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Dossier spécial

1. Dans ce numero Les Services dans les centres de r adaptation Le quotidien des familles travers des t moignages Retour Sur La Fin de Semaine familiale 2014 AQEPA Association du Qu bec pour enfants avec probl mes auditifs 7 ditorial Par Jimmy Simard onjour tous Il me fait plaisir de me pr senter en tant que nouveau pr sident de l AQEPA Cette association est devenue tr s importante pour moi Ayant moi m me deux enfants atteints de surdit je dois vous dire qu en devenant membre de l AQEPA ma famille et moi y avons trouv tout le soutien dont nous avions besoin au moment o le diagnostic a t pos et ce pour chacun de nos enfants Au travers des activit s propos es nous avons tiss des liens ann e apr s ann e avec des gens qui sont devenus tout aussi importants que les membres de notre famille C est au travers du mandat qui m a t confi que je d sire redonner au suivant dans une association qui me tient vraiment c ur Les enfants atteints de surdit sont des enfants exceptionnels avec un charisme fou Ils sont le fondement m me de l AQEPA dont une partie de sa mission est de leur permettre de s int grer au maximum La fin de semaine familiale annuelle est un bon exemple d int gration de nos jeunes Sur ce je vous laisse d couvrir le pr sent num ro quitraite de la r adaptation chez nos enfants une tape cruciale dans leur d veloppeme
2. C est un service efficace et gratuit Alors n h sitez pas faire cette d marche cela peut s av rer tr s utile en cas d urgence Renseignez vous et inscrirez vous aupr s de votre municipalit si vous tes dans cette situation Novembre 2014 Entendre Dossier la r adaptation Les services de r adaptation en petite enfance suite au d pistage n o natal une suite logique Par Caroline Blais chef du programme en d ficience auditive et au comptoir des aides de suppl ance l audition du Centre Mont r gien de r adaptation Le Centre mont r gien de r adaptation CMR et l AQEPA Montr al r gional sont de proches partenaires depuis de nombreuses ann es Que ce soit par le biais de rencontres de parents la promotion des activit s de L AQEPA La r f rence de la client le vers l AQEPA et son programme Plaisir de lire ou Stimulation par Le jeu Les occasions de travailler ensemble au mieux tre des enfants et de leurs parents sont nombreuses L arriv e du programme de depistage neo natal de la surdite ien que l implantation du pro B eomme national de d pistage n o natal ne soit pas totale ment termin e le CMR accueille d j depuis plusieurs ann es des familles de nourrissons ayant b n fici du diagnostic pr coce de la surdit ce jour plusieurs familles de b b s nouvellement d pist s ont adress une demande au CMR Au sein du pro gramme de d p
3. sa grande surprise a t accept e gr ce en partie ses bonnes notes en fran ais Elle s est fait de bons amis et les autres tudiants se sont adapt s sa surdit Finalement elleafaitduth tre jusqu la fin de ses tudes secondaires La lecture a aussi accompagn Marjorie Elle s est tout d abord int ress e aux bandes dessi n es et ne faisait que regarder les images Puis d sirantmieux comprendre elle s est mise lire les textes m me si elle trou vait cela assez ardu et que cela lui prenait beaucoup de temps Ce n est qu en secondaire V alors que la classe devait lire un roman d Aga tha Christie que sa passion pour la lecture s est d velopp e Alors qu elle s imaginait que lire ce livre lui pren drait plusieurs semaines elle a tel lement ador l histoire qu elle Pla finalement termin en une seule soi r e Depuis elle adore lire et passe facilement travers de gros romans Quand Marjorie avait peur de ne pas r ussir au secondaire sa m re lui disait une chose la fois et la rassurait en lui disant que si elle avait su r ussir son primaire elle serait d autant capable au secondaire Sa m re l a beaucoup sti Novembre 2014 Entendre mul e et son beau p re l aidait faire ses devoirs Ensuite elle reprenait ses devoirs avec sa m re apr s le souper pour les r p ter une deuxi me fois D fis relev s mention de perseverance decrochee Apr
4. et de ses besoins Ainsi la fin de chaque premier cours en d but d ann e elle pr sentait le sys t me MF son enseignant et expliquait son utilisation Certains enseignants taient accommodants d autres moins Pendant les cours Sophie n tait pas capable d couter les enseignants tout en copiant les notes des ac tates Elle devait donc aller aux cours de r cur p ration qui se donnaient pendant les cours de musique par exemple pour obtenir les explications manquantes Sophie se rappelle que sa plus grande frustration au secondaire tait que les gens ne voulaient pas r p ter et lui disaient souvent que ce n tait pas important si elle n avait pas compris Parfois les gens faisaient des commen taires blessants aussi lui disant par exemple qu elle ne pourrait travailler ou avoir un chum comme tout le monde Comme Sophie dit C est tellement facile de blesser quelqu un sur sa faiblesse Elle soutient que c est le sport qui l a sauv e en lui permettant de se d fouler Elle a fini par d velopper une carapace et a pu b n ficier de l appui de son entourage qui l encourageait poursuivre ses tudes non seu lement pour elle m me mais aussi pour ouvrir le chemin aux autres Isabelle Daout gauche interpr te lors de la fin de semaine familiale aux c t s de Sophie Hamel Cr dit photo Dossier Fin de semaine familiale 2014 Jimmy Simard Novembre 2014 Entendre Trouver
5. Les intervenants des centres de r a daptation sont l pour vous accom pagner diff rents niveaux Il est cependant essentiel que vous commu niquiez aux intervenants vos besoins vos perceptions vos attentes et ce au fur et mesure Il est aussi primordial que vous vous sentiez le Capitaine bord du bateau Vos intervenants sont en quelque sorte vos guides ceux qui peuvent vous indiquer les obstacles pr voir la pr paration faire Un peu comme le matelot sur le bateau qui regarde au loin pour informer le Capi taine des obstacles per us l horizon l aidant ainsi ajuster sa direction Bon voyage chers Capitaines http www myonet org TEMOIGNAGES Hollande html Dossier La r adaptation Apr s le d pistage de la surdit tout ne fait que commencer l importance de la r adaptation chez Le jeune enfant sourd Par Louise Duschesne Ph D orthophoniste Professeure adjointe du d partement d orthophonie l Universit du Qu bec Trois Rivi res La recherche a depuis longtemps d montr que l identification pr coce de la surdit suivie d une prise en charge rapide c est dire avant l ge de 6 mois avait un effet tangible sur le d veloppement subs quent du langage et des sons de La parole Yoshinaga ltano 2003 n moyenne pour n importe quel degr de surdit les enfants qui b n ficient d une prise en charge en r adaptation au plus jeune ge at teindraient
6. Novembre 2014 Entendre Par la suite les parents de Nathan et l quipe tabliront un plan d inter vention pour r pondre aux besoins de r adaptation prioritaires tablis par la famille L quipe demeurera impli qu e aupr s de Nathan et de sa famille tant que des besoins seront identifi s qu ils rel veront de sa d ficience audi tive et qu ils seront en coh rence avec le pronostic de participation sociale tabli De plus selon les besoins expri m s par les parents de Nathan il peut tre d termin au plan d intervention de voir l enfant individuellement en groupe pour les plus vieux au CMR ou dans un de ses milieux de vie ex service de garde maison loisirs etc Les objectifs cibl s aux plans d inter vention peuvent interpeller un ou plusieurs membres de l quipe Cette quipe est compos e de travail leurs sociaux psychologues audio logistes orthophoniste ducateurs sp cialis s de coordonnatrices cli niques et d une chef de programme Le CMR pr ne l approche cosyst mique qui base ses interventions sur des concepts comme l autod termina tion le partenariat le dialogue et la collaboration avec l usager de m me que des services ajust s en fonction du pronostic De plus il est demand aux CRDP d offrir ses services par pisodes c est dire d accueillir une demande et d y r pondre Une fois les besoins r pondus nous sommes tenus de fer mer le dossier et l
7. en apprenant mieux saisir l impact de la surdit chez lui et en apprenant le d cou vrir les parents r alisent que la surdit n est qu un des aspects de sa personnalit Unaspectimportant consid rer certes mais qui ne prend pas toute la place Le cheminement que les parents font au plan psychologique les am ne se sentir mieux avoir de l espoir et voir toutes les possibilit s que leur enfant aura dans la vie Le tr s beau texte Bienvenue en Hollande d Emily Perl Kingsley est une belle m taphore Elle d crit bien l exp rience que les parents d enfant ayant une incapacit ou un probl me de sant vivent Elle N la compare celle dun voyageur qui se pr pare se rendre en Italie Lavi on d colle mais il arrive en Hollande Apr s une certaine d ception il arrive r ellement appr cier son voyage bien qu il s tait pr par se rendre ailleurs Etre deux Dans ma pratique aupr s des parents d enfants vivant avec une surdit jai pu observer que cela s av re gagnant lorsqu il est possible que les deux pa rents s impliquent en r adaptation La responsabilit est ainsi partag e entre eux Ils font quipe ensemble et c est l enfant qui gagne au bout du compte Sans quoi on risque de se retrouver avec un parent qui n a pas pu suivre le fil Cela peut avoir un impact sur la relation avec son enfant puis avec l adolescent qu il deviendra D autre part le parent qui
8. g e de 7 ans fr quente toujours la m me cole et elle excelle en lecture Son enseignante Sarah Beaulieu nous a fait part que Gen ve poss dait excel lentes strat gies de lecture et que son d codage tait tout aussi formidable amme Plaisir de lire est offert GRATUITEMENT aux 0 5 ans partout au Qu bec Contactez l AQEPA pour plus d informations 514 842 8706 AQEPA Association du Qu bec Novembre 2014 Entendre Il est certain que je suis pass e par l tape du choc au moment du d pistage de la surdit de Gen ve et ensuite celle du d ni Mais par la suite je me suis raisonn e Vais je priver ma fille de communication Me satisfaire de simples pointages de l index ou bien vais je lui don ner tous les moyens disponibles afin de lui permettre d entrer en relation avec le monde dans lequel elle vit Vous connaissez mainte nant la r ponse Je crois sinc re ment qu une enfance entour e de livres et de parents convaincus de l importance de la lecture favo risent une meilleure r ussite sco laire et une estime de soi bonifi e pour enfants avec probl mes auditifs Novembre 2014 Entendre Le Centre de r adaptation Estrie et l AQEPA Estrie une quipe solidaire Par Carole Jeanson ducatrice sp cialis e au CRE et Marjorie Gosselin Directrice de l AQEPA Estrie Le Centre de r adaptation Estrie CRE travaille en partenariat avec La communaute IL o
9. s avoir obtenu son permis de conduire parce que sa m re insistait Marjorie a poursuivi ses tudes au C gep de Sherbrooke en Sciences humaines pendant deux ans Elle n a pas termi n son DEC notamment parce qu elle n tait pas s re de ce qu elle voulait faire Finalement elle a choisi de se r ins crire au c gep cette fois ci en infogra phie Montr al Et l elle quittait sa ville natale de Sherbrooke pour la premi re fois Mais avec l encourage ment et le soutien de sa m re elle a pu trouver une chambre pr s du c gep et l aventure a commenc Elle a d d ve lopper son autonomie et apprendre vivre toute seule Ce fut une autre belle exp rience mais elle n a pas aim le cours particuli rement l id e d tre toujours devant un ordinateur Sa initiative suivante fut donc de s ins crire au programme de Techniques d ducation sp cialis e au C gep du Vieux Montr al Cette exp rience lui a permis de conna tre la communau t sourde quelque chose de nouveau pour Marjorie parce qu il n y avait pas beaucoup de sourds Sherbrooke Par contre elle dit s tre sentie part Novembre 2014 Entendre parce qu elle tait d j int gr e dans le monde entendant Elle s est concentr e sur ses tudes et la fin de son DEC est retourn e Sherbrooke dans les poir de travailler mais elle n a pas pu trouver un emploi dans son domaine La m re de Marjorie l encourageai
10. sance ses enfants n ont pas de sur dit Bien s r Sophie a d d velop per des stratag mes pour pallier son handicap Quand ses enfants taient b b s elle dormait en gardant un de ses appareils auditifs pour tre s re de les entendre pleurer et elle s est munie d un moniteur avec une lumi re Aujourd hui Sophie a un chien la maison et quand il jappe elle sait qu il y a quelque chose qui se passe Elle a Dossier Fin de semaine familiale 2014 habitu ses enfants s approcher pour lui parler et ils lui signalent que le t l phone sonne ou que le chien jappe si elle ma pas entendu En somme il y a certes des obstacles dans sa vie E mais Sophie semble bien capable de les franchir et vivre une vie panouie Et nos enfants sauront sans doute faire pareil a D Lecture La petite chronique litt raire du Centre de documentation de l Institut Raymond Dewar Par Jade St Vincent Disponibles pour le pr t au centre de documentation ouvelle dition revue e t augment e Au retour de l cole La place des parents dans l apprentissage scolaire Marie Claude B liveau piTH BLAIS Er moi alors Grandir avec un fr re ou une s ur aux besoins particuliers Novembre 2014 Entendre Au retour de l cole la place des parents dans l apprentissage scolaire Marie Claude B liveau Montr al ditions de H pital Sainte Justine 2004 Colle
11. 2 205 217 Yoshinaga Itano C 2003 Early inter vention after universal neonatal hea ring screening Impact on outcomes Mental Retardation and Developmental Disability Research Reviews 9 252 266 Dossier La r adaptation Les centres de r adaptation en d ficience physique contribuent rendre possible l int gration scolaire des enfants ayant une d ficience auditive Par Sylvie Valade conseill re aux affaires cliniques et professionnelles Association des tablissements de r adaptation en d ficience physique du Qu bec AERDPQ et Jacinthe Majeau conseill re aux communications AERDPQ Novembre 2014 Entendre l annonce du diagnostic de votre enfant plusieurs questions ont s rement merg quel est le degr de sa surdit Est ce que mon enfant pourra parler Comment vais je l accompagner dans son d veloppement Quels sont Les choix qui s offrent lui nous Qui peut nous aider lusieurs ressources existent et font de l excellent travail pour accompagner les parents et les familles dont l un des enfants vit avec une d ficience auditive Dans chacune des r gions du Qu bec on retrouve un centre de r adaptation en d fi cience physique CRDP Les CRDP font partie du r seau public de la sant et des services sociaux et offrent des services sp cialis s et sursp ciali s s de r adaptation aux personnes ayant une d ficience auditive mais aussi aux personnes ayant u
