n°4 automne 1980
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1. 1 ATGGR AUTIGNIEZ GIRARDUS l 10 223 1 ATGGRL AUTIGNYE GIRARDUS l I 10 335 ATGHS AUTIGNYE JOHANNES I 10 1 7211 ATGHSL AUTIGNYE JOHANNODUS l ATGHS2 AUTIGNIE HENSILINUS I 11 335 1 ATGJQ OUTIGNIE JAQUET l 10 1 ATGNC AUTIGNYE NICHOLAUS 10 ATGRL AUTIGNIE ROLETUS l il ATGUR AUTIGNYE ULDRICUS l I 10 231 1 AVN ADVENTICA I l l f AVN AVENERTZER l SANON I 1 corme Parent comme PAHV PAHV PERPER PERSI VERW PERS2 ATGCS 7L FBRUR ATGCS 10 ATCRL ATGHS 10 ATGRL ATGHSL LO ATEAC ATGHS2 30 ATGUR ATGNC 30 ATGHS1 ATGRL 30 ATGHS ATGRL 30 ATGCS ATGUP 10 ATGHS2 On dispose actuellement de plusieurs programmes de banques de donn es bas s sur une description relationnelle des donn es 1 Nous avons choisi le syst me QBE qui permet une gestion de la banque par des ordres et un langage interactif simples 2 Le codage de la source a t tabli partir de deux unit s les noms et les notices Comme chaque personne peut apparaitre plusieurs fois il a t n cessaire d identifier d abord les noms en attribuant chacun d eux un code compos en partie automatiquement d l ments du nom de famille et du pr nom et susceptible d tre modifi la main au fur et mesure des progr s de l identification Le bien immo2. Dans le second groupe n 7 12 le p re PIETROPAOLO dont nous connais sons la date de bapt me n 5 est fils de MARTINO n 7 10 et 12 le nom de famille FERRAIO n appara t qu une fois n 11 et d form FERRARA une autre fois n 10 Nous avons cru pouvoir introduire le grand p re MARTINO et le nom de famille FERRAIO dans toutes les fiches o ils manquaient et nous avons rejet en note NT le nom de famille FERRARA du n 10 et celui DEL VALLIGIA du n 12 Ce dernier nom de famille nous am ne au probl me de la r sidence ou plut t des r sidences de la famille consid r e Jusqu en 1474 au moins elle habite le village de Sant Ermete SAN RIMEDIO aujourd hui faubourg situ au sud est de la commune de Pise c tait au XVe si cle une petite commune de l arrondissement rural de Cascina En 1499 au moment o na t le n 7 la famille est dite r sider dans la paroisse de SAN DONNINO un autre faubourg au sud est de Pise proche de Sant Ermete mais d pendant de la commune de Pise En 1501 et 1504 quand naissent les n 8 et 9 la famille habite en raison de la guerre contre Florence l int rieur des murs pisans dans la paroisse de SAN CRISTOFORO et elle est dite provenir de SAN RIMEDIO En 1507 la nais sance du n 10 la famille est dite r sider SAN CRISTOFORO IN CHINSECA et provenir de la paroisse de SAN GIUSTO in Canniccio autre faubourg au sud est de la ville d pendant de la commune pisa
3. 1 6 est fils d un ANTONIO n 1 2 3 5 et petit fils d un MARTINO n 5 MARTINO a pour attribut FERRAIO nom de famille ou profession dans deux cas n 4 et 6 ce nom ou cette profession est attribut de MARTINO ou de son p re ANTONIO dans un cas n 3 Comme FERRAIO est un apax dans toute la liste des fiches de bapt me nous avons pr f r le consid rer comme un nom de famille plut t que comme une profession nous avons par suite introduit dans toutes les fiches o ils manquaient le nom du grand p re ANTONIO et le nom de famille FERRAIO rejetant dans la rubrique note NT l indication du bisaieul MARTINO dans le seul cas o elle appara t n 5 Quant la paroisse de r sidence SAN RIMEDIO elle est partout pr sente 1 L ordinateur n a pu pourvoir ces op rations tant donn le grand nombre de variantes possibles qu on ne pouvait toujours d terminer l avance et la n cessit de tenir compte d l ments qui n taient pas entr s en m moire comme les erreurs mat rielles des scribes des registres et les erreurs de lecture faites par nous m mes 2 On notera que dans les 12 fiches de bapt me de notre liste n appara t aucune donn e qui soit commune tous les baptis s Dans le premier groupe deux qualit s seulement p re MARTINO et paroisse SAN RIMEDIO sont communes tous dans le second une seule l est p re PIETROPAOLO 1 2 3 4 9 6 7 8 9 0 1 IV 5
4. ONOMASTIQUE MEDIEVALE DANS LE COUPLAGE L identification des individus dans les registres de bapt me ptsans L un des premiers objectifs que s tait fix la mise en ordinateur des listes les plus anciennes de bapt mes pisans apr s 1457 tait de recons truire automatiquement une bonne partie des familles de la r gion consid r e soit Pise et ses faubourgs 1 Nous tions persuad s qu il suffirait de regrouper les fiches selon une s rie de donn es homog nes pour que ressorte assez clairement un certain nom bre de lign es verticales aieul p re fils et horizontales fr res soeurs cousins des groupes familiaux Or il se trouve que l extr me h t rog n it des fiches et surtout l absence ou le caract re irr gulier des noms de famille nous ont souvent oblig s affronter des probl mes insolubles ou de solution douteuse et ambigu cr ant des difficult s consid rables dans la poursuite de l int gration des donn es originelles int gration qui est au coeur de notre programme et qui justifie essentiellement le recours l ordinateur Nous voudrions offrir ici un petit exemple des obstacles rencontr s dans nos reconstructions g n alogiques 1 Cf M Luzzati Per l analisi degli elenchi battesimali del Medioevo attraverso gli elaboratori elettronici Pisa i suoi sobborghi e il suo immediato contado dans Informatique et histoire m di vale Rome 1977 p 141 148 M Luzzati R Sprugnoli L Carratori
5. l ments se rapportants au p re se terminent avec P et ceux au fils avec F _METP m tier du p re _METF m tier du fils _PAR parent sans indication AO ordre de trier P ordre d inprimer core de m tiers 111 boulanger 211 tisserand 311 tanrour 331 cordonnier 411 charpentier La banque de donn es permet en outre une laboration statistique l aide de packages Les probl mes rencontr s se r sument ainsi l tablissement de program mes pour l identification des personnes se heurte souvent la difficult de concilier la rigueur syst matique de l informatique avec l incoh rence de la source celle ci ne permettant qu une formalisation et une automatisation par tielles L op ration fondamentale reste le tri La facilit d acc s aux donn es ne dispense pas pour autant d un effort particulier dans leur exploitation Toute question pos e implique une connais IV 12 sance approfondie de la source et de sa syst matisation plus une source est syst matis e plus sa repr sentation dans la banque de donn es s loigne de l original Hans Martin BACHLER Urs PORTMANN Peter RUCK Lausanne Z rich UN SYSTEME Couplage automatique d informations floues Le syst me Mercure Partant d un cas particulier de reconstitution d une population ancienne 1 qui m avait t propos par un chercheur 3 cycle en d mographie historique 2 je me suis rapidement int ress aux possi
6. ou ses interrogations en conversant directement avec la machine et sans plus passer par l interface de l informaticien La souplesse de ces m thodes est bien faite pour tenter l historien Nul doute que beaucoup des recherches empruntent dans les ann es venir ces nouvelles voies de l informatique R p tons le ces tr s br ves pr sentations ne pr tendent pas tre un panorama des recherches men es dans ce secteur Nous n avons ni les moyens ni les possibilit s de le dresser Il nous faudrait pour cela disposer d une information plus compl te et de ce point de vue nous lan ons un appel 4 1 interpellation et la collaboration actives de nos lecteurs Ce bulletin leur est ouvert pour exposer tout autant les probl mes pratiques ou th oriques d une recherche en cours que les h sitations pr liminaires au lancement d une enqu te ou les doutes sur le bien fond du recours l ordinateur dans un cas particulier C est nourri de ces interventions timides assur es ou dubita tives que vivra le Bulletin Christiane KLAPISCH ZUBER E H E S S UN EXEMPLE DE SOURCES SE PRETANT AU COUPLAGE DES DONNEES Les Tratte florentines In the Florentine State Archives a large documentary fund known as the Tratte offers remarkably detailed and precise information on the lives and careers of Florentine office holders The Tratte deposit contains the records of the drawings or sortitions by which the government filled its principal
7. The use of computers in editing medieval baptismal records in Pisa 1457 1509 dans Computers and the Humanities 12 1978 p 155 164 M Luzzati battesimi di Pisa dal 1500 Edizione provvisoria Computerizzazione della fonte en coll avec R Sprugnoli et L Carratori Pise 1979 3 vol hors commerce Ws 4 Comme nous l avons expos ailleurs nous avons introduit en machine au moyen d un codage r duit plus de 21 000 fiches de bapt me datant de 1457 1509 Outre la date de bapt me et le pr nom du nouveau n figurent dans le meilleur des cas toutes les donn es suivantes le pr nom du p re PD celui du grand p re NN le nom de famille ou le pr nom du bisaieul ou le surnom du p re CO la profession du p re ou de l a eul PR l origine de la famille si elle est trang re ou immigr e OR la paroisse de r sidence PA et divers l ments ventuellement en note NT De ces fiches cod es et intro duites en machine nous avons ensuite tir automatiquement des centaines d in dex simples ou crois s donnant par exemple la liste des p res ou des grands p res portant le m me pr nom ou le m me nom de famille pratiquant le m me m tier etc ou bien des index triant les p res de m me pr nom habitant la m me paroisse ou encore les professions exerc es par des trangers originai res de la m me localit etc Par un travail manuel effectu sur ces listes et par une s rie de d duc tions de c
