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Le Rapport - AFRITAC Ouest

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1. Dispositif de collecte Supports publications Cadrage macroeconomique CT et MT LT Cadrage budgetaire Prevision des recettes fiscales interieures Prevision des recettes douanieres Modeles de simulation Etudes et Analyses d impact Modele de programmation monetaire Modele de surveillance multialerale Ressources humaines effectif en nombre effectif en qualite Formations Priorite 1 Priorite 2 Priorite 3 Priorite 4 Dispositif inexistant a mettre en place Dispositif existant a redynamiser ou refondre en profondeur Dispositif existant necessitant quelques ameliorations Dispositif performant ou ayant t recemment reform 10 HI DECLARATION DES PARTICIPANTS REUNIS l initiative du Centre R gional d Assistance Technique du FMI pour l Afrique de l Ouest AFRITAC de l Ouest AFW les 25 et 26 juin 2015 Abidjan CONVAINCUS du r le crucial de l analyse et des pr visions macro conomiques pour la gouvernance conomique CONSCIENTS des contraintes auxquelles ils font face li es notamment la qualit et la disponibilit des statistiques de base l inad quation des moyens mat riels financiers et humains disposition ainsi qu la forte mobilit des cadres Les Directeurs g n raux de l conomie et les Directeurs de la conjoncture et de la pr vision de neuf des 10 pays couverts par AFW
2. 31 part les CM PF peuvent incorporer le capital public et son impact sur la productivit dans les fonctions de production En fin pour le court moyen terme un mod le macro conom trique agr g servirait comme check de plausibilit la fois du CM PF et des simulations type GE La note conclut avec quelques r flexions sur une strat gie de d veloppement des capacit s et outils de PAPM Elle souligne l importance d avoir i une direction de mod lisation bien quip e et stable avec des liens direct au Management du MEF et la structure de coordination du DSRP programme conomique 11 une feuille de route pour l laboration des outils en conjonction avec un programme de renforcement des capacit s iii une structure de coordination nationale entre agences concern es avec des r unions r guli res iv une coop ration r gionale pour changer sur les meilleures pratiques et v un appui de la part des partenaires ext rieurs de longue dur e et qui comprend des partenariats entre entit s nationales et institutions de formation recherche de r putation internationale I Un CM PF est n cessaire comme outil de base mais pas suffisant 1 L approche CM PF utilis par les services du FMI et par un nombre de pays est performant exp riment e et volutive e Simple coh rent int gr balances macro conomiques cas sp cial d quilibre g n ral e Bas sur les donn es du pays permetta
3. nos travaux et nous donnera tout l heure sa perspective sur les enjeux de l am lioration des pr visions dans nos conomies Nous regretterons par ailleurs l absence du ministre togolais de la prospective et de l valuation des politiques publiques Kako Nubukpo retenu Lom dans l attente de la formation du nouveau gouvernement Il nous a promis qu il viendrait la prochaine fois 73 Au nombre des th matiques qui seront trait es au cours de cette rencontre figurent les questions de suivi de la conjoncture conomique du diagnostic sur la situation des conomies de la r gion de la pr vision des recettes fiscales et de l analyse des chocs que peuvent subir nos conomies Il est attendu au terme de ces travaux une cartographie plus pr cise des besoins de renforcement des capacit s et de l assistance des partenaires dans ce domaine L assistance technique est une denr e co teuse et il nous faut bien cibler nos axes d intervention de l AFRITAC de l Ouest et viter les duplications Au del de cet objectif les participants pourront aussi r fl chir l utilit d un cadre durable de concertation et de partage des bonnes pratiques Je vous demande cet gard d explorer sans r serve toutes les pistes de r flexion pouvant permettre ce s minaire de connaitre un v ritable succ s Monsieur le repr sentant de Madame la Ministre Distingu s invit s Mesdames et Messieurs Permettez
4. stabiliser R le limit R le limit la demande globale la production Par d fi nition les effets sur les prix sont transitoires Peut aider stabiliser Peut aussi aider sta R le limit R le limit la demande globale biliser la production R le limit R le limit ariation de la demande d exportation Chocs sur le prix du p trole R le important afin de faciliter et viter de retarder l affectation des ressources Unification allemande R le important afin de faciliter et viter de retarder l affectation des ressources Chocs sur les salaires court terme les politiques macro conomiques ont un r le important jouer pour r duire l effet des chocs sur l instabilit de la croissance conomique long terme la structure productive des conomies en particulier le poids des secteurs p trolier minier et agricole d exportation d termine fortement l ampleur des chocs macro conomiques Les politiques de diversification de la production sont donc cruciales De m me la mise en uvre des filets de s curit sociale et la constitution de r serves pargnes financi res sont importantes 59 4 Recommandations Dans le contexte des pays de l Afrique de l Ouest en proie de multiples chocs exog nes il convient de renforcer la capacit de pr vention et ou de r action en se dotant d outils de simulation d impacts et d analyse de sensibilit a
5. Objectif 3 Renforcer les dispositifs de suivi de la conjoncture Objectif 4 Renforcer les dispositifs de pr vision des recettes budg taires Axe3 Am lioration des mod les de cadrage macro conomique de simulation de chocs exog nes ou d impacts de politique conomique Objectif 5 Contribuer l laboration la r vision ou la mise jour des mod les de cadrages macro conomiques Objectif 6 Contribuer au d veloppement des outils mod les analyses de simulation d impact de politique conomique Axe4 Renforcement des capacit s identification et partage des bonnes pratiques r gionales et internationales en mati re d analyse et de pr vision macro conomiques Objectif 7 Contribuer la diffusion des meilleurs pratiques en mati re d analyse et de pr vision macro conomiques y compris par l change entre pairs Objectif 8 Contribuer la formation des cadres sur les probl mes macro conomiques contemporains IL Objectifs Objectif principal Echanger sur les dispositifs publics existant d analyses et de pr visions macro conomiques dans la r gion les besoins de renforcement les initiatives en cours et les axes d intervention possibles d AFW Objectifs sp cifiques 1 Pr senter les enjeux et les perspectives du volet analyse et pr vision macro conomiques d AFW pour les pays de l Afrique de l Ouest 2 Recenser les centres d int r t des administrations conomiq
6. conom trique des quantit s Prise en compte du cadrage macro conomique Possibilit de faire des simulations Projection du co t des exon rations gt M thodologie g n rale Projection de l assiette et application de la taxation Oi Pa T avec Qiu Quantit du bien i P Prix CAF du bien i T Taux moyen d imposition du bien i 35 Produits p troliers Mod lisation conom trique des volumes Log Qi ao at fLog Y ei Projection des volume Q 1 k Qir 1 Projection des droits et taxes Ri Qi Tmi Marchandises g n rales 5 blocs 1 Bloc volume Log Qi ao at BLog Y ylog Pi Tmii eir 2 Bloc Prix Ping 1 c Pin c exogene 3 Bloc valeur Mis Qir 1 Pier 4 Bloc taxation Tmix 1 Tmi p exogene 5 Bloc recettes Ri4r Qi1 Pi Tir 3 Perspectives e Projections infra annuelles Comptes Nationaux trimestriels e Pr vision des prix des produits p troliers raffin s 36 Session 3 Cadrages macro conomiques cadrages budg taires et cadres de viabilit de la dette Mod rateur M Serigne Moustapha Sene DPEE S n gal Cadrage macro conomique et programmation financi re comme outil de Pr vision et d Analyse de Politiques Macro conomiques PAPM Pr sentateur M Arend Kouwenaar Consultant ancien Chef de Mission au d partement Afrique du FMI Synth se Cette note pr sente le CM PF tel que pr n et utilis par le FMI comme outil de base ess
7. d velopper progressivement tout en gardant le CM PF comme outil de base et point de d part pour d velopper d autres outils voir ex Tableau 4 45 Table 4 Outils de PAPM compl mentaires aux CM PF D caract ristiques responsabilit lien avec CM remarques Outil de base Cadrage macro conomique Programmation financi re outil de base Direction PAPM Compl ments a court terme module de pr vision des recettes fiscales taux assiettes recettes Douanes Imp ts amp Dir PAPM it rations CM module exos d tailles DSGE a CT pour politiques mon taires amp budg taires type FPAS cyclique orient Banque centrale amp Dir PAPM CM fournit inputs par la demande yc taux d quilibre Compl ments a moyen et long terme CGE r partition emploi pauvret ancr sur TES SAM et EBM Direction Planification amp Dir PAPM en partie calibre sur CM CM peut incorporer certains l ments DSGE a LT capital public croissance dette structurel optimisation Direction Dette amp Dir PAPM CM fournit inputs de CGE et DSGE intertemporelle assez agr g Compl ments a court er moyen terme Mod le macro conom trique v rification de coh rence Direction PAPM CM fournit inputs au niveau agr g Pour l analyse court terme cette note propose deux candidats 20 A DSGE FPAS Ce type de mod le dont il y beaucoup d applications pour pays faibles revenus PFR yc en Afrique est im
8. mod lisateur mais surtout pas quelqu un ayant pass toute sa carri re faire utiliser des mod les 63 o Le chef est l pour faire passer les r sultats aupr s des d cideurs de politiques conomique il faut qu il soit suffisamment loign du mod le tout en comprenant les r sultats Un mod le n aura jamais t pens construit pour r pondre toutes les questions auquel il aura r pondre C est une perte de temps de construire un nouveau mod le chaque fois que l on cherche r pondre une nouvelle question La solution ajuster le mod le la marge lorsque cela est possible ou d velopper des modules annexes avec des sp cialistes du secteur utilis s en amont du mod le principal 64 Besoins d assistance technique et de d veloppement des capacit s en analyse et pr vision macro conomiques et possibles interventions d AFRITAC de l Ouest Pr sentateur M Severin Y Kamgna Conseiller r sident AFW 1 Synth se des besoins voir point 2 2 Principaux axes d intervention d AFW Les principaux axes d intervention d AFW dans ce domaine sont Axel Mise niveau des dispositifs institutionnels d analyse macro conomique Axe2 Am lioration des dispositifs de suivi de la conjoncture et de pr vision de court terme y compris sur les recettes fiscales Axe3 Am lioration des mod les de cadrage macro conomique de simulation de chocs exog nes ou d impact
9. nos jours e Le suivi de la conjoncture jusqu en 2009 tait effectu travers e Les notes techniques du budget conomique produites par la DGEP o P riodicit 3 fois an mars juillet et novembre o Activit conduite par le Comit de Pr vision et de Conjoncture r gies de recettes r gies de d penses secteurs productifs BCEAO e Les tableaux de bord de l conomie produits par l INSD avec une p riodicit trimestrielle e Le suivi de la conjoncture de 2009 2012 e cr ation d un Comit interminist riel de suivi de la conjoncture CISC par d cret N 2009 483 PRES PM MEF portant cr ation attribution composition et fonctionnement du CISC e facteurs favorisants o L av nement de la crise financi re de 2009 et son impact sur la situation conomique et sociale la vie ch re o les inondations du ler septembre 2009 o L av nement des acteurs favorables d cideurs au suivi conjoncturel e Le suivi de la conjoncture de 2012 nos jours e Cr ation d un Comit de suivi de l conomie et du d veloppement COSED par arr t du MEF en d cembre 2012 Comit intra minist re de l conomie structures charg es des questions conomiques et de d veloppement e Facteurs explicatifs o Changement institutionnel apr s la crise sociopolitique de 2011 15 o Le ralentissement de la fr quence de tenue du CISC malgr la r gularit dans la production des produits Structures et Fonctionneme
10. tudes empiriques faites pour le pays lasticit s revenus et prix Comme indique ci dessus certaines analyses sont faites par les services du FMI mais leurs r sultats ne sont souvent pas incorpor s dans les CM PF 18 IV Bo te outils de PAPM outils compl mentaires partant du CM PF Les limites conceptuelles et pratiques des CM PF n cessitent d autres outils qui focalisent sur certaines dimensions non ou l g rement trait es par les CM Il s agit notamment de 19 le faible r le des prix relatifs et l absence d un lien entre revenus et demande fait que les simulations sont limit es focalisant sur budget prix mondiaux financements ext rieurs la nature agr g e des recettes ne permet pas une pr vision d taill e des recettes fiscales l offre tant donn e ne permet pas une analyse du cycle conomique qui suppose que la demande telle qu influenc e par le sous emploi la pression inflationniste et le taux d int r t puisse d terminer le niveau d output en dessous de la pleine capacit la nature agr g e des revenus PIB dans les CM PF et l absence de fonctions de production ne permet pas une analyse de la r partition l emploi et la pauvret Pour ces raisons d autres outils sont n cessaires tandis que les CM PF peuvent en fournir certaines donn es utiliser les r sultats et avoir des interfaces avec eux Il semble souhaitable de cr er une bo te outils minimum
11. Policy Analysis System developp principalement par le Departement de recherche du FMI avec appui des services de certaines banques centrales 46 typiquement que 4 5 cat gories de recettes Le module prend en compte plus de cat gories de recettes mais aussi les taux l gaux les assiettes les exon rations et les taux de taxation effective 23 Il semble crucial d envisager un lien troit entre la projection des recettes du CM et celles du module dans un processus it ratif Le CM PF fournit la projection initiale des recettes et les grands agr gats macro conomiques y associ s ex taxes directes hors mines en fonction du PIB non agricole Le module de recettes utilise entre autres les agr gats du CM PF pour sa projection en d tail Les recettes par cat gorie d taill e sont par la suite agr g es selon les m mes cat gories que le CM et compar es avec les r sultats du CM PF En fonction des diff rences constat es et des objectifs de la politique fiscale les taux l gaux assiettes effort de collecte exon rations etc sont r vis es et r percut es la fois dans le CM PF et le module recettes Pour l analyse moyen et long terme cette note propose deux candidats 24 C Mod le CGE Ce mod le lie la projection des outputs sectoriels aux revenus des facteurs l emploi et aux revenus des groupes socio conomiques ex m nages et la demande finale Les simulations permettent des pr dictions s
12. attendus 57 Taxinomie des chocs macro conomiques en Afrique de l Ouest et prise en compte dans la formulation des programmes conomiques Pr sentateur M Severin Y Kamgna Conseiller r sident AFW 1 Typologie des chocs Un choc conomique peut tre d fini comme un v nement qui a des effets n gatifs sensibles sur l conomie est dans une large mesure inattendu probl me de pr visibilit Quand un choc est pr visible il devient un risque quantifiable et dont l impact chappe g n ralement aux anticipations des marches et au contr le du gouvernement On distingue y Les chocs sanitaires Ebola VIH SIDA paludisme mortalit infantile Les chocs sociopolitiques et s curitaires contentieux lectoraux guerres civiles coups d Etat meutes _ Les chocs ou catastrophes naturels inondation s cheresse tremblement de terre Les chocs alimentaire et nerg tique volatilit des prix y Les chocs financiers marches financiers mondiaux activit s des groupes bancaires panafricains transferts illicites de capitaux y Les chocs de fluctuation des cours des produits de base prix du p trole et des autres mati res premi res Les autres chocs la fuite des cerveaux l urbanisation le terrorisme Un choc permanent du c t de l offre peut provenir d une nouvelle technologie qui r duit les co ts de production de fa on g n rale dans un secteur ou
13. d Actions Prioritaires PAP correspondant suivant la hi rarchisation des priorit s d finies m Ensuite faire les sc narios alternatifs qui tendent le cadrage la mobilisation de ressources suppl mentaires investissements suppl mentaires Liens avec un PAP largi Les deux premi res tapes permettent de disposer d un Programme d Actions prioritaires PAP chiffr o les actions sont ordonn es par ordre de priorit mais sans contrainte financi re Elle comporte des actions align es sur les objectifs ODD CC etc 56 A cette tape la priorisation des actions est bas e sur les choix des actions indispensables pour la r alisation d abord des actions prioritaires et ensuite de fa on g n rale pour l atteinte de l ensemble des objectifs La troisi me tape permet de pr ciser les contraintes budg taires globales et de fa on particuli re les niveaux d investissement requis pour chaque secteur Elaboration des sc narios alternatifs li s aux financements et des contraintes structurelles internes D caissements relativement lents capacit s d absorption limit es etc Un sc nario prudentiel Un sc nario dynamique avec ressources naturelles suppl mentaires uranium p trole etc Worst case scenario Sc nario candide meilleur des mondes Sc nario Table ronde Etc 6 Fil directeur Mieux faire le lien entre la situation de r f rence les politiques et les r sultats
14. le de coh rence devraient en principe tre de la responsabilit des Comit s institutionnels cr s cet effet Comit PIB Comit PIB TOFE Comit de Cadrage mais ces derniers pour la plupart ne fonctionnent pas Toutefois ils existent des cas o gt gt gt De plus les processus sont totalement disjoints les changes entre les services sont informels et les processus de bouclage entre les pr visions macro conomiques et des pr visions des finances publiques ne sont pas formalis s v Il y a galement une carence d outils de simulation et de formation pour pouvoir conduire des tudes sur l interaction entre environnement macro conomique et situation des finances publiques FARI model 52 Les arbitrages de la Direction du budget ne sont pas bas s sur une analyse syst matique et chiffr e des al as pesant sur les pr visions et ou une analyse de sensibilit des hypoth ses de pr vision Fiscal Risk S agissant des recettes Chaque direction impliqu e dans les pr visions de recettes fiscales DGE DGI DGD utilise un cadre th orique de pr vision diff rent optimis en fonction des outils et des donn es qu elle a sa disposition la comparabilit des mod les et des hypoth ses de pr vision de la DGE et des r gies est limit e et la compl mentarit des approches n est pas exploit e pour les arbitrages vision macro conomique de l imp t et effets re
