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MEMOIRE

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1. rreren 94 4 2 6 L chec malgr tout des choix n cessaires 94 5 Exemples de passation et am nagements propos s 96 5 1 Pr sentation des lieux de passation 96 5 1 1 Les cabinets lIB rauxi rer enr t esnerartes 96 k2 Les COQ ses ie nn ne de ma A amer jm 97 5 1 3 Un SESSAD troubles sp cifiques du langage 99 5 2 Exemples de passations et am nagements mis en place 99 5 2 1 Coll gien de 5 me dyslexique Fe 100 5 2 1 1 Pr sentation de l l ve 100 5 2 1 2 Compte rendu de la passation et am nagements propos s 100 5 2 1 3 Rencontre avec les enseignants du coll ge 102 5 2 2 Lyc en de terminale dyslexique R 104 5 2 2 1 Pr sentation de l l ve 104 5 2 2 2 Compte rendu de la passation et am nagements propos s 104 5 2 2 3 Particularit s de cette passation 107 5 2 3 Coll gien de 6 me en difficult s scolaires Y 107 5 2 3 1 Pr sentation de l l ve 107 5 2 3 2 Compte rendu de la passation et am nagements propos s 107 5 2 3 3 Formulaire mis en place par Mme C 110 5 2 4 Coll gienne de 6 me aide d une autre perspective L 111 5 2 4 1 Pr sentation de l l ve 111 5 2 4 2 Compte rendu de la passation et am nagem
2. Tableau 1 Source Effectifs selon l INSEE 43 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 4 1 2 Une politique en constante volution Le pr ambule de la Constitution de 1946 d finit que La Nation garantit l gal acc s de l enfant et de l adulte l Instruction la formation professionnelle et la culture L organisation de l enseignement public gratuit et la que tous les degr s est un devoir de l Etat La d mocratisation de l enseignement a entra n avec la scolarit obligatoire 16 ans et le coll ge unique en 1977 la cr ation de ZEP Zones d ducation Prioritaires en 1981 4 1 2 1 ZEP une chance pour tous La nouvelle politique est de refuser l attribution de moyens identiques pour tous en donnant davantage ceux qui en ont le plus besoin Cette in galit des moyens tente de r tablir l quilibre dans des zones particuli rement d favoris es en fonction de crit res essentiellement sociaux Pour cela des moyens suppl mentaires sont donc attribu s La volont est d laborer un projet ducatif pour ouvrir le syst me l ext rieur afin d obtenir une meilleure coh rence A la rentr e 1982 363 ZEP sont cr es 4 1 2 2 En 1990 relance du fonctionnement La politique de relance accentue l objectif de r ussite scolaire L objectif premier de cette politique est d obtenir une am lioration significative des r sultats scolaires des l ves notamment des
3. majeurs 2 2 2 Les enseignants sp cialis s L enseignant sp cialis exerce aupr s d l ves pr sentant des besoins ducatifs particuliers li s une situation de handicap une maladie ou des difficult s scolaires graves en recherchant pour chacun d eux les conditions optimales d acc s aux apprentissages scolaires et sociaux Annexe 1 de la circulaire n 2004 026 26 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Il assure une mission e De pr vention des difficult s d apprentissage ou d insertion dans la vie collective e De rem diation aux difficult s persistantes d acquisition ou d adaptation l cole e De promotion de l int gration scolaire et de l insertion sociale et professionnelle Il doit tre capable e D apporter son concours l analyse et au traitement des situations scolaires qui peuvent faire obstacle au bon d roulement des apprentissages De contribuer l identification des besoins ducatifs particuliers e De favoriser et de contribuer la mise en uvre d actions p dagogiques diff renci es et adapt es Sa mission se d cline diff remment selon son champ d exercice professionnel e Projet d Aide Sp cialis e PAS aux l ves en difficult scolaire RASED e Enseignements adapt s avec les SEGPA section d enseignement g n ral et professionnel adapt et EREA tablissement r gional d enseignement adapt e Scolarisation des l ves en situation de hand
4. Apr s la passation du PIAPEDE il s agissait de proposer des am nagements p dagogiques relatifs au profil d termin par le protocole Sept mois s paraient la rentr e scolaire de la r daction de ce m moire Seules les passations et les propositions d am nagements p dagogiques ont pu aboutir les r sultats aux am nagements ne sont pas encore connus par manque de temps Seuls des projets venir se profilent 120 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 1 3 Une meilleure diffusion de l outil Face aux probl mes rencontr s de diffusion de l ancienne version il s agissait de d finir les crit res pour am liorer la distribution du PIAPEDE aupr s des diff rents professionnels gravitant autour de l enfant La mise en place de formations sur diff rents bassins et aupr s de diff rentes cat gories de professionnels a permis de d livrer les informations concernant le PIAPEDE 121 2 Critiques et probl mes rencontr s 2 Critiques et probl mes rencontr s Le PIAPEDE est un protocole cr en 2009 Notre travail consistait valider sa passation De nombreux partenaires ont labor cet outil Chacun avait accept de faire deux ou trois passations sur son lieu de travail De notre c t les passations multiples ont t r alis es par la m me personne Rapidement des probl mes sont apparus avec la n cessit de faire voluer l outil Les critiques apport es sur les diff rents lieux
5. Les enseignants se sont form s et impliqu s dans la d marche N anmoins l absence de motivation de certains l ves qui oublient leur mat riel cl USB mp3 peut vite entra ner un essoufflement de la part des enseignants A l inverse l implication des orthophonistes ou d un enseignant face l immobilisme du reste de l quipe enseignante peut d courager rapidement comme l a soulign Mme Kaddeche lors de l entretien dirig 123 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Dans le cas des troubles sp cifiques il est parfois n cessaire que la famille ou l orthophoniste contacte le m decin scolaire pour rappeler aux enseignants leurs obligations en rapport la loi du 11 f vrier 2005 2 3 Diffusion du PIAPEDE dans quelles conditions Le PIAPEDE se d finit comme un outil transdisciplinaire Il peut tre utilis par les enseignants comme par les orthophonistes voire les COP Sa diffusion pose le probl me de sa bonne utilisation Entre 2009 et 2011 la volont de l quipe PIAPEDE fut de former les diff rents acteurs Ceux ci furent satisfaits de la formation et la diffusion du protocole semblait tre en bonne voie N anmoins des abus furent constat s La transformation du protocole remit la probl matique de diffusion d actualit Le choix de proposer le protocole en format PDF a permis de r soudre cet abus Les centres de d pistages des troubles d apprentissage utilisent le PIAPEDE il
6. Math matiques 66 Math matiques 47 6 R sultats nationaux Contexte Hors ZEP CLAIR ECLAIR en 2011 Classes H t rog nes Sp cifiques 6 me Grand DIRLIR 4 me 3 me d crocheurs Heure de soutien Dans lemploi du temps Dans l emploi du temps pour les 6 MES une heure de rem diation Dans l accompagnement fran ais math matiques ducatif une heure obligatoire d tude et de vie de classe Tableau 3 Comparatif des coll ges D et M A B l orthophoniste avait propos la passation du PIAPEDE un l ve de troisi me qui venait de d m nager La rencontre avec l infirmi re du coll ge a permis d effectuer cette passation en pr sence du principal du coll ge D Dans cette situation tr s d licate l l ve b n ficiait auparavant de nombreux am nagements il s agissait de trouver des solutions pour am nager les cours dans ce nouveau coll ge A la suite de cette premi re rencontre de nombreuses passations furent propos es d autres l ves Au coll ge M les rencontres sont essentiellement programm es pour r fl chir sur l am lioration du PIAPEDE Mme C travaille mi temps comme professeur de lettres avec ses l ves Le temps restant elle est professeur d appui Son r le est d aider les l ves signal s par ses coll gues Elle r alise diff rentes preuves pour situer le niveau de l l ve d chiffrage test de vitesse de lecture dict e et niveau de compr hension Elle d termine
7. l ves dont l accompagnement des difficult s d apprentissage rel ve seulement de la responsabilit des enseignants par la remise en cause de leurs pratiques p dagogiques mais il est aussi d autres l ves dont l accompagnement des difficult s d apprentissage appelle une r ponse qui ne peut tre seulement p dagogique mais qui doit tre labor e en partenariat avec d autres champs professionnels comme le social la sant ou l ducatif les parents sont le pivot de l articulation de ces aides Recherches n 49 2008 2 p 5 1 1 D finir et typer les difficult s pr ambule toutes rem diations Patrice Birbandt Inspecteur de l ducation Nationale Nancy a diff renci ce terme tr s large Sur le site de l Inspection Acad mique de la Moselle il distingue les difficult s li es la personnalit des acteurs l ve difficile et ou enseignant en difficult s de celles li es au contexte chez l l ve en chec 1 1 1 Les facteurs psychoaffectifs Les facteurs psychoaffectifs se manifestent g n ralement par une r action contre l environnement ducatif familial et scolaire et se traduisent par l chec de l l ve l cole On retrouve dans ces facteurs la d valorisation de l estime de soi L enfant s exprime par des termes peu logieux son gard Il y a aussi l instabilit psychomotrice les enfants sont en constante agitation Parfois s ajoute celle ci un d ficit de l att
8. p dagogie diff renci e aide ducative intervention du RASED mais selon les acad mies il prend des formes tr s diff rentes 4 2 4 Exploiter les comp tences de chacun D cloisonnement et changes de services existent fr quemment dans les coles l mentaires Certains enseignants ont des comp tences pour certains domaines d veil arts visuels informatique musique histoire sciences Ces changes de services entre classes permet de b n ficier des comp tences de chacun Le RASED correspond du personnel sp cialis dans l aide aux l ves en difficult au premier degr Ce R seau d Aides Sp cialis es aux El ves en Difficult est compos de ma tre E dominante p dagogique de ma tre G dominante r ducative et de psychologues scolaires Actuellement leur fonction est remise en cause Les ma tres E et G se s dentariseraient dans certaines coles en situation de difficult s Cependant ils devraient dispara tre dans les ann es venir alors que 51 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 dans certains pays comme le Canada ou la Belgique ce poste de ma tre E est reconnu On parle alors d orthop dagogue Pour le second degr il n existe pas de personnels sp cialis s Seul du personnel d appui ou de soutien prend en charge des petits groupes d l ves En conclusion on ne sort pas de l vidence que c est l l ve qui apprend et lui seul P Meirieu a soulign cette
9. rapidement un probl me au niveau du d bit Leur difficult dire tait importante Elle tait prendre en compte dans les futurs am nagements La surcharge cognitive tait un facteur de difficult s en classe La cr ation du tableau d taillant les diff rents points sur la qualit de lecture provient du travail men en collaboration avec Mme C Cette enseignante du coll ge M a pu depuis la FIL PIAPEDE 2009 2010 proposer le PIAPEDE de nombreux l ves et par ses comp tences de professeur de lettres r fl chir la mani re de lire de ses l ves En affinant l approche didactique du d codage le tableau ajoute une caract ristique manquante au PIAPEDE Celui ci compl te donc le PIAPEDE 70 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 depuis novembre 2010 Cependant il est propos de mani re volontaire afin d viter d alourdir le protocole A chacun d exploiter ou non ce tableau 2 2 2 Une preuve de compr hension plus lisible Cette partie a t modifi e essentiellement sur la forme Sur la pr sentation les id es n taient propos es que lors de la premi re lecture et de nombreux aller retours afin de compter les id es alourdissaient la t che D s septembre 2010 les id es principales furent ajout es chaque page de lecture Ce petit d tail de forme est un gain de temps et de manipulations Lors d une passation aupr s de M l ve de troisi me un nouveau probl me a surgi
10. tiologiques iiss 21 1 2 2 1 Facteurs g n tiques et familiaux 21 1 2 2 2 Facteurs neuro anatomiques et neuro physiologiques 21 12 29 FaCIeUTS COMMISE dns er nr CA Eneee Ee 21 1S IIeNrISM Tran ne ain R Rd Rennes 22 1 3 1 D finition qu est ce que l illettrisme 7 23 1 3 2 Fronti re entre illettrisme et dyslexie 24 2 Les partenariats au secours de l l ve ss 25 2 1 Partenariat et transdisciplinarit 25 2 LI Defin ONS summer euro 25 2 1 2 Textes Officiel S rnn iann ne Mn nn A nn Re 26 2 2 L enseignant enseigne 26 2 21 Ses ODIDAIONS 2 Re A ns ee em a Te a er te 26 2 2 2 Les enseignants Sp cialis s 26 2 3 L orthophoniste r duque assedic rte mtndniee 28 2 4 Sp cificit et compl mentarit enseignant orthophoniste 28 2 4 1 Mise en synergie des comp tences affirm es et compl mentaires 28 2 4 2 Les d marches d aides chacun sa strat gie 30 2 9 L6S parents QUQUENRSls nent ananas 32 2 6 L enfant le principal int ress 7 33 3 Le PIAPEDE concr tisation d une r flexion 35 d l AVARTPIAPEDE Sa E NS nn ne nn 35 3 2 L enjeu du PIAPEDE 512a8 0 een tent onde SE 36 3 3 Historique des r unions r flexions et concr tisation 37 3 4 Du PIAPEDE exp rimental l
11. Protocole d identification de l Am nagement P dagogique correspondant un l ve en Difficult l crit et de l am nagement d examen si un diagnostic de dyslexie dysorthographie invalidant est confirm Dans ce cadre un partenariat entre des quipes p dagogiques et des orthophonistes a permis de former diff rents professionnels de la Sant et de l ducation Nationale de la r gion Notre travail s est galement inscrit dans une d marche de transdisciplinarit avec des enseignants de deux coll ges des orthophonistes et un SESSAD troubles sp cifiques du langage Pour cela nous avons propos des passations des enfants en difficult s scolaires voire avec des troubles sp cifiques du langage crit Ces passations nous ont amen es affiner le protocole et d terminer des profils d am nagements p dagogiques La mise en place de ceux ci a permis de proposer une diff renciation p dagogique aupr s d l ves en difficult s scolaires Pour chaque profil d am nagements nous avons con u des cartes heuristiques comme outil de communication entre les diff rents partenaires Nous avons aussi labor une fiche synth tique destination de la MDPH En effet le PIAPEDE permet de d terminer quels am nagements d examens sont les plus adapt s l l ve dyslexique En d finitive cette d marche transdisciplinaire s av re indispensable pour aider l enfant en difficult s gr ce aux comp tences sp cifi
12. appliqu es faute souvent d informations aupr s des enseignants L cole est au premier plan bien s r tant le premier maillon de la cha ne rep rage d pistage r ponse p dagogique de premi re intention mais aussi tout au long du processus les soins dans le domaine des troubles des apprentissages o l expression essentielle du trouble est l cole ne peuvent tre optimis s qu associ s aux adaptations p dagogiques appropri es 57 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Ce cadre officiel d finit donc de mieux rep rer et identifier les diff rentes causes de difficult s scolaires pour mettre en place des p dagogies diff renci es La collaboration troite entre les orthophonistes et les enseignants trouve sa place en terme de missions d information de formation et de suivi des actions Notre volont tait d affiner l outil afin de le rendre accessible tous et proposer la formation des professionnels susceptibles de l exploiter enseignants orthophonistes m decins scolaires conseillers d orientation p dagogiques COP Un second objectif tait de d terminer quels types d am nagements p dagogiques seraient adapt s l enfant Notre intention tait d identifier un profil associ des am nagements p dagogiques r alisables en classe Enfin dans les ann es venir nous esp rons g n raliser l utilisation du protocole en diffusant l information aupr s des professionnels
13. cette situation il serait opportun de pr voir des examens compl mentaires tel qu un bilan psychom trique Il pourrait en effet s agir d un d ficit cognitif ou d un retard global L enfant pourra alors b n ficier d une prise en charge plus adapt e et d une ventuelle r orientation scolaire 94 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Cette pr sentation compl te des am nagements p dagogiques g n raux et sp cifiques a permis d aborder toutes les possibilit s que les enseignants pourraient mettre en place suite la passation du PIAPEDE Quelques exemples de passations avec la proposition d am nagements seront d velopp s afin de v rifier que l application cologique est r alisable 95 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 5 Exemples de passation et am nagements propos s Les diff rentes passations ont t propos es des patients lors de nos stages de troisi me et quatri me ann e Cependant la patient le des cabinets orthophoniques rel ve de troubles sp cifiques de langage crit alors que le protocole s adresse des enfants en difficult s de langage crit Afin d largir l ventail des possibilit s les protocoles ont donc t propos s dans deux coll ges Apr s la pr sentation des lieux de passations il s agira d exposer les diff rents am nagements mis en place suite la passation du PIAPEDE 5 1 Pr sentation des lieux de passation 5 1 1 Les cabinets
14. crite la quantit correspond celle demand e minimum 5 lignes N produit un texte pendant 435 sur les 5 minutes propos es on retrouve 30 erreurs sur les 54 mots crits Ces erreurs sont phon tiques lexicales et grammaticales Pour les erreurs phon tiques 9 sur 30 il s agit majoritairement d erreurs d accent dans son crit il nen a mis aucun Quelques erreurs lexicales 4 30 parend parent pandre prendre lese laisse Pour les erreurs grammaticales on retrouve les erreurs d homophones ont on sont son se c est la la Enfin une erreur est g nante son niveau seson pour se sont qui sera aussi orthographi ceson et cesson Des erreurs de segmentation qui ne devraient plus tre faites au coll ge Lors de l autocorrection il prend les deux minutes imparties et corrige sept erreurs trois efficaces quatre inefficaces Il s agit des accords de pluriel mais ce n est pas beaucoup Le temps suppl mentaire ne l aide pas N utilise l ordinateur mais ayant un bras cass lors de la passation il est oblig de le faire une main alors qu il est capable de le faire deux mains normalement En 5 minutes il produit 36 mots avec 19 erreurs On retrouve les erreurs phon tiques d accent 6 et lexicale 1 laisse lese et 11 erreurs grammaticales qui sont les m mes que lors de son crit sur papier Il ne sait pas se servir du correcteur orthographique mais apr s explication tente de s en servir
15. ils trouvent portes closes d s l arriv e au CP Plusieurs tentatives pour 32 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 inverser cette tendance ont t propos es avec des journ es portes ouvertes pendant lesquelles les parents pouvaient assister au d roulement d un cours avec leurs enfants appel e la semaine des parents l cole par Mme Royal en 1999 ou avec l cole des parents o ceux ci interviennent en classe De nombreuses actions ont t men es Certaines ont vite tourn court car les parents et les enseignants n y trouvaient aucun int r t Aujourd hui chaque tablissement tente sa mani re d tablir des partenariats avec les parents que ce soit sous forme de sorties de cahiers de liaison ou de rendez vous personnalis s Dans certaines p dagogies la question du partenariat est vidente En effet dans les m thodes actives comme dans la P dagogie Freinet ou Montessori il est pr vu des temps o les parents viennent se pr senter et donner du sens aux apprentissages en faisant le lien entre leur m tier ou loisir et le contenu de l cole Depuis 2005 les parents sont davantage convi s pour la mise en place de programme ou projet sp cifique leur enfant Ceux ci seront pr sent s ult rieurement 2 6 L enfant le principal int ress Placer l enfant au centre du syst me scolaire et s adapter lui en fonction de ses besoins et ses capacit s la loi d orientatio
16. re de travailler par exemple l emploi du temps r fl chi la ritualisation des cours la possibilit de proposer un bin me l l ve En lecture e Lui laisser pr parer sa copie la maison mise en condition e Lui donner la copie en premier et la lui ramasser en dernier e Pr parer un support crit personnalis interlignes police et espacement plus importants entre les mots num rotations des lignes e Pr voir un travail silencieux compl mentaire pour les autres l ves afin de lui laisser le temps de terminer ou lui donner un travail plus court e R duire le texte et ou les questions En criture e Pr voir un ordinateur type netbook petite taille avec 4Go de m moire vive sur lequel est install des logiciels de reconnaissance vocale et synth se vocale comme Dragon naturally speaking Kurzwell 3000 e Penser exploiter certains sites sp cialis s comme audiolivres net ou archivox com e Penser aux cartes heuristiques qui permettent de conceptualiser les notions 106 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 5 2 2 3 Particularit s de cette passation Lors de la pr sentation du protocole au jeune homme celui ci est incapable d expliquer pourquoi il a b n fici d un temps suppl mentaire l ann e pr c dente Jamais le mot dyslexie n est voqu e Lors de la passation on rel ve rapidement quelques signes de difficult s s expliquer Les r sultats montrent qu une p d
17. s pour l l ve et acceptera qu ils soient transcrits par l adulte Accepter des polycopi s d exercices que l l ve doit remplir ou qu il rende un travail fait sur ordinateur 4 2 2 P dagogie orale L am nagement p dagogie orale requiert l aide soit d une tierce personne qui sera charg e de lire les nonc s et les textes de transcrire sous la dict e de l l ve soit de l utilisation d un ordinateur par le biais de logiciels de synth se vocale et ou de reconnaissance vocale ou d un magn tophone pour la maison Cet am nagement p dagogique va donc souvent de paire avec l am nagement ordinateur Un logiciel de synth se vocale permet la lecture de documents tap s l ordinateur ou scann s il transforme la lettre en un son Patrice Couteret 2009 p17 propose dans son article quelques logiciels de synth se vocale qui permettent la cr ation de documents sonores num ris s Wordsprint Speakback Vocal Select Kurzweil Kaliparle cl USB AICA Un logiciel de reconnaissance vocale permet de transcrire le texte que l enfant dicte l ordinateur via un micro Le logiciel Dragon Naturally Speaking permet l l ve non seulement de r couter son enregistrement pour v rifier qu il n a rien oubli mais aussi demander une relecture par la voix synth tique pour une auto 88 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 correction La dict e vocale M dialexie peut galement
18. une norme d termin e par rapport une population d finie d l ves et est donc li e la notion de comparaison de groupes entre eux Elle intervient lors d examens ou de concours 47 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 e Sommative elle intervient de mani re plus r guli re pour conna tre le niveau apr s un apprentissage Elle permet la diff renciation en permettant la mise en place de nouvelles strat gies e Formative il s agit davantage de cibler les processus d apprentissage cette valuation a un r le majeur dans la rem diation des difficult s et doit permettre une p dagogie diff renci e adapt e e Diagnostique ou pr dictive c est celle qui pr c de tout apprentissage Ce terme correspond davantage celui utilis par les orthophonistes Il souligne combien cette valuation peut tre un point de rencontre entre ces professionnels et les enseignants Toute valuation a sa place la condition de prendre en compte l l ve dans son individualit 4 2 2 2 tre attentif aux caract ristiques de ses l ves D s 1985 P Meirieu nous rappelle que C est l enfant qui apprend et lui seul Il apprend sa mani re comme on n a jamais appris ni apprendra personne Toute p dagogie doit s enraciner dans l l ve c est pourquoi la plupart des p dagogues affirment qu il convient de partir de l l ve de ses besoins et de ses int r ts La loi d orientation
19. Du point de vue de l orthophoniste le travail de r ducation visant am liorer l utilisation de l crit nest pas un but en soi L enfant qui vient en r ducation doit comme tous les enfants parvenir acqu rir un certain nombre de savoirs et de comp tences qui lui permettront de s panouir par la suite Or c est l cole que se font ces acquisitions Il faut donc que les professeurs comprennent les strat gies de ces enfants Les partenaires doivent r fl chir ensemble aux solutions qui peuvent tre mises en place Du point de vue de l enseignant sa mission est de guider tous ses l ves travers les apprentissages il sait bien que chaque l ve est diff rent Une grande partie de son travail consiste pr cis ment comprendre le fonctionnement de chaque l ve afin de pouvoir adapter sa p dagogie Or dans les faits les professeurs ne disposent pas de connaissances scientifiques aussi pr cises que l orthophoniste sur l acquisition de l crit et les probl mes qui peuvent se poser Ceci notamment sur les troubles des apprentissages et de la dyslexie S asseoir autour d une table avec des orthophonistes qui ont une autre sensibilit et d autres connaissances s av re profitable pour tous Cela peut permettre d appr hender la situation des enfants en difficult selon une toute autre perspective et de trouver de nouvelles r ponses p dagogiques Ces notions de sp cificit et de compl mentarit n ces
20. L int r t d un vrai partenariat Ce m moire autour du PIAPEDE et ses am nagements p dagogiques nous a permis de rencontrer de nombreux orthophonistes et enseignants sans oublier les infirmi res scolaires les COP les neurop diatres les AVS qui nous ont convaincus de l int r t du partenariat et en particulier de la transdisciplinarit Nous avons pris conscience du r le fondamental qu a l orthophoniste parall lement la r ducation l information aupr s des professeurs ce qui permet une meilleure compr hension des troubles et d bouche dans le meilleur des cas sur la mise en place d une diff renciation de la p dagogie 5 2 Des rencontres enrichissantes Lors de ces quatre ann es d tudes de nombreux cours nous ont t pr sent s La notion de transdisciplinarit nous para t tre la principale retenir dans le cadre de notre m moire Sans celle ci rien n est possible De m me lors des diff rentes r unions organis es nous avons pu rencontrer voire travailler avec diff rents professionnels comp tents et tr s motiv s Lors des entretiens dirig s travers les remarques de chacun nous avons retrouv la compl mentarit et la sp cificit de chacun avec toute la richesse en retirer Cette exp rience nous permettra lors de notre future pratique professionnelle d aborder le m tier sous un angle plus large Il ne s agira pas uniquement de r duquer mais aussi de pouvoir inf
21. Li ge Mardaga p 179 COUTERET P 2009 Les Tice au service des l ves avec troubles sp cifiques des apprentissages TSA La nouvelle revue de l adaptation et de la scolarisation n 48 http laboutique inshea fr site Nras n48 Couteret pdf 19 03 2011 CROUZIER M F 2005 cole Comment passer de l int gration l inclusion Reliance 02 2005 n 16 p 27 30 CRUNELLE D 2006 Dyslexie ou difficult s scolaires au coll ge quelles p dagogies quelles rem diations Nord Pas de Calais CRDP CRUNELLE D 2010 Aider l l ve dyslexique au coll ge et au lyc e proposition d am nagements p dagogiques Nord Pas de Calais CRDP 134 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 DAMAREY C et PLANCK L 2001 Difficult s scolaires en 6 me de REP identification et rem diations M moire en vue de l obtention du Certificat de Capacit s d orthophonie Universit de Lille Il DE LA GARANDERIE A 1980 Les profils p dagogiques Paris Le centurion DE PARTZ M P VALDOIS S 1999 Dyslexies et dysorthographies acquises et d veloppementales In J A RONDAL et X SERON Troubles du langage Bases th oriques diagnostic et r ducation Li ge Mardaga p 749 DUFIEF D et SALIOU A 2006 l ves en difficult s au coll ge partenariat enseignants orthophonistes recueil de pratiques M moire en vue de l obtention du Certificat de Capacit s d orthophonie Universit de Li