8. councils and offices At periodic intervals the government scrutinized male citizens and entered the names of those deemed eligible for office into pur ses All residents who lent money to the commune were eligible These repre sented about one fourth the male population in any given year about 5 000 persons in the fifteenth century city When the time came to fill an office a name would be drawn from the appropriate purse in the presence of the go vernment Signoria The government then determined if the candidate should be seated awarded the office or excluded subject to divieto A candidate could be excluded for many reasons He or a close relative might have re cently held the same office He might still be too young absent from Floren ce bankrupt or in tax arrears a Ghibelline sick or already dead In some cases as for example if he was dead or in tax arrears the tag containing his name was destroyed in other instances if he was for example too young the tag was returned to the purse and might be drawn again sometimes at once The terms of Florentine offices were short and the sortitions consequen tly many Every year for example 150 citizens sat in the Tre maggtort the three highest communal councils Comparable methods were used to fill the administrative offices the tntrinstcht in the city and the estrinstcht in the countryside and subject territories Consuls of the twenty one guilds were selecte
9. ensemble de probl mes vari s li s aux diff rentes tapes de la recherche Si Y Chiaramella et l quipe de M nster d cri vent avec MERCURE et l analyse de l onomastique du haut Moyen Age des syst mes ou des programmes fort avanc s les Tratte florentines cette formidable masse de donn es biographiques concernant la classe politique florentine D Herlihy sont en cours d engrangement et soul vent certaines questions li es aux choix et aux liminations pr liminaires Les bapt mes pisans de M Luzzati posent d j dans toute leur complexit les probl mes pratiques de 1 apparie ment des informations Quant 4 H M Bachler et ses collaborateurs ils voquent les proc dures choisies pour tablir les relations entre informations voulues par le chercheur Pour recevoir gratuitement ce bulletin ou le faire parvenir 4 d autres pour tout apport ou demande de renseignement s adresser E H E S S LRH T ERA 713 Christiane KLAPISCH ZUBER Lucie FOSSIER Jean Philippe GENET 54 Boulevard Raspail 40 avenue d I na Bibl HALPHEN Un Paris I 75006 PARIS 75116 PARIS 17 rue de la Sorbonne 75005 PARIS IVs 2 Ces techniques sont riches de promesses pour l historien qui souhaite utiliser la masse des donn es individuelles en d passant l anecdotique de la biographie isol e Plusieurs des recherches qui sont pr sent es ici offrent l utilisateur la possibilit de manipuler et corriger lui m me ses donn es
10. n avons pas tout entendu laissant dans l ombre bien des richesses Dans le domaine de l histoire m di vale la majeure partie des communica tions l instigation de G P Zarri se sont orient es vers les traitements prosopographiques partir de documents d archives J METMAN registres du Parlement L FOSSIER suppliques pontificales G HENNINGSEN registres d inqui sitions de documents sigillographiques J Cl CHEYNET sceaux byzantins de textes litt raires L BREURE Mais les m di vistes ont pu tirer galement grand profit soit d expos s plus g n raux tels ceux de LELOUCHE ZARRI r le des informations temporelles dans un syst me de bases de donn es biographiques ou de KING syst me relationnel pour le traitement des documents historiques soit de communications relatives des dis ciplines voisines d mographie CHIARAMELLA reconstitution de familles BOUCHARD ou LEGARE constitution de fichiers de population tudes dialectales SPINDLER constitution et exploitation de banques de donn es partir des cartes de l Atlas linguistique cartographie S RIMBERT exp rimentation cartographique BOURRELLY CHEYLAN tude diachronique des cadastres 1 Les actes de ce colloque viennent de paraitre chez North Holland 2 Deuxi me Congr s International 20 Bien que la place soit ici compt e largissons encore un peu le champ de notre num ration et ne passons pas totalement sous sile
11. projet sur la diffusion des mod les urbains vers les campagnes Rachel Garrard pour l Angleterre Fran oise Piponnier pour la Bourgogne du XIVe si cle ou Thera Wijsenbeek pour Delft tudient maison et mani re d habiter D autres encore sont plus int ress s par les aspects de la vie rurale au Zaanstreek A Schuurman en Brie M Baulant en Su de Sur la n cessit de recourir aux ressources de l ordinateur pour traiter utilement des corpus aussi massifs l unanimit est compl te Par contre les m thodes utilis es diff rent sensiblement Les uns s lectionnent des variables et leur appliquent divers programmes statistiques D autres plus ambitieux sans n gliger le traitement statistique ont con u des m thodes pour introduire en langage alphanum rique la quasi totalit de l information sous une forme plus ou moins standardis e permettant de mettre leurs fichiers la disposition de chercheurs int ress s Ce colloque ne rassemblait qu une partie des chercheurs utilisant de fa on syst matique les inventaires apr s d c s En Angleterre en Allemagne en Autriche un certain nombre de travaux ont d j t publi s Au Canada o une abondante documentation a d j t collect e dans les pays de l Est diff rentes quipes s appr tent lancer des projets Toutes ces recherches t moignent de l int r t universel que suscite cette source d une qualit exceptionnelle pour certains aspects de l histoire conom
12. s agit essentiellement de re 1 Cf H M B chler P R ck A Prosopographical and Topographical Evaluation of the First B rgerbuch of Freiburg Switzerland 1341 1416 dans Computers and the Humanities 12 1978 p 137 144 En pr paration H M Bachler The Use of an Information System on the Medieval City of Freiburg U Portmann Identifizierung von mittelalterlichen Personen Ergebnisse aus dem ersten B rgerbuch von Freiburg i Ue 1341 1416 th 2 Le premier Livre des Bourgeois de Fribourg 1341 1416 f 48v 2 publ par Bonfils Yves Vevey Bernard de Fribourg 1941 p 87 Ne 10 lations de parent entre personnes de voisinage entre biens immobiliers et de propri t entre personnes et biens immobiliers Les bases th oriques d un mod le relationnel ont t tablies par E F Codd qui propose des r gles formelles et pr cises pour la d finition d une structure de donn es Il s agit de normaliser ces derni res par un pro cessus qui rende perceptible la structure de la source le r sultat c est a dire la description relationnelle des donn es se pr sente sous forme de tables format fixe dont les l ments sont reli s entre eux par une cl fig 1 Fig 1 Exemples de tables relationnelles extraits Code d iden tification d Bour aa Nom de famille Pr nom Origine geoisieM tier cl PERSON PAHV PFAM PVOR PVON BURG SBER 1 ATGCS AUTIGNIEZ CRISTINA
13. sources assortie d une interpr tation et de commentaires Ainsi les Libri memortales et n crologues deviennent ils accessibles aux chercheurs outre le recensement des noms de personne et des groupes ils fournissent la mati re de recherches plus g n rales forme de l oraison composantes liturgiques et carita tives du culte des morts etc Textes et index font l objet d une dition en photo composition automatique MATERIEL PROGRAMMES Le mat riel de saisie consiste en terminaux pourvus d crans de visualisation compl t pour le travail off line de deux quipements disquettes TANDBERG TDV 2114 et fonctionnant galement en on line sur l ordinateur IBM 3032 du Centre de Calcul de l Universit de Munster Une imprimante TALLY 1602 typographie pro grammable compl te l ensemble C est un historien qui coordonne les travaux de traitement automatique assur s par un informaticien aid de quelques tudiants em ploy s 4 titre occasionnel Il va de soi que le dialogue entre recherche historique et traitement automatique de l information est plus facile 4 mener si l historien poss de une certaine exp rience en informatique et cette collaboration s est av r e tr s utile Plusieurs programmes crits en PLI v rification des informations tris classement et comparaison des listes de noms traitements statistiques tablis sement d index sont d crits dans la Biblioth que de programmes Neiske D autres concernent