15. les MQC ont quelques caract ristiques qui peuvent les rendre moins op rationnels e la d sagr gation sectorielle bas sur des TRE ou TES mais qui sont souvent non disponibles e l absence d une valuation ind pendante de l offre sectorielle qui est largement d termin e par les demande finales telles que projet es D autre part la m thode de projection des MQC est plus proche des Comptes Nationaux en prix constants et courants avec d flateurs explicites ou implicites A cet gard on peut se demander pourquoi il n a a pas eu plus de tentatives de m langer les MQC et CM PF 12 Les CM ont des insuffisances et des limites Cela demande 1 d une part une meilleure adaptation des CM aux circonstances des pays dans certaines domaines notamment concernant l investissement priv et public et ii d autre part leur utilisation en conjonction avec d autres outils qui focalisent sur certaines dimensions non ou peu capt es dans le CM PF Sections III et IV I Certaines adaptations des CM PF semblent souhaitables et r alisables 13 Les CM PF tels que pr n s par les services du FMI ont un nombre d insuffisances par ailleurs sont bien document es y rem dier semble important la fois pour les services du FMI et plus forte raison pour les autorit s Il est difficile de g n raliser car sa mise en uvre des CM PF aux pays membres n est jamais uniforme et peut refl ter des approfondissements analytiques cl
16. notamment pour les pr visions court terme 1 Mod les quasi comptables centr s sur le Tableau Ressources Emplois TRE de l conomie Les MQC sont des instruments les plus utilis s par les administrations de l Union pour les cadrages macro conomiques Ce sont des mod les dits de type TES c est dire d inspiration keyn sienne dont la structure est d crite par un TES ou un TRE Ils sont b tis sur des TRE o s op re le c ur de la projection macro conomique en volume et en valeur Fondamentalement le MQC est une boucle faisant passer de la demande l offre et de l offre la demande Passage de la demande l offre la demande D engendre une production P et des importations M si P c ou si M c ou si P a D ou M 1 a D Passage de l offre la demande l offre production P engendre une demande en biens de consommation interm diaire CI et entra ne une distribution de revenus Le revenu g n r suscite une nouvelle demande estim e gr ce la fonction revenu demande La boucle continue jusqu ce que l quilibre soit atteint C est donc un processus it ratif de bouclage Sch ma simplifi du bouclage revenu demande Augmentation de l pargne A Y T PME Augmentation Augmentation de la demande de la AD production AP Augmentation du revenu AY Augmentation de la consommation A Y T PMC 31 Les MQC sont directement en ligne avec l
17. o Donn es conjoncturelles o Donn es p riodicit annuelle etc o Informations qualitatives Insertion d un module de micro simulation en cours o En particulier pour les besoins d laboration du PDES 2016 2020 Objectif montrer l impact pr visible des diff rentes politiques sur les indicateurs de pauvret via leurs impacts sur le cadre macro conomique Acquis et difficult s rencontr es Acquis e Le mod le permet une meilleure pr vision des recettes de l Etat en provenance des ressources naturelles e Le mod le est g r et d velopp par les cadres nationaux o une implication de tous les acteurs concern s aux diff rents maillots de la chaine du processus de cadrage o un int r t particulier du niveau hi rarchique lev une appropriation progressive de l exercice par les acteurs concern s o un mod le plus am lior prenant en compte les pr occupations O 21 o Un cadre de concertation comit de cadrage fonctionnel qui dispose D un plan d action annuel D un manuel de proc dure gt B Difficult s rencontr es et d fis relever e Faiblesse des ressources humaines au niveau de la direction de la pr vision conomique qui est la cheville ouvri re du comit de cadrage e Faible capacit des structures des secteurs porteurs de l conomie nig rienne agriculture mines et p trole d effectuer des pr visions r alistes e Probl me de quantification des effets des gra
18. ralisation croissante de la programmation budg taire moyen terme renforcement des budgets conomiques et des CDMT e laboration des programmes pluriannuels sur le moyen terme horizon de cinq 05 ans Pour la Commission gt Besoins du m canisme de la surveillance multilat rale e Suivi r gulier des conomies de l Union notamment l valuation de la coh rence interne et externe des programmes pluriannuels de convergence PPC transmis par les Etats membres e production de deux rapports semestriels d ex cution de la surveillance multilat rale en juin et d cembre chaque ann e o celui de juin ax sur l analyse conjoncturelle r cente et les pr visions actualis es de l ann e courante o celui de d cembre fait le point de l examen des programmes pluriannuels sur un horizon de cinq ans e am lioration du dialogue de la Commission avec les Etats membres La Commission de l UEMOA s est dot e d s 1998 d un instrument de pr vision MAPS pour assurer un suivi r gulier des conomies de l Union MAPS vise galement renforcer l analyse de la coh rence interne et externe des programmes pluriannuels de convergence Toutefois le d veloppement des mod les MAPS s est souvent heurt l indisponibilit la faible qualit et l incoh rence de certaines s ries statistiques 30 Une disposition visant d velopper parall lement des mod les quasi comptables MQC a t r cemment retenue
19. s de synergies et de coordination Pr sentateurs Mme Emilie Laffiteau AFRISTAT M Biaka Tedang Djoret GIZ Niger M Theophile Kabisa GIZ Rwanda M Emedetemin Nonfodji Commission de l UEMOA M El Hadji Fall PNUD Benin M Ferdinand Mbakoup BAD Echanges 11h30 12h00 Synth se g n rale et cl ture du s minaire M Jean Le Dem 1700 71 D Allocution de bienvenue de Monsieur Jean Le Dem Directeur de AFW Monsieur le repr sentant de Madame la Ministre aupr s du Premier Ministre charg e de l conomie et des Finances de C te d Ivoire Mesdames et Messieurs les repr sentants des Organisations internationales Monsieur le Repr sentant r sident du FMI en C te d Ivoire Mesdames et Messieurs les Directeurs g n raux de l conomie et Directeurs de la pr vision des pays membres d AFRITAC de l Ouest Honorables invit s Chers participants Mesdames et Messieurs C est pour moi un honneur et un r el plaisir de vous souhaiter la bienvenue dans cette salle l occasion du s minaire r gional de haut niveau d changes sur l am lioration des analyses et pr visions macro conomiques en Afrique de l Ouest Permettez moi tout d abord de saluer au nom de tous les participants ce s minaire la pr sence parmi nous de Madame la Ministre aupr s du Premier Ministre charg e de l conomie et des Finances de C te d Ivoire A travers vous Madame la Ministre nous adressons notre profonde g
20. D bat d Orientation Budg taire avec l Assembl e Nationale le cadre macro budg taire pluriannuel doit faire l objet d un large consensus au sein de l Ex cutif et entre l Ex cutif et le L gislatif 26 v exercice de cadrage macro conomique et budg taire rev t d sormais un caract re strat gique in gal par le pass N cessit d une r flexion approfondie sur le syst me et les outils d laboration du cadrage macro conomique et budg taire Activit s d am lioration du mod le AYOROU Insertion des modules uranium p trole or dans le mod le Ayorou Dichotomisation secteur ressources naturelles hors ressources naturelles Activit s de renforcement des capacit s plaidoyer des membres du comit de cadrage et du dispositif de cadrage Plusieurs ateliers de formation ont t r alis s l attention des membres du Secr tariat Technique Conjoint o formation en diagnostic conjoncturel et en cadrage macro conomique et budg taire o atelier de sensibilisation sur la LOLF et des plaidoyers sont faits aupr s des membres du comit de cadrage sur le dispositif du cadrage et les implications de la LOLF laboration d un manuel de proc dures de cadrage align sur le dispositif de pr paration du budget o Retrace le processus du cadrage la responsabilit des acteurs et la chronologie des diff rentes tapes Mise en place d une base de donn es statistiques et d informations conomiques
21. DRSP et la r habilitation de la planification avec la cr ation d un minist re en charge de la planification o le changement structurel de l conomie avec l exploitation et la production du p trole Cette r vision a t r alis e gr ce deux types d assistance technique 1 Deux types d assistance l appropriation du processus de cadrage macro conomique court terme gt L assistance technique perl e Cette assistance technique a t r alis e de 2012 mi 2014 pendant des intervalles de temps une deux semaines et a permis d am liorer significativement la pr sentation du mod le la mise jour de la base des donn es et la r daction d un manuel d utilisateur du mod le 25 Sur le plan institutionnel on note la mise en place d un cadre de coordination des activit s de cadrage entre le minist re des Finances et celui en charge du Plan travers un arr t conjoint qui cr e le comit technique conjoint charg du cadrage macro conomique et budg taire des lois de finances Toutefois le temps relativement court des prestations n a pas permis une appropriation de l exercice du cadrage ni permis galement d am liorer de fa on significative la coordination entre les deux minist res gt Assistance technique de long terme Cette assistance est d une dur e relativement plus longue 5 mois initialement puis tendu 11 mois partir de septembre 2014 Sur le plan d
22. analyses macro conomiques jouent un r le de premier plan dans la conception la mise en uvre le suivi et l valuation des politiques de d veloppement Elles fournissent un cadre d tude des dynamiques et r gimes de croissance des pays d identification des sources de vuln rabilit et de fragilit conomique et financi re d anticipation des d s quilibres macro conomiques et des enjeux sociaux et environnementaux dans la formulation de ces politiques Les pr visions macro conomiques et les simulations de politique conomique constituent des maillons essentiels des processus d laboration des politiques publiques des programmes court moyen et long termes des projections budg taires et des cadres de d penses moyen terme des cadres de viabilit des d ficits et de l endettement qu ils soient publics ou ext rieurs Elles sont des ingr dients essentiels d une surveillance multilat rale et sous r gionale efficaces Dans de nombreux pays d Afrique de l Ouest les dispositifs existants dans ce domaine souffrent de carences importantes Ils sont souvent contraints par des cadres institutionnels peu op rationnels et insuffisamment formalis s la faible qualit des donn es et le manque d indicateurs labor s et de mod les ad quats De plus l appropriation des techniques et outils disponibles est fr quemment rendue difficile par la taille et les qualifications des effectifs d di s Ces carences l
23. ceux ci et le protocole d utilisation des mod les Pour elle il conviendrait de disposer d un mod le cr dible aupr s des d cideurs de politiques conomiques avec des r sultats stables au cours du temps et une capacit des quipes exposer l essentiel des r sultats de fa on claire et pr cise Une quipe optimale de gestion d un mod le devrait tre constitu e de 3 personnes minimum sachant utiliser le mod le renouvel es par tiers chaque ann e de fa on assurer la transmission et la p rennit de l outil De plus la hi rarchie id ale pour cette quipe est quelqu un ayant un moment dans sa carri re t mod lisateur mais surtout n ayant pas pass toute sa carri re faire utiliser des mod les Aux termes des travaux les participants ont adopt une cartographie des besoins des pays et institutions couverts par AFW dans le domaine de l analyse et des pr visions macro conomiques une d claration des participants sur les actions mener pour l am lioration de l analyse et des pr visions macro conomiques dans les pays couverts par AFW II CARTOGRAPHIE DES BESOINS DES PAYS ET INSTITUTIONS COUVERTS PAR AFW DANS LE DOMAINE DE L ANALYSE ET DES PREVISIONS MACROECONOMIQUES DISPOSITIFS BEN BFA CIV GIN GNB MLI MRT NER SEN TGO BCM BCRG BCEAO UEMOA Coordination strategique COSED SP CSP Coordination technique Comite PIB Comite Cadrage Suivi de la conjoncture
24. conomique et programmation financi re Exp riences du FMI Pr sentateur M Arend Kouwenaar Consultant ancien Chef de Mission au d partement Afrique du FMI Cadrages macro conomiques et cadrages budg taires dans les pays de l Afrique de 70 l Ouest Pr sentateur M Severin Y Kamgna Conseiller r sident AFW Echanges Vendredi Vendre O Vendre O 2015 09h00 10h00 Session 4 Elaboration et simulation de politiques conomiques Mod rateur M Jean Le Dem Directeur AFW Quels dispositifs d laboration des Strat gies de R duction de la Pauvret ou de D veloppement Durable Pr sentateur M El Hadji Fall Conseiller conomique PNUD Benin Taxinomie des chocs macro conomiques en Afrique de l Ouest et prise en compte dans la formulation des programmes conomiques Pr sentateur M Severin Y Kamgna Conseiller r sident AFW Les Mod les d analyse d impacts et de simulation des chocs de politique conomique Pr sentateur Mme Anne Epaulard Professeur l Universit Paris Dauphine Echanges TONOU TORTS 10h15 11h30 Besoins d assistance technique et de d veloppement des capacit s en analyse et pr vision macro conomiques et possibles interventions d AFRITAC de l Ouest Pr sentateur M Severin Y Kamgna Conseiller r sident AFW Echanges Axes prioritaires d intervention dans le domaine de la mod lisation macro conomique court terme en Afrique de l Ouest exp riences r centes et possibilit
25. d analyses dans les universit s et le secteur priv pour un dialogue enrichi Renforcer la pertinence des outils et dispositifs de suivi de la conjoncture et de cadrage macro conomique par i le d veloppement des bases de donn es fiables ad quates et r guli res ii l laboration des indicateurs avanc s de la conjoncture selon les normes internationales iii la construction de mod les macro conomiques adapt s aux structures conomiques la disponibilit des informations et servant des pr visions court moyen et long termes 11 Constituer progressivement une masse critique de personnel disponible pour l appropriation et la capitalisation des efforts d am lioration des dispositifs avec un plaidoyer soutenu dans le domaine de la formation initiale et continue et du recrutement de profils sp cifiques statisticiens macro conomistes et la mise en place de syst mes de r mun ration comp titifs et de motivation permettant de limiter la mobilit des cadres dans le domaine A l endroit de AFW et des autres partenaires techniques et financiers ils ont recommand i une assistance la production statistique et au traitement des donn es accrue ii un renforcement des capacit s en techniques quantitatives et mod lisation conomique iii le d veloppement des m canismes d appropriation des processus et l laboration de guides m thodologiques en analyse conjoncturelle et en pr vision conomiqu
26. des prix relatifs Secteur ext rieur q 3 e le taux de change est fix prenant en compte un objectif pour le taux de change r el e l quilibre ext rieur est assur en ajustant les flux priv s pour un objectif pour AEN donn e cela assure galement la contrainte budg taire I S pour le secteur priv le taux d int r t r el d quilibre restant implicite Secteur mon taire q 4 e l quilibre mon taire est assur pour un niveau de prix objectif donn en ajustant l offre de monnaie la base mon taire la demande de monnaie projet e PIB r el exog ne prix objectif Etant donn un objectif pour les AENgc les AINgc deviennent l instrument Secteur fiscal contrainte budg taire q 5a e bien que le Budget soit crucial dans le programme conomique son r le dans le CM PF est limit la politique fiscale n affecte pas la demande et les d penses n affectent pas l offre e la contrainte budg taire est impos e le Financement Int rieur Net tant r siduel m me si le financement ext rieur net F comprend un cart que le CM PF suppose combl L investissement priv est projet en fonction des tendances observ es et des plans d investissement et IDE connus 5 L effet de r valuation sur le stock des AEN est laiss de c t et A AIN exclut l effet de la r valuation Autres Postes Nets Cette approche est standard dans la programmation financi re et les projections m
27. du cadre macro par rapport aux orientations objectifs et priorit s de d veloppement articuler les priorit s aux budgets programmes et chiffrer les PAP pris en compte dans les sc narios Pour d marche m thodologique coh rente le lien entre la situation de r f rence les politiques et les r sultats attendus devrait tre assur ti Taxinomie des chocs macro conomiques en Afrique de l Ouest et prise en compte dans la formulation des programmes conomiques M Severin Y Kamgna Conseiller r sident AFW a pr sent une typologie des chocs affectant les pays AFW sanitaires sociopolitiques et s curitaires naturels alimentaire et nerg tique financiers lies aux fluctuations des cours des produits de base Il a indiqu que ceux ci peuvent tre regroup s selon leur origine ou nature conomique syst mique ou temporelle Selon lui dans le contexte des pays de l Afrique de l Ouest en proie de multiples chocs exog nes il convient de renforcer la capacit de pr vention et ou de r action en se dotant d outils de simulation d impacts et d analyse de sensibilit ad quat ex ante et ex itinere et d valuation d impact ex post ii Les Mod les d analyse d impacts et de simulation des chocs de politique conomique Mme Anne Epaulard Professeur l Universit Paris Dauphine a pr sent une typologie des mod les macro conomiques les types de questions que l on souhaite aborder avec
28. in the MoF of Rwanda Chef d quipe GFA Projet GIZ Consultant f f aupr s du Minist re du Plan de ENET P EAE l Am nagement du Territoire et du D veloppement Communautaire Niger 33FMI Pr Anne Epaulard Consultant FMI 34FMI M Arend Kouwenaar Consultant FMI 3S AFRITAC Ouest FMI M Jean Le Dem Directeur AFRITAC Ouest 36 AFRITAC Ouest FMI M Severin Yves Kamgna Conseiller AFRITAC Ouest 37 AFRITAC Ouest FMI M Celaine N gotta Assistant recherche AFRITAC Ouest 38 AFRITAC Ouest FMI Mme N GUESSAN L onie Assistante AFRITAC Ouest