22. Mme H l outil lui a paru d embl e int ressant et ce d s la formation l Institut Celle ci avait r pondu ses attentes Cette formation lui a permis de modifier son regard sur les difficult s de langage crit Elle tait en contact avec les enseignants dans le cadre de l action Com Ens et a pr sent le PIAPEDE fin janvier au RASED en pr sence de M Licour Inspecteur de l ducation Nationale Ceux ci se sont montr s tr s int ress s par l outil pratique qu est le PIAPEDE et pensaient le faire passer rapidement aupr s de nombreux enfants La version 2011 a pu leur tre fourni pour viter la diffusion d anciennes versions Par contre Mme H n a pas encore pu faire de nouvelles passations dans son cabinet Pour l enseignante de coll ge en ULIS le PIAPEDE n est pas adapt pour des l ves avec des troubles sp cifiques Dans l ULIS il s agit principalement d l ves avec une dysphasie une dyslexie une dyspraxie et la passation a t tr s difficile Le texte ne lui para t pas adapt trop th orique alors qu en classe les situations p dagogiques sont vari es leur fatigue et leur attention fluctuantes leur motivit variable La situation duelle ne refl te pas la situation collective en classe o les conditions de travail sont bien diff rentes Quant la fiche MDPH elle semble inadapt e et r p titive du dossier PPS d j existant L existence de PPI Projet Personnalis Individualis bas sur des val
23. PIAPEPE se propose d identifier l am nagement d examens adapt dans la continuit des am nagements p dagogiques Celui ci permettra d argumenter le choix des am nagements sollicit s aupr s de la MDPH De nombreuses passations du PIAPEDE ont t effectu es aupr s d l ves issus de deux coll ges ou de cabinets lib raux Six profils d am nagements s en sont d gag s gt Temps suppl mentaire et r duction d exigences annexes 9 b c p 194 195 P dagogie orale annexes 9 d e p 196 197 Ordinateur annexes 9 f g p 198 199 Simplification et reformulation linguistique Aide d autres professionnels Y Y YV V Y Pas d am nagement possible Pour les trois premiers profils pr sent s ci dessus nous distinguerons les am nagements en classe ainsi que pour les valuations et le travail la maison Sur les deux versants compr hension et expression Il s agit ici de strat gies de contournement qui permettront l l ve de r aliser ses apprentissages malgr ses difficult s 4 2 1 Temps suppl mentaire et r duction d exigences Le temps suppl mentaire est un am nagement utile l l ve lent ou avec des troubles attentionnels qui aurait besoin de temps pour lire un texte ou corriger ses productions crites Il sert aussi l enfant capable d auto correction Des r ductions 85 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 d exigences peuvent tre galement propos es en classe en lui proposant un d
24. Programme Personnalis de R ussite ducative et d am liorer les relations avec les familles A la rentr e 2006 249 RAR sont cr s ce qui correspond un coll gien sur 20 du secteur public 4 1 2 5 En 2010 exp rimentation des CLAIR Le programme CLAIR Coll ges et Lyc es pour l Ambition l Innovation et la R ussite est exp riment au niveau national depuis la rentr e de septembre 2010 sur 105 coll ges et lyc es Il sera tendu d s 2011 avec le projet d y int grer le premier degr Le programme CLAIR deviendra alors ECLAIR cole Coll ges et Lyc es pour l Ambition l Innovation et la R ussite 45 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 L id e d innovation renforce la coh sion et la mobilisation des quipes A celles ci s ajoute le r le des familles et de leurs repr sentants Quant l innovation p dagogique elle organise le temps scolaire avec la mise en place de projet int grant sport culture orientation professionnelle L innovation de la vie scolaire permet de mieux d finir les r gles avec la d signation d un pr fet des tudes ce qui doit permettre de mieux suivre l l ve et d impliquer davantage la famille Enfin l innovation dans les ressources humaines constitue la principale r volution puisqu il s agit d effectuer un recrutement des enseignants bas sur le volontariat avec une r mun ration sp cifique une formation et une valuation individualis es du personnel
25. comp tences de chacun 51 4 3 l ves diff rents int gration Inclusion 7 52 4 3 1 Quels dispositifs PAI PPS PPRE Ts non nr cc te us 53 4 3 1 1 Le Projet Personnalis de Scolarisation PPS et la MDPH 53 4 3 1 2 Le Projet d Accueil Individualis PAI et l cole 53 4 3 1 3 Le PPRE r capitulatif des dispositifs 54 4 3 2 L inclusion pour quelles classes 7 54 4 3 2 1 CLIS Classe pour l inclusion Scolaire 54 4 3 2 2 ULIS Unit Localis e pour l inclusion Scolaire 55 4 3 2 3 SEGPA Section d Enseignement G n ral et Professionnel Adapt Re NAT Re ne nn tnt ie 55 5 Probl matique objectifs et hypoth ses 56 Del Ea probl matique Lans aa nn animals 56 0122 LS ODISCtITS ne AR AR Se Re A A ne pin E 57 5 9 Les hypothe SeS cernes sen annee ner RTS 58 Sujets et M NOMES es er edoan hae ade nent ane netee seras ass ese sentis 59 1 Les formations pluridisciplinarit de mise 60 1 1 Les FIL la richesse d un public diversifi 60 TT AVIONRGrFeNAV creire a fn nt ee 61 nE AE BE Le CORAN RENE SCENE PENSE Rae EE TOR 61 LR PC DE ER RE SR NE Ne ol 62 LA VAlENCIeNNnes se a OR te AIS ne nn ee 63 1 2 La formation propos e aux orthophonistes snnnnnnnenennne ennen eenn r nener ern rrenen 64 1 3 D autres formations Venir sserienibonsenenmeduensttatehrennueredineli te
26. d sormais de mettre en place une formation des professionnels six FIL Formation Initiative Locale de 20 stagiaires sur la r gion sont cibl es ainsi que les diff rents formateurs potentiels enseignants comme orthophonistes Il est alors pr vu que la formation se d roulerait sur trois journ es la premi re serait consacr e des rappels th oriques le matin et la pr sentation du PIAPEDE l apr s midi La deuxi me journ e s attacherait l appropriation du protocole Enfin la derni re journ e s par e de quelques mois permettrait un retour sur exp rimentation En d cembre 2009 Mme Dei Cas Mme Lesage Mme Ravez et Mme Leduc orthophonistes ainsi que Mme Kaddeche et Mme Soulier enseignantes rejoignent l quipe de recherche laquelle nous nous rattachons nous aussi Un calendrier d organisation des formations est propos pour d but f vrier 2010 sur six secteurs Avion Grenay Calais Valenciennes Maubeuge Lille et Roubaix Tourcoing Le contenu des deux premi res journ es est affin D but janvier 2010 seuls quatre FIL sont r alisables Maubeuge et Roubaix Tourcoing n ayant pu s organiser dans les temps impartis Ces deux FIL seront propos es en 2011 37 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 En avril 2010 la r union concerne la pr paration de la troisi me journ e Celle ci comprendra la fois un rappel sur les strat gies de renforcement contournement et de rem diation une tud
27. d une enfant de notre entourage La passation d un protocole aupr s d un membre de la famille n tait pas tr s objectif mais a permis de cibler certaines difficult s lors de la discussion apr s la passation Les premi res transformations concernent surtout la forme du protocole Dans le cahier de passation il s agit de e l ajout des id es chaque transcription e de renseigner la lat ralit pour une adaptation du mat riel e de la d finition de la typologie des erreurs rencontr es e de pr ciser si l usage du mat riel informatique est int ressant 67 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Dans la partie synth se des informations compl mentaires sont ajout es Elles concernent le suivi de l l ve et la mani re de remplir les diff rentes transcriptions pour cocher le meilleur am nagement 2 1 2 Version septembre 2010 de nouveaux changements La passation T a permis de prendre en compte la r action de l l ve son ressenti face aux diff rentes modalit s propos es Leurs opinions sont prendre en compte particuli rement dans le cas d l ves plus g s qui n appr cient pas forc ment le regard des autres l ves sur leurs difficult s Quant au cahier de synth se des modifications sont principalement apport es sur le suivi de l l ve en dehors du temps scolaire Elles permettent de conna tre les prises en charge si elles existent L amalgame entre les am nagements pour la
28. dans les classes ordinaires La circulaire n 2009 087 du 17 7 2009 actualise la disposition de la circulaire n 2002 113 du 30 avril 2002 en substituant le terme d inclusion au terme d int gration pr c demment utilis suite la loi de f vrier 2005 54 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 4 3 2 2 ULIS Unit Localis e pour l Inclusion Scolaire Il s agit des classes rempla ant les UPI Unit d int gration P dagogique depuis septembre 2010 Le fonctionnement est le m me que les CLIS mais dans le secondaire Ces unit s se limitent dix l ves Il existe six types d ULIS dont celle des troubles des fonctions cognitives ou mentales Ainsi on peut retrouver dans la m me classe des enfants avec des d ficiences mentales et des dyslexies Par contre les PPS s toffent du volet d orientation d nomm PPO Projet Personnalis d Orientation afin d aider l l ve et sa famille en partenariat avec l quipe ducative pour mieux cibler l affectation future de l l ve Au second degr l l ve peut b n ficier d aides et d am nagements adapt s sa situation pour les examens 4 3 2 3 SEGPA Section d Enseignement G n ral et Professionnel Adapt Cette classe est limit e seize l ves en grandes difficult s scolaires et ne ma trisant pas toutes les comp tences et connaissances n cessaires en fin de cycle d approfondissement CM2 Avec la loi du 11 f vrier 2005 la ci
29. de d velopper des aides ce sujet Suite cette passation voici les am nagements p dagogiques propos s aux enseignants En lecture e Une tierce personne l ve professeur lit le texte e Enregistrer le texte sur un MP3 e Lui donner le texte l avance travailler la maison enregistrement e Pour une uvre compl te consacrer un temps la lecture voix haute en classe chacun leur tour les autres l ves lisent un chapitre e Synth se vocale En criture e Dict e l adulte ou utilisation d un ordinateur avec une reconnaissance vocale e Accepter que la production crite devienne une production orale Si c est difficilement r alisable on peut imaginer une valuation avec la moiti des points l crit et l autre moiti l oral en demandant l l ve de venir corriger l preuve l oral devant les autres l ves 109 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 5 2 3 3 Formulaire mis en place par Mme C Mme C a cr diff rents types de formulaires afin de proposer un outil de communication pour ses coll gues Le premier prenait la forme d un compte rendu d taill mais celui ci trop complexe dans sa lecture ne fut pas exploit Face cette r alit Mme C a remani ce formulaire et apr s quatre tentatives a pu adopter une mise en forme simplifi e Voici celle de Y Voici des am nagements qui devraient permettre de progresser LECTURE DE
30. de la m moire de travail r gulation efficace des informations Le trouble de l vocation se caract rise par l utilisation de mots impr cis ou de gestes Des difficult s la fois s mantiques et phonologiques peuvent jouer un r le dans les capacit s de stockage Le trouble de la r p tition se manifeste uniquement sur les non mots signe de difficult s en segmentation Il occasionne des difficult s de lecture des mots nouveaux Les troubles perceptifs d ficit visuel et ou auditif troubles de structuration temporo spatiale sont souvent associ s aux troubles de la discrimination auditive lls pourraient aussi s apparenter des troubles de nature linguistique Il s agit donc de bien d finir les difficult s rencontr es et leur tiologie afin de proposer un projet adapt l l ve et sa situation L absence de prise en compte de ces diff rents l ments peut entra ner l apparition de l chec scolaire voire l illettrisme l ge adulte L illettrisme peut tre la cons quence d une dyslexie non reconnue et prise en charge 1 3 L illettrisme La pr vention de l illettrisme doit tre pr coce et continue Permettre tous les l ves d acc der la ma trise de la langue fran aise orale et crite est le premier objectif de la scolarit obligatoire 22 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 1 3 1 D finition qu est ce que l illettrisme La notion d illettrisme est r cent
31. en difficult s dans le langage crit Va permettre celui ci de profiter de mani re optimale des am nagements d examens et permettre l l ve d tre au m me niveau que les autres en terme de charge cognitive Travailler avec des l ves en difficult s de langage crit n cessite de distinguer 3 axes de travail gt La strat gie de renforcement aide l enfant mieux ma triser l crit en fonction de ses potentialit s Elle n cessite des compensations et des r p titions 105 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 gt La strat gie de contournement vise aider l enfant malgr ses difficult s en rep rant les strat gies facilitantes et les am nagements en d coulant Afin de cibler les am nagements n cessaires se servir du PIAPEDE gt Les d marches de rem diation peuvent tre propos es gr ce au partenariat enseignant orthophoniste A travers les comp tences sp cifiques de chacun elles permettent de travailler en amont sur le d ficit causal Ces modalit s et objectifs sont compl mentaires lls se r partissent entre enseignants et orthophonistes et se r ajustent pour un m me l ve en fonction de son ge et de la s v rit de ses difficult s Cependant cela n cessite de constituer une quipe pr te se former ou s informer des moyens mettre en place pour aider au mieux l l ve avec en particulier pour les enseignants du secondaire de s accorder sur la mani
32. feuille de papier contraste nettement de son environnement sur l cran PC le document informatique est inclus dans un agglom rat de petites ic nes et de textes barres de menus qui peut se r v ler tr s perturbant Couteret 2009 p10 Il est donc judicieux d a rer et de rendre plus lisible l cran par exemple en agrandissant la taille des ic nes et des textes en masquant ou en positionnant diff remment les barres d outils Parall lement il semble int ressant d exp rimenter avec l l ve diverses couleurs de lettres et de fonds d crans jouer sur les contrastes pour accro tre la lisibilit et le confort pr f rer les lettres claires sur fonds sombres Les am nagements li s l ordinateur ne seront d velopp s que succinctement le principal ayant t trait dans les am nagements de p dagogie orale 4 2 3 1 L ordinateur en compr hension Les am nagements en classe Il serait pertinent d installer des logiciels de synth se vocale pour la lecture de texte ou de consignes L l ve pourra effectuer ses exercices sur l ordinateur 91 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Les textes et les devoirs seront donn s l l ve par cl USB ou envoy s par mails voire consultables sur un site Les am nagements pour les valuations L enseignant devra accepter que l l ve utilise l ordinateur et les logiciels de lecture de textes comme Kaliparle pour les valuations Le
33. ge de F 128 5 Un v ritable enrichissement pour notre carri re 129 5 1 L int r t d un vrai PATeNANAR E Sue de an an ni ares 129 5 2 Des rencontres enrichissantes 129 Conclusions nnn nan nn nn Cu en t in 130 Biblio raph je a a a aaa AT TS RS Et net de iaidd aan 133 PAES A a den eee scene E 142 Annexe n 1 PIAPEDE version 2009 nnn 143 Annexe n 2 PIAPEDE version 2011 158 Annexe n 3 Questionnaire destination des professionnels de la FIL PIAPEDE ZOO 20 10 SR RRQ SAN NS NU nr 170 Annexe 3 a questionnaire distribu la fin de la 3 me journ e de la FIL 170 Annexe 3 b pr sentation des r sultats ce questionnaire 173 Annexe n 4 Questionnaire destination des orthophonistes form s en septembre 2010 nn nn 0 NE GS tn pare ne 176 Annexe n 5 Questionnaire pour la mise en place d une nouvelle FIL am nagements p dagogiques suite la passation du PIAPEDE 177 Annexe 5 a nouveau questionnaire 178 Annexe 5 b r sultats du questionnaire 179 Annexe 5 c pr sentation des r ponses de Mme C 180 Annexe n 6 Fiches de synth se des r sultats destination de la MDPH 181 Annexe n 7 Notice rapide lire avant toute passation 182
34. lecture et l expression crite dispara t avec la distinction du tableau d am nagements associ s chaque modalit 2 1 3 Version novembre 2010 la m tamorphose du protocole La passation de plus d une dizaine de protocoles a permis de bien cibler les probl mes rencontr s avec le PIAPEDE Les r flexions men es avec les participants qu ils soient membres de l quipe PIAPEDE ou personnels des coll ges engag s dans l action ont permis d aboutir une premi re r novation du protocole La pr sentation est compl tement remani e avec la cr ation de nouveaux fichiers tels que la fiche MDPH synth se destination de la MDPH annexe 6 p 181 une notice lire avant toute passation qui permet la prise en main rapide du protocole annexe 7 p 182 et qui se distingue de la d marche explicit e dans le manuel d utilisateur Enfin les textes de lecture sont plac s dans des fichiers ind pendants afin d viter les impressions multiples Dans le cahier de passation il s agit surtout de pr ciser les consignes qui souvent sont interpr t es de diff rentes mani res La page des commentaires est 68 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 abandonn e au profit de tableaux plus explicites sur la mani re de d coder la lecture sur les id es nouvelles apport es ou sur les pr cisions lexicales syntaxiques Enfin l ajout d une preuve de correction pour valuer l effet du temps suppl ment
35. logiciel de reconnaissance vocale pour transcrire ses r ponses ses productions 89 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Les am nagements en classe Deux possibilit s s offrent quant aux modes de supports pour la le on e Un support crit le on dactylographi e compl ter ou la photocopie de la le on d un autre l ve Le logiciel de synth se vocale pourra alors lire la le on informatis e ou la photocopie qui sera num ris e au pr alable e Un support audio la le on est enregistr e sur un MP3 l l ve pourra alors lire le fichier partir d un lecteur MP3 ou d un ordinateur L enseignant ou l AVSI ou un logiciel si l enfant poss de un ordinateur veillera lire les consignes les questions Pour am liorer sa compr hension il serait int ressant que l enfant et son professeur cr ent ensemble un carnet de vocabulaire audio sur un magn tophone un lecteur MP3 afin d tendre son r seau lexical En ce qui concerne les devoirs l enseignant pourra les lui fournir sur un enregistrement audio ou sur des documents informatis s qui seront lus par les parents ou par la synth se vocale Toutefois l enfant disposera du support crit pour suivre Les am nagements pour les valuations Il faut accepter que les productions crites deviennent orales l enseignant pourra interroger l l ve en fin de cours par exemple ou l cart pendant que les autres composent Une autre solution
36. mais sans r elle aide Il choisit un autre mot qui n est pas celui prendre Il ne tente pas de trouver d autres erreurs et n utilise qu une minute sur les trois imparties Il exprime sa pr f rence pour l ordinateur Lors de la dict e l adulte N prend peu de temps pour s exprimer environ 2 minutes On ne constate pas d enrichissement du texte Par contre il produit la m me quantit ce qui montre une difficult crire son texte de mani re autonome On remarque la capacit dire les liaisons alors qu elles ne sont pas lues Il serait int ressant d expliquer l importance des liaisons pour l accord des noms et verbes 114 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Il serait important de reprendre avec lui la notion d accent et les homonymes non pas en opposition a ont on ou son sont mais de mani re s mantique Conclusion Pour la lecture Le PIAPEDE permet de constater que le temps suppl mentaire voire la r duction d exigences longueur ou nombre d exercices permet N de mieux comprendre le texte Le choix de lire haute voix s explique par le type de classe En classe de grand DIRLIR enseignante a valoris la lecture haute voix afin de pouvoir aider l l ve en cas de difficult s Le climat de respect d velopp a permis d installer ce type de lecture Pour l criture il ressort que l oralisation est la meilleure solution avec la dict e l adulte qui aid
37. plus d favoris s extrait de la circulaire n 90 028 du 1er f vrier 1990 Pour cela l am lioration cible la fois les conditions d enseignement l image et le fonctionnement m me des ZEP et la situation des enseignants Le nombre de ZEP passe 557 44 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 4 1 2 3 En 1997 cr ation des REP Cette deuxi me relance na t de l analyse de la politique d ducation prioritaire La carte des ZEP est revue et se cr ent alors les R seaux d ducation Prioritaire REP De nouvelles priorit s sont d finies comme assurer la ma trise de la lecture et des langages le soutien des l ves les plus fragiles et lutter contre l chec scolaire resserrer les liens de l cole avec les parents donner aux acteurs de terrain des outils efficaces pour valuer les progr s am liorer l accompagnement des enseignants et cr er les conditions d un pilotage plus performant A la rentr e 2000 on trouve 916 ZEP REP soit 17 9 des l ves de primaire et 21 2 des coll giens 4 1 2 4 En 2006 cr ation des RAR et des RRS Les R seaux Ambition R ussite et R seaux R ussite Scolaire sont cr s dans l objectif de l acquisition par tous des connaissances et des comp tences du socle commun et du d veloppement de l ambition scolaire et professionnelle Dans ce cadre les quipes p dagogiques sont accompagn es et re oivent plus de personnels ce qui permet de d finir les PPRE
38. protocole a permis d viter des difficult s scolaires qui auraient pu s installer et valoriser l int r t de l utilisation du PIAPEDE 5 2 5 Coll gien de 6 me aide d une autre perspective N 5 2 5 1 Pr sentation de l l ve En septembre 2010 le coll ge a cr une classe grand DIRLIR regroupant des l ves non lecteurs non compreneurs sur l initiative de Mme O Celle ci enseignait dans ce type de classe dans son pr c dent coll ge non pas pour stigmatiser les l ves mais plut t pour installer des am nagements sp cifiques leurs difficult s scolaires 112 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 En coordination avec Mme C elles avaient pu rencontrer les enseignants de CM2 des coles primaires afin de d terminer quels l ves trouveraient leur place dans ce type de classe Il leur manquait un outil sp cifique pour les aider dans la d marche et la FIL PIAPEDE de mars 2010 a relanc l int r t de son utilisation dans cet objectif Mme C a donc propos Mme O de prendre ses l ves afin qu elle puisse assister la passation du PIAPEDE aupr s de N en mars 2011 Annexe 11 e p 217 5 2 5 2 Compte rendu de la passation et am nagements propos s La pr cision de lecture est v rifi e travers le niveau de d codage la lecture est nonnante On constate rapidement que le d bit est lent les pauses sont anarchiques la ponctuation est respect e mais elle ne
39. reste de la classe L enseignant pourra demander l l ve de ne lire qu une partie du texte et r duire le nombre d exercices ou limiter les questions 86 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Il est pr f rable de donner les valuations sous formes de QCM Questionnaires Choix Multiples de textes trous ou encore de tableaux L l ve aura ainsi plus de temps pour lire le texte Les am nagements la maison L enseignant veillera all ger les devoirs en fonction des objectifs fix s r duire la longueur du texte limiter le nombre d exercices Dans le cas du coll ge et du lyc e il serait int ressant de pr voir un agenda pour la classe dans lequel les professeurs indiqueraient les devoirs Ce qui permettrait de bien les r partir sur la semaine On pourra autoriser l l ve pr parer le texte qui sera travaill en classe le lendemain pourra galement d couvrir l avance la le on 4 2 1 2 Le temps suppl mentaire en expression Les am nagements en classe Pour un gain de temps il est int ressant de fournir l l ve la le on dactylographi e ou photocopier celle d un autre l ve dont l criture est soign e Cependant il est judicieux que ce soit un texte trous que l l ve compl te au fur et mesure de la le on De cette fa on il peut suivre en m me temps que ses camarades et n est pas distrait Notons qu il est important de ne pas lui demander d crire
40. savoir et les attitudes p dagogiques de l enseignant L individualisation des parcours n cessite donc non seulement un enrichissement de la formation mais un changement radical du niveau de formation et de l identit professionnelle des enseignants Perrenoud 1997 P167 Pour L Legrand l enseignant doit adopter une attitude d ouverture diff rencier la p dagogie de fa on rationnelle c est en quelque sorte se faire violence pour prendre en compte la nature de l l ve en contrepoint de sa nature propre et des contenus de savoir fix s par l institution 1994 p 733 Enfin J P Astolfi a introduit une distinction qui r sume la notion de p dagogie diff renci e telle que d finie actuellement c est dire la diff renciation de la p dagogie L expression p dagogie diff renci e renvoie l id e d une m thode nouvelle s inscrivant dans la suite de celles qui l ont pr c d e p dagogie non directive p dagogie par objectifs p dagogie audiovisuelle p dagogie des petits groupes etc et pr tendant leur succession Elle rentre ainsi dans le jeu des modes successives en p dagogie et risque du coup d tre vite remplac e par la mode suivante La diff renciation p dagogique sugg re plut t la mobilisation d une diversit de m thodologies disponibles afin d optimiser les prises de d cisions des enseignants Davantage qu une m thode cela voque une attitude pour mieux g
41. sentation Educnet Ces cartes peuvent tre r alis es de diff rentes mani res la main avec beaucoup de couleurs et de mises en forme diff rentes ou par l ordinateur avec des logiciels sp cifiques Afin d tablir un r el partenariat entre l enfant les parents l orthophoniste et les enseignants nous avons imagin une carte heuristique reprenant toutes les id es pr c dentes Le principe est que chacun mette en valeur ce qui est r ellement mis en place en fluotant par exemple les cellules bulles Ces cartes sont au nombre de sept lune d elle correspond aux am nagements g n raux annexe 9 a p 193 et sera propos e syst matiquement Elle figure la suite et les autres seront choisies selon le profil d gag lors de la passation du PIAPEDE Annexes 9 p 194 199 Si les am nagements g n raux seront mis en place ais ment pour tous les l ves en difficult s il restera d terminer les am nagements sp cifiques les plus adapt s chaque l ve gr ce la passation du PIAPEDE 84 4 Choix r fl chi des am nagements p dagogiques 4 2 Am nagements sp cifiques aux profils du PIAPEDE Le protocole du PIAPEDE a pour objectif de mettre en vidence les strat gies p dagogiques facilitatrices pour chaque enfant en difficult s et donc d identifier l am nagement p dagogique sp cifique adapt l l ve Quand le diagnostic d une dyslexie dysorthographie invalidante est pos le
42. v rit il s agit de cr er des situations adapt es chaque l ve qui s appuient sur un tat donn de leurs connaissances leur fournissent des outils adapt s et leur proposent d atteindre un objectif identifiable 1985 p 96 4 3 l ves diff rents int gration Inclusion La loi n 2005 102 du 11 f vrier 2005 pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es pose le principe de la scolarisation prioritaire des l ves handicap s en milieu scolaire ordinaire la scolarisation en milieu sp cialis tant l exception Les Maisons D partementales des Personnes Handicap es MDPH ont la responsabilit de d finir le parcours de formation de l l ve travers les Commissions des Droits et de l Autonomie des Personnes Handicap es CDAPH P Mittler Professeur l universit de Manchester distingue inclusion et int gration On parlera donc d inclusion plut t quand l adaptation mane du circuit ordinaire et d int gration quand l initiative vient du syst me sp cialis SEKNADJE ASKENAZI 2003 p153 Le rapport Lachaud 2003 pr cise Il est temps de cesser de parler d int gration scolaire car il n est pas concevable qu un individu ait besoin d int grer la communaut nationale sauf en tre tranger 52 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 La notion d inclusion scolaire implique un changement rad
