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pour le recensement - International Labour Organization

1. i Jour TOTAL Ville de Fiche remplie par le superviseur 4 3 Annexe IV Fiches ayant servi au recensement des tablissements 12 BITN FICHE DE RECENSEMENT DES ETABLISSEMENTS SEDENTAIRES 24 1 EN QUELLE ANNEE AVEZ VOUS DEBUTE VOTRE ACTIVITE ACTUELLE 19 CL 2 QUELLE EST L ACTIVITE PRINCIPALE DE CET ETABLISSEMENT LE Si commerce pr ciser produits 3 Y A T IL DES MACHINES ELECTRIQUES ou moteur DANS ETABLISSEMENT 11 2 4 CET ETABLISSEMENT APPARTIENT L un individu et sa famille 1 des propri taires associ s 2 coop rative ns 3 une soci t de capitaux ou de personnes 4 5 COMBIEN DE PERSONNES TRAVAILLENT ELLES Chef d entreprise ss DANS CET ETABLISSEMENT Associ s Aides familiaux Salari s permanents Travailleurs occasionnels moins d un mois O y Pa ET ire ttes 6 TENEZ VOUS ninenin naain ii Un cahier de 1 Un cahier d achats ventes 2 Une comptabilit suivant un plan 3 Aucun moyen d enregistrement 4 7 ETES VOUS INSCRIT AU
2. 3 me ann e sup rieure licence et plus J O O1 BR 6 QUEL AGE AVEZ VOUS mnneonnnennneenneenenenanneteneeeteennienenenteneneeeteses 1 ACTIVITE 2 S il s agit de commerce DE PRODUIT VENDU 3 SEXE DE LA PERSONNE ENQUETEE 2 f minin 4 EN QUELLE ANNEE AVEZ VOUS DEBUTE VOTRE ACTIVITE ACTUELLE 19 CT 3 me primaire CE1 ou moins 5 me primaire CM1 ou moins primaire termin CM2 classe de 3 me ou moins classe terminale ou moins 3 me ann e licence t plus 5 NIVEAU D INSTRUCTION ATTEINT sens ND RE at mn ne QU CLI Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels No D ORDRE No DE QUESTIONNAIRE 7 LOCALISATION DE L ACTIVITE DA LL E E PR ENS Quartier 8 IMPLANTATION DE L ACTIVITE ser au march ou aux hors March OBSERVATIONS OBSERVATIONS OBSERVATIONS NOM DE L AGENT RECENSEUR DATE DU RECENSEMENT LANGUE UTILIS E PENDANT L INTERVIEW NOM DU CONTROLEUR DATE DU Bibliographie APCM Assembl e Permanente des Chambres de M tiers Nomenclature d activit s du r pertoire des m tiers Paris 1
3. MANUEL METHODOLOGIQUE our le recensement des tablissements conomiques informels 4 99 5 zur Fins MANUEL METHODOLOGIQUE pour le recensement des tablissements conomiques informels Carlos Maldonado Directeur de publication Bureau International du Travail Gen ve Copyright Organisation internationale du Travail 1998 Les publications du Bureau international du Travail jouissent de la protection du droit d auteur en vertu du protocole n 2 annexe la Convention universelle pour la protection du droit d auteur Toutefois de courts passages pourront tre reproduits sans autorisation la condition que leur source soit d ment mentionn e Toute demande d autorisation de reproduction ou de traduction devra tre adress e au Bureau des publications Droits et licences Bureau international du Travail CH 1211 Gen ve 22 Suisse Ces demandes seront toujours les bienvenues ISBN 92 2 211072 2 Premi re dition 1998 Les d signations utilis es dans les publications du BIT qui sont conformes la pratique des Nations Unies et la pr sentation des donn es qui y figurent n impliquent de la part du Bureau international du Travail aucune prise de position quant au statut juridique de tel ou tel pays zone ou territoire ou de ses autorit s ni quant au trac de ses fronti res Les articles tudes et autres textes sign s n engagent que leurs auteurs et leur pub
4. 1 Secteur priv 2 fabrication 3 A son compte 4 Si OUI lesquelles 5 agriculture levage 6 Autres y rente pension 7 AUTOS 8 6 NIVEAU D INSTRUCTION ATTEINT nssssesesssssesensssensesarsnssnessnesnrerneneene 1 a t y P 1 8 me primaire CE1 ou moins 2 5 me primaire CM1 ou moins L 3 primaire termin 2 4 classe de 3 me ou moins 5 classe terminale ou moins 6 3 me ann e sup rieure 7 licence et plus 8 TOUELL AGE AVE VOUS 8 HABITEZ VOUS DANS VILLE SE AAA 273 2 Si NON o habitez vous Un village snssseseennssnsssnsensensrsesess ill une autre ville 2 9 NOM ET PRENOM DE LA PERSONNE ENQUETEE Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels No D ORDRE II No DE QUESTIONNAIRE 10 ADRESSE DE L ETABLISSEMENT ou point de rep re Quartier 11 LOCALISATION DE L ACTIVITE nes A i llot Carr 12 IMPLANTATION DE L ACTIVITE AU march O AUX hors March 2
5. Certaines personnes ont de la peine se rappeler leur ge pour raison d analphab tisme ou de perte de l acte de naissance Dans ce cas uniquement l agent recenseur doit estimer l ge de l enqu t en lui demandant le cas ch ant l ge de son premier fils ou sa premi re fille Dans tous les cas on doit obtenir l ge approximatif m me s il n est pas connu avec exactitude d NIVEAU D INSTRUCTION Il s agit de conna tre le niveau d instruction scolaire le plus lev atteint par le chef de l tablissement On ne tiendra donc pas compte de l enseignement de caract re religieux L agent recenseur doit demander quelle est la derni re classe suivie et effectivement termin e et non pas le nombre d ann es de fr quentation de l cole On ne tiendra pas compte ainsi des redoublements de classe Une fois le niveau d instruction scolaire 45 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels d clar par l int ress l agent recenseur marque d une croix la case blanche correspondant au niveau scolaire atteint Les diff rents niveaux scolaires ont t regroup s et pr cod s de 1 8 car la gamme de niveaux est tr s large et comprend l enseignement primaire secondaire et sup rieur Avant de se rendre sur le terrain l enqu teur devra se familiariser avec le tableau ci apr s Pour le recensement on peut se limiter cette question sur le niveau d instr
6. Quel ge avez vous E A E M ns E 00 L agent recenseur porte sur les cases pr vues cet effet l ge d clar par la personne interrog e Il importe de pr ciser qu il s agit d ann es r volues En cas de probl mes de m moire ou de calcul de l ge par certains entrepreneurs g s ou illettr s on appliquera les instructions d crites au sujet du point c de la question 10 figurant sur la fiche A Question 8 Habitez vous dans cette ville Si NON o habitez vous dans un village dans une autre ville Cette question s efforce d appr hender la mobilit spatiale de la personne enqu t e en vue de l exercice de son activit artisanale ou commerciale L observation empirique montre que les activit s relevant du commerce semi s dentaire se trouvent fortement concentr es autour des march s Un bon nombre d entre elles surtout le jour du march sont vraisemblablement une simple prolongation des activit s agricoles et artisanales exerc es en milieu rural en r sulte un volet flottant de main d oeuvre et des activit s qui viennent r guli rement nourrir les multiples r seaux qui 4 sous tendent l conomie informelle en milieu urbain Il importe donc de mettre en vidence ces manifestations du ph nom ne des changes ville campagne travers le flux des marchandises et le d placement de la main d oeuvre en est de m me entre les villes secondaires et la capitale
7. COMMUNICATIONS 7100 TRANSPORTS ENTREP TS 7110 TRANSPORTS TERRESTRES 7111 Transports ferroviaires 7112 Transport terrestre de voyageurs en commun urbain 7113 Transport terrestre de voyageurs en commun inter urbain 7114 Transport terrestre de voyageurs taxi urbain 7115 Transport terrestre de voyageurs taxi inter urbain 7116 Transport terrestre de marchandises urbain 7117 Transport terrestre de marchandises inter urbain 7118 Auxiliaires des transports terrestres 7120 TRANSPORT PAR EAU 7121 Transports maritimes et c tiers 7122 Transports fluviaux 7123 Auxiliaires des transportspar eau repr sentation maritime 7130 TRANSPORTS A RIENS 7131 Transports a riens 7132 Auxiliaires des transports a riens 7190 SERVICES AUXILIAIRES DES TRANSPORTS 7191 Agences de voyage auxiliaires de transports transitaires cosignataires 7192 Entreposage et magasinage 7200 COMMUNICATIONS 8000 BANQUES ASSURANCES SERVICES AUX ENTREPRISES 8100 TABLISSEMENTS FINANCIERS 8101 Banques 8102 Caisses d pargne institutionsde cr dit 8103 Services financiers 8200 ASSURANCES 8300 AFFAIRES IMMOBILI RES SERVICES AUX ENTREPRISES 8310 AFFAIRES IMMOBILI RES 8320 SERVICES AUX ENTREPRISES EXCEPT LOCATIONS 8321 Services auxiliaires de justice 8322 Services comptables 8323 Services de traitement de l information 8324 Services d ing nierie architecture et techniques expertise 8325 Services de la publ
8. un trac continu sont destin es l criture d un texte court clair et pr cis Exemple Q2 Q10a Q11 Q12 De m me les espaces destin s OBSERVATIONS et autres renseignements sur le d roulement de l enqu te et les op rations de contr le au verso de la fiche sont r serv s cet effet Les cases blanches assorties d un code num rique sont destin es tre coch es d une croix par l agent recenseur 1 Exemples Q4 Q6 Q9 Q10b et d Q14 Q15 ainsi que toutes les binaire OUI ou NON Exemple Q7 Q8 Q9 Les cases blanches sans code num rique sont destin es tre remplies d un nombre par l agent recenseur Od Exemple Q5 Q10c et Q13 Les cases en gris sont r serv es la codification ult rieure et l agent recenseur ne doit rien porter au cours du recensement Le questionnaire comprend seulement deux cases de ce genre au recto la question 2 activit et produit principal et au verso le N du questionnaire b D but du remplissage de la fiche L agent recenseur commence par remplir au verso de la fiche les cases correspondant au N d ordre du questionnaire ainsi que les questions 12 15 adresse de l tablissement localisation implantation type de local N d ordre 0 N d ordre est appos l enqu teur sur le terrain dans l ordre o il remplit les fiches La num rotation reprend 1 chaque nouveau qua
9. 2de 6 me s 1 re Classe terminale ou moins 16 Classe terminale Enseignement sup rieur 1 re ann e du sup rieur 2 me 3 me ann e sup rieure ou moins 17 3 me 4 me ann e du sup rieur 5 me Licence et plus 18 46 Les fiches de recensement Question 11 Adresse de l habitation s il s agit d une activit du b timent Cette question est pos e uniquement aux entrepreneurs l un des m tiers du b timent t cherons ma ons carreleurs plombiers lectriciens peintres etc afin de pouvoir les retrouver par la suite car ils exercent leur activit temporairement sur un chantier L agent recenseur devra inscrire clairement l adresse en toute lettre sur la ligne de trac continu et indiquer si n cessaire tout signe distinctif permettant une identification ais e du lieu d habitation de la personne enqu t e Rappelons que les questions 12 15 qui figurent au verso de la fiche de recensement sont remplies par l agent recenseur avant l entretien Ainsi la distinction est clairement tablie entre les questions poser l entrepreneur et celles auxquelles l agent recenseur r pond lui m me Remarque La pratique prouve que l information servant reconna tre avec pr cision l adresse la localisation et l implantation de l tablissement gr ce des rep res physiques et num riques fournis par l enqu teur est d une i
10. C Directeur de publication Manuel m thodologique pour mener des enqu tes aupr s des unit s conomiques informelles Gen ve 1998 L annexe est enti rement consacr e ces m thodes 21 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels main d uvre r mun r e reposent sur les relations personnelles et sociales en l absence de toute garantie formelle La m thode suivie dans le recensement guin en a consist retenir les crit res d finissant les tablissements modernes et consid rer comme informels les tablissements ne r pondant pas ces crit res t consid r comme appartenant au secteur informel tout tablissement qui ne remplit aucun des crit res suivants Statutjuridique de soci t sauf les coop ratives d artisans et les soci t s commerciales sans comptabilit tenue d une comptabilit moderne sauf si l entreprise n a qu un seul tablissement de moins de dix salari s ou n a pas d agr ment exercice d une activit moderne par nature professions lib rales p che industrielle industrie chimique de base industrie p troli re lectricit et eau transports ferroviaires et a riens agences et transitaires banques assurances et services aux entreprises activit agr e dans l enseignement ou la sant cette approche r siduelle du secteur informel mesur par la m thode du solde le
11. OBSERVATIONS NOM DE L AGENT RECENSEUR DATE DU RECENSEMENT LANGUE UTILISEE PENDANT L INTERVIEW NOM DU CONTROLEUR DATE DU CONTROLE _ OO FICHE DE RECENSEMENT DES ACTIVITES AMBULANTES Annexe IV Fiches ayant servi au recensement des tablissements 1 ACTIVITE EXERCEE 2 S il s agit de commerce TYPE DE PRODUIT VENDU SEXE DE LA PERSONNE ENQUETEE masculin f f minin 4 EN QUELLE ANNEE AVEZ VOUS DEBUTE VOTRE ACTIVITE 19 8 3 me primaire 1 ou moins 5 me primaire CM1 ou moins primaire termin CM2 classe de 3 me moins classe terminale ou moins 3 me ann e sup rieure licence et plus 5 NIVEAU D INSTRUCTION ATTEINT mme J O O1 R CG No 6 QUEL AGE 2 6 1 ACTIVITE EXERCEE 2 S il s agit de commerce TYPE DE PRODUIT VENDU 3 SEXE DE LA PERSONNE ENQUETEE seen nennrennenernnense masculin f minin 4 EN QUELLE ANNEE AVEZ VOUS DEBUTE VOTRE ACTIVITE 1900 5 NIVEAU D INSTRUCTION ATTEINT ns 3 me primaire CE1 ou moins 5 me primaire CM1 ou moins primaire termin CM2 classe de 3 me ou moins classe terminale ou
12. alis e apr s la phase pilote de Ouidah repr sente un sous ensemble de auquel ont t ajout s les codes suivants dans le commerce de d tail codes commen ant par 62 6239 vente de produits laitiers oeufs 6240 vente de tabac et d allumettes 6241 droguerie 6242 vente d emballages 6243 vente de jouets 6244 vente de conserves Ceci permet essentiellement d avoir plus de d tails sur les produits vendus dans les activit s de petit commerce commerce ambulant ou commerce de rue Deux autres codes ont t ajout s dans le groupe 9 des services fournis la collectivit Il s agit des codes 9220 location de chaises vaisselle 9229 ramassage des ordures 64 Codification saisie et traitement informatique Lors du recensement sur le terrain les enqu teurs ont re u pour instruction d tre particuli rement vigilants lors de la d termination des activit s du petit commerce En effet l change commercial peut masquer des activit s qui apportent en effet une valeur ajout e la diff rence de la vente seule Dans ces cas les mots transformation ou pr paration sont marqu s avant le nom du produit vendu L agent codifieur doit en tenir compte et codifier l activit ailleurs que dans le groupe commerce de d tail en g n ral dans la petite restauration lorsqu il s agit de la pr paration des produits alimentaires c Le type de produits vendus Les codes utilis s pour les ty
13. d encadrement et de supervision cet effet les objectifs concepts et m thodes de d nombrement contenus dans le Manuel d instructions pour le recensement du secteur informel au B nin ont t pass s en revue La description d taill e des fiches de recensement et les instructions pratiques pour leur remplissage ont fait l objet d un examen m thodique Apr s la premi re journ e de formation les quipes ont t constitu es pour approfondir avec leurs contr leurs respectifs certaines questions et leur formulation dans les langues locales Vers la fin de la seconde journ e une r union pl ni re a permis d arr ter un lexique des principaux termes afin d harmoniser les notions employ es Enfin un test pratique a t organis sur le terrain par chaque groupe d agents recenseurs pour les familiariser avec les fiches de recensement Pour des raisons d efficacit ces actions de formation doivent tre dispens es dans les jours qui pr c dent le recensement 8 Le recrutement du personnel n cessaire la r alisation du recensement pilote des activit s conomiques a pris en compte les changements intervenus dans le calendrier initialement pr vu En effet la n cessit de r aliser l op ration de recensement des activit s du secteur informel avant le Recensement g n ral de la population et de l habitation a entra n une r vision en profondeur du calendrier 11 a fallu galement modifier toutes les
14. de la r alisation du recensement vii Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels Un Comit technique interminist riel en qualit de futur usager des r sultats de ces travaux a t investi de quatre fonctions d orientation de coordination de concertation et de r ception de l ensemble d tudes et d enqu tes conduites au titre du PEESI Int gr par quatre minist res un service d tudes r gionales et des repr sentants de plusieurs projets de coop ration internationale le Comit a notamment supervis les approches m thodologiques propos es les instruments de collecte des donn es dont les questionnaires ainsi que les r sultats des travaux entrepris La coordination de l ensemble des op rations censitaires ainsi que la r daction du pr sent manuel ont t assur es par Carlos Maldonado du D partement des entreprises au BIT Bertrand Gaufryau et Chantal Moreau ont collabor la mise en forme finale de ce document en qualit respectivement d expert associ au BIT du programme fran ais de coop ration technique et de consultante viii Table des mati res M thodologies pour tablir une base de sondage en vue d enqu te sur le secteur informel 1 1 Le recensement de la population et de l habitat 2 2 Le recensement des entreprises 3 3 Les enqu tes aupr s des m nages et les enqu tes mixtes 5 4 enqu tes emploi 7 5 recense
15. l entretien il doit garder l esprit que tout informateur quelle que soit la taille de l entreprise a m me importance du point de vue statistique et que son information est pr cieuse r aliser le parcours dans le sens et l ordre indiqu s par son contr leur en respectant le principe d exhaustivit la fois conomique et g ographique du recensement porter sur la carte qui lui t fournie le parcours effectivement suivi et toute modification des rues et b timents constat e sur le terrain Apr s le recensement v rifier soigneusement avant de quitter le local ou le lieu de recensement si toutes les questions ont t remplies c est le moment de compl ter ou de corriger les donn es recueillies retourner dans les tablissements pr c demment visit s qui n ont pu tre recens s en raison de fermeture ou d absence momentan e de l entrepreneur une fois son travail accompli remettre personnellement en fin de journ e les fiches d ment remplies son contr leur Le travail de l agent recenseur est termin une fois que les fiches remplies par lui seront v rifi es par son contr leur Il reste cependant la disposition de ce dernier pour tout renseignement qu il jugera n cessaire d Restrictions Il est formellement interdit agent recenseur d abandonner ses fonctions et responsabilit s sans en avoir averti son contr leur de se livrer une autre activit pendant la
16. un des axes strat giques de d veloppement fond sur l utilisation des ressources et des capacit s locales Elle est donc appel e apporter son concours essentiel la production nationale gr ce au dynamisme et la souplesse qui la caract risent notamment en mati re de cr ation d emplois de distribution des revenus de formation des jeunes un m tier et de satisfaction des besoins essentiels de la population En effet s il est une caract ristique essentielle de l conomie b ninoise c est bien celle de la tr s forte pr sence des activit s informelles productives et commerciales qui n ont cess de se multiplier ces derni res ann es Leur expansion r sulte tout la fois de la croissance rapide de l urbanisation de l effondrement d un secteur public hypertrophi de la compression de l emploi formel de la chute des revenus r els et de l importance des courants d change avec les pays limitrophes Les domaines dans lesquels l conomie informelle urbaine b ninoise s est particuli rement illustr e par ses dynamiques multiformes rel vent du commerce des fili res de l artisanat alimentaire et des services financiers informels Ils sont l origine d une recomposition profonde des march s de biens et de capitaux impr gnant de leur logique des circuits conomiques au del m me des fronti res du pays On assiste ainsi l mergence de nouveaux liens qui contribuent resserrer un tissu social ma
17. DU BOIS OUVRAGES EN BOIS Y COMP MEUBLES 3310 INDUSTRIES DU BOIS OUVRAGES EN BOIS EXCEPT MEUBLES 3311 Scieries pr paration et traitement des bois 3312 Charpentiers marine 3313 Fabrication de caisses et emballages en bois 3314 Menuiserie du b timent 3319 Fabrication d articles en bois NDA comp pilons mortiers planchettes 3320 FABRICATION DE MEUBLES EXCEPT EN METAL 3330 VANNERIE NATTERIE 3400 FABRICATION PAPIER CARTON IMPRIMERIE DITION 3410 FABRICATION DE PAPIER ARTICLES EN PAPIER CARTON 3411 Fabrication de p te papier papier carton 3412 Fabrication d emballages en papier carton 3419 Fabrication d articles en papiercarton NDA 3420 IMPRIMERIE DITION INDUSTRIES 3500 INDUSTRIE CHIMIQUE OUVRAGES EN CAOUTCHOUC PLASTIQUE 3511 Industrie chimique de base except fertilisants 3512 Fabrication de fertilisants et pesticides 3513 Fabrication de r sines synth tiques plastiques et fibres 3520 FABRICATION D AUTRES PRODUITS CHIMIQUES 3521 Fabrication de peintures vernis laques 3522 Fabrication de produits pharmaceutiques 3523 Fabrication de d tergents 3524 Savonnerie 3525 Fabrication de parfums et cosm tiques 3526 Fabrication de bougies d clairage 3529 Fabrication de produits chimiques NDA 78 3530 RAFFINERIES DE P TROLE 3540 FABRICATION DE D RIV S DU P TROLE ET DU CHARBON 3550 INDUSTRIE DU CAOUTCHOUC 3560 FABRICATION DE PRODUITS EN MATI RES PL
18. En effet les grandes entreprises publiques et priv es ont fait l objet du recensement L objectif de la Direction g n rale de la statistique et de l informatique tait de d nombrer les unit s conomiques du secteur informel pour ensuite en valuer les potentialit s et la contribution au PIB travers un recensement suivi d une enqu te par sondage Le questionnaire n tait pas appliqu aux activit s itin rantes l agent recenseur relevant simplement le type d activit le lieu le nombre de personnes concern es sans interrogation directe des personnes concern es Le questionnaire permettait de recueillir des informations sur la localisation de l tablissement et ses caract ristiques ext rieures l activit et le mode de fonctionnement le statut juridique de l tablissement les caract ristiques du chef d entreprise et de la main d uvre employ e tenue ou non d une comptabilit l ge de l tablissement le statut d occupation du local les projets et d marches venir de l entrepreneur Voir R publique du S n gal Manuel d instructions pour le recensement artisanal ao t novembre 1990 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels Il convient n anmoins de pr ciser que les questions quantitatives sur l tablissement comme dans le cas du S n gal ou un questionnaire long comme celui appliqu en Guin e ne sont pas recommand s dans le cadre d une o
19. REGISTRE DU COMMERCE rer O 1 I 8 ETES VOUS AFFILIE A L OFFICE BENINOIS DE LA SECURITE 12 9 AVEZ VOUS D AUTRES ACTIVITES QUI VOUS PROCURENT DES REVENUS EE 12 Comme secteur public 1 secteur priv 2 fabrication 3 son compte 4 SI OUI lesquelles 5 agriculture 6 Autres rente pension location 7 4 AUTTES 8 10 L ENTREPRENEUR Nom et Pr nom Raison Sociale b Sexe de la personne masculin F MININ se ND Quel ge avez vous ie z 3 me primaire CE1 ou moins _ AUCUN 1 2 primaire CM1 ou moins 3 primaire termin 2 4 d Niveau d instruction atteint classe de 3 me ou moins 5 classe terminale ou 6 3 me ann e sup rieure it 7 8 licence et plus 11 S il s agit d une activit du b timent ADRESSE DE L HABITATION Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels No D ORDRE I 1 No DE QUESTIONNAIRE H
20. Un quota d unit s conomiques a ainsi t d termin pour chaque ville Restait tirer les entreprises suivant la nature de leur activit on a appliqu un pourcentage par type d activit s suivant leur importance proportionnelle inverse ce qui permis d assurer une bonne repr sentation de chaque activit D apr s le Rapport des experts il semble que les enqu tes de population active soient les plus pertinentes du fait de la taille des chantillons de leur caract re souvent permanent et surtout de leur objet Les chantillons provenant de passages r p t s sont galement tr s utiles car ils permettent d appr cier la stabilit des activit s informelles et la port e du ph nom ne de la pluri activit D autre part il est possible de conduire des enqu tes portant uniquement sur des branches ou des regroupements de branches afin d all ger la lourdeur et la complexit des enqu tes sur le secteur informel Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels Il Pr sentation du Programme D epuis 1990 le Gouvernement b ninois s est engag dans une strat gie visant assurer 1 4 le passage d un syst me conomique o l Etat s tait vu investi de la fonction de principal agent conomique cr ateur d emplois un syst me plus souple et dynamique ouvert sur l initiative priv e Dans le processus de changement structurel en cours l conomie informelle constitue l
21. a pour objectifs imm diats le d nombrement et le rep rage physique le plus pr cis possible de l ensemble des unit s conomiques quelles que soient la modalit d exercice et la localisation de l activit la classification des tablissements en deux ou plusieurs secteurs en fonction de leur degr d informalit la constitution d une base de sondage partir du fichier informatique du recensement population m re afin de tirer l chantillon pour l enqu te sur les tablissements informels la stratification de l chantillon enqu ter compte tenu des crit res retenus tels que la localit la branche d activit la taille de l tablissement ses modalit s de fonctionnement de m me que le sexe l ge et le niveau d instruction de l entrepreneur la collecte des donn es permettant de quantifier et r partir l emploi dans les secteurs informel et moderne par branche d activit par statut professionnel par taille des tablissements suivant la localit et le mode d exercice des activit s Au plan institutionnel le recensement poursuit galement trois objectifs le renforcement des comp tences techniques nationales dans les domaines de la programmation la collecte l exploitation et l analyse des donn es l aide de m thodologies et techniques adapt es aux conditions locales l am lioration des syst mes nationaux de statistiques relatifs aux entreprises l emploi et aux ressources humai
22. ainsi des donn es pr cieuses permettant de d terminer non seulement la pratique d une activit informelle au sein m me du foyer auto emploi individuel ou familial travail domicile mais aussi si les individus travaillent dans une unit conomique informelle en dehors du foyer emploi dans les petites et micro entreprises sous traitance travail clandestin ou non d clar par l employeur pluri activit A partir de ces enqu tes aupr s des m nages il devient alors assez simple de tirer un chantillon d effectuer plusieurs passages et donc de mesurer la stabilit des activit s et d appr cier leur volution Trois inconv nients majeurs viennent limiter l efficacit de cette m thode En premier lieu la repr sentativit de certaines activit s n est pas toujours assur e Il peut alors tre n cessaire d accro tre la taille de l chantillon pour que leur nombre soit suffisant ou de le stratifier en fonction de la r partition spatiale des activit s ce qui a eu lieu dans l enqu te Bogot en 1995 conduite par le DANE Departamento administrativo nacional de estad sticas D autre part la fiabilit des r ponses n est pas toujours assur e et d pend troitement de la personne qui r pond l enqu teur En particulier il est fr quent que le chef de m nage d nie tout caract re conomique l activit de sa femme ou qu il ignore le montant de revenu tir de cette activit les budgets tant souvent
23. appr ciation des divers param tres consid rer Les rapports de mission tablis par les techniciens ont permis de modifier quelques pr visions sous estim es et de prendre les dispositions utiles pour r duire les effets d ventuelles insuffisances et impr cisions 15 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels Les supports techniques du recensement ont t am lior s sur la base de l exp rience acquise l occasion de l op ration pilote de Ouidah et des recommandations qui en d coulent Les documents produits sont les fiches de recensement le Manuel d instructions les fiches de contr le de la progression journali re du recensement par quipe et du rendement individuel des agents recenseurs La n cessit de faire un rep rage syst matique des activit s conomiques urbaines et de faciliter l volution des quipes sur le terrain explique l importance des cartes L op ration pilote de Ouidah en a fourni l illustration Les cartes pour Cotonou ont t fournies par le SERHAU alors que la cellule cartographique de l INSAE les a r alis es pour les autres villes Les zones non loties de Cotonou ont pu tre parcourues gr ce aux cartes provisoires tablies par cette cellule Les dispositions n cessaires ont t prises pour que les quipes de l int rieur du pays puissent en disposer avant leur d part 3 La sensibilisation de la population Dans le cas du B ni
24. associ s inactifs dont la principale activit est exerc e r guli rement en dehors de l tablissement concern En cas d association on s adresse au principal des associ s mais on ne mentionne pas le chef d entreprise et on met le nombre total d associ s dans la case suivante De m me si l entreprise a le statut de coop rative il n y a pas de chef d entreprise et tous les membres seront class s comme associ s actifs 41 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels Associ s actifs cette cat gorie d signe les propri taires de l entreprise lorsqu il s agit d une association de personnes ou les coop rateurs lorsqu il s agit d une coop rative qui participent activement et en commun au processus de production de l entreprise Apprenti rel ve de cette cat gorie tout individu en situation d apprentissage d un m tier dans un tablissement S il est d clar comme tel par le patron il sera class comme apprenti ind pendamment de son ge son sexe ou son lien familial avec le patron fille ni ce cousine etc Aide familial non r mun r est consid r comme travailleur familial non r mun r tout parent de l entrepreneur fils neveu cousin etc occup dans son entreprise et ne percevant en principe aucune r mun ration Vivant g n ralement dans le m me m nage il est par contre g n ralement pris en charge par la famille