14. un fichier documentaire informatis aussi complet que possible des mentions de migrants et d immigrants dans le Royaume de France entre 1300 et 1550 Ces d placements constituent une donn e fondamentale de l histoire d mographique et socio conomique rurale et urbaine de la fin du Moyen Age Leur recension est indispensable afin de d terminer la direction la dur e la fonction et l intensit des courants migratoires dont l influence a t d terminante en particulier pour le rel vement de la France apr s la Guerre de Cent Ans Les chercheurs qui accepteraient de signaler l existence d archives de donn es arch ologi ques de travaux dactylographi s ou imprim s susceptibles d enrichir ce premier fichier et le fichier bibliographique correspondant sont pri s d adresser leurs lettres l Institut de Recherche et d Histoire des Textes Centre National de la Recherche Scientifique Enqu te Migrations 40 ave nue d I na 75116 Paris Claudine BILLOT C N R S
15. unter Mitarbeit von Wolf Dieter Heim Joachim Mehne Franz Neiske und Dietrich Poeck hg von Joachim Wollasch Miinstersche Mittelalter Schriften 39 2 Bde M nchen 1981 im Druck 2 Hans Werner Kisker Lutz Lasthaus Freund J rgen Ringbeck Michael Sch cke SIDAL Ein Ketten Suchpro gramm Schriftenreihe des Rechenzentrums der Universit t M nster M nster 1980 im Druck 3 Wolfgang Kaspar Reinhard Remke Erfassung und automatischer Umbruch von Texten f r den Lichtsatz Rechen zentrum der Universit t M nster Sonderforschungsbereich 7 Mittelalterforschung M nster 1979 Sa 3 Exemple de codage d un secteur nom Ex NOM BB 3915021 NAME t dominus Artaldus o de Bovilla zl quondam ol Agiensis al episcopus pour lequel NOM cote BB 3915 place du nom dans le document 21 NAME secteur Nom avec l ensemble de ses constituants s paration entre les l ments t signe directeur d terminant la nature de l l ment t titulature o lieu z adverbe de temps a activit le 1 indique ici le rapport existant entre o et a une remarque relative Agiensis sera pr c d e du signe mol Cet examen minutieux des sources ne d bouche pas seulement sur des recher ches de d tail Le Fuldawerk comporte toute une s rie d tudes historiques g n rales qui par l emprunt de cette nouvelle m thodologie renouvellent comp 1 tement notre connaissance des communaut s monas
16. Europe occidentale jusqu la fin du XIIe si cle les donn es concernant plus de 350 000 noms ont t enregistr es sur cartes perfor es en format fixe noms de personne sous la forme du texte informations compl mentaires sous forme cod e Ex wo4 OOIR BLAS 1 RUODOLFUS K REX 16 10 01 R f rence du foliotation origine du place dans nom du person titre du mois et jour main du ms Vienne n crologe la liste nage person de sa mort scribe Int n 4 St Blasius nage 1 Les mentions plus complexes noms des parents indication des fonctions succes sives d appartenance certaines collectivit s etc sont entr es sur support magn tique disquettes cran de visualisation et trait es par le programme DMP dont nous parlerons plus loin 2 b lemmatisation c est cette tape qu intervient le philologue Les noms de personne pr sentent pour cette poque des variantes graphiques innom brables On ne peut les comparer 4 des fins d identification de personnages qu en les regroupant sous des formes lemmatis es Op ration d licate et qui n cessite l intervention d un sp cialiste Les noms tout au moins d origine germanique se composent de deux l ments Glieder dont chacun exige une lemmatisation par exemple Girlannus et Gerlandus sont deux variantes d un m me nom form de deux l ments dont le premier Gtr ou Ger prend place sous le lemme Gatr le second lann ou land sous le lemme Land Un dictionn
17. IO 3 RIunuIO Atti 13 02 72 PISTROPAOLO sARTINO AnlUNIO F RRAIO S RIn amp bIO BNN MARTINO 04 08 74 ANTONIO mAKTINO axTONIO FuRRAIO 3 RTukvTO 11 01 05 99 BARLOLOuBA ET 2TROFAULO wAuTINO Farti 10 5 kImb010 S DONNINO 10 08 01 wARIA I n TRUPA OLO m xTINO F skcaAIO S KImsULUV S CHISTOFOKO K 13 04 04 PIERO FIETKOFAOLO miA HTINO F EH 10 5 RIubTO S CxISLOFUKO K 16 02 07 ANGELO FIBIKOFAOLO MAKTINO FLRKAIO 5 KIwbDIO S CRISTOFORO K uS CO FERRARA OR 15 03 08 ANTONIO FTETKOPAOLO uA RTINO bHHAIO 3 KI mis VI0 S SEPOLCRO ue att 01 05 09 SANDRA FIRTHOFAOLO u4 KTINO FERRAIO 5 KImbDIU S GIUSTO C M3 CO DEL VAL IGIA Cor S amp iu Te 1 Il peut s agir d une erreur commise par le chapelain enregistrant le bapt me mais il est probable que Pietropaolo di Martino d Antonio a voulu au moment o il participait avec les autres paysans que la guerre avait forc s se r fu gi s Pise la d fense de la cit contre les assaillants florentins r cup rer un lien de parent lointain qui se serait rel ch au cours du XVe si cle Ou alors il s agirait d une agr gation a posteriori un groupe familial rural plus solide du point de vue politique et social cf M Luzzati Una Guerra di popolo Lettere private del tempo dell assedio di Pisa 1494 1509 Pisa 1973 p 152 153 auquel il tait li par leur c
18. N ISSN 0223 3843 gt LE MEDIEVISTE ET L ORDINATEUR N 4 AUTOMNE 1980 D apr s BR Ma Fr 8866 Ps SOURCES SERIELLES M DIEV ALES LES DONNEES COUPLEES Les courtes tudes que nous pr sentons dans ce second volet de notre en qu te sur le traitement des sources s rielles m di vales exposent des recher ches reposant sur le couplage des donn es ou visant 4 faciliter cette op ra tion Le chercheur qui souhaite reconstituer des r seaux g n alogiques ou spa tiaux ou restituer un individu les l ments de sa biographie parpill s en tre des sources disparates doit tablir les liaisons entre des individus en tre des personnes et des propri t s ou des v nements entre ces derniers en fin Toutes ces ambitions rel vent du couplage automatique des donn es et il s agit ici de demander l ordinateur de rechercher toutes les solutions pos sibles d appariement des diff rentes informations de d part Y Chiaramella C est alors que se pose dans toute son acuit le probl me de l identifi cation des personnages la vari t orthographique des noms et les vicissitu des des biographies imposent souvent de longs et fastidieux examens des don n es particuli res que seul le chercheur peut accomplir dans un premier temps avant de les confier la machine et d aboutir une lemmatisation Les tudes qui suivent se placent des stades et des niveaux tr s di vers elles pr sentent donc un
19. aire m moris regroupe les variantes d l ments sous les lemmes en sorte qu automatiquement la machine est capable de lemmatiser le plus grand nombre des noms au fur et mesur de leur enregistrement 3 c tablissement des listes les programmes SORT MERGE permettent partir de ce mat riel onomastique de produire des listes suivant certains crit res de classement lemme date source etc Mais l tape finale cet gard consis te rassembler tous les noms lemmatis s dans une liste g n rale Parallel register regroupant les unes c t s des autres plusieurs listes particuli res de m me poque Necr S Martial i Necr Marcigny Necr Longpont Necr S Benigne Eintr ge zum 19 4 13 Constantinus 4 Constantinus 8 Constantius 13 CG i 14 UUilelmus 21 UUilelmus 9 UU 11 UUillelmus SEUN 15 Francherius 6 Francherius 10 Francherius 12 Francherius CLUN 16 Achinus 22 Achinus 11 Achinus 15 Achinus 17 Bernhardus 23 Bernhardus 12 Bernhardus 8 Bernhardus CLUN 18 Agnus 5 Agnus 13 Agnus 9 Agnus L historien peut ainsi retrouver les mentions d un m me personnage dans di verses sources par des traitements r p t s il peut corriger affiner le Paral lel Register jusqu ce que ses travaux de classement et d identification puissent 1 Des descriptions de la m thode de travail se trouvent dans les articles suivants Gerd Althoff Zum Einsatz der elektronischen Datenverarbeitung in der historischen Pers
20. bilier le plus souvent une maison servant de gage la communaut urbaine est d limit dans le Livre des Bourgeots par ses deux voisins Ces cha nes de trois l ments peuvent tre reli es entre elles pour autant que l identit des propri taires l autorise Un num ro est attribu chaque maison identifi e Les fichiers des personnes et des maisons identifi es permettent la cons titution de tables relationnelles l aide de programmes PL 1 ce sont essen 1 Cf Kim Won Relational Database Systems dans ACM Computing Surveys 11 1979 p 185 211 2 QBE Query by Example Query by Example Terminal User s Guide IBM 1978 i 1 tiellement les tables suivantes qui sont charg es dans les banques de donn es personnes mentions uniques personne personne parent personne personne voisinage personne bourgeoisie personne bien immobilier propri t personne notice enregistrement Le langage du QBE peut tre illustr par la question suivante P re et fils exercent ils le m me m tier On commence par extraire de la table rela tionnelle des parent s PERPER toutes les relations p re fils PAR 10 on cherche ensuite dans la table personnelle PERSON toutes les mentions as sorties d une indication de m tier _METP METF correspondant aux couples p re fils issus de la table des parent s Ces informations seront alors r unies dans u