43. 10 Circulaire 2009 Scolarisation des l ves handicap s l cole primaire actualisation de l organisation des classes pour l inclusion scolaire CLIS http www education gouv fr cid42618 mene0915406c html 19 12 10 Sites web consult s et communications personnelles D finitions Site Wikip dia Notion de partenariat 05 10 10 http fr wikipedia org wiki Partenariat Site Credas d finissant la notion de transdisciplinarit 24 01 11 http www credas ch 2006 24 _02 compte rendu pdf Site de l INSEE consult pour les effectifs d l ves en 2009 2010 23 12 10 www insee fr fr themes document asp reg id 48ref id 1696 Difficult s scolaires p dagogie et am nagements Site APEDYS www apedys org dyslexie article php sid 288 Site R seau NormanDys 10 01 11 http www reseau normandys org JP ASTOLFI p dagogie diff renci e et diff renciation p dagogique 12 03 11 http www acsq qc ca differenciation auteurs auteur1 asp A 1 140 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Site de ressources pour les professeurs d anglais M moire d orthophonie de l Institut de Lille 2010 10 01 11 http perso numericable fr anglaisetdyslexie Site de l Inspection Acad mique de la Moselle Pour prendre en charge la difficult l cole 10 10 10 http www3 ac nancy metz fr iamoselle ppre spip php article3 Site Educnet enseigner avec le num rique pour d finir les cartes heuristiques 23 03 11 http ww
44. 4 2 Diff rencier sa p dagogie une n cessit pour tous Au fil des diff rents contextes voqu s dans les chapitres pr c dents une r alit est apparue Les professeurs doivent enseigner un m me programme des l ves tr s diff rents depuis trente ans Face ce constat la p dagogie diff renci e s attache apporter des r ponses Il s agit pour l enseignant de diff rencier ou de diversifier sa p dagogie de se donner les moyens de r pondre l h t rog n it des l ves pr sents dans la classe d offrir chacun les meilleures conditions pour apprendre Il s agit non plus de proposer des situations d enseignement mais des situations d apprentissage 4 2 1 La p dagogie diff renci e une tentative de d finitions D s le d but des ann es 80 l Inspection G n rale de l ducation Nationale d finit la p dagogie diff renci e comme tant la d marche qui cherche mettre en uvre un ensemble diversifi de moyens et de proc dures d enseignement et d apprentissage afin de permettre des l ves d ges d aptitudes de comportements de savoir faire h t rog nes mais regroup s dans une m me division d atteindre par des voies diff rentes des objectifs communs ou en partie communs 1980 p 5 De mani re plus synth tique P Perrenoud distingue enseignement et apprentissage en pr cisant que Diff rencier l enseignement c est faire en sorte que chaque 46 DELPORTE p DU
45. 7 4 Choix r fl chi des am nagements p dagogiques 79 4 1 Am nagements g n raux un minimum indispensable 79 4 11 Un l ve ValOnse ati ces nt e ee die fentes en een 79 4 1 2 Des aides Sp CIliQUes sonne MORT 80 4 1 3 Une pr sentation optimis e 81 4 1 4 Une classe am nag e et des cours organis s 82 4 1 5 Une valuation diff rente 83 4 1 6 La carte heuristique comme outil de communication 83 4 2 Am nagements sp cifiques aux profils du PIAPEDE 85 4 2 1 Temps suppl mentaire et r duction d exigences 85 4 2 1 1 Le temps suppl mentaire en compr hension 86 4 2 1 2 Le temps suppl mentaire en expression 87 4 2 2 P dagogie Oral8 2225 RS der trai nein nni tee eva 88 4 2 2 1 La p dagogie orale en compr hension 89 4 2 2 2 La p dagogie orale en expression 89 4 23 Ordinateurs seen ee A A ed eee 91 4 2 3 1 L ordinateur en compr hension 91 4 2 3 2 L ordinateur en expression 92 4 2 4 Simplification et reformulation linguistique 93 4 2 5 Appel la transdisciplinarit
46. Annexe n 8 Entretiens dirig s 186 Annexe 8 a entretiens dirig s aupr s de l quipe PIAPEDE 186 Annexe 8 b entretiens dirig s aupr s d autres professionnels 190 Annexe n 9 Pr sentation des cartes heuristiques 192 Annexe 9 a am nagements g n raux 193 Annexe 9 b temps suppl mentaire et r duction d exigences en compr hension nn AN ne ms RUN ee ee ne NAN Ar nent 194 Annexe 9 c temps suppl mentaire et r duction d exigences en expression 195 Annexe 9 d p dagogie orale en compr hension 196 8 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Annexe 9 e p dagogie orale en expression 197 Annexe 9 f ordinateur en compr hension 198 Annexe 9 g ordinateur en expression 199 Annexe n 10 Pr sentation des coll ges 200 Annexe n 11 Exemples de passations synth se des r sultats et expression CET LE PR E E 203 Annexe 11 a coll gien de 6 me dyslexique F 204 Annexe 11 b lyc en de terminale dyslexique R 207 Annexe 11 c coll gien de 6 me en difficult s scolaires Y 209 Annexe 11 d coll gienne de 6 me aide d une autre perspective L 213 Annexe 11 e coll gien de 6 me aide d une autre perspective N 217 DELPORTE p DUFOUR C et REIN
47. Cette l ve propose de nouvelles id es chaque lecture mais en n glige d autres d j cit es Elle obtient ainsi chaque lecture le m me nombre d id es ce qui indiquerait qu aucun am nagement ne lui est b n fique D s lors l id e d un tableau rassemblant le nombre d id es mises chaque lecture mais pr cisant les nouvelles id es est propos Celui ci comprend aussi les contresens qu ils soient r par s ou nouveaux Cette mise en forme qui semble banale a permis de mettre en avant l am nagement ad quat Elle a r solu la difficult qui avait t soulign e lors de la FIL de Calais par certains participants Enfin lors de la passation du PIAPEDE aupr s de R l ve de terminale celui ci a exprim son malaise quant la participation d un tiers pour la lecture comme pour la dict e l adulte II nous a sembl important que l avis de l l ve soit pris en compte et dans la partie compr hension comme dans la partie expression crite un cadre permet d sormais de recueillir l avis de la personne sur l am nagement qu il pr f re 2 2 3 Une expression crite davantage d velopp e La principale modification porte sur l utilisation de l ordinateur Actuellement lors des examens l am nagement principalement accord est le tiers temps Or le 71 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 PIAPEDE avait l objectif de montrer que cet am nagement ne convenait pas certains l ves vo
48. E a sa place la consultation en neurop diatrie de Saint Vincent afin de proposer des aides lorsque le diagnostic est d j pos mais que la scolarit pose probl me Mme Lesage souligne le c t novateur de l outil seul existant dans le domaine et qui cible tout enfant en difficult scolaire et non pas uniquement les enfants avec un trouble sp cifique mais regrette parfois le manque de compr hension chez les enseignants du terme de simplification des consignes Les r ponses des enseignantes se recoupent tout en s opposant Mme Kaddeche d plore l immobilisme des quipes et toute la difficult de mettre en place les am nagements malgr les nombreuses formations propos es dans le domaine 76 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 aux enseignants alors que Mme Delecour regrette la volont fluctuante des familles et l ves participer alors que les enseignants proposent les am nagements au point parfois de se lasser 3 2 Des professionnels int ress s par le PIAPEDE 3 2 1 Pr sentation des professionnels choisis Afin de garder une certaine objectivit des entretiens ont t dirig s aupr s de professionnels de la Sant et de l ducation Nationale sans lien direct avec l Institut d Orthophonie de Lille Les entretiens ont t propos s e Mme C enseignante au coll ge M de Lille form e lors de la FIL PIAPEDE 2009 2010 et avec qui l exp rimentation a permis de proposer des am n
49. FOUR C et REINHARD J 2011 apprenant se trouve aussi souvent que possible dans des situations d apprentissage f condes pour lui 1997 p 6 4 2 2 Comment installer cette p dagogie Selon P Meirieu 1985 p 107 il s agit de prendre en compte les trois p les que sont le savoir l apprenant et le formateur Ces dimensions doivent tre consid r es en interaction et se diversifier pour viter toutes d rives Ainsi une m thode peut tre consid r e comme une d marche sp cifique organisant des connaissances selon un certain ordre N utiliser qu une seule m thode correspondrait un appauvrissement voire une mutilation des savoirs 1985 p 123 Quant l apprenant ignorant le savoir acqu rir il peut s interroger sur ce que l on attend de lui L enfermer dans une m thode reviendrait l isoler de toutes autres possibilit s d apprendre Enfin le formateur ne tentera pas d am liorer ou d adapter sa m thode s il n opte que pour un seul dispositif sp cifique 4 2 2 1 Se donner des instruments d valuation pr cis On r sume souvent l valuation sa d finition sociale pour situer l enfant par rapport un ensemble Mais il est primordial de consid rer cette valuation d un point de vue p dagogique afin d tablir le niveau de l l ve selon ses besoins et ses possibilit s P Meirieu distingue diff rentes formes d valuation e Normative comme son nom l indique elle part d
50. HARD J 2011 Introduction DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Certains l ves se trouvent en difficult s d apprentissage d s l entr e dans l crit ils rencontrent alors des difficult s apprendre lire et crire Dans de nombreux cas ces difficult s induisent ensuite des difficult s scolaires plus globales Si les difficult s de l l ve sont durables et d origine structurelle on parlera alors de troubles sp cifiques des apprentissages tels que la dyslexie dysorthographie Si aucune aide th rapeutique p dagogique ou encore psychologique n est propos e l enfant dyslexique celui ci peut vite se retrouver enferm dans la spirale de l chec scolaire voire dans une situation d illettrisme Confront s ce type d checs scolaires depuis de nombreuses ann es les enseignants et les quipes p dagogiques tentent d adapter leurs enseignements Le milieu ducatif mais aussi les milieux param dicaux principalement l orthophonie sont tout aussi concern s par ces situations En effet si l orthophoniste prend en charge les troubles sp cifiques du langage crit comme la dyslexie il peut aussi tre amen rencontrer des enfants dont les difficult s sont d une autre origine Cibler le plus t t possible les difficult s de l l ve afin d adapter au mieux l enseignement et les prises en charge est crucial pour l avenir de l enfant Les parents et les enseignants jouent un r le majeur d
51. L cole mode d emploi Des m thodes actives la p dagogie diff renci e Issy Les Moulineaux ESF MUCCHIELLI BOURCIER A 2004 La pr vention de la dyslexie l cole Paris L Harmattan NO L M et VARLET M 2008 l ves de 6 me en difficult s d apprentissage essentiellement li es des difficult s linguistiques partenariat enseignants orthophonistes au coll ge Pascal de Roubaix M moire en vue de l obtention du Certificat de Capacit s d orthophonie Universit de Lille IlI PENEVEYRE E 2010 Dyslexie et apprentissage de l anglais quels am nagements p dagogiques proposer pour les coll giens dyslexiques Cr ation d un site Internet l adresse des professeurs d anglais M moire en vue de l obtention du Certificat de Capacit s d orthophonie Universit de Lille Il PERRENOUD P 1997 P dagogie diff renci e des intentions l action Issy Les Moulineaux ESF RECHERCHES 2008 Editorial Troubles du langage et apprentissages N 49 5 6 SEKNADJE ASKENAZI J 2003 Sur le site du Cnefei le forum int gration ou inclusion In HERVE B Les besoins ducatifs particuliers Montrouge Cnefei p151 156 SEYMOUR P R K 1990 Developmental dyslexia In M W Eysenck Ed Cognitive Psychology An International Review Chichester Wiley 136 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 TOUZIN M 2000 R ducation de la dyslexie volution des pratiqu
52. Lui distribuer la copie en premier et la lui ramasser en dernier Utiliser si n cessaire une r gle de lecture Mettre en place un emploi du temps avec un code couleur ex le rouge pour les math matiques le bleu pour le fran ais sous forme de tableau d taillant les diff rentes activit s mati res de la semaine utiliser les m mes pour les cahiers Ceci pour l aider se rep rer dans le temps Utiliser des pictogrammes des sch mas des dessins etc Exemple dessiner un c ur dans la marge si l l ve doit apprendre ce passage par c ur et le colorier en fonction de la couleur de la mati re c ur rouge apprendre par c ur les math matiques Si utilisation d un ordinateur ne pas h siter changer les couleurs de l cran jouer sur les contrastes pr f rer les lettres claires sur fonds sombres Am nagements p dagogiques sp cifiques en lecture En classe R duire la longueur des textes limiter un ou deux paragraphes par exemple Textes avec questions ne donner que 5 questions sur les 10 pos es aux autres Mieux vaut n crire que les 5 questions choisies pour ne pas le d stabiliser gt Ainsi il aura plus de temps pour r pondre aux questions Pr voir du temps pour copier les devoirs ou les lui fournir sur une feuille Les valuations Penser la mise en page des documents cf am nagements g n raux 116 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 e Octroyer un tem
53. Nationale Son histoire permet de mieux comprendre les derni res volutions du contexte 42 4 Des contextes diff rents l enseignement d abord une r alit du terrain 4 Des contextes diff rents l enseignement d abord une r alit du terrain L ducation Nationale est un des plus gros budget de l tat Son syst me pourrait tre compar une grande entreprise Les effectifs sont tr s importants et son histoire a volu avec le temps Quelques dates significatives permettront de comprendre comment la nature du public accueilli s est profond ment transform e depuis trente ans 4 1 Une entreprise histoire et politique 4 1 1 Des effectifs importants Qui dit enseignement dit l ves En France on compte environ une personne sur cinq sur les bancs de l cole Cet ensemble de donn es pr sente les chiffres cl s pour l ann e scolaire 2009 2010 de la France m tropolitaine et des DOM D partements d Outre Mer Il rend compte de la r partition dans les diff rents cycles de l ducation Nationale l ves et apprentis nombre total d inscrits 12 537 138 Nombre d l ves des premier et second degr 11 978 820 Dont coliers 6 647 091 Dont coll giens premier cycle et SEGPA 3 206 112 Dont lyc ens second cycle g n ral et technologique 1 431 335 Dont lyc ens professionnels second cycle professionnel 694 282 Nombre d apprentis du second degr 331 600 Autres 226 718
54. Privil gier une mise en page adapt e est fondamentale pour l l ve en difficult s l crit Afin d optimiser la mise en place de ces am nagements g n raux il serait judicieux que le professeur propose des documents dactylographi s la photocopie de prise de notes d un l ve dont l criture est soign e est galement possible gr ce aux outils informatiques cl USB messagerie site Internet comme Beneylu Pour tous les documents informatis s il faudra de mani re syst matique e Utiliser une police stable au choix de l enfant entre Times New Roman Arial Tahoma Comic sans MS Cette derni re est la plus proche de la police Rosemary Sassoon du nom de son auteure cr e sp cialement pour les personnes dyslexiques Celle ci est t l chargeable sur le site www clubtype co uk e faudra augmenter la taille des caract res en 14 voire 16 avec une double interligne allant de 1 5 3 __L alignement se fera gauche sans justifier le texte afin d viter les largeurs diff rentes entre les mots Il est important d a rer les documents en pr sentant une notion par page et en espa ant les informations afin de les rendre claires et accessibles l l ve Pour favoriser l attention sur les points importants du cours il faut fragmenter les donn es et proc der par tape Les informations essentielles pourront aussi tre mises en vidence en les surlignant en les mettant en gras ou en changeant la poli
55. TEXTES D chiffrage marquer les points ton et pause QO Privil gier la lecture par l adulte O petit Temps suppl mentaire pour la lecture autonome Compr hension 5 2 1 8 10 informations rep r es Comp tence B C gt Difficult s seul face un message Q Revoir les strat gies de lecture O L aider se cr er des images mentales au fur et mesure de la lecture EXPRESSION ECRITE orthographe ACCORDS retravailler orthographe autocorrection aucune autonomie ne sait pas utiliser le correcteur orthographique efficacement O orminareur utile pour la quantit stimulant Pourriez vous cocher les am nagements que vous avez pu mettre en place au moins une fois dans votre discipline Puis me remettre ce document en joignant ventuellement des productions de l l ve et vos commentaires Merci par avance Texte 1 Livret de communication cr par Mme C 110 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 5 2 4 Coll gienne de 6 me aide d une autre perspective L 5 2 4 1 Pr sentation de l l ve L est une l ve de sixi me qui selon ses enseignants d oit depuis la rentr e de janvier Certains se posent la question de d ficience face de nombreuses incompr hensions dans les exercices demand s La passation du PIAPEDE se fait dans le cadre de nos rencontres avec Mme C en janvier 2011 Rapideme
56. a version d finitive un travail d quipe 38 3 5 Le PIAPEDE un outil pour cibler l am nagement ad quat 40 3 5 1 Le temps suppl mentaire utile ou non 7 40 3 5 2 La p dagogie orale avec le secr taire porte parole 41 3 5 3 L ordinateur outil la mode ou outil ressources 7 41 4 Des contextes diff rents l enseignement d abord une r alit du terrain 43 4 1 Une entreprise histoire et politique nne neee rnnr nennen 43 4 1 1 Des effectifs importants 43 4 1 2 Une politique en constante volution 44 4 1 2 1 ZEP une chance pour touS 7 sense dont le 44 5 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 4 1 2 2 En 1990 relance du fonctionnement 44 4 1 2 3 En 1997 cr ation des REP ane 45 4 1 2 4 En 2006 cr ation des RAR et des RRS 45 4 1 2 5 En 2010 exp rimentation des CLAIR 45 4 2 Diff rencier sa p dagogie une n cessit pour tous 46 4 2 1 La p dagogie diff renci e une tentative de d finitions 46 4 2 2 Comment installer cette p dagogie 7 47 4 2 2 1 Se donner des instruments d valuation pr cis 47 4 2 2 2 tre attentif aux caract ristiques de ses l ves 48 4 2 2 3 L enseignant et sa situation institutionnelle 49 4 2 3 Compl ter la p dagogie diff renci e par un programme sp cifique 51 4 2 4 Exploiter les
57. agements p dagogiques apr s la passation du protocole e Mme H orthophoniste L pr sente la formation PIAPEDE propos e aux orthophonistes la rentr e 2010 e Une enseignante en ULIS qui n a pas eu de formation PIAPEDE mais qui avait r cup r le protocole par le biais d une autre coll gue 3 2 2 Bilan mitig Dans cette partie les r ponses ne pourront pas tre pr sent es de mani re synth tique car trop diff rentes Annexe 8 b p 190 Pour Mme C l outil fut vite exploit au coll ge car son poste d enseignant de soutien lui a permis rapidement de prendre l outil en main et de le faire passer aupr s de nombreux coll giens La r p tition du m me texte est vite r barbative m me si les l ves ne s en plaignent pas Le partenariat a permis la cr ation du tableau concernant l preuve de d codage propos dans la nouvelle version Il permet de compl ter l int r t du PIAPEDE Identifier dans la cha ne je lis je comprends je m exprime quels moments la difficult se situe Concr tement quel am nagement dois je mettre en place en classe Pour elle les am nagements 77 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 sont difficiles mettre en place mais pas impossibles Cela n cessite de travailler en quipe toutes mati res confondues et en partenariat avec l orthophoniste Elle regrette que le texte simplifi ne le soit pas davantage pr sence de m taphores Pour
58. agogie orale lui serait b n fique mais il voque rapidement sa difficult s exprimer une tierce personne On rel ve une lenteur dire qui pourrait tre due un lexique restreint ou un b gaiement cach Ce dernier se r v lera lors de la derni re s ance de prise en charge en avril 2011 Pour cl turer celle ci une s ance d improvisation de th tre lui fut propos e afin de pr parer l oral l examen Face au stress d argumentation orale le b gaiement fut flagrant La plainte n ayant jamais t formul e il parut difficile de proposer au patient de recommencer une prise en charge dans le cadre d un b gaiement 5 2 3 Coll gien de 6 me en difficult s scolaires Y 5 2 3 1 Pr sentation de l l ve Y est un l ve de sixi me qui selon son enseignant de fran ais est en difficult en code crit I fait des confusions dans les phon mes et ne ma trise pas la ponctuation La passation du PIAPEDE se fait dans le cadre de nos rencontres avec Mme C en novembre 2010 Lors de la passation les r sultats d Y sont surprenants Rapidement l hypoth se du texte d j connu est pos e Celui ci a effectivement tudi le texte en CM1 Afin de poursuivre la passation le protocole du primaire est alors chang avec celui de sixi me Annexe 11 c p 209 5 2 3 2 Compte rendu de la passation et am nagements propos s La pr cision de lecture est v rifi e travers le niveau de d codage la lec
59. aire lors de l utilisation de l ordinateur permet de mieux compl ter l am nagement de temps dans le cas de l expression crite 2 1 4 Version d cembre 2010 derni res retouches Lors de la r union du 24 novembre avec Mme Lesage Mme Kaddeche et Mme Delecour le nouveau protocole a t pr sent pour validation avec l explication de ses modifications Cette rencontre a permis d exposer la raison de ces transformations et de relever quelques difficult s ou nouveaux claircissements apporter C est ainsi que la d finition d auto r gulation a t ajout e au tableau de d codage au d but de la passation afin de bien mesurer toute l importance et la signification de la pr sence ou de l absence de celle ci dans la compr hension du texte par l l ve La d cision de regrouper le cahier de passation et le cahier de synth se en un seul fichier pour des raisons pratiques d impression Seuls les textes et la notice restent ind pendants car ils ne sont pas n cessaires pour chaque passation 2 1 5 Version janvier 2011 une premi re version en PDF Apr s relecture des cinq protocoles et v rification de toutes les modifications apport es les fichiers ont t transform s en PDF afin d viter les situations d couvertes dans un coll ge Il n est plus alors possible de remanier le fichier de mani re individuelle En effet lors d une passation du PIAPEDE nous avons d couvert qu un l ve avait d j b n f
60. aissance de mod les d acquisition et de r ducation lui est sp cifique La transmission de ses savoirs aux enseignants constitue l un des enjeux du partenariat afin qu ils puissent mieux comprendre les difficult s de leurs l ves en particulier les l ves dyslexiques Si un enfant pr sente des difficult s l enseignant rep re l enseignant sp cialis d piste l orthophoniste diagnostique 2 4 Sp cificit et compl mentarit enseignant orthophoniste 2 4 1 Mise en synergie des comp tences affirm es et compl mentaires Aujourd hui l orthophoniste et l enseignant se centrent sur le m me objet c est dire l enfant en difficult mais ils ne parviennent pas toujours unir leurs savoirs et leurs exp riences Pour autant l instauration d un partenariat semble tre la solution la plus probante 28 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 En effet on peut parler de deux types de partenariat de natures assez diff rentes Le premier est destin aider un l ve particulier suivi par l orthophoniste Dans ce cas le but est de trouver les meilleures solutions correspondantes aux difficult s sp cifiques de l l ve Le second partenariat diff re dans son principe Il s agit alors d un projet de r flexion concernant souvent l aide apporter aux enfants en difficult s Cette recherche s installe naturellement lorsque les partenaires pr cisent leur r le et leur domaine de comp tences
61. ans le rep rage des signes de dysfonctionnement ces indications permettront de distinguer l enfant dyslexique de l enfant en difficult s globales Chacun travers ses capacit s et ses missions est donc concern par la difficult voire l chec scolaire qui peut conduire l illettrisme Il appara t donc logique que ces diff rents acteurs s unissent autour de l enfant en difficult s dans un travail de partenariat et de transdisciplinarit Ceci pour rechercher ensemble des solutions concr tes et adapt es pour aider au mieux l l ve dans ses apprentissages malgr ses difficult s V ritable r ducateur l orthophoniste devrait travailler en permanente collaboration avec le m decin traitant la famille le milieu scolaire et social du patient Il a un r le important jouer aupr s des quipes p dagogiques pour aider 11 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 la mise en place des strat gies p dagogiques adapt es L enseignant pourra alors instaurer pour l l ve les am nagements p dagogiques les plus coh rents Ces diverses r flexions ont permis d aboutir la cr ation d un outil pratique le PIAPEDE Cr en 2009 par D Crunelle alors directeur de l Institut d Orthophonie de Lille Il il s agit d un protocole d identification de l am nagement p dagogique correspondant un l ve en difficult l crit et de l am nagement d examen si un diagnostic de dyslexie dysorthographie
62. b n fique dans des situations o l l ve est tellement dans le 40 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 d chiffrage qu il ne comprend pas ce qu il lit La surcharge cognitive est telle que le tiers temps n apporte alors aucune aide Dans la situation de production d crits l augmentation du temps permet l l ve de se relire et de se corriger Cependant dans certains cas on observe que les l ves utilisant un tiers temps tentent de se corriger de mani re inefficace et produisent davantage d erreurs 3 5 2 La p dagogie orale avec le secr taire porte parole Une distinction est faite entre deux types d aide e Le scripteur de la parole de l l ve il consiste crire exactement ce que dit l l ve e La personne qui doit reformuler les dire de l l ve Face ces possibilit s le PIAPEDE propose la lecture du texte mais aussi la lecture d un texte simplifi Dans la situation de lecture la personne lit le texte la place de l l ve qui se retrouve alors en situation de compr hension orale Le co t du d chiffrage est absent et permet de lib rer l l ve de la surcharge cognitive Par contre cet am nagement n cessite des capacit s d coute et d attention plus d velopp es Dans la situation d criture la personne crit sous la dict e de l l ve Cet am nagement n cessite deux obligations un entra nement de l l ve synth tiser ses id es avant de les dicter
63. ce et la taille par exemple L enseignant veillera adapter les niveaux de langage des documents crits e _ En simplifiant le vocabulaire En pr f rant les phrases courtes En utilisant des mots cl s pour favoriser la m morisation Il pourra galement illustrer les le ons ou les points essentiels par des sch mas simples 81 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Dans un souci de confort visuel de l crit et si cela est profitable la lecture de l enfant il pourra utiliser des transparents de couleurs superposer sur le texte couleur qui sera d terminer avec l l ve L utilisation d une r gle de lecture ou d un cache morceau de carton pourront tre n cessaires certains D autres couleurs pourront l aider et faciliter sa lecture comme la m thode par impr gnation syllabique qui utilise l alternance du rouge et du bleu au niveau des syllabes les lettres muettes sont coloris es en gris Ex Le lapin mange des carottes 4 1 4 Une classe am nag e et des cours organis s L organisation de la classe n cessite galement un am nagement crucial Afin d optimiser la mise en place de ses adaptations et de favoriser l coute l enseignant tentera d obtenir une classe calme et silencieuse Donner des points de rep re l l ve va permettre de le mettre en confiance et l aider se rep rer dans le temps et dans l espace Pour cela ritualiser la place en classe
64. cours 4 1 5 Une valuation diff rente Quant la notation il semble essentiel de coter diff remment l enseignant pourra au choix e Noter sur 100 e De mani re plus volutive proposer un rapport entre le nombre d erreurs et le nombre de mots afin d obtenir un pourcentage qui sera comparable d une valuation sur l autre e Multiplier sa note par 4 3 ainsi l enfant r pond au maximum de questions dans le m me temps que les autres mais il n est pas p nalis de ne pas avoir r pondu certaines questions D Crunelle 2010 p 77 e Penser la double notation d une part une note normative qui permet de situer l l ve par rapport aux autres d autre part une note sommative qui portera sur un objectif pr cis L enseignant privil giera toujours le fond la forme et acceptera une criture phon tiquement correcte Il p nalisera l orthographe que si c est l objectif de l valuation 4 1 6 La carte heuristique comme outil de communication Le d veloppement des cartes heuristiques est particuli rement int ressant pour les enfants en difficult s La carte heuristique mind map carte d organisation des id es ou carte mentale est un outil d usage personnel ou collectif utile la prise 83 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 de notes la recherche d id es l laboration d un plan l apprentissage la r vision la m morisation l oral la valorisation des id es ou d une pr
