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COMMISSION EUROPÉENNE

1. COMMISSION EUROP ENNE ECHO OFFICE D AIDE HUMANITAIRE VALUATION des PLANS GLOBAUX HUMANITAIRES de ECHO en FAVEUR des R FUGI S SAHRAOUIS RAPPORT FINAL SYNTH SE P riode de l valuation du 18 f vrier au 09 mars 2001 Noms des valuateurs Michel Van Bruaene Martine Logez Le pr sent rapport a t tabli la demande de la Commission europ enne et est financ par celle ci Les commentaires qui s y trouvent refl tent uniquement l avis des consultants PROLOG CONSULT Belgium Avril 2001 A L A 2 A 3 A4 B L B 2 B 3 B 4 VALUATION des PLANS GLOBAUX HUMANITAIRES de ECHO 1999 2000 en FAVEUR des REFUGIES SAHRAOUIS RAPPORT FINAL SYNTHESE Table des Mati res Introduction Plans globaux valu s Dates de l valuation et consultants Objectifs et m thodologie Principales conclusions Pertinence Efficience Efficacit Coordination compl mentarit et coh rence Impact amp implications strat giques Visibilit Questions transversales Recommandations Le ons apprises B RAPPORT PRINCIPAL N ote m thodologique Contexte B 2 1 Situation politique et socio conomique B 2 2 Besoins humanitaires et plans globaux B 2 3 Contraintes B 2 4 Capacit s locales Pertinence des plans globaux et de la strat gie de ECHO B 3 1 Pertinence globale B 3 2 Red finitions sp cifiques Coordination et coh rence de l aide intemationale
2. Dans le secteur m dico sanitaire certaines des strat gies demandent aussi tre revues en particulier dans le domaine nutritionnel et dans la dotation en produits sanitaires et d hygi ne o un ciblage prioritaire des plus vuln rables est indispensable Plus importante encore la question de la pertinence de la pr sence m me de ECHO isol des autres services de la Commission apr s plus de sept ann es d efforts doit tre clairement pos e Des le ons doivent tre tir es en termes de coordination et de coh rence 111 s agit du nombre de b n ficiaires de l aide humanitaire d sormais utilis par tous les acteurs les distributions alimentaires couvrent 155 430 personnes chiffre du Croissant Rouge Sahraoui 2 Les r fugi s sont essentiellement r partis entre les quatre grands camps de Smara El A ayoun A ousserd et Dakhla qui portent les noms de villes du Sahara occidental E fficience qualit de l organisation L efficience de l organisation actuelle de ECHO desk Bruxelles et bureau Alger est excellente dans les limites impos es par la structure de l Office qui demande tre encore renforc e manque de support technique propre s curit syst matiser d urgence statut clarifier vis vis des D l gations La rapidit le professionnalisme la qualit et la quantit de l aide sont hautement appr ci s par les b n ficiaires Cependant ECHO organisme d aide humanitaire apolitique
3. provoque des carences en fer et pendant le 3 derniers mois de la grossesse la femme enceinte puise toujours dans ses r serves D ans le cas des nourrissons le stock en fer la naissance n assure que 6 mois d autonomie le r gime devra tre diversifi avant ce terme l allaitement seul n amenant plus la quantit n cessaire Le nouveau repr sentant a entam des efforts m ritoires pour redresser la situation visite des ambassades organis e Tindouf en f vrier 2001 ce qui risque d tre difficile Il faut souligner que la structure du PAM en Alg rie est beaucoup plus faible que celle du HCR l agence ne b n ficie que de deux expatri s l un bas Alger et l autre itin rant qui d pendent du bureau r gional du Caire en Egypte Enfin le pr c dent repr sentant n avait pas non plus de niveau hi rarchique suffisant ce qui emp chait para t il les contacts au niveau appropri Les nombreuses promesses du PAM au CRA CRS d accorder l acc s au r seau d information logistique Compass afin de mieux anticiper les arriv es Oran et d acc l rer les d douanements ne se sont jamais compl tement concr tis es La strat gie de ECHO vis vis du PAM se veut compl mentaire et non substitutive afin de forcer l agence UN assumer son mandat Cependant un pas important dans le renforcement du r le de ECHO et quelque peu en contradiction avec sa strat gie a t pris au cours de l valuation une n
4. ares OMS OCHA n est pr sente sans parler des FAO PNUD OPS et HABITAT Le FNUAP Fonds des Nations unies pour la Population a soutenu un tr s petit programme 217 910 US de sant reproductive Aucun CAP Consolidated Appeal n a t lanc B 4ZL PAM Les retards et les d ficits r currents du PAM dans la r alisation de son mandat panier alimentaire minimum de 2100 kilo calories jour traduisent bien le malaise de cette agence face une crise d sesp r ment oubli e Les livraisons annonc es dans le cadre budg taire jusqu en 2002 13 9 mill US par an ont r cemment t r duites un catastrophique 18 46 des quantit s pr vues En effet apr s les six premiers mois d ex cution du programme seules 2 496 T de nourriture taient arriv es sur 13 517 20 La d ficience en fer et les an mies ferriprives sont tr s courantes dans le monde et touchent 5 10 de la population du globe Les carences en fer touchent particuli rement les habitants des pays sous d velopp s en g n ral et les groupes vuln rables sont les enfants de 6 12 mois laiss s une alimentation lact e exclusive les femmes enceintes et allaitantes et les vieillards En Afrique elles touchent de 6 17 des hommes 15 50 des femmes et 30 60 des enfants jusqu 99 des femmes enceintes en Asie en Inde et au Pakistan et 33 des femmes enceintes en France avec une fr quence accrue chez les multipares D e plus la surconsommation de th
5. e sur la sant publique mais sur le mod le soit occidental o la technique moderne tient une grande place soit sur les mod les cubains ou alg riens hospitalocentristes Les principales contraintes sont cependant d ordre politique cr es par des agendas contradictoires e Volont des autorit s alg riennes surtout l arm e de continuer contr ler un atout dans leur strat gie politique nationale et r gionale e Politique d usure du Maroc qui compte sur la d gradation constante de la situation des Sahraouis HSD r f LFdB G Milton R Moretti A Barde 1927 e Manque de coh rence ou d int r t des grands Etats tributaires de leurs int r ts propres dans la r gion conomiques et historiques ou qui ne d sirent gu re s engager dans une crise aussi oubli e e Lat ht nt le agenda politique propre des Sahraouis eux m mes soutenu par de nombreuses ONGs politiquement engag es Il en r sulte un manque impressionnant de transparence dans les chiffres et statistiques des r fugi s tenus secrets pour cause de r f rendum dont souffre l efficacit de toute l aide humanitaire B 2 4 Capacit s locales La seule organisation locale en mati re de distribution vers les camps le CRS est d taill e au chapitre B 6 3 Le CRS assure du point de vue sahraoui un contr le quasi exclusif de l acc s de l aide humanitaire vers les camps et de sa r partition parmi les da ras communes La distribution finale est
6. o la malnutrition aigu est plus lev e du fait de la pr valence des maladies diarrh iques Recommandations de strat gie g n rale En situation de faibles ressources et de besoins multiples il n est plus possible de continuer consid rer l ensemble dupe population comme tant de m me degr de vuln rabilit Si Poe groupes de vuln rablest restent sensiblement les m mes la plus grande vuln rabilit doit absolument tre i identifi e i prise en compte et iii prise en charge dans les camps pour donner lieu n dtas la dilution gf ale noumiture de be ax 155 000 r g des projets sp cifiques alimentaires ou non afin de sauver des vies en priorit Le camp de Dakhla doit tre consid r comme une priorit dans tous les projets qui le concernent Efficience Relations avec les partenaires et les autorit s locales Afin de clarifier la strat gie de ECHO vis vis de ses partenaires strat gie qui doit tre conforme aux d cisions et int r ts de l UE il est recommand d utiliser pour chaque projet un cadre logique dans lequel l objectif global serait crit par ECHO Le cadre logique doit tre un outil et non une contrainte Il doit am liorer la r flexion sur les besoins prioritaires les moyens d y r pondre et sur la qualit des informations et doit permettre la remise de meilleurs rapports d activit Les potentialit s du consortium d ONG devraient tre mieux utilis es surtout pour l aim
7. 100000 600000 600000 750000 3 875 000 Total 525 000 1 600 000 10 900 000 7 000 000 7 000 000 17 200 000 7 500 000 13 935 000 65 660 000 B 2 3 Contraintes Les contraintes dues la logistique et l environnement sont bien connues 1 600 km de route entre Oran et Tindouf zone militaire l acc s contr l usure des camions du CRS sur les mauvaises pistes aridit presque totale du sol salinit de l eau souterraine Au niveau m dico sanitaire les traditions et les mentalit s h rit es du pass restent tr s vivantes et le mode de vie est rest celui d une culture nomade malgr la s dentarisation la scolarisation et l organisation politique de la vie sociale de type d mocratie populaire Ceci implique une qe r sistance au changement des comportements et la poursuite de pratiques erron e quand bien m me de nouvelles connaissances sont acquises ce qui est particuli rement nuisible dans le domaine de la sant et de la nutrition Les croyances ont la vie dure et tout ce qui touche la grossesse et la maternit par exemple continue d tre un sujet tabou et dangereux Les femmes enceintes continuent de je ner pour viter d avoir accoucher d un enfant trop gros qui mettrait leur vie en p ril Le manque de suivi des grossesses risque et la difficult d avoir une c sarienne en urgence y sont aussi pour beaucoup La formation des jeunes m decins n est pas bas
8. B 4 1 PAM B42 UNHCR B 4 3 Soci t civile espagnole BA44 Autres intervenants Etats membres Page B 5 B 6 B 7 B 8 B 9 Efficacit B 5 1 Secteur alimentaire B 5 2 Secteur m dico sanitaire B 5 3 R habilitation B 5 4 Produits non alimentaires Efficience B 6 1 ECHO B 6 2 Les partenaires de ECHO B 6 3 Les autorit s locales B 64 Logistique et entreposage B 6 5 Qualit quantit s d lais B 6 6 Monitoring et auto valuation Impact des plans globaux B 7 1 R duction des souffrances humaines B 7 2 Auto suffisance conomie locale capacity building B 7 3 Environnement Visibilit S curit du personnel humanitaire B 10 Coh rence et L R R D liens avec d autres instruments communautaires C ANNEXES I Agenda des rencontres et visites de terrain IT Termes de r f rence III Abr viations IV i Carte g ographique i Carte des camps de r fugi s V i R partition et description de l aide par d cision partenaire et secteur Chiffres de la population vuln rable des camps CRS 1999 A L Introduction Plans globaux valu s L valuation concernait l aide humanitaire de ECHO en faveur de 155 ood r fugi s Sahraouis au sud ouest de l Alg rie dans la r gion de Tindouf Les op rations r alis es dans le cadre des plans globaux 1999 et 2000 correspondent quatre d cisions pour un montant total de 21 435 000 Euros e ECHO DZA 217 1999 01000 1 850 000 E
9. ECHO dans le contexte d une crise oubli e haute teneur politique o l Office humanitaire se trouve plong depuis sept ans sans autre perspective qu un r f rendum sans cesse report Situations politique socio conomique coh rence de l aide internationale pr sence de l UE Union Europ enne transition vers le d veloppement devaient donc tre valu es Pour ce faire l valuation eut l occasion de rencontrer la plupart des acteurs cl de l aide internationale le desk de ECHO Bruxelles et le correspondant en Alg rie les agences UN Nations Unies PAM Programme alimentaire mondial HCR Haut Commissariat aux r fugi s Alger et sur le terrain les principaux Etats membres de l UE int ress s Su de Italie Espagne et Belgique le responsable de l aide fran aise tant absent le Croissant rouge alg rien CRA qui s occupe de la logistique depuis Oran les partenaires pr sents Tindouf CISP Italie Medico Allemagne et la Croix rouge espagnole Oxfam Belgique ayant t rencontr Bruxelles enfin le Croissant rouge Sahraoui CRS et un maximum de b n ficiaires Tous les camps de r fugi s purent tre visit s par l quipe d valuation l exception de Aousserd Une tude sp cifique est consacr e dans ce rapport au cas de l h pital r gional de Dakhla Il faut aussi souligner que l valuation eut la chance d assister le 27 f vrier au 25 me anniversaire de la RASD R publique Arab
