gles g n rales A toute lib ration de site l Entrepreneur laisse les lieux propres leur affectation imm diate Il ne peut tre lib r de ses engagements et de sa responsabilit concernant leur usage sans qu il ait formellement fait constater ce bon tat L Entrepreneur r alisera tous les am nagements n cessaires la remise en tat des lieux Il est tenu de replier tous ses quipements et mat riaux et ne peut les abandonner sur le site ou les environs Une fois les travaux achev s l Entrepreneur doit i retirer les b timents temporaires le mat riel les d chets solides et liquides les mat riaux exc dentaires les cl tures etc ii rectifier les d fauts de drainage et r galer toutes les zones excav es iii nettoyer et d truire les fosses de vidange S il est de l int r t du Ma tre d Ouvr
263. ur les fuites d eau les baisses de pression les risques de succion et d introduction de pollution dans le r seau les d fauts d ex cution et les actes de vandalisme sur le r seau et de gaspillage de la ressource Impacts n gatifs des forages On peut craindre un mauvais choix d implantation des forages dans une zone de forte vuln rabilit par rapport la pollution des eaux de surface et ou souterraines notamment des zones d activit s humaines polluantes et ou de pr sence r guli res d animaux susceptibles de d verser des eaux contamin es germes f caux produits toxiques Une mauvaise valuation pr alable des besoins en fonction des populations desservir peut aussi avoir des effets n gatifs sur la ressource disponible entra nant une sollicitation excessive Les sites exacts d implantation de forages ne seront connus qu l issue des tudes et sondages g ophysiques A ce niveau il y a des possibilit s qu un forage ou un puits soit implant sur une parcelle agricole ou d habitation ce qui va n cessiter une proc dure d expropriation Si le processus n est pas bien men avec les populations affect es il y aura des risques de conflits sociaux absence ou d insuffisance d indemnisation juste et quitable en cas d expropriation pour implanter les forages et puits Toutefois l ampleur du ph nom ne est relativement r duite car les forages devant tre r alis s n cessiteront au maximum un
264. ures d accompagnement pour limiter les nuisances Une partie fondamentale du CGES est le processus de s lection des sous projets screening qui pr sente les proc dures d valuation environnementale qui peuvent tre appliqu es avec une attention sp ciale aux mesures tenant compte des exigences des Politiques de Sauvegarde Le CGES permettra aux institutions charg es de la conduite du projet d valuer de fa on large et prospective les impacts environnementaux et sociaux des activit s futures et d laborer des mesures d att nuation ou de compensation sur la base d indications claires pr cises concises et op rationnelles R capitulatif des tapes de la s lection et responsabilit s Etapes Responsabilit s 1 Pr paration du sous projets dossiers techniques CM 1 PEEDU d ex cution des infrastructures 2 Remplissage du formulaire de s lection et classification environnementale et sociale PFES PEEDU 2 1 Remplissage formulaire 2 2 Classification du sous projet et PFES PEEDU D termination du travail environnemental simples mesures de mitigation ou DG Environnement 3 Ex cution du travail environnemental 3 1 Choix du consultant CCP PEEDU 3 2 R alisation des EIES PGES Consultants en 4 Examen et approbation des DGE 5 Diffusion PFES PEEDU Mairies SNDE SNE et CMCIP 6 Int gration des dispositions environnementales et socia
265. ures in order to limit the harmful effects A major part of the ESMF is the screening process of sub projects which presents the environmental assessment procedures that may be applied with a special attention to measures taking into account World Bank safeguard policies The ESMF will allow to the institutions in charge of driving the project to assess in a large and prospective way the environmental and social impacts of further activities and to develop mitigation or compensation measures on the basis of clear precise and operational indicators Summary of the stages and institutional responsibilities Stages Responsibilities 1 Prepartion of sub project technical documents e CM1 of PEEDU 2 Filling of the sub project form for environmental and social screening Determination of the suitable environmental categories e PFES PEEDU 2 1 Validation of the selection 2 2 Classification of the sub project and e DG Environment Determination of environmental work simple mitigation measures or EIA 3 If Impact study is necessary 3 1 Choice of the consultant e CCP PEEDU 3 2 Carrying out of the impact study e Consultants in EIA 4 Examination and approval of the e DG Environment 5 Dissemination e PFES PEEDU and CMCIP 6 Integrating the environmental and social measures PFES PEEDU in the execution documents 7 Implementation and Monitoring and Evaluation e Implementation Entreprises