65. d am nagements sp cifiques d examen Dans ce cas c est l am nagement p dagogique qui prime En classe il faut 93 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 renforcer le feed back reprenant la formule complexe pour en faciliter peu peu la m morisation et son impr gnation 4 2 5 Appel la transdisciplinarit Si la passation du PIAPEDE ne permet pas de d terminer l aide facilitatrice il faudra rechercher l origine des difficult s ailleurs Les pr mices des difficult s de ces enfants souvent qualifi s de d crocheurs peuvent tre multiples il peut tre question entre autres de probl mes personnels et ou familiaux de probl mes psychologiques d un d sinvestissement du syst me scolaire ou encore d une auto d valorisation Difficult s pouvant tre li es l int gration de l l ve dans sa classe ou dans l tablissement Dans ces cas il est important de pouvoir orienter l l ve vers d autres professionnels qui seront plus m me de l aider Il pourra s agir de l assistante sociale ou du psychologue scolaire La rencontre avec la famille est un point crucial C est dans ces situations que les notions de partenariat et de transdisciplinarit prennent tout leur sens et leur valeur 4 2 6 L chec malgr tout des choix n cessaires A l issue de la passation du PIAPEDE il est parfois possible qu aucun am nagement ne se r v le b n fique pour l enfant L chec est maintenu Dans
66. d un l ve en difficult s va s curiser le cadre l enseignant veillera donc l installer toujours la m me place au premier rang en face du tableau seul ou c t d un enfant calme Pour l aider visualiser le temps qu il reste l enseignant lui mettra disposition un time timer cependant pour ne pas le d concentrer il pensera ne laisser que le strict minimum sur son pupitre Il est important d aider l enfant se rep rer Tout d abord dans la journ e en lui proposant un tableau r capitulatif des mati res pr cisant le mat riel n cessaire et le lieu des cours par exemple Mais aussi l aider se rep rer dans la semaine gr ce l utilisation d un emploi du temps Ce tableau d taillerait avec des couleurs les diff rentes activit s de la semaine chaque mati re correspond une couleur Cet outil permettrait l l ve de gagner du temps en pr parant ses affaires 82 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Il faudra au maximum viter les situations fatigantes en vitant les pertes des rep res spatiaux en le changeant de place en installant son emploi du temps sur son bureau ou encore en ne supprimant pas les r cr ations En ce qui concerne l organisation des cours l enseignant veillera rappeler en d but d heure les notions vues pr c demment et d gagera les objectifs du cours du jour Il sera galement int ressant de lui proposer un tableau r capitulatif la fin du
67. de 1989 rappelle cette v rit par cet intitul l l ve est au centre du syst me On ne peut ignorer des facteurs d ordre tr s divers d j pr sent s pr c demment e Cognitifs A de la Garanderie 1980 a d fini des profils p dagogiques qui classent les l ves selon leur sensibilit aux outils propos s C est ainsi qu on d finit les l ves selon des termes d intelligence visuelle auditive kinesth siques On retrouve ces pr ceptes dans la technique de la gestion mentale en orthophonie e __ Sociologiques les outils d apprentissage ne sont pas socialement neutres L utilisation de l crit l oral voire les nouveaux outils technologiques n est pas 48 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 identique selon les milieux La communication verbale et non verbale peut rev tir des aspects parfois en d calage avec la culture des l ves Affectifs La relation avec l enseignant peut se traduire selon les circonstances par une identification une indiff rence voire un rejet selon l histoire de chacun Cependant ces facteurs sont peu ma trisables et sont prendre en compte Pour autant il ne faut pas n gliger ceux qui concernent l enseignant 4 2 2 3 L enseignant et sa situation institutionnelle Pour mettre en place une p dagogie diff renci e il faut pouvoir num rer diff rentes ressources et contraintes L espace les conditions mat rielles dans lesquelles s ef
68. de l enfant dyslexique Rapport Madame la Ministre D l gu e l enseignement scolaire htto www education gouv fr cid1944 a propos de l enfant dysphasique et de l enfant dyslexique html 19 12 10 Circulaire 2002 sur l int gration de l enfant handicap 10 12 10 http www education gouv fr bo 2002 19 default htm 138 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 GUIGOU E LANG J SCHWARTZENBERG R G ROYAL S KOUCHNER B 2002 Mise en oeuvre dun plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage oral ou crit Circulaire interminist rielle n 2002 024 du 31 janvier 2002 19 12 10 http www education gouv fr bo 2002 6 encart htm Rapport Lachaud Int gration des enfants handicap s en milieu scolaire 2003 10 12 10 http www handicap fr contenu id973_rapport_lachaud pdf Annexe 1 de la circulaire 2004 026 du 10 02 2004 parue au bulletin officiel sp cial num ro 4 du 26 f vrier 2004 R f rentiel des comp tences caract ristiques d un enseignant sp cialis du premier degr 23 12 10 http eduscol education fr cid46953 devenir enseignant specialise du premier degre html Enqu te de l INSEE sur l illettrisme Enqu te INSEE IVQ ANLCI 2004 2005 http anlci gouv fr fileadmin medias PDF EDITIONS ivq_4pages pdf 28 02 11 Loi n 2005 102 du 11 f vrier 2005 pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes han
69. de mettre en vidence que le temps suppl mentaire permet F de mieux comprendre le texte Pour l criture il ressort qu une p dagogie orale aiderait davantage F s exprimer car l criture inhibe ses possibilit s L ordinateur est un bon outil qui pourrait aussi l accompagner Ces deux outils seront de bons am nagements pour F Les am nagements p dagogiques vont permettre l l ve d tre au m me niveau que les autres en terme de charge cognitive Suite cette passation voici les am nagements p dagogiques propos s aux enseignants Lecture et criture e Lui donner la copie en premier et la lui ramasser en dernier e Pr parer un support crit personnalis interlignes police et espacement plus importants entre les mots num rotations des lignes e Pr voir un travail silencieux compl mentaire pour les autres l ves afin de lui laisser le temps de terminer Lecture r duire le texte et ou les questions Ordinateur e Pr voir un logiciel de lecture gt synth se vocale audiolivres net archivox com e Correcteur orthographique synonymes ou autres outils disponibles 101 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Adapter les valuations e Pr sentation ritualiser la forme entre professeurs diminuer les exigences e valuation r partir le temps selon le nombre d exercices limiter le nombre de questions proposer loralisation pour v rifier les connaissances e Cor
70. de passation ont permis d am liorer le protocole N anmoins il reste encore des points probl matiques qu il conviendrait de corriger 2 1 Un protocole am liorer Le choix des textes s est port sur ceux des valuations nationales Cette option pose deux probl mes Pour le protocole de sixi me le texte est parfois connu des l ves Il est arriv qu il ait fallu changer de textes pendant la passation et imprimer le protocole de CE2 A l inverse il peut arriver que le texte soit trop complexe pour l l ve comme par exemple avec le texte du protocole de terminale Celui ci est tellement difficile que l enfant n a pas su donner les id es principales Face cette absence de r ponse il est difficile de d terminer les am nagements pour le Baccalaur at Un travail sur le choix d un nouveau texte serait n cessaire Dans le cas de troubles sp cifiques du langage crit la r alit rappelle le d calage du niveau du lecteur avec sa classe d ge Lors de la passation aupr s de trois l ves avec des troubles s v res la souffrance tait vidente La lecture chronom tr e en trois minutes n tait pas r alisable Dans ce cas la lecture peut tre interrompue avant trois minutes si elle s av re trop difficile Quelle attitude adopter face cette r alit L oralisation sera un l ment de r ponse 122 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Quant au nombre d id es attendues l absence de va
71. des Principaux de coll ges pour envisager des formations interniveaux Ces FIL Formation Initiative Locale ont t demand es et accord es par la DAFOP Division des Actions de Formation pour les Personnels 1 Les formations pluridisciplinarit de mise 1 1 Les FIL la richesse d un public diversifi Les FIL se d roulaient sur trois jours En f vrier deux journ es taient cons cutives La premi re tait consacr e la pr sentation des difficult s du langage crit et ses troubles qui taient pr sent es par Mme le Docteur Boidein par Mme Crunelle ou par Mme Dei Cas La seconde journ e men e en collaboration par une orthophoniste et une enseignante permettait la d couverte du PIAPEDE avec une prise en main effective devant vid os Enfin la derni re journ e quelques mois plus tard permettait un retour sur exp rimentation avec les questions et difficult s qui avaient pu se pr senter Elle permettait aussi une pr sentation succincte des am nagements p dagogiques selon le profil d termin par la passation du PIAPEDE Lors de cette journ e un questionnaire fut propos afin d tablir un bilan de la formation ainsi que les attentes de chacun avant la formation Annexe 3 p 170 60 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Chaque FIL se diff renciait donc par les formateurs et le public vis 1 1 1 Avion Grenay Cette FIL dirig e par Mme le Docteur Boidein Mme D
72. dicap es 1 26 12 10 http www legifrance gouv fr affich Texte do cidTexte JORFTEXTO00000809647 D cret n 2005 1617 du 21 d cembre 2005 relatif aux am nagements des examens et concours de l enseignement scolaire et de l enseignement sup rieur pour les candidats pr sentant un handicap 23 12 10 http www legifrance gouv fr affichTexte docidTexte JORFTEXT000000456607 amp date Texte VALL E L DELLATOLAS G 2006 Recommandations sur les outils de Rep rage D pistage et Diagnostic pour les Enfants atteints d un Trouble Sp cifique du Langage Rapport de la commission d experts charg e d laborer au niveau national des recommandations sur les outils usage des professionnels de l enfance dans le cadre du plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage 139 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 26 12 10 http www sante gouv fr recommandations sur les outils de reperage depistage et diagnostic pour les enfants atteints d un trouble specifique du langage decembre 2006 html Circulaire N 2006 139 du 29 8 2006 Enseignements g n raux et professionnels adapt s dans le second degr EGPA 26 12 10 http www education gouv fr bo 2006 32 MENE0602028C htm Circulaire n 2009 060 du 24 4 2009 Orientations p dagogiques pour les enseignements g n raux et professionnels adapt s dans le second degr http www education gouv fr cid24467 mene0900316c html 23 12
73. e 1 2 1 D finitions 1 2 1 1 G n ralit s Les troubles sp cifiques du langage crit sont des troubles structurels sans substrat l sionnel cliniquement d celable et sans perturbation majeure d un domaine du d veloppement impliqu dans le langage La dyslexie est un trouble sp cifique de l apprentissage dont les origines sont neurobiologiques d finition propos e par Lyon et coll en 2003 INSERM Expertise Collective 2007 page 180 La dyslexie d veloppementale par opposition la dyslexie acquise est un trouble sp cifique persistant de l apprentissage de la lecture se manifestant chez des enfants de niveau d efficience intellectuelle normal sans probl mes sensoriels 17 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 primaires visuels ou auditifs DSMIV sans troubles psychiques graves ayant toujours t normalement scolaris s et issus de milieux socio culturels normalement stimulants BRIN et al 2004 p 80 Le diagnostic de la dyslexie se fait donc d abord par exclusion D autres bilans que le bilan orthophonique sont parfois n cessaires pour poser le diagnostic Ce diagnostic ne peut tre pos que si le retard dans l acquisition de la lecture est sup rieur 2 ans Un trouble est un d ficit un dysfonctionnement Ce n est pas un retard qu il est possible de rattraper mais un trouble qu il est possible de compenser en partie Les difficult s de l enfant dyslexique sont sp cifi
74. e Elles pourront tre sous forme de dict e trous plusieurs propositions de tableaux compl ter QCM Pour les r dactions l enfant utilisera les logiciels de reconnaissance vocale Les am nagements la maison L enseignant enverra les devoirs par mail et acceptera que l l ve rendent des devoirs dactylographi s 4 2 4 Simplification et reformulation linguistique Ce type d am nagement a t souvent n cessaire aux l ves dyslexiques et aux l ves dysphasiques Il consiste en une reformulation linguistique des textes par des simplifications lexicales syntaxiques lexico syntaxiques et des transformations modifiant l implicite Les consignes les questions les nonc s des exercices sont galement reformul s Voici quelques exemples de reformulation linguistique issus de l extrait du texte La mansarde dans le protocole de 6 me du PIAPEDE e Pour les simplifications lexicales Elle ne parvenait pas est devenu Elle n arrivait pas Goguenarde est devenu Avec un air moqueur e Pour les simplifications syntaxiques les temps des verbes sont chang s Nous nous regard mes devient Nous nous sommes regard es les phrases sont plus courtes avec une suppression des subordonn es e Pour les simplifications lexico s mantiques Alors que nous en franchissions le seuil est devenu Au moment d entrer Il faut pr ciser qu il n est pas propos
75. e FRITH 1986 L id e principale de FRITH est que les troubles du d veloppement doivent tre interpr t s en r f rence un mod le de d veloppement Ce mod le a constitu un point de r f rence au cours des ann es pass es Cependant il a t galement critiqu notamment pour son caract re essentiellement descriptif La neuropsychologie cognitive a permis de privil gier l analyse de l apprentissage du langage crit dans une d marche plus interpr tative En effet cette classification repose sur des mod les th oriques postulant l existence de deux voies de lecture gt La voie d assemblage ou voie phonologique voie indirecte qui utilise le canal auditivo verbal en effectuant un traitement auditif analytique Chaque graph me est converti en phon me gr ce une identification Il y a ensuite une analyse de la succession des sons dans un mot Cette voie permet de lire les mots rares ou les non mots gt La voie d adressage ou voie lexicale qui est une voie directe utilise le canal visuel et effectue un traitement global des mots lus cette voie permet de lire rapidement de reconna tre les mots d j rencontr s m moris s et stock s dans le lexique interne Chacune de ces voies de lecture peut tre touch e sp cifiquement et ainsi donner lieu une dyslexie particuli re Selon BODER 1973 gt Dyslexie dysphon tique Elle est galement appel e dyslexie phonologique C est la d
76. e 2008 relatif aux am nagements des examens et concours de l enseignement scolaire et de l enseignement sup rieur pour les candidats pr sentant un handicap pr cise que les candidats mentionn s l article 1er du pr sent d cret peuvent b n ficier d am nagements portant sur 1 Les conditions de d roulement des preuves de nature leur permettre de b n ficier des conditions mat rielles des aides techniques des aides humaines appropri es leur situation 2 Une majoration du temps imparti pour une ou plusieurs preuves qui ne peut exc der le tiers du temps normalement pr vu pour chacune d elles Cependant l installation de ces am nagements d examen n est pas suffisante Il faut pour cela d terminer celui qui apporte un b n fice r el l l ve De m me cet am nagement n est b n fique que s il est d j mis en place en classe Le PIAPEDE est l outil qui vise cette d marche La distinction sera faite entre l preuve de compr hension et celle de production 3 5 1 Le temps suppl mentaire utile ou non Cet am nagement n est n cessaire que dans le cas d l ves lents qui ont besoin de temps ou pour ceux dont les difficult s sont mod r es et qui ont trouv des strat gies d auto correction efficaces Lors de la passation du PIAPEDE dans la situation de compr hension l l ve a besoin de temps pour lire son texte le relire et le comprendre Mais ce tiers temps ne peut pas tre
77. e des types d erreurs avec les types de difficult s et les rem diations La pr paration d un r capitulatif des am nagements p dagogiques en fonction des profils d termin s par le PIAPEDE et un questionnaire permettant d valuer la formation aupr s des stagiaires nous est demand Enfin est propos e l ouverture de la formation d autres publics comme les m decins scolaires les ma tres r f rents de la MDPH les conseiller d orientation p dagogiques COP et les orthophonistes En septembre 2010 chacun dresse le bilan des quatre FIL de 2010 L id e des 2 FIL de Maubeuge et Roubaix Tourcoing est nouveau voqu e et relanc e Une journ e est programm e pour la formation des orthophonistes avec le matin un rappel th orique et la pr sentation du PIAPEDE l apr s midi tant consacr la prise en main rapide du protocole Enfin il nous est propos de reprendre contact avec les stagiaires des 4 FIL travers un questionnaire pour cibler leurs attentes et leur proposer une suite avec une FIL sur les am nagements p dagogiques d termin s par la passation du PIAPEDE En novembre 2010 plusieurs points sont abord s la cr ation des CLAIR Coll ges et Lyc es pour l Ambition l Innovation et la R ussite la proposition d talonnage du PIAPEDE par l interm diaire d un nouveau m moire la demande de certains personnels ou coll ges hors RAR ou CLAIR qui souhaiteraient la formation 3 4 Du PIAPEDE e
78. e et complexe En effet elle n est officialis e que depuis le d but des ann es 1980 par diff rents mouvements associatifs Le Groupe Permanent de Lutte contre l Illettrisme propose sur son site cette d finition On consid re comme relevant de situation d illettrisme des personnes de plus de seize ans ayant t scolaris es et ne ma trisant pas suffisamment l crit pour faire face aux exigences minimales requises dans leur vie professionnelle sociale et culturelle Ces personnes qui ont t alphab tis es dans le cadre de cole sont sorties du syst me scolaire en ayant peu ou mal acquis les savoirs premiers pour des raisons sociales culturelles et personnelles et n ont pu user de ces savoirs et ou n ont jamais acquis le go t de cet usage Il s agit dhommes et de femmes pour lesquels le rapport l crit n est ni imm diat ni spontan ni facile et qui vitent ou appr hendent ce moyen de communication On peut distinguer plusieurs niveaux d illettrisme si l illettrisme s v re correspond au non d chiffrage on consid re galement comme personne illettr e celle qui d chiffre mais n acc de pas au sens L enqu te Information Vie Quotidienne r alis e par L INSEE entre 2002 et 2005 montre que 9 de la population fran aise g e de 18 65 ans est en situation d illettrisme soit 3 1 millions de personnes Enqu te INSEE IVQ ANLCI 2004 2005 Les origines sont multiples et souvent combin es on ob
79. e les r sultats et les propositions d am nagements Enfin nous nous proposons une synth se du cas expos mettant en vidence les avanc es apport es par cet exemple 99 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 5 2 1 Coll gien de 5 me dyslexique F 5 2 1 1 Pr sentation de l l ve F est suivi pour une dyslexie mixte diagnostiqu e au CRDTA en 2008 alors qu il tait en CM1 II avait commenc l orthophonie d s le CP suite des difficult s du langage crit accompagn es de troubles attentionnels et de m morisation Certaines comp tences ont favorablement volu avec la prise en charge orthophonique La passation du PIAPEDE a t propos e la famille qui constatait les difficult s de F au coll ge Celle ci fut programm e en septembre afin de pouvoir rapidement proposer des am nagements aux enseignants Annexe 11 a p 204 5 2 1 2 Compte rendu de la passation et am nagements propos s F est un enfant agr able qui participe volontiers la passation La pr cision de lecture est v rifi e travers le niveau de d codage la lecture comporte quelques h sitations et on remarque que ces h sitations se traduisent par des mots s par s les uns des autres mais pas segment s La compr hension du texte est v rifi e travers les diff rentes transpositions L objectif est de d terminer celles qui seraient les plus efficaces Sept id es sur dix sont restitu es lors de la lecture chr
80. e sant sans reconnaissance du handicap Il s agit d am nager la scolarit sur le plan de la prise en charge m dicale en permettant le traitement au sein de l cole et non l am nagement p dagogique sauf si l quipe ducative accepte 93 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Dans le cas de la dyslexie le ma tre r f rent peut tre consult pour apporter une aide laborer le PAI 4 3 1 3 Le PPRE r capitulatif des dispositifs Ce programme d j d finit pr c demment paragraphe 4 2 2 est purement p dagogique et permet de r unir tous les moyens mis en place pendant et en dehors de l cole 4 3 2 L inclusion pour quelles classes Dans un certain nombre de cas l l ve handicap ne peut tre int gr temps complet dans la classe ordinaire La CDAPH propose alors une orientation vers une CLIS pour le premier degr ou une ULIS ex UPl pour le second degr Dans ce cas l l ve se rend dans l tablissement correspondant la notification d livr e par la MDPH 4 3 2 1 CLIS Classe pour l inclusion Scolaire Ce dispositif collectif de scolarisation en classe l mentaire accueille maximum douze l ves Il en existe quatre types selon les handicaps sachant que la CLIS de type 1 correspond aux troubles importants des fonctions cognitives L enseignant de la CLIS se doit d adapter son enseignement chaque l ve et tente d int grer autant que possible ceux ci
81. elle FIL deux sur Calais deux sur Valenciennes deux sur Lille En ce qui concernait Calais Mme Delecour a propos une nouvelle FIL sur le coll ge ciblant les am nagements p dagogiques dans le cadre de la dyslexie dans toutes les mati res Annexe 5 b p 179 Cependant cette relance a permis de nouer une relation importante avec le coll ge M Lille et son enseignante Mme C professeur de lettres et professeur d appui Annexe 5 c p 180 1 3 2 D autres personnels int ress s Dans le cas d am nagements d examen le PIAPEDE est un outil pr cieux Cependant il n cessite d tre connu de la part des personnels de la MDPH Il semblerait logique que les m decins scolaires ainsi que les COP conseiller d orientation p dagogique psychologues scolaires et ma tres r f rents soient inform s de son existence et reconnaissent l int r t du PIAPEDE L id e de proposer cette formation ces personnels est voqu e et les dispositions sont prises pour la mettre en place le 25 mars 2011 Le bilan de cette journ e est positif Plus de soixante personnes se sont d plac es et les repr sentants des diff rentes cat gories professionnelles taient 65 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 repr sent es Toutefois certaines remarques apport es sur la version d finitive de janvier 2011 nous ont amen es modifier de nouveau le protocole Ainsi la volont de former les diff rents personnels a p
82. ention qui peut tre d origine psychique Dans certains cas des troubles r actionnels apparaissent suite un v nement traumatisant et s expriment par des comportements allant de l agressivit l inhibition 15 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Quant l anxi t scolaire elle correspond davantage aux exigences trop importantes que l enfant s impose ou qu on lui impose L cole est alors identifi e comme un sujet d angoisse Enfin on peut galement rencontrer un refus scolaire qui s associe un rejet des r gles sociales en g n ral 1 1 2 Les facteurs socio culturels et linguistiques L chec scolaire peut tre li au contexte socio culturel Lors de l entr e l cole l enfant est confront un d calage entre le syst me scolaire et le milieu familial En effet d s la maternelle l cole impose des r gles sp cifiques de socialisation comme les contraintes horaires les attitudes adopter diff rentes de celles de la maison Cet chec peut aussi tre d des difficult s linguistiques Pour de nombreux enfants l cole est un monde nouveau avec un niveau de langage diff rent vocabulaire syntaxe pragmatique et ou une nouvelle langue l ve non francophone Enfin la motivation est une dimension ne pas n gliger l enfant devra avoir envie d apprendre pour rentrer dans les apprentissages envie qui r sulte en partie du mod le de l crit propos par son environ
83. ents propos s 111 5 2 4 3 R orientation pour la prise en charge 112 5 2 5 Coll gien de 6 me aide d une autre perspective N 112 7 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 5 2 5 1 Pr sentation de l l ve 112 5 2 5 2 Compte rendu de la passation et am nagements propos s 113 5 2 5 3 Projet de rencontres futures 118 DISCUSSION ER Sn nl Ne he ne Nous en 119 1 Les objectifs de notre d marche ss 120 11 Pa eaa Rene tnt ne 120 1 2 Am nagements p dagogiques en cours 120 1 3 Une meilleure diffusion de l outil 121 2 Critiques et probl mes rencontr s sssssnssisnnrrsrrsenssenssnnnnnnnnse 122 2 1 Un protocole am liorer asie ns nude dsmnat nien 122 2 2 Partenariat mais surtout transdisciplinarit 123 2 3 Diffusion du PIAPEDE dans quelles conditions 7 124 3 Discussion et valuation de notre d marche 125 3 1 Hypoth se 1 le PIAPEDE outil transdisciplinaire 125 3 2 Hypoth se 2 les profils et les am nagements qui en d coulent 125 3 3 Hypoth se 3 la MDPH et le choix des am nagements d examen 126 4 Le PIAPEDE un outil prometteur sense 127 4 1 L exp rience d un projet de classe grand DIRLIR 127 4 2 Programmation de rencontres futures avec le coll
84. erait davantage N s exprimer Le temps ne lui permet pas d am liorer son orthographe au contraire Suite cette passation voici les am nagements p dagogiques propos s aux enseignants Am nagements g n raux e Pr f rer les documents informatis s pour une pr sentation a r e et optimis e penser ritualiser cette forme entre les enseignants Cette pr sentation am liorera le confort ainsi que la vitesse de lecture par cons quent la compr hension de l l ve Choisir une police de caract res plus lisible Times New Roman Arial Tahoma Comic sans MS Augmenter la taille des caract res 14 ou 16 Augmenter l interligne 1 5 jusqu 3 Cr er une marge plus importante gauche et centrer le texte viter de justifier le texte qui parfois est fatigant pour la vue e Utiliser un time timer pour qu il puisse visualiser le temps qu il reste 115 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Lui donner les le ons dactylographi es pour un gain de temps Mais pour qu il suive et ne soit pas distrait le faire sous forme de texte trous Adapter les niveaux de langage des documents crit en simplifiant le vocabulaire et en pr f rant les phrases courtes Mettre en vidence les mots cl s les informations essentielles surligner police en gras Ne pas corriger l orthographe ou la grammaire s ils ne sont pas valu s Pour les valuations pr parer la copie au pr alable pour un gain de temps
85. es On constate tr s peu d erreurs R a bien compens ses difficult s et se sert du texte pour choisir ses mots 104 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Il d bute rapidement l crit mais s arr te au bout de la deuxi me ligne paraissant sans id e Lors de lautocorrection il remplace des mots corrects par d autres erreurs Le temps suppl mentaire ne l aide pas au contraire L outil informatique contribue davantage un texte plus fourni Il utilise le correcteur orthographique et quand il ne trouve pas la bonne r ponse il modifie sa phrase Lors de la dict e l adulte R prend du temps pour s exprimer On constate qu un secr taire ne lui permettrait pas de d velopper son crit Il exprime m me sa difficult voquer Conclusion En ce qui concerne la lecture le PIAPEDE permet de constater que le temps suppl mentaire permet R de mieux comprendre le texte Pour l criture il ressort que l ordinateur aiderait davantage R s exprimer et que le temps suppl mentaire entra ne davantage d erreurs Le secr taire d examen ne parait pas tre une bonne solution car cela aurait n cessit un minimum de pr paration pendant les ann es de lyc e ce qui est impossible vu les d lais Suite cette passation voici les am nagements p dagogiques propos s aux enseignants Rappels pr voir au cours de la scolarit des am nagements p dagogiques adapt s l l ve