29. l Ouest Pr sentateur M Alain Feler Repr sentant R sident FMI C te d Ivoire Photo de famille et pause caf Session 1 Cadres d analyse macro conomique conjoncturelle Mod rateur Professeur Bamba N Galadjo Conseiller MEF C te d Ivoire Le suivi de la conjoncture au Burkina Faso organisation fonctionnement et programme d activit s Pr sentateur M Fid le Bama DGEP Burkina Faso Le suivi de la conjoncture conomique dans les pays membres d AFRITAC de l Ouest besoins des d cideurs responsabilit s institutionnelles et qualit des publications Pr sentateur Mme Emilie Laffiteau Expert macro conomiste AFRISTAT Echanges Session 2 Outils de pr vision macro conomique court terme Mod rateur Mme Anne Epaulard Professeur l Universit Paris Dauphine Appropriation d un processus de cadrage macro conomique court terme cas du mod le AYOROU Pr sentateur Mme Falalou Fatimata DPE Niger De l utilit des mod les quasi comptables centr s sur les tableaux ressources emplois Pr sentateur M Em d t min Nonfodji DPEE Commission de l UEMOA Les mod les de pr vision des recettes l exemple des recettes douani res en C te d Ivoire Pr sentateur Pr Keho Yaya DGD C te d Ivoire Echanges Session 3 Cadrages macro conomiques cadrages budg taires et cadres de viabilit de la dette Mod rateur M Serigne Moustapha Sene DPEE S n gal Cadrage macro
30. laboration des comptes nationaux Ils comprennent une partie r trospective cal e sur les comptes nationaux et une partie provisoire ou pr visionnelle Le TRE est int gr dans un MQC sous forme agr g e et adapt e aux besoins de mod lisation 2 Utilit s des Mod les quasi comptables MQC L utilisation des MDC permet de pallier dans les pays en d veloppement l absence r currente de s ries statistiques d taill es longues coh rentes et fiables qui ne facilite pas l usage des mod les conom trique et de r pondre la discordance r currente entre diff rentes sources statistiques balance des paiements TOFE SM etc Dans beaucoup de pays on note une insuffisance des ressources humaines n cessaires au d veloppement et la gestion de mod les macro conom triques Les MQC se pr sentent g n ralement sous forme de maquettes d velopp es l aide des tableurs usuels Initialement le besoin de mieux comprendre le syst me productif de l conomie nationale et de cerner ses structures quantifiables explique que les MQC aient t con us autour d un tableau entr es sorties TES Le TRE d une ann e de base suffit l laboration des MQC La mise jour r guli re du TRE rend les MQC plus aptes d crire les changements structurels en cours dans les conomies consid r es Les MQC n cessitent peu d quations conom triques et sont plus conomes en termes de donn es statistiques
31. le prix de l essence en dessous du prix mondial e Pas d effet sur l indice des prix la consommation ni sur la consommation des m nages e L g re baisse d activit chez les compagnies p troli res et moindres b n fices donc moins d imp t sur les b n fices 7 Source Rapport FMI 2014 sur la Tunisie er14362f 61 Prix de l energie En pourcentage des prix internationaux 120 100 2015 hypothese budget ES 2015 hypothese budget 495 30 B2015 Niveau actuel 84 Prix intemational 60 40 S m Le Gasoil 21 Essence Petrole dom FOL 5 GPL dom Electricite 17 5 1 21 43 2 Sources Autorit s tunisiennes et calculs des semices du FML L entre parenth ses pourcentage du total des subventions sous ke niveau du budget 2 Les couts de production d lectricit ne devraient pas impact s en raison des decalages dans Les ajustements du prix du gas contract Tunisie Impact en 2015 de la baisse des cours du p trole R f rence Sc nario Croissance pourcentage 30 29 Inflation pourcentage 1 5 0 50 Compte courant pourcentage du PIB 6 4 62 Solde global pourcentage du PIE 62 57 Subventions nerg tiques 20 13 Imp t soci t s p troli res et autres recettes 22 20 Pour m moire R serves brutes fin 2015 milliards dollars 101 103 Source estimations des services du FML L IPC moyenne Politiques fiscales Exemples tir s de travaux de la Direction de la Pr v
32. les meilleures politiques pour limiter leur impact et renforcer la r silience de leurs conomies L objectif principal de cette rencontre est d changer sur les dispositifs publics existant d analyses et de pr visions macro conomiques dans la r gion les besoins de renforcement les initiatives en cours et les axes d intervention possibles du centre Le pr sent s minaire ambitionne donc de faire un tat des lieux de ces dispositifs et des initiatives de renforcement en cours y compris celle de l AFRITAC de l Ouest Chers participants Seront pr sents pour clairer ces changes trois experts de ces questions Permettez moi de vous les pr senter S verin Kamgna est conseiller macro conomique d AFRITAC de l Ouest depuis d but 2015 S verin nous vient de la BEAC o il avait en charge l ensemble de la programmation mon taire de la CEMAC Anne Epaulard est conseill re scientifique au Commissariat g n ral la strat gie et la prospective et professeure d conomie l Universit Paris Dauphine Elle a travaill l Institut du FMI Arend Kouwenaar est un ancien chef de mission du d partement Afrique du FMI y compris pour la C te d Ivoire entre 2005 et 2009 Il est maintenant consultant conomique pour plusieurs organisations internationales et pour plusieurs pays africains y compris le Rwanda Finalement Alain F ler le repr sentant du FMI en C te d Ivoire a consenti participer
33. leur sera transmis par AFW ult rieurement Toutes les pr sentations ainsi que les contributions sus voqu es devront tre adress es AFW une semaine au plus tard avant le d but du s minaire VI Organisation Lieu et dates Abidjan en Cote d Ivoire du 25 au 26 juin 2015 Les participants seront attendus la veille de l ouverture du s minaire et seront libres compter du 26 juin 2015 dans l apr s midi Personnes ressources Un Conseiller d AFW et deux experts Public cible Les Directeurs g n raux de l conomie et les directeurs de la conjoncture et de la pr vision minist res banques centrales institutions r gionales des pays membres d AFVW les responsables des PTF intervenant dans ce domaine les centres nationaux de recherche et de renforcement des capacit s i Commune du Plateau Rue Gourgass 01 BP 1336 ABIDJAN 01 TEL 225 20 25 66 66 Email ivotel ivotel com 69 C Programme du s minaire Jeudi 25 juin 2015 08h30 09h00 09h00 09h15 09h15 09h30 09h30 09h45 09h45 10h15 10h15 10h30 10h30 11h30 11h30 13h00 13h00 14h30 16h00 Accueil et installation des participants Allocution de M Jean Le Dem Directeur d AFRITAC de l Ouest Allocutions de bienvenue du Ministre aupr s du Premier ministre de la R publique de C te d Ivoire en charge de l conomie et des finances ou de son repr sentant Nouveaux enjeux des politiques macro conomiques des pays d Afrique de
34. m nages C S et des entreprises 1 AS le suivi des appuis avec les organisations internationales SEPT OCT N ER 1 SEMESTRE N 1 CADRAGE MACROECONOMIQUE N N 1 N N 1 RECOMMANDATIONS DE POLITIQUES ECONOMIQUES N N 1 N 1 19 Indicateurs infra annuels de conjoncture Cadrage et pr vision macro conomiques 1 3 Environnement international cours du p trole cours de l euro croissance ZE Activit conomique int rieure Secteur primaire pluviom trie exportation de c r ales Industrie IPI suivi du BTP production d lectricit Services immatriculations activit touristique emploi dans les services Prix la consommation Suivi IHPC prix locaux prix import s prix des produits de base Commerce ext rieur Exportations importations suivi des produits alimentaires import s termes de l changes El ments analytiques Mesures de politiques conomiques r centes information secteur priv PIB approche ressources Tableau principales branches en volume et en prix Emploi et salaires PIB approche emplois Tableau des investissements publics priv s Tendance de la consommation publique priv e Inflation Inflation glissement annuel inflation sous jacente Commerce ext rieur Exportations Importations comp titivit Finances publiques Solde budg taire TOFE dette ext rieure aides ext rieu
35. non plausibles pour d autres variables ex consommation ou flux de capitaux priv s n cessaires pour boucler la BdesP Quelques d marches alternatives pourraient tre envisag es e mener une enqu te r guli re des plans d investissement du secteur priv et des flux de financement priv s ext rieurs e utiliser syst matiquement les pr visions des agences charg es de la mise en uvre du Code des investissements e analyser plus syst matiquement les flux de fonds du secteur priv Ce type d analyse que les CM PF font en d tail pour le secteur fiscal TOFE est le plus souvent implicite ou absent pour le secteur priv 17 44 D autres adaptations seraient envisag es afin de rendre les CM PF plus aptes au service du pays comprendraient sans entrer dans les d tails ici Assurer une coh rence entre la m thode de pr vision du d flateur du PIB et celle des Comptes Nationaux Si le d flateur est projet du cot demande sur la base d un IPC objectif et des prix a l export et l import d autres l ments devraient entrer dans le calcul ex les d flateurs des taxes indirectes et de la masse salariale du Budget ainsi que les parts des importations dans les cat gories de la demande finale L inclusion dans les CM PF de certains traits des MQC pourrait aider r soudre ce probl me Elaborer plus syst matiquement les comportements dans les fonctions d export et d import sur base d
36. notamment de l Union Europ enne de la GIZ de la BAD ainsi que des centres nationaux de renforcement des capacit s en gestion macro conomiques Votre pr sence ici t moigne une fois encore de l int r t que vous accordez l exercice combien difficile mais exaltant des pr visions macro conomiques Honorables invit s Mesdames et Messieurs La connaissance de la situation de nos conomies des chocs susceptibles de les affecter des d lais de transmission de ceux ci des politiques mettre en uvre pour en assurer une 75 croissance saine stable et inclusive place l analyse macro conomique au c ur de la probl matique de gouvernance conomique de nos pays Piloter une conomie nationale rel ve plut t de la navigation que de la conduite automobile Au volant d une voiture le conducteur peut presqu instantan ment changer de direction ou de vitesse et viter un obstacle assez proche Le pilote d un navire n a pas cette chance Il doit anticiper au loin l obstacle pour tre en mesure de l viter en manipulant plus t t son gouvernail Et de plus le navire continue longtemps son virage apr s que le gouvernail soit revenu en position initiale Il revient donc vous responsables des analyses et pr visions macro conomiques de fournir bonnes dates des informations ad quates et des analyses pertinentes sur les trajectoires des performances macro conomiques de nos pays cela en fonction des ob
37. priv AC capacit d absorption 1c 15 Cela requiert un nombre de param tres i e l efficience de l investissement public et la capacit d absorption de l investissement priv le rendement du capital ou l lasticit de l output relatif au capital public et une mesure du stock de capital Ces param tres peuvent tre obtenus pour chaque pays soit au niveau macro tudes conom triques liant croissance l investissement ou au capital public soit au niveau micro des projets ex Analyse Co ts B n fices Les valeurs typiques en Afrique pour ces param tres sont R 0 20 04 p 0 1 Seff 0 5 et 0 05 Par exemple une efficience de l investissement de 0 5 signifie qu un investissement de 100 repr sente une addition au stock de capital public de 50 du fait d un ensemble de facteurs li s la gestion du processus de l investissement tude valuation appel d offres mise en uvre etc 16 Un autre d fi est d laborer plus syst matiquement la projection de l investissement priv l aide d une enqu te sur les plans d investissement et une analyse explicite des flux de fonds Les CM PF du FMI se basent typiquement sur les tendances r centes prenant en compte les IDE ainsi que les discussions avec le secteur priv et les banques pour projeter de mani re exog ne l investissement priv Cependant un chiffre choisi peut tre r vis s il implique des valeurs
38. qui donne naissance un nouveau secteur TIC par exemple En revanche on peut avoir des chocs d offre tout fait temporaire comme une s cheresse qui frappe le secteur agricole Mais en g n ral les chocs permanents ou de longue dur e touchent le c t de l offre et les chocs temporaires s exercent du c t de la demande et ou sont induits par l action des pouvoirs publics 2 R siliences et vuln rabilit s face aux chocs Les chocs provoquent des crises crises alimentaire nerg tique climatique dont l impact sur les pays d pend de leur capacit s a y faire face R silience politique r duire les vuln rabilit s syst miques fonction de l ampleur et des fr quences des chocs et renforcer les capacit s d adaptation Capacites d adaptation Aptitude d un pays a 58 Vulnerabilite Risque que la croissance et le acceder aux ressources et a les controler pour faire face aux chocs developpement chocs 3 Choix de politiques macro conomiques Politique mon taire Politique budg taire Politique structurelle Exemple d un pays soient entraves par des Chocs sym triques sur un pays ou une zone mon taire Resilience Capacite d un pays a anticiper les effets d un choc aes absorber et a les integrer et a s en remettre rapidement et efficacement Temporaire Permanent Demande Offre Demande Offre Peut aider stabiliser Peut aider
39. requises Leur architecture modulaire permet d int grer facilement de nouveaux modules o ajouter des estimations conom triques de certaines composantes de la demande finale modifier le mod le pour rendre endog ne la d termination de certains prix ajouter le module de projection de la dette mettre en vidence le fonctionnement des branches cl de l conomie ajouter un module calqu sur le bilan alimentaire ajouter un module de calcul de l emploi par branche et par qualification int grer des donn es sur les revenus et la consommation des m nages en vue de prendre en compte l impact des politiques macro conomiques sur la pauvret OO O O O O O L utilisation d un MQC comme instrument d analyse macro conomique est bien adapt la d marche de pr vision simulation car il permet o d effectuer d une mani re ordonn e et transparente le traitement des informations tout au long des tapes base de projection tendance centrale variantes o au service de la pr vision de constituer une base de donn es fiables o v rifier la coh rence entre le programme d investissement et l quilibre des finances publiques co ts r currents endettement etc o d instaurer des occasions d changes entre les d cideurs sur la base des travaux de pr vision et de simulation 32 o de favoriser un processus it ratif de dialogues successifs permettant de rapprocher les estimations et de r duire les diverge
40. une meilleure soutenabilit de la dette e Seul un mod le permet de mesurer les effets mais ceux ci d pendront beaucoup des param tres du mod le Il faut faire les simulations plusieurs fois en changeant les valeurs de param tres e Politiques d ouverture commerciale e Un exemple o Accord de libre change continental en Afrique CFTA e Les effets des accords commerciaux sont difficiles appr hender car ils se traduisent par des changements de structure via des effets de sp cialisation dans les conomies e Besoin d un mod le multi pays pour prendre en compte les effets de r troaction 2 Le protocole d utilisation des mod les Ce que l on souhaite e Un mod le cr dible aupr s des d cideurs de politiques conomiques o Relative stabilit des r sultats au cours du temps o Capacit des quipes de mod lisateurs exposer l essentiel des r sultats de fa on claire pr cise sans entrer dans les d tails techniques Au minist re des finances notes ministres de 1 5 page maximum quitte avoir quelques pages d annexe pour les tableaux o Information disponible sur les principaux r sultats du mod le Cahier de variantes de base e Les quipes techniques 3 personnes minimum sachant utiliser le mod le renouvel es par tiers chaque ann e de fa on assurer transmission et stabilit e La hi rarchie o id alement quelqu un N 1 ou N 2 ayant un moment dans sa carri re t
41. DMT CNPE CPC CEDEAO COSED DGB DGD DGEP DGESS DGI FMI GIZ ICD ICE IAP INSD MALT MQC MEF MEGC MOSAEC MPR PAPM PIB PNUD PTF SCADD UEMOA l Ouest Banque africaine de d veloppement Banque centrale des Etats de l Afrique de l Ouest Cadre budg taire moyen terme Cadre de d penses moyen terme Comit national de politique conomique Comit de pr vision et de conjoncture Comit conomique des Etats de l Afrique de l Ouest Comit de suivi de l conomie et de d veloppement Direction g n rale du budget Direction g n rale de la douane Direction g n rale de l conomie et de la planification Direction g n rale des tudes et statistiques sectorielles Direction g n rale des imp ts Fonds mon taire international Organisme de Coop ration allemande Institut de d veloppement des capacit s du FMI Indice du commerce ext rieur Instrument automatis de pr vision Institut national de la statistique et de la d mographie Mod le de pr vision conomique long terme Mod les quasi comptables Minist re de l conomie et des finances Mod le d quilibre g n ral calculable Mod le sectoriel d analyse de l conomie Mod le de pr vision des recettes Pr vision et analyse de politiques macro conomiques Produit int rieur brut Programme des Nations Unies pour le D veloppement Partenaire technique et financier Strat gies de croissance acc l r e et de d veloppem
42. Enfin et en dernier lieu vous aborderez l laboration et la simulation des politiques conomiques Il s agira d examiner comment transcrire rigoureusement les visions conomiques des plus hautes Autorit s de l Etat comment les illustrer avec des scenarii sur le court le moyen ou le long terme Honorables invit s Mesdames et Messieurs Comme vous pouvez le constatez le sujet est vaste et couvre plusieurs aspects qui ne peuvent tous tre puis s dans le cadre de ce s minaire qui ne durera qu une journ e et demie Toutefois j esp re que la qualit de vos changes de m me que les recommandations que vous ferez permettront de bien cerner et de prioriser les besoins en renforcement des capacit s et assistance technique de nos pays dans ce domaine C est sur ces mots que je voudrais clore mon propos tout en souhaitant un s minaire fructueux et en Vous assurant que je ne manquerai pas de prendre connaissance avec int r t de la teneur de vos d bats et surtout de vos recommandations Sur ce je d clare ouvert le S minaire de Haut niveau sur l am lioration des analyses et pr visions macro conomiques dans les pays membres d AFRITAC de Ouest Je vous remercie de votre aimable attention Tano N GROUMA Directeur de Cabinet Adjoint F Liste des participants Pays Institution Noms et Pr noms Fonction Burkina Faso M Fid le Bama Directeur g n ral de l conomie et de la
