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Guide pour la mise en place de

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1. No Pays Contributions indirectes Taxes de vente Droits d importation 1 Albanie 8 5 UCL 20 cigs 22 25 droit de douane 1 importations de Bosnie Herz govine 2 Allemagne 92 2 UCL 1000 cigs 21 96 du PD 16 3 Arm nie 4 3 US 1000 cigs filtre 20 10 2 2 US 1000 cigs sans filtre 4 Autriche 246 UCL 1000 cigs ou 20 42 du P 5 Azerba djan 50 15 6 larus 1 8 EUR 1000 cigs filtre 20 30 min 3 EUR 1000cigs ex URSS et PVD 0 8 EUR 1000 cigs sans filtre exempt s Autres droits import 0 15 22 5 0 5 EUR 1000 cigs papirossi sur importations provenant des PVD Tha elgique 521 UCL 1000 cigs 21 47 36 du PD 8 osnie 0 88 2 3 UCL paquet selon teneur 20 15 autres droits import 1 Herz govine en goudrons 9 ulgarie 30 et 2000UCL 1000 cigs filtre 20 68 min 13 1 EUR 1000 cigs autres droits 10 et 1000 UCL 1000 cigs sans import 2 droits import pr f rentiels pour filtre Turquie et CEFTA 10 Chypre 6 38 UCL kg 27 UCL kg taxe luxe 8 68 4 Contribution indirecte pr f rentielle pour UE et cigs locales 11 anemark 606 8 UCL 1000 cigs 25 ce 21 22 du PD 12 Espagne 500 UCL 1000 cigs 16 54 du 13 Estonie 5 5 UCL paquet 18 14 F d ration de 4 8 30 UCL 1000 cigs selon filtre 20 33 min 3 EUR 1000 cigs autres droits ussie et longueur import 2 EUR 1000 cigs 15 Finlande 90 UCL 1000 cigs 22 50 du 16 Franc 54 5
2. L IATH propose gratuitement ses principaux services un certain nombre d organismes contacts qui peuvent tre des institutions publiques de sant des ONG telles que les associations contre le cancer et les maladies cardiaques et respiratoires des associations de consommateurs ou des groupes antitabac actifs En ao t 2003 l IATH comptait 265 organismes contacts dans 118 pays Source 18 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Encadr 8 The Clearinghouse for Tobacco Control C TOB Ce centre d change d informations a t cr par le centre national anti poisons de l Universiti Sains Malaysia USM gr ce une subvention de la Rockefeller Foundation Il s agit d un site Web 75 qui regroupe une documentation base factuelle sur le tabac ainsi que des synth ses r sum s et comparaisons il s adresse aux professionnels des soins de sant aux responsables des PNAT aux militants antitabac et au grand public et s efforce d offrir des services en diff rentes langues afin de faciliter les changes d informations tout en pr voyant une communication et un enseignement interactifs Le C TOB propose les services suivants e il distribue des mat riels antitabac gratuits ou de faible co t puis s dans une collection rassembl e de fa on syst matique il collecte galement de fa on syst matique des ressources culturellement diverses concernant la pr vention les interventions et les
3. 7 Guide pour la mondale dele Sam Mise en place de L ACTION ANTITABAC Outils pour poursuivre la lutte antitabac au XXI si cle Guide pour la mise en place de l action antitabac Catalogage la source Biblioth que de POMS Initiative de POMS pour un monde sans tabac Guide pour la mise en place de l action antitabac Outils pour poursuivre la lutte antitabac au XXIe si cle 1 Tabagisme pr vention et contr le 2 Tabac effets ind sirables 3 Industrie tabac l gislation 4 Programme national sant organisation et administration 5 Manuel I Titre IL Serie ISBN 92 4 254658 5 Classification LC NLM HV 5763 Organisation mondiale de la Sant 2006 Tous droits r serv s Il est possible de se procurer les publications de l Organisation mondiale de la Sant aupr s des Editions de POMS Organisation mondiale de la Sant 20 avenue Appia 1211 Gen ve 27 Suisse t l phone 41 22 791 3264 t l copie 41 22 791 4857 adresse lectronique bookorders who int Les demandes relatives la permission de reproduire ou de traduire des publications de POMS que ce soit pour la vente ou une diffusion non commerciale doivent tre envoy es aux Editions de POMS l adresse ci dessus t l copie 41 22 791 4806 adresse lectronique permissions who int Les appellations employ es dans la pr sente publication et la pr sentation des donn es qui y figu
4. cccccccssccesseceseeceseeeesceessseceesaeeeees 217 La CCLAT OMS une aide internationale aux pays pour affronter l industrie AU TADAC Free s tite rate AN EEE A E A eme Walia bold A E O 227 R SUM arora ineert EE EEE AE ET anse etes R E elec se 227 Annexe 1 Acc s et exploration des documents internes de l industrie du tabac 230 Constituer des partenariats efficaces 235 Ler ledes ONG ccasseesesssatvvaeenteat nigi e a neia i es 236 Ce que peuvent faire les Na en maman 238 15 16 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Les structures du mouvement antitabac 241 Suivi surveillance valuation et rapports 245 Introduction et d finitions 246 Lasurveilance issssnse E EN 247 D SERT A E E E A 259 L administration de la surveillance et de l valuation 269 Annexe 1 Questionnaire STEPS pour les facteurs de risque des MNT 271 Annexe 2 Guide d instructions sur les questions portant sur le tabagisme 284 Recherche et change d informations 287 ntrOdtictiOniss anaana iaaa aaa iaia 288 Des hypoth ses aux politiques 288 La recherche et l change d informations en mati re de lutte antitabac et la convention cadre de POMS pour la lutte antitabac CCLAT OMS 290 Les d fis d une recherche efficace pour la lutte antitabac oo eects 296 La recherche dan
5. Les pays pourront ajouter des illustrations ou photographies selon les besoins Recherche et echange d informations En r gle g n rale celui qui r ussit dans la vie est celui qui poss de les meilleures informations Benjamin Disraeli RECHERCHE ET ECHANGE D INFORMATIONS INTRODUCTION Il existe aujourd hui un consensus g n ral et scientifique quant au danger que repr sente le tabac envers la sant humaine Pourtant le tabac demeure socialement acceptable dans bien des lieux du monde ce qui t moigne du succ s de l industrie du tabac dans sa promotion d un produit dangereux R duire la charge mondiale de mortalit et de morbidit li es au tabagisme suppose donc que chacun reconnaisse les dangers du tabac et prenne conscience de la nature manipulatrice des cigarettiers ce qui implique d employer des moyens de collecte syst matique des donn es concernant les ravages du tabagisme et les d marches promotionnelles de l industrie en faveur de ce produit nocif aussi bien que des circuits de diffusion de l information scientifique dans le grand public DES HYPOTH SES AUX POLITIQUES Les enseignements de l histoire de la lutte antitabac Pour convaincre les individus les communaut s et les pouvoirs publics d agir de fa on r duire la consommation de tabac il est indispensable de mener des recherches syst matiques et d en vulgariser les r sultats aupr s des populations Tout disposit
6. D innombrables tudes ont montr que l augmentation des taxes r duisait le nombre des fumeurs et le nombre des d c s li s au tabagisme Les hausses de prix poussent certains fumeurs s arr ter et vitent d autres de devenir des fumeurs r guliers ou permanents Elles r duisent de plus le nombre des anciens fumeurs qui recommencent fumer ainsi que la consommation des fumeurs Les enfants et les adolescents r agissent davantage que les adultes aux changements de prix des biens de consommation savoir qu en cas de hausse des prix il est plus probable qu ils r duiront leur consommation Une telle intervention aura donc sur eux un effet important De fa on analogue les personnes revenus modestes sont plus r actives que les plus ais es et il est donc probable que l effet sera plus marqu dans les pays en d veloppement o la consommation de tabac s accro t encore Les mod les labor s pour ce rapport montrent que des hausses de taxes accroissant de 10 le prix r el mondial des cigarettes feraient baisser de 40 millions le nombre des fumeurs vivants en 1995 et permettraient d viter au moins 10 millions de d c s li s au tabac Mythe 6 Les gouvernements subiront des pertes de recettes s ils augmentent les taxes sur le tabac car les gens ach teront moins de cigarettes R alit Faux Les chiffres sont parlants le calcul montre que m me des hausses de taxes tr s importantes r duisent la
7. Source Siwarak 79 Au maximum 1 15 des taxes sur le tabac et licences de vente Budget de l tat 2 des contributions indirectes sur le tabac et l alcool 213 214 ETUDE DES MESURES ECONOMIQUES ET DES INITIATIVES DE FINANCEMENT R f rences 1 Jha P Chaloupka F ds Tobacco control in developing countries New York Oxford University Press 2002 2 Sunley EM Yurekli A Chaloupka F The design administration and potential revenue of tobacco excises In Jha P Chaloupka F ds Tobacco control in developing countries Oxford Oxford University Press 2002 3 OMS Service de l information publique Tobacco Facts 1 In Tobacco control in developing countries Media information kit Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2002 4 Scott Radway Sin taxes to help fund SARS work PacificDaily News 6 juillet 2003 5 Guindon GE Tobin S Yach D Trend and affordability of cigarette prices ample room for tax increases and related health gains Tobacco Control mars 2002 11 35 43 6 Guindon GE Boisclair D Past current and future trends in tobacco use HNP Discussion Paper no 6 Economics of Tobacco Control Paper no 6 Banque Mondiale 2003 7 Banque mondiale Maitriser l pid mie L tat et les aspects conomiques de la lutte contre le tabagisme Washington DC Banque mondiale 2000 http www1 worldbank org tobacco Curbing Tobacco French pdf 8 Une recension des dommages
8. ce processus C est ainsi que dans le cadre de son action de renforcement des capacit s nationales de lutte antitabac POMS a fourni plusieurs pays de diff rentes r gions des cr dits de d marrage destin s lancer ou renforcer les activit s nationales contre le tabagisme dans des domaines d intervention essentiels L OMS a galement fourni une assistance technique ces pays en organisant des s minaires tels que celui qui s est tenu Rio de Janeiro pour le groupe des pays de langue portugaise Le projet de la Fondation des Nations Unies FNU Protection des jeunes contre le tabagisme dans cinq pays int gre le cadre OMS de renforcement des capacit s nationales Plusieurs pays pilotes ont affect des cadres nationaux la lutte antitabac et travaillent actuellement l laboration de plans d action nationaux et la mise sur pied d interventions antitabac dans certains domaines essentiels Au titre de ce projet des partenariats antitabac de base ont t constitu s au niveau des pays entre diff rents minist res des instituts de sant publique des ONG ainsi que d autres organismes internationaux susceptibles de contribuer la durabilit de la lutte antitabac GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Le processus de la CCLAT OMS s est en outre acquis le soutien de la soci t civile notamment parmi les ONG Aux premiers temps des n gociations en 1998 seule une poign e d ONG bien inform
9. t expos des milliards de dollars d images publicitaires et promotionnelles qui tablissent un climat sympathique et familier l gard des produits du tabac un climat dans lequel fumer para t valorisant convivial et int grant Les jeunes sont peu pr s incapables de se rem morer le moindre message antitabac pass la t l vision ou au cin ma mais se souviennent fort bien des films montrant des fumeurs et savent reconna tre les acteurs et actrices que leurs r les pr sentent comme fumeurs Messages dissuasifs par une campagne intense dans les m dias de masse on peut obtenir une r duction sensible des quantit s de tabac fum es tant par les adultes que par les jeunes On voit donc qu une action ducative globale associant des interventions dans les m dias les coles et les communaut s est de nature retarder ou pr venir l habitude de fumer chez les adolescents Les questions relevant de ce domaine concernent e la r ceptivit des jeunes la publicit et aux autres m thodes de promotion du tabac e la perception des messages antitabac chez les jeunes et leur exposition ces messages GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Acc s aux cigarettes Dans de nombreux pays la loi interdit la vente de cigarettes aux mineurs en dessous d un certain ge le plus souvent 15 ou 18 ans Ces questions permettent de constater dans quelle mesure les jeunes peuvent se procurer des cigaret
10. une hausse des taxes le producteur oligopoliste ou montant inf rieur une taxe proportionnelle 4 Sila taxe proportionnelle s applique au prix la production le de r duire sa base imposable 5 La taxation sp cifique est plus simple g rer particuli rement Monopoliste aura tendance r percu roducteur risque de vendre ses cigare pour les pays administration fiscale en comptant les marchandises et en marquant ou en timbrant es unit s tax es 6 Dans les pays en d veloppement il sera peut tre difficile d administrer une taxe sur la valeur propo sont sous valu s en raison de l inexistence de march s organis s II y a l une source possible de per er dans ses prix un montant sup rieur a une taxe sp cifique mais un es un interm diaire apparent pour un prix artificiellement bas afin aible II est facile aux inspecteurs du fisc d tablir et de v rifier les bases rtionnelle si les prix de march des marchandises ne sont pas fix s ou e de recettes fiscales importante 7 La taxation proportionnelle implique que toute hausse de prix au consommateur ira l tat en tant que recette fiscale ETUDE DES MESURES ECONOMIQUES ET DES INITIATIVES DE FINANCEMENT Co t des maladies li es au tabac Le co t de l pid mie de tabagisme en termes de maladies li es au tabac de d c s pr matur s et de pertes de productivit constitue un argument central pour susciter un soutien politique
11. 1998 http www naag org tobac cigmsa rtf 5 Bero L Implications of the tobacco industry documents for public health and policy Annual Review of Public Health 2003 24 3 1 3 22 http publhealth annualreviews org cgi content abstract 24 1 267 6 Pan American Health Organization Profits over People Washington DC PAHO novembre 2002 www paho org 7 Bialous S Fox B Glantz S Tobacco industry allegations of illegal lobbying and state tobacco control American Journal of Public Health 2001 91 1 62 67 8 Philip Morris Companies Inc Five Year Plan 1995 1999 Confidential 1994 Strategic Plan Virginia USA Philip Morris Date d acc s 23 septembre 2001 Bates No 2 031590820 2031591093 www pmdocs com 9 Rosenberg J Siegel M The use of corporate sponsorship as a tobacco marketing tool a review of tobacco industry sponsorship in the United States 1995 1999 Tobacco Control 2001 10 Automne 239 246 http tc bmjjournals com cgi content full 10 3 239 http www ftc gov os comments tobaccocomments2 sponsorship pdf 10 Anon BAT Co 1996 1998 Company Plan Minnesota Document Depository BAT Co Strategic Plan Date d acc s 26 septembre 2001 Bates No 800250638 800250704 11 Chaloupka FJ et al Tax price and cigarette smoking evidence from the tobacco documents and implications for tobacco company marketing strategies Tobacco Control 2002 11 Suppl 1 62 72 12 Neuman M
12. En outre les personnes et associations qui seront engag es dans l application des futures mesures antitabac devront participer d s le d part l laboration des politiques Les responsables politiques et les m dias jouent un r le central dans le processus d adoption des politiques Les m dias peuvent donner forme au d bat politique ils peuvent aussi influencer les d cideurs en leur rappelant publiquement les attentes de la population et en montrant celle ci quelle confiance elle peut leur accorder On peut trouver des sympathisants de la cause antitabac dans tous les partis politiques il conviendra de les rep rer et de leur apporter le soutien n cessaire Souvent on pourra habiller les interventions antitabac de fa on toucher les points sensibles chez les d cideurs On peut par exemple pr senter les r glements interdisant de fumer dans certains lieux publics comme prot geant la s curit et la sant des enfants Pour parvenir au r sultat souhait il est essentiel de bien concevoir la coordination des strat gies adopt es envers les m dias et les milieux politiques L Encadr 2 d crit comment en Turquie on a su mettre un terme un programme de pr vention de la fum e chez les jeunes organis par l industrie du tabac COMMENT AFFRONTER L INDUSTRIE DU TABAC Encadr 2 Une action coordonn e pour pr venir un partenariat universit industrie en Turquie Les documents de Philip Morris indiquent qu
13. Et logiquement plus une mesure antitabac pr vue aura d impact plus la r sistance des multinationales cette mesure sera acharn e Pour ceux qui s efforcent de limiter la consommation de tabac il est extr mement important de conna tre les strat gies mises en uvre par l industrie pour promouvoir la poursuite de cette consommation et s opposer toute intervention de sant publique efficace Les tats et les professionnels de la sant publique aussi bien que l ensemble de la population peuvent aujourd hui conforter leur action antitabac en consultant des documents internes de l industrie du tabac autrefois secrets qui permettent de mieux comprendre ses strat gies voir Encadr 2 et Chapitre 13 Les quelque 38 millions de pages que repr sentent ces documents comprennent des plans de d veloppement classiques visant accro tre les ventes les profits et les parts de march ainsi que des analyses de la concurrence Elles comprennent galement plusieurs milliers de pages concernant les recherches financ es par l industrie sur des th mes comme la d pendance nicotinique et les effets de la consommation de tabac sur la sant ou tentant de r futer les preuves scientifiques de la nocivit de l exposition la fum e de tabac De toute autre port e sont les documents qui d taillent les strat gies d entreprise et de relations publiques Ils d voilent largement les actions de lobbying et de relations publiques men
14. On d couvrit avec surprise l poque que ces femmes pr sentaient un risque nettement accru de d c s par cancer du poumon bien que n ayant jamais fum une seule cigarette Hirayama et al estimaient que le tabagisme passif c est dire l inhalation de la fum e de leurs poux tait la cause de cette augmentation du risque de cancer chez ces femmes Par la suite quelque 40 autres tudes sont venues confirmer ce lien La recherche montre aujourd hui que le tabagisme passif peut galement donner lieu d autres maladies potentiellement l tales comme les maladies cardiaques et les attaques c r brales tandis que les preuves scientifiques des effets nocifs du tabagisme passif continuent de s accumuler Tableau 1 Les effets nocifs du tabac Systeme ou organe corporel Effets nocifs av r s ou suppos s de la fum e de cigarette Poumons Cancer du poumon Bronchite chronique Asthme plus s v re Risque accru de d velopper diverses infections respiratoires Maladie coronarienne Angine de poitrine Attaque cardiaque Risque accru d attaques cardiaques r p t es Arythmie e An vrisme aortique Cardiomyopathie Coeur Syst me Effets nocifs av r s ou suppos s ou organe de la fum e de cigarette corporel Squelette e D g n rescence discale e Ost oporose e Ost oarthrite e Chirurgie dorsale moins efficace e Gu rison fracture ralentie e L sions musculo squelettiques Sant e
15. TVA 15 ducation 2 anciens combattants 100 taxe additionnelle 10 fonds de d fense 32 Ukraine 2 5 EUR 1000 cigs sans filtre 2 5 EUR 1000 cigs pays de l ex URSS exempts 3 EUR 1000 cigs filtre de droits import 33 Serbie et 40 et 0 6 UCL paquet qualit de 21 Mont n gro base 50 et 0 7 UCL paquet qualit UCL Unit de compte locale PD Prix de d tail Source Tobacco Control Resource Center 14 extra 70 et 1 UCL paquet sous licence trang re ou import GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Prix de vente au d tail de 20 cigarettes TTC Marque nationale Marque trang re Sources US Monnaie US Monnaie Source locale locale ERC 1999 2 16 4000 00 3 03 5600 0 EIU automne 1999 ERC 1999 0 19 25 1 07 13 5 Enqu te ACS OMS 2000 ERC 1999 7 28 57 00 7 28 57 0 EIU automne 1999 ERC 1999 Vy 980 00 52 3200 0 EIU automne 1999 ERC 1999 2 61 5 48 2 93 6 15 EIU automne 1999 ERC et USDA 1999 0 99 3 99 1 21 489 EIU automne 1999 ERC 1999 0 80 1300 00 1 53 2500 00 EIU automne 1999 6 27 6 27 EIU automne 1999 ERC 1999 071 30 5 135 58 0 Enqu te ACS OMS 2000 ERC 1999 141 175 00 De 290 0 EIU automne 1999 ERC 1999 420 345 432 35 5 EIU automne 1999 ERC 1999 2 88 4 40 2 94 45 EIU automne 1999 ERC 1999 0 99 450 0 1 32 600 0 EIU automne 1999 ERC 1999 0 55 1 00 Enqu te OMS
16. du plan en obtenant son approbation officielle par le gouvernement Alors seulement il pourra entrer en application LE LANCEMENT DU PLAN D ACTION NATIONAL L existence du plan d action national et son adoption officielle devront faire l objet d une large publicit afin que la population soit inform e de la d cision nationale de r duire la consommation de tabac On pourra proc der de diff rentes fa ons par exemple lors d une conf rence de presse ou autre v nement m diatis voir Chapitre 9 Certains pays ont choisi de faire co ncider le lancement de leur plan avec les c r monies de la Journ e mondiale sans tabac Il s agit l d une mani re efficace de capter l attention du public et assurer une vaste couverture m diatique 74 L LABORATION D UN PLAN D ACTION NATIONAL CONSIDERATIONS DIVERSES Dans les pays de dimensions relativement modestes adoption du plan d action national suffira amorcer un processus durable de lutte antitabac En revanche dans les grands pays et ceux forte population l administration des politiques antitabac est souvent d l gu e aux autorit s locales Dans certains cas celles ci sont m me en avance par rapport l action antitabac nationale Lorsque les autorit s locales ont un r le jouer dans la lutte antitabac il pourra tre extr mement utile de mettre en place une infrastructure compl mentaire et un plan d action au niveau local pour parvenir
17. et propose des conseils pratiques pour concevoir des programmes nationaux viables de lutte antitabac Les auteurs qui y ont contribu ont t choisis en raison de leur exp rience et de leur comp tence technique dans les divers domaines voqu s Leur s lection a tenu le plus grand compte de l quilibre entre les sexes et de la r partition g opolitique de sorte que toutes les R gions de POMS sont repr sent es par des auteurs originaires de pays d velopp s comme en d veloppement Ce manuel ne se pr tend ni d finitif ni prescriptif Il rassemble des informations de diverses sources qui refl tent les exp riences de diff rents tats Membres et leurs sp cificit s sociopolitiques et culturelles La lutte antitabac tant encore un domaine relativement nouveau de la sant publique il est pr voir que de nouvelles approches et de nouvelles perspectives verront le jour dans l avenir Ce manuel est donc consid rer comme un instrument en cours d laboration qui sera r guli rement mis jour pour refl ter les nouvelles exp riences et pratiques des Etats Membres Il se divise en deux parties principales La premi re pr sente les grandes lignes de la lutte antitabac ainsi que les fondements th oriques de action contre le tabagisme On y d crit tout d abord le tabac en tant que facteur de risque de mauvaise sant avec son cort ge de co ts conomiques et sociaux Vient ensuite un examen des strat gies mondiales emp
18. industrie et des gouvernements peuvent se trouver abus s par les programmes de pr vention de la fum e chez les jeunes financ s par l industrie du tabac Les programmes de pr vention de la fum e chez les jeunes propos s par les cigarettiers prescrivent en apparence aux jeunes de ne pas fumer mais s abstiennent de traiter du moindre risque du tabac pour la sant et v hiculent le message que fumer serait une d cision adulte Ces programmes se doublent souvent de programmes tout aussi L INDUSTRIE DU TABAC Figure 2 Philip Morris profits tir s du tabac 1988 1998 march national international en milliards US M Profits nationaux E Profits internationaux sur le tabac sur le tabac 1988 1990 1992 1994 1996 1998 Source Joosens et Ritthiphakde 83 inefficaces de formation des d taillants destin s viter la vente aux mineurs de produits base de tabac De sorte que tout en pr tendant d livrer des messages de sant publique l industrie contr le de fait le calendrier politique et r glementaire et s efforce d viter que les d cideurs politiques n imposent au marketing des restrictions permettant de r duire la consommation 62 82 84 87 Pas plus que les associations les organismes publics ne devraient accepter aucun financement de la part de l industrie du tabac LOMS conseille aux gouvernements d viter toute forme de partenariat avec les entreprises du tabac car toute collaboratio
19. interp n trent davantage 3 la possibilit se fait jour d appliquer des instruments juridiques internationaux pour affronter les probl mes mondiaux de sant publique 4 La mondialisation s accompagne d un besoin de normes et engagements thiques et scientifiques mondiaux qui soient l galement contraignants 5 qui s attaquent aux menaces globales pesant sur la sant et qui offrent des occasions d am liorer la sant L int gration mondiale a engendr un d placement de paradigme la sant publique est devenue un sujet d int r t mondial et les pays reconnaissent la dimension mondiale de la sant publique De ce point de vue les r sultats de sant publique d sir s peuvent s analyser comme des biens publics mondiaux BPM de sant 6 Parmi les BPM on distingue entre les BPM interm diaires et les BPM finaux e Les BPM interm diaires sont ceux comme les r gimes juridiques internationaux qui contribuent la production de BPM finaux 7 e Les BPM finaux constituent des r sultats plut t que des biens au sens habituel du terme Ils peuvent tre mat riels comme l environnement ou le patrimoine commun de l humanit ou immat riels comme la paix ou la stabilit financi re Puisqu il n existe pas d autorit supranationale en mesure de produire des biens publics mondiaux il est n cessaire de renforcer l action intersectorielle la coop ration internationale et les partenariats pour
20. jour d fendu l usage du tabac en avan ant que celui ci aidait l conomie de son pays puisque les fumeurs meurent plus jeunes et quel l tat n a pas s en occuper dans leurs vieux jours En 2001 Philip Morris a produit un rapport distribu au parlement de la R publique tch que qui reprenait les propos teint s d humour noir de M Zeman en vue de bloquer l adoption d un ensemble de mesures antitabac Pour vanter les bienfaits du tabac ce rapport arguait que en d c dant jeunes les fumeurs avaient fait conomiser la R publique tch que US 30 millions sur l ann e 1999 en soins de sant retraites et tablissements du troisi me ge Apr s une fuite dans les m dias l un des principaux quotidiens tch ques d nonga le rapport comme monstrueux et extr mement grave ajoutant aux Etats Unis ils Philip Morris n oseraient jamais dire une chose pareille m me sous le sceau du secret Face a un tel toll Philip Morris prit conscience de l norme erreur commise avec ce rapport la fin juillet 2001 la multinationale reconnut publiquement que ce dernier faisait preuve d aberration mentale et d une absence totale et inacceptable de prise en compte des valeurs humaines les plus fondamentales La d cision de commander ce rapport n tait pas seulement une terrible erreur C tait un mal Nous tous chez Philip Morris qui que nous soyons nous en sommes profond ment navr s selon M
21. laborer des messages efficaces 1 Donner au message une personnalit Le rendre attrayant pour qu il fasse impression 2 Positionner le message avec prudence V rifier soigneusement s il cadre avec le style de vie et les valeurs du public cible 3 Mettre en avant un b n fice incontestable qui corresponde un besoin r el au sein du public cible 4 tablir un climat de confiance Le message devra tre simple direct empathique et cr dible 5 Parler la fois au c ur et l esprit Conf rer au message un caract re aussi motionnel qu intellectuel 6 Tenir le cap S assurer que le message concerne directement la question de sant traiter Commencer par les contenus du message En fonction des r sultats de l analyse et du cadre strat gique laborer les concepts du message en rep rant les mots cl s th mes ou histoires ainsi que les images visuelles qui refl tent la strat gie d ensemble Pour que les messages produisent un maximum d effet ils devront rester clairs et simples on vitera la complexit Souligner les avantages et solutions pratiques qui r pondent aux besoins des gens voir Encadr 5 lt COMMUNIQUER ET SENSIBILISER POUR ATTEINDRE LA MASSE CRITIQUE Encadr 5 viter les messages inefficaces 1 Les messages non sp cifiques Du fait des diff rences entre individus autant que des diff rences d ge de sexe d ducation et de pr disposition psychologique les personnes
22. quoi pourquoi quand o qui et comment relatives l information fournie Il doit inciter le lecteur poursuivre tout lui en apportant l essentiel des renseignements pour le cas o il en d ciderait autrement Ce paragraphe sera r dig en phrases br ves et claires et tiendra en deux trois lignes Coordonn es de contact Pour viter de surcharger le corps du texte on renverra tous les renseignements n cessaires la fin du communiqu Les coordonn es comprendront les noms adresses lectroniques et num ros de t l phone des porte parole contacter pour toute autre information Indiquer les horaires auxquels ces personnes seront joignables Si l on s attend des questions de la presse internationale on indiquera le lieu et le fuseau horaire o se trouvent les porte parole ces derniers seront au moins au nombre de deux et l on v rifiera l exactitude des num ros de t l phone fournis Les d tails tels que l adresse pr cise du lieu o se tiendra une conf rence de presse d ailleurs plus importante dans les avis la presse ou les titres et noms complets de l auteur d un rapport mentionn dans le texte principal seront renvoy s en bas de page Ce pourra aussi tre le cas des adresses Web de sites o trouver des renseignements compl mentaires au communiqu de presse L encadr prise de photos Cette possibilit est ouverte situ en d but de communiqu un tel
23. tats Unis d Am rique et la Tha lande o un marketing social et des campagnes de communication efficaces ont permis de r duire l usage du tabac Chapitre 9 L action dans les m dias Les m dias jouent un r le crucial dans toute campagne antitabac Les moyens de communication de masse sont souvent le meilleur canal pour diffuser rapidement des messages d information antitabac aupr s d un large public Les m dias qui contribuent forger l opinion publique influencent les dirigeants politiques bien souvent l int r t xix RESUME D ORIENTATION port par les m dias un sujet donn pourra peser sur les politiques des gouvernements C est pourquoi il est essentiel d tablir de bonnes relations de travail avec les professionnels des m dias Ce chapitre propose des conseils pratiques sur la mani re de cultiver de telles relations et d obtenir une large couverture m diatique de la lutte antitabac m me avec des ressources limit es On y trouvera les aspects qui font d un v nement un bon sujet d actualit et ceux qui caract risent un bon porte parole On y livre aussi des trucs pratiques sur la fa on de r diger diff rents types de textes essentiels la communication dans les m dias tels que courriers des lecteurs libres opinions et communiqu s de presse avec des exemples concrets Le chapitre s ach ve en rappelant que les m dias peuvent aussi devenir des avocats efficaces de la lutte antitabac
24. un changement de l gislation e S minaires provinciaux sur la planification le suivi et l valuation des interventions communautaires Encadr 7 p 114 FORMATION ET EDUCATION Plan propos pour un pays a pr valence moyenne a faible et diverses mesures antitabac e S minaire national de sensibilisation concernant les faiblesses de la l gislation et autres obstacles la r duction du tabagisme voir Encadr 4 p 112 e S minaire national destin renforcer les capacit s de recherche afin d entreprendre des enqu tes nationales de pr valence et des valuations rapides ou une recherche sociale sur les facteurs qui influencent la consommation de tabac les obstacles la lutte antitabac Encadr 6 p 114 modifier e S minaires provinciaux et de district sur le sevrage tabagique destin s aux professionnels de la sant travaillant avec les populations cibles voir Encadr 5 p 113 e S minaires nationaux et provinciaux de diffusion et de planification destin s d battre des obstacles identifi s apr s le deuxi me s minaire national et laborer les strat gies appropri es e S minaires provinciaux sur la planification le suivi et l valuation des interventions communautaires Encadr 7 p 114 R f rences 1 L ducation pour la sant Manuel d ducation 3 Helping smokers change a resource pack for pour la sant dans l optique des soins de sant training health profes
25. 2001 http www bat com oneweb sites uk__3mnfen nsf vwPagesWebLive DOs2ADR K opendocument amp TMP 1 79 Anon Proposal for a voluntary code for cigarette advertising Proposal Guildford Depository Date d acc s 21 septembre 2001 Bates No 500899945 500899446 80 Non Smokers Rights Association 4 catalogue of deception the use and abuse of voluntary regulation of tobacco advertising in Canada Ottawa Non Smokers Rights Association 1986 81 Saloojee Y Hammond R Fatal deception the tobacco industry new global standards for tobacco marketing INB 3 Alliance Bulletin Framework Convention Alliance 2001 http fctc org bulletin Issue_14 pdf 82 Pan American Health Association Profits over people Washington DC PAHO novembre 2002 www paho org 83 Joossens Ritthiphakde Role of multinationals and other private actors trade and investment practices Paper presented at the WHO international conference on global tobacco control law Towards a WHO Framework Convention on Tobacco Control New Delhi Inde 2000 http www who int tobacco media en LUK2000X pdf 84 Action on Smoking and Health UK Danger PR in the playground Tobacco industry initiatives on youth smoking Londres ASH UK 2001 http www ash org uk html advspo pdfs playgroundreport pdf 85 Anon Youth Campaigns Philip Morris Virginia USA 29 novembre 1996 Table Date d acc s 23 septembre 2001 Bates
26. 282 183 185 2 Great Britain Scientific Committee on Tobacco and Health SCOTH Report of the Scientific Committee on Tobacco and Health Londres The Stationery Office 1998 3 International Consultation on Environmental Tobacco Smoke ETS and Child Health Geneva 11 14 January 1999 Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1999 WHO NCD TFI 99 10 4 Guindon GE Boisclair D Past current and future trends in tobacco use Washington DC Banque mondiale 2003 Health Nutrition and Population Discussion Paper Economics of Tobacco Control document no 6 5 Rapport sur la Sant dans le Monde 2002 R duire les risques et promouvoir une vie saine Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2002 65 6 Ezzati M Lopez AD Estimates of global mortality attributable to smoking in 2000 Lancet 2003 362 9387 847 852 http www thelancet com journal vol362 iss9387 full Ilan 362 9387 original_research 27132 1 7 Ezzati M Lopez AD Burden of disease attributable to smoking and oral tobacco use Global and regional estimates for 2000 sous presse 8 Rapport sur la sant dans le monde 2001 Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2001 31 9 Peto R Education and debate smoking and death the past 40 years and the next 40 British Medical Journal 1994 309 937 939 10 International Consultation on Environmental Tobacco Smoke ETS and Child Health Geneva 11 14 January 1999 Gen ve
27. Bitton A Glantz S Tobacco industry strategies for influencing European Community tobacco advertising legislation Lancet 2002 359 9314 1323 1330 13 Yach D Bettcher D Globalization of tobacco industry influence and new global responses Tobacco Control 2000 9 2 206 216 14 American Medical Association Pre emption taking the local out of tobacco control American Medical Association 2002 http www ama assn org ama pub category 7323 html 15 DiFranza J Rigotti N Impediments to the enforcement of youth access laws Tobacco Control 1999 8 2 152 155 16 Siegel M et al Preemption in tobacco control Review of an emerging public health problem Journal of the American Medical Association 1997 278 10 858 863 17 DiFranza J Godshall W Tobacco industry efforts hindering enforcement of the ban on tobacco sales to minors actions speak louder than words Tobacco Control 1996 5 2 127 131 18 Jacobson P Wasserman J Raube K The politics of antismoking legislation Journal of Health Politics Policy amp Law 1993 18 4 787 819 19 Jacobson P Wasserman J The implementation and enforcement of tobacco control laws policy implications for activists and the industry Journal of Health Politics Policy amp Law 1999 24 3 567 598 L INDUSTRIE DU TABAC 20 Begay M Traynor M Glantz S The tobacco industry state politics and tobacco education in California American Journal of Public Heal
28. CHANGE D INFORMATIONS changer les informations en temps voulu est vital dans la r ussite de toute strat gie de recherche visant modifier les politiques Dans les pays o le programme antitabac est de cr ation r cente la compr hension des donn es relatives la lutte antitabac et la traduction de ces donn es dans la formulation de politiques effectives d pendront largement de l acc s des informations d tenues par les contreparties locales r gionales et mondiales Les articles publi s constituent en g n ral la pointe du triangle de l information Figure 1 Ce qui implique que les personnes engag es dans la lutte antitabac et notamment le PNAT aient acc s aux revues ou bases de donn es Dans certains pays en d veloppement aux ressources limit es les abonnements peuvent sembler co teux Cependant certaines revues comme Zobacco Control offrent un acc s lectronique gratuit aux ressortissants de pays en d veloppement z5 la base du triangle on trouvera parfois des bases de donn es ou rapports de recherche importants mais non publi s Il existe donc un important besoin d tablir un registre de la recherche sur le tabac afin de rendre accessibles la fois l information et les commentaires son gard Voici quelques uns des obstacles possibles l change d informations sur le tabac dans les pays en d veloppement qui contribuent appauvrir la publication des recherches e Recherche manque de f
29. COMMUNIQUER ET SENSIBILISER POUR ATTEINDRE LA MASSE CRITIQUE Tableau 2 Canaux et actions de communication avantages et inconv nients Types de Actions Avantages Inconv nients canaux Canaux e Conseil e Cr dibilit possible e Peuvent tre co teux interper t l phonique e Permettent le dialogue e Peuvent exiger du temps sonnels e Conseil ambulatoire e Peuvent tre de motivation e Le public vis peut e Instruction d influence ou de soutien tre limit e Information e Tr s efficaces pour enseigner e Difficult possible d utiliser e Discussion et aider soigner es canaux interpersonnels es sources doivent tre elles m mes convaincues et inform es du message Canaux e R unions e Peuvent tre connus e La mise en place organisa publiques et autres cout s et influents peut tre co teuse et tionnels et manifestations e Peuvent engendrer davantage demander du temps commu e R unions et de motivation et de soutien e Risque d insuffisance nautaires conf rences que les seuls m dias de personnalisation d organisations e Campagnes sur les lieux de travail e Parfois peu co teux e Peuvent aider au partage des exp riences e Permettent de toucher un public plus tendu en un m me lieu e Les contraintes de organisation peuvent n cessiter une approbation du message Perte de maitrise du message possible en cas d adaptation aux besoins de l organisation Canaux des m dias de masse e Annonces e
30. Code ID du technicien OOO B3 Code ID de l appareil OO B4 Heure de la prise de sang 0 24 heures ns LI mins LJ C1 B5 Glyc mie jeun Bas Elev Impossible d valuer mmol l 0O O O O Lipides sanguins B6 Code ID du technicien OOO B7 Code ID de l appareil OO B8 Cholest rol total Bas Elev Impossible d valuer mmol l O O O O QUESTIONS SELECTIONNEES ELARGIES B9 Code ID du technicien OOO B 10 Code ID de l appareil OO Bll Triglyc rides Bas Elev Impossible d valuer mmol l O O O O O Code ID du technicien OOO Code ID de l appareil OO HDL Cholest rol Bas Elev Impossible d valuer mmol l O O O O SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS ANNEXE 2 Guide d instructions sur les questions portant sur le tabagisme 1 1 tape 1 Questionnaire auto administr Ce guide d instructions a pour but de pr ciser aux yeux des enqu teurs le contexte et l intention de chaque question Les enqu teurs pourront utiliser cette information au cas o les r pondants demanderaient des claircissements a propos d une question pos e quiils ne seraient pas en mesure de fournir Les enqu teurs et leurs superviseurs s abstiendront de toute interpr tation personnelle a cet gard Les questions a poser figurent en gras les e
31. Control In Smith et al ds Global public goods for health Oxford Oxford University Press 2003 Chapitre 11 4 Yach D Bettcher DW The globalization of public health threats and opportunities American Journal of Public Health 1998 88 s 735 38 5 R solution WHAS1 7 Politique de la sant pour tous pour le XXT si cle Cinquante et uni me Assembl e mondiale de la Sant Gen ve 11 16 mai 1998 http policy who int cgi bin om_isapi dll infobase Wha fr amp softpage Browse Frame Pg42 6 Chen LC Evans TG Cash RA Health as a global public good In Kaul I Grundberg I Stern MA ds Global Public Goods New York Oxford University Press 1999 284 304 7 Kaul I Grundberg I Stern MA Defining global public goods In Kaul I Grundberg I Stern MA ds Global Public Goods New York Oxford University Press 1999 xix xxxviii 8 Taylor A Bettcher DW La convention cadre de POMS pour la lutte antitabac un bien mondial pour la sant publique Bulletin de l Organisation mondiale de la Sant Recueil darticles N 4 2001 28 37 9 Taylor A Bettcher DW Peck R International law and the international legislative process The WHO Framework Convention on Tobacco Control In Smith et al ds Global public goods for health Oxford Oxford University Press 2003 Chapitre 11 10 Rapport sur la sant dans le monde 2002 R duire les risques et promouvoir une vie saine Gen ve Org
32. Le nombre des fumeurs comme celui des cigarettes consomm es par individu n ont jamais t aussi lev s qu aujourd hui Pheure actuelle quelque 1070 millions d hommes et 230 millions de femmes fument ce qui constitue une pid mie d amplitude mondiale L augmentation de la pr valence tabagique chez l homme adulte dans les pays en d veloppement efface la diminution enregistr e dans les pays d velopp s pour la m me population tandis que les femmes fument toujours davantage dans ces derniers pays l exception de quelques uns comme l Australie le Canada les tats Unis d Am rique et le Royaume Uni L industrie du tabac ayant largi ses campagnes de marketing au monde en d veloppement on compte de plus en plus de nouveaux fumeurs dans les pays les moins aptes prendre en charge les graves cons quences du tabagisme sur la sant publique Les entreprises du secteur produisent quelque 7 millions de tonnes de tabac par an Les cigarettes repr sentent l essentiel des produits de cette industrie avec en valeur 96 des ventes totales Chaque ann e les usines d bitent plus de 5 500 milliards de cigarettes soit assez pour fournir 1 000 cigarettes chaque habitant de la plan te L Asie l Australie et PExtr me Orient sont de loin les premiers consommateurs 2 715 milliards de cigarettes suivis par les Am riques 754 milliards l Europe orientale et les anciennes conomies sovi tiques 631 milliards et l Europe occ
33. Par cons quent ils n ont en g n ral gu re de temps pour r diger leur article C est ainsi que des demandes de renseignements peuvent se pr senter en derni re minute et que les interviews se font parfois par t l phone ou courrier lectronique etc Dans ces conditions les agents du programme devront e r pondre rapidement aux demandes de renseignements pour d ventuels sujets Tout retard risquerait d emp cher la parution de l article se montrer souples pour respecter les contraintes du cycle de production journalier des m dias en comprenant bien que ce n est pas le manque d organisation du journaliste ou du professionnel des m dias mais la dynamique de son travail qui dicte des d lais brefs et impose des r ponses rapides 2 3 Encadr 1 R pondre des demandes inattendues des m dias Les journalistes demanderont parfois des renseignements aux moments les plus inattendus Noter les points suivants 1 Se procurer toutes les informations essentielles et notamment e les coordonn es completes et d taill es du ou de la journaliste e l organe d information qu il ou elle repr sente e le sujet qu il ou elle pr pare e les informations qu il ou elle attend du programme e les autres personnes qu il ou elle compte interviewer e les d lais pour fournir l information demand e 2 Se renseigner sur l organe d information que repr sente le ou la journaliste Cette v rification peut s effectuer en consult
34. Royaume Uni pr sente aux enseignants et tudiants des informations en mati re de sant Ce site couvre de nombreuses questions notamment le tabagisme et propose des directives pour int grer la lutte antitabac aux programmes scolaires Il comporte en outre des liens vers d autres sites interactifs o Pon trouvera des ressources scolaires 179 11 Mesures l gislatives et reglementaires Les bonnes lois sont enfant es par les mauvaises M UTS CMacrobe MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES NE LEGISLATION ANTITABAC GLOBALE d cidera du succ s de tout programme Use Depuis les ann es 1970 l OMS a adopt une s rie de r solutions de plus en plus fermes appelant les gouvernements prendre des mesures l gislatives pour endiguer l pid mie de tabagisme Ce processus a atteint son apog e avec la Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac dont chaque partie selon ses capacit s adopte et applique des mesures l gislatives ex cutives administratives et ou autres mesures efficaces afin d laborer des politiques appropri es pour pr venir et r duire la consommation de tabac l addiction nicotinique et l exposition la fum e du tabac 1 En appliquant une l gislation antitabac les gouvernements reconnaissent que l usage du tabac constitue un probl me de sant publique important et amorcent les changements culturels qui am neront une soci t sans tabac LE GUIDE INTROD
35. Wasserman J Raube K The politics of antismoking legislation Journal of Health Politics Policy and Law 1993 18 4 787 819 Jacobson P Wasserman J Raube K The political evolution of anti smoking legislation Santa Monica CA RAND 1992 Jha P Chaloupka F ds Tobacco control in developing countries New York Oxford University Press 2000 Roemer R Laction l gislative contre l pid mie mondiale de tabagisme Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1995 12 tude des mesures conomiques et des initiatives de financement Aucun imp t nest jamais hors des valeurs ni thiquement neutre ni moralement indiff rent CAnon ETUDE DES MESURES ECONOMIQUES ET DES INITIATIVES DE FINANCEMENT INTRODUCTION Parmi tous les probl mes de sant publique l pid mie de tabagisme fait figure d exception Le tabac et les produits du tabac sont des produits de consommation tr s courants et hautement appr ci s et Pusage du tabac est consid r comme acceptable dans de nombreuses cultures Plusieurs pays poss dent ou subventionnent l industrie nationale du tabac et les revenus tir s du tabac constituent une part non n gligeable de l conomie de bien des pays Les aspects conomiques de la production et de la consommation de tabac doivent donc jouer un r le central dans l laboration de strat gies visant en r duire l usage La Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac CCLAT OMS met en
36. avant la mise en uvre d une quelconque intervention des donn es de d part concernant chacun des param tres que Pon entend modifier dans le public cible Dans certains cas on devra d limiter un groupe t moin non expos l intervention Les outils de l valuation seront mettre au point dans bien des cas une enqu te sera n cessaire d o l importance d en concevoir le questionnaire en incluant toutes les questions pertinentes On pr voira enfin un budget pour les valuations internes et externes qui sera proportionn aux ressources disponibles Employer diverses m thodes d valuation On tudiera diff rentes mani res possibles de collecter et d analyser les donn es pour les individus les familles les communaut s les sites desservis ou les r gions Employer des m thodes quantitatives ou qualitatives selon les cas avec les outils statistiques correspondants pour tablir si des changements sont intervenus qui peuvent tre attribu s aux actions de communication M me avec de faibles ressources il est toujours possible de proc der une forme ou une autre d valuation le Tableau 5 en indique quelques unes sur la base des ressources existantes Tableau 5 Options d valuation selon les ressources disponibles Type d valuation Formative Ressources cons quentes Ressources minimes Ressources modestes Groupes de discussion Entretiens individuels approfondis Lisibilit des mat riels
37. cas ch ant d entretiens semi directifs ou d entretiens de groupe Au cours de ces s ances men es par des psychologues sp cialement form s cet effet la personne questionn e est invit e s exprimer librement et sans limite de temps sur le sujet qui lui est pr sent En analysant une cinquantaine d entretiens en approfondis on parvient cerner l essentiel des attitudes et motivations qui peuvent se rencontrer ce propos au sein des populations la diff rence des sondages d opinion il ne s agit pas ici de proc der des mesures ni de calculer des pourcentages mais d tablir une typologie des diff rentes sortes de comportements et attitudes qui coexistent dans la population tudi e et de mettre en lumi re les principaux m canismes qui les sous tendent et les unissent Les tudes qualitatives concluent pour la plupart qu c t du champ du savoir rationnel il existe une zone non rationnelle souvent plus tendue Celle ci r sulte de l exp rience que les personnes accumulent d s leur enfance partir de leur histoire propre et des valeurs sociales et culturelles v hicul es par la soci t dont elles sont membres L industrie du tabac s est largement inspir e de ce type d tudes pour mettre au point des strat gies commerciales raffin es afin d largir ou de maintenir leur base clients Lune des grandes raisons de la relative inefficacit des campagnes d information et d ducation tient la mauvaise
38. ces deux occasions les experts de la recherche antitabac ont reconnu que les politiques et programmes antitabac devaient se fonder sur une base scientifique solide pour combattre avec succ s l pid mie de tabagisme Ils en concluaient l urgence d une action importante et concert e pour renforcer la recherche antitabac ce qui impliquerait e d attirer des investissements vers la recherche e de construire des capacit s durables dans les pays en d veloppement e de d finir des th mes prioritaires e de prendre les dispositions institutionnelles appropri es pour faire avancer la recherche Ces th mes prioritaires figurent dans les encadr s 4 et 5 on trouvera l Encadr 3 des renseignements sur l action men e par RMCT CRDI et POMS en mati re de recherche antitabac Ils constituent le c ur du programme global de recherche recommand par POMS et ses partenaires Certains de ces th mes portent sur des questions sp cifiques certains pays ou r gions alors que d autres plus larges pr sentent un potentiel pour influencer les politiques et pratiques au niveau international La mise au point commune d instruments et m thodologies de recherche faciliterait la collecte des donn es et permettrait les comparaisons entre pays RECHERCHE ET ECHANGE D INFORMATIONS Encadr 3 LOMS et Recherche pour la lutte mondiale contre le tabac Centre de recherches pour le d veloppement international RMCT CRDI En 1998 19
39. change d informations sur le tabac correspondant sp cifiquement leurs besoins C est tout fait possible pour peu que lon dispose des comp tences techniques et des ressources financi res n cessaires les principales tapes pour ce faire sont num r es l Encadr 9 Le centre d changes devrait utiliser des sources de r f rence class es comme pr primaires primaires secondaires et tertiaires Les ressources humaines pourront regrouper des membres des institutions publiques des ONG des institutions universitaires et d organisations priv es Il faudra tablir un syst me d indexation de catalogage et de balisage des ressources On devra fournir une description claire de la forme sous laquelle elles se pr sentent c est dire vid o audio ou texte Enfin apr s examen syst matique des documents l information pourra tre approuv e et mise la disposition des utilisateurs cibles GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Encadr 6 GLOBALink GLOBALIink site de l Union internationale contre le cancer UICC est sans doute actuellement le plus connu des r seaux antitabac en ligne 74 II dessert plus de 3900 membres dans 133 pays du monde d cembre 2003 Le site offre aux professionnels de la lutte antitabac militants enseignants juristes responsables politiques chercheurs sp cialistes du sevrage des occasions de travailler en r seau d changer des id es et de se procurer des
40. conomiques n gatives 7 C est particuli rement vrai des pays dont une part substantielle du revenu national provient de la culture de la fabrication ou du commerce du tabac Pour prendre tout son sens le plan d action antitabac devra tenir compte de cet l ment et faire en sorte que les responsables politiques acceptent la v rit propos des effets n fastes du tabac sur l conomie nationale et des consid rables b n fices conomiques de la lutte antitabac De plus les strat gies d application des politiques nationales antitabac ne sont pas assez souvent d l gu es aux chelons r gionaux ou locaux du pays avec pour r sultat une mise 76 L LABORATION D UN PLAN D ACTION NATIONAL en uvre irr guli re et inefficace Le plan d action antitabac devra tre con u de mani re en faciliter la d centralisation de la mise en uvre et du suivi L influence de l industrie du tabac L industrie du tabac persiste s opposer toute lutte antitabac efficace 5 en menant ouvertement ou non diverses activit s notamment dans les pays en d veloppement o la l gislation antitabac est inexistante timide ou peu appliqu e Le plan antitabac devra s attaquer l influence qu exerce l industrie du tabac sur l laboration de la politique nationale antitabac en pr voyant des contre m canismes efficaces voir Chapitre 13 Il devra en outre insister sur la n cessit d une l gislation vigoureuse et d
41. e De l intensit mais pas de consolidation nombre de savoir faire comme la recherche et le conseil exigent une longue pratique pour tre convenablement assimil s FORMATION ET EDUCATION e Les conflits de personnalit s la tension cr e par des animateurs inexp riment s de forts d s quilibres de pouvoir entre participants tout cela peut nuire l apprentissage Exemples de s minaires antitabac L Encadr 4 pr sente un s minaire g n rique les Encadr s 5 6 et 7 r sument de v ritables s minaires L Annexe 1 d taille davantage les programmes des s minaires des Encadr s 5 et 7 Encadr 4 Mod le g n rique d un s minaire de 2 jours sur la lutte nationale contre le tabac Objectifs e Am liorer les connaissances concernant la charge de morbidit du tabagisme et provoquer des r actions appropri es chez les principaux int ress s e tablir des partenariats e Faire conna tre la Convention cadre OMS pour la lutte antitabac Public cible e Repr sentants des minist res concern s aux chelons moyen et sup rieur sant finances ducation agriculture etc e Repr sentants des grandes organisations de sant sp cialis es par exemple dans le cancer et les maladies cardiaques e Repr sentants des grandes organisations communautaires Pr sentateur animateur Personne de niveau sup rieur ayant l exp rience de la cr ation d changes participatifs et de partenariats sans au
42. e des agences de publicit capables de monter des campagnes cr atives pour soutenir la cause e des syndicats qui d nonceront les l gendes relatives au tabac et l emploi et souhaiteront prot ger les travailleurs contre le tabagisme actif et passif e des responsables patronaux pr ts appuyer financi rement la lutte antitabac et mettre en place des lieux de travail sans fum e e des chercheurs en mesure de fournir des informations d taill es sur la pr valence tabagique et les croyances connaissances et attitudes des populations e des c l brit s chefs religieux m decins infirmi res et sportifs qui apporteront leur charisme personnel et leur soutien e des parents qui se joindront aux non fumeurs dans des campagnes de lettres exigeant une atmosph re saine e des amis pour se retrouver et partager des renseignements sensibles et notamment pour suivre les initiatives politiques gouvernementales et les r actions de l industrie CONSTITUER DES PARTENARIATS EFFICACES Les mouvements antitabac efficaces se construisent par un travail d quipe et se fondent sur des comp tences multiples Toute personne pr occup e par le tabagisme y trouvera sa place il ne s agit pas d un club priv r serv aux activistes Le mouvement devra respecter les valeurs int r ts craintes et enthousiasmes de ses membres S il fonctionne bien il deviendra davantage que la somme de ses parties et donnera chacun e le se
43. et en font la promotion dans des discoth ques et autres tablissements fr quent s par les jeunes 76 Afin de dissuader les gouvernements d interdire totalement la publicit les cigarettiers mettent proposent une auto r gulation ou des codes de publicit volontaire Or ces dispositifs pr servent certaines formes de publicit afin dit on de respecter la libert d expression et l aptitude de ces entreprises communiquer avec les consommateurs L exp rience montre que les r gulations volontaires de la publicit et de la promotion l initiative de l industrie du tabac sont rarement respect es et que en l absence d une l gislation contraignante les cigarettiers peuvent les ignorer leur guise de sorte qu elles sont inefficaces en tant que mesures antitabac En outre les interdictions partielles permettent l industrie de redistribuer leurs d penses de marketing vers des pratiques de promotion des produits plus diversifi es et plus inventives 77 81 LOMS conseille donc aux gouvernements de rejeter les codes volontaires propos s par l industrie du tabac et leur recommande l inverse de sen tenir avec fermet une interdiction globale GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Encadr 3 On n oserait pas dire a aux Etats Unis Le rapport tch que de Philip Morris en un clin d il Le premier ministre de la R publique tch que M Milos Zeman grand fumeur a un
44. et les m thodes de sevrage et comprennent les usagers du tabac la communaut en g n ral les repr sentants des m dias les jeunes et autres groupes risque d initiation le personnel des consultations antitabac des assistances t l phoniques etc les professionnels de la sant GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Point de d cision Compiler une liste de ces deux groupes dans le pays Question 2 Quels sont les mat riels qui conviennent aux diff rentes cibles Les mat riels ducatifs devront correspondre au niveau de scolarisation l ge au profil P 8 et la profession des cibles et aux r sultats escompt s Groupe cible I Les personnes qui planifient et soutiennent des mesures antitabac par exemple des politiques l gislations et programmes auront besoin de mat riels plus avanc s rendant compte de sujets plus complexes y compris dans leurs aspects conomiques et juridiques Les autres pourront se contenter de cadres plus simples usage communautaire LEncadr 1 ci dessous r sume les besoins en informations des diff rents acteurs Encadr 1 Besoins en informations du groupe Risques du tabagisme pour la sant Responsables Enseignants Associations Professions Professions gouverne employeurs de jeunesse juridiques de sant mentaux groupes com syndicats munautaires de salari s v v v v M dias Effets sanitaires
45. fa on strat gique et communiqu e avec efficacit l information issue de cette recherche peut produire de tr s puissants effets On trouvera ci apr s des conseils et suggestions pour laborer et conduire des recherches visant la sensibilisation Le sujet est trait plus en d tail dans Low Cost Research for Advocacy 12 e Planifier l avance On laborera un programme de recherches qui soit compl mentaire et compatible avec les buts et objectifs du plan d action national Les activit s de recherche sp cifiques seront fond es sur les besoins nationaux On d finira en outre comment utiliser l information acquise par la recherche afin d obtenir les r sultats attendus du plan d action national et notamment on d terminera une strat gie de diffusion des conclusions aupr s des publics cibles ad quats e S adjoindre les comp tences techniques appropri es pour concevoir et mener des projets de recherche vocation politique En fonction de la nature de la recherche on aura parfois besoin de consulter des sp cialistes de la conception et des statistiques des tudes qualitatives ou quantitatives On demandera l assistance de sp cialistes ext rieurs aux sciences de la sant notamment pour les tudes qualitatives Les professionnels des sciences sociales de la recherche en marketing et de l anthropologie seront souvent dune aide pr cieuse e Dans toute la mesure du possible s appuyer sur les travaux ant rieurs On p
46. gislation sur les bars sans fum e et les jeux men e par le gouvernement de l tat de Victoria e Cr ation d un groupe consultatif compos des principales parties int ress es e Distribution d s la promulgation des lois de fiches de donn es en anglais et cing langues communautaires r sumant les dispositions de la loi l intention du groupe consultatif et du grand public e Publication d une brochure compl te d taillant les lois et leur mode d application La brochure fut exp di e gratuitement toutes les entreprises concern es environ 5 000 six semaines avant l entr e en vigueur des lois e Fourniture de mat riels et appui aux associations patronales afin de leur permettre de former leurs membres e S ances de formation anim es par des fonctionnaires du gouvernement l intention des associations patronales et des entreprises e Campagne publicitaire la radio et dans la presse crite destin e aux communaut s et aux entreprises dans les m dias g n ralistes et multiculturels e S minaires de formation aux nouvelles lois l intention des fonctionnaires charg s de leur application Ces derniers ont t dot s de financements afin de rendre visite aux tablissements concern s et d y dispenser une information e Ligne de renseignements t l phoniques et site Web http www tobaccoreforms vic govau Le succ s de la campagne de communication victorienne a t confirm par des enqu tes a
47. il n a pas de politique en la mati re ou si elle est insuffisante il laisse le champ libre l industrie du tabac ce qui conduit une augmentation des ventes de tabac et des risques pour la sant Sil adopte une politique antitabac globale il donne la priorit la sant et l usage du tabac d croit En acceptant le texte de la CCLAT OMS les Etats Membres ont montr leur volont de remplacer des politiques favorables l usage du tabac par des politiques favorables la sant Les ONG locales et mondiales jouent un r le essentiel pour encourager et aider les gouvernements cr er un climat politique favorable la lutte antitabac Les ONG peuvent appuyer les gouvernements dans la ratification de la CCLAT OMS comme dans l adoption et l application de lois qui lui seront conformes Le mouvement antitabac non gouvernemental devrait avoir pour mots d ordre duquer mobiliser d fier faire prendre conscience de la CCLAT OMS mobiliser des alli s et des soutiens affronter la propagande des groupes protabac telles sont en effet les principales responsabilit s de ces ONG Elles devront ainsi e Instaurer dans l opinion nationale un climat favorable l action antitabac il faudra pour cela une prise de conscience g n rale dans la soci t de l importance compar e du tabagisme en tant que probl me sanitaire social et conomique majeur et de la n cessit de prendre des dispositions politiques cet gar
48. la Section S pour tenir compte des produits base de tabac qui lui sont sp cifiques S 1b Si oui fumez vous quotidiennement Cette question permet de discriminer les fumeurs quotidiens des autres GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC S 2a quel ge avez vous commenc fumer quotidiennement Cette question ne s adresse qu aux fumeurs consommateurs quotidiens Elle voque le moment o le r pondant a commenc fumer ou faire usage de produits base de tabac de fa on quotidienne S 2b Si vous ne vous rappelez pas de votre ge vous souvenez vous depuis quand vous avez commenc fumer quotidiennement Cette question ne s adresse qu aux fumeurs consommateurs quotidiens Si le r pondant ne se souvient pas de son ge on notera la dur e en semaines mois ou ann es selon le cas S3 Quelle quantit des produits suivants fumez vous en moyenne chaque jour On emploiera ici la liste de produits figurant la Section S page 25 en pr cisant les quantit s de chaque produit consomm es chaque jour par le r pondant Si aucun produit de chaque cat gorie n est consomm quotidiennement on inscrira un z ro plut t que de laisser les cases en blanc 1 1 2 Module largi Consommation de tabac S4 Dansle pass avez vous d j fum quotidiennement On voquera l poque o le r pondant est susceptible d avoir fum ou consomm quotidiennement du tabac S 5a Si oui quel ge aviez vous
49. la fois aupr s du grand public et de cercles cibl s insistant sur l ampleur de l pid mie de tabagisme et sur l urgence de l action antitabac Ces cercles cibl s comprennent les d cideurs politiques les leaders d opinion communautaires les groupes d int r ts particuliers comme les associations de d fense de l environnement et des droits des enfants et les m dias On aura soin d adapter le message aux pr occupations particuli res de chaque groupe cible Par exemple les d cideurs politiques seront sensibles aux avantages conomiques de la lt DES INFRASTRUCTURES EFFICACES POUR LES PROGRAMMES ANTITABAC taxation du tabac tandis que les d fenseurs de l environnement et des droits des enfants s int resseront l exposition la fum e secondaire en tant que polluant atmosph rique n faste pour la sant des enfants e Compiler un annuaire de toutes les parties potentiellement int ress es la lutte antitabac dans le pays et cr er l aide de cet annuaire une s rie de listes d adresses Le courrier lectronique se pr te parfaitement cet emploi pour lequel il existe diff rents logiciels sp cialis s Cependant dans les pays o l acc s l Internet est peu courant l utilisation de t l copies du t l phone ou du courrier ordinaire aboutira aux m mes r sultats L essentiel est de d velopper un syst me permettant de joindre rapidement les personnes dont l appui est indispensable au PNAT Ce type
50. le de qualit maximal Consulter le Manuel de codage des donn es Les sauts figurent la droite de la colonne de saisie Ils ne sont pas encadr s et cela permet de les distinguer en un coup d ceil Une attention rigoureuse quant leur utilisation est n cessaire Il sera important de modifier les sauts selon les modules inclus dans le questionnaire EXEMPLE pour un fumeur r gulier de cigarettes mangeant 8 portions de fruits quotidiennement R ponse Saut Fumez vous actuellement des produits Oui Si Non aller base de tabac tels que des cigarettes Non l prochaine igar ipes j cigares ou pipes Ne sait pas section Combien de portions de fruits mangez Nombre de portions vous lors de l une de ces journ es Ne sait pas gt UTILISER LES CARTES Ne sait pas Ne se souvient pas Pas applicable et Refuse sont toutes des r ponses possibles mais ne devraient tre utilis es qu en dernier ressort Dans de tels cas les deux premi res cat gories et les deux derni res sont cod es de la fa on suivante 7 77 ou 777 et 8 88 ou 888 respectivement selon le nombre de caract res des autres r ponses Les r ponses manquantes devraient tre cod es 9 99 ou 999 lors de la saisie des donn es La formation des enqu teurs est essentielle afin de d velopper une connaissance approfondie du format du questionnaire des phrases d introduction des questions des sa
51. les risques d erreurs Enfin l enqu te par chantillon permet de mesurer divers facteurs propres chaque membre de l chantillon La qualit des donn es ainsi produites d pend principalement de celle des observations effectu es sur chaque personne enqu t e et accessoirement de la mani re dont l chantillon a t constitu Groupes d mographiques tudier La population adulte Les enqu tes par chantillons repr sentatifs de la population adulte donnent un aper u imm diat de l ampleur du probl me tabagique dans un pays donn et permettent d en estimer la pr valence en fonction de divers attributs sexe ge cat gorie socio conomique ou socioprofessionnelles L approche STEPS de POMS vise les adultes Les jeunes La d finition des jeunes peut varier d un pays l autre L ge limite sup rieur g n ralement adopt est celui de la majorit civile Pour valuer convenablement le tabagisme dans la jeunesse on devra proc der des enqu tes par tranches d ge fines et Paide de questionnaires portant sur l initiation L enqu te GYTS propose une m thodologie d chantillonnage et un questionnaire de base destin une population scolaire g e de 13 15 ans GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Les professionnels de la sant et les enseignants Les attitudes connaissances pratiques et opinions des professionnels de la sant et des enseignants en mati re de tabagisme so
52. ou de promotion soit interdite l industrie du tabac de m me que le parrainage de toute activit socialement acceptable L Article 19 demande aux Parties d envisager de prendre des mesures l gislatives ou de promouvoir les lois existantes si n cessaire en mati re de responsabilit p nale et civile y compris l indemnisation le cas ch ant On remarquera que la CCLAT OMS fait ici uvre pionni re c est la premi re fois dans l histoire o des questions de responsabilit sont abord es dans un trait international LArticle 20 stipule que la recherche et l change d informations entre Parties doit s appliquer entre autres aux pratiques de l industrie du tabac notamment en tablissant un syst me mondial charg de recueillir et de diffuser des informations sur les divers aspects de la production de tabac et de la lutte antitabac et sur les activit s de l industrie du tabac qui ont un impact sur les activit s nationales de lutte antitabac R SUM L industrie du tabac prosp re toujours On conna t des mesures efficaces pour r duire la consommation du tabac dont l efficacit est d montr e Il est n cessaire de d velopper des capacit s nationales pour surveiller l industrie du tabac et neutraliser son action visant emp cher ou retarder les interventions antitabac Les preuves accumul es des m thodes employ es par les entreprises cigaretti res pour faire obstacle la lutte anti
53. par tranche d ge et par sexe de 15 ans Canada 2001 Sexe Tranche Pop Fumeurs et anciens fumeurs N ont Nombre d ge estim e jamais moyen de milliers Fumeurs R guliers Occasionnels Anciens fum cigarettes fumeurs par jour Total Tous ages 24 916 PE 18 1 3 7 23 8 54 4 16 2 Hommes 12 270 23 9 203 7 273 48 8 D Femmes 12 646 196 15 9 3 8 20 5 59 9 15 0 Source Enqu te de surveillance de l usage du tabac au Canada 2005 Dans la plupart des pays seules des enqu tes par chantillons peuvent fournir des estimations de la pr valence tabagique parmi les populations adultes et jeunes L chantillonnage probabiliste constitue la seule m thode scientifiquement valable pour estimer la pr valence dans une population Le choix des chantillons la collecte des donn es leur analyse et leur pr sentation font l objet d un traitement plus d taill dans l ouvrage de POMS Guidelines for controlling and monitoring the tobacco epidemic Cette publication propose en outre des mod les de questionnaires permettant d obtenir des donn es de pr valence Lestimation du tabagisme chez les jeunes implique de mener des enqu tes couvrant des tranches d ge suffisamment troites Les indicateurs retenir pour suivre l usage du tabac parmi les jeunes sont les m mes que pour les adultes mais des questions particuli res seront poser propos de l initiation L Enqu te mondiale sur le tabagisme chez les jeunes G
54. per oivent et int grent les messages des m dias de fa on s lective Les messages concernant une question de sant doivent toucher ces diff rents sous groupes au sein de la population cible La taille unique ne s applique pas la communication efficace 2 Les messages indiff rents Les messages sans motion sont inefficaces car la plupart des gens apprennent mieux et adh rent plus volontiers lorsqu on veille leurs motions 3 Les messages compliqu s Des th mes multiples trop de d tails perturbent le public qui bien souvent n en per oit pas le point essentiel 4 Les messages sans objet Les gens ont besoin de savoir que faire d une information Sans incitation pr cise a agir le public pourra voir entendre et comprendre sans pour autant modifier son comportement 5 Les messages apeurants La tactique de la terreur peut choquer et dissuader mais son effet global est souvent de courte dur e 6 Messages statiques Chaque tape du changement de comportement implique des informations diff rentes Les messages invariants sont vou s l chec puisqu ils n apportent pas ce dont le public cible a besoin Collaborer avec des professionnels de la lutte antitabac et de la sant Dans les projets de communication en sant publique on collaborera troitement avec des professionnels de la sant afin d assurer l exactitude de l information technique Un autre avantage de travailler avec ces profess
55. pourra y choisir celles qui correspondent le mieux au public et aux comp tences budgets et mat riels disponibles Le r le du formateur Le bon formateur pratique un enseignement actif auquel il donne du sens il fait part de ses commentaires s assure que le cours est bien assimil se montre attentif aux besoins individuels et soucieux de l issue du processus D crivant ces qualit s Abbatt 2 voque les m thodes de transmission des connaissances attitudes et comp tences Connaissances Quelques points essentiels dun enseignement efficace e Ne pas tenter de tout enseigner choisir les faits principaux et adopter le ton juste e L assistance n a t elle besoin que d informations ou galement de comp tences e Proposer plusieurs sources d informations en indiquant des ressources et en donnant des conseils afin que les participants puissent se procurer eux m mes d autres informations e Utiliser si possible des exemples emprunt s au monde r el e Pr voir les sujets dans leur succession ce qui sera trait en premier lieu en deuxi me etc Se renseigner sur les connaissances que l assistance poss de d j GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Expliquer l importance des informations transmises D buter par un bref r sum Varier les m thodes cours polycopi s supports audiovisuels jeux de r les exercices discussions de groupe co enseignement expos s des participants Enc
56. se retrouve dans une position particuli rement favorable pour tablir un PNAT la suite de la signature officielle il conviendra d en assurer la ratification par les autorit s comp tentes puisque plus vite la Convention entre en vigueur plus vite les signataires sont oblig s d honorer leurs engagements au titre du trait Des alli s ext rieurs au minist re de la sant pourront contribuer convaincre le gouvernement d installer officiellement un PNAT sous l gide du minist re de la sant avant m me l entr e en vigueur du trait Parmi ces alli s on pourra compter des parlementaires importants attach s la lutte antitabac des partenaires de la soci t civile ainsi que des repr sentants des organismes bilat raux multilat raux et internationaux conscients de l int r t de la lutte antitabac pour le pays GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC 3 L tat Membre a sign et ratifi la CCLAT OMS ou s appr te la ratifier et un PNAT est en place Le meilleur sc nario possible est celui dans lequel le pays a ratifi le trait et o le ministre de la sant a officiellement d sign un coordinateur ou un organisme de coordination ainsi qu une structure centrale pour accueillir le PNAT Dans la plupart des cas la coordination nationale du PNAT devrait d pendre directement du minist re de la sant qui est l institution gouvernementale la plus appropri e pour superviser la lutte antitabac compt
57. solutions et d cisions et liste des participants Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 WHA56 2003 REC 1 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Bibliographie Les entreprises cigaretti res et leur d veloppement Van Liemt G The World Tobacco Industry Trends and Prospects Gen ve Bureau international du travail 2002 http www ilo org public english dialogue sector papers tobacco wp179 pdf Guindon GE Boisclair D Past Current and Future Trends in Tobacco Use HNP Discussion Paper Gen ve Initiative pour un monde sans tabac World Health Organization February 2003 URL http wwwi worldbank org tobacco pdf Guindon pdf Les documents internes de l industrie du tabac et ses pratiques Tobacco Industry Conduct S lection de ressources publi e sur le site de l Initiative pour un monde sans tabac http www who int tobacco en tudes de cas sur les obstacles dress s par l industrie du tabac l action l gislative dans diff rents pays Compilation de documents concernant les sales coups et vraies histoires de l industrie du tabac sur le site Action on Smoking and Health UK URL http www ash org uk Tobacco Explained The truth about the tobacco industry in its own words Adapt en vue de la Journ e mondiale sans tabac 17 mai 2000 Initiative pour un monde sans tabac Organisation mondiale de la Sant 2000 En ligne sur http www who int tobacco en extraits
58. sultats r cemment pub li s d une enqu te conduite par l Association canadienne de Sant publique CPHA les Centers for Disease Control and Prevention du Department of Health and Human Services CDC des Etats Unis d Am rique et l OMS montrent qu une approche plus syst ma tique de l engagement des professionnels de la sant dans la lutte contre le tabagisme serait n cessaire commencer par la formation Cette enqu te mondiale sur les professionnels de la sant a t men e dans dix pays aupr s d tudiants de troisi me ann e dans quatre dis ciplines de sant soins dentaires m decine soins infirmiers et pharmacie La plupart des tudiants interrog s de 87 99 pensaient qu ils avaient un r le jouer dans les conseils donner pour cesser de fumer Pour plus de 90 des tudiants dans tous les pays l exception Continue sur la page suivante 159 3 Suite de la page pr c dente L ACTION DANS LES MEDIAS de la Croatie 72 et toutes les disciplines les professionnels de la sant devraient tre form s aux techniques de sevrage Or de 5 seulement 37 au maximum des tudiants interrog s avaient effectivement re u une for mation en r gle ce sujet Le fait d tre soi m me fumeur est souvent un obstacle qui emp che les professionnels de la sant s engager dans la lutte contre le tabagisme Sept pays sur dix ont fait tat d une pr valence du tabagi
59. t faisant de l pid mie de tabagisme l affaire de tous Chapitre 2 L industrie du tabac Ce chapitre propose un aper u de la nature de l industrie du tabac et des strat gies mondiales qu elle met en uvre pour maintenir la rentabilit et la consommation g n ralis e de ses produits mortels La base de donn es documentaire de l industrie du tabac a t rendue publique dans le cadre de l accord Master Settlement Agreement MSA intervenu entre les cigarettiers et 46 tats et territoires des tats Unis d Am rique elle est riche d enseignements sur les tactiques et les plans autrefois secrets mis au point par cette industrie pour d courager toute mesure efficace ayant pour effet de r duire l usage du tabac On mentionnera ici des exemples r els issus de diff rents pays illustrant l emploi par l industrie de telles strat gies pour emp cher les progr s de la lutte antitabac XVII RESUME D ORIENTATION Chapitre 3 Les bases scientifiques des interventions antitabac Les normes effets n fastes de l usage du tabac sur les indicateurs sanitaires et conomiques dans le monde font de la lutte antitabac un imp ratif de sant publique Ce chapitre regroupe les connaissances disponibles sur l efficacit des interventions visant r duire la consommation de tabac Il d crit les interventions tant sur l offre que sur la demande ainsi que les effets de ces strat gies sur l initiation au tabac et son sevrage
60. te Elles pourront porter sur e la connaissance des politiques gouvernementales antitabac et le soutien qui leur est apporte e l usage du tabac et notamment des informations quant l intention arr ter et la pression en ce sens l exposition la fum e secondaire les marques de cigarettes favorites ainsi que des indicateurs de la d pendance tabagique e les connaissances en mati re de sant conscience des maladies li es au tabac probabilit de les contracter pronostics avantages de l arr t e les normes sociales attitudes dominantes quant l acceptabilit du tabagisme Notification des r sultats de l enqu te On pourra pr senter la consommation de tabac sous diff rentes formes pourvu que soient pr cis s le nombre moyen de cigarettes fum es par jour et la r partition des fumeurs par sexe et par quantit s consomm es Consid rations pratiques e On choisira les tranches de consommation moyenne de fa on viter le biais du chiffre pr f r des fumeurs qui tendent indiquer leur consommation en multiples de 5 ou 10 par exemple lt 5 5 14 15 24 225 ou 1 7 8 12 13 173 18 22 23 27 228 e Pour discriminer la population par ge il suffira de proc der par tranches de 10 ans commengant par les 15 24 ans On peut galement d finir des classes plus larges notamment si l chantillon est de taille r duite e Les enqu tes portant sur la consommation des adolescents seront pr
61. tout comme leur rapport cotit efficacit il passe en revue les b n fices de la lutte antitabac pour les individus les familles les communaut s et les gouvernements Pour que la lutte antitabac soit un succ s il est n cessaire de r unir une panoplie compl te de politiques et de strat gies Le chapitre se conclut par un appel aux gouvernements agir vite soutenir les efforts internationaux dans le cadre de la CCLAT OMS et mettre en place des programmes nationaux durables pour endiguer les effets d vastateurs de l pid mie de tabagisme sur les g n rations pr sentes et venir Chapitre 4 La Convention cadre de l OMS pour la lutte antitabac CCLAT OMS la solution politique La protection de la sant publique a traditionnellement t consid r e surtout comme une affaire nationale Mais avec la mondialisation de nombreuses questions li es la sant ne se confinent plus aux fronti res g ographiques des tats souverains et ne peuvent plus se r soudre par les seules politiques nationales La CCLAT OMS a t labor e en r ponse la mondialisation en cours de l pid mie de tabagisme Ce faisant les tats Membres de l Organisation ont pour la premi re fois exerc leur pouvoir d adopter des trait s pr vu l Article 19 de la Constitution de POMS L id e qui pr side la CCLAT OMS et ses futurs protocoles d application veut qu elle intervienne en tant que compl ment mondial aux actions antitaba
62. une r duction effective de la consommation Les autorit s nationales et leurs organes tels que le comit directeur devront apporter leur soutien et prodiguer leurs encouragements leurs quivalents locaux tout en maintenant une communication permanente afin de permettre une bonne coordination L laboration dun plan d action local est semblable celle d crite pr c demment en sachant que sa port e et les activit s qu il pr voit devront sans doute tre adapt es la situation locale La cr ation des infrastructures de coordination entre les diff rents niveaux sera trait e au chapitre suivant QUESTIONS SENSIBLES EXAMINER EN ELABORANT LE PLAN D ACTION En mati re de lutte antitabac certains probl mes et obstacles sont communs de nombreux pays Il est utile de les conna tre pour en tenir compte dans les plans d action et leur donner tout leur sens La faiblesse de la volont politique Dans bien des pays notamment ceux en d veloppement o les maladies infectieuses sont toujours l enjeu majeur pour la sant et la survie l pid mie de tabagisme n est g n ralement pas per ue comme une priorit en ce domaine Dans les pays o l tat poss de ou subventionne l industrie du tabac les autorit s peuvent h siter mettre en uvre des politiques r duisant la consommation consid r es comme entrant en conflit imm diat avec les int r ts conomiques de l tat De plus certains dirigeants
63. venir 35 36 cigarettiers s y opposent donc de toute leur nergie Ainsi en Europe centrale et orientale comme ailleurs dans le monde Philip Morris s est efforc e de r duire un minimum la taxation totale des cigarettes en toutes circonstances 39 et de faire en sorte que fumer reste abordable 40 En Asie le gouvernement de Hong Kong Hong Kong SAR la suite des pressions de Philip Morris a r duit l cart entre les droits d importation des feuilles de tabac et des cigarettes finies au grand b n fice de Philip Morris Eten Am rique du Sud au Guatemala une campagne a t lanc e pour viter des modifications dans la structure prix taxation existante 35 Le lancement de nouvelles marques prix modiques ou mod r s la pratique effr n e des rabais la vente de cigarettes l unit ou en petits paquets sont autant de tactiques permettant que les produits base de tabac demeurent la port e des consommateurs Certaines entreprises sont pr tes r duire leurs marges livrer des batailles de prix ou m me assumer une certaine perte par paquet vendu pour s assurer une meilleure part de march et maintenir leurs marques des prix abordables On a vu simultan ment les entreprises du tabac e faire pression sur des parlementaires et des agents de minist res des finances pour que les prix du tabac restent faibles 36 menacer des gouvernements qui envisageaient une haus
64. 1259 9 Research for International Tobacco Control Tobacco Control Policy Strategies Successes and Setbacks Washington DC Banque mondiale 2003 10 Investing in health research and development Report of the ad hoc committee on health research relating to future intervention options Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1996 11 Baris E et al Research priorities for tobacco control in developing countries a regional approach to a global consultative process Tobacco Control 2000 9 217 223 12 Efroymson D PATH Canada Guide Low Cost Research for Advocacy PATH Canada ao t 2002 Dacca Bangladesh Site Web http wbb globalink org public Eng_res_Guide pdf 13 Ma triser l pid mie L tat et les aspects conomiques de la lutte contre le tabagisme Washington DC Banque mondiale 2000 Le D veloppement l uvre 14 Jha P Chaloupka F Tobacco Control in Developing Countries Oxford University Press 2000 15 Communication crite de M Simon Chapman Directeur de Tobacco Control 20 d cembre 2003 16 GLOBALink http www globalink org 17 Communication crite de M Ruben Israel GLOBALink 7 janvier 2004 18 Communication crite de M David Simpson Directeur International Agency on Tobacco or Health 7 janvier 2004 19 Clearinghouse for tobacco control National Poison centre Universiti Sains Malaysia Site Web http www prn2z usm my main asp 20 Communicating the
65. 1990 puis FORMATION ET EDUCATION Salle de lecture articles li s la formation http www reproline jhu edu french 6read 6read htm 4 Planification et mise en ceuvre des lieux de travail et communaut s non fumeurs Oakley P Community involvement in health development an examination of the critical issues Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1989 Tobacco in the workplace meeting the challenges handbook for employers Copenhague Bureau r gional OMS de l Europe 2002 5 M thodes de recherche m thodes d valuation rapide planification et valuation de la sant valuation des interventions antitabac rapports Chollat Traquet C Evaluation de la lutte antitabac exemples concrets et principes directeurs Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1998 Giving adolescents a voice conducting a rapid assessment of adolescent health needs A manual for health planners and researchers Manille Bureau r gional OMS du Pacifique occidental 2001 Guidelines for controlling and monitoring the tobacco epidemic Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1996 Hawe P Degeling D Hall J Evaluating health promotion A health workers guide Sydney Maclennan amp Petty 1990 Minichiello V et al In depth interviewing researching people Melbourne Longman Cheshire 1990 6 Strat gies de pr vention chez les jeunes construction de comp tences essentielles sant et d veloppeme
66. 2 112 118 101 Tobacco Free Initiative The Tobacco Industry and Scientific Groups ILSI A Case Study GGen ve Organisation mondiale de la Sant 2001 http www who int genevahearings inquiry ilsi pdf 102 Communication personnelle du s nateur Juan M Flavier 2002 103 Jha P Chaloupka FJ The impact of trade liberalization on tobacco consumption In Tobacco Control in Developing Countries Washington DC Banque mondiale 2000 104 Beyer J Yurekli A Privatization of state owned tobacco enterprises in Turkey and Ukraine In Economic social and health issues in tobacco control Report of a WHO International Meeting Kobe Japon 3 4 d cembre 2001 Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 105 Gilmore A Great CEE Smokeout An update on the tobacco epidemic in the former Soviet Union Presentation at the CEE Smokeout Seminar in Warsaw Poland avril 2002 citant un rapport de marketing de BAT sur l Ouzb kistan Novembre 1993 106 Philip Morris z99r Revised Forecast 6 juin 1991 Bates No 2500058044 90 http www pmdocs com getallimg asp if avpidx amp DOCI D 2500058044 8090 107 Gilmore A Great CEE Smokeout An update on the tobacco epidemic in the former Soviet Union Presentation at the CEE Smokeout Seminar in Warsaw Poland avril 2002 citant un rapport de BAT sur la visite de M Schroder Kiev en octobre 1992 108 Yach D Bettcher D Globalization of tobacco industry in
67. ANTITABAC x AUTRES ACTIONS CONTRE L INDUSTRIE DU TABAC Apr s avoir pris connaissance des documents de l industrie concernant un pays donn et s tre familiaris avec l industrie cigaretti re locale on passera aux tapes suivantes de suivi et d opposition e surveiller l industrie locale du tabac e informer et impliquer la population e se procurer et utiliser l information de fa on strat gique faire intervenir des champions de la cause pour proclamer la v rit sur le tabac appliquer les enseignements issus de l exp rience internationale d noncer les mythes r futer les arguments de l industrie rassembler de puissantes coalitions antitabac communiquer et faire strictement respecter les mesures antitabac mettre l industrie devant ses responsabilit s e r glementer l industrie Surveiller l industrie locale du tabac leur connaissance des pratiques de l industrie les responsables antitabac ajouteront la surveillance des activit s au jour le jour de l industrie cigaretti re locale pour les alerter quant aux ventuels obstacles mis leur action L Assembl e mondiale de la Sant dans sa r solution 54 18 demande l OMS de continuer informer les Etats Membres sur les activit s de l industrie du tabac qui ont des effets n gatifs sur les efforts de lutte antitabac Les rapports tablis en application de cette r solution apportent aux pays des informations sur les activ
68. CCLAT OMS reposera presque enti rement sur la capacit des pays en appliquer les dispositions et les faire respecter C est pourquoi la construction et l am lioration des capacit s nationales de lutte antitabac dans chaque pays seront cruciales pour ce succ s Le pr sent manuel r pond la n cessit de pr senter aux gouvernements et aux minist res de la sant des orientations pratiques en vue de renforcer leur capacit enrayer efficacement l pid mie de tabagisme Toutes les r gions de POMS y sont repr sent es et on s est efforc d y exploiter concr tement les exemples et exp riences des diff rents pays Le plan du manuel tout comme son langage sont d lib r ment simples et directs afin de permettre au plus grand nombre possible d utilisateurs d en tirer profit Ce manuel s adresse en effet avant tout un lectorat de niveau national mais il pourra galement int resser les personnels impliqu s aux niveaux r gional ou local et ceux du secteur priv En proposant des ressources comme celle ci POMS entend poursuivre son soutien aux tats Membres dans la construction de leur capacit nationale de lutte antitabac en compl ment de la CCLAT OMS Cette combinaison est celle qui offre les plus grands espoirs de combattre r ellement les ravages d une des causes les plus r pandues de mauvaise sant travers le monde Le succ s de la CCLAT OMS en tant qu instrument de sant publique d pendra de l ner
69. EURO 1997 ERC 1999 0 40 4 00 125 12 50 EIU automne 1999 ETUDE DES MESURES ECONOMIQUES ET DES INITIATIVES DE FINANCEMENT Il est absolument n cessaire de bien comprendre comment sont interpr t es et appliqu es les l gislations et r glementations nationales actuelles portant sur les contributions indirectes au titre du tabac Presque tous les pays appliquent soit une taxe sur la valeur ou proportionnelle contribution indirecte bas e sur la valeur du produit d termin e par les prix de gros ou de d tail soit une taxe sp cifique bas e sur le nombre ou le poids des cigarettes Quelques pays pr l vent la fois des taxes proportionnelles et des taxes sp ciales sur les produits du tabac z5 Taxe sur la valeur ou taxe sp ciale 76 quelle est la logique permettant un pays d opter pour Pune ou l autre formule de taxation indirecte des produits du tabac La r ponse cette question sera tr s utile pour formuler des strat gies de r vision des taux et plafonds de taxation permettant aux prix de d tail de suivre au plus pr s le rythme de l inflation E4 Conseil En g n ral toute proposition de r vision des taux et plafonds de taxation doit subir un examen l gislatif rigoureux qui n cessite soit des amendements des r glements ou d crets minist riels soit un amendement la loi nationale Il faut donc bien conna tre et parfaitement comprendre la dynamique politique du processus l gislatif
70. Entretiens spontan s D roulement Liste de contr le par exemple v rification de la concordance avec les pr visions du programme Audit de gestion par exemple audit externe de gestion des activit s Tenue de dossiers par exemple v rification des calendriers d activit s Produits Evaluation de l activit Suivi des progr s accomplis Evaluation des par exemple nombre vers les objectifs par changements des d annonces de restaurants exemple proportion du connaissances et attitudes non fumeurs publi es dans public ayant connaissance dans le public cible par es journaux des annonces exemple par pr test et post test Effets Examen de la presse crite Enqu tes aupr s du tudes du changement comportemental par exemple mesure de la cotinine pr sente par exemple teneur des articles d information sur es restaurants non fumeurs public par exemple enqu tes t l phoniques ou comportements parus dans les journaux rapport s fumeurs disant ne pas fumer au restaurant dans l atmosph re des restaurants et dans l haleine des serveurs GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC tablir le rapport co t r sultats de la campagne On calculera les co ts de la campagne pour les comparer aux effets atteints On d terminera ainsi quelles interventions et quels m dias auront connu la meilleure rentabilit Diffuser les conclusions de l valuation On partagera les r
71. National Anti Tabac le Programme des Nations Unies pour le D veloppement le Programme des Nations Unies pour Environnement La Recherche pour la lutte Mondiale Contre le Tabac le Risque Relatif Standardized Death Rate Taux de mortalit standardis le Syndrome d Immuno D ficience Acquise Syst me d Information Sanitaire le Syndrome de Mort Subite du Nourrisson le Syndrome Respiratoire Aigu S v re L approche STEPwise de la surveillance Technologies de l Information et de la Communication Tobacco Free Initiative l Initiative de POMS pour un monde sans tabac Traitement de Substitution Nicotinique La Taxe sur la Valeur Ajout e l Union Internationale Contre le Cancer le Fonds des Nations Unies pour l Enfance United States Dollars United States Department of Agriculture Universiti Sains Malaysia Fondation victorienne pour la promotion de la sant le Virus d Immuno d ficience Humaine Very Important Person GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Remerciements Nos remerciements vont aux Conseillers r gionaux de l Initiative antitabac pour leur participation la pr paration de ce manuel et leur assistance en vue de recenser les experts poss dant une exp rience concr te de la lutte antitabac qui y ont contribu L dition et les contributions de base du pr sent manuel ont t assur es par Mme Vera Luiza da Costa e Silv
72. Plut t que d attendre des changements spontan s de cette nature les planificateurs des programmes antitabac devraient plut t sefforcer d lib r ment d influencer les attitudes sociales Pour cela lors de la conception d interventions il faut consid rer avec soin les facteurs qui contribuent au changement social Parmi ces facteurs figurent la mani re dont se constitue l opinion dans les communaut s et groupes ainsi que les principaux leaders d opinion Par exemple une bande dessin e dont un personnage fume aura un impact plus fort aupr s des enfants qui risqueront davantage de commencer fumer si le personnage plait aux gamins influents de la bande Ces jeunes leaders d opinion qui d terminent ce que les autres disent et font seront donc sans doute des cibles privil gi es pour la publicit du tabac Le programme antitabac pourra lui aussi viser ces enfants et exploiter leur capacit d influencer leurs pairs afin de diffuser des interventions con ues pour contrer le marketing des cigarettiers Provoquer des changements de climat e Compte tenu de l importance du contexte social les actions antitabac devraient tendre modifier les attitudes et habitudes dans la communaut en se concentrant sur les moyens de la rendre plus consciente et donc plus r ceptive la lutte antitabac Pour d signer ce processus on utilise parfois le terme de mobilisation communautaire e Il conviendra de rep rer et de cibler