10. approche de la Commission et assurer la coordination requise pour le LRRD Il faudrait donc peut tre envisager dans certains cas que la r daction de l objectif global soit l objet d une concertation entre diff rents services concern s via peut tre un groupe de travail ad hoc ou un comit de pilotage d une crise sp cifique M me si dans le cas de l aide aux Sahraouis on ne peut encore envisager de transition vers le d veloppement il faut favoriser et encourager la co existence actuelle entre ECHO et le Co financement ONG car un d veloppement de certaines capacit s d auto suffisance des Sahraouis compte tenu du fait qu ils se trouvent toujours entre deux chaises sur le sol alg rien est n cessaire pour soutenir l aide humanitaire et ne peut tre accompli avec les seuls moyens de ECHO Sans vouloir orienter les initiatives de la soci t civile qui sont la base du Co financement des suggestions peuvent tre mises par ECHO aux partenaires qui op rent sur les deux programmes Enfin tout comme pour ECHO un examen rigoureux du cadre logique des propositions permettrait d viter certaines d rives de partenaires politiquement orient s du Co financement telles que garages mobiles dans les territoires lib r s du Sahara occidental ou proposition de renforcement des structures du CRS dans ces m mes territoires avant de les envisager dans les camps de Tindouf L opinion du consultant est que les liens potentiels a
11. du 25 me anniversaire des Sahraouis le 27 02 Il faut par contre regretter sauf pour D akhla lors de l valuation que la visibilit soit inexistante sur les nombreuses cr ches coles et autres structures m dicales r habilit es B 9 S curit du personnel humanitaire La question transversale de loin la plus importante est celle de la s curit point faible r current de ECHO jusqu ici La s curit dans un pays qui a connu pr s de 3 000 victimes du terrorisme en l an 2000 concerne bien videmment le correspondant ECHO Alger Les partenaires et les envoy s sur le terrain Tindouf o il n y a pas de terrorisme islamiste doivent aussi prendre garde car les combats sont suceptibles de reprendre sans pr avis Etant donn que i les correspondants n ont pas le statut de fonctionnaire de la Commission et que ii aucun accord cadre n a t conclu ce sujet entre ECHO et RELEX Service Protocole et S curit leur s curit d pend enti rement du bon vouloir des D l gations au cas par cag4 La D l gation Alger fut fort heureusement tr s compr hensive ECHO dispose d un bureau int gr la D l gation et la r sidence du correspondant a t informellement contr l e par le responsable de la s curit Le probl me de la d linquance ordinaire se pose en effet avec au moins autant d acuit que le terrorisme dans une ville o le taux de ch mage officiel est de 35 36 dont 80 de personne
12. g r e au niveau des da ras Il y a 25 da ras r parties entre les quatre grands camps chacune regroupant de 5 7 000 personnes Chaque da ra est dirig e par un conseil d une vingtaine de responsables essentiellement des femmes qui se partagent les fonctions essentielles de toute municipalit Le conseil bien entendu politiquement correct organise la distribution de toute aide au travers de comit s de distribution qui regroupent chacun approx 150 personnes soit une trentaine de familles Un accroissement de la capacit technique locale est videmment frein par le manque de places disponibles au sein de l administration sahraouie l absence de salaires ce qui est en train de changer et les tentatives d migration qui en d coulent de la part les jeunes dipl m s Ceux ci sont cependant handicap s par leur passeport alg rien ou mauritanien d o une frustration montante Les pouvoirs publics alg riens quant eux font face de nombreux probl mes internes et la situation d urgence en Alg rie est encore sensible partout malgr la d claration de concorde nationale Le pays fait aussi outre ses difficult s politiques face ses propres probl mes de lutte contre la pauvret Par exemple le taux de ch mage B char mi chemin entre Tindouf et Alger est l un des plus lev s d Alg rie avoisinant les 40 B 3 Pertinence des plans globaux et de la strat gie de ECHO Dans un contexte dangereux
13. les O NGs Alors que les le ons du pass montrent bien qu une coordination efficace est une des cl s indispensables la r solution d une crise les r unions se r sument malheureusement ici un expos assez passif d informations o l on donne l tat des arrivages et l on essaye d viter les duplications Aucune coordination proactive d cisions communes et r partition des t ches n a lieu L incapacit de la communaut internationale se coordonner r ellement constitue la plus grave menace pour la strat gie de ECHO Cette incapacit est due au contexte essentiellement politique de la crise lequel place toute l aide humanitaire en porte faux Pour rem dier autant que possible cette situation nous recommandons outre davantage de transparence et un monitoring efficace une coordination secteur par secteur notamment dans le domaine m dical et la r habilitation Cette coordination doit se faire sur le terrain avec tous les acteurs et le CRS comme intervenant au nom des b n ficiaires Le HCR et le PAM ont t encore davantage victimes que ECHO du manque de transparence ambiant Rappelons que ce n est qu en mars 2000 que ces deux agences ont finalement accept le chiffre de 155 000 r fugi s vuln rables apr s l avoir plafonn pendant des ann es 80 000 Il en est surtout r sult un d ficit plus visible de l aide Aucune des principales autres agences humanitaires UN UNICEF sauf une section des Bal
14. o le report d une solution politique et les d ficiences de l aide internationale risquent d attiser les tensions dans les camps et peuvent mener une reprise ouverte du conflit avec le Maroc la strat gie de ECHO vise favoriser autant que possible le processus de paix en maintenant des conditions de vie minimales Cette strat gie est en accord avec les d cisions des Nations Unies soutenues par l Union Europ enne Elle est aussi en accord avec la D claration de Barcelone de novembre 1995 et surtout son volet 1 d finir un espace de paix et de stabilit Le Parlement europ en enfin a adopt le 16 mars 2000 une R solution dans laquelle il demande la Commission de renforcer l aide humanitaire aux r fugi s sahraouis et l invite notamment accro tre son aide humanitaire au peuple sahraoui plus sp cialement dans les secteurs alimentaire sanitaire et ducatif B 3 L Pertinence globale La pertinence globale des activit s dans les secteurs vis s ne fait aucun doute L identification des secteurs alimentaire et m dico sanitaire en tant que priorit humanitaire est parfaitement pertinente La strat gie d gag e pour le secteur alimentaire consiste diversifier l alimentation et apporter des compl ments indispensables aux produits de base fournir par le PAM Elle correspond toutes les recommandations faites ant rieurement Cependant elle est difficile tenir dans la mesure o ces produits de base
15. potentialit s du consortium dans l identification et le monitoring des produits id alement par CISP devraient tre renforc es Le choix des produits m rite r flexion visant une v ritable pr vention non seulement du d ficit calorique mais aussi des carences surtout en prot ines en fer et en vitamines Le choix des produits de base s il n est pas discutable pour l huile et le sucre devrait tre tudi de fa on plus approfondie pour les c r ales et l gumineuses avec une v ritable strat gie tenant compte la fois de la valeur calorique mais aussi des besoins en nutriments non nerg tiques permettant de lutter contre les carences Un mode de cuisson rapide et l acceptabilit par les populations sont essentiels ex les lentilles sont riches en fer favorisent la mont e de lait chez la femme allaitante et si elles sont de bonne qualit ne demandent pas une cuisson trop longue d autre part le prix de revient est raisonnable Pour les produits compl mentaires l acceptabilit culturelle aurait pu tre mieux cern e Les sardines et le coned beef n ont pas t appr ci s par tout le monde Par contre le thon en boite est de loin le mieux accept La distribution de dattes pour le Ramadan est particuli rement int ressante et pertinente et devrait pouvoir devenir r guli re Quant au th fourni surtout par le HCR bien qu ayant une haute valeur culturelle il ne pr sente aucune valeur nutritive ajout e Il e
16. r gion Quelques crises ont connu r cemment un d but de solution Bosnie Kosovo Timor essentiellement d une soudaine volont de coh sion internationale Une solution viable demande de plus une coh rence et une coordination efficace sur le long terme A l inverse de nombreuses crises perdurent car certains bellig rants b n ficient de l appui d une partie de la communaut internationale ou de son d sint r t ECHO organisme humanitaire qui se veut apolitique m me s il est une manation des positions de la Commission et des Etats Membres ne peut agir efficacement seul dans un contexte trop politis Par ailleurs il est important de souligner que le meilleur atout de la Commission dans une crise devrait pr cis ment tre sa capacit potentielle assurer la continuit de l aide depuis l urgence jusqu au d veloppement au travers de ses divers Services Il est par cons quent important pour ECHO de tirer des le ons de la crise du Sahara occidental afin d viter autant que possible dans le futur des situations comparables de blocage Nous sugg rons de pr ciser des crit res d intervention de retrait et le cadre d action et de mieux utiliser les outils de coordination que sont le LRRD et le cadre logique i Un crit re essentiel d intervention de ECHO doit tre une perspective volont r elle des autres Services de la Commission d organiser une transition vers le LRRD apr s la p riode d urgence ii Le crit re
17. re porteurs non plus Etant donn les retards du r f rendum des efforts de soutien l aide humanitaire d urgence doivent cependant tre men s dans certains secteurs cl notamment par le biais de propositions au programme du Co financement ONG voir chap B 10 La soci t sahraouie est rest e jusqu il y a peu traditionnellement sans argent d mon tis e Cette situation change cependant rapidement avec l introduction de petites boutiques dans tous les camps et l influence culturelle des jeunes envoy s en masse dans les familles d accueil europ ennes pendant les mois de vacances Il est par exemple ouvertement question pr sent d un soutien mon taire aux m decins et infirmi res sahraouis qui accepteraient de s installer Dakhla parmi les r fugi s des r fugi s Le soutien envisag varierait de 50 70 Euros mois infirmi res 150 Euros pour les m decins Un bon exemple de ce qu il est possible d esp rer avec norm ment d acharnement et de bonnes comp tences techniques est la ferme avicole de Rabouny Cette ferme qui fut fond e en 1988 op re deux batteries de 25 000 poules pondeuses chacune une troisi me unit est l arr t D ans les conditions actuelles elle permet de produire localement pr s de 13 millions d ufs par tranche de 14 mois dans ce total les r fugi s sont cens s recevoir en moyenne un uf par semaine priorit aux coles etc Le solde soit approx 10 500 pl
18. te du d fil des donateurs humanitaires lors de la f te du 25 me anniversaire de la RASD le 27 02 Il faut par contre regretter sauf pour D akhla que la visibilit soit inexistante sur les nombreuses cr ches coles et autres structures r habilit es Questions transversales La question transversale primordiale est celle de la s curit souvent point faible de ECHO La s curit concerne certes le correspondant Alger mais aussi les partenaires et les envoy s sur le terrain Tindouf Etant donn que i les correspondants n ont pas le statut de fonctionnaire et que ii aucun accord cadre n a t conclu ce sujet entre ECHO et RELEX Service Protocole et S curit SPS leur s curit d pend enti rement du bon vouloir des D l gations au cas par cas La D l gation Alger fut fort heureusement tr s compr hensive Il n en restait pas moins que le correspondant ne pouvait tre in lus officiellement sur les listes d vacuation de l UE et tait donc pri de s adresser son ambassade Ses d placements Tindouf se font sous son enti re responsabilit De m me aucun envoy de ECHO sur le terrain sans parler des O NG s partenaires heureusement r duites CISP Italie n a t inclus dans le plan d vacuation UN alors que ceci tait parfaitement possible A 3 Recommandations Efficacit Strat gie par secteur Les m mes secteurs prioritaires alimentaires et m dico sanitaires devraient
