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Stratégies d`apprentissage pour la - unesdoc

1. Donner aux adultes les connaissances fondamentales pour obtenir un dipl me l mentaire ou celui d un cycle de base 283 Population Ciltle Les participants sont des analphab tes ou des personnes qui n ont pas achev l enseignement primaire Le nombre des participants tait estim 4 700 personnes en 1980 Du d marrage du programme cette date 1 982 personnes ont achev l enseignement primaire et 24 242 ont termin un cours ou niveau Dur e Fr quence Chacun des quatre cours a une dur e de 21 semaines de 5 jours Chaque mission a une dur e d une heure et l tu diant doit consacrer une ou deux heures par jour pr pa rer le mat riel ou tudier apr s l mission Les parti cipants consacrent deux heures pendant le week end pour aller aux centres afin d y recevoir des conseils et changer le mat riel Le syst me de radiodiffusion Caracas a des missions tous les jours de 7 00 h 22 00 h Le programme d en seignement primaire se d roule selon la grille suivante Niveaux 1 et 3 de 13 00 14 00 h et de 20 00 21 00 h Niveaux 2 et 4 de 14 00 15 00 h et de 21 00 22 00 h Le reste du temps est consacr d autres programmes comme la couture et la coupe les programmes g n raux d ducation les programmes religieux et la musique L adulte peut choisir une ou deux missions puis les couter domicile et fr quenter alors un des 92 centres d orientation existant La dist
2. Les responsables de l valuation effectuent des valua tions contextuelles afin de permettre aux tudiants de passer aux niveaux sup rieurs le contr le administratif est fait gr ce des cartes de contr le et de pr sence au centre Les Strat gies Les mat riels imprim s les petits groupes de travail et le magn toscope sont les strat gies auxquelles on a recours pour le programme 1 Le mat riel imprim 11 s adresse aux participants adultes du programme aux hommes et femmes g s de 18 ans et plus qui r sident dans des zones urbaines ou rurales selon la situation du centre Les modules d enseignement sont des livrets qui traitent un th me appartenant la mati re tudi e Ils comprennent trois parties une information de 2 149 base des exercices d application avec auto correc tion Ces modules sont caract ris s par Une auto correction Ils pr sentent des exercices avec leurs solutions Une information compl te Aucun livre suppl men taire n est n cessaire Ils repr sentent les diff rentes parties d une structure plus large Ils sont agenc s selon le niveau de difficult ou de complexit allant du pius simple ou plus facile au plus difficile ou plus complexe Ils repr sentent un moyen permettant le traitement et l analyse Les contenus sont essentiellement pratiques et utili taires et sont adapt s aux exp riences de vie des adultes Les livre
3. coles priv es qui auraient le droit de d livrer des certifi cats de fin d tudes si elles sont d ment autoris es et recon nues par des agences d Etat ou municipales dans le domaine en question Le MOBRAL tait de m me autoris d livrer des certificats qui sont tous valables dans tout le Br sil sans 35 devoir consulter les Conseils de l Education Depuis 1973 les Conseils de l Education ont re u le droit d assurer un minimum de 720 heures de cours par tapes et les programmes respectifs peuvent durer de dix dix huit mois Cependant tant donn la flexibilit de ce programme quelques apprenants peuvent atteindre leur but apr s quelque 400 500 600 heures de cours tandis que d autres auront besoin de plus de 720 heures et devront s inscrire de nouveau La formation des enseignants s est faite en deux tapes afin d obtenir un effet multiplicateur Dans un premier temps l quipe du MOBRAL central a form les enseignants repr sen tant chaque municipalit auxquels enseignants il est revenu dans un deuxi me temps de former l ensemble du corps en seignant Depuis lors 1971 les activit s de formation ont t assur es soit par l quipe du MOBRAL central travers les bureaux de coordination d Etat ou territoriaux ou le sous syst me de supervision globale soit par les Conseils de l Education Le mat riel didactique et les lignes directrices trac es par le MOBRAL repr sentent les ressources
4. rentes strat gies r duire notablement et syst matiquement l analphab tisme fonctionnel qui pr domine actuellement pour permettre la population adulte d obtenir un certificat d ducation primaire de base afin qu elle poursuive son du cation au niveau secondaire 3 L Enseignement Secondaire pour Adultes Le programme CAMINA s adresse ici aux adultes d sirant poursuivre des tudes secondaires et favorise principalement le secteur de la population qui n a pas eu acc s pour di verses raisons au syst me d ducation formelle Pour atteindre cet objectif le Fonds de Formation Popu laire INRAVISION a la responsabilit de mettre en oeuvre et de d velopper le programme d ducation secondaire radiodiffus qui offre actuellement des cours pour toutes les classes jusqu au 4e degr Un accord a t conclu pour tendre cette offre dans un futur proche aux 5e et 6e degr s En sus des programmes mentionn s ci dessus il en existe d autres qui pr parent sp cialement les candidats au Certifi cat d Etudes Secondaires Bachiller dont les examens sont organis s r guli rement par l Institut Colombien pour la Pro motion de l Enseignement Sup rieur ICFES Le secteur priv apporte galement sa contribution dans ce domaine en organi sant les cours requis pour l obtention de ce certificat L usage de la radio et de la t l vision constitue le moyen pour notre pays de faire participer les grands secteurs de la popul
5. 49 oeuvre au suivi et au contr le du Programme et pour la forma tion d autres moniteurs C est le personnel technique du MOBRAL central qui tait responsable de ces activit s de formation Au niveau municipal la formation de base et les cours de recyclage taient faits de fa on pr parer et donner une premi re r action l ENPES et aux moniteurs sur toute la p riode du programme Durant l activit de formation de base le moniteur fai sait connaissance et apprenait se servir du mat riel de soutien du PES qui se compose d une s rie de livres de livrets de posters contenant une information sur les princi paux probl mes de sant Des dispositions taient prises pour l utilisation de ce mat riel de soutien afin de pouvoir r pondre aux probl mes aux int r ts et aux exigences de chaque localit impliqu e dans le programme Au d but de chaque ann e la Direction du Programme d terminait un plan de budget des d penses pour toute la p riode annuelle Ce budget pouvait tre soutenu par des fonds extra budg taires pendant la p riode concern e et des fonds pouvaient m me tre transf r s d un projet un autre En 1981 il y avait 12 types de projets et d activit s n cessitant les d penses suivantes Subventions Vivres Frais de transport Impression de mat riel Salaire des moniteurs 1 000 Cr x 4 mois 4 000 Cr apr s accord Projets sp ciaux Achats de films et de b
6. chacun de ses objectifs trouvera vraisemblablement une possi bilit de d veloppement dans le processus ducatif Pour ga rantir le d veloppement satisfaisant de toutes les dimensions de l individu le MOBRAL a adopt la g olalisation comme proc d m thodologique Partant du principe que la personne est un tre part enti re dont l exp rience de vie ne peut pas tre condid r e d un point de vue fragment le MOBRAL a vite compris que la globalisation tait un des moyens les plus efficaces pour arriver la fonctionnalit travers ses 28 programmes Dans le PAF pr cis ment la m thode employ e rel ve les exp riences int ressantes de la vie des clients et en utili sant des mots g n rateurs relatifs aux besoins fondamentaux des tres humains elle garantit l int r t et la participation des apprenants Ces mots g n rateurs sont utilis s universel lement dans les diff rentes r gions du Br sil La pr sentation initiale et l exploration d affiches motivatrices permet l tude du mot g n rateur pris sur cette affiche la d composition syllabique du mot g n rateur l tude des familles de syllabes d apr s les mots appris la construction et l tude de mots nouveaux la construction et l tude de phrases et de textes L enseignement de l criture est parall le celui de la lecture L orthographe est enseign e avec soin mais on n insiste pas trop sur ce point car il pourrait
7. ducation primaire et secondaire en quipant quelques coles primaires et secondaires de micro ordinateurs destin s aux tudiants 11 Les Programmes pour les R gions Frontali res et les Communaut s Indig nes La Campagne CAMINA a l intention de r aliser en coop ra tion avec le Secr tariat des Affaires Frontali res des activi t s dans les zones frontali res afin d tendre les services de l Etat aux communaut s qui en raison de leur situation g ographique pr s des fronti res ne per oivent pas la perspective nationale ceci en sus des efforts faits pour maintenir les sentiments d identit nationale au moyen des 111 actions ducatives La campagne CAMINA coordonnera et d veloppera galement des programmes sp cifiques gr ce aux divers organismes qui travailleront au profit des communaut s indig nes travers tout le pays C est dans cette perspective que l on d veloppe des programmes int gr s dans les domaines de la sant et de l ducation ainsi que quelques projets bas s sur l approche de 1 ethno d veloppement 112 3 ANALYSE DE CERTAINS PROGRAMMES DE POSTALPHABETISATION ET DE LEURS TECHNIQUES D APPRENTISSAGE Les programmes qui seront examin s dans ce chapitre pr sentent quelques caract ristiques quant aux strat gies m thodes et mat riels qu ils emploient Ils supposent des activit s d alphab tisation de postalphab tisation d en seignement professionnel ou d ducation continue
8. num rer un certain nombre d objectifs op rationnels tel que suit accomplir la r alisation de diagnostics permanents au sujet de la situation dominante dans les localit s accomplir une planification coh rente de l agence cen trale en termes d int r ts et de besoins ducatifs de la population d centraliser peu peu les d cisions administratives en ce qui concerne les exigences ducatives jusqu au niveau le plus l mentaire renforcer le r le et l action des comit s municipaux en tant qu agences repr sentant le MOBRAL au niveau local Ainsi lorsque en juillet 1980 l organisation enti re du MOBRAL sugg ra de d velopper l activit ducative au moyen d actions communautaires il devint capital d adopter une ligne de conduite directrice pour la planification en accord avec les principes d action de base de la communaut On se mit au travail en tenant compte du temps comme facteur limita tif car la consultation au niveau local dans les 3983 munici palit s du Br sil en exigeait outre mesure Il d pendait du MOBRAL Central de d terminer le processus dans son entier selon l organigramme donn au Sch ma 1 La m thodologie suivie tait bas e sur les principes en vigueur dans le travail d ducation du MOBRAL et dont la flexibilit rend possible l adoption par chaque bureau de coordination de strat gies d ex cution compatibles avec les r alit s locales Ces strat gies comprennent l impli
9. tendu en zone rurale qu urbaine plus lev chez les femmes que chez les hommes Les taux les plus lev s d analphab tisme absolu sont enregistr s parmi ceux qui ont des activit s agri coles et ceux qui travaillent dans le domaine des services L analphab tisme fonctionnel est de l ordre de 30 la portion la plus importante tant parmi les per sonnes en dehors de la force de travail Les personnes qui s inscrivent aux cours l mentaire d ducation des adultes ont tendance les poursuivre jusqu l obtention de leur dipl me Le syst me formel est supplant au niveau l mentaire par des t l programmes de radio et de t l vision Au niveau secondaire aussi bien qu au niveau sup rieur d ducation des adultes ont t tablis des canaux formels et non formels de formation ducative de la population jeune et adulte dans le double dessein de les doter de meilleurs instruments pour la vie et le travail et pour certifier le niveau 302 d instruction atteint par la population Les retomb es des deux niveaux sont consid r es comme tr s faibles Il y a un degr lev de d sertion et de redoublement dans le canal formel cause de facteurs socio conomiques mais aussi dans une grande mesure cause du mauvais usage fait des strat gies ducatives tablies Dans les programmes moins formels on peut voir de meilleurs r sultats quand bien m me le nombre d adultes qui en ont re cours serait e
10. 9 ans 546 242 284 789 10 19 ans 575 915 293 059 20 29 ans 365 702 175 705 30 39 ans 199 953 103 033 40 49 ans 159 129 74 033 50 59 ans 150 921 71 190 60 64 ans 69 313 31 501 65 et au del 174 026 82 417 227 Femmes 1 125 474 261 453 282 856 189 997 96 920 85 096 79 731 37 812 91 609 Source Enqu te d mographique par sondage D partement des Statistiques 228 ANNEXE 1b POPULATION PAR PAROISSE pour 1970 et 1982 PAROISSE TOUTES LES PAROISSES Kingston et St Andrew St Thomas Portland St Mary St Ann Trelawny St James Hanover Westmor land St Elisabeth Manchester Clarendon St Catherine 1970 Population la fin de l ann e 1 890 703 562 416 72 051 69 038 100 966 123 006 61 917 106 942 59 799 114 205 127 911 125 478 178 474 188 500 Population moyenne 1 869 100 553 100 71 500 68 600 100 300 122 000 61 400 105 600 59 200 113 300 126 800 123 900 177 000 186 400 Source Registre du D partement G n ral 1982 Population la fin de l ann e 2 263 000 696 600 82 400 78 000 113 700 142 400 71 500 134 200 66 200 127 000 146 400 155 800 206 700 242 100 Population moyenne 2 243 500 690 300 81 600 77 500 113 100 141 300 70 800 132 500 66 000 126 100 145 200 154 200 205 200 239 700 ANNEXE 2 MINISTERE DE L EDUCATION STATISTIQUES DE 1981 TABLEAU DES CATEGO
11. Direction du personnel et Mettre en oeuvre et contr ler le contr le programme de scolarit obligatoire dans les paroisses S curit maintenance et Coordonner la production et la contr le des b timents pr sentation des programmes audio du mat riel et des v hicules et video d ducation et de motivation Responsabilit du travail Maintien du recrutement continu d imprimerie d tudiants et d enseignants pour les classes d alphab tisation Conception du projet mise Planifier et superviser la pro en oeuvre et valuation duction du mat riel de base p dagogique et suppl mentaire Planifier mettre en oeuvre et contr ler les projets de formation gt professionnelle de base dans Ss toutes les paroisses Mm gt m RELATIONS PUBLIQUES amp z PRELEVEMENT DES FONDS DEVELOPPEMENT DE LA FINANCES RECHERCHE Attirer le soutien financier Planifier contr ler et de sources locales et inter Evaluation continue du superviser tous les aspects nationales programme financiers de l organisation Planifier et concevoir les Recherche enregistrement Assurer que les politiques projets de pr l vement des et analyse des donn es financi res et les syst mes de Fonds statistiques contr le de la comptabilit Sont mis en oeuvre dans tous Maintenir les cartes les d partements Promouvoir et maintenir un perfor es dans les service de relations publiques unit s programm es Pr parer le budget annuel d information pr Planifier et r
12. Les cubes chiffres En raison du nombre des enseignants b n voles engag s dans le programme et de la difficult r unir toutes ces personnes volontaires lors des sessions et des s minaires de formation qui sont organis s il s est av r n cessaire d uti liser les media lectroniques pour la diffusion des techniques et de la m thodologie de l enseignement La nouveaut de ces media permet de stimuler davantage la motivation de l enseignant et de l apprenant la conscience populaire de la nature et de la magnitude du probl me de l analphab tisme ainsi que le travail r alis par le pro gramme On a recours un syst me de mini enseignement pendant le stage de formation afin d am liorer les techniques d en seignement Le stagiaire expose un cours qu il fait enregis trer le repasse lors d une s ance d valuation laquelle il participe galement puis en exploite les corrections sugg r es pour am liorer sa performance 202 3 LES STRATEGIES D APPRENTISSAGE DE POSTALPHABETISATION SELECTIONNEES POUR UNE ETUDE INTENSIVE L un des principaux objectifs du programme JAMAL est de pr venir la r gression La phase 1 de l alphab tisation de base des adultes permet l apprenant de porter ses connais sances en lecture criture et calcul au niveau 4 du curri culum du JAMAL qui est le niveau de lecture quivalent au degr 6 de l enseignement primaire Il est donc vident que ces apprenants n cessiter
13. Supervision Evaluation du programme Institu Centre de T l Inscription contr le tionnel enseignement et orientation des par ticipants 277 Fonctions ou Activit s Distribution du mat riel didactique aux participants Evaluation des appre nants et du programme Ressources a Financi res b c Le programme est financ par deux sources notamment par le budget de la Division d Education des Adultes budget qui varie chaque ann e en fonction du nombre de centres et de participants et les contributions de ceux d entre eux qui utilisent le mat riel d ap prentissage Humaines Niveau national Un coordonnateur du programme Trois diteurs un artiste quatre op rateurs d quipement huit sp cialistes des mati res un comptable deux secr taires dactylographes Niveau de la Zone Cinq superviseurs Niveau du Centre local Un coordonnateur g n ral des coordonnateurs de zones un conseiller pour chaque mati re un e libraire et des secr taires Il convient de noter que le personnel aux niveaux central et de zone a d autres responsabilit s en plus de ce programme particulier et que les ressources humaines et institutionnelles sont pour les centres qui existent maintenant Mat nielles Equipement de bureau cassettes supports audio visuels mat riel didactique magn tophones biblio th que fiches cartes etc 278 Publicit et Motivation Au niveau local
14. W w w Co w 4 R sum et Conclusions 4 1 R sum 239 241 243 243 246 248 251 253 255 255 256 258 259 267 267 274 279 282 288 297 xi 4 2 Probl mes et Contraintes V cus dans le Domaine de l Enseignement de la Postalphab tisation 300 4 3 Conclusions 301 R f rences 303 xiii AVANT PROPOS L Institut de l Unesco pour l Education IUE m ne depuis 1972 une recherche fondamentale aussi bien qu une recherche orient e vers le d veloppement sur le concept de l ducation permanente et ses implications pour les r formes ducatives et le d veloppement L Institut a ax l essentiel de ses activi t s sur les implications pratiques de ce concept en relation avec les objectifs et contenus de l ducation les strat gies d apprentissage l valuation et la formation des enseignants le tout couvrant le large spectre des syst mes d apprentissage aussi bien formels que non formels et diffus Ce programme est entrepris ayant en vue aussi bien les int r ts des pays d ve lopp s que ceux des pays en d veloppement Un des domaines importants d application des principes de l ducation permanente dans les pays en d veloppement est li aux programmes de postalphab tisation et d ducation continue Cette pr sente publication est le fruit de quelques travaux de l Institut dans ce domaine particulier Il est important de noter dans cette optique qu un grand nombre de pays en d veloppem
15. aliser des Maintenir une comptabilit Service local et international tudes r guli re des comit s de pr l vement des p ASA A 1 fonds Pr parer des analyses ved ANNEXE 7 235 TABLEAU SYNOPTIQUE DES LIVRES DE LECTURE COMPLEMENTAIRES LE JAMAL Exemple Titre Auteur Editeur Niveau Titre Auteur Editeur Niveau Titre Auteur Niveau Titre Auteur Editeur Niveau COMMENT FAIRE ENREGISTRER UN ENFANT Marjorie Gammon Marjorie Kirlew 2 Un guide tape par tape de l enregistrement d un enfant avec tous les formulaires importants LA JAMA QUE A BESOIN DE FERMIERS Lorna Nembhard et Neville Farquharson Dr Inez Grant Ce livre montre l importance du fermier pour notre pays Il pr sente quelques unes des cultures usuelles et comprend une page de questions pour les discussions en groupe KIM VA A L HOPITAL Dan Haggard et Linda Harris 2 Un expos sur la vie 1 h pital Le livre indique toutes les choses dont on y a besoin les v ne ments quotidiens et les visites dans les cliniques Des questions sont galement pos es la fin du livre TENONS NOTRE VILLE PROPRE Mary Dixon et Patricia Donnelly Marjorie Gammon 2 Renferme des suggestions utiles sur la mani re dont chaque citoyen et chaque famille peuvent contribuer la propret des maisons et des rues Illustr de dessins humoristiques 236 Titre Auteur Editeur Niveau Titre Pr par p
16. aux adultes sont agenc es par tapes comme suit Etape I Familianisation avec Les Livres et Les autres mat riels de lecture Lecture d images des fins de motivation et pour les moments ponctuels de discussion relation entre le mot crit et le mot parl Etant donn la sensibilit et 190 l inqui tude des adultes qui se d couragent facilement la lecture d un texte devrait se faire ce niveau La m thode Regarder et dire l identification de mots peut provoquer l effet psychologique d sirable pour sus citer l int r t des apprenants et d velopper leur con fiance au tout d but Les Techniques L identification de mots des livres simplement crits portant sur des sujets d int r t g n ral un vocabulaire limit de mots connus Enseignement de phrases enti res correspondant la langue des adultes de phrases puis de mots Etablir un rapport entre la situation et celles des apprenants ta blir un rapport entre les mots crits les objets et les situations toutes les fois que cela est possible Le premier niveau est pr sent dans le livre de pr paration la lecture Notre classe et notre famille qui est le livre de pr introduction la lecture du JAMAL Etape IT Le m canisme de La Lecture Les sons une m thode syst matique d apprentissage les sons des lettres les groupes de lettres et en g n ral la for mation de mots pr c d s d exercices de discrimination visuelle et a
17. des s ries sur l histoire de la Jama que de l poque espagnole l Ind pendance sur la sant le patrimoine national la crise nerg tique les signaux d alarme de cyclone la nutrition la pr vention d accident nos voisins antillais le bricolage les conseils de secourisme Deux num ros sp ciaux comprenant chacun quatre pages suppl mentaires paraissent P ques et Noel Ces num ros renferment des histoires courtes des puzzles des recettes des souhaits des chansons des cou tumes du monde entier des reportages sp ciaux l histoire de P ques et de Noel toute information leur sujet Les objectifs de ce magazine sont aider les tudiants apprendre lire maintenir les comp tences acquises en lecture et pr venir ainsi la r gression enrichir les connaissances en apportant de nouvelles informations encourager l habitude de la lecture apporter de la distraction par le biais de la lecture Cinq mille exemplaires sont imprim s pour chaque num ro un co t de 3 900 dollars jamaiquains 210 Le magazine qui est pr par et imprim au si ge du JAMAL est distribu par son service sp cial aux bureaux r gionaux travers l le Le personnel r gional le ventile ensuite aux responsables du programme dans les paroisses il est utilis dans les classes et est mis la disposition de toute personne int ress e dans leurs bureaux Les tudiants du JAMAL constituent le principal
18. illettr e est r partie de fa on tr s in gale sur le vaste territoire du Br sil La situation actuelle selon les donn es du recensement de 1980 de 1 IBGE tait la suivante parmi les 7 9 ans seulement 31 ont re u une scola risation d une dur e allant de 1 3 ans et 69 c est dire 5 871 202 de ces enfants ne sont m me pas dans le syst me parmi les 10 14 ans seulement 16 ont re u une scola risation d une dur e de 5 8 ans et 48 de ces en fants c est dire 11 400 580 n ont pas atteint les 5 ann es de scolarit Il est galement int ressant de noter que pour ce m me groupe d ge le taux d analpha b tisme des hommes est l g rement plus lev que celui des femmes En 1970 cette tendance se renversait apr s l ge de 19 ans alors qu elle ne se produisait qu 25 ans en 1980 Tableau 3 R partition par R gion des Adultes Illettr s de 15 ans et et plus et des Adolescents selon le Recensement de 1980 REGION ANALPHABETISME 16 3 Sud Sud Est Centre Est Nord Nord Est Source Donn es collect es par le recensement de 1980 de 1 IBGE 13 2 LE TRAVAIL D ALPHABETISATION ET DE POSTALPHABETISATION DU MOBRAL 2 1 Introduction L essor de l Economie br silienne vers le milieu des ann es soixante a conduit le Minist re de la Planification tablir en 1965 un diagnostic de l Education au Br sil et de pr parer cons quemment un Plan d cennal d Education Il
19. liens est consid r e aujourd hui comme la premi re phase du processus de postalphab tisation visant le progr s culturel et professionnel pour amener les adultes acqu rir et d velopper leurs connaissances leurs habilet s leurs comp tences et attitudes afin de rehausser leur vie sociale leur apprentissage Ce type d enseignement est donn par plu sieurs institutions employant diverses modalit s Certaines de ces institutions sont Le Minist re de l Education Nationale travers la Division de l Education des Adultes les Centres Cultu rels Populaires et les Centres de Vulgarisation Popu laire qui donnent des cours r guliers directs et aussi une strat gie appel e Traitement Educatif Libre Orientations Eparses L ducation l mentaire des adultes enseigne 100 000 personnes par an Durant l ann e 1958 59 67 971 per sonnes ont t enseign es en 1968 69 ce chiffre a t 256 port 92 485 et pour l ann e 1979 80 les cours ont t dispens s 133 963 participants Ces cours comme indiqu plus haut visent l ach vement de l ducation primaire et pas seulement son commencement Pour la p riode 1981 85 103 540 places nouvelles seront cr es dans l ducation primaire des adultes Soixante quinze pour cent des inscrits seront form s par des cours r guliers dans les Centres de Culture Populaire et dans les Centres de Vulgarisation Culturelle les autres 25 le seront par des canaux non
20. mis en circulation en septembre et en d cembre 1979 avec un tirage de 17 620 exemplaires et 51 235 copies pour chacun de ces livrets dont les auteurs sont les po tes Jos Zilmar Soares de Souza et Joao Batista de Sena Les raisons du choix de la litt rature de corde furent les suivantes la philosophie ducative inspirant les lignes d action et les directives du MOBRAL ladite p riode taient celles de l ducation des adolescents et des adultes en tant que forme d ducation permanente le point de d part de ce processus fut l alphab tisa tion fonctionnelle En cons quence ce fut aux autres domaines d activit de la Fondation comme la sant la culture la formation professionnelle de promouvoir en tant qu alternative le d veloppement du processus du catif d j amorc dans l Education Permanente des Ado lescents et des Adultes la Direction de la Formation Professionnelle dut ce moment l adapter ses programmes et ses projets la client le du MOBRAL qui venait des classes d alphab ti sation fonctionnelle client le prioritaire pour les programmes et les projets dans le secteur de la forma tion professionnelle cet effort fut r alis toutes les fois que cela fut possible en pr parant des programmes sp cifiques et en utilisant des ressources didactiques appropri es en soulignant parmi d autres aspects une formule la port e de cette population cible alphab te depuis peu Ces livret
21. pales puissent ensemble jouer le r le d agents interm diaires entre les divers groupes communautaires De ce point de vue une hypoth se selon laquelle par la g n ralisation de la pratique de sondages permanents la planification impliquant la participation pourrait bien aider les communaut s prendre leurs d cisions et tablir leurs objectifs et priorit s est tout fait viable Le propos fondamental du MOBRAL dans l adoption d une planification visant la participation tait de formuler des directives et des lignes d action suivant au plus pr s les int r ts des d favoris s 11 fut ainsi possible de mettre en place assez rapidement une source permanente de collecte d analyse et de confirma tion des donn es et de l information partir de comit s et groupes municipaux en passant par les bureaux de coordination des tats et des territoires gravissant les chelons de la gestion du MOBRAL afin de garantir une formulation des plans nationaux fond e sur les attentes et les priorit s tablies par les groupes communautaires eux m mes 31 La planification impliquant la participation devrait en outre tre vue comme un moyen d acc l rer le proc s d adap tation des programmes aux caract ristiques et habitudes des communaut s si ce n est tout d abord aux int r ts et besoins existants En cons quence de ces perspectives largies qu apporte la planification impliquant la participation il est possible d
22. par le sp cialiste du GEPES photographie et d veloppement par le GEPES et le D partement du Son et de l Image interviews par le GEPES enregistrements par le GEPES et le D partement du Son et de l Image montage de diapositives par le GEPES conservation des bandes par le GEPES copies des diapositives et des bandes par le D parte ment du Son et de l Image C tait au COEST COTER qu il revenait de planifier l uti lisation du mat riel audio visuel dans les municipalit s Le GEPES distribuait le mat riel audio visuel au COEST COTER qui le faisait conna tre et le distribuait son tour suivant les int r ts et les possibilit s de chaque municipalit Le co t approximatif par programme audio visuel tait de 200 000 00 CR 2 000 00 US Le film super huit Sa de Direito de Todos La sant un droit pour tous est dispo nible au GEPES et peut tre utilis un niveau national 65 toutes les fois qu il est sollicit Ce film encourage la discussion sur les activit s ducatives pour la sant dans les zones urbaines et rurales et la pr sentation de suggestions des associations quant la r solution de leurs probl mes Le film qui s adresse un public g n ral est une documentation sur le Congr s public sur la sant qui s est tenu le 14 sep tembre 1980 Cidade de Deus Rio de Janeiro au cours duquel on a beaucoup discut des probl mes de la sant concernant les
23. ration pour per mettre aux tudiants de faire un usage maximum des ressources qu offrent les biblioth ques Le JAMAL continue entretenir de bonnes relations de travail avec les institutions ducatives ou autres s occupant d ducation continue ou d enseignement professionnel Cette tude s est propos e d une part d exposer bri ve ment les raisons qui ont conduit au probl me de l analpha b tisme dans le pays puis de d crire les mesures qui ont t prises en mati re d ducation pour F AONERS aux besoins socio conomiques de la population Gr ce tous ces programmes mis en place un soutien suffisant et une bonne motivation les n o alphab tes devraient trouver une voie menant vers l autod veloppement une attitude positive envers le travail et tre ainsi capables d occuper avec confiance leurs places dans la soci t NOTE 1 Tir e du pamphlet de l Association Nationale Votre B b 225 ANNEXES 226 ANNEXE 1 NAISSANCES 1 MORTALITE DES NOUVEAU NES MORTALITE MORTALITE INFANTILE MARIAGES ET DIVORCES AUX TAUX SPECIFIES POUR 1970 1982 ES TOPTE DEN RNA CENT AMEN FR O ATT NA PTE QUESTA EN AE PP CRM EOT SINE A TPPC Ann e naissances mortalit mortalit mortalit des mariages divorces totale infantile nouveaux n s jugements d finitifs 1970 64 375 14 352 2 071 529 8 936 555 1971 66 277 14 078 1 798 744 8 368 528 1972 66 219 13 970 2 048 675 8 802 598 1973 61 957 14 157 1 622
24. re de l Education par l interm diaire du D partement de la Conception et de la Programmation des Plans d Education Non Formelle dont le travail a trait au d veloppement du curriculum et du D partement de l Education Non Formelle et des Adultes qui est charg de l administration de l inspec tion et de l assistance technique relatives aux plans et programmes d Education Non Formelle ainsi que des institutions qui les mettent en oeuvre Au niveau r gional les programmes d ducation non for 96 melle et des adultes incombent aux Secr tariats de l Educa tion qui gr ce aux Bureaux de Coordination de l Education des Adultes mettent en oeuvre les mesures correspondantes qui ont t prises dans ce domaine La Figure 2 pr sente la position des deux d partements mentionn s ci dessus dans la structure administrative du Minist re de l Education Nationale Sch ma 2 Structure Administrative du Minist re de l Education Nationale CABINET DU MINISTRE VICE MINISTRE SECRETAIRE GENERAL D JUNA ADMINISTRADORA DEL FER JUNTA OFICINA SECTORIAL OFICINA DE RELACIONES TE EH DE PLANEACION OFICINA JURIDICA INTERNACIONALES DELFER ICFES JUNTA ADMINISTRADORA DELFERA JUNTA DIVISION DE ADMINISTRADORA DIVISION DE ESCALAFON Y DEL FER NEGOCIOS GENERALES CARRERA AAA DOCENTE JUNTA DELFER JUNTA ADMINISTRADORA DELFER ICETEX AA DIVISION DE COLDEPORTES PROGRAMA
25. rieur de chaque domaine Les projets envisagent les niveaux d application de d veloppe ment et d valuation Pour le premier niveau un plan d action tait mis en place pour obtenir la partici pation des populations au programme Ce plan renferme des activit s comme les programmes radio les projec tions de films les visites domicile les entrevues avec les dirigeants de la communaut la motivation des organes et institutions des r gions l orienta tion des participants en groupes etc Au niveau du d veloppement on a introduit des programmes ayant recours aux techniques individuelles ou de groupe Concernant les ressources humaines employ es dans l ex cution du programme il y a lieu de noter que La participation des populations auxquelles il s adresse est d terminante Les personnes qui agissent comme stimulateurs coordonnateurs facilitateurs et ou promoteurs des programmes d velopper sont les dirigeants issus des communaut s et m me de conna tre suffisamment bien le mode de vie et la culture des populations pour comprendre le travail accomplir Elles devraient tre capables aussi d employer un vocabu laire courant simple et d accorder l attention requise aux opinions et plaintes ou d encourager et de stimuler les initiatives d cel es par les parti cipants tout cela gr ce une identification totale aux probl mes et l adoption d une attitude participative critique maintenir le contact
26. s 1942 avec la cr ation du SENAI Service de Formation Industrielle National Des insti tutions similaires mais sp cialis es sur des programmes d ap prentissage ou professionnel apparurent un stade ult rieur Un Syst me National de Formation Professionnelle commun ment d nomm SNFMO fut institu par le D cret 77362 du ler avril 1976 I1 comprend l ensemble des institutions publiques et priv es offrant une formation professionnelle tous les ni veaux sa structure de base comprend le CFMO Conseil F d ral du Travail dont la fonction est dominante l gislative le Secr tariat d Etat au Travail et le Minist re du Travail responsables de la coordination et la promotion de la forma tion professionnelle orient e vers le march du travail ainsi que le SENAI SENAC et SENAR responsables de la formation professionnelle dans les secteurs primaires secondaires et tertiaires de l conomie En dernier lieu il convient de faire mention des associations suivantes l Entreprise Br si lienne d Assistance Technique et de Vulgarisation Rurale EMBRATER et ses partenaires au niveau de l tat EMATER ou Entreprise d Assistance Technique et Vulgarisation Rurale et les Secr tariats l Agriculture etc Les associations suivantes m ritent d tre mentionn es pour le d vouement dont elles ont fait montre l gard de la formation de ressources d enseignement du second niveau sans pourtant avoir particip part enti
27. s de 6 11 ans et plus restructuration du programme JAMAL afin d y introduire l ducation non formelle pour les 15 19 ans et plus rationalisation du syst me scolaire secondaire rationalisation des examens Le programme JAMAL fut r vis en 1981 par le Minist re de l Education en tenant compte des r alisations des objectifs des probl mes identifi s et des co ts op rationnels y aff rents On conclut que certains changements taient indispen sables afin que le programme r ponde davantage aux besoins ducatifs et sociaux ainsi qu aux priorit s nationales Le programme JAMAL a donc largi ses objectifs pour incorporer les nouvelles priorit s reconnues par le Minist re de l Education et pour s attaquer aux probl mes auxquels le programme s tait heurt les ann es pr c dentes Les Nouveaux Uljectifs Ils peuvent se r sumer comme suit oeuvrer vers la r sorption de l analphab tisme en t A LA A s assurant que les enfants g s de 6 12 ans fr quentent r guli rement l cole offrir des cours d alphab tisation et une formation professionnelle de base aux personnes de 15 20 ans ne sachant pas lire emp cher que les comp tences d alphab tisation ne tombent en d su tude en proposant une litt rature de suivi aux n o Tecteurs La Fondation JAMAL qui avait t responsable jusqu en 1982 des aspects curatifs de l analphab tisme a re u ensuite une nouvelle t che con
28. s par les coles radiophoniques Une cole radiophonique est un groupe local compos de personnes qui b n ficient d un ou plusieurs l ments des programmes ACPO pour leur formation et leur d veloppement Ceux ci visent faire de chaque mai son une cole duquer pour la solidarit et assimiier les contenus diffus s par les m dia gr ce l assistance d un moniteur L ACPO a recens plus de 40 000 groupes locaux d coute ou coles radiopho niques regroupant plus de 150 000 apprenants Ils n ont pas de locaux sp ciaux Un petit groupe de personnes dont la moyenne n atteint pas 7 il s agit tr s souvent des membres d une famille ou des voisins se r unissent dans une maison pour couter ensemble la radio lire et commenter livrets jour naux et livres etc Les le ons radiophoniques ont une dur e de 30 minutes 1 heure suivant le type de cours Les le ons de base lecture criture et arithm tique durent une demi heure et comprennent deux parties Les cours avanc s et compl mentaires ont une dur e d une heure et sont divis s en cinq parties qui correspondent aux divers domaines d ap prentissage alphab tisation arithm tique sant conomie et travail et valeurs spirituelles Leur dur e et leur ordre d apparition peuvent varier Le travail commence dans chaque mati re par une pr sentation qui r sume habituellement les th mes qui ont d j t tudi s et l on explique le rappor
29. taient dus plusieurs raisons au pourcentage lev du nombre d tudiantes enceintes l absence d une motivation continue la pauvret et au ch mage au travail saisonnier la migration des personnes en qu te d un emploi Certains enseignants pensaient qu il n tait pas possible de poursuivre ce travail ind finiment en raison du b n volat sur lequel le programme reposait Ils sont galement partis la recherche d un emploi Nombreux sont ceux qui parmi les volontaires ont abandonn leur poste lorsqu ils voyaient que la t che les d passait Les statistiques r alis es par le JAMAL indiquaient en 1983 Nombre de centres 3 895 Nombre de classes 7 495 Etudiants inscrits 88 728 Etudiants assistant aux cours 39 082 Auxiliaires d enseignement 12 907 Enseignants 5 098 214 000 tudiants ont termin leurs tudes entre 1972 et 1983 Les Centres et les Classes de Recrutement Le JAMAL a financ un programme continu de recrutement et de motivation diffus dans la presse la radio la t l vi sion et gr ce des films que des unit s itin rantes ont montr s dans toutes les paroisses Diff rentes classes desti n es r pondre aux besoins des tudiants sont ouvertes dans la mesure du possible dans tout le pays Le programme s adresse toutes les personnes ne sachant pas lire et 183 celles dont les comp tences en lecture sont insuffisantes Cependant les groupes prioritaire
30. tait n cessaire de gagner la fois et les cercles intellectuels et l opinion publique au b n fice de l duca tion Durant cette p riode presque 100 travaux ont t publi s des conf rences et des cours ont t donn s un change intense s est fait entre l OCDE 1 OEA l UNESCO et 1 ILO En 1967 un groupe de travail compos de repr sentants de tous les minist res tait charg de trouver des ressources financi res pour la cr ation d une Institution d alphab tisa tion des adultes Le groupe de travail a eu 1 id e d utiliser partiellement les proc d s du loto sportif pour financer l enseignement des comp tences d alphab tisme Le 15 d cembre 1967 le Mouvement d Alphab tisation Br silien fut institu par une loi selon laquelle la formation l aiphab tisation fonctionnelle et la formation permanente des adolescents et des adultes en particulier constituaient l avenir les priorit s permanentes du Minist re de l Education et de la Culture Cette exp rience ducationnelle fut marqu e par de nom breux efforts faits dans le but de parfaire le processus de d mocratisation de l Education et faciliter l acc s au syst me aux groupes jusque l marginalis s par le manque de ressources financi res 14 Les op rations du MOBRAL furent tout d abord accompagn es d une vague de scepticisme bas e sur l chec reconnu des efforts faits dans le domaine de l alphab tisation des adultes la fois au
31. thodologique Si la m thodologie op rationnelle structur e par le MOBRAL a tenu compte des difficult s rencontr es dans les exp riences faites ant rieurement elle s est servie galement des aspects tr s positifs de chacun A l origine lorsque l on a mentionn l alphab tisation et l ducation permanente on impliquait que l alphab tisation devait tre la premi re tape du processus ducatif suivie par des niveaux d apprentissage de plus en plus lev s Plus tard on en vint penser que l alphab tisation fonctionnelle tait bien une tape du pro cessus ducatif sans pour cela en tre la premi re Le MOBRAL s est d cid pour un programme de grande enver gure gr ce auquel il pourrait supprimer l analphab tisme en une p riode de dix ans en accord avec les objectifs fix s par le gouvernement Cependant ce n est pas seulement pour une raison de temps que l on s est d cid pour un programme de masse Le nombre excessivement lev d adultes analphab tes l tendue du pays les diverses r alit s culturelles et ethniques du Br sil ont aussi contribu fortement au choix d un programme de masse Des exp riences faites en petits groupes qui pourraient prendre en consid ration les int r ts de chaque communaut semblent tre la solution optimale Mais d un autre c t cette alternative renfermerait probablement encore certains facteurs faisant obstacle l radication de l alphab tisation dans notre pay
32. tude des sujets qui pr sentent un int r t pour les apprenants ou qui refl tent leurs be soins le sujet devant tre trait chaque cours doit tre dans tous les cas choisi par l apprenant lui m me Il n y a aucun ordre pr d termin pour l tude des diff rents sujets le temps r serv l tude de chaque sujet d pend du niveau d apprentissage de l int r t et du besoin ex prim s et de la disponibilit de chaque tudiant qui pour ces m mes raisons peut se joindre au cours ou le quitter tout moment pour rendre l tude du sujet possible l apprenant a acc s au mat riel qui lui permet de s informer et de se tenir au courant par lui m me l tude de chaque sujet est faite en travaillant avec des textes didactiques et en participant des activi t s suppl mentaires Le MOBRAL met la disposition des apprenants deux types de mat riel didactique Le mat riel de base pour l utilisa tion individuelle comprend trois livres d une collection du PEI Programme d Education Int gr e des lignes directrices pour les activit s avec des sujets relatifs au travail aux communications aux transports l tre humain la communaut la culture l agriculture et l levage au Br sil la formation l hygi ne et la sant au monde social et 37 aux math matiques les solutions du livre de math matiques Il y a un moniteur de programme chaque Poste Culturel qui est res
33. tudes de l iue sur la postalphab tisation et l ducation continue 5 STRATEGIES D APPRENTISSAGE POUR LA POSTALPHABETISATION ET L EDUCATION CONTINUE AU BRESIL EN COLOMBIE EN JAMAIQUE ET AU VENEZUELA R sultat d un projet international de l Institut de l Unesco pour l Education organis en coop ration avec la Commission Allemande pour l Unesco Bonn R H DAVE A OUANE A M RANAWEERA diteurs Avec les contributions de A M COUTINHO L M CARMO CHAVES ET V GALVAO L HURTADO M MOULTON CAMPBELL ET A VALBUENA PAZ institut de unesco pour l ducation hambourg STRATEGIES D APPRENTISSAGE POUR LA POSTALPHABETISATION ET L EDUCATION CONTINUE AU BRESIL EN COLOMBIE EN JAMAIQUE ET AU VENEZUELA R sultat d un projet international de l Institut de l Unesco pour l Education organis en coop ration avec la Commission Allemande pour l Unesco Bonn L Institut de l Unesco pour l Education Hambourg est une entit juridi quement ind pendante Alors que les programmes de l Institut sont tablis selon les termes fix s par la Conf rence g n rale de l Unesco les publica tions de l Institut sont r dig es sous sa seule responsabilit et l Unesco n est pas responsable de leur contenu Les points de vue choix de faits et opinions exprim s manent de l auteur et ne coincident pas n cessairement avec les positions officielles de l Institut de l Unesco pour l Education Hambourg La formulation
34. 128 distribu e par un service sp cial qui dessert huit departamentos ou par un service de bus in termunicipal 3 Les Livrets Ils visent compl ter les programmes radiophoniques ainsi que la revue hebdomadaire Six livrets pr sentent rapidement aux apprenants quelques informa tions pratiques techniques sur des questions rela tives la sant l conomie au d veloppement communautaire au d veloppement du sens civique au budget au calcul la langue et la communication aux tudes continues et aux aspects de la foi a Le groupe cille 11 est compos d adultes campe sinos une pr f rence est accord e aux personnes qui suivent les programmes radiophoniques dans les centres d auto apprentissage install s dans les communaut s rurales b Les oljectifs Les apprenants doivent acqu rir des connaissances et des comp tences pratiques relatives l arithm tique la communication la sant l hygi ne et la s curit afin de pouvoir exercer une influence sur l chelle de valeurs du monde rural qui est d pendante de l volution globale de la soci t et visualiser la vocation humaine en fonction de la communaut et de sa valeur transcendentale c Les contenus Le livret de base sert de guide et de support au cours de base dans lequel les analphab tes apprennent lire crire et compter et qui est une initiation au processus de l ducation permanente Le livret Cuentas c
35. 1970 lorsque la population alphab tis e reconnut que le probl me de l analpha b tisme devait tre s rieusement combattu Quelques caract ristiques du programme JAMAL Il est consid r comme l un des plus grands programmes populaires du pays 214 000 apprenants en ont tir pro fit en se joignant au flot de l alphab tisation fonctionnelle 11 produit ses propres mat riels de lecture et d ap prentissage qui r pondent aux besoins des apprenants 222 Toutes les tapes de la production se font au JAMAL y compris l impression des textes Il produit galement des magazines et des articles de journaux pour ren forcer la lecture diffuser des informations et motiver les apprenants Il a son propre programme d ducation et de motivation faisant appel aux media de la radio et de la t l vision pour l enseignement et la formation I a cr un d partement d valuation et de recherche qui fournit des informations factuelles et scienti fiques sur la mise en oeuvre du programme L Op ration de Recherche Nationale de Donn es et d Informations ORNDI a t con ue pour collecter et g n rer des informations utiles et exactes fiables pour l valua tion et la diss mination d informations sur l applica tion du programme Ces informations sont analys es pour servir de guide au niveau de la planification de la mobilisation et du recrutement Elles permettent ga lement de d terminer les fluctuations des effe
36. 616 8 905 644 1974 61 506 14 374 1 612 622 9 021 740 1975 61 462 14 004 1 427 659 10 188 688 1976 60 658 14 671 1 229 562 9 168 652 1977 60 423 14 245 916 532 8 652 674 1978 58 189 12 148 n d 425 9 523 748 1979 59 126 13 297 n d 440 8 949 756 1980 58 589 12 706 n d 423 7 781 768 1981 59 435 13 315 n a 402 7 020 599 1982 61 477 12 698 n d n d 8 757 495 Taux Taux Taux de Taux de Taux de Taux de de de mortalit mortalit nuptialit divorces natalit mortalit infantile des nou g n rale g n rale veaux n s Pour une population Pour mille naissances Pour une Pour 100 moyenne de 1000 population mariages moyenne de 1000 1970 34 4 TE 32 2 8 2 4 8 6 2 1971 34 9 7 4 27 1 11 2 4 4 6 3 1972 34 3 7 2 30 9 10 2 4 6 6 8 1973 31 4 7 2 26 2 10 0 4 5 7 2 1974 30 6 7 2 26 2 10 1 4 5 8 2 1975 30 1 6 9 23 2 10 7 5 0 6 8 1976 29 3 7 1 20 2 9 3 4 4 7 1 1977 28 9 6 8 15 1 8 8 4 1 7 8 1978 27 4 5 7 n a 7 3 4 5 7 9 1979 27 5 6 2 na 7 4 4 2 8 4 1980 27 0 5 8 n a 7 2 3 6 9 9 1981 26 9 6 0 n a 6 8 3 2 8 5 1982 27 4 5 6 n a n d 3 9 5 7 Source Registres d tat civil du D partement G n ral n d non disponible 1 Les naissances excluent les nouveaux enregistrements et les enregistrements effectu s avec du retard 2 Tous les chiffres indiqu s ici concernent des v nements enregistr s l ann e en cours ANNEXE la POPULATION PAR AGE ET PAR SEXE OCTOBRE 1982 1982 GROUPE D AGE Total Hommes TOUS LES AGES 2 241 201 1 115 727 0
37. 69 389 tudiants par rapport l ann e pr c dente Le taux d augmentation annuel moyen pour la d cennie 1973 1983 fut de 3 6 pour cent Le nombre d l ves ayant redoubl un degr dans les degr s 1 6 tait de 265 328 pour la m me ann e scolaire 1982 83 ce qui repr sentait virtuellement 10 pour cent de l en semble des l ves inscrits dans ces classes Le nombre d abandons s levait 136 549 soit un pour centage de 5 3 pour les degr s 7 9 les effectifs ont augment de 6 3 pour cent 55 446 l ves avec un taux d augmentation annuel moyen de 5 4 pour cent pour la d cennie 1973 1983 L enseignement secondaire diversifi degr s 10 12 comptait pour l ann e 1982 83 quelque 2 226 coles dans les quelles taient inscrits 229 299 tudiants y compris les tudiants des degr s 7 9 qui occupaient les m mes locaux et enseignaient 84 341 professeurs L enseignement sup rieur est constitu de deux sous niveaux les universit s et coll ges offrant des cours de courte dur e 2 3 ans et les universit s dispensant des 248 cours de longue dur e 4 5 ou 6 ans Les effectifs se sont consid rablement accrus ce niveau En 1970 71 il y avait 85 675 tudiants et en 1980 on estimait 312 000 tudiants inscrits dans 60 institutions La plupart d entre eux 79 3 taient inscrits dans les cours universitaires de longue dur e qui consommaient 40 du budget total de l ducation En 1979 80 tous nive
38. 9 Les Programmes d Information Technologique Afin de lier l exp rience scientifique la solution des probl mes urgents il est n cessaire d am liorer la qualit de l ducation relative aux technologies ducatives qui sont appropri es aux conditions conomiques sociales et cultu relles des apprenants Ainsi une priorit est accord e aux exigences de la campagne CAMINA et celles du t l enseigne ment En ce qui concerne l information et la technologie la campagne CAMINA d veloppera des strat gies qui couvriront les domaines de la circulation et de la s curit routi re ainsi que l cologie l environnement et la s curit industrielle De m me les efforts r alis s conjointement par diff rents organismes offriront des possibilit s de formation dans les domaines de la science de la culture des sports et du folklore 10 Les Ressources Humaines et la Technologie de l Information Ce programme a pour objectif de familiariser la popula tion colombienne avec les nouveaux m dia de la recherche et du traitement de l information en cr ant un service gratuit dans certains tablissements publics en organisant des s minaires et en encourageant les organismes ducatifs oeuvrer pour le progr s dans ce domaine La campagne CAMINA et le Centre de l Am rique Latine des Ressources Humaines et des Technologies de l Information ont propos d introduire plusieurs innovations dans les syst mes conventionnels d
39. Du point de vue social un effort a t fait afin de cr er des conditions g n rales favorables l ascension de ce groupe La valorisation la pr servation et l encouragement de la culture populaire taient galement li s l aspect culturel de cette t che Du point de vue conomique un effort t fait afin de permettre aux individus d am liorer leur situation cono mique sur le march du travail ou pour des m tiers ind pen dants L entreprise de grande envergure du MOBRAL est le r sul tat de l int r t port toutes les sph res et tous les domaines d activit de l tre humain A travers le MOBRAL le gouvernement br silien visait au d veloppement de ses activi t s dans le domaine social tant donn que des in galit s persistaient toujours au niveau des revenus des personnes des 22 r gions et des secteurs et ceci malgr une p riode de prosp rit conomique On a alors jug que c tait le moment d in vestir dans l ducation de la population des fins de moder nisation politique conomique sociale et culturelle Au moment o le MOBRAL fut cr ses objectifs taient d crits en termes plus larges et plus humanistes alors qu au moment de la r alisation le ton tait plus pragmatique soulignant les aspects conomiques La phase finale fut marqu e par un lar gissement du champ d activit s et des intentions ainsi que par les traits de modernisation d humanisation et d hum
40. Humain et de la Formation des Res sources en vertu des traitements mensuels moyens qu il verse ses employ s doit participer au programme et verser chaque mois au fonds une somme quivalente 3 du montant total des honoraires mensuels pay s ses employ s Il peut soit verser le montant indiqu soit employer un ou plusieurs stagiaires un taux de r mun ration de 50 dollars par semaine et par personne d duire cette somme de sa contribution et donner la diff rence au Fonds ou bien offrir une place d apprentissage au nombre indiqu de stagiaires afin de mettre profit toute la contribution Ainsi que le montrent les nombreux t moignages de satis faction le programme a pris un bon d part Les participants louent chaudement cette initiative Voir LE PROFIL DU STA GIAIRE Annexe 4 178 1 4 L Evolution du Programme d Alphab tisation En 1943 le taux d analphab tisme s levait 23 6 en Jama que Mais ce n tait qu une modeste estimation du chiffre r el et un projet d alphab tisation fut lanc d apr s la m thode Laubach qui consiste ce que chacun enseigne chacun La campagne qui dura deux ou trois ans permit un beaucoup de personnes de recevoir les comp tences d alphab ti sation En avril 1954 le gouvernement a pr vu dans le cadre de son budget estimatif des cr dits en vue de la continuation du projet d alphab tisation Cette d cision avait t prise la suite d un recensement
41. Institut National INRAVISION pour la Radio et la T l vision de planifier de d velopper et de mettre en oeuvre les programmes d alphab tisation d ducation de base primaire et secondaire et tout autres activit s culturelles et ducatives non for melles destin es aux adultes colombiens Le Minist re du Travail Le Minist re du Travail doit conduire des activit s relatives la s curit sociale en particulier pour le troisi me ge En outre il doit offrir par l interm diaire du SENA le Service d Apprentissage National une formation relative aux plans et pro grammes de travail dans les zones urbaines et ru rales Le Minist re de la Sant En coordination avec l Institut Colombien pour le Bien tre de la Famille ICBF et dans la perspective du Plan d Attention Int grale accord e la Famille 5 6 7 103 le Minist re de la Sant a la responsabilit de d velopper des projets pour les enfants en bas ge et d ge pr scolaire qui soient relatifs leur crois sance biologique et nutritionnelle et leur veil 11 est galement charg de la planification et du d veloppement de nouveaux mod les ducatifs et d autres formes d assistance dans ce domaine pour les plus g s Le Minist re de l Agriculture Le travail de ce minist re en mati re d ducation non formelle pour adultes est d une importance capi tale pour le d veloppement communautaire et la forma tion Gr ce au
42. L histoire de l ducation nous indique que des tentatives ont t faites d s le XVIII si cle pour introduire la scola rit obligatoire Cependant aucune de ces tentatives n a abouti jusqu une poque r cente Conform ment la nouvelle mesure prise par le gouverne ment en mati re d ducation la Loi sur la scolarit obliga toire fut mise en vigueur en septembre 1982 dans deux des quatorze paroisses de la Jama que S Thomas et Trelawny Il s agissait l d une exp rience et la Loi fut appliqu e six nouvelles paroisses en septembre 1983 puis dans les six derni res en septembre 1984 La scolarit obligatoire est ainsi tablie dans toute l le en 1985 Cette loi stipule qu il incombe tous les parents de chaque enfant d ge scolaire r sidant dans la zone de scola rit obligatoire de veiller ce qu il re oive une ducation plein temps que ce soit gr ce une assiduit r guli re ou autrement La Loi autorise le Minist re de l Education d clarer la scolarit obligatoire dans toute r gion toute cole et pour tout ge Voici quelques unes des caract ristiques de la l gis lation en vigueur 173 Tout groupe rattach la scolarit obligatoire doit s acquitter d obligations sp cifiques Les Parents 11 appartient aux parents d assurer une ducation for melle leurs enfants Lorsqu ils ne respectent pas le r glement stipul par la Loi sur l obligation scolaire
43. Locaux Scolaires Institut Colombien de la Culture Institut Colombien de la Jeunesse et des Sports Secr tariat de l Int gration Populaire de la Pr sidence de la R publique Corporation Financi re Populaire Service d Apprentissage National D partement de la Direction Nationale des Coop ratives Institut du Cr dit Territorial Institut National pour le D veloppement Municipal Minist re de la Sant Publique Minist re de l Education Nationale 141 Les Strat gies Les Centres de D veloppement du Voisinage CDV ont t cr s pour la mise en oeuvre du programme Ce sont des b ti ments pr fabriqu s dans lesquels ont lieu les diff rentes activit s Chaque centre propose les services suivants un atelier de production et de formation pour l enseignement technique et professionnel une salle de classe pour les cours d ducation de base pour enfants et les programmes d alphab tisation destin s aux adultes une salle polyvalente o ont lieu les activit s culturelles sociales et artistiques organis es avec la participation active des membres de la communaut un centre sanitaire offrant diff rents services tels consultations d urgence et externes soins dentaires m decine pr ventive visite m dicale pour enfants laboratoire infirmerie pr vention m dicale ducation sanitaire hygi ne de l envi ronnement un centre pour la protection de l enfance et un centre de protection int grale
44. MOBRAL et des autorit s municipales Cette initiative fut finalement abandonn e En cons quence de cela le MOBRAL se mit en qu te de nouvelles alternatives capables de r pondre aux besoins de sa client le Cet effort se focalisa sur la commercialisation et la production Ces aspects ajout s la formation devinrent les ponts d int r t majeurs du MOBRAL d s que le transfert de la main d oeuvre du march formel au march informel s av ra tre une tendance claire et nette fond e sur la r duction des activit s conomiques L une des alternatives tait la cr ation de groupes de production qui r unissaient la fois des activit s de produc tion de commercialisation et de formation professionnelle et rev tait un caract re propre en prenant l aspect d une initia 61 tive concert e En 1982 83 ce projet fut d velopp de fa on exp rimen tale sous la banni re Projet d Ateliers Communautaires pour la Formation et la Production de Biens et Services Suivant l valuation et en pleine phase d expansion il prit le nom de Groupes de Production Ce changement tait une fa on entre autres de se d barrasser de la n cessit d une importante infrastructure physique devant servir de support aux groupes de production organis s Ceci fut d velopp de fa on exp rimentale dans les tats de Rio de Janeiro Sud Minas Gerais Nord Alagoas Sergipe Goias et Rio Grande do Sul Les cours suivants furent ouvert
45. Minist re de l Education Les chiffres pr sent s ci dessous dans le Tableau 1 in diquent que cette exp rience conna t un grand succ s Quatre nouvelles paroisses y prennent galement part pr sent L tude de cas donn e en annexe 3 illustre le probl me de la scolarit obligatoire Tableau 1 MOYENNE D ASSIDUITE AUX COURS AVANT ET APRES LA SCOLARITE OBLIGATOIRE S 0 DANS DEUX PAROISSES Paroisses Jours de la semaine Avant la S 0 Apr s la S 0 St Thomas Lundi jeudi 9 909 12 472 Vendredi 5 936 9 209 Trelawny Lundi Jeudi 10 279 12 469 Vendredi 6 261 9 774 De grands progr s ont t faits dans l ensemble la nouvelle prise de conscience en mati re d ducation et de d veloppement en t moigne Cependant quelques probl mes per sistent notamment le taux lev du ch mage Certains jeunes 176 n cessitent la fois l alphab tisme et des comp tences pra tiques offrant un d bouch sur le march du travail ceux qui quittent l cole ont besoin d un emploi Afin d apporter une solution quelques uns de ces probl mes un accent est plac sur la scolarit obligatoire des 6 11 ans et au del sur l offre d alphab tisation et de formation professionnelle pour les jeunes de 15 20 ans le d veloppement de publications pour n o alphab tes sur l expansion de la Commission pour le D veloppement Social qui englobe la Jeunesse et les Sports et le programme HEART L Emp loi Humain et La Formation
46. Programme de Niveaux action directe l inten tion des participants de l INCE pour leur donner les connaissances de base n cessaires l entr e aux Centres de Formation Professionnelle La Formation de Base action dirig e vers la dota tion de connaissances et de comp tences fonda mentales indispensables aux apprentis pour des t ches sollicit es par les industries Le Savoir Faire Habilitation action orient e vers la formation de courte dur e des travailleurs dans des emplois semi qualifi s La Formation m thode d enseignement professionnel visant le d veloppement des comp tences et des connaissances minimales qui permettent aux indi vidus d occuper des emplois qualifi s La Formation Acc l n e m thode d enseignement professionnel orient e vers le d veloppement court terme de comp tences et l acquisition de con naissances minimales qui permettent aux individus d occuper des postes qualifi s sur leurs lieux de travail La Formation Compl mentaire m thode d am liora tion des connaissances et aptitudes ant rieurement acquises ce qui permet aux individus d tre plus productifs dans leur travail Ce niveau inclut le perfectionnement la sp cialisation et l am liora tion des aptitudes fondamentales des participants En dehors de ces programmes il y a d autres formes et m thodes comme la formation des instructeurs et des employ s de l industrie l alphab tisation et l ense