21. bilit s de d veloppement d un syst me g n ral permettant de r soudre l ensemble de cette classe de probl mes C est ainsi que le projet MERCURE a d but dans les ann es 1972 en troi te collaboration avec ce chercheur pour constituer finalement l objet essen tiel de ma th se de Doctorat d Etat en Informatique D velopp dans le cadre du Laboratoire de Math matiques Appliqu es de Grenoble ce projet a pu b n fi cier des puissants moyens techniques disponibles sur place et des retomb es des autres programmes de recherche particuli rement dans le domaine des bases de donn es Le syst me g n ral de base de donn es SOCRATE qui tait en cours d ach vement cette poque a naturellement servi de base la r alisation des pre miers prototypes Depuis MERCURE a t profond ment remani notamment pour le rendre compatible avec les versions industrielles de SOCRATE actuellement disponibles sur le march mat riels fran ais de la CII de la SEMS ou tran gers IBM SIEMENS L exp rience acquise dans le d veloppement de MERCURE m a convaincu que seuls de tels syst mes pouvaient servir de base l laboration de programmes g n raux qui soient la fois aptes g rer des structures de donn es tr s complexes et r pondre des demandes sans cesse plus exigeantes quant la qualit des r sultats et au volume des informations trait es L objectif premier de MERCURE est la reconstitution au
22. d in closely analogous fashion The notaries serving the Tratte office entered into registers the name of the candidate his residence the date of the drawing the office to be filled and the results election or exclusion usually for stated reasons These registers survive sporadically from 1329 until the Ciompi uprising 1378 and nearly continuously thereafter The observations they contain on Florentine citizens are enormous in number between 1329 and 1530 whenn we end our inquiry they number into the millions The names have this further interest The notaries provide not only the family names but strings of patronymics stretching back three and sometimes four generations Identifications are easy and certain everyone carries his own genealogy IV 3 The simple highly structured and very numerous records invite computer processing Indeed only a computer could sort and manage this huge fund of data The chief obstacle to efficient processing is the great number of en tries To facilitate coding we decided not to enter simple exclusions from office that is exclusions for which no reason was stated Many of these are repetitive at a single sitting the same name could be repeatedly drawn for and repeatedly excluded from the same office The carrying of redundant infor mation dit not justify costs The exclusion of the simple divteto reduces the observations carried by approximately one half Those entered still will nu
23. de savoir quels syst mes de base de donn es nos coll gues historiens d Oxford et de Cambridge utilisent j en ai profit pour m enqu rir de l organisation des centres de calcul des facilit s d acc s offertes aux utilisateurs et des possibilit s dont ils disposent dans un autre domaine particuli rement important pour le m di viste savoir le traitement de texte Quant au premier point l organisation des centres j ai surtout vu ce qui se passait Oxford Le centre de calcul de l universit d Oxford est quip d une assez grosse machine un ICL 2980 Cambridge dispose d un IBM 370 165 mais est reli au r seau national britannique qui donne acc s aux plus gros centres notamment celui de Manchester il n y a donc pas de probl mes de limitation de capacit s et il faut observer l importance des consoles et des terminaux vid o les cartes perfor es tant si l on compare aux centres fran ais ou du moins parisiens fort peu utilis es La plupart des d partements scientifiques tant eux m mes fort bien quip s et faisant assez peu appel aux services d assistance du centre celui ci s est vu reconna tre sur le plan national une certaine sp cialisation dans le domaine des disci plines litt raires cela a permis la fois la mise sur pied d une quipe sp cialis e d assistance compos e de quatre personnes et notamment de Susan Hockey et de Lou Burnard qui ne s est pas content e d une aide au coup par coup mai
24. des traitements particuliers impression en photocomposition synopsis des n crologes etc Nous donnons ci dessous quelques indications sur deux d entre eux SIDAL et DMP Le programme SIDAL dit de recherche de groupes est utilis dans la recher che des groupes de personnes pr sentant des caract res communs les familles par exemple Il rassemble 4 partir des milliers d entr es des livres des morts ou a partir du mat riel fourni par les recueils de documents toutes les listes de noms de m me contenu 2 Le programme DMP est utilis pour l exploitation des documents diplomatiques provenant de l abbaye de Cluny et susceptibles de fournir un mat riel de comparai son pour la synopse des n crologes clunisiens D autre part la production d un index de noms de personnes constitue un instrument de travail pour des recherches ult rieures 3 L entr e se fait sur cran de visualisation au moyen d un formulaire o les informations de longueur variable sont regroup es par secteurs chacun de ces der niers pouvant comporter plusieurs l ments Les secteurs peuvent concerner le nom son contexte et son lemme la parent la date du document le manuscrit il gt existe galement des secteurs concernant l identification du nom de personne etc 1 Les r sultats des deux premiers projets de recherches Fulda et Cluny figurent dans l ouvrage cit note 1 p 6 et dans Die Synopse der cluniacensischen Necrologien
25. diff rentes informations de d part Par exemple au niveau biographique retrouver l ensemble des v nements pouvant tre rattach s une m me personne Selon la qualit des donn es le nombre de solutions peut tre lev ambigu t et on a tr s souvent r soudre le probl me des variations orthographiques qui peuvent interdire certains couplages Dans le syst me MERCURE le couplage entre les diff rents fichiers s effectue en fonction d un ensemble de param tres qui lui sont fournis selon un formalisme simple le programme g n ral de couplage est alors automatiquement adapt au cas parti culier d crit par ces param tres On dit alors qu on a d fini un mod le de couplage il est essentielle ment constitu par un ensemble de relations par exemple coh rence des noms pr noms dates lieux etc Lorsque certaines informations intervenant dans le processus de couplage sont notoirement peu fiables c est tr s souvent le cas des noms on a la possibilit de substituer leur comparaison directe celle de formes lemmatis es d finies par l utilisateur L op ration de lemmatisation est effectu e sur des dictionnaires de valeurs cr s automatiquement par le syst me lors de l enregistrement des donn es noms patronymiques de lieux professions il est souligner que les formes originelles ne sont pas perdues et peuvent donc tre utilis es tout instant Le syst me MERCURE est interactif c est d
26. ication aux donn es historiques para t plein d avenir Dans les deux cas l on s est orient vers des syst mes qui collent la source plut t que vers les bases de donn es codage num rique beaucoup plus puis santes et simples mais qui soumettent les donn es 4 des distorsions dangereu ses c est sans doute l option de l avenir mais on le voit elle suppose une assistance efficace pour laquelle pr cis ment les centres anglais sont fort bien pourvus Etant donn d ailleurs ces possibilit s la timidit de nos coll gues d Outre Manche devant l ordinateur peut nous para tre un peu surprenante autant les litt raires ont pris l habitude d utiliser la machine autant les historiens semblent r ticents surtout Oxford Mais Oxford comme Cam bridge un effort consid rable d enseignement a t entrepris il ne devrait pas tarder porter ses fruits tandis que l installation syst matique de terminaux dans les traditionnels coll ges rendra la machine disponible a domicile Il se pourrait bien que nos coll gues britanniques comblent rapi dement leur retard tout relatif d ailleurs J Ph GENET Universit de Paris I L INFORMATION D UN COLLOQUE A L AUTRE 8 mars 1980 place aux modernistes Table Ronde Histoire et informatique ENS Il s agissait d une table ronde organis e par les deux nouveaux labora toires propres d histoire du C N R S l Institut d Histoire du Temps Pr sent et l Institut d H
27. ions ind pen dantes dont il peut disposer soit automatiquement par le biais d une pond ration des diff rentes solu IV 14 tions labor es par la machine le syst me offre une m thode standard mais l utilisateur peut largement influencer cette valuation c est un autre l ment du mod le de couplage auquel il a acc s Ces deux moyens de d cision ont t volontairement maintenus en raison du caract re al atoire de certaines erreurs qui chappent toute mod lisation Le syst me lib re donc le chercheur de la partie la plus longue et la plus fastidieuse du travail en se conformant rigoureusement au mod le de couplage sp cifi L utilisateur peut se r server le soin de r soudre lui m me les cas les plus d licats qui lui sont soumis par la machine Enfin une seconde phase de couplage est n cessaire pour obtenir les g n alogies cette op ration concerne non plus les personnes mais des fi chiers de mentions de couples extraites des informations de d part Un nouveau mod le de couplage doit donc tre d fini qui tablit dans quelles conditions un couple parent mentionn dans un acte de bapt me par exemple peut tre assimil un autre d clar dans un acte de mariage par exemple Lorsqu une telle d cision est prise le syst me tablit automatiquement les liens g n alo giques correspondants entre les personnes concern es L ensemble de cette op ration se d roule dans les m me
28. ique fortunes priv es cr dit d veloppement de l agriculture et pour l tude de la culture mat rielle Les participants ont conclu la n cessit de poursuivre l change d infor mations concernant ces probl mes et tabli pour les mois qui viennent un IV projet de bibliographie internationale des inventaires apr s d c s Par ailleurs les actes du Colloque doivent tre publi s dans un num ro sp cial des A A G Bijdragen Micheline BAULANT CNRS CRH Jean Paul COULIER EHESS CRH 16 19 juin 1980 t Madrid C est en 1979 que fut organis le premier Congr s International Bases de donn es en Sciences Humaines au Darmouth College Etats Unis Hannover NH parall lement 4 1 International Congress on Computers in the Humanities ICCH 4 Il tait alors apparu comme le lieu de rencontre des praticiens de banques ou bases de donn es couvrant des domaines tr s diversifi s biblio graphie textes litt raires donn es historiques d mographiques iconographiques etc labor es au moyen de techniques tr s proches les unes des autres Les travaux m thodologiques apparurent Darmouth presque marginaux par leur nombre r duit m me si leur expos ne manquait pas d int r t 1 On peut dire que l impression inverse est ressortie du Congr s de Madrid 2 qui mit en vidence des travaux de type m thodologique d une tr s grande diversi t tant en ce qui concerne les secteurs d activ
29. ire qu il autorise en mode conversationnel partir d un terminal d ordinateur la d finition des mo d les de couplage leur essai sur autant d exemples que n cessaire et toute modification cons quente sans reprogrammation donc sans d lai et sans alt rer les donn es de base L utilisateur dispose d un ensemble de commandes simples et de tr s haut niveau lui permettant d op rer ces modifications et de visualiser leur effet sur tout exemple r el de son choix Cette utilisabilit directe du syst me par des non informaticiens a t un de mes objectifs essen tiels le chercheur en Sciences Humaines est le seul comp tent pour prendre des d cisions aussi fondamentales pour l application les probl mes de d lai et de communication ne peuvent tre r solus que par la suppression de l inter face constitu par l informaticien Une fois le mod le de couplage jug satisfaisant par l utilisateur on peut lancer le traitement sur l ensemble des informations pr sentes dans la base Lorsque certains cas d ambiguit subsistent et c est g n ralement le cas car aucun mod le ne saurait tre parfait si les informations sont tr s alt r es la s lection des solutions peut tre effectu e de deux fa ons soit autoritairement en mode interactif l utilisateur sp cifie lui m me la solution qui lui para t la meilleure apr s analyse approfondie du cas particulier et par exemple consultation de sources d informat
30. istoire Moderne et Contemporaine Encore une table ronde Histoire et informatique L un des participants le sociologue Guy Miche lat se souvenait d avoir assist voici quelques ann es une entreprise similaire o l on posait d j les m mes questions Qu est ce qui a chang depuis Les camarades historiens pour reprendre le terme de notre coll gue Michelat vont ils enfin se prendre en charge pour utiliser le bon vieil ordinateur Il faut aller l informatique Tous les participants avions nous invit des opposants irr ductibles l emploi de l informatique dans la re cherche historique se retrouvent d accord pour int grer l ordinateur dans la panoplie de l historien L ordinateur ou l informatique Au del d un consensus facile tr s vite tabli j y vois une premi re diff rence par We 17 rapport la d cennie pr c dente l on distingue nettement deux courants ou deux tendances L ordinateur est un outil une machine faire des tris crois s et mouli ner des analyses factorielles Dis moi ce que tu codes sur tes bordereaux et je te dirai ce que tu peux en faire En gros l ordinateur remplace d sor mais avantageusement les aiguilles tricoter Les cartes elles restent des cartes perforer Et ce n est pas si facile bien au contraire Les partisans les plus z l s de cette cole utilitariste largement majoritaire ont bien montr que cette utilisation de l ordi
31. it des humanit s qu ils abor daient que les m thodes ou les outils utilis s pour les mener alors que seuls quelques gros syst mes op rationnels Responsa de David Erenstein ILF CDSH ont fait l objet de pr sentation et pour le dernier d entre eux de d monstration au terminal Cette remarque vaut tout particuli rement pour les travaux pr sent s par les europ ens et surtout les fran ais Ce foisonnement prouve certes que l informatique en Sciences Humaines se porte bien et l on ne peut que s en r jouir Mais sur le plan pratique il est certain qu il a pu susciter chez les participants d pourvus du don d ubiquit et incapables d embrasser toute la mati re voqu e au Congr s un certain sen timent de frustration impossible certes d organiser le d roulement en deux jours et demi de plus de cent communications en vitant les chevauchements par fois f cheux mais n aurait on pu multiplier les tables rondes qui eussent donn l occasion aux sp cialistes de la m me branche de confronter leurs points de vue et leurs exp riences f licitons les arch ologues d avoir su en prendre l initia tive dans leur propre domaine Les r sum s des communications ont t transmis aux participants sous forme d un fascicule dactylographi de quelque 600 pages Il faut souhaiter que la publication du texte d finitif ne tarde pas car il ne peut tre question de don ner ici plus que quelques aper us pars m me quatre nous
32. lemagne de l Ouest Angleterre Autriche Etats Unis Finlande France 1 et Su de Le colloque se proposait de comparer sources m thodes et buts de recherche L examen des sources a montr que par del d assez nombreuses diff rences en ce qui touche l obligation l gale de dresser un inventaire apr s d c s le nombre et la qualit des d tails recueillis l ordre de la description m thodi que ou topographique les omissions structurelles immeubles denr es p rissa bles v tements de larges similitudes apparaissent travers l espace et le temps et l on a pu d gager un certain nombre de types Il y a peu de diff rences essentielles par exemple entre les inventaires bourguignons du Moyen Age et ceux de la Renaissance anglaise entre les inventaires ottomans de Cr te au XVIIe si cle et ceux de la fin du XIXe si cle en Finlande Les int r ts particuliers des chercheurs leur formation intellectuelle certains sont ethnographes ou arch ologues ou math maticiens mais aussi les qualit s propres aux inventaires ont contribu orienter les travaux Certains les ont centr s sur l tude de la richesse composition ou volution des fortu nes par exemple Alice Hanson Jones sur la richesse des Etats Unis en 1774 ou Peter Borscheid ou encore les historiennes autrichiennes de Vienne ou de Salzburg D autres groupes s int ressent plus sp cialement la culture mat rielle les chercheurs de l Universit de M nster ont un
33. les confraternit s monastiques les associations de pri res 2 etc C est par dizaine de milliers que le Moyen Age nous a transmis des noms de personne dans les Libri Memoriales les Libri vitae les n crologes les obitu aires Ces listes de noms ne fournissent pas toujours tant s en faut d infor mations compl tes sur un individu un pr nom parfois accompagn de l indication d une fonction l appartenance une famille ou une communaut le jour et le mois de sa mort s il est d funt Mais au sein d une m me collectivit elles se recou pent se compl tent et peuvent ainsi fournir des renseignements sur un personnage divers moments de sa carri re D autre part les associations de pri res qui liaient des communaut s reli gieuses souvent fort loign es les unes des autres suscitaient la confection de listes de personnages b n ficiant des pri res de tous les membres de l association comparer ces diverses listes c est se donner la possibilit de les analyser et de parvenir au moins dans certains cas tablir l identification voire la biographie des individus Les explications qui vont suivre concernent seulement le traitement informa tique mis au point pour l exploitation des listes une quipe interdisciplinaire d historiens de philologues d informaticiens s est charg e de ce travail qui 1 Nous avions annonc dans le M di viste n 3 un compte rendu du Fuldawerk Die Klostergemeinschaft von F