73. Policy recommendations for smoking cessation and treatment of tobacco dependence sur la base d une consultation mondiale d experts et de repr sentants de pays d velopp s et en d veloppement tenue en juin 2002 Elle pr sente un certain nombre de recommandations qui peuvent tre adapt es selon les ressources disponibles et le degr de soutien politique au sevrage dans les diff rents pays et peut donc servir concevoir la composante de sevrage d un plan national d action antitabac correspondant la situation du pays Figure 1 Projection des tendances de la mortalit li e au tabac 20 Tendance actuelle 18 16 14 12 Pr vention efficace Renforcement des traitements et de la lutte antitabac D c s cumul s en millions 2000 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050 Source Henningfield et Slade 7 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Connues sous le nom de Recommandations de la clinique Mayo les lignes directrices suivantes fournissent un cadre aux gouvernements et aux professionnels de la sant pour combattre ensemble l accoutumance nicotinique e Faire du traitement une priorit de sant publique e Rendre le traitement accessible e valuer et surveiller l usage du tabac et proc der des interventions prouv es e Donner l exemple aux pairs et aux patients en cessant de consommer du tabac e Financer les traitements efficaces e inciter les usagers du tabac ce
74. Publicit r dactionnelle sur des sujets de sant payante e Informations e Sujets e Courrier des ecteurs e Libres opinions e Articles questions r ponses dans des magazines ou journaux Journaux e Peuvent toucher rapidement de vastes publics cibles e Peuvent transmettre des informations d couvertes plus compl tes que la radio TV e Possibilit pour le public de d couper relire tudier et transmettre les articles e Les supports faible diffusion peuvent accepter d imprimer des communiqu s d int r t public e Pour tre couvert le sujet devra tre m diatique e Les journaux forte diffusion risquent de n accepter que des publicit s et encarts payants Exposition g n ralement limit e une journ e Placer des articles exige des contacts et peut prendre du temps Continue sur la page suivante GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Suite de la page pr c dente Types de Actions canaux Radio e Annonces payantes ou communiqu s d int r t public e Informations e Politique g n rale D bats e Emissions dramatiques loisirs ducatifs Avantages Vari t des formats disponibles pour toucher des publics cibles aux pr f rences d coute connues Possibilit d implication directe du public dans les missions faisant intervenir les auditeurs Peuvent diffuser des communiqu s publicitaires qui sont souples et peu co teux Les anno
75. RN sisi cas cs carscenyatessdncxsvencnierentustaveniepectSoncenantancaneveuvestavnety xv Vue detisemble sescescanscssctavsceved cans cssveslevessaastoavtestsctarasuescietdvenrderaysaceetecuensacs aes xvi Restiimes des Cina pitresivssciessseveascesssisvesveveidsersecstevsesesonssedunoveessesreeservenselvesdsedys xvii Introductio Myiornis areire aE tan xxiii RS TO PR E a E E S xxiv La construction de capacit s nationales xxiv PREMI RE PARTIE LES FONDEMENTS TH ORIQUES DE LA LUTTE ANTITABAC 1 Letabac en tant que facteur de risque co ts sanitaires conomiques geola h ES inmnidonenannnnondnidieuneui 3 La charge de morbiditesi annene a te 4 La consommation de tabac sis 6 Les co ts conomiques et sociaux de Pusage du tabac 10 4 MWA Ste due aurions 15 Introduction sssisninn tintin ennemie 16 L expansion mondiale des multinationales la propagation de l pid mie de tabagisme au monde en d veloppement ss 27 Des changements politiques et conomiques qui favorisent l expansion de Findustri sites nine is teens 27 La cr ation de nouveaux march s les strat gies de l industrie dans quelques pays is urine tte dedans Rise nets dant reine 27 Conclusion sise nn E nn 28 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC 3 Les bases scientifiques des interventions antitabac ceseeeeees 35 Commencer fumer cesser de fumer les effets des interventions 39 Rapport cotit effica
76. Section Suivante Si Non Aller la Section Suivante SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS Num ro d identification du r pondant Hygi ne alimentaire Section D Les questions suivantes portent sur votre consommation habituelle de fruits et l gumes ai une carte qui montre quelques exemples de fruits et l gumes locaux Chaque dessin correspond une portion En r pondant ces questions pensez une semaine type de l ann e pass e D la Habituellement au cours d une semaine sur Nombre de Dir a A combien de jours consommez vous des fruits J O 1 aucun Jour aller D 2a TILISER LES CARTES D 1b mbien de portions de fruits mangez vous lors ne de ces journ es Nombre de portions oO O LISER LES CARTES D 2a abituellement au cours d une semaine sur Si aucun jour ombien de jours consommez vous des l gumes Nombre de jours O O aller la Section LISER LES CARTES Suivante D 2b mbien de portions de l gumes mangez vous lors ne de ces journ es Nombre de portions oO 0 LISER LES CARTES ELARGI Hygi ne alimentaire D3 Quelle sorte de mati re grasse huile beurre Huile v g tale utilisez vous le plus souvent pour la pr paration Lard ou graisse des repas la maison Beurre ou beurre all g Margarine UTILISER LES CARTES EN CHOISIR UN SEUL OOOOOOOO us Aucune en particulier Jamais
77. States Dei of Health and NAS MERE Human Services Centers for Disease Control 6 Theory at a glance guide for health promotion and Prevention National Center for Chronic practice Bethesda National Institutes of Health Disease Prevention and Health Promotion National Cancer Institute 1995 Office on Smoking and Health premi re d octobre 2003 L action dans les m dias elui qui contr le les m dias contr le la culture Allen Ginsberg L ACTION DANS LES MEDIAS ES MEDIAS sont videmment des acteurs essentiels de toute campagne antitabac et bien souvent les canaux les plus pratiques pour diffuser rapidement aupr s d une large population des informations et messages en la mati re L opinion publique se forme par l interm diaire des m dias qui influencent les dirigeants politiques La couverture r p t e d une question par les m dias peut fr quemment orienter le programme des politiques gouvernementales Il est donc primordial d entretenir de bonnes relations de travail avec les professionnels des m dias Certains minist res de la sant ont la chance de disposer d un Plus un sujet sera trait responsable de l information publique ou des relations avec les dans les m dias plus les m dias En ce cas le personnel du programme antitabac devra 7 gens s en soucieront et plus le gouvernement s y int ressera Si l on n a pas d acc s direct aux collaborer troitement avec
78. Unies pour le d veloppement PNUD le Programme des Nations Unies pour l environnement PNUE le Fonds des Nations Unies pour l enfance UNICEF la Banque mondiale et l Organisation mondiale du commerce OMC Qu est ce que la CCLAT OMS La CCLAT OMS est un accord g n ral soigneusement quilibr Il est essentiel de bien comprendre les dispositions qui obligent les Parties mettre en uvre des mesures l gislatives ex cutives administratives ou autres pour r pondre la n cessit de r duire la pr valence du tabagisme et de l exposition la fum e de tabac L objectif de la Convention tel qu il est pr sent son Article 3 pr sente une occasion exceptionnelle d am liorer la sant publique et de r duire les d c s et les souffrances imputables au tabagisme Lobjectif de la Convention et de ses protocoles est de prot ger les g n rations pr sentes et futures des effets sanitaires sociaux environnementaux et conomiques d vastateurs de la consommation de tabac et de l exposition a la fum e du tabac en offrant un cadre pour la mise en oeuvre de mesures de lutte antitabac par les Parties aux niveaux national r gional et international en vue de r duire r guli rement et notablement la pr valence du tabagisme et l exposition la fum e du tabac 19 L assentiment croissant que recueillent ces meilleures pratiques se cristallise aujourd hui dans la CCLAT OMS D s son entr e en vigueur cet import
79. Victoria Australie au moment d appliquer une l gislation sur les bars sans fum e et les jeux en septembre 2002 Si tous les gouvernements n ont pas les moyens de mener une campagne aussi compl te l utilisation strat gique des m dias trait e plus en d tail au Chapitre 9 et la diffusion d informations par le biais des r seaux d entreprises existants peuvent constituer des m thodes efficaces et peu co teuses de faire conna tre les nouvelles lois tant aux entreprises qu au grand public Ainsi l un des moyens les plus efficaces mis en uvre Victoria pour diffuser l information a consist cr er un groupe consultatif tr s ouvert constitu des grands employeurs des associations patronales des organismes de sant des syndicats des autorit s de police et d autres d partements minist riels concern s Tout en donnant son avis sur la mani re dont le gouvernement pouvait r pondre aux besoins de communication des entreprises et du grand public les membres de ce comit ont jou un r le important pour diffuser l information sur les lois par l interm diaire de colloques et bulletins d entreprises Lune des fonctions cl s du groupe a consist faire remonter des renseignements sur de possibles probl mes d application ce qui a permis de les r soudre leur stade initial GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Encadr 2 Principales composantes de la campagne de communication sur l application de la l
80. action antitabac d individus et d organisations dans leurs pays respectifs l gitimant ainsi l uvre de ces militants antitabac En outre diff rents minist res de la sant certaines ONG antitabac et m me la F d ration internationale de football association FIFA ont organis le lancement d initiatives antitabac sp cifiques de fa on ce qu il coincide avec la JMST Par exemple la premi re Coupe du monde sans tabac de la FIFA a d but simultan ment au Japon et en R publique de Cor e lors de la JMST 2002 en co ncidant avec son th me Le sport sans tabac En proc dant ainsi on tend la couverture m diatique d initiatives sp cifiques tout en renfor ant l acceptabilit sociale de la r duction du tabagisme en g n ral Par cons quent les responsables nationaux de la planification antitabac auraient avantage tenir compte de la JMST dans leur strat gie de communication GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC TROISIEME ETAPE ELABORER ET VALIDER LES MESSAGES ET MATERIELS L laboration de messages de communication en sant publique associe les sciences et les arts Les messages doivent tre con us dans la continuit de l analyse et du cadre strat gique tablis au cours de la phase pr paratoire mais ils doivent encore tre scientifiquement exacts et susciter l motion pour inciter le public cible entreprendre une action ou modifier son comportement voir Encadr 4 Encadr 4
81. actuelle et taux de consommation du tabac chez les hommes e La plupart des fumeurs sont aujourd hui des hommes qui vivent dans les pays en d veloppement Pr s d un tiers 300 millions vivent en Chine e Les taux de consommation de tabac les plus lev s chez les hommes se rencontrent au Cambodge Djibouti en Indon sie au Myanmar en Papouasie Nouvelle Guin e et au Viet Nam e La moiti de tous les hommes des pays en d veloppement fument aujourd hui contre 35 dans Les pays d velopp s o ce taux a d cru au cours des derni res d cennies e Tant dans les pays d velopp s que dans ceux en d veloppement les tendances sont une certaine d croissance des taux de tabagisme Il s agit cependant l d un processus dune extr me lenteur qui se d roule sur plusieurs d cennies Dans l intervalle des millions dhommes et de femmes meurent cause du tabac LE TABAC EN TANT QUE FACTEUR DE RISQUE e Les hommes les plus instruits tendent cesser de fumer de sorte que l usage du tabac devient une pratique propre aux hommes les plus pauvres qui sont les moins instruits e Si la pr valence actuelle se maintient on estime que le nombre d hommes qui fument dans le monde passera de 1 milliard en 2000 1 4 milliards en 2025 Les femmes adultes R partition g ographique actuelle et taux de consommation du tabac chez les femmes e Chez les femmes l pid mie de tabagisme est apparue plus tardivement On estime
82. aliste de ne d pendre que du minist re de la sant pour financer un programme national antitabac Il existe cependant d autres sources possibles pour combattre le tabagisme En Australie au Canada aux tats Unis d Am rique Guam en Nouvelle Z lande en Polyn sie fran aise et en Tha lande l exp rience montre que les programmes antitabac peuvent trouver des appuis financiers cons quents gr ce des taxes affect es des indemnit s vers es dans le cadre de litiges la surtaxation des produits du tabac ainsi qu des subventions et dons d organismes internationaux et philanthropiques Les trois premi res possibilit s sont celles qui offrent les meilleures garanties de durabilit les subventions et donations sont le plus souvent insuffisantes et fragiles Le financement public durable de la lutte antitabac nationale sur les ressources ordinaires du budget suppose une volont politique les budgets correspondant aux programmes gouvernementaux s tablissent au travers d un processus politique Dans les pays o les partisans de la lutte antitabac parviennent lever celle ci au rang de priorit nationale cette voie peut constituer un moyen r aliste d appui au programme Tout budget de lutte antitabac cons quent sera tr s probablement combattu par l industrie du tabac qui exerce habituellement une influence consid rable sur les hommes les femmes 211 212 ETUDE DES MESURES ECONOMIQUES ET DES INITI
83. certaines d acc s gratuit D autres impliquent un abonnement mais peuvent tre consult es gratuitement apr s archivage e Tobacco Journal International http www tobaccojournal com e Tobacco Reporter http www tobaccoreporter com e Tobacco Asia http www tobaccoasia com Documents de l industrie du tabac publi s en ligne Sites entretenus par Vindustrie e Brown amp Williamson B amp W http www bwdocs com e Lorillard http www lorillarddocs com e Philip Morris PM http www pmdocs com e RJ Reynolds RJR http www rjrtdocs com rjrtdocs index wmt tab home e Council for Tobacco Research CTR http www ctr usa org ctr index wmt tab home e Tobacco Institute http www tobaccoinstitute com e Tobacco Archives Acc s chacun des 6 sites ci dessus http www tobaccoarchives com e Gallaher http www gallaher docs com subindex htm Sites pr sentant les documents de l industrie entretenus par des gouvernements universit s et autres parties int ress es La plupart de ces sites permettent d explorer la totalit des sites de l industrie en une seule recherche Celle ci pr sente bien des avantages mais n est pas toujours la plus actualis e par exemple concernant les derniers documents de Philip Morris e CDC Industry Documents http www cdc gov tobacco industrydocs index htm e Legacy Tobacco Documents Library http legacy library ucsfiedu e Tobacco org http www tobacco or
84. clart et defficacit aupr s d chantillons repr sentatifs du groupe cible Au cours de ces s ances de test on encouragera les participants s impliquer activement dans les d bats de fa on recueillir leurs r actions face aux messages et mat riels envisag s On accordera une attention particuli re aux images et mat riels non verbaux qui pourraient tre mal interpr t s ou transmettre une id e diff rente de celle souhait e Pour les campagnes dans les m dias de masse qui sont souvent les plus contest es on prendra l avis des professionnels des m dias et des partenaires politiques dont on notera les r actions tant positives que n gatives Le cas ch ant r viser le message R viser tout message ou mat riel difficile comprendre ou enregistrer ou qui serait peu pertinent pol mique ou offensant aux yeux du public cible Rester ouvert des modifications impr vues Effectuer les r visions en tenant compte des r actions des groupes test puis re tester les nouveaux messages et mat riels jusqu obtenir des r actions satisfaisantes Produire les mat riels avec efficacit et promptitude Dans la production de mat riels rechercher la meilleure qualit possible compte tenu des ressources Les mat riels de bonne qualit seront plus aptes que les autres retenir l attention des utilisateurs conserver leur valeur tre r employ s maintes reprises et produire les effets escompt s I
85. consommation tout en augmentant les recettes fiscales Ce ph nom ne s explique par le fait que la baisse relative de la demande ne compense pas la hausse relative des taxes puisque les consommateurs d pendants ne r agissent qu assez lentement aux hausses de prix En outre une partie des sommes pargn es par les fumeurs qui s arr tent sera consacr e d autres achats eux aussi tax s Historiquement augmenter les taxes sur le tabac quelle que soit l ampleur de la hausse n a jamais conduit une seule fois une baisse des recettes fiscales sur les cigarettes Mythe 7 La contrebande et la contrefa on vont annuler les effets de la hausse des taxes R alit La contrebande est un probl me r el Mais m me en comptant avec elle les donn es concernant un certain nombre de pays montrent que l alourdissement de la taxation a toujours pour effet d augmenter les recettes et de r duire la consommation de cigarettes En outre les gouvernements disposent de moyens efficaces pour combattre la contrebande peut s agir d apposer des timbres fiscaux et des avertissements en langue locale voyants sur les paquets de cigarettes aussi bien que de faire appliquer la loi avec fermet en d infligeant aux contrebandiers des sanctions dissuasives Mythe 8 Les gouvernements ne doivent pas augmenter les taxes sur les cigarettes car ces hausses auraient des effets disproportionn s sur es consommateurs pauvres R alit
86. d ensemble afin de d finir des interventions antitabac efficaces la diff rence des tudes pid miologiques ou des essais cliniques al atoires ce type de recherche peut prendre diff rentes formes cr atives 9 e Sondages ou enqu tes d opinion Ces techniques sont utiles pour montrer aux d cideurs politiques que l opinion appuie les mesures antitabac Les sondages d opinion permettent en outre de cerner des domaines dans lesquels il est n cessaire de renforcer l ducation et la sensibilisation du public 72 e Recherche conomique Deux publications de la Banque mondiale Ma triser l pid mie l tat et les aspects conomiques de la lutte contre le tabagisme 13 et Tobacco Control in Developing Countries 14 proposent des pistes concr tes sur des questions conomiques int ressant la lutte antitabac Les responsables politiques peuvent se laisser convaincre d appuyer des politiques et l gislations antitabac pour peu qu on leur d montre l aide de donn es locales que les interventions antitabac loin de nuire aux recettes fiscales du pays seraient en fait avantageuses pour l conomie tandis que l usage du tabac repr sente un co t e Examen par pays des documents de l industrie du tabac Cet aspect a d j t abord au Chapitre 13 e Recherche qualitative Ce type de recherche a recours des trajectoires et citations personnelles pour donner un visage humain l pid mie de tabagisme Employ e de
87. de cette augmentation sur la contrebande et de supposer qu elle va entra ner un surcro t de travail pour leurs agents moins de les rallier l aide de sch mas d incitation et de persuasion ils s opposeront peut tre la hausse des taxes Cependant si l int ressement aux saisies est suffisant on pourra les convaincre d appuyer l alourdissement de la taxation sur le tabac et les produits du tabac Les services de la politique fiscale et du budget auront peut tre un point de vue plus prudent quant aux augmentations d imp ts en g n ral mais seront probablement assez favorables une hausse des contributions indirectes sur le tabac e Le minist re de la sant et le Service national de lutte antitabac seront en principe fermement d termin s r duire la consommation de tabac par des mesures financi res et non financi res Ce sont l les organismes les plus l gitimes et ils sont fortement int ress s mais ils ne peuvent modifier les lois ils devront faire alliance avecla Direction des contributions indirectes et d autres parties afin d obtenir un alourdissement des taxes sur le tabac e Les autorit s locales sont g n ralement favorables l alourdissement des contributions indirectes car il g n re le plus souvent des recettes suppl mentaires leur niveau Groupe 2 l industrie du tabac e les cigarettiers locaux e les multinationales du tabac e les importateurs qui sont les relais locaux des multinat
88. de sa s ance pl ni re finale Organe intergouvernemental de n gociation a d cid de transmettre le texte la s6 me Assembl e de la Sant pour examen et adoption conform ment l Article 19 de la Constitution Le 21 mai 2003 marque une date dans l histoire de la sant publique c est le jour o le texte fut adopt l unanimit par l Assembl e mondiale de la Sant La puissance du processus Les partenariats multisectoriels joueront un r le essentiel dans le processus de la CCLAT OMS apr s son adoption Si le manque de coordination et de collaboration multisectorielles a rendu les n gociations plus difficiles les d bats ont amen les gouvernements tre plus conscients et plus motiv s que jamais pour appliquer des mesures antitabac globales La CCLAT OMS incite en outre fortement implication de multiples minist res Par son existence m me la n gociation de la CCLAT OMS a stimul la prise de mesures antitabac aux niveaux national r gional et mondial De nombreux pays ont mis en place des comit s intersectoriels de lutte antitabac pour pr parer cette n gociation Le processus du trait a ainsi t l occasion d largir le d bat aux minist res des affaires trang res du commerce et de l agriculture Il a galement suscit la cr ation de comit s de coordination nationaux rassemblant diff rents secteurs LOMS a propos aux pays des s minaires techniques et des cr dits de d marrage pour aider
89. de sensibilisation devront s adresser ces populations de fa on sp cifique par des messages cibl s D autres strat gies seront laborer selon les circonstances Les femmes et les filles L usage du tabac constitue galement Pun des dangers majeurs qui menacent la sant et le bien tre des femmes et des jeunes filles dans le monde A mesure que les femmes acqui rent une plus grande ind pendance dans la soci t leur pouvoir d achat augmente Consciente de ce ph nom ne l industrie du tabac vise de plus en plus le public f minin dans ses campagnes publicitaires Dans les pays o les femmes fument peu elles sont souvent expos es toute leur vie la fum e secondaire ce qui les rend vuln rables la morbidit et la mortalit li es au tabac Dans diff rentes cultures certaines formes d usage du tabac rel vent du domaine des activit s sociales reconnues aux femmes En Inde par exemple il est courant chez les femmes de chiquer un m lange au b tel Parmi elles le cancer de la bouche a d j d pass le cancer du sein en tant que principale cause de mortalit par cancer Il convient donc d envisager des strat gies et politiques qui s attaquent sp cifiquement au taux de tabagisme f minin et qui r pondent la n cessit de le pr venir Voici quelques unes de ces strat gies e approfondir la connaissance des divers facteurs de motivation des femmes aux diff rents stades de leur vie et utiliser ces
90. des interventions aux niveaux national provincial du district ou de l organisation par exemple ducation dans les coles campagnes dans les m dias lieux de travail non fumeurs analyse de situation approfondie qualitative quantitative enqu tes rapides sur les d terminants de l usage de tabac analyse et interpr tation des donn es planification strat gique du programme de sant fond e sur l analyse de situation e conception des cursus et mat riels ducatifs appropri s communication efficace aupr s des groupes cibles suivi et valuation du programme Programmes de sevrage tabagique aux niveaux des provinces des districts et des communaut s conseil comportemental et soutien diriger et soutenir les conseillers Pr vention ou sevrage tabagique chez les individus comp tences essentielles aptitude percevoir les risques et la pression des pairs savoir dire non comprendre comment d cider techniques de sevrage et d abstinence avec ou sans traitement de substitution nicotinique et ou bupropion GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Comp tences n cessaires aux diff rents personnels L Encadr 3 r sume les comp tences n cessaires aux diff rentes cat gories de personnes vis es par la formation et l ducation Sappuyer sur les ressources humaines existantes Il existe sans doute dans le pays mais hors du secteur antitabac des personnes dot es des co
91. documents confidentiels DES INFRASTRUCTURES EFFICACES POUR LES PROGRAMMES ANTITABAC des dispositifs de s curit seront sans doute n cessaires armoires fortes d chiqueteuse Parmi les autres meubles essentiels on mentionnera des postes informatiques une table de r union des tables de travail des chaises un tableau noir des tableaux 4 messages des tableaux de papier et un cran de projection Equipement L quipement de base comprendra les l ments suivants e ordinateurs munis de lecteurs CD ROM traitement de texte traitement d images logiciel de publipostage et logiciel de statistique pid miologique si possible Epi Info raison d un ordinateur pour deux membres du personnel au moins un ordinateur portable destin la formation et aux expos s imprimante machine crire t l copieur lignes et standard t l phoniques Magn tophone et cam ra vid o t l viseur magn toscope et lecteur DVD r troprojecteur projecteur de diapositives projecteur multim dia appareil photo e photocopieuse avec r serve de papier Mat riel Fournitures de bureau le budget comportera une ligne couvrant les frais postaux On aura besoin des fournitures classiques papier crire stylos trombones crayons papier thermique le cas ch ant tiquettes d adresses dossiers lastiques agrafes pochettes marqueurs papiers collants agendas et organiseurs Mat riels technique
92. du PD 20 60 0 74 38 UCL 1000 cigs 17 Gr ce 53 86 du PD 18 1182 UCL 1000 cigs 18 Hongrie 75 du PD 25 63 autres droits import 17 2 3 1725 UCL 1000 cigs GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Prix de vente au d tail de 20 cigarettes TTC Marque nationale Marque trang re Sources US Monnaie US Monnaie Source locale locale ERC 1999 1 38 10 00 2 20 16 00 EIU automne 1999 ERC 1999 2 79 5 21 2 87 oul EIU automne 1999 ERC 1999 0 17 89 00 35 2000 0 A International Tobacco Guide donn es septembre 1999 ERC 1999 3 26 429 3 49 45 9 EIU automne 1999 ERC 1999 0 25 1000 01 0 25 3500 EIU automne 1999 ERC 1999 290 0 1200 Enqu te ACS OMS 2000 ERC 1999 2 89 111 2 3 14 121 EIU automne 1999 ERC 1999 0 21 1 7 0 38 3 Enqu te ACS OMS 2000 ERC 1999 0 43 686 1 14 23 Enqu te ACS OMS 2000 A inter Tobacco 1 38 65 2 13 1 0 EIU automne 1999 uide ERC 1999 3 68 20 9 3 96 22 5 EIU automne 1999 ERC 1999 1 26 200 003 2 30 365 0 EIU automne 1999 ERC 1999 0 43 7 0 Pl 19 5 EIU automne 1999 ERC 1999 0 49 13 9 0 81 23 2 Enqu te ACS OMS 2000 ERC 1999 3 68 20 9 3 96 115 EIU automne 1999 ERC 1999 2 16 17 3 3 26 20 4 EIU automne 1999 ERC 1999 1 86 580 0 2 18 680 0 EIU automne 1999 ERC 1999 0 89 215 0 1 01 245 0 EIU automne 1999 Continue sur la
93. du r seau de sant semble r alisable C est donc ce cadre qui servira de r f rence au reste de ce chapitre D autres variables importantes peuvent influencer le succ s de l tablissement du PNAT notamment le climat politique la situation socio conomique et les sp cificit s culturelles de chaque pays Ces variables peuvent jouer en faveur ou en d faveur de la lutte antitabac Les responsables et les personnels du PNAT au minist re de la sant ainsi que leurs partenaires de la soci t civile seront confront s au formidable d fi de d terminer les moyens les plus efficaces pour tirer parti de la situation particuli re de leur pays et la mettre au service de leur action contre le tabagisme en renfor ant le soutien au PNAT La coordination de ce dernier aux niveaux central et local sera indispensable pour garantir que les interventions antitabac atteignent la population cible De plus il faudra mettre en place un dispositif permettant de suivre l ex cution et les r sultats pr voyant entre autres une valuation p riodique des effets du PNAT sur les indicateurs de sant Les sections suivantes traitent plus en d tail de ces questions LA COORDINATION NATIONALE DU PNAT Structure d accueil de la coordination nationale du PNAT C est une d cision gouvernementale de lutter contre le tabagisme qui devrait en th orie pr sider l tablissement du PNAT Dans le cadre de cette d cision le PNAT devrait tre clairem
94. en 1992 au cours des d bats du parlement turc concernant la deuxi me loi sur le tabac le si ge local de l entreprise avait pr vu de faire chouer ce qu il appelait la proposition antipublicit Son plan comportait des mesures visant renforcer l image de Philip Morris en tant qu entreprise socialement responsable afin de masquer ses intentions r elles quant la loi antipublicit La principale strat gie mise en uvre consistait proposer au minist re de l ducation un programme de pr vention du tabagisme chez les jeunes Philip Morris ne parvint pas ses fins et la loi antitabac fut adopt e par le Parlement en 1996 mais l entreprise lan a tout de m me son initiative de pr vention de la fum e des jeunes afin d am liorer son image Elle se trouva un partenaire la facult des sciences de l ducation de l universit du Bosphore l une des plus anciennes d Istambul En 2000 l universit annon a qu elle entamait un projet dans les coles avec pour slogan le pouvoir est vous La presse se fit l cho d un financement de Philip Morris US 100 000 couvrant les co ts li s au projet Ce projet tait cens ment destin enseigner aux coliers comment prendre en main leur style de vie l usage du tabac n y tait jamais voqu Le Comit national contre le tabagisme et pour la sant crivit aux autorit s universitaires afin de les pr venir des desseins cach s de ce don ces autorit s n ta
95. en premier lieu les membres influents de la communaut de mani re ce qu ils puissent influencer d autres membres et les amener soutenir l action antitabac e Les communaut s ne sont pas homog nes c t des individus influents on rencontre aussi des sous groupes influents Pour mobiliser une communaut on d terminera les relations entre les diff rents sous groupes et on cherchera les meilleurs moyens de toucher et d influencer chacun d entre eux Le marketing de l industrie du tabac est fr quemment con u de fa on attirer des sous groupes pr cis au sein d une communaut comme les minorit s ethniques les groupes d int r t sp cial ou les jeunes cadres Par cons quent les programmes antitabac devront eux aussi adapter certains de leurs discours et de leurs messages ces m mes sous groupes e Dans les tablissements bien d limit s de petite taille tels que les coles les lieux de travail ou les villages on obtient de bons r sultats par une approche directe D autres communaut s seront sans doute plus difficiles d acc s parce que plus vagues et plus peupl es Pour toucher ces derni res communaut s plusieurs visites intensives ou des moyens distants seront n cessaires 174 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC L approche directe ou contact direct Pour agir aupr s des communaut s la pr sence d un animateur peut tre tr s appr ciable 8 Parmi les
96. encadr comporte la date l heure le lieu et les d tails essentiels d une manifestation ou d une action par sa pr sence il indique aux m dias qu ils pourront envoyer un photographe couvrir l v nement Si un encadr prise de photos y figure on t l copiera le communiqu de presse tant au chef photographe qu au r dacteur en chef titre d exemple un v ritable communiqu de presse de l OMS est reproduit en Annexe 1 L ACTION DANS LES MEDIAS Encadr 7 R diger efficacement une libre opinion Une libre opinion est une courte contribution r dig e l intention d un journal par un auteur ext rieur Ces textes apportent en g n ral un point de vue pr cis sur un sujet donn et figurent souvent en vis a vis ou au dos de la page d ditorial 7 Plus argument e que le courrier des lecteurs la libre opinion exprime une position claire et affirm e et insiste volontiers sur des points essentiels attest s par la recherche scientifique 1 e Choisir son moment La libre opinion sera publi e un moment strat gique en relation avec un v nement important pour la communaut la publication d un nouveau rapport d tude ou de recherche ou en r action un pr c dent article Ainsi le Directeur g n ral de l OMS et ses Directeurs r gionaux publient fr quemment des libres opinions concernant la Journ e mondiale sans tabac et ce quelques jours avant le 31 mai de chaque ann e e Se conformer au format du jour
97. entre autres en imposant des num ros de s rie sur tous les paquets de cigarettes afin d en permettre le suivi ainsi que des cha nes de contr le respectant des protocoles normalis s Enfin certaines actions comme celles mentionn es l Encadr 3 seront viter par tous ceux qui participent l laboration et la mise en uvre de programmes antitabac COMMENT AFFRONTER L INDUSTRIE DU TABAC Encadr 3 Conseils d experts exemples d actions dont les gouvernements et ONG devraient s abstenir e NE PAS s associer avec les compagnies cigaretti res pour mener des activit s sans rapport avec le tabac Le but v ritable quoique dissimul de ces activit s consiste pour ces compagnies s acheter des bonnes gr ces et se montrer sous le jour d entreprises citoyennes responsables Les organismes gouvernementaux et ONG devraient ainsi refuser tout partenariat avec l industrie du tabac dans les domaines suivants programmes de pr vention des violences domestiques comme on l a vu en Australie au Panama et en R publique de Cor e programmes de vaccination comme au Malawi programmes ducatifs et sportifs en direction de la jeunesse comme en Argentine et en Tha lande NE PAS participer des dialogues propos s par l industrie celle ci d peint toute participation ce type de s ances sous les traits d une adh sion ses programmes comme on l a vu au Chili au P rou en Ouganda et au
98. es d siraient participer cette entreprise novatrice de sant publique la fin des n gociations une alliance de plus de 200 ONG s tait ralli e la CCLAT OMS Elles sont d sormais au premier plan de l action visant neutraliser les cigarettiers dans leurs tentatives pour faire chouer les programmes antitabac En octobre 2000 avant le d but des n gociations POMS a organis des auditions publiques mondiales les premi res dans l histoire de l Organisation Ces auditions ont permis tous les membres de la soci t civile des agences de sant publique aux planteurs et l industrie du tabac d exprimer leur point de vue au sujet des n gociations de la CCLAT OMS POMS a re u plus de 500 communications au cours de cet exercice et plus de 140 ONG ont t entendues Gen ve Au niveau mondial le Secr taire g n ral des Nations Unies M Koffi Annan a constitu un Groupe de travail anim par POMS destin consolider le soutien la lutte antitabac au sein du syst me des Nations Unies Le Groupe sp cial interinstitutions de PONU sur la lutte antitabac a t cr en 1999 en vue d intensifier la riposte conjointe des Nations Unies et de stimuler le soutien mondial la lutte antitabac Ce groupe sp cial r unit notamment l Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FAO l Organisation internationale du Travail OIT le Fonds mon taire international FMI le Programme des Nations
99. es par l industrie pour faire chouer les initiatives antitabac Ces documents mettent en lumi re l important d calage entre les d clarations publiques des responsables et leurs discussions internes Encadr 1 Les motivations de l industrie du tabac e obligation du profit e crainte des proc dures judiciaires e n cessit de soustraire le tabac la r glementation e d sir de projeter une image socialement responsable et amend e GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Figure 1 Entreprises multinationales du tabac Chiffre d affaires annuel US en milliards Tobacco 50 40 a 30 A British American 20 10 Reemtsma 0 Source The Tobacco Atlas 7 La premi re collection cons quente de documents internes de l industrie du tabac est apparue au d but des ann es 1990 un collaborateur fit parvenir plusieurs caisses de documents un professeur d universit aux tats Unis d Am rique avec pour r sultat la publication de plusieurs articles et dun ouvrage 3 la fin des ann es 1990 les proc s intent s par certains tats des tats Unis aux cigarettiers en vue de recouvrer les co ts de traitement des maladies li es au tabagisme eurent pour effet l ouverture d une bien plus grande masse de dossiers Lors du r glement intervenu au Minnesota puis en novembre 1998 lors de l accord MSA entre 46 tats et territoires des tats Unis et l industrie du tabac les docu
100. est de loin aussi dangereux ni ne tue autant Le tabac tue plus que le SIDA les drogues l gales et ill gales les accidents de la route les meurtres et les suicides additionn s Le tabac tue d j davantage d hommes dans les pays en d veloppement que dans les pays industrialis s et la mortalit f minine sera sans doute bient t la m me Chaque jour plus de 13 o00 personnes dans le monde meurent du tabagisme Prenant pour hypoth se une pr valence constante du tabagisme les projections de l Organisation mondiale de la Sant montrent que de 2000 2025 le nombre des fumeurs passera d environ 1 2 milliards plus de 1 7 milliards et que le nombre des d c s annuels actuellement estim aux alentours de 5 millions doublera pratiquement en 20 ans voir Tableau 2 LA CONSOMMATION DE TABAC Commencer et continuer fumer Les fumeurs et autres consommateurs de tabac entament et poursuivent cette pratique GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Tableau 2 Estimations actuelles et projections de l pid mie de tabagisme pr valence gale celle de 2003 Ann e 2000 2025 ombre de fumeurs en milliards 1 22 T Hommes 15 ans et plus en milliards 104 ipa Femmes 15 ans et plus en milliards 0 22 OS ombre de fumeurs dans les pays en d veloppement Os 1 4 en milliards D c s annuels li s au tabac en millions 4 9 10 amp f 2030 ombre d enfants expos s la FTE en mill
101. est exact que les taxes sur le tabac existantes pr l vent une part de revenu plus importante sur les populations pauvres que sur es populations ais es En revanche les d cideurs politiques doivent avoir pour souci principal effet de redistribution obtenu par l ensemble du syst me de recettes et de d penses publiques et non pas celui d une taxe consid r e isol ment Les consommateurs pauvres r agissant en g n ral davantage aux hausses de prix que es consommateurs riches il est probable que eur consommation Continue sur la page suivante 221 Suite baissera plus vite et que leur charge financi re relative se r duira dans les m mes proportions Mythe 9 En r action aux augmentations des taxes les fumeurs passeront a des marques moins ch res ou des produits du tabac bon march et la consommation totale de tabac ne sera pas r duite R alit Ce comportement galement connu sous le terme de substitution pose une vraie question Cependant tous les fumeurs ne l adoptent pas Les hausses de prix dissuadent les non fumeurs de commencer fumer et am nent de nombreux fumeurs cesser ou r duire leur consommation La consommation et la pr valence totales vont donc baisser Seule une partie des fumeurs n en seront pas affect s dont seuls certains choisiront de substituer un produit un autre pour maintenir leur consommation Les mesures non financi res telles que les trait
102. est l une des obligations des Parties ayant sign et ratifi la Convention cadre OMS pour la lutte antitabac CCLAT OMS Ces obligations en mati re de notification et d change d informations Article 21 sont sujettes la mise en place de programmes de surveillance nationale r gionale et mondiale de l ampleur des tendances des d terminants et des cons quences de la consommation de tabac et de l exposition a la fum e du tabac A cette fin les Parties int grent les programmes de surveillance du tabagisme aux programmes de surveillance de la sant aux niveaux national r gional et mondial afin que les donn es soient comparables et puissent tre analys es aux niveaux r gional et international le cas ch ant Article 20 2 La surveillance porte intervalles r guliers sur l usage du tabac ses cons quences sanitaires et conomiques les facteurs socioculturels qui lui sont sous jacents et les r ponses de la lutte antitabac La surveillance sera con ue de mani re apporter une information ad quate tout au long du processus d valuation L valuation est une m thode syst matique pour tirer les enseignements de l exp rience afin d am liorer de r viser et d adapter les politiques et programmes antitabac La notification ou rapports consiste pr parer et diffuser intervalles r guliers des rapports d valuation portant sur les programmes antitabac nationaux ou locaux Ce chapitre voque certain
103. et conomiques du tabagisme v v v v D marches de sevrage Mod les de mise en place d coles et lieux de travail non fumeurs Mod les de mesures antitabac efficaces Questions d lasticit demande prix FORMATION ET EDUCATION Groupe cible II Parmi les personnes qui ont besoin d informations sur les dommages provoqu s par le tabac et sur les m thodes d arr t on rencontre tous les profils Il existe de bons mat riels mais il sera peut tre utile den produire de nouveaux sp cialement adapt s au pays pour en garantir Pacceptabilit culturelle par chaque groupe cible L Encadr 2 r sume les informations n cessaires aux membres du groupe II Encadr 2 Besoins en informations du groupe II Usagers Communaut Repr sen Jeunes et Personnel Professionnels du tabac en g n ral tants des autres grou des consul dela sant m dias pesarisques tations antitabac Risques du tabagisme pour la V4 V4 V4 sant Strat gies de sevrage v D Point de d cision l aide des listes de la Question 1 mettre sous forme de tableau les types d informations n cessaires chaque sous groupe Question 3 Comment se procurer adapter ou concevoir de tels mat riels Il est tr s probable que le PNAT choisira d utiliser certaines ressources existantes et d en laborer d autres cette section traite donc des deux approches Se procurer des mat riels Cette recherch
104. et politique Le fardeau socio conomique actuel et potentiel de la production et de la consommation de tabac souligne la n cessit de renforcer les capacit s de recherche dans les pays en d veloppement La raret des comp tences dans la recherche pluridisciplinaire et politique est aggrav e par l incapacit des organismes de financement se montrer dynamiques en mati re de recherche sur des questions en pleine volution GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x 4 La n cessit d une mobilisation concert e des ressources humaines et financi res afin de mettre en uvre un programme de recherches exhaustif d tablir des partenariats et de stimuler la recherche et l analyse compar es Ce point est reconnu par la CCLAT OMS qui appelle les pays agir ensemble en vue d accro tre les ressources affect es la recherche pour la lutte antitabac et l change d informations Une approche pratique de la recherche dans les pays en d veloppement tablir un programme de recherches solide suppose une planification strat gique et une implication forte Des investissements seront n cessaires pour renforcer les capacit s et les infrastructures mais leur co t ne devra pas tre prohibitif Il est donc essentiel d adopter une approche pragmatique et de poser des priorit s les lignes directrices qui suivent devraient tre consid r es avec attention e valuer les ressources actuelles de la recherche ses b
105. et populaire en faveur de mesures antitabac La charge de la preuve incombe en g n ral au minist re de la sant cependant ce type d analyse implique une comp tence technique en mati re d conomie de la sant Il est donc fortement conseill de collaborer pour cela avec des conomistes poss dant ces comp tences Les m thodes d estimation de la consommation de tabac sont trait es au Chapitre 15 Lightwood et al z7 ont mis au point une m thodologie d taill e pour estimer le co t de l usage du tabac pour laquelle les donn es suivantes sont n cessaires e charge de la maladie pr valence et incidence et tendances dans le temps de trois importantes maladies li es au tabac bronchopneumopathie chronique obstructive cancer du poumon et maladies cardiovasculaires e co ts directs m dicaux et non m dicaux par individu et co ts indirects li s aux maladies et aux d c s pr matur s e charge financi re totale estim e de l usage du tabac pour l tat et les m nages e part des d penses publiques et des d penses des m nages dans les maladies li es au tabac La contrebande du tabac La contrebande des cigarettes peut repr senter une part importante des ventes nationales qui chappe aux pr l vements de l tat il faut donc estimer son ampleur ses dimensions politiques ainsi que la volont gouvernementale de l liminer On devra ainsi consid rer quels sont les produits de contrebande notamment marques
106. eux Les politiciens tant sensibles l opinion et la pression du public on situera le probl me dans une perspective g n ralement appr ci e ou dans le cadre d une cause populaire Par exemple la n cessit d une politique de lieux publics non fumeurs peut tre pr sent e comme un moyen de prot ger la sant des enfants qui sont vuln rables aux effets n fastes de la fum e de tabac Il est d autant plus facile de convaincre les hommes politiques de d fendre une cause qu ils y voient un soutien populaire Les campagnes de lettres ou de courriers lectroniques peuvent ainsi s av rer efficaces lorsqu il s agit d attirer leur attention sur un aspect particulier de la lutte antitabac R f rences 1 Kotler P Roberto EL Social marketing 4 Best Practices for Comprehensive Tobacco Strategies for changing public behaviour New Control Programs August 1999 Atlanta York Free Press 1989 United States Department of Health and Human Services Centers for Disease Control and Prevention National Center for Chronic Disease Prevention and Health Promotion Office on Smoking and Health ao t 1999 2 Andreasen A Marketing social change Changing behavior to promote health social development and the environment San Francisco Jossey Bass 1995 5 National Cancer Institute Making Health 3 Designing and implementing an effective Communication Programs Work Bethesda tobacco counter marketing campaign Atlanta United
107. g nantes surviennent non pas cause de questions brutales mais parce que l interview perd le fil et se met bafouiller Se fixer sur le message e tre l heure la diff rence d un entretien avec un journaliste de la presse crite on ne peut pas rappeler plus tard les m dias lectroniques e Dans la mesure du possible s entretenir avec l interviewer avant de passer a l antenne pour convenir des sujets traiter pourra tre utile de fournir a interviewer en un paragraphe un r sum du sujet et du point de vue que l on d fendra e Dans la mesure du possible lors de d bats ou d interviews collectives se renseigner sur les autres participants V rifier si l industrie du tabac sera repr sent e Source 4 148 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x parler des derni res nouvelles de la lutte antitabac De telles r unions sont en outre l occasion de profiter des comp tences de ces interlocuteurs en mati re de strat gies de communication Au Br sil par exemple des petits d jeuners p riodiques r unissant le personnel du programme antitabac et des professionnels des m dias ont contribu cr er des canaux efficaces pour relayer l information sur la lutte antitabac ainsi que des messages intention du public D signer un porte parole D signer un ou une porte parole facilitera les contacts entre les m dias et l organisation Le plus souvent mais ce n est pas un
108. g ts hauteur de US 27 milliards z9 Ane pas suivre e En 1994 Telecom Australia a perdu AUS 16 5 millions du fait des absences au travail caus es par les maladies li es au tabagisme e La fum e au travail co te aux tats Unis d Am rique US 47 milliards par an Source Mackay and Eriksen 75 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Tableau 3 Estimations Pays D penses de sant des d penses de sant milliards US annuelles imputables Allemagne 147 au tabagisme en US nee 60 milliards 2002 ou a A Canada 1 6 derni res estimations disponibles dans divers Chine 35 pays tats Unis d Am rique 76 0 Nouvelle Z lande 0 8 Philippines 0 6 Royaume Uni 25 Source Mackay and Eriksen 75 Le co t du tabac est l affaire de tous Siles d penses du fumeur lui m me sont souvent bien connues et admises le co t du tabac repose en r alit sur tous les membres de la soci t La consommation de tabac conduit une allocation des ressources inefficace qui justifie l intervention de l tat en vue de r duire cette consommation Les d cideurs politiques doivent prendre conscience de ces co ts raison d tre des politiques destin es lutter contre l usage du tabac LE TABAC EN TANT QUE FACTEUR DE RISQUE R f rences 1 Hirayama T Non smoking wives of heavy smokers have a higher risk of lung cancer a study from Japan British Medical Journal 1981
109. humanit Aucune autre substance licite n est aussi meurtri re ni ne provoque une aussi forte d pendance Or paradoxalement les d c s et maladies li s au tabac sont enti rement vitables Les interventions visant r duire la consommation de tabac sont connues et bien document es En outre la rentabilit de ces interventions est tablie tant dans les pays d velopp s que dans les pays en d veloppement La lutte antitabac est loin de constituer l apanage des pays occidentaux La premi re r glementation antitabac connue dans le monde a t dict e en 1729 au Bhoutan elle interdisait la consommation de tabac dans tous les lieux de religion et cette interdiction est toujours observ e au jourd hui En g n ral la lutte antitabac est plus avanc e dans les pays d velopp s que dans les pays en d veloppement mais il existe des exceptions Par exemple la l gislation est beaucoup plus stricte en Afrique du Sud au Br sil aux Fidji Hong Kong SAR en Mongolie Singapour en Tha lande et au Viet Nam que dans bien des pays occidentaux ce qui montre bien que les pays en d veloppement peuvent combattre l pid mie LES BASES SCIENTIFIQUES DES INTERVENTIONS ANTITABAC e Singapour a interdit toute publicit il y a 30 ans c l bre chaque ann e le Mois mondial sans tabac et non la Journ e a aboli la d taxe des cigarettes octroie des licences aux d taillants de tabac et connait la pr valence
110. importants messages m dicaux qui doivent toucher le grand public A moins de demander on n aura aucune chance Chercher dans les journaux radios et t l visions les rubriques r guli res qui font appel des contributions du public Ainsi dans l le de Guam le Pacific Daily News propose une rubrique intitul e Zs andstyle qui accepte de toute personne tout document int ressant y compris des photographies Le D partement de la sant mentale et de Pabus des substances psychoactives de Guam a donc profit d Islandstyle pour annoncer sans aucun frais le d marrage de ses services d aide au sevrage Susciter l v nement On peut obtenir des m dias une couverture gratuite en organisant diverses manifestations et activit s S assurer que cette manifestation pr sentera un angle original de nature veiller l int r t des journalistes et commentateurs de radio t l vision Convoquer une conf rence de presse et faire en sorte que tous les contacts m dias y soient invit s l avance parfois la conf rence de presse constituera en elle m me un v nement On peut galement annoncer une manifestation par voie de communiqu qui sera adress l avance tous les contacts m dias concern s Si les ressources le permettent envisager les m dias payants Dans l id al les programmes antitabac devraient pr voir un budget raisonnable de publicit dans les m dias Dans les ann es r centes la campagne antit
111. indirect lorsque des produits base de tabac entrent ill galement dans un pays les barri res commerciales sont de fait contourn es 9 En outre les cigarettes de contrebande tant souvent moins ch res que leurs quivalents licites leur disponibilit accro t la consommation et donc les ventes totales de l industrie ro D autre part la contrebande prive les tats de recettes On estime ainsi qu un seul camion de cigarettes de contrebande chappe US 1 2 million de taxes dans l Union europ enne zz Il est donc dans l int r t des gouvernements de combattre la contrebande en adoptant des politiques qui rendent moins rentable plus difficile et plus co teux de pratiquer la contrebande par exemple par l emploi de timbres fiscaux voyants de num ros de s rie de marques sp ciales sur les emballages d avertissements de sant dans les langues locales de meilleurs syst mes de suivi et d une bonne gouvernance 1 Il s agit GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x la de la principale mesure de r duction du tabagisme par l offre Et m me en pr sence de la contrebande augmenter les taxes sur les cigarettes aboutit un accroissement des recettes et une diminution de la consommation 1 L EMPLOI DE MESURES CONOMIQUES CONTRE L USAGE DU TABAC valuer et tablir les faits Si la communaut antitabac conna t bien les arguments qui plaident pour l emploi de mesures conomiques contre l u
112. informations GLOBALink permet ses membres de rechercher les informations et analyses les plus r centes et les plus pr cises sur la lutte antitabac en leur donnant la possibilit d changer des renseignements avec des sommit s de la lutte antitabac et d acc der des recherches sp cifiques comprenant des publications directives et rapports Outre l information et la mise en r seau GLOBALink propose une large gamme d autres services e p titions coordination de campagnes petitions globalink org e agendas r pertoires bases de donn es e acc s des liens vers d autres sites antitabac www tobaccopedia org moteurs de recherche sp cialis s dans l exploration des documents de l industrie du tabac h bergement gratuit de sites Web www localink org GLOBALink h berge actuellement plus de 150 sites Web antitabac dont le site Tob nfo www tobinfo org bien connu pour les pays d Europe centrale et orientale ainsi que dans les nouveaux tats ind pendants en anglais et en russe enseignement distance www tobaccoAcademy org GLOBALink volue avec les besoins de ses membres tant donn qu il existe un r el besoin de partenariats au sein de la communaut scientifique antitabac GLOBALink Research a t lanc d but 2003 Le site assure une information sur la recherche et h berge des groupes de discussion il devrait servir de syst me central dans le Global Tobacco Research Network projet de la J
113. informations sur tous les aspects de la lutte antitabac et notamment un programme interactif d auto sevrage des messages lectroniques de sevrage sur 30 jours un programme d auto sevrage destin aux adolescents des guides pour pr parer et cr er des batiments sans fum e des directives pour la mise en place de lieux de travail sans fum e des donn es sur les comportements des fumeurs des informations et ressources sur la pr vention du tabagisme des ressources de formation destin es aux prestataires de services des ressources de lecture critique des m dias intention des adolescents des informations concernant la recherche et les meilleures pratiques et les statistiques canadiennes de la fum e et du tabagisme Ces informations sont disponibles en frangais et en anglais Le site Web du Massachusetts Department of Health www trytostop org conseille les fumeurs qui souhaitent arr ter et propose un service denregistrement en ligne Certaines informations de base sont disponibles en cambodgien italien cor en portugais chinois russe cr ole haitien et espagnol Le site Web du National Clearinghouse on Tobacco and Health Canada www ncth ca pourvoit aux besoins d information des interm diaires de la sant Il sert de source de renseignements de lieu d change de connaissances et d animateur de r seaux www wiredforhealth gov uk ce site appuy par le Department of Health et le Department for Education and Skills
114. l industrie et ses repr sentants s efforceront peut tre de prendre les porte parole antitabac au d pourvu notamment lors d missions de radio ou de t l vision en direct Examiner avec le plus grand soin toute invitation d battre en t te t te avec les repr sentants de l industrie et viter toute circonstance dans laquelle on ne pourrait contr ler le sujet et le d roulement des discussions Lune des plus vastes fictions entretenues par l industrie du tabac est celle de sa propre amende honorable et de sa nouvelle responsabilit sociale Le programme de Responsabilit sociale d entreprise men par BAT voqu au Chapitre 2 en est la meilleure illustration Dans le cadre d une strat gie de relations publiques visant revernir une image bien ternie BAT aen effet lanc une s rie de dialogues sociaux dans 24 pays du monde entier A ce jour le seul r sultat tient en un rapport largement diffus dans les m dias et par I Internet o BAT se pr sente sous les traits d une entreprise amend e et socialement responsable pendant ce temps la promotion de ses produits mortels se poursuit Rassembler de puissantes coalitions antitabac Afin d obtenir le soutien du public tous les aspects de la lutte antitabac il sera n cessaire dimpliquer le plus grand nombre possible d acteurs dans la conception et la mise en uvre des interventions La collaboration entre les secteurs public et priv sera d terminante
115. l information En cr ant une base de donn es nationale ou un centre d change d informations antitabac voire les deux on pourra mobiliser la collaboration et instaurer des synergies entre institutions concern es services minist riels et m me secteurs de programmes au sein du minist re de la sant Faire en sorte que la collecte et l exploitation des donn es concernant la lutte antitabac soient bien int gr es aux syst mes d information sanitaire permanents constitue un moyen efficace d assurer une collecte de donn es r guli re en vue du suivi Apr s le lancement d un programme antitabac fond sur une analyse approfondie de la situation le processus d valuation consistera pour l essentiel en tablir la pertinence et l ad quation v rifier les progr s de sa mise en uvre et en jauger les effets et l efficacit pour r orienter et reformuler les politiques et interventions en question La surveillance et l valuation jouent un r le majeur dans la transparence des programmes antitabac vis vis des dirigeants politiques des responsables et professionnels de la sant et du public en g n ral L valuation des politiques nationales antitabac sera plac e sous l gide du minist re de la sant Elle pourra faire appel d autres minist res tels que ceux des finances du commerce de l ducation et de la justice afin de garantir que ses recommandations soient pertinentes constructives et applicable
116. la plus faible du monde e La Tha lande a fait participer des moines la campagne antitabac elle interdit totalement la publicit exige l affichage des ingr dients et impose des avertissements explicites y compris des messages directs tels que Fumer rend impuissant Autrefois les gouvernements et les planificateurs de sant publique tendaient confier la lutte antitabac aux mains des m decins praticiens Le r le des professions de sant est certes essentiel mais on sait aujourd hui que le mod le m dical ne suffit pas lui seul La lutte antitabac exige une approche globale ayant recours une combinaison strat gique de politiques de l gislations et d interventions programm es ainsi qu la participation d autres partenaires dans la soci t Le minist re de la sant principal organisme charg de la sant publique devrait jouer les premiers r les dans la promotion de la lutte antitabac au niveau national Les gouvernements devraient agir avec c l rit soutenir l action internationale avec la CCLAT OMS et tablir des programmes nationaux ambitieux pour endiguer les effets d vastateurs de l pid mie de tabagisme sur les g n rations actuelles et futures GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC R f rences 1 Banque mondiale Maitriser l pid mie L tat et les aspects conomiques de la lutte contre le tabagisme Washington DC Banque mondiale 2000 http wwwiworldb
117. la s lection tout en vitant un co t suppl mentaire en personnel Le coordinateur est habituellement aussi le point focal national d sign pour la lutte antitabac La personne choisie poss dera les comp tences et connaissances d un professionnel de la sant publique L exp rience des interventions antitabac sera certes un avantage mais ce sont surtout l engagement et l int r t de la personne pour la lutte antitabac qui seront essentiels On peut acqu rir rapidement les connaissances n cessaires sur l pid mie de tabagisme et les interventions qui permettent de la r duire mais la lutte antitabac ne pourra jamais aboutir sous la direction d une personne manquant de passion et de d vouement dans ce domaine Et avant tout la personne retenue n aura aucun lien personnel ni professionnel ni de relations p cuniaires avec l industrie du tabac L int grit de l individu charg de superviser le PNAT est d une importance primordiale et cette personne devrait accepter de signer une attestation certifiant quelle ne rencontre aucun conflit d int r ts cet gard Les autres qualit s souhaitables pour ce poste seront e l aptitude r fl chir et planifier de fa on strat gique et cr ative DES INFRASTRUCTURES EFFICACES POUR LES PROGRAMMES ANTITABAC e l aptitude inspirer confiance animer une quipe et diriger du personnel et faire agir des partenaires au niveau local e l aptitude la co
118. le cas ch ant d autres lieux publics 24 Si une Partie ne dispose pas de la comp tence juridique pour ce faire au niveau national elle encourage activement des mesures quivalentes au niveau de sa juridiction 24 Les donn es scientifiques ne laissent gu re douter que l unique mani re de parvenir une protection r elle soit de faire de ces lieux des espaces sans fum e e R glementation de la composition des produits du tabac Article 9 La Conf rence des Parties devra proposer des directives utilisables par les pays pour les tests et l analyse de la composition et des missions des produits du tabac Les Parties devront adopter et appliquer des mesures cet gard au niveau national e R glementation des informations sur les produits du tabac communiquer Article 10 La CCLAT OMS oblige en outre les pays exiger des fabricants et des importateurs de produits du tabac qu ils communiquent aux autorit s gouvernementales GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x les informations relatives la composition et aux missions des produits du tabac Les Parties doivent de plus adopter des mesures pour que ces informations soient rendues publiques Conditionnement et tiquetage des produits du tabac Article 11 Les emballages de produits du tabac constituent un moyen puissant de promotion du contenu qui prend de l importance dans le mix produit mesure que sont restreintes les autres
119. les infections respiratoires et la sant g n sique Cette section s int resse l exposition au cours des sept derniers jours et value les connaissances g n rales ou attitudes propos de la FTE notamment e l intensit de l exposition des jeunes au tabagisme que ce soit leur propre domicile ou l ext rieur e les perceptions des jeunes quant aux effets nocifs de la FTE Cessation tabagique De nombreux fumeurs parmi lesquels des jeunes sont d pendants de la nicotine et ont besoin d une aide au sevrage On a r cemment observ une augmentation de la demande de programmes en ce sens destin s aux jeunes la raison premi re en est le constat que nombre de jeunes fumeurs souhaitent s arr ter s y efforcent souvent mais y parviennent rarement Pour valuer les effets potentiels des politiques antitabac et ceux des programmes de dissuasion et de sevrage il convient donc de mesurer e la probabilit court et long terme pour que les jeunes fumeurs cessent de fumer La m thodologie d chantillonnage de l enqu te La qualit et l utilit des r sultats de l enqu te GYTS d pendent largement des proc dures employ es pour s lectionner les coles classes ou sections et l ves qui y participent SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS Puisqu il est impossible infaisable et superflu de questionner tous les coliers on choisira un chantillon de cette population Si l chantillonnage est
120. les ressources humaines financi res et autres n cessaires la mise en uvre de programmes efficients et durables e Ex cution des plans d action Les personnes et institutions charg es de mener bien les diff rentes parties du plan devront tre soigneusement choisies et form es avoir conscience de leurs responsabilit s et de leurs devoirs et disposer d un mandat appropri e Suivi des progr s accomplis et application des enseignements Il s agit ici des ressources permettant de mesurer les tapes et indicateurs convenus et d assurer la diffusion de ces informations en vue d ajuster les objectifs et strat gies pour avancer de fa on constante et durable Les pays en sont des stades diff rents de leur riposte l pid mie de tabagisme Ce manuel s adresse d abord ceux qui abordent aujourd hui les phases initiales de la construction de capacit s antitabac Il a d abord t con u pour les responsables et les agents du secteur public mais d autres tenants de la lutte antitabac pourront y trouver des informations de nature appuyer leur action L id e du pr sent manuel est n e du constat que si divers documents de POMS en appelaient au d veloppement de capacit s nationales de lutte antitabac il n existait aucune publication exhaustive cet gard Le Comment faire pr side donc ce manuel qui adopte une approche d lib r ment pragmatique traite des questions du monde r el
121. les principaux acteurs des juridictions ayant d j appliqu de telles r formes pour tirer parti de leur exp rience CONCLUSION La Convention cadre de l OMS pour la lutte antitabac reconna t que la l gislation repr sente une composante importante du programme antitabac de toute juridiction et appelle les Parties adopter des mesures l gislatives afin de combattre l pid mie de tabagisme Le parcours l gislatif peut tre long ardu et sem d embiiches avec notamment les man uvres de l industrie du tabac tendant viter affaiblir ou saper la l gislation Il est esp rer que les conseils figurant dans ce chapitre et les l ments d taill s du Guide permettront aux juridictions du monde entier de relever ces nombreux d fis et de mettre en uvre une l gislation antitabac efficace dans le cadre de leur programme antitabac GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC R f rences 1 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 http www who int tobacco en 2 Tobacco control legislation an introductory guide Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 3 Developing legislation for tobacco control template and guidelines Washington DC Organisation panam ricaine de la Sant 2002 http www paho org English HPP HPM TOH tobacco_legislation pdf 4 WHA39 14 Tabac ou sant In Trente neuvi me Assembl e mondiale de la Sa
122. local Chaque pays tant unique toute intervention visant construire des capacit s de lutte antitabac devra lui tre adapt e et sp cifique Il ne saurait donc y avoir d approche unifi e vis vis de la construction de capacit s Mais s il ne faut pas s attendre dans chaque pays reproduire exactement les exp riences d autres tats telles qu elles sont voqu es dans certains chapitres du pr sent manuel le lecteur pourra utilement s interroger sur la possibilit d appliquer leurs r sultats et leurs enseignements en les adaptant aux besoins locaux e La construction de capacit s doit jouer de nombreux niveaux de divers secteurs Le renforcement des capacit s nationales de lutte antitabac touche un large ventail d intervenants des secteurs public priv et associatif et cela aux niveaux central et local Il est n cessaire que s tablissent entre ces divers intervenants des relations de partenariat et de collaboration La complexit de la lutte antitabac la multiplicit des actions mener simultan ment ainsi que la formidable pression de l industrie du tabac tout cela exige en effet un front soci tal uni Il est tout aussi important de d couvrir les GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC bons partenaires et de constituer des r seaux solides que d accro tre les comp tences dans les aspects techniques de la lutte antitabac et diff rents chapitres voquent cette question La constructi
123. mesures l gislatives en Tha lande a par la suite servi d argument pour pousser des lois analogues dans d autres pays d Asie du Sud Est Les comparaisons des l gislations antitabac entre diff rentes juridictions peuvent en outre d boucher sur une saine concurrence les juridictions jouant saute mouton entre elles en introduisant successivement des initiatives antitabac de plus en plus compl tes 72 C est ce qui s est produit en Australie o les gouvernements des tats et territoires ont promulgu successivement des l gislations toujours plus contraignantes comme la loi sur la publicit dans les lieux de vente Aux tats Unis d Am rique les comparaisons entre l gislations des diff rents tats sont facilit es par l existence de deux indicateurs labor s par le National Cancer Institute mesurant dans chaque Etat les lois sur l acc s des jeunes au tabac et sur les lieux clos non fumeurs http www scld nci net scld_tobaccoratings cfml Les bases de donn es l gislatives constituent un bon point de d part pour tudier les mesures antitabac en vigueur de par le monde Un certain nombre d entre elles peuvent tre MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES exploit es pour se procurer des informations d taill es quant aux l gislations antitabac les plus utiles sont actuellement e Globalink http www globalink org tobacco docs elle est index e par r gion g ographique et propose des liens vers de
124. miques 410 414 120 125 Maladies c r brovasculaires 430 438 160 169 voir Figure 4 e Pour chacune de ces causes de d c s on tablira si possible des s ries statistiques remontant 20 30 ans afin d en analyser les tendances Les questions techniques relatives l valuation des effets du tabac sur la sant sont tudi s plus en d tail dans l ouvrage OMS Guidelines for controlling and monitoring the tobacco epidemic GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Figure 4 Taux de d c s relatif pour 100 000 habitants Royaume Uni a Oo D oOo N Oo 0 I 1970 1975 1980 1985 1990 1995 100202 SDR trac bron lungcancer tous ages 100 000 hommes 100202 SDR trac bron lungcancer tous ges 100 000 femmes Source Bureau r gional OMS de l Europe base de donn es europ enne Health for All http data euro who int hfadb Les politiques antitabac Le suivi devra galement porter sur les dispositions et l efficacit des diff rentes composantes de la politique antitabac dans sa globalit e l gislation e taxation et autres mesures financi res e mesures non financi res e formation et ducation interventions de sevrage recherche Consid rations pratiques e Dans chacun des domaines pr c dents on collectera des donn es concernant l acceptation de la mesure l ad quation de son contenu et enfin le respect de ses dispositions acceptation est av
125. mondiale de la Sant Gen ve Mme Linda Bridgen Centre de recherches pour le d veloppement international CRDI Canada M Simon Chapman Ecole de sant publique Universit de Sydney Australie Mme Snigdha Guha Coop ration technique indo allemande pour la sant Coop ration technique allemande GTZ Inde Mme Melinda Henry Organisation mondiale de la Sant Gen ve M Ruben Israel Globalink Suisse M Ehsan Latif Network for Consumer Protection Islamabad Pakistan GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x M Salah Eddine Ottmani Organisation mondiale de la Sant Gen ve M David Simpson International Agency on Tobacco and Health Angleterre Mme Greer Van Zyl Organisation mondiale de la Sant Afrique du Sud M Wick Warren Centers for Disease Control and Protection tats Unis d Am rique Nos remerciements s adressent galement aux personnes suivantes de l Initiative pour un monde sans tabac qui ont relu les textes et y ont apport des pr cisions techniques Mme Carmen Audera L pez Mme Poonam Dhavan M Jean Yves Demeuron Mme Lia Mamniashvili M William Onzivu Mme Anne Marie Perucic Mme Lina Reinders Mme Heide Richter Airijoki Mme Marta Seoane Mme Gemma Vestal Mme Poonam Dhavan de Initiative pour un monde sans tabac a assur l assistance ditoriale et supervis l ensemble de la production avec l appui administratif de Mme Sonia Huang Nous
126. nombreux textes l gislatifs sp cifiques e TobaccoPedia http www tobaccopedia org index e par sujet elle donne des exemples de l gislations employ es pour s attaquer divers aspects de la lutte antitabac comme la publicit ou les zones non fumeurs Il existe en outre diverses bases de donn es qui r sument les l gislations antitabac prises au niveau infra national telles que e American Non smokers Rights Foundation http www no smoke org lists base de donn es des ordonnances locales antitabac e State Cancer Legislative Database Program Tobacco Use Laws http scld nci net propose des r sum s de la l gislation aux Etats Unis d Am rique e La base de donn es de Lois canadiennes sur le tabac http www ncth ca CCTCLAWweb nsf MainFrameSet_FR OpenFrameSet elle contient les principaux textes de lois f d raux provinciaux et territoriaux et propose en outre des tudes de cas ainsi que des informations concernant les nouveaux d veloppements et l exp rience acquise Toutefois les crits qui constituent la l gislation n puisent pas le sujet Au del des lois r glements et ordonnances se tient l exp rience pratique avec la mise en uvre l application l opposition de l industrie du tabac et les dispositions l gislatives qui ont permis ou non d obtenir les r sultats souhait s Il est donc primordial que les juridictions qui cherchent promulguer une l gislation antitabac communiquent avec
127. num re 14 mesures concr tes par lesquelles ces associations peuvent s engager dans la lutte contre le tabagisme Ces associa tions et leurs membres pourraient notamment donner l exemple faire en sorte que les lieux de travail et les tablissements publics soient sans fum e et sans tabac et appuyer les actions politiques contre le tabac dont entre autres la Convention cadre de l OMS pour la lutte anti tabac La Journ e mondiale sans tabac sera lanc e Londres le mardi 31 mai 2005 par l OMS et le Minist re de la Sant du Royaume Uni Des milliers d autres activit s et manifesta tions nationales et locales sont pr vues dans le monde entier Notes aux r dactions Les professionnels de la sant regroupent les m decins les personnels infirmiers les sages femmes les dentistes les psychologues les psychiatres les pharmaciens les chiro praticiens et les membres d autres professions apparent es L enqu te pilote a port sur des tudiants de dix pays dans les six r gions de l OMS et quatre disciplines Albanie soins dentaires m de cine soins infirmiers et pharmacie Argentine Buenos Aires m decine Bangladesh soins dentaires Croatie m decine Egypte Le Caire m decine Bosnie Herzegovine soins infirmiers Inde soins dentaires Philippines pharmacie R publique de Serbie soins den taires m decine et pharmacie et Ouganda m decine et soins infirmiers Pour plus d informat
128. obstacle la mise en uvre d activit s et de programmes antitabac 6 Les rapports entre la CCLAT OMS et les capacit s nationales Tandis que la CCLAT OMS r gle les interventions antitabac au niveau mondial et propose une orientation g n rale pour la lutte antitabac au niveau des pays des actions sp cifiques contre l pid mie de tabagisme sont entreprendre au niveau national Le succ s de la CCLAT OMS reposera presque enti rement sur l aptitude des pays mettre en uvre et faire respecter ses dispositions La construction de capacit s nationales permettant de mener des programmes nationaux de lutte antitabac efficaces et durables constitue donc une priorit urgente dans le combat contre l pid mie de tabagisme Il est en outre essentiel en vue de neutraliser ce danger pour la sant publique de bien comprendre les INTRODUCTION m canismes qui relient la CCLAT OMS au niveau international et les t ches mener bien au niveau des pays Les tats Membres peuvent utiliser la CCLAT OMS comme point de d part pour construire des capacit s nationales Le trait engage les pays se doter de points focaux et d infrastructures pour la lutte antitabac et les invite d finir et mettre en action des dispositifs visant la coordination intersectorielle de ce combat La CCLAT OMS esquisse en outre les principaux l ments d un plan d action national de lutte antitabac et indique toutes les interventi
129. obtenir des BPM finaux sous forme de r sultats mat riels Une composante essentielle de cette coop ration consiste tendre l emploi d instruments juridiques internationaux notamment le droit international conventionnel 8 Les accords de droit international comme la CCLAT OMS sont parmi les plus importants des biens publics mondiaux interm diaires qui contribueront activement atteindre le BPM final Dans le cas de la CCLAT OMS il s agira de parvenir r duire la charge de morbidit et de mortalit li e au tabagisme 9 et par l d am liorer la sant publique mondiale GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x LA CCLAT OMS ET LA MONDIALISATION DE L PID MIE DE TABAGISME La CCLAT OMS a t labor e en r ponse la mondialisation actuelle de l pid mie de tabagisme amplifi e par un ensemble de facteurs complexes produisant des effets transfronti res notamment la lib ralisation des changes les investissements trangers directs le marketing mondial l internationalisation de la publicit de la promotion et du parrainage en faveur du tabac ainsi que le d veloppement international de la contrebande et de la contrefa on Cette pid mie mondiale constitue l un des fl aux de sant publique les plus graves du XX si cle Aujourd hui au XXT si cle l pid mie de tabagisme avec son cort ge de d pendance de maladies et de d c s se propage rapidement dans les pays conomi
130. page suivante ETUDE DES MESURES ECONOMIQUES ET DES INITIATIVES DE FINANCEMENT Tableau 3 suite Contributions indirectes sur le tabac dans certains pays europ ens No Pays Contributions indirectes Taxes de vente Droits d importation 19 Italie 54 3 du PD 20 63 7280 UCL 1000 cigs 20 Moldova 20 UCL 1000 cigs luxe 5 UCL 1000 cigs lt 81 MM 12 5 UCL 1000 cigs gt 81 mm 5 UCL 1000 cigs lt 81 mm 21 Norv ge 1580 UCL 1000 cigs 23 17 ULC kg EEE exempt exemption de droits import pour A LE et Portugal 22 Ouzb kistan 750 du P 30 30 23 ays Bas 21 05 du PD 17 5 96 35 UCL 1000 cigs 24 ologne 63 6 97 4UCL 1000 cigs selon 22 63 autres droits import 90 sous quota min statut l importation 9 EUR 1000 cigs 253 hors quota min 25 7 EUR 1000 cigs 25 oumanie 2 EUR 1000 cigs 22 98 autres droits import 6 droit de douane 8 UCL cig 25 du PD 0 25 0 5 selon statut UE 26 Royaume Uni 27 Slovaquie 9 5 UCL paquet lt 70 mm 23 58 3 sur toutes cigs de UE et pays les plus 17 9 UCL paquet gt 70 mm favoris s autres droits import 10 suppl ment sur importations provenant de Tch quie 28 Slov nie 45 du PD 53 taux pr f rentiel pour AELE et CEFTA 29 Su de 39 2 du PD 25 200UCL 1000 cigs 30 Suisse 59 89 UCL 1000 cigs 7 5 1 3 UCL 1000 cigs 25 31 Turquie 0 4 US paquet de 20 cigs 15 2 sur HTVA puis 68 40
131. parant un s minaire e tablissement des objectifs tre r aliste dans les objectifs trop dambition peut nuire au succ s s assurer que les objectifs ont t clairement expliqu s aux participants et bien compris avoir conscience et tenir compte de tout objectif sous jacent par exemple gagner des alli s GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC e A propos des participants prendre en compte leur r le leurs capacit s et leur volont de participer au s minaire et d utiliser leurs nouvelles comp tences assurer un quilibre entre les sexes les ethnies les origines g ographiques et l appartenance institutionnelle le nombre un groupe de 15 30 personnes sera assez large pour permettre d changer des opinions et exp riences vari es et assez restreint pour permettre d tablir des relations et de participer activement viter les trop forts d s quilibres entre personnalit s qui pourraient inhiber la participation aux d bats s lectionner quelques participants en avance afin de dynamiser imm diatement le s minaire cette dynamique est importante les lettres d invitation pr ciseront le but la dur e et les attentes du s minaire ces invitations seront exp di es temps pour en g rer les r ponses e Dates les dates jours mois ann e conviendront aux principaux participants la dur e de la formation sera suffisante pour un tran
132. passif et e cancer En avril 2000 des chercheurs de l Universit de Californie San Francisco publiaient dans le Lancet les r sultats d une tude des documents internes de Philip Morris et autres entreprises du tabac On y trouvait la preuve que l industrie du tabac avait suivi de pr s et activement tent de compromettre la conduite d une tude pid miologique internationale sur le cancer du poumon chez les non fumeurs par exposition la fum e secondaire Cette tude tait coordonn e par le Centre international de recherche sur le cancer IARC institut de recherches de l OMS bas Lyon France Les r sultats en furent publi s dans le Journal ofthe National Cancer Institute 93 ils montraient que le tabagisme passif sur le lieu de travail ou du fait d un conjoint a pour cons quence un accroissement du risque relatif RR de 1 16 soit un facteur faible en comparaison du RR sup rieur 20 associ la fum e active de cigarettes Cependant compte tenu de l importance de la population soumise a a fum e secondaire on pouvait calculer que le tabagisme passif provoquait chaque ann e 3000 cas de cancer du poumon aux tats Unis d Am rique et jusqu 2500 cas en Europe Parmi les actions qu elle entreprit pour perturber et discr diter cette tude on vit l industrie du tabac cr er un groupe de travail charg de r agir la publication des r sultats employer des consultants pour contacter les chercheurs de l
133. peu co teuse qui donne une bonne indication de la gravit du probl me tabagique dans les pays o n existent pas de donn es de pr valence Consid rations pratiques e La consommation de tabac est g n ralement estim e indirectement sur la base des donn es des ventes de la fabrication du commerce et de la taxation des produits du tabac Ce sont les services statistiques gouvernementaux qui recueillent et publient ces donn es e Pour diverses raisons celles ci ne repr sentent pas toujours ce qui a r ellement t consomm commerce ill gal modification du poids en tabac des cigarettes changements des habitudes de consommation etc Par cons quent chaque fois que possible la consommation tabagique sera compl t e d une estimation du nombre d usagers du tabac e Dans la plupart des pays l usage du tabac est synonyme de la pratique consistant fumer des cigarettes Or dans bien des r gions du monde le tabac s emploie sous diff rentes autres formes Pour estimer la consommation il est donc essentiel de pr ciser le type de tabac utilis La consommation devra tre estim e au minimum pour deux cat gories tabac fumer tabac sans fum e e Ces informations seront mettre jour au moins tous les deux ans partir du lancement d une politique ou d un programme Si possible on tablira des s ries statistiques remontant environ 20 ans voir Figure 3 La pr valence tabagique Des donn es pr ci
134. politiques Pour tre efficace l information publique devra maintenir en permanence la question du tabagisme pr sente l esprit des publics restreints comme du grand public L approche des leaders d opinion e En premier lieu tablir une liste de toutes les principales personnes et organisations qui auront un r le important jouer dans la lutte antitabac On tiendra cette liste jour selon les circonstances e D terminer comment quand et par quel interm diaire il conviendra de contacter ces parties e Utiliser au maximum ses contacts et r seaux professionnels et personnels e Rechercher des occasions pour rencontrer ces personnalit s et leur exposer la question e Utiliser des listes d adresses ordinaires et lectroniques pour les atteindre e S il n existe pas d autre moyen d entrer en rapport avec elles demander un rendez vous officiel et tenter de nouer des relations GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Approcher les hommes politiques Les responsables politiques d tiennent le pouvoir de d cision en mati re de lutte antitabac et de l gislations associ es Bien souvent la meilleure approche consiste les rencontrer personnellement pour leur exposer le probl me Ces rencontres seront sans doute assez br ves et il conviendra donc de s exprimer directement avec concision et pr cision On recensera ceux des acteurs susceptibles de les influencer et on interviendra galement aupr s d
135. politiques soutenus par les cigarettiers seront parfois r ticents voire directement hostiles envers la lutte antitabac Tout plan de lutte efficace devra susciter une volont politique en cernant les facteurs qui s opposent la mise en place dun programme antitabac et en d terminant les interventions qui convaincront les responsables politiques d appuyer les initiatives visant enrayer l usage du tabac La cartographie politique usage strat gique et les pressions cibl es seront peut tre n cessaires pour persuader ces responsables de l ampleur du probl me tabagique et de la n cessit d y riposter avec efficacit Au del de leur information les responsables politiques devraient se convaincre pleinement du fait GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC que la lutte antitabac est dans l int r t bien compris de leur carri re de leur parti politique et de leur lectorat Le manque de donn es Linsuffisance des donn es ou leur d faut de transmission aggravent le manque de volont politique de lutter contre le tabagisme Pour tre efficace le plan d action devra donc e pr voir des enqu tes et une surveillance locales des effets sanitaires et conomiques de Pusage du tabac de l efficacit des interventions antitabac et des facteurs qui sy opposent notamment les activit s de l industrie du tabac en employant des m thodes normalis es et innovantes d analyse des donn es et de diffusion de l infor
136. politiques et proc dures respectives Un Comit de gestion compos de repr sentants des deux organismes est charg des op rations conform ment au mandat que ceux ci lui ont conf r Au niveau national les gouvernements g rent l enqu te selon leurs propres politiques et proc dures et les engagements souscrits avec leurs partenaires mondiaux Les CDC jouent un r le essentiellement technique tandis que POMS est avant tout charg e de la gestion et du d roulement de cette enqu te Les principaux indicateurs de l enqu te GYTS L enqu te GYTS se compose de 56 questions centrales visant rassembler des donn es dans sept domaines pr valence connaissances et attitudes m dias et publicit acc s programmes scolaires tabagisme passif et cessation tabagique On trouvera ci dessous un bref aper u de chacun des domaines trait s par les questions de l enqu te SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS Pr valence de la consommation des cigarettes et des autres produits du tabac chez les jeunes Les questions centrales pos es dans cette section visent mesurer l exp rience tabagique la r partition du tabagisme l ge d initiation et les autres usages du tabac Ces questions portent sur e le nombre de jeunes ayant essay la cigarette ou consomm d autres produits du tabac l ge auquel les jeunes commencent fumer des cigarettes les marques de cigarettes que les jeunes fument les lieux
137. populations dans le monde LE PROCESSUS DE LA CCLAT OMS ET SES ENSEIGNEMENTS L approche par la convention cadre et les protocoles Le mod le juridique retenu pour aborder la lutte antitabac au niveau mondial est celui de l approche par la convention cadre et les protocoles Le terme de convention cadre s emploie pour d crire divers types d accords juridiques comportant propos d un sujet donn des engagements sur les principes et un syst me g n ral de gouvernance la diff rence des trait s exhaustifs qui s efforcent de r gler toutes les questions dans un seul document comme le Trait sur le droit de la mer une convention cadre s accompagne de protocoles La convention cadre tablit un consensus quant aux faits et obligations 1 Dans ce qui suit le terme de ratification d signe aussi ses quivalents juridiques savoir acceptation approbation adh sion ou confirmation formelle 2 Un trait est un accord international ayant force obligatoire conclu par crit entre des tats et gouvern par le droit international convention est un autre terme d signant un trait 3 Un protocole est galement un type de trait Il vient g n ralement compl ter pr ciser amender ou qualifier un accord international existant par exemple une convention cadre GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC n cessaires une action internationale appropri e tandis que les protocoles compl
138. pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 19 41 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 4 paragraphe 5 Blanke D Towards health with justice litigation and public inquiries as tools for tobacco control Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2002 http repositories cdlib org tc whotcp WHO 42 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 19 paragraphe 1 43 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 2 paragraphe 1 44 Blanke D Tobacco control legislation an introductory guide Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Chapitre IV 45 Szasz P General law making processes In Joyner C d The United Nations and international law Cambridge Cambridge University Press 1995 85 46 Blanke D Tobacco control legislation an introductory guide Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Chapitre XII Deuxieme Partie De la theorie a la pratique Deuxieme Partie De la th orie la pratique L laboration d un plan d action national Des infrastructures efficaces pour les programmes antitabac _ Formation et ducation _ Communication et sensibilisation pour atteindre la masse crritique L action dans les m dias Choix et programmation
139. pour peu qu ils soient convenablement conseill s et encourag s Chapitre 10 Choix et programmation des activit s antitabac Ce chapitre pr sente un large ventail des choix de programmes le plus souvent retenus dans le cadre d un plan d action exhaustif et int gr Il tudie le r le de la pr vention par les programmes d ducation scolaire celui du sevrage et celui de la protection des non fumeurs par la cr ation d environnements sans fum e au sein d un plan d action national de lutte antitabac il recense les principaux l ments qui d terminent l efficacit de ces composantes pour r duire la consommation de tabac Un l ment cl du succ s de la lutte antitabac est celui de l engagement des communaut s dans le processus consistant percevoir plus clairement l pid mie de tabagisme et y r agir de fa on r duire l usage du tabac On propose donc ici des suggestions pour mobiliser plus efficacement les communaut s et sur les ressources ducatives qui leur sont destin es en la mati re On voque enfin la n cessit d envisager des strat gies focalis es sur des sous groupes de population hauts risques Chapitre 11 Mesures l gislatives et r glementaires Tout programme antitabac r ussi comporte une l gislation sp cifique d ensemble qui en constitue une composante cruciale Ce chapitre qui s appuie sur les pr c dentes publications de POMS en mati re de l gislation antitabac Tobacco c
140. programmes Chaque fois que possible on emploiera les installations existantes ainsi que les organisations et personnalit s r put es pour leur action contre le tabagisme Il est tout aussi important que la lutte antitabac demeure totalement l cart de toute forme d influence de l industrie cigaretti re Dans ce chapitre on r sumera certaines composantes des programmes antitabac que lon retrouve souvent int gr es aux plans d action g n raux On y traitera en outre des strat gies de mobilisation communautaire antitabac Il est pr vu que de prochaines publications de TOMS couvrent ces sujets plus en d tail Tout au long de ce chapitre d autres sources seront propos es l attention du lecteur LA PR VENTION L appui aux actions pr ventives du tabagisme Si elles sont men es avec succ s les actions de pr vention et de r duction du tabagisme chez les jeunes pourront par la suite avoir un effet consid rable sur la morbidit et la mortalit li es au tabagisme Les tablissements scolaires sont un lieu id al pour les interventions antitabac Sur les 6 milliards d habitants qui peuplent la plan te 1 milliard fr quentent ces tablissements Dans le monde en d veloppement 80 des enfants sont aujourd hui scolaris s et 60 le restent pendant au moins 4 ans Ces pays comptent plus de cing fois autant d enseignants que d agents de sant et ces enseignants ont souvent des contacts r guliers et prolong s avec l
141. quand vous avez arr t de fumer quotidiennement Il sagit du moment o le r pondant a cess de fumer ou de consommer quotidiennement tout produit base de tabac S 5b Si vous ne vous rappelez pas de votre ge souvenez vous depuis quand vous avez arr t de fumer quotidiennement Si le r pondant ne se souvient pas de son ge on notera la dur e en semaines mois ou ann es selon le cas S 6a Consommez vous actuellement du tabac non fum sous forme de tabac priser de tabac m cher de feuilles de b tel Dans certaines cultures on consomme du tabac sans fumer pour autant S 6b Si oui en consommez vous quotidiennement Cette question ne s adresse qu aux consommateurs de produits du tabac non fum s S7 En moyenne combien de fois par jour prenez vous les produits indiqu s ci contre On notera les r ponses pour chaque cat gorie de produits S8 Dans le pass avez vous d j pris quotidiennement du tabac non fum tels que tabac priser tabac m cher feuilles de b tel On notera la r ponse appropri e SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS 1 1 3 Liste de produits a base de tabac Section S Questions 1 a S8 questionnaires de base et largi e Cigarettes e Cigarrillos e Cigares e Manilles e Cigares toscans e Bidis e Goza Houka e Produits locaux base de tabac inscrire e Produits locaux base de tabac inscrire e Produits locaux base de tabac inscrire
142. que e Favoriser une approche missions en rapport avec la prestataire national de holistique de la promotion de la sant la services promotion de la sant s curit et la pr vention Appuyer financi rement e Sensibilisation aux des maladies des manifestations comportements e Sensibiliser les sportives et culturelles favorables a la sant communaut s aux et des activit s d IEC et aux risques de la questions de sant parla afin de promouvoir des consommation de promotion d un style de normes et attitudes tabac d alcool et autres vie favorable travers les favorables la sant substances dangereuses activit s du programme e Recherche et appui communautaire la recherche et au e favoriser la recherche et d veloppement en le d veloppement pour promotion de la sant soutenir ces activit s de e Renforcement des programme capacit s de promotion de la sant dans les communaut s e Soutien et promotion de campagnes de sant Gestion Un organe directeur Deux organes directeurs Deux organes directeurs le Conseil ex cutif Le le Conseil ex cutif et le le Conseil ex cutif et le directeur est charg Conseil consultatif Le Conseil de surveillance Le d administrer le Fonds directeur fait fonction de directeur fait fonction de secr taire et fait rapport au secr taire et fait rapport au Conseil ex cutif Conseil ex cutif Co ts 10 15 Aucune donn e disponible Inf rieurs 10 administratifs Origine des recettes
143. que l acc s la Toile mondiale se g n ralise Figure 1 Le triangle de l information sur la lutte antitabac au niveau r gional SOMMET DU TRIANGLE travaux publi s BESOIN Registre r gional des travaux sur le tabac pour diffusion de l information et commentaires BESOIN abonnements aux bases de donn es et revues RECHERCHE ET CHANGE D INFORMATIONS tr s rapidement dans les prochaines ann es L information devrait normalement circuler dans les deux sens car l exp rience des pays en d veloppement est riche de perspectives et d enseignements L exploitation de l Internet pourrait favoriser la diffusion universelle de information mesure que les pays et r gions cr eront des r seaux gratuits d changes d informations sur la lutte antitabac Mod les d changes de recherches et d informations Il existe en ligne plusieurs groupes de discussion listes de diffusion et forums ainsi que des centres d change d informations auxquels les agents nationaux de la lutte antitabac peuvent se joindre condition de disposer de l quipement n cessaire et d un acc s l Internet On en trouvera trois exemples aux Encadr s 6 7 et 8 Mettre en place un centre d change d informations sur la lutte antitabac Des pays de diff rentes parties du monde que rapprochent des liens g opolitiques ou des traditions culturelles pourront trouver utile de mettre en place un centre d
144. que le fran ais ainsi que d autres informations concernant le tabac utiles aux fumeurs et aux professionnels de la sant e La Campaign for Tobacco Free Kids se consacre prot ger les enfants contre la d pendance tabagique et le tabagisme passif Sur son site Web www tobaccofreekids org elle donne des informations concernant la d sinformation et les manipulations de l industrie du tabac e Le site de la Soci t canadienne du cancer www cancer ca pr sente des informations sur l arr t du tabac les effets nocifs de la fum e et le comportement des fumeurs e Le site antitabac des Centers for Disease Control and Prevention d Atlanta Etats Unis d Am rique www cdc gov tobacco couvre les meilleures pratiques la recherche les normes du sevrage tabagique les campagnes m dias les mat riels ducatifs les donn es de surveillance et d valuation concernant les programmes antitabac globaux visant pr venir l usage du tabac parmi les jeunes la promotion du sevrage et bien d autres sujets e On trouvera sur le site de UICC GLOBALink www globalink org des informations concernant les initiatives antitabac dans le monde Il propose en outre des fiches de GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC donn es sur des sujets comme le tabagisme passif les jeunes et la cigarette la Campaign for Tobacco Free Kids ainsi que des fiches de la Banque Mondiale Sant Canada pr sente sur son site www gosmokefree ca des
145. que votre pression art rielle a t prise pour la derni re fois par un professionnel de la sant Au cours des 12 derniers mois Entre 1 5 ann es Pas ces 5 derni res ann es Au cours des 12 derniers mois est ce qu un professionnel de la sant vous a dit que vous aviez une tension art rielle lev e ou une hypertension Oui Non O oO lev e M dicaments pris ces deux derni res semaines Oui Non Suivez vous actuellement les traitements suivants prescrits par un professionnel de la sant pour une tension art rielle R gime sp cial prescrit Oui Non Conseil ou traitement pour perdre du poids Oui Non Conseil ou traitement pour arr ter de fumer Oui Non Conseil pour commencer une activit physique ou en faire plus Oui Non H5 Au cours des 12 derniers mois avez vous vu un gu risseur traditionnel pour une tension art rielle Prenez vous actuellement un rem de traditionnel ou base d herbes pour votre tension art rielle lev e Oui Non Oui Non 2 000000 lev e ou pour de l hypertension O ELARGI Ant c dents de diab te H6 H7 A t on mesur votre glyc mie ces 12 derniers mois Est ce qu un professionnel de la sant vous a d j dit que vous avez du diab te Oui Non Oui Non 2 H8 Suivez vous actuellement les traitements suivants prescrits par un professionnel de la sant pour le diab t