47. adultes ont moins de 20 ans Ceci s explique par le fait que le Venezuela est un pays ayant une popula tion tr s jeune cette tranche d ge repr sente ceux 298 2 3 qui ont le plus grand potentiel pour le d velop pement L enseignement secondaire des adultes constitue un pas tr s important vers la promotion personnelle et sociale d un adulte Toutefois les r sultats sont largement insatisfaisants cause du taux lev de d perdition et des redoublements Beaucoup d adultes s inscrivent dans les centres directs et autres moda lit s existants mais peu restent jusqu l obtention de leur dipl me Une des raisons avanc es pour expli quer ce ph nom ne mis part le manque d int r t et de discipline que montrent parfois les adultes vis vis des tudes c est que les tudiants et surtout beaucoup d enseignants ne semblent pas comprendre la m thodologie propos e Au lieu d agir comme facilita teur d apprentissage laissant aux adultes la respon sabilit de base l enseignant continue dans son ancien r le de pourvoyeur des classes ennuyant les adultes dans beaucoup de cours et ne les laissant pas mettre en application leurs acquis ducatifs accumul s D autres enseignants ont chang le sens donn au mod le Tirant argument du fait que l adulte est responsable de son apprentissage ils le laissent seul sans lui donner les orientations n cessaires Un apprenant non orient fait mauvais usage
48. aspects du progr s et du d velop pement de la population qui seront prioritaires dans le secteur du groupe et pour lesquels le SENA pourra prendre des mesures la phase de mobilisation au cours de laquelle un sens d appartenance au groupe est d velopp et pendant laquelle les int r ts des groupes sont justifi s et exprim s en tant qu objectifs requ rant un effort commun la phase d organisation pendant laquelle le projet de formation et de d veloppement de la participa tion est r alis avec le groupe Le dernier objectif de la formation pour une partici pation sociale est de faire en sorte que les per sonnes soient capables de r fl chir de s organiser elles m mes et de prendre des d cisions Les th mes de la formation pour la participation sociale couvrent le comportement individuel et col 2 a b 157 lectif la direction communautaire et la comptabi lit l administration et la gestion juridique La m thode de formation est celle de l auto program mation dans laquelle l instructeur joue le r le de facilitateur pendant que le groupe d finit o il va commencer son apprentissage les aspects dont il aura besoin imm diatement le lieu et le moment o les participants pourront se rencontrer Cette formation est une forme d ducation extrascolaire C est une m thode qui fait appel la participation active de chacun et qui a recours un dialogue direct permanent En outre on uti
49. b Evaluation des Programmes L valuation des programmes est faite par un processus continu de mesure du niveau d acquisition de 1 tu diant de l efficacit du mat riel didactique des activit s du personnel des aspects infrastructurels organisation du centre de l int gration entre l tu diant et le centre Questionnaires observations conf rences changes r ciproques d id es sont employ s comme techniques d valuation Les r sultats sont utilis s pour r viser le mat riel et d autres l ments du programme Dans la mesure o il s agit d un nouveau programme les r sul tats et l exp rience acquise sont encore limit s 3 3 Mat riel Compl mentaire de Lecture Types La Division d Education des Adultes du Minist re de l Education emploie en plus de ces programmes r guliers trois types de mat riel compl mentaire de lecture a Pour n o alphab tes b Pour la communaut en g n ral c Pour la motivation des enseignants Public Chaque type a un usage sp cifique mais les types a et b peuvent tre employ s par toutes les personnes lettr es de la communaut Le type c est destin aux enseignants potentiels ou actuels Objectifs G n raux B tir une personne critique et r fl chie capable de d velopper des aptitudes appropri es face la trans formation de la r alit conform ment aux besoins de la communaut 280 Contribuer l analyse de 1a r alit instantan e dans le co
50. cent sont g s de 60 ans et plus Voir Annexes la et 1b Les Blue Mountains qui culminent 2 257 m tres forment une cha ne centrale qui traverse l extr mit orientale de l le d Ouest en Est avec de nombreux contreforts qui s ten dent du Nord au Sud et engendrent ainsi un paysage pentu pittoresque En outre de nombreux fleuves et rivi res d valent des hauts plateaux Ainsi le mode de vie en Jama que est encore conforme au nom que ses premiers habitants les Indiens Arawaks lui avaient attribu Xaymaca qui signi fie pays de for ts et d eau La Jama que est un pays tropical dont les temp ratures varient de 80 Farenheit dans les r gions de plaines 40 F sur les hauts plateaux Le pays conna t des variations de temp ratures extr mes avec ses p riodes de s cheresse et de pluies abondantes 170 L agriculture est le pilier de l conomie le sucre et la banane en tant les principales cultures et deux produits de base de l exportation traditionnelle L extraction de la bau xite et le tourisme sont les deux secteurs de l conomie qui contribuent le plus au produit int rieur brut Les manu factures se sont galement multipli es depuis l Ind pendance L exode rural a amen la population prendre conscience des diff rents types d emploi autres que ceux offerts par l agriculture La plupart de ces personnes n ont pas re u d ducation de base ni de formation technique Les taux d analph
51. con ues dans une perspective qui par rapport au groupe de la population qui ces activit s sont destin es pr sente certains avantages qui peuvent tre observ s valu s et dans quelques cas suivis ou utilis s comme param tres servant l valuation d autres exp riences 3 1 Les Programmes du Fonds de Formation Populaire de 1 INRAVISION Le Fonds de Formation Populaire FCP est un organisme officiel rattach l Institut National de la Radio et de la T l vision INRAVISION qui d pend lui m me du Minist re de la Communication Il fut cr en 1967 pour faire fonction de service ducatif gr ce aux mass m dia tels la radio la t l vision et les textes imprim s Les Oljectifs augmenter le nombre des occasions d apprentissage afin d offrir tous les secteurs de la population colom bienne un libre acc s l alphab tisation l ducation primaire et secondaire et aux autres programmes non formels de d veloppement culturel d velopper ses propres mod les de t l enseignement gr ce la radio et la t l vision 113 soutenir les processus d enseignement individuel ou collectif aider r sorber en partie le manque d enseignants de classes de mat riel et autres ressources duca tives atteindre les secteurs de la population qui comptent un grand nombre d analphab tes ou de personnes n ayant pas eu la possibilit de continuer leurs tudes primaires ou secondaires
52. conviant apprenants et enseignants s inscrire a Cependant l examen du programme qui a t r alis en 1973 par un comit sp cial d valuation a r v l les probl mes suivants un taux d abandon lev chez les apprenants et les enseignants des niveaux de formation diff rents dans le corps enseignant un personnel qualifi et administratif insuffisant un manque d valuation une infrastructure ducative inad quate La Politique Le programme d alphab tisation fut mis en place au cours des premi res ann es sur une chelle restreinte par la Commis 180 sion pour le D veloppement Social sous l gide du minist re du D veloppement Communautaire En 1970 conform ment la recom mandation du comit sp cial d valuation le gouvernement avait con u des plans d radication de l analphab tisme r aliser en huit ans En 1972 le nouveau gouvernement issu des urnes accordait une priorit nationale l alphab tisation Le d cret minist riel No 13 soumis le 10 juin 1972 la Chambre des Repr sentants stipulait le gouvernement con sid re 1 analphab tisme en tant qu un probl me fondamental et s rieux de la vie jamaiquaine L analphab tisme limite d une part la libert la confiance en soi et les possibilit s de r alisation d une v ritable ind pendance et freine le progr s national d autre part en faisant obstacle la lib ration et l utilisation compl te
53. d sirent suivre Les objectifs sp cifiques du programme peuvent se r sumer comme suit atteindre un d veloppement intellectuel social et humain permettant aux apprenants d avoir conscience d tre des personnes et des membres avis s de la communaut acqu rir un savoir et des comp tences pratiques dans des domaines diff rents au niveau de l En seignement Primaire de Base acqu rir le sens de sa responsabilit vis vis de son propre d veloppement accorder de la valeur l tude et aux efforts personnels en tant que moyens permettant d at teindre les objectifs relatifs au d veloppement personnel et reconna tre la valeur de la responsabilit sociale en tant qu l ment indispensable la coexistence humaine et la solution des probl mes communau taires Afin que les participants puissent atteindre ces objec tifs le programme offre trois niveaux d apprentissage des textes sp cialis s pour chaque niveau et un syst me d valua tion flexible L Organisation Le syst me administratif du programme comprend une direc tion et trois unit s organiques qui sont la planification du curriculum et la production du mat riel p dagogique les op rations la gestion du mat riel 144 Treize fonctionnaires travaillent actuellement pour le programme dont sept mi temps Quelque 415 tudiants du 11e degr du syst me d ducation formelle devant accomplir leurs 80 heures
54. d truits dans un acc s de violence LE COMMONWEALTH Karl Phillpotts Le D partement des Services Techniques sup rieur Avanc Expos sur le Commonwealth ses fonctions les pays membres Il comprend galement une liste des chefs d Etat et des chefs de gouvernement des pays du Commonwealth pour l ann e 1975 SANS SOUCI Basil Lopez Lorna Nemhard Avanc Cinq sketches personnages crits sur le ton du souvenir affectionn Humoristique et assez mou vant Illustr 239 REFERENCES 1 STATISTIQUES d mographiques 1982 2 Registre annuel de STATISTIQUES de la Jama que de 1981 3 Carter J Br ve histoire de l ducation en Jama que de 1834 1968 4 Williams E Capitalisme et esclavage Andr Deutsch 5 D cret minist riel de 1983 restructurant la Fondation JAMAL soumis au Parlement en ao t 1983 6 Discours du d bat sur le budget par l honorable Michael Manley Gordon House 1974 Agence pour l Information Publique API 7 Loi de 1965 sur la Scolarit Obligatoire Dale E et Hagar H Quelques conseils pour la r dac tion de textes portant sur la sant 1950 9 Le Comit d Alphab tisation Nationale Programme d Alpha b tisation Nationale mai 1974 10 Martin D Jama que La radio et la t l vision pour l alphab tisation Rapport final novembre 1968 d cembre 1971 11 Kirlew M L exp rience jama quaine d apprentissage non formel en mati re d alphab tisation d
55. dans le domaine en question L Institut entame cette fin une nouvelle s rie sur ses tudes en ma ti re de postalphab tisation et d ducation continue Le premier volume de la s rie pr sente une synth se des diff rentes tudes de cas ainsi que les apports faits sous diverses formes par l encadrement lors des s minaires interna tionaux et r gionaux men s dans le cadre de ce projet int gr de recherche et de formation ax e sur la recherche Il ren ferme par ailleurs deux tudes traitant de la probl matique d battue d un point de vue international r dig es par deux minents sp cialistes M Anil Bordia et Professeur Harban S Bhola tous membres du r seau international mis en place dans la phase initiale de ce projet Les volumes subs quents con tiennent les tudes de cas nationales Le pr sent volume est le cinqui me de la s rie Il contient les tudes de cas de l Am rique latine et des Cara bes notamment du Br sil de la Colombie de la Jama que et du Venezuela leurs auteurs Mme Ana Maria Coutinho Mme Lena Maria Carmo Chaves et Mme Vilma Galvao Br sil M Lino Hurtado Bolivar Colombie Mme Miriam Moulton Campbell Jamaique et M Antonio Valbuena Paz Venezuela leurs organisations et services respectifs dont les sp cialistes ont apport une pr cieuse contribution l IUE tous les chercheurs qui ont pr par les tudes natio nales ainsi qu tous les participants des s minaire
56. de 1950 et 1980 URBAINE TOTAL 1950 1980 1950 1980 1950 1980 18 783 80 436 33 162 38 566 51 944 119 00 Adultes 15 ans et plus 12 178 51 982 18 071 21 560 30 249 73 542 RURALE confondus Adultes illettr s 2 237 15 683 12 096 17 049 15 333 18 717 Taux d analphab 18 4 31 1 66 9 30 8 50 7 25 tisme en milliers Source Recensement de 1950 et 1980 de l IBGE Institut Br si lien de G ographie et de Statistiques Tableau 1B Taux d Analphab tisme en Milieux Urbain et Rural en 1984 Ra ZONE URBAINE RURALE TOTAL Population 51 982 109 21 559 834 73 541 943 15 ans et plus I1lettr s 8 743 376 9 973 471 18 716 847 15 ans et plus aux d analphab tisme FA 46 3 25 45 en milliers Source D partement de Programmation du MOBRAL 1984 Tableau 2 Taux d Analphab tisme selon le Sexe NE MASCULIN FEMININ TOTAL 1950 1980 1950 1980 1950 1980 25 885 59 123 26 059 59 879 51 944 119 002 14 923 36 178 15 326 37 364 30 249 73 542 Adultes 6 760 8 560 8 573 10 157 15 333 18 717 analphabetes aux d analpha b tisme 45 3 23 6 55 9 27 2 50 7 25 5 en milliers Source Recensement de 1 IBGE de 1950 et 1980 Institut Br silien de G ographie et de Statistiques En 1980 il y avait encore 18 716 847 adultes analpha b tes au dessus de 15 ans c est dire environ 25 45 de la population adulte totale Cette population
57. de lecture compl mentaires est donn l annexe 7 3 2 Le Mat riel de Lecture Avanc Le mat riel de lecture avanc est con u pour les appre nants qui ont termin les cours au niveau 4 ainsi que pour les personnes qui n ont pas formellement particip aux cours d alphab tisation Afin de r pondre ce besoin qui avait t l expression d un int r t g n ral en 1975 un concours de Litt rature populaire a t parrain par l UNESCO le PNUD et le JAMAL L objectif tait de fournir des textes de lecture cou rants pertinents et distrayants qui stimuleraient une plus grande partie de la population appr cier la lecture Ce programme fut appel FULFIL Follow up Literature for Indivi dual E Litt rature de Suivi pour Apprenants Indivi duels 11 tait ouvert tout individu ou groupe jama quain devant pr senter un article r pondant aux conditions sp ci fi es plus bas Les cat gories qui ont t s lectionn es sont les suivantes Les h ros non chant s R cit sur les personnes peu connues qui ont largement contribu au d veloppement de la vie jamaiquaine la ville la campagne ou dans les villages Histoires comportant des l ments de sensation d aven ture ou de romance La nouvelle l essai et la bande dessin e sont les genres qui ont t utilis s Les articles soumis furent nombreux et vari s et en sus des histoires qui ont re u un prix et qui furent publi es sous forme
58. de livre les autres ont t port es dans le journal Let s Read Lisons et des sketches furent pr sent s la radio Ceci eut un impact immense sur le programme des au teurs ayant t identifi s pour seconder le travail des r dac teurs du JAMAL lorsque cela fut n cessaire Quelques uns de ces livres sont bas s sur la culture les sports les devoirs civiques et d autres sujets d int r t g n ral on trouve aussi des romans ou des nouvelles 209 a Let s Read Lisons En plus de ces livres let s Read est publi tous les trois mois en format tabloide sous la forme d un magazine de huit pages pour n o alphab tes Le contenu pr sente des nou velles de port e locale internationale et mondiale Bien qu il renferme de temps en temps des th mes diff rents une grande partie du champ th matique reste constante telles les rubriques Nouvelles du JAMAL Phon tique et Puzzles Les Nouvelles du JAMAL pr sente les v nements int ressants des op rations quotidiennes de l organisation la remise des dipl mes l opinion des tudiants les lettres les messages La Phonique est l une des techniques d enseignement de la lecture et en raison de la complexit de la langue anglaise il est n cessaire d offrir un grand nombre d exercices vari s de r p tition La rubrique Puzzles rev t diff rentes formes dont la plus courante est le puzzle de mots crois s Les autres rubriquent renferment par exemple
59. de soutenir les programmes d alphab tisation et par la cr ation du Service Social d Action Communautaire et d Alphab tisation Des mesures l gislatives furent introduites en 1966 dans 94 l ducation des adultes aux niveaux de l alphab tisation de l ducation g n rale de base et interm diaire de l enseigne ment sup rieur et universitaire pour les personnes g es de plus de 14 ans Une attention particuli re fut accord e la mise en oeuvre de ces mesures l gales au niveau primaire En 1967 l INRAVISION l Institut National de la Radio et de la T l vision a cr le Fonds de Formation Populaire Fondo de Capacitacion Popular qui offre une formation acc l r e aux adultes colombiens gr ce aux mass m dia A la demande des personnes qui voulaient s inscrire dans le syst me ducatif pour suivre des cours de formation conti nue le Minist re de l Education a cr dans les ann es 1970 des coles primaires pour adultes comprenant cinq niveaux diff rents et a labor le programme d tude qui est toujours en vigueur En 1980 la campagne d alphab tisation Simon Bolivar fut lanc e son principal objectif consistait radiquer 1 anal phab tisme et mettre en relief galement l ducation de base des adultes La campagne dura deux ann es pendant lesquelles le travail m thodologique et didactique eut pour objet la r daction de livrets tels Leo y escribo Je Lis et j cris Hago cuentas Je fais
60. des op rations math matiques Salud nutricion y Lienestan sant nutrition et Lien tae et d un manuel portant sur l organisation communautaire Cette cam pagne permit d alphab tiser 300 000 personnes En 1983 la distribution du nombre d analphab tes tait la suivante 2 millions de personnes soit 40 du total taient consid r es comme analphab tes absolus 2 5 millions taient analphab tes fonctionnels il s agissait de personnes qui n avaient fr quent l cole primaire que pendant un ou deux ans et 500 000 enfants g s de 10 14 ans soit 10 du total taient galement analphab tes Ainsi la population analphab te totale s levait 5 millions pour une population totale de 28 millions d habitants ce qui repr sente un taux d analphab tisme de 18 L Education Primaire Fonctionnelle pour Adultes se pro pose de faciliter l acc s au syst me ducatif aux n o alpha b tes gr ce des plans et des programmes qui leur permet tront de terminer les cinq ann es d ducation primaire for melle en l espace de deux ans et demi seulement au sein d un syst me scolaire sp cial dans lequel ils assistent trois 95 heures de cours par jour dans un centre o ils se rendent du lundi au vendredi Les contenus le programme ainsi que les mat riels employ s sont diff rents de ceux destin s aux en fants de l cole primaire L Education Fonctionnelle des Adultes est un programme d ducation non formelle
61. des poursuites sont engag es contre eux Les Enfants Les enfants doivent aller l cole cinq jours par semaine Les Agents de Service Sp cial Des agents de liaison sont nomm s dans les communaut s Ces derniers sont charg s de veiller ce que tous les enfants d ge scolaire fr quentent l cole d enqu ter sur les absences de plus de six jours par p riode scolaire d tablir une liaison entre la famille et l cole afin d encourager les parents envoyer leurs enfants en classe lorsque ces derniers ont t absents plus de six fois au cours de la p riode scolaire de faire un rapport leurs agents sup rieurs sur tout enfant qui persiste assister irr guli rement aux cours apr s que parents et enfant ont re u de nombreux encouragements et ont t fr quemment avertis Les Enseignants Les enseignants doivent identifier les enfants qui assistent irr guli rement aux cours et les motiver venir l cole communiquer au Directeur les absences r p t es de tout enfant apr s que tous les efforts eurent t faits 174 Les Directeurs d Ecole Les absences doivent tre rapport es aux agents de liai son communautaires par les directeurs des coles Le Minist re de L Education Il doit garantir qu aucun enfant de moins de huit ans n a parcourir plus de trois kilom tres pour se rendre l cole la plus proche que les enfants de huit ans et plus ne do
62. devenir un obstacle au processus d alphab tisation Les math matiques sont enseign es en m me temps que la lecture et l criture Leur enseignement est bas sur un examen des connaissances d j acquises par les apprenants et sur le d veloppement subs quent et l organisation de telles notions Ce processus prend fin avec la mise en application des notions acquises au cours de situations concr tes La didactique de base du programme mis en place pr voit le livre de lecture de l apprenant son cahier d exercices de grammaire et un livre de math matiques le livre p dagogique de l enseignant et une s rie d affiches g n ratrices En plus de ce mat riel on donne aux apprenants et aux enseignants un mat riel didactique suppl mentaire qui comprend des livres de lecture suivie et des journaux qui servent renforcer et enrichir le processus d alphab tisation En ce qui concerne les autres ressources des moyens technologiques en particu lier la radio et la t l vision deviennent les instruments de transmission du Programme d Alphab tisation Fonctionnelle Plus tard on r visa le livre de travail du PAF et de la T V et on y ajouta un guide du ma tre 29 On fixa la dur e du cours cinq mois avec des classes de deux heures la fois En termes empiriques cette dur e tait consid r e comme suffisante l alphab tisation d un grand nombre d apprenants Il est important de souligner que l apprenant n a pas b
63. difficilement praticables aux pluies saisonni res abondantes causant quelquefois des inondations au manque de v tements la malnutrition au devoir que les enfants avaient de cueillir les produits pour le march et de prendre soin des plus petits la maison D s lors l ducation en Jama que a connu une volution tr s rapide Le minist re de l Education et des organismes priv s ont mis en place plusieurs institutions ducatives et des progr s remarquables ont t faits dans tous les types 172 d ducation Voir Annexe 2 Un syst me d ducation g n rale a t d velopp en 1953 pour couvrir les quatre niveaux pr scolaire primaire secon daire postprimaire et sup rieur tertiaire Depuis 1972 les gouvernements successifs ont accord une priorit l ducation primaire et se sont donn pour objectif d offrir une place dans une cole primaire chaque enfant afin de r pondre aux besoins fondamentaux de la population et de former un flot d tudiants mieux quip s pour les niveaux secondaire et sup rieur Cependant la moyenne d assiduit aux cours ne repr sente que 67 des inscrits dans les coles primaires Il en r sulte qu environ 53 des enfants g s de 11 ans et au del n ont pas atteint un niveau acceptable d alphab tisation la fin du cycle de l enseignement primaire La scolarit obligatoire de 6 12 ans dans les coles primaires et pour tout ge
64. du t l enseignement et de l ducation distance l l ment essentiel est l utilisation des technolo gies ducatives consid r es de ce point de vue comme l utilisation des principes scientifiques des instruments et processus techniques que les diff rentes disciplines offrent pour la conception des programmes d ducation et la solution des probl mes relatifs l apprentissage Les unit s de travail du t l enseignement sont agen c es en modules Ils permettent l organisation du processus d enseignement et d apprentissage de fa on ce que les diff rentes phases ou tapes de l ap prentissage puissent tre isol es ou combin es diff remment pour tre pr sent es progressivement soit de fa on continue ou par intermittence De cette mani re les tudiants peuvent organiser leur appren tissage selon leur disponibilit et l int r t qu ils y attachent Dans cette perspective le module est une unit d en seignement compl te dans laquelle les m dia et les ressources n cessaires sont employ s pour atteindre les objectifs propos s Ainsi le syst me de t l enseignement ou d ducation par correspondance r unit et utilise les diff rents m dia m thodes et res sources pour offrir une formation et un substitut partiel des relations personnelles entre l en seignant et l tudiant Les principaux aspects peuvent se r sumer comme suit Un tuteur est responsable de l orientation perma nente d
65. ducationnels de la population Peut tre manque rait il des campagnes institutionnelles conjointement programm es et d velopp es avec la participation de la population Administratives Beaucoup d organismes ou d institu tions ont re u une aide pour les services de postal phab tisation avec la coop ration du Minist re de l Education Nationale mais sans le soutien de ce dernier Une v ritable coordination de toutes ces activit s s av re n cessaire en vue de faire le meil leur usage possible des ressources humaines finan ci res et mat rielles et viter ainsi les doubles emplois inutiles ou d accorder trop d attention une 301 partie de la population tout en n gligeant les besoins du reste Le VIP Plan National pr sente des programmes coordonn s par le Minist re de l Education ce qui entra nerait une plus grande sollicitation de programmes de postalphab tisation par la population adulte et accro trait la contribution de ces pro grammes l ducation dans toutes ses modalit s comme canal de d veloppement personnel et social 4 3 Conclusions L analyse g n rale du probl me de l analphab tisme au Venezuela et celle des strat gies de postalphab tisation em ploy es 1 2 3 4 5 6 7 montrent L existence d une tendance l radication de l anal phab tisme au sein de la population de 10 ans et plus L analphab tisme absolu est de l ordre de 16 Il est plus
66. elle emploie les strat gies suivantes Action Agents Responsables Conna tre et mobiliser Le promoteur et le Con les groupes de familles seil Communautaire d Education Choisir le probl me ou le Le promoteur et les sujet d tude groupes de familles participants Planifier les actions Le promoteur et les groupes de familles participants Ex cuter le plan Le promoteur les groupes de familles et le Conseil Communau taire d Education 272 Evaluer de mani re Le promoteur et les formative les acti groupes de familles vit s et reprogrammer participants les actions Evaluer de mani re Le promoteur les sommative les r sultats groupes de familles et des actions le Conseil Communau taire d Education Activit s de Suivi Celles ci sont tablies par l quipe locale l aide d instruments et de techniques d observation et par des r unions p riodiques avec les participants Evaluation a Du programme Comme indiqu plus haut c est le groupe local qui coordonne l valuation de l ensemble du programme et de chaque activit puis le groupe discute avec l quipe nationale des r sultats et des nouvelles actions propos es par les participants b Des apprenants Pour connattre le comportement de chaque membre du groupe et du groupe en entier on se sert de l observation directe des activit s et on a recours aux instruments suivants Des cartes de famille pour enregistrer
67. employ e et la pr sentation du mat riel utilis dans cette publication n impliquent nullement l expression d une quelconque opinion de la part du Secr tariat de l Unesco sur le statut l gal les Autorit s ou les d limitations de fronti res de quelque pays ou territoire que ce soit O Institut de l Unesco pour l Education 1986 Feldbrunnenstrasse 58 D 2000 Hambourg 13 R publique F d rale d Allemagne ISBN 92 820 20428 Imprim par Robert Seemann Bramfelder Str 55 D 2000 Hamburg 60 Tel 61 89 46 tudes de liue sur la postalphab tisation et l ducation continue A para tre dans la serie 1 Les strat gies d apprentissage pour la postalphab tisation et l ducation continue une perspective trans nationale par R H Dav D A Perera et A Ouane avec les contributions de H S Bhola et Anil Bordia ISBN 92 820 2038 X Strat gies d apprentissage pour la postalphab tisation et P ducation continue au Mali au Niger au S n gal et en Haute Volta avec les contributions de A Ouane O Kan F Badiane et P T Ilboudo ISBN 92 820 2039 9 Strat gies d apprentissage pour la postalphab tisation et P ducation continue au Kenya au Nigeria en Tanzanie et au Royaume Uni avec les contributions de D Macharia Ch O Akinde Z J Mpogolo et A Stock ISBN 92 820 2040 1 Strat gies d apprentissage pour la postalphab tisation et l ducation continue en Chine en Inde en Indon sie au N pal
68. en Thailand et au Viet Nam avec les contributions de Li Jiyuan D V Sharma A Iskandar U Sihombing et al L N Belbase N Suntornpithug et Le Son ISBN 92 820 2041 X Strat gies d apprentissage pour la postalphab tisation et l ducation continue au Br sil en Colombie en Jama que et au V n zuela avec les contributions de A M Coutinho L M Carmo Chaves et V Galv o L Hurtado M Moulton Campbell et A Valbuena Paz ISBN 92 820 2042 8 Strat gies d apprentissage pour la postalphab tisation et l ducation continue en Alg rie en Egypte et au Koweit avec les contributions de A Fetni A F Galal Y Al Sharah et D Khabbas ISBN 92 820 2045 2 Toutes edit es par R H Dav A Ouane et D A Perera AVANT PROPOS TABLE DES MATI RES CHAPITRE 1 POSTALPHABETISATION ET EDUCATION PERMANENTE DES NEO ALPHABETES AU BRESIL A M Coutinho L M Carmo Chaves et V Ga va 1 G n ralit s 1 1 Aspects G ographiques Economiques et Politiques 1 2 Le Syst me Educatif 1 3 Formation de la Main d Oeuvre 1 4 Le Probl me de 1 Analphab tisme Le Travail d Alphab tisation et de Post alphab tisation du Mobral 2 1 Introduction 2 2 D crets et Lois 2 3 Organisation Structurelle 2 4 Les Ressources 2 5 Groupes Cibles et Participants 2 6 Les Objectifs du Programme 2 7 L Approche M thodologique L Analyse de Quelques Strat gies d Appren tissage Sp cifiques 3 1 Programmes Extrascolaires P
69. englobe la capacit de raisonner et l acceptation d attitudes souhaitables envers d autres membres de la soci t le travail et la productivit et d autres aspects importants de la vie nationale Les Objectifs du Programme de Formation pour Enseignants Cette formation vise aider les enseignants Comprendre le processus d apprentissage des adultes Comprendre davantage les besoins de leurs apprenants Comprendre les objectifs et les buts du programme JAMAL Comprendre leur r le d enseignants b n voles dans le programme Comprendre davantage les facteurs qui contribuent au d veloppement et au maintien d une bonne relation apprenant enseignant Se familiariser avec les techniques et le mat riel d enseignement utilis dans le cadre du programme 200 Faire un bon usage du mat riel de formation pr par pour les enseignants Etre mieux inform s sur les diff rents aspects de la vie jamaiquaine afin d tre mieux arm s pour soulever et organiser des discussions pertinentes en classe La sensibilit du programme d alphab tisation pour adultes requiert certaines attitudes et un accent est plac sur les suivantes La confiance en soi le tact l initiative la tol rance l empathie l humilit la patience l honn tet l enthousiasme la facult d adaptation le d vouement l engagement la sympathie l int r t l ardeur l apprentissage Pour atteindre les objectifs mentionn s l unit de
70. essentiel qui requiert des techniques sp ciales de pr paration Quelque 63 titres suppl mentaires ont t produits Cha cun de ces titres couvre l une des huit mati res suivantes construction nationale mod le de l histoire et de la culture agriculture autonomie religion sant et nutrition industrie litt rature Les livres de lecture compl mentaires viennent enrichir le vocabulaire du livret de lecture de base Un mat riel de ce type devrait transmettre des connaissances techniques tre informatif et divertissant a Les tapes de la r daction du mat riel de lecture compl mentaire Les tapes suivre avant d introduire tout mat riel de lecture sont les suivantes 1 La recherche Il est conseill de consulter plusieurs sources un livre particulier pouvant en effet exprimer souvent l opinion personnelle de l auteur Ainsi des faits en particulier historiques peuvent avoir t remis 204 jour la suite d une recherche ult rieure Il est souhaitable de cueillir l information sa source c est dire visiter les lieux rencontrer les gens etc 2 Le premier brouillon Au cours de ce travail il est prudent de ne pas perdre de vue le niveau auquel le livre s adresse Ce sera un gain de temps et d nergie la structure de la phrase la phras ologie le vocabulaire la lon gueur du contenu devant correspondre ce niveau 3 La v rification du vocabulair
71. et Massey Fergusson Usine de Tracteurs 3 Les Accords pour la formation des Professions de l Agriculture avec les Entreprises nationalis es d Assistance Technique et de Vulgarisation Agricole EMATER associ e l EMBRATER National La mobilisation des initiatives de formation locales Le d veloppement d un large r seau d agences de place ment professionnel En raison de l inexistence quasi totale d agences pour l Emploi dans le pays et par dessus tout des particu larit s des clients du MOBRAL le Sous Programme de Placement sur le march du travail fut instaur dans l intention d tre op rationnel au niveau d unit s simples organis es et d velopp es gr ce la bonne volont et les efforts de la communaut elle m me Ces unit s d nomm es commun ment Comptoirs du Travail bien que manquant de la sophistication propre aux agences habituelles n en poss daient pas moins de bases so lides install es au coeur de la communaut et res taient en contact permanent avec les offres d emploi et la client le que repr sentait la communaut proprement dite dans la mesure o le programme n tait pas res treint l univers du MOBRAL Source Le MOBRAL et Le Syst me d Emploi National 1980 Le d veloppement d un mat riel didactique pour les moniteurs et les apprenants comme support d volution des cours de formation Quelques Probl mes et Difficult s c t de ces b n fices on d
72. et indig nes 268 Population Cille Groupes de familles l int rieur de plusieurs commu naut s Les Agences Le Programme est coordonn par le Bureau de Planification du Minist re de l Education mais tous les niveaux plusieurs institutions nationales r gionales et commu nautaires y ont particip Parmi elles La Maison de la Culture de la Communaut Villa del Rosario L Institut de Protection Infantile Le Comit de Solidarit Humaine de Machiques Les stations de radiodiffusion du district de Perija Les Directeurs r gionaux de 1 Education Le Secr tariat G n ral de l Education et de la Culture de l Etat de Zulia Les coles publiques et priv es de la communaut Identification des Besoins Le manque d organisations sociales dans les commu naut s Les besoins individuels pour analyser la r alit socio culturelle afin de mettre au point des actions visant la solution de ces probl mes et am liorer la qualit de vie Objectifs G n raux Promouvoir de meilleures relations humaines ainsi que l autod veloppement par la stimulation et l organisation des groupes sociaux pour l analyse de la r alit socio conomique des communaut s 269 Contenu de Base a Les organisations sociales Importance types d organisation protection de la communaut Les relations humaines Comment stimuler 1 autod veloppement individuel b La promotion de diff rent
73. for mation des enseignants a un coordinateur qui avec le direc teur de l unit planifie les sessions et seconde les sous directeurs du programme ainsi que le personnel temps partiel charg de la formation des enseignants Une troite collabora tion est tablie avec le personnel responsable de la motiva tion et du recrutement des enseignants et des tudiants pour ce programme Diff rents types de cours sont planifi s et offerts pour former les sous directeurs du programme et le personnel temps partiel charg de la formation des enseignants il s agit de stages de journ e de formation de sessions et de cours dispens s in situ Le premier cours de formation cependant dure de 12 20 heures selon la formation et l exp rience de l enseignant La formation se poursuit pour d velopper davantage les techniques gr ce des sessions de suivi et sur le ter rain au cours desquelles un plus grand accent est plac sur les activit s ludiques les jeux de r le et Tes pi ces sati riques destin s renforcer la lecture et le calcul On enseigne galement aux ma tres comment fabriquer de simples supports d enseignement tels des cartes mots des 201 cadrans d horloge etc qu ils peuvent utiliser au cours des jeux Voici quelques uns des jeux utilis s Les dominos de mots l chelle du JAMAL Le loto de mots la concentration Le d alphab tique les amoureux Le jeu d association de les triplets mots
74. grante du programme JAMAL Tous les projets de formation technique sont subven tionn s par la Fondation JAMAL Les institutions de formation technique existantes sont explor es en vue d utiliser leurs programmes plut t que d laborer des programmes en double Les programmes de formation professionnelle r alis s par la Fondation seront confin s au d but aux centres d ducation pour adultes dispensant un enseignement temps complet et temps partiel Chaque programme doit r pondre aux objectifs sp ci fiques de la Fondation qui est de donner chaque apprenant g de 15 19 ans et plus une formation ayant des d bouch s sur le march du travail Le guide du programme d enseignement pr par pour chaque projet est con u pour offrir une formation de base concernant ledit projet Un syst me de d livrance de certificats a t con u pour tous les apprenants compl tant avec succ s la formation technique du JAMAL Vingt trois projets ont t tablis jusqu ici dans sept paroisses et un travail de base a t fait pour en lancer de 217 nouveaux dans d autres paroisses Les techniques enseign es actuellement sont travail du bois atelier de construction m canique lithographie couture dessin et conception de patrons haute couture conomie m nag re entretien des villas et appartements limographe vannerie fabrication d objets en paille agricultur
75. int gration dans les diff rents aspects de la vie Pour r aliser cet objectif le Minist re de l Education Nationale a labor une strat gie le Plan National d Alphab tisation Participatoire dont le but est d atteindre la popu lation analphab te gr ce une s rie d activit s ducatives conduisant l acquisition des l ments essentiels de la lec ture de l criture et du calcul et apportant galement quelques connaissances de base 105 Les m thodes employ es pour mettre en oeuvre cette stra t gie d alphab tisation reposent sur la participation et l or ganisation de la communaut Pour ce qui est de l alphab tisa tion ces m thodes sont consid r es comme des activit s commu nautaires et un engagement social auxquels de nombreux Colom biens prennent part avec le soutien des organismes priv s et publics Le nombre de personnes qui pourraient profiter de ce service atteint cinq millions La seconde caract ristique de l alphab tisation prise dans ce contexte est qu elle repr sente la phase initiale d un processus d ducation int gr e et continue Ce processus per mettra chaque personne d accro tre ses exp riences de la vie gr ce divers l ments qui faciliteront le d veloppement actif et transformateur de sa r alit tout au long de la vie Un travail est effectu actuellement dans ce domaine en tant que partie du premier degr de l ducation primaire pour adultes ainsi que dans
76. l enseignement post secondaire Il y a trois types d coles du second Grau Les coles secondaires qui offrent les sections clas siques classico et scientifiques cientifico Les coles techniques qui offrent un enseignement g n ral et 6 sections d enseignement vocation pro fessionnelle industrielle commerciale agricole artistique conomie sanitaire et sociale formation d infirmi res Les coles normales qui offrent des cours de formation p dagogique En 1980 55 des institutions d enseignement secondaire taient publiques contre 32 26 priv es L Enseignement Non Fornmel La Loi 5692 de 1971 pr voit des formes d enseignement parascolaires Ce syst me parall le constitue un sous syst me d enseignement rattach au syst me formel avec la flexibilit qui s impose dans le cadre d une ducation permanente de longue haleine A l exception du MOBRAL ces programmes extra scolaires sont offerts aux enfants d ge scolaire comme ceux qui ont abandonn l cole et aux adultes par l Enseignement Suppl mentaire du Br sil On octroie ainsi une seconde chance beaucoup de jeunes dans le syst me formel renfort de cours intensifs d autres b n ficient d une formation industrielle commerciale ou agricole 1 3 Formation de la Main d Oeuvre La formation professionnelle orient e vers le march du travail et les besoins imm diats des groupes cibles a t pratiqu e extensivement au Br sil d
77. les donn es personnelles et le niveau d ducation de chaque membre de famille Des questionnaires pour savoir l opinion du parti cipant sur les types d autopromotion et d organi sations sociales Des guides d observation pour enregistrer les types de relations humaines le degr de participation et les types d autopromotion d finis par les par ticipants L enregistrement des v nements significatifs pour observer le comportement des participants par rap port aux organisations sociales la projection de ces organisations sociales dans la communaut les 213 moyens d accro tre l autopromotion la participa tion aux activit s socio culturelles et aux festi vit s traditionnelles et nationales R sultats et Exp rience Acquise Certains des principaux r sultats du programme sont les suivants Le groupe de familles participe invariablement la solution des probl mes communautaires Il y a de nouvelles formes de participation du m nage et les membres de famille sont en qu te d un meilleur mode de vie commune Les membres des groupes de familles ont une atti tude durable de coop ration et une meilleure soli darit de groupe Gr ce l autod veloppement les membres des groupes de famille prennent int r t trouver des solutions pratiques aux probl mes communautaires comme l attention aux enfants abandonn s l obtention d actes de naissance pour les enfants qui n en ont pas l atte
78. les industries Il doit tendre l ensemble du pays le Programme National d Apprentissage qui tait ant rieurement dispens seulement dans quatre Etats Il doit amener les in dustries remplir leurs obligations d inclure 5 d apprentis dans leur personnel Durant la m me p riode les programmes d habilitation devraient per mettre 651 300 personnes d acqu rir une ducation et des aptitudes et de former 17 700 instructeurs Le nombre des participants aux programmes de t l enseignement atteindra 567 000 personnes On em ploiera la radio la t l vision et les cours par correspondance pour les populations qui ne peuvent pas directement tre pr sentes dans les centres de 1 INCE La Division d Education des Adultes travers son Programme de Qualification Artistique et Artisanale forme des jeunes gens et des adultes dans une vari t d arts et de m tiers comme la couture et la coupe la cuisine la poterie le travail manuel la pu ri culture le secr tariat la comptabilit etc Cela permet leur incorporation dans la force de travail et pour les femmes une am lioration de leur environ 262 3 4 5 nement domestique une meilleure attention leurs enfants et une promotion professionnelle Le Minis t re de l Education aspire former 109 440 jeunes et adultes durant la p riode 1981 1985 En y ajoutant ceux qui seront form s dans les programmes mis en place par chacun des organismes de l Etat
79. loppement tels le divertissement la sant et le travail ont t choisis puis r partis en sous domaines Chaque programme prend en compte la d fi nition du domaine les objectifs g n raux du domaine des sous domaines avec leurs caract ristiques les objectifs et programmes sp cifiques de ces sous domaines Les programmes taient con us d une mani re large et flexible de fa on offrir la population r ceptrice la possibilit de participer directement leur re formulation et l introduction de nouvelles actions bas es sur leurs besoins et int r ts Pour ainsi dire ces programmes sont peu structur s ou reli s sont organis s sur la base de t ches et comp tences intimement li es aux besoins des populations et prennent la forme de petits devoirs sont de courte dur e avec un calendrier troitement ajust au temps dont dispose le participant Les programmes taient structur s de cette fa on Divertissement comprenant comme sous domaines diver tissement et sport divertissement et arts divertis sement et folklore et divertissement et vie sociale Pour la Sant on avait tabli les sous domaines sui vants alimentation et nutrition hygi ne du milieu protection et premiers soins Pour le 7rapai on a choisi des sous domaines pour l orientation l orga 265 nisation et l am lioration des capacit s Plusieurs programmes ont t tablis pour chacun des sous domaines l int
80. mise en oeuvre du programme com prennent les centres temps complet les centres d ducation pour adultes des centres de formation multidisciplinaires s adressant princi palement aux personnes de 15 20 ans ne sachant ni lire ni crire Les cours reposant sur un syst me de rotation ont lieu de 9h 19h et offrent 187 i une alphab tisation et une formation profession nelle ii une formation pour les alphab tiseurs les centres de cours du soir temps partiel utilisant dans la mesure du possible les institutions ducatives et les services des enseignants form s s adressant en particulier aux personnes g es de 20 35 ans des cours du soir assur s par des enseignants volon taires qui s adresseront essentiellement aux personnes de plus de 35 ans des programmes radio et t l diffus s d enseignement et de motivation la publication de mat riels pour n o alphab tes des programmes organis s de formation professionnelle une plus grande utilisation d enseignants form s dans les centres d ducation pour adultes t la formation des enseignants volontaires une collaboration plus troite avec les institutions duc tives et d ducation continue Le Financement du JAMAL Conform ment son concept organisationnel d auto assis tance le programme JAMAL est financ deux niveaux par une subvention gouvernementale annuelle et par des dons en esp ces
81. municipalit pour la mise en oeuvre du projet Elles doivent toutes prendre part activement aux processus de prise de d cisions tous les niveaux du programe gr ce aux m canismes op rationnels mis en place La Mise en Oeuvre du Programme La mise en oeuvre du programme est r alis e par douze organismes gouvernementaux coordonn s par le Secr tariat de l Int gration Populaire Les diff rentes tapes suivre pour la r alisation du travail sont les suivantes La programmation des activit s de 1 IPC se fait au niveau local dans chaque ville concern e en tenant compte des propositions soumises par les repr sen tants de la communaut et des tudes diagnostiques r gionales r alis es par ces repr sentants confor m ment aux lignes directrices d finies par le S I P Secr tariat de l Int gration Populaire Les diverses activit s sont class es des fins d int gration selon trois grandes composantes qui sont les Services Sociaux et la Participation com munautaire la Production et l Emploi l Infra structure et le D veloppement Urbain La composante Direction et Coordination a t mise en place ga lement des fins de coordination Voir Tableau 1 139 Tableau 1 Composantes de 1 ICP Programmes Projets et Organismes Participants Composante Services Sociaux et Participation Communautaire Production et Emploi Infrastructure et D veloppement Urbain Direction Sous
82. nitenciers de mani re leur permettre d acc der au niveau universitaire apr s avoir obtenu leur certificat d tudes secondaires G n ralement les institutions d enseignement sup rieur dispensent une s rie de cours travers les programmes dits d ducation continue et les programmes de vulgarisation Elles donnent galement des cours pour des adultes ayant obtenu ou non leur certificat d tudes secondaires Le premier programme donne des cours souvent de courte dur e aussi bien l int rieur des diverses institutions qu en dehors Certains de ces cours sont orient s vers l am lioration des comp tences pro fessionnelles des adultes tandis que d autres visent l lar 259 gissement de leur culture g n rale Les cours de vulgarisation sur leur domaine de travail et sur leur culture g n rale sont g n ralement dispens s dans des branches d institutions d en seignement sup rieur dans diff rentes localit s petites ou distantes On pourrait dire que le nombre de cours offerts est incalculable Ils couvrent une gamme de mati res allant de sujets sp cifiques comme l application d une technologie par ticuli re la litt rature la musique ou l appr ciation artistique la protection de l environnement et autres probl mes 2 4 Autres Strat gies en dehors du Syst me Formel Au Venezuela il y a d autres canaux par lesquels les jeunes gens et les adultes re oivent une formation en postal phab tisation plus
83. nouvel ouvrier une attitude favorable au programme c L entreprise organise le travail de l apprenti selon ses n cessit s de production mais l apprenti doit pouvoir exercer les op rations n cessaires indiqu es dans le programme en suivant les s quences et le nombre d heures requis 291 d L entreprise organise l ex cution du programme de formation th orique en ayant recours des cours dans les centres de 1 INCE ou dans d autres centres sp cialis s des instructeurs de T INCE ou d autres centres sur contrat des cours par correspondance de l INCE ou d autres des livres des cours de t l enseignement de 1 INCE ou d autres S il arrive des entreprises de vouloir d velopper des programmes diff rents de ceux inclus dans la liste de l INCE elles sont tenues d observer les crit res suivants L universalit de l emploi Le dosage ad quat entre formation pratique et base th orique 3 1 L emploi concern ne doit pas exiger une autre qualification pr alable dans lequel cas il est consid rer comme mati re de sp cialisation Une dur e maximum de 4 ans L laboration des curricula respectifs doit se conformer aux r gles suivantes Analyse de poste profil de l emploi Celle ci couvre l identification la description les t ches qui constituent l emploi et la d composition de chaque t che en op rations Formulation des objectifs en terme de comportements
84. obtenus par les tudiants ces examens 3 2 Les Programmes de l Action Culturelle Populaire ACPO L ACPO est un organisme priv but non lucratif qui offre ses services en particulier la population rurale colombienne depuis 1947 En tant qu organisme de d veloppe ment il offre une ducation de base int gr e la population campesino paysanne gr ce aux mass m dia et selon l hypoth se d apr s laquelle le sous d ve loppement r side dans l esprit des personnes L ACPO fut un pionnier en Am rique Latine de l usage de la radio et de la t l vision des fins ducatives Le Contexte Le programme de 1 ACPO part du principe que la population rurale peut tre incorpor e au courant principal de la soci t et en particulier que les campesinos peuvent jouer gr ce une ducation et une formation appropri es un r le actif dans leur propre d veloppement et cesser ainsi d tre une popula tion marginale pour occuper une place active dans la soci t en g n ral Sur les 28 millions d habitants du pays environ 40 r sident dans les zones rurales En raison des r gions monta gneuses les communications par la route restent difficiles en Colombie et un grand nombre de campesinos sont physiquement isol s des grands centres urbains D o la n cessit de combi ner l utilisation des diff rents mass m dia Les Objectifs Les premiers objectifs poursuivis par 1 ACPO comprennent la motivation des cam
85. on les activit s d assistance technique directe et indi recte op rant comme instruments permettant de mesurer une premi re r action et ou le d veloppement des individus impli qu s dans le PES s int graient dans le syst me d valuation en ce sens qu elles apportaient une r ponse aux probl mes observ s Le 9 d cembre 1980 un accord a t sign entre le MOBRAL et le CNBB la Conf rence Nationale des Ev ques du Br sil autorisant un nouveau type d activit s savoir la communica tion de notions l mentaires dans le domaine de l ducation sexuelle et du planning familial par l utilisation de m thodes naturelles Ca Le Programme de Technologies Appropri es Le principal objectif du Programme de Technologies Appro pri es tait de faire conna tre largement travers tout le pays une technologie populaire qui se caract risait essen tiellement par l utilisation de ressources mat rielles faciles obtenir dans la r gion et dont le co t tait peu lev 51 Cette technologie est le r sultat de techniques d rivant de la sagesse du peuple comme la conservation des aliments et les m dicaments ou rem des maison Ces techniques taient trait es scientifiquement par la Direction du Programme de Technologies Appropri es ou par des institutions scientifiques permettant ainsi de comprendre le pourquoi et le comment de leur fonction Elles ont t galement associ es des proc d s de technologi
86. on attein dra un nombre total de 241 391 participants Selon les donn es du Minist re de l Education pour l ann e scolaire 1982 83 quelque 55 297 personnes ont re u une formation dans 592 Centres de Capacit qui comptaient 2 468 sections g r es par 2 002 enseignants Des programmes de formation en pisciculture levage et agriculture sont d velopp s dans les zones rurales avec l aide de 1 INAGRO Ces programmes sont con us pour former les adultes par des cours intensifs dans des centres d termin s ou l int rieur des usines Pour la p riode 1981 1985 125 352 personnes b n fi cieront de ces programmes Toujours en zones rurales au Centre de Formation d Enseignants El Macaro il y a des programmes sp ciaux de formation pour les d monstrateurs domicile autres fonctionnaires et membres des commu naut s qui re oivent une formation sp ciale Des mat riels sp ciaux ont t pr par s pour aider les familles paysannes am liorer leurs conditions de vie gr ce une utilisation plus judicieuse des res sources humaines mat rielles et financi res mieux s occuper de l am lioration de leur environnement et accro tre leurs aspirations comme groupes familiaux ou communaux Avec la cr ation du Minist re pour le D veloppement de l Intelligence plusieurs programmes conjoints ont t labor s en coop ration avec le Minist re de l Education Nationale dans le but d obtenir un chan gement qua
87. partie de la population vit de la vente de produits aux touristes de l artisanat par exemple de la vannerie ou de la gravure Il tait devenu n cessaire de compl ter cette offre par de nouvelles cr ations attrayantes pour maintenir les ventes et augmenter ainsi la production et l emploi Apr s plusieurs tudes et exp riences il s est av r que la pr paration du sucre candi serait un projet viable Le Minist re du Tourisme Jama quain permit aux tudiants du JAMAL de participer ses r unions A la rencontre du peuple o des d monstrations taient organis es sur la pr pa ration de produits alimentaires jamaiquains et sur la vente de ces produits Le lieu de r union tait le Centre d Education pour Adultes de Folly et le programme a t con u pour offrir une formation et des cours de perfectionnement en mati re de pr paration du sucre candi d veloppant ainsi une technique n gociable sur le march du travail Il pr conise en outre de souligner l approche qui consiste gagner de l argent tout en apprenant liant la th orie la pratique offrir la possiblilit de participer la formation de coop ratives au sein de l industrie artisanale offrir une formation de premier niveau en comptabilit et en gestion former les participants l emballage des produits finis selon les exigences du Bureau des Normes offrir un cours de formation sur les relations produc 220 teur consommate
88. populations qui manquent de soins m dicaux Le film fut r alis par l quipe professionnelle du GEPES et deux assistants engag s tout sp cialement pour la prise de vues et le montage du film Il co ta approximativement 50 000 00 CR 500 00 US b Les Technologies Appropri es En plus de la diffusion des contenus du programme travers les unit s du recueil Chague personne a son monde le Programme de Technologies Appropri es avait recours d autres moyens de distribution savoir Les expositions En g n ral elles taient coordonn es par l quipe professionnelle du GETEC et impliquaient un certain nombre d agences responsables du d veloppement des autres programmes du MOBRAL et faisaient galement appel la participation active dans les communaut s Les programmes de la radio et de la t l vision le Pro gramme de Technologies Appropri es diffusait ses mis sions de radio et de t l vision mont es par d autres institutions du MOBRAL ou gr ce des accords non formels avec certaines stations et sans aide financi re de sa direction Ces deux moyens de communication taient d une grande importance dans la mesure o la radio diffu sait dans tout le Br sil et que la t l vision abordait pour les t l spectateurs la fa on dont les diff rentes techniques sont invent es et appliqu es Ainsi le Programme de Technologies Appropri es touchait un public de plus en plus large et en partic
89. pour adultes Ce travail a t effectu conjointement avec d autres d parte ments du minist re lui m me l Universit nationale de P dago gie l IDERENA l Institut National du D veloppement des Ressources Naturelles le Minist re de la Sant et le Centre R gional de la Population Lors de l laboration du curricu lum la notion de r alit des plans et programmes d Education de Base pour Adultes a t prise en consid ration de sorte ce qu il r ponde aux besoins fondamentaux aux int r ts et probl mes de la population colombienne Les grands th mes g n raux suivants ont t s lectionn s pour le d veloppement du curriculum de l Education Primaire de Base pour Adultes Le travail premier niveau de 1 alphab tisation La communaut second niveau L environnement troisi me niveau 116 L conomie quatri me niveau L Etat cinqui me niveau La M thodologie Les programmes d alphab tisation et d ducation primaire de base sont diffus s par la troisi me cha ne de t l vision Les cours d enseignement secondaire du 1er au 4e degr s sont diffus s par Radio Nacional ainsi que par quelques stations radiophoniques priv es qui ont entrepris cette t che dans le cadre d un service social b n vole ou avec les organismes qui ont t engag s par les Secr tariats R gionaux de l Education Tous les th mes des programmes sont pr sent s pendant 15 minutes par un t l enseigna
90. pour la sant 4 949 11 211 52 841 66 958 40 732 73 192 Ecole de pr paration _ 1009943 2852836 4 172135 23 851 097 Campagne de sports pour tous 17 679 19 115 Technologies appliqu es aux besoins primaires appropri es 440 16 472 1 266 Auto instruction 93 848 75 465 _ Education int gr e 21 446 20 728 15 134 6 701 10 643 38 889 55 346 184664 281 276 477893 1 304 592 _ Coordination et supervision des programmes _ 2272718 4 624 984 10 550 134 Administration 16 647 24 482 52 640 50 683 99454 214722 291 409 489671 1 199 040 3 143 579 6 930 318 18307 799 Amortissement des pr ts 357 1333 98 825 E Suppl ments compensations 38 558 243 Total 5 132 62 769 134773 230973 310 376 393 912 746054 1 261 490 1 757 776 2723762 5634350 12 784 565 26 371 994 78 963 155 293 605 5 La diff renciation en programmes d activit s a t faite en 1973 D penses r latives au PASEP programme d assistance des services publics sont incluses sous la rubrique Administration des programmes Ces activit s comprennent les entr es incluses jusqu en 1983 sous la rubrique coordination et supervision 19 trale de la Fondation du MOBRAL Les fonds accord s par les d partements mun
91. que cette population d veloppe des modes et des styles de survie cr atifs qui devraient tre concr tis s dans l action ducative et trans form s en potentiel permettant la r alisation des objectifs La coop ration entre le MOBRAL et la communaut devrait na tre de n gociations bas es sur le r le sp cifique du MOBRAL d autres agences et la communaut Ainsi la t che propos e par l Education Communautaire ainsi conduite de fa on non formelle et enracin e dans la communaut a un caract re fonctionnel efficace et continu et dont la stabilit est d ment pr serv e pour les m mes raisons En outre cette t che est efficace parce qu elle ouvre le chemin la participation des populations en tant que clien t le toucher et parce qu elle apporte une impulsion prove nant de la communaut cette t che ducative Ainsi les groupes locaux et les moniteurs joignent leurs efforts pour contribuer efficacement la conduite et l administration des activit s ducatives le r sultat de leur travail tant la cr ation de zones de participation populaire Une telle parti cipation peut avoir lieu dans la mesure o les moniteurs et ces groupes identifient leurs probl mes expriment leurs be soins et recherchent de meilleures solutions ce qui m ne une action plus efficace des membres m mes de la communaut pour venir bout de leur pauvret Maintenant que les strat gies op rationnelles du MOBRAL ont
92. r alis par des quipes d ducateurs aux comp tences vari es qui travaillent dans les zones rurales avec la population adulte Les domaines d apprentissage couverts sont con us en tant que processus de formation int gr e dans lequel les adultes re oivent en sus de leur formation dans des domaines tels l conomie domestique et la sant diff rents types d activi t s manuelles l agriculture et l levage des connaissances de base favorables leur d veloppement social culturel politique et conomique C est aux ducateurs au sein d une quipe qu il appartient de renforcer les activit s d alphab tisation Le Service Social des Etudiants est un programme dans lequel les tudiants des degr s 10 et 11 doivent selon une disposition l gale servir 72 heures afin de participer la r alisation des activit s d alphab tisation communautaires ou d autres types d activit s r alis es au b n fice des communau t s activit s relatives la sant l environnement la cir culation etc En outre le programme intitul Parents vise encou rager l int gration de la communaut ducative gr ce une interaction entre la famille et l cole coop rer aux acti vit s des enseignants et promouvoir une meilleure ducation des enfants et des parents eux m mes Ce programme est r alis par les Centres Exp rimentaux Pilotes CEP L Education Non Formelle et des Adultes est assum e par le Minist
93. r p ter aussi souvent et aussi naturellement que possible Lorsqu un mot est non seulement non familier mais fait galement partie du registre technique sa d fi nition sera donn e et incorpor e au texte si elle peut en pr ciser le sens Ceci est le cas par exemple pour l usage du mot immunisation Votre m decin peut vous offrir une protection presque compl te contre quelques unes des maladies que les nourrissons et les petits enfants peuvent attraper au contact d autres personnes 11 le fait en donnant des piq res ou des vaccins C est ce que l on appelle l immunisation 1 4 Le second Lrouillon Apr s avoir fait l inventaire du nombre de mots in connus et techniques que la premi re version ren ferme chaque effort devra tre fait pour les r duire au minimum et r p ter dans la mesure du possible les mots peu connus 5 La n vision La seconde version peut tre maintenant corrig e C est un travail tr s technique qui demande beaucoup de temps et au cours duquel la structure et la lon gueur des phrases employ es la phras ologie et le vocabulaire seront soigneusement examin s compar s ceux du livre de lecture que le livret doit accom pagner et dans quelques cas modifi s et restruc tur s Ensuite le r dacteur peut juger de la n ces sit d lever ou d abaisser le niveau de lecture du texte 6 Le troisi me bnouillon Le troisi me brouillon est r dig en tenant compte de