34. mber more than a million To speed coding a special entry and editing program has been devised known as TABS The researcher copying the information from the archival regis ter to notebook and later the keypuncher or terminal operator who converts the entry into machine readable form need copy or type only the information which has changed from the previous record Under the TABS program data repeated from the previous record are automatically carried forward TABS also arranges the information in the proper format Also the person copying the entries and later the typist can make use of twenty five abbreviations for the most common names Thus an A is used to represent Antonio AD for Andrea AL for Alessandro and so forth TABS automatically resolves these abbreviations and enters the full name on the permanent record This reduces substantially the physical effort required both of researchers and typists TABS works well The repertory of auxiliary programs will be enlarged as the basic file accumulates An impending problem is the efficient linkages among records Rather than sort the huge master file in different configura tions by first name by family name by occupation by residence and the like we plan to incorporate with each record a set of pointers which will indicate the location of the next record according to different principles of organization David HERLIHY Harvard University LES PROBLEMES DE L
35. nateur n cessite un gros travail de pr paration des donn es extr mement contraignant On peut tout coder c est vrai mais souveent au prix d une mutilation de la source Enorme avantage de la m thode la facilit avec laquelle gr ce l emploi de logiciels comme OSIRIS ou SPSS l on obtient des r sultats statistiques A condition de savoir les interpr ter Existent aussi plus timidement ceux qui voudraient utiliser plus pleine ment dans leur discipline les immenses possibilit s de l intelligence artifi cielle Cette seconde tendance plus informaticienne se saisit de l ordina teur comme d une machine manipuler les caract res les mots Il s agit donc d entrer un document en machine avec son vocabulaire d origine voire avec sa syntaxe Pour quels traitements Pour r pondre quelles questions Tout d abord pour r pondre un besoin de documentation automatique en histoi re comme dans les autres disciplines la cr ation de bases de donn es informatis es appara t d j comme une t che prioritaire Pour satisfaire aussi des exigences en mati re d analyse automatique de texte Enfin pour d pouil ler des fichiers type inventaires apr s d c s qui se pr tent tr s mal au codage pr alable des donn es L on sait que nos coll gues m di vistes dans ces domaines ont d j acquis une bonne exp rience En fait l essentiel est de pouvoir choisir en fonction de ses sources et de sa probl mati
36. nce les travaux de m tho dologte comme ceux de JAYEZ analyse du langage naturel les nouvelles technt ques informatiques susceptibles d intervenir un jour dans l organisation des bases de donn es ZARRI AIRENTI LELOUCHE CHOURAQUI FARINAS DEL CERRO les bases de donn es comportant d ja au moins un d but de r alisation CAUSSE BASSANO VIGNE DEMOLOMBE sans oublier les nombreux syst mes de gestion PHLOX Si ces trop rapides vocations vous donnent l envie d en savoir davantage c est volontiers que nous vous exp dierons sur votre demande la photocopie des communications qui vous interessent Lucie FOSSIER Vincent MEISSONNIER Josette METMAN Gian Piero ZARRI COURRIER DES LECTEURS Banques ou Bases Le syntagme Banque de donn es est tr s fr quemment utilis dans les journaux cf Le Monde 12 13 octobre 1980 avec le sens qu en donne le Petit Robert Ensemble d informations sur un sujet centralis es trait es par ordinateur et tenues la disposition des usagers D autre part on trouve dans des publications sp cialis es une autre formule Base de donn es qui para t employ e comme synonyme cf votre bulletin n 2 p 15 Sont ce deux expressions nouvelles entre lesquelles balance l usage ou les informaticiens y marquent ils une diff rence de sens Philippe PASCHEL C E H J Migrants immigrants un nouveau fichier documentaire Arlette Higounet Nadal et Claudine Billot cr ent
37. ne et que les sources confondent souvent avec SAN DONNINO En 1508 n 11 la famille habite SAN SEPOLCRO paroisse intra muros confinant SAN CRISTOFORO IN CHINSECA mais elle ne porte pas d indication de provenance En 1509 enfin n 12 SAN GIUSTO in Canni ccio semble tre origine plut t que r sidence mais l attribution du nom de famille DEL VALLIGIA qui est celui d un vaste groupe familial aux nombreuses branches de SAN RIMEDIO montre qu on veut souligner la provenance ant rieure de cette localit 1 Pour mettre de l ordre dans le chaos de ces donn es d tat civil fournies par Pietropaolo aux bapt mes de ses enfants auxquels il donne par trois fois le pr nom de l un de ses propres fr res ou soeurs chaos r sultant dans une large mesure de la mobilit m me de la famille nous avons donc pris l origine SAN RIMEDIO dans tous les cas acceptant la r sidence d clar e chaque fois et rejetant en note l origine SAN GIUSTO in Canniccio du n 10 et du n 12 A la suite de ces corrections notre liste est formalis e de la fa on suivante figure 2 les caract res italiques d signent nos additions DATA NOws PA Dris NO0 CUGNO4E FR ORIGINE BA kwOCCHIA NOTE 01 08 57 AGOSTINO WANTINO ANTONIO FeRmAIG S Tm DIO Hat 02 08 60 A GELO wAxTINO AwiOu10 FeRaal0 3 HImsvI0 1 1 11 03 63 T CCIA wA TINO ANTUNIU FER AI0 3 Ia DIO 06 07 68 SANDFAIS4B uAwtINO ANTONIO Fekra
38. ne nouvelle table METIERS ig 2 Exemple de question pos e en QBE P re et fils exercent ils le m me m tier Question PERPER PERSI VERW PERS2 1 _NRP _PAR _NRF 1 l j PERSON PAHV PFAM PvOR I PVON BURG SBER _NRP _NOMP _PRENOMP _METP l NRF _NOMF _PRENOMF l _METF 1 CONDITIONS j I LPAR 19 _METP l _METF i METIERS PERE I I FILS A 1 P AO NRP _NOMP _PRENOMP _METP _NRF _NOMF _PRENOMF _METF R ponse extrait METIERS PERE l I FILS 1 l ATGUR AUTIGNYE ULDRICUS 1 231 ATGHS2 AUTIGNIE HENSILINUS 335 BGNHS2 BUGNYET JOHANNETUS 311 BGNHS4 BUGNYET JOHANNES Siz BLTHS1 BALDERSWILE JOHANNES 411 BLTHS BALOERSWILE HENSILLINUS 312 BLTHSL BALDERSWILE JOHANNES 1 411 BLTJC BALTERSWILE JACOBUS FSI BRGUR BORGEIS utoricus Lit BRGPTL BORGETS PETRUS tit CF HS CHIEFFA YANNEINUS 1 331 CF HS1 CHIEFA 1 HENSILLINUS 211 CF HS CHIEFFA YANNENUS 1 331 CF HS2 CHIEFAZ HENSILLINUS 331 1 CGNUR CHAGNO ULDRISETUS 211 CGNRC CHAGNO RICHARDUS 1 131 1 CVLPT SCHAVALIER PETRUS 1 425 BNDCR BINDEN KUONRADUS 1 425 1 1 FRNCK FORNER CONG LIL FRNPT3 FORNER PETRUS eS L gende Les l ments commen ants avec _ peuvent tre choisis librement Pour faciliter la lecture tous les
39. ommune origine de S Rimedio Au niveau rural se pose ici le probl me de la formation des consorterie ou des familles largies s agit il d une origine familiale commune ou d un agr gat de familles diff rentes M 6 Ce n est que maintenant et au prix de toutes ces r laborations que les donn es tir es de la source peuvent tre utilis es pour la reconstruction d une histoire familiale ou d une g n alogie figure 3 si minuscule soient elles A la demande nom de famille FERRAIO nous aurons d sormais la liste des douze bapt mes de cette famille alors qu auparavant la m me demande ne nous en aurait apport que quatre ANTONIO PARTINO AGOSTINO ANGELO TECCIA PIETRO PAOLO SANDRAISABETTA ANTONIO 1457 1466 1463 1472 1463 1474 PARTOLU EA ARIA PIERO ANGELO ANTONIO SaFDRA 1499 1501 1504 1507 1593 1569 Michele LUZZATI Scuola Normale Superiore de Pisa et dans les n crologes du Haut Moyen Age Le projet Personen und Gemeinschaften des Mittelalters dont Karl SCHMID et depuis 1974 Joachim WOLLASCH poursuivent la r alisation l Universit de Munster Sonderforschungbereich 7 a pour objet l tude des personnes et des communaut s m di vales 1 Les noms de personnes apparaissent dans toute source crite mais ils fi gurent particuli rement en grand nombre pour cette poque recul e dans des Stats portant mention des membres vivants ou d funts de groupes d individus comme par exemple