25. assure individuellement ou au sein de sa cellule familiale une ou plusieures phases de transformation du produit qu elle vend commerce rel ve de cette activit toute transaction sur le march excluant la participation du marchand ambulant la transformation du produit qu il offre Dans 30 M thodes de d nombrement ce cas soit il ach te une quantit donn e pour la revendre au d tail soit il vend un produit pr par par d autres membres de son cercle familial L agent recenseur proc dera donc l interrogation de toute personne recens e sur son implication directe dans le processus de transformation du produit vendu dans le but de parvenir une classification plus affin e des activit s observ es b Les travaux du b timent Pour les m tiers de la construction une solution consiste recenser les activit s sur les chantiers Mais il ne faut pas perdre de vue qu un chantier n est pas un tablissement et qu une entreprise peut avoir un nombre tr s variable de chantiers en cours selon les poques de l ann e De m me il est probable que plusieurs entreprises r alisent des travaux simultan ment dans un m me chantier Pour le BTP b timent et travaux publics il est toutefois possible de concevoir une m thode sp cifique dont les grandes lignes pourraient tre les suivantes constitution d une liste de toutes les entreprises de construction enregistr es aupr s du Minist re de tute
26. chances d accro tre leur revenu des actions int gr es en faveur des micro et petites entreprises intensives en main d uvre pour augmenter le nombre d emplois avec un investissement de d part r duit la modernisation des institutions afin de cr er un climat favorable au d veloppement de l initiative priv e des mesures budg taires et administratives qui puissent assurer une meilleure redistribution des richesses tant sur le plan social que g ographique 74 ANNEXES Annexe Nomenclature des activit s conomiques CITI 1968 Annexe Nomenclature des produits du commerce de rue Annexe Fiches de contr le de la progression et du rendement des travaux de recensement Annexe Fiches ayant servi au recensement des tablissements Fiche A pour les activit s s dentaires Fiche B pour les activit s semi s dentaires Fiche pour les activit s ambulantes itin rantes 75 Annexe NOMENCLATURE DES ACTIVIT S CONOMIQUES CITI 1968 1000 AGRICULTURE LEVAGE ET P CHE 1100 AGRICULTURE LEVAGE CHASSE 1110 Production agricole 1111 Horticulture fleuristes 1120 LEVAGE 1121 Aviculture 1122 Bovins 1123 Ovins Caprins 1124 Porcins 1125 Chevaux 1126 Apiculture 1129 Elevage NDA 1130 ACTIVIT S ANNEXES DE L AGRICULTURE 1140 CHASSE PI GEAGE ET REPEUPLEMENT EN GIBIER 1200 SYLVICULTURE EXPLOITATION FORESTI RE 1210 SYLVICULTURE 1211 Produ
27. des entrepreneurs une certaine r ticence r pondre aux questions est due aux craintes de tracasseries adminis tratives fiscales en particulier pouvant suivre le fait de livrer certains renseignements Toutefois cinq sources majeures sont susceptibles d tre utilis es pour tablir une base de sondage le recensement de la population et de l habitat le recensement des tablissements industriels les enqu tes effectu es sur le secteur informel et celles men es aupr s des m nages et sur l emploi On passera bri vement en revue chacune de ces sources pour pr ciser les avantages et les limites de leur utilisation Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels 1 Le recensement de la population et de l habitat L objectif d un recensement national de cette nature est d actualiser les connaissances socio d mographiques d un pays afin d laborer des politiques macro conomiques et sectorielles Dans de nombreux cas cependant il est possible d obtenir des informations qui permettent de localiser des activit s informelles et des travailleurs engag s dans des micro entreprises ou qui travaillent leur propre compte Le Recensement de la population et de l habitat effectu en Equateur en novembre 1990 par exemple tait divis en plusieurs parties habitation caract ristiques g n rales niveau d instruction activit s conomiques et situation dans la profession de la personne
28. du chef d entreprise Quant au temps minimal qu un membre de la famille doit consacrer l entreprise pour tre consid r dans cette cat gorie la question s av re en r alit difficile car les aides familiaux travaillent souvent quelques heures et de mani re relativement irr guli re N anmoins deux heures par jour soit entre 10 et 12 heures par semaine ou environ un quart de la dur e hebdomadaire de travail para t un choix acceptable En largissant la d finition de cette cat gorie elle inclut galement toute personne non membre de la famille travaillant sans r mun ration pour la dur e minimale indiqu e Par contre sont exclus les travailleurs familiaux qui re oivent r guli rement une r mun ration en change de leurs prestations Ils seront dans ce cas class s dans la cat gorie des salari s Salari permanent est concern tout travailleur euse qualifi e ou non travaillant depuis au moins six mois sans interruption m me s il s agit d un travail temps partiel pour le compte d un employeur en contrepartie d un salaire Le salaire n est pas n cessairement fixe il peut s agir d un salaire la pi ce la t che au pourcentage etc Le contrat peut rev tir la forme d un arrangement verbal ou crit explicite ou non sanctionn ou non par la loi Travailleur occasionnel il s agit d une personne employ e dans une entreprise ayant travaill dans le mois qui pr c
29. du pays L enregistrement de l information se fait en cochant la case appropri e our ou NON suivant la r ponse de la personne interrog e Une r ponse n gative conduit l agent recenseur poursuivre l interview sur le lieu d habitation de la personne interrog e dans un village ou dans une ville autre que celle o se d roule le recensement Une r ponse positive par contre met un terme l entretien Les questions 9 11 figurant au verso de la fiche de recensement sont identiques celles formul es dans la fiche A tant dans leur libell que dans les informations que l on souhaite obtenir Rappelons qu elles sont remplies directement l agent recenseur par simple observation avant de commencer l interview avec l entrepreneur 54 Les fiches de recensement Aussi convient il d insister sur l importance que rev tent pour la phase ult rieure d enqu te les renseignements pr cis et complets sur l adresse et la localisation de l activit recens e En fait outre l conomie de ressources ils font gagner du temps aux enqu teurs et leur rendement se trouve ainsi accru L agent recenseur prendra soin de mentionner toute indication de nature faciliter la localisation de l tablissement Question 9 Adresse de l tablissement ou point de rep re L agent recenseur note soigneusement l adresse de l tablissement sur les lignes r serv es cet effet en les compl tant avec ses propres observ
30. et les contraintes des unit s conomiques leurs liens avec le secteur formel la mobilisation des ressources financi res leur situation face au cadre r glementaire leurs besoins en mati re d assistance etc 1 caract ristiques des m nages des entrepreneurs informels o lasituation de groupes particuliers de travailleurs informels les femmes les enfants les personnes handicap es Les trois villes ont fait l objet d une enqu te mixte aupr s des m nages et des entreprises La m me m thode a t appliqu e Dar es Salaam et Manille On a proc d un d nombrement de certaines zones et des m nages localis s dans ces zones A Bogot 5 Voir J W C Bekkers et J W Stoffers L emploi dans le secteur informel au Pakistan une nouvelle m thode de mesure Revue internationale du Travail vol 134 n 1 1995 Les informations contenues dans ce paragraphe proviennent de R Hussmans ILO Assistance Methodologies Concerning Informal Sector Data Collection BIT International Seminar on Informal Sector Employment Statistics Islambad 3 5 Septembre 1995 document polycopi M thodologies pour tablir une base de sondage en vue d enqu tes sur le secteur informel un sous chantillon de l enqu te nationale des m nages Encuesta Nacional de Hogares effectu e trimestriellement t utilis La taille de l chantillon cible tait de 2 000 employeurs du secteur informel ou d entreprene
31. et superviseur 14 Travaux pr paratoires Le questionnaire du recensement comporte trois volets une fiche pour les activit s s dentaires une fiche pour les activit s semi s dentaires et une fiche pour les activit s itin rantes et ambulantes Un jeu complet des fiches utilis es figure en annexe IV au pr sent rapport Les documents m thodologiques ont t compl t s sur le terrain avec des fiches de suivi et de contr le du travail sur le terrain et du rendement journalier des recenseurs aussi bien individuellement que par quipe annexe Pour ce qui a trait aux crit res de diff renciation pour l utilisation des fiches il convient de faire quelques pr cisions Fiche A pour les activit s s dentaires sont retenues toutes les activit s de production de service ou de commerce men es dans un local priv ou public qui peut fermer b timent ou baraque ou dans la cour d une concession il peut s agir d un local professionnel s par du lieu d habitation ou d une partie de ce lieu Fiche B pour les activit s semi s dentaires celles ci regroupent les activit s men es dans un endroit fixe et public en plein air ou sous un appentis non clos duquel les marchandises ou les mati res premi res et les instruments de production sont retir s apr s le travail FicheC pour les activit s itin rantes et ambulantes elles concernent des commer ants et artisans se d pla ant avec leur marchandise ou leurs out
32. instruction 19 R partition des tablissements s dentaires par secteur et branche d activit suivant le type de local A 20 R partition des tablissements s dentaires selon leur localisation dans les communes de la ville 21 R partition des unit s conomiques commerciales s dentaires par type de produit vendu premier produit A 22 R partition des unit s conomiques commerciales s dentaires par type de produit vendu deuxi me produit 3 Tableaux s rie B Activit s semi s dentaires 1 R partition des unit s conomiques semi s dentaires par secteur et branche d activit selon leur anciennet B 2 R partition des unit s conomiques semi s dentaires par secteur et branche d activit selon le sexe du chef d entreprise B 3 R partition des unit s conomiques commerciales par cat gorie de produits selon les principaux produits vendus 4 R partition des chefs d entreprises ayant d autres activit s procurant des revenus compl mentaires par source de revenu 5 R partition des chefs d entreprise ayant d autres sources de revenus compl mentaires par secteur et branche d activit 6 R partition des chefs d entreprise par classe d ge selon leur sexe B 7 R partition des chefs d entreprises par secteur et branche d activit selon leur ge B 8 R partition des chefs d entreprise par secteur et branche d activit selon leur niveau d instruction B 9 R partition des unit s c
33. int rieur de l lot invisibles de l ext rieur Il faut entrer dans les immeubles monter l tage entrer dans les cours int rieures et se signaler aux diff rents locaux d habitation L enqu teur s efforcera donc de parcourir tous les passages publics de l lot Il insistera galement aupr s des personnes enqu t es ou des r sidents du quartier pour qu ils lui indiquent l existence d activit s conomiques ateliers choppes situ es l int rieur de Lorsqu il s agit d une rue d limitant un secteur l enqu teur ne recense les activit s que du c t de la rue appartenant au secteur En revanche si la rue est int rieure au secteur l enqu teur s int resse aux deux c t s de la rue Lorsqu un lot est termin c est dire lorsque l enqu teur revient son point de d part l enqu teur le mentionne sur sa carte en entourant le num ro de l lot qui figure sur celle ci Dans les zones non loties les flots ne sont pas toujours bien d limit s Le principe consiste alors parcourir toutes les rues et tous les passages l aide de la carte en marquant au fur et mesure tous les endroits parcourus et en s appuyant sur les indications du contr leur ou de l accompagnateur L agent recenseur doit en outre pr ciser sur la carte le sens et l ordre dans lequel il a parcouru les voies en portant des fl ches et des num ros aux extr mit s des voies et aux embranchements et bif
34. largement d ficitaires De plus les fonctionnaires des administrations taient en surnombre ce qui a encore aggrav le d ficit budg taire Au d but des ann es 90 la mise en oeuvre d un programme d ajustement structurel tait in vitable Celui ci a d bouch sur des licenciements massifs et des r ductions salariales drastiques 2 Le d veloppement de l conomie informelle trouve sa source dans ces politiques car les individus priv s d encouragements et de ressources ont d chercher leurs propres strat gies et moyens de subsistance La contribution de l conomie informelle la richesse du pays a t valu e 64 5 pour cent du PIB Le gouvernement a donc manifest un int r t croissant pour le fonctionnement du secteur informel Plus particuli rement trois secteurs apparaissent int ressants tudier il s agit du commerce des fili res de l artisanat alimentaire et des services financiers Le commerce est une activit traditionnelle au B nin Toute tentative de d veloppement industriel se heurte la concurrence des produits en provenance du Nig ria voisin puissant du B nin Les revenus tir s de cette activit permettent une large partie de la population de survivre mais induisent un biais non n gligeable dans le calcul de la balance commerciale Les recettes fiscales sont bien en dessous de ce qu elles devraient tre L artisanat alimentaire pr sente bien plus d avantages et d espoir pou
35. moyens audio visuels sont nouveau utilis s 24 heures avant le d but des op rations de recensement dans un objectif de rappel de l information Enfin pour sensibiliser le plus de monde possible des crieurs publics ont confirm l information l ensemble des personnes exer ant une activit mobile ou sur les march s 4 Recrutement ei formation des agents recenseurs Pour assurer une communication efficace entre agents recenseurs et population recens e le recrutement du personnel sur place est pr f r Les superviseurs sont autoris s proc der l appel la s lection et au recrutement Le niveau moyen de recrutement des agents recenseurs est le baccalaur at N anmoins on fait appel des tudiants en ann e de ma trise des techniciens sup rieurs en statistique planification ou d mographie pour assurer les t ches de contr le technique et supervision 16 Travaux pr paratoires mea Si le recrutement s op re par appel de candidatures et une premi re s lection se fait sur tude de dossier dipl mes connaissance des langues du pays exp rience en mati re d enqu tes la s lection finale se porte sur les candidats ayant d montr les meilleures aptitudes remplir les fonctions et obligations d un bon enqu teur voir ce propos la section VIII La formation des agents recenseurs t effectu e en pr sence de toute l quipe
36. public qui est en principe obligatoire avec l inscription la Chambre de Commerce et de l Industrie g n ralement de droit priv qui est facultative L agent recenseur coche la case blanche correspondant la r ponse donn e par l enqu t our ou NON Question 8 Etes vous affili un r gime de s curit sociale Les raisons qui ont pr sid au choix de cette question ont t expos es plus haut dans la discussion de la notion d conomie informelle voir V2 43 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels On cherche ici v rifier si l entrepreneur dans un souci de pr voyance a souscrit une assurance priv e vie maladie accident de travail ch mage ou retraite ou s est affili lui m me ou a affili ses employ s au r gime public de s curit sociale En cas de r ponse affirmative l une ou l autre des options nonc es l agent recenseur marquera d une croix la case correspondante our Question 9 Avez vous d autres activit s qui vous procurent des revenus OUI Si OUI lesquelles Comme salari secteur public secteur priv A votre compte fabrication commerce services agriculture ou levage Autres rentes pension location autres L agent recenseur commence par demander au chef d entreprise s il a une autre ou d autres source s de revenus on marque d une
37. recens e Par recoupement des donn es provenant des diff rentes questions il est possible de circonscrire l univers voire de r aliser une premi re estimation de l tendue du secteur informel Ainsi les questions portant sur la ville de naissance donnentune id e des migrations entre la campagne et la ville mais aussi entre les villes secondaires du pays et la capitale On demandait aussi le lieu habituel de r sidence ce qui permet de saisir les migrations saisonni res dues le plus souvent la morte saison agricole Le recensement comprenait des questions portant sur l activit des individus membres du m nage la semaine pass e travail au moins une heure recherche d emploi pour la premi re fois ou non activit sans r mun ration occupation ou travail principal nombre d heures travaill es et situation dans la profession Cet ensemble de questions tait pos tous les membres du m nage g s de huit ans et plus il est donc possible d valuer le travail des enfants Les renseignements obtenus sur le lieu d habitation fournissent galement des informations utiles il tait demand si l habitation tait partiellement utilis e pour une activit conomique etsi elle disposait de l lectricit et du t l phone Par ailleurs le statut d occupation propri t location mise disposition gratuite ou autre faisait l objet d une question Enfin certaines questions avaient trait au niveau d instruction des memb
38. s a Dans les quartiers Avant de sillonner un quartier le superviseur de l op ration prendra contact avec le chef de quartier et les chefs de secteurs pour d terminer avec eux les limites du quartier et les fronti res des secteurs en utilisant le mat riel cartographique Le contr leur affect au quartier re oit une carte d taill e faisant ressortir les limites de son p rim tre et les fronti res des secteurs avec la num rotation des lots Ensuite il proc de une reconnaissance des lieux et compl te la carte si n cessaire avec des indications pertinente Enfin il accompagne son quipe de recenseurs et accompagne chaque agent dans la zone qu il doit recenser Un groupe d enqu teurs se voit en principe affect un quartier sous la responsabilit d un contr leur Son travail s en trouve simplifi il reste plusieurs jours dans la m me zone 32 M thodes de d nombrement et peut donc apprendre et comprendre plus facilement l organisation et la distribution spatiale des activit s De surcro t cela r duit au minimum le nombre d interlocuteurs des autorit s locales et de d placements dans la journ e Toutefois dans les quartiers o l activit conomique est tr s dense deux ou plusieurs groupes d enqu teurs travaillent simultan ment les uns recensant les activit s s dentaires et les autres d nombrant les activit s non s dentaires l aide des fiches pr vues cet effet L agen
39. s La fiche A comprend 15 questions dont 11 au recto remplir au cours de l entretien Les questions sont class es selon un ordre qui r pond des pr occupations logiques mais aussi psychologiques Elles portent sur les points suivants question 1 l ann e de cr ation de l tablissement question 2 l activit principale de l tablissement question 3 l utilisation de machines lectriques ou moteur question 4 le statut juridique de l entreprise question 5 les effectifs employ s ventil s par statut question 6 la tenue d une comptabilit question 7 l inscription au registre du commerce question 8 l affiliation au r gime de la s curit sociale question 9 les autres sources de revenu du chef d entreprise question 10 les caract ristiques de l entrepreneur question 11 l adresse de l habitation du chef d entreprise uniquement s il s agit Tune activit du b timent Les questions 12 15 au dos de la fiche que l agent recenseur doit remplir seul sans s adresser l entrepreneur enqu t concernent question 12 l adresse de l tablissement question 13 la localisation de celui ci question 14 l implantation de l tablissement dans un march ou hors march question 15 le type de local o se loge l activit conomique 36 Les fiches de recensement 2 Instructions pratiques pour le remplissage a Les lignes et cases Les lignes d
40. s par s Enfin l interview peut avoir du mal r pondre correctement aux questions portant sur l entreprise dans laquelle il travaille Par ailleurs les r sultats de ces enqu tes permettent difficilement d estimer le nombre total des unit s du secteur informel L enqu te r alis e Bogot en 1995 t con ue comme un module rattach l enqu te trimestrielle aupr s des m nages de d cembre 1994 Ainsi l information collect e lors de l enqu te trimestrielle sert de base cette nouvelle enqu te L avantage premier est un moindre co t N anmoins cette approche a ses propres limites car l enqu te de base n a pas t labor e dans le but de collecter des donn es sur le secteur informel et il peut donc en r sulter un biais une sorte de discrimination de l information Une solution aux diff rents probl mes pos s par les enqu tes aupr s des m nages consiste combiner les deux types d enqu tes dites enqu tes mixtes aupr s des m nages et des tablissements avec les enqu tes classiques et permanentes aupr s des m nages Deux types de proc dure ont ainsi t mises en vidence Les enqu tes int gr es ou mixtes sur les activit s des m nages s exer ant dans le secteur informel L inclusion d un volet sur les activit s informelles dans les syst mes permanents d enqu tes permettrait de mieux appr hender le ph nom ne Il s agit de greffer des questionnaires d entreprises s
41. secteur informel soient compatibles avec d autres donn es conomiques et sociales connexes ma is aussi avec les donn es de la comptabilit nationale D autre part il serait bon que les donn es sur le secteur informel puissent tre collect es de fa on r guli re afin de faciliter la comparaison temporelle i Concept D une fa on g n rale le secteur informel peut tre d crit comme un ensemble d unit s produisant des biens ou des services en vue principalement de cr er d s emplois et des revenus pour les personnes concern es Ces unit s ont un faible niveau d organisation op rent petite chelle et de mani re sp cifique avec peu ou pas de division du travail et de capital en tant que facteurs de production Les relations d emploi lorsqu elles existent sont surtout fond es sur l emploi occasionnel les liens de parent ou les relations personnelles et sociales plut t que sur des accords contractuels comportant des garanties en bonne et due forme 19 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels Les unit s de production du secteur informel pr sentent les caract ristiques particuli res des entreprises individuelles Les actifs immobilis s ou autres utilis s n appartiennent pas aux unit s de production en tant que telles mais leurs propri taires Ces unit s en tant que telles ne peuvent r aliser d op rations ou conclure de contrats avec d autres un
42. unit s inf rieure un niveau d termin d emploi non enregistrement de l entreprise ou de ses salari s La limite de taille varie selon le pays et la branche d activit conomique consid r e Pour les entreprises qui exercent leur activit dans plusieurs tablissements le crit re de taille devrait normalement s appliquer chacun 12 Ce passage provient de Quinzi me Conf rence internationale des statisticiens du travail R solution concernant les statistiques de l emploi dans le secteur informel annexe II Gen ve 1993 20 D finitions des tablissements La Conf rence recommande donc de reconna tre une entreprise comme informelle si aucun de ses tablissements n exc de la limite sup rieure sp cifi e Le crit re d enregistrement se r f re aux formes sp cifiques de la l gislation nationale Ainsi les salari s peuvent tre consid r s comme d clar s s ils sont employ s sur la base d un contrat de travail ou d apprentissage qui oblige l entrepreneur payer des imp ts verser des cotisations sociales au nom du salari ou qui soumet la relation d emploi la l gislation du travail en vigueur Pour des analyses sp cifiques il est possible d laborer des d finitions plus pr cises du secteur informel au niveau national en introduisant d autres crit res sur la base des donn es recueillies Le syst me de collecte pourrait galement fournir des donn es pour l laboration et le sui
43. vient s ajouter celui de l important taux de natalit et de mortalit des unit s conomiques informelles ph nom ne qui exige une mise jour p riodique du r pertoire des tablissements De surcro t certains travailleurs les femmes en particulier consid rent leur activit comme un prolongement de leur activit domestique et non comme une activit marchande et un emploi au sens propre Par ailleurs il est difficile de trouver dans un pays une d finition statistique claire pr cise et consensuelle des unit s conomiques du secteur informel ce qui pose des probl mes d ordre th orique et m thodologique Selon que l on retient l une ou l autre d finition ou que l on d cide d en exclure certaines cat gories d activit s l ampleur du secteur peut varier du simple au triple Des progr s ont cependant t faits dans ce domaine au cours des derni res ann es A cet gard la Quinzi me Conf rence internationale des statisticiens du travail en 1993 et la R union d experts des statistiques du travail en 1992 convoqu es l initiative du BIT ont permis des avanc es importantes en mati re de d finition du secteur informel d un point de vue statistique La Conf rence recommand l utilisation de crit res relatifs aux modes d organisation et de gestion des unit s conomiques plut t que de ceux ayant trait uniquement au non enregistrement Enfin s agissant du travail de recueil des informations aupr s
44. 2 sur les activit s mobiles lui seront tr s utiles Question 3 b Sexe de la personne enqu t e masculin f minin L agent recenseur coche la case blanche corr spondant au sexe de l entrepreneur concern et non le sexe de la personne habilit e r pondre sa place en cas d absence Question 4 En quelle ann e avez vous d but votre activit actuelle 9010 Il s agit en fait de la question 1 de la fiche A que l agent recenseur pose la personne objet d enqu te Les instructions donn es pour son remplissage s appliquent exactement pour cette question Question 5 Avez vous d autres activit s qui vous procurent des revenus OUI NON Si OUI lesquelles Voir options de r ponse dans la fiche Pour collecter les donn es appropri es ayant trait cette question l agent recenseur doit veiller observer les m mes instructions formul es pour la question 9 de la fiche A dans ces deux parties constitutives Question 6 Niveau d instruction atteint Voir options de r ponse dans la fiche Cette question cherche pr ciser le niveau d instruction g n ral le plus lev et effectivement atteint par l entrepreneur Pour ce faire l agentrecenseur s efforcera d appliquer 53 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels au cours de l interview les observations formul es pour la question 10 d de fiche Question 7
45. 3120 FABRICATION DE MAT RIEL LECTRIQUE 3121 Broyage et premi re pr paration des grains tubercules 3122 Fabrication de produits de la boulangerie p tisserie 3123 Fabrication de p tes alimentaires 3124 Fabrication et raffinage du sucre 3125 Fabrication de cacao chocolat et confiserie 3126 Torr faction de caf 3127 Fabrication d aliments pour animaux 3129 Fabrication de produits alimentaires NDA 3130 FABRICATION DES BOISSONS 3131 Distillation rectification et m lange de spiritueux 3132 Industries du vin fabrication reconstitution 3133 Fabrication de boissons base demalt bi re 3134 Fabrication de boissons non alcoolis es et gazeuses ex jus de fruit 3140 INDUSTRIE DU TABAC 3210 INDUSTRIE TEXTILE 3211 Filage tissage et finition des textiles 3212 Teinturerie 3213 Fabrication d articles en textile l exception des v tements 3214 Matelasserie tapisserie 3215 Fabrication d articles de bonneterie 3216 Fabrication de tapis et couvertures en textile 3217 Fabrication de cordes c bles et filets 3218 Fabrication d articles en textile NDA 3220 FABRICATION D ARTICLES D HABILLEMENT 3221 Couture fa on 3222 Fabrication d articles d habillement pr t porter 3230 INDUSTRIE DU CUIR 3231 Tanneries et finition du cuir 3232 Fabrication d articles en cuir l exception des v tements et chaussures 3240 FABRICATION DE CHAUSSURES EX CAOUTCHOUC MAT PLAST 3300 INDUSTRIES
46. 6 le niveau d instruction de l individu interrog question 7 l ge de ce dernier question 8 le lieu d habitation de l entrepreneur 2 Instructions pratiques pour le remplissage a La fiche et le d but de son remplissage Il convient de pr ciser que la plupart des questions figurant dans cette fiche conservent les traits essentiels de la fiche tant dans leur libell que dans les modalit s de r ponse Toutefois on fait l hypoth se qu une partie non n gligeable des activit s semi s dentaires rel ve du commerce Cela appelle quelques pr cisions pour l appr hension correcte des donn es sur cette activit On observera cet gard les instructions relatives la question 2 ci dessous L agent recenseur doit donc veiller que les instructions donn es pr c demment sur le remplissage des lignes et des cases soient scrupuleusement observ es au cours de l entretien Par ailleurs il se conformera aux instructions formul es son usage en ce qui concerne le d but du remplissage de la fiche avant m me le d marrage de l interview avec l entrepreneur En l occurrence il s agit des questions 10 12 situ es au verso relatives 51 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels l adresse la localisation et l implantation de l tablissement dont les caract ristiques seront directement appr ci es par l agent recenseur b Description d taill e des ques