43. Prise en compte dans la d finition des actions e Eventuel codage sp cifique e Prise en compte dans les indicateurs cibles 5 Les enjeux du cadrage macro conomique des strat gies de d veloppement 1 Soutenabilit du cadre macro par rapport aux orientations objectifs et priorit s de d veloppement 2 Articulation des priorit s aux budgets programmes 3 Chiffrage des PAP et pris en compte dans les sc narios de cadrage gt D finir une approche m thodologique Q Le choix entre amp Les approches par les besoins DSRP PAP et CDMT cal s sur les OMD ODD Les approches fond es sur la contrainte CDMT align s sur les contraintes de cadrage macro conomique traduites dans le Tableau pr visionnel des Op rations Financi res de l Etat Le risque d esquiver le besoin de mise en coh rence entre besoins ressortant d une d marche bottom up sans contrainte et les ressources raisonnablement pr visibles D o l importance des sc narios alternatifs Articulation des strat gies au cadrage Une d marche it rative Oy O0 O0 Elle comporte plusieurs tapes savoir m Evaluation des co ts des interventions costing du PAP Hi rarchisation des actions prioritaires du costing Faire le cadrage macro conomique sur la base d un sc nario central BAU en vue de d terminer le seuil des investissements pour l conomie du pays Surla base des r sultats de ce premier cadrage arr ter le Programme
44. acro conomique court terme i Appropriation d un processus de cadrage macro conomique court terme cas du mod le AYOROU Mme Falalou Fatimata DPE Niger a pr sent l exp rience r cente de la r vision du mod le macro conomique de pr vision court terme d nomm A YOROU Ce processus a b n fici de 2 types d assistance technique La premi re r alis e de 2012 mi 2014 pendant des intervalles de temps une deux semaines et la seconde en continue sur plus d une ann e L appropriation tant un processus long qui n cessite un accompagnement continue le deuxi me type d assistance technique a paru adapt au cas de la r vision du mod le AYOROU ii De l utilit des mod les quasi comptables centr s sur les tableaux ressources emplois M Em d t min Nonfodji DPEE Commission de l UEMOA a d crit les mod les quasi comptables MQC et leur utilit dans le contexte des pays membres d AFW qui pour la plupart dispose d une maquette jour ou en cours de r vision Ces MQC sont simples laborer et proches des comptes nationaux travers le TRE qui constitue le module central Peu sophistiqu s ils n cessitent n anmoins en amont la production de donn es performantes Ils apparaissent comme des instruments utiles pour l laboration de cadrages macro conomiques qui favorisent la discussion avec toutes les parties prenantes notamment les bailleurs de fonds tous les d partements m
45. agnostic pr liminaire et d assurer une coh rence et une compl mentarit dans les interventions Partager et d battre sur les orientations retenues par le Centre dans le domaine Quatre temps forts ont marqu les travaux la c r monie d ouverture pr sid e par Monsieur Tano N grouma Directeur de cabinet adjoint de Madame la Ministre aupr s du Premier ministre de la C te d Ivoire charg e de l conomie et des finances en pr sence de Monsieur Jean le Dem Directeur de l AFRITAC de l Ouest et de Monsieur Alain Feler Repr sentant r sident du FMI en C te d Ivoire Dans leurs interventions respectives ces personnalit s ont insist sur les enjeux que rev t l am lioration des analyses et pr visions macro conomiques pour la gouvernance conomique des pays d Afrique de l Ouest et l importance de renforcer les capacit s des administrations dans ce domaine les pr sentations et discussions en quatre sessions pl ni res sur des th mes relatifs aux cadres d analyse macro conomique conjoncturelle aux outils de pr vision macro conomique court terme au dispositif de cadrage macro conomique utilis par le FMI dans les pays de la r gion et la probl matique des interrelations entre le cadrage macro conomique et le cadrage budg taire et enfin aux dispositifs idoines d laboration et de simulation de politiques conomiques dans le contexte des pays couverts par AFW les travaux e
46. ctives temporelles des orientations strat giques et des objectifs de d veloppement est ainsi mener pour assurer une coh rence globale de la planification Ce travail appelle la d finition d une approche f d ratrice des d marches entreprises au niveau centralis et au niveau sectoriel d une part et d autre part de mise en coh rence des politiques avec la programmation budg taire 4 Les principes PARTICIPATION ET INCLUSIVITE Impliquer tous les acteurs dans le choix des priorit s des actions les d cisions d allocations financi res d partements minist riels directions d tudes et de planification unit s de gestion de projets secteur priv organisations professionnelles et autres organisations de la soci t civile partenaires techniques et financiers GAR Relation claire actions co ts associ s et objectifs atteindre dans le cadre des SD Matrice de cadre logique qui d taille par axe programme et secteur les indicateurs et les cibles atteindre LEADERSHIP Implication des hauts responsables Liste des actions prioritaires et leur niveau de priorit 55 e Arbitrage sur la ventilation des d penses allou es aux actions D finition des indicateurs et cibles gt REALISME Programmation coh rente avec la capacit d absorption et mobilisation des ressources et les sc narios Documentation claire des financements gt PROBLEMATIQUES TRANSVERSALES GENRE CC DH
47. d tudes th matiques sur o Les effets de la crise socio politique de 2014 o les effets socio conomiques de la grippe aviaire au Burkina Faso o l impact des d lestages et des coupures exacerb es sur l activit conomique et le bien tre des populations o l impact de la crise sociopolitique de 2014 au Burkina Faso etc La production des notes de conjoncture mensuelle soumettre au COSED La tenue des deux prochains exercices de cadrage qui serviront pour les changes avec le FMI et alimenter les d bats autour du projet de loi de finances L accompagnement de la Direction de la dette et du CNPE dans respectivement l analyse de la viabilit de la dette et du programme pluriannuel de convergence des instances communautaires UEMOA et CEDEAO La publication mensuelle d article de presse sur la conjoncture La poursuite des ditions des bulletins et prospectus sur la conjoncture gt Les besoins l appui pour la mise jour des outils de pr vision Conclusion 17 le renforcement p riodique les capacit s des cadres en charge des questions de pr vision et d analyse conomique travers des s minaires th matiques le d veloppement des outils adapt s pour mieux suivre l volution de la conjoncture le renforcement des capacit s des cadres pour la conduite d tude d impact des chocs internes et externes appui au partage d exp rience travers des voyages d tudes Le suivi de
48. d accroitre la pr visibilit des actions des pouvoirs publics notamment dans le cadre de l laboration du suivi et de l valuation des politiques macro conomiques Session 1 Cadres d analyse macro conomique conjoncturelle i Le suivi de la conjoncture au Burkina Faso organisation fonctionnement et programme d activit s Cette communication faite par M Fid le Bama DGEP du Burkina Faso a pr sent l architecture institutionnelle du Burkina en mati re de suivi de la conjoncture et suscit le d bat sur les cadres de coordination institutionnelle strat gique et ou technique mettre en uvre par les pays pour l analyse macro conomique conjoncturelle et structurelle ii Le suivi de la conjoncture conomique dans les pays membres d AFRITAC de l Ouest besoins des d cideurs responsabilit s institutionnelles et qualit des publications Mme Emilie Laffiteau Expert macro conomiste AFRISTAT a explicit les besoins des Etats et des communaut s conomiques regionales en mati re de donn es conjoncturelles Elle a pr sent une r partition des acteurs et des responsabilit s institutionnelles en mati re de production de ces informations ainsi qu une liste des indicateurs et des publications conjoncturelles des pays membres d AFRITAC de l Ouest et leurs qualit s Elle a inform les participants sur les appuis et les recommandations d AFRISTAT dans ce domaine Session 2 Outils de pr vision m
49. d quat ex ante et ex itinere et d valuation d impact ex post 60 Les Mod les d analyse d impacts et de simulation des chocs de politique conomique Pr sentateur Mme Anne Epaulard Professeur l Universit Paris Dauphine Introduction e Typologie des mod les macro conomiques O O O Mod les quasi comptables modules d analyse de soutenabilit de la dette Mod les d Equilibre G n ral Calculable MEGC Mod les d Equilibre Dynamiques RBC DSGE Mod les macro conom triques Mod les VAR e Types de question que l on souhaite aborder avec des mod les macro conomiques O O O O Impacts de chocs exog nes court terme long terme Politique fiscale structure de la fiscalit Politique budg taire et mon taire Politique structurelle 1 Les chocs et politiques simuler Impact de court terme d un choc exog ne O O Pas n cessairement besoin d un mod le tr s sophistiqu On peut essayer de r fl chir l ensemble des points d impact du choc et quantifier les effets partir d un mod le Quasi Comptable __ Mesurer l impact de court terme d une baisse du prix du p trole Le cas de la Tunisie o Points d impact identifi s e Les importations de p trole volume inchang court terme mais baisse des prix sauf pour les contrats terme sign s prix fixes e Baisses des subventions l nergie qui maintenaient
50. de la forme r duite et non pas les param tres structurels e niveau d agr gation ne permet pas les d tails n cessaires aux programmes conomiques e champs de simulation est assez limit e e param tres estim s refl tent une p riode pass e peut tre moins pertinents pour le futur V Structure institutionnelle pour la gestion macro conomique 30 Cet aper u du r le des CM PF et d autres outils de PAPM conduit a un nombre de r flexions sur une strat gie de d veloppement des capacit s S Burkina Faso C te d Ivoire S n gal Togo B nin et Niger et hors UEMOA pour le Guin e 48 macro conomiques dans les services du pays L exp rience v cue et observ e sugg re un nombre de caract ristiques de la structure institutionnelle qui contribuent la cr ation progressive d une capacit PAPM forte et durable ii iii iv v vi vii une direction de pr vision mod lisation forte au sein du MEF avec un mandat claire et un lien direct au Management du MEF et la structure de coordination du DSRP programme conomique la direction doit tre bien quip e avec un personnel stable et motiv la direction serait responsable pour le CM et d autres outils en collaboration avec d autres services et assurerait un vrai change sur le CM avec le FMI et d autres PTF une feuille de route pour l laboration des outils publications et d autres produits en conjonctio
51. de nouveaux 10 taux d int r t r els gt 0 2d rang 11 taux de change stable 2d rang 2 Les acteurs et leurs responsabilit s institutionnelles Acteurs Donn es Comptes M thodologie Publications Instituts Comptes Nationaux TRE SCN93 SCN 2008 Bulletins et notes de conjoncture Nationaux de TCEI M thodologie AFRISTAT mensuels et trimestriels Statistiques Indices IHPC IPI etc Tableau de bord de l conomie Variables d enqu tes d opinion 3 Direction de la Pr vision MEF Tableau des Op rations Financi res de l Etat solde budg taire consommation publique dons Manuel de Statistiques de Finances Publiques du FMI 1986 r vis 2001 Directive TOFE UEMOA 1998 r vis 2009 Bulletins et notes de conjoncture mensuels et trimestriels Etudes th matiques et sectorielles Banque Balance des paiements Manuel de Balance des Bulletins et notes de conjoncture Centrale exportations importations paiements du FMI MBP6 2009 mensuels et trimestriels IDE etc Manuel de statistiques Etudes th matiques Situation mon taire masse financi res et mon taires du FMI mon taire et ses contreparties 2000c Variables financi res TC TI Universit s Variables d enqu tes Traitement d enqu tes Etudes th matiques secteur priv sondages Indicateurs conjoncturels recens s dans les pays membres d AFRITAC Ouest 21 Pays Indicateurs pro
52. drage macro conomique court terme cas du mod le AYOROU Pr sentateur Mme Falalou Fatimata DPE Niger Objectifs de la pr sentation De mani re g n rale il s agit de montrer aux participants la v n cessit pour les cadres nationaux des pays africains de s approprier du processus de mod lisation et du cadrage macro conomique De fa on sp cifique il s agit de pr senter v le mod le de cadrage macro conomique et budg taire du Niger AYOROU et son volution yY Les actions visant le renforcement du dispositif de cadrage macro conomique et budg taire au Niger Introduction Au Niger le mod le de cadrage macro conomique et budg taire est appel AYOROU en r f rence au nom de la ville o il a t labor Le mod le AYOROU existe depuis plus de 10 ans C est un mod le quasi comptable d velopp sur un tableur Excel qui met en relation les quatre 04 comptes macro conomiques et garantie la coh rence d ensemble entres ces secteurs Sa gestion est ainsi pass e du Minist re des Finances au Minist re du Plan en 2012 Conform ment son attribution de pilotage et de suivi de l conomie Il a subi plusieurs modifications au cours des ann es Au mois de mars 2012 une r vision substantielle a t entreprise sans pour autant changer la philosophie de mod le Cette r vision est intervenu dans un contexte marqu par o le changement de programme politique et conomique PDES au lieu de
53. duits B nin IHPC ICA mensuel IHPI trimestriel Indice d opinion des entreprises trimestriel R novation IHPI et IPPI processus en cours de mise en place Burkina Faso IHPC IHPI trimestriel ICE trimestriel Indice d opinion des entreprises trimestriel IPPI processus de mise en place achev bient t calcul des IPPI C te d Ivoire IHPC IHPI mensuel Indice d opinion des entreprises trimestriel Guin e IHPC IPI trimestriel ICE trimestriel dispositif d enqu te d opinion mis en place il doit tre mis en uvre ICA en cours de mise en place la BCRG Guin e Bissau IHPC Mali IHPC IHPI trimestriel ICE trimestriel Indice d opinion des entreprises trimestriel IPPI enqu te de base en cours Mauritanie IHPC IPI r nov trimestriel ICC trimestriel Niger IHPC IHPI trimestriel ICE trimestriel ICC trimestriel Indice des Prix des mat riaux de construction ICE trimestriel ICC trimestriel S n gal IHPC IPPI mensuel IHPI mensuel ICE mensuel ICA mensuel PIB trimestriel Indice d emploi mensuel Indice G n ral d activit Processus de l IPPSE trimestriel est mis en place il doit tre mis en uvre Togo IHPC IHPI mensuel ICA trimestriel 4 Publications conjoncturelles recens es dans les pays membres d AFRITAC Ouest Pays Bulletins de synth se conjoncturelle produits B nin INSAE flash sur l co
54. e et iv un plaidoyer pour le soutien des Etats l analyse conjoncturelle et la pr vision conomique Enfin les participants ont encourag AFRITAC de l Ouest organiser des rencontres similaires une fois par an pour une dur e de 2 3 jours pour promouvoir les changes de bonnes pratiques et des exp riences des acteurs du domaine 12 IV ANNEXES A Expos s Session introductive Nouveaux enjeux des politiques macro conomiques des pays d Afrique de l Ouest Pr sentateur M Alain Feler Repr sentant R sident FMI C te d Ivoire Monsieur Feler a pr sent bri vement les perspectives macro conomiques r centes des dix pays couverts par AFW Il a not qu elles demeurent robustes avec des taux de croissance se situant en 2014 2015 autour de 6 dans l UEMOA tir e par la Cote d Ivoire 1 1 en Guin e et 4 5 en Mauritanie Il s est appesanti sur les facteurs de risque pesant sur les perspectives conomiques moyen terme de ces conomies Ceux ci ont trait au niveau d endettement des pays la forte d pendance des conomies par rapport aux exportations de mati res premi res notamment du p trole et des mines et l instabilit de l environnement international La crise sanitaire dans un des pays couverts Guin e les menaces s curitaires et l attentisme de certains investisseurs en raison de potentielles tensions sociopolitiques l approche des ch ances lectorales b
55. e renforcement des capacit s des acteurs l approche a permis de redynamiser le comit conjoint par plusieurs activit s de formation et apprentissage en cadrage macro conomique et des r unions d information et d exercices pratiques de cadrage l approfondissement du dispositif de cadrage par l laboration d un manuel de proc dure de cadrage Sur le plan institutionnel la coordination entre les deux minist res a t am lior e gr ce aux plaidoyers et aux rencontres initi s par les consultants aux diff rents niveaux notamment la participation des responsables aux r unions du comit et l attention particuli re des deux Ministres aux activit s de cadrage ainsi que la prise en compte des orientations de politique conomique 2 Les d veloppements r cents sur le mod le Ayorou et sur le dispositif de cadrage macro conomique et budg taire gt Le contexte de l intervention e La mise en exploitation de nouvelles ressources naturelles o Renforcement de la production d uranium avec les perspectives de production de nouveaux gisements o Mise en production et transformation du p trole brut o Perspective d exportation de p trole brut via un oleoduc e Cons quences y Plus forte fluctuation de l conomie nationale yY R vision des sp cifications du mod le yY Renforcement des ressources nationales allou es l investissement public e La mise en uvre des r formes budg taires de la LOLF o Instauration du
