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Le diabète chez les enfants: protégeons notre futur

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1. LIGHTEN LIVES z ont SS a en E D taa lype SANOFI DIABETES wg VS LIFE PARIS GLB DIA 13 07 08 Credit photo Getty Image Corbis
2. la mi juillet L ils ont particip des conf rences et des ateliers d velopp s par l universit sud africaine et l Universit Senghor d gypte et ont obtenu la certification d assistant en soins du pied diab tique De retour dans leurs centres respectifs au Cameroun au Ghana en Guin e au Kenya Madagascar en R publique du Congo au Rwanda au S n gal en Tanzanie et en Ouganda les professionnels de la sant ayant suivi la formation utiliseront un outil de stratification des risques et d intervention sp cialement con u pour lutter contre le taux lev de complications du pied dans ces pays ore ORo DIABETES AFRICA FOOT INITIATIVE project led by the International Diabetes Federation Dans le m me temps divers supports ont t d velopp s afin de sensibiliser les personnes atteintes du diab te vivant dans les dix pays s lectionn s la n cessit de prendre soin de leurs pieds en vue de pr venir les com plications ou l aggravation de probl mes de pieds existants D but juin plus de 100 enfants et jeunes atteints de diab te de type 1 et leurs familles se sont retrouv s au Palais de Westminster Londres Royaume Uni pour le lancement au parlement de la campagne Type 1 essentials for children and young people de Diabetes UK D apr s Diabetes UK seuls 6 des enfants et des jeunes bri tanniques b n ficient de l int gralit dix sur dix des soins des
3. ment li e au contr le glyc mique chez les enfants atteints de diab te de type 1 Une tude ant rieure a montr que l aug mentation de la fr quence de SG a plus de 5 fois par jour ne se traduisait pas par une am lioration plus importante de l A Par contre nos conclusions laissent entendre que les enfants ayant indiqu v rifier leur glyc mie au moins 6 fois jour obtenaient de meilleurs r sultats que ceux effectuant le test 4 5 fois jour ou moins Au vu de cette conclusion il est int ressant de noter que seuls 22 des soignants ont indiqu que le prestataire avait recommand de v rifier la glyc mie 6 fois ou plus par jour Si les recommandations en mati re de fr quence des prestataires de soins variaient entre les sites d tude aucune diff rence entre les sites n a pas contre t identifi e en ce qui concerne les comportements signal s En fait en comparaison avec le pourcentage de soignants ayant indiqu que le prestataire recommandait une SG gt 6 fois jour un pour centage l g rement plus lev de soignants 26 a indiqu que leur enfant effectuait le test cette fr quence Il serait int ressant d examiner de plus pr s la pr cision du fac teur de stabilisation cit par l tude de Ziegler et al et les facteurs qui pourraient pousser les enfants v rifier leur glyc mie plus souvent que recommand car cela pourrait galement avoir des implications sur la couverture des fou
4. L insuline basale peut tre pr programm e pour changer tout au long de la journ e et de la nuit tandis que l insuline bolus est administr e au moment des repas et pour corriger une glyc mie lev e Les pompes a insuline sont utilis es depuis plus de trente ans ont fait l objet d tudes approfondies chez les enfants et ont prouv qu elles am lioraient le contr le de la glyc mie et r duisaient les hypo glyc mies chez les personnes dont le traitement consistait auparavant en plusieurs injections par jour Dans de nombreux pays riches les pompes sont utilis es de mani re routini re par les enfants et les adolescents qui ont envie de porter l appareil souhaitent effectuer de fr quentes ASG ou porter un syst me SCG qui n ont pas forc ment atteints leur objectif en mati re de glyc mie ou qui ont rencontr des probl mes de gestion du diab te Le traitement par pompe insuline fait partie des soins de base dans de nombreuses r gions m me si les principaux obstacles son adoption sont le co t de l appareil et la n cessit d avoir une quipe d ducation au diab te parfaitement form e et exp riment e Outre le co t de la pompe et d autres consommables la recommandation d usage selon laquelle il est pr f rable d utiliser des analogues d insuline action rapide avec la pompe augmente encore le co t g n ral de ce type de traitement De nombreuses inno vations ont t express ment apport es aux
5. de sa famille et bien d autres sujets Par Karen M Bolderman auteure Nicholas B Argento contributeur Susan L Barlow contributrice Gary Scheiner contributeur 128 pages livre broch Association am ricaine du diab te deuxi me dition 10 septembre 2013 Putting Your Patients On The Pump propose des instructions pratiques pour l int gration de tous les l ments indispensables pour un traitement par pompe insuline s r et efficace notamment la s lection et l ducation des patients les doses de d part et leur ajustement et le maintien long terme Ce livre examine en d tail une s rie de probl mes sp cifiques des populations particuli res telles que les enfants et les femmes enceintes Il constitue une ressource essentielle pour les professionnels de la sant la recherche d un guide de r f rence ou d un manuel d instructions www idf org diabetesvoice Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 Our commitment to GHTEN LIVES _ 2 nl i LVS Get tes ts s Pi T Tr A g Di a Wi 1 Type SANOFI DIABETES vy vs LIFE paris GLB DIA 13 07 08 Credit photo Getty Image Corbis 10 LA CAMPAGNE MONDIALE Ma douce Aishath Shiruhana et Aminath Abdul Rahman Aminath Abdul Rahman Aana est n e en 1985 Male La capitale de la R publique des les Maldives situ es au sud ouest du Sri Lanka dans l oc an Indie
6. s et d actualit pour d crire l aspect le plus critique des soins du diab te dans le monde aujourd hui en particulier du point de vue des droits de l homme et de la survie Les mots de Mandela traduisent la pression que la plupart des pays des gouvernements et des municipalit s doivent accepter en vue d am liorer l tat actuel des soins pour toutes les personnes atteintes de diab te de type 1 ou de type 2 dans le monde en particulier les enfants Nous devons tre pr ts avec un optimisme prudent et la coalition la plus large possible de d fenseurs du diab te derri re nous nous battre pour les droits fondamentaux de tout enfant atteint de diab te et les prot ger Cela peut para tre impossible aujourd hui mais nous devons le faire une poque sauver la vie d enfants atteints de diab te semblait impossible jusqu ce que les Dr Frederick Banting et Charles Best sous le mentorat du Professeur Macleod et avec l assistance de James Collip d couvrent l insuline en 1921 Le premier enfant a t trait avec succ s en 1922 l h pital g n ral de Toronto Le Dr Banting a inject de l insuline Leonard Thompson un patient de 14 ans vivant de la charit qui a surv cu l instar de nombreux autres enfants depuis lors Force est toutefois de constater que aujourd hui encore de nombreux enfants ne sont pas en bonne sant et que beaucoup meurent dans les semaines qui suivent le diagnostic lorsque le diag
7. services et du soutien recommand s pour le diab te auxquels ils ont droit savoir Prise en charge par une quipe sp cialis e Contr les r guliers HbA poids taille etc Traitements ad quats Soutien de l autotraitement ou des soins prodigu s par les parents Soutien par rapport au ressenti ou aux inqui tudes Soins ad quats en milieu hospitalier Transition en douceur vers des services pour adultes a Possibilit d avoir son mot dire dans les soins re us Soutien l cole galit des chances Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 ir i H if F ha i ra ras RL La baronne Young PDG de Diabetes UK avec Anna Soubry d put e et des jeunes l occasion du lancement au parlement de la campagne Type 1 essentials La campagne vise faire prendre conscience aux quipes de diab te s occupant d enfants de la prise en charge que les enfants et les jeunes atteints de diab te de type 1 sont en droit d attendre et encourage la sensibilisation par les jeunes et leurs parents des d put s et des responsables des soins locaux afin qu ils veillent ce que ces l ments soient mis en place dans leurs constitutions l occasion de cette journ e les enfants et les parents ont rencontr divers d put s et certaines familles ont m me pu discuter avec la ministre en charge du diab te Anna Soubry Pour en savoir plus visitez le site www diabetes org uk
8. 2 5385114 ou par courriel communications idf org Les informations contenues dans ce magazine sont uniquement fournies titre informatif La FID d cline toute responsabilit quant la pr cision et la fiabilit du contenu de ce magazine Les avis exprim s sont ceux de leurs auteurs et ne refl tent pas n cessairement le point de vue de la FID La FID d cline toute responsabilit en cas de pertes ou de dommages li s l utilisation de ce magazine Ce magazine peut vous renvoyer vers des sites web tiers qui ne sont en aucun cas sous le contr le de la FID L inclusion de ces liens ne signifie en aucun cas que la FID recommande ou approuve le mat riel les informations les produits et les services propos s sur ces sites tiers et la FID d cline toute responsabilit concernant la consultation de ces sites web et l utilisation des produits ou services propos s dessus Si certaines informations de Diabetes Voice concernent des probl mes m dicaux elles ne constituent nullement des conseils m dicaux et ne doivent en aucun cas tre consid r es comme telles ISSN 1437 4064 Cover photo GlobalStock istockphoto com O F d ration Internationale unis pour le diab te du Diab te DiabetesVoice 3 4 POINT DE VUE PLUS D EXCUSES Cela parait toujours impossible jusqu ce que ce soit fait Nelson Mandela Exprim s pour la premi re fois par Nelson Mandela ces mots semblent particuli rement appropri
9. 2030 le nombre de personnes de plus de 60 ans sera pour la premi re fois sup rieur aux moins de 15 ans L augmentation de l ge de la population s accompagne d une hausse du risque g n ral de d velopper le diab te de type 2 Le nombre croissant de comorbidi t s associ es une population vieillissante complique en outre le traitement du diab te au sein de celle ci Les sessions du th me d di es au vieillissement mettront l accent sur nos syst mes de sant et tenteront de d terminer s ils sont pr ts ou non faire face DiabetesVoice aux cons quences de l volution rapide de la d mographie Le r le de l industrie alimentaire et des bois sons dans la r alisation des objectifs convenus et l obtention de r sultats en mati re de sant 11 A 11 sera un autre sujet br lant Deux sessions au moins seront d di es au r le que doit jouer l industrie alimentaire en vue de r duire l pi d mie de diab te ainsi qu celui des gouver nements Attendez vous des d bats anim s De l chelle mondiale au niveau local Si nous ne r ussissons pas influer sur la vie des personnes atteintes de diab te sur le ter rain les discussions et les d bats autour des r sultats des recherches ne permettront pas de faire une r elle diff rence Par cons quent le th me Les d fis sanitaires mondiaux concentrera une grande partie de son atten tion sur l application de la recherche dans le mon
10. BEYOND THE EXPECTED IN DIABETES MANAGEMENT Q dE are committed to developing personalized solutions integrated across therapies devices and services Partnership is our path to achieving this goal a ling people with diabetes to make the most of life everyday www sanofi com diabetes ris GLB DIA 13 07 08 Credits JP Lefret AVS LIFE PA SANOFI DIABETES wg Going beyond together gt L Associac o de Diabetes Juvenil ADJ fait le point sur l tat de sant des enfants br siliens au cours des 20 derni res ann es et examine Les Jes de programmes d velopp s par l association et le gouvernement _ federal pour juguler l pid mie d ob sit de diab te et de maladies non transmissibles MNT a laquelle son confront es les familles et les enfants en ge d cole D couvrez de quelle mani re l ADJ promeut l ducation au diab te des familles et am liore leur qualit de vie 50 DIABETE ET SOCIETE Ces trente derni res ann es l ob sit chez les enfants a augment partout dans le monde et est devenue un probl me de sant publique majeur En 2005 le Groupe de travail inter national sur l ob sit a estim que 155 mil lions d enfants travers le monde taient en surpoids ou ob ses L enqu te sur le budget des m nages POF de 2008 2009 r alis e par l Institut br silien de g ographie et de statistiques IBGE en partenariat avec le minist re de la re
11. Diabetes Voice est publi trimestriellement et est galement disponible en ligne www diabetesvoice org Cette publication est galement disponible en Anglais et en Espagnol La production de ce Num ro Sp cial a t possible gr ce au soutien de Sanofi Diabetes R dacteur en chef Rhys Williams Responsable de la r daction Isabella Platon isabella platon idf org R dacteur Elizabeth Snouffer Comit de consultation Pablo Aschner Colombie Ruth Colagiuri Australie Maha Taysir Barakat Emirats Arabes Unis Viswanathan Mohan Inde Jo o Valente Nabais Portugal Kaushik Ramaiya Tanzanie Carolyn Robertson USA Mise en page et impression Ex Nihilo Belgique www exnihilo be Toute correspondance doit tre adress e au responsable de la r daction F d ration internationale du diab te Chauss e de La Hulpe 166 1170 Bruxelles Belgique Tel 32 2 5431626 Fax 32 2 5385114 isabella platon idf org F d ration internationale du diab te 2013 Tous droits r serv s Aucun extrait de cette publication ne peut tre reproduit ou transmis sous quelque forme que ce soit ou par nimporte quel moyen sans l autorisation crite pr alable de la F d ration internationale du diab te FID Les demandes de reproduction ou de traduction des publications de la FID doivent tre adress es FID D partement Communications Chauss e de La Hulpe 166 B 1170 Bruxelles par fax au num ro 32
12. DiabetesVoice 7 NOUVELLES EN BREF ACTUELLEMENT dans Diabetes Research and Clinical Practice DRCP DROP est la revue officielle de la F d ration internationale du dia b te FID Les articles suivants ont r cemment t publi s ou sont sur le point de l tre dans cette revue Les informations d acc s sont disponibles dans le code QR IMPACT OF BLOOD GLUCOSE MONITORING AFFECT ON FAMILY CONFLICT AND GLYCEMIC CONTROL IN ADOLESCENTS WITH TYPE 1 DIABETES Gray WN Dolan LM Hood KK Diabetes Res Clin Pract 2013 99 Illustr 56 pages Outskirts Press 7 novembre 2012 Diabetes ABC est une pr sentation simple du diab te et des conditions connexes r dig e l intention des enfants et des adultes Il propose notam ment des conseils sur la vie avec la condition destin s aux parents aux proches aux amis et aux enseignants Diabetes Par Kim Chaloner auteure Nick Bertozzi illustrateur Illustr 176 pages Hill and Wang 5 novembre 2013 C est l ge de 16 ans que le diab te de type 1 a t diagnostiqu chez l auteure Kim Chaloner S appuyant sur sa propre exp rience Kim guide le lecteur trav ers les principes de base du diab te de type 1 et de type 2 et aborde les derni res technologies de contr le de la glyc mie les strat gies en mati re de nutrition et d exercice physique la mani re d expliquer le diab te ses amis et aux membres
13. adolescence peut tre une p riode de changement d incertitude et de r bellion particuli rement prou vante car les t ches li es au diab te envahissent le quotidien touffent toute spontan it et augmentent le sen timent d tre diff rent et ne pas avoir sa place au sein d un groupe de pairs Des cliniques de transition ciblant sp cifiquement cette tranche d ge 16 25 ans peuvent contribuer maintenir le contact avec le jeune au travers des services de la clinique et encourager le respect de la gestion du diab te Emp cher les jeunes de tomber dans le trou noir pour en merger quelques ann es plus tard avec des complications du diab te constitue un d fi pour les professionnels de la sant du monde entier Les camps ou des activit s d un jour lorsque les ressources sont limit es sont salu s par beau coup comme extr mement b n fiques pour les enfants et les jeunes car ils leur permettent de rencontrer d autres enfants atteints de dia b te de se sentir moins isol s et d am liorer la compr hension et la gestion du diab te dans un environnement d contract non mena ant et amusant Le programme LFAC encourage le d veloppement de programmes de camps Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 du diab te en apportant un soutien financier chaque fois que possible Apprendre que les camps du diab te organis s en quateur en Ha ti au N pal et au Rwanda ont transform la
14. atteints de diab te D velopper un comportement sain en mati re d alimentation parmi les enfants en ge d cole Sensibiliser l ob sit Supports et activit s du programme Le diab te l cole Lanc officiellement le 12 novembre 2010 Istanbul le programme Diab te l cole est parvenu rassembler de tr s nombreux enseignants et b n ficier d une large cou verture m diatique dans la presse nationale Les enseignants ayant pris part au rassem blement national ont ensuite organis des r unions sur le diab te dans les coles avec l aide des autorit s locales En 2011 une r union de formation d une journ e a t organis e en Turquie avec la participation d enseignants de responsables du gouver nement et d experts en diab te et en ob sit p diatriques La campagne tait sur pied pour la Journ e mondiale du diab te de 2011 et des millions d enfants en ge scolaire et d enseignants ont pris part aux sessions de formation l cole organis es dans le cadre du programme et anim es par des experts en soins du diab te Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 Formation au diab te de type 1 dans les coles chiffres Nb d coles Nb d tudiants 24 904 7 547 573 La sensibilisation a t renforc e par une campagne bas e sur des posters intitul s Mon enfant a t il le diab te qui ont t distribu s dans 60 000 coles a travers toute la Turquie t
15. aux enfants au sein d un syst me scolaire donn Si les cons quences constat es en Su de sont limit es elles pourraient donc tre beaucoup plus importantes ailleurs Mon intuition me dit que c est le cas Le premier des articles propos s dans la section Actuellement dans Diabetes Research and Clinical Practice de Nouvelles en bref de ce num ro est d di aux enfants L tude dont il est question dedans pose la question suivante les attitudes l gard de la surveillance de la glyc mie chez les enfants atteints de diab te de type 1 ont elles un impact sur l harmonie familiale Pour faire court la r ponse est oui Un autre article de ce num ro qui a t publi dans un premier temps dans la m me revue se penche sur un autre aspect du m me sujet dans quelle mesure les recommandations des prestataires de soins pour enfants principalement les diab tologues et le personnel infirmier sp cialis dans le diab te concernant la fr quence de l autosurveillance de la glyc mie sont elles respect es dans la pratique Les directives officielles en mati re de surveillance de la glyc mie dans le cadre du diab te de type 1 sont contraignantes quatre tests ou plus par jour dans la plupart des cas Cela a un co t que ce soit sur le plan financier pour le syst me de sant publique ou la famille selon le cas pratique en termes de temps et d quipements requis pour effectuer ces tests ou motionnel sentiment perm
16. bolus d insuline sans augmenter les injections en raison de leur fr quence lev e et de l impossibilit de pr voir les heures et le nombre de repas ce qui permet un dosage plus pr cis de l insuline En outre la fonction de pr vision de la quantit d insuline active int gr e la pompe insuline vite laccumulation d insuline l injection trop rapide d une dose d insuline apr s la dose pr c dente ce qui pourrait accro tre le risque d hypoglyc mie en raison de repas fr quents et de doses d insuline fr quentes Par ailleurs la possibilit d appliquer plusieurs taux d insuline basale et rapports glucides insuline est particuli rement b n fique pour les enfants qui ont souvent besoin de doses d insuline diff rentes en fonction de l heure du repas ou du snack Compte tenu de la facilit avec laquelle la dose d insuline administr e peut tre modifi e avec la pompe cette Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 derni re pourrait tre pr f r e au moment o la dose d insuline totale augmente de fa on naturelle avec le renforcement de la r sistance l insuline la pubert Malgr les avantages manifestes de la pompe insuline celle ci ne constitue pas la meilleure option chez tous les patients atteints de diab te de type 1 Les patients n ont pas toujours envie d effectuer le nombre requis de mesures de la glyc mie au quotidien notamment pour des questions de co t et de temps Or cell
17. d apr s l chelle d valua tion de la d pression du Centre d tudes pid miologiques CES D sur la base des r ponses de lenfant Cette chelle en 20 points est couramment utilis e pour mesu rer la symptomatologie d pressive chez les Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 PRATIQUE CLINIQUE Les participants l tude sont des jeunes dont le diab te de type 1 a t D r cemment diagnostiqu Septembre 2013 Volume 58 Num ro sp cial 1 DiabetesVoice 43 PRATIQUE CLINIQUE enfants de 10 ans et plus Aux fins des pr sentes analyses les scores ont t class s dans trois cat gories humeur d pressive minime 0 15 l g re 16 23 et mod r e grave 24 60 1 16 Le contr le glyc mique a t valu au moyen des chantillons de sang envoy s pour analyse un laboratoire central Northwest Lipid Research Laboratories Seattle WA Un changeur d ions Variant II Bio Rad Diagnostics Hercules CA a t utilis pour quantifier le taux d h moglobine glyqu e A Les objectifs optima pour l A selon l age chez les enfants sont lt 8 0 pour les 10 12 ans et lt 7 5 pour les 13 18 ans Fr quence de la surveillance de la glyc mie recommand e par le prestataire de soins de l enfant et communiqu e par le soignant parent principales donn es recueillies Les soignants d enfants atteints de diab te de type 1 ont t invit ind
18. diab te afin que celles ci identifient leurs propres objectifs et prennent des d cisions concernant leur traitement L int r t des innovations dans le domaine du diab te en particulier celles qui visent motiver les patients et renforcer des comportements d autogestion positifs est par cons quent directement li l am lioration des r sultats d o leur impor tance pour l volution des soins du diab te Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 Le terme int gration des soins tait tr s la mode au sein du paysage des soins de sant ces dix derni res ann es Aujourd hui consi d r e comme l un des facteurs les plus impor tants pour le d veloppement de syst mes de soins du diab te efficaces l int gration constitue une pr occupation pour les soins de sant professionnels car l approche collective consistant garantir la fois des soins centr s sur le patient la qualit la s curit et l effica cit est prouvante L int gration des soins est un sujet fondamental qui fait partie int grante du th me et nous nous pencherons sur une s rie de domaines importants au sein desquels l int gration pose probl me en particulier Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 la sant mentale et le diab te les transitions au fil des ans et dans le contexte du genre l int gration de mod les de soins alternatifs l interaction entre la personne atteinte de diab te e