40. omparaisons d liminations etc que l on ne pouvait confier la machine 1 nous avons r ussi isoler une s rie de baptis s qui appartien nent probablement une m me lign e g n alogique comme l illustre l exemple de la figure 1 DATA NOME PD NN co PR OR Ph NT 4 01 08 57 AGOSTINO WA S RIMEDIO 2 02 08 60 ancELO MARTINO ANTONIO S RIMEDIO ff 3 11 03 63 TECCIA MaRTINO ANTONIO FERRAIO S RIMIDIO 4 06 07 68 sanpRAISABETTA MARTINO FERRAIO 13 02 72 PIETROPAOLO MARTINO ANTONIO MARTINO S RIMEDIO f f S RIMEDIO ff 6 04 08 74 ANTONIO MARTINO FeRRAIO S RIMEDIO ff 3 01 05 99 BARTOLOMEA PIETROPAOLO MARTINO S DONNINO ff 8 10 08 01 MARIA PTETROPAOLO S RIMEDIO s CRISTOFORO 9 13 04 04 PIERO iTETROPAOLO S RIVEDI0 5 CRISTOFORO 4 16 02 07 ANGELO PIETROPAOLO FARTINO FERRARA S GIUSTO S CRISTOFORO K 41 15 03 08 ANTONTO BIETROPAOLO FERRAIO S SEPOLCRO 42 01 05 09 SANDRA PIETROPAOLO MARTINO DEL VALLIGIA S GIUSTO La lecture de cette liste de douze baptis s 2 sugg re diverses obser vations sur lesquelles se sont fond es les int grations et les corrections ult rieures t 1 Deux groupes se d gagent Dans le premier groupe n 1 6 le p re MARTI NO n
41. onenforschung Freiburger Universit tsbl tter hg im Auf trag des Rektors der Albert Ludwigs Universit t Freiburg H 52 Juni 1976 s 17 32 bes s 20 ETS Dieter Geuenich Der Computer als Hilfsmittel der Namen und Sprachforschung Freiburger Universit tsbl tter H 5 i M rz 1976 j s 33 45 zuletzt Franz Neiske Die Erforschung von Personen und Personengruppen des Mittelalters mit Hilfe der elektronischen Datenverarbeitung L histoire m di vale et informatique Rapports de la Table ronde internationale de Paris 1978 publ par Karl Ferdinand Werner Miinchen 1980 2 Hans Werner Kisker DMP Hata Management Program Ein Programm zur Verwaltu 1 i p ng strukturierter Date Schriftenreihe des Rechenzentrums der Universit t M nster Nr 15 M nster 1978 d 3 Dieter Geuenich Die Personennamen der Klostergemeinschaft von Fulda im fr hen Mit gt a A telalter M nstersche Mittelalter Schriften 5 M nchen 1976 Hermann Kamp Ein Algorithmus zur automatischen a Enr von Personennamen in Klostergemeinschaft wie Anm 5 Bd 1 3 s 85 107 Dieter Geuenich zusammen mit Alfred er Der Einsatz der EDV bei der Lemmatisierung mittelalterlicher Personennamen Onoma 22 1978 s 554 IV 8 tre publi s comme commentaire de la source trait e 1 d publication en m me temps qu elle produisent un ensemble de noms lem matis s les listes particuli res et le Parallel Register fournissent une di tion des
42. que entre telle ou telle d marche et ventuellement de pouvoir passer de l une l autre Exploitation directe ou indirecte de l ordi nateur Les avis semblent tr s partag s L id al serait sans doute que l his torien utilise directement les moyens informatiques ce qui ne veut pas dire qu il sera programmeur ou analyste avec l aide ponctuelle d un informati cien de m tier Un id al souvent difficile 4 r aliser qui suppose un environ nement mat riel tr s favorable Sur le plan pist mologique rien n a fonda mentalement chang depuis dix ans Par contre il nous semble qu un nombre croissant d historiens ont d sormais la volont de se familiariser avec l em ploi de l informatique Il s agit d une exigence de formation tr s concr te et tr s pressante que nous devons nous efforcer de satisfaire Andr ZYSBERG 1 4 mat 1980 le Kalamazoo de L ann e Dans le cadre du Congr s International des Etudes M di vales et de la Renaissance Western Michigan University Institut d Etudes M di vales sous la direction d Otto Grundler j ai dirig trois sessions sur l informatique et les textes m di vaux et organis quatre d monstrations du relational data Base d IBM QBE Cinq communications concernaient la litt rature ou la linguistique m di vale Trois l histoire pr sentation par Yves Chiaramella de Grenoble Toward an Interactive Use of Computers in Human Sciences two Examples of Adaptable and Inte
43. ractive Programs de logiciels fort utiles aux historiens et par David Chesnutt University of South Carolina diteur des lettres d Henry Laurens d un syst me d indexation de documents historiques particuli rement adapt l dition de vastes collections discussion dirig e par moi m me Everything you Wanted to Know about the Computer but didn t Dare Ask au cours de laquelle furent abord s plusieurs probl mes soulev s par les histo riens au sujet du traitement de leurs donn es Les d monstrations QBE anim es par Marc Eisinger de Paris et qui r unis saient une soixantaine de congressistes int ressaient particuli rement les IV 18 m di vistes puisque le choix de la base s est port sur le data base d Hans Bachler et Peter Ruck de Lausanne et de Ziirich Friburg au XIVe et XVe si cles Ann GILMOUR BRYSSON St bien que le num ro 4 du M di viste se fait tet par deux de ses articles L cho du congr s am ricain 6 7 mai 1980 printemps en Hollande Les 6 et 7 mai 1980 se tenait aux Pays Bas un colloque international orga nis par l Universit agronomique de Wageningen sous la direction du professeur A van der Woude consacr l utilisation des inventaires apr s d c s dans le domaine historique Il rassemblait autour des chercheurs n erlandais une vingtai ne d historiens m di vistes modernistes ou sp cialistes d histoire tout fait contemporaine venus de sept pays diff rents Al
44. re que la meilleure voie suivre pour une utilisation rapide et efficace de l informatique passe par la constitution de groupes pluridis ciplinaires travaillant autour de projets d une certaine envergure dans un tel cadre des outils g n raux peuvent tre mis au point et profiter rapide ment une multitude d applications qui ne pourraient voir le jour en raison de l importance des investissements r aliser et des d lais de mise au point C est galement la seule fa on de faire b n ficier les Sciences Humaines des outils les plus modernes de traitement de l information bases de donn es traitement de texte etc dont la mise en oeuvre d passe de beaucoup la simple initiation A ce propos il est bon de savoir que la bonne vieille carte perfor e est d ores et d j condamn e dispara tre au profit de techni ques infiniment plus souples et conomiques de saisie de l information micro ordinateurs utilisant des disques magn tiques pour le stockage des donn es Y CHIARAMELLA Universit de Grenoble VOYAGE OUTRE MANCHE LES CENTRES D OXFORD ET DE CAMBRIDGE Une fois n est pas coutume la visite d un centre rubrique tradition nelle du M di viste et l Ordinateur nous entra nera hors de l hexagone i a oo mais saus m me aborder les probl mes et les perspectives d une coop ration internationale il peut y avoir beaucoup apprendre dans l exp rience de nos voisins en l occurrence anglais D sireux
45. s a entrepris la mise au point de programmes sp cialement adapt s sur lesquels nous reviendrons et l achat de mat riel lourd A Cambridge au contraire j ai vu fonctionner les quipes du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure qui dispose d un informaticien temps plein et du Literary and Linguistic Computing Center dont le programmeur est John Dawson qui sert de service commun toutes les facult s de sciences humaines de l universit le r sultat bien que la structure soit d centra lis e est le m me qu Oxford et le visiteur fran ais ne peut tre que frapp par l importance de l assistance offerte l utilisateur m me si au plan des machines les centres fran ais font bonne figure Tout de m me la sp cificit litt raire du centre d Oxford a permis l achat d une remarquable machine dont il n existe pas ma connaissance l quivalent en France il s agit d un lecteur optique Kurzweil Data Entry Machine d une valeur d environ 80 0004 qui au moyen d un scanner est m me de lire automatiquement un texte imprim pour le transcrire sur un sup port magn tique L op rateur contr le le processus au moyen d un cran et lorsque la machine h site un signe sp cial apparaissant sur l cran peut intervenir au moyen d un clavier normal Seul d faut la machine ne tourne pas les pages A la vitesse moyenne de 24 pages l heure environ on voit quels services peut rendre cet ou
46. s conditions d interactivit que la pr c dente Les m thodes de lemmatisation choisies pour le niveau biographique peuvent naturellement tre r utilis es Actuellement MERCURE est en cours de transfert sur un nouvel ordinateur 1 IBM 360 sur lequel il avait t d velopp ayant termin sa longue carri re l t dernier il ne sera vraisemblablement pas disponible avant la fin 1981 Faute de cr dits suffisants il nous a t impossible de terminer l ap plication de la paroisse Saint Laurent volume de donn es insuffisant pour tre significatif dans un milieu urbain forte mobilit cr dits machine tr s insuffisants pour traiter ne serait ce que nos 15 000 actes enregistr s L investissement consid rable qui a t fait sur le plan informatique ne b n ficie donc malheureusement personne pour l instant en France il n en va pas de m me pour l tranger o j ai pu trouver suffisamment d aide pour continuer d velopper des outils quivalents dans le cadre d autres applica tions g n tique des populations Pour conclure cette intervention peut tre un peu inhabituelle dans cette revue d un informaticien je dirai qu apr s avoir lu avec beaucoup d int r t le num ro 3 je retrouve en gros les m mes r actions qu ont eues les linguistes puis les historiens d mographes lorsqu ils ont abord l informati que perplexit et enthousiasme tout la fois L exp rience acquise dans ces disciplines mont