146. quen mati re de lutte antitabac Une fois le comit national antitabac constitu l tape suivante de l laboration du plan national d action antitabac consistera conduire une analyse de la situation actuelle du pays Les d cisions concernant la combinaison de politiques appliquer d pendront des besoins particuliers du pays et des ressources disponibles pour faire face ces besoins Il est donc indispensable de renforcer les capacit s de collecte et de production de donn es fiables puisque celles ci permettent e de favoriser la compr hension et le soutien du public l gard des mesures visant r duire la consommation de tabac GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC e de d terminer le d tail des politiques et interventions pr vues au plan d action national e deconvaincre les responsables politiques d adopter des orientations et recommandations l gislatives antitabac de disposer d une base de mesure des progr s accomplis e d assurer une information en retour afin d am liorer les politiques et interventions existantes On a g n ralement besoin d embl e de quatre cat gories d informations La premi re permet de discerner le climat politique ambiant vis vis de la lutte antitabac Le succ s du plan national d action antitabac exige en effet une volont politique Parmi les principaux aspects de ce climat politique on peut mentionner e l tat de la lutte antitabac dans le pays notamm
147. reconnues comme efficaces dans tous les pays Cependant en raison des grandes diff rences qui distinguent les pays entre eux chaque PNAT aura tablir conform ment au plan d action national GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC quelles strat gies d application seront pr f rables et auront les plus grandes chances d aboutir dans le syst me de sant local compte tenu de la situation politique conomique et socioculturelle Les pays qui disposent d un service central de planification et de politiques au minist re de la sant ainsi que d unit s locales d ex cution et d application sont bien plac s pour mener des activit s antitabac Dans les pays o les chelons central et local des autorit s de sant fonctionnent de mani re ind pendante les uns des autres le centre pourra tout de m me jouer un r le minent dans l laboration des normes et directives de politique nationale dans la surveillance et le suivi au niveau national et dans la diffusion de l information Dans tous les cas il est absolument essentiel que le centre respecte les priorit s locales Les dimensions et la complexit des infrastructures du PNAT d pendent galement de variables comme l tendue du pays sa population et ses subdivisions g opolitiques tant donn que 72 des pays comptent moins de 10 millions d habitants le cadre envisag ci dessus celui dun syst me d centralis reliant les chelons central et local
148. respectifs et m nent l enqu te parmi les l ves des coles s lectionn es Chaque l ve r pond un questionnaire dont les feuilles cod es comportent des cases noircir Apr s avoir ainsi collect les donn es de l enqu te les coordinateurs exp dient les formulaires correspondants feuilles de r ponses et r capitulatifs formulaires d cole et de classe aux CDG pour traitement Traitement des donn es Les feuilles de r ponses re ues aux CDC sont lues l aide d un scanner optique Les fichiers de donn es ainsi extraits subissent ensuite un nettoyage qui v rifie la correspondance entre la longueur de la fiche et le format du scanner tient compte des non r ponses hors champ ou manquantes et dite les donn es sous forme logique Chaque fiche de donn es est pond r e selon la non participation par cole classe et l ves Enfin toutes ces fiches sont ajust es la stratification par classe et par sexe Tout au long du nettoyage et de l dition des donn es interaction entre les CDC les coordinateurs et le bureau r gional est permanente Analyse des donn es La phase suivante consiste pour POMS et les CDC en collaboration avec leurs partenaires tenir des s minaires visant donner par la pratique une formation aux coordinateurs en mati re d analyse approfondie des jeux de donn es en leur possession Ces s minaires d analyse portent entre autres sur l utilisation d Epilnfo logiciel gratuit perm
149. responsabilit s individuelles communautaires et nationales afin de pr venir et de r duire l usage du tabac gr ce une participation intersectorielle la lutte antitabac Le but d un plan national d action antitabac devrait consister r duire la mortalit et la morbidit provoqu es par l usage de produits du tabac Parmi les objectifs qui permettront d atteindre ce but on devrait compter e aider les non usagers demeurer l cart du tabac e favoriser le sevrage tabagique en aidant et en encourageant l arr t du tabac e prot ger la sant et les droits des non fumeurs en liminant l exposition la fum e de tabac Tout plan national d action antitabac devrait tre labor en ayant l esprit sa vision sa mission son but et ses objectifs Si les l ments pr cis du plan pourront varier d un pays l autre en fonction des capacit s nationales des ressources disponibles de la volont politique et des caract ristiques socioculturelles le plan d ensemble devrait tre con u dans le but de r duire la charge sanitaire de l usage du tabac LABORER LE SCH MA D ACTION LA R DACTION DU PLAN NATIONAL Une fois le comit directeur national en place et une fois l analyse de la situation des besoins et des ressources effectu e la r daction du plan national d action antitabac pourra d buter L exp rience internationale en atteste il est extr mement important pour le succ s de la lutte antitaba
150. sent es diff remment car le taux de tabagisme volue rapidement au cours de cette p riode SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS Dans l id al on devrait tablir les donn es pour chaque ann e d ge de 10 19 ans avec des r capitulatifs pour les tranches 10 14 et 15 19 ans Si on ne peut proc der ainsi on se contentera de renseignements statistiquement significatifs pour ces deux m mes tranches d ge Dans tous les cas P ge retenir est celui du dernier anniversaire pr c dant la date de l enqu te e Dans certains pays on utilise les donn es recueillies l occasion d enqu tes probabilistes afin d estimer le nombre d usagers du tabac dans la population d ensemble Que l on emploie ou non des donn es pond r es on consultera un statisticien pour s assurer de la validit de la d marche Les r sultats des enqu tes de pr valence devraient comporter le calcul d un intervalle de confiance de 95 si la proc dure d chantillonnage le permet On trouvera davantage de d tails ce propos dans les manuels de statistique descriptive tudes qualitatives Les tudes qualitatives psychosociologiques ou de motivations ont pour ambition d analyser syst matiquement les raisons qui poussent les individus ou les groupes adopter ou rejeter consciemment ou non un type particulier d opinions d attitudes ou de comportements Ces tudes reposent sur la technique de l entretien ouvert compl t le
151. seront ouvertement hostiles notamment s ils risquent d y perdre des recettes publicitaires S il est indispensable de r futer toute affirmation erron e on s abstiendra de prendre partie les journalistes ou ditorialistes la r gle s applique selon laquelle on ne pol mique pas avec ceux qui ach tent leur encre au litre les journalistes auront toujours le dernier mot LES STRUCTURES DU MOUVEMENT ANTITABAC En mati re de lutte antitabac comme ailleurs le clich veut que Personne ne peut tout faire mais chacun peut faire quelque chose Pour parvenir ses fins le mouvement antitabac doit savoir faire appel aux comp tences de nombreuses personnes et associations e des scientifiques pour les connaissances approfondies qu ils peuvent mettre au service de la lutte antitabac e des militants et associations b n voles afin de mobiliser les communaut s et d appeler l action e des strat ges qui sauront anticiper et bloquer les man uvres de l industrie du tabac e des journalistes et autres professionnels des m dias pr ts parler vrai sur le tabagisme mais aussi affronter l autocensure impos e par les recettes publicitaires issues du tabac e des conomistes en mesure d valuer les co ts financiers du tabagisme pour la soci t ainsi que l emploi alternatif qui serait cr dans une soci t sans tabac des juristes qui aideront r diger et analyser des propositions de lois
152. soit syst matiquement uniforme ainsi que des s minaires l intention des journalistes pour les instruire sur les questions du tabac et de la sant et autres sujets importants pour les r sultats des cigarettiers L industrie compte que les m dias r percutent ses points de vue autre mani re d influencer les d cideurs et l opinion publique Au del des s minaires L INDUSTRIE DU TABAC offerts aux journalistes l industrie accorde aussi des dons des groupes li s aux m dias 26 82 Elle fait en outre vibrer la corde conomique menagant de retirer ses budgets publicitaires afin d obtenir des groupes de presse des positions qui lui soient favorables C est ainsi qu aux Philippines les cha nes de t l vision qui diffusaient la campagne antitabac Yose Kadiri du D partement de la sant ont t somm es par les entreprises du tabac de cesser d offrir au D partement du temps d antenne gratuit en change de la poursuite de leurs achats de spots publicitaires 702 Avec un bon r seau de contacts dans les m dias il devient plus facile l industrie du tabac de communiquer ses messages de relations publiques On Pa bien vu r cemment avec l actuel programme CSR gr ce auquel les cigarettiers s efforcent de convaincre la population avec l aide des m dias de ce que l industrie du tabac ferait partie int grante et essentielle de toute soci t Le programme CSR recoupe et compl te les autres initia
153. sont expos s au tabagisme passif la maison Global Youth Tobacco Survey 2003 LE TABAC EN TANT QUE FACTEUR DE RISQUE Les enfants sont expos s des risques particuliers li s la fum e des adultes Le tabagisme passif de la m re enceinte peut nuire l enfant na tre et ses effets sont amplifi s par le tabagisme passif apr s la naissance La fum e de tabac au domicile constitue un facteur de risque dans le syndrome de mort subite du nourrisson SMSN L exposition la fum e peut tre source de pneumonie de bronchite de toux et de sibilance elle peut aggraver l asthme et lotite moyenne chez le jeune enfant Certaines tudes 2 3 semblent sugg rer un lien entre le tabagisme passif dans l enfance et certaines d ficiences neurocomportementales et maladies cardiovasculaires l ge adulte Apr s avoir examin les l ments disponibles une consultation de l OMS 1999 sur les effets de la fum e de tabac environnementale FTE chez l enfant a conclu que la FTE constitue une menace r elle et grave envers la sant des enfants qui engendre des d c s et des souffrances dans le monde entier Les d c s li s au tabac La population vivant aujourd hui sur notre plan te compte 650 millions de personnes qui seront tu es par le tabagisme La cigarette tue la moiti de ceux qui fument toute leur vie et la moiti d entre eux meurent l ge m r 35 69 ans Aucun autre produit de consommation n
154. synergie Influencer le processus politique Une des strat gies g n ralis es des entreprises du tabac consiste profiter de leur taille et de leur richesse pour influencer le processus politique aux niveaux local et national en se concentrant sur leurs principaux objectifs savoir faire obstacle la taxation et la r glementation et pr server la libre publicit et l acceptabilit sociale du tabac Les actions concr tes en ce sens comprennent les soutiens aux campagnes lectorales le lobbying les menaces de proc s ainsi que les donations des causes universellement appr ci es des dirigeants politiques comme la pr vention des violences domestiques ou la vaccination des enfants 6 13 Ces actions visent influencer les processus r glementaires ou l gislatifs en faveur de l industrie soit en faisant chouer les politiques globales de lutte antitabac soit en y introduisant des amendements favorables l industrie tels que la pr emption des mesures locales 14 Lorsque l industrie ne parvient pas emp cher l adoption d une loi elle tend consacrer ses efforts en rendre l application et le respect difficiles pour parvenir un chec de cette politique qui favorisera les int r ts des cigarettiers 15 19 La strat gie de manipulation politique est plus ou moins discr te selon la l gislation de chaque pays concernant la surveillance de influence des int r ts priv s sur les affaires gouver
155. t 2005 7 Hicks JJ The strategy behind Florida s Truth campaign Tobacco Control 2001 10 3 5 Spring R sum et texte complet http tc bmjjournals com cgi content abstract 10 1 3 dernier acc s le 17 ao t 2005 8 Must E et Efroymson D Guide de l usage des m dias dans la lutte antitabac Niamey Niger PATH Canada ao t 2003 angl PATH Canada Guide Using the Media for Tobacco Control Dacca ao t 2002 trad fr Issa A Abdou K Maiga Djibo I http www pathcanada org library docs guide_antitabac pdf dernier acc s le 17 ao t 2005 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC ANNEXE 1 SS PEN Organisation mondiale de la Sant ZES KE Ne VOMS exhorte les professionnels de la sant s engager dans la lutte contre le tabagisme 31 mai Journ e mondiale sans tabac Une nouvelle enqu te r v le que les tudi ants qui se destinent aux professions de sant sont mal form s aux techniques de sevrage tabagique L Organisation mondiale de la Sant OMS encourage les professionnels de la sant pren dre les devants pour combattre les probl mes li s la d pendance l gard du tabac sa consommation et l exposition la fum e du tabac Aussi la Journ e mondiale sans tabac de cette ann e le 31 mai sera t elle consacr e au r le important d volu aux professionnels de la sant dans la lutte anti tabac avec pour slogan les professionnels de la sa
156. tobacco control Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2002 http tobacco who int repository stp69 final_ jordan_report pdf survol des proc dures judiciaires lanc es dans diff rents pays COMMENT AFFRONTER L INDUSTRIE DU TABAC ANNEXE 1 L acc s et l exploration des documents internes de l industrie du tabac Il existe de nombreux sites Web qui donnent acc s ces documents et collections de documents On mentionnera parmi les ressources principales Outils de recherche g n ralistes Stella Aguinaga Bialous amp Stan Shatenstein S minaire OMS TFI Internet 101 Following the tobacco trail on the web World Conference on Tobacco or Health Helsinki Finlande ao t 2003 Actualit s et informations e Google News http news google com e Yahoo News http news yahoo com e Moreover Inscription requise http w moreover com e World News http www worldnews com Recherche avanc e http www worldnews com s worldnews adv_search html e Tobacco Factfile BMA http www tobaccofactfile org e Tobacco org http www tobacco org articles edition 9999 e Globalink http www globalink org Revues m dicales e Medline R sum s http www ncbi nlm nih gov PubMed e Bioscience Liens vers les revues http bioscience org urllists jourlink htm Sites des multinationales du tabac e Philip Morris International PMI http www philipmorrisinternational com e British American Tobacco BAT http
157. toute personne concern e facile transmettre suffisamment bref pour figurer sur un maillot de corps L nonc de mission r sume les objectifs d ensemble d une organisation dans le cas pr sent il s agira du PNAT Cet nonc annoncera donc ce que fera le PNAT et pourquoi Il devra tre e Concis moins ramass que les quelques mots de l nonc de vision l nonc de mission devrait faire passer son message en une seule phrase e Orient sur les r sultats l nonc de mission d crit les r sultats d ensemble que le PNAT s efforce d atteindre e Ouvert si l nonc de mission doit mettre en valeur les objectifs qui donnent son sens au programme il est tr s important qu il demeure largement ouvert un bon nonc de mission n est pas limitatif ni en termes de strat gies ni quant aux secteurs de la communaut qui pourraient adh rer au projet GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Par but on entend une fin g n rale souhait e que l organisation ou le programme d sire et pense atteindre dans le futur Un objectif est un r sultat pr cis mesurable sur une p riode donn e dans le cadre d un but C est un moyen de parvenir un but et c est le r sultat final d un ensemble coh rent d actions ou d activit s La vision de tout programme antitabac consiste cr er une soci t sans tabac La mission du programme national antitabac consiste faire appel aux
158. une large publicit des vraies motivations des cigarettiers La lutte antitabac r duite au secteur de la sant Les activit s antitabac sont fr quemment confin es au secteur de la sant m me si le probl me d passe largement ce domaine il s agit d une question multisectorielle qui concerne les minist res de l agriculture de l environnement des finances de l enseignement de l information des sports des arts et de la culture Par ailleurs le secteur priv les ONG les organismes internationaux et diff rents groupes communautaires ont un r le central jouer dans la lutte antitabac Pour tre efficace le plan d action devrait donc associer autant de secteurs et de parties int ress es que possible l laboration la mise en uvre et la diffusion des interventions antitabac Non content de fournir les orientations et axes de travail il devrait galement donner tous les secteurs concern s la possibilit de fonder une alliance solide pour lutter efficacement contre l pid mie de tabagisme R f rences 1 Dhillon HS Phillip L ds Promotion de la sant et action communautaire en faveur de la sant dans les pays en d veloppement Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1995 2 Warren CW et al Le tabac chez les jeunes surveillance du projet d enqu te mondiale sur le tabagisme chez les jeunes Bulletin de l Organisation mondiale de la Sant Recueil d articles N 4 2001 www who in
159. une production de donn es r guli re faible co t visant a suppl er d importantes carences dans l information sanitaire l enqu te fournira en outre une base partir de laquelle on pourra d velopper les activit s de sant l heure actuelle on compte plus de 73 pays actifs dans le cadre de l EMS La taille des chantillons Le facteur de signification le plus important dans l estimation de la pr valence est celui de la taille de l chantillon Plus l effectif sera nombreux plus pr cise sera estimation condition qu il soit constitu de fa on probabiliste La fiabilit de l estimation effectu e par chantillonnage probabiliste simple est fonction lin aire de la racine carr e de l effectif par cons quent l augmentation de signification sera plus lente que celle de l effectif ae Conseil En r gle g n rale la fiabilit del estimation de pr valence devrait tre contenue dans un cart de cinq points de pourcentage par rapport la valeur r elle Toute taille d chantillon inf rieure 1000 sond s risquerait de conduire des estimations peu significatives notamment s il est n cessaire de proc der a des estimations sur des sous groupes Les questionnaires Dans toute enqu te par sondage le nombre et la formulation des questions feront l objet de soins attentifs car la pr cision l exhaustivit et exploitation des donn es en d pendront dans une grande mesure En outre divers aspects logis
160. value for money in the cigarette market PMB avril 1984 http tobacco health usyd edu au site gateway docs pdf2 pdf BW538011320_1397 38 Jha P Chaloupka FJ Tobacco Control in Developing Countries Washington DC Banque mondiale 2000 http wwwiworldbank org tobacco tcdc asp 39 Anon 1993 1995 Three Year Plan for the EEMA Region Situation assessment Bates No 2500108232_ 8304 http www pmdocs com getallimg asp if avpid amp DOCID 2500108232 8304 40 Anon Three Year Plan 1994 1996 Philip Morris http www pmdocs com getallimg asp 2if avpid amp DOCID 250007015 4 0218 41 BAT Meeting with Philip Morris Representatives at Penny Hill Park Bagshot 5 ao t 1992 BAT Guilford Depository Bates No 301653380 85 42 Findings of the International Expert Panel on Cigarette Descriptors Ministerial Advisory Council on Tobacco Control Sant Canada 7 septembre 2001 http www hc sc gc ca english pdf media cig_discrip_rep2 pdf 43 European Union alleges U S companies sent black market cigarettes to Iraq Source AP 2002 02 22 http www tobacco org news 86642 html GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC 44 Tobacco Traffic NOW With Bill Moyers PBS Television 19 avril 2002 http www pbs org now indepth o41902_smuggling html http www pbs org now transcript transcripti14_full html 45 Tobacco Traffic Black Market Peso Exchange NOW With Bill Moyers PBS Television 19
161. visant notamment les femmes les jeunes et autres groupes risques les effets des changements dans la publicit sur la consommation et la perception par le public de la publicit et de la promotion men es par es multinationales e l influence de l industrie sur les questions du tabagisme et de la d pendance notamment son influence sur la nature et l orientation de la recherche La Convention cadre de l OMS pour la lutte antitabac CCLAT OMS Les donn es issues du programme global r sum ci dessus ont constitu une assistance technique d terminante dans l laboration et la mise en uvre de la CCLAT OMS De nouvelles recherches seront n cessaires pour la ratification et l application de la Convention comme pour son suivi et son respect Les principaux domaines d tude sont les suivants e le soutien politique mondial les m canismes assurant la ratification et la mise en uvre e la conception et les structures des dispositifs de suivi tablir par l OMS e la v rification des r sultats de la Convention GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Encadr 5 Le Programme global de recherche pour la lutte contre le tabac th mes transversaux Les th mes de recherche transversaux couvrent un certain nombre de questions qui devront tre prises en compte dans tous les domaines th matiques Les populations hauts risques e il est n cessaire de cerner les segments hau
162. 1 mai Journ e mondiale sans tabac 1988 Le tabac ou la sant choisissez la sant 1989 La femme qui fume court un risque accru 1990 Une enfance et une jeunesse sans tabac 1991 Lieux publics et transports en commun sans tabac 1992 Lieux de travail sans tabac 1993 Services de sant et personnel de la sant contre le tabac 1994 Les m dias contre le tabac 1995 Le tabac c est plus cher qu on croit 1996 Sport et arts sans tabac Jouez gagnant sans tabac 1997 Tous unis pour un monde sans tabac 1998 Grandir sans tabac 1999 C est d cid j arr te 2000 Le tabac tue Ne soyez pas dupe 2001 La fum e secondaire tue Purifions l air 2002 Le sport sans tabac 2003 Cin ma sans tabac mode sans tabac Action 2004 Le tabac et la pauvret 2005 Les professionnels de la sant contre le tabac La Journ e mondiale sans tabac JMST se c l bre aujourd hui dans pratiquement tous les tats Membres de l OMS soit 192 pays Elle constitue une excellente occasion de faire valoir des messages antitabac sp cifiques tant au niveau national qu au niveau international En raison de l int r t pr t par la communaut internationale la JMST celle ci offre la possibilit de capter l attention des plus hauts dirigeants nationaux des principaux d cideurs et des m dias Dans le pass lors des c r monies de la JMST plusieurs ministres de la sant et l OMS ont officiellement rendu hommage l
163. 4 En 1964 ayant pass en revue l ensemble des donn es disponibles le rapport du Surgeon General des Etats Unis d Am rique en concluait que fumer provoque chez l homme le cancer du poumon et le cancer du larynx provoque probablement le cancer du poumon chez la femme GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC e est la premi re cause de la bronchite chronique e constitue un danger d importance suffisante pour justifier une action correctrice C est sur la base de ce rapport d terminant du Surgeon General que furent adopt es aux Etats Unis d Am rique les premi res politiques de sant publique contre le tabagisme Il illustre parfaitement comment une hypoth se appuy e par la recherche scientifique et relay e en direction du public peut amener les responsables politiques intervenir I Encadr 1 r sume cet exemple 5 Le cas du tabagisme passif constitue un deuxi me exemple de influence de la recherche sur les politiques publiques En 1986 le National Research Council des Etats Unis d Am rique publiait un rapport fondateur concernant les dangers de la fum e secondaire intitul Environmental Tobacco Smoke Measuring Exposures and Assessing Health Effects 6 Ces l ments furent confort s par ceux d une monographie du Centre international de recherche sur le cancer IARC Evaluation of Carcinogenic Risk of Chemical Smoke Tobacco Smoking Puis en 1993 une tude de E
164. 99 Recherche pour la lutte mondiale contre le tabac RMCT Secr tariat a donateurs multiples h berg par le Centre de recherches pour le d veloppement international CRDI a Ottawa Canada a men une s rie de consultations r gionales afin de guider la formulation de programmes de recherche antitabac dans les pays en d veloppement Cet exercice r unissait des participants d Am rique latine et des Cara bes d Asie du Sud et du Sud Est et d Afrique orientale centrale et australe la suite de ces consultations r gionales RMCT fut invit agir en tant que chef de file dans l laboration d un projet de document non ant les priorit s mondiales de la recherche pour la lutte contre le tabac Ce document fut adopt en juin 1999 par le Forum mondial pour la recherche en sant et publi conjointement par RMCT et l Initiative de l OMS pour un monde sans tabac sous le titre Confronting the epidemic a global agenda for tobacco control research Les priorit s de recherche num r es dans le programme mondial sont parall les de nombreuses dispositions de la CCLAT OMS et ce titre elles constituent le cadre d une base factuelle l appui de la signature de la ratification et de la mise en uvre du trait global Elles r sument les besoins de recherches concernant la demande de tabac comme offre et pr cise les besoins en recherches particuli res au niveau des pays n cessaires aux gislateurs nationaux Le p
165. ANTITABAC Interventions sur l offre Les approches actuellement adopt es pour r duire l offre de tabac n ont gu re produit d effets sur la consommation l importante exception de la lutte contre la contrebande Parmi les mesures imm diates les programmes nationaux antitabac devraient se concentrer sur celle ci comme principale intervention sur l offre e Lutte contre la contrebande il est essentiel de s attaquer une contrebande mondiale massive 2 qui porte sur environ un tiers de toutes les cigarettes export es l galement et 6 5 de toutes les cigarettes vendues En outre la contrebande de cigarettes provoque des dommages immenses elle permet des consommateurs faibles revenus et des jeunes des pays en d veloppement en qu te d image d acc der des marques internationales de premier plan les cigarettes ill gales chappent aux restrictions l gales et aux r glementations sanitaires l industrie exploite l argument de la contrebande pour dissuader les gouvernements d alourdir la taxation du tabac les tats perdent le produit des taxes sur chaque paquet de cigarettes de contrebande les documents de l industrie du tabac indiquent que certains cigarettiers pourraient tre impliqu s dans des op rations de contrebande e Certains gouvernements ont entam des poursuites contre des entreprises du tabac en raison des pertes subies du fait de la contrebande sur laquelle ces entrepr
166. AT OMS qui se retrouvent en principe dans le plan d action national impliquent une l gislation nationale qui suppose elle m me une campagne ce niveau pour gagner ladh sion des populations Dans les tr s grands pays les chelons r gionaux ou provinciaux de l autorit gouvernementale pourront tre de la plus grande importance court terme C est donc ces diff rents chelons qu il sera pr f rable de lancer ou d entamer une campagne En revanche les leaders communautaires et les ONG devront peut tre commencer par obtenir un soutien la base en intervenant aupr s des communaut s des autorit s locales et du milieu des affaires La port e et l tendue de la campagne d pendront de la nature des dispositions antitabac promouvoir Les personnes influencer En g n ral le Programme national antitabac PNAT cherchera influencer les gouvernements les d cideurs et les principaux responsables politiques leur tour ces acteurs subissent l influence de l opinion publique qui est elle m me d termin e par l instruction et information publiques L instruction publique se compose de programmes visant certains groupes sp cifiques comme les coliers ou les femmes L information publique emprunte principalement les canaux des m dias d information Elle a pour but de fournir un flux constant de renseignements exacts sur le tabac tant destination du grand public que de groupes cibles comme les responsables
167. ATIVES DE FINANCEMENT et les partis politiques Contrer cette opposition constitue l une des principales t ches du programme national antitabac et de ses alli s Les taxes du p ch pr lev es sur les produits moralement r pr hensibles tels que le tabac et l alcool sont potentiellement la meilleure source de financement durable d un programme national antitabac A partir des contributions indirectes elles peuvent tre directement affect es un fonds sp cial sans transiter par le budget g n ral de l tat Elles ne sont donc pas sujettes au vote annuel de la loi de finances qui est lui m me sujet la versatilit politique Plusieurs pays ont eu recours avec succ s ce dispositif notamment la Tha lande l Australie l gypte l Iran et les tats de Californie et du Massachusetts aux tats Unis d Am rique 5 En Tha lande 2 des contributions indirectes sur le tabac et l alcool vont un Fonds de promotion de la sant qui m ne des actions g n rales y compris en mati re de lutte antitabac de s curit au travail et de pr vention du VIH SIDA La l gislation adopt e en 2001 19 garantit la permanence du financement de ces programmes tant qu il restera des citoyens qui consommeront du tabac ou de l alcool payant donc les taxes correspondantes Et cette garantie de financement permet son tour ces programmes de promotion de la sant de mettre en uvre des strat gies globales sur des p r
168. CLAT OMS une r alit La n gociation du trait a t rude et de nombreuses difficult s se sont pr sent es en cours de route La clairvoyance de la pr sidence br silienne de l organe de n gociation assum e par MM Amorim et Seixas Corr a a permis de maintenir le processus sur ses rails et d adopter le texte conform ment au calendrier pr vu en mai 1999 par la r solution initiale de l Assembl e g n rale de la Sant La premi re session de Organe intergouvernemental de n gociation a eu lieu Gen ve du 16 au 21 octobre 2000 Les textes provisoires des projets de dispositions qu il tait propos d inclure dans la convention cadre de POMS pour la lutte antitabac formul s par un groupe de travail pr alablement l ouverture des d bats y furent adopt s comme base valable des n gociations M Amorin a ensuite r dig un texte du Pr sident de la convention cadre dont la premi re version a t rendue publique en janvier 2001 en tant que base de n gociations pour la deuxi me session Lors de cette deuxi me session Gen ve 30 avril 5 mai 2001 l examen des diff rentes dispositions envisag es a t confi trois groupes de travail avec pour principal r sultat les trois documents de travail des Copr sidents ensemble des propositions de r dactions mises lors de la session et fondues au texte originel du Pr sident Ces documents formaient le projet de texte de la CCLAT OMS A la troisi me sess
169. D UNE RECHERCHE EFFICACE POUR LA LUTTE ANTITABAC Si la recherche joue un r le essentiel pour orienter les politiques publiques en mati re de lutte antitabac elle constitue aujourd hui encore un domaine sous d velopp dans certains pays Les capacit s et les ressources restent limit es et se concentrent souvent dans quelques pays d velopp s et en d veloppement comme l Afrique du Sud la Chine l Inde et la Tha lande qui sont d j en avance sur l ensemble de la communaut mondiale en ce qui concerne les politiques et programmes antitabac En 1990 on estimait qu environ US 148 164 millions taient affect s dans le monde la recherche et d veloppement R amp D pour la lutte antitabac ce qui ne repr sentait que US 4 31 par ann e de vie ajust e sur l incapacit zo L essentiel de ces financements appuyaient des recherches dans les pays d velopp s par cons quent leurs r sultats et recommandations n taient que partiellement transposables aux conditions socio conomiques et politiques de nombreux pays en d veloppement Par ailleurs la majorit des financements dans le monde sont destin s la recherche m dicale plut t qu une recherche pluridisciplinaire orient e vers les politiques antitabac qui est essentielle l laboration d interventions efficaces pour r duire l usage du tabac La s rie de consultations conduite par RMCT CRDI et POMS en 1999 a permis de recenser quatre grands d fis que doi
170. DE L ACTION ANTITABAC unes des principales questions que les charg s de programmes nationaux auront a affronter pour faire en sorte que le plan d action soit soutenu et appliqu Chapitre 6 L tablissement d infrastructures efficaces pour les programmes nationaux de lutte antitabac Au cours du processus d laboration du plan d action national il convient de commencer mettre en place les infrastructures nationales destin es son application Ce chapitre esquisse les grandes lignes d un mod le permettant de cr er un r seau national et des infrastructures de lutte antitabac Il traite des ressources humaines logistiques et financi res requises pour tablir un programme national antitabac viable ainsi que du processus consistant tisser et maintenir des r seaux nationaux venant appuyer la mise en uvre des interventions antitabac dans tout le pays Chapitre 7 Formation et ducation Le succ s de la lutte antitabac repose en grande partie sur la disponibilit de ressources humaines suffisantes pour d velopper et mettre en uvre tout un ensemble dactivit s diff rents niveaux Ce chapitre traite des sujets relatifs la formation et l ducation des divers groupes impliqu s dans la lutte antitabac Par formation on entend le transfert de comp tences permettant de construire des capacit s pour entreprendre efficacement la lutte antitabac le terme d ducation d signant l acquisition de conn
171. DE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Mettre l industrie devant ses responsabilit s Les proc dures judiciaires et les enqu tes publiques suscitent un int r t au niveau international et contribuent r duire l acceptabilit sociale de l industrie du tabac Avec le temps elles pourront conduire l tablissement d un climat sociopolitique favorable la lutte antitabac Les pays devraient tudier la possibilit de lancer des proc dures judiciaires pour renforcer leur action contre le tabagisme Les organisations antitabac pourraient jouer un r le de chiens de garde sociaux en surveillant l application par l industrie de la l gislation antitabac En France par exemple le Comit national contre le tabagisme CNCT engage des actions en responsabilit civile l encontre des soci t s qui violent les lois antitabac du pays notamment en mati re de publicit du tabac 2 R glementer l industrie Tout en surveillant l activit de l industrie du tabac on saisira chaque occasion pour tudier la possibilit de la r glementer On devra en particulier chercher r glementer la fabrication les ventes et la pr sentation des produits base de tabac et notamment e d finir des seuils acceptables de goudrons nicotine et autres composants e employer des strat gies efficaces pour que les emballages et avis communiquent des messages de sant e appliquer des mesures pour combattre la contrebande
172. DRE LA MASSE CRITIQUE Tableau 3 Avantages et inconv nients de diff rents formats pour les groupes de discussion et entretiens individuels Actions Face a face Le mod rateur interviewer et les participants se trouvent dans une pi ce habituellement autour d une table les observateurs membres de l quipe de recherche se trouvent derri re un miroir sans tain Avantages Possibilit d valuer le langage corporel En cas d enregistrement vid o possibilit de partager avec des tiers Enti re attention des participants Inconv nients e Les r pondants perdent une part de leur anonymat e Co ts de d placement lev s multiplicit des localit s e Exclut g n ralement les habitants des zones rurales et des petites bourgades T l phone Le mod rateur interviewer et les participants sont en t l conf rence les observateurs sont l coute Plus pratique pour les participants et observateurs Facilit d inclusion des habitants des zones rurales et petites bourgades et des personnes peu mobiles Dans les groupes professionnels participation plus facile puisque moindre risque que les parrticipants se reconnaissent Le relatif anonymat peut se raduire par une plus grande franchise sur les sujets sensibles e Impossibilit de prendre en compte les r actions non verbales e Difficult d obtenir des r actions aux stimuli visuels m me si on peut es exp dier l avan
173. Geoffrey C Bible PDG de Philip Morris M Matthew L Myers de l ONG Campaign for Tobacco Free Kids r agit en disant que ces excuses ne pouvaient s interpr ter que comme un acte cynique de limitation des d g ts En l absence de toute action l appui de ces paroles il convient de se demander ce que Philip Morris regrette r ellement les impitoyables conclusions du rapport ou l atteinte aux efforts de Philip Morris pour se pr senter comme une entreprise repentie et responsable 58 Les pays devraient galement consid rer la publicit sur les lieux de vente PLV avec la plus grande prudence En Hongrie comme dans d autres pays on a vu se reproduire l exp rience de la Nouvelle Z lande o l interdiction a t suivie d une explosion de la PLV 82 La r glementation hongroise de la publicit laissait en effet la d finition de la PLV impr cise et donc ouverte toute interpr tation Aussit t les multinationales appliqu rent leur propre interpr tation large avec pour r sultat des publicit s bien visibles de l ext rieur des magasins Le parrainage de manifestations la citoyennet d entreprise et la philanthropie ne sont pas que des instruments de visibilit et de couverture m diatique ils procurent aussi une l gitimit et attirent des soutiens des amis et des alli s aux entreprises du tabac Des organisations ouvertement antitabac pourraient tre r duites au silence par des subventions de l
174. IARC et en obtenir des informations confidentielles concernant l tude et dresser des plans pour influencer la politique scientifique et le financement de l IARC En 1998 l tude de l IARC fit l objet d une violente campagne de d nigrement dans les m dias orchestr e par les cigarettiers travers un article de fond du Daily Telegraph de Londres Sans pour autant emp cher la publication du rapport dans les revues m dicales ces attaques sem rent la confusion au sujet de l interpr tation des r sultats ainsi soumis pol mique Les documents tudi s dans l article du Lancet laissent penser que cette campagne de presse faisait partie d une strat gie plus large concernant le tabagisme passif pr par e de longue date par l industrie du tabac L industrie persiste soutenir que l tude OMS ne prouvait pas l existence d une relation entre tabagisme passif et cancer entretenant ainsi la confusion et tentant de susciter la controverse l o il n en existe aucune 04 conclusions de recherches qu elle a elle m me lanc es et les abuse l aide d un ensemble bien construit d arguments fictifs concernant sa propre importance conomique et Les effets pr tendument n gatifs de la lutte antitabac Ces responsables g n ralement peu au fait des r alit s patentes qui viennent l appui des politiques antitabac seront peut tre GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Encadr 5 La v rit sur le tabac et su
175. Infertilit g n sique e Impuissance otilit eet densit spermatiques r duites Fausse couche nopause pr coce Vaisseaux sanguins Pathologie vasculaire p riph rique e Thromboang ite oblit rante Maladie de Buerger Peau Rides pr coces D coloration ongulaire Psoriasis Pustulose palmoplantaire Sant pr et p rinatale Retard de croissance foetale Pr maturit ortinatalit Transmission du VIH au f tus facilit e alformations cong nitales Retard mental Syndrome de mort subite du nourrisson Cancers Cancer du poumon Cancer de l sophage Cancer du larynx Cancer de la bouche Cancer de la vessie Cancer du rein Cancer de l estomac Cancer du pancr as Cancer de la vulve Cancer du cerveau Cancer colorectal Cerveau Autres Accident isch mique transitoire Accident vasculaire isch mique Aggravation de la scl rose multiple Cataracte D g n rescence maculaire Ronflement P riodontopathie Ulc re stomacal et duod nal Maladie de Crohn D ficience immunitaire Une heure par jour dans la m me pi ce qu un fumeur risque pr s de cent fois plus de provoquer un cancer du poumon chez un non fumeur que 20 ans dans un b timent contenant de l amiante Sir Richard Doll 1985 Plus de 60 des enfants en Argentine Bulgarie Chine Tianjin Cuba Inde Indon sie Jordanie Liban Mali Bamako Philippines Pologne Uruguay et Cisjordanie
176. Journalists ICIJ Tobacco companies linked to criminal organizations in cigarette smuggling Latin America Washington DC Center for Public Integrity 3 mars 2001 http www public i org report aspx aid 355 amp sid 100 53 Joossens L Raw M Cigarette smuggling in Europe who really benefits Tobacco Control 1998 7 66 71 http tc bmjjournals com cgi reprint 7 1 66 pdf 54 Marsden W Tiny isle is key to illicit trade The Gazette 5 mars 2001 55 Pan American Health Organization Profits over people Washington DC PAHO novembre 2002 www paho org 56 US District Court Departments of the Republic of Colombia vs Philip Morris amp BAT New York City NY 2000 http www public i org download AmendedColombiaSuit pdf 57 Bowers S Imperial rejects smuggling claim The Guardian 2002 http www guardian co uk Archive Article 0 4273 4400132 00 html 58 Wall Street Journal 26 juillet 2001 Los Angeles Times 5 ao t 2001 59 Banque mondiale Ma triser l pid mie L Etat et les aspects conomiques de la lutte contre le tabagisme Washington DC Banque mondiale 2000 http wwwiworldbank org tobacco Curbing Tobacco French pdf 60 Action on Smoking and Health Tobacco Explained 3 Marketing to children Londres ASH UK 1998 http www ash org uk html conduct html tobexpld3 html 61 Action on Smoking and Health UK Danger PR in the playground Tobacco industry initiativ
177. LAT OMS manifeste son intention de devenir Partie la Convention mais n entra ne pas encore d obligations au fond Pourtant signer un trait produit aussi des droits et obligations limit s avant m me son entr e en vigueur Un signataire acquiert ainsi le droit de recevoir des notifications concernant le trait de la part de son d positaire De fa on analogue le signataire doit s abstenir d actes qui GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC priveraient un trait de son objet et de son but tant qu il n a pas manifest son intention de ne pas devenir partie au trait Article 18 de la Convention de Vienne Tout tat devenant Partie la CCLAT OMS s engage en appliquer les dispositions La Convention entrera en vigueur 90 jours apr s la date de d p t du quaranti me instrument de ratification aupr s du d positaire PONU C est partir de ce moment que les dispositions de la CCLAT OMS obligeront l galement les Etats qui y seront Parties Pour tout tat devenant Partie au trait apr s la quaranti me ratification l entr e en vigueur aura lieu le quatre vingt dixi me jour suivant la date du d p t par cette Partie de son instrument de ratification Les tats ou les organisations d int gration conomique r gionale comme l Union europ enne qui ne deviennent pas Parties au trait ne sont pas li s par ses dispositions La p riode au cours de laquelle les tats deviennent Parties la CCLAT OMS
178. Les baisses de taxes sur les produits du tabac et la sant publique dans les ann es 1990 Ottawa Soci t canadienne du cancer 1999 9 Market Tracking International World TobaccoFile 1996 London DMG Business Media 1996 10 Thursby JG Thursby MC Interstate cigarette bootlegging extent revenue losses and effects of federal intervention National Tax Journal 2000 53 1 59 78 11 Joossens 1 Tobacco smuggling an optimal policy approach In Abedian I et al ds The economics of tobacco control Le Cap Applied Fiscal Research Centre 1998 12 Jha P Chaloupka F ds Tobacco control indeveloping countries Media information kit Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2000 13 Townsend J The role of taxation policy in tobacco control In Abedian I van der Merwe R Wilkins N Jha P ds The economics of tobacco control towards an optimal policy mix West Cape Edson Clyde Press 1998 14 Sunley EM Yurekli A Chaloupka FJ The design administration and potential revenue of tobacco excises In Jha P Chaloupka FJ ds Tobacco control in developing countries Washington DC Banque mondiale 2000 Chapitre 17 15 Tobacco Control Resource Centre http tcrc profiles globalink org 16 Yurekli A de Beyer J ds Design and administer tobacco taxes Tool 4 design and administration Washington DC Banque mondiale 2002 Economics of Tobacco Toolkit 17 Lightwood J et al E
179. MH TFI 01 1 Selin H Bolis M Developing legislation for tobacco control template and guidelines Washington DC Pan American Health Organization 2002 hetp www paho org Project asp SEL TP amp LNG EN G amp CD SMOKE Simpson D Doctors and tobacco medicine big challenge Tobacco Control Resource Centre British Medical Association 2000 Rapport sur la Sant dans le Monde 2002 R duire les risques et promouvoir une vie saine Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2002 http www who int whr 2002 fr Warner KE The economics of tobacco myths and realities Tobacco Control 2000 9 78 89 Organisation mondiale de la Sant Convention cadre pour la lutte antitabac Disponible en anglais http www who int entity tobacco framework fctc_booklet_english pdf arabe http www who int entity tobacco framework fctc_booklet_arabic pdf chinois http www who int entity tobacco framework fctc_booklet_chinese pdf espagnol http www who int entity tobacco framework fctc_booklet_spanish pdf francais http www who int entity tobacco framework fctc_booklet_french pdf russe http www who int entity tobacco framework fctc_booklet_russian pdf La Convention cadre de l OMS pour la lutte antitabac CCLAT OMS la solution politique Le processus de la onvention cadre activera tous les sujets de r glementation qui ont une incidence directe sur la sant publique Le d fi relever est la recherche en collaboration de so
180. NCEMENT la moindre lasticit prix de ces conomies prosp res En revanche dans bien des pays en d veloppement les prix du tabac et des cigarettes n ont pas suivi ceux des autres biens et services rendant ces produits plus abordables Par exemple en Indon sie aux Philippines et au Venezuela le nombre de minutes de travail n cessaires pour acqu rir un paquet de cigarettes est sensiblement inf rieur celui n cessaire l achat d un kilo de pain 5 En outre les taxes ne repr sentent que moins de la moiti du prix de d tail des cigarettes dans les pays en d veloppement alors qu elles y interviennent pour plus des deux tiers dans les pays d velopp s Il n est donc pas surprenant que les pays en d veloppement et en transition comptent pour 84 des fumeurs dans le monde 6 Il existe ainsi dans le monde en d veloppement des marges consid rables d augmentation des taxes sur les cigarettes Des donn es encore parses mais de plus en plus abondantes indiquent que les fumeurs des pays en d veloppement r agissent davantage aux hausses de prix que ceux des pays d velopp s De plus des tudes men es dans les pays d velopp s et dans plus sieurs pays en d veloppement montrent que les jeunes les pauvres et les moins instruits sont plus r actifs aux hausses de prix que les plus g s les plus ais s et les plus instruits Par cons quent une hausse des prix des cigarettes obtenue par l accroissement des taxes prot ger
181. NTRODUCTION Le tabac fait l objet d un marketing intense En appliquant avec talent les quatre principes du marketing commercial produit prix distribution communication voir Encadr 1 l industrie du tabac a su imposer l acceptabilit sociale du tabagisme ainsi que la disponibilit et la bonne r putation des produits du tabac tout en d gageant d normes profits pour ses actionnaires La stabilit de la consommation de produits du tabac en d pit de leur nocivit tablie atteste du succ s des strat gies marketing m me lorsque le produit est connu pour provoquer la maladie et la mort Si le marketing contribue grandement la persistance du tabagisme il va de soi que les m mes principes peuvent s appliquer pour aboutir l effet inverse Kotler et Andreasen z 2 ont t parmi les premiers d couvrir que les techniques du marketing commercial pouvaient tre adapt es des programmes con us pour influencer le comportement d un public cible afin d am liorer son bien tre C est ce qu ils ont appel le marketing social Dans le cas de la lutte antitabac on d signe parfois le marketing social par le terme de contre marketing du tabac puisqu il vise r duire la consommation du tabac et s oppose donc l action men e par les cigarettiers pour promouvoir son usage 3 voir Encadr 2 Encadr 1 Le marketing social au service de la lutte antitabac e Le produit est le programme antitabac et les inte
182. No 2501109037 2501109038 www pmdocs com 86 British American Tobacco Company Limited Youth smoking prevention http www bat com oneweb sites uk__3mnfen nsf vwPagesWebLive DOs2ANVW opendocumen t amp TMP 1 87 Ontario Medical Association OMA More smoke and mirrors Tobacco industry sponsored youth prevention programs in the context of comprehensive tobacco control programs in Canada A position statement F vrier 2002 Toronto OMA http www oma org phealth smokeandmirrors htm 88 Allocution du Directeur g n ral l organe intergouvernemental de n gociation de la convention cadre de POMS pour la lutte antitabac sa cinqui me session Gen ve mardi 15 octobre 2002 http wwwwho int gb fctc PDF inbs finsd7 pdf 89 Action on Smoking and Health UK BAT Social Report Re visited ASH comes to BAT Londres ASH UK octobre 2002 http www ash org uk html conduct html socialreport html GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC 90 Rowell A MP s verdict tobacco boss is a liar and a crook Londres ASH UK juin 2002 http www andyrowell com 91 Myers ML Philip Morris changes its name but not its harmful practices Tobacco Control 2002 II1 169 170 92 Campaign for Tobacco Free Kids Action on Smoking and Health UK Trust us Were the Tobacco Industry Royaume Uni ASH UK avril 2001 http www ash org uk html conduct html trustus html 93 Boffetta et al Mul
183. ON NATIONAL ELABORATION D gt 4 ad epuoras aawNy L 21 U0 sunawinj uoU sa 1269 01 J1H2 q0 s np2e siabesn sa zay gt 2e qe ap uoewwosuo ej aunpay 7 422 90 deqe np abesn aquangad J1H2 q0 juawiauene p sinajeoipuy sppnuajod SaPe sq0 ajpeuuolstagud yuawanaype p aq saujessad9u sadanossay sajqesuodsa sawsiuebic SYAY npu ye ye nsay o1693e1S sKed 2 SUeP UO IDL 2p SUOSIeI Sa 12 9 X9 UOD a JONbIPU ALXALNOD M 2292 np sunpoid ap abesn sed sspnboaoid AUPICOW E Ja SUJEUOW e NPY LNA Deqeyque AN E e ajjavoyasnjnw uonedhyed aun e 32816 2eqe np 26esn Np ap ja 11U9ADId ap ANA UB JuowauaAnoG NP 12 SaINeEUNWWOD Sap SNPIAIPU Sap ayyiqesuodsal E 19210JU I R JSISUOD Jeqe Ue Jeuoneu 9WULWEIHOJg NP UOISSILW 27 NOISSIIW M Dee sues 2PUOUI un NOISIA E gt eqez Ue UO De p euoneu uejd ap ajapow aipe gt L exsuuy Des infrastructures efficaces pour les programmes antitabac onsid rez quavec de nombreux calculs on peut remporter la victoire redoutez leur insuffisance ombien celui qui nen fait point a peu de chances de gagner de Cu aca DES INFRASTRUCTURES EFFICACES POUR LES PROGRAMMES ANTITABAC A FUR ET MESURE QUE S LABORE le plan d action national le point focal ou son quivalent va devoir commencer b tir les infrastructures n cessaires sa mise en uvre Les bes
184. On tablira un calendrier comportant des ch ances pr visionnelles d ach vement Enfin on sp cifiera des indicateurs de progr s et un syst me d valuation La bonne planification pr voit une valuation attentive des progr s accomplis et des succ s et des checs rencontr s dans le d roulement des politiques et programmes Les r sultats de cette valuation serviront ensuite r viser am liorer et mettre jour les plans et programmes qui verront le jour ult rieurement dans le combat permanent visant r duire la consommation de tabac On trouvera l Annexe 1 un sch ma mod le de plan d action national Si les pays ont pour but commun de lutter contre le tabagisme on ne trouvera jamais deux plans nationaux identiques On a cependant observ des analogies suffisantes entre pays appartenant la m me r gion de l OMS pour pouvoir laborer des plans r gionaux d action antitabac Les pays peuvent utiliser ces plans r gionaux comme bases pour d velopper leurs propres plans nationaux en en adaptant certaines parties selon leurs besoins sp cifiques Mais avant tout les pays s efforceront de se conformer aux recommandations de la CCLAT OMS GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Les l ments du plan d action en bref 1 Enoncer la vision Elle devra transmettre ce que le PNAT consid re comme l tat id al du pays 2 laborer l nonc de mission Il d crira clairement ce que le PNAT s effor
185. Organisation mondiale de la Sant 1999 WHO NCD TFI 99 10 11 International Consultation on Environmental Tobacco Smoke ETS and Child Health Global estimate of children aged 0 14 years exposed to ETS at home Calculations by Dr A Lopez Geneva 11 14 January 1999 Geneve Organisation mondiale de la Sant 1999 12 Barnum H The economic burden of the global trade in tobacco Tobacco Control 1994 3 4 358 361 13 The health consequences of smoking nicotine addiction A report of the US Surgeon General Maryland United States Department of Health and Human Services 1988 14 Smoking and health in China 1996 National Prevalence Survey of Smoking Pattern P kin China Science and Technology Press 1996 85 15 Mackay J Eriksen M The tobacco atlas Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2002 40 41 16 The Global Youth Tobacco Survey Collaborative Group Tobacco use among youth a cross country comparison Tobacco Control 2002 11 252 270 http www tobaccocontrol com cgi content abstract 11 3 252 17 Reuter Sacked foreign minister was in the hospital during the blaze South China Morning Post 8 juin 1987 18 Associated Press Eleven face court after death fires South China Morning Post 14 juin 1988 8 19 Leistikow BN Martin DC Milano CE Fire injuries disasters and costs from cigarettes and cigarette lights a global overview Preventive Medicine 2000 31 91 99 2 L i
186. P 8b Les questions suivantes concernent les activit s que vous effectuez pendant votre temps libre comme par exemple vos loisirs ou vos activit s sportives ins rer les termes approp votre tra Lors d une journ e habituelle pendant combien de temps vous d placez vous pied ou v lo vail ou vos d placements d j mentionn es aup En heures et minutes Ou en minutes seulement ts LI C1 mins IC OOO ri s Ne tenez pas compte des activit s physiques li es aravant P9 Durant votre temps libre tes vous la plupart du temps en position assise couch e ou debout sans activit physique durant au moins 10 minutes d affil e Oui Non O Si Oui aller P6 Si Non aller P4 Si Non aller P6 Si Non aller P9 Si Oui aller P14 SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS Num ro d identification du r pondant Durant votre temps libre vous arrive t il d effectuer Oui O une activit physique intense comme courir ou Non Si Non aller pratiquer un sport n cessitant des efforts soulever P12 des poids durant au moins 10 minutes d affil e INSERER DES EXEMPLES amp MONTRER LES CARTES Si Oui Nombre de jours semaine Habituellement combien de jours par semaine O O effectuez vous une activit physique intense durant votre temps libre Lors d une journ e habituelle combien de temps y En heures et minutes ZS consacrez v
187. POST ADOPTION DANS LE PROCESSUS DE LA CCLAT OMS Une phase cruciale des travaux de la CCLAT OMS s est ouverte apr s son adoption en mai 2003 Une grande part de ces activit s sont en effet pass es alors du niveau international aux niveaux national et sous r gional L Article 36 de la version finale de la Convention stipule que 40 ratifications sont requises pour l entr e en vigueur du trait c est dire pour qu il acqui re force de loi ou devienne l galement contraignant pour les pays qui l auront ratifi La CCLAT OMS a t officiellement ouverte la signature Gen ve du 16 au 22 juin 2003 puis du 30 juin 2003 au 29 juin 2004 au si ge de l Organisation Nations Unies d positaire du trait Aux termes du droit international les trois seules autorit s habilit es signer des trait s sans autre formalit sont les chefs d Etats les chefs de gouvernements et les ministres des affaires trang res Toutes les autres autorit s y compris les autres ministres doivent pr senter de pleins pouvoirs afin de signer la Convention L adh sion politique massive suscit e par la CCLAT OMS se v rifie par le nombre impressionnant des signatures dans les 6 mois de son ouverture la signature pr s de la moiti des Etats Membres de POMS avaient sign le trait En outre peu apr s le 16 juin 2003 plusieurs pays ont entrepris des d marches pour devenir Parties la Convention Pour un tat le fait de signer la CC
188. PROGRAMMATION DES ACTIONS ANTITABAC LES POPULATIONS A HAUTS RISQUES Les pauvres et les moins instruits D apr s la Banque mondiale les pauvres et les moins instruits risquent actuellement davantage de fumer que les riches et les plus instruits Dans l ensemble l pid mie de tabagisme se r pand partir de son foyer initial qu taient les hommes des pays riches vers les femmes des pays riches et les hommes des r gions a faibles revenus En g n ral les fumeurs appartenant ces populations hauts risques ne profitent gu re des approches les plus classiques de la pr vention et du sevrage tabagiques De nombreux fumeurs pauvres et peu instruits n ont pas de contacts r guliers avec des m decins ou autres professionnels de la sant et ne b n ficient donc pas des interventions cliniques Une proportion importante des jeunes fumeurs ne fr quente pas l cole et chappe donc aux programmes scolaires Il est essentiel de toucher ces populations et de les impliquer dans des programmes qui soient culturellement adapt s ais ment accessibles d finis en fonction de leur r alit socio conomique et ex cut s par des personnes ayant leur confiance Lun des moyens de toucher les fumeurs hauts risques consiste int grer les interventions antitabac aux programmes de sant publique en direction des malades pauvres Il conviendra ici de pr voir la couverture sociale des services de sevrage Les campagnes d ducation et
189. S OU MONTRER DES EXEMPLES Oui Non Si oui en avez vous consomm ces 12 derniers mois Oui Non Durant les douze derniers mois quelle fr quence avez vous bu au moins une boisson alcoolis e LIRE LES REPONSES UTILISER LES CARTES 5 jours ou plus semaine 1 4 jours semaine 1a 3 jours mois Moins d 1 fois mois Quand vous buvez de l alcool combien de verres prenez vous en moyenne par jour Nombre de verres Ne SaitPas Au cours des 7 derniers jours combien de verres standards d alcool avez vous pris quel que soit la boisson alcoolis e INSCRIRE POUR CHAQUE J OUR UTILISER LES CARTES CODER 77 POUR NE SAIT PAS Lundi Mardi Mercredi J eudi Vendredi Samedi Dimanche ELARGI Alcool Au cours des 12 derniers mois quel a t le plus grand nombre de verres que vous ayez pris en une seule fois en comptant toutes les sortes de verres standards Pour les hommes uniquement Au cours des 12 derniers mois sur combien de jours avez vous eu cing verres standards ou plus en un seul jour Le plus grand nombre de verres Nombre de jours Pour les femmes seulement Au cours des 12 derniers mois sur combien de jours avez vous eu quatre verres standards ou plus en un seul jour Nombre de jours Modifier les instructions de saut si les modules largies ou optionnelles sont ajout s la Section Alcool Si Non Aller la
190. SIBILISER POUR ATTEINDRE LA MASSE CRITIQUE Le marketing social antitabac implique une communication strat gique Si les strat gies de communication sont essentielles ce n est pas seulement parce qu elles procurent la population une information exacte mais aussi parce que bien con ues les campagnes de communication peuvent amener des changements de comportements indispensables pour r duire la pr valence du tabagisme Dans plusieurs pays comme l Australie le Canada ou la Tha lande l exp rience montre que des campagnes efficaces de marketing social et de communication permettent de limiter l usage du tabac Ce chapitre expose certaines des principales strat gies et approches de la conception de campagnes de marketing social et de communication antitabac Deux publications du National Cancer Institute Making Health Communications Programs Work 4 et le r cent Designing and Implementing an Effective Tobacco Counter Marketing Campaign 3 traitent cette question de fa on d taill e PREMI RE TAPE PLANIFICATION ET STRAT GIES La planification et la strat gie sont les fondements de toute campagne efficace de marketing social et de communication Les points suivants sont inh rents la phase pr paratoire Comprendre le probl me Toute tentative visant modifier les connaissances attitudes ou comportements impose d analyser syst matiquement et de comprendre le probl me traiter Pour ce qui concerne les cam
191. Sp cialistes de la formation de la politique de sant de la lutte antitabac et de la recherche sur les questions de genre Contenu e Donn es pid miologiques r centes concernant les effets et sch mas sanitaires e Qu est ce que la lutte antitabac e R sultats de la recherche sur les influences socioculturelles dans la consommation de abac e Exercices d identification de questions sexu es dans diff rents pays e M thodes qualitatives et quantitatives de recherche sur l usage du tabac e Questions de politiques portant sur le genre et a lutte antitabac e l laboration d interventions efficaces planification suivi et valuation e Pr paration des actions et examen par es pairs FORMATION ET DUCATION Encadr 7 Planification d interventions communautaires antitabac Objectifs e Se familiariser avec les strat gies de lutte antitabac en diff rents lieux le sevrage tabagique m thodes processus effets et valuation des r sultats les strat gies d implication des communaut s dans le contexte chinois e Pr parer une proposition d intervention communautaire Public cible e Chercheurs concepteurs de politiques et programmes en ducation sanitaire e Membres d organisations communautaires Animateurs Sp cialistes de la planification et de l valuation de programmes antitabac au niveau communautaire Contenu e Expliquer la lutte antitabac e R le des facteurs so
192. TILISER LES CARTES Employ de l Etat Employ dans le priv Ind pendant B n vole Etudiant Ma tre sse de maison Retrait Ch meur Invalide Combien de personnes g es de plus de dix huit ans y compris vous m mes habitent dans votre maison Nombre de personnes OO En prenant comme r f rence l ann e pass e pouvez vous me dire quels ont t les revenus moyens du m nage Par semaine Ou par mois Ou par ann e Aller la Prochaine Section Refuse OOOOOO OOOOOO OOOOOOO OO Si vous ne connaissez pas le montant pouvez vous donner une estimation du revenu annuel du m nage si je vous lis quelques montants ILIRE LES DIFFERENTES OPTIONS IINSERER LES VALEURS lt Quintile Q 1 Plus que Q 1 lt Q 2 Plus que Q 2 lt Q 3 Plus que Q 3 lt Q 4 Plus que Q 4 Refuse OO Note R gle de codage Code Ne Sait Pas 7 ou 77 ou 777 selon le contexte SiRefuse aller C10 SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS Num ro d identification du r pondant Step 1 Module de base Mesures comportementales Consommation de tabac Section S tabac Nous allons maintenant vous poser des questions sur plusieurs comportements relatifs a la sant Cela inclut des choses comme fumer boire de l alcool manger des fruits et des l gumes et effectuer une activit physique Commen ons p
193. TS Il s agit d une enqu te en milieu scolaire destin e am liorer la capacit des pays suivre la consommation de tabac parmi les jeunes et piloter la mise en uvre et l valuation des programmes de pr vention et de lutte antitabac Cette enqu te emploie une m thodologie standard pour tablir les chantillons s lectionner des tablissements et des classes r diger les questionnaires suivre des proc dures de terrain compatibles et g rer les donn es de fa on coh rente dans leur traitement et leur analyse Les informations que d livre l enqu te peuvent favoriser la mise en place de programmes antitabac ou permettre de suivre les progr s accomplis en direction de leurs objectifs Ces donn es permettent en outre de veiller l application de sept des articles de la CCLAT OMS L organisation de l enqu te r les et partenaires L enqu te GY TS est un projet regroupant des partenaires multiples de niveaux mondial r gional et national Il a pour but d aider les pays valuer leur propre situation et leurs besoins vis vis du tabagisme et y r pondre Il devrait permettre aux pays d orienter la conception l ex cution et l valuation de leurs programmes antitabac dans le cadre du renforcement de leurs capacit s nationales Aux niveaux mondial et r gional ce sont l OMS son Si ge et dans ses six Bureaux r gionaux et les CDC qui sont chefs de file et administrent ensemble l enqu te en accord avec leurs
194. UCTIF DE L OMS A LA L GISLATION ANTITABAC LOMS a publi sous le titre de Tobacco control legislation an introductory guide un document global qui vise doter les d cideurs politiques les l gislateurs et les parties int ress es d un instrument leur permettant d laborer et de mettre en uvre des lois antitabac efficaces 2 Il pr sente l exp rience internationale acquise tant dans les pays d velopp s que dans ceux en d veloppement en y d crivant les man uvres de l industrie cigaretti re ainsi que les pi ges ventuels que peut comporter la l gislation Sachant qu il n existe aucune formule universelle pour dicter des lois antitabac efficaces ce guide d crit le processus l gislatif et propose des mod les de l gislations de nature aider les pays r diger des lois adapt es leur situation nationale propre leur syst me de gouvernement et leur mode d adoption des lois Le guide d taille chacune des tapes suivantes pour la mise en uvre d une l gislation nationale efficace e adapter pr cis ment la l gislation au cadre juridique et politique du pays e faire campagne en faveur de la l gislation e laborer les politiques r diger la l gislation faire adopter la l gislation suivre et faire appliquer la l gislation valuer la l gislation On trouvera dans le guide des conseils utiles toutes les parties concern es par le processus l gislatif il devrait constituer le principal ouv
195. Un club de jeunes et deux coles locales entreprennent d informer les jeunes sur les risques de l usage du tabac et du tabagisme passif et de les motiver pour qu ils s en tiennent l cart Dans leurs discussions de groupe gar ons et filles d couvrent que les images s duisantes de la fum e telles qu elles sont pr sent es dans les publicit s et promotions sont grossi rement falsifi es Fumer n est plus consid r comme cool par les jeunes de la communaut La communaut a cr un Comit de la sant constitu de repr sentants lus d administrateurs et de professionnels de la sant Ce Comit a re u mandat du gouvernement et des autorit s locales pour r diger un plan communautaire de d veloppement sanitaire Apr s plusieurs s ances de vifs d bats le Comit a d cid d inclure dans ce plan le soutien au sevrage et la pr vention tabagiques Y sont pr vues des dispositions concernant le conseil et l information publique en vue de l appui au sevrage la pr vention de l initiation et la protection des personnes contre l exposition involontaire la fum e de tabac dans les lieux publics Cet exemple montre qu une combinaison d initiatives locales et d appuis de la part de structures formelles et informelles est n cessaire pour s attaquer au probl me tabagique au niveau communautaire GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Les animateurs seront form s d terminer les obje
196. Venezuela NE PAS accepter de compromis concernant les lieux non fumeurs pr voyant l utilisation de syst mes de ventilation avanc s et ou des espaces s par s fumeurs non fumeurs comme alternatives aux lieux non fumeurs De tels compromis sont inefficaces en tant que mesures de sant NE PAS reconna tre les programmes de confort ou de courtoisie du choix propos s par l industrie qui ne constituent PAS des mesures de protection de la sant NE PAS endosser les programmes de pr vention du tabagisme chez les jeunes propos s par les cigarettiers NE PAS y participer NE PAS en tre partenaires Ces programmes ont fait la preuve de leur inefficacit et ils excluent souvent certaines mesures dont l efficacit est tablie telles que r v ler les agissements de l industrie du tabac Prenant pr texte de ces programmes les cigarettiers s efforcent en contrepartie d amener les gouvernements se prononcer en faveur de l gislations moins fermes qui ne r duisent pas r ellement la consommation de tabac NE PAS concentrer toutes les actions antitabac sur les programmes dans les coles qui sont souvent financ s par l industrie du tabac Les programmes dans les coles n ont d utilit que dans le cadre d un programme antitabac global NE PAS accepter de compromis sur l augmentation des taxes en pr tant foi l industrie du tabac lorsqu elle invoque l augmentation de la contrebande Bien au contraire l alourdissement de la ta
197. YTS propose un cadre pour mener dans les coles une enqu te sur le tabagisme chez les 13 15 ans Les enqu tes de pr valence seront renouveler au moins tous les cinq ans et si possible tous les ans afin de suivre les tendances des comportements tabagiques L exposition la fum e de tabac L exposition la fum e de tabac parmi les adultes et les jeunes constitue un excellent indicateur pour valuer les politiques et activit s antitabac de protection contre le tabagisme passif dans les lieux de travail clos les transports publics les lieux publics clos et autres lieux publics Consid rations pratiques e Dans la plupart des pays seules des enqu tes par chantillons peuvent produire des estimations du tabagisme passif e Deux grandes techniques de mesure sont possibles des questionnaires portant sur l exposition la fum e des autres en diff rents lieux ou des recherches de marqueurs biologiques de la fum e ing r e concentrations de cotinine dans la salive et les urines Ces deux approches se compl tent mais les recherches de cotinine co tent relativement SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS cher et impliquent un recours au laboratoire C est pourquoi on adopte le plus souvent la m thode du questionnaire e Ici encore les donn es concernant l exposition la fum e secondaire devront tre d compos es par classe de tabagisme sexe ge et cat gorie socioprofessionnelle ou statut socio con
198. a Directrice de l Initiative pour un monde sans tabac Organisation mondiale de la Sant Gen ve Mme Annette David Ancienne Conseill re r gionale de l Initiative pour un monde sans tabac Organisation mondiale de la Sant Bureau r gional du Pacifique occidental D partement Sant mentale et abus des substances Guam Les principales contributions la premi re partie du manuel les fondements th oriques de la lutte antitabac sont dues aux personnes suivantes M Douglas Bettcher Initiative pour un monde sans tabac Organisation mondiale de la Sant Gen ve Suisse Mme Stella Aguinaga Bialous Tobacco Policy International tats Unis d Am rique Mme Judith Mackay Asian Consultancy on Tobacco Control Hong Kong RAS M Tibor Szilagyi Health 21 Hungarian Foundation Hongrie Les principales contributions la deuxi me partie de la th orie la pratique sont dues aux personnes suivantes Mme Chutima Akaleephan International Health Policy Program Thailande Mme Annette Akinsete Minist re f d ral de la sant Abuja Nig ria M Rahmat Awang Clearinghouse for Tobacco Control Centre national antipoisons Universiti Sains Malaysia Malaisie Mme Stella Aguinaga Bialous Tobacco Policy International tats Unis d Am rique Mme Luisa Goldfarb Coordination pour la pr vention et la surveillance CONPREV Minist re de la sant Br sil Mme Dawn Hachey Bureau de la pr
199. a situation mais le choix sera op rer en troite collaboration avec un statisticien afin d en garantir la validit et la fiabilit Il existe des m thodes normalis es au plan international qui permettent d obtenir des donn es sanitaires nationales et d effectuer des comparaisons entre pays L Enqu te mondiale sur le tabagisme chez les jeunes GYTS et l approche STEPS de l OMS pourront valablement tre employ es pour surveiller l volution de la pr valence un moindre co t L Enqu te mondiale sur la sant EMS constitue elle aussi un outil de niveau mondial qui porte sur l activit fonctionnelle les invalidit s aussi bien que sur les interventions sanitaires elle s int resse entre autres aux facteurs de risques d invalidit parmi lesquels l usage du tabac http www3 who int whs en anglais SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS L OMS a mis au point cette Enqu te mondiale sur la sant EMS pour obtenir des donn es a faible cout valid es significatives et comparables afin de constituer une base factuelle permettant de suivre les systemes de sant et de fournir aux responsables nationaux les l ments qui les am neront a ajuster leurs strat gies et politiques Ce programme sera labor dans chaque pays en consultant les d cideurs et en collaborant avec les personnels impliqu s dans les syst mes d information sanitaire SIS Il se veut compl mentaire leur action afin d assurer
200. a surveillance une approche des m thodes et des instruments de base e Fournir des financements pour soutenir les actions r gionales interpays e Fournir un appui technique aux r gions et la demande des r gions aux pays Apporte un appui technique N suppl mentaire Points focaux STEPS au Si ge de l OMS par l interm diaire des points focaux au Si ge ou dans les R gions selon le cas afin de Comit r gional OMS de coordination de la surveillance construire des e laborer un Plan strat gique r gional de surveillance des MNT capacites aux niveaux r gional et e Recenser les pays disposant de capacit s et de besoins en national mati re de STEPS e Assurer que les plans nationaux satisfont aux principaux crit res chantillonnage etc e Assurer la liaison avec les Repr sentants de l OMS et minist res de la sant e Coordonner les ateliers de formation r gionaux trouver des financements pour les s minaires et les enqu tes Activit s Point focal r gional STEPS r gionales Contacts principaux les points focaux STEPS au Si ge de l OMS Coordination nationale de la surveillance Comit directeur En collaboration avec le Comit directeur e laborer et mettre en uvre des plans pour une approche STEPS de la surveillance des MNT e Assurer la ma trise d uvre pour la mise en place de plans nationaux de surveillance des MNT e tablir des partenariats au niveau national notamment av
201. abac les co ts conomiques et sociaux de l usage du tabac la l gislation existante et les parties int ress es e b tir des alliances et des partenariats la fois au niveau national et au niveau international e informer les d cideurs et les personnalit s politiques ainsi que le grand public de l tendue du probl me tabagique L exemple de la Tha lande illustre bien comment mobiliser le soutien public en faveur d une l gislation antitabac En 1992 la Tha lande a adopt deux textes novateurs de l gislation antitabac la Loi r glementant les produits du tabac qui interdit toute forme de publicit et de promotion du tabac et la Loi de protection des non fumeurs qui interdit de fumer dans les b timents publics Ces lois ont certes t dict es dans des circonstances tr s particuli res par un gouvernement non lu et la suite d un coup d tat militaire mais cela n 6te rien leur caract re exemplaire comme r sultat d une approche strat gique coordonn e visant influencer le l gislateur 2 Ce passage emprunte Vaughan J Collin J Lee K 8 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Grace a un marketing social dynamique a des actions employant des sp cialistes des m dias et impliquant des personnalit s marquantes dans pratiquement tous les secteurs les ONG thailandaises ont transform le mouvement antitabac en une forme de mobilisation sociale qui a eu un effet durable s
202. abac auront plut t besoin de savoir dire non sur la longue p riode Ce chapitre qui se veut un simple survol d un domaine complexe ne pr tend pas l exhaustivit On y trouvera chaque fois que possible des ressources destin es soutenir les activit s de formation et d ducation Le chapitre traite des questions suivantes jas Qui a besoin de quel type d ducation Quels sont les mat riels qui conviennent aux diff rentes cibles Comment se procurer adapter ou concevoir de tels mat riels Qui a besoin de formation Comp tences et mat riels n cessaires la lutte antitabac Qui peut et doit mener les formations Quelle sera l efficacit probable des m thodes de formation CON DW KR D Comment pr parer un s minaire de formation efficace GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Terminologie et structure de ce chapitre Par formation on entend un transfert de comp tences qui vise renforcer la capacit d entreprendre une lutte antitabac efficace Par ducation on entend la transmission de savoirs et de connaissances concernant a les moyens de lutte antitabac efficaces et b les dangers du tabac et les m thodes de sevrage La distinction entre transmission d informations et transfert de comp tences nest pas toujours nette par exemple dans le cas des th ories et techniques du sevrage Cependant l information elle seule pourra convenir et suffire certains
203. abac sans doute la plus renomm e pour son retentissement dans la jeunesse a t Truth La V rit lanc e en 1998 en Floride On lui a tr s largement attribu le m rite d une r duction de 7 4 du nombre de jeunes ayant consomm du tabac sur L importance des financements a eu le plus grand effet au niveau des m dias Alors que les actions antitabac traditionnel les empruntaient les voies de l annonce bon march et du communiqu de ser vice public le programme de la Floride s est engag sur le march priv muni d un budget annuel d passant les US 15 mil lions Plut t que de passer gratuitement minuit ou dans des programmes faible audience adolescente on a pu voir la v ri t sur MTV pendant la diffusion du Super Bowl premi re division du championnat US de football am ricain ainsi que dans les missions les plus regard es par les jeunes Jeffrey Hicks Crispin Porter amp Bogusky Miami Floride tats Unis d Am rique L ACTION DANS LES MEDIAS Encadr 5 Conduite d une conf rence de presse e Choisir une salle accessible convenablement quip e et assez grande pour abriter tous les invit s tablir la date et l heure e Pr parer un ordre du jour et une note d information Celle ci pr sentera les diff rents intervenants et leurs titres ainsi que les principaux points aborder lors de la conf rence Elle sera reproduite en nombre suffisant pou
204. ac e Organiser une conf rence annuelle d valuation et de planification de la lutte antitabac r unissant les responsables nationaux du PNAT et leurs homologues locaux afin de suivre les volutions nationales et de d cider des priorit s et activit s venir Infrastructures nationales de base Bureaux Il est important pour le PNAT de disposer de locaux officiellement attribu s ils constitueront un point de rep re pour les individus et groupes int ress s la lutte antitabac dans le pays une adresse o se procurer des mat riels d information d ducation de sensibilisation et de formation et un lieu o joindre le personnel du PNAT Ce sont les ressources disponibles qui d termineront l emplacement les dimensions et l am nagement des locaux du PNAT mais m me avec des ressources modestes il devrait tre possible de trouver un espace ad quat Les bureaux du Programme devront tre assez vastes pour lui permettre de vaquer ses occupations de mener des r unions des interviews des recherches des tudes et des ateliers et d abriter les quipements de base le mobilier les meubles de classement et un stock de mat riels techniques et de sensibilisation Mobilier Les documents internes rapports publications et dossiers sont essentiels au d veloppement et la gestion du PNAT Pour classer et conserver convenablement ces dossiers et documents on aura besoin d tag res de classeurs et d armoires Pour les
205. ac comme cte Tanzanie un investissement avis pour le bien tre venir du Chine 9 0 pays Cette analyse est essentielle et ses conclusions Kenya 90 devront tre rendues publiques Fe a Le Tableau 2 indique quel degr les budgets Igerla j A 3 de certains pays en d veloppement d pendent des Tunisie 6 0 recettes du tabac 73 gypte 6 0 Zimbabwe 5 0 thiopie 4 0 Afrique du Sud 2 0 Alg rie 02 Source Townsend 73 198 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Les donn es suivantes seront indispensables la formulation d approches strat giques pour la lutte antitabac importations et exportations de cigarettes importations et exportations de feuilles de tabac production de cigarettes production de feuilles de tabac superficies en tabac rapport es la surface agricole utile emploi total dans la culture et la transformation du tabac statut de la transformation locale entreprise priv e entreprise d tat monopole ou march concurrentiel volumes de ventes des marques nationales recettes annuelles engendr es versements l tat par les entreprises nationales imp t sur les soci t s ainsi que contributions indirectes et autres taxes Tabac et contributions indirectes Les contributions indirectes per ues sur le tabac et les produits base de tabac d terminent les recettes que l tat retire de ces marchandises Dans bien des pays ces contributions repr sen
206. actuellement la proportion de femmes qui fument du tabac 22 dans les pays d velopp s et 9 dans les pays en d veloppement soit au total 230 millions de femmes e En outre de nombreuses femmes d Asie du Sud et du Pacifique chiquent du tabac e Les taux de consommation les plus lev s chez les femmes se rencontrent en Guin e au Myanmar Nauru en Papouasie Nouvelle Guin e Tokelau et en Turquie e Dans de nombreux pays d velopp s les femmes fument de moins en moins notamment en Australie au Canada au Royaume Uni et aux tats Unis d Am rique Mais cette tendance ne s observe pas dans tous les pays d velopp s dans plusieurs pays d Europe m ridionale centrale et orientale la pratique chez les femmes se r pand encore ou ne montre aucun signe d essoufflement e Avec le d clin des traditions sociales et l l vation des revenus le nombre des femmes qui fument pourrait doubler d ici 2030 passant 460 millions e On peut estimer que le plus grand d fi de sant publique en mati re de pr vention primaire dans les 30 ans venir consistera viter la hausse du tabagisme parmi les filles et les femmes des pays en d veloppement et particuli rement en Asie LES CO TS CONOMIQUES ET SOCIAUX DE L USAGE DU TABAC Les co ts pour les individus et leurs familles Les co ts pour l individu fumeur et pour les membres non fumeurs de la famille recouvrent e les d penses p cuni res engendr es par
207. agit s peut bien s acharner contre les lois mais il serait injuste d en marginaliser la majorit du fait d agissements marginaux La mobilisation de masse repose sur deux principales ressources les interventions dans les m dias et la gestion d une base de donn es regroupant les partisans de la cause antitabac Cette base de donn es devra comprendre toutes les personnes et organisations avec CONSTITUER DES PARTENARIATS EFFICACES lesquelles entretenir des relations r guli res mesure que se pr senteront des ouvertures politiques ces groupes deviendront des partenaires indispensables pour communiquer avec les d cideurs et les m dias Pour ces partisans les voies de communication les plus videntes seront un bulletin d information et le courrier lectronique Il importe de bien comprendre que les dangers du tabac pour la sant sont si grands et la n cessit de le r glementer si manifeste qu il ny a aucun besoin de surench re Il est pr f rable de pr senter les arguments de fa on pos e et rationnelle sans exag ration On tudiera aussi la possibilit de solliciter appui de la collectivit travers les m dias que ce soit par des espaces publicitaires payants ou par des communiqu s d int r t public En Afrique du Sud o l industrie combattait une interdiction de publicit du tabac ses arguments ont t r fut s avec l gance par une contre publicit radiophonique faisant intervenir un ancien f
208. aissances structur es concernant 1 les m thodes efficaces de lutte antitabac et 2 les dangers du tabac et les m thodes de sevrage D terminer les besoins de formation et d ducation des diff rents groupes suppose d valuer la situation pr sente les r sultats de l analyse de situation men e lors de la pr paration du plan d action national pourront apporter les l ments essentiels de cette d cision On voquera galement la s lection et la mise au point de mat riels appropri s et de m thodes efficaces de formation ainsi que la mani re de conduire des s minaires de formation efficaces On donnera enfin des exemples de programmes pour diff rents types de s minaires repris de sessions r elles tenues dans divers pays Chapitre 8 Communiquer et sensibiliser pour atteindre la masse critique Le marketing social de la lutte antitabac implique de poss der une strat gie de communication Les strat gies de communication jouent un r le central non seulement pour assurer aux populations une information exacte mais aussi du fait que des campagnes de communication bien con ues peuvent conduire des changements de comportements qui sont essentiels pour r duire la pr valence du tabagisme Ce chapitre pr sente quelques unes des principales strat gies et approches visant concevoir une campagne de marketing social et de communication antitabac Il s appuie sur l exp rience de diff rents pays comme l Australie le Canada les
209. ait sans doute davantage les jeunes et les conomiquement faibles contre les m faits du tabagisme Un autre argument fr quemment invoqu l encontre dun alourdissement de la taxation du tabac et des produits du tabac est celui de l augmentation de la contrebande Pourtant des tudes de la Banque mondiale 7 soulignent que les d terminants de la contrebande vont bien au del des prix En appliquant des indicateurs de corruption fond s sur l index de Transparency International la Banque a ainsi d montr que le niveau de la contrebande augmentait avec le degr de corruption du pays Par exemple les pays scandinaves appliquent des taxes sur les cigarettes qui sont parmi les plus lev es du monde or en d pit de leur prix lev la contrebande des cigarettes est pratiquement inexistante l oppos les cigarettes sont relativement bon march en Italie en Espagne et dans diff rents pays d Europe centrale et orientale alors que la contrebande y est g n ralis e On estime que la contrebande repr sente quelque 6 8 5 de la consommation mondiale de cigarettes Dans certains pays comme le Bangladesh le Cambodge la Colombie la Lettonie le Myanmar et le Pakistan elle atteint 30 53 des ventes nationales estimations pour 1995 z Certains l ments laissent penser que l industrie du tabac pourrait tre impliqu e dans le trafic de cigarettes dans un certain nombre de pays 2 Elle en retire galement un b n fice
210. ales de lutte antitabac il n existait aucune publication en couvrant tous les aspects Le Comment faire pr side donc ce manuel qui adopte une approche d lib r ment pragmatique traite des questions du monde r el et propose des conseils pratiques pour mettre en place des programmes nationaux viables de lutte antitabac VUE D ENSEMBLE Ce manuel se compose de trois sections principales L introduction retrace l histoire de la notion de capacit nationale recense les types de capacit s n cessaires au succ s de la lutte antitabac et esquisse les d marches essentielles la construction de ces capacit s La Premi re partie d crit l pid mie de tabagisme dans son ensemble et se divise en quatre chapitres Ceux ci abordent le tabac comme facteur de risques ainsi que les co ts sanitaires et conomiques qui lui sont associ s les strat gies mondiales de l industrie du tabac les donn es scientifiques concernant l efficacit des interventions contre le tabagisme et la CCLAT OMS en tant que solution globale apport e une pid mie sanitaire caract ris e par ses dimensions politico juridiques et socioculturelles La Deuxi me partie se concentre sur les capacit s fondamentales qui sont n cessaires aux pays pour se mettre en mesure d affronter avec succ s l pid mie de tabagisme Les chapitres de cette section s appuient sur les premiers succ s rencontr s dans divers domaines de la lutte antitabac
211. aluation jouent un r le majeur l appui de la transparence de la politique antitabac vis vis des d cideurs politiques des responsables et professionnels de la sant et du public en g n ral Par RESUME D ORIENTATION cons quent les politiques et programmes antitabac devraient toujours comporter cette composante int grante et essentielle que constitue un dispositif complet de surveillance et d valuation Ce chapitre pr sente les concepts et questions cl s du suivi de la surveillance de l valuation et des rapports en mati re de programmes antitabac On y d veloppe un certain nombre d indicateurs de m thodes et d instruments Le sujet tant de nature globale le lecteur pourra y trouver une liste des pr c dentes publications de POMS qui l envisagent de fa on plus d taill e Chapitre 16 Recherche et change d informations La CCLAT OMS propose des orientations concernant la surveillance la recherche et l change d informations dans le domaine de la lutte antitabac Traduire les r sultats de la recherche en informations destin es au public est essentiel pour aider les individus les communaut s et les gouvernements agir dans le sens d une r duction de la consommation de tabac Tout programme de lutte antitabac a donc besoin d un organisme charg de communiquer les l ments qui pr sident son action Ce chapitre traite des diverses difficult s li es la recherche en mati re de lutte antitabac e
212. anisation mondiale de la Sant 2002 11 Basic Documents 42nd ed Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2002 7 12 Doll R Uncovering the effects of smoking historical perspective Statistical Methods in Medical Research 1998 7 87 117 13 Jha P Chaloupka FJ ds Maitriser l pid mie L tat et les aspects conomiques de la lutte contre le tabagisme Washington DC Banque mondiale 2000 14 Yach D Bettcher DW Globalisation of tobacco industry influence and new global responses Tobacco Control 2000 9 2 206 216 15 Da Costa e Silva VL Nikogosian H Convenio Marco de la OMS para el control del tabaco la globalizaci n de la salud publica La Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac la mondialisation de la sant publique Prevenci n del Tabaquismo Pr vention du tabagisme 2003 5 2 71 75 16 Bettcher DW International law and health Two approaches the World Health Organization s Tobacco Initiative and international drug controls In Proceedings of the 94th annual meeting of the American Society of International Law Washington DC American Society of International Law 2000 196 17 Bodansky D The Framework Convention Protocol Approach Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1999 WHO NCD TFI99 1 18 Taylor AL Roemer R An international strategy for tobacco control Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1996 WHO PSA 96 6 19 Convention cadre d
213. ank org tobacco 3 Joossens L Raw M Cigarette smuggling in Europe who really benefits Tobacco Control 1998 7 66 71 Joossens L Tobacco smuggling Tobacco Control Fact Sheet 21 f vrier 2002 Curbing Tobacco French pdf 2 Jha P Chaloupka FJ Tobacco control in developing countries Oxford Oxford University Press 2000 Tableau 15 3 p 373 http www ash org uk html factsheets html 4 Ross H Economic determinants of smoking initiation and cessation Conference on public and private sector partnerships to reduce tobacco dependence Prague R publique tch que 13 14 d cembre 2001 Illinois USA International Tobacco Evidence Network 2002 Bibliographie Banque mondiale Maitriser l pid mie L tat et les aspects conomiques de la lutte contre le tabagisme Washington DC Banque mondiale 2000 http wwwi worldbank org tobacco Curbing Tobacco French pdf International Consultation on Environmental Tobacco Smoke ETS and Child Health 11 14 January 1999 Rapport Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1999 WHO NCD TFI 99 10 Jha P Chaloupka FJ Tobacco control in developing countries Oxford Oxford University Press 2000 Mackay J Eriksen M The tobacco atlas Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2002 http www who int tobacco Samet JM Yoon SY ds Women and the tobacco epidemic challenges for the 21st century Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2001 WHO N
214. ans les ONG des planificateurs de la sant dans les administrations sanitaires centrales et provinciales et dans les coles de sant publique des auteurs diteurs et experts en communication dans les entreprises les m dias l dition les universit s et les ONG des conseillers en comportement dans les programmes de sant de l adolescent de lutte antidrogues ou de pr vention de la violence des experts en comp tences essentielles dans les organisations de sant et d veloppement de l adolescent a Astuce S assurer que les personnes invit es a dispenser des formations ou laborer des mat riels ne travaillent pas pour l industrie du tabac et ne rencontrent pas d autre conflit d int r ts D Point de d cision D terminer quelles comp tences r unir et o trouver le personnel correspondant Mat riels ducatifs et p dagogiques recommand s La liste qui suit r partie par sujet constitue un point de d part pour l ducation et la formation la lutte antitabac Elle n est pas exhaustive et on trouvera ailleurs dans ce manuel des r f rences d autres mat riels 6 Astuce Les mat riels de l Organisation mondiale de la Sant sont souvent moins chers pour les pays en d veloppement 1 Effets de Pusage du tabac sur la sant analyse co ts avantages d cisions en mati re de taxation et de prix r glementation litiges mat riels de sensibilisation Ma triser l pid mie L tat
215. ant la dur e soit par le maintien de l existant soit par la recherche de sources nouvelles ou additionnelles En dehors des subsides gouvernementaux on pourra approcher des sources de financement dans le secteur priv chez les donateurs bilat raux et multilat raux dans les institutions philanthropiques ou dans le secteur du commerce Cependant on prendra garde aux tentatives des cigarettiers visant injecter des fonds et de l assistance dans les activit s antitabac et notamment dans les campagnes et projets de communication Refuser toute proposition venant de cette industrie il s agirait d un grave conflit d int r ts vis vis du but ultime qui consiste r duire la consommation de tabac Encourager les relations entre les secteurs et organisations concern s en vue de faciliter l acc s aux services On pourra par exemple int grer un conseil en mati re de sevrage aux visites pr natales la ligue nationale contre les maladies pulmonaires pourra relayer le message en faveur de lieux publics non fumeurs En faisant passer ces messages de tels moments ou par l interm diaire de tels groupes on touchera les populations de mani re plus efficace En outre ces types de relations d multiplient sensiblement les ressources mises en uvre On soutiendra enfin la cr ation d alliances antitabac Former et appuyer le personnel dans le domaine de la communication et de la sensibilisation et s efforcer d atteindre une masse
216. ant sa propre liste m dias les agences de presse ou l Internet l occasion il se peut que des journalistes travaillant pour des p riodiques financ s par l industrie prennent contact pour demander des informations ou des opinions Conna tre leur affiliation permet de mieux se pr parer la rencontre si l on d cide de r pondre favorablement la demande 3 Se pr parer On rassemblera toutes les informations pertinentes ainsi que ses pens es avant toute r ponse 4 Toujours rappeler M me si l on d cide de d cliner une interview ou une demande de renseignements en informer le ou la journaliste dans les d lais voulus et le plus rapidement possible Source Adapt de 7 L ACTION DANS LES MEDIAS Entretenir de bonnes relations avec les m dias Les liens personnels favorisent la publication de messages et de sujets En tablissant de bonnes relations de travail avec les m dias on obtiendra peut tre pour la campagne une couverture ou de la publicit gratuite Penser e traiter les professionnels des m dias avec respect et courtoisie e tenir leur disposition des donn es contextuelles des personnes ressources et des documents de r f rence satisfaire leurs demandes de renseignements imm diatement ou aussi rapidement que possible respecter leurs d lais e tablir avec eux des relations de travail suivies L une des strat gies permettant d y parvenir consiste tenir r guli reme
217. ant tout li e une d marche d information publique appropri e et continue con ue en vue de recueillir le soutien des populations 2000 SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS l ad quation suppose que les instruments d ex cution aient t mis en uvre de fa on appropri e et que la planification les responsabilit s et les ressources en aient t convenablement tablies voir Figure 4 le respect des mesures rel ve essentiellement du domaine l gislatif et du respect de la loi Celui ci d pend fr quemment de l efficacit dissuasive des sanctions civiles ou p nales appliqu es e En vue de suivre les engagements pris par les Parties qui ont ratifi la CCLAT OMS il est souhaitable de notifier les principales mesures antitabac recommand es prises dans le cadre de la Convention M thodologie et instruments de suivi de l pid mie tabagique au niveau des pays Dans la plupart des pays on peut obtenir des estimations de la pr valence tabagique en menant des enqu tes par chantillon L enqu te probabiliste chantillonn e constitue indubitablement le meilleur instrument possible pour planifier et valuer les actions antitabac puisqu elle autorise les comparaisons dans le temps et entre les pays Par rapport aux enqu tes d mographiques elles sont assez peu co teuses et relativement rapides Le nombre des observations effectuer tant peu lev on pourra les v rifier et donc r duire