19. diab te de type 1 diagnostiqu gr ce son professeur qui a reconnu les sympt mes Soner Aydin 13 ans est un l ve de 8 ann e qui fr quente l cole primaire de Mehmet Soykan dans le village d Akyazi Kuzuluk dans la province de Sakarya Le diab te de type 1 de Soner a t diagnos tiqu en d cembre 2012 au sein du service p diatrique de la facult de m decine de Kocaeli Soner s est rendu l h pital car il buvait des quantit s excessives d eau se r veillait la nuit pour uriner avait ten dance s endormir en classe en raison de la fatigue accumul e et demandait sans cesse son professeur pour aller aux toi lettes pendant les cours Deniz G ktepe professeur de science de Soner l a envoy l h pital car ses probl mes l cole avaient veill ses soup ons Deniz a examin les informations dont elle disposait et a averti son l ve qu il pourrait avoir le diab te et lui a propos de tester sa glyc mie ce qui a permis de d couvrir qu elle tait de 384 mg dl Deniz a expliqu aux personnes qui la remerciaient qu elle avait t alert e apr s avoir particip un s minaire du catif organis dans le cadre du programme Le diab te l cole Elle a ajout que le diab te tait une condition bien connue de sa famille et que le dernier s minaire l avait aid e prendre conscience que Soner souffrait peut tre de diab te II l a gale ment encourag e organiser u
20. diab te mis leur disposition leur permettra d am liorer leurs r sultats en mati re de diab te Cet article propose une description des principales cat gories de technologies du diab te et explique en quoi elles pourraient avoir un impact positif sur les enfants et les adolescents atteints de diab te Autosurveillance de la glyc mie ASG Les technologies qui permettent de mesurer la glyc mie par piquage du doigt ASG sont disponibles grande chelle depuis plus de trois d cennies et sont consid r es comme l une des principales avanc es dans le domaine du diab te LASG fait partie des directives mondiales pour le diab te chez les enfants et les adolescents m me si les habitants des r gions les plus pauvres ne b n ficient g n ralement pas d un acc s total aux fournitures m dicales n cessaires Depuis l tude Diabetes Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 Complications and Control Trial connue sous le nom d tude DCCT de nombreux articles de la litt rature mondiale sur le diab te ont d montr l importance de mesurer la glyc mie jour et nuit pour am liorer le contr le glyc mique chez les personnes atteintes de diab te de type 1 de tous les groupes d ge y compris les enfants et les jeunes Si l utilisation de l ASG au sein de la population g n rale atteinte du type 2 demeure controvers e son int r t pour les jeunes atteints de cette forme de diab te a t mis en exerg
21. enfants la FID et quelques partenaires privil gi es lancent le projet Kids and Diabetes in Schools KIDS au Br sil et en Inde Le diab te appara t comme une menace de sant de plus en plus courante chez les jeunes du monde entier et exige des communaut s locales en particulier dans les pays faible et moyen revenu la prise de mesures qui permettront aux jeunes atteints de La condition de mener une vie tout aussi riche et panouissante que leurs pairs En collaboration avec des partenaires choisis la F d ration internationale du diab te FID a d velopp un projet visant d fendre les droits des enfants veiller ce que les journ es d cole soient des moments de bonheur pour les enfants diagnostiqu s et encourager des comportements sains chez Les enfants en ge d cole du monde entier Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 Anne Belton et B n dicte Pansier En juin 2013 la FID a lanc en collaboration avec l International Society for Paediatric and Adolescent Diabetes ISPAD et Sanofi Diabetes le projet Kids and Diabetes in Schools KIDS Cette initia tive conjointe vise encourager la mise en place d environnement scolaire s r et rassurant permettant aux enfants atteints de diab te de g rer leur condition et de lutter contre la discrimination Au nombre des droits fondamentaux des enfants atteints de diab te figurent le libre acc s des soins et un soutien pour g rer l
22. enseignants les directeurs et les infirmiers scolaires De nombreux enfants d clarent se sentir seuls et diff rents de leurs condisciples Les exp riences rapport es sont diverses cer tains enfants ont un r seau d amis et de cama rades qui les soutiennent tandis que d autres sont tyrannis s et essuient des moqueries Des probl mes plus subtils dont le stress familial viennent s ajouter ces facteurs de stress vidents Chez les jeunes enfants ce sont souvent les parents qui g rent le diab te et partant le r le parental inclut souvent des rappels l ordre et la supervision de toutes les t ches li es la condition Les parents mettent tout en uvre pour assurer leur enfant le m me panouissement qu un autre tout en assurant sa s curit et sa sant au jourd hui et dans le futur Mais m me ainsi les enfants ont parfois le sentiment d tre har cel s ou davantage punis par leurs parents que leurs fr res et s urs Cela peut conduire des disputes et des tensions croissantes entre les parents et les jeunes Des tensions peuvent galement surgir avec les fr res et s urs qui ont parfois le sentiment que les parents se pr occupent uniquement de l enfant atteint de diab te Dans les tudes sur la qualit de vie les membres de la famille soulignent les limitations et l anxi t qu entra ne la vie aux c t s d une personne atteinte de diab te Si l on prend en compte tous
23. es les enfants atteints de diab te pr sentent un risque lev de d ve lopper des sympt mes d anxi t estim s 13 17 m me si ceux ci sont moins fr quents que les sympt mes d pressifs et de d tresse Or l anxi t peut affecter les enfants et leur famille de diverses mani res La crainte d v nements sp cifiques li s au diab te tels que des hypoglyc mies futures peut contribuer accro tre le stress et l anxi t g n rale Les parents voient galement leurs heures de som meil diminuer force de v rifier la glyc mie la nuit et de s inqui ter des tendances la baisse Pour la personne atteinte de diab te l augmentation de l anxi t affecte la qualit du contr le glyc mique ce qui complique DiabetesVoice 39 40 PRATIQUE CLINIQUE l autogestion du diab te Cette inqui tude constante peut peser sur les enfants et pire encore faire na tre un sentiment d impuis sance et les rendre incapables de g rer leur diab te Il convient donc de pr ter une oreille attentive aux enfants ou aux parents qui expriment des inqui tudes concernant le diab te qu elles soient raisonnables ou non Une pr occupation peut parfois tre apais e gr ce des informations compl mentaires et requiert parfois l aide d un professionnel de la sant mental form Le fait d couter les parents et les enfants et de reconna tre leurs pr occupations et leurs craintes constitue toutefois un excelle
24. glucose quel que soit le degr de contr le du diab te Nous savons que de nombreuses per sonnes s efforcent de pr dire la r ponse un repas standard qui peut varier consid rablement d un jour l autre Chez ces personnes cela vaut la peine d essayer de diminuer la teneur en glucides de l alimentation pour voir si le contr le s am liore d faut de r sultats apr s 3 mois il est toujours possible de revenir une alimentation normale Chez une personne de 70 kg atteinte de diab te de type 1 le foie produit au maximum 15 g h de glucose Les effets diff rent par cons quent quelque peu d un repas l ger contenant 60 g de glucides sur 4 h Peter Clifton est professeur de nutrition au sein de l cole de pharmacie et de sciences m dicales de l institut Sansom de l Universit d Australie du Sud Carolyn nous a transmis la r ponse suivante Compte tenu des donn es limit es concernant l impact de la glucon ogen se chez les individus atteints de diab te de type 1 nous devons nous baser sur les faits tablis La r duction des glucides en de du seuil n cessaire au cerveau fait que le syst me d pend de la glucon ogen se pour se procurer l nergie dont il a besoin Dans la mesure ou ce processus n est ni continu ni pr visible la production de glucose qui en r sulte risque de poser probl me la personne qui doit d terminer la quantit d insuline prendre sur la base du glucose ambiant que celui ci p
25. identifi s avec l A nous sommes quasiment s rs que d faut d tre pr cis ces r sultats sont prudents La taille de l chantillon et la diversit ethnique et g ographique des enfants participants figurent au nombre des points de fort de l tude REACH En outre le recours un seul laboratoire garantit la coh rence de la mesure de l A entre les centres et dans le temps La n cessit d interventions sp cifiques l ge mettant l accent sur l am lioration de l autogestion du diab te est clairement tablie Une meilleure compr hension des caract ristiques d mographiques et cli niques des enfants qui influencent le respect de la SG pourrait permettre d identifier les groupes les plus risque d afficher une mau vaise gestion et de d velopper de mauvais r sultats plus tard dans la vie Le ciblage des interventions sur les groupes identifi s dans le cadre de cette tude qui ont indiqu ne pas tre au courant ou ne pas suivre ces recom mandations pourrait s av rer utile pour les m decins soucieux d am liorer les r sultats de la glyc mie chez les enfants atteints de diab te de type 1 http www diabetesresearchclinicalpractice com Joyce P Yi Frazier Joyce P Yi Frazier est professeur assistant de recherche au sein du service de p diatrie de la facult de m decine de l Universit de Washington Seattle aux tats Unis Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 OING
26. institutrice a allong notre temps de r cr ation Je me revois en train de courir avec mes amis et jouer Mais de retour en classe j ai commenc me sentir mal sans pouvoir d crire correctement mes sympt mes J ai expliqu l institutrice que j avais l impression que mes pieds s taient transform s en gel e dans laquelle on enfon cait des aiguilles mais elle n a pas fait le lien avec le diab te Elle m a cri dessus m a accus e de mentir et m a envoy e au coin C est tout ce dont je me souviens car je me suis vanouie et ma m re m a racont le reste Ma glyc mie tait tellement basse que je suis tomb e par terre comme si je m endor mais Heureusement l infirmi re scolaire est arriv e et a cri l institutrice d appeler le 911 L institutrice maternelle n a pas voulu intervenir alors l infirmi re m a conduit jusqu linfirmerie ou taient stock es mes r serves de m dicament Elle m a adminis tr du glucagon tandis qu elle attendait ma m re et l quipe param dicale Je n ai gard aucune s quelle de cette hypoglyc mie gr ce l intervention rapide de l infirmi re Je me souviens que de retour l cole le jour suivant les enfants avaient peur de s approcher de moi Ma m re et moi n avons pas pu expliquer la classe que ce probl me avait t caus par mon diab te la fin de cette ann e scolaire ma m re a insist pour que tout le personnel de l cole suive une format
27. interactions plus positives Le soutien social DiabetesVoice est un autre facteur essentiel Lorsque les enfants atteints de diab te se sentent compris et soutenus dans la gestion de leur condition par des personnes faisant partie de leur cercle social telles que des enseignants les amis et la famille tendue cela peut contribuer aplanir des obstacles potentiels tels que le malaise associ l injection d insuline En r sum la pr sence du diab te dans la vie d un enfant peut accro tre le risque de stress et de d tresse de l enfant et de sa famille Il Diana Naranjo et Korey Hood convient d valuer ce stress et de mettre en place des programmes de pr vention et de prise en charge le cas ch ant La pr sence d un psychologue ou d un travailleur social ayant re u une formation avanc e au dia b te peut tre d un grand secours pour les enfants et les familles L coute des familles et la reconnaissance et la prise en charge de leurs inqui tudes demeureront cependant toujours le point de d part pour aider les familles parvenir un quilibre par rapport au diab te et s panouir Diana Naranjo est professeur assistante adjointe au sein de la Clinique Madison de diab te p diatrique de l Universit de Californie de San Francisco aux tats Unis Korey Hood est professeur assistante au sein de la Clinique Madison de diab te p diatrique de l Universit de Californie de San Francisco aux
28. la promesse d un avenir radieux Ma relation avec la SMD a continu s pa nouir pendant quelques ann es tandis que celle avec la FID a d but lorsque l opportu nit m a t offerte de participer au premier programme des Young Leaders in Diabetes YLD Jeunes leaders du diab te organis dans le cadre du Congr s mondial du diab te de Duba en 2011 Comme j tais la seule membre pour la r gion Asie du Sud Est j ai t choisie pour repr senter l ASE au Conseil des YLD Un des premiers projets qui m ont t confi s a t l organisation d un camp de cing jours des jeunes du diab te pour 18 enfants atteints de la condition des Maldives S agissant du premier camp des jeunes du diab te en ASE le principal objectif tait d en courager l acceptation du diab te et d aider les participants se sentir l aise au sein d une communaut o le diab te constitue la r gle et non l exception Les participants au camp sont rentr s chez eux plus s rs d eux et convaincus d avoir compris le lien fonda mental entre l autogestion du diab te et la promesse d un avenir radieux J esp re que ot 1 1 e 1 j aurai l occasion d animer d autres camps DiabetesVoice du diab te dans le futur avec le soutien de la SMD et des YLD Avec l aide de la SMD j ai galement mis sur pied un groupe de jeunes en faveur du diab te appel My Sweet Family un programme annuel de sensibilisation qui s tend l ensemble d
29. les 10 12 ans et 8 7 1 8 pour les 16 17 ans p 0 003 et avaient le moins de chance de pr senter un contr le ad quat sur la base de la valeur d A 15 des 13 15 ans 41 des 10 12 ans et 27 des plus de 16 ans atteignaient l objec tif p lt 0 001 Les autres caract ristiques d mographiques cliniques et familiales ne pr sentaient pas de diff rences significatives selon l ge donn es non pr sent es Parmi les soignants interrog s 22 ont indi qu que le prestataire de soins avait demand leur enfant de surveiller sa glyc mie au sensiblement en fonction de l ge de l enfant de la race ethnicit de la composition du m nage et des revenus familiaux ainsi que du r gime insulinique et du contr le glyc mique Tableau 2 Les participants BNH plus jeunes issus de familles biparentales provenant de familles revenus plus lev s et sous pompe insuline avaient beaucoup plus de chances d tre invit s surveiller leur glyc mie au moins 6 fois jour Tableau 2 En outre les soignants d enfants respectant leur objectif en mati re d A ont t plus nombreux indi quer avoir t invit v rifier la glyc mie plus souvent que ceux n atteignant pas l objectif Aucun lien n a t tabli avec le sexe de l en fant le statut d assurabilit sant la dur e du diab te et les scores de d pression sur la base des comptes rendus des soignants concernant les recommandations des pr
30. ont davantage de chances d tre utilis s par un plus grand nombre de patients notamment dans les pays faible revenu car ils sont souvent bon march et relativement faciles utiliser L espoir est que des technologies nouvelles continueront encourager et aider les enfants et les jeunes atteints de diab te de type 1 et de type 2 am liorer leur sant Francine R Kaufman Francine R Kaufman est membre du groupe consultatif m dical et scientifique pour le programme Life for a Child de la FID 2012 2014 m decin en chef et vice pr sidente de la Global Clinical Medical and Health Affairs Medironic Diabetes et professeur m rite de p diatrie au sein de la Keck School of Medicine de l USC et de l h pital des enfants de Los Angeles R f rences 1 Global IDF ISPAD guideline for diabetes in childhood and adolescence Brussels 2011 http www idf org sites default files Diabetes in Childhood and Adolescence Guidelines pdf 2 The Diabetes Control and Complications Trial Study Group The effect of intensive management of diabetes of the development and progression of long term complications in insulin dependent diabetes mellitus Engl J Med 1993 329 977 86 3 The TODAY Study Group A clinical trial to maintain glycemic control in youth with type 2 diabetes N Engl J Med 2012 366 2247 56 4 Tamborlane WV Beck RW Bode BW et al The Juvenile Diabetes Research Foundation Continuous Glucose Monitori
31. opportunit d inte ragir sur ces sujets importants au travers de 18 a Yi re li care providers and patients dans le cadre du programme de Melbourne Les approches cibl es sur le patient consid r es comme un pan essentiel des soins modernes du diab te sont elles une r alit pour les personnes atteintes de la condition Nous nous pencherons par ailleurs sur le do maine fondamental du respect du traitement qui nous le savons constitue un indicateur important des complications du diab te De nombreux facteurs contribuent au respect et le programme mettra en exergue une s rie d innovations actuelles dans ce domaine notamment au travers de sessions sur la pos sibilit d en demander plus aux patients dans le cadre du d veloppement de traitements la qualit de l utilisation des m dicaments et la mani re dont les innovations renforcent le respect Les technologies d e sant se d veloppent rapidement parall lement l volution des modes de communication et d interaction des gens Outre l utilisation des m dias sociaux et d interventions de sant mobile m sant nous nous pencherons sur les possibilit s d int gration des nouvelles technologies au sein du syst me de soins plus DiabetesVoice large et sur le renforcement du potentiel de soutien l autogestion Un symposium sera consacr la probl matique de la pr vention du diab te de type 2 chez l
32. parce que les m decins de l enfant n ont pas encore envisag cette condition Pensez a la souffrance d un jeune de 15 ans atteint de diab te en Ouzb kistan qui n a pas acc s suf fisamment d insuline avec pour cons quence des crises r p t es d acidoc tose potentielle ment mortelles qui l emp chent de fr quenter l cole Imaginez la frustration ressentie par le p re d un gar on de cinq ans en Inde qui d pense toutes ses conomies pour suivre les conseils de m decins non agr s et qui voit son gar on devenir toujours plus maigre et malade sous ses yeux Ce ne sont l que quelques uns des d fis auxquels doivent faire face les enfants les jeunes et leur famille dans les pays en d ve loppement des d fis pris en charge par le programme LFAC de la FID Le diab te de type 1 est une des conditions mortelles les plus courantes chez les enfants et touche actuelle ment quelque 490 000 enfants de moins de 14 ans travers le monde avec 77 000 nouveaux cas diagnostiqu s chaque ann e D apr s les estimations un nombre similaire de jeunes g s de 15 25 ans ont galement le diab te Depuis 2001 le programme LFAC travaille directement avec les services locaux sous financ s du diab te afin d offrir les meilleurs soins de sant possibles aux enfants et aux jeunes atteints de diab te En fonction des besoins locaux et des fournitures dont dispose le programme LFAC les mesures de soutien incluent la fo
33. part j ai eu du mal accepter les changements J ai rejoint ADJ Diabetes Brasil et au fil du temps j ai r alis que d autres personnes ont aussi le diab te et vivent tr s bien J ai deux fr res mais personne d autre dans ma famille n a le diab te J emporte toujours avec moi tout ce dont j ai besoin pour mon diab te gt Je m ne une vie normale Comme toute personne atteinte de diab te ma glyc mie change parfois mais lorsqu elle monte trop j apporte les corrections n cessaires Je me fais galement des injections d insuline et je teste ma glyc mie au moins cing fois par jour afin de voir o en est mon taux Je suis en septi me ann e et tous mes profes seurs et mes amis savent que j ai le diab te Lorsque je fais une hypo pisode hypogly c mique ou faible glyc mie ils m aident une poque un autre gar on de mon cole avait le diab te mais il est parti Les jours d cole je me l ve a 5h30 je range tout et je teste ma glyc mie avant le petit d jeuner Je quitte la maison et j attends le bus qui me conduit l cole situ e Vila Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 Guilherme Je suis l cole de 7h00 16h10 soit un peu plus de neuf heures J emporte toujours avec moi tout ce dont j ai besoin pour mon diab te comme de l insuline un glucom tre et des bandelettes de test et je veille toujours avoir des en cas l cole nous avons droit
34. sur la glyc mie Le d veloppement d une application de suivi du diab te et de consignation des r sultats demeurait un domaine inex plor de l univers des technologies du diab te jusqu aujourd hui Dans cet article sp cial Diabetes Voice pr sente une nouvelle application quitransforme la surveillance du diab te en une sorte de jeu afin d aider les enfants et les adultes surmonter Les obstacles La r alisation de leurs objectifs dans un format la fois intelligent et amusant DiabetesVoice Un compagnon original La vie avec le diab te et le contr le de la glyc mie peuvent sapparenter une tentative d ap privoisement d un monstre sauvage C est en tout cas ainsi que voyaient les choses Fredick Debong Frank Westerman Gerald Stangl et Michael Forisch lorsqu ils ont commenc d velopper leur application appli compa gnon mySugr Deux des co fondateurs tant atteints de diab te de type 1 l quipe tait parfaitement consciente des probl mes associ s une gestion efficace du diab te notamment la surveillance de la glyc mie des aliments consomm s et des activit s jour apr s jour sans rel che L adage Si vous ignorez d o vous venez comment savoir o vous allez peut appara tre comme un clich rebattu mais pour les personnes qui g rent le diab te la vie tient la tenue d un journal Apr s deux ans de cogitation et de d veloppe ment l quipe mySugr a mis la derni re
35. syst me SCG en temps r el pr sente les donn es sur un moniteur ou l cran d une pompe et affiche le dernier r sul tat de la glyc mie un graphique de la tendance de la glyc mie et des fl ches indiquant le sens et la vitesse de changement des glyc mies Il g n re des alertes lorsque la glyc mie atteint ou risque d atteindre des seuils sup rieurs et inf rieurs pr d finis d termin s par le patient en collaboration avec son quipe de soin du diab te Il existe galement un dispositif SCG port par le patient pendant trois six jours et dont les donn es sur la glyc mie ne sont dispo nibles pour analyse qu une fois le capteur retir Les donn es de SCG peuvent tre charg es dans des syst mes m me d afficher les donn es de diverses mani res camemberts graphiques et tableaux par exemple parall lement aux valeurs de glyc mie obtenues par piquage de doigt Lorsque le syst me SCG est int gr avec une pompe insuline les donn es de celle ci concernant l administration d insu line et l apport en glucides peuvent galement tre affich es sur l cran SCG Pour que la SCG pr sente un int r t il faut que les informations recueillies soient utilis es directement ou dans le cadre d une analyse r trospective pour par venir un meilleur quilibre entre les doses d insuline l ingestion d aliments glucides le niveau d activit et le stress les maladies le cas ch ant Pour r ussir l
36. tats Unis Lecture sugg r e Screening for Depression and other Psychological Problems in Diabetes a Practical Guide par Cathy E Lloyd Auteur Frans Pouwer Auteur Norbert Hermanns Auteur Illustr 220 pages Springer Press 2012 dition R f rences 1 Hood KK Naranjo D Barnard K Measuring depression in children and young people In Lloyd CE Pouwer F Hermanns N editors Screening for Depression and Other Psychological Problems in Diabetes Practical Guide New York Springer Press 2012 119 38 2 Barnard KD Lloyd CE Skinner TC Systematic literature review quality of life associated with insulin pump use in type 1 diabetes Diabet Med 2007 24 607 17 3 Hood KK Huestis S Maher A et al Depressive symptoms in children and adolescents with type 1 diabetes association with diabetes specific characteristics Diabetes Care 2006 29 1389 91 4 Grey M Whittemore R Tamborlane W Depression in type 1 diabetes in children natural history and correlates J Psychosom Res 2002 53 907 11 5 Merikangas KR He JP Burstein M et al Lifetime prevalence of mental disorders in U S adolescents results from the National Comorbidity Survey Replication Adolescent Supplement NCS A J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 2010 49 980 9 6 Lewinsohn PM Clarke GN Seeley JR et al Major depression in community adolescents age at onset episode duration and time to recurrence J Am Acad Child Adolesc Psych