56. ectiques Ici on se concentre sur certaines insuffisances qui semblent les plus importantes notamment une poque o les gouvernements africains sont tr s conscients de la n cessite d augmenter la quantit et la qualit de l investissement public et priv En particulier e _l absence de fonctions de productions sectorielles qui incorporent le capital priv et le capital public et son impact sur la productivit q 1 e une faible base empirique pour les investissements q 2 et une faible analyse des flux de fonds du secteur priv TOF q 5 e un manque de coh rence avec les m thodes des Comptes Nationaux 43 14 Un premier d fi est de capter explicitement le capital dans les projections ce qui est n cessaire pour valuer l impact de l investissement priv et public sur la croissance au del d une simple analyse ICOR qui fait l usage actuel Il s agit d introduire dans le CM PF des l ments utilis s dans des mod les CGE DSGE pour capter le rendement du capital En terme du Tableau 1 on ajoute Tableau 3 Fonctions de production et accumulation du capital r Z t Koa fIK L o 4 lasticit de l output par rapport au capital public 1 dY Y en yp P R pub R rendement net du capital public taux de d pr ciation 1a Kpub 1 Snip Kpub _ Eory INVpub _ accumulation capital public 1b K 1 K 1 ACT DINV _ accumulation capital
57. ent durable Union conomique et Mon taire Ouest Africaine I POINTS SAILLANTS DU SEMINAIRE POINT 1 INTRODUCTION L AFRITAC de l Ouest a organis les 25 et 26 juin 2015 Abidjan H tel Ivotel un s minaire r gional de haut niveau sur l am lioration des analyses et pr visions macro conomiques dans les pays d Afrique de l Ouest Tous les directeurs g n raux de l conomie de la planification et ou directeurs de la pr vision conomique des pays membres de l AFRITAC de l Ouest ont pris part aux travaux l exception du Benin Y ont galement particip des repr sentants de la Banque Centrale de la R publique de Guin e d AFRISTAT de la Commission de l UEMOA de l Union europ enne du PNUD de la BAD et de la coop ration allemande GIZ voir liste des participants en annexe F Cette rencontre avait pour but de permettre aux participants d changer sur les dispositifs publics d analyses et de pr visions macro conomiques dans la r gion les besoins de renforcement les initiatives en cours et les axes d intervention possibles d AFW De mani re sp cifique il s agissait de Pr senter les enjeux et les perspectives du volet analyse et pr vision macro conomiques d AFW pour les pays de l Afrique de l Ouest Recenser les centres d int r t des administrations conomiques et des partenaires techniques et financiers intervenant dans ce domaine afin de compl ter le di
58. entiel dans le toolbox macro conomique des pays pour ces m rites et performance prouv s y compris la facilit de le g rer de fa on d centralis e Cependant les CM PF ont t peu maitris s ou appropri s par les services nationaux entre autres semble t il cause d un manque de transfert et de l inaccessibilit des CM du FMI Une meilleure appropriation des CM PF en combinaison avec un meilleur partage d information sur les hypoth ses entre services du pays et du FMI quiperait mieux les autorit s dans les discussions avec le FMI et d autres PTF La note pr sente un sch ma IS LM B qui permet de voir le mod le sous jacent du CM PF comme cas sp cial d quilibre g n ral EG et de le comparer avec la forme r duite des mod les CGE DSGE Ensuite la note discute de certaines insuffisances et limites du CM PF qui puissent en partie tre rem di es Concernant les insuffisances les CM PF doivent tre mieux adapt s aux circonstances du pays surtout regardant i la saisie de l offre sectorielle et l impact du capital public sur la productivit 11 l analyse de la demande d investissement priv e et des flux de fonds du secteur priv et iii la coh rence avec les comptes nationaux Etant donn ses limites notamment sa nature semi comptable le CM PF doit tre consid r comme outil de base devant tre compl t par d autres outils de projection et en fournir des inputs et utiliser les outputs L
59. es P AFRITAC de l Ouest vise appuyer ses Etats membres dans le cadre de la mise niveau des dispositifs institutionnels l am lioration des dispositifs de suivi de la conjoncture et de 72 pr vision des recettes fiscales l am lioration des mod les de cadrage macro conomique et de simulation de chocs externes ou d impact de politiques conomiques En effet dans de nombreux pays d Afrique de l Ouest les dispositifs existants dans le domaine d analyse et de pr vision macro conomiques souffrent de carences importantes Ils sont souvent contraints par des cadres institutionnels peu op rationnels et insuffisamment formalis s la faible qualit des donn es et le manque d indicateurs labor s et de mod les ad quats De plus l appropriation des techniques et outils disponibles est fr quemment rendue difficile par la taille et les qualifications des effectifs d di s Ces carences limitent la qualit des analyses macro conomiques la disposition des d cideurs et la profondeur du dialogue de politique conomique avec les partenaires techniques et financiers PTF y compris le FMI Par ailleurs tous les pays de la r gion sont particuli rement vuln rables aux chocs exog nes comme des chocs ext rieurs ou des catastrophes naturelles en particuliers les pays class s comme fragiles L identification la classification et la d termination de leur impact probable aideront les pays de la r gion rechercher
60. es candidats pour un toolbox minimum seraient pour le court terme i les mod les du cycle conomique type DSGE FPAS pour analyser le taux d utilisation des capacit s sous emploi en relation avec la pression de la demande ii les outils de pr vision des recettes fiscales d taill es La note sugg re que ces outils re oivent des inputs et interagissent d une mani re ais e avec les CM PF Pour le moyen long terme les candidats seraient iii les mod les du type CGE qui simulent l impact des politiques macro conomiques sur la r partition l emploi et la pauvret iv les mod les DSGE LT qui analysent le trio dette investissement public croissance La note argumente que ces outils peuvent tre ancr s sur les CM PF qui en fournissent une partie des donn es et param tres Cependant tant donn que ces mod les sont exigeants en donn es et param tres et perdent en op rationnalit la note sugg re une alternative qui serait d incorporer directement certains l ments cl s des CGE et DSGE LT dans les CM PF Par exemple les projections des secteurs de production du CM PF peuvent tre li es aux r sultats des enqu tes des m nages en vue de faire des inf rences sur la r partition D autre L auteur est ex chef de mission du FMI et travaille actuellement comme conseiller pour le projet de GIZ Macroeconomic Advisory Services for Poverty Reduction in Rwanda ainsi que pour la BAD en Afrique de l Est
61. et les repr sentants de la Banque centrale de la R publique de Guin e d AFRISTAT de la Commission de l UEMOA de l Union europ enne du PNUD de la BAD de la coop ration allemande ont initi des changes sur les meilleures pratiques en mati re institutionnelle d outils et de ressources humaines dans le domaine de l analyse et des pr visions macro conomiques Ils ont convenu qu il tait important de Proc der une mise niveau des cadres institutionnels notamment i la cr ation ou la formalisation des comit s de cadrages macro conomique et budg taire avec une large participation des acteurs impliqu s dans le processus d laboration de ces cadrages ou la redynamisation de ceux qui existent ii la production des indicateurs conjoncturels enqu tes d opinion indices etc par les INS et des analyses conjoncturelles et cadrages macro conomiques par les directions divisions de la Pr vision iii la promotion d un cadre formel de circulation d informations entre les INS et les DP iv l adoption de plans strat giques pluriannuels pour l analyse conjoncturelle et la pr vision conomique avec des plans d action prioritaires de la direction division de la pr vision ainsi que du Comit de cadrages macro conomique et budg taire et v la transparence et la diffusion des donn es et des outils afin de favoriser l appropriation dans les administrations et l mergence dans les pays d une pluralit
62. et mode de taxation est prise en compte gt Ainsi les projections se font en utilisant les formules suivantes 34 Droits et taxes sur produits p troliers Projection des volumes par un taux de croissance exog ne Ven 1 a V Application de la taxation suivant l arr t minist riel et ordonnance Rei Ve Taxe Droits l Exportation Projection des volumes par le Conseil Caf Cacao Prix CAF tir du WEO World Economic Outlook Application du taux du DUS o 14 6 Prix CAF pour le Cacao o S5 Prix CAF Caf Droits et taxes sur les marchandises g n rales Ri Projection du Commerce Ext rieur l import en valeur par un taux de croissance exog ne Me 1 a M Projection des mises en consommation en droit commun Mdec 1 b Me Application du taux moyen d imposition R 1 Mde 1 TMI Projection des autres droits r gimes suspensifs exon rations gt Limites de cette approche agr g e Ne tient pas compte de la conjoncture conomique nationale PIB Inflation Investissement et internationale Production Cours du dollar Prix mondiaux des biens Chaque produit a sa dynamique et sa taxation propres Ne prend pas en compte le changement dans la structure des importations Ne projette pas le co t des exon rations 2 La maquette du nouveau mod le de pr vision des recettes douani res gt Apports du mod le Projection des recettes par groupe de produits 63 groupes Mod lisation
63. fficielles successives pour l ann e N 1 DPGER DPBEP DPREP PLF H 1 N 1 H H 1 H 1 H 3 NH Ann e Net Les premi res tapes de la pr paration du budget ont t enrichies par l existence d un document de programmation pluriannuelle DPBEP CBMT Ainsi il y a une la n cessit d une forme de cha nage entre les documents pour expliquer les carts ventuels de pr vision par exemple e en affichant dans les tableaux du DPBEP N 1 N 3 une colonne de rappel des pr visions du DPBEP pr c dent afin d expliquer les ventuelles modifications apport es l volution de l environnement macro conomique et des finances publiques sur les ann es N 1 et N 2 e en affichant dans les tableaux du REF Rapport Economique et Financier pour l ann e N 1 une colonne de rappel des pr visions du DPBEP pr sent fin juin N au cas o les pr visions auraient volu notamment du fait d un collectif ventuel 51 3 Pr visions macro conomiques et pr visions budg taires 3 1 Situation actuelle Les pays membres d AFW se situent dans la partie basse des cadrans ci dessous Processus NE Processus int gr s D mais les jis cadrages ne pe 8 sont pas x nsistan Processus disjoints avec un ou les deux cadrages consistants Les processus d laboration des cadrages macro conomiques sont encadr s pour la plupart par les d crets fixant le calendrier budg taire Leurs validations ou contr
64. ffrage de leur impact ventuel 53 54 Session 4 Elaboration et simulation de politiques conomiques Mod rateur M Jean Le Dem Directeur AFW Quels dispositifs d laboration des Strat gies de R duction de la Pauvret ou de D veloppement Durable Pr sentateur M El Hadji Fall Conseiller conomique PNUD Benin Introduction O L laboration des Strat gies de d veloppement SCRP DSRP SCADD DPES est aujourd hui sous l influence de facteurs qui bouleversent leur conception gt les OMD ODD gt Les nouveaux instruments de programmation budg taire pluriannuelle gt les th matiques transversales genre droits humains changement climatique gt Les volutions du financement du d veloppement Ces bouleversements sont situer dans le cadre plus large des volutions des paradigmes conceptuels du d veloppement PAS DHD CSLP OMD GAR Les OMD ODD soul vent la question des objectifs prioritaires du d veloppement Les instruments de programmation budg taire soul vent la difficult de l alignement des strat gies nationales et sectorielles sur les budgets nationaux Le FDD pose la probl matique du cadrage des ressources disponibles aux priorit s de d veloppement Ces probl matiques appellent des r ponses qui se structurent en deux niveaux gt Les fonctions et les outils de la planification gt La conception des politiques et strat gies Un travail d harmonisation et d articulation des perspe
65. ien que mineures sont galement des facteurs prendre en compte Malgr cela les facteurs de r silience restent importants dans la sous r gion avec notamment des perspectives favorables dans les secteurs miniers un redressement de la demande globale avec la poursuite des investissements dans les infrastructures Pour anticiper ces volutions il conviendrait de disposer de bonnes pr visions macro conomiques nationales et sous regionales Celles ci permettrait d accroitre la pr visibilit des actions des pouvoirs publics notamment dans le cadre de l laboration du suivi et de l valuation des politiques macro conomiques y compris dans le cadre du suivi des programmes avec le FMI et des consultations au titre de l Article 4 13 Session 1 Cadres d analyse macro conomique conjoncturelle Mod rateur Professeur Bamba N Galadjo Conseiller MEF C te d Ivoire Le suivi de la conjoncture au Burkina Faso organisation fonctionnement et programme d activit s Pr sentateur M Fid le Bama DGEP Burkina Faso Introduction La conjoncture est une situation g n rale de l conomie d un pays un moment donn et d signe en particulier ce qui est changeant ou susceptible de se modifier court terme Le suivi de la conjoncture est un exercice qui vise travers l analyse des indicateurs anticiper l volution de l conomie court terme et de permettre la mise en uvre de politiques conomiques o
66. imitent la qualit des analyses macro conomiques la disposition des d cideurs et la profondeur du dialogue de politique conomique avec les partenaires techniques et financiers PTF y compris le FMI Pourtant plusieurs initiatives ont vu le jour dans la r gion parfois soutenues par l assistance des PTF pour renforcer les capacit s dans ce domaine Le pr sent s minaire ambitionne de faire un tat des lieux de ces dispositifs et des initiatives de renforcement en cours y compris celle d AFRITAC de l Ouest AFW le Centre d assistance technique du Fonds Mon taire International FMI AFW s est dot d un volet Analyse et Pr vision Macro conomiques la suite d une d cision prise en 2013 par son Comit d orientation A cet effet un conseiller r sident d di sp cifiquement aux questions macro conomiques a t recrut en janvier 2015 Afin d orienter les interventions du Centre le conseiller r sident a effectu une mission circulaire dans les pays couvert par AFW pour r aliser de concert avec les autorit s en charge de la conception et de la mise en uvre des politiques macro conomiques et de la programmation financi re un tat des lieux des besoins de renforcement de capacit s institutionnelles et m thodologiques ainsi que des appuis des partenaires financiers et techniques dans ce domaine Cette mission exploratoire ainsi que les changes avec les quipes pays du FMI ont permis de mieux iden
67. inist riels les parlementaires et la soci t civile iii Les mod les de pr vision des recettes l exemple des recettes douani res en C te d Ivoire Pr Keho Yaya DGD C te d Ivoire le projet de mod lisation des recettes douani re de la C te d Ivoire son insertion dans le dispositif de la Direction g n rale de la Douane en termes de conduite du changement les premiers r sultats obtenus surtout l am lioration du dialogue avec tous les partenaires qui en d coule et les perspectives d am lioration du dispositif disponible Session 3 Cadrages macro conomiques cadrages budg taires et cadres de viabilit de la dette i Cadrage macro conomique et programmation financi re comme outil de Pr vision et d Analyse de Politiques Macro conomiques PAPM M Arend Kouwenaar Consultant ancien Chef de Mission au d partement Afrique du FMI a pr sent le dispositif de cadrage macro conomique utilis par les quipes du FMI dans les pays membres d AFW Il l a d crit comme outil de base essentiel ayant une performance prouv e facile g rer de fa on d centralis e Ce dispositif peu maitris ou appropri par les administrations nationales du fait des contraintes informatiques pourrait n anmoins tre construit sous une forme simplifi e dans chaque pays Cette appropriation en combinaison avec un meilleur partage d information sur les hypoth ses entre les services du pays et ceux du FMI q
68. ision et des Etudes Economiques MEF du S n gal o Que se passe t il si on r duit les subventions aux nergies et que l on r duit pour un m me montant l imp t sur le revenu des m nages e Impact macro conomique e Impact sur la pauvret o Que se passe t il si l Etat r duit ses arri r s et en change augmente l imp t sur les soci t s Diff 0 1 a0 0 2 0 5 0 7 02 Q 1 62 e Difficile dans ce cas l de se passer d un mod le MEGC DSGE m me si on doit faire une analyse fine des points d impact avant m me de commencer faire tourner le mod le e Une r gle respecter o Ne simuler que des politiques neutres budg tairement on remplace un imp t par un autre pour un montant quivalent ex ante il ne faut pas s attendre des effets gigantesques sur l activit mais il est possible de gagner un peu de croissance en substituant des imp ts peu distorsifs imp t la consommation ou corrigeant des externalit s n gatives taxes sur l nergie des imp ts qui p nalisent l activit droits de douane imp ts sur les facteurs de production e Politiques budg taires e Un exemple o R duction des d penses publiques en point de PIB r orientation des d penses publiques plus d investissement moins de d penses de fonctionnement e Dans ce cas on s attend une croissance plus faible court terme mais une croissance plus forte long terme et
69. it du capital priv et la difficult d analyser diff rentes options de financement de l investissement public et leur impact sur les revenus et les ratios de dette Les DSGE LT sont des mod les CGE 2 ou 3 secteurs qui d rivent les prix d quilibre prix taux d int r t r el et taux de change r el gr ce une optimisation intertemporelle qui d termine simultan ment l pargne l investissement l emprunt int rieur et ext rieur tout en tra ant la dette publique dans le temps D velopp principalement par le D partement de recherche du FMI avec appui de DfID 47 27 Le mod le DSGE LT a t mise en uvre pour plus de 20 pays dont 6 membres de l UEMOA Il a permis d analyser les principaux compromis moyen terme des scenarios d augmentation de l investissement public et de son financement et de quantifier la relation entre rendement brut du capital public et les co ts de l emprunt Aussi ont ils t des compl ments utiles aux AVD Cependant il a un nombre de d savantages notamment e carence de sp cificit s sectorielles en termes de secteurs d tails de la BdesP taxation du fait du niveau d agr gation du mod le e faible plausibilit des comportements d pargne d investissement d emprunt un seul agent optimisant e vaste besoin en param tres souvent non disponible pour le pays 28 Pour cette raison il semble utile d envisager une approche alte