12. Ce livre qui se lit avec le c ur pr sente aussi aux jeunes et aux parents des exercices et des strat gies de communication L enfant et Les crans Sylvie Bourcier Montr al ditions du CHU Sainte Justine 2010 Collection du CHU Sainte Justine pour les parents 169 p ISBN 9782896192533 14 95 Au cours des derni res ann es le iPhone les r seaux sociaux Wikip dia les t l phones intelligents la baladodiffusion les blogs la webt l et les jeux en r seau sont entr s dans nos viesetdans celles de nos enfants Aujourd hui ceux ci voyagentde l cran passe temps l cran encyclop die risquant parfois d en devenir esclaves L cran cette ouverture sur le monde laisse aussi entrer des images troublantes pour l enfant violence pornographie st r otypes etc C est dans ce contexte que se situe ce livre qui s articule autour de deux p les l influencedes cranssurlenfantetleurseffetssurlesrelationsfamilialesetsociales Tir de la quatri me de couverture Novembre 2014 Entendre 35 l AQEPA au Quebec e C te Nord e Montr al R gional agepa cote nord aqepa org 3700 rue Berri bureau A 436 Montr al H2L 4G9 e Estrie T l phone 514 842 3926 825 Rue Short Sherbrooke J1H 2E9 T l copieur 514 842 4006 aqepa estrie aqepa org aqepa montreal aqepa org e Gasp sie Iles de la Madeleine e Outaouais T l phone sans frais 1 877 842 4006 aqepa outaouais aqepa org aqepa gaspesie iles d
13. des livres se transmet se cultive Imaginez votre m re changer d into nation d expression faciale que ce mo ment de proximit unique est fait avec tendresse et affection et que la rigolade arrive en bout de ligne par des jeux de mots des comptines des chansons remplis de mots les chances d appr cier les livres sont ainsi multipli es Nous avons b n fici du programme Plaisir de lire de l AQEPA pour le plus grand bonheur de Gen ve Chaque rencontre domicile avec la gentille Nicole tait teint e de joie Cette dame nous a permis d explorer toutes sortes de livres bandes dessin es imagiers comptines po mes livres rabats surprises contes etc Gen ve est m me devenue amoureuse d une mai son d dition l ge de 3 ans Elle s est rendu compte que ses livres d histoires pr f r es avaient un rectangle rouge l endos avec un nom assez long crit en blanc Scholastique Par la suite elle a gard ce r flexe de regarder le nom de la maison d dition de chaque volume Quand elle a commenc sa pr maternelle l cole Gadbois son enseignante a t agr ablement sur prise de constater qu une l ve aussi jeune puisse conna tre une maison d dition et en tre aussi charm e Avec l apprentissage de l alphabet les livres sont devenus encore plus merveilleux Aller la chasse aux lettres travers les pages et ensuite de petits mots Aujourd hui ma petite Ge n ve
14. et authen tique avec son enfant C est en lui per mettant de trouver sa place familiale et sociale et en lui permettant aussi d exprimer ses motions et sentiments que l enfant pourra alors acqu rir assurance et confiance en lui m me NS N amp n Dossier Fin de semaine familiale 2014 T moignage de Sophie Hamel Lorsque la pers v rance paie Propos recueillis par Nicole De Rouin Quand les parents de Sophie ont appris que leur fille avait une surdit s v re ils se sont dits qu elle tait peut tre sourde mais que cela ne l emp cherait pas de faire tout ce qu elle voudrait dans La vie que ce soit des tudes avoir une famille ou autre Se battre pour r ussir A l cole primaire c tait assez simple au d but elle n avait qu s asseoir en avant Mais avec les ann es la famille a commenc prendre conscience des obstacles Pendant les dict es par exemple l enseignant se promenait dans la classe et Sophie laissait des trous dans son texte quand elle n arri vait pas comprendre un mot N tant pas en mesure de demander elle m me l enseignant de rester en avant sa m re a d aller l cole pour expliquer le probl me l enseignant Sophie n avait pas encore de syst me MF l poque Lorsque Sophie a commenc le secon daire sa m re lui a fait comprendre qu elle n aurait pas le choix de prendre la responsabilit de parler aux ensei gnants de la surdit
15. et elle marmonnait des mots incom pr hensibles pour demander certaines choses On s est rendu compte plus tard qu elle ne faisait que r p ter ce qu elle entendait C est l que nous avons pris rendez vous avec son m decin de fa mille qui nous a r f r s en audiologie L annonce du diagnostic C est finalement par le biais d un pam phlet sur les soins de sant que nous avons entendu parler du Centre mon t r gien de r adaptation CMR et son centre sp cialis en surdit En appe lant au CMR ils ont pu nous r f rer une clinique priv e qui pourrait faire passer Val rie un test en audiologie Quand le diagnostic est tomb le jour de la rencontre en clinique priv e Va l rie venait d avoir deux ans et la terre s est arr t e de tourner Quand on leur a fait part qu on avait galement un rendez vous le lendemain au centre hospitalier universitaire de Sher brooke CHUS ils ont tout de suite contact cet h pital et fait parvenir les r sultats des tests Le lendemain le diagnostic a t confirm et des tests plus pouss s ont pu montrer qu en plus de la surdit neurosensorielle il exis tait une portion de conduction Une op ration a tout de suite t planifi e Ne connaissant rien la surdit on s informe sur Internet pour y lire des choses comme votre enfant ne pourra pas parler au t l phone ou il ne pourra jamais parler une seconde langue peut tre m me pas une pre
16. long terme de meilleurs niveaux de langage vivraient une plus grande r ussite acad mique et au raient de meilleures habilet s sociales C est dire toute l importance de la r a daptation chez le jeune enfant sourd Une fois la surdit d un jeune enfant diagnostiqu e que ce soit la naissance ou un peu plus tard une fois les pro th ses auditives install es une fois la r f rence au Centre d expertise en im plant faite si le degr de surdit le jus tifie tout ne fait donc que commencer Le r le de l orthophoniste dans la r adaptation du Jeune enfant sourd Le d but d un parcours en r adapta tion peut parfois tre chaotique c est la valse des rendez vous et chacun y va de sa tonne d information L ortho phoniste aura ellet aussi une foule de renseignements donner aux parents sur l impact de la surdit sur le d velop pement du langage sur ce que l on sait du d veloppement typique du langage chez les entendants et aussi sur les diverses fa ons de communiquer avec son enfant sourd De plus l orthopho niste am nera le parent utiliser cer taines strat gies sp cifiques visant stimuler le langage de son enfant Son objectif est de favoriser le plus possible la communi cation entre la famille et len fant qui pr sente une surdit en n oubliant pas de viser tout prix une communica tion naturelle dans la famille L orthophoniste valuera aussi de ma ni re continue l
17. mi re ou encore votre enfant risque de ne jamais compl ter ses tudes On en rit avec le recul mais je dois dire que sur le coup ce fut tout un choc Premiers contacts avec UAQEPA Le CMR nous a parl de l AQEPA et d un programme qui s appelle Plaisir de lire Nous avons contact l Association et nous nous sommes inscrits au pro gramme Nous sommes aussi devenus Novembre 2014 Entendre membre de lAQEPA imm diatement La premi re rencontre avec Nicole De Rouin personne en charge du pro gramme dans notre r gion a t un grand soulagement pour le couple elle nous a parl de son exp rience avec la surdit et de son cheminement Tout n tait videmment pas rose mais de loin moins noir que ce que nous avi ons pu nous imaginer Nicole nous a aussi parl de la Fin de semaine fami liale de l AQEPA On s est demand si cela valait vraiment la peine ou non mais coup de chance comme ce n tait pas tr s loin de la maison on a d cid de s y inscrire Cela a t la meilleure d cision que nous ayons prise Cette Fin de semaine nous a mis en contact avec des enfants des adolescents de jeunes et moins jeunes adultes qui vivaient tous avec une surdit Ces gens taient tout fait normaux Notre fils le plus vieux qui a eu une r action tr s forte par rap port la surdit de sa s ur com prendra ainsi que a n est pas la fin du monde et l acceptera partir de cette Fin de se
18. rican Sign Language et ii la translitt ration de la forme orale la forme visuelle sur les l vres d une langue majoritaire le fran ais ou l anglais Les pr occupations relev es dans l tude de 2013 sur ces deux th mes rejoignent les critiques pos es par Bessette et Roy quatre ans plus t t dans le num ro 191 de la revue Entendre 3 Depuis le 1er juillet 2005 l anglais langue se conde ne requiert plus l autorisation du ministre pour tre enseign au 1er cycle Toutefois c est en 2006 2007 que cette mati re devient obliga toire http www mels gouv qc ca sections publications publications EPEPS Formation_ jeunes instruction2005 2006 pdf UQ M GROUPE DE RECHERCHE sur la LSQ et le bilinguisme sourd Novembre 2014 Entendre u programme conf rences et activit s diverses sous le th me de l autonomie et du l cher prise Deux sp cialistes invit s le Dr Jo l Monz e reconnu pour ses projets en neurosciences et Mme Pauline Vabre experte en psychomotricit ont livr des pr sentations riches en informa tions pour aider les parents d velop per des relations harmonieuses avec leurs enfants La disponibilit des in tervenants suite leur conf rence a su combler les attentes des int ress s Les t moignages de Sophie Hamel et Marjorie Gosselin toutes deux malentendantes ont d autre part renforc le sentiment de coh sion de cette grande famille qu est l AQEPA et
19. suite de l annonce du diagnostic C est ce moment qu ils vivent des motions intenses de peine de col re ou parfois une absence appa rente d motion Ils peuvent remettre en question le diagnostic de surdit consulter divers sp cialistes et mini miser l impact de la surdit sur le d veloppement de l enfant Le fait de devoir s adapter la surdit de len fant peut leur sembler un trop grand d fi d marches m dicales services de r adaptation Ils appr hendent le futur Ils peuvent se sentir incom p tents et impuissants Puis avec le temps les motions deviennent moins intenses et les parents acceptent mieux la situation Certains parents ne sont pas l aise avec le mot acceptation Pour eux cela signifie tre heureux que leur enfant vive avec une surdit En fait le terme acceptation fait plut t r f rence au fait de se sentir bien comme parent avec notre enfant tel qu il est Le deuil un processus dynamique Le processus de deuil prend un certain temps Selon les v nements v cus on peut avoir l impression de vivre davantage de tristesse d inqui tudes puis traverser ensuite une p riode o on se sent davantage en quilibre et en paix avec cette r alit Certains Novembre 2014 Entendre v nements quotidiens comme des commentaires ou des regards en pu blic peuvent faire r appara tre des motions plus intenses D autres v nements dans la vie de l e
20. surdit Nous sommes fiers de nous associer cette initiative Notons galement la g n reuse par ticipation de la Fondation des Sourds du Qu bec hauteur de 4000 LAQEPA donne rendez vous ses membres en mai 2015 pour une dition encore plus belle Dossier Fin de semaine familiale 2014 Conference de Jo l Monz e La fatigue de compassion Propos recueillis par Nicole De Rouin Les comportements d rangeants des enfants traduisent g n ralement leurs difficult s g rer leurs motions plus particuli rement l anxi t L enfant souhaitant pourtant un lien privil gi avec son entourage est dans l incapacit verbaliser ce qu il ressent toutes ses motions s expriment ainsi sous forme de pulsions L adulte un parent ou un intervenant plus g n ralement ne pouvant plus r agir ad quatement devant de telles situations peut alors tre amen d velopper ce que l on appelle une fatigue de compassion Comment expliquer un comportement d rangeant a plupart des comportements d rangeants sont des expressions d angoisse ou un moyen de d fense contrelestress Cesontdesmaladresses il n y a pas d intention de nuire ne sait simplement pas comment exprimer son mal tre ou son mal aise du moment Tous les enfants et m mes les adultes vivent du stress des inqui tudes de l anxi t et de l angoisse Quand les mots ne peuvent exprimer l exp rience mot
21. tuons souvent entre la compassion et la collusion L empathie est primor diale dans nos relations mais il est galement important de prendre du recul pour ne pas nous laisser entra ner dans le tourbillon des motions Or quand nous n arrivons plus utili ser nos ressources c est la fatigue de compassion qui s installe Confront e aux comportements d rangeants de nos enfants notre capacit d empa thie face leur d tresse se trouve alors inhib e dans le but de nous prot ger de cette d tresse Dans ces situations nous pouvons tre amen s cr er des rapports de forces en nous imposant d mesur ment ou au contraire lais ser s installer le syst me de l enfant roi particuli rement lorsque nous nous sentons impuissants Essayons donc de trouver une zone confortable et quili br e afin d instaurer une relation saine Dossier Fin de semaine familiale 2014 Quelles sont les strat gies que je peux utiliser en tant que parent Afin de nous aider mieux d velopper nos ressources et mieux intervenir aupr s de nos enfants Jo l Monz e nous propose quelques conseils pratiques 1 Am liorer le contact visuel Celui ci indique l enfant qu il existe et permet la tension accumul e de s amenuiser 2 Sentir et utiliser les fronti res s para tion de soi et autrui tel que nous l avons vu plus haut 3 Apprivoiser l espace personnel et les tats int rieurs Par exemple qua
22. universit l cole r guli re comme tous les autres enfants ou presque l cole primaire que Marjorie fr quentait il y avait beaucoup d enfants sourds Ces derniers taient int gr s au groupe r gulier dans l avant midi mais sans interpr te En apr s midi ils taient s par s pour r viser les ap prentissages de la matin e Mais parce que les enfants au programme r gulier continuaient avancer dans lapr s midi les enfants sourds prenaient du retard La m re de Marjorie a donc pris la d cision d envoyer sa fille son cole de quartier Elle a cherch et trouv un interpr te pour que cela soit possible Marjorie fut la deuxi me enfant sourde dans l Estrie tre int gr e au pro gramme r gulier avec un interpr te Des angoisses qui ne font pas le poids face un en tourage securisant En ce qui concerne le secondaire Mar jorie avait peur d y aller au d but Elle pensait que les autres l ves se moqueraient d elle Mais int gr e dans une classe r guli re avec un interpr te temps plein elle a eu la paix pendant toute la premi re ann e La deuxi me ann e a t plus difficile puisqu il y avait un jeune qui l intimi dait Ce dernier a finalement cess et Marjorie ma plus eu de probl mes de la sorte Heureusement c est aussi sa deuxi me ann e que Marjorie s est int ress e au cours de th tre Sa m re l encourageait alors Marjorie a essay et