47. til qui remplace avantageusement les perfo ratrices Au niveau des logiciels les r alisations de nos coll gues britanniques dans le domaine du traitement de texte sont bien connues mais m ritent ce pendant d tre rappel es Oxford la grande r alisation est l1 O C P Oxford Concordance Project un programme d ditions de dictionnaires locali sations et concordances pr sent sous la forme d un package et donc extr me ment ais 4 manier le langage de commande est r dig en anglais mais une version en fran ais est m me l tude Susan Hockey est en train de terminer la r daction du manuel d utilisateur et d s que celui ci sera termin il sera possible de se procurer le package en envoyant simplement une bande magn tique vierge Oxford Il sera d ailleurs en principe implant Paris Le programme 0 C P est d ailleurs destin remplacer Camtext le programme qu utilisait J Dawson au L L C C la sp cificit de Cambridge est ailleurs et J Dawson et son quipe ont surtout travaill mettre sur pied toute une s rie de syst mes de transpositions graphiques et alphab tiques pour permettre la saisie et l dition de textes dans une extraordinaire vari t de langues et de caract res tout en accordant une attention sp ciale aux probl mes de codage et d orthographe Le CAMDAP a publi et continuera publier la liste des We 16 textes d j pr par s Cambridge comme Oxford mais O
48. tiques et de leur insertion dans la vie m di vale Maria HILLEBRANDT Franz NEISKE Universit de Munster UN EXEMPLE OPERATIONNEL Le premier Livre des Bourgeots de Fribourg 1341 1416 Le but de ce projet financ par le FNRS Fonds national suisse de re cherche scientifique est de pr parer les donn es du premier Livre des Bour geots de Fribourg Suisse de mani re ce qu elles puissent tre utilis es pour diff rentes recherches d histoire sociale 1 Les 2 600 notices sur les r ceptions la Bourgeoisie enregistr es entre 341 et 1 416 font du Livre des Bourgeois la source s rielle la plus riche de la r gion Les notices fort vari es mentionnent jusqu huit personnes et quatre immeubles et se pr sen tent g n ralement sous la forme suivante A fils de B est re u bourgeois supra domum situ e dans le quartier X entre la maison de C d un c t et la maison de D de l autre En voici un exemple Henstllinus de Balderswile cerdo filius quondam Johannis de Balderswi le carpintatoris factus est burgensis supra ortum Conradi de Lubistorff cer donis sttwn Friburgi extra portam Mureti inter domum et ortum Johannis Gottraux ex una parte et ortum Perrissone de Gambach et Anne de la Schurra sororum ex altera et fit de laude dicti Cuonradt Omnino s Petermannus Cudrifin 2 L une des conditions permettant l exploitation d une telle source est d tablir les relations entre les donn es Il
49. tomatique de popu lations 4 partir de sources d informations tr s diverses registres parois siaux notariaux recensements pouvant pr senter les nombreuses imper fections caract ristiques des documents anciens variations orthographiques des noms propres omissions ambiguit lev e dans l ensemble des solutions possibles D une mani re g n rale la population est repr sent e par trois grands niveaux d information dans la base de donn es les v nements ces informations d pendent naturellement de l application consid r e naissance mariage d c s La description de chaque type d v nement consid r dans une application particuli re est un param tre fourni au syst me MERCURE la liste des informations constituant cette des cription est sp cifi e travers un langage tr s simple et le syst me g n re automatiquement les programmes n cessaires la gestion des donn es correspon dantes enregistrement dans la base impression notamment les personnes ces enregistrements sont standard ils regroupent le sexe ainsi que toutes les informations nominatives relatives 4 chaque personne nom pr nom identit des parents lorsque celle ci est disponible Ces enre gistrements sont li s 4 ceux du pr c dent fichier par des pointeurs liens d adressage pour constituer la biographie de chaque individu on rattache tout enregistrement repr sentant une personne l ensemble des enregistrements
50. ulda im fr hen Mittelalter Unter Mitwirkung von Gerd Althoff Eckhard Freise Dieter Geuenich Franz Josef Jakobi Hermann Kamp Otto Gerhard Oexle Mechthild Sandmann Joachim Wollasch Siegfrid Z rkend rfer hg von Karl Schmid Miinstersche Mittelalter Schriften 8 3 Bde M nchen 1978 Il convient plut t de renvoyer celui excellent que Michel Parisse consacre dans le prochain Francia et apr s lequel il n y a plus rien dire Il nous a sembl pr f rable ici pour illustrer un aspect du couplage des donn es dont le fondement r side dans une lem matisation pouss e des noms de personne de donner la parole deux collaborateurs de l quipe de M nster 2 Karl Schmid Joachim Wollasch Societas et Fraternitas Begr ndung eines kommentierten Quellenwerks zur Er forschung der Personen und der Personengruppen des Mittelalters Berlin 1975 gleichzeit ig in Fr hmittelalterliche Studien 9 1975 s 1 48 und Kommentiertes Quellenwerk zur Erforschung der Personen und Personengruppen des Mittelalters Societas et Fraternitas Bericht zum Stand der Arbeiten in Prosopographie als Sozialgeschichte Metho den personengeschichtlicher Erforschung des Mittelalters Sektionsbeitr ge zum 32 Deutschen Historikertag Ham burg 1978 M nchen 1978 s 47 64 ME 4 comporte quatre tapes 1 a Entr e des donn es A partir d un fonds de microfilms comportant la majeure partie des Libri memortales et des n crologes d
51. v nements qui la concernent 1 Reconstitution de la population de la paroisse St Laurent de Grenoble au XVIIIe si cle 2 Monique Bornarel U E R d Histoire de Lyon VW i les g n alogies elles sont constitu es par des ensembles de pointeurs per mettant un cheminement programm d un enregistrement de personne 4 un autre Ces liens sont la repr sentation informatique des relations classiques de pa rent p re fils fr re conjoint Ils autorisent la constitution de g n a logies ascendantes et descendantes Naturellement ce niveau d information ne peut tre obtenu que si des mentions des couples figurent dans les donn es de d part On peut remarquer que les diff rentes applications diff rent surtout par les types d v nements consid r s et le d tail des informations enregistr es pour chacun d eux On en saurait trop recommander aux chercheurs en Sciences Humaines d enregistrer un maximum d informations partir de leurs sources le co t suppl mentaire de saisie est souvent peu important et il est toujours tr s co teux de reprendre des donn es d j enregistr es pour les compl ter Pour obtenir les diff rents niveaux d informations voqu s plus haut plusieurs phases de traitement sont n cessaires la plus importante de toutes est certainement la phase dite de couplage des informations Le couplage constitue la recherche par l ordinateur de toutes les solutions possibles d appariement des
52. xford l on a la volont de constituer une v ritable archive de textes lisibles par l ordi nateur et cette archive est d j riche en textes m di vaux de la premi re importance Orderic Vital Saint Anselme les Paston Letters tandis qu Cambridge on trouve le premier livre des chroniques de Froissart la po sie d Alain Chartier etc Avant donc d entreprendre la pr paration d un texte en vue de sa mise en machine une lettre Oxford Lou Burnard ou Cambridge peut tre utile Pour ce qui est des bases de donn es je n ai pu examiner qu un seul des deux syst mes utilis s Cambridge celui du Cambridge Group utilis dans le domaine m di val par R M Smith C est un syst me de base de donn es cha na ge les donn es tant attach es les unes aux autres en des esp ces de cha nes chaque ensemble de cha nes formant un record c est le syst me qui a t expos aux lecteurs des Annales par Roger Schofield Le syst me est souple et s il est surtout parfaitement con u pour les donn es d mographiques R M Smith a tr s bien su l adapter aux documents manoriaux A Oxford c est vers un syst me plus moderne mais sans doute plus compliqu que s est orient Lou Burnard pour traiter les donn es d un historien moderniste Peter Lawson qui tudie les archives des assises du Hertfordshire au XVIIe si cle il s agit d un syst me de base r seaux d riv d un logiciel commercial CODA SYL dont l appl
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