86. es orthophoniques In HABIB M REY V Dyslexie dyslexies d pistage rem diation et int gration Universit de Provence p 33 41 VALDOIS S GERARD C L VANAULD P et DUGAS M 1995 Peripheral developmental dyslexia A visual attentional Account Cognitive Neuropsychology 12 31 67 137 Bibliographie Circulaires d crets lois et rapports consultables sur Internet Les liens ont t class s par date de parution La constitution de 1946 19 12 10 http www legifrance gouv fr html constitution constO2 htm Loi n 89 486 du 10 juillet 1989 d orientation sur l ducation ou Loi Jospin 26 12 10 http www legifrance gouv fr affich Texte do cidTexte JORFTEXTO00000509314 amp categorieLien cid 1999 Bulletin officiel semaine des parents initi e par Mme Royal 26 12 10 http education gouv fr bo 1999 32 ensel html Circulaire n 90 028 du 1er f vrier 1990 Mise en uvre de la politique des zones d ducation prioritaires pour la p riode 1990 1993 23 12 10 http www educationprioritaire education fr textoff 90 028 htm CRUNELLE D 2000 L illettrisme une bo te noire Actes du Colloque international pr venir l illettrisme r flexions pratiques et perspectives Universit de Lille Il Institut d orthophonie Gabriel Decroix et UNAGES 23 12 10 http www orthophonistes fr upload 100420021123Lille pdf RINGARD J C 2000 A propos de l enfant dysphasique et
87. es sur les origines de la dyslexie sont avanc es et cit es en particulier par M Habib 2000 gt Asym trie corticale et du corps calleux gt Diff rences de structures au niveau du cortex temporal anomalies de la migration neuronale donn es micro anatomiques avec des petites l sions de la couche mol culaire gt Zone d activation c r brale diff rente galement selon la voie de lecture utilis e 1 2 2 3 Facteurs cognitifs Quelle que soit l origine la dyslexie se caract rise toujours par un fonctionnement cognitif particulier Selon Monique Touzin diff rents probl mes se posent celui du traitement des sons du langage et celui des difficult s de conscience phonologique 2000 p 33 21 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Elle avance aussi les probl mes visuels concernant les inversions de lettres qui sont fr quents chez les enfants dyslexiques pr sentant un trouble d hyperactivit avec d ficit de l attention Pour la conscience phonologique diff rentes th ories existent quant au r le de la conscience phonique dans l apprentissage de la lecture en est elle un pr requis une cons quence ou nourrit elle avec elle des liens de causalit r ciproque p 34 Les d ficits en m moire verbale se retrouvent au niveau de la m moire court terme encodage de l information phonologique de la m moire long terme retrouver le codage de l information phonologique et
88. es verbales e Les strat gies de contournement Elles visent aider l enfant malgr ses difficult s en rep rant les strat gies facilitantes et les am nagements qui en d coulent Ces strat gies de contournement visent permettre l enfant de r aliser ses apprentissages malgr son d ficit D Crunelle 2010 p 60 A ces strat gies correspondent des am nagements que l on peut proposer ces enfants Am nagements qui seront adapt s en fonction des besoins de l enfant qui pourra b n ficier d un tiers temps d une p dagogie orale ou encore de l utilisation d un ordinateur Strat gies de contournement possibles gt Laisser plus de temps limiter les exigences r duction de la quantit gt Donner le cours photocopi compl ter par des mots importants mais pas trop difficiles crire ce qui permettra l l ve de suivre le cours Limiter les exigences quant au travail faire la maison Apprendre l automatisation du clavier au primaire pour une utilisation optimale de l ordinateur au coll ge Utiliser des livres CD ou m me un magn tophone ou mp3 Dicter l adulte pour les valuations 31 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 e Les d marches de rem diation Elles peuvent tre propos es gr ce au partenariat enseignant orthophoniste et travers les comp tences sp cifiques de chacun Elles permettent de travailler en amont sur le d ficit causal Elles porte
89. esrameaux et Mme Ravez comptait dix participants Le public comprenait six enseignants de fran ais au coll ge un enseignant de SEGPA un enseignant d ULIS un r f rent RAR un professeur des coles Lors de cette FIL les enseignants d ULIS et de la SEGPA se sont d marqu s par leur participation Leur demande tait importante face aux difficult s rencontr es dans leurs classes respectives Les r sultats au questionnaire montraient que la majorit d entre eux connaissait les difficult s de leurs l ves et se sentait plus ou moins d munie en classe Seuls deux enseignants dont celui de l ULIS ont eu des contacts avec l orthophoniste ce qui est peu Ce partenariat a permis de mettre en place des am nagements en classe Le bilan de cette FIL est mitig En effet sur les dix questionnaires recueillis on s aper oit que six personnes taient volontaires Seuls trois ont trouv que la formation r pondait leurs attentes et cinq ont pr cis qu ils auraient pr f r avoir davantage de propositions d am nagements p dagogiques Enfin deux personnes ont modifi leur regard sur les difficult s de langage crit que ce soit dans leur travail en classe ou dans leur communication avec les parents ou les autres professionnels Le questionnaire ne permet pas de savoir si les autres participants taient d j form s sur les difficult s de langage crit 1 1 2 Calais Cette FIL dirig e par Mme Crunelle Mme Delecour e
90. est donc n cessaire de bien rappeler l objectif du protocole d terminer les am nagements p dagogiques en classe voire d am nagements d examens Il ne doit pas tre utilis comme un outil de test N anmoins face aux difficult s rencontr es lors des passations pour am liorer la m thodologie une notice rapide de passation fut cr e Elle est plus succincte que le manuel du lecteur qui peut para tre trop long lire Cependant celui ci est indispensable pour comprendre la d marche du protocole et la r flexion l origine du protocole 124 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 3 Discussion et valuation de notre d marche 3 1 Hypoth se 1 le PIAPEDE outil transdisciplinaire Notre recherche visait d velopper un partenariat non pas pluridisciplinaire mais transdisciplinaire par l exploitation d un outil commun le PIAPEDE Cette ann e de stage a permis d affiner l outil pour arriver une version d finitive en mai 2011 gr ce aux critiques des diff rents partenaires La mise en place de formation de tous les acteurs a rappel le champ de comp tences de chacun Les r sultats montrent que le protocole utilis dans de bonnes conditions est un outil de partenariat pour aider l l ve en difficult s l crit Dans le cadre des cabinets lib raux d orthophonistes les compte rendus ont t fournis aux familles et souvent aux enseignants De nombreuses fois les enseignants ont pu co
91. et d autre part une ma trise de ce type de production par la personne scriptrice 3 5 3 L ordinateur outil la mode ou outil ressources L ordinateur est souvent bien connu des l ves Lors de la passation du PIAPEDE beaucoup ma trisaient l outil Cependant deux aspects sont prendre en compte la forme et le fond L l ve peut utiliser facilement l outil sans pour autant 41 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 mieux r ussir que dans une situation de p dagogie orale Il s agira alors de v rifier quel am nagement para t le plus ad quat Lors de situation de lecture avec l assistance d une synth se vocale l ordinateur permet l l ve de d couvrir un texte son rythme De m me en production d crits l ordinateur permet de pallier les difficult s de l l ve avec l aide soit d une reconnaissance vocale pour taper le texte la place de l l ve qui dicte alors son texte soit avec l utilisation du correcteur orthographique L exploitation de l outil informatique est large mais n cessite un apprentissage qui s tale sur plusieurs ann es D o l int r t de se positionner pour cet am nagement p dagogique rapidement dans les classes pr c dant l examen L int r t de proposer le PIAPEDE aux diff rents partenaires l ve parents enseignants et orthophoniste comme outil de transdisciplinarit n est possible que si on analyse correctement le fonctionnement de l ducation
92. evoir plus court Les r ducations pourront tre programm es sur le temps scolaire Ainsi l l ve aura plus de temps pour le travail la maison 4 2 1 1 Le temps suppl mentaire en compr hension Dans un souci de r duction d exigences on peut simplifier ou reformuler les consignes des exercices voire m me adopter la simplification linguistique des textes Les am nagements en classe Il sera possible pour l enseignant de r duire la longueur du texte lire un ou deux paragraphes par exemple Si un exercice de compr hension est pr vu avec le texte il est pr f rable de limiter le nombre de questions Exemple ne lui donner que cinq questions sur les dix qui pourraient tre propos es aux autres l ves les s lectionner et n crire que celles ci pour ne pas le d stabiliser Ainsi en limitant le nombre de questions l l ve aura plus de temps pour y r pondre Si la longueur du texte n est pas modifi e l l ve aura un tiers temps suppl mentaire pour le lire Les am nagements pour les valuations Ne jamais oublier d adapter la mise en page des documents cf am nagements g n raux Pour un gain de temps suppl mentaire il est judicieux de pr parer la copie au pr alable la maison par exemple et de lui distribuer l valuation en premier et de la lui ramasser en dernier Si l l ve b n ficie d un temps suppl mentaire pour un devoir penser pr voir un travail silencieux pour le
93. fant et tenter de mettre en place des actions coh rentes Dans la pire des situations ces deux professionnels n ont aucun change la gamme des opinions pouvant aller de l indiff rence et l ignorance des m thodes de l autre jusqu la m fiance et la mauvaise foi Nous souhaitons gr ce au travail que nous avons men participer activement la promotion de ces notions de partenariat et de transdisciplinarit 2 4 2 Les d marches d aides chacun sa strat gie Les strat gies sont des am nagements p dagogiques pouvant tre propos s des l ves en difficult s de langage crit voire des l ves dyslexiques Pour D Crunelle 2010 travailler avec ces l ves n cessite de distinguer trois axes de travail 30 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 e Les strat gies de renforcement Elles aident l enfant mieux ma triser l oral puis l crit en fonction de ses potentialit s Les strat gies de renforcement consistent aider l enfant s approprier le lire crire D Crunelle 2010 p 59 Ces strat gies sont personnalis es selon les comp tences et les strat gies positives d apprentissage propres chaque enfant Elles n cessitent des compensations et des r p titions Par exemple pour l enfant qui a un trouble de m moire visuelle on s appuiera sur le canal auditif puisque le canal visuel est d ficitaire II sera galement possible de lui proposer des aides mn motechniqu
94. fectue la classe et son environnement La loi d orientation de 1989 a tent de casser la notion de classe en proposant dans le premier degr l id e de cycles regroupant trois niveaux d ge Malheureusement peu d coles ont t capables de mettre en place r ellement ces cycles car cela n cessitait la fois une adaptation des enseignants et des locaux A Villeneuve d Ascq l cole Pr vert a t b tie sur ce projet et fonctionne r ellement en cycles La p dagogie est adapt e avec des contrats et les l ves fonctionnent davantage comme au coll ge mais de mani re plus autonome avec tr s peu de cours magistraux L organisation temporelle l emploi du temps la r partition des s quences sur la semaine les rythmes d apprentissage diff renci s Les diff rents supports et outils d apprentissage Ceux ci sont en compl te r forme Le tableau noir n est plus qu un support parmi d autres On voit en effet appara tre les tableaux interactifs et l arriv e du support informatique Cependant cette diff renciation suppose d s lors la ma trise par l enseignant des diff rents mat riels concern s Les contenus propos s accessibles motivants riches de sens 49 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 e Les situations d apprentissage frontale par groupe individualis e La diff renciation de ces situations n cessiterait un minimum de formation en animation de groupes e Les strat gies d appropriation du
95. gnants ont eu un contact ou ont tent de contacter l orthophoniste L absence de partenariat est flagrante les enseignants le regrettent L id e propos e lors de cette FIL est d inviter les orthophonistes du secteur lors d une conf rence 63 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 p dagogique ou animation sur les diff rents troubles afin de permettre une premi re rencontre entre les diff rents partenaires Quant au bilan de la formation la majorit a d clar que la formation avait chang leur regard sur les difficult s de langage crit sauf pour ceux ayant d j eu l information Seul un enseignant va modifier sa fa on de travailler en proposant des le ons pr crites pour les enfants dyslexiques Pour les autres les changements dans la mani re de travailler ne sont pas pr vus De m me seuls deux enseignants pensent changer leur mani re de communiquer avec les professionnels et parents Lors de cette FIL l absence de relation entre l cole primaire et le coll ge s est ressentie L int r t de la passation du PIAPEDE en mai juin au CM2 a t soulign afin de mettre en place la rem diation d s l arriv e au coll ge 1 2 La formation propos e aux orthophonistes Celle ci fut d finie sur une seule journ e avec un rappel succinct des troubles du langage crit et la d couverte du PIAPEDE pour la matin e et l apr s midi la prise en main du protocole avec les vid os Cette formation fut prop
96. guistiques partenariat enseignants orthophonistes au coll ge Pascal de Roubaix e MASSON F et MINELLE C 2008 Accueillir l enfant en difficult s de lecture au coll ge un partenariat enseignants orthophonistes 35 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 e LEDUC C 2009 Difficult s scolaires ou dyslexies quels am nagements p dagogiques Quels am nagements d examens Proposition d un outil d identification de l cole primaire jusqu au baccalaur at le PIAPEDE 3 2 L enjeu du PIAPEDE Le PIAPEDE Protocole d identification de l Am nagement P dagogique correspondant un l ve en Difficult l crit et de l am nagement d examen si un diagnostic de dyslexie dysorthographie invalidant est confirm a t cr en 2009 par D Crunelle directeur de l Institut d orthophonie de Lille jusqu en 2010 Il est le r sultat du travail de plusieurs tudiants dans le cadre de leur m moire de fin d tudes en partenariat avec de nombreux professionnels de l ducation Nationale enseignants psychologues et m decins scolaires IPR conseill res p dagogiques COP et de la Sant orthophonistes et neurop diatres C est un protocole qui s inscrit dans les d marches de contournement pr sent es dans le chapitre 2 42 Il a pour objectif de d terminer quels am nagements p dagogiques seraient les plus b n fiques l l ve en difficult Il se divise en 2 preuves la premi re value la compr
97. hension crite de l l ve et la deuxi me ses capacit s d expression crite Si un diagnostic de dyslexie dysorthographie est av r les am nagements p dagogiques d gag s par cet outil seront indiqu s dans le dossier de demande d am nagements d examens destin la MDPH Quand une difficult est rep r e on propose l l ve diff rentes strat gies afin d appr cier quelles aides seront efficaces Il s agit de s inscrire dans une d marche de contournement pour permettre l l ve d atteindre l objectif malgr sa difficult 36 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 3 3 Historique des r unions r flexions et concr tisation D s septembre 2009 plusieurs partenaires se rencontrent l Institut d Orthophonie avec le projet de valider le PIAPEDE L quipe est constitu e de Mme Crunelle Mme le Docteur Boidein neurop diatre l h pital St Vincent M Courbois repr sentant l Inspection Acad mique accompagn de Mme George pour les secteurs de l ASH sp cialis Mme Guillou pour le Rectorat de Lille Mme Sartre pour le CIO Centre d Information et d Orientation d Hellemmes et Mme Delecour enseignante en coll ge ainsi que Mme Desrameaux enseignante en lyc e et repr sentante de l Apedys Nord En novembre 2009 Mme Guillou transmet l avis favorable de Monsieur le Recteur l exp rimentation du PIAPEDE dans les zones RAR R seaux Ambition R ussite du Nord Pas de Calais Il s agit
98. i F refait l interrogation l oral et dans ce cas je compte pour la moiti la note crite et la moiti la note orale Suite ce premier rendez vous l enseignante a propos une nouvelle rencontre avec les autres enseignants pour mieux expliquer le PIAPEDE et l importance des am nagements pour F Lors de la journ e p dagogique en avril Mme D l occasion d un travail par ateliers a pu parler du PIAPEDE et des informations transmises La directrice semble tr s d sireuse de mener un projet d s l an prochain pour aider les l ves en difficult l crit et les enfants dyslexiques La proposition fut faite de se r unir en mai ou juin Il s agirait de r aliser une ou deux passations en pr sence d un enseignant de r f rence Une nouvelle rencontre s organiserait alors pour rendre compte des r sultats et des propositions d am nagements p dagogiques mettre en place L quipe pourrait ainsi r aliser plusieurs passations d ici la fin de l ann e scolaire et r partir les l ves dans les classes en fonction des besoins Ce coll ge ne dispose d aucun moyen humain suppl mentaire Il existe des ordinateurs mais qui sont r serv s au CDI Centre de 103 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Documentation et d Informations lls ne peuvent tre mis en classe L organisation par profils pourrait faciliter les am nagements p dagogiques 5 2 2 Lyc en de terminale dyslexique R 5 2 2 1 Pr
99. ical de perspective dans notre syst me ducatif trop souvent cliv entre secteur ordinaire et secteur de l adaptation et de l int gration scolaire MF Crouzier 2005 p27 4 3 1 Quels dispositifs PAI PPS PPRE 4 3 1 1 Le Projet Personnalis de Scolarisation PPS et la MDPH Ce dispositif rel ve de la MDPH Selon la s v rit de la dyslexie celle ci peut tre reconnue comme un handicap C est la famille qui sollicite ce PPS pour permettre la scolarisation de l enfant handicap dans les meilleures conditions en prenant contact avec le ma tre r f rent Celui ci organise une ESS quipe de Suivi de Scolarisation avec les parents les enseignants le psychologue scolaire le m decin scolaire et intervenants ext rieurs orthophoniste psychologue ergoth rapeute afin d tablir le PPS L objectif de ce PPS sera de d terminer les am nagements de scolarit prises en charges ext rieures am nagements p dagogiques ou d examen Pour les am nagements il existe plusieurs possibilit s demander aupr s de la MDPH e Assistant d ducation e Mat riels sp cifiques ordinateur cl USB e Am nagements d examen tiers temps dict e am nag e secr taire d examen 4 3 1 2 Le Projet d Accueil Individualis PAI et l cole Ce dispositif quant lui est interne l tablissement Le PAI est mis en place par le directeur et le m decin scolaire II concerne l l ve avec des troubles d
100. icap CLIS ULIS Il travaille au sein d quipes pluricat gorielles dans des contextes professionnels et institutionnels vari s e coles tablissements dispositifs de l ducation nationale e Certains tablissements ou services du secteur social m dico social ou sanitaire accueillant ces l ves besoins ducatifs particuliers 27 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 2 3 L orthophoniste r duque L orthophoniste re oit le patient et sa famille pour effectuer un bilan orthophonique Si une prise en charge s av re n cessaire un contrat th rapeutique se met en place avec l enfant Celui ci est donc explicitement consid r comme acteur de sa r ducation L orthophoniste va baser sa r ducation sur deux l ments D une part il s appuie sur ce qu il a valu pendant le bilan D autre part il s appuie sur ses connaissances th oriques et pratiques de l acquisition et du fonctionnement de l crit et des mod les de r ducation Ce point est fondamental l orthophoniste poss de une formation solide portant sur les mod les de d veloppement du langage Il va tablir sa r ducation sur des th ories qui lui permettent de travailler en amont des troubles observ s Il va en particulier s efforcer de renforcer les strat gies efficaces et am liorer celles qui sont d ficitaires en travaillant sur les causes du d ficit par exemple la m moire ou la discrimination auditive Cette conn
101. ici du protocole Il l avait fait avec son enseignante alors que celle ci n avait pas t form e lors d une FIL Devant l absence d outil comme le PIAPEDE celui ci s est en effet vite propag par Internet Cependant le fichier en format Word 69 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 avait subi de nombreuses transformations au point de le vider de sa substance une tape fut supprim e b tie depuis une dizaine d ann es partir des r flexions de chacun 2 1 6 Version mai 2011 la version finale en PDF Suite la formation du 25 mars 2011 avec des m decins scolaires la version de janvier 2011 semblait complexe pour des professionnels non enseignants Il fut d cid de dissocier la partie quantitative de la partie qualitative 2 2 Les transformations dans chaque modalit 2 2 1 Une preuve de d codage mieux exploit e Dans la version initiale le d codage se d finissait par trois types de lecture fluide quelques h sitations et nonnante Cette preuve permettait d tablir rapidement le niveau de lecture Cependant les orthophonistes et les enseignants pressentaient la r ponse connaissant souvent l enfant Cette cotation demandait donc tre compl t e En juin 2010 deux passations ont permis de r fl chir l volution de cette preuve En effet C l ve de seconde et T l ve de troisi me ont lu leur texte sans difficult s majeures de d codage mais nous avons remarqu
102. ifl Universit Lille 2 ze Droit et Sant Institut d Orthophonie Gabriel DECROIX o FACULTE gt zZ DE MEDECINE Universit Lil q le 2 HENRY MEMOIRE En vue de l obtention du Certificat de Capacit d Orthophonie pr sent par Christelle DELPORTE p DUFOUR Jessie REINHARD soutenu publiquement en juin 2011 Pr vention de l illettrisme Le PIAPEDE un outil au secours de l l ve en difficult s l crit Concr tisation d une r flexion MEMOIRE dirig par Mme Dominique CRUNELLE Orthophoniste et Docteur en Sciences de l ducation Lille 2011 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Remerciements Nous remercions Madame CRUNELLE pour la confiance qu elle nous a accord e son aide pr cieuse et ses conseils pour la r alisation de ce m moire Nous remercions galement Madame ESPERANCE enseignante pour son implication dans le projet tout au long de l ann e et ses conseils judicieux Nous remercions les principaux des coll ges et les professeurs ayant particip au projet pour leur accueil et leur disponibilit Nous remercions les membres de l quipe du PIAPEDE ainsi que les orthophonistes des diff rents lieux de stage pour leur accompagnement dans l aboutissement de ce m moire DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 R sum Notre m moire consistait valider l outil cr en 2009 sous la direction de D Crunelle Le PIAPEDE
103. invalidant est confirm Lorsque c est le cas les am nagements p dagogiques d gag s par cet outil seront indiqu s dans le dossier de demande d am nagements d examens destin la MDPH Maison D partementale des Personnes Handicap es Le PIAPEDE est le r sultat d un travail de groupe men sous la direction de D Crunelle de plusieurs tudiants dans le cadre de leur m moire d orthophonie de fin d tude en partenariat avec de nombreux professionnels de l ducation Nationale enseignants psychologues et m decins scolaires IPR Inspecteurs P dagogiques R gionaux conseill res p dagogiques conseillers d orientation p dagogiques et de la Sant orthophonistes et neurop diatres Le contexte scolaire s est profond ment modifi depuis trente ans Les professeurs doivent enseigner un m me programme des l ves tr s diff rents La loi 2005 102 du 11 f vrier 2005 pour L galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es a boulevers la r alit du terrain en introduisant les notions d accessibilit et de compensation La p dagogie diff renci e s attache apporter des r ponses la vari t des situations rencontr es sur le terrain N anmoins les notions de strat gies de renforcement contournement et rem diation ne sont pas bien assimil es Apr s que le Rectorat de Lille ait accept l exp rimentation du PIAPEDE des formations des diff rents p
104. ire faisait chuter leurs r sultats Deux autres am nagements sont possibles le secr taire d examen ou l ordinateur Ce dernier devient un outil utilis fr quemment par les l ves et l Inspection Acad mique de Lille d veloppe particuli rement cette possibilit Il devenait donc indispensable de cibler l utilisation de cet outil en v rifiant la capacit de l l ve s en servir ainsi que d exploiter les logiciels mis disposition Le plus courant est le correcteur orthographique lexical Le PIAPEDE en tient compte d sormais en proposant apr s les dix minutes consacr es au traitement de texte un temps de correction soit spontan soit avec le correcteur orthographique L option de correction orthographique grammaticale n a pas t retenue car elle n cessite d avantage de capacit s d inf rences or celles ci font souvent d faut aux l ves en difficult s scolaires 2 3 Quel r sultat D sormais le protocole prend la forme d un cahier de passation et d un fichier de synth se Ce dernier a t toff des diff rentes remarques retenues lors des FIL L absence de partenariat enseignants orthophonistes ne permettait pas aux enseignants de savoir si l l ve suivait une prise en charge La difficult r side dans le secret m dical qui est partag par les professionnels de sant comme le m decin scolaire et les orthophonistes Or les enseignants se doivent d adapter leur p dagogie dans le cas de trouble du la
105. les am nagements n cessaires ou le soutien dont a 98 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 besoin l l ve Elle propose un cahier de communication aux orthophonistes aux enseignants et aux familles ainsi qu une feuille de responsabilisation 5 1 3 Un SESSAD troubles sp cifiques du langage Le Service d ducation Sp ciale et de Soin Domicile SESSAD a une capacit d accueil de 35 places pour des enfants dyslexiques et dysphasiques L quipe dirig e par Mme T est compos e de nombreux professionnels neuropsychologue psychologue ergoth rapeute ducateurs psychomotriciennes et orthophonistes Dans le cadre du stage avec le SESSAD les passations se sont d roul es aupr s d l ves dysphasiques et dyslexiques s v res 5 2 Exemples de passations et am nagements mis en place Dans cette derni re partie nous proposons diff rents exemples de passation Le choix s est port sur certains des l ves en difficult s scolaires que nous avons rencontr s au coll ge et sur des enfants dyslexiques issus de la prise en charge lib rale De nombreux protocoles ont pu tre propos s lors de nos stages de troisi me et quatri me ann e Cependant il nous est apparu int ressant de pr senter un panel restreint montrant l int r t du protocole Annexe 11 p 203 Pour chaque exemple nous avons d fini trois parties la pr sentation de l l ve la passation et le compte rendu qui d taill
106. les mots cl s qui souvent sont des mots difficiles Une autre possibilit serait d entra ner l l ve la prise de notes entre autre par l apprentissage de diff rentes abr viations Comme pour la compr hension r duire les exigences limiter le nombre d exercices Ne pas oublier de prendre du temps pour copier les devoirs en fin d heure utiliser les couleurs et les logos cf am nagements g n raux Les am nagements pour les valuations Il faut toujours penser pr parer la copie l avance lui distribuer le devoir en premier et le lui ramasser en dernier Pr voir les valuations sous forme de QCM de textes trous de tableaux 87 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 L enseignant pourra limiter la dict e au premier paragraphe par exemple l l ve d bute en m me temps que les autres et s arr te avant il a donc du temps pour se relire Afin d optimiser ce temps suppl mentaire l l ve disposera de fiches d aides ou de glossaires pr par s au pr alable avec l enseignant pour pouvoir se corriger efficacement Par exemple si l enseignant demande une r daction d une trentaine de lignes l l ve pourrait n en faire qu une dizaine En d finitive pour toute valuation autre que la dict e le temps permettra l enfant de s auto organiser pour rendre son travail termin Les am nagements la maison L enseignant veillera all ger les devoirs en fonction des objectifs fix