23. Boul Wilfird Hamel Est Qu bec Qu bec G1M 2S8 T l phone 418 529 9141 POINTS DE SERVICE Charlevoix Portneuf Qu bec 3 SERVICES OFFERTS D ficience auditive D fi cience du langage D ficience motrice D ficience visuelle www irdpq qc ca e Saguenay Lac St jean CENTRE DE R ADAPTATION EN D FICIENCE PHYSIQUE LE PARCOURS DU CENTRE DE SAN T ET DE SERVICES SOCIAUX DE JONQUI RE 2230 rue de l H pital C P 1200 Jonqui re Qu bec G7X 7X2 T l phone 418 695 7701 ou 1 866 314 2737 ATS 418 695 7839 POINTS DE SERVICE Alma Dolbeau Roberval SERVICES OFFERTS D ficience auditive D ficience du langage D fi cience motrice D ficience visuelle WwWw csssjonquiere qc ca Source http www aerdpq org les crdp coor donnees n ont t pris en compte que les CRDP comptant le service en d ficience auditive Novembre 2014 Entendre La diff renciation p dagogique au service des l ves pr sentant une surdit Par Lyne Lafontaine orthophoniste et personne ressource en d ficience auditive services r gionaux de soutien et d expertise en adaptation scolaire Montreal Lorsque l enfant commence l cole il d couvre avec sa famille un nouveau milieu de vie Le lien d veloppe avec le centre de r adaptation lors de la petite enfance se poursuit d sormais en collaboration avec les partenaires du milieu ducatif et diverses ententes de services sont conclues entre les commiss
24. age d expertise et la synergie entre ses membres d assurer la promotion et la repr sentation des int r ts de ses membres d exercer une vigie sur des sujets pouvant avoir un impact sur la participation sociale des personnes ayant une d ficience physique ou sur les services offerts par ses membres et d offrir ses membres des services conseils et de soutien En ce sens le site Web de l Association l adresse www aerdpq org pr sente une foule d informations sur les centres de r a daptation en d ficience physique in cluant la liste de leurs coordonn es De plus l Association a r alis plu sieurs portraits de personnes qui ont re u des services en centre de r adap tation en d ficience physique cet gard le portrait de Romane jeune fille de 4 ans est loquent En voici un court extrait Ces services sp cialis s servent ajuster ses appareils tout en lui permettant de d velopper ses capacit s de langage Jumel e avec un ami du m me ge qui a re u son implant cochl aire pratiquement au m me moment Romane peut donc ap prendre au m me rythme que son ami pendant que leurs parents se familia risent avec des strat gies pour pour suivre l apprentissage la maison 1 Nous vous invitons consulter l index des centres de r adaptation en r gion p 20 Dossier La r adaptation D mystifier Le plan d intervention Par Jos e Rioux audiologiste Institut Raymond Dewar pr
25. ale out va vite L enfant s habitue porter ses appareils auditifs et le parent doit apprendre les manipuler ainsi qu les entrete nir Pour certains il peut y avoir des s ances en orthophonie en entra nement auditif etc travers cela le parent doit accepter la d ficience auditive de son enfant s adapter un nouveau vocabulaire rencontrer dif f rentes personnes et apprendre des choses jusqu pr sent inconnues Ouf Certains parents ressentent aussi le besoin d changer avec d autres pa rents qui vivent ou qui ont v cu une situation semblable Les jeunes aussi doivent s adapter et peuvent ressen tir le m me besoin de rencontrer des enfants vivant des r alit s similaires C est alors que les associations comme l AQEPA ont toute leur importance L Institut de r adaptation en d ficience physique de Qu bec offre des services de r adap tation aux enfants de 0 18 ans de la Capitale Nationale et pr sentant une perte auditive d au moins 25 dB en moyenne Novembre 2014 Entendre M me si la perte auditive est moins importante l enfant peut recevoir des services si sa baisse d audition est permanente et qu elle emp che le bon d veloppement de sa communi cation Les enfants peuvent recevoir des services en audiologie ducation sp cialis e orthophonie psycho logie travail social ergoth rapie Selon les besoins de chaque famille des interventions individuelles
26. as atteint il peut tre reconduit pour une autre p riode de six mois Par exemple si l enfant porte ses appareils auditifs en tout temps apr s avoir misles diff rents moyens en place l objectif de d part sera alors atteint Par contre si le port n est pas encore r gulier l objectif sera Dossier La r adaptation poursuivre et d autres moyens visant l atteindre pourront tre essay s En conclusion l laboration d un plan d intervention permet la famille d un enfant pr sentant une d ficience auditive de choisir et d organiser les services n cessaires en fonction des pr occupations mentionn es Les besoins sont pr cis s en fonction de la situation personnelle des personnes concern es Le plan d intervention se construit et s organise en quipe ce qui est l l ment cl du travail en centre de r adaptation Le PI est un contrat qui engage la famille et tous les intervenants qui y sont associ s La famille de l enfant est au c ur du plan d intervention Service de s curit incendie programme d aide l vacuation d urgence FA a Le Service de s curit incendie offre aux personnes en situation de handicap ou de mobilit r duite la possibilit de s inscrire une base de donn es informatis e qui permet aux pompiers de les rep rer et de les aider vacuer en cas d urgence L information recueillie est l usage exclusif du service et est tenue confidentielle
27. au cin ma Elle vit seule en appartement et a appris s adapter par exemple en demandant Dossier Fin de semaine familiale 2014 au m decin ou au dentiste de commu niquer avec elle par texto ou courriel plut t que par t l phone Les gens d crivent Marjorie comme une personne organis e pers v rante et capable qui a une influence positive sur les autres Cette derni re tait d termin e ce que sa fille r ussisse C est pour cela qu elle la continuellement encou rag e Pour sa m re les tudes re v tent une tr s grande importance et sa fille se devait de r ussir Elle se dit tr s fi re de sa fille aujourd hui Cette inspiration perdure dans le temps puisque Marjorie tudie tou jours l universit o elle compl te maintenant un certificat en arts vi suels pour le plaisir cette fois ci Dossier Fin de semaine familiale 2014 Le d veloppement de l estime de soi chez l enfant comprendre pour mieux intervenir Par Pauline Vabre psychomotricienne L enfantestun tre en developpement quia tout apprendre Nous sommes tous diff rents tant physiquement que mentalement Une chose est s re nous naissons toutefois avec un corps relativement similaire il sera donc notre premier moyen d expression et de communication avec Le monde Apprivoiser cet objet semble tre Le fondement de tout d veloppement pour tre capable petit petit de se l approprier et d appr hender
28. audio logistes en particulier lorsque l l ve est suivi en entra nement auditif Les parents peuvent videmment contri buer cette d marche On proc de ainsi pour l ensemble des domaines en approfondissant particuli rement les domaines d apprentissage du pro gramme de formation lorsque l l ve est au primaire ou au secondaire Par la suite une fois le plan d intervention adopt par les personnes concern es on intervient aupr s de l l ve en fonction des objectifs et moyens retenus On priorise souvent les comp tenceslangagi res et communi catives car les l ves ayant une surdit pr sentent fr quem ment un retard sur ce plan Dans le milieu de l ducation on parle depuis plusieurs ann es de diff ren ciation p dagogique une approche organis e souple et proactive qui per met d ajuster l enseignement et l ap prentissage pour atteindre tous les l ves et surtout pour leur permettre comme apprenants de progresser au maximum On vise donc amener chaque l ve son plus haut niveau de Dossier La r adaptation comp tence Par exemple on pourrait raconter une histoire en classe et pla nifier quels types de questions on po sera aux l ves Pour certains il s agi ra de questions plus simples comme Que fait et pour d autres de ques tions plus complexes comme Pour quoi Comment sais tu que Cette approche qui demande beaucoup d accompagnement
29. c H4A 3J5 T l phone 514 488 5552 ATS 514 482 0487 POINTS DE SERVICE Laval Montr al Pointe Claire SERVICES OFFERTS D ficience auditive D fi cience du langage D ficience motrice D ficience visuelle www mabmackay ca INSTITUT RAYMOND DEWAR 3600 rue Berri Montr al Qu bec H2L 4G9 T l phone 514 284 2581 ATS 514 284 3747 POINTS DE SERVICE Laval et certaines coles sp ciales et d sign es de Laval et Montr al SERVICES OFFERTS D ficience auditive D fi cience du langage www raymond dewar qc ca Novembre 2014 Entendre Outaouais CENTRE R GIONAL DE R ADAPTATION LA RESSOURSE 135 boul St Raymond Gatineau Qu bec J8Y 6X7 T l phone 819 777 6269 ATS ATME 819 777 0701 POINTS DE SERVICE Gatineau 2 Maniwaki Mansfield et Pontefract Saint Andr Avellin SERVICES OFFERTS D ficience auditive D fi cience du langage D ficience motrice D ficience visuelle wWww crr la ressourse qc ca Qu bec M tro CENTRE DE R ADAPTATION EN D FICIENCE PHYSIQUE CHAUDI RE APPALACHES 9500 boul du Centre Hospitalier Charny Qu bec G6X 0A1 T l phone 418 380 2064 ATS 418 380 2089 POINTS DE SERVICE Beauceville Charny Mont magny Thetford Mines SERVICES OFFERTS D ficience auditive D fi cience du langage D ficience motrice D ficience visuelle WWwW Ccrdpca qc ca INSTITUT DE R ADAPTATION EN D FICIENCE PHYSIQUE DE QU BEC 525
30. ction de l H pital Sainte Justine pour les parents 268 p ISBN2 92277080X 14 95 Il n est pas facile pour les parents de trouver leur juste place dans la vie scolaire de leur enfant Cela est pourtant essentiel pour que celui ci d veloppe son autonomie et son sens des responsabilit s Ce livre fournit aux parents une panoplie de moyens concrets qui leur permettront d aider l enfant mettre en uvre des strat gies d apprentissage effi caces de le soutenir dans ses devoirs et ses le ons de l encourager int grer dans le quotidien les connaissances et les habilet s acquises l cole et d entretenir son d sir d apprendre Et moi alors Grandir avec un fr re ou une s ur aux besoins particuliers dith Blais Montr al ditions de H pital Sainte Justine 2002 Collection de l H pital Sainte Justine pour les parents 107 p ISBN 2 922770370 15 95 Ce livre met en vedette des jeunes qui partagent leur vie avec un fr re ou une s ur aux besoins particuliers Les Jeanne L a Gabriel et Maxime principaux personnages des quatre nouvelles qui composent l ouvrage sont riches d une exp rience frater nelle particuli re Ils prennent la parole eux qui ont l habitude de se taire et il faut les couter car ils ont beaucoup partager et enseigner Ils s adressent leurs sem blables aux fr res et s urs qui grandissent avec un enfant diff rent mais aussi aux parents de ces fratries pas comme les autres
31. d hui afin de nous aider r aliser notre premier objectif Nous sommes ainsi la recherche de 20 25 parents qui accepteraient de passer une entrevue d une dur e approximative d une heure Les entrevues se font domicile ou dans un lieu pr s de chez vous Si vous tes int ress participer au projet vous pouvez communiquer avec notre assistante de recherche responsable du recrutement Isabelle Gasse par courriel au Isabelle Gasse uqatr ca ou au 819 376 5011 poste 3258 T moignage L importance d tre paules Par Vincent Dubois Vincent nous raconte le parcours de sa fille Valerie diagnostiqu e l ge de deux ans Le fait d avoir t paul s par le personnel hospitalier Les intervenants en r adaptation et les parents de l AQEPA a fait La diff rence Des signes qui s ment le doute ers l ge d un peu plus d un an la directrice de la garderie o Val rie allait nous a fait part de son doute quant une surdit Nous avons port une attention par ticuli re au cours des semaines sui vantes mais ne connaissant rien la surdit nous ne pensions pas que a soit possible puisqu elle percevait d finitivement les sons Par contre elle ne parlait pas et semblait un peu en retard par rapport ses fr res Un peu pass 18 mois nous avons re marqu qu elle ne nous entendait pas dans un environnement bruyant De plus son langage ne s am liorait pas
32. d L enfant d charge ses sensations corporelle ment Mais il est important de com prendre le sens de cette agitation de signifier ses actes et reconnaitre ses attitudes corporelles pour y r pondre Nous pouvons aussi proposer de nom breuses et diff rentes stimulations sensorielles pour enrichir les situa tions o l enfant peut se percevoir dans l immobilit comme dans l action et l amener nuancer son comportement L enfant veut se sentir pris au s rieux Pour cela le jeu rev t un int r t ma jeur d interaction avec l enfant indis pensable son d veloppement phy sique et psychique Il peut s agir de e jeux d expression motrice jeux de faire semblant jeux autour du cri ou encore de d foulement corporel e jeux de manipulation encastrement traces graphiques jeux de mains doigts e jeux autour du rythme de la musique bouger sur des sons d instruments faire sentir les variations associer une mission vocale un mouvement pour cr erune v ritable danse ensemble jeux de souffle ou encore de percussions e jeux autour de la d tente stimula tion sensorielle jeux autour de la res piration balancements enroulement jeux autour de la r gulation tonique A travers le jeu l enfant va se construire un v ritable v cu corporel global Dossier Fin de semaine familiale 2014 et positif canaliser ses motions et mieux les organiser pour les expri mer favoriser l autonom
33. d bute par une ren contre des parents avec la travailleuse sociale Ce premier contact permet de conna tre les pr occupations des pa rents et leurs valeurs premi res en lien avec le d veloppement de leur enfant L audiologiste et l orthophoniste prennent ensuite rendez vous avec l en fant pour une valuation L ducatrice sp cialis e agira comme assistante l audiologiste lors de l valuation et proposera ensuite de sensibiliser le mi lieu de garde de l enfant si n cessaire Les capacit s de communication de l enfant sont au c ur des pr occu pations du CRE et de l AQEPA Nous souhaitons que les enfants aient une belle qualit de vie et c est pour cette raison que nous travaillons main dans la main depuis tant d ann es Dossier la r adaptation e Abitibi CENTRE DE R ADAPTATION LA MAISON 100 chemin Dr Lemay Rouyn Noranda Qu bec J9X 5T2 T l phone 819 762 6592 POINTS DE SERVICE Amos La Sarre Rouyn Noranda Val d Or Ville Marie SERVICES OFFERTS D ficience auditive D fi cience du langage D ficience motrice D ficience visuelle www crlm qc ca e Bas St Laurent CENTRE DE R ADAPTATION L INTERACTION DU CENTRE DE SANT ET DE SERVICES SO CIAUX DE LA MITIS 800 avenue Sanatorium Mont Joli Qu bec G5H 3L6 T l phone 418 775 7261 POINTS DE SERVICE Mont Joli Rimouski Rivi re du Loubp SERVICES OFFERTS D ficience auditive D fi cience du langage D fici