37. vie de jeunes a t tr s gratifiant Pour les enfants atteints de diab te la guerre ou les catastrophes naturelles mettent non seulement en p ril leur s curit personnelle mais galement l acc s des traitements indis pensables pour vivre Les familles sont par fois contraintes de fuir leur maison perdant ainsi le contact avec un personnel m dical exp riment ou des services de sant op rationnels sans aucun endroit o conserver l insuline au frais ni acc s des m dicaments En 2012 les organisations partenaires Sant Diab te Bamako au Mali et l Association des diab tiques du Congo ADIC Goma en R publique d mocratique du Congo ont v cu un conflit arm en premi re ligne Le personnel du programme LFAC a r alis un travail incroyable de suivi des enfants et de leur famille ainsi que de fourniture de m di caments essentiels et de soins cliniques Si le diab te devient ing rable les jeunes risquent d interrompre leur scolarit ou de ne pas trouver d emploi Dans certains pays l absence de sensibilisation sociale au diab te combin e une pauvret extr me diminue les chances de mariage et peut conduire l isolement social et conomique En Inde des jeunes femmes n h sitent pas taire leur diab te leur futur poux SOINS DE SANT Le diab te de type 1 est une condition vie qui affecte les enfants et leur famille de nombreuses fa ons Vivre avec le diab t
38. 3 R f rences l Odegard PS Capoccia K Medication taking and diabetes a systematic review of the literature Diabetes Educ 2007 33 1014 29 Inzucchi SE Bergenstal RM Buse JB et al Management of hyperglycemia in type 2 diabetes a patient centered approach position statement of the American Diabetes Association ADA and the European Association for the Study of Diabetes EASD Diabetes Care 2012 35 1364 79 National Institute for Clinical Excellence NICE Type 2 Diabetes the Management of Type 2 Diabetes Clinical guideline no 87 NICE London 2009 Donnelly LA Morris AD Evans JMM et al Adherence to insulin and its association with glycaemic control in patients with type 2 diabetes QJM 2007 100 345 50 World Health Organization WHO Childhood overweight and obesity http www who int dietphysicalactivity childhood en Peyrot M Burns KK Davies M et al Diabetes Attitudes Wishes and Needs 2 DAWN 2 A multinational multi stakeholder study of psychosocial issues in diabetes and person centred diabetes care Diabetes Res Clin Pract 2013 99 174 84 Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 LA CAMPAGNE MONDIALE Un avant gout de Melbourne Donner la priorite au diabete sur l agenda mondial L impact mondial du diab te en ce 21 si cle a t compar aux cons quences d un tsunami Le diab te menace l avenir de plusieurs mil lions de personnes e
39. F d ration JH Internationale Wag du Diab te ma G TT E TFA oe ii i wl P SYNERGY STOP DIABETES A ea 4 inal oo LA CAMPAGNE MONDIALE Ma douce famille 10 Protection des droits des enfants la FID et quelques partenaires privil gi s lancent le projet Kids and Diabetes in Schools KIDS au Br sil et en Inde 13 Dans l esprit d une approche centr e sur le patient 16 Donner la priorit au diab te sur l agenda mondial 19 Un programme national pour la Turquie le diab te l cole 21 Le role des technologies du diabete chez les enfants et les jeunes des connexions synonymes d un meilleur contr le Apprivoiser le monstre diab te Les enfants et Le diab te succ s et d fis dans Les pays en d veloppement D bat Th rapie par insuline une question de choix D fis psychologiques pour les enfants atteints de diab te Compte rendu des soignants concernant la fr quence de tests de la glyc mie recommand e par les prestataires de soins et la fr quence r elle de ces tests chez Les jeunes atteints de diab te de type 1 DIABETE ET SOCI T Promouvoir un avenir sain pour Les enfants du Br sil 48 Des voix pour le diab te de type 1 Le diab te de type 1 l cole 53 Septembre 2013 Volume 58 e Num ro sp cial 1 SOMMAIRE F d ration internationale du diab te Promouvoir la qualit des soins la pr vention et la gu rison du diab te travers le monde
40. Je sais que de nombreux autres enfants comme moi sont reconnaissants la soci t pour l aide qu elle leur offre par rapport leur diab te oraux pour le diab te de type 2 sur la base de mes sympt mes hyperglyc miques ou de glyc mie lev e et cette m dication incorrecte a finalement d bouch sur une acidoc tose diab tique ACD Au vu des fluctuations constantes de ma glyc mie et apr s une hos pitalisation de trop j ai finalement t mise sous insulinoth rapie et on m a inform e que j avais le diab te de type 1 Malheureusement Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 d s mon inscription J ai directement pris part des activit s de la SMD en tant que volon taire et la soci t est devenue ma deuxi me famille et mon quipe de soutien virtuelle sur le front du diab te Depuis que j ai rejoint la SMD je n ai pas cess d apprendre Je sais que de nombreux autres enfants comme moi sont reconnaissants la soci t pour l aide qu elle leur offre par rapport leur diab te En LA CAMPAGNE MONDIALE La Soci t maldivienne du diab te SMD a vu le jour en avril 2000 et est devenue membre de la FID en 2002 en vue d accro tre la sensibilisa tion des Maldives au diab te d aider les patients mener une vie saine et panouie avec le diab te et de mettre l accent sur l importance de la pr ven tion du diab te La SMD qui compte actuellement quelque 1 200 membres est le cen t
41. SG jour Bien que des recherches ant rieures aient montr que la SG joue un r le essentiel dans le contr le glyc mique on ne sait pas vraiment si la SG effectu e par les enfants atteints de diab te de type 1 correspond la fr quence recommand e par les prestataires de soins S appuyant sur les donn es de l tude SEARCH for Diabetes ces analyses se penchent sur les caract ristiques d mographiques familiales et cliniques influengant la fr quence de SG recommand e par les prestataires de soins la fr quence r elle de la SG et la concordance DiabetesVoice 41 42 PRATIQUE CLINIQUE entre les deux chez les enfants atteints de diab te de type 1 d apr s les comptes rendus des soignants Nous examinons par ailleurs le lien entre la fr quence recommand e et r elle de SG et les mesures de LA SEARCH for Diabetes in Youth est une tude multicentrique qui observe une population de jeunes atteints d un diab te non gestation nel ayant fait l objet d un diagnostic clinique et qui ont moins de 20 ans au moment du diagnostic SEARCH a enr l des jeunes chez qui le diagnostic a r cemment t pos de 2002 aujourd hui Les cas sont s lec tionn s parmi des populations g ographi quement d finies de l Ohio du Colorado de Caroline du Sud et de Washington des b n ficiaires des services de sant indiens de quatre populations indiennes am ricaines et des b n ficiaires de plusieurs plans de sant
42. Une ducation continue et une formation professionnelle sont galement assur es de m me que la surveillance et l valuation de la sant des tudiants et des progr s et de l impact du programme Derni rement le minist re de la sant a mis sur pied un plan d action strat gique de lutte contre les maladies non transmissibles MNT au Br sil pour 2011 2022 Le d ve loppement de ce plan d action s est appuy sur des informations fournies par des ins titutions ducatives et de recherche divers minist res du gouvernement br silien des ONG actives dans le domaine de la sant des entit s m dicales des associations de lutte contre les maladies chroniques etc Le plan d action strat gique du Br sil a pour but de pr parer le pays faire face aux MNT Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 chroniques et les enrayer au cours des dix prochaines ann es notamment les accidents c r brovasculaires les crises cardiaques le cancer le diab te et les maladies respiratoires chroniques Au Br sil ces conditions consti tuent le principal probl me de sant seraient responsables de 72 des d c s et frappent plus particuli rement les populations les plus vuln rables c est dire les familles faible revenu Au cours de la derni re d cennie le pays a enregistr une diminution d environ 20 du taux de mortalit d ces conditions un r sultat imputable au d veloppement des so
43. a e Estatistica POF 2008 2009 desnutri o cai e peso das criancas brasileiras ultrapassa padrao internacional http www ibge gov br DiabetesVoice 51 DIABETES ADVOCATES India 350 000 Took 1 500 steps on March 15 2013 STEPS taken so far Their total number of steps as of today is 3 900 c Help us reach LE MARIA 371 000 000 STEPS LE from Portugal took 3 500 steps in total Ta ma l Hat 3 1 journ e mondiale du DES VOIX POUR LE DIABETE DE TYPE 1 DIABETE ET SOCI T Lauto acceptation un element cle Anita Bulindi est une jeune fille de 18 ans qui vit Dar es Salaam en Tanzanie elle n a plus qu un an de coll ge avant Le bac Elle b n ficie du programme Life for a Child LFAC depuis 2002 et a soif de partager son parcours avec Le diab te de type 1 Elle nous relate ici sa vie avec le dia bete l cole et nous explique que les choses ont commenc voluer de facon positive pour elle au mo ment o elle a accept sa condition Mon diab te de type 1 a t diagnostiqu en 1999 l h pital Hindu Mandal de Dar es Salaam alors que j avais quatre ans J ai commenc aller l cole trois ans J allais donc d j l cole au moment du diagnostic En 2002 je suis pass e de la clinique Hindu Mandal l h pital national Muhimbili o j ai re u gratuitement de l insuline un glucom tre et tout le mat riel n ce
44. aires de soins et la frequence reelle de ces tests chez les jeunes atteints de diab te de type 1 Joyce P Yi Frazier et des coll gues du groupe d tude SEARCH for Diabetes in Youth Des recommandations officielles fond es sur des donn es probantes laissent entendre que les enfants et les adolescents atteints de diab te de type 1 devraient surveiller leur gly c mie de facon r guli re et fr quente quatre fois par jour ou plus Mais dans quelle mesure est ce possible tant sur le plan social que financier en particulier dans les soci t s pauvres en ressources ou lorsque les familles doivent payer elles m mes la facture Cet article est reproduit tel que pub li dans Diabetes Research and Clinical Practice DRCP 2012 La liste com plete des auteurs un r sum les m thodes statistiques les tableaux les remerciements et les r f rences sont disponibles via le code QR ou sur le site web de DRCP Cet article s appuie sur une tude multicentrique r alis e aux tats Unis Des num ros ult rieurs de Diabetes Voice pourraient analyser ces questions de mani re plus approfondie au sein d environnements plus pauvres Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 Surveillance fr quente de la glyc mie une pierre angulaire de la gestion du diab te Compte tenu de la complexit et du caract re exigeant des traitements modernes du diab te de type 1 on ne s tonnera pas d apprendre que le respect des recom
45. alit d am liorer les normes nutritionnelles pour les enfants en ge scolaire et de pr venir l ob sit En seulement deux ans plusieurs enseignants ayant suivi une formation ont d cel des sympt mes du diab te chez 40 enfants non diagnostiqu s S kr Hatun et Seyda zcan nous expliquent pourquoi et comment ils ont obtenu autant de r sultats en si peu de temps Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 Les enfants en ge scolaire atteints de diab te ont droit aux m mes opportunit s ducatives que leurs condisciples en bonne sant Il est de la responsabilit des enseignants et du personnel des tablissements scolaires de cr er un environnement d apprentissage garantissant l galit des chances tous les enfants y compris ceux atteints de diab te L ducation des enseignants au diab te et l organisation de l environnement scolaire de fa on am liorer les soins du diab te contribueront r duire les probl mes ren contr s par les enfants atteints de diab te l cole et am liorer leur qualit de vie La sensibilisation au diab te en milieu scolaire pourrait en outre favoriser une d tection et un diagnostic pr coces Les enfants et le diab te dans les coles turques rem dier au rejet des soins Environ 20 000 enfants essentiellement en ge d cole sont atteints de diab te principalement de type 1 en Turquie Malheureusement de nombreux enfants atteints de cett
46. and glycaemic control in type 1 diabetes meta analysis of multiple daily insulin injections compared with continuous subcutaneous insulin infusion Diabet Med 2008 25 765 74 8 Garg SK Impact of insulin delivery devices in diabetes care Diabetes Technol Ther 2010 12 S1 4 9 Skyler JS Continuous subcutaneous insulin infusion an historical perspective Diabetes Technol Ther 2010 12 S5 9 10 Moser EG Morris AA Garg SK Emerging diabetes therapies and technologies Diabetes Res Clin Pract 2012 97 16 26 1 ad Nicolucci A Maione A Franciosi M et al Quality of life and treatment satisfaction in adults with type 1 diabetes a comparison between continuous subcutaneous insulin infusion and multiple daily injections Diabetes Med 2008 25 213 20 12 Rabbone I Scaramuzza A Bobbio A et al Insulin pump therapy management in very young children with type 1 diabetes using continuous subcutaneous insulin infusion Diabetes Technol Ther 2009 11 707 9 i Oo Lenhard MJ Patient selection criteria for continuous subcutaneous insulin infusion CSII Infusystems USA 2006 3 1 4 14 Choudhary P Shin J Wang Y et al Insulin pump therapy with automated insulin suspension in response to hypoglycemia reduction in nocturnal hypoglycemia in those at greatest risk Diabetes Care 2011 34 2023 5 15 Garg S Brazg RL Bailey TS et al Reduction in duration of hypoglycemia by automatic suspension of insulin deli
47. and public les personnes atteintes de diab te les enfants et les jeunes et les professionnels de la sant Le kit d outils est disponible l adresse www idf org journeemondialedudiabete journ e mondiale du diabete 14 Novembre Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 NOUVELLES EN BREF DAFI Diabetes Africa Foot Initiative DAFI une initiative innovante en faveur du pied diab tique en Afrique laquelle par ticipent de multiples parties prenantes a progress grands pas ces derni res semaines Dirig par la F d ration internationale du diab te FID et sa r gion africaine en collabo ration avec l Universit de Johannesburg l Uni versit Senghor l UNEM Sanofi Diabetes et dix centres de soins de sant africains le projet est d sormais sur les rails Une formation des professionnels de la sant par des sp cialistes est en cours afin d aider les personnes atteintes de diab te dans dix pays africains viter le traumatisme associ au pied diab tique et le risque d amputation d un membre inf rieur Au terme d une e formation initiale en interne au diab te avec l UNEM trente m decins et Campagne de Diabetes UK pour des soins de meilleure qualit pour les enfants et les jeunes atteints de diab te de type 1 infirmiers ont re u le soutien du projet afin de participer une formation au d pistage et aux soins des pieds au sein de l Universit of Johannesburg
48. anent d tre diff rent de ceux qui n ont pas Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 Notre ressource la plus pr cieuse faire ces tests Les deux tudes se sont pench es selon des perspectives diff rentes sur la question aux multiples facettes de la faisabilit du respect de ces directives Elles ont toutefois t toutes deux men es aux tats Unis La question de la faisabilit pourrait donc tre beaucoup plus sensible dans des environnements faible revenu Un autre article r cent paru dans Diabetologia Lind et al disponible en ligne d montre que tout au moins au Canada et au Royaume Uni les perspectives semblent s am liorer en termes de mortalit des personnes atteintes de diab te par rapport celles du m me ge qui ne souffrent pas de la condition Dans l ensemble le taux de mortalit excessif des personnes atteintes de diab te est pass d environ deux fois celui des personnes sans la condition en 1996 1 5 fois en 2009 Ce n est certes toujours pas satisfaisant mais la tendance volue dans la bonne direction Pour les auteurs cette chute est due en partie la d tection plus rapide et la pr valence accrue des cas de diab te pr coce ainsi qu l am lioration des soins du diab te Il est encore trop t t pour d ployer les banderoles et faire sonner les trompettes car nous attendons des donn es similaires d autres pays mais il est encourageant de voir que les perspectiv
49. ant l cole PSE en d cembre 2007 en vertu du d cret pr sidentiel n 6 286 2007 D apr s le minist re de l ducation le taux de fr quentation scolaire au Br sil est de 26 pour l enseignement de base un pour centage qui couvre l ducation de la petite enfance l ducation l mentaire l ducation secondaire l ducation professionnelle et l ducation des jeunes et des adultes Le PSE a t mis sur pied dans le but de pro mouvoir la sant et de former les tudiants aux soins de sant en g n ral en ciblant tout particuli rement les disparit s ou les Li w gt LOU TG vuln rabilit s en mati re de sant qui com promettent l panouissement des enfants et des jeunes au sein des coles publiques Le PSE prend galement en compte les dif f rentes caract ristiques g ographiques et cultures et s efforce de respecter la diversit et les coutumes locales lors de l laboration de propositions ou de programmes Parmi les actions sp cifiques entreprises par le PSE figurent des activit s cliniques et psycho sociales visant promouvoir la sant et pr venir les maladies promouvoir une alimentation saine l activit physique et une ducation sexuelle et en mati re de sant Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 reproductive pr venir la consommation d alcool de tabac et d autres drogues et promouvoir un environnement de paix et de non violence
50. as de s inqui ter pour moi Mes parents se sont toujours inqui t s pour moi et m interrogent sur tous les v nements de ma journ e d cole J ai d attendre d tre en neuvi me pour qu ils m autorisent enfin passer la nuit chez des amis ou sortir Ils ont confiance en ma capacit prendre des d ci sions mais n arr tent pas de s inqui ter pour moi Mes projets futurs Acqu rir mon ind pendance poursuivre mon ducation et tudier le droit l universit Le droit fait partie de ma famille depuis des ann es commencer par mon grand p re qui tait juge en Tanzanie Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 DIABETE ET SOCI T IL peut tre difficile de resister aux aliments peu sains propos s par des camarades Vivaan Thawani est un garcon plein de vie atteint de diab te de type 1 depuis pr s de huit ans Son diab te de type 1 a t diagnostiqu alors qu il avait quatre ans et quatre mois Le besoin fr quent d uriner a t Le premier sympt me vident et des tests pr liminaires ont fait appara tre un diab te tres grave Apr s une courte hospitalisation les parents de Vivaan se sont remis du chocinitial et se sont inform s des exigences li es La gestion du diab te de leur fils la maison mais aussi l cole Vivaan vit actuellement Mumbai en Inde et f tera son douzi me anniversaire en octobre 2013 Par une journ e pluvieuse Vivaan a accept de lib re
51. bent aux personnes atteintes de la condition La Charte vise combler les carences au niveau de la qualit des soins ainsi que des coutumes et pratiques qui affectent la sant des personnes atteintes de diab te de nombreuses fa ons Mais il y a beaucoup d autres choses faire en faveur de la promesse d un avenir en bonne sant pour les enfants atteints de diab te Les enfants doivent se voir offrir la possibilit de s exprimer Si nous voulons comprendre leurs besoins en mati re de sant nos jeunes doivent pouvoir les exprimer et expliquer l aspect du diab te qui les perturbe le plus de fa on pouvoir commencer mener une vie saine avec la promesse d un avenir C est la raison pour laquelle des conseils psychosociaux et des soins sont essentiels pour les enfants qui n atteignent pas les objectifs Cet aspect ressort parfois plus particuli rement l adolescence et chez les jeunes adultes jusqu au milieu de la vingtaine La communication entre le m decin et le patient le conseiller et le patient et le parent ou le soignant fait songer au triangle des soins Au moment o l enfant se transforme en jeune adulte il est important de choisir les soins de transition ad quats Nous savons que les jeunes adultes et les adolescents sont plus sensibles aux complications Nous ne devons pas n gliger l importance d apprendre aux enfants atteints de diab te lutter contre leur condition et surmonter les obstacles per us Nous devon
52. bli entre la fr quence de la SG et le sexe de l enfant le statut d assurabilit sant la dur e du diab te ou les sympt mes d pressifs LA tait beaucoup moins lev e chez les enfants dont les soignants ont indiqu que les prestataires recommandaient de surveiller la glyc mie au moins 6 fois jour que chez ceux chez qui le prestataire recommandait 4 5 SG jour ou moins Les valeurs d A taient en outre beaucoup moins lev es chez les enfants ayant indiqu que les prestataires recommandaient 4 5 SG jour que chez ceux chez qui le prestataire recommandait moins de 4 SG jour Les ajustements en fonction de l ge et du r gime insulinique n ont pas modifi ces r sultats Tableau 3 haut LA variait galement consid rablement en fonction du nombre de SG r alis es ren seign par les soignants Tableau 3 bas p lt 0 001 Les jeunes qui d apr s les soignants effectuaient la SG au moins 6 fois par jour affichaient des valeurs A beaucoup plus faibles que ceux qui la faisaient moins de 6 fois par jour De m me ceux effectuant 4 5 SG par jour pr sentaient des valeurs d A tr s inf rieures ceux effectuant moins de 4 SG jour Les ajustements en fonction de l ge et du r gime insulinique n ont pas modifi ces r sultats Tableau 3 Nous avons ensuite compar les recomman dations en mati re de SG du prestataire et la fr quence r elle de SG par les enfants sur la base des informations fournies par
53. ces l ments il Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 n est pas tonnant que les enfants atteints de diab te pr sentent un risque plus important de d velopper une d pression de l anxi t et des probl mes psychologiques que ceux qui ne souffrent pas de la condition Les enfants atteints de diab te enregistrent des taux de d pression et de probl mes motionnels autres sup rieurs la popula tion g n rale De mani re plus sp cifique 15 25 des adolescents atteints de diab te de type 1 souffrent de d pression contre 14 3 des enfants ne pr sentant pas de mala die chronique soit un taux 2 3 fois plus lev que celui enregistr au sein d une population g n rale d adolescents De r cents rapports laissent galement entendre que les jeunes atteints de diab te de type 2 pr sentent un risque gal voire sup rieur ceux atteints du type 1 de d velopper des probl mes psycho logiques de ce type Les sympt mes d pressifs sont particuli rement inqui tants chez les jeunes atteints de diab te de type 1 dans la mesure ou au mieux ces sympt mes sont li s un autotraitement de mauvaise qualit et au pire une prise en charge de la glyc mie sous optimale voir des hospitalisations r currentes li es au diab te Une des raisons pour lesquelles les sympt mes d pressifs sont li s de moins bons r sul tats du diab te tient au sentiment d efficacit per