94. r siduels Pr vention de l analphab tisme de retour Le JAMAL En 1974 le Conseil National d Alphab tisation devenait la fondation JAMAL le Mouvement Jamaiquain pour la Promotion de l Alphab tisation dont les objectifs plus larges taient les suivants radiquer le plus rapidement possible 1 analphab tisme en Jama que am liorer les capacit s alphab tes de la population adulte jamaiquaine Ces objectifs devaient tre mis en oeuvre par Un conseil national constitu de volontaires repr sen tant la communaut enti re Un agent r mun r op rant partir d un bureau national reconnu Huit sous directeurs et dix huit fonctionnaires de zone Un syst me de comit local compos de membres b n voles qui r unit des comit s de zone et de r gion Le programme progressa rapidement mais des probl mes importants en limitaient toujours l efficacit Certaines contraintes taient caract ris es par une d pendance presque totale par rapport au personnel enseignant volontaire dont la comp tence variait consi d rablement r duisant ainsi l efficience du processus d enseignement et d apprentissage une carence en litt rature de suivi r pondant aux in t r ts et correspondant au vocabulaire des personnes inscrites au programme 182 un contr le et une supervision plus efficaces du programme un taux lev d abandons chez les tudiants et les enseignants Les cas d abandon
95. rationnelles Chacun de ces centres est dirig par un surintendant qui est second par des superviseurs et des enseignants Le Groupe Cille Les activit s du SENA s adressent tous les hommes et femmes g s de 14 ans et plus qui travaillent ou peuvent effectuer un travail quelconque Les Modalit s de Formation Le Tableau 2 r sume les activit s de formation propos es par le SENA Tableau 2 Modalit s de Formation pour la Main d Oeuvre Qualifi e Modalit Groupe Objectif Dur e cible Q Initiation Employ s et Former un nou Varie de 80 U sans emploi veau personnel 220 heures A m tiers semi L qualifi s I F Apprentissage Personnes Former un nou Varie de 2 I ayant termin veau personnel 3 ans plein C l cole inter m tiers quali temps AT m diaire em fi s I ploy s ou sans 0 emploi N P Promotion Adultes Former un per Varie de 2 E employ s sonnel haute 2 1 2 ans R ment qualifi selon la F pour les niveaux sp cialit E interm diaires C T Etudes Adultes Combler les la Varie selon I compl men employ s cunes en th orie les besoins 0 taires et en pratique de la N pour atteindre personne N un niveau qua E 1ifi M E Sp cialisation Former un per Cours moyen N sonnel haute et court T ment qualifi terme 153 Le Financement En tant qu institut d centralis le SENA re oit une con tribution de l ordre de 2 qui sont pr lev s sur les salaires mensuels d
96. re du Travail Organisation et maintenance de cours pratiques ou de perfectionnement pour les ouvriers de l Industrie D cret l gal No 616 dat du 6 9 69 rattach au Minist re de l Education et de la Culture Centre de Sp cia lisation National pour la Formation Professionnelle CENAFOR Formation pr paration avan c e de professeurs experts et sp cialistes de la Formation Professionnelle Mise la disposition d une assistance visant 1 am lioration et l essor des agences de formation du personnel d j en place D veloppement de nouvelles technologies et nouvelles m thodologies d enseignement Rattach au Formation d experts Minist re de l Education et de la Culture l enseignement de l agriculture et Non participantes au travail direct op rationnel 83 Annexe 3 Moyens de Communication Ultilis s par le MOBRAL pour le Travail d Alphab tisation de Postalphab tisation d Enseignement Professionnel et pour d Autres Programmes DOMAINES MATERIEL IMPRIME IMPRIMES AUTRES MOYENS POPULAIRES TRADITIONNELS AUTRES MOYENS RADIO TV VT 1 Alphab tisation a e f B 2 Postalphab a tisation Le livre de l tudiant Manuel de l enseignant en alphab tisation Le livre de l tudiant avec exercices linguis tiques Le livre d exercices d arithm tique de l tudiant Affic
97. rurale compte 100 titres portant sur des th mes d int r t g n ral tous ont t r dig s en une langue simple Les campesinos peuvent se procurer ces livres par l interm diaire du syst me de distribution de 1 ACPO Les Enregistrements C est au moyen de bandes magn tiques de disques et d autres moyens audio visuels SONO VISO que 1 ACPO tend la port e de ses services ducatifs par l in term diaire des stations radiophoniques locales b n voles des organismes qui travaillent avec des groupes s lectionn s et des communaut s rurales et qui ont la possibilit de multiplier ces actions par le biais des centres install s dans les communaut s Les Campagnes Il s agit d une m thode propre l ACPO Elles font part de mani re objective des r sultats de l ap prentissage ou de l acquisition du savoir Elles sont organis es de fa on ce qu elles puissent r pondre aux besoins r els Cette m thode est particu li re dans le sens o elle n a pas seulement pour objet de satisfaire les besoins exprim s par les personnes mais aussi de leur faire prendre conscience d autres besoins qui sont galement fonda mentaux afin qu elles puissent changer leur fa on de penser et se d cident rechercher de meilleures conditions de vie L objectif de ces campagnes est d am liorer ou de changer les opinions et les atti tudes et de r agir l volution de l environnement en modifiant les valeurs individuelles et
98. sociales Un Service de Correspondance L ACPO recourt la correspondance pour orienter et 8 131 encourager son public pour r pondre aux questions soulev es par les apprenants ou leurs remarques sur les programmes des mass m dia ou pour demander tout autre service L ACPO utilise la correspondance en tant que moyen de suivi de ses programmes et pour en mesurer les retomb es Cet l ment utilise l action des m dia sert la promotion des diff rents services et des activit s personnelles familiales et communautaires de d ve loppement L ACPO a divis le pays en sept zones g ographiques afin de faciliter la r ception l ana lyse du courrier et la r ponse toutes ces lettres L on re oit en moyenne 120 lettres par jour On y r pond soit au cours des programmes radiophoniques ou dans le quotidien EL Campesino soit directement par crit Il repr sente galement un excellent moyen d valuation La Formation des Leaders Communautaires Depuis 1953 l ACPO utilise des centres d information fr quent s par des adultes hommes et femmes qui doivent recevoir une formation th orique et pratique de leaders L objectif premier est d am liorer le niveau acad mique des participants de d velopper leur motivation et leurs connaissances pour pouvoir agir en qualit de leader d une communaut de leur donner une formation sur les technologies n cessaires l am lioration des conditions de vie de la produ
99. sultat de tous les programmes et de toutes les strat gies qui font partie inh rente de la campagne CAMINA est une prise de conscience par le public et les secteurs priv s de la n cessit d une participation active aux programmes d ducation non formelle et des adultes 4 2 Les Contraintes Les difficult s se manifestent trois niveaux L administration Malgr tous les efforts faits en vue de clarifier et de d finir les prochaines tapes de l ducation des adultes la politique coh rente et d finitive qui couvrirait toutes les r alisations et permettrait de d finir l du cation des adultes en tant qu un processus coh rent et int gr r fl chissant une organisation structurale ind pendante et responsable de la coordination et de la direction des activit s r alis es dans tout le pays par 4 3 165 les diverses exp riences n a pas t consolid e 11 y a un manque de coordination des efforts et des programmes actuels d alphab tisation de postalphab ti sation et d ducation continue pour lesquels il n existe pas encore de strat gie globale qui convien drait aux circonstances particuli res de notre pays L absence d un bureau sp cial qui serait charg de la collecte et de la classification des statistiques sur l ducation non formelle ne permet pas de se r f rer toutes les activit s r alis es dans ce domaine Les donn es statistiques disponibles sur l ducation excluent souvent l du
100. t esquiss es il est important de mentionner que tout en se basant sur la m thodologie orient e vers la communaut l agence va d velopper son travail de fa on soutenir l Edu cation de Base au moyen des actions compl mentaires et suppl mentaires comme nous l avons d j indiqu dans ce texte Ainsi le travail compl mentaire du MOBRAL va apporter son aide aux projets d j commenc s par les syst mes d apprentis sage ou par d autres organes Son travail sera suppl mentaire 76 dans les cas o il mettra en oeuvre diverses actions et en transmettant peu peu cette ex cution aux institutions et aux communaut s lorsqu il d veloppera des projets formels et non formels lorsqu il assurera une participation communautaire et lorsqu il essaiera de porter la qualit du programme son maximum Les campagnes ducatives du MOBRAL parce qu elles pro viennent d une agence d Education Communautaire dont le tra vail est d centralis et fourni en appoint prennent une allure locale c est dire que ce sont des actions diver sifi es variables et adapt es un cadre de transfert pro gressif ce qui signifie qu elles passeront ventuellement dans les mains des entit s du syst me ducatif ou de la commu naut elle m me Certains programmes labor s aujourd hui devront voir leur contenu absorb par les deux grands projets de l Organi sation D autres programmes devront tre d velopp s en phases successi
101. us pour aider l ensei gnant pour adultes atteindre les objectifs d finis pour chacune des mati res mentionn es ci dessus Les th mes s lectionn s sont L organisation de la classe La fabrication et l utilisation de supports d en seignement La discussion portant sur une image et l art de questionner L introduction la phonique Davantage de phonique L utilisation des media dans l enseignement aux adultes L introduction l criture L introduction au calcul L utilisation de mat riels compl mentaires Le maintien de l int r t de l apprenant 3 4 3 4 215 Toujours plus de phonique D autres sujets de discussion sont inclus lorsque cela s av re n cessaire Le programme de motivation Into the Light A la lumi re est une sorte de magazine pr par pour la radio et la t l vision et qui vise motiver et informer le public sur les activit s du JAMAL Lamplight Lumi re de la lampe est une mini ru brique de cinq minutes con ue pour la radio afin de diffuser les informations r centes concernant le JAMAL Quelques Probl mes et Difficult s Les apprenants ont quelques difficult s se rendre dans les classes o le programme est diffus Une mauvaise r ception des missions de radio et de t l vision dans quelques zones g ographiques Le temps accord au programme Puisqu il y a deux stations de radio et une seule de t l vision la con cur
102. velopp par 1 ACPO vise atteindre la population clairsem e gr ce aux mass m dia et en particulier gr ce la radio et aux textes imprim s Afin de parvenir une meilleure participation des communaut s campesino pay sannes d obtenir des messages ducatifs appropri s et ad quats l ACPO compl te l action exerc e par les m dia par celle personnelle d agents ducatifs qui travaillent dans les communaut s ou des campesinos b n voles qui servent d auxi liaires dans l enseignement d animateurs et de liens entre les tudiants et la direction de l ACPO La correspondance constitue galement un compl ment ces actions Les Strat gies Le syst me colombien qui s appuie sur les diff rents mass m dia ainsi que sur l action personnelle men e par les assistants et les dirigeants campesino a recours diverses strat gies d apprentissage Celles ci sont pr sent es dans la partie qui suit 1 Les Ecoles Radiophoniques Elles diffusent des programmes ducatifs r cr atifs informatifs et culturels dans des domaines diff rents gr ce la station radiophonique Sutatenza et plusieurs autres stations locales qui ont d cid de diffuser ces programmes Radio Sutatenza compte sept stations de radiodiffu 125 sion qui sont situ es Bogota Cali Medellin Bar ranquilla et Magangu Le temps d antenne est de 19 heures par jour dont 5 sont exclusivement r serv es la m thodologie et aux th mes trait
103. 04 taient sur le point de terminer L valuation formative du programme a t faite l aide des techniques expliqu es ci dessus L valua tion sommative en a t r alis e partir de s minaires et autres v nements particuliers En 1981 CINTERFOR Centre Interam ricain de Recherche et de Documentation en mati re de Formation Professionnelle a valu le programme sur la base d un chantillon de 562 ouvriers ayant termin le cours et en ayant recours aux superviseurs et aux gestionnaires des entreprises dans lesquelles travaillaient les apprentis Sur ces 562 ouvriers 475 travaillaient et 87 taient sans emploi Voici quelques r sultats de cette tude La majorit de l chantillon 75 de ceux qui avaient un emploi et 68 des ch meurs affirment qu ils s taient inscrits au programme sur leur propre initia tive en vue d acqu rir une formation acc l r e Quarante neuf pour cent de l chantillon avaient des salaires suffisants avant d acc der au programme et 58 n avaient pas achev l enseignement secondaire et travaillaient comme ouvriers sp cialis s avec des salaires allant de 2 500 3 000 bolivars par mois Soixante et onze pour cent des participants de l tude affirmaient avoir eu la possibilit dans leur vie pro fessionnelle d appliquer entre 50 et 70 des connais sances acquises Quarante et un pour cent consid raient le programme bon 24 tr s bon et 21 le trouvaien
104. 23 002 042 Total 13 987 82 353 133 336 240803 276128 310756 402425 852 320 1 219 595 1 692 807 2 827 651 5 690 816 12 864 730 27 184 782 78 163 155 Correspond aux ressources de l USAID 1 D penses relatives l auto enseignement sont inclues dans les ressources du FNDE 2 Surplus qui ne sont pas inclus dans ce tableau 1975 18 160 1976 6 920 1977 18 565 1978 124 812 1979 82 916 1980 17 947 1981 121 836 1982 178 303 1983 293 051 1984 1 409 676 FNDE Fonds National du D veloppement de l Education CEF Banque d Epargne Nationale LL Tableau 5 D penses par Programmes d Activit 1970 1984 en Cruzeiros Minist re de l Education et de la Culture MEC Mouvement Br silien pour l Alphab tisation Evolution des d penses 1970 1984 Valeurs courantes 8L Cr 1 000 00 Programmes Activit s 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 Alphabetisation 5 132 62 769 134 773 176 777 238538 215 361 318730 487 555 865810 1 287 248 1 831 578 530 152 1 244089 2 997 178 Culture 16 103 21 278 5113 8 650 13 428 35 311 14 251 63 782 33 884 102 639 19 042 Formation professionnelle 5 350 5 000 2 493 4 938 24 719 35 970 52663 134 323 191715 262 495 Education communautaire 373 2 321 10 083 6 154 44 200 4 708 71 365 136 100 3 250 016 Education communautaire
105. 70 et 1982 Annexe 2 Minist re de l Education Tableau des cat gories d coles et assiduit statistiques de 1981 Annexe 3 Etude de cas la scolarit obligatoire Annexe 4 Portrait d un apprenti la Fondation HEART Annexe 5 Organigramme du JAMAL 1983 Annexe 6 JAMAL Annexe 7 Tableau synoptique des livres de lecture compl mentaires JAMAL Annexe ix 192 198 202 203 208 211 215 221 175 226 227 228 229 230 232 233 234 235 R f rences CHAPITRE 4 LE DEVELOPPEMENT DE STRATEGIES D APPRENTISSAGE POUR LA POSTALPHABETISATION ET L EDUCATION CONTINUE DES NEO ALPHABETES DANS LA PERSPECTIVE DE L EDUCATION PERMANENTE AU VENEZUELA Antonio Valbuena Paz 1 Introduction 1 G n ralit s 2 Le Syst me Educatif 3 Situation de 1 Alphab tisme 4 Aspects Politiques 5 Objectifs du Programme et Approche M thodologique G n rale 1 1 1 1 1 2 Description et Analyse des Principaux Programmes et Techniques Education Primaire des Adultes Enseignement Secondaire des Adultes Enseignement Sup rieur des Adultes utres Strat gies en dehors du yst me formel 2 1 L 2 2 2 3 L 2 4 A s 3 Etude plus Intensive de Techniques et Programmes D termin s 1 Programme Occasionnel Bas sur des Besoins et Int r ts Sp cifiques 2 Les Cours par Correspondance 3 Mat riel Compl mentaire de Lecture 4 La Radio Educative 5 Les Programmes Extrascolaires parall les au Syst me Scolaire
106. 9 Quatri me degr de 6 7 heures A la fin de chaque cours les tudiants doivent se pr senter eux m mes un examen pr par par l ICFES Les personnes qui r ussissent l examen re oivent le certificat correspondant qui leur permet de s inscrire au cours suivant La radio est l i ment fondamental du syst me Une heure d mission est consacr e chacun des cours Trois quatre domaines sont trait s au cours de cette mission La le on donne une orientation des explications et suggestions relatives aux contenus pr sent s dans le mat riel imprim Il existe un texte correspondant chaque cours radiophonique La T l vision Culturelle L INRAVISION g re trois cha nes de t l vision en Colombie Les bandes de fr quence des premi re et deuxi me cha nes sont lou es des organismes priv s de programmation La troisi me cha ne est exclusive ment r serv e aux programmes ducatifs culturels et r cr atifs pr par s ou s lectionn s par le FCP en coordination avec 1 INRAVISION En sus du temps d antenne allou l Education Pri maire de Base pour Adultes la troisi me cha ne diffuse des programmes ducatifs du type t l en seignement qui s adressent toute la population On diffuse du lundi au vendredi une s rie de programmes couvrant divers th mes d int r t g n ral et informant sur les progr s et les r alisations accomplis en Colombie et dans d autres pays dans les domain
107. Appropri es comprenait trois niveaux Au niveau national la Direction du Programme tait responsable de la pr paration du contenu et des su jets de la planification et de l valuation des acti vit s comprises dans le programme de la pr paration des responsables du programme aux niveaux de l tat et municipal ainsi que du sous syst me de supervision globale Cette pr paration tait effectu e gr ce une assistance technique directe et indirectement au moyen de documents d orientation Au niveau de l tat Les responsables du programme au niveau de l tat taient responsables de la planifica tion ils adaptaient les activit s au programme des tats ils pr paraient les personnes responsables du d veloppement du programme dans les municipalit s Ils communiquaient galement au niveau national les r sul tats obtenus et les difficult s rencontr es Au niveau municipal Les personnes responsables du programme au niveau municipal taient charg es la fois du d veloppement et du suivi de ce programme au sein de la population Ce processus de continuation procurait une information n cessaire non seulement l valuation des activit s comprises dans le programme mais aussi la pr paration de nouveaux sujets d tude L information arrivait au niveau national au moyen de trois types de questionnaires remplis par les membres des localit s concern es et de rapports envoy s par les 53 repr sentant
108. BRAL taient pr par s en vue d apporter une r ponse aux questions soulev es par l abondant courrier des auditeurs qui attestait de l acceptation g n rale du pro gramme par la population br silienne On encourageait galement les programmes locaux produits g n ralement par le Comit Municipal en coop ration avec les stations de radio r gionales Une sorte de coop ration tait apport e sous forme d aide technique aux radio int ress es En g n ral le mat riel pr sent r pondait aussi la demande locale Le Centre Culturel du MOBRAL produisait r guli rement des programmes pour les syst mes de haut parleurs de l arri re pays br silien en vue de transporter le Programme Culturel ainsi que les autres programmes du MOBRAL vers l int rieur du pays et afin d tablir une communication directe avec les communaut s La t l vision demande un quipement beaucoup plus sophis tiqu un savoir faire sp cial ainsi que des conditions techniques sp cifiques Elle est donc en train de se d velop per petit petit Cependant des initiatives locales envisa geaient la production de programmes de t l vision au niveau de 67 la capitale qui taient pr par s par l Agence Culturelle une filiale du Centre Culturel pour les tats et les territoires Les contenus venaient du MOBRAL ou taient le r sultat d une recherche Mais en aucun cas l identification locale ne devait tre n glig e Le Centre Culturel a
109. CION DIVISION DE ECONOMIA DE LA EDUCACION Y ANALISIS PRESUPUESTA DIVISION CORDINACION Y EVALUACION COLCULTURA EDUCATIVA DE ESTADISTICA Y SISTEMAS PRATS COLCIENCIAS DIRECCION GENERAL DE CAPA JUNTA ITUSCO A ECCIOLSENERAL DE DIRECCION GENERAL DE CITACION Y PERFECCIONA ADMINISTRADORA CATV RESTO SERVICIOS ADMINISTRATIVOS MIENTO DOCENTE CURRI DELER INSTITUTO CULO Y MEDIOS EDUC DURE ADMINISTRADORA CARO Y CUERVO I E JE DELFER DIVISION DE JUNTA DNS DIVISION DE DIVISION DE ON DISENO Y PRO DIVISION DE O ADMINISTRADORA EDUCACION EDUCACION PRE ESCOLAR Y DIVISION DE L GRAMACION MEDIOS DE DE CENTROS DELFER BASICA MEDIA CI N CURRICULAR DE EDUCACION A ES E INSTITUTO COL PAIMARIA VOCACIONAL EDUCACION DISTANCIA JUNTA DE CULTURA ESPESIAL FORMAL PILOTES ADMINISTRADORA HISP DEL FE A DORE DIVISION DE DIVISION DE JUNTA DIVISION H PROGRAMACION DOCUMENTACION EVALUACION ADMINISTRADORA DIVISION DE PROMOCION Y FOMENTO DE PLANTE LES COOPERATIVOS DIVISION DE DIVISION DE EDUCACION EDUCACION BASICA INTERMEDIA SECUNDARIA PROFESIONAL ICI FINANCIERA CURRICULAR E INFORMACION DEL L__DELFER RENDIMIENTO AL EDUCATIVA ESCOLAR JUNTA OAMAI ADMINISTRADORA DELFE A DIVISION DE JUNTA pie ADMINISTRADORA AUDIOVISUALES DELFER INSOR DIVISION PP DIMSION DE ESPECIAL EDUCACION DIVISION DE L DE ENSE ANZA NO FORMAL Y COORDINACI
110. Campagne CAMINA 100 Figure 4 Organigramme du Programme CAMINA 101 Figure 5 Organigramme du Programme IPC 135 Figure 6 Organisation administrative du programme d ducation con tinue de 1982 145 Bibliographie i 166 CHAPITRE 3 LE DEVELOPPEMENT DE STRATEGIES D APPRENTISSAGE POUR LA POSTALPHABETISATION ET L EDUCATION CONTINUE EN JAMAIQUE 167 Miriam Moulton Campbel1 1 Milieu et Contexte 169 1 1 Le Contexte et la D mographie 169 1 2 Le D veloppement du Syst me Educatif en Jama que 171 1 3 L Emploi Humain et la Formation des Ressources la Fondation HEART 176 1 4 L Evolution du Programme d Alpha b tisation 178 2 Les Activit s d Alphab tisation et de Postalphab tisation du JAMAL 189 2 1 L Approche M thodologique 189 2 2 Le Mat riel d Apprentissage et d Enseignement 2 3 La Philosophie du Programme de Formation pour Enseignants Les Strat gies d Apprentissage de Postalphab tisation S lectionn es pour une Etude Intensive 3 1 Le Mat riel de Lecture Compl mentaire 3 2 Le Mat riel de Lecture Avanc 3 3 Le Programme de M dia 3 4 La Formation Technique Conclusions Tableau 1 Assiduit moyenne avant et apr s la scolarit obligatoire dans deux paroisses _ Naissances mortalit des nou veau n s mortalit mortalit infantile mariages et divorces aux taux sp cifi s pour 1970 1982 Annexe la Population par ge et par sexe octobre 1982 Annexe 1b Population par paroisse pour 19
111. Cham pionnat national de Quiz du JAMAL le th tre populaire les unit s mobiles de cin ma et les classes itin rantes 2 2 Le Mat riel d Apprentissage et d Enseignement Bien que 1 objectif principal du programme d alphab ti sation soit d assurer une alphab tisation fonctionnelle le plus rapidement possible le mat riel d apprentissage et d en seignement ne doit pas n cessairement tre ax sur ce m me but Les crit res d alphab tisation fonctionnelle retenus par le JAMAL peuvent tre r sum s comme suit Etre capable de lire et d crire au m me niveau qu un jeune ayant termin l cole primaire le quatri me niveau des livres de lecture gradu s du JAMAL Faire usage des processus mentaux d appr ciation d valuation et de g n ralisation de mani re satis faisante et appliquer ces comp tences l exploration positive de son propre environnement Ces crit res sont r alis s par le programme d enseignement des cours et par l laboration des mat riels d enseignement Les apprenants re oivent des cours de lecture d criture et de calcul Les objectifs essentiels des mat riels consistent donc fournir la base d un programme de lecture relatif au d veloppement des aptitudes la lecture de la compr hension et de la clart d expression gr ce aux manuels offrir des exercices de base pour enrichir les comp tences en phon tique largir le vocabulaire gr ce des jeux l explic
112. Commerciale SENAC Conduite de formation commerciale pour les entreprises carac t re conomique sous leur propre juridiction D cret No 74000 dat du 5 1 74 liens avec le Minist re du Travail Orientation vers les in t r ts de l entreprise dans la conduite de for mation syst matique de cours pratiques ou de perfectionnement dispens s aux adultes commer ants OBJECTIFS FONCTIONS STRUCTURE Organisation et maintenance Comit de D cision Comit g n ral Comit de Planifi cation et d Evalu ation de Ressources Enseignantes et de Coordination R gio nale des Programmes Bureaux d Etat Agences Comit National Comit s R gionaux D partement National D partements R gionaux ETABLISSEMENT OBJECTIFS FONCTIONS STRUCTURE D cret No 4048 Apport de formation en Comit National dat du 22 1 42 Industrie dans les coles Comit s R gionaux Etablissement ou les centres mis en D partement National du Service place et tenus par D partements R gionaux National de l Institution Formation pour les Ouvriers de l Industrie 3 Service National de Formation Industrielle SENAI D cret No 4936 dat du 11 7 42 transformation de ce Service en un Service de Formation en Industrie Aide dans la conduite de la formation syst matique D cret No 74000 dat du 5 1 74 liens avec le Minist
113. DE POST ALPHABETISATION ET D EDUCATION CONTINUE DANS LA PERSPECTIVE DE L EDUCATION PERMANENTE EN COLOMBIE 87 Lino Hurtado Bolivar 1 Milieu et Contexte 89 1 1 G n ralit s 89 1 2 Le Syst me d Education 91 1 3 Le D veloppement et la Situation de l Education des Adultes 93 2 Vue d Ensemble des Programmes de Post alphab tisation et d Education Continue 98 2 1 La Politique du Gouvernement en mati re d Education 98 2 2 La Campagne d Education Nationale CAMINA 99 3 Analyse de Certains Programmes de Post alphab tisation et de leurs Techniques d Apprentissage 112 3 1 Les Programmes du Fonds de Formation Populaire de 1 INRAVISION 112 3 2 Les Programmes de l Action Culturelle Populaire ACPO 122 3 3 L Int gration des Services et du Programme de Participation Communautaire IPC 133 3 4 Le Programme d Education Continue du Fonds d Allocations Familiales CAFAM 142 3 5 Les Programmes du Service d Appren tissage National SENA 151 4 Conclusions 163 4 1 Les R sultats 163 4 2 Les Contraintes 163 4 3 Recommandations 165 viii Tableau 1 Composantes de 1 IPC programmes projets et organismes parti cipants 139 Tableau 2 Les modalit s de formation pour la main d oeuvre qualifi e 152 Sch ma 1 Distribution de la Population servie par le syst me ducatif 92 Sch ma 2 Structure administrative du Minist re de l Education Nationale 97 Sch ma 3 Les groupes de la population qui b n ficient de la
114. Education Sp ciale qui ne se restreint pas des cours d une dur e limit e aucun certificat ou dipl me n est d livr cet enseignement est dispens en tant que support compl tant l enseignement formel pour enfants et adultes L Education des Adultes qui offre des programmes formels et non formels La figure 1 pr sente la distribution de la population servie par le syst me ducatif 92 64 25 Sch ma 1 La Population au sein du Syst me Educatif Colombien Population au sein du syst me Enseignement sup rieur universitaire 340 000 Interm diaire professionel moyen Enseignement secondaire de base 1 967 200 Population en dehors du syst me 10 844 000 E Education primaire de base 4 459 900 ri __ 3 087 800 500 000 7 pr scolaire 332 400 Niveau 1 609 500 2 871 000 Enfants 93 1 3 Le D veloppement et la Situation de l Education des Adultes Le syst me d ducation des adultes existe dans le pays depuis l organisation des Centres Educatifs du soir pour Adultes qui ont t cr s en 1903 En 1904 on introduisait de nouveaux programmes d tude dans les coles du soir pour hommes En 1936 le Service Social Volontaire constitu de femmes qui avaient termin quatre ans d enseignement primaire et ne travaillaient pas en qualit d enseignantes a t cr pour dispenser la lecture
115. Eno 100 0 100 0 100 0 36 781 24 109 31 906 Les participants au PETRA BRESIL 100 0 100 0 100 0 503 263 364 796 398 902 Chapitre 2 PROGRAMMES D ALPHABETISATION DE POSTALPHABETISATION ET D EDUCATION CONTINUE DANS LA PERSPECTIVE DE L EDUCATION PERMANENTE EN COLOMBIE par Lino Hurtado Bolivar 89 1 MILIEU ET CONTEXTE 1 1 G n ralit s La Colombie est une r publique r gie par les normes nonc es dans la Constitution nationale et un syst me de l gislation Elle se situe au nord ouest de l Am rique latine Elle est divis e administrativement en vingt trois Departamen tos quatre Intendencias et cinq Comisar as Simon Bolivar obtenait l autonomie et lib rait le pays des Espagnols le 7 ao t 1819 Les Aspects Politiques La Constitution nationale d finit les branches du pouvoir public qui sont le l gislatif l ex cutif et le pouvoir judi ciaire dont les fonctions sont distinctes tout en formant un syst me harmonieux afin de pouvoir r aliser les objectifs de l Etat La Surface et Les Fronti res La Colombie a une surface de 1 141 788 kilom tres carr s Le pays est limit au Nord par la mer des Cara bes 1 600 km par le P rou 162 km et l Equateur 586 km au Sud le Vene zuela 2 219 km et le Br sil l Est l oc an Pacifique 2 300 km et la r publique de Panama 266 km l Ouest Les Aspects G ographiques Le pays est travers par la Cordill re des Andes qui se divise en t
116. Jama que dans le programme d alphab tisation depuis 1966 Il s agissait tout d abord d une exp rience en vacuum r alis e aupr s de groupes s lectionn s puis qui s est transform e en 1977 en un pro gramme r gulier Apprenons ensemble transmis pendant les heures r guli res de diffusion sur les deux stations radiopho niques commerciales RJR et JBC ainsi qu la t l vision 212 Les objectis Les principaux objectifs sont offrir une formation aux enseignants pour adultes par l utilisation de mat riel et d un quipement audio visuels tayer le programme de formation des enseignants proposer un cours de formation aux enseignants pour adultes pour qui il n est pas commode d assister aux cours ou qui ne peuvent se lib rer de leur travail pour participer aux sessions sp cifiques de formation perfectionner chez les enseignants les techniques de motivation des apprenants et les m thodes d en seignement acc l rer le rythme d apprentissage des tudiants am liorer la qualit de l enseignement dans les classes Le recrutement des enseignants Le programme JAMAL recrute trois cat gories d en seignants les jeunes qui quittent l cole et n ont aucune exp rience en mati re d enseignement les enseignants qui ont t form s pour le syst me scolaire et qui ont suivi une formation d enseignant pour adultes ainsi qu un cours sur l usage des techno logies ducatives des
117. Les apprenants surent en un temps relativement court couper assembler et coudre de petits v tements la main comme la machine les orner pour finir de points d coratifs et leurs comp tences taient sup rieures la moyenne Ils purent prendre quelques commandes leur prix de vente tant un peu en de des prix pratiqu s sur le march r gulier Le montant des ventes servait poursuivre le projet Les apprenants particip rent des expositions avec quelques uns de leurs articles le nombre des commandes augmenta et le besoin d tablir d autres projets dans les centres fut iden tifi la suite de ces actions Quelques apprenants confec tionnent pr sent des v tements d enfants pour leur famille et pour le commerce faisant ainsi augmenter la productivit et am liorant leur situation conomique A la suite du succ s remport le projet a t formalis et enti rement financ par la Fondation Les apprenants 219 s orientent maintenant vers l am lioration de leurs niveaux le perfectionnement de leurs comp tences et se pr parent devenir des ouvriers ind pendants ou bien travailler dans des usines et tablissements b Le projet d enseignement technique II le sucre candi du JAMAL Le Bien Fond de ce Programme Portland est l une des paroisses qui comptent de nombreux endroits tr s pittoresques et dont la capitale Port Antonio est un lieu touristique tr s fr quent Une grande
118. Les fonctions de ce d partement consistent plani fier orienter coordonner et donner des conseils relatifs aux activit s r alis es par le t l en seignement conjointement avec les autres d partements du SENA Le D partement du T l enseignement comprend trois niveaux relationnels un premier avec les 18 bureaux r gionaux du SENA 160 e f tablis travers le pays un second avec le Centre de T l enseignement CEFAD qui est l organisme ex cutif un troisi me avec les groupes de travail de chaque r gion Les programmes Les programmes ont trait aux domaines suivants comptabilit ventes banque administration coop rative installations lectriques de m nage couture menuiserie construction collective formation des campesinos communication et relations personnelles m canique agricole la gestion des petites entreprises Les douze programmes mentionn s ci dessus sont pro pos s dans toutes les r gions mais ils peuvent va rier d une r gion l autre selon les besoins et les int r ts des personnes d une r gion particuli re Les strat gies Les textes imprim s une quipe technique sp cia lis e pr pare le plan du contenu des unit s Puis un groupe d auteurs compos d un sp cialiste en p dagogie des enseignants de la mati re trait e d un sp cialiste de la langue d un dessinateur et d un technicien de l impressi
119. Les techniques et les m thodes A la t l vision les images usuelles les films etc sont utilis s en vue d une meilleure communication Les pro grammes radiophoniques d pendent de l imagination reproduc trice de l action et de la sc ne et de la pr sentation th trale Un livre du professeur accompagne chaque programme I est con u pour donner des conseils l enseignant au sujet des m thodes d enseignement de le ons difficiles ainsi que sur l utilisation en classe de la radio et de la t l vision La m thode utilis e pour la pr sentation des programmes de radio et de t l vision prennent en consid ration le niveau de comp tence de l enseignant pour adultes la psychologie de l enseignement aux adultes I les limites de chacun des media le temps limit disponible en studio pour l enregis trement et la transmission les exigences impos es aux programmes ducatifs par une 214 station commerciale et les difficult s inh rentes aux diff rences entre ces programmes Le contenu des programmes 1 2 Les programmes ducatifs Teaching Box Bo te apprentissage sont diffus s la t l vision ou la radio pour guider les apprenants dans l tude du pro gramme Les mati res du curriculum pr sentant des difficult s sont reprises par ces programmes Les mati res actuellement trait es sont la lecture les math matiques la phonique Les programmes TOTAL sont con
120. No 74 562 du 16 septembre 1974 les enseignants de l alphab ti sation ne sont pas li s au MOBRAL Les membres des Com missions municipales ne sont pas r mun r s par le MOBRAL En outre le MOBRAL repose sur le Sous Syst me de Super vision Globale mis en place en 1973 et le membre le plus proche de la Commission municipale est l inspecteur muni cipal Les inspecteurs municipaux en tant que membre de la COMUN sont volontaires et ne recoivent en cons quence aucun paiement Le gouvernement municipal met en g n ral dans quelques municipalit s un fonctionnaire municipal la disposition de la COMUN pay bien s r par cette administration Les inspecteurs de zone qui sont attach s une certaine municipalit dont ils assument la supervision en m me temps que celle de deux trois ou quatre autres municipa 20 lit s doivent faire le voyage entre ces municipalit s et per oivent un salaire et une indemnit suppl mentaire pour couvrir leurs frais de transport 2 5 Groupes Cibles et Participants Lorsque le MOBRAL fut cr les adolescents et les adultes de la tranche d ge de 15 35 ans repr sentaient le groupe d ge prioritaire de travail dans les zones urbaines et dans les banlieues de ces zones urbaines Comme l on prenait en consid ration ces groupes prioritaires le groupe d ge devant tre atteint fut largi pour satisfaire les nouvelles exigences du fait qu il est extr mement difficile d tablir d
121. OGRAPHIE 1 Ministerio de Educati n Evaluaci n de la Educaci n B sica para Adultos Bogot 1971 2 Ministerio de Educaci n Plan de Desarrollo del Sector Educativo Bogot 1983 3 Departamento Nacional de Planeaci n Plan Nacional de Desarrollo Cambio con Equidad Bogot 1983 4 Presidencia de la Rep blica Coordinaci n CAMINA Documento de la Campa a de Instrucci n Nacional CAMINA 1983 Chapitre 3 LE DEVELOPPEMENT DE STRATEGIES D APPRENTISSAGE POUR LA POSTALPHABETISATION ET L EDUCATION CONTINUE EN JAMAIQUE par Miriam Moulton Campbe11 169 1 MILIEU ET CONTEXTE 1 1 Le Contexte et la D mographie Situ e dans la mer des Cara bes la Jama que est la plus grande le anglophone des Antilles Elle a une superficie de 11 424 kilom tres carr s 4 411 milles carr s pour une popu lation de plus de 2 2 millions d habitants qui s accro t un taux de moins de 2 par an Selon le recensement de la fin de l ann e 1973 le taux de natalit reste lev avec 26 9 pour mille Le taux de mortalit s levait 5 5 pour la m me p riode les femmes repr sentent 51 4 pour cent de la popula tion Selon les chiffres du premier recensement de 1982 46 3 pour cent de la population vivent dans les zones urbaines ce pourcentage ne repr sentait que 41 4 pour cent en 1970 La population jamaiquaine est tr s jeune 37 8 pour cent ont moins de 15 ans 51 3 pour cent ont entre 15 et 59 ans et 10 9 pour
122. ON MEDIA DIVER EDUCACION DELOSFER SIFICADA DE ADULTOS UNIVERSIDADES NACIONALES L6 98 2 VUE D ENSEMBLE DES PROGRAMMES DE POSTALPHABETISATION ET D EDUCATION CONTINUE 2 1 La Politique du Gouvernement en mati re d Education Dans son plan de d veloppement intitul Le changement en toute quit l administration actuelle vise une volution sociale et conomique qui doit s op rer en toute quit Ce plan comprend trois grands objectifs qui sont la reprise conomique la mise en relief du d veloppement et l ordre social La responsabilit accord e dans ce plan au secteur de l ducation est la recherche d une r orientation de l duca tion en proposant d autres moyens favorables au d veloppement de l tre humain En partant de l identification de nouvelles solutions pour r soudre les probl mes relatifs au syst me ducatif dans son d veloppement actuel ce plan propose des programmes qui visent dans la perspective d un d veloppement quantitatif et qualitatif la cr ation de nouvelles conditions n cessaires la r novation et la r alisation d un impact harmonieux chacun des niveaux et pour toutes les formes d ducation ainsi que pour les autres mesures prises par le Minist re de l Education L int gration des diff rentes composantes de la soci t est la base fondamentale de la politique sociale du gouverne ment Dans cette perspective les occasions d apprenti
123. Programme Sant Education Participation Communautaire Cr dit Assistance Technique et Formation Logement Int gration Eau potable Direction et Coordination Projet Organismes participants Equipement de M S P formation des S S S centres sanitaires Protection int I C B F grale des enfants d ge pr scolaire Locaux et quipement 1 C C E des tablissements scolaires Formation des en seignants Promotion culturelle Colcultura Promotion et organi Coldeportes sation des activit s sportives M E N Organisation de la communaut Cr dit productif C Entreprises de S formation et d experts conseils Contr le des coop ratives Services d experts conseils pour les coop ratives aux activit s multiples Cr dit Immobilier 1 C T Construction des CDVs 1 C T Construction INSFOPAL d aqueducs Services Sociaux S I P et Participation Communautaire 140 Composante Sous programme Projet Organismes Participants Coordination Production et S I P Emploi Infrastructure et S I P D veloppement Urbain Programmation et S I P Contr le Financier Communication et S I P Documentation Administration S I P Evaluation S I P NOTE Acronymes S S S I C B F I C C E COLCULTURA COLDEPORTES S I P C F P S E N A DANCOOP I T C INSFOPAL M S P M E N Service D partemental de la Sant Institut Colombien pour le Bien Etre de la Famille Institut Colombien pour les
124. RIES D ECOLES ET ASSIDUITE CATEGORIES TYPE D ECOLES NOMBRE EFFECTIF D ECOLES TOTAL HOMMES FEMMES Premier degr Ecoles de base reconnues 1 063 80 132 Ecoles de base non reconnues 361 16 109 Appartenant l Etat Ecoles pour enfants de et g r es par celui ci 5 8 ans 29 5 132 5 316 10 448 Ecoles primaires 283 84 078 84 308 168 386 D partement de l enseignement l mentaire primaire 52 2 182 2 322 4 504 Ecoles pour tout ge 503 126 009 122 738 248 747 D partement de l E P tout ge 46 1 694 1 694 3 388 Ecoles sp ciales 6 1 228 1 023 2 251 Nouvelles coles secondaires 80 48 683 46 105 94 788 Ecoles secondaires deuxi me degr 46 21 161 30 979 52 140 Centres d tudes secondaires 6 3 514 3 877 7 391 Ecoles d enseignement sup rieur technique 7 3 737 3 954 7 691 Ecoles libres Enseignement professionnel et agricole 2 Jardins d enfants et cours pr paratoire 108 8 946 9 676 18 622 Ecole libre secondaire 59 3 634 6 381 10 015 Autre cole secondaire 68 3 362 8 036 11 398 Tertiaire Coll ges communautaires 4 1 796 Ecoles normales 7 604 2 899 3 503 J S A 1 252 104 357 C A S T 1 1 950 1 410 3 360 U W I 1 1 940 2 228 4 168 6z 230 ANNEXE 3 ETUDE DE CAS LA SCOLARITE OBLIGATOIRE Manson Drake et sa compagne Cindy Careless louent un logement de deux pi ces qu ils partagent avec leurs cinq enfants Tiny 14 ans Felix 13 ans Tony 11 ans James 8 ans et Sonson 3 ans Manson est ouvrier
125. Une campagne de motivation est lanc e dans chaque communaut Les participants collaborent la promotion du programme par des journaux des affiches des journaux muraux et des contacts de per sonne personne Au niveau national Les m mes activit s s y d roulent qu au niveau du centre En plus sont disponibles des publications g n rales avec la sp cification du cours la p riode des inscriptions la localisation des centres et autres informations importantes pour les participants Redevances Les participants ont payer une somme totale de 150 bolivars comme contribution pour couvrir partiellement le co t du mat riel didactique La malette que regoit chaque apprenant est constitu e de s ries de modules dans chaque mati re avec cassette instructions et manuel Anticulation avec Les Autres Programmes Ce programme est une importante partie de la strat gie employ e par la Division d Education des Adultes il constitue un compl ment aux cours r guliers et aux cours directs Evaluation a Evaluation des Apprenants L auto valuation pratiqu e par le participant l aide d instruments d valuation inclus dans la malette didactique L instrument comporte sur une feuille s par e les r ponses correctes ER les exer cices de correction L valuation directe est faite par les enseignants dans le centre L tudiant peut se pr senter l examen lorsqu il se consid re pr t le faire 279
126. a tion de mots des exercices oraux et d autres supports p dagogiques 193 pr ter assistance gr ce la radio la t l vision aux magn tophones cassettes et magn toscopes i aux enseignants afin qu ils fassent un usage plus efficace de la m thodologie dans la pr sentation des le ons et ii aux apprenants afin qu ils acqui rent les comp tences d alphab tisation a Description du mat riel de base livres de lecture de base manuels d exercices guides de l enseignant Les mat riels destin s aux apprenants et aux enseignants des classes d ducation pour adultes sont divis s en deux cat gories le mat riel de lecture de base utilis dans le pro cessus direct d enseignement apprentissage le mat riel de lecture compl mentaire labor pour les apprenants afin de 1 leur donner une information sur diff rentes ma ti res ii permettre la pratique de la lecture aux apprenants de chaque niveau iii emp cher le retour l analphab tisme le mat riel de lecture de base Except le guide de l enseignant et le manuel du niveau 4 le mat riel de lecture de base qui est utilis actuellement est celui qui avait t pr par l origine pour le programme d Alphab tisation r alis entre 1953 et 1972 par la Commission pour le D veloppement Social Ce mat riel a t r imprim apr s y avoir apport quelques modifications mineures La s rie comprend quatre li
127. ab tisme et de ch mage sont donc tr s lev s La population ne cesse de cro tre ce qui fait peser une responsabilit suppl mentaire sur les planificateurs et les hommes politiques dans leur qu te d une augmentation maximale des int r ts individuels et nationaux Des programmes formels et non formels d ducation ont t n cessaires afin d apporter une solution ces probl mes L histoire nous apprend que l le a t d couverte en 1494 par Christophe Colomb le mandataire des futurs souve rains de ce pays le roi Ferdinand et la reine Isabelle d Espagne L le fit donc partie du prosp re Empire espagnol dont l influence prenait de plus en plus d importance dans le Nouveau Monde La Jamaique resta possession espagnole jusqu en 1655 et fut ensuite investie par les Anglais qui exerc rent le con tr le de sa population sa politique et son d veloppement jusqu en 1962 date laquelle le pays devint une nation ind pendante dans le cadre du Commonwealth La Jama que est une d mocratie parlementaire qui repose sur le mod le de Westminster Le gouvernement est lu tous les cinq ans L histoire de l le a exerc une influence consid rable sur les structures sociale culturelle et conomique de la population jamaiquaine Les Arawaks les Espagnols les Anglais les Africains et les populations de diff rentes na tionalit s qui arriv rent plus tard y ont tous laiss leurs empreintes un degr plus ou moins
128. abitudes d coute d couvrir et identifier i les consonnes initiales finales et moyennes ii les voyelles iii les groupes de consonnes et de voyelles iv les groupes de consonnes On fournit une s rie de manuels comportant des exer cices de phon tique A la fin de ce livre et en sus des mots qu ils ont appris de vue dans le livre de lecture de base les apprenants devraient tre ca pables de reconna tre les mots associ s ceux qu ils ont vus dans le livre de lecture de base de les prononcer seuls et devraient pouvoir galement d couvrir de nouveaux mots 2 Le manuel 11 correspond au livre de lecture Les exercices que les apprenants doivent faire requi rent une bonne compr hension et des comp tences en criture 3 Le guide de L enseignant Un guide d taill de l enseignant qui aide les ma tres obtenir des r sultats maximums avec les apprenants accompagne le livre de lecture et le ma nuel Niveau 3 1 Livre de Lecture de kase Henry Sharpe couverture jaune L histoire de la vie de Henry Sharpe continue dans ce livre Un accent plus fort est plac sur la phon tique ce niveau la fin duquel les apprenants devraient pouvoir prononcer eux m mes la plupart des mots en utilisant le son enseign 196 2 Le manuel Un manuel comporte des exercices d criture et de compr hension comme pour les autres livres de lecture 3 Le guide de L enseignant Un livre du ma tre ex
129. agne d alphab tisation d velopp e depuis 1980 par 1 ACUDE et bas e sur la m thode Sono Estudio disques cas settes et livres qui est employ e dans tout le pays requiert une mention sp ciale Le programme re oit d importantes con tributions financi res b n voles du D partement pour le D ve loppement Communautaire et se voit attribuer un temps d antenne par les stations radiophoniques et de t l vision Dans un premier temps le programme fut ex cut par des groupes sous la direction d un particulier il fut ensuite supervis par des compagnies et d autres institutions qui faisaient appel leur personnel pour l alphab tisation des V n zu liens Les r sultats de cette action qui a t paul e par le Gouvernement et qui vise contribuer de fa on substan tielle l radication de l analphab tisme au Venezuela n ont pas encore t publi s Malgr les efforts intenses qui ont t accomplis depuis la cr ation de la Commission Nationale pour 1 Alphab tisation on peut conclure qu il n a pas t possible d atteindre les objectifs qui avaient t fix s Un grand nombre de V n zu liens restent analphab tes selon les sp cialistes et les sources officielles ce nombre s l verait approximativement un million La conclusion qui vient d tre mentionn e est partag e par la Commission Nationale pour 1 Alphab tisation elle m me 253 qui reconnaissait dans l Analyse int rimaire du Program
130. agricole la plantation sucri re voisine et Cindy gagne quelques dollars par semaine en faisant le m nage au centre sanitaire local Le travail de Manson est dur et il ne d pense pas son argent raisonnablement Il lui arrive tr s souvent de rentrer tard et ivre le vendredi soir ne rapportant qu une maigre partie de son salaire hebdomadaire Cindy d pense le peu qu elle gagne pour la nourriture la famille et pour s acheter une robe quelquefois Elle va sur la place publique le samedi soir et va souvent danser 11 n est pas rare que les parents sortent chacun de leur c t le vendredi et le samedi soir laissant les enfants livr s eux m mes La nourriture hebdo madaire n est jamais suffisante les enfants manquent de v tements et du strict n cessaire Felix Tony et James vont souvent se baigner et p cher dans la rivi re voisine au lieu d aller l cole Les jeux occupent une grande partie du temps qu ils ne passent pas l cole Les parents leur donnent peu de livres et lorsque les plus jeunes n en font pas un usage maximum ils en re oivent moins Les r sultats qu ils obtiennent respectivement dans leurs classes ne peuvent tre qu insatisfaisants L irr gu larit de l assiduit des enfants contribue pour une grande part leurs r sultats peu satisfaisants Tiny fait un peu mieux ses devoirs mais elle pr f re sortir et gagner de l argent Les parents n ont jamais assist aux r unions du P T A ni partic
131. aire En g n ral le public de ces programmes ducatifs est constitu de personnes qui n ont jamais suivi d enseignement primaire ou secondaire de base l ge scolaire habituel ont interrompu leurs tudes pendant plusieurs ann es esp rent poursuivre leur ducation formelle et actua liser leurs connaissances Le public est en g n ral form de tr s jeunes gens 587 sont g s de 14 19 ans 64 des apprenants sont des femmes 115 Les Programmes Le FCP r alise deux types de programmes des programmes formels Enseignement primaire de base radiodiffus et t l vis pour adultes Enseignement secondaire de base radiodif fus pour adultes et programme d Alphab tisation t l vis Des programmes non formels Ces programmes permettent l ensemble des t l specta teurs de mettre jour leurs connaissances en mati re de sciences de culture de sports et d arts Ils servent d instruments permettant aux communaut s d ex primer leurs opinions de faire part et de faire con na tre leurs traditions leurs r alisations leur iden tit rendent possible la participation des personnes aux activit s de d veloppement socio culturel Ces types de programmes diffusent galement les missions d autres organismes publics et priv s dont les contenus correspondent aux objectifs d finis Le Minist re de l Education a charg le FCP de la concep tion du curriculum de l ducation de base
132. alifica tion de la main d oeuvre Il est aussi prescrit que des cours d alphab tisation fonctionnelle doivent tre faits dans les organisations comptant des adultes analphab tes parmi leurs membres Le d cret f d ral 1 124 du 8 septembre 1970 qui permet aux personnes juridiques de contribuer volontairement au MOBRAL par le pr l vement de 1 ou 2 de leurs im p ts Ce d cret en vigueur de 1971 1973 fut prolong ensuite jusqu 1982 gr ce divers amendements Le d cret 74 562 du 16 septembre 1975 tablit le principe de coop ration entre les professeurs les moniteurs ou professeurs d alphab tisation recrut s par les commissions municipales du MOBRAL au niveau des activit s intermittentes non conomiques et par cons quent exon r s de charges se rapportant la s curit du travail et sociale Le d cret 75749 du 22 mai 1975 accr ditait les services rendus par les membres des commissions municipales du MOBRAL La loi f d rale 7 051 du 12 f vrier 1982 incluant parmi les attributions du MOBRAL l information r gu li re en mati re de sant d hygi ne et de nutrition 16 2 3 Organisation Structurelle La mise en oeuvre actuelle du travail d alphab tisation est conduite par les comit s municipaux compos s de volon taires repr sentant la communaut et contracteurs d engage ment formel avec le MOBRAL en vue d tablir des programmes tablant sur l radication de l analphab tisme dans leurs
133. ance n est pas grande entre le centre et le domicile et les redevances sont tr s modiques Aussi pouvons nous dire qu il s agit l d un programme tr s accessible Mat riel Auxiliaire Imprim Ce mat riel est labor comme support des classes par la radio 11 est dactylographi et constitue une partie du programme g n ral Il est divis en niveaux et en acti vit s entreprendre au jour le jour ou semaine par semaine Il y a un sch ma g n ral pour chaque classe La feuille du sch ma porte le contenu et les exercices pour les participants Aux niveaux 2 et 3 il y a un feuillet pour 284 chaque mati re et le participant peut employer plus d un feuillet par jour Pr paration Elle est entreprise selon les r glements de l institut par le m me ma tre qui enseigne par la radio Evaluation Elle est faite par les enseignants qui pr parent le mat riel le directeur et le sous directeur de l institut et par des personnes qui n appartiennent pas l institut Distrilution Le mat riel est distribu travers les centres L institut exp die le mat riel chaque semaine et re oit celui de la semaine pr c dente et les informations sur son usage par les tudiants Les participants se rendent aux centres pour remettre les feuilles d exer cices et recevoir du no veau mat riel Co t Le mat riel hebdomadaire revient aux participants cinq bolivars Sur ces 5 bolivars 3 sont pay s au charg de l ori
134. andes Achats de livres et de magazines Paiements des cours Achats de graines 50 Location des studios Paiement des acteurs des musiciens des narrateurs des techniciens du son etc En plus du budget pr tabli nous pouvions avoir recours des fonds du FUDAC qui finance les activit s et du FUCAP pour la pr paration des ressources Ces deux derniers pro venaient du budget global du MOBRAL ce qui veut dire qu ils ne venaient pas du budget pr tabli de la Direction En outre pour la formation par stages et pour le perfectionnement la Direction du Programme Communautaire d Education pour la Sant GEPES utilisait d autres moyens pour contr ler les progr s du programme dans le domaine et elle envoyait des informations et des conseils tous ceux qui taient concern s On deman dait au moniteur de faire un rapport tous les mois pour donner une id e des sujets trait s au cours des r unions et pour savoir quelles taient les activit s du groupe L Agent d Etat devait galement envoyer un rapport sur ses activit s et sur le programme sur le terrain En outre la Direction correspon dait directement avec les moniteurs par l envoi mensuel d in formations et suggestions pour l ex cution du programme Gr ce ces documents il fut possible d obtenir des donn es per mettant la replanification du programme et de l d arriver une r alisation plus efficace des activit s du PES De la m me fa
135. anisme de la Fondation Elle fut galement marqu e par un souci d effi cacit et de bon fonctionnement de l entreprise Dans la sph re de l Education g n rale le projet d Al phab tisation Fonctionnelle appel commun ment PAF englobe le programme d Education Suppl mentaire du Mobral Gr ce la m thodologie du Programme d Alphab tisation Fonctionnelle PAF appliqu e en 1970 on a pu cr er des occasions permettant de d velopper la lecture l criture et le calcul d apprendre tre libre et responsable tout ceci tant une fa on pour les individus de s int grer et de devenir actifs dans la soci t dans laquelle ils vivent tout en constituant une r ponse aux besoins de la communaut En 1973 le Programme Culturel du MOBRAL a t cr de mani re pouvoir int grer le client du MOBRAL dans sa commu naut avec son bagage culturel oral auquel la lecture l cri ture et le calcul ont t r cemment ajout s En 1974 le programme a lanc ses op rations un niveau national par le biais de diff rents sous programmes comme la litt rature le th tre le travail manuel les arts plastiques la radio le cin ma etc Pour d velopper ses sous programmes culturels le MOBRAL repose sur des unit s permanentes les postes cultu rels et sur des unit s mobiles les MOBRALTECAs les MINI MOBRALTECAs et les tentes culturelles Afin de favoriser le d veloppement des notions acquises et l approch
136. ans 25 tats et dans 3 territoires Il avait pour objet de contribuer au d veloppement d une nouvelle attitude envers les probl mes de la sant et de l hygi ne de favoriser l am lioration des conditions de vie des populations les plus d favoris es En plus de l aide qu il apportait la mobilisa tion pour les programmes de base du MOBRAL le PES par radio avait pour objet de communiquer des informations relatives la sant renfor ant de cette mani re le programme en g n ral Le PES diffus par radio s adressait tous les auditeurs en g n ral et n tait pas destin un groupe particulier Les participants au PES ainsi que d autres personnes n tant pas encore concern es par le programme le recevaient C tait un programme quotidien compos de trois parties diff rentes notamment Etre en parfaite sant du lundi au vendredi d une dur e de trois heures et demie Posez vos questions le MOBRAL r pond le samedi d une dur e de 5 heures Le pays des merveilles le dimanche d une dur e de 5 minutes Le PES par radio apportait des informations sur la sant en particulier dans les domaines de la nutrition de l hy gi ne de la pr vention des maladies ainsi que quelques sug gestions au sujet d activit s qui renfor aient le caract re communautaire du PES tandis que le programme Le pays des merveilles avait pour objet de communiquer ces informations aux enfants Les textes furen
137. ans les compagnies p troli res et chang rent leurs coutumes rurales Le Venezuela n est plus un pays agraire Plus de 80 de la population habitent dans les zones urbaines et seulement 20 auxquels il faut ajouter des ressortissants d autres pays demeurent dans les zones rurales Cet v nement historique m rite d tre mentionn pour comprendre la situa tion ducative du pays En effet il est souvent difficile en travaillant avec de telles grandes concentrations de per sonnes d arriver leur faire comprendre que l emploi l argent et la nourriture ne constituent pas leurs seuls besoins Les donn es suivantes du pays fournissent une id e g n rale du contexte dans lequel se d veloppent les programmes de postalphab tisation objet de la pr sente tude 244 R gulations Une Constitution nationale a t approuv e en 1963 et partiellement r form e en 1973 Toutes les lois nationales et r gionales doivent tre conformes cette constitution natio nale Pouvoir politique Le pouvoir politique vient du peuple qui lit le Pr si dent et les membres des deux chambres l gislatives le S nat et l Assembl e au cours d lections nationales tous les 5 ans Superficie La superficie du Venezuela est de 912 050 km2 Conditions climatiques Le pays est situ dans une zone intertropicale avec une temp rature moyenne de 27 C Mais il y a des endroits o la temp rature est inf rieure 10 C et d autre
138. ar par Editeur Niveau Titre Auteur Editeur Niveau 237 DRAINAGE ET IRRIGATION Neville Farquharson Dr Inez Grant Un opuscule tr s instructif pour les fermiers qui pr sente les diff rentes m thodes d iirigation et souligne en m me temps la n cessit d un bon drai nage DU CHEVAL A L AVION Mary Dixon Marjorie Gammon 4 Cette brochure relate l histoire des transports en Jama que Elle num re tous les moyens de transport tel le cheval l ne le buggy poursuit avec la pr sentation du train du tramway de la voiture de l autoc r et d autres v hicules GUIDE DU CODE DE LA ROUTE La Section de l alphab tisation de la SDC Lois Gayle 4 Ce livre sert de guide ceux qui apprenent conduire CE QUE LE MEDIATEUR PEUT FAIRE POUR VOUS Hilary Ann Wheatle Rudolph Smellie 4 Ce livre donne un aper u du travail de l ombudsman parlementaire en Jama que et de la mani re dont il offre ses services au public Il pr sente ce qui est en son pouvoir et ce qui ne l est pas Ce livre explique galement comment adresser une plainte au m diateur 238 Titre Auteur Niveau Titre Auteur Pr par par Niveau Titre Auteur Editeur Niveau UNE JOURNEE DE LA VIE DE NEVILLE BARROW Celia J Kennedy Avanc Une tude sur la vie d une femme simple qui se bat pour lever ses enfants dans le ghetto de Jones Town Elle se bat malgr sa pauvret mais ses seuls biens sont
139. ar Niveau Titre Auteur Editeur Niveau Titre Auteur Editeur Niveau THE CREDIT UNION STORY L histoire de la Coop ra tive de Cr dit Karl Phillpotts en collaboration avec LA COOPERA TIVE DE CREDIT Marjorie Gammon 3 Ce livre explique les fonctions d une coop rative de cr dit I est r dig sous forme de questions r ponses Il donne des informations sur tous les aspects d une coop rative de cr dit sur la direc tion les conditions pour en devenir membre et y obtenir un pr t L HOTELLERIE ET VOUS Sharman Welds 3 Un br viaire sur les m tiers de l h tellerie et les possibilit s d emploi qu elle offre Une n cessit surtout pour ceux qui d sirent trouver un bon travail par exemple de barman ou de serveur JAMAIQUAINS QUI SOMMES NOUS Peggy Henry Dr Inez Grant 3 Ce livre fournit une information simple sur les diff rentes populations qui s tablirent en Jama que sur les raisons de leur venue d abord et les derniers m tiers de ceux qui s y sont ins tall s En bref c est l histoire du patrimoine de notre race PLANTONS UN POTAGER Neville Farquharson Dr Inez Grant Conseils utiles pour planter des l gumes sur son propre lopin de terre Des d tails sont donn s sur ce qu il faut planter quand o et comment Un livre tr s pratique pour l conome et l amateur de loisirs Titre Auteur Editeur Niveau Titre Auteur Editeur Niveau Titre Pr p
140. arall les au Syst me Scolaire et Autres Programmes et Cours Non Formels 3 2 Programmes Occasionnels Bas s sur des Besoins et Int r ts Sp cifiques xiii 00 YA 34 45 vi Etude Locale et Groupes d Action L Utilisation des Nouveaux Media T l vision Educative Radio Films et Autres Nouvelles Technologies Educatives Media Folkloriques et Traditionnels Sports Jeux et Culture Physique 0 3 3 o n R sum et Conclusions Tableau 1A Taux d analphab tisme urbain et rural Donn es de d monstra tion de 1950 et 1980 Tableau 1B Taux d analphab tisme en milieux urbain et rural en 1984 Tableau 2 Taux d analphab tisme selon le sexe Tableau 3 R partition par r gion des adultes illettr s de 15 ans et plus et des adolescents selon le recensement de 1980 Tableau 4 Classification des sources de revenus 1970 1984 en Cr Tableau 5 D penses par programmes d activit s 1970 1984 en Cr Figure 1 Organigramme de la planifi cation impliquant la parti cipation Annexe 1 Organigramme du Mobral Annexe 2 Syst me national de formation professionnelle Annexe 3 Moyens de communication utilis s par le Mobral pour le travail d alphab tisation de postalphab tisation d enseignement professionnel et pour d autres programmes Annexe 4 Les programmes du Mobral et leur volution 1982 1984 53 61 71 74 17 18 32 79 81 83 86 vii CHAPITRE 2 PROGRAMMES D ALPHABETISATION
141. at trayante et correcte les parties des chapitres not es soigneusement la structure des paragraphes d termin e conve nablement et logiquement 207 la mise en page faite correctement le contenu de chaque page r parti uniform ment Le mat riel peut maintenant tre envoy l impri meur Dans certains cas si le mat riel est controvers il peut s av rer n cessaire de pr senter quelques copies polycopi es un chantillon de lecteurs pour lesquels le livre est con u et la r ponse de chaque personne est not e sur un formulaire pr par cet effet Cette op ration est appel e le pr test La r action des lecteurs peut souvent d terminer si des modifications importantes ou minimes doivent tre apport es au contenu ou la pr sentation du texte b Le travail de r daction du livre Le travail de r daction du livre comprend les tapes suivantes la s lection du sujet ou du domaine le choix de l approche et des grandes lignes du livre la r daction du livre ou du livret guid e chaque tape par une consultation la correction du livre la r criture du livre l examen du livre par le sp cialiste de la mati re trait e qui v rifie les faits la r criture d finitive du livre la s lection et la pr paration des illustrations et ou des paragraphes la composition du texte le collage l impression 208 Un tableau synoptique d chantillons de livres
142. ation qui n ont pas acc s aux autres occasions d appren tissage afin de pouvoir les orienter vers le syst me ducatif formel 4 L Enseignement Sup rieur En ce qui concerne l enseignement sup rieur le gouverne ment propose d tendre les chances d acc s au maintien dans le syst me et une formation sup rieure efficace gr ce la strat gie du t l enseignement C est au Minist re de l Education qu il appartient de contribuer directement l extension des occasions d appren tissage qu offre l enseignement sup rieur en cr ant le Centre de T l enseignement Universitaire et d Enseignement par Cor respondance dont les divers programmes devraient satisfaire 107 les besoins du march du travail Les programmes que cette universit propose sont les suivants Technologie agro alimentaire viandes produits laitiers et l gumes Gestion des petites et tr s petites entreprises administration des services publics et communau taires Technologie de la promotion sociale et du d veloppe ment sant nutrition d veloppement de l enfant s curit logement hygi ne Technologie nerg tique charbon p trole la bio nerg tique En un mot ces nouveaux programmes doivent satisfaire la demande en aptitudes et comp tences qui sont n cessaires la consolidation de l conomie et l orga nisation du changement social Selon le plan de d veloppement l Universit du Sud de Bogot UNISUR sera l
143. ations n cessaires pour chaque t che Demander l apprenti son opinion sur le programme les activit s et sur l valuation pour s assurer qu il n a pas de probl mes le guider dans la recherche de solutions et lui rappeler ses obliga tions en tant qu apprenti Au cas o l entreprise n est pas en mesure d assurer la formation pratique elle peut faire un arrangement avec l INCE en payant les co ts de formation et les frais de subsistance de l apprenti L entreprise est tenue de verser 14 480 bolivars l INCE au cas o elle n enga gerait pas d apprenti C est l le co t annuel estimatif d tude et d entretien de chaque participant du PNA Anticulation avec Les Autres Programmes de Postalphal tisation Le Programme National d Apprentissage fait partie de la strat gie g n rale de l INCE visant la r alisation de ses objectifs Ainsi con u il est li aux autres programmes en particulier la Formation Compl mentaire qui vise l acquisition d un compl ment de connaissances et ou de ma trise permettant ainsi aux individus d atteindre un plus grand niveau de production dans leur profession Ce 295 niveau comprend une formation syst matique et une sp cia lisation Evaluation et Exp rience Acquise L valuation quantitative et qualitative est effectu e chaque ann e l aide de techniques formatives et somma tives A la fin de l ann e 1980 3 208 apprentis ont termin comme ouvriers qualifi s et 8 8
144. atives suppl mentaires ouvrant la voie davantage d activit s Le MOBRAL travaille aussi dans les domaines de l hygi ne de la culture de l action communautaire et de la technologie appropri e sous forme de programmes de postalphab tisation inscrits dans le dispositif d Education Permanente L orienta tion syst matique est pratiqu e dans la mesure o chaque activit dans chacun de ces domaines s emploie identifier aupr s de la client le les requ tes et int r ts dans les autres domaines En outre il est fait preuve d encouragement l gard de la communication avec les unit s de la formation professionnelle et d autres domaines aux niveaux national f d ral ou municipal o les besoins et int r ts de la clien t le peuvent tre pourvus lorsque le MOBRAL ne peut s en charger lui m me 3 2 Programmes Occasionnels Bas s sur des Besoins et Int r ts Sp cifiques Dans quelques situations ce n est pas toujours l alpha b tisation qui int resse l individu en premier lieu D autres activit s ducatives dans les domaines de la sant du logement de la nutrition des sports etc ont galement leur importance et rendent l int gration et la participation de l individu dans sa communaut plus grandes Dans de nombreux cas elles contribuent une am lioration tr s rapide de la qualit de la vie dans la communaut La Fondation du MOBRAL avait trois programmes qui ca draient avec cette situation notam
145. au de Conseil L gal AUDIT Service interne de V rification Comptable SUCOM Superintendance de la Communication SEDIT Service de R daction SEDIV Service des Moyens de Diss mination SEREP Service des R lations Publiques DEPEC D partement des Programmes d Enseignement et de D veloppement Culturel DIPRE Division de l Enseignement Pr scolaire DIDEC Division du D veloppement Culturel DISUP Division de l Enseignement Compl mentaire DIPEP Division des Projets Compl mentaires DEAFI D partement de l Administration Financi re DIHUM Division des Ressources Humaines DIFIN Division Financi re DIMAP Division de Soutien Mat riel et Administratif DIPRO Division de Traitement des Donn es SETRE Service de Recrutement du Personnel de Formation et de Suivi SECOM Service de Compensation SERAT Service charg des Relations de Travail SECEO Service du Budget SETES Service du Tr sor SEAAC Service d Analyse et de Suivi SCONT Service de la Comptabilit SECOC Service des Achats SEALM Service de l Entrep t et de l Exp dition SETAP Service d Administration de l Actif SEGRA Service charg de l impression SESEG Services G n raux SEDIM Service de la Documentation et de l Information Administrative SEMAD Service des M thodes Administratives SETOP Services des Op rations SECOPQ Service du Contr
146. aux confondus on trouvait 4 341 985 tudiants dans le syst me ducatif Cela signifie que plus 25 de la population totale re oit actuellement une ducation formelle 1 3 Situation de l Alphab tisme Au Venezuela le taux d analphab tisme a chut dans les 22 derni res ann es En 1958 le taux tait de 56 8 pour les personnes g es de 10 ans et plus Le recensement de 1961 a montr que le taux pour la m me tranche d ge tait de 34 8 Il est tomb 22 9 en 1971 En 1978 une enqu te r alis e sur un chantillon national a montr que le taux d analphab tisme tait de 16 2 pour la tranche d ge de 15 ans 11 y avait un total de 1 238 235 analphab tes sur une population globale de 7 611 306 pour ce groupe d ge Le VI Plan National a indiqu pour la m me ann e qu il y avait 19 5 d analphab tes et de semi alphab tis s c est dire ceux qui n avaient pas le niveau requis Cette r duction est due selon Navarro 1 deux sortes d actions entreprises la premi re celle qui repr sente certainement le plus gros effort est li e l aspect pr ventif c est dire celui qui garantit l acc s au syst me scolaire formel un nombre plus lev d enfants La seconde action est entreprise en relation avec les programmes cam pagnes plans intensifs et extensifs d alphab tisation qui ont t accomplis avec des r sultats vari s De 1969 1977 la population scolarisable 7 13 ans a augment
147. aux organismes publics tels le Minist re de l Education Nationale l Institut Colombien pour le Bien Etre de la Famille ou les organismes priv s tels le Fonds d Allocations Familiales 8 Les Programmes Culturels et R cr atifs L objectif essentiel de la politique culturelle du gou vernement est de d finir et de renforcer notre identit cultu relle en r habilitant en prot geant et en diss minant les valeurs caract ristiques de l histoire de notre peuple En ce qui concerne la culture le programme CAMINA four nira conjointement avec le Minist re de l Education Nationale des biblioth ques l mentaires un certain nombre de munici palit s en tenant compte des crit res d quit de l impor tance de la population et de la situation g ographique Pour ce qui est des loisirs la campagne CAMINA et le Minist re de l Education cr eront par l interm diaire du COLDEPORTES des centres r cr atifs et culturels communau taires bien quip s d acc s libre et dans lesquels les divers services responsables de la r alisation des objectifs des programmes r cr atifs et culturels pourront tre int gr s puisque les sports sont consid r s comme jouant un tr s grand r le ducatif Les intentions du gouvernement en mati re de loisirs et de sports sont concr tis es par le fait que les activit s r cr a tives et les sports sont d velopp s en vue d am liorer la sant individuelle et collective 110
148. avail PETRA a Le Programme de D veloppement Culturel Mis en place en 1973 le Programme de D veloppement Culturel vise la fois r pondre la n cessit d int grer ceux qui participent aux programmes p dagogiques de la Fonda tion et la communaut laquelle ils appartiennent dans un long proc s de formation continue ainsi qu aider consoli der tout savoir acquis par les apprenants en leur fournissant les conditions susceptibles de leur faire d couvrir de nou velles voies 11 fut lanc en tant que support des programmes ducatifs orient s vers la formation permanente Con u d s le d part pour compl ter l effort ducatif le programme devint un outil de promotion et de garantie de l offre l assimilation la transformation et l application de concepts et d attitudes Les activit s nouvelles furent con ues d s le d but en vue de mettre profit le temps de loisir et de r v ler les potentialit s cr atives par la promotion d activit s indivi duelles et collectives Oljectifs L objectif g n ral du Programme Culturel est de contri buer de fa on non formelle souple et dynamique au d veloppe ment culturel du peuple br silien ainsi qu l expansion de l univers culturel au sein de la communaut Ses objectifs sp cifiques sont les suivants aider att nuer ou emp cher la rechute dans l anal phab tisme carter le danger d abandons 55 r duire le nombre des che
149. avec les institutions communautaires avec les respon sables des institutions etc Conjointement avec ces deux groupes le superviseur serait recsonsabl du contr le de l valuation et du suivi de l activit ducative Le projet ne requiert pas de salles de classe sp ciales I emploie en cons quence les grandes salles et biblioth ques des institutions communautaires existant et aussi les maisons parcs et autres lieux disponibles dans la localit 266 8 Au niveau de l valuation l accent est mis sur le degr de participation le d veloppement de comp tences et de capacit s la canalisation des apti tudes la promotion des organisations sociales et conomiques les relations de groupe dans les familles et au sein de la communaut le degr d in teraction des groupes participant l identification la formation et la canalisation des dirigeants les changements dans le niveau d instruction et ou l am lioration et l application de nouvelles techniques et m thodes d apprentissage pour le d veloppement commu nautaire D autres programmes d velopp s par des groupes ou institutions priv s ou officiels commen ant par le processus d alphab tisation destin e la pr serva tion aident les paysans d une certaine r gion acqu rir le niveau d enseignement primaire L eau tant la source essentielle de vie pour la r gion de Turimiquire un syst me d alphab tisation a t con u bas su
150. axe partir duquel le Service de Formation au T l enseignement Universitaire sera d velopp Son extension travers tout le pays se fera par le biais des Centres R gionaux de T l enseignement CREAD qui seront install s dans des r gions strat giques et des villes de taille moyenne et offriront ainsi 200 000 places d enseignement sup rieur entre 1983 et 1986 La participation de diverses universit s priv es doit tre galement mentionn e coordonn es par l ICFES elles supportent et d veloppent galement des programmes de t l enseignement 5 La Formation Technique L objectif de ce programme est de veiller l articula tion des processus ducatifs avec la dynamique du travail c est dire l enseignement professionnel Le r le principal de ce programme est jou par le SENA le Service National d Apprentissage qui est l organisme responsable de la mise en oeuvre de la politique sociale du gouvernement en formant les ressources humaines du pays gr ce aux activit s de type sco laire et au Service National de Formation au T l enseignement SENAFAD Servico Nacional de Formaci n Abieta ya Distancia Diverses formes d ducation divers types d quipement et de mat riel tels laboratoires ateliers enseignement temps partiel formation technique etc seront employ s comme stra t gie globale pour la r alisation de cet objectif 108 6 Les Programmes de D veloppement Communautaire La co
151. bles tels que journaux radio radio diffusion haut parleurs stations de t l vision affiches banni res etc Les groupes organis rent des rassemblements et des r u nions au cours desquels des discours taient tenus et des discussions taient men es au sujet des probl mes de la sant en accord avec les exigences reconnues par les participants Les activit s initiales menaient des activit s coop ratives planifi es par les groupes participants et r alis es avec le concours de la communaut et des entit s locales 48 Le moniteur tait conseill de s engager lui m me ainsi que le groupe dans la recherche et l obtention de support de la part d institutions m dicales et de sp cialistes tels que m decins infirmi res infirmi res assistantes et travailleurs en Centre m dical Le Programme Communautaire d Education pour la Sant pr voyait aussi une coop ration des moniteurs et des groupes participants avec des personnes qui bien que n tant pas rattach es directement au Syst me m dical proprement dit avaient des connaissances dans ce domaine et jouaient un r le important dans les communaut s tels que les pharmaciens sages femmes gu risseurs tradi praticiens La dur e de chaque programme tait suppos e tre de quatre mois mais pouvait tre prolong e dans les municipalit s int ress es Un expert tait responsable de la coordination de la planification de la continuation et du contr le du p
152. budget pour 1984 76 000 millions de bolivars dont 16 consacr s l Education et environ 2 7 l ducation des adultes Infrastructure Les journaux et le syst me de communication et de radio diffusion du Venezuela couvrent tout le pays Il y a 4 cha nes de T V dont deux priv es qui couvrent presque 60 du terri toire et deux nationales qui ont une couverture moins impor tante Conform ment la loi toutes les cha nes doivent c der quotidiennement un temps d antenne la T V ducative Les services des Postes T l graphes et T l phones couvrent presque l ensemble du pays La Compagnie des T l phones dessert environ 1 million d abonn s Le syst me t l phonique est directement reli l Am rique du Nord et aux principales villes europ ennes Le pays a 60 000 kilom tres de routes 8 ports publics 33 ports p troliers 2 ports min raliers 5 a roports interna tionaux 32 a roports publics 250 a roports nationaux priv s 2 compagnies a riennes nationales une internationale et une 246 compagnie nationale de navigation Il y a beaucoup d organisations sociales et d organismes b n voles qui participent tous les aspects de la vie du pays comme l ducation l conomie la recherche etc Le pays a un grand pool de personnes instruites tra vaillant dans les universit s coll ges au Minist re de l Education et dans d autres institutions Ces personnes sont organis es en unions et a
153. c tion du logement de la nutrition de l hygi ne et de la sant et de les initier aux m thodes d action pratiqu es au niveau de la communaut pour l organi sation de leurs villes natales et leur procurer un bien tre IT s agit d tablissements ducatifs g r s par des pr tres catholiques et quelques enseignants la ques parmi lesquels quelques uns ont eux m mes suivi les programmes de 1 ACPO Pour r pondre aux besoins de formation des personnes qui participeront activement aux organisations communautaires plus de 12 000 hommes et femmes ont re u une formation dans ces instituts Ces instituts sont modernes et bien qui p s ils ont un bon mat riel p dagogique leur disposition et poss dent des fermes pour le travail 132 9 10 11 pratique relatif l agriculture et l levage Ils fonctionnent en tant que pensionnats pouvant accueil lir 300 personnes Les cours durent quatre mois et ont lieu deux fois par an La Promotion sur le Terrain Afin de contacter directement le public potentiel de ses programmes diffus s par les mass m dia 1 ACPO a cr des organisations r gionales et locales au sein desquelles op rent les leaders qui ont re u une for mation dans les instituts mentionn s Ils agissent aupr s des familles des organisations communau taires des fonctionnaires du gouvernement ainsi qu avec les organismes non gouvernementaux priv s et confessionnels de d veloppement Ces
154. cation des ressources humaines du MOBRAL tous les niveaux un Comit Municipal comme axe de la planification 32 locale la consultation extensive des leaders de groupes locaux et communautaires le soutien du processus entier par l inspecteur de zone et le comit municipal Sch ma 1 Organigramme de la Planification Impliquant la Participation Etude des besoins Action valuation locaux et municipaux des unit s f d rales Pr paration du plan d activit s municipal strat gie de ces unit s Consolidation au niveau Consolidation de la du MOBRAL Central programmation du Definition de la strat gie au niveau organique 1981 MOBRAL Pr paration de strat gies par r gions d activit s du MOBRAL Consolidation au niveau Pr paration de la pro grammation par r gions d activit s du MOBRAL et au niveau des unit s f d rales 33 3 ANALYSE DE STRATEGIES D APPRENTISSAGE SPECIFIQUES Le MOBRAL assure la responsabilit d une s rie d activi t s d apprentissage orient es vers le d veloppement qui sont en g n ral conduites par d autres corps ex cutifs sous con trat Ces programmes ont des objectifs de d veloppement plus tendus et fournissent de plus les possibilit s et les conditions d apprentissage La majorit utilise les formules combin es de strat gies d apprentissage Le point de mire de cette tude tant les strat gies d apprentissage des effo
155. cation non formelle et donnent en cons quence une image incompl te du secteur ducatif Le budget du gouvernement allou la mise en oeuvre des programmes d alphab tisation et d ducation primaire pour adultes y compris la fourniture du mat riel des textes et de l quipement n cessaire sont insuffisants dans les domaines de l ducation formelle comme non formelle des adultes La motivation Les probl mes ce niveau peuvent se r sumer comme suit un manque d l ments fondamentaux tels l lectricit des locaux et des meubles pour les adultes des mat riels qui r pondent aux attentes et aux besoins des adultes et l absence de leitmotive r els qui pourraient motiver les analphab tes ainsi que le reste de la population poursuivre leurs tudes Recommandations Pour r pondre aux efforts dont le gouvernement national fait preuve actuellement dans la campagne CAMINA on propose de tirer avantage des r alisations des plans des programmes et de la direction d velopp s dans les secteurs publics et priv s afin de poser la base d un sous syst me d ducation non formelle Celui ci doit couvrir l alphab tisation la postalphab tisation l ducation continue l enseignement g n ral et professionnel dans la perspective d une ducation 166 permanente et int grale et dans un esprit cr ateur et novateur pour le d veloppement de programmes qui profiteront la population adulte colombienne BIBLI
156. cation participative La d cision d adopter la planification participative est directe ment li e l volution des pratiques ducatives et les efforts intent s afin d accro tre graduellement la participa tion de la population aux d cisions impliquant sa vie et les 30 possibilit s d ducation sa disposition La planification participative est ainsi vue par le MOBRAL comme la cons quence naturelle de la mise en oeuvre de l ducation et de l action communautaire et les requ tes et manations de la communaut sont minemment importantes Le point de d part du travail est la discussion en groupes des probl mes respectifs locaux la mise en valeur des int r ts et attentes la prise en note des options et priori t s relatives la liste de programmes mise par le MOBRAL Ce processus devrait conduire la pr paration d un Plan d Action Municipal En termes concrets cette approche syst matique se tra duit au niveau d une ou deux hypoth ses de travail essen tielles dont celle d une possibilit de d centralisation administrative et d une participation accrue aux d cisions relatives aux pratiques ducatives jusqu au niveau des comit s municipaux et long et moyen terme ou encore celle d amen dement du r le des comit s en tant que groupes de support et de conseil de l administration locale On souhaite ainsi que les unit s administratives du MOBRAL dans les tats et les territoires et les unit s munici
157. ce T l Enseignement Ce programme utilisant une conception flexible combine diff rentes ressources duca tives cours par correspondance centres ducatifs sup ports audio visuels et autres afin de r duire les con traintes de temps et d espace Population Cille En ce moment le programme est dispens aux personnes 275 ayant au moins 15 ans Oljectifs G n raux Donner en se servant de diverses strat gies les l ments de base qui permettent au participant adulte de d velopper l autoresponsabilit T autod veloppement et l auto apprentissage Assurer gr ce l orientation socio ducative la n cessaire interaction entre les apprenants et le mat riel ducatif Exp rimenter et valuer des strat gies ducatives dans lesquelles le participant constitue l axe central au tour duquel sont organis es les activit s Contribuer la recherche de formules alternatives pour incorporer un nombre plus lev de participants dans le processus ducatif Contenu Les domaines du programme sont ceux indiqu s pour l en seignement secondaire r gulier des adultes Le nombre d heures varie selon la strat gie utilis e Types et Modalit s C est un programme r gulier qui peut tre achev domi cile avec d autres activit s qui sont entreprises dans le centre La dur e d pend du participant mais on consid re que 3 mois suffisent pour terminer le cours Strat gies d Apprentissag
158. ch par ces m dia traite des r alit s du march du travail en fournissant des donn es sur les professions les plus adapt es aux personnes poss dant le niveau d ducation de la client le du MOBRAL indiquant la nature et les exigences de chaque poste c est dire en donner une description mentionner les exigences ayant trait la scolarit l ge la force physique l habilet l acuit visuelle et auditive etc offrant des possibilit s de formation dans la localit 44 fournissant des donn es sur l offre et la demande de travail le niveau moyen des salaires etc Un effort est aussi fait pour amener l individu con a PO EE 5 to na tre les autres activit s professionnelles l aider adap ter ses comp tences et int r ts aux r alit s du travail Ce mat riel est pr par et imprim par les presses du MOBRAL La distribution du mat riel est mise au point par la Gestion Professionnelle GEPRO se basant sur les requ tes provenant de ce domaine Ces arrangements sont faits par le secteur du MOBRAL charg de l entrep t Pour la s lection des moniteurs de groupes d tudes l organisation met la disposition les inspecteurs du MOBRAL au niveau municipal les agents des Comptoirs de Travail s ils existent dans le lieu voulu des moniteurs d appren tissage en particulier dans le champ d activit pro fessionnelle ou encore des gens de m tiers divers appartenant la m me c
159. cha ne de t l vision ducative par le gouvernement Parmi toutes les contri butions du FCP il faut faire mention en particulier de l uti lisation de la radio pour diffuser les programmes d enseigne ment secondaire et interm diaire Gr ce ses instituts d centralis s le Minist re de 164 l Agriculture a d velopp une s rie de projets g n rateurs de changements et d am liorations du niveau de vie dans les communaut s rurales En g n ral il s agit de projets sociaux et conomiques qui ont trait au transfert des technologies la formation professionnelle et l ducation Il y a plus de dix ans le Minist re de l Education Nationale a mis en place un projet d ducation primaire fonctionnelle pour adultes pour lequel des plans et des programmes sp ciaux ont t pr par s Sont galement de grande importance les exp riences et le travail r alis s par le secteur priv dans le domaine de l alphab tisation de la postalphab tisation et de l ducation continue en employant diverses strat gies d apprentissage gr ce la radio la t l vision le travail individuel ou en groupe etc Enfin la pr occupation majeure du gouvernement actuel est de d velopper gr ce la strat gie ducative du CAMINA les moyens devant permettre toutes les personnes qui ne fr quentent pas le syst me formel de profiter des avantages de l ducation de la science de la technologie et de la culture Le r
160. chnologies Appropri es au niveau de l ducation physique ont eu lieu gr ce la pr para tion de mat riel sp cifique de programmes qui pouvaient per mettre la construction de salles de sports o l on pourrait pratiquer jeux sports et faire de la gymnastique ainsi que la construction et l installation de l quipement n cessaire aux activit s en question On a fait conna tre ces contenus principalement par le biais des programmes du MOBRAL qui est responsable de ces travaux ainsi qu travers le programme pr scolaire du fait que les activit s de ce type sont fondamentales pour le d ve loppement psycho moteur de l enfant Cette publicit a t faite galement par la radio les journaux et les magazines Les sports jeux et actions culturelles tels qu ils ont t pr par s par le Programme de Technologies Appropri es CETEC avaient un rapport avec les autres syst mes d enseignement et 73 autres entit s facilitant ainsi l int gration de l ducation physique au processus de l ducation permanente Les ressources financi res utilis es par la Direction pour d velopper ces activit s furent limit es aux d penses pour la production du mat riel didactique de soutien attendu que l am nagement et l quipement taient assur s par les membres de la communaut eux m mes en utilisant des mat riaux locaux dans leur tat naturel ou recycl s tels des pneus us s ou le bois de charpente L valuation de l util
161. comp tence de la quantit infime de mat riel requis pour confectionner une seule pi ce et du fait que ces travaux pouvaient tre faits la main alors que l achat de machines co teuses tait impos sible La plus grande partie de ces apprenants n avaient aucune id e de la confection de v tements pour b b s et seuls quelques uns d entre eux maftrisaient les points de couture les plus l mentaires Une contribution de 100 dollars et une machine coudre furent donn s au projet par la Fondation tandis que d autres organisations faisaient don de fers repasser de ciseaux de m tres de couturi re et d pingles 11 fut difficile au d part de trouver du mat riel pour les d butants Le probl me fut r solu gr ce la collecte de coupons dans les tablissements de couture devant servir pendant les premi res le ons de l apprentissage Lorsque les apprenants eurent fait des pro gr s on acheta du mat riel de couture et le programme tait alors sur une bonne voie Le temps n tait pas seulement employ d velopper les comp tences pratiques mais aussi enseigner les math ma tiques n cessaires pour prendre des mesures acheter le mat riel vendre les articles ainsi que la langue technique n cessaire pour pouvoir noter les descriptions et s exprimer sur le sujet Les apprenants s int ress rent de plus en plus ces mati res th oriques dont ils voyaient le c t pratique dans la vie de tous les jours
162. compris l valuation et la distribution du mat riel Un second niveau est constitu des enseignants qui pr parent le mat riel crit et enregistrent les programmes des classes par la radio Chaque centre est responsable du contr le et de la distribution du mat riel C est aussi le centre qui recueille les feuilles d exercices les envoie l institut v rifie le payement des redevances par les participants et coordonne les sessions du groupe d tude Co t et Ressources Financi res Chaque participant paye 10 bolivars pour l inscription et 5 bolivars par semaine pour le mat riel les feuilles suppl mentaires 2 cahiers stylos et crayons Chaque niveau revient 115 bolivars au participant Apr s avoir achev le niveau 4 le participant paye 15 bolivars pour se pr senter l examen final Le co t mensuel y compris les autres programmes offerts par l institut tait de 180 000 bolivars Caracas et Maracaibo Etant donn qu il y avait un total de 4 750 participants en 1980 le co t par tudiant revenait 38 bolivars Le financement provient des sources suivantes Contributions des tudiants 16 18 environ Minist re de 1 Education 60 66 INCE 8 10 Autres parrains 107 12 286 Groupe d Etude Assimil Les participants fr quentent le centre chaque week end et y tiennent des sessions avec les charg s d orientation Les sessions ont une dur e d une heure deux et c
163. comptabilit afin d assurer une administration convenable des res sources disponibles le service social orient vers l organisation et la coh sion communautaires e L valuation On proc de l valuation des maisons ainsi que du d veloppement social qui a t accompli et avant tout de la satisfaction des personnes lorsqu un probl me fondamental tel celui du logement a t r solu 156 f La strat gie Le programme de Construction Collective commence par l int gration des groupes potentiels de la population informelle qui peut provenir des zones op ration nelles situ es au dessous de la normale des groupes de producteurs informels au potentiel lev mais manquant d organisation des groupes des secteurs du commerce et des services au potentiel galement lev mais sans aucune organisation des groupes autonomes unis par un int r t commun et organis s en associa tions coop ratives des groupes qui sont encourag s par des organisations autres que le SENA et des groupes form s spontan ment qui n ont pas pu tre identifi s lors de la phase initiale de recherche en raison du manque d information ou encore parce qu ils se sont organis s depuis peu La strat gie du d veloppement communautaire comprend plusieurs phases la phase d identification au cours de laquelle le SENA et le groupe d cident ensemble des m canismes utiliser pour arriver une connaissance commune et d finir les
164. contr le le Programme National d Apprentissage dans tout son d roulement a Une fois le Programme entam les entreprises sont tenues d envoyer aux apprentis leur contrat et leur inscription b Contr le du programme th orique selon la loi de l INCE les entreprises doivent accorder aux appren tis le temps n cessaire pour tudier les mati res Les activit s des centres de l INCE et des autres centres autoris s sont contr l es et la pr sence les activit s et les r sultats de l valuation des ap prentis consign s dans un registre Un superviseur d apprentissage se rend dans les centres chaque mois pour valuer les activit s de l instruction y compris 294 ses activit s p dagogiques Ce superviseur est tenu de soumettre un rapport de chaque visite c Contr le de la formation pratique pendant cette phase les apprentis doivent remplir La Fiche de Contr le de la Pratique sur laquelle ils inscrivent le nombre d heures de travail accompli et les t ches tablies dans le programme Le superviseur des tudes v rifiera avec l encadreur imm diat de l apprenti si le travail pratique est conforme aux normes corres pondantes du programme Quant au superviseur de J INCE i1 doit Interviewer l encadreur imm diat concernant le comportement la pr sence aux cours les acquis les probl mes et leurs solutions Observer l apprenti l oeuvre pour s assurer qu il met le temps correct pour effectuer les op r
165. cours et la couture 23 des cours formaient les domaines comportant le plus grand nombre de cours Nouvelles Voies d Action Le changement apport par l tablissement du PETRA eut lieu dans le domaine de la formation En cons quence de quoi le march du travail cessa de tenir lieu de r f rence guidant l action et le moniteur qui tait l origine quelqu un ayant acquis une scolarit devint quelqu un qui apprenait l cole empirique au jour le jour la vie rempla ant l cole Les Comptoirs du Travail pour ne citer qu un exemple sont des unit s qui accroissent leur gamme de services en plus de leur r le traditionnel de placement de leurs clients les Comptoirs r f rent la communaut ceux qui rendent des services tels les cordonniers plombiers et autres et les lieux de vente de denr es agricoles pro duites par les petits fermiers rapprochant ainsi le consommateur de la source de production commercialisa tion tant et si bien que les services augmentant num riquement ils prirent le nom de Comptoirs de Travail et de Services Ce changement fut suivi par une tentative de commerciali sation des produits fabriqu s par les apprenants au cours de leurs tudes comme ligne d action de rechange Cette tenta tive nomm e march s du PETRA ne parvint pas produire des r sultats significatifs Les march s se formaient dans les locaux mis leur disposition par la communaut et recevaient le soutien du
166. cs parmi les apprenants tre un facteur de mobilisation encourager l esprit communautaire r pandre la philosophie du MOBRAL travers des activi t s de loisir et auxquelles la communaut tout enti re participerait Les principes suivants guident l application du Programme d mocratisation de la culture d veloppement de la cr ativit et de l change cul turel valorisation de l individu et de la culture locale pr servation de la culture Client le et Structures La client le ne se limite pas aux apprenants du MOBRAL mais s adresse toute personne ayant exprim spontan ment son int r t et tant attir e par les activit s du programme Alors que les activit s sont en r gle g n rale mises en route dans les unit s op rationnelles c est dire les Mobral tecas Minimobraltecas Postes et Minipostes elles peuvent aussi tre le fruit d efforts locaux Le Mobralteca est une unit op rationnelle mobile quip e pour la r alisation d activit s culturelles En s arr tant aux diff rents lieux qui longent son itin raire et en attirant les foules le Mobralteca ambitionne entre autres choses d veiller l int r t pour le d veloppement d activit s cultu relles permanentes par une mobilisation de la population et sa prise de connaissance de la structure op rationnelle compl te du Mobralteca mais aussi en r activant les postes du MOBRAL en les faisant mieux conna tre au sein de
167. ctifs de r cup rer les abandons et servent de guide pour tablir les niveaux des divers mat riels de lecture Des outils de direction tr s utiles ont t produits par ce d par tement pour usage interne i le r pertoire des classes qui indique l empla cement exact des classes et l affectation des apprenants et des enseignants 11 les tableaux de donn es qui fournissent des donn es statistiques sur les apprenants les en seignants et le niveau de la classe iii les activit s de mobilisation et de recrutement qui se focalisent sur les inscrits la m thode et les techniques utilis es pour les amener parti ciper au programme ainsi que sur le rapport r dig sur le mat riel des classes et les supports d en seignement qui y sont utilis s Il d livre des bourses d tudes aux apprenants afin qu ils poursuivent leurs tudes Ces bourses ont pu A A LA Se gt tre attribu es gr ce a la g n rosit des institutions du secteur priv de personnes et organisations diverses 223 Des contributions substantielles ont t accord es au programme par des organismes internationaux et des gouvernements trangers 11 y a participation du secteur priv qui ne pr te pas seulement son assistance en faisant des donations et en finan ant des projets mais qui autorise le JAMAL faire cours au sein de leurs organisations afin que leur personnel puisse y assister Ces cours ont lieu pe
168. ction de classes d coles utilisation de l nergie solaire recy clage des d chets domes tiques conserves et traitement de l eau plantes m dicinales produits et appareils domestiques machines simples nutrition et agriculture techniques et outillage 4 2 Technologies Appropri es Programmes de radio enregis tr s sur cas settes MOBRAL Dimanche et autres a Livres de clients du MOBRAL anthologies affiches partition de musique pi ces de th tre po tes du MOBRAL herbes m dici nales romanciers du MOBRAL romans etc 4 3 Culture Mat riel instructif Comment mettre un journal en page Comment faire un programme de radio Cartes cultureiles etc 86 Annexe 4 Les Programmes du MOBRAL et Leur Evolution 1982 1984 PARTICIPANTS 1982 Pr scolaire 5 400 375 Alphab tisation fonctionnelle y 1 142 614 Les enfants de 9 14 ans Education Int gr e i 541 366 Programme d auto didaxie PAD 234 212 Programme d Education pour le Travail PETRA 503 263 En collaboration avec les entit s Formation Formelle 33 989 1983 607 692 701 571 470 228 17 796 364 796 9 362 sous contrats Objectifs 1984 671 248 857 021 641 894 81 792 402 297 23 621 Agents du PETRA Nord Nord Est Nord Nord Est Sud Est Sud Centre Ouest Centre Ouest
169. d activit au sein du syst me d ducation br silien sera clairement d fini Il est noter que certains des programmes d crits ont cess d exister en tant qu unit s autonomes C est le cas du Programme Communautaire pour la Sant PES du Programme Culturel du Programme d Action Communautaire Diversifi e PRODAC et du Programme de Technologies Appropri es L ap proche m thodologique et l exp rience acquise sont mises au service d autres activit s et programmes en cours dont cer tains b n ficient d j des nouvelles structures Le MOBRAL a entrepris une restructuration globale dont le but est le transfert de certaines t ches et fonctions d tenues par les pr c dents programmes aux d partements et divisions existants En cons quence de quoi les activit s du MOBRAL seront con duites avec un souci constant d adaptation la r alit et 75 d une participation toujours plus grande de la population la conception et la mise en oeuvre de ces activit s L ducation communautaire r alis e par le MOBRAL est caract ris e par une relation dynamique qui existe entre lui m me en tant qu agent et la population avec tous ses probl mes et son potentiel dont on fait meilleur usage dans le domaine ducatif et qui par la suite attestera une pratique ducative dans laquelle l Organisation et les populations feront l exp rience de situations d apprentissage avec participation Ce point de vue r sulte de la conviction
170. de 10 Quatre vingt dix pour cent de cette popula tion ont particip au syst me ducatif formel Donc 10 n ont pas pris part ce programme et pourraient devenir des anal phab tes potentiels Dans le cas des adultes on peut observer une r durtion constante du nombre d analphab tes partir des donn es four nies par les programmes contr l s par le Minist re de l Educa 249 tion On suppose que le nombre d alphab tis s augmentera avec le concours des programmes existants Adultes Alphab tis s 1958 63 159 786 1963 68 293 597 1968 73 100 644 1973 78 132 964 Les chiffres donn s ci dessus r v lent que le pays a fait un gros effort dans le domaine de l alphab tisation mais qu il reste encore un grand nombre de personnes estim es en 1978 1 238 235 consid r es comme analphab tes absolues Si de ce chiffre on soustrait les personnes ayant une carence d acquisition de l aptitude la lecture et l criture personnes estim es 3 ou 4 auxquelles il faut ajouter le groupe de personnes qui du fait de leur ge avanc n ont pas de responsabilit dans le d veloppement conomique et social du pays il restera alors 800 000 analphab tes purs ou absolus Si on s en tient la d finition de l analphab tisme fonctionnel soutenue par l Unesco et d autres auteurs qui consid rent qu est analphab te toute personne qui n a pas atteint un niveau d ducation sup rieur la 3e ann e pri
171. de 7 14 ans Ceci repr sentait un second pas franchi dans la direction du pro cessus de d mocratisation et d unification du syst me ducatif amorc en 1961 La majorit des coles fonctionne selon un syst me de trois huit gr ce auquel les locaux peuvent tre occup s successivement par deux ou trois coles chaque jour En 1971 60 des coles taient la charge des tats 30 celle des municipalit s et 9 taient sous tutelle priv e ces derni res d bordant les 20 dans les villes ais es En g n ral aucune s lection n est op r e pour le passage du primaire au secondaire Enseignement secondaire 2 me Grau L enseignement secondaire d une dur e de trois quatre ans n est pas obligatoire La r forme de 1971 tenta d abolir la s paration entre enseignement g n ral professionnel et technique et offrit un tronc commun d tudes g n rales assorti d un large ventail de cours vocation professionnelle La nouvelle structure unifi e du secondaire pr voit la con comittance quilibr e d tudes g n rales d une part et de la formation professionnelle d autre part armant l l ve pour son entr e sur le march du travail pour la poursuite de ses tudes ou pour son r le futur d instituteur trice d cole primaire Cette organisation a un caract re d finitif Un certificat est cependant d livr apr s trois ann es d tudes permettant l l ve de se pr senter aux examens d entr e de
172. de base l ge scolaire promouvoir la participation de la communaut ainsi que celle des organismes publics et priv s offrir des strat gies p dagogiques et d autres formes d apprentissage qui devraient am liorer la qualit de l enseignement et encourager l auto apprentissage L Organisation Afin d atteindre les objectifs mentionn s ci dessus le FCP regroupe plusieurs bureaux qui sont les sections p dago gique de production du mat riel p dagogique administrative de la recherche et de l valuation qui d pendent toutes d une m me direction g n rale Le Directeur Nomm par le Conseil ex cutif de 1 INRA VISION le Directeur la plus haute autorit a la responsabilit d exercer un contr le direct sur les trois cha nes de t l vision 11 repr sente le FCP et coordonne toutes ses actions avec les autres orga nismes La Section P dagogique Elle con oit et produit tous les programmes y compris les manuels les sc narios de radio et t l vision les livrets et les guides couvrant les domaines de l alphab tisation de l ducation pri maire et secondaire ainsi que quelques autres pro grammes non formels r alis s conjointement avec d autres organismes tel le programme relatif la sant par exemple En outre il offre un service de consultation pour la production des programmes radio diffus s et t l vis s donne une orientation p dago gique pour la pr sentation des programme
173. de base des activit s de formation b Le Programme d Auto Instruction Le Programme d Auto Instruction est ax sur la formation d enseignants la ques mais il permettra aussi la suggestion d activit s sp cifiques visant l utilisation du mat riel et des strat gies quivalents ceux employ s au cours des quatre premiers niveaux l mentaires ces activit s devant toutefois tre autoris es par les Conseils d Etat de l Education cf document sur les Activit s du MOBRAL en 1984 Le Programme d Auto Instruction part du principe que l ducation est un processus par lequel l individu apprend acqu rir une infor mation et s instruit par lui m me et qu on ne peut apprendre vraiment que ce que l on d couvre par soi m me Ainsi l action ducative devrait fournir les conditions permettant l individu de devenir l agent de sa propre ducation Il est stipul dans les objectifs de ce programme qu une attention particuli re doit tre accord e aux r gions rurales et par cons quent on a tabli une chelle de priorit s entrant en ligne de compte lors de l inscription au programme les enseignants de l alphab tisation 36 les apprenants du cours d Alphab tisation Fonctionnelle les enseignants du Programme d Education Int gr e les apprenants du Programme d Education Int gr e et la communaut dans son ensemble Les caract ristiques sp cifiques du programme sont les suivantes Pr sentation pour l
174. de la flexi bilit du syst me aussi bien du point de vue de l organisation du d veloppement de son plan d tude que des possibilit s offertes d auto valuation En d pit des grands investissements effectu s ce niveau est consid r comme tant d une faible productivit Cela n cessite la r vision des strat gies employ es ou de leur cr naux d application dans la mesure o chaque jour qui passe voit cro tre la demande pour une ducation meilleure et plus grande de la part d adultes qui en ont compris le besoin Mais leurs espoirs sont d us ce niveau L Education Sup rieure des Adultes Les canaux for mels employ s par les institutions d enseignement sup rieur sont constamment mis en cause en raison de leur faible productivit En g n ral environ 20 seulement des effectifs re oivent leur dipl me Il y a certaines fili res o le pourcentage est encore 299 plus bas On a not entre autres raisons la faible comp tence que les tudiants acqui rent au secon daire m me s il existe d autres facteurs plus com plexes de nature conomique politique et sociale Moins de cr naux formels d velopperait et contri buerait mieux au progr s personnel et professionnel de l adulte M me si l INCE prouve des difficult s dans la mise en place de certains de ses programmes ceux ci sont parmi les meilleurs pour l ducation des jeunes et des adultes La vulgarisation de plusieurs de ses programmes et l e
175. de service social conform ment la loi collaborent ce programme en qualit d auxilaires de moniteurs La Figure 6 pr sente l organisation administrative qui vient d tre d crite Le Groupe Cille Au cours des trois ann es qui se sont coul es depuis le d but des activit s 9 979 personnes ont b n fici des ser vices offerts par le programme 11 s agit d adultes hommes et femmes g s de 18 ans et plus dont les connaissances et les comp tences sont insuffisantes soit parce qu ils n ont pas pu fr quenter l cole l ge scolaire ou parce qu ils ont perdu peu peu les connaissances qu ils avaient acquises Aucun certificat n est exig des adultes pour s inscrire au programme Un test est pass lors de l inscription en vue d orienter les participants en fonction de leurs exp riences et de leurs comp tences vers le niveau et le cours qui leur conviennent Le centre principal du programme se trouve Bogota I existe galement 13 autres centres r partis dans diff rentes r gions du pays 8 sont situ s dans des zones proches de Bogota dont 3 sont install s dans des usines les 5 autres se trouvent dans les r gions de Cundiamarca Chia et La Caro de Tolima Melgar et de Huila Neiva et Pita lito Le programme est actuellement mis en oeuvre dans la r gion de Quindio et de Santander o il est r alis par le Fonds d Allocations CAJASAN Les populations urbaines et rurales en constituen
176. des Ressources 1 3 L Emploi Humain et la Formation des Ressources la fondation HEART Le programme HEART a t lanc en 1982 dans le dessein de r soudre les probl mes de la jeunesse d laiss e constitu e de jeunes gens qui ont termin l cole secondaire ou qui ont quitt l cole avant la fin des tudes et ne savent o aller En outre des milliers de personnes robustes requi rent une formation pour pouvoir obtenir un emploi ou se mettre leur compte L Agence pour la Planification Nationale estime que le pays comptera 273 000 ouvriers non qualifi s en 1985 Actuel lement quelque 90 000 jeunes gens g s de 17 20 ans ne fr quentent pas l cole et sont sans emploi Le gouvernement a identifi les comp tences du premier niveau qui font d faut et sont n cessaires la croissance de la nation Le programme HEART donc t structur de fa on pou voir offrir une formation en commerce en agriculture en m tiers artisanaux et pour diff rents m tiers de la couture Le programme pour les jeunes gens quittant l cole qui est l une des composantes de la Fondation a pour but d offrir une formation pratique et formelle dans les institutions d ap prentissage d sign es On se propose de former un minimum de 12 000 jeunes gens au cours d une p riode de trois ans Ce programme s adresse aux jeunes de 17 20 ans qui ont termin l cole secondaire qui ne poursuivent pas leurs tudes et sont sans em
177. des enfants d ge pr scolaire Un terrain de sports multifonctionnel pour les loisirs de la communaut et encourager l esprit de groupe un jardin public o les c r monies officielles ainsi que toute activit d int r t g n ral peuvent tre tenues lorsque la salle polyvalente n est pas libre une biblioth que publique pour les enfants et les adultes en g n ral ainsi que pour les tablisse ments ducatifs situ s dans la r gion un bureau de direction pour les fonctionnaires qui dirigent et coordonnent les activit s du programme 142 3 4 Le Programme d Education Continue du Fonds d Allocations Familiales CAFAM Le Fonds d Allocations Familiales CAFAM est une entre prise priv e but non lucratif qui a ses propres ressources Il a re u une licence de l Etat en octobre 1957 Son objectif consiste promouvoir la solidarit sociale entre employeurs et employ s par le soutien de la structure familiale en accor dant une allocation financi re et une aide en nature en offrant des services sociaux relatifs l ducation la sant au logement aux facilit s de march et aux loisirs Le CAFAM fut cr par des entreprises industrielles na tionales afin de respecter la loi selon laquelle des alloca tions doivent tre vers es aux ouvriers qui re oivent un bas salaire Plus de 4 000 entreprises sont actuellement affili es au CAFAM Le service ducatif d buta par des cours de formation non forme
178. des ressources humaines pour le d ve loppement conomique et social Le programme national fut lanc le 8 septembre 1972 sous la direction d un conseil national d alphab tisation et entra en vigueur au mois de novembre de la m me ann e son principal objectif consistait liminer 1 analphab t isme en quatre ans En 1974 le programme national d Alphab tisation devint le JAMAL le Mouvement Jama quain pour la Promotion de l Alpha b tisation Cependant en raison des nombreuses contraintes adminis tratives et organisationnelles qui n cessitaient une restruc turation l objectif ne fut pas atteint et le programme fut r vis pour une l mination de l analphab tisme le plus vite possible IT y eut un changement de gouvernement en 1980 et le minist re de l Education s engageait l ann e suivante accor der des priorit s l ducation dans le cadre du Programme National de Reconstruction tabli par le gouvernement Le JAMAL fut donc restructur et le d cret minist riel No 83 ao t 1983 donne une nouvelle impulsion au programme Pr vention de l analphab tisme en s assurant que les enfants g s de 6 11 ans vont r guli rement l cole Liens avec le syst me scolaire formel pour l ducation continue R cup ration des 15 19 ans pour les cours d alphab 181 tisation et d enseignement professionnel cours d alphab tisation de rattrapage pour les adultes analphab tes
179. e confection de sucre candi Un coll ge communautaire et deux coles secondaires suivent les cours de formation professionnelle pour apprenants dans les classes du JAMAL L apprenant du JAMAL qui a regu une formation profession nelle dans le cadre du nouveau syst me sera plus m me de rejoindre la force active de devenir ind pendant de se perfectionner et de se d fendre dans un monde comp titif Voici des exemples pratiques du d veloppement de deux projets de formation professionnelle qui sont n s d un besoin r el Les deux tudes de cas suivantes donnent un aper u de deux programmes de ce type a Projet d enseignement technique 1 La confection de v tements pour b b s est int ressante L assiduit aux cours dans un centre d ducation pour adultes souffrait continuellement de fluctuations L ensei gnement de mati res g n rales n tait pas suffisant pour main tenir un niveau d assiduit constant et r gulier On prit alors la d cision d introduire un enseignement technique afin d int grer des comp tences pratiques l enseignement th o rique Un questionnaire portant sur les projets propos s a t labor par les apprenants des classes et le choix le plus populaire la confection de v tements pour b b s a t introduit dans une classe de 15 apprenants Ce projet a t retenu en raison du nombre de m res inscrites dans les classes 218 d alphab tisation de la n cessit de cette
180. e Le participant peut selon ses possibilit s et ses besoins choisir la strat gie qu il consid re la plus convenable 11 peut tudier domicile en se servant du paquet p dagogique qui est consid r comme mat riel de base Dans ce cas il se rend au centre lorsqu il s estime pr t subir une valuation Il peut fr quenter le centre et b n ficier alors des conseils de l en seignant sur les autres programmes m thodes d tude et les proc dures d valuation 276 Unit d Ex cution Les centres de t l enseignement constituent les unit s d ex cution Celles ci sont des unit s ouvertes dans lesquelles les participants peuvent profiter des services ducatifs qui incluent essentiellement l assistance aca d mique les orientations d enseignement les ressources d apprentissage la participation aux activit s de groupe et l valuation Structures Ornganisationnelles Le tableau ci dessous indique quels niveaux et par quelles unit s sont ex cut es les principales activit s du programme Niveau Unit Fonctions ou activit s Central D partement des Planification et orien Innovations Edu tation technique catives Conception et produc tion du mat riel didactique Formation du personnel R partition des res sources financi res Supervision Evaluation De la Zone Section d Edu R organisation et con cation des Adultes tr le du personnel du dans la Zone centre
181. e Une fois le premier brouillon r dig il est n ces saire que le vocabulaire utilis soit v rifi en fonction de l chelle du vocabulaire recommand pour la lecture compl mentaire renfermant 3 000 mots com pil s par le professeur Edgar Dale sp cialiste de l Education des adultes Bien que Dale ait omis de nombreux mots qui sont familiers au public jama quain celle ci est cepen dant la liste traditionnelle qui est utilis e depuis des ann es et qui le restera jusqu ce qu une liste du vocabulaire jama quain soit tablie Tout mot ne faisant pas partie de la liste de mots familiers de Dale devra tre qualifi de non fami lier Etant donn qu un nombre grandissant de mots non familiers accro t le degr de difficult de la lecture il est recommand de remplacer chacun de ces mots par un mot familier toutes les fois que cela sera possible Cependant il faudra tre prudent ce sujet En effet si le mot intelligent par exemple ne se trouve pas sur la liste de Dale il devra tre remplac dans la mesure du possible par le mot raisonnable qui est un mot familier d apr s la liste de Dale Lorsqu un certain mot non familier est employ dans un contexte o aucun autre mot ou groupe de mots ne peuvent en exprimer correctement la signification dans le domaine de la technique par exemple le mot en question sera alors retenu qualifi de non fami 205 lier et tous les efforts seront faits pour le
182. e CEE Elle fut allou e la formation des ehseignants volontaires l achat de mat riel d imprimerie au mat riel de motivation l quipement des classes et l installation des media d enseignement aux supports d enseignement et au mat riel n cessaire l am na gement de 20 centres de formation ainsi qu au mat riel de communications et l quipement de studio pour la production de programmes ducatifs t l vis s radio diffus s ou de videocassettes destin s l enseignement en classe 2 1 189 LES ACTIVITES D ALPHABETISATION ET DE POSTALPHABETISATION DU JAMAL L Approche M thodologique La m thodologie et le mat riel pour l enseignement aux adultes du JAMAL s adressent aux quatre niveaux ou degr s suivants ture Niveau 1 Les analphab tes complets r unissant les personnes qui n ont jamais fr quent le syst me scolaire formel Niveau 2 Les personnes alphab tis es qui retombent dans l analphab tisme regroupant les tudiants qui ont fr quent le syst me scolaire formel pen dant de courtes p riodes ou irr guli rement Niveau 3 Les personnes qui h sitent en lisant celles ayant un faible degr de compr hension Niveau 4 Lecture assez courante probl mes de compr hension d usage de l anglais et inaptitude r soudre de simples probl mes de math matiques Les tapes de l enseignement de la lecture Les principales composantes de l enseignement de la lec
183. e 12 quarts Un livret de base compte 112 pages les autres varient de 112 160 pages Chaque livret a une couleur diff rente afin de pouvoir les distinguer plus facilement Chaque page comprend une illustration un texte et une conclusion qui r sume le th me qui a t trait On utilise quelquefois la couleur La taille standard quivaut 1 8e d une page de journal c est dire 17 x 24 cm approximativement e La distrilution Les livrets sont distribu s gratuitement par les chefs campesino les direc teurs les superviseurs et les auxiliaires La Biblioth que Rurale Elle compte plus de 80 titres s lectionn s l inten tion de la population rurale et urbaine marginale ce sont des livres faciles lire qui apportent une information sur les technologies importantes appli qu es dans la vie de tous les jours ou sur diff rents aspects culturels sur des questions relatives au d veloppement humain en vue d une am lioration de la vie familiale et communautaire 130 5 6 7 Les livres de cette biblioth que r pondent au besoin permanent d information C est une collection de petits livres simples bon march 0 50 US faciles comprendre et tout fait appropri s l apprentissage et la pratique des th mes tudi s par les apprenants Les livres font 15 x 12 5 cm et n ont pas plus de 120 pages La couverture est en couleur et prot g e par une feuille de plastique La biblio th que
184. e Base La Loi de Fondement et Directives No 4024 de 1961 qui fut la premi re loi g n rale au Br sil visant d mocra tiser et lib raliser le syst me ducatif est toujours la base du syst me actuel et a engendr les r formes qui ont suivi L une des caract ristiques remarquables de cette loi est la clause qui conduit la d centralisation organique et op rationnelle du syst me Dans le cadre de cette l gislation fondamentale qui d termine les fondements et directives de l Education Nationale chaque tat est libre d organiser son propre syst me d enseignement par la voie l gislative corres pondante Les principales modifications de la Loi fondamentale ont t apport es par la Loi du 28 novembre 1968 Loi No 5540 portant sur l Enseignement Sup rieur et la Loi du 11 ao t 1971 Loi No 5692 portant sur l Enseignement Primaire et Secon daire Bien que les municipalit s ne poss dent pas leur propre syst me d Education elles sont n anmoins habilit es passer des lois dans ce domaine condition que celles ci ne contre disent ni la Loi fondamentale ni la l gislation de base correspondantes des tats auxquels elles appartiennent L Administration et Les Finances L Education est g r e et contr l e trois niveaux national f d ral et municipal Les activit s sont guid es et coordonn es chaque niveau par un corps normatif et sont dirig es par une haute autorit centrale Au niveau na
185. e caract ristique ludique de la culture a t 72 d velopp e dans les diff rents domaines de l action culturelle sous la forme de concours de tournois et de festivals et est apparue au niveau des unit s op rationnelles gymkhanas sports et jeux divers De 1976 1981 le Programme Culturel a commenc four nir des jeux aux Postes communautaires culturels et aux Mo braltecas entreprise qui a joui d une grande r ceptivit et abouti l intr gration de ces jeux d autres activit s du MOBRAL Ainsi les jeux ont t labor s en collaboration avec la Direction p dagogique dans le but de fixer solidement des techniques d j apprises puis ils ont t distribu s dans les classes d alphab tisation fonctionnelle Dans pratiquement toutes les municipalit s du Br sil on a encourag ces activit s qui ont souvent les caract ristiques d une campagne nationale de promotion comme les excursions pied le cyclisme les matches de football les visites de lieux touristiques etc Cependant quelques unes de ces actions furent organis es partir d une int gration aux enti t s jouant le r le de tutelle de promoteurs etc On a insist en particulier sur les sports qui pr sen taient des caract ristiques r gionales qui repr sentaient la culture locale et qui promouvaient une participation totale de la population locale b Le Programme de Technologies Appropri es Les activit s du Programme de Te
186. e consacrer ses tudes I1 y a flexibilit aussi dans l valuation dans la mesure o l apprenant a le choix parmi plusieurs modes d examen Le syst me est bas sur la responsabilit de 1 ap prenant mais le ma tre joue un r le important en tant le guide fondamental pour l organisation et le d veloppement de chaque plan particulier de l apprenant L enseignement secondaire des adultes est essentiellement dispens par le Minist re de l Education Nationale mais comme dans le cas de l enseignement primaire d autres institutions comme le Minist re de la D fense dans les camps militaires le Minist re de la Justice dans les p nitenciers 1 INCE travers les programmes de niveaux les institutions priv es par des cours directs ou par correspondance participent galement au d veloppement de cet enseignement Quelle que soit l institution dispensant l enseignement secondaire des adultes c est au Minist re de l Education qu il appartient de contr ler la qualit des r cipiendaires et de d livrer les certificats Comme pour le cas de l ducation primaire il y a des cours complets et des cours compl mentaires d tudes secondaires par radio et par t l vision En 1980 182 025 tudiants taient inscrits dans l ensei gnement secondaire ce nombre tait pass 211 831 dont 105 325 hommes et 106 506 femmes en 1982 83 Ces apprenants 258 fr quentaient 382 coles comprenant 4 183 sections et 12 376 en
187. e de la R pu blique r alisent gr ce au programme d Int gration des Ser vices et de la Planification Communautaire IPC des pro grammes de formation d ducation et de d veloppement commu nautaire i Aux niveaux r gional et local les gouverneurs les intendentes les comisarios le maire de Bogot et les maires des diff rentes municipalit s coordonnent la participation des organismes publics et priv s au d veloppement et la mise en oeuvre des programmes CAMINA 11 faut souligner le r le que les Secr tariats de l Education jouent dans la r alisation de ces programmes Les autres organismes importants qui participent gale ment la mise en oeuvre des programmes CAMINA en apportant leurs propres exp riences plans et programmes sont l Action Culturelle Populaire ACPO le Fonds d Allocations Familiales CAFAM le Fonds d Allocations Familiales d Antioquia COMFA MA le Centre pour l Education et le D veloppement Humain la Fondation pour le Bien Etre Humain Enfin l Eglise offre des activit s d ducation formelle et non formelle pour adultes dans les Territoires nationaux et dans les r gions fronta li res du pays Les Programmes Mis en Oeuvre par La Campagne CAMINA 1 L Alphab tisation Ce programme a pour objectif d radiquer l analphab tisme dans tout le pays et de permettre aux n o alphab tes de pour suivre leur apprentissage en suivant des programmes d duca tion continue afin d assurer leur
188. e de niveaux plus avanc s divers programmes ont t con us En 1971 le MOBRAL a lanc le Programme d Educa tion Int gr e d sign par le sigle PEI et dont les objectifs taient les suivants Viser l augmentation de la communication sociale travers le perfectionnement de la langue crite et orale 23 fournir les notions de base appropri es au contenu des diverses sph res constituant le tronc commun des quatre premiers niveaux l mentaires avec une attention par ticuli re l gard des caract ristiques de la fonc tionnalit et l acc l ration fournir une information sur le travail dans le but de contribuer aux performances r alis es dans un m tier requ rant les connaissances relevant des quatre pre miers niveaux l mentaires d offrir les outils d une productivit accrue ceux qui sont d j int gr s dans le monde du travail ainsi que de permettre la promo tion vers des niveaux professionnels plus sophistiqu s textuellement dans le document Activit s du MOBRAL en 1984 Ce cours faisant partie d un accord entre l Etat et les Secr tariats Municipaux de l Education et qui peut avoir une dur e de 12 15 18 ou 24 mois fut imm diatement reconnu par les autorit s de l Education comme l quivalent des quatre premiers degr s du syst me scolaire de base Il reposait sur l exploration et l approfondissement de th mes importants comme par exemple la sant l ducation la nutritio
189. e masse 1975 12 Discours du Premier Ministre lancement du programme HEART Emploi et Formation des Ressources Humaines 1983 Chapitre 4 LE DEVELOPPEMENT DE STRATEGIES D APPRENTISSAGE POUR LA POSTALPHABETISATION ET L EDUCATION CONTINUE DES NEO ALPHABETES DANS LA PERSPECTIVE DE L EDUCATION PERMANENTE AU VENEZUELA par Antonio Valbuena Paz 243 1 INTRODUCTION 1 1 G n ralit s Le Venezuela est une r publique f d rale d mocratique situ e dans la partie septentrionale de l Am rique du Sud et compos e de vingt Etats un district f d ral deux Territoires f d raux et soixante douze les Le pays a t d couvert par Christophe Colomb en 1496 I1 tait sous domination espagnole jusqu en 1821 lorsque Simon Bolivar et d autres grands hommes le Tib r rent en m me temps que d autres pays de la r gion Avant la d couverte du p trole le Venezuela tait un pays agraire qui exportait du caf du ma s du cacao du sucre et d autres produits Apr s la d couverte du p trole les populations des zones rurales se d plac rent dans les villes et dans les champs p trolif res en qu te d une meilleure condition de vie Cette situation cr a un changement non seulement dans la vie conomique du pays mais aussi dans les attitudes des populations qui sont venues occuper les zones marginales entourant les grandes m tropoles La plupart taient des personnes analphab tes qui trouv rent facilement un emploi d
190. e population dont les membres sont des enfants des adultes des personnes g es et infirmes qui ont toujours t exclues des occasions d appren tissage en raison des in galit s pr valant dans le syst me ducatif Les Objectifs La campagne CAMINA est une strat gie ducative nationale qui vise promouvoir l volution sociale partir d une con ception d mocratique en joignant les efforts de toutes les organisations nationales et ceux du secteur priv Voici divers aspects du travail effectu par CAMINA 100 La campagne CAMINA se propose d offrir des occasions d apprentissage un grand nombre de Colombiens d am liorer la qualit de l ducation d int grer l ducation au travail de renforcer et de multiplier le nombre des mesures ducatives qui encouragent le d veloppement communautaire de contribuer au renforcement de l identit culturelle et de soutenir les processus ducatifs extrascolaires ainsi que l int gration des efforts isol s Diff rentes formes d activit s sont propos es pour r ali ser les objectifs mentionn s ci dessus Elles comprennent l auto apprentissage pour apprendre seuls et aider les autres apprendre la mobilisation et la participation de la commu naut une coordination institutionnelle et intersectorielle la transformation des mass m dia en m dia ducatifs et enfin la mise en pool des ressources publiques et priv es Les Groupes Cilles La Figure 3 donne u
191. e processus ducatif des clients du MOBRAL 2 2 D crets et Lois Pour la cr ation du MOBRAL et le soutien de ses activi t s le Gouvernement F d ral dicta une s rie de d crets et de lois parmi lesquelles La loi 5379 du 15 d cembre 1967 qui fonde le MOBRAL Le d cret No 62484 du 29 mars 1968 qui approuve le statut de la Fondation MOBRAL Le d cret No 61 312 du 8 septembre 1967 Jour National de l Alphab tisation qui pr voit l utilisation des stations de radiodiffusion dans les programmes d al 15 phab tisation Dans son premier article le d cret sp cifie que toutes les stations de radiodiffusion offi cielles ou priv es devront contribuer l effort na tional en faveur de l alphab tisation fonctionnelle et de l ducation permanente des adultes Le d cret 61 313 du 8 septembre 1967 qui pr voit toutes les dispositions n cessaires relatives la constitution du R seau National de Radiodiffusion pour l Alphab tisation Fonctionnelle et l Education des Adultes Le d cret 61 314 du 8 septembre 1967 qui pr voit toutes les dispositions n cessaires relatives l du cation civique dans les institutions f d rales et la campagne pour l limination de l analphab tisme Ce d cret comprend une clause qui stipule que les organi sations f d rales doivent intensifier leurs activit s ducatives et tout particuli rement celles concernant l ducation civique et morale l hygi ne la qu
192. e sophistiqu e et m me utilis e si elles taient ad quates directement comme dans le cas de l utilisation de l nergie solaire un niveau primaire Pour la mise en oeuvre le suivi l assistance technique l valuation et le feedback du programme la Direction du Programme de Technologies Appropri es avait des repr sentants responsables dans la plupart des tats de m me que dans le sous syst me de supervision globale et dans les autres agences du MOBRAL Le contenu du Programme avait pour objet d aller au devant des exigences et des aspirations des communaut s qui avaient t tudi es en collaboration avec les membres de ces communaut s eux m mes qui connaissaient au mieux les condi tions et les ressources locales Pour r pondre ces exigences et ces aspirations le Programme de Technologies Appropri es tendait ses activit s tous les domaines jug s fondamentaux pour la vie humaine tels que la nutrition la sant le logement l agriculture les loisirs l obtention et l utili sation de sources d nergie l levage l habillement les rem des maison et en gardant l esprit tout instant l em ploi potentiel de main d oeuvre non sp cialis e et le manque de mati res premi res En cons quence le contenu du Programme tait bas sur une dext rit manuelle utilitaire pr paration d outils de travail et d autres objets utilis s quotidienne ment ainsi que sur l utilisation des d chets et r
193. eau de la Formation Professionnelle du MOBRAL n a pas son propre groupe d enseignants moniteurs les deux programmes ont t d velopp s au moyen d accords conclus avec des entit s appartenant au syst me de formation professionnelle formel Le MOBRAL apporte les fonds la m tho dologie et le mat riel didactique n cessaire et mobilise la client le int ress e dans les communaut s tandis que les enti t s engag es dans cet accord apportent leurs propres quipes d enseignants et de moniteurs qui doivent avoir une qualifica tion professionnelle appropri e Le MOBRAL se charge galement de former ces enseignants moniteurs la m thodologie de ces 40 deux programmes Ces accords sont rendus op rationnels par les Coordinations d Etat du MOBRAL et par les Comit s Municipaux ainsi que par les repr sentants f d raux et ou municipaux des entit s qui ont conclu ces accords Les cours sont assur s dans les municipalit s concern es par les accords conclus entre le MOBRAL et les entit s parti cipantes l o se trouve une client le int ress e dans les locaux et en utilisant les moyens apport s par la communaut dans des immeubles ou des petites propri t s dans le cas du secteur primaire et dans des ateliers fournis par les firmes locales dans le cas du secteur secondaire Si les entit s engag es dans l accord ont des centres de formation dans les localit s respectives on sugg re alors que ceux ci soient
194. ebuts Ces caract ristiques ne compromettaient en aucun cas la qualit des produits ainsi obtenus bien plus encore elles permet taient l adoption de tels contenus dans les diff rentes r gions du Br sil Le Programme de Technologies Appropri es concernant chaque tat du Br sil tait r alis par des groupes d j d ve Topp s par d autres programmes du MOBRAL ou par des groupes constitu s dans le but de rechercher des solutions sp cifiques leurs probl mes travers le Programme de Technologies Ces groupes taient mobilis s l avance par des agents du MOBRAL utilisant pour cela tous les moyens de communication possibles 52 dans la communaut La transmission et la propagation du programme s est faite principalement travers les fascicules de la s rie Cada Cale a um Mundo A chaque personne son propre monde qui tait l ouvrage de r f rence pour le programme Le contenu du Programme de Technologies Appropri es tait galement uti lis compl tement dans les autres programmes du MOBRAL servant aux apprenants qui avaient d j appris lire et crire dans le cadre du programme d Education Int gr e ou du Programme d auto didaxie En outre il servait de compl ment au syst me d ducation formel ainsi environ 3000 recueils de la s rie Cada Cale a amp um Mundo ont t distribu s dans les coles primaires et secondaires Le syst me de coordination du Programme de Technologies
195. emier niveau et devrait s ajouter dans ce sens aux syst mes d ap prentissage Le Programme de Formation Professionnelle sera int gr la fonction de qualification de l Education Suppl mentaire 78 Les autres programmes du MOBRAL verront leurs contenus r int gr s dans les programmes mentionn s ci dessus et o seront d l gu s pour ex cution d autres organismes Dans son r le de soutien de l Education de Base le MOBRAL aura bien s r l occasion de coop rer si les syst mes d apprentissage le lui demandent sous forme d actions compl mentaires dont le but sera l accomplissement de la scolarit obligatoire Annex 1 Organigramme du MOBRAL MEC SEPS conan PRESI DIMAP Sr SECEO SECOC SETES HA SEALM SEAAC SETAP LI I SEGRA H SESEG SCONT SEDIN I I I I TE HS AAA 6L 80 Annexe 1 Organigramme du MOBRAL MEC Minist re de l Education et de la Culture SEPS Secr tariat de l Enseignement du 12 et 27d degr PRESI Cabinet du Pr sident CONAD Conseil des Administrateurs SECRE Service d Approvisionnement SEXEC Secr tariat Ex cutif SUCOP Superintendance de la Coordination et de la Programmation NUPES Noyau charg des Enqu tes GPLAN Groupe de Planification et de Contr le GCORD Groupe de Coordination ASSUR Bure
196. ennes Ce programme a t mis en place principalement parce que l on s est aper u en 1975 que le d veloppement du pays qui avait atteint un maximum dans les ann es 1960 en particulier avait entra n un processus d urbanisation acc l r e qui avait cr un d s quilibre entre les besoins de l emploi de 1 du cation de la sant du logement et des services publics en g n ral et les possibilit s du secteur priv et de l Etat pouvoir les satisfaire comme indiqu par le D partement de la Planification Nationale dans le document intitul Plan d In t gration Nationale Dans ce sens le programme IPC a t con u en tant qu une forme de travail interinstitutionnel visant r unir les exp riences accumul es par les diverses organisations gouvernemen tales articuler les services et les efforts de l Etat gr ce l investissement de fonds publics dans des services de financement encourageant la participation de la communaut en servant la promotion de son organisation fournir les l ments th oriques et m thodologiques qui peuvent aider les personnes analyser leurs probl mes et proposer des possi bilit s d am lioration de leurs conditions de vie Les Objectifs Les diff rentes activit s qui ont t con ues doivent permettre d atteindre les objectifs sp cifiques suivants augmenter le revenu r el de la famille rationaliser et augmenter les possibilit s d articula ti
197. ent ont r cemment lanc l chelle nationale des programmes d alphab tisation de masse des adultes en compl ment leurs efforts de g n ralisation de l enseignement primaire pour les enfants en ge scolaire Ce sont l videmment des efforts louables en direction de la d mocratisation de l ducation en d pit de l existence de probl mes financiers et autres Il a t n anmoins observ que les n o alphab tes qui ont acquis l alphab tisation par l interm diaire de tels pro grammes ont d normes difficult s la retenir Qui plus est un certain nombre d entre eux reste expos l analphab tisme xiv de retour si des mesures de suivi appropri es ne sont labo r es temps Ce m me ph nom ne d analphab tisme de retour a t galement constat au niveau des enfants ayant abandonn pr matur ment l cole Par ailleurs l alphab tisation est aussi per ue comme une tape importante vers l ducation per manente et la recherche d une meilleure qualit de vie non seulement pour soi m me mais aussi pour sa famille et sa communaut La question essentielle r soudre est donc la suivante Comment amener les n o a phal tes adultes et Les jeunes ayant quitt l cole maintenir Les comp tences ac quises 11 est essentiel que ceux qui sont une fois initi s aux connaissances instrumentales en lecture criture et cal cul puissent rendre ce gain permanent travers les programmes de postal
198. entation et 2 l institut Production des Programmes Le programme pour chaque niveau est pr par selon les exigences du Directeur de l Education des Adultes du Minist re de l Education Les enseignants pr parent le mat riel l aide du programme normal des adultes et c est le mat riel crit qui est enregistr par les en seignants pour faire les programmes radiophoniques Le mat riel auxiliaire imprim est labor plus tard Les programmes les classes radiophoniques et le mat riel imprim sont valu s par des enseignants autres que ceux qui les ont con us et par le Directeur Choix des Enseignants a Pour l orientation de groupe Les enseignants sont choisis parmi les volontaires qui en d montrent la capacit et l int r t de venir en aide aux gens et qui peuvent assister les tudiants pendant les week ends I est n cessaire d avoir le dipl me d en seignant ou d avoir un niveau d tudes sup rieur b Pour l laboration du mat riel Les enseignants doivent tre des ma tres attitr s ou des personnes 285 dipl m es dans le domaine des ressources d appren tissage Ils re oivent un cours de formation en rap port avec les activit s qu ils auront faire Ils sont responsables de l laboration du mat riel crit de l enregistrement des le ons de ce mat riel Syst me de Coordination Le Directeur de l Institut fait partie du syst me de coordination 11 est responsable du programme y
199. entent 34 7 du total employ et 17 4 de ceux qui sont au ch mage En milieu urbain le taux d analphab tisme absolu de ceux qui sont au ch mage est de 13 6 en milieu rural ce pourcentage atteint 41 2 Parmi ceux qui sont inaptes au travail le taux absolu d analphab tes est de 45 5 en milieu urbain Ce taux monte 71 3 en milieu rural En milieu urbain dans l ordre de 41 de personnes ont acquis un niveau d ducation au dessus de l en seignement primaire alors que ce niveau n est atteint que par 10 seulement en milieu rural Il est galement remarquable que la majorit des analpha b tes hommes ou femmes se trouvent parmi les personnes tra vaillant dans l agriculture ou dans des emplois similaires Le taux absolu d analphab tisme au sein de ce groupe profession nel est de 43 1 parmi les hommes et 65 1 chez les femmes Il convient de noter galement qu il y a 3 9 d analphab tes dans le secteur public et environ 11 7 parmi les employ s du secteur priv Le taux d analphab tisme absolu est de 12 9 parmi les employ s et de 27 9 parmi les travailleurs ind pen dants 251 1 4 Aspects Politiques Les informations ci dessus constituent un bref r sum de la situation de l analphab tisme dans le pays Elles donnent une id e des actions possibles entreprendre pour r duire l incidence de l analphab tisme dans le futur Le Minist re de l Education Nationale travers la Divi sion d Educatio
200. entiment de soutien psychologique et pratique au participant Le Niveau de l Enseignement Primaire de Base On propose ce niveau quatre mati res tudier qui sont l espagnol les math matiques les sciences sociales et les sciences naturelles la sant Les connaissances et les comp tences linguistiques per mettent aux participants d tudier seuls et d orga 147 niser leurs id es La ma trise de l espagnol est consid r e comme un outil fondamental pour l appren tissage d autres mati res Le curriculum n est divis ni en ann es ni en certi ficats chaque mati re comprend six niveaux de comp tence Chaque niveau repr sente un th me g n ral auquel correspondent plusieurs manuels ou livrets allant du plus facile au plus complexe ou difficile 3 Le Niveau de l Enseignement Secondaire de Base Education Secondaire ou Interm diaire Le premier objectif ce niveau est de permettre aux tudiants d obtenir le Certificat d Etudes Secon daires ou Interm diaires d livr par l organisme gouvernemental comp tent ICFES Ce niveau commence par l tude de la base de chaque domaine d appren tissage propos par les diff rents modules d en seignement Plus tard les apprenants assistent aux cours du Centre de Ressources d Apprentissage o ils tudient librement les manuels et autres mat riels qui d veloppent le programme d tude pr par par le Minist re de l Education La M thodologie De ce po
201. eprise laquelle il n a cess d accorder un soutien actif d s la phase de d marrage du projet Dr Hans Wolf Rissom de la Commission Allemande pour l Unesco a pris une part d cisive aux multiples aspects du projet et apport son concours in appr ciable dans sa r alisation Mme Judith Schwefringhaus aussi a apport son concours sur le plan organisationnel et dans d autres aspects Dr Gisela Steffens de la Commission Allemande pour l Unesco qui a remplac Dr Rissom au d but de 1985 a t moign un profond int r t pour le projet et a ga lement contribu sa r alisation Dans la phase initiale du projet l IUE a b n fici du soutien de la Fondation Allemande pour le D veloppement Inter national DSE A cet gard la participation et la collabora tion de Dr Joseph M ller ont t particuli rement appr ci es Nous avions galement obtenu une fructueuse coop ration et une orientation judicieuse de la part du Si ge de l Unesco M Paul Mhaiki et Dr John Ryan de la Division de l Education Primaire de l Alphab tisation de l Education des Adultes et du D veloppement Rural ED PLA ont prodigu des conseils et offert leur collaboration dans la planification et l ex cution des diff rentes phases du projet Dr Ryan a aid encadrer un s minaire international et un autre s minaire r gional de xviii formation pour l Am rique Latine et les Cara bes tandis que M Camillo Bonani M Jong Gyu Kim et Dr A
202. er taines de leurs activit s portent sur Les questions des participants sur les objectifs les contenus les feuilles d exercices les difficult s etc Le perfectionnement et la motivation de la part du charg d orientation L valuation des efforts accomplis La r cup ration des feuilles d exercices r pondus La remise des feuilles corrig es La distribution du nouveau mat riel aux participants L inscription des payements des redevances L change d exp riences La pr paration du rapport l institut Les discussions pour pr parer des plans communs de groupe Activit s de Suivi Administratives Chaque centre tablit un rapport heb domadaire l institut sur le nombre d tudiants les abandons les r sultats de l valuation et autres acti vit s P dagogiques 11 y a un rapport hebdomadaire sur les programmes le mat riel les missions radiophoniques Des visites sont effectu es par le personnel de l institut au centre d orientation pour valuer les activit s de groupe Des sessions sont tenues par zones par les respon 287 sables l orientation des centres pour examiner le programme et pour tudier les nouveaux programmes Une valuation p riodique est entreprise pour mesurer les acquis des participants apr s 7 14 et 21 semaines Anticulation avec Les Autres Organismes Le programme et l institut ont des relations avec d autres programmes simila
203. es 300 tudiants inscrits au Centre de T l enseignement o d autres ressources sont dispo nibles Les cours sont th oriques et pratiques d 159 L apprentissage est individualis Les connaissances sont pr sent es clairement et simplement dans un degr de complexit croissante Les tudiants envoient au centre les r ponses rela tives la le on trait e et peuvent galement poser des questions sur quelques points qui ne sont pas clairs L instructeur enseignant corrige les r ponses et entretient un contact permanent avec chacun des tudiants Le moniteur fait passer un test final la fin de chaque le on L tudiant e re oit le certificat correspondant s il elle a r ussi l examen Au cours des p riodes consacr es l tude de chaque le on le moniteur organise des r unions afin que les tudiants aient conscience de la pr sence du SENA pendant toute leur formation Des r unions de consultation sont galement organis es pour claircir les doutes des tudiants et r pondre leurs questions ainsi que pour faire des exer cices de r p tition ou proc der des valuations interm diaires ou finales L organisation Le D partement du T l enseignement ou de l Education distance rattach la sous direction de la Poli tique Sociale de la Direction G n rale du SENA est charg de la gestion et de la coordination du pro gramme de t l enseignement
204. es de la science de la culture de la technologie des sports de l histoire de la g ographie etc Les programmes s adressent toute la population Certains sont destin s aux enfants et aux jeunes d autres aux adultes La troisi me cha ne produit quelques programmes en collaboration avec d autres organismes et universit s La troisi me cha ne n est pas re ue dans tout le pays Elle couvre seulement Bogota 50 des municipa lit s de Cundinamarca 70 des municipalit s de 120 4 Tolima et quelques unes d Antioquia et de Caldas Les cours d enseignement primaire pour adultes sont diffus s deux fois par jour sur la troisi me cha ne l apr s midi de 15 17 heures et le soir de 19 21 heures La t l vision est capitale pour la motivation et l orientation du groupe cible elle enrichit et en courage galement le processus d enseignement appren tissage Il existe pour chaque le on pr sent e la t l vision une le on crite correspondante avec des exercices des r sum s des exercices d auto valua tion un glossaire des termes nouveaux etc Les T l centres Depuis la popularisation de la t l vision de nom breuses personnes peuvent suivre individuellement des cours chez elles Cependant 90 des missions sont suivies en groupe les s ances tant organis es par les T l centres Un groupe de personnes les guides se chargent d or ganiser le travail relatif ces s ances dans
205. es employ s du secteur priv ceux des personnes employ es dans les organismes publics d centralis s dans les entreprises gouvernementales industrielles et commerciales dans les soci t s conomiques mixtes dont le capital est au moins gal 50 000 pesos ou des personnes qui n emploient jamais moins de 10 ouvriers ind pendamment de leur capital La contribution de 0 5 provenant des salaires des employ s du gouvernement de la nation des departamentos des municipa lit s du district particulier de Bogota des ntendencias et des comisarias est allou e aux programmes sp ciaux de formation professionnelle Les autres ressources financi res proviennent des sanctions l gales impos es par le Minist re du travail pour fraudes et violation du Code positif du Travail et de fonds provenant des contrats tablis par le SENA avec les organismes publics ou priv s pour la mise en oeuvre des programmes sp cifiques de formation professionnelle Les Programmes Les programmes offerts par le SENA portent sur les domaines suivants l lectricit l lectronique la construc tion le tourisme et les m tiers de l h tellerie les services hospitaliers les arts graphiques les techniques indus trielles l horlogerie la maroquinerie l b nisterie les textiles les ressources foresti res l assistance technique les petites et moyennes entreprises la m canique d aviation l exploitation mini re l artisanat l lectro
206. es priorit s pour cette partie n cessiteuse de la population Ainsi prenant en consid ration les difficult s d acc s et les conditions pr caires dans lesquelles cette population vit l aide apport e ne s est pas limit e la priorit pr vue initialement La caract ristique dominante des clients de tous les programmes du MOBRAL est leur appartenance aux couches d favo ris es de la soci t Les femmes l emportent sur le nombre de participants dans les zones urbaines 52 7 alors que ce sont les hommes qui pr dominent dans les zones rurales 58 2 Dans les zones rurales les moins d velopp es on note une participation tendance plus jeune 49 3 ont moins de 20 ans En ce qui concerne les salaires le revenu moyen est en gros le salaire minimum et 26 ne re oivent pas de salaire du tout Les revenus sont consid rablement plus bas dans les r gions du Nord et du Nord Est que dans les r gions du Sud et du Sud Est dans chaque r gion ce sont les habitants des zones rurales qui ont les plus faibles revenus Il y a aussi plus de femmes que d hommes et plus de jeunes de moins de 20 ans dans la cat gorie des bas salaires ou des sans salaires La cat gorie professionnelle des ouvriers cultivateurs est celle qui a la plus forte participation dans l ensemble tout en maintenant son importance dans la zone urbaine 13 dans la zone urbaine et 31 7 dans la zone rurale Il est 21 important de souligner la forte c
207. es projets Ces conseils contr lent les ser vices que les diff rents organismes offrent la communaut dans le Centre de D veloppement du Voisi nage CDV Ils font part galement aux directeurs du programme des probl mes qui peuvent se pr senter et sugg rent quelques solutions possibles Les Conseils locaux sont compos s comme suit du Directeur du CDV qui en est le Pr sident du responsable local de la Planification Natio nale ou de son repr sentant du Directeur r gional de chacun des organismes locaux participants Les Bureaux Ex cutifs et Coordonnateurs des Centres de D veloppement du Voisinage sont responsables de la mise en oeuvre des projets coordonnent les activit s des organismes offrent divers services et font des rapports p riodiques au Conseil Local sur le progr s des activit s entreprises ils sont charg s galement avec la communaut de la maintenance des locaux du CDV Ces Bureaux sont compos s dans chaque communaut du Directeur du CDV qui en est le Pr sident d un d l gu de chacun des organismes locaux participants 137 de trois repr sentants de la communaut 4 Les Centres de D veloppement du Voisinage CDV Le Secr tariat de l Int gration Populaire a nomm dans chaque CDV une quipe compos e d un directeur d un responsable de la promotion de la commu naut d un biblioth caire d un coordonnateur des petites entreprises Ces fo
208. es villes Le nombre d abonn s dans les villes s l ve 5 000 actuellement et quelques abonnements ont t pris galement l tranger b Les o amp jectifs Le r le de la revue EL Campesino ne se limite pas au r le standard de la presse universelle c est dire informer instruire et divertir il consiste davantage pr senter convenablement les contenus et les strat gies s lectionn es pour le d veloppement de l Educa tion de Base Int gr e qui requiert une plus grande marge d action c Le contenu Le journal informe sur les v nements locaux r gionaux nationaux et internationaux Au niveau local les informations ont un rapport direct avec les progr s les attentes les probl mes et les besoins la formation et l or ganisation pour le d veloppement de la famille de la communaut et de la r gion d e 127 Opinions cette section comprend l ditorial les commentaires les colonnes r guli res ou les sections sp ciales r serv es l analyse des v nements importants de la vie nationale ainsi qu l orientation de l opinion publique rurale ind pendamment des points de vue des partis politiques et sans jamais perdre de vue les int r ts des campesinos et leurs chances d atteindre un meilleur niveau de vie L Education de Base Int gr e En sus des infor mations et de la publicit le reste du journal El Campesino pr sente quelques notions en ma ti re de sant al
209. esoin de rester dans la classe pendant les cinq mois complets si son rythme d apprentissage est rapide il ne restera que le temps n cessaire son alphab ti sation Devrait il au contraire mettre plus de temps dans ce cas il peut se r inscrire et rester dans le cours aussi longtemps que n cessaire Une valuation ult rieure montre que le temps v ritable n cessaire l alphab tisation varie de six dix mois Une s rie de r gles furent labor es dans le cadre de l alphab tisation Une fois reformul es elles prenaient un caract re d finitif et avaient valeur d objectifs interm diaires Ainsi l tudiant tait consid r alphab te s il tait capable d identifier le contenu des textes et des phrases qu il lisait de r diger des phrases ainsi que des textes significa tifs de r soudre des situations tels les probl mes compre nant les quatre op rations et comprenant des nombres 1 ou 2 chiffres avec ou sans combinaison de r soudre des situations tels des probl mes compre nant des mesures de longueur m tre centim tre kilom tre le calcul de p rim tres des mesures de volume litre des mesures de poids gramme et kilo gramme des calculs de valeurs mon taires monnaie locale cruzeiros et centavos et temporelles jour mois heure etc et ceci en utilisant des entiers et des fractions Une autre caract ristique de l approche m thodologique adopt e par le MOBRAL est la planifi
210. et une reformulation continue Le mat riel de base consiste en des rapports r dig s par les Agents culturels et le personnel professionnel du Centre Culturel qui fait r guli rement des petits voyages d assistance technique en r unions annuelles entre les Agents culturels et le personnel professionnel du Centre culturel en une correspondance entre le Centre et les Agents culturels Ainsi que nous l avons d j mentionn la gamme diversi fi e des activit s du Programme Culturel comprend entre autres l utilisation plus large et plus active des nouveaux m dia l introduction de groupes de th tre amateur de jeux de marionnettes et jeux dramatiques en plus des tournois gymkhanas jeux et activit s de loisirs L utilisation de nouveaux m dia de jeux de sports des fins de postalphab tisation sera trait e dans des chapitres diff rents consacr s ces strat gies d apprentissage b Le Programme d Education Communautaire pour le Travail PETRA Le Programme d Education Communautaire pour le Travail connu sous la d nomination PETRA fait partie puisqu il a trait au travail du Programme d Education Suppl mentaire du MOBRAL 11 englobe galement toutes les activit s r alis es conjointement avec les entit s de la formation profession nelle 58 Dans le domaine de la formation professionnelle le Pro gramme d Education Communautaire pour le Travail PETRA lanc en 1978 est congu afin de contrib
211. et de cr er un enseignement qui d ve loppe l esprit de solidarit et l habitude du travail et qui enrichit l univers interne de chaque tre humain On a indiqu le besoin d tablir les seuls programmes d alphab tisation qui sont en coordination avec d autres de mani re garantir par des canaux conventionnels ou nouveaux la continuit de l ducation des alphab tis s Les programmes ou techniques de postalphab tisation don n s ci dessous constituent des s ries appliqu es dans le pays s ries pour lesquelles existent des dispositions l gales qui rendent possible leur ex cution Pour chacune d elles sont donn s les objectifs cibles la m thodologie les organismes le personnel et autres caract ristiques 255 2 DESCRIPTION ET ANALYSE DES PRINCIPAUX PROGRAMMES ET TECHNIQUES 2 1 L Education Primaire des Adultes Jusqu en juin 1980 tous les citoyens du Venezuela taient suppos s avoir termin 6 ann es d enseignement primaire obli gatoire A partir du 27 juin 1980 la promulgation de la Nouvelle Loi de l Education tend l enseignement obligatoire 9 ann es d ducation de base M me s il ne devait pas confor m ment la loi y avoir d adultes n ayant pas termin l en seignement primaire les statistiques sur l analphab tisme fonctionnel donnent une image diff rente L ducation l mentaire des adultes qui tait initiale ment con ue comme moyen d lever le niveau d instruction des V n zu
212. et l criture aux personnes de la popula tion g es de 7 20 ans qui ne pouvaient fr quenter l cole En 1947 des normes furent tablies pour l Ecole d Alpha b tisation pour enfants d ouvriers Les entreprises indus trielles agricoles d levage mini res p troli res et autres furent oblig es d apporter leur soutien financier ces coles Deux v nements ayant trait l alphab tisation se pro duisirent dans les ann es cinquante le premier concernait la cr ation des centres d ducation secondaire du soir pour les personnes g es de plus de 16 ans Le second avait pour objec tif la formation professionnelle le Service d Apprentissage National SENA fut cr sa nouvelle orientation avait pour objet de pr parer une main d oeuvre qualifi e A la fin de cette d cennie le gouvernement fit face au probl me de l analphab tisme en lan ant une campagne d alphab tisation en 1958 La Section d Alphab tisation et d Education de Base des Adultes fut cr e la m me ann e en vue d organiser la campagne et de r aliser les objectifs d finis En 1959 le D partement de l Action Communautaire cr par le Minist re de l Education tait rattach l Education des Adultes Au d but des ann es soixante les programmes d alphab ti sation ont t renforc s par la nomination d enseignants dans quelques d partements la formation d quipes d alphab tisa tion au sein du Minist re de l Education afin
213. femmes au foyer des assistants sociaux des fonctionnaires ainsi que des personnes issues de toutes les couches de la soci t et qui sont anim es d une bonne volont et d un d sir de servir L aspect formatif du programme doit tre contr l en raison des diff rents niveaux de formation de ces enseignants b n voles Les programmes de m dia qui sont sp cialement con us pour rendre l enseignement plus efficace tous les niveaux 213 repr sentent l un des moyens permettant d y parvenir Les programmes de media sont pr par s et diffus s actuel lement dans le cadre de deux cat gories bien distinctes qui sont celles de l apprentissage et de la motivation Les deux s ries connues sous le nom de Teaching Box Bo te appren tissage et TOTAL sont tout d abord ducatives TOTAL est l acronyme de Training of Teachers of Adult Learners forma tion des enseignants pour adultes Ces programmes visent pauler les enseignants au niveau des probl mes qu ils rencon trent dans leur travail Les s ries Into the Light A la lumi re et Lamplight Lumi re de la lampe se concentrent sur l aspect de la motivation Tous les programmes radiophoniques pr par s par le JAMAL sont enregistr s dans son propre studio qui peut servir gale ment aux productions vid o La plus grande partie des mat riels qui sont utilis s dans les programmes de motivation et d ducation de la t l vision sont film s en 16 mm
214. formels pour lesquels aucun droit d inscription n est pay Autres minist res le Minist re de la D fense dispense des cours d enseignement l mentaire ceux qui accom plissent leur service militaire et n ont pas atteint un niveau d ducation l mentaire Le Minist re de la Justice donne des cours ceux qui purgent leur peine dans diff rents p nitenciers Le Minist re de l Agri culture d veloppe en plus des programmes agricoles des programmes ducatifs visant aider les paysans compl ter leur enseignement primaire L Institut National de Coop ration Educative qui ex cute des programmes d alphab tisation a mis au point un Programme Dirig d Enseignement Primaire l intention des travailleurs des compagnies li es l Institut Autres institutions caract re priv comme Fe y Alegria Foi et Bonheur une organisation catholique qui fonctionne sur une base non lucrative Elle dis pense une ducation l mentaire dans ses centres commu naux et par radio Il y a aussi des instituts priv s de commerce qui pr parent les adultes obtenir leurs certificats d tudes primaires en passant un examen dirig par le Minist re de l Education 2 2 L Enseignement Secondaire des Adultes Au second niveau du processus de postalphab tisation la possibilit est offerte aux jeunes et aux adultes partir de 16 ans de suivre des cours d enseignement secondaire dispen s s le soir L ach vement de ce
215. grand nombre de copies Le budget de la Division d Education des Adultes du Minist re de l Education en est la source de financement Le participant ne paye pas pour le mat riel 282 3 4 Anticulation avec Les Autres Programmes de Postatphal tisation Ce mat riel constitue une partie des strat gies employ es par la Division d Education des Adultes Il est indirec tement li aux programmes formels Evaluation Le mat riel produit par le CREA est valu sur le plan interne par ceux qui l ont con u et par le coordonnateur du centre et sur le plan externe par un groupe de per sonnes sp cialement d sign es cet effet En 1977 la VI Mission d Etude et de Participation de l Organisation des Etats Am ricains OEA et du Minist re de l Education du Venezuela a valu le mat riel et formul des recommandations La Radio Educative Tit L Enseignant domicile un programme de l Institut Radiophonique Fe y Alegria Foi et Bonheur Type de Programme C est un programme national Quatre villes sont couvertes aujourd hui mais trois s y ajouteront bient t et les autres seront incorpor es plus tard le programme est compos de quatre cours ou niveaux et est assur de fa on r guli re Objectifs G n raux Promouvoir l ducation int grale des adultes Rehausser la capacit des adultes dans des domaines comme la lecture rapide les m thodes d apprentissage l utilisation des temps de loisir
216. hes g n ratrices Cartes Livre d instructions du professeur Mat riel de lecture suppl mentaire pour l tudiant Livre du moniteur pour l alphab tisation par radio Manuel d instructions pour l alphab tisation par la t l vision Batterie de tests pour 1 alphab tisation par la t l vision Manuel d instructions pour 1 application des tests Livre de 1 enseignant Livres de textes g n rateurs de 1 tudiant Livre d arithm tique de 1 tudiant Programmes de radio enregis tr s sur cassettes programmes de t l vision sur vid ocassettes Livre concernant 1 en seignement professionnel Affiches g n ratrices et de soutien Livret d int gration Sociale et de sciences AUTRES MOYENS IMPRIMES AUTRES MOYENS RADIO TV VT POPULATRES TRADITIONNELS physiques et biologiques de l tudiant Notes du professeur au sujet des objectifs du Programme d Education Int gr e 2 2 Programme h Livret du moniteur d Auto i Le manuel d instruc Instruction tions de l tudiant j Livre de lecture suppl mentaire Livrets d activit s sur les th mes suivants Communaut Br sil communication arith m tique culture agri culture levage tra vail transports indus trie et commerce le corps humain nutrition et autres 3 Enseignement Contenus programm s T l vision pour le Travail pour les moniteurs Formation de Litt rature de Corde Agric
217. iants finissant le Programme d Alphab tisation Plut t que de former ces personnes pour le march du travail qui n a pas une capa cit d offres suffisant absorber le contingent des tudiants alphab tes le programme vise surtout la diffusion de tech niques et d attitudes de travail permettant l initiation pro fessionnelle ou d encourager l pargne travers l appren tissage de comp tences comme la couture ou d autres relatives la construction qui peuvent tre d une grande utilit dans la vie de tous les jours Le Programme d Auto Instruction cr en 1975 et dont l unit op rationnelle est le Poste Culturel a pour but d offrir une vraie alternative ducative qui am ne les parti cipants apprendre seuls Le mat riel de ce programme est bas sur le cours d Education Int gr e il met galement la disposition des apprenants du mat riel servant veiller et favoriser le d veloppement de m canismes n cessaires une ducation permanente Les livres comprennent des textes et des illustrations relatives un th me central des questions correspondantes la fin du texte une fiche d valuation devant tre remplie par les apprenants eux m mes C est une forme d enseignement par correspondance qui utilise le Poste Culturel comme un bureau de poste D autres programmes du MOBRAL op rent en tant que facteur de motivation chez ceux qui sont pr sent alphab tes de m me qu ils les int grent et contrib
218. icipaux par les entreprises et les personnes au niveau local etc ne sont pas compris ici Au niveau municipal les Commissions municipales orga nisent des f tes des gymkhanas des ventes aux ench res recueillent des donations d un montant qui peut varier etc En 1978 ces fonds ont d repr senter environ 40 50 de ce que le MOBRAL avait investi directement ce qui ferait passer le total des d penses annuelles pour les programmes cent millions de dollars Il serait tr s difficile de d terminer la valeur des ressources non mon taires re ues par le MOBRAL dans les communaut s mais le fait que des salles de classe et des Postes culturels soient mis sa disposition m rite d tre mentionn Les participants aux programmes du MOBRAL ne paient pas et re oivent gratuitement le mat riel didactique et en g n ral les cahiers les stylos les crayons ainsi que les gommes En ce qui concerne les ressources humaines les ensei gnants de l alphab tisation qui travaillent au MOBRAL sont semi volontaires et re oivent une petite indemnit du MOBRAL central qui est de l ordre de 12 000 00 Cr par tudiant programme ou de 18 00 US conform ment l accord sign par la Commission municipale pour couvrir les petites d penses relatives au transport au mat riel etc Les d partements municipaux qui ont des ressources plus lev es ajoutent d eux m mes un suppl ment cette somme Selon la l gislature en vigueur D cret
219. ieurs d entre eux sont pr sent s ci dessous et certaines de leurs principales caract ristiques indiqu es 1 L Institut National de Coop ration Educative INCE est un organisme autonome l galement constitu de l Etat v n zu lien disposant de sa propre subvention ind pendante octroy e par le tr sor national tra vers le Minist re de l Education Depuis 1958 cet Institut fonctionne avec objectif principal de conce voir promouvoir et asseoir des programmes permanents de formation professionnelle orient s vers l pa nouissement int gral de l homme en accord avec les sollicitations globales pour le d veloppement du pays Pour acc l rer un tel d veloppement il int resse les groupes sociaux ses programmes en em ployant les techniques les plus perfectionn es pour permettre la transformation de la r alit ducative nationale C est par la qualit de leur formation que ces groupes obtiendront une reconnaissance pius grande dans la soci t comme dans le syst me du catif Pour atteindre ses objectifs 1 INCE emploie deux m thodes la premi re est bas e sur l action directe tandis que la seconde se fonde sur l action indi recte Dans la m thode de l action directe l INCE a d velopp deux grands programmes un pour l industrie et l autre pour le commerce et les services Il emploie des Centres de Capacit et des unit s 260 mobiles pour former les adultes dans les phases sui vantes Le
220. if Ce d partement est charg de l administration de la direction du personnel de la comptabilit de l approvisionnement des transports et des achats etc 11 dirige les 600 employ s de l ACPO y compris ceux de Bogot les bureaux et les instituts r gionaux ainsi que 200 responsables locaux et r gionaux volontaires et assistants qui travaillent dans les coles radiophoniques Le d partement financier Ce d partement financier fait usage des m dia de 1 ACPO en tant qu outils suppl men taires pour vendre ses services d autres secteurs de l activit nationale et obtenir par ce moyen des res sources financi res qui sont investies dans les pro grammes culturels Ainsi on vend des emplacements r serv s la publicit dans les stations radiopho niques et le journal hebdomadaire L Edition des Andes 124 une maison d dition et les publications p dagogiques publient galement des messages commerciaux L ACPO a sa propre imprimerie et a mis en place un r seau d agents de distribution du mat riel travers tout le pays Les Gnoupes Cilles Les hommes et les femmes g s de plus de 14 ans et r si dant dans les zones rurales repr sentent le groupe cible de la population qui s adressent les divers programmes de 1 ACPO Ils touchent galement la population urbaine marginale qui n cessite une Education de Base Int gr e pour pouvoir s incor porer la vie en ville La M thodologie Le syst me d
221. ignement primaire des ouvriers illettr s ou de ceux qui sont sans certificat d tude primaire le Programme National d Apprentissage m thode qui com bine la formation dans les centres INCE avec le travail dans les industries D autres incluent l action indirecte ou d l gu e que 1 INCE entreprend par l interm diaire des instituts des secteurs du 2 261 textile du p trole et de la p trochimie du tou risme du secteur bancaire et agricole la formation dans les centres p nitenciers et dans les insti tutions militaires Selon la loi les industries sont obligatoirement tenues de payer l INCE un quota annuel pour le nombre d employ s qu elles ont 11 est reconnu que l Institut a accompli une grande t che dans la pr pa ration des ressources humaines n cessaires au d ve loppement ainsi qu la promotion personnelle et professionnelle des jeunes et des adultes Comme l indique le VI Plan National de D veloppement pen dant la p riode 1980 85 1 INCE tout en contribuant la Campagne Nationale d Alphab tisation d veloppera des activit s comme l largissement des programmes de rehabilitation professionnelle l implantation au cours de l ann e 1981 d un Centre Pilote de r habilitation professionnelle dans la r gion de la capitale L INCE formera 3 175 762 personnes pendant le quinquennat au co t de 5 371 millions de bolivars sur lesquels 1 Etat contribuera seulement pour 785 le reste tant pay par
222. im 2 49 68 de la popula tion vit dans les villes 19 6 a moins de 20 ans et 6 plus de 60 ans L conomie br silienne qui en est actuellement sa phase finale pour ce qui est du remplacement des importations essaie de d velopper une industrie primaire Elle se pr sente ainsi un important d ficit de la balance des paiements une dette trang re importante des efforts afin de combler le d ficit de la balance des paiements en exportant des produits de base et des articles manufactur s crise nerg tique des efforts afin de faire face par la production de combustibles de remplacements alcool huiles v g tales et charbon taux d inflation lev pr s de 211 en 1983 En 1980 le produit national brut tait de 12 699 999 6 millions de cruzeiros soit 12 700 000 millions de dollars Un an plus tard en 1981 le produit interne brut tait de 26 832 943 1 millions de cruzeiros soit 2 855 262 6 millions de dollars Le revenu par habitant tait de 2 363 US en 1981 Pour ce qui est de la structure politique du pays le gouvernement s est engag dans un processus graduel de d mo cratisation et de lib ralisation Le pouvoir ex cutif est exerc par le pr sident de la R publique qui est assist de ministres d Etat nomm s par lui m me 1 2 Le Syst me Educatif Le syst me ducatif br silien comprend trois sous syst mes formel suppl mentaire et sp cial La L gislation d
223. in d tudes a Le Programme d Education Int gr e PEI Des tudes de sujets relatifs aux exigences fondamentales de l humanit sont le point de d part de ce programme qui fait partie du Programme d Education Suppl mentaire du MOBRAL et il n y aucune s quence d approche pr tablie On entreprend l tude de chaque sujet focalis sur les int r ts et les besoins du groupe en examinant un poster g n rateur et en travaillant sur un texte g n rateur Les activit s qui en d coulent ont lieu sous forme de travail en groupe avec change d exp riences participation active de la part de tous discussion et recherche de solutions aux probl mes r sultant des activit s respectives L ex cution du programme incombe l tat et aux Conseils Municipaux de l Education en accord avec le MOBRAL Le MOBRAL fournit le mat riel didactique et forme les enseignants Et c est aux Conseils de l Education qu il revient d apporter les ressources humaines et de fournir le reste du mat riel ainsi que de faciliter la bonne marche des classes et l organisation du programme En 1973 le Conseil F d ral de l Education reconnaissait que le programme tait quivalent aux quatre premiers niveaux de l enseignement primaire Ceci assurait que l valuation repr sentait une partie du processus et que des certificats de fin d tudes taient d livr s par les Conseils de l Education Le MOBRAL tait autoris conclure des accords avec des
224. informations de port e internationale gr ce aux media imprim s encourager les n o alphab tes participer davantage 211 aux activit s de leur pays leur donner le sentiment d avoir r ussi Le Daily Gleaner distribue le journal aux lecteurs dans toutes les r gions de la Jama que Le prix du journal est de 70 cents la semaine et d un dollar jamaiquain le dimanche 3 3 Le Programme de Media L enseignement de l alphab tisation gr ce l usage com bin d un enseignement face face et de programmes radio diffus s et t l vis s s est av r tre tr s efficace et con na t un grand succ s en Jama que On peut citer quatre raisons justifiant l utilisation de la radio et de la t l vision la n cessit de r pondre une demande massive d en seignants dont le nombre est limit la n cessit d pauler travers des le ons centra lement organis es les enseignants pour adultes b n voles temps partiel qui n ont pas eu le temps de suivre une formation ou pr parer leur mat riel en pro fondeur d la nouveaut des media qui aide stimuler davantage la motivation de l apprenant et entretient ainsi son in t r t l efficacit de l utilisation de ces media nationaux stimuler la conscience de la population quant la nature et la magnitude des probl mes ducatifs et des ressources disponibles pour l aider les r soudre Les programmes de m dia sont utilis s en
225. ins ruraux la nucl arisation du processus ducatif et au d veloppement de la participation active des apprenants aux mesures d am lioration de l habitat telles l installation d un syst me sanitaire ad quat et le branche ment des maisons sur le r seau d alimentation en eau potable 7 Le Programme d Education Sanitaire L objectif de ce programme consiste atteindre des con ditions souhaitables de sant au sein de la population colom bienne Ce but doit tre rempli en compl tant les efforts faits par le syst me d ducation formelle par les activit s organis es par les secteurs public et priv Le point de d part de ces activit s doit tre la famille qui est consid r e comme le noyau du d veloppement social du pays 109 Les plans pr voient la mise en oeuvre des activit s ducatives dans ce domaine gr ce aux mass m dia qui permet tront la diffusion de programmes sur l alimentation et la nutrition le d veloppement de l enfant les vaccinations la r hydratation orale etc destin s la famille et aux promo teurs des projets relatifs la sant 11 est galement pr vu de d velopper des activit s rela tives l veil de l enfant de 0 6 ans l intention des parents Des programmes pour les adolescents les personnes g es et les handicap s devront tre parall lement propos s La mise en oeuvre des programmes d ducation sanitaire incombe au Minist re de la Sant Publique et
226. int r t et son esprit de communaut le participant ne doit pas savoir quelle sera sa maison Le financement du projet doit tre garanti Le groupe doit s engager dans une forme de travail collectif c Le contenu Le contenu du programme comprend des activit s d organisation communautaire 155 la formation des personnes qui prendront part toutes les activit s de construction collective des contributions provenant d autres institutions y compris les informations et les conseils relatifs aux installations lectriques des maisons la charpenterie la menuiserie la pose des briques des tuiles et des moellons et la plom berie d Le d veloppement Le programme de Construction Collective commence pour les tudiants par l acquisition des connais sances relatives aux r elles conditions de travail qui englobent toutes les questions sociales et conomiques en sus des connaissances l mentaires portant sur la nature m me et les caract ristiques du travail effectuer ainsi que des aspects finan ciers et juridiques Les activit s relatives aux contenus sont r alis es sur le terrain par de petits groupes dirig s par un enseignant Les activit s qui font partie inh rente du SENA dans le cadre de ce programme comprennent d autres domaines fondamentaux la technique pour garantir la construction la gestion pour offrir des informations de base relatives la gestion et la
227. int de vue le projet est consid r comme un programme non formel libre flexible et extrascolaire qui encourage la promotion permanente pour les raisons suivantes Aucun certificat n est exig l inscription Les tudes sont tout fait ind pendantes L apprentissage se fait par l tude de modules que les apprenants travaillent la maison Le progr s de chaque tudiant d pend de son propre rythme d apprentissage L assiduit aux cours n est pas obligatoire puisque l apprenant ne passe que quatre heures par semaine au centre pour l valuation et le contr le des r sultats obtenus 148 Le programme n est pas agenc en certificats ni en cours le curriculum est compos de th mes g n raux qui sont pr sent s selon leur degr de difficult Au moment de l inscription les apprenants passent un test qui sert identifier leur niveau Deux mati res seulement sont tudi es au cours d une m me p riode Lorsque l tude en est termin e on peut passer deux nouveaux cours Le curriculum pr sente des objectifs atteindre en peu de temps afin que les participants puissent acqu rir des r sultats imm diats L tudiant est promu lorsque les comp tences qu il a acquises ne repr sentent pas moins de 90 L auto valuation r alis e par l tudiant est tr s importante pour qu il se fasse une id e des progr s qu il a faits et de la ma trise acquise en chaque mati re
228. ip au centre communautaire Le p re des enfants savait que le JAMAL organisait des cours du soir l cole mais pensait que son cas tait irr m diable La visite du responsable de la scolarisation fut tr s r v latrice Cindy lui dit que les enfants avaient besoin de v tements pour aller l cole et qu ils ne manifestaient que 231 peu ou pas d int r t pour les livres et l apprentissage Lorsqu on leur donnait des livres ils n taient pas tr s utilis s car les enfants ne savaient pas tr s bien lire Cela d courageait leur p re de leur en offrir d autres On les envoyait tr s souvent l cole mais ils n y allaient pas Elle savait lire et crire mais leur p re savait seulement signer son nom Il pensait que les enfants pourraient gagner leur vie quand ils seraient grands m me s ils ne savaient pas lire Elle expliqua que si elle pouvait s emparer du salaire de Manson avant qu il ne commence le d penser elle pourrait mieux subvenir aux besoins de sa famille Le responsable de la scolarisation souligna l importance de l ducation la n cessit d une meilleure gestion d un planning familial et d un contr le des enfants Il indiqua quelques groupes sociaux charg s d aider et d orienter les familles Que peut faire de plus le responsable de la scolarisa tion Quels organismes peut on contracter pour leur pr ter davantage assistance Quelles sont les mesures qui peuvent tre prises pour amene
229. ire doivent tre expliqu s correctement dans leur contexte et r p t s fr quemment Les r p titions doivent de toute fa on se d rouler naturellement et le plus discr tement possible Les mots nouveaux doivent tre introduits progres sivement et r guli rement Le niveau de difficult de la lecture devrait aller de pair avec la progression du livre et chaque livre de lecture devrait commencer un niveau de lecture l ge rement plus bas que celui auquel le livre pr c dent tait arriv Les id es doivent tre exprim es clairement Les phrases doivent tre courtes mais varier en lon gueur pour assurer une lecture r guli re et facile Le mat riel devrait tre pr sent sous forme de parties assez br ves chaque unit devant tre suffisamment courte afin de pouvoir tre assimil es facilement par le lecteur Le contenu Le contenu de l histoire doit avoir un rapport avec l exp rience du public qui lit le livre Les v nements devraient avoir une application pra tique pr senter un probl me par exemple et le r soudre La solution doit tre la port e de l apprenant 198 Le style Pour les lecteurs d butants les livres devraient tre r dig s sous la forme d une histoire Les personnages devraient tre r els Les v nements pr sent s dans l histoire devraient tre authentiques L encha nement des v nements doit tre logique Des il
230. ires en Bolivie et en Equateur Au Venezuela il est directement li au syst me formel parce que le programme est bas sur un plan d tude r gulier Les tudiants passent des examens et obtiennent des dipl mes du Minist re de l Education Les partici pants qui ach vent le programme peuvent continuer leurs tudes au niveau secondaire Evaluation Du programme Une valuation interne est faite par les enseignants les directeurs et les sous directeurs de l institut Une valuation externe par les parrains et le Minis t re de l ducation Des apprenants Evaluation p riodique domicile et dans le centre l aide des fiches d exercices Un examen final organis par le Minist re de l Educa tion examen qui permet l tudiant d obtenir un certificat officiel Exp rience Acquise Sur la base de l valuation faite par des institutions externes et par l institut on peut affirmer que ce programme est tr s efficace et appr ci des participants et est galement reconnu par le Minist re de l Education 1 INCE et d autres institutions 288 3 5 Les Programmes Extrascolaires Parall les au Syst me Scolaire Contexte Le Programme National d Apprentissage PNA est un pro gramme de 1 INCE Institut National de Coop ration Educa tive cr en 1964 conform ment l article 13 du r glement de l INCE qui stipule ceci Quand l institut d cide la formation des mineurs dans les usines des a
231. ires sont apport es au texte avant d en imprimer un grand nombre d exemplaires Selon le budget accord ces textes sont publi s aux Editions Nationales ou par des imprimeries priv es apr s valuation de la meilleure offre La taille des caract res varie en fonction du niveau des apprenants auxquels le texte s adresse Ainsi les caract res d imprimerie des textes destin s aux ler et Ze degr s des cours d alphab tisation sont plus grands que ceux des autres niveaux Les mots techniques sont rarement utilis s la langue employ e est habituellement la langue parl e qui est pr sent e sous forme de dialogues soulignant la n cessit de se conformer aux particularit s des diff rentes r gions Les illustrations et les dessins sont simples et ont trait aux activit s courantes de la vie de tous les jours des adultes Photographies et dessins sont utilis s parall lement pour d velopper le sens d observation des apprenants En sus du mat riel de base destin aux apprenants de chaque niveau un guide du ma tre a t labor pour chaque degr de l enseignement primaire La radio et la t l vision ont la responsabilit de susciter l int r t du public pour ces programmes et d en faire la promotion Le mat riel imprim est distribu dans les magasins de produits agricoles du Fonds Agraire de chaque municipalit Les prix des mat riels de l enseignement primaire sont les sui vants 118 2 Degr s Pr
232. is la responsabi lit d assurer la dactylographie des textes pour la publica tion tous j adresse mes remerciements pour leur inestimable apport I s av re impossible d num rer tous les coll gues de l IUE qui ont substantiellement contribu ce projet diff rents titres tous nous adressons nos sinc res remerciements et exprimons notre profonde appr ciation pour leur active coop ration d s le d but du projet Nous esp rons que dans les exp riences des diff rents pays portant sur la postalphab tisation et l ducation con tinue les d cideurs les praticiens impliqu s dans cet aspect vital de l ducation dans les pays en d veloppement trouveront mati re usage Ravindra H Dav Directeur Institut de l Unesco pour l Education Chapitre 1 POSTALPHABETISATION ET EDUCATION CONTINUE DES NEO ALPHABETES AU BRESIL par A M Coutinho L M Carmo Chaves et V Galvao 1 GENERALITES 1 1 Aspects G ographiques Economiques et Politiques Le Br sil est une r publique f d rale sityge en Am rique du Sud et sa superficie est de 8 511 965 km Il comprend cinq r gions vingt trois tats trois territoires et une r gion f d rale 11 y a 4045 municipalit s dans le pays En 1980 la population tait de 119 070 865 habitants Parmi eux on d nombre pr s de 200 000 Indiens dans tout le Br sil que l on estime repr senter 0 15 de la population totale Le taux de croissance annuel tait est
233. isation de la communaut La Figure 5 pr sente l organigramme hi rar chique du programme IPC Afin d obtenir un niveau ad quat d organisation et de mise en oeuvre du programme le gouvernement a cr par le D cret 198 de 1977 les organismes coordonnateurs suivants 1 Le Conseil national des Centres de D veloppement du Voisinage qui est compos des repr sentants du Secr tariat de l Int gration Populaire sous l gide de la Pr sidence de la R publique du Minist re de l Education MEN du Minist re de la Sant Publique MSP 135 Figure 5 Organigramme de 1 IPC Pr sidence de la R publique CONPES Secr tariat de l Int gration Populaire Sous Direction de 1 IPC Directeur du CDV Participation Production et emploi Infrastructure communautaire et d veloppement aux services urbain sociaux Organismes Ex cutifs et Sous Programmes Groupes de Soutien de la Communaut 136 2 3 du D partement de la Planification Nationale DNP du Service d Apprentissage National SENA de l Institut Colombien pour le Bien Etre de la Famille ICBF del Institutdu Cr di Territorial ICT Les Conseils Locaux des Centres de D veloppement du Voisinage sont responsables de la planification des activit s avec les Bureaux de la Coordination Locale qui ils donnent des conseils relatifs la mise en oeuvre d
234. isation du mat riel de soutien relatif au contenu sp cial pour enfants fut r alis e par le groupe de travail du MOBRAL responsable du programme pr sco laire L valuation de l utilisation des autres composantes fut effectu e par le Centre Culturel du MOBRAL qui r alisa un sous programme de sports intitul Activit s sportives et par la Direction du Programme de Technologies Appropri es 74 4 RESUME ET CONCLUSIONS Le R le Changeant du MOBRAL 1980 81 fut une p riode d cisive dans l histoire du MOBRAL En effet jusque l les objectifs prioritaires de l Organisation taient l alphab tisation fonctionnelle et l ducation permanente des adolescents et adultes pr sent il para t n cessaire de se conformer aux nouvelles lignes directrices d finies par le minist re de l Education et de la Culture MEC qui sont centr es sur l ducation de base et le d veloppement de la culture Tout en n abandonnant pas 1 du cation des adultes qui se pr sente d sormais sous forme d un renforcement de l ducation de base le MOBRAL est pr sent pr t apporter son aide au niveau de l action ducative r aliser l intention des autres groupes d ge de la popula tion En tant qu agence communautaire quip e pour r pondre aux priorit s tablies par le MEC les actions de cette orga nisation seront centr es dans les ann es venir sur l duca tion pr scolaire et suppl mentaire De cette mani re son champ
235. iste galement pour le livre de lecture et le manuel du troisi me niveau Niveau 4 1 Livre de Lecture de base Henry Shanpe apprend conduire couverture vente ce niveau les apprenants ne devraient pratiquement pas avoir de difficult s reconna tre imm diatement les mots qu ils ont rencontr s dans les livres pr c dents Ils devraient pouvoir prononcer seuls un grand nombre de mots L enseignement de la phon tique est mis en relief ce niveau et un accent est plac sur les syllabes les pr fixes les suffixes les antonymes les lettres muettes et les mots dont les lettres correspondent des sons irr guliers 2 Le manuel 11 s agit d un manuel qui comporte des exercices de compr hension 3 Le guide de L enseignant Un guide de l enseignant d taill accompagne ga lement le livre de lecture et le manuel b La production du mat riel de base La r daction du mat riel de lecture des apprenants qui suivent les cours du programme JAMAL requiert que certains crit res soient pris en consid ration le nombre de niveaux correspondant au niveau d duca tion atteindre le type de textes r diger 197 un syst me de gradation de mots class s par couleur pour une meilleure identification dans les livres de lecture Le vocabulaire Le vocabulaire doit tre compos de mots se rapportant l exp rience des adultes Tous les mots dont la signification n est pas cla
236. it s courantes 11 existe galement un comit de communications organis par les apprenants dont la responsabilit essentielle consiste prendre part l valuation du programme 3 5 Les Programmes du Service d Apprentissage National SENA Pr parer 1 homme au travail telle est la devise de travail du SENA Les Objectifs Le SENA offre une formation g n rale et professionnelle aux ressources humaines du pays dans tous les secteurs de l conomie agriculture et levage industrie commerce et services y compris le niveau informel de l conomie dans le quel de nombreuses personnes sous employ es et sans travail pourraient trouver un emploi aux jeunes gens et adultes qui d sirent commencer travailler nouvelle main d oeuvre ou am liorer leurs connaissances et comp tences main d oeuvre d j employ e tous les niveaux hi rarchiques de l emploi allant des emplois semi qualifi s aux postes de direction dans toutes les r gions g ographiques et cono miques du pays ind pendamment de leur niveau de d veloppement L Organisation Un Conseil Ex cutif National un Bureau de Direction G n rale et dix huit Bureaux Administratifs R gionaux sont charg s de l administration et de la mise en oeuvre des pro grammes 152 Les Bureaux Administratifs R gionaux offrent des pro grammes de formation professionnelle Ils sont r alis s par les divers centres regroup s en unit s op
237. ivent pas faire plus de cinq kilom tres pour atteindre l cole la plus proche Les mesures prises pour l introduction de la scolarit obligatoire S Thomas et Trelawny Les coles ont t inspect es et regroup es dans un rayon de cinq kilom tres Des s minaires ont t tenus avec les directeurs des coles Le Minist re de l Education et les fonctionnaires de l enseignement se sont r unis avec les conseils d cole Des programmes ducatifs destin s aux parents ont t r alis s dans les paroisses pilotes La s lection et la nomination des agents de liaison communautaires ont t assur es par le JAMAL le Mou vement Jama quain pour la Promotion de l Alphab tisa tion La formation des agents de liaison une semaine de stage a t organis e par le JAMAL Des missions radiodiffus es et t l vis es ont t faites pour l information du public par le minist re de l Education et le JAMAL 175 Les Services de Soutien Des d jeuners avec un petit pain nourrissant un pain au lait et une demi pinte de lait sont actuellement distri bu s chaque l ve Ils sont pr par s d une mani re hygi nique et la valeur nutritive de ces d jeuners est sup rieure celle des repas qui taient donn s aupara vant Chaque d jeuner ainsi constitu fournit 60 des besoins nutritifs quotidiens Le mat riel d appren tissage et les uniformes sont offerts chaque enfant par le
238. ix Premier Second Troisi me Quatri me Cinqui me anono oo0oo0oo0o GCOC et mt canal Mi Mu Pana Les livrets d alphab tisation ainsi que les formu laires d inscription sont distribu s gratuitement par les Secr tariats r gionaux de l Education Le formulaire d inscription pour le niveau secondaire co te 1 00 US Les prix des mat riels pour chaque degr sont les suivants Degr s Prix Premier 8 50 US Second 9 00 US Troisi me 9 50 US Quatri me 10 50 US Les Programmes Radiophoniques Ils sont diffus s par Radio Nacional Chaque cours une dur e de 5 mois Le programme de l enseignement primaire est actuellement diffus sur ondes moyennes de 7h 7h 30 du matin On recommande vivement aux apprenants de consacrer deux trois heures par jour l tude des le ons et aux exer cices Aucun examen n est obligatoire aux premier second et quatri me degr s Cela signifie que toute personne ayant suivi un cours peut s inscrire au suivant la fin du cinqui me degr l apprenant doit passer un examen qui est directement organis par le FCP Les personnes qui r ussissent cet examen obtiennent un certificat d tudes primaires En ce qui concerne l enseignement secondaire la Radio Nacional diffuse sur ondes moyennes quatre cours aux moments suivants Premier degr de 19 20 heures Deuxi me degr de 20 21 heures Troisi me degr de 5 6 heures 3 11
239. la communaut Les Mobraltecas sont gr n s en zones d action nomm es r gions de Mobralteca dans lesquelles on trouve un p le de coordination responsable de l ex cution et l accomplissement 56 des activit s de ces unit s au niveau r gional Les Minimobraltecas sont apparus en r sultat de la n cessit d tayer les activit s du programme jusqu 1 int rieur du pays au moyen d unit s de taille r duite En utili sant un v hicule plus modeste et donc plus l ger plus pra tique et moins cher le programme touchait les populations les plus loign es des zones rurales Dans 1 Etat du Nahia Feria de Santana et du Paraiba ils furent les fruits d efforts locaux Mis en place en tant que postes culturels en 1973 ces postes du MOBRAL devaient tenir lieu d unit s op rationnelles permanentes Au d part des centres permettant la cr ation de situations de travail ils furent actualis s et prirent la forme d agences d ducation permanente D s 1981 on les nomma Postes du MOBRAL ce qui les caract risait en tant qu unit s permanentes de l Organisation pour la canalisation d actions lanc es par divers programmes Le poste est la fois un point de rencontre et un sup port apport au d veloppement social ducatif et culturel de la communaut dans ses efforts de promotion propagation et pr servation de la culture locale En 1979 l initiative de la Coordination du MOBRAL Pernambuco est apparu
240. la correction et des commentaires du r dacteur et en respectant la longueur recommand e les modifications de vocabulaire et la construction des phrases 206 7 Le calcul des mots et La progression du contenu du at riel 8 9 10 m Selon la formule de Dale le calcul des mots est effectu et le nombre de mots enregistr C est la m thode la plus efficace pour d terminer si le texte a t r dig au niveau recommand Si le calcul concorde avec ceci le texte pourra alors tre illustr Dans le cas contraire le contenu devra tre r vis et des efforts devront tre faits le cas ch ant pour lever ou r duire le degr de diffi cult de lecture Les illustrations Il faut noter que les illustrations servent deux objectifs renforcer et claircir le sens susciter un plus grand int r t et agr menter la page imprim e Eu gard ces deux points les illustrations de vraient tre ins r es aux endroits essentiels La v rification des faits La version dactylographi e et illustr e doit tre pr sent envoy e la personne ou l organisation la plus m me de v rifier l exactitude du contenu Apr s le retour du texte les corrections indiqu es devront tre apport es la version finale La version finale Cette phase comprend la dactylographie d finitive du texte Puisqu elle servira de base l imprimeur il est important que la pr sentation du texte soit
241. laras Des comptes clairs donne une notion des nombres et enseigne les quatre op rations math matiques l mentaires en aidant l apprenant les appli quer Ce livret pr sente galement des notions de base de g om trie relatives aux mesures agraires ainsi que des notions de poids de capacit et de volume Le livret Hablemos lien Parlons correc tement pr sente l alphabet et donne quelques explications et exercices de langue de gram maire d criture d orthographe et d autres 4 129 relatifs la communication Nuestro Lienestan Notre Lien tae est un livret qui sert l ap prentissage des notions l mentaires de m decine il illustre les th mes relatifs au corps humain l environnement et aux relations humaines Le livret Suelo productivo Un sol productif donne des informations ayant trait l conomie et au travail enseigne comment cultiver la terre les nouvelles techniques de cultures de pacage des notions de productivit etc Communidad cristiana La communaut chr tienne pr sente des aspects relatifs au comportement des personnes en tant qu individus et membres d une communaut ainsi que les prescriptions thiques et morales qui font partie de la notion de spiritualit d La pr sentation Les six manuels sont dit s conform ment aux recommandations faites par des sp cialistes de l ducation Ils sont imprim s en caract res Univers ou Bodoni d une hauteur moyenne d
242. lasses font environ 25 fois ce que le MOBRAL d pense Citation tir e de Campagnes d alphab tisation au XX si cle Le Br sil Arlindo Lopes Corr a 1980 p 17 version pr liminaire Les d penses pr sent es dans le Tableau 5 se r f rent uniquement celles encourues par l Administration cen Tableau 4 Classification des Sources de Revenus 1970 1984 en Cr Evolution des Revenus 1970 1984 Valeurs courantes Cr 1 000 00 Sources des Revenus 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 Imp t sur le Revenu 1 552 25 900 43 230 58 359 98 843 121789 222382 580 072 864 339 1281626 2240421 4826950 11 955 035 23943714 52 841 413 FNDE Loto sportif 1 625 51 987 86000 172944 151 260 153630 164016 129 900 148 267 193044 269099 127 700 Salaires de l education 78 962 81 176 67 495 178 300 170 000 Divers projets sp ciaux 33 774 19 084 21144 110 000 8 000 Inter ts sur les valeurs mobili res 1 671 2 817 785 1 921 4 648 16 689 79 158 54 117 94 115 340717 791838 2 705 797 2074700 Contributions des unions f d rales 310 4433 1 953 1 900 1 233 1 842 1 866 2 378 2 378 5 000 7 550 22 180 45 366 81 900 107 000 Autres 10 500 3 482 4 783 5 087 3194 9 513 10 545 25 193 70 381 38 166 93 269 64 491 249 241 138 000 CEF frais _ 18920 28380 Accords se 204 130
243. le SENA dans le cadre de ce syst me tabli dans les 18 centres r gionaux install s travers le pays Le processus d organisation de cette strat gie suit les tapes suivantes r ception du courrier enre gistrement classification remise du courrier au moniteur lecture des lettres r daction et envoi des r ponses l tudiant qui en avait fait la demande Un contrat a t conclu avec l Administration de la Poste Nationale afin de faciliter l usage de cette 162 strat gie Le moniteur le succ s de ce syst me de t l enseignement est d ses trois aspects fondamen taux qui sont le mat riel d auto apprentissage le type de relation tabli entre l tudiant et le moniteur et l attitude adopt e par le moniteur Il faut souligner que la fonction du moniteur est capitale pour le d veloppement du programme puisqu il est charg de motiver les tudiants de les informer au sujet des objectifs du programme de les orienter de guider le processus d appren tissage d intensifier la r tention des comp tences acquises de stimuler le transfert d encourager le travail des tudiants et de procurer les r sultats de toutes ces activit s Toutes ces responsabilit s peuvent tre class es en activit s relatives l information la promotion l ducation et la formation professionnelle Le moniteur intervient soit par crit soit par t l phone ou bien il a recours au contact per sonnel avec
244. les tudiants qu il re oit individuel lement ou en petits groupes 163 4 CONCLUSIONS 4 1 Les R sultats Les premi res mesures prises en mati re d ducation des adultes remontent au d but de notre si cle avec la cr ation des coles du soir et du travail d alphab tisation volontaire Le secteur rural accorde une plus grande importance au travail de l ACPO r alis depuis 1948 dans le domaine de l ducation non formelle et des adultes gr ce aux m dia tels la radio et les textes imprim s sous forme de livrets et le journal hebdomadaire EZ Campesino Le second v nement d importance fut marqu par la cr a tion du Service d Apprentissage National SENA qui est charg de la formation de la main d oeuvre une mesure qui a intro duit une nouvelle dimension dans le domaine de l ducation formelle et non formelle des adultes De m me la cr ation du Fonds de Formation Populaire de 1 INRAVISION qui est responsable de la mise en oeuvre des programmes d enseignement primaire et secondaire pour adultes comprenant le travail d alphab tisation r alis gr ce aux m dia radio et t l vision et dont l action est compl t e par des activit s reposant sur le contact personnel constitue une nouvelle r alisation dans ce domaine Le FCP est l organisme promoteur de l usage des m dia servant mettre les produits de l ducation et de la culture la disposition de tous Le travail du FCP a abouti la cr ation d une
245. les T l centres Elles apportent un compl ment aux le ons expliquent les exercices faire clair cissent les doutes et jouent le r le d animateurs de groupe Il y a un guide pour chaque mati re et pour chaque cours pr sent au T l centre Ce guide est habituellement un tudiant du 10e ou 11e degr du syst me d ducation formel qui doit avoir effectu un service social dans 1 alphab tisation par exemple avant d avoir pass le certificat d tudes secondaires Les guides re oivent une formation de base avant de commencer leur travail dans les T l centres Cette formation couvre les aspects g n raux relatifs l ducation des adultes l administration des T l centres la promotion et l organisation des groupes d tude ainsi que les aspects concernant le transfert des contenus ou l orientation m thodologique Les cours sont agenc s de fa on ce que la d pen dance envers le guide diminue en fonction des progr s 5 6 121 r alis s par les tudiants aux diff rents niveaux et se basent davantage sur les programmes t l vis s et le mat riel imprim La Correspondance Les tudiants sont constamment invit s crire di rectement au FCP lorsqu ils ont certains doutes claircir Ils sont galement encourag s demander des conseils de nature p dagogique Ils sont pri s de noter le degr la mati re le num ro de la le on du fascicule ou de la le on crite Tout
246. les Centres d Education relative l Environnement qui taient en cours d exp rimentation dans des coles fondamentales de 17 localit s rurales l ensemble des coles rurales et celles des zones urbaines marginales De tels centres correspondent la n cessit d int gra tion et de participation des citoyens aux activit s de pr servation d velopp es par les communaut s Dans le contexte de l Education Permanente le Minis t re de l Education est en train de mettre au point un projet pour l Innovation dans l Enseignement Formel Les innovations entreprises dans les commu naut s urbaines villageoises frontali res et indi g nes ont les objectifs suivants tablir une organisation technico administrative aux niveaux local et r gional devant permettre l introduction d un projet d ducation permanente dans une communaut choisie 264 contribuer par des programmes d ducation non formelle l am lioration du niveau ducatif de la population et des conditions actuelles de vie promouvoir l auto administration de sorte que les populations puissent d terminer les strat gies devant les amener formuler des actions destin es promouvoir leur d veloppement social et indivi duel Cette exp rience est contr l e aux niveaux national r gional et local qui mettent en place plusieurs mod les erganisationnels conform ment aux caract ris tiques des diff rentes r gions Les domaines de d ve
247. les Centres d Alphab tisation gr ce la collaboration des volontaires des communaut s qui re oivent un mat riel produit aux niveaux r gional et national 2 L Enseignement Primaire pour Adultes L objectif de ce programme est de permettre la popula tion adulte colombienne d acqu rir le niveau de l enseignement primaire de sorte que la phase initiale d alphab tisation soit poursuivie En outre il est pr vu que les adultes acqui rent en un temps tr s court les connaissances et les habitudes qui permettront de mettre en place leur d veloppement intellec tuel social et humain selon diff rentes exp riences curricu laires Le programme CAMINA pr voit d offrir aux adultes b n ficiant de ce service diff rents types d apprentissage allant des activit s scolaires l enseignement distance radiodif fus ou t l vis ainsi que des activit s semi formelles afin que cette forme d ducation puisse atteindre un plus grand nombre de Colombiens Des activit s de type scolaire sont actuellement mises en oeuvre gr ce aux programmes r alis s par le Minist re de l Education Le Fonds de Formation Populaire FCP propose parall lement un projet tr s connu qui fait appel depuis longtemps aux services de la Radio et de la T l vision Le secteur priv et l Eglise ont galement apport leur contribu tion dans ce domaine avec des exp riences significatives 106 Enfin la campagne CAMINA vise au moyen de ces diff
248. les ressources humaines n aient t d velopp es exploit es et mises en service De l les objectifs relatifs au comportement de l appre 184 nant adulte ont t formul s et approuv s par le Conseil en 1973 Ces objectifs identifient des domaines d ducation ap propri s la vision de l adulte de la vie de tous les jours Education Permanente Les contenus d enseignement refl tent ces objectifs dans treize th mes qui ont t sp cialement s lectionn s pour favo riser le d veloppement g n ral de l individu Ils sont uti lis s pour la pr paration du curriculum la r daction des mat riels de lecture la formation des enseignants et pour la stimulation des discussions de groupe Ces th mes sont les suivants Identit et image de soi Le sens civique et le gouvernement L ducation du consommateur La communaut L ducation continue Le foyer et la vie familiale La sant et l hygi ne La nutrition La production alimentaire Le m tier Le travail Les communications lecture g n rale criture calcul Enqu te et pens e critique Les D veloppements R cents 11 y eut un changement de gouvernement en 1980 En 1981 le nouveau gouvernement communiquait sa politique d ducation et les priorit s qu il accordait aux m ures d urgence 185 prendre dans les cinq ann es venir scolarisation obligatoire dans les coles primaires des enfants g
249. lev La langue officielle de l le est l anglais et la plus grande partie de la population parle un dialecte d riv de l anglais 171 Le christianisme qui est la religion principale en Jamaique est repr sent par diff rentes confessions Les Eglises anglicane catholique romaine baptiste l Eglise de Dieu et l Eglise adventiste du septi me jour sont les reli gions essentielles Le nombre des glises vang liques a rapidement augment au cours des derni res ann es 1 2 Le D veloppement du Syst me Educatif en Jama que L ducation de masse n existait pas pendant toute la p riode de 1 esclavage qui a dur jusqu en 1838 en Jama que et ce n est qu en des circonstances tr s exceptionnelles que les enfants d esclaves recevaient une ducation Les missionnaires sont l origine de l ducation des esclaves Les Moraves apparurent en 1750 et furent les pion niers dans ce domaine D autres missionnaires protestants se joignirent eux plus tard pour travailler avec les esclaves mais ce n est qu apr s l Ind pendance qu un syst me d duca tion g n rale fut tabli Environ 50 des enfants jama quains taient inscrits dans les coles primaires en 1932 et seul un peu plus de la moiti y assistait r guli rement Seulement 20 de la population d ge scolaire fr quentaient r guli rement l cole Cela tait d en partie aux longues distances entre la maison et l cole et aux routes accident es
250. lise d autres techniques de travail en groupe telles le sociodrame et le forum C est une m thode centr e autour de l tudiant les probl mes et les attentes des appre nants d finissent le programme de formation qui est soumis son tour une tude critique Les tudiants re oivent leur formation au cours de sessions auxquelles tout le groupe ou un sous groupe assiste Quelques sessions sont organis es avec la Direction G n rale Enfin le programme a certains crit res de classifi cation des tudiants qui diff rent de ceux utilis s au moment de l inscription En d autres termes chaque communaut peut tre class e en sous groupes selon les caract ristiques socio conomiques et l ex p rience en mati re d organisation des personnes afin de leur offrir une meilleure formation Le Programme de T l Enseignement L objectif Donner une formation aux adultes colombiens afin qu ils obtiennent de meilleurs r sultats au travail ou enrichissent leurs connaissances Le groupe cille 11 est constitu des adultes de plus de 14 ans qui ne peuvent se rendre dans les centres tablis par le SENA Ils font une demande d admission un cours 158 c selon la formation qu ils d sirent recevoir Leurs donn es personnelles sont not es sur le formulaire d inscription et utilis es lors de la proc dure de s lection et d admission au cours choisi La m thodologie Dans les m thodes d enseignement apprentissage
251. litatif dans la formation et l ducation de l individu du niveau pr natal la vieillesse Parmi les programmes d velopp s certains sont minents comme Le Projet Familial qui porte la disposition des mamans qui viennent dans les diff rentes maternit s et centres hospitaliers les connaissances n ces 6 7 263 saires sur la mani re d obtenir et de stimuler le d veloppement int gral de l enfant du niveau pr na tal l ge de 6 ans Le programme se sert de mat riel audio visuel et imprim et des mass m dia Projets dirig s vers l essai de nouvelles m thodo logies qui permettent l am lioration des capacit s de la pens e des aptitudes d apprentissage et du degr de cr ativit des populations D autres projets sont orient s vers le d veloppement d aptitudes cognitives et de la pens e cr atrice au sein de la population adulte Les projets suivants sont encore dans une phase exp rimentale Les Forces Arm es Cr ativit pour l Administration Publique Salon de Cr ativit et de G nie et Organisation Internationale du Travail On esp re avec l aide de tous ces projets aider durant la p riode 1981 85 plus d un million de familles par l incorporation d actions ducatives non formelles par la radio la t l vision et le mat riel imprim La cr ation des Centres d Education relative l En vironnement Les Minist res de l Education et de l Environhement pr voient d tendre
252. lle d artisanat d art et d conomie domestique r pondant aux besoins des employ s des firmes affili es et de leurs familles Cependant le nombre des services ducatifs offerts a notablement augment au cours de la derni re d cen nie Une cole d enseignement secondaire pouvant accueillir 3 600 l ves fut fond e en 1972 Les locaux de cette m me cole furent utilis s quelque temps plus tard pour y organiser des cours du soir d anglais que 1 500 ouvriers suivirent Gr ce un arrangement pris avec l Universit Nova des Etats Unis le CAFAM a subventionn de 1976 1978 la formation sup rieure de 30 fonctionnaires Ces sp cialistes travaillent en qualit d enseignants et ou dirigent la formation des en seignants en poste afin qu ils puissent mettre jour leurs connaissances et pratiquer leur profession dans des tablis sements d enseignement public et priv Cependant de nombreuses demandes en mati re d ducation restaient satisfaire Un grand nombre d ouvriers qui n avaient pas fr quent l cole ou l avaient quitt e pr matu r ment d siraient poursuivre leurs tudes Le CAFAM a organis le Programme d Education Continue en 1981 afin de satisfaire leurs demandes Les Oljectifls En g n ral l objectif du programme est d offrir un en seignement aux adultes qui ont atteint gr ce un processus 143 continu et organis un niveau d ducation suffisant pour pouvoir participer au cours qu ils
253. lon lequel le contenu de l activit ducative prend son origine dans l exp rience de vie de l tre humain Gr ce au principe de la fonctionnalit appliqu dans les programmes l apprenant n est pas tenu de se limiter apprendre lire crire et compter mais au contraire il est amen d couvrir sa fonction son r le dans le temps et dans l espace dans lequel il vit Ceci est fait en veillant chez l apprenant son go t pour le tra vail en d veloppant sa cr ativit en lui inculquant des habitudes d hygi ne et de sant en lui enseignant comment vivre dans la communaut et en l aidant prendre connaissance de ses droits et devoirs De nombreux obstacles se dressent devant l obtention du degr optimal de la fonctionnalit dans les diff rents programmes du MOBRAL Parmi les diff rents proc d s adopt s par la Fondation dans sa recherche du degr optimal il est important de signa ler l acc l ration et la g olalisation l acc l ration est un processus ducatif qui vise les adolescents et les adultes sans passer par toutes les tapes du syst me scolaire tradi tionnel C est parce que les individus adultes ont une cer taine exp rience de vie et une assimilation de la culture 21 parce qu ils sont m rs en ce qui concerne les perceptions motrices qu ils sont capables d accomplir en peu de temps s ils sont encourag s et si on leur en donne l occasion des t ches requ rant ces qualit s et qui reposen
254. lphab tisation pour les citoyens dont les occasions de d veloppement personnel et social ont t limit es par leur inaptitude lire crire et compter 1 5 Objectifs du Programme et Approche M thodologique G n rale Comme mentionn ci dessus au Venezuela les responsables de l ducation sont conscients du fait que les actions orien t es seulement vers l limination de l analphab tisme absolu ne parviennent qu des r sultats limit s L exp rience a galement d montr que lorsque l on ne va pas au del des campagnes ou actions d alphab tisation initiale les personnes vis es par ces activit s retombent entre temps au stade de l analphab tisme absolu ou tout au moins de l analphab tisme fonctionnel C est vers l limination de l analphab tisme fonctionnel et la cr ation de nouveaux canaux permettant aux n o alphab tes de continuer leur ducation en vue d acqu rir 254 une alphab tisation permanente qu ont t dirig es les actions de ces derni res ann es A cet effet il existe dans le pays des plans et des structures donnant la possibilit aux adultes et aux jeunes d acqu rir de mani re formelle non formelle et diffuse une ducation primaire secondaire et m me sup rieure de se for mer dans certains m tiers et de s panouir sur le plan person nel et social Les plans ducatifs ont exprim l int r t pour un enseignement qui renforce la capacit de raisonner et d analyser de juger
255. lphab tisme qui est pass de 50 7 25 5 le nombre absolu de personnes n ayant aucune ducation est pass de 15 3 millions 18 7 millions entre 1950 et 1980 ce qui repr sente une augmentation d environ 18 voir Tableaux 1A 1B et 2 D une mani re g n rale les adultes illettr s sont re group s dans les tats les moins d velopp s de la Conf d ra tion dans les zones rurales et les banlieues des grandes villes En 1980 le nombre d enfants illettr s g s de 7 14 ans s levait 22 981 546 Parmi eux deux tiers 67 1 allaient encore l cole et 7 560 929 des scolaris s 32 97 taient illettr s La m me ann e environ 539 446 enfants g s de 14 ans taient recens s comme illettr s et viendraient donc gros sir les rangs de la population adulte illettr e l ann e sui vante contribuant de 2 88 son taux initial IIl y a peu de marques de changements depuis 1980 et les probl mes d chec et d abandon ne font que s ajouter au taux d j fort l v d analphab tisme On note pour l ann e 1979 que le rapport taux d chec au premier niveau du syst me l mentaire taux d abandon imm diat tait de 30 39 pour 7 29 le taux d aban don imm diat lors du passage du premier au second niveau tait de 21 75 ce qui signifie un taux de perte total s levant 59 43 par rapport aux inscriptions initiales 10 Tableau 1A Taux d Analphab tisme Urbain et Rural Donn es de D monstration
256. lubs ou groupes de jeunes Les groupes de familles Ressources a Financi res Le Minist re de l Education et les autres institutions laborant le programme fournis saient les ressources financi res n cessaires son d veloppement Le projet g n ral d Innovation dans l ducation non formelle a co t environ 1 000 000 de bolivars y compris les salaires du personnel central et local Le co t de ce programme sp cifique tait d environ 400 000 bolivars sans les salaires 271 b Techniques et mat riels Messages radio diffus s affiches jeux sociaux cliniques sportives narra tion d exp riences dances tableaux d information films et autres Anticulation avec Les Autres Programmes Le programme est troitement li aux 23 programmes du projet d ducation non formelle parce qu il est consi d r comme le fondement de la participation effective des individus et des groupes de familles aux autres pro grammes Une personne capable d auto d veloppement est en meilleure position pour atteindre les objectifs des pro grammes suivants Le programme est aussi li indirectement au syst me for mel parce que les activit s sont fond es sur l appren tissage ant rieur que les jeunes et les adultes ont acquis gr ce au programme formel Le programme servira galement de base pour continuer dans le syst me formel Syst me de Coordination L quipe locale est charg e de la coordination du pro gramme et
257. lustrations devraient tre introduites pour i claircir le texte 11 apporter un attrait visuel iii attirer l attention sur le point essentiel de la page qu elles illustrent Le manuel Des exercices devraient tre propos s pour renforcer les comp tences en lecture pratiquer l criture d velopper la compr hension 2 3 La Philosophie du Programme de Formation pour Enseignants Le programme de Formation pour Enseignants est con u pour offrir une formation aux enseignants b n voles d alphab ti sation dans les domaines suivants caract ristiques psychologiques et sociologiques de l apprentissage des adultes principes de l apprentissage des adultes et leurs atti tudes enseignement de la lecture de l criture 199 calcul orientation des apprenants apprentissage programm appliqu l ducation des adultes conception et r daction des objectifs du programme les tests et leur place dans le programme d veloppement de mat riels compl mentaires pour r pondre aux besoins des apprenants valuation du mat riel d enseignement Ce programme est fond sur le principe que notre peuple a la capacit de penser et d apprendre et qu il est donc dot d un potentiel de d veloppement personnel Ce d veloppement de l apprenant adulte ne devrait pas tre confin la lecture et l criture mais tre reconnu en tant que contribution au grand d veloppement total qui
258. m canique et les r seaux la raffinerie et la p trochimie Des salles de classe des tableaux des laboratoires des biblioth ques et toute une infrastructure de services sont destin s aux l ves afin de r aliser les programmes mentionn s ci dessus Diverses strat gies et m thodes sont employ es selon le type de programme En outre il existe des programmes itin rants urbains et ruraux ainsi que des services de conseils pour les entre prises 154 Le programme de T l enseignement FAD est particuli rement soutenu Deux programmes du SENA ont t s lectionn s pour une tude plus Collective d taill e Il s agit des Programmes de Construction et de T l Enseignement 1 Le Programme de Construction Collective a Le groupe cille Les propri taires qui participent au travail adminis tratif financier et communautaire des programmes but non lucratif relatifs au logement peuvent b n fi cier du programme de Construction Collective b Les conditions requises 11 faut remplir les conditions suivantes pour pouvoir prendre part au programme Le groupe doit tre compos des propri taires l gaux du terrain ou bien le droit de propri t doit tre en cours de l galisation Le terrain doit offrir les services publics de base indiqu s dans le Plan de D veloppement Urbain Les plans d urbanisation doivent tre approuv s par les autorit s comp tentes Afin de maintenir son vif
259. maire la situation telle qu elle se pr sente dans l enqu te r alis e sur l chantillon national est la suivante Sur une population de 8 133 978 de 10 ans et plus ily avait 3 038 105 32 analphab tes fonctionnels ainsi r partis 1 315 256 analphab tes purs 330 809 sans niveau et 1 392 040 avec une trois ann es d duca tion primaire La situation change si l on consid re les zones ur baines et rurales et les diff rentes couches cono miques de la nation Dans les centres urbains sur une population de 6 162 197 dans la tranche d ge des 10 ans et plus i1 y a 1 743 551 analphab tes fonctionnels 28 3 alors que dans les zones rurales sur une population de 1 971 781 g e de 10 ans et plus il ya 1 294 554 analphab tes fonctionnels 65 7 L analyse des donn es de l enqu te mentionn e permet de tirer les conclusions suivantes concernant la force de travail 250 au sein de la population de 15 ans et plus Plus de 75 de la force de travail vit en milieu urbain En milieu urbain la force de travail employ e repr sente 55 6 de l ensemble de la main d oeuvre active tandis qu en milieu rural elle repr sente 56 9 de son ensemble En zone urbaine les analphab tes absolus au sein de la population active repr sentent 7 37 de l ensemble des personnes employ es et 17 4 de celles qu ne le sont pas En zone rurale les analphab tes absolus au sein de la force de travail repr s
260. me National d Alphab tisation de mars 1983 que l objectif de l alphab tisation fix pour les trois premi res ann es par le Sixi me Plan National ne pouvait tre atteint Cela tait d plusieurs raisons premi rement la crise financi re laquelle le pays devait faire face et qui contraignait le gouvernement r duire son allocation de plus de 2 millions de bolivars laissant ainsi pour une grande part la campagne d alphab tisation la charge du secteur priv deuxi mement au fait que le programme tait caract ris par un haut degr de discontinuit et un manque de coh rence Le contenu du programme ne correspond pas la r alit le processus d alphab tisation se limite souvent l enseigne ment machinal de la lecture et de l criture La Commission a recommand qu une politique soit d finie quant aux objectifs et r sultats pr cis des actions entreprises par les organismes membres travaillant dans le domaine de l alphab tisation En outre la Commission doit coordonner les efforts pour utiliser au maximum les ressources qui dans la situation financi re actuelle se font de plus en plus rares La politique actuelle s efforce tout d abord de garantir le droit fondamental l ducation de base de tous les V n zu liens qui s acquiert par l admission et la r tention dans le syst me formel puis elle s applique soutenir les cam pagnes d alphab tisation gr ce l offre de programmes de posta
261. ment le Programme d Action Communautaire Diversifi e PRODAC le Programme Communautaire d Education pour la Sant PES et le Programme de Technolo gies Appropri es a Le Programme d Action Communautaire Diversifi e PRODAC Ce programme se composait de trois tapes diff rentes qui taient li es notamment la mobilisation l organisation des 46 groupes et l ex cution du travail Bien qu il y e t une phase propre la mobilisation pendant laquelle on pr para la popu lation recevoir le programme elle fut en g n ral pr sente dans toutes les phases du travail Dans la premi re phase on utilisa tous les moyens dispo nibles dans les zones urbaines et rurales radio journaux discussions haut parleurs affiches etc et on appela la population participer ce que la communaut avait elle m me planifi et se devait de r aliser apr s avoir dress une liste des priorit s relatives ses besoins et int r ts Les per sonnes appartenant tous les niveaux conomiques sociaux et culturels de la communaut taient invit es participer cette tude dont l objet n tait pas seulement d appr cier les probl mes qui existaient mais aussi de chercher des solutions et d aboutir une participation g n rale au travail Apr s avoir rassembl ces donn es on se r unissait pour faire un examen communautaire approfondi Les participants ne discu taient pas seulement des probl mes mais aussi des solu
262. mmes Le processus d apprentissage est organis comme suit Pour Le programme th orique Les connaissances fondamentales donner l apprenti durant le programme Le nombre estim d heures pour le programme 290 La s quence des th mes Pour Le programme pratique Les op rations que constitue l emploi Le nombre d heures que l apprenti doit consacrer chaque op ration pour acqu rir la ma trise n cessaire Les s quences dans lesquelles doivent tre exercer les op rations pour une meilleure compr hension et une meilleure ma trise Dur e des Cours La dur e des cours varie selon l emploi La dur e maximum est de 4 ans et la dur e minimale requise est d termin e par l analyse du poste Gestion Le programme est g n ralement coordonn par 1 INCE et l entreprise Un Comit d Apprentissage est responsable de l administration du programme Ce comit est constitu du superviseur du programme d sign par l entreprise du superviseur de l INCE et d un repr sentant des ouvriers L instructeur peut provenir de l INCE ou d une autre institution autoris e mais dans tous les cas il doit se conformer aux conditions g n rales du programme Lorsque les entreprises souscrivent au PNA elles doivent proc der de la mani re suivante a L entreprise choisit l emploi en fonction de ses n cessit s b L entreprise forme l apprenti conform ment aux recom mandations du programme en vue de cr er chez le
263. mploi de certaines de ses strat gies dans le syst me formel en constituent la preuve C est pourquoi dans le VIS Plan National l INCE est il consid r comme l institution de base pour la r alisation des objectifs de l Etat v n zu lien dans le domaine de la promotion et du progr s de l homme Les programmes de l INAGRO El Macaro la cr ation de Centres d Education relative l Environnement et la Formation dans les Arts et M tiers ont eu des r sultats positifs et beaucoup d entre eux s tendent en dehors de leur couverture normale Mais c est seulement apr s une valuation plus formelle et sys t matique de ces programmes que nous serions m me de nous rendre compte de leurs v ritables b n fices D j leur utilit pour le traitement des zones rurales et marginales ne fait aucun doute Les r sultats des premiers programmes d Innovation dans l Enseignement Non Formel sont tr s bons et ces programmes seront tendus d autres communaut s Les activit s du Minist re de l Intelligence sont au stade exp rimental mais leurs contenus et leur con ception r pondent aux besoins de la population pour une ducation compl mentaire Il serait n cessaire pour juger de leur ad quation d analyser leurs pre miers r sultats en termes de fonction qu elles assument par rapport aux objectifs vis s et en termes de co ts conomiques et sociaux 300 4 2 Probl mes et Contraintes v cus dans le Domaine de l En
264. mposante intangible de la sant d une nation est l aptitude de ses citoyens coop rer aux t ches entreprises en vue d une am lioration collective dans un esprit d initia tive personnelle et de libert dont l essence est l union et la participation volontaires des communaut s leur propre d veloppement Ce sont l les moyens et les conditions pr a lables essentiels l op ration d un changement social Dans le dessein d am liorer les niveaux de vie de la population rurale une strat gie d encouragement d termin la participation communautaire aux diff rentes phases de d ve loppement du programme et aux diff rents niveaux de la prise de d cisions a t labor e On se propose de mobiliser les organismes de soutien du secteur de la motivation de la formation et de l ducation en vue de rehausser en g n ral la productivit des petits fermiers apprauvris Dans le cadre de la strat gie de participation intersec torielle et de l objectif global de l ducation communautaire certains organismes dirigeants coordonn s par le programme CAMINA tels les Minist res de la Sant et de l Education l ICA le CENTA le SENA et le programme DRI PAN ont la responsabilit de d velopper l aide relative l am lioration des conditions de vie de la famille de sa sant de son ducation et de sa formation Les m mes organismes ont gale ment veill ce que les programmes d enseignement correspon dent aux beso
265. mu naut s Peu peu on a assist la d couverte spontan e l enregistrement et la comm moration de festivals et de rencontres populaires Un effort a t fait depuis le d but pour inculquer aux communaut s l importance de la pr servation des valeurs culturelles locales en faisant sentir aux groupes folkloriques les vertus de la na vet de la tradition et de l originalit de ces formes d expression 68 Les unit s op rationnelles d veloppent les activit s du folklore qu elles ont pr par es ou bien elles prennent comme point de d part des l ments apport s par d autres entit s Egalement en vue de pr server les activit s populaires et d valoriser la culture locale le Programme Culturel encourage l organisation des groupes folkloriques en relation avec les Postes Communautaires Culturels en leur accordant des subven tions pour les soutenir dans leur action Depuis le d but du programme le th tre a donn de bons r sultats et principalement gr ce l impact qu il a au niveau de la mobilisation du public de groupes et de collaborateurs Tout d abord le syst me d op ration adopt fut d engager des groupes d amateurs dans les diff rentes unit s de la F d ra tion Les groupes ont fait des tourn es dans les communaut s et ont pr sent des spectacles gratuits obtenant en contrepartie l quipement pour la lumi re et le son ainsi qu une aide financi re pour pouvoir maintenir les fac
266. muni cipalit s respectives Les membres des comit s municipaux ne font pas partie du personnel du MOBRAL La municipalit est la plus petite unit de la structure politique br silienne Les services de coordination tatiques et r gionaux op rent aux niveaux interm diaires entre les quartiers g n raux du MOBRAL et les comit s municipaux L organigramme du MOBRAL est lire en Annexe 2 4 Les Ressources En ce qui concerne les ressources mat rielles le MOBRAL ne poss de pas de terres ou d difices Ce sont les coles les associations f d rales et religieuses les clubs les unit s militaires les entit s priv es et publiques qui en g n ral fournissent les salles de classe ainsi que tous les individus d sirant mettre leur maison la disposition du MOBRAL En ce qui concerne les ressources financi res les Ta bleaux 4 et 5 qui suivent montrent l volution des reve nus et des d penses du MOBRAL Le Tableau 4 donnant les sources de revenus permet d ob server une diminution des contributions provenant du loto sportif et une augmentation des fonds accord s par les entreprises sous la forme de d duction de leurs imp ts sur le revenu En 1978 et 1979 les fonds du MOBRAL extrabudg taires correspondaient environ 4 5 du budget du Minist re de l Education et de la Culture Dans les tats et les municipalit s en particulier les d penses du syst me scolaire de base br silien pour les huit premi res c
267. n les loisirs la culture les transports le travail et sur 1 int gration de la communication et de l expression de sciences de morales et de principes du sens civique Toutes les fois que ce fut possible des notions de math matiques furent intro duites dans ces enseignements bien que cette mati re f t en g n ral trait e s par ment En 1973 encore des accords ont t conclus avec des organismes de formation professionnelle afin de pr voir la qualification de ceux qui taient devenus r cemment alphab tes ainsi que de ceux qui venaient de terminer le cours d duca tion int gr e En 1974 le MOBRAL mit en place son Administra tion de Formation Professionnelle d sign e par le sigle GEPRO et commen a dispenser une formation professionnelle avec beaucoup plus de flexibilit gr ce sa m thodologie du classement par familles de m tiers et au maintien de la forma tion dans les professions consid r es comme les plus utiles par ses clients travers le Programme d Education Communau taire pour le Travail cr en 1978 et d sign par l acronyme PETRA des efforts ont t faits dans le but d offrir une sorte de formation non formelle dans laquelle le moniteur transmet en tant que membre de la communaut ce qu il sait un groupe 24 A travers ce programme on essaie d apporter la r ponse un d fi notamment celui de pouvoir offrir une meilleure qualification professionnelle un grand nombre d tud
268. n des Adultes s est attaqu au probl me soit directement par des campagnes et l cole soit indirectement par la radio et d autres m dia L INCE Institut National de Coop ration Educative a galement collabor aux programmes massifs comme celui de 1976 77 qui bien que n ayant atteint que le sixi me de ses objectifs a constitu un effort consid rable dans les zones pour lesquelles il avait t con u savoir essentiellement les zones rurales et margi nales D autres minist res et institutions ont galement d ve lopp certains plans mais il ne semble pas exister une coor dination efficace de mani re obtenir des r sultats meilleurs que ceux d j acquis Aussi cr rent ils en 1977 la Commission Nationale pour l Alphab tisation qui se composait des repr sentants des organismes tels le Minist re de l Educa tion 1 INCE le Minist re de la Sant le Minist re de l Environnement le Minist re de la D fense l Institut Natio nal d Agriculture le Minist re de l Agriculture et de l Elevage la Conf d ration V n zu lienne des Ouvriers la F d ration Rurale et d autres organismes publics et priv s furent repr sent s plus tard La t che de la Commission fut d s le d part de d velopper le Programme Sp cial d Alphab ti sation dont les objectifs consistaient entre autres s attaquer au probl me de l ducation de base de la population adulte analphab te et s efforcer d ra diquer l a
269. nalphab tisme en 5 ans am liorer la qualit de vie des adultes assurer la participation des adultes au d veloppement national Pour l avenir le VIS Plan National a divis l action d ducation des adultes en deux domaines le premier domaine est l alphab tisation et l aide aux jeunes gens et adultes ayant pour diff rentes raisons abandonn l cole formelle obtenir leur dipl me et certificat le second domaine est la formation des jeunes et des adultes des t ches facilitant 252 leur incorporation dans la force de travail Dans le domaine de l alphab tisation pendant les ann es 1981 85 il y aura le Programme National d Alphab tisation comme une activit conjointe du Minist re de l Education de l Institut Agraire l INAGRO du Minist re de l Agriculture de Fundacomun et d autres institutions qui ont pour but d alphab tiser les 1 028 950 habitants provenant essentiel lement des zones rurales et des zones urbaines marginales Sur ce total 1 INAGRO et 1 INCE avec le Programme Direct D Action auront alphab tiser 600 000 58 du total lais sant le reste la charge du Minist re de l Education et d autres institutions Le Minist re de l Education d pensera dans la p riode de 1981 1985 une somme totale de 1 537 391 600 bolivars en vue d ex cuter le Programme d Education des Adultes A ce montant il faut ajouter les sommes donn es par d autres institutions publiques et priv es La camp
270. ncore faible Dans beaucoup de cas ils n arrivent pas s adapter une strat gie qui exige d eux une discipline de travail et une ind pendance pour l organisation de leur temps et autres res sources dans le seul int r t d aboutir aux objectifs vis s 8 Il existe dans le pays d autres programmes de trai tement ducatif pour adultes Certains de ces pro grammes ont produit des r sultats satisfaisants telle enseigne qu ils ont tendu leur couverture sur le plan des programmes offerts et de la population touch e L INCE et l Innovation dans l Enseignement non formel par exemple Il y en a d autres qui sont au stade exp rimental et autorisent encore des perspectives int ressantes ceux du Minist re de l Intelligence Il est n cessaire en derni re analyse de noter qu il existe au Venezuela au niveau d cisionnel dans le domaine de l ducation la clart quant l importance de la postalphab tisation et la n cessit de l inscrire et de la d velopper dans le cadre de l ducation permanente Les plans nationaux montrent les initiatives prises et les examens faits dans ce sens Nous esp rons que la confron tation de ces r alit s avec celles d autres pays nous procu rera de plus amples l ments pour l am lioration de ces plans de mani re nous rendre m me d offrir notre population une plus grande assistance ducative et avec davantage de qualit 303 REFERENCES 1 Navarro C sar C
271. nctionnaires motivent les programmes coor donnent les activit s des divers organismes encou ragent et orientent la participation communautaire L un des m canismes essentiels du programme IPC est la participation du CDV Gr ce une participation communautaire active les membres de la communaut peuvent recevoir la formation dont ils ont besoin pour pouvoir continuer seuls les activit s du pro gramme Ceci est galement n cessaire pour que les participants puissent exercer un contr le permanent sur les activit s afin de pouvoir en retirer un plus grand avantage Les Groupes Cilles Les crit res retenus pour la s lection des villes dans lesquelles le programme est mis en place sont les suivants l importance de la population les villes de 50 400 mille habitants ayant une grande population marginale la n cessit des services offerts les zones ur baines dans lesquelles l offre des services publics tait minimale la situation socio conomique les zones habit es de populations d munies mais ayant quelques res sources mat rielles g n ratrices d emplois 138 l importance r gionale les grandes villes de la r gion Pour une moyenne de 40 000 personnes par municipalit un total approximatif de 160 000 familles soit pr s d un million de personnes b n ficient du programme Les personnes qui b n ficient de ce programme r sident toutes dans les zones s lectionn es dans chaque
272. ndant les heures de travail et les apprenants re oivent la permission d y assister Quelques membres du personnel re oivent une formation pour enseigner et dans d autres situations les ma tres sont r mun r s par le secteur priv Le programme a jou un r le tr s important dans le d veloppement humain des apprenants Le d veloppement positif de l estime de soi d attitudes favorables envers le travail de la discipline de la confiance en soi et de la confiance leur a permis de tirer profit de cette formation ainsi que des autres occasions d auto perfectionnement Ceci est apparu vident dans les domaines du d veloppement communautaire de l ducation continue de l application des comp tences acquises de la diffusion d informations sur les v nements natio naux la danse le th tre et l artisanat Le Quiz JAMAL JBC est devenu il y a quelques ann es l une des caract ristiques du programme Il a t cr en tant qu instrument de motivation des apprenants et des enseignants et couvre tous les domaines d en seignement du JAMAL 11 a suscit l int r t g n ral de la population et est soutenu par le secteur priv qui en fournit les nombreux prix de toute sorte qui at teignent une valeur de plusieurs milliers de dollars La contribution apport e par l aspect volontaire du programme est consid rable et ne peut qu tre lou e Des milliers d enseignants b n voles ont rendu des services inestimables pendan
273. ne vue d ensemble des groupes de la population qui pourront b n ficier des programmes CAMINA Sch ma 3 Groupes de la Population qui B n ficient de la Campagne CAMINA Education pour le troisi me ge 7 Culture Sports et Science 6 Personnes b n ficiant du syst me ducatif traditionnel 7 000 000 Education des Adultes 5 Enseignement Primaire et Secondaire pour Adultes 4 Alphab tisation 3 Handicap s 2 Enfants ne fr quentant pas encore l cole 1 7 200 000 6 5 000 000 5 8 000 000 4 4 000 000 3 5 000 000 2 100 000 1 2 000 000 101 Structure et Organisation L organigramme suivant pr sente la structure mise en place pour l organisation du travail des programmes CAMINA au niveau national Figure 4 Organigramme du Programme CAMINA Pr sident de la R publique Les Minist res Affaires Sant Travail Education Communication Agriculture D fense Etrang res Les Organismes Ex cutifs des Programmes CAMINA Un examen des organismes minist res instituts et autres organisations nationales qui ont mis en oeuvre les plans et les programmes CAMINA est pr sent ci dessous 1 Le Minist re de l Education Nationale Le Minist re de l Education Nationale r alise 80 des activit s d velopp es dans le cadre de la campagne CAMINA dans des domaines comprenant certains aspects de l ducation pr scolaire et de l ducation des adul
274. niveau national et international Tous les secteurs de l opinion publique n ont pas soutenu les actions entreprises par le MORBAL Les points de vue les plus radicaux portaient sur l existence m me de l Institution et sur l inutilit de d penser de l argent pour un groupe n cessiteux de la population dont les membres ont un tel manque d instruction qu ils sont incapables de contribuer en quelque mani re que ce soit la soci t D autres taient contre la diversit des activit s offertes par le MOBRAL sous la forme de programmes de postalphab tisation du fait qu ils n en voyaient pas le rapport avec les principes de l ducation pour adultes Pour quelques uns la prise de conscience suscitant et augmentant les aspirations de la population tait un fac teur capable de provoquer des tensions sociales qui pouvaient tre vit es D autres encore pensaient qu il tait plus rai sonnable d enseigner l alphab tisation aux enfants et de lais ser les adultes tranquilles Partant de la campagne d alphab tisation l volution du MOBRAL s est faite travers de nombreux programmes tr s diversifi s lanc s par l Organisation permettant d op rer finalement une s lection de programmes plus adapt e aux commu naut s br siliennes Les diff rents programmes du MOBRAL d rivent d un tronc commun l alphab tisation fut l l ment g n rateur conduisant les communaut s la cr ation d autres activit s capables de faire avancer l
275. nombre galement plusieurs facteurs qui ont frein l expansion ou ont interf r dans le maintien d un niveau satisfaisant de ces activit s Parmi 42 ceux l se trouveraient la difficult de recruter un personnel comp tent ayant une exp rience avec ce type de client le le manque de ressources financi res et la difficult de concilier une action ax e sur le march du travail et taill e la mesure de ses besoins et une action de services aupr s d une client le num riquement plus importante que la demande en main d oeuvre En 1978 le MOBRAL amor a un changement significatif par rapport au mod le de formation professionnelle lorsqu il en treprit de d velopper le Programme d Education Communautaire pour le Travail PETRA pr sent plus loin sous forme de groupes d tudes et d action et utilisant un l ment nouveau les m dia Le Projet d Information Professionnelle Le Projet d Information Professionnelle s articule sur l emploi des moyens suivants cin matographique 4 Mo que Escreve a Nao que Tralatha La main qui crit La main qui travaille audio visuel 7odo Mundo Tralatha Tout Le monde Lrapai le brochures professionnelles un total de cent textes vari s d information concernant les professions esti m es comme tant les plus recherch es par le public du MOBRAL Le propos de ce projet est de fournir de facon syst ma tique une information meilleure et pl
276. ns cette large perspective ducationnelle qu a t entreprise une s rie d tudes de cas en collaboration avec des travailleurs de terrain en provenance de plusieurs pays Les exp riences concr tes ainsi recueillies donnent un aper u valable de l identification et de la cat gorisation des techniques d apprentissage Ces tudes permettent galement de comprendre aussi bien la port e que les limites des diff rentes strat gies et d examiner les pr alables en m me temps que les cueils tenir l oeil dans leur conception et leur application En vue de proc der le plus t t possible la xvi diffusion des acquis de la recherche et d autres informations y aff rentes une s rie de s minaires internationaux et r gio naux de formation a t organis e Ces s minaires de formation bas s sur la recherche ont t tenus pour des personnes cl s travaillant directement sur le terrain au niveau national et ayant charge la responsabilit de concevoir et de r aliser les programmes d alphab tisation de postalphab tisation et d ducation continue Les auteurs respectifs des tudes de cas ont t employ s comme personnes ressources lors des s mi naires de formation et les premi res versions de leurs tudes ont constitu la base du mat riel d apprentissage utilis Ces tudes de cas vont d sormais apr s r vision faire l objet d une publication l intention des d cideurs des prati ciens et chercheurs
277. nt qui en expose les aspects fondamentaux en utilisant des illustrations ou des exemples pris dans la vie de tous les jours des adultes Apr s avoir regard chaque programme les groupes tu dient le th me en d tail avec un assistant qui r pond aux questions de chacun et guide le travail en groupe Des textes imprim s qui ont t pr par s et distribu s au pr alable sont disponibles pour ce type de travail Les Strat gies Afin que les programmes se compl tent et en vue d atteindre les objectifs pr d finis le FCP fait appel diverses strat gies d apprentissage 1 Le mat riel imprim Des textes ont t r dig s pour les adultes qui constituent le groupe cible afin de leur offrir un mat riel de base pour le processus d apprentissage Ce travail comprend les contenus de base destin s aux adultes quelques exercices structuraux et des acti vit s d valuation La s lection et la pr paration des contenus sont conformes au plan de travail suivant s lection des th mes g n rateurs tude d taill e des domaines qui pr sentent cer 117 tains probl mes r daction de monographies portant sur chaque th me g n rateur pr paration des diff rentes unit s du curriculum pr paration des diverses unit s correspondant chaque th me sous forme de le ons qui constituent le mat riel imprim que re oivent les tudiants Apr s une p riode d essai les corrections n ces sa
278. nt le programme Les campagnes de motivation et de diffusion devraient tre am lior es 297 4 RESUME ET CONCLUSIONS 4 1 R sum Une br ve analyse des exp riences de postalphab tisation r alis es dans le pays montre que 1 L ducation l mentaire des adultes constitue une contribution fondamentale la r duction de l anal phab tisme fonctionnel Il est vrai que beaucoup d adultes n en profitent pas Les raisons en sont diverses comme par exemple les conditions de tra vail la situation g ographique le manque de motiva tion et le sentiment qu ils sont en mesure de jouer un r le suffisant dans la soci t avec ce qu ils ont acquis gr ce l ducation familiale Comme l indique Navarro 1 ceux qui entament le programme ont ten dance l achever Les inscriptions en premi re ann e reconnue comme le niveau d alphab tisation l men taire repr sentaient entre 15 et 19 pour cent des effectifs totaux Les inscriptions en 2 me et 3 mes ann es sont de l ordre de 45 de l ensemble des effectifs initialement inscrits et ceux de la 4 me ann e derni re ann e de l alphab tisation primaire repr sentent environ 36 des effectifs totaux On a aussi observ que beaucoup parmi ceux qui aban donnent l cole primaire se servent plus tard de l ducation l mentaire des adultes pour compl ter la leur Ce qui est significatif c est que 63 des effectifs des cours d enseignement l mentaire des
279. ntexte national Cultiver une attitude pertinente face l enrichis sement de la vie et devenir un membre plus efficace de la communaut Renforcer les capacit s de lecture Promouvoir l usage de la lecture comme instrument d ap prentissage et de divertissement Initier le participant adulte la production de mat riel de lecture Diffuser une connaissance scientifique qui assure la promotion de meilleures attitudes face au travail et la sant Etendre la formation linguistique et culturelle ant rieure du participant Contenu Le contenu est vari allant de connaissances sp cifiques des formes plus complexes de comportements sociaux attitudes familiales activit s de groupe probl mes communautaires information g n rale sur le travail la soci t ainsi de suite Pr paration Le mat riel est pr par par le CREA Centre R gional d Education des Adultes qui a un personnel sp cialis dans la planification et l laboration d un tel mat riel Ces agents constituent g n ralement les auteurs mais il y a galement d autres personnes qui crivent du mat riel sous la coordination du CREA Le mat riel produit est pr test dans un public chan tillon puis valu par le personnel du CREA et les coordonnateurs du centre Pr sentation Elle varie selon la client le cible mais tout mat riel 281 produit devrait prendre en consid ration les crit res et suggesti
280. ntion aux personnes handicap es la fixation des plaques de rue pour les loca lit s l adduction d eau des localit s l attribution de cartes d identit aux membres de la communaut qui n en ont pas La participation massive des jeunes gens et de leurs m res aux actions pour trouver des ressources pour les programmes planifi s L incorporation de nouveaux groupes de familles au programme 274 3 2 La promotion d activit s r cr atives comme visites de sites touristiques organisation d expositions d arts et de travaux manuels mise en place de clubs de m res et de clubs sportifs jeux rythmiques et clubs sportifs actions pour recouvrir et conserver les espaces verts pour les divertissements une meilleure disposition employer les heures de loisirs dans le sport et dans les activit s sociales la compilation de Decimas genre de po sie populaire tir e du folklore r gional et local la participation directe de groupes de personnes dans la compilation de contes chants folklo riques l gendes et participation dans la conser vation des coutumes et des traditions Les Cours par Correspondance Tit En vue de pourvoir une demande croissante et aussi d exp rimenter de nouvelles strat gies d apprentissage la Division d Education des Adultes du Minist re de l Education Nationale a remplac l ancien cours par cor respondance par un nouveau programme nomm Education Distan
281. ntreprises C est un comit d Evaluation qui proclame la d cision finale lorsque l examen se tient dans les entreprises Il est admi nistr par le superviseur du programme le supervi seur d apprentissage de l INCE et l encadreur imm diat de l apprenti L apprenti re oit un certificat qui l accr dite comme ouvrier qualifi dans l emploi 293 en question lorsqu il est re u cet examen final Equivalence Les apprentis peuvent obtenir des cr dits pour leurs connaissances ant rieures avant d entamer le programme Un programme particulier est donc labor pour eux avec les modifications appropri es Depuis mai 1980 conform ment au D cret Pr sidentiel No 604 les apprentis qui terminent leurs tudes dans le cadre du PNA sont consid r s comme ayant acquis le niveau quivalent de l enseignement primaire et secondaire cycle fondamental du syst me formel C est l une d ci sion tr s importante qui lie le PNA au syst me ducatif formel Co t 11 est difficile l heure actuelle d tablir avec exactitude le co t du programme parce qu il d pend de la profession et aussi parce que l INCE dispose d un budget global pour les centres dans lesquels sont r alis s ces programmes mais aussi pour d autres activit s Le budget de 1 INCE en 1981 tait de 126 119 581 bolivars pour les centres du secteur industriel et de 64 078 802 bolivars pour les centres du secteur commercial Activit s de Suivi L INCE
282. observables Organisation du contenu Programme de formation th orique et Programme de formation pratique 292 Evaluation Envoi des programmes l1 INCE pour obtenir son approbation Les Centres Maintenant que le programme est tendu l ensemble du pays en janvier 1981 on d nombre 79 centres parmi lesquels 32 sont du secteur commercial 44 du secteur industriel et 3 communs aux deux Ces centres sont dot s de l quipement essentiel pour assurer la formation th o rique machines manuels mat riels didactiques quant la formation pratique elle est dispens e l aide de l quipement des entreprises Couverture G ographique L ensemble du pays est couvert avec des centres dans les villes ayant des entreprises commerciales et indus trielles qui sont oblig es par la loi de faire partie du programme Examens Certificats L valuation des apprenants prend les formes suivantes a Une valuation p riodique pour tablir si les appren tis sont en passe d acqu rir les connaissances th o riques et la ma trise n cessaires L apprenti re oit d s son admission au programme le livret de l tu diant sur lequel sont not s toutes ses donn es per sonnelles ainsi que les r sultats de ses performances y compris ceux de l valuation b Un rapport tabli par le superviseur sur les perfor mances de chaque apprenti c Un examen final qu on peut passer dans les centres de l INCE ou dans les e
283. ogramme Ce comit rapporta que 400 000 500 000 personnes taient analphab tes ce qui repr sentait 40 50 de la population g e de 15 ans et plus 179 En 1972 le gouvernement lan a un programme d alphab ti sation nationale et confia la mise en oeuvre de ses objectifs un Conseil National d Alphab tisation qui regroupait des repr sentants des syndicats des Eglises des biblioth ques de l Universit du monde des affaires du corps enseignant et de toutes les personnes ayant une exp rience en mati re d al phab tisation L objectif consistait radiquer l analphab tisme en Jama que en l espace de quatre ans Ce programme reposait sur une participation b n vole et le concours de la communaut On savait que les contributions volontaires tous les niveaux taient capitales Le programme fut r alis par un bureau national qui tait dirig par un directeur un r dacteur en chef et cinq d par tements qui couvraient les diff rents champs d action tels les services techniques l valuation et la recherche les rela tions avec la communaut l administration et les finances La structure organisationnelle a galement pr vu la cr ation de 7 zones 53 r gions et plus de 4 000 comit s de district La premi re phase du programme a consist en une campagne de motivation visant sensibiliser les masses ce probl me ralliant personnes alphab tis es et analphab tes autour de cette cause et
284. ojets Une information plus substantielle ce sujet est lire en Annexe 2 1 4 Le Probl me de 1 Analphab tisme Le probl me de 1 analphab tisme au Br sil commence avec la colonisation portugaise p riode pendant laquelle 1 arme principale du syst me de domination tait de tenir la popula tion br silienne dans un tat d ignorance c t des efforts sporadiques faits pour am liorer le niveau d instruction de la population le mod le conomique bien que bas sur l agricul ture n a pas tenu compte du besoin d largir les comp tences de la main d oeuvre employ e partir de 1930 et tout sp cia lement apr s la seconde guerre mondiale le processus d indus trialisation a commenc par r clamer de plus en plus de main d oeuvre sp cialis e ce qui n a fait qu augmenter la n cessi t de dispenser une ducation de meilleure qualit aux populations Alors que le taux d analphab tisme a diminu au fil des ann es le nombre absolu d analphab tes n a pas cess d augmenter ce qui a fait na tre le besoin de multiplier les efforts en vue de r duire au plus vite ce nombre Une analyse des donn es statistiques partir de 1950 r v le qu cette poque le monde des adultes analphab tes de 15 ans et plus comprenait environ 15 millions de personnes chiffre qui re pr sente un taux d analphab tisme extr mement lev de l ordre de 50 7 de la population adulte totale Malgr la r duction du taux d ana
285. ommunaut et dispos s partager leurs comp tences professionnelles La coordination des activit s d information professionnelle est impartie aux repr sentants f d raux et municipaux du MOBRAL La Gestion de la Formation Profession nelle au niveau du MOBRAL Central n est engag e que dans des activit s de suivi Les activit s de motivation et de transmission de l In formation Professionnelle sont men es informellement par les repr sentants du MOBRAL au niveau f d ral et municipal et par Tes membres de la communaut commis ce projet La propaga tion est faite par affiches journaux stations locales de radio etc Le MOBRAL Central rembourse les d penses en moyens utili s s dans le domaine de l Information Professionnelle films diaporamas tracts Deux formulaires sont utilis s pour le suivi la carte de mise en route et d observation remplir au niveau municipal et envoyer tous les trimestres au COEST COTER la carte de r sum r capitulation des donn es en voy es par la municipalit compl t es au niveau f d ral et envoy es tous les trimestres la GEPRO du 45 MOBRAL Central De m me que pour les cours par familles de m tiers par professions sp cifiques et le PETRA un encouragement maximal est prodigu en faveur de la communication entre agences pour le projet d information professionnelle Le but en est d obte nir par l interm diaire de pr ts des technologies duc
286. on recevoir l aide d un tuteur ou assister des activit s d appren tissage compl mentaire Les sessions d tude Des petits groupes d tude compos s de 6 8 personnes se r unissent dans une salle pour tudier la m me mati re Ils sont guid s par un facilitateur moniteur qui est responsable de la dynamique de groupe et qui encourage les participants Le moniteur est un e tudiant e du lle degr qui accomplit son service social pratique lequel est obligatoire et non r tribu L aide du tuteur Les tuteurs sont galement des tudiants du 11e degr L valuation Lorsque les participants sont pr ts passer un test d valuation ils en font la demande L valuation a lieu dans des salles de classe r serv es cet effet Les r sultats sont communiqu s lors de la s ance suivante Si les tudiants n ont pas r pondu correctement toutes les questions ils doivent se rapporter nouveau au manuel correspondant ces th mes faire de nouveaux exercices ils re oivent galement l aide d un tuteur si cela s av re n cessaire Autres activit s Le programme CAFAM utilise d autres m thodes tels les jeux programm s pour l introduction la lecture et aux math matiques ou pour renforcer les autres notions de base En 151 outre des conf rences portant sur les diff rents aspects de la vie les campagnes d ducation et les programmes d appr ciation artistique font partie des activ
287. on de la main d oeuvre avec les secteurs productifs de l conomie obtenir une meilleure utilisation des moyens de production des secteurs de la population qui sont capables de cr er une entreprise 134 am liorer le niveau de vie de la population en offrant des services sociaux fondamentaux tels la san t le logement l eau potable l ducation le diver tissement et la protection de la famille en particu lier aux enfants en bas ge et leurs m res gr ce aux services de protection int grale des enfants d ge pr scolaire freiner la migration de la population rurale vers les grandes villes et celle des villes de moyenne impor tance vers les quatre villes principales du pays Bogot Cali Medellin Barranquilla coordonner les ressources des divers organisations et organismes gouvernementaux sp cialis s minist res et Instituts qui offrent des services aux communaut s et promouvoir une participation communautaire organis e pour le d veloppement d un processus ducatif encoura geant un certain engagement envers les activit s ayant trait au d veloppement m me de la communaut en ratio nalisant ses besoins et en profitant des services publics L Organisation Le programme IPC est administr par le Secr tariat de l Int gration Populaire Son travail consiste principalement coordonner les diverses actions des organismes participants et est orient vers la promotion la formation et l organ
288. on leur implantation g ographique et leur activit conomique De nos jours 289 seules les entreprises industrielles et commerciales et du secteur des services ainsi que les entreprises d Etat sont oblig es par la loi d accepter un quota d apprentis Une fois le choix op r les entreprises organisent le travail d apprentissage selon le programme pratique ap prouv par 1 INCE afin que l apprenti ait la possibilit de s exercer aux diff rentes t ches que requiert la pro fession Objectifs L objectif g n ral du Programme National d Apprentissage est de permettre l apprenti d acqu rir de mani re syst matique et progressive les connaissances th oriques et pratiques pour un m tier tout en travaillant dans une entreprise Chaque programme d apprentissage doit tre compos D une formation th orique con ue pour d velopper les connaissances fondamentales pour les t ches que re quiert un emploi D une formation pratique dans laquelle les participants peuvent d velopper leur ma trise ce qui leur permet d exercer efficacement l occupation choisie Dans cette partie du programme qui est accomplie l usine les participants doivent entreprendre plusieurs activit s dans lesquelles ils peuvent effectuer les t ches selon le nombre d heures requis pour chacune d elles La rotation aussi donne un ordre croissant de difficult s ce qui rend possible la ma trise des op rations pour chaque t che Progra
289. on pr parent la premi re version des unit s L tape suivante consiste v rifier et valider les unit s Le texte est ensuite compos la mise en page et les illustrations sont effectu es et l unit est enfin imprim e et assembl e Ces textes sont destin s des adultes ils doivent 161 essentiellement servir de guide pour l tude d un th me qui se fait gr ce un travail pratique et l aide d un moniteur La langue employ e est simple et courante mais adapt e la situation r elle du travail en question ainsi qu aux aspects techniques et pra tiques du sujet Le syst me d apprentissage s appuie sur le t l enseignement dont l action est compl t e par celle d un moniteur et ou de cours par correspondance 11 emploie des livres qui sont pr par s en tant que manuels guides et qui constituent des modules d au to apprentissage Le SENA finance la publication Le mat riel est gratuit pour tous les tudiants L valuation du mat riel est formative et sommative La correspondance les adultes inscrits aux diff rentes modalit s du t l enseignement que le SENA offre font usage de cette strat gie La correspondance a pour objectif de compl ter le processus de communication tabli entre l tudiant et le moniteur Il permet la clarification des doutes et de mesurer l impact du processus d ensei gnement et d apprentissage Cette strat gie est valable pour tous les domaines propos s par
290. oncentration relative aux trois m tiers suivants les fermiers 3 3 dans la zone urbaine et 13 5 dans la zone rurale les femmes domes tiques 11 8 dans la zone urbaine et 4 2 dans la zone rurale ainsi que d autres professions du secteur tertiaire 9 5 dans la zone urbaine et 5 3 dans la zone rurale En ce qui concerne l emploi des participants on peut donc conclure en disant qu il y a un fort pourcentage d indi vidus sans travail avec une grande concentration de la main d oeuvre dans l agriculture et dans la cat gorie domestiques pour les femmes Lovisolo 1978 2 6 Les Objectifs du Programme Les objectifs du Mouvement d Alphab tisation Br silien le MOBRAL ont chang au cours de l existence de la Fonda tion Selon la loi par laquelle il fut fond le MOBRAL tait d fini en tant que mouvement ducatif sortant des limites du syst me scolaire et devant ouvrir la voie l ducation perma nente des groupes de population br siliens les plus n cessi teux par la cr ation d activit s capables de contribuer au d veloppement complet des tres Ces objectifs avaient un caract re politique social culturel et conomique Du point de vue politique l id e tait d obtenir la participation politique d un groupe impor tant d individus analphab tes priv s constitutionnellement du droit de vote et de d velopper leur prise de conscience en ce qui concerne leurs droits et leurs devoirs politiques
291. ons du CREA concernant le titre le format les illustrations le calibrage des caract res le contenu le style le th me le vocabulaire et les effets sur les participants Participation Active des Usagerns Actuellement le mat riel est employ de fa on restrictive par les adultes qui participent aux programmes de la Division des Adultes Le mat riel fait partie d une s rie et est gradu en cons quence 11 y a une participation r duite des usagers dans la pr paration du mat riel mais elle est planifi e pour l avenir et les agents du CREA croient que les partici pants pourraient contribuer de plusieurs mani res dans le choix des th mes des probl mes du vocabulaire et aussi dans la distribution et l valuation du mat riel Publicit Chaque communaut a recours plusieurs strat gies de publicit y compris les contacts de personne personne et les voies conventionnelles employ es par la Division d Education des Adultes voir cours par correspondance Distrilution Le mat riel tait ventil par l interm diaire des centres mais une telle distribution s est av r e irr gu li re Le processus de distribution commence lorsque le mat riel est pr test et pr t tre donn aux partici pants conform ment au programme pour lequel il constitue le mat riel compl mentaire Co t Le co t est tr s bas parce que le mat riel est tr s simple et que le Minist re de l Education peut produire un
292. onsiderations en Torno al Prollema del analfabetismo Caracas 1980 2 Ministerio de Educati n VI Plan de Desarrollo de La Naci n 1981 1985 Sector Educati n Caracas Oficina Sectorial de Planificaci n y Presupuesto 1980 3 Ministerio de Educaci n OEA VI Misi n de Estudio y Participaci n Informe Final CREA Caracas 1977
293. ont une pratique constante pour par faire et maintenir leurs comp tences Ces apprenants devraient avoir pr sent la possibilit de continuer d velopper leurs comp tences jusqu ce qu ils lisent couramment et intelligemment Les strat gies suivantes ont t planifi es pour r aliser ce programme introduction des niveaux 5 et 6 dans les centres d du cation pour adultes pour les programmes continus ensei gn s par les ma tres form s offre de litt rature de suivi aux n o alphab tes d veloppement des liens avec les biblioth ques publiques orientation des n o alphab tes vers les institutions ducatives telles les coles de commerce les coles du soir les coll ges communautaires encourager les n o alphab tes lire les articles r dig s sp cialement pour eux et publi s dans la Page du N o alphab te du Daily Gleaner le Glaneur Quotidien et dans Let s Read Lisons le magazine d alphab tisation 203 ainsi que tout autre mat riel suppl mentaire d veloppement des comp tences professionnelles dans les centres information g n rale sur les activit s culturelles et participation ces activit s 3 1 Le Mat riel de Lecture Compl mentaire Un mat riel de lecture compl mentaire est pr par pour tous les niveaux d apprentissage l exception du niveau 1 Ces livres de lecture sont lus titre d information La r daction de ces textes est un aspect
294. opulation actuelle entre 4 et 6 ans t estim e 1 287 060 personnes sur lesquelles seulement 507 fr quentent l cole La tranche entre 7 et 12 ans est estim e 2 384 717 sur lesquelles 86 font partie du syst me sco laire Les jeunes entre 13 et 15 ans sont 1 173 800 dont 62 9 247 re oivent une ducation Ainsi donc environ 334 000 enfants entre 7 et 12 ans et 439 000 jeunes entre 13 et 15 ans sont hors du syst me scolaire la plus grande proportion tant dans les zones rurales et les secteurs urbains marginaux Dans l enseignement primaire 1 6 ans le taux de d per dition est d environ 8 8 dans le secondaire il s l ve pour atteindre 16 D un degr l autre le nombre d l ves conti nuant leur ducation va d croissant On a estim que sur une cohorte de 100 l ves qui entrent en l re ann e seulement 39 vont au del de la 9 me Le pourcentage des enseignants du primaire qui n ont pas la qualification requise est de 18 5 et celui des instruc teurs du secondaire n ayant pas leur dipl me d enseignement sup rieur de 48 Selon les donn es du Minist re de l Education pour l ann e scolaire 1982 83 le pays comptait 12 990 coles d ducation de base degr s 1 9 dans lesquelles 2 660 440 l ves taient inscrits dans les degr s 1 6 et 710 379 l ves dans les degr s 7 9 Environ 100 681 professeurs enseignaient dans les degr s 1 6 l effectif ce niveau a augment de 2 7 pour cent soit
295. osantes suivantes un sous programme d orientation professionnelle un sous programme de formation professionnelle un sous programme de placement sur le march du travail 38 Les caract ristiques suivantes n cessaires la bonne marche des activit s du MOBRAL s inscrivaient dans le mod le suivant d centralisation des op rations et centralisation de l ex cutif utilisation des ressources disponibles dans les communaut s recherche d une conomie d chelle au moyen d une seule strat gie valant pour tout le pays et l association des unit s priv es et publiques dans ce champ de travail La transposition de ce mode de formation professionnelle se fait assez rigidement lorsqu il s agit de satisfaire aux besoins des clients car l intention initiale tait de r pondre tout d abord aux besoins du march du travail plus sp ciale ment celui des commerces mais eut pour r sultat l acquisition d un savoir faire de la part du corps d experts du MOBRAL en termes de mise en place de nouveaux l ments et de leur adap tation maximale aux besoins de la client le de la Fondation Le Sous Programme d Orientation Professionnelle com prenait les l ments suivants Projet d Information Profes sionnelle et Projet de march s professionnalisant Le Sous Programme de Formation Professionnelle comprenait Le Projet de Formation par Familles de M tiers semi sp cialisation et le Projet de Formation par Professions Sp cifique
296. ou en nature de diff rentes sources La contribution nationale peut tre estim e comme suit la subvention du gouvernement pour 1982 83 s levait 8 5 millions de dollars jamaiquains quivalents 2 2 millions de dollars am ricains 188 la valeur des services rendus par les enseignants vo lontaires a t estim e au minimum 13 millions de dollars jamaiquains en 1979 selon des estimations minimales galement la valeur de tous les locaux abritant les cours s l l verait 13 5 millions de dollars jama quains autre contribution locale provenant de dons en esp ces ou en nature Quant aux contributions vers es par des organisations internationales et des gouvernements trangers Le programme a re u occassionnellement une pr cieuse assistance technique sous la forme d quipement fourni gratuitement de services de conseillers d experts et de bourses de formation pour le personnel gr ce des organisations internationales telles 1 UNESCO et le PNUD 1 Alphab tisation Mondiale du Canada de l Aus tralie et de la Grande Bretagne La contribution de l UNESCO et du PNUD d un montant de 400 000 dollars am ricains allou e entre 1972 et 1975 compte parmi les plus importantes Une partie du studio lectronique actuel et du mat riel d imprimerie a t financ e par cette source Une seconde contribution substantielle de 390 000 UC a t accord e par la Communaut Economique Europ enn
297. pas du tout lire ils sont orient s vers les classes travaillant avec le livre de lecture de base Niveau 1 Notre classe et notre famille L apprenant passe un test apr s avoir termin l tude de chaque livre de lecture Il peut passer un niveau sup rieur en fonction des r sultats obtenus ce test Tout apprenant ayant termin le cours c est dire le livre du niveau 4 a la possibilit de remplir un question naire portant sur le travail qu il a accompli et qui est destin valuer le niveau d alphab tisation fonctionnelle qu il a acquis Le niveau 4 est l quivalent du degr 6 de l enseignement primaire du syst me scolaire formel Les tudiants qui ont obtenu des r sultats satisfaisants peuvent alors poursuivre leurs tudes aux degr s 5 et 6 192 Une priorit a t accord e aux t ches suivantes l ta blissement de sept types de classes diff rents pour permettre un acc s facile et r pondre aux besoins particuliers des apprenants l installation d une imprimerie dans les locaux de l cole pour imprimer les tests et les textes de lecture compl mentaires pour les apprenants l introduction d un test de contr le des connaissances acquises et de c r monies for melles de remise de dipl mes afin que les apprenants prennent conscience des r sultats qu ils ont obtenus et enrichissent leurs connaissances et l introduction d une nouvelle approche d activit s de motivation et d encouragements tels le
298. pesinos pour un d veloppement int gral le d veloppement humain des individus et des groupes l int gration des habitants ruraux la soci t l l organisation de la communaut et le d veloppement fond sur la solidarit entre les diff rentes classes 123 la productivit pour une conomie dynamique le d veloppement communautaire permettant l int gration et la participation au moment voulu afin que la popula tion colombienne rurale puisse en tirer profit L Organisation L administration centrale de 1 ACPO se trouve Bogot Elle emploie un personnel permanent et est caract ris e par une continuit dans son travail L ACPO est organis e en trois d partements qui sont la culture l administration et les finances Le d partement culturel 11 est responsable des pro grammes ducatifs diffus s par les mass m dia la radio les journaux les manuels les livrets etc I g re galement les instituts de formation des chefs campesino coordonne les activit s ducatives par l in term diaire des centres r gionaux Barranquilla Cali et Medellin et le travail personnel effectu par les chefs campesino dans les diff rentes communaut s ru rales L ACPO consid re l ducation en tant qu outil devant permettre aux campesinos d am liorer la qualit de leur vie et d augmenter leurs chances de participation la dynamique du d veloppement du pays Le d partement administrat
299. phab tisation Ces programmes ne se bornent pas seulement des doses correctives destin es garantir la r tention et la stabilisa tion de l alphab tisme Sp cialement con us dans la perspec tive de l ducation permanente dans le but d am liorer la qualit de la vie des individus et de leurs collectivit s ces programmes n cessitent la continuation de l apprentissage de mani re flexible en se servant des comp tences d j acquises et l application des connaissances aux grands processus de d veloppement Ce qu il faut c est laborer des programmes de postalphab tisation et d ducation continue remplissant les trois objectifs que sont i la r tention et la stalilisation des acquis de la phase d alphab tisation ii la continuation de l apprentissage au del de l alphab tisation initiale et iii l application de ces connaissances pour am liorer plu sieurs aspects de la vie personnelle sociale et profession nelle Comment pourrait on y parvenir est la question cruciale qui se pose A la lumi re de ces l ments et d autres facteurs simi laires le besoin d asseoir des programmes appropri s de post alphab tisation et d ducation continue est prement ressenti dans tous les pays qui se sont engag s dans des campagnes d alphab tisation et d ducation de masse C est sur cette toile de fond et face une telle situation que l Institut de l Unesco pour l Education a lanc en 1980 un important projet de
300. phab tisation calcul cono mie et travail religion et organisation commu nautaire La pr sentation On utilise en g n ral le carac t re Timex de taille universelle dont la hau teur moyenne est de 12 quarts Les gros titres de la premi re page pr sentent les principaux v ne ments nationaux et internationaux qui ont un rapport troit avec la vie rurale Cette page couvre g n ralement le contenu de l information bien qu elle ne pr sente dans quelques cas que l ditorial ou l introduction et renvoie les lecteurs aux pages suivantes I est enti rement imprim sur offset et en plusieurs couleurs En tant que journal ducatif il pr sente un certain nombre d articles didactiques qui sont illustr s de photographies de dessins de graphiques etc Afin d en faciliter la lecture les textes oc cupent rarement plus de deux colonnes et on vite de proposer une suite dans les pages suivantes Les ventes et la distribution Le prix de la revue est actuellement de 0 15 US Elle est distribu e par 617 agents traditionnels r sidant dans le m me nombre de municipalit s pour cer taines d entre elles c est le seul journal dis ponible 33 agents r sidant dans les chefs lieux des departamentos et les municipalit s et enfin par 1 400 points de vente situ s Bogot Cali Medellin et Barranquilla Elle est envoy e par avion Nanino Amazonas Choc et dans sept departamentos de la c te Atlantique elle est
301. ploi L ducation continue est un second aspect du programme 177 HEART On a remarqu que des milliers de personnes vivant dans les zones rurales souhaitaient vivement entrer dans une Ecole normale ou une cole d infirmi res ou bien tout autre cole d enseignement sup rieur Un programme de formation continue est organis dans des coles situ es proximit de chez eux o ils pourront suivre un enseignement pour acqu rir certaines mati res suppl mentaires pendant un an ce qui leur permettra de continuer leurs tudes dans la sp cialit qui leur con vient Ainsi alors qu un groupe se dirigera vers une entre prise commerciale le second continuera d approfondir ses connaissances Les objectifs de la Fondation regroupent la formation de jeunes adultes qui re oivent les comp tences n cessaires pour trouver un emploi et la formation d un r servoir de main d oeuvre qualifi e permettant de faire face aux demandes actuelles et futures en personnel qualifi des secteurs publics et priv s Le fonds du programme HEART est g r par un organisme l gal appel la Fondation pour l Emploi Humain et la Formation des Ressources Fondation HEART Il faut imputer l essentiel du succ s de ce programme la participation des employeurs du secteur priv qui four nissent une partie des fonds n cessaires et offrent des places d apprentissage Un employeur qui rel ve de la Loi de 1982 sur la Fondation de l Emploi
302. ponsable de l orientation du suivi et de l valua tion des activit s suivies par les participants au programme C est le Sous Syst me de Supervision Globale SUSUG et l Agence P dagogique qui suivent le travail fait par le moni teur et les autres personnes responsables Les travailleurs responsables de cette activit de suivi aux diff rents niveaux ex cutent des travaux de formation d valuation coop rative prennent contact avec les clients et ainsi de suite C Le Programme de Formation Professionnelle D s son institution le MOBRAL s est engag de fa on tr s erratique dans le domaine de la formation professionnelle par le biais d initiatives locales au niveau des municipalit s Une premi re tentative visant mettre un peu d ordre a t faite en 1973 alors que le MOBRAL Central signait des accords avec le Programme Intensif de Formation Profession nelle PIPMO En 1974 face aux activit s grandissantes dans ce do maine on cr a la GEPRO ou Gestion de la Formation Pro fessionnelle qui impliquait l instauration d un syst me de Coordination Nationale veillant l volution quantitative et qualitative de ces activit s Types de Programmes Suivant sa d cision d agir de fa on syst matique dans le champ de la formation professionnelle le MOBRAL adopta le mode de formation classique en vigueur dans les unit s d j actives dans ce domaine Cette attitude fit l objet d un programme r unissant les comp
303. prises dans les contenus du secteur secondaire varie de 70 120 heures Aider les participants du MOBRAL en appliquant la m tho dologie de la formation par m tiers sp cifiques tout comme la formation par familles de m tiers a pour objet de servir les objectifs du gouvernement en mati re de d veloppement cono mique et social au Br sil Diff rant de la m thodologie de la formation par familles de m tiers qui consiste suivre des cours de formation semi professionnelle la formation par m tiers sp cifiques consiste suivre des cours de formation professionnelle o l on pourvoit cette fois un niveau plus l v de sp cialisation impos par le march du travail La formation par m tiers sp cifiques consiste organiser une s rie de curricula th oriques et pratiques pr parant l in dividu exercer un seul m tier par exemple dactylographie st nographie etc Les activit s comprises dans les diff rents curricula de la m thodologie de la formation par m tiers sp cialis s 27 pour le secteur primaire 5 pour le secteur secondaire et 10 pour le secteur tertiaire sont la fois th oriques et pratiques de par leur nature on n y pr voit galement aucune activit extra curriculaire Le nombre d heures varie avec le contenu Cependant on sugg re aux enseignants et aux moniteurs que l emploi du temps ne soit ni inf rieur soixante heures ni sup rieur quatre vingts heures Du fait que le Bur
304. promoteurs encouragent la participation de la population cible et font part des retomb es de l action culturelle L Evaluation On utilise des moyens formels et non formels d va luation qui vont de l interview programm e des per sonnes la correspondance et l analyse des donn es disponibles sur les ventes des opinions mises par les tudiants des instituts campesino ces moyens constituant tous ensemble un r seau important d va luation En outre quelques valuations formelles sont r alis es par des organisations nationales et internationales autres que 1 ACPO Un Service d Experts Conseils Par suite de l exp rience qui a t acquise en la mati re l ACPO sert d autres organismes de d velop pement social et ducatif il op re en particulier au niveau de la formation du personnel pour la concep tion et la conduite des programmes d ducation non formelle et pour l utilisation de ces m dia dans le t l enseignement Ce service a t offert plu sieurs pays d Am rique Latine 133 3 3 L Int gration des Services et du Programme de Participation Communautaire IPC Ce programme a t cr par le Secr tariat de l Int gra tion Populaire de la Pr sidence de la R publique Le Programme IPC s appuie sur une strat gie de d veloppe ment social dont l objectif g n ral consiste permettre l am lioration des conditions de vie des populations les plus retard es de 24 municipalit s colombi
305. public cible de ce magazine mais son contenu est en g n ral si int ressant et informatif qu il entre dans de nombreux foyers biblioth ques coles cabinets de m decin et on le trouve m me quelquefois dans les pays trangers Let s Read fut au d part un magazine mensuel qui devint trimestriel en raison du manque de papier journal et de per sonnel pour la production des mat riels et pour le travail d imprimerie Le nombre d exemplaires a galement d tre norm ment r duit passant ainsi de 60 000 copies 5 000 b La Page des N o alphab tes La Page des N o alphab tes est une production commune du Daily Gleaner Glaneun Quotidien et du JAMAL Le Daily Glea ner qui est le journal le plus distribu dans le pays accorde une page deux fois par mois au JAMAL Cette page pr sente un choix de nouvelles de port e locale et internationale de la semaine pr c dente qui ont t simplifi es et crites en gros caract res pour faciliter la lecture aux n o alphab tes Elles sont envoy es au G aneun pour publication avec d autres articles tels les Nouvelles du JAMAL sur la remise des dipl mes les c r monies sp ciales les r sultats obtenus par les apprenants les v nements venir les puzzles de mots crois s le reportage et Benny la bande dessin e du JAMAL Les objectifs consistent am liorer la capacit de lire des n o alphab tes encourager les n o alphab tes lire diffuser des
306. que de responsabilit collective les personnes impli qu es taient suppos es non seulement de se familiariser avec les probl mes et de participer la recherche de solutions mais on leur demandait galement de prendre contact avec les autorit s et les entit s au niveau municipal Certaines entit s dont les buts taient similaires ceux du PRODAC ont rejoint ce dernier afin de concentrer leur potentiel On peut citer comme exemple l activit r alis e conjointement par le MOBRAL et 1 Arm e travers le Programme d Action Civique et Sociale ACISO lanc en 1976 Le projet PRODAC ACISO avait pour objet d appliquer la m thodologie du PRODAC afin de faire de 1 ACISO un moteur du processus de d veloppement de la communaut b Le Programme Communautaire d Education pour la Sant PES Le Programme Communautaire d Education pour la Sant avait pour objet d impliquer toute la communaut dans les municipalit s dans lesquelles il tait implant Sa strat gie de base requ rait l identification de groupes d j organis s dans la communaut ainsi que la formation de nouveaux groupes Le nombre des parties composantes des groupes n tait absolu ment pas limit et ceux ci taient coordonn s par un moniteur qui d cidait conjointement avec d autres personnes o et quand les groupes se r uniraient pour discuter de la situation de la sant Le programme tait communiqu par tous les moyens de communication disponi
307. qui d nombrait 105 000 analphab tes g s de 15 45 ans sur l le Des programmes de formation destin s aux enseignants b n voles furent lanc s Des s ances r guli res de formation des stages de m thodologie ou de techniques de l enseignement de la lecture de l criture et du calcul furent organis s Un s minaire d alphab tisation pour la r gion des Cara bes a t tenu en 1962 1 Universit des Antilles Des repr sentants de nombreux pays des Cara bes des USA et de l Am rique latine y ont pris part Le programme fut accueilli avec un grand enthousiasme par ce s minaire et une recomman dation fut faite pour qu il soit davantage d velopp En 1962 la Commission pour le D veloppement Social en treprit conjointement avec le D partement des Statistiques et l Institut de Recherche en mati re de sciences sociales et conomiques une tude sur l alphab tisation pour conna tre la fr quence de l analphab tisme chez les personnes de 15 ans et au del Cette tude d chantillon pris au hasard r v la que 42 9 des personnes de cette tranche d ge taient analpha b tes fonctionnellement A la suite de cette tude on s attacha au travail sur le mat riel des classes d alphab tisation et 1 on forma un grand nombre d enseignants b n voles Gr ce l assistance de l UNESCO le gouvernement mit en place en 1970 un comit d valuation et de planification de l alphab tisation qui devait valuer le pr
308. r guli re aux cours A la suite du succ s remport par ce projet d autres centres ont organis des visites et observ les m thodes de production en vue de lancer un projet similaire 221 4 CONCLUSION Le syst me d ducation jama quain a pris des dimensions consid rables au cours des derni res ann es en organisant et orientant l ducation de fa on ce qu elle puisse tre int gr e la structure sociale et conomique du pays Au fil des ann es l ducation s est heurt e de nombreux obstacles dont le plus important tait la croyance que l ducation n tait r serv e qu aux riches Cependant apr s de longues ann es de combat un changement sensible de l attitude de notre peuple face l ducation est apparu et on a aspir et atteint de hauts niveaux d apprentissage dans les couches les plus d munies de la soci t De nombreuses personnes cependant n ont jamais t moti v es pour vouloir aller au del de l tape de l homme de loi du village qui donne toutes les informations et rend d autres services dans son village bien qu il soit lui m me semi alphab te Afin d viter la perp tuation de telles situations et conform ment la construction d une nation ind pendante des efforts ont donc t faits dans les ann es 1960 pour am liorer les programmes d alphab tisation de base pour adultes Ces efforts connurent aussi leurs limites et ils ne recurent pas d impulsion avant les ann es
309. r t chez ses apprenants il doit aussi faire conna tre ses cours et participer l organisation de la classe du programme des cours d cider des locaux et de la p riode pendant laquelle les cours devraient tre faits etc tout ceci en accord avec les d cisions de l unit repr sentative du MOBRAL au niveau municipal Pour tre moniteur une personne doit avoir les connaissances et l exp rience relatives au cours qu elle propose de donner tre capable de communiquer avec les autres et avoir la disponibilit requise Le mat riel didactique est offert par le MOBRAL central Le mat riel de l l ve est fourni par la communaut les entit s locales ou m me par l apprenant lui m me L apport du MOBRAL se fait sous forme de petits bonus financiers et l allocation de subventions limit es pour l achat de mat riel utiliser pendant les cours Ce programme est effectu par la transmission de comp tences professionnelles simples et par la prise en consid ra tion des int r ts et besoins r els de la communaut Afin de r ussir l tudiant doit identifier le mat riel quipement utilis manier avec adresse le mat riel quipement utilis d crire les t ches op rations effectu es et accomplir des t ches et des op rations incluses dans le programme enseign Une tude r cente 2nd trimestre 1983 men e par la Division de Support Technique DISUT d termina que l artisa 60 nat 60 des
310. r la conservation de l eau Comme mat riel sp cial 3 livrets ont t pr par s sur ce sujet D autres activit s pertinentes comprennent les jeux cologiques marionnettes la po sie et les chants 267 3 ETUDE PLUS INTENSIVE DE TECHNIQUES ET PROGRAMMES DETERMINES A partir du programme g n ral pr sent ci dessus nous en avons choisi cinq qui repr sentent un bon chantillon de l ensemble de celui ci Deux de ces techniques sont sous le contr le de la Division de l Education des Adultes le Mat riel Compl mentaire de Lecture et les Cours par Correspon dance une est mise au point par le Bureau de Planification du Minist re de l Education Nationale les programmes occa sionnels bas s sur des besoins et int r ts sp cifiques une autre technique est contr l e par l INCE le Programme Extrascolaire Parall le au Syst me Scolaire et enfin un programme la Radio tenu par une organisation catholique Fe y Alegria Foi et Bonheur Pour chaque programme sont donn es une description et une analyse des r sultats obtenus et de l exp rience acquise 3 1 Programme Occasionnel Bas sur des Besoins et Int r ts Sp cifiques Tit Organisations Sociales et l Autod veloppement de l Indi vidu Type de Cours C est un programme inclus dans le projet Innovation dans l ducation non formelle que le Minist re de l Education est en train d exp rimenter dans les communaut s ur baines rurales frontali res
311. r les parents s int resser davantage l ducation de leurs enfants 232 ANNEXE 4 LE PORTRAIT D UN APPRENTI LA FONDATION HEART Michael Edwards g de 20 ans apprenti en construction qui a r cemment termin sa formation au Centre de Formation de Lluidas Vale a lanc un d fi aux autres jeunes comme lui de s inscrire au programme HEART J aimerais encourager les jeunes la maison sans travail suivre le programme C est un d but pour une personne qui ne travaille pas et il vous permet d acqu rir une qualification pour le futur Michael travaille pr sent la Soci t Industrielle Pullen une firme constitu e en corporation sp cialis e dans la fabrication d objets en m tal y compris de tables de chaises d cole et de bo tes lettres Il est dans la firme depuis trois mois o il fait de la soudure par points et l arc en utilisant principalement du m tal en feuilles Michael mentionna que le programme de formation de six mois comprenait la soudure le travail de l acier l instal lation de tuyaux et le dessin technique autant de comp tences dont il a besoin dans sa firme Ce qui m int resserait dit il serait de suivre un cours sup rieur de soudure mais le programme de formation ne propose pas ce niveau en Jama que Le programme de formation a t positif pour moi il m a donn l occasion d acqu rir toutes ces comp tences ainsi que de go ter la vie de chantier Dans la vie pri
312. re ce travail travail op rationnel COAGRI Centre National de Coordination de la Formation l Agriculture et l Elevage de B tail et CENAFOR Centre National de Sp cialisation de la Formation Profession nelle Ces entit s traitent de la formation de la sp cialisation et du d veloppement des technologies nouvelles SENAI et SENAC sont des organisations priv es g r es par la Conf d ration Nationale de l Industrie et du Commerce Les programmes sont conduits conjointement par les chefs d entre prises et le gouvernement sous les auspices des Minist res de l Industrie du Commerce et du Travail qui mettent la dispo sition des jeunes employ s tout un r seau d coles sp ciales offrant des stages d apprentissage et de formation de courte dur e Ces programmes sont subventionn s par un imp t sp cial qui quivaut 1 5 de la masse salariale vers e par le SENAI En 1963 on cr a au sein du Minist re de l Education et de la Culture le Programme F d ral Intensif de Formation Professionnelle PIPMO Ce programme est actuellement sous la tutelle du Minist re du Travail et rattach au SENAR Service National d Enseignement Rural A la diff rence du SENAI et du SENAR le PIPMO est un organisme de financement et de coordination qui programme ses projets selon les besoins lo caux et contracte des engagements avec les syndicats les agences priv es et les coles vocation professionnelle pour r aliser ces pr
313. recherche et de formation bas e sur la recherche sur le D veloppement de Strat gies d Apprentissage pour la Postalpha b tisation et l Education Continue des N o Alphab tes dans la perspective de l Education Permanente XV Sur ce plan le cadre global de l ducation permanente s av re utile examiner puisqu il pr ne 1 que les programmes d alphab tisation et de post alphab tisation doivent tre regard s comme un continuum au sein de l ducation totale visant la r duction des in galit s et tendant ainsi l accroissement de la d mocratisation 2 qu une telle ducation ne doit pas tre acquise par le seul syst me Zormef mais aussi au moyen du syst me non fonme et m me gr ce aux possibi lit s d apprentissage diffus cr es par les m dia crits et les m dia non imprim s aussi bien des types modernes que traditionnels 3 que les strat gies doivent tre souples et offrir un choix alternatif d approches assorties aux individus et aux groupes auxquels ils appar tiennent d apr s leurs conditions locales 4 que ces strat gies doivent accorder une atten tion particuli re certains groupes ayant des Lesoins sp ciaux tels que les femmes les jeunes etc 5 qu il devrait y avoir un degr croissant d ind pendance et d auto direction de l apprentissage et 6 que l apprentissage doit tre int gr aux domaines personnel social et professionnel de la vie de l apprenant C est da
314. rence pour le temps d antenne en particulier la t l vision pose certains probl mes 1 inexistence d un syst me appropri de maintenance pour l entretien r gulier des appareils Cependant les programmes radiophoniques sont enregistr s sur cassettes puis distribu s dans les classes Les videocassettes sont galement utilis es dans certains centres de formation La Formation Technique Les techniques professionnelles enseign es autrefois dans les classes visaient tout d abord motiver les apprenants d une mani re ad hoc assister aux cours et offrir en m me temps une source de revenus provenant de la vente d articles fabriqu s 216 La nouvelle impulsion que le programme JAMAL a donn e la formation professionnelle est un aspect essentiel du nou veau programme ducatif con u pour le groupe d ge des 15 19 ans et plus Les principaux objectifs du nouveau programme de forma tion professionnelle consistent procurer aux jeunes qui terminent l cole une formation professionnelle qui engendrera des revenus plus que n cessaires et offrira quelques services indispensables d expansion et de d veloppement aux commu naut s retenant ainsi les personnes dans leur r gion d ori gine et r duisant l exode rural vers les grandes villes Pour atteindre cet objectif le programme de formation professionnelle du JAMAL a t formul comme suit La formation technique fait pr sent partie int
315. rogramme au niveau de l tat Les contr leurs du MOBRAL taient charg s de la formation de l assistance technique de l valuation et du feedback du programme dans la municipalit Ils repr sen taient le lien entre les Bureaux de Coordination d Etat COEST et le travail r alis dans les municipalit s Etait impliqu e galement la personne charg e du Pro gramme Communautaire d Education pour la Sant ENPES Au sein des Comit s Municipaux cette personne tait responsable du d veloppement du programme elle devait aider et guider les moniteurs dans leur travail contribuer la mobilisation et au d veloppement de la communaut et des unit s respectives au sein du PES La personne responsable du d veloppement du Programme au niveau de la communaut tait le moniteur Apr s avoir re u la formation assur e par le MOBRAL il s occupait de la coordina tion des activit s du groupe participant il orientait la discussion au cours des r unions il collectait des informa tions il faisait conna tre les services des agences locales pour la sant et il encourageait le d veloppement des activi t s de la communaut La formation du personnel de coordination et de supervi sion des programmes se faisait au niveau de l tat et celle du personnel d ex cution au niveau municipal Au niveau de l tat les activit s de formation taient r alis es pour le PES et pour les contr leurs afin de les pr parer la mise en
316. rois parties la Cordill re centrale la Cordill re orientale et la Cordill re occidentale Le climat varie en fonction de l altitude au dessus du niveau de la mer Le 90 climat est chaud de 0 100 m temp r de 1 000 2 000 m froid de 2 000 3 000 m froid et humide tr s vent en g n ral paramos de 3 500 4 500 m et l on trouve des neiges ternelles plus de 4 500 m Quatre vingt sept pour cent du pays jouit d un climat chaud La moyenne des temp ra tures est de 24 C La Population La population colombienne compte approximativement 28 millions d habitants elle cro t un taux annuel de 24 Le nombre moyen d enfants par femme est de 3 6 Le taux de morta lit a baiss de 37 Le groupe de la population g de 15 64 ans repr sente plus de 50 de l ensemble de la population Alors que 65 de la population colombienne habitent dans des zones urbaines 35 r sident dans des zones rurales Cette situation est due l exode rural des populations qui se pressent vers les villes dans l espoir d y trouver de meilleures conditions de vie offertes par l expansion des grandes villes engendrant des probl mes de ch mage atteignant presque 10 dans tout le pays Bogota la capitale comprend 6 millions d habitants C est la ville la plus peupl e du pays La Langue L espagnol est la langue officielle nationale Quelques groupes indig nes ont d autres langues maternelles La Composition Ethniq
317. rthur Gillette de la m me division sont respectivement intervenus dans l enca drement des s minaires de formation pan africain asien et arabe De m me M Ha dara et M Tai Afrik du Bureau R gional de l Unesco pour l Education en Afrique BREDA et M Raja Roy Singh et M T Sakya du Bureau R gional pour l Education en Asie et dans le Pacifique ROEAP ont pour leur part paul la programmation et la conduite des s minaires africain et asien Pour le s minaire de formation men en Am rique Latine et dans les Cara bes nous avons joui de la collaboration de Dr Maria E Dengo de Vargas du Bureau R gional de Coordination de l Unesco Caracas des Drs Romero Lozano Donald Lemke et Jos Rivero tous du Bureau R gional de l Unesco pour l Educa tion en Am rique Latine et dans les Cara bes OREALC M A Yousuf Directeur du Bureau R gional de l Unesco pour l Educa tion dans les Etats Arabes UNEDBAS et M A Yousif Con seiller R gional du m me Bureau ont apport leur contribution la conduite du s minaire de formation pour les Etats Arabes A tous nous sommes tr s reconnaissants Dr Adama Ouane et M A M Ranaweera de l IUE ont tra vaill d arrache pied sur ce projet Dr Lekh Nath Belbase et Mme Mercy A de Armengol ont respectivement t troitement associ s la phase asienne et latino am ricaine Dr Adama Ouane et Mme J Diolez ont pr t main forte pour diter et traduire les manuscrits Mme J Diolez a pr
318. rts ont t faits dans le but de les d finir et de les s lection ner travers les programmes portant l int r t sur les programmes extrascolaires parall les au syst me formel les programmes sur mesure suivant les besoins et int r ts du moment les groupes locaux d tudes et d action et les stra t gies fond es sur les nouvelles technologies ou les m dia traditionnels et populaires Les strat gies d crites se retrouvent de fa on isol e ou combin e dans les programmes suivants PEL Programme d Education Int gr e Programme d Auto Instruction Programme de Formation Professionnelle PRODAC Programme d Action Communautaire Diversifi e PES Programme d Education Communautaire pour la Sant Programme de Technologies Appropri es Programme de D veloppement Culturel PETRA Programme d Education Communautaire pour le Travail 34 3 1 Les Programmes Extrascolaires Parall les au Syst me Scolaire et Autres Programmes et Cours Non Formels Trois des programmes du MOBRAL sont destin s offrir la client le de nouvelles occasions de poursuivre leurs tudes ainsi que d am liorer leur situation sur le march du travail 11 s agit de l Education Int gr e de 1 Auto Apprentissage et de la Formation Professionnelle Ils s adressent des per sonnes ayant appris r cemment lire et crire ainsi qu d autres membres de la communaut qui ont eu une scolarit sans obtenir un certificat de f
319. rvi sion Globale SUSUG qui les envoie aux municipalit s dans lesquelles sont tenus les cours Il existe plusieurs techniques de distribution du livret Il peut tre mis en circulation sur les march s de rue locaux ou dans les offices d emploi mis en place par la Fondation ou dans les classes Cependant les agences de formation profes sionnelle des diff rents tats peuvent distribuer ces livrets comme bon leur semble Outre les domaines d activit s d j d crits le programme de formation professionnelle est en train de d velopper sur cette m me ligne non formelle d action d autres programmes et projets qui sont pr sent s ci dessous Le Projet de Foires de La Formation Professionnelle La foire de la formation professionnelle est une forme d orientation professionnelle qui donne la communaut un panorama r aliste du march du travail Le but majeur est de pr senter en les accomplissant des activit s pratiques portant sur des m tiers actuels afin que le public participant puisse nie connaissance avec de nouveaux aspects du monde du tra vail 71 L id e d organiser une foire de la formation profession nelle peut venir du Comit Municipal du MOBRAL lui m me ou de toute entit ou compagnie locale Une dur e de deux jours une semaine est sugg r e Un accent est plac au cours de cette foire sur les possibilit s qu offrent la formation pro fessionnelle et le march du travail On fait conna tre les co
320. s ce si cle parce que l conomie du co t marginal serait annul e et cela rendrait toute action urgente 26 impraticable En cons quence on opta pour la m thode empirique Cette m thode a un rapport troit avec la r alit dans laquelle elle est appliqu e elle se d veloppe dans des conditions normales et affronte les obstacles op rationnels courants dans l uni vers m me auquel elle se rapporte Au niveau social l exp rience n cessite certaines conditions qui ne peuvent pas tre reproduites lorqu on essaie de l appliquer l univers qui doit tre atteint En outre i1 faut mentionner qu il faut tellement de temps pour mettre au point une exp rience qu une fois con ue les conditions dans lesquelles elle avait t projet e initialement peuvent tre si alt r es que toute diffusion serait aussi risqu e que la non r alisation de l ex p rience Cependant la d cision d un programme de masse n a jamais t synonyme d action massifiante La tendance qui consiste privil gier les besoins individuels des clients fut prot g e par l adoption d une m thodologie qui bas e sur l exp rience existentielle de l individu pousserait cet indi vidu r fl chir sur la r alit qui l entoure lui donnant ainsi la possibilit de la transformer Quelques aspects de la m thodologie adopt e par le MOBRAL seront expos s un peu plus tard L un de ces aspects concerne la Zonctionnalit principe m thodologique se
321. s o elle atteint 40 C Le Venezuela n a pas de saisons bien pr cises comme d autres pays Population La population totale est approximativement estim e 17 300 000 habitants avec un taux annuel de croissance de 3 52 Environ 50 de la population a moins de 20 ans En 1983 le taux g n ral de mortalit tait de 5 9 1000 et la mortalit infantile de 39 1000 une des plus faible du monde Caracas la capitale avec 4 000 000 d habitants et 9 autres grandes villes englobent ensemble plus de 50 de la population En 1980 la population active tait estim e 4 125 231 personnes L esp rance moyenne de vie est de 68 3 ans Les langues L espagnol est la langue nationale et seulement quelques groupes de gens parlent les langues indig nes Ces populations habitent dans les for ts et les zones frontali res Elles sont sous la protection du Gouvernement 245 Situation ethnique La population est ethniquement tr s diversifi e La majo rit constitue les pardos ou morenos qui sont des descen dants de populations blanches noires et autres avec les indig nes Religion Il y a la libert de culte mais plus de 80 de la popu lation sont catholiques Economie L unit mon taire est le Bolivar avec un taux d change moyen de 20 pour un dollar US en 1985 Le PIB tait de 70 820 millions de dollars en 1983 Le revenu par habitant 4 100 US Les r serves internationales 21 181 millions de dollars Le
322. s sp ciali sation Enfin le Sous Programme de Placement sur le march du travail comprenait le Projet d Agences pour l Emploi Okjectifs et M thodologie Le Programme de Formation Professionnelle a pour but d aider le gouvernement r soudre le probl me de la formation de la main d oeuvre pour encourager le d veloppement cono mique et social du Br sil travers deux types de formation par familles de m tiers et par m tiers sp cifiques La formation par familles de m tiers consiste communi quer les connaissances techniques de base des t ches princi pales et similaires comprises dans un groupe de m tiers afin de rendre l apprenant apte ex cuter un certain nombre de t ches et afin de fournir les conditions n cessaires sa sp cialisation ult rieure dans un m tier particulier ou dans une t che particuli re au sein d un m tier g n ral Les activit s pr vues dans les diff rents contenus de la m thodologie de la formation par familles de m tiers treize en tout sont de nature minemment pratiques afin de faciliter la fixation de ce qui est appris et aucune activit extra 39 curriculaire n est programm e Le nombre d heures requises varie avec le contenu La dur e de formation pour le secteur primaire va de 40 80 heures la r partition de ces heures tient compte du temps de travail que n cessitent le labour et la r colte des diff rentes cultures de la localit Le nombre d heures com
323. s Bureaux de Coordination d tat et du terri toire COEST COTER toutes les fois que le GEPES le demandait En outre tous les bureaux du COEST COTER ont des copies du mat riel audio visuel Comment construire une fosse d aisance et Comment traiter les eaux Alors que le but du programme audio visuel du PES tait en g n ral de renforcer les efforts du MOBRAL en mati re d ducation pour la sant ses buts sp cifiques taient de soulever et d encourager les int r ts de la population venir bout de ces probl mes sanitaires Les programmes audio visuels sont utilis s dans les municipalit s dans lesquelles le programme PES est en cours 64 par les moniteurs PES par les participants au PES et ceux aux programmes du MOBRAL en g n ral par la population de la localit dans son ensemble Dans les municipalit s dans les quelles le PES n existait pas ils taient utilis s par les participants aux programmes du MOBRAL en g n ral et par l ensemble de la population Le mat riel audio visuel tait utilis pour la formation et les r unions mensuelles des moniteurs les r unions du groupe participant et au cours de sessions destin es la communaut dans son ensemble La production du mat riel audio visuel par le GEPES im pliquait les tapes suivantes choix du sujet traiter par les professionnels du GEPES pr paration du sc nario par les sp cialistes du GEPES valuation du sc nario
324. s aux guides culturels qui en font la promotion les d veloppent et 114 les animent La Section du Mat riel P dagogique Cette section pr pare le mat riel p dagogique tels les films les diapo sitives les photographies les dessins les enre gistrements vid o et magn tiques dont on a besoin pour les programmes radiophoniques et t l vis s Elle est responsable de la production et de l enregistrement des diff rents programmes La Section Administrative Elle g re le mat riel et les ressources conomiques du FCP La r ception du courrier et la distribution du mat riel sont assur es par le groupe charg des archives Cette section s occupe galement des inscriptions aux diff rents cours d du cation primaire et secondaire La Section de la Recherche et de l Evaluation Elle est responsable du traitement statistique des donn es con cernant les programmes ainsi que de l valuation des r sultats obtenus par les tudiants Elle est charg e de la promotion des programmes au niveau communautaire et donne des conseils aux guides culturels Les Groupes Cilles La population cible est tr s h t rog ne en ce qui con cerne l ge ses attentes ses besoins et ses int r ts son lieu d origine son lieu de r sidence et son sexe et autres variables Chacun des programmes s adresse un public particulier selon ses int r ts et ses besoins que l on prend en consid ra tion lors de l approche curricul
325. s coupe et couture con fiserie lectricit charpenterie cl ture et toiture pro duction domestique de produits laitiers culture de l gumes et de fruits ma onnerie de base charpenterie de base soudure levage de porcs et de b tail m canique rurale de maintenance et autres Ces groupes de production sont compos s de personnes qui ont acquis des notions techniques similaires se sp cialisent dans la production d articles sp ci fiques et facilement commercialisables s associent des fins productives et commerciales re oivent un soutien de la part du MOBRAL sous la forme d une formation technique d informations sur l asso ciation de cr dits comptabilit commercialisation etc et parfois aussi un soutien en mat riel Pour cela le MOBRAL reste en contact avec le CEBRAE Centre de support br silien aux petites et moyennes entre prises 3 4 L Utilisation de Nouveaux M dia T l vision Educative Radio Films et Autres Nouvelles Technologies Educatives Parmi les programmes du MOBRAL qui utilisent les nou velles technologies ducatives nous pouvons citer le Pro gramme Communautaire d Education pour la Sant PES le Pro gramme de Technologies Appropri es le Projet d Information 62 Professionnelle et le Programme Culturel a Le Programme Communautaire d Education pour la Sant PES Le PES par radio Ce programme national fut r alis par environ 300 sta tions radio d