70. l articulation entre cadrage macro conomique et cadrage budg taire Plus sp cifiquement le nouveau cadre l gal de GFP implique e Un encadrement strict des travaux de cadrage 50 e Un lien explicite entre l conomie et le budget Un d bat institu sur le cadrage macro conomique et budg taire en conseil des ministres Et un D bat d orientation budg taire au sein de l Assembl e nationale Une obligation de transparence de l exercice Une obligation d exhaustivit Un cadrage sur au moins quatre ans n n 3 coh rent avec les instruments de la programmation conomique budg taire et sectoriel 2 Programmation pluriannuelle et pr visions des finances publiques Avant la mise en place du DPBEP CBMIT les premi res pr visions macro conomiques et de finances publiques pour l ann e N 1 taient men es en d but d ann e N conduisant au PLF Les services disposent d sormais d une pr vision dans les grandes lignes de la cible vis e par le Gouvernement d s l ann e N 2 D sormais l initiation du processus de pr vision macro conomique et budg taire en d but d ann e N tient compte de e l volution de l environnement macro conomique depuis le dernier DPBEP CBMT juin N 1 et le dernier REF sept N 1 e les d cisions politiques relatives la modification ou non des cibles pr sent es dans le DPBEP N 1 e la strat gie de finances publiques associ e Dates des pr visions o
71. la conjoncture est une activit importante permettant de r pondre aux attentes des d cideurs des acteurs au d veloppement et des populations La mise en place d un cadre institutionnel adapt l allocation des ressources ad quates le renforcement des outils le renforcement des capacit s op rationnelles des acteurs nationaux devraient permettre une am lioration du suivi de la conjoncture pour de meilleures d cisions politiques au profit des populations 18 Le suivi de la conjoncture conomique dans les pays membres d AFRITAC de l Ouest besoins des d cideurs responsabilit s institutionnelles et qualit des publications Pr sentateur Mme Emilie Laffiteau Expert macro conomiste AFRISTAT 1 Besoins des d cideurs gt Les Etats La demande d instruments de suivi conjoncturel se justifie par e la pr paration du budget de l Etat le suivi des crit res de convergence les programmes des PTF analyse des quilibres macro FMI la pr vision des agr gats mon taires BC banque le besoins de r gulation court terme de l conomie A cette demande correspond un calendrier des publications e Publication semestrielle des chiffres en fonction Pr paration et adoption du budget Revue FMI e Agenda avril mai comptes officiels vs sept oct Orientation politique conomique PREVISIONS CONJONCTURELLES MARS AVRIL N 2D SEMESTRE N l appr ciation de la demande globale des
72. la prise de d cision en mati re de politique conomique travers la mise en uvre des recommandations boutiques t moins contr le des prix etc 16 gt Les contraintes Au niveau institutionnel le manque de r gularit du CISC Interruption des sessions du CISC partir de fin 2012 la faible repr sentativit des acteurs variabilit des taux de participation la multiplicit des cadres institutionnels Mais la particularit du Burkina Faso c est une seule entit qui chapote tout ceci les risques de doublons et de chevauchement des comp tences sont limit s Au niveau technique le manque de renforcement des capacit s sur les questions conjoncturelles charge de travail importante pour le suivi mensuel de la conjoncture disponibilit tardive de certains indicateurs conjoncturels comme l IHPI les soldes d opinions indisponibilit de certains indicateurs importants pour le suivi de la conjoncture le ch mage la consommation le commerce la faible capacit pour la conduite des tudes th matiques notamment d impact la non automatisation de la maquette de la conjoncture les difficult s d ordre mat riel savoir l abonnement des revues sites sp cialis es ainsi que des bases de donn es l actualisation p riodique des outils de pr visions 3 Le programme d activit et les besoins de renforcements des capacit s gt Programmes d activit La conduite
73. moi avant de terminer mon propos d exprimer au nom des participants notre bi gt profonde gratitude aux autorit s ivoiriennes pour leur chaleureuse hospitalit Je vous remercie de votre aimable attention 74 E Discours d ouverture du Repr sentant de la Ministre d l gu e aupr s du Premier ministre charg e de l conomie et des finances e Mesdames et Messieurs les membres du corps diplomatique et des institutions internationales et r gionales pr sentes en C te d Ivoire e Monsieur le Directeur de l AFRITAC de l Ouest o Monsieur le Repr sentant R sident du Fonds Mon taire International en C te d Ivoire e Messieurs les Directeurs G n raux de l Economie et Directeurs des analyses et pr visions macro conomiques des pays de PUEMOA de la Guin e et de la Mauritanie e Mesdames et Messieurs les Repr sentants des institutions r gionales e Madame et Messieurs les Experts du FMI je reconnais Mr Kouwenaar ancien chef de mission pour la Cote d Ivoire et Conseiller de l AFRITAC de l Ouest e Chers amis de la Presse e Honorables invit s e Mesdames et Messieurs Il me plait l occasion de la c r monie d ouverture du s minaire de haut niveau sur Pam lioration des analyses et pr visions macro conomiques d adresser au nom de Madame le Ministre aupr s du Premier Ministre emp ch e mes salutations fraternelles tous les participants dont la pr sence distingu e marque la solen
74. n e n cessit de disposer d informer sur l volution de l conomie pour mieux communiquer avec la population e NB Besoin d informations de plus en plus important de la part des populations OSC ONG presse PTF En mati re de Pr vision e avoir le profil sur la situation conomique pour mieux 14 orienter les choix strat giques notamment en mati re d laboration du budget nourrir les discussions avec les partenaires techniques et financiers le Fonds Mon taire International FMI alimenter les d bats en commissions budg taires au sein du MEF orienter les d bats l Assembl e Nationale autour du projet de Loi de finances La pr sentation du dispositif de suivi de la conjoncture Le dispositif de suivi de la conjoncture a connu une volution au fil des ann es li e en partie e l volution de la conjoncture elle m me titre d exemple la crise financi re de 2009 qui a t un tournant majeur dans le suivi de la conjoncture e aux manifestations de plus en plus r currentes de la part des populations contre la vie ch re n cessitant une meilleure connaissance de l volution des indicateurs conomiques court terme prix inflation consommation e aux changements institutionnels induisant certaines modifications en fonction des nouvelles orientations Le dispositif de suivi de conjoncture est marqu par trois principales phases jusqu en 2009 2009 2012 et 2012
75. n atelier sur l identification des bonnes pratiques en mati re de cadre institutionnel d outils et de ressources humaines dans le domaine de l analyse et des pr visions macro conomiques les propositions des axes prioritaires d intervention d AFW et des autres partenaires dans ce domaine et l opportunit de continuer a organiser de telle rencontre la synth se de ces travaux a donn lieu une d claration des participants voir section III les changes sur le diagnostic pos par AFW sur les besoins d assistance technique et de d veloppement des capacit s en analyse et pr vision macro conomiques et ses modalit s d interventions ainsi que des exp riences r centes et possibilit s de synergies et de coordination d AFRISTAT de la Commission de l UEMOA de la BAD du PNUD et de la coop ration allemande dans ce domaine POINT 2 DEROULEMENT DES TRAVAUX DU SEMINAIRE Session introductive Nouveaux enjeux des politiques macro conomiques des pays d Afrique de l Ouest Monsieur Alain Feler Repr sentant r sident du FMI en Cote d Ivoire a pr sent bri vement les perspectives macro conomiques r centes des dix pays couverts par AFW Il s est appesanti sur les facteurs de risque pesant sur les perspectives conomiques moyen terme de ces conomies et recens es les facteurs de r silience restent importants dans la sous r gion Pour anticiper ces volutions il a indiqu qu il conviendrait
76. n avec un programme de renforcement des capacit s une structure de coordination nationale entre agences concern es avec r unions r guli res ex sous forme d un Comit Macro et un sous comit mod lisation le secteur priv pourrait tre associ certaines r unions du Comit Macro une coop ration r gionale entre les services pour changer sur les meilleures pratiques et l harmonisation un appui de la part d un ou plusieurs PTF pour une longue dur e et focalisant sur l appropriation et le d veloppement joint des outils un tel appui peut comprendre des partenariats entre institutions nationales et institutions de formation recherche de r putation internationale 49 Cadrages macro conomiques et cadrages budg taires dans les pays de l Afrique de l Ouest Pr sentateur M Severin Y Kamgna Conseiller r sident AFW 1 Contexte e Cadrage macro conomique o Pr vision faite pour valuer et orienter les grands traits caract ristiques d une conomie dans un contexte international et sur un horizon donn s et vers des objectifs macro conomiques croissance quilibre macro conomique stabilit etc o Il consiste d terminer par tapes successives les diff rents agr gats des secteurs macro conomiques secteur r el finances publiques secteur ext rieur secteur mon taire avant d assurer la coh rence d ensemble et les conditions d atteinte des objectifs e Cadrage budg taire o e
77. n sp cifi e ou tendance Par exemple l quilibre ext rieur est obtenu non seulement par les flux priv s mais aussi en ajustant les importations transferts ou d autres variables du CM pour arriver une solution plausible 9 Dans une zone mon taire la cl ture de la balance des paiements pour un pays peut tre obtenue en programmant une variation des AEN comme r sidu au moins dans le court terme Toutefois au del du court terme chaque pays est suppos 42 de contribuer aux AEN de la zone m me si il n y pas des crit res l dessus et l ensemble des pays doit respecter un objectif pour les AIN qui est compatible avec la position souhait e des r serves internationales Ceci dit temporairement un pays peut conna tre ou programmer une forte expansion de ses AIN et une baisse de ses AEN R sum 10 Le CM PF est un outil simple performant qui permet de tracer comptablement les grands secteurs et quilibres de l conomie Il sert comme cheval de travail pour canaliser un grand nombre de donn es dans un cadre de projection coh rent permettant une quipe d conomistes d y travailler en parall le de fa on d centralis e 11 En comparaison avec d autres outils similaires comme les Mod les Quasi Comptables MQC qui sont assez bien r pandus dans le PFR yc en Afrique le CM PF s est bien tenu peut tre gr ce son accent sur l offre MT et moindre complexit Par rapport au CM PF
78. nces d appr ciation entre les diff rents d partements minist riels Un MQC constitue un excellent instrument de dialogue si les projections sectorielles sont pr sent es clairement et adapt es aux besoins des diff rents types d utilisateurs C est un outil p dagogique qui peut tre mis contribution en vue d initier les cadres au fonctionnement de l conomie nationale structure tendance centrale variantes et de renforcer le dialogue avec les parlementaires et la soci t civile 3 Pr cautions prendre dans l utilisation des MQC gt Les MQC souffrent de certaines limitations o lorsque sont mis en uvre des projets de grande taille ou lors de l apparition de nouvelles branches croissance rapide pendant que la structure de l ann e de base est projet e moyen terme e une utilisation purement m canique d un MQC coup e de la r flexion conomique et sociale risquerait de donner des r sultats d cevants gt Toujours se rappeler que l objectif des MQC est de fournir des ordres de grandeur sur la base d hypoth ses bien sp cifi es parfois difficiles quantifier et l objectif de la pr vision n est pas de fournir des chiffres exacts pour le futur Conclusions Les MQC sont simples laborer et proches des comptes nationaux travers le TRE qui constitue le module central Les MQC sont peu sophistiqu s mais n cessitent en amont la production de donn es performantes Les MQC ap
79. nds projets d investissements e Une difficult est aussi la coordination des travaux des diff rents comit s existants notamment en termes de calendrier des activit s pr vues comit cadrage comit dette comit CDMT o La coordination entre ces diff rents comit s est un gage de qualit du processus de pr paration du budget e faible diffusion des r sultats des travaux du cadrage au niveau public 4 Plan d action et perspectives moyen terme Quatre 04 axes strat giques ont t retenus pour la p riode 2015 2017 Axe 1 Augmentation des effectifs du personnel Axe 2 Renforcement des dotations en ressources financi res mat rielles et logistiques Axe 3 Renforcement des capacit s e Renforcer les comp tences techniques du personnel de la DPE o Renforcer les capacit s d analyse et de formulation des hypoth ses de projection o Renforcer l articulation existant entre les travaux de plusieurs comit s e Renforcer la bonne utilisation du cadrage par les acteurs institutionnels Institution de la journ e du cadrage o Atelier d changes avec les utilisateurs Axe 4 am lioration de l outil de cadrage macro conomique L objectif est que le mod le contribue efficacement l laboration des diff rents documents exig s dans la LOLF en particulier le Document de Programmation Economique et Budg taire Pluriannuelle DPBEP e Elargissement du champ des projections de recettes aux administrations publiq
80. nit de cette c r monie Je voudrais au nom de SEM Alassane Ouattara et du Gouvernement ivoirien souhaiter tous ceux qui ont bien voulu faire le d placement Abidjan la cordiale et fraternelle bienvenue Abidjan et vous exprimer mes remerciements pour l int r t que vous portez aux questions d am lioration des analyses et pr visions macro conomiques dans notre espace communautaire Qu il me soit permis d exprimer galement ma gratitude l endroit de AFRITAC de l Ouest pour son assistance technique soutenue au profit de nos cadres et pour avoir choisi la C te d Ivoire pour abriter cette importante rencontre Madame le Ministre m a instruit galement d adresser en son nom personnel et au nom des autres Ministres en charge des Finances de nos Etats membres du Centre AFRITAC de l Ouest ses chaleureuses et solennelles f licitations Monsieur Jean Le Dem Directeur d AFRITAC de l Ouest qui s appr te nous quitter pour Washington Je voudrais vous exprimer cher Monsieur toute notre gratitude et vous dire combien nous avons appr ci de travailler avec vous pendant les trois ann es pass es ensemble O que vous seriez sachez que nous garderons un tr s bon et agr able souvenir de vous ici pour la collaboration exemplaire que vous avez su tablir avec nos administrations Je voudrais de fa on particuli re saluer la pr sence remarqu e des repr sentants des partenaires techniques et financiers
81. nomie mensuel INSAE Eco mensuel Tableau de bord conomique et social trimestriel DP note de conjoncture mensuelle tableau de bord de l conomie nationale trimestriel Burkina Faso INSD tableau de bord conomique trimestriel bulletin de conjoncture trimestriel DGEP note de conjoncture mensuelle C te d Ivoire DP note de conjoncture mensuelle lettre de conjoncture trimestrielle Guin e DNE EP Tableau de bord mensuel note de conjoncture trimestrielle Guin e Pas de bulletin conjoncture Bissau Rapport conomique trimestriel du Comit National de Politique Economique CNPE Mali INSTAT Bulletin de conjoncture trimestriel note de conjoncture trimestriel bulletin du commerce ext rieur trimestriel Mauritanie note de conjoncture trimestrielle bulletin de conjoncture trimestriel note du commerce ext rieur trimestriel Niger INS note de conjoncture trimestrielle tableau de bord des finances publiques mensuel S n gal DPEE note de conjoncture trimestrielle Point de conjoncture mensuel Tableau de bord mensuel ANSD Note sur les volutions conomiques r centes trimestrielle Togo Direction de l Economie note de conjoncture trimestrielle tableau de bord mensuel 5 Qualit des indicateurs conjoncturels e La qualit des indicateurs d pend de o M thodologie o Qualit des enqu tes d opinion et de
82. ns conjoncturelles travers les actions suivantes e Collecter des informations conomiques et sociales infra annuelles e Constituer une base de donn es conjoncturelle e Produire un bulletin trimestriel de conjoncture constitu de tableaux et de graphiques t 45 jours e Produire une note trimestrielle de conjoncture succincte t 60 jours retra ant les informations importantes qui ont marqu le trimestre et qui requi rent une attention particuli re des autorit s gouvernementales dans le suivi de la politique conomique nationale Mettre en place un syst me int gr harmonis de statistiques d entreprises SISE qui est bas sur l existence des dispositifs suivants e R pertoire d entreprises national des fins statistiques jour et bien g r e Enqu tes annuelles de structure aupr s des entreprises e Enqu tes infra annuelles de conjoncture aupr s des entreprises e Production et publication r guli res des indicateurs conjoncturels de suivi des activit s des entreprises IPI ICA IPPI IPPSE IPCE etc e Mettre en place un mod le de pr vision macro conomique de court terme aliment par les indicateurs conjoncturels produits et utilis s des fins de pr visions budg taires et de politique conomique nationale 24 Session 2 Outils de pr vision macro conomique court terme Mod rateur Mme Anne Epaulard Professeur l Universit Paris Dauphine Appropriation d un processus de ca
83. nt du dispositif TO N SEEL DES DEE EN EE SC OR HE CISC Comit Interminist riel de suivi de la conjoncture COSED Comit de suivi de l Economie et du D veloppement MARHASA MFPTSS MIDT MEF o Directions de planification Comit de Pr vision et R gies de recettes de Conjoncture o R gies d penses Minist re sectoriel BCEAO Secr tariat assur Par ta DOGErF IDE ZSIVE 2 Enseignements gt Aspects g n raux e le besoin permanent d informations conjoncturelles malgr tous les changements institutionnels ce qui atteste de son importance e l organisation du suivi de la conjoncture n est pas immuable Elle volue en fonction des changements institutionnels des hommes et de la conjoncture elle m me e Les besoins d informations par le politique ne co ncident pas toujours avec les ch ances de production des donn es conjoncturelles ce qui n cessite une grande anticipation e Int r t de plus en plus croissant des populations gt Les points forts e implication des premi res autorit s e la stabilisation des organes de production de la note de conjoncture la Direction G n rale de l Economie et de la Planification e la tenue r guli re du COSED depuis janvier 2013 e la contribution l am lioration de la visibilit et de la communication sur les indicateurs socio conomiques e la contribution