54. cherche sur la sant s est pench e sur l ob sit chez les enfants br siliens et a mis en lumi re une hausse significative du nombre d enfants en surpoids dans le pays en particulier dans la tranche des 5 9 ans Le nombre d enfants en surpoids au Br sil a plus que doubl entre 1989 et 2009 passant de 15 34 8 En outre le nombre d enfants en surpoids au Br sil a plus que doubl entre 1989 et 2009 passant de 15 34 8 Le nombre d enfants ob ses a quant lui augment de plus de 300 au sein du m me groupe d ge passant de 4 1 en 1989 16 6 en 2008 2009 Contraint de trouver une solution le gouver nement f d ral br silien voit dans les coles publiques un pivot culturel ou un maillon institutionnel central pour l ducation et la sant ainsi qu un environnement o la protection les soins et le d veloppement de la communaut scolaire sont assur s Les minist res br siliens de la sant et de l ducation sont charg s de coordonner les programmes d ducation et de sant afin d am liorer la qualit de vie des enfants des jeunes adultes et des familles Les respon sables ayant reconnu la n cessit d am liorer l ducation en mati re de sant dans les coles publiques br siliennes le gouvernement f d ral a mis sur pied un programme de DiabetesVoice Les MNT constituent le principal probl me de sant et seraient responsables de 72 des d c s au Br sil s
55. cial 1 famille Mon diab te a t diagnostiqu alors que j avais neuf ans en 1994 l poque la plu part des habitants de Mal y compris les professionnels de la sant ne savait pas ce qu tait le diab te de type 2 encore moins celui de type 1 Malheureusement personne n a pu fournir beaucoup d informations ma famille sur ma condition au moment du diagnostic Ma m re et mon p re n ont re u aucune information l mentaire sur le dia b te de la part des m decins et le seul h pital de soins tertiaires des Maldives ne disposait pas des tests n cessaires pour d terminer si j avais d velopp le diab te de type 1 ou de type 2 J ai donc t mise sous m dicaments les m decins n ont pas eu d autre choix que de me donner la seule insuline disponible dans le commerce au Mal Human Mixtard 30 70 d livr e par la pharmacie d tat C tait la seule insuline disponible si vous viviez aux Maldives et tiez atteint de diab te l poque Cela a pris plus de dix ans mais les choses ont fini par s am liorer Ma premi re exp rience d apprentissage concernant le diab te remonte 2005 lorsque j ai rejoint la soci t maldi vienne du diab te SMD Cette exp rience s est av r e tr s enrichissante et utile pour moi ef o r car j ai re u des fournitures m dicales gra tuites telles que des kits de test de la glyc mie Depuis que j ai rejoint la SMD je n ai pas cess d apprendre
56. connaissances en mati re d alimentation et de sant et partant encourager les enfants mieux s occuper d eux et de leur diab te La sensibilisation joue galement un r le important au sein de ADJ Les parents im pliqu s dans l ADJ sont encourag s unir leurs efforts identifier les probl mes li s au diab te et demander de l aide au gou vernement br silien afin qu il soutienne les familles qui luttent pour vivre avec le diab te et assurer sa prise en charge aujourd hui et dans le futur Les droits des enfants atteints de diab te sont galement tr s importants l ADJ contribue int grer les enfants atteints de la condition dans les coles en expliquant celles ci comment prendre en charge le diab te et limiter les situations g nantes auxquelles les enfants en ge d cole qui souffrent de la condition sont souvent confront s L ADJ envoie des ducateurs en diab te charg s d expliquer les soins de base du diab te et l alimentation aux tablisse ments scolaires et soutient le d veloppement de comp tences professionnelles en soins de sant dans diff rentes r gions dans le but de pr parer les soignants aux besoins par ticuliers des personnes atteintes de diab te ADJ Associacao de Diabetes Juvenil www adj org br References 1 Wang Y Lobstein T Worldwide trends in childhood overweight and obesity Int J Pediatr Obes 2006 1 11 25 2 Instituto Brasileiro de Geografi
57. dans la vie Mais le plus tragique est que l enfant qui d veloppe le diab te de type 1 et qui vit en outre dans la pauvret d c dera dans les 2 semaines d faut de recevoir une forme injectable d insuline Il est temps de nous assurer que les normes m dicales sont respect es pour tous les enfants atteints de type 1 L heure est venue de rendre l insuline accessible tous ceux qui en ont besoin en particulier les enfants Plus d excuses DiabetesVoice Sous la direction de Graham Ogle le programme Life for a Child LFAC de la FID vient aujourd hui en aide 11 200 enfants et jeunes issus de 43 pays et leur offre des soins essentiels dont de l insuline des bandelettes de test et une ducation au diab te prodigu e par des experts D apr s les estimations 80 100 000 enfants et jeunes travers le monde continuent toutefois d avoir besoin d une aide de toute urgence En 2011 la FID a d velopp la toute premi re Charte internationale des droits et responsabilit s des personnes atteintes de diab te qui contient des directives fondamentales pour le respect des droits de plus de 371 millions de personnes atteintes de diab te Ce document historique place les droits des personnes atteintes de diab te de leur famille et de leurs soignants au centre dans trois domaines le droit des soins l information et l ducation et la justice sociale tout en reconnaissant dans le m me temps les responsabilit s qui incom
58. de Californie et d Hawa Les jeunes dont le diab te n est pas le fait d une autre condition sont invit s une visite dans le cadre de tude SEARCH Une fois leur consente ment clair obtenu des mesures physiques sont effectu es des chantillons de sang jeun sont pr lev s sur des enfants stables sur le plan m tabolique et des questionnaires sont compl t s Les jeunes dont le diab te tait accessoire secondaire de 2002 2005 et qui se sont soumis une visite d tude de base ont t invit s revenir pour des visites de suivi Diverses variables d mographiques cliniques et m taboliques figuraient au nombre des mesures tudi es Les donn es pr sent es dans cette analyse ont t recueillies aupr s d enfants atteints de diab te de type 1 g s de 10 17 ans et du parent tuteur soignants qui les accom pagnait lors de la visite de suivi SEARCH 24 mois au cours de laquelle des questions leur ont t pos es sur la fr quence de SG recommand e par le prestataire de soins de DiabetesVoice l enfant et la fr quence r elle de cette SG Le taux de r ponse pour cette visite de suivi tait de 52 Sur les 390 participants qui se sont pr sent s une visite de suivi 94 n 385 ont pris part l enqu te incluant les questions relatives la SG Les variables d mographiques taient no tamment l ge au moment de la visite le sexe la race l ethnicit et
59. de diagnostic le manque de travailleurs de la sant form s et l importance des croyances traditionnelles Dans ce contexte offrir un traitement par pompe insuline aux enfants et d autres personnes atteintes de diab te de type 1 appara t comme un r ve lointain dans les pays en d veloppement d Afrique sub saharienne Ce traitement pourrait tre abordable et accessible quelques rares privil gi s mais pour la majorit de la population le d fi consiste acc der aux injections journali res multiples requises Pour parvenir un contr le raisonnable de la glyc mie chez les enfants de moins de 12 ans atteints de diab te de type 1 dans les pays en d veloppement d Afrique sub saharienne des injections journali res multiples constituent la solution pour autant que les probl mes d acc s l insuline des seringues des outils de sur veillance et des prestataires de soins correctement form s puissent tre surmont s Heureusement certaines avanc es positives ont t enregistr es au niveau de l acc s des enfants atteints de diab te de type 1 dans ces pays des soins Le programme Life for a Child de la F d ration internationale du diab te FID a jou un r le fondamental dans l am lioration de l acc s des enfants atteints de diab te de type 1 des soins dans plusieurs pays du tiers monde Le programme a facilit la fourniture d insuline de seringues et d outils de surveillance la forma
60. de r el Ensemble nous pouvons lutter contre l pid mie du diab te sur le terrain o la condition continue de faire de nombreuses victimes dans les communaut s et les soci t s Nous esp rons que vous nous rejoindrez ces sessions qui vous concernent r ellement Je me r jouis de vous retrouver Melbourne afin qu ensemble nous puissions fa onner l avenir du diab te Linong Ji Linong Ji dirige le th me Les d fis sanitaires mondiaux du Congr s mondial du diab te de la FID Melbourne en 2013 Il est professeur de m decine directeur du d partement d endocrinologie et de m tabolisme du Peking University People s Hospital et co directeur du centre de diab te de l Universit de P kin Il est depuis peu pr sident de la soci t chinoise du diab te et vice pr sident de la F d ration internationale du diab te Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 LA CAMPAGNE MONDIALE Un programme national pour la furquie le diabete a l ecole C est en 2010 qu a t d velopp le programme turc d di au diab te l cole sous la forme d un protocole conjoint initi par La Soci t turque d endocrinologie et de diab te p diatriques en collaboration avec les minist res de l ducation et de la sant Le programme avait pour objectif de sensibiliser les tablissements scolaires turcs au diab te de type 1 d offrir des soins p diatriques du diab te de meilleure qu
61. diab te surveillance des risques et du traitement des complications m dicales et maintien actif du syst me immunitaire en bonne sant pour pr venir les infections Ces t ches exigeantes peuvent s av rer perturbantes et stressantes et font que les enfants atteints de diab te et leur DiabetesVoice famille sont soumis une s rie de stress que ne subissent pas les enfants qui ne souffrent pas de la condition Vivre avec le diab te peut tre p nible la fois pour les parents et les enfants en raison de la vigilance constante requise pour assurer des soins optima Le diab te chez les enfants implique en principe de d terminer au pr a lable la teneur en glucides et la dose d insuline prendre avant de consommer tout aliment d attendre les effets et de corriger les ventuels probl mes en cas de valeurs trop lev es ou trop basses En outre mesure que les enfants grandissent ils risquent de ne pas pouvoir participer du tout des activit s sociales ou alors dans une mesure limit e cause de leur condition Ainsi certains enfants n ont pas le droit de dormir chez des amis et sont exclus des f tes d anniversaire et des camps d t en raison des craintes des autres parents et adultes Les parents d enfants atteints de diab te se sentent parfois oblig s d informer l cole fr quent e par leur enfant en d but d ann e et de ma ntenir la sensibilisation tout au long de l ann e en parlant avec les
62. dre du programme www okuldadiyabet org afin d largir la diffusion d informations et la sensibilisation l chelle de la Turquie Impact du programme Le diab te l cole Fin 2011 plus de 7 5 millions d tudiants et pr s de 600 000 enseignants avaient t form s dans 25 000 coles par divers experts en soins du diab te Depuis la premi re for mation en 2010 de nombreux tudiants et enseignants suppl mentaires ont rejoint les activit s de formation l cole L ann e 2012 a vu la cr ation du prix Teacher Achievement Awards qui a t d cern sept enseignants issus de diff rentes r gions de Turquie Des valuations de l efficacit du programme ont t remises avant et apr s la formation aux enseignants participants Au terme d une en qu te initiale 85 des enseignants interrog s se sont dits satisfaits de l ducation au diab te re ue et 89 ont not que le programme four nissait des informations sur les sympt mes pour la premi re ann e Nb de parents LA CAMPAGNE MONDIALE du diab te Dans un autre groupe interrog 99 des enseignants ont jug le site web utile pour la recherche d informations pertinentes Les r sul tats de l enqu te ont montr que la plate forme ducative en ligne et le site web aidaient les enseignants comprendre les sympt mes du diab te et se traduisaient par une sensibilisation accrue propice un diagnostic pr coce L
63. du d veloppement du projet apr s le lancement pilote dans d autres r gions du monde Au cours de la deuxi me phase l objectif de KIDS est d obtenir le soutien du gouvernement en vue d introduire des changements syst miques dans les coles au profit des enfants atteints de diab te La menace mondiale du diab te chez les enfants Le diab te de type 1 est une des conditions chroniques les plus courantes chez les enfants et touche d apr s les estimations 490 000 enfants de moins de 15 ans L incidence du diab te de type 1 chez les enfants est en hausse dans de nombreux pays et environ 78 000 enfants de moins de 15 ans d velopperaient la condition chaque ann e travers le monde Le diab te de type 2 chez les enfants pourrait devenir un probl me de sant publique mondial Les jeunes sont aujourd hui confront s un autre danger qui menace leur capacit mener une existence saine et panouie plus tard dans la vie Diverses donn es probantes indiquent en effet que le diab te de type 2 augmente une vitesse alarmante chez les enfants et les adolescents du monde entier Face l augmentation du taux d ob sit et de linactivit physique chez les enfants dans de nombreux pays le diab te de type 2 chez les enfants pourrait devenir un probl me de sant publique mondial Dans ce contexte le syst me scolaire appara t comme un environne ment fondamental pour les enfants atteints de diab te en particulier en
64. e glyc mique s r et plus efficace dans le cadre d une gestion ad quate du diab te de type 1 Nous avons re u le courrier suivant l inten tion de Carolyn Robertson qui repr sentait les personnes oppos es une alimentation tr s pauvre en glucides dans ce d bat R f rence 1 Kacerovsky M Jones J Schmid AI et al Postprandial and fasting hepatic glucose fluxes in long standing type 1 diabetes BMJ Open Diabetes Research and Care 2011 60 1752 8 DiabetesVoice La glucon ogen se a t peu explor e dans le cas du diab te de type 1 et le meilleur article cet gard est celui de Kacerovsky 2011 Dans cet article l auteure a montr que la production de glucose endog ne glucose provenant du foie plut t que de l alimentation tait de 42 plus importante chez les personnes atteintes d un diab te de type 1 mal contr l HbA 8 5 0 4 que pour les contr les et de 25 plus lev e que chez les patients souffrant d un diab te parfaitement contr l HbA 7 0 3 et que l cart entre les individus affichant les valeurs les plus faibles et les plus lev es tait compris entre 12 et 20 umol kg min Cet cart est probablement tr s inf rieur aux variations d un jour l autre ou d un repas l autre enregistr es par une personne donn e Les r ponses aux repas sont beaucoup plus variables avec des diff rences de l ordre de 10 20 fois entre les individus dans la zone situ e sous la courbe de
65. e condition et leur famille se heurtent des probl mes d acc s l envi ronnement scolaire et de participation aux S kr Hatun et Seyda zcan programmes scolaires D apr s une tude r cente d s qu ils rentraient l cole les enfants atteints de diab te de type 1 enre gistraient une hausse de l HbA et rencon traient des probl mes au niveau des soins de leur diab te Certains enfants atteints de diab te de type 1 se voient interdire les cours d ducation physique et certaines acti vit s telles que les voyages scolaires D apr s certains t moignages certaines nurseries et coles maternelles refusent l inscription d enfants atteints de diab te pour viter de devoir endosser la responsabilit des soins Les enfants atteints de diab te de type 1 re coivent parfois l tiquette d enfants malades et sont per us comme anormaux en raison d une sensibilisation insuffisante ou d une m connaissance de la condition En fait les enfants atteints de diab te doivent non seulement tre autoris s mais aussi tre en courag s participer aux diverses activit s aux c t s de leurs camarades Un infirmier scolaire ou un conseiller doit tre form aux soins de base du diab te afin d assurer la prise en charge des tudiants atteints de la condition Entre autres exigences li es aux soins du diab te les coles pourraient DiabetesVoice 21 22 LA CAMPAGNE MONDIALE Soner Aydin 13 ans a vu son
66. e des disparit s raciales au niveau des r sultats du diab te et corrobore de mani re plus sp cifique les rapports indiquant une disparit dans l intensit du traitement chez les jeunes atteints de diab te de type 1 issus des minorit s Par ailleurs ceux sous pompe a insuline avaient davantage tendance a faire tat d une surveillance plus fr quente Ce constat vient soutenir les conclusions de Cortina et al selon lesquelles les utilisa teurs de pompe a insuline r alisent plus de tests que ceux dont le traitement consiste en plusieurs injections par jour Il est clair qu il est n cessaire de mieux comprendre les DiabetesVoice implications cliniques les biais de s lection potentiels et les disparit s pouvant exister concernant l intensit des recommandations en mati re de SG re ues par les enfants ainsi que leur respect de ces recommandations Cette tude a t limit e divers gards Les analyses transversales ne permettent pas d tablir la causalit La participation la visite de suivi a en outre t sous optimale ce qui pourrait compromettre la g n ralisation de ces conclusions Ainsi des conclusions ant rieures de l tude SEARCH avaient tabli que les enfants plus g s avaient moins ten dance prendre part aux visites de l tude SEARCH que les plus jeunes Le taux de r ponse des participants l enqu te s est toutefois av r lev 94 En outre les recommanda
67. e est difficile dans tous les pays Les enfants et les jeunes des r gions pauvres rencontrent tou tefois davantage d obstacles Le programme LFAC vise r tablir l quit en permettant aux enfants et aux jeunes atteints de diab te d acc der aux outils n cessaires pour mener des vies panouies et heureuses et en ali mentant leur espoir d un avenir brillant Au niveau mondial le programme LFAC ral lie le r seau mondial du diab te derri re sa vision qu aucun enfant ne devrait mourir du diab te Graham Ogle Angie Middlehurst et Robyn Short Hobbs Graham Ogle est endocrinologue p diatre Il est directeur g n ral du programme Life for a Child de la FID et directeur des services sanitaires et sociaux au sein de HOPE worldwide Australie Lors des 73 sessions scientifiques de l ADA Graham Ogle a re u le Harold Rifkin Award for Distinguished International Service in the Cause of Diabetes pour son r le dans la mise en place et le renforcement des services du diab te dans de nombreux pays en d veloppement Angie Middlehurst est responsable de l ducation au diab te du programme Life for a Child de la FID au sein de l Australian Diabetes Council Robyn Short Hobbs est responsable du programme Life for a Child de la FID au sein de l Australian Diabetes Council Rapport annuel 2012 Life for a Child http www idf org idf_ publications Faire un don http www idf org lifeforachild donate R
68. e les hypoglyc mies La phase suivante consiste utiliser une fonc tion de suspension pr dictive de fa on interrompre l administration d insuline avant la survenue d une hypoglyc mie afin d emp cher totalement les hypoglyc mies De nombreuses tudes notamment chez des enfants plus g s et des jeunes indiquent que l utilisation du pan cr as artificiel donne des r sultats prometteurs L espoir est que lorsque le pancr as artificiel aura t approuv et valid pour une utilisation Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 m dicale il permettra quasiment de gu rir le diab te de type 1 Programmes en ligne applications et jeux De nombreux programmes disponibles sur Internet et par le biais d applications mobiles sur tablettes smartphones et t l phones cellu laires peuvent contribuer am liorer la gestion du diab te de type 1 et de type 2 et lutter contre l ob sit en tant que facteur de risque de diab te de type 2 Ces programmes prennent notamment la forme de simples SMS pour rappeler l enfant ou au soignant d effectuer diverses t ches li es au diab te de vid os du catives et d encouragement en ligne ou encore de programmes de suivi et d analyse des mul tiples donn es recueillies manuellement ou par le biais de connexions avec d autres dispositifs tels que des podom tres des balances etc Il est ainsi possible de suivre et d analyser les valeurs de glyc mie
69. e to Type 1 Diabetes se sont r v l s particuli re ment utiles en simplifiant la complexit du diab te l intention des enfants au travers d un support visuel amusant Disponible dans cinq langues sur le canal YouTube du programme LFAC www youtube com user LifeforaChild la vid o a r cemment t traduite en tadjik Le diab te est une condition permanente et implacable et ce n est qu en le comprenant et en le ma trisant que ces enfants pourront grandir se d velopper et mener une vie pa nouie et heureuse Le diagnostic du diab te est d courageant et effrayant et la prise d un bon d part au moyen de sessions ducatives simples concises et r p t es pour l enfant et les parents est essentielle pour permettre aux familles d acqu rir la confiance n cessaire pour g rer le diab te la maison et l cole Une m connaissance du diab te au sein de l environnement scolaire peut perturber l du cation provoquer un sentiment d ins curit et emp cher les enfants de s panouir pleine ment Des explications simples concernant le diab te et sa gestion par les parents ou un professionnel de la sant contribuent Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 dissiper les mythes et apaiser les craintes de l enfant des parents et des enseignants L exclusion sociale et les malentendus sont des aspects particuli rement p nibles du dia bete pour les enfants et les jeunes L
70. es ci sont importantes pour des raisons de s curit En outre la pompe insuline augmenterait le risque th orique d acidoc tose diab tique ACD en cas de d faillance de la pompe Plusieurs tudes ont toutefois mis en vidence des taux d ACD similaires chez les personnes sous IJM et pompe insuline Enfin la pompe insuline co te plus cher que les IJM Les d savantages propres aux enfants utilisant une pompe insuline incluent le nombre limit de sites disponibles pour placer les cath ters et la sensibilit accrue l adh sif utilis dans les kits de perfusion La m thode id ale d administration de l insuline et de surveillance continue de la glyc mie serait un syst me en boucle ferm e dans lequel la quantit d insuline inject e est modifi e en fonction des donn es recueillies dans le cadre de la surveillance continue de la glyc mie et des tendances de la glyc mie Plusieurs essais cliniques ant rieurs non randomis s de petite chelle r alis s en Europe l aide de pompes insuline quip es d une fonction de suspension en cas de faible glyc mie SFG ont fait appara tre une diminution significative des hypoglyc mie sans hyperglyc mie de rebond ni modification de HbA Deux essais cliniques randomis s de grande chelle r alis s r cemment hypoglyc mie induite dans le cadre d un exercice la clinique et la maison et les tudes ASPIRE Automation to Simulate Pancreatic Insulin Re
71. es enfants et les jeunes atteints de diab te et leurs soignants doivent recevoir des explications sur la fonctionnalit de SCG mais galement tre encourag s l utiliser La premi re grande tude portant sur l utilisation de la SCG chez les enfants r alis e avec le soutien de la Juvenile Diabetes Research Foundation JDRF n a pas permis de mettre en vidence un avantage notable l utilisation de la SCG en termes d am lioration de l HbA essentiellement parce que les enfants partici pant l tude ne portaient pas assez le syst me SCG Cependant lors d tudes ult rieures durant lesquelles le syst me SCG a t utilis la majorit du temps les enfants ont b n fici d une am lioration des r sultats de leur diab te et les parents d une diminution de la crainte d une hypoglyc mie Contrairement l ASG la SCG est moins r pandue travers le monde et ce pour diverses raisons le co t des craintes par rapport l acceptation par le patient sa motivation et l utilisation le nombre d endroits limit o placer les capteurs sur le corps des enfants et le nombre limit de prestataires de soins ayant une exp rience de la SCG dans le monde Si la SCG est rarement disponible dans les pays faible revenu certains pays et syst mes de sant revenu lev autorisent son utilisation de fa on quasiment illimit e chez les patients p diatriques atteints de diab te de type 1 ta