107. lest plus d s que la notion de temps intervient 2 me tape La combinatoire grapho phon tique est plut t correcte sauf pour le ch j jambe devient chambre L autor gulation est n cessaire mais pas faite et les liaisons ne sont pas respect es La compr hension du texte est v rifi e travers les diff rentes transpositions L objectif est de d terminer celles qui seraient les plus efficaces Trois id es sur dix sont restitu es lors de la lecture chronom tr e N ne peut terminer sa lecture moiti du texte en trois minutes mais a besoin de lire avec la figure pr s de la feuille Il restitue trois id es sur dix et fait deux contre sens en plus Il lit beaucoup plus vite que lors de l preuve de d codage mais il commet de nombreuses erreurs sans aucune autor gulation Le temps semble tre un facteur de stress N lit haute voix ce qui est plut t rare chez les coll giens Lors de la lecture avec temps suppl mentaire 5 38 minutes le r sultat s am liore avec deux nouvelles id es mais N continue de se tromper dans la lecture de certains mots boulang re pour boulangerie embarrass es devient embrass es On ne retrouve plus de contre sens 113 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Lors de la lecture par l adulte N comprend qu il s agit de filles Il exprime sa pr f rence pour cette transposition Cependant aucune nouvelle id e n est ajout e Les capacit s d expression
108. lib raux A W les passations des PIAPEDE ont d marr d s le d but de nos stages en troisi me ann e Elles concernaient deux patients du coll ge et lyc e diagnostiqu s dyslexiques pour lesquels il fallait d terminer les am nagements les plus ad quats Un troisi me PIAPEDE a t pass fin octobre 2010 sur demande de la maman pour des am nagements d examen au brevet des coll ges A T deux passations se sont d roul es fin septembre 2010 L une pour un l ve de cinqui me pr sentant une dyslexie dysorthographie mixte et qui rencontre de nombreuses difficult s au coll ge L objectif tait d aider les enseignants am nager en classe des strat gies de contournement Quant la seconde passation il s agissait d un lyc en qui redoublait la terminale Il avait b n fici d un temps suppl mentaire mais le PIAPEDE avait pour objectif de d terminer si l am nagement tait pertinent 96 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 5 1 2 Les coll ges Les deux coll ges se diff rencient par de nombreux points Leurs projets compl tement diff rents sont le reflet du contexte dans lequel se situent ces coll ges Annexe 10 p 200 Au coll ge D le projet d tablissement du coll ge comporte trois axes principaux e Adapter les enseignements en prenant en compte toutes les sp cificit s des l ves La demande d ouverture d une ULIS depuis 2008 Favoriser une aide interg n rationnelle et so
109. lidaire e Prendre conscience des enjeux li s au capital sant et l environnement Au coll ge M le projet d tablissement du coll ge comporte trois axes principaux Favoriser la ma trise de la Langue et d velopper la culture scientifique des l ves Ateliers de discussions vis e philosophique avec douze classes quatre de maternelle quatre d l mentaire et quatre de sixi me Favoriser un climat propice aux apprentissages disciplinaires et la vie en commun Exp rimentation de conseil d l ves pour trois classes de 6 me Favoriser la poursuite d tudes en d veloppant l accompagnement des projets d l ves Projet un jeune un parrain depuis 2008 2009 pour une dizaine d l ves d crocheurs en partenariat avec l association FACE Fondation Agir Contre l Exclusion Celle ci propose un parrain dans une grande entreprise Cela permet l l ve de faire deux stages l un dans l entreprise du parrain et l autre selon ses v ux d orientation 97 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 D en 2010 2011 M en 2009 2010 Effectif 377 402 En 6 me 101 dans 4 classes 89 dans 6 classes Nombre d l ves TSL Une dizaine Une vingtaine diagnostiqu s ou en cours Boursiers 30 94 hors SEGPA Milieu de CSP dite 52 74 d favoris e Nombre de nationalit s 1 Multiples valuations 6 me en Fran ais 59 Fran ais 38 5 2008 Fr 57 M 64
110. lidation grande chelle ne permet pas de le d terminer Il serait int ressant que le PIAPEDE puisse tre pass aupr s d une population importante non pas pour le transformer en test mais pour conna tre le nombre d id es attendues chaque niveau de protocole L id e d un m moire pour 2012 permettra de r pondre cette probl matique Enfin pour la lecture du texte simplifi il est apparu que le texte du protocole de sixi me semblait encore trop complexe Certaines m taphores auraient pu tre remplac es 2 2 Partenariat mais surtout transdisciplinarit Le partenariat n cessite que les diff rents acteurs se rencontrent et d finissent ensemble un contrat Enfant parents enseignants et orthophoniste s impliquent dans une d marche commune La limite s tablit d s lors qu un partenaire est absent Dans les coles primaires seul le ma tre E a le temps de proposer la passation du PIAPEDE l enseignant ne pouvant quitter sa classe Cependant la disparition programm e de ce poste sp cifique pose la question de l avenir du PIAPEDE au primaire Celui ci pourra tre propos par les orthophonistes mais uniquement dans le cadre de troubles sp cifiques Or le protocole s adresse un public plus large avec les l ves en difficult s scolaires On rel ve aussi les difficult s rencontr es lors de l absence d implication des enfants et ou des familles comme c est le cas cit par Mme Delecour Courri res
111. lle Il FRITH U 1986 A developmental framework of developmental dyslexia Annals of dyslexia n 36 69 81 HABIB M 1997 Dyslexie Le cerveau singulier Marseille Solal INSERM Expertise Collective 2007 Dyslexie dysorthographie dyscalculie Bilan des donn es scientifiques Paris INSERM INSPECTION G N RALE DE L DUCATION NATIONALE 1980 La p dagogie diff renci e au coll ge Paris CNDP LEDUC C 2009 Difficult s scolaires ou dyslexies quels am nagements p dagogiques Quels am nagements d examens Proposition d un outil d identification de l cole primaire jusqu au baccalaur at le PIAPEDE M moire en vue de l obtention du Certificat de Capacit s d orthophonie Universit de Lille I LEGRAND L 1994 P dagogie diff renci e In CHAMPY P et Et v C Dictionnaire encyclop dique de l ducation et de la formation Paris Nathan p 733 135 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 MASSON F et MINELLE C 2008 Accueillir l enfant en difficult s de lecture au coll ge un partenariat enseignants orthophonistes M moire en vue de l obtention du Certificat de Capacit s d orthophonie Universit de Lille Il MEERSCHMAN G et ROUSSEL F 2004 l ves en difficult s en classe de 6 me quels partenariats orthophoniste enseignants M moire en vue de l obtention du Certificat de Capacit s d orthophonie Universit de Lille Il MEIRIEU P 1985
112. mat de confiance en le valorisant et en le soutenant dans ses efforts Un contrat de travail peut tre sign entre l l ve et l enseignant l enfant voit ainsi l int r t de son travail Il faut savoir accepter sa lenteur ne pas la p naliser tout en tant attentif aux signes de fatigue tout comme privil gier la qualit la quantit Favoriser l insertion de l enfant dans le groupe classe en travaillant avec les l ves sur les diff rences et les difficult s est capital Certains am nagements peuvent b n ficier tous Un point fondamental respecter pour valoriser au maximum l l ve est de ne pas le mettre en situation d chec constant en vitant par exemple la lecture voix haute devant la classe Cependant on peut lui demander de pr parer un passage 79 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 d une lecture la maison En classe l enseignant interroge alors l enfant sur le chapitre pr par Si l enfant le d sire il est int ressant de mettre en place un tutorat assur par un l ve volontaire de la classe les aides qu il pourra lui apporter seront alors adapt es aux difficult s du tutor Il faudra tre attentif ce que le tuteur reste sa place de bin me Il ne faut surtout pas oublier de favoriser les notions de plaisir plaisir d apprendre plaisir de progresser tout en favorisant le retour une autonomie progressive dans sa vie scolaire comme dans sa vie perso
113. n sur l ducation du 10 juillet 1989 dite aussi Loi Jospin est une loi qui modifie largement le fonctionnement du syst me ducatif fran ais Elle souligne que l l ve ou l tudiant doit tre un acteur de sa propre orientation et non la subir Cependant la multiplicit des facteurs l origine des difficult s essouffle les enseignants qui manquent cruellement de formation Certains parents optent pour les coles alternatives o les enfants en difficult s scolaires y trouvent alors parfois des solutions plus appropri es leur personnalit et parviennent s y panouir dans certains cas avec plus de facilit L apr s cole nouvelle peut s av rer un retour la r alit brutal le lyc e la fac et 33 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 le monde de l entreprise ne s adaptent pas chacun mais imposent un syst me de valeurs commun qu il faut savoir accepter tel quel Afin qu il adh re la d marche d une cole classique les professionnels se doivent d expliquer l l ve ce qu ils tentent de mettre en place en terme d objectifs et de moyens Enseignants orthophoniste parents et enfant peuvent travailler ensemble la condition que chacun s investisse dans la d marche Cette notion de partenariat et particuli rement de transdisciplinarit prend son sens avec la cr ation du PIAPEDE protocole cr en 2009 sous la direction de D Crunelle 34 3 Le PIAPEDE concr tisati
114. nement familial et social Dans certaines situations l enfant redoute de sortir du mod le familial et donc de d passer l crit le niveau de ses parents 1 1 3 Les facteurs cognitifs Certains apprentissages n cessitent des capacit s cognitives comme l attention la m moire auxquelles l enfant ne peut pas acc der du fait d un d ficit cognitif Ses difficult s sont alors globales 16 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 1 1 4 Les facteurs sp cifiques Quelques enfants peuvent aussi d crocher en classe cause d un trouble de l attention L enfant est alors incapable de se concentrer sur quelque chose d effectuer une t che pr cise et compl te de tenir compte de ce qui est dit Certains enfants ont des troubles sp cifiques de type dysphasie trouble de l laboration du langage oral ou dyspraxie trouble sp cifique de la coordination motrice qui perturbent leurs apprentissages Enfin certains enfants sont en difficult s l crit car porteurs d un trouble sp cifique et structurel la dyslexie dysorthographie 1 2 Trouble sp cifique un handicap Dans le cas de l enfant dyslexique c est l apprentissage de l crit qui est l origine des difficult s scolaires pouvant le conduire l chec scolaire si aucune aide n est propos e Il appara t n cessaire de distinguer les origines des difficult s scolaires du trouble sp cifique d apprentissage qu est la dyslexi
115. nes parties restent peu int ressantes car beaucoup mieux exploit es dans les tests orthophoniques A la question 9 Quel est l int r t du PIAPEDE pour vous toutes s accordent sur l int r t de l outil pour identifier les am nagements n cessaires l l ve Pour les enseignantes il a de nombreux atouts il sert de moyens de communication avec les autres enseignants ou pour rendre des comptes de la n cessit mieux cibler les am nagements a aussi son r le dans les PPS ou pour les am nagements d examen Il permet de distinguer les l ves en difficult s scolaires des l ves en difficult s plus globales A la question 10 Y a t il eu des am nagements de la scolarit ou de la prise en charge apr s les r sultats du PIAPEDE Si oui qu en pensez vous sur les am nagements effectifs les enseignantes ont pu les mettre en place en particulier dans le cadre de PPS Mme Delecour a soulign combien le PIAPEDE avait amen du discernement dans les am nagements propos s et combien la bonne mesure avantage l autonomie de l l ve Quant Mme Lesage les r sultats du PIAPEDE avec les am nagements p dagogiques mettre en place sont communiqu s lors des r unions avec les enseignants Par contre elle ne sait pas si les recommandations sont suivies Enfin le questionnaire s achevait par la possibilit de donner des remarques d ordre plus g n ral Mme le Docteur Boidein a pr cis que le PIAPED
116. ngage crit L existence des PPS est la solution au probl me du secret m dical Les r sultats de la compr hension sont pr sent s sous forme de tableau et non plus l un en dessous de l autre afin de permettre une comparaison rapide d un mode de lecture l autre pour d terminer la meilleure transposition Pour la partie expression crite la partie production se distingue de la partie orthographique de la t che La nouvelle pr sentation plus claire permet de d terminer rapidement la meilleure solution Cela permet de voir quel am nagement 72 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 est le plus profitable l l ve et de constater si le temps permet l l ve de se corriger ou alors d aggraver son nombre d erreurs Version initiale 2009 Version finale 2011 Format de diffusion WORD PDF Analyse globale et D codage Analyse globale qualitative Compr hension Transposition lecture avec Report des id es temps impos A chaque transposition Expression crite Etape d criture 3 consignes Ajout de l autocorrection l ordinateur Synth se Mise en forme des r sultats De fa on lin aire Sous forme de tableau Cr ation de nouvelles fiches Fiche MDPH Notice rapide Tableau 2 Bilan des modifications Ainsi la version 2011 du PIAPEDE se distingue de la version de 2009 Elle a b n fici de l apport des diff rents partenaires engag
117. nnelle 4 1 2 Des aides sp cifiques D autres astuces pourront favoriser l apprentissage et la m morisation multiplier les canaux en utilisant diff rentes entr es sensorielles Par exemple le support auditif alli au support crit est profitable l l ve en difficult s l crit l enfant pourra utiliser un dictaphone ou un lecteur MP3 sur lesquels aura t enregistr e la le on tout en suivant sur son cahier Cependant le bruit ambiant peut perturber l coute N anmoins pour certaines mati res telles que l anglais ces outils sont int ressants pour garder une trace correcte de la prononciation des mots Le canal visuel est aussi un atout majeur ne pas h siter utiliser les dessins les gestes qui pourront tre des aides mn motechniques tout comme les logos qui pourront faciliter la compr hension des consignes et les devoirs Exemple la consigne apprendre par c ur sera repr sent e par un c ur si le cours tudier est le fran ais d finit par exemple par la couleur bleue dans l emploi du temps l l ve inscrira dans son agenda un c ur bleu ce qui signifie apprendre par c ur le fran ais Il semble important de voir avec l l ve le type de canal qui lui convient le mieux Prenons l exemple du mot crois qui peut para tre ludique mais qui pourrait tre une source de fatigue pour l enfant 80 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 4 1 3 Une pr sentation optimis e
118. nt on constate une attitude assez n gative pour participer la passation La motivation est absente On ressent une incompr hension sur la raison de cette passation Plusieurs fois la relance est n cessaire pour obtenir des r ponses Cependant aucune difficult scolaire ne semble appara tre Le nombre de r ponses mises est faible mais par manque de motivation Annexe 11 d p 213 5 2 4 2 Compte rendu de la passation et am nagements propos s La pr cision de lecture est v rifi e travers le niveau de d codage la lecture est fluide mais la ponctuation et les pauses ne sont pas respect es L corrige ses erreurs de lecture et on ne constate pas d erreurs de combinatoire La compr hension du texte est v rifi e travers les diff rentes transpositions L objectif est de d terminer celles qui seraient les plus efficaces Lors des diff rentes transpositions on rel ve une attitude peu encline la passation Il faut sans cesse relancer L Elle propose deux id es lors de la lecture chronom tr e une nouvelle lors du temps suppl mentaire et deux de plus lors de la lecture par ladulte Elle se sert efficacement du texte pour s exprimer et pr f re lire elle m me silencieusement le texte Les capacit s d expression crite la quantit correspond celle demand e minimum 5 lignes On rel ve rapidement l absence d erreurs ce qui est rare lors des passations une erreur pour 33 mots et elle n crit pas
119. nt sur les comp tences d ficitaires et s appuient sur les compensations et redondances D Crunelle 2010 p 60 Ces d marches de rem diation doivent tre propos es par l orthophoniste au cours de la r ducation Il est galement possible de les reprendre en classe avec l enseignant Cependant elles ne sont r ellement int ressantes que si la vis e est cologique Il faut qu elles puissent tre transf r es dans le quotidien scolaire de l l ve Ces modalit s et objectifs sont compl mentaires Ils se r partissent entre enseignants et orthophonistes et se r ajustent pour un m me l ve en fonction de l ge de celui ci et de la s v rit de ses difficult s Cela n cessite cependant de constituer une quipe pr te se former ou s informer des moyens mettre en place pour aider au mieux l l ve Pour les enseignants du secondaire cela suppose de s accorder sur la mani re de travailler avec par exemple l emploi du temps r fl chi la ritualisation des cours la possibilit de proposer un bin me l l ve 2 5 Les parents duquent et Dans les diff rents dispositifs propos s par l ducation Nationale les parents ne deviennent acteurs que depuis peu Pourtant il est important qu ils deviennent partenaires des enseignants et de l orthophoniste pour donner du sens l cole aupr s de leur enfant Alors qu en maternelle les parents rentrent dans l cole et sont souvent pr sents
120. ntacter l orthophoniste pour changer et demander des informations et mettre en place des am nagements p dagogiques Au coll ge c est souvent l enseignant principal qui a pu diffuser l information l quipe enseignante 3 2 Hypoth se 2 les profils et les am nagements qui en d coulent Cette hypoth se visait d terminer les am nagements p dagogiques en fonction des profils pour contourner les difficult s scolaires Les enseignants se doivent de pratiquer la diff renciation p dagogique Parfois ce sont les PPRE ou dans le champ du handicap les PPS ou PAI qui permettent de les d finir Dans le cadre de notre m moire ces am nagements ont pu se r aliser de nombreuses fois Pour certains il s agissait de rencontrer des professionnels en dehors du champ de l enseignement Cela a pu se faire rapidement au b n fice de l l ve Pour d autres des am nagements p dagogiques ont t mis en place mais les retours ne sont pas ce jour connus 125 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Enfin malgr les propositions d am nagements p dagogiques certains enseignants n ont rien mis en place Cette r alit rappelle qu il est possible de vouloir changer d s lors que tout le monde s engage le faire 3 3 Hypoth se 3 la MDPH et le choix des am nagements d examen Notre derni re hypoth se tait de proposer gr ce au PIAPEDE l am nagement d examen le plus ad quat pour l l ve Le plus sou
121. ntenant leur autonomie acceptant de mettre en commun leurs efforts en vue de r aliser un objectif commun reli un probl me ou un besoin clairement identifi dans lequel en vertu de leur mission respective ils ont un int r t une responsabilit une motivation voire une obligation Le partenariat s envisage souvent dans la cadre d alliances Wikip dia Il n y a partenariat que parce qu il y a changes de points de vue cr ation de ponts entre les champs de comp tences de chacun Il s agit donc d un processus dynamique de dialogue entre les partenaires Coordination des nergies et dialogue sont les mots cl s du partenariat Encore faut il savoir r unir les conditions dans lesquelles ce dialogue peut tre fructueux permettant la mise en uvre de moyens concrets destin s atteindre l objectif fix Ainsi chacun des partenaires doit parvenir tout en exprimant son opinion couter l autre Les projets transdisciplinaires visent partir de l analyse des comp tences n cessaires l am lioration d une fonction r partir les objectifs entre les diff rents professionnels chacun dans sa sp cificit C est un regroupement de moyens reli s par une communaut d objectifs Chaque intervenant d une quipe th rapeutique travaillera dans sa sp cificit l mergence d une m me fonction D Crunelle 2006 p 28 25 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Le partenariat a fai
122. on d une r flexion 3 Le PIAPEDE concr tisation d une r flexion Permettre aux diff rents partenaires de se rencontrer pour r fl chir sur la difficult scolaire et comment y rem dier semble tre le mot d ordre depuis quelques ann es D Crunelle travers la direction de plusieurs m moires a pu proposer cette d marche 3 1 L avant PIAPEDE Le PIAPEDE est l aboutissement de nombreuses recherches et r flexions engendr es par diff rents travaux vy Les ouvrages collectifs coordonn s par D Crunelle Tome Dyslexie ou difficult s scolaires au coll ge quelles p dagogies quelles rem diations livre paru le 1er septembre 2006 Tome Il Aider l l ve dyslexique au coll ge et au lyc e proposition d am nagements p dagogiques livre paru le 1er juin 2010 y Les m moires en vue de l obtention du Certificat de Capacit d Orthophonie sous la direction de D Crunelle Universit de Lille Il e DAMAREY C et PLANCK L 2001 Difficult s scolaires en 6 me de REP identification et rem diations e MEERSCHMAN G et ROUSSEL F 2004 l ves en difficult s en classe de 6 me quels partenariats orthophoniste enseignants e DUFIEF D et SALIOU A 2006 l ves en difficult s au coll ge partenariat enseignants orthophonistes recueil de pratiques e No l M et VARLET M 2008 l ves de 6 me en difficult s d apprentissage essentiellement li es des difficult s lin
123. onom tr e Lors de la lecture avec temps suppl mentaire le r sultat s am liore F en propose deux de plus mais oublie deux d j cit es la premi re preuve La lecture oralis e ne permet pas d am liorer ses r ponses Les capacit s d expression crite la quantit correspond celle demand e minimum 5 lignes mais F n exploite pas le temps disponible pour crire davantage 3 min 38 s sur les 5 min F expose sa difficult crire la possibilit d une criture illisible vraisemblablement pour se rassurer Il crit 45 mots avec 26 fautes Parmi celles ci on constate des erreurs phon tiques 4 erreurs lexicales 3 erreurs et grammaticales 15 erreurs Pour l auto correction F est partant mais peu ou pas d erreurs sont corrig es 4 sur 45 et 3 recopi es mais sans changement L outil informatique est une aide non pas pour crire davantage 50 mots mais pour 100 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 se corriger F utilise en effet de mani re efficace le correcteur orthographique pour les erreurs phon tiques et lexicales Cependant il faut rappeler que le correcteur n est pas permis au Brevet des coll ges Lors de la dict e l adulte F termine son histoire On constate qu un secr taire lui permet de d velopper son crit celui ci comporte 62 mots Le texte est surtout beaucoup plus construit et coh rent Conclusion En ce qui concerne la lecture le PIAPEDE permet
124. ormations les plaintes relev es provenaient souvent de l absence de partenariat enseignant orthophoniste ou d une relation l mentaire coll ge Au coll ge M Mme C a un poste d appui Celui ci lui permet de prendre le temps au troisi me trimestre pour rencontrer les professeurs de CM2 Elle leur propose alors d tablir une liste d l ves en difficult s en langage crit afin de former une classe sp cifique au coll ge nomm e grand DIRLIR Pour cela elle rencontre les l ves et leur fait passer quelques petites preuves pour mesurer le niveau d acquisition En 2010 elle a ainsi pu cibler les l ves pour cette classe sp cifique En cette fin de deuxi me trimestre le bilan est plus que positif Seule une l ve reste en chec Lors de notre dernier entretien avec Mme C et Mme O enseignante principale de cette classe nous avons d couvert que les parents de CM2 interrogeaient d j les enseignants du primaire afin de savoir si leur enfant pourrait faire partie de cette classe Cette demande signe l int r t d un tel projet Pour le troisi me trimestre 2011 l objectif est donc de rencontrer de nouveau les enseignants de CM2 dans la m me optique N anmoins cette ann e le PIAPEDE sera ajout aux autres preuves Il permettra de d finir imm diatement le profil de l l ve Ainsi d s la rentr e de septembre Mme O pourra am nager les aides appropri es pour contourner les difficult s rencont
125. ormer la famille et les enseignants 129 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Conclusion 130 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Comment traiter les diff rences entre l ves Comment ne pas transformer les diff rences individuelles en in galit s de r ussite scolaire reproduisant des in galit s sociales Bautier E et al 2000 Lutter contre l chec scolaire et pr venir l illettrisme font partie int grante des pr occupations du corps enseignant et s int grent part enti re dans les missions de l orthophoniste Notre travail dans le champ de l orthophonie vise un triple objectif par le biais du PIAPEDE nous d sirions tablir des partenariats avec les professionnels de l ducation Nationale Puis nous souhaitions proposer des am nagements p dagogiques aux l ves en difficult s l crit voire argumenter le choix des am nagements d examens aupr s de la MDPH Et enfin nous esp rions une diffusion du protocole dans des conditions optimales Notre d marche s inscrit dans la continuit du m moire de C Leduc en 2009 sous la direction de D Crunelle Difficult s scolaires ou dyslexies quels am nagements p dagogiques Quels am nagements d examens Proposition d un outil d identification de l cole primaire jusqu au baccalaur at le PIAPEDE La validation du protocole a pu tre r alis e gr ce un travail transdisciplinaire par la mise en place de
126. os e aux orthophonistes ma tres de stage afin que la collaboration orthophonistes enseignants puisse se mettre en place autour du PIAPEDE Elle se d roula l Institut et permit de rassembler seize orthophonistes majoritairement du secteur lib ral De la m me mani re un questionnaire fut propos afin d valuer cette journ e Sur les douze recueillis seule une personne connaissait le PIAPEDE L ensemble des orthophonistes travaillait avec une patient le ayant des difficult s de langage crit et sont en contact avec les enseignants Annexe 4 p 176 L objectif de cette journ e a t atteint puisque la majorit des orthophonistes trouvait que cette journ e a r pondu leurs attentes a modifi leur regard sur les difficult s de langage crit et pensait diffuser l information dans leur entourage Sept d entre elles ont ainsi laiss leur coordonn es afin de participer davantage la diffusion du PIAPEDE 64 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 1 3 D autres formations venir 1 3 1 Les am nagements d coulant de la passation du PIAPEDE A la rentr e scolaire 2010 les participants aux FIL furent de nouveau contact s afin de leur proposer une nouvelle FIL sur les am nagements p dagogiques Sur les 53 participants 26 avaient accept d tre recontact s Annexe 5 a p 178 Malheureusement les retours furent peu nombreux seules huit personnes ont r pondu dont six personnes d sirant une nouv
127. oyen de l enregistreur le lexique des phrases types du cahier Trace crite avec l objectif grammatical revoir Relire avec F son cours et r crire les mots en majuscules si n cessaire pour le lexique 102 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Pendant l heure de cours F fait l interrogation l crit et dans la mesure du possible refait l interrogation l oral le midi m me Pour l interrogation sur le g nitif et le vocabulaire de la famille ce temps pr alable de pr paration uniquement relecture du cahier et r criture des mots et des phrases cl s pour comprendre la structure a t suffisant puisque F a tr s bien r ussi son valuation l orthographe des mots de la famille tait tout fait satisfaisante Par contre concernant l valuation orale portant sur la chambre chaque l ve devait passer devant la classe pour pr senter sa chambre la d coration et ce qu il aimait faire le temps de pr paration avec F avait t consacr uniquement l enregistrement avec son enregistreur de phrases cl s n cessaires la pr sentation avec le vocabulaire des pr positions pour situer les objets Les r investissements lors de l valuation ont t plus limit s En cas de manque de temps ou de probl me d organisation et donc pas de temps avant l interrogation on peut proposer une correction de l interrogation en cours et d s que c est possible sur le temps du mid