19. tre maintenus Nous recommandons cependant quelques r orientations sp cifiques e La strat gie pour le secteur alimentaire consistant diversifier l alimentation et apporter des compl ments indispensables aux 5 produits de base fournir par le PAM devrait rester la m me L utilisation du nouveau stock de r serve de trois mois doit tre soigneusement contr l e e Les carences prot iques et vitaminiques chroniques peuvent tre en partie compens es tout en respectant les habitudes et avec un co t acceptable par une distribution plus importante d ufs frais produits sur place une dotation r guli re en dattes fra ches ou s ches selon la saison le lait en poudre pl biscit par tout le monde et pour les prot ines animales l achat de thon en bo te que les femmes disent pr f rer L approvisionnement en th peut tre discutable d un point de vue nutritionnel et m dical mais est d fendable s il reste exceptionnel d un point de vue socio culturel Une dotation en concentr de tomatellpourrait tre envisag e pour sa valeur nutritive et pour am liorer le go t d une alimentation monotone e Dans le secteur m dico sanitaire l approvisionnement r gulier en m dicaments consommables et petit mat riel par Medico accompagn par une formation tous les niveaux de la pyramide sanitaire leur utilisation rationnelle doit tre poursuivi e Le secteur Ron doit tre repens par CISP apr s la r alisation d u
20. 0 sont fournies par le HCR si les fonds sont l ECHO a donc entrepris d aider combler un d ficit qui s tait accumul Un premier contrat pour les pi ces d tach es de 1 000 tentes qui doivent servir en r habiliter 2 700 n 1999 02008 presque compl t pr sent a t sign avec la Croix rouge espagnole CRE Un autre contrat de 1 500 tentes est en cours avec Solidaridad 2000 02004 mais les livraisons n avaient pas encore commenc lors de la visite de terrain L valuation a insist aupr s des Sahraouis pour que des chiffres pr cis soient fournis concernant les besoins en mat riel aussi co teux car un exemple frappant du manque de transparence fut mis en lumi re cette occasion Le CRE avait re u des Sahraouis les listes de distribution des tentes o chaque b n ficiaire avait d ment donn un num ro de carte d identit ou de carte de distribution L existence de ces deux documents tait rest e confidentielle jusque l et le CRE avait d s engager ne pas donner de copie de ces listes ECHO L quipement de manutention livr par Oxfam B l entrep t CRS de Rabouny 1 l vateur de 25T 2 l vateurs de 2 5T et un tapis roulant tait extr mement n cessaire et correspond parfaitement la requ te du CRS Seul le tapis roulant avait subi des dommages lors du d potage du container Oran Comme il n avait pas encore t test il est difficile d estimer son tat r el Contrairement a
21. B 7 L R duction des souffrances humaines La strat gie de ECHO est globalement pertinente efficiente et efficace Son impact imm diat sur les besoins les plus urgents des Sahraouis est incontestablement positif Par contre son impact en termes de r duction durable des souffrances humaines est quasi nul de par la nature m me de ECHO et son isolement Une telle r duction ne pourrait venir que d un changement politique majeur Dans ce contexte toute strat gie humanitaire aussi bonne soit elle ne peut tre qu un houche trou face aux carences des autres si elle ne s appuie pas sur une coh rence de la communaut internationale et de l UE au plus haut niveau Dans le domaine m dico sanitaire le probl me est particuli rement poignant ECHO de par son mandat ne peut mettre en uvre ce qui est l essence m me de la sant publique c est dire la pr vention La m decine curative est certes n cessaire et prestigieuse aupr s des minist res et du public mais elle ne repr sente que l chec de la pr vention et n a jamais permis d am liorer ni l esp rance de vie ni les taux de mortalit Vouloir traiter dans le court terme les probl mes de retard de croissance des enfants et l an mie chronique des femmes est une utopie Une r duction durable des souffrances des r fugi s Tindouf est de plus emp ch e par l aridit incontournable du terrain La logique politique surtout alg rienne mais aussi sahraouie qui est l o
22. O ne pouvait pas refuser ce cadeau empoisonn conscient ou non de s enfermer dans une impasse Impact amp implications strat giques La strat gie de ECHO est globalement pertinente efficiente et efficace Son impact imm diat sur les besoins les plus urgents des Sahraouis est incontestablement positif Les plans globaux ont su s adapter l aggravation de la situation alimentaire des r fugi s par la prise d une d cision d urgence en temps voulu et r alis e avec diligence vitant ainsi un risque de famine Dans le secteur pharmacie et petit mat riel m dical le degr d utilisation du syst me mis en place est jusqu pr sent tr s bon Par contre l impact en termes de r duction plus durable des souffrances humaines est quasi nul car ECHO ne peut y rem dier seul Une telle r duction ne pourrait venir que d un changement politique majeur D ans ce contexte toute strat gie humanitaire aussi bonne soit elle ne peut tre qu un bouche trou face aux carences des autres si elle ne s appuie pas sur une coh rence de la communaut internationale et de l UE au plus haut niveau Une r duction durable des souffrances des r fugi s Tindouf est de plus emp ch e par la r alit incontournable du terrain car la r gion est tr s aride et incapable de subvenir aux besoins de 155 000 r fugi s qu il est politiquement inacceptable de d placer Au mieux une petite centaine d hectares de jardins prot g s gran
23. aouies sont indiscutablement cordiales mais parfois teint es d ambiguit Le gouvernement de la RASD et ses minist res n tant pas reconnus par l UE le seul interlocuteur politiquement correct pour ECHO est le CRS alors que ce dernier n est lui m me pas reconnu non plus par la FICR F d ration internationale de la Croix rouge et du Croissant rouge Quoiqu il en soit le CRS qui supporte tout le poids de la gestion et de la logistique Tindouf voir ci dessous a grand besoin de renforcement structurel et technique Le CRS emploie actuellement environ 120 personnes Son organisation comprend i le pr sident et son chef de cabinet ii le secr taire g n ral charg des relations avec les minist res ainsi que du personnel iii un directeur probl mes techniques r ception et distribution et iv un d partement des relations ext rieures ONGs donateurs cellule CRA CRS Oran valuation des besoins et r unions de coordination B 6 4 Logistique et entreposage L organisation de la logistique en Alg rie est assur e par une cellule commune CRA CRS bas e au port d Oran d douanement transport par camions vers Tindouf La distribution finale aux b n ficiaires est ensuite assur e par le CRS Le consortium des ONGs a sign en mars 2000 un accord cadre bienvenu avec cette cellule qui ne le met cependant pas l abri des retards du PAM et des soubressauts politiques alg riens Le CRA qui n a toujours pas obtenu les
24. ateaux de 30 ufs chaque mois est destin la vente sur le march alg rien B char Les contraintes sont cependant consid rables transport mais surtout co t de la nourriture aviaire Il faut 2 100T par an 290 Euros la tonne Le prix de vente a aussi consid rablement baiss de 200 110 dinars le plateau soit 1 5 Euro La fourniture par ECHO de 1 400T de nourriture aviaire parvient par cons quent tout juste quilibrer les comptes Il est essentiel de la maintenir et si possible de favoriser la r habilitation d une 3 me batterie actuellement utilis e comme pi ces de rechange pour augmenter la production Il faudrait galement comparer les co ts b n fices des batteries de poulets d abattage d laiss es par rapport la viande import e Il ny a pas pour l instant de collaboration entre les ONGs internationales et les ONG locales alg riennes ce qui est une voie favoriser et qui fait partie de la politique de ECHO L organisation alg rienne AFAD d j sur le terrain pourrait b n ficier dans le domaine de l hygi ne qui l int resse maintenant d un appui de la part de Medico par exemple B 7 3 Environnement Il ne semble pas y avoir d urgence humanitaire signaler en ce domaine Un probl me d environnement sp cifique la logistique avait t mentionn dans le rapport d valuation de 1997 le fait que de nombreux containers dernier voyage non r utilisables commercialement ca
25. avantages attendus du r seau informatique Compass du PAM n est pas non plus l abri des transports parfois fantasques de cette agence Les prix convenus dans l accord cadre 89 Euros tonne m trique pour le CRA et 12 Euros pour le CRS correspondent aux estimations d taill es d j r alis es par l valuation de 1997 Ils semblent repr senter un bon niveau par rapport aux prix du march alg rien qui grimpent parfois jusque 99 Euros pour le transport sur Tindouf Les documents cr s pour la gestion des transports sont tout fait ad quats L entretien des capacit s d entreposage Rabouny sont en principe assur s par le PAM qui ne remplit pas l non plus ses engagements Les deux zones d entreposages du CRS produits alimentaires et non alimentaires sont convenablement s par s sont prot g es par de v ritables murailles de containers dernier voyage align s sur deux tages Seule une ouverture bien prot g e permet l acc s l int rieur de ces forteresses De plus certains des containers les mieux pr serv s sont utilis s pour le stockage de produits sp cifiques ou comme espaces de r emballage des sacs ab m s pendant le transport L entrep t alimentaire d une capacit totale de 12 13 000T comprend 8 magasins en dur extr mement d labr s difi s en 1981 82 500T chacun et 2 magasins plus modernes 1 000T chaque Le PAM aurait promis de construire as 10 plate formes b tonn es pour les sac
26. c r ales l gumineuses sucre huile sel iod sont d livr s de fa on insuffisante et irr guli re Cette situation a entra n la n cessit de r adapter la strat gie en essayant de compl ter de mani re quantitative le panier pour atteindre le nombre de calories n cessaires la survie Cela s est parfois fait malheureusement au d triment de l apport pr vu de denr es compl mentaires n cessaires lait en poudre fruits l gumes frais prot ines animales en conserve d autant plus qu il n y avait aucun stock de r serve La seconde place du secteur m dico sanitaire est pleinement justifi e par la situation pr caire des femmes et des enfants et par les cons quences des d ficits nutritionnels Les domaines d intervention sont i l approvisionnement en m dicaments consommables et mat riel m dical de base par Medico pour toutes les structures de soins et la formation du personnel de sant sahraoui leur gestion rationnelle ii La nutrition par CISP avec un projet de r duction de l an mie et du retard de croissance chez les enfants la dotation de lait 1er et 2 me ge aux dispensaires et de biscuits vitamin s pour les enfants iii La dotation en quipements par Terre des Hommes de l h pital de Dakhla la suite de sa r habilitation par Solidaridad Enfin iv la distribution de colis sanitaires et de produits d hygi ne par Solidaridad Dans le domaine du m dicament dont toute la population r fugi e es
27. croissance chez les enfants sahraouis sont discutables En effet ce projet appara t plus comme un programme de recherche que comme un projet d urgence et m lange 2 probl mes traiter de mani re diff rente comme le souligne le rapport final de CISP de octobre 2000 Si la dotation par CISP des structures de sant en lait enrichi 1e et 2 me ge pour les nourrissons est particuli rement coh rente et qu il est pertinent de pr voir des biscuits vitamin s pour les enfants vuln rables ex malades malnutris en compl ment dans les cr ches la strat gie de distribution tous les enfants et en m me quantit quel que soit l ge ou l tat de sant n est pas recommander La pertinence de la dotation en produits sanitaires et d hygi ne n est assur e que dans le cadre d une dotation r guli re de produits absolument n cessaires dont les ruptures de stocks sont fr quents comme le savon le shampooing et les serviettes hygi niques r utilisables Donner de tout et de rien en petite quantit dans une famille nombreuse ne servant strictement rien B 4 Coordination et coh rence de l aide internationale La coordination internationale s articule autour de deux r unions mensuelles l une de coordination proprement dite Alger men e par le PAM laquelle participent le HCR ECHO et le CRA CRS et l autre de planification Tindouf Cette derni re est dirig e par le HCR et regroupe le PAM les CRA CRS et