34. de confiance en soi et d autonomie qu il va garder et d velopper au fur et mesure de sa vie L affectivit de l enfant et la construction de sa person nalit se d veloppent gr ce aux interactions avec autrui Comme nous venons de le voir les pa rents sont cr ateurs du sentiment continu d exister de l enfant Par l interm diaire d interactions compor tementales affectives et imaginaires entre eux elles vont lui permettre de se d couvrir s autonomiser et prendre confianceenluipourallerverslesautres Ainsi l enfant progressivement apprend connaitre son corps La conscience corporelle v ritable pr sence au monde se d veloppe durant l enfance et se modifie durant toute la vie au gr des exp riences C est en comprenant et g rant ses motions en am liorant sa relation soi et autrui et en se d veloppant de fa on adapt e ses capacit s que l enfant pourra b n ficier d une bonne estime de lui m me Et c est en ce sens qu il est primordial d aider l enfant apprivoiser son corps Novembre 2014 Entendre Diff rents m canismes sont en jeu dans l adaptation motionnelle de l enfant avec une d ficience auditive Il est donc important de l aider surmonter cette diff rence dans son corps avec un soutien adapt mais un cadre ferme comme tout enfant Voil pourquoi nous pouvons l aider d velopper une bonne estime de lui en mettant en avant ses comportements posi
35. e L AQEPA et le voirs si appr ci des parents Une valeur commune du CRE et de l AQEPA est la sensibilisation la sur dit C est dans cette optique que le Souper Silence est organis Regroupant les membres de l AQEPA Estrie des membres de l Association des sourds des collaborateurs du CRE et des amis de longue date ce souper a permis de rejoindre plusieurs centaines de per sonnes de les distraire et de les int res ser la cause des enfants avec probl mes auditifs en plus d amasser des fonds Le programme de d ficience auditive du CRE Les objectifs de ce programme sont d une grande importance pour l enfant et consiste e L amener d velopper rapidement ses capacit s de communication e L encourager communiquer orale ment et ventuellement par crit au meilleur de son potentiel e Favoriser son int gration et la parti cipation familiale sociale et scolaire Dossier La r adaptation Le bon fonctionnement du programme D ficience auditive est assur par une quipe de professionnels qualifi s qui desservent la r gion de l Estrie Ceux ci sont issus des domaines suivants au diologie orthophonie ducation sp cia lis e travail social neuropsychologie Les enfants et les adolescents sont r f r s principalement par des audiolo gistes du Centre hospitalier universi taire de Sherbrooke CHUS et parfois d un autre centre de r adaptation La r adaptation
36. e d veloppement de l estime de soi chez l enfant par Pauline Vabre La petite chronique litt raire de VIRD T moignage de Sophie Hamel 34 Par Jade St Vincent ditorial Le mot de la directrice provinciale Par dith Keays hiver est presque l Dommage ou Enfin D pendamment des gens Je fais partie de ceux qui adorent l automne cette saison demeure pour moi la saison par excellence L cole est recommenc e nos missions pr f r es galement les projets qui ont stagn tout l t peuvent enfin reprendre on peut nouveau suivre leur volution et voir les choses qui se remettent bouger L automne c est la rentr e un nouveau d but Il est donc temps de voir o les choses en sont rendues Particuli rement en ce qui nous concerne c est au niveau du programme de d pistage universel de la surdit que nous sommes curieux d en savoir plus Vous vous souvenez sans doute que notre derni re revue a t consacr e principalement ce sujet crucial Donc un suivi a t fait aupr s du minist re de la sant et des services sociaux et il semble que le programme soit enfin sur le point de prendre son envol au Centre hospitalier r gional de Lanaudi re L installation du service web est d j compl t e il faut encore faire la planification des d pisteurs Plus que quelques semaines attendre et le d but du d ploiement sera officiel Le Qu bec b n ficiera donc bient t de 2 centres off
37. e la madeleine aqepa org Qu bec M tro 6780 1 re Avenue bureau 330 e Lac Saint Jean Qu bec G1H 2W8 R gions C P 174 Roberval G8H 2N6 T l phone 418 623 3232 aqepa lac st jean aqepa org aqepa 03 12 bellnet ca Abitibi T miscamingue C P 583 Amos JOT 3X2 e Mauricie Centre du Qu bec e Saguenay aqgepa abitibi temiscamingue aqgepa org 110 rue Forges 3e tage Bureau A 138 rue Price Ouest suite 107 Trois Rivi res G9A 2G8 Chicoutimi P Q G7J 1G8 e Bas Saint Laurent T l phone 819 370 3558 T l phone 418 602 3004 C P 53 Rimouski G5L 7B7 T l copieur 819 370 1413 aqepa saguenay aqgepa org aqepa bas st laurent aqepa org agepa mauricie centre du quebec aqepa org UN COUP DE MAIN QUI PEUT FAIRE LA DIFF RENCE Partagez avec d autres parents profitez de diff rentes activit s familiales acc dez une multitude d informations b n ficiez de programmes sp cialis s pour votre enfant TRE MEMBRE peut vous offrir du r pit et vous faciliter la vie NOS SERVICES Association du Qu bec BE pour enfants 1 Programme Plaisir de lire avec probl mes auditifs pour favoriser le d veloppement du langage chez l enfant 1 Revue Entendre une mine d informations travers des articles de professionnels de la sant et des t mognages Rejoindre UAQEPA c est permettre vous et votre enfant Rencontre annuelle des parents lors d une fin de semaine familiale les membres parents sont invit s assi
38. e le parent d velopper un sentiment de comp tence Dossier La r adaptation En se souvenant que les parents peuvent vivre des choses difficiles et des stress multiples En exposant et proposant diverses so lutions aux parents mais en respectant leurs priorit s et leurs choix En ne cherchant pas sauver l en fant et sa famille mais plut t soutenir les parents les rendre comp tents les responsabiliser les couter et leur dire parfois certaines choses qui seront difficiles entendre Quelques tudes ont d montr des asso ciations entre l implication des parents en r adaptation et le d veloppement du langage Sarant et al 2008 Or pour un parent s impliquer en r adap tation ce n est pas seulement assister des th rapies ou appliquer certaines techniques de stimulation la maison c est aussi faire valoir ses habilet s ses choix ses priorit s ses valeurs en somme prendre sa place dans l quipe de r adaptation R f rences Joint Commission on Infant Hearing JCIH 2007 Year 2007 position sta tement Principles and guidelines for early hearing detection and interven tion programs American Academy of Pediatrics 120 898 921 Sarant J Z Holt C M Dowell R C Rickards F W amp Blamey P J 2009 Spoken language development in oral preschool children with permanent childhood deafness Journal of Deaf Stu dies and Deaf Education 14
39. e parent doit refaire une demande de service dans le futur si de nouveaux besoins se pr sentent Ainsi Nathan et sa famille de m me que tous les autres jeunes identi fi s comme ayant une d ficience auditive significative et persistante peuvent compter sur les CRDP pour leur offrir des services adapt s et cen tr s sur leurs besoins particuliers 1 Cadre de r f rence Programme qu b cois de d pistage de la surdit chez les nouveaux n s ROY Guy et Alain Louise Publication section disponible www msss gouv qc ca Documentation rubrique Publications Pronostic pr voir le potentiel de r alisation des habitudes de vie Dossier La r adaptation 3 Autod termination r f re l habilet des parents assumer la responsabilit de d ci der de pr ciser leurs besoins et leurs objectifs d intervention de m me que leur r le et d indi quer la fa on dont ils entendent d velopper duquer et collaborer ladaptation ou la r a daptation de l enfant Dunst amp Paget 1991 S Trois RVE es Aiis vonl un es porteur d en implant cochl aire Le d partement d orthophonie de l Universit du Qu bec Trois Rivi res entreprend un projet de recherche sur la communication des enfants porteurs d un implant cochl aire Les parents qui ont un enfant porteur d un implant depuis un minimum de 5 ans et dont les enfants sont g s entre 7 et 14 ans sont ligibles l tude Les par
40. ence motrice D ficience visuelle www csssmitis ca interaction e C te Nord CENTRE DE PROTECTION ET DE R ADAPTA TION DE LA C TE NORD 835 boul Joliet Baie Comeau Qu bec G5C 1P5 T l phone 418 589 9927 ou 1 866 389 2038 POINTS DE SERVICE Baie Comeau Blanc Sablon Fermont Forestville Havre Saint Pierre Les Es coumins Port Cartier Shefferville Sept les SERVICESOFFERTS D ficience auditive D ficience du langage D ficience motrice D ficience visuelle WWW Cpren qc ca e Estrie CENTRE DE R ADAPTATION ESTRIE 300 rue King Est bureau 200 Sherbrooke Qu bec J1G 1B1 T l phone 819 346 8411 ou 1 800 361 1013 ATME 819 821 0247 POINTS DE SERVICE Asbestos Coaticook East Angus Lac M gantic Magog Sherbrooke Windsor SERVICES OFFERTS D ficience auditive D fi cience du langage D ficience motrice D ficience visuelle www centredereadaptationestrie org e Gasp sie Iles de la Madeleine CENTRE DE R ADAPTATION DE LA GASP SIE 230 Route du Parc Sainte Anne des Monts Qu bec G4V 2C4 T l phone 418 763 3325 ou 1 855 763 3325 POINTS DE SERVICE Bonaventure Carleton Chandler Fatima les de la Madeleine Gasp Maria Sainte Anne des Monts SERVICES OFFERTS D ficience auditive D fi cience du langage D ficience motrice D ficience visuelle www crgaspesie qc ca e Mauricie Centre du Qu bec CENTRE DE R ADAPTATION INTERVAL 1775 rue Nicolas Perrot Trois Riv
41. ents seront invit s participer une entrevue d une dur e approximative d une heure en change d une carte cadeau d une valeur de 25 Les entrevues se d rouleront soit domicile ou dans les bureaux de l AQEPA Qu bec M tro Le projet de recherche est subventionn par le Fonds qu b cois de la recherche soci t et culture FQRSC et a t approuv par le Comit d thique de la recherche avec des tres humains CEREH de l UQTR ainsi que par l Institut de r adaptation en d ficience physique de Qu bec IRDPQ Aidez nous faire avancer la recherche scientifique sur l implant cochl aire au Qu bec Les b n fices de l implant cochl aire ont t largement tudi s quant aux am liorations qu il permet sur le plan de la perception auditive et du d veloppement de la parole et du langage Toutefois l information concernant la communication des enfants porteurs d un implant cochl aire au quotidien se fait plus rare L objectif de la pr sente tude est dans un premier temps de recueillir le point de vue des parents sur la communication de leur enfant dans les diff rentes sph res de la vie quotidienne c est dire l cole la maison et dans la communaut Dans un deuxi me temps nous d sirons tracer la perception des enseignants qui travaillent aupr s de ces enfants en ce qui a trait leur communication l cole Nous vous sollicitons aujour
42. es r ussites avant tout Nous avons discut avec le CMR l op tion d envoyer Val rie dans une cole sp cialis e en pr maternelle Nous tions vraiment d chir s puisque c tait deux heures de route matin et soir en transport sp cialis pour une petite fille de 4 ans Nous nous sommes r sign s l y envoyer Malgr le trans port ce fut une des bonnes d cisions que nous ayons prises Au bout de son ann e en pr maternelle on nous a sugg r d int grer Val rie dans son cole de quartier la maternelle Val rie a rattrap son retard de lan gage et son retard de compr hension La plus grande difficult au cours de ce parcours a t de rappeler aux ensei gnants et aux diff rents intervenants qu elle avait un handicap invisible qui demandait de prendre certaines dispo sitions C est cet aspect invisible de la surdit qui a demand le plus de travail et d ducation aupr s des intervenants Nous r vons du jour o ceux ci seraient d j sensibilis s la surdit Aujourd hui Val rie commence son secondaire et est une jeune fille comme les autres videmment ceci n est pas venu tout seul et elle a d travailler fort pour rattraper ses retards De plus il a fallu prendre le temps requis pour T moignage l amener ses diff rents rendez vous pour lui lire des livres tous les soirs afin qu elle y prenne go t et apprenne par la lecture travailler avec elle Sans oublier de j
43. es progr s langagiers du jeune enfant Pour maximiser la par ticipation du parent l orthophoniste peut lui faire utiliser un journal de bord de langage si celui ci est pr t s embar quer bien s r nous avons d ailleurs un projet de recherche en cours sur l utili sation d un journal pour suivre l volu tion pr coce du vocabulaire Ce proces sus d valuation quasi continue a aussi pour but d observer le rythme d appren tissage du langage et d identifier les meilleures strat gies d intervention pour maximiser le d veloppement de chaque enfant Enfin l orthophoniste reste toujours l aff t d indices qui ne correspondent pas au portrait typique d un enfant sourd et qui pourraient indiquer la pr sence d autres difficul Novembre 2014 Entendre t s de langage non li es la surdit On a d j dit le d pistage pr coce et les avanc es technologiques des der ni res ann es ont permis d augmenter les attentes de tout le monde vis vis du d veloppement du langage oral et de l atteinte de niveaux de vocabulaire ou de syntaxe qui se rapprochent ou rejoignent la norme des entendants C est pourquoi il est recommand que les orthophonistes comparent les en fants sourds avec la norme des enten dants et utilisent des tests d valuation standardis s pour lesquels il existe des normes en fran ais il y a encore peu d outils adapt s au fran ais mais plusieurs chercheurs y travaillent Un o
44. est de plus en plus utilis e dans les classes ordinaires et d adaptation scolaire Elle peut se combiner d autres approches phi losophies et pratiques reconnues efficaces dans les domaines de la sur dit de l adaptation scolaire ou de la r adaptation en milieu plus clinique Les enseignants soutenus par les orthophonistes et autres professionnels planifient leur enseignement en accordant beaucoup d importance au fran ais utilis dans l ensemble des mati res et la LSQ s il y a lieu afin de favoriser l appren tissage de la compr hension et de la production orale ou sign e ainsi que de la produc tion crite lecture criture Par exemple dans les coles o l ensei gnement se donne en LSQ on utilise l approche bilingue qui permet de pour suivre l apprentissage de la LSQ tout Dossier la r adaptation en faisant des liens avec les appren tissages en fran ais crit Dans les classes oralistes on peut introduire ou poursuivre l enseignement du langage parl compl t LPC d s le pr sco laire L apprentissage des codes visuels combin s la lecture labiale facilitent la perception des mots et des nonc s ce qui aide ensuite l l ve lorsque vient le temps de lire ou d crire des mots Les enseignants peuvent aussi exploi ter la litt rature jeunesse en classe avec r investissement possible la maison d s le pr scolaire ce qui fa vorise le d veloppement des connais