266. usag es doivent tre envoy es la d charge publique Les aires de lavage et d entretien d engins doivent tre b tonn es et pourvues d un ouvrage de r cup ration des huiles et graisses avec une pente orient e de mani re viter l coulement des produits polluants vers les sols non rev tus Les b tonni res et les quipements servant au transport et la pose du b ton doivent tre lav s dans des aires pr vues cet effet Lutte contre les poussi res L Entrepreneur doit choisir l emplacement des concasseurs et des quipements similaires en fonction du bruit et de la poussi re qu ils produisent Le port de lunettes et de masques anti poussi res est obligatoire e Clauses et sp cifications s appliquant aux chantiers e Assurer un acc s correctement am nag et s curis pour limiter les risques s curitaires des riverains e Interdire les coupes de bois dans les zones risque d rosion t tes de source versant pentus e Assurer la r cup ration des d chets liquides huile de vidange carburant et solides emballages r sidus de mat riaux de construction ferraille pour leur traitement ou enfouissement l issue du chantier e Prendre toutes dispositions pour assurer un accueil correct des ouvriers dans la zone des travaux Clauses s appliquant aux p rim tres de protection des points d eau Le p rim tre de protection est destin viter la contamination des forages On distinguera u
267. ution d lectricit Le nouveau projet ambitionne d tendre le r seau de distribution de l nergie lectrique dans les deux villes de Brazzaville et Pointe Noire Plus pr cis ment il s agira de faciliter la distribution de l lectricit dans les quartiers p riph riques et ou quartiers pauvres d pourvus d eau et d lectricit L objectif g n ral est de mettre la disposition de toutes les populations des zones cibl es par le projet de l nergie lectrique n cessaire au fonctionnement des m nages 126 II Services de consultant De mani re g n rale le consultant s lectionn devra r aliser les t ches en vue d actualiser le cadre de gestion environnementale et sociale du PEEDU en int grant des l ments d appr ciation sur le volet de la distribution de l lectricit De mani re sp cifique le consultant sera charg de Identifier valuer et mesurer l ampleur des impacts positifs et n gatifs potentiels directs et indirects et les risques environnementaux et sociaux dans les zones d intervention du PEEDU Ceci concerne notamment 1 la phase d implantation et des travaux et 11 la phase d exploitation mise en service et de maintenance Cette analyse pr liminaire sommaire des impacts potentiels en attendant d obtenir des informations pr cises sur le lieu exact de r alisation des travaux portera sur les milieux biophysique socio conomique et culturel Proposer en annexe u
268. utions iii the reform of the electricity sector improving the business management system and distribution network The implantation of infrastructures and equipments of PEEDU urban roads extension rehabilitation of electricity networks water pumping wells rain water draining schools health centers markets etc may have environmental and social negative effects individually or cumulatively in the targeted areas In the operation phase the management of infrastructures may cause negatives incidences if appropriated measures are not taken maintenance of roads cleaning of water draining channels cleaning of markets solid waste collection biomedical waste from health centers hygiene and sanitation in schools etc In order to minimize these adverse effects it had been necessary to develop this Environmental and Social Management Framework ESMF adapted to the components and sub components in order to determine the mechanisms and procedures for identification and management of these potential negative impacts The ESMF of PEEDU will help guiding the environmental and social management of the activities that may be supported by the project and help taking into account the World Bank safeguard policies in conformity which national laws The also includes institutional and legal environmental analysis in with the PEEDU will be implemented The ESMF will have a municipal dimension Brazzaville and Pointe Noire with a
269. uvais fonctionnement des dicules latrines pleines et naus abondes peuvent conduire un tat de d gradation environnemental pr judiciable en milieu scolaire et causer des nuisances et des maladies au sein des l ves En plus l absence d une s paration entre gar ons et filles peut provoquer des situations d incitation aux abus sexuels viol 7 2 3 55 Impacts n gatifs des centres de sant Les structures sanitaires bien que de petite taille produisent des d chets notamment biom dicaux qui s ils ne sont pas bien g r s peuvent poser des risques importants au plan sanitaire sp cifiquement les aiguilles les s ringues et tous les d chets contamin s notamment par des produits sanguins La production de d chets biom dicaux par les infrastructures sanitaires constitue un impact important si ces d chets ne sont pas correctement collect s et trait s Avec ces d chets il y a galement un risque de propagation des IST VIH SIDA et d autres maladies nosocomiales si les pr cautions n cessaires d hygi ne hospitali re ne sont pas prises Aussi le risque de survenue de ces maladies peut tre accru si le personnel m dical manque de vigilance dans la manipulation des d chets biom dicaux La construction doit int grer un syst me de gestion de ces d chets dangereux de la production l limination en passant par le stockage et le transport le plan d am nagement de ces structures sanitaires devra tenir c