28. d peine et une ferme avicole peuvent ils fournir quelques l gumes et ufs frais L effondrement passager esp rons le des livraisons du PAM a r cemment fait gonfler la part de ECHO entre 50 et 65 de l aide humanitaire internationale r elle aux Sahraouis Le budget du HCR a t r duit approximativement de 10 l an dernier mais les d penses r elles n ont atteint que 68 de ce budget L Allemagne enfin s est compl tement d sengag e en 2000 Ces chiffres montrent bien qu il y a danger ce que ECHO de donateur majoritaire ne devienne bient t un donateur quasi unique mis part la soci t civile espagnole s il n y a pas soit une prise de conscience par les agences UN concern es soit une pression volontariste des bailleurs de fonds europ ens au niveau du Conseil ex cutif de ces agences pour qu elles remplissent leur mandat Une telle d marche pourrait aussi servir garantir avec le PAM les modalit s d utilisation de la r serve de trois mois du panier alimentaire de base qui vient d tre d cid en urgence par ECHO quelque peu en contradiction avec sa strat gie qui se voulait compl mentaire et non substitutive Visibilit La visibilit de ECHO parmi les Sahraouis est excellente de m me que leur compr hension ou plut t leur espoir la plupart des b n ficiaires parleront de pr f rence de l aide de l Union europ enne Un drapeau ECHO fabriqu localement a d ailleurs t pr sent en t
29. de retrait doit tre l amorce d un agenda par les autorit s locales ou par ceux qui devront assurer la viabilit des efforts de redressement Un tel agenda correspond n cessairement des consid rations politiques locales qui diff rent g n ralement des crit res techniques de vuln rabilit humanitaire ECHO n tant pas structur pour assurer la vision politique n cessaire ni pour tablir des PIUSs etc il est temps d organiser la transition dans les meilleures conditions iii L objectif global du cadre logique de chaque projet v sga A3 doit servir de cadre d action Il doit lui m me correspondre l objectif global d fini par l UE pour la crise concern e ECHO a un besoin clair d une structure d assistance technique souple et rapide registre de consultants ext rieurs pr s lectionn s experts de terrain ou staff sp cialis et disponible ECHO n a pas actuellement la capacit institutionnelle de s occuper de r habilitations sp cialis es par ex hospitali res qui de plus doivent tre ins r es dans une perspective de viabilit garantie sur le long terme Il vaut donc mieux s abstenir ou viser des projets de substitution plus simples si n cessaire Il ne faut pas non plus laisser la mise en uvre d un projet de r habilitation divis e entre deux partenaires diff rents sans tablir au pr alable un m canisme de coordination 14 Humanitarian Aid Committee Comit d aide humanitaire 15 Framework Pa
30. e Sahraouie D mocratique Il convient de manifester ici tous nos plus vifs remerciements pour l accueil et la patience qu ils nous ont r serv ainsi que pour les avis et les renseignements qu ils ont bien voulu partager B 2 Contexte B 2 1 Situation politique et socio conomique Le Sahara occidental 252 120 km2 ex Sahara espagnol jusqu en 1976 fut revendiqu par le Maroc d s l accession de ce dernier l ind pendance en 1957 Cette situation d licate fut encore exarcerb e par les richesses du territoire p che c ti re ports et les normes r serves de phosphate de Bu Craa Pouss e par la Marche verte marocaine l Espagne instaura en novembre 1975 une administration transitoire conjointe l issue de laquelle les habitants du territoire majoritairement en faveur d une ind pendance d cideraient de leur avenir Lorsque les Espagnols commenc rent se retirer le Maroc et la Mauritanie s entendirent pour se partager le territoire les 2 3 les plus riches allant au Maroc et la guerre clata L Alg rie qui voyait mise l cart aida les habitants les Sahraouis organiser la lutte arm e du Front Polisariot contre l occupation marocaine et accueillit pr s de 155 000 r fugi s dans la r gion frontali re de Tindouf En 1976 fut fond e 16 Mouvement populaire de lib ration de la S guia hamra et du Rio de Oro la RASD qui fut reconnue par 73 pays dont une majorit de non align s et quelque
31. en 1999 et 83 8 en 2000 puis le secteur m dical et nutritionnel avec 10 du total depuis 1993 17 du budget 1999 et 8 1 en 2000 Ces priorit s s expliquent par le 17 Ces 2100 Kcal personne jour correspondent une moyenne devant couvrir les besoins nerg tiques d une femme adulte ayant une activit habituelle et d une femme enceinte au premier trimestre de la grossesse Ce chiffre est insuffisant dans de nombreux cas les besoins augmentent selon les p riodes de la vie et selon les activit s d penses de fonctionnement li es surtout au travail musculaire Les enfants de 6 9 ans filles et gar ons ont besoin de 2190 K cal ceux de 10 12 ans en moyenne 2475 les adolescents en moyenne 2780 les femmes enceintes au 2cd et 3 me trimestre de la grossesse 2250 les femmes allaitantes 2500 fait que l tat de sant de la population r fugi e compos e majoritairement de femmes et d enfants souffre de cette situation chronique de carence quantitative et qualitative aggrav e par les probl mes sp cifiques d une population vuln rable et par les probl mes li s l accessibilit l eau potable ECHO est donc devenu le principal donateur tentant d assurer un apport alimentaire suffisant et la maintenance de conditions m dicales et sanitaires de base Le reste des op rations concerne la petite r habilitation et la distribution de produits non alimentaires 6 depuis 1993 10 en 1999 et 8 en 2000 Bien des structur
32. entaire meilleure identification des produits qualit s optimum et monitoring de la distribution par CISP De plus le consortium pourrait aussi mettre en commun ses ressources de budget valuation pour financer des tudes externes selon les besoins que ce soit sur des questions techniques particuli res les r sultats obtenus et leur impact ou encore la vuln rabilit La d cision de la pr sence d expatri s des partenaires sur le terrain doit d abord r pondre des crit res de suivi et d efficacit avant d tre examin e sous l angle budg taire La collaboration et le soutien aux ONG locales par les partenaires doivent tre encourag s Il est essentiel d exiger et d obtenir un maximum de transparence de la part des Sahraouis pour tous les chiffres et statistiques de vuln rabilit humanitaire et leur monitoring Un coop ration totale dans l acc s ces donn es pourrait tre une condition au maintien sans r serve de l aide Coordination et coh rence de l aide Coordination et coh rence sont les conditions pr alables la r solution de toute crise voir aussi A 4 La coh rence de la communaut internationale est cependant par nature une question hautement politique Quant la coordination une transition vers le LRRD n est pas envisageable ce stade et tout retrait unilat ral de ECHO se traduirait par une catastrophe Il convient par cons quent de prendre toutes les mesures qui pourraient soutenir
33. es n ont pas t r habilit es depuis 20 ans En ce qui concerne les produits non alimentaires les besoins sont immenses et sans cesse renouvel s tentes couvertures v tements outillage et pi ces de rechange gaz ducation et formation adductions d eau La question de l auto suffisance est rendue al atoire par le d ficit permanent en produits urgents le contexte politique et l hostilit de l environnement La question corollaire qui se pose ensuite est celle du nombre de personnes vuln rables qui doivent faire l objet de l aide humanitaire Le HCR avait valu depuis le d but des ann es 1980 ce nombre 80 000 parmi une fourchette variable de 125 000 165 000 r fugi s sans jamais pouvoir tayer l un ou lautre chiffre ECHO avait quant lui toujours accept le nombre approximatif de 155 000 b n ficiaires dans les camps de Tindouf qui ne sont quasiment peupl s rappelons le que de femmes d enfants et de vieillards Ce n est qu en mars 2000 que le HCR et le PAM se sont finalement align s l issue d une valuation commune Les agences UN se sont bas es sur une extrapolation des donn es du pr enregistrement mais aussi sur les chiffres fournis par le CRS voir Annexe V ii R capitulatif des contributions ECHO de 1993 2000 chiffres en Euros Type d aide 993 I pos s 07 po JE 00 Tora 300000 400000 1400000 600000 1 630 000 1 250 000 1 130 000 6 710 000 Logist R hab 700000
34. et rapide se doit d agir en fonction de crit res techniques de vuln rabilit L Office est par cons quent institutionnellement d pourvu de la vision politique n cessaire se d gager de ce type de crise Les sept principales ONGs partenaires sont li es par un accord de consortiulefin de se r partir les t ches et de mieux n gocier avec le CRA L volution du consortium depuis 199 la t favorable encore qu une utilisation plus optimale soit possible et souhaitable l aide humanitaire aurait besoin d un vrai monitoring et de chiffres fiables de vuln rabilit essentielle malnutrition grave statistiques de mortalit Le consortium a sign en mars 2000 un accord cadre bienvenu avec la cellule commune CRA CRS charg e de la logistique ce qui ne le met cependant pas l abri des retards du PAM et des soubresauts politiques alg riens Les ONGs sont un des instruments de vision du terrain dont d pend traditionnellement ECHO Ici l engagement politique de la plupart des partenaires en faveur des Sahraouis tout compr hensible qu il soit se traduit parfois par une confiance qui ne favorise pas une identification rigoureuse des besoins ECHO se dit conscient du fait mais aussi li aux rares ONGs qui ont aid ces r fugi s avec constance depuis parfois 25 ans Il semble vident que certains parmi les partenaires les plus importants h sitent s engager dans une crise aussi peu porteuse Les relations de ECHO avec
35. harge des autres composantes du programme qui est du domaine du long terme Un travail de fond d ducation la sant des m res sur la nutrition des enfants et sur la lutte contre les maladies diarrh iques dans ses deux volets i pr vention ii prise en charge et traitement domicile pourrait rentrer dans le m me cadre Enfin il serait galement int ressant d explorer dans ces domaines les possibilit s de coop ration avec les aides bilat rales fournies par certains Etats membres comme l Espagne L Italie ou la Belgique Ces pays comme d autres sont bien inform s des probl mes actuels que connaissent les r fugi s
36. hev e apr s la visite de l valuation Le PAM va aussi installer une 5 me plate forme mais nie s tre engag en construire 10 chiffre CRS Par contre divers monitorings se d roulaient dans le secteur m dico sanitaire Celui de Medico est tr s performant assur de fa on continue par le pharmacien form et le minist re de la Sant Des missions r guli res 2 ou 3 de 10 jours chacune par des experts permettent d en faire le point et de corriger rapidement les possibles erreurs ou dysfonctionnements CISP effectue galement un suivi permanent par sa pr sence expatri e Rabouny et re oit un appui technique de l Institut de Nutrition italien Le monitoring de Terre des Hommes est assur par les expatri s Le m decin r sident avec l appui de l administrateur logisticien est en charge d un rapport mensuel sur l tat d avancement du projet Le m decin coordinateur avec 3 missions de courte dur e doit remettre un rapport mi parcours Pour le secteur hygi ne Solidaridad pr voit 4 mois de pr sence expatri e et le contr le de l op ration par le consortium Pour MPDL la participation d un expatri est pr vue pour 40 des distributions Il est important de consid rer les avantages d une pr sence expatri e en vue du monitoring sous l angle de l efficacit et de l impact surtout lorsque les chiffres manquent avant de l aborder sous l angle purement budg taire B 7 Impact des plans globaux
37. ion puisse r orienter rapidement sa propre strat gie dans le contexte de cette crise et ainsi prendre part une coordination internationale r ellement efficace B 43 Soci t civile espagnole L aide de la soci t civile espagnole para t la fois importante mais trop diffuse pour pouvoir tre comptabilis e en totalit ce qui correspond aux conclusions de l valuation r cente de la coop ration Espagnole besoin de coordination Les quelques chiffres disponibles sont cependant impressionnants Les Sahraouis ont tabli des relations bilat rales avec la totalit des 17 gouvernement autonomes et les jumelages concernent 360 communes espagnoles que se r partissent les 25 da ras sahraouies L aide recens e des communaut s autonomes se montait 223 9 mill Ptas 1 35 mill Euros en 1999 et 192 7 mill Ptas 1 16 mill Euros en 2000 Des missions m dicales viennent aussi r guli rement Pourtant la forme la plus sensible de l aide de la soci t civile espagnole est celle accord e par les familles qui accueillent de jeunes Sahraouis pendant les mois d t Ce nombre tait g n ralement de 7 8 000 mais devrait monter 11 000 en 2001 Le directeur de l cole du 9 juin a estim que 70 au moins des pr adolescents avaient pu b n ficier de telles vacances et de l influence culturelle qu elle entra ne L aide directe des familles espagnoles v tements etc est certainement consid rable et tous les camps s