84. nt une gestion d centralis e par secteur e G r en Excel utilis couramment dans les administrations e Flexible peut incorporer des sp cifications plus sophistiqu es grand r le du jugement Le FMI taye l approche avec une gamme d autres analyses e Accent sur l valuation inform e des offres sectorielles moyen terme Certaines simulations sont faciles budget prix mondiaux d autres moins faciles 2 Un tel outil si appropri pleinement par les autorit s est essentiel pour les munir face aux PTF et faire les scenarios dans le cadre des programmes conomiques Quelques raisons e Base des discussions avec BWI compris par les autres partenaires ext rieurs e Aide tre sur la m me longueur d onde dans l analyse que les services du FMI qui semblent parfois plus pr ts rapidement valuer l impact des politiques conomiques e CM PF peut tre consid r comme cheval de travail et utilis comme base pour d velopper ou ancrer d autres outils e Sa gestion d centralis e fichiers s par mais int gr s est un atout pour les autorit s 3 Les CM PF ont besoin d tre mieux maitris s ou appropri s par les services des pays Force est de constater qu apr s des d cennies de programmes conomiques avec le FMI ils ne le sont pas ou le cadrage disponible est incomplet ou non op rationnel Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette situation tant du cot des services d
85. o Me FONDS MON TAIREINTERNATIONAL NttFO4 VW ant gt ERNATIO AFRITAC de l Ouest Centre R gional d Assistance Technique pour l Afrique de l Ouest AFRITAC de l Ouest S minaire r gional de haut niveau sur am lioration des analyses et pr visions macro conomiques en Afrique de l Ouest 25 26 juin 2015 Abidjan C te d Ivoire RAPPORT Table des mati res Page Liste d s abr viations shirt te that EEOAE E DEE Tel 3 I Points saillants du s minaire 4 Il Cartographie des besoins des pays et institutions couverts par AFW dans le domaine de lanalyse et des pr visions Macro conomiques serions en teste ER UE 9 HI D claration des DATICIPANES En NAT N ET AS CR AR nr A GE 10 IV ANNEXES nes OR ts NN AN en a e Ne ne 12 A EXPOS S ennui Rimini rene nude E 12 B Desciiptif d S MINAI E 0 ee dass a a ta net tie dep t ann 66 C Programme S MINAIRES LE Pet cn 69 D Allocution de bienvenue de Monsieur Jean Le Dem Directeur de AFW 0000000 71 E Discours d ouverture du Repr sentant de la Ministre d l gu e aupr s du Premier ministre charg e de l conomie et d s finances sessessessessesseseesessesersesseesesseseesesse 74 E ASIE SDARLIC DANS sed TS de NN 77 AFRISTAT LISTE DES ABREVIATIONS Observatoire conomique et Statistique d Afrique Subsaharienne AFRITAC de l Ouest Centre r gionale d assistance technique du FMI pour l Afrique de AFW BAD BCEAO CBMT C
86. on taires en g n ral 41 Tableau 2 Forme r duite du mod le sous jacent du Cadrage Macro conomique PF 1 Offre Y revenus ou PIB Y f K EL ZP ER Y output par secteur et global exog ne 1 P P prix int rieurs sont objectif en changement relatif 2 Demande courbe IS quilibre des biens i z taux d int r t r el P prix ER taux de change ris tente 4e tele E 5 ss u r ER consommation est r siduelle 2 3 Equilibre ext rieur B en devises p E 5 M r Transfers Grants Factorpayments F AAEN 3 ER ER 4 Equilibre mon taire LM offre de monnaie gale la demande de monnaie projet e AAINgc AMD P Y v locit i multiplicateur A AENpgc ER 4 Sa Contrainte budg taire I S_du Gouvernement FIN I T Y G TGF F ER Sa 5b Contrainte budg taire I S du secteur priv Cette contrainte est respect e du fait des autres quilibres une quation est d pendante 5b 8 Cette pr sentation du CM PF et de ses cl tures quilibrage est videmment une simplification stylis e et refl te la nature semi comptable des cadrages Dans la pratique beaucoup de CM PF incorporent des m canismes d quilibrage plus complexes souvent dans un processus it ratif Pour arriver des projections plausibles on utilise le bon jugement en variant plusieurs variables pour certaines en d viant de la fonctio
87. paraissent comme des instruments utiles pour l laboration de cadrages macro conomiques qui favorisent la discussion avec toutes les parties prenantes notamment les bailleurs de fonds tous les d partements minist riels les parlementaires et la soci t civile 33 Les mod les de pr vision des recettes l exemple des recettes douani res en C te d Ivoire Pr sentateur Pr Keho Yaya DGD C te d Ivoire Introduction La pr vision est un exercice utile pour mieux planifier les d penses n cessaire pour le montage du Budget solde budg taire fin ext et la politique fiscale mais empreinte d incertitude en raison de Conjoncture nationale et internationale Comportement des agents conomiques nationaux face aux mesures de politique conomique et fiscale De la n cessit des mod les pour des exercices de pr vision Mod les ARIMA SARIMA FARMA TAR STAR Mod les d quilibre g n ral MEGC standard DSGE Mod les quasi comptables Mod les explicatifs de type conom trique 1 L exp rience pass e en mati re de pr vision des recettes douani res gt La pr vision se faisait par grandes masses de recettes douani res IMPORT e Recettes sur les produits p troliers Gasoil Super P trole e Recettes sur les produits non p troliers March Gles EXPORT e Recettes l exportation Caf Cacao Cajou Bois Colas gt La structure des importations par r gime douanier
88. planification Burkina Faso M Lambert Zongo Directeur de la pr vision et des analyses macro conomiques 3 C te d Ivoire Dr Sain Oguie Directeur g n ral de l conomie l Directeur de la pr vision et de la 4 C te d Ivoire Pr Aka Bedia Fran ois i conjoncture conomique Directeur des statistiques et des tudes 5 C te d Ivoire Pr Keho Yaya conomiques Direction g n rale des douanes Conseiller sp cial du Ministre aupr s du 6 C te d Ivoire Pr Bamba N galadjo Premier ministre charg de l Economie amp des Finances 7 C te d Ivoire M Sansan Hien Sous directeur des Pr visions conomiques E Directeur national des tudes conomiques 8 Guin e M Joachim Lama excus Ne q et de la pr vision 9 Guin e M Bassekou Cond Directeur national du plan pa Directeur g n ral des tudes et des 10Guin e BCRG M Abdoulaye Diallo ASME G statistiques en Directeur g n ral de la pr vision et des 11 Guin e Bissau M Totas Joao Correia i 8 P tudes conomiques 12Guin e Bissau M Mussa Sambi Directeur g n ral de l conomie Directeur de la pr vision et des analyses 13Mali M Oumar Diall P y macro conomiques 78 n Pays Institution Noms et Pr noms Fonction Division Pr visions et Analyses 14Mali M Alassane Makan Dembele Macro conomiques de la Direction Nationale de la Planification Di
89. portant pour g rer le cycle macro conomique principalement avec les politiques mon taires Bas sur fondements micro conomiques il trace les agr gats macro conomiques avec un r le pour les 3 prix P R ER Le sch ma d quations du Tableau 1 s applique mais les variables sont exprim es en d viation de leurs tendances ou niveaux d quilibre 1 la fonction d offre devient une courbe Phillips 2 l quilibre du march des biens est repr sent par le output gap fonction de la demande comme influenc e par le taux d int r t et le taux de change r el 3 l quilibre ext rieur est repr sent par une r gle d arbitrage ou le taux de change interagit avec le diff rentiel des taux d int r t et 4 l quilibre mon taire est implicite et prend la forme d une de fixation du taux d int r t par la Banque centrale en r ponse au output gap et un exc dent de l inflation anticip sur l objectif d inflation 21 Le mod le a besoin des taux de croissance taux d int r t et taux de change d quilibre qui sont soit approxim s par leurs tendances observ es soit estim s soit choisis Cependant il semble pr f rable d utiliser les projections de ces variables provenant du CM PF 22 B Module de recettes Un module de pr vision de recettes fiscales en d tail et court terme 1 2 ans est un compl ment n cessaire au CM PF qui ne comprend 4 FPAS Forecasting and Monetary
90. rat gie de croissance moyen terme avec une vision d mergence l horizon 2020 Le dernier Programme National de D veloppement PND s ach ve cette ann e et des dispositions sont prises pour l laboration d un PND2 2016 2020 Pour la conception la mise en uvre et le suivi de ces programmes la chaine de production des analyses et pr visions macro conomiques est r partie entre plusieurs entit s Certaines sont couvertes par mon minist re et d autres par ceux de mes coll gues du Budget et du Plan Elle est compl t e par plusieurs structures de coordination institutionnelle technique et op rationnelle notamment le Comit National de R forme des Finances Publiques CONARIF le Comit TOFE et le Comit Cadre des D penses Moyen Terme CDMT En ce qui concerne les outils plus de sept mod les macro conomiques ont t d velopp s dans le contexte ivoirien depuis les ann es 80 avec l appui des partenaires techniques Certains de ces mod les ont b n fici des efforts de perfectionnement r cemment avec la forte mobilisation de statistiques sur une longue p riode et des actions sont entreprises pour rationaliser ces outils et accroitre l appropriation des nouveaux cadres Par ailleurs avec l appui financier de l Union Europ enne le pays s est dot d un mod le conom trique de pr vision des recettes douani res en 2014 qui est dans sa premi re ann e d utilisation Nous avons aussi insc
91. ratitude aux autorit s ivoiriennes qui ont soutenu l organisation de ce s minaire traduisant l int r t que la C te d Ivoire porte l initiative r gionale du FMI pour le renforcement des capacit s des administrations publiques financi res et conomiques Je voudrais ensuite adresser au nom de toute l quipe de l AFRITAC de l Ouest et en mon nom propre mes sinc res remerciements tous les directeurs g n raux de l conomie et directeurs de la pr vision ainsi que des centres de d veloppement des capacit s en gestion conomique des pays membres qui ont bien voulu suspendre leurs occupations pour participer cette rencontre C est un signe fort de l int r t que vous portez aux th matiques qui seront abord es au cours de cette rencontre qui me semble t il est une premi re du genre regroupant les hauts responsables techniques en charge de ce domaine dans les pays membres d AFRITAC de l Ouest A tous j exprime d j mes remerciements pour le travail d j accompli en pr paration de ce s minaire Enfin je salue et exprime toute ma gratitude l endroit de tous les partenaires techniques et financiers qui participent activement et avec succ s au renforcement des capacit s humaines et institutionnelles dans la r gion Monsieur le repr sentant de Madame la Ministre Honorables invit s Mesdames et Messieurs En intervenant dans le domaine de l analyse et de la pr vision macro conomiqu
92. recteur de la pr vision et de l analyse conomique Direction G n rale de la 15Mauritanie M Gueye Oumar Youssouf Politique Economique et des Strat gies de D veloppement Minist re des Affaires Economiques et du D veloppement 16Niger Mme Falalou Fatimata Directeur de la pr vision conomique Directeur de la pr vision et des tud 17S n gal M Serigne Moustapha Sene E ip conomiques 18Togo Mme Aheba Johnson Directrice de l conomie 19Togo M Anumu Edem Ketoglo Chef de la pr vision DOUEMOA M Khalidou Thiaw Charg des pr visions et des tudes conomiques Z Direct la pr vision et des tud 2IUEMOA M Emedetenim Nonfodji Mois d E conomiques 22 AFRISTAT Mme Emilie Laffiteau Expert macro conomiste Chef de section Economie Gouvernance 23 Union Europ enne CIV Mme Elise Hadman Secteurs sociaux Union europ enne D l gation en C te D Ivoire 24 Union Europ enne CIV M Mody Diop Charg de Programmes 25PNUD Benin M El Hadji Fall Conseiller conomique 26 Banque Africaine de D veloppement M Ferdinand Bakoup Sp cialiste en chef conomie 79 n Pays Institution Noms et Pr noms Fonction 27CAPEC CI Pr Esso Loesse Chercheur 28CAPEC CI Dr Fe Doukour Chercheur 29CAPOD Benin M Epiphane Adjovi Directeur 30CAPED Niger M Noufou Insa Coordonnateur Economist Macroeconomic capacity 1GIZ R Thi i as ne AD a LEE RA building project
93. res Monnaie et cr dit Masse mon taire et ses contreparties gt Les Communaut s conomiques regionales CER Pour les CER la demande d instruments de suivi conjoncturel se justifie par les dispositifs de surveillance multilat rale Pour l UEMOA et la CEDEAO il s agit d alimenter respectivement les bases de donn es BDSM et ECOMAC et la fr quence du suivi conjoncturel est rythm e par la production des rapports o Rapport semestriel du Comit de convergence de la Zone franc COCOZOF o Rapport semestriel d ex cution de la surveillance multilat rale de la Commission UEMOA o Rapport de convergence macro conomique de la CEDEAO 20 Indicateurs Crit res de convergence UEMOA CEDEAO ZMOA 1 Taux d inflation annuel lt 3 lt 5 10 1 rang 2 Solde budg taire global PIB 2 3 2 3 1 rang 3 Encours de la dette publique PIB lt 70 4 Taux de pression fiscale 220 220 2d rang 5 Masse salariale recettes fiscales lt 35 lt 35 2d rang 6 financement des d ficits budg taires par les banques lt 10 1 rang centrales recettes fiscales de l ann e pr c dente 7 r serves ext rieures brutes en mois de couverture des importations 8 _ investissements publics finances par les ressources int rieures recettes fiscales 26 mois 3 mois 1 rang 220 2d rang 9 limination des arri r s int rieurs et interdiction 2drang d accumuler
94. rit en bonne place dans la matrice des r formes des finances 76 publiques le renforcement des dispositifs institutionnels et techniques de cadrage macro conomique et budg taire Ce s minaire vient donc point nomm pour nous permettre d approfondir avec vous ce projet Mesdames et Messieurs Chers Participants Ce s minaire s articulera autour de quatre sessions En premier lieu vous examinerez les conditions pour un meilleur suivi de la conjoncture conomique dans les pays membres d AFRITAC de l Ouest le r le des diff rents acteurs et le cadre minimum mettre en place dans les Etats suivant les recommandations d AFRISTAT Ceci vous permettra d changer sur les cadres institutionnels pertinents mettre en place pour renforcer la qualit des analyses macro conomiques rationaliser les ressources humaines financi res et mat rielles qui y sont affect es et accroitre l int r t de l utilisation de ces analyses dans la prise de d cision et la mise en uvre des politiques publiques En second lieu l occasion vous sera donn e d appr cier les outils et instruments de pr vision macro conomique court terme et les mod les sp cifiques de pr vision des ressources publiques utilis s En troisi me lieu vous aborderez les questions relatives l int gration du processus d laboration du cadrage macro conomique dans tout le dispositif de suivi et d laboration de la politique publique
95. rnative qui consiste incorpore dans les CM PF et AVD certaines id es cl s des DSGE LT Il s agit notamment de i inclure le capital public dans les fonctions de production sectorielles ainsi que l efficience de l investissement public cf Tableau 3 ii sp cifier l pargne et les flux de capitaux priv s comme fonctions des revenus du diff rentiel des taux d int r t r el et projeter l investissement priv comme d termin par l pargne 6q 5b et iii sp cifier la demande d importation hors certaines cat gories et de l offre d exportations hors ressources naturelles comme une fonction du taux de change r el et de r soudre l quation pour la BdesP pour le taux de change d quilibre Ce mainstreaming d l ments de l approche DSGE maintiendrait le CM PF comme outil de base y compris ses d tails sectoriels budg taires etc tout en am liorant son contenu analytique notamment au niveau de l impact du capital public sur la productivit Pour l analyse court et moyen terme 29 E Mod le macro conom trique Un mod le macro conom trique agr g servirait comme check de plausibilit la fois du CM PF et des simulations des mod les du type CGE et DSGE Tandis que ce type de mod le a l avantage d tre ancr sur une s rie temporelles d observations au lieu de sur une ou quelques ann es il semble avoir aussi un nombre de d savantages e param tres estim s sont
96. s de politique conomique Axe4 Renforcement des capacit s identification et partage des bonnes pratiques r gionales et internationales en mati re d analyse et de pr vision macro conomiques 3 Modalit s d intervention d AFW Les modalit s d intervention d AFW dans ce domaine sont y Mission AT du Conseiller R sident ou d Experts Court terme o Mission ponctuelle o Conception et suivi PPAT vV S minaires cours r gionaux ex cours en d cembre 2015 Dakar sur l int gration r gionale avec ICD et s minaire en Janvier 2016 Dakar sur la simulation des chocs vY S minaires Ateliers Nationaux yY Organisation de stages d impr gnation yY R daction de notes techniques et de guides m thodologiques 4 Exemple de la Guin e Bissau La derni re mission effectu e en Guin e Bissau par le Conseiller R sident est un exemple d Assistance technique que peut effectuer l AFW Elle a consist en l laboration d un programme pluriannuel d appui l am lioration du suivi de la conjoncture et des pr visions macro conomiques en Guin e Bissau Il s articule en 9 axes majeurs Axe 1 Am lioration de la Coordination Institutionnelle dans le domaine de l analyse macro conomique Axe 2 Elaboration et diffusion de l information statistique conjoncturelle Axe 3 Am lioration des pr visions macro conomiques laboration d un mod le quasi comptable Axe 4 Am lioration des pr visions budg taires e
97. s indices 22 o Qualit des statistiques sectorielles o R gularit des publications et diffusion interne et externe Etat des lieux o Efforts au niveau des m thodologies normes harmonisation o Certains pays plus avanc s que d autres Points d am lioration o Visibilit et diffusion NTIC o Disponibilit et qualit des statistiques sectorielles o Fr quence des enqu tes d opinion o Am lioration des ressources Qualit des publications La qualit des publications d pend o R gularit des publications o Diffusion interne et externe o Qualit du contenu m thodologies normes canevas o Qualit des donn es statistiques Etat des lieux o Effort d harmonisation des publications aux normes internationales o Certains pays plus avanc s que d autres o Effort dans la fr quence de diffusion Points d am lioration o Visibilit et diffusion NTIC o Qualit des contenus o Am lioration des ressources Appuis d AFRISTAT dans les pays membres Mandat d AFRISTAT appuyer chaque Etat membre produire o Des indicateurs conjoncturels o Un bulletin et une note de synth se conjoncturelle Objectifs communs indicateurs et documents produits conform ment aux normes et recommandations internationales dans le respect des m thodologies de la qualit des informations et du calendrier de diffusion des r sultats Types d appui Assistance technique et renforcement de capacit s dans les pa