72. es enseignants ont galement d clar mieux comprendre les besoins en soins de sant des tudiants atteints de diab te l cole et l importance d une alimentation saine en vitant notam ment les aliments malsains l cole Au cr dit du programme il convient de noter que 30 enseignants ayant suivi la formation au dia b te ont contribu au diagnostic pr coce du diab te chez 40 enfants S kr Hatun et Seyda zcan S kr Hatun est coordinateur du programme d di au diab te l cole et professeur au sein de la facult de m decine d endocrinologie et de diab te p diatriques de l Universit de Kocaeli en Turquie Seyda Ozcan est professeur assistant au sein de la facult de soins infirmiers Florence Nightingale de l Universit d Istanbul en Turquie Remerciements Le comit du programme tient remercier l ensemble des enseignants des directeurs d cole et du personnel pour leur soutien Le programme Le diab te l cole a b n fici du soutien d une subvention de Sanofi Turquie Site web www okuldadiyabet org A lire Akesen E Turan S G ran T et al Prevalence of type 1 diabetes mellitus in 6 18 yr old school children living in Istanbul Turkey Pediatr Diabetes 2011 12 567 71 Bereket A Atay Z Current status of childhood obesity and its associated morbidities in Turkey J Clin Res Pediatr Endocrinol 2012 4 1 7 Dogan Z Diabetes management in the school setti
73. es jeunes Face la hausse du taux d ob sit chez les enfants il est imp ratif de d velopper de toute urgence des strat gies efficaces pour amener les jeunes intensifier leur activit et consommer moins de glu cides raffin s Nous examinerons ce sujet sous diff rents angles notamment au travers de travaux innovants sur l utilisation de jeux pour accro tre le niveau d activit physique et de programmes int gr s ciblant les coles les familles et l environnement Enfin pour refl ter le caract re internatio nal du congr s nous proposerons des pr sentations issues de diff rentes r gions et mettant en lumi re des strat gies innovantes du monde entier Les pr sentations en pro venance de pays faible et moyen revenu PFMR se pencheront sur la mise en uvre de programmes ducatifs innovants souvent avec des ressources limit es Nous exami nerons galement les diff rences d acc s des soins psychologiques et d autogestion dans le monde dans le cadre d un symposium sp cial sous les auspices de l tude DAWN 26 Le programme pr sentera les tendances mondiales actuelles en mati re d ducation discussions interactives et d ateliers Angus Forbes Angus Forbes est professeur FEND en soins cliniques du diab te au King s College de Londres au Royaume Uni Il dirigera le th me consacr l ducation et aux soins int gr s du Congr s mondial du diab te de la FID Melbourne en 201
74. es pourraient tre meilleures pour nos enfants dans le futur qu elles ne l taient dans le pass La derni re page de ce num ro propose une nouvelle section Voice Box la bo te de r ception de Diabetes Voice Nous vous invitons nous faire part de vos commentaires concernant notre publication via l adresse diabetesvoice idf org N h sitez pas nous donner votre avis Nous voulons que ce magazine soit la fois interactif et actif Rhys Williams est professeur m rite d pid miologie clinique l Universit de Swansea au Royaume Uni et r dacteur en chef de Diabetes Voice DiabetesVoice 5 NOUVELLES EN BREF Campagne de la Journ e mondiale du diab te 2013 protegeons notre avenir pas pas La campagne Faisons un pas pour le diab te de la Journ e mondiale du diab te 2013 encourage les citoyens du monde entier participer directement l effort d am lioration de la sensibilisation au diab te en comptabilisant leurs pas ou en enregistrant toute activit physique ou li e au diab te La plate forme en ligne Faisons un pas pour le diab te comp tabilise un rythme effr n les millions de dons de pas recueillis gr ce des activit s individuelles et de groupe Un pas correspond toute activit qui contribue promouvoir la sensibilisation au diab te am liorer la vie des personnes atteintes de la condition encourager un mode de vie sain ou r duire le risque i
75. es que j tais atteinte d une condition appel e diab te J ai expliqu que ma glyc mie tait descendue tellement bas ce matin que j avais d boire du jus de fruit pour la faire remonter jusqu un niveau acceptable afin de ne pas m vanouir J ai galement pr cis que le diab te n tait pas contagieux partir de ce moment l mes amis et mes camarades ont compris que le diab te n est qu une partie de ce que je suis J esp re que mes diverses exp riences et la fa on dont ma famille a mis en place une strat gie pour former le personnel de l cole aideront d autres enfants tout au long de leur parcours avec le diab te Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 Le diab te ne m arr te pas Eduardo da Silva conna t Le diab te de type 1 depuis relativement peu de temps mais est d j devenu un pro de la gestion de la condition et est par tout pour sa septi me ann e V rifier sa glyc mie cinq fois par jour en particulier avant de jouer au football est important pour Eduardo car il r ve de devenir footballeur professionnel dans sa ville natale de S o Paulo au Br sil Dans cet article Eduardo s est loign un court instant du terrain pour nous parler de La discipline qui caract rise son quotidien un sacrifice n cessaire en vue d atteindre ses objectifs Mon nom est Eduardo et j ai 12 ans Mon diab te de type 1 a t diagnostiqu il y a deux ans et demi d ici Au d
76. estataires Parmi les soignants interrog s 26 ont indi qu que leur enfant surveillait sa glyc mie au moins 6 fois par jour 52 4 5 fois jour et 16 2 3 fois jour Tableau 2 n 2 avec des donn es manquantes Aucune diff rence significative n est apparue au niveau des r ponses donn es par les participants selon le centre d tude donn es non pr sent es Les soignants d enfants plus jeunes issus de Des revenus familiaux plus lev s et un meilleur contr le glyc mique ont t associ s a une surveillance plus fr quente de la glyc mie moins 6 fois par jour 69 4 5 fois jour et 8 2 3 fois jour Tableau 2 n 5 avec des donn es manquantes Des diff rences no tables sont apparues au niveau de la fr quence recommand e selon les centres d tude p 0 04 donn es non pr sent es Les donn es fournies par les soignants concernant la fr quence recommand e pour la SG variaient familles biparentales provenant de familles revenus plus lev s d origine BNH et sous pompe insuline ont t les plus nombreux indiquer que leur enfant surveillait sa gly c mie au moins 6 fois jour Tableau 2 En outre les soignants d enfants respectant leur objectif en mati re d A ont t plus nom breux indiquer que l enfant surveillait sa Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 glyc mie plus souvent que ceux d enfants n atteignant pas l objectif Aucun lien n a t ta
77. eur condition de fa on appropri e et leur participation l ensemble des activit s scolaires afin de garantir le d veloppement de leur potentiel KIDS vise galement sensibiliser les coles au diab te et promouvoir une alimentation saine et l activit physique en milieu scolaire DiabetesVoice 13 LA CAMPAGNE MONDIALE La mise en uvre et l int gration de KIDS dans les tablissements scolaires exigent un engagement solide de la part des d cideurs et des autorit s ducatives la r alisation d analyses situationnelles r su mant les opportunit s et les d fis la mise sur pied d une campagne part enti re de sensibilisation des coles et le d veloppement et l introduction d un kit d information des coles et de formation des enseignants en mati re de diab te l intention de pays s lectionn s Le programme des Young Leaders in Diabetes Jeunes lea ders du diab te de la FID apportera son sou tien et participera la distribution des kits KIDS lors de la phase de lancement du projet au Br sil et en Inde nos deux pays pilotes 14 DiabetesVoice KIDS vise obtenir le soutien du gouvernement en vue d introduire des changements syst miques dans les coles au profit des enfants atteints de diab te Au terme de la premi re phase du projet 18 mois un kit d outils mondial sur le diab te l cole sera d velopp et mis la disposition des associations membres de la FID aux fins
78. f rence 1 International Diabetes Federation IDF Diabetes Atlas 5 edn 2012 Update IDF Brussels 2012 http www idf org programme lifeforachild DiabetesVoice 33 PRATIQUE CLINIQUE Debat Th rapie par insuline une question de choix 34 DiabetesVoice Le diabete de type 1 repr sente environ 10 du fardeau total du diabete d une population donn e mais est la forme la plus courante de la condition parmi les plus jeunes dans la plupart des pays Un mauvais contr le glyc mique chez les enfants atteints de diab te HbA gt 7 0 est associ de graves complications du diab te plus tard dans la vie et une mort pr coce L objectif des meilleures pratiques standard en mati re de soins du dia b te de type 1 est d imiter autant que possible l insuline physio logique et cette fin deux grandes approches th rapeutiques sont possibles des injections journali res multiples IJM ou une pompe insuline Les IJM sont la norme de soins accept e pour maintenir une glyc mie proche de la normale et partant r duire le risque de complications Des donn es probantes toujours plus nombreuses indiquent toutefois que les IJM ne garantissent pas un contr le glyc mique optimal aussi efficace que La pompe insuline Les d fenseurs du traitement par pompe soutiennent que les avantages long terme l emportent de Loin sur les co ts 7 000 dollars par appareil et au moins 2 500 dollars par an pour les fo
79. fa on positive Les personnes atteintes de diab te courent galement le risque de d velopper une d tresse diab tique notamment des id es n ga tives en rapport direct avec le diab te Elles peuvent par exemple ressentir une frustration extr me vis vis de leur glyc mie de m me que se sentir submerg es par toutes les t ches de gestion au quotidien ou isol es dans leur exp rience du diab te Une d tresse prolong e li e au diab te peut conduire une com bustion diab tique un terme qui couvre le sentiment d tre incapable de prendre en charge son diab te Cette combustion peut s accompagner d autres sympt mes d pres sifs g n raux ou tre exclusivement li e au diab te Dans le cas de la d tresse diab tique les patients pr sentent un risque accru de gestion inad quate de r ponse inappropri e aux probl mes et d autotraitement de mau vaise qualit Or ces comp tences sont fondamentales pour g rer le diab te comme il se doit et faire face aux autres stress qui se PRATIQUE CLINIQUE d veloppent Il convient donc d encourager le d veloppement de comp tences en mati re de prise en charge La combustion diab tique a moins de risque de se d velopper si une personne se sent soutenue par son entourage exprime r guli rement ses senti ments l quipe m dicale et est en contact avec d autres enfants et familles affect s par le diab te D apr s certaines donn
80. fant doit tre personnalis de fa on parvenir au meilleur contr le possible Les avantages de la pompe insuline sont clairs mais celle ci ne convient pas a tous Emily G Moser et Satish K Garg Le mode d administration id al de l insuline pour les patients atteints de diab te de type 1 demeure un sujet d battu en particulier dans le cas des enfants des adolescents et des jeunes adultes Bien qu il y ait des avantages et des d savantages aux injections journali res multiples IJM et aux pompes a insuline ou perfusions sous cutan es continues d insuline PSCI la pompe insuline doit tre consid r e DiabetesVoice comme une option importante pour l administration d insuline dans le cas du diab te de type 1 La pompe insuline demeure le syst me d administration de l insuline le plus physiologique disponible l heure actuelle Les cellules b ta fonctionnelles du pancr as d une personne non atteinte du diab te de type 1 lib rent en continu une petite quantit d insuline action rapide vers le foie insuline dite basale en plus d un bolus d insuline action rapide au moment des repas afin de maintenir la glyc mie stable tout au long de la journ e Une pompe insuline d livre l insu line de mani re similaire en diffusant une petite quantit d insuline action rapide en sous cutan sans recourir des analogues d insuline action prolong e Un bolus d insuline action rapide peut pa
81. g n ral des op rations aux tats Unis mySugr comptait 40 000 utilisateurs enregistr s en juillet 2013 faisant du logiciel une des principales applications de gestion du diab te actuellement disponibles Un jeune du Maryland tait tellement excit par le lancement en juin de mySugr aux tats Unis qu il a envoy le tweet Avec mySugr avoir le diab te devient g nial gt DiabetesVoice Pr sentation de mySugr Jr Surfant sur la vague du succ s rencontr en 2012 l quipe de mySugr a d cid de d velopper une version simplifi e pour les jeunes enfants atteints de diab te baptis e mySugr JR l heure actuelle la version JR est uniquement disponible en Autriche et en Allemagne mais sera bient t lanc e en anglais aux tats Unis et en Europe En fonction de ses capacit s l enfant peut entrer sa glyc mie les aliments qu il mange et sa dose d insuline d une simple pression sur quelques boutons Diverses photos d aliments riches en glucides tels qu une grosse part de pizza sont en outre synchronis es avec le smartphone des parents afin de permettre ceux ci de donner leur avis Les parents ont moins s inqui ter pendant les cours ou les activit s parascolaires et peuvent r agir tout moment tout en suivant les d ci sions th rapeutiques de leur enfant Quant aux enfants ils se sentent davantage paul s tout en apprenant devenir plus ind pendants Diabetes Voice a eu l occasion dura
82. g 1989 2008 evidence of non uniformity over time in rates of increase Diabetologia 2012 55 2142 47 4 Alberti G Zimmet P Shaw J et al Type 2 diabetes in the young the evolving epidemic the International Diabetes Federation consensus workshop Diabetes Care 2004 27 1798 811 5 Chiarelli F Marcovecchio ML Insulin resistance and obesity in childhood Eur J Endocrinol 2008 159 67 74 6 Rosenbloom AL Silverstein JH Amemiya S et al Type 2 diabetes in children and adolescents Pediatr Diabetes 2009 10 17 32 7 International Diabetes Federation IDF Position Statement The Rights of the Child with Diabetes in the School IDF Brussels 2005 8 American Diabetes Association Diabetes care in the school and day care setting Diabetes Care 2012 35 S76 80 9 Evert AB Hanson JH Hood KK et al AADE Position Statement Management of children with diabetes in the school setting Diabetes Educ 2008 34 439 43 10 National Diabetes Education Program Helping the Student with Diabetes Succeed A Guide for School Personnel NDEP Washington DC 2010 11 Diabetes UK Children with Type 1 Diabetes at School What All Staff Need to Know Diabetes UK London 2005 12 S kr Hatun Diabetes program at schools in Turkey J Clin Res Pediatr Endocrinol 2012 4 114 5 13 Amillategui B Calle JR Alvarez MA et al Identifying the special needs of children with type 1 diabetes in the school setting An overview of parents pe
83. iatry 1994 33 809 18 7 Kokkonen J Lautala P Salmela P The state of young adults with juvenile onset diabetes Int J Circumpolar Health 1997 56 76 85 8 McGrady ME Laffel L Drotar D et al Depressive symptoms and glycemic control in adolescents with type 1 diabetes mediational role of blood glucose monitoring Diabetes Care 2009 32 804 6 9 Polonsky WH Diabetes Burnout what to do when you can t take it anymore American Diabetes Association New York 2000 1 iS Wysocki T Iannotti R Weissberg Benchell J et al Diabetes problem solving by youths with type 1 diabetes and their caregivers measurement validation and longitudinal associations with glycemic control J Pediatr Psychol 2008 33 875 84 11 Hood KK Peterson CM Rohan JM et al Association between adherence and glycemic control in pediatric type 1 diabetes a meta analysis Pediatrics 2009 124 e1171 9 12 Herzer M Hood KK Anxiety symptoms in adolescents with type 1 diabetes association with blood glucose monitoring and glycemic control J Pediatr Psychol 2010 35 415 25 13 Northam E Anderson P Adler R et al Psychosocial and family functioning in children with insulin dependent diabetes at diagnosis and one year later J Pediatr Psychol 1996 21 699 717 Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 PRATIQUE CLINIQUE Compte rendu des soignants concernant la frequence de tests de la glyc mie recommandee par les prestat
84. ies du diab te bas e Vienne et fond e en 2011 D but 2013 elle a ouvert un bureau San Francisco en collaboration avec sa soci t partenaire Delta Project Management opro https mysugr com Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 SOINS DE SANT Les enfants et le diabete succes et defis dans les pays en developpement Le programme Life for a Child LFAC de la F d ration internationale du diab te FID a t cr en 2001 avec le soutien de l Australian Diabetes Council et de HOPE worldwide Grace a un financement durable assure le programme LFAC offre non seulement des dons en argent et en nature pour aider les enfants atteints de diabete dans les pays en d veloppement mais propose galement une formation m dicale une ducation et un men torat aux professionnels de la sant des r gions limit es en ressources Profitant de l re num rique le pro gramme LFAC propose d sormais des supports en ligne dans neuf langues Dans cet article l quipe de gestion du programme LFAC pr sente les d fis actuels et Les r alisations par rapport a la mise en place de bases de soins plus solides pour les enfants qui en ont le plus besoin Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 Graham Ogle Angie Middlehurst et Robyn Short Hobbs Imaginez le courage d une m re en R publique d mocratique du Congo qui diagnostique le diab te de son enfant malade en go tant son urine
85. importance de lautonomisation des personnes atteintes de diab te par ticiperont activement aux forums et aux d bats aux c t s de prestataires de soins D un point de vue plus large nous examinerons les variations en mati re d innovation d ducation et d autogestion au niveau mondial de fa con r pondre la n cessit de mettre en place des soins du diab te r alistes a travers le monde DiabetesVoice Le th me ducation et soins int gr s programm pour le Congr s mondial du diab te de la F d ration internationale du diab te FID Melbourne se penchera sur des probl mes cl s associ s aux innovations en mati re d autogestion du diab te au 21 si cle selon une perspective mondiale Les progr s actuels par rapport aux traitements m dicaux du diab te continuent d largir les possibilit s d am lioration des strat gies de traitement et de gestion Les traitements avanc s ne sont toutefois efficaces que si les personnes atteintes de diab te peuvent les utiliser de mani re appropri e et les int grer dans leur quotidien La communaut du diab te est par ailleurs de plus en plus consciente qu une approche personnalis e des soins du diab te pourrait contribuer un meilleur respect du traitement Les pro grammes personnalis s ne doivent cependant pas se contenter de proc der une valuation des risques individuels ils doivent impliquer activement les personnes atteintes du
86. ins primaires et la r duction du taba gisme depuis les ann es 1990 que se sont traduits par une am lioration notable de la sant des Br siliens Nutrition in Action entend r duire le risque d ob sit et d autres MNT telles que le diab te et a t pr sent a 45 237 tudiants ages de 6 18 ans Entre novembre 2009 et septembre 2012 l Associa o de Diabetes Juvenil ADJ a d velopp en partenariat avec la Fondation mondiale du diab te FMD un programme ducatif de pr vention de l ob sit chez les enfants et les adolescents baptis Nutrition in Action destin aux coles publiques Au travers d une ducation la nutrition et de la promotion de l activit physique Nutrition in Action entend r duire le risque d ob sit et d autres MNT telles que le diab te et a t pr sent 45 237 tudiants g s de 6 18 ans dans 87 coles publiques de l tat de S o Paulo Il convient de noter que sur une population estudiantine de 6 589 par ticipants 16 1 031 taient en surpoids et 14 903 taient ob ses ce qui met en exergue le probl me de l ob sit chez les enfants dans la r gion DIABETE ET SOCI T Par ailleurs ADJ d veloppe des activit s et des programmes sp cifiques pour les enfants en ge d cole atteints de diab te dont des initiatives telles que Day by Day Kids des camps d t et des groupes de soutien desti n s promouvoir l change de
87. ion dispens e par l Association am ri caine du diab te ADA ou par un infirmier ducateur du Joslin Diabetes Center Chaque ann e depuis sept ans un professionnel vient dans mon cole en septembre pour parler du diab te l ensemble du personnel de l cole afin que ce qui m est arriv en maternelle n arrive plus jamais aucun enfant atteint de diab te fr quentant mon cole Le diab te n est qu une partie de moi Ma deuxi me exp rience du diab te la plus m morable l cole est survenue alors que j tais en quatri me Je me souviens que j tais tellement excit e par la rentr e que ma nervosit a fait baisser ma glyc mie Celle ci a chut tr s rapidement Mon professeur M Clark m a port e jusqu linfirmerie o j ai bu du jus jusqu ce que je me sente bien Lorsque je suis retourn e en classe une demi heure plus tard M Clark a d cid d aborder un nouveau sujet et a invit la classe r fl chir des caract ristiques qui rendent chacun unique Il nous a racont qu il tait bon en sport mais qu il tait galement atteint d une maladie chronique appel e maladie de Crohn Il nous a expli qu que d s qu il mangeait un aliment ne faisant pas partie de son r gime il pouvait tre tr s malade Il nous a ensuite invit s parler de nous chacun notre tour Lorsque mon tour est venu j ai parl de mon amour pour la danse et la musique et j ai expliqu mes camarad
88. iquer la fr quence de SG recommand e par le presta taire de soins et le nombre de fois par jour o l enfant a r alis la SG au cours des trois derniers mois Les possibilit s de r ponse pour ces deux questions taient 6 fois ou plus par jour 4 5 fois par jour 2 3 fois par jour au moins une fois par jour et ne sait pas Le respect des recommandations a t d termin en comparant les r ponses aux questions concernant la fr quence recom mand e et r elle de la SG et class comme d passant SG plus fr quente que recom mand par le prestataire respectant res pect des recommandations du prestataire ou ne respectant pas SG moins fr quente que recommand par le prestataire les recommandations du prestataire de soins en mati re de SG quotidienne 44 DiabetesVoice Des d tails sur les m thodes d analyse sta tistique ainsi que les tableaux de r sultats sont accessibles via le lien Le tableau 1 pr sente la ventilation d mogra phique familiale et clinique des 390 enfants ligibles atteints de diab te de type 1 Ceux ci taient g s de 10 17 ans moyenne ET 14 0 2 3 ans avec une dur e moyenne du diab te juste au dessus de 3 ans 37 4 mois Environ la moiti des enfants taient de sexe f minin 48 et 74 taient des blancs non hispaniques BNH Les jeunes de 13 15 ans enregistraient les valeurs d A moyennes les plus lev es 9 2 1 9 pour les 13 15 ans 8 4 1 5 pour
89. it l ge adulte est essentiellement fonction des efforts consen tis durant l enfance et la pubert Depuis quelques ann es le gouvernement accorde davantage d int r t l alimentation des en fants et le Conseil supr me de la radio et de la t l vision RT K a limit les publicit s faisant la promotion d aliments caloriques Le ministre turc de l ducation a par ailleurs limit la vente d aliments malsains et de boissons sucr es dans les coles Le but du programme Le diab te l cole Le programme Le diab te l cole a t d velopp sous la forme d un protocole conjoint l initiative du groupe de travail sur le diab te repr sent par la Soci t turque d endocrinologie p diatrique et de diab te en collaboration avec les minist res de l du cation et de la sant Il cible les enseignants professionnels de Turquie les enseignants en charge de l ducation des enfants atteints de diab te les membres de l quipe m dicale de diab te p diatrique les repr sentants locaux des minist res de l ducation et de la sant et les administrateurs des coles Les objectifs du programme sont les suivants Sensibiliser le monde scolaire et les ensei gnants au diab te de type 1 gt Garantir le diagnostic pr coce du dia b te de type 1 et diminuer la fr quence de l acidoc tose diab tique chez les enfants en ge d cole Am liorer les soins prodigu s aux enfants