326. s cours leur octroie le certi ficat d tudes secondaires qui en plus d un panouissement personnel et professionnel leur donne l acc s l enseignement sup rieur 257 L enseignement secondaire des adultes offre l l ve plusieurs modalit s de l instruction directe dans les centres l apprentissage autonome La seule condition requise est de prouver sa comp tence dans un sujet choisi pour une ann e ou un cycle un cycle quivaut deux ou trois ann es sujet que r compense un certificat La formation dans les centres est diff rente de celle dispens e aux jeunes et aux enfants qui tudient dans le syst me formel La formation dans les centres est plus flexible et l apprenant n est assist que lorsqu il en exprime le besoin C est donc un processus d auto appren tissage L instructeur agit comme un facilitateur dont le but est d orienter l tudiant la demande de ce dernier et de l aider se conformer son propre plan d tude comme l auto rise la flexibilit des programmes L tudiant va au centre pour avoir des informations il s inscrit apr s avoir organis son plan d tude avec un directeur d tude Le plan d tude est divis en semestres et l apprenant l organise selon ses besoins et aspirations la seule restriction tant le nombre de cr dits obtenir et les conditions d admission L appre nant est avant tout responsable de son propre enseignement et il peut varier la dur e du temps qu il compt
327. s de formation nous exprimons notre profonde gratitude Nos remerciements particuliers vont au Minist re de la Culture et des Affaires Sociales du Kenya au Minist re de l Education et de la Culture de l Inde au Minist re de 1 Edu cation Nationale du Venezuela ainsi qu leurs commissions xvii nationales respectives pour l Unesco non seulement pour avoir abriter les s minaires r gionaux de formation mais aussi pour l assistance multiforme qu ils ont accord e ces programmes De m me nous avons hautement appr ci le travail accompli par les dynamiques quipes locales mises en place par nos coor donnateurs nationaux M David Macharia au Kenya M D V Sharma en Inde et Professeur Antonio Valbuena Paz au Vene zuela Qu ils trouvent ici l expression de toute notre reconnaissance pour leur pr cieuse collaboration N eusse t la g n reuse aide extra budg taire consentie l IUE par la R publique F d rale d Allemagne travers la Commission Allemande pour l Unesco Bonn ce projet impliquant plusieurs chercheurs et participants en provenance d un grand nombre de pays en d veloppement n aurait pas vu le jour Nous sommes profond ment redevables au Gouvernement de la R pu blique F d rale d Allemagne et la Commission Allemande pour l Unesco du soutien accord cet important projet Dr Hans Meinel Secr taire G n ral de la Commission Allemande pour l Unesco a t moign un int r t personnel pour cette entr
328. s du MOBRAL dans les municipalit s qui pouvaient appartenir soit au Sous Syst me de Supervi sion Globale soit d autres programmes du MOBRAL Projets sp ciaux de technologies appropri es Un projet sp cial fut con u au niveau national se fon dant sur les tudes d enqu tes sur des probl mes d une commu naut donn e et ax es sur les probl mes d hygi ne et de sant de nutrition de logement et d nergie etc Ce projet avait pour intention de mettre ensemble les contenus du Programme de Technologies Appropri es avec les techniques locales afin de d velopper des syst mes Ces syst mes taient des combinaisons de techniques visant satisfaire certains besoins ainsi par exemple un syst me de traitement de l eau fut fabriqu selon les techniques de collecte transport filtrage et bullition Les projets sp ciaux furent d velopp s par des groupes de la communaut m me et avec l assistance technique directe de la gestion des technologies appropri es dans le cas de pro jets impliquant d autres services du MOBRAL ou d autres insti tutions l assistance technique tait sous la responsabilit de l institution ou service en question Les projets sp ciaux utilis rent le mat riel et la main d oeuvre locaux maintenant les co ts un niveau assez bas Ceci signifiait que le temps n cessaire chaque projet va riait selon les ressources de la r gion La coordination non seulement des projets d velopp
329. s et d am lioration des prestations Caract ristiques des Cours Pour le choix du cours on prendra en consid ration les int r ts de la communaut et la pr sence du moniteur Les cours devraient avoir un minimum de 40 heures r parties sur une p riode de 45 jours au maximum et l on propose qu un total de dix heures de cours par semaine ne soit pas exc d avec un maximum de deux heures de cours par jour Au commencement des cours les classes devraient recevoir au moins dix tudiants et les cours devraient tre surtout pratiques de par leur nature La formation professionnelle s est d velopp e travers 59 le Programme PETRA d enseignement court destin d velopper les comp tences des membres des communaut s ainsi desservies Ces activit s sont contr l es au moyen de deux imprim s remplir l un pour l identification du moniteur donnant toutes les caract ristiques du cours devant tre fait l autre pour le registre de pr sence C est le moniteur qui d cide de l emplacement des cours locaux qui d pendent du type de cours cela peut tre la propre maison du moniteur o celle de l un des apprenants ou une salle de classe un atelier ou tout autre local conc d par la communaut la fin des cours les apprenants re oivent un certificat d assiduit Le moniteur est une figure de proue dans l organisation des cours C est lui de voir si le cours pour lequel il est qualifi veille ou non l int
330. s par le service de Technologies Appropri es mais aussi de ceux patronn s par d autres services du MOBRAL ou d autres institu tions fut conduite par le MOBRAL au niveau national Toutes les phases de la planification l valuation d un projet tombaient sous la responsabilit de tels services ou institu tions et taient effectu es par comparaison des donn es compi l es avant pendant et apr s la conduite d un projet 3 3 Etude Locale et Groupes d Action Bas sur la diversit des difficult s rencontr es ainsi que sur les int r ts et les exigences du Br sil le MOBRAL a d velopp des programmes d action et d tude au niveau local en plus de ceux existant d j au niveau national Parmi ceux T nous pouvons citer le Sous Programme du Programme Culturel 54 le Programme d Education Communautaire pour le Travail les Projets sp ciaux du Programme de Technologies Appropri es et la Planification Participative Les deux derniers programmes ont d j t pr sent s et voqu s dans la pr sente tude en ce qui concerne d autres caract ristiques qui les distinguent principalement l orientation majeure de l un vers la satisfac tion des besoins et int r ts sp cifiques Technologies Appro pri es et la nature m thodologique globale de l autre Plani fication Participative Dans le pr sent chapitre nous d cri rons donc seulement les programmes de D veloppement Culturel et d Education Communautaire pour le Tr
331. s pour le programme intensif sont le groupe d ge des 15 35 ans les ouvriers travaillant par quipes les ouvriers agricoles saisonniers les ouvriers industriels et agricoles en chantiers les aides m nag res les personnes sans emploi en particulier dans les villes Les M thodes La strat gie repose sur la participation d enseignants volontaires qui choisissent l approche face face et com pl tent leurs efforts par des programmes d enseignement pro fessionnel utilisant la t l vision la radio les films ainsi que cassettes et videocassettes Les pr c dentes tudes ont r v l qu une campagne nationale de cette magnitude doit ex ploiter au maximum les mass media des fins d enseignement et de motivation Les techniques p dagogiques qui ont t d velopp es au cours de plusieurs ann es ont t exp riment es et test es elles refl tent les besoins de la situation en Jama que Diff rents types de classes sont organis es afin de faciliter aux tudiants l acc s aux cours Les Contenus Il a t reconnu que l ducation formelle et non formelle taient essentielles au d veloppement Une ducation formelle qualitative et quantitative est n cessaire pour tablir le processus et contr ler le rythme d encouragement des adultes prendre conscience d eux m mes et reconna tre leurs res sources naturelles potentielles Celles ci ne peuvent tre pleinement utilis es avant que
332. s sont destin s en priorit aux tudiants et aux anciens l ves des cours de formation agricole semi professionnelle aux autres types de publics directement con cern s par de telles activit s et au public qui utilise la litt rature de corde dans ses activit s quotidiennes et pour lequel ils sont abordables La zone de distribution de ces livrets est le Nord et le Nord Est et ils sont fournis gratuitement 70 Les livrets ont t faits par la Direction de la Communi cation sociale du MOBRAL qui tait responsable de la program mation des images de la couverture de la mise en page de la d coration visuelle et qui a fait un effort pour adopter les formes utilis es habituellement par les r alisateurs de la litt rature de corde Le bureau de soutien du MOBRAL tait charg de l impres sion de ces livrets qui s est faite sur les propres presses de la Fondation Ce sont les coordinateurs de la r gion du Nord Est qui ont t charg s du choix des po tes devant r diger le contenu de ces livrets du fait qu ils taient d j en contact avec les crivains de la litt rature de corde Un expert du GEPRO s est occup du contenu technique de l information technologique transmise dans ces livrets de la correction de la version finale du texte Les livrets sont distribu s de fa on personnelle Ils partent donc des bureaux du MOBRAL central vers le COEST COTER et de l ils sont achemin s vers le Sous Syst me de Supe
333. s tous les deux ans L Education au Br sil est subventionn e par les fonds publics et priv s Par ordre du d cret No 66 254 du 24 f vrier 1970 les tats le district f d ral les territoires f d raux et les municipalit s sont tenus de verser annuellement un minimum de 20 de leur contribution au Fonds de Participation aux programmes d enseignement primaire Ce fonds de Participa tion est inclus dans le syst me global de perception fiscale du gouvernement f d ral selon les principes tablis dans la Constitution Le gouvernement f d ral se doit d affecter environ 13 des ressources au poste de l Education En 1968 le gouvernement cr a un corps administratif relativement auto nome appel Fonds National pour le D veloppement de l Educa tion FDNE afin de s assurer des ressources financi res de les coordonner et de les orienter vers les projets de Re cherche et d Enseignement aux trois niveaux du syst me d Edu cation Les grandes entreprises doivent assurer la scolarisation des enfants de leurs employ s ou payer un imp t ducationnel Les fonds proviennent aussi de la loterie nationale 6 52 et du loto sportif national 0 237 Structure de L Enseignement de Base La Loi fondamentale de 1961 amend e par les Lois de 1968 et 1971 d finit le statut actuel du syst me d Education Enseignement primaire ler Grau Depuis 1971 l cole primaire d une dur e de 8 ans est devenue obligatoire pour les enfants
334. s types d organisations sociales Recherche th matique Festivit s nationales r gionales et tradition nelles de la communaut Festivit s occasionnelles ou spontan es Dur e 11 n y a pas une p riode d finie de temps pour terminer le programme Le temps d pend des groupes participants Localisation Le programme est d velopp dans la zone rurale de l Etat de Zulia dans le district de Perija Dimension des Groupes Le groupe participant tait compos de 219 familles qui taient directement impliqu es dans le programme mais 524 autres familles en ont tir profit de mani re indi recte Choix des Participants Dans la mesure o il s agit d un programme non formel et que le but en est d y engager chaque personne tous les groupes de familles de la communaut taient invit s 270 Pullicit Plusieurs moyens sont utilis s pour motiver les groupes de familles joindre le programme Parmi ces moyens La distribution d affiches dans la communaut Des visites des familles domicile Des r unions avec les groupes de familles Des entrevues informelles avec les membres de la communaut Des messages radio diffus s Personnel Une quipe locale 16 promoteurs et 4 superviseurs Une quipe centrale 5 planificateurs de 1 ducation Des formateurs sportifs Des conseillers culturels Des dirigeants b n voles de la communaut Les enseignants dans la communaut Les membres des c
335. se de planification les adultes inter view s ont exprim le d sir d obtenir un certificat reconnu par l Etat et qui serait quivalent celui d livr par le syst me formel puisqu ils leur appor taient des avantages au travail par exemple pour obtenir une promotion un meilleur salaire ou un meilleur statut social Quelques adultes suivent le programme pour atteindre seulement un but personnel relatif un besoin sp cifique et n tudient qu un th me ou une mati re Au cours de ses trois ann es d exp rience le CAFAM a not qu en g n ral les anal phab tes s accommodaient mal de ce retard Au cours de la phase de pr paration un accent est plac sur la prise de conscience des difficult s d apprentissage des adultes les processus et m ca nismes et trois courtes phases ont t mises en place selon ces crit res pr paration niveaux 1 2 et 3 dont les objectifs et les crit res d valuation servant la promotion ont t clairement d finis Trois aspects ont t identifi s comme tant essen tiels pour atteindre ces objectifs le mat riel d apprentissage bas sur les niveaux du d veloppement cognitif et sur les principes psycho linguistiques de l acquisition de la lecture de l criture et des comp tences linguistiques les activit s de socialisation communes tous les niveaux du programme prenant en consid ration l ducation int gr e de 1 apprenant une atmosph re communiquant un s
336. seignants sur ces effectifs 31 490 tudiants r partis dans 93 coles comptant 1 003 sections et 1 507 enseignants appar tenaient au secteur priv Le Sixi me Plan National estimait que 231 658 adultes seraient inscrits dans ce niveau en 1985 il fut donc n ces saire de cr er 49 633 nouveaux emplois pendant la p riode 1981 85 Les effectifs de l enseignement primaire et secondaire pris ensemble taient de 328 150 tudiants en 1982 83 il y avait 2 473 coles avec 10 116 sections et 18 052 enseignants 2 3 L Enseignement Sup rieur des Adultes Les adultes qui ont obtenu leur certificat d tudes secondaires peuvent s inscrire dans n importe quels cours dispens s par les instituts d enseignement sup rieur avec les m mes exigences que pour tout autre type d tudiant Ces adultes peuvent galement effectuer leurs tudes par des pro grammes de t l enseignement offerts par l Universit Natio nale Ouverte et d autres universit s De cette mani re les adultes peuvent faire leurs tudes sans une pr sence directe en classe Ils peuvent continuer leur apprentissage domicile l aide de mat riels audio visuels sp cialement con us et avec des aide directeurs d tudes dans les centres r gionaux Leur apprentissage est galement facilit par du mat riel imprim sp cialement pr par et par des programmes nationaux t l vis s Il existe galement des programmes sp ciaux pour adultes en r clusion dans les p
337. seignement de la Postalphab tisation Les principales difficult s v cues dans la mise en place des strat gies de postalphab tisation sont 1 2 3 Financi res Le fait que 40 du budget national de l Education soit consacr l enseignement sup rieur a cr des d ficits dans les autres ordres o est concentr e la majorit de la population qui sollicite une ducation Cela aboutit au fait que l ducation des adultes n a pas sa disposition un budget qui lui aurait permis une plus large couver ture cela on peut ajouter le fait que dans beau coup de cas les ressources financi res employ es par plusieurs institutions officielles pour l ducation des adultes ne le sont pas bon escient cause du manque de coordination De motivation En d pit de l accroissement du nombre d adultes qui consid rent l ducation comme la prin cipale source gr ce laquelle ils peuvent faire un meilleur usage des ressources disponibles et am lio rer en cons quence la qualit de leur vie leur nombre est encore infime par rapport la population totale Beaucoup d adultes au sein de la population rurale et celles des zones urbaines marginales n ont pas int rioris le besoin d ducation dans la con qu te de leur subsistance Les campagnes de motiva tion g n ralement entreprises par le Minist re de l Education n ont pas t aussi efficaces qu elles l auraient d compte tenu du message et des besoins
338. sistant garantir que les enfants de 6 12 ans suivaient leurs cours r guli rement participant ainsi la pr vention de l analphab tisme On a proc d un 186 remaniement de la direction et de la structure organisa tionnelle afin d atteindre ces nouveaux objectifs Ces changements visent am liorer le contr le de la direction dans les pa roisses permettant ainsi un suivi et une supervision plus efficaces du programme sur le terrain r viser les niveaux p dagogiques des centres d duca tion pour adultes et des centres du soir facilitant ainsi l introduction de deux niveaux suppl mentaires le 5 et le 6 ainsi que le rehaussement du niveau d ducation des apprenants tablir des liens troits avec les coles primaires pour d verser automatiquement le flot des l ves non alphab tis s au sortir de l cole dans le programme JAMAL d velopper les centres d ducation pour adultes en centres de formation multifonctionnels offrant une formation aux enseignants d alphab tisation ainsi qu aux apprenants suivant les cours d alphab tisation et de formation professionnelle de base La Structure de Gestion Un conseil de directeurs assist par les comit s de paroisse de division et de district assurent l administration de la Fondation Un directeur assist par un vice directeur et cinq assistants dirige le programme au si ge national Kingston Voir les annexes 5 et 6 Les plans pour la
339. ssage pour ceux qui en ont t priv s doivent tre favoris es Un accent est plac sur l identit nationale on encourage l attitude scientifique on recherche une attitude favorable envers le sens civique et l on recommande aussi des r cr ations Ainsi un type d ducation int grant l ducation 99 formelle et non formelle a t planifi C est dans la cam pagne d Education Nationale CAMINA qu il se manifeste le plus Les objectifs de la politique en mati re d ducation consistent garantir l galit d acc s aux options ducatives ainsi que le maintien des individus dans le syst me ducatif jusqu aux niveaux assurant leur d veloppement int gral am liorer la qualit de l enseignement gr ce des actions visant rehausser la formation des enseignants et offrir un quipement et des locaux scolaires ad quats ainsi que du mat riel et des techniques d en seignement renforcer l identit culturelle nationale et l assimi lation des valeurs contribuant consolider la d mo cratie encourager le d veloppement de la recherche scienti fique et technologique et l application de ses r alisa tions au d veloppement national d velopper les activit s culturelles et promouvoir l acc s des colombiens aux lieux r cr atifs et spor tifs 2 2 La Campagne d Education Nationale CAMINA C est une strat gie ducative qui permettra d offrir une ducation formelle et non formelle un
340. ssociations c t des partis poli tiques ces groupes constituent un v ritable pouvoir qui agit sur les d cisions en mati re d ducation 1 2 Le Syst me Educatif Le syst me scolaire est divis en niveaux Enseignement Pr scolaire Education de Base ler au 9e degr Enseignement Secondaire Professionnel et Diversifi 10e 11e et 12e degr s et Enseignement Sup rieur Il y a en plus d autres modalit s comme l ducation des adultes l ducation sp ciale et l ducation extrascolaire Depuis 1958 le pays a allou une grande part de son budget et consacr de gros efforts l ducation ce qui a abouti une am lioration quantitative du syst me mais sans une contrepartie significative vidente de sa qualit Une telle situation a port pr judice au d veloppement des res sources humaines en d pit des gros investissements consentis dans ce domaine Pour l ann e 1984 le budget de l ducation tait de 17 932 757 789 bolivars v n zu liens dont 13 685 827 783 taient allou s au Minist re de l Education et 4 243 930 006 d autres organismes officiels travaillant dans Te domaine de l ducation Selon les donn es fournies dans la version pr liminaire du VI Plan National les effectifs totaux des l ves du pr scolaire primaire et secondaire diurne sont pass s de 2 243 801 en 1970 71 3 692 760 en 1979 80 Sur l ensemble des effectifs 84 6 sont dans les coles publiques La tranche de la p
341. t labor s parall lement la planifica tion et selon les tapes suivantes s lection des sujets devant tre trait s par le per 63 sonnel professionnel du GEPES Direction du PES d veloppement de ces textes par les membres du person nel professionnel du GEPES valuation effectu e par le consultant d sign du GEPES Les sc narios taient enregistr s sur bandes dans les studios de la station nationale de la radio et r cit s par des acteurs de la radio et de la t l vision Le suivi et l valua tion des enregistrements incombaient au GEPES Chaque mission mensuelle correspondait vingt pro grammes diff rents sous forme d pisodes dont quatre taient des s quences de questions r ponses et quatre autres des contes pour enfants Ils taient enregistr s sur deux cas settes ou sur quatre bandes Les bandes enregistr es taient envoy es chaque mois aux Bureaux de Coordination de l tat et du territoire qui s occupaient de la distribution de ce mat riel dans les stations radio avec lesquelles le programme tait en contact Si la transmission du PES par radio tait orient e par l Agent de l tat ou du territoire ANPES elle impliquait galement les Contr leurs r gionaux Son co t tait de 150 000 00 Cr 1 500 00 US par mois Le Mat riel Audio Visuel du Programme d Education Communautaire pour La Sant Le mat riel audio visuel de ce programme tait la disposition de
342. t excellent 296 Cinquante deux pour cent affirmaient que toutes les composantes du programme taient utiles 21 trouvaient que c tait la formation pratique qui tait utile et 6 n avaient rien trouv d utile Quarante neuf pour cent n avaient d cel aucune insuf fisance 11 en avaient trouv dans la formation pra tique 9 dans la supervision des entreprises 8 dans celle de 1 INCE et 1 en avait d cel dans l ensemble du programme Quatre vingt huit pour cent des sortants travaillaient plein temps dans la profession apprise et 83 taient satisfaits des r sultats du programme Quatre vingt onze pour cent des superviseurs pr f raient les apprentis du PNA et 46 affirmaient ne pas voir de diff rence dans la formation Quatre vingt quatre pour cent des entrepreneurs pr f raient les apprentis du PNA et 79 taient d accord avec les r glements du programme La majorit consid rait que c tait un bon programme qui contribuait beau coup la formation d ouvriers qualifi s L tude a fait des recommandations dont voici certaines Il est n cessaire de revoir les curricula et de former les instructeurs en cons quence Les programmes devraient davantage tenir compte des diff rences r gionales Une nouvelle strat gie de supervision devrait tre exp riment e pour le programme de formation pratique Des activit s de suivi devraient tre labor es pour les ouvriers compl ta
343. t donc le groupe cible Les Diff rents Niveaux Le programme propose trois niveaux de base pr paration alphab tisation enseignement primaire de base menant jus qu au 5e degr et enseignement secondaire de base menant jusqu au 11e degr 1 Pr paration alphab tisation L alphab tisation a t con ue comme le stade initial du programme d ducation de base au sein d un syst me Figure 6 Organisation Op rationnelle du Programme d Education Continue de 1982 du Programme Chelles Direction Programme Comit Consultatif Directeur de l Imprimerie amp de la Distri bution des textes Coordonnateur de la Planifi cation Comit des Commu nications Direct de 1 Unit d Apprentissage Compl mentaire Directeur de l Unit d Information amp de Contr le E gt int gr par les tudiants Archives Conseillers Sciences Nat Responsables de l valuation Etudiants des Auxiliaires Ecoles Secondaires Sciences Sociales Apprenants Dactylographie Ligne indiquant l autorit Ligne indiquant la Coordination aa delete Ligne indiquant le service de conseil SYL 146 2 continu extrascolaire et ouvert On a appel ce niveau pr paration plut t qu alphab tisation parce que cette phase d initiation suit un processus tr s long Au d but de la pha
344. t plusieurs ann es Des milliers de personnes second es par un personnel r mu n r ont servi les comit s tous les niveaux et se sont charg s de la direction et du contr le du pro gramme On ne doit pas ignorer les avantages ducatifs que 224 l enseignant b n vole a tir s de la formation qu il a re ue pour enseigner Beaucoup ont d sir suivre les cours des programmes d ducation continue La cr ation de centres d ducation pour adultes en 1974 fut un v nement important I1s offraient une ducation de base continue ainsi qu un enseignement professionnel aux personnes de 15 ans et plus dont le contact vec le processus d apprentissage avait t minime jusque l De nombreuses Ecoles normales ont invit le JAMAL organiser des s minaires de formation en m thodologie sur les techniques et le mat riel d enseignement en vue de leur participation au programme L Ecole normale Sam Sharpe a collabor davantage ce projet en abritant des cours du soir du JAMAL dans ses locaux Diff rentes bourses ont t accord es aux tudiants afin qu ils suivent un enseignement dans les coll ges communau taires les coles secondaires d enseignement technique de commerce et dans les coles d esth ticienne etc Ces coles proposent une grande vari t de domaines sp cialis s et de comp tences techniques Le Service de Biblioth que de la Jama que et le JAMAL ont tabli des liens troits de coop
345. t qui existe entre ce nouveau th me et les questions qui ont d j t trait es Vient ensuite l explication du sujet choisi pour le cours en question La le on se termine par un r sum et quelques exercices pra tiques L auxiliaire imm diat joue un r le capital en parti culier dans les cours de base Dans les cours por tant sur l conomie et le travail un accent est plac sur le travail de l assistant qui donne des conseils pour les travaux pratiques entrepris dans le cadre des activit s compl mentaires de chaque cours 126 2 Le Journal Hebdomadaire Gr ce au journal hebdomadaire El Campesino 1 ACPO diffuse r guli rement diverses informations relatives aux affaires nationales et internationales aux aspects technologiques qui int ressent les lecteurs aux opinions et politiques au mat riel r cr atif et celui utilis dans les coles pour les n o alpha b tes a Le groupe cille La plupart des lecteurs de ce journal sont des ouvriers agricoles et des femmes au foyer des tudiants et des enseignants des employ s des chefs campesino des agents de vulgarisation des pr tres des charpentiers des agronomes des v t rinaires des fermiers des coop ratives laiti res etc En tenant compte de la population rurale analpha b te le nombre des lecteurs potentiels de la revue hebdomadaire E Campesino a t estim 10 millions de personnes ce nombre comprenant quel ques habitants d
346. t sur leur exp rience de vie Etant donn tout ceci un processus d appren tissage rapide est justifi et s impose m me Afin d atteindre le degr de fonctionnalit d cid ini tialement le MOBRAL s est servi d l ments autres que le choix des mots et de textes g n rateurs Ainsi Le choix d enseignants d alphab tisation pris parmi les membres de la communaut qui gr ce une formation sont capables d assurer le travail en le basant sur les int r ts des clients et de la communaut l utilisation du travail en groupe qui permet l explo ration des contenus au niveau des int r ts de l appre nant Pour essayer de mat rialiser encore plus le concept de la fonctionnalit le MOBRAL s est servi des autres programmes mentionn s ci dessus le PEI le Programme d Auto Instruc tion le Programme de Formation Professionnelle et le Pro gramme Culturel etc parce que gr ce eux il a t possible d appliquer ces diverses formes d assistance l individu et la communaut selon les int r ts les besoins et les comp tences dont il est question Ces programmes ont contribu faire peu peu une r ali t de ce processus ducatif de plus en plus fonctionnel Chaque programme du MOBRAL ouvre la voie un autre donnant ainsi la possiblit un individu de se d velopper enti re ment Depuis que le MOBRAL consid re l ducation en tant que processus dont l ultime objectif est un individu complet
347. ta riats de l Education et les autres agences de mettre en place des campagnes suppl mentaires dans les banlieues pauvres tout d abord puis dans les zones rurales des municipalit s une expansion et une am lioration des Unit s pour le d veloppement des jeunes enfants mises en place en 1981 Cette strat gie sera mise en oeuvre en concentrant les efforts sur les domaines mentionn s ci dessus dans lesquels les besoins sont les plus ur gents en portant les efforts sur les municipalit s qui op rent en tant que p les r flecteurs dans la t che confi e au MOBRAL De telles municipalit s pourraient servir de vrais centres de rayonnement assurant de meilleures conditions pour le suivi et l valuation Le MOBRAL et le Domaine de L Education Suppl mentaine Les programmes mis en oeuvre actuellement tels que 1 A1 phab tisation Fonctionnelle l Auto Apprentissage et la Forma tion Professionnelle seront valu s une nouvelle fois par rapport au projet int gr de l ducation de base afin de concentrer notre attention sur les lignes directrices du SEPS SES Secr tariat de l Education Primaire et Secondaire En cessant d tre l activit prioritaire du MOBRAL le Programme d Alphab tisation Fonctionnelle aura un r le de support centrant ses efforts sur l augmentation de sa produc tivit Le Programme d Auto Apprentissage sera utilis comme compl ment la formation des enseignants la ques du pr
348. te Programme COORDINATION AU NIVEAU DE L ETAT COEST PR Parana COEST SC Santa Catarina COEST RS Rio Grande do Sul COEST ES Espinto Santo COEST RJ Rio de Janeiro COMET Coordination M tropolitaine de Rio de Janeiro COEST SP S o Paulo COEST MG N Minas Gerais North COEST MG S Minas Gerais South COEST DF Brasilia COEST GO Goias COEST MT Mato Grosso North COEST MS Mato Grosso South COEST AL Alagoas COEST BA Bahia COEST CE Ceara COEST MA Maranh o COEST PB Paraiba COEST PE Pernambuco COEST PI Piaul COEST RN Rio Grande do Norte COEST SE Sergipe COEST AC Acre COEST RO Rond nia COORDINATION TERRITORIALE COTER RR Roraima COTER AP Amapa 81 Annexe 2 Syst me National de Formation Professionnelle ENTITE ETABLISSEMENT D cret No 77354 dat du 31 3 76 1 Service National de Formation Professionelle Rurale SENAR Organisation directe et jointe et gestion des programmes de formation professionnelle rurale Elaboration et diss mi nation des ressources ducatives adapt es la formation profession nelle rurale Aide aux entreprises agri coles dans leur labora tion et leur conduite de programmes de formation professionnelle des employ s D cret No 8621 et No 8622 dat s du 1 10 46 Etablissement 2 Service National de Formation
349. teliers ou par des travaux organis s les entreprises sont tenues d embaucher d enseigner et ou de payer pour la formation l emploi d un nombre de mineurs choisis cet effet jusqu concurrence de 5 du nombre total d ouvriers Type de Programme Pour 1 INCE le Programme National d Apprentissage est un type de programme r gulier et pour les entreprises il constitue soit un programme occasionnel soit un programme r gulier selon leur besoin Chaque programme doit tre compos de deux parties l une est la formation de base dans les centres de l INCE et l autre est la formation pratique en cours d emploi qui est faite dans les entreprises ou dans les usines Les Apprenants Les apprenants sont appel s apprentis selon l article 13 de la loi de 1 INCE 11 s agit d ouvriers ayant moins de 18 ans et plus de 14 ans accomplissant une formation professionnelle syst matique dans l occupation dans la quelle ils travaillent et dans laquelle ils n avaient auparavant re u aucune formation qualifiante L INCE a tabli deux crit res dans le choix des appren tis a des ouvriers d sign s par les entreprises b des personnes choisies par l INCE et envoy es aux entre prises Ces derni res sont admises au programme apr s avoir t accept es comme ouvriers C est le Conseil National d Administration de l INCE qui d cide le nombre d apprentis que les entreprises doivent engager selon le nombre d ouvriers qu elles ont sel
350. tes tels l alphab tisation l ducation de base primaire et secondaire ainsi que les activit s relatives au t l enseignement universitaire gr ce aux mass m dia aux divertissements et aux sports la recherche scientifique et la technologie en sus de l ducation sp ciale et non formelle pour les handicap s physiques et mentaux Les activit s mentionn es ci dessus sont entreprises conjointement avec les d partements et les organisa tions rattach s au Minist re de l Education tels les D partements de l Education Non Formelle et des 102 2 3 4 Adultes de la Conception du Curriculum Non Formel et de la Programmation des Media du T l enseigne ment ainsi que la Direction de la Coordination de la Campagne CAMINA au sein du Minist re de l Educa tion les autres organisations sont l ICFES le COLDEPORTES association de sports 1 INCI 1 INSOR le COLCULTURA et le COLCIENCIAS association scien tifique Quant au budget de d veloppement de ces op rations ducatives le Minist re de l Education Nationale a accord une allocation suppl mentaire la campagne CAMINA en 1984 pour la mise en oeuvre 2 051 000 000 pesos pour l investissement 317 000 000 pesos total 2 368 000 000 pesos Le Minist re des Communications C est au Minist re des Communications qu il incombe en faisant usage de son infrastructure m diatique par l interm diaire du Fonds de Formation Populaire FCP de l
351. teurs locaux et pour couvrir quelques frais de montage peu importants Les r sul tats ont t tout fait positifs et ont donn naissance des troupes de th tre dans les communaut s Il en r sulta l aban don des op rations de recrutement de groupes amateurs et l on se concentra sur la constitution de groupes rattach s aux Postes Communautaires Culturels Tout comme les groupes fol kloriques ils ont re u une petite aide financi re Une aide technique est apport e ces troupes de th tre par les tu diants suivant les cours d art dramatique l Universit ceci dans le cadre d un accord sign entre l Universit de Rio de Janeiro et le MOBRAL UNI RIO Une attention toute particuli re a t accord e au th tre de marionnettes en raison de ses possibilit s de mobilisation des unit s op rationnelles Dans tous les cas on souligna l importance de la cr ativit et des ressources lo cales b Le Programme de Vulgarisation Le Bureau de la Vulgarisation se sert de la litt rature dite de corde qui est caract ristique du nord est du pays pour la formation par la m thode de familles de m tiers et particuli rement pour la plantation et l levage La litt ra ture de corde se pr sente sous forme de livrets contenant des textes en vers Les livrets utilis s sont Apprendre Ll agnicul 69 tune avec Les Livres de corde et Elevage de bovins et comment apporter de L aide aux troupeaux Ces livrets ont t
352. tional le Minist re de l Education et de la Culture MEC d tient toujours la responsabilit des d cisions politiques de la planification et de l Administration Le corps normatif supr me est le Conseil F d ral de l Education en relation directe avec le MEC Au niveau f d ral et des districts f d raux ces fonctions sont assur es respectivement par un secr tariat l Education et un Conseil d Education F d ral En termes coxcrets la r alisation de la politique de d centralisation a conduit la r partition des responsabi lit s de la fa on suivante L tat f d ral contr le l ducation primaire et secondaire coles priv es municipales et publiques confondues et d l gue ses pouvoirs aux Conseils d Edu cation F d raux en ce qui concerne les niveaux examens programmes scolaires d penses et autres d tails administratifs pour ce qui est de l adminis tration et des inspections il en laisse le soin aux Secr tariats F d raux charg s de l Education Les autorit s f d rales ont la responsabilit de l ducation secondaire de l attribution des subven tions et de l aide au recrutement professionnel des autres niveaux Ainsi que nous l avons mentionn aupa ravant ces fonctions sont assum es par le Conseil F d ral de l Education cr par la Loi de 1961 et compos de vingt quatre 24 ducateurs principaux nomm s pour 6 ans par le pr sident de la R publique et renouvelable par tier
353. tions et des ressources disponibles ils indiquaient les priorit s et les ventualit s de m me que les formes d action respectives qui devaient tre adopt es La seconde phase commen a par la formation des groupes qui devaient r aliser le travail bas sur l examen fait au pr alable La m thodologie du programme a entra n la forma tion de deux sortes de groupes notamment des Groupes d Action Communautaire groupes b n voles en g n ral au niveau des centres municipaux qui taient responsables de la coordination de la planifi cation de la r alisation et de l expansion du pro gramme des Groupes d Action Locale ce sont des groupes de volontaires form s de personnes int ress es par la r alisation des activit s dont le but tait de d velop per la localit dans laquelle elles vivaient Les groupes laboraient un plan d action au cours d une s rie de r unions Le Groupe d Action Communautaire pr parait le plan d action pour la municipalit incluant une note sur les activit s de tous les groupes d action locale Dans la troisi me phase les groupes organis s ex cu t rent le plan d action et essay rent d inclure l ensemble de 47 ceux qui ont profit des activit s r alis es Les groupes taient suppos s se r unir r guli rement pour discuter des strat gies r partir les t ches ainsi que les responsabilit s valuer et reformuler le plan d action Conform ment la politi
354. ts suivent une m thodologie p dagogique particuli re Ils sont divis s par th mes qui sont class s par ordre de difficult et repr sentent une suite logique au sein du curriculum en g n ral La langue employ e dans ces livrets est facile comprendre un vocabulaire et des structures gramma ticales simples qui font partie du registre courant de la langue sont utilis s De simples illustrations compl tent le texte En raison des subventions accord es le prix de chaque module ne d passe pas 0 60 US soit 50 des frais d imprimerie L valuation des textes est for mative et sommative Les Vid ocassettes Ce moyen est utilis en g n ral pour compl ter ou rehausser l tude des th mes pr sent s dans les modules On s en sert pour introduire les th mes dans les cours d Enseignement Secondaire de Base 150 3 Certains programmes d histoire culturels de sciences ou relatifs d autres domaines sont fournis par les organismes de programmation de la t l vision Ces programmes durent de 10 20 minutes en fonction du niveau des groupes Les th mes qui n cessitent une tude plus soutenue sont renforc s par le programme t l vis bien qu il ne soit pas utilis fr quemment Les Petits Groupes de Travail Au cours des quatre heures hebdomadaires pendant lesquelles les tudiants se trouvent au Centre s ils le d sirent ils peuvent participer des sessions d tude des tests d valuati
355. tudiant qui a consult le Centre par crit re oit une r ponse Les questions pos es par les tudiants ont souvent contribu l am lioration de l organisation des cours Les autres types de questions pos es sont relatives l organisation la gestion et la promotion des T l centres C est la section correspondante du FCP qui r pond ces questions Il est important de mentionner que la plupart des questions crites sont pos es par les tudiants qui ont suivi les cours d ducation secondaire probable ment en raison du fait que le public de ce niveau suit le programme radiodiffus individuellement alors que dans le cycle de base de l enseignement primaire le travail en groupe et l aide apport e par les guides compl tent les le ons et claircissent les doutes r duisant ainsi la n cessit de poser des questions L Evaluation Le syst me de contr le qui commence au moment de l inscription des tudiants fournit des donn es sur le nombre des personnes inscrites aux cours ainsi que sur les r sultats obtenus par les apprenants Il re oit des informations relatives la vente du mat riel imprim des Bureaux du Fonds Agraire des sta tions radiophoniques priv es des informations rela tives aux demandes et rapports du service de corres pondance des appels t l phoniques et des visites rendues au FCP de l ICFES galement sur les inscrip 122 tions aux examens et sur l analyse des r sultats
356. uditive et de perception auditive Les Techniques Celles ci varient mais la s quence pr par e devrait fournir la base d une lecture courante et assur e qui serait le r sultat de l aptitude d couvrir les mots nouveaux Des jeux de mots et diff rents types d exercices de m morisation devraient tre employ s Livre de lecture du niveau 2 Une journ e chez les Sharpe Livre du niveau 3 Henry Sharpe et textes compl mentaires de lecture Etape III Lecture ind pendante L aptitude reconna tre et comprendre les mots et leur signification sans grande difficult Compr hension 191 et application pratique de textes Usage du dictionnaire Les Techniques Evaluation de la progression de la difficult lire continuation de la participation des tudiants gr ce l organisation de projets de travail en groupes et de projets individuels Niveau 4 Livres de lecture compl mentaires et autres mat riels de support La M thodologie la m thode Regarder et dire les sons combinaison de la m thode Regarder et dire et de l tude des sons Un curriculum comprenant des exercices de lecture d criture de math matiques et d autres mati res con nexes a t d velopp b Evaluation du niveau de l apprenant Tous les apprenants qui s inscrivent aux cours d duca tion pour adultes doivent passer un test facile permettant de d terminer leur aptitude la lecture S ils ne savent
357. ue Les m tis forment le groupe pr dominant 487 247 des personnes sont mul tres quelques populations Noires habitent les r gions c ti res 6 et 2 appartiennent aux communaut s indig nes Les 20 restants sont des Blancs La Religion Le christianisme Eglise catholique est la religion principale pratiqu e par plus de 65 de la population qui jouit cependant de la libert de culte L Economie La Colombie est un pa s essentiellement agricole Son conomie est bas e sur la culture du caf qui repr sente la plus grande partie de ses exportations Les autres produits 91 d exportation sont les textiles le sucre les fleurs le charbon et les bananes L unit mon taire nationale est le peso colombien dont le taux de change est de 94 5 pour un dollar am ricain taux du 27 mars 1984 ce qui repr sente une d valuation de 26 par rapport au taux de change enregistr l ann e pr c dente la m me date Le budget national s l ve 435 220 170 000 pesos dont 86 818 845 000 pesos sont allou s l Education 1 2 Le Syst me d Education Il comprend L Education Formelle avec les niveaux suivants l ducation pr scolaire l ducation de base primaire avec 5 degr s et secondaire avec 4 degr s l enseignement professionnel de niveau moyen 2 degr s l enseignement professionnel interm diaire avec 2 ann es l enseignement sup rieur avec 5 ann es d tudes en moyenne L
358. uent par cela une action plus ambiante au sein de la communaut Le Programme d Action Communautaire Diversifi e mis en place en 1975 et d sign par l acronyme PRODAC est un pro gramme travers lequel des groupes volontaires de la commu naut sont form s pour laborer une liste des besoins ainsi qu un plan ult rieur d action avec ou sans l aide d entit s publiques ou priv es La participation est ouverte tous les r sidents de la municipalit dans laquelle le programme est r alis En 1976 le Programme d Education Communautaire pour la Sant d sign par le sigle PES fut lanc et des discussions furent entam es avec les membres de la communaut sur des th mes tels l hygi ne la protection maternelle et infantile les maladies et la nutrition Pendant ce temps un travail de 25 coop ration tait entrepris par ces participants ind pen demment de l aide apport e par des entit s priv es ou publiques En 1978 le Programme de Technologies Appropri es d sign internationalement par le terme de Technologies Appro pri es fut lanc dans le but de r unir des chantillons de la culture technique du peuple br silien et d analyser d va luer et de diffuser de tels chantillons travers un mat riel imprim visuel ou audio visuel Tous ces programmes ont tent de cr er un mat riel crit ad quat pouvant ainsi motiver les apprenants utiliser leurs connaissances 2 7 L Approche M
359. uer au d veloppement de la communaut par l volution professionnelle de ses membres dans le cadre du processus global de d veloppement Ce sera rendu possible par la transmission de savoir et de con naissances acquises travers des activit s professionnelles ainsi que d autres exp riences qui sont importantes dans la vie de tous les jours Ce savoir et ces connaissances seront diss min es et transmises au sein d un enseignement court dans lequel les moniteurs eux m mes des membres sp cialis s de la communaut seront choisis parmi ceux qui sont engag s dans des activit s professionnelles ceux qui ont cess de partici per de telles activit s ou ceux qui ont des connaissances dans la pratique d un travail Objectifs Les objectifs g n raux du PETRA sont de fournir des occasions aux travailleurs leur permettant d approfondir leurs connaissances et d largir leur exp rience afin de pouvoir continuer ces activit s la maison au travail et dans la communaut permettant galement la valorisation des membres de la communaut travers des travaux dirig s Les buts sp cifiques sont de permettre tous ceux impli qu s dans le programme de r duire leurs d penses d augmenter le revenu de la famille d am liorer le travail aux niveaux professionnel et communautaire et d acqu rir de nouvelles connaissances Ce programme vise rendre service aux partici pants en termes de r duction des d penses familiale
360. ulier les popula tions les plus d favoris es il contribuait galement appor ter une solution aux probl mes quotidiens de ces personnes et am liorer leur niveau de vie Les donn es sur le terrain furent utilis es pour l am lioration du mat riel L quipe professionnelle du GETEC tait responsable de la coordination 66 du syst me de communication dans ses phases successives c Le Programme Culturel Pour la transmission des diff rentes formes d art et de culture le Programme Culturel fit appel la presse la radio au cin ma et la t l vision En tant que moyens de communication de masse la t l vision la radio et le cin ma jouaient un r le cl dans la r alisation de l objectif princi pal de diffusion de la culture On a donn un impact beaucoup plus grand la radio gr ce aux programmes du MOBRAL Dimanche qui taient diffus s chaque semaine et retransmis travers tout le Br sil par le Service de la Radiodiffusion Educative du MOBRAL SRE le Programme National de T l enseignement PRONTEL et l mission quotidienne Conversation avec le MOBRAL qui s int ressait particuli rement l ensemble du bassin de l Amazonie et qui tait diffus e selon l accord pass entre l Entreprise de Radiodiffusion Br silienne RADIOBRAS et le MOBRAL Ces deux programmes furent r alis s par l quipe professionnelle du MOBRAL Central de Rio de Janeiro MOBRAL Dimanche et Con versation avec le MO
361. ulture levage serviteurs Cordeis sur l agri g nie civil lectri domestiques culture et l levage cit soudure peintres le ons d in commerces et services troduction Manuel du moniteur sur le PETRA Affiches de publicit sur le PETRA Brochures informatives Comptoirs du Travail 4 Autres mat riels Livres concernant la nourriture au sein Construction de le don de la vie fosses d aisance l hygi ne les mala Don de la vie dies la nutrition I et II herbes m dicinales Traitement de l eau Jardins de l gumes Cord is Po sie populaire du Nord Est du Br sil imprim e modestement sur du papier bon march et affich e sur des cordes cordel sur les plaches de march 85 IMPRIMES AUTRES MOYENS POPULAIRES TRADITIONNELS Utilisation de syst mes de haut parleurs AUTRES MOYENS RADIO TV VT MATERIELS IMPRIMES b Livret de sant du moniteur c Brochures d informa tions Maladie de Chagas Schistoso miasis Verminose construction de fosses d aisance et de W C publics 1 im portance de l eau puits morsures d ani maux enrag s fractures br lures levage de lapins et de cochons plantes m dicinales et planning familial Affiches Radio Programmes vari s Sciences Sant Droit de chaque personne Manuel d instructions de l Agent b Livres pour les clients concernant techniques de constru
362. un miniposte afin de pousser vers l in t rieur les programmes du MOBRAL dans ces zones rurales et r gions non encore touch es par les postes MOBRAL qui en r gle g n rale taient localis s dans les quartiers g n raux des municipalit s Le miniposte na t spontan ment des activit s entreprises par la communaut elle m me il utilise ses propres ressources et mat riel qu il emprunte au poste sur une base rotative Le Programme Culturel est peu peu mis en place dans tout le Br sil par le biais d unit s op rationnelles qui se d nombraient en 1983 comme suit Postes Culturels Communautaires 2 639 unit s Minipostes Sartre 81 unit s Mobraltecas biblioth ques ambulantes et unit s op rationnelles 6 unit s 57 Minimobraltecas se les 31 unit s Tentes culturelles ss lus 4 unit s Les sous programmes toujours bas s sur les int r ts locaux sont d une grande utilit dans les unit s op ration nelles ou l ext rieur de celles ci en d veloppant les do maines de la litt rature des jeux et des sports du th tre du cin ma de la radio de la t l vision du folklore et de l art folklorique de la musique des publications des arts plastiques etc y Au niveau de l tat et du territoire le Programme Cultu rel est sous la responsabilit de l Agent culturel et un niveau municipal sous celle des contr leurs du Programme Cul turel Le suivi du programme pr pare une r troaction
363. ur et l thique g n rale du travail La dur e du cours est d un semestre de douze semaines et le nombre maximum de participants est de douze Le programme s adresse aux personnes du groupe d ge des 15 20 ans inscrites au niveau 2 des cours d alphab tisation du JAMAL L enseignement est gratuit le mat riel des cours pour d butants avait t apport par des personnes int ress es par le projet Le sucre candi est pr par en morceaux et en petits morceaux puis emball dans des sachets en plastique Les commandes sp ciales cependant sont emball es dans de petites corbeilles plus jolies confectionn es par les appre nants eux m mes et portant le label Sucre candi du JAMAL Elles sont livr es dans les foires r ceptions d apr s midi grands magasins et boutiques de la paroisse et d ailleurs Le projet s est d velopp de facon satisfaisante et les ventes sont encourageantes Un b n fice de 2 500 dollars a t fait en cinq mois Un fourneau de cuisine a t achet r cemment au prix de 3 190 dollars Les commandes sont remplies L U S A I D Agence Am ricaine pour le D veloppement Interna tional pr te son assistance pour le d veloppement du projet Afin de pr ter assistance d autres apprenants du centre une partie du b n fice a t utilis e comme suit financement de visites ducatives allocations vers es aux tudiants qui manquaient du strict n cessaire assurer une assiduit
364. urs qui ont lieu dans la localit le nombre de candidats inscrits le march du travail ainsi que les postes vacants dans la localit avec les noms des candidats inscrits ou prioritaires Les autres activit s propos es sont les suivantes pr sentation de films de montages audio visuels de messages enregistr s sur bandes expositions de posters d images d crans et de pan neaux d information sur les possibilit s de formation et d emploi distribution de prospectus informant sur des m tiers correspondant aux r alit s locales l appui de brefs discours Les Foires Communautaines de l Education Communautaire pour La Sant La Foire Communautaire du PETRA fournit aux participants l occasion de produire non seulement des marchandises et des articles fabriqu s mais aussi d offrir des services qui repr sentent une partie substantielle de l activit productrice des cours du PETRA On vise ainsi apporter une aide aux activi t s des travailleurs consid r s comme ind pendants et dont les efforts peuvent profiter la fois l exercice de m tiers traditionnels et l change d autres services et marchandises en plus de leur participation aux projets communautaires d aide mutuelle ainsi qu d autres activit s 3 6 Sports Jeux et Culture Physique a Programme Culturel Le Programme Culturel a toujours encourag l utilisation des jeux stimulant la participation et la comp tition fruc tueuse Cett
365. us substantielle sur les offres d emploi selon les comp tences et int r ts du public du MOBRAL A cet effet plusieurs activit s sont propos es la distribution de brochures aux Comptoirs du Travail la distribution de brochures lors de la mobilisation de 43 candidats pour les cours de formation professionnelle et au d but des cours en les mettant leur disposition aux centres d inscriptions et dans les locaux duca tifs la distribution de brochures dans les centres d alphab tisation fonctionnelle et ceux de l ducation dans le but de renforcer l apprentissage de la lecture et de l criture en liant plusieurs qualifications aux mots cl s et aux mati res abord es la promotion de la lecture individuelle et collective de ces informations dans les Postes Culturels la promotion de discours et discussions au sujet de l information professionnelle et de son r le dans la vie de l individu et de la communaut en dehors de ses aspects li s l offre de formation et un meilleur emploi de la main d oeuvre la promotion de visites dans les entreprises comme activit minemment pratique la projection de films et diaporamas suivis si possible de d bats l information de la communaut sur les activit s prin cipales requises dans le cadre de la Formation Profes sionnelle Le contenu de base de l information professionnelle con cernant le public potentiel du MOBRAL susceptible d tre tou
366. utilis s pour les activit s du secteur secondaire Aucune disposition ne pr voit d examens formels crits pour ces cours Les certificats sont d livr s aux tudiants qui ont assist 70 du nombre d heures de travail stipul et qui ont montr pendant le cours qu ils maftrisaient les techniques enseign es L valuation est faite par le moniteur enseignant sur la base d un test pratique Cependant ces activit s de formation ne donne aucune quivalence pour d autres cours C est le superviseur au niveau local qui est responsable du contr le et du suivi de la formation il se rend une fois par mois dans les cours Une s rie de documents coordonn s sur les donn es respectives est envoy e tous les deux mois aux bureaux d administration de la Formation Professionnelle Exp riences Acquises Voici une liste des b n fices obtenus par le MOBRAL dans le domaine de la formation professionnelle le d veloppement de sa propre m thodologie de formation par familles de m tiers L largissement de la collaboration entre les orga nismes priv s et publics actifs dans ce domaine Il convient de mentionner dans le cadre de ces entre prises conjointes 41 1 Le Projet de Formation de Serviteurs Domestiques en trepris par le MOBRAL avec le soutien du Minist re du Travail et de 1 ARNO Compagnie de Produits M nagers lectriques 2 La Formation de Conducteurs de Tracteurs Agricoles men s par le MOBRAL
367. v e Michael s int resse beaucoup au tra vail social au volley ball et au cricket Il est modeste lorsqu on voque le prix du meilleur tudiant qu il a re u en avril la remise des dipl mes de Lluidas Vale mais il est fier d avoir un travail maintenant En ce qui concerne le futur il est impatient de poursuivre ses tudes puisque le programme de formation et le travail qu il a pr sent lui ont ouvert tout un nouvel ensemble de possibilit s de travail MINISTERE DE L EDUCATION CONSEIL DES DIRECTEURS COMMISSAIRE AUX COMPTES DIRECTEUR DIRECTEUR ADJOINT RELATIONS PUBLIQUES FINANCIER ET PRELEVEMENT DES DEPT DE LA RECHERCHE ET DE L EVALUATION SERVICES OPERATIONNELS FONDS E DIRECTEUR ADJOINT DIRECTEUR ADJOINT DIRECTEUR ADJOINT COMPTABILITE GENERALE CONTROLE DU QUIZ STATISTIQUES BUDGET BANQUES DE DONNEES SALAIRES BIBLIOTHEQUE CURRICULUM UNITE DE LA APPRENTISSAGE RADIODIFFUSION RELATIONS PUBLIQUES RECHERCHE UNITE DES SERVICES ITINERANTS UNITE DES SERVICES TECHNIQUES hik H Fl Il ADMINISTRATEUR GENERAL VICE DIRECTEUR PERSONNEL SECRETARIAT IMPRIMERIE PROJETS SPECIAUX ENREGISTREMENT EEZ IVAVC NG INAVADINVIAO 86L G JXINNV 1983 FONCTIONS DES DEPARTEMENTS SERVICES OPERATIONNELS ADMINISTRATION Coordonner superviser et mettre Direction administrative et en oeuvre le programme JAMAL dans financi re toute l le t
368. vait une cin math que qui contenait un mat riel choisi par le personnel professionnel du Centre Culturel et dont les films taient la disposition des Bureaux de Coordination de l tat ou du territoire La distri bution de ces films tait r gl e par un syst me de pr t ou un syst me de pr t par roulement Les films taient suivis d un r sum qui tait ensuite l objet d une discussion laquelle le public prenait part activit que l on encourageait dans tous les cas en vue d arriver une plus grande participation communautaire 3 5 Les M dia Populaires et Traditionnels Les m dia populaires et traditionnels sont utilis s dans toutes les activit s du MOBRAL et ins r s dans la plupart des programmes Le programme de D veloppement de la Culture constitue le cadre principal au sein duquel ces activit s prennent forme et s effectuent Le programme de Formation Professionnelle fait aussi usage de kermesses et places de march s pour propager l information professionnelle dans les communaut s I utilise le style du folklore et les formes po tiques pour transmettre son programme de vulgarisation a Le Programme Culturel La valorisation et la pr servation de la culture locale sont les principes qui r gissent les activit s du Programme Culturel et qui ont toujours t l objet d un souci constant du MOBRAL On a encourag les activit s folkloriques en fai sant appel aux danses et aux chants traditionnels des com
369. ves et dans les cas o ils continueront d exister ils devront tre r alis s sous la forme d actions men es par d autres domaines ou organes du MEC cette ex cution tant n goci e par la suite de fa on ne pas compromettre l action du MOBRAL ni ses int r ts majeurs l ducation pr scolaire et suppl mentaire Le Secr tariat du premier et second degr a d l gu au MOBRAL la t che d organiser un vaste programme d ducation pr scolaire en collaboration avec les autorit s tatiques et municipales Ces programmes s adressent aux groupes d ge de 4 6 ans et sont orient s vers la population la plus d favori s e des zones rurales et urbaines Tandis que cette t che deviendra l action prioritaire du MOBRAL l agence continuera op rer dans les domaines de l alphab tisation des adultes et de l ducation permanente Le MOBRAL et le Programme Pr scolaire Le MOBRAL op rera dans le domaine de l ducation pr sco laire en d veloppant des actions compl mentaires et suppl men taires Pour r aliser ces derni res le MOBRAL devra tre parfaitement int gr aux secr tariats de l Education car en fin de compte ce sera aux syst mes d apprentissage d tre pr ts recevoir ces clients une fois qu ils auront atteint l ge de la scolarit obligatoire En termes concrets le MOBRAL propose 77 d axer son action sur les groupes d ge de 4 6 ans de soutenir les actions d velopp es par les secr
370. vres de lecture un pour chaque niveau Chaque livre de lecture est accompagn d un manuel d exercices et d un livre du ma tre 194 Niveau 1 1 Le Livre de Lecture de laser Notre classe et notre famille couverture grise Ce livre est divis en dix le ons la fin desquelles les apprenants devraient avoir appris de vue 33 mots Cette m thode d enseignement qui consiste apprendre aux apprenants reconna tre des mots de vue est appel e la m thode Regarder et dire 2 Le manuel d exercices Le manuel correspondant au livre de lecture est di vis en dix le ons chacune se rapportant une le on de lecture Il permet aux apprenants de faire leurs premiers exercices d criture et de revoir les mots appris au cours de la le on de lecture 3 Le guide de L enseignant Le guide d taill de l enseignant qui est utilis avec le livre de lecture et le manuel sugg re au ma tre la mani re dont il elle devrait organiser chaque le on les buts et les objectifs de chaque le on le contenu qui doit tre enseign pendant un cours des th mes utiliser au cours des discussions en classe Niveau 2 1 Livre de Lecture de base Une journ e avec Les Sharpe couverture rouge C est le second livre de lecture de la s rie Avec la m thode Regarder et dire utilis e au pre mier niveau les apprenants travaillent ensuite la phon tique par exemple 195 d velopper de bonnes h
371. x programmes de D veloppement Rural Int gr DRI d Alimentation et de Nutrition PAN l objectif est d atteindre les campesinos les ouvriers agricoles qui ne poss dent et ne travaillent que de petites parcelles de terre ainsi que les consommateurs urbains aux revenus tr s bas en leur offrant divers services de base connexes Des organismes tels l Institut Colombien pour l Agri culture et l Elevage ICA l Institut Colombien pour la R forme Agraire INCORA l Institut National pour le D veloppement des Ressources Renouvelables INDE RENA et le Fonds Agraire ont la responsabilit de planifier et de mettre en oeuvre des programmes de formation destin s aux campesinos et de transmettre les informations relatives la technologie la sau vegarde des ressources naturelles les prix et les march s l assistance technique etc Le Minist re de l Int rieur Le D partement de l Int gration G n rale et du D ve loppement Communautaire DIGIDEC du Minist re des Affaires Int rieures a accept une grande part de responsabilit dans le domaine du d veloppement communautaire Le Minist re de la D fense Celui ci dirige l incorporation de toutes les res sources humaines effectuant un service militaire dans le d veloppement d activit s sp cifiques r alis es 104 dans le cadre des programmes CAMINA Hormis les organismes mentionn s ci dessus d autres tels le Secr tariat de 1 Int gration de la Pr sidenc

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