98. stacles qui se dressent dans l environnement international et de proposer les inflexions n cessaires des politiques Vos analyses sont des ingr dients essentiels pour l identification des sources de vuln rabilit l anticipation des d s quilibres macro conomiques et financiers et la formulation de r ponses coh rentes Elles constituent des bases de projections budg taires court et moyen terme des cadres de viabilit des d ficits et de l endettement qu ils soient publics ou ext rieurs J ose peine grener la liste des contraintes bien connues auxquelles vous faites face dans l laboration de ces analyses Cependant il me plait de mentionner les questions bien connues de la qualit et de la disponibilit des statistiques de base l inad quation des moyens mat riels et humains votre disposition la forte mobilit des cadres ayant une expertise av r e Je salue donc l initiative du Fonds mon taire international de nous accompagner d sormais travers son Centre d assistance technique dans l am lioration i de nos cadres institutionnels de gestion macro conomique ii de nos instruments outils et supports de pr vision iii ainsi que dans le renforcement des capacit s de nos cadres et la vulgarisation des meilleurs pratiques en la mati re Honorables invit s Mesdames et Messieurs S agissant de la C te d ivoire notre politique macro conomique s effectue dans le cadre de la st
99. stement des prix assurent l quilibre Tableau 1 CM g n ral 5 quations et 4 variables output taux d int r t taux de change prix 1 Offre Y revenus ou PIB Yf bL Z PER fonction de production K capital L travail Z productivit 1 fonction des prix taux de salaire d quilibre implicite 2 Demande courbe IS quilibre des biens i z taux d int r t r el P prix ER taux de change ER ER Y C Y i 7 Ip i G le l 2 m Y ER 2 3 Equilibre ext rieur B en devises E exports M imports F Fy flux de capitaux nets Gouvt et priv s E 5 M Y Transfers Grants Factorpayments Debt Fe F i iUS AAEN 3 4 Equilibre mon taire LM demande de monnaie MD gale offre MS i taux d int r t nominal AEN avoirs ext rieurs nets AIN avoirs int rieurs nets AMD P Y velocit i AMS multiplicateur ABM A EN c ER AINgc o BM base mon taire 4 5 Contrainte budg taire macro conomique investissement et pargne S fonction de i E Y Transfers Grants Factorpayments Fp F ER AMD AAIN C Y i 7E G Ipli 7 lg 5 S il y a aussi quilibre mon taire AMD AAIN AAEN ER la contrainte est reformul e IP i m 1 parge int rieure pargne ext rieure Sp i 2 Sg Transfers Grants Factorpayments Fg F AAEN ER 5 Eclat entre gouvernemen
100. t des recettes fiscales Axe 5 Conduite des tudes sur les sources de la croissance et des fluctuations Axe 6 Renforcement de la coop ration avec les universit s et les operateurs conomiques utilisateurs producteurs d informations 65 Axe 7 Accroissement des ressources humaines Axe 8 Formation et renforcement des capacit s dans le domaine Axe 9 Renforcement des dotations de la DGPEE en ressources financi res mat rielles et logistiques Les axes 1 a 4 constituent le socle du programme qui n cessite la mobilisation d experts internationaux tandis que les axes 6 9 constituent des pr alables et des activit s permettant une meilleure appropriation par les cadres nationaux des d veloppements faits au niveau des premiers axes et l axe 5 servirait a la capitalisation de tous les outils et instruments labor s Ce programme a d ores et d j re u un financement de l Union Europ enne Axes prioritaires d intervention dans le domaine de la mod lisation macro conomique court terme en Afrique de l Ouest exp riences r centes et possibilit s de synergies et de coordination Pr sentateurs Mme Emilie Laffiteau AFRISTAT voir son intervention de la session 1 M Biaka Tedang Djoret GIZ Niger M Theophile Kabisa GIZ Rwanda M Emedetemin Nonfodji Commission de l UEMOA M El Hadji Fall PNUD Benin M Ferdinand Mbakoup BAD 66 B Descriptif du s minaire I Contexte et justification Les
101. t et secteur priv T taxes FIN Financement Int rieur Net du Gouvt Sa Contrainte budg taire I S gouvernement Ie T Y GI FIN TGFs Fg ER 5a 5b Contrainte budg taire I S secteur priv BG m Y T Y C Gi 7 FIN TGFp Fp ER AMD AAIN 5b investissement pargne int rieure pargne ext rieure accumulation AEN 40 T La forme r duite du CM PF peut tre consid r e comme cas sp cial du mod le g n ral mais avec un r le quasi absent des prix pour quilibrer l offre et demande Tableau 2 Les quilibres sont impos s avec une variation des volumes quelques fois en d viation de leurs fonctions au lieu d tre g n r s Par rapport au sch ma g n ral le prix et le taux de change sont fix s comme objectif les quilibres des biens ext rieur et mon taire sont r alis s par accommodation de la consommation des flux de capitaux priv s et de l offre de monnaie resp Secteur r el offre eq 1 e _l offre le PIB r el est exog ne comme somme des offres sectorielles avec prise en compte d un ICOR global mais le stock du capital n est pas trac par secteur e le niveau des prix int rieurs est fix comme objectif Secteur r el demande q 2 e l quilibre de biens est assur en consid rant la consommation comme r siduelle e _l investissement priv et le gouvernement sont exog nes et le solde commercial est une fonction du PIB et
102. tifier la valeur ajout e potentielle de l assistance technique du centre dans l am lioration i des cadres institutionnels et strat giques d laboration de mise en uvre et de suivi des politiques macro conomiques des pays ii des instruments outils mod les et supports notes rapports bulletins de suivi de la conjoncture de la pr vision macro conomique et iii des instruments outils et mod les de pr vision des recettes des r gies financi res Imp ts Douanes et Tr sor et de cadrage budg taire Elle a mis jour des synergies et mutualisations qui peuvent tre effectu es avec les autres partenaires techniques et financiers ainsi que la contribution du Centre l identification et aux partages de bonnes pratiques regionales et internationales dans ce domaine 67 Une strat gie d intervention d coule de ces travaux et s articule autour des quatre axes et des huit objectifs suivants Axes strat giques pr identifi s pour la p riode 2015 2017 Axel Mise niveau des dispositifs institutionnels d analyse macro conomique Objectif 1 Cr er ou formaliser la coordination des activit s d analyse et de pr vision macro conomiques Objectif 2 Am liorer le fonctionnement des structures de coordination des activit s d analyse et de pr vision macro conomiques Axe2 Am lioration des dispositifs de suivi de la conjoncture et de pr vision de court terme y compris sur les recettes fiscales
103. tour de la fiscalit sur les agr gats conomiques pour la DGE vision micro conomique de l imp t et estimation des capacit s de recouvrement pour les r gies 3 2 Cadrage macroeconomique et budgetaire Doit on fondre les deux processus Avantages Dispositif unique Objectifs budg taires int gr s dans le cadrage macro Interactions entre les allocations de ressources et le cadrage macro TOFE et allocations intersectorielles Contraintes Nomenclature budg taire diff rente de la nomenclature du TOFE Risque d agr gation lev et de pertes d informations l mentaires P riodicit des cadrages Prise en comptes des conf rences budg taires Disponibilit des informations des administrations d centralis es et des soci t s publiques Recommandations Adopter un calendrier en mati re de bouclage entre pr visions macro conomiques et pr visions de finances publiques Renforcer les capacit s des services y compris en outils de simulation statistiques pour entreprendre les simulations sur l interaction entre environnement macro conomique et finances publiques Adopter un cadre th orique partag e pour la pr vision des recettes afin d ameliorer la comparabilit des mod les et des hypoth ses de pr vision de la DGE et des r gies Produire une analyse hi rarchis e des risques budg taires et al as pesant sur la pr vision selon leur probabilit de r alisation et le chi
104. u FMI que du cot des services du pays C t services FMI 38 e les CM PF ne sont pas syst matiquement partag s ou transf r s aux autorit s malgr les efforts de formation en PF entrepris par le FMI y compris dans la r gion e CM FP des quipes du FMI sont souvent inaccessibles ou secrets inutilement complexes l effet de staff turnover et plus r cemment compliqu s par DMX e _l information sur l environnement international WEO GAS WEO GEE pays n est pas syst matiquement transmise aux autorit s m me si les hypoth ses WEO sont essentielles e absence d un vrai change sur les r sultats des CM entre les services du FMI et du pays C t services autorit s e des fois un faible int r t dans les outils de pr vision de la part des plus hautes autorit s e se doter d un cadrage performant demande un investissement initial e staff turnover manque d une structure institutionnelle d une vision sur la t che de l entit e manque d orientation au niveau de l UEMOA et multiplicit de mod les concurrents 4 Ces facteurs semblent tous rem diables avec une structure institutionnelle forte une strat gie de d veloppement des capacit s outils et un meilleur change sur les fondements et r sultats des CM avec les services du FMI Cf Section V 5 Cependant les CM PF devraient tre plus adapt s aux circonstances du pays et ils ont des limites conceptuelles n cessitant des o
105. u mon taires adapt es visant tenter d en corriger la tendance Ces indicateurs statistiques production industrielle l inflation le taux de ch mage etc infra annuels g n ralement mensuels ou trimestriels permettent d appr cier son volution Au Burkina Faso le suivi de la conjoncture se fait travers la publication p riodique d un certain nombre de produits note de conjoncture Pour ce faire un dispositif institutionnel a t mis en place pour faciliter le suivi de la conjoncture L objectif de la pr sente communication est de pr senter l architecture institutionnelle de Burkina en mati re de suivi de la conjoncture et susciter le d bat sur les cadres de coordination institutionnelle strat gique et ou technique mettre en uvre par les pays pour l analyse macro conomique conjoncturelle et structurelle 1 Organisation du suivi de la conjoncture au Burkina Faso Le suivi de la conjoncture fait l objet d un int r t particulier de la part des d cideurs au regard des volutions conomiques et des pr occupations des populations vie ch re suivi des troubles sociaux Les besoins des d cideurs VU En mati re de suivi de la conjoncture e disposer de l information conomique et sociale en temps r el sur l volution de l conomie nationale e d gager les enseignements tirer et les propositions de mesures mettre en uvre afin de mieux orienter la prise de d cisio
106. ues et des partenaires techniques et financiers intervenant dans ce domaine afin de compl ter le diagnostic 68 pr liminaire et d assurer une coh rence et une compl mentarit dans les interventions 3 Partager et d battre sur les orientations retenues par le Centre dans le domaine II R sultats attendus Le s minaire permettra aux participants de 1 changer sur les dispositifs institutionnel strat gique m thodologique et op rationnel de suivi de la conjoncture de la pr vision et de l analyse macro conomiques 2 discuter des initiatives de renforcement de ces dispositifs y compris des axes possibles d intervention d AFW dans ce domaine IV Approche m thodologique Le s minaire se d roulera sur une journ e et demie les 25 et 26 juin 2015 Abidjan h tel IVOTEL suivant le programme en annexe Il s articulera autour de quatre sessions Session 1 Cadres d analyse macro conomique conjoncturelle Session 2 Outils de pr vision macro conomique court terme Session 3 Cadrages macro conomiques cadrages budg taires et cadres de viabilit de la dette Session 4 Elaboration et simulation de politiques conomiques Dans le but de faciliter les changes au cours du s minaire outre les pr sentations retenues dans ces sessions les participants des pays et institutions membres de AFW seront invit s produire des contributions crites dans les domaines sous revus selon un canevas qui
107. ues et non plus seulement l Etat e Am lioration des liens entre d penses publiques et croissance 28 Conclusion N cessit d une approche progressive dans les am liorations apporter un mod le de cadrage macro conomique Trois axes n cessaires o Mod lisation am lioration de mod les o Dispositif de cadrage o Renforcement des capacit s pour une meilleure utilisation des r sultats du cadrage Appropriation processus long qui n cessite une assistance technique appropri e Besoin d un accompagnement de l assistance ext rieure par le renforcement des ressources int rieures consacr es au dispositif de cadrage 29 De l utilit des mod les quasi comptables centr s sur les tableaux ressources emplois Pr sentateur M Em d t min Nonfodji DPEE Commission de PUEMOA Introduction Globalement Les besoins de pr parer r guli rement des cadrages macro conomiques sont r els gt Utilit des Mod les de Cadrage Macro conomique Les cadrages macro conomiques permettent de e appr cier les r sultats escompt s des diff rentes politiques conomiques e choisir les mesures les plus appropri es e _ prioriser les actions sous contraintes de financement gt Besoin de coh rence dans le cadrage macro conomique e r conciliation du cadrage budg taire et du cadrage macro conomique inscrit dans les documents de politique conomique gt Imp ratifs de la budg tisation moyen terme e g n
108. uiperait mieux les autorit s dans les discussions avec le FMI et d autres PTF ii Cadrage macro conomique et cadrage budg taire dans les pays de l Afrique de l Ouest M Severin Y Kamgna Conseiller r sident AFW a pr sent les implications du nouveau cadre l gal de gestion des finances publiques notamment le code de transparence pluri annualit budg taire calendrier de pr paration du budget et loi organique relative aux lois de finances obligations de produire les DPBEP DPPD et PAP sur les dispositifs de cadrage macro conomique et budg taire Il a d montr la n cessit d adopter d sormais un calendrier en mati re de bouclage entre pr visions macro conomiques et pr visions de finances publiques de renforcer les capacit s des services pour entreprendre les simulations sur l interaction entre environnement macro conomique et finances publiques et am liorer la comparabilit des mod les et des hypoth ses de pr vision des DGE et des r gies Session 4 Elaboration et simulation de politiques conomiques i Quels dispositifs d laboration des strat gies de r duction de la pauvret ou de d veloppement durable M El Hadji Fall Conseiller conomique PNUD Benin a abord la probl matique de la pertinence des cadrages macro conomiques utilis s pour l laboration des Strat gies de d veloppement SCRP DSRP SCADD DPES Ceux ci ont un triple enjeu Tout d abord assurer la soutenabilit
109. ur l impact des politiques conomiques sur la r partition et la pauvret Ce type de mod le est assez intensif en ressources humaines et donn es et une fois achev e la calibration tend tre pour une ann e de base assez lointaine Pour cette raison un CGE est assez difficile utiliser d une fa on simultan e et coh rente avec un CM PF 25 Une approche alternative plus simple mais moins pr cis consiste lier les projections d output sectoriel du CM PF aux r sultats des Enqu tes sur le Budget des M nages EBM A l aide d une ou plusieurs EBM qui tracent la r partition des revenus sectoriels entre facteurs et groupes de m nages et sous certaines hypoth ses on peut faire des pr dictions sur l impact sur la r partition et l incidence de la pauvret des scenarios macro conomiques qui affectent les outputs sectoriels Cette approche est videmment partielle entre autres du fait que les effets d entrainement production r partition demande finale prix production son absents 26 D Mod le DSGE LT Ce mod le a pour but d analyser la relation entre investissement public croissance et dette Il r pond en partie aux critiques adress es l Analyse de viabilit de dette AVD traditionnelle qui est une extrapolation simplifi e du CM PF notamment son cadre analytique faible l absence de fonctions de production qui permettent de capter le capital public ex infrastructure sur la productiv
110. utils compl mentaires pour lesquels les CM peuvent servir de base et fournir les inputs La Section II pr sente une forme r duite du CM PF pour claircir la structure du mod le sous jacent La Section III se focalise sur certaines insuffisances notamment au niveau du lien entre outputs sectoriels et capital public et des projections de l investissement priv Section IV examine une boite outils macro conomiques minimum qui pourrait compl menter le CM PF ll Forme r duite du Cadrage Macro conomique CM PF cas sp cial d quilibre g n ral 6 Tout mod le macro conomique peut tre pr sent sous forme r duite et en termes du sch ma IS LM B Tableau 1 Le sch ma stylis met en vidence la structure les m canismes d quilibration des march s et la cl ture des balances macro conomiques et identifie les principaux objectifs et instruments de politique conomique Il permet de comparer la structure de base de diff rents mod les ainsi que de relever leurs limites ex CM CGE DSGE Les march s sont quilibr s par le niveau g n ral des prix le taux de change et le taux d int r t Une des 5 quations est d pendante contrainte budg taire donc 5 quations en 4 variables Y P ER i Par exemple le gouvernement peut d terminer ses politiques fiscale l int rieure de sa 39 contrainte budg taire mon taire quantit de monnaie et de change objectif pour les AEN et l aju
111. xercice consistant d terminer des objectifs budg taires globaux de recettes mobilisables de d penses totales de d ficit etc et d allocation intersectorielle des ressources comportant des plafonds de d penses par minist re dans un contexte macro conomique donn En g n ral le cadrage macro conomique constitