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Enquete sur la pression demographique et l`exode rural dans le

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1. N a 2 3 Poko J Babatcheu Houtorg N ionzeu Yhestong 2 K pies ee S 4 2 7 2 1 Tongo 1 2 hd ence 1 4 f Son 4 3 5 225 en eee 22 oKeengra AT Ves BAGNOU Mares Limite d partement N Arrondissemer de Tonca Limite d arrondissement N N y Limita de chafterie N Maner Ver principale 2 e secondaire vA roste secondare at saisonnie te ere Quartier x da Bansatgt ERD 33 Au niveau des sols on rencontre l Quest des sols ferralitiques rouges d riv s de roches basaltiques ou de roches m tamorphiques et des sols de pentes rajeunis Ces sols sont profond ment modifi s par les apports organiques de l agriculture intensive De mani re g n rale m me s il sont moins fertiles qu au centre du pays bamil k les sols de la zone d enqu te peuvent tre consid r s comme ayant des propri t s agricoles satisfaisantes Au Nord on rencontre des sols ferrugineux tropicaux souvent lessiv s peu profonds et ar nac s sols r gosoliques Les pentes moyennes sont de 25 P BRABANT et M GAVAUD rel vent dans leur commentaire sur la carte des sols et la carte des ressources en ter
2. 15 2 Carte des migrations internes 16 3 Carte de la propension migrer par d partement 17 4 Carte de situation des zones d enqu te 30 5 Carte des zones d enqu te de la r gion 31 6 Carte des zones d enqu te de la r gion Ouest 32 7 Calenoner d EPD baste he ee AR OE EE 36 8 Imprim n 2 Feuille de 38 9 Imprim n 2B Feuille de d placements suppl mentaires 40 10 Imprim n 3 Questionnaire descendants 42 11 Imprim n 4 Questionnaire socio conomique 45 12 Cahier de dace ee os or eee cheba kh hee ks 47 13 Grille de chiffrement imprim n 2 51 14 Grille de chiffrement imprim n 3 ee eee ee eee 52 15 Grille de chiffrement imprim 4 53
3. 40 083 MARGUERAT Yves 1986 Migrations en zig zag cheminements indirects et retour la terre au Cameroun selon le recensement de 1976 Lom ORSTOM 16 p multigr 084 MARTIN Jean Yves 1979 Ruralisation de l enseignement Urbanisation des paysans objectifs explicites et r sultats d une tentative d adaptation de l enseignement en milieu rural exemple camerounais In ORSTOM Ed Ma rise de l espace agraire et d veloppement en Afrique tropicale Logique paysanne et rationalit technique Colloque de Ouagadougou ORSTOM CVRS Ouagadougou 4 8 d cembre 1978 Paris 60 p p 563 566 M moires ORSTOM n 89 085 MASSAGA MBOUET 1979 Les cours du soir et leur impact social M moire de ma trise de sociologie Universit de Yaound 49 p multigr 086 MATHIEU 1985 Statistiques d mographiques et am nagement du territoire In CAMEROUN MINISTERE DU PLAN ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Utilisation des statistiques d mographiques au Cameroun S minaire sur l utilisation des statistiques d mographiques MINPAT Yaound 16 19 juillet 1984 Yaound 381 p 246 276 087 MBALLA Adolphe Claude 1984 L exil urbain corollaire de l exode rural Identification des causes et solutions en vue de la dynamisation des communaut s villageoises Yaound Chez l auteur 088 MBASSI ALEGUE 1979 L impact socio conomique du Centre Civique de Minkama sur les populations
4. MPEMBJ S agissant des principales causes de l exil urbain l orateur cit le travail en ville et le r gime des cong s annuels le ch mage le co t des tudes et de la formation la prostitution et le prox n tisme le mariage la sorcellerie et la superstition les conflits familiaux enfin les complexes divers 22 9 1984 L exode rural dans le Noun une solution globale s impose I M fiez vous des jeunes qui rentrent des villes avec toutes les apparences de la r ussite Ce ne sont que des sadiques qui masquent habilement leurs checs dans que les jeunes ruraux c deront eux aussi la tentation de l aventure C est un jeune qui arm de sa double exp rience de campagnard devenu tudiant parlait ainsi la permanence du parti Foumban Si un jeune ou tout un chacun se laisse entra ner par le ph nom ne de l exode rural devrait pas tre par manque de terre cultiver comme c est le cas ailleurs Mais qu on ne s y m prenne pas Il existe bel et bien un probl me des terres On peut en manquer soit parce que les terres fertiles sont mal r parties dans l espace soit parce qu une tradition r trograde permet une minorit d en confisquer de vastes tendues Du fait sans doute de l tendue du d partement et de 1 dispersion des villages les coles sont trop loign es les unes des autres Voila qui explique les che
5. L impact de la civilisation occidentale a cr et laissera persister pendant longtemps peut tre un dualisme social coexistent les centres urbains cosmopolites plus d tribalis s et plus modemis s et les campagnes o s vissent au demeurant l exode rural et le vieillissement des populations 105 5 2 1983 Victimes et bourreaux aussi C B KINGUE Parce qu il n est pas de jour o de jeunes agriculteurs n abandonnent la campagne pour une aventure urbaine l exode rural appara t comme ce qui mettrait nos villages mort si l on n y prend garde Aussi n est il pas exag r de le tenir pour un ennemi public Seulement para t il certaines de nos propres campagnes ne seraient pas trang res cela des coutumes encore de saison l bas pousseraient des jeunes s installer en ville Comment en effet resteraient ils pleins d enthousiasme dans tel village o pour cultiver un lopin de terrain ils doivent le louer prix fort Ou dans tel autre village o leur p re a l gu toutes ses terres un seul h ritier condamnant les autres enfants se d brouiller Ou dans tel autre village encore o la sorcellerie ou ce qui est tenu pour tel est pratique courante De la sorte nos campagnes ces victimes ne sont elles pas parfois leurs propres bourreaux 30 8 1984 S minaire villageois de Nkoabang Il existe une sorcellerie positive et une autre n gative soulignent les participants
6. res art Rativetement dons fe menage eter soent pr sentes Ou ahtentes VISITEURS res e wep routes OPE OE fant tut ement dans je MIN 12 DPC Han dam te mena ABR VIATIONS A UTILISER STATUT COLONNE 21 MOTIF ICOLONNE 311 SC Scotarite ND Travailleur inoependant Martege Mene woaralion p Employee ular permanent CO Coatit AT Emptoye mark temporaire SA Sante t Autre motit prive EMP Emptoyeur EC Motif ec onomique MU Mutation effer tion PP A Aoprentt QF Depis erent tamitial Alge 11 ENQUETE PRESSION D MOGF APHIQUE ET EXODE RURAL GRR GR AR 75447 96 No 2B foe ne 522222 FEUILLE DE D PLACEMENTS SUPPISMENTAIRES CRT CET A PRE No ZONE D ENQUETE NOM DU MASSIF CHEFFERIE __ Un ee 4 STRUCTURE No Le MENAGE No DEPLACEMENTS DES MEMBRES DU MENAGE 7 ET DNS el PLACEMENT No M es 1 g Inscrivez la nafure du d placement pour chaque membre du m nage qui a effectu un d plicement supnl mr italr depuis le passacs en respectant ics lignes et les num ros d
7. 559 3 i ta 24 11 3 4 23 H 2 i lt a lt lt ai 45 Wey AS IMO 4 1 44 avec le village d origine et estimer l influence de l migration sur les conceptions que l on peut s en faire au niveau du village iii Le questionnaire socio conomique imprim n 4 Le questionnaire socio conomique n est soumis qu une seule fois au second passage un chef de m nage de l chantillon sur dix Celui ci peut tre un homme ou une femme Le plan de sondage a t bas sur un tirage syst matique au 1 10 me des structures Ont ainsi t retenues les structures dont le num ro se terminait par un chiffre donn l int rieur de chaque zone d enqu te 1 pour la Z E n 01 2 pour la Z E 02 etc a ainsi limin l influence possible du num ro de structure retenu sur les r sultats de l enqu te car la structure n 001 est automatiquement celle d un chef de quartier Organisation g n rale et contenu du questionnaire Le questionnaire socio conomique tient sur quatre pages et comprend quatre volets principaux Le premier volet est destin l identification du m nage et quelques caract ristiques individuelles du chef de m nage L identification et ces caract ristiques sont recopier sur le questionnaire m nage correspondant Le deuxi me volet con
8. ne D Ste RE G gt eee A gs Se Nea DL TERRES 4 TC AA CONG e me 4 4 24 i Carie MRE Paris CARTE DE SITUATION DES ZONES D ENQUETE gt A ARRONDISSEMENT DE KOZA He Ss l 765 MASSIFS DE LA REGION E Ws D ENQUETE DU NORD CAMEROUN NL j eon SX i D 39 2 oy i Boudzad Mondouza i Limite d arrondissement 5 a as 1170 NT PERE Limites des massifs 4 Waltem 2 ae Cours d eau saisonnier mayo Lae Route principale carrosable N 63 l Kirbi Sy eon TX Route carrossable ii i tr es oD MADAKOUA 494 7 Route saisonniore aN 3 Non de massif SX Meme ON Zya M 1494 OUPAY 2 NA Pet chem Nom de quartier a 2 Ndouvgui i 4 ne Rep re des altitudes 85200009 7 2 491 xX Kwarey 2 22 Guedza 7 9 2 Ne NA Nangi JS 0 1 2 3km it Dzaba Hije Sa Le ey A 4 8 5 FPS ee fi Di 1147 Ts ie Ed A aber ly Fe Sarny SN if Djoi
9. Si le chef de m nage n a pas d autres activit s passez la question 5 1 142 Question 5 1 Demandez Avez vous des enfants qui vivent l ext rieur de votre village que ce soit dans d autres chefferies ou en ville Cochez la case OUI ou la case NON selon la r ponse Si la r ponse est NON passez la question 5 4 Si la r ponse est OUI posez les questions 5 2 et 5 3 Question 5 2 __ Demandez Recevez vous une aide financi re de vos enfants qui vivent l ext rieur du village Cochez la case OUI ou la case NON selon la r ponse Si OUI demandez Quel est approximativement le montant de l aide financi re re ue cette ann e 2 entendez par cette ann e depuis un an Inscrivez le montant sur la ligne pr vue cet effet Question 5 3 Demandez Recevez vous une aide mat rielle de vos enfants qui sont l ext rieur du village 2 Cochez la case OUI ou la case NON selon la r ponse Si OUI demandez De quelle nature est cette aide Cochez la les case s correspondante s Pour toute autre aide que la nourriture les v tements et les m dicaments pr cisez sa nature sur la ligne pr vue cet effet amp Question 5 4 Demandez Recevez vous une autre aide quelconque Cochez la case OUI ou la case NON selon la r ponse N B Il n est pas n cessaire de pr ciser la nature et l origine de cette aide Question 6 Demandez Quels sont vos trois princi
10. aquan 72 Adl 302300 p sqafqo 82 1 ard ap addy UILLE Z LA IDE IMPRIME No 4 No GRILLE DE CHIFFRUIMENT IRAI RI INQUETE PRESSION DEMOGRAPHIQUE EXODE DGRST ISH CRED DD 118194 WA AGT JUTMOR 182 posd JUEILOR aste qno aurutq ETES sen 5 aan 2 gt eT quequox T 26 202 10291 5225 151401 10291 025 fi fra PITYeIL u 1611705 19 ENTREE 5 proun 7019 sav roji fi aas aurs io ap ON ap ON ww 2 3 4 5 6 7 8 uot33J ON UOTIIE UoTIOR uoto 37 3 ane 632 Saint Jue Wo sqefqo aquan JULIUOR sqafqo ue ayes 944 uorde 99 22 asf 4 bas rt r1 sqafqo a usa z 2 54 3 Les concepts utilis s La plupart des concepts utilis s sont d usage courant d mographie si bien que nous ne reviendrons pas ici sur leur d finition Nous ne nous attarderons que sur ceux qui sont propres cette enqu te ou d
11. 2 w CHEF DE M 5 OCCUPATION PRINCIPALE toa cies toutes Dersonne Gul resment lt u 3 mi gt MENAGE sae 5 g naiz Tl 3 Q oa tuellement dene le menage terrains tont 9 SI NON tires un 9 3 z a 2 2 x nm 3 ols 2 2 3 tervureement ameertes commen ant Der ie 4 rot ques checune 2 3 3 5 07 F 2 3 lndiques cteirement u 2 inscohes D un 2 Jet deux cotonnes 3 91 2 H z c 3 l occupation cit e per a thet ge menage sui ae bOn O 40 en des tiens P 2 z cl dessous gt 5 5 2 5 cheque membre He 2 a 2 gt lt x wa ened 50 OUI en co gt 7 lt ej 2122 5 2 34 ve agriculteur com as aw Pult sus entents orc en A 2 gt gt 5 sis 2 5 gt 53 tonne 9 pr cteez 70 EJ gjf 33 e Fels 54 mer ant m nag re 5 gt 7 ci 2 a 5 Ensue 14462 gens 19 vertie Qui v s 9 mots a lt aja 5 2 RS 3 gs i e 7 122 83 e g Fite gt 7 2 5 3 Ho ieu 697 0e 40 Pere gt 5 5 wn mire 2 3 5 fos Autre peur 3 tout outre a 5 10 vent 4 2 3 23 Sens Dow 2 sens tien gt I a a RESIDENTS in rom ryte 4
12. 30 R partition selon le secteur de r sidence le sexe et les perspectives de retour NORD OUEST 153 154 31 R partition selon le secteur de r sidence le sexe et 1 visite des parents aux enfants 32 R partition selon les perspectives de retour le sexe et l opinion des parents sur le bien tre de leurs enfants 33 R partition selon les visites des enfants au village le sexe et l opinion des parents sur le bien tre de leurs enfants 34 R partition selon les visites des parents aux enfants le sexe et l opinion des parents sur le bien tre de leurs enfants 35 R partition selon le motif de d part le sexe et l opinion des parents sur le bien tre de leurs enfants 36 R partition selon l unit administrative de destination le motif du d part et le sexe 155 INDEX DES TABLEAUX 1 Estimation de l volution de la population du Cameroun de 1976 2001 en milliers 13 2 Taux d analphab tisme dans les zones d enqu te 34 3 Limites de confiance 95 des taux de natalit et de mortalit 35 4 Heure de r alisation des interviews 63 156 INDEX DES ILLUSTRATIONS 1 Carte des densit s rurales par arrondissement 1976
13. Batouri Dhala Mbang MRAM LOM ET DJEREM Ratia Belabo Bokito Bertous B tar Oya CITTORAL Gee MOUNGO Dihomban Awad Loum Manjo 1 Mhanga Mhankotw M long NK oe Nkondjok MEOUNDI voor i SANAGAMARITIME Pas Vounend IV NTEM Movanko fh Ngamb on aun Mvangan ail NYONG ET KELE Douala 11 Hot Makak Douala IV 13747 NORD Makak pray Messondo ADAMAOUA Ngog Mapuhi Matomb Meiganga NYONG ETMFOUMOU Ngaound r Akunounga BENOUE yus Endum Garoua NYONG T S00 fohn Dreng Tchollir Mhalmay DIAMARE yo Ngomedzap OCEAN Men bali oe oo Lolodorf ae Mvengue LOGONE ET CHARI Kouss ri Logone Birnd MAYO DANAY Kos Hay Mags Yagous MAYO LOUTI Figuil Guides Mayo Oulo MAYOSAVA Kolofata More Tokomb r MAYO TSANAGA Bourrha Mokolo MBAM ET DJEREM Bankim Banyo Ngaoundal Tibati NORD OUEST BUI Jakirl Kumbo DONGA MANTUNG Nkambe MENCHUM Fundong Wum MEZAM Bali Bamenda Ndoo MOMO Batibo Mhengwi Bandja K kem MENOUA Dschang Fokou Penks Miche Santchou et en nn ao Victoria MANYU Akways Eyumojol Fontem Aumfe MEME Bangem Kumba Nguti Tombe NDIAN Bamuso Ekondo Titi Isanaele Kombo Abedimo Unit s
14. au cas o tout le monde tait d accord sur la formulation adopt e celle ci a t consid r e comme la formulation employer en cas de d saccord des discussions entre tous les candidats anim es par l encadreur ont permis de trouver un terrain d entente et de se mettre d accord pour la formulation des concepts difficiles traduire A l issue de la formation un test de s lection a permis de retenir 32 enqu teurs et 8 contr leurs pour chaque r gion Les contr leurs ont t choisis parmi les candidats ayant fourni la meilleure prestation lors du test de s lection mais en tenant compte de leur massif ou de leur chefferie d origine Si d une fa on g n rale le d roulement de l enqu te durant les cong s de P ques p riode choisie intentionnellement a rendu possible le recrutement du personnel de terrain dans des conditions satisfaisantes ainsi que l atteste le nombre de candidats les difficult s n ont cependant pas manqu Dans l ensemble le probl me le plus aigu a t le temps r duit 5 jours pour r aliser toutes ces tapes entre le d but officiel des vacances scolaires et le d but programm de l enqu te inscription formation s lection et recrutement r partition du travail disposition sur le terrain Dans l Ouest a t confront deux difficult s sp cifiques cette r gion D abord deux des cinq chefferies Bamenda et Batchingou n ont pas eu un nombre de
15. l ensemble des voies et moyens maximiser les effets b n fiques des projets de d veloppement sur les consommations alimentaires Brazzaville 5 12 novembre 1983 23 p multigr 041 FONDJO Laurent 1967 L animation pour le retour des groupes organis s des jeunes de Douala Cameroun au village M moire de fin d tudes IPD Douala 62 82 042 FOTSO Etienne 1989 Migrations et d veloppement In CAMEROUN MINISTERE DU PLAN ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Population ressources et d veloppement du Cameroun Yaound 504 p p 129 153 Projet CMR 80 P02 043 FRANQUEVILLE Andr 1972 Interpr tation cartographique des r sultats d une enqu te sur l migration rurale d partement de la L ki Cameroun Essai m thodologique Cah ORSTOM S r Sci Hum Paris vol IX n 2 p 179 183 044 FRANQUEVILLE Andr 1972 Les relations ville campagne sur la route au nord de Yaound Cah ORSTOM S r Sci Hum Paris vol IX n 3 337 387 045 FRANQUEVILLE Andr 1972 Les immigr s du quartier de la Briqueterie Yaound Cameroun n CNRS Ed La croissance urbaine en Afrique Noire et 4 Madagascar Colloque International CNRS Talence 29 septembre 2 octobre 1970 Paris tome 2 p 567 590 Colloques Internationaux du Centre National de 1 Recherche Scientifique 046 FRANQUEVILLE Andr 1973 L migration rurale dans le d partement de la L ki Contribution l
16. lorsqu ils ont t conserv s dans le quartier originel Dans la r gion Nord six interviews ont t enregistr es au magn tophone pour permettre ult rieurement apr s transcription et traduction la comparaison des questions effectivement pos es avec les consignes originelles 65 4 4 Gestion et circulation des documents Chaque contr leur a une quipe de quatre enqu teurs contr ler Il doit alors suivre sur le terrain deux enqu teurs par jour raison d un le matin et d un l apr s midi Chaque enqu teur doit donc emporter dans sa sacoche un nombre suffisant de documents d enqu te pour deux jours de travail le contr leur faisant l appoint au fur et mesure En pratique si toute l quipe peut se retrouver le soir l enqu teur lui m me compl te ses documents Une fois les questionnaires accept s par le contr leur celui ci les emporte avec lui au moment de se s parer de l enqu teur car il s agit d all ger au maximum ce dernier et de minimiser les risques de pertes Chaque soir le contr leur classe les questionnaires accept s dans le dossier de la zone d enqu te correspondante qui est gard son lieu d h bergement Les questionnaires sont dispos s dans l ordre des num ros de structure et des num ros de m nage l int rieur de la structure s il y a plusieurs m nages dans la m me structure Si plusieurs feuilles sont utilis es dans un m me m nage les feuilles
17. objet d une analyse informatique rapide qui a permis la publication des premiers tableaux de fr quences La troisi me tape du nettoyage des fichiers a consist tudier de pr s les tableaux de fr quences Pour chaque variable il importait de v rifier si les effectifs se regroupaient convenablement parmi les diff rentes options pr vues par le programme d analyse sans qu il y ait trop de non d clar s Il tait aussi possible de voir partir des tableaux de fr quences si la distribution des effectifs ou des valeurs refl tait ce qu on connaissait d j de la r gion tudi e et de d terminer si les divergences constat es n taient pas dues aux erreurs de collecte ou d exploitation informatique Lorsqu il a t constat que pour une variable il existait trop de non d clar s et de sans objet un retour sur le fichier tait effectu pour contr ler les codes En m me temps le programme a t revu pour v rifier si les valeurs ont t suffisamment sp cifi es Enfin les tableaux de fr quences ont permis une d finition plus appropri e des non d clar s ou des sans objet Le plus souvent les codes form s par un ou plusieurs z ros 0 00 ou 000 et par un ou plusieurs neufs 9 99 999 repr sentent d office des sans objet et sont d finis comme tels par le programme informatique Or il peut arriver que les r ponses soient chiffr es de telle fa on que ces chiffres soient inclus comm
18. 13 L EValuaton du 2255225 oe BS Ree Oe OS 13 2 La perception de l exode rural au Cameroun 18 2 Causes de l exode sc oe ek th ee ce ann oP 19 2 2 Cons quences de l exode rural 344 2 ir nier secs mers deu 20 2 3 Mesures de lutte contre l exode rural 20 3 L apport de la recherche de quelques tudes ant rieures au Cameroun et l ext rieur 22 PROBLEMATIQUE METHODOLOGIE DE 27 Problemaugues MAL Ar OMe Re EOS ce yor een 27 ea Loos nee aoe better re de is 28 3 Choix des zones d enqu te 222 5 uen le ee OE ne tte RS 28 4 M thodolOpie 5 rime pu eee sep OS Re eee et en 33 AV O N TAMES Las Un D eee een dat s 33 A2 Pr cision des r sultats ois eo ey ne de SE temp 35 4 3 Calendriers in ee Gira aw Bh Re RR od ee sa Gee a 35 DOCUMENTS D ENQUETE 37 1 Les documents de terrain DAMN ECE 37 1 1 Le manuel d instructions due he das el 37 122 LES QUESUONNAITES Ra gs ie hs eo es eat 37 Le questionnaire m nage imprim n 2 et imprim n 2B 37 Le questionnaire descendants imprim n 3 41 Le questionnaire socio con
19. 8 e O 3 FAUE 0 0 UNE L ENQUELE A em ebetsud ez syuepiseu NT 590 f obsessed SUGD IY 26 passages a w sens re v nements survenus entre le iezet 1 2122 Nom zhet de m nage Total de la page Structure Num ro 50 Le premier feuillet est une fiche de r capitulation g n rale des donn es contenues dans les fiches pr c dentes au niveau de la zone d enqu te La couverture du livret reprend outre le num ro de la zone d enqu te et les totaux de la fiche de r capitulation g n rale les noms de l enqu teur et du contr leur 2 Les documents d exploitation L exploitation informatique des questions a n cessit l laboration de deux s ries de documents les manuels de codification et les grilles de chiffrement 2 1 Les manuels de codification La codification est une phase tr s importante dans le processus du d pouillement informatique des questionnaires Elle consiste traduire en codes num riques les donn es litt rales ou alphanum riques g n ralement inappropri es aux analyses statistiques Pour ce faire un d pouillement manuel par sondage a permis de recenser les modalit s des questions ouvertes Trois manuels de codification ont ainsi t confectionn s pour les trois questionnaires de l enqu te 2 2 Les gr
20. Devalois V MANDA 1989 Gestion des ressources humaines et promotion de l emploi au Cameroun Jn CAMEROUN MINISTERE DU PLAN ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Population ressources et d veloppement du Cameroun Yaound 504 p p 246 276 Projet CMR 80 P02 107 NNANG Philippe Augustin 1979 Le d peuplement des campagnes au profit des villes tude monographique de la localit de Zalom I M moire de maitrise de sociologie Universit de Yaound 90 p multigr 108 NSANGOU AROUNA 1977 Offre et demande des produits vivriers dans la r gion de Yaound Yaound ONAREST 77 p multigr Travaux et Documents de l ISH n 8 Nouv r f L offre et la demande des produits vivriers dans la r gion de Yaound Cahiers de l ONAREST ONAREST Scientific Papers Yaound vol 1 n 1 1978 p 61 73 Premi re partie de l ouvrage 109 NSANGOU AROUNA 1984 A propos des changes de population et de l exode rural dans l Est Cameroun Revue Science et Technique S r Sci Hum Science and Technology Review Soc Sci Ser Yaound vol II n 1 2 p 45 75 110 NTAP NTAP Martin TCHAKOA Jonas 1984 Colonisation de terres et d veloppement rural au Cameroun Le cas du projet Nord Est B nou Yaound CRED 142 p multigr annexes 111 NZOUANKEU Jacques Mariel 1971 Le r le des villes dans la modernisation du Cameroun Jn INCIDILINSTITUT INTERNATIONAL DES CIVILISATIONS DIFFERENTES Ed Les agglom rat
21. INSTITUT DES SCIENCES HUMAINES CENTRE DE RECHERCHES ECONOMIQUES ET DEMOGRAPHIQUES DEPARTEMENT DE RECHERCHES DEMOGRAPHIQUES ENQUETE SUR LA PRESSION DEMOGRAPHIQUE ET L EXODE RURAL DANS LE NORD ET L OUEST DU CAMEROUN M thodologie Patrick GUBRY Samson B LAMLENN Emmanuel NGWE Jean Marie TCHEGHO Yaound juin 1991 INSTITUT DES SCIENCES HUMAINES CENTRE DE RECHERCHES ECONOMIQUES ET DEMOGRAPHIQUES DEPARTEMENT DE RECHERCHES DEMOGRAPHIQUES ENQUETE SUR LA PRESSION DEMOGRAPHIQUE ET L EXODE RURAL DANS LE NORD L OUEST DU CAMEROUN M thodologie Patrick GUBRY1 Samson B LAMLENN2 Emmanuel NGWE3 Jean Marie TCHEGHO2 Yaound juin 1991 1 D mographe de l ORSTOM CEPED Centre fran ais sur la Population et le D veloppement 15 rue de l Ecole de M decine 75 270 PARIS cedex 06 France T l 1 46 339941 Fax 1 43 25 45 78 2 D mographe de 8 CRED Centre de Recherches Economiques D mographiques B P 6323 YAOUNDE Cameroun 3 IFORD Institut de Formation et de Recherche D mographiques B P 1556 YAOUNDE Cameroun 222471 Fax 22 43 69 Copyright CRED 199 TABLE DES MATIERES AVERTISSEMENT nr eos Bee hee ee eS 5 REMERCIEMENTS 0 chat So durs ORM awe AW OE Sa 7 AVANT PROPOS 25242252094 9 INTRODUCTION LES ORIGINES DU 11 RURAL AU
22. Nature du lieu de r sidence ant rieure selon le sexe 19 Fr quentation scolaire selon le groupe d ages et le sexe 20 Fr quentation scolaire selon le sexe et la permanence de la r sidence 21 Fr quentation scolaire selon le sexe et la permanence de la r sidence des parents 22 Derni re classe suivie selon le groupe d ges et le sexe 23 Occupation principale selon le sexe 24 Statut dans l emploi selon la profession et le sexe 25 Statut dans l emploi selon le groupe d ges et le sexe 26 R partition de la population selon la zone d enqu te 27 Nature du d placement entre les deux passages selon l occupation principale et le sexe 28 Nature du d placement entre les deux passages selon la permanence de la r sidence et le sexe 29 Nature du d placement entre les deux passages selon la permanence de la r sidence des parents et le sexe 30 R partition des d placements selon le mois leur nature et le sexe NORD OUEST 151 152 31 R partition des d placements selon le massif leur nature et le sexe 32 R partition des d placements selon la nature de la zone de destination ou de provenance la nature du d placement et le sexe 33 R partition des d placements selon l unit administrative leur nature et le sexe 34 Proportion de la population migr e en ville selon l unit administrative et le sexe 35 R partition des d placemen
23. Social Sciences Yaound vol 1 n 2 159 172 117 SEDA SOCIETE D ETUDES POUR LE DEVELOPPEMENT DE L AFRIQUE 1982 Etude d valuation du programme d installation des jeunes agriculteurs Yaound Minist re de Agriculture 158 118 SEN Guillaume 1979 Le pays yabassi une r gion en crise M moire de DES de g ographie Universit de Yaound 119 SIMARD Gis le CAMEROUN MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES Ed 1988 Recherche sur la famille camerounaise Volume IT Probl mes sociaux v cus par les familles et mesures propos es pour am liorer leurs conditions de vie Yaound 5 vol vol H 140 p 120 SOURNIES H 1955 L migration des populations bamil k dans la r gion du Mungo Cameroun 1954 Aspects divers et cons quences M moire de Paris M moire ENFOM n 40 121 TABI ABODO Alphonse 1979 L auto emploi et le secteur non structur des zones urbaines du Cameroun S minaire La petite production marchande en milieu urbain africain IEDES Paris 7 9 mars 1979 20 p multigr annexes p 122 TABI ABODO Alphonse 1989 Population et productivit de l emploi rural Jn CAMEROUN MINISTERE DU PLAN ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Population ressources et d veloppement du Cameroun Yaound 504 p p 277 326 Projet CMR 80 P02 123 TANKOUA 1982 Rapport de stage monographique effectu dans le village Bakong d partement du Nd Rapport
24. absence d am lioration n est elle pas un facteur encore plus important de d part du milieu rural Une mention sp ciale doit tre faite de l Office National de Participation au D veloppement ONPD Cr le ler avril 1974 l ONPD est de mise en oeuvre du Service Civique National de Participation du D veloppement SCNPD institu par la loi n 73 4 du 9 Juillet 1973 Il s agit d encadrer des jeunes d soeuvr s g s de 17 35 ans dans une structure para militaire au sein d un des six centres du SCNPD ou dans une quipe mobile Ces jeunes d nomm s pionniers suivent une formation agricole pour une p riode de 8 24 mois selon les poques A l issue de cette p riode ils re oivent une dotation de petits mat riels agricoles et une aide publique sous forme d un pr t sans int r t 360 000 F en 1980 assortie d un cahier de charges portant sur les cultures pratiquer Ils doivent alors se r installer dans leur village d origine Alors que tous les autres projets ont une finalit de d veloppement ayant un effet indirect sur l exode rural l ONPD inclut directement la lutte contre l exode rural dans ses objecufs le r am nagement du cadre culturel doit permettre d enlever de l esprit des jeunes la tentation d aller vivre en ville alors qu ils sont form s pour vivre comme les agriculteurs leveurs ou artisans P TATIE du 6 8 1985 il s agira de voir
25. cembre 1982 47 p multigr 059 GUILBOT Jacques 1949 Les conditions de vie des indig nes de Douala Etudes Camerounaises Yaound tome II n 27 28 p 179 239 060 GUILLARD Joanny 1965 Golompoui analyse des conditions de modernisation d un village du Nord Cameroun Paris La Haye Mouton amp Co EPHE Ecole Pratique des Hautes Etudes 502 p 061 GUIMAPI Chanel C 1990 De la ville au village le cas des Bafou des Hauts Plateaux de l Ouest Cameroun M moire de ma trise de sociologie Universit de Yaound 94 5 062 GWAN ACHU Emmanuel 1991 Labour migrations in Cameroon Republic Jn UEPA UNION POUR L ETUDE DE LA POPULATION AFRICAINE Spontaneous papers Communications spontan es Conf rence sur le r le des migrations dans le d veloppement de 1 Afrique probl mes et politiques pour les ann es 1990 UEPA Nairobi 19 23 f vrier 1990 Dakar 889 p p 10 23 84 063 HAMAN BAKO 1984 Cameroun rural Manifestations et signification de classe de l exode rural dans l Afrique actuelle Journal of African Marxists Journal des Marxistes Africains London n 5 p 51 76 064 HENN Jeanne Koopman 1985 Economic ties between peasant and worker The Beti woman s rural labor and the urban wage BARBIER Jean Claude Dir Femmes du Cameroun M res pacifiques femmes rebelles Paris Karthala ORSTOM 402 p p 393 40 Hommes et Soci t s 065 HUGON Philippe 1968 Ana
26. cessairement les plus performants en effet les l ves des coll ges et des lyc es ont t plus performants et plus disciplin s que certains tudiants de l Universit que nous avons recrut s les femmes sont le plus souvent de meilleures codeuses que les hommes malgr le fait qu elles reviennent souvent sur des erreurs d j corrig es en salle et qu elles sont souvent les premi res pr senter des signes de fatigue et demander des permissions d absence la codification est une op ration p nible et monotone il est donc souhaitable qu elle soit programm e pour une p riode assez courte un mois au plus pour viter l instauration d une 70 fatigue g n ralis e il est pr f rable de recruter plusieurs codeurs pour une p riode assez courte si on dispose d un espace suffisant les l ves et les tudiants en stage de vacances ont souvent besoin d un temps libre pour effectuer certains pr paratifs de la rentr e scolaire tels que l inscription la deuxi me session des examens des facult s des concours les transferts etc Il faut donc examiner avec tol rance leurs demandes de permission d absence Des probl mes majeurs d ordre technique relatifs aux questionnaires tels que l criture non lisible les r ponses inconsistantes ou insens es et surtout des vides non r ponses ont montr la n cessit d un contr le rigoureux sur le terrain Les corrections au bureau ne peuvent e
27. enqu te sur la pression d mographique et l exode rural laquelle vous allez prendre part est organis e par l Institut des Sciences Humaines qui est l un des cinq instituts de la D l gation G n rale a la Recherche Scientifique et Technique Elle a pour objectifs d une part d tudier l ampleur des mouvements migratoires dans deux d partements du Nord et de l Ouest du Cameroun et d autre part de d terminer les facteurs de l exode rural dans ces d partements sociaux conomiques culturels historiques et autres Cette enqu te permettra secondairement de conna tre l effectif de la population des zones tudi es ainsi que sa r partition selon diverses caract ristiques importantes six ans apr s le recensement g n ral de 1976 L enqu te est organis e en deux passages Le premier passage a lieu en avril 1982 consiste recueillir des informations sur les caract ristiques de la population notamment son effectif total sa r partition selon le sexe et l ge les caract ristiques conomiques les migrations etc Le second passage aura lieu en avril 1983 Au cours de ce passage on rel vera les naissances et on v rifiera si toutes les personnes enqu t es au premier passage sont encore en vie d une part si elles sont encore dans le village o on les avait recens es au premier passage d autre part La comparaison des deux passages permettra de conna tre le mouvement de la population au cours
28. l migration aussi bien le d partement de la Mifi d partement le plus dens ment peupl avec une densit rurale de 1683 habitants au km2 que celui du Nkam tr s faiblement peupl avec 5 8 habitants au Inversement parmi les cinq d partements ruraux les plus sujets l immigration on trouve aussi bien le Moungo bien peuple 29 7 habitants au km2 que le Lom et Djerem quasiment vide 2 4 habitants au km4 On rel ve donc le r le tout fait relatif de la densit sur les migrations De ces constatations on d gage l enseignement suivant si l on veut consid rer tout d placement de population comme la r sultante d une pression d mographique ce concept doit aller bien au del de celui de simple densit de population 2 La perception de l exode rural au Cameroun Le th me de l exode rural avec ses cons quences revient de mani re constante dans la vie publique au Cameroun le ph nom ne est per u aussi bien par la population que par les Pouvoirs Publics Diff rents articles de presse parus dans le quotidien national Cameroon Tribune et deux anthologies des discours pr sidentiels rendent compte du ph nom ne AHIDJO 1980 BIYA 1984 Ces citations figurent dans l annexe 1 Essayons de les analyser bri vement Les diff rentes prises de position sur le ph nom ne de l exode rural s attachent soit aux causes du ph nom ne soit ses cons quences soit encore aux mesures mi
29. la plantation cause de l instabilit de la main d oeuvre dans les plantations SOCAPALM L exemple de la plantation de Dibombari M moire de maftrise de g ographie Universit de Yaound 012 BESSAT Colette TROUVE Jean 1982 L exode rural des jeunes et les politiques de d veloppement l exp rience camerounaise Jn GAUDE J Dir Ph nom ne migratoire et politiques associ es dans le contexte africain Etudes de cas en Alg rie au Burundi en R publique Unie du Cameroun et en Haute Volta Gen ve BIT 298 p p 165 238 013 BIKIT BASSILEKIN Jean 1976 R organisation du retour au terroir des originaires de Ndokbiakat Yingui Cameroun M moire de fin d tudes IPD Douala 64 014 BIYONG Boniface 1971 Quels changements peut on pr voir dans la structure de la population et quels effets auront ils Jn OCDE CENTRE DE DEVELOPPEMENT Ed La transition d mographique en Afrique tropicale R union d un groupe d experts OCDE Paris 17 19 novembre 1970 Paris 372 p p 31 39 015 BOTNEM Victor Emmanuel 1982 Les Basaa de Yaound Population emplois et habitat une tude de g ographie urbaine M moire de maftrise de g ographie Universit de Yaound 153 p multigr 016 BOTNEM Victor Emmanuel 1983 Les migrations en pays bassa M moire de DEA de g ographie Universit de Yaound 79 p multigr 017 BUN SONG LEE POL Louis G LAMLENN BONGSUIRU Samson 1986 The influence of
30. paration des programmes de contr le et de tabulation des donn es Quand ces documents ne sont pas disponibles ou sont mal confectionn s et quand l informaticien ne dispose pas d informations suffisamment d taill es sur l op ration il lui est difficile d viter la perte de donn es Dans ces conditions il applique uniquement son jugement et prend certaines d cisions personnelles qui peuvent produire des r sultats Consistants mais incorrects Il est plus facile de transformer toute valeur erron e en missing value valeur manquante que de retourner sur les grilles de codification et les questionnaires pour trouver la valeur exacte comme cela devrait se faire Tout seul l informaticien prend la voie la plus facile Le plus souvent les donn es sur les missing values ne sont pas indiqu es sur les tableaux de r sultats Donc il est difficile de saisir l ampleur de la perte occasionn e Pour mieux la dissimuler les r sultats peuvent tre exprim s en pourcentages sans que le nombre total de cas soit indiqu Tous les probl mes que nous avons voqu s plus haut soulignent l importance qu il faut accorder ces derni res phases d un projet de recherche Les chercheurs en sciences sociales qui abandonnent leurs donn es entre les mains d un informaticien sans document d appui en sont les premi res victimes La disponibilit du chercheur ainsi que celle de l informaticien et la facilit de son acc s l o
31. placement terme de la plus grande partie de la population des campagnes vers les villes appara t comme un ph nom ne universel et irr versible par le simple fait de la r partition g ographique des investissements Partout au monde le renforcement des structures tatiques conduit consacrer une pari accrue de la richesse nationale des investissements urbains Ainsi au Cameroun pour ne prendre que l exemple des investissements pr vus au 6 me plan 1986 1991 le secteur de la production rurale pourtant consid r comme prioritaire avec environ 60 de la population ne recevra que 26 1 des investissements Cette observation doit tre nuanc e par l ajo t d autres types 25 d investissements communications secteur social si l on veut prendre en compte la totalit des investissements en milieu rural En outre la part du secteur de la production rurale est en augmentation par rapport au plan pr c dent 23 7 Mais le sens g n ral de la remarque demeure valable saurait par cons quent nullement tre question d arr ter l exode rural mais on peut songer d une part le canaliser d autre part le ralentir Canalisation de l exode rural ne vaut il pas mieux assurer un d veloppement urbain et r gional quilibr Cela implique un d veloppement des centres secondaires au d triment des centres urbains les plus importants Ralentissement de l exode rural il s agit de
32. pr parer un manuel d instructions pour le deuxi me passage avec des consignes fermes pour l Ouest afin de retrouver tous les m nages omis pendant le premier passage et de pr senter le questionnaire descendant tout homme non c libataire qui ne l avait pas rempli au premier passage ou qui l avait rempli en partie seulement carter les questionnaires descendants remplis par les femmes Par contre le premier passage dans la r gion d enqu te du Nord s est d roul sans probl me majeur Les contr les d usage ont t effectu s et les questionnaires descendants ont t retir s pour codification Les questionnaires m nage ont t class s en vue du deuxi me passage Le contr le apr s le deuxi me passage a suivi la m me proc dure que le contr le pr c dent avec la diff rence que nous nous sommes appesantis sur les v nements survenus dans les m nages pendant les douze mois pr c dents tels que les naissances 15 d c s les entr es les sorties les visites et les d parts 68 Le contr le du questionnaire socio conomique a consist v rifier d abord si tous les m nages de l chantillon ont t recens s et ensuite contr ler le remplissage exhaustif de ces questionnaires Dans le cas particulier de la zone d enqu te de l Ouest le contr le du questionnaire m nage a port d abord sur la num rotation des structures et des m nages ainsi que sur les quartiers de r sidence et
33. une prime d installation destin e concourir au financement des frais de leur premi re installation et leur quipement une prime de subsistance pour assurer la satisfaction de leurs besoins alimentaires au cours de leur premi re ann e d installation et une avance remboursable non productive d int r t pour l acquisition des facteurs de production ou pour la r mun ration de leur investissement en force de travail et pour l acquisition de mat riaux de construction En contrepartie il sera demand ces jeunes de mettre en exploitation au moins deux hectares de cultures d exportation et un demi hectare de cultures vivri res Je lance un pressant appel aux jeunes inoccup s pour qu ils saisissent la chance qui leur est ainsi offerte de servir le progr s national tout en assurant leur propre promotion sociale Ces aides qui rentrent dans le cadre des programmes de relance de la production et de la productivit agricoles contribuent j en suis persuad la modernisation de la physionomie de nos campagnes l am lioration de la qualit de vie du monde rural en m me temps qu elles favorisent l installation effective dans les campagnes de jeunes d soeuvr s des villes et l essor du mouvement coop ratif par le biais de l obligation qui sera faite aux jeunes agriculteurs install s d tre partie prenante un groupe de travail agricole Comme vous vous doutez l installation des jeunes agriculteurs entra nera de
34. vous devez utiliser une ou plusieurs feuilles m nage suppl mentaires Inscrivez le nombre total de feuilles utilis es dans le m nage Lorsque plusieurs feuilles ont t utilis es dans le m nage vous classerez les feuilles suppl mentaires l int rieur de la premi re feuille Feuille n En respectant l ordre de succession des feuilles vous affecterez chacune d elles un num ros et le num ro de la derni re feuille vous permettra de remplir la case Nombre de feuilles utilis es dans le m nage Exemple 2 feuilles utilis es dans le m nage Sur la 1 re feuille nombre de feuille utilis es dans le m nage 02 feuille n 01 Sur la 2 me feuille nombre de feuilles utilis es dans le m nage 02 feuille n O2 Attention Vous ne devez remplir cette rubrique qu apr s avoir recens le m nage Nom de I enqu teur Inscrivez lisiblement votre nom et votre pr nom Date Portez la date de l interview Par exemple 06 04 82 pour le 6 avril 1982 117 Heure de l interview Marquez une croix dans la case correspondant l intervalle de temps approximatif pendant lequel s est d roul l interview Si vous n avez pas de montre renseignez vous aupr s d un membre du m nage ou regardez le soleil pour estimer l heure N B Ne remplir au premier passage que les renseignements pr vus pour ce passage 2 3 Deuxi me et troisi me pages Les questions sont dispos es en colonnes allant de
35. 1 31 Vous devez les remplir progressivement en passant d une colonne la suivante sans en sauter une Remplissez d abord les colonnes 1 4 pour chaque membre du m nage afin de parvenir un inventaire complet du m nage Ensuite reprenez les questions partir de la colonne 5 pour chaque personne Les colonnes 1 12 doivent tre remplies pour chaque membre du m nage r sident ou visiteur Les colonnes 13 17 ne seront remplies que pour les membres du m nage r sidents et non pour les visiteurs Les questions des colonnes 18 21 sont destin es aux seuls membres du m nage r sidents g s de 6 ans et plus Les colonnes 22 31 sont r serv es au deuxi me passage Colonne 1 Num ro d ordre Il permet de rep rer un un tous les membres du m nage Vous devez enregistrer les membres du m nage dans l ordre suivant en ce qui concerne les r sidents Le chef du m nage sera toujours le num ro 1 Puis doivent suivre dans l ordre La premi re pouse s il en a plusieurs avec ses enfants non mari s en commen ant par le plus g et en terminant par le plus jeune La deuxi me pouse et ses enfants non mari s dans le m me ordre que pr c demment et ainsi de suite Les enfants mari s qui vivent encore dans le m nage en allant du plus g au plus jeune L inscription de chacun sera suivie de l pouse ou des pouses Chaque pouse sera suivie de ses enfants en allant toujours du p
36. 1984 Le programme de formation des agriculteurs et d installation des jeunes en milieu rural Jn CAMEROUN MINISTERE DU PLAN DE L INDUSTRIE Ed Valorisation et utilisation des ressources humaines au Cameroun S minaire national sur la valorisation et l utilisation des ressources humaines MINPI Yaound 4 8 juillet 1983 Yaound Cl 447 p p 232 250 87 104 NGWE Emmanuel 1989 Marginalisation socio conomique facteur endog ne de l migration rurale Le cas de l Ouest et de du Cameroun Journ es D mographiques de ORSTOM 1988 Migration changements sociaux et d veloppement Paris 20 22 septembre 1988 Les Annales de l IFORD Yaound vol 13 n 1 p 7 18 Nouv r f In QUESNEL Andr Ed VIMARD Patrice Ed Migration changements sociaux et d veloppement Troisi mes Journ es D mographiques Paris du 20 au 22 septembre 1988 Paris ORSTOM 1991 388 p p 89 102 Colloques et S minaires 105 NGWE Emmanuel 1991 Motivations et destinations des migrants ruraux de l Ouest du Cameroun Jn UEPA UNION POUR L ETUDE DE LA POPULATION AFRICAINE Spontaneous papers Communications spontan es Conf rence sur le r le des migrations dans le d veloppement de l Afrique probl mes et politiques pour les ann es 1990 UEPA Nairobi 19 23 f vrier 1990 Dakar 889 p p 24 42 106 NJECK Rose Alice SOBGUI A NK WAYEB Richard MAKON NDZOMO TSIMI
37. 22 12 1982 R solution de politique conomique et financi re du S me conseil national de PUNC Le S me Conseil National de PUNC r uni Yaound du 19 au 21 novembre 1982 demande au Gouvernement de veiller la mise en oeuvre de l option de dynamisation des communaut s villageoises par l am lioration de l encadrement et la poursuite de 1 modernisation des villages l accroissement de la production de la productivit et des revenus des paysans gr ce l action renforc e des organismes d intervention en milieu rural et notamment du Service de D veloppement Communautaire et du Service Civique National de Participation au D veloppement SCNPD S agissant de ce dernier service il est recommand le renforcement de son action de mani re lutter efficacement contre l exode rural et favoriser le rajeunissement progressif des agents conomiques ruraux 18 1 1983 Interview du pr sident de la r publique accord e la presse PUNC doit devenir toujours davantage un parti de d veloppement participant plus activement aux t ches qui concourent au bien tre des populations surtout des populations rurales dans le cadre de la dynamisation des communaut s villageoises 9 2 1983 Discours du chef de l Etat Bamenda l occasion de la visite officielle dans la province du Nord Ouest Le projet de la communaut villageoise de Bafut de m me que les projets susmentionn s et d autres qui vont bient
38. 7 DD j2 2 2 22 zZz 7 2 2 2 5 gt gt 2 2 3 z 4 5 rd 2 ae 3 zs z v ale Z 2 5 ra 5 2 77 2 af F th lt gt 3 v 5 2 2 jet i 3 212 lt 5 7 1 5 u ajo lt 54 2 5 5 9 2 2 Ele gt q 2 s 2 a gt Z x 2 24 A gt 2 gt 5 gt 5 5 A lt PA ha lt DEEE ISERE eae te NE lalale ebatal Wwa dla ae la Ce aks ek cd lalala 7 Ree ba GRILLE DE CHIFFREMENT IMPRIME No 3 No DE LA FEUILLE Occupation Visite ici Visite depuis un an Visite l bas Premi re raison Retour Deuxi me raison No du passage Ville ou campagne Opinion du p re No de Instruction Dur e d migration Arrondissement Province ou pays No de la gt 3 v a gt DS ee ED AR EC 2 al ee le eres ei e
39. DE 6 ANS ET PLUS Ne posez les questions qui suivent qu aux personnes g es de 6 ans et plus Tirez un trait de la colonne 18 21 pour les autres g es de moins de 6 ans Colonnes 18 et 19 Instruction Colonne 18 Etes vous all Demandez a toute personne ag e de 6 ans et plus si elle a fr quent un tablissement scolaire dans sa vie Il faut entendre par cole tout tablissement scolaire formel ou moderne Sont exclues de cette cat gorie l cole coranique et l cole maternelle Pour chaque personne qui n a jamais fr quent l cole inscrivez NON en colonne 18 et tirez un trait en colonne 19 Colonne 19 Derni re classe suivie Si la r ponse est OUI en colonne 18 demandez la derni re classe suivie et inscrivez la fid lement dans la colonne 19 suivant la classification suivante pour le syst me d enseignement francophone SIL 5 4 me 1 3 me CE2 2 me CM1 l re CM2 T pour terminale SUP pour tudes sup rieures Pour les personnes n ayant pas suivi leurs tudes dans le syst me francophone d terminez leur niveau d instruction en vous basant toujours sur la liste ci dessus Colonne 20 et 21 Activit Economique Colonne 20 Occupation principale Demandez chaque membre concern son occupation principale ce qu il fait dans la vie et inscrivez clairement la r ponse en colonne 20 Exemples Agriculteur pour tout culti
40. Jean SEATI Martin Collab 1972 Dictionnaire des villages du Margui Wandala Yaound ORSTOM XXI 89 multigr 1 carte h t R pertoire g ographique du Cameroun 25 Sciences Humaines 94 162 HALLAIRE Antoinette 1965 Les monts du Mandara au nord de Mokolo et la plaine de Mora Etude g ographique r gionale Yaound ORSTOM 98 multigr pl photo 163 HALLAIRE Antoinette 1976 Probl mes de d veloppement au nord des monts Mandara Cah ORSTOM S r Sci Hum Paris vol n 1 p 4 22 164 HALLAIRE Antoinette 1991 Paysans montagnards du Nord Cameroun Les monts Mandara Paris ORSTOM 253 p Collection A travers champs 165 MARTIN Jean Yves 1970 Les Matakam du Cameroun Essai sur la dynamique d une soci t pr industrielle Paris ORSTOM 215 p M moires ORSTOM n 41 166 PODLEWSKI Andr 1961 Enqu te sur l migration des Mafa hors du pays matakam Recherches et Etudes Camerounaises Yaound n 5 73 95 voir aussi r f 3 10 53 56 104 114 R gion Quest 167 CHAMPAUD Jacques FOTSO J M Collab 1978 Dictionnaire des villages du Nd Yaound ONAREST 82 multigr 1 carte h t R pertoire g ographique du Cameroun 33 Sciences Humaines 147 voir aussi r f 20 22 27 28 29 54 56 92 100 104 105 123 ANNEXES 93 95 ANNEXE 1 PRINCIPALES CITATIONS CONCERNANT L EXODE RURAL AU CAMEROUN 1960 1986 38 1 Prises de
41. Les membres des divers tablissements dont l aide s est av r e d terminante particuli rement au niveau de leur connaissance du milieu et de la mise disposition de locaux de travail missions catholiques de Djingliya de Koza et d Ouzal poste cat chiste de a Mazai h tel Le Bazar Bangangt Les divers membres nos quipes de terrain et de bureau superviseurs contr leurs enqu teurs chauffeurs cuisiniers interpr tes et guides temporaires codeurs informaticien secr taires Dans un milieu parfois difficile leur acharnement a permis la bonne marche des op rations L ensemble des habitants de nos zones d enqu te enfin L int r t qu ils ont port nos activit s la bonne volont g n rale manifest e notre gard la franchise parfois brutale devant des questions qui pouvaient para tre g nantes ont consid rablement minimis les Envers eux nous sommes redevables de tout et nous esp rons que nos travaux auront en contre partie quelque retomb e positive AVANT PROPOS L Enqu te sur la Pression D mographique et l exode rural dans Je Nord et l Ouest du Cameroun EPD constitue la premi re op ration de recherche men e par le D partement de Recherches D mographiques du CRED4 Cette op ration s inscrit dans le programme Etudes de population sous programme Migrations internes et externes th me Exode rural du D partement de Recherc
42. Leur r le doit tre d assurer 1 formation civique et professionnelle de cette jeunesse d racin e Il est clair cependant que c est la source pour ainsi dire que l exode rural doit tre combattu en offrant notamment la jeunesse la possibilit d assurer son avenir la campagne C est dans ce but et dans le but de mettre en valeur le patrimoine collectif national par l investissement humain que l op ration Yabassi Bafang t con ue et r alis e 38 Les dates des citations sont soit les dates effectives lorsqu elles sont issues d une anthologie soit les dates de leur publication dans 1 presse lorsqu elles sont extraites du quotidien Cameroon Tribune 96 22 1 1971 Discours d ouverture du pr sident du parti la 2 me session du Conseil National de PUNC Cela signifie que dans un pays comme celui ci o beaucoup reste encore cr er toutes les nergies disponibles doivent participer activement l oeuvre de construction nationale par le truchement de l investissement humain que ce soit dans les villes qui attirent une jeunesse oisive que ce soit dans les campagnes qui rec lent d importantes forces de travail inemploy es 11 2 1971 Discours du pr sident de la r publique lors du 5 me anniversaire de la f te de la jeunesse Il est mes jeunes et chers compatriotes dans la nature des choses que les villes qui sont la cons quence des progr s que nous accomplissons da
43. apr s le premier passage et est revenu en visite avant le deuxi me passage Une personne compt e tort comme r sident au premier passage peut tre reclass e comme visiteur et son d part signal au deuxi me passage DEP DEPART Les d parts ne concernent que les visiteurs du premier passage dans le m nage qui sont partis moins de six mois apr s ce passage m me s ils sont revenus avant le deuxi me passage INVENTAIRE DES DIFFERENTS STATUTS DE RESIDENCE AU PREMIER ET AU DEUXIEME PASSAGES I Une personne qui tait r sident pr sent P ou oubli e O peut avoir les statuts suivants au deuxi me passage Aucun d placement n est relever entre les deux passages A La personne est partie du m nage temporairement pour une p riode de moins de six mois avant le deuxi me passage Un trait cette personne est soit sortie d finitivement ou pour une p riode de plus de six mois soit d c d e entre les deux passages II Une personne qui tait r sident absent A au premier passage peut avoir les statuts suivants au deuxi me passage P Elle est rentr e dans le m nage apr s le premier passage A Elle est revenue apr s le premier passage et est repartie avant le deuxi me passage pour une p riode de moins de six mois Cette personne est ray e compl tement de la liste des membres du m nage si elle n est pas revenue entre les deux passages Un trait La personne est revenu
44. compliqu e avec 131 colonnes sur 2 lignes par questionnaire voir maquettes jointes Le format d une grille de Chiffrement est alors d termin par le nombre de colonnes cases par personne et par la nature du questionnaire Apr s la confection des formats des grilles sur papier calque celles ci ont t achemin es au Centre National de l Education pour impression Cette proc dure a sensiblement r duit le co t d impression et de reproduction des questionnaires et des grilles utilis es pour cette enqu te La confection des grilles a t r alis e en m me temps que la confection du manuel du codeur dans lequel les instructions d taill es ont t donn es sur les codes attribuer par variable en sp cifiant clairement les colonnes correspondantes En effet le manuel du codeur est un outil indispensable pendant toute la phase d exploitation et d analyse des donn es d une enqu te puisque lui seul d tient toutes les interpr tations des chiffres qui se trouvent sur la grille de chiffrement Pendant la codification il donne toutes les instructions n cessaires et sert aussi pour le contr le des donn es chiffr es et saisies Ensuite le manuel du codeur est n cessaire pendant la programmation informatique pour la d finition des valeurs et des variables qui servent d coder les donn es pendant la tabulation Avant le d but de chaque op ration de codification toutes les mesures ont t prises pour rassembler
45. couvertures pr caires rend impossible la num rotation la craie des structures Dans cette r gion on donc opt exclusivement pour 1 constitution de listes de chefs de sar chefs de m nage par zone d enqu te avant le d but de la collecte Cette liste avait pour but de faciliter la progression sur le terrain de l enqu teur puisque celui ci devait cocher au fur et mesure les noms des chefs de sar d j enqu t s et ajouter le cas ch ant les noms manquants sur la liste pr tablie de mani re corriger l information donn e par les chefs de quartier ou de massif Dans l Ouest chaque enqu teur devait proc der la num rotation des b timents usage d habitation l int rieur de sa zone avant de commencer le d nombrement Le contr leur devait s assurer qu aucune habitation n avait t omise ni pendant la num rotation ni lors de la collecte La num rotation tait s quentielle de 001 n l int rieur de chaque zone tous quartiers ou tous villages confondus au cas o une zone englobait plusieurs quartiers ou plusieurs villages Un sens de progression sur le terrain de la num rotation des b timents n a pas t impos aux enqu teurs mais chacun devait choisir un point de d part de mani re faire le tour de sa zone sans risque d omission La num rotation des structures et la liste des chefs de m nage n ont pas t reprises au cours du second passage On a simplement
46. d une ann e 113 CHAPITRE I RECOMMANDATIONS GENERALES A L ENQUETEUR 1 1 Le travail de l enqu teur Le travail de l enqu teur consiste visiter tous les m nages situ s dans sa zone d enqu te selon un itin raire ou un ordre indiqu par le contr leur ou le superviseur poser des questions au chef de m nage ou son rempla ant et recueillir les r ponses remplissant correctement le questionnaire conform ment aux instructions qui lui ont t enseign es L enqu teur doit la fin de chaque journ e de travail classer les questionnaires d ment remplis et les remettre au contr leur qui va en v rifier la qualit Si un questionnaire est mal rempli le contr leur peut demander l enqu teur de retourner dans le m nage concern pour corriger les erreurs L enqu teur devra aller nouveau dans ce m nage sans h siter 1 2 Les outils de travail Pour faire son travail l enqu teur aura utiliser les outils suivants le manuel d instructions les questionnaires le cahier de r capitulation la fiche d identification des chefs de m nages r gion Nord Le manuel d instructions est un document qui montre l enqu teur comment il doit effectuer son travail notamment comment il doit remplir les questionnaires Les questionnaires sont l outil cl de l enqu te C est sur les questionnaires que doivent tre inscrites les informations collect es c est dire les
47. d placement et l ann e pendant laquelle le d placement a t effectu Ne consid rez que les mois qui se situent entre avril 1982 et avril 1983 130 Colonne 27 On inscrira Pour les ENT l ancien lieu de r sidence Pour les SOR le nouveau lieu de r sidence Pour les DEP VIS le lieu de r sidence habituel Pour les ABS RET le lieu de s jour Colonne 28 Ville ou village Indiquez si la localit cit e en colonne 27 se trouve en ville ou en campagne Inscrivez dans tous les cas V pour ville et C pour un village de la campagne Si la localit est inconnue pr cis ment mais si les membres peuvent distinguer entre sa localisation en ville ou en campagne inscrivez toujours V ou C selon leurs r ponses Colonne 29 Arrondissement ou Etat Si la localit cit e en colonne 27 se trouve au Cameroun inscrivez l arrondissement Si la localit se trouve au Nig ria inscrivez l Etat en question au Nig ria Tirez un trait pour les autres pays trangers et inscrivez NSP si on ne sait pas o r side actuellement la personne concern e Basez vous sur la liste des arrondissements du Cameroun et des Etats du Nig ria qui se trouve en annexe Colonne 30 Province ou Pays Si la localit se trouve au Cameroun inscrivez la province Si elle se trouve l tranger inscrivez le nom du pays Exemples Nig ria Tchad Gabon France Centrafrique Congo etc Inscrivez NSP si on ne sait pas dans quel pays
48. d veloppement de l conomie camerounaise M moire de licence en sciences conomiques Universit de Yaound 49 p 078 MANY NDZANA Joseph 1977 Une source importante d inadaptation juv nile les d perditions scolaires face la vie rurale M moire de fin d tudes ENEAS Yaound 62 p multigr annexes 079 MARGUERAT Yves 1972 R flexions provisoires sur la d cadence des villes secondaires au Cameroun Jn CNRS Ed La croissance urbaine en Afrique Noire et Madagascar Colloque International CNRS Talence 29 septembre 2 octobre 1970 Paris tome 2 p 841 845 Colloques Internationaux du Centre National de la Recherche Scientifique Nouv r f In ILLY ed Kamerun Strukturen und Probleme der Sozio konomischen Entwicklung Mainz V Hase amp Koehler Verlag 348 p p 131 136 amp Cit s Camerounaises Yaound n 1 1979 62 64 080 MARGUERAT Yves 1973 Note sur l analyse num rique des migrations vers les villes du Cameroun Cah ORSTOM S r Sci Hum Paris vol X n 2 3 309 081 MARGUERAT Yves 1974 Migration vers les villes et polarisation r gionale Exemple du Cameroun n ORSTOM Ed Diff renciation r gionale et r gionalisation en Afrique francophone et Madagascar Paris 175 182 Travaux et Documents 39 082 MARGUERAT Yves 1975 Analyse num rique des migrations vers les villes du Cameroun Paris ORSTOM 107 p Travaux et Documents
49. de g ographie Universit de Paris I 1983 Paris ORSTOM 646 p Collection M moires n 109 052 GHOMSI D 1981 Les Bandjounais de la diaspora et le d veloppement conomique et social de leur arrondissement M moire de ma trise de g ographie Universit de Yaound 83 053 GUBRY Patrick 1988 R tention de la population et d veloppement en milieu rural A des paysans mafa des monts Mandara Cameroun Quatri me colloque M ga Tchad CNRS ORSTOM Paris 14 16 septembre 1988 Paris CEPED Centre fran ais sur la Population et le D veloppement 24 p Les Dossiers du CEPED n 5 Nouv r f In Actes du IV me colloque M ga Tchad CNRS ORSTOM Paris du 14 au 16 septembre 1988 Volume III Du politique l conomique Etudes historiques dans le bassin du lac Tchad Textes r unis et pr sent s par Jean BOUTRAIS Paris ORSTOM 1991 380 p p 119 163 Colloques et S minaires 054 GUBRY Patrick 1990 R tention de la population et d veloppement en milieu rural les paysans bamil k de l Ouest du Cameroun XXI me Congr s Intemational de la Population UIESP New Delhi 20 27 septembre 1989 Revue de G ographie du Cameroun Cameroon Geographical Review Yaound vol IX n 1 2 p 1 15 055 GUBRY Patrick 1991 Propos sur 1 migration rurale Jn QUESNEL Andr Ed VIMARD Patrice Ed Migration changements sociaux et d veloppement Troisi mes Joum es D mograp
50. de l arrondissement d Obala M moire de ma trise de sociologie Universit de Yaound 86 089 MBULA NYIMI 1980 L impact de la SODECAO sur les jeunes du d partement du Nyong et Kell Cameroun et les possibilit s d am lioration Rapport de stage de fin de sp cialisation IPD Douala 67 p 090 ONDO Jeannette 1972 Int gration des jeunes dans le circuit de production du Ntem Cameroun M moire de fin d tudes IPD Douala 59 p 091 MIAFFO Dieudonn 1986 Commercant bamil k de Yaound R cits de vie r cits d Afrique Annales de la Facult des Lettres et Sciences Humaines S r Sci Hum Annals of the Faculty of Letters and Social Sciences Yaound vol 2 n 2 p 2 22 092 MINTHE A 1969 Causes et facteurs des migrations et de bamil k de l ouest du Cameroun M moire pour le certificat de sociologie du d veloppement 36 p 093 MOBY ETIA Paul 1976 Les pays du Bas Mungo Bas Wouri Etude g ographique de la vie rurale et des relations avec Douala Th se de doctorat de 3 me cycle de g ographie Universit de Paris I 271 p multigr 094 MOTAZE AKAM Marcel 1982 De 1 migration la migration les conflits sociaux au sein d une communaut rurale dans le Centre Nord du Cameroun le village de Kourbi dans la plaine de Guidiguis Yaound CRED 17 p multigr 095 MUGENA D 1979 Les mouvements de la population et leur influence sur le d vel
51. de son ex cution et a assurer la sensibilisation des localit s de leur ressort Des r unions de sensibilisation et d information de la population ont t aussi organis es parfois avec un auditoire largi cette occasion les enqu teurs et les contr leurs ont t pr sent s l assistance comme ce fit le cas dans le Nord Les contacts avec les chefs ont permis de se faire une id e de la mentalit des populations locales qui sont souvent m fiantes vis a vis des trangers et par cons quent de pr parer minutieusement la campagne de sensibilisation Outre ces contacts officiels avec les autorit s administratives et traditionnelles des d marches ont t entreprises aupr s des responsables des tablissements d enseignement secondaire en vue de pr parer le recrutement du personnel de terrain parmi les l ves 2 Reconnaissance des zones d enqu te et cartographie La reconnaissance des zones d enqu te avait pour but de r soudre les probl mes cartographiques des deux zones d enqu te Rappelons qu partir de la documentation rassembl e nous nous tions propos s de couvrir 9 massifs dans le Nord et 5 chefferies dans l Ouest pour une population d environ 40 000 personnes au total Dans le Nord la localisation pr cise des diff rents massifs sur le terrain et la prise en compte des donn es chiffr es du dictionnaire des villages du Margui Wandala ont finalement permis de circonscrire la zone d en
52. de stage ENSEA Dschang 51 p multigr 124 TCHANKAM J P 1987 Influence de la croissance d mographique sur l pargne et l investissement au Cameroun M moire de licence en sciences conomiques Universit de Yaound 143 p 125 TCHEGHO Jean Marie 1987 1988 Analyse num rique des migrations scolaires au Cameroun Revue Science et Technique S r Sci Hum Science and Technology Review Soc Sci Ser Yaound vol V n 1 2 3 4 p 35 47 126 TCHEGHO Jean Marie 1989 Les migrations scolaires au Cameroun Th se de doctorat d tat de d mographie Universit de Paris I XV 519 p 127 TCHEGHO Jean Marie 1989 La scolarisation et exode rural un dilemme pour les pays africains L exemple du Cameroun Colloque sur les d mographes camerounais face aux d fis de la d mographie camerounaise ASDEC Yaound 8 septembre 1989 128 TCHEGHO Jean Marie 1991 La scolarisation et l exode rural un dilemme pour les pays africains L exemple du Cameroun Jn UEPA UNION POUR L ETUDE DE LA POPULATION AFRICAINE Spontaneous papers Communications spontan es Conf rence sur le r le des migrations dans le d veloppement de l Afrique probl mes et politiques pour les ann es 1990 UEPA Nairobi 19 23 f vrier 1990 Dakar 889 p p 535 542 89 129 VAN SLAGEREN Jaap 1964 Douala les immigrants repr sentent la moiti de la population Migrations Gen ve n 2 p 3 9 Nouv r f In Doual
53. de travail sont galement pr sent s La deuxi me partie porte sur les instructions relatives la m thode et au remplissage des questionnaires la fois pour le premier et le second passages 1 2 Les questionnaires Les questionnaires au nombre de trois constituent l outil cl de l enqu te dans la mesure o ce sont eux qui re oivent les r ponses donn es par les enqu t s aux diff rentes questions i Le questionnaire m nage imprim n 2 et imprim n 2B 22 Ce questionnaire est con u pour tre utilis la fois au premier et au second passage Il est donc pr vu des rubriques doubles pour certaines donn es susceptibles de varier entre les deux passages Il en est ainsi du nombre de feuilles utilis es dans le m nage du moment de l interview de la situation de r sidence etc Par ailleurs les donn es g n ralement obtenues par des questions r trospectives sont r serv es pour le deuxi me passage Organisation g n rale et contenu du questionnaire La premi re page du questionnaire est r serv e essentiellement l identification du m nage l aide d un code articul sur le m nage la structure le quartier le massif ou la chefferie la zone d enqu te et la r gion Mais y pr voit aussi le rep rage de l heure de l interview qui peut tre tr s utile pour le contr le de l enqu teur mais aussi pour conna tre le moment de disponibilit de la population des fins m thodologi
54. donner des applications directes pour une population importante Dans ce contexte si l on retient deux zones de forte densit mais comportement migratoire diff rent l analyse des causalit s sera enrichie et on pourra d velopper le concept de pression d mographique g n ralement associ la migration La pression d mographique a souvent t mesur e par la densit de la population I est clair cependant que la densit en elle m me qui ne repr sente qu un rapport entre une _ population et un espace ne peut donner aucun renseignement sur le niveau de vie de cette population puisqu elle ne tient pas compte des revenus disponibles sur cet espace ceux l m me qui sont un des facteurs les plus importants des mouvements migratoires Les revenus et les biens disponibles sur un espace donn d pendent en fait du syst me de prodaction qui y pr vaut La densit de population est finalement un indicateur de l intensivit du syst me de production et est relativement ind pendante de la pression d mographique un moment donn L accroissement d mographique peut avoir deux effets soit un accroissement de densit accompagn d une intensification plus ou moins forte du syst me de production soit une migration le plus souvent vers la ville C est le caract re plus ou moins prononc de l intensification et le gain de production qui en d coule compar au travail suppl mentaire n cessaire pour l obten
55. du genre sait pas Question 2 1 Demandez Elevez vous des boeufs des moutons des ch vres des porcs sauf pour le Nord des volailles et d autres animaux Cochez les cases correspondant aux esp ces d animaux lev s Pour les autres animaux a pr ciser inscrivez l esp ce sur la ligne correspondante Demandez le nombre de t tes de chaque esp ce d animal que poss de le chef de sauf pour les volailles Inscrivez le sur la ligne correspondante Demandez enfin au chef de m nage s il vend une partie de son b tail et cochez les cases correspondant aux esp ces vendues Si le chef de m nage ne vend pas du tout ses animaux passez directement la question 3 S il en vend alors posez les question 2 2 et 2 3 141 Question 2 2 Demandez Ecoulez vous ais ment votre b tail sur le march Cochez la case OUI ou la case NON selon la r ponse Si la r ponse est NON demandez pourquoi et inscrivez litt ralement la raison donn e par le chef de m nage Si la r ponse est OUI passez directement a la question 2 3 Question 2 3 Demandez Quel est approximativement le montant du revenu que vous avez tir de la vente du b tail cette ann e 2 Inscrivez le montant d clar sur la ligne pr vue 4 cet effet N B Entendez par cette ann e depuis un an Question 3 Demandez Fabrique t on des objets dans votre m nage tels que les paniers les sacs les corbeilles
56. emploi Toute discordance dans les r ponses entra ne videmment une perte d information Une bonne formation des enqu teurs leur permet d effectuer ces v rifications de coh rence pendant les interviews Tous les probl mes nonc s plus haut soulignent plus que jamais la n cessit d avoir en perspective toutes les phases d un projet d s la conception Les variables enqu ter la nature des questions poser le format du questionnaire la d finition op rationnelle de tous les concepts la m thodologie de collecte et de contr le les crit res de recrutement des enqu teurs leur formation et leur supervision l quipement utiliser ainsi que la r partition des t ches sur le terrain doivent tre con us d une fa on int gr e dans le but d tablir une coh rence entre les tapes et d viter certaines erreurs difficiles corriger pendant la phase d exploitation 75 En g n ral et surtout dans le cadre de l Enqu te Pression D mographique EPD la codification et la saisie sont effectu es par des quipes autres que celles qui avaient particip a la collecte des donn es Certains chercheurs qui ne maitrisent pas ces deux phases sont amen s abandonner leurs donn es collect es entre les mains d un informaticien avec la liste des tableaux souhait s Dans ces circonstances les risques de perte de donn es sont plus lev s et plus difficiles d tecter Dans le cas de 1 nous avons pu vi
57. faire figurer colonne 15 LISTE DES UNIT S ADMINISTRATIVES DU NIGERIA Localisation Etats et leur capitale NORD BORNO Maiduguri BAUCHI Bauchi KANO Kano KADUNA Kaduna SOKOTO Sokoto CENTRE CONGOLA Yola BENUE Makurdi PLATEAU Jos Territoire de la capitale f d rale NIGER Minna KWARA Norin SUD OUEST BENDEL Benin City INDO Akure OGUN Abeokuta LAGOS ovo adan SUD EST ANAMBRA Enugu IMO Owerri CROSS RIVER Calabar RIVERS Port Harcoun DELEGATION GENERALE A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE REPUBLIQUE UNIE DU CAMEROUN Paix Travail gt Patrie INSTITUT DES SCIENCES HUMAINES CENTRE DE RECHERCHES CONOMIQUES ET D MOGRAPHIQUES D PARTEMENT DE RECHERCHES D MOGRAPHIQUES ENQUETE PRESSION DEMOGRAPHIQUE EXODE RURAL QUESTIONNAIRE DESCENDANTS IMPRIME No 3 POUR CHAQUE HOMME MARIE DIVORCE OU VEUF Renseignements recopier sur l imprim No 2 No DE REGION No DE ZONE D ENQUETE No DE STRUCTURE Ls 11 Li No DE MENAGE Li No D ORDRE La Nom et Pr noms 2 22 2 22 2 touiours habit ce village eau Derni re classe suivie ftat matrimonial 2 Occupation 22 1 Combien avez vous eu d pouses diff rentes 2 Pouvez vous me dire le nombre d enfants garcons et filles 3 Pouvez vous maint
58. fr quences a t sortie par r gion et par fichier Une premi re s rie de tableaux crois s a t labor e pour l ensemble des deux r gions d enqu te et ensuite pour chaque r gion s par ment La liste des tableaux actuellement disponibles figure en annexe 6 La perte de donn es durant l exploitation et comment l viter L exploitation des donn es a une fois de plus montr les diff rents risques de perte au cours de cette phase La supervision stricte des agents avec un contr le rigoureux des donn es sont les deux moyens susceptibles de r duire cette d perdition Quoi qu il en soit certains probl mes conceptuels ainsi que certaines erreurs due une mauvaise m thodologie de collecte ou d enregistrement des r ponses sur le terrain peuvent occasionner des pertes 26 Les conditions ont maintenant en 1991 compl tement chang avec le d veloppement de la micro informatique et la sortie de la version micro de SPSS SPSS PC et d autres logiciels statistiques permettant une totale d centralisation de la tabulation 74 consid rables de donn es malgr toutes les mesures de contr le strict et de supervision pendant le d pouillement Parmi les probl mes conceptuels figurent en premier lieu les questions ouvertes adress es une population importante L exploitation de ces questions demande d abord une reclassification de toutes les r ponses chaque question en un nombre r duit de cat gories mutue
59. g En tout tat de cause le r le du personnel de terrain lui m me a t irrempla able pour la diffusion de l information m nage par m nage dans ce milieu Dans l Ouest la sensibilisation de la population a t aussi confront e la m fiance de la population li e cette fois ci aux troubles socio politiques qu a connus la r gion la veille de l ind pendance du pays et peu apr s celle ci Ces v nements ont en effet rendu la population tr s m fiante vis vis des allochtones Dans ces conditions tout contact avec ceux ci et tout message venant de l ext rieur sont subordonn s l accord pr alable du chef pour tre re us par la population Le concours des chefs coutumiers a t d terminant cet gard en d pit des us et coutumes de la r gion tr s codifi s qui ont parfois occasionn des pertes de temps Par ailleurs le rassemblement de la population par les chefs de village ou de quartier n a pas toujours t facile car la p riode de d roulement de l enqu te a co ncid avec celle du d but des semailles cons cutives aux premi res pluies qui tombent habituellement la mi mars Les probl mes pos s par la sensibilisation des autorit s et de la population ont t videmment d une acuit moindre l occasion du second passage qu au cours du premier 4 D roulement de la collecte 4 1 Distribution du travail au personnel de terrain Chacune des deux r gions a t d
60. gions les plus denses l Ouest Bamil k s et le Nord Mafas sont l une la plus riche et l autre la plus pauvre du pays en termes d investissements de scolarisation et de nombre de cadres Le Point 16 11 1986 il n en demeure pas moins que le niveau de vie de la population est consid rablement plus lev l Ouest qu au Nord Pourtant c est l Ouest que l migration est la plus forte Le comportement migratoire est en effet tr s diff rent selon les deux r gions exode rural ancien et tr s important dans l Ouest par suite d une ouverture pr coce sur l ext rieur exode rural r cent et encore faible dans le Nord mais pr sentant de fortes potentialit s d extension future Ce ph nom ne sera tr s int ressant observer au niveau des motivations individuelles 4 M thodologie 4 1 G n ralit s La m thodologie retenue pour l EPD une fois les zones d enqu te d finies est une enqu te d mographique passages r p t s EPR deux passages intervalle annuel L enqu te passages r p t s pr sente un certain nombre d avantages pour l tude des mouvements de population et en particulier celle des migrations L EPR consiste repasser dans les m mes m nages ceux de la zone d enqu te un intervalle donn pour relever les diff rents v nements qui s y sont produits essentiellement les naissances et les d c s les entr es et les sorties mais galement les d p
61. inutilisables sur le terrain en raison de leur impr cision Elles ne donnent que la localisation des villages par rapport aux routes et aux pistes et ne donnent aucune indication sur la configuration de l habitat De plus une complication intervient dans le fait que beaucoup de cultivateurs ont r alit deux habitations l une au regroupement constitu au d but des ann es soixante sous l impulsion des autorit s pour lutter contre le maquis et l autre pr s des champs l cart l emplacement initial de leur concession reconstruite une fois la paix revenue et qui est occup e au moment des travaux agricoles Or la date de l enqu te a co ncid avec le d but des travaux des champs l Ouest poque o les gens sont plut t dispers s dans leurs plantations Devant ces difficult s et apr s avoir identifi les limites de chaque chefferie on a adopt pour le d nombrement la m thode de balayage qui a consist couvrir successivement une chefferie apr s l autre avec l ensemble de l quipe d enqu teurs Cinq chefferies constituaient la r gion de l Ouest Bakong Balengou Bamena Batchingou et Bazou Cette m thode de balayage a pr sent quelques faiblesses dans son application notamment travers de nombreuses omissions constat es lors du d nombrement La m thode conventionnelle couverture d une zone par un enqu teur attitr a donc d tre adopt e lors du second passage permet
62. l occasion de la pr sentation du IV me plan l assembl e nationale de Yaound Si les diff rentes op rations engag es pour le d veloppement rural et l am lioration de 1 qualit de la vie la campagne n ont pas encore pleinement donn les r sultats escompt s c est que l cole continue de servir de vecteur pour le passage massif des jeunes de la campagne la ville Les villes se d veloppent ainsi de fa on acc l r e et peu ordonn e donnant lieu la prolif ration des quartiers sommairement lotis Aussi le IV me plan porte t il une attention particuli re au probl me de l urbanisme et de l habitat 18 11 1977 Discours du pr sident de la r publique l occasion du 3 me comice agro pastoral Bafoussam Ce faisant nous estimons que le moment est venu de donner une impulsion irr versible aux secteurs agricole et pastoral C est dans cette perspective que le gouvernement vient d instaurer des aides publiques pour l installation des jeunes agriculteurs et leur insertion effective dans les circuits de production afin d une part de redonner vie et dynamisme nos campagnes de lutter contre l exode rural et le vieillissement des plantations et des planteurs et d autre part de donner ces jeunes des moyens devant leur permettre d am liorer leurs conditions d existence cet effet les jeunes d sirant s installer la campagne pour mener des activit s agricoles recevront
63. la localit de r sidence actuelle de la personne village ou ville S1 le p re ne sait pas inscrivez NSP 135 Colonne 14 Lieu d migration ou Demandez si vous ne connaissez pas le lieu si c est une ville ou un village de la campagne et inscrivez dans tous les cas pour ville ou pour un village de la campagne Si sait pas inscrivez NSP Colonne 15 Lieu migration arrondissement ou tat Si la localit se trouve au Cameroun inscrivez l arrondissement en vous basant sur la liste donn e en annexe Si la localit se trouve en Nig ria inscrivez l tat en vous basant toujours sur la liste Tirez un trait pour les autres pays trangers et inscrivez NSP si on ne sait pas o la personne r side actuellement Colonne 16 Lieu d migration province ou pays Si la localit se trouve au Cameroun inscrivez la province Si elle se trouve l tranger inscrivez le nom du pays exemples Nig ria Tchad Centrafrique Guin e Equatoriale Gabon Congo France etc Inscrivez NSP si ne sait pas Colonne 17 Motifs explication Demandez Quelles sont les raisons pour lesquelles il elle est parti e 2 Inscrivez clairement les motifs donn s et de mani re d taill e Exemples Parce qu on lui a dit qu il trouverait plus de champs cultiver Parce qu il a pass un concours dans la police Pour se cacher parce qu il avait vol une
64. la population par chefferie quartier d origine et sexe 3 Heure de l interview selon le massif ou la chefferie durant le ler passage 4 Heure de l interview selon le massif ou la chefferie durant le 2 me passage 5 R partition de la population par groupe d ges et par sexe 6 R partition de la population selon le sexe et le lien de parent avec le chef de m nage 7 R partition de la population selon le groupe d ages le sexe et la situation de r sidence au ler passage 8 R partition de la population selon la pr sence physique et le sexe au ler passage 9 R partition de la population selon le groupe d ages le sexe et la situation de r sidence au 2 me passage 10 R partition de la population selon la pr sence physique et le sexe au 2 me passage 1 Connaissance de la date de naissance selon le groupe d ages et e sexe 12 Connaissance du mois et de de naissance selon le groupe d ages et le sexe 13 R partition des hommes selon le groupe d ages et l tat matrimonial 14 R partition des femmes selon le groupe d ges et l tat matrimonial 15 R partition de la population selon la religion et le sexe 16 R partition de la population par groupe d ges et par sexe selon que leurs parents r sidaient ou non dans le village leur naissance 17 R partition de la population par groupe d ages et par sexe selon la permanence de 1 r sidence au village de r sidence actuel 18
65. le ch mage d veloppement de l industrialisation et du secteur priv L esprit de ces diverses prises de position sur l exode rural se retrouve bien entendu dans d autres documents officiels comme par exemple la communication du Cameroun la conf rence mondiale de la population Mexico CAMEROUN 1984 p 10 amp 15 le rapport de la premi re session de la Commission Nationale de la Population CAMEROUN MINISTERE DU PLAN ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE 1985 p 33 35 r solutions 114 122 ou les plans quinquennaux Dans le plan le d veloppement quilibr du monde rural par la promotion des activit s de production et des tablissements humains afin d att nuer l exode rural est l une des trois grandes options de l am nagement du territoire CAMEROUN MINISTERE DU PLAN ET DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE 1986 p 41 M me si le nombre de prises de position sur le probl me de l exode rural peut appara tre trop faible eu gard l acuit de la question on constate cependant que la plupart des aspects du ph nom ne ont t voqu s Certains d entre eux sont sans doute insuffisamment per us telles les cons quences conomiques de l exode rural que ce soit au niveau du milieu rural lui m me ou au niveau de l conomie nationale Surtout il est difficile 17 La plupart des organismes cit s ici ont subi une profonde r forme ou ont t supprim s en 1990 dans le cadre de
66. le mat riel n cessaire afin d viter toute rupture de stock A cet effet les grilles de chiffrement et les manuels ont d tre confectionn s et reproduits en nombre suffisant et le mat riel d appui tel que les crayons taille crayons gommes et chemises pour archivage a d tre pr vu La premi re op ration de codification a eu lieu en juillet 1982 pour les questionnaires descendants de la r gion d enqu te du Nord Quatre agents codeurs et un contr leur ont t recrut s et form s pour cette op ration qui a dur trois semaines Apr s cela les fiches ont t transmises au Bureau Central du Recensement pour saisie 69 L op ration de codification principale a eu lieu entre les mois de juillet et de septembre 1983 pendant laquelle la codification des questionnaires m nage des deux r gions d enqu te ainsi que celle des questionnaires descendants de la r gion de l Ouest ont t effectu es Il a fallu huit agents de saisie deux contr leurs sous la supervision d un chercheur et une trentaine de jours pour effectuer cette op ration Une premi re s ance de formation a concern les questionnaires descendants de l Ouest et a t suivie de la codification de ceux ci La deuxi me s ance de formation en vue de la codification des questionnaires m nage des deux r gions a eu lieu la fin de la deuxi me semaine La codification du questionnaire socio conomique est intervenue en janvier 1985 avec la participa
67. lorsqu il est vu du c t n gatif il faut plut t chercher maintenir les jeunes qui sont encore au village que d y faire revenir ceux qui s en sont chapp s Les solutions c est l uniformisation des salaires le d veloppement de l agro industrie et l am lioration des conditions de vie en campagne 4 6 1981 D mographie pas de solutions simplistes D EVEZO O BILOUNGA ce qui appara t pr occupant aussi bien pour les planificateurs que pour les pouvoirs publics c est la proportion dans laquelle tend s accro tre la population urbaine vidant 1 campagne de force motrice et de sa masse laborieuse 29 7 1981 Nd exode rural cause la baisse du rendement fiscal Bazou HESSI Les baisses enregistr es d ann es en ann es proviennent entre autres du vieillissement des imposables du reste s dentaires et de rural tr s pouss enregistr dans l arrondissement 20 5 1982 Un cadre de vie agr able AHANDA Le Cameroun d se rendre l vidence si les jeunes d sertent la campagne c est parce que la vie n y offre encore aucune commodit Et la ville pour ceux qui ont entrepris l exode ce n est pas seulement le r ve d un emploi mais surtout la certitude de fuir et de trouver le confort repr sent par l eau courante l lectricit les cin mas 26 10 1982 L organisation actuelle des communes camerounaises E MBARGA
68. migrations temporaires Les deux premi res zones sont en revanche assez loign es des grands centres d attraction et ont un comportement migratoire tr s diff rent Ce sont donc celles qui ont t retenues La r gion de l Ouest est la zone de plus fort exode rural du pays et le Nd situ dans l Ouest est le d partement du Cameroun le plus touch par le ph nom ne l Extr me Nord la partie la plus peupl e des monts Mandara est constitu e par la partie septentrionale du d partement du Mayo Tsanaga Cette zone n a t touch e que r cemment par l exode rural Le Nd et le Mayo Tsanaga ont donc t choisis A l int rieur de ces deux d partements a cherch constituer des zones contigu s d environ 20 000 habitants chacune pour avoir des r sultats significatifs ne contenant pas de centre urbain proprement dit et constituant un nombre entier d unit s administratives 9 En d finitive on a retenu dans le Nd les chefferies de Bakong de Bazou de Balengou arrondissement de Bazou et les chefferies de Bamena et de Batchingou arrondissement de Bangangt Dans le Mayo Tsanaga on a retenu les massifs de Djingliya 19 Cf paragraphe sur la pr cision des r sultats 29 d Oulad de Gouzda de Maza de Madakoua de Biguide de Montskar canton de Koza arrondissement de Koza d Oupai canton de Moskota arrondissement de Koza de Ziver canton Matakam Sud arrondissement de Mokolo c
69. ne concerne pas toute la population mais principalement sa frange la plus jeune Cela provoque le vieillissement de la population rurale La campagne se trouve ainsi priv e de ses forces vives du dynamisme de sa jeunesse de son sens d initiative de sa volont de progr s et d innovation Le d peuplement de la campagne et le vieillissement de sa population entra ne une stagnation de la production agricole et des probl mes potentiels au niveau national la suite de la diminution de la production et de la productivit par surface cultiv e On assiste aussi au vieillissement des plantations La population rurale est de moins en moins acteur de son propre d veloppement En ville la manifestation la plus visible de l exode rural est la tr s forte croissance urbaine Cette croissance entra ne un d veloppement anarchique des villes leur hypertrophie une urbanisation sauvage dans des quartiers insalubres et le surpeuplement Les probl mes d urbanisation s av rent tr s aigus manque d infrastructures socio conomiques probl mes domaniaux d gradation de l environnement Le ch mage urbain appara t comme un des probl mes les plus importants y compris celui des dipl m s Ce ph nom ne est d autant plus pr occupant qu il ne peut tre r sorb par le secteur priv moderne emplois salari s et la fonction publique Le ch mage aggrave la situation sociale dans les villes Le sentiment de d racinement et
70. position officielles 25 9 1960 Rapport de politique g n rale du chef de l Etat s agit d am liorer le niveau de vie par la r sorption des masses agglom r es dans et autour des centres urbains 22 3 1964 Discours du pr sident du parti l occasion du meeting de l Union Camerounaise de Yaound Nos maux sont les maux du pays y a ai je dit le ch mage dans les villes 24 12 1966 Discours du chef de l Etat l occasion de l inauguration du village pionnier de Minkama Mais on peut regretter que les int ress s le personnel d animation du mouvement de la jeunesse pionni re cr en 1963 se soient m pris sur ce qu on attendait d eux et que une fois nantis de l attestation de fin de stage ils aient pr f r hanter avec assiduit et pers v rance les couloirs minist riels la recherche d un emploi de secr taire ou de planton plut t que d aller exercer leurs connaissances comme convenu dans les villages En revanche nous avons enregistr des succ s vidents dans les efforts d ploy s pour orienter les jeunes pionniers vers le travail manuel et le go t des activit s agricoles Pendant ces quelques mois pass s dans le village et tout en go tant dans la fraternit du travail en commun le charme paisible de la vie rurale vous avez d couvert progressivement que le travail manuel ennoblit l homme et que la terre en rendant au centuple ce qu on lui
71. proc d la ventilation des questionnaires d j remplis selon la zone de d nombrement et l identification des nouveaux m nages ou des m nages omis lors du premier passage 4 3 Les interviews L enqu teur muni de ses documents de travail parcourt sa zone d enqu te Z E et visite les structures dans l ordre de proximit g ographique qui est aussi celui de la num rotation concomitante au Nord pr alable l Ouest L ordre de progression va donc de la structure 001 la structure N l int rieur de la Z E Arriv dans chaque structure concession ou sar apr s les salutations d usage l enqu teur s enquiert du nombre de m nages et sollicite la pr sence du chef du premier m nage ou d faut la pr sence d un autre adulte susceptible de r pondre aux questions pos es En l absence d une telle personne il remet l entretien plus tard en demandant quel moment il est possible de rencontrer les int ress s et en fixant ventuellement un rendez vous aux personnes vues sur place ou aux voisins Si l interlocuteur sollicit est physiquement pr sent l enqu teur s assure aussi de la pr sence du plus grand nombre d autres membres du m nage mais essaie de s isoler des voisins curieux commence ensuite l interview Il s agit de v rifier la localisation exacte de la structure nom du quartier d expliquer le plus simplement possible la raison d tre de l enqu te et de
72. question en examinant notamment les r percussions possibles des activit s de d veloppement des r gions rurales sur la migration UNITED NATIONS DEPARTMENT OF INTERNATIONAL ECONOMIC AND SOCIAL AFFAIRS 1981 KOLS 1984 Parmi les tentatives de mod lisation du ph nom ne la plus connue et la plus sp cifique est celle de Michael P TODARO publi e en 1969 reprise avec la collaboration de John R HARRIS et discut e de multiples occasions TODARO 1969 L accent est port dans ce mod le sur le r le de l emploi et de l esp rance de gain expected earnings The distinguished feature of this model is that migration proceeds in response to urban rural differences in expected earnings defined below with the urban employment rate acting as an equilibrating force on surch migration HARRIS amp TODARO 1970 Le mod le a ensuite t utilis et pr cis dans une application l tude de l exode rural en Afrique Pourquoi d cide t on d migrer Pour tablir notre mod le nous admettons au d part que tout migrant potentiel d cide de se rendre ou non en ville en se fixant implicitement pour objectif la maximisation de revenu qu il esp re obtenir Deux facteurs conomiques principaux entrent en jeu pour provoquer cette d cision Le premier est la diff rence de salaire r el entre la ville et la campagne pour les diverses cat gories de travailleurs class es selon leurs qualifications et leur inst
73. ral de l enqu te la solution sugg r e tait celle d une chambre d h tel dans l Ouest Dans le Nord deux boukarous cases circulaires en terre toit de chaume ont t sp cialement construits cet effet au poste cat chiste de Maza l un des massifs de la r gion 5 Elaboration des documents d enqu te et pr paration mat rielle Deux types de documents ont t utilis s pour la r alisation de l enqu te les documents de collecte et les documents d exploitation Les documents de collecte ou de terrain comprennent le cahier de r capitulation imprim n 1 le questionnaire m nage imprim n 2 la feuille de d placements suppl mentaires imprim n 2B le questionnaire descendants imprim n 3 le questionnaire socio conomique imprim n 4 Les documents d exploitation sont constitu s par les grilles de chiffrement respectives de chacun des trois questionnaires Afin de r duire les co ts compte tenu du budget disponible de raccourcir les d lais de r alisation et d assurer aux documents une qualit satisfaisante nous avons r alis en bureau les diff rentes maquettes et n avons confi l imprimerie que la reproduction en offset GUBRY amp NGWE 1982 Naturellement chaque document tait assorti d un manuel d instructions dont la reproduction a t faite sur stencil La pr paration mat rielle s est effectu e sans difficult s majeures a
74. redistribution des revenus enfin et surtout les probl mes alimentaires qu entra nerait une urbanisation rapide se traduisant en termes d cr mage permanent du milieu rural de ses forces vives S agissant de l ducation populaire et civique le 5 me plan poursuivra les actions engag es dont le but est de lutter contre l exode rural 101 19 10 1982 Discours de F TONYE MBOG ministre de l agriculture l installation du nouveau directeur g n ral du Fonds National de D veloppement Rural FONADER Aussi S agit il de relever le d fi de l an 2000 c est dire d tre en mesure de continuer atteindre notre objectif d auto suffisance alimentaire cette ch ance Car si l heure actuelle o le Cameroun compte 2 4 millions de citadins un rural nourrit moins de la moiti d un citadin au d but des ann es 2000 o nous serons environ 14 millions avec 7 millions de citadins un rural nourrira de 1 8 citadins s agit dont d augmenter la productivit de l agriculture de 5 par 40 selon le rythme de l exode rural Ce qui est norme et pratiquement impossible C est pour rem dier cet tat de choses qu il avait t d cid dans le cadre de l actuel S me plan quinquennal de d veloppement de mettre l accent la fois sur des actions susceptibles de freiner le ph nom ne de l exode rural am nagement des campagnes augmentation des revenus aux prod
75. remplir les questionnaires selon les consignes pr vues Le tout s effectue dans la langue locale Une fois les questionnaires remplis l enqu teur v rifie les documents remercie ses interlocuteurs et prend cong en demandant la localisation de la structure la plus proche dans le m me quartier si celle ci n est pas imm diatement visible Deux informations permettent d appr hender certaines difficult s dans le travail de l enqu teur l heure de passage de l enqu teur et la pr sence physique des personnes interrog es L heure des interviews qui a t relev e est l heure d arriv e dans le m nage Elle a t appliqu e au moment de l exploitation chacun des membres du m nage est utile de comparer d une part le premier passage l Ouest avec le second passage l Ouest diff rences entre la m thode de recensement par balayage et la m thode conventionnelle d autre part le deuxi me passage dans les deux r gions sp cificit s de chaque r gion recens e chacune par la m thode conventionnelle Tableau 4 Heure de r alisation des interviews Avant 6h 6h 8h 8h 10h 10h 12h 12h 14h 14h 16h 16h 18h 18h 20h Apr s 20h Ouest ler passage 0 0 5 0 26 5 28 6 16 9 10 6 7 9 3 2 1 3 Ouest 2 me passage 1 0 8 5 22 3 20 4 16 8 11 5 10 7 8 0 0 8 Nord 2 me passage 0 2 19 7 25 8 22 3 14 2 10 9 5 9 0 9 0 0 9 Les heures de visites sont plus concentr es avec la m thode de ba
76. res de la deuxi me partie devant tre reproduits automatiquement partir de la premi re au moment de la saisie Nous insistons beaucoup sur la reproduction automatique de certaines parties de la grille En effet ces parties sont destin es tre des identifiants pour deux ou plusieurs l ments d un m me ensemble Or il n y a que la reproduction automatique les rendre identiques m me en cas d erreurs de saisie DGRST ISH CRED DD ENQUETE PRESSION D MOGRAPHIQUE EXODE RURAL 1014 8 434 3 44 45 16 14748149 Lala Lib ARI Lili ee PRE er HL GRR Peere a EEE El nb er feed PEL eile epg el el et ERNEST Cre Mae ep Oca Ps AE ee or Lee yeaa flee MORE a ak Ya bla e e E ea Geel e teea e Ory E a e a ANNT eT 7 GRILLE DE CHIFFRCMENT IMPRIME No 2 5 Lda ti tttir ds ty et tia cece gil ee eae bra INQUETE PRESSION DEMOGRAPHIQUE EXODE RURAL HNGRST 7 ISH CRED
77. rural urban migration on the fertility of migrants in developing countries analysis of Cameroon data Omaha NB University of Omaha 256 p Contract n AID OTR 5412 C 0 1205 0 018 CAMEROUN BUREAU CENTRAL DU RECENSEMENT Ed NEGADI Gourari 1981 Recensement G n ral de la Population et de 1 Habitat d avril 1976 Volume II Analyse Tome 5 Migrations internes Yaound 195 p 73 019 CAMEROUN DIRECTION DE LA PLANIFICATION 1979 Bilan diagnostic de la situation conomique sociale et culturelle 1960 1980 Sous secteur agriculture Yaound 57 p multigr 020 CHAMPAUD Jacques 1983 Villes et campagnes du Cameroun de 1 Ouest Th se de doctorat d tat de g ographie Universit de Bordeaux III 1980 Paris ORSTOM 508 p Collection M moires n 98 021 DELPECH Bernard FOUDA A Collab MBALLA NKANA Benoit Collab 1978 Du village au qr artier les originaires de la L ki Yaound Nkol Eton Yaound ONAREST 220 p multigr Travaux et Documents de l ISH n 10 022 DIZIAIN Roland 1953 Les facteurs de l expansion bamil k au Cameroun Bulletin de Association des G ographes Fran ais Paris n 235 236 117 126 023 DJIOGAP David 1979 Service Civique politique de formation et d insertion socio conomique des assujettis M moire de fin d tudes ENEAS Yaound 72 p multigr annexes 024 DOMATOB KOMBIA Jerry 1981 Problems and prospects of
78. si le Service Civique t en mesure de freiner l exode rural retenant la jeunesse rurale la campagne et en redonnant celle d soeuvr e des villes le sens de la dignit du travail de la terre F d ALMEIDA du 31 1 1986 Freiner l exode rural et assurer la rel ve des vieux planteurs pour ne pas tuer notre agriculture Ainsi pourrait on r sumer la mission assign e au Service Civique National de Participation au D veloppement ABUI MAMA C T du 14 5 1986 Cependant en 1985 apr s 10 ans de fonctionnement du Service Civique on constate que seuls 7 000 jeunes ont t form s soit moins de 1 des migrants vers la ville durant la m me p riode Le co t de l op ration interdit sans aucun doute sa g n ralisation De plus on rel ve de tr s nombreuses d perditions ce sens qu un grand nombre des jeunes form s ne se fixent nullement la campagne comme cela avait t pr vu M P OTABELA NGA directeur g n ral adjoint de l ONPD note ainsi que 45 de ces assujettis ont abandonn les activit s agricoles et pastorales pour lesquelles ils taient form s pour se rendre en ville au point que le service civique a fr l l chec M MINKA MAYEMI du 23 2 1985 A la vue des effectifs concern s et des r sultats mitig s de l op ration on peut donc dire que le Service Civique a eu un effet n gligeable sur la r tention de la population en milieu rural Dans tous les cas le d
79. t tre lanc s dans le Nord Ouest constituent la contribution des pouvoirs publics aux efforts que vous d ployez pour combattre et r duire l exode rural 102 16 2 1983 Discours du chef de l Etat devant le Conseil National du Patronat Fran ais Paris A cet effet la cr ation de complexes agro industriels s est poursuivie avec plus de rigueur afin que ces structures jouent galement un r le plus important dans notre politique de plein emploi et d am nagement de l espace rural et contribuent limiter rural et le ch mage Mai juin 1983 Interview du pr sident de la r publique parue dans Le Courrier Le taux relativement lev de la croissance d mographique au Cameroun et la structure d s quilibr e de la population caract ris e notamment par une forte proportion de jeunes nous posent en effet comme tous les pays en d veloppement confront s au m me ph nom ne de nombreux probl mes parmi lesquels l exode rural et l inad quation de la formation l emploi Ces probl mes n ont jamais chapp l attention du gouvernement camerounais En fait depuis plusieurs ann es nous avons engag une s rie d actions pour faire face cette situation Ainsi la double t che assign e notre syst me ducatif est de dispenser une formation assurant l panouissement de l individu et pr parant l exercice d une profession en vue du d veloppement national Dans cette perspe
80. t pas sa date de naissance demandez lui si elle conna t au moins son ge approximatif en posant la question suivante Quel est peu pr s votre ge 2 Inscrivez l ge qu elle vous donne ou estimez le si elle ne conna t pas Si en revanche la personne interrog e conna t sa date de naissance OUI en colonne 9 inscrivez son ge en ann es r volues c est dire en nombre d ann es exactes enti res Exemple une personne n e en d cembre 1950 aura 31 ans r volus en avril 1982 ou encore une personne n e en janvier 1962 aura 20 ans r volus en avril 1982 Un enfant de moins d 1 an 0 an r volu Si l ann e est connue mais non le mois calculez l ge en soustrayant l ann e de naissance de 1982 au premier passage 120 Colonne 13 Etat matrimonial L tat matrimonial est la situation d une personne par rapport au mariage Posez directement la question suivante Etes vous mari ou Est il ou est elle mari Inscrivez l un des codes suivants selon la r ponse qui vous est donn e pour c libataire personne n ayant jamais t mari e pour femme mari e 1 pour homme mari une femme M2 pour homme mari deux femmes etc D pour homme ou femme divorc e ou s par e V pour veuf ou veuve Pour les petits enfants inscrivez directement C Attention Une personne ne peut pr senter qu une situation et une seule Pour un homme qui avait plusieurs pouse
81. trois niveaux une atmosph re de haine et de jalousie un climat permanent de suspicion qui hante les campagnes et un affaiblissement de l autorit traditionnelle Par ailleurs la monotonie du travail dont le gain ne permet pas aux ruraux de supporter le co t de la vie constitue galement un facteur ne pas n gliger Que faire pour r sorber l exode rural faut rendre la campagne attrayante afin que les jeunes trouvent des raison d y rester Ce qui sous entend la revitalisation des communaut s villageoises qui a t l un des mots d ordre du congr s de P UNC Bafoussam faut cr er des activit s conomiques nouvelles permettant aux jeunes de gagner d cemment leur vie Les solutions l autorit traditionnelle Elle est en d clin les glises Elles n ont pas travaill dans ce sens L lite Elle a tr s mal interpr t le d veloppement autocentr pour elle c est l individualisme et l gocentrisme Les pouvoirs publics Leurs efforts sont louabies le Service Civique National de Participation au D veloppement SCNPD en est une preuve tangible l exode rural n est tout de m me pas une calamit Bien que d peuplant nos campagnes il offre des possibilit s d ouverture ouverture de l esprit et des aspirations sans oublier le large ventail de loisirs qu il offre L unique handicap est l inadaptation des structures d accueil Pour enrayer l exode rural
82. 073 LEKOUA Joseph 1967 L animation rurale un essai de d veloppement communautaire pour la stabilisation des populations dans les campagnes de la r gion du Centre Sud du Cameroun M moire de fin d tudes IPD Douala 67 p 074 LEPLAIDEUR Alain 1983 Evolution d une forme de production lignag re patrilin aire FPLP plac e sous la domination d un mode de production capitaliste MPC en phase d conomie de pillage puis d conomie de traite Analyse agro socio conomique d une paysannerie africaine A propos des indicateurs de transition Jn GROUPE AMIRA AMELIORATION DES METHODES D INVESTIGATION ET DE RECHERCHE APPLIQUEES AU DEVELOPPEMENT Ed AFIRD ASSOCIATION FRANCAISE DES INSTITUTS DE RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT Ed Etat des travaux sur les indicateurs de transition Paris 322 p p 147 175 Note de Travail Indicateurs n 18 075 LEPLAIDEUR Alain 1985 Les syst mes agricoles en zone foresti re les paysans du Centre et du Sud Cameroun Th se de doctorat de 3 me cycle d conomie rurale Universit de Montpellier I Montpellier CIRAD Centre de Coop ration Intemationale en Recherche Agronomique pour le D veloppement XVI 615 bibliographie 85 076 LOBE MASSON Lucien 1964 L exode rural dans l Oise et au Cameroun M moire de Paris M moire ENFOM n 817 077 LOGMBANG Augustin 1973 Le probl me de l insertion du d partement du Nkam dans le processus de
83. 33 11 CMR 79 P02 11 Le projet Etat civil introduit par la Statistique est rest un autre projet camerounais du domaine de la population en suspens au FNUAP 13 I L EXODE RURAL AU CAMEROUN 1 Evaluation du ph nom ne Le Cameroun compte en 1987 environ 10 5 millions d habitants dont plus de 38 sont des citadins La proportion de population urbaine ou taux d urbanisation atteindrait vers l an 2000 pr s de 56 de la population du pays Tableau 1 Estimation de l volution de la population du Cameroun de 1976 2001 en milliers 12 Ann e Population Population PopulationTaux d urba totale rurale urbaine 1976 5 478 2 185 28 5 1981 5 795 2865 33 1 6117 3 763 38 1 6 400 4 963 43 7 6 624 6 546 49 7 6776 8 634 56 1 Taux d ac croissement 0 9 5 7 2 7 annuel moyen Les donn es pr cises pour connaitre les composantes de la croissance urbaine font encore d faut En 1976 53 7 de l ensemble de la population des villes de plus de 10 000 habitants taient des immigrants originaires soit du milieu urbain soit du milieu rural CAMEROUN BUREAU CENTRAL DU RECENSEMENT 1981 p 73 On peut estimer si retient les donn es du tableau 1 que la croissance urbaine est due dans l ensemble du Cameroun pour environ 60 l accroissement naturel naissances chez des r sidents de longue date ou nouvellement arriv s en ville et pour 40 l immigration en provenance
84. 8 eure 4 4 5 s ar goue a Tee iTi 1 DEPARTEMENT 00 Bancorg 11 27 x HAUT NKAM 24 Neangeve sete Bancong 77 NON Me oKassang 5 tag a hangoue i Vers BATCHA 5 a Ne ats et ott e Tembon te ACTA t 27 2 8294 Lanta 2 gt Moore 4 4 Ngouetches oe shane 2 Sandja a Ko A 7 S e kargea NE ur 5 ey s I _ roe 1 N 95 Fes Lis Katouo I mot 7 pave 995 5 a CS De oll ANT ite 3 7 Wardou ee a geyong gt N oF Katha Ntourt sseu Di ee 4 3 4 b CEPATEMENT 0 22 son Maseung 22 _ Ves BASSAM3 2 None Fobeu 2 gt gt arrondissement Nacndox 2 om sd 5 s ELU 11 Baksatchou 7 Fsipgang Trag x 24 Ngantaha 11 Niangous 4 Toukog IN lt Bota l te oNgovencie a r 4
85. 85 Education et libert J BANG L ducation en Afrique d peupl les campagnes de leurs personnes valides L exode rural si d cri constitue la r ponse des jeunes aux syst mes ducatifs qui refusent de prendre le chemin des villages pour valoriser le travail de la terre et d velopper les activit s agricoles pastorales piscicoles et artisanales locales 3 8 1985 L inadaptation sociale des jeunes Un sujet pr sent l INJS DATCHOUA SOUPA Ces fl aux s appellent d linquance juv nile incivisme indiscipline vagabondage oisivet prostitution exode rural analphab tisme 30 11 1985 Semaine culturelle du comit de d veloppement de Baham KAMJE TEGUIA Vers les ann es 70 malheureusement on constate un certain essoufflement de cette population un effet combin d un exode rural effr n et d un vieillissement acc l r de la population La population autochtone perd ainsi son r le de principal acteur de d veloppement de Baham 8 2 1986 Exode rural la l pre des campagnes J M NZEKOUE le ph nom ne est loin d tre spontan Il y a l origine des causes historiques et sociales Les premi res sont li es directement au bouleversement cons cutif la colonisation du mode de production local Avec l irruption des cultures de rente et l atomisation de la paysannerie on assistera un d placement massif des populations rurales vers l
86. En somme bien que les villes continuent de b n ficier de meilleurs services sociaux et que les revenus urbains demeurent relativement plus lev s le gouvemement n a cependant m nag aucun effort au cours du 2 me plan pour r duire ces in galit s et rendre la campagne la place de choix qu elle m rite dans la nation 3 6 1972 Discours d ouverture du pr sident du parti du congr s extraordinaire de PUNC Il est connu d autre part que l un des probl mes les plus difficiles des pays en voie de d veloppement est de mettre au travail la nombreuse jeunesse que l exode rural d verse dans les villes 13 2 1973 Discours du pr sident de la r publique l occasion de la 7 me f te nationale de la jeunesse cet gard comment s emp cher de constater que nombreux sont les parents qui consciemment ou non encouragent chez leurs enfants une attitude n gative en face du travail manuel pr occup s seulement qu ils sont de leur faire acqu rir les connaissances et les dipl mes qui feront d eux des bureaucrates Une telle conception de la vie est de toute vidence n faste la nation En effet si l ambition de la promotion sociale par le dipl me est une chose l gitime il demeure cependant que dans un pays comme le n tre il importe que la formation intellectuelle reste troitement associ e au travail manuel pour une transformation efficace du milieu A tous les parents je demande donc d tre les prem
87. Radio Cameroon as Counterforce to Rural Exodus 12 me Colloque International de l Universit d Ottawa sur D veloppement rural et r tention de la population rurale dans les campagnes des pays en voie de d veloppement Ottawa 29 31 octobre 1981 Nouv r f Radio Cameroon and rural exodus policy and problems Pr sence Africaine Paris n 135 1985 22 37 81 025 DONESSOUNE 1976 L exode rural et ses implications socio conomiques Song Mbog M moire de fin d tudes IPD Douala 123 p 026 DONGMO Jean Louis 1969 La chefferie de Bafou pays bamil k au Cameroun Etude de g ographie rurale M moire de ma trise de g ographie Universit de Lille 210 p photos amp cartes 027 DONGMO Jean Louis 1974 L migration bamil k tudi e dans 1 zone de d part Yaound Universit de Yaound D partement de G ographie 37 multigr 028 DONGMO Jean Louis 1978 Le dynamisme bamil k essor d mographique expansion spatiale et r ussite conomique d un peuple de 1 Ouest Cameroun Th se de doctorat d tat de g ographie Universit de Paris X 2 tomes 640 p Nouv r f Le dynamisme bamil k Cameroun Yaound CEPER Centre d Edition et de Production pour l Enseignement et la Recherche 1981 2 vol 424 p 293 029 DUGAST ldelette 1949 L migration bamil k Le Monde non Chr tien Paris 12 492 497 030 ELA Jean Marc 1982 L Afnque de
88. UMAINES CENTRE DE RECHERCHES ECONOMIQUES ET D MOGRAPHIQUES D PARTEMENT DE RECHERCHES D MOGRAPHIQUES ENQUETE PRESSION DEMOGRAPHIQUE EXODE RURAL No DE REGION No ZONE D ENQUETE NOM DU MASSIF CHEFFERIE NOM DU QUARTIER STRUCTURE No MENAGE No NOMBRE DE FEUILLES UTILISEES DANS CE MENAGE ler PASSAGE FEUILLE No NOMBRE DE FEUILLES UTILISEES DANS CE MENAGE 2 PASSAGE FEUILLE No 2e PASSAGE ler PASSAGE BRAS UT TR a Nom de enqu teur 2 CONFIDENTIEL PREMIER PASSAGE DEUXIEME PASSAGE ABR VIATIONS UTILISER OMSERVATIONS Net ETAT MATRIMONIAL COLONNE 13 RELIGION COLONNE 14 Caimatetre Cothollque 15 ee FM Fomme mari e PA Protestsm M1 Homme mari aver une fermes MU Musuimen roses Ses ss 2 Homme mec deux temmes AD Adventiste t AT Religion treditiannaiie 7 em es Le acs n gt ses ge ne Slits es Autre rotigion O OWworc le separi sons religion Vaf ow veuve POPULATION POPULATION DE 6 ANS PLUS LIEN be SEXE DATE DE NAISSANCE MIGRATION INSTRUCTION AULIVILE ECONOMIQUE PARENT AVEC LE
89. YONKE NDONGO Hilaire 145 ANNEXE 5 LISTE DU PERSONNEL D EXPLOITATION CODEURS Questionnaires descendants Nord ALIMA AMANA contr leur AYISSI Jean ESSONO Andr Marie MANGA Alexis Questionnaires m nage et questionnaires descendants Ouest AYISSI Jean contr leur NGO BIKOI Rosette contr leur AKO Christine ARRE BATE Lucy DIYANI Jean EKUKA MODIKA MOTANGA FOUATEU HIDE Chantal Jacqueline SIMO Alexis SOUOPGUI Michel Questionnaires socio conomiques MOUNCHIKPOU Emmanuel TSAKACK Modeste AGENTS DE SAISIE MINEDUC IKAMA Adalbert superviseur BWELE Eb n zer DJENE Marie EYOUM Agn s GAILLARD Fid le MBARGA Joachim NGUEMO Madeleine NJAYOU Amina NKEMANYANG Emilia ONOMO Balline POLL Elizabeth YETNA Ir ne 147 149 ANNEXE 6 BUDGET DE L ENQUETE Le budget de est donn dans le tableau ci dessous non compris les salaires du personnel de recherche permanent F CFA TTC Mati res et fournitures Carburant lubrifiants Documentation scientifique Transports des mat riels Transport des personnels Frais de d placement l int rieur du Cameroun Frais d analyses et prestations ext rieures Entretien du mat riel et des v hicules Personnel temporaire TOTAL ANNEXE 7 LISTE DES TABLEAUX DISPONIBLES TABLEAUX QUESTIONNAIRE MENAGE IMPRIME 2 TABLEAU 1 R partition de la population par sexe et par massif ou chefferie 2 R partition de
90. a r gion d enqu te du Nord se trouve dans cette derni re province 55 TRAVAUX PREPARATOIRES Les travaux pr paratoires peuvent tre regroup s de la mani re suivante les contacts avec les autorit s administratives et traditionnelles des zones d enqu te prospection au sein des tablissements scolaires des possibilit s d avoir une offre de candidats pour le personnel de terrain et des locaux de travail l laboration des documents d enqu te la pr paration mat rielle 1 Contacts avec les autorit s La pr paration administrative de l enqu te consist essentiellement dans les contacts officiels pris avec les gouverneurs des provinces du Nord et de 1 Ouest avec les pr fets du Mayo Tsanaga et du Nd avec les sous pr fets de Mokolo et de Koza ainsi que ceux de Bangangt et de Bazou en vue de leur expliquer les objectifs de l enqu te la technique de collecte choisie et la port e des r sultats attendus Auparavant une lettre officielle avait t adress e aux gouverneurs pour solliciter leur appui Ces contacts ont permis d obtenir le soutien recherch et de faire avertir par la voie hi rarchique les chefs traditionnels des localit s figurant dans le champ d enqu te chefs de canton au Nord chefs de village et de quartier Ces derniers ont ensuite t eux m mes contact s pour les informer du projet en d tail les inviter 4 apporter leur concours au personnel charg
91. a sind die H lfte der Einwohner Einwanderer Ausl nderarbeit Gen ve 1964 n 2 p 3 9 130 VAN SLAGEREN Jaap 1965 Les immigrants Douala Christianisme Social n 3 4 p 191 198 131 VINCENT Jeanne Fran oise 1979 Bilan de la scolarisation dans les montagnes Mofu Nord Cameroun Cah ORSTOM S r Sci Hum Paris vol XVI n 4 305 328 132 YANA Simon David 1988 Migration et f condit Essai de synth se th orique et analyse de donn es camerounaises Th se de maftrise de d mographie Universit Catholique de Louvain ii VI iv 137 VI 18 p 133 YANA Simon David WAUTELET Jean Marie KELODJOUE Samuel 1991 Pression d mographique et production alimentaire l exemple de trois r gions du Cameroun GENDREAU Francis Ed MEILLASSOUX Claude Ed SCHLEMMER Bernard Ed VERLET Martin Ed Les spectres de Malthus D s quilibres alimentaires d s quilibres d mographiques Colloque international D s quilibres alimentaires d s quilibres d mographiques CNRS ORSTOM CEPED Paris 14 16 mars 1990 Paris EDI Etudes et Documentation Internationales ORSTOM CEPED 442 p p 181 216 134 YOUSSA NGAHEBOU Gabriel 1977 Dimension socio conomique de l exode rural dans les pays sous d velopp s exemple du Cameroun M moire de licence en sciences conomiques Universit de Yaound 135 ZOUNA METSAL Jean Claude 1977 Installation de groupes de jeunes agriculteurs dan
92. agnes au milieu des grands parents et oncles agriculteurs le chant joyeux des labours 16 7 1986 Lutte contre l exode rural Efok B C M une centaine de jeunes d soeuvr s viennent de se regrouper au sein d une amicale afin de trouver les voies et moyens pouvant limiter exode rural ANNEXE 2 LISTE DES DOCUMENTS DE L ENQUETE DISPONIBLES a Documents de terrain Imprim n 1 Cahier de r capitulation 18 p Imprim n 2 Questionnaire m nage 4 p Imprim n 2B Feuille de d placements suppl mentaires 1 p Imprim n 3 Questionnaire descendants 4 p Imprim n 4 Questionnaire socio conomique 4 p Manuel des enqu teurs 37 p b Documents d exploitation Grille de chiffrement imprim n 2 1 p Grille de chiffrement imprim n 3 1 p Grille de chiffrement imprim n 4 1 p Manuel du codeur Imprim n 2 27 p Manuel du codeur Imprim n 3 23 p Manuel du codeur Imprim n 4 16 p c Documents de travail et rapports de mission GUBRY P 1981 Enqu te sur la pression d mographique et les mouvements migratoires dans le Nord et l Ouest du Cameroun probl matique et objectifs 2 p a GUBRY P 1981 Int r t d une observation suivie par enqu te passages r p t s intervalle annuel dans l chantillon principal 4 p GUBRY P NGWE 1982 Compte rendu de la mission effectu e dans la province du Nord du 5 janvier au 15 ja
93. agriculture peut comme toutes les autres branches d activit de la nation quand la pratique avec amour conscience et efficacit offrir d importantes satisfactions personnelles et constituer une voie non moins s re de promotion sociale Bien s r les seules exhortations ne suffisent pas faire na tre ces convictions freiner l exode rural et amorcer un mouvement significatif de retour la campagne faut encore pour cela une politique qui permette la jeunesse de trouver la campagne les moyens d un travail r mun rateur et les facilit s d sormais indispensables la vie moderne Le pr sident cite ensuite les villages pionniers encadrement technique et scientifique des agriculteurs et la modernisation des campagnes 97 12 8 1971 Pr sentation par le chef de l Etat du 3 me plan quinquennal Toutefois dans son action en faveur du monde rural le gouvernement a entrepris la ruralisation de l enseignement et se consacre d ores et d j avec succ s la formation des ma tres dont cet enseignement ruralis a besoin Le but est de donner aux jeunes gens issus de cet enseignement le go t du travail de la terre le sens de sa dignit ainsi que la possibilit de vivre mieux dans les villages et d y satisfaire en grande partie leurs aspirations C est le seul gage de la r tention des jeunes la campagne C est l un des moyens de lutter efficacement contre l exode rural
94. ar rapport au budget disponible Le service informatique du Bureau Central du Recensement qui disposait aussi bien d un nombre suffisant de postes de saisie que d une quipe d agents de saisie et d informaticiens exp riment e et permanente tait une autre possibilit Cependant il avait fourni un travail peu satisfaisant quelques mois plus t t lors de la saisie des donn es du 71 questionnaire descendants de la zone d enqu te du Nord qui lui avait t confi e apr s le premier passage En plus ce service s occupait d j de l exploitation des donn es de l Enqu te Budget Consommation et de l enqu te main d oeuvre et emploi du Cameroun Par ailleurs le Centre de Calcul de l Universit de Yaound disposait d un nombre suffisant de postes de saisie mais sans personnel permanent employait des tudiants qui ne disposaient ni du temps n cessaire de l exp rience requise ni de la discipline qui sont indispensables pour une telle op ration Les informaticiens de ce Centre tout en tant comp tents semblaient trop occup s pour tre suffisamment disponibles et utilisaient plus rarement le logiciel SPSS En outre leur devis tait assez lev Notre choix s est finalement port sur les services informatiques du Minist re de l Education Nationale qui dispose de 14 postes de saisie avec une quipe de pupitreurs permanents assez exp riment s dans la saisie de donn es importantes concernant
95. aract ristiques de ces derniers en un seul passage il est quasiment impossible d avoir des informations sur les m nages migr s de comparer les motivations d clar es par les int ress s et les mouvements survenus post rieurement etc L intervalle annuel se justifie par le caract re saisonnier des v nements d mographiques natalit mortalit nuptialit migrations et galement de l emploi Sur le plan th orique l id al est d effectuer trois passages 6 mois d intervalle Un tel calendrier permet de minimiser les omissions provoqu es par la succession d v nements entre deux passages concernant une m me personne naissance suivie de d c s entr e suivie de d c s par exemple ou encore de suppl er la d faillance de la m moire des personnes interrog es La p riode de 6 mois correspond en outre la d finition de la r sidence Cependant ce proc d alourdit consid rablement la pr sentation des questionnaires il est toujours possible m me avec un intervalle de 6 mois de rencontrer plusieurs v nements pour un m me individu et p se sur le budget de l enqu te tant au niveau de la pr paration et de la collecte sur le terrain que de l exploitation En outre on commence observer une certaine lassitude des personnes interrog es au del de deux visites Il est galement difficile de faire co ncider des passages espac s de 6 mois avec la fois des cong s scolaires n cessai
96. arts des visiteurs et les retours des r sidents absents 21 Cette proc dure vise surtout pallier les d ficiences de l tat civil 20 Voir en bibliographie les r f rences concemant les deux r gions d enqu te 21 Ces concepts sont d finis plus loin On notera la sup riorit de PEPR sur l enqu te un seul passage avec questionnaire r trospectif sur les 12 derniers mois car ceux ci sont toujours tr s mal valu s par les int ress s dans l EPR la p riode est bien d finie et connue des responsables 34 mais elle apporte galement une contribution d cisive dans l tude des mouvements migratoires qui eux ne sont relev s dans aucun registre Ainsi dans l tude des migrations de population permet de d finir de mani re pr cise la situation de r sidence des individus en effectuant les corrections n cessaires d un passage l autre d tudier avec pr cision le niveau des mouvements au cours d une ann e puisqu une migration correspond un changement de r sidence E d tudier le calendrier de ces mouvements au cours de l ann e de relever de mani re pr cise les caract ristiques d mographiques sociales conomiques des migrants entre deux passages puisque ces caract ristiques sont saisies au passage pr c dent lorsque les int ress s sont encore r sidents de distinguer les migrations individuelles et les d placements des m nages avec les c
97. asha W1 vol 59 n 1 138 148 156 TODARO Micha l P 1971 L exode rural en Afrique et ses rapports avec l emploi et les revenus Revue Internationale du Travail Gen ve vol 104 n 5 423 451 157 UNITED NATIONS DEPARTMENT OF INTERNATIONAL ECONOMIC AND SOCIAL AFFAIRS 1981 Population Distribution Policies in Development Planning New York United Nations Population Studies n 75 92 C Quelques r f rences sur les r gions d enqu te Ne sont donn es ici que les r f rences principales int ressant directement les r gions de l enqu te Le lecteur trouvera par ailleurs dans Popcam 30 r f rences sur les Mafa et 119 r f rences sur les Bamil k ainsi que 45 r f rences et 31 r f rences portant respectivement sur les probl mes de d veloppement des provinces de l Extr me Nord et de 1 Ouest juin 1991 R gion Nord 158 BOULET Jean 1975 Magoumaz pays mafa Nord Cameroun Etude d un terroir de montagne Paris La Haye ORSTOM Mouton amp Co 92 14 photos et 6 cartes h t Atlas des Structures Agraires au Sud du Sahara 11 159 BOUTRAIS Jean 1973 La colonisation des plaines par les montagnards au nord du Cameroun Monts Mandara Paris ORSTOM 278 p Travaux et Documents n 24 160 BOUTRAIS Jean 1978 Comp tition fonci re et d veloppement au nord du Cameroun la plaine de Mora Cahiers de l ONAREST Yaound vol 1 n 2 p 53 90 161 BOUTRAIS
98. assage avec les d placements effectu s durant la p riode etc Les erreurs d cel es sont alors corrig es sur le champ en pr sence de l enqu teur Quand la bonne r ponse ne peut tre retrouv e ou en cas de doute une nouvelle visite de l enqu teur dans le m nage en cause s impose retardant d autant son travail Cette nouvelle visite peut aussi tre effectu e par le contr leur lui m me si son programme de travail le permet c est dire si la localisation g ographique du m nage en cause ne l carte pas trop de son itin raire pr vu 67 VI EXPLOITATION DES DONNEES 1 Correction finale des questionnaires au bureau Le contr le des questionnaires au niveau du bureau Yaound a fait suite aux diff rentes mesures de contr le et de supervision sur le terrain Ce contr le a t r alis soit vue de la codification soit en vue de l archivage pour le retour sur le terrain pour le deuxi me passage En g n ral le contr le apr s le premier passage a consist v rifier la num rotation des questionnaires par zone et des zones par r gion d enqu te choisir un chantillon de questionnaires dans chaque zone pour contr ler la coh rence pour chaque membre du m nage entre les donn es concernant la date de naissance et l ge exact l ge et l tat matrimonial l activit conomique et le statut dans l emploi s assurer que toute personne devant r pondre au question
99. avant cet effet Diverses actions sur le syst me ducatif ont t tent es en vue d augmenter l ad quation formation emploi ruralisation de l enseignement valorisation du travail manuel dans les coles d veloppement des formations scientifiques techniques et professionnelles Les mesures destin es canaliser l exode rural d coulent de la tentative de ma triser la r partition de la population On peut distinguer les actions favorisant le d veloppement des centres secondaires d veloppement int gr des zones rurales et urbaines am nagement de villages centres et les actions plus sp cifiques destin es orienter les flux migratoires op rations de colonisation villages pionniers A ce type de mesures peuvent tre rattach es certaines op rations objectifs diff rents mais qui induisent ou orientent n anmoins des d placements de population au sein du milieu rural tels les complexes agro industriels et les exploitations foresti res La derni re cat gorie de mesures souvent cit es est constitu e par les actions qui cherchent diminuer les cons quences en ville de l exode rural Il s agit des actions d urbanisme et d habitat plans d urbanisme travaux d quipements notamment culturels et sportifs etc des actions sociales animation de foyers de jeunesse formation civique rurale et professionnelle investissement humain et des actions conomiques pour r duire
100. c d et qui ne sont pas remari es Si le p re ne conna t pas l tat matrimonial de son enfant inscrivez NSP ne sait pas Colonne 10 Instruction Demandez Est il ou elle all e l cole 7 Inscrivez OUI ou NON ou NSP pour ne sait pas Colonne 11 Instruction bis Si NON ou NSP en col 10 tirez un trait Si OUI en col 10 demandez la derni re classe suivie et inscrivez la r ponse selon la liste ci apr s SIL S me CP 4 me 1 3 me CE2 2 me l re CM2 T pour classe terminale SUP pour tudes sup rieures Pour les personnes n ayant pas suivi leurs tudes dans le syst me francophone d terminez leur niveau scolaire en vous basant toujours sur la liste ci dessus Inscrivez NSP si ne sait pas Colonne 12 Emigration dur e Demandez Depuis quand est il ou elle parti e d ici 7 Inscrivez la r ponse ann es r volues 18 pour quelqu un qui a quitt le village il y a 18 ans r volus 8 pour quelqu un qui a quitt le village il y a 8 ans r volus 0 pour quelqu un qui est parti depuis moins d un an Si la personne n a jamais r sid dans ce village et que c est au contraire le p re qui est venu habiter seul ici inscrivez NR pour non r sident et tirez un trait colonnes 13 23 car ces questions ne sont alors plus poser Colonne 13 Lieu migration localit Demandez O habite t il ou elle actuellement 7 Inscrivez
101. candidats suffisant Pour compl ter leur effectif il a fallu y affecter des candidats originaires d autres chefferies Ensuite cause de l arriv e tardive sur le terrain des chercheurs due aux lenteurs administratives en particulier lors du premier passage il n a pas t possible d organiser la formation du personnel en un seul lieu Bangangt car les candidats inscrits au CES de Bazou n ont pas eu le temps de s assurer un logement Bangangt pendant la p riode de formation L organisation de la formation en deux lieux distincts a donc entra n des pertes de temps et d nergie 3 Sensibilisation de la population Commenc e lors de la mission de prise de contact avec les autorit s et de la reconnaissance des deux r gions l activit de sensibilisation de la population s est poursuivie pendant la p riode de lancement de l op ration sur le terrain Il s est agi dans un premier temps d expliquer aux autorit s gouverneurs pr fets sous pr fets les objectifs de l enqu te et la m thode de travail et de solliciter leur concours pour la r ussite de l op ration Dans un second temps il a fallu aller vers les autorit s coutumi res chefs de villages et de quartiers voire directement les populations pour leur expliquer travers des meetings publics dans les villages et les quartiers l int r t de ce travail et son caract re officiel et en appeler leur franche collaboration Les probl me
102. cerne les activit s conomiques pratiqu es et les revenus qu elles procurent ainsi que les apports ext rieurs financiers ou mat riels du m nage Le troisi me volet concerne les principaux domaines d utilisation des revenus du m nage Le quatri me et dernier volet est destin recenser les actions susceptibles d apr s l enqu t d inciter les jeunes rester en plus grand nombre au village La derni re page du questionnaire est r serv e aux observations de l enqu teur Le questionnaire socio conomique est destin saisir les principaux l ments du niveau de vie de la population dans une optique essentiellement comparative entre les deux r gions d enqu te En outre l appr ciation g n rale par les int ress s des mesures pr conis es l intention des pouvoirs publics pour r duire l exode rural sous la forme d une question ouverte vise conna tre le sentiment profond de la population villageoise sur cette question et fournir par l m me des l ments pertinents pour l laboration d une politique migratoire adapt e 1 3 Le cahier de r capitulation imprim n 1 Le cahier de r capitulation est un ensemble de deux imprim s qui permet de conna tre sur le terrain m me la population recens e et quelques l ments caract risant sa dynamique est pr vu un cahier de r capitulation par zone d enqu te Organisation g n rale et contenu Le cahier de r capitula
103. ch vre Pour chercher du travail en ville et payer la dot au retour Pour fr quenter le lyc e Est parti avec un parent rejoint son oncle 136 Colonne 18 Motifs code Attribuez un code aux explications donn es colonne 17 relativement aux raisons du d part en posant au besoin des questions suppl mentaires SC Scolarit MA Mariage DI Divorc CO Conflit familial ou autre conflit SA Sant PR Autres motifs priv s EC Motif conomique MV Mutation affectation pour les agents de l tat ou d une grande entreprise DF D placement familial enfant et autres membres d un m nage accompagnant un adulte ce dernier doit alors avoir obligatoirement un autre motif de d placement Colonne 19 Occupation Demandez Quelle est son occupation habituelle et inscrivez l occupation habituelle de la personne s agit de l occupation qui est d clar e comme occupation principale Inscrivez sans occupation pour les personnes n ayant pas d occupation comme les petits enfants l ve pour les personnes fr quentant actuellement l cole m nag re pour les femmes s occupant que de leur foyer ch meur pour les personnes sans aucune occupation et la recherche d un travail l occupation professionnelle d taill e pour les autres Exemple agriculteur y compris pour les femmes qui cultivent tout en s occupant de leur foyer travailleur dans une plantat
104. chacune des deux zones 20 000 habitants environ a t motiv e par le souci d avoir une erreur de sondage acceptable pour les principaux taux d mographiques On peut en effet consid rer qu un chantillon d une taille donn e correspond un chantillon al atoire tir dans un univers infini Dans ces conditions les limites de confiance 95 d un taux donn exprim en p mille correspond deux fois l cart type o1 Vt 1000 t n n tant la taille de l chantillon Le tableau suivant donne en cons quence les limites de confiance 95 soit dans lequel le taux r el a 95 de chances de se situer pour des taux bruts de natalit et de mortalit suppos s respectivement gaux a 45 p mille et 20 p mille avec un chantillon de 18 000 personnes ce qui correspond l effectif finalement recens dans chacune des deux r gions Tableau 3 Limites de confiance 4 95 des taux de natalit et de mortalit 26t t x 100 Limites des taux p mille Taux de natalit 6 9 41 9 lt t lt 48 1 110 17 8 lt t lt 22 2 20 p mille 4 3 Calendrier Le calendrier des diff rentes op rations composant l EPD est donn dans la figure suivante D finition de la probl matique et choix des zones d enqu te Mission pr paratoire l ouest Mission pr paratotre au nord Elaboration des documents de terrain Elaboration des documents d exploitati
105. contr le d une part et cause d une supervision un peu trop l che d autre part Par endroit des pupitreurs apr s avoir constat des omissions sur une ligne saisie ne cherchaient pas reprendre la ligne mais proc daient plut t au remplissage des cases qui restaient avec des chiffres fictifs pour atteindre la derni re case pr vue et ainsi viter que l omission ne soit d tect e lors du contr le Fort heureusement ces pratiques ont t d pist es lors du contr le manuel au bureau et la saisie de ces donn es a t reprise enti rement pendant l op ration de d cembre janvier 1983 A 1 fin de l op ration de saisie et apr s le contr le automatique tous les fichiers ont t reproduits tels quels sur des listings d ordinateur pour une v rification manuelle minutieuse au bureau qui a constitu la deuxi me tape du nettoyage des fichiers celle ci a consist comparer ligne par ligne tous les codes sur les lignes aux codes correspondants sur les grilles de chiffrement Parfois il s est av r n cessaire de recourir aux questionnaires eux m mes pour pouvoir trouver une correction appropri e Toutes les lignes portant des erreurs ont t recopi es avec les corrections faites sur des nouvelles grilles Au niveau de l ordinateur des grilles ont t saisies et un autre programme a t con u pour effacer les lignes avec erreurs et ensuite ins rer les lignes corrig es Ensuite les fichiers ont fait l
106. cs et abandons qui permettent de constituer le bataillon des candidats l exode la fin des changes de vue qui ont suivi l exode rural dans le Noun appara t comme un mal d un faisceau de causes la fois propres toutes les soci t s et sp cifiques ce d partement D o la th rapeutique globale pr conis e allant du changement des mentalit s l am lioration des cadres villageois en passant par la modernisation de l agriculture et surtout la n cessit de lui assurer sa juste r mun ration 8 11 1984 M noua La CDC de Dschang bient t op rationnelle F TEMKENG CHEKOL En plus de leur travail les travailleurs se livrent aussi des activit s agricoles ce qui leur procure un surplus d argent et de nourriture Leur situation est si enviable qu inform s certains jeunes de la ville sont rentr s les imiter Plus que tout autre rem de donc la cr ation dans les villages de soci t s comme CDC est un v ritable frein l exode rural 24 25 2 1985 Les probl mes des jeunes ruraux et les possibilit s de solutions pr conis es par les quipes mobiles de M MINKA Des 40 de jeunes g s de 15 19 ans et 48 de 20 24 ans qui se d placent de la campagne vers les villes 61 sont de jeunes femmes A Endom on note l importance de 1 paysannerie vieillissante f minine Les principales raisons de leur d sertion le manque de loi
107. ction ou modification doivent tre faits en pr sence de tous les agents codeurs et du fait que toutes les variables sont effectivement cod es Enfin la manutention et le stockage des feuilles cod es demande une attention particuli re surtout lorsque ces feuilles ne sont pas suffisamment identifi es Une autre solution serait de num roter toutes les lignes cod es dans chaque zone Cela n est possible que dans le cas le nombre de codes par ligne ne d passe pas 76 Ainsi les quatre autres colonnes sont r serv es la num rotation De toutes les personnes qui interviennent pendant la phase d exploitation des donn es l agent de saisie est le moins inform de l importance et des buts de l enqu te Il est appel saisir des donn es chiffr es Il l effectue sans trop savoir l importance de ces chiffres dont il n est pas en mesure de d tecter les erreurs de codification ni de comprendre la gravit des erreurs qu il a commises Seul un syst me de contr le rigoureux et si possible un programme de contr le automatique des donn es saisies peuvent le d courager de commettre certaines fautes Nous avons v cu cette situation lorsqu en 1983 nous avons d cid d effectuer la saisie des donn es des questionnaires descendants de la r gion d enqu te du Nord au Bureau Central du Recensement et des Enqu tes BCRE Yaound L absence d un contr le strict amen certains agents de saisie introduire beauc
108. ctive le Cameroun a engag une r forme profonde de son syst me ducatif en vue de favoriser la formation scientifique technique et professionnelle tous les niveaux de fa on promouvoir une heureuse ad quation de la formation et de l emploi et tenir compte des besoins r els du pays et des progr s de la science et de la technologie Par ailleurs la r habilitation du travail manuel dans les coles et la politique de promotion et de revitalisation des communaut s villageoises qui met un accent sur l am lioration des conditions de vie en milieu rural participent de notre volont de r duire l exode rural d accro tre la production et la productivit dans les secteurs agricole et pastoral et d assurer un d veloppement et un quipement harmonieux des villes et des campagnes Les r sultats obtenus dans la mise en oeuvre de cette strat gie de d veloppement bas e sur l agriculture sont largement positifs Aussi sommes nous r solus non seulement poursuivre cette politique mais la renforcer comme en t moigne l option que je viens d voquer la revitalisation des communaut s villageoises et les mesures de relance de notre R volution Verte Les actions pr conis es cet gard doivent permettre d atteindre cinq objectifs principaux promouvoir un d veloppement rural int gr par l entremise de projets prenant en compte tous les aspects de la vie en milieu rural assurer une modernisation judicieuse de la cam
109. d anonymat chez les nouveaux citadins la d tribalisation la solitude la d shumanisation l oisivet associ s la pr carit conomique entra nent toutes les formes de d linquance l alcoolisme et la prostitution L ins curit se d veloppe ainsi consid rablement et les villes ont tendance devenir incontrdlables Sur le plan conomique on assiste un d veloppement du parasitisme familial en ville qui rend toute pargne difficile L exode rural appara t ainsi comme mettant en danger la sant conomique et la sant morale de la nation 2 3 Mesures de lutte contre l exode rural Les mesures de lutte contre l exode rural comprennent celles qui sont destin es augmenter la r tention de la population la campagne et celles qui cherchent canaliser les flux migratoires y a enfin les mesures qui cherchent diminuer les cons quences du ph nom ne Les mesures destin es augmenter la r tention de la population la campagne c est dire diminuer l exode rural concernent au premier abord toutes les actions de d veloppement agricole encadrement technique des agriculteurs en vue d un accroissement de la productivit cr ation de centres de formation agricole d veloppement du mouvement coop ratif et des activit s communautaires organisation des circuits de commercialisation action sur les prix pay s aux producteurs en vue d augmenter leurs revenus revalorisation des p
110. d origine avant de proc der au contr le de remplissage Les questionnaires descendants sont rest s l int rieur des questionnaires m nage jusqu apr s leur codification 2 Codification La proc dure de codification des diff rents questionnaires a t presque identique a fallu d abord inventorier les diff rentes possibilit s de r ponse 4 chaque question afin de d terminer les dimensions des codes attribuer chaque variable sur la grille de chiffrement et ensuite attribuer les codes correspondants A ce stade les r ponses aux questions ouvertes ont t regroup es par cat gorie pour permettre l attribution des codes Le nombre de cases remplies par la totalit des codes repr sentant les informations sur un individu d termine la longueur de la grille de chiffrement Les grilles ont t ainsi confectionn es selon la nature du questionnaire Autant que possible des dispositions ont t prises pour limiter la longueur des enregistrements 80 colonnes pour faciliter l exploitation partir d une saisie sur minidisques Cette limitation n a pas t possible pour le questionnaire socio conomique La grille du questionnaire m nage comprend 76 colonnes avec 10 lignes pour les membres r sidents et 5 lignes pour les visiteurs dans un m nage La grille du questionnaire descendants comporte 71 colonnes avec 10 lignes De par sa nature le questionnaire socio conomique a n cessit une grille beaucoup plus
111. de suite Quatri me colonne nombre d enfants dont le devenir est inconnu du p re il ne sait pas s ils sont encore en vie et ne peut donc donner de renseignements sur eux Attention Le nombre de lignes remplies du tableau doit correspondre au nombre d pouses inscrites en question 1 Effectuez ensuite le total par colonne du nombre total d enfants du nombre total d enfants survivants et du nombre de ceux dont le devenir est inconnu et inscrivez la r ponse sur la ligne total dans la colonne appropri e Question 3 Demandez Pouvez vous maintenant me dire r sident vos enfants vivants actuellement distinguant chacune des m res 7 est le nombre total d enfants actuellement vivants inscrire emplacement pr vu on ne tient pas compte de ceux dont le devenir est inconnu Remplissez ensuite le tableau en fonction des r ponses Premi re colonne nombre d enfants r sidant dans le m nage issus de la premi re femme pous e sur la premi re ligne de la deuxi me femme sur la deuxi me ligne etc Veillez la concordance entre les r ponses donn es cette question et le nombre d enfants inscrits sur la feuille de m nage Le cas ch ant corrigez la r ponse ou compl tez le questionnaire m nage Deuxi me colonne nombre d enfants r sidant l ext rieur du m nage mais dans le m me village que le p re toujours r partis selon leur m re Troisi me col
112. de la 61 4 1 Distribution du travail au personnel de terrain 61 4 2 Num rotation des structures et constitution des listes de chefs de m nage 62 4 3 62 4 4 Gestion et circulation des 65 4 5 Proc daures de contr le sur le 65 EXPLOITATION DES DONNEES 67 1 Correctiom finale des questionnaires au bureau 67 ia Dai 68 22521516065 MONN ES 2 de a 70 4 Nettoyage des 71 5 Programmmation et tabulation 73 6 La perte de donn es durant l exploitation et comment l viter 73 BIBLIOGRAPHIE 2 55 ua Gis be ee MeO we REE ts 79 A R f rences sur l exode rural au Cameroun 79 Autres r f rences de port e g n rale 90 Quelques r f rences sur les r gions d enqu te 92 ANNEXES Hi Pe ER aies REE ca LU 93 1 Principale s citations concernant l exode rural au Cameroun 1960 1986 95 2 Liste des docum
113. des d s quilibres intersectoriels Le ph nom ne d exode rural ne se manifeste pas de la m me mani re dans tout le pays Les trois cartes repr sentant les densit s rurales les courants migratoires et la propension migrer ou migration nette vont nous permettre de situer le probl me tant il est vrai que l exode rural est un des composants importants de l ensemble des mouvements migratoiresid Ces cartes ont t analys es plusieurs reprises Ce qui est int ressant ici c est leur confrontation En particulier il appara t que les trois principaux foyers de peuplement hauts plateaux de l ouest zone montagneuse de l extr me nord r gion de Yaound sont tr s in galement touch s par les migrations migration tr s forte dans l ouest faible dans l extr me nord immigration dans la r gion de Yaound 14 En 1976 le rapport entre le nombre annuel de migrants du secteur rural au secteur urbain et le nombre total de personnes dont l arrondissement de r sidence a chang depuis moins d un an peut tre estim 19 Bien entendu on peut aussi changer de secteur de r sidence l int rieur du m me arrondissement Les cartes cit es sont extraites respectivement des r f rences suivantes GUBRY Patrick NEGADI Gourari TAYO Jacob 1983 p 10 amp p 27 BOUTRAIS Jean COURADE Georges GUBRY Patrick 1979 p 26 DENSITES RURALES 1976 Nombre d habitants au 2 z
114. donne apporte l ind pendance mat rielle et la profonde satisfaction de contribuer au progr s de notre pays 7 5 1967 Discours du chef de l Etat prononc l Ecole Nationale d Administration et de Magistrature Enfin une volution du sort des paysans permettra d arr ter l exode rural qui complique de la mani re qu on sait la situation sociale de nos villes en particulier de Yaound et Douala 12 2 1969 Message du pr sident de la r publique l occasion de la f te de la jeunesse C est pourquoi le gouvernement et le parti consid rent l exode rural qui prive nos villages du f cond dynamisme de la jeunesse de son sens d initiative et de sa volont de progr s comme un fl au qu il faut endiguer avant qu il ne devienne un frein notre effort national de d veloppement 10 3 1969 Rapport de politique g n rale du chef de l Etat au premier congr s national de PUNC Par ailleurs le parasitisme aliment sans cesse par l exode rural et encourag par notre solidarit notre hospitalit traditionnelle ne favorise pas la formation de l pargne Une nombreuse jeunesse a en effet depuis quelques temps fait irruption dans nos villes En attendant de trouver les solutions les meilleures pour leur adaptation ce nouveau monde nous avons ouvert dans les villes o se manifeste le plus l exode rural et la d linquance juv nile des centres de jeunesse quartiers g n raux des jeunes
115. du milieu rurall3 La part de l immigration dans l accroissement annuel total augmente jusqu 50 60 dans les deux grandes m tropoles que sont Douala et Yaound respectivement 800 000 et 650 000 habitants environ en 1987 Ces chiffres montrent que pr s de 90 000 personnes quittent chaque ann e la campagne pour la ville soit l quivalent d une ville comme Nkongsamba Ce processus est souvent qualifi d exode rural 12 Estimation d apr s les documents suivants Cf bibliographie en fin de volume NATIONS UNIES DEPARTEMENT DES AFFAIRES ECONOMIQUES ET SOCIALES 1975 THE FUTURES GROUP 1979 p 21 23a CAMEROUN MINISTERE DE L ECONOMIE ET DU PLAN 1981 p 34 amp 36 LAMLENN BONGSUIRU Samson 1983 p 70 L hypoth se retenue pour la projection de la population totale est la variante moyenne de B S LAMLENN augmentation lin aire du taux brut de reproduction de 2 81 3 0 de 1976 a 2001 gain d esp rance de vie de 0 5 an par ann e La d finition de la ville est celle du Recensement G n ral de 1976 Les donn es relatives l urbanisation sont celles du V me Plan 13 Estimation partir de GUBRY Patrick TAYO Jacob 1980 La part de la croissance urbaine imputable au changement de statut des localit s a t n glig e ici 14 L exode rural a t d fini comme une migration intense de population de la campagne vers la ville qui affecte sensiblement le potentiel d m
116. e Le num ro de r gion le num ro de zone d enqu te le num ro de structure et le num ro de m nage sont port s sur la premi re page du questionnaire m nage Les autres caract ristiques d identification se trouvent sur les pages 2 et 3 dans les colonnes suivantes Nom et pr nom colonne 2 Sexe colonne 4 Age colonne 12 Etat matrimonial colonne 13 Derni re classe suivie colonne 19 reportez le trait si la personne n a pas fr quent l cole Occupation colonne 20 N B Le chef de m nage est toujours la personne inscrite sur la premi re ligne du questionnaire m nage Question 1 1 Demandez pour la r gion du Nord Cultivez vous le coton l arachide le mil le ma s ou d autres cultures Cochez les cases correspondant aux cultures pratiqu es Si le chef de m nage cultive le coton demandez lui Pour combien d argent avez vous vendu cette ann e Inscrivez la r ponse sur la ligne pr vue cet effet Si la personne pr tend plus se souvenir demandez lui de vous dire peu pr s le montant de sa vente N inscrivez jamais sur cette ligne des r ponses du genre ne sait pas 140 Si le chef de m nage ne cultive pas le coton passez aux cultures suivantes et demandez lui Vendez vous une partie de votre r colte de 2 Cochez la case OUI ou la case NON selon sa r ponse Demandez pour la r gion de l Ouest Cultivez vous le caf arabica le ca
117. e 00 soins M d CBUX scolarit des enfants 5 habillement f tes et c r monies construction engrais pesticides mat riel agricole quipement domestique OOD Cadeaux autres ss co se 0 dard ds os soie 61e 5 00 066 66 7 APPRECIATION GENERALE Comme vous le savez beaucoup de jeunes continuent quitter le village pour aller vivre l ext rieur votre avis que pourraient faire les autorit s pour inciter les jeunes rester en plus grand nombre Enum rez les diff rentes actions propos es qq DELEGATION GENERALE A LA RECHERCHE REPUBLIQUE UNIE DU CAMERCUN SCIENTIFIQUE EI TECHNIQUE Paix Travail Patrie INSTITUT DES SCIENCES HUMAINES ENQUETE PRESSION DEMOGRAPHIQUE ET EXODE RURAL CAHIER DE RECAPITULATION Zone d enqu te No Nom de Penqu teur Nom du contr leur asic ons sue Se see tte Population totale au ler passage v nements survenus entre le leret le 2e passages Naissances see dan nie se aie Mars 1982 R CAPITULATION GENERALE ez ne s UopIsSp u Ev nements aa T 30 595 Led
118. e Cette colonne sert d signer la nature du d placement effectu entre les deux passages par un membre du m nage Inscrivez des abr viations suivantes pour un d placement correspondant ENT ENTREE Pour un membre du m nage qui tait non r sident pendant le premier passage C est a dire un nouveau membre du m nage qui est entr dans le m nage apr s le premier passage pour y r sider d finitivement ou y passer plus de six mois SOR SORTIE Pour un membre du m nage r sidant au premier passage qui a quitt le m nage pour r sider ailleurs pour une p riode de plus de six mois ou d finitivement ABS ABSENCE Pour un r sident du m nage au premier passage qui s est d plac pour une p riode de moins de six mois et est absent au deuxi me passage Ce d placement peut aussi tre cit pour un nouveau membre de m nage qui est absent temporairement pendant le deuxi me passage RETOUR un r sident du m nage qui est retourn dans le m nage apr s l absence signal e au premier passage Donc tout membre qui tait d clar absent au premier passage et pr sent ou absent au deuxi me passage devrait avoir effectu un retour entre les deux passages 128 VIS VISITE Pour un visiteur une personne qui est venue s journer temporairement dans le m nage Un visiteur enregistr au premier passage ne pourra tre consid r comme visiteur au deuxi me passage que si celui ci est reparti
119. e ventuel ainsi que les autres informations n cessaires sur une autre feuille suppl mentaire Le d placement suppl mentaire porte le num ro 2 127 Num ro ordre Reportez les num ros inscrits pour les membres du m nage pendant le premier passage afin de ne pas vous tromper de ligne Si vous retrouvez un nouveau membre de m nage ajoutez son nom sur la liste du premier passage en lui donnant le num ro suivant le dernier num ro sur cette liste Puis remplissez tous les renseignements le concernant pour le premier passage et le deuxi me passage sur les pages 2 et 3 avant de reporter son num ro sur la page 4 du questionnaire Les m mes consignes sont valables pour les nouveaux visiteurs Un nouveau membre de m nage peut tre un nouveau n dans le m nage une personne venue dans le m nage apr s le premier passage pour y r sider d finitivement ou pour une p riode de plus de six mois une personne d clar e comme visiteur pendant le premier passage mais qui y est retrouv e pendant le deuxi me passage sans avoir effectu un d placement un membre de m nage r sident oubli pendant le premier passage Un membre du m nage d clar absent pendant le premier et le deuxi me passage sans tre revenu dans le m nage entre les deux passages est consid r comme ne faisant pas partie de m nage donc son nom doit tre ray compl tement de la liste des membres du m nage Colonne 24 Natur
120. e col 16 Derni re classe suivie col 19 reportez le trait si la personne n a pas fr quent l cole Occupation col 20 Question 1 Demandez Combien avez vous eu d pouses diff rentes 2 Il s agit du nombre total d pouses successives qu elles soient encore pr sentes ou pas Inscrivez la r ponse Question 2 Demandez Pouvez vous me dire le nombre d enfants gar ons et filles que vous avez eu personnellement de chacune d elles qu ils soient actuellement vivants ou d c d s 2 Remplissez le tableau en fonction des r ponses Premi re colonne num ro de la femme 1 sur la premi re ligne pour la femme pous e en premier 2 sur la deuxi me ligne pour la femme pous e en second 3 sur la troisi me ligne pour la femme pous e en troisi me etc Deuxi me colonne Nombre total d enfants que chaque femme a eu de l homme interrog nombre total d enfants de l homme interrog n s de la premi re femme pous e sur la premi re ligne nombre total d enfants de l homme interrog n s de la deuxi me femme pous e sur la deuxi me ligne etc Mettez 0 si la femme n a pas eu d enfants 132 Troisi me colonne nombre d enfants survivants actuellement parmi ceux inscrits deuxi me colonne nombre d enfants survivants actuellement parmi le nombre total d enfants de l homme interrog n s de la premi re femme pous e sur la premi re ligne et ainsi
121. e codes valides Dans ces cas le programme doit le sp cifier clairement Tel est le cas pour les variables comme par exemple l ge les num ros des structures et des zones 73 est vident que l exploitation informatique et l analyse des donn es des enqu tes en sciences sociales pose encore beaucoup de probl mes au Cameroun cause de la raret des informaticiens suffisamment exp riment s dans le traitement des donn es issues des enqu tes sociales et capables de travailler avec les logiciels appropri s tels que SPSS par exemple la disponibilit insuffisante de l informaticien et des chercheurs pour r pondre aux multiples exigences de ces donn es la chert des services informatiques disponibles l absence de ma trise la plupart des chercheurs en Sciences Sociales des proc dures d exploitation et d analyse des donn es par ordinateur par cons quent beaucoup de donn es sont perdues inutilement pendant ces phases lorsque les donn es sont abandonn es entre les mains d un informaticien il se donne souvent la libert de nettoyer le fichier sa fa on en classant toute valeur hors cat gorie comme Autres Or ceci peut signifier soit une non r ponse soit une r ponse erron e soit un ensemble d autres r ponses exactes mais qui ne peuvent pas tre regroup es l int rieur des cat gories pr vues pour une variable donn e 5 Programmation et tabulation Les donn es de l e
122. e depuis 1980 9 4 1980 Pour une politique de population au Cameroun E NGWE La croissance urbaine appara t comme l un des aspects pr occupants de la r partition spatiale de la population au Cameroun l ampleur de cette croissance urbaine d pend pour une large part des migrations et en particulier de l exode rural La limitation de la croissance urbaine passe par le freinage de l exode rural certes cependant cette r duction de l exode rural ne saurait tre coercitive mais d coulera de l am lioration des conditions de vie villageoise objectif prioritaire de la politique camerounaise de d veloppement rural 7 5 1980 L exode agricole un frein au d veloppement conomique L R AMBASSA L exode agricole conceme exclusivement les actifs agricoles C est la migration de la campagne vers la ville de jeunes ou de moins jeunes cultivateurs et ouvriers agricoles directement impliqu s dans la production agricole La notion d exode rural est plus englobante car elle inclut non seulement les actifs agricoles mais aussi les travailleurs non agricoles y compris les agents de l Etat que les campagnes n attirent pas forc ment et qui n y sont que difficilement retenus Dans tous les cas et quel que soit le type d exode trois causes profondes en perp tuent le ph nom ne le syst me ducatif l cart croissant entre les revenus ruraux et urbains et le favoritisme urbain en g n ra
123. e et ressortie d finitivement ou pour une p riode de plus de six mois ou est d c d e soit pendant son absence soit apr s son retour III Une personne qui n tait pas recens e au premier passage dans le m nage peut avoir les statuts suivants au deuxi me passage P La personne est entr e ou est n e dans le m nage entre les deux passages Elle est entr e ou est n e dans le m nage apr s le premier passage mais est repartie ailleurs temporairement 129 V Elle est venue en visite avant le deuxi me passage ou elle est n e d une m re en visite IV Une personne qui tait visiteur V au premier passage peut avoir les statuts suivants au deuxi me passage V Elle est partie moins de six mois apr s le premier passage et est revenue en visite avant le deuxi me passage depuis moins de six mois Un trait Elle est repartie d finitivement ou est d c d e apr s le premier passage Cette personne est consid r e comme r sident aux deux passages si elle n est pas repartie entre temps TABLEAU DES EVENEMENTS POSSIBLES SELON LES STATUTS AUX DEUX PASSAGES STATUT EVENEMENT N 1 EVENEMENT 2 Colonne 5 Colonne 7 17 passage 2 passage gt gt V V V lt lt gt gt TT lt N B NAD Naissance DEC D c s Colonnes 25 et 26 Date du d placement Inscrivez le num ro correspondant au mois cit 01 12 pour le
124. ec vigueur que le drame que nous vivons actuellement dans nos aggiom rations urbaines face ces masses de jeunes sans emploi a des causes profondes et multiples r sultant en grande partie d un syst me d ducation tant familial que scolaire inadapt aux r alit s de notre pays et ses imp ratifs de d veloppement Ce sont d abord les parents qui doivent tre convaincus que la voie de la promotion sociale ne passe pas uniquement et n cessairement par la possession d un dipl me Ce sont les jeunes eux m mes ensuite qu il faut convaincre que le travail manuel et notamment le travail de la terre s il est fait avec conscience et amour peut galement offrir les meilleures satisfactions C est enfin notre syst me d ducation qui dans un pays essentiellement agricole doit troitement associer la formation intellectuelle aux activit s manuelles pour une transformation efficace du milieu 99 11 4 1976 Discours du pr sident du parti l occasion de l inauguration de la permanence de la section d partementale de PUNC du Haut Nkam Bafang ailleurs le progr s lui m me suscite de nouveaux probl mes qu il faut affronter par exemple c est le d veloppement d sordonn des villes sous la pression de l exode rural qu il faut ma triser ce sont des d bouch s qu il faut trouver une jeunesse toujours plus nombreuse et toujours plus instruite 25 8 1976 Allocution du chef de l Etat
125. els un certificat de travail avait t d livr On a ainsi retenu respectivement 42 candidats dans le Nord et 50 dans l Ouest La formation s est d roul e lors du premier comme du second passage dans une salle de classe du CEG de Koza dans le Nord Dans l Ouest elle a eu lieu en deux temps au CEG de Bazou et au lyc e de Bangangt lors du premier passage alors qu au second passage elle s est tenue exclusivement au lyc e de Bangangt Chaque session de formation a dur 5 jours 24 fallait non seulement trouver une salle de classe ayant suffisamment de places assises pour tout le monde mais aussi payer un forfait de 1500 ou 2000 F CFA chaque candidat pour sa subsistance pendant la p riode de formation Lors de la formation les candidats ont suivi des expos s th oriques sur les objectifs de l enqu te les proc dures de collecte la d finition des concepts et la pr sentation des documents Ils ont aussi effectu des exercices pratiques portant sur les diff rents aspects de l enqu te Un accent particulier t mis sur la traduction des concepts et la formulation des questions dans les langues locales Comme ces langues taient inconnues des encadreurs une technique originale a t par exemple mise au point au Nord la fin de la formation un enqu teur a t choisi parmi les meilleurs candidats pour poser les questions en langue mafa devant l ensemble de la classe dont tous avaient suivi la formation
126. enant me dire o r sident vos enfants que vous avez eus personnellement de chacune d elles qu ils soient actuellement vivants ou d c d s vivant actuellement en distinguant chacune des m res A l ext rieur du m nage mas dans ce village Nombre total d enfants TOTAL controle AVext neur du village Dont vivants actuellement CONFIDENTIEL S aucun enfant ne r side l ext rieur du village classez le questionnaire Sinon continuez la question 4 DU PERE 4 ver he ette mn AND 19079006 VOU INO Tet 2 ous moata 000060 UR MOI un eben uputas N 799 06 FACT Inoa 102000 NO RG 429791 24 UO HOSED ANHA we NUSAS 3 Fopurueee 00 5 wou veu auni 4 Sum Opus HAUAA cupetion prefeadonnette eb tates four leq autres Bent que 65 foyer of tor Inscrivez cisrement len motifs est parti gonnit EC UO 0 4 02 SUD EWE in WANED OG 5 PAWON 0 1006 putns Hrdeg ee ue VE roinu INO 15 UA Poms ory
127. entales Le V me plan 1981 1986 avait t plac sous le signe de la ma trise du d veloppement ce qui implique notamment que soit contenu le ph nom ne de l exode rural Il faut donc que celui ci soit parfaitement au pr alable et le d mographe est m me d apporter une contribution d cisive dans ce domaine La plupart des tudes disponibles analysent la migration au niveau du lieu d arriv e ou bien encore effectuent des synth ses sur l ensemble du pays Une approche du ph nom ne au niveau des zones de d part constitue une approche originale Elle permet notamment de saisir les conditions objectives qui pr valent dans les zones d migration de relever l opinion qu ont les ruraux au sujet des d placements vers la ville et sur leurs propres conditions de vie Ce sont ces opinions pr valant dans les zones de d part qui sont susceptibles d induire les migrations ult rieures Ce sont aussi ces opinions qui une fois analys es permettront de proposer des solutions concr tes pour augmenter la r tention de la population en milieu rural Les zones susceptibles de fournir les plus gros contingents de migrants vers les villes sont videmment les zones de fortes densit s les zones de plus de 50 habitants au km regroupent 50 3 de la population du Cameroun en 1976 sur seulement 7 6 de la superficie Une tude portant sur les r gions de ce type sera donc tr s instructive et les r sultats obtenus pourront
128. ents de l enqu te disponibles 107 3 Manuel des enqu teurs 109 4 Liste du personnel de terrain 143 5 Liste du p rsonnel d exploitation 147 6 Budget de Tenquete se Www AN ana ee be SAS Ve 149 7 Liste des tableaux disponibles 151 INDEX DES TABLEAUX 155 AVERTISSEMENT La pr sente tude a t labor e dans le cadre du Centre de Recherches Economiques et D mographiques CRED Yaound 1986 sous une forme provisoire A partir de 1991 a commenc la pr paration d une enqu te sur les migrations de retour en zone rurale en collaboration entre le CRED le Centre fran ais sur la Population et le D veloppement CEPED et l Institut de Formation et de Recherche D mographiques IFORD Les travaux entrepris ont montr l utilit de disposer d un document d finitif A cette occasion la bibliographie et certaines donn es chiffr es ont 616 actualis es REMERCIEMENTS Nous remercions profond ment les personnes suivantes sans lesquelles l Enqu te sur la Pression D mographique et l exode rural dans le Nord et l Ouest du Cameroun n aurait pu tre men e bien Les responsables de la recherche scientifique tant au niveau de l ex MESRES qu celui de Les autorit s admin
129. era le n 001 la deuxi me le num ro 002 et ainsi de suite Attention Une structure est un b timent isol ou un ensemble de b timents usage d habitation et abritant un ou plusieurs m nages Exemple un sar une concession une case isol e une villa moderne un immeuble tages une maison plusieurs logements Les greniers les poulaillers les boutiques les glises les hangars les cuisines et toutes autres constructions ne servant pas d habitation ne sont pas num roter s par ment comme des structures M nage n Le m nage est num roter de 01 N l int rieur de la structure 01 pour le premier m nage 02 pour le deuxi me m nage et ainsi de suite s il y a plusieurs m nages dans la structure Un m nage est l ensemble des personnes vivant dans une m me structure apparent es ou non et d pendant d un chef de m nage pour la satisfaction d une partie ou de la totalit de leurs besoins fondamentaux logement nourriture habillement etc Notez qu une personne vivant seule dans une structure constitue un m nage Un polygame vivant dans une concession avec ses femmes et ses enfants quel qu en soit le nombre forme un seul m nage Mais si certaines des femmes ou certains enfants vivent en dehors de cette concession elles ou ils forment d autres m nages Nombre de feuilles utilis es dans le m nage Lorsqu un m nage compte plus de 10 r sidents et ou plus de 5 visiteurs
130. es villes peu dispos es les accueillir Les causes sociales l exode rural tiennent dans une large mesure l inadaptation entre l volution rapide des moeurs particuli rement chez les jeunes et les contraintes fig es du cadre villageois Pour des gens volu s parfaitement au fait de ce qui se passe ailleurs il s agit l d une vie d enfer une vie pour parias pour laiss s pour compte Cet univers oppressant tourn vers le pass n a vraiment pas de quoi fasciner les jeunes qui veulent se lib rer de l emprise des vieux et de certaines pratiques n fastes telles que la jalousie et la sorcellerie Si on ajoute ceci le d soeuvrement persistant on se rend compte que dans l esprit du jeune rural l unique planche de salut reste le d part pour la ville Pour freiner l exode rural il faudrait que le village cesse d tre un monde part un ilot de pauvret et de d pendance dans une soci t relativement prosp re et autosuffisante 4 7 1986 Les anges dans nos campagnes P ETOUNDI MBALLA les vacances scolaires sont bel et bien l Mais puisque nous ne voulons plus que nos enfants ces anges sans faute ni reproche aillent se salir en brousse c est la grande ville qui a accueilli la majorit des jeunes vacanciers Reviendront ils jarnais grands dieux ces temps heureux o des anges aussi adorables que nos enfants s en allaient entonner dans nos camp
131. et d veloppement Population Reports Baltimore s rie M n 7 50 p 150 LACAN Maurice 1974 La population de Douala Structures internes et mouvements migratoires Th se de doctorat de 3 me cycle de g ographie Universit de Toulouse le Mirail 434 p multigr 91 151 LAMLENN BONGSUIRU Samson 1983 Population growth and housing needs for Cameroon 1971 2001 Revue Science et Technique S r Sci Soc Science and Technology Review Soc Sci Ser Yaound n 1 2 p 61 92 152 MAINET Guy 1984 Douala une grande ville africaine sous 1l quateur Croissance mutations de la m tropole camerounaise Th se de doctorat d tat de g ographie Universit de Bordeaux 3 tomes 444 363 p 264 p Nouv r f Douala croissance et servitudes pr f de Guy LASSERRE Paris L harmattan 1985 616 p Collection Villes et Entreprises version condens e 153 NATIONS UNIES DEPARTEMENT DES AFFAIRES ECONOMIQUES ET SOCIALES 1975 M thodes de projection des populations urbaine et rurale New York 131 p Manuels sur les m thodes d estimation de la population Manuel VIII Etudes d mographiques n 55 154 THE FUTURES GROUP 1979 Cameroun Relation entre les facteurs d mographiques et le D veloppement Washington USAID 39 p annexes 66 p 155 TODARO Micha l P 1969 A model of labor migration and urban unemployment less developed countries American Economic Review Men
132. euille d une minorit opulente qui s enrichit de plus en plus tandis que les paysans deviennent de plus plus pauvres les gens du village sont ils pauvres parce que la terre est fatigu e ou bien parce qu ils sont exploit s et domin s Les paysans ne posent pas seulement les probl mes de production ils abordent galement une s rie de probl mes sociaux que l animation doit assumer C est peut tre autour de ces probl mes qu il faudrait partir pour laborer une v ritable strat gie de d veloppement ne conduisant pas seulement l am lioration des rendements agricoles mais un changement de soci t L attente des paysans ne porte pas uniquement sur les engrais ou les nouvelles m thodes culturales ce qui les travaille en profondeur c est la qu te d une autre soci t o ils chappent l oppression C BESSAT amp J TROUVE 1982 ont rapproch l exode rural et les politiques de d veloppement HAMAN BAKO 1984 exprime le point de vue marxiste sur la question en termes de luttes des classes et J M TCHEGHO 1989 analyse l exode rural sous l angle des migrations scolaires consid r es comme une composante essentielle du ph nom ne De mani re g n rale travers ces tudes on peut dire que l ensemble de la politique de d veloppement est susceptible d influer sur le comportement migratoire de la population Il en est ainsi plus particuli rement de la politique agricole mais galement de
133. eunes agriculteurs freinant l exode rural 103 23 10 1985 D claration ABDOULAYE BABALE ministre de l urbanisme et de l habitat l ouverture de la 1 re assembl e g n rale des urbanistes du Cameroun Ainsi en dehors des villes leur milieu de pr dilection le Ministre de 1 Urbanisme et de l Habitat a galement requis la contribution des urbanistes l organisation de nos villages afin de rendre agr able 1 vie dans les campagnes et partant limiter rural Compte rendu par MINKA MAYEMI 24 7 1986 Allocution du chef de l Etat devant l assembl e nationale pour pr senter le plan quinquennal Nos ambitions bien s r sont toujours plus grandes mais les d fis qui nous attendent dans les ann es venir le sont tout autant la d mographie galopante la d sertion des campagnes des villes la demande croissante d emploi la d gradation progressive de l environnement pour ne citer que ces probl mes majeurs Nous devons aussi acc l rer la modemisation des zones rurales afin de juguler autant que possible l exode rural l inverse nous devons parvenir maitriser le d veloppement de nos villes pour viter qu elles ne deviennent au d triment des campagnes qui se vident chaque jour des m galopoles surpeupl es incontr lables et d shumanis es 2 Autres articles de presse parus dans le quotidien Cameroon Tribun
134. euvre Quant aux trois autres domaines ils doivent tre trait s dans le cadre m me de chaque op ration de recherche 9 Cf R solution sur l tude des migrations du s minaire Population emploi formation d veloppement organis conjointement par l Organisation Internationale du Travail et le Gouvernement du Cameroun Yaound du 23 au 26 novembre 1977 12 financement au Fonds des Nations Unies pour les Activit s en mati re de Population FNUAP l agence d ex cution devant tre l Organisation Internationale du 110 Les s v res restrictions budg taires intervenues partir de 1979 aux Nations Unies n ont pas permis la r alisation de ces projets dont le montant s levait 190 3 MF CFA sur trois 511 i Ce projet devait essentiellement s attacher analyser l ensemble des mouvements migratoires se produisant sur les deux axes principaux mis en lumi re par les r sultats du recensement g n ral de 1976 Ouest Moungo Douala et Extr me Nord Garoua Sud Les moyens finalement disponibles ont conduits ne retenir que l aspect le plus important de ces courants migratoires celui l exode rural et limiter la taille de l chantillon de l enqu te 10 ISH 1977 Programme Migrations Cameroun Avant projet Yaound ONAREST 17 p multigr ISH FNUAP 1979 Accord du projet Population migration main d oeuvre Yaound 43 p multigr Projet n CMR 78 01 A
135. f robusta l arachide le mais le manioc la patate l igname le taro le macabo la banane l eucalyptus 2 Cochez les cases correspondant aux cultures pratiqu es Si le chef de m nage cultive le caf demandez lui Combien de sacs de caf arabica ou robusta avez vous r colt cette ann e Inscrivez la r ponse sur la ligne pr vue cet effet Efforcez vous d obtenir une r ponse correcte du chef de m nage Si le chef de m nage ne cultive pas le caf passez directement aux cultures suivantes et demandez lui Vendez vous une partie de votre r colte de 7 Cochez la case OUI ou la case NON selon sa r ponse N B Les autres cultures pr ciser concernent exclusivement les cultures pratiqu es pour la vente Vous ne mentionnerez donc pas les plantes cultiv es en petite quantit pour la consommation du m nage Question 1 2 Demandez Ecoulez vous ais ment vos produits agricoles sur le march 2 Cochez la case OUI ou NON selon la r ponse Si celle ci est NON demandez pourquoi et inscrivez litt ralement la r ponse du chef du m nage Si c est OUI passez directement la question 1 3 Question 1 3 Demandez Quel est approximativement le montant du revenu que vous avez tir de la vente des produits agricoles cette ann e Inscrivez la r ponse sur la ligne pr vue cet effet Efforcez vous d obtenir du chef de m nage une r ponse chiffr e et n inscrivez jamais les r ponses
136. f cartes Les deux unit s ainsi form es repr sentent une superficie approximative de 88 km2 dans le Nord et de 247 km2 dans 1 Quest Elles sont situ es pour le Nord entre 10 46 et 10 56 environ de latitude Nord et 13 45 et 13 51 de longitude Est pour l Ouest entre 4 91 et 5 15 de latitude Nord et entre 10 20 et 10 31 de longitude Est Les caract ristiques communes des deux r gions que nous appelons Nord et Ouest sont un relief montagneux un peuplement relativement dense ethniquement homog ne un habitat dispers et une agriculture intensive Au Nord l altitude des zones d enqu te varie entre 500 m au niveau la ville de Koza situ e au sud de la plaine de Mora bassin du lac Tchad et 1494 m au sommet du mont Oupa qui est le point culminant des monts Mandara suivi par le massif de Ziver 1436 m Les montagnes sont form es principalement de granites syntectoniques anciens que les conditions climatiques ont clat et rod sous forme de gros blocs et d boulis rocheux A l Ouest la zone retenue se situe sur le versant m ridional du plateau bamil k dominant la vall e du Nkam L altitude varie entre 960 m au sud de Bazou et 1924 m au nord de Batchingou Les roches sont form es de granites d embr chites et de basaltes Le peuplement de chacune des r gions est dense pour le Cameroun On compte 214 habitants au km2 dans la zone du Nord et 72 habitants au km2 dans la zone Ouest d ja t
137. he du Centre fran ais sur la Population et le D veloppement CEPED 6 Actuellement les deux organismes ont subi chacun une profonde r forme Au Cameroun la D l gation G n rale la Recherche Scientifique et Technique est devenue le Minist re de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche Scientifique MESRES par le d cret n 84 158 du 18 avril 1984 organisant le Minist re de l Enseignement Sup rieur et de la Recherche Scientifique qui a t transform ensuite en Minist re de l Enseignement Sup rieur de l Informatique et de la Recherche Scientifique MESIRES Cf d cret n 88 772 du 16 mai 1988 portant organisation du gouvernement et d cret n 88 1036 du 12 ao t 1988 portant r organisation du Minist re de l Enseignement Sup rieur de l Informatique et de la Recherche Scientifique En France l Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre Mer est devenu l Institut fran ais de recherche scientifique pour le d veloppement en coop ration tout en conservant son ancien sigle D cret n 84 430 du 5 juin 1984 portant organisation et fonctionnement de l Institut fran ais de recherche scientifique pour le d veloppement en coop ration Les activit s de dans les diff rents instituts du MESIRES sont r gis par le proc s verbal du 27 mars 1975 et par les arrangements particuliers du 12 juin 1975 eux m mes d coulant des accords de coop ration culturelle et technique entre le Camero
138. hes le contr le soit strict et exhaustif pendant la premi re semaine de codification et que toutes les erreurs rencontr es soient corrig es en salle afin d viter leur r p tition tout le travail fourni par un codeur soit enti rement contr l avant sa r mun ration cette op ration soit ex cut e dans une salle suffisamment grande pour contenir l ensemble du personnel ce qui facilite la correction des erreurs en salle ainsi que la supervision g n rale des codeurs et la gestion du mat riel De la distribution des t ches et du rendement des codeurs il ressort que le nombre de zones cod es ne constitue pas un bon indicateur du rendement des codeurs parce que les zones ne sont pas de m me taille il est souhaitable que soit pr vue sur les grilles de chiffrement la possibilit de num roter les lignes cod es par zone Ainsi il sera plus facile d valuer le rendement en fonction du nombre total de lignes cod es la r mun ration du travail par lots peut am liorer le rendement quantitatif mais le plus souvent au d triment de la qualit les codeurs auront tendance se pr cipiter augmentant de ce fait le volume de travail contr ler ce qui entra ne une diminution certaine de l efficacit du contr le en plus il devient plus difficile de corriger les erreurs d tect es qui se sont d j r p t es sur plusieurs grilles les codeurs ayant le niveau d instruction le plus lev ne sont pas n
139. hes D mographiques Les objectifs g n raux du programme ressortissent trois domaines qui doivent tre utilement rappel s ici Objectifs scientifiques Contribution 1 recherche d mographique tant sur le plan des caract ristiques de la population de l analyse des facteurs d volution et de leurs cons quences que sur celui de l laboration et de l am lioration des instruments m thodologiques adapt s aux r alit s nationales Objectifs conomiques Analyse des relations entre la population et le d veloppement conomique pour donner aux planificateurs les l ments n cessaires pour d une part int grer les variables d mographiques dans les plans de d veloppement et d autre part formuler une politique nationale de population en liaison avec la Commission Nationale de Population Autres Objectifs Participation aux diverses recherches interdisciplinaires de l Institut des Sciences Humaines dans lesquelles les variables d mographiques ont une place importante et formation des chercheurs nationaux Cod e 05 11 02 01 O1 parmi les op rations de recherche programm es par le MESIRES l EPD op ration conjointe ISH ORSTOM t approuv e l origine la fois _ par le Comit de Programmes de et par le Comit Technique de la Section Economie D mographie de l ORSTOM L accord conclu cette occasion s inscrit dans le cadre de la coop ration entre le Cameroun et la France e
140. hiques Paris du 20 au 22 septembre 1988 Paris ORSTOM 388 p p 333 353 Colloques et S minaires 056 GUBRY Patrick 1991 Une politique unique peut elle retenir la population la campagne Jn UEPA UNION POUR L ETUDE DE LA POPULATION AFRICAINE Spontaneous papers Communications spontan es Conf rence sur le r le des migrations dans le d veloppement de l Afrique probl mes et politiques pour les ann es 1990 UEPA Nairobi 19 23 f vrier 1990 Dakar 889 p p 262 279 057 GUBRY Patrick LAMLENN BONGSUIRU Samson NGWE Emmanuel TCHEGHO Jean Marie 1985 Le questionnaire descendants une m thode d approche de rural dans les zones de d part UCL UNIVERSITE CATHOLIQUE DE LOUVAIN Ed Migrations internes Collecte des donn es et m thodes d analyse Chaire Qu telet 83 D partement de D mographie de l Universit Catholique de Louvain Louvain 6 9 septembre 1983 Louvain la Neuve 460 p p 391 407 Nouv R f Revue Science et Technique S r Sci Hum Science and Technology Review Soc Sci Ser Yaound vol HI n 12 1985 p 129 143 058 GUBRY Patrick NGWE Emmanuel 1982 L observation des mouvements migratoires a travers deux enqu tes d mographiques passages r p t s au Cameroun pr sentation m thodologique et laboration des questionnaires Deuxi me stage de perfectionnement pour d mographes africains francophones IFORD GDA UIESP Bordeaux 8 novembre 3 d
141. i teed at es lle EE U Uli liJ RIRES a tea dal Er TOR EEE I to Lu No DE No IMPRIME 7 5 ne GRILLI RURAL RAPHIOUL 1 t TE PRESSION DEMOC NOUI CRED DD RST ISH DG 11394 po Jr WOK x uostra uostea 214 aste tnoi aanypAstostd Re 28e posd JULIUOR 1 2 uos1e2 l l 5 4 14 aste noda 414 4 022 ouvu t ra 7 apryovar BITQvae ASSI ANC Pivots 14 aura op adaj ap oy 92017111 ap 2 ON 8 ON 1 1 t UOTIIE uote apte aagnei yur quo 12 rit ST Aad QUeQUOR
142. iers guides de leurs enfants dans la noble voie du travail manuel notamment du travail de la terre Je le demande d autant plus que la terre qui restera longtemps la principale source de revenus de la majorit des Camerounais m rite qu on apprenne l aimer d s le jeune ge Ce n est qu ce prix que nous pourrons trouver une solution au probl me pr occupant de rural et acc l rer le processus du d veloppement en faisant de la jeunesse camerounaise le vrai moteur du progr s de la nation 25 11 1973 Discours d ouverture du pr sident du parti l occasion du 3 me conseil national de PUNC Yaound Notre pays est l un des plus scolaris s en Afrique et la structure de sa population fait appara tre une proportion toujours plus grande de jeunes en ge de travailler La pr occupation du Gouvernement est de foumir du travail tous es jeunes dont la plupart d sertent les campagnes et s exposent tous les dangers des grands centres urbains Cette situation est d autant plus grave que beaucoup d entre eux n ont aucune qualification professionnelle M me quand ils ont les dipl mes ou les capacit s voulus les cadres de la Fonction Publique n en peuvent ou n en pourront absorber qu une infime partie C est donc normalement dans le secteur priv comme cela s est pass dans les pays plus d velopp s que la grande majorit des jeunes camerounais des deux sexes doivent ou devront tr
143. ille dans les champs de son mari Toute autre personne vivant dans le m nage et qui travaille dans les champs ou les entreprises du chef de m nage sans une quelconque r mun ration etc Tirez un trait pour ceux qui n ont pas d emploi en colonne 20 Observations Expliquez sommairement dans la case r serv e aux observations les anomalies que le contr leur trouvera dans le questionnaire S il n y a pas d anomalies laissez la case vide Evitez d y inscrire n importe quoi 124 REMPLISSAGE DU QUESTIONNAIRE MENAGE AU DEUXIEME PASSAGE 1 PRESENTATION DU QUESTIONNAIRE Le questionnaire m nage a d ja t partiellement rempli au cours du premier passage en vue de d nombrer l ensemble de la population de la r gion d enqu te Au cours du second passage seuls les volets remplis lors du premier passage vont l tre Il y en a trois le volet r sidence et pr sence des membres du m nage page 2 du questionnaire le volet v nements survenus dans le m nage et le volet d placement des membres du m nage Le premier volet permet de conna tre les changements intervenus dans la situation de r sidence des membres du m nage depuis le premier passage Le deuxi me volet sert enregistrer les naissances et les d c s survenus dans le m nage depuis le premier passage Enfin le troisi me volet permet de conna tre les d placements que les membres du m nage ont effectu s depuis le premier passage entr e
144. illes de chiffrement La grille de chiffrement est destin e recevoir la retranscription en code num rique des donn es du questionnaire Ainsi trois grilles de chiffrement ont t confectionn es pour les trois questionnaires i Grille de chiffrement du questionnaire m nage Cette grille refl te peu de chose pr s le questionnaire En effet elle peut recevoir dix r sidents et cing visiteurs comme le questionnaire Les 23 premi res colonnes de la grille sont destin es tre reproduites automatiquement lors de la saisie des donn es au niveau d un m nage On notera enfin qu il est pr vu au plus deux d placements entre le ler et le 2 me passages et que la codification des v nements naturels naissances et d c s n est pas pr vue sur la grille Cette derni re exploitation est pr vue manuellement ii Grille de chiffrement du questionnaire descendants Cette grille est concue pour recevoir un maximum de dix enfants comme le questionnaire correspondant La premi re partie colones 1 35 est destin e tre reproduite automatiquement au moment de la saisie iii Grille de chiffrement du questionnaire socio conomique La grille est destin e recevoir les donn es d un seul questionnaire Elle est divis e en blocs correspondant aux diff rentes parties du questionnaire Compte tenu de la longueur de l enregistrement 122 caract res la grille est divis e en deux parties les huit premiers caract
145. ion fonctionnaire du Minist re de la Sant conducteur de pousse pousse vendeur d eau ma on p trisseur de boue Evitez les termes trop g n raux tels que fonctionnaire journalier t cheron etc Inscrivez NSP si ne sait pas Colonne 20 Visites Demandez Vient il elle quelquefois vous rendre visite ici 7 Inscrivez OUI ou NON Colonne 21 Visites ici bis Si NON en colonne 20 tirez un trait Si OUI en colonne 20 demandez Est il elle venu e vous rendre visite ici depuis moins d un an 7 Inscrivez OUI ou NON 137 Colonne 22 Retour Demandez D apr s ce que vous savez pensez vous qu il elle reviendra habiter au village un jour Encerclez une des quatre r ponses suivantes OUI P E peut tre NON NSP ne sait pas Colonne 23 25 Ne posez ces questions que pour les personnes ayant chang d arrondissement Pour celles r sidant encore dans le m me arrondissement celui de l enqu te tirez un trait col 23 25 Colonne 23 Visites l bas Demandez Lui avez vous d j rendu visite X 2 X est le nom de la localit inscrite en colonne 13 Inscrivez la r ponse OUI ou NON Colonne 24 Opinion du p re Demandez Pensez vous qu il elle vit plut t mieux X pareillement ou moins bien qu ici X est toujours le nom de la localit inscrite en colonne 13 Encerclez l une des 4 r ponses suivantes 3 si le p re e
146. ions urbaines dans les pays du Tiers Monde Leur r le politique social et conomique Urban Agglomerations in the States of the Third World Their Political Social and Economic Role 34 me session d tude de l Institut International des Civilisations Diff rentes INCIDI Aix en Provence 11 16 septembre 1967 Bruxelles Institut de Sociologie de l Universit Libre de Bruxelles 1085 p p 37 93 Collection de l Institut Intemational des Civilisations Diff rentes 112 OBIANG 1985 L chec scolaire au Cameroun les causes essai d interpr tation Th se ce doctorat de 3 me cycle Universit de Strasbourg II 113 ONPD OFFICE NATIONAL DE PARTICIPATION AU DEVELOPPEMENT 1977 Rapport de synth se sur l insertion des assujettis des premi re et deuxi me promotions des centres ruraux du SCNPD du Centre Sud Yaound 19 p multigr 114 ROUPSARD Marcel 1987 Nord Cameroun Ouverture et d veloppement Th se de doctorat d tat de g ographie Universit de Paris X Coutances France Chez l auteur 516 p 88 115 RUKIMBIRA L odomir 1981 Recrutement des jeunes agriculteurs par l Office National de Participation au D veloppement ONPD Yaound Cameroun Rapport de stage de fin de sp cialisation IPD Douala 59 p 116 SAIBOU NASSOUROU 1985 Crise d identit des paysans fulb au Cameroun Annales de la Facult des Lettres et Sciences Humaines S r Sci Hum Annals of the Faculty of Letters and
147. iques mouvements naturels et migratoires Etude des d parts dans l ann e de leurs motivations et de leurs destinations exode rural dans la zone de d part Etude des caract ristiques des migrants et des non migrants Analyse des causes et des cons quences de l migration au lieu de d part Etude de la migration inter g n rations et des relations entre le migrant et son lieu d origine Am lioration des instruments m thodologiques mise au point d un questionnaire descendants adapt aux zones d migration contr le des interviews et adaptation des questions Renforcement du potentiel de recherche national par la formation pratique et le perfectionnement des chercheurs sur ces types d enqu tes sp cifiques en milieu rural dans des zones cologiquement contrast es L objectif politique final est de mettre la disposition des Pouvoirs Publics des l ments d information n cessaires pour raffermir une politique de d veloppement rural susceptible d augmenter la r tention de la population la campagne 3 Choix des zones d enqu te Les donn es disponibles montrent que parmi les trois principaux foyers de peuplement au Cameroun la zone montagneuse de l Extr me Nord la zone montagneuse de l Ouest et la r gion de Yaound cette derni re pr sente des caract ristiques sp cifiques li es l influence de la capitale g ographiquement proche notamment des d placements alternants et des
148. ir et aux conditions qu on cro t exister ailleurs qui entra ne la perception plus ou moins profonde de la pression d mographique Cette perception est sans doute l origine directe de la migration Il est donc n cessaire de trouver un autre indicateur de la pression d mographique que la seule densit de la population Cela ne pourrait il pas tre pr cis ment la propension migrer qui est sans doute un bon indicateur de l insatisfaction ressentie L tude approfondie de deux zones forte densit mais comportement migratoire contrast peut 1a encore apporter une r ponse cette question 18 On pourra consulter galement les deux publications suivantes concernant l EPD GUBRY Patrick NGWE Emmanuel 1982 GUBRY Patrick LAMLENN BONGSUIRU Samson NGWE Emmanuel TCHEGHO Jean Marie 1985 28 22 fonction de la probl matique de recherche un certain nombre d objectifs ont t assign s 2 Objectifs 22 Les objectifs de sont de deux ordres que l on peut classer en objectifs scientifiques imm diats et en objectif politique final Les objectifs scientifiques imm diats sont les suivants Analyse du concept de pression d mographique Etude du r le de la pression d mographique dans l exode rural par comparaison entre deux zones dens ment peupl es mais comportement migratoire diff rent D termination pr cise des divers indicateurs d mograph
149. istratives a tous les niveaux le Gouverneur de du Nord le Gouverneur de la province de l Ouest le Pr fet du d partement du Mayo Tsanaga le Pr fet du d partement du Nd le Sous Pr fet de l arrondissement de Koza le Sous Pr fet de l arrondissement de Mokolo le Sous Pr fet de l arrondissement de Bangangt le Sous Pr fet de l arrondissement de Bazou MM les Chefs de canton de Koza Matakam Sud de Moskota ainsi que les chefs de Bakong de Balengou de Bamena de Batchingou de Bazou Ouest les Chefs des massifs et des quartiers des zones d enqu te Hautement impr gn s des devoirs de leur charge ils ont su aplanir dans tous les cas les difficult s de terrain et nous apporter un soutien efficace notamment dans la phase de sensibilisation de la population 444 44 44 Les membres de l Education Nationale M le Proviseur du Lyc e de Mokolo M le Proviseur du Lyc e de Bangangt Mme la Directrice du CES protestant de Mokolo M le Directeur du CES de Bazou les Directeurs des autres tablissements de Bangangt CETIC CEPETIC Coll ge Mfetom Coll ge Noutong Coll ge St Jean Baptiste M le Directeur du CEG de Koza Mme la Directrice de l Ecole Catholique de Djingliya M le Directeur de l Ecole Publique de Gouzda Leur appui a t d cisif dans la phase de recrutement et de formation du personnel de terrain
150. it de mani re concomitante pour le m nage qui ne vient d tre visit et par sondage pour les autres en m me temps que le contr le de couverture d autre part si toutes les colonnes du questionnaire ont bien t remplies absence de blancs faut ensuite contr ler sa qualit exactitude par rapport aux r ponses donn es par les int ress s pour les m nages dans lesquels le contr leur est pr sent validit par rapport aux r ponses possibles dans chaque colonne du questionnaire vraisemblance par rapport au milieu et aux personnes vues ne pas supprimer les r ponses invraisemblables mais poser dans ce cas des questions compl mentaires coh rence interne du questionnaire _ Les contr les de coh rence interne sont particuli rement nombreux dans tout questionnaire Il s agit d une part de coh rence de structure d autre part de coh rence entre les informations elles m mes La coh rence de structure concerne les instructions pr vues dans la gestion des questionnaires par exemple le nombre de feuilles inscrites sur l imprim n 2 doit correspondre au nombre effectif de feuilles utilis es S n 1 dans chaque m nage est obligatoirement le chef m nage col 3 un trait doit figurer en colonnes 10 et 11 si non en colonne 9 un trait doit figurer en colonne 17 si en colonne 16 un trait doit figurer en colonne 19 si non en colonne 18 les colonne
151. ivis e en 32 zones d enqu te et chaque enqu teur devait normalement couvrir une zone25 Mais on vu que ce principe n a pas t appliqu dans l Ouest lors du premier passage o on a opt pour le balayage syst matique de chaque zone par plusieurs enqu teurs la fois suite aux difficult s de cartographie rencontr es sur le terrain Naturellement l attribution des zones d enqu te s est faite en tenant compte de la chefferie ou du massif d origine des enqu teurs Les enqu teurs ont t regroup s en quipes de quatre chacune tant plac e sous la responsabilit d un contr leur deux seules exceptions au Nord une des quipes a compt cinq enqu teurs et une autre trois en fonction des n cessit s du terrain c est dire en l occurence l int r t de couvrir deux massifs isol s chacun par une quipe homog ne Les documents d enqu te et les diverses fournitures ont t remis aux enqu teurs la veille de leur d part sur le terrain Par la suite ce sont les contr leurs qui devaient assurer le ravitaillement de leurs enqu teurs respectifs en questionnaires vierges et autres fournitures 25 La r gion de l Ouest t divis e en 24 zones d enqu te lors du premier passage Mais on est pass 32 zones au second passage 62 4 2 Num rotation des structures et constitution des listes de chefs de Dans le Nord l habitat constitu de boukarous avec des murs et des
152. l il peut tre trouv des solutions racine du mal tant connue La ruralisation de l enseignement en est une approche timide et inefficace le v ritable probl me se situant au niveau des infrastructures sociales ou des infrastructures tout court et du revenu des actifs agricoles et autres salari s seuls l ments capables d attirer et de retenir les jeunes dans les campagnes 104 29 1 1981 L exode rural et le d veloppement th me d une table ronde organis e a l universit de Yaound M MINKA Qui d serte 1 campagne pour la ville D abord il faut compter les jeunes partir de 15 ans d ge ceux ayant acquis une certaine formation les destinant certaines professions la qu te d un emploi Il y a ceux chass s par les conflits de g n rations ou d coulant des heurts entre le traditionalisme et le modernisme y a enfin ceux n ayant aucune qualification qui s en vont tenter leur chance en ville L exode rural cr e dans nos campagnes une p nurie de main d oeuvre agricole qui se traduit par une stagnation une baisse de la production la plus grande solution est la r tention des jeunes en campagne par la cr ation des groupes industriels et des entreprises foresti res la principale cause de ce mouvement migratoire est l attrait de la ville qui fascine les jeunes L autre cause tr s importante est la d t rioration des milieux ruraux qui se situe
153. l eau au champ au march la boutique ou m me tre couch e inscrivez NV pour NON VU Colonne 7 et 8 Ces colonnes sont identiques aux colonnes 5 et 6 mais ne seront remplies qu au 2 passage Colonne 9 Pour remplir la colonne 9 posez la question suivante Connaissez vous votre date de naissance si vous vous adressez la personne concern e elle m me Mais si vous vous adressez au chef de m nage ou son rempla ant pour un autre membre du m nage demandez Connaissez vous sa date de naissance 2 Inscrivez la r ponse qui vous est donn e OUI ou NON Si c est OUI passez aux colonnes 10 et 11 si c est NON passez directement la colonne 12 et mettez un tiret dans les colonnes 10 et 11 Colonne 10 et 11 Mois et ann e de naissance Si la personne r pond OUI la question pr c dente demandez lui en quel mois et quelle ann e elle est n e Ne demandez pas le jour pr cis de sa naissance Inscrivez le num ro du mois dans la colonne 10 et l ann e dans la colonne 11 Exemple pour une personne n e en avril 1974 vous inscrivez 04 en colonne 10 et 1947 en colonne 11 Les num ros des mois vont de 01 pour janvier 12 pour d cembre Si la personne ne conna t pas son mois de naissance mais seulement son ann e tirez un trait en colonne 10 et inscrivez l ann e en colonne 11 Colonne 12 Age Si la personne r pond NON la question de la colonne 9 autrement dit si elle ne conna
154. la part de l Etat d importants efforts financiers notamment en vue de la multiplication n cessaire des centres de formation destin s donner aux jeunes des notions fondamentales dans l agriculture 10 2 1978 Message du pr sident de la r publique la jeunesse l occasion de la 12 me f te de la jeunesse Yaound L installation progressive rationnelle et harmonieuse de ces pionniers du progr s dans nos villages contribuera non seulement r g n rer nos campagnes mais aussi enrayer ce fl au que constitue l exode rural et ses effets dans nos agglom rations urbaines savoir la d linquance juv nile et le parasitisme familial 6 12 1978 Discours d ouverture du pr sident du parti la conf rence nationale des jeunes de PUNC Yaound C est ensuite la progression du ph nom ne d urbanisation g n rateur de ce fl au qu est l exode rural qui entra ne en campagne le vieillissement des plantations et des planteurs et en ville l afflux d une population jeune vivant plus ou moins en tat d oisivet de parasitisme et de d linquance 100 29 2 1980 Rapport de politique g n rale du pr sident national de PUNC au 3 me congr s ordinaire du parti Bafoussam le processus de lutte contre l exode rural et l effort pour le d veloppement maximum de l espace national restent subordonn s la mise en oeuvre d un certain nombre de mesures qui permettent d assurer a
155. la politique d ajustement structurel 22 de d celer une politique globale coh rente et clairement d finie travers l analyse d une succession de prises de position parcellaires On peut aussi se demander s il existe une diff rence nette entre les d clarations officielles et les analyses de presse ici m lang es En fait les articles de presse d taillent beaucoup plus les causes sociales de l exode rural et sont un peu moins enclins insister sur les sollicitudes accord es au milieu rural dont regorgent les discours officiels mais les analyses g n ralement faites sont tr s proches Dans ces conditions deux questions se posent l observateur d une part comment ces prises de position se traduisent elles dans les faits c est dire dans l action gouvernementale D autre part quel est l impact effectif des diff rentes mesures prises sur la r tention de la population en milieu rural puisque tel est bien l objectif recherch Notre but n est pas de r pondre en d tail ces questions mais de poser des jalons dont certains l ments sont d ores et d j disponibles dans les r sultats d op rations de recherche 3 L apport de la recherche de quelques tudes ant rieures au Cameroun et l ext rieur Les tudes sur la migration interne la premi re concern e par l exode rural sont extr mement nombreuses au plan international Deux publications font la synth se de la
156. laires bocage dans l Ouest terrasses culturales au Nord Les principales cultures vivri res sont le ma s les tubercules la banane plantain et l arachide l Ouest les mils cultiv s dans une alternance entre sorgho et petit mil une ann e sur deux et l arachide dans le Nord Les cultures commerciales sont le caf arabica et robusta dans l Ouest et le coton cultiv accessoirement aux pieds des massifs dans le Nord Sur le plan physique les deux zones diff rent surtout par le climat et par les sols Le climat est de type soudano guin en d altitude l Ouest o il pleut en moyenne environ 1700 mm de pluie en 7 mois mars octobre Il est de type soudano sah lien d altitude au Nord avec seulement 900 mm de pluie beaucoup plus irr guli re en 5 mois mai octobre Cela ne va pas sans poser d importants probl mes de soudure alimentaire durant la p riode pr c dant les r coltes qui est pr cis ment galement celle des travaux agricoles 9 9 200im CAMEROUN 7 Cap late Etat thet heu se Kumba province plis ce vores 1646 Opnemen se oe SOS 296 pius ce 1502 At zone C t Cense ZONE D ENQUETE EXTREME hORD 5 amp 3 y 44 Boos 1 2 PEN T y OES FE ak ZONE D ENQUETE OUEST RAEO MIIVYLNID d 2 gt Fes ie eg 4
157. layage et commencent plus tardivement Cela est li aux d lais de mise en place l quipe d enqu teurs En ce qui concerne les deux r gions au deuxi me passage on observe un entre 8h et 10h du matin C est l heure de plein travail du plus grand nombre d enqu teurs et galement l heure fix e le plus souvent pour les rendez vous par ces derniers Les heures sont plus tal es dans journ e OQuest par suite des travaux des champs li es aux pluies de mars avril qui obligent l enqu teur travailler parfois t t le matin ou tard le soir s il veut trouver les gens domicile La pr sence de l lectricit dans un certain nombre de foyers l Ouest facilite aussi ce travail Au Nord les visites sont plus rares partir de 12 h cause des tr s fortes chaleurs de fin de saison s che 48 l ombre au bas des massifs et quasiment inexistantes la nuit avant 6 h et apr s 18 h par suite de l absence totale d lectricit et de la nature accident e et donc dangereuse du terrain souvent mal connu des enqu teurs si leur village d origine ne se situe pas dans la Z E elle m me La plus grande partie des visites se faisant avant 12h 68 au Nord et 52 2 l Ouest et encore plus avant 14 h il est utile de demander l avenir au contr leur d alterner ses contr les pour un enqu teur donn entre le matin et l apr s midi En effet si le m me enqu teur est toujours c
158. les canaris les houes les couteaux etc 2 Cochez la case OUI ou la case NON selon la r ponse Si la r ponse est NON passez la question 4 1 Si la r ponse est OUI demandez En a t on vendu cette ann e entendez depuis un an Si OUI demandez Quel est approximativement le montant du revenu que vous avez tir de la vente de ces objets cette ann e 7 Inscrivez la r ponse sur la ligne correspondante N acceptez pas les r ponses du genre sait pas Question 4 1 Demandez Vend on la boisson locale telle que la bi re de mil pour le Nord le vin de palme ou de raphia pour l Ouest dans votre m nage 2 Cochez la case OUI ou NON selon la r ponse Si OUI demandez Quel est approximativement le montant du revenu que vous avez tir de la vente de boisson cette ann e entendez par cette ann e depuis un an Inscrivez la r ponse sur la ligne pr vue cet effet Si NON passez la question 4 2 Question 4 2 Demandez En dehors des activit s pr c dentes avez vous d autres activit s qui vous rapportent de l argent 2 Un chef de m nage peut par exemple poss der un bar ou une choppe tre tailleur ou coiffeur etc Il s agit donc d indiquer si la r ponse est affirmative ce que fait exactement la personne Demandez ensuite Quel est approximativement le montant du revenu que vous avez tir de ces activit s cette ann e Inscrivez la r ponse sur la ligne pr vue cet effet
159. lle ci jointe Si plusieurs imprim s n 3 sont n cessaires pour le m me p re plus de 10 enfants r sidant l ext rieur du village continuez sur un imprim suppl mentaire qui sera class l int rieur du premier Sur cet imprim suppl mentaire remplissez nouveau le cartouche des renseignements recopier sur l imprim n 2 mais barrez le tableau de la premi re page Les imprim s n 3 sont classer l int rieur des imprim s n 2 correspondants dans l ordre donn par le num ro d ordre du p re 139 CHAPITRE IV INSTRUCTIONS RELATIVES AU QUESTIONNAIRE SOCIO ECONOMIQUE IMPRIME 4 1 PRESENTATION DU QUESTIONNAIRE SOCIO ECONOMIQUE Le questionnaire socio conomique est destin aux seuls chefs de m nages de l chantillon de sexe masculin ou f minin La composition de l chantillon des m nages vous sera donn e par les superviseurs Vous devrez en aucune la modifier Ce questionnaire comprend deux volets les caract ristiques d identification du chef de m nage en page 1 et les renseignements conomiques sur les autres pages 2 REMPLISSAGE DU QUESTIONNAIRE Renseignements recopier sur l imprim n 2 Les renseignements figurant dans le cadre concernent uniquement le chef de m nage Ils sont recopier sur l imprim n 2 c est dire le questionnaire m nage Vous ne poserez donc aucune question au chef de m nage pour remplir ce cadr
160. lle du questionnaire ne sera pas pli e en son centre mais on fera co ncider le bord droit de la page 3 avec les marques visibles l ext rieur du cadre de la page 2 en haut et en bas de la colonne 2 2 2 Premi re Page IDENTIFICATION DU MENAGE Cette rubrique est destin e a faciliter le rep rage d un m nage recens dans la r gion d enqu te Num ro de R gion Inscrivez dans la case correspondante 1 pour le Nord et 2 pour l Ouest Num ro de zone Enqu te Inscrivez le num ro qui vous a t attribu Remarque Chaque r gion est subdivis e en 32 zones d enqu te num rot es de 01 32 l int rieur de la r gion Nom du massif ou de la chefferie Inscrivez l appellation exacte du massif ou de la chefferie o se situe votre zone d enqu te par exemple OUPAI BALENGOU etc Nom du quartier Inscrivez l appellation exacte du quartier o se situe votre zone d enqu te Exemple MANAK est le nom d un quartier du massif OUPAI 116 N B Une liste des chefferies des massifs et des quartiers correspondants vous sera distribu e avant l enqu te Structure n Un num ro d ordre sera affect chaque structure d habitation au moment de l identification des m nages Ce num ro de structure est inscrire galement sur l imprim num ro 1 et comporte trois chiffres num rot s de 001 N l int rieur de la zone d enqu te Ainsi la premi re structure rencontr e port
161. llement exclusives pour la codification Mais cependant l attribution d un code chaque r ponse d pend le plus souvent du jugement de l agent codeur Or une r ponse peut avoir plusieurs connotations Lorsque des questions sensibles relatives par exemple au revenu des personnes la politique ou la mortalit dans les familles sont indiscr tement pos es les enqu t s refusent de r pondre ou donnent des r ponses inexactes ou incompl tes Les r ponses tombent alors pour la plupart dans la cat gorie de sait pas ou Autres et rendent difficile l analyse Aussi lorsque les d finitions op rationnelles de certains concepts ne sont pas clairement tablies 1l en r sulte une interpr tation variable sur le terrain Il est souvent difficile d identifier ces erreurs pendant la phase de d pouillement Il s agit ici des concepts comme travail emploi ch mage mariage degr d instruction logement m nage revenu salaire Parmi les probl mes li s la phase de collecte nous pouvons aussi citer la qualit du personnel de terrain Les agents de terrain doivent avoir un niveau d instruction suffisamment lev pour pouvoir saisir les buts de l enqu te ainsi que le contenu du questionnaire Ceci leur permet de mieux poser les questions et d enregistrer correctement les r ponses donn es En ce qui concerne l EPD nous avons pris toutes les dispositions pour recruter un personnel de terrain suffisammen
162. lus g au plus jeune Les autres parents du chef du m nage Enfin les visiteurs seront num rot s du 1 N sur leur liste Colonne 2 Noms et pr noms Inscrivez les noms et pr noms en lettres majuscules en commen ant par le chef de m nage et en respectant l ordre pr c demment indiqu Exemple GAMMO FELIX MAHAMAT TOUDIJANI Mettez X si l enfant n a pas encore re u de nom et portez ce renseignement en observations p 118 Colonne 3 Lien de parent avec le chef de m nage Posez la question de savoir si telle personne est l enfant le cousin le p re etc du chef de m nage Ce dernier vous donnera une r ponse Inscrivez l un des liens suivants CM pour chef de m nage EP pour pouse du chef de m nage Fils pour fils du chef du m nage Fille pour fille du chef du m nage M re pour m re du chef du m nage P re pour p re du chef du m nage Autre pour toutes les autres personnes ayant d autres liens que ceux ci dessus indiqu s Exemple le cousin l oncle la ni ce la belle m re du chef de m nage etc Sans pour les personnes n ayant pas de lien de parent avec le chef de m nage Exemple les amis Colonne 4 Sexe Marquez M pour le sexe masculin et F pour le sexe f minin Prenez soin de ne pas oublier de mentionner le sexe car c est une caract ristique tr s importante Attention Inscrivez d abord tous les membres du m nage jusqu la colonne 4 inc
163. luse avant de commencer relever les renseignements sur chacun d eux L ordre d inscnption qui vous est impos vous vitera d oublier certaines personnes ou de compter certaines autres plus d une fois Colonne 5 Situation de r sidence Inscrivez P pour les r sidents pr sents A pour les r sidents absents V pour les visiteurs 0 pour les personnes oubli es ne remplir qu au deuxi me passage pour les personnes non r sidentes au 1 T passage ne remplir qu au deuxi me passage N B Est r sident tout individu qui vit dans le m nage depuis au moins 6 mois Toutefois une personne qui vient d arriver dans le m nage pour des raisons de travail ou de mariage et qui envisage d y rester plus de 6 mois sera consid r e comme r sident Est r sident pr sent tout r sident qui a pass la nuit pr c dant le passage de l enqu teur dans le m nage recens Est r sident absent tout r sident qui n a pas pass la nuit pr c dant le passage de l enqu teur dans le m nage Est visiteur tout individu ne vivant pas habituellement dans le m nage mais y ayant pass la nuit pr c dant l interview condition qu il soit arriv depuis moins de 6 mois 119 Colonne 6 VU NON VU Demandez toujours qu on vous pr sente la personne sur laquelle vous prenez les renseignements Si on vous la pr sente inscrivez VU si on ne vous la pr sente pas la personne peut tre all e puiser de
164. lyse du sous d veloppement en Afrique noire l exemple de l conomie du Cameroun Th se compl mentaire de sciences conomiques Universit de Paris Paris PUF VIII 325 Travaux et Recherches de la Facult de Droit et de Sciences Economiques de Paris s rie Afrique 3 066 INADES INSTITUT AFRICAIN POUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL 1983 Que fait on pour favoriser le retour la terre au Cameroun Agripromo Abidjan n 40 p 3 4 067 INADES INSTITUT AFRICAIN POUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL 1983 Les conditions et les cons quences du retour la terre Agripromo Abidjan n 40 p 8 11 068 INADES INSTITUT AFRICAIN POUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOCIAL 1983 De l universit au village l appel de la terre a t plus fort que tout entretien avec Robert Pongo de Bonamat k Cameroun Agripromo Abidjan n 40 p 15 19 069 KENFACK Robert 1971 La lutte contre l exode rural M moire de licence en droit Universit de Yaound 070 KOA NOAH Nicolas 1981 La mode dans le comportement social des jeunes en milieu urbain M moire de fin d tudes ENEAS Yaound 51 p multigr 071 LATTIFA Myriam 1983 Cameroun sexe la carte Peuples Noirs Peuples Africains Paris n 32 p 3 14 072 LEKOUA Joseph 1966 L animation l exode rural et les travaux agricoles dans la r gion du Centre Sud du Cameroun M moire de fin d tudes IPD Douala 71 p
165. ment conomique social et culturel 1981 1986 Yaound 393 p 143 CAMEROUN MINISTERE DU PLAN DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE 1985 Commission Nationale de 1 Population Premi re session National Commission on Population First Session Yaound 40 p 40 p 144 CAMEROUN MINISTERE DU PLAN DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE 1986 Vle Plan quinquennal de d veloppement conomique social et culturel 1986 1991 Yaound 325 p cartes 145 GUBRY Patrick NEGADI Gourari TAYO Jacob 1983 La population du Cameroun au recensement de 1976 Revue Science et Technique S r Sci Hum Science and Technology Review Soc Sci Ser Yaound n 1 2 p 7 38 146 GUBRY Patrick TAYO Jacob 1980 Les cons quences d mographiques de l urbanisation au Cameroun La situation en 1976 Jn Actes du colloque de d mographie d Abidjan 22 26 janvier 1979 Volume 2 Croissance urbaine Abidjan IFORD CIRES Direction de la Statistique Ecole de Statistique 207 p p 129 155 147 GWAN ACHU Emmanuel 1975 Types processes and policy implications of the various migrations in Western Cameroon Ph D Dissertation University of California Berkeley XIX 458 148 HARRIS J R TODARO Micha l P 1970 Migration unemployment and development a two sector analysis American Economic Review Menasha WI vol 60 n 1 126 142 149 KOLS A LEWISON D collab 1984 Migration croissance d mographique
166. mettre en oeuvre un certain nombre d actions susceptibles d augmenter 1 r tention de la population en milieu rural La politique du gouvernement camerounais combine les deux options fait partie de la raison d tre d un organisme de recherche d clairer les pouvoirs publics sur les moyens les plus efficaces et les plus r alistes d atteindre des objectifs d termin s Concernant le ralentissement de l exode rural la plupart des prises de position officielles des opinions exprim es des recherches effectu es dans le domaine des migrations rel vent bien le r le diffus des actions de d veloppement sur la r tention de la population en milieu rural Il est cependant totalement impossible d valuer la part m me approximativement de chacune d elles dans le processus C est que les r flexions actuelles s appuient essentiellement sur des tudes de synth se que l on peut qualifier de macro conomiques ou macro d mographiques para t donc int ressant de mener une tude sp cifique aupr s des premiers int ress s au niveau m me du milieu rural du d part c est l objet de l Enqu te sur la Pression D mographique et l exode rural dans le Nord et l Ouest du Cameroun 27 PROBLEMATIQUE METHODOLOGIE DE L ENQUETEI8 1 Probl matique La migration vers la ville particuli rement sous sa forme aigu d exode rural continue pr occuper au plus haut point les autorit s gouvernem
167. milieu de d part J BOUTRAIS 1973 dans l Extr me Nord J C BARBIER 1971 dans le Nkam J C BARBIER J CHAMPAUD amp F GENDREAU 1983 dans le Moungo Une approche originale de l exode rural au niveau de la zone de d part a t tent e par les g ographes FRANQUEVILLE 1972 amp 1973 JL DONGMO 1974 le premier dans la r gion de Yaound le second dans le pays bamil k Un certain nombre d tudes ont analys le ph nom ne migratoire sur un plan g n ral o l exode rural proprement dit tient une place importante GWAN ACHU 1975 au Cameroun anglophone J L DONGMO 1978 sur les migrations bamil k le Bureau Central du Recensement 1981 dans l ensemble du pays J CHAMPAUD 1983 dans l Ouest du Cameroun A FRANQUEVILLE 1987 dans la r gion de Yaound Enfin cing tudes peuvent tre consid r es comme analysant l exode rural de mani re sp cifique J C BARBIER G COURADE amp P GUBRY 1981 82 ont essay de diss quer le ph nom ne au niveau des causes des modalit s et des cons quences J M ELA 1982 a d mont les m canismes de domination et d exploitation du monde rural conduisant l migration Pour savoir ce qui ne va pas dans la vie des villages ne faut il pas examiner la question des injustices diverses qui conduisent la majorit des paysans la mis re Dans les situations limites o des r gions enti res constituent le portef
168. n le 0 la patate l igname ere le macabo banane 1 Lieucalyptus 1 autres pr ciser Savanna ss autr a pr ciser CONFIDENTIEL TRET OOUOOOOOOoO 1 2 1 3 Ecoulez vous ais ment vos produits agricoles sur le march oui non _ Si non pourquoi Quel est approximativement le montant du revenu que vous avez tir de la vente des produits agricoles cette ann e FCFA 2 ELEVAGE 2 1 Elevez vous Cochez les cases correspondant au b tail lev Combien de t tes 7 En fe ie g des boeufs oui von des moutons des ch vres O CJ des 5 C1 des volailles C1 autres pr ciser 40449 2 2 Ecoulez vous ais ment votre b tail sur le march 7 ovil_ non 0 Si non pourquoi 2 3 Quel est approximativement le montant du revenu que vous avez tir de la vente de b tail cette ann e FCFA 3 ARTISANAT Fabrique t on des objets dans votre m nage paniers sacs corbeilles canaris houes couteaux etc G non _ Si oui en a t on vendu cette ann e oui 1 7 Si oui quel est approximativement le montant du revenu que vous a
169. n le sexe et le secteur de r sidence 11 R partition selon le massif ou la chefferie de la zone d enqu te et le sexe 12 R partition selon l unit administrative de r sidence et le sexe 13 Dur e de l migration vers le Nord et le Nig ria selon le sexe 14 Dur e de l migration selon l unit administrative et le sexe 15 R partition selon le motif de d part et le sexe 16 R partition selon l occupation habituelle et le sexe 17 R partition selon les visites des enfants au village et le sexe 18 R partition selon les perspectives de retour et le sexe 19 R partition selon la visite des parents aux enfants et le sexe des enfants 20 R partition selon l opinion des parents sur le bien tre de leurs enfants et le sexe des enfants 21 R partition selon le sexe et l tat matrimonial de leur p re 22 R partition selon les migrations pass es du p re et le sexe 23 R partition selon la scolarisation pass e du p re et le sexe 24 R partition selon l occupation du p re et le sexe 25 R partition selon le groupe d ages le motif du d part et le sexe 26 R partition selon le motif de d part le sexe et les perspectives de retour 27 R partition selon le groupe d ges le sexe et les perspectives de retour 28 R partition selon le motif de d part le sexe et les visites des enfants au village 29 R partition selon le secteur de r sidence le sexe et les visites des enfants au village
170. n effet refl ter que tr s difficilement la r alit du terrain D autres probl mes relatifs la nature des questions pos es la gamme des r ponses re ues aux Codes attribu s ces r ponses la confusion entre les codes donner certaines r ponses au nombre de variables consid r es et surtout au format des grilles de chiffrement ont montr la n cessit d associer un informaticien et de r fl chir soi m me au traitement des donn es d s la conception de l enqu te 3 Saisie des donn es Au vu de la quantit norme de donn es saisir 4 millions de caract res environ et cause de l inexistence du mat riel informatique appropri et d un informaticien qualifi au sein des structures de recherche de l Institut des Sciences Humaines une prospection des infrastructures ad quates l ext rieur s est av r e indispensable L informaticien recherch devait remplir un certain nombre de conditions parmi lesquelles avoir une connaissance approfondie de la recherche en sciences sociales ou de la recherche appliqu e en g n ral avoir une bonne connaissance du logiciel SPSS Statistical Package for Social Sciences qui nous tait accessible au niveau de l ordinateur central d pendant de la Pr sidence puis du Minist re de l Informatique avoir un acc s facile un ordinateur et aux services rattach s celui ci tels que les quipements de saisie et les terminaux t
171. n mati re de recherche Il s est concr tis par la 4 Le Centre de Recherches Economiques et D mographiques CRED est l un des quatre centres de recherche de l Institut des Sciences Humaines Minist re de l Enseignement Sup rieur de l informatique et de la Recherche Scientifique du Cameroun a t cr par l arr t n 151 CAB PM du 29 octobre 1980 portant cr ation organisation et localisation des structures op rationnelles de recherche de la D l gation G n rale 1 Recherche Scientifique et Technique 5 DEPARTEMENT DE RECHERCHES DEMOGRAPHIQUES 1981 Programme de recherche Yaound CRED 16 p multigr 10 de la fiche op ration 1981 82 entre la DGRST et Paris ler 2 juin 198176 Cette op ration marqu un tournant dans la coop ration MESIRES ORSTOM puisqu il s est agit de la premi re op ration class e en int r t national selon les termes des arrangements entre les deux organismes financement conjoint MESIRES et ORSTOM Au niveau de ORSTOM l EPD t exploit e dans le cadre de l ex d partement H Ma trise du D veloppement UR 1 D veloppement espace histoire conceptualisation et m thodes d investigation groupe AMIRA Am lioration des M thodes d Investigation et de Recherche Appliqu e au d veloppement Elle rejoint les th mes de l actuel d partement SUD Soci t Urbanisation D veloppement et s inscrit dans le programme de recherc
172. naire descendant lavait fait s assurer que tous les questionnaires m nage taient pli s selon les consignes donn es dans les manuels d instructions en vue de leur utilisation pendant le deuxi me passage et que les questionnaires descendants lorsque ceux ci ont t remplis dans un m nage se trouvaient l int rieur du questionnaire m nage appropri s assurer que les informations ont t exhaustivement recueillies aussi bien pour les membres des m nages que pour tous les enfants r sidant l ext rieur du village Ce contr le au bureau a confirm les craintes d importantes erreurs de couverture dans la r gion d enqu te de l Ouest au premier passage En plus de l omission de plusieurs m nages il se trouvait aussi parmi ceux qui ont t recens s des hommes non c libataires qui les questionnaires descendants n avaient pas t adress s Qui plus est certains chefs de m nage femmes ont r pondu tort au questionnaire descendants Cette constatation nous a amen s prendre un certain nombre de d cisions de redressement en vue du deuxi me passage dans l Ouest qui ont consist r partir les questionnaires dans les 32 zones sur la base du nom de la chefferie et du quartier arr ter une nouvelle approche plus r aliste de la collecte o chaque enqu teur allait se voir confier une seule zone et o la supervision et le contr le allaient tre plus rigoureux et r guliers
173. ne grille de colonnes troites Lorsque l agent de saisie n arrive pas lire ces codes il est le plus souvent amen d terminer des chiffres au lieu de contacter le superviseur La programmation pour l exploitation et l analyse informatique est essentiellement la t che d un informaticien Dans le cas sp cifique du Cameroun il s av re que la plupart des informaticiens ont une formation de base en sciences pures ou exactes et plusieurs n ont jamais eu d exp rience dans la recherche en sciences sociales Par cons quent ils ne sont pas en mesure de saisir les exigences des donn es issues de la recherche en sciences sociales sans une assistance ext rieure et s impatientent devant les demandes r p t es pour un nettoyage du fichier Pour qu un chercheur en sciences sociales soit utile un informaticien il doit avoir une connaissance assez avanc e de l informatique Pour le moment il en existe assez peu au Cameroun L informaticien a besoin d une pr sentation d taill e de toutes les phases du projet ainsi que de son importance et de ses buts Il est mieux indiqu de l associer d s la conception du projet et de le consulter 4 chaque phase du projet surtout lors de la confection 77 des documents et autres outils de recherche et d exploitation de donn es questionnaires manuels grilles etc Ce contact permanent est d autant plus n cessaire que l informaticien utilisera ces documents pour la pr
174. nes par suite des r gles d h ritage ainsi que de la rar faction des terres fertiles et donc de l augmentation de leur prix Les jalousies les haines la sorcellerie et les superstitions en milieu rural constituent au total un univers oppressant dont les jeunes cherchent s loigner Enfin le mariage provoque souvent le d placement vers la ville pour les hommes qui cherchent rassembler le p cule correspondant la dot ou pour les femmes qui rejoignent leur mari d j install D une mani re g n rale les nombreux investissements en ville attirent les ruraux en qu te d un emploi expansion industrielle et commerciale ouverture de chantiers de travaux publics etc Il faut ici pr ciser que l ensemble de ces activit s g n re une distribution de revenus et une circulation d argent qui elle m me favorise le d veloppement du secteur informel qui devient le principal pourvoyeur d emplois et de ressources en milieu urbain 20 2 2 Cons quences de l exode rural _ Les cons quences de l exode rural se font sentir dans le milieu rural et dans le milieu urbain Elles sont presque toujours per ues comme n gatives sauf pour un intervenant qui avance que l urbanisation procure une plus grande ouverture d esprit En milieu rural on assiste au d peuplement des campagnes Ce d peuplement peut tre appr hend notamment par la baisse du nombre d imposables Surtout le d peuplement des campagnes
175. ng 97 ZIVER x ve 321 Daouta ae ae ii gt 4 Zieh AD 4696 ie 29 1406 2 aia l kA 1270 3 7 4 A Ldegwle x Modzof Kougong 5 Mbouzoum 509 2 63 655 Zele Varkida h 3 1 i VON 41436 1148 Petchime 712 1062 Wayam Ziver DINGLYA j Tchime 1007 4055676 Leama Tr Aguid mbouroum i Dou al a 1248 4 Tchilek k Yaound e Mogoumaz 1 3 8 4 4 ARRONDISSEMENT DE MOKOLO p 7 Source 10 25 5 2 1629 LE NDE CHEFFERIES DF BAZOU BALENGOU BAKONG Nes BAMENA ET BATCHINGOU gt Taie a DEPARTEMENT DE LA MIF Arrondissement de Bangos 5 2 N Vers BAFANG 4 22 25 Faplouh rye Faplouh 1 422 s Ngouangji Res 10 Bstoussi 1 9 Tombie N Kontap Pouzou Batoussi 1 7 Bakala 1 1 5 ra Louh n 4 Bangove A angoue H 1 111 esta t Pis als Deptaah Depsang Louh i Cu fi N arrondissement Ce Barga s BATCHING OU Tourte 2 e joukout choue ae Bancateh 8 Fambou 7
176. nnel et des documents d enqu te 59 V EXECUTION DE L ENQUETE 1 Personnel de l enqu te Deux types de personnels ont assur l ex cution de l enqu te le personnel d encadrement et le personnel de terrain Le personne d encadrement tait constitu des quatre chercheurs du D partement de Recherches D mographiques Apr s avoir labor la m thodologie et assur la pr paration mat rielle de l enqu te les chercheurs ont encadr la collecte en tant que superviseurs R partis deux deux par r gion d enqu te ils ont t assist s par un superviseur sp cial r gion recrut ou affect dans ce but parmi le personnel rompu aux enqu tes de terrain Chaque encadreur s est rendu alternativement dans chacune des deux r gions Le personnel de terrain comprenait les enqu teurs et les contr leurs Au nombre de 64 raison de 32 par r gion les enqu teurs taient charg s de la collecte des informations dans les m nages et du remplissage des questionnaires A chacun a t attribu e une zone d enqu te chaque r gion ayant t divis e 32 zones de mani re r partir le plus quitablement possible le travail entre enqu teurs cela signifie donner chacun une quantit de travail quivalente en dur e plut t qu en nombre de m nages visiter ce qui revient prendre en compte les difficult s sp cifiques du terrain Au nombre de 16 8 dans chaque r gion les contr leurs devaien
177. nqu te ont t trait es l aide du logiciel SPSS Statistical Package for Social Sciences qui offre de nombreuses possibilit s d analyse statistique et de sortie de tableaux multidimensionnels Les manuels des codeurs ainsi qu une collaboration troite entre les chercheurs et l informaticien ont facilit la conception des programmes n cessaires pour l analyse des donn es26 Comme indiqu plus haut les tableaux de fr quences tout en donnant une id e g n rale des caract ristiques des donn es collect es ont servi au nettoyage des fichiers Les corrections ont permis de rectifier les donn es relatives chaque variable mais n ont pas jusque l permis de tester la coh rence inter variables La derni re tape du nettoyage des fichiers a alors consist commander une premi re s rie de tableaux crois s pour v rifier la consistance des croisements entre les variables Par exemple il fallait s assurer que toutes les pouses taient de sexe f minin et qu elles avaient l ge minimum de mariage reconnu dans la r gion tudi e que les hommes n taient pas d clar s comme femmes mari es ou que les chefs de m nage avaient au moins l ge susceptible de leur permettre d assumer ce r le Fort heureusement aucune discordance majeure n a pu tre observ e pendant cette tape Cela a montr que les fichiers avaient t suffisamment nettoy s Pour terminer une s rie compl te de tableaux de
178. ns la voie du d veloppement attirent une nombreuse jeunesse en qu te de meilleures conditions d existence que celles qu elle trouve dans les milieux traditionnels Malheureusement toute m daille a son revers Si les progr s r alis s dans tous les domaines depuis l ind pendance sont importants ils ne permettent cependant pas encore l administration l industrie et au commerce r unis d assurer h las le plein emploi de la main d oeuvre disponible en milieu urbain Nous assistons ainsi au triste spectacle d une jeunesse pourtant intelligente vigoureuse et dynamique qui s entasse dans les quartiers insalubres des villes d soeuvr e et expos e l alcoolisme la d linquance juv nile et la d bauche Cet tat de choses est doublement pr judiciable la nation Il constitue d abord un danger vident pour sa sant morale en entretenant une atmosph re d l t re et contagieuse d oisivet d immoralit et de parasitisme social au sein de la jeunesse qui comme je ne cesse de le dire est l avenir de la nation Dans la mesure o il proc de d un mouvement d exode rural il n y a pas de doute que cet tat de choses constitue galement un frein au d veloppement En quittant le milieu rural les jeunes en effet abandonnent la campagne des hommes plus g s c est dire moins aptes l effort de production et de productivit sans lequel il ne saurait y avoir de croissance conomique et moins disp
179. ntr le En plus la saisie des donn es est rendue beaucoup plus ais e ainsi que le contr le pendant cette phase Lors de la confection des grilles il faut toujours s assurer que les colonnes sont suffisamment grandes et uniformes pour permettre l inscription des chiffres sans chevauchement La formation des agents codeurs n cessite beaucoup de rigueur Les agents codeurs doivent d abord saisir le but de l enqu te la m thodologie de collecte les diff rents aspects du questionnaire avec les variables qui y figurent et les lieux d enqu te de terrain Viendra ensuite la proc dure d attribution des codes pour chaque variable avec des exemples et des exercices pratiques Chaque questionnaire a sa sp cificit donc le fait qu un agent ait accumul beaucoup d exp rience en codification ou qu il ait atteint un niveau d instruction assez lev n exclut pas un contr le strict pendant cette phase 76 Aussi les conditions de travail sp cifiant le mode de r mun ration par questionnaire par ligne etc doivent tre pr sent es et accept es par les agents avant le d marrage afin d viter les revendications pendant l ex cution de cette phase L intervention du contr leur est tr s importante pendant les premi res journ es de la codification ot il doit minutieusement v rifier toutes les feuilles cod es pour s assurer du respect des instructions donn es de la consistance des informations cod es toute corre
180. nvier 1982 6 p DEPARTEMENT DE RECHERCHES DEMOGRAPHIQUES 1982 Enqu te sur la Pression D mographique et l exode rural dans le Nord et l Ouest du Cameroun Rapport de mission sur le premier passage 19 mars 19 avril 1982 23 p GUBRY P 1983 Rapport de mission dans le d partement du Nd 26 janvier 7 f vrier 1983 16 LAMLENN BONGSUIRU S 1983 Report of field activities in the western zone march april 1983 14 5 p ANNEXE 3 MANUEL DES ENQUETEURS mise jour mars 1983 111 AVANT PROPOS Enqu teurs Ce manuel est pour faciliter votre travail Celui ci consiste a aller de concession en concession poser habilement des questions aux chefs de m nages et relever fid lement les r ponses qui vous sont donn es conform ment aux instructions contenues dans ce manuel Des instructions tr s utiles sur la mani re de poser les questions et celle de relever les r ponses y sont pr sent es dans l ordre de succession des questions Les cas difficiles et les concepts d licats y sont expliqu s afin que l enregistrement des r ponses ne vous pose aucun embarras Ce manuel est pour vous un guide il est forc ment insuffisant II vous est donc recommand de vous adresser votre contr leur ou l un des superviseurs en cas de difficult non pr vue dans le manuel Votre travail conditionne la r ussite de cette enqu te Soyez donc tr s appliqu s 112 INTRODUCTION L
181. ographique du milieu rural consid r BARBIER COURADE amp GUBRY 1981 82 p 108 L exode rural tout en pr sentant des aspects positifs li s surtout aux conomies d chelle la mobilisation d une importante main d oeuvre et au renforcement du sentiment national gr ce aux contacts en ville soul ve sch matiquement trois types de probl mes 1 Les probl mes des investissements de tous ordres n cessaires pour l accueil de la population dans les villes et surtout dans les grandes m tropoles logement emploi sant ducation infrastructures diverses et les probl mes sociaux et politiques n s d une inad quation entre les quipements disponibles et les besoins de la population 2 Les probl mes li s la d saffection des campagnes par leurs forces vives et notamment ceux du d veloppement rural et de l ind pendance alimentaire du pays 3 Enfin une s rie de probl mes moins facilement rep rables mais non moins fondamentaux qui rel vent de la macro conomie et de la politique globale de d veloppement tendance accrue l inflation accroissement de la d pendance externe du pays tant pour les produits alimentaires que pour les autres biens de consommation dont l nergie de mani re directe ou indirecte augmentation constante de la ponction de la richesse nationale par la ville et les citadins aux d pens du milieu rural par suite du caract re cumulatif de l urbanisation accroissement
182. omique imprim n 4 44 1 3 Le cahier de r capitulation imprim n 1 44 2 Les documents d exploitation 50 2 1 Les manuels de codification 50 2 2 Les grilles de ue a as 50 Grille de chiffrement du questionnaire m nage 50 Grille de chiffrement du questionnaire descendants 50 Grille de chiffrement du questionnaire socio conomique 50 3 Les concepts utilises 5 4 4 24 wind imate ee mater EME NES Se 54 IV TRAVAUX 55 1 Contacts avec 165 Autorit s o s suci ows ue EOP Home a 55 2 Reconnaissance des zones d enqu te et cartographie 55 3 Prospection des candidatures pour le personnel de 56 4 Prospection pour les locaux de travail 56 5 Elaboration des documents d enqu te et pr paration mat rielle 57 V EXECUTION DE L ENQUETE Be saci 59 1 Personnel de 59 2 Recrutement formation et s lection du personnel de terrain 59 3 Sensibilisation de la population 60 4 D roulement
183. on Premier passage de l enqu te a Deuxi me passage de l enqu te pee Codification R daction et publication du rapport m thodologique ae eae ee R daction et publication des r sultats See se ee EE I ee J ASONDJ FMAMJ J ASONDJ FMAMJ J ASONDJ FMAMJ J ASONDJ FMAMJ J ASONDJ FMAMJJASOND 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 PP Calendrier de l Enqu te sur la Pression D mographique et l exode rural dans le nord et l ouest du Cameroun 96 37 DOCUMENTS D ENQUETE L ex cution de 1 Enqu te sur la Pression D mographique et l exode rural dans le Nord et l Ouest du Cameroun a n cessit la confection d une s rie de documents sp cifiques que peut classer en documents de terrain et en documents d exploitation 1 Les documents de terrain Les documents de terrain sont utilis s par les agents enqu teurs les contr leurs ou les superviseurs sur le terrain avant au moment ou juste apr s les interviews Ils comprennent le manuel d instructions les questionnaires et le cahier de r capitulation 1 1 Le manuel d instructions Ce document comporte essentiellement deux parties La premi re est consacr e aux recommandations l enqu teur sur son travail son comportement vis a vis de la population et ses rapports avec le contr leur charg de superviser son travail Ses outils
184. on du mode de production marchand en milieu rural La scolarisation est un des facteurs essentiels de l exode rural avec de multiples facettes Ainsi il appara t paradoxalement que la r ussite aussi bien que l chec scolaires conduisent migrer l cole semble rendre les sortants du syst me d finitivement inaptes la vie la campagne Elle v hicule un syst me de valeurs qui pr ne exclusivement la r ussite par le dipl me scolaire et valorise le salariat urbain au d triment du travail de la terre Le village n offre plus dans ces conditions aucune perspective de promotion et constitue un monde bloqu une impasse Les parents eux m mes ambitionnent de plus en plus une autre vie pour leurs enfants La n cessit croissante de fr quenter l cole et de prolonger les tudes est en elle m me source de migration vers la ville que ce soit pour les parents au sens large pour trouver les moyens de payer les frais de scolarisation de leurs enfants ou pour ces derniers pour trouver un tablissement qui n existe souvent qu en ville migrations scolaires Un certain nombre de facteurs d exode sont internes la vie sociale des villages m me si ces facteurs ont eux m mes des causes ext rieures en est ainsi de la d sagr gation de la cellule familiale de l affaiblissement de l autorit traditionnelle et des conflits de g n rations On observe des difficult s croissantes d acc s la terre pour les jeu
185. one rurale 10 20 40 MIGRATIONS INTERNES Solde des mouvements entre les lieux de r sidence ant rieure et les lieux de r sidence habituelle par d partement en 1976 nombre de migrants nets sup rieur 500 1000 migrants nets et moins 3000 migrants nets 20000 migrants nets PROPENSION A EMIGRER Nombre de r sidents ant rieurs ayant chang d arrondissement moins nombre de r sidents habituels ayant chang d arrondissement par rapport 4 la population totale par d partement en 1976 mouvements avec l tranger exclus R A RH P 0 5 3 0 3 RS 18 Les zones les plus touch es par l migration se situent dans l environnement proche ou lointain de Doualal ensemble de la province de l Ouest surtout la partie m ridionale du pays bamil k pays bassa province du Sud Ouest d partement de la Mezaml Deux autres r gions sont sujettes l migration le d partement du Ntem dont les courants alimentent surtout les deux grandes m tropoles et les d partements centraux de l extr me nord Margui Wandala Diamar et surtout Mayo Dana selon les circonscriptions de 1976 dont les migrants se dirigent la fois vers Garoua Ngaound r et les grandes villes du sud vers les complexes agro industriel Mbandjok et vers les zones de colonisation de la B nou On trouve en 1976 parmi les cinq d partements les plus sujets
186. onne nombre d enfants r sidant l ext rieur du village r partis selon leur m re Quatri me colonne effectuez les totaux par ligne Ceux ci doivent correspondre aux totaux des enfants actuellement vivants Corrigez les erreurs s il y a lieu N B Si la personne n a pas eu d enfant vous inscrivez 0 partout en question 3 sans poser de question Effectuez ensuite les totaux par colonne et regardez le nombre total d enfants r sidant l ext rieur du m nage total de la troisi me colonne Si aucun enfant ne r side actuellement l ext rieur du village classez le questionnaire sinon poursuivre par la question 4 page 2 133 PAGES 2 ET 3 Ces pages servent relever les renseignements individuels raison d une ligne par enfant r sidant l ext rieur du village Le nombre de lignes remplies doit donc correspondre au nombre total d enfants r sidant l ext rieur du village Vous remplissez les colonnes 4 et 5 en trois tapes mat rialis es par les traits gras colonnes 4 9 pour chaque enfant concern pour faire l inventaire des enfants selon leur m re puis colonnes 10 22 pour les caract ristiques individuelles de chacun d eux enfin colonnes 23 25 pour les questions concernant l attitude du p re face aux d placements des enfants Colonne 4 Num ro de la m re Inscrivez le num ro correspondant au num ro de la premi re colonne du tableau de la page 1 Ne doivent figurer q
187. ont la d finition varie souvent d une op ration l autre R gion Ce terme d signe ici le champ de l enqu te dans chaque province On a donc deux r gions l une dans la province de l Ouest et l autre dans celle du Nord23 Massif ou chefferie Ces deux termes d signent des unit s traditionnelles de commandement chefferie l Ouest o l on parle galement de village massif au Nord Le massif et la chefferie sont divis s en quartiers avec un chef de quartier leur t te Structure Une structure est un b timent isol ou un ensemble de b timents bien distincts usage d habitation abritant un ou plusieurs m nages En milieu rural la structure est assimilable la concession terme plus courant mais sans doute moins global En ce qui nous concerne il s agit plus pr cis ment du gay mafa et du nda bamil k Exemples de structures Un sar terme peul utilis souvent aussi en fran ais une concession une case isol e une villa moderne un immeuble tages une maison plusieurs logements M nage Un m nage est un ensemble de personnes vivant dans une m me structure apparent s ou non et d pendant d un chef de m nage pour la satisfaction d une partie ou de la totalit de leurs besoins fondamentaux logement nourriture habillement etc Situation de r sidence Les diff rentes situations de r sidence sont d termin es par rapport une dur e de s jour de 6 mois au sein d
188. ontr l l apr s midi il est fort possible que l on ne puisse jamais suivre une interview elle m me si l enqu teur en question ne travaille que le matin Si examine le cas des personnes physiquement pr sentes personnes vues par l enqu teur on constate que leur proportion est satisfaisante plus de 80 au Nord environ 60 l Ouest surtout si l on tient compte que ces proportions incluent galement les enfants t Tableau 5 Pr sence physique des personnes interrog es Hommes Femmes Ensemble Nord Ouest Nord Ouest Nord Ouest Vus 84 4 61 6 81 1 59 1 82 8 60 1 Non vus 15 5 38 4 18 9 40 9 17 2 39 9 Total 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 La diff rence est faible entre la proportion des hommes vus et celle des femmes vues Il un l ger avantage en faveur des hommes du fait que l on cherche plus syst matiquement voir le chef de m nage lui m me qui est plus souvent un homme et que les femmes sont souvent plus r serv es vis vis de l enqu teur En revanche le nombre de personnes est beaucoup plus fort l Ouest qu au Nord du simple au double cause des travaux agricoles qui avaient d j d but l Ouest entra nant la pr sence d un grand nombre de personnes dans les champs souvent tr s loign s de l habitation Ces champs sont m me souvent loign s de plusieurs kilom tres de l habitation principale dans le cas des regroupements
189. oppement cas du village Ndokok Pubi M moire de fin d tudes IPD Douala 19 096 NATIONS UNIES 1982 Disparit s de revenus entre les villes et les campagnes au Cameroun Rapport soumis au Gouvernement de la R publique du Cameroun par une mission technique comparative du PECTA Addis Ababa VI 107 p 097 NATIONS UNIES OIT 1986 Promotion de l emploi rural et d veloppement des PME PMI au Cameroun Rapport soumis au Gouvernement du Cameroun par une mission d assistance technique BIT PECTA Addis Abeba XXV 159 p 098 NDZIE Anatole 1978 La sorcellerie un grand facteur d exode rural dans la L ki Yemessoa L ki Chez l auteur 39 p multigr 099 NEMKAM Jean Christophe 1983 Habitat regroup et d veloppement rural cas de la Ouest Cameroun Th se de 3 me cycle de g ographie Universit de Yaound 397 p dactyl 100 NGANSO Emmanuel 1981 La l thargie du d partement du Nd une anomalie dans le dynamisme du pays bamil k Th se de doctorat de 3 me cycle de g ographie Universit de Yaound 267 p multigr 101 NGASSAM C lestin 1976 Un instrument de d veloppement Le Service Civique National de Participation au D veloppement M moire de licence en droit Universit de Yaound 79 p 102 NGEND Jean 1978 La r gion de Makak Une tude de g ographie rurale M moire de DES de g ographie Universit de Yaound 162 p multigr 103 NGOUMOU S M
190. ordre la feuille de m nage i RE EE EAE EAT TNS SA TT sr NATURE DATE LIEU 1 ENT SOR LOCALITE ARRONDISSEMENT gt ABS RET VILLE O VILLAGE feras PUS a MERU l necrivez Ou un po 58 2 v autres pays pour te ae ae 41 En ce qui concerne les r sidents deux cat gories de questions l une s adressant toute la population et l autre n int ressant que la population de 6 ans et plus L ensemble de ces questions sont en gros relatives l tat civil la migration l instruction et l activit conomique Mais on a galement retenu les questions classiques sur le lien de parent avec le chef de m nage la situation de r sidence et le fait que l enqu teur a vu ou non l enqu t Quant aux visiteurs on ne s int resse qu leur tat civil exclusion faite de l tat matrimonial et de la religion La quatri me et derni re page du questionnaire est destin e aux v nements survenus entre les deux passages savoir les naissances les d c s et les d placements des membres du m nage absence et retour pour les r sidents d part et visite pour les visiteurs Des fiches suppl mentaires imprim n 2B placer l int rieur de l imprim n 2 sont pr vues au cas o un individu aurait subi plus d un v nement On trouvera la typologie des diff rents v nements pos
191. os s au changement l innovation et la reconversion des mentalit s sans lesquels le d veloppement ne peut acqu rir sa pleine signification sociale et humaine Le gouvernement cela va sans dire n est pas rest sans r action devant cette double menace ses efforts de construction nationale Des centres culturels des foyers de jeunesse et des quipements sportifs que viendront bient t parachever les stades omnisports de Douala et de Yaound ont t cr s dans le but d encourager la jeunesse des activit s saines pour le corps et l esprit et de pourvoir l ducation civique et morale dont elle a besoin pour acqu rir une conscience de plus en plus claire de ses responsabilit s dans la nation Mais le probl me majeur demeure de mettre la jeunesse inoccup e au travail pour lui permettre d am liorer ses propres conditions d existence tout en apportant sa n cessaire contribution au d veloppement national Malgr la politique du gouvemement qui consiste cr er chaque ann e des emplois toujours plus nombreux il ne faut pas se leurrer au stade actuel de notre d veloppement mettre cette jeunesse au travail cela signifie dans la plupart des cas lui demander fermement de retourner au travail de la terre faut en effet que la jeunesse inoccup e surtout celle des villes se convainque de la dignit du travail de la terre qui est source de toute richesse et de toute civilisation qu elle se convainque que l