47. 983 document polycopi L entreprise du secteur des m tiers Aide m moire Paris 1984 document polycopi Bekkers J C W et Stoffers J W L emploi dans le secteur informel au Pakistan une nouvelle m thode de mesure Revue internationale du Travail Vol 134 n 1 1995 BIT Quatorzi me Conf rence internationale des statisticiens du travail Gen ve 28 octobre 6 novembre 1987 Rapport de la Conf rence Gen ve 1988 doc ICLS 14 D 14 Quinzi me Conf rence internationale des statisticiens du travail Gen ve 19 28 janvier 1993 Statistiques de l emploi dans le secteur informel Rapport Gen ve 1992 doc ICLS 15 D BIT Quinzi me Conf rence internationale des statisticiens du travail Gen ve 19 28 janvier 1993 R vision de la classification internationale d apr s la situation dans la profession Rapport IV Gen ve 1992 doc ICLS 15 IV BIT R union d experts des statistiques du travail Gen ve 20 janvier 6 f vrier 1992 Mesure de l emploi dans le secteur non structur Rapport I Gen ve BIT 1992 BIT Quinzi me Conf rence internationale des statisticiens du travail R solutions adopt es Bulletin Officiel Gen ve BIT vol LXXVI 1993 s rie A Cabal M Microempresas y peque as empresas en la Rep blica Dominicana Resultado de una encuesta nacional Santo Domingo Fondomicro AID 1992 Hussmans R ILO Assistance on Methodologies Concerning Informa
48. ASTIQUES NDA 3600 FABRICATION DE PRODUITS EN MINERAUX NON M TALLIQUES 3610 FABRICATION DE PRODUITS EN GRES PORCELAINES ET FAIENCES 3620 INDUSTRIE DU VERRE 3622 Verreries miroiteries 3690 FABRICATION AUTRES PRODUITS EN MIN RAUX NON M TALLIQUES 3691 Briquetterie en terre 3692 Fabrication de produits en terre poterie 3693 Fabrication de ciments chaux et pl tres 3694 Briquetterie en ciment 3699 Fabrication de produits en min raux m talliques NDA 3700 INDUSTRIE M TALL DE BASE 3710 SID RURGIE PREMI RE TRANS FORMATION DU FER ET DE L ACIER 3720 INDUSTRIE DES M TAUX NON FERREUX 3800 FABRICATION D OUVRAGES EN M TAUX MACHINES MAT RIEL 3810 FABRICATION D OUVRAGES EN M TAUX EXC MACHINES MAT 3811 Chaudronnerie forge 3812 Fonderie 3813 Clouterie 3814 Fabrication de coutellerie outillage main 3815 Fabrication de menuiserie m tallique accessoires en m tal compris malles foyers am lior s 3816 Fabrication de charpentes m tall 3819 Fabrication d ouvrages en m taux NDA compris fabrication de t les ondul es et fusils Nomenclature des activit s conomiques CITI 1968 3820 CONSTRUCTION DE MACHINES EXCEPT LECTRIQUES 3821 Fabrication de mat riel agricole 3829 Fabrication de machines NDA 3830 FABRICATION DE MACHINES APPAREILS FOURNITURES LECTRIQUES 3831 Rebobinage 3839 Fabrication d appareils lectriques NDA 3840 CONSTRUCTION DE MAT RIEL DE TRA
49. C est le cas des commer ants disposant d un tal ou de tabliers pour exposer ou prot ger les produits vendre C est le cas galement des artisans qui exercent leur activit sur un lieu relativement fixe mais qui ne disposent pas d un local o entreposer les outils de travail certains r parateurs de v hicules deux roues ou de montres vulcanisateurs coiffeurs tailleurs etc Ils sont moins s dentaires que les artisans tablis dans un local clos sans pour 25 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels autant tre ambulants N ayant pas d attache physique certains d entre eux peuvent se d placer s ils d couvrent un endroit plus propice l exercice de leur activit Ces tablissements feront l objet d un recensement qui rel vera l aide d une fiche B dite l g re un nombre limit de donn es entre autres le sexe l ge et le niveau d instruction de la personne objet d enqu te l activit exerc e et pour les commer ants le type de produits vendus Les informations recueillies dans la rubrique activit exerc e permettront de ventiler les activit s entre commerce services et fabrication de marchandises ambulants ou itin rants concerne les activit s de commerce les transports ou les artisans se d pla ant avec leur marchandise ou leurs outils de travail dans des espaces publics rues march s carrefours etc la recherche de
50. E LT 1 12 ADRESSE DE L ETABLISSEMENT ou point de rep re 13 LOCALISATION DE L ETABLISSEMENT sd 14 IMPLANTATION DE L ETABLISSEMENT t march avec poste hors 15 TYPE DE LOCAL DE L TABLISSEMENT local en baraque auvent v randa Cour de terrain cl tur chantier b timent OBSERVATIONS NOM DE L AGENT RECENSEUR DATE DU RECENSEMENT LANGUE UTILISEE PENDANT L INTERVIEW NOM DU CONTROLEUR DATE DU CONTROLE Annexe IV Fiches ayant servi au recensement des tablissements 222 25 FICHE DE RECENSEMENT DES ACTIVITES SEMI SEDENTAIRES 5 224 1 ACTIVITE EXERCEE 2 S il s agit de commerce TYPE DE PRODUIT VENDU 3 SEXE DE LA PERSONNE ENQUETEE nine masculin 1 f minin 2 4 EN QUELLE ANNEE AVEZ VOUS DEBUTE VOTRE ACTIVITE ACTUELLE 19 5 AVEZ VOUS D AUTRES ACTIVITES QUI VOUS PROCURENT DES REVENUS 1 2 Comme salari f secteur public
51. NSPORT 3850 FABRICATION D INSTRUMENTS DE PR CISION PHOTO OPTIQUE 3900 AUTRES INDUSTRIES MANUFACTURI RES 3901 Fabrication de bijoux et d articles m taux pr cieux 3909 Industries manufacturi res y comp fabrication des pi ces d tach es 4000 LECTRICITE EAU 4100 PRODUCTION ET DISTRIBUTION D LECTRICIT 4200 INSTALLATION DISTRIB D EAU 5000 B TIMENT TRAVAUX PUBLICS 5010 CONSTRUCTION 5011 Ma onnerie 5012 Peinture et d coration 5013 Plomberie 5014 Puisatiers 5015 Electricit du b timent 5039 Construction autres NDA 5040 TRAVAUX PUBLICS 5070 AM NAGEMENT DE TERRAINS 6000 COMMERCE GROS DETAIL RESTAURANTS HOTELS 6100 COMMERCE DE GROS 6101 N gociants distributeurs import export 6102 Reconditionnement de produits l mentaires 79 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels 6103 Repr sentation commerciale 6104 Mati res premi res agricoles intrants de l agriculture 6105 Min raux et produits chimiques peinture teinture 6106 P trole et produits p troliers 6107 Denr es alimentaires 6108 Boissons 6109 Tabacs 6111 Textiles et habillement 6112 Bois d oeuvre et mat riaux de construction 6113 Meubles et articles d ameublement 6114 Papier et articles en papier 6115 M dicaments sp cialit s pharmaceutiques 6116 Articles de quincaillerie et sr lectrique 6117 Machines et mat riels pour l industrie le commerc
52. PEESI cherche substituer une approche positive suivant une option m thodologique bas e sur plusieurs crit res tant entendu que l optique du solde pourra toujours tre utilis e titre compl mentaire cet effet la fiche de recensement pr voit des questions qui permettront de distinguer a posteriori les tablissements selon leur degr d informalit sur la base de crit res d ordre conomique et social ainsi que juridico institutionnel Chacun de ces crit res sera test d abord s par ment et dans un deuxi me temps de fa on cumulative pour d duire le degr de formalit ou d informalit des tablissements recens s De plus cette derni re option permettra de d finir ult rieurement plusieurs sous ensembles ou strates d entreprises relativement coh rents partir de la population m re Ce type d analyse est le seul susceptible de d passer l approche dualiste manifestement insuffisante pour appr hender la complexit des formes d organisation de la production et des modes d utilisation de la main d uvre au sein de l conomie urbaine Si l tablissement ne pratique pas une activit moderne par nature et simultan ment remplit quelques uns des six crit res suivants il sera consid r a posteriori comme informel a effectif de salari s permanents ce qui ne signifie pas plein temps mais employ de mani re relativement r guli re inf rieur cinq b effectif des apprentis et des aide
53. TANIQUES 9490 SERVICES RECR ATIFS NDA Y COMP CLUBS SPORTIFS 9500 SERVICES FOURNIS AUX PARTICULIERS AUX M NAGES 9510 SERVICES DE R PARATION NDA 9511 R paration de chaussures et autres articles en cuir 9512 Electricit g n rale 9513 Frigoristes 9514 R paration radio t l vision 9515 R paration d autres mat riels lectriques Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels 9516 M canique auto 9517 M canique auto v lo 9518 T lerie peinture auto 9519 Vulcanisation r paration de pneumatiques charge de batteries 9521 Serruriers fabrication de cl s 9522 R paration d horlogerie et bijoux 9523 Electricit auto 9524 M canographie 9529 Services de la r paration comp moteurs groupes lectrog nes machines coudre 9530 BLANCHISSERIES PRESSING 9531 Blanchisseries 9532 Pressings 82 9540 SERVICES DOMESTIQUES 9590 SERVICES PERSONNELS DIVERS 9591 Salons de coiffure et instituts de beaut 9592 Studios photographiques 9593 Lavage de voitures 9594 Photocopies 9599 Services aux m nages NDA y compris encadreurs plastificateurs de documents 9600 ORGANISATIONS INTERNATIONALES Annexe NOMENCLATURE DES PRODUITS DU COMMERCE DE RUE 6205 FRUITS L GUMES C R ALES ma s en poudre farine TUBERCULES OL AGINEUX riz 6205 FRUITS FRAIS riz au sac ananas riz import agrumes riz net bananes pluch es riz paddy av
54. acherait plut t aux caract ristiques du statut juridique de l tablissement son mode de gestion et au type d activit exerc e Concernant la densit des unit s conomiques informelles on constate qu une unit dessert 1 8 m nages Les taux de densit calcul s pour chaque secteur d activit s font appara tre une tendance marqu e la saturation rapide surtout pour le commerce Au niveau de l emploi la part du secteur moderne est plut t modeste En effet 20 2 pour cent des emplois comptabilis s rel vent du secteur formel dont 7 2 pour cent pour le secteur priv et 13 pour cent pour le secteur public La troisi me section est consacr e aux tablissements s dentaires Le secteur de la production est majoritaire suivi du commerce des services et de la construction Les tablissements informels dominent largement et parall lement l emploi est concentr dans l conomie informelle On constate que les unit s s dentaires sont surtout concentr es dans les grandes villes L emploi est marqu par une utilisation pr pond rante de la main d oeuvre bon march apprentis et aides familiaux ce qui conf re une grande flexibilit au processus de production mais pose le probl me de la productivit de l entreprise lorsqu il y a peu de travailleurs permanents En terme de source secondaire de revenu peu d ntrepreneurs un sixi me en ont une mais l origine des fonds finan ant cette deuxi me source n est pas con
55. ar ville On proc de ensuite l apurement des fichiers ainsi constitu s ce qui revient tester les valeurs des variables de ces fichiers afin de d tecter les informations erron es valeurs non permises inconsistance entre variables etc b Apurement La phase d apurement des fichiers consiste contr ler les valeurs des variables afin de d tecter les ventuelles valeurs erron es introduites dans les diff rentes tapes du traitement de l information collecte sur le terrain codification et saisie Les contr les lors de la saisie permettent d viter certaines erreurs de saisie mais sont impuissants en ce qui concerne les erreurs effectu es en amont de la saisie Il faut donc proc der une s rie de tests sur les valeurs des variables puis entreprendre des actions correctives sur les erreurs d tect es Les diff rents types d erreurs on distingue deux grandes cat gories d erreurs les valeurs qui ne sont pas dans l ensemble des valeurs autoris es pour une variable et les erreurs de coh rence entre des variables ayant des valeurs convenables prises individuellement par exemple un marchand ambulant de quatorze ans ayant un niveau d ducation universitaire etc Dans les erreurs de la premi re cat gorie il faut mentionner galement que pour des variables continues par opposition aux variables discr tes il faudra s int resser aux valeurs extr mes du segment de validit ainsi qu aux valeurs rares ou pe
56. ations sur d autres rep res utiles l identification de ce dernier Questions 10 et 11 Localisation et implantation de l activit nen L voir options de r ponse dans la fiche A Elles correspondent aux questions 13 et 14 de la fiche A et doivent tre remplies sans besoin d interroger la personne concern e cet gard on observera les instructions formul es pr c demment pour leur remplissage correct Une attention particuli re sera port e l enregistrement du nom de quartier de Vilot et de la parcelle lieu l activit recens e RUBRIQUES PARTICULI RES Au terme de l entretien l agent recenseur doit remplir les derni res rubriques figurant au verso de la fiche Dans l espace r serv aux OBSERVATIONS il notera ses impressions et commentaires sur le d roulement du recensement en g n ral et sur l application de la fiche au cours de l interview en particulier Pour clore l op ration il inscrira son nom et pr nom la date du recensement et la langue utilis e pendant l interview dans les espaces destin s cet effet 3 Instructions compl mentaires En cas de refus de r ponse ou d absence du responsable de l entreprise pendant la p riode du recensement l agent recenseur observera les m mes instructions que celles figurant aux points et 3b relatifs la fiche A Dans les deux cas le recenseur fera bien attention d inscrire sur la fiche les in
57. aux entreprises artisanales Le recensement donnait une d finition assez pr cise des ntreprises soumises aux questionnaires Une entreprise artisanale doit satisfaire cumulativement aux deux crit res suivants exercer une activit mentionn e sur l arr t n 5550 fixant la liste des activit s artisanales avoir au plus cinq salari s permanents non compris les aides familiaux et les apprentis Le nombre de cinq salari s ne concerne pas les groupements d int r t conomique les coop ratives les groupements qui peuvent disposer d une main d uvre plus importante L atelier ou exploitation artisanale est d fini comme tout local en dur ou tout endroit en plein air o sontinstall s un ou plusieurs artisans pour y exercer des activit s de production ou de service Le recensement pr voyait de nombreuses questions non seulement sur la localisation l activit pratiqu e mais aussi sur le statut juridique le chiffre d affaires le niveau d quipement l approvisionnement en mati res premi res et l coulement des produits fabriqu s le niveau d instruction et de qualification de l entrepreneur et de ses travailleurs le financement et l investissement Il tait alors facile d appliquer des crit res permettant de diff rencier le secteur informel du secteur formel Le recensement effectu en Guin e en 1987 n tablissait aucun crit re pr alable la distinction entre le secteur informel et le secteur formel
58. censement le nom de ce produit b s il s agit de deux produits il enregistre galement le nom de ces produits lorsque l offre porte sur plus de deux produits l agent porte alors sur l espace pr vu dans la fiche le nom des deux produits dominants assorti de la mention divers Cela veut dire qu en aucun cas l enqu teur ne doit enregistrer plus de deux produits Le petit commerce se caract rise tr s souvent par l offre simultan e de plusieurs articles d o la n cessit d op rer un choix sur une gamme parfois tr s fournie S agissant des produits d origine agricole ou d levage il importe galement de bien pr ciser les deux produits dont le volume physique est le plus important 52 Les fiches de recensement L agent recenseur doit se rappeler que tout tablissement doit se voir attribuer un code quatre chiffres les deux premiers correspondant au secteur les deux autres au type de produit Par cons quent on vitera de transcrire des expressions d ordre g n ral telles que vente de produits de bazar vente de produits agricoles A cet gard la nomenclature des produits en annexe doit tre tudi e attentivement par le recenseur L agent recenseur prendra en outre le soin de noter clairement si l activit semi s dentaire recens e comporte la transformation et la vente d un produit ou s il s agit simplement du commerce Les instructions formul es cet gard dans la section VII point
59. ces d experts des statistiques du travail tenues Gen ve ces derni res ann es 1 Notion d tablissement Cette notion r pond en fait la question suivante quelle est l unit de mesure jug e la plus appropri e pour chiffrer la contribution du secteur informel l conomie nationale L unit statistique d observation du recensement et de l enqu te est l tablissement source d emploi et de revenus Un tablissement est une unit conomique exer ant une activit marchande dont le produit ou la prestation sont destin s au march quelles qu en soient les modalit s d exercice c est dire le rythme de l activit le jour ou la nuit temps plein ou temps partiel le milieu d implantation urbain ou rural capitale ou villes secondaires la modalit d exercice activit s dentaire semi s dentaire ou ambulante le type de local utilis local professionnel au domicile sur la voie publique sur les chantiers de construction dans des v hicules ou chez les clients l emploi travail ind pendant individuel auto emploi assist souvent des apprentis et ou des aides familiaux auto emploi familial travail avec des salari s r guliers ou occasionnels quelle que soit leur forme de r mun ration ou enfin avec des associ s le fonctionnement toute l ann e ou de mani re saisonni re avec des travailleurs temporaires l exercice autonome en intervenant libr
60. che les d cideurs politiques de d finir les strat gies les programmes et les lignes d action de nature re dynamiser les micro entreprises Lorsque ces lignes d action sont d finies aucune base de connaissance empirique ne fonde ces d cisions qui de ce fait peuvent s av rer non pertinentes par rapport aux besoins r els Soucieux de parvenir une connaissance la fois compr hensive et approfondie du r le et des apports du secteur informel au pays le Minist re du plan et de la statistique MPS et le Minist re de l industrie et des PME MIPME ont d cid de lancer en 1991 un Programme d tudes et d enqu tes sur le secteur informel PEESI avec l appui technique du BIT et le concours financier du PNUD 1 Objectifs Les principaux objectifs poursuivis par le PEESI sont les suivants a estimer la contribution du secteur informel aux grands agr gats du syst me conomique en terme de production et productivit d emploi et de revenu qu il g n re b mieux comprendre la forme d insertion des micro entreprises sur le march des biens finaux interm diaires et d quipement ainsi que sur le march du travail et dans les circuits de financement c am liorer les statistiques relatives au r le conomique des femmes et leur participation au d veloppement d pr ciser la nature et l ampleur des relations du secteur informel avec le secteur moderne et avec le secteur rural non moderne e valuer l
61. client le Sont concern s les marchands de toute sorte cireurs affuteurs de couteaux transporteurs et pousseurs de charrettes r parateurs divers etc Les artisans commer ants ambulants et transporteurs se verront appliquer une fiche de recensement C simplifi e La collecte de l information relative ces activit s tente tout simplement d appr hender les contours du ph nom ne Trois questions portent sur l exercice de l activit et trois sur les caract ristiques de l individu objet d enqu te Pour le recensement proprement dit les agents recenseurs devront donc bien distinguer entre ces trois grandes cat gories d tablissements de sorte utiliser la fiche appropri e chaque cas Dans la section M thodes de d nombrement on propose quelques d marches sp cifiques pour recenser les corporations mobiles m tiers du b timent marchands ambulants et transporteurs 26 VI Champ du recensement champ du recensement couvre deux domaines principaux conomique et g ographique Le premier se rapporte la nature des activit s conomiques vis es alors que le second a trait la dimension spatiale de l op ration 1 Champ conomique Le recensement englobe toutes les activit s conomiques production services et commerce et tous les tablissements sans distinction a priori entre secteur moderne et secteur informel Le recensement couvre l ensemble des tablissements com
62. croix la case blanche correspondant la r ponse obtenue Si la r ponse est NON on passe directement la question suivante Dans l affirmative on doit pr ciser la nature de cette activit en posant la sous question figurant tout de suite apr s LESQUELLES Les autres revenus du chef d entreprise peuvent provenir de trois sources distinctes d un emploi salari d une activit qu il m ne son propre compte ou d autres sources o Dansle premier cas l agent demande l entrepreneur s il est salari du secteur public ou du secteur priv Le secteur public inclut l administration centrale et locale ainsi que les entreprises publiques et para publiques o Dans le deuxi me cas l enqu teur demande la personne concern e de laquelle des cat gories suivantes provient cette autre source de revenu o fabrication ou transformation de produits de base o commerce de gros ou de d tail o services r paration coiffure transport o agriculture levage p che Dansle troisi me cas on demande l entrepreneur s il per oit des revenus provenant d autres sources telles que rente pension de retrait ou location de terrain d habitation ou d un immeuble commercial autres l enqu teur pr cise en crivant la r ponse 44 Les fiches de recensement Quelle que soit la r ponse apport e l agent recenseur coche la case blanche pour chaque activit indiqu e par la personne interview
63. ction de grumes 1212 Production de bois de feu 1213 Production de perches 1215 Charbonniers 1220 EXPLOITATION FORESTI RE 1300 P CHE 1301 P che industrielle 1302 P che artisanale 1309 P che NDA 2000 INDUSTRIES EXTRACTIVES 2100 EXTRACTION DU CHARBON 2200 PRODUCTION DE P TROLE BRUT ET DE GAZ NATUREL 2300 EXTRACTION DES MINERAIS M TALLIQUES 2301 Extraction de la bauxite 2302 Extraction de minerai de fer 2303 Extraction et exploitation de l or 2309 Extraction d autres minerais m talliques non ferreux 2900 EXTRACTION D AUTRES MINERAIS 2901 Carri res de pierres 2902 Extraction de terre 2903 Extraction de sable 2904 Extraction de graviers 2905 Extraction de produits chimiques fertilisants min raux 2906 Exploitation du sel 2908 Extraction et exploitation du diamant 2909 Mines et carri res NDA 3000 INDUSTRIES MANUFACTURI RES 3100 FABRICATION DE PRODUITS ALIMENTAIRES BOISSONS TABAC 3110 INDUSTRIES ALIMENTAIRES 3111 Abattage pr paration et conservation de la viande 3113 Fabrication de produits laitiers glaces alimentaires 3114 Conserverie et pr paration de fruits et l gumes 3115 Pr paration de jus de fruits et l gumes 3116 Conditionnement de fruits et l gumes 3117 Fumage du poisson 3118 Autres pr paration des poissons 3119 Fabrication d huiles et graisses animales et v g tales Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels
64. cult s rencontr es instaurer et veiller la discipline et respect des principes qui animent l op ration censitaire r ceptionner de mani re r guli re les fiches remplies par les enqu teurs la fin de la journ e ou de chaque demi journ e contr ler de fa on syst matique l exactitude la clart et la coh rence des renseignements port s sur les fiches par les recenseurs rendre ces derniers les questionnaires dont les renseignements incomplets erron s ou incoh rents doivent tre compl t s modifi s ou am lior s tenir la comptabilit des fiches d ment remplies par son quipe et par chacun des membres en particulier en appr cier la progression et le rendement journalier rassembler les enqu teurs en fin de journ e pour prendre connaissance des probl mes qu ils rencontrent trouver des solutions ad quates et le cas ch ant les traduire en de nouvelles instructions et directives suivre pr lever un certain nombre de fiches d j remplies pour v rifier aupr s des tablissements recens s la pertinence la qualit et la v racit des donn es collect es remettre au superviseur les fiches de suivi et contr le des travaux ex cut s par l quipe sous sa responsabilit Le travail du contr leur s ach ve d s que les documents relatifs au recensement d ment v rifi s et sign s assurant l authenticit du contr le sont d clar s par le superviseur aptes au classement Il rest
65. de l enqu te pour une courte dur e et qui per oit une r mun ration en change des services rendus Sont galement consid r s comme occasionnels ceux qui travaillent de mani re saisonni re y compris les aides engag s pour une br ve p riode l occasion de commandes importantes Question 6 Tenez vous Un cahier de commandes Un cahier d achais ventes Une comptabilit suivant plan Aucun moyen d enregistrement s agit de savoir si l entreprise enregistre ses op rations conomiques et dans ce cas sous quelle forme Les options suivantes sont possibles l entreprise tient un cahier de commandes c est le cas sans doute de nombreux artisans Le cahier de mesures et croquis tenu par certains tailleurs couturi res 42 Les fiches de recensement menuisiers constitue un moyen d enregistrement assimilable un cahier de commandes l entreprise tient un cahier d achats ventes o sont enregistr es ses entr es et sorties de stocks Il s agit g n ralement de deux op rations distinctes celle des achats de mati res premi res ou pi ces d tach es pour les artisans et de marchandises pour les commer ants celle des ventes de biens et services de l entreprise ne serait ce qu une forme simplifi e de facturation En cas de r ponse affirmative l une ou l autre des options indiqu es on inscrit une croix dans la case blanche correspondante l entre
66. de ses travailleurs en particulier si certains sont clandestins de plus les travailleurs ignorent souvent certaines donn es telles que le fonctionnement la production et les revenus de l entreprise l estimation du nombre des unit s informelles est assez difficile 5 Les recensements et enqu tes sur le secteur informel Les recensements et enqu tes d j effectu s sur le secteur informel peuvent tre une source d informations fort int ressante Cependant il est difficile de retrouver certains tablissements recens s ou enqu t s particuli rement quand il s agit d unit s semi s dentaires et ambulantes De plus les formes d enqu tes sont nombreuses les d finitions sont disparates et le choix d pend beaucoup de l objectif de l analyse Il n en reste pas moins que des enqu tes ant rieures sur le secteur informel peuvent fournir des renseignements pr cis et utilisables facilement sur les zones o se concentrent de fa on plus ou moins stable les activit s informelles et sur la distribution spatiale des activit s Peut tre serait il judicieux d utiliser ces recensements et enqu tes comme base de sondage ar olaires puisqu ils ont d termin les zones o se concentrent les activit s informelles Il faudrait cependant adjoindre cette base un d nombrement effectu dans les nouvelles zones urbanis es de la ville afin de prendre en compte toutes les activit s celles install es de longue date dans des end
67. de travail du degr d utilisation du capital fixe de la dur e effective de l entreprise permanente saisonni re ou occasionnelle et du caract re principal ou secondaire des activit s du propri taire Les entreprises individuelles appartenant des m nages sont diff renci es des soci t s et quasi soci t s sur la base de l organisation juridique des unit s et du type de comptabilit tenue Elles ne se distinguent pas du m nage puisque ces entreprises ne constituent pas une personne morale Les entreprises informelles de personnes travaillant pour leur propre compte sont d finies par la Conf rence comme des entreprises individuelles appartenant des personnes travaillant pour leur propre compte et g r es par elles seules ou en association avec des membres du m me m nage ou de m nages diff rents Elles peuvent employer des travailleurs familiaux et des salari s de mani re occasionnelle mais n emploient pas de salari s de mani re continue Les entreprises informelles incluent selon la l gislation nationale soit l ensemble des personnes travaillant pour leur propre compte soit seulement celles qui ne sont pas enregistr es Les entreprises d employeurs informels sont des entreprises individuelles appartenant des employeurs et g r es par eux seuls ou en association avec des membres du m nage ou de m nages diff rents Elles peuvent tre d finies selon un ou plusieurs des crit res suivants taille des
68. dominantes ici c est la n cessit de trouver des revenus d appoint voire le revenu principal pour le m nage qui les a pouss es s engager dans des activit s lucratives sit t qu elles ont fond leur foyer voire avant Ce fort engagement des femmes est galement traduit par le fait que tr s peu d entrepreneurs ont une source secondaire de revenu En effet l activit productive d une femme vient se greffer un emploi du temps d j fort charg consacr aux t ches domestiques elles n ont vraiment pas la possibilit de s engager dans deux activit s productives m me temps Les entrepreneurs sont assez jeunes mais on note la pr sence de quelques personnes g es qui trouvent dans le commerce un moyen de subsistance convenant leurs capacit s physiques La pr pond rance des femmes explique aussi le fort taux de personnes sans instruction car on a d j vu que les femmes souffrent d une discrimination marqu e dans ce domaine La place des femmes influence la r partition spatiale des activit s celles ci sont localis es pr s des logements des m nages aux faibles revenus contrairement aux activit s s dentaires qui se localisent proximit de la client le La cinqui me section s attache d terminer les caract ristiques dominantes des activit s ambulantes et itin rantes Ces derni res ont t class es dans le secteur informel bien que certaines notamment dans le transport op rent avec de f
69. doute le plus fort des six crit res car il r v le une caract ristique essentielle de l conomie informelle savoir la pr pond rance du travail non salari apprentis et aides familiaux Par ailleurs ces cat gories restent le plus souvent synonymes de travail non r mun r ou sous r mun r Cependant ce crit re est insuffisant car dans certains tablissements de type moderne l effectif des apprentis peut tre sup rieur celui des salari s Ce serait le cas exemple d une petite entreprise de services informatiques ou d une imprimerie qui aurait des stagiaires en apprentissage Enrevanche ce qui demeure sp cifique l conomie informelle est le type de rapports sociaux de travail le recrutement de la main d uvre se r alise tr s souvent en dehors du march et des rapports contractuels tout en mettant profit des relations et des r seaux extra conomiques Dans ces conditions l utilisation du facteur travail est dot e d une grande flexibilit conditions d embauche et d bauchage taux de r mun ration ph nom ne qui n est pas sans cons quence sur l organisation du processus de travail sur les co ts variables et la comp titivit des unit s conomiques 16 Voir Maldonado C Petits producteurs urbains d Afrique francophone Gen ve BIT 1987 17 Dans l ouvrage pr cit on a montr que 8 12 pour cent des tablissements disposaient une fois d falqu s du revenu brut les frai
70. duire une certaine confusion En particulier un certain nombre d entreprises se pr sentent comme soci t s sans en avoir r ellement le statut notamment dans le commerce C est pourquoi le crit re de statut juridique doit tre dans ce cas combin avec d autres crit res pour effectuer la distinction entre secteurs informel et moderne Selon la r ponse et les explications apport es par la personne interview e l agent recenseur coche la case blanche en face de la r ponse sur le statut juridique de l tablissement 40 Les fiches de recensement Question 5 Combien de personnes travaillent dans cet tablissement Chef d entreprise Associ s coop rateurs Apprentis Aides familiaux Salari s permanents Travailleurs occasionnels moins d un mois TOTAL Cette question vise conna tre la taille de l tablissement d finie par le nombre de travailleurs occup s Le cas ch ant elle s int resse la composition de la main d uvre employ e d apr s sa situation dans la profession L agent recenseur commence par demander le nombre total de personnes qui travaillent dans l tablissement y compris le chef d entreprise et ses ventuels associ s actifs et il porte le nombre dans la case situ e face au mot TOTAL s agit de chiffrer le nombre de personnes travaillant dans l tablissement recens et non pas dans l entreprise dans son ensemble au cas o l entreprise poss de plusieurs tab
71. e Question 10 Caract ristiques de l entrepreneur Nom et Pr nom Raison Sociale b Sexe de la personne enqu t e masculin li f minin 12 Quel ge avez vous 14 primaire CE1 ou moins 05 5e primaire 1 ou moins 6 d Niveau d instruction primaire termin CM2 classe de 3e ou moins classe terminale ou moins ann e sup rieure licence et plus Si l entreprise est une association de personnes cette question concerne celui ou celle que les associ s d clarent comme tant responsable de l entreprise En cas d absence on peut interroger le responsable int rimaire a NOM et PR NOMS de l entrepreneur et RAISON SOCIALE de l entreprise l agent recenseur inscrit lisiblement le nom et les pr noms de l entrepreneur et ou la d nomination de l entreprise dans l espace pr vu cet effet peut en outre mentionner les enseignes distinctives de l entreprise b sexe on coche la case blanche correspondant au sexe du chef d entreprise AGE on inscrit dans les cases correspondantes l ge de l entrepreneur et non celui de la personne habilit e r pondre sa place en cas d absence Si la personne interrog e donne sa date de naissance elle peut tre inscrite sur les pointill s et ensuite apr s avoir calcul l ge on le reportera dans la case ad quate Il est remarquer que l ge doit tre port en ann es r volues
72. e et l agriculture 6118 Pi ces d tach es et articles pour automobiles 6119 Ferrailles et d chets 6199 Commerce de gros NDA 6200 COMMERCE DE DETAIL 6201 Etalagistes tabliers 6202 Grands magasins supermarch s 6203 Boutiques de produits divers 6204 Magasins d alimentation g n rale 6205 Fruits et l gumes 6206 Condiments pices 6207 Boulangeries p tisseries 6208 Boucheries charcuteries 6209 Poissonneries 6211 Boissons 6212 Textile habillement 6213 Chaussures 6214 Mercerie fils boutons fermetures 6215 Maroquinerie valises sacs 6216 Soins hygi ne cosm tiques 6217 Pharmacie moderne 6218 Pharmacie traditionnelle 6219 Librairie papeterie presse 6221 Optique 6222 Musique disques cassettes 6223 Bijouteries 6224 Objets d art 6225 Quincaillerie 6226 Mat riel lectrique 6227 Vaisselle ustensiles de cuisine 6228 Electrom nager radio TV 80 6229 Bois d oeuvre 6231 Mat riaux de construction sanitaires t les tuyaux 6232 Meubles et articles d ameublement 6233 Automobiles et cycles 6234 Pi ces d tach es et accessoires auto moto 6235 Pompistes 6236 Revendeurs d essence et de lubrifiants 6237 Charbon 6238 Bois de chauffe 6299 Commerce de d tail NDA 6300 RESTAURANTS ET HOTELS 6301 Buvettes 6302 Bars 6303 Dancings 6304 Restaurants gargotes 6305 Brochettes et assimil s 6320 H TELS RESTAURANTS TABLISSEMENTS ANALOGUES 7000 TRANSPORTS ENTREP TS
73. e la phase finale comportant la codification la saisie sur ordinateur des informations et leur traitement Elle fait l objet des deux sections suivantes Ainsi la section XI fournit aux agents concern s quelques instructions et conseils utiles pour mener bien ces t ches et constituer un fichier de travail fiable La section XII s efforce enfin de pr senter les r sultats du recensement au moyen d un groupe de tableaux synth tiques mettant en rapport les principales variables d finies au d part Ils ont de surcro t t labor s et pr sent s de fa on faciliter les comparaisons internationales Pr face La section XIII est consacr e au plan d analyse labor pour tirer le maximum d informations des donn es collect es Ce plan d analyse tient bien s r compte du plan de tabulation La section consacr e aux annexes contient deux nomenclatures d activit s conomiques celle d riv e de la Classification Internationale Type des Industries CITI des Nations Unies annexe I et celle des produits du commerce de rue annexe listes que pourront utilement consulter recenseurs et codifieurs L annexe comporte quelques fiches de contr le permettant de suivre la progression des travaux de recensement et du rendement des quipes d agents recenseurs pr par es l intention des agents contr leurs etsuperviseurs L annexe IV fournit les trois fiches qui ont servi aux op rations de recensement des tablissements d
74. ement sur les divers march s ou en passant des accords de sous traitance avec d autres unit s 9 Voir BIT R union d experts des statistiques du travail Mesure de l emploi dans le secteur non structur Rapport I Gen ve BIT 1992 1 Voir BIT Rapport de Conf rence Quatorzi me Conf rence internationale des statisticiens du travail Gen ve 28 octobre 6 novembre 1987 doc ICLS 14 D 14 Voir BIT R vision de la classification internationale d apr s la situation dans la profession Rapport II R union d experts des statistiques du travail Gen ve 28 janvier 6 f vrier 1992 18 D finitions le caract re principal ou secondaire de l activit de l entrepreneur Un tablissement peut faire partie d une entreprise qui peut comporter un ou plusieurs tablissements De ce fait un m me propri taire peut poss der plusieurs tablissements et en d l guer la gestion un administrateur un parent ou un ami N anmoins l expression unit de production semble mieux adapt e pour d signer en terme g n rique toute unit exer ant une activit conomique Pour les besoins de cette op ration censitaire la personne qui dirige l unit de production ou de service est consid r e comme l entrepreneur 2 D finition statistique du secteur informel La Quinzi me Conf rence internationale des statisticiens du travail r unie en janvier 1993 a labor un certain nombre de normes et de d
75. ements conomiques en milieu urbain On y pr cise quelques d finitions d ordre th orique et op rationnel en vue de d terminer aussi clairement que possible l objet le contenu et la port e du recensement les notions statistiques d tablissement en tant qu unit d observation d conomie informelle en tant qu univers tudi et de s dentarit sont notamment pass es en revue Le champ d application du recensement dans sa double dimension conomique et g ographique a galement fait l objet de quelques d veloppements Les principes de la m thode de d nombrement ont t d finis au vu des orientations et conseils dispens s aux agents recenseurs sur l observation du principe d exhaustivit sur la mani re d voluer sur le terrain pour mener bien le d nombrement des activit s itin rantes ou ambulantes Des instructions d taill es ont t formul es pour le ratissage syst matique qu il fallait entreprendre au niveau de toutes les zones urbaines que ce soit dans les quartiers lotis ou non lotis ou dans les march s Une section a t consacr e la description de la structure des trois fiches de recensement leur mode d administration et fa on d y enregistrer l information relative chaque question pos e l entrepreneur Une derni re section s est pench e sur les fonctions et obligations qui incombent chacun des agents impliqu dans l op ration savoir recenseur contr leur
76. en soulignant la n cessit de ne pas en exclure les segments les moins visibles de l conomie urbaine les quartiers p riph riques les zones non loties ou pour lesquelles l on disposerait pas de cartes Les sections VIT X sont sans doute celles qui seront d une plus grande utilit pratique pour les agents amen s voluer sur le terrain En effet la section s attache d finir les m thodes de d nombrement de sorte mener un rep rage physique et un ratissage du terrain aussi exhaustifs que possible La section apr s avoir d crit la structure et le contenu des trois fiches utilis es pour le recensement des tablissements s dentaires semi s dentaires et ambulants itin rants fournit une s rie d instructions d taill es concernant la teneur et la formulation des questions ainsi que le mode d enregistrement correct de l information obtenue La section IX passe en revue les diff rentes fonctions et t ches attribu es chacun des agents directement impliqu dans la collecte d information aupr s des entrepreneurs soit le recenseur le contr leur et le superviseur La section X quant elle rappelle ces derniers le secret statistique qui d apr s la l gislation en vigueur dans de nombreux pays prot ge le citoyen de toute utilisation des renseignements recueillis son encontre notamment par l administration fiscale Une fois la phase de collecte de l information achev e commence ensuit
77. ensement sont confi es aux agents de saisie qui vont retranscrire les informations codifi es dans un enregistrement lectronique sur ordinateur Cette op ration qui a pour but de permettre le traitement informatique des informations recueillies lors du recensement constitue la saisie ou entr e des donn es et elle s effectue au moyen d ordinateurs personnels Trois fichiers ont t d velopp s sp cifiquement pour le recensement correspondant aux trois types de fiches A B et C Un manuel d taill a t labor contenant des instructions utiles sur la proc dure d acc s aux types de fichiers l entr e et la sauvegarde des donn es des tests de contr le Parmi ces derniers on rel vera des contr les sur les valeurs permises une zone donn e et tablies pr alablement des contr les de coh rence entre les valeurs de plusieurs zones tests qui permettent d expliquer et de corriger les erreurs qui ont t d tect es et enfin des actions de saut et de remplissage qui affectent simultan ment plusieurs zones 65 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels 3 Restruciuraiion et apurement des fichiers a Restructuration Lorsque la saisie des informations est termin e la phase suivante du traitement informatique consiste restructurer les fichiers provenant des divers agents de saisie de mani re ne disposer que d un seul fichier informatique fusionn par fiche et p
78. era n anmoins la disposition de ce dernier pour toute v rification ou explication jug e n cessaire 3 L agent superviseur coordonne et supervise l ensemble des op rations de collecte contr le et v rification des donn es relatives au recensement l chelon d une ville ou d une partie de celle En outre il est charg d assurer la formation et l encadrement des enqu teurs et contr leurs Le superviseur d finit le plan de recensement et proc de dans sa circonscription la r partition des zones entre les membres de l quipe de contr leurs suit galement la progression du travail et labore avec l aide des contr leurs les statistiques journali res sur le nombre de questionnaires remplis le rendement des quipes de recenseurs la couverture g ographique et bien s r la qualit de remplissage des fiches de recensement voir fiches de contr le en annexe 60 Agents du recensement fonctions et obligations Il organise une r union quotidienne en fin de journ e entre v rificateurs et contr leurs en vue d changer des points de vue sur le d roulement des op rations Ce dispositif est altern par une assembl e avec les agents recenseurs pour analyser en commun les difficult s que pourrait conna tre l op ration et proposer des mesures correctives Une telle rencontre permet d changer les exp riences entre quipes de recensement et de proc der une valuati
79. es potentialit s du secteur informel en mati re d absorption de la main d oeuvre et du co t de cr ation d emplois ainsi que dans celui de la rentabilit des investissements par l tablissement de comptes de branches f cerner les contraintes externes et internes qui freinent le d veloppement des micro entreprises sur le plan de l offre et de la demande notamment au niveau de l acc s aux ressources productives de la gestion de l environnement conomique et institutionnel et des politiques en vigueur g d gager quelques sc narios plausibles de comportement du secteur court et moyen terme et proposer les principaux axes d orientation strat gique susceptibles de dynamiser ce secteur h fournir les l ments n cessaires la d finition de politiques de promotion du secteur pr ciser les approches et moyens mettre en uvre en vue d un appui aux micro entreprises 2 Activit s Le syst me d tudes et d enqu tes r aliser par le PEESI se compose de quatre parties Recensement cette premi re tape consiste r aliser un recensement g n ral des tablissements conomiques dans 10 circonscriptions urbaines du B nin en vue de constituer une base de sondage comportant les caract ristiques principales des tablissements 11 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels Enqu tes 1 deuxi me tape comporte la r alisation d enqu tes sectorielles par s
80. est organis e aupr s de cette derni re pour recenser ses tablissements op rant dans la circonscription urbaine concern e Les activit s de transport En g n ral et dans le cas du transport en mobylette ces activit s du fait de leur mobilit sont difficiles circonscrire physiquement Le nombre de transporteurs leurs d placements permanents et rapides excluent la possibilit d un recensement direct et exhaustif aupr s de la personne titulaire 31 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels Po r les soci t s de transport et pour le transport individuel marchand il est n anmoins propos de recourir une m thode indirecte de d nombrement qui pourrait comprendre deux modalit s comme pour le constitution d une liste de toutes les entreprises de transport enregistr es aupr s du Minist re de tutelle des syndicats d organisations corporatistes des mairies etc l agent recenseur se renseigne syst matiquement sur l existence de transporteurs dans sa zone d enqu te surtout aupr s des tablissements s dentaires recens s Dans le premier cas apr s avoir harmonis la liste et l adresse des tablissements une visite est organis e au si ge des entreprises o est remplie une fiche de recensement A Dans l autre cas l agent recenseur remplit simplement une fiche de recensement C ayant trait aux activit s ambulantes ou itin rante
81. eu de travail qui dans de nombreux cas est le lieu de r sidence du chef d entreprise En principe aucun crit re de choix ne devrait amener les organisateurs du recensement exclure certains quartiers districts ou arrondissements non urbanis s parce qu ils sont loign s du centre ville parce qu ils ont un habitat dispers et donc une 18 La traduction du champ g ographique tudi dans le cadre du recensement effectu au B nin en 1992 comportait les dix circonscriptions urbaines r parties en trois zones zone nord Djougou Kandi et Natitingou zone centre Abomey Bohicon et Parakou zone sud Cotonou Lokossa Ouidah et Porto Novo 27 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels faible densit d activit conomique Lors des missions pr alables de reconnaissance la carte de ces nouvelles zones d implantations consid r es comme mi rurales mais localis es dans l enceinte urbaine selon les limites administratives doit tre actualis e 28 VII M thodes de d nombrement 1 Le principe d exhaustivit La distinction entre tablissements informels et modernes comme on l a pr cis plus haut n est pas appliqu e par les enqu teurs sur le terrain Le recensement concerne l ensemble des tablissements et la distinction est ensuite op r e sur le fichier informatis issu du recensement sur la base des informations collect es De ce point de
82. fession R partition des effectifs des tablissements s dentaires par secteur et branche d activit selon la taille de l tablissement R partition des tablissements s dentaires par secteur et branche d activit selon la taille de l tablissement R partition des effectifs des tablissements s dentaires par secteur et branche d activit suivant le statut juridique de l tablissement 68 Plan de tabulation A 10 R partition des tablissements s dentaires par secteur et branche d activit suivant leur statut juridique A 11 R partition des tablissements s dentaires par secteur et branche d activit selon le moyen d enregistrement comptable utilis A 12 R partition des tablissements s dentaires par secteur et branche d activit selon l inscription au registre du commerce A 13 R partition des tablissements s dentaires par secteur et branche d activit selon l affiliation la s curit sociale A 14 R partition des chefs d entreprise ayant d autres sources de revenus compl mentaires par source de revenu A 15 R partition des chefs d entreprise ayant d autres sources de revenus compl mentaires par secteur et branche d activit A 16 R partition des chefs d entreprise par classe d ge selon leur sexe A 17 R partition des chefs d entreprise par secteur et branche d activit selon leur ge 18 R partition des chefs d entreprise par secteur et branche d activit selon leur niveau d
83. formations minimales requises tant sur l entrepreneur activit exerc e et sexe que sur l tablissement identifi adresse localisation et implantation 55 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels Fiche pour les activit s ambulantes Comme il avait t pr cis plus haut cette fiche de couleur jaune est destin e l enregistrement de l information concernant les activit s mobiles ou ambulantes men es essentiellement dans des espaces publics 1 Structure et contenu La fiche de recensement peut tre d compos e en deux parties La premi re comporte trois questions se rapportant l activit conomique question 1 l activit exerc e par la personne enqu t e question 2 le type de produit vendu s il s agit de commerce question 3 l ann e de d marrage de l activit actuelle La seconde section comporte galement trois questions relatives aux caract ristiques personnelles de l entrepreneur recens Elles portent sur question 4 le sexe de l entrepreneur question 5 son niveau d instruction question 6 son ge Etant donn la grande mobilit des agents conomiques itin rants et ambulants un nombre r duit de questions servent cerner leur situation De ce fait le recto de la fiche a t divis en trois segments en fait trois fiches destin s tre remplis au cours d entretiens avec les marchands ambulants ou le
84. gies pour tablir une base de sondage en vue d enqu tes sur le secteur informel inversement proportionnel au taux de sondage utilis pour chaque strate Par ailleurs il existe de multiples formes d enqu tes Chacune est analys e plus pr cis ment dans le Manuel m thodologique consacr sp cifiquement aux enqu tes des unit s conomiques du s cteur informel Le rapport de la R union d experts des statistiques du travail fournit quelques suggestions sur les strat gies d chantillonnage a t fortement recommand d courter le plus possible le temps entre le d nombrement et l enqu te en raison de l importante mobilit natalit et disparition des unit s conomiques informelles des taux de d perdition de 5 pour cent en l espace d un mois ont t cit s Une strat gie d chantillonnage peu exp riment e ce jour a t sugg r e il s agit de r aliser des sondages ar olaires sur la base d une r partition des actifs occup s par situation dans la profession et branche d activit dans les recensements de population Pour cela il faudrait pouvoir disposer d informations un niveau g ographique tr s fin Par ailleurs lors du tirage de l chantillon pour l enqu te au B nin PEESI la m thode des quotas crois s a t utilis e l importance de la ville a t prise en compte mais en plus on a pond r le tirage suivant les zones de la ville o se concentrent les activit s informelles
85. i s C est souvent le cas des m caniciens t liers peintres de v hicules lectriciens qui partagent une m me parcelle Il s agit donc de plusieurs entreprises ind pendantes S ils ne sont pas associ s au niveau de la propri t des quipements ou du capital ils repr sentent chacun un tablissement et doivent tre enqu t s s paremment On devrait pouvoir distinguer trois types d association association capital travail l un ou plusieurs associ s ne participent qu au capital de l tablissement tandis que l autre ou les autres y travaillent et ventuellement participent galement au capital Les r sultats du travail sont r partis entre les associ s association travail travail l tablissement appartient plusieurs personnes qui toutes y travaillent et se r partissent les gains Il s agit en fait d une coop rative de type classique moins que l association n emploie des salari s En effet normalement dans une coop rative tous les travailleurs sauf les apprentis doivent tre membres Toutefois on ne classera pas les associations avec salari s dans la rubrique coop rative afin de ne pas cr er de confusion dans l esprit des agents recenseurs Rappelons que cette question a pour objet le statut juridique de l tablissement et non pas la forme sociale d organisation association pour certains frais g n raux dans certains cas chaque associ conserve sa client le poss de so
86. i s dentaires 41 pour cent et la faible base productive des tablissements s dentaires 17 pour cent La mesure du degr d informalit des activit s s est faite l aide de cinq crit res deux portent sur les caract ristiques des unit s taille nombre de salari s permanents plus le patron inf rieur cinq gestion absence de comptabilit trois sur le statut juridique absence d inscription au registre du commerce ou d affiliation l Office B ninois de S curit Sociale statut autre que celui d une soci t de personnes ou de capital Ces crit res ont t appliqu s pour les tablissement s dentaires les unit s semi s dentaires et ambulantes tant d office int gr es dans l univers informel Les r sultats mettent exergue le fait que tr s peu d entreprises sont juridiquement constitu es en soci t et que la propri t individuelle pr vaut largement De m me on constate que l affiliation au r gime de s curit sociale ou l inscription au registre du commerce demeurent exceptionnelles L objectif premier d une micro entreprise tant de permettre la survie des membres du m nage de l entrepreneur il est logique que la tenue d une comptabilit ne soit pas une pratique courante De plus le faible niveau d instruction not auparavant aggrave cette situation Au terme de l analyse il a t d cid que la taille de l tablissement ne serait pas un crit re discriminant mais qu on s att
87. icit 8329 Autres services aux entreprises NDA comp contr le technique et nettoyage 8330 LOCATION DE MACHINES ET QUIPEMENTS 9000 SERVICES FOURNIS A LA COLLE 9100 ADMINISTRATION PUBLIQUE D FENSE NATIONALE 9200 SERVICES D HYGI NE ASSAINISSEMENT SERVICES ANALOGUES 9300 SERVICES SOCIAUX ET FOURNIS LA COLLECTIVIT 9310 ENSEIGNEMENT 9311 Enseignement scolaire et universitaire Nomenclature des activit s conomiques CITI 1968 9312 Enseignement post scolaire et post universitaire 9320 INSTITUTS SCIENTIFIQUES CENTRES DE RECHERCHE 9330 SERVICES M DICAUX DENTAIRES V T RINAIRES 9331 Services m dicaux dentaireset autres services de sant modernes 9332 Services m dicaux dentaires et autres services de sant traditionnels 9333 Services v t rinaires 9340 OEUVRES SOCIALES 9350 ASSOCIATIONS COMMERCIALFS PROFESSIONNELLES SYNDICATS 9370 AUTRES SERVICES SOCIAUX 9391 Organisations religieuses 9399 Services rendus la communaut NDA garderies d enfants 9400 SERVICES RECREATIFS CULTURELS ANNEXES 9410 FILMS CIN MATOGRAPHIQUES RADIO TV 9411 Production de films cin matographiques 9412 Distribution et projection de films cin matographiques vid o clubs 9413 Diffusion radio et t l vision 9414 Production th atrale et services connexes 9415 Artisanat d artet de production auteurs compositeurs sculpteurs 9420 BIBLIOTH QUES ARCHIVES MUS ES JARDINS BO
88. iff renci s selon leur degr de s dentarit s dentaires semi s dentaires ambulants itin rants Une version pr liminaire et sommaire de ce manuel fut mise au point dans le cadre du Programme d tudes et d enqu tes sur le secteur informel au B nin PEESI BEN 87 023 lanc dans le courant du dernier trimestre de 1991 Ce programme est mis en oeuvre en troite collaboration avec les instances minist rielles ayant en charge la planification et la comptabilit nationale INSAE Institut national de la statistique et de l analyse conomique ainsi que la promotion de la production et de l emploi dans le secteur informel Direction de l artisanat du Minist re de l industrie des petites et moyennes entreprises A ce titre ils ont b n fic de l assistance technique du BIT et du concours financier du PNUD Test dans le cadre d une op ration pilote Ouidah le manuel fut utilis lors du recensement des tablissements conomiques dans neuf villes du B nin en janvier 1992 La m thodologie retenue s inspire de plusieurs exp riences conduites dans divers pays voir cet gard la bibliographie tout en apportant des modifications et d veloppements qui constituent des am liorations La voie suivie est donc celle des approches et des apports successifs En particulier on a d velopp et pr cis des d finitions statistiques relatives au secteur informel et aux cat gories de main d oeuvre d apr s la situat
89. ils de travail dans des espaces publics la recherche de client le Font galement partie de cette cat gorie toutes les activit s du transport urbain et interurbain quel que soit le moyen ou la modalit Compte tenu du nombre r duit de questions pos es cette cat gorie la fiche a t con ue de fa on permettre le recensement de trois activit s ambulantes sur une m me fiche La validation des versions pr liminaires des fiches de recensement et du Manuel d instructions a donn lieu une phase pilote de test men e dans une petite ville du B nin en l occurrence Ouidah 2 Mise au point des cartes des villes Compte tenu des enseignements tir s du recensement pilote de Ouidah des missions de techniciens de l INSAE ont t d p ch es dans les neufs circonscriptions urbaines concern es dans le but d informer les autorit s locales des objectifs poursuivis par le recensement et de s assurer de leur concours pour la r ussite de l op ration d organiser des r unions de sensibilisation avec les principaux corps de m tiers qui op rent dans la ville de mettre en place avec les repr sentants des minist res un dispositif pour le recrutement et la formation des agents recenseurs sur place d actualiser les documents cartographiques compte tenu des nouvelles implantations d immeubles et de l apparition de zones loties ou non loties d valuer l ampleur des travaux effectuer la suite d une
90. initier le recensement au point de d part signal par son contr leur s identifier aupr s de la personne enqu t e par son nom en qualit d agent recenseur la mettre l aise en lui expliquant les raisons de sa visite et solliciter sa collaboration pour le succ s du recensement s adresser au chef de l tablissement ou l individu exer ant une activit conomique mobile pour collecter l information requise En cas d absence du responsable de l tablissement il s adressera une personne habilit e le remplacer si l entrepreneur interview se refuse fournir toute information l agent s efforcera de lui faire comprendre l importance de l op ration du recensement et la confidentialit de l information qu il pourra lui fournir Si besoin est il pourra lui lire le texte de la loi concernant le secret statistique voir ce sujet la section suivante Si en d pit de ces explications le refus persiste il devra suivre les instructions pr c dentes relatives cette situation 58 Agents du recensement fonctions et obligations textuellement et lentement toutes les questions qui figurent dans les fiches de recensement dans l ordre tabli porter clairement les r ponses obtenues sur les espaces et cases pr vus cet effet de m me que les observations pertinentes sur le d roulement des op rations viter toute discussion avec l interview et observer un comportement serein pendant
91. ion dans la profession issues des r unions d experts des statistiques du travail organis es avec le support technique du BIT Par ailleurs ont t reprises et r vis es quelques notions et consignes pratiques utilis es dans le cadre du recensement des tablissements entrepris en Guin e 1988 par la Direction g n rale de la statistique et de l informatique avec l appui de des titres divers et diff rents moments de la pr paration ou de la r alisation du recensement plusieurs professionnels ont pris part Olivier Le Brun consultant lors d une toute premi re adaptation du manuel et de la programmation g n rale des activit s Carlos Garcia et Patrick Cornu fonctionnaires du D partement de l emploi et du Bureau des statistiques du BIT respectivement lors de l laboration du questionnaire de la r alisation du recensement et du traitement informatique de la phase pilote L quipe de techniciens de s est particuli rement investie dans la pr paration et la conduite des op rations de recensement sur le terrain ainsi que dans le traitement informatique des donn es Nestor Hu ton Directeur Henry Cassehouin de la Direction des statistiques de la production et de l emploi Djima Moustapha Michel Makpenon Michel Soed Pierre Babalola Elise Houssou Le concours de l quipe de la Direction de l artisanat conduite par Antonin Doussou a t appr ci notamment lors de la formation des agents et
92. irectives pour distinguer statistiquement le secteur informel du secteur moderne L objectif de collecte homog ne des donn es est simple il s agit de mettre en place un syst me complet et fiable de statistiques sur l emploi L am lioration des statistiques du travail est cruciale car elles doivent permettre la planification l laboration et l valuation de politiques mais aussi l int gration du secteur informel dans la comptabilit nationale La r solution adopt e par la Conf rence des statisticiens demandait ce que des statistiques d taill es fiables et compl tes soient r unies sur le nombre total d unit s du secteur informel class es selon diverses carat ristiques structurelles afin de conna tre la composition du secteur informel et d en d finir certains segments l emploi total dans ces unit s notamment le nombre de personnes occup es en fonction de crit res socio d mographiques leurs conditions d emploi et de travail la production et les revenus cr s par les activit s du secteur informel si possible partir des donn es relatives la production aux facteurs de production et aux op rations connexes d autres caract ristiques de fonctionnement du secteur informel en particulier les relations internes au secteur informel et les relations avec le secteur moderne Afin de permettre la comparaison internationale la r solution recommande qu il est important que les statistiques sur le
93. isie Pour permettre ce lien le num ro de fiche doit donc tre unique et il sera tabli simplement en num rotant de 1 n les trois types de fiches pour chacune des villes o se d roule le recensement Cel permet de v rifier le nombre de fiches trait es lors de la codification et de la saisie Une fois ce num ro port sur les fiches celles ci sont r parties entre les diff rents agents codifieurs pour le reste des op rations de codification Une fois la codification termin e les fiches sont class es dans l ordre de leur num ro de fiche et pass es aux agents de saisie 63 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels Au terme de la saisie il est important que les fiches soient de nouveau r organis es dans l ordre de leur num ro de fiche et stock es dans cet ordre de pouvoir s y r f rer ais ment avec un minimum d efforts de recherche par exemple lorsque les fiches faisant partie de l chantillon doivent tre s par es b L activit conomique La codification des activit s conomiques s effectue sur la base de la nomenclature pr sent e en annexe I nomenclature d riv e de la Classification Internationale Type des Industries CITI 1968 des Nations Unies codes quatre chiffres Le travail de codification consiste d terminer dans la nomenclature le code correspondant l activit relev e par l enqu teur sous forme de texte et repor
94. isson fum poisson s ch sardines 6211 BOISSONS bi re boisson locale boisson locale tchakpalo eau eau ferment e sucr e glac e adoyo jus jus de fruits 84 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels glace glace alimentaire liqueurs sucettes vin de palme vin de palme distil sodabi yaourt 6212 TEXTILE 6213 6214 6215 6216 boubous traditionnels chaussettes chemises draps de lit frippes habillement habits pour enfants mouchoirs pagnes pagnes imprim s pagnes indigo pantalons slips T shirts tissu tergal tissus tissus femmes tricots en fil CHAUSSURES chaussures plastique chaussures pet pet sandalettes MERCERIE boutons fil MAROQUINERIE VALISES SACS CAISSES ceintures caisses d cor es valises SOINS D HYGI NE COSM TIQUES articles de toilette brosses dents cosm tiques cr mes de beaut cure dents dentifrice eau de javel m ches de tresses parfums savon savon lessive savon local savon noir savon soda savon traditionnel 6217 PHARMACIE MODERNE m dicaments produits pharmaceutiques 6218 PHARMACOP E TRADITIONNELLE cailloux comestibles corces quinqueliba feuilles racines tr fles 6219 LIBRAIRIE PAPETERIE PRESSE bics fournitures de bureau fournitures scolaires journaux livres papier papier d imprimerie revues 6222 MUSIQUE cassettes disques 6223 BIJOUTERIE OPTIQUE bijo
95. it s ni souscrire en propre des engagements Les propri taires doivent se procurer les moyens financiers n cessaires leurs risques et p rils et ils sont personnellement responsables sans limitation de toutes les dettes et de tous les engagements souscrits aux fins de production Les d penses de production sont souvent indiff renci es de celles du m nage De m me les biens d quipement comme les b timents et les v hicules peuvent tre indistinctement utilis s pour l entreprise et pour les besoins du m nage Les activit s exerc es par les unit s de production du secteur informel ne sont pas n cessairement r alis es avec l intention d lib r e de se soustraire au paiement des imp ts ou des cotisations de s curit sociale ou d enfreindre la l gislation du travail d autres l gislations ou d autres dispositions administratives Par cons quent le concept des activit s du secteur informel devrait tre diff renci de celui des activit s dissimul es ou souterraines ii D finition A des fins statistiques le Syst me de comptabilit nationale des Nations Unies tablit que les entreprises du secteur informel font partie du secteur institutionnel des m nages en tant qu entreprises individuelles Il distingue les entreprises informelles de personnes travaillant pour leur propre compte des entreprises d employeurs informels De plus l appartenance au secteur informel est d fini ind pendamment du lieu
96. ivit s informelles l utilisation d un recensement g n ral comme base de sondage ne peut avoir lieu que dans un laps de temps relativement court Au del de cinq ans cette source devient pratiquement inutilisable M thodologies pour tablir une base de sondage en vue d enqu tes sur le secteur informel 2 Le recensement des entreprises Les recensements industriels fournissent des informations plus larges et pr cises sur les entreprises que les recensements g n raux car ils ciblent directement la population sur laquelle on souhaite obtenir des informations Le d nombrement des tablissements pose toutefois quelques probl mes car il ne touche que la partie la plus visible et s dentaire du secteur informel et ne concerne pas les activit s exerc es au sein m me du lieu d habitation On n glige alors une part importante des unit s conomiques unipersonnelles souvent constitu es des strates les plus d munies de la population Cependant ces recensements ont l avantage de permettre l actualisation des fichiers informatis s des entreprises modernes qui servent l laboration des strat gies sectorielles ainsi qu au traitement des donn es pour la Comptabilit Nationale D autre part cette m thode de collecte de donn es fournit directement les crit res sur lesquels on peut op rer la dichotomie entre secteur informel et secteur formel Le S n gal en 1990 a choisi d appliquer cette m thode en la restreignant
97. l La section d crit succintement les objectifs et activit s d un programme d tudes et d enqu tes de port e nationale en l occurrence celui mis en oeuvre au B nin en 1992 dont le but principal est l am lioration du syst me des statistiques concernant le secteur informel et l approfondissement des connaissances sur les modalit s de fonctionnement et d insertion des unit s conomiques dans les divers march s La section s attache d finir plus sp cifiquement les objectifs imm diats et institutionnels du recensement de ces tablissements Dans la section IV sont propos s titre indicatif les principaux travaux d ordre m thodologique technique et logistique mener pr alablement la r alisation de la phase d entretiens sur le terrain La d finition du cadre conceptuel qui doit guider les op rations de recueil d information fait l objet de la section On y trouve une discussion des crit res habituellement retenus pour d finir les notions d tablissement comme unit de mesure statistique de m me que celle de s dentarit La notion de r f rence empirique d finissant l tendue du champ d action de l conomie informelle urbaine est particuli rement d velopp e en rapport aux caract ristiques internes des unit s conomiques et leurs attaches institutionnelles La section VI a pour objectif de clarifier le champ aussi bien conomique que g ographique couvert par l op ration censitaire
98. l Sector Data Collection BIT International Seminar on Informal Sector Employment Statistics Islamabad 3 5 sept 1995 document polycopi INEGI Instituto Nacional de Estad stica Geograf a e Inform tica Encuesta nacional de econom a informal M xico 1990 Maldonado C Petits producteurs urbains d Afrique francophone Analyse et politiques d appui Etude comparative Bamako Lom Nouakchott et Yaound Gen ve BIT 1987 Maldonado C Analyse des r sultats du recensement national des tablissements conomiques urbains du B nin Gen ve BIT 1994 Rep blica del Ecuador Manual del empradronador Areas amanzanadas V Censo de Poblaci n y IV de Vivienda Quito Instituto Nacional de Estad sticas y Censos INEC 1990 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels R publique de Guin e M thodologie du recensement des tablissements et de l enqu te par sondage sur le secteur informel Conakry Minist re du plan et de la coop ration internationale 1988 document polycopi R publique de Guin e Recensement des tablissements Conakry Kankan Kindia Lab et Mamou Conakry Minist re du plan et de la coop ration internationale 1988 document polycopi R publique du B nin Deuxi me recensement g n ral de la population et de l habitation J vrier 1992 Volume I R sultats d finitifs Cotonou INSAE 1993 R publique du B nin Recensement de
99. le que soit la taille de l tablissement et quel que soit le milieu urbain rural o elles s exercent Pour am liorer la couverture des recensements il est donc n cessaire d abandonner des pratiques nationales peu utiles et trompeuses qui limitent les op rations un champ particulier au profit d un d nombrement de toutes les activit s Les experts ont Pour plus d informations consulter Maldonado C Analyse des r sultats du recensement national des tablissements conomiques urbains du B nin Gen ve BIT 1994 3 Voir BIT R union d experts des statistiques du travail Mesure de 1 emploi dans le secteur non structur Rapport I Gen ve BIT 1992 M thodologies pour tablir une base de sondage en vue d enqu tes sur le secteur informel galement recommand d tendre le champ du recensement aux petites entreprises dont le lieu d exercice est l habitation et pour cela de coupler les recensements d tablissements et les recensements de population Ils demandent aussi une harmonisation des r sultats afin de faciliter les comparaisons internationales 3 Les enqu tes aupr s des m nages et les enqu tes mixtes Plus g n ralement les enqu tes aupr s des m nages s av rent une source d information privil gi e Ce sont galement celles qui sont les plus utilis es actuellement En effet elles consistent interroger les membres de chaque foyer sur leurs activit s r mun r es ou non On obtient
100. lication ne signifie pas que le Bureau international du Travail souscrit aux opinions qui y sont exprim es La mention ou la non mention de telle ou telle entreprise ou de tel ou tel produit ou proc d commercial n implique de la part du Bureau international du Travail aucune appr ciation favorable ou d favorable Les publications du Bureau international du Travail peuvent tre obtenues dans les principales librairies ou aupr s des bureaux locaux du On peut aussi se les procurer directement l adresse suivante Publications du Bureau international du Travail CH 1211 Gen ve 22 Suisse Des catalogues et listes des nouvelles publications peuvent tre obtenus gratuitement la m me adresse Imprim par le Bureau international du Travail Gen ve Suisse Pr face 1 pr sent manuel fait partie d une s rie de travaux de caract re m thodologique et conceptuel entrepris par le dans le but d am liorer les syst mes nationaux de statistiques relatifs l emploi aux entreprises et aux ressources humaines qu elles mobilisent Sa publication vise de ce fait un objectif institutionnel pr cis contribuer au renforcement des comp tences techniques nationales en mati re de collecte exploitation et analyse des donn es issues d op rations censitaires des tablissements conomiques Un accent particulier est n anmoins port sur les unit s conomiques qui op rent dans un cadre informel en mi
101. lieu urbain A ce titre le manuel a t con u comme un guide pratique l usage des divers agents techniques et cadres d cideurs appel s y participer Il s adresse d abord aux agents recenseurs et superviseurs qui en tireront profit lors des s ances de formation qui seront organis es leur intention en vue d une ma trise des notions instruments et techniques de collecte et d enregistrement des informations Les agents ayant en charge la codification la saisie informatique et le traitement des donn es pourront galement s y r f rer utilement pour l accomplissement efficace de leurs t ches respectives Enfin les cadres de direction des minist res publics appartenant au secr tariat technique responsable de la conception et l organisation du recensement y trouveront un ensemble de r f rences th oriques et d orientations g n rales susceptibles de les aider dans leurs choix et d cisions en particulier dans la phase de planification et d ex cution des travaux pr paratoires La pr sentation du contenu de ce manuel a d s lors adopt une approche p dagogique d lib r e en fournissant d une part un aper u s lectif des d finitions et d autre part un ensemble d instructions pratiques dont les divers agents pourront se servir dans leur travail quotidien Le langage est certes codifi comme dans toute activit d int r t scientifique mais il est suffisamment explicite pour tre ais ment compris et reconn
102. lissements En particulier si l tablissement recens est le si ge ou la maison m re de l entreprise il ne faut relever que les personnes travaillant au si ge ou maison m re Ainsi le personnel recens des entreprises de p che industrielle ne compte pas les marins mais uniquement les employ s de bureau et les cadres du si ge Pour les entreprises de BTP b timent et travaux publics on inscrira le nombre total des employ s de l tablissement compris ceux permanents et occasionnels travaillant sur les chantiers en cours On remplit ensuite les autres cases en y inscrivant le nombre total de personnes appartenant chaque cat gorie de travailleurs chef d entreprise associ s ou coop rateurs dans le cas d une coop rative apprentis aides familiaux salari s permanents et travailleurs occasionnels On calcule enfin le nombre des personnes qui doit n cessairement tre gal au nombre de personnes inscrit au d but dans la case correspondant au TOTAL Les d finitions suivantes visent clarifier les distinctions entre les grandes cat gories de main d uvre d apr s la situation dans la profession Chef d entreprise il s agit dans le cas le plus courant du propri taire des moyens de production qui exploite sa propre entreprise et travaille pour son compte employant ou non titre habituel des salari s ou d autres cat gories de travailleurs Cette d finition exclut les bailleurs de fonds et les
103. lle des syndicats des organisations patronales des mairies etc entretien au si ge de ces entreprises et administration d une fiche de recensement A par tablissement obtention aupr s de grands projets associations professionnelles mutuelles d pargne et de cr dit etc de la liste des t cherons qui en sont membres et passation d une fiche de recensement lors d une r union concert e ce sujet cette occasion on obtiendra des informations sur les entreprises donneuses d ordre avec lesquelles travaillent habituellement ces t cherons en vue de compl ter et harmoniser les listes des tablissements qui op rent dans ce secteur ult rieurement sur le terrain les agents recenseurs interviewent le chef de chantier en lui demandant combien d entreprises interviennent sur le chantier leur nom et adresse inscrire dans l espace destin aux observations combien de t cherons travaillent sur le chantier le jour de l entretien administrer une fiche chaque t cheron L agent recenseur remplit ensuite avec chaque t cheron la fiche de recensement apr s lui avoir demand s il n a pas encore t recens La liste des entreprises intervenant sur le chantier que l agent recenseur a not es dans l espace r serv aux observations est communiqu e aux superviseurs du recensement qui v rifient si cette entreprise figure sur la liste des entreprises enregistr es Si ce n est pas le cas une visite
104. lmen par de nombreuses tensions et fractures que la soci t b ninoise a d endurer au cours des deux derni res d cennies Or force est de constater qu en d pit de ces fonctions vitales au sein de l conomie et de la soci t b ninoise l activit informelle reste encore tr s m connue faute de statistiques et d tudes th matiques en profondeur Nonobstant les efforts certains de plusieurs services de l Etat et d institutions de recherche le syst me national d information sur l emploi la contribution productive du secteur au PIB et la formation des ressources humaines est peu d velopp voire d faillant De ce fait les estimations existantes empruntent en r gle g n rale des m thodes d valuation indirectes et r siduelles et reposent sur des hypoth ses approximatives L absence de donn es solides sur une ann e de base ne permet pas aux planificateurs d laborer des sc narios d volution plausible des diverses branches d activit compte tenu du contexte et de leur dynamique interne De m me ne sont que tr s partiellement connues les modalit s d exercice et de fonctionnement des micro entreprises leurs relations avec les tablissements modernes 10 Pr sentation du Programme PEESI leur insertion dans l environnement institutionnel les contraintes qui entravent leur d veloppement et les potentialit s qu elles rec lent par branche ou fili re d activit Ce manque de connaissances emp
105. ment dans l immeuble le nom du chef de m nage si l un des membres du m nage a eu une activit conomique durant les 12 derniers mois Dans ce cas on demande le statut dans la profession les activit s que ce membre pratique et leur localisation Une description d taill e de l activit principale entendue comme celle procurant le plus haut revenu est demand e Si aucun membre du m nage n a d activit conomique on demande si une activit conomique est exerc e dans cet immeuble Si oui on demande alors le nom de l op rateur et quelques caract ristiques permettant de l identifier Ainsi on obtenu une liste des unit s faisant partie du cadre d chantillonnage compl t e de leurs caract ristiques fondamentales liste n cessaire la stratification et la s lection des m nages faisant partie de l chantillon mais aussi une base permettant de localiser les tablissements lors de la seconde phase de l enqu te 2 L approche modulaire utilis e Bogot a d j t voqu e plus haut Les informations fournies lors de cette phase comprenait le statut dans l emploi le type d activit conomique le nombre total de personnes employ es dans l activit conomique du r pondant le type de local de travail la p riode d emploi du r pondant dans son activit Ces donn es portaient sur les activit s principale et secondaire s il y avait lieu de l interview 4 Les enqu tes em
106. ment pr caire puisqu elle est fond e essentiellement sur le commerce de d tail activit incontestablement satur e et sur une projection marchande des activit s domestiques petite restauration La croissance du secteur informel est beaucoup plus extensive cr ation de nouvelles unit s qu intensive accroissement de l emploi au sein d unit s existantes Cependant l emploi dans le secteur moderne bien que minoritaire fait preuve de plus de dynamisme en termes de postes cr s par tablissement Les caract ristiques des entrepreneurs et de la main d oeuvre sont assez proches suivant les tablissements Les entrepreneurs sont tr s souvent des femmes jeunes marqu es par un tr s faible niveau d instruction N anmoins des diff rences sectorielles apparaissent les femmes sont localis es dans les activit s semi s dentaires et ambulantes on rel ve la pr sence d enfants et d adolescents dans les activit s itin rantes En mati re d investissements en machines on pu percevoir l importance de la sous capitalisation de ces unit s Les recommandations en mati re de politique de promotion du secteur informel tournent autour de quatre axes majeurs donner aux groupes particuli rement vuln rables d entrepreneurs surtout les femmes et les enfants une scolarit et une formation qui leur permettraient de diversifier les secteurs d activit s dans lesquels s engager et leur donneraient donc de meilleures
107. ments et enqu tes sur le secteur informel 8 Pr sentation du Programme 10 1 Objectifs 11 2 Activit s 11 Objectifs du recensement 13 Travaux pr paratoires 14 1 Elaboration des documents m thodologiques 14 2 Mise au point des cartes des villes 15 3 La sensibilisation de la population 16 4 Recrutement et formation des agents recenseurs 16 D finitions 18 1 Notion d tablissement 18 2 D finition statistique du secteur informel 19 3 Notion op rationnelle d conomie informelle 21 4 Notion de s dentarit 25 Champ du recensement 27 1 Champ conomique 27 2 Champ g ographique 27 M thodes de d nombrement 29 1 Le principe d exhaustivit 29 2 Les activit s mobiles 29 3 Le ratissage du terrain 32 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels Les fiches de recensement A Fiche A pour les tablissements s dentaires 1 Structure et contenu 2 Instructions pratiques pour le remplissage 3 Instructions compl mentaires Fiche B pour les tablissements semi s dentaires 1 Structure et contenu 2 Instructions pratiques pour le remplissage 3 Instructions compl mentaires C Fiche C pour les activit s ambulantes 1 Structure et contenu 2 Instructions pratiques pour le remplissage 3 Instructions compl mentaires IX Agents du recensement fonctions et obligations 1 L agent recenseur 2 L agent contr leur 3 L agent superviseur X Le sec
108. mplantation dans la ville R partition des unit s conomiques selon leur localisation dans les communes de la ville R partition des unit s conomiques commerciales ambulantes par type de produit vendu premier produit 10 R partition des unit s conomiques commerciales ambulantes par type de produit vendu deuxi me produit 70 XIII Plan d analyse e plan d analyse des donn es collect es lors du recensement d coule directement du L plan de tabulation Pour le recensement effectu au B nin en 1992 les r sultats ont d j t publi s Cinq sections rasssemblaient l ensemble des r sultats la premi re section donne une vue d ensemble de l conomie du B nin et aborde la gen se des activit s informelles La seconde section analyse les r sultats globaux du recensement alors que les trois suivantes sont consacr es aux diff rents types d unit s conomiques savoir s dentaires semi s dentaires et ambulantes La derni re section tire les conclusions et d gage des enseignements pour les politiques Les difficult s actuelles du B nin trouvent leur origine dans le pass les choix politiques d une conomie centralement planifi e donnant une large pr f rence aux entreprises publiques ont non seulement handicap le d veloppement du secteur priv mais n ont pas permis de mettre en place un tissu conomique sain Ces entreprises publiques y compris les tablissements bancaires taient
109. mportance capitale pour la phase d enqu te ult rieure En effet hormis le ph nom ne naturel de disparition et mobilit des tablissements entre la p riode de recensement et celle d enqu te un signalement sommaire impr cis ou incorrect de leur emplacement constitue une source de probl mes d placements inutiles des enqu teurs perte de temps et gaspillage de ressources toujours insuffisantes pour ce genre d op rations L agent recenseur prendra donc le soin de noter avec le maximum de pr cision toute information contribuant mieux identifier la localisation de l tablissement Question 12 Adresse de l tablissement ou point de rep re Cette question vise enregistrer l adresse ou les points de rep re permettant de localiser avec le plus de pr cision possible le lieu o s exerce l activit conomique recens e Exemple l angle de rue x et de la rue y en face d une station d essence d une glise ou d une fontaine contigu un garage etc Il ne faut pas h siter fournir tout d tail utile si cela contribue mieux pr ciser la situation du local L agent recenseur note soigneusement l adresse sur les lignes r serv es cet effet en la compl tant avec ses propres observations 47 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels Question 13 Localisation de l tablissement Ville Quartier lot Cette questio
110. n l op ration de sensibilisation fait appel essentiellement aux autorit s politico administratives des villes concern es et aux moyens de communication de masse Elle se d roule en deux tapes au cours de la premi re tape l quipe charg e des travaux pr paratoires rencontre avec l appui des chefs de circonscription les responsables des corps de m tiers couturiers coiffeurs m caniciens etc et les responsables des communes maires et chefs de quartier Courriers administratifs et r unions ont pour fonction principale la pr sentation des objectifs du PEESI et en particulier du recensement A leur tour ces responsables en informent leurs mandants respectifs la seconde tape se r alise au niveau de tous les quartiers des villes avec les maires en liaison avec les chefs de quartiers et responsables des diff rents corps de m tiers Ainsi communiqu s radio et spots t l vis s sont diffus s travers l ensemble des canaux lou s cet effet au moins une semaine avant le d but des op rations de recensement Ces messages qui doivent tre accessibles l ensemble des op rateurs conomiques du secteur informel notamment ont pour but la diffusion d informations p dagogiques sur les objectifs du PEESI et du recensement L efficacit des dispositifs de sensibilisation en terme de couverture doit pr voir le cas ch ant la diversit des langues de diffusion de l information En outre les
111. n de local est utilis e ici 48 Les fiches de recensement dans son sens premier espace ou lieu consid r dans ses caract res particuliers et non dans son usage courant pi ce partie d un b timent destination d termin e C est ainsi que la cour de concession ou un terrain cl tur constituent des locaux au m me titre qu un b timent ou une baraque Pour les tablissements s dentaires les types de locaux suivants sont succeptibles d tre observ s 1 local en dur correspond un b timent couvert dont les murs sont en brique cuite ou stabilis e blocs de ciment ou en banco ou dont l armature portante est m tallique hangar 2 baraque d signe une construction plus ou moins provisoire dont les murs et la toiture sont en planches de bois t les ou feuilles m talliques f ts d coup s 3 auvent v randa ce type de local n a pas de murs mais est abrit par un petit toit adoss la fa ade d un b timent 4 cour de concession il s agit d un espace d couvert l int rieur d une concession clos de murs ou de b timents d habitations 5 terrain cl tur ici l espace de travail se trouve galement en plein air mais l int rieur d une enceinte enclose qui ne comprend pas d habitation 6 chantier b timent dans ce cas l activit se d roule sur un chantier C est g n ralement le cas des activit s de b timent et travaux publics BTP 7 autre concerne tou
112. n mat riel r alise ses approvisionnements et vend ses produits ou services seuls le local et quelques frais sont partag s C est souvent le cas des m caniciens t liers peintres de v hicules lectriciens qui exercent leur activit sur une m me parcelle qu ils louent ensemble S ils ne sont pas associ s au niveau de la propri t des quipements de l organisation et la division du travail ou de la r partition de ses r sultats ils repr sentent chacun un tablissement D apr s la d finition retenue pour l enqu te ce cas n est pas consid r comme une association tablissement appartenant une coop rative on entend par l les coop ratives l galement agr es ou en cours de reconnaissance Cette forme d organisation d signe la coop ration volontaire qui s tablit entre diff rents producteurs individuels Ils s associent pour participer ensemble aux op rations de production d approvisionnement ou de commercialisation dans une m me unit conomique L association se fonde sur des r gles d termin es r gissant la participation des membres dans le travail et le capital ainsi que dans la r partition des r sultats 4 appartient une soci t de capitaux ou de personnes toute entreprise ayant obtenu le statut juridique de soci t soci t anonyme soci t risque limit soci t en nom collectif La situation de flou juridique qui caract rise le statut d entreprises risque n anmoins d in
113. n recueille les informations permettant de localiser l tablissement Il s agit de noter le nom de la ville et le code correspondant suivant une liste pr cod e fournie l agent recenseur le code du quartier qui sera galement fourni avec la carte des lieux o l enqu teur devra se rendre celui ci portera de mani re lisible le nom du quartier sur la ligne en pointill le num ro de l flot qui lui sera indiqu par le contr leur le num ro ou la lettre correspondant la parcelle o est situ l tablissement identifi par l agent recenseur Question 14 Implantation de l tablissement march avec poste fixe hors march s agit de noter si l tablissement recens est localis dans l enceinte d un march avec poste fixe ou hors march Doivent tre consid r s comme situ s dans un march avec un poste fixe les tablissements plac s sous la tutelle de l administration du march situ s dans l enceinte physique du b timent et non pas dans les abords de la zone du march rues contig es L agent recenseur inscrit une croix dans la case blanche correspondant l implantation observ e Question 15 Type de local de l tablissement local en dur baraque auyent v randa cour de concession terrain cl tur Cette question s int resse aux caract ristiques physiques du local ou des lieux o les activit s conomiques objet de recensement La notio
114. nd pendamment du nombre de personnes employ es b de retenir trois cat gories d tablissements d apr s leur degr de mobilit s dentaire concerne toute activit de production de service ou de commerce men e sous forme fixe dans un local professionnel priv ou public march qui peut fermer b timent ou baraque ou dans la cour d une concession Il peut s agir d un local professionnel s par du lieu d habitation ou d une partie de ce lieu Les garagistes les travailleurs du bois les soudeurs les carrossiers etc exercent leurs activit s l ext rieur en bordure de locaux ferm s qui leur servent de magasin et de bureau Ils doivent donc tre consid r s comme s dentaires et enqu t s comme tels Ces tablissements se verront appliquer une fiche de recensement A dite compl te qui rel vera quelques unes de leurs caract ristiques saillantes Ces derni res permettront de discriminer a posteriori la nature plus ou moins informelle des activit s La question 15 de la fiche de recensement pr voit six types de locaux et une rubrique autres pr cisant les l ments constitutifs du lieu o s exerce l activit semi s dentaire d signe toute activit sise dans un endroit fixe et public en plein air ou sous un appentis non clos mais d o les marchandises dans le commerce ou les mati res premi res et les instruments de production dans l artisanat sont retir s lorsque cesse le travail
115. ndiqu pr c demment cette fiche de couleur bleue est utilis e pour collecter un certain nombre de donn es sur les tablissements situ s dans des espaces fixes et publics non clos y compris le trottoir devant un lieu d habitation De ce fait les marchandises cas des commer ants ou les instruments de travail cas des artisans sont toujours retir s lorsque l activit journali re est termin e 1 Structure et contenu La fiche bien que plus l g re que la fiche garde le m me principe g n ral d organisation le recto est consacr l inscription de l information que l agent recenseur obtient en posant des questions au cours de l entretien alors que le verso est destin collecter quelques renseignements que l enqu teur peut lui m me d terminer suite une observation visuelle ou l issue de l op ration de recensement Le recto de la fiche comporte deux parties La premi re compos e de trois questions vise collecter de l information sur question 1 l activit exerc e par la personne concern e question 2 le type de produit vendu lorsqu il s agit de commerce question 3 le sexe de l entrepreneur La seconde cherche appr hender diverses informations relatives l activit l emploi et aux caract ristiques de l entrepreneur Elle comporte les interrogations suivantes question 4 l ann e de d marrage de l activit actuelle question 5 les autres sources de revenus question
116. nes qu elles mobilisent dans le pays gt le d veloppement des capacit s d utilisation des donn es recueillies par les services minist riels de planification conomique de promotion de l emploi et de d veloppement des ressources humaines particuli rement celles engag es dans le secteur informel Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels IV Travaux pr paratoires ji es travaux pr paratoires comportent quatre phases la r daction des documents m thodologiques notamment les fiches de recensement et le manuel d instructions l intention des agents recenseurs la mise au point des cartes des villes concern es supports cartographiques la sensibilisation de la population et des autorit s politico administratives de chaque ville le recrutement et la formation des agents recenseurs 1 Elaboration des documents m thodologiques Les principaux documents m thodologiques labor s dans le cadre de cette op ration sont les fiches de recensement et le Manuel de formation des agents recenseurs Ces travaux ont respect les termes du cahier des charges approuv par le Comit Technique Interminist riel du PEESI investi des fonctions d orientation et de de concertation Le manuel d instructions r dig l intention des agents recenseurs fournit un ensemble de concepts l ments de m thode et techniques de collecte de donn es aupr s des tabliss
117. nqu teur remplit les espaces destin s pr ciser son nom et pr nom la date du recensement 1 langue utilis e pendant l interview 49 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels Le nom du contr leur et la date de contr le du questionnaire seront appos s par la suite par le contr leur 3 Instructions compl mentaires a Refus de r ponse En cas de refus de r ponse de la part de la personne enqu t e et apr s intervention du contr leur sans r sultat l enqu teur remplira tout de m me le verso de la fiche correspondante c est dire les questions 12 15 qui n appellent pas une communication verbale avec l int ress Par ailleurs il remplira galement deux questions figurant au recto de la fiche savoir celle sur l activit exerc e et celle sur le sexe de la personne enqu t e faut inscrire par la suite qu il s agit d un REFUS DE R PONSE en majuscules dans l espace destin la r ponse de la QUESTION 1 En quelle ann e avez vous d but votre activit actuelle b Absence du chef d enireprise Si dans un tablissement rep r le responsable est absent pendant toute la p riode du recensement l agent recenseur prendra soin de rassembler le maximum d information sur ce dernier aupr s des personnes pr sentes dans cet ordre membre de la famille du chef d entreprise travailleur plus ancien dans l tablissement ou t
118. nt t supprim es 56 Les fiches de recensement Par ailleurs l agent recenseur se conformera aux instructions formul es son usage en ce qui concerne le d but du remplissage de la fiche avant m me le d marrage de l interview avec l entrepreneur En l occurence il s agit des questions 8 et 9 situ es au verso relatives la localisation et l implantation de l tablissement dont les caract ristiques seront directement appr ci es par l agent recenseur Ce dernier est pri de lire attentivement et d observer les instructions formul es cet gard dans les sections consacr es aux fiches et B b Rubriques particuli res Au terme de l entretien l agent recenseur doit remplir les derni res rubriques figurant au verso de la fiche Dans l espace r serv aux OBSERVATIONS il notera ses impressions et commentaires sur le d roulement du recensement en g n ral et sur l application de la fiche au cours de l interview en particulier Pour achever l op ration il inscrira son nom et pr nom la date du recensement et la langue utilis e pendant l interview dans les espaces destin s cet effet 3 Instructions compl mentaires En cas de refus de r ponse ou d absence du responsable de l entreprise pendant la p riode du recensement l agent recenseur observera les m mes instructions que celles figurant aux points et 3b relatifs la fiche A Dans les deux cas le recenseur fera bien attention d in
119. nt autant dans leur structure que dans leur contenu au vu du type d tablissement pour lesquels elles ont t con ues On passera donc en revue tour tour les fiches pr par es pour les activit s s dentaires semi s dentaires et ambulantes Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels 1 gt A Fiche A pour les tablissements s dentaires Siruciure et contenu Cette fiche aborde quatre s ries de questions les caract ristiques socio conomiques et le statut juridique de l tablissement son insertion dans le cadre institutionnel et r glementaire les caract ristiques individuelles du chef d entreprise la localisation et les caract ristiques physiques de l tablissement Au recto de cette fiche de couleur rose figurent les trois premiers volets soit toutes les questions que l agent recenseur pose au cours de l entretien l entrepreneur ou la personne habilit e r pondre Le verso est consacr aux informations qu il peut noter seul de simple visu et aux indications relatives l op ration du recensement Cette pr sentation r pond des consid rations minemment pratiques tout l entretien figure sur une seule et m me page ce qui facilite le travail de l agent le temps de l interview s en trouve r duit les risques de confusion au moment de la saisie notamment avec d autres questionnaires sont cart
120. nt les points 12 15 du questionnaire sont donn es plus loin apr s la question 11 mais l agent recenseur doit les remplir avant de commencer l entretien avec l entrepreneur Description d taill e des questions La fiche comporte des questions ouvertes des questions ferm es et quelques espaces destin s inscrire des informations compl mentaires Pour les questions ouvertes l agent recenseur reporte un texte l emplacement pr vu cet effet pour les questions ferm es soit les r ponses possibles figurent sur la fiche et les enqu teurs cochent la case correspondante soit la question appelle une r ponse chiffr e et dans ce cas l enqu teur marque le nombre dans les cases r serv es ces donn es Chaque question sera donc pr sent e et examin e ci dessous de mani re pr ciser le type d information que l on souhaite obtenir aupr s de l entrepreneur la teneur et la formulation claire de la question la signification exacte des r ponses options multiples le mode d enregistrement correct sur la fiche de l information obtenue les erreurs et les biais les plus courants viter lors de son enregistrement Question 1 En quelle ann e avez vous d but votre activit actuelle 1900 Par diverses consid rations d ordre logique et psychologique il est convenable de commencer l entretien par une s rie de questions relatives au m tier de la personne enqu t e lui permettan
121. ntiers peintres d corateurs marchands ambulants et la sauvette transporteurs utilisant toutes sortes de moyens de locomotion voiture mobylette charrette tricycle etc servant transporter des personnes et des marchandises A ces activit s il faut ajouter les r parateurs domicile d appareils lectro m nagers ou de machines et les prestataires de services divers animateurs musiciens pr cepteurs etc a Le commerce itin rant Le probl me qui se pose pour les activit s mobiles n est pas seulement de parvenir les recenser mais aussi d viter de les recenser plusieurs fois La solution pour les marchands ambulants consiste remettre tous les travailleurs mobiles recens s une fiche t moin ou un rep re autocollant Un travail de sensibilisation pr alable aupr s de ces agents conomiques et de leurs ventuelles organisations para t d s lors indispensable la r ussite de ce dispositif Des quipes renforc es d agents recenseurs seront post es aux principaux endroits de la ville carrefours rues commer antes et autres lieux publics o l on observe une concentration habituelle de ces activit s afin d en recenser leurs acteurs Le recensement sera men une heure de la journ e et dans un jour de la semaine permettant de d nombrer le maximum de commer ants ambulants dans un minimum de temps pour viter le double comptage Pour ce faire une identification pr cise tant des endroits que des h
122. ntr qu il ne convient pas d tablir sur le terrain au moment du recensement la distinction entre ces deux types d tablissement partir d une d finition donn e d avance Le recensement couvre donc l ensemble des tablissements modernes et informels des villes s lectionn es Il est par essence difficile d adopter une d finition op rationnelle unique du secteur informel adapt e toutes les perspectives de recherche statistique conomique sociologique ou juridique et toutes les situations locales On le constatera au vu des chantillons utilis s dans diverses tudes publi es au cours de la derni re d cennie Il reste que les constats faits sur les op rateurs conomiques sont convergents et traduisent bien la r alit de leurs rapports avec la loi les institutions et l environnement conomique convient n anmoins de pr ciser que la non existence de l emploi socialement et juridiquement prot g est un trait caract ristique du secteur informel les unit s conomiques licencient facilement des travailleurs et en embauchent de nouveaux Du fait de l absence de contrat de travail qui oblige l employeur s acquitter des charges fiscales et des cotisations de s curit sociale pour le compte de ses salari s et ou qui assujettit la relation d emploi la l gislation du travail en vigueur les conditions dans lesquelles les unit s emploient de la 5 ce sujet on pourra utilement consulter Maldonado
123. nue 72 Plan d analyse Comme on pouvait le pr voir les unit s conomiques s dentaires sont assez stables En mati re de type d activit une discrimination appara t les femmes restent cantonn es dans des t ches qui sont un prolongement de leurs activit s domestiques ou ne s ins rent que de mani re intermittente sur le march du travail La structure par ge confirme les r sultats globaux puisque les entrepreneurs sont relativement jeunes 64 pour cent ont moins de 40 ans Il en va de m me des r sultats en mati re de niveau d instruction puisque d une mani re g n rale les entrepreneurs sont souvent analphab tes Il est noter que le secteur informel rassemble plus d entrepreneurs illettr s que le secteur moderne Une indication du niveau de capital tait donn e gr ce l utilisation de machines lectriques Bien entendu le taux d utilisation est plus lev dans le secteur moderne que dans le secteur informel En mati re de local il ressort que pr s des deux tiers des tablissements sont log s dans un local en dur l avantage demeurant pour les tablissements formels La quatri me section a trait aux tablissements semi s dentaires Les activit s tertiaires dominent 95 pour cent des unit s recens es appartiennent au secteur du commerce ou celui des services La r partition des tablissements autour du seuil de cinq ans d anciennet est peu pr s quitable Les femmes tant pr
124. ocat tapioca bananes 6205 TUBERCULES bananes m res farine de manioc s ch gari canne sucre ignames citrons manioc coco manioc frais fruits sauvages manioc sec gingembre pommes de terre mandarines taro mangues 6205 OL AGINEUX mangues greff es arachides n r arachides d cortiqu es n r grains arachides non grill es noix de coco noix de cola noix de palme noix de palme oranges 6206 CONDIMENTS PICES oranges pluch es ail past ques cubes Magi raisins sauvages pices 6205 L GUMES FRAIS feuilles aubergines feuilles comestibles carottes feuilles de manioc choux feuilles de patates concombres gombo courges gombo frais pinards gombo sec haricots gombo farine laitues potasse oignons piments frais patates piment sec patates douces s same goussi tomates poivre 6205 C R ALES sel de cuisine fonio tomate en p te ma s 6207 BOULANGERIE P TISSERIE CONFISERIE beignets biscuits biscuits locaux biscuits traditionnels bonbons bonbons glac s bonbons locaux chewing gum farine friandises galettes galettes grill es g teaux g teaux secs g teaux grill s g teaux frits miel pain pain au d tail p t s la viande 6208 VIANDE bestiaux charcuterie petit b tail pigeons porc poules poulets viande en morceaux viande en tas viande fra che volaille 6209 POISSONS FRUITS DE MER crabes crevettes crevettes s ch es crevisses petits poissons poisson poisson frais po
125. on un syst me de protection sociale met en vidence l un des indices qui incitent penser que l entrepreneur a adopt un comportement de type umoderne En effet la recherche des avantages sociaux au moyen de l adh sion et l acquittement des cotisations volontaires r v le outre un esprit de pr voyance une volont personnelle d insertion institutionnelle psychologiques dans le mesure o la cotisation est th orie du moins affect e la couverture du co t des prestations sant pension de retraite cette question devrait b n ficier chez la personne enqu t e d un pr jug moins d favorable que les questions portant sur les obligations fiscales Par ailleurs la non affiliation au r gime de la s curit sociale n est pas un crit re d terminant d appartenance au secteur informel car les entreprises modernes peuvent ne pas tre affili es tout en tant proprement modernes dans leur fonctionnement 4 Notion de s dentarit Au sein de l conomie informelle urbaine on distingue g n ralement les tablissements s dentaires des tablissements non s dentaires Rarement d nombr es les activit s ambulantes vendeurs ou vendeuses portant leur marchandise sur la t te ou dans les bras ou dans des r cipients petits cireurs ambulants etc sont class es part Dans le recensement des activit s au B nin on a propos a de s en tenir au caract re s dentaire ou mobile de l activit i
126. on des fr quences par sexe de l entrepreneur En d pit des difficult s recenser 67 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels cette strate la plus instable et marginale de l conomie urbaine quelques tableaux illustrent les caract ristiques des op rateurs conomiques qui s y sont engag s 1 1 2 T 3 T 4 ES 6 7 T 8 9 10 T 11 T 12 A 1 2 3 amp 5 6 7 8 9 Tableaux s rie T Ensemble des activit s recens es R partition de l ensemble des unit s conomiques recens es par secteur et branch d activit suivant le type d tablissement R partition de l ensemble des unit s conomiques recens es par secteur et activit principale selon le type d tablissement R partition des effectifs de l ensemble des unit s conomiques recens es par secteur et activit principale selon leur situation dans la profession R partition de l ensemble des unit s conomiques recens es selon l anciennet et d apr s le type d tablissement R partition de l ensemble des chefs d entreprises recens s selon leur sexe et d apr s le type d tablissement R partition de l ensemble des chefs d entreprises recens s par secteur et branche d activit selon leur ge R partition de l ensemble des chefs d entreprise recens s par branche d activit selon leur niveau d instr
127. on quotidienne des r sultats obtenus et aux redressements n cessaires pour la journ e suivante Les instructions sont r percut es au niveau des agents recenseurs qui prennent toutes les dispositions pour les appliquer sur le terrain A la fin des op rations de recensement le superviseur convoque tous les agents une assembl e afin de dresser un bilan g n ral et faire une synth se des difficult s rencontr es tous les niveaux sugg rer des am liorations et formuler des recommandations pour d autres op rations l avenir Il devra en outre centraliser la collecte des fiches remplies avant leur acheminement au centre de codification et de saisie des donn es Enfin il dressera un rapport final d taill du recensement dans la ville sous sa supervision 61 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels Le secret statistique statistiques qui seront produites le recensement des tablissements puis l enqu te par sondage doivent permettre de mieux conna tre les diverses strates du secteur informel et d identifier les difficult s que rencontrent les petits entrepreneurs et leurs travailleurs Le but est de d finir une politique d appui sp cifique au secteur Ce programme d enqu te n est donc pas un moyen de contr ler les individus ou la nature des activit s qu ils exercent La loi qui r git les statistiques dans la plupart des pays prot ge d ailleurs le
128. ondage dans six villes du B nin men es l aide de questionnaires approfondis permettant de collecter les informations n cessaires la poursuite des objectifs d finis Etudes th matiques il s agit d tudes destin es approfondir le diagnostic sur un probl me ou d finir des lignes d action politique Ces tudes porteront notamment sur la formation professionnelle et l apprentissage qui seront appr hend s dans leur dimension conomique p dagogique culturelle et sociologique la fiscalit des micro entreprises la lumi re des r formes conomiques en cours le financement dela production et ses composantes d pargne cr dit et investissement dans le cadre des march s financiers officiels et non officiels tontines mutuelles coop ratives d pargne et de cr dit Etudes de fili res prioritaires ces tudes se situeront dans quelques branches d activit aux niveaux sectoriel micro entreprises PME grandes entreprises importations officielles et clandestines et intersectoriel liaisons en amont et en aval Elles visent tablir pour les branches ou sous branches concern es diagnostic des contraintes et des potentialit s conomiques les points d intervention strat giques privil gier unepolitique de promotion appropri e des entreprises en vue de d velopper diverses formes de coop ration inter et intra sectorielles au sein de ces fili res Autres acti
129. onomiques par secteur et branche d activit selon leur implantation dans la ville B 10 R partition des unit s conomiques selon leur localisation dans les communes de la ville 11 R partition des unit s conomiques par secteur et branche d activit selon le lieu d habitation du chef d entreprise B 12 R partition des unit s conomiques commerciales semi s dentaires par type de produit vendu premier produit 13 R partition des unit s conomiques commerciales semi s dentaires par type de produit vendu deuxi me produit 69 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels 4 1 C2 3 C 4 6 C 7 C 8 C 9 Tableaux s rie C Activit s intin rantes et ambulantes R partition des unit s conomiques itin rantes par secteur et branche d activit selon leur anciennet R partition des unit s conomiques itin rantes par secteur et branche d activit selon le sexe du chef d entreprise R partition des unit s conomiques commerciales par cat gorie de produits selon les principaux produits vendus R partition des chefs d entreprise par classe d ge selon leur sexe R partition des chefs d entreprise par secteur et branche d activit selon leur ge R partition des chefs d entreprise par secteur et branche d activit selon leur niveau d instruction R partition des unit s conomiques par secteur et branche d activit selon leur i
130. oraires de forte fr quentation des ambulants s av re n cessaire On se gardera cependant de classer h tivement l ensemble des activit s ambulantes dans la cat gorie du commerce Une des cons quences de cette appr ciation superficielle en serait une sur repr sentation de l activit commerciale parmi les corporations mobiles En fait certaines activit s exerc es par des marchands ambulants ne rel vent pas exclusivement du commerce mais d une activit quasi domestique Le commerce se pr sente quelquefois comme support une activit de transformation en amont par exemple la petite restauration pr paration de plats cuisin s le fumage du poisson la fabrication de g teaux biscuits et bonbons et autres produits alimentaires De m me il y a lieu de noter qu une activit artisanale comporte g n ralement une phase commerciale se rapportant sa production Ainsi ces activit s dont le produit est destin la vente exerc es l int rieur des concessions doivent galement tre recens es L agent recenseur doit pourtant pouvoir d terminer l activit principale d un tablissement pour ensuite lui attribuer le code correspondant M me s il est difficile dans certains cas de trancher net la r gle de classement des unit s conomiques retenues par le recensement est la suivante transformation et vente l appartenance d une activit ce groupe est d partag e par le fait que la m me personne
131. ortes articulations avec le secteur formel On trouve principalement dans les activit s non s dentaires le commerce de d tail le transport et la restauration 99 4 pour cent des unit s ambulantes rel vent donc du secteur tertiaire Cependant les donn es recueillies sont certainement sous estim es puisque ces activit s sont par nature tr s difficiles saisir surtout le transport Les tablissements sont souvent tr s jeunes et donc fragiles les taux de cr ation et des disparition sont particuli rement lev s Les femmes dominent tr s nettement ces activit s On remarque aussi une grande proportion d enfants et d adolescents ce qui n apparaissait pas dans les unit s s dentaires et peu dans les semi s dentaires De ce ph nom ne d coule un taux d analphab tisme lev et un taux de d perdition scolaire consid rable La localisation de ces activit s varie selon le moment de la journ e les jours de la semaine et les saisons l implantation est d termin e par la proximit de la client le Avec l ensemble de ces donn es le chapitre de conclusion aboutit aux r sultats suivants Les activit s ambulantes et itin rantes sont largement dominantes le commerce de d tail se signale par son crasante majorit suivi du transport et de la restauration 73 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels n en reste pas moins que l conomie urbaine b ninoise est large
132. ound par le on constate que lorsque l effectif des salari s est sup rieur cinq et que la proportion des salari s dans la main d oeuvre employ e est gale ou sup rieure 50 pour cent l tablissement tend fonctionner suivant une logique de valorisation des investissements propres aux entreprises modernes Par ailleurs il ressort des enqu tes pr cit es une corr lation positive entre le nombre de salari s et le niveau de capital technique Dans ces conditions l tablissementest en principe astreint un minimum de chiffre d affaires lui permettant d assurer les salaires dus aux travailleurs permanents voire de rentabiliser les actifs fixes L tablissement adopte alors un comportement conomique orient davantage vers la recherche d un surplus que d un simple revenu pour le groupe familial Ce dernier comportement propre aux tablissements informels rel ve d une logique de simple survie ou d une strat gie d obtention d un revenu dont la valeur d achat permet de satisfaire un degr variable des besoins de consommation familiaux Dans ce cas la finalit demeure le revenu et non pas le profit Cependant le crit re du nombre d effectif n est pas suffisant car il existe de nombreux tablissements modernes qui ont moins de cinq salari s de m me certains tablissements ayant cinq salari s ou davantage ne v rifient gu re d autres crit res de modernit Le crit re b est sans
133. p ration censitaire vaut mieux tablir une fiche de recensement l g re qui suscite des r ponses rapides permettant de localiser le plus pr cis ment possible l unit conomique afin d y revenir plus tard pour une enqu te approfondie L objectif d un recensement d tablissements est de d nombrer les unit s conomiques aussi exhaustivement que possible et d obtenir des informations permettant d appliquer les crit res de dichotomie entre secteur formel et secteur informel Compte tenu de l h t rog n it de ce dernier le recensement doit galement rassembler des donn es en vue d laborer une double strat gie de stratification de l univers des unit s conomiques en sous ensembles relativement homog nes strates ou segments et de l espace selon la densit et la nature des unit s qui s y abritent pour r aliser ensuite des sondages ar olaires susceptibles de permettre une p riodicit annuelle des enqu tes La d marche suivie par le BIT au B nin en 1992 dans le cadre du Programme d tudes et d enqu tes sur le secteur informel PEESI se rapproche de ces recommandations Trois types de fiches ont t labor es et appliqu es une pour les activit s s dentaires une pour les semi s dentaires et une pour les activit s ambulantes Les activit s semi s dentaires sont exerc es dans un endroit fixe mais les marchandises et les instruments de production sont enlev s la fin de la journ e alors que le
134. pes de produits vendus sont tr s li s aux codes des activit s conomiques En effet le code produit est un code deux chiffres d riv galement de la CITI dans le groupe du commerce de d tail codes commen ant par les chiffres 62 les deux derniers chiffres du code quatre chiffres de l activit conomique sont utilis s comme code du produit vendu Ces codes ont t repris et compl t s et sont pr sent s dans l annexe Ainsi le code du premier produit vendu comporte quatre chiffres Lorsque la vente concerne plus d un produit il faut alors marquer un code deux chiffres dans la case en dessous correspondant au deuxi me produit principal vendu c est dire que le code 62 est implicite dans cette codification Les m mes consignes que pour la codification de l activit conomique s appliquent la codification du type de produit vendu par rapport la liste figurant la fin de l annexe cit e pr c demment d Le refus de r po re Dans le cas o la personne interrog e refuse de r pondre l enqu teur celui ci fait figurer clairement la mention Refus de r pondre dans l espace destin la r ponse la question 1 concernant l ann e de d but de l activit conomique actuelle Dans ce cas le codifieur reportera le code 1 dans l espace r serv cette codification 2 La saisie informatiqu Lorsque la phase de codification est termin e les fiches de rec
135. ploi Les enqu tes sur la main d uvre pour l analyse du secteur informel pr sentent un avantage ind niable puisque le co t suppl mentaire est tr s faible Les enqu tes sur la population active portent sur la quasi totalit de la population du pays et permettent d appr cier la situation de l emploi mais aussi des conditions de travail Ces enqu tes permettent en particulier d obtenir des r ponses directement des personnes concern es et d viter les distorsions possibles lorsque seul l entrepreneur r pond Il peut tre n cessaire d abaisser l ge des interview s afin de prendre en consid ration le travail des enfants La recommandation en mati re de p riode choisie pour l enqu te s applique ici aussi il vaut mieux lancer l enqu te au moment de morte saison agricole afin de saisir le ph nom ne Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels de la pluri activit La Conf rence internationale des statisticiens du travail pr cit e a mis en lumi re trois limites cette m thode de collecte de donn es tr s souvent les chantillons choisis ne sont pas suffisamment larges pour assurer la repr sentativit de toutes les activit s informelles le risque de n avoir qu une vision partielle et partiale du secteur informel est donc important il arrive que les r ponses ne soient obtenues qu indirectement l entrepreneur peut avoir peur de d clarer l ensemble
136. ploitation et l analyse des donn es du recensement Elle vise dresser un bilan le premier du genre au B nin par ville d abord et puis l chelon national sur les principales caract ristiques des tablissements conomiques recens s en milieu urbain C est la fusion des divers fichiers informatiques organis s selon la modalit d exercice des activit s conomiques qui constitue la base des donn es pour l analyse par ville La syst matisation et la pr sentation synth tique de ces donn es en vue de leur analyse requi rent n cessairement une phase de tabulation Celle ci a pour but de pr senter l information tir e du recensement sous forme de tableaux mettant en rapport les principales variables que l on s est propos d tudier au d part et la distribution des fr quences qui en r sultent Quatre s ries de tableaux figurant ci dessous ont t labor es cette fin C est autour de chaque groupe que l on pourrait galement organiser la r daction et la pr sentation des r sultats obtenus au cours du recensement dans un rapport analytique Un premier groupe tableaux s rie T s efforce de synth tiser les r sultats globaux du recensement en mettant en relief le poids relatif des tablissements voluant selon les modalit s identifi es s dentaires semi s dentaires ambulants itin rants et leur distribution par secteur et cat gorie d activit Les caract ristiques individuelles des chefs d entrep
137. ponse OUI ou NON Question 4 Cet tablissement appartient il un individu et sa famille des propri taires associ s une coop rative une soci t de capitaux ou de personnes s agit de conna tre le statut juridique de l tablissement d apr s la d finition avanc e dans la section V point 2 crit re d Cette question comporte des choix multiples si bien que les situations suivantes sont susceptibles d tre observ es 1 tablissement appartenant un individu organisation de production de biens ou services caract re marchand appartenant une personne physique Cela correspond au statut juridique d entreprise individuelle Dans certains cas la propri t d un tablissement est partag e entre un individu l entrepreneur et quelques membres de son groupe familial travaillant ou non dans l tablissement Si tel est le cas l tablissement sera consid r dans cette cat gorie 39 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels 2 3 tablissement appartenant des propri taires associ s l entreprise appartient plusieurs personnes physiques associ es sans que l entreprise soit r gie par le statut de soci t Exemple un fonctionnaire et un artisan ou bien deux ou plusieurs artisans Les artisans qui travaillent physiquement de mani re coordonn e sur un m me lieu qu ils louent ensemble ne sont pas n cessairement assoc
138. pr visions relatives l engagement de l quipe de recensement La seule alternative qui s offrait tait l augmentation du personnel pour r duire la dur e des op rations du terrain Ainsi l quipe d encadrement a recrut pour l op ration pilote un effectif d agents recenseurs tous de niveau gal la licence Au B nin la r partition du personnel entre agents recenseurs contr leurs et superviseurs tait la suivante R partition des diff rentes cat gories d agents ayant particip aux op rations de recensement des tablissements conomiques au B nin Villes Recenseurs Contr leurs Superviseurs Ratios 1 2 3 1 02 2 3 Cotonou 120 15 5 8 3 Porto Novo 60 6 2 10 3 Abomey Bohicon 50 5 2 10 2 5 Lokossa 20 2 1 10 2 Djougou 30 3 1 10 3 Natitingou 10 1 1 10 1 Parakou 40 4 1 10 4 Kandi 10 1 1 10 1 Ensemble 340 37 14 9 2 2 6 17 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels D finitions ette section vise d finir le cadre conceptuel qui a guid les op rations de recueil d information au cours du recensement Apr s avoir pr cis la notion d tablissement quelques points de rep re sont sugg r s sur notion d conomie informelle et ses crit res empiriques et de s dentarit Le PEESI a en fait retenu quelques notions inspir es des propositions de d finition statistique du secteur informel issues des r unions et conf ren
139. pris dans mesure du possible et sans pr tention d exhaustivit les corporations mobiles et ambulantes Par cons quent les activit s estim es traditionnelles sans prestige ou faible potentiel de croissance ne doivent pas en tre arbitrairement exclues Les institutions sans but lucratif et les administrations publiques en sont en revanche exclues Cependant les entreprises publiques rel vent du recensement au m me titre que les soci t s mixtes ou priv es Eu gard aux quatre grandes cat gories d unit s institutionnelles distingu es par le Syst me de comptabilit nationale savoir administrations publiques institutions sans but lucratif soci t s et m nages les unit s conomiques du secteur informel appartiennent cette derni re cat gorie 2 Champ g ographique De ce point de vue le recensement sera entrepris de mani re syst matique dans les principales villes ou circonscriptions urbaines du pays Les zones rurales pourront tre concern es ult rieurement dans le cadre d une enqu te m nages qui ne pourra tre entreprise que si l on dispose d une base de sondage d mographique Au sein des agglom rations et dans des limites administratives fix es l avance tous les quartiers et lots doivent tre parcourus de mani re syst matique l aide d un plan de quadrillage bas de pr f rence sur le d coupage administratif Le recensement est effectu sur le li
140. prise tient une comptabilit suivant un plan comptable il peut s agir du plan comptable national ou de toute comptabilit de type moderne nationale ou trang re comprenant l laboration d un compte d exploitation et ou d un bilan aucun moyen d enregistrement l entreprise tient aucun registre lui permettant de suivre ou d analyser sa propre activit Dans tous les cas l agent recenseur marque d une croix la case blanche correspondant la r ponse nonc e la personne enqu t e Lorsque l tablissement tient plusieurs types de documents d enregistrement il faut cocher chacune des cases correspondantes Question 7 Etes vous inscrit au Registre du commerce D apr s les prescriptions l gales en vigueur dans la plupart des pays tout entrepreneur doit s inscrire au registre du commerce avant m me d entreprendre une activit conomique Dans la pratique la grande majorit des activit s informelles ne remplissent pas cette formalit en raison d un manque d information ou de moyens par m fiance ou tout simplement pour viter de payer les frais d enregistrement Cette question bien entendu n a pas pour objectif de contr ler si le chef d entreprise se conforme cette obligation Elle vise appr cier l int gration de l tablissement dans l environnement institutionnel et r glementaire officiel Il convient de ne pas confondre l inscription au Registre du commerce instance de droit
141. r alisation du recensement d enqu ter en groupe avec d autres recenseurs o de sugg rer des r ponses de discuter voire de pol miquer avec les personnes recens es de poser des questions l entrepreneur sans rapport au recensement de divulguer ou de modifier les renseignements communiqu s par l entrepreneur de garder les fiches d ment remplies ou de les abandonner dans un endroit o des personnes non autoris es pourraient s informer des donn es confid ntielles du recensement 2 L agent contr leur Lien essentiel entre les agents recenseurs et les superviseurs le contr leur remplit des fonctions la fois de coordination et distribution du travail au sein de son quipe et de contr le et v rification du travail accompli 59 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels De mani re plus sp cifique les t ches suivantes lui incombent se rendre sur le terrain en vue d une reconnaissance pr alable et directe des zones surtout des zones non loties o vont voluer les agents recenseurs s assurer de la coop ration des autorit s politico administratives locales et de leurs d l gu s au recensement proc der la r partition de chacun des membres de l quipe de recenseurs dans les quartiers relevant de sa comp tence rester disponible pour r pondre aux questions et demandes des recenseurs les assister dans la solution des diffi
142. r p trole 6237 CHARBON 6238 BOIS DE CHAUFFE bois bois en fagots bois mort tourteaux kp l b 6239 PRODUITS LAITIERS OEUFS beurre cr me lait lait caill lait frais margarine oeufs 6240 TABAC ALLUMETTES allumettes cigarettes cigarettes en gros tabac 6241 DROGUERIE amidon anti moustique bougies ponges mosquito peinture p trole phosphore soude cautique teinture bleu 6242 EMBALLAGES bidons vides bo tes vides bouteilles vides cartons f ts vides sacs de ciment vides sacs plastique sacs vides 6243 JOUETS ballons 6245 CONSERVES corned beef lait en bo te sardines tomates en bo te 6299 NON CLASS AILLEURS billets de loterie caf caf torr fi coquillages huile huile au d tai huile de palme huile de palmiste huile d arachide huile locale tchotcho huile rouge lait en poudre macaronis nescaf pacotille p te d arachide semences pour jardin sucre sucre en poudre sucre morceaux en paquets th 6304 PLATS PR PAR S ailerons de dinde arachides cuites arachides grill es bananes grill es bouillie bouillon boulettes boulettes de viande brochettes brochettes de viande cacahou tes caf au lait cocos grill couscous galette de manioc beidjou g teaux d arachide andou haricots pr par s ignames frits mais grill mangues cuites manioc grill manioc pr par pain beurr pain en sauce pain haricots pain macaronis 86 pain mayonnaise patates cuites pata
143. r le d veloppement conomique du B nin En effet ces activit s induisent une v ritable dynamique conomique et mobilisent des ressources locales D autre part elles cr ent de v ritables liens conomiques en amont comme en aval et sont une v ritable n cessit eu Voir Maldonado C Analyse des r sultats du recensement national des tablissements conomiques urbains du B nin Gen ve BIT 1994 71 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels gard au ph nom ne d urbanisation galopante qui caract rise ce pays Toutefois il existe un risque de saturation rapide Les services financiers informels tontines et banquiers informels fournissent beaucoup d individus non solvables aux yeux des banques des moyens de financement adapt s leurs possibilit s de remboursement et leurs besoins de cr dit pour leurs investissements ou les d penses sociales La deuxi me section s attache tracer les traits saillants de l conomie urbaine b nino ise telle qu elle appara t dans le recensement Les r sultats globaux font appara tre trois caract ristiques majeures des actifs du secteur informel ils sont jeunes les femmes forment un groupe important le niveau d instruction est tr s faible De surcro t le recensement a mis en lumi re la pr dominance des tablissements ambulants et itin rants 42 pour cent dans la structure des entreprises suivis des unit s sem
144. ravailleur plus g de l tablissement Dans ce cas le recenseur fera bien attention d obtenir l information sur le responsable ou le chef de l tablissement et non sur la personne habilit e r pondre sa place 4 Harmonisation du lexique Afin d harmoniser les diverses notions employ es et de de faciliter la compr hension du questionnaire par les personnes enqu t es un lexique des principaux termes utilis s pour le recensement doit tre labor e Au cas o il y aurait dans un pays plusieurs langues et dialectes des quipes d agents recenseurs seront constitu es pendant la formation en vue d approfondir certaines notions et la formulation des questions uniformes dans les langues locales Une r union pl ni re permettra d arr ter un lexique des principaux termes utilis s Ceux figurant ci dessous ressortent des fiches propos es dans ce manuel Etablissement Salari permanent Activit principale Travailleur occasionnel Activit actuelle Cahier de commandes Machines lectriques ou moteur Cahier d achats ventes Chef d entreprise Comptabilit suivant un plan Associ s Registre de commerce Coop rative et coop rateurs Assurances S curit sociale Soci t de capitaux Raison sociale Soci t de personnes Nom et pr nom Apprentis Sexe et ge Aide familial Niveau d instruction March 50 Les fiches de recensement Fiche pour les tablissements semi s dentaires Comme i
145. res du m nage Contrairement une enqu te qui s effectue g n ralement durant plusieurs jours le recensement op r en Equateur fournit une photographie instantan e de la population En effet il a t conduit en une seule journ e pour des raisons de pr cision des donn es d mographiques enregistrer les nouveau n s et les d c s du jour Le m me type de questionnaire a t appliqu au B nin lors du deuxi me Recensement g n ral de la population et de l habitation qui s est d roul du 15 au 29 f vrier 1992 Quelques diff rences sont cependant relever Les questions conomiques portant sur la profession exerc e le statut dans la profession et la branche d activit s adressaient aux individus de dix ans et plus et non de huit ans comme en Equateur L aussi on abordait le statut d occupation de la maison et son usage priv ou caract re partiellement conomique le branchement lectrique ou non Les questions sur le sexe l ge le niveau d instruction le lieu de naissance sont quasiment les m mes L utilisation de ces recensements permet d avoir une base de sondage fiable dans la plupart des cas et de b n ficier de travaux existants cartographie Cependant ce type de recensement est tr s lourd et co teux la plupart des pays n op rent un recensement g n ral de la population et de l habitat que tous les dix ans environ Eu gard l importante mobilit natalit et mortalit des act
146. ret statistique Codification saisie et traitement informatique 1 La codification 2 La saisie informatique 3 Restructuration et apurement des fichiers XII Plan de tabulation Plan d analyse Annexes 1 Nomenclature des activit s conomiques CITI 1968 Nomenclature des produits du commerce de rue Fiches de contr le de la progression et du rendement des travaux de recensement IV Fiches ayant servi au recensement des tablissements Bibliographie 35 36 36 50 51 51 55 56 56 56 57 58 58 60 75 77 83 89 93 M thodologies pour tablir une base de sondage en vue d enqu tes sur le secteur informel orsqu il s agit de mener une enqu te sur le secteur informel pour analyser ses lignes de force son apport l conomie et les caract ristiques sociod mographiques des travailleurs plusieurs probl mes se posent aux institutions responsables de l laboration des statistiques et des politiques nationales l gard de ce secteur Premi rement on ne dispose pas bien souvent de donn es compl tes et fiables sur cet univers permettant d tablir une base de sondage en vue de tirer un chantillon La nature m me de ces activit s est un facteur de difficult outre le fait qu elles sont tr s dispers es sur l ensemble du territoire national beaucoup d unit s conomiques sont mobiles et ne peuvent donc pas tre localis es ais ment ce probl me
147. rises ge sexe et niveau d instruction et la structure de la main d oeuvre occup e suivant sa situation dans la profession sont mises en relief dans quelques tableaux Une deuxi me s rie de tableaux A consacr s aux tablissements s dentaires fait ressortir leur distribution sectorielle ainsi que leur degr d informalit v rifi d apr s un certain nombre de crit res statut juridique de l entreprise inscription au registre du commerce affiliation la s curit sociale tenue de registres comptables et nombre d effectifs occup s D autres traits saillants des tablissements tels que leur anciennet le type de local et sa localisation spatiale l utilisation des machines lectriques de m me que certaines caract ristiques des entrepreneurs sont mises en vidence l aide des tableaux compl mentaires La troisi me s rie de tableaux B s attache pr senter les r sultats concernants les tablissements semi s dentaires soit leur r partition par secteur et branche d activit leur anciennet ainsi que leur implantation et localisation dans la ville Les principales variables r f r es aux entrepreneurs et leurs sources de revenus compl mentaires font galement l objet d un certain nombre de tableaux La quatri me et derni re s rie de tableaux C esquisse grands traits la composition sectorielle et par branche des activit s ambulantes et itin rantes en faisant ressortir la distributi
148. roits bien connus et les autres nouvellement mises en place par les migrants ou ayant t d plac es de certains quartiers de la ville D s lors l laboration d une typologie des quartiers selon le degr de concentration et le type d activit pr dominant peut s av rer tr s utile Ensuite on tirera au sort certaines zones dans l agglom ration sondage ar olaire o les enqu teurs auront mener des entretiens aupr s des entrepreneurs On peut alors envisager de constituer un chantillon stratifi des unit s conomiques permettant de disposer de sous chantillons suffisants pour pouvoir effectuer des analyses approfondies de chaque strate s par ment peut de surcro t tre n cessaire d utiliser des taux de sondage diff rents selon les cat gories d activit s consid rer pour viter la sous repr sentation des cat gories faiblement pr sentes Pour ces derni res on prendra un taux de sondage sup rieur L avantage de cette m thode est de diminuer l erreur sur les estimations dues au nombre d observations Toutefois afin de ne pas surestimer le comportement et les valeurs de certaines variables observ es il sera n cessaire de redresser l chantillon c est dire de redonner aux observations recueillies leur poids r el en pond rant en multipliant par un coefficient 7 Ghiglione R et Matalon B Les enqu tes sociologiques Th ories et pratique Paris Ed Armand Colin 1978 M thodolo
149. rtier Si un local est provisoirement ferm l agent recenseur doit s assurer que la fermeture est provisoire et que la fiche pourra tre remplie ult rieurement L agent doit cependant remplir les points 12 15 du questionnaire adresse de l tablissement localisation implantation type de local et un N d ordre Ensuite il faudra revenir autant de fois que cela est n cessaire jusqu que la fiche de recensement puisse tre remplie Si la fermeture du local est au contraire d finitive l tablissement doit tre n glig La pratique a toutefois r v l qu il est souvent difficile pour l agent recenseur de savoir d embl e si un local ferm l est de mani re provisoire ou d finitive ce qui fait que la r gle nonc e ci dessus ne peut pas toujours tre respect e Dans ce cas les derniers num ros d ordre d un quartier correspondent aux derniers tablissements que l enqu teur pu recenser quelle que soit leur localisation Si l enqu teur a fini son travail dans un quartier sans pouvoir remplir tous les questionnaires il en informe son contr leur qui prend avec lui les dispositions n cessaires 37 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels N de questionnaire L agent recenseur doit rien porter dans cette case grise r serv e au chiffrage Elle doit tre remplie ult rieurement par le codifieur Les explications concerna
150. s En ce qui concerne les conducteurs de taxi moto et les coop ratives ou associations de taxistes on proc dera d abord au rep rage de leur lieu habituel de rassemblement et leur localisation sur une carte de la ville On s efforcera par la suite rencontrer les repr sentants de leur organisation dans le but d tablir avec eux une date et un mode de recensement adapt s leur disponibilit 3 Le ratissage du terrain Le ratissage des zones urbaines par les agents recenseurs est r alis sur la base du d coupage administratif par circonscription urbaine commune et quartier A l int rieur du quartier l unit g ographique de base est l flot Celui ci est d fini comme un groupe de b timents entour et non travers par des rues Le mat riel cartographique fournir aux superviseurs et agents recenseurs tout au moins pour les principales villes sera labor suivant les principes d organisation du registre foncier urbain par le syst me QIP Quartier Ilot Parcelle Sur le terrain le recensement se r alise sur le terrain en troite collaboration avec les autorit s locales mairies et leurs d l gu s chefs de quartier administrateurs de march etc On obtiendra galement la collaboration des divers services gouvernementaux concern s Les m thodes de d nombrement et la taille des quipes de recenseurs seront en outre adapt es au lieu d implantation des activit s dans les quartiers ou les march
151. s et enfin le traitement informatique proprement dit 1 La codification Les fiches de recensement comportent diff rents types de questions des questions ouvertes et des questions ferm es les premi res appelant une r ponse sous forme de texte Certaines des questions ouvertes ne seront pas consid r es dans le traitement informatique observations adresse d autres le seront Celle ci devront tre codifi es en transformant les r ponses en codes num riques ou alphanum riques Ces codes seront ensuite entr s dans l ordinateur et trait s lors des op rations informatiques Dans le cadre du recensement l op ration de codification porte sur les questions suivantes correspondant aux cases gris es sur les fiches a le num ro de questionnaire au verso b l activit conomique question 2 c le type de produit vendu question 2 d le refus de r pondre question 1 a Le num ro de questionnaire Ce num ro doit tre port sur chaque fiche de recensement par les agents codifieurs en tout premier lieu lors de l arriv e des fiches Il sert cr er un lien entre l image informatique future de la fiche apr s les op rations de saisie et la fiche elle m me sous forme de support physique Une raison justifiant l existence de ce lien est qu il peut parfois s av rer n cessaire de retourner fiche papier par exemple pour corriger les ventuelles erreurs commises lors de la sa
152. s activit s ambulantes sont caract ris es par le fait que l entrepreneur se d place avec ses instruments de production ou les marchandises pour les vendre On peut d sagr ger la fiche s adressant aux activit s s dentaires la plus compl te en trois parties La premi re vise caract riser l entreprise anciennet activit principale propri t nombre d employ s suivant le statut dans la profession est noter que le nombre de salari s permanents est d j un crit re qui indique l appartenance au secteur informel La seconde concerne le degr d informalit Trois autres crit res discriminants sont utilis s la tenue d une comptabilit suivant un plan l inscription au Registre du commerce l affiliation l Office de la s curit sociale 9 La troisi me est destin e localiser l entreprise de la mani re la plus pr cise possible afin de pouvoir la retrouver au cas o elle ferait partie de l chantillon enqu t par la suite Lors de la R union d experts des statistiques du travail tenue Gen ve du 28 janvier 6 f vrier 1992 plusieurs recommandations ont t labor es en vue d am liorer les donn es obtenues lors des recensements En particulier les experts ont demand ce que soient men es de v ritables op rations censitaires c est dire qui visent d nombrer toutes les activit s conomiques quel que soit le secteur artisanat commerce services quel
153. s citoyens de toute utilisation leur encontre des renseignements individuels collect s et interdit la communication de ces informations quiconque y compris l administration fiscale C est cette protection du secret statistique qui doit permettre aux individus faisant l objet des enqu tes de r pondre en toute confiance Cet aspect devrait tre soulign lors de la campagne m diatique de sensibilisation l endroit des op rateurs conomiques et bien s r avant le d but de l interview pour rassurer ces derniers sur le but exact de l op ration Ci dessous on transcrit le texte de loi qui figure sur la page de couverture du questionnaire d enqu te au B nin Au terme de la loi 51 7 du 7 juin 1951 les informations collect es dans le cadre de ce recensement des tablissements sont obligatoires et confidentielles Les r sultats ne peuvent tre publi s que sous forme anonyme En aucun cas ces renseignements ne pourront tre utilis s des fins de contr le fiscal ou de r pression conomique 62 XI Codification saisie et traitement informatique la phase de collecte de l information sur le terrain interview contr les et v rifications les fiches de recensement sont achemin es dans les locaux o les phases suivantes de leur traitement vont avoir lieu Ces phases comportent la codification de certaines r ponses la saisie sur ordinateur des informations obtenues l apurement des fichier
154. s d un panier de biens de base d un potentiel de r investissement en vue d une diversification de leur activit conomique ou dans des cas moins fr quents de l expansion de leur tablissement 23 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels qui y ont recours Au demeurant l adaptation aux al as conomiques du march est dans ce cas rapide et simple Crit re c les tablissements informels tant plut t orient s vers l obtention d un revenu pour le groupe familial que d un profit d entreprise leur premier souci n est pas la tenue d une comptabilit en bonne et due forme Ce crit re refl te galement le niveau d instruction et de formation de l entrepreneur En effet un entrepreneur analphab te ou peu instruit pourra difficilement tenir des registres comptables p riodiques et d taill s En revanche il n existe pas n cessairement de corr lation entre un bon niveau d instruction et la tenue d une comptabilit De m me on peut supposer que certains tablissements consid r s comme modernes ne tiennent pas une v ritable comptabilit Ce crit re n est donc pas non plus suffisant pour distinguer les tablissements informels des tablissements formels Crit re d un tablissement informel appartient n cessairement une personne physique c est dire un individu ou une association de personnes ne peut appartenir une soci t de capitau
155. s d associations de propri taires Par coop rative on entend les associations des travailleurs effectivement constitu es et celles en voie de constitution En principe les coop ratives conform ment l approche multicrit re peuvent appartenir tant au secteur informel que moderne Crit re e il concerne l enregistrement aupr s des instances administratives Il conviendra d examiner de mani re pr cise le ou les enregistrements administratifs requis pour exercer une activit conomique selon les normes d finies par les pouvoirs publics Dans le cas du B nin c est l inscription au registre du commerce qui s est av r e la plus pertinente Cependant tous les tablissements qui sont inscrits ne sont pas n cessairement modernes tant du point de vue de leur fonctionnement que de leur comportement En outre certains tablissements modernes ne semblent pas tenus cette inscription c est le cas des entreprises individuelles relevant du r gime fiscal des b n fices non commerciaux Ce crit re n est donc pas non plus suffisant pour r partir les 24 D finitions tablissements entre les deux secteurs Le crit re f concerne l affiliation la s curit sociale soit l enregistrement l OBSS Office B ninois de S curit Sociale et l acquittement des obligations aff rentes Le choix s est port sur ce crit re pour des raisons la fois logiques et psychologiques logiques l affiliati
156. s entreprises 1980 Premi re partie Les entreprises artisanales Cotonou INSAE 1981 R publique du S n gal Manuel d instructions pour le recensement artisanal Dakar Minist re de l industrie et de l artisanat 1990 polycopi The United Republic of Tanzania Tanzania informal sector 1991 Dar es Salaam The Planning Commission and the Ministry of Labour and Youth Development 1992 UNDP ILO URT 91 028
157. s familiaux dans leur ensemble gal ou sup rieur cinq salari s c ne tient pas de comptabilit suivant un plan comptable mais peut tenir un cahier de commandes ou un cahier d achats ventes d appartient une personne physique ou une association de personnes e n est pas inscrit au registre du commerce f n est pas affili au r gime de la s curit sociale 4 Voir Quinzi me Conf rence internationale des statisticiens du travail r solutions adopt es Bulletin Officiel Gen ve BIT vol LXXVI 1993 s rie A n 3 pp 184 195 5 Voir R publique de Guin e M thodologie du recensement des tablissements et de l enqu te par sondage sur le secteur informel Conakry Minist re du plan et de la coop ration internationale 1988 22 D finitions Les deux premiers crit res qui concernent l importance absolue et relative des salari s sont d ordre conomique et social les trois derniers sont typiquement d ordre juridico institutionnel puisqu ils ont trait respectivement au statut juridique l enregistrement administratif et la protection sociale le troisi me qui s applique au mode de gestion tient des deux cat gories d analyse Les raisons qui ont amen le programme adopter ces crit res rel vent des principes d velopp s ci apr s Crit res a et b sur la base des observations r alis es sur le terrain notamment dans les enqu tes men es Bamako Kigali Lom Nouakchott et Ya
158. s transporteurs Cependant lorsque l agent recenseur aura termin son travail dans un quartier pour aller enqu ter dans un autre il devra faire usage d une nouvelle fiche m me si les trois espaces n ont pas tous t remplis Cette proc dure s explique par le fait que les indications portant sur la localisation et l implantation de l activit figurant au verso de la fiche concernent seulement un quartier de la ville En ce qui concerne le verso de la fiche o figurent les questions 8 et 9 le m me choix que dans les fiches A et a t retenu il est essentiellement consacr aux informations sur la localisation et l implantation des activit s que l agent recenseur est cens inscrire seul par observation directe Aussi des espaces ont ils t r serv s pour que l agent recenseur y inscrive ses impressions sur le d roulement de l op ration de recensement et de l interview en particulier 2 Instructions pratiques pour le remplissage La fiche le d but de son remplissage Les questions de cette fiche qu elles soient poser la personne interrog e ou r pondre directement par l agent recenseur est identique celle de la fiche B Il s agit en fait d une version restreinte la fiche B comporte 8 questions au recto alors que la fiche C n en comporte que 6 Dans ce dernier cas la question 5 aff rente aux autres sources de revenus et la question 8 relative au lieu d habitation de l entrepreneur o
159. scrire sur la fiche les informations minimales requises tant sur l entrepreneur activit exerc e et sexe que sur l tablissement identifi localisation et implantation 57 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels IX Agents du recensement fonctions et obligations 1 recenseur L agent recenseur est responsable de la collecte des renseignements faisant l objet de la fiche de recensement aupr s des entrepreneurs rep r s La fiche doit tre remplie au moyen d une visite personnelle aux tablissements Chaque recenseur op re sous la responsabilit d un contr leur qui il fait rapport du travail accompli Les fonctions g n rales attribu es au recenseur sont les suivantes recenser tous les tablissements situ s dans la zone ou le quartier qui lui a t attribu s efforcer d obtenir des donn es compl tes et coh rentes et s assurer par des rapprochements appropri s de la v racit des renseignements recueillis Pour ce faire il devra observer les instructions et recommandations relatives chacune des phases ci dessous a Avant le recensement assister au cours de formation qui sera dispens dans la ville o il sera amen enqu ter prendre connaissance et tudier attentivement le Manuel d instructions notamment les indications se rapportant au remplissage des fiches de recensement Pendant le recensement
160. sont r serv es la codification ult rieure correspondant la nomenclature des branches d activit de l ONU CITI Classification Internationale Type des Industries Question 3 a t il des machines lectriques ou moteur dans cet tablissement Oui Non Cette question est poser tous les entrepreneurs dont l activit principale comporte la fabrication de biens la fourniture de services ou l exercice du commerce Il s agit de relever un indicateur servant diff rencier le niveau d investissement des tablissements approch s Est consid r comme machine lectrique tout appareil fonctionnant l lectricit par branchement au r seau public ou un groupe lectrog ne Exemples scie circulaire perceuse machine coudre et crire tondeuse lectrique de coiffeur Sont assimil es sous cette rubrique les machines qui fonctionnent gr ce un moteur combustible par exemple moulins et pileuses Au m me titre un frigidaire un cong lateur un four et les appareils lectrom nagers utilis s par certains commer ants sont consid r s comme quipement lectrique Rel vent enfin de cette cat gorie les appareils de musique utilis s dans certains tablissements tels que les buvettes et les dancings afin d attirer la client le et entra ner l animation tourne disques bo te musique juke box L agent recenseur met une croix dans la case blanche cod e correspondant la r
161. t L adjonction dans les questionnaires sur la population active de quelques questions simples se r f rant aux propositions de d finition du secteur informel semble une solution efficace et peu co teuse pour disposer de s ries chronologiques sur l emploi dans le secteur informel Certains pays d Am rique latine ont d j mis en place un tel syst me L adoption de ces syst mes permettrait de disposer d informations fiables sur l emploi le sous emploi et le ch mage dans la population active Dans un second temps il serait possible de collecter des donn es sur le revenu la mesure du sous emploi invisible Dans le cadre du Projet interd partemental sur le secteur informel lanc par le BIT en 1994 trois villes ont fait l objet d une enqu te Dar es Salaam Tanzanie Metro Manila Philippines et Bogot Colombie Les objectifs de ces trois tudes taient de fournir des donn es surf lenombre d entreprises informelles class es suivant diff rentes caract ristiques type d activit de local afin de fournir des informations sur la taille et la composition du secteur informel et d identifier des segments sp cifiques l emploi dans ces entreprises ainsi que des informations sociod mographiques sur la main d uvre utilis e et ses conditions de travail les r sultats de ces entreprises production valeur ajout e et l quipement capital d autres caract ristiques sur les conditions
162. t de s exprimer sur un sujet qu elle conna t bien Il s agit ici de savoir en quelle ann e la personne interrog e a commenc exercer l activit conomique actuelle et non pas la date d installation dans l tablissement visit L agent recenseur pose la question telle que libell e dans la fiche et il inscrit les deux derniers chiffres de l ann e de cr ation d clar e par l entrepreneur dans les cases blanches pr vues cet effet Question 2 Quelle est l activit principale de cet tablissement si commerce pr ciser les produits TI EE L agent recenseur demande quelle est l activit principale de l tablissement et note la r ponse avec le maximum de pr cision en compl tant si n cessaire avec ses propres observations peut se poser des probl mes de terminologie c est pourquoi il est essentiel que d nomination de l activit soit indiqu e avec pr cision Il faut en effet se rappeler qu il ne s agit pas de la profession de la personne qui r pond au questionnaire ou de sa fonction au sein de l entreprise mais de l activit conomique exerc e dans l tablissement en question 38 Les fiches de recensement L agent recenseur doit noter le type et la nature de l activit suivant la nomenclature des activit s et des produits labor e au terme de la phase pilote de recensement qui figure dans les annexes Il ne doit pas cependant remplir les cases grises qui
163. t recenseur sillonne alors le quartier lot par lot dans l ordre des num ros Il doit se signaler chaque local d habitation et demander si une activit conomique est exerc e Il cherchera s introduire surtout dans un local o un indice ext rieur plaque pancarte traces d activit devant le local r v le une activit conomique Le principe g n ral consiste recenser les activit s sur leur lieu d exercice Souvent les artisans install s en retrait de la rue se signalent par l exposition de quelques uns de leurs produits sur le bord de la route mais ce n est pas toujours le cas Il y a aussi les cas particuliers examin s plus haut ainsi que des activit s qui ne s exercent pas dans un local individualis En ce qui concerne le cheminement des agents recenseurs dans les quartiers la situation se pr sente diff remment dans les zones bien loties et dans les zones non loties o les rues et les chemins ne se distinguent pas toujours nettement des simples sentiers Dans les zones loties il existe des lots bien d limit s Dans chaque secteur l agent recenseur proc de lot par lot Il fait alors le tour de chaque lot dans le sens des aiguilles d une montre se trouve donc toujours sur sa droite Il recense les activit s visibles depuis le bord de l lot ce qui ne signifie pas visibles depuis le trottoir l agent recenseur s enquiert de l existence d activit s conomiques l
164. te autre cat gorie non vis e sous les rubriques pr c dentes mais qui uniquement un rapport avec un tablissement s dentaire L agent recenseur coche la case correspondant au type de local observ Si l entreprise comporte des locaux de plusieurs types il ne faut cocher que la case correspondant au type de local dominant de par sa superficie Remarque Si l activit s exerce dans l enceinte d un march on coche la cat gorie local en dur pour les marchands install s sous la halle ainsi que pour ceux install s dans des b timents Par contre on coche la cat gorie baraque pour ceux install s sur des tals couverts en dehors de l enceinte du march RUBRIQUES PARTICULI RES la fin de l interview l agent recenseur avant de classer son questionnaire doit prendre soin de remplir les derni res rubriques figurant au verso de la fiche Dans l espace r serv aux OBSERVATIONS il inscrit les remarques importantes concernant l interview en faisant ressortir les ventuelles difficult s rencontr es au cours de l administration du questionnaire Il importe en particulier de noter le degr de collaboration de son interlocuteur les questions dont la r ponse pose un probl me de souvenance chez ce dernier les questions qui font l objet d un refus de r ponse ou de r ticences majeures les probl mes divers rencontr s au cours de l entretien ou du recensement en g n ral Ensuite l e
165. ter ce code l emplacement pr vu cet effet dans la fiche Pour viter les pertes de temps et d information lors de cette codification il est important que l quipe d agents codifieurs respecte les consignes suivantes o viter autant que faire se peut d utiliser des codes trop g n raux comme 6200 commerce de d tail ou 6300 restaurants et h tels ou 6299 commerce de d tail non classifi ailleurs adopter une attitude uniforme pour l quipe d agents codifieurs lorsqu une difficult ou une ambigu t se pr sente il ne faut pas que le probl me soit r solu individuellement par chaque agent recenseur mais collectivement au niveau de l quipe o les amendements apporter la nomenclature des activit s doivent se faire simultan ment pour toute l quipe pour des raisons videntes d conomie de temps et pour faire en sorte que la codification soit uniforme Enfin le responsable des agents codifieurs doit consigner dans un rapport unique l ensembl des probl mes rencontr s ainsi que les solutions qui leur ont t apport es cet gard voir ci apr s la liste des activit s conomiques labor e pour le traitement informatique de la phase pilote du recensement r alis e Ouidah La liste de la CITI pr sent e en annexe est structur e en neuf grands groupes num rot s de 1 9 chacun englobant l ensemble des codes quatre chiffres commen ant par son num ro La liste des activit s r
166. tes grill es p te de ma s cuit akassa p te de ma s color plat de fonio plat de riz plats divers poisson la braise poisson frit poisson grill riz consommer 87 Nomenclature des produits du commerce de rue riz pr par riz cuit salade salade de tomates sandwiches sang de boeuf cuit to tomates frites viande brais e viande cuite de porc viande grill e Annexe 111 FICHES DE CONTROLE DE LA PROGRESSION ET DU RENDEMENT DES TRAVAUX DE RECENSEMENT Annexe III Fiches de contr le de la progression et du rendement des travaux de recensement FICHE DE CONTROLE DU RENDEMENT JOURNALIER D UN AGENT RECENSEUR PEESI Programme d tudes et d enqu tes sur le secteur informel Nom et pr nom de l agent recenseur Fiche remplie par le contr leur Ville de Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels FICHE DE CONTROLE DU RENDEMENT JOURNALIER D UNE EQUIPE DE RECENSEURS PEESI Programme d tudes et d enqu tes sur le secteur informel Fiche remplie par le contr leur Sr Le 53 5 3 3 DES 5 2525 538 250 t i Annexe Fiches de contr le de la progression et du rendement des travaux de recensement 5 x gt D 5 8 2 5 3 5 ERRRRERERREREE 5 2 2 v g 5 be de lt 0
167. tions Question 1 Quelle esi l activit principale de cet tablissement Cette question permet de conna tre avec pr cision l activit pratiqu e au moment m me du recensement par la personne concern e Il faut bien se rappeler qu il ne s agit pas de la profession de la personne concern e ou de sa fonction au sein de l entreprise mais de l activit conomique principale exerc e dans l tablissement recens L agent recenseur inscrit soigneusement dans l espace r serv cet effet le type et la nature de l activit suivant la nomenclature des activit s et des produits figurant en annexe Il ne doit toutefois pas remplir la case grise destin e la codification ult rieure d apr s la nomenclature des branches d activit s de l ONU Question 2 Type de produit vendu s il s agit de commerce Cette question n est remplir que si l activit exerc e concerne le commerce Si tel n est pas le cas l enqu teur passe directement la question 3 Si l activit rel ve du commerce l agent recenseur pose la question l enqu t sur les produits vendus Il enregistre l information relev e sans remplir la case grise r serv e la codification ult rieure S agissant du type de produit vendu par le commer ant il importe de pr ciser trois options possibles pour enregistrer l information a s il s agit d un seul produit l agent recenseur transcrit sur la fiche de re
168. tr s courte pour les activit s ambulantes Le remplissage de la fiche de recensement A am ne l enqu teur interroger le chef d entreprise ou une personne habilit e tandis que le remplissage des fiches et s effectue en interrogeant directement la personne concern e Les instructions pr cises relatives ces op rations sont pr sent es la section VII Une campagne radio devra aider pr senter clairement les objectifs du recensement Cette campagne a pour fonction essentielle de sensibiliser les petits entrepreneurs producteurs et commer ants aux objectifs et limites de cette op ration Elle pourra aussi s il le faut fournir des instructions pr cises certains corps de m tier ou certaines cat gories de population immigr s femmes enfants etc Il importe toutefois de lever toute ambigu t quant au type d tablissement vis par l op ration car le fait d annoncer un recensement qui s int resserait uniquement aux unit s informelles entra nerait sans doute une attitude sceptique chez les propri taires d tablissements modernes 29 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels 2 Les activit s mobiles Les corporations mobiles regroupent l ensemble tr s connu du BCT b timent commerce et transport Elles regroupent des activit s fort h t rog nes entrepreneurs du b timent t cherons plombiers lectriciens ma ons couvreurs charpe
169. u nombreuses Cette d tection doit tre syt matiquement appliqu e toutes les variables des fichiers informatiques Les actions de correction une fois produites les listes d erreurs une action de correction doit tre entreprise Une possibilit consiste se reporter au questionnaire contenant la variable ayant une valeur erron e il faut donc identifier ce questionnaire et rectifier la valeur Cette approche demande du temps si ce dernier fait d faut et le nombre d erreurs est n gligeable il faut alors utiliser une autre approche par exemple recoder les valeurs erron es en valeurs manquantes sans se reporter au questionnaire papier En th orie la phase d apurement se termine lorsque tous les tests qui ont t utilis s pour la d tection des erreurs peuvent tre soumis sans r sultats aux diff rents fichiers En pratique il arrive souvent que l on soit amen revenir sur cette phase d apurement lors du traitement proprement dit En effet il peut arriver que les tableaux ou les autres proc dures statistiques effectu es lors de la phase de d pouillement fassent appara tre des erreurs qui n avaient pas t d cel es jusque l ni m me soup onn es Dans ce cas il faut bien entendu revenir sur cette phase d apurement des fichiers autant qu il est n cessaire pour obtenir un fichier de travail fiable 66 XII Plan de tabulation a pr sente section fournit quelques orientations relatives l ex
170. u par chacun des agents prenant part au recensement des tablissements S agissant en r gle g n rale d une op ration de port e nationale son succ s au plan technique r side autant dans l uniformit des notions et consignes fournies et appliqu es par les agents tous les niveaux que dans l acquisition de comp tences attitudes et comportements adapt s aux circonstances C est en tenant compte de ces exigences essentielles d homog n it de rigueur conceptuelle et d outil pratique que ce manuel t labor Le document est organis en treize sections suivant une s quence qui ob it l encha nement logique des activit s dans le temps Les six premi res s adressent tout particuli rement l quipe de cadres des minist res publics dirigeant l ensemble des op rations de recensement Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels La section porte sur les options m thodologiques qui s offrent aux institutions qui souhaitent tablir une base de sondage fiable et suffisamment large en vue de s lectionner un chantillon pour enqu ter les unit s conomiques du secteur informel Les diverses sources statistiques y sont pass es en revue notamment le recensement de la population et de l habitat le recensement des entreprises les enqu tes aupr s des m nages et les enqu tes mixtes les enqu tes emploi les recensements et enqu tes sur le secteur informe
171. uction Cette m thode de regroupement appropri e d autant que la scolarisation tant relativement faible dans certaines villes il fallait ventiler le niveau primaire en plusieurs cat gories de nombreux jeunes sortant du syst me scolaire et m me universitaire s adonnent des petites activit s conomiques de nombreux fonctionnaires ont une activit secondaire priv e qui leur procure un revenu d appoint Notons que l on peut tre alphab tis sans avoir t l cole par contre on peut avoir fr quent l cole plusieurs ann es sans pour autant savoir lire et crire au moment de l enqu te Par cons quent si la personne enqu t e sait lire et crire dans une langue quelconque du pays sans avoir fr quent l cole on marquera d une croix la case avec le code 2 Niveau d instruction atteint Niveau de scolarit Niveaux regroup s Code jamais fr quent l cole Aucun Enseignement primaire 1 re ann e primaire 2 me 3 me primaire 1 ou moins 12 1 4 _ CE2 CM 5 me primaire 1 ou moins 03 6 me CM2 Primaire termin CM2 04 Premier cycle du secondaire 1 re ann e secondaire 6 me 2 me 5 me 8 me 4 Classe de 3 me ou moins 15 4 8 me Deuxi me cycle du secondaire 5 me ann e secondaire
172. uction R partition de l ensemble des chefs d entreprise recens s par secteur et branche d activit suivant leur anciennet et le sexe R partition de l ensemble des chefs d entreprise recens s par niveau d instruction suivant le type d tablissement et le sexe R partition de l ensemble des chefs d entreprise recens s par ge suivant le type d tablissement et le sexe R partition de l ensemble des unit s conomiques commerciales recens es cat gorie de produits vendus suivant le type d tablissement premier produit R partition de l ensemble des unit s conomiques commerciales recens es par cat gorie de produits vendus suivant le type d tablissement deuxi me produit Tableaux s rie Activit s s dentaires R partition des tablissements s dentaires par secteur et branche d activit selon leur anciennet R partition des tablissements s dentaires par secteur et branche d activit selon le sexe du chef d entreprise R partition des unit s conomiques commerciales par cat gorie de produits selon les principaux produits vendus R partition des tablissements s dentaires par secteur et branche d activit selon l utilisation des machines lectriques R partition des effectifs des tablissements s dentaires d apr s leur situation dans la profession et moyennes R partition des effectifs des tablissements s dentaires par secteur et activit principale selon leur situation dans la pro
173. ur des questionnaires destin s aux m nages c est dire d ajouter des modules sp cifiques aux cat gories d actifs et 4 Cette pr conisation mane du BIT R union d experts des statistiques du travail Mesure de l emploi dans le secteur non structur Rapport I Gen ve BIT 1992 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels d inactifs du m nage interrog La limite vidente de cette m thode r side dans le fait qu il est pr f rable que l ensemble des membres du m nage soit pr sent lors de l interview ce qui en pratique est assez difficile r aliser Dans certains pays Mexique et Mali en 1989 Zanzibar en 1990 on a essay de localiser les lieux de travail partir des informations collect es aupr s des membres du m nage Cela a galement t pratiqu au Pakistan avec d assez bons r sultats Cependant il existe un risque non n gligeable de lassitude des interview s face ces multiples passages d enqu teurs D autre part le choix de la p riode est crucial en ce qui concerne les r sultats revenus notamment compte tenu de la saisonnalit qui caract rise certaines activit s conomiques Les experts des statistiques du travail recommandent en ce qui concerne le monde rural par exemple la morte saison agricole car c est cette p riode que les agriculteurs exercent d autres activit s On peut alors mieux cerner le ph nom ne de la pluri activi
174. urcations On doit pouvoir retrouver avec pr cision le chemin parcouru par l agent recenseur Ici encore l agent recenseur doit s enqu rir de l existence d activit s conomiques en retrait de la rue ou du passage qu il parcourt 33 Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels b Dans les march s Le recensement dans les march s aura sans doute besoin d un dispositif logistique particulier En effet le nombre d agents recenseurs affect s et le jour du recensement sont d termin s en fonction de la taille du march de l avis de l administration et de diverses consid rations pratiques On admet que comme les quartiers les march s seront quadrill s et d coup s en secteurs chaque secteur tant dot d un contr leur responsable des travaux L agent recenseur se fait alors accompagner par celui ci et parcourt le secteur qui lui a t attribu de mani re exhaustive C est le chef de secteur qui lui indique les limites de son champ d actions et qui peut ventuellement lui pr senter les talagistes permanents recenser avec la fiche A ainsi que les marchands semi s dentaires qu il faut recenser l aide de la fiche 34 Les fiches de recensement L pr sente section a pour but de pr senter et d expliquer l utilisation de l instrument retenu pour collecter l information les fiches de recensement Au nombre de trois celles ci diff re
175. urs ind pendants A Dar es Salaam et Manille la premi re phase de l enqu te s est limit e une op ration de listage A Dar es Salaam tous les m nages ont t num rot s et on a not l adresse du m nage ou les informations permettant de le retrouver ainsi que le nom du chef de m nage On a galement pris en compte des informations sur les autres membres du m nage leur nom leur sexe et leur ge La question suivante tait ensuite pos e tout membre g de cinq ans et plus Est ce que xxx travaille en tant qu ind pendant afin d accro tre le revenu quelque moment de l ann e Chaque membre du m nage ainsi identifi en tant qu op rateur conomique l information tait ensuite collect e sur le nombre d employ s en excluant l op rateur lui m me ses associ s et les aides familiaux Pour les micro entreprises occupant jusqu dix travailleurs le type d activit tait enregistr suivant une liste de 11 codes d activit s Manille la premi re phase d enqu te consistait tablir une liste compl te des immeubles des m nages et des unit s conomiques dans la zone chantillon L objectif poursuivi tait d assurer une bonne couverture des activit s conomiques pratiqu es au sein du foyer ou en dehors par les membres du m nage Cette proc dure a permis de localiser les interview s l utilisation principale de l immeuble si une personne ou un groupe de personnes r side habituelle
176. ux boucles d oreille bracelets cha nes chapelets gourmettes lunettes montres montres lectroniques parures 6224 OBJETS D ART tableaux 6225 QUINCAILLERIE articles de m nage balais bougies cadenas cordes coupe coupe couteaux daba ponges fourneaux houes lampes p trole lampions m che de lampe outillage pelles piles Nomenclature des produits du commerce de rue produits de la forge toile cir e 6226 MAT RIEL LECTRIQUE ampoules prises 6227 VAISSELLE USTENSILES CUISINE articles de salon articles plastique bassines plastique bois calebasses canaris couteaux cuvettes aluminium marmites objets de m nage paniers poteries pots pots pour douche savonni res seaux plastiques thermos ustensiles de cuisine ustensiles plastique 6229 BOIS D OEUVRE bambou caisses d mont es madriers 6231 MAT RIAUX DE CONSTRUCTION agr gats bois de charpente bois de construction bottes de paille briques briques en ciment ciment ciment reconditionn graviers linteaux mat riel de plomberie mat riel sanitaire pierres sable sable et gravier 6232 MEUBLES ET ARTICLES D AMEUBLEMENT matelas matelas mousse meubles nattes nattes tress es paillassons Manuel m thodologique pour le recensement des tablissements conomiques informels rideaux en branches de palme 6234 PI CES D TACH ES b quilles moto enjoliveurs essuie glaces 6236 CARBURANTS LUBRIFIANTS essence gasoil graisse huile moteu
177. vi des programmes d assistance et des politiques de soutien destin es sp cifiquement l ensemble ou une partie du secteur informel en vue d augmenter le potentiel de production et les possibilit s d emploi et de cr ation de revenus des unit s du secteur informel d am liorer les conditions de travail et la protection sociale et juridique des travailleurs du secteur informel de mettre au point une r glementation appropri e et de promouvoir l organisation des producteurs et des travailleurs du secteur informel 3 Notion op rationnelle d conomie informelle Par conomie informelle on entend l ensemble h t rog ne de pratiques marchandes organis es autour des petites activit s de fabrication de services et de commerce qui pr sentent des caract ristiques socio conomiques et juridico institutionnelles diff rentes des entrepris s modernes Ces activit s contribuent de mani re d cisive la production nationale l emploi la distribution des revenus si modestes soient ils la formation des jeunes et la satisfaction des besoins essentiels de la population L conomie informelle englobe l ensemble des pratiques organis es lors de l exercice de certaines activit s conomiques r pondant des crit res sp cifiques d organisation de fonctionnement et d investissement Il n existe pas de d finition universellement admise de l tablissement informel Quand bien m me elle existerait l exp rience a mo
178. vit s dans une phase ult rieure un s minaire pourra tre organis avec la participation de l ensemble des acteurs sociaux et institutionnels concern s par le d veloppement du secteur en particulier les groupements d artisans Ce s minaire permettra de faire le point sur la situation du secteur informel et sur les exp rimentations qui sont ou qui ont t men es dans le pays Il sera l occasion d ouvrir un d bat sur les politiques programmes et m thodes mettre en oeuvre pour encourager le secteur Enfin les r sultats des enqu tes et tudes ainsi que le d bat qui aura anim le s minaire national feront l objet d une publication synth tique Les sections qui suivent sont consacr es exclusivement aux concepts notions et m thodologie se rapportant la premi re phase de ce programme de recherche le recensement des tablissements conomiques en milieu urbain 12 C Objectifs du recensement omme toute op ration censitaire celle ci aspire tre exhaustive tant au plan conomique que spatial A ce titre sont concern s tous les tablissements sans distinction de taille ou de modalit de fonctionnement et toutes les activit s conomiques quelle que soit la branche d appartenance Au plan spatial le recensement s efforcera de ratisser sans exception toutes les zones r sidentielle commerciale et administrative localis es dans le p rim tre urbain b Le recensement
179. vue le recensement s efforcera d tre exhaustif il couvre aussi bien les grandes entreprises publiques et priv es que les toutes petites unit s conomiques L exhaustivit de l op ration du point de vue spatial est une r gle imp rative pour les agents recenseurs le ratissage du territoire doit tre complet Il ne doit avoir en principe aucune exception sauf celles express ment d cid es L agent recenseur n a donc pas d cider que tel lot r sidentiel n inclut pas d activit s sans l avoir v rifi au pr alable en en faisant le tour complet Il en est de m me de la pr cision des informations recueillies Etant donn que le recensement doit aussi servir de base de sondage pour l enqu te il importe qu un tablissement recens puisse tre facilement retrouv cela signifie que le nom de la personne ou la raison sociale l tablissement et surtout l adresse la localisation et l implantation de ce dernier doivent tre not s avec pr cision Aux exceptions pr s qui pourraient tre d cid es toutes les activit s conomiques sont saisies qu elles s exercent dans un local abrit ou dans la cour d une concession activit s s dentaires ou l ext rieur hors b timent activit s semi s dentaires et activit s ambulantes Une fiche A compl te est remplie pour les premi res une fiche B plus simple est appliqu e pour les activit s semi s dentaires et une troisi me fiche C
180. x ou de personnes Celle ci est d finie comme une entit cr e par une proc dure juridique dont la raison sociale est consign e dans un registre officiel Du point de vue juridique est appel e entreprise individuelle l unit conomique qui appartient un individu En d autres termes elle n a pas de personnalit juridique distincte de celle de son exploitant Une entreprise individuelle n est donc pas seulement une entreprise qui emploie une seule personne elle peut en employer plusieurs N anmoins toutes les entreprises individuelles ne sont pas informelles En effet nombre d entre elles sont modernes tant du point de vue des facteurs de production main d oeuvre hautement qualifi e technologie sophistiqu e que du mode de fonctionnement ou de l insertion dans l environnement institutionnel et l gislatif Ce crit re est donc trop vaste et tr s vague pour d finir lui seul le caract re informel d un tablissement Il l est d ailleurs pour une seconde raison certains chefs d entreprise d clarent tort aux agents recenseurs que leur tablissement est une soci t C est le cas de certains gros et moyens commer ants En dehors de la forme juridique de soci t propre au secteur moderne il existe diverses formes d associations de personnes poss dant et entreprenant des activit s conomiques Dans la fiche de recensement une distinction a t tablie entre les coop ratives et les autres forme

pour le recensement - International Labour Organization

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