38. ion optimum de toutes les potentialit s du consortium voir B 5 1 Les ONGs sont un des instruments de vision du terrain dont d pend traditionellement ECHO Ici l engagement politique de la plupart des partenaires en faveur des Sahraouis tout compr hensible qu il soit se traduit bien souvent par une confiance quelque peu aveuglante dans la politique des autorit s locales ECHO se dit conscient du fait mais aussi li aux rares ONGs qui ont aid ces r fugi s avec constance depuis parfois 25 ans O0 xfam B est pr sent depuis 1975 et Medico D depuis 1976 Il semble vident que certains parmi les partenaires les plus importants de ECHO h sitent s engager dans une crise aussi peu porteuse Cette r alit n en reste pas moins un handicap g nant pour toute strat gie B 6 3 Les autorit s locales Le CRA est d j voqu ci dessus et le sera encore en B 6 4 Il est l organe principal du contr le indirect effectu par les autorit s alg riennes sur l entr e de l aide humanitaire internationale dans le pays et sur son acheminement vers les camps sahraouis Il est de fait incontournable Quoique souffrant tr s probablement des probl mes r currents de l Alg rie le CRA fait des efforts louables pour se montrer professionnel et efficace En cas de probl me majeur le CRA devrait se r f rer la direction des Affaires humanitaires du minist re des A ffaires trang res alg rien Les relations avec les autorit s sahr
39. ipalement le terme g n rique de Sahraouis pour les b n ficiaires humanitairement vuln rables et pour la RA SD autorit s politiques 7 F d ration internationale de la Croix rouge et du Croissant rouge 8 Des travaux d urgence entrepris apr s la visite de terrain ont permis de rectifier cette situation Coordination compl mentarit et coh rence Une coordination efficace de la communaut internationale est une condition pr alable la bonne gestion d une crise Or dans ce cas ci malgr les r unions mensuelles le manque de coordination r elle constitue la plus grave menace pour la strat gie de ECHO Cette incapacit semble due au contexte essentiellement politique de la crise qui place toute l aide humanitaire en porte faux e Le UNHCR dont le mandat de base est la protection des r fugi s c d les victimes g n ralement passives d une crise pour qui toute aide est la bienvenue se trouve face ici un v ritable Etat en exil Les Sahraouis ont leur agenda politique et ne sont pas dispos s accepter n importe quoi D autre part le projet de rapatriement dont s occupe aussi le HCR appara t de plus en plus vanescent e Les retards et les d ficits r currents du PAM dans la r alisation de son mandat panier alimentaire minimum traduisent galement le malaise de cette agence face une crise d sesp r ment oubli e Les livraisons annonc es dans le cadre budg taire jusqu en 2002 13 9 mill US pa
40. is leur construction en mat riaux l gers entre 1978 et 88 De fait les Sahraouis suivi en cela par les donateurs consid r rent pendant toutes ces ann es qu un retour tait imminent et qu une r habilitation ne s imposait donc pas La r novation l g re envisag e portes fen tres toits de t le peintures fut appliqu e avec succ s aux coles et aux cr ches visit es par l valuation Il semble en avoir t de m me dans les trois h pitaux r gionaux qui taient structurellement les mieux con us les moins d labr s et logistiquement les plus accessibles Smara El A ayoun A ousserd Les limites du projet manque de rigueur technique dans l identification et le suivi budget et agenda trop r duits furent cependant mises en lumi re malheureusement en ce qui concerne l h pital de D akhla l La situation de D akhla tait tr s diff rente des autres h pitaux car i le b timent n avait pas t con u l origine pour abriter un h pital mais un centre de repos pour personnes g es et ii Dakhla est le plus grand et de loin la plus d sh rit des wilayas Les 38 500 habitants de ce camp sont d ailleurs consid r s comme les r fugi s parmi les r fugi s Les camions qui l approvisionnent en tout depuis Rabouny doivent parcourir 165 Km dont 140 Km de mauvaises pistes voir carte Annexe IV ii Le r sultat en est que l h pital ne disposait lors de la visite de l valuation ni d eau ni d lect
41. l est donc possible que la situation se prolonge encore longtemps et engendre encore plus de fatigue des donateurs face cette crise oubli e moins qu elle ne provoque un sursaut arm d sesp r des Sahraouis qui disposent de forces non n gligeables la plupart des hommes valides sont mobilis s et savent ce qu une gu rilla ou une campagne terroriste co terait l conomie et au tourisme marocain Aujourd hui la population sahraouie r fugi e depuis plus de vingt ans dans la r gion de Tindouf est totalement d pendante de l aide internationale 155 000 r fugi s essentiellement compos s de femmes enfants et vieillards subsistent p niblement dans quatre vastes camps au sud est de Tindouf appel s wilayas qui portent les noms de villes du Sahara occidental Smara El A ayoun Aousserd et Dakhla Les camps sont compl t s de trois grandes coles internats 27 f vrier 12 octobre et 9 juin Le tout est dirig depuis la cit administrative de Rabouny o se situe aussi le CRS voir Annexes IV ii et V ii Depuis 1976 les Sahraouis sont en effet devenus un v ritable Etat en exil Bien que la majorit d entre eux vivent dans des conditions d sesp r ment pr caires Tindouf ils se sont fort bien organis s sur le seul mod le qui s offrait eux l poque celui qui tait export par l ex URSS et ses satellites Cadres politiques parti unique arm e organisations de masse
42. la strat gie de ECHO afin i de stopper la tendance actuelle vers une implication toujours plus importante et ii de favoriser la coordination la plus efficace possible des acteurs pr sents Une r elle coordination sectorielle doit tre mise sur pied Cette coordination op rationnelle compl terait avantageusement les r unions actuelles trop informatives Il faut encourager le support des actions de ECHO par le Co financement ONG en visant i le renforcement structurel du CRS ii les coles de formation professionnelles iii l adduction et la purification de l eau potable priorit Dakhla iv l quipement des jardins potagers et de la ferme avicole et v le programme de recherche CISP dans la lutte contre l an mie et les retards de croissance chez les enfants Il faut galement d velopper toutes les synergies possibles entre la strat gie de ECHO et les coop rations bi lat rales Espagne Italie Belgique Il y a surtout un besoin de coordination ou plut t de compl mentarit avec les agences UN Une r partition r aliste des t ches avec le HCR dans les projets d auto suffisance s impose Si un dialogue fructueux sur le terrain s av re difficile nous recommandons une valuation conjointe sur ce sujet En ce qui concerne les graves d ficiences du PAM vis vis de son mandat il est recommand que les 12 Enfants de moins de 5 ans femmes enceintes et allaitantes veuves handicap s orphelins
43. le m me temps arrivait O ran le container attendu les d lais ayant bien t respect s Pour les autres composantes le manque d informations n a pas permis une analyse plus en profondeur B 5 3 R habilitation C est partir de la fin de 1999 et surtout du d but de 2000 suite au report du r f rendum que l on peut discerner une nouvelle orientation des demandes des Sahraouis vers la r habilitation et le renforcement structurel dans les camps adduction d eau extension des jardins Des propositions ant rieures s taient trouv es en butte au refus diffus des Sahraouis sauf en ce qui concerne les h pitaux et autres structures dans les territoires lib r s qui pensaient pouvoir retourner rapidement chez eux Le 15 02 2000 d buta la phase op rationnelle du contrat 1999 02009 sign avec Solidaridad Le projet avait une dur e initiale de 6 mois seulement jusqu au 15 08 et visait avec un budget tr s r duit 350 000 Euro la r habilitation d urgence des b timents scolaires et de sant tr s gravement d grad s afin de garantir des conditions minimales de salubrit et de s curit soit pas moins de 14 coles primaires sur 22 dans les wilayas 24 cr ches sur 26 ainsi que 3 h pitaux r gionaux et le dispensaire du 27 f vrier Cet objectif ambitieux tait indiscutablement pertinent vu l tat dangereux des b timents Pendant de nombreuses ann es rien n avait t fait souvent m me depu
44. les autorit s locales sont indiscutablement cordiales mais parfois teint es d ambiguit dans ce contexte politique gos Le gouvernement de la RASD R publique arabe d mocratique sahraouie et ses minist re n tant pas reconnus par l UE le seul interlocuteur politiquement correct est le CRS lequel a grand besoin de renforcement structurel mais n est pas reconnu non plus par la FICRE De plus tout chiffre concernant la population des camps est interpr t d abord sous l angle du r f rendum et risque d tre cach Cette situation d j constat e par les valuations ECHO de 1995 et 1997 n a que peu volu Efficacit ad quation des r alisations avec les objectifs fix s Pour les raisons invoqu es ci dessus la strat gie de ECHO s est prudemment et logiquement concentr e sur les secteurs traditionnels o les besoins humanitaires m mes impr cis sont indiscutables Elle a donc globalement obtenu les r sultats escompt s Les produits alimentaires ont repr sent 84 du budget en moyenne depuis 1993 dont 73 en 1999 et 83 8 en 2000 Seconde priorit le secteur m dical et nutritionnel a couvert 10 du total depuis 1993 dont 17 du budget en 1999 et 8 1 en 2000 Enfin la part de la r habilitation et des produits non alimentaires s est lev e 6 depuis 1993 dont 10 en 1999 et 8 en 2000 Les normes d ficits en produits essentiels garantissent l usage exclusif des livraisons au profit des r fugi s Les
45. m nages de la quantit et de l utilisation des aliments ainsi que leur distribution dans la famille ii la promotion de l allaitement maternel iii la dotation et la consommation d aliments suppl mentaires dans les cr ches et les coles iv la lutte contre les maladies diarrh iques et enfin v la prise en charge correcte de infections respiratoires aigu s ARI D autre part le rapport de l Institut de Nutrition italien reconna t que les retards de croissance des enfants de moins de 5 ans sont probablement dus une combinaison entre les infections et les infestations parasitaires gastro intestinales ef l insuffisance d apport en micro nutriments et que si des interventions pour corriger la pr valence lev e de l an mie sont recommand es diff rentes approches devraient tre valu es de mani re avoir une meilleure compr hension de ses causes A ces titres la 18 Evaluation de la situation alimentaire et m dico sanitaire Procupet Torres Lambert pour ECHO mars 1995 La sant et le statut nutritionnel des r fugi s sahraouis Institut National de Nutrition Italien Mme Ferro Luzzi en mai 1997 Rapport sur la nutrition pour le PAM et le HCR Universit d O slo Mme Barikmo mars 2000 19 Malnutrition s v re 9 9 chez les enfants de de 5 ans 6 7 pour les 5 10 ans pour l INN italien en 97 pertinence et la strat gie actuelle du programme de CISP de lutte contre l an midd et le retard de
46. malades 13 ex enfants de de 5 ans malnutris s v res et moyens femmes enceintes avec grossesse risques femmes allaitantes malades ou en situation conomique tr s pr caire veuves isol es chef de famille sans appui vieillards isol s et sans ressources familles avec handicap s n cessitant la pr sence d une aide externe temps plein etc donateurs de l UE Commission et Etats membres pr sents au Hady qui d tiennent des si ges au Conseil ex cutif de l agence y appliquent des pressions coh rentes afin de rectifier la situation Question transversale S curit a Si ce n est d j fait un accord cadre doit tre conclu entre ECHO et RELEX SPS sur la protection et le statut des correspondants de terrain vis vis des D l gations b ECHO doit syst matiquement conclure des accords avec les plans d vacuation UN existant dans les zones risques lorsque le a ne s applique pas c Il faut revoir les termes du FPA art Il les partenaires doivent s engager prendre toutes les mesures de s curit et non des mesures susceptibles de favoriser la s curit A 4 Le ons apprises La crise sahraouie repr sente un v ritable cas d cole d une crise oubli e aux tenants et aboutissants politiques Elle est actuellement dans l impasse et risque m me de glisser nouveau vers un affrontement militaire ou une campagne terroriste ce qui aurait des cons quences graves pour la stabilit de la