90. la FID et de ses associations membres italiennes 2012 2013 et le programme Le diab te l cole en Turquie 2012 Malgr ces avanc es diverses donn es laissent entendre que de nombreux enfants et adolescents atteints de diab te continuent de rencontrer des obstacles l ducation et font l objet de discrimi nations et de stigmatisations en particulier dans les pays faible et moyen revenu Souvent les coles et les politiques nationales ne reconnaissent pas les besoins sp ciaux des enfants atteints de diab te L absence de l aide n cessaire pour surveiller la glyc mie administrer l insuline et traiter les situations d urgence hypoglyc mies par exemple peut entra ner l exclusion de l enfant des activit s scolaires Certaines coles estiment avoir le droit de refuser l acc s aux enfants atteints de diab te et lorsque ceux ci sont autoris s s inscrire certains se voient interdire les activit s parascolaires L ignorance et les id es fausses qui entourent le diab te et qui sont aliment es par le personnel scolaire les condisciples et les parents d autres tudiants sont souvent l origine de cette stigmatisation et de cette discrimination En outre la salle de cours ne constitue pas toujours un lieu appropri pour des t ches d autogestion telles que le test de la glyc mie l entreposage d en cas l injection d insuline ou le stockage d quipements pour les injections ou de stylos pour le test de
91. la glyc mie R sultats de KIDS Phase 1 Le projet KIDS de la FID d butera par une tude de faisabilit sou tenue par deux partenaires locaux l association membre de la FID Associa o de Diabetes Juvenil ADJ au Br sil et la Fondation de sant publique d Inde PHFI Cette tude de faisabilit identifiera et impliquera les acteurs concern s aux niveaux national r gional et local examinera les directives et initiatives existantes en mati re de diab te dans l environne ment scolaire et valuera les besoins dans les deux pays Les r sultats sont Diabetes in Scheels attendus d ici septembre 2013 Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 LA CAMPAGNE MONDIALE Anne Belton et B n dicte Pansier Anne Belton est infirmi re ducatrice en diab te et consultante en ducation Elle est membre de la Section consultative de la F d ration sur l ducation depuis 2000 et vice pr sidente de la F d ration internationale du diab te pour la p riode 2013 2015 B n dicte Pansier est charg e de partenariats au sein de la F d ration internationale du diab te R f rences 1 International Diabetes Federation IDF Diabetes Atlas 5 edn IDE Brussels 2011 2 Diamond Project Group Incidence and trends of childhood type 1 diabetes worldwide 1990 1999 Diabet Med 2006 23 857 66 3 Patterson CC Gy r s E Rosenbauer J et al Trends in childhood type 1 diabetes incidence in Europe durin
92. le diab te de type 1 arrive souvent en fin de liste des priorit s des minist res de la sant des pays en d veloppement en raison de sa pr valence inf rieure et de son co t lev En Tanzanie le co t annuel moyen des soins pour un patient atteint d un diab te n cessitant de l insuline a t estim 229 dollars dont deux tiers sont destin s l achat d insuline Dans une autre tude r alis e en Tanzanie environ 50 des patients consid raient leur condition comme un probl me physique et psychologique majeur et le co t mensuel moyen pour un patient trait avec de l insuline s levait 26 du salaire minimum La plupart des pays d Afrique sub saharienne paient d j un lourd tribut des maladies transmissibles telles que le VIH sida la tuber culose et le paludisme Avec un pourcentage lev de la population vivant sous le seuil de pauvret la gestion du double fardeau des maladies transmissibles et non transmissibles devrait poser de gros probl mes Les principaux obstacles l acc s aux soins pour les patients atteints d un diab te n cessitant de l insuline en Mozambique et en Zambie taient l approvisionnement intermittent Septembre 2013 e Volume 58 Num ro sp cial 1 en fournitures du diab te et les co ts inabordables des seringues d insuline non standardis es et les perturbations de l approvision nement les co ts lev s et la p nurie de consommables pour les outils
93. le statut d assu rabilit Quatre cat gories ont t d finies pour l assurance priv e financ e par l tat Medicaid Medicare etc autre centres de sant pour tudiants militaire services de sant indiens par exemple ou aucune Les variables familiales concernaient notamment le revenu familial lt 25 000 25 000 49 000 50 000 74 000 plus de 75 000 ne sait pas ne veut pas r pondre et la composition familiale m nage biparental m nage mono parental ou composition autre inconnue Parmi les variables cliniques figuraient la dur e du diab te depuis le diagnostic le r gime insulinique la d pression et le contr le glyc mique La dur e du diab te correspondait l intervalle de temps entre la date du diagnostic et la visite 24 mois Les cat gories suivantes ont t propos es pour le r gime insulinique 1 basal bolus l aide d une pompe insuline 2 basal bolus avec de l insuline glargine et action rapide 3 plusieurs injections par jour PID avec 23 injections jour avec de l insuline glargine et plus que ou un type d insuline autre qu action rapide 4 PID avec 23 injections jour avec n importe quel type d insuline sauf l insuline basale et 5 1 2 injections jour l exclusion de l insuline glargine Les insulines d t mir et glulisine n taient pas utilis es au niveau clinique durant la p riode de collecte des donn es La d pres sion a t valu e
94. les doses d insuline les glucides et les calories consomm s le niveau d acti vit physique et le poids ainsi que de recevoir des conseils par rapport au traitement et au comportement et des encouragements Dans certains cas ces applications ont t reli es des jeux et une communaut en ligne plus large afin de renforcer la participation et la motivation et de permettre ainsi aux enfants d am liorer leurs comportements et de sur monter les obstacles a des soins de qualit Des applications mobiles des programmes Internet et des jeux peuvent tre propos s faible co t partout dans le monde Reste d terminer dans quelle mesure ces programmes modifieront ducation les soins et les r sultats du diab te Conclusion Les technologies ont enregistr de nombreux progr s qui ont permis de modifier la fa on dont les patients g rent leur diab te plus particuli rement au b n fice des enfants et des jeunes Glucom tres pompes insuline syst mes de SCG lancement prochain des premi res phases du pancr as artificiel les technologies avanc es laissent entrevoir de nombreuses promesses mais demeurent tou tefois limit es aux pays riches Ces syst mes SOINS DE SANT de nouvelle g n ration co tent cher et exigent la formation des patients et des prestataires de soins ainsi qu un certain degr d engage ment de leur part Les programmes en ligne et les applications sur t l phone cellulaire
95. les soi gnants Bien que la plupart des soignants 92 aient indiqu avoir t invit s par le prestataire de soins de leur enfant effectuer au moins 4 SG jour 4 5 fois ou plus de 6 fois jour seuls 78 effectuaient le test cette fr quence Le tableau 4 montre que 62 des soignants ont indiqu respecter la fr quence de surveillance recommand e tandis que 24 ont indiqu effectuer le test moins souvent que recommand et 14 plus souvent que Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 recommand Parmi les enfants g s de 10 12 ans 92 respectaient les recommandations de leur prestataire de soins contre 72 des 13 15 ans et 61 des gt 16 ans p lt 0 001 Ceux ayant souscrit une assurance priv e ont t plus nombreux indiquer respecter voire d passer les recommandations de leur pres tataire que ceux sans assurance 79 contre 65 p 0 01 De m me ceux respectant les objectifs d A ont t plus nombreux indiquer respecter ou d passer les recom mandations de leur prestataire que les autres 91 contre 68 p 0 001 Un quart des participants effectuent le test moins souvent que recommand 14 surveillent par contre leur glyc mie plus souvent que recommand Dans le cadre de l analyse ajust e faisant appel des mod les logistiques variables multiples l ge rapport des cotes RC 8 6 intervalle de confiance 95 IC 3 8 19 6 pour les 10 12 ans e
96. lution prometteuse en termes de motivation l occasion de vacances j ai fait un concours avec un ami gale ment atteint du diab te de type 1 c tait celui de nous deux qui enregistrerait le meilleur taux de glyc mie En fait nous avons commenc appr cier notre traitement explique Fredrik Cela l a pouss envisager le d veloppement d une application similaire bas e sur l id e qu aider les gens faire de petits progr s simples gr ce des d fis pour rait fonctionner Un autre objectif de l quipe tait de d velopper un syst me qui cesserait de s appuyer sur la peur en tant que motiva tion premi re pour atteindre les objectifs du diab te Bon nombre de personnes atteintes de diab te s entendent dire qu elles doivent SOINS DE SANT ee Fi F i E TV k 1 Thx i kl TA ME abl d Avec mySugr avoir le diabete devient g nial DiabetesVoice 29 30 SOINS DE SANT tester leur glyc mie et obtenir de bons r sul tats car sinon elles perdront une jambe ou la vue Cela ne fonctionne pas explique Fredrik Debong Le nombre croissant de t l chargements effectu s chaque semaine t moigne du suc c s de mySugr qui a re u la marque CE en tant que dispositif m dical de classe 1 de la part des autorit s europ ennes et une autorisation quivalente de l administration am ricaine en charge des aliments et des m dicaments FDA D apr s Kyle Rose directeur
97. main son appli active qui met en vedette un monstre gloussant et ronchon pr t rece voir un nom et avide de satisfaire l utilisateur avec des r actions imitant les pics A e gt et les bas hippo du diab te Lanc dans un premier temps en Autriche en 2012 et d sormais disponible dans 34 pays travers le monde mySugr est un journal du diab te lectronique qui fait appel une plate forme de jeu pour encourager les utilisateurs sur veiller les donn es relatives leur diab te dans un format amusant et non conventionnel mySugr est un journal du diab te lectronique qui fait appel une plate forme de jeu pour encourager les utilisateurs a surveiller les donn es relatives leur diab te dans un format amusant et non conventionnel Les m decins et autres prestataires de soins appr cieront la fonction permettant l uti lisateur d envoyer par e mail des rapports personnalis s sur leur diab te au format PDF En outre mySugr ne juge pas la qualit des variations de la glyc mie mais r compense l utilisateur pour sa participation Les points engrang s apparaissent sous la forme d toiles en or dans la barre de progression afin de permettre aux utilisateurs de voir les efforts qu ils ont consentis et leurs victoires sur le monstre diab te Pour motiver encore plus Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 les utilisateurs mySugr propose des d fis qui pe
98. mandations par les jeunes atteints de la condition est faible en particulier chez les adolescents Il est important de comprendre les facteurs qui influencent ce respect Des tudes ont clairement d montr que les personnes qui respectent de pr s leur traitement pr sentent un meilleur contr le de la glyc mie Dans la mesure o un contr le glyc mique sous optimal est associ une augmentation du risque de d veloppement de complications li es au diab te les jeunes atteints de diab te de type 1 doivent s efforcer d arriver un bon contr le de leur glyc mie et de le maintenir m me un jeune ge Il est cependant peu fr quent que les jeunes en particulier les plus g s parviennent un contr le glyc mique optimal En vertu des conclusions de l tude Diabetes Control and Complications Trial la sur veillance fr quente de la glyc mie SG est devenue une pierre angulaire de la gestion optimale du diab te Il a t d montr qu une SG fr quente tait indispensable pour un contr le glyc mique optimal D apr s les donn es recueillies la SG est plus stricte en cas de plus jeune ge et d utilisation d une pompe insuline Dans la plupart des cas une augmentation lin aire du nombre de SG par jour s est traduite par une am lioration de l h moglobine glyqu e A Des analyses r centes laissent toutefois entendre que cet effet pourrait tre maximal une fr quence de 5
99. mati re d autogestion au quotidien et de bien tre Les coles jouent un r le critique en soutenant et en duquant les enfants atteints de diab te afin qu ils jouissent des m mes opportunit s que les autres enfants notamment au niveau de la participation en classe et dans la cour de r cr ation Le leadership de la FID en mati re de diab te chez les enfants En mars 2005 la FID a publi une d clara tion de position sur les Droits de l enfant l cole qui stipule que les enfants ont le droit de g rer leur diab te sans tre exclus ou faire l objet de discriminations au sein de l environnement scolaire La d claration de position invite tous les enfants atteints de diab te Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 d velopper un plan du diab te personnalis dans le cadre d une approche collaborative avec les prestataires de soins le personnel enseignant et la famille Nombreux sont les supports ducatifs et les directives en mati re de diab te l cole l intention des enseignants des parents et des enfants disponibles dans plusieurs pays Parmi les cam pagnes efficaces de gestion du diab te l cole on notera Diabetes kidsandteens Careline de l Australian Diabetes Council 2006 la campagne Safe at School de l Association am rciaine du diab te 2011 la campagne Let s Talk Type 1 Diabetes in Schools de Diabetes UK 2011 la campagne Good Diabetes Control pour les coles de
100. n dis que d autres l ont limit e ceux pr sentant des indications sp cifiques notamment avant des v nements hypoglyc miques graves ou en cas d ACD r currente et d HbA lev e Les g n rations plus r centes de syst mes SCG utilisent des capteurs plus petits et plus pr cis qui am liorent le confort du patient et le taux d acceptation Les syst mes de SCG plus r cents commandent d sormais les principales fonctionnalit s du pancr as artificiel gr ce une connexion avec les pompes insuline Des syst mes SCG de deuxi me g n ration pourraient bient t int grer une fonction de Les enfants ont b n fici d une am lioration des r sultats de leur diab te et les parents d une diminution de la crainte d une hypoglyc mie DiabetesVoice transfert en temps r el des donn es en vue afin de permettre l acc s partag par l enfant por tant le syst me SCG et un soignant distance ce qui contribuerait r duire le fardeau qui p se sur le patient et am liorer les r sultats de la glyc mie L espoir est que avec l volution de ces syst mes l acc s la technologie SCG s tendra l ensemble des enfants et des jeunes atteints de diab te dans le monde Traitement par pompe insuline Une pompe insuline est un petit dispositif m canique port par la personne atteinte de diab te et qui administre de l insuline basale et bolus via un petit tube ou une aiguille plac sous la peau
101. n La campagne touristique nationale de son pays le c t ensoleill de la vie gt refl te la r putation internationale de l le en tant que des tination tropicale de luxe supr me pour les jeunes mari s en qu te du paradis Constitu es de 1 190 les dont 200 seulement sont habit es les Maldives ont t consid r es comme l un des pays le moins d velopp PMD par les Nations Unies jusqu en 2011 date ou elles ont acquis le statut de pays a revenu moyen sup rieur La pr valence du diabete aux Maldives pop 316 000 habitants est de 9 8 et le nombre total de personnes atteintes d un diabete non diagnostiqu se situe juste au dessus de 8 Aujourd hui le principal probleme pour les per sonnes atteintes de diab te aux Maldives est l ab sence d acc s des m dicaments ou des fourni tures du diab te n cessaires sur le plan m dical L administration de plusieurs injections dans le cadre d une th rapie basal bolus est impossible car aujourd hui encore seule de l insuline action prolong e est disponible Pire encore l insuline est uniquement disponible dans la capitale l approvi sionnement d autres les loign es des Maldives tant trop difficile Aana Rahman une jeune fille atteinte de diab te de type 1 aux Maldives nous d crit sa vie avec l aide d Aishath Shiruhana PDG de la soci t maldivienne du diab te DiabetesVoice Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp
102. ndividuel de d velopper le diab te En guise de reconnaissance du nombre actuel de personnes atteintes de diab te la campagne Faisons un pas pour le diab te esp re atteindre la barre des 371 millions de pas d ici le d but du Congr s mondial du diab te qui se tiendra Melbourne en d cembre 2013 Plus de 200 million de pas ont t enregistr s ce jour D couvrez comment participer la campagne sur le site http steps worlddiabetesday org fr Chaque pas contribue promouvoir les soins la pr vention et le traitement du diab te au niveau mondial Aidez nous transformer le diab te pas pas Une vid o sera galement diffus e dans le cadre de la Journ e mon diale du diab te afin d informer et d duquer les gens concernant le DiabetesVoice caract re potentiellement mortel du diab te Produit par la FID ce message de 60 secondes soutient l importance de rester en bonne sant afin de r duire les complications li es au diab te telles que les amputations la c cit et les maladies cardiaques Le message peut tre visualis l adresse http bit ly 1bKJaul Que savez vous du diab te Vous souhaitez contribuer la sensi bilisation ou devenir un d fenseur du diab te dans votre r gion Vous trouverez toutes les informations ce sujet et d autres dans le kit d outils en ligne de la Journ e mondiale diab te dans un format convivial et adapt diff rents groupes cibles dont le gr
103. ne r union d information sur le diab te dans son cole et s int resser titre personnel la situa tion de Soner DiabetesVoice par ailleurs pr voir un espace priv pour la VA Te fe mesure de la glyc mie et l injection d insu line ainsi que la mise disposition de repas scolaires sains de rafra chissements et de pauses toilette pendant les cours En outre les enseignants doivent tre form s aux signes du diab te afin de pouvoir identifier plus rapidement des enfants symptomatiques et d viter ainsi des v nements graves tels qu une acidoc tose diab tique Un tiers des enfants ont galement d velopp un risque accru d ob sit et ou de diab te de type 2 l ge adulte La probl matique des soins et de la d tection du diab te l cole est rendue encore plus compliqu e par l aggravation du probl me de gain de poids et d ob sit l enfance Le taux d ob sit chez les enfants g s de 6 16 ans est pass de 5 10 5 16 3 au sein du groupe revenu lev au cours des huit derni res ann es en Turquie Un tiers des enfants ont galement d velopp un risque accru d ob sit et ou de diab te de type 2 l ge adulte L ob sit l enfance est princi palement due des modes de vie malsains dont la consommation d aliments caloriques ou trait s mauvais pour la sant boissons sucr es par exemple et l inactivit physique La pr vention de l ob s
104. ng Study Group Continuous glucose monitoring and intensive treatment of type 1 diabetes N Engl J Med 2008 359 1464 76 5 Mauras N Beck R Xing D et al The Diabetes Research in Children Network DirecNet Study Group A randomized clinical trial to assess the efficacy and safety of real time continuous glucose monitoring in the management of type 1 diabetes in young children aged 4 to lt 10 years Diabetes Care 2012 35 204 10 6 Bergenstal RM Tamborlane WV Ahmann A et al The STAR 3 Study Group Effectiveness of sensor augmented insulin pump therapy in type 1 diabetes N Engl J Med 2010 363 311 20 DiabetesVoice 27 28 SOINS DE SANT Apprivoiser le MONSTRE diab te Elizabeth Snouffer La technologie est id alement plac e pour aider les gens g rer une condi tion bas e sur des donn es telle que le diab te et nombreuses sont les options qui s offrent aux patients pour am liorer leur contr le glyc mique Les gluco metres sont de plus en plus compacts et dynamiques et affichent d sormais les r sultats de la glyc mie en moins de cinq secondes Les pompes insu line ont rencontr un immense succ s notamment parce qu elles garantissent un dosage plus pr cis synonyme de libert mais galement gr ce leur m moire de donn es et leur fonction de rappel des activit s Les syst mes de surveillance continue de la glyc mie fournissent des valeurs et des ten dances en temps r el
105. ng of 7 12 year old children with type 1 diabetes throughout the follow up at university hospitals Istanbul University Health Science Institute Master of Science Thesis Istanbul 2009 DiabetesVoice 23 Le role des technologies les enfants et les jeunes synonymes d un meilleur SOINS DE SANT du diabete chez des connexions controle L utilisation de technologies du diab te par les personnes atteintes de diab te de type 1 et de type 2 est de plus en plus r pandue Ces technologies prennent notam ment la forme de dispositifs de surveillance de la glyc mie et d administration d insu line de SMS via des t l phones cellulaires d applications sur des smartphones et de programmes Internet d ducation et de support Si certains de ces programmes et dispositifs sont extr mement techniques et co teux en termes d investissement pour le patient la famille et le syst me de sant d autres sont plus simples et destin s un usage populaire L aspect le plus attrayant de l utilisation de tech nologies pour le traitement du diab te l ducation la motivation et le soutien est peut tre les avantages que ces interventions peuvent pr senter pour les enfants et les jeunes Les enfants et les jeunes du monde entier grandissent aujourd hui aux c t s d un ventail de technologies d apprentissage de jeux et de communi cation et la gamme toujours plus toff e de dispositifs de programmes et d outils de soutien li s au
106. nostic est pos Nous devons nous demander encore et encore comment il est possible que le diab te de type 1 soit toujours consid r comme une sentence de mort alors qu un traitement salvateur a t d couvert il y a pr s d un si cle En 2006 la R solution 61 225 historique de l ONU a marqu un premier pas sur la voie du d veloppement des droits des personnes atteintes de diab te de type 1 et de type 2 La r solution 61 a confirm le caract re invalidant et co teux du diab te Malheureusement dans l ann e qui a suivi la R solution 61 pr s de 5 000 enfants sont encore morts du diab te dans le monde WHO Global Burden of Death 2008 Il est en outre probable que ces statistiques d plorables sont impr cises en raison de la sous valuation de diagnostics incorrects et de la culpabilit La R solution 61 ne fait par contre aucune allusion la multitude d enfants des pays faible et moyen revenu qui d veloppent le diab te et se retrouvent bien seuls Bon nombre de ces enfants qui souffrent d un diab te mal trait ont trop peur de r v ler leur condition leurs professeurs ou leurs camarades et beaucoup ne se verront pas offrir les m mes perspectives de carri re ou de vie L enfant non diagnostiqu ou n glig qui d veloppe le diab te ne sera pas pris en charge de mani re satisfaisante Or nous savons aujourd hui que les soins au d but sont essentiels pour r duire le risque de complications plus tard
107. ns quences n gatives Des orateurs issus des quatre coins de la plan te identifieront ce qui fonctionne au niveau local et mondial en termes de lutte contre l pid mie et ce qu il reste faire Notre objectif doit tre d encourager un changement r el pour les personnes atteintes de diab te et risque Encourager un changement La F d ration internationale du diab te FID est en collaboration avec l Alliance de lutte contre les maladies non transmissibles MNT aux avant postes de la sensibilisa tion mondiale dans le domaine de la sant et s efforce d inscrire le diab te et d autres MNT sur l agenda mondial de la sant et l agenda pour le d veloppement apr s 2015 En 2012 l Assembl e mondiale de la sant a fait un pas en avant crucial sur la voie de la reconnais sance du probl me en se fixant pour objectif de r duire les d c s vitables dus aux MNT de DiabetesVoice 19 20 LA CAMPAGNE MONDIALE 25 d ici 2025 Les experts du th me Les d fis sanitaires mondiaux analyseront cet objectif parall lement l objectif historique de mettre un terme la hausse du diab te d un il la fois critique et constructif Les objectifs de l OMS sont ils un coup de pub ou un espoir Comment les atteindre dans les pays faible et moyen revenu Le vieillissement de la soci t et les probl mes de sant publique qui vont de pair constitue ront un autre sujet essentiel du th me En
108. nt l t de discuter avec Sandra et Gerhard deux utilisateurs de mySugr dont le fils est atteint de diab te de type 1 depuis deux ans L appli mySugr leur a t pr sent e lors d un v nement l intention des parents d enfants atteints de diab te de type 1 et ils ont d cid de l essayer Sandra estime que mySugr lui permet de mieux garder le contact avec son fils lorsqu il n est pas la maison Je re ois un message sur mon t l phone mobile qui m indique comment il se sent ce qu il a mang et son taux de glyc mie explique t elle Elle estime galement que grace a l appli son fils se pr occupe davantage de la prise en charge de son diab te neuf ans le principal grief de Paul concer nant son diab te est qu il ne peut pas man ger autant de bonbons qu il le voudrait Heureusement mySugr l a aid a g r certains des aspects les plus ennuyeux du diab te Paul a appel son monstre mySugr Dark Vador du nom du m chant de Star Wars et appr cie de pouvoir prendre des photos de ce qu il mange au lieu de devoir transcrire toutes les informations dans un journal ennuyeux En outre bien que les t l phones mobiles soient interdits l cole Paul est autoris amener son monstre via son mobile en classe et ses amis trouvent a tr s cool Elizabeth Snouffer Elizabeth Snouffer est r dactrice de Diabetes Voice www mySugr com est une start up sp cialis e dans les technolog
109. nt point de d part en vue de les rassurer quant leur capacit g rer le diab te et aux perspectives de r ussite dans la vie des personnes atteintes de diab te M me si ces risques sont bien r els il est important de noter que en g n ral les enfants atteints de diab te sont r sistants Les tudes ont montr qu apr s une hausse initiale des probl mes psychologiques la suite du dia gnostic bon nombre de sympt mes se sont att nu s 12 mois apr s le diagnostic Un autre groupe a suivi des enfants durant six ans apr s le diagnostic et a tabli que en moyenne les sympt mes n gatifs enregistraient une hausse directement apr s le diagnostic mais s estompaient en grande partie apr s un an Certains sympt mes ont ensuite r augment avec la dur e de la maladie avec une hausse mod r e des sympt mes d pressifs tant chez les gar ons que les filles et une augmentation de l anxi t chez les filles Au cours de ces six ann es cependant les niveaux moyens des sympt mes taient inf rieurs aux moyennes communiqu es pour des chantillons nor matifs et inf rieurs aux valeurs seuils pour un diagnostic significatif sur le plan cli nique Certains facteurs peuvent am liorer la r sistance des enfants atteints de diab te une meilleure communication au sein de la famille peut renforcer le sentiment de b n ficier du soutien motionnel et de l empathie des parents et partant d boucher sur des
110. ois qu ils auront atteint l ge adulte C est avec beaucoup de plaisir que j ai pris connaissance dans un num ro r cent de Diabetologia de l article de M Persson et de ses coll gues propos de l impact du diab te de type 1 apparu l enfance sur les tudes la r ussite scolaire en fin d enseignement obligatoire et en fin d enseignement secondaire sup rieur et sur la situation professionnelle plus tard dans la vie Ayant de temps autre contribu la litt rature au travers d articles consacr s aux co ts du diab te pour l individu et la soci t j ai souvent t amen penser que le co t au sens le plus large du diab te en mati re d ducation des enfants n avait quasiment jamais t tudi En revanche le co t financier du diab te pour l individu et la famille ainsi que le co t pour la soci t de la perte productive des adultes atteints de diab te ont tous deux fait l objet d tudes intensives Cette tude qui nous vient de Su de a tabli que le diab te avait des cons quences n gatives sur les notes finales des enfants et que ceux qui contractaient le diab te l enfance avaient moins de chance d avoir un emploi r mun r l ge de 29 ans Ainsi que soulign dans un commentaire propos de cet article paru dans le m me num ro de Diabetologia bien que les cons quences identifi es soient de faible ampleur leur magnitude est troitement li e la nature du soutien apport
111. omod lisme et j ai pilot un avion Mon r ve est de devenir ing nieur en a ronautique Diabetes 0h 56 DIABETE ET SOCIETE Personne ne devrait jamais se voir refuser de l aide Rachel Brown a d velopp le diab te de type 1 juste avant son deuxi me anniversaire Elle a d apprendre suivre le programme scolaire et se faire des amis et cela n a pas toujours t facile Aujourd hui Rachel aborde avec enthousiasme sa derni re ann e de college Beverly dans le Massa chusetts tats Unis o elle joue de la fl te dans l orchestre de l cole Rachel est convaincue que si ses amis et les enseignants comprennent le diab te c est gr ce aux activit s de sensibilisation organis es par son col lege Elle esp re qu aucune personne atteinte de diab te n aura jamais faire face aux probl mes qu elle a ren contr es l cole Elle nous raconte son histoire avec ses propres mots Mon nom est Rachel et je vis avec le dia b te de type 1 depuis 15 ans Mon diab te a t diagnostiqu alors que j avais tout juste 21 mois ce qui signifie que ma famille et moi avons d apprendre faire face d s le d part aux nombreux probl mes qui se posent l cole DiabetesVoice Mon premier souvenir du diab te l cole remonte l cole maternelle J tais alors g e de cing ans L ann e tait bien avanc e et il faisait tr s chaud Comme nous avions t tr s sages notre
112. otballeur Je suis fan de l quipe de S o Paulo Futebol Clube et le gardien de but Rog rio Ceni est mon idole Bient t j entrainerai le club de football portugais Le diab te ne m emp che nullement de faire ce que je veux DiabetesVoice 57 VOICE BOX La boite aux lettres de Diabetes Voice Cette nouvelle section de Diabetes Voice pr sentera les commentaires de nos lec teurs tant t en rapport avec des articles sp cifiques parus dans de pr c dents num ros de Diabetes Voice tant t de mani re plus g n rale concernant l vo lution du contenu du magazine L quipe ditoriale se r serve le droit de raccourcir les commentaires recus le cas ch ant ILest par ailleurs possible de publier des commentaires sur la page web de Diabetes Voice www idf org diabetesvoice fran cais Les lecteurs qui souhaitent interve nir doivent envoyer leurs commentaires l adresse diabetesvoicefdidf org Jusqu o peut on aller D bat sur une alimentation pauvre en glucides Dans le num ro de juin 2013 Diabetes Voice pr sentait le premier d bat sur le diab te qui traitait de la pertinence d une alimen tation pauvre en glucides dans le cas du diab te de type 1 Nous avions demand deux ducateurs en diab te certifi s de nous faire part de leur point de vue OUI ou NON concernant la question suivante une alimentation bas e sur un faible apport en glucides peut elle d boucher sur un contr l
113. ouchant ainsi quelque 650 000 enseignants et 16 millions d tu diants des coles primaires et du premier cycle du secondaire figure 1 Deux bro chures sur le diab te et l ob sit l enfance un guide des soins du diab te de l enfant cole et une pr sentation de la formation l intention des enseignants ont galement t distribu s Le minist re de l ducation a envoy une lettre officielle aux conseils d administration provinciaux propos du diab te l cole et les cliniques d endocrino BENIM GOCUGUM SEKER HASTASI MI pre m i fg eh Er si ET tu e milga ili CE ou due Fa yakin AF hima ekra tali Bpi arn l af ir a EDO ai saw bale ae Figure 7 Poster de sensibilisation aux sympt mes du diab te de type 1 Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 Nb d enseignants 585 710 581 807 logie p diatrique de tout le pays ont mis sur pied une campagne postale a l intention des enseignants et des administrateurs d coles concernant la prise en charge des enfants atteints de diab te en milieu scolaire Un film a servi de support ducatif central pour le programme Le diab te l cole et quatre court m trages couvrant des sujets tels que la gestion des soins du diab te la pr vention de l ob sit l enfance et des t moignages d enfants atteints de diab te Un site web proposant des supports ducatifs et d autres types de support a t mis sur pied dans le ca
114. ourd hui mes amis et mes camarades peuvent identifier les signes d une hypoglyc mie et m aider Mes professeurs sont d un grand soutien et tout le monde comprend que je souffre d une condition grave mais g rable Mes amis m accompagnent toujours jusqu l infirmerie lorsque j ai besoin d aide et ce depuis l cole primaire Je suis aujourd hui en premi re ann e l cole secondaire Shaban Roberts et l ann e pro chaine je passe mon bac l heure actuelle je me fais quatre injections par jour parfois plus en particulier lorsque je dois corriger une glyc mie lev e Je peux manger autant d en cas que je veux l cole et je d jeune la maison de sorte que je fais la plupart de mes injections chez moi et pas l cole Je teste ma glyc mie avec un glucom tre mon pupitre Je sais g n ralement quand je fais une hypogly c mie ou que j ai une glyc mie lev e cause des sympt mes par exemple lorsque je me sens bizarre faible chancelante ou naus euse que je suis en sueur que j ai froid des vertiges ou mal la t te Mon dernier r sultat d HbA tait de 8 1 mais mon m decin m a dit que je devais faire mieux J y travaille Je poss de mon propre glucom tre ce qui me permet de faire un test avant d aller nager ou de jouer au football ainsi qu apr s Je fais le test chaque fois que n cessaire Mes parents ont confiance en ma capacit a prendre des d cisions mais n arr tent p
115. pas de profiter de mes snacks pr f r s Ma tante l a remarqu et me fait de fabuleux biscuits sains aux amandes ou autres qui sont la fois nourrissants et savoureux Septembre 2013 Volume 58 Num ro sp cial 1 une journ e d cole type avec le diab te de type 1 Avant ma m re venait tous les jours l cole pour v rifier ma glyc mie et me faire mes injections d insuline mais depuis quelque temps je m occupe de tout cela moi m me Je note ma glyc mie et je la com munique tous les jours ma m re l cole une infirmi re g re les urgences m dicales Elle est au courant de ma condition et sait que je dois prendre tr s soin de moi Mes parents veillent ce que je mange raisonnablement la maison ma s les en cas et les diff rents aliments que mes amis me proposent au d jeuner constituent un norme d fi cause de la pression de mes camarades d cole Mon r ve est de devenir ing nieur en a ronautique Le cricket est mon sport pr f r Je joue aussi au football et au tennis et je suis tr s dou pour le skate board Mes amis viennent me rejoindre au club de loisirs pr s de chez moi et nous nous amusons faire du v lo et du skate board et jouer au cricket et d autres jeux Je participe aux voyages scolaires et durant ceux ci mon diab te fait l objet d une surveillance troite et je fais toujours mes injections d insuline temps Pendant ces vacances ci j ai suivi un cours d a r
116. pompes insuline pour une utilisation chez les enfants m canismes de verrouillage pour Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 viter que les jeunes enfants ne sadministrent eux m mes de l insuline calculatrices du bolus pour d terminer la dose d insuline bolus en tenant compte de l insuline pr c demment inject e et toujours active dans l organisme administration de doses d insuline tr s faibles 0 025 unit pompes avec patchs sans tube rapports g n r s par ordinateur etc Le pancr as artificiel Le terme pancr as artificiel est utilis pour d crire une pompe insuline coupl e un syst me de SCG en temps r el assurant l admi nistration automatique d insuline sur la base d algorithmes math matiques boucle fer m e Le pancr as artificiel d livre l insuline sur la base du taux de glyc mie mesur par les capteurs Si la glyc mie est lev e une plus grande dose d insuline est administr e Si elle est basse l insuline peut tre automatique ment arr t e Le d veloppement du pancr as artificiel repose sur le principe convenu d un d ploiement en plusieurs phases jusqu ce que l administration d insuline soit totalement automatique sans intervention de la part du patient ou du soignant La premi re phase consiste en un seuil de suspension qui interrompt automatiquement l administration d insuline lorsqu un taux de glyc mie pr d fini est atteint afin de r duir
117. r ailleurs tre administr peu avant les repas afin d imiter le bolus d insuline physiologique L objectif ultime de l administration d insuline chez les patients atteints de diab te de type 1 devrait tre d imiter la lib ration physiologique d insuline ce que fait la pompe insuline Des m ta analyses et plusieurs tudes ind pendantes ont montr que la pompe insuline r duit h moglobine glyqu e HbA la dose d insuline totale la variabilit de la glyc mie et l incidence des hypoglyc mies graves par rapport aux IJM chez les patients atteints de diab te de type 1 7 L am lioration de l HbA et la diminution des hypoglyc mies sont toutefois plus marqu es chez les patients plus g s atteints de diab te depuis plus longtemps et affichant une HbA de base plus lev e La pompe insuline enregistre un taux de satisfaction plus lev de la part des patients que les IJM sans doute en raison de sa plus grande portabilit et du dosage plus facile de l insuline En outre la suspension de la perfusion d insuline et les facteurs de sen sibilit permettent un meilleur contr le de l administration d insuline et la modification du dosage d insuline en fonction du degr d activit des aliments consomm s et d une ventuelle maladie Les avantages de la pompe insuline pour les jeunes enfants atteints de diab te de type 1 en particulier incluent la capacit d administrer en toute facilit plusieurs
118. r un peu de temps dans son emploi du temps charg en cette p riode de vacances pour nous raconter Ma journ e commence par le test de glyc mie de routine effectu par ma m re alors que je suis encore moiti endormi Je fais ce test quatre fois par jour avant chaque repas Les injections d insuline sont la chose que je redoutais le plus au d but mais maintenant je les fais moi m me sans aucun probl me Apr s un petit d jeuner sain la maison j attends avec impatience de prendre le bus scolaire avec mes amis m me s il est toujours bond gt J adore manger des bonbons et des frites mais j essaie d viter gt gt l cole les enseignants et mes amis sont tous inform s de mon diab te et discuter de tout ce qui concerne mon traitement et mon r gime alimentaire ne me pose aucun probl me Les en cas et le d jeuner sont difficiles car mes amis am nent un tas de friandises qui me sont pour la plupart refus es cause de mon diab te de type 1 Une fois ou deux par semaine mes amis et moi faisons la f te dans le bus sur le chemin de retour de l cole ce qui inqui te ma m re car tout le monde mange des crasses Je sais que ce n est pas bon mais j avoue que je craque parfois Les cons quences de cet cart ne se font pas attendre et ma glyc mie affiche une valeur lev e lors du test suivant J adore manger des bonbons et des frites mais j essaie d viter car vivre avec le diab te ne me permet
119. rceptions Diabet Med 2007 24 1073 9 14 Olympia RP Wan E Avner JR The preparedness of schools to respond to emergencies in children a national survey of school nurses Pediatrics 2005 116 38 45 15 Hellems MA Clarke WL Safe at school a Virginia experience Diabetes Care 2007 30 1396 8 16 Pinelli L Zaffani S Cappa M et al The ALBA Project an evaluation of needs management fears of Italian young patients with type 1 diabetes in a school setting and an evaluation of parents and teachers perceptions Pediatr Diabetes 2011 12 485 93 DiabetesVoice 15 16 LA CAMPAGNE MONDIALE Un avant gout de Melbourne Dans l esprit d une approche centree sur le patient Angus Forbes En ce 21 siecle les derni res innova tions en matiere de traitement sont elles suffisantes pour les personnes atteintes de diabete De quelle facon la profession m dicale peut elle utiliser les technologies actuelles et les innova tions li es au traitement sans perdre de vue les valeurs des patients et sa compassion et sa perspicacit En pr lude au th me ducation et soins int gr s Angus Forbes nous propose un apercu du programme pas sionnant pr vu pour Melbourne 2013 L int gration des soins et la mise en place d une approche centr e sur le patient serviront de fil conducteur tout au long des conf rences des d bats et des symposiums avec une nergie et un int r t renouvel s Pour souligner l
120. re d information sur le diab te des Maldives et duque la communaut au travers de consultations gratuites de programmes de d pistage et de pr sen tations en rapport avec l ducation la sant Cette ann e plus de 100 nouveaux membres ont rejoint la soci t et la cli nique a accueilli quelque 1 250 visites de suivi La SMD s efforce en outre en permanence de sensibiliser la r gion aux soins du diab te et am liorer ceux ci Le r sultat de ces efforts est illustr par les programmes de d pistage et de sensibilisation au diab te de 2012 qui ont permis de d couvrir que sur pr s de 4 000 participants ayant fait l objet d un d pistage 50 pr sentaient un risque lev de d velopper le diab te de type 2 DiabetesVoice 11 12 LA CAMPAGNE MONDIALE 2008 la SMD a mis sur pied un programme pour les enfants atteints de diab te de type 1 baptis Save a Diabetic Child Sauvons un enfant atteint de diab te Financ par le programme Life for a Child LFAC de la F d ration internationale du diab te FID et d autres donateurs locaux Save a Diabetic Child veille ce que tous les enfants atteints de diab te de type 1 enregistr s aux Maldives re oivent de l insuline et des kits de test Les participants au premier camp des jeunes du diab te dans la r gion sont rentr s chez eux plus s rs d eux et convaincus d avoir compris le lien fondamental entre l autogestion du diab te et
121. rnitures requises pour la SG par la police d assurance DiabetesVoice 45 46 PRATIQUE CLINIQUE Les variables li es l ge la race ethnicit et la famille dont les revenus et la structure du m nage sont apparues comme jouant un r le important dans les recommandations faites en mati re de SG la fr quence de la SG et le respect des recommandations du prestataire Les diff rences li es l ge taient particuli rement notables puisqu un cart significatif est apparu au niveau du respect des recom mandations entre les enfants les plus jeunes et les plus g s seuls 60 des 16 17 ans respectent ou d passent les recommanda tions de SG contre 93 pour les 10 12 ans Ces r sultats concordent avec d autres tudes qui ont d mont que les enfants plus g s atteints de diab te respectaient moins bien leur traitement que les enfants plus jeunes Bien que les r sultats concordent avec ceux d autres tudes nous sommes limit s dans les conclusions pouvant tre tir es Nous avons galement d couvert que les participants BNH avaient indiqu avoir t invit s surveiller la glyc mie plus souvent que d autres cat gories raciales L tude n est pas parvenue d terminer si cet tat de fait tait d la perception des soignants ou au comportement r el du prestataire de soins mais cette conclusion pourrait tayer des in formations toujours plus nombreuses faisant appara tr
122. rovienne de sources alimentaires ou soit produit par le foie glucose endog ne En cas de diff rence entre l apport en glucose et les estimations il sensuivra une instabilit des taux de glucose r sultants un apport inf rieur en glucose risque de provoquer une hypoglyc mie et l inverse un apport excessif peut entra ner une hyperglyc mie un moment donn la production de glucose devient constante mais on ne conna t pas vraiment le seuil minimal de glucides m me si je le soup onne de varier d une personne l autre Je reconnais que le dosage est probl matique dans le cas d une alimentation riche en glucides en particulier si ceux ci sont raffin s ou consistent principalement en des sucres simples et que le risque d une erreur de calcul est lev Je pr f re recommander une alimentation teneur r duite en glucides contenant 40 de glucides provenant de sources riches en fibres et faible valeur glyc mique qu un r gime base de 50 60 de glucides ou plus Carolyn Robertson est infirmi re clinique sp cialis e et ducatrice en diab te certifi e ainsi qu infirmi re accr dit e en gestion avanc e du diab te Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 GOING BEYOND THE EXPECTED IN DIABETES MANAGEMENT www sanofi com diabetes a D Oo l a on 5 TD Q 9 co oO N o co lt Q co O a a Lu LL SANOFI DIABETES wg Going beyond together Our commitment to
123. s leur apprendre devenir les ma tres de leur condition et non ses serviteurs mais ce n est qu en leur offrant des soins ad quats et un acc s des m dicaments salvateurs que nous pourrons commencer leur montrer la voie suivre Aucun enfant ne devrait mourir du diab te et nous devons veiller ce que cela devienne r alit Michael Hirst Pr sident de La F d ration internationale du diab te Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 Les d clarations r p t es concernant nos enfants sont certes devenues des clich s mais n en sont pas moins vraies Nos enfants POINT DE VUE LES ENFANTS ET sont notre avenir Ils sont notre ressource la plus pr cieuse Leur bien tre est l une des rares choses pour lesquelles tout le monde s accorde dire qu il faut se battre Si la politique les religions et les coutumes continuent malheureusement et parfois de mani re tragique nous diviser le bien tre de nos enfants est une pr occupation que nous partageons tous sans que cela soit remis en cause Ce num ro de Diabetes Voice est consacr au diab te chez les enfants et les adolescents Si nous ne concentrons pas notre attention sur ce sujet et n agissons pas le bien tre de nos enfants et adolescents atteints de diab te de type 1 ou de type 2 s en ressentira Et si nous laissons cela se produire comment pourrons nous leur justifier nos manquements que ce soit aujourd hui ou une f
124. sein du d partement de m decine interne de l universit des sciences de la sant et des sciences connexes de Muhimbili a Dar es Salaam Emily G Moser est tudiante en quatri me ann e de m decine au sein de la facult de m decine de l Universit du Colorado Denver aux Etats Unis Satish K Garg est professeur de m decine et de p diatrie a l Universit du Colorado Denver aux Etats Unis References 1 Yudkin JS Insulin for the Worlds poorest countries Lancet 2000 355 919 21 2 Makani J Matuja W Liyambo E et al Admission diagnosis of cerebral malaria in adults in an endemic area of Tanzania Implications and clinical description Q J Med 2003 96 355 62 3 Chale SSJ Mclarty DG The economics of diabetes care Africa In the International Textbooks of Diabetes Mellitus by Albert KGMM Zimmet P De Fronzo RA et al John Wiley amp Sons London 1997 4 Neuhann HE Warter Neuhann C Lyaruu I et al Diabetes care in Kilimanjaro region clinical presentation and problems of patients of the diabetes clinic at the regional referral hospital an inventory before structured intervention Diab Med 2002 19 509 13 5 World Health Organization Preventing Chronic Diseases a vital investment WHO Geneva 2005 6 Beran D Yudkin JS Courten M Access to care for patients with insulin requiring diabetes in developing countries Diabetes Care 2005 28 2136 40 7 Pickup JC Sutton AJ Severe hypoglycaemia