128. partenariat avec deux coll ges un SESSAD ainsi qu avec des orthophonistes lib raux Les diff rentes passations effectu es aupr s d enfants en difficult s scolaires ou dyslexiques ont permis de proposer aux quipes enseignantes des strat gies p dagogiques facilitatrices pour chaque l ve Les nombreuses passations ont soulev diff rentes probl matiques ce qui nous a amen es tout d abord modifier le protocole pour le rendre plus pratique puis red finir les profils d am nagements p dagogiques Une bauche des cartes heuristiques des aides facilitatrices comme outil de communication entre les diff rents partenaires a t r alis e Proposer la reprise de ces cartes afin de les d velopper et de les diffuser pourrait tre le sujet d un nouveau m moire 131 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Cette exp rience nous a permis d tablir une conclusion essentielle bien que la plupart des professionnels en soient conscients le partenariat est indispensable entre les acteurs de la Sant et de l ducation pour aider au mieux les l ves en difficult s La r alit est plut t la pluridisciplinarit qu la transdisciplinarit mais le travail effectu depuis deux ans aupr s de nombreux professionnels et dans diff rents bassins de la r gion devrait permettre une volution des mentalit s Comme le rappelle M Touzin 2000 p 40 En donnant l enfant les moyens de surmonter ou de conto
129. plus que les cinq lignes demand es en n utilisant que 2 minutes sur les 5 minutes imparties L ordinateur semble davantage l int resser elle tape des deux mains et produit un 111 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 texte de 47 mots pour 10 erreurs Elle corrige rapidement ses erreurs de mani re efficace ce qui est surprenant Enfin lors de la dict e l adulte elle ne produit pas davantage de mots 32 Conclusion Les r sultats de cette passation pose l hypoth se d une difficult autre que scolaire Il serait important de proposer L de rencontrer lassistante sociale ou d autres professionnels comme l infirmi re ou le psychologue afin de v rifier l origine de ses difficult s scolaires 5 2 4 3 R orientation pour la prise en charge Lors de cette passation Mme C n avait pu tre pr sente Le bilan tait fort attendu Face l attitude de L et ses r sultats la discussion a port sur l aide proposer Au coll ge d autres professionnels interviennent C est le cas d assistante sociale et d infirmi re qui prennent alors le relais Dans le cas de cette l ve un rendez vous fut propos Celui ci fut b n fique Cette l ve rencontrait de nombreux probl mes dans le milieu familial qui ont pu tre expos s et r solus Les enseignants avaient tous relev une difficult qu ils pensaient cognitive alors qu il s agissait d une difficult socio affective La passation rapide du
130. prentissage de l enfant du langage oral crit 3 1 2 Bilan positif mais avec des limites Les diff rents entretiens sont pr sent s dans l annexe 8 a p 186 Les diff rentes questions seront regroup es de mani re synth tique ci dessous 74 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 La question 1 Depuis quand connaissez vous le PIAPEDE et la question 2 Comment l avez vous connu portent sur l origine du PIAPEDE les diff rents professionnels l ont tous d couvert en 2009 soit pour participer son laboration en facilitant sa passation Mme le Docteur Boidein Mme Kaddeche et Mme Delecour soit lors de la journ e Schering Mme Lesage Pour son laboration C Leduc sous la direction de D Crunelle avait contact diff rents professionnels afin de trouver des sujets pour la passation du protocole Les questions 3 5 concernent le nombre de passations et leur d roulement toutes l ont fait passer de nombreuses fois seule Mme le Docteur Boidein ne l a fait passer qu une ou deux fois La passation leur a paru ais e m me si cela demande de l anticipation pour la logistique comme le pr cise Mme Delecour La question 6 Est ce que certaines choses vous ont d rang permet de souligner la sp cificit des professionnels travers les r ponses donn es Pour les enseignants il s agit essentiellement du temps que cela demande par passation En effet celle ci dure plus d une heure ce
131. principalement orthophonistes et enseignants 5 3 Les hypoth ses Le PIAPEDE un outil au secours de l l ve en difficult s l crit Nous tenterons de d montrer que le PIAPEDE utilis par l orthophoniste comme l enseignant voire le m decin scolaire les COP est un outil de partenariat pour l l ve en difficult s l crit Nous supposons que ce partenariat d bouchera sur des am nagements p dagogiques adapt s aux difficult s l crit de l l ve voire sur des am nagements d examen Nous envisageons la possibilit de la cr ation de dossiers argument s permettant aux m decins de la MDPH d identifier plus pr cis ment l am nagement d examens qu il convient de proposer aux l ves atteints de dyslexie 58 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Sujets et m thodes DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 En 2009 2010 la commission pluridisciplinaire compos e de neurop diatres d enseignants de membres de l APEDYS et d orthophonistes travaillant sur le PIAPEDE a sollicit le recteur de l Acad mie de Lille pour lui pr senter l outil Monsieur le Recteur de Lille a valid ce protocole et a sugg r d entreprendre la formation des enseignants sa passation Les membres de la commission ont choisi de privil gier les secteurs RAR et de cibler plus sp cifiquement les enseignants du r seau d aide Ils ont alors contact des Inspecteurs de l ducation Nationale et
132. ps suppl mentaire l l ve ne pas oublier de pr voir un travail silencieux pour les autres pendant ce temps __ Simplifier reformuler les consignes e Simplification linguistique des textes e Lui demander de ne lire qu une partie du texte r duire le nombre d exercices e Pr f rer les QCM les textes trous ou les tableaux A la maison e All ger les devoirs en fonction des objectifs fix s e Autoriser l l ve pr parer le texte qui sera travaill en classe le lendemain Am nagements p dagogiques sp cifiques en criture En classe e Donner la le on informatis e compl ter par les mots importants ou sous un format MP3 si l l ve poss de un lecteur MP3 ou un ordinateur e L enseignant ou l AVS I veillera lire les consignes e Si l ve utilise un ordinateur v Utilisation d un logiciel de synth se vocale Kurzwell 3000 cl USB Aica qui lira les questions les consignes v Utilisation de la reconnaissance vocale Dragon Naturally Speaking l l ve dicte ses r ponses dans un micro et le logiciel le transcrit sur l ordinateur e Cr er un carnet de vocabulaire audio sur un magn tophone un MP3 sur ordinateur avec un logiciel de synth se vocale avec l l ve afin qu il d veloppe un vocabulaire de base e Fournir les devoirs sur lecteur MP3 ou documents informatis s qui pourront tre lus avec un logiciel de synth se vocale Les valuations e Accepter que la production cri
133. ques et compl mentaires de chacun Le PIAPEDE se d finit donc comme un outil permettant de lutter contre l chec scolaire et de pr venir l illettrisme Mots cl s Orthophonie Langage crit Pr vention Enfant Adolescent Transdisciplinarit Diff renciation p dagogique DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Abstract The purpose of this dissertation is to validate the PIAPEDE In 2009 D Crunelle led a team to develop a screening tool for pupils with reading and writing difficulties covering the full range of pedagogic development PIAPEDE was also designed to provide clear diagnosis of dyslexia dysorthographia and enable the planning of support for public exams The team consisted of pedagogic experts and speech therapists working together in to train health workers and teachers of Nord Pas de Calais The work brought about collaboration between the teaching staff in two secondary schools speech therapists and the SESSAD specific language impairment to achieve a common objective As a result children with learning difficulties including severe writing and reading disabilities benefited from the assessment provided These assessments lead us to sharpen our protocol and introduce a clear pedagogic development profile The introduction of these profiles allowed us to design different pedagogic patterns for individual pupils with learning disabilities To build each profile heuristic cards were designed aid comm
134. ques et durables L enfant d veloppe des strat gies particuli res et des moyens de compensations souvent inefficaces pour pallier ses difficult s Selon l INSERM Institut National de la Sant et de la Recherche M dicale 2007 la France ne dispose pas d tude repr sentative sur la pr valence de la dyslexie Cependant la plupart des travaux l estiment 5 des enfants scolaris s On compte 4 5 gar ons pour une fille Il est important de ne pas oublier que les enfants dyslexiques sont des l ves ayant galement de grandes difficult s en orthographe On parle de dysorthographie Ce trouble d acquisition et de ma trise de l orthographe est la cons quence syst matique et durable de la dyslexie La dysorthographie est plus s v re que la dyslexie pour des raisons structurelles Elle est tr s souvent le trouble le plus r sistant la r ducation et le plus handicapant 1 2 1 2 Classification des dyslexies d veloppementales Si le diagnostic de la dyslexie se fait d abord par exclusion un travail d identification des dyslexies sera n cessaire pour confirmer et prendre en charge les difficult s engendr es Comprendre la dyslexie n cessite de savoir qu est ce que lire et comment 18 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 l enfant apprend lire Des chercheurs tels FRITH et SEYMOUR ont tabli des mod les th oriques distinguant les diff rentes tapes de l apprentissage de la lectur
135. qui fatigue l l ve mais n cessite aussi de prendre deux heures suppl mentaires pour la transcription du corpus l analyse et la synth se Si l on veut tendre le dispositif il para t difficile de pouvoir prendre ce temps avec chaque l ve Pour Mme le Docteur Boidein c est la r p tition du m me texte en lecture qui pose le probl me du biais des r sultats L augmentation du nombre de r ponses fournies rel ve t il de la modalit propos e ou de la r p tition de texte identique Enfin pour l orthophoniste la pr cision des consignes est revoir dans la version initiale car elle am ne souvent des questions sur le d roulement texte laisser l l ve lors de la restitution des id es texte taper l ordinateur est il un nouveau ou celui produit lors de l expression crite La question 7 Avez vous eu l occasion de faire passer la nouvelle version Si oui avec combien d enfants et de quel niveau et la question 8 Quelles impressions ou remarques par rapport la version initiale concernent la nouvelle version 2011 Il s agissait de conna tre leurs avis en comparaison de la version 2009 Seule Mme Kaddeche et Mme Lesage ont eu l opportunit de la faire passer Pour Mme Kaddeche les consignes sont plus claires 75 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 et cette version est plus compl te Pour Mme Lesage l outil compl te les tests qui sont r alis s en cabinet et certai
136. r es par l l ve 127 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Quant la classe de sixi me actuelle elle continuera en cinqui me grand DIRLIR ECRIRE avec le m me effectif L l ve en chec sera remise dans une autre classe tandis que d autres l ves qui ont pu b n ficier de la passation du PIAPEDE vont pouvoir l int grer d s la rentr e 2011 Mme C devrait en devenir l enseignante principale 4 2 Programmation de rencontres futures avec le coll ge de F La directrice semble d sireuse de mener un projet d s l an prochain pour aider les l ves en difficult s l crit et les enfants dyslexiques Dans cette optique une rencontre est programm e en mai juin pour pr senter l outil et proposer quelques passations en pr sence d enseignants qui s engageraient dans l action L quipe pourrait ainsi r aliser plusieurs passations d ici la fin de l ann e scolaire et pr parer l orientation des l ves dans certaines classes en fonction des besoins L organisation par profils pourrait faciliter les am nagements p dagogiques La distribution des cartes heuristiques aidera les enseignants mettre en valeur r ellement les am nagements p dagogiques souhaitables voire les proposer comme outils entre enseignants parents et orthophonistes dans le cas de troubles sp cifiques 128 5 Un v ritable enrichissement pour notre carri re 5 Un v ritable enrichissement pour notre carri re 5 1
137. rculaire n 2009 060 du 24 4 09 remplace les pr c dentes Elle pr cise l organisation de la SEGPA dont l objectif principal est de proposer une perspective de formation professionnelle dipl mante engag e apr s la troisi me Elle cible exactement le type d l ves accueillis dans la SEGPA L historique de l ducation Nationale d crit a soulign la mutation du public accueilli d abord socialement avec la cr ation des ZEP au d but des ann es 80 puis m dicalement avec la loi d int gration du 11 f vrier 2005 Diff rencier sa p dagogie est de mise mais l inclusion des personnes handicap es demande aux enseignants d tablir un nouveau partenariat avec les professionnels de la Sant De nouvelles probl matiques mergent et n cessitent r flexions afin de placer r ellement l enfant au centre du syst me ducatif 55 5 Probl matique objectifs et hypoth ses 5 Probl matique objectifs et hypoth ses Les probl mes ci dessus r f renc s n cessitent de recentrer les objectifs de chacun Pour satisfaire cette approche les diff rents acteurs doivent pouvoir se rencontrer et mieux d finir leur r le en d finissant leur domaine de comp tences Ainsi la sp cificit et la compl mentarit des acteurs seront bien tablies et permettront d envisager un travail commun en transdisciplinarit 5 1 La probl matique D s le d but de l apprentissage de l crit de nombreux enfants ont des difficult s app
138. re oit aucune aide th rapeutique p dagogique psychologique il peut s enfermer dans la spirale de l chec scolaire puis dans l illettrisme D Crunelle 2011 Accompagner un l ve c est ajuster ses moyens p dagogiques la difficult rencontr e Dans le cas de difficult s sp cifiques c est accepter que l cole ne parviennent pallier seule ces difficult s A chercher des origines autres on oublie qu il peut y avoir un trouble sp cifique d apprentissage TSA l origine de l chec Le TSA peut tre accompagn d autres facteurs entravant l apprentissage L enseignant peut alors proposer aux parents de consulter d autres sp cialistes Si besoin un vrai partenariat pourra s tablir avec un projet th rapeutique et p dagogique C est ce partenariat que nous consacrerons le chapitre suivant 24 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 2 Les partenariats au secours de l l ve L cole est une micro soci t dans laquelle diff rents acteurs interagissent l ves parents enseignants et parfois professionnels ext rieurs Dans ce cadre on parle souvent de pluridisciplinarit chacun agissant trop souvent sans tenir compte des autres C est vers la transdisciplinarit qu il faut tendre condition d un v ritable partenariat 2 1 Partenariat et transdisciplinarit 2 1 1 D finitions Le partenariat se d finit comme une association active de diff rents intervenants qui tout en mai
139. re 65 1 3 1 Les am nagements d coulant de la passation du PIAPEDE 65 1 3 2 D autres personnels int ress s 65 2 La version d finitive du PIAPEDE ussnnssnnsnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn nnne 67 2 1 De nombreuses versions avant l aboutissement 67 2 1 1 Version Ao t 2010 une premi re bauche de transformations 67 2 1 2 Version septembre 2010 de nouveaux changements 68 2 1 3 Version novembre 2010 la m tamorphose du protocole 68 2 1 4 Version d cembre 2010 derni res retouches 69 2 1 5 Version janvier 2011 une premi re version en PDF 69 2 1 6 Version mai 2011 la version finale en PDF 70 2 2 Les transformations dans chaque modalit 70 2 2 1 Une preuve de d codage mieux exploit e 70 2 2 2 Une preuve de compr hension plus lisible 71 2 2 3 Une expression crite davantage d velopp e 71 23 Quel r sultat sense ee a e E e tonneau 72 6 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 3 Entretiens dirig s avec les acteurs du PIAPEDE sis 74 9 1 L quipe PIAPEDE investie enr renee entend en dense 74 3 1 1 Pr sentation des professionnels choisis 74 3 1 2 Bilan positif mais avec des limites 74 3 2 Des professionnels int ress s par le PIAPEDE 77 3 2 1 Pr sentation des professionnels choisis 77 die ETa iLe S eur r nm london nie 7
140. rection penser coter de mani re diff rente soit avec une note sur 100 soit avec un coefficient 4 3 ne pas souligner l orthographe en rouge si l objectif de l valuation est autre Pr senter les difficult s de l ve voire la dyslexie dysorthographie aux autres l ves 5 2 1 3 Rencontre avec les enseignants du coll ge Les diff rentes tentatives de rencontre de la professeur principale de F n ont pu aboutir C est en mars que l enseignante d anglais a contact l orthophoniste face aux difficult s de F dans sa mati re Rapidement une rencontre fut programm e afin d expliquer les am nagements souhaitables Voici les am nagements rapport s par Mme D Utilisation d un enregistreur audio en cours pour permettre F d avoir la trace avec les objectifs lexicaux et grammaticaux Mais cet am nagement a pr sent des difficult s de mise en uvre on doit penser relire tout haut la trace crite d clencher l enregistrement au bon moment il y a parfois des sons parasites ce qui nuit la qualit de l enregistrement F oublie parfois son enregistreur Photocopies pour le vocabulaire principalement avec les illustrations et les mots de vocabulaire en majuscules Utilisation de couleurs pour mettre en avant les choses importantes Lorsqu une interrogation est pr vue il faut pr voir un temps au pr alable sur l heure du midi pour r expliquer ce qui est revoir et enregistrer toujours au m
141. rendre lire et crire qui risquent de les conduire vers une spirale de l chec scolaire voire vers l illettrisme M me si certains facteurs d origine extrascolaires sont cruciaux ils ne suffisent pas expliquer l ensemble des difficult s d apprentissage rencontr es Le d pistage pr coce de troubles sp cifiques des apprentissages permet de rep rer ce qui rel ve du structurel de ce qui rel ve de difficult s scolaires globales Le partenariat entre les milieux p dagogiques et les orthophonistes permet la mise en place de diff renciation p dagogique Dans le m me temps les textes officiels permettent aujourd hui aux l ves dont le trouble sp cifique d apprentissage est reconnu suffisamment invalidant de b n ficier d am nagements d examens Or il n est pas ais de d terminer quel type d am nagement d examens est adapt Actuellement le temps suppl mentaire est celui qui est le plus diffus Cependant il n est pas le plus adapt et parfois il est consid r inefficace voire n faste De plus on sait que les am nagements d examens ne sont efficaces que s ils ont t pr par s l cole L am nagement d examens doit donc tre envisag dans la continuit de l am nagement p dagogique mis en place au coll ge ou lyc e Le m moire de C Leduc sous la direction de D Crunelle avait permis de b tir un outil pratique visant identifier l am nagement p dagogique correspondant un l ve en difficul
142. rer de fa on calcul e un ensemble de ressources Dans ce cadre l inclusion de personnes handicap es trouve sa place Malgr des programmes scolaires d finis institutionnellement l enseignant se doit d abandonner le cadre trop troit de la classe et des programmes pour adh rer un 50 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 travail en quipe des professeurs voire des professionnels ext rieurs La prise de d cisions et de strat gies sp cifiques chacun devient alors une r alit travers des programmes et projets sp cifiques adapt s 4 2 3 Compl ter la p dagogie diff renci e par un programme sp cifique Le programme personnalis de r ussite ducative PPRE est propos tous les l ves qui risquent de ne pas ma triser le socle commun Il est syst matique en cas de redoublement Il peut intervenir tout moment de la scolarit en fonction des besoins de chaque l ve Il est temporaire et s adapte en fonction des difficult s et des progr s de l l ve Il est labor par l quipe p dagogique discut avec les parents et pr sent l l ve Il concerne essentiellement le fran ais les math matiques pour le premier degr Au coll ge il est compl t par la premi re langue vivante L objectif principal tant d aider l l ve surmonter les obstacles et viter l chec dans ses apprentissages Id alement le PPRE devrait prendre en compte tous les moyens mis en place
143. rofessionnels ont pu tre mises en place C est alors que nous nous sommes engag es dans la deuxi me phase de validation de l outil aupr s des divers professionnels de l ducation Nationale L objectif tait de d montrer le r le primordial de la transdisciplinarit 12 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Les diverses passations r alis es lors de nos stages ont permis de mettre en vidence des points du protocole n cessitant certaines modifications Celui ci a donc connu plusieurs transformations notamment dans sa forme Notre m moire avait comme second objectif de mettre en place les am nagements p dagogiques aupr s des diff rents l ves ayant pass le PIAPEDE Il s agit de strat gies de contournement Nous avons retenu l laboration de cartes heuristiques comme outil de communication Cet outil permettra nous l esp rons la communication entre l l ve les enseignants et l orthophoniste Notre intervention en milieu scolaire et en cabinet lib ral nous a finalement permis d laborer une fiche synth tique destination de la MDPH En effet le PIAPEDE permet de d terminer quels am nagements d examens sont les plus adapt s l l ve dyslexique 13 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Contexte th orique DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 1 l ves en difficult s de langage crit troubles sp cifiques ou simples difficult s Il est des
144. rsonnes qui sont en contact avec les professionnels et parents pensent que cette FIL permet de modifier leur communication les enseignants ne le pensent pas Cette FIL a permis beaucoup d changes et de r flexions Ainsi certains ont distingu l objectif du PIAPEDE au primaire qui consiste permettre d opter pour des am nagements p dagogiques efficaces de celui du secondaire o il s agit parfois d exploiter les am nagements p dagogiques pour l examen La pr sence d une psychologue scolaire a permis aussi de pr ciser l int r t du PIAPEDE quand aucun am nagement p dagogique ne semble b n fique savoir se poser la question sur d autres bilans relevant de professionnels ext rieurs l ducation Nationale Enfin les professeurs de coll ge ont soulign son int r t dans le regroupement des enfants en soutien en fonction des am nagements pour travailler efficacement une notion difficile 1 1 4 Valenciennes Cette FIL dirig e par Mme Dei Cas Mme Soulier et Mme Leduc comptait quatorze participants Le public comprenait majoritairement des professeurs de coll ge 5 professeurs des coles ainsi que l infirmi re et conseill re principale d ducation du coll ge La moiti des participants ne connaissait pas l origine des difficult s en langage crit Seuls deux avaient re u une information lors de leur cursus Un seul enseignant ne savait pas si les enfants taient suivis en orthophonie Cependant seuls deux ensei
145. s am nagements la maison L enfant utilisera les logiciels de synth se vocale et de reconnaissance vocale l enseignant acceptera les devoirs dactylographi s Il serait int ressant que l enfant utilise les biblioth ques ou librairies num riques comme Europ ana Livrepourtous com ou encore des e books Couteret 2009 p16 pour favoriser l acc s la culture de son ge 4 2 3 2 L ordinateur en expression Les am nagements en classe Les le ons lui seront donn es via une cl USB ou envoy es par mail Elles pourront toujours tre sous la forme de textes trous pour que l l ve suive en m me temps que le reste de la classe Un apprentissage du correcteur orthographique sera primordial si l l ve souhaite se corriger profitablement Il existe des outils plus performants comme le dictionnaire Cordial Couteret 2009 p18 qui propose trois niveaux de correction lexical s mantique et syntaxique alors que le correcteur orthographique classique n est b n fique que pour les erreurs lexicales Le logiciel Dragon Naturally Speaking peut tre un palliatif l criture d faillante L l ve peut s en servir en classe puisqu il peut l utiliser en voix chuchot e sans d ranger les autres l ves 92 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Les am nagements pour les valuations L l ve pourra utiliser l ordinateur pour les valuations avec le correcteur orthographiqu
146. s dans l action depuis deux ans que ce soient des enseignants ou des orthophonistes Afin de conna tre l avis de chacun il leur fut propos des entretiens comportant la fois des questions quantitatives mais aussi qualitatives 73 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 3 Entretiens dirig s avec les acteurs du PIAPEDE Ces entretiens ont eu pour objectif de mieux percevoir l importance d un travail en transdisciplinarit Ils se sont d roul s aupr s de certaines personnes qui composent l quipe PIAPEDE mais aussi aupr s de personnes qui ont re u la FIL en 2009 2010 et d une enseignante non form e mais qui avait pu r cup rer le protocole par Internet 3 1 L quipe PIAPEDE investie 3 1 1 Pr sentation des professionnels choisis L quipe PIAPEDE r unit la fois des professionnels de la Sant et de l ducation Nationale Les entretiens ont t propos s e Mme Lesage pour les orthophonistes e Mme Delecour enseignante qui propose la FIL les am nagements p dagogiques adapt s aux enfants dyslexiques dans toutes les mati res Calais e Mme Kaddeche enseignante qui suit la formation 2CA SH option D Certificat Compl mentaire pour les enseignements Adapt s et la scolarisation des l ves en situation de Handicap avec option troubles des fonctions cognitives e Mme le Docteur Boidein neurop diatre l h pital Saint Vincent de Paul Lille centre de r f rence des troubles d ap
147. s mais est incapable de se corriger il tente 2 corrections une inefficace une de recopie exacte du mot Le temps suppl mentaire ne l aide pas Quant l outil informatique Y semble maitriser l outil il tape avec les deux mains Il n utilise pas les 10 minutes Sur 7 15 min il produit 88 mots dont 30 erreurs avec l apparition d erreurs d accents La majorit reste des erreurs grammaticales Le temps suppl mentaire ne l aide toujours pas il corrige efficacement une seule erreur d accent et commet 6 nouvelles erreurs on le voit r fl chir longuement et h siter pour les choix propos s Lors de la dict e l adulte Y prend peu de temps pour s exprimer environ 3 minutes On constate que cela lui permet de d velopper 88 mots comme l ordinateur Les deux outils sont donc une aide pour lui mais la dict e l adulte permet de gagner du temps sur le fait de dire Le passage par l crit prend du temps 108 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Par contre en l absence d aide de la part d un adulte l ordinateur pourrait tre un moyen d crire pour Y Conclusion Pour la lecture Le PIAPEDE permet de constater que la p dagogie orale aide Y Pour l criture il ressort que l oralisation est la meilleure solution avec la dict e l adulte qui aiderait davantage Y s exprimer mais que l ordinateur pourrait aussi l aider Par contre il est incapable de se corriger et il serait int ressant
148. sentation de l l ve R est un l ve de terminale qui redouble Il a chou au baccalaur at quelques points de la moyenne Il a b n fici d un temps suppl mentaire lors de l examen Il est suivi en orthophonie depuis qu il est en l mentaire Son suivi a t plut t r gulier avec des pauses th rapeutiques Les parents souhaitent un bilan pour la demande d am nagements d examen La passation du PIAPEDE fut propos e d s le mois de septembre afin que le dossier pour la MDPH puisse rapidement tre compl t et argument concernant le type d am nagement ad quat Annexe 11 b p 207 5 2 2 2 Compte rendu de la passation et am nagements propos s La pr cision de lecture est v rifi e travers le niveau de d codage la lecture comporte quelques h sitations mais on constate d s la deuxi me ligne une baisse du d bit li e la difficult de lecture de R On retrouve la lenteur dire li e une surcharge cognitive La compr hension du texte est v rifi e travers les diff rentes transpositions L objectif est de d terminer celles qui seraient les plus efficaces Aucune id e sur 10 n est restitu e lors de la lecture chronom tr e Lors de la lecture avec temps suppl mentaire le r sultat s am liore R propose 3 id es Lors de la lecture par l adulte seule une id e suppl mentaire est ajout e Les capacit s d expression crite la quantit correspond celle demand e minimum 5 lign