218. ant trait obligera les pays qui y deviendront Parties prendre des mesures l gislatives ou r glementaires dans un certain nombre de domaines pr cis Toutefois ind pendamment des obligations juridiques qu il entra ne le trait mentionne les strat gies l gislatives les plus efficaces dans la plupart des LA CONVENTION CADRE DE L OMS POUR LA LUTTE ANTITABAC CELAT OMS domaines Aussi la CCLAT OMS pourra t elle tre employ e comme cadre d une action v ritablement mondiale m me dans les pays qui ne pourraient pas devenir Parties au trait La CCLAT OMS reconna t ce point de d part logique et dit que chaque Partie en fonction de ses capacit s met en place ou renforce et dote de moyens financiers un dispositif national de coordination ou des points focaux nationaux pour la lutte antitabac 20 Ce dispositif pourra tre un bureau centralis au sein du minist re de la sant ou d un organisme similaire Par exemple la Tha lande a officiellement cr en 1989 un comit interinstitutions comprenant entre autres le minist re de la sant publique et le d partement des services m dicaux 21 Ce comit est charg de formuler la politique antitabac du pays 21 Une alternative consiste r partir les responsabilit s de divers aspects du programme entre diff rents organismes comme c est le cas au Br sil o le programme national antitabac est dirig par un service d pendant du minist re de
219. antes e inviter les m dias une conf rence de presse par exemple pour lancer le programme Suivre le d roulement Dans les faits l ex cution pourra durer plus longtemps que pr vu Des probl mes et questions peuvent surgir qui d faut d un traitement imm diat risqueraient d entra ner de nouveaux retards C est pourquoi il est indispensable de mettre en place un dispositif permettant de suivre l avancement du programme et d en rep rer les ventuels d fauts et oublis avant qu ils ne fassent gravement obstacle au succ s Ce dispositif devra comprendre des l ments permettant de suivre e le caract re complet et les ch ances des t ches entreprises les d penses la participation les demandes et autres r actions l efficacit et la qualit des syst mes de r ponse les indicateurs interm diaires de conscience de connaissance et d action du public tudier les possibilit s de collaboration Dans bien des cas il sera sans doute n cessaire de collaborer avec d autres individus organisations et groupes pour tendre la port e et la cr dibilit du programme Par exemple de nombreux programmes nationaux antitabac ont joint leurs forces celles des soci t s nationales contre le cancer et des associations de professionnels de la sant Les GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC partenariats peuvent jouer un r le crucial lorsque les partenaires d tiennent le contr le de l acc
220. application pour rep rer les failles possibles du dispositif e Pr ciser explicitement les pouvoirs des agents charg s de l application par exemple le droit de proc der des saisies e Faire en sorte que la loi soit facile respecter exiger par exemple l apposition de panneaux et le retrait des cendriers dans les zones non fumeurs e R diger la l gislation en termes clairs e viter les d rogations ou les r duire un minimum Toute d rogation devra tre d application ais e e Tenir compte des man uvres de l industrie du tabac pour contourner la l gislation Lors de la conception de la politique d application e Assurer un financement suffisant aux agents charg s de l application penser des sources de financement particuli res comme les taxes sur le tabac les redevances des icences ou les actions en justice contre l industrie du tabac e Former les agents charg s de l application tous les aspects de la loi comme la collecte de preuves et des lois en rapport Un protocole d application crit pourra tre utile en vue d assurer l homog n it des pratiques en la mati re e Pr voir une phase d introduction mettant l accent sur l ducation avant l application stricte de la loi e Pr voir un financement pour l ducation des parties concern es entreprises grand public et fumeurs Les agents charg s de l application devront tenir un r le d ducation autant que de r pression e impli
221. ar la moindre consommation de tabac se reportera probablement sur d autres biens alors que les ministres charg s de l emploi devront tre convaincus que les mesures antitabac ne d boucheront pas sur un ch mage massif dt Conseil Les donn es conomiques sont souvent de nature tr s technique Elles devront tre transpos es en langage courant facile comprendre et communiquer Apr s avoir formul les messages ad quats voir Chapitre 8 on s assurera qu ils touchent le public souhait Choisir le m dia appropri voir Chapitre 9 et les bons porte parole pour ce faire Penser que dans bien des cas les r seaux personnels et officieux des d cideurs p sent davantage que les structures officielles On s efforcera de rep rer dans l entourage des principaux responsables politiques des personnalit s favorables la lutte antitabac dispos es faire passer le message conomique cet gard En Tha lande par exemple l adoption d une loi affectant les taxes sur le tabac la promotion de la sant a d beaucoup l action en ce sens d un m decin qui comptait parmi ses patients d importants dirigeants politiques Analyse des acteurs Les strat ges de la lutte antitabac devront poss der des capacit s d analyse leur permettant d identifier tous les acteurs sociaux impliqu s dans la taxation du tabac et de d terminer leur position favorable neutre ou hostile en menant des recherches en questionnant des in
222. ar le R ponse Colonne de Saisie S la Fumez vous actuellement des produits base de tabac tels que cigarettes cigares ou pipes Oui Non O Si Oui Fumez vous quotidiennement Oui Non O A quel ge avez vous commenc fumer quotidiennement Age ann es Ne se souvient pas OO Si vous ne vous rappelez pas de votre age souvenez vous depuis quand vous avez commenc fumer quotidiennement CODER 77 POUR NE SAIT PAS OU NE SE SOUVIENT PAS En nombre d Ann es Ou en Mois Ou en Semaines Ann es O O Mois O O Semaines O O Quelle quantit des produits suivants fumez vous en moyenne chaque jour INSCRIRE LA QUANTITE POUR CHAQUE TYPE DE PRODUIT CODER 77 POUR NE SAIT PAS CODER 88 POUR PAS APPLICABLE 00000000 Cigarettes industrielles Cigarettes roul es Pipes Cigares cigarillos Autres pr ciser OO OO OO OO 00 ELARGI Consommation de tabac S4 Dans le pass avez vous d j fum quotidiennement Non O Si Oui Quel age aviez vous quand vous avez arr t de fumer quotidiennement Age ann es Ne se souvient pas OO Si vous ne vous rappelez pas de votre age souvenez vous depuis quand vous avez arr t de fumer quotidiennement Nombre d ann es Ou Nombre de mois Ou Nombre de semaines Ann es O O Mois O O semaines L CI Consommez vous actuellement du tabac non fum so
223. araissant dans le pr sent document en gris et les diff rentes options pour les r ponses du Step 1 Step 2 et Step 3 Les phrases d introduction les questions et les options pour les r ponses devraient tre traduites et adapt es si n cessaire pour correspondre au contexte local L utilisation des encadr s suivant indique les endroits o des exemples locaux devraient tre ajout s Toutes les sections du module de base devraient tre incluses dans l instrument utilis sur le terrain La formulation des questions du module de base et des r ponses correspondantes ne devrait pas tre modifi e Quelques pays souhaiteraient ventuellement largir le module de base Des recommandations quant des questions suppl mentaires pour les facteurs de risque clefs sont incluses dans les zones de couleur grise Ces sections peuvent tre modifi es mais il est pr f rable de les utiliser tel quel autant que possible Des questions suppl mentaires peuvent tre rajout es en tant que sections optionnelles en fonction des besoins locaux Des questions pos es par exemple dans des enqu tes pr c dentes pourraient tre ajout es pour lier cela avec des donn es pass es L utilisation de la colonne saisie telle qu utilis e dans ce questionnaire permet une saisie manuelle des donn es facile rapide et pr cise L utilisation de la colonne saisie ne modifie en rien la n cessit d une double saisie afin d assurer un contr
224. articipation Comp tence communautaire communautaire l organisation communautaire communautaire active et le d veloppement de communaut s qui sauront mieux valuer et r soudre les probl mes sanitaires et sociaux Participation et pertinence Choix du sujet Conscience critique Th orie du changement organisationnel Processus et strat gies aboutissant l adoption durable par les organisations officielles de politiques et programmes favorables la sant D finition du probl me stade de la conscience D but de l action stade de l adoption e Mise en uvre du changement e Institutionnalisation du changement Source NCI 1995 6 Th orie de la diffusion des innovations Modes de diffusion des id es produits et pratiques sociales au sein d une soci t ou entre diff rentes soci t s Avantage relatif Compatibilit Complexit Essayabilit Observabilit e COMMUNIQUER ET SENSIBILISER POUR ATTEINDRE LA MASSE CRITIQUE Choisir les approches qui permettront d atteindre les objectifs Le contre marketing du tabac peut recourir diverses approches 3 e La publicit strat gie de communication dans laquelle des messages sont adress s directement et de fa on r p t e un public de masse La publicit permet de ma triser la tonalit du message son contenu son placement et son degr d exposition e Les relations publiques elles font appel une couverture m di
225. asion d obtenir des donn es Par exemple se procurer des donn es sur l tat du tabagisme lors de toutes les rencontres cliniques Etre cr atif Par exemple utiliser les agents de sant dans les villages pour obtenir des donn es de terrain Employer des m thodes tant qualitatives que quantitatives pour produire des informations Construire des capacit s locales Chercher en permanence des sources de financement Associer la recherche au processus d valuation LA RECHERCHE DANS LA SENSIBILISATION Le chapitre pr c dent couvrait les grands sujets relatifs l tablissement de syst mes de surveillance visant recueillir des informations fondamentales concernant la production de tabac sa consommation et ses effets sur la sant Toutefois au del de ces domaines techniques la recherche men e par les programmes nationaux antitabac doit aussi s exercer en vue d appuyer la sensibilisation la lutte antitabac Cet aspect rev t une importance GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC particuli re dans les pays en d veloppement dont les ressources limit es doivent tre utilis es avec efficacit pour produire des r sultats tangibles La recherche quia pour but de sensibiliser la lutte antitabac tend tablir des donn es conduisant introduire ou renforcer des lois et politiques visant r duire la consommation de tabac Cette recherche s inscrit dans le cadre d une strat gie
226. ation d une intervention communautaire antitabac TAPE 2 D finition des objectifs et strat gies 3b Travail en groupe Quels sont les objectifs raisonnables e Quelles sont les activit s pr cises les plus efficaces pour atteindre ces objectifs 3c1 Un mod le concret de sevrage tabagique 3c2 Mise en uvre du programme Avantages et inconv nients de diff rentes activit s dans le contexte chinois 3d3 Travail en groupe Point de d cision D finir des strat gies et activit s clairement reli es aux objectifs 4a Introduction l valuation des programmes de sant pour la lutte antitabac e Mise en place d indicateurs et instruments de mesure e Suivi valuation du processus et des effets e Calendrier de l valuation 4b Journ e de travail en groupe Point de d cision Esquisser les grandes lignes objectifs strat gies activit s Si possible y inclure les indicateurs de suivi valuation 4c Discussion pl ni re des interventions propos es 4d Qu advient il si la proposition est retenue Projet d un s minaire ult rieur pour pr senter les r actions le suivi l valuation et la diffusion 4e valuation du s minaire C r monie de cl ture 5 Communiquer et sensibiliser pour atteindre la masse critique Lart de la communication est le langage des chefs James Humes C COMMUNIQUER ET SENSIBILISER POUR ATTEINDRE LA MASSE CRITIQUE I
227. ations vitent toute redondance les kits presse se pr sentent fr quemment sous forme de classeurs tiquet s d un sujet titre indiquant aussi les coordonn es de l organisation ou du programme d origine Le kit presse se compose e dune table des mati res e dune lettre d accroche destin e convaincre les journalistes de couvrir un sujet donn Elle r sume l action du programme et son int r t m diatique Br ve jamais plus d une page sur papier officiel en t te du programme elle fournira toutes les donn es utiles pour Le contacter e dun avis aux m dias Il s agit l d une version condens e des informations concernant un v nement venir Tr s court il se pr sente de pr f rence sous forme de Liste puces indiquant qui quoi quand o pourquoi la personne joindre ses coordonn es et la date Cet avis est habituellement distribu avant le kit presse mais si les documents qui le composent sont sous embargo il pourra y tre annex e dun communiqu de presse 1 Adapt de Designing and implementing an effective tobacco counter marketing campaign Atlanta United States Department of Health and Human Services Centers for Disease Control and Prevention National Center for Chronic Disease Prevention and Health Promotion Office on Smoking and Health premi re d octobre 2003 o L ACTION DANS LES MEDIAS e dune feuille de donn es ou de contexte concernant le sujet e
228. ations d clenchent une discussion anim e au sein du groupe Les fumeurs les chiqueurs et d autres que la fum e de tabac d range ou qui ont peur pour leurs familles changent leurs vues ce propos Les participants concluent de la discussion qu il leur faut en savoir davantage sur les effets nocifs du tabac et sur la fa on dont ils peuvent aider ceux qui veulent s arr ter Ils d cident de s en ouvrir une infirmi re communautaire respect e de tous pour la qualit de ses conseils Acceptant de les aider celle ci consulte le m decin g n raliste et le travailleur social du centre de sant primaire Avec eux elle r ussit r unir la documentation n cessaire et des mat riels ducatifs sur le sujet qu elle partage avec les membres de la tontine Quinze fumeurs qui souhaitent s arr ter d cident alors de constituer un groupe de soutien Ils se r unissent une fois par semaine pour voquer la fa on dont ils font face leur envie de fumer ou de chiquer et se motiver les uns les autres pour rester l cart du tabac L infirmi re communautaire rencontre le groupe une fois par mois son initiative le centre de sant primaire a galement instaur des s ances de conseil destin es aux usagers du tabac qui veulent s arr ter et aux membres de leurs familles qui souhaitent les aider Le centre a de plus adopt une politique sans fum e dans ses locaux La tontine d cide que ses r unions seront elles aussi sans fum e
229. atique m rit e pour toucher les publics cibles en entretenant des liens avec des relais dans les m dias e Lasensibilisation par les m dias elle utilise strat giquement les m dias et la sensibilisation communautaire pour provoquer des changements de normes et politiques sociales Le marketing la base il fait participer activement les membres de la communaut aux actions de contre marketing L ducation aux m dias elle cr e des comp tences qui permettent au public de consid rer dun il critique le r le des m dias de masse dans la propagation du tabagisme Chacune de ces approches pr sente par nature des points forts et des points faibles Le choix de l approche ou de la combinaison d approches adopter d pendra des objectifs de la campagne marketing Il est g n ralement plus productif d employer des approches en combinaison plut t qu isol ment le choix se fera en fonction de la strat gie globale et des ressources du PNAT D finir la strat gie du programme Tout programme de marketing social et de communication doit poss der un cadre strat gique qui traduit l analyse de la phase pr paratoire en une ligne d action sans ambigu t indiquant clairement comment atteindre les objectifs du projet Il conviendra de r diger une d claration strat gique concise tablissant les objectifs le profil du public cible le changement de comportement souhait les obstacles possibles ainsi que les activi
230. au cas o l on envisagerait d amender la loi sur les contributions indirectes afin d augmenter les prix du tabac On trouve chez Yurekli et de Beyer 76 toute une gamme d instruments permettant de concevoir et d administrer les taxes sur le tabac Le Tableau 4 r sume les effets respectifs des taxes sp ciales et taxes proportionnelles sur les choix du consommateur en fonction de la qualit et de la vari t des produits du tabac ainsi que sur les recettes de l tat et les producteurs nationaux Pour d cider du sch ma exact de la taxation sur le tabac et les produits du tabac chaque pays devra tenir compte de tous les facteurs inh rents sa situation propre Le pouvoir d achat des consommateurs locaux les taux et structures de la taxation dans les pays voisins la capacit des administrations fiscale et douani re faire respecter les dispositions prises le besoin de recettes et la n cessit de s attaquer la charge croissante des maladies li es au tabagisme tout cela sera important envisager GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Tableau 4 Effets des taxes sp ciales et proportionnelles sur les int r ts li s au tabac Secteurs int r ts Consommateur qualit et vari t Taxe sp ciale Taxe proportionnelle nciter une meilleure qualit et une plus grande vari t des produits Oui effet de gamme Non Effet de la taxation sur les prix Prix plus lev s sur
231. avant des mesures conomiques globales et synergiques qui ont fait la preuve de leur efficacit pour r duire la consommation de tabac et souligne que les pays en d veloppement ont besoin de ressources financi res pour pouvoir prendre des mesures en ce sens Ce chapitre pr sente des l ments de base concernant les principales questions conomiques de la lutte antitabac Il d crit la relation entre les prix et la consommation de tabac et les principales tapes de introduction ou de l augmentation des taxes et prix du tabac que les pays pourront adapter leur situation socio conomique et politique propre il traite en outre des initiatives financi res pour la lutte antitabac On trouvera davantage de d tails sur ces questions conomiques dans les publications et sur les sites Web suivants 1 Banque mondiale Ma triser l pid mie L tat et les aspects conomiques de la lutte contre le tabagisme Washington DC Banque mondiale 2000 http wwwi worldbank org tobacco Curbing Tobacco French pdf 2 Jha P Chaloupka F eds Tobacco control in developing countries New York Oxford University Press 2000 http www worldbank org tobacco tcdc asp 3 Banque Mondiale Economics of tobacco control toolkit http worldbank org tobacco toolkit asp ELEMENTS SUR LES PRIX ET LA CONSOMMATION DU TABAC Accroitre les prix du tabac et des produits base de tabac est lui seul le moyen le plus efficace de r duire la conso
232. avril 2002 http www pbs org now indepth o41902_peso html http www pbs org now transcript transcripti14_full html 46 Action on Smoking and Health BAT under investigation by DTI ASH says Imperial Tobacco should be next Royaume Uni ASH UK 2000 http www ash orguk html press 001030a html 47 Action on Smoking and Health BAT and tobacco smuggling Subcommission to the House of Commons Health Select Committee Royaume Uni ASH UK 2000 http www ash org uk html smuggling html submission html 48 Beelman M et al How smuggling helps lure generations of new smokers The Guardian 31 janvier 2000 http www guardian co uk bat article 0 2763 191296 00 html 49 Beelman M et al Major tobacco multinational implicated in cigarette smuggling tax evasion documents show Washington DC International Consortium of Investigative Journalists ICIJ Center for Public Integrity 31 janvier 2000 http www public i org report aspx aid 335 amp sid 100 50 Campbell D Maguire K Clarke company faces new smuggling claims The Guardian ICIJ 22 ao t 2001 http www icij org investigate campbellr html 51 International Consortium of Investigative Journalists ICIJ Philip Morris accused of smuggling money laundering conspiracy in racketeering lawsuit Washington DC Center for Public Integrity 23 mai 2000 http www public i org report aspx aid s10 52 International Consortium of Investigative
233. bac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 11 paragraphe 1 b 30 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 11 paragraphe 1 a 31 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 13 paragraphes 3 8 32 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 14 paragraphe 2 33 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 15 paragraphe 1 34 Convention cadre de l OMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 15 paragraphe 4 35 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 16 paragraphe 3 36 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 16 paragraphe 1 37 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 16 paragraphe 7 38 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 4 paragraphe 6 et Article 17 39 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 26 paragraphe 3 40 Convention cadre de POMS
234. bagisme les plus lev s chez les jeunes se rencontrent en Europe centrale et orientale dans certaines parties de l Inde et dans certaines les du Pacifique occidental e La consommation actuelle de produits du tabac varie entre 62 8 et 3 3 avec des taux lev s de consommation orale dans certaines r gions e La consommation actuelle de cigarettes varie entre 39 6 et moins de 1 e Pr s de 25 des jeunes scolaris s qui fument reconnaissent avoir fum leur premi re cigarette avant l ge de 10 ans La plupart des fumeurs actuels souhaitent cesser de fumer et s y sont d j essay s mais tr s peu d entre eux ont un jour suivi un programme de sevrage tabagique e L exposition la publicit est forte 75 des jeunes scolaris s avaient vu des publicit s favorables au tabac e L exposition la fum e de tabac environnementale est tr s lev e dans tous les pays En Bulgarie aux les Mariannes du Nord et dans certaines villes du Burkina Faso d Inde d Indon sie et du Mali plus de 75 des jeunes enqu t s ont signal une importante exposition la fum e secondaire dans Les lieux publics e Une moiti seulement des jeunes scolaris s ont indiqu avoir re u dans leur tablissement un enseignement concernant les dangers du tabac au cours de l ann e pr c dant l enqu te Les filles fument autant que les gar ons dans plus de 30 des pays enqu t s Les hommes adultes R partition g ographique
235. bdivisent en trois cat gories e les anciens fumeurs taient autrefois des fumeurs quotidiens qui ne fument plus du tout la date de l enqu te e les non fumeurs de toujours sont ceux qui soit nont jamais fum du tout soit n ont jamais t fumeurs quotidiens et ont fum moins de 100 cigarettes au cours leur vie e les anciens fumeurs occasionnels sont ceux qui taient autrefois fumeurs occasionnels mais jamais quotidiens et qui ont fum au cours de leur vie plus de 100 cigarettes ou de leur quivalent en poids de tabac Le questionnaire STEPS section tabagisme Questions de base L OMS propose des questions de base permettant d tablir le profil tabagique de chaque individu adulte de l chantillon afin de d terminer la pr valence du tabagisme dans la population adulte la Fumez vous actuellement des produits base de tabac tels que cigarettes cigares ou pipes 1b Si Oui fumez vous quotidiennement Ces deux questions permettent d estimer les grandes cat gories du profil tabagique actuel qui constituent la plus importante des estimations dans les grandes enqu tes de sant Dans toute la mesure du possible il est fortement recommand de poser d autres questions concernant l usage ant rieur du tabac voir plus bas questionnaire largi 2a quel ge avez vous commenc fumer quotidiennement SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS 2b Si vous ne vous rappelez pas de votre ge v
236. bien men on pourra g n raliser les r sultats de l enqu te l ensemble des coliers alors que dans le cas contraire ils ne seront applicables qu l chantillon lui m me Les deux tapes de l chantillonnage sont les suivantes TAPE 1 S lection des coles La population cible de l enqu te GYTS est constitu e de jeunes fr quentant les classes qui les accueillent de 13 15 ans Chaque pays dresse une liste d coles qui pr cise quels degr s classes niveaux cycles ou normes correspondant cette tranche d ge et le tirage des coles s effectue selon une probabilit pond r e par le nombre des inscriptions en d autres termes les coles qui accueillent de nombreux l ves seront plus probablement s lectionn es que les autres Le nombre des coles s lectionn es d pend lui m me de consid rations statistiques et pratiques Du point de vue statistique ce nombre d coles risque d affecter la pr cision des estimations Pour un chantillon d l ves de taille donn e choisir ces l ves dans un plus grand nombre d tablissements produira en principe des estimations plus pr cises le nombre moyen d l ves par cole tant plus faible effet de groupe est amoindri La plupart des pays qui participent l enqu te s lectionnent 25 50 ou 100 coles en fonction de la pr cision statistique recherch e du temps disponible pour le travail de terrain et des ressources consacr es l enq
237. bilit s les ressources n cessaires et les processus op rationnels des homologues locaux du PNAT seront tr s proches de ceux du programme national bien que de moindre ampleur et adapt s chaque lieu particulier Le personnel du programme local antitabac travaillera en lien plus troit avec les communaut s et le grand public puisque s occupant de lutte antitabac la base Le syst me en cascade en engendrant des capacit s de lutte antitabac tous les chelons administratifs favorisera l tablissement d un r seau efficace qui permettra de mener bien les interventions dans tout le pays Ce processus viendra compl ter et appuyer l laboration dun plan d action national Ensemble ils constitueront les infrastructures de base qui permettront aux pays de s attaquer avec succ s l pid mie de tabagisme R f rences 1 Da Costa e Silva Goldfarb LM Government 2 De Beyer J Waverley Brigden L eds Tobacco leadership in tobacco control Brazil s control policy strategies successes amp setbacks experience In De Beyer J Waverley Brigden L Washington DC Banque mondiale 2003 eds Tobacco control policy strategies successes amp setbacks Washington DC Banque mondiale 2003 38 70 Bibliographie Da Costa VL et al Directives pratiques pour la mise en uvre d un programme antitabac 1 re d Rio de Janeiro Institut national du cancer Minist re de la sant 1998 en portugais Goldfarb LM et al Le
238. blic certaines pratiques peu admissibles et en faisant pression sur les responsables et organismes gouvernementaux afin qu ils assument leurs responsabilit s devant la population Il ne faut jamais sous estimer la puissance ni l absence de scrupules du lobbying mis en uvre par l industrie du tabac et ses repr sentants On peut qualifier cette alliance de dangereuse car elle poss de argent et pouvoir tout en tant particuli rement int ress e combattre la hausse des taxes Les relais de l industrie du tabac cultivateurs importateurs etc ont montr leur grande capacit de nuisance dans les augmentations des prix du tabac Les associations de d fense des droits des fumeurs appuy es par l industrie font partie des acteurs secondaires qui s insurgeront contre l augmentation des taxes sur le tabac Groupe 3 les organisations non gouvernementales et les m dias les organisations base communautaire les organisations citoyennes les autres groupes sp cialis s les m dias La communaut des ONG peut tre qualifi e de demanderesse du fait de son fort engagement prot ger du tabac la sant et le milieu c est pourquoi elle appuie en g n ral les mesures visant r duire l usage du tabac y compris l alourdissement des taxes D s lors que au del de cet int r t les ONG poss dent une connaissance approfondie du sujet elles deviennent des acteurs l gitimes d pendants Leur r le essentiel consiste don
239. but de fournir au pays des donn es tenant en une page utiliser comme r f rence pour r pondre sans d lai toute question portant sur l enqu te GYTS et ou en tant que premiers r sultats La feuille de synth se pr sente les chiffres obtenus aupr s de tous les l ves ayant particip l enqu te dans le pays Rapport de pays ce rapport a pour but de faciliter la mise au point dun programme national antitabac dont l enqu te GYTS constituera la base factuelle Son utilit tient avant tout sa pertinence pour l laboration des politiques et programmes dans le pays Situation pr sente et r sultats pr liminaires L enqu te GYTS a t con ue pour assurer une surveillance mondiale syst matique du tabagisme chez les jeunes Les pays peuvent exploiter ses r sultats en vue a d valuer leur propre programme national antitabac b de surveiller les tendances du tabagisme juv nile sur le plan mondial et c de comparer l usage du tabac entre pays et r gions En janvier 2004 120 pays au total repr sentant les six r gions de l OMS avaient particip cette enqu te En outre de nouvelles enqu tes GYTS avaient eu lieu dans 14 pays 10 autres taient en cours sur le terrain et 11 en cours de pr paration Cette enqu te a permis d attester de fa on syst matique pour la premi re fois un probl me mondial de tabagisme chez les jeunes celui de l galit de la consommation entre pays d velopp s et en d velopp
240. c uvrer comme chiens de garde de la soci t et dans bien des pays on les a vues agir aux c t s du Programme national antitabac Le r le des m dias consiste informer la population des questions concernant le d bat sur l augmentation des taxes sur le tabac Mais dans le m me temps ils peuvent influencer l opinion publique ce propos voire la d terminer Il est donc primordial de fournir aux m dias des donn es compl tes sur les avantages des augmentations de taxes dans la perspective d une r duction de la consommation de tabac On les convertira ainsi en parties l gitimes favorables aux augmentations Ne jamais sous estimer la capacit de l industrie du tabac faire pression sur les m dias que ce soit par la corruption directe ou par la menace de retirer leurs budgets publicitaires afin qu ils fassent campagne contre les hausses de taxations Groupe 4 les chercheurs et associations professionnelles les conomistes les associations m dicales les autres associations de professionnels de la sant les soci t s savantes association nationale contre le cancer soci t de cardiologie etc Ces organismes universitaires et professionnels seront tr s vraisemblablement des acteurs d pendants en vertu de leur l gitimit et de leur int r t pour le sujet En tant qu experts GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC cr dibles ils peuvent jouer un r le important pour valider le
241. c Health 1998 19 203 35 13 Ohmi H et al The centenary of the enactmentof the law prohibiting minors from smoking in Japan Tobacco Control 2000 9 258 260 14 Wakefield M Chaloupka F Improving the measurement and use of tobacco control inputs Tobacco Control 1998 7 333 335 15 Karugaba P Issues characterizing effective tobacco control legislation Paper presented at the 2nd National Consensus Building Workshop on the Review of the Control of Smoking Act 1992 Francistown Botswana 25 avril 2002 http tean globalink org Botswanaissues html 16 Barnsley K Jacobs M gt orld s best practice in tobacco control Tobacco Control 2000 9 228 236 MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES Bibliographie Chollat Traquet C valuation de la lutte antitabac exemples concrets et principes directeurs Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1998 Banque mondiale Ma triser l pid mie L tat et les aspects conomiques de la lutte contre le tabagisme Washington DC Banque mondiale 2000 http wwwi worldbank org tobacco Curbing Tobacco French pdf Developing legislation for tobacco control template and guidelines Washington DC Pan American Health Organization 2002 http www paho org English HPP HPM TOH tobacco_legislation pdf Efroymson D Guide PATH Canada Loi pour la r gulation du tabac PATH Canada 2001 http www pathcanada org library docs LawFrench pdf Jacobson P
242. c nationales et locales sans pour autant s y substituer On trouvera dans ce chapitre Phistoire de la CCLAT OMS l approche juridique retenue qui pr voit une convention cadre et des protocoles d application ainsi que les modalit s d entr e en vigueur de la CCLAT OMS On y trouvera galement les diff rentes interventions antitabac essentielles pr vues la Convention de m me que certains caract res qui lui sont propres Le chapitre se cl t sur le processus qui s ouvre avec son adoption Deuxi me partie De la th orie la pratique Chapitre 5 L laboration d un plan d action national tablir un plan d action national de lutte antitabac et mettre sur pied les infrastructures et les capacit s n cessaires son application sont deux l ments essentiels pour parvenir endiguer l pid mie de tabagisme Ce chapitre pr sente un aper u de la d marche consistant d velopper un plan d action national en commen ant par cr er un m canisme national de coordination pour laborer ce plan et effectuer une analyse de situation afin de d terminer les besoins et les ressources n cessaires On y traite des tapes permettant de d finir une direction strat gique et de r diger un plan d action ainsi que des l ments constitutifs du plan d action national Ce chapitre souligne en outre l importance d acqu rir une l gitimit en obtenant l approbation officielle du plan et recense quelques GUIDE POUR LA MISE EN PLACE
243. c que le plan pr voie une combinaison globale de politiques de l gislations et d interventions 5 6 Les divers l ments dont il conviendrait d envisager l int gration au plan national figurent dans leurs grandes lignes la CCLAT OMS et on sefforcera dans toute la mesure du possible d inclure dans le plan d action des strat gies visant la ratification de la Convention cadre En outre les planificateurs nationaux peuvent mettre profit les enseignements des autres pays qui ont d j l exp rience de la planification et de la mise en ceuvre de la lutte antitabac Cette exp rience peut mettre en lumi re les emb ches viter ainsi que les strat gies reprendre dans le plan national en raison de leur succ s Certains l ments l gislatifs conomiques et programmatiques du plan d action national seront trait s en d tail dans les chapitres suivants de ce manuel L analyse de L LABORATION D UN PLAN D ACTION NATIONAL situation guidera le choix d l ments sp cifiques chaque pays ainsi que l ordre de leur ex cution Le plan devra tre pratique et viable par rapport au pays pour lequel il a t con u tout en s en tenant aux faits par souci d efficacit En d autres termes il doit tre adapt dans le d tail aux traits socioculturels et politico conomiques particuliers du pays sans pour autant sacrifier les principes qui font l efficacit des interventions Le plan d action devra num rer clair
244. casions de mener des recherches pour la lutte antitabac en collaborant entre pays C est ainsi que la South East Asian Alliance for Tobacco Control et la London School of Tropical Medicine and Hygiene appuient actuellement plusieurs pays d Asie du Sud Est dans leurs recherches sur les documents de l industrie du tabac qui concernent la r gion e En tablissant le programme national de recherche s appuyer sur le Programme global de recherche pour la lutte contre le tabac labor sous les auspices de FOMS et du CRDI e Int grer la recherche aux syst mes de surveillance et de suivi La plupart des donn es enregistr es par la surveillance p riodique peuvent tre utilis es pour r pondre certaines questions pr cises de la recherche e Pr voir une strat gie de diffusion lors de la planification du programme de recherches Les informations issues de la recherche doivent tre partag es et diffus es aupr s du grand public pour produire le maximum d effets possible La plupart des chercheurs ont tendance n gliger cet aspect central Une information qui nest pas rendue publique est souvent inutile et ne saurait guider une politique publique e Lors de la planification du programme de recherches Prendre en compte les domaines de recherche pluridisciplinaires Inclure l valuation et l tude syst matiques des aspects conomiques m diatiques sociologiques culturels et juridiques de la lutte antitabac Saisir toute occ
245. ce e Les participants peuvent tre perturb s par leur environnement e N cessit d une technologie int grant la t l conf rence Radio Le mod rateur interviewer et les participants sont en t l conf rence et le dialogue est diffus la radio les observateurs sont l coute de la radio La radio est tr s pr sente dans es pays en d veloppement Facilit d inclusion des habitants des zones rurales et petites bourgades et des personnes peu mobiles Dans les groupes professionnels participation plus facile puisque moindre risque que les participants se reconnaissent Le relatif anonymat peut se raduire par une plus grande franchise sur les sujets sensibles e impossibilit de prendre en compte les r actions non verbales Sites de bavardage Internet Le mod rateur et les participants bavardent les observateurs suivent Source Adapt de DHHS 2003 3 Enregistrement complet de la s ance imm diatement disponible Le relatif anonymat peut se raduire par une plus grande franchise sur les sujets sensibles e N cessit d un acc s des ordinateurs l Internet et aux sites de bavardage e Nest utile qu des participants l aise dans ce mode de communication e Rythme relativement ent qui limite les sujets pouvant tre couverts e Aucun moyen de v rifier si es participants satisfont aux crit res de recrutement e Impossibilit de pren
246. ce d accomplir 3 R sumer bri vement les conclusions de l analyse de situation et les raisons de l initiative 4 D finir les buts et les objectifs 5 Objectif par objectif tablir les strat gies et les r sultats n cessaires pour le dire atteint 6 D terminer les activit s pr cises mener au sein de chaque strat gie 7 Indiquer les responsables de chaque activit 8 Sp cifier la date pr vue d ach vement de chaque activit 9 D tailler les ressources n cessaires pour mener bien chaque activit 10 Pr ciser les indicateurs d avancement permettant de mesurer l efficacit de l ex cution UNE GARANTIE DE L GITIMIT LADOPTION OFFICIELLE DU PLAN D ACTION Avant d entrer en application le plan d action n est qu un catalogue de bonnes intentions Deux tapes suppl mentaires au moins seront n cessaires au succ s de son ex cution e une large consultation permettant aux organismes d ex cution et d application de s approprier le plan et e l approbation officielle du plan national qui lui conf rera un statut officiel S lectionner avec soin les membres du comit directeur donner aux autres parties la possibilit de faire part de leurs r actions et propositions l gard du plan national ces deux l ments contribueront susciter l adh sion des principaux int ress s Une fois le plan r vis en collaboration avec ces derniers il restera au comit un pas franchir pour assurer la l gitimit
247. ces Proc der une analyse des t ches 2 afin de recenser les comp tences requises selon les niveaux de fa on les analyser pour les enseigner dans leur ordre D crire les t ches en faire la d monstration et permettre chaque participant de s exercer en m nageant un temps de r p tition Ma triser des comp tences peut prendre 2 4 fois plus longtemps qu assimiler des informations Les jeux de r les permettent de mettre en confiance lors d interviews d activit s de conseil d interventions publiques Demander aux autres participants d exprimer leur r action mais ne jamais forcer quiconque prendre part un jeu de r les Des tudes de cas crites seront discut es ou analys es un partenariat antitabac efficacement men ailleurs une intervention communautaire mal con ue Si l exp rience professionnelle constitue la meilleure consolidation des comp tences elle implique aussi la compr hension du superviseur et des possibilit s de soutien de recours des mentors et de formations compl mentaires FORMATION ET EDUCATION e Il existe des ressources utiles z 3 l appui de la formation au conseil individualis au patient par exemple les comp tences du sevrage Un exemple Parrain s par l OMS les s minaires d intervention communautaire antitabac en Chine 2002 pr voyaient quotidiennement certaines t ches en petits groupes d bouchant sur une proposition d intervention soumis
248. ces documents l industrie nie toute implication dans la contrebande de cigarettes 42 57 Une promotion du tabac r nov e et dynamique En 1999 un rapport de la Banque mondiale 59 concluait qu une interdiction globale de la publicit de la promotion et du parrainage en faveur du tabac r duisait la consommation de tabac L industrie du tabac combat donc cette mesure pied pied Les pays qui ont mis en place une interdiction globale de la publicit pour le tabac d couvrent de plus en plus que l industrie continue de s attaquer aux enfants aux adolescents et aux femmes par des moyens plus subtils et plus cr atifs 60 74 Parmi ces moyens non traditionnels on compte le brand stretching utiliser la notori t d une marque pour vendre un autre produit et le brand sharing vendre un autre produit sous la marque du produit principal la distribution d articles promotionnels et d chantillons la publicit et la vente directes par correspondance les coupons le product placement mentionner une marque dans une fiction le parrainage de manifestations sportives musicales artistiques ou de d fil s de mode la publicit et les ventes sur l Internet les parrainages d entreprises 9 et r cemment dans un pays au moins l envoi de messages texte SMS faisant la promotion des cigarettes 75 Dans un autre pays ce sont de jeunes gens des deux sexes qui habill s aux couleurs des marques vendent des cigarettes
249. cette personne pour planifier laborer tester ex cuter et valuer les campagnes m dias Cependant dans les pays en d veloppement et dans certains pays de taille modeste c est au personnel du programme que reviendra la liaison avec la presse Pour travailler efficacement aupr s des professionnels des m dias les r gles responsables du pays suivantes sont respecter voir aussi les Encadr s 1 4 une fa on efficace de les atteindre consiste utiliser les m dias tablir et tenir jour un annuaire des m dias Emma Must et Debra Efroymson PATH Canada 2002 Cr er un fichier de journalistes et autres professionnels des m dias regroupant leurs coordonn es d taill es leur domaine d int r t leur zone de couverture ainsi que leur affiliation des journaux magazines revues cha nes de t l vision stations de radio ou sites Web Pour trouver des contacts dans les m dias de la r gion on utilisera l Internet les pages jaunes de l annuaire t l phonique et les registres de la chambre de commerce Si lon utilise les services d un cabinet de relations publiques ou dun consultant on lui demandera une liste m dias la plupart des cabinets de relations publiques ont acc s des bases de donn es de reporters et d ditorialistes z Dans les pays la population diversifi e on tablira des listes distinctes des professionnels des m dias qui s adressent diff rents groupes ethniques et communa
250. cette pratique e avantages et inconv nients de fumer ressentis par les fumeurs e facilit d acc s acceptabilit et prix des produits base de tabac dans les communaut s e revendication de l tablissement et de l application de bonnes politiques publiques en mati re de tabagisme Les l ments ci dessus d crivent implicitement les actions entreprendre pour r duire l initiation favoriser le sevrage et prot ger la communaut Toute soci t ou communaut qui souhaite limiter les cons quences n fastes de la consommation de tabac devrait prendre des mesures conform ment chacune de ces suggestions 175 176 CHOIX ET PROGRAMMATION DES ACTIONS ANTITABAC Un exemple concret Dans une communaut semi urbaine ce membre d une tontine expose son cas au cours d une r union Souffrant de tuberculose aigu clou au lit pendant plusieurs mois la tontine lui a accord un pr t pour aider sa famille et lui permettre de suivre toutes les tapes du traitement sans interruption Il est maintenant gu ri de la tuberculose Les membres de sa famille ont eux aussi subi un d pistage de la maladie dont par bonheur ils n ont pas t d clar s atteints Cependant il tousse encore beaucoup Au centre de sant primaire le m decin lui a fortement conseill de cesser de fumer II fume depuis 15 ans et souhaite s arr ter mais n y parvient pas Il a essay deux ou trois fois mais ne peut s emp cher de fumer Ces r v l
251. ciaux dans l usage du tabac e Comment modifier les comportements e Planification d une intervention communautaire e Conduite d une analyse de situation e D finition des objectifs et strat gies e Un mod le concret de sevrage tabagique e Activit s possibles dans le contexte chinois Suivi et valuation de la lutte antitabac 3 S minaire de 9 jours tenu l universit de Melbourne en d cembre 2000 pour 13 participants du Sud Est asiatique 4 S minaires parrain s par l OMS Beijing et Chengdu Chine tenus en octobre 2002 Certaines des interventions labor es au cours de ce s minaire ont t financ es et ex cut es en 2003 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Proposition de cadre pour l ducation et la formation dans diff rentes situations Les deux sous sections qui suivent sugg rent quels pourraient tre les besoins essentiels de formation et d ducation dans les situation suivantes e pays o l usage du tabac est tr s r pandu ou s tend rapidement et qui envisagent d introduire des r glementations en r ponse la Convention cadre OMS pour la lutte antitabac e pays pr valence autrefois lev e qui sont parvenus la r duire par des mesures et interventions antitabac mais o certains groupes continuent faire usage du tabac Les pays pourront se situer entre ces deux extr mes Il appartiendra au PNAT de d terminer quel stade se trouve le pays et
252. cipation communautaire au processus qui consiste mieux comprendre le tabagisme et y r pondre comme il se doit Le Bureau r gional OMS de l Asie du Sud Est a publi une brochure ce sujet Prevention and cessation of tobacco use a manual for clinic and community based interventions 2 Elle d crit sous forme beaucoup plus d taill e le processus communautaire et la mani re de amorcer de le suivre et de le guider L OMS publiera dans un proche avenir des documents traitant des diff rentes interventions des programmes antitabac R f rences 1 Henningfield JE Slade J 1998 Tobacco 2 Prevention and cessation of tobacco use dependence medications public health and A manual for clinic and community based regulatory issues Food Drug and Law Journal 53 interventions Organisation mondiale de la suppl 75 114 Sant Bureau r gional de l Asie du Sud Est New Delhi 2003 Ressources On trouvera ici des liens certains sites qui donneront d autres informations utiles aux gouvernements et autres pour mettre en place des programmes antitabac efficaces et les valuer e L Initiative de POMS pour un monde sans tabac TFI propose sur son site Web des informations sur diff rents aspects de l laboration de politiques antitabac On y acc de en outre aux Bureaux r gionaux de TFI www who int tobacco en e Le site gouvernemental australien www quitnow info au propose en ligne un livre de sevrage en huit langues autres
253. cit de diverses interventions antitabac cee 39 Les b n fices de la lutte antitabac 40 Conclusions sisi RIRE an NI His HENRI RER ns 41 4 La Convention cadre de l OMS pour la lutte antitabac CCLAT OMS lasolution politique hdmi di 45 Mondialisation et droit international 46 La CCLAT OMS et la mondialisation de l pid mie de tabagisme 47 Le processus de la CCLAT OMS et ses enseignements 48 La phase post adoption dans le processus de la CCLAT OMS 56 CONClUSION stand a a a aaa aae seal aaas 57 DEUXI ME PARTIE DE LA TH ORIE LA PRATIQUE 5 L laboration d un plan d action national 63 Choisir les architectes l tablissement d un organe national de coordination 64 D terminer les besoins et les ressources la conduite d une analyse de situation 68 D finir lorientation SARA 70 laborer le sch ma d action la r daction du plan national 71 Une garantie de l gitimit l adoption officielle du plan d action 73 Le lancement du plan d action national ss 73 Consid rations diverses still hnr tiennent un 74 Questions sensibles examiner en laborant le plan d action 74 6 Des infrastructures efficaces pour les programmes antitabac 79 Vue d ns mbl f sssn sienne tenes 80 La coordination nationale du PNAT cescceseceseceseceeeceaeeeseeeaaeeaeesaeeeeeeaeeeaees 81 7 Formation et ducation sensation 93 Conna tre le pa
254. co control legislation an introductory guide Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Organisation mondiale de la Sant Initiative pour un monde sans tabac http www who int tobacco en 2 M thodes de sevrage tabagique changement de comportements traitements de substitution nicotinique Addressing the worldwide tobacco epidemic through effective evidence based treatment R union d experts mars 1999 Rochester MN USA Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1999 http wwwwho int tobacco health_impact mayo en Helping smokers change a resource pack for training health professionals Copenhague Bureau r gional OMS de l Europe 2001 Policy recommendations for smoking cessation and treatment of tobacco dependence Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Regulation of nicotine replacement therapies an expert consensus Copenhague Bureau r gional OMS de l Europe 2001 3 M thodes de formation et conception de mat riels pour apprendre avec efficacit Abbatt FR Enseigner pour mieux apprendre guide a l intention des enseignants du personnel de soins de sant primaires Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1993 puis Brookfield SD Understanding and facilitating adult learning San Francisco Jossey Bass Publishers 1986 L ducation pour la sant Manuel d ducation pour la sant dans l optique des soins de sant primaires Gen ve Organisation mondiale de la Sant
255. comment affronter la situation pr sente Les mod les r sum s ci dessous ne sont que des suggestions qui ne sont ni exhaustives ni prescriptives Plan propos pour un pays forte pr valence et faibles mesures antitabac e S minaire national de sensibilisation voir Encadr 4 p 112 e S minaire national destin renforcer les capacit s de recherche afin d entreprendre des enqu tes nationales de pr valence et des valuations rapides ou une recherche sociale sur les facteurs qui influencent la consommation de tabac les obstacles la lutte antitabac Encadr 6 p 116 modifier e S minaire national de formation de formateurs au sevrage tabagique destin aux professionnels de la sant voir Encadr 5 p 113 e S minaires provinciaux et de district sur le sevrage tabagique destin s aux professionnels de la sant voir Encadr 5 p 113 e S minaires provinciaux sur la cr ation de consultations antitabac et de lignes d assistance t l phonique e S minaires nationaux de planification de campagnes dans les m dias et de campagnes d ducation et de sensibilisation au niveau communautaire e S minaires nationaux de cr ation de capacit s en mati re d analyse co ts avantages de mod lisation conomique des prix et de la taxation de r duction de la contrebande le cas ch ant et de r daction des l gislations e S minaires nationaux destin s tablir des partenariats pour parvenir
256. comportement injustifiable de l industrie Se procurer et utiliser l information de fa on strat gique Les documents de l industrie du tabac rec lent des r v lations sur ses agissements pass s contre la lutte antitabac On pr voira de faire au moment opportun le lien entre ces GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC renseignements et les donn es locales actuelles concernant l ampleur les structures les d terminants et les effets de la consommation de tabac et de l exposition la fum e de tabac afin de pousser au changement de politique Les donn es requises seront fonction du programme l gislatif Par exemple on aura besoin pour r glementer le marketing du tabac d un certain nombre d informations et d l ments parmi lesquels e des renseignements sur les d penses de l industrie en publicit et en promotion e des preuves d un puissant impact publicitaire qui pousse les jeunes fumer e des informations sur la haute valeur que l industrie accorde la publicit e les actions entreprises dans le pass par l industrie du tabac pour s opposer aux interdictions de publicit notamment en s effor ant de convaincre les gouvernements d accepter l emploi de codes marketing volontaires mais fallacieux Pour obtenir l interdiction de fumer dans les lieux publics il sera primordial de pr senter des donn es jour sur les effets et l ampleur du tabagisme passif Tout aussi essentielle sera
257. compte tenu des proc dures respectives de ces membres On pourra viter ces cueils en respectant quelques r gles de base e Les dirigeants de la coalition seront profond ment attach s la lutte antitabac et donc pr ts mettre de c t leurs int r ts troits en faveur de l int r t g n ral e Les objectifs de la coalition devront tre explicitement tablis en sorte que chaque membre comprenne clairement la nature de son engagement e Les structures de d cision devront permettre d agir avec rapidit et souplesse Les organisations membres devront consentir leurs repr sentants le pouvoir de s engager en leur nom e Aucune d cision de la coalition ne sera contraignante pour ses membres moins que tous ne sy rallient Chaque organisation devra conserver sa libert de parole et d action en toute autonomie hors de la coalition e La coalition sera financ e par ses membres selon une formule convenue En principe la coalition ne devrait pas se trouver en concurrence avec ses membres dans la recherche de financements ext rieurs e La coalition communiquera r guli rement avec tous ses membres pour les tenir impliqu s et inform s et pour int grer la lutte antitabac leurs activit s courantes GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Les ressources de la lutte antitabac Dans de nombreux pays faibles revenus la lutte antitabac n est l affaire que de quelques personnes d vou es qui y consacre
258. critique de professionnels de la communication comp tents qui pourront poursuivre les actions dans le futur LES CAMPAGNES DE LUTTE ANTITABAC Les campagnes antitabac sont parmi les plus difficiles mener dans le secteur de la sant publique Les gouvernements adoptent souvent une position ambigu vis vis du probl me notamment si le tabac leur procure des recettes cons quentes ou s ils poss dent ou contr lent l industrie cigaretti re nationale De plus l industrie du tabac constitue un formidable adversaire elle dispose de ressources de r seaux et d influences politiques consid rables qu elle continue d employer afin d entraver toute action contre le tabac Pour d velopper une strat gie de communication dans le cadre d une campagne antitabac il est donc essentiel d avoir une vision claire des activit s mener permettant den atteindre les objectifs L objet de la campagne On devrait retrouver dans le plan d action national les mesures antitabac qui figurent la CCLAT OMS Les campagnes antitabac devraient s attacher mobiliser un soutien en faveur des interventions d montr es comme efficaces contre la consommation de tabac lt COMMUNIQUER ET SENSIBILISER POUR ATTEINDRE LA MASSE CRITIQUE pr venir usage du tabac chez les non usagers et r duire l exposition des non fumeurs la fum e secondaire Les lieux de campagne Un grand nombre des mesures esquiss es par la CCL
259. ctifs atteindre dans la communaut les indicateurs qui permettront la population d valuer les progr s accomplis dans la direction souhait e comment int resser les membres d une communaut et les amener vers les objectifs d sir s comment valuer leurs progr s dans la direction souhait e Toucher des communaut s plus vastes Les m dias de masse constituent des solutions videntes On pourra les contenus les meilleurs possibles pour obtenir les changements num r s l encadr quoi les communaut s devraient elles s efforcer de parvenir voir p 177 Une autre option consiste produire de petits kits de formation couvrant les domaines n cessaires la bonne action communautaire Ces mat riels auront pour bases les tapes concr tes d montr es et devront aborder tous les aspects mentionn s plus haut la section sur les objectifs communautaires On pourra galement y ajouter les id es issues de la communaut elle m me Impliquer des personnes ou structures disposant de larges r seaux de relations dans les communaut s est encore une autre approche envisager Il existe dans bien des pays un r seau d agents de sant de terrain que l on peut informer et mobiliser Les coles et les enseignants constituent aussi une ressource potentielle De nombreux organismes ext rieurs aux structures gouvernementales disposent de bons contacts a la base et il sera peut tre possible de leur fa
260. cun lien avec les int r ts du tabac Contenu e Risques pour la sant b n fices du sevrage charge de morbidit internationale et nationale tendances e Co ts conomiques et sociaux e La Convention cadre OMS pour la lutte antitabac et son utilit e Le r le des professionnels de la sant dans la pr vention du tabagisme et le sevrage e Mod les efficaces de r glementations antitabac interventions programmes de sevrage et de pr vention e La constitution de partenariats antitabac e l laboration de plans d action GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Encadr 5 S minaire sur la construction et le renforcement des capacit s nationales antitabac Objectifs e Renforcer et soutenir les capacit s des pays concevoir planifier suivre et valuer des programmes antitabac globaux refl tant les priorit s et r alit s nationales e S appuyer sur les syst mes de sant publique existants pour renforcer leurs capacit s humaines et institutionnelles en mati re de gestion de techniques et de politiques e laborer un projet pilote pour conduire des s minaires analogues sur la construction de capacit s nationales de lutte antitabac Public cible Repr sentants des minist res de la sant Animateurs Directeur Initiative pour un monde sans tabac Organisation mondiale de la Sant Contenu e Aspects mondiaux et nationaux de la lutte antitabac e Comment influencer les d cideurs en mat
261. d lasticit de la demande afin de d terminer le niveau optimal de la taxation en fonction de la classe sociale de l ge et de la situation g ographique d terminants m canismes et effets du trafic illicite et influence de la contrebande sur usage du tabac possibilit s et obstacles de l harmonisation des prix au niveau r gional e La recherche juridique effets des accords commerciaux internationaux sur la production le commerce et le marketing des produits base de tabac recherches empiriques et th oriques contribuant faciliter la r daction la mise en uvre et l valuation de politiques et notamment les interdictions de publicit Interventions d ordre programmatique Le programme global de recherche devra se fonder sur un mod le de sant publique exhaustif de la d pendance nicotinique englobant le milieu l agent l h te et le vecteur Parmi les domaines n cessitant une tude scientifique on notera e les possibilit s et obstacles de la lutte antitabac e les composantes optimales programmes et politiques d une strat gie antitabac exhaustive une recherche en communication visant laborer des messages efficaces afin de d mentir les promotions de l industrie du tabac une recherche comportementale visant valuer l efficacit des programmes de pr vention et de traitement e des tudes socioculturelles visant d terminer l accep
262. d Ce qui implique de collaborer avec les m dias d organiser des manifestations de promotion d encourager les initiatives communautaires ainsi que de produire et de diffuser des informations concernant la CCLAT OMS e Appuyer le gouvernement dans toute action antitabac n cessaire il s agit ici de soumettre au gouvernement et au parlement des rapports recommandations et GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC propositions en mati re de lutte antitabac Le meilleur moyen d obtenir un soutien politique consiste fournir aux responsables politiques et la soci t une r ponse satisfaisante cette question quelles sont les interventions qui fonctionnent et quel co t conomique et social S il est possible d obtenir des b n fices sanitaires incontestables un co t raisonnable la plupart des responsables politiques se prononceront en faveur d une loi de sant Pour influencer ces responsables il faudra aussi leur montrer que la lutte antitabac est bien re ue dans la communaut Dans la plupart des pays les enqu tes nationales donnent une forte majorit de fumeurs et de non fumeurs comme favorables des mesures antitabac z Identifier les priorit s l gislatives nationales antitabac et contribuer laborer un corpus l gislatif en pr sentant les diff rents choix possibles l appr ciation politique il sagit l de donner une opinion argument e propos de la l gislation existante et d
263. d Tropical Medicine http www lshtm ac uk cgch tobacco Manuel de recherche de LSH amp TM http www lshtm ac uk cgch tobacco industry_docs htm Non Smokers Rights Association NSRA Canada http www nsra adnf ca Organisation mondiale de la Sant OMS et Bureaux r gionaux http www who int tobacco en The Cigarette Papers 1996 texte int gral en ligne http ark cdlib org ark 13030 848 9p25j Tobacco Control Supersite Universit de Sidney http dev health usyd edu au tobacco Tobacco Scam Lieux publics et restaurants sans fum e www tobaccoscam ucsf edu Tobacco Control Revue http tc bmjjournals com University of California San Francisco http www library ucsf edu tobacco GLOBALink le R seau international antitabac g re une liste de discussion al intention des personnes int ress es l exploration des documents de l industrie Il a en outre labor un outil d exploration et d archivage automatiques qui apporte une aide la recherche et au t l chargement de documents Pour d autres informations contacter help globalink org The Tobacco Industry Documents an Introductory Handbook and Resource Guide for Researchers Ross MacKenzie Jeff Collin et Kelley Lee hetp www lshtm ac uk cgch tobacco industry_docs htm _ N Qo UA GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Ce manuel est con u comme une initiation destin e aux personnes int ress es explorer
264. d annuaire constamment disponible facilite grandement la communication quotidienne la diffusion de mises jour r guli res aux parties int ress es des aspects pr cis de la lutte antitabac la distribution de mat riels ducatifs et de sensibilisation la mobilisation de partisans lors d actions sp cifiques comme la Journ e mondiale sans tabac ainsi que les pressions sur les parlementaires propos de politiques ou l gislations antitabac pr cises Si possible chaque entr e de la base de donn es comprendra les coordonn es compl tes de chaque personne notamment ses adresses institutionnelle professionnelle et personnelle ses num ros de t l phone et ses adresses lectroniques e Construire des partenariats avec d autres programmes de sant publique au sein du minist re de la sant tels que la promotion de la sant la lutte contre les maladies non transmissibles la pr vention de labus de substances psychoactives et la sant du milieu e tablir et entretenir de bonnes relations avec les m dias en les tenant r guli rement inform s des derniers d veloppements concernant le tabagisme et en r pondant au plus vite leurs demandes de renseignements et d interviews e En collaboration avec diff rents instituts et groupements effectuer des tudes pour collecter et analyser des donn es pid miologiques locales laborer et tester des strat gies d intervention et d valuation y compris les m thodes et instr
265. d o leur dangerosit puisque d pourvus de comp tence technique et peu avis s ils risquent de faire davantage de mal que de bien en tentant d alourdir la taxation du tabac voir Figure 1 Les diff rentes combinaisons possibles des trois attributs pr sent es la Figure 1 permettent de d finir les diff rentes classes d acteurs comme suit e Cat gorie 1 Acteurs dormants Cat gorie 2 Acteurs discr tionnaires Cat gorie 3 Acteurs demandeurs Cat gorie 4 Acteurs dominateurs Cat gorie 5 Acteurs dangereux Cat gorie 6 Acteurs d pendants Cat gorie 7 Acteurs d finitifs Figure 1 Typologie des acteurs POUVOIR LEGITIMITE URGENCE INTERET 1 Acteurs dormants 2 Acteurs discr tionnaires 3 Acteurs demandeurs 4 Acteurs dominateurs 5 Acteurs dangereux 6 Acteurs d pendants 7 Acteurs d finitifs Source Tobacco Control Resource Centre 15 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Certains des acteurs sont susceptibles de soutenir une hausse des contributions indirectes sur les produits base de tabac et d autres de s y opposer Les grands groupes consid rer sont les suivants Groupe 1 les fonctionnaires e La Direction des contributions indirectes au minist re des finances s int resse en g n ral de pr s percevoir des recettes et sera sans doute favorable l augmentation des taxes sur le tabac Les fonctionnaires des douanes et de la police risquent de surestimer l effet
266. dans l laboration de politiques ces recherches devront comprendre une synth se des connaissances ainsi que des m thodes assurant la diffusion l adoption la mise en uvre et le maintien des strat gies connues pour leur efficacit e il conviendra d laborer des m canismes permettant la meilleure diffusion possible des interventions pr ventives et curatives prouv es par l interm diaire de diff rents canaux aux niveaux local et national e il devra exister un moyen de diffuser les r sultats de la recherche aux d cideurs politiques Le renforcement des capacit s e la capacit de lutte antitabac recherche comprise devra tre tudi e notamment dans es domaines non directement li s la sant comme l analyse conomique et politique e il conviendra d identifier les chercheurs et organismes de recherche actuellement engag s dans la recherche pour la lutte antitabac ainsi que ceux qui pourraient le devenir et de recenser les parties prenantes aux initiatives antitabac ainsi que leurs besoins et activit s afin de relier la recherche aux besoins en mati re de politiques de programmes et de pratiques La mobilisation de ressources humaines et financi res e conviendra de mobiliser des ressources humaines et financi res pour mettre en uvre un programme de recherche exhaustif tablir des partenariats et stimuler la recherche et l analyse compar es RECHERCHE ET ECHANGE D INFORMATIONS LES D FIS
267. de cette activit et employant une main d uvre consid rable dans la confection de cigarettes pourra prouver des difficult s proposer des mesures antitabac partir des informations de base sur l industrie du tabac on pourra d duire les int r ts du gouvernement investis dans le secteur du tabac Par exemple si la production locale de tabac est un monopole d tat qui engendre des revenus importants pour l conomie nationale il risque d tre plus difficile d obtenir le soutien du gouvernement la lutte antitabac En revanche certains pisodes ponctuels montrent que les gouvernements qui contr lent la production et Tableau 2 Taxes sur le tabac en la distribution du tabac sont en mesure de mettre pourcentage des recettes totales de en uvre plus rapidement certaines interventions l tat antitabac par exemple en alourdissant la taxation du tabac afin d en augmenter les recettes Peut tre Pays des recettes sera t il plus pineux d obtenir de ces gouvernements publquesiorelss qu ils instaurent des mesures antitabac pour prot ger R publique 26 0 la sant des populations pourtant l vidence des d mocratique du charges financi res long terme d rivant des maladies Congo ex Za re li es au tabac de nature balayer tout revenu tir de Malawi 170 la production de tabac pourra convaincre certains R publique Unie 16 0 d cideurs cl s de consid rer la lutte antitab
268. de mati re grasse utilis e dans la pr paration des repas Ne SaitPas GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Num ro d identification du r pondant Activit physique Section P Je vais maintenant vous poser quelques questions sur le temps que vous passez sur diff rents types d activit s physiques Veuillez r pondre a ces questions m me si vous ne vous consid rez pas comme quelqu un d actif Pensez tout d abord au temps que vous consacrez au travail qu il s agisse d un travail r mun r ou non des t ches m nag res de cueillir ou r colter des aliments de p cher ou chasser pour de la nourriture de chercher un emploi Ajouter d autres exemples si n cessaire P1 P2 Est ce que votre travail s effectue la plupart du temps en position assise ou debout sans marcher plus de 10 minutes d affil e Est ce que votre travail comprend des activit s physiques intenses comme soulever des charges lourdes creuser effectuer du travail de ma onnerie pendant au moins 10 minutes d affil e INSERER DES EXEMPLES amp MONTRER LES CARTES Oui Non Oui Non O O Habituellement pendant combien de jours par semaine effectuez vous des activit s physiques intenses dans le cadre de votre travail Nombre de jours semaine OO Lors d une journ e habituelle durant laquelle vous effectuez des activit s physiques intenses combi
269. de scolarit locales On recommande de mener l enqu te en milieu de matin e plus t t on risque de se couper de ceux qui arrivent tard le repas de midi est viter et l apr s midi certains l ves s en vont d j GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Ressources humaines Le travail de terrain devrait durer moins de deux mois par cons quent le nombre des agents de terrain disponibles contribuera d terminer le nombre d coles qu il sera possible de s lectionner Autres ressources Plus l chantillon sera important plus il faudra de questionnaires imprim s et autres fournitures dont le co t n est pas n gligeable AUCUNE compensation ni substitution ne sera consentie aux coles qui refuseront leur concours Collecte et traitement des donn es Collecte des donn es Avant de proc der la collecte des donn es tous les pays doivent participer un s minaire destin former leurs coordinateurs de recherche la m thodologie uniforme et aux proc dures de l enqu te GYTS On assure ainsi la continuit d une r gion l autre la compatibilit entre proc dures de conception de s lection des chantillons et d laboration des questionnaires en garantissant l int grit des questions centrales et enfin l uniformit des dispositions de terrain relatives la collecte de donn es la fin du s minaire de formation les coordinateurs de recherche rentrent dans leurs pays
270. des activit s antitabac _ Mesures l gislatives et r glementaires __ tude des mesures conomiques et des initiatives de financement lt Comment affronter l industrie du tabac gt L laboration d un plan d action national Cest en sauvant les hommes que les hommes se rapprochent le plus de la divinit ic ron L LABORATION D UN PLAN D ACTION NATIONAL T OUS LES PAYS ou presque sengagent assurer la sant des populations z par la politique nationale dans un ferme discours aux accents cic roniens Or pour tre coh rents avec leurs engagements et assurer dans Puniversalit et l quit la sant des populations les gouvernements doivent s attaquer l usage du tabac qui est Pune des premi res causes de d c s vitables dans le monde 2 Les maladies li es au tabagisme sont peut tre les plus faciles pr venir de toutes puisque leur agent causal le tabac n est n cessaire ni l existence ni la sant En revanche le sevrage tabagique s accompagne d une am lioration de l tat de sant et d avantages socio conomiques mesurables tant pour les consommateurs que pour leur famille leur communaut et le pays dans son ensemble Sil est possible d intervenir contre le tabac diff rents niveaux de la soci t l exp rience montre que les r sultats les plus visibles en termes de consommation s obtiennent par des actions nationales strat giques coordonn es L laboratio
271. disponibles des familles sont plus faibles les d penses en tabac pourraient tre plut t consacr es l alimentation au logement aux soins de sant ou autres biens essentiels voir Tableau 3 Globalement les enqu tes montrent que les fumeurs ne sont sans doute pas toujours enti rement conscients des dommages que le tabac cause la sant Les jeunes fumeurs tendent en outre sous estimer l emprise de la d pendance l gard de la nicotine Lorsque de jeunes fumeurs sont atteints de maladies li es au tabac beaucoup disent regretter d avoir commenc Les maladies chroniques dues au tabagisme exigent de fr quents recours au syst me de sant et mobilisent ainsi des ressources importantes Les co ts li s ces types de soins peuvent constituer un lourd fardeau conomique pour les fumeurs et leurs familles Les fumeurs font supporter des co ts directs aux non fumeurs qui encourent divers risques potentiellement invalidants du fait de leur exposition la fum e de tabac Si les co ts des soins de sant sont partiellement ou enti rement couverts par des assurances publiques ou priv es et que les contributions ces assurances sont identiques pour les fumeurs et non fumeurs alors les fumeurs font subir la soci t un poids conomique suppl mentaire La Banque mondiale estime que les d penses brutes en soins de sant imputables au surco t des fumeurs peuvent varier entre 0 1 et 1 1 du produit national brut dans l
272. dre en compte le langage corporel ou le ton de la voix e Difficult d obtenir des r actions aux stimuli visuels GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Tableau 4 Supports graphiques et audiovisuels Points forts Points faibles e Rappels au moment voulu e Parfois peu productifs e Attirent l attention du public cible e Souvent employ s hors du ans les lieux d exposition contexte culturel et ducatif e Fournissent des informations de base e N cessit d une formation sur le produit et ses avantages l utilisation et la pr sentation e Montrent les stades du comportement Fournissent des informations complexes Sont pratiques et r utilisables ident la communication interpersonnelle ournissent une information pr cise et normalis e Peuvent tre produits localement R troinformation imm diate Assurent une coute et une cr dibilit la personne qui communique le message Source Adapt de DHHS 2003 3 Pour d cider des canaux employer e D terminer quels sont les canaux les mieux adapt s au sujet et au message e tablir ceux qui touchent le public cible avec le maximum d efficacit Adapter le choix du canal au profil du public cible e Choisir les canaux qui correspondent le mieux aux objectifs e valuer la disponibilit la diffusion et les co ts des diff rents canaux en fonction des d lais et budgets impartis et de la technologie existante e Pour un effet
273. e Insuline Oui Non Traitement oral m dicaments que vous avez pris ces 2 derni res semaines R gime sp cial prescrit Oui Non Oui Non Conseil ou traitement pour perdre du poids Oui Non Conseil ou traitement pour arr ter de fumer Oui Non Conseil pour commencer une activit physique ou en faire plus Oui Non Au cours des 12 derniers mois avez vous vu un gu risseur traditionnel pour le diab te Oui Non Prenez vous actuellement un rem de traditionnel ou base d herbes pour votre diab te Oui Non 00000000 00 Si Non aller la prochaine section Si Non aller la prochaine section SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS Num ro d identification du r pondant Step 2 Mesures physiques Poids et taille Colonne de Saisie M1 Code ID du technicien OOO M 2a amp 2b Code de la toise et du p se personne 2a trile L O 2b poids LI oO M3 Taille en centim tres 000 0 M4 Poids Si trop lourd pour le p se personne codez 666 6 en kilogrammes 000 0 M5 Pour les femmes tes vous enceinte Oui Non O Tour de taille M6 Code ID du technicien OOO M7 Code ID pour la taille OO M8 Tour de taille en centimetres en centim tres 000 0 Pressi on art rie
274. e offres de financement Ce processus a permis de consolider les comp tences en mati re d tablissement des objectifs de choix des strat gies et activit s et de d finition des indicateurs de suivi valuation Voir Encadr 7 p 116 Point de d cision Entreprendre une analyse des t ches et d cider des types de m thodes p dagogiques qui permettront la meilleure construction de capacit s Question 8 Comment pr parer un s minaire de formation efficace Cette section r sume les principales composantes de la pr paration et de la conduite de s minaires et propose des exemples de s minaires r els Ceux ci sont en g n ral de courte dur e 2 10 jours tr s sp cialis s et intensifs Ils conviennent avant tout aux formations qui peuvent se d rouler en salle La formation dispens e en s minaire n est habituellement pas tr s approfondie de sorte que les participants devront pouvoir emporter des mat riels pour rafra chir leurs connaissances ou se voir proposer d autres possibilit s de formation Bea Astuce En d cidant des participants a former on saura que les s minaires de formation visent au moins deux buts 1 Ils donnent le temps le lieu et l occasion d acqu rir de nouvelles connaissances et comp tences dont certaines pourront servir dans d autres domaines 2 Ils contribuent veiller les consciences et gagner de nouveaux alli s et partenaires Points v rifier en pr
275. e de la construction de capacit s nationales en vue de la mener de fa on efficace et durable Qu entend on exactement par capacit nationale et comment faire pour la construire LA CONSTRUCTION DE CAPACIT S NATIONALES L approche par le d veloppement La d finition admise de la construction de capacit s dans le secteur public comportait il y a peu deux l ments le d veloppement des ressources humaines et l organisation des structures ou construction des institutions L introduction de cette dimension institutionnelle signifiait que la construction de capacit s d passait le simple d veloppement technique des ressources humaines en impliquant d acqu rir des comp tences de gestion au del des comp tences techniques d tablir ou d tendre les infrastructures de soutien ainsi que d assurer l efficacit et la durabilit des programmes 2 Les sp cialistes s accordent aujourd hui dire que la construction de capacit s nationales doit d border le secteur public puisqu elle est intrins quement influenc e par au moins deux l ments ext rieurs aux institutions publiques la qualit de la gouvernance dune part et d autre part les intervenants du secteur priv regroupant les entreprises commerciales et les organisations de la soci t civile autrement d nomm es ONG 3 Le Programme des Nations Unies pour le d veloppement d finit la capacit comme les aptitudes e
276. e POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 3 20 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 5 paragraphe 2 21 Communication personnelle de M Hatai Chitanondh Pr sident de l Institut tha landais de promotion de la sant 2003 22 Jha P Chaloupka FJ ds Ma triser l pid mie L tat et les aspects conomiques de la lutte contre le tabagisme Washington DC Banque mondiale 2000 23 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 6 paragraphe r 24 Convention cadre de l OMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 8 paragraphe 2 LA CONVENTION CADRE DE L OMS POUR LA LUTTE ANTITABAC CELAT OMs 25 Wakefield M et al The cigarette pack as image new evidence from tobacco industry documents Tobacco Control 2002 11 73i 80 26 Feighery EC et al Cigarette advertising and promotional strategies in retail outlets results of a statewide survey in California Tobacco Control 2001 10 184 188 27 Mahood G Warnings that tell the truth breaking new ground in Canada Tobacco Control 1999 8 356 362 28 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 Article 11 paragraphe 1 29 Convention cadre de POMS pour la lutte antita
277. e de nouveaux documents Point de d cision D finir quels mat riels sont n cessaires et pour qui en tablir la disponibilit et d cider sil convient de produire de nouveaux mat riels d adapter des mat riels existants ou de combiner les deux approches Produire des mat riels Les mat riels produits par le PNAT ont les meilleures chances de correspondre aux besoins du pays M me si l on pourra dans un premier temps utiliser les mat riels existants il faudra peut tre en produire de nouveaux si ces derniers s av rent inefficaces Les principales tapes de la production de mat riels sont r sum es ci dessous e Apr s avoir recens les besoins non satisfaits d terminer le r le et les buts des mat riels envisag s Certains pourront servir la fois l information et la formation tandis que d autres seront mieux adapt s une fonction pr cise Les mat riels d information devront tre clairs et faciles comprendre pour les publics cibles d busquer les mythes entretenus par l industrie du tabac tre adapt s en longueur langage et complexit technique au groupe cible vis fournir des informations compl mentaires par exemple comment obtenir une aide au sevrage Les mat riels de formation manuels compris devront proposer des explications d taill es et des instructions pas pas proposer de nombreux exemples et exercices tre appropri s en compl
278. e la consommation COMMENT AFFRONTER L INDUSTRIE DU TABAC R alit Si les interventions visant r duire la demande de tabac ont de bonnes chances d aboutir les mesures sur la demande sont moins prometteuses En effet si un fournisseur dispara t un autre sera tent d entrer sur le march La prohibition du tabac mesure extr me serait d pourvue de fondement conomique peu r aliste et sans doute vou e l chec Bien que l on propose souvent des cultures de substitution comme moyen de r duire l offre de tabac il n existe peu pr s aucun l ment pour penser qu elles r duisent la consommation puisque les incitations offertes aux agriculteurs pour cultiver du tabac sont actuellement bien plus importantes que pour la plupart des autres cultures Il pourra cependant y avoir l une strat gie utile le moment venu pour aider les agriculteurs les plus pauvres dans a transition vers d autres modes de vie dans e cadre d un programme de diversification plus large De m me les chiffres montrent que es restrictions au commerce telles que des interdictions d importation n auraient que peu d effet sur la consommation mondiale Il est plus probable que les pays parviendront r duire a consommation en agissant avec efficacit sur la demande et en appliquant des mesures quivalentes aux cigarettes import es et aux produits nationaux Une seule mesure sur l offre sera d importance pour l efficacit de la strat
279. e le tabagisme tout en renfor ant l action de ceux qui lont entrepris depuis bien longtemps En d pit des obstacles l optimisme et la pers v rance devront pr valoir car les co ts de l pid mie de tabagisme seront insupportables si rien n est fait cet gard GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC R f rences 1 Micozzi MS Recension de The Nazi War on Cancer New England Journal of Medicine 1999 341 380 381 2 Levin M Goldstein H Gerhardt PR Cancer and Tobacco Smoking Journal of the American Medical Association 27 mai 1950 336 338 3 Wynder EL Graham EA Tobacco Smoking as a Possible Etiologic Factor in Bronchiogenic Carcinoma A Study of 684 Proved Cases Journal of the American Medical Association 27 mai 1950 143 539 542 4 DollR Hill AB The mortality of doctors in relation to their smoking habits A preliminary report British Medical Journal 1954 228 i 1451 55 5 Smoking and Health Report of the Advisory Committee to the Surgeon General of the Public Health Service 1964 6 National Research Council Environmental Tobacco Smoke measuring exposures and health effects Washington DC National Research Council 1986 7 Centre international de recherche sur le cancer Passive smoking and cancer in Europe Lyon IARC 1998 8 Ong EK Glantz SA Tobacco industry efforts subverting International Agency for Cancer s second hand smoke study Lancet 2000 355 9211 1253
280. e obligation le point focal national remplira cette fonction qui n cessite les qualit s suivantes aptitude a repr senter le message la campagne et le programme cr dibilit cette personne sera acceptable aux yeux du public cible elle saura inspirer le respect et faire montre de sinc rit et d autorit dans la communication capacit de synth se connaissance du programme capacit de livrer des informations avec bon sens et de r fl chir vite en cas de rencontre l improviste avec les m dias de pr f rence exp rience du travail avec les m dias disponibilit on devra pouvoir joindre cette personne par t l phone t l copie et courrier lectronique discr tion sens de la diplomatie Encadr 3 Conseils pour les interviews radiophoniques la diff rence des interviews t l vis es la radio ne fournit pas de contexte visuel l auditeur La voix y est donc primordiale et les conseils suivants pourront s av rer efficaces e tudier le style et la personnalit de son interlocuteur radiophonique couter des enregistrements d interviews ant rieures pour se familiariser avec la couleur de ses interviews et le type de questions qu il est susceptible de poser e Se pr parer l avance Par rapport la t l vision l interview radiophonique pr sente l avantage d autoriser l utilisation de r f rences crites par exemple des questions r ponses Noter les principaux points sou
281. e proposer de nouvelles lois et initiatives politiques efficaces et peu co teuses correspondant au pays et ses coutumes 2 3 Faire valoir que les mesures antitabac apportent une r ponse rationnelle et efficace l pid mie pr parer l action publique de fa on maintenir l accent sur la sant et la protection des jeunes contre la d pendance Ne pas permettre l industrie de faire d vier le d bat sur des questions de choix personnels ou de libert dexpression Toutes les d mocraties admettent comme l gitimes les restrictions qui visent pr server le bien tre des populations John Stuart Mill philosophe utilitariste prescrivait Les droits de Pindividu doivent tre limit s en ceci qu il ne doit pas devenir lui m me un fl au pour les autres 4 Faire prendre conscience que l industrie du tabac a t et demeure irresponsable dans ses actes les cigarettiers s efforcent de se pr senter sous les traits d entreprises responsables agissant dans un secteur sujet controverse La r alit demeure que l industrie du tabac est une industrie pr datrice qui troque la d pendance contre le profit Sa pr tention d tre partie prenante l gitime au processus l gislatif doit tre contest e Comme le dit un militant kenyan demander l industrie son avis sur la l gislation du tabac revient demander au cambrioleur o construire le poste de police 5 Conf rer la cam
282. e sera influenc e par le temps disponible les budgets la technologie employ e et les relations avec les organisations nationales et internationales e Organiser une r union d information avec des organismes susceptibles de d tenir de tels mat riels par exemple d partements minist riels universit s instituts de recherche organisations de promotion de la sant et associations de professionnels de la sant organisations non gouvernementales demander aux participants d apporter des mat riels ou leurs r f rences d taill es pendant la r union inviter les participants proposer d autres sources pendant ou apr s la r union inviter certains participants mener une recherche plus syst matique effectuer une recherche lectronique biblioth ques annuaires et moteurs de recherche tels que Google l aide de mots cl s comme abac pr vention du GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x tabagisme ducation sanitaire promotion de la sant formation des professionnels de la sant tabac sans fum e bidies sevrage tabagique e Visiter r guli rement le site Web de l Initiative pour un monde sans tabac TFI http wwwwho int tobacco en ou envoyer un courrier lectronique TFI tf who int Souvent les Bureaux r gionaux de POMS poss dent aussi des mat riels dans les principales langues de la R gion concern e On peut acc der leurs sites Web en passant par cel
283. e sur les paquets de cigarettes d avertissements forts concernant la sant campagnes d information et de sensibilisation programmes de sevrage destin s aux personnes souhaitant cesser de fumer GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC e Plus important encore il est d montr que le prix exerce une influence majeure sur le nombre de jeunes qui commencent fumer modifiant par l profond ment les tendances de la consommation long terme o Ilexiste une nette corr lation inverse entre la taxation du tabac et sa consommation Si les chiffres peuvent varier d un pays l autre dans l ensemble pour chaque hausse des taxes de 10 on observe une baisse de la consommation de 4 e Les jeunes les minorit s et les fumeurs faibles revenus sont deux trois fois plus enclins que les autres fumeurs cesser de fumer ou fumer moins en cas de hausse des prix Par cons quent augmenter Les prix du tabac et des produits base de tabac prot ge ceux des segments vuln rables de la population auxquels le tabagisme fait courir les plus grands risques Interventions sur la demande mesures non financi res Les effets de ces mesures peuvent se r sumer comme suit e Interdiction globale de la publicit une recherche men e sur 102 pays montre que l interdiction globale de la publicit r duit la consommation de 6 1 e Politiques de lieux publics et lieux de travail non fumeurs selon des donn es sur
284. e tabac et destruction de l cosyst me notamment en mati re de d forestation de pesticides et d puisement des nutriments e les attitudes croyances et pratiques des cultivateurs de tabac et le contexte historique culturel sous jacent e les effets conomiques de la lutte antitabac sur les pays en d veloppement qui cultivent ou fabriquent du tabac ou des produits base de tabac pour leur march int rieur ou l exportation e les possibilit s de cultures de remplacement et de modes de vie alternatifs informations sur les options culturales des agriculteurs et sur l emploi de leurs enfants hors du secteur tabac e pratiques culturales et de s chage aux niveaux national et sous national e risques sanitaires professionnels li s la culture au s chage et la manipulation du tabac y compris par l utilisation de pesticides herbicides et engrais e effets de la culture du tabac sur les femmes et et goudrons syst me de distribution additifs go t taille etc en vue de transformer les sch mas de consommation et ou de r duire les dommages caus s aux diff rents sous groupes constitue un autre domaine de recherche possible Les pistes suivantes pourraient tre explor es e biologie de la d pendance tabagique e caract risation des additifs aux produits du tabac e valuation d un tiquetage alternatif des produits du tabac e valuation des attentes du public vis vis des produi
285. e tenu de son mandat de pr servation et de protection de la sant publique Autre avantage il peut profiter d un r seau gouvernemental officiel tendu et avoir acc s aux autres minist res et organismes publics qui ont un r le jouer dans la lutte antitabac Une solution alternative consiste confier la coordination nationale du PNAT une institution ind pendante ext rieure au minist re de la sant Un certain nombre de pays connaissent cette situation avec des succ s variables Mais m me dans les pays aux activit s extr mement fructueuses comme le Canada les experts de la lutte antitabac reconnaissent que le foss entre les secteurs priv et public est parfois difficile combler Difficult que l on retrouve lorsqu il s agit de synchroniser les interventions d un PNAT ext rieur aux autorit s de l tat avec les actions gouvernementales qui leur sont n cessaires z Besoins essentiels de la coordination nationale du PNAT au niveau central minist re de la sant Les exigences de base pour tablir et coordonner avec succ s le PNAT au niveau central comportent des ressources humaines mat rielles et financi res Ressources humaines au niveau central Nomination du coordinateur C est en principe le ministre de la sant qui devrait nommer le coordinateur du PNAT Sil est possible de choisir cette personne parmi le personnel de sant publique existant on gagnera le temps qui serait autrement n cessaire
286. eants politiques et responsables de la sant ainsi que des strat gies d obstruction la lutte antitabac L tude de cette documentation interne sera pr cieuse pour planifier les interventions anttitabac venir Il peut sembler d courageant de devoir rassembler tout cet ensemble de donn es en particulier dans les pays aux ressources limit es et la capacit de recherche encore restreinte On peut cependant trouver diverses sources de renseignements dans les organismes publics etinstitutions de recherche la pr sence de leurs repr sentants au sein du comit directeur national pourra faciliter la collecte de ces donn es S il n existe pas de donn es nationales on pourra peut tre tablir des estimations sur la base d informations locales r gionales ou globales On pourra en outre faire appel des organismes de recherche aux programmes des fondations et des groupes ext rieurs pour en obtenir l assistance technique n cessaire l tablissement de dispositifs structur s de collecte de donn es D FINIR L ORIENTATION STRAT GIQUE 4 D finitions Une vision est un stade ou une situation ultime o tous les objectifs sont atteints dans des conditions id ales En r gle g n rale tout nonc de vision devrait tre compris et partag par tous les membres de la communaut e assez large pour pouvoir englober des perspectives locales diversifi es e source d inspiration et de dynamisme pour
287. ec les minist res de la sant et autres parties int ress es e Recenser les autres parties essentielles trouver des financements locaux possibilit s en nature e Coordonner les s minaires de formation au niveau des pays Contacts principaux le point focal r gional STEPS GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC LE SUIVI Choix des indicateurs essentiels pour le suivi de l pid mie tabagique au niveau national Les politiques et actions antitabac globales plurisectorielles comportent des dimensions sociales psychologiques politiques et conomiques Il est donc souvent difficile de d terminer si les r sultats sont dus principalement l action sp cifique entreprise ou d autres facteurs ind pendants Et il est parfois difficile de d terminer imm diatement les effets particuliers de chacune des politiques men es tandis que les indicateurs sanitaires d finitifs peuvent ne faire appara tre un quelconque changement qu apr s un long laps de temps Il est donc n cessaire de fixer des objectifs interm diaires qui puissent s appliquer des domaines bien d limit s changements dans les taux de tabagisme changements dans les connaissances attitudes et opinions changements dans le nombre et le type des mesures de politique changements dans les effets conomiques tels que les cotits des soins de sant changements dans la mortalit et la morbidit li es au taba
288. ecteurs permet de susciter le d bat public dans la mesure o d autres lecteurs pourront r pondre une premi re lettre On peut donc ainsi tenir une conversation crite et faire monter l int r t envers un aspect ou un autre de la lutte antitabac mesure que la discussion se fait plus vive Un texte simple et direct Ces lettres seront plus br ves qu une libre opinion ici 200 300 mots au maximum Certains journaux corrigent les lettres afin qu elles atteignent la longueur voulue et le r sultat ne correspondra pas n cessairement l intention initiale pour l viter le message doit rester court simple et direct Capter l attention du lecteur Se montrer directif voire pol mique Maintenir l int r t en invoquant des donn es locales en citant des sources locales et en parlant de sujets d int r t local Donner ses coordonn es se peut que certains journalistes soient suffisamment int ress s par le sujet de la lettre pour y consacrer ensuite un article D o l importance d indiquer ses coordonn es pour tout contact ult rieur Relancer Apr s l avoir exp di e on v rifiera le sort de la lettre aupr s des r dacteurs Ne jamais jeter l ponge Parfois une lettre refus e dans un premier temps n a besoin que d un maquillage pour pr senter une autre accroche o un autre angle On trouvera en Annexe 2 un exemple de lettre au courrier des lecteurs L ACTION DANS LES MEDIAS R f rences 1 Designing and
289. ement Parmi les 120 pays et r gions ayant particip l enqu te pas un seul site n a enregistr de pr valence z ro pour les crit res tout usage du tabac fume actuellement ou autres usages du tabac De plus pr s d un l ve sur quatre ayant d j fum avait fum sa premi re cigarette avant l ge de 10 ans z Les s quelles sanitaires futures du tabagisme et de la d pendance tabagique apparaissent donc comme un probl me grave auquel seront confront s tous les pays du monde Ces r sultats montrent bien l urgence qu il y a accorder l attention n cessaire aux programmes antitabac visant les jeunes tant au niveau mondial que dans chaque pays GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Tableau 1 Nombre de pays participant l enqu te GYTS par r gion de l OMS Nombre de pays R gions de l OMS Termin e En cours En pr paration Formation pr vue Bureau r gional de 27 2 3 14 l Afrique Bureau r gional des 36 1 1 0 Am riques Bureau r gional de 6 2 0 2 l Asie du Sud Est Bureau r gional de 19 7 3 0 l Europe Bureau r gional 17 4 1 0 de la M diterran e orientale Bureau r gional 15 1 10 du Pacifique occidental Total 120 18 9 26 Source CDC communication personnelle La surveillance du tabagisme chez l adulte l approche STEPwise de l OMS L approche STEPwise STEPS de l OMS est l outil recommand par POMS pour surveiller ch
290. ement celle qui convient le mieux et de d fendre leur politique M me si le ministre de la sant est le premier concern par la lutte antitabac il est galement important de rencontrer les ministres des finances de l agriculture du commerce des sports de la culture et autres dont l appui sera n cessaire Les partis gouvernementaux comme ceux de l opposition devront tre tenus au courant la sant nest g n ralement pas un th me partisan et la diversit politique constitue un atout pour un mouvement de sant publique On aura enfin conscience de la dynamique politique l uvre au sein du gouvernement Certains ministres sont plus gaux que d autres et jouissent de la confiance du premier ministre ou du pr sident ind pendamment de leur portefeuille Il est donc crucial d obtenir le soutien de ces influents personnages Le soutien public Le lobbying politique direct ne suffira pas lui seul arr ter l industrie Il faudra aussi se gagner la faveur du public par un programme global de communication et de mobilisation en direction des fumeurs et non fumeurs et des autres alli s possibles On gardera l esprit que les fumeurs ne sont pas le probl me c est l industrie qui est le probl me La plupart des fumeurs souhaitent s arr ter ne veulent pas voir les enfants fumer reconnaissent qu il est pr f rable de ne pas fumer en public et appuient les l gislations antitabac Une minorit de fumeurs