125. sonnelle Les personnes qui pr sentent des sympt mes d pressifs plus importants sont moins efficaces sur le plan personnel ou ont le sentiment de ne pas pouvoir contr ler leur diab te Limpression de ne pas avoir le contr le peut conduire la prise de mauvaises d cisions en raison du sentiment que quoique vous fassiez cela ne changera rien Enfin la d pression et les sympt mes d pressifs ne sont pas uniquement li s de mauvais r sultats au niveau de la gestion de la condition mais ga lement a un mauvais fonctionnement g n ral et une qualit de vie per ue comme faible Les signes de d pression peuvent inclure la m lancolie l apathie la distraction la l thar gie un sommeil perturb une modification Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 de l app tit une faible motivation le refus de participer des activi t s autrefois appr ci es et des pens es suici daires Chez les jeunes enfants l irritabilit la col re les caprices les maux et les douleurs notamment d estomac et de t te sont d autres sympt mes courants de la d pression Lorsque ceux ci se manifestent il est essentiel d en par ler avec une quipe de soins de sant Dans certains cas les familles auront besoin de l aide de services de sant mentale et de discuter de mani re plus appro fondie avec un professionnel m me de les aider d velopper des strat gies pour faire face la situation de
126. sponse ont montr qu une fonction de suspension en cas de faible glyc mie int gr e une pompe insuline quip e d un capteur qui constitue la premi re tape vers un syst me en boucle ferm e entra nait une diminution des hypoglyc mies sans modifier HbA gt Des pompes insuline avec capteur quip es d une fonction SEG sont disponibles en Europe et dans de nombreuses autres r gions du monde Cette fonction n a cependant pas encore re u le feu vert de la FDA aux tats Unis En conclusion bien que les IJM soient une option viable pour l adminis tration d insuline nous estimons que l utilisation de pompes insuline doit tre envisag e pour les patients atteints de diab te de type 1 dans la mesure o elles imitent la lib ration d insuline par l organisme diminuent les hypoglyc mies et HbA et constituent un premier pas vers la technologie id ale de gestion du diab te qui merge aujourd hui un syst me en boucle ferm e Il convient de prendre en consid ration chaque cas avant de d terminer la m thode d administration d insuline la plus appropri e pour les patients atteints de diab te de type 1 Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 PRATIQUE CLINIQUE Kaushik Ramaiya Emily G Moser et Satish K Garg Kaushik Ramaiya est m decin consultant et directeur g n ral de l h pital Shree Hindu Mandal de Dar es Salaam en Tanzanie Il est galement maitre de conf rences honoraire au
127. ssaire pour surveiller ma glyc mie dans le cadre du programme Life For a Child LFAC Je suis extr mement recon naissante ce programme J avais beaucoup de mal g rer mon dia b te lorsque j tais plus jeune et l cole Je ne voulais pas m occuper de mon diab te Je voulais manger des biscuits comme tous les autres enfants J ai donc gard le silence sur ma condition Seuls un ami ou deux taient au courant de mon tat et me r primandaient lorsque je mangeais des sucreries Un jour j ai fait une hypoglyc mie en classe et j ai perdu toute conscience de ce que je faisais C tait tr s embarrassant l ge de neuf ans j ai contract la malaria et j tais dans un tel tat que j ai fait une acidoc tose diab tique ACD 54 DiabetesVoice J ai beaucoup manqu l cole l poque mais c est fini aujourd hui Mon diab te m a pos beaucoup de probl me jusqu la septi me poque o j ai commenc parler de ma condition Une fois que j ai commenc accepter mon diab te j ai pu apprendre mieux le contr ler M ouvrir aux gens a chang beaucoup de choses et c est plus ou moins la m me poque que mon ducation ma sensibilisation et l acc s des m decins et des cliniques de meilleure qualit se sont am lior s Mes camarades ont commenc comprendre ma condition lorsque je les ai finalement infor m s de mon diab te et depuis lors ils m offrent leur soutien Auj
128. t branle la stabilit des syst mes conomiques et de sant nationaux Le changement climatique la mondialisation l urbanisation les changements d mographiques et les mutations conomiques s inscrivent tous dans le paysage mondial plus large au sein duquel le diab te joue un r le de plus en plus important Le professeur Linong Ji qui dirige Le th me Les d fis sanitaires mondiaux pr sente Le programme venir de Melbourne et sou ligne l obligation pour tous les secteurs d accorder une plus grande priorit au diab te Des experts invit s se pencheront sur les mesures prendre pour int grer Le diab te au sein du contexte plus large de la sant publique et garantir tous un avenir en meilleure sant dans l ensemble des r gions Le th me proposera un tour d horizon com plet des obstacles aux soins et au traitement du diab te travers le monde et reviendra sur les principales questions concernant le diab te et la sant mondiale comment d velopper des Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 plans nationaux de lutte contre le diab te pour aider non seulement les personnes atteintes de diab te mais aussi celles risque Quel doit tre le r le de l Organisation mondiale de la sant OMS et d autres organisations Linong Ji de la sant dans l laboration de ces plans Quel est l impact de la mondialisation et de l urbanisation sur le diab te et comment att nuer leurs co
129. t RC 1 4 IC 0 8 2 5 pour les 13 15 ans par rapport aux gt 16 ans l assurance priv e RC 2 8 IC 1 3 6 2 et l A d pass e 8 6 1 4 respect e 8 5 1 6 non respect es 9 7 1 9 p lt 0 001 permettaient de pr dire le respect ou le d passement des recomman dations du prestataire Le sexe le revenu familial la composition du m nage la dur e du diab te le r gime insulinique et les scores de d pression ne pr sentaient pas de rapport significatif avec le respect de la fr quence de surveillance recommand e Il ressort de ces r sultats que au sein d un chantillon tendu et diversifi d enfants atteints de diab te de type 1 la plupart des soignants 92 ont t invit s par le prestataire de soins de leur enfant r a liser au moins 4 SG jour Seuls 78 ont toutefois indiqu que leur enfant effectuait PRATIQUE CLINIQUE le test cette fr quence Les enfants qui d apr s les soignants effectuaient le test plus souvent affichaient des valeurs A inf rieures Bien que ces donn es trans versales ne permettent pas de d terminer la causalit des rapports ant rieurs ont mis en lumi re les cons quences n fastes du non respect des recommandations en mati re de surveillance de la glyc mie sur l A De mani re plus sp cifique un res pect plus strict a t associ des valeurs d A inf rieures Nos r sultats viennent donc conforter l id e que la SG est troite
130. t sa famille et des approches inno vantes d int gration des syst mes de soins Les approches cibl es sur le patient consi d r es comme un pan essentiel des soins modernes du diab te sont elles une r alit pour les personnes atteintes de la condition Pour r pondre cette question nous par tagerons des donn es internationales cl s susceptibles de nous montrer si les valeurs du patient guident r ellement les d cisions LA CAMPAGNE MONDIALE cliniques Dans cette optique nous organi serons des d bats et interrogerons des per sonnes atteintes de diab te sur les tendances actuelles en mati re d ducation des patients Nous examinerons galement des techniques alternatives pour faire participer les patients leurs propres soins notamment gr ce au recours la m decine narrative et des sup ports tels que l art et les contes Nous aurons le privil ge d accueillir un des principaux d fenseurs d une approche de l ducation au diab te centr e sur le patient le Professeur Jean Philippe Assal qui pr sentera une conf rence intitul e Power and fragility in health illness and disease the role of health N DiabetesVoice 17 au diab te Des sessions sp ciales seront par ailleurs consacr es des sujets controvers s tels que les tendances alimentaires actuelles l radication des modes passag res et l exa men de niveaux extr mes d activit physique Les participants auront l
131. tion de prestataires de soins et l ducation des enfants et de leurs soignants DiabetesVoice 35 36 PRATIQUE CLINIQUE Notre exp rience en Tanzanie qui b n ficie du programme Life for a Child a t variable Malgr la fourniture d insuline de seringues et d outils de surveillance et la pr sence de prestataires de soins correctement form s endocrinologues p diatriques et pour adultes praticiens cliniques infirmiers ducateurs en diab te et nutritionnistes il est tr s difficile d atteindre l objectif d une HbA de lt 7 Entre autres probl mes on retiendra le non respect du trai tement la difficult fournir une ducation aux patients et leur faire comprendre les implications long terme le manque d implication des parents dans la prise en charge de leur enfant et leur r pugnance autoriser leur enfant effectuer plusieurs tests de la glyc mie et injections d insuline par jour et des com posantes socio conomiques telles que des probl mes d acc s des repas r guliers Les injections d insuline sont par cons quent effectu es quand il le faut Il est par cons quent essentiel de s assurer de la prise en consi d ration de toutes les composantes des soins tiologie physio pathologie pharmacoth rapie alimentation et facteurs socio conomiques avant de prendre des d cisions quant la solution adapt e chaque enfant En d autres termes le traitement de chaque en
132. tions des prestataires valu es et la fr quence r elle de SG reposaient toutes deux sur les informations fournies par les soignants des enfants c est dire le parent ou le tuteur les accompagnant la visite Nous ne disposons pas de l avis des prestataires de soins quant leurs recom mandations r elles ni de confirmation de la fr quence r elle de la SG que ce soit de la part de l enfant atteint du diab te ou via le t l chargement des mesures dans la mesure o celles ci n taient pas collect es dans le cadre du protocole de l tude Nous igno rons donc avec certitude si les informations fournies en particulier celles concernant la fr quence de SG refl tent avec pr cision la fr quence r elle en particulier chez les ado lescents plus g s qui ont davantage tendance assurer leurs propres soins Cependant le fait que les soignants se rappellent ou com prennent ces recommandations notamment pourrait tre un l ment aussi important que les recommandations r ellement faites Il est rassurant de voir que la plupart des soignants indiquent que les prestataires de soins ont recommand au moins 4 SG jour Nous sommes conscients que les informa tions fournies par le soignant concernant la fr quence r elle de SG pourraient tre surestim es Cependant compte tenu des diff rences apparaissant entre les recom mandations des prestataires et la fr quence r elle de SG ainsi que des liens significatifs
133. tude concernant ces four nitures vitales et l avenir sont omnipr sentes L insuline constitue la priorit premi re car priv de ce m dicament essentiel la vie un enfant atteint de diab te de type 1 peut d c der en une semaine Pour r pondre aux besoins de ces enfants des jeunes et des professionnels de la sant le programme LFAC collabore avec les gouver nements les associations du diab te les ser vices du diab te et de sant communautaire divers niveaux afin de renforcer les capacit s et de mettre en place des bases solides pour les soins Les probl mes y compris les besoins concrets ou les obstacles varient d un pays l autre Le programme LFAC a notamment son actif les r alisations suivantes Livraison de l insuline re ue grace des dons dans tous les pays participant au pro gramme qui ont besoin d aide L insuline constitue la priorit premi re car priv de ce m dicament essentiel la vie un enfant atteint de diab te de type 1 peut d c der en une semaine En 2012 25 pays ont re u des envois au titre du programme LFAC R solution de nombreux probl mes logis tiques et douaniers lors du transport Une fois dans le pays de longs trajets par route sont parfois n cessaires pour acheminer l insuline DiabetesVoice Au Zimbabwe le per sonnel de l association du diab te a parcouru 2 600 kilom tres tra vers dix provinces pour distribuer les fournitures Distrib
134. u territoire des Maldives Pendant longtemps j ai cru qu avoir une pompe a insuline tait un r ve inaccessible Cette ann e j ai t choisie comme membre du comit organisateur en charge de la for mation au leadership du programme des YLD pour le Congr s mondial du diab te de Melbourne en 2013 Cette ann e a t in croyable pour une toute autre raison pendant longtemps j ai cru qu avoir une pompe insu line tait un r ve inaccessible jusqu en mai de cette ann e o un donateur m a s lectionn e et m a permis de recevoir ma propre pompe Je suis heureuse de pouvoir dire qu avec ma ef o o la e x nouvelle pompe j ai enfin r ussi atteindre mes objectifs en mati re de glyc mie Je compte mettre tout en uvre aux c t s de la SMD pour permettre tous les enfants des Maldives de b n ficier d une pompe insuline Rien n est plus important que de permettre aux enfants atteints de diab te de r aliser leurs r ves Aishath Shiruhana et Aminath Abdul Rahman Aishath Shiruhana est directrice g n rale de la Soci t maldivienne du diab te Aminath Abdul Rahman est repr sentante du programme des Young Leaders in Diabetes YLD de la FID pour l Asie du Sud Est les Maldives R f rence 1 International Diabetes Federation IDF Diabetes Atlas 5 ed IDF Brussels 2011 Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 LA CAMPAGNE MONDIALE Protection des droits des
135. ue par les r sultats de l essai TODAY Cette tude am ricaine a montr que les jeunes atteints de diab te de type 2 enregistraient des taux lev s de comorbidit s et prouvaient plus de mal g rer leur diab te d o l importance pour eux de pouvoir surveil ler leur glyc mie la maison Au fil des ans les fabricants ont apport des am liorations aux glucom tres aux bandelettes de test et aux stylos injecteurs pour le plus grand b n fice des enfants atteints de diab te Entre autres exemples citons des stylos injec teurs et des glucom tres plus compacts une r duction du temps n cessaire pour obtenir les r sultats le volume infime de sang requis l acc s des crans plus intuitifs de gestion des donn es r trospectives via un ordinateur Internet et un smartphone et des connexions avec des jeux et des syst mes de r compense Ces am liorations ont contribu simplifier l ASG et pourraient en outre encourager les enfants et les adolescents s acquitter de la corv e que repr sente la transcription des valeurs journali res de la glyc mie en vue de g rer leur diab te de mani re ad quate Surveillance continue de la glyc mie SCG La surveillance continue de la glyc mie SCG mise en uvre pour la premi re fois au d but des ann es 1990 fournit jusqu 288 valeurs de glyc mie en 24 heures gr ce un capteur DiabetesVoice 25 26 SOINS DE SANT plac sous la peau Le
136. un snack le matin et un l apr s midi Il m arrive parfois d avoir faim et dans ce cas je mange une barre de c r ales ce qui n est pas un probl me car je calcule mes glucides L cole pr pare d jeuner et la nourriture est bonne En g n ral on nous sert du riz des haricots de la salade et de la viande Mes aliments pr f r s sont le riz les haricots et le blanc de poulet Miam Si une f te est organis e mon m decin m autorise manger une fine tranche de g teau pour autant que je calcule mes glucides et que je prenne une dose sup pl mentaire d insuline Le diab te ne m emp che nullement de faire ce que je veux mon r ve est de devenir footballeur Je teste toujours ma glyc mie avant les repas ou les en cas mais je dois galement le faire avant toute activit physique Lorsque je joue au volley ou au basket l cole dans le cadre des cours d ducation physique je dois m assurer que ma glyc mie est OK Ma DIABETE ET SOCI T m re me soutient toujours et est attentive aux sympt mes d hypoglyc mie faible glyc mie et d hyperglyc mie glyc mie lev e Elle me rappelle sans cesse que je ne dois jamais rien lui cacher la maison je regarde la t l vision et je joue des jeux vid o durant mes loisirs J aime aussi aller au cin ma et j adore les com dies J aime galement lire des livres en particulier lorsqu ils traitent de sport Mon r ve est de devenir fo
137. urniture d insuline de gluco m tres et de bandelettes de test de tests de diagnostic de HbA et de supports ducatifs la formation des professionnels de la sant ainsi que le renforcement des capacit s et des formations techniques l heure actuelle plus de 11 200 enfants et jeunes de 43 pays b n ficient de l aide du programme LFAC Le diab te de type 1 est une des conditions mortelles les plus courantes chez les enfants La gestion du diab te est complexe tant pour le patient que pour le soignant car elle exige des injections quotidiennes d insuline et la surveillance stricte de la glyc mie de l alimen tation et de l activit physique Un enfant chez qui le diab te est diagnostiqu dans un pays en d veloppement se heurte des obstacles DiabetesVoice 31 32 SOINS DE SANT inconnus des enfants des pays d velopp s L insuline les glucom tres et les bandelettes de test sont tant t inaccessibles tant t hors de prix voire les deux Le personnel m dical n est pas toujours form au diagnostic et au traitement du diab te chez les enfants de sorte que les complications se d veloppent tr s t t et que la qualit de vie est m diocre Pour aggraver encore les choses tous les enfants qui ont besoin d insuline n ont pas acc s ce m dicament qui a pourtant t d couvert il y a plus de 90 ans et qui demeure le seul traitement m me de maintenir les patients en vie La crainte et l incerti
138. urnitures car la pompe am liore les valeurs d HbA et r duit Le nombre de complications graves faisant de l investis sement dans des programmes de pompe une option rentable prendre en compte l heure de s attaquer au fardeau du diab te En vue de faire La lumi re sur la controverse qui entoure les pratiques de soins optimales pour Les enfants atteints de diab te Diabetes Voice a invit deux experts expliquer s ils sont pour ou contre les directives qui r clament la mise en place d une th rapie par pompe insuline en tant que traitement de premi re ligne dans les soins du diab te de type 1 chez les enfants Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 PRATIQUE CLINIQUE Qu est ce qui compte vraiment une pompe insuline des injections journali res multiples ou un meilleur acces au traitement Kaushik Ramaiya Le diab te de type 1 que l on croyait au d part rare en Afrique et dans d autres pays en d veloppement s est transform au cours du dernier quart de si cle en un probl me sanitaire majeur D apr s les estimations le diab te de type 1 touche 19 000 personnes dans les pays les plus pauvres de la plan te Le fardeau r el pourrait toutefois tre masqu par l absence de donn es fiables sur la condition dans ces pays La faible pr valence du diab te de type 1 est le reflet d un mauvais pronostic d une faible incidence et d un sous diagnostic ou d erreurs de diagnostic En outre
139. ution de gluco m tres et de bandelettes de test re ues gr ce des dons ce qui a permis des milliers d enfants ainsi qu leur famille d apprendre lire la glyc mie prendre part au traitement de leur diab te et ajuster l insuline et les aliments consomm s comme il se doit Organisation de formations pour les m decins et le personnel infirmier ainsi que distribution de supports ducatifs et conseils techniques et de mentorat L International Society for Paediatric and Adolescent Diabetes ISPAD a jou un r le essentiel dans le combat du programme pour am liorer l ducation au diab te des professionnels de la sant Depuis janvier 2012 les membres de l ISPAD ont effectu des visites sur site dans 16 pays soutenus par le programme LFAC afin d aider les profes sionnels locaux au moyen d une formation au diab te et d un mentorat Plus r cem ment un atelier de l ISPAD en Azerbaidjan a permis de former 30 professionnels de la sant aux difficult s associ es au diab te chez les enfants En guise de soutien suppl mentaire pour les enfants atteints de diab te leur famille et les professionnels de la sant des pays plus pauvres le programme LFAC a d velopp un site web proposant des sup ports ducatifs gratuits sur le diab te en anglais en fran ais en espagnol en arabe en tagalog en az ri en vietnamien et en bahasa indon sien Des supports tels que le DVD Professor Bumblebees Guid
140. uvent d boucher sur des dons des orga nisations sans but lucratif de recherche et de collecte de fonds au profit du diab te telles que le programme Life for a Child de la FID la Juvenile Diabetes Research Foundation et la Diabetes Hands Foundation Un des co fondateurs de mySugr Fredrik Debong est atteint de diab te depuis l ge de quatre ans et avoue avoir travers une p riode de combustion diab tique profonde avant de commencer travailler s rieusement sur mySugr Je disposais d une r gle de six unit s en vertu de laquelle je m injectais six unit s d insuline avant de boire une boisson sucr e ou de manger une pizza vraiment n importe quoi Il est clair que cette strat gie n tait pas viable Avec l aide de sa com pagne Fredrik a commenc progressivement am liorer son comportement en mati re d autogestion simplement en am liorant une chose la fois Au d part je me suis dit cette semaine je vais tester ma glyc mie tous les jours raison d une fois par jour Si j attei gnais cet objectif je me r compensais ou Septembre 2013 e Volume 58 e Num ro sp cial 1 ma partenaire me r compensait en me dispensant par exemple de la vaisselle Au bout du compte la glyc mie de Fredrik s est am lior e mais ce n est que lorsqu il a commenc rivaliser avec une de ses connaissances atteintes de diab te de type 1 que le syst me de d fi r compense lui est apparu comme une so
141. very the in clinic ASPIRE study Diabetes Technol Ther 2012 14 205 9 16 Bergenstal RM Klonoff DC Garg SK et al for the ASPIRE In Home Study Group Threshold based insulin pump feedback for reduction of hypoglycemia N Engl J Med 2013 doi 10 1056 NEJMoa1303576 DiabetesVoice 37 38 PRATIQUE CLINIQUE Defis psychologiques pour les enfants atteints de diab te Diana Naranjo et Korey Hood La gestion d une maladie chronique peut s av rer difficile D o l importance de d velopper des strat gies de prise en charge efficaces pour garantir sant quilibre et bonheur Le diab te de type 1 est l une des conditions chroniques les plus fr quentes chez les enfants et exige un traitement la fois complexe et exigeant Si le diab te chez les en fants est principalement de type 1 de plus en plus d adolescents d veloppent le diab te de type 2 qui n cessite un traitement similaire et sont soumis des facteurs de stress compa rables L administration fr quente d insuline le contr le de la glyc mie et le traitement des hyperglyc mies et des hypoglyc mies sont autant d l ments qui font partie de la vie au quotidien avec le diab te Les enfants atteints de diab te et leur famille doivent en outre coordonner ces t ches avec l alimen tation et l activit physique La gestion du diab te comporte galement d autres aspects rendez vous r guliers dans des cliniques et des h pitaux pour les soins du

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