47. n donateur quasi unique mis part la soci t civile espagnole Il faut donc encourager une prise de conscience des agences UN concern es par le biais peut tre d une valuation conjointe ou exercer une pression volontariste des bailleurs de fonds europ ens au niveau du Conseil ex cutif de ces agences surtout le PAM pour qu elles remplissent leur mandat Une telle d marche pourrait aussi servir garantir avec le PAM les modalit s d utilisation de la r serve de trois mois du panier alimentaire de base qui vient d tre d cid en urgence par ECHO B 7 2 Auto suffisance conomie locale capacity building La r gion de Tindouf presque totalement aride est incapable de subvenir aux besoins de 155 000 r fugi s sauf pour l nergie solaire Au mieux une petite centaine d hectares de jardins potagers prot g s grand peine et une ferme avicole l quilibre pr caire peuvent ils fournir quelques l gumes et ufs frais Il est pourtant politiquement inacceptable de d placer les r fugi s vers des zones plus fertiles Toute tentative d auto suffisance doit de m me tenir d ment compte du fait que les camps sahraouis se trouvent toujours en territoire alg rien titre temporaire Cette situation rend extr ment al atoire sur le moyen ou le long terme l auto suffisance des r fugi s Tindouf et il n est pas dans les moyens ou le mandat de ECHO de la mener seul Les efforts du HCR en ce domaine ne sont gu
48. ne nouvelle enqu te nutritionnelle pour se recentrer vers la prise en charge et le traitement de la malnutrition grave et moyenne des enfants de moins de 5 ans qui constituent une priorit et une urgence mal estim e jusqu pr sent La suppl mentation telle que con ue actuellement devrait tre r serv e aux enfants de 18 59 mois pr sentant des cas av r s d an mie s v re et mod r e Q uant au retard de croissance il devrait tre envisag sous l angle de la protection maternelle et celui de la lutte contre les maladies diarrh iques chez les enfants de de 5 ans Recommandations concernant les autres secteurs e Les r habilitations lourdes devraient tre stopp es apr s la fin de l h pital de Dakhla Tout nouveau projet de r habilitation rapide doit d abord faire l objet d une identification pr cise e Les livraisons de produits non alimentaires hors hygi ne et sant doivent se concentrer sur i les tentes ii des semences pour jardins potagers et iii de la nourriture aviaire 9 Voir d j ce sujet le rapport d valuation ECHO d ao t 2000 sur la coordination de la crise du Kosovo Il semble qu un tel accord ait finalement t conclu apr s le d part de l valuation car le correspondant a confirm avoir t repris sur la liste d vacuation de l UE 10 Ce concentr apporte pour 100 grammes 90 calories 3 5 gr de protides 0 5 gr de lipides et 18 gr de glucides 1 Durant l t
49. nes d huile v g tale pour les produits de base et pour les produits compl mentaires 2345 tonnes de lait en poudre 718 tonnes de poisson en conserve 235 tonnes de dattes 88 tonnes de corned beef et 20 tonnes de th Les 1400T d aliments aviaires permettront de donner des ufs frais aux h pitaux coles et instituts A peu de choses pr s l ensemble des denr es sont arriv es bon port dans des d lais raisonnables et sans pertes inqui tantes Il ne semble pas qu il y ait eu de d tournements ni de revente importante de l aide humanitaire Seul un petit millier de boites de sardines auraient t retrouv es sur le march mauritanien ce qui repr sente pour l ensemble une quantit n gligeable et un v nement qui tient de l anecdote plus que de pratiques r guli res partir des discussions directes avec la population il appara t que les denr es alimentaires arrivent bien tous et dans les quantit pr vues Les probl mes pos s par la maladie de la vache folle et l pid mie de fi vre aphteuse qui touchent actuellement l Europe risquent d avoir des r percussions tout aussi d sastreuses sur les r fugi s sahraouis L embargo sur les produits laitiers va rendre leur achat extr mement difficile La raret ajout e la n cessit de contr les s v res de qualit des produits va probablement en plus faire flamber les prix Malgr la bonne connaissance par les partenaires de ECHO du contexte humanitaire les
50. obl mes successifs i avec les proc dures de l appel d offre ii avec le fournisseur pakistanais et iii lors du d douanement Oran Les retards importants subis par ce partenaires et d autres dans leurs d douanements O ran entre septembre et novembre 2000 notamment 4 mois d attente pour le lait maternis de CISP malgr l accord cadre semblent avoir t caus s par au moins deux facteurs i une querelle de politique int rieure qui a entra n la d mission du pr sident du CRA et de son adjoint L attribution des nouveaux pouvoirs de signature a pris du temps ii L dessus s est greff l arriv e tardive et massive de bateaux du PAM qui ont re u la priorit sur les envois de ECHO peut tre par d cision politique alg rienne Un point important examiner avec attention par ECHO est celui des proc dures d appel d offre Document 14 Il a t rapport l valuation que les conditions du cahier des charges taient tr s difficiles pour les fournisseurs alg riens notamment en ce qui concerne l orge et la nourriture aviaire aucun d entre eux n a malheureusement pu tre rencontr D e plus les partenaires se trouvaient en butte de multiples questions de la part de fournisseurs potentiels mal renseign s Hors cas d urgence humanitaire besoin imm diat et non pr visible le document 14 pr voit qu un appel d offre local sera lanc pour tout achat de produits entre 45 000 et 150 000 Euros il fa
51. ont leur tour remplis de visiteurs lors des p riodes de cong s B 4 4 Autres intervenants Le manque de compl mentarit dans la politique de certains Etats membres vis vis des Sahraouis et leur profonde implication historique et conomique dans la r gion a jusqu pr sent repouss toute possibilit de Position Commune de l UE PESC ce qui a fortement contribu enfermer ECHO dans son dilemne actuel Par contre les donations bilat rales r guli res surtout alimentaires constituent une aide pr cieuse face aux carences du PAM Parmi les principaux donateurs r guliers on notera nouveau l Espagne via cette fois l agence de coop ration avec 1 74 mill Euros l Italie 1 55 mill Euros et la Belgique 0 5 mill L Allemagne a stopp son aide bilat rale en 2000 On compte enfin quelques pays tiers parmi les donateurs bilat raux dont la Suisse et surtout Cuba qui assume une place importante dans la formation des jeunes dipl m s et dans l aide m dicale B 5 Efficacit B 5 1 Secteur alimentaire Les plans globaux ont g n ralement obtenus les r sultats escompt s Ils ont aussi su s adapter l aggravation de la situation alimentaire des r fugi s par la prise d une d cision d urgence en temps voulu et r alis e avec diligence vitant ainsi un risque de famine Auront ainsi t distribu s au total quelques 7230 tonnes de c r ales 1815 tonnes de l gumineuses 1599 tonnes de sucre 766 ton
52. ouvelle d cision d urgence de 3 77 mill Euro devrait permettre de constituer une r serve de 3 mois du panier alimentaire de base du PAM Cette r serve promise depuis longtemps par le PAM et toujours retard e est d une importance primordiale pour la s curit alimentaire des Sahraouis Il faudra cependant trouver un m canisme s r qui garantisse son utilisation en tant que telle afin d viter que ECHO ne se substitue au PAM m me partiellement Il faudra aussi envisager de nouvelles surfaces de stockages b tonn es l entrep t CRS de Rabouny galement promises par le PAM et inachev es lors de la visite B 42 UNHCR Le UNHCR dont le mandat de base est la protection des r fugi s c d les victimes g n ralement passives d une crise pour qui toute aide est la bienvenue se trouve ici confront l agenda politique de l Alg rie et des Sahraouis lesquels ne sont pas dispos s accepter n importe quelle panac e humanitaire qui irait l encontre de leur objectif quitte en souffrir D autre part le projet de rapatriement dont s occupe aussi le HCR appara t de plus en plus vanescent Tirant les le ons du Kosovo le HCR a r cemment concentr ses efforts sur l am lioration des proc dures d urgence ce qui ne sert gu re ici Le HCR s est par cons quent concentr sur son troisi me objectif l auto suffisance des Sahraouis dont l axe principal se concentre sur les forages et l adduction d eau potable L agence
53. pertes dues au transport sont tr s r duites L accord cadre sign entre le consortium des ONGs et la cellule CRA CRS pr voit le remboursement de tout mat riel manquant l arriv e et semble bien fonctionner La r habilitation de l h pital r gional de Dakhla repr sente une exception parmi les actions de Solidaridad Internacional contrat 1999 02009 mais le manque de qualit technique dans l identification et le suivi du projet par ce partenaire a t ici flagrant La faiblesse institutionnelle de ECHO suivre ce type de projet est tout aussi vidente pas de structure d assistance technique Le r sultat en est que l h pital ne disposait lors de l valuation ni d eau ni d lectricit ni des conditions d hygi ne minimale qui permettraient er des patients et les quipements du contrat 2000 02005 Terre des Hommes Italie D akhla est de loin le plus isol et le plus vuln rable des camps il n est toutefois pas syst matiquement consid r comme prioritaire 3 Oxfam B Medico D Caritas B CISP It Solidaridad Internacional E PTM E et MPDL E Terre des Hommes I et La Croix rouge espagnole qui n est pas une O NG n en font pas partie 4 Ce consortium n a pas de personnalit juridique il quivaut un simple groupement de fait 5 Voir le rapport d valuation de C de Hennin et J Verheyen qui en critiquait le manque d organisation 6 Pour raison de simplification le pr sent rapport utilisera princ
54. pre mesures urgentes de s curit clarification du statut vis amp vis de la D l gation et pas de correspondant entre novembre 1999 et juin 2000 La rapidit le professionalisme la qualit et la quantit de l aide sont hautement appr ci s par les b n ficiaires surtout lorsqu on les compare avec les performances des agences UN Cependant ECHO organisme d aide humanitaire souple et rapide se doit d agir en fonction de crit res techniques de vuln rabilit apolitiques L O ffice est donc institutionnellement d pourvu de la vision politique n cessaire se d gager seul de ce type de crise B 6 2 Les partenaires de ECHO 2 ECHO confirme qu un monitoring de la distribution sera bien effectu Pour se faire il faudra cependant obtenir au pr alable une liste d taill e des besoins de la part du CRS La m me remarque s applique aux v tements Les sept principales O NGs partenaires sont li es par un accord de consortium qui n a pas de personnalit juridique afin de se r partir les t ches et de mieux n gocier avec le CRA L origine du consortium remonte 1996 5 ONGs au d but En 2000 s y ajouta une sorte de sous consortium des nouvelles ONGs espagnoles MPD L et PTM qui se joignirent Solidaridad Le manque d organisation de ce consortium avait t critiqu par l valuation ECHO de 1997 Il semble que les choses aient volu favorablement encore que l on soit toujours loin d une utilisat
55. r an ont t r cemment r duites un catastrophique 18 46 des quantit s pr vues Le nouveau repr sentant a entam des efforts m ritoires pour redresser la situation visite des ambassades en f vrier 2001 e Les autres principales agences humanitaires UN UNICEF OMS OCHA ne sont pas pr sentes et aucun CAP Consolidated Appeal n a t lanc Apparemment encore plus victimes que ECHO du manque de transparence ambiant le HCR et le PAM ont finalement convenu en mars 2000 d accepter le chiffre de 155 000 r fugi s vuln rables apr s l avoir plafonn pendant des ann es 80 000 Il en est surtout r sult un d ficit plus visible de l aide Le manque de compl mentarit des politiques de certains Etats membres vis vis des Sahraouis et leur profonde implication historique et conomique dans la r gion ont jusqu pr sent repouss toute possibilit de position commune de l UE PESC ce qui a fortement contribu enfermer ECHO dans son dilemne actuel Les principaux donateurs bilat raux sont l Espagne l Italie et la Belgique La coh rence avec les autres services de la CE n existe gu re sauf partiellement en ce qui concerne la ligne de co financement ONG de la DG D veloppement Jusqu en 1995 c tait surtout l Aide alimentaire de la DG VIII qui assistait les Sahraouis La t che fut ensuite enti rement transf r e l O ffice humanitaire lors de la mise en place graduelle de ce dernier ECH