270. vec le groupe de partenariat strat gique de suivi de la mise en uvre du DSRP Note de service n 878 MPAT CAB du 08 octobre 2008 e au niveau local Brazzaville et Pointe Noire il sera mis en place des comit s locaux de suivi des activit s du PEEDU Ces comit s locaux seront pr sid s par le Secr taire G n ral de la Ville et compos s des repr sentants techniques des minist res concern s des repr sentants des comit s de quartiers des zones d intervention du projet de la soci t civile Plus sp cifiquement les institutions principalement interpell es par la mise en uvre du projet sont Le Comit Pilotage CP La coordination g n rale du PEEDU est assur e par un Comit Interminist riel de Pilotage CP pr sid par le Minist re du Plan et de l Am nagement du territoire et dont le secr tariat est assur parc le CCP PEEDU La mission du CP est de garantir l engagement des pouvoir publics l atteinte des r sultats du projet veiller au fonctionnement et la viabilit du projet selon la programmation retenue analyser et commenter les rapports trimestriels pr par s par la Cellule de Coordination du Projet CCP Le CP comprend les repr sentants des institutions suivantes Minist re du Plan de l Am nagement du territoire Pr sident Minist re de l Equipement et des Travaux Publics Minist re de l Economie des Finances et du Budget Minist re de L Energie et de l Hydraulique Minis
271. vironnement le titre 15 des dispositions finales Cette loi sur la protection de l environnement est compl t e par les textes d application suivants e Le d cret n 2009 415 du 20 novembre 2009 fixant le champ d application le contenu et les proc dures de l tude d impact environnemental et social classification des projets A B et C contenu et proc dures de r alisation et d approbation des EIE participation du public suivi environnemental e Le d cret n 86 775 du 7 juin 1986 rendant obligatoires les tudes d impacts sur l environnement au Congo e L arr t n 835 MIME DGE du 6 septembre 1999 fixant les conditions d agr ment pour la r alisation des tudes ou des valuations d impacts sur l environnement au Congo e L arr t n 1450 MIME DGE du 18 novembre 1999 relatif la mise en application de certaines dispositions sur les installations class es de la loi n 003 91 sur la protection de l environnement Elle r glemente la nomenclature des installations class es et les proc dures administratives relatives leur ouverture ainsi que les modalit s d organisation des inspections et des contr les de recouvrement des taxes et des redevances sur les installations class es 34 Les tudes d impacts sont men es par des consultants ou bureaux d tude agr s La liste des travaux ouvrages et am nagements soumis l EIE comprend e l am nagement rural d frichement des bois et f
272. x indisponibilit des salles de soins e Non utilisation de la main d ceuvre locale Exploitation e Risques sanitaires li s une mauvaise gestion des d chets biom dicaux e Absence de mesures d accompagnement quipement biom dical personnel de sant raccordement aux r seaux d eau et lectricit formations sensibilisations etc e Non fonctionnalit des quipements due un d faut d ex cution des travaux Tableau 7 Impacts n gatifs des travaux de r habilitation des March s PHASE IMPACTS NEGATIFS Construction Perturbations des activit s conomiques et pertes de gains G n ration d ordures lors des travaux de construction Pollutions et Nuisances d gradation du cadre de vie Non utilisation de la main d uvre locale Mauvaise conception des talages et cantines 60 Exploitation e Absence de raccordement aux r seaux d eau lectricit assainissement e Pollutions et nuisances du site et du milieu environnant dues la g n ration de d chets solides et liquides issus des activit s marchandes e Risques sanitaires avec la vente de produits et aliments non hygi niques e Non fonctionnalit des quipements due a un d faut d ex cution des travaux Tableau 8 Impacts n gatifs sp cifiques des ouvrages de drainage pluvial Phase Impacts n gatifs Construction G n ration de d blais au cours de la r alisation des
273. zaville et Pointe Noire sites en proie l rosion Brazzaville march s domaniaux Brazzaville et Pointe Noire pose de canalisations Brazzaville et Pointe Noire extension du r seau lectrique Brazzaville A cet effet il s agira de recruter des consultants pour conduire ces tudes raison de 5 000 000 FCFA par tude soit un co t total de 50 000 000 FCFA provisionner Ces tudes devront aussi tre mises profit pour valuer la fonctionnalit des COLODE en vue de leur restructuration redynamisation Provision pour le suivi administratif cette rubrique prendrait en compte les frais d intervention et d appui aux diff rents partenaires comme la Direction G n rale de l Environnement la Direction G n rale de l Energie dans les diff rentes sessions d examen et de validation des documents pour un montant de 42 750 000 FCFA Provision pour la mise en uvre des NIES 1 r alisation d ventuelles NIES pourrait entra ner des mesures comportant des co ts et qui devront tre budg tis es d s pr sent par le PEEDU pour pouvoir tre ex cut es le moment venu Pour cela il est n cessaire de faire une dotation provisionnelle qui permettra de prendre en charge de telles mesures Au vu des pr visions en PGES faire le montant pr visionnel est estim 50 000 000 FCFA Manuel d entretien et de gestion des infrastructures et de bonnes pratiques environnementales il est pr vu de

cadre de gestion environnementale et sociale

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