291. ement les objectifs g n raux et sp cifiques ainsi que les strat gies et activit s correspondantes destin es les atteindre Les strat gies montrent comment l initiative atteindra ses objectifs Cinq d entre elles pourront contribuer guider la plupart des interventions e fournir de l information et renforcer les comp tences par exemple proposer des comp tences en mati re de sevrage tabagique e am liorer les services et le soutien par exemple ouvrir une ligne t l phonique d aide au sevrage e modifier l acc s les obstacles et les occasions par exemple tendre les programmes de pr vention aux jeunes non scolaris s e r compenser les efforts accomplis par exemple motiver les restaurateurs qui feront de leurs tablissements des lieux non fumeurs e modifier les politiques par exemple amender les lois sur la consommation de fa on interdire toute publicit sur Le tabac e implanter les strat gies et activit s antitabac dans les documents de planification concern s aux niveaux national et autres par exemple introduire une r f rence au plan national d action antitabac dans la formulation de la politique nationale de sant Les r sultats attendus devront tre num r s pour chaque objectif ainsi que les personnes et organismes charg s de chaque activit On d finira les ressources n cessaires la conduite de chaque activit et on identifiera les sources de financement potentielles
292. ementaires un appui technique et des informations sur les questions relatives au tabac e uvrer nationalement l adoption de politiques et l gislations antitabac globales et y apporter l assistance technique n cessaire e Coordonner des actions de sensibilisation visant convaincre les parlementaires de voter une l gislation antitabac efficace e Promouvoir et appuyer la cr ation d un comit interminist riel de lutte antitabac visant soutenir le PNAT et faciliter la ratification de la CCLAT OMS e Apporter des encouragements et un appui technique aux autorit s locales aux personnes et institutions aux organisations non gouvernementales et gouvernementales int ress es la lutte antitabac e Encourager une communication ouverte entre organisations gouvernementales et non gouvernementales afin de maintenir et de renforcer les bonnes relations de travail entre ces deux secteurs e Coordonner le suivi de la lutte antitabac avec les organismes associ s concern s ainsi que les homologues locaux afin d assurer sa continuit dans le temps e Encourager et soutenir les universit s et organismes scientifiques qui con oivent et effectuent des recherches sur les questions li es au tabac e Repr senter le cas ch ant le minist re de la sant en ce qui concerne les questions li es au tabagisme notamment dans les relations avec POMS et autres organisations nationales et internationales impliqu es dans la lutte antitab
293. ements de substitution nicotiniques et autres mesures de sevrage pourront contribuer r duire la consommation dans ce groupe Mythe 10 Les taxes sur les cigarettes sont d j trop lev es presque partout R alit La question du bon niveau de taxation est complexe Le montant de l imposition d pend de fa on subtile d l ments empiriques qui ne sont pas toujours connus au moment voulu comme l ampleur des co ts pour les non fumeurs le niveau de revenu et certaines valeurs soci tales variables telles que le degr souhaitable de protection de l enfance d pendra aussi de ce que vise la soci t par cette taxe par exemple un gain de recettes d termin ou une r duction donn e de la charge de morbidit l heure actuelle on peut prendre pour r f rences les niveaux de taxation adopt s dans le cadre de politiques antitabac globales par des pays o la consommation a baiss Dans ces pays la part des taxes dans le prix du paquet de cigarettes se situe entre les deux tiers et les trois cinqui mes du prix de d tail Dans les pays hauts revenus ces taxes repr sentent aujourd hui environ deux tiers ou davantage du prix du paquet dans les pays revenus inf rieurs elles ne d passent pas la moiti du prix qui reste lui m me tr s inf rieur celui observ dans les pays revenus lev s Mythe 11 Les mesures visant r duire l offre de tabac constituent des moyens efficaces de r duir
294. en de temps consacrez vous ces activit s En heures et minutes ou en Minutes seulement ts LI C1 mins IC OOO Est ce que votre travail comprend des activit s physiques moyennement intenses comme une marche rapide ou soulever une charge l g re durant au moins 10 minutes d affil e INSERER DES EXEMPLES amp MONTRER LES CARTES Oui Non O Habituellement pendant combien de jours par semaine effectuez vous des activit s physiques moyennement intenses dans le cadre de votre travail Nombre de jours semaine OO Lors d une journ e habituelle durant laquelle vous effectuez des activit s physiques moyennement intenses combien de temps consacrez vous ces activit s En heures et minutes Ou en minutes seulement ts LI C1 mins ICI 0 minutes O O O P6 Combien de temps dure habituellement une de vos journ es de travail Nombre d heures hrs OO Sans tenir compte des activit s que vous avez d ja mentio nn es j aimerais vous demander comment vous effectuez vos d placements pour aller au travail faire des achats ou pour aller l glise Ajouter d autres exemples si n cessaire P7 Est ce que vous effectuez des trajets d au moins 10 minutes pied ou v lo Oui Non 1 2 O P 8a Habituellement combien de jours par semaine effectuez vous des trajets d au moins 10 minutes a pied ou a v lo Nombre de jours semaine OO
295. ent les politiques pratiques et conceptions existantes les d bats en cours et les parties impliqu es e le r le de l industrie du tabac dans le pays notamment ses ressources programmes et activit s ses alli s et affid s ses relations formelles et informelles avec les responsables et organismes de l tat l tendue de son influence sur les politiques gouvernementales et la capacit du gouvernement influencer les strat gies de l industrie du tabac dans le cas par exemple d une industrie d tat e_ler le desopposants au tabac dans le pays parmi lesquels les organisations professionnelles concern es sant professions juridiques les associations de consommateurs et autres ONG la recherche les organismes publics e l attitude pr sente des grandes sph res d influence comme les m dias et le milieu des affaires et leurs r actions probables au d veloppement de la lutte antitabac La deuxi me cat gorie d informations englobe les effets sanitaires et conomiques de l usage du tabac ainsi que l efficacit des diff rentes interventions antitabac En s appuyant sur l exp rience de nombreux pays POMS a tabli une liste d indicateurs surveiller dans chaque pays pour appuyer la politique de sant Ils comprennent les caract ristiques sociod mographiques la production le commerce et l industrie du tabac les structures de la consommation de tabac les estimations des effets sanitaires et co
296. ent mandat en tant que coordinateur et officiellement assign au minist re de la sant Il sera important d analyser en d tail l organisation institutionnelle du minist re de la sant et de ses organismes affili s pour d terminer le meilleur emplacement possible pour le coordinateur dans la structure d ensemble DES INFRASTRUCTURES EFFICACES POUR LES PROGRAMMES ANTITABAC Selon le degr de l engagement politique l gard de la lutte antitabac on peut distinguer trois sc narios possibles 1 L tat Membre n envisage pas de signer ou de ratifier la CCLAT OMS ni d y adh rer Il faudra dans ce cas rechercher d autres voies pour appuyer les activit s antitabac et sensibiliser les d cideurs afin qu ils admettent l urgence de reconna tre la lutte antitabac comme priorit nationale de sant publique Dans certains pays les initiatives visant instaurer et coordonner des activit s antitabac ont t lanc es au niveau national et local par des ONG ou des institutions telles que des Centres de lutte contre le cancer ou Centres de promotion de la sant et au niveau local par des institutions universitaires voire des administrations comme les offices de sant municipaux Les exp riences du Br sil du Mexique du P rou et de la Tha lande montrent comment des ONG des universit s et d autres organismes peuvent prendre la t te d activit s antitabac La logique de l implication de multiples secteurs de la soci
297. ent planifi e quelque 60 000 usines de cigarettes ont t transf r es au secteur priv z Manquant le plus souvent de capitaux L INDUSTRIE DU TABAC priv s ces pays avaient un besoin urgent d investissements trangers ce qui pla ait les multinationales dans une position avantageuse pour n gocier Dans bien des cas ces conventions de privatisation ont octroy aux multinationales d importants privil ges comme exemption de l imp t sur les b n fices par exemple en Hongrie au Kirghizistan ou en Ukraine ou des facilit s de retrait des dividendes 704 Au Kazakhstan au Kirghizistan et en Ouzb kistan BAT est d sormais l unique fabricant de cigarettes et a donc remplac l ancien monopole public par un monopole priv Il doit tre parfaitement clair que ce que nous voulons acheter ce ne sont ni des unit s de production ni des marques mais la possibilit de dominer le march d clarait BAT propos de la privatisation en Ouzb kistan 105 Les dossiers r v lent que les multinationales ont r mun r des interm diaires pour exploiter leurs relations personnelles et professionnelles avec certains hauts dirigeants de ces pays au profit de l industrie du tabac C est ainsi par exemple qu un ancien ressortissant hongrois qui avait fui son pays lors de l insurrection de 1956 mais conservait de bonnes relations avec des amis occupant de hautes fonctions retourna en Hongrie pour le compte de Philip Mor
298. ent sur le soutien la recherche en mati re de lutte antitabac la mise en place de dispositifs de surveillance et de suivi l change syst matique d informations sur le tabac et la lutte antitabac le lancement ventuel de proc dures afin de recouvrer les d penses de sant li es au tabagisme la neutralisation de l industrie du tabac et la cr ation de m canismes de financement pour aider les pays en d veloppement Interventions sur la demande mesures financi res Les effets de ces mesures peuvent se r sumer comme suit e L augmentation des prix du tabac et des produits base de tabac essentiellement par la hausse de la taxation est elle seule la mesure la plus efficace pour r duire la consommation court terme Tableau 1 Interventions visant r duire la consommation de tabac Interventions r duisant la demande Interventions r duisant l offre e Mesures financi res e Lutte contre la contrebande augmentation des prix du tabac et des Restriction de l acc s des mineurs au tabac produits base de tabac essentiellement Cultures de substitution pour les par la taxation du tabac exploitations cultivant du tabac e Mesures non financi res e Abolition des subventions interdiction globale de la publicit et de gouvernementales la culture du tabac la promotion des produits du tabac l gislation interdisant de fumer dans les lieux publics et sur les lieux de travail apposition en videnc
299. entale The Tobacco Industry Documents What they are what they tell us and how to search them A practical manual http www emro who int tf Tobaccolndustry English pdf Adapter des mat riels Il est souvent moins co teux d adapter des mat riels plut t que d en cr er de nouveaux e Recenser les mat riels existants et inviter un groupe de sp cialistes de l ducation sanitaire et de la communication ainsi que des repr sentants des populations cibles tudier ces mat riels et y apporter leurs commentaires e tablir pr cis ment quelles composantes sont appropri es au pays par le contenu le style la longueur et la langue et lesquelles devront tre modifi es compte tenu des budgets et comp tences disponibles e En cas de traduction vers une autre langue engager un professionnel afin d en garantir la conformit technique et culturelle FORMATION ET EDUCATION a Astuce Toujours pr tester les mat riels aupr s des groupes cibles apr s les modifications initiales Rep rer les manques Apr s avoir identifi et adapt les mat riels existants on recherchera les l ments manquants pour atteindre les buts p dagogiques d finis On demandera aux membres des groupes ci dessus de contribuer ces d cisions strat giques compte tenu des d lais et des budgets et ressources humaines disponibles On dressera la liste des mat riels restant trouver et de leurs cibles avant de d cider de produir
300. entifique PIARC concluait une augmentation possibles de l tude en particulier comme instrument de r glementation Sopposer l impact potentiel de l tude sur la politique gouvernementale de 16 dans l estimation par point du risque de cancer du poumon chez les non fumeurs tait massive et tonnante 7 L industrie s acharne aujourd hui mener campagne contre les tudes qui concluent au cancer du poumon et autres maladies jen l opinion publique et les actions chez le non fumeur du fait de la fum e secondaire d employeurs et propri taires priv s subvertir le processus scientifique normal et D apr s une note de Philip Morris 1993 d limitant les retarder ou bloquer l laboration et la mise en uvre objectifs d une campagne de plusieurs millions de dollars visant d cr dibiliser l tude de l IARC sur le tabagisme passif Campaign for Tobacco Free Kids Trust Us We re the Tobacco Industry 2001 Num ro Bates 2501341817 23 dans les pays de politiques antitabac efficaces 8 Encadr 2 Le proc s de la fum e secondaire 1986 Aux tats Unis d Am rique le National Research Council publie un rapport fondateur sur es dangers de l exposition la fum e secondaire intitul Environmental Tobacco Smoke Measuring Exposures and Assessing Health Effects 1986 IARC publie Evaluation of Carcinogenic Risks of Chemical Smoke Tobacco Smoking Vol 38 qui conforte l argume
301. es en d veloppement et en transition aujourd hui la majorit des fumeurs vivent dans les pays en d veloppement Si cette tendance devait se maintenir les projections montrent que d ici vingt trente ans le tabac ne sera plus seulement la premi re cause de d c s pr matur s dans les pays industrialis s mais dans le monde entier zo En fait dans les pays en d veloppement faible mortalit le tabac est d j une des principales causes de morbidit et de mortalit zz En vue de renforcer et de coordonner l chelle mondiale la riposte l pid mie de tabagisme l Assembl e mondiale de la Sant a adopt le 24 mai 1999 une r solution qui pr parait le terrain l acc l ration des n gociations multilat rales sur une convention cadre de POMS pour la lutte antitabac et ses ventuels protocoles connexes Pour la premi re fois les tats Membres de POMS exer aient ainsi les pouvoirs de traiter que leur reconna t l Article 19 de la Constitution de l Organisation stipulant L Assembl e de la Sant a autorit pour adopter des conventions ou accords se rapportant toute question entrant dans la comp tence de l Organisation z2 Les n gociations de la CCLAT OMS ont pu tre entam es gr ce la convergence in dite de diff rents facteurs e l accumulation de preuves scientifiques tablies sur une p riode de 50 ans montrant les relations de cause effet entre le tabagisme et plus de 20 classes ma
302. es on youth smoking Londres ASH UK 2001 http www ash org uk html advspo pdfs playgroundreport pdf 62 http www ash org uk 63 Action on Smoking and Health UK Advertising and sponsorship sports and cultural sponsorship Londres ASH UK 2001 http www ash org uk html advspo html sportssponsor html 64 Bates C Editorial Tobacco Sponsorship of Sport British Journal of Sports Medicine 1999 33 5 299 300 http ash org uk html advspo html sport html 65 Campaign for Tobacco Free Kids CTFK Special Report Big Tobacco Still Addicting Kids Washington DC Campaign for Tobacco Free Kids 2003 http tobaccofreekids org reports addicting 66 Hammond R Mundo de Marlboro Big Tobacco smothers Latin America Americas org 1999 http www americas org item_346 67 Ling P Sepe E Glantzz S Tobacco marketing to young adults tobacco control lessons from industry documents Document pr sent la 129 rencontre annuelle de l American Public Health Association Atlanta GA 21 25 octobre 2001 L INDUSTRIE DU TABAC 68 Ling P Landman A Glantz S It is time to abandon youth access tobacco programmes Tobacco Control mars 2002 11 3 6 http tc bmjjournals com cgi content full 11 1 3 69 Pierce J et al Tobacco industry promotion of cigarettes and adolescent smoking Journal of the American Medical Association 18 f vrier 1998 279 7 s11 S15 70 Pierce J Gilpin E Choi W S
303. es pays hauts revenus On ne dispose pas d informations aussi compl tes pour les pays faibles revenus mais les donn es existantes indiquent que les d penses brutes en soins de sant devraient y tre proportionnellement aussi lev es que dans Les pays d velopp s LE TABAC EN TANT QUE FACTEUR DE RISQUE Le co t du tabagisme pour les Etats les entreprises et l environnement On peut r sumer comme suit la charge conomique que fait peser le tabagisme sur les gouvernements et les soci t s Co ts de la prise en charge sanitaire et sociale les pouvoirs publics doivent souvent subir le co t des soins aux fumeurs malades chroniques ou en fin de vie et prendre en charge leurs conjoints et enfants en cas d incapacit sociale ou de d c s pr matur Co t en devises de importation de cigarettes dans les pays o lon ne cultive pas de tabac ou pas assez pour couvrir la demande nationale les importations de cigarettes peuvent se traduire par une perte nette de devises Perte de terres arables qui pourraient servir la production alimentaire e Hausse des co ts pour les entreprises en raison des absences au travail de la baisse de productivit des taux d accidents plus lev s et du surco t des primes d assurances les absences au travail dues aux maladies sont souvent plus fr quentes chez les fumeurs en outre les fumeurs effectuent des pauses pour fumer au cours de leur journ e de travail ce q
304. es pour l laboration interventions de sant publique e Si les programmes de sant sont sujets des priorit s concurrentes la collecte et l analyse de donn es de bonne qualit ne suffit pas tayer une politique Il faut en outre proposer aux d cideurs politiques des r sultats pr cis utiles et faciles interpr ter L approche STEPS a t con ue dans cet esprit et les pays b n ficient d une assistance la pr paration de rapports en mesure de retenir l int r t des hauts responsables de la sant publique e Dans les pays en d veloppement le succ s de la surveillance permanente d pend de la d termination des gouvernements et des autres organisations partenaires Pour atteindre le but consistant accro tre la capacit de surveillance effective d un pays il est indispensable de mettre en place des m canismes assurant sa durabilit Cette surveillance produira les informations essentielles qui permettront de formuler des politiques solides ce qui conduira r duire la charge des maladies li es au tabagisme lt SUIVI SURVEILLANCE VALUATION ET RAPPORTS Figure 2 Sch ma simplifi de la Strat gie mondiale de surveillance des MNT Strat gie mondiale de surveillance des MNT au Si ge de Activit s l OMS mondiales e Assurer la vision et la coordination de la surveillance des MNT e Appuyer les r gions par des actions r gionales et nationales de surveillance des MNT e Fournir l
305. es pour les caisses de l tat MYTHE La contrebande efface les effets b n fiques des hausses de taxes sur le tabac R ALIT M me en pr sence de contrebande les donn es tablies dans plusieurs pays montrent que les hausses des taxes ont toujours pour effet d augmenter les recettes et de r duire la consommation Les gouvernements peuvent en outre adopter des politiques efficaces pour combattre la contrebande Source Jha et Chaloupka 72 ETUDE DES MESURES ECONOMIQUES ET DES INITIATIVES DE FINANCEMENT L importance relative du tabac pour le pays Afin d influencer les programmes et la formulation de politiques antitabac il est essentiel de disposer d informations de base Il faut des capacit s techniques pour compiler et analyser les donn es et statistiques sanitaires et conomiques d terminer l tat pr sent de la taxation et des prix du tabac les cons quences conomiques de la morbidit et de la mortalit li es au tabagisme et les avantages relatifs des mesures antitabac pour l conomie En outre dans les pays qui ont pris des mesures conomiques en vue de r duire la consommation de tabac des comp tences techniques seront n cessaires pour valuer et affiner les strat gies antitabac existantes Le poids de l industrie du tabac dans un pays se refl te dans les statistiques du commer ce et de l agriculture Un pays exportateur net de cigarettes ou de feuilles de tabac tirant des revenus importants
306. esoins et les carts en la mati re Si des donn es existent il ne sera peut tre pas n cessaire de consacrer du temps et des fonds mener de nouvelles enqu tes ou tudes On consacrera plut t ces ressources localiser collecter et analyser les donn es existantes pour r pondre aux besoins du programme antitabac e tablir les priorit s de la recherche en fonction des besoins des politiques Pour tre efficace la recherche devra appuyer et orienter l laboration de la politique de sant publique En choisissant les priorit s de la recherche on optera pour les domaines qui comblent des failles dans les politiques et la sensibilisation On vitera de mener des recherches au nom de la recherche les ressources tant limit es toute recherche pour la lutte antitabac devrait conduire des am liorations dans les politiques et programmes afin de r duire la consommation de tabac L emploi de ce crit re devrait permettre d liminer les projets de recherche redondants inutiles ou superflus e S associer avec des institutions scientifiques et universitaires La plupart des pays m me les plus petits et les moins d velopp s abritent sans doute des capacit s de recherche au sein de leurs tablissements universitaires En tablissant des relations avec ces institutions on pourra contacter des chercheurs susceptibles de contribuer l laboration la mise en uvre et l valuation des projets de recherche En out
307. est videmment cruciale pour la Convention Sans parler de l objectif des 40 ratifications assurant son entr e en vigueur cette phase pourra tre mise profit par les pays afin d examiner leurs capacit s nationales de lutte antitabac en termes de ressources humaines de comp tences techniques de ressources financi res et de volont politique ainsi que leur aptitude devenir Partie et appliquer le trait 44 Les dispositions nationales qui r glent l entr e en vigueur sont gouvern es par les lois du pays et souvent par sa constitution Ces dispositions pr voient quels trait s peuvent tre conclus sous la seule autorit de l ex cutif et quels autres n cessitent une forme d accord du l gislatif et en ce cas de quelle Chambre et par quelle majorit Elles pourront aussi pr ciser certaines choses qu un tat n a pas le droit de faire et auxquelles il ne peut donc pas s engager par trait 45 Au niveau national une succession d tapes seront n cessaires l approbation de la ratification de la CCLAT OMS par exemple la traduction de la CCLAT OMS et de ses documents annexes dans la langue nationale un examen des obligations internationales d j souscrites par l tat afin de v rifier l absence de conflits entre ces trait s et la CCLAT OMS un examen analogue des prescriptions constitutionnelles et statutaires de l tat et une tude des avantages que pr senterait pour l tat le r gime juridique in
308. et et doit capter l attention Il d crira succinctement le sujet du communiqu Il devra attirer l il et int resser tout en restant aussi court que possible Pour veiller l int r t on pourra utiliser dans le titre une statistique parlante par exemple Le tabac tue une personne sur Terre toutes les six secondes Le titre aura au maximum deux lignes de long et de pr f rence moins La date d embargo Il s agit de la date et de l heure de premi re publication autoris e tant donn que la presse doit g n ralement pr voir de quels sujets elle va traiter il est conseill de lui communiquer ses informations l avance Si on lui transmet un communiqu de presse dont on ne souhaite pas la publication avant un instant donn par exemple pour qu elle coincide avec une manifestation d termin e on devra le placer sous embargo faute de quoi les m dias pourraient en faire usage sans aucun d lai Il faut savoir que les m dias risquent de ne pas toujours respecter l embargo m me si c est g n ralement le cas Ils se serviront fr quemment des informations du communiqu d s la fin de l embargo pour tre les premiers les r v ler En revanche on pourra indiquer Diffusion imm diate en t te du communiqu si aucun d lai n est n cessaire avant publication ou si le communiqu concerne un v nement en cours Le premier paragraphe Le premier paragraphe d un communiqu de presse doit r pondre aux questions
309. et citations des documents internes de l industrie Tobacco Industry Activities to Market Cigarettes and Undermine Public Health in Latin America and the Caribbean In Organisation panam ricaine de la Sant Profits Over People novembre 2002 http www paho org English HPP HPM TOH profits_over_people pdf fiches r sum es sur http www paho org English HPP HPM TOH profits_over_people ss pdf Smoke and Mirrors How the Tobacco Industry Buys amp Lies Its Way to Power amp Profits The Advocacy Institute Washington DC ao t 1998 Un excellent survol des strat gies et man uvres d ploy es par les compagnies cigaretti res pour maintenir leurs profits Les ripostes l industrie du tabac A movement rising strategic analysis of U S tobacco control advocacy The Advocacy Institute Washington DC mars 1999 http www advocacy org publications pdf amovementrising pdf ressource utile au d veloppement de mouvements antitabac dans les pays Developing Legislation for Tobacco Control Template and Guidelines Organisation panam ricaine de la Sant mai 2002 http www paho org English HPP HPM TOH tobacco_legislation pdf conseils pour laborer un cadre l gislatif de lutte antitabac Communicating the Evidence for Tobacco Control Myths amp Facts Penang Malaisie Clearinghouse for Tobacco Control National Poison Centre 2002 Blanke DD Towards health with justice Litigation and public inquiries as tools for
310. et les aspects conomiques de la lutte contre le tabagisme Washington DC Banque mondiale 2000 Le d veloppement l uvre http wwwiworldbank org tobacco reports asp Economic social and health issues in tobacco control Rapport d une r union internationale de POMS Kob 3 4 D c 2001 Kob Organisation mondiale de la Sant 2003 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Guindon GE Boisclair D Past current and future trends in tobacco use Washington DC Banque mondiale 2003 Health Nutrition and Population Discussion Paper Economics of Tobacco Control paper No 6 Mackay J Eriksen M The tobacco atlas Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2002 Public support for international efforts to control tobacco a survey in five countries Toronto Environics Research Group Limited 2001 The economics of tobacco use amp tobacco control in the developing world A background paper for the High Level Round Table on Tobacco Control and Development Policy Commission europ enne en collaboration avec POMS et la Banque mondiale Bruxelles 3 4 f vrier 2003 The European report on tobacco control policy Review of implementation of the Third Action Plan for a Tobacco free Europe 1997 2001 Copenhague Bureau r gional OMS de l Europe 2002 Samet J Soon Young Yoon ds Women and the tobacco epidemic Challenges for the 21st century Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2001 Tobac
311. et pays d origine le volume des cigarettes de contrebande les pertes de recettes par absence de pr l vement fiscal la capacit du gouvernement de s vir envers la contrebande le degr de bonne gouvernance vis vis de la corruption li e la contrebande l int ressement aux saisies des policiers et douaniers les primes aux informateurs e la gestion efficace des produits illicites Traduire les faits en un programme politique Ces l ments une fois r unis il reste les traduire en messages politiques qui convaincront les d cideurs de prendre des mesures conomiques antitabac C est au Programme national antitabac du minist re de la sant ou son quivalent qu il revient de prendre l initiative en la mati re Pour influencer les d cideurs les donn es devront tre transpos es dans des messages forts et motivants puis diffus es aux publics cibles Ce processus sera facilit par la collaboration avec des conomistes sp cialis s et des professionnels des m dias et de la communication GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC L adaptation des messages politiques des publics sp cifiques suppose de bien savoir quels messages ou points sensibles am neront les d cideurs agir Par exemple les ministres des finances doivent comprendre que l alourdissement de la taxation sur les produits du tabac conduira une hausse des recettes fiscales et que le pouvoir d achat lib r p
312. ettant d analyser des donn es pid miologiques complexes et sur la r daction des rapports par pays SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS Notification des donn es Le fichier de donn es une fois d finitif les CDC tablissent des tableaux de fr quences pond r es ainsi que des tableaux pr f rentiels puis un projet de feuille de synth se soulignant les principaux r sultats de l enqu te GYTS Le fichier des donn es d finitives les tableaux qui y correspondent et la feuille de synth se sont enfin transmis au Bureau r gional concern par courrier lectronique et en version papier Tableaux les l ments figurant dans les tableaux sont calcul s partir des donn es brutes Dans le cadre de cette enqu te les CDC traitent les donn es afin d aboutir deux types de tableaux les tableaux de fr quences pond r es et les tableaux pr f rentiels Les premiers sont tablis question par question d apr s les questionnaires par pays ils donnent les chiffres totaux et leur d composition par sexe et par classe Les seconds tablis par les CDC reprennent chaque question centrale sur la base d une classification historique comprenant des comparaisons crois es pour les traduire en variables qui seront employ es comme indicateurs permettant de surveiller l volution du tabagisme dans Le pays Feuilles de synth se la synth se pays reprend les principales donn es concernant celui ci Elle a pour
313. eurs l ves Le syst me formel d ducation constitue donc un important canal de diffusion d informations sur la lutte antitabac La notion OMS d coles en sant qui entre dans le cadre des initiatives Milieux favorables la sant et Sant l cole offre de nombreuses possibilit s de promouvoir la pr vention du tabagisme en milieu scolaire Les Guidelines for school health programs to prevent tobacco use and addiction des United States Centers for Disease Control and Prevention CDC recensent certains des principaux l ments d un programme scolaire de pr vention du tabagisme GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC laborer et faire appliquer une politique sur l usage du tabac dans les coles apporter une information sur les effets physiologiques n fastes et les cons quences sociales court et long terme du tabagisme sur les normes des pairs l gard de l usage du tabac et sur les aptitudes au refus dispenser une ducation pr ventive du tabagisme du jardin d enfants a la terminale cette instruction sera particuli rement accentu e au premier ou au deuxi me cycle du coll ge et renforc e au lyc e donner aux enseignants une formation sp cialis e en la mati re impliquer les parents ou les familles dans l appui aux programmes scolaires de pr vention antitabac e aider aux efforts de sevrage des l ves et de tout le personnel scolaire usager du tabac e valuer le pro
314. eut exploiter une masse croissante de recherches pour la lutte antitabac publi es ou en RECHERCHE ET ECHANGE D INFORMATIONS ligne effectu es la fois dans les pays d velopp s et en d veloppement qui fourmillent d informations et de conseils sur des th mes et m thodologies de recherche En outre les techniques de recherche utilis es dans le marketing peuvent parfois s appliquer aux tudes relatives la sensibilisation antitabac On vitera donc de r inventer la roue et on adaptera dans toute la mesure du possible les donn es m thodes et instruments de recherche qui existent On conomisera ainsi des ressources du temps et des efforts e Communiquer les r sultats de fa on strat gique Les conclusions seront formul es de mani re r pondre la question de politique qui suscite directement la recherche Pour pr senter les r sultats on d livrera un message centr sur les sujets concern s en faisant en sorte de toucher directement les publics cibles vis s en g n ral les m dias et les d cideurs politiques on trouvera au Chapitre 8 des conseils en mati re de communication efficace e Mettre l information au service d initiatives politiques sp cifi es Le succ s de la recherche visant la sensibilisation se mesure en derni re analyse par la contribution de ses r sultats un changement d finitif du climat politique ou l gislatif en faveur de la lutte antitabac COMPRENDRE LES M CANISMES D
315. evidence for tobacco control myths and facts 2002 Clearinghouse for tobacco control Universiti Sains Malaysia 2002 S Outils pour poursuivre la lutte antitabac au 21e si cle Guide pour la mise en place de l action antitabac ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT Initiative pour un monde sans tabac Groupe Maladies non transmissibles et sant mentale Gen ve septembre 2006 ISBN 92 4 254658 3
316. exit longueur et langage tenir compte du temps et des ressources dont disposent r ellement les utilisateurs comporter une liste de ressources compl mentaires 1 On trouvera un r sum simple et concis sur les raisons et la mani re d valuer les besoins de l ducation sanitaire cet gard en z GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x e S interroger sur la meilleure m thode pour communiquer avec le public Chacune des m thodes suivantes comporte des avantages selon les situations 7 2 contes et th tre affiches tableaux feuilles mobiles photographies cassettes ou CD audio et vid o articles de la presse quotidienne ou p riodique publications dans des revues ou bulletins manuels mat riels lectroniques issus de sites Web ou de listes de distribution e Succession des d marches dans la production de mat riels de communication 2 d cider des contenus g n raux et sp cifiques r diger un premier projet tudier le projet avec des sp cialistes et repr sentants des publics cibles pr tester les mat riels aupr s du public cible les modifier le cas ch ant les faire imprimer ou reproduire et distribuer Question 4 Qui a besoin de formation On consultera ici encore l valuation des besoins Les pays o la lutte antitabac est limit e et l usage du tabac r pandu auront besoin d une formation plu
317. ez l adulte tous les facteurs de risque qui contribuent aux maladies non transmissibles MNT y compris l usage du tabac L objectif consiste tablir une approche commune au sein de POMS pour d finir des variables cl s utilisables dans les instruments d enqu te de surveillance et de contr le portant sur les populations afin de permettre la comparaison des donn es dans le temps et entre pays L approche STEPS se fonde sur l id e que les syst mes de surveillance ont besoin dune collecte de donn es standardis es et dune flexibilit suffisante pour convenir de nombreuses situations nationales Elle comprend des m canismes permettant de d velopper un syst me de surveillance de plus en plus complet et complexe en fonction des besoins locaux et des ressources disponibles le degr de complexit se mesurant par le seul emploi de questionnaires la collecte de donn es physiques ou le pr l vement et l analyse d chantillons sanguins Le processus STEPS STEPS est un processus s quentiel qui commence par l administration de questionnaires destin s collecter des donn es sur les facteurs de risque essentiels Etape 1 qui se poursuit par des mesures obtenues par des examens physiques simples Etape 2 et qui ensuite seulement recommande de pr lever des chantillons sanguins pour une valuation SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS biochimique Etape 3 Au niveau de chaque tape on pourra rassembler les informa
318. ffets potentiels sur la consommation de tabac d une hausse de 10 du prix du tabac qui conduirait r duire de 42 millions le nombre des fumeurs dans le monde et donc sauver 10 millions de vies Par contraste des mesures non financi res r duisant la pr valence tabagique de 2 n auraient que la moiti de l effet dune hausse des prix de 10 en r duisant de 23 millions le nombre des fumeurs et de 5 millions seulement le nombre des d c s Il est donc clair que l augmentation des prix du tabac dans le cadre d une approche globale de la lutte antitabac sera tr s efficace pour r duire la consommation tout en augmentant les recettes de l tat Les chiffres montrent que les prix des cigarettes tendent tre plus lev s dans les pays les plus riches et notamment dans ceux qui m nent des programmes antitabac d envergure 5 ce quia apparemment contribu une forte r duction de la consommation en d pit de Tableau 1 Effet potentiel d une hausse des prix de 10 et d un ensemble de mesures non financi res Pays Nombre de fumeurs en millions Nombre de d c s en millions hausse des prix 10 mesures non hausse des prix 10 mesures non financi res r duisant financi res r duisant la pr valence de 2 la pr valence de 2 Revenus 38 19 9 4 faibles moyens Revenus 4 4 1 1 lev s Monde 42 23 10 5 Source Jha et Chaloupka 1 ETUDE DES MESURES ECONOMIQUES ET DES INITIATIVES DE FINA
319. fficiellement au sein des pouvoirs publics un point focal national de lutte antitabac Il s agira souvent d une personne appartenant un service du minist re de la sant ou un organisme administratif apparent La responsabilit premi re du point focal consiste coordonner la riposte du pays l pid mie de tabagisme Il conviendra cette fin de mobiliser d autres minist res et organismes de passer des alliances avec la soci t civile d am liorer l information et la sensibilisation du public de former un noyau de militants et d ambassadeurs et de mettre GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC au point un dispositif destin coordonner l ex cution d un plan d action national En th orie le point focal ne travaillera pas dans l isolement mais la t te d une quipe du minist re de la sant le Programme national antitabac PNAT Celui ci directement charg d appliquer le plan d action sera g n ralement ind pendant du Comit directeur antitabac voir ci dessous m me s il servira souvent de groupe d appui technique ou de Secr tariat ce dernier L tablissement du PNAT sera tudi au Chapitre 6 Cr ation d un comit directeur national antitabac Le succ s du plan de lutte contre l pid mie de tabagisme aura pour condition un large soutien populaire son laboration devra donc faire appel tous les intervenants importants L exp rience de nombreux pays disposant de p
320. fin de d terminer les domaines cibles et les priorit s d action Si le but est de r duire la fum e chez les jeunes par des programmes de communication de masse l efficacit des campagnes se trouvera renforc e grace aux informations obtenues l aide de groupes d tude d enqu tes ou m me d entretiens informels avec des jeunes Plut t que d aider les jeunes s abstenir de l usage du tabac la communaut risque en fait d entretenir un climat favorable au tabagisme que ce soit par une publicit du tabac envahissante une grande permissivit dans l acc s des mineurs au tabac ou une pratique g n rale consistant fumer dans les lieux publics L action communautaire visant abolir ces incitations fumer sera d une aide pr cieuse l action ducative men e dans les coles Malheureusement les programmes scolaires que n ont pas paul s des programmes et politiques communautaires ne produisent que des r sultats limit s M me modestes les premiers succ s se sont estomp s avec le temps Pourtant s ils se d roulent dans un contexte de politiques et programmes antitabac communautaires forts et coh rents et dans des coles enti rement non fumeurs les programmes scolaires peuvent constituer une part utile de la lutte antitabac g n rale GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Les facteurs de succ s des campagnes scolaires antitabac En principe les campagnes scolaires devront tre li es a
321. fluence and new global responses Tobacco Control 2000 9 206 216 Les bases scientifiques des interventions antitabac Lorsquun argument se fonde sur des preuves il nest gu re besoin de citations Michael Hopkins sur http www talkorigins org faqs quotes LES BASES SCIENTIFIQUES DES INTERVENTIONS ANTITABAC L TERRIBLES EFFETS DE LA CONSOMMATION de tabac sur la sant et les indicateurs conomiques dans le monde entier font de la lutte antitabac un imp ratif de sant publique Les responsables politiques et les planificateurs de la sant publique doivent reconna tre et accepter ce fait si les pays veulent mettre en uvre des interventions efficaces pour r duire le tabagisme Ces interventions devront tre proportionn es l pid mie de tabagisme en ampleur et en port e La Banque mondiale et POMS ont compar les avantages relatifs d un certain nombre d interventions visant freiner la consommation de tabac On peut les diviser en deux grandes cat gories celles qui visent r duire la demande de tabac et celles qui visent en r duire l offre voir Tableau 1 Parmi les strat gies visant r duire la demande on peut galement distinguer entre les mesures financi res augmentation des prix du tabac et les mesures non financi res De fa on g n rale on estime que les interventions visant r duire la demande sont celles qui ont le plus de chances de succ s Les mesures d accompagnement port
322. fluencent l initiation au tabac par exemple normes sexu es image croyances culturelles pressions des pairs publicit e les formes de lutte antitabac le cas ch ant et leur application r elle par exemple interdictions de publicit hausses des taxes et des prix interdictions de l usage du tabac dans les lieux publics restrictions la vente en fonction de l ge e les programmes de pr vention et de sevrage le cas ch ant par exemple consultations antitabac assistance t l phonique campagnes dans les m dias programmes ducatifs traitements de substitution nicotinique FORMATION ET EDUCATION Les valuations des besoins de formation L valuation des besoins de formation est le processus qui consiste d finir syst matiquement les connaissances et comp tences qui sont n cessaires et celles qui sont pr sentes dans l ensemble des ressources humaines disponibles Ce chapitre vise faciliter ce processus L valuation des besoins contribue galement viter les doubles emplois en s appuyant sur les acquis existants pour identifier les capacit s et les manques Question 1 Qui a besoin de quel type d ducation Si l valuation des besoins ne fait appara tre que peu de mesures ou programmes antitabac alors que la pr valence est forte chez les hommes les femmes et les jeunes le public cible sera plus large L ducation devra sans doute se concentrer sur la sensibilisation des communaut s
323. formateurs bien plac s en tudiant les interviews accord es par ces acteurs la presse etc Il leur faudra en outre valuer le pouvoir relatif dont dispose chaque partie et son influence sur les autres En fonction de cette analyse les strat ges du programme antitabac s efforceront de faciliter une alliance entre les groupes favorables et neutres en soulignant les int r ts et objectifs communs en rappelant les b n fices partag s d un alourdissement de la taxation et en minimisant les conflits portant sur des sujets secondaires Il faudra savoir que ces groupes neutres seront galement courtis s par les adversaires de la taxation une majorit hostile risque de se d gager si l on exag re importance des conflits entre groupes neutres et favorables Chevalier 18 recense trois principaux attributs prendre en compte dans l analyse des acteurs e pouvoir autorit commandement et contr le pouvoir l gislatif e l gitimit rectitude impartialit ou cr dibilit technique e sentiment d urgence ou int r t l gard du sujet ETUDE DES MESURES ECONOMIQUES ET DES INITIATIVES DE FINANCEMENT Les acteurs d finitifs poss dent les trois attributs Les acteurs d pendants sont tr s int ress s et l gitimes mais sans pouvoir Puissants et l gitimes les acteurs dominateurs manquent de sentiment d urgence ou d int r t Les acteurs dangereux qui poss dent pouvoir et int r t ne sont pas l gitimes
324. formes de promotion 25 Sans parler de la visibilit vidente du paquet chaque cigarette allum e par le fumeur dans bien des pays les buralistes sont pay s par les entreprises du tabac pour accumuler des rang es enti res superpos es de paquets pr s de la caisse enregistreuse d ployant ainsi un talage promotionnel attrayant l endroit m me o le consommateur s appr te acheter 26 De la m me fa on si des messages de sant bien apparents sont exig s sur les paquets leur affichage devient un instrument pr cieux pour promouvoir la sant publique Puisque le fumeur les a sous les yeux plusieurs fois par jour ces paquets sont un des moyens de communication les plus efficaces et les moins co teux dont disposent les tats pour sensibiliser et informer les consommateurs quant aux dangers du tabac 27 C est pourquoi de nombreux pays emploient les emballages de tabac pour sensibiliser la population en imposant le plus souvent aux fabricants d apposer en vidence sur chaque paquet un avertissement dissuasif La meilleure pratique reconnue en la mati re est celle du Br sil et du Canada o la moiti des rayonnages exposant principalement des paquets de cigarettes doivent exposer des messages d avertissement en boucle en gros caract res et en couleurs pr sentant des photographies et autres supports graphiques et v hiculant un message de sant fort La CCLAT OMS fait de cette approche une norme mondiale en disant q
325. g Documents documents html e TDO Tobacco Documents Online http tobaccodocuments org e TDO Anne Landman collection http tobaccodocuments org landman e Tobacco Industry Document Gateway Universit de Sydney e http tobacco health usyd edu au site gateway docs other htm COMMENT AFFRONTER L INDUSTRIE DU TABAC United States House Committee on Commerce Tobacco Documents Bliley Set galement disponible sur TDO http www house gov commerce TobaccoDocs documents html Documents de Guildford dans la mesure o ils sont publi s sur Internet collections limit es et quelques doublons British Columbia http www healthplanning gov bc ca guildford index html CDC http outside cdc gov 8080 BASIS ncctld web guildford sf Sant Canada http www ncth ca Guildford nsf NCTH National Clearinghouse Canada http www ncth ca Guildford nsf TDO Tobacco Documents Online http tobaccodocuments org UCSF Universit dee Californie San Francisco http www library ucsf edu tobacco batco Rapports de recherche et de surveillance de l industrie tablis d apr s ses documents Americans for Nonsmokers Rights Tobacco Industry Tracking Database http www no smoke org tidbase html Globalink http www globalink org tobacco docs ICIJ International Consortium of Investigative Journalists www icij org dtaweb report asp ReportI D 62 amp L1 10 amp L2 70 amp L3 10 amp L4 0 amp Ls5 0 London School of Hygiene an
326. gie antitabac la lutte contre les trafics illicites qui accroitra les recettes fiscales per ues par l tat sur les produits du tabac Mythe 12 La lutte antitabac ne fera qu aggraver la pauvret d conomies agraires qui d pendent largement de la culture du tabac R alit Le march du tabac se maintiendra sans doute des niveaux lev s pendant plusieurs d cennies encore et si manifestement le d clin de la consommation r duira dans l avenir l emploi tabacole le processus loin de se produire du jour au lendemain se d roulera au moins sur une dizaine d ann es Dans les pays pauvres l adoption de politiques agricoles et commerciales ad quates pourra aider les paysans entrer loyalement en concurrence sur les march s mondiaux II serait l gitime que les gouvernements aident quelque peu les cultivateurs de tabac les plus pauvres supporter les co ts d ajustement la baisse progressive de la demande Nombre de pays ont d j consenti des aides des reconversions semblables dans d autres secteurs Source 5 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC On fera en sorte que les publics cibles comprennent bien le message en diffusant largement l information Pour r futer les arguments de l industrie du tabac il faudra conserver la ma trise des sujets trait s ainsi que des lieux du moment des modalit s et des personnes charg es de leur diffusion aupr s du public On saura que
327. gie et de l engagement politique que nous consacrerons sa mise en uvre dans les pays au cours des ann es venir Sa r ussite se traduira par une meilleure sant publique dans le monde au b n fice de tous LEE Jong wook Directeur g n ral Organisation mondiale de la Sant R sum d orientation RESUME D ORIENTATION PID MIE DE TABAGISME D FI GLOBAL exige une action concert e aux niveaux mondial et national En reconnaissant que la mondialisation acc l re la propagation de l pid mie tout en admettant les limites de l action nationale visant contenir un probl me de sant publique de dimensions transnationales les tats Membres de l Organisation mondiale de la Sant OMS ont n goci et adopt un trait international de sant publique pour la lutte antitabac La CCLAT OMS trace aujourd hui les grandes lignes d une riposte mondiale coordonn e face Pun des plus graves risques pour la sant qui soient Il est cependant essentiel d agir au niveau national pour parvenir aux objectifs fix s par la CCLAT OMS La construction de capacit s nationales permettant de mener bien des programmes efficaces et durables de lutte antitabac constitue une priorit urgente et Pune des mesures parmi les plus indispensables dans le combat contre l pid mie de tabagisme L id e du pr sent manuel est n e du constat que si divers documents de POMS en appelaient au d veloppement de capacit s nation
328. gional de la M diterran e orientale EURO Le bureau r gional de l Europe FAO l Organisation des Nations Unies pour l Alimentation et l agriculture FIFA la F d ration Internationale de Football Association FMI le Fonds Mon taire International FNU oiii la Fondation des Nations Unies FTE ooccecccce la Fum e de Tabac Environnementale GATT Accord g n ral sur les tarifs douaniers et le commerce GCC osu Conseil de Coop ration du Golfe GY TS iruan Global Youth Tobacco Survey l Enqu te mondiale sur le tabagisme chez les jeunes HSC Le conseil n o z landais de protection de la sant IARC le Centre International de Recherche sur le Cancer IATH o a International Agency on Tobacco or Health l Agence internationale sur le tabac ou la sant INFOTAB Le Centre international d information sur le tabac JMST La Journ e Mondiale Sans Tabac JT Dou Japan Tobacco International MNT les Maladies Non Transmissibles MSA unanuia Master Settlement Agreement NAFTA Accord nord am ricain de libre change OIT coc l Organisation Internationale du Travail OMC l Organisation Mondiale du Commerce vii viii USM oooi VicHealth GLOSSAIRE POrganisation Mondiale de la Sant Organisation Non Gouvernementale la Publicit sur les Lieux de Vente Philip Morris le Programme
329. gislation sanctionnant la contrebande assurer le marquage de chaque paquet pour aider sa tra abilit exiger le marquage des paquets pour indiquer leur pays de destination coop rer avec les autres pays pour surveiller et contr ler les mouvements de produits et enqu ter sur leur d tournement laborer un r gime permettant de suivre et de retrouver la trace des produits recueillir et changer des informations sur le commerce illicite transfronti res des produits du tabac et 5 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac Article 13 Le trait d finit la publicit en faveur du tabac et promotion du tabac comme toute forme de communication recommandation ou action commerciale ayant pour but effet ou effet vraisemblable de promouvoir directement ou indirectement un produit du tabac ou l usage du tabac Article 1 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC saisir et d truire les produits de contrebande et confisquer les profits d riv s du commerce illicite 34 Les Parties s efforceront en outre d adopter d autres mesures y compris le cas ch ant l octroi de licences pour identifier surveiller et contr ler les acteurs de la cha ne de distribution Au del de ces mesures la CCLAT OMS appelle la coop ration r gionale sous r gionale et internationale pour lutter contre le commerce illicite y compris dans les enqu tes et les poursuites des infract
330. gisme L valuation au niveau national devrait utiliser un petit nombre d indicateurs essentiels afin de mesurer de fa on ad quate tous les aspects couverts par le programme national et de permettre la comparaison avec les juridictions locales et les autres pays Ces aspects sont les suivants consommation de tabac pr valence tabagique exposition la fum e de tabac mortalit li e au tabagisme changements dans les politiques antitabac D autres indicateurs pourront tre int gr s au syst me de surveillance bien que non essentiels ils permettront de mener une analyse plus fine des effets du programme Conseils e est fortement recommand que le suivi national de la lutte antitabac soit align sur les enqu tes STEPS et GYTS e Les informations seront recueillies par des m thodes fiables conform ment des proc dures normalis es appropri es et intervalles r guliers e En tablissant un syst me de suivi et d valuation on examinera les sources d informations existantes afin d am liorer l change des donn es les proc dures et m thodologies et l exploitation des donn es La consommation de tabac La quantit de tabac consomm e par une population donn e fournit une mesure importante de l tendue du probl me tabagique Par ailleurs suivre l pid mie de tabagisme SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS en employant des estimations de la consommation est une m thode relativement
331. gistique Les capacit s et les ressources n cessaires pour g rer un programme d une telle ampleur sont g n ralement disponibles au niveau central mais dans de nombreux pays en d veloppement les collectivit s locales ne re oivent que de faibles moyens Le programme tant men au niveau local son succ s d pendra de l ad quation des ressources allou es et du renforcement des capacit s des professionnels de la sant publique et des responsables politiques au niveau local Lorsque les chelons central et local poss dent des capacit s et ressources suffisantes et travaillent en synergie on peut utiliser un cadre organisationnel int gr pour diffuser et mettre en uvre des interventions antitabac l efficacit prouv e qui figurent dans la CCLAT OMS En tirant parti avec pragmatisme des ressources et r seaux existants il est possible de contenir les co ts d ex cution du PNAT Dans la plupart des cas les ressources mat rielles et humaines n cessaires au PNAT sont d j en place au sein des minist res de la sant au titre de programmes apparent s tels que la pr vention des maladies non transmissibles la promotion de la sant ou la lutte contre les abus de substances psychoactives L utilisation de ressources et infrastructures existantes permet en outre au PNAT de profiter des enseignements acquis dans la pr vention des maladies et la promotion de la sant La CCLAT OMS pr cise quelles interventions antitabac sont
332. gramme de pr vention du tabagisme intervalles r guliers Deux autres aspects importants des programmes scolaires de pr vention antitabac sont prendre en compte a le partenariat entre les secteurs de l ducation et de la sant et b la participation des l ves l laboration la mise en uvre et l valuation du programme Tableau 1 Quelques interventions antitabac Interventions programm es Mise en place de il programmes scolaires de pr vention du tabagisme Institution de leaders 2 et r seau de pairs dans la jeunesse 3 Traitements de sevrage et 3 Ne programmes de soutien A Interdictions de 4 fumer dans les b timents publics 5 Cr ation de lieux de 5 ravai non fumeurs 6 D veloppement 6 de programmes de formation et accroissement des ressources des praticiens 7 Cr ation de sites Web 7 et ou centres d changes d informations pour diffuser les meilleures pratiques R sultats Moins de jeunes commencent fumer Les jeunes s impliquent activement dans l action antitabac Accroissement du nombre de sevrages indre exposition la fum e secondaire dans les b timents coles et autres lieux publics oindre exposition la fum e secondaire sur O es lieux de travail ndividus et communaut s mieux pr par s et quip s pour r aliser les programmes a Large disponibilit d informations concernant les meilleures
333. groupes cibles par exemple les campagnes de sensibilisation visant recueillir l adh sion des communaut s vis vis des interdictions de fumer Le contenu ducatif sera pr sent dans les sections portant sur l ducation et la formation Points de d cision astuces et exemples Tout au long du chapitre les d cisions les plus importantes ainsi que certains conseils utiles et des principes directeurs et exemples d activit s de formation pr c demment d ploy es ou recommand es sont ins r s dans le texte La derni re section propose des plans de formation g n raux l un pour les pays o la lutte antitabac en est ses d buts et l autre pour ceux o les politiques et programmes sont d j plus avanc s CONNA TRE LE PAYS LES LIENS ENTRE L VALUATION DES BESOINS ET LES DECISIONS EN MATI RE DE FORMATION ET D DUCATION On a voqu au Chapitre 5 le r le crucial de l analyse de situation ou de l valuation des besoins dans l laboration d un plan d action national Cet exercice devra couvrir la formation et l ducation la lutte antitabac Pour tablir gui aura besoin de quelles connaissances ou comp tences on s appuiera sur une valuation indiquant e la r partition des usagers du tabac par ge sexe ethnie lieu d habitation classe sociale e la forme de tabagisme de chaque sous groupe par exemple cigarettes bidis tabac sans fum e ou chiquer cigares etc e les facteurs qui in
334. haring the blame smoking experimentation and future smoking attributable mortality due to Joe Camel and Marlboro advertising and promotions Tobacco Control 1999 8 1 37 44 71 Pollay R et al The last straw cigarette advertising and realized market shares among youth and adults 1979 1993 Journal of Marketing 1996 60 1 16 72 Pollay R How cigarette promotion works rich imagery and poor information History of advertising archives faculty of commerce University of British Columbia 30 octobre 2000 http www nsra adnf ca DOCUMENTS PDFs pollay pdf acc s en 2002 73 Pollay R Targeting youth and concerned smokers evidence from Canadian tobacco industry documents Tobacco Control 2000 9 2 136 147 74 Samet J Yoon S Women and the tobacco epidemics challenges for the 21st century Gen ve Organisation mondiale de la Sant Institute for Global Tobacco Control Johns Hopkins School of Public Health 2001 http tobacco who int repository tpc49 WomenMonograph pdf 75 ABC News Online Government to review tobacco advertising laws 30 ao t 2003 http www abc net au news newsitems s935709 htm 76 Tobacco makers use cigarette girls to skirt ad ban Post says Bloomberg News 1er octobre 2003 77 Richards J Tye J Fischer P The tobacco industry s code of advertising in the United States myth and reality Tobacco Control 1996 5 4 295 311 78 International Marketing Standards
335. i re de lutte antitabac e L exp rience du Br sil e l utilisation d instruments de communication pour cr er un climat favorable la lutte antitabac e Le r le de la soci t civile dans la lutte antitabac e Les Programmes nationaux antitabac questions de structures m canismes de coordination autonomie durable e Mesures l gislatives et conomiques e Comment explorer les documents de l industrie du tabac 2 tabli sur la base d un s minaire de 4 jours sur le renforcement des capacit s nationales de lutte antitabac destin aux pays lusophones tenu au Br sil en avril 2003 Ce s minaire tait accueilli par l Institut national br silien du cancer et co parrain par lOMS TFI et l INCA Br sil e Encadr 6 S minaire sur les aspects sexu s de la lutte antitabac Objectifs e Utilisation de mod les sociosanitaires pour tudier les dimensions sexu es de l usage du tabac chez les hommes et les femmes e Comprendre les effets sanitaires du tabagisme et leur diff renciation en fonction du sexe e Assimilation d instruments de recherche permettant de contribuer la conception de programmes et politiques qui tiennent compte des aspects sexu s Pr paration de plans d action visant introduire les questions sexu es dans la lutte antitabac Public cible Chercheurs responsables concepteurs de programmes habitu s la recherche m dicale et la planification Animateurs
336. identale 606 milliards La Chine produit un tiers environ de toutes les cigarettes dans le monde Elle est galement un consommateur de premier plan puisque pr s de 60 des hommes adultes y sont des fumeurs qui comptent pour le tiers de tous les fumeurs de la plan te On estime aujourd hui qu une cigarette sur trois dans le monde est fum e en Chine Les jeunes La consommation de tabac d bute souvent avant l ge adulte L Enqu te mondiale sur le tabagisme chez les jeunes GYTS qui est aujourd hui la plus vaste base de donn es de ce type au monde regroupe des l ments sur 75 sites dans 43 pays plus la Cisjordanie et Gaza On y d couvre un nombre inqui tant d coliers g s de 13 15 ans qui fument ou GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x qui ont go t au tabac Pr s d un quart de ces jeunes fumeurs ont commenc avant l ge de 10 ans Les cons quences les plus graves de la consommation de tabac n appara tront qu l ge adulte Cependant certains des effets nocifs du tabac sexercent imm diatement sur la sant de ces jeunes fumeurs toujours plus nombreux La d pendance la nicotine appara t plus rapidement chez les jeunes et le risque de d velopper des cancers et maladies cardiaques et pulmonaires chroniques li s au tabac est d autant plus lev que l on commence fumer plus jeune D apr s l Enqu te mondiale sur le tabagisme chez les jeunes 76 Les taux de ta
337. idus les familles conomie et l tat font de la lutte antitabac une priorit urgente de sant publique Les b n fices pour les pays sont notamment Paccroissement des surfaces disponibles pour les cultures alimentaires en lieu et place du tabac la r duction des co ts en devises li es aux importations de cigarettes la r duction des co ts li s aux maladies des fumeurs la r duction des co ts li s aux d c s pr matur s la r duction des co ts li s aux incendies provoqu s par des fumeurs imprudents la r duction des co ts d entretien des immeubles etc Les b n fices pour les entreprises sont notamment l accroissement de la productivit des salari s moins de maladies moins d absences pas de pauses tabac la r duction du nombre d incendies et d accidents la r duction du co t des assurances la r duction des co ts d entretien la r duction des risques de poursuites Les b n fices pour les fumeurs et leurs familles sont notamment les conomies r alis es sur l achat de cigarettes la r duction des absences au travail la r duction des d penses de sant la r duction des risques de tabagisme passif au sein de la famille le sevrage est efficace tout ge et tout stade CONCLUSION L pid mie de tabagisme constitue l un des plus grands d fis lanc s la sant publique dans l histoire de l
338. ien des cas ce sont les militants antitabac et les organisations non gouvernementales qui ont la plus grande exp rience en cette mati re et qui ont beaucoup apporter LA PREMI RE RIPOSTE L INDUSTRIE BIEN LA CONNA TRE Les documents de l industrie du tabac une pr cieuse source d informations On trouve au Chapitre 2 des indications historiques sur les documents de l industrie du tabac Du fait que ceux ci permettent d acqu rir des connaissances pr cieuses les responsables du programme antitabac s assureront que l analyse du sc nario de pays comprenne un tat initial et des mises jour p riodiques des documents de l industrie pertinents au pays voir Annexe 1 Si riches que soient les informations figurant dans ces documents ceux ci ont leurs limites Certaines pages manquent il est souvent difficile de remettre l information dans son contexte et certains changes de correspondance sont incomplets pour ne mentionner que quelques uns des d fauts En outre peu des documents de British American Tobacco entrepos s au d p t de Guildford ont t mis en ligne et l acc s aux archives sur papier est souvent difficile ce qui complique les m thodes de recherche 1 3 N anmoins on consid re souvent louverture de ces documents au public et la recherche comme le r sultat le plus important jamais acquis par les proc dures lanc es contre les multinationales du tabac GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION
339. ient en effet pas inform es des intentions r elles de l entreprise En collaborant avec les m dias le Comit d non a cette utilisation de l argent du tabac qui allait exposer en permanence les adolescents turcs au contact d une industrie faisant la promotion d un produit mortel Les documents internes de Philip Morris d voilant son intention d influencer le l gislateur en 1992 furent rendus publics Apr s d autres pressions de la communaut internationale antitabac et des tudiants de l universit eux m mes le minist re de l ducation finit par intervenir pour mettre un terme l initiative 5 Communiquer et faire strictement respecter les mesures antitabac Le grand public devra tre tenu bien inform des effets positifs attendus des mesures antitabac prises par les gouvernements Si l on n glige la communication au public de ces mesures politiques les populations risquent de percevoir tort certaines dispositions antitabac comme restrictives des libert s individuelles Il est donc essentiel de mener des campagnes de communication avant adoption et l application concr te de ces mesures Tout aussi essentiel pour l efficacit des mesures l gislatives est de d signer et de pr parer les organismes d application charg s de les faire respecter Bien men es et associ es des sanctions s v res en cas de transgression les campagnes de communication publique contribueront largement une bonne application de la loi GUI
340. if en ce sens contribuera faire avancer le mouvement de lutte contre l pid mie de tabagisme Bien souvent les dangers sanitaires mis jour par la recherche sont l origine des politiques de sant publique les mieux tay es On peut le voir travers l exemple suivant d s 1967 les tats Unis d Am rique imposaient l industrie du tabac de faire figurer des avertissements fumer provoque le cancer du poumon sur tous les paquets de cigarettes vendus dans le pays Comment En 1939 soit moins de 30 ans avant l adoption de cette politique on formulait des mises en garde contre le tabac publi es dans l ouvrage La guerre des nazis contre le cancer t LAllemand Franz Hermann Muller y observait une troite relation dose r ponse entre le fait de fumer et le cancer du poumon Dans les ann es 1950 cette hypoth se se vit conforter par trois tudes de contr le des cas fondatrices Deux d entre elles parurent dans le Journal of the American Medical Association Pune de Morton Levin tablissait le lien entre fum e et cancer du poumon l autre d Ernst L Winders et Evarts A Graham montrait que 96 5 des patients atteints du cancer du poumon taient fumeurs 2 3 D autres l ments virent le jour en 1954 lorsque Sir Richard Doll et Bradford Hill publi rent leurs conclusions dans The British Medical Journal selon lesquelles les grands fumeurs multiplient par 50 leurs risques de contracter un cancer du poumon
341. implementing an effective tobacco counter marketing campaign Atlanta United States Department of Health and Human Services Centers for Disease Control and Prevention National Center for Chronic Disease Prevention and Health Promotion Office on Smoking and Health premi re dition octobre 2003 2 Goldfarb LM et al Les bases de la mise en uvre d un programme antitabac 1 re d Rio de Janeiro Institut national du cancer Minist re de la sant 1996 en portugais 3 Da Costa VL et al Directives pratiques pour la mise en uvre d un programme antitabac 1 re d Rio de Janeiro Institut national du cancer Minist re de la sant 1998 en portugais 4 UB News Services University at Buffalo the State University of New York Additional Tips for TV Interviews http www buffalo edu news fast execute cgi wwns media html dernier acc s le 17 ao t 2005 5 Bauer UE et al Changes in youth cigarette use and intentions following implementation of a tobacco control program Findings from the Florida youth tobacco survey 1998 2000 Journal of the American Medical Association 2000 284 723 728 Medline 6 Sly DF Heald GR Ray S The Florida Truth anti tobacco media evaluation design first year results and implications for planning future statemedia evaluations Tobacco Control 2001 10 9 15 R sum et texte complet http tc bmjjournals com cgi content abstract 10 1 9 dernier acc s le 17 ao
342. inancements insuffisance d appui technique et de formations faible nombre des tuteurs ou mentors e Publication la langue anglaise constitue parfois un obstacle GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC lt incertitudes quant aux orientations de la revue autres besoins et questions de sensibilisation qui empi tent sur le temps d criture e Acc s l information mauvaises conditions de travail communications al atoires pas d acc s l Internet e Contraintes politiques industrie du tabac soutenue par le gouvernement d sir de minimiser ou de gonfler les statistiques des victimes du tabac priorit s de sant concurrentes L acc s l information sur la lutte antitabac est essentiel pour appuyer les programmes antitabac existants L information conf re un pouvoir en principe un flux continu d informations devrait s tablir entre pays d velopp s et en d veloppement afin d assurer un avenir meilleur la recherche pour la lutte antitabac et d am liorer les chances qu aura l information scientifique de conduire des politiques de sant b n fiques Les m dias lectroniques peuvent contribuer r sorber la fracture de l information entre pays d velopp s et en d veloppement m me si le d veloppement des technologies de l information et de la communication TIC dans les pays faibles revenus peut tre lent dans les premiers temps On peut s attendre ce
343. industrie du tabac afin de mieux s informer sur la tactique de l industrie du tabac dans un pays donn On y traite en outre des strat gies permettant de surveiller l industrie du tabac et de neutraliser ses tentatives visant emp cher ou retarder les interventions antitabac en tant qu l ments n cessaires la construction d une capacit nationale destin e enrayer l pid mie de tabagisme Chapitre 14 Constituer des partenariats efficaces Dans tous les pays disposant d une l gislation antitabac efficace les ONG ont jou un r le majeur pour promouvoir le changement Ce chapitre est consacr la contribution que peuvent apporter les associations la lutte antitabac dans le domaine l gislatif Il souligne en particulier le r le et les responsabilit s de la soci t civile s attache la construction et au renforcement de mouvements antitabac nationaux et propose des conseils pour travailler avec le secteur priv Chapitre 15 Suivi surveillance valuation et rapports Apr s le lancement d une politique ou d un programme antitabac sur la base d une valuation approfondie de la situation le processus d valuation consistera principalement v rifier sa pertinence et son ad quation suivre les progr s de son application et consid rer ses effets et son efficacit au regard de la r orientation et de la formulation des politiques et activit s qui lui sont associ es La surveillance et l v
344. industrie de la publicit ou des associations pr tendant contester des taxes et suj tions par exemple L industrie cr e et ou finance en outre des associations de planteurs de tabac notamment l International Tobacco Growers Association ainsi que des groupes de d fense des droits des fumeurs 26 97 Une autre strat gie consiste financer des think tanks laboratoires de r flexion r unissant des chercheurs et leaders d opinion qui publient des rapports et prises de positions favorables l industrie sans d voiler leurs liens financiers Ces groupes exercent leur pression sur les d cideurs politiques les m dias et le grand public qui voient souvent en eux des mouvements de base l gitimes ind pendants des int r ts du tabac 94 Les repr sentants de ces groupes de fa ade entretiennent habituellement d troites relations avec les d cideurs et interviennent activement aupr s de leurs contacts dans l appareil d tat d s que la lutte antitabac appara t au programme d une session parlementaire Gr ce l ouverture des dossiers de l industrie on parvient d sormais identifier de nombreux groupes de fa ade financ s par les cigarettiers 26 82 99 101 Les m dias peuvent eux aussi tre enr l s au service de l industrie du tabac qui agit aupr s deux de diverses mani res L industrie organise des s minaires de formation l intention des principaux dirigeants des m dias afin de garantir que le message
345. ine tabagique rejoignent et d passent rapidement les causes de mortalit plus anciennes On estime en effet que la fum e provoque aujourd hui autant de d c s pr matur s dans les pays en d veloppement que dans les pays d velopp s M me dans les pays o les maladies infectieuses constituent la principale cause de mortalit les effets du tabac aggravent la l talit des infections pulmonaires comme la pneumonie et la tuberculose La consommation de tabac est nocive et engendre une d pendance Toutes les formes de tabagisme peuvent provoquer de nombreux probl mes de sant issue fatale ou invalidante tout au long du cycle vital La recherche scientifique a tabli de fa on d finitive que les fumeurs sont plus susceptibles de d velopper certains types de cancers notamment le cancer du poumon NA Les risques qu ils encourent sont en outre beaucoup plus lev s pour La tuberculose tue chaque ann e environ 1 6 millions de personnes Une tude publi e par The Lancet en 2003 montrait qu en Inde la fum e de tabac causait la moiti des d c s par tuberculose chez les hommes L usage du tabac accro t en outre le risque de d velopper une tuberculose clinique qui risque d tre fatale et peut ais ment contaminer d autres personnes V Gajalakshm et al 2003 les maladies cardiaques les accidents c r braux l emphys me et bien d autres maladies l tales et non l tales Chiquer du tabac accro t les r
346. informations pour laborer les messages de sensibilisation GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x e introduire dans les activit s d mancipation des femmes des notions de lecture critique des m dias en ce qui concerne la publicit du tabac e tendre le r seau antitabac aux organisations concern es par les droits des femmes et inciter les organisations de femmes s abstenir d accepter le parrainage des cigarettiers e demander de grandes figures f minines de s lever contre les pratiques marketing d loyales de l industrie du tabac LA MOBILISATION COMMUNAUTAIRE Dans l approche de la mobilisation communautaire on p sera avec soin les l ments suivants l individu et la communaut e Sifon attribue habituellement la lutte antitabac au secteur de la sant elle ne produit en fait de r sultats que lorsque diff rents secteurs et groupes agissent en partenariat pour promouvoir une r duction de la consommation de tabac Cela se v rifie aux niveaux national local et communautaire e Tout programme national de sant est con u pour toucher les populations S il est conduit de fa on efficace certains individus vont s approprier traiter et utiliser ce qui leur est transmis par le programme e Siau sein d un groupe ou d une communaut plus d une personne s approprie une id e la probabilit s accroit d une influence sur l ensemble du groupe ou de la communaut e Le mode de
347. interceptera les appels et personne ne viendra d ranger l entretien e Donner des r ponses claires et simples Employer le langage courant et rester bref e Conna tre son message D cider l avance quels points essentiels devront tre mis en avant lors de l interview et y revenir tout au long de la conversation e Etre franc Si l on ne sait pas r pondre une question le reconna tre viter les clich s du type pas de commentaire e Rester prudent On vitera tout commentaire officieux ou jugement personnel Ne rien dire l interviewer que l on ne souhaite pas voir imprimer INNOVER DANS LES M DIAS Les pays qui disposent d importants budgets pour leurs campagnes d information et de sensibilisation peuvent se permettre de payer des espaces publicitaires dans les m dias Le co t en est souvent lev car les investissements dans la production et les achats d espaces en quantit s suffisantes pour saturer l audience impliquent des d penses consid rables De nombreux pays en d veloppement ne disposent pas des ressources qu exigent les campagnes payantes dans les m dias il reste cependant possible d obtenir des m dias une couverture gratuite de la lutte antitabac en adoptant des strat gies innovantes Envisager la possibilit d utiliser les m dias gouvernementaux Dans de nombreux pays certaines stations de radio et cha nes de t l vision appartiennent en tout ou en partie au gouvernement et o
348. interpr tation des m canismes psychologiques et sociaux qui pr sident au comportement tabagique Au stade pilote d un dispositif de surveillance et d valuation il serait utile de mener quelques entretiens approfondis et discussions de groupe avec certains sous groupes de la population leaders d opinion professionnels de la sant journalistes etc qui contribueront montrer l ampleur du probl me tabagique du pays et faciliteront l tablissement de politiques et de strat gies adapt es GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC L ADMINISTRATION DE LA SURVEILLANCE ET DE L VALUATION Le dispositif de surveillance et d valuation d un Programme national antitabac repose sur l organisation d enqu tes r guli res et sur diverses tudes sp cifiques Il convient de distinguer la gestion de la collecte d informations de celle de son valuation La collecte de donn es doit s administrer conform ment la strat gie nationale d information sanitaire Elle devrait en principe tre coordonn e avec les diff rents syst mes nationaux d information li s la sant et cela en vue e de recenser toutes les sources d informations disponibles e d am liorer l exploitation des connaissances existantes e d int grer la collecte de donn es concernant la lutte antitabac aux syst mes de collecte existants e dunifier et de renforcer les m thodes permettant d am liorer la fiabilit et la qualit de
349. iodes prolong es Le Tableau 5 ci dessous r sume trois mod les d organisation et de financement de la lutte antitabac en Australie Victoria en Nouvelle Z lande et en Tha lande 79 CONCLUSION Les aspects conomiques occupent une place centrale dans la lutte antitabac car ils donnent lieu des interventions efficaces pour r duire la consommation augmentation des prix du tabac par l alourdissement de la taxation et ouvrent des sources de financement durables aux programmes antitabac Comprendre le r le crucial de l conomie dans la ma trise de la consommation de tabac est essentiel au succ s des programmes antitabac nationaux et locaux GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Tableau 5 Trois mod les d organisation et de financement de la lutte antitabac Fondation victorienne pour la promotion de la sant VicHealth Conseil n o z landais de protection de la sant HSC Fonds thailandais de promotion de la sant Cadre juridique Loi sur le tabac 1987 Loi sur le milieu sans Loi sur le Fonds de furn e 1990 promotion de la sant 2001 Organe Organisme quasi Organisme national quasi Agence gouvernementale d ex cution gouvernemental statut public but non lucratif ind pendant statut de soci t mais ind pendante de l administration conseil d administration propre pr sid par le premier ministre Objectifs et e Activit s de financement e Agir en tant
350. ion de communication de sensibilisation et de formation visant susciter le soutien de l opinion et un changement des attitudes dans un sens d favorable au tabac renforcer le consensus et l engagement politique antitabac dans le pays tablir un dispositif r glementaire national garantissant aux programmes antitabac un financement durable traduire les actions antitabac du pays dans les structures sanitaires existantes aux niveaux national des r gions et des districts de fa on en assurer la durabilit renforcer les infrastructures de lutte antitabac du pays aux niveaux national et local et pr voir au sein des programmes des activit s de proximit e laborer des strat gies visant suivre et contrer les activit s de l industrie du tabac dans le pays cr er un dispositif de suivi valuation des politiques et activit s antitabac Les strat gies de cr ation et de renforcement des capacit s nationales de lutte antitabac Les strat gies essentielles de cr ation et de renforcement des capacit s nationales antitabac font appel aux dix l ments de comp tence et d action num r s plus haut tous n cessaires pour r pondre l pid mie de tabagisme de fa on effective Les chapitres qui suivent proposent des conseils techniques sur la mani re de mettre en uvre ces strat gies de renforcement des capacit s nationales et montrent comment elles s int grent l approche de la CCLAT OMS La constructio
351. ion de l organe de n gociation tenue Gen ve du 22 au 28 novembre 2001 deux groupes de travail ont pr sent des versions r vis es et le groupe de travail 1 a par la suite r dig un texte Ces documents ont servi poursuivre les n gociations de la quatri me session Prenant la succession de M Amorim en tant que repr sentant permanent du Br sil Gen ve M Seixas Corr a fut lu pr sident de Organe intergouvernemental de LA CONVENTION CADRE DE L OMS POUR LA LUTTE ANTITABAC CELAT OMS n gociation sur la Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac lors de sa quatri me session Gen ve 18 23 mars 2002 Il fut convenu que M Seixas Corr a r digerait un nouveau texte du Pr sident qui servirait de base la cinqui me session de l organe de n gociation 14 25 octobre 2002 texte qui fut rendu public en juillet 2002 Les quatre premi res sessions de l organe de n gociation s taient pench es sur de nombreuses r dactions alternatives du texte les d lib rations concert es de la cinqui me session permirent de resserrer les d bats et de se concentrer sur des n gociations plus pr cises La sixi me et derni re session de l organe de n gociation s est d roul e du 17 f vrier au 1er mars 2003 Les n gociations intenses ont couvert un large ventail de questions importantes comme la publicit la promotion et le parrainage et deux groupes informels ont d battu des ressources financi res Lors
352. ion des interventions communautaires antitabac Chine octobre 2002 PROGRAMME Matin Apr s midi C r monie d ouverture Structure du s minaire pr sentations la Qu est ce que la lutte antitabac e Les risques du tabagisme pour la sant La lutte antitabac Sevrage et pr vention Les b n fices du sevrage S arr ter avec et sans assistance Que faire d efficace en Chine 1b Qu est ce qu une communaut une intervention 1c Qui consomme du tabac et pourquoi Le r le des facteurs sociaux 1d Le changement de comportement e Comment le changement se produit il et quels en sont les tapes classiques e Surmonter les difficult s le Travail en groupe Exercice par bin mes comprendre les tapes du changement et les m canismes de d cision 2a La planification d une intervention Le mod le logique e TAPE 1 Les tapes de la planification e La conduite d une analyse de situation 2b Travail en groupe e R fl chir l analyse de situation e De quelles informations a t on besoin au d part 2c Les interventions choix et d cisions e Hausses de prix Campagnes m dias Restrictions sur les lieux de travail Restrictions au domicile Le conseil en comportement e La pharmacoth rapie e Les personnels soignants 2d Travail en groupe Point de d cision e D finir le groupe cible e Quel type d intervention choisir et pourquoi 3a La planific
353. ionales du tabac e les groupements et associations de planteurs de tabac et les grandes exploitations tabacoles locales On le comprendra ais ment les industries du tabac sont oppos es toute forme d accroissement des contributions indirectes qui r duisent leurs marges et les profits qu elles distribuent leurs actionnaires Les documents de l industrie elle m me t moignent quelle peut se livrer aux man uvres les moins recommandables pour convaincre les gouvernements de maintenir les produits du tabac aux prix de d tail les plus bas possibles Par exemple en cas d application de taxes proportionnelles bas es sur la valeur d clar e des produits on a vu des fabricants vendre leurs cigarettes une soci t de distribution apparent e pour un prix artificiellement bas r duisant ainsi leur base imposable C est une situation de cette nature qui a amen le gouvernement philippin en 1996 renoncer la taxation proportionnelle en faveur de contributions indirectes sp cifiques En l absence d une bonne gouvernance l industrie du tabac peut proposer aux responsables gouvernementaux des incitations directes et indirectes c est dire des pots 210 ETUDE DES MESURES ECONOMIQUES ET DES INITIATIVES DE FINANCEMENT de vin afin de bloquer d entraver ou de retarder toute action s rieuse d alourdissement des taxes C est alors que les ONG auront un r le essentiel jouer en portant l attention du pu
354. ionnels est celui de pouvoir tablir avec eux des relations de travail continues qui favoriseront leur adh sion au projet Collaborer avec des professionnels de la communication Il ne suffit pas de pr senter une information techniquement exacte pour monter et r ussir un projet ou une campagne de communication en sant publique Il faudra aussi travailler en troite collaboration avec des experts de la communication de masse et des cr atifs afin de produire les messages et mat riels dont la forme maximisera l impact aupr s du public Dans de nombreux pays on ne trouvera pas ce type de comp tences au sein des minist res de la sant Il conviendra donc de rechercher dans le secteur priv des professionnels qui comprennent les questions promouvoir et s y sentent impliqu s Pour les programmes en cours on tablira un r seau de contacts dans les milieux de la communication et de la cr ation artistique que lon pourra solliciter rapidement selon les besoins GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Respecter les sept principes de la communication efficace Attirer l attention tre cr atif Parler au c ur et la t te Cr er un message clair Faire percevoir un avantage Transmettre un message coh rent Appeler l action N WW KR D E Instaurer la confiance Valider le message aupr s de publics pilotes Toujours pr tester et re tester les contenus et mat riels du message en termes de
355. ions Marta Seoane Communication Telephone 41 22 791 2489 Email seoanem who int Joel London Telephone 1 770 488 5493 Email izl4 cdc gov Organisation mondiale de la Sant 2005 Tous droits r serv s GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x ANNEXE 2 Courrier des lecteurs Dr Rita Rubinstein Chemin d Italic 10 CH 1809 Lavaux T l 4121 xxx xxxx Fax 4121 XXX XXXX rita rubinstein blueeyes com Le Temps 2 rue des Italiens FR 75009 Paris Lavaux le 29 f vrier 2005 Monsieur le r dacteur en chef Interdire le tabac craintes et r alit s Le 26 f vrier dernier Le Temps a publi un article de votre correspondant Porto Rico intitul Les commer ants s insurgent contre l interdiction de fumer Or il convient mon sens de distinguer les craintes des r alit s et Les faits sont clairs et nets qu ils se trouvent en Floride ou New York Hong Kong SAR ou en Australie les caf s et restaurants non fumeurs ne perdent pas un sou Bien au contraire ils gagnent souvent en fr quentation de la part de clients heureux de d guster leurs repas dans une ambiance saine et sans fum e L tude la plus r cente dont j ai eu connaissance est parue dans le Bulletin vaudois de l h tellerie et de la restauration elle conclut l absence de toute corr lation entre l interdiction de fumer et une quelconque baisse du chiffre d affaires des tablissements newyo
356. ions 7009 770 Pertes conomiques en milliards US 200 1994 Fumeurs dans les pays en d veloppement et en transition 84 88 conomique 4 Source Guindon Boisclair 4 d Source Ezzati Lopez 7 I Source OMS 10 P Source OMS 5 Source OMS 8 Source OMS 71 Source Lancet 6 f Source Peto 9 1 Source Barnum 12 pour diverses raisons Les enfants et les jeunes peuvent commencer fumer par curiosit par go t du risque par r volte par imitation des parents ou des fr res et s urs sous la pression d un groupe par d sir de perdre du poids par d sir de para tre m r ou dans l id e quuser du tabac serait normal ou cool La publicit agressive de l industrie du tabac jointe une permissivit ambiante qui fait du tabac un produit omnipr sent et peu co teux joue un r le majeur pour amener les jeunes commencer fumer Dans certaines cultures chiquer fait partie des traditions sociales et peut d buter dans la prime jeunesse Si l initiation au tabac peut tre impuls e par plusieurs facteurs diff rents la poursuite de sa consommation r sulte largement de l accoutumance Des tudes sur l homme et l animal ont montr que la nicotine est la substance pr sente dans le tabac qui induit la d pendance Ais ment absorb e par les poumons ou la bouche la nicotine p n tre rapidement dans le syst me sanguin se disperse dans l organisme et agit sur divers r ce
357. ions Ces obligations conventionnelles sont l num ration d l ments de l gislation potentiels e Vente aux mineurs et par les mineurs Article 16 Cet article comporte des dispositions sur les m thodes de vente et notamment des restrictions quantitatives sur les ventes de produits du tabac Selon la CCLAT OMS les Parties doivent s efforcer d interdire la vente de cigarettes la pi ce ou par petits paquets ce qui facilite l acc s de ces produits aux mineurs 35 l obligation d affichage sur tous les lieux de vente au d tail En fonction de l approche adopt e l affichage peut conforter les objectifs de sant du gouvernement ou s en carter Certains affichages et en particulier ceux que propose l industrie du tabac dans le cadre de ses programmes de pr vention de la fum e chez les jeunes risquent en fait de v hiculer des messages encourageant pernicieusement les jeunes fumer alors que de fortes images visuelles combin es des messages informatifs peuvent favoriser l application de la loi et difier l opinion publique l interdiction de toute exposition visible de produits du tabac afin d viter que les paquets eux m mes servent de moyen de promotion En Australie et au Canada certaines autorit s sous nationales ont restreint ou interdit l exposition 36 l interdiction de la vente de tabac par les mineurs La CCLAT OMS dispose que les pays devraient adopter des mesures pour interdire la
358. ions et comportements en mati re de sant Il en existe plusieurs mod les en pratique de nombreux programmes combinent ces diverses th ories Le tableau suivant r sume les principaux mod les th oriques du changement comportemental D terminer les objectifs Il est indispensable d noncer clairement des objectifs pour concevoir des strat gies et messages appropri s Parmi les r sultats que permet d obtenir le marketing antitabac on peut mentionner e Sensibiliser au probl me et ou au programme antitabac e Am liorer les connaissances sur des questions pr cises o Influencer les attitudes ou valeurs individuelles et contribuer ainsi au changement de comportement e D placer le sens des normes communautaires e Pousser les gens agir par exemple en appelant une ligne d assistance t l phonique e Gagner un large soutien public la lutte antitabac 5 tablir des objectifs SMART e Sp cifiques Mesurables Appropri s R alistes Temporis s Fixer pour la population cible des objectifs r alistes et quantifier les changements d sir s dans un laps de temps donn en termes de connaissances d attitudes de comportement ou de sensibilisation Si des sous groupes ou segments ont t isol s au sein de la population cible g n rale fixer des objectifs propres chaque sous groupe GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Tableau 1 Les principaux mod les th oriques du changement comp
359. ions ou de restrictions Dans une pr c dente d cision un groupe du GATT avait conclu que la Thailande pouvait donner priorit a la sant humaine sur la lib ralisation du commerce du fait que la mesure prise tait n cessaire et qu aucune autre mesure ne pouvait procurer ce degr de protection Pourtant la pratique thailandaise autorisant la vente de cigarettes fabriqu es localement et interdisant les importations fut jug e inacceptable et le pays fut contraint de lever son interdiction d importation 103 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC L EXPANSION MONDIALE DES MULTINATIONALES LA PROPAGATION DE L PID MIE DE TABAGISME AU MONDE EN D VELOPPEMENT Les pays ont beaucoup apprendre des r centes tendances n es de la mondialisation de la fabrication et du commerce du tabac La baisse des ventes de cigarettes dans les pays d velopp s a contraint les multinationales investir de nouveaux march s dans le monde en d veloppement L abolition des barri res commerciales dans le cadre d accords bilat raux et multilat raux a facilit le commerce du tabac et des produits base de tabac et l application de ces accords a permis aux multinationales de s ouvrir la porte de march s auparavant ferm s aux tabacs et produits du tabac trangers Ces dix derni res ann es le Fonds mon taire international FMI a lui aussi contribu ouvrir les march s des cigarettes dans des pays comme la R pub
360. ique du Sud dans bien d autres pays les l gislateurs n ont pas su s attaquer la pand mie de tabagisme en d pit des preuves toujours plus accablantes de sa nocivit et des co ts conomiques et sociaux immenses de l usage du tabac De plus bien souvent les l gislations antitabac ne sont pas parvenues suivre le rythme du changement des attitudes g n rales vis vis du tabac notamment en ce qui concerne les lois sur les lieux sans fum e L industrie du tabac est une puissance qui dispose de techniques d influence extr mement labor es et efficaces il est donc tr s peu vraisemblable qu un gouvernement dicte des dispositions antitabac sans une base solide tablie par les partisans de la cause antitabac Par cons quent outre les faits scientifiques et conomiques l appui des mesures antitabac la communaut devra pouvoir faire pression sur le l gislateur afin qu il agisse sur cette grave question Les d marches suivantes sont recommand es pour faciliter l adoption d une l gislation antitabac identifier des leaders capables de mobiliser des soutiens en faveur de la lutte antitabac e tablir un Comit national antitabac largement ouvert des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux qui coordonnera toutes les actions antitabac e rassembler toutes informations utiles propos du tabac notamment les donn es de pr valence tabagique la morbidit et la mortalit dues des maladies li es au t
361. ir sa cr dibilit vis vis du grand public des m dias et des d cideurs politiques Cr er des r seaux d influences et des groupes de fa ade L industrie du tabac influence galement les d cisions politiques aux niveaux local national et international en tablissant des r seaux d influences et en se servant de groupes de facade et d alliances pour faire passer ses messages Pour s opposer au d veloppement de l gislations antitabac l industrie a besoin de soutiens influents au sein des institutions Dans sa recherche de connexions internes l industrie prend souvent pour cibles les minist res des finances et de l agriculture L industrie du tabac les bombarde des L INDUSTRIE DU TABAC Encadr 4 Lobstruction des cigarettiers aux recherches de l OMS sur le tabagisme passif Le risque carcinog ne par exposition passive la fum e de tabac donne une dimension nouvelle au d bat concernant les effets du tabac sur la sant puisque la diff rence des maladies qui touchent le fumeur actif il s agit l d une atteinte inflig e la sant des non fumeurs Il entra ne d importantes cons quences pour la r glementation du tabac dans es lieux publics et pourrait long terme s av rer un facteur d cisif dans la d crue du tabagisme C est ce qui explique l extr me attention mise par l industrie du tabac surveiller et discr diter les tudes tendant tablir une relation causale entre le tabagisme
362. ire diffuser les r actions des communaut s aux actions visant r duire les effets nocifs du tabagisme Pour consolider les progr s et obtenir un effet maximum quelques autres tapes sont n cessaires parmi lesquelles e Assurer un progr s r gulier et viter les surchauffes afin d aider les communaut s g rer efficacement la lutte antitabac Les attentes doivent rester r alistes et les actions suffisamment espac es pour tre faciles soutenir e Pr voir un mode d valuation plus structur que les mesures communautaires mentionn es plus haut Il permettra de suivre syst matiquement les progr s accomplis ainsi que de rep rer et de r soudre les insuffisances et faiblesses des interventions du programme On pourra galement en mesurer objectivement les effets sur certains indicateurs Les interventions distantes Le contact direct n est pas toujours possible dans les rapports avec les grandes communaut s en pareil cas il faudra trouver des moyens moins co teux et laborer d autres m thodes pour amener des changements dans la communaut Diff rentes strat gies sont possibles dont on trouvera des exemples ci dessous 177 178 CHOIX ET PROGRAMMATION DES ACTIONS ANTITABAC Conclusions On a donn ici un bref r sum des approches possibles en les entendant avant tout comme exemples et sources de d bats et de mobilisation pour les communaut s La cl du succ s r side dans la parti
363. ises sont soup onn es d avoir ferm les yeux e S attaquer ce probl me suppose de surveiller les voies d acheminement des cigarettes cr er des syst mes de suivi des produits d apposer des timbres fiscaux infalsifiables sur les produits base de tabac d imprimer des num ros de s rie uniques sur tous les emballages de produits du tabac d accorder des licences aux fabricants exportateurs importateurs grossistes entrep ts transporteurs et d taillants et d alourdir les sanctions 2 Mesures d accompagnement les litiges On compte aujourd hui parmi les litiges des cas o des fumeurs et non fumeurs entament des proc dures pour atteintes la sant des poursuites d int r t public visant contraindre l industrie ou les gouvernements de s acquitter de leurs obligations l gales ou constitutionnelles des proc s engag s par les gouvernements en raison des d penses de sant imputables au tabac ou des pertes de recettes dues la contrebande et des litiges entam s par l industrie du tabac l encontre d individus d organisations ou m me de gouvernements la fin 2001 par exemple British American Tobacco faisait face 4419 proc s aux seuls tats Unis d Am rique GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC COMMENCER A FUMER CESSER DE FUMER LES EFFETS DES INTERVENTIONS Les diff rentes interventions sont efficaces des degr s variables Comme l indique le 8 q Tablea
364. isques de cancer de la l vre de la langue et de la bouche Il n existe pas d utilisation inoffensive du tabac Les femmes qui fument courent des risques plus grands encore que les hommes Par exemple les effets secondaires de la contraception orale sont nettement plus marqu s chez les femmes qui fument L usage du tabac acc l re l ost oporose Certains l ments donnent penser que fumer r duit la fertilit Le tabagisme est galement associ une fr quence accrue des fausses couches Fumer au cours de la grossesse favorise les complications p rinatales telles que les h morragies dangereuses tant pour la m re que pour le f tus notamment dans les pays pauvres o les quipements sanitaires font d faut On sait aussi que cette pratique retarde la croissance intraut rine et augmente la probabilit dun faible poids de naissance Les dommages provoqu s par le tabagisme maternel peuvent s tendre au del de la p riode de grossesse et affecter la croissance et le d veloppement de l enfant situation fr quemment aggrav e par l exposition de l enfant la fum e de ses parents et d autres adultes Le tabagisme passif Fumer nuit aussi aux non fumeurs La premi re tude prouvant de fa on d finitive les GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC dangers du tabagisme passif fut celle de Takeshi Hirayama publi e en 1981 sur le cancer du poumon chez les Japonaises non fumeuses mari es des fumeurs z
365. it s de leurs entreprises cigaretti res bas es sur le d pouillement des m dias internationaux 4 Les sites Web de l industrie elle m me constituent souvent de bonnes sources de communiqu s de presse et autres actualit s concernant l industrie Au niveau national la surveillance de l industrie du tabac pourra comporter des activit s telles que e noter r guli rement la couverture m diatique des questions touchant l industrie e suivre les publications de l industrie ainsi que les publications de marketing et d conomie susceptibles de traiter du tabac et relever les noms et appartenances institutionnelles des auteurs de rapports et publications favorables l industrie e visiter fr quemment les sites Web des entreprises locales e rechercher et recenser les organisations et manifestations parrain es par l industrie du tabac e dresser une cartographie politique tudier entre autres les discours et d clarations des l gislateurs et obtenir des entretiens avec les principaux responsables minist riels afin de d terminer ceux qui d fendent les vues de l industrie et ceux qui soutiennent les mesures antitabac e tudier les rapports concernant l application des lois antitabac et les d cisions de justice r sultant de leur violation 217 218 COMMENT AFFRONTER L INDUSTRIE DU TABAC Parmi les sources d information figurent l Internet les m dias nationaux et locaux ainsi que des documents d po
366. ition du primaire au secondaire est d une importance particuli re C est alors que le groupe des pairs s largit et que les l ves rencontrent des camarades plus g s dont certains font usage du tabac C est pourquoi les interventions devront tre particuli rement intenses au d but du secondaire Leur but essentiel sera de conf rer aux jeunes adolescents des aptitudes et ressources pr cises qui les aideront r sister aux pressions sociales directes et indirectes les incitant faire l essai du tabac L efficacit des programmes scolaires visant pr venir l initiation au tabac semble se renforcer avec la pr sence de programmes coordonn s au niveau communautaire Le succ s des actions de pr vention et de r duction du tabagisme par l cole repose sur la conscience et l implication des parents et des autres membres de la communaut Les repr sentants des autorit s et ONG locales les entreprises les leaders religieux les organisations de jeunesse communautaires les prestataires de services de sant les personnalit s sportives les m dias et les autres membres de la communaut tous sont en mesure de jour un r le actif dans la pr vention du tabagisme On pourra constituer un comit communautaire consultatif destin coordonner les initiatives avec celles de l quipe scolaire Il est important que des jeunes soient impliqu s tous les stades de la pr paration On envisagera d effectuer une analyse de situation a
367. jeures de maladies 13 et d l ments permettant de mesurer les ravages des maladies tabagiques au niveau mondial e laconfirmation des cons quences conomiques n fastes de l pid mie de tabagisme les travaux de la Banque mondiale ont t essentiels cet gard 73 e la confirmation de l existence de mesures antitabac rentables z3 e l ouverture de pr s de 35 millions de pages de documents secrets de l industrie du tabac la suite d un litige aux tats Unis d Am rique qui a fourni une occasion inesp r e de mieux comprendre les strat gies et tactiques de l industrie du tabac et par l m me de faire avancer la cause de la sant publique 74 e la cr ation par POMS d un projet de cabinet l Initiative pour un monde sans tabac destin concentrer l attention les ressources et l action internationales sur l pid mie globale de tabagisme Cette nouvelle initiative a servi de tremplin au mandat de n gociation pour le premier trait labor par TOMS LA CONVENTION CADRE DE L OMS POUR LA LUTTE ANTITABAC CELAT OMs e les exemples de divers pays qui m nent avec succ s la lutte antitabac Ces pays diff rent pourtant par leurs syst mes l gislatifs et politiques par leurs sp cificit s culturelles par leur stade de d veloppement et par les caract res de leur production de tabac zs e le soutien de la soci t civile qui s exprime sous la forme d une pression de l opinion sur les gouvernemen
368. l on pourra adapter sur mesure le mix marketing qui lui conviendra le mieux M Conseil R diger un profil du public cible Rep rer les autres facteurs pouvant influencer la campagne Recenser dans le PNAT et le milieu sociopolitique les ressources points forts et points faibles de nature affecter la capacit de r soudre le probl me pos Tenir compte des programmes politiques et l gislations qui pourraient avoir un effet sur la campagne projet e Savoir quels sont les principaux acteurs et int r ts au niveau local Envisager les cons quences de la campagne vis vis de ces int r ts et se pr parer d ventuelles r actions Pr voir notamment des r actions hostiles de la part de l industrie du tabac et des organisations apparent es Se tenir au courant des actions men es par les cigarettiers pour promouvoir l usage du tabac et conna tre les effets potentiels du lancement d une campagne antitabac alors que des campagnes contraires sont en cours COMMUNIQUER ET SENSIBILISER POUR ATTEINDRE LA MASSE CRITIQUE ae Conseil Faire une liste de tous ces facteurs positifs d un c t et n gatifs de l autre Concevoir un cadre pour influencer le comportement de la population cible Le choix des objectifs strat gies et messages de la campagne de marketing social pourra ob ir un cadre th orique d crivant pourquoi comment et dans quel ordre les individus modifient leurs connaissances attitudes intent
369. l achat de tabac e les pertes de revenus engendr es par les maladies et les d c s pr matur s le co t des soins de sant engendr s par les maladies li es au tabac e le co t du temps pass par les autres membres de la famille s occuper des fumeurs ou les conduire l h pital ce qui peut prendre plusieurs jours dans les pays en d veloppement e les co ts engendr s par les maladies ou le d c s de membres de la famille par tabagisme passif au domicile GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x e la hausse des primes d assurance sant des co ts divers tels que l augmentation des risques d incendie ne pas suivre e Bangladesh Chine Ghana Moldova Pakistan Papouasie Nouvelle Guin e 2000 20 cigarettes import es co tent plus de 50 du revenu quotidien e Chine 1990 les paysans de la r gion de Shanghai ont d pens davantage en tabac et en vin qu en c r ales en porc et en fruits e Minhang Chine 1993 les fumeurs ont d pens en moyenne 60 de leur revenu personnel et 17 de celui du m nage en cigarettes e Panama 2000 un paquet de cigarettes import es co te autant que 12 ufs Source Scientific Committee on Tobacco and Health 2 Les fumeurs trouvent videmment quelque avantage fumer et sont dispos s en payer le prix Cependant les achats des fumeurs s effectuent parfois au d triment de leur famille Dans les pays en d veloppement o les revenus
370. l est souvent plus rentable de produire en grandes quantit s que de renouveler le cycle de production on se souciera donc de l exactitude des pr visions Enfin on s assurera de la disponibilit des mat riels en temps voulu tout retard en la mati re revient perdre une bonne occasion de faire passer le message COMMUNIQUER ET SENSIBILISER POUR ATTEINDRE LA MASSE CRITIQUE QUATRIEME ETAPE EXECUTER EFFICACEMENT LE PROGRAMME La phase d ex cution consiste 4 pr senter au public cible le programme de marketing social d finitif on entame la promotion et la distribution par tous les canaux On revoit r guli rement toutes les composantes du programme et on les r vise si n cessaire On v rifie l exposition du public et ses r actions afin d apporter des modifications le cas ch ant Pr senter le programme Une tactique efficace pour conf rer au programme une visibilit imm diate consiste utiliser les m dias de masse pour le pr senter la collectivit Cette tactique se pr pare et peut impliquer les d marches suivantes e dresser une liste de tous les contacts et d bouch s dans les m dias e informer toutes les organisations potentiellement concern es en particulier si elles donnent acc s des canaux institutionnels ou communautaires importants e s assurer que le personnel du programme est en mesure de r pondre toute demande e disposer de mat riels distribuer en quantit s suffis
371. l information concernant la mani re dont l industrie a dissimul la nocivit de la fum e secondaire et dont elle a instrumentalis l industrie h teli re pour promouvoir une culture du compromis par ses programmes de courtoisie Obtenir ce type d informations suppose obligatoirement une surveillance constante permettant de rassembler les donn es et une exploration approfondie des documents de l industrie men es dans le cadre strat gique de la lutte antitabac On pourra en outre mettre profit des donn es sur les connaissances attitudes et croyances du public propos des mesures envisag es par exemple la population est elle favorable interdiction de la publicit pour convaincre les d cideurs d appuyer des mesures assurant une ma trise r elle de la consommation de tabac Faire intervenir des champions pour proclamer la v rit sur le tabac Par champions on d signe des personnalit s poss dant dans la soci t une grande visibilit et ou une grande cr dibilit Leur pr sence suffit le plus souvent assurer celle des m dias leur influence sur le grand public est immense et lorsqu ils parlent vrai propos du tabac ils sont cout s Aux Kiribati le minist re de la sant a fait appel aux jeunes vedettes de l athl tisme local pour promouvoir un style de vie sans tabac avec des r sultats probants En R publique de Cor e un acteur comique tr s populaire atteint dune tumeur maligne li e a
372. la sant tandis qu un organisme de r glementation ext rieur est charg de r glementer les produits D s le premier paragraphe de son pr ambule la CCLAT OMS donne le ton sur le plan mondial Les Parties la pr sente Convention r solues donner la priorit leur droit de prot ger la sant publique Et comme on Pa vu plus haut elle tablit un nouveau paradigme r glementaire pour la consommation de substances induisant une d pendance Les dispositions sp cifiques tendant r duire la demande et l offre de tabac font l objet des articles 6 17 de la CCLAT OMS Dans l quation de la lutte antitabac du c t de la demande la convention appelle les pays adopter mettre jour et appliquer des mesures l gislatives ex cutives administratives ou autres dans les domaines suivants e Mesures financi res et fiscales visant r duire la demande de tabac Article 6 Les mesures financi res et fiscales sont un moyen efficace et important de r duire la consommation de tabac en particulier chez les jeunes 22 ce que reconna t la CCLAT OMS 23 e Protection contre l exposition la fum e du tabac Article 8 La CCLAT OMS demande aux Parties d adopter et d appliquer des mesures l gislatives ex cutives administratives et ou autres pr voyant une protection contre l exposition la fum e du tabac dans les lieux de travail int rieurs les transports publics les lieux publics int rieurs et
373. la morbidit li es au tabagisme Dans certains cas l initiative de la conception du programme national antitabac revient au secteur priv qui dirige parfois le comit national antitabac Parmi les composantes du secteur priv int ress es la lutte antitabac on compte e Les m dias Ils peuvent aider laborer une strat gie de communication l appui du plan national antitabac e Les ONG antitabac Dans certains pays des ONG antitabac dynamiques sont devenues le fer de lance de l action gouvernementale en s attaquant directement des probl mes que les organismes publics ne sont pas toujours en mesure d affronter Alors que les contraintes politiques imposent une certaine mod ration l attitude gouvernementale sur des points particuliers de la lutte antitabac les ONG sont libres de s exprimer ouvertement et d insister pour que les politiques soient conformes aux donn es scientifiques dans un souci d efficacit Les divergences d int r ts peuvent d tourner l attention des gouvernements de la lutte antitabac tandis que les ONG dans leur approche univoque resteront concentr es sur la r duction de la consommation de tabac Les gouvernements se succ dent la t te des pays mais les ONG assurent la continuit n cessaire pour que le plan d action national porte ses fruits Enfin si les entreprises du tabac tentent d influencer la politique gouvernementale les ONG peuvent les d noncer publiquement et soute
374. le renforcement des arguments en faveur des restrictions et l introduction de savoirs concernant les m thodes du sevrage et les avantages qu il procure Si au contraire le pays a adopt des mesures fortes et obtenu des r ductions importantes les cibles seront plus restreintes L ducation s attachera alors au renforcement des interdictions l information pr ventive en direction des jeunes et des interventions de sevrage sp cialis es destin es des sous groupes particuliers Dans la plupart des pays on observera deux principaux groupes cibles qui se chevaucheront dans une certaine mesure Groupe cible I Personnes qui planifient ou soutiennent les mesures et programmes antitabac Les cibles du groupe I auront besoin d une ducation en mati re de processus et strat gies antitabac et comprennent les responsables officiels des minist res concern s comme la sant les finances l agriculture et l ducation aux niveaux central des tats des provinces et des districts les principaux responsables des associations d enseignants de jeunes d employeurs de salari s et des groupes communautaires les professions juridiques les professions de sant les repr sentants des m dias Groupe cible II Personnes impliqu es dans des activit s individuelles ou communautaires de pr vention et de sevrage tabagique Les cibles du groupe II auront besoin d une ducation concernant les risques du tabagisme
375. les tats Unis d Am rique de telles politiques permettent de r duire la consommation de tabac de 4 10 e Avertissements en vidence au Canada la moiti des fumeurs d sireux de cesser de fumer ou de r duire leur consommation sont motiv s par les avertissements figurant sur les paquets de cigarettes e Campagnes d information et de sensibilisation en r gle g n rale d apr s les donn es existantes on estime que la conscience des dangers du tabagisme est assez peu d velopp e dans les pays revenus faibles et moyens e Programmes de sevrage dans de nombreux pays le co t d une journ e de traitement de substitution nicotinique TSN est peu pr s le m me que celui de la consommation journali re de tabac Accro tre le recours aux TSN pourrait amener 6 millions de fumeurs suppl mentaires cesser de fumer et viter 1 million de d c s pr matur s 1750 Figure 1 L interdiction globale de la publicit r duit la 1700 Interdiction consommation de cigarettes 1650 Tendances de la consommation de 1600 cigarettes pond r e par habitant dans les pays interdiction globale en comparaison avec les pays sans interdiction 102 pays 1550 Pas d interdiction 1500 Source Banque mondiale 7 1450 Ann e 1981 S S S S lt S N w v S 2 v v 3 S S s S n S 0 LES BASES SCIENTIFIQUES DES INTERVENTIONS
376. les collections en ligne des documents de l industrie Il traite entre autres de l histoire de ces documents de la fa on de les explorer en ligne avec des exemples et propose une importante liste de ressources en ligne notamment des publications tablies sur la base des documents des sources d information en ligne et des articles et rapports concernant divers aspects de la lutte antitabac Autres publications portant sur l exploration de la base de donn es documentaire Searching tobacco industry documents information and hints In Hammond R Rowell A Trust us weye the tobacco industry Campaign for Tobacco Free Kids USA Action on Smoking and Health UK mai 2001 http www ash org uk html conduct html trustus html _Tocs14752798 Searching tobacco industry documents basic information steps and hints In Tobacco Fact Sheets 11th World Conference on Tobacco or Health URL http tobaccofreekids org campaign global docs searching pdf The tobacco industry documents What they are what they tell us and how to search them A practical manual Organisation mondiale de la Sant Bureau r gional de la M diterran e orientale Le Caire 2002 Glantz Stanton A et al eds The Cigarette Papers Berkeley University of California Press 1996 http ark cdlib org ark 13030 ft8489p25j Balbach ED Gasior R and Barbeau E Tobacco Industry Documents Comparing Depository and Internet Searching Tobacco Con
377. les de lutte antitabac et d en assurer la permanence particuli rement dans les pays en d veloppement et en transition pour leur permettre de tenir leurs principaux engagements au titre de la CCLAT OMS et de mettre en uvre les politiques et programmes qui en rel vent La communaut mondiale a aujourd hui la possibilit d agir tant au niveau des pays qu au niveau international Gr ce l lan cr par ce trait international elle est en mesure de progresser globalement l encontre de l industrie du tabac Avec la conclusion de la CCLAT OMS la lutte globale contre le tabac a t de fait red finie Dans le pass la mise en uvre de strat gies globales antitabac reposait avant tout sur des actions nationales et locales La reconnaissance du fait que m me les meilleurs r gimes nationaux de lutte antitabac peuvent tre compromis par des facteurs transfronti res a rendu imp rative l application de mesures au niveau mondial comme celles de la CCLAT OMS Les pays qui chercheront dans l avenir mettre en uvre des strat gies globales de lutte antitabac devront adopter les dispositions de la CCLAT OMS en compl ment de leurs mesures nationales et locales Par cons quent afin de porter au maximum utilisation de la CCLAT OMS en tant qu instrument de sant publique il convient d en faire une r alit au niveau des pays en lemployant comme compl ment et non comme substitut aux actions qui doivent y tre men es Les
378. lever et les statistiques essentielles et les conserver devant soi tout au long de l interview Les consulter pour rester dans le fil de l entretien e viter les silences prolong s La radio n admet pas les silences prolong s Pr parer l entretien permet d viter de tels silences radio e Enoncer distinctement Parler directement au micro une distance de 5 8 cm Prendre garde tout bruit intempestif en articulant clairement chaque mot viter de forcer les p et de siffler les s e Employer son temps efficacement Certaines interviews radiodiffus es peuvent se mener par t l phone ce qui permet de gagner du temps tout en vitant de se d placer jusqu au studio tablir au pr alable si cette solution convient L ACTION DANS LES MEDIAS Encadr 4 Conseils pour les interviews avec la presse crite e Se pr parer l entretien Se renseigner pourquoi vous a t on personnellement sollicit e et qui sera l interlocuteur Relire toute information contextuelle et tout article de presse ayant un rapport possible avec cette demande d interview Tenir des documents crits la disposition du journaliste afin qu il puisse v rifier les donn es et les chiffres voqu s e Organiser son environnement Si l entretien doit se d rouler dans vos locaux vacuez de votre bureau tout l ment superflu et ne conserver que les documents utiles Tout mat riel sensible devra rester hors de vue Une autre personne
379. licit la promotion et le parrainage des cigarettes e avertissements sanitaires mention des contenus en goudrons et nicotine e espaces publics lieux de travail et transports sans fum e e programmes d information publique et d ducation scolaire Mesures portant sur l offre e politiques agricoles diversification des cultures abolition des subventions etc e politiques commerciales et contrebande e restrictions sur l acc s des jeunes au tabac e r glementation des produits Autorisation des litiges e autorisation des actions collectives class actions dans les poursuites en mati re de tabagisme e autorisation des poursuites d int r t public e suppression des co ts des poursuites en mati re de lutte antitabac Sources Assembl e mondiale de la Sant WHA39 14 4 R solution WHA56 1 Convention cadre de l OMS pour la lutte antitabac 5 1 L Initiative de POMS pour un monde sans tabac a publi un document propos du r le des litiges dans la lutte antitabac Towards health with justice Litigation and public inquiries as tools for tobacco control Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2002 http wwwwho int tobacco en MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES INFLUENCER LE LEGISLATEUR Les pays sont de plus en plus nombreux appliquer des l gislations antitabac strictes Pourtant quel que soit le succ s des mesures l gislatives prises par exemple au Canada et en Afr
380. lique Maintenir un fort soutien public Application de la l gislation non des dangers du tabagisme et politique la l gislation non fumeurs sup rieure 80 passif et obtenir un soutien aux fumeurs approbation par le espaces non fumeurs dans la gouvernement d une l gislation communaut les r sidences et r glements non fumeurs es v hicules Activit s Constituer une quipe pr voir Rencontrer les m dias locaux tablir et mettre en uvre les es co ts et les sources de financement Recruter des champions des espaces sans fum e tablir des plans de sensibilisation de communication et d application Lancer des programmes d ducation du public pour obtenir son soutien agir aupr s des coles et entreprises ocales pour mettre en place des politiques non fumeurs volontaires laborer un projet de l gislation pour insister sur les probl mes de la fum e secondaire et obtenir leur soutien Tenir des consultations publiques et des r unions avec les hommes politiques R unions avec les entreprises locales pour les persuader de mettre en place des lieux de travail sans fum e proc duresd application Agir aupr s des entreprises pour assurer l application de la nouvelle l gislation non fumeurs duquer les parents et soignants quant aux nouvelles politiques non fumeurs S assurer du soutien public et du respect des r gles C l brer les r alisations 171 172 CHOIX ET
381. lique de Cor e la R publique de Moldova la Tha lande voir Encadr 6 106 et la Turquie Le FMI est parvenu ce r sultat en exigeant comme condition pr alable l attribution de ses pr ts la privatisation des monopoles d tat sur les tabacs z DES CHANGEMENTS POLITIQUES ET CONOMIQUES QUI FAVORISENT L EXPANSION DE L INDUSTRIE Le d clin et la privatisation des anciens monopoles d tat sur les tabacs dans les ann es 1980 en Asie par exemple ainsi que l ouverture de march s pr c demment prot g s par des murailles id ologiques par exemple ceux des anciens pays conomie centralement planifi e offrent aux multinationales du tabac l occasion de relancer leurs ventes et d largir leurs bases de march Pour viter les taxes importation et r duire les co ts de production et de transport les grands cigarettiers sont en train de transf rer leurs usines vers des pays o la r glementation sur le tabac est moins contraignante La recherche montre que la p riode cons cutive la privatisation qui coincide en g n ral avec l arriv e des multinationales est habituellement suivie d une augmentation de la consommation de cigarettes qui son tour am ne avec le temps un accroissement de la morbidit et de la mortalit dans les pays concern s 703 104 LA CR ATION DE NOUVEAUX MARCH S LES STRAT GIES DE L INDUSTRIE DANS QUELQUES PAYS Apr s la chute des r gimes conomie centralem
382. lle Colonne de Saisie M9 Code ID du technicien OOO M10 Code ID pour la pression art rielle OO M11 Largeur du brassard Petit Normal Large O Mesure 1 Pression art rielle systolique Pression art rielle diastolique Systolique Diastolique OOO OOO Mesure 2 Pression art rielle systolique Pression art rielle diastolique Systolique Diastolique OOO OOO Mesure 3 Pression art rielle systolique Pression art rielle diastolique Systolique Diastolique OOO OOO M15 Au cours des deux derni re semaines avez vous suivi un traitement prescrit par un professionnel de la sant pour une tension art rielle lev e Oui Non O QUESTIONS SELECTIONNEES ELARGIES M16 Tour de la hanche en centim tres 000 0 Rythme cardiaque Indiquez si un appareil automatique de pression art rielle est utilis M 17a Mesure 1 Mesure 2 Battements par minute Battements par minute OOO Mesure 3 Battements par minute Si Oui Sauter Tour de taille GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Num ro d identification du r pondant Step 3 Mesures Biochimiques Glyc mie Colonne de Saisie B1 Au cours des 12 derni res heures avez vous bu ou mang quelque chose except de l eau O B2
383. loy es par l industrie du tabac pour en maintenir la consommation un niveau lev Puis on passe en revue les l ments scientifiques la base des interventions efficaces en mati re de lutte antitabac avant de pr senter la Convention cadre de l OMS pour la lutte antitabac solution politico juridique l pid mie de tabagisme La seconde partie est consacr e aux capacit s fondamentalement qu il faudra r unir pour mettre les pays en mesure de s attaquer avec succ s cette pid mie S appuyant sur les premiers succ s enregistr s dans diff rents domaines de la lutte antitabac par XXVII INTRODUCTION des pays d velopp s ou en d veloppement et sur les enseignements tirer des soci t s qui ont pris la t te du combat dans ce domaine les diff rents chapitres de cette section pr sentent des avis et suggestions visant permettre aux tats Membres de mettre en pratique les th ories de la lutte antitabac En premier lieu vient l laboration d un plan d action national base de toute lutte antitabac efficace au niveau des pays On d veloppe ensuite certains aspects importants de la construction de capacit s nationales tels que la mise en place d infrastructures de lutte antitabac performantes destin es au programme national de lutte antitabac la formation et l enseignement la sensibilisation acquise par une communication efficace et les interventions dans les m dias la planification d activit s a
384. lupart des pays notamment dans le monde en d veloppement ne disposeront sans doute pas de sommes aussi consid rables Toutefois si les ressources le permettent le personnel du programme devra envisager d utiliser strat giquement les m dias payants pour communiquer au public les messages antitabac les plus importants L emploi de la publicit payante des communiqu s d int r t public et des communiqu s de presse dans les m dias crits radiot l vis s et lectroniques est de nature renforcer les campagnes de communication antitabac CR ER DES MAT RIELS POUR LES M DIAS Au cours de manifestations importantes comme le lancement d un programme il est conseill d investir dans un jeu de documents destin s aux m dias donnant ces professionnels les informations crites essentielles concernant le sujet trait Pr senter sous une forme pratique les principaux l ments et messages facilite le travail des journalistes et pourra peut tre renforcer la probabilit d une couverture m diatique Dans les officines de relations publiques il est souvent question de kits presse et parfois de kits m dias Les informations y sont regroup es de fa on uniforme et les supports sont con us de mani re en faciliter au maximum l acc s et l utilisation Le kit presse comportera en g n ral un communiqu de base appuy par diff rents documents plus d taill s Dispos es par ordre de priorit ces inform
385. lutions globales et nationales un probl me qui transcende les fronti res les cultures les soci t s et les distinctions socio conomiques Dr Gro Harlem Brundtland Directeur g n ral m rite Organisation mondiale de la Sant LA CONVENTION CADRE DE L OMS POUR LA LUTTE ANTITABAC CELAT OMs MONDIALISATION ET DROIT INTERNATIONAL La mondialisation est le flux des informations des biens des capitaux et des personnes qui franchissent les fronti res politiques et g ographiques z En tant que dynamique conduisant les pays une plus grande interd pendance conomique politique et sociale la mondialisation comporte des implications importantes pour la sant des populations dans le monde Par exemple l pid mie de syndrome respiratoire aigu s v re SRAS a mis en vidence le r le des transports internationaux dans la vitesse de propagation mondiale dune maladie infectieuse Mais la mondialisation offre galement de vastes perspectives la pr vention et la lutte contre les maladies La protection de la sant publique a t longtemps consid r e comme relevant de la responsabilit nationale 2 Cependant en raison de la mondialisation de nombreux aspects de la sant ne se limitent plus aux fronti res g ographiques des tats souverains et ne peuvent plus tre r solues par les seules politiques nationales 3 A mesure que les sph res nationale et internationale de la politique de sant s
386. m tres de base du programme local antitabac superviser des s minaires de formation sur la construction de capacit s tous les niveaux de l administration locale o doit tre cr un programme antitabac Ces s minaires r uniront dans chaque r gion les coordinateurs officiels des Etats r gions et provinces ou leurs quivalents selon l organisation administrative du pays et certains des membres du personnel Les responsables locaux de la sant ne feront peut tre pas toujours preuve d enthousiasme pour mettre en place un programme antitabac S il ne s agit pas l d une priorit pour une collectivit donn e le PNAT devra tudier les autres choix possibles Le r le de coordinateur pourra int resser dans cette r gion une institution de recherche ou une ONG Le PNAT devrait alors les soutenir et les aider en ce sens Ce processus consistant s assurer de l engagement de chaque niveau successif de l administration sera r p t jusqu atteindre l chelon le plus local des collectivit s chaque niveau un coordinateur sera nomm et form et une version locale du programme sera tablie Chaque coordinateur ou point focal antitabac local sera charg d amorcer le processus au niveau imm diatement inf rieur Il s agira donc d instaurer un syst me en cascade assez semblable l effet papillon afin de d multiplier le nombre des personnes d sign es pour mener la lutte antitabac dans le pays Ce sys
387. mation afin de transmettre aux responsables politiques des renseignements fiables leur permettant d agir e assurer que les donn es existantes soient utilis es de fa on optimale par exemple en les mettant en commun et en les r examinant L insuffisance des ressources Etroitement li e la faiblesse de la volont politique l insuffisance des ressources affect es la lutte antitabac est largement li e une affectation d termin e par la perception d autres priorit s de sant publique Il s agit l d un aspect critique notamment dans les pays en d veloppement qui ne disposent en tout et pour tout que de moyens limit s La mobilisation des ressources doit donc figurer en bonne place dans le plan d action sans oublier que la lutte antitabac peut faire appel des financements publics novateurs par exemple des taxes affect es Il existe en outre des fonds externes subventions bilat rales et multilat rales ou issues d institutions philanthropiques etc il conviendra de les rechercher de les identifier et de les utiliser On peut r aliser des gains d efficience consid rables en int grant enti rement les activit s antitabac aux services nationaux de sant publique L inefficacit des politiques antitabac Certains gouvernements adoptent par souci de compromis des politiques antitabac frileuses dans la conviction erron e qu une politique plus vigoureuse risquerait d entra ner des r percussions
388. maximal associer diff rents canaux En ce cas d finir quel sera le canal principal et lesquels viendront en soutien Prendre en compte le rapport co t r sultats du canal Mat riels Les mat riels sont les outils de communication qui v hiculent le message au public cible Ils peuvent se pr senter sous diff rentes formes mat riels imprim s tels que brochures et affiches cassettes vid o communiqu s de presse et mat riels destination du Web Pour choisir les mat riels e D terminer s il existe des mat riels utilisables ou adaptables Si Pon envisage d employer des mat riels existants prendre contact avec le producteur initial afin de v rifier comment les messages ont t labor s si les mat riels ont t test s comment ils ont t employ s et par qui et Ds L s ils se sont montr s efficaces On demandera l autorisation d utiliser ces mat riels ce point sera plus important encore si l on emploie des mat riels soumis droits d auteur ou copyright lt COMMUNIQUER ET SENSIBILISER POUR ATTEINDRE LA MASSE CRITIQUE e Au cas o le besoin de nouveaux mat riels se ferait sentir la production sera guid e par la complexit la tonalit le style et l objectif du message les pr f rences de communication du public cible la nature des canaux par lesquels les mat riels seront diffus s et les co ts et les ressources disponibles Encadr 3 Le 3
389. ments que celle ci avait produits et produisait toujours au cours de la proc dure furent rendus publics confi s un d p t documentaire au Minnesota et au Royaume Uni et publi s sur des sites Web aux frais de l industrie Une exception cela ayant son si ge au Royaume Uni BAT n a pas l obligation de publier ses documents sur l Internet mais seulement de les remettre au d p t de Guildford en revanche la filiale de BAT aux tats Unis d Am rique Brown amp Williamson est soumise aux m mes injonctions judiciaires que les autres entreprises tablies dans ce pays 4 Cette documentation sera assur e par l industrie du tabac jusqu en 2008 et plusieurs initiatives sont en cours pour faire en sorte que son caract re public soit maintenu apr s cette date et que se poursuivent les analyses universitaires s y rapportant 5 17 L INDUSTRIE DU TABAC Les strat gies mondiales de l industrie du tabac Les multinationales du tabac usent de leur consid rable influence conomique et politique pour cr er un climat favorable au maintien de la consommation de tabac essentiellement en faisant obstacle l laboration de l gislations nationales antitabac On d crira ci dessous quelques unes de ces tactiques et strat gies Si elles sont pr sent es ici une une il est noter que le plus souvent les cigarettiers adoptent concomitamment deux ou plusieurs de ces d marches qui produisent souvent des effets de
390. mines the International Organization for Standardization ISO standards for tobacco and tobacco products Tobacco Control 2001 10 96 104 29 Stinnett A The Tobacco Industry vs the World Health Organization National Health Law Program Washington DC 2000 http www healthlaw org pubs 200008tobacco html 30 Mongoven C Biscoe amp Duchin Destroying tobacco control activism from the inside Tobacco Control 2002 11 2 112 118 31 Francey N Chapman S Operation Berkshire the international tobacco companies conspiracy British Medical Journal 2000 321 7257 371 374 32 Neuman M Bitton A Glantz S Tobacco industry strategies for influencing European Community tobacco advertising legislation Lancet 2002 359 9314 1323 1330 33 R Marcotullio Regarding World Health Organization Note 17 mars 1986 Bates No 505745424 http www rjrtdocs com 34 Philip Morris Government affairs objectives 7 janvier 1982 Bates No 2023200348 0355 http www pmdocs com getallimg asp if avp id amp DOCID 2023200348 0355 35 Whist A Memo to Board of Directors Philip Morris International Corporate Affairs 17 d cembre 1986 Bates No 2025431401 1406 http www pmdocs com getallimg asp DOCI D 2025431401 1406 36 Campaign for Tobacco Free Kids Action on Smoking and Health UK Trust us Were the Tobacco Industry Royaume Uni ASH UK avril 2001 37 Anon Marketing Dept Millbank Analysis of price and
391. mmation Une augmentation de 10 du prix des cigarettes dans le monde r duirait la consommation hauteur de 5 dans les pays hauts revenus et de 8 dans les pays revenus faibles et moyens Les pays revenus faibles et moyens sont les plus r actifs aux hausses de prix 1 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC amp gt retenir L augmentation des prix du tabac et des produits du tabac est elle seule la mesure la plus efficace pour r duire la consommation Pourtant les gouvernements sont souvent r ticents augmenter les taxes sur Le tabac et les produits du tabac dans la conviction erron e qu agir ainsi conduirait une baisse de leurs recettes Or l exp rience prouve que la hausse des taxes sur les cigarettes ne r duit pas les recettes fiscales moyen et long terme En fait une hausse des taxes qui accro trait de 10 le prix des cigarettes dans le monde se traduirait par un accroissement des recettes d environ 7 en moyenne 2 En Chine une hausse des taxes sur les cigarettes de 10 r duirait la consommation de 5 et augmenterait les recettes de 5 ce qui suffirait financer un paquet de services de sant essentiels pour un tiers des 100 millions de Chinois les plus pauvres 3 Palaos a r cemment r instaur sa hausse de taxation sur les cigarettes apr s avoir constat que la pr c dente baisse avait abouti une forte r duction des recettes de l tat 4 Le Tableau 1 montre les e
392. mmation pass e seront capitales en combinant les r ponses sur l usage actuel et l usage pass on pourra reconstituer la pr valence de toutes les grandes cat gories de profils tabagiques 2 6a Consommez vous actuellement du tabac non fum sous forme de tabac priser de tabac m cher de feuilles de b tel 6b Si oui en consommez vous quotidiennement 7 En moyenne combien de fois par jour prenez vous diff rents types de produits Le tabac tant consomm sous de multiples formes il est essentiel d tablir l usage du tabac sans fum e notamment dans les r gions o il est pr f r Pusage par la fum e Dans certains pays d Afrique et de M diterran e orientale les usages tabagiques tels que la chique les pipes eau le narghil ou la chicha sont souvent plus fr quents que la fum e de cigarettes La mise en uvre de l approche STEPS au niveau des pays L approche STEPS a pour but ultime d augmenter la capacit des pays d velopper une infrastructure durable pour la surveillance des maladies non transmissibles 3 cette fin il est n cessaire d tablir des alliances aux niveaux mondial r gional et national voir GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Figure 2 Le Si ge de POMS assure la coordination mondiale de l approche STEPS entre les R gions de l Organisation En collaboration avec les Bureaux r gionaux de POMS le Si ge forme en outre les points focaux STEPS aux nivea
393. mmunication verbale et crite e l aptitude g rer les t ches quotidiennes n cessaires au fonctionnement d un programme national en veillant l organisation et aux r sultats e l aptitude interagir efficacement avec d autres personnes et tisser des partenariats et des alliances en vue d largir le r seau antitabac dans le pays e l aptitude bien travailler sous pression et notamment face aux pressions ouvertes ou discr tes des cigarettiers et de leurs amis e l aptitude tirer le meilleur parti possible des ressources compte tenu des maigres budgets g n ralement allou s aux minist res de la sant e l aptitude interpr ter dans sa globalit le contexte politique de la lutte antitabac et dialoguer avec les responsables politiques de fa on ferme et convaincante Les autres qualifications d pendront de la situation particuli re de chaque pays Certaines comp tences techniques en mati re de lutte antitabac sont souhaitables mais ne devraient pas constituer un crit re unique ou dominant Les experts ne font pas toujours les meilleurs dirigeants En revanche la capacit de bien g rer les circonvolutions d un programme national ainsi qu un engagement sans faille en faveur de la lutte antitabac devraient figurer en t te de liste Recrutement de l quipe de lutte antitabac Selon l tendue du pays et sa population le coordinateur du PNAT devra peut tre s adjoindre d autres personnes En th
394. mp tences ci dessus Il serait donc pr f rable si elles le d sirent d largir leurs comp tences ce domaine pour leur permettre d y travailler plut t que de former des d butants complets On pourra rencontrer des talents en mati re de recherche et d valuation dans les instituts et universit s des experts de la mod lisation conomique dans les sph res gouvernementales et les universit s des juristes dans les universit s et les professions Encadr 3 Qui a besoin de quelles comp tences Jeunes Adultes Groupes Enseignants Personnel Consul Planifica D cideurs commu de sant tations teurs des politiques nautaires antitabac programmes R sister la pres sion du tabagisme 4 v v v v v v Sevrage et absti nence tabagiques v v v v v v v Conseil au sevrage mg 7 7 v Collecte de donn es sur le tabagisme v VA v Analyse de donn es Z Z Planification 7 7 VA d interventions communautaires Suivi et valuation 4 VF des interventions Diffusion de linfor 7 wf v mation Analyses conomi ques pour d finir v les prix Campagnes m dias Production de mat riels ducatifs Cr ation de parte nariats v Elaboration de politiques FES ROIS S STS ellos lt S SS SAAS FORMATION ET EDUCATION juridiques des d cideurs politiques dans les instances gouvernementales des experts du lobbying et de la cr ation de partenariats d
395. n e M dias et interviews Exercice Interviews fictives sur les questions de lutte antitabac Expos s e Soci t civile et lutte antitabac e Lamobilisation sociale en faveur de la lutte antitabac Projection vid o Interviews fictives des participants Expos s e Les programmes nationaux antitabac questions de structures m canismes de coordination autonomie durable e Exp riences dans une municipalit et 3 Etats Expos s e Le programme du s minaire en tant que mod le pour d autres s minaires nationaux e Epid miologie et lutte antitabac Autres activit s ducatives La lutte contre le tabac et autres facteurs de risque tablissements de sant et lieux de travail e l arr t du tabac chez les professionnels de la sant Expos s e La l gislation br silienne Partenariats avec d autres secteurs du minist re Mesures conomiques Pr sentation d une municipalit L laboration d un syst me d valuation pour la lutte antitabac l valuation de la lutte antitabac Expos La planification Exercice Comment pr parer des propositions de financement de la lutte antitabac en fonction des principaux probl mes affronter dans le pays Expos Comment explorer les documents de l industrie du tabac Cl ture Les participants re oivent sur CD ROM les d tails et les expos s du s minaire 117 FORMATION ET EDUCATION S minaire parrain par l OMS sur la planificat
396. n d un plan d action national et la mise en place des infrastructures et des comp tences correspondantes constituent des tapes absolument indispensables pour parvenir enrayer l pid mie de tabagisme Le plan d action national contre le tabagisme est un document qui d crit pr cis ment les buts et objectifs du pays en la mati re dans le cadre de ses priorit s sanitaires les strat gies et activit s requises pour atteindre ces buts et objectifs les ressources que le gouvernement est pr t y consacrer les organes charg s de chacune des activit s et Les m canismes de suivi Il s agit en fait d un itin raire fl ch qui r sume comment le pays entend contenir l pid mie de tabagisme avec un calendrier et des ch ances Ce chapitre r sume le processus d laboration du plan d action national CHOISIR LES ARCHITECTES L TABLISSEMENT D UN ORGANE NATIONAL DE COORDINATION La construction de capacit s institutionnelles est essentielle la durabilit de l action antitabac dans le long terme Elle est tout aussi essentielle l laboration dun plan d action global et adapt comme au succ s de sa mise en uvre D signation d un point focal national antitabac Le minist re de la sant est a priori l organisme gouvernemental le mieux m me de conduire le renforcement des capacit s antitabac Dans la pratique le premier pas de la construction d une capacit institutionnelle consiste d signer o
397. n de capacit s constitue un processus de transformation mais tout changement significatif ne pourra tre qu endog ne Ce manuel met en commun les enseignements tir s de pays du monde entier et cite de nombreux exemples on en attend qu il assiste et inspire les professionnels de la sant et autres au sein des institutions des diff rents pays pour relever le d fi qui consiste r duire la consommation de tabac et son cort ge de mortalit et de morbidit GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC R f rences 1 Da Costa e Silva V Nikogossian H Convenio Marco de la OMS para el control del tabaco la globalizaci n de la salud publica La Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac la mondialisation de la sant publique Prevenci n del Tabaquismo Pr vention du tabagisme 2003 5 2 71 75 2 Conseil conomique et social ECOSOC United Nations system to support capacity building New York 2002 E 2002 58 3 Browne S d Developing capacity through technical cooperation country experiences Londres Earthscan 2002 4 Fukuda Parr S Lopes C Malik K ds Capacity for development new solutions to old problems Londres Earthscan 2002 5 Initiative pour un monde sans tabac Bureau r gional OMS de l Europe TFI EURO Cross country profile Gen ve Organisation mondiale de la Sant http data euro who int tobacco voir aussi WHO European country profiles on tobacco control Cope
398. n de ce type induirait inexorablement des distorsions dans les priorit s de sant publique 88 Le parrainage de la Formule 1 et autres manifestations sportives internationales offre aux entreprises du tabac l occasion de contourner les interdictions de publicit en permettant leurs logos d appara tre sur Les crans de t l vision et dans la presse en d pit de ces interdictions Pour viter ces situations il conviendrait d interdire aux cigarettiers de parrainer des manifestations sportives ou autres de m me que toute autre forme de promotion Changer de noms et am liorer l image d entreprise des industries du tabac Depuis la divulgation publique de leurs documents les multinationales du tabac ont adopt une nouvelle strat gie de relations publiques fond e sur l affirmation que s ouvrait une nouvelle re de comportement thique Or aucune action d envergure n est venue confirmer cette intention de l industrie les partisans de la lutte antitabac et les chercheurs en ont conclu que l amende honorable de la nouvelle industrie du tabac n tait qu une fiction 36 89 90 recouvrant une strat gie de relations publiques en trompe l il visant repl trer les d g ts provoqu s par la publication des documents internes de l industrie GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC La nouvelle initiative de BAT son programme de Responsabilit sociale d entreprise ou CSR le dialogue des parties et son ra
399. n et l acc s l information du public quant aux caract ristiques d pendog nes du tabac aux risques 4 On trouvera des exemples des avertissements exig s au Br sil et au Canada sur http www anvisa gov br divulga noticias o40601_1 htm Br sil et http www hc sc gc ca francais media photos tabac_ etiquetage index htm Canada lt LA CONVENTION CADRE DE LOMS POUR LA LUTTE ANTITABAC CELAT OMs pour la sant de la consommation de tabac et de l exposition la fum e de tabac aux avantages du sevrage tabagique et aux agissements de l industrie du tabac Publicit en faveur du tabac promotion et parrainage Article 13 La CCLAT OMS dit que chaque Partie dans le respect de sa constitution ou de ses principes constitutionnels instaure une interdiction globale de toute publicit en faveur du tabac et de toute promotion et de tout parrainage du tabac dans les cing ann es suivant l entr e en vigueur de la Convention pour cette Partie C est l une pi ce ma tresse de tout programme base factuelle Les Parties que leur constitution ou leurs principes constitutionnels emp chent d dicter une interdiction globale doivent instaurer toute une s rie de restrictions toute publicit en faveur du tabac et toute promotion et tout parrainage du tabac 31 Mesures visant r duire la demande en rapport avec la d pendance l gard du tabac et le sevrage tabagique Article 14 Les mesures vi
400. n sur le tabac INFOTAB tait un groupement financ par l industrie INFOTAB a coordonn une entreprise de lobbying dans 38 pays o le tabac rev t une certaine importance conomique en intervenant a travers les entreprises membres les associations nationales du tabac et le n goce Je coordonne actuellement une initiative semblable par l interm diaire de la Chambre de commerce internationale Ces activit s ont pour but d amener les d l gu s a l Assembl e mondiale de la Sant s opposer aux recommandations antitabac les plus extr mes 33 Aux tats Unis d Am rique l industrie souhaitait tablir de meilleurs canaux de communication entre le bureau de Washington et les contributions d entreprise afin que ces contributions servent davantage les objectifs politiques de l entreprise 34 Ces deux tactiques ont t largies au reste du monde Dans les pays membres du GCC Conseil de coop ration du Golfe nous avons tabli un large r seau de sources d informations et de ressources gr ce auxquelles faire pression sur les responsables appropri s 35 Philip Morris s est acquis une position de choix la Chambre de commerce des Philippines Nous avons contribu au grand succ s de la visite de la pr sidente Aquino aux USA Des membres de Philip Morris International occupent d sormais des postes cl s dans toute une s rie d organisations internationales qui pourront nous aider dans les ann es
401. nal Demander au r dacteur en chef les prescriptions en la mati re La libre opinion tiendra le plus souvent en 500 800 mots e Employer si possible des donn es locales Les donn es et sujets d origine locale garantissent que le message communiquer retiendra efficacement l attention des lecteurs tout en renfor ant ses chances de publication e Choisir l auteur avec soin Le nom de la personne qui appara tra en tant qu auteur de la libre opinion est de la plus haute importance Une personnalit minente dont la cr dibilit l gard du message ne saurait tre mise en doute peut d cider le r dacteur en chef de publier la libre opinion e Relancer Quelques jours apr s l envoi du document t l phoner au r dacteur en chef pour lui demander sil en envisage la publication GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Q lt Encadr 8 Le courrier des lecteurs La plupart des journaux r servent aujourd hui une pleine page au courrier des lecteurs Nombre d entre eux publient m me des lettres lectroniques ce qui facilite les contributions des individus et organisations Cette rubrique des journaux peut donc constituer un moyen strat gique de communiquer des messages contre le tabagisme e Choisir son moment Tout comme la libre opinion le courrier des lecteurs doit correspondre dans le temps avec des informations sujets chroniques ou lettres de parution r cente Susciter un d bat public Le courrier des l
402. naut a r pondre globalement la lutte antitabac Source Asian Pacific Partners for Empowerment and Leadership APPEAL http www appealforcommunities org La n cessit de construire des capacit s nationales de lutte antitabac En d pit des preuves accablantes de la gravit de l pid mie de tabagisme de nombreux pays manquent encore des infrastructures des ressources et de la volont politique n cessaires la conduite d un programme national antitabac de base Peu de gouvernements disposent d agents travaillant plein temps la lutte antitabac Bon nombre de pays n ont toujours pas de plan d action national contre l pid mie de tabagisme Bien souvent le climat politique n est pas encore favorable la lutte antitabac tandis dans les pays ayant adopt des politiques et des lois ce sont souvent les moyens d application qui ne suivent pas l laboration des politiques compromettant l efficacit de ces mesures Ainsi parmi les 51 Etats Membres que compte la R gion Europe de POMS seuls 27 disposent d un plan national de lutte antitabac et 32 d un organe national de coordination antitabac 5 Dans la R gion M diterran e orientale de POMS parmi les Etats Membres qui publient des donn es un quart 25 sont d pourvus de comit intersectoriel antitabac pr s de la moiti 45 ne poss dent aucun plan national antitabac et pr s de 90 citent le manque de ressources humaines et financi res comme premier
403. nces payantes ou missions sp cifiques peuvent toucher le public cible au moment o il est le plus r ceptif Les annonces payantes peuvent tre assez peu co teuses Co ts de production des annonces peu lev s par rapport la TV Les annonces se pr tent la ma trise du message et de son expression Inconv nients Touche des publics cibles plus restreints que la TV Les communiqu s d int r t public sont diffus s peu fr quemment et des heures de faible coute ombre de stations ne proposent que des formats limit s qui peuvent ne pas convenir des messages de sant est difficile au public cible de conserver ou de ransmettre les mat riels T l vision e Publicit s payantes ou communiqu s d int r t public e Informations e Politique g n rale D bats e Emissions dramatiques loisirs ducatifs Touche potentiellement les publics cibles les plus vastes et diversifi s La combinaison de l image et du son provoque l motion et montre les comportements Permet de toucher les publics cibles faibles revenus Les annonces payantes ou missions sp cifiques peuvent toucher le public cible au moment o il est le plus r ceptif Les publicit s se pr tent la ma trise du message et de son expression Possibilit d implication directe du public dans les missions faisant intervenir les t l spectateurs Co t lev de production des publicit s Publicit payante co
404. ndirectes Ces minist res sont en mesure de fournir des renseignements sur la contrebande de tabac et des conseils sur l laboration et la mise en uvre de mesures de lutte contre la contrebande de fournir des informations sur les niveaux actuels et pass s de la fiscalit du tabac ainsi que sur les ventes de tabac et leur produit fiscal dalerter le comit national quant aux man uvres des cigarettiers visant contourner l esprit de la l gislation fiscale antitabac ou exploiter le r gime fiscal favorable r serv certains produits particuliers du tabac Minist res du commerce et de l industrie Ces minist res peuvent proposer des alternatives conomiques la culture du tabac et la fabrication des produits Les autorit s qui d livrent des licences peuvent en outre tre employ es pour interdire la vente aux mineurs Minist re charg de la consommation Il applique la r glementation concernant le marketing du tabac la publicit l emballage et l tiquetage l analyse des produits et diffuse information sur les additifs et ingr dients toxiques du tabac Minist re de l agriculture Il peut faciliter la r orientation des politiques nationales vers une agriculture sans tabac Minist res du commerce ext rieur et des affaires trang res La CCLAT OMS pr voit la coordination internationale des politiques antitabac Ces minist res peuvent en outre analyser la balance des paiement
405. ndra de sensibiliser et de former le personnel afin qu il d tecte rapidement tout probl me ventuel et qu il y rem die aussit t par les r visions n cessaires CINQUI ME TAPE VALUATION DES R SULTATS L valuation des r sultats est essentielle dans toute campagne de marketing social et de communication antitabac afin de v rifier si les objectifs ont t atteints si les connaissances attitudes et pratiques se sont modifi es dans le sens d un style de vie plus favorable la sant et si les politiques ont t infl chies dans le sens du soutien la lutte antitabac Une campagne sans valuation n est qu un gaspillage de temps et de ressources puisqu elle ne pourra pas clairer les volutions futures Le processus d valuation en tablissant l efficacit des diff rentes actions de la campagne vis vis des publics cibles permet d appuyer les initiatives de sensibilisation d apporter de nouvelles am liorations au programme et d orienter les allocations financi res C COMMUNIQUER ET SENSIBILISER POUR ATTEINDRE LA MASSE CRITIQUE Pr parer l valuation l avance On pr parera l valuation des r sultats d s le d but de la campagne ou du projet et non pas la fin Elle devra tre con ue avec autant de soin que la campagne elle m me Pour mesurer les changements accomplis on devra comparer des donn es sur la situation avant et apr s les interventions ce qui implique de rassembler
406. ndustrie du tabac CMalheur aux fraudeurs Sourate 83 Al Mutaffifune L INDUSTRIE DU TABAC INTRODUCTION Plus de 120 soci t s dans le monde fabriquent des produits base de tabac certaines d entre elles sont actionnariat local national ou public Cependant 40 environ du march mondial des cigarettes sont sous le contr le d une poign e de multinationales du tabac z L addition des chiffres d affaires des trois principales multinationales Altria Group Inc anciennement Philip Morris PM British American Tobacco BAT et Japan Tobacco International JTI approche US 100 milliards par an voir Figure 1 ce qui les placerait au 36 rang de tous les pays de la plan te par ordre de PNB 2 Dans le monde entier le but essentiel de l industrie du tabac consiste d gager des profits en vendant des cigarettes Les multinationales sont des entit s conomiques qui appartiennent des actionnaires voir Encadr 1 et Figure 2 Leurs dirigeants ont pour mission d augmenter la valeur des investissements consentis par les actionnaires Ces dirigeants sont pouss s avant tout par la n cessit d am liorer leurs parts de march et leur rentabilit et ils sont r tribu s en fonction de leurs r sultats dans ce domaine Il n est donc pas tonnant que les multinationales soient le principal moteur de promotion du tabac et le principal adversaire de toute mesure efficace contre l pid mie de tabagisme
407. nementales Aux Etats Unis d Am rique par exemple o les contributions aux campagnes lectorales sont du domaine public ces informations permettent aux intervenants de faire pression sur les organes l gislatifs 20 25 En Pologne les dons des entreprises du tabac aux partis politiques sont interdits Cette mesure limine un moyen vident d acheter des soutiens parmi les parlementaires En outre l industrie du tabac utilise ses richesses et son poids politique pour influencer les d cisions politiques et les organes de r gulation au niveau international 26 32 Ces efforts ont habituellement pour but de saper les r glementations sur les produits et les restrictions sur le marketing ainsi que de r pandre une d sinformation de masse et des campagnes de d ni qui minimisent les effets de l usage du tabac sur la sant publique et le progr s social dans les pays en d veloppement Maintenir les prix du tabac un niveau abordable Les entreprises du tabac ont toujours reconnu que les prix des cigarettes sont la variable la plus critique pour influencer les ventes la part de march de la marque et la rentabilit 37 l inverse les hausses de prix essentiellement obtenues par l augmentation de la fiscalit des cigarettes au d tail constituent intervention antitabac la plus efficace 38 Les GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Encadr 2 Propos de cigarettiers e Le Centre international d informatio
408. nementaux les ONG les universit s et instituts de recherche les organisations de marketing social ainsi que les groupes actifs dans les domaines du changement comportemental de la planification valuation du d veloppement de la jeunesse et du changement l gislatif On demandera s entretenir avec leurs d partements charg s de la formation afin de leur d crire les besoins Les formateurs devront poss der une exp rience pratique des mati res qu ils vont enseigner On recherchera ceux qui sont dispos s adapter leurs comp tences un nouveau domaine essentiel mais en s assurant qu ils ne travaillent pas au service de l industrie du tabac On constate souvent que les jeunes s instruisent plus facilement aupr s d autres jeunes Si l on estime que l ge le sexe le niveau d ducation la langue ou l origine g ographique ou culturelle peuvent influencer le processus d apprentissage on s efforcera de rep rer des formateurs appartenant au groupe concern Point de d cision D terminer quels formateurs sont n cessaires o les recruter et s ils ont le profil et la disponibilit pour une formation antitabac La formation de formateurs Former des formateurs est une strat gie utile pour dispenser rapidement une ducation dans un large public notamment lorsqu on l emploie en cascade comme indiqu au Chapitre 6 Les fonds consacr s former des ma tres formateurs seront bien employ s Ces dernie
409. nfrastructures du PNAT et autres r seaux et d tablir un dispositif de suivi et d valuation afin d en mesurer l impact Une strat gie efficace pour largir l acc s aux interventions de sevrage consiste les incorporer d autres services de sant communautaire de base Par exemple les risques de la fum e pendant la grossesse sont bien connus et document s Par des programmes d assistance au sevrage des femmes et de leurs familles pendant et apr s la grossesse on peut offrir aux usagers du tabac des occasions de s arr ter au moment o ils sont le plus r ceptifs aux messages qui les y encouragent ce qui peut s int grer un programme visant les femmes enceintes Cette strat gie s est montr e efficace au Canada o un programme de l Association canadienne de sant publique Question d coute propose une formation sur vid o et un guide destin s aider les professionnels de la sant prodiguer des conseils porteurs aux femmes enceintes Il existe pour d autres groupes sp cifiques des possibilit s similaires d int grer les actions de sevrage aux soins de sant par exemple les personnes convalescentes la suite 170 CHOIX ET PROGRAMMATION DES ACTIONS ANTITABAC d une crise cardiaque ou d une attaque c r brale Amener d autres professionnels de la sant profiter de ces occasions pour d livrer des messages et une assistance au sevrage peut contribuer r duire la consommation de tabac L En
410. nhague Bureau r gional OMS de l Europe 2003 6 Initiative pour un monde sans tabac Bureau r gional OMS de la M diterran e orientale TFI EMRO Regional tobacco control profile Gen ve Organisation mondiale de la Sant http www emro who int tf countryprofile htm Premiere Partie Les fondements theoriques de la lutte antitabac Premiere Partie Les fondements th oriques de la lutte antitabac Le tabac en tant que facteur de risque co ts sanitaires conomiques et sociaux L industrie du tabac strat gies mondiales Les bases scientifiques des interventions antitabac La Convention cadre de l OMS pour la lutte antitabac la solution politique l Le tabac en tant que facteur de risque co ts sanitaires conomiques et sociaux I ne fait aucun doute que le tabac a t con u pour empoisonner et d truire humanit Philip Freneau LE TABAC EN TANT QUE FACTEUR DE RISQUE LA CHARGE DE MORBIDITE L usage actif du tabac Dans de nombreuses r gions du monde le tabagisme est aujourd hui la premi re cause de d c s vitables Dans les pays d velopp s o l pid mie s est r pandue bien plus t t que dans le reste du monde les maladies cardiovasculaires et pulmonaires et les cancers li s au tabac provoquent une part importante du nombre total des d c s et des invalidit s chroniques Dans les pays actuellement en transition pid miologique les maladies chroniques d orig
411. nir les responsables dans leur refus de c der aux avances des cigarettiers e Les professionnels de la sant Les organisations des professions de sant peuvent inclure la lutte antitabac dans leurs programmes afin de soutenir le plan national antitabac e Les professions juridiques Les hommes de loi savent comment amener des changements de l gislation effectifs r diger et amender des textes de lois r agir aux 1 WHO Informal meeting of health professional organizations and tobacco control http www who int tobacco events 30jan_2004 en L LABORATION D UN PLAN D ACTION NATIONAL tentatives des cigarettiers visant a retarder les avanc es l gislatives veiller au respect des lois existantes tudier les moyens d appliquer des lois de port e g n rale par exemple sur la protection des consommateurs les droits de l enfant ou l environnement la lutte antitabac et rechercher les possibilit s de poursuites judiciaires contre l industrie du tabac e Les conomistes Ils peuvent proc der aux analyses conomiques d montrant la rentabilit de la lutte antitabac et les effets conomiques n fastes long terme de usage du tabac e Les entreprises et les syndicats de salari s e Les autres parties prenantes La lutte antitabac concerne galement entre autres les associations de d fense des droits des femmes et des enfants et de pr servation de l environnement les groupes religieux les organisations de con
412. nomiques de l usage du tabac la couverture de la population en termes d acc s l information d appui au sevrage tabagique de pr vention de l initiation et de politiques antitabac Le troisi me type d informations concerne les connaissances opinions croyances et attitudes de la population Les enqu tes d opinion peuvent r v ler de graves failles dans les connaissances Plus encore elles montrent dans quels domaines il convient de faire porter l action publique contre le tabagisme par la sensibilisation et l ducation Par ailleurs l vidence dun soutien public fort des interventions antitabac pr cises est de nature pousser les dirigeants appuyer ces interventions en dictant des lois et ou en adoptant des politiques cette fin Enfin la lutte antitabac pour tre efficace ne saurait se dispenser de savoir surveiller et r v ler les activit s des cigarettiers Dans bien des pays la principale source d informations L LABORATION D UN PLAN D ACTION NATIONAL de ce type est constitu e par les documents internes de l industrie du tabac rendus publics la suite d un litige aux tats Unis d Am rique Chaque pays devra s efforcer de retrouver dans cette masse de documents les l ments qui lui sont sp cifiques et qui peuvent mettre en lumi re les tentatives visant dans le pass faire chouer l action nationale antitabac On pourra y d couvrir des liens entre l industrie et certains dirig
413. ns d utiliser les r sultats de la recherche pour appuyer et promouvoir les interdictions pesant sur le marketing du tabac Le s minaire a permis de former les chercheurs et militants antitabac mieux communiquer les acquis de la recherche aux responsables politiques au public et la soci t civile Dans le m me temps on a pu pr senter aux responsables politiques les l ments disponibles et l exp rience de pays qui appliquent avec succ s des strat gies antitabac CONCLUSION Il y a plus de trente ans que POMS et le Surgeon General du United States Public Health Service ont publi des rapports sur les effets n fastes de usage du tabac pour la sant La tonalit et le contenu de ces rapports se sont modifi s au cours du temps Dans les premiers temps les aspects pid miologiques et biologiques de l usage du tabac devaient faire l objet d un examen critique Les effets d l t res en sont aujourd hui bien connus et les rapports ont commenc s int resser aux cons quences sociales conomiques et culturelles de ces effets et aux mesures prendre pour les r sorber Cependant l immense t che qui consiste ma triser l pid mie de tabagisme exige toujours la plus grande attention et une coop ration mondiale On peut esp rer que la traduction des recherches en politiques et la cr ation de m canismes d change d informations all gera les interrogations initiales de ceux qui commencent peine lutter contr
414. nt Gen ve 5 16 mai 1986 Volume I R solutions et d cisions et liste des participants Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1986 WHA39 1986 REC 1 5 WHA56 1 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac In Cinquante sixi me Assembl e mondiale de la Sant Gen ve 19 28 mai 2003 Volume I R solutions et d cisions et liste des participants Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 WHA56 2003 REC 1 6 Towards health with justice Litigation and public inquiries as tools for tobacco control Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2002 http www who int tobacco en 7 Chantornvong S McCargo D Political economy of tobacco control in Thailand Tobacco Control 2001 10 54 8 Vaughn J Collin J Lee K Case study report global analysis project on the political economy of tobacco control in low and middle income countries Londres London School of Hygiene and Tropical Medicine 2000 9 Vateesatokit P Thai tobacco control development through strategic alliances Development Bulletin 2001 54 63 66 http devnet anu edu au dbs4 htm 10 Chantornvong S McCargo D Political economyof tobacco control in Thailand Tobacco Control 2001 10 48 54 11 Cornelius M Tobacco control The Fiji experience Development Bulletin 2001 54 69 71 http devnet anu edu au dbs4 htm 12 Forster J Wolfson M Youth access to tobacco policies and politics Annual Review of Publi
415. nt contre le tabac actions et r ponses Le tabac reste l une des principales caus es de mortalit dans le monde avec pr s de cinq millions de d c s par an note le Dr Lee Jong wook Directeur g n ral de l OMS La communaut sanitaire joue un r le clef dans l effort mondial engag contre cette pid mie Les professionnels de la sant sont en premi re ligne Ils ont besoin d acqu rir les comp tences requises pour aider les gens s arr ter de fum er et il leur faut donner l exemple en renon ant eux m mes au tabac Si des efforts suppl mentaires ne sont pas faits pour appliquer maintenant les solu tions qui existent quelque dix millions de d c s dus au tabac seront enregistr s chaque ann e d ici 2020 la plupart dans des pays en d veloppement Les professionnels de la sant m decins dentistes pharmaciens infirmi res et autres sont des sources fiables d informations et de conseils et donnent l exemple pour tout ce qui touche la sant Ils sont au contact d un pour centage lev de la population et ils peuvent faire beaucoup pour aider les gens chang er de comportements Des tudes montrent que des conseils m me brefs donn s par des professionnels de la sant peuvent porter les taux d abstinence 30 On a constat que des interventions de sevrage tabagique conduites par des agents infirmiers augmentaient de 50 les chances de s arr ter de fumer Toutefois les r
416. nt avec les m dias des r unions informelles pour Encadr 2 Conseils pour les interviews t l vis es Les porte parole devront tre l aise lors des interviews notamment t l vis es On peut proposer l les conseils pratiques suivants e Demander l avance aux journalistes ce qui sera voqu au cours de l interview t l vis e et les informer des sujets sur lesquels on r pondra ou non Si un e journaliste refuse de fournir cette information on peut toujours refuser l interview e S habiller comme il convient La couleur s impose la t l vision mais mod r ment intense Lignes verticales couleurs douces bijoux simples donnent de l autorit et du s rieux aux interventions Le v tement devra tre confortable Les femmes viteront les jupes courtes et les hommes les chaussettes courtes e Se tenir droit dans son fauteuil Si l on porte un costume ou une veste on s assied sur ses rabats pour viter que le v tement ne remonte sur le cou e Surveiller son langage corporel Par r flexe les journalistes de t l vision hochent la t te au cours des interviews comme pour approuver le locuteur Lors d une interview il risque de se produire un effet d assimilation qui conduit faire de m me on dira non alors que le hochement de t te dira oui e Rester concentr sur l interview viter de se montrer trop familier avec l interviewer ou le plateau Certaines des situations t l visuelles les plus
417. nt d autant plus importantes que ces acteurs jouent un r le central dans avanc e des politiques antitabac Les enqu tes leur propos comporteront les questions habituelles quant leur usage du tabac et leur statut de fumeurs sy ajouteront des questions concernant leurs connaissances des effets du tabagisme sur la sant leur pratique courante et leur savoir faire en mati re de conseil au sevrage de leurs patients Les femmes en age de procr er et les femmes enceintes Les risques suppl mentaires sp cifiques aux femmes enceintes ou en ge de procr er sugg rent d explorer plus en d tail les structures du tabagisme dans ces groupes On pourra inclure des questions concernant la pr valence tabagique dans le suivi de programmes nationaux tels que Pour une grossesse plus s re Le recrutement des chantillons Il existe de nombreuses mani res de constituer des chantillons repr sentatifs de la population Toutes les techniques sont possibles al atoires ou randomis es dans lesquelles tout membre de la population repr sent e est affect d une probabilit bien d finie de figurer dans l chantillon ou empiriques comme dans la m thode des quotas o les individus ne sont pas tir s au sort selon une probabilit pr tablie mais en fonction de leur appartenance un quota habituellement d fini par sexe ge profession et lieu de r sidence La technique employer d pendra des ressources du pays et de s
418. nt de l adolescent Programming for adolescent health and development Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1999 Simantov E Schoen C Klein JD Health compromising behaviors why do adolescents smoke or drink Identifying underlying risk and protective factors Archives of Pediatrics amp Adolescent Medicine 2000 154 10 1025 1033 The Global Youth Tobacco Survey Collaborative Group Tobacco use among youth a cross country comparison Tobacco Control 2002 11 252 270 What in the world works International Consultation on Tobacco and Youth Singapore 28 30 September 1999 Final Report Manille Bureau r gional OMS du Pacifique occidental 2000 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC D Point de d cision D terminer quels mat riels sont essentiels et lesquels sont souhaitables en v rifier la disponibilit et d cider de se les procurer ou non Question 6 Qui peut et doit mener les formations La lutte antitabac fait appel de nombreuses aptitudes et donc de nombreux types de formation Il n y a donc pas de souci avoir au cas o le pays manquerait de formateurs patent s en lutte antitabac La formation peut et doit r unir des personnes et des groupes de toute sorte L utilisation des formateurs existants Le pays comptera presque certainement un certain nombre de formateurs m me s ils ne travaillent pas dans le domaine de la lutte antitabac On contactera donc les services gouver
419. nt en g n ral fabriqu s par des conomistes scientifiques et attach s de presse la solde de l industrie et ne reposent sur aucune preuve Les minist res de la sant et les organisations antitabac devront se tenir pr ts riposter afin de parer cette argumentation de l industrie Les ripostes seront factuelles et fond es sur les meilleures donn es scientifiques disponibles les r f rences en seront d ment attest es et les l ments emprunt s aux sources les plus cr dibles Les mythes les plus couramment entretenus par l industrie sont r sum s PEncadr 1 avec les r ponses y apporter Encadr 1 Mythes courants de la lutte antitabac Mythe 1 Le tabagisme ne concerne que les sont souvent d j d pendants Enfin fumer gens riches et les pays riches impose des contraintes aux non fumeurs Pour R alit Dans la plupart des pays revenus toutes ces raisons le choix de fumer diff re du lev s les hommes fument de moins en moins choix d autres produits de consommation et En revanche ils sont de plus en plus nombreux les gouvernements peuvent consid rer leur fumer dans la plupart des pays revenus moyens intervention comme justifi e et faibles et les femmes fument de plus en plus partout dans le monde l int rieur de chaque pays la consommation de tabac et la charge des maladies li es au tabac sont en g n ral plus fortes dans la population pauvre Mythe 3 Les fumeurs supportent
420. nt une partie de leur temps C est une action men e par des professionnels de la sant qui se sentent concern s et depuis peu par des juristes et consum ristes dans le cadre de leur travail mais titre volontaire et en faible proportion Bien que ce soit l initiative individuelle et non une coalition organis e qui pr side l initiative les r seaux ainsi tablis se sont montr s d une grande efficacit pour inscrire la lutte antitabac l ordre du jour des d bats politiques Pour de tels types d action tout accroissement de ressources se traduirait par d normes b n fices Les ONG disposent de diverses sources de financement notamment de la part des gouvernements des organisations internationales et des entreprises Dans des pays comme l Afrique du Sud l Australie le Royaume Uni ou la Su de par exemple les gouvernements ont mandat des ONG pour proposer des programmes de sevrage ils peuvent m me parfois les financer directement comme dans le cas d Action on Smoking and Health Royaume Uni Il existe en outre nombre d organisations de d veloppement international de fonds fiduciaires et de fondations qui financent les activit s des ONG Tout r cemment Cancer Research Royaume Uni l American Cancer Society et l UICC ont cr un fonds destin soutenir le renforcement des capacit s humaines en mati re de lutte antitabac Les entreprises financent des initiatives collectives pour deux raisons un r el souci
421. ntation contre la fum e secondaire 1993 Environmental Protection Agency des tats Unis d Am rique classe le tabagisme passif en Cat gorie A canc rig ne humain tabli fin ann es Les premi res politiques publiques interdisant de fumer dans les lieux publics prennent 1990 x effet dans plusieurs tats du pays LA RECHERCHE ET L CHANGE D INFORMATIONS EN MATI RE DE LUTTE ANTITABAC ET LA CONVENTION CADRE DE L OMS POUR LA LUTTE ANTITABAC CCLAT OMS La Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac CCLAT OMS propose des orientations concernant la surveillance la recherche et l change d informations en mati re de lutte antitabac Elle encourage les pays s int resser aux points suivants e mettre en place un dispositif national de surveillance pid miologique de la consommation de tabac et tenir 4 jour les indicateurs conomiques et sanitaires permettant de suivre l volution du probl me et les effets de la lutte antitabac o faciliter la surveillance r gionale et mondiale du tabagisme et les changes d informations sur les indicateurs de la lutte antitabac en s effor ant GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC dentreprendre directement ou par l interm diaire des organismes internationaux comp tents des activit s de recherche et d valuation scientifique de promouvoir d appuyer et d encourager la recherche contribuant r duire la consommation de tabac et les dommages
422. ntiment de participer au progr s Les coalitions d ONG La direction du mouvement est g n ralement assur e par un petit nombre d ONG coalis es Ces coalitions pr sentent le grand avantage d viter les doublons d largir le champ g ographique en reliant entre elles des personnes de tout le pays de multiplier les ressources en les partageant et de pr senter un front uni pour le changement Au Canada c est une vaste coalition de plus de 200 organisations regroup es autour d un noyau central de cing organisations sp cialis es qui a anim la campagne De m me en Afrique du Sud la campagne en faveur de la l gislation antitabac a t dirig e par un groupement de trois ONG repr sentant des associations de lutte contre le cancer les maladies cardiaques et le tabagisme qui leur tour ont mobilis des alli s dynamiques pour mener des campagnes ponctuelles Si les avantages des coalitions sont vidents celles ci pr sentent aussi dans la pratique un certain nombre d al as On peut voir surgir des conflits en mati re de financement ou de reconnaissance de l action men e par la coalition qui risquent de susciter jalousies et d fiances Les coalitions consacrent parfois plus de temps leur propre administration qu leurs campagnes leurs membres peuvent reporter sur la coalition toute la charge de la lutte antitabac et donc r duire leur activit autonome cet gard leurs d cisions peuvent tre lentes
423. ntitabac sp cifiques les mesures l gislatives antitabac les interventions conomiques et les initiatives de financement D autres chapitres portent sur les fa ons de pr venir et de combattre les dangereuses pressions exerc es par l industrie du tabac de constituer des partenariats efficaces de suivre et d valuer les progr s accomplis et de partager informations et r sultats de recherches ils ouvrent d int ressantes perspectives pour accro tre la capacit de lutte antitabac Les grandes le ons de la construction de capacit s Les auteurs de ce manuel ont t guid s par les enseignements suivants en mati re de construction de capacit s issus d une longue exp rience dans le domaine du d veloppe ment 3 e Le renforcement de capacit s est un processus endog ne La construction de capacit s lorsqu elle est r ussie n est jamais d abord le fruit de pressions ext rieures mais le r sultat d une autod termination Ce manuel ne vise qu aider les responsables nationaux de la lutte antitabac tablir des programmes d ensemble au niveau de leur pays au d part d un processus que ces responsables auront fa onner et diriger dans le long terme Le processus consistant transformer les capacit s nationales est con u comme un processus organique qui s appuie sur le potentiel existant dans un souci de continuit et de durabilit e Le renforcement de capacit s doit s enraciner dans le contexte
424. nus lev s 161 645 1 347 5 388 746 1160 DALY ann es de vie ajust es sur l incapacit Source Banque mondiale 7 Le produit tant identique ou similaire partout dans le monde l action entreprendre est galement la m me ainsi que les obstacles surmonter Les interventions ont une rentabilit lev e mais diff rente d une r gion l autre e Nombre des interventions telles que les avertissements sur les paquets ou la cr ation de zones non fumeurs ne co tent que la volont politique de les mettre en place Certaines mesures financi res comme la hausse de la taxation ou les sanctions contre la contrebande auront pour cons quence d accroitre les recettes fiscales de l tat tout en r duisant le nombre des jeunes fumeurs et en encourageant les adultes cesser de fumer e Certaines mesures sont co teuses mais restent rentables par exemple la prestation de services de sevrage y compris les traitements de substitution nicotiniques ou les interdictions de publicit et de promotion LES B N FICES DE LA LUTTE ANTITABAC La lutte antitabac est conomiquement avantageuse pour les gouvernements les entreprises et les fumeurs tant dans les pays riches que dans les pays pauvres z L ampleur de l pid mie de tabagisme ses effets g n ralis s et meurtriers sur la survie et la sant et les GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC ressources importantes dont elle prive les indiv
425. nvironmental Protection Je vous demanderai d abord d admettre certaines r alit s certaines statistiques de vie Ces statistiques que je vous serais oblig d avoir l esprit tiennent aux chiffres 7 57 139 et 227 Rien de bien glorieux a ces chiffres il s agit des taux de d c s par cancer du poumon pour 100 000 habitants et par an chez les hommes non fumeurs 7 les hommes qui fumaient de 1 14 cigarettes par jour les 57 les hommes qui fumaient de 15 24 cigarettes par jour nous en sommes 139 et les hommes qui fumaient plus de 25 cigarettes par jour voil les 227 Ces statistiques de vie sont au fond la raison pour laquelle nous sommes r unis ici ce soir Ces statistiques de vie sont r ellement vitales elles menacent l existence m me de l industrie du tabac dans tous les pays du monde Note interne confidentielle de Philip Morris 1969 The Present Position Principaux l ments contre le tabagisme Main Evidence Against Smoking Agency des tats Unis d Am rique EPA classait le tabagisme secondaire en Cat gorie A c est dire comme canc rig ne humain tabli C est la suite de cette tude et d autres aux r sultats semblables que diff rents pays ont adopt des lois interdisant de fumer dans certains lieux publics afin de prot ger les non fumeurs contre les effets d l t res du tabagisme passif Encadr 1 La recherche sur le cance
426. o les jeunes ont l habitude de fumer Connaissances et attitudes des jeunes en ce qui concerne le tabagisme Il sagit ici de mesurer de fa on g n rale les connaissances attitudes et intentions dont la recherche a montr les liens avec l exp rimentation du tabac et la transition vers un tabagisme tabli Diverses mais sp cifiques les questions portent notamment sur la pr disposition au tabac qui mesure quel point le jeune qui n a jamais fum est r solu demeurer non fumeur L implication des parents les attitudes envers le statut social per u travers le fait de fumer les effets de la pression des pairs en la mati re sont galement abord s Les questions concernent e la d termination rester non fumeur parmi les jeunes qui n ont jamais fum indice de susceptibilit e le statut social et les risques pour la sant du tabagisme tels qu ils sont per us par les jeunes e la mesure dans laquelle la pression du groupe encourage les jeunes fumer Influence des m dias et de la publicit sur le tabagisme des jeunes Ces questions permettent de mesurer l exposition des jeunes la fois aux messages pro et antitabac dans les m dias de masse Messages incitatifs il s agit des messages qui incitent l usage du tabac Beaucoup plus influen ables par la publicit que les adultes les enfants ach tent les marques dont la publicit est la plus pr sente En moyenne le jeune d aujourd hui a d j
427. o epidemic 2 me d Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1993 3 Organisation mondiale de la Sant Guidelines for controlling and monitoring the tobacco epidemic OMS Gen ve 1997 4 Jha P Chaloupka FJ Ma triser l pid mie L Etat et les aspects conomiques de la lutte contre le tabagisme Washington DC Banque mondiale 2000 Le D veloppement l uvre http wwwiworldbank org tobacco Curbing Tobacco French pdf 5 Action on Smoking and Health Tobacco explained the truth about the tobacco industry in its own words ASH Londres 1998 6 The Democracy Center The Democracy Owners Manual The Democracy Center Citizen Action Series San Francisco 2002 www democracyctr org 7 Pertschuk M Smoke Signals The Smoking Control Media Handbook American Cancer Society Atlanta 1986 www strategyguides globalink org guidero htm 15 Suivi surveillance valuation et rapports e qui se mesure saccomplit Paul Esposito SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS INTRODUCTION ET DEFINITIONS Toute politique et tout programme antitabac doit imp rativement comporter un volet complet de surveillance et d valuation qui constituera une partie int grante majeure On constate de fa on empirique que les politiques nationales antitabac qui ont apport les meilleurs r sultats sont paul es par de solides dispositifs de surveillance et d valuation Elaborer un tel dispositif
428. ohns Hopkins University L action de GLOBALink pour r unir les communaut s antitabac lui a valu plusieurs r compenses parmi lesquelles le prestigieux Luther Terry Award dans la cat gorie Organisations antitabac remarquables 2003 ainsi que la m daille Tabac ou Sant de l OMS 1997 Source 17 RECHERCHE ET ECHANGE D INFORMATIONS Encadr 7 International Agency on Tobacco or Health L International Agency on Tobacco or Health Agence internationale sur le tabac ou la sant IATH est un organisme caritatif de sant publique original enregistr au Royaume Uni destin appuyer les partisans de la lutte antitabac dans les pays aux ressources limit es La plupart des organisations qu paule l IATH subissent un manque de fonds surtout en devises qui leur interdit d acc der des moyens de communication absolument indispensables que leurs contreparties dans les pays industrialis s consid rent comme allant de soi conf rences internationales acc s par ordinateur l Internet et au courrier lectronique et m me abonnements des revues sont tout simplement hors de leur port e L envoi mensuel de l IATH comprenant son bulletin d actualit s et d autres mat riels utiles leur permet de se tenir au courant de toutes les principales questions de la lutte antitabac et son service de conseils la demande les aide r soudre des probl mes sp cifiques L IATH m ne galement toute une gamme d actions visant
429. oins pour ce faire seront variables d un pays l autre Ce sont g n ralement les minist res de la sant qui en prennent initiative en cr ant un instrument moteur le plus souvent un PNAT charg d assurer le succ s des interventions antitabac et dont le point focal national est le principal responsable D habitude le PNAT fonctionne ind pendamment du comit directeur national ou du groupe de travail antitabac m me sil leur sert souvent de structure d appui technique Ce chapitre pr sente dans ses grandes lignes l tablissement d un r seau national et d infrastructures antitabac sous l gide du PNAT VUE D ENSEMBLE Par d finition pour qu on parle de succ s un PNAT doit couvrir l ensemble de la population La planification strat gique du PNAT s effectue normalement au niveau central au sein du minist re de la sant En revanche dans Les pays Les plus tendus ce programme devra tre con u pour permettre une application souple par la d centralisation des pouvoirs aux niveaux des villes et des collectivit s locales cantons villages afin que les interventions puissent cibler et atteindre chaque habitant sans exception Il faut pour cela des ressources et des comp tences tous les niveaux des infrastructures de gestion du programme Outre les ressources humaines qu il suppose le PNAT implique de mobiliser des moyens mat riels et financiers Aucun programme national ne peut agir sans appui lo
430. omique La mortalit li e au tabagisme La plupart des pays disposent d un syst me ou d un autre pour recueillir et analyser l information sanitaire La couverture et la fiabilit de ces donn es est tr s variable en fonction du degr de d veloppement du secteur sant dans le pays Les pays d velopp s poss dent des syst mes d enregistrement exhaustifs et rigoureux tandis que la disponibilit des donn es de mortalit et de morbidit est beaucoup moins uniforme dans les pays en d veloppement Il existe donc de tr s fortes disparit s dans la capacit qu ont les pays de surveiller les maladies et les d c s li s au tabagisme Le dilemme consiste savoir comment exploiter au mieux les donn es existantes pour en tirer le meilleur parti dans la lutte antitabac Consid rations pratiques e Seuls les syst mes d enregistrement exhaustifs et les sites de surveillance sentinelle connus pour leur fiabilit et leur exhaustivit sont susceptibles d autoriser un suivi des taux de mortalit li s aux maladies tabagiques e Les taux de mortalit par sexe et par ge pour 100 000 habitants sont surveiller pour les causes de d c s suivantes selon la Classification internationale des maladies r visions CIM 9 CIM 10 Tumeurs malignes de la trach e des bronches et du poumon 162 C33 C34 Maladies chroniques obstructives des voies respiratoires inf rieures 490 2 494 6 J40 44 J47 Cardiopathies isch
431. ommunication consacr e ce sujet e Perception de l accord de la famille et des proches sur une question donn e e Accord concernant une pratique par exemple les enqu t s se disent favorables une interdiction de fumer dans les caf s et restaurants la suite d une campagne de communication sur la fum e secondaire lt COMMUNIQUER ET SENSIBILISER POUR ATTEINDRE LA MASSE CRITIQUE Intentions e Admission du fait qu une pratique sanitaire donn e correspond un besoin personnel par exemple apr s avoir vu un spot publicitaire sur l importance du sevrage le grand fumeur reconna t qu il lui faudrait arr ter e Intention de consulter e Intention d adopter la pratique un certain moment Pratiques e Consultation d un praticien pour se faire aider ou obtenir d autres informations par exemple fr quentation accrue des cabinets m dicaux en vue du sevrage e Choix d une m thode ou d une pratique et adoption d un comportement favorable la sant par exemple le grand fumeur qui souhaite arr ter choisit un traitement de substitution nicotinique qui l aidera cesser de fumer e Maintien d un comportement favorable la sant par exemple les m res non fumeuses le demeurent Sensibilisation e Reconnaissance des avantages d une pratique favorable la sant par exemple ce m me grand fumeur qui est parvenu arr ter de fumer admet qu il se sent plus en forme et qu il
432. on de capacit s r pond aux stimulations externes La puissance du processus comme on l appelle parfois rend compte d une bonne part des v nements constat s actuellement au niveau des pays elle est directement li e l action conduite ces derni res ann es sur la base de la CCLAT OMS L lan acquis gr ce la CCLAT OMS devrait servir faire progresser la construction de capacit s nationales antitabac tout autant que les dispositions pr vues la Convention cadre devraient guider les interventions nationales antitabac La Convention souligne en outre l importance des changes techniques et factuels et des dispositifs envisager pour promouvoir la coop ration entre pays afin de renforcer la construction de capacit s Tout cela devrait permettre aux pays dans les premiers stades du renforcement de leurs capacit s de b n ficier des comp tences acquises collectivement par les autres pays d j confront s aux immenses difficult s de la lutte contre l pid mie de tabagisme Dans la construction de capacit s de lutte antitabac une direction clair e et une volont politique sont cruciales Ce manuel rappelle l importance pour la cause antitabac de se trouver des champions et de cibler les d cideurs cl s S attaquer l pid mie de tabagisme exige un leadership puissant et l gitime indispensable pour engendrer un changement positif dans le climat politique La construction de capacit s est un proces
433. ons bases factuelles connues qui devraient guider l laboration et la mise en uvre des activit s nationales antitabac La Convention cadre tablit la n cessit de la coop ration internationale de l change d informations et de l assistance technique pour aider les pays et notamment ceux du monde en d veloppement qui commencent se doter de capacit s de lutte antitabac Elle pr voit galement des dispositions concernant le suivi et l valuation des progr s accomplis vers la ma trise de l pid mie par la surveillance et la gestion de bases de donn es Enfin elle constitue un moyen de pr venir et de contenir les dangereuses strat gies de l industrie du tabac Au del de la Convention cadre de l OMS pour la lutte antitabac les approches nationales concr tes de la lutte antitabac Pour lutter contre le tabagisme les pays doivent se doter de capacit s dans les domaines suivants 3 e D finition d objectifs Il s agit ici de comprendre les conditions nationales et locales partir de donn es fiables concernant la situation pr sente de l pid mie de tabagisme et les besoins du moment Il est galement essentiel cet gard de savoir identifier les groupes vuln rables e Elaboration de strat gies Il s agit ici de l aptitude d finir un sc nario politique hi rarchiser les besoins et trouver les moyens de les satisfaire et laborer des indicateurs significatifs pour mesurer les progr
434. ons de r duction du tabagisme passif dans les Am riques Elle offre une coop ration technique aux gouvernements qui souhaitent mettre en place des milieux sans fum e ainsi qu une large gamme de ressources destin es aider les militants antitabac les parents les communaut s et le grand public obtenir des atmosph res sans fum e sur leurs lieux de vie et de travail On peut consulter son site Web l adresse www smokefreeamericas org Le Tableau 2 r sume un extrait de Lieux publics sans fum e vous pouvez y arriver guide dit par Sant Canada qui propose des ressources pas pas pour la mise en place d interdictions de fumer notamment des mod les de r glements et d enqu tes communautaires des informations conomiques des strat gies d valuation des plans de promotion et de communication des informations concernant les strat gies d application ainsi que des tudes de cas d taill es Le tableau souligne importance d tablir des partenariats et de mener des campagnes cibl es aux niveaux des m dias du syst me ducatif et de la sensibilisation afin d accroitre le nombre des espaces publics sans fum e o les non fumeurs soient prot g s contre les effets insidieux de la fum e secondaire Tableau 2 Accro tre le nombre de lieux publics sans fum e Phase 1 Pr paration 1 2 ans Phase 2 Action 6 8 mois Phase 3 Maintien intense 1 an puis durable Objectifs Accro tre la conscience pub
435. onsultations antitabac et des lieux publics sans fum e Ils sont en outre tout fait conscients des motivations lucratives qui animent l industrie du tabac et des tactiques l gales ou non qu elle emploie pour promouvoir ses produits mortels Partenaires actifs et avocats de la lutte antitabac les m dias constituent un formidable rempart contre les tentatives de l industrie cigaretti re visant maintenir la consommation de tabac par la publicit le marketing et la d sinformation Le personnel du programme saisira donc toute occasion d informer et de motiver les m dias afin qu ils appuient les politiques antitabac et se prononcent en faveur de l interdiction de fumer dans leurs locaux par exemple dans les des salles de r daction des t l visions radios ou journaux GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Encadr 6 Les l ments d un communiqu de presse r ussi Le logo de l organisation Le logotype permet la presse d identifier instantan ment l organisation qui est la source de l information il s agit donc d un l ment important bien que souvent n glig de tout communiqu de presse Il faut en effet savoir que les m dias re oivent parfois simultan ment de nombreux communiqu s manant de diff rentes organisations Le logo est ainsi le premier l ment que prendra en compte le journaliste ou le chroniqueur pour d cider de lire ou de publier le communiqu Le titre Il donne le suj
436. ontacts m dias pour les inciter venir e Pr parer des jeux de documents l intention des m dias Ils comprendront un r sum du sujet trait e texte des interventions lues par les orateurs ainsi que des photographies et sch mas illustrant le th me de la conf rence e Pr parer la salle avant la date de la conf rence elle m me V rifier le bon fonctionnement de quipement micros mat riel audiovisuel installations d enregistrement et de traduction le cas ch ant V rifier la pr sence de prises lectriques pour les cam ras de t l vision sur les c t s ou au fond de la salle e Le jour de la conf rence faire signer aux membres des m dias une feuille de pr sence et leur distribuer le jeu de documents l ordre du jour et tout autre mat riel pr vu e Respecter les horaires de d but et de fin e Penser remercier les m dias et les invit s pour leur participation e Assurer le suivi et prendre contact avec les journalistes qui auront demand des informations compl mentaires Source DHHS 2002 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC une p riode de 30 jours de 18 5 11 1 du nombre de coll giens de 27 4 22 6 et du nombre de lyc ens entre 1998 et 2001 5 6 L utilisation de m dias payants a jou un r le central dans le succ s de cette campagne gr ce un important budget d achat d espaces dont US 15 millions pour la premi re ann e de campagne 7 La p
437. ontrol legislation an introductory guide et Developing legislation for tobacco control template and guidelines vise proposer des conseils pratiques int ressant les pays qui cherchent laborer et appliquer une l gislation antitabac Les mesures l gislatives antitabac que recommande POMS dans le cadre dun programme global de lutte antitabac sont ici r sum es de m me que les d marches n cessaires pour convaincre les d cideurs nationaux d appuyer ces mesures Cette l gislation devrait tre con ue dans une optique d auto application et adoss e un engagement ad quat de ressources pour un programme d information d ex cution de suivi et de contrainte On pr cise ici les instruments et strat gies permettant d appliquer et de faire respecter la l gislation cet gard On souligne galement l importance que rev t la ma trise de l exp rience l gislative internationale tout en indiquant les adresses des bases de donn es en ligne consacr es la l gislation antitabac GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Chapitre 12 tude des mesures conomiques et des initiatives de financement Les aspects conomiques de la production et de la consommation de tabac jouent un r le central dans l laboration de strat gies visant r duire usage du tabac Ce chapitre apporte des notions de base sur les principales dimensions conomiques de la lutte antitabac Il s attarde sur les donn es concernant le
438. or an Integrated Noncommunicable Disease Risk Factor Surveillance System in Developing Countries Ethnicity and Disease 2003 13 s 2 13 Bibliographie Guidelines for controlling and monitoring the tobacco epidemic Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1998 Evaluating tobacco control activities experiences and guiding principles Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1996 Health interview surveys Copenhague Bureau r gional OMS de l Europe 1996 The evaluation and monitoring of public action on tobacco Copenhague Bureau r gional OMS de l Europe 1988 Best Practices for Comprehensive Tobacco Control Programs Atlanta CDC 1999 Tools for advancing tobacco control in the 21st century The surveillance and monitoring of tobacco control in South Africa Surveillance and Monitoring Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 WHO NMH TEI ETC 03 7 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC ANNEXE 1 Questionnaire STEPS Pour les facteurs de risque des MNT Version de base et largie V 1 4 L approche STEPwise de POMS pour la Surveillance des Maladies non transmissibles STEPS SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS Questionnaire V1 4 Ceci est le mod le g n rique que les pays peuvent utiliser afin de d velopper leur propre questionnaire Il contient le module de base encadr par des lignes doubles ainsi que le module largi encadr par une simple ligne et app
439. orie l quipe du PNAT pourrait comprendre e d autres professionnels de la sant publique ayant des comp tences et une exp rience de la gestion des programmes du d veloppement des politiques de sant de l pid miologie et de la surveillance de la sensibilisation de la promotion de la sant et de la pr vention des maladies non transmissibles de la gestion des abus de substances psychoactives de la sant de l environnement de l enseignement sanitaire et de la formation e un conomiste de la sant e un conseiller juridique connaissant bien la CCLAT OMS et les questions de droit touchant la lutte antitabac e une personne charg e des m dias et de la communication e du personnel d appui et de secr tariat ayant une solide pratique des applications informatiques notamment traitements de texte tableurs gestionnaires de bases de donn es recherches sur Internet etc Dans tous les cas il serait pr f rable de recruter les agents n cessaires parmi le personnel existant du minist re de la sant afin de r duire autant que possible la cr ation de nouveaux postes et des lignes budg taires correspondantes Mais il faudra parfois que le minist re de la sant recrute du personnel ext rieur En ce cas une recherche approfondie des personnes les mieux qualifi es et les plus motiv es pour occuper ces postes sera entreprendre avec le souci de respecter les crit res essentiels voqu s la section ci dessus Il es
440. ortemental Niveau individuel Th orie Mod le des stades de changement Objet Motivation des individus au changement ou la tentative de changement pour un mode de vie plus favorable la sant Concepts cl s Pr contemplation Contemplation D cision d termination Action Maintien Mod les des croyances relatives la sant Perception par la personne du risque pour la sant et des comportements recommand s pour pr venir ou g rer le probl me source du risque e Occasions d agir Perception de la vuln rabilit Perception des cons quences Perception des b n fices de la modification Perception des obstacles la modification e Croyance en l efficacit Mod le du Processus par lequel le e Recherche de l information traitement de consommateur acquiert et utilise e Traitement de l information l information perle des informations pour prendre des R gles de d cision heuristique consommateur d cisions 6 Commons cons quences tir es e Contexte de l information Niveau Th orie de Le comportement trouve une e Capacit comportementale interpersonnel l apprentissage triple explication dynamique e D terminisme r ciproque social et r ciproque dans l interaction e Attentes permanente entre facteurs e Croyance en l efficacit personnels influence du milieu et Ae 7 lob comportement pprentissage par l observation e Renforcement e Affirmation Niveau Th ories de Accent sur la p
441. ositions propos de ces importantes questions LA CONVENTION CADRE DE L OMS POUR LA LUTTE ANTITABAC CELAT OMs e Article 20 Recherche surveillance et change d informations e Article 21 Notification et change d informations e Article 22 Coop ration dans les domaines scientifique technique et juridique et fourniture de comp tences connexes Tous les trait s ne pr voient pas de financement ni d assistance technique pour leur mise en uvre Mais la CCLAT OMS appartient cette famille d accords internationaux qui s attache assurer ces ressources Les dispositions correspondantes figurent l Article 26 du trait celui ci engage les Parties fournir un appui financier leurs mesures nationales contre le tabac et encourage l utilisation de voies de financement et de ressources financi res innovantes y compris les transferts de technologies afin de permettre aux pays en d veloppement et en transition de s acquitter de leurs obligations en vertu de la Convention On remarquera enfin que la CCLAT OMS constitue une norme globale minimum Ce point est reconnu l Article 2 qui stipule les Parties sont encourag es appliquer des mesures allant au del des dispositions de la Convention et de ses protocoles 43 Apr s son adoption par l Assembl e mondiale de la Sant le texte a t d pos aupr s du Secr taire g n ral des Nations Unies et ouvert la signature LA PHASE
442. ourager les questions et la discussion Adapter son langage l assistance la fin de chaque s ance r sumer les points essentiels et v rifier que chacun les a compris Enseigner les attitudes Adopter les attitudes qui conviennent est d une importance toute particuli re dans le conseil en mati re de sevrage et la sensibilisation Fournir des informations permettant de construire les attitudes dommages occasionn s par le tabagisme obstacles au sevrage dans certaines populations analyse co ts avantages de l usage du tabac Donner des exemples ou des mod les am lioration des aptitudes sportives cons cutive au sevrage bons r sultats d une consultation antitabac op ration de sensibilisation ayant conduit une l gislation projection vid o d une s ance de conseil efficace Pratiquer des discussions de groupe et des jeux de r les afin d tudier les attitudes et de gagner en empathie par exemple vis vis des fumeurs ou des jeunes Un exemple En 2001 le Bureau r gional OMS de l Europe a publi un ensemble de ressources Helping Smokers Change proposant un exercice par bin mes qui permet de gagner en empathie dans le domaine du changement de comportement Tour tour chaque participant voque une habitude r elle qu il ou elle souhaite modifier en discutant des avantages et d savantages du changement par rapport a l immobilisme tandis que l autre participant compl te une grille Comp ten
443. ous hrs O O mins LI oO Ou en minutes seulement oO OC O Durant votre temps libre vous arrive t il d effectuer Oui une activit physique moyennement intense comme Non O Si Non aller marcher rapidement nager ou faire du v lo durant P 14 au moins 10 minutes d affil e NSERER DES EXEMPLES amp MONTRER LES CARTES Si Oui Nombre de jours semaine O 0O Habituellement combien de jours par semaine effectuez vous une activit physique moyennement intense durant votre temps libre Lors d une journ e habituelle combien de temps y En heures et minutes Eo consacrez vous hrs O oO mins O Ou en minutes seulement O 0O O La question suivante concerne le temps pass en position assise ou couch e En consid rant les 7 derniers jours souvenez vous du temps pass au travail la maison vos loisirs rendre visite des amis lire regarder la t l vision y compris au temps pass assis un bureau mais sans inclure le temps pass dormir Au cours des 7 derniers jours combien de temps par En heures et minutes O 0O PE E O jour avez vous pass en position assise ou couch e hrs mins 2 en moyenne Ou en minutes seulement oO O O GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Num ro d identification du r pondant ELARGI Ant c dents de la tension art rielle H1 Quand est ce
444. ous souvenez vous depuis quand vous avez commenc fumer quotidiennement Les directives de POMS recommandent actuellement de demander aux enqu t s depuis combien d ann es ils fument quotidiennement Il est ainsi possible d viter de calculer le laps de temps o cette personne ne fumait pas Cependant en posant la question de deux fa ons diff rentes on pourra v rifier les erreurs par recoupement L ge de l initiation est d une importance particuli re pour valuer le profil tabagique des adolescents car les adultes ont davantage de chances de s arr ter alors que les jeunes sont encore en phase d accoutumance au tabac 3 Quelle quantit des produits suivants fumez vous en moyenne chaque jour cigarettes industrielles cigarettes roul es pipes cigares cigarillos Cette question pr cise la consommation journali re et sert aussi estimer la pr valence tabagique La liste des produits sera adapt e aux usages locaux du tabac Questionnaire largi Chaque fois que possible l enqu te comportera des questions suppl mentaires permettant de d terminer l historique du profil tabagique et l usage de tabac sans fum e 4 Dans le pass avez vous d j fum quotidiennement Sa Si oui quel ge aviez vous quand vous avez arr t de fumer quotidiennement Sb Depuis quand avez vous arr t de fumer quotidiennement Sil est possible de poser des questions suppl mentaires celles concernant la conso
445. pagne antitabac une image publique forte et respectable les professionnels de la sant jouissent habituellement d une estime particuli re dans la communaut On leur associe une aura de compassion de soins et d int r t collectif plut t que de b n fices commerciaux En agissant titre individuel ou par l interm diaire de leurs associations ces professionnels pourront donner la campagne une image forte vis vis du public CONSTITUER DES PARTENARIATS EFFICACES En un clin d il les six travaux des ONG e Instaurer dans l opinion nationale un climat favorable l action antitabac e Appuyer le gouvernement dans toute action antitabac n cessaire e Identifier les priorit s l gislatives nationales de lutte antitabac et contribuer a laborer un corpus l gislatif en pr sentant les diff rents choix possibles l appr ciation politique e Faire valoir que les mesures antitabac apportent une r ponse rationnelle et efficace a pid mie e Faire prendre conscience que l industrie du tabac a t et demeure irresponsable dans ses actes Conf rer la campagne antitabac une image publique forte et respectable CE QUE PEUVENT FAIRE LES ONG Les groupes suivants sont les cibles principales de l activisme antitabac des ONG car ce sont eux dont les d cisions et l action d terminent en derni re analyse la viabilit long terme du march du tabac Il s agit e des d cideurs politiques e des
446. pagnes antitabac il s agira de parfaitement conna tre la mani re dont l pid mie de tabagisme affecte une population cible particuli re dans le pays On examinera les donn es sanitaires et d mographiques existantes les r sultats des enqu tes les conclusions des tudes et toute autre information disponible Dans tous les cas on recherchera des donn es locales qui seront les plus pr cieuses dans la pr paration des messages sp cifiques communiquer En cas de besoin on s adressera des experts que lon pourra trouver dans des institutions de recherche des ONG antitabac ou au sein de la communaut La recherche devra comporter des informations sur l industrie locale du tabac qui se livre une promotion active des comportements qu il convient de modifier On tablira clairement en quoi le probl me se relie au plan d action antitabac global et on le d crira en termes sp cifiques en d crivant pr cis ment e la nature du probl me e quelles personnes il touche et en quoi il affecte la population cible la gravit du probl me et les indicateurs employer pour en juger les l ments et personnes qui peuvent favoriser la r solution du probl me et les l ments et personnes qui peuvent l aggraver par exemple l industrie du tabac GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Connaitre la population cible On cherchera et on tudiera les facteurs g ographiques d mographiques conomiques e
447. par des pays d velopp s et en d veloppement pionniers du combat contre l pid mie Tirant les enseignements de l exp rience de ces pays ces chapitres proposent des conseils et des suggestions permettant aux tats Membres de faire passer dans la pratique les principes th oriques de la lutte antitabac Cette partie s ouvre sur l laboration d un plan d action national qui servira de base une lutte efficace contre le tabac au niveau du pays Elle traite des autres l ments importants de la construction de capacit s nationales notamment l tablissement d infrastructures performantes pour les programmes nationaux antitabac la formation et l enseignement la sensibilisation de l opinion publique par une communication m diatique efficace la programmation d activit s antitabac cibl es les GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC mesures l gislatives antitabac et la recherche d interventions conomiques et d initiatives de financement Les chapitres concernant l opposition l industrie du tabac la formation de partenariats efficaces le suivi et l valuation des progr s accomplis ainsi que l change d informations et de r sultats de recherches offrent en outre des perspectives du plus grand int r t pour accro tre les capacit s de la lutte antitabac R SUM S DES CHAPITRES Premi re partie Les fondements th oriques de la lutte antitabac Chapitre 1 Le tabac en tant que facteur de risque co
448. personnes susceptibles de travailler directement avec les communaut s on peut mentionner les agents de sant les autres agents de proximit ou de terrain les enseignants les associations de jeunes tout club association ou organisation communautaire les syndicats quoi les communaut s devraient elles s efforcer de parvenir Bien comprendre ses objectifs est essentiel dans l action communautaire comme dans tout autre domaine Ceux qui veulent mettre un terme l aggravation des ravages du tabac sont g n ralement conscients des buts ultimes viter que les gens ne commencent consommer du tabac encourager les utilisateurs cesser et dans l intervalle prot ger les non fumeurs On doit galement envisager comment parvenir ces buts et chercher les facteurs qui y contribueront au niveau de la communaut Chaque communaut devra d couvrir les meilleurs moyens d encourager le sevrage et de d courager l initiation En voici quelques exemples e compr hension de tous les types de dommages provoqu s par le tabac et pr occupation cet gard e attrait ou rejet de l image associ e l usage et aux usagers du tabac e compr hension de la promotion ouverte ou cach e du tabac par l industrie et autres et r sistance cet gard e respect et souci des milieux propres non contamin s et agr ables e encouragement et soutien aux usagers du tabac restants afin qu ils abandonnent ou r duisent durablement
449. philanthropique et un int r t commercial Dans la premi re perspective laide est g n ralement accord e aux ONG pour qu elles emploient leur guise dans la seconde elle sera sans doute li e des buts pr cis Certaines entreprises ont d couvert qu associer leur marque une cause en vogue pouvait favoriser leurs int r ts commerciaux avec tout autant d efficacit qu une campagne de marketing classique pour un co t bien moindre on ach tera leurs produits en pensant soutenir une juste cause Lorsque ce type de marketing humanitaire fonctionne bien chacun est heureux et gagnant l entreprise son personnel ses clients et les b n ficiaires de l op ration Le probl me est que dans la plupart des cas tout le monde n est pas gagnant les entreprises ne financent que des uvres et des initiatives pr sentant un potentiel de masse en termes de relations publiques et non des causes moins attrayantes ou moins connues En revanche les entreprises financeront des ONG avec lesquelles elles partagent un int r t commun Les laboratoires pharmaceutiques qui vendent des produits d aide au sevrage savent bien qu un fort climat antitabac poussera sans doute davantage de fumeurs s arr ter largissant ainsi leur base de client le Ces entreprises ont donc un int r t promouvoir la lutte antitabac et notamment le sevrage Il existe pourtant de nombreux militants de la sant qui se refusent collaborer avec les m
450. populations fumeurs et non fumeurs entreprises syndicats et de bien d autres partisans potentiels de la lutte antitabac e des m dias de masse Ce que devraient faire les ONG pour combattre efficacement le tabagisme e tenir r guli rement les principaux l gislateurs au courant des grandes tendances du tabagisme convaincre les responsables politiques de rendre public leur soutien des lois antitabac e fournir aux ministres de la sant et autres principales personnalit s politiques des l ments concernant les diff rentes options l gislatives possibles e rencontrer et informer les responsables de tous les minist res concern s e avoir conscience de la dynamique politique interne du gouvernement Les d cideurs politiques Il conviendra de tenir des s ances de mise jour avec les principaux l gislateurs qui seront l occasion de les informer des v ritables enjeux du tabagisme et de leur pr senter les responsables du mouvement antitabac 6 Pour tre efficaces ces s ances devront d abord mettre en vidence les avantages d une r glementation du tabac mais aussi dissiper les mythes qui brouillent le sujet On diffusera des documents de politique clairs GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC et concis portant sur des questions telles que l analyse co ts avantages de la production et de la consommation de tabac les effets sur le milieu et l emploi les co ts compar s pour la sant et les pe
451. pport social sont autant de tentatives visant gommer la continuit de l entreprise avec son pass et avec le comportement malhonn te et immoral de ses anciens dirigeants L entreprise invite ainsi un large ventail de parties g P prenantes favorables ou hostiles au tabac pr tendument pour la conseiller sur la mani re de se transformer conform ment au d placement des attentes sociales Cependant aucun signe n indique l heure actuelle que ces recommandations soient suivies d effet De plus 8 q q les actions socialement responsables men es par ces entreprises ne sont pas uniformes pP et varient dun pays l autre 89 Changer le nom de Philip Morris en celui de Altria Group Inc est une autre fa on de dissocier l entreprise de ses actions pass es 97 Fausser l information et produire de la pseudoscience Les documents internes des cigarettiers montrent que ces derniers soul vent artificiellement des pol miques autour des effets connus du tabagisme sur la sant R cemment encore l industrie niait publiquement l association entre le tabagisme et le cancer du poumon ainsi que la d pendance engendr e par la nicotine Pourtant ces documents internes r v lent que les cigarettiers connaissaient bien la relation causale entre la fum e et le cancer du poumon et savaient doser les quantit s de nicotine dans les cigarettes de fa on maintenir les fumeurs en tat de d pendance 92 Depuis la
452. pratiques b Am lioration de la sant des populations c Economies dans le syst me de soins de sant Activit s centrales toutes interventions Permanence du financement des programmes Recherche des meilleures pratiques Evaluation des besoins pour tablir les priorit s manques etc _ Consultations publiques Collecte analyse et diffusion de l information Assistance technique la construction de capacit s Suivi et valuation de l impact de l efficacit et de la rentabilit des interventions Communication efficace des succ s rencontr s au moyen de bulletins s minaires et conf rences Partenaires toutes interventions l engagement et les comp tences aux niveaux national et r gional des gouvernements professionnels de la sant enseignants jeunes parents chercheurs employeurs salari s m dias associations b n voles et autres sont n cessaires l ex cution efficace de programmes antitabac de pr vention de sevrage et de protection CHOIX ET PROGRAMMATION DES ACTIONS ANTITABAC Les programmes scolaires de pr vention devraient d buter l cole primaire et se poursuivre tout au long du secondaire avec des s ances de renforcement ou de rappel Les interventions ducatives devront tre adapt es l ge et tenir compte des caract res sp cifiques qui pr dominent dans les diff rents groupes d ge La trans
453. prises dominatrices mais un v ritable partenariat entre ONG et entreprises fond sur le respect mutuel l acceptation de l autonomie l ind pendance et le pluralisme des opinions et positions des ONG Les questions essentielles devront tre pos es d embl e La collaboration avec les entreprises est elle le meilleur choix possible pour l organisation ou la cause concern e Quel objectif s assignera t elle Quelle tactique quelles m thodes de travail doit elle adopter Comment les divergences d opinion seront elles r gl es Quels sont les conflits d int r ts possibles La suite d pendra largement des premi res r ponses ces questions Tout partenariat public priv devra donc tre examin avec le m me soin que n importe quelle autre strat gie ou tactique Le secteur priv peut constituer pour les ONG un partenaire pr cieux condition de g rer la relation comme il convient mais il ne devra jamais en devenir le ma tre Le service public signifie aussi le service du public et non l int r t de celui qui propose le service long terme la meilleure solution au probl me des ressources consiste sans doute affecter la lutte antitabac les recettes fiscales pr lev es sur le tabac R f rence s 1 Environics Research Group Limited Public support for international efforts to control tobacco A survey in five countries Toronto Canada 2001 2 Roemer R Legislative action to combat the world tobacc
454. prix et la consommation du tabac sur les principales tapes de l introduction ou de l accroissement des taxes et autres mesures financi res que les pays pourront adapter en fonction de leur situation socio conomique et politique et sur les initiatives de financement de la lutte antitabac il d crit les succ s enregistr s en Australie en Nouvelle Z lande et en Thailande Le chapitre renvoie galement aux textes essentiels de la Banque mondiale qui traitent plus en d tail de ces questions Chapitre 13 Comment affronter l industrie du tabac Le tabac a ceci d unique parmi les dangers pour la sant qu il existe une industrie enti rement d volue son usage en d pit des effets n fastes connus quengendre sa consommation Il va de soi que l industrie du tabac s attache avec acharnement bloquer toute tentative den r duire r ellement l usage Ce chapitre est consacr aux strat gies d opposition aux cigarettiers Tous les responsables nationaux et locaux de la lutte antitabac doivent se fixer pour priorit de savoir affronter l adversaire majeur de toute action efficace Dans bien des cas les permanents de la lutte antitabac et les organisations non gouvernementales ONG disposent d une plus grande exp rience cet gard et ont beaucoup apporter Dans ce chapitre on souligne l importance qu il y a conna tre la v ritable nature de l industrie du tabac et on indique comment explorer la base de donn es de l
455. pteurs sp cifiques du cerveau 14 Certains de ces r cepteurs sont la source de la sensation de plaisir rush que les fumeurs et autres usagers du tabac retirent de leur produit D autres r cepteurs interviennent lorsque le niveau de nicotine commence chuter provoquant un ensemble de sympt mes caract ristiques d un syndrome de sevrage similaire celui que connaissent les consommateurs d pendants de l h ro ne ou de la cocaine Les personnes nicotinod pendantes ont besoin de fumer ou de m cher du tabac r guli rement et fr quemment pour maintenir leur niveau nicotinique afin de ressentir du plaisir et d viter la douleur du manque Parmi les autres facteurs qui confortent l usage du tabac on mentionnera la pression sociale et psychologique l ignorance des risques pour la sant et la difficult du sevrage LE TABAC EN TANT QUE FACTEUR DE RISQUE noter e Dans bien des r gions du monde les fumeurs ignorent encore les dangers du tabac En Chine par exemple en 1996 7 fumeurs sur 10 estimaient que fumer leur nuisait peu ou pas du tout 14 e La nicotine induit une tr s forte d pendance Dans les pays d velopp s environ 70 des fumeurs souhaitent actuellement cesser de fumer mais 80 de ceux qui le tentent chouent R partition de la consommation de tabac 4 15 Depuis que la fabrication des cigarettes s est m canis e au d but du XX si cle la consommation n a cess de cro tre
456. publication de ces l ments certaines multinationales reconnaissent dans des d clarations publiques et sur leurs sites Web que fumer constitue un facteur de risque pour la sant et peut provoquer des maladies graves Ce message n est cependant pas toujours relay par les filiales des multinationales dans les pays ou par leurs fa ades Au niveau des pays la communication de l industrie demeure ambigu quant aux liens entre fum e et sant L industrie persiste nier tout lien entre le tabagisme passif et la maladie et s emploie activement r pandre de fausses informations cet gard ainsi que sur les cons quences pr tendument n gatives de la lutte antitabac pour les conomies voir Encadr 4 La communaut scientifique elle m me n a pas t pargn e Alors que le grand public doute de plus en plus des recherches financ es par l industrie les cigarettiers continuent de financer des organismes de recherche des scientifiques et des consultants dispos s plaider la cause de l industrie dans le cadre de financements de la recherche tels que le Programme de recherches externes de Philip Morris 95 Le dernier en date des rapports concluant l absence de relation causale entre la fum e de tabac environnementale et la mortalit li e au tabac 96 constitue encore un exemple de cette pratique constante de l industrie De tels usages font eux aussi partie des strat gies de l industrie visant mainten
457. qu te mondiale sur le tabagisme chez les jeunes GYTS projet men en collaboration par POMS et les CDC montre que de nombreux jeunes fumeurs souhaitent s arr ter mais n y parviennent pas beaucoup ne savent pas comment changer d attitude Lorsque le taux de tabagisme est lev chez les jeunes on devra envisager d inclure dans les programmes communautaires et scolaires des composantes de sevrage sp cialement con ues leur intention Sant Canada propose avec son programme Une vie roo fumer www vieroofumer com en anglais Quit 4 life www quitalife com des id es instructives pour aider les jeunes s arr ter eux m mes Ce programme se fonde sur des principes cognitivo comportementaux qui apprennent aux jeunes comment s exercer tre non fumeurs Il s attache en outre aux motivations de l arr t l importance d un puissant r seau de soutien social et aux capacit s de prise en mains des probl mes LA PROTECTION La promotion de milieux sans fum e Pour prot ger la sant des non fumeurs des politiques cr ant des milieux sans fum e s imposent En outre on a montr que les politiques de lieux de travail et d espaces publics non fumeurs favorisent une moindre consommation des fumeurs ou leur sevrage La g n ralisation des interdictions de fumer dans les lieux publics permet e d am liorer la sant des non fumeurs et des fumeurs e de r duire le nombre de cigarettes fum es chaque jour par les fumeur
458. quer la communaut dans les mesures d application par exemple en ouvrant une igne t l phonique r serv e aux plaintes e Pr voir des v rifications r guli res de conformit en plus des suites r serv es aux plaintes e Rester vigilant quant aux r actions de l industrie a la loi Ces mesures bien expliqu es aux entreprises et au public contribueront l application volontaire de la loi Source Karugaba P 75 Barnsley K Jacobs M 76 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Il ne faudra pas sous estimer la capacit de l industrie du tabac contrecarrer application concr te de la l gislation antitabac Les personnes impliqu es dans le processus l gislatif devront tudier l exp rience des autres juridictions qui auront tent d dicter et d appliquer des l gislations antitabac afin d anticiper sur certains des obstacles que dresseront les cigarettiers par leurs man uvres Au Venezuela par exemple apr s l interdiction de la publicit sur les panneaux d affichage l industrie a employ des panneaux mobiles R cemment en Afrique du Sud les industries cigaretti res ont mis profit l ambigu t du texte imposant un seul signe publicitaire des produits du tabac dans chaque point de vente pour y mettre en place des signes multiples Ces exemples montrent bien la n cessit de surveiller comment la l gislation est r ellement appliqu e et notamment comment l industrie y r agit afin de p
459. qui en r sultent notamment dans les pays en d veloppement e faciliter l change complet ouvert et rapide d informations scientifiques techniques socio conomiques commerciales et juridiques ainsi que d informations concernant les pratiques de l industrie du tabac en s effor ant d tablir et de maintenir une base de donn es concernant les lois et r glements sur la lutte antitabac et de coop rer au d veloppement de programmes compl mentaires nationaux r gionaux et mondiaux de lutte antitabac d tablir et de maintenir une base de donn es concernant les programmes de surveillance nationaux de renforcer la formation et le soutien de tous ceux qui participent des activit s de lutte antitabac y compris la recherche la mise en uvre et l valuation Le programme global de recherche pour la lutte contre le tabac D s 1999 des chercheurs et responsables politiques de pays en d veloppement des donateurs internationaux et des organismes de recherche investis de mandats globaux reconnaissaient la n cessit d un programme mondial de recherche antitabac Les participants se r unirent alors une conf rence sur les Priorit s mondiales de recherche pour la lutte antitabac Washington DC en mars 1999 l appel de Recherche pour la lutte mondiale contre le tabac RMCT et de l Organisation mondiale de la Sant puis Gen ve Suisse en juin 1999 lors du Forum mondial pour la recherche en sant
460. r duire la charge des maladies provoqu es par le tabac notamment par des consultations en mati re de politiques des formations des cours et des documents L envoi mensuel de l IATH tous ses contacts est au centre de son service d information Son principal l ment est un bulletin d actualit s qui traite des volutions scientifiques des derni res l gislations antitabac des nouvelles tactiques de marketing employ es par l industrie du tabac des actions en justice des nouveaut s en mati re de sevrage et d autres sujets importants partout dans le monde Outre ce bulletin l envoi comprend diff rents mat riels qui pr sentent un int r t pour les organismes nationaux antitabac par exemple des fiches d information sur le tabagisme et certaines maladies des notes concernant des aspects pr cis des politiques antitabac des notes sur le sevrage ou des textes sur la lutte antitabac affiches ou autres mat riels ducatifs L IATH propose en outre ses contacts un service de conseils la demande Les demandes es plus courantes portent sur les possibilit s locales de changements l gislatifs et de politiques et sur la fa on de riposter aux stratag mes de marketing et aux man uvres de obbying de l industrie du tabac Dans ses r ponses ces demandes l IATH peut s appuyer sur une large gamme d informations et un r seau tendu de correspondants dans le monde entier afin d apporter une aide et des conseils pratiques
461. r seaux de partenariats tiss s au cours des n gociations de la Convention contribueront pr parer son application au niveau des pays Comme l indique le Directeur g n ral de POMS M LEE Jong wook Les n gociations de la CCLAT OMS ont d ja d clench un processus qui s est traduit par des diff rences visibles au niveau des pays Le succ s de la CCLAT OMS en tant qu instrument de sant publique d pendra de l nergie et de l engagement politique que nous consacrerons sa mise en uvre dans les pays au cours des ann es venir Sa r ussite se traduira par une meilleure sant publique dans le monde au b n fice de tous Pour parvenir ce r sultat la volont et l engagement qui ont caract ris les n gociations devront s tendre aux niveaux national et local de sorte que l id e qui pr side la CCLAT OMS se fasse r alit GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC R f rences 1 Daulaire N Globalization and health Document pr sent a la Table ronde sur les r ponses la mondialisation repenser l quit et la sant Gen ve juillet 1999 2 Taylor A Bettcher DW La convention cadre de POMS pour la lutte antitabac un bien mondial pour la sant publique Bulletin de l Organisation mondiale de la Sant Recueil darticles N 4 2001 28 37 3 Taylor A Bettcher DW Peck R International law and the international legislative process The WHO Framework Convention on Tobacco
462. r du poumon et la politique antitabac 1939 Franz Muller observe une relation dose r ponse entre le fait de fumer et le cancer du poumon D but Morton Levin publie dans le Journal ofthe American Medical Association une tude tablissant ann es le lien entre fumer et avoir le cancer Ernst L Winders et Evarts A Graham publient dans la 1950 M me revue des r sultats donnant comme fumeurs 96 5 des patients atteints de cancer du poumon interrog s 1954 Sir Richard Doll et Bradford Hill publient leurs r sultats dans The British Medical Journal les grands fumeurs courent 50 fois plus de risques de contracter un cancer du poumon 1964 Le rapport du Surgeon General des tats Unis d Am rique conclut que fumer constitue un danger pour la sant qui impose d agir 1967 Les tats Unis d Am rique dictent leur premi re l gislation antitabac fond e sur les preuves apport es par les tudes pr c dentes RECHERCHE ET CHANGE D INFORMATIONS En r action l industrie du tabac lan a alors Retarder l avancement et ou la une offensive syst matique visant discr diter publication de l tude l information scientifique portant sur la fum e D former le texte de ses conclusions secondaire Des chercheurs antitabac ont ainsi et de la proclamation officielle de ses d clar que cette action entreprise par toute r sultats l industrie du tabac contre une seule tude Neutraliser les effets n gatifs sci
463. r la publicit du tabac e la nicotine est une drogue e la nicotine engendre une d pendance e le tabagisme passif nuit la sant e les tentatives de l industrie du tabac visant laborer des produits moins nocifs ont chou e la publicit la promotion et la pr sentation des produits ciblent les jeunes e la publicit du tabac vise accro tre la consommation des produits base de tabac ainsi dispos s donner le feu vert la promotion du tabac dans la conviction erron e que l industrie cigaretti re procurerait un b n fice net l conomie du pays L industrie du tabac approche souvent aussi les minist res de l ducation ou des sports en vue de promouvoir ses programmes de pr vention chez les jeunes On Pa vu plus haut ces programmes dissimulent en fait le souci d viter l adoption de l gislations globales interdisant la publicit et le marketing restreignant la vente aux mineurs et prenant toutes autres mesures efficaces pour r duire le tabagisme chez les jeunes voir Encadr 5 Confront e une perte de cr dibilit de plus en plus marqu e l industrie a recours des groupes divers qu elle finance ou met sur pied Ces groupes se pr sentent comme des parties int ress es et ne d voilent que rarement leurs liens financiers avec l industrie du tabac On a pu d couvrir de tels liens avec des groupes aussi diff rents que l industrie h teli re restaurants caf s h tels etc l
464. r tous les participants e La conf rence de presse sera br ve habituellement 30 45 minutes une heure tant un maximum absolu Pour s en assurer la disponibilit on r servera la salle pour une dur e d une heure e Choisir les orateurs leur attribuer leurs sujets et leur impartir une limite de temps En g n ral une personne fera une d claration introductive la suite de quoi d autres orateurs pr senteront diff rentes perspectives ou fourniront des informations compl mentaires Chaque intervention ne durera que quelques minutes R server plus de la moiti du temps total aux questions et r ponses en fin de s ance e D signer un mod rateur pour faciliter les changes et maintenir un semblant d ordre e Inviter des personnalit s en vue Les VIP tendent attirer les journalistes et leur pr sence peut renforcer la cr dibilit du programme Compte tenu de l emploi du temps charg de ces personnalit s prendre soin de les inviter longtemps l avance et relancer r guli rement leur personnel pour s assurer de leur venue e Choisir des mat riels visuels attrayants pour faire passer le message e R diger une note la presse o figureront le nom et le num ro de t l phone d une personne contacter La faire parvenir par courrier t l copie et courrier lectronique aux journalistes de la liste m dias une semaine au moins avant la conf rence de presse e Donner suite l invitation T l phoner aux c
465. rage de r f rence pour tous ceux qui s efforcent d obtenir la mise en place de nouvelles l gislations antitabac ou de faire modifier le droit existant Une publication de l Organisation panam ricaine de la Sant Developing legislation for tobacco control template and guidelines vient compl ter le guide Il pr sente un sch ma de l gislation tablissant des lois antitabac globales et d taille les l ments sur lesquels se fonde chaque disposition l gale 3 Ce chapitre n a pas pour GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x but de r p ter ce qui figure d j dans ces publications mais plut t de s y appuyer afin d offrir des conseils pratiques aux pays qui souhaitent laborer et mettre en application des l gislations antitabac MESURES L GISLATIVES DE LUTTE ANTITABAC Les mesures l gislatives que recommande POMS dans le cadre d un programme global de lutte antitabac sont r sum es l Encadr 1 Le guide d taille chacune de ces mesures et donne des exemples de juridictions qui les ont d ploy es Bien s r la situation particuli re dun pays donn peut ne pas lui permettre d adopter un programme global et ce pays trouvera peut tre plus appropri d laborer sa l gislation de mani re progressive Encadr 1 R sum des mesures l gislatives antitabac Mesures portant sur la demande et le comportement du consommateur e augmenter les taxes sur les cigarettes et leur prix e interdire la pub
466. rammes du minist re il devrait tre possible d obtenir pour le PNAT des financements suppl mentaires Les organisations internationales multilat rales sont elles aussi pour le programme une source de financement potentielle La CCLAT OMS comporte des dispositions pr voyant les diverses options de financement de la lutte antitabac notamment dans les pays moins avanc s L Union europ enne s est r cemment d clar e int ress e examiner des demandes de subventions faisant intervenir la lutte antitabac dans le processus de d veloppement Il est une source de financement que le PNAT devra s abstenir de solliciter l industrie du tabac ses partenaires et ses repr sentants Il est arriv dans le pass que les cigarettiers proposent leur aide des gouvernements mais compte tenu de la nature du PNAT le conflit d int r ts serait direct et cette voie n est pas envisager Les ressources financi res devront permettre de couvrir les frais de personnel de location et de mat riel de bureau de transport et de fournitures ainsi que les co ts engendr s par les activit s du PNAT D centralisation de la coordination du PNAT et cr ation d un r seau d ex cution Lorsque le pays aura mis en place un PNAT avec sa coordination centrale il conviendra d laborer une strat gie pour que les interventions du programme s effectuent de la fa on la plus large et la plus efficace Le plus souvent il faudra pour cela d l guer certain
467. re les universit s et autres tablissements d enseignement sup rieur ainsi que la communaut scientifique disposent habituellement des quipements et technologies n cessaires la recherche par exemple des logiciels de traitement statistique et autres applications informatiques e Int grer un programme de recherches au plan national d action Ce programme de recherches devra traiter les domaines du plan d action qui n cessitent des l ments probants e Rep rer rapidement toute occasion potentielle de recherche en collaboration La lutte antitabac recoupe de nombreux domaines de la sant publique aussi bien que d autres secteurs de l tat Il existe peut tre des possibilit s d incorporer des projets de recherche pour la lutte antitabac aux programmes de recherche de ces autres domaines et secteurs Les services fiscaux pourraient ainsi disposer de ressources leur permettant d valuer les effets conomiques de la contrebande de cigarettes Les recherches concernant les RECHERCHE ET ECHANGE D INFORMATIONS interventions sur les styles de vie destin es r duire la mortalit due aux maladies non transmissibles pourraient abriter une composante sur le rapport cotit efficacit de Parr t du tabac On cherchera activement de telles possibilit s de collaboration pour produire des donn es utiles au programme antitabac e Participer des projets de recherche en collaboration interpays Il existe galement des oc
468. remercions M Adrien Dozol qui a assur la v rification finale avant impression Nous remercions Mme Maria Cardines et Mme Mary Falvey qui ont pr par la copie du manuel ainsi que l quipe de cr ation d Inis www inis ie pour ses pr cieuses comp tences GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Avant propos OUS ENTRONS AUJOURD HUI DANS UNE NOUVELLE ERE de la lutte antitabac La Convention cadre de l Organisation mondiale de la Sant pour la lutte antitabac CCLAT OMS constitue un grand bond en avant dans la perspective de r duire le poids des d c s et le nombre d ann es de bonne sant perdues du fait de la consommation de tabac Grace la CCLAT OMS les efforts tendant faire diminuer l usage du tabac disposent d sormais dune coordination strat gique de nature apporter dans les faits une r ponse mondiale Pun des plus graves facteurs de risques de d c s pr matur s et de maladies qui soit Les tats Membres sont actuellement dans la phase de signature et de ratification de la Convention Apr s son entr e en vigueur la CCLAT OMS apportera aux pays un instrument puissant pour s opposer l pid mie de tabagisme Elle ne constitue toutefois qu une partie de la solution ce probl me majeur de sant publique Si la CCLAT OMS procure son cadre d action la lutte antitabac le travail concret contre l usage du tabac devra incontestablement se d rouler au niveau national Le succ s de la
469. rendre les mesures de suivi n cessaires allant jusqu amender la l gislation Bien s r il serait pr f rable d viter ces failles d s l origine et la section suivante traite de cette question en s appuyant sur les comp tences et l exp rience internationales EXPLOITER L EXP RIENCE L GISLATIVE INTERNATIONALE Toute juridiction qui cherche introduire des mesures l gislatives antitabac se heurte des obstacles uniques d rivant de sa culture de son syst me de gouvernement de son processus de l gislation et d autres circonstances particuli res Par exemple des pays producteurs de tabac comme le Zimbabwe rencontrent dans la lutte antitabac des probl mes diff rents de ceux du Japon o Etat poss de en tout ou en partie l industrie du tabac N anmoins les juridictions qui partagent cette ambition connaissent souvent des difficult s semblables comme les tentatives des cigarettiers de pr venir ou de contourner la loi Ces juridictions pourront donc trouver utile d examiner les exp riences succ s et checs des autres pays La cause des d fenseurs de la lutte antitabac se renforce singuli rement d s lors qu ils peuvent pr senter les succ s rencontr s par l introduction de mesures l gislatives similaires dans une autre juridiction Comme on Pa vu plus haut les antitabac tha landais ont fait valoir que leur l gislation se calquait sur le mod le de la r ussite canadienne en la mati re Or le succ s des
470. rent nimpliquent de la part de l Organisation mondiale de la Sant aucune prise de position quant au statut juridique des pays territoires villes ou zones ou de leurs autorit s ni quant au trac de leurs fronti res ou limites Les lignes en pointill sur les cartes repr sentent des fronti res approximatives dont le trac peut ne pas avoir fait l objet d un accord d finitif La mention de firmes et de produits commerciaux ne signifie pas que ces firmes et ces produits commerciaux sont agr s ou recommand s par l Organisation mondiale de la Sant de pr f rence d autres de nature analogue Sauf erreur ou omission une majuscule initiale indique qu il s agit dun nom d pos L Organisation mondiale de la Sant a pris toutes les dispositions voulues pour v rifier les informations contenues dans la pr sente publication Toutefois le mat riel publi est diffus sans aucune garantie expresse ou implicite La responsabilit de l interpr tation et de l utilisation dudit mat riel incombe au lecteur En aucun cas l Organisation mondiale de la Sant ne saurait tre tenue responsable des pr judices subis du fait de son utilisation Imprim en GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Table des mati res LE LOUE ER hd die ecche cies a E aanadaitedars vii Reme r lements 21 8tntne annees ix Avant PIODOS oninia ire cri datee the canal entente raret st tente etes en ae xiii R sum Ch NAIC RENO
471. report Prix moins lev s sous report Gouvernement recettes et administration aintien des recettes en cas de forte inflation on devrait tre ajust e sur l IPC Oui R duire autant que possible vasion ou la fraude fiscale et percevoir les recettes attendues Possibilit pour le producteur de jouer sur la longueur des cigarettes ou la taille des paquets pour limiter le montant des taxes N cessit possible d un prix minimum pour viter les prix de transferts abusifs Administration et application Facile N cessit de d finir la base proportionnelle de fa on emp cher les producteurs d viter la taxation Producteurs nationaux profits et parts de march Protection des marques nationales Non contre les marques trang res Source Yurekli et de Beyer 76 Oui plus le prix est lev plus le montant unitaire des taxes est lev puisqu il est proportionnel au prix 1 Les taxes unitaires sont identiques pour toutes les cigarettes ce qui a pour effet de r duire la diff rence de prix entre cigarettes de haut et de bas de gamme et peut inciter les que les cigarettes les plus ch res soient de meilleure qualit e les prix des produits de haut et de bas de gamme dont les prix relatifs demeurent donc identiques consommateurs passer une meilleure qualit en supposan 2 Les taxes proportionnelles augmentent d un m me pourcentag 3 Confront
472. ri es si ceux qui prennent les d cisions ne savent pas comment appliquer concr tement leurs savoirs pour faire changer les choses Les mesures nouvelles risquent d chouer si les personnes qui les mettent en place manquent de confiance ou de comp tence dans l exercice de leurs nouvelles fonctions et notamment dans la constitution de partenariats Pour r ussir les programmes et interventions doivent b n ficier de comp tences dans l analyse des probl mes et dans la planification le suivi et l valuation des actions n cessaires Eduquer les populations en expliquant les dangers du tabac pour la sant suffit rarement ce qu elles cessent de fumer Les gens ont besoin d appr hender la notion de changement de comportement peut tre des interventions seront elles n cessaires pour surmonter les obstacles que leur soci t oppose au sevrage Les professionnels de la sant doivent eux aussi comprendre comment se produisent les changements et en quoi ils peuvent y contribuer Celles et ceux qui travaillent dans des services de sevrage ou sur des lignes d assistance t l phonique ont besoin de comp tences pour r pondre aux sollicitations diverses des patients Les personnes qui uvrent la pr vention de l usage du tabac dans les communaut s devront savoir toucher leurs publics cibles Pour Les jeunes par exemple des comp tences essentielles g n rales seront requises pour viter les risques alors que les non usagers du t
473. ris afin d aider conclure un accord de licence dans des conditions favorables l entreprise Pendant la p riode de privatisation des usines de traitement du tabac on sait que les multinationales ont su exploiter leurs sources au sein des minist res des finances et de l agriculture pour faciliter le processus de reprise Une note interne de Philip Morris le confirme L Agence hongroise des propri t s d tat a re u des autorit s des minist res des finances et de l agriculture des instructions l enjoignant de conclure la transaction aussi rapidement que possible 106 Les dossiers montrent encore que des diplomates des pays abritant les multinationales sont galement intervenus pour soutenir leurs entreprises sur les nouveaux march s En Ukraine l ambassadeur et le conseiller commercial britanniques se sont comport s de fa on extr mement utile et en alli s pr cieux 107 pour obtenir Paval du gouvernement au plan de privatisation de BAT CONCLUSION La mondialisation de la fabrication du commerce et du marketing du tabac et l influence de l industrie constitue un danger majeur pour la sant publique dans le monde entier Yach et Bettcher qualifient l industrie du tabac de force mondiale qui consid re le monde comme son th tre d op rations et planifie d veloppe et commercialise ses produits l chelle mondiale r08 L industrie met en uvre des strat gies
474. rkais Montreux m me si Pon demande au ma tre d h tel quelle est la salle la plus complete et la plus recherch e il vous indiquera automatiquement le salon non fumeurs Il faudrait donc que tous les commer ants prennent conscience de la volont r elle de la majorit de leurs clients qui aimeraient trouver dans les lieux qu ils fr quentent une atmosph re respirable inodore sans danger et sans fum e signature 10 Choix et programmation des actions antitabac Le pessimiste voit des difficult s dans chaque occasion Loptimiste voit des occasions dans chaque difficult Winston hurchill CHOIX ET PROGRAMMATION DES ACTIONS ANTITABAC INTRODUCTION C est bien souvent sur les communaut s que repose le succ s des actions antitabac Les personnes qui vivent travaillent et jouent un r le dans une communaut sont les mieux plac es pour en comprendre les besoins les ressources les probl mes et les capacit s Les gouvernements comme les communaut s doivent tre dispos s collaborer et investir du temps et des comp tences pour concevoir ex cuter et valuer avec succ s des programmes antitabac voir Tableau 1 Le programme national antitabac PNAT et ses homologues locaux devront travailler main dans la main avec leurs partenaires des communaut s afin de favoriser une approche globale et long terme de la lutte antitabac et d assurer l ad quation culturelle de ses activit s et
475. rmateurs ad quats Par t ches on d signe en g n ral les attitudes et connaissances aussi bien que les comp tences Activit s et besoins de formation Le tableau suivant 2 constitue un outil de base pour d terminer les comp tences n cessaires des t ches sp cifiques mais le PNAT devra laborer sa propre liste Comp tences n cessaires la lutte antitabac Activit s antitabac Concevoir et mettre en uvre des mesures de politique prix interdictions restrictions de vente tous les niveaux Comp tences requises cr er des partenariats intersectoriels mener des analyses d impact sanitaire et conomique des mesures politiques concevoir une l gislation et mettre en uvre des directives et r glements applicables Plaider la cause tous les niveaux mener des enqu tes communautaires chantillonnage collecte des donn es analyse sur l acceptabilit des mesures r diger des rapports et pr senter efficacement les donn es dans diff rents m dias afin de diffuser l information et d influencer les groupes cibles examiner avec soin les donn es sanitaires existantes et riposter aux arguments de l industrie du tabac recenser des partenaires et passer des alliances strat giques Surveiller les tendances du tabagisme techniques d enqu te au sein des populations gestion et analyse des donn es e r daction de rapports et diffusion de l information Planifier et ex cuter
476. rogramme global voit en outre dans la diffusion des r sultats un aspect primordial de a recherche antitabac Dans les pays en d veloppement celle ci est essentielle en tant que base factuelle permettant d laborer des politiques et programmes valables Les projets financ s par RMCT doivent donc comprendre une composante de diffusion r sumant es strat gies de transfert des connaissances dans la communaut scientifique et prenant en compte la pr paration de synth ses de politique ainsi que d autres supports visant informer les d cideurs politiques et les m dias ou de strat gies de sensibilisation destin es am liorer la conscience des populations en mati re de lutte antitabac Le transfert effectif de connaissances implique de conna tre les processus politiques qui forgent les d cisions politiques ainsi que le jeu entre les diff rents int r ts qui influencent le calendrier l gislatif Tobacco Control Policy Strategies Successes and Setbacks 6 pr sente le d roulement des v nements dans six pays du monde Afrique du Sud Bangladesh Br sil Canada Pologne et Tha lande qui sont tous parvenus adopter une l gislation antitabac Les strat gies et les combats qui ont maill ce processus sont d crits de fa on informer et inspirer d autres pays GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Q lt Encadr 4 Le Programme global de recherche pour la lutte contre le tabac th mes e
477. rogrammes antitabac avanc s montre que la meilleure fa on d y parvenir consiste cr er un comit national intersectoriel un groupe de travail ou encore un comit directeur antitabac Dans les pays les plus tendus il pourra tre indiqu d installer des comit s intersectoriels antitabac aux niveaux des tats des provinces et des districts pour mettre sur pied des plans d action appropri s ces chelons administratifs Ces comit s auront pour vocation d laborer un plan national d action antitabac de d terminer et de coordonner les composantes et activit s appropri es concernant les politiques et la l gislation le sevrage tabagique l enseignement et la sensibilisation et d int grer les autres l ments pr vus la CCLAT OMS Dans l id al ces comit s devraient pouvoir produire des rapports p riodiques dans un souci de transparence et pour permettre implication et la participation du public Si les comit s nationaux antitabac pourront dans un premier temps tre install s au cas par cas ils devraient terme b n ficier d un statut officiel permanent et reconnu par la loi ainsi que d un financement national Leur composition devra tre soigneusement tudi e En r gle g n rale on recherchera une repr sentation aussi large que possible mais en ayant soin d en exclure ceux qui feraient obstacle ou s opposeraient l action antitabac du comit On prendra en compte les groupes et institutions qui s
478. rs devront int grer des informations et comp tences nouvelles de m me que des techniques de formation on fera en sorte qu ils disposent de ressources de temps et de budgets suffisants On examinera en outre la possibilit d tablir un programme de FORMATION ET EDUCATION mentors dans lequel un ou plusieurs individus apportent un soutien des r actions des mat riels compl mentaires ou des mises niveau la suite d une formation initiale a Astuce Inviter les participants valuer anonymement la formation afin d en assurer la qualit et d tablir si les formateurs ont besoin de nouvelles comp tences ou font montre de l int r t et du talent n cessaires pour tenir ce r le important Question 7 Quelle est l efficacit attendre des m thodes de formation En g n ral on apprend d autant mieux quon peut mettre en pratique les nouvelles connaissances acquises Les m thodes d enseignement pour adultes sont pr cieuses cet gard La plupart des gens s adaptent bien aux m thodes actives et les per oivent comme plaisantes et efficaces m me si elles s en trouvent un peu g n es dans un premier temps mais dans certaines soci t s on juge indigne des adultes de se livrer des jeux de r les ou de s exercer en public de sorte qu il convient de toujours prendre en compte le milieu culturel 7 Astuce L OMS a publi deux guides concernant les m thodes de formation courantes 7 2 On
479. rtes de productivit ainsi que les avantages d coulant de politiques antitabac tablies La r gularit de ces documents et des rencontres avec les membres du gouvernement et les responsables de l opposition sera essentielle pour maintenir leur int r t et entretenir leur volont de prot ger la population contre le tabagisme Aux premiers stades de la campagne il importera d obtenir des responsables politiques un soutien officiel aux lois antitabac La forme id ale en la mati re serait celle d une d claration en s ance parlementaire mais un discours en r union publique ou un communiqu de presse suivant une rencontre avec des associations de protection de la sant conviendront aussi L engagement public de hauts responsables politiques en faveur de la lutte antitabac ne peut que renforcer la campagne Une fois la d cision prise d laborer une l gislation la question majeure devient celle de son contenu La CCLAT OMS constitue un excellent point de d part pour cela mais comme l indique son Article 2 1 les Parties sont encourag es appliquer des mesures allant au del des dispositions de la Convention et de ses protocoles et rien dans ces instruments n emp che une Partie d imposer des restrictions plus s v res En fournissant aux ministres de la sant et autres principaux responsables politiques des arguments solides sur les diff rentes options l gislatives envisageables on leur permettra de choisir rationnell
480. rventions qu il entend mener e Le prix correspond aux co ts mat riels et immat riels qu entra nent l engagement dans action ou la participation au programme il se compose d argent de temps de co ts d opportunit et m me des co ts affectifs de la participation e La distribution recouvre l organisation les lieux et les m canismes qui permettent aux interventions antitabac de toucher le consommateur e La communication regroupe toutes les strat gies visant promouvoir la lutte antitabac et informer le consommateur quant sa nature et ses avantages e Un cinqui me principe vient parfois s ajouter ce cadre la personne qui d signe les principaux acteurs susceptibles d assurer le succ s du programme ou au contraire de enrayer Pour que le soutien public la lutte antitabac atteigne sa masse critique les concepteurs du Programme national antitabac PNAT devront mettre au point un mix marketing strat gique combinant ces principes Le succ s du marketing social antitabac implique de mettre en uvre syst matiquement un processus qui d compose le mix marketing en six tapes bien d finies o la recherche base de d cision assure une r troinformation chaque stade Ce processus dynamique permet de r ajuster le programme en fonction dun flux continu d informations en retour voir Figure 1 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Figure 1 Le processus en six tapes d
481. s On peut valuer les programmes nationaux antitabac selon deux m thodes diff rentes En interne l valuation est partie int grante du programme et les personnes charg es de concevoir et d ex cuter celui ci auront aussi l valuer L autre possibilit consiste confier l valuation du programme un groupe d auditeurs externes ind pendants Tr s souvent l valuation interne est pr vue dans le processus d auto administration du programme national antitabac tandis que l valuation externe est conduite p riodiquement par des commissions parlementaires ou les services du chef du gouvernement SUIVI SURVEILLANCE EVALUATION ET RAPPORTS R f rences 1 The Global Youth Tobacco Survey 4 Bureau r gional OMS de l Europe Base de Collaborative Group US Centers for Disease donn es European Health for All sur http Control and Prevention Organisation mondiale data euro who int hfadb de la Sant Association canadienne de sant publique et U S National Cancer Institute Tobacco use among youth a cross country comparison Tobacco Control 2002 11 252 270 5 Enqu te de surveillance de l usage du tabac au Canada 2001 Ottawa Sant Canada http www hc sc gc ca hl vs tobac tabac research recherche stat ctums esutc 2001 index_f html 2 Guidelines for controlling and monitoring the tobacco epidemic Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1998 3 Armstrong T Bonita R Capacity Building f
482. s ducatifs et de sensibilisation il s agit de documents de r f rence guides pratiques manuels bulletins et affiches d pliants et autocollants En estimant les quantit s n cessaires pour les activit s pr vues on tiendra compte des besoins des tats r gions provinces municipalit s cantons et autres parties int ress es Moyens de transport Des moyens de transport seront indispensables l quipe de coordination pour s acquitter de ses t ches Elle sera en effet souvent en d placement pour diverses raisons formation sensibilisation appui technique r unions et conf rences recherches surveillance et suivi La nature de ces moyens d pendra des ressources disponibles et de la topographie du pays Par exemple dans des r gions montagneuses sans routes goudronn es on pourra avoir recours des v los de randonn e ou au transport animal tandis que dans des r gions o les communaut s sont s par es par de vastes tendues aquatiques comme en Amazonie ou dans le Pacifique on aura imp rativement besoin de bateaux Ressources financi res Le PNAT devra disposer d un budget de fonctionnement C est souvent l une des principales difficult s rencontr es par les partisans de la lutte antitabac au sein du minist re de la sant puisque comme on sait les budgets de la sant sont r duits et que le nouveau GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC programme antitabac sera en concurrence avec le
483. s ce qui conduit souvent au sevrage e d accro tre la conscience de la population quant la gravit de l exposition la fum e secondaire e de faire naitre des soci t s et environnements o ne pas fumer sera la norme Les gouvernements peuvent jouer un r le de premier plan dans la lutte contre le tabagisme passif en interdisant de fumer dans tous les b timents officiels et en faisant appliquer les politiques et r glements non fumeurs la fois au niveau national et au niveau local C est ainsi qu au Canada la Loi sur la sant des non fumeurs restreint la possibilit de fumer dans les lieux de travail sous administration f d rale dans les transports a riens dans les cars et les trains interr gionaux dans les gares a roports et ports et dans les h pitaux sous juridiction f d rale L exposition la fum e de tabac constitue un danger majeur pour la sant au travail et contribue pour 25 35 l ensemble des absences au travail Il existe un certain nombre de guides destin s aider les employeurs et les salari s cr er des lieux de travail GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC sans fum e notamment la brochure Tobacco in the workplace Meeting the challenge A handbook for employers produit par le European Partnership Project To Reduce Tobacco Dependence de POMS L initiative Smoke Free Americas lanc e en 2001 par l Organisation panam ricaine de la Sant vise appuyer les acti
484. s s dans les biblioth ques publiques par exemple minutes des rencontres parlementaires statuts des groupements soup onn s d tre soutenus par l industrie du tabac collections des revues de l industrie et documents de recherche commandit s par celle ci Les autorit s charg es de l application des r glements relatifs au tabac et la fum e pourront fournir des renseignements sur le respect de ces r gles par l industrie Bien souvent les relations personnelles seront d une valeur inestimable Informer et impliquer la population Les d couvertes que permet la surveillance de l industrie peuvent servir sensibiliser les populations aux tentatives men es par l industrie pour viter ou faire chouer les mesures antitabac On choisira les moyens les plus appropri s de publier ces informations en fonction de leur nature et du public cible dont on souhaite retenir l attention par exemple conf rences de presse communiqu s de presse expos s lors de rencontres scientifiques publications articles scientifiques et courriers des lecteurs dans des journaux influents lettres aux principaux acteurs de la sc ne politique tels que les membres des organes l gislatifs t moignages devant les commissions parlementaires ou lors d audiences publiques Le cas ch ant on obtiendra un avis juridique avant de livrer une information sensible ou sujette pol mique On fera participer la population la surveillance de l indu
485. s accomplis e Pr paration de plans d action Sur la base des strat gies adopt es il s agit ici de dresser un inventaire d taill des actions mener des r sultats et produits attendus des parties responsables ainsi que d tablir un calendrier e Elaboration et mise en uvre de politiques appropri es Il s agit ici de l aptitude formuler des politiques et des strat gies pour leur application ainsi que des m thodes permettant d valuer la mise en uvre des strat gies et leur transparence e Elaboration de cadres l gislatifs et r glementaires On entend par l la mise en conformit des lois et r glements nationaux aux dispositions de la CCLAT OMS e Cr ation et maintien de partenariats Il est indispensable d tablir une collaboration et une communication enti res constructives et permanentes entre les principales parties int ress es afin d obtenir l engagement des institutions et organisations qui seront impliqu es dans l ex cution du plan d action national e tablissement d un climat favorable dans la soci t civile Ce point appelle une communication et une sensibilisation efficaces car le succ s et la durabilit des initiatives antitabac exigent la participation pleine et inform e de toutes les parties int ress es des secteurs public et priv GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC e Mobilisation et gestion des ressources Il s agit ici de chiffrer et de mobiliser
486. s autres programmes pour se partager les fonds L quipe du PNAT devra n anmoins d ployer toutes ses capacit s de persuasion afin de convaincre les d cideurs que la lutte antitabac constitue une priorit urgente et que le PNAT doit se voir attribuer des ressources propres Dans tous les pays se tiennent r guli rement des r unions auxquelles participent les ministres de la sant et les secr taires d tat Il conviendrait de leur pr senter les preuves videntes de la gravit de l pid mie de tabagisme ainsi que les d cisions particuli res qui leur incombent cet gard y compris celle allouer un budget au PNAT Adopt e au Br sil cette strat gie a permis d obtenir un engagement officiel et un budget r serv au PNAT approuv par le ministre de la sant En dehors des ressources gouvernementales le coordinateur national du PNAT devrait toujours tre attentif aux possibilit s de financements offertes par d autres sources l gitimes Il existe parfois des dons ou subventions d ONG nationales ou d organismes de financement internationaux destin s constituer des fonds de d marrage pour le programme C est ainsi qu en Tha lande le Rotary Club a contribu financer le premier cycle d activit s du PNAT On peut aussi imaginer de transf rer la lutte antitabac certains budgets allou s d autres programmes comme la lutte contre les maladies cardiovasculaires En reliant la lutte antitabac d autres prog
487. s aux publics cibles Les partenaires ventuels peuvent am liorer la cr dibilit du programme lui apporter des ressources et comp tences suppl mentaires et favoriser le co parrainage de manifestations En revanche tablir des partenariats demande du temps et de la souplesse et implique de renoncer une part de la propri t et de la ma trise du programme Avant de cr er un partenariat on en p sera donc soigneusement les avantages et les inconv nients Revoir les composantes du programme et les r viser le cas ch ant Il sera n cessaire de pr parer des valuations p riodiques et rapports de situation en vue de d terminer e si les activit s suivent leur cours normal et ce dans les d lais pr vus e si les publics cibles sont effectivement touch s e si certaines strat gies se montrent plus efficaces que d autres e s il convient de modifier ou de supprimer certaines parties du programme et si les r sultats justifient les d penses Surveiller les r actions au programme et y r pondre par les r visions requises est essentiel au succ s d une campagne de marketing social Ce suivi devra d boucher sur des am liorations sp cifiques consistant par exemple reprogrammer des missions des heures de plus grande coute implanter des panneaux d affichage sur des emplacements plus visibles reformuler certains messages ou r attribuer des t ches et responsabilit s en interne Il convie
488. s bases de la mise en uvre d un programme antitabac 1 re d Rio de Janeiro Institut national du cancer Minist re de la sant 1996 en portugais Formation et ducation L ducation ne saurait avoir d autre fin que de servir les autres Nous ne pouvons chercher nous r aliser nous m mes sans penser au progr s et la prosp rit de notre communaut esar havez FORMATION ET EDUCATION L SUCC S DE LA LUTTE ANTITABAC d pend largement des ressources humaines permettant d laborer et de mettre en uvre un ensemble d activit s diff rents niveaux Les activit s d crites dans le pr sent ouvrage font appel des connaissances et comp tences pr cises dont certaines ne seront peut tre pas disponibles dans un pays donn Il conviendra donc de d finir les besoins en mati re de formation et d ducation afin de les pr voir d embl e dans le programme du pays L ducation est la m thode par laquelle sont transf r es des informations et connaissances concernant la lutte antitabac et l usage du tabac Les diff rents groupes cibles ont besoin d informations diff rentes selon qu il s agit pour eux de r sister au tabac de cesser de fumer d aider l arr t ou de planifier et d ex cuter un ensemble de mesures antitabac La construction de capacit s est essentielle toute lutte antitabac efficace et constitue dans tous les cas un bon investissement On ne peut laborer de politiques approp
489. s des aspects majeurs de la surveillance antitabac en insistant sur les principaux dispositifs mondiaux de surveillance portant sur les jeunes Enqu te mondiale OMS CDC sur le tabagisme chez les jeunes ou GYTS http www cdc gov tobacco global GY TS French htm et chez les adultes approche STEPS de POMS pour la surveillance de l usage du tabac http www who int ncd_surveillance steps en Il pr sente en outre diff rentes notions cl s concernant le suivi l valuation et la notification des programmes antitabac permettant de les renforcer et de les am liorer progressivement GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC LA SURVEILLANCE La surveillance du tabagisme dans la jeunesse l Enqu te mondiale sur le tabagisme chez les jeunes GYTS En d cembre 1998 l Initiative pour un monde sans tabac de l Organisation mondiale de la Sant OMS TFI a tenu Gen ve une r union avec les Centers for Disease Control CDC le Fonds des Nations Unies pour l enfance UNICEF la Banque mondiale et des repr sentants de pays appartenant aux six R gions de POMS pour d battre de la n cessit de mesurer la consommation de tabac parmi les jeunes et ce l aide dun m canisme uniformis sur le plan mondial A la suite de cette r union l OMS et les CDC ont mis au point un Syst me mondial de surveillance du tabagisme dans lequel la collecte des donn es est assur e par l Enqu te mondiale sur le tabagisme chez les jeunes GY
490. s donn es La date de l entretien est indispensable pour calculer l ge GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Num ro d identification du r pondant Step 1 Module de base Informations d mographiques Colonne de Saisie C1 Sexe noter le num ro correspondant Homme Femme 1 2 O C2 Quelle est votre date de naissance Si Ne sait pas voir Note ci dessous et aller C3 a O vos L O ann e L O O O c3 Quel ge avez vous Ann es OO c4 En tout combien d ann es avez vous pass l cole ou suivre une formation plein temps sans compter la pr scolarit Ann es OO ELARGI Informations d mographiques C5 A quel milieu socioculturel appartenez vous groupe ethnique racial sous groupe culturel autres D fini selon les besoins d mographiques locaux OO C6 Quel est le plus haut niveau d instruction que vous ayez atteint INSERER LES CATEGORIES SPECIFIQUES A CHAQUE PAYS Aucune instruction officielle Moins que l cole primaire Fin de l cole primaire Fin de l cole secondaire Fin du lyc e ou quivalent Ecole sup rieure Universit Dipl me post universitaire obtenu OO Laquelle des cat gories suivantes d crit le mieux votre activit professionnelle principale ces douze derniers mois IINSERER LES CATEGORIES SPECIFIQUES A CHAQUE PAYS U
491. s donn es fournies aux m dias et au grand public Les responsables gouvernementaux de la lutte antitabac devront s efforcer de collaborer de pr s avec ce groupe La coop ration r gionale Il est possible de r duire la contrebande et les pertes de recettes fiscales quelle engendre en harmonisant les taxes d un pays l autre La coop ration r gionale a permis d harmoniser les prix et de r duire les disparit s de taxation indirecte au sein de l Union europ enne ainsi que dans d autres r gions comme les pays du Golfe 5 Cependant les accords de commerce r gionaux peuvent aussi intervenir l encontre des hausses de taxation sur Le tabac Plusieurs accords de coop ration conomique r gionaux comme l Association des pays du Sud Est asiatique ASEAN la zone am ricaine de libre change AFTA ou l Accord nord am ricain de libre change NAFTA comprennent des dispositions ramenant les contributions indirectes sur le tabac z ro lorsque ce produit fait l objet d un commerce entre les tats parties Les effets d l t res de ces dispositions sont de nature d t riorer la sant publique et provoquer d innombrables d c s dans les pays concern s LES INITIATIVES FINANCI RES DE LUTTE ANTITABAC Dans tout programme national antitabac la question du financement des activit s et du personnel est cruciale Les allocations budg taires de la sant publique sont g n ralement maigres et il est donc peu r
492. s en ligne sur le tabac les principales tapes 1 Constituer un comit de lecture local r gional et international recherche des documents pertinents compilation des documents examen des documents r sum des contenus diffusion de l information 2 Cr er une base de donn es en ligne sur la recherche antitabac 3 Demander aux utilisateurs de s enregistrer avec nom d utilisateur et mot de passe 4 Cat goriser les utilisateurs r ception des requ tes service de r cup ration des documents 5 Constituer et appuyer la communaut virtuelle RECHERCHE ET ECHANGE D INFORMATIONS COMMUNIQUER LES L MENTS L APPUI DE LA LUTTE ANTITABAC La recherche sur la lutte antitabac devra communiquer aux principales parties des donn es qui incitent l action Il faudra pour cela instaurer un m canisme permettant de promouvoir l change d informations antitabac en vue d obtenir les changements n cessaires Il existe diff rents moyens pour faire en sorte que les nouveaux l ments relatifs au tabac soient communiqu s au moment voulu et de fa on efficace aux publics vis s La question est trait e en d tail au Chapitre 8 titre d exemple le Clearinghouse for Tobacco Control et la Southeast Asia Tobacco Control Alliance ont accueilli un s minaire sur la communication des l ments pour la lutte antitabac 76 Au cours des d bats les parties la lutte antitabac ont pu d couvrir les moye
493. s jeunes interdit l usage du tabac aux l ves enseignants personnels parents et visiteurs dans enceinte de l cole dans ses v hicules et lors des activit s qu elle m ne hors de ses murs interdit toute forme de publicit du tabac dans les b timents et les environs de l cole ses publications et tout autre lieu appartenant l cole interdit de vendre ou d changer des produits base de tabac dans l enceinte scolaire interdit le parrainage par l industrie du tabac de toute activit scolaire impose d introduire un enseignement pr ventif du tabagisme int gr aux programmes scolaires compl tant les autres activit s de sant scolaire concern es explique aux enseignants aux d l gu s des l ves et au personnel scolaire comment pr venir le tabagisme assure tous les l ves et personnels l acc s une aide au sevrage pr cise le dispositif d application de la politique sanctions plaintes etc indique les m thodes de suivi des progr s et d valuation des effets d signe une ou plusieurs personnes o un comit charg s de veiller l application et l valuation de la politique CHOIX ET PROGRAMMATION DES ACTIONS ANTITABAC LE SEVRAGE Les programmes d arr t du tabac On peut obtenir des b n fices sanitaires et conomiques consid rables pour les individus et les soci t s en aidant les fumeurs cesser de fumer voir Figure 1 LOMS a r cemment publi une monographie
494. s la sensibilisation cccccccsssessseesececeesseecseecessceeeseeeesseeeeees 298 Comprendre les m canismes d change d informations 300 Communiquer les l ments l appui de la lutte antitabac eee eens 306 Conclusion sise tentes GhenbiubsciennsgeundedanbedSteasivoonseladecnenss 306 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x Glossaire AFTA American Free Trade Area la zone am ricaine de libre change APACT Asia Pacific Association for the Control of Tobacco ASEAN PAssociation des pays du Sud Est asiatique ASH Action on Smoking and Health Thailand BAT British American Tobacco BPM Les Biens Publics Mondiaux CCLAT OMS La Convention cadre de l Organisation mondiale de la Sant pour la lutte antitabac CDC woes Centers for Disease Control and Prevention Atlanta CIM La Classification Internationale des Maladies CNCT le Comit National Contre le Tabagisme CPHA Association Canadienne de Sant Publique CRDI le Centre de Recherches pour le D veloppement International CSR Corporate Social Responsibility le programme de responsabilit sociale d entreprise C TOB oo The Clearinghouse for Tobacco Control DALY eee Disability Adjusted Life Year ann es de vie ajust es sur l incapacit EMS L Enqu te Mondiale sur la Sant EMRO Le bureau r
495. s large dans ceux o la pr valence est plus faible et la lutte antitabac plus avanc e les cibles seront plus pr cises Pour d terminer qui aura besoin d une formation on emploiera un cadre semblable celui des besoins d information Les personnels dont la capacit devrait tre renforc e pourront comprendre les d cideurs politiques et leurs conseillers responsables officiels de tous les secteurs les concepteurs de programmes et d interventions gouvernement et ONG les professionnels de la sant ou conseillers en sevrage tabagique g 81q les enseignants animateurs et autres personnes impliqu es dans la pr vention y compris la formation aux comp tences essentielles les services de promotion de la sant les usagers d sireux de s arr ter les d fenseurs de la sant publique d cid s aborder r solument la lutte antitabac les ONG antitabac Point de d cision tablir une liste des personnes ayant besoin de comp tences nouvelles FORMATION ET EDUCATION Question 5 Comp tences et mat riels n cessaires a la lutte antitabac L analyse des t ches 2 sert d finir avec pr cision les capacit s n cessaires pour occuper efficacement un poste Les activit s antitabac dans leur vari t impliquent chacune un ensemble de t ches sp cifiques L analyse des t ches permettra de d terminer les objectifs de l enseignement les mat riels p dagogiques ainsi que les fo
496. s pour les postes relatifs au tabac donner leur avis sur les cons quences juridiques internationales des politiques antitabac propos es aider laborer des strat gies antitabac compl mentaires dans les pays voisins r pondre aux attaques des cigarettiers trangers qui pourraient s en prendre aux politiques nationales antitabac Minist res charg s du droit et de la justice Leur collaboration sera vitale pour laborer appliquer et faire respecter les mesures l gislatives visant limiter l usage du tabac Le minist re de la justice pourra galement intervenir en d fense dans les recours form s contre la l gislation antitabac conseiller en mati re constitutionnelle et concernant les obligations issues des trait s internationaux aider l laboration et la r daction des textes et lois r gissant la lutte antitabac Minist res du travail des transports et de la fonction publique La participation de ces minist res sera essentielle pour laborer et appliquer des dispositions visant prot ger la population contre l exposition la fum e secondaire sur les lieux de travail dans les transports en commun et autres lieux publics Minist re de l ducation nationale La participation du minist re de l ducation est indispensable dans ce type d exercices Minist re de la d fense Les forces arm es pourront contribuer au plan d action national en favorisant au sein de leurs per
497. s pouvoirs des partenaires diff rents niveaux de l administration locale qui seront autonomes pour mettre en uvre et faire appliquer les interventions recommand es par le PNAT Il sera essentiel d int grer au PNAT ces diff rents niveaux de l administration locale DES INFRASTRUCTURES EFFICACES POUR LES PROGRAMMES ANTITABAC Dans la plupart des syst mes nationaux de sant il est possible de d signer un point focal antitabac chaque chelon de l administration locale Ces points focaux devront avoir la capacit de mener la lutte antitabac et de g rer les infrastructures n cessaires au niveau local Identifier les points focaux s assurer de leur engagement vis vis du PNAT et les int grer au sein d un r seau national de lutte antitabac telle est la premi re d marche accomplir pour ex cuter efficacement les interventions du programme Constituer et entretenir le r seau d centralis Actions au niveau central Le coordinateur et le personnel du PNAT devront mener bien les d marches suivantes e s assurer du soutien du ministre de la sant pour demander aux responsables du minist re dans les Etats les r gions et les provinces de d signer localement des coordinateurs ou points focaux du PNAT et de satisfaire aux besoins essentiels du programme antitabac local correspondant e tablir les termes de r f rence du coordinateur ou point focal local de la lutte antitabac et d finir les para
498. s taxes RAPPORT CO T EFFICACIT DE DIVERSES INTERVENTIONS ANTITABAC Lune des fictions r pandues propos de la lutte antitabac veut que dans les pays en d veloppement elle ne soit ni pertinente ni rentable Or le Tableau 3 montre que les interventions antitabac sont rentables dans les pays revenus faibles moyens et lev s et que les hausses de prix sont les plus rentables de toutes LES BASES SCIENTIFIQUES DES INTERVENTIONS ANTITABAC e Dans les pays revenus faibles et moyens les mesures financi res constituent les moyens les plus rentables de r duire la consommation notamment dans la population jeune suivies de mesures non financi res comme les interdictions globales de publicit et de promotion l interdiction de fumer dans les lieux publics et sur les lieux de travail les avertissements en vidence sur les paquets information et la recherche Les produits pharmaceutiques sont comparativement plus co teux e Dans les pays hauts revenus les hausses de prix restent la mesure la plus rentable suivie de l aide pharmaceutique au sevrage et des mesures non financi res Tableau 3 Co t de diverses interventions antitabac dans les pays revenus faibles moyens et lev s Co ts de diverses interventions antitabac en US par DALY gagn e R gion Hausse de prix de 10 Mesures non financi res TSN avec couverture efficaces 5 de 25 Revenus faibles 4 17 68 272 276 297 moyens Reve
499. sage du tabac ce n est pas le cas de nombreux responsables gouvernementaux et d cideurs politiques Pour obtenir le soutien de ces acteurs essentiels il convient de faire le lien entre des donn es techniques et des politiques sp cifiques Il est donc absolument indispensable d utiliser des donn es locales puisque ces d cideurs devront tre convaincus que des mesures conomiques telles qu une hausse de la taxation produiront un r sultat positif pour l conomie de leur pays dans son ensemble Mythes et r alit s propos du tabac et des taxes MYTHE Les taxes sur les cigarettes sont d j tr s lev es dans la plupart des pays R ALIT Dans la plupart des pays revenus lev s les taxes repr sentent au moins les deux tiers du prix de d tail des cigarettes Dans les pays faibles revenus elles n en repr sentent que moins de la moiti Ce qui implique qu il existe encore des marges consid rables pour alourdir la taxation du tabac dans bien des pays faibles revenus MYTHE Les gouvernements perdront des recettes en cas de hausse des taxes sur les cigarettes car il se vendra moins de cigarettes R ALIT M me consid rables les hausses des taxes r duiront la consommation tout en augmentant les recettes fiscales car les fumeurs r agissent assez lentement aux augmentations de prix L exp rience concr te de plusieurs pays prouve que l alourdissement de la taxation du tabac g n re des recettes suppl mentair
500. saient sans doute pas tabagiques et lorsqu ils souhaitent arr ter ils Continue sur la page suivante 220 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Cx lt Suite ceux des non fumeurs mais des tudes r centes men es dans des pays revenus lev s ont montr que le co t de la sant des fumeurs au cours de leur vie est bel et bien sup rieur bien qu ils vivent moins longtemps Si le co t de la sant est en partie support par le secteur public les fumeurs font donc supporter leurs d penses aux non fumeurs Mythe 4 La lutte antitabac aura pour cons quence une perte d emplois d finitive dans l conomie R alit M me fructueuse la lutte antitabac ne fera baisser que lentement la consommation mondiale de tabac qui devrait encore se maintenir un niveau lev pendant plusieurs d cennies Le besoin de restructuration la baisse sera donc bien moins brutal que celui qu ont du affronter d autres industries En outre les revenus non affect s au tabac le seront d autres marchandises et g n reront d autres emplois Les tudes men es pour ce rapport montrent que la plupart des pays ne subiraient pas de perte nette d emplois et que certains conna traient des gains nets en cas de chute de la consommation Mythe 5 La d pendance tabagique est si forte qu une simple augmentation des taxes ne r duira pas la demande il n est donc pas justifi d alourdir la taxation R alit
501. sant encourager le sevrage tabagique des fumeurs font partie int grante de toute approche globale elles compl tent les strat gies ax es sur l ducation et la pr vention La CCLAT OMS demande aux Parties de s acquitter de cette obligation en s effor ant de mettre en uvre des programmes de sevrage non seulement dans les tablissements de sant mais aussi sur les lieux de travail dans les tablissements d enseignement et autres lieux d inclure le diagnostic et le traitement de la d pendance l gard de la nicotine dans les programmes de sant nationaux de mettre sur pied dans les tablissements de sant et les centres de r adaptation des programmes de diagnostic de conseil de pr vention et de traitement de collaborer avec les autres pays afin de faciliter l acc s un traitement de sevrage y compris aux produits pharmaceutiques 32 Du c t de la lutte contre l offre de tabac la CCLAT OMS appelle les Parties instaurer mettre jour et appliquer des mesures l gislatives ex cutives administratives ou autres dans les domaines suivant Commerce illicite des produits du tabac Article 15 La CCLAT OMS reconnait que l limination de toutes les formes de commerce illicite de produits du tabac y compris la contrebande constitue un aspect essentiel de la lutte antitabac 33 Elle demande aux Parties de prendre un certain nombre de mesures telles que renforcer la l
502. se des taxes d un d veloppement de la contrebande d une augmentation du ch mage et d une baisse des revenus de l tat des tudes de la Banque mondiale montrent qu il ne s agit pas l de cons quences des augmentations des taxes sur le tabac 36 e accuser les pouvoirs publics d enfreindre le droit des pauvres fumer sans dire un mot des risques pour la sant de ces personnes dans un faux pas spectaculaire en R publique tch que Philip Morris a m me avanc que l industrie du tabac am liorait L INDUSTRIE DU TABAC le bilan conomique du pays puisque les fumeurs qui meurent plus jeunes vitent ainsi des d penses la s curit sociale et aux caisses de retraite voir Encadr 3 Les documents issus de l industrie ont m me r v l que pour accro tre ses parts de march celle ci s tait livr e une tude approfondie du march de la contrebande plusieurs tats se penchent actuellement sur la question Par exemple une note concernant une r union entre hauts responsables de BAT et de Philip Morris pour l Am rique latine fait tat de cartellisation g n ralis e pour trouver des accords sur les parts de march s et la fixation des prix et tenter de limiter les d penses de soutien des march s La note montre que BAT et Philip Morris sont en mesure de d terminer les prix sur les march s parall les et l gaux de fa on ind pendante 4r En d pit des preuves apport es par
503. ses concernant la pr valence du tabagisme dans la population totale parmi les hommes et les femmes et dans certains sous groupes tel est l indicateur le plus important et le plus utile pour mesurer l pid mie de tabagisme au sein d une population donn e On pourra ainsi identifier les groupes hauts risques et mettre au point des interventions sp cifiques leur intention Les failles de la politique antitabac deviendront apparentes et permettront d orienter la pression militante Enfin les donn es p riodiques de pr valence constituent la source de r f rence pour valuer l efficacit des interventions de programmes et de politiques au sein d une population donn e Consid rations pratiques e Les estimations de pr valence devraient toujours tre tablies s par ment pour les populations masculine et f minine De m me on calculera s par ment la pr valence dans les diff rents sous groupes de la population selon l ge le sexe et autres caract res sociod mographiques pertinents tels que l appartenance ethnique le niveau d instruction et le groupe linguistique voir Tableau 2 e Si la fum e de cigarette constitue l usage du tabac le plus courant dans les pays o se rencontrent d autres types de consommation il conviendra d tablir la pr valence de chacune de ces m thodes GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Ci Tableau 2 Statut tabagique et nombre de cigarettes fum es par jour
504. sfert de comp tences d autres ateliers voire d autres m canismes seront peut tre n cessaires pour les consolider e Locaux choisir un lieu pratique et accessible pour la plupart des participants s assurer que les participants ne seront pas g n s par le bruit la circulation ou autres nuisances la salle de cours ne sera ni trop petite surcharg e ni trop grande intimidante et donnera un sentiment de confort aux participants fournir des supports d criture s assurer de l approvisionnement ou de la disponibilit en rafraichissements et en repas s assurer que les besoins en mat riel audiovisuel seront satisfaits pr voir de l espace et des instruments d criture pour les travaux en groupes e Documents lire en s minaire en quantit s mod r es les documents auront davantage de chances d tre lus et utilis s on choisira les mat riels qui conviendront au type et l objet de l enseignement on pr voira des jeux de documents sous reliure de protection ainsi que des suppl ments ventuels on indiquera comment se procurer d autres lectures dont on fournira une liste Les limites des s minaires Bien quappr ci s et efficaces les s minaires ont leurs limites e Styles et pr f rences d apprentissage certaines personnes ne parviennent pas se concentrer au cours de s ances intensives d autres n aiment pas les discussions de groupe
505. sionals Copenhague primaires Gen ve Organisation mondiale de la Bureau r gional OMS de l Europe 2001 Sant 1990 puis 2 Abbatt FR Enseigner pour mieux apprendre guide l intention des enseignants du personnel de soins de sant primaires Gen ve Organisation mondiale de la Sant 1993 puis GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC ANNEXE 1 Atelier sur le renforcement des capacit s nationales antitabac Br sil avril 2003 PROGRAMME Matin C r monie d ouverture En pr sence du Ministre de la sant du Directeur de l Institut national du cancer et de l OMS Expos Aspects mondiaux et nationaux de la lutte antitabac Exercice Ma triser l pid mie identification de messages essentiels propres chaque pays Expos Comment influencer les d cideurs en mati re de lutte antitabac Apr s midi Exercice Compl ter des questionnaires d enqu tes nationales discussion sur les donn es recueillies et leur importance Expos L exp rience de la lutte antitabac au Br sil situation actuelle du pays et moyens pour y parvenir Expos Histoire de la lutte antitabac au Br sil Expos Exemples dans un tat du Br sil Sujet La cr ation d un climat favorable la lutte antitabac utilisation des instruments de communication Expos s e Canaux de communication et aspects g n raux e Mobilisation des populations e Evaluation des actions de communicatio
506. sme sup rieure 4 20 et dans 8 des 16 enqu tes r alis es elle tait sup rieure 30 Les chiffres allaient d un minimum de 0 5 chez les tudiants en soins infirmiers en Ouganda un maximum de 47 chez les tudiants en pharmacie en Albanie Il est important que les tablissements sco laires les organismes de sant publique et les services officiels de l ducation s associent pour donner aux professionnels de la sant les outils dont ils ont besoin pour combattre le tabag isme chez leurs patients a d clar le Dr Julie L Gerberding Directrice des CDC Alors que nous r fl chissons aux progr s de la lutte con tre le tabagisme dans le monde que l on doit la Journ e mondiale sans tabac nous encoura geons les professionnels de la sant du monde entier assumer leur r le qui est d informer les patients des cons quences du tabagisme sur la sant et de les aider renoncer au tabac Le pr ambule de la Convention cadre de l OMS pour la lutte anti tabac qui est entr e en vigueur le 27 f vrier 2005 met l accent sur le r le qui incombe aux associations de pro fessionnels de la sant dans les efforts fournis pour faire de la lutte contre le tabagisme un objectif de l action de sant publique et faire baisser la consommation de tabac En janvier 2004 dans le cadre d une r union convoqu e par l OMS plusieurs associations de profes sionnels de la sant ont adopt un code de pratique qui
507. sommateurs d enseignants et de jeunes ainsi que les associations de parents d l ves Les parties non l gitimes dans la lutte antitabac Les cigarettiers et leurs affid s se pr sentent souvent comme int ress s la lutte antitabac et tentent en g n ral de s introduire dans les comit s nationaux de planification ou les organismes de lutte antitabac En derni re analyse vendre des produits du tabac ce qui est l essence m me de l industrie du tabac revient promouvoir l usage du tabac L opposition est donc directe avec les objectifs de la lutte antitabac Il est aujourd hui extr mement improbable que les cigarettiers et leurs repr sentants soient dispos s agir s rieusement en faveur de strat gies qui r duisent efficacement la promotion et les ventes du tabac Les points focaux nationaux et autres membres l gitimes du comit directeur doivent examiner avec la plus grande prudence les cons quences quentrainerait la participation de l industrie du tabac la planification de la lutte antitabac LOMS conseille fortement ses Etats Membres de s abstenir d impliquer l industrie du tabac dans la conception l application et l valuation des plans d action antitabac D TERMINER LES BESOINS ET LES RESSOURCES LA CONDUITE D UNE ANALYSE DE SITUATION 3 Dans la d cision politique l information est un pouvoir Dans aucun autre domaine de la sant publique cette v rit n appara t avec autant de force
508. sonnels un style de vie sain et sans tabac en GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC pr tant leur concours l application des lois antitabac et en imposant que la vente de tout produit du tabac dans les tablissements militaires s effectue des prix au moins aussi lev s que dans les magasins civils e Minist res de la culture et des sports Impliquer les minist res de la culture et des sports dans l laboration du plan d action peut faciliter l limination du parrainage par les cigarettiers des manifestations culturelles et sportives e Minist re de l environnement Ce minist re devra participer l laboration d interventions visant r duire les effets n fastes de l usage du tabac en plein air et en milieux clos e Minist res des affaires religieuses Lorsqu il en existe ces minist res peuvent aider mettre sur pied le plan d action en pr chant le soutien la lutte antitabac dans les assembl es religieuses en interdisant de fumer dans les lieux de pri re et en encourageant les ministres du culte servir de mod les de vie sans tabac Le secteur priv des parties l gitimes Tout programme antitabac v ritablement multisectoriel devra faire appel au secteur priv Dans la plupart des pays le comit directeur national comprend plusieurs repr sentants de ce secteur La CCLAT OMS reconna t l importance de faire participer la soci t civile pour parvenir r duire la mortalit et
509. ssentiels Recherches sp cifiques aux pays Un th me r current est celui du manque de donn es normalis es et comparables Les syst mes de surveillance devraient donc recueillir des donn es nationales et r gionales concernant e la pr valence de l usage du tabac et les structures de la consommation notamment parmi les jeunes et les professionnels de la sant les tendances de la morbidit et de la mortalit attribuables au tabac les niveaux de conscience des diff rents secteurs de la population concernant les risques sanitaires li s l usage du tabac les politiques de prix gr ce des tudes d lasticit par segment pour d terminer les effets de la taxation sur la consommation de tabac les comportements et attitudes concernant les mesures antitabac afin de comprendre comment se forment et se transmettent les normes sociales et de permettre des comparaisons interculturelles des diff rences r gionales et culturelles dans l acceptabilit du tabac Interventions d ordre politique La recherche est cruciale pour d terminer objectivement les effets des politiques de lutte antitabac telles que l augmentation des prix par la hausse de la taxation l instauration de lieux publics non fumeurs les restrictions sur le marketing la publicit et la promotion du tabac et la limitation de l acc s des jeunes au tabac Plus particuli rement sont ici vis es e La recherche conomique tudes
510. sser e Surveiller et r glementer la fabrication le marketing et les ventes de tabac e laborer de nouveaux types de traitement Source 2 Il existe diff rents moyens comportementaux et pharmacologiques visant au sevrage tabagique Leur efficacit n a t tablie que pour les fumeurs mais les utilisateurs d autres produits du tabac pourront en tirer profit Les Chapitre 3 des Policy recommendations for smoking cessation and treatment of tobacco dependence examine les preuves de l efficacit de ces strat gies de sevrage On trouvera des directives de pratique clinique qui aideront les m decins et autres administrer et soutenir des formes efficaces de traitements antitabagiques dans Treating tobacco use and dependence ouvrage publi par le United States Department of Health and Human Services Autre publication utile Helping smokers quit du Bureau r gional OMS de l Europe Le personnel du Programme national antitabac et ses homologues locaux auront valuer l ad quation de ces diff rentes approches du sevrage aux besoins et aux ressources du pays Tout comme les programmes scolaires de pr vention les programmes de sevrage doivent s int grer un paquet global combinant politiques et interventions C est dans ce cadre g n ral qu il convient d appr cier quelles sont les interventions appropri es de former les membres du personnel choisis pour les mener bien de diffuser les interventions Paide des i
511. staur par la Convention 46 Les autorit s responsables de ces diff rentes tapes seront tr s variables d un tat l autre en fonction des structures de gouvernement et de la r partition des pouvoirs CONCLUSION Les dispositions de la CCLAT OMS jettent les bases du processus de renforcement des capacit s nationales Ses obligations g n rales se d finissent comme suit e cr ation ou renforcement et financement de dispositifs nationaux de coordination ou de points focaux pour la lutte antitabac e adoption et application de mesures l gislatives ex cutives administratives et ou autres et coop ration le cas ch ant avec d autres Parties afin d laborer des politiques LA CONVENTION CADRE DE L OMS POUR LA LUTTE ANTITABAC CELAT OMS appropri es pour pr venir et r duire la consommation de tabac la d pendance l gard de la nicotine et l exposition la fum e du tabac La phase qui suit l adoption met en lumi re la n cessit d agir au niveau des pays et celle de disposer d infrastructures permettant de s attaquer avec succ s aux principaux aspects dun programme antitabac R ussir enrayer l pid mie de tabagisme est une affaire de ressources et de volont politique Les probl mes et leurs solutions sont manifestes et le processus de la CCLAT OMS a permis de renforcer la volont politique Pour que les progr s se poursuivent il est essentiel d accro tre les capacit s nationa
512. stimating the costs of tobacco use In Jha P Chaloupka F ds Tobacco control in developing countries Oxford Oxford University Press 2002 18 Chevalier J Stakeholder Analysis and Natural Resource Management Carleton University Ottawa juin 2001 http www carleton ca jchevali STAKEH2 html 19 Siwarak P The birth of theThai Health Promotion Fund a case study Bangkok Desire Publishing 2001 20 Chantornyong S McCargo D Political economy of tobacco control in Thailand Tobacco Control 2001 10 48 54 13 Comment affronter l industrie du tabac Choisissons des batailles assez grandes pour compter assez petites pour les gagner Fonathan Kozol 216 COMMENT AFFRONTER L INDUSTRIE DU TABAC INTRODUCTION Le tabac a ceci d original parmi les risques pour la sant qu une industrie tout enti re est consacr e promouvoir son usage en d pit de ses effets n fastes reconnus On s en doute l industrie du tabac s oppose nergiquement toute tentative de r duire r ellement la consommation de tabac Le Chapitre 2 d crit certaines des strat gies mondiales que met en uvre l industrie pour bloquer ces interventions Le pr sent chapitre est consacr aux strat gies d opposition l industrie du tabac Le renforcement des capacit s de faire face au principal adversaire de la lutte antitabac doit constituer une priorit pour les responsables nationaux et locaux de cette derni re Dans b
513. strie du tabac Bien inform s les citoyens peuvent exiger que l industrie du tabac soit tenue pour responsable d actions qui portent atteinte la sant publique Ce but peut tre atteint par des audiences publiques des enqu tes publiques ou par l utilisation strat gique de canaux de communication gr ce auxquels les populations pourraient informer le Programme national antitabac PNAT des agissements de l industrie visant perturber ou saboter les interventions antitabac C est ainsi qu au Br sil le ministre de la sant a fait tablir des lignes t l phoniques directes permettant au public de rapporter au PNAT toute activit suspecte de l industrie Au Minnesota la Coalition antitabac entretient un site Web qui incite ses visiteurs informer les d cideurs politiques locaux des man uvres employ es lors des audiences publiques par l industrie du tabac pour faire opposition aux ordonnances antitabac Parmi les autres m thodes possibles on mentionnera le courrier lectronique les messages texte ou les bo tes aux lettres d di es utilisables par la population pour joindre le PNAT En pr sentant efficacement au grand public et aux principaux d cideurs les faits tablis concernant l industrie du tabac on peut faire grandement avancer la lutte antitabac L United States Advocacy Institute le formule ainsi la cause antitabac ne prosp re jamais mieux que dans un climat d indignation publique chaud n d un
514. sultats de l valuation avec tous les publics concern s Conf rences de presse rapports publications r unions Internet courrier lectronique et m dias de masse permettent de rendre public le succ s d une campagne tout en adaptant le format de Pannonce au public vis Les donateurs potentiels pourront ainsi s int resser un rapport tandis que les professionnels des m dias pr f reront un communiqu d une page q P P q MESURER LES CHANGEMENTS Tout projet ou campagne de communication est de nature modifier les connaissances attitudes et pratiques Les quelques l ments qui suivent font partie des variables consid rer en valuant les effets de la communication Connaissances e Souvenir de chacun des messages e Compr hension du sens voulu des messages e Reconnaissance des produits m thodes pratiques ou sources de services ou fournitures qui ont fait l objet de la promotion par exemple quel num ro joindre une assistance t l phonique et o se procurer des produits de substitution la nicotine Adh sion e R action favorable au message par exemple l enqu t r agit favorablement l tablissement de zones non fumeurs apr s une campagne de communication sur la fum e secondaire e vocation des messages ou des sujets trait s au sein des r seaux interpersonnels par exemple une serveuse qui discute avec ses coll gues du tabagisme passif au travail apr s une campagne de c
515. sus long terme qui exige engagement et pers v rance Il faut du temps pour d velopper les aptitudes des individus des institutions et des soci t s lutter efficacement contre l pid mie de tabagisme Certains pays ont d j consacr des ann es de travail et des ressources consid rables la lutte antitabac Dans nombre d entre eux n anmoins il subsiste des capacit s construire pour couvrir avec succ s tous les aspects de ce combat Sa complexit la n cessit de lever l acceptabilit sociale du tabagisme le pouvoir de l industrie du tabac tout cela concourt ce que les efforts visant r duire les effets sanitaires et conomiques du tabagisme demandent de la patience de la pers v rance et un engagement sans faille INTRODUCTION Strat gies essentielles pour renforcer les capacit s nationales de lutte antitabac e analyser la situation nationale de la lutte antitabac effets du tabagisme volont politique conscience des populations esquisser les grandes lignes de la strat gie nationale de lutte antitabac en tenant compte des caract res du pays du climat sociopolitique et des faits tablis au niveau mondial installer une coordination nationale comit intersectoriel de lutte antitabac et d laboration des programmes ou point focal mettre au point un plan d action global refl tant les priorit s et les r alit s du pays d finir et appliquer des programmes complets d ducat
516. t dans les programmes antitabac tient au fait que lorsque les tats s abstiennent d entreprendre la lutte antitabac d autres approches la base pourront tre explor es et inversement Dans certains pays des responsables potentiels de la lutte antitabac ont sollicit et obtenu une aide technique de POMS par l interm diaire de ses repr sentants et bureaux dans les pays Repr sentants de POMS et Charg s de liaison En r ponse aux demandes manant des pays l OMS a fourni une assistance technique et logistique au renforcement des capacit s pour aider les pays acqu rir les comp tences et les instruments n cessaires l efficacit de la lutte antitabac La Journ e mondiale sans tabac de POMS c l br e par pratiquement tous ses tats Membres peut constituer un v nement favorable la m diatisation En lan ant par strat gie une campagne de sensibilisation autour de cette journ e plusieurs pays sont parvenus mieux faire conna tre la lutte antitabac et obtenir un engagement politique plus fort en faveur d une campagne nationale de pr vention et de r duction de l usage du tabac 2 L tat Membre a sign et ratifi la CCLAT OMS ou s appr te la ratifier mais ne dispose pas officiellement d un PNAT et n a pas encore d sign officiellement un coordinateur ou un organe de coordination de la lutte antitabac Lorsqu un pays a officiellement sign et ratifi la CCLAT OMS le minist re de la sant
517. t me en cascade sera repris pour la formation le personnel du PNAT formera les personnels au niveau des Etats qui 4 leur tour formeront les professionnels de la sant au niveau des provinces et ainsi de suite jusqu a atteindre les agents des plus petites circonscriptions administratives Actions au niveau de tous les coordinateurs locaux et de leurs quipes Une fois d sign s et form s les coordinateurs ou points focaux et les quipes des programmes locaux antitabac entreprendront les activit s suivantes GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x e constituer une base de donn es rassemblant les contacts importants au niveau correspondant comportant les noms des repr sentants officiels locaux et des autres int ress s e organiser une r union annuelle d valuation et de planification avant la conf rence nationale afin d estimer l tat d avancement au niveau local du plan national d action antitabac et de pr voir les priorit s et activit s de l ann e suivante e fournir un appui technique et des mat riels l chelon administratif inf rieur pour lui permettre de mener bien localement ses activit s antitabac e assurer sur le plan local la surveillance le suivi et la recherche conform ment au plan d action du PNAT et rapporter celui ci les r sultats de ces activit s e assurer une communication permanente avec tous les niveaux d administration du PNAT Les attributions et responsa
518. t s et interventions sp cifiques mener pour obtenir ce changement On pr cisera comment on compte d montrer au public que les services ou pratiques en question lui apporteront un avantage indiscutable ainsi que les moyens n cessaires pour Pen convaincre tablir un plan d ex cution Pour tablir un plan d ex cution du programme on d finira toutes les t ches du programme en s assurant que chacune d entre elles contribue aux objectifs de la d claration strat gique D signer clairement la ou les personne s charg e s de chaque t che Pr parer un budget pour chaque phase du projet et pr voir un calendrier ou plan de travail comportant des indicateurs dat s pour suivre l avancement du projet GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC lt laborer le dispositif d valuation Mettre au point un dispositif d valuation avant de lancer le projet Pr voir de mesurer les changements attendus dans le public cible Paide de sources de donn es multiples Rassembler des donn es de d part et s assurer que le dispositif d valuation soit clairement pos avant d entamer les interventions DEUXIEME ETAPE CHOIX DES CANAUX ET MATERIELS Canaux Les canaux sont les voies permettant de communiquer les messages mat riels et activit s au public cible Le Tableau 2 ci dessous r sume les diff rents canaux ainsi que leurs avantages et inconv nients voir galement les Tableaux 3 et 4 amp
519. t affronter la recherche pour la lutte antitabac dans les pays en d veloppement 11 1 Le manque de donn es normalis es et comparables Il existe un besoin manifeste de syst mes de surveillance et de recherches au niveau r gional visant tablir des donn es de base concernant la pr valence du tabagisme les structures et tendances de la consommation les structures et tendances de la morbidit et de la mortalit attribuables au tabagisme les politiques et programmes existants et les initiatives de recherche en cours et termin es Si l on dispose d un certain nombre de documents il est co teux de maintenir ce type de bases de donn es Les besoins essentiels portent sur des informations d compos es par sexe groupe d ge populations risques r gions et provinces 2 L absence d un r seau permettant de communiquer l information les donn es et les meilleures pratiques Si nombre de r seaux lectroniques ont utilement contribu au d bat sur la lutte antitabac ils ne sont pas uniform ment accessibles dans le monde en d veloppement Disposer de r seaux de communication accessibles permettrait de diffuser efficacement les r sultats de la recherche et aiderait harmoniser les recherches en facilitant les collaborations et partenariats entre pays et r gions 3 Le manque de capacit s ad quates de recherche pour la lutte antitabac particuli rement dans les domaines non sanitaires tels que l analyse conomique
520. t entity mediacentre news releases 2003 pr64 fr 3 Blanke D d Tobacco control legislation an introductory guide Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 4 Work Group on Health Promotion and Community Development Community tool box Strategic planning tool kit University of Kansas Kansas USA http ctb ku edu 5 Wakefield M Chaloupka FJ Effectiveness of comprehensive tobacco control programs in reducing teenage smoking in the USA Tobaccco Control 2000 9 2 177 186 6 Stephens T et al Comprehensive tobacco control policies and the smoking behaviour of Canadian adults Tobacco Control 2001 10 317 322 7 Economic social and health issues Report of the WHO International Meeting Kobe Japan 3 4 December 2001 Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 http www who int entity tobacco research economics en kobe_report pdf GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Bibliographie Eriksen MP Best practices for comprehensive tobacco control programs opportunities for managed care organisations Tobacco Control 2000 9 Suppl 1 i11 i14 Laugesen M Swinburn B New Zealand s tobacco control programme 1985 1998 Tobacco Control 2000 9 155 162 Robbins H Krakow M Evolution of a comprehensive tobacco control programme building system capacity and strategic partnerships Lessons from Massachusetts Tobacco Control 2000 9 423 430 gt UN PLAN DACTI
521. t extr mement important de s assurer que les candidats des postes au PNAT n aient aucun lien d aucune sorte avec l industrie du tabac GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC En r alit dans de nombreux pays en d veloppement et dans les pays d velopp s o la lutte antitabac ne figure pas parmi les premi res priorit s du minist re de la sant le recrutement sera difficile dans certains de ces pays le personnel du PNAT se limitera sans doute une ou deux personnes Mais il faut du temps pour faire aboutir un PNAT et les avanc es sont souvent progressives Le simple fait qu un minist re de la sant affecte la lutte antitabac un personnel d vou m me en nombre restreint est consid rer comme la premi re d une s rie de victoires Certains pays comme le Br sil l Afrique du Sud ou la Tha lande ont d but avec un programme limit pour ensuite mettre sur pied des PNAT performants 2 Pr paration de l quipe de lutte antitabac Le coordinateur du PNAT et l quipe antitabac devront se pr parer aux t ches difficiles et souvent ardues qui les attendent Il leur faudra tre bien inform s sur e les preuves des effets n fastes pour la sant du tabagisme et de l exposition la fum e secondaire e les interventions de r duction et de pr vention de l usage du tabac dont l efficacit est d montr e et celles qui sont moins efficaces ainsi que les dispositions de la CCLAT OMS e les s
522. t le programme ou l organisation e de photographies correspondantes l gend es e de cartes de visite ou tiquettes rappelant les coordonn es des porte parole ou principaux contacts m dias du programme e de toutes informations compl mentaires disponibles et appropri es par exemple brochures imprim es transcription des principaux discours ou articles des dirigeants de l organisation biographies des personnalit s les plus importantes coupures de presse concernant les actions pr c dentes de l organisation autres mat riels de sensibilisation Pour tre efficace le kit presse r unira toutes les informations pertinentes et les pr sentera de mani re attrayante directe et int ressante Dans la mesure du possible on les fera imprimer par des professionnels On s assurera enfin que tous les destinataires re oivent leur kit dans les d lais voulus ENFIN LE MEDIA COMME PARTIE A LA LUTTE ANTITABAC On ne peut pas consid rer le m dia comme un simple canal de communication de messages au grand public il est aussi potentiellement pour la lutte antitabac un partenaire et une partie Les professionnels des m dias fument beaucoup ou ont fum et connaissent de premi re main la puissance de la nicotine en tant que facteur addictif et ceux d entre eux qui ne fument pas ou plus subissent souvent la fum e des autres Avec les encouragements et les conseils appropri s ils peuvent se faire les avocats des c
523. t propose des d marches pratiques permettant de les surmonter On y souligne l importance qu il y a relier la recherche et le changement de politiques ainsi que la n cessit de communiquer efficacement les r sultats de la recherche des publics cibl s On y examine comment tablir un dispositif d change d informations en prenant l exemple d un site Web cr cette fin Introduction D fini comme la capacit d influencer le pouvoir est donc la capacit de susciter l v nement CM Scott Peck A World Waiting to be Born Le leadership cest la capacit de traduire une vision en r alit Warren G Bennis INTRODUCTION L ENJEU L pid mie de tabagisme exige des solutions concr tes Deux facteurs ont suscit l laboration d un trait de sant publique sans pr c dent entre les tats Membres de POMS la prise de conscience du fait que la mondialisation favorisait la propagation de l pid mie et celle des limites de l action nationale pour contenir ce qui est devenu un probl me de sant publique dont les dimensions ignorent les fronti res z La CCLAT OMS peut aujourd hui servir de guide une action mondiale coordonn e dans le combat contre l un des dangers majeurs pour la sant Mais la perspective propos e par cette Convention cadre demeure troitement d pendante de l action nationale Un grand nombre de documents pr nant la lutte antitabac soulignent l importanc
524. t sociaux qui conditionnent le comportement de la population cible Parmi eux on pourra noter des diff rences selon les connaissances attitudes et pratiques l ge le sexe l alphab tisation l ethnie le niveau d ducation le revenu la personnalit et le style de vie et les valeurs On prendra galement en compte les variables individuelles et communautaires propres au lieu qui d terminent les structures du tabagisme Par exemple dans certaines communaut s des les du Pacifique o la chique est la forme pr dominante du tabagisme elle constitue tout autant une activit sociale quun comportement individuel Dans certains pays d Afrique du Nord et de la M diterran e orientale l utilisation du narghil ou chicha est tr s r pandu tandis que dans certaines parties d Asie du Sud Est on se sert couramment de pipes en terre comme le shilom la swipa ou le hookli Le degr d exposition aux m dias de masse est lui aussi d terminant puisqu il dictera le choix des canaux de communication Dans de nombreux pays en d veloppement ni P Internet ni m me la t l vision ne sont accessibles dans les communaut s rurales alors que la radio est extr mement pr sente et cout e Si la population cible est tendue et h t rog ne on y distinguera diff rents segments cibles r pondant diff rents types de messages et de canaux On tablira un profil de personnalit pour chacun de ces segments c est en comprenant son public que
525. tabac ainsi que l exp rience internationale acquise en mati re d extension du mouvement antitabac peuvent apporter un appui technique en ce domaine COMMENT AFFRONTER L INDUSTRIE DU TABAC R f rences 1 Enstrom JE Kabat GC Environmental tobacco smoke and tobacco related mortality in a prospective study of Californians 1960 98 British Medical Journal Vol 326 17 mai http bmj com cgi reprint 326 7398 1057 pdf 2 http www cnct org 3 WHA6 1 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac In Cinquante sixi me Assembl e mondiale de la Sant Gen ve 19 28 mai 2003 Volume I R solutions et d cisions et liste des participants Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2003 WHAs56 2003 REC 1 4 Tobacco industry monitoring report October 2002 December 2002 Gen ve Organisation mondiale de la Sant http tobacco who int repository stp91 tob ind monitoringo2 pdf 5 Banque mondiale Ma triser l pid mie L tat et les aspects conomiques de la lutte contre le tabagisme Washington DC Banque mondiale 2000 http wwwi worldbank org tobacco Curbing Tobacco French pdf 6 Dagli E Lawrence S Tobacco Companies and Youth Projects Filter Online Vol 1 No 2 Junezoo1 http filter tobinfo org archives 200103 7 WHAsS6 1 Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac In Cinquante sixi me Assembl e mondiale de la Sant Gen ve 19 28 mai 2003 Volume I R
526. tabilit culturelle d interventions sp cifiques et lucider les diff rences de r ponses entre groupes ethniques et culturels e le d veloppement et l valuation d approches innovantes dans la pr vention du tabagisme sp cialement dans les populations risques fortement accrus e L valuation de l efficacit et des cons quences relatives des interventions pr ventives qui emploient des strat gies risque unique par rapport celles risques multiples Traitement de la d pendance tabagique Deux grands domaines de recherche sont ici d une importance particuli re e examen d une gamme d approches visant accro tre les taux de sevrage dans diff rentes populations e valuation d interventions pharmaceutiques et m canismes de prestation nouveaux y compris leur efficacit co t et leurs effets dans divers sous groupes socioculturels physiologiques et g n tiques Mise au point et r glementation des produits base de tabac La modification des produits teneur en nicotine Continue sur la page suivante 293 RECHERCHE ET ECHANGE D INFORMATIONS Suite Culture du tabac De nombreux aspects de la culture du tabac sont mal connus en particuliers les risques professionnels les effets sur l environnement les avantages conomiques et l impact socioculturel notamment pour les femmes et les enfants Les sujets de recherche suivants sont importants e les relations entre production d
527. tant une l gislation antitabac les pouvoirs publics font preuve d un certain degr dengagement pour r duire les cons quences n fastes de la consommation de tabac sur les citoyens du pays Pourtant il ne suffit pas de voter des lois car elles resteront sans effet moins que les int ress s la connaissent et la respectent et que des sanctions soient pr vues en cas de violation Dans sa conception cette l gislation devrait tre d application volontaire et appuy e par un engagement de maintenir durablement un programme d information de mise en uvre de suivi et de r pression Ces points sont trait s ci dessous Mise en uvre Une loi sera d autant mieux appliqu e qu elle sera connue des int ress s et qu ils sauront comment la respecter Il est donc essentiel que la promulgation d une loi s accompagne dune campagne d information notamment si la loi s applique une fraction importante de la population comme les lois non fumeurs ou des entreprises comme les lois sur la publicit et l exposition des produits du tabac Le succ s d une campagne de communication permet de r duire les d penses d application active dans la mesure o elle favorisera le respect volontaire de la loi L tendue de la campagne d pendra de la nature de la loi et des ressources disponibles L Encadr 2 r sume les principales composantes d une campagne de communication de AU 200 000 men e par le gouvernement de l tat de
528. tent amendent ou qualifient cette convention cadre tout en tablissant le plus souvent des engagements plus sp cifiques ou des dispositions institutionnelles suppl mentaires 77 18 Par cons quent la n gociation d une convention cadre ne constitue pas un processus complet mais le d but d un nouveau processus qui implique la formulation d un ou plusieurs protocoles Concernant la CCLAT OMS deux protocoles avaient initialement la faveur d un certain nombre d Etats ayant particip la n gociation l un portait sur le commerce illicite des produits base de tabac et Pautre sur l limination de la publicit de la promotion et du parrainage transfronti res En mai 2003 l Assembl e mondiale de la Sant est convenue que la d cision de n gocier les futurs protocoles devrait appartenir la Conf rence des parties apr s lentr e en vigueur du trait Le texte de l Article 33 du trait stipule en effet Seules les Parties la Convention peuvent tre Parties un protocole Historique de la CCLAT OMS Il n y a gu re plus de dix ans l id e m me d un texte tel que la CCLAT OMS d un trait international de sant publique aurait sembl incongrue Le courage et le charisme de personnages cl s comme M Celso Amorim ministre des affaires trang res du Br sil M Seixas Corr a ambassadeur du Br sil et Mme Brundtland alors Directeur g n ral de POMS ont contribu faire du texte final de la C
529. tent une source financi re importante voir Tableau 3 Elles constituent par exemple plus de 5 de l ensemble des recettes fiscales au Br sil en Gr ce et au N pal 14 tant le premier produit base de tabac les cigarettes engendrent plus de 90 des contributions totales sur le tabac La comparaison des prix d un paquet de 20 cigarettes standard dans les diff rents pays met en vidence une marge de progression des taxes dans de nombreux pays notamment en d veloppement Les principales donn es n cessaires pour bien comprendre le fonctionnement des contributions indirectes sont les suivantes total des recettes budg taires issues du tabac contributions indirectes taxes de vente droits l importation autres droits taxes et droits sp ciaux total des recettes issues du tabac rapport es l ensemble des recettes budg taires r partition des contributions indirectes entre production nationale et importations prix de d tail des marques nationales et trang res comparaison de l indice des prix des produits du tabac avec l indice g n ral ces renseignements sont chercher dans l indice des prix la consommation g n ralement publi par les minist res du commerce ou les instituts de statistique ETUDE DES MESURES ECONOMIQUES ET DES INITIATIVES DE FINANCEMENT Tableau 3 Contributions indirectes sur le tabac dans certains pays europ ens
530. tes en magasin et s il leur est demand de faire la preuve de leur ge Un certain nombre de questions visent en outre tablir la part de leur revenu que les jeunes consacrent acheter des cigarettes Les questions concernent donc e les endroits o les jeunes se procurent habituellement leurs cigarettes e le refus ou non des commer ants de vendre des cigarettes aux jeunes en raison de leur ge e les montants d pens s par les jeunes pour acheter des cigarettes Programmes scolaires consacr s au tabagisme Les questions pos es ici valuent la perception par les coliers de l ducation pr ventive en mati re de tabagisme pour laquelle les coles constituent un lieu privil gi Lorsqu ils se fondent sur la formation de comp tences les programmes scolaires de pr vention antitabac ont montr leur efficacit dissuasive Ces questions portent sur ce que les jeunes auront appris l cole au sujet du tabagisme e les perceptions des jeunes quant aux programmes scolaires de pr vention du tabagisme La fum e de tabac dans l environnement FTE On cherche ici estimer le degr de tabagisme passif ou exposition la fum e de tabac dans l environnement FTE galement appel e fum e secondaire S il est important de la mesurer chez les jeunes c est en raison des risques non n gligeables qu elle entra ne pour le cancer du poumon les maladies cardiaques la survenue et l aggravation de l asthme
531. teuse Les communiqu s d int r t public sont diffus s peu fr quemment et des heures de faible audience Le message risque d tre brouill par son environnement commercial Certaines cha nes ne ouchent que de tr s faibles publics cibles La promotion risque de provoquer une norme demande est difficile au public cible de conserver ou de ransmettre les mat riels Internet e Sites Web e Listes de distribution e Sites de bavardage e Forums de discussion e Publicit s payantes ou communiqu s d int r t public Source Adaptation de DHHS 2003 3 Permet de toucher rapidement un grand nombre de personnes Capacit de mettre jour et de diffuser instantan ment des informations Permet de ma triser l information fournie Permet d adapter pr cis ment information au public cible nteractivit possible Possibilit de diffuser des informations sur la sant sous une forme graphiquement attrayante Possibilit de combiner les avantages visuels et sonores de la radio TV avec e rythme de lecture des m dias crits Possibilit de banni res redirigeant le visiteur vers le site du programme Souvent co teux De nombreux publics cibles n ont pas acc s l Internet Public cible n cessairement actif recherche ou abonnement un site Surveillance souvent n cessaire sur les forums et bavardoirs Besoin possible de maintenance dans le temps COMMUNIQUER ET SENSIBILISER POUR ATTEIN
532. th 1993 83 9 1214 1221 21 Monardi F Glantz S Are tobacco industry campaign contributions influencing state legislative behaviour American Journal of Public Health 1998 88 6 918 923 22 Moore S et al Epidemiology of failed tobacco control legislation Journal of the American Medical Association 1994 272 15 1171 1175 23 Givel M Glantz S Tobacco lobby political influence on US state legislatures in the 1990s Tobacco Control 2001 10 2 124 134 24 Goldstein A Bearman N State tobacco lobbyists and organizations in the United States crossed lines American Journal of Public Health 1996 86 8 1137 1142 25 Lee C Glantz SA The tobacco industry successful efforts to control tobacco policy making in Switzerland San Francisco CA Institute for Health Policy Studies University of California at San Francisco janvier 2001 http www library ucsf edu tobacco swiss 26 Comit d experts sur les documents de Pindustrie du tabac Les strat gies utilis es par l industrie du tabac pour contrer les activit s de lutte antitabac l Organisation mondiale de la Sant Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2000 27 Saloojee Y Dagli E Manceuvres de l industrie du tabac pour r sister aux politiques de sant publique Bulletin de l Organisation mondiale de la Sant Recueil d articles N 4 2001 19 27 28 Bialous S Yach D Whose standard is it anyway How the tobacco industry deter
533. ticenter case control study of exposure to environmental tobacco smoke and lung cancer in Europe Journal of the National Cancer Institute 1998 90 1440 1450 94 Centre International de Recherche sur le Cancer Tabagisme passif et cancer Immixtion de l industrie du tabac dans la recherche men e par l Organisation mondiale de la Sant Communiqu de presse 7 avril 2000 http www iarc fr 95 Hirschhorn N Bialous SA Shatenstein S Philip Morris new scientific initiative an analysis Tobacco Control 2001 10 247 252 hetp www tobaccoscam ucsf edu pdf 9 6 Hirschhorn amp Bialous pdf date d acc s 27 mai 2003 96 Enstrom JE Kabat GC Environmental tobacco smoke and tobacco related mortality in a prospective study of Californians 1960 1998 British Medical Journal 17 mai 2003 326 1057 hetp bmj com cgi reprint 326 7398 1057 pdf 97 Anon A smokers alliance Projet Philip Morris 9 juillet 1993 Expos Date d acc s juin 2000 Bates No 2022839671 2022839727 http www pmdocs com 98 Traynor M Begay M Glantz S New tobacco industry strategy to prevent local tobacco control Journal of the American Medical Association 1993 270 4 479 486 99 Givel M Glantz S Tobacco lobby political influence on US state legislatures in the 1990s Tobacco Control 2001 10 2 124 134 100 Mongoven C Biscoe amp Duchin Destroying tobacco control activism from the inside Tobacco Control 2002 11
534. tions en modules de base largi et optionnel Au minimum les informations centrales r uniront des variables essentielles et comparables d crivant la pr valence et les tendances des facteurs de risque les plus courants Les modules largis fournissent des renseignements plus d taill s mais toujours normalis s concernant les principaux facteurs de risque On pourra les compl ter de modules optionnels pour disposer d informations sur certains facteurs de risque ne figurant pas dans l approche STEPS standard afin d obtenir des donn es sp cifiques au pays ou la culture locale Les facteurs de risque retenus dans l approche STEPS des maladies non transmissibles sont ceux qui r pondent aux crit res suivants e ils contribuent de fa on tr s importante la mortalit et la morbidit li es des maladies chroniques e ils peuvent tre modifi s l aide d interventions primaires e ils sont ais ment mesurables dans les populations Le tabagisme est l un des huit facteurs de risque qui remplissent ces crit res Les autres sont la consommation d alcool l insuffisance des apports en fruits et l gumes l inactivit physique l ob sit l hypertension le cholest rol et le diab te L Annexe 1 pr sente l instrument STEPS avec ses tapes 1 2 et 3 Figure 1 Approche STEPS OMS Facteurs de risque MNT concept Optionnel 3 Optionnel 2 Optionnel 1 Source http www who int ncd_surveillance en summar
535. tiques de co t de dur e etc seront prendre en compte Consid rations pratiques e D finir les questions de fa on pr cise et fonctionnelle et indiquer des crit res exacts le cas ch ant e L emploi de questions ferm es est fortement recommand e Il est indispensable de tester le questionnaire pour y rep rer d ventuels probl mes ou des questions risquant d tre mal interpr t es afin de pouvoir le r viser avant de Padministrer l chantillon complet GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x e Sile questionnaire doit tre administr par des enqu teurs ceux ci seront tous form s pour en assurer l uniformit Chaque enqu teur devra imp rativement disposer d un manuel d instructions d taill e On pr voira au pr alable l analyse des donn es afin d assurer que les informations requises soient convenablement collect es Conseil Le statut tabagique des adolescents ne sera jamais valu sur la base d enqu tes aupr s des proches les parents qui y r pondent en g n ral sont souvent peu conscients ou peu dispos s admettre que leurs enfants fument Attitudes et opinions Les questions concernant les attitudes et opinions sont de nature facultative On les concevra et on les testera en fonction des conditions locales ou nationales Les questions poser d pendront des objectifs antitabac du pays des cibles des ressources et de la fr quence pr sum e de l enqu
536. tives de relations publiques men es par l industrie telles que les dons des causes sociales et politiques 9 Encadr 6 La Tha lande forc e de s ouvrir aux importations de cigarettes trang res Le plus important accord multilat ral de l Organisation mondiale du commerce OMC sur le commerce du tabac est l Accord g n ral sur les tarifs douaniers et le commerce GATT L un des principes tablis par le GATT veut que les marchandises import es dans un pays ne puissent faire l objet d un traitement diff rent de celui r serv aux marchandises semblables produites dans le pays Cet accord pr voit cependant des exceptions limit es pour les mesures n cessaires prot ger la sant publique qui peuvent tre adopt es et appliqu es m me si elles violent les principes du GATT La Tha lande a donc tent de se pr munir contre l importation de cigarettes trang res en all guant leur dangerosit pour la sant Mais en 1990 des cigarettiers bas s aux tats Unis d Am rique contest rent l interdiction tha landaise d importation de cigarettes trang res en arguant que la Tha lande permettait son industrie nationale de poursuivre la fabrication et la vente de cigarettes Le repr sentant des Etats Unis pour le commerce soumit l affaire au GATT au motif que aucune partie contractante ne maintiendra l importation d un produit originaire du territoire d une autre partie contractante de prohibit
537. toujours les co ts de leurs choix de consommation R alit Pas n cessairement Ils font supporter des co ts aux non fumeurs dont les plus vidents sont les effets sur la sant Mythe 2 Les gouvernements ne devraient pas les d sagr ments et l irritation qu engendre d courager le tabagisme autrement qu en en l exposition la fum e secondaire Les fumeurs faisant largement conna tre les risques faute de peuvent en outre entra ner des co ts financiers quoi ils feraient obstacle la libert de choix du pour les autres par exemple une partie des consommateur soins de sant suppl mentaires des fumeurs Il R alit Tout d abord de nombreux fumeurs est toutefois difficile de mesurer ces co ts qui sont inconscients des risque qu ils courent ou varient selon l poque et le lieu et ce rapport bien ils en sous estiment ou en minimisent la ne cherche pas les quantifier Dans les pays port e pour eux m mes et ce m me dans les revenus lev s le co t des soins aux fumeurs soci t s revenus lev s o les risques sont d passe en moyenne celui des non fumeurs assez largement connus En second lieu la pour une ann e donn e quelconque On a pu plupart des gens commencent fumer dans avancer que du fait qu ils meurent en g n ral l enfance ou l adolescence un ge o ils sont plus jeunes les co ts de sant des fumeurs au peu inform s des risques et de la d pendance cours de leur vie ne d pas
538. tousse moins depuis e Sensibilisation des autres cette pratique notre ex grand fumeur s efforce de convaincre ses amis fumeurs d arr ter eux aussi e Soutien aux programmes communautaires il s engage dans un groupe d aide au sevrage ENFIN PR VOIR LA SUITE La communication est un processus continu Pour parvenir des r sultats notables et permanents dans les attitudes les comportements et les normes communautaires il faut du temps des efforts et de l opini tret Il s agit en outre d un processus cyclique qui s appuie sur l exp rience et s ajuste au changement des situations et des besoins L valuation est essentielle pour rep rer les points forts et les points faibles d une campagne de communication donn e on l utilisera pour d couvrir ce qui pousse le public au changement puis pour accentuer les points forts et corriger les points faibles Pendant la campagne on s efforcera r guli rement d tablir si les politiques programmes et autres conditions de d part se modifient en vertu des interventions men es On red finira les objectifs et on adaptera les strat gies en fonction des nouveaux besoins et GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC de leur volution Les projets r ussis seront largis d autres zones g ographiques et de nouveaux publics on s appuiera sur les premiers succ s pour d velopper l acquis Identifier et mobiliser d s que possible les ressources assur
539. traitement par les familles les groupes naturels et les communaut s de l information re ue affecte tout changement dans leurs attitudes et comportements Les actions de sant publique n gligent ou sous estiment souvent la puissance de l opinion des autres au sein des communaut s Un message portant sur les cons quences de l usage du tabac peut tre sans effet sur un groupe o l opinion dominante tend l carter Par exemple la r action imm diate dun membre influent du groupe disant Super on dirait qu ils ont d couvert que les fumeurs meurent Sans doute que ceux qui ne fument pas vivent ternellement d valorise aux yeux du groupe l id e transmise L importance du climat e Lattitude ambiante ou climat joue elle aussi un r le dans la fa on dont chaque personne r agit aux messages d un programme donn Tout programme antitabac doit en tenir compte et viser influencer autant que leur comportement tabagique le contexte social dans lequel les populations vivent et apprennent 173 CHOIX ET PROGRAMMATION DES ACTIONS ANTITABAC e Des changements de climat peuvent se produire au niveau de la communaut comme au niveau global On en trouve les meilleurs exemples dans les pays et Etats qui disposent de programmes antitabac efficaces C est ainsi qu en Californie Etats Unis d Am rique fumer tait autrefois socialement acceptable alors que c est d sormais un comportement g n ralement r prouv e
540. traitements ressources sp cialement con ues l usage des parents enseignants jeunes communaut s et professionnels de la pr vention et du traitement e personnalise les requ tes sous forme de bibliographies annot es issues de bases de donn es concernant les substances d pendantog nes et le tabac e propose un syst me lectronique d change d informations sur le tabac entre les pays du Sud Est asiatique en particulier et le reste du monde en g n ral e labore et met en uvre un syst me de gestion lectronique des contenus permettant de manipuler des documents d information sur le tabac notamment des fiches de donn es brochures d pliants monographies affiches et bandes vid o e publie un bulletin lectronique traitant des derniers documents antitabac et proposant des articles d int r t particulier pour les pays en d veloppement e a constitu un r seau de sp cialistes et d organisations visant appuyer la cr ation d un centre de donn es et d informations syst matiques sur les activit s et recherches concernant le tabac e offre un soutien technique aux pays dans la conception la planification et la mise en uvre de programmes antitabac correspondant pr cis ment leur situation et leurs besoins particuliers e coordonne des programmes de bourses de formation en mati re de gestion de information antitabac Encadr 9 Cr er un centre d change d information
541. trat gies de l industrie du tabac et la fa on d y r pliquer e la situation de l pid mie de tabagisme dans le pays en ayant recours toutes les donn es disponibles localement et 4 une valuation approfondie du climat politique et conomique qui pourrait affecter l action du PNAT Un certain nombre de pays ont dans un premier temps demand POMS une assistance sous forme de cours de formation sur la construction de capacit s et de conseils techniques de la part de sp cialistes de la lutte antitabac A la demande des gouvernements les bureaux r gionaux de POMS peuvent aider les Etats Membres dans ce processus En outre toutes les r gions de l OMS disposent de plans d action antitabac r gionaux labor s par les tats Membres sur la base des besoins et des ressources sp cifiques chaque r gion Le plan d action pour la r gion pourra servir de point de d part l quipe antitabac pour pr parer ses strat gies et son programme de travail S il existe un plan d action national il sera utilis lui aussi T ches et responsabilit s de l quipe du PNAT Elles sont les suivantes Collecte de donn es locales et construction d une base de donn es nationale antitabac visant appuyer l laboration et la mise en uvre d un plan d action strat gique national ainsi que la pr paration de mat riels techniques et de sensibilisation dans ce domaine e Mener r guli rement des actions de sensibilisation
542. trol 2002 11 68 72 14 Constituer des partenariats efficaces On ne peut applaudir d une seule main Proverbe chinois CONSTITUER DES PARTENARIATS EFFICACES L RESPONSABLES POLITIQUES FONT LES LOIS et d cident lesquelles introduire et quel moment Les associations de citoyens et d entreprises peuvent exercer une influence consid rable dans l laboration de la loi elles peuvent l acc l rer ou la retarder en largir ou en restreindre la port e et faciliter ou entraver son application effective Dans tous les pays o une l gislation antitabac a t mise en place avec succ s les ONG ont jou un r le majeur par leurs campagnes en faveur du changement La Convention cadre de POMS pour la lutte antitabac CCLAT OMS reconna t que la participation de la soci t civile est essentielle pour atteindre l objectif de la Convention et encourage la participation des ONG action antitabac aux niveaux national et international Ce chapitre d crit comment les associations peuvent contribuer l action antitabac dans le domaine l gislatif Il propose notamment e des clairages sur le r le et les responsabilit s de la soci t civile e des indications sur les m thodes d tablissement et de renforcement de mouvements nationaux antitabac e des directives de collaboration avec le secteur priv LE ROLE DES ONG En mati re de lutte antitabac les gouvernements ne peuvent pas rester neutres S
543. ts du tabac et comportement l gard des nouveaux produits formulation d une base objective pour de futures d cisions en mati re de teneur en nicotine et goudrons en fonction des r sultats pour la sant publique Analyse de l industrie du tabac Si certaines recherches concernant l industrie du tabac seront mener au niveau des pays celles portant sur le r le international des multinationales cigaretti res auront aussi toute leur place e caract risation de l actionnariat de la structure d entreprise et de la r glementation de l industrie du tabac aux niveaux local et international y compris les forces dominantes lesenem du secteur les pratiques industrielles les e faisabilit d une diversification dans les pays alliances et les tendances des parts de march fortement d pendants de la culture et de la transformation du tabac et dispositifs de soutien ces pays dans leurs entreprises de diversification relatives la production de tabac et de cigarettes dans ses aspects commerciaux aux niveaux international et r gional en termes de recettes en devises d emploi d importations et d exportations nationales et de trafic illicite e cartographie politique des relations de industrie du tabac avec les gouvernants y compris les activit s de lobbying e l implication de l industrie dans les activit s de contrebande e la publicit le marketing et la promotion du tabac
544. ts en faveur de r glementations plus contraignantes au fur et mesure que la population prend conscience des dangers du tabac z5 L approche r glementaire adopt e lors de la r daction de la CCLAT OMS constitue une innovation La r glementation sur le tabac d fie imagination les cigarettes par exemple se trouvent dans un entre deux r glementaire n tant ni enti rement r glement es comme produits licites ni trait es comme des produits illicites 76 La CCLAT OMS se concentre sur la mise en uvre au niveau mondial de strat gies bases factuelles visant r duire la demande plut t que d agir sur le terme de l offre comme c est le cas dans les trait s de lutte contre les stup fiants 74 La CCLAT OMS repr sente cet gard un changement de paradigme dans l laboration de strat gies r glementaires concernant les substances qui induisent une d pendance au contraire des pr c dents trait s de lutte contre les stup fiants la CCLAT OMS affirme l urgence de r duire la demande autant que l offre La CCLAT OMS et ses futurs protocoles connexes reposent sur l id e d apporter un compl ment mondial et non un substitut aux actions antitabac nationales et locales L aboutissement des n gociations de la CCLAT OMS et l ouverture de la Convention la signature et la ratification constituent pour les pays une occasion unique de renforcer leurs capacit s nationales de lutte antitabac et d am liorer la sant des
545. ts risques de la population par exemple ceux qui pr sentent des niveaux de pr valence lev s ou croissants les jeunes sur le point de s engager dans l usage du tabac et d autres sollicit s par les promotions de industrie e il convient de mener des recherches biologiques et comportementales de base afin de comprendre les facteurs socioculturels psychologiques physiologiques et g n tiques qui influencent l initiation tabagique la progression jusqu la d pendance nicotinique ainsi que l arr t du tabac dans les segments hauts risques e il faudrait mener des tudes sur l influence de la publicit et de la promotion du tabac particuli rement sur les groupes hauts risques e des recherches restent entreprendre quant aux causes de la r sistance de certains groupes hauts risques face aux interventions L tat de pr paration des pays e des recherches qualitatives et quantitatives devraient permettre d valuer pour chaque pays ou r gion quel point ils sont pr ts adopter des mesures antitabac d apr s certains indicateurs comme la connaissance des effets du tabac sur la sant le soutien aux interventions et la priorit accord e la lutte antitabac par les principaux leaders d opinion notamment les responsables politiques et les professionnels de la sant La diffusion e des recherches devraient permettre de mieux comprendre comment traduire les connaissances en pratique r elle notamment
546. ts sanitaires conomiques et sociaux Ce chapitre passe en revue les donn es mondiales concernant l pid mie de tabagisme Le tabac est aujourd hui une cause majeure de d c s vitables dans les pays d velopp s et en d veloppement chaque jour plus de 13 000 personnes dans le monde meurent du tabagisme En supposant que la pr valence de la consommation de tabac demeure constante l OMS projette qu entre 2000 et 2025 le nombre de fumeurs passera de quelque 1 2 milliards plus de 1 7 milliards et que le nombre annuel des d c s actuellement estim 5 millions environ doublera en 20 ans La promotion agressive laquelle se livre industrie du tabac ainsi que les conditions permissives qui font du tabac un produit ais ment accessible et bon march jouent un r le majeur pour amener Les jeunes commencer fumer L accoutumance induite par la nicotine garantit que la majorit des consommateurs de tabac en resteront d pendants vie Toutefois les co ts sanitaires et conomiques de l usage du tabac ne sont pas support s par les seuls consommateurs mais par la soci t dans son ensemble Ce chapitre tudie les tendances de la consommation de tabac chez les adultes et les jeunes et pr sente des donn es interpays lorsqu il en existe Il montre en quoi les co ts de la consommation de tabac p sent sur les usagers du tabac les non usagers les familles et communaut s les entreprises ainsi que les gouvernements et la soci
547. u marketing social Encadr 2 Caract ristiques d un contre marketing efficace Dans une tude des donn es portant sur le contre marketing les Centers for Disease Control and Prevention des tats Unis d Am rique ont conclu que pour tre efficaces les actions de contre marketing doivent e adopter une approche globale touchant les m dias les coles et les activit s a base communautaire tre suffisantes en tendue en fr quence et en dur e ce qui implique toujours des espaces publicitaires payants dans les m dias combiner des messages de pr vention de sevrage et de protection contre la fum e secondaire cibler tant les jeunes que les adultes et porter la fois sur les comportements individuels et les politiques publiques e comporter des actions de promotion la base des interventions dans les m dias locaux des parrainages de manifestations et autres supports li s aux communaut s venant soutenir et renforcer la campagne nationale e accro tre le nombre la diversit et la cr ativit des messages et styles de production plut t que de communiquer r p tition quelques messages immuables e viter d employer un ton autoritaire d mettre des injonctions directes de ne pas fumer et d afficher un seul th me un seul slogan une seule banni re o un seul parrain ae Source Best Practices for Comprehensive Tobacco Control Programs Ao t 1999 4 lt COMMUNIQUER ET SEN
548. u te TAPE 2 S lection des classes sections et des l ves Les classes sections font l objet d un tirage al atoire au sein des coles s lectionn es Tous les l ves de ces classes peuvent participer l enqu te dans la plupart des enqu tes GY TS leur nombre se situe entre 1500 et 2000 par chantillon On consid re statistiquement que 1500 l ves constituent un chantillon repr sentatif conf rant aux estimations un niveau de pr cision acceptable 5 quelle que soit la population des inscrits La taille de l chantillon une fois tablie l enqu te suit le processus suivant Pour obtenir un chantillon de 1500 coliers en tablant sur un taux de r ponse de 80 il faudra en sonder 1875 Si on a s lectionn 50 coles toujours avec un taux de participation de 80 on comptera sur 40 coles participantes soit par cole 1875 40 47 l ves en moyenne ce qui correspondra sans doute deux classes ou sections Si l on diminue le nombre d coles s lectionner on augmentera d autant le nombre de classes par cole Et si l on augmente la taille de l chantillon on augmentera de m me le nombre de classes par cole Conduite de l enqu te consid rations pratiques poque de l enqu te Actuellement l enqu te GYTS se d roule tout au long de l ann e dans des pays des h misph res Nord et Sud La meilleure p riode pour mener l enqu te sera variable d un pays l autre selon les dates
549. u 2 les hausses de prix constituent la mani re la plus efficace d obtenir que moins de jeunes ne commencent fumer l efficacit de l ducation des interdictions de publicit et des restrictions la consommation et la vente aux mineurs est moins solidement tablie Les hausses de prix encouragent en outre les fumeurs s arr ter tout comme les autres interventions combin es Tableau 2 Effets des interventions sur l initiation et le sevrage Intervention Hausse de prix de 10 Initiation Diminution de 3 10 Sevrage Dur e abr g e de 11 13 Sevrage accru de 3 M dias antitabac Faible effet d montr Tentatives et r ussites accrues interdictions de publicit et de R duisent les exp rimentations et L interdiction globale r duit la promotion initiations consommation d environ 6 Accessibilit aux jeunes Faible effet d montr Aucun effet d montr Restrictions de consommation l ments montrant une moindre Restrictions au travail et au domicile les initiation plus efficaces Traitement de substitution nicotinique Aucun effet d montr Hausse du nombre de personnes qui d cident et essaient d arr ter Source Ross 4 amp Point essentiel Une combinaison globale de politiques et de strat gies est n cessaire au succ s de la lutte antitabac Si les ressources sont limit es les efforts devront d abord porter sur la hausse des prix du tabac par l augmentation de
550. u sevrage et la d sinformation pratiqu e par l industrie du tabac On sollicitera diff rentes personnalit s et organisations pour r diger ces articles et communiqu s car la presse n aime gu re publier en rafale des contributions d une m me source sur une longue p riode Il faudra mettre en place un dispositif permettant de recenser les sujets et les ditoriaux consacr s au tabac par les radios t l visions quotidiens et p riodiques de tout le pays On sera ainsi en mesure de d tecter rapidement les nouveaux th mes qui seront soulev s dans le d bat Il est particuli rement important de ne laisser aucune affirmation de l industrie sans r plique Quant aux r ponses aux m dias on pourra employer le droit de r ponse le courrier des lecteurs des r unions avec les comit s de r daction ou les journalistes ou des s ances de briefing Ce syst me de suivi des m dias pourra tre plus ou moins structur On pourra ainsi avoir recours aux services d organismes sp cialis s qui sont en g n ral rapides et tr s GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x complets mais souvent chers On pourra de fa on moins formelle demander un r seau d amis et de coll gues d envoyer quotidiennement des extraits de presse un bureau central par t l copie ou courrier lectronique Les m dias seront peut tre divis s sur la question du tabac Certains se prononceront en faveur des lois antitabac d autres y
551. u tabac a consacr les derniers jours de sa vie s lever contre le tabagisme on estime que ses interventions ont pes dans la r duction de la pr valence tabagique de ces derni res ann es parmi les Cor ens adultes Appliquer les enseignements issus de l exp rience internationale L exp rience acquise dans les pays disposant de politiques antitabac plus avanc es peut apporter des perspectives int ressantes ceux qui s efforcent d tablir de telles politiques et interventions sur des bases solides Parall lement les organisations internationales antitabac pourront aider les associations locales laborer et mettre en uvre des 219 COMMENT AFFRONTER L INDUSTRIE DU TABAC strat gies cet gard Les enseignements de l exp rience internationale peuvent tre mis profit pour r pondre aux besoins locaux et guider l laboration de mesures politiques Il est donc conseill aux minist res de la sant et aux organisations antitabac de se renseigner sur les mesures antitabac tent es ailleurs notamment dans des pays pr sentant des caract res politiques conomiques et socioculturels analogues afin de s enrichir de leurs succ s et de leurs checs et d en tenir compte dans leur action D noncer les mythes r futer les arguments de l industrie L industrie du tabac propage fr quemment des discours conomiques et scientifiques qui vont l encontre de toute l gislation sur le tabac Ces arguments so
552. uassiaibelieced cunestavdenadses geveatesdoatedees 164 Dea PEEVER COM nn a nt int 164 L S VTADE ntm Msn ane n ontarien 168 LA protectio esris ni roaevosse nissen tentant nnne messes danses areas name na teintes ein tions 170 Les populations hauts risques 172 La mobilisation communautaire ss 173 Mesures l gislatives et r glementaires cccescceseesesssereeeeesecesesaeens 181 Le guide introductif de POMS la l gislation antitabac 182 Mesures l gislatives de lutte antitabac 183 Influencer le l gislateur cihatwasnsakuieistabnabaleanbaaiieludiicinud adieu 184 Instruments et strat gies pour l application et le respect de la l gislation 186 Exploiter l exp rience l gislative internationale 189 Conclusions mienne E EE E E N 190 Etude des mesures conomiques et des initiatives de financement 193 IntrOdUCHON aana ANE N ses 194 l ments sur les prix et la consommation du tabac s sssssssssesessseseeseseeeeneeeeees 194 L emploi de mesures conomiques contre Pusage du tabac 197 Les initiatives financi res de lutte antitabac cccesseesscesseesceseeseeeseeeseeees 211 GONnElUSIO a ssssssssinsnesie sine denss dns tiens SEEEN Aia 212 Comment affronter l industrie du tabac 215 Introdu tionisssssinieuset rn siiin ani EEEE EEEE 216 La premi re riposte l industrie bien la conna tre 216 Autres actions contre l industrie du tabac
553. ue dans les trois ans suivant l entr e en vigueur de la Convention en ce qui concerne chaque Partie celle ci adopte et applique conform ment sa l gislation nationale des mesures efficaces pour faire en sorte que a le conditionnement et l tiquetage des produits du tabac ne contribuent pas la promotion d un produit du tabac par des moyens fallacieux tendancieux ou trompeurs ou susceptibles de donner une impression erron e quant aux caract ristiques effets sur la sant risques ou missions du produit y compris des termes descriptifs marques commerciales signes figuratifs ou autres qui donnent directement ou indirectement l impression erron e qu un produit du tabac particulier est moins nocif que d autres comme par exemple des termes tels que faible teneur en goudrons l g re ultra l g re ou douce 30 Vu l importance de ces mesures il serait hautement souhaitable de les faire figurer dans toute l gislation antitabac globale m me dans les pays qui ne sont pas Parties la CCLAT OMS e Education communication formation et sensibilisation du public Article 12 Les campagnes massives et r p t es d information publique sont un moyen important de modifier les attitudes les croyances et les normes des soci t s La CCLAT OMS demande que chaque Partie adopte et applique des mesures l gislatives ex cutives administratives ou autres mesures efficaces pour favoriser la sensibilisatio
554. ui de TFI e Visiter les sites Web portant sur la lutte contre le cancer la promotion de la sant l ducation sanitaire et la sant des jeunes tels que http wwwuicc org http www tobaccopedia org http www globalink org tobacco news http www stop tabac ch fr welcome html http www ash org http www inwat org http tobaccofreekids org e Contacter les organisations ci dessus par t l phone lettre ou courrier lectronique pour leur demander des mat riels ou des suggestions Nombre de ces organisations proposent leurs mat riels gratuitement e Choisir les mat riels avec soin en s assurant de la fiabilit de leurs sources L industrie du tabac et ses alli s publient eux aussi des mat riels qui pr tendent soutenir les strat gies antitabac notamment dans le domaine de la pr vention du tabagisme chez les jeunes Toutefois les recherches effectu es sur ces mat riels d origine cigaretti re montrent que les strat gies qu ils pr conisent sont soit inefficaces soit tr s faiblement efficaces On pourra d terminer la cr dibilit des mat riels l aide d une brochure de l Initiative pour un monde sans tabac Bureau r gional OMS du Pacifique occidental Seeing Beneath the Surface The Truth Behind the Tobacco Industrys Youth Smoking Prevention Programmes en la commandant ti wpro who int On consultera en outre une publication du Bureau r gional OMS de la M diterran e ori
555. ui r duit leur productivit Certaines tudes rel vent des taux d accidents plus lev s parmi les fumeurs Les entreprises versent en g n ral des primes d assurance incendie et accidents plus lev es dans les b timents o il est permis de fumer elles doivent galement s acquitter de primes sup rieures pour les polices d assurance sant et vie de leurs salari s fumeurs Les frais de traitement de surfaces et d entretien sont eux aussi plus lev s dans les b timents o il est permis de fumer ce qui accro t encore la charge des entreprises e Co ts des incendies et des dommages occasionn s aux b timents par les fumeurs imprudents e Co ts pour l environnement le bois n cessaire au s chage du tabac et la fabrication du papier cigarettes impose de couper de vastes tendues foresti res ce qui contribue la d forestation Les cigarettes d clenchent souvent des incendies et provoquent d normes d g ts sur l environnement C est ainsi qu en 1987 des cigarettes taient l origine du plus grand incendie dans l histoire r cente de la Chine tuant 300 personnes d truisant 1 3 millions d hectares de terres et faisant 5 000 sans abris 77 78 On estime que chaque ann e un million d incendies sont allum s par des enfants qui jouent avec des briquets Les estimations mondiales pour 2000 indiquent que les incendies li s aux cigarettes ont caus 10 de tous les d c s par incendie et provoqu des d
556. uivent en valuant de pr s leur contribution potentielle l laboration du plan d action national selon la situation particuli re de chaque pays On ne retiendra que les participants les plus essentiels afin de limiter le groupe un nombre de membres raisonnable Minist res e Minist re de la sant Il joue en g n ral le r le central dans la lutte antitabac Il dispose souvent de donn es concernant les effets du tabagisme sur les indicateurs sanitaires nationaux ainsi que de comp tences techniques en mati re de formation d ducation la sant et de sevrage tabagique De nombreux pays publient des documents de politique sanitaire nationale et de strat gie sectorielle qui d finissent la mission des services de sant publique Si la consultation des parties est possible au cours de l laboration ou du r examen de ces documents il conviendra de souligner l importance dy mentionner le plan national d action antitabac Les infrastructures nationales de sant publique qui seront une composante primordiale du r seau d ex cution du plan devront tre prises en compte lors de l laboration de ce dernier L LABORATION D UN PLAN D ACTION NATIONAL Minist res des finances et du budget Les minist res des finances et du budget tablissent la politique fiscale et les proc dures de recouvrement des taxes qui sont des l ments essentiels de la lutte antitabac Minist res charg s des douanes et des contributions i
557. ultinationales pharmaceutiques en les accusant d abuser de leurs brevets pour maintenir le prix de certains m dicaments essentiels 4 des niveaux trop lev s pour les pays pauvres En outre le but premier de ces soci t s consiste vendre des traitements daide au sevrage et les militants redoutent qu elles ne d placent le d bat du terrain politique vers celui des services de sevrage uniquement Enfin ces entreprises sont sujettes des pressions et des menaces de repr sailles de la part de l industrie du tabac qui ach te aussi d autres produits pharmaceutiques CONSTITUER DES PARTENARIATS EFFICACES En d pit de ces pol miques certaines ONG ont surmont leurs r ticences et coop rent avec les entreprises Des relations saines entre ONG et entreprises On ne peut concevoir de relations saines que si les parties ont des objectifs communs Si par exemple les entreprises se sentent peu concern es par la l gislation antitabac les ONG trouveront le dialogue et la collaboration d cevants voire contreproductifs Parall lement si les ONG adoptent des strat gies par trop radicales les entreprises pourront craindre une contre publicit voire des risques de litiges D s lors que les entreprises pr sentent un bilan social positif tandis que les ONG se montrent efficaces et responsables il existe un potentiel de collaboration franche et troite Ce qui n implique pas de voir des ONG passives soumises des entre
558. uments cr er et tester des mat riels ducatifs et de sensibilisation les r sultats de ces tudes seront diffus s rapidement et sous un angle instructif aupr s des milieux concern s et du grand public e Encollaboration avec diff rents partenaires cr er un r seau permettant de d centraliser la coordination et la mise en uvre du PNAT cela en mettant en relations les administrations r gionales municipales et autres collectivit s locales avec les tablissements publics concern s les partenaires du secteur priv les organismes de recherche et la communaut des ONG e Coordonner des campagnes r guli res comme la Journ e mondiale sans tabac en apportant un soutien technique aux partenaires qui y participent e Diffuser des informations concernant les progr s de la lutte antitabac dans le pays ainsi que les actions et controverses les plus r centes dans divers m dias notamment la presse crite articles de journaux fiches d informations bulletins la radio et la t l vision et les m dias lectroniques bulletins Internet et blogues e Organiser des s minaires techniques des r unions et des conf rences afin de susciter les discussions et les changes d informations sur les probl mes du tabagisme entre diff rents groupes du pays GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC e Fournir un appui technique aux autres minist res sur les questions de leur ressort li es au tabac e Fournir aux parl
559. umeur atteint d un cancer du larynx Premi re voix L industrie du tabac nous dit que l interdiction de la publicit et de la promotion du tabac porte atteinte la libert de parole Nous avons demand un ancien fumeur qu en pensez vous R ponse d une autre voix m tallique et artificielle Quand on perd la voix avec un cancer du larynx on ma plus beaucoup de libert de parole Non seulement cette publicit permit de marquer un point important dans l opinion mais elle fit fortement augmenter le nombre des appels sur une ligne de sevrage de la part de fumeurs d sirant s arr ter Les m dias de masse Il est absolument essentiel que les m dias soient inform s de fa on exacte sur les grandes questions du tabac Si l opinion publique se forme dans le temps elle peut se modifier tr s rapidement sous l influence de m dias hostiles 7 Les ONG les organisations professionnelles les institutions de recherche et les gouvernements peuvent s unir pour constituer et faire avancer un dossier de l gislation dont l vidence s impose et qui recueillerait l adh sion de tous les secteurs de la soci t Le programme de communication devra produire des articles de presse et des documents de recherche concernant les avantages des contributions indirectes l interdiction de publicit et celle de fumer dans les lieux publics conomie du tabac les effets ind sirables de politiques mal con ues les b n fices d
560. ur la conscience de toute la soci t au sujet de la lutte antitabac 6 l poque o ces lois ont t promulgu es le mouvement antitabac tha landais tait peine n En 1986 un groupe d minents m decins avait cr un Projet tha landais de campagne antitabac aujourd hui ASH Thailand avec l appui d un certain nombre d ONG sp cialis es dans les questions de sant Malgr un budget limit ASH Thailand a su utiliser les m dias pour faire passer des messages contre la cigarette et obtenir un large soutien afin que soient prises des mesures antitabac L une des strat gies les plus efficaces a consist r unir des m decins et des personnes ayant l exp rience des m dias combinant ainsi les comp tences m dicales et en communication pour transmettre des messages sanitaires avec une r percussion maximum dans les m dias Des p titions furent galement lanc es pour sensibiliser les populations aux probl mes du tabagisme et six millions de Tha landais sign rent une p tition de cette nature en 1987 Gr ce de solides alliances strat giques le mouvement antitabac tha landais s est assur une influence r elle long terme sur l ensemble de la soci t Parmi ces alliances les principales ont t constitu es avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales des agences de sant des entreprises des institutions de recherche et des organes religieux Le mouvement a de plus obtenu le so
561. us forme de tabac priser de tabac m cher de feuilles de b tel Oui Non O Si Oui ne En consommez vous quotidiennement O 276 Modifier les instructions de saut si les modules largies ou optionnelles sont ajout s la Section Tabac Si Non aller la prochaine section Si Non aller la prochaine section SiR ponse connue aller S3 Si Non aller S6a SiR ponse connue aller S 6a Si 77 aller S 5b Si Non aller S 8 Si Non aller S 8 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Num ro d identification du r pondant En moyenne combien de fois par jour prenez vous les produits indiqu s ci contre INSCRIRE POUR CHAQUE TYPE CODER 77POUR NE SAIT PAS CODER 88 POUR PAS APPLICABLE OOOOOOOO Tabac a priser voie orale Tabac a priser voie nasale Tabac a macher Feuilles de b te Autres pr ciser OO OO OO OO OO 8 Dans le pass avez vous d ja pris quotidiennement du tabac non fum tels que tabac a priser tabac a macher feuilles de b tel Oui Non O Consommation d alcool Section A Les questions suivantes concernent la consommation d alcool R ponse Colonne de Saisie A la Avez vous d j consomm une boisson alcoolis e comme de la bi re du vin de la liqueur du cidre ou ajouter des exemples locaux UTILISER LES CARTE
562. utaires Conna tre leurs besoins et y r pondre Le but ultime des m dias consiste s attacher le maximum de spectateurs lecteurs auditeurs et annonceurs C est pourquoi ils pr f reront traiter des sujets porteurs pour leur public et leurs annonceurs Les informations dites publiables seront e r centes e inhabituelles ou inattendues e divertissantes ou forte valeur motionnelle e in dites ou li es une autre nouvelle tendance essentielles la vie quotidienne accompagn es de visuels vivants et esth tiques appuy es par des donn es scientifiques GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Avant de proposer un sujet on s assurera qu il satisfait Pun au moins des crit res ci dessus Cadrer le sujet l aide d une accroche qui int ressera les m dias Ainsi en Chine les professionnels de la sant publique ont invoqu l pid mie de SRAS pour insister sur le fait que fumer affaiblit les poumons et r duit la r sistance aux infections respiratoires Aux tats Unis d Am rique le discours de la top model Christy Turlington sur les b n fices du sevrage a mobilis l attention des m dias Lorsqu apparaissent des informations in dites par exemple avec la publication d un nouveau rapport en faire part imm diatement aux m dias le juste moment est essentiel Il faut savoir que la plupart des professionnels des m dias travaillent selon un cycle de production journalier
563. utien de militants antitabac du monde entier dont l Asia Pacific Association for the Control of Tobacco APACT et POMS Le mouvement antitabac tha landais a en outre mis en uvre les grandes strat gies suivantes 7 8 e tirer parti de l exp rience l gislative r ussie d autres pays la Loi r glementant les produits du tabac s inspire de la l gislation canadienne e tirer parti du sentiment nationaliste renforc par une d cision de 1990 dans le cadre du GATT jugeant ill gale Pinterdiction de importation de cigarettes en Tha lande e tirer parti du d bat sur importation de cigarettes trang res pour soulever des questions de sant e tablir des relations directes avec les ministres et hauts fonctionnaires de l tat e comprendre le climat politique et tirer le meilleur profit possible du syst me par exemple en exploitant le sentiment de culpabilit des membres d un gouvernement non lu e utiliser des personnages publics influents comme porte paroles Le cas de la Tha lande t moigne ainsi que avec des moyens limit s le mouvement antitabac peut veiller la conscience des populations et provoquer l action l gislative en communiquant de fa on efficace et en passant des alliances 3 Accord g n ral sur les tarifs douaniers et le commerce aujourd hui POMC MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES INSTRUMENTS ET STRATEGIES POUR L APPLICATION ET LE RESPECT DE LA LEGISLATION En adop
564. uts des diff rentes options des r ponses l utilisation des cartes et exemples si n cessaire Le Manuel de terrain STEPS est un guide et un support pr cieux pour les s ances de formation GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC x lt Il est essentiel d effectuer une tude pilote avec le questionnaire STEPS qui sera utilis sur le terrain Afin de faciliter la communication et la comparaison chaque pays devra pr parer une liste des num ros de questions ex Dla et du codage des r ponses renvoyant aux num ros et codes standards utilis s dans ce mod le Ce document est disponible lectroniquement sur le site Internet de la surveillance des MNT http www who int ncd_surveillance Les autres documents mentionn s ci dessus sont disponibles en envoyant un email l adresse suivante ncd_surveillance who int 274 SUIVI SURVEILLANCE VALUATION ET RAPPORTS Num ro d identification du r pondant Donn es d identification Cette page de couverture n est pas la page finale Chaque pays adaptera cette page pour satisfaire les besoins locaux Les informations collect es par le questionnaire STEPS dans chaque pays d pendra du design de l enqu te et des proc dures d implantation Cependant quelle que soit la mani re dont l enqu te est effectu e ex aupr s des m nages h pital ou autres une proc dure permettant de stocker la page de co
565. uverture contenant les donn es d identification doit tre soigneusement d finie et satisfaire aux normes thiques Des instructions claires quand au traitement et au stockage de la page de couverture doivent tre fournies aux enqu teurs Code du pays r gion OO Centre Nom du village OOOOOOOO Centre Code du village Voir Note ci dessous OOO Code de l enqu teur OOO Date de l entretien laquelle le questionnaire a t rempli OO OO OOOO Jour Mois Ann e 000000 Consentement Le formulaire de consentement a t lu au r pondant Non O Si Non le lire Le consentement a t obtenu oral ou crit Non A Si Non arr ter l entretien Langue de l entretien Ins rer la langue Anglais 1 Ajouter les autres 2 O 19 Heure de l entretien 0 24h 110 Nom de famille 00 00 111 Pr nom Information suppl mentaire pouvant servir 112 Num ro de contact t l phonique si possible 113 Sp cifier de quel t l phone il s agit Travail Domicile Voisin Autres sp cifier O Note Les informations 16 113 permettant l identification du r pondant devraient tre stock es s par ment du questionnaire parce qu elles contiennent des informations confidentielles Pri re de noter le code du village ou code du m nage est demand avec le questionnaire pour des raisons d analyse future de
566. uvrent gratuitement l antenne aux programmes gouvernementaux Les canaux gouvernementaux constituent donc un moyen d assurer la lutte antitabac une couverture m diatique gratuite ou peu co teuse pour le minist re de la sant on notera que les co ts de la production publicitaire sont chiffrer s par ment Un inconv nient de l emploi de ces m dias tient leur capacit parfois limit e de toucher tous les publics cibles vis s En outre dans certaines situations les messages d origine gouvernementale risquent de ne pas sembler parfaitement cr dibles parce que per us par les individus comme prescriptifs l exc s GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Utiliser des formes de communication non payantes e Libres opinions courrier des lecteurs et dans certains pays communiqu s de presse sont publi s gratuitement par les journaux L essentiel est ici de formuler le message avec cr ativit de fa on attirer Pint r t du r dacteur en chef voir plus haut le paragraphe concernant les sujets porteurs ainsi que les Encadr s 6 7 et 8 pour des conseils sur les libres opinions courriers des lecteurs et communiqu s de presse Certains canaux m diatiques diffusent gratuitement des communiqu s d int r t public habituellement dans le cadre du service public Il convient donc de demander tous les canaux m dias potentiels s ils accepteraient de consacrer de l espace ou du temps d antenne gratuit d
567. ux actions antitabac dans la communaut locale et les m dias de masse Le succ s des campagnes scolaires antitabac suppose qu elles pr sentent les caract res suivants s appliquer de fa on gale aux enseignants au personnel aux l ves et aux visiteurs souligner que le tabagisme est n faste pour tous les fumeurs jeunes et g s rappeler que la plupart des jeunes ne fument pas favoriser le leadership des pairs et l apprentissage par l exemple former les aptitudes au refus enseigner la lecture critique des m dias traiter des facteurs sociaux de la d cision de fumer montrer les effets court terme de la fum e jaunissement des dents mauvaise haleine souffle court souligner les avantages de rester non fumeur voquer l accoutumance le tabagisme passif et le comportement d loyal de l industrie du tabac Une politique efficace d cole non fumeurs Cette politique expose la logique de la pr vention et de la r duction du tabagisme conform ment aux faits connus et d crit la situation dans cette cole n cessite une coordination entre les autorit s sanitaires et ducatives locales expose les modalit s de communication de la politique aux l ves aux personnels enseignants et administratifs aux parents aux visiteurs et aux membres de la communaut comprend des interventions visant am liorer la conscience des effets et des cons quences du tabagisme chez les jeunes et les moin
568. ux des r gions et des pays La formation STEPS de POMS adopte une approche par la formation de formateurs permettant de transf rer les connaissances et d am liorer et maintenir les capacit s au niveau des pays Cette formation porte sur tous les aspects de la planification de la mise en uvre de la collecte des donn es de l analyse et de la diffusion des r sultats d une enqu te STEPS dans le cadre d un syst me de surveillance int gr Les Bureaux r gionaux de POMS appliquent les programmes dans les pays et organisent les s minaires de formation Situation actuelle L approche STEPS est actuellement d ploy e dans quatre R gions de POMS savoir la R gion OMS de l Afrique la R gion OMS de l Asie du Sud Est la R gion OMS de la M diterran e orientale et la R gion OMS du Pacifique occidental et couvre plus de 35 pays Le nombre des pays qui ont b n fici d une formation lors de s minaires r gionaux et nationaux d passe les 50 Consid rations pratiques Il est conseill chaque pays qui met en uvre l approche STEPS de cr er un groupe ou comit agissant en tant qu quivalent d un comit national inter organismes voir Figure 2 Ce comit devra g rer les questions pratiques et logistiques relatives l application g n rale de l approche STEPS dans le pays tout en contribuant en traduire les donn es en politiques et programmes e Les donn es recueillies devront tre exploitabl
569. vant apr s qui ont conclu un taux de connaissance des lois lev au sein des entreprises et de la population g n rale Il a notamment pu tre montr que la campagne avait sensiblement am lior la connaissance des d tails des nouvelles lois et des exigences impos es aux entreprises pour y satisfaire Dans les pays en d veloppement aussi il est possible de r ussir une campagne de communication Une campagne men e aux les Fidji en 1999 a par exemple repris nombre des techniques employ es Victoria La campagne fidjienne comprenait des publicit s t l vis es et radiophoniques en trois langues des affiches sur les effets de la fum e de tabac une brochure au format de poche r sumant la l gislation antitabac et des autocollants portant des slogans non fumeurs et contre la vente aux mineurs Ces mat riels taient distribu s dans les tablissements du minist re de la sant les coles les transports publics et les d taillants de tabac zz Application Dans les juridictions o la l gislation antitabac a contribu modifier la norme sociale vis vis de l acceptabilit du tabac de nombreux types de dispositions l gislatives s av rent tre d application volontaire Par exemple au Canada en Nouvelle Z lande et aux tats Unis d Am rique o les lois antitabac jouissent d une grande popularit on a constat une volution des comportements collectifs les fumeurs se retenant volontairement dans les
570. vari es pour acheter des influences et du pouvoir afin de p n trer sur les march s assurant ainsi la propagation de l pid mie de tabagisme qui affecte la sant de millions de personnes dans le monde Les gouvernements et les partisans de la lutte antitabac doivent se tenir inform s des strat gies couramment employ es par l industrie et appliquer ces connaissances l laboration d interventions efficaces aux niveaux mondial et local pour enrayer l pid mie GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC A ce jour la r ponse des cigarettiers la prise de conscience de l opinion se concentre sur un changement d image plut t que sur une transformation structurelle Cette derni re impliquerait de partager l objectif consistant r duire la consommation de tabac dans le monde entier et se diriger vers une reconversion progressive de l industrie du tabac dans des secteurs moins dangereux R f rences 1 Mackay J Eriksen M The tobacco atlas Gen ve Organisation mondiale de la Sant 2002 http www myriadeditions com tobacco html 2 Banque mondiale CLA fact book Banque mondiale 2002 Nationmaster com 3 Glantz S et al The cigarette papers Berkeley University of California Press 1996 http www library ucsf edu tobacco cigpapers book contents html 4 Master Settlement Agreement with Exhibits A U National Association of Attorneys General NAAG Washington DC NAAG
571. vente de tabac par les mineurs 37 e Appui a des activit s de substitution conomiquement viables Article 17 Dans cet article et d autres de la Convention celle ci reconnait la n cessit de venir en aide aux cultivateurs et travailleurs du secteur du tabac dont les conditions de vie sont s rieusement compromises par la lutte antitabac 38 et elle encourage les pays appuyer la diversification des cultures et autres solutions de substitution conomiquement viables dans le cadre de strat gies de d veloppement durables 39 Un autre caract re innovant de la CCLAT OMS consiste introduire la notion de responsabilit au coeur des dispositions du trait 40 Les questions de responsabilit ne figurent que rarement dans les autres conventions cadres car elles sont souvent sensibles et risquent de faire chouer les n gociations sur d autres points essentiels Pourtant les n gociations de la CCLAT OMS ont permis de r diger une disposition 4 ce propos La Convention rel ve que les questions relatives la responsabilit sont elles aussi un l ment important dune lutte antitabac globale 47 Elle recommande en outre explicitement aux pays d envisager de prendre des mesures l gislatives en mati re de responsabilit civile et p nale 42 Lune des fonctions essentielles de nombreux trait s est de faciliter la coop ration scientifique et les changes d informations La CCLAT OMS pr voit aux articles suivants des disp
572. vention du renoncement et de l ducation Programme de la lutte au tabagisme Sant Canada Ottawa Canada REMERCIEMENTS Mme Muna Hamzeh D partement ducation et information en mati re de sant Minist re de la sant Jordanie Mme Martha Morrow Australian International Health Institute Universit de Melbourne Australie Mme Kerryn Riseley South East Asia Tobacco Control Alliance Tha lande M Yussuf Saloojee International Non Governmental Coalition Against Tobacco INGCAT Afrique du Sud M Diyanath Samarasinghe D partement de m decine psychologique Facult de m decine Universit de Colombo Sri Lanka M Tibor Szilagyi Health 21 Hungarian Foundation Hongrie M Viroj Tangcharoensathein International Health Policy Program Thailande M Claude Vilain Initiative pour un monde sans tabac Organisation mondiale de la Sant Bureau r gional de l Europe Copenhague Danemark Nous remercions les personnes suivantes pour avoir r vis et enrichi les textes de ce manuel M Timothy Armstrong Organisation mondiale de la Sant Gen ve Mme Samira Asma Centers for Disease Control and Prevention tats Unis d Am rique Mme Ayda Yurekli Banque mondiale tats Unis d Am rique Mme Lydia Bendib Organisation mondiale de la Sant Gen ve M Eduardo Bianco Directeur de la lutte antitabac InterAmerican Heart Foundation Uruguay Mme Ruth Bonita Organisation
573. www bat com e Japan Tobacco International JTI http www jti com english Compagnies nationales et internationales plusieurs d entre elles proposent en outre des pages d actualit s e Altadis France Espagne http www altadis com home_en php3 e Austria Tabak en allemand voir Gallaher http www austriatabak at new o Brown amp Williamson tats Unis d Am rique Voir BAT http www bw com home html e ETI Ente Tabacchi Italiani http www etispa it index asp linid 1 e Gallaher UK http www gallaher group com e Hongta Chine http www hongta com ehtml hongta html e ITC Inde http www itccorporate com sets cigarette_frameset htm e Imperial Tobacco IT Royaume Uni http www imperial tobacco com e Imperial Tobacco Canada Voir BAT http www imperialtobaccocanada com e KG amp T Korea Ginseng amp Tobacco Cor e http www ktg or kr GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC e Reemtsma Allemagne Voir Imperial Tobacco http www reemtsma com uebergang index php lang en o RJ Reynolds Etats Unis d Am rique http www rjrt com home asp e Souza Cruz Br sil Voir BAT http www souzacruz com br e Swedish Match Su de http www swedishmatch com eng e Liens vers diverses compagnies http www geocities com Paris Villa 2913 companie htm Revues professionnelles du tabac Elles pr sentent des informations utiles sur les questions et Pactualit du tabac dont
574. xation doit s accompagner de mesures visant combattre la contrebande NE PAS accepter de compromis sur l interdiction globale de la publicit Toute solution de compromis consistant limiter l interdiction de publicit l gislative ou r glementaire des lieux des manifestations ou des activit s destin es aux mineurs serait tr s difficile appliquer et doit donc tre rejet e GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC LA CCLAT OMS UNE AIDE INTERNATIONALE AUX PAYS POUR AFFRONTER L INDUSTRIE DU TABAC La CCLAT OMS 7 recommande des interventions sp cifiques contre les agissements de l industrie du tabac visant d stabiliser la mise en place de programmes antitabac Le Pr ambule reconna t pour les pays la n cessit d tre inform des activit s de l industrie du tabac qui ont des r percussions n gatives sur les efforts de lutte antitabac LArticle 10 indique que les entreprises devront communiquer les informations relatives tous les constituants toxiques du tabac et leurs missions l ments que l industrie a dissimul s pendant des ann es L Article 12 prescrit l acc s du public un large ventail d informations concernant l industrie du tabac pertinentes au regard de l objectif de la Convention C est aussi l Article 12 qui prescrit aux organismes antitabac de ne pas tre li s l industrie du tabac LArticle 13 recommande que toute forme de publicit
575. xercer des fonctions r soudre des probl mes et fixer et atteindre des objectifs trois niveaux celui des individus celui des organisations et institutions et celui des soci t s Ce dernier niveau est jug vital car il englobe les processus au c ur m me du d veloppement humain l ouverture et l largissement de possibilit s permettant aux individus d employer et d tendre leurs capacit s au plus haut degr possible 4 Le processus de construction de capacit s nationales peut donc tre envisag comme une entreprise long terme d acquisition de comp tences et d aptitudes les utiliser au mieux pour atteindre des objectifs soci taux d termin s Il convient en outre de pr ter GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC l attention voulue la mise en place d infrastructures de soutien ainsi qu la complexe influence quexercent le contexte la volont et le leadership politiques le capital social et la mondialisation Il n est pas de domaine o ces l ments soient plus pertinents que celui de la lutte antitabac D finition de la capacit La capacit communautaire peut se d finir comme l aptitude pr sente d une communaut par opposition son aptitude inh rente r agir certaines pressions Si l on consid re les effets du tabac sur la communaut il convient de s int resser non seulement aux taux et modalit s de la consommation de tabac mais aussi l aptitude de la commu
576. xplications portent sur le questionnaire de base et le questionnaire largi 1 1 1 Module de base Consommation de tabac Le mode de consommation du tabac le plus courant dans le monde consiste le fumer et la cigarette de fabrication industrielle bout filtre s impose toujours davantage comme le principal produit base de tabac D autres formes de tabac fumer sont potentiellement tout aussi dangereuses bien que les cons quences n fastes de certaines soient plus limit es du fait que la fum e nest g n ralement pas inhal e Dans certaines cultures on mache on suce ou on prise le tabac avec de graves effets tissulaires locaux N anmoins les effets sanitaires les plus importants tant entra n s par la fum e seul ce mode de consommation figure dans le questionnaire de base Les questions concernant le tabagisme recommand es dans l approche STEPS se fondent sur la d finition fournie par POMS dans les Guidelines for controlling and monitoring the tobacco epidemic 2 Les questions ci dessous portent sur la pratique du fumeur pour tous les produits du tabac la date de l enqu te ainsi que sur sa dur e et sur les quantit s fum es quotidiennement S la Fumez vous actuellement des produits base de tabac tels que cigarettes cigares ou pipes On pensera tous les produits du tabac que le r pondant est susceptible de fumer ou de consommer a la date de l enqu te Dans chaque pays on aura actualis l Annexe 1 de
577. yfinal_rev1_english pdf GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC On trouvera ci dessous les questions concernant le tabagisme extraites de instrument STEPS avec la logique de chacune L Annexe 2 fournit des pr cisions question par question expliquant ce qui est recherch par chacune La logique des questions sur le tabac Lusage du tabac dans les communaut s peut s appr cier en proc dant des enqu tes dans les populations et ou en examinant les donn es gouvernementales portant sur la consommation de produits du tabac calcul es d apr s la production de cigarettes et les chiffres des importations et exportations Toutes les d finitions employ es dans l approche STEPS concernant la situation du tabagisme figurent dans le document de POMS intitul Guidelines for controlling and monitoring the tobacco epidemic 2 Selon ces directives toute population peut se diviser en deux cat gories celles des fumeurs et des non fumeurs Un fumeur est une personne qui au moment de l enqu te fume un quelconque produit du tabac quotidiennement ou occasionnellement On peut en outre subdiviser les fumeurs eux m mes en deux cat gories e le fumeur quotidien est celui qui fume un quelconque produit du tabac au moins une fois par jour e le fumeur occasionnel non quotidien est celui qui fume mais pas tous les jours Un non fumeur est une personne qui au moment de l enqu te ne fume pas du tout Les non fumeurs se su
578. ys les liens entre l valuation des besoins et les d cisions en mati re de formation et d ducation 444 95 Annexe 1s Ateliets scicsceczcapeassaveadeeenl asesnrierdstacdats dam slatisa aaa a 117 8 Communiquer et sensibiliser pour atteindre la masse critique 119 Introduction sssessrnssssanienneenessenenen rennes a aiaei ie 120 Premi re tape planification et strat gies siisaaisevabendansasaavanorevsanrrsniawronansancanines 122 Deuxi me tape choix des canaux et mat riels 127 Troisi me tape laborer et valider les messages et mat riels ceeeeeeees 133 Quatri me tape ex cuter efficacement le programme sssesessseereseteeeseenene 136 Cinqui me tape valuation des r sultats 137 Mesuret les changements pissed ean ai aieia A aei N EEA E 139 10 11 12 13 14 GUIDE POUR LA MISE EN PLACE DE L ACTION ANTITABAC Enfin pr voir A suite vsssacsscaacanevistouretaraavonnsnenenmambariananaseniuuraeatassinenids 140 Les campagnes de lutte antitabac ss 141 L action dans les MOIS 5 60 5i8 csipcdicccernaniernisingienaenmmsimowennae 145 I nover dansles m dias ss sise 150 Cr er des mat riels pour les m dias 153 Enfin le m dia comme partie la lutte antitabans naiss 154 Annexe 1 Communiqu de presse ss 159 Annexe 2 Courrier des lecteurs ss 161 Choix et programmation des actions antitabac 163 Introductions session courodant soge
579. zones non fumeurs En revanche l application des lois antitabac au Mozambique ou MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES en C te d Ivoire a t tout autre en l absence de toute clause r pressive ces lois sont rest es largement ignor es D autres types de lois comme celles qui interdisent la vente de produits du tabac aux mineurs ont chou pratiquement partout en l absence de r pression 72 13 Les juridictions disposent de diff rentes strat gies pour assurer que la loi soit la fois applicable et appliqu e elles sont r sum es l Encadr 3 Encadr 3 Conseils pour l application effective de la l gislation Lors de la r daction de la l gislation e Enoncer clairement les violations et les peines encourues en cas de violation e Les peines devront tre suffisantes pour tre dissuasives et proportionn es l infraction Penser la progressivit des peines et aux incitations au respect de la loi par exemple le retrait de licence de vente e Penser des amendes forfaitaires pour viter la dur e et le co t des poursuites e D finir clairement qui sera charg de faire appliquer la loi Choisir avec soin l autorit en question la police risque d avoir d autres priorit s Envisager la mise en place d un organisme d application L emploi de volontaires de la communaut peut renforcer implication de celle ci dans l application de la loi e Consulter des fonctionnaires charg s de l

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