45. est seul peut en arriver trouver lourd la situation et vivre de l puise ment Les m res et les p res ont chacun leur sp cificit Il serait dommage de ne pas en faire profiter votre enfant De l aide existe pour les parents Selon votre personnalit votre fa on de faire face aux situations difficiles il peut s av rer aidant de rencontrer un psychologue ou un travailleur social Dossier La r adaptation Ils font partie des quipes de r adap tation que ce soit l IRDPQ Qu bec ou dans les centres de r adaptation de votre r gion Leur r le est de vous accompagner et ainsi faciliter votre processus d adaptation Certaines per sonnes pensent tort que pour b n ficier de cette aide il faut que cela aille vraiment mal ou encore que consulter est le signe que la situation est grave Ce n est pas tout fait cela au contraire Avoir un endroit o vous pou vez vous sentir cout s et ac cueillis dans votre v cu cela peut vraiment faire du bien Il importe toutefois de choisir les moyens qui vous conviennent afin d tre appuy s L AQEPA offre aussi un bon soutien aux parents La possibi lit de rencontrer d autres parents qui sont pass s par l est un moyen tr s aidant C est du moins ce que plusieurs travaux de recherche rapportent Avoir un enfant vivant avec une surdit c est un peu comme partir en bateau vers une destination inconnue Cepen dant vous n tes pas seuls
46. eur et un informel celui de l ASL utilis e par l interpr te Le probl me manant de cette suggestion reprise par certaines commissions scolaires est que l anglais et ASL sont deux langues distinctes Les cours d anglais visent l apprentis sage de la langue anglaise l crit et l oral pour les l ves qui le peuvent pas l apprentissage de l ASL Si linter pr te utilise la fois l anglais et l ASL l l ve gestuel se trouve en situation d apprentissage multiple et simultan de deux nouvelles langues anglais et ASL via l interpr tation Les intervenants doivent tre conscients de cette double t che et du fait que dans une telle situa tion l apprentissage de l ASL passe par l interpr te et non par le professeur qui lui enseigne l anglais Cette question n cessiterait davantage de r flexion visant l atteinte des objectifs d apprentissage de l anglais partir des enseignements du professeur via l interpr tation lin guistique L exposition du probl me de l interpr tation des cours d anglais laisse entrevoir que la solution ne se situe peut tre pas dans l identification d une m thode d interpr tation per mettant d avoir un acc s l anglais sans passer par une langue tierce mais peut tre dans l adaptation de l enseignement pour qu il y ait un contact direct entre l l ve et sa langue et le professeur de langue et la langue enseign e Il est dif ficilement imaginable d offrir une te
47. ffre des services ses usagers sourds ou malenten dants en communiquant r guli rement avec l AOEPA Estrie Le CRE a m me si g sur son conseil d administration pendant 10 ans Une collaboration de longue date des projets communs n plus d une collaboration r gu li re pour soutenir aider les pa rents ainsi que les enfants le CRE et l AQEPA Estrie ont souvent travaill l laboration de plusieurs projets L AQEPA Estrie peut notamment tre fi re de plusieurs initiatives comme l aide aux devoirs l accompagnement au camp de jour d t le Souper Silence les voyages pour adolescents ou la forma tion en LSQ pour l entourage de l enfant Cette collaboration est pour nous d une grande importance car elle per met aux enfants et leur famille de se regrouper de se conna tre d changer donc d obtenir du soutien et de l coute lors de moments parfois prouvants Les activit s de l AQEPA Estrie per mettent aussi aux enfants de d velopper leur potentiel de langage et d am liorer leur connaissance en LSQ s il y a lieu Souvent les ateliers offrent de belles occasions de communication tout en tant d agr ables moments pour socialiser galement des jeunes ont amass des fonds pour leur voyage et ils en sont fiers Cela a certainement contribu au d veloppement de leur estime de soi et de leur autonomie CRE ont aussi c ur la r ussite scolaire des en fants d o le projet d aide aux d
48. i res Qu bec G9A 1C5 T l phone 819 378 4083 POINTS DE SERVICE Drummondville Shawin igan Trois Rivi res Victoriaville SERVICES OFFERTS D ficience auditive D fi cience du langage D ficience motrice D ficience visuelle www centreinterval qc ca e Montr al R gional CENTRE MONT R GIEN DE R ADAPTATION 5300 chemin de Chambly Saint Hubert Qu bec J3Y 3N7 T l phone 450 676 7447 ou 1 800 667 4369 ATS ATME 1 866 676 1411 POINTS DE SERVICE Ch teauguay Granby Lon gueuil Saint Bruno de Montarville Saint Hya cinthe Saint Jean sur Richelieu Sorel Tracy Val leyfield Vaudreuil Dorion SERVICES OFFERTS D ficience auditive D fi cience du langage D ficience motrice wWww cmrmonteregie ca CENTRE DE R ADAPTATION EN D FICIENCE PHYSIQUE LE BOUCLIER 1075 boulevard Firestone bureau 1000 Joliette Qu bec J6E 6X6 T l phone 450 755 2741 ou 1 800 363 2783 ATS 450 759 8763 ou 1 877 870 8763 POINTS DE SERVICE Blainville Joliette 2 La chute LAssomption Mont Laurier Repentigny 2 Saint Eustache Saint J r me 2 Sainte Agathe 2 Terrebonne SERVICES OFFERTS D ficience auditive D fi cience du langage D ficience motrice D ficience visuelle www bouclier qc ca CENTRE DE R ADAPTATION MAB MACKAY 7000 rue Sherbrooke Ouest Montr al Qu bec H4B 1R3 T l phone 514 488 5552 ATS 514 482 0487 site MACKAY 3500 Boul D carie Montr al Qu be
49. ie travailler l expression de ses capacit s de com munication ou encore enrichir ses pos sibilit s d observation et d expression L important nest donc pas le jeu en soi mais de montrer l enfant qu il est ca pable accompagn de l intention rela tionnelle qui l entoure Toutefois il faut porter attention res ter sa place de parents et non d in tervenants apportant connaissance du quotidien et amour son enfant Il faut stimuler son enfant mais garder en t te que l enfant est aussi respon sable de son d veloppement Nous pouvons donc le laisser prendre le temps d exprimer ses besoins sans les devancer lui donner des rep res au quotidien mais sans se substituer lui pour le laisser grandir et s individuali ser sereinement La relation affective ne doit donc pas devenir uniquement une relation d apprentissage o len fant peut parfois tre sur stimul En tant que parent il peut tre int res sant de partir de l activit spontan e de l enfant pour d velopper sa motiva tion et sa participation dans le plaisir en lui laissant des temps de repos o l enfant n est plus sollicit mais sujet part enti re avec ses capacit s et ses difficult s Il est important de lui lais ser des moments de repos ou il choisit ce qu il veut faire selon ses capacit s En tant que parent finalement l im portant est de s couter et se faire confiance pour garder un contact empathique respectueux
50. ionnelle ce sont les com portements qui servent manifester le ressenti affectif Et pour un enfant qui vit des difficult s auditives cer taines situations sont tr s propices accentuer autant les r activit s que les maladresses les comportements d rangeants Par ailleurs m me les bons moments peuvent engendrer une d charge d motions En effet m me lorsque l enfant est trop heureux il doit d charger cet exc s d motion ce qui peut l amener se faire r primander Souvent les adultes ont tendance se concentrer sur le comportement de l enfant sans tenir compte du contexte psychologique Il y a malheureusement un recours la m dication de plus en plus fr quent ou autres mesures coerci tives qui ne font peut tre que masquer les sympt mes sans toutefois r gler le fond du probl me Quand l enfant vit un d s quilibre affectif dans son d ve loppement il est donc important d en trouver la source pour l aider grandir Le contact et les relations avec les parents jouent un r le tr s important dans le d veloppement de l enfant Il s agit pour celui ci d tablir un qui libre entre son besoin de lien et son besoin de s paration ou d espace Si au d but les deux besoins cohabitent peu peu des liens significatifs se cr ent ce qui conduit l enfant s individuali ser Lorsque l enfant ne b n ficie pas d un lien de qualit avec son parent il se sent abandonn et d velop
51. ions scolaires et Le r seau de la sant en fonction des organisations et des ressources disponibles es parents se sont en g n ral fami liaris s avec le plan de services individualis r alis en centre de r adaptation En milieu scolaire on utilise le plan d intervention Cette d marche vise d terminer les adap tations ou les strat gies mettre en place pour aider l l ve d velopper ses connaissances et ses comp tences Elle permet d tablir les liens entre les ca pacit s et besoins des l ves concern s et les attentes pr vues au Programme de formation Diff rents domaines de d veloppement sont cibl s cognitif et apprentissage langage et commu nication affectif et social moteur et sensoriel ainsi que sant et s curit On comprend l importance de la collaboration entre l en seignant les partenaires du milieu de l ducation ou de la sant et les parents pour faire un portrait juste des ca pacit s et besoins de l l ve Prenons titre d exemple le domaine langage et communication Mon tr al dans les classes sp cialis es en surdit l observation de ces aspects se r alise conjointement par les en seignants en adaptation scolaire et les orthophonistes D autres interve nants peuvent galement collaborer avec eux les interpr tes les forma teurs sourds uvrant dans les coles o l enseignement se fait en langue des signes qu b coise et les
52. istage il est pr vu que l acc s l appareillage et le d but des services de r adaptation aient lieu avant l ge corrig de 6 moist Depuis 2008 le minist re a galement instaur un plan d acc s pour baliser les d lais d attente maximaux pour l obtention d un premier service dans un centre de r adaptation en d ficience physique CRDP la suite d une demande de ser vice Ainsi pour un enfant de 0 6 ans consid r comme tant d une priorit lev e le CMR se donne un maximum de 3 mois pour d buter les services Cependant conscient de la fragilit du lien d attachement entre les parents et le nouveau n dans les premi res semaines de la vie ainsi que du choc ressenti par les parents l annonce du diagnostic le CMR et les centres hospitaliers p diatriques de Montr al H pital Ste Justine et H pital de Mon tr al pour Enfants ont tabli des mo dalit s d acc s plus rapide au soutien d un travailleur social de l quipe en d ficience auditive du CMR au besoin L arriv e du programme uni versel de d pistage audi tif au Qu bec a suscit des questionnements aupr s des quipes des CRDP visant un ajustement de leurs services aupr s des jeunes b b s et de leur famille pour s assurer de bien r pondre leurs besoins Le minist re a offert d s l hiver 2013 une formation sur mesure destin e l ensemble des intervenants des centres de r adaptation au sujet de l inter
53. lle ressource pour un seul l ve dans toutes les coles ayant un enfant sourd gestuel mais il est aujourd hui possible d ima giner des solutions technologiques o l enseignement distance permet trait de r unir les l ves sourds de la province le temps du cours d an glais offert par un professeur d an glais maitrisant la langue des signes Les modes de communication Les dipl mes d tudes professionnelles DEP L offre de services pour l ducation aux adultes et surtout les DEP a fait l objet de plusieurs constats et pr occupations dans les groupes de discussion Il ressort qu il s agit d un secteur non couvert par une offre de services institutionnelle en ce qu elle ne rel ve officiellement d au cun organisme pourvoyeur de services Les besoins exprim s par les partici pants se d clinent ainsi e un organisme unique doit tre d si gn dans la structure des services pour prendre en charge ce secteur e un standard de comp tence pour les t ches et pour l thique doit tre assu r chez les interpr tes qui travaillent dans ce secteur s une banque centrale d interpr tes doit tre mise sur pied pour assurer l acc s des interpr tes En effet les utilisateurs sourds et ma lentendants qui ont des besoins dans ce secteur doivent trouver eux m mes leur interpr te lsontdeladifficult lefaire et ils font souvent affaire avec des inter pr tes non form s et pour lesq
54. luations confirment le diagnostic de d ficience auditive l issue de cette d marche diagnostique l enfant est dirig vers le centre de r adaptation en d ficience physique de sa r gion pour y rece voir selon ses besoins les services de r adaptation des cliniciens experts Dor navant avec le programme de d pistage syst matique de la surdit chez les nouveau n s les probl mes d audition seront identifi s tr s pr co cement chez l enfant qui pourra alors tre r f r encore plus rapidement vers un centre de r adaptation afin d y recevoir des services sp cialis s Au cours de l ann e 2013 2014 les CRDP du Qu bec ont offert des ser vices pr s de 13 400 personnes ayant une d ficience auditive dont plus de 3 800 enfants g s de 0 17 ans Comment se d roule le processus de r adapta tion Toute demande de services re ue en CRDP est analys e afin que la d cision d admissibilit de l enfant aux services sp cialis s de r adaptation sur la base de son diagnostic mais aussi de ses besoins soit envoy e aux parents Les premi res tapes du processus de r a daptation servent bien documenter par diverses valuations les capacit s de l enfant son mode de vie ses besoins et les besoins de ceux de sa famille et servent l laboration du premier plan d intervention Le plan d intervention est un contrat entre l enfant sa famille et l quipe d intervenants qui sp cifie le
55. maine Val rie qui pour la premi re fois voit d autres enfants avec des appareils au ditifs nous pointera les oreilles et les appareils de tous les amis avec un grand sourire Novembre 2014 Entendre L tape de la r adaptation Les personnes qui se sont occup es de nous autant en clinique priv e qu l h pital ont t d une sensibilit exem plaire et ont bien pris le temps de nous expliquer les prochaines tapes C est au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke qu on nous a r f r s au CMR La r adaptation a commenc plu sieurs mois apr s le diagnostic avec ses nombreux rendez vous et le travail la maison Heureusement Val rie n avait qu une envie communiquer De plus nous tions pris en charge par des personnes fantastiques au CMR audiologiste orthophoniste et du cateur sp cialis Ces personnes en plus d tre tr s professionnelles ont fait preuve d une tr s grande compas sion pour Val rie et pour nous Je dois avouer que de rencontrer des per sonnes comme elles a fait toute la dif f rence pour la r adaptation de Val rie En combinaison avec ces rendez vous nous cumulions les rendez vous l h pital afin de corriger les probl mes de conduction Il n tait pas rare d avoir 3 ou 4 rendez vous dans la m me se maine pas facile quand les deux tra vaillent Heureusement ma conjointe travaillait temps partiel l poque Des difficult s mais d
56. meil Certains parents peuvent avoir du mal g rer ces difficult s alors que d autres tentent de r gler la situation eux m mes Pour une m me probl matique un besoin peut tre exprim ou pas I Novembre 2014 Entendre la suite les Par parents doivent mentionner leurs pr occupations c est dire leurs attentes par rapport leur enfant pour les prochains mois Les pr occupations peuvent toucher plusieurs sph res de la vie de celui ci Par contre comme le diagnostic de surdit vient d tre pos les principales pr occupations concernent souvent l appareillage et le d veloppement du langage de l enfant Les inqui tudes des parents sont rarement en lien avec le degr de surdit de l enfant En effet une surdit l g re peut engendrer autant de questionnement qu une surdit profonde Les intervenants de sont pr sents pour pr occupations Si les attentes semblent irr alisables court terme les intervenants tenteront de recentrer les parents pour que celles ci soient plus r alistes r adaptation couter les Apr s avoir entendu les inqui tudes et les pr occupations les intervenants tenteront d laborer des objectifs qui ont un sens pour la famille et qui sont en lien avec les pr occupations mentionn es Par exemple si le port des aides auditives est difficile pour l enfant Novembre 2014 Entendre et que les parents souhaitent que celui ci les
57. ments et les opinions doivent tre adress es Revue Entendre 3700 rue Berri bureau A 446 Montr al Qu bec H2L 4G9 514 842 8706 aqepa aqepa org Novembre 2014 Entendre Dans ce numero Dossier la r adaptation de l enfant apr s un diagnostic de surdit 04 06 La surdit de l enfant un voyage riche en motions par Caroline Guay L importance de la r adaptation chez le jeune enfant sourd par Louise Duchesne 08 Les centres de r adaptation en d ficience physique par Jacinthe Majeau 10 12 D mystifier le plan d intervention par Jos e Rioux Les services en petite enfance du Centre Mont r gien de r adaptation par Caroline Blais 14 16 17 T moignage de Vincent Dubois L IRDPQ et l AQEPA Qu bec M tro par Anne Marie B gin InterVal et l AQEPA Mauricie Centre du Qu bec par H l ne Proulx 18 19 T moignage de Carole Moreau Le CRE et LAQEPA Estrie par Marjorie Gosselin et Carole Jeanson 20 21 Index des centres de r adaptation en d ficience auditive du Qu bec La diff renciation p dagogique au service des l ves pr sentant une surdit par Lyne Lafontaine Les modes de communication 23 L interpr tation scolaire au Qu bec 3 partie par Anne Marie Parisot et Suzanne Villeneuve Dossier Fin de semaine familiale 2014 26 La fatigue de compassion par Jo l Monz e 28 T moignage de Marjorie Gosselin 3 0 L
58. n qu on lui apprenne dire j ai besoin d espace Pour nous aider explorer nos propres r actions Jo l Monz e nous propose quelques questions pour orienter notre r flexion e Quelles sont mes r actions lorsque je constate qu un enfant traverse un mo ment difficile quel moment est ce que j agis de ma ni re collaborer avec autrui ou cr er des luttes de pouvoir avec lui e quel moment suis je fier de moi ou ai je de la difficult m accepter Comment est ce que je g re ma sensi bilit dans telle ou telle situation N oublions pas qu une bonne nuit de sommeil nous permet d tre beaucoup plus patients Le matin prenons un moment pour respirer puis transfor mer notre tat actuel en un tat positif dans lequel nous souhaitons passer la journ e Pour plus de d tails nous vous invitons consulter l ouvrage Soutenir le d veloppement affectif de l enfant collectif sous la direction de Jo l Monz e Les ditions CARD Inc 2014 Dossier Fin de semaine familiale 2014 T moignage de Marjorie Gosselin Itin raire d une fonceuse gt Propos recueillis par Nicole De Rouin Marjorie est n e et a v cu presque toute sa vie Sherbrooke o elle travaille actuellement comme directrice de L AQEPA Estrie Elle nous raconte son parcours depuis l cole primaire la d couverte de sa passion pour La lecture au secondaire et ses p rip ties lors de ses tudes l
59. n que les jeunes vivant avec une surdit puissent pro fiter des camps de jour durant l t Par ailleurs nous avons l honneur d tre parmi les invit s d InterVal lors de leur f te de No l avec les enfants du pr scolaire Ceci nous permet de pr senter l AQEPA nos programmes et nos services aux parents qui ac compagnent leurs enfants et qui ne sont pas n cessairement membres de notre organisme mais qui pour raient le devenir Cette ann e en nou veaut au lieu d organiser leur propre f te de No l les intervenants et leur client le se joindront notre activit qui aura lieu le 7 d cembre prochain En ce qui a trait notre collaboration au quotidien la travailleuse sociale remet une pochette d information de l AQEPA chaque nouvelle famille qui vient de recevoir un diagnostic Dossier La r adaptation leur apporter les intervenants l in verse il est arriv que le personnel et les jeunes membres de l AQEPA Qu bec M tro se joignent des groupes anim s par l IRDPQ de mani re faire conna tre les deux organismes La collaboration entre l IRDPQ et l AQEPA Qu bec M tro ne date pas d hier et est poursuivre L AQEPA est un partenaire important pour l IRDPQ et son soutien aupr s des enfants et des parents est essentiel en surdit Nous utilisons aussi le babillard de leur salle d attente pour afficher nos activit s De plus un courriel d information sur nos activi t s e
60. nd nous nous f chons c est parce que nous avons peur L int r t est de chercher pourquoi Si nous pouvons r ussir identifier nos peurs nous pouvons r agir plus ad quatement aux comportements de nos enfants 4 Utiliser la respiration pour aug menter sa vitalit et r guler ses mo tions Elle permet de rel cher la ten sion et donc de mieux intervenir en pr venant les m canismes de d fense 5 Apprendre mieux contenir l exp rience motionnelle sans d charger ni diminuer sa vitalit Il est toute fois important de savoir quand nous avons besoin de d charger et de nous occuper de nous m mes Le rire par exemple induit une rel che des amyg dales du cerveau tout comme le fait de bouger ou de recevoir un massage 6 Am liorer la conscience corpo relle pour mieux sentir les varia tions corporelles li es aux motions 7 Am liorer la qualit de la pr sence attention et bienveillance Aidons l enfant vivre des exp riences qui d veloppent sa r silience Aimer son enfant c est aussi lui dire non et lui imposer des limites De cette fa on on lui apprend les r gles sociales Toutefois remarquons que plus nous sommes dans la discussion mieux c est Si nous mettons des mots sur notre stress et celui de l enfant la tension baisse davantage Par exemple l enfant de 4 ans qui finit par frapper un autre parce qu il est exasp r n a pas besoin d tre puni Il a plut t besoi
61. ne d fi cience du langage une d ficience motrice ou une d ficience visuelle Les services sp cialis s de r adapta tion des CRDP sont compl mentaires ceux offerts par les organismes d aide et d entraide Ils mettent leur expertise au profit des personnes de tous ges 0 110 ans ayant une d ficience auditive et leurs proches pour les aider r aliser de fa on au tonome les activit s du quotidien Les CRDP interviennent sur le plan de l adaptation de la r adaptation et de l int gration scolaire profession nelle et sociale des personnes qui font appel eux Les objectifs convenus avec la personne et ses proches visent le d veloppement ou le maintien des capacit s la r duction ou la compen sation des incapacit s notamment par l utilisation d une aide technique Comment avoir recours aux services en centre de r adaptation en d ficience physique La d ficience auditive doit tre confir m e par une valuation des capacit s auditives de l enfant M decin et audio logiste collaborent l tablissement du diagnostic et la pr cision du degr de surdit De fa on g n rale ce sont les parents qui inquiets du d velop pement tardif de la communication de leur enfant amorcent le processus et alertent leur m decin ou un inter venant souvent une infirmi re d un centre de sant et de services sociaux CSSS L enfant est alors r f r vers les sp cialistes qui par leurs va
62. nfant tels l entr e la garderie l cole ou le passage au secondaire sont aussi des v nements importants qui leur tour peuvent parfois donner l impression d un retour en arri re Le processus de deuil comporte des va et vient entre un sentiment d quilibre et des mo tions plus fortes de tristesse de col re d injustice ou encore d impuissance La surdit d pist e chez un enfant plus ge Dans cette situation plusieurs parents rapportent se sentir coupables de ne pas s tre aper us plus t t de la surdit de leur enfant et avoir pens tort qu il tait capricieux ou col rique Lorsque le diagnostic de surdit se pose ils com prennent mieux les r actions de leur enfant Certains vivent des regrets en pensant aux moments o ils n ont pas pu r pondre r ellement aux besoins de leur enfant Pourtant ils faisaient de leur mieux dans les circonstances Enfin il arrive que des parents se sentent soula g s de comprendre ce qui freinait le d veloppement de leur enfant et de savoir d sormais comment mieux l aider Novembre 2014 Entendre La surdit prend parfois toute La place Il peut arriver par moments que certains parents voient uniquement la surdit en leur enfant Ils ne voient plus leur enfant comme un petit tre avec ses qualit s et ses forces Les parents peuvent alors se sentir encore plus d pass s par la situation Avec le temps en voyant les progr s de leur enfant
63. nt langagier et auditif En vous souhaitant une bonne lecture oute l quipe de l AQEPA se joint aux membres du conseil d administration pour remercier l implication de Danielle Juneau travers sa rubrique consacr e aux jeunes C estavec grand plaisir que ceux ci ont suivi durant 10 ans les aventures du personnage Danucci travers le monde Merci de nous avoir accompagn s toutes ces ann es Novembre 2014 Entendre Entendre Revue de l Association du Qu bec pour enfants avec probl mes auditifs publi e par les publications Entendre un service de l AQEPA R vision Edith Keays Adeline Rovera et Sarah Anifowosh Mise en page Adeline Rovera et Sarah Anifowosh ISSN 0318 9139 D p t l gal Biblioth que nationale du Qu bec et Biblioth que nationale du Canada Impression Graphiscan La r daction laisse aux auteurs et aux publicitaires l enti re responsabilit de leur texte Les titres les sous titres ain si que la mise en pages sont toutefois la responsabilit de la r daction La revue ne publie aucun texte anonyme mais peut exceptionnellement accepter un pseudonyme condition de conna tre le nom et l adresse de l auteur Tous les textes publi s dans Entendre moins d avis contraire sp cifi par l auteur peuvent tre reproduits sans demande d autorisation mais avec mention obligatoire de la source La correspondance les demandes d abon nements ou de renseigne
64. ogramme 0 12 ans Lorsqu un diagnostic de surdit estpos chezunenfant plusieurs d marches sont entreprises en m me temps appareillage r f rence en centre de r adaptation CR et l AQEPA Au CR l quipe multidisciplinaire labore un plan d intervention PI qui consiste identifier Les besoins les objectifs poursuivis les moyens utiliser et La dur e pr visible des services devant tre fournis Le PI coordonne les services dispens s l usager par les divers intervenants concern s de l tablissement Mais concr tement comment cela se r alise t il ors de la premi re rencontre les intervenants plusieurs questions sont pos es afin d laborer le profil actuel de l enfant Nous devons recueillir de l information sur la situation familiale l tat de sant les facteurs de risque et les aptitudes de l enfant Tous ces renseignements sont n cessaires afin de bien conna tre les besoins en termes de r adaptation l IRD de fa on g n rale cette premi re rencontre d information est faite avec un audiologiste un orthophoniste et un intervenant psychosocial travailleur social psychologue ou ducateur sp cialis THRA Il est essentiel de bien cerner les besoins de r adaptation afin d offrir les services et le soutien appropri s Par exemple un enfant de deux ans peut avoir des difficult s de comportement de langage des difficult s s alimenter ou avec le som
65. ois P 2010 La litt ratie au pr scolaire Une fen tre ouverte sur la scolarisation PUQ Lefebvre P 2012 La lec ture partag e enrichie Raconter des histoires pour mieux pr parer les enfants lire et crire Formation donn e Longueuil Novembre 2014 Entendre Les partie Par Anne Marie Parisot et Suzanne Villeneuve Cet article est Le dernier d une s rie de trois visant pr senter quelques r sultats de l analyse de contenu de discussions de groupe Focus Group sur les services d interpr tation visuelle dans le besoins et les services en interpr tation scolaire au Qu bec points de vue sur les comp tences des interpr tes 3 et derni re Les modes de communication domainescolairedupointdevuedesutilisateurs desinterpr tes etdes employeurs d interpr tes Cette tude financ e par l OPHQ visait l analyse statistique et de contenu de r pondants sur une s rie de th mes s appliquant tous Les secteurs Cet article portera plus particuli rement sur les besoins sp cifiques que sont l interpr tation des cours d anglais et l interpr tation des cours de programmes d tudes professionnelles DEP Les cours d anglais sont obli es cours danglais gatoires pour tous les l ves incluant les l ves vivant avec une surdit depuis 2006 Bien qu il puisse y avoir des mesures d exemp tion exemption suivre le cours et exemption le r ussir elles sont
66. ou en groupe sont offertes dans diff rents milieux la maison la garderie l cole l IRDPQ au camp de jour D s les premiers services re us lIR DPQ le personnel informe les parents de l existence de l AQEPA Le d pliant leur est remis et les intervenants prennent le temps d expliquer les ser vices de l Association comme par exemple le programme Plaisir de lire pour les enfants de 0 5 ans Lorsque nous offrons des formations aux pa rents sur la lecture nous invitons l ani matrice de ce programme se joindre au groupe En la rencontrant certains parents sont ainsi plus enclins la contacter Nous profitons galement de la f te de No l avec la client le pour inviter les dirigeants de l AQEPA Qu bec M tro Ainsi les parents peuvent directement poser leurs questions et s inscrire l AQEPA s ils le d sirent De plus dans la salle d attente nous mettons la disposition des parents Novembre 2014 Entendre quelques exemplaires de la revue Entendre Les parents en consul tant la revue peuvent tre tent s d en savoir davantage sur l AQEPA D autre part lorsque l AQEPA Qu bec M tro organise des activit s l IRDPQ s y associe pour publiciser les v nements aupr s de notre client le ou pour recruter des participants Par exemple lorsque l AQEPA Qu bec M tro a cr le local l UNI K des inter venants de l IRDPQ ont accompagn certains clients pour
67. ouer avec elle et de se rap peler qu elle tait une enfant avant tout Il a aussi fallu composer avec le restedelafamille nepasoublier ses deux fr res qui avaient eux aussi leurs besoins d enfants Heureusement nous n avons pas t seuls dans ceci les sp cia listes du CMR nous ont accompa gn s mais surtout ceux de l AQEPA Et quand je parle de sp cialistes je parle autant des employ s que des parents membres de l AQEPA avec qui nous avons pu partager POUR LE DON DE AUDITION Notre mission principale est d aider les personnes malentendantes dans le besoin retrouver le plaisir d entendre et sensibiliser la population l importance de la sant auditive Pour plus de renseignements visitez notre site Web l adresse www fondationgroupeforget ca ou t l phonez au 1 877 VOTRE VIE GROUPE FORGET Dossier la r adaptation L Institut de r adaptation en d ficience physique de Qu bec IRDPQ et l AQEPA Qu bec Metro Ensemble pour les familles Par Anne Marie B gin orthophoniste IRDPQ site St Viateur Programme d ficience auditive enfants et adolescents Peu apr s l annonce d une surdit une grande majorit de parents sont dirig s vers un centre de r adaptation sans trop savoir ce qui les y attend Ils rencontrent alors plusieurs professionnels audiologiste orthophoniste travailleur social psychologue etc pour aider leur enfant dans son d veloppement et son int gration soci
68. participer aux activit s de l AQEPA Ainsi les jeunes se sont sentis plus l aise de retourner l UNI K puisque des personnes fami li res les y avaient d j accompagn s De plus les adolescents qui fr quen taient l AQEPA Qu bec M tro sans tou tefois recevoir de services de l IRDPQ ont pu connaitre l aide que pouvaient Notre collaboration exceptionnelle en Mauricie et au Centre du Qu bec avec Le Centre de r adaptation InterVal Par H l ne Proulx Directrice de l AQEPA Mauricie Centre du Qu bec Directrice de l AQEPA depuis 12 ans en Mauricie H l ne est de surcro t m re d un jeune adulte implant BAHA de 19 ans Elle connait donc bien les probl mes rencontr s dans l accompagnement d un jeune qui vit avec une surdit Elle voque ici La collaboration de l organisme avec Le Centre de r adaptation InterVal ans notre r gion notre orga nisme est tr s privil gi En effet nous avons une colla boration remarquable et tr s pro fitable avec les intervenants et les coordonnatrices cliniques du pro gramme en d ficience auditive du centre de r adaptation InterVal chaque d but d ann e nous nous rassemblons tous afin de nous rappe ler nos services respectifs et pr voir les dossiers sur lesquels nous pour rions travailler ensemble au cours de l ann e Cette ann e nous avons pr vu ensemble de rencontrer chacun des responsables des services de loisirs des municipalit s afi
69. pe la peur d tre seul Au contraire quand l enfant ne peut s individualiser la relation devient alors envahissante C est justement lorsqu il y a un d chi rement entre le besoin de lien et de s paration quand l enfant ne se sent pas bien dans sa peau qu il se comporte de mani re d rangeante ou l inverse part dans l imaginaire Il s agit d une 1 TDAH trouble du d ficit de l attention avec ou sans hyperactivit Novembre 2014 Entendre AN E PSI T 7 r action ordinaire un exc s de stress et non d un trouble de d ficit de l atten tion Par exemple si un enfant bouge constamment parce qu il n aime pas le cours de fran ais il s agit d une r action normale au stress et non d un TDAH En tant conscient de cela nous de vrions orienter nos interventions de fa on aider l enfant apprendre peu peu mieux g rer ses mo tions Rappelons nous que le cerveau met environ 45 ans pour arriver sa maturit notamment sur le plan des ressources neuropsychologiques Or nos attentes envers nos enfants sont de plus en plus lev es Il faut donc les aider et leur laisser du temps afin de d velopper leurs habilet s sociales Une ambiance sereine la maison par exemple favorise le bon d veloppe ment des ressources relationnelles de l enfant tandis que le stress la course quotidienne pour arriver aux cours aux pratiques pour prendre le bain et manger en
70. plant cochl aire est ins tall et fonctionnel l quipe du CRDP de votre r gion poursuit sur une base intensive les interventions sp cialis es qui permettront l enfant d utiliser de fa on optimale son implant cochl aire et ainsi d velopper son plein potentiel Pour soutenir l int gration en gar derie ou en milieu scolaire il est fr quent que les professionnels du CRDP interviennent dans les milieux de vie de l enfant pour outiller les duca trices les professeurs la famille lar gie voire les amis pour expliquer ce qu est la d ficience auditive en d mys tifier les impacts ou pour enseigner les meilleures strat gies qui facilite ront la communication avec l enfant Apr s le premier pisode de service l enfant peut avoir besoin de nouveaux services en centre de r adaptation en d ficience physique Ces besoins sur viennent notamment lors des moments detransition tels l entr e l cole le pas sage entre les deux cycles du primaire l entr e au secondaire au coll gial l universit ou m me l int gration dans un milieu de travail Une autre demande de service peut alors tre faite au CRDP Dossier La r adaptation Comment trouver Le centre der adaptationend ficience physique de ma r gion L Association des tablissements de r adaptation en d ficience physique du Qu bec regroupe les centres de r adaptation en d ficience physique Sa mission est de favoriser le part
71. porte en tout temps un objectif sera formul en ce sens Par contre si ce besoin n est pas exprim par la famille aucun objectif ne sera formul De fa on g n rale le plan d intervention est refait id alement tous les six mois Les objectifs relev s doivent donc tre mesurables l int rieur de cette p riode Au terme de cette p riode une r vision de PI doit tre faite En outre afin d atteindre les objectifs vis s diff rents moyens peuvent tre pris Ces moyens doivent galement tre indiqu s au plan d intervention et ceux ci sont appliqu s avec l accord des parents Par exemple concernant le port constant des appareils auditifs une multitude de moyens peuvent tre mis en uvre le port dun bonnet des visites de sensibilisation dans le milieu de garde des interventions avec un ducateur sp cialis etc Il est important de mentionner que la famille est au centre du plan d intervention Les interventions effectu es mettent l accent sur les besoins qui sont significatifs pour la famille Les intervenants utilisent leurs connaissances et leurs comp tences pour conseiller la famille et leur fournir des alternatives et des conseils en lien avec les pr occupations soulev es Finalement lors de la r vision du PI les r sultats se doivent alors d tre en lien avec l objectif En fait il s agit d une mesure de la progression de l enfant et de sa famille Si l objectif n est p
72. qui se r unit chaque ann e Dossier Fin de semaine familiale 2014 ONDATIONR F D RATION DES M DECINS SP CIALISTES DU QU BEC Au menu pour une soixantaine de jeunes visite au zoo atelier de cirque circuit faune et flore en for t Encadr s d une quipe d animateurs dynamique les petits et les plus grands ont pu partager des moments conviviaux autour d activit s sportives et cr atives En soir e le spectacle de Romain Gagnon hypnotiseur dont le pouvoir de suggestion a permis aux volontaires de mettre en pratique le principe de l cher prise sous les yeux carquill s du public L AQEPA a pu compter sur la Fondation de la F d ration des m decins sp cialistes du Qu bec qui a contribu pour un montant extraordinaire de 11 507 b r 4 n Mer Dre Diane Franc ur sa pr sidente a soulign Lou e est non seulement essentielle l acquisition du langage mais galement l ensemble du d ve loppement de l enfant Malgr toutes les avanc es scientifiques la surdit chez un enfant constitue un d fi tant pour lui que pour ses parents Nous en sommes conscients et c est pourquoi nous avons accept de soutenir l organisation de la fin de semaine familiale de l Association du Qu bec pour enfants avec probl mes auditifs Cette activit permettra des parents de prendre un moment de r pit afin de se ressourcer et de s outiller pour aider leurs enfants surmonter leur
73. rant le nouveau programme de d pistage de la surdit Cette fois ci nous d sirons vous parler des Centres de r habilitation du Qu bec Suite logique puisque c est l que les parents sont r f r s apr s l annonce du diagnostic de surdit Vous apprendrez comment cela se passe dans un tel centre de l accueil l laboration d un plan d intervention personnalis et des diff rents sp cialistes avec qui vous ferez affaires Nous jetterons aussi un regard sur notre derni re semaine familiale et vous aurez le plaisir de lire les articles qui y sont consacr es Bonne rentr e tous y a y b A b rd f M a i Tue 5 L 4 A pe 24 i hA X A i de i nE gt y x x Voici les nouvelles vedettes de l AQEPA qui vous verrez bient t dans une publicit vid o Cr dit photo Mathieu Poirier JMP Photographie Dossier La r adaptation La surdit de l enfant Un voyage riche en motions Par Caroline Guay M Ps Psychologue IRDPQ Programme de r adaptation en d ficience auditive enfants adolescents et implant cochl aire tous ges C est bien connu devenir parent est une exp rience des plus merveilleuses mais parfois intense stressante et qui peut g n rer de l ins curit Vous en savez quelque chose chers parents Comme on l entend souvent les enfants ne naissent pas avec un manuel d instructions Cela serait si facilitant par moment N B Dans cet a
74. rganisme am ricain le Joint Commit tee on Infant Hearing recommande que les enfants soient valu s l aide d outils reconnus et appropri s pour mesurer les progr s tant sur le plan du langage parl que sign JCIH 2007 L importance du travail en quipe incluant le parent Si les parents se dirigent vers l implant cochl aire la premi re phase de r a daptation post implant sera inten sive Cette approche cr e un contexte favorable intense mais la plupart du temps b n fique qui permet aux pa 1 Le f minin est employ pour traduire la r alit de la profession 90 des orthophonistes sont des femmes Novembre 2014 Entendre rents d observer les progr s de semaine en semaine et d tre en apprentis sage intensif d attitudes qui sou tiennent le d veloppement du langage Si implant ne fait pas partie du por trait la r adaptation bien qu un peu moins intensive en d but de parcours vise exactement les m mes objectifs L quipe de r adaptation a pour prio rit le d veloppement de l enfant sourd certes mais elle cherchera d abord et avant tout tablir et maintenir un partenariat avec la famille Comment En cherchant donner confiance au parent confiance en l expertise de l quipe essentielle pour faire alliance mais aussi confiance en ses propres moyens ses propres habilet s stimu ler la communication de son enfant l quipe de r adaptation aid
75. rticle le terme surdit est utilis afin de ne pas alourdir le texte Cependant nous savons que les diff rents termes utilis s peuvent varier selon les parents et avoir pour vous une connotation mo tive diff rente Le degr de surdit peut tre variable allant de l ger profond ce qui fait que certains sont moins l aise d utiliser ce mot Il existe heureusement des moyens de compensation efficaces allant des aides auditives l implant cochl aire n jour ou l autre les parents sont confront s certaines difficult s et ce parfois d s la naissance Que l on pense aux difficul t s entourant l allaitement celles de sant ou aux pleurs du b b que l on n arrive pas toujours comprendre Mais qu en est il lorsque dans les pre miers jours suivant la naissance les parents apprennent que leur b b est atteint d une surdit Cela peut tre assez d stabilisant D ailleurs les tudes sur le d pistage n onatal rap portent quil est possible que la relation parent enfant soit affect e pendant un moment Le b b ne repr sentant pas l enfant que les parents avaient ima gin il leur faudra un certain temps pour faire le deuil de l enfant id alis et s adapter graduellement Avec le temps la relation s tablira malgr tout Les tapes du deuil Les parents passent par diff rentes tapes au plan motif Ils vivent des perturbations en quelque sorte D abord le choc la
76. s objectifs de r adaptation qui seront poursuivis et les moyens mis en uvre pour aider leur atteinte incluant les types de professionnels quiserontimpli qu s aupr s de l enfant et de sa famille L approche d intervention pr conis e en CRDP est centr e sur la personne et sa famille dans un esprit de parte nariat Les interventions peuvent tre dispens es par plusieurs types d in Novembre 2014 Entendre tervenants qui travaillent toujours en troite collaboration Ainsi des experts en audiologie orthophonie psycholo gie travail social ducation sp ciali s e travaillent en quipe interdiscipli naire pour permettre l enfant et sa famille de r aliser leurs habitudes de vie Selon les besoins de l enfant les interventions peuvent se d rouler en individuel ou en groupe Aussi au cours du processus de r adaptation l quipe peut sugg rer l utilisation d une aide de suppl ance l audition ex un sys t me MF pour laquelle des d marches seront r alis es aupr s de la R gie de l assurance maladie du Qu bec Selon les besoins de l enfant ses capa cit s ses habitudes et vos choix comme parent une demande d valuation pour une chirurgie d implant cochl aire peut aussi tre r alis e Pour ce faire une r f rence est faite au centre d exper tise situ Qu bec L quipe sur place pourra alors valuer la possibilit pour l enfant de subir cette intervention Lorsque l im
77. sa facon si personnelle d tre au monde est d montr aujourd hui que la qualit des relations entre l environ nement et le petitenfantimprimeses effets sur l activit et le d veloppement des structures c r brales de ce dernier Ce lien peut donc influencer ses capa cit s intellectuelles psychologiques et son comportement affectif Qu en est il pour les enfants malentendants Le d veloppement de l identit et de l estime de soi Le b b d s le d part d pend de ses parents pour sa survie De prime abord nous pensons ici aux besoins mat riels telle que l alimentation par exemple mais il est n cessaire galement de prendre en compte les besoins affectifs En effet il est n cessaire d apporter un cadre s curisant au petit d homme pour lui assurer un d veloppement har monieux Il est question ici d tayage parental la famille est le lieu id al pour satisfaire les besoins volutifs de len fant d o l int r t de ne pas se limiter aux besoins corporels C est ainsi que gr ce un syst me perceptif immature mais fonctionnel le b b et ses parents vont pouvoir entrer dans une relation et une fusion affective Cet attache ment va devenir une base s curisante pour l enfant afin qu il puisse explo rer l environnement C est le d but des exp riences sensori motrices de la d couverte de soi du monde et progressi vement de soi dans le monde Le b b se constitue donc un capital
78. sa voie malgre les embu ches Au c gep Sophie a investi cinq ans dans diff rents programmes mais ce nest qu au C gep de Ste Foy lorsqu elle s est inscrite au programme de technique en laboratoire m dical qu on lui a enfin dit qu elle avait droit des services en raison de sa surdit En d but d ann e la secr taire est venue dans les cours pour recruter des preneurs de notes ce qui aidait Sophie norm ment son retour au Lac St Jean Sophie a poursuivi ses tudes au programme de Techniques de soins infirmiers Mais peu peu elle se rendait compte qu il y avait de la r sistance ce qu elle de vienne infirmi re Lors des stages on lui permettait de laver les patients et changer les lits mais quand venait le temps dassister aux accouchements on l cartait cause de sa surdit m me si elle ne faisait qu observer et prendre des notes On ne voulait m me pas qu elle fasse les examens de peur qu elle r ussisse C tait videmment de la discrimination mais elle n a pas voulu se plaindre officiellement Finalement Sophie a d se contenter de travailler comme pr pos e aux b n ficiaires Par la suite elle a vu une annonce pour le DEP Assistance technique en phar macie qui a suscit son int r t Apr s avoir fait un essai en pharmacie et l h pital pour voir si l emploi pour rait lui convenir Sophie a d cid de s inscrire apr s s tre assur e qu ils acceptaient les personnes so
79. sances du monde et du langage donne acc s des contenus riches et vari s et facilite la transition vers le monde crit Makdissi Boisclair et Sirois 2010 Lefebvre 2012 Ou encore ils utilisent divers supports visuels pour enseigner de nouveaux mots comme des photos prises en classe ou trouv es sur un site web puis projet es sur un cran ou un tableau num rique interactif et r in vestissent r guli rement les notions enseign es dans des contextes vari s pour s assurer de leur int gration Enfin l re des technologies num riques ils contribuent l valuation des besoins des l ves quant l utilisation d aides technologiques lors des appren tissages et des valuations ex l usage d un id ateur d un pr dicteur de mots d un correcteur orthographique C est donc en se concertant en d ve loppant un langage commun et en partageant notre expertise qu on parviendra ensemble bien accom pagner l l ve qui pr sente une sur Novembre 2014 Entendre dit et lui faire vivre des r us sites tout au long de sa scolarit 1 MELS 2004 Le plan d intervention au ser vice de la r ussite de l l ve Cadre de r f rence pour l tablissement des plans d intervention Service r gional de la Mauricie et du Centre du Qu bec 2013 Mod le din terventions universelles pour soute nir la r ussite de tous les l ves p 27 3 Makdissi H Boisclair A Sir
80. sme on ne sait pas lequel qui g re les DEP on s en fout de qui ce sera Faut prot ger les sourds contre des interpr tes qui s im proviseraient interpr tes et faut pro t ger les interpr tes contre des sourds qui s improvisent tudiants qui pognent l argent et qui sacrent leur camp P38 Certains proposent que le service soit g r par les SRI comme pour l Est du Qu bec Cela permettrait une sou plesse dans l attribution des affecta tions En effet comme les contenus des programmes de DEP sont structur s de fa on ce qu il y ait beaucoup de th orie au d but suivie par de la pra tique des interpr tes plus exp rimen t s pourraient tre affect s l tudiant en d but de formation et des inter pr tes moins exp riment s pourraient suivre pour la partie pratique Cette mobilit des travailleurs permettrait de disposer en tout temps d un inter pr te qualifi pour la t che requise et aurait l avantage de permettre le rem placement au besoin ex maladie de l interpr te sans abandonner le client Par ailleurs l interpr te dont le travail est interrompu ex maladie du client abandon des tudes etc pourrait rapi dement tre r affect d autres t ches Novembre 2014 Entendre 1 Les services d interpr tation visuelle se d fi nissent tr s largement comme i le transfert linguistique d une langue orale fran ais ou an glais une langue des signes LSQ ou ASL Ame
81. st envoy aux intervenants afin qu ils en fassent part leur client le Nous avons ainsi un lien fort et privil gi que nous souhaitons pr server dans les prochaines ann es car les r sul tats positifs de ces changes profitent norm ment chacun d entre nous et surtout vous chers membres Nous profitons de l occasion pour remercier chacun des membres de l quipe qui tra vaille au programme en d ficience audi tive du Centre de r adaptation InterVal Merci Ensemble nous pouvons d ve lopper de beaux projets T moignage Gen ve et Le plaisir de lire Par Carole Moreau J ignore si le g ne de lamour des livres existe et s il est h r ditaire Cependant l int r t que je porte aux livres et la lecture a t contagieux pour ma fille algr son d but de vie tr s dif ficile elle a presque pass ses deux premi res ann es de vie l h pital Gen ve a toujours ador les livres Ils ont g n r de multiples petits bonheurs quotidiens que ce soit pour faire des coucous b b manipuler les manuels tourner les pages antici per les images avec souvent beaucoup d excitation Les bouquins l ont m me aid e renforcer son estime de soi alors qu elle pointait fi rement tous les trucs qu elle connaissait d une page l autre Se faire lire des histoires a certes aliment son imaginaire qui tait au d part couleur ocre mur d h pital Je suis convaincue que l amour
82. ster des conf rences et des ateliers pendant que Les jeunes profitent d activit s sportives et ducatives gt d tre en contact avec des familles vivant La m me r alit que vous gt de rester inform s quant ce qui touche au monde de la surdit 1 Guide pour Les parents premiers pas en surdit gt de faire avancer la cause des enfants ayant des probl mes auditifs outil de r f rence pour aider et accompagner Les parents avec leur enfant FAITES PARVENIR VOTRE CH QUE ET LE FORMULAIRE T L CHARGEABLE SUR NOTRE SITE INTERNET REMPLI Association du Qu bec pour enfants avec probl mes auditifs 3700 rue Berri Bureau A 446 Montr al Qu bec H2L 469 WWW aqepa org gestiondesmembresfdagepa org J Fondation des Sourds JJ du Qu bec Nous venons en aide aux personnes vivant avec une surdit POUR PLUS D INFORMATIONS POUR UNE DEMANDE D AIDE POUR FAIRE UN DON CONTACTEZ NOUS Fondation des Sourds du Qu bec 3348 boul Mgr Gauthier Qu bec Qu bec G1E 2W2 T l copieur 418 666 0123 Courriel daniel forgues fondationdessourds net
83. t aller l universit Bien que Mar jorie n y tait pas tr s int ress e sa m re l a amen e l Universit de Sherbrooke pour prendre les infor mations sur les programmes et ga lement sur les services offerts C est ainsi que Marjorie a amorc un certi ficat en psychologie temps partiel Et gr ce un interpr te et un preneur de notes l exp rience fut positive Par la suite Marjorie s est orient e vers un baccalaur at en adaptation scolaire et sociale un d fi de quatre ans qui lui a demand beaucoup de travail et de discipline Marjorie a d expliquer la surdit et sensibiliser ses amies une en particulier sa r alit Dans le ca hier des finissants cette m me amie a crit que Marjorie avait chang sa vision du monde et qu elle allait pour suivre ses tudes en faisant une ma trise en orthophonie Quant Marjorie elle a m rit une mention de pers v rance l obtention de son dipl me pr sent Marjorie dit se sentir bien avec sa surdit Il est certain qu il lui arrive de vivre des frustrations comme par exemple quand ses amis enten dants oublient de signer pour elle Elle vit des hauts et des bas comme tout le monde mais elle remarque aussi les changements positifs survenus dans sa vie Lorsqu elle tait jeune par exemple il n y avait pas de sous titrage et elle manquait beaucoup d informa tions Maintenant cela s est am lior et elle peut m me aller
84. tifs en rece vant ses messages en l aidant fixer des objectifs en rapport ses capacit s par exemple Toutefois il est essentiel de rester honn te avec l enfant nous pouvons lui faire prendre conscience de ses actes n gatifs videmment mais il faut souligner que c est l acte qui est n gatif et non sa personnalit Quelques strat gies d intervention Au del de la voix le corps est le pre mier m diateur de relation et c est en ce sens que les communications non verbales ont toutes leur place dans les relations L enfant avec une d ficience auditive peut tre appareill mais la richesse du langage corporel n est pas n gliger pour autant Cela repr sente la mani re d tre des potentialit s per sonnelles de l enfant le discernement de ses attitudes dans ses exp riences ce qu il comprend Par exemple un enfant de 4 ans ne se sent pas isol Novembre 2014 Entendre dans les jeux avec les autres enfants ce qui prouve que les enfants savent d velopper des moyens riches et va ri s intentionnels ou spontan s pour s exprimer Il faut entrer en dialogue tonico motionnel et s ajuster avec eux C est ainsi que les attitudes posturales les mouvements et les gestes expri ment les traces de son v cu motionnel Le tonus est le si ge d existence chez l enfant avec une d ficience auditive ce qui peut expliquer des d charges motrices parfois plus longues et une certaine hypertonie de fon
85. tr s difficiles justifier et obtenir Bien que les tudiants sourds et malenten dants b n ficient des services d inter pr tation pour ces cours de langue il est tr s difficile pour les commissions scolaires d offrir un service ad quat D une part peu d interpr tes scolaires ont des comp tences suffisantes en anglais et d autre part il n existe pas de protocole uniforme d une commis sion scolaire l autre pour l interpr ta tion des cours d anglais Les m thodes employ es sont multiples et varient donc d une cole l autre et d un inter pr te l autre Par exemple certains interpr tes produisent des signes de la LSQ sur une structure de l anglais et ajoutent une lecture labiale en anglais d autres produisent une traduction en ASL d autres font de la LSQ d autres font du cued speech etc Des utilisa teurs qui ont particip aux groupes de discussion ont propos comme solu tion que des interpr tes qui ma trisent bien l ASL soient disponibles distance pour interpr ter les cours d anglais en ASL dans plus d une classe Selon cette proposition il s agirait d inter pr tes sp cialis s qui interpr teraient en ASL le contenu du cours d anglais Il est toutefois consid rer que les l ves ne connaissent pas n cessaire ment d office l ASL on les placera it donc dans une situation de double appren tissage dont un formel l enseignement de l anglais donn par le profess
86. uels il n y a pas de r gles de r tribution comme l expriment ces deux participants j ai remarqu qu il y a des probl mes dans les DEP et les commissions scolaires il y a beaucoup d interpr tes qui tra vaillent m me s ils n ont pas leur dipl me Donc qu en est il de l uniformit P22 Plusieurs utilisateurs abandonnent les tudes parce qu ils ont de la diffi cult avec la gestion de leurs services qui nest pas prise en charge pour ce besoin Ils chouent aussi lorsqu ils ont des interpr tes non comp tents Les parents des jeunes sourds se plaignent aussi puisqu ils doivent assumer toute cette gestion pour leur enfant sans en avoir n cessairement les comp tences et les connaissances trouver un inter pr te comp tent faire les demandes pour les frais d interpr tation etc Certains ont m me eu payer de leur poche les interpr tes de leur enfant parce que ce dernier avait d pens l argent qui devait servir les payer Les interpr tes ont aussi mentionn que plusieurs d entre eux ont v cu de l abus financier Ils ont aussi mentionn que dans ce secteur il y a des probl ma tiques li es un manque de comp tence des interpr tes et de graves lacunes sur le plan thique Les employeurs se plaignent aussi du manque de normes et d encadrement dans ce secteur La solution propos e par tous ceux qui ont abord ce th me tient en ces mots d un interpr te Ca devrait tre un organi
87. urdes Novembre 2014 Entendre Finalement Sophie travaille depuis maintenant 13 ans dans une pharma cie d h pital C est in vitablement un milieu bruyant avec les t l phones les imprimantes et les cloches mais Sophie a d velopp des strat gies pour surmonter les obstacles Dans le cas du t l phone qui demeure sa plus grande faiblesse elle demande de r p ter si elle ne comprend pas ou elle trans f re l appel un autre technicien Elle demande aussi aux gens de la regar der lorsqu ils lui parlent Il faut parfois insister mais les gens finissent par comprendre qu ils n ont pas le choix s ils veulent faire affaire avec elle Une autre difficult qu il a fallu af fronter tait l utilisation du casque d coute lors des pr parations sous la hotte Puisqu elle ne pouvait en tendre le pharmacien avec le casque les pharmaciens et l quipe des tech niciens ont propos l installation d un syst me de lumi res de cou leurs diff rentes pour comprendre les consignes ce qui fonctionne tr s bien Sophie souligne que ses parents ont tou jours t l pour elle et l ont encourag e tout au long de son parcours Ils lui ont dit Sophie il y aura toujours des gens pour te mettre les b tons dans les roues L important c est de te battre et de montrer ce que tu es capable de faire Maintenant m re de famille Sophie dit vivre les m mes inqui tudes que toutes les m res Test s la nais
88. vention aupr s de l enfant avec d ficience auditive de 0 12 mois Ce qui se passe au CMR Prenons l exemple de Nathan n l H pital Ste Justine la suite d une complication pendant la grossesse de sa maman et d pist comme ayant une surdit lors de son passage l h pital L audiologiste de l h pital envoie alors rapidement une demande de service au CMR Ensuite la coordonnatrice clinique entre en contact avec cette audiologiste et elles conviennent de la pertinence d une rencontre rapide avec une travailleuse sociale du programme Apr s l valuation de son dossier la coordonnatrice clinique communique avec la famille de Nathan pour tablir un premier contact questionner les parents de Nathan sur leurs besoins donner de l information sur nos ser vices et proposer un plan d action pour la suite des choses Rapidement nous d butons la phase du premier service par une entrevue d accueil r alis e au domicile de Nathan par la travailleuse sociale suivie de 1 3 rencontres avec l audiologiste l ortho phoniste et l ducatrice sp cialis e Ces rencontres ont servi r pondre aux questions des parents de Nathan et les outiller dans la stimula tion de la communication et la gestion de l appareillage De plus l audiologiste du CMR a tabli une collaboration avec l au dioproth siste de Nathan et l au diologiste de l h pital pour l ajus tement et le port de l appareillage
89. vitesse lui sont nuisibles De plus il est essentiel pour l enfant d avoir un contact r gulier avec sa m re ou un substitut la maison Si une absence sporadique n aura pas d effets graves une absence chronique sera par contre plus probl matique Novembre 2014 Entendre Comment lutter contre La fatigue de compassion au profit du d veloppement du soi de l enfant C est une bonne gestion des motions de part et d autre soit des parents et de l enfant qui m ne au d veloppement du soi de ce dernier et de sa r silience c est dire sa capacit rebondir quand les choses vont mal Pour cela il faut une fronti re claire et saine entre les affects de l enfant et ceux des pa rents Il existe un continuum de la sen sibilit dont la compassion repr sente le parfait quilibre La compassion est caract ris e par l empathie l int grit l thique l altruisme et la coop ra tion un des p les du continuum il y a une collusion car il n y a pas de fronti res entre soi et autrui Les deux entit s sont ainsi fusionn es ce qui peut mener l impuissance lenva hissement la rigidit ou la mollesse la fusion malsaine ou la lutte de pou voir l autre p le du continuum de la sensibilit le soi est au contraire tota lement dissoci d autrui ce qui g n re l immoralit soit par la manipulation la coercition voire la psychopathie En tant que parents nous nous si

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