149. serait de r aliser l valuation l crit et de la compl ter par une valuation orale A la fin de l preuve l enseignant proposerait l l ve de venir corriger oralement l exercice L enfant pourra dicter ses productions l adulte ou l ordinateur gr ce au logiciel de reconnaissance vocale Les am nagements la maison Il faut accepter que les devoirs soient transcrits par l adulte ou dactylographi s par le biais de la reconnaissance vocale 90 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 4 2 3 L ordinateur L ordinateur tant un outil g n ralement connu des l ves il est souvent per u comme l am nagement le moins stigmatisant L int r t est de pr senter un document soign lisible m me si l usage de l ordinateur peut s av rer fatigant M me si l ordinateur est familer l enfant un apprentissage de l automatisation du clavier est toutefois indispensable pour une utilisation optimale Afin d accompagner au mieux l l ve dans ce nouvel apprentissage il est int ressant d utiliser un clavier caract res agrandis ou d faut de coller sur le clavier existant des gommettes o les lettres et les chiffres auront t agrandis L utilisation de cet outil va souvent de paire avec l am nagement p dagogie orale permet l enfant de prendre du recul par rapport ses crits et l aidera acqu rir de l autonomie Le confort de lecture l cran est important si en g n ral la
150. serve chez ces personnes illettr es des facteurs socio culturels d ficitaires milieu social d favoris histoire familiale difficile des difficult s d adaptation comportements relation des difficult s d apprentissage des troubles sp cifiques non diagnostiqu s ou non pris en charge dysphasie dyslexie Pour tous la non ma trise de la lecture et de l criture rend la vie quotidienne difficile Bentolila 2006 Pr venir l illettrisme reviendrait lutter contre l chec scolaire 23 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 L illettrisme conduit l exclusion Les individus en situation d illettrisme ont souvent connu l chec scolaire et souffrent l ge adulte d exclusion professionnelle sociale mais aussi d exclusion affective car ils sont victimes d un sentiment de honte Ces cons quences sont graves car elles fragilisent et marginalisent les personnes illettr es 1 3 2 Fronti re entre illettrisme et dyslexie Si les termes de dyslexies d veloppementales et d illettrisme sont clairement d finis il n est pas toujours ais de faire la diff rence entre ces deux notions complexes Le dyslexique dysorthographique pr sente un trouble sp cifique d apprentissage et d automatisation du lire crire Il est intelligent et performant l oral Il peut r ussir sa scolarit si son trouble est diagnostiqu s il b n ficie d aides r ducatives et d am nagements scolaires S il ne
151. sitent la coordination des actions des uns et des autres C est le seul moyen de garantir coh rence et efficacit Ensuite mettre plat et clarifier les champs de comp tences de chacun permet d adopter une position nuanc e dans le d bat portant sur les rapports entre les p dagogues et les orthophonistes 29 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Les positions excessives qu elles soient le fait d orthophonistes ou d enseignants ne sont gu re tenables Leurs arguments ne r sistent pas un examen attentif si l on garde l esprit le r le de chacun Ces deux notions sont en fait la base du concept de transdisciplinarit un objectif commun est pos entre les partenaires Chacun cherche le r aliser en respectant son champ de comp tence Enseignants m decins psychologues orthophonistes et autres professionnels impliqu s dans l ducation doivent apporter chacun leur qualit d observation leur sp cificit professionnelle pour aider tout enfant d velopper les comp tences n cessaires la r ussite scolaire D Crunelle 2000 p 13 que ce soit dans le cadre d une aide aupr s d un enfant dyslexique ou alors dans le cadre d une aide aupr s d enfants en difficult s scolaires globales Or dans la r alit les situations sont extr mement diverses Dans le meilleur des cas les enseignants et les orthophonistes prennent rendez vous pour changer propos des difficult s de l en
152. stituer les id es principales pour que l examinateur puisse juger sa compr hension Il a donc toujours la m me t che r aliser et il s agit de lui proposer successivement et dans l ordre diff rentes strat gies p dagogiques le temps suppl mentaire l oralisation la reformulation linguistique Le dernier temps du protocole concerne le p le expression crite le temps suppl mentaire d autocorrection l ordinateur partir de la g me la dict e l adulte chaque tape il s agit de juger si l l ve tire b n fice de la strat gie propos e l id e tant de passer l tape suivante si l l ve reste en chec Dans le cadre de notre m moire nous avons t amen es transformer le protocole En effet apr s plusieurs passations par la m me personne il a t permis de relever diff rents points qui n cessitaient d tre affin s Ces modifications vont tre d velopp es dans la partie pratique de ce m moire et am neront la version d finitive du PIAPEDE Les diff rents acteurs ont pu alors par leur compl mentarit jouer leur r le de partenaires Annexe 2 p 158 39 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 La discussion r pertoriera les nouveaux probl mes qui sont apparus et qui pourront amener de nouvelles propositions de m moires dans les prochaines ann es 3 5 Le PIAPEDE un outil pour cibler l am nagement ad quat Le D cret n 2005 1617 du 21 d cembr
153. t l crit et l am nagement d examen si un diagnostic de dyslexie dysorthographie invalidant est confirm le PIAPEDE Cinq protocoles couvraient 56 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 l ensemble du parcours scolaire du CE2 jusqu au Baccalaur at SEGPA CAP BEP et Brevet des coll ges compris Une premi re phase de validation de cet outil aupr s de divers professionnels de l ducation Nationale du Nord Pas de Calais avait pu aboutir gr ce un partenariat transdisciplinaire Il avait conduit laborer une version plus achev e du PIAPEDE et la proposition de sept profils d termin s par la passation du protocole e Profil 1 Temps suppl mentaire e Profil 2 P dagogie orale e Profil 3 Profil double avec temps suppl mentaire lecture et p dagogie orale ou ordinateur expression crite e Profil 4 Profil double avec p dagogie orale lecture et difficult s linguistiques expression crite e Profil 5 Difficult s linguistiques e Profil 6 Retard global e Profil 7 D crocheur Face ces profils il restait parfois difficile d tablir quels am nagements proposer en classe Par ailleurs la diffusion du PIAPEDE n cessite un minimum de formation des professionnels de l ducation Nationale et des orthophonistes 5 2 Les objectifs Selon Vall e et Dellatolas 2005 les adaptations p dagogiques sont actuellement bien d finies Billard et Touzin 2003 mais encore insuffisamment
154. t Mme Lesage comptait quatorze participants Le public tait tr s h t rog ne Etaient pr sents des enseignants du coll ge des AVS I Auxiliaire de Vie Scolaire Individuelle des assistants p dagogiques des enseignants sp cialis s une conseill re principale 61 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 d ducation et une infirmi re Cette formation tait particuli rement riche en changes les participants taient investis avec l envie forte de mieux faire Le tiers des participants ne connaissait pas l origine des difficult s du langage crit ou les difficult s de leurs l ves lls se sentaient majoritairement un peu ou compl tement d munis La formation a r pondu leurs attentes mais certains attendaient davantage de propositions concr tes d am nagements p dagogiques Cette demande a t prise en compte avec une proposition de FIL pour 2010 2011 par Mme Delecour sur les am nagements p dagogiques Par rapport au PIAPEDE les participants de la FIL ont voqu la difficult pour synth tiser les r sultats Cela a permis de remettre en cause la forme de pr sentation de cette synth se L id e d organiser les classes de cinqui me selon le type d am nagements p dagogiques afin de faciliter la mise en place de ceux ci a aussi t propos e Quant au bilan de la formation la majorit a d clar que la formation avait modifi leur regard sur les difficult s de langage crit ceux res
155. t l objet d un m moire d orthophonie Meerschman G et Roussel F 2004 dont nous reprendrons quelques id es ici 2 1 2 Textes officiels Les textes officiels sur les troubles sp cifiques des apprentissages se multiplient avec les rapports Ringard 2000 et Guigou et al 2002 Les enseignants sont toujours en demande d outils concrets comme le font appara tre les recommandations sur les outils de rep rage d pistage et diagnostic pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage Vall e et Dellatolas 2005 2 2 L enseignant enseigne 2 2 1 Ses obligations Les enseignants enseignent mais ce ne sont pas des r ducateurs Leur but est d aider l enfant cheminer dans les apprentissages scolaires et non de r duquer la lecture et l criture chez les l ves dyslexiques ou les enfants qui souffrent d un trouble de la lecture ayant une autre origine Pourtant ils doivent se poser la question des solutions pour que ces enfants malgr leurs difficult s puissent r ussir leurs apprentissages Leur d marche est donc fonci rement diff rente de celle des orthophonistes Pour eux il s agit de relever les points forts de l enfant pour lui permettre de cheminer dans les apprentissages Il leur faut d autant plus adopter cette d marche que l on raisonne dans le contexte du coll ge A l cole primaire la question ne se pose pas dans les m mes termes car la ma trise de l crit est l un des objectifs
156. t rare chez l enfant Les tudes sugg rent qu un trouble p riph rique un dysfonctionnement visuo attentionnel serait l origine de cette dyslexie De Partz et al 1999 Celle ci s exprime par une non reconnaissance visuelle et associe des difficult s attentionnelles au trouble du lexique Il n existe pas de v ritables atteintes des voies phonologique et lexicale mais l enfant n a pas de capacit s visuo attentionnelles suffisantes pour les mettre en uvre de fa on fonctionnelle La prise d indices est fauss e au d part car l enfant ne parvient pas s lectionner les informations pertinentes et se laisse perturber par des l ments distracteurs La compr hension s en trouve r duite Rappelons cependant qu troubles gaux deux enfants porteurs d une dyslexie volueront diff remment selon leur personnalit et l apport environnemental On ne traite pas une dyslexie mais un enfant 20 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 1 2 2 Courants tiologiques Plusieurs hypoth ses ont t avanc es quant l origine des dyslexies 1 2 2 1 Facteurs g n tiques et familiaux Il est observ e Une pr dominance de la dyslexie chez les gar ons e Une concordance de la dyslexie chez les jumeaux monozygotes e Des ant c dents de dyslexie dans une m me lign e g n alogique 1 2 2 2 Facteurs neuro anatomiques et neuro physiologiques De nombreuses hypoth ses neuro anatomiques et neuro physiologiqu
157. tants ayant d j re u une formation ce sujet Par contre seules les personnes qui sont en contact avec les professionnels et parents pensent que cette FIL permet de modifier leur communication les enseignants et AVS I ne le pensant pas 1 1 3 Lille Cette FIL dirig e par Mme le Docteur Boidein Mme Desrameaux et Mme Ravez comptait une quinzaine de participants Le public comprenait majoritairement du personnel RASED On d nombrait trois professeurs des coles mais avec une sp cificit de travail en soutien ainsi que quatre professeurs de coll ge mais aussi avec la sp cificit d appui aupr s d l ves en difficult s Enfin participaient aussi une animatrice REP et un conseiller d orientation Le public de cette FIL avait d j b n fici d une formation sur les difficult s de langage crit soit par Mme Crunelle ou Mme Kaddeche ou pour les membres du RASED par la sp cificit de leur formation Certains ont des contacts avec 62 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 l orthophoniste mais il n existe pas de partenariat afin d am nager le parcours de l l ve Tous ont trouv que la FIL r pondait leurs attentes par la pr sentation du PIAPEDE Cependant seules six personnes se disent int ress es pour de nouvelles passations de PIAPEDE Quant au bilan de la formation la majorit a d clar que la formation avait chang leur regard sur les difficult s de langage crit De nouveau seules les pe
158. te devienne orale privil gier les QCM l oral e Dict e l adulte e Pr sence d une secr taire qui lit les consignes les textes 117 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 e Possibilit d utiliser le logiciel de synth se vocale Kurzwell 3000 lors des valuations il existe une option de verrouillage A la maison e Utiliser des livres CD ou magn tophone sur lequel sont enregistr s ses devoirs e Accepter que les devoirs soient transcrits par l adulte e Utilisation de la reconnaissance vocale pour transcrire ses devoirs 5 2 5 3 Projet de rencontres futures Cette passation a surtout mis en vidence une difficult de vision N devrait porter des lunettes ce qui le g ne consid rablement dans sa lecture Les infirmi res ont pu alors alerter la famille Lors de la discussion avec Mme C et Mme O l id e fut de proposer de futures passations de PIAPEDE aupr s d l ves de CM2 d s le mois de mai et juin afin de d finir les profils des l ves en difficult s scolaires Les enseignantes ont appris la demande de nombreuses familles du primaire pour l int gration de leurs enfants dans cette classe sp cifique de non lecteurs non compreneurs Bien cibler les diff rents l ves pour mieux proposer les am nagements p dagogiques et permettre une meilleure prise en charge des difficult s scolaires C est une n cessit dans le cadre de ce coll ge appartenant au projet CLAIR d autant plus q
159. tre un substitut pr cieux une criture tr s d fectueuse 4 2 2 1 La p dagogie orale en compr hension Les am nagements en classe Une tierce personne l ve enseignant ou AVS I lira l l ve les textes les consignes Si l enfant b n ficie d un ordinateur les logiciels de synth se vocale Kaliparle Kurzweil permettent de lire les textes informatis s En utilisant un casque l l ve peut travailler sans d ranger le reste de la classe Pour une uvre compl te il serait possible de consacrer un temps la lecture voix haute chaque l ve pourrait lire un passage et l l ve b n ficierait donc de la lecture Il serait int ressant d enregistrer la le on sur un support MP3 ou sur un magn tophone en classe pour que l l ve puisse la revoir la maison Les am nagements pour les valuations Une tierce personne ou un logiciel de synth se vocale lira l l ve les textes les questions les nonc s Les am nagements la maison L quipe p dagogique pensera proposer l l ve l utilisation de textes sous forme audio les livres CD logiciels de synth se vocale Un tiers pourra lire les textes les consignes l enfant Quant aux le ons elles pourront tre v rifi es avec les parents mais l utilisation du support audio facilitera l autonomie 4 2 2 2 La p dagogie orale en expression L ordinateur est un outil indispensable l l ve d sireux d utiliser un
160. ture est fluide On constate rapidement que les pauses ne sont pas respect es 107 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 l intonation est respect e ainsi que les liaisons On rel ve une difficult la lecture de ien lu ian La compr hension du texte est v rifi e travers les diff rentes transpositions L objectif est de d terminer celles qui seraient les plus efficaces Cinq id es sur 10 sont restitu es lors de la lecture chronom tr e Y met moins de 3 minutes Lors de la lecture avec temps suppl mentaire 1 43 minutes le r sultat s am liore avec une seule nouvelle id e Lors de la lecture par l adulte deux id es suppl mentaire sont ajout es Enfin lors de la lecture simplifi e Y propose une nouvelle id e Lors des passations on ne constate qu un seul contresens li une comparaison qui sera r par la fin avec la lecture simplifi e Les capacit s d expression crite la quantit correspond celle demand e minimum 5 lignes Y produit un texte pendant 4 min 45 s sur les 5 minutes propos es On retrouve 20 erreurs sur les 47 mots crits Ces erreurs sont majoritairement grammaticales et en particulier pour les accords Il met ses majuscules mais parfois de mani re irr guli re et oublie compl tement de ponctuer son texte ce qui rejoint ses r sultats avec la difficult faire ses pauses Lors de l autocorrection il prend presque les 2 minutes impartie
161. u aboutir par de nombreuses interventions autour du PIAPEDE qui ont permis de red finir la fois des difficult s en langage crit mais aussi rappeler chacun les strat gies adopter selon la profession repr sent e contournement renforcement et rem diations Enfin la diffusion du PIAPEDE a pu se r aliser dans de bonnes conditions pour une meilleure coordination future 66 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 2 La version d finitive du PIAPEDE Cette partie pr sente les transformations du PIAPEDE Elle distingue d une part de mani re chronologique les diff rentes versions pr sent es et d autre part d finit plus pr cis ment ces modifications travers chaque modalit lecture d codage lecture compr hension et expression crite 2 1 De nombreuses versions avant l aboutissement Depuis la version initiale de 2009 le PIAPEDE a subi de nombreuses transformations quelques ajouts en ao t et septembre puis de nombreuses modifications en novembre et d cembre 2010 En janvier 2011 une premi re version PDF a t propos e Enfin suite la formation du 25 mars 2011 la mise en forme a t remani e amenant la version d finitive de mai 2011 2 1 1 Version Ao t 2010 une premi re bauche de transformations La premi re version date de l t 2010 apr s les deux passations dans le cabinet lib ral de W lors des stages de troisi me ann e et une passation du PIAPEDE aupr s
162. uations particularis es permet de mieux d terminer les adaptations et am nagements n cessaires pour chacun de mani re beaucoup plus compl te que le PIAPEDE Lors des entretiens l attente des diff rents professionnels concernait le choix des am nagements p dagogiques Nous les d taillerons dans le chapitre suivant selon les profils d termin s par la passation du PIAPEDE 78 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 4 Choix r fl chi des am nagements p dagogiques De nombreux ouvrages pr sentent des am nagements p dagogiques mais aucun ne propose de les choisir en fonction des comp tences propres chacun Notre m moire a pour objectif de les cibler en fonction des profils du PIAPEDE La mise en place d un minimum d am nagements g n raux est un pr alable l installation des am nagements sp cifiques 4 1 Am nagements g n raux un minimum indispensable La mise en place de ces am nagements g n raux n cessite un travail en r seau Un travail qualifi de transdisciplinaire se r alise au travers du Projet Personnalis de Scolarisation de l l ve Men par une quipe de professionnels gravitant autour de l enfant enseignants psychologue scolaire m decin scolaire intervenants ext rieurs comme l orthophoniste ce dispositif permet le dialogue avec les parents 4 1 1 Un l ve valoris Il est essentiel de reconna tre l enfant dans ses difficult s en cr ant notamment un cli
163. ue ce projet int grera les coles d s la rentr e 2011 en devenant ECLAIR La diversit de ces exemples pr sent s montrent comment le PIAPEDE peut tre un outil int ressant l origine de l mergence de la transdisciplinarit N anmoins la conclusion de ce m moire ouvre de nouvelles perspectives Diff rents points n cessitent discussion 118 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Discussion 119 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 1 Les objectifs de notre d marche Notre d marche s inscrivait dans un triple objectif gt tablir des partenariats avec les professionnels de l ducation Nationale gt Proposer des am nagements p dagogiques face aux difficult s en langage crit d l ves partir du CE2 jusqu au baccalaur at gt Diffuser l outil de mani re efficace 1 1 Partenariat Ce partenariat a pris forme gr ce la participation transdisciplinaire des professionnels de l quipe du PIAPEDE Il a aussi pu s installer avec Mme C pour le coll ge M D autres partenariats ont pu aussi s tablir travers les stages propos s dans le cadre des tudes l Institut d Orthophonie de Lille Les passations ont pu se d rouler la fois aupr s d enfants avec des troubles sp cifiques lors d un stage en SESSAD et dans des cabinets d orthophonistes lib raux et dans deux coll ges pour des enfants en difficult s scolaires 1 2 Am nagements p dagogiques en cours
164. unication between all the different partners In addition a form was designed for the MDPH PIAPEDE allows the determination of more suitable improvments to help dyslexic students to pass exams Indeed this collective multidisciplinary work is essential to help children with learning difficulties each different area of expertise is complementary and needed PIAPEDE is an effective tool to prevent learning failure and combat illiteracy Keywords Speech therapy Writing and reading Prevention Children teenager Interdisciplinarity Pedagogic differentiation DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Table des mati res troduction ESS Se nn Sn hi ess aeia Re ele nt e ana nest sans 10 Contexte th orique ne nn Re aimes eniseis dense 14 1 l ves en difficult s de langage crit troubles sp cifiques ou simples difficult s PR PA a PC NN RE RER RERO 15 1 1 D finir et typer les difficult s pr ambule toutes rem diations 15 1 1 1 Les facteurs pSYENOANMBCUTS 22 onu rer nat enr id d ene 15 1 1 2 Les facteurs socio culturels et linguistiques 16 11 93 Les facteurs COONIITS isnin i Ne nn nest 16 1 1 4 Les facteurs SD CIIQU S Lien t mom tannins 17 1 2 Trouble sp cifique un handicap 17 t21 Detni ons retenir RAR nes O Ro 17 1 2 1 1 G nerall ss ces M on TA nn entase 17 1 2 1 2 Classification des dyslexies d veloppementales 18 1 2 2 Courants
165. urner ses difficult s d apprentissage de la lecture et de l orthographe on am liore bien videmment son int gration et son rendement scolaire mais on am liore aussi son image de lui m me souvent jusqu alors d valoris e et donc son bien tre au sein de l cole de la famille et de la soci t Le PIAPEDE est reconnu par les diff rents professionnels comme outil novateur qui devrait dans les ann es venir tre largement diffus Un nouveau m moire ce sujet est pr vu pour juin 2012 132 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Bibliographie 133 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 BAUTIER E et al 2000 Entre apprentissage et m tier d l ve le rapport au savoir In Van Zanten A L cole l tat des savoirs Paris La D couverte p 179 188 BENTOLILA A et al 2006 L illettrisme au XXIe si cle Causes cons quences Comment lutter efficacement 28 02 11 www ecole societe com ecole 5466 _Carnet 7 lllettrisme pdf BODER E 1973 Developmental Dyslexia a diagnostic approach based on three atypical reading spelling pattern Developmental Medicine and Child Neurology 15 663 687 BRIN F COURRIER R LEDERLE E MASY V 2004 Dictionnaire d Orthophonie Isbergues Ortho dition CONTENT A ZESIGER P 1999 Acquisition du langage crit In J A RONDAL et X SERON Troubles du langage Bases th oriques diagnostic et r ducation
166. vent la MDPH propose le temps suppl mentaire Cependant dans bien des cas il n est pas adapt l l ve rajoute des erreurs ou pr f re sortir de l examen avant car il est incapable d exploiter ce temps suppl mentaire La cr ation d une fiche sp cifique synth tisant les r sultats de la passation du PIAPEDE et rappelant les am nagements p dagogiques d j mis en place permet d argumenter le choix d un am nagement plut t qu un autre Dans le cadre de notre m moire R avait pass l preuve du baccalaur at l ann e pr c dente Il a chou alors qu il avait b n fici d un temps suppl mentaire Lors de la passation nous nous sommes rendu compte que la p dagogie orale lui tait b n fique Cependant par manque d entrainement il lui tait impossible de dicter son crit l adulte Cela n cessitait de sa part une pr paration qui tait impossible installer sur l ann e de terminale Il aura de nouveau un temps suppl mentaire en esp rant que cette fois ci cet am nagement lui sera b n fique Un travail dans ce sens a t r alis au cabinet de l orthophoniste 126 4 Le PIAPEDE un outil prometteur 4 Le PIAPEDE un outil prometteur 4 1 L exp rience d un projet de classe grand DIRLIR Les diff rentes passations se sont d roul es partir du coll ge Aucune en l mentaire Cependant plus vite la difficult est d pist e mieux elle sera prise en charge Lors des diff rentes f
167. w educnet education fr lettres pratiques5675 tic action utilis Site d am nagements p dagogiques de M Hurtrez enseignant en ULIS Wizernes 10 11 10 http eric hurtrez upi tsl free fr Site A R Meugniot et C Gadr M moire d orthophonie de Lille 2011 12 03 11 https site google com site dixsurdys lllettrisme Site traitant de l illettrisme et proposant la d finition du GPLI 28 02 11 http philippe seillier free fr illettrisme htm Site traitant de l illettrisme et proposant la d finition du CGLI ainsi que la citation de Bentolila 2006 28 02 11 www ecole societe com ecole societe pdf 5466 _Carnet 7 Illettrisme pdf Crunelle D 2011 Action de partenariat orthophonistes formateurs pour adultes en situation d illettrisme Cours dispens l Institut d Orthophonie de Lille Il Mat riel BILLARD C TOUZIN M 2003 Anthony Cl mentine Sa d et les autres Une d couverte concr te des troubles sp cifiques des apprentissages Cd Rom de sensibilisation Paris ARTA 141 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Annexes 142
168. xp rimental la version d finitive un travail d quipe Le PIAPEDE utilis pour les passations d s nos stages de troisi me ann e correspondait celui r sultant du travail de C Leduc sous la direction de D Crunelle 2009 A l poque la passation de cette version exp rimentale n avait t rendue possible que gr ce au temps donn par les diff rents partenaires de l quipe sur le terrain et leurs remarques Annexe 1 p 143 38 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 Pour pr senter les diff rentes parties du PIAPEDE nous reprendrons ici les id es du m moire d orthophonie de C Leduc Le premier temps du protocole consiste en une appr ciation qualitative du niveau de lecture voix haute sur les premi res lignes du texte pr sent en tenant compte uniquement du d chiffrage sans chercher valuer la compr hension Trois niveaux de lecture sont retenus Niveau 1 Lecture fluide expressive respectant les marques de ponctuation Lecteur poss dant un certain niveau d expertise Niveau 2 Lecture h sitante assez monotone contenant quelques erreurs de substitution des oublis des t tonnements des anticipations erron es Niveau 3 Lecture nonnante hach e contenant beaucoup d erreurs de substitutions d oublis Les l ves avec un niveau 2 ou 3 peuvent tre qualifi s de mauvais d codeurs Le deuxi me temps du protocole consiste lire un texte L l ve devra re
169. yslexie la plus fr quente puisqu elle repr sente 60 70 des dyslexies Elle correspond l atteinte de la voie d assemblage c est dire une d ficience du canal auditivo verbal Les enfants touch s par cette dyslexie ont des probl mes dans la conversion grapho 19 DELPORTE p DUFOUR C et REINHARD J 2011 phon tique et essayent souvent de compenser par le canal visuel ils reconnaissent les mots connus mais prouvent des difficult s lire les mots nouveaux ou les non mots gt Dyslexie dys itique Elle est aussi appel e dyslexie de surface et repr sente environ 12 des cas Elle correspond l atteinte de la voie d adressage c est dire une d ficience du canal visuel Elle se traduit par l impossibilit de m moriser long terme l image globale des mots rencontr s et donc se cr er un lexique interne Ces enfants compensent par la voie d assemblage en utilisant syst matiquement la correspondance graph me phon me gt Dyslexie mixte C est la forme de dyslexie la plus s v re puisqu elle touche les deux voies de lecture voie d assemblage et voie d adressage La lecture qui en d coule se caract rise alors par des difficult s de d chiffrage grapho phon mique et par une absence de lexique interne Il en r sulte une tr s mauvaise compr hension VALDOIS et al 1995 y ajoutent la dyslexie visuo attentionnelle C est une dyslexie d veloppementale p riph rique Elle es

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