56. r trop ab m s rong s par le sel marin se trouvaient abandonn s un peu partout dans les dunes de Rabouny Cette question a t depuis r gl e avec efficacit les containers ont t empil s sur deux tages pour former de longues murailles de protection contre le sable les vols autour des entrep ts du CRS Les autres probl mes d environnement sont surtout li s une ducation l hygi ne long terme des r fugi s car ceux ci ne peuvent videmment perp tuer leurs traditions semi nomadiques dans des camps surpeupl s Ils sont cependant d ment identifi s par les Sahraouis et combattus avec nergie Collecte et disposition des d tritus m nagers le probl me semble assez bien contr l sauf D akhla o l on peut encore voir quelques d p ts sauvages Pollution des nappes aquif res superficielles la contruction de fosses septiques acceptables ainsi que la fermeture des puits individuels pollu s ont t trait s en priorit L eau tir e de puits communautaires bien prot g s est pr sent r guli rement soumise analyse B 8 Visibilit La visibilit de ECHO parmi les Sahraouis est excellente de m me que leur compr hension ou plut t leur espoir la plupart des b n ficiaires parleront de pr f rence de l aide de l Union europ enne Un drapeau ECHO fabriqu localement a d ailleurs t pr sent en t te du d fil des donateurs et agences humanitaires lors de la f te
57. res services de la CE n existe gu re sauf partiellement en ce qui concerne la ligne de Co financement ONG de la DG D veloppement ECHO comme d ailleurs toute l aide humanitaire internationale se retrouve isol au milieu d une crise oubli e dont les tenants et les aboutissants sont essentiellement politiques et ne peuvent donc pas tre ma tris s par l aide humanitaire 24 Voir d j ce sujet le rapport d valuation ECHO d ao t 2000 sur la coordination de la crise du Kosovo 25 Le correspondant a t finalement repris sur ces listes apr s le d part de l valuation 26 L quipe d valuation au Mont n gro en mai 2000 avait correctement t reprise sur le plan d vacuation UN seule Un retrait pur et simple de ECHO dans les conditions pr sentes ne pourrait qu avoir des cons quences d sastreuses pour les r fugi s Il y a des le ons tirer en termes i de programmation des plans globaux et ii de lien avec le seul autre programme de la CE pr sent le Co financement ONG Il faut utiliser au mieux l outil de programmation qu est le cadre logique En particulier l objectif global doit tre soigneusement d fini et r dig par ECHO Il doit pouvoir clarifier les grands axes du plan global et guider les partenaires dans leurs projets A plus long terme et principalement dans le contexte d autres crises o les services impliqu s de la CE sont plus nombreux il doit aussi pouvoir refl ter la coh rence de l
58. ricit ni des conditions d hygi ne minimale qui permettraient d accueillir des patients et les quipements du contrat 2000 02005 Terre des Hommes Italie En cons quence toute r habilitation future devra i se limiter aux types de r fections d urgence d j effectu s avec succ s et ii faire l objet d une identification pr alable rigoureuse notamment en ce qui concerne les projets des autres donateurs Une coordination sectorielle est favoriser 21 Selon le correspondant de ECHO les d ficiences d crites dans ce chapitre ont fait l objet de travaux urgents apr s le passage de l valuation Les r sultats semblent donner satisfaction toutes les parties B 5 4 Produits non alimentaires Les quipements humanitaires demand s avec le plus d insistance et d arguments par les Sahraouis sont les tentes jaimas Les tentes font videmment partie de la tradition culturelle des Sahraouis et sont absolument indispensables pour abriter les familles de r fugi s pendant les mois d t o la temp rature fait ressembler de v ritables fournaises les petites maisons de terre cuite Une tente de bonne qualit ne peut cependant gu re r sister plus de cinq ans d usage intensif et de temp tes de sable De plus de nouvelles tentes sont r guli rement n cessaires pour abriter les jeunes m nages et viter ainsi les conflits sociaux Les besoins annuels sont par cons quent de 5 000 tentes environ dont seulement 2 00
59. rigine de la situation pr sente et qui continue la contr ler ne peut tol rer une solution plus purement humanitaire par exemple la dispersion des r fugi s vers des zones plus fertiles et un risque de d mobilisation Le discours officiel est toujours que les r fugi s sont pr ts souffrir pour l ind pendance ce qu ils font en effet depuis 25 ans Ph nom ne typique souvent rencontr dans les ex pays communistes il est tr s difficile de sortir de ce genre de dialectique m me lors d une conversation priv e avec une famille de base tant que fonctionnent les organisations de masse des Femmes de la Jeunesse etc Par contre de multiples t moignages indirects l valuation n a pas eu l occasion de discuter de ce probl me avec des b n ficiaires concern s parlent d un sentiment de r volte grandissant parmi les adolescents et les jeunes dipl m s form s l tranger de plus en plus nombreux Ces changements inqui tent visiblement les Sahraouis qui ne peuvent gu re les contr ler L effondrement passager esp rons le des livraisons du PAM a r cemment fait gonfler la part de ECHO entre 50 et 65 de l aide humanitaire internationale r elle aux Sahraouis D autre part le budget du HCR a t r duit de plus de 10 l ann e derni re et l Allemagne s est compl tement d sengag e en 2000 Ces chiffres montrent bien qu il y a danger ce que ECHO de donateur majoritaire ne devienne bient t u
60. rtnership A greement contrat cadre de partenariat qui lie ECHO ses partenaires RAPPORT PRINCIPAL B RAPPORT PRINCIPAL B L Note m thodologique L valuation a couvert les plans globaux labor s par ECHO en faveur des r fugi s Sahraouis dans la r gion de Tindouf Alg rie en 1999 et en 2000 Ces plans correspondent aux quatre d cisions suivantes ECHO DZA 217 1999 01000 1 850 000 Euros ECHO D ZA 217 1999 02000 5 650 000 Euros ECHO DZA 217 2000 01000 4 935 000 Euros ECHO DZA 217 2000 02000 9 000 000 Euros L annexe V i pr sente un tableau r capitulatif de toutes les d cisions d taillant les divers contrats partenaires montants et secteurs concern s Le briefing eut lieu le 14 f vrier 2001 dans les locaux de ECHO Il fut suivi de deux jours d tude des dossiers Les visites de terrain en Alg rie se d roul rent du 18 02 au 09 03 y compris 12 jours dans les camps de r fugi s pr s de Tindouf du 23 02 au 06 03 Les consultants charg s de l valuation taient Mr Michel Van Bruaene secteurs R habilitation et Produits non alimentaires galement chef d quipe Dr Martine Logez secteurs Alimentaire et M dico sanitaire Outre l examen des plans globaux au travers des crit res standards d valuation pertinence des objectifs efficacit efficience impact et visibilit de la strat gie la mission avait aussi comme objectif sp cifique l analyse de la position et du devenir de
61. s b n ficiaires tous niveaux secteurs et lieux de distribution Nos plus vifs remerciements vont tous pour leur coop ration et leur patience A 2 Principales conclusions Pertinence Dans un contexte dangereux o le report d une solution et les d ficiences de l aide internationale risquent d attiser les tensions dans les er et peuvent mener une reprise ouverte du conflit avec le Maroc la strat gie de ECHO vise favoriser autant que possible le processus de paix en maintenant des conditions de vie minimales Cette strat gie est en accord avec les d cisions des Nations Unies soutenues par l UE La pertinence globale des activit s dans les secteurs vis s ne fait aucun doute L identification des secteurs alimentaire et m dico sanitaire en tant que priorit humanitaire est parfaitement pertinente La fourniture de m dicaments associe pertinence et coh rence Des r habilitations d urgence s imposent le d ficit en tentes et couvertures est toujours pr occupant une manutention efficace reste une priorit et l levage avicole permet d assurer un compl ment indispensable en prot ines animales aux r fugi s La pertinence sp cifique de certaines activit s m rite cependant une clarification de la politique de ECHO surtout en ce qui concerne la r habilitation n cessairement sp cialis e et structurelle suivie du r quipement d une institution hopitali re gravement d grad e h pital r gional de Dakhla
62. s de farine seules 3 et demi ont t r alis es capacit 5 000T Il est important de comparer ces possibilit s avec la nouvelle d cision d urgence de ECHO de constituer 3 mois de r serve 8 164T Le CRS dispose de 24 camions pour la distribution de nourriture et de gaz dont 8 en bon tat et de 25 camions citernes pour le transport de l eau 22 en bon tat Les 19 camions en mauvais tat datent tous de 1990 92 La capacit de transport moyenne est de 12T vers les trois camps les plus proches mais de 10T seulement vers Dakhla Il y a un manque permanent de pi ces de rechange d outils et de techniciens form s malgr les projets du HCR dans ce domaine Il n y par exemple aucun catalogue de pi ces de rechange pour les camions Iveco et il n y a pas de concessionnaire pour camions Volvo en Alg rie B 6 5 Qualit quantit s d lais Qualit Hormis le probl me de la r habilitation de l h pital r gional de D akhla chapitre B 5 3 la qualit des projets non alimentaires ne semble faire aucun doute Les probl mes d acceptabilit et de cuisson de certains produits alimentaires ont d j t expos s au chapitre B 5 1 Les quantit s se r v lent par contre perp tuellement insuffisantes du fait des d ficiences du reste de l aide internationale d j voqu es ailleurs D lais Des d lais sont intervenus dans le contrat n 1999 2008 du CRE fourniture de 1000 tentes Le partenaire semble avoir connu des pr
63. s de moins de trente ans Il wen restait pas moins que lors de la visite de l valuation le correspondant ne pouvait tre inclus officiellement sur les listes d vacuation de l UE g r es par la France et tait donc pri de s adresser son ambassade belge en cas de probl mes Les d placements du correspondant Tindouf se font sous son enti re responsabilit De m me aucun envoy de ECHO sur le terrain sans parler des ONG partenaires heureusement r duites CISP Italie n a t inclus dans le plan d vacuation UN alors que ceci tait parfaitement possiblebs Il y a urgence r gler cette question car les deux repr sentantes de CISP qui disposent effectivement d un t l phone satellite et ont l ordre de tenir leurs valises pr tes sont suppos es se rendre l a roport de Tindouf au premier signal Cependant le bureau CISP Alger qui doit leur envoyer le dit signal ne veut pas entendre parler des Nations Unies pour raisons personnelles et dit compter sur le responsable de la s curit de la D l gation UE pour tre averti d un danger Le responsable de la D l gation tr s professionnel n a lui jamais conclu de tel accord Pire l a roport de Tindouf risque bien d tre le premier endroit bloqu en cas de crise Les organisations UN pr voient quant elles un convoi routier vers B char B 10 Coh rence et L R R D liens avec d autres instruments communautaires La coh rence avec les aut
64. s en sont les piliers et recueillent apparemment une adh sion sans faille parmi les r fugi s Le discours officiel de tous reste sans conteste le retour dans un Sahara occidental ind pendant du Maroc quelque soit le prix payer dans les camps Il est important d insister sur le fait que cette structure pal o communiste est largement estomp e par la remarquable vitalit de la culture traditionnelle des Sahraouis qui ne peut qu engendrer la plus vive sympathie Hospitalit d bordante entraide et honn tet les Sahraouis sont rest s une soci t presque sans argent ouverture sur le monde contact avec la nature se conjugent avec beaucoup d intelligence B 2 2 Besoins humanitaires et plans globaux Le principal besoin humanitaire des r fugi s sahraouis est celui de l aide alimentaire L Organisation Mondiale de la Sant OMS pr conise une ration journali re minimum de 21004 kilo calories par personne qui doit tre fournie par le PAM Cette ration est fr quemment tomb e de 15 et plus en 2000 1 803 Kcal en juin 1 684 en juillet et 1 781 en septembre alors que la part de ECHO dans l apport calorique en produits de base montait plus de 71 du total La situation au cours des premiers mois de 2001 fut encore pire 1 578 K cal en janvier 1 144 en f vrier et seulement 833 en mars Les secteurs prioritaires de l aide de ECHO touchent par cons quent en premier lieu l alimentaire avec 84 du budget depuis 1993 73
65. s satellites de l URSS comme Cuba Un cessez le feu ne fut sign qu en 1991 lorsque l ONU parvint imposer une proposition de r f rendum qui fut ent rin e par les deux parties La MINURSO Mission des Nations Unies pour le r f rendum au Sahara occidental fut alors cr e Les choses pi tin rent cependant jusqu en 1997 lorsqu une initiative men e par J Baker relan a enfin l identification des votants Le calendrier pr vu dans le rapport du Secr taire G n ral en date du 13 mai 1999 pr voyait le d but des op rations de rapatriement en mars 2000 et la tenue du r f rendum en juillet 2000 Jusqu au 15 01 2000 le r f rendum s annon ait sous un jour favorable pour les Sahraouis avec pr s de 86 500 inscrits presque tous contre la position marocaine C est alors que le Maroc introduisit quelques 131 038 demandes de recours La MINURSO d clara que les proc dures n cessaires repousseraient par cons quent le r f rendum 2002 au plus t t Entretemps et contre ses engagements ant rieurs le Maroc d clara ouvertement fin 2000 qu il n accepterait pas un r f rendum dont les r sultats lui seraient d favorables Le Conseil de S curit de l O NU d cida le 28 02 2001 d accorder au Maroc un d lai de deux mois pour pr senter une alternative cr dible autonomie r gionale dite la 3 me voie faute de quoi le processus d examen des recours se poursuivrait Le mandat de la MINURSO fut tendu en cons quence I
66. se heurte cependant aux contraintes d j voqu es en B 2 5 et les projets restent inachev s 180 000 US ont t investis D akhla pour de l eau trop saline impropre la consommation ou paraissent irr alistes un nouveau projet de 400 000 US El Aayoun qui n avait pas encore d but en f vrier devrait tre termin imp rativement pour la mi juin Le HCR semble de plus disperser ses efforts au travers d un v ritable saupoudrage de petits projets eux aussi souvent incomplets Le budget du HCR a t r duit de plus de 10 entre 1999 et 2000 passant de 3 5 mill US 3 1 millions Un certain d sarroi se refl te dans les d penses r elles pour l ann e 2000 qui ne sont que de 2 1 mill US ou 68 du budget Le manque de contr le de la situation se traduit aussi par l absence de chiffres fiables souvent promis et jamais obtenus ce qui avait d j t constat par les valuations ECHO de 1995 et de 1997 Le HCR a tent d expliquer ses difficult s de livraisons de th et de levure par une augmentation inattendue du nombre de consommateurs alors que celle ci correspondait pourtant bien aux nouveaux chiffres des b n ficiaires accept s par lui m me et le PAM en mars 2000 M me la protection minimale des r fugi s les tentes n est plus couverte en totalit et doit tre suppl e par ECHO voir chap B 5 4 Il est vivement souhaitable que cette agence qui dispose d un bonne capacit d valuat
67. st dans la quantit excessive o il est consomm par les sahraouis responsable d insomnie d anorexie et de carence en fer Il est aussi connu pour augmenter la consommation de sucre de digestion rapide responsable d hyperglyc mie brutale induisant une r ponse elle aussi brutale de l insuline et la formation de graisses L appui au fonctionnement de la ferme avicole est primordial car les ufs sont riches en phosphore fer et vitamines A B et D et leur prot ine a les meilleures valeurs biologique et conomique B 5 2 Secteur m dico sanitaire Dans le secteur pharmacie et petit mat riel le degr d utilisation du syst me mis en place par M dico est jusqu pr sent tr s bon sur une p riode d environ 18 mois Le rapport de la mission effectu e en novembre 2000 par le Dr Von Massow qui effectue des contr les r guliers de la r alisation des objectifs n tait cependant pas encore disponible Les activit s ont commenc en janvier et les m dicaments sont arriv s comme pr vu au moment de l valuation De m me CISP a lanc ses commandes en d but d ann e L quipe de Terre des Hommes est arriv e sur le terrain dans les temps en janvier dernier et l ensemble du mat riel achet localement tait arriv et stock dans l h pital de D akhla o il a t possible de le contr ler pendant l valuation La quantit et la qualit de ces quipements correspondaient bien aux besoins et aux pr visions Dans
68. t b n ficiaire la strat gie est excellente et exemplaire Medico qui conna t la situation depuis 1975 est actuellement charg des op rations la fois pour le HCR 110 000 USD dont 30 000 pour l achat de m dicaments essentiels et ECHO L valuation des besoins se base toujours sur la consommation maintenant bien connue gr ce aux outils de gestion mis en place et d pend de la prescription qui s am liore progressivement avec le programme de formation parall le La seule inconnue reste en mati re de planification le manque de pr vision quant aux dons des Communaut s Autonomes espagnoles Des r habilitations d urgence s imposent toujours le d ficit accumul en tentes est encore tr s important et des couvertures suppl mentaires sont une protection indispensable contre les nuits glaciales Une manutention efficace reste une priorit et la nourriture livr e l levage avicole de Rabouny permet d assurer un compl ment indispensable en prot ines animales ufs frais aux r fugi s Les activit s de r habilitation et de distribution de produits non alimentaires ont t r alis es au travers des contrats suivants 1999 02003 350 000 Euros r habilitation d urgence par Solidaridad Internacional 1999 02008 400 000 Euros tentes fournies par la Croix rouge espagnole 2000 02001 partiellement utilis pour des couvertures par CISP Italie 2000 02003 partiellement utilis pour du mat riel de manutention par O
69. uros et 02000 5 650 000 Euros e ECHO DZA 217 2000 01000 4 935 000 Euros et 02000 9 000 000 Euros Dates de l valuation et consultants L valuation a d but le 14 f vrier 2001 par un briefing suivi de deux jours d tude des dossiers dans les locaux de ECHO Les visites de terrain en Alg rie se d roul rent du 18 02 au 09 03 y compris 12 jours dans les camps de r fugi s pr s de Tindouf Les consultants contract s pour l valuation sont Mr Michel Van Bruaene secteurs R habilitation et Produits non alimentaires galement chef d quipe Dr Martine Logez secteurs Alimentaire et M dico sanitaire Objectifs et m thodologie Outre l examen des plans globaux au travers de crit res standards d valuation pertinence des objectifs efficacit efficience impact et visibilit de la strat gie la mission avait aussi comme objectif sp cifique l analyse de la position et du devenir de ECHO dans le contexte d une crise oubli e haute teneur politique o l Office humanitaire se trouve plong depuis sept ans L valuation eut l occasion de rencontrer la plupart des acteurs cl le desk de ECHO Bruxelles et le correspondant en Alg rie les agences UN concern es PAM HCR certains Etats membres de l UE et les ONGs pr sentes Des discussions approfondies eurent lieu avec le Croissant rouge alg rien CRA principal intervenant national et son partenaire le Croissant rouge sahraoui CRS ainsi que le
70. ut un appel d offre international lorsque le montant est gal ou sup rieur 150 000 Euros Il est clair que ces deux cas de figures recouvrent la quasi totalit des contrats des plans globaux Si la proc dure suivie garantit la transparence requise ECHO doit cependant prendre en consid ration deux aspects parfois oubli s e Les contraintes r elles auxquelles sont soumis les fournisseurs locaux doivent tre d ment tudi es et prises en compte dans les termes de l appel d offre e Il convient de ne pas suivre aveugl ment les proc dures standard de la Commission par ex Phare ou Tacis L exp rience du consultant en ce domaine montre en effet que la dur e moyenne d un appel d offre entre la d finition des sp cifications techniques et la signature du contrat est parfois de sept mois ce qui est sup rieur la dur e normale d une op ration de ECHO L valuation recommande par cons quent ECHO d tudier la mise en place d un contrat cadre de fournisseurs acceptables et exp riment s ce qui permettrait de gagner beaucoup de temps tout en assurant la transparence Ce type de contrat cadre ferait lui m me l objet d un appel d offre international normal et pourrait rester ouvert toute nouvelle candidature pendant 2 3 ans B 6 6 Monitoring et auto valuation Nous n avons pas pu identifier de processus d auto valuation chez les partenaires 23 Le correspondant de ECHO rapporte que la 4e plate forme a t ac
71. ux chariots l vateurs le tapis n avait pas t livr avec des pi ces de rechange ou un manuel d instructions Il s agit cependant d un engin au principe simple dont le maniement ne devrait pas poser de probl me majeur Les 37 000 couvertures du contrat CISP 2000 02001 sont destin es en priorit aux coles internats et aux h pitaux Les couvertures correspondent un besoin vident et l appel d offre en cours est r alis avec beaucoup soins mais l on regrettera que les chiffres proviennent exclusivement du CRS sans v rificatio n22 Les 8 000 v tements pour enfants 256 000 Euros contrat Solidaridad 2000 02004 ont eux aussi t achet s selon les besoins identifi s par les autorit s sahraouies c est dire nouveau sans monitoring de l ONG alors que de nombreuses familles sont d j soutenues par ailleurs par la soci t civile espagnole Les v tements n taient pas encore livr s lors de l valuation Les pertes dues au transport sont extr mement r duites L accord cadre sign entre le consortium des ONGs et la cellule CRA CRS pr voit le remboursement de tout mat riel manquant l arriv e Rabouny et semble bien fonctionner B 6 _ Efficience B 6 1 ECHO L efficience de l organisation actuelle de ECHO desk Bruxelles et bureau Alger est excellente dans les limites impos es par la structure de l O ffice qui a besoin d tre encore renforc e manque end mique de support technique pro
72. vec le Co financement devraient s orienter en priorit vers quatre grands axes dont trois correspondent des propositions d j formul es e Renforcement structurel du CRS seul partenaire actuel de l aide chez les Sahraouis en ce compris un atelier de r paration fixe Rabouny pour les camions de distribution e Soutien renforc aux coles de formations professionnelles seul chemin ouvert aujourd hui vers un d veloppement futur L cole d infirmi res d j financ e en est un bon exemple e Soutien aux actions de pofabilisation de l eau unit s de purification de chlorination afin de contribuer r soudre le probl me de la diarrh e end mique Priorit doit tre donn e D akhla e Equipement des jardins potagers pi ces de rechange pour pompes eau engrais semences ventuellement syst mes goutte goutte et motoculteurs Ces jardins sont la seule source de nourriture fra che pour les r fugi s avec la ferme avicole qui a galement besoin de soutien et peuvent servir de projets pilotes pour le futur e Dans le domaine m dico sanitaire l int ressante recherche op rationnelle de CISP et de l Institut de Nutrition italien sur l an mie et les retards de croissance dont l arr t rendrait vains tous les efforts ant rieurs pourrait b n ficier de la part de ECHO de l acquisition des produits nutritionnels d urgence r serv s aux cas les plus graves et de la part du cofinancement ONG de la prise en c
73. xfam B 2000 02004 partiellement utilis Solidaridad Int MPD L PTM pour des tentes des v tements pour enfants et de la nourriture aviaire B 3 2 Red finitions sp cifiques La pertinence sp cifique de certaines activit s m rite cependant une red finition de la politique de ECHO surtout en ce qui concerne la nutrition voir ci dessous et la r habilitation n cessairement sp cialis e suivie du r quipement d une structure hopitali re gravement d grad e h pital de D akhla contrat 1999 2009 voir B 5 3 La situation en mati re de nutrition ayant fait l objet de diff rentes valuation et tudesllest de ce fait assez bien cern e bien qu aucune autre te nutritionnelle n ait t entreprise depuis 1997 Toutes mentionnent l existence de malnutrition s v re et moyenne chez les enfants de moins de 5 ans les carences en micro nutriments surtout le fer et les vitamines A et C les probl mes d an mie chronique chez les femmes et les enfants ainsi que le retard de croissance des enfants Toutes aussi pr conisent diff rentes approches plus ou moins combin es pour y faire face en premier lieu l am lioration qualitative et quantitative de la ration alimentaire puis la prise en charge et le traitement en urgence des enfants malnutris et leur d pistage par un meilleur syst me de suivi de la croissance au niveau des dispensaires Elles conseillent aussi i une meilleure connaissance par enqu tes dites de

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