192. ouch e par l migration contre 20 habitants au km2 dans l ensemble du Cameroun au m me moment L habitat est dispers ce qui soul ve des probl mes pour rep rer la totalit des habitations dans une enqu te d mographique La dispersion est totale au Nord les habitations sont souvent cach es au milieu des rochers peu visibles et difficiles d acc s A l Ouest la dispersion originelle a t modifi e par les regroupements de populations op r es lors des troubles du d but des ann es soixante pour augmenter la s curit et lutter contre les maquis Actuellement ces regroupements sont devenus de petits centres poss dant des infrastructures modernes ce qui assure leur p rennit Mais la paix revenue les habitants ont souvent reconstruit une deuxi me habitation pr s de leurs plantations Ces habitations dispers es sont occup es au moment des travaux des champs ce qui complique 1a aussi le d nombrement la fois pour atteindre ces habitations et pour distinguer entre habitation principale et habitation secondaire situ es en principe administrativement dans le m me quartier mais g ographiquement dans des quartiers diff rents Chacune des deux r gions est tr s escarp e et pr sente des syst mes de cultures tr s intensives sur les pentes elles m mes selon des techniques originales cultures dans le sens de la pente l Ouest cultures en terrasses au Nord Les paysages qui en r sultent sont tr s spectacu
193. oup d erreurs pendant cette phase Pour certains il suffisait de remplir le nombre de colonnes requis avec n importe quels chiffres Puisqu on les payait par ligne saisie ils gagnaient en remplissant autant de lignes que possible sans se soucier de l exactitude des donn es saisies Nous nous sommes rendus compte de cette situation lors de notre contr le manuel et avons t oblig s d annuler purement et simplement cette op ration Les erreurs les plus fr quentes consistent sauter un ou deux chiffres pendant la saisie Cela a pour effet le renvoi syst matique des autres chiffres qui suivent vers la gauche de leurs colonnes l gitimes produisant ainsi une s rie de codes inintelligibles pour les variables qui suivent cette erreur La situation inverse se produit lorsqu un ou plusieurs chiffres sont r p t s par erreur y un renvoi syst matique vers la droite avec effet identique sur les codes pour les variables qui suivent Il faut n cessairement pr voir assez de temps pour un contr le manuel de toutes les donn es saisies et imprim es sur listings pour s assurer que toutes les lignes cod es ont t saisies et aussi pour s assurer que d autres lignes n ont pas t frauduleusement ajout es Cela est fr quent quand la r mun ration est fonction du nombre de lignes Une autre source d erreurs et de pertes de donn es provient de la mauvaise criture de l agent codeur ou d un chevauchement de codes sur u
194. ouver du travail 8 6 1974 Communication du chef de l Etat l assembl e nationale Yaound La R volution Verte comme je le disais d j Buea implique aussi l am nagement de l espace rural dans le but notamment de rendre la vie dans nos villages plus attrayante aux yeux de notre jeunesse qui de ce fait cessera d affluer dans les centres urbains en aggravant le ph nom ne de l exode rural Pour ce faire l action qui vise l am nagement de villages centres l quipement des centres ruraux en eau et lectricit sera acc l r e 98 10 2 1975 Rapport de politique g n rale par le chef de l Etat au 2 me congr s ordinaire de PUNC Douala Nous mettrons galement profit l engouement manifest pour la R volution Verte par notre jeunesse qui dans un lan patriotique bien compris ne r pugne plus au travail de la terre Il nous incombe de savoir orienter ces jeunes et d assurer convenablement leur insertion dans le circuit de production rurale A cet gard les possibilit s qu offrent les soci t s et missions de d veloppement viendront compl ter l action d initiation du Service Civique de Participation au D veloppement d sormais engag e dans sa phase exp rimentale et dont le but est de contribuer r duire l exode rural en g n ral et en particulier l oisivet dans les grands centres urbains Ainsi les jeunes qui cherchent s installer en milieu rural trouve
195. pagne par la r alisation de diverses infrastructures socio conomiques assurant un quilibre harmonieux entre la ville et la campagne accro tre toujours davantage la production et la productivit agro pastorales lutter contre l exode rural et am liorer les conditions d existence des populations rurales 23 24 9 1984 Interview de Mme E TANKEU vice ministre du plan Cameroon Tribune apr s la conf rence mondiale sur la population de Mexico Il a t recommand que les politiques de r partition de la population et de migration soient int gr es aux politiques conomiques et sociales de mani re promouvoir un d veloppement quilibr de toutes les r gions et des zones urbaines et rurales A titre d exemple certains points de vue d fendus par notre pays se retrouvent dans cette d claration le d veloppement int gr des zones rurales et urbaines comme mesure de lutte contre l exode rural 23 3 1985 Discours de politique g n rale du pr sident national du parti au 4 me congr s ordinaire de PUNC Bamenda est par cons quent plus que souhaitable que le 6 me plan quinquennal de d veloppement en pr paration rende amplement compte de cette exigence imp rieuse de modernisation agricole comme condition n cessaire la dynamisation des communaut s villageoises dont nous attendons qu elle vienne am liorer les conditions d existence la campagne favorisant l installation des j
196. pas dans la programmation Le manuel du codeur est l un des instruments les plus importants pour l exploitation des donn es Il est le document primordial de r f rence pour l agent codeur et son contr leur et sert aussi pour la pr paration des programmes d analyse Il est aussi indispensable pendant le nettoyage des fichiers Par cons quent le manuel doit tre suffisamment d taill et doit porter toutes les instructions relatives l attribution des codes ainsi qu leur localisation sp cifique sur la grille Toute omission contradiction ou erreur dans le manuel a des r percussions directes sur la codification et ult rieurement sur l analyse informatique donc sur les r sultats Toute modification d instructions aux agents codeurs doit tre incluse dans le manuel pour tre prise en compte pendant les phases ult rieures d exploitation Dans le cas sp cifique de l EPD les diff rents manuels resteront d importants outils d appui m me pendant la phase d analyse S il existe des grilles conventionnelles pour la codification il est plus appropri de confectionner des grilles sp cifiques chaque questionnaire Lorsque la grille est subdivis e en compartiments et que chaque compartiment ou bloc de colonnes est r serv une grappe sp cifique de donn es par exemple identification activit conomique ducation tat civil habitat etc il est plus facile d effectuer la codification et le co
197. paux types de d penses 7 Inscrivez les chiffres 1 2 et 3 dans les cases correspondantes selon l ordre dans lequel vous r pond le chef de m nage Par exemple scolarit des enfants 1 f tes et c r monie 2 mat riel agricole 3 Si le chef de m nage vous indique d autres d penses ne figurant pas sur la liste donn e pr cisez les sur la ligne pr vue cet effet Question 7 Cette question vise recueillir l opinion g n rale du chef de m nage sur les actions des Pouvoirs Publics visant freiner l exode rural Demandez A votre avis que pourraient faire les autorit s pour inciter les jeunes rester en plus grand nombre dans votre village Inscrivez litt ralement la r ponse du chef de m nage 143 ANNEXE 4 LISTE DU PERSONNEL DE TERRAIN R gion Nord Superviseur adjoint BELLELO Haout Controleur Enqu teur GUEKEME PRELDE WARDA NDOUVATAMA BELEGUE YANDOUBAI MALAGUEDJEO GADAYE MOUSTAPHA OUSMANOU ABDOUL BOUKAR MAKADI NDAOUNAKOUA MATAKON DIGAI MOUTSINA VEVED BOUKAR BECHELE MAKAKWA ZIKDAYE KOSKOSSAI BANA Paul CHARLES BACHIROU KIRGUINE GONONDO Jean GOZOLO NDOUVAGUI SAMUEL NGOLDA MEJOUWENE GANAVA Paul ZIHAD NGUELEO KISITO DIGUI YAMVARA BALDNA HAMIDOU HASSANA MADI BOUBA N B Au deuxi me passage deux contr leurs quipes 4 et 8 ont t absents et ont t remplac s respectivement par ZIKDAYE et par HASSANA MADI enqu teurs au premier passage Deu
198. qu te aux massifs suivants Biguid Djingliya Madakoua Maza Montskar Gouzda Oulad canton de Koza Oupa canton de Moskota et Ziver canton de Matakam Sud a alors organis la r partition du travail sur le terrain partir d une liste de chefs de sar par quartier tablie l avance aupr s de chaque chef de quartier soit par le superviseur soit par le contr leur ou l enqu teur 32 zones d enqu te ont t constitu es Dans le Nord le relief tr s accident et l habitat sar s totalement dispers s ne permettait pas l am lioration des cartes de zones Dans ces conditions les listes de chefs de sar par quartier ont t utilis es comme compl ments efficaces de la cartographie 56 l enqu teur avait pour consigne de progresser dans sa zone en cochant au fur et mesure les sar s sur 5 liste d ajouter au besoin les sar s oubli s sur la liste et de retrouver a tout prix a la fin de l enqu te les sar s non encore coch s Cette proc dure avait pour objectif d viter les ommissions de nombreuses habitations presque invisibles dans le paysage A la fin de la collecte nous avons constat qu il n existait pas beaucoup d carts entre les listes tablies a priori et les sar s recens s en d finitive Les cartes au 1 50 000 et au 1 200000 labor es par le Bureau Central du Recensement pour la r gion de l Ouest lors du recensement g n ral de 1976 se sont av r es
199. ques pour des enqu tes d mographiques ult rieures La deuxi me et la troisi me pages sont r serv es aux informations concernant les membres du m nage r partis en deux groupes les r sidents et les visiteurs Cette s paration vise d une part avoir instantan ment une vue globale de l ensemble des r sidents d un m nage class s de mani re logique d autre part minimiser les oublis de visiteurs ainsi que le test en avait t fait lors du recensement pilote du Cameroun en 1975 pr sentation reprise lors des recensements de 1976 et de 1987 22 Les questionnaires et les grilles de chiffrement ont t g n ralement tablis sur du papier format ou 4 Ils ont t r duits pour figurer ici n EVENEMENTS SURVENUS DEPUIS LE PREMIER P DECE sli ou nohssnce dam co m nsge 16 pronior passage Jour 1 OUt Y st asci dem co menses ie promier pomoge ovi Inscrivee te nature QU MDI Four 5260 Membre menage Gul Hest Goplace depuh te premier Tirer un trait sur ten Igne Ges nen Concernts Pour membre Qui Fatt plus d un deplacement imcrives ten deplecements suppt mentaires ven tuets wr d autres REPUBLIQUE UNIE DU CAMEROUN Paix Travail Patrie DELEGATION GENERALE A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE INSTITUT DES SCIENCES H
200. r ponses aux questions pos es par l enqu teur Pour le premier passage il y a deux questionnaires le questionnaire m nage ou feuille m nage imprim n 2 et le questionnaire descendants imprim n 3 Au deuxi me passage le questionnaire socio conomique imprim n 4 est pos un chantillon de chefs de m nage et un imprim n 2B peut compl ter le questionnaire m nage Le cahier de r capitulation imprim n 1 est un cahier sur lequel l enqu teur effectue une r capitulation au fur et mesure de sa progression sur le terrain La fiche d identification des chefs de m nage est le document sur lequel sont port s tous les chefs de m nage de votre zone d enqu te uniquement dans la r gion Nord Ce document qui vise la couverture exhaustive des m nages aucun m nage ni individu ne doivent tre oubli s aidera l enqu teur contr ler lui m me sa progression dans la visite des m nages 114 1 3 Le comportement de l enqu teur vis a vis de la population L enqu teur doit savoir que la r ussite de l enqu te d pend pour une large part de la disponibilit de la population interrog e 4 r pondre aux questions et de la sinc rit des r ponses donn es Cette consid ration oblige donc l enqu teur gagner la confiance des personnes contact es Pour cela l enqu teur doit Adopter une attitude amicale et compr hensive en s adaptant toutes les situations et en acceptan
201. r side la personne Colonne 31 Motif Demandez le motif de chaque d placement que vous avez enregistr et inscrivez l un des codes suivants qui correspond l explication donn e SC Scolarit MA Mariage DI Divorce CO Conflit familial ou autre conflit SA Sant PR Autres motifs priv s EC Motif conomique MU Mutation affectation pour les agents de l Etat et d une grande entreprise DF D placement familial enfants et autres membres d un m nage accompagnant un adulte ce dernier doit alors avoir obligatoirement un autre motif de d placement N B Pour les DEP d parts des visiteurs on inscrira le motif de leur visite au m me titre que pour les VIS visites 131 CHAPITRE III INSTRUCTIONS RELATIVES AU QUESTIONNAIRE DESCENDANTS IMPRIME N 3 Ce questionnaire est destin chaque homme mari divorc ou veuf sera donc rempli pour tout homme non c libataire et par cons quent en plusieurs exemplaires par m nage Il a pour but de relever le nombre d enfants et leur lieu de r sidence actuelle PAGE 1 Les renseignements figurant dans le cadre sont recopier sur l imprim n 2 et sont relatifs aux caract ristiques de l homme concern Num ro de r gion Num ro de zone d enqu te Num ro de structure Num ro de m nage Num ro d ordre col 1 de l imprim n 2 Nom et pr nom col 2 Age col 12 Etat matrimonial col 13 A toujours habit ce villag
202. ratif il faut une juste r mun ration des produits agricoles am liorer l organisation du cadre de vie dans les campagnes en vue de les rendre plus attrayantes garantir l octroi des facilit s pour l installation des jeunes et leurs acc s la propri t En d finitive il s agit de faire en sorte que la communaut villageoise constitue l chelle humaine une r alit vivante qui offre un cadre d am nagement quilibr 6 6 1981 Discours du pr sident de la r publique devant l assembl e nationale r unie en session ordinaire L accroissement fulgurant de la population urbaine les probl mes domaniaux de l urbanisme et de l environnement qui en d coulent ont mis jour la n cessit d une strat gie globale dans ces domaines vitaux o se mesure l am lioration du bien tre des populations en m me temps que se concr tise notre politique de justice sociale 5 11 1981 Communication du chef de l Etat l assembl e nationale pour pr senter le S me plan quinquennal Les probl mes que soul vent ces perspectives d mographiques dont j ai rappel la gravit au cours du Congr s de Bafoussam peuvent tre regroup s autours de cinq grands axes savoir l quilibre entre les villes et les campagnes l am lioration du cadre de vie aussi bien en milieu rural qu en milieu urbain le probl me de l emploi avec son aspect sousjacent l ad quation formation emploi la
203. rdinateur sont d une importance primordiale pour viter les pertes de donn es pendant les phases d exploitation et d analyse 79 BIBLIOGRAPHIE Celles des r f rences ci apr s qui concernent le Cameroun sont extraites de la base de donn es bibliographiques informatis e Popcam sur la population et le d veloppement du Cameroun Popcam est consultable notamment au CRED l IFORD et PUPP Yaound ainsi qu au CEPED Paris Les r f rences n 3 53 54 56 57 58 104 et 105 sont des publications issues de A R f rences sur l exode rural au Cameroun 001 1978 L insertion de la jeunesse dans le circuit de production Cas du Service Civique National de Participation au D veloppement M moire de licence sciences conomiques Universit de Yaound 72 p 002 AFVP ASSOCIATION FRANCAISE DES VOLONTAIRES DU PROGRES Ed 1983 Sp cial Cameroun Revue de l Association Fran aise des Volontaires du Progr s Montlh ry France n 35 003 ALIOUM Abdoulaye 1989 L migration dans les monts Mandara Motivations et destinations M moire de fin d tudes IFORD Yaound 148 p 004 BANGUE Bernard 1985 Dynamique de la population et dispositions institutionnelles au Cameroun Une contribution la valorisation et l utilisation des ressources humaines M moire de fin d tudes IFORD Yaound 69 p multigr 005 BANGUI Augustin 1979 La pop
204. re de la r gion 1985 des terres squelettiques et caillouteuses p doclimat sec sableuses tr s sableuses ainsi qu un risque lev d rosion une faible profondeur utile des propri t s physiques d ficientes Ces sols apparaissent inaptes l agriculture sauf pour les cultures vivri res avec terrasses Mais relevons in extenso leur conclusion relative l utilisation et aux aptitudes de ces sols L agriculture des Mandaras est une v ritable activit de montagne caract ris e par l absence de jach res par le recyclage des l ments fertilisants sans appoint externe par la fumure organique associ e un levage en case par la rotation et l association sorgho tchergu millet arachide outre divers l gumes piments souchet etc Elle permet la subsistance d une population dense 100 hablkm2 et plus au prix norme labeur et d un niveau de vie tr s bas Les terrasses ont pr serv de bonnes caract ristiques chimiques et am lior les propri t s physiques des sols naturels Elles sont fragiles et rapidement crev es par le ravinement apr s leur abandon de sorte que la survie de cet tonnant paysage humanis est li e celle m me des populations qui I ont cr Sur le plan humain les populations repr sent es sont les Mafa au Nord et les Bamil k l Ouest20 Sans suivre totalement le journaliste FERRIEUX qui donne l exemple du Cameroun dont les deux r
205. re disponible pour pouvoir discuter les diff rents aspects de l enqu te afin d en saisir les objectifs de mieux conna tre les donn es collect es et cod es et de mieux comprendre ce qu on attend de ces donn es tre capable de concevoir les diff rents programmes pour diter les fichiers effectuer les contr les n cessaires et sortir les tableaux demand s fallait donc un service informatique assez complet ayant un ordinateur avec des facilit s de saisie un nombre suffisant de postes de saisie avec possibilit de contr le automatique des fichiers et une quipe de pupitreurs exp riment s dans la saisie de donn es importantes Ce service ne devait pas avoir d autres travaux urgents faire du moins pendant la saisie de ces donn es A cause de contraintes budg taires il fallait que le co t de ces op rations soit relativement modeste mais sans pour autant sacrifier la qualit Parmi les services ou entreprises de l informatique rencontr s le CENISER et Sone Informatique deux entreprises commerciales Yaound ne disposaient ni d un nombre suffisant de postes de saisie ni d une quipe de pupitreurs permanente et performante De plus leurs informaticiens ne manifestaient pas de connaissances approfondies du logiciel SPSS et n allaient pas tre suffisamment disponibles pour effectuer les diff rentes t ches exig es De plus leurs devis taient plut t trop lev s 25 50 francs par ligne saisie p
206. recopier sur le questionnaire m nage correspondant Il en est de m me de certaines caract ristiques individuelles de la personne interrog e L inventaire de la descendance par la femme vise travers un cheminement quelque peu complexe d terminer avec exactitude le nombre d enfants migr s auxquels s adresse ce questionnaire Le deuxi me volet du questionnaire constitu par la deuxi me et la troisi me page est destin aux caract ristiques des enfants migr s Ces derni res peuvent se regrouper en quatre cat gories donn es d tat civil donn es de migration comportements actuels en mati re de d placements avis du p re sur la vie de l enfant La derni re page du questionnaire est destin e aux observations de l enqu teur et comprend une liste des unit s administratives pour guider les interviews et faciliter la gestion et l exploitation ult rieure du questionnaire Le questionnaire descendants vise saisir les motifs d migration du village tels que ressentis par ceux qui sont rest s mesurer le degr de permanence des liens des migr s ANNEXE LISTE DES UNIT S ADMINISTRATIVES DU CAMEROUN Provinces d partements srrondissements CENTRE SUD EST DIA ET LOBO BOUMBA ET NGOKO Benghis Moloundou Yokadoumsa Sangmetima HAUT NYONG Lu tele Abong Mbang HAUTE SANAGA Dimako Mhandjok Doum Mints Lomi Nsngs hoke Messamens Ngu l mendouks f vintouta KADEY
207. res pour recruter des enqu teurs dans des zones faible scolarisation et la saison s che utile pour faciliter les d placements Ces diverses raisons nous ont fait opter pour une enqu te deux passages intervalle annuel Dans les milieux retenus faible alphab tisation voire alphab tisation inexistante chez les adultes tableau 2 il n est pas question de faire remplir les questionnaires par les enqu t s eux m mes Tableau 2 Taux d analphab tisme dans les zones d enqu te Arrondissement Taux d analphab tisme M F Deux sexes Mokolo Extr Nord 90 5 97 0 94 0 Bazou Ouest 34 7 64 9 53 0 Proportion de personnes g es de 10 ans et plus n ayant jamais t scolaris es Source Recensement de 1976 On proc de donc au recrutement et la formation d un certain nombre d enqu teurs parlant la langue locale qui vont visiter tous les m nages de la zone d enqu te pour remplir 35 un questionnaire d enqu te lui m me r dig en fran ais L enqu teur proc de une interview dans chaque m nage et remplit les formulaires en traduisant simultan ment les r ponses en fran ais Nous reviendrons plus loin sur les probl mes pos s par cette proc dure _ la fin de l enqu te les questionnaires sont codifi s pour tre trait s ensuite sur ordinateur des fins de tabulation 4 2 Pr cision des r sultats La taille de l chantillon initialement pr conis dans
208. roduits vivriers octroi de cr dits aux agriculteurs par des organismes appropri s tels que le Fonds National de D veloppement Rural FONADER cr ation de soci t s et missions de d veloppement Ces actions se retrouvent dans le slogan de R volution Verte 21 A ces mesures proprement agricoles on peut ajouter des actions plus sp cifiques de sensibilisation d ducation et d incitation qui sont destin es aussi bien aux jeunes ruraux pour les dissuader de migrer qu aux jeunes urbains pour les inciter 4 retourner au village est ainsi de l affirmation de la dignit du travail de la terre de la r habilitation du travail manuel de l action du Service Civique National de Participation au D veloppement SCNPD ou encore des octrois d une aide publique pour l installation des jeunes agriculteurs et leurs acc s la propri t 17 La plupart des actions de d veloppement rural au del de l agriculture ont souvent parmi leurs objectifs celui de fixer plus durablement la population Il s agit de moderniser la campagne par exemple gr ce l adduction d eau et d lectricit dans les centres ruraux d am liorer les conditions d existence la campagne d assurer l avenir des jeunes la campagne d am nager l espace rural en rendant les villages plus accueillants Le mot d ordre de Redynamisation des communaut s villageoises a t lanc dans ce but et le r le du parti mis en
209. ront aupr s des pouvoirs publics toute l aide et toute l assistance possibles L aisance des communications et les nombreux chantiers ouverts ont provoqu un afflux de populations vers les villes Le d veloppement des centres urbains la promotion conomique rurale et l l vation du niveau de vie conduisent les populations rechercher une am lioration de leurs conditions mat rielles de vie et contraignent les pouvoirs publics r aliser des tudes d urbanisme et entreprendre d importants travaux d quipement Le d veloppement urbain devient chaque jour plus rapide cause de l expansion industrielle et commerciale Ce ph nom ne entra ne parall lement une forte croissance de la population urbaine dont il nous appartient de prendre conscience En effet l horizon 1990 les villes de plus de 5 000 habitants pourraient accueillir 3 600 000 habitants contre 1 300 000 en 1970 soit presque trois fois plus La population urbaine passerait alors de 20 40 de la population totale Par ailleurs si nous devons organiser le monde rural pour diminuer le flux de l exode vers les villes il nous faut galement adapter nos structures cette perspective d volution cette adaptation suppose une int gration des interventions de tous les services et organismes concern s en vue d une efficacit accrue dans l action Mais par del ces probl mes d quipement il nous revient une ma trise suffisante
210. ruction Le deuxi me l ment capital qui n a pas t inclus formellement dans la plupart des autres mod les est le degr de probabilit un migrant de trouver un emploi en ville 1 La combinaison et l interaction de ces deux variables d termine le rythme et l ampleur de l exode rural en Afrique tropicale TODARO 1971 L esp rance de gain est probablement le facteur le plus important et le plus universellement r pandu dans la d cision de migrer mais il serait certainement abusif de le consid rer comme exclusif Si l on fait l inventaire des tudes publi es sur les migrations campagne ville rien qu en Afrique on arrive une centaine de publications r pertori es au plan international durant les 10 derni res ann es 23 Au Cameroun la plupart des tudes sur les migrations internes dont l exode rural ont t men es par des g ographes et accessoirement par des d mographes et des sociologues L approche la plus vidente du ph nom ne se fait au niveau de la zone d arriv e puisque c est 14 que peut interroger les migrants personnellement La zone d arriv e se situe le plus souvent en milieu urbain Les tudes les plus importantes sont celles de M LACAN 1974 1984 Douala et DELPECH 1978 Yaound Mais la zone d arriv e peut se situer galement en milieu rural provoquant parfois des effets analogues a l exode rural dans le
211. s sorties d parts retours etc t 2 REMPLISSAGE DU QUESTIONNAIRE SITUATION DE RESIDENCE col 5 et 7 Proc dez d abord de tous les membres du m nage recens s au premier passage Pour tous les gens qui taient r sidents au premier passage et qui y sont encore vous ne remplirez que la colonne 7 en inscrivant P pour les r sidents pr sents A pour les r sidents absents Demandez ensuite s il y a dans le m nage de nouveaux membres install s depuis le premier passage Inscrivez les la suite en continuant la num rotation Pour ces nouveaux r sidents inscrivez P ou A dans la colonne 7 selon qu ils sont absents ou pr sents et tirez un trait Demandez enfin s il y a dans le m nage des gens qui sont venus en visite parents ou amis Inscrivez les la suite des visiteurs du premier passage en continuant la num rotation et marquez V dans la colonne 7 Tous les visiteurs qui sont venus entre temps et repartis ne doivent pas tre enregistr s Cas des r sidents oubli s au premier passage Si une personne qui tait visiteur au premier passage n est pas repartie entre temps vous devez rayer son nom parmi les visiteurs du premier passage et le porter parmi les r sidents inscrire P dans la colonne 5 et ou dans la colonne 7 selon qu elle est pr sente ou absente Reportez dans la colonne 6 la m me information qu au premier passage Si vous trouvez dans le m nage des r siden
212. s 18 21 doivent tre remplies pour tous ceux g s de 6 ans et plus et uniquement ceux Ci un imprim n 2B doit tre utilis quand un d placement suppl mentaire t effectu depuis le premier passage un imprim n 4 doit tre rempli pour chaque chef de m nage s lectionn etc Les n cessaires coh rences entre les informations figurant sur les questionnaires sont multiples et demandent parfois une certaine attention pour tre v rifi es Ainsi dans le questionnaire m nage le nom col 2 peut renseigner sur le sexe col 4 le nombre d pouses des hommes mari s col 13 doit correspondre au nombre d pouses inscrites col 3 sinon le lieu de r sidence doit tre pr cis en observations idem pour les femmes mari es dont le mari ne r side pas sur place la diff rence d ge entre une m re et ses enfants doit tre comprise entre 14 et 50 si le statut du chef de m nage est IND col 21 le statut des autres membres du m nage doit tre au deuxi me passage les enfants de moins d un an non immigr s doivent tre port s galement en naissances col 22 les non r sidents du premier passage col 5 r sidents au deuxi me passage col 7 doivent tre not s comme ENT col 24 de la m me mani re les colonnes 5 7 et 24 doivent tre confront es syst matiquement au contr le pour faire concorder la situation de r sidence chaque p
213. s de sensibilisation de la population et des autorit s ont t consid rables Dans le Nord si l on peut juger comme satisfaisants les r sultats obtenus par la r union des chefs de villages et de quartiers du canton de Koza il n en a pas t de m me dans les cantons de Moskota et de Matakam Sud Dans le canton de Moskota le chef de canton n a pas cru devoir informer les chefs de quartier du massif Oupa l un des plus importants de la r gion mais tr s isol Cette d faillance dans la sensibilisation a oblig le 61 contr leur de cette zone d ployer des efforts suppl mentaires pour informer les chefs de quartiers ainsi que la population concern e Cela tait n cessaire d autant plus que la population de ce massif enclav est r put e farouche et d esprit ind pendant La r ticence de la population du massif de Ziver canton Matakam Sud n tait pas due une d faillance des autorit s locales dans la sensibilisation de la population celles ci se sont montr es d ailleurs tr s coop ratives mais plut t au caract re m fiant des habitants Cette attitude de la population s explique en partie par le fait que les deux massifs ne sont pas ou n taient pas encore touch s par la scolarisation Elle s explique aussi et surtout par le fait que les populations montagnardes ont de tout temps t opprim es par les gens venus de la plaine qui a progressivement d velopp une mentalit d assi
214. s entre les deux agents doivent donc tre ceux de collaboration En cas de difficult majeure sur le terrain l enqu teur devra toujours faire appel au contr leur qu il est invit respecter Il devra suivre ses conseils remettre quotidiennement les questionnaires remplis la fin de chaque journ e de travail tous les deux jours au minimum et s approvisionner aupr s de lui en mat riel n cessaire pour le travail du lendemain 115 CHAPITRE II INSTRUCTIONS RELATIVES AU el aie IMPRIME 2 2 1 Pr sentation du questionnaire m nage Imprim n 2 Le questionnaire m nage est le questionnaire de base de cette enqu te C est par lui que vous devrez toujours commencer l interview Il comporte trois volets A la premi re page sont port es les caract ristiques d identification du m nage A l int rieur 2 me et 3 me pages figurent les renseignements individuels sur tous les membres du m nage c est dire les personnes qui vivent habituellement dans le m nage r sidents et celles qui y sont pour un certain temps seulement visiteurs Ce volet sera rempli raison d une ligne par personne La derni re page page 4 qui ne pourra tre remplie qu au second passage est r serv e aux v nements survenus dans le m nage entre le premier et le deuxi me passage naissances d c s d placements Afin que les noms des personnes restent lisibles pour remplir cette page la feui
215. s et qui a r pudi l une d elles inscrivez qu il est mari s il ne reste plus qu avec une pouse M2 s il en a encore deux etc Ne tenez compte que des d clarations des int ress s Colonne 14 Religion Demandez Quelle est votre religion 2 Inscrivez le code correspondant la r ponse qui vous est donn e CA pour catholique PR pour protestant MU pour musulman AD pour adventiste TR pour religion traditionnelle AU pour autre religion SANS pour sans religion Colonne 15 17 Indicateurs de la migration Colonne 15 Vos parents habitaient ils ce village votre naissance Inscrivez OUI ou NON selon la r ponse de chaque personne recens e Il faut entendre par village la chefferie Ouest ou le massif Nord Pour toute personne qui r pond par NON inscrivez aussi NON dans la colonne suivante colonne 16 Si OUI posez la question suivante Colonne 16 Habitez vous toujours ce village depuis votre naissance Inscrivez OUI ou NON selon la r ponse donn e Pour toute personne qui r pond OUI tirez un trait dans la colonne suivante colonne 17 Si NON posez la question suivante 121 Colonne 17 Si NON quelle est votre dernier lieu de r sidence Pour toute personne qui d clare avoir chang de lieu de r sidence depuis sa naissance inscrivez C si son dernier lieu de r sidence tait en campagne V sic tait en ville 122 QUESTIONS RELATIVES A LA POPULATION AGEE
216. s les ZAPI Est Cameroun M moire de fin d tudes IPD Douala 68 p 90 B Autres r f rences de port e g n rale 136 AHIDJO Ahmadou 1980 Anthologie des discours 1957 1979 Dakar Les Nouvelles Editions Africaines 4 tomes 1 554 p p 555 1144 1722 p 1723 2300 137 BIYA Paul 1984 Le Message du Renouveau Discours et interview du Pr sident Paul BIYA Novembre 1982 Novembre 1983 The New Deal Message Speaches and Interviews of President Paul BIYA November 1982 November 1983 Yaound Editions SOPECAM 528 p 138 BARBIER Jean Claude 1971 Les villages pionniers de l op ration Yabassi Bafang Aspects sociologiques de l migration bamil k en zone de for t dans le d partement du Nkam Yaound ORSTOM 303 p multigr 139 BARBIER Jean Claude CHAMPAUD Jacques GENDREAU Francis 1983 Migrations et d veloppement La r gion du Moungo au Cameroun Paris ORSTOM 372 p Travaux et Documents 170 140 BOUTRAIS Jean COURADE Georges GUBRY Patrick 1979 Population planification et d veloppement rural du Cameroun Yaound CGN CSES 163 p multigr Travaux et Documents de l Institut des Sciences Humaines n 21 141 CAMEROUN 1984 Conf rence mondiale sur 1 population Mexico R publique du Mexique 6 13 ao t 1984 Communication nationale 19 p multigr 142 CAMEROUN MINISTERE DE L ECONOMIE ET DU PLAN 1981 Ve Plan quinquennal de d veloppe
217. s villages Paris Karthala 230 p 031 ELA Jean Marc 1983 La ville en Afrique Noire Paris Karthala 222 p 032 ELOUNDOU ENYEGUE Parfait Martial 1989 Effects of rural infrastructure and services on rural migration in Cameroon MSc Thesis The Pennsylvania State University 033 ESSECK David 1985 D prise et reprise humaine dans les campagnes du Cameroun l exemple du nord du d partement du Nkam Th se de doctorat de 3 me cycle de g ographie Universit de Yaound 034 ESSO Catherine 1974 Le Service Civique National de Participation au D veloppement M moire de licence en droit Universit de Yaound 91 p 035 ESSOMBA ELOUNDOU 1981 Exode rural et ch mage Garoua Garoua Service Provincial de Statistique du Nord 23 p multigr 036 ESUA FOSSUNG Y W 1983 Rural urban Linkages the Case of the South West Province of Cameroon Ph D Thesis University of Waterloo Canada 424 p multigr 037 EVINA Alex 1979 L exode rural et ses cons quences socio conomiques Song Ndong M moire de fin d tudes IPD Douala 24 p 038 EYEGUE MBA C lestin 1966 Probl mes de l exode d mographique M moire de 17 ENFOM Paris M moire ENFOM 1149 039 FANDAR Jean Claude 1985 Le fait d aller vivre Yaound rend le village malheureux Les Nouvelles de Mokong Maroua n 5 13 14 040 FOKAM Jean Marie 1983 La probl matique de l autosuffisance alimentaire S minaire sur
218. ses en oeuvre pour les r duire puisque tel est l objectif presque unanimement affich 15 s agit de l migration totale qui inclut l exode rural Celui ci ne peut tre tudi directement partir des donn es d un recensement que si la question sur la r sidence ant rieure pr cise le secteur de r sidence urbain rural m me si les r ponses une telle question contiennent une part d al as non n gligeables Soulignons cependant que quelle que soit la destination de l migration celle ci peut avoir les cons quences de l exode rural au lieu de d part 16 Le d partement de la Mezam a sans doute comptabilis un certain nombre d migrants issus d autres d partements de la province du Nord Ouest qui auraient d clar simplement l agent recenseur tre venus de Bamenda Le cas est tr s fr quent lorsqu on veut affiner les questions sur la r sidence ant rieure au niveau de l arrondissement les r ponses mentionnent souvent uniquement le nom du chef lieu du d partement que les personnes interrog es consid rent comme mieux connu et que I enqu teur se h te de transcrire sans trop poser de questions compl mentaires Il est donc prudent soit d en tenir express ment compte dans le commentaire soit de se limiter des unit s g ographiques plus grandes au moment de l analyse 19 2 1 Causes de l exode rural Parmi les causes de l exode rural on peut distinguer des facteurs de r p
219. sibles entre deux passages dans les consignes aux enqu teurs annexe 3 Le questionnaire m nage vise une connaissance approndie de la population recens e sur les plans de la composition des m nages des principales caract ristiques individuelles ainsi que du mouvement naturel et migratoire En outre par l interm diaire des questions sp cifiques sur la migration on cherche obtenir des donn es globales sur le degr de mobilit spatiale lui m me susceptible d influencer les autres caract ristiques Nous examinerons la fin du chapitre la d finition de certains concepts utilis s ii Le questionnaire descendants imprim n 3 Le questionnaire descendants n est en principe soumis qu une seule fois au premier passage Il s adresse aux hommes mari s divorc s ou veufs Mais au cas o on d couvre au second passage un m nage oubli au premier le questionnaire est soumis aux personnes int ress es Organisation g n rale et contenu du questionnaire Le questionnaire descendants comprend deux volets Le premier constitu par la premi re page est r serv l identification du m nage quelques caract ristiques individuelles de la personne interrog e ainsi qu l inventaire de la descendance par femme L identification du m nage est celle du questionnaire m nage laquelle on a ajout le num ro d ordre de l homme interrog dans le m nage Les renseignements sont d ailleurs
220. sirs l absence de perspective de promotion au village la proximit des grands centres urbains le manque d information et de formation le manque de m thodes d organisation scientifique du travail la production essentiellement artisanale et astreignante la pratique de la sorcellerie les difficult s d acc s au cr dit agricole li es aux probl mes fonciers Mme Ebanda a outre soulev un probl me de fond la base de l exode rural d sagr gation de la cellule familiale le mariage qui tait une obligation laquelle les parents devaient s acquitter vis vis de leurs fils devenus majeurs s est transform en une charge laquelle l adolescent doit faire face par ses propres moyens Or la possibilit d acquisition de ces moyens appara t la fois al atoire et difficile 106 3 4 3 1985 L chec scolaire au Cameroun Quelles causes quelle interpr tation 7 OYIE OTTOU ceux qui chouent et qui constituent le gros de la troupe sont livr s corps et me la b n diction du fameux adage boulou 6nga ben sik6 16 nw6 6nga b e mimb e la t te qui a refus l cole doit porter les fardeaux sacs de cacao caf ciment palmiste L auteur num re ensuite le cort ge des maux qui sont autant de cons quences de l chec scolaire l exode rural pr f re vivre au petit bonheur sa chance en ville car la vie appartient au d brouillard 24 4 19
221. stime que l enfant vit mieux son nouveau lieu de r sidence si le p re estime que l enfant a les m mes conditions de vie dans son nouveau lieu de r sidence si le p re estime que l enfant a des conditions de vie moins bonnes son nouveau lieu de r sidence NSP si le p re ne conna t pas les nouvelles conditions de vie de l enfant Colonne 25 Opinion du bis Si NSP en col 24 tirez un trait Si ou col 24 demandez Pourquoi 2 et d taillez la r ponse s agit de savoir pourquoi le p re estime que les conditions de vie de l enfant sont meilleures comparables ou moins bonnes dans son nouveau lieu de r sidence par rapport a ce qu elles seraient au village r side le PAGE 4 Observations Ce cartouche est destin aussi bien l enqu teur qu au contr leur Inscrivez y toutes les remarques et seulement celles ci susceptibles d expliquer une anomalie du questionnaire et de faciliter son exploitation ult rieure 138 Remarques Si un homme a eu plus de 6 pouses recopiez le tableau de la premi re page sur une feuille blanche en mettant autant de lignes qu il le faut Dans ce cas il peut tre utile d inscrire galement le nom de chaque pouse pour ne pas se tromper Cette feuille blanche sera plac e l int rieur du questionnaire une fois celui ci pli et on portera sur le tableau de la premi re page la mention Voir feui
222. suppl mentaires sont class es l int rieur de la premi re feuille A la fin de l enqu te les dossiers complets sont class s par le superviseur dans une cantine appropri e 4 5 Proc dures de contr le sur le terrain Les proc dures de contr le sur le terrain comprennent le contr le de couverture le contr le des interviews et le contr le des questionnaires Le contr le de couverture consiste pour le contr leur s assurer que l enqu teur est pass dans toutes les structures de sa zone de d nombrement A l Ouest il s agit pour lui de _ S assurer que toutes les structures ont t num rot es et que l enqu teur est effectivement pass dans les m nages concern s Il se renseigne pour cela directement aupr s des personnes sur place Au Nord il s agit outre de demander aux personnes si l enqu teur est pass de confronter la liste des chefs de m nage effectivement visit s avec la liste des chefs de m nage tablie au niveau du chef de quartier et de veiller ce que toutes les structures m me celles cach es dans la montagne soient visit es durant l enqu te Ce contr le de couverture se fait durant le trajet parcouru par le contr leur pour rejoindre l enqu teur Le contr le des interviews consiste pour le contr leur assister au d roulement des interviews pendant qu il accompagne l enqu teur mani re de se pr senter politesse mani re de v rifier la localisation de la s
223. sur l implantation de la population de mani re mieux orienter notre d veloppement 19 6 1975 Allocution du pr sident de la r publique l occasion de la sortie de la 1 re promotion des assujettis du Service Civique National de Participation au D veloppement Yaound Notre pays en d pit de sa position d avant garde dans le concert des jeunes nations africaines qui ont amorc le d collage conomique ne peut au stade actuel de son d veloppement cr er des emplois salari s la mesure du flux sans cesse croissant de jeunes pour la plupart sans qualification professionnelle qui d ferlent sur les villes parce qu ils s estiment pour avoir pass quelques ann es sur les bancs de l cole indignent de travailler la terre Cette situation est d autant plus pr occupante que le nombre de jeunes qui sortiront de l enseignement primaire ou post primaire augmentera consid rablement dans l avenir est vident qu elle est dangereuse la fois pour la sant conomique et pour la sant morale de la nation Pour la sant conomique d abord c est ainsi que nos campagnes sont de plus en plus menac es de stagnation parce que seuls les hommes et les femmes g s acceptent d y rester et d y travailler Pour la sant morale ensuite comme le t moigne loquemment le d veloppement de la d linquance en milieux urbains Au stade actuel de d veloppement de notre pays il convient de souligner av
224. surtout les concours et divers examens de ce minist re Le mini ordinateur de ce service dispose d une m moire assez grande et il est aussi reli au gros ordinateur central 370 158 du Minist re de l Informatique et des March s Publics Evidemment ce service a souvent beaucoup de travail faire au vu du nombre d examens et de concours organis chaque ann e mais la p riode de d cembre et janvier est toujours une p riode creuse que nous avons exploit e pour effectuer notre op ration de saisie L informaticien qui a t finalement retenu pour ces travaux est expert en statistiques appliqu es et a montr une connaissance approfondie du logiciel SPSS En tant qu informaticien principal des examens du GCE au Cameroun charg de la programmation et de la sortie des r sultats il avait ainsi l acc s facile aux services et infrastructures informatiques du MINEDUC et du MINMAP Les donn es chiffr es ont t saisies par 11 pupitreurs sous la supervision d un contr leur et de deux chercheurs au taux de 12 francs CFA par ligne de saisie Il a fallu une dizaine de jours pour saisir toutes les donn es sur 34 disquettes 27 disquettes pour les donn es du questionnaire m nage et 7 disquettes pour les donn es du questionnaire descendants Chaque disquette avait une capacit de 1800 enregistrements Ces donn es ont t ensuite transf r es sur bande magn tique et deux fichiers correspondants aux deu
225. t qualifi qui a suivi une formation rigoureuse La r partition des t ches sur le terrain et la m thode de r mun ration du personnel de terrain sont des aspects qui peuvent influer sur la qualit des donn es collect es Une m thode de r mun ration troitement li e au nombre de personnes enqu t es ou de m nages peut amener les enqu teurs acc l rer les interviews enregistrer les r ponses en partie seulement sauter les questions difficiles ou compliqu es et ignorer les r ponses longues Parfois ils vitent les grands m nages ou les recensent incompl tement Le format du questionnaire s il ne permet pas l enregistrement lisible des r ponses peut contribuer la perte des donn es Ainsi la mauvaise criture des enqu teurs rend difficile l exploitation ventuelle des donn es Une identification claire et pr cise de chaque questionnaire est n cessaire pour faciliter la r insertion de questionnaires gar s et ainsi viter les pertes Une mauvaise manutention sur le terrain peut occasionner des pertes de feuilles d un questionnaire si celles ci ne sont pas bien class es au d part Enfin chaque questionnaire doit tre con u avec des possibilit s de contr le de coh rence entre les r ponses relatives chaque individu enqu t Par exemple ge et occupation ge et tat matrimonial ge et instruction ou fr quentation scolaire sexe et tat matrimonial occupation et statut dans l
226. t toutes les formes d accueil Avoir un langage rassurant et respectueux Expliquer les buts de l enqu te en insistant sur le fait qu il s agit d un travail officiel et que les renseignements fournis sont strictement confidentiels et ne pourront tre utilis s en aucun cas des fins fiscales ou de poursuite judiciaire Ne poser que les questions qui figurent dans les questionnaires en usant de son tact et son imagination pour obtenir de la personne concern e des r ponses exactes Accepter les plaisanteries ventuelles sans se laisser entra ner dans des discussions qui l loigneraient du but de sa visite Si certaines personnes se plaignent soit de l adminis ration soit du gouvernement soit d autres habitants il faut les laisser parler sans leur r pliquer ni ouvrir une discussion A chaque fois qu un enqu teur s introduit dans un m nage il doit toujours commencer par solliciter la pr sence du chef de m nage ou de son rempla ant et lui rappeler le but de sa visite et les objectifs de l enqu te Cette recommandation doit tre retenue d s maintenant car elle conditionne la qualit des interviews et partant la qualit des informations recueillies 1 4 Les rapports de l enqu teur avec le contr leur Chaque enqu teur travaille dans une zone d enqu te sous la responsabilit d un contr leur Celui ci dirige et aide l enqu teur dans l accomplissement de sa t che Les rapport
227. t v rifier le travail des enqu teurs tant au niveau des questionnaires que sur le terrain lors des interviews Chaque contr leur avait sous sa responsabilit une quipe de 4 enqu teurs En plus des v rifications les contr leurs devaient aussi assurer la ventilation du mat riel et le remplissage du cahier de r capitulation 2 Recrutement formation et s lection du personnel de terrain La p riode de d roulement de l enqu te devant correspondre la p riode des vacances de fin de deuxi me trimestre la prospection faite dans les tablissements d enseignement secondaire des deux r gions pendant la phase pr paratoire de l enqu te a permis d enregistrer un assez grand nombre de candidats Dans le Nord comme dans l Ouest on a enregistr plus de 100 candidats la formation lors du premier passage En raison des contraintes d espace et de budget24 on a proc d une pr s lection des candidats pour n en retenir que 50 dans le Nord et 55 dans l Ouest Les trois crit res de pr s lection ont t le niveau d instruction minimum classe de 4 me l ge l appartenance un massif Nord ou une chefferie Ouest de la r gion d enqu te A ces crit res s est ajout e une preuve de r daction corrig e sur le fond sur l orthographe et sur l criture pour d partager les candidats Lors du second passage on a recrut en priorit les candidats ayant d j particip au premier passage auxqu
228. tant de r cup rer les omissions 3 Prospection des candidatures pour le personnel de terrain Dans l Ouest l existence d un lyc e Bangangt et d un CES Bazou devait faciliter le recrutement des enqu teurs et des contr leurs parmi les l ves ceci d autant plus qu on envisageait d ex cuter l enqu te pendant la p riode des vacances de fin de deuxi me trimestre Dans le Nord les contacts pris au CEG de Koza au lyc e et au CEG de Mokolo ainsi qu l cole publique de Gouzda ont montr qu il n y aurait pas de difficult s pour trouver le personnel de terrain n cessaire condition que l enqu te se d roule pendant la p riode des vacances scolaires 4 Prospection pour les locaux de travail Le probl me des locaux de travail concerne la fois le lieu de formation du personnel de terrain et la base du personnel d encadrement Dans le Nord on avait identifi les coles primaires de Gouzda et de Djingliya et le CEG de Koza pour abriter la formation Le lieu d finitif de 1 formation devait tre choisi fonction de l origine effective des candidats Dans l Ouest la permanence du parti le lyc e de Bangangt et le CES de Bazou avaient t jug s adapt s a cette activit On avait envisag d organiser la formation en deux groupes l un Bazou l autre Bagangt pour tenir compte de l origine des candidats 57 Quant aux locaux devant abriter le quartier g n
229. ter ces probl mes en travaillant en collaboration troite avec notre informaticien pendant toutes les phases de l exploitation Les premi res d cisions prises concernant la phase de codification sont tr s d terminantes sur les possibilit s de pertes de donn es Pendant la confection du manuel du codeur toute disposition doit tre prise pour viter le chevauchement des cat gories et les codes doivent tre simples et faciles transcrire sur la grille Le crit re de coh rence entre les codes est important dans ce sens que des r ponses identiques des questions diff rentes doivent porter des codes identiques Par exemple si la r ponse OUI porte le code 1 et la r ponse NON le code 2 ces codes doivent tre les m mes pour toutes les r ponses OUT et NON dans le questionnaire Dans le cas des questions ouvertes pour lesquelles il faut regrouper les r ponses en un nombre r duit de cat gories les crit res de regroupement doivent cr er des cat gories faciles d limiter Ainsi l attribution des codes rel ve moins de la discr tion de l agent codeur Comme nous l avons d j soulign plus haut il est int ressant de travailler avec des enregistrements ne d passant pas 80 colonnes de la grille conventionnelle pour viter des complications dans la programmation informatique Toutefois si le questionnaire est long il faut faire attention pour s assurer que des erreurs suppl mentaires ne se glissent
230. tion de deux codeurs et un contr leur pendant une semaine Les codeurs recrut s pour ces diff rents travaux taient pour la plupart des l ves et des tudiants en stage de vacances ainsi que des techniciens de recherche du CRED Les crit res de s lection ont t les suivants un niveau d ducation correspondant au BEPC ou au GCE ordinary level au minimum une exp rience ant rieure de codification ou une participation une op ration de collecte de donn es dans le pass avoir une criture lisible surtout en ce qui concerne les chiffres tre disponible pendant la p riode pr vue pour la codification accepter les conditions de travail r mun ration horaires de travail discipline rendement Apr s les s ances de formation seuls ceux des candidats qui avaient satisfait au test de s lection devaient participer la codification La s lection s est faite d apr s le nombre d erreurs d nombr es Un certain nombre d enseignements se sont d gag s de ces trois op rations de codification qui m ritent d tre soulign s Ainsi il est souhaitable que les op rations de codification soient programm es pendant une p riode de vacances scolaires pour permettre l emploi des l ves en stage de vacances les s ances de formation comportent autant d exercices pratiques que possible les erreurs rencontr es lors du test final soient corrig es en salle avant toute r partition des t c
231. tion se pr sente sous forme de livret et comprend trois volets la couverture le premier feuillet et les autres Les autres feuillets sont un ensemble de fiches identiques destin es inventorier par zone d enqu te et par m nage la population r sidente au ler et au 2 me passage ainsi que les v nements survenus entre les deux passages Un total est tabli par fiche OBSERVATIONS L ENQUETEUR DELEGATION GENERALE A LA RECHERCHE REPUBLIQUE UNIE DU CAMEROUN SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE Paix Travail Patrie INSTITUT DES SCIENCES HUMAINES DEPARTEMENT DE RECHERCHES DEMOGRAPHIQUES ENQUETE PRESSION DEMOGRAPHIQUE EXODE RURAL IMPRIME N 4 QUESTIONNAIRE SOCTO ECONOMIQUE Pour chaque chef de m nage de l chantillon homme ou femme Renseignements recopier sur l imprim No 2 No DE R GION No DE ZONE D ENQUETE No DE STRUCTURE No DE MENAGE 4444 Etat matrimonial 4 Derni re classe suivie es See Occupation 1 AGRICULTURE 1 1 Cultivez vous Cochez les cases correspondant aux cultures pratiqu es le caf arabica Combien de sacs avez vous r coltes cette ann e caf robusta 2 11 le coton Pour combien d argent avez vous vendu cette ann e Fura n l arachide En vendez vous oui no
232. toutes les actions de d veloppement rural non sp cifiquement agricoles par exemple celles relevant du domaine de la sant ou de l animation Tous les organismes d intervention en milieu rural pourraient tre cit s ici qu ils soient gouvernementaux ou non gouvernementaux ONG la cs ou professionnels les op rations de colonisation ainsi que les structures mises en place pour la commercialisation des produits agricoles BOUTRAIS COURADE amp GUBRY 1979 Les actions du Fonds National de D veloppement Rural FONADER et du Fonds Sp cial d Equipement et d Intervention Intercommunal FEICOM sont d terminantes dans le processus d investissement en milieu rural La formation des jeunes agriculteurs singuli rement celle 24 dispens e au ras du sol dans les Centres de Formation des Jeunes Agriculteurs CFJA joue un r le vident dans la r tention de la population en milieu rural La politique de redynamisation des communaut s villageoises est voie de concr tisation avec la mise place de quatre op rations de d veloppement le Petit Equipement Rural d cret n 84 1140 du 4 9 1984 Effort Personnel de USAID les Oeuvres Priv es du FAC et les Micror alisations du FED Bien entendu les op rations de d veloppement ont souvent un r le ambivalent dans ce sens que l am lioration du niveau de vie peut galement tre un facteur d migration travers une scolarisation accrue Mais l
233. tructure explications donn es sur l enqu te information de la population mani re de solliciter la pr sence des interlocuteurs mani re de poser les questions exactitude du libell et pr cision de la traduction conform ment aux tests effectu s lors de la formation mani re de remercier de prendre cong et de demander la localisation de la structure suivante Le contr le des questionnaires par le contr leur doit se faire le plus possible sur le terrain m me puisque c est ce niveau que les corrections les plus fiables peuvent tre r alis es Lors du suivi de chaque enqu teur le contr leur contr le le travail concomitant de l enqu teur et les questionnaires d j remplis depuis la rencontre pr c dente La pr sence de l enqu teur lui m me au moment du contr le permet d viter dans la majorit des cas les retours dans les m nages litigieux car il est g n ralement m me de corriger seul les erreurs d cel es voire de combler certaines omissions Cela est tr s important car les retours sur le terrain causent toujours des fatigues suppl mentaires dans des marches souvent puisantes en terrain accident une perte de temps et la lassitude des enqu t s sans que l on puisse tre s r que la nouvelle visite a bien t effectu e s agit d abord contr ler l exhaustivit du questionnaire savoir d une part si tous les membres du m nage ont bien t inscrits cela se fa
234. ts qui n ont pas t recens s au premier passage mais qui taient dans le m nage ce moment l portez leurs noms parmi les r sidents en continuant la num rotation et inscrivez 0 en colonne 5 et P ou A en colonne 7 selon qu ils sont absents ou pr sents Compl tez toutes les autres colonnes jusqu la colonne 21 pour ces deux types de r sidence Cas des r sidents enregistr s tort au premier passage Si une personne a t enregistr e comme r sident au premier passage alors qu en fait elle tait visiteur reportez son nom parmi les visiteurs avec toutes les caract ristiques inscrivez V dans la colonne 5 et affectez lui le num ro suivant des visiteurs Ensuite rayez toute la ligne jusqu a la colonne 21 correspondante N B Ne corrigez la num rotation que lorsque vous avez termin l enregistrement de tous les membres du m nage r sidents Cas des r sidents d c d s ou d finitivement partis du m nage Si un r sident est d c d ou bien est parti avant le second passage rayez proprement son nom sans changer le num ro d ordre et marquez un tiret dans la colonne 7 VU ou NON VU col 6 et col 8 Demandez toujours qu on vous pr sente la personne sur laquelle vous prenez les renseignements Si on vous la pr sente inscrivez VU dans la colonne 8 Si on ne vous la pr sente pas la personne peut tre all e puiser de l eau au champ au march la boutique ou m me tre couch e inscri
235. ts selon le groupe d ages le motif et le sexe 36 R partition des d placements selon leur nature le motif et le sexe 37 R partition des d placements selon le motif l unit administrative et le sexe 38 R partition des d placements selon la nature du lieu de destination ou de provenance le motif et le sexe 39 R partition des d placements selon le motif l tat matrimonial et le sexe 40 R partition des d placements selon le motif le massif ou la chefferie et le sexe 41 R partition des d placements selon la fr quentation scolaire pass e leur nature et le sexe 42 R partition des d placements selon le mois l unit administrative et le sexe TABLEAUX QUESTIONNAIRE DESCENDANTS IMPRIME 3 TABLEAU P res 1 Distribution des p res par groupe d ges 2 Distribution des p res selon l tat matrimonial 3 R partition des p res selon la permanence de leur r sidence au village 4 R partition des p res selon la fr quentation scolaire pass e 5 R partition des p res selon leur occupation principale Enfants r sidants l ext rieur du village 6 R partition selon le groupe d ages et le sexe 7 R partition selon l tat matrimonial et le sexe 8 R partition selon le sexe la fr quentation scolaire pass e et le groupe d ges 9 R partition selon la derni re classe suivie et le sexe 10 R partition selon la dur e de l migratio
236. tude des relations ville campagne dans le sud du Cameroun Cah ORSTOM Ser Sci Hum Paris vol X n 2 3 p 151 193 047 FRANQUEVILLE Andr 1974 Zone d attraction urbaine et r gion migratoire de Yaound Jn ORSTOM Ed Diff renciation r gionale et r gionalisation en Afrique francophone et 4 Madagascar Paris p 39 51 Travaux et Documents n 39 048 FRANQUEVILLE Andr 1976 Espace relationnel et immigration urbaine en Afrique la notion de r gion migratoire Etude d un cas particulier Yaound Recherches G ographiques Strasbourg n sp cial Hommages Etienne Juillard 203 222 049 FRANQUEVILLE Andr 1978 Deux cas d volution de la population rurale dans le sud du Cameroun Etudes Rurales Paris n 70 p 81 95 050 FRANQUEVILLE Andr 1984 La population rurale africaine face la p n tration de l conomie moderne le cas du Sud Cameroun Jn BLANC PAMARD Chantal Ed BONNEMAISON Jo l Ed BOUTRAIS Jean Ed LASSAILLY JACOB V ronique Ed LERICOLLAIS Andr Ed ORSTOM Ed EHESS ECOLE DES HAUTES ETUDES EN SCIENCES SOCIALES Ed Le d veloppement rural en questions Paysages espaces ruraux syst mes agraires Maghreb Afrique noire M lan sie Paris ORSTOM 505 p p 433 445 Collection M moires n 106 051 FRANQUEVILLE Andr 1987 Une Afrique entre le village et la ville les migrations dans le sud du Cameroun Th se de doctorat d tat
237. u le ph nom ne de l exode rural Cet aspect des mouvements migratoires avec ses causes ses modalit s son volution et ses cons quences doit donc demeurer un th me de recherche prioritaire compte tenu de l exp rience acquise par l ISH en la mati re 7 A ces facteurs externes il est l gitime d ajouter les int r ts scientifiques personnels les probl matiques individuelles et les comp tences des chercheurs en place C est donc ce th me qui a t retenu en priorit s Il faut pr ciser que d s 1977 la n cessit d une tude sp cifique sur le th me des migrations internes au Cameroun a t soulign e Un projet de recherche relativement ambitieux avait t labor dans le cadre de l ex Centre des Sciences Economiques et Sociales CSES Ce projet a t remani plusieurs reprises pour tre soumis en vue de son 7 DEPARTEMENT DE RECHERCHES DEMOGRAPHIQUES 1981 op cit 8 D autres besoins ont t d gag s cette occasion morbidit mortalit aspects sp cifiques de la f condit population et d veloppement m thodologie de la collecte politique de population Etant donn les effectifs r duits du D partement de Recherches D mographiques l tude de la mortalit a t programm e ult rieurement et celle de la f condit a t provisoirement laiss e la Statistique dans l attente des r sultats de l Enqu te Nationale sur la F condit dont elle avait t le ma tre d o
238. u des d c s dans ce m nage depuis le premier passage 2 Cochez la case OUI ou la case NON selon la r ponse Si la r ponse est OUI relevez le num ro d ordre de la personne d c d e page 2 du questionnaire le sexe la date de d c s le num ro du mois dans la colonne de gauche et l ann e dans celle de droite N B Pour les enfants n s et d c d s avant le deuxi me passage et dont les m res sont encore dans le m nage marquez un tiret dans les colonnes num ro d ordre de et num ro d ordre du d c d Mais pr cisez le sexe de l enfant dans la colonne trac e par vous m me cet effet DEPLACEMENTS DES MEMBRES DU MENAGE s agit des d placements effectu s par chaque membre du m nage depuis le premier passage Les d finitions de toutes natures de d placements sont donn es dans ce manuel pour vous faciliter la t che Inscrivez la nature du d placement pour chaque membre du m nage qui d clare avoir effectu un d placement depuis le premier passage Les d placements doivent correspondre aux changements de la situation de r sidence pour chaque membre selon l inventaire dress ci apr s Tirez un trait sur les lignes des membres qui n ont effectu aucun d placement pendant la p riode ou pour celles qui ont t remplies tort Si un membre du m nage d clare avoir effectu plus d un d placement depuis le premier passage inscrivez le d placement suppl mentair
239. u m nage et en fonction de l intention d clar e par les int ress s quant la prolongation de leur s jour Les notions de pr sence et d absence sont d termin es par rapport la nuit pr c dant le passage de l enqu teur dans le m nage Ainsi donc Est r sident tout individu qui vit dans le m nage depuis au moins 6 mois ou qui y vivant depuis moins de 6 mois a pr vu d y demeurer au moins pendant 6 mois Est r sident pr sent tout r sident qui a pass 1 nuit pr c dant le passage de l enqu teur dans le m nage recens Est r sident absent tout r sident qui n a pas pass la nuit pr c dant le passage de l enqu teur dans le m nage Est visiteur tout individu ne vivant pas habituellement dans le m nage mais y ayant pass la nuit pr c dant l interview et ayant l intention d en repartir condition qu il soit arriv depuis moins de 6 mois Vu Non vu Personne vue ou non vue physiquement par l enqu teur ne pas confondre avec la situation de r sidence Ainsi un r sident pr sent ou un visiteur peuvent parfaitement tre non vus s ils se sont absent s momentan ment ou si le visiteur est d j reparti avant le passage de l enqu teur R ciproquement un r sident absent peut en th orie tre vu s il est rentr avant le passage de l enqu teur 23 L ancienne province du Nord est aujourd hui subdivis e en trois provinces Adamaoua Nord et Extr me Nord L
240. u sein des campagnes le d veloppement des activit s communautaires dans un cadre coop ratif de garantir une juste r mun ration des produits agricoles de promouvoir l organisation du cadre de la vie dans les campagnes en vue de les rendre plus attrayantes de garantir l octroi des facilit s pour l installation des jeunes et leurs acc s la propri t de mettre en oeuvre une meilleure organisation des circuits d coulement et de commercialisation des produits d encourager la diversification des produits agricoles dans le sens de la revalorisation des produits vivriers Dans ce contexte notre intime conviction est que tant que la structure de base qu est le village n aura pas t revitalis e il sera difficile de parvenir nos objectifs politiques d insertion massive des jeunes dans les circuits de production 17 5 1980 Interview du chef de l Etat la revue March s Tropicaux Force est cependant de constater que face la croissance rapide de la population les grandes villes par l attrait qu elles exercent sur des citoyens des campagnes ne peuvent pas accueillir tous les Camerounais Le probl me de l exode rural demeure donc pr occupant et des solutions sont pr conis es afin de l enrayer Tout d abord il faut cr er des aspirations et veiller des nergies au sein des masses rurales en assurant au sein des campagnes le d veloppement des activit s communautaires dans un cadre coop
241. ucteurs et celles visant l augmentation de la production et de la productivit Dans un programme d une telle importance le FONADER est appel jouer un r le de tout premier plan dans sa r alisation la fois par le financement des actions sp cifiques et octroi des cr dits compte rendu par J ABENA 19 11 1982 Discours d ouverture du pr sident de la r publique du V me conseil national de PUNC a Douala Dans cet ordre d id es notre option de d veloppement harmonieux du pays qui implique l quilibre et la justice sociale commande qu en m me temps qu une attention soutenue est port e au d veloppement urbain un gal int r t soit accord l am lioration de la qualit de la vie dans nos campagnes afin de contenir l exode rural de maintenir la production agricole un niveau satisfaisant Tel est l enjeu du projet de dynamisation des communaut s villageoises l une des grandes options du Congr s de Bafoussam 14 12 1982 Expos de M V ANOMAH NGU secr taire adjoint la jeunesse du comit central au conseil national de PUNC On peut citer parmi les causes indirectes de l immoralit le ph nom ne urbain qui provoque le d racinement et cr e un sentiment d anonymat et d ins curit la faiblesse des infrastructures socio conomiques dans les villages facteur d exode rural du d peuplement des campagnes et de la d fection des paysans 21
242. ue les num ros correspondant des pouses dont un enfant r side l ext rieur du village Un num ro se r p te donc autant de fois qu une femme a donn naissance un enfant de l homme interrog qui r side actuellement hors du village On puisera tous les enfants de la premi re pouse avant de passer la suivante et ainsi de suite Colonne 5 Num ro de l enfant Inscrivez un num ro d ordre de 1 N pour chaque enfant pour chaque m re Exemple Pour le premier enfant concern de la femme n 2 on inscrira col 4 le chiffre 2 et col 5 le chiffre 1 Pour le deuxi me enfant concern de la femme n 2 on inscrira col 4 le chiffre 2 et col 5 le chiffre 2 etc Colonne 6 Nom et pr nom Inscrivez le nom et le pr nom de l enfant concern Colonne 7 Sexe Inscrivez M pour masculin et F pour f minin Colonne 8 Age Inscrivez l ge en ann es r volues ge au dernier anniversaire Exemple 36 pour une personne de 36 ans et 5 mois 7 pour une personne de 7 ans 1 2 0 pour une personne g e de moins d un an 134 Colonne 9 Etat matrimonial Inscrivez pour c libataire personne n ayant jamais t mari e FM _ pour les femmes mari es MI pour les hommes mari s 1 femme M2 pour les hommes mari s 2 femmes il s agit du nombre d pouses actuelles D pour les personnes divorc es ou s par es et non remari es V pour les personnes veuves personnes dont le conjoint est d
243. ulation de Somaseng Makak et la migration M moire de fin d tudes IPD Douala 18 p 006 BARBIER Jean Claude 1973 Colonisation agricole et r f rence au milieu urbain exemple des villages pionniers de l op ration Yabassi Bafang au nord est de Douala Cameroun Cah ORSTOM Ser Sci Hum Paris vol X n 2 3 p 203 216 007 BARBIER Jean Claude COURADE Georges GUBRY Patrick 1978 L exode rural au Cameroun S minaire national sur la population l emploi la formation et le d veloppement MINEP BIT Yaound 23 26 novembre 1977 Yaound ONAREST 113 p multigr Travaux et Documents de PISH n 11 Nouv r f In Rapport du s minaire national sur la population l emploi la formation et le d veloppement Yaound 23 26 novembre 1977 Gen ve OIT 1978 116 multigr 60 91 version condens e amp Cah ORSTOM S r Sci Hum Paris vol n 1 1981 82 p 107 147 008 BARRETEAU Daniel FANDAR Jean Claude 1986 Les Mofou de Mokong Yaound Les Nouvelles de Mokong Maroua n 6 p 8 12 009 BAYIGA A 1966 La d linquance juv nile ou la mort d un peuple Christianisme Social vol 74 n 1 2 p 79 88 010 BEAUVILAIN Alain 1989 Nord Cameroun Crises et peuplement Th se de doctorat d tat de g ographie Universit de Rouen Bois d Harcourt France Chez l auteur 2 vol 625 p 3 cartes h t 80 011 BEKALA Pierre 1982 Du village
244. ulsion du milieu rural et des facteurs d attraction du milieu urbain Cette d marche est cependant un peu vaine dans la mesure o un facteur donn constitue la fois des forces r pulsives et des forces attractives selon le milieu dans lequel on se place La diff rence de niveau de vie entre la campagne et la ville est le facteur qui appara t le plus souvent dans les diverses d clarations sur ce sujet Le niveau de vie est beaucoup plus _ faible en milieu rural qu en milieu urbain revenus de la population plus faibles investissements publics proportionnellement moins lev s services sanitaires et sociaux plus rares et moins performants La migration vers la ville est donc souvent une qu te de meilleures conditions d existence par la jeunesse une tentative pour fuir la pauvret Ce sont galement ces raisons qui font g n ralement demeurer en ville ceux qui y ont migr l origine pour d autres motifs Le travail agricole lui m me est une des causes de l exode rural tant par sa duret p nibilit revenus al atoires absence d horaires de travail et de cong s que par sa monotonie de sorte qu on a pu parler d une vie d enfer Il en est de m me du sous emploi rural surtout saisonnier source de d soeuvrement et d ennui avec l absence de distractions qui augmente la fascination de la ville L attirance de la ville ne pourrait exister sans un d veloppement des communications et l irrupti
245. un et la France de 1974 Ces arrangements qui d finissent la nature des programmes et les modalit s de leur ex cution au sein du MESIRES ont t amend s le 8 mai 1980 Depuis lors une r union de concertation annuelle a lieu entre les deux organismes 11 INTRODUCTION LES ORIGINES DU PROJET Plusieurs facteurs sont intervenus dans 1 laboration du projet de recherche sur la pression d mographique et l exode rural par le D partement de Recherches D mographiques les r alisations pass es dans le domaine de la recherche d mographique au Cameroun et l ext rieur le V me plan quinquennal de d veloppement conomique et social 1976 1981 le rapport de la politique g n rale du Pr sident National de PUNC au 3 me Congr s ordinaire du parti Bafoussam f vrier 1980 les perspectives pour l horizon 2 000 labor es en vue du V me plan quinquennal la circulaire pr sidentielle n 09 CAB PR du 27 11 1980 portant sur l laboration du V me plan quinquennal de d veloppement conomique social et culturel 1981 1986 les op rations d j en cours de r alisation ou projet es de mani re ferme dans le cadre de la DGRST ou l ext rieur 7 L examen de ces divers facteurs conduit un ensemble de conclusions dont premi re est la suivante Le V me plan est plac sous le signe de la ma trise du d veloppement Cette ma trise implique notamment que soit conten
246. vateur de champs et ou de plantations y compris les femmes qui cultivent les champs tout en s occupant des travaux domestiques El ve pour tous ceux qui fr quentent actuellement un tablissement scolaire pour les femmes gu ne s occupent que des travaux domestiques et ne cultivent pas les champs 123 Enseignant pour ceux qui enseignent dans un tablissement scolaire etc Colonne 21 Statut dans l emploi C est la situation d une personne par rapport son emploi inscrivez IND pour une personne qui travaille seule ou en compagnie des aides familiaux pour son propre compte travailleur ind pendant EMP pour un employeur une personne qui exploite sa propre entreprise avec des ouvriers ou employ s permanents ou temporaires qu il paye SAP pour un salari permanent une personne qui travaille pour une entreprise publique ou priv e contre une r mun ration r guli re et qui a un statut permanent SAT pour un salari temporaire personne qui travaille pour une entreprise publique ou priv e contre r mun ration et qui a un statut temporaire APP pour un apprenti personne qui apprend un m tier chez un patron AF pour un aide familial personne qui participe aux travaux d une entreprise familiale sans r mun ration Exemples Un enfant qui ne fr quente plus l cole et qui travaille dans les plantations de son Une pouse qui trava
247. vec l appui du personnel administratif du CRED Elle a consist essentiellement en l acquisition de diverses fournitures bics crayons sacoches craie papier stencils etc et du mat riel de camping pour le s jour sur le terrain lits de camp r chaud bouteille de gaz vaisselle etc la commande des questionnaires l imprimerie la reproduction sur stencils du manuel d instructions aux enqu teurs et du cahier de r capitulation 12000 exemplaires du questionnaire m nage ont t imprim s 9 000 du questionnaire socio conomique Le manuel d instructions t tir 100 exemplaires et le cahier de r capitulation 80 Si dans l Ouest un h tel tait disponible Bangangt pour l h bergement des chercheurs et la conservation des documents et fournitures dans le Nord l utilisation du mat riel de camping tait indispensable vu les conditions d h bergement mentionn es pr c demment deux boukarous au pied d un massif Outre ces probl mes de documents de fournitures d enqu te et d h bergement la pr paration mat rielle de l enqu te a aussi consist en la mise disposition d un v hicule de terrain dans chacune des deux r gions Dans l Ouest le v hicule du D partement de Recherches D mographiques de Yaound a t utilis et dans le Nord un v hicule de la station de l Institut des Sciences Humaines de Garoua Ces v hicules tout terrain ont servi la fois au transport du perso
248. vez NV pour non vu N B Un r sident pr sent ou absent VU au premier passage peut ne pas l tre au second et inversement Pour un r sident oubli au premier passage inscrivez NV dans la colonne 6 et VU dans la colonne 8 selon le cas 126 EVENEMENTS SURVENUS DEPUIS LE PREMIER PASSAGE faut entendre par v nement les naissances et les d c s survenus dans les m nages entre les deux passages Ces v nements concernent uniquement les r sidents et les visiteurs recens s a des passages N B Les v nements concernant les individus ayant r sid entre temps ne doivent pas tre enregistr s Il s agit de personnes ayant pass plus de 6 mois dans le m nage entre les deux passages mais qu on n a saisies aucun des deux passages en est de m me des visiteurs d c d s ou ayant accouch entre les deux passages Pour enregistrer les naissances posez la question Y a t il eu des naissances dans m nage depuis le premier passage Cochez la case OUI ou la case NON selon la r ponse Si la r ponse est OUI relevez le num ro d ordre de la m re page 2 du questionnaire m nage le num ro d ordre de l enfant page 2 du questionnaire m nage le sexe de l enfant gt de naissance le num ro du mois dans colonne de gauche et dans celle de Si la r ponse est NON passez aux d c s Pour enregistrer les d c s demandez Y a t il e
249. vez tir de la vente de ces objets cette ann e 7 FCFA 4 AUTRES ACTIVITES 4 1 Vend on de la boisson locale dans votre m nage bi re de mil vin de palme vin de raphia oui Si oui quel est approximativement le montant du revenu que vous avez tir de la vente de boisson cette ann e FCFA 4 2 En d hors des activit s pr c dentes avez vous d autres activit s qui vous appor RE tent de l argent autres commerces ou services 7 oui non Si oui lesquelles 7 _ lt lt Quel est approximativement le montant du revenu que vous avez tir de ces acti vit s cette ann es FCFA 5 APPORTS EXTERIEURS 5 1 Avez vous des enfants l ext rieur du village oui non go 5 2 Recevez vous une aide financi re de vos enfants qui vivent l ext rieur oui non Si oui quel est approximativement le montant de l aide financi re re ue cette an n e 5 3 Recevez vous une aide mat rielle de vos enfants qui vivent l ext rieur toui Inon Si oui quelles en est la nature Cochez la les case s correspondante s NOUTTICULE v tements RE 10 m dicaments autres pr ciser areas ot webs ossi 5 4 Recevez vous une sutre aide quelconque oui g non 0 6 UTILISATION DES REVENUS Quels sont vos trois principaux types de d penses Inscrivez les chiffres 1 2 et 3 dans les cases correspondantes nourriture secou
250. x _ questionnaires m nage et descendants ont t cr s pour l analyse ult rieure Les donn es du questionnaire socio conomique ont t saisies plus tard dans le m me service par deux pupitreurs et un troisi me fichier a t cr 4 Nettoyage des fichiers Le nettoyage des fichiers est une op ration tr s p nible mais indispensable pour la tabulation ult rieure Cette op ration permet aussi de r cup rer des informations perdues ou falsifi es par suite des erreurs introduites pendant la codification ou la saisie et m me pendant la collecte des donn es Il suffit qu un code soit erron inexistant ou mal positionn pour que les informations concernant une personne soient compl tement d form es Cette op ration requiert l enti re disponibilit d au moins un chercheur qui a particip toutes les phases ant rieures de l enqu te et de l informaticien La premi re tape du contr le et du nettoyage a consist en un contr le automatique des donn es saisies Un programme a t con u indiquant la s rie compl te des codes possibles par variable Dans ce cas ce programme ne pouvait d tecter une erreur que dans la mesure o pour une variable donn e le code erron se situait en dehors de la s rie indiqu e comme applicable cette variable Or un code peut bien appartenir la s rie sans correspondre l information exacte figurant sur le questionnaire Par cons quent pour les variables a
251. x nouveaux enqu teurs ont alors t recrut s et PODZOM 144 R gion Ouest Premier passage Superviseur adjoint MANGA Alexis adjoint technique du CRED Contr leur TCHANTCHOU Dieudonn Jean Claude PADIEU F lix SANDJONG Augustin NZOUETO Yves Bachelin TCHAPDA Jacques Deuxi me passage Contr leurs BETO Jean Claude KEUZEU Mo se NGAMEGNI Philippe NGUENDJANG Jean Robert PATCHANDIJI Emmanuel SANDJONG Isaac TCHAPDA Daniel WONDII Joseph Enqu teur KEMAYOU Victor NJINWA Jo l NJIKE Jean Robert BIADOU Alain MBIANGANG Jean Marie TAMBI Philippe TCHUISSEU Oscar NJIKE Jeannot KOUAMEDJO Thomas FUNYEP Richard SANDJONG Isaac KOWA Martin TCHOUGOUA Omer TCHOUAKEU Dieudonn WONDIJI Joseph BETO Jean Claude NGOUBEYOU Jean Roger OUANDIJIE Roger NGUENDJANG Jean Robert TANKUO NTANGUEU Casimir TCHAPDA Daniel KOUAGUEU Emmanuel WONKEU Gilbert Enqu teurs BIADOU Alain CHIME Jean DJIMOU C lestin GOUPEYOU Jean Blaise HAPPI Fr d ric HOUDIA Roger KAMGANG Marcel KAPYA F lix KEMAYOU Victor KODA Janvier KOMBOU Jean Marie KOUAGUEU Emmanuel MBAKOP Emmanuel MBEUMEN Roger MBIANGANG Jean Marie NANA NJILA Jean Dubois NJIKE Jean Robert NJIMOU Innocent NOUPPA Jean NTANGUEU Casimir SAMBOU Bernard SAMOU Joseph TANKUO TCHUISSEU Jean TCHUIMI Elie TCHUISSEU Oscar TOUMY Blaise WONKEU Gilbert YANKAM Bruno YOBA MOUTENG Th odore YOGUE Elie
252. yant une s rie tendue de codes tels que l ge l occupation l arrondissement de naissance ou de r sidence la derni re classe suivie etc il tait peu probable que le programme de contr le automatique puisse d tecter la plupart des erreurs 72 Le programme de contr le automatique a aussi permis de v rifier qu aucune case devant porter un chiffre n tait vide et de contr ler la num rotation des zones par r gion d enqu te des structures par zone d enqu te et des m nages par structure Pour le fichier descendants il a aussi permis de v rifier la num rotation par s rie de lignes cod es par zone d enqu te La plupart des erreurs les plus importantes provenaient d une part de l omission d un code ou d un ou de plusieurs chiffres pendant la saisie ce qui occasionne un d placement syst matique des chiffres qui suivent cette omission vers la gauche d autre part la r p tition d un ou de plusieurs chiffres a pour effet le d placement des chiffres suivants vers la droite Dans les deux cas les chiffres d plac s se retrouvent dans des colonnes diff rentes formant ainsi des codes incompr hensibles ne repr sentant plus les informations collect es Pendant la premi re op ration de saisie des donn es des questionnaires descendants de la r gion d enqu te du Nord au Bureau de Recensement plusieurs erreurs de ce genre se sont gliss es dans le fichier saisi cause de l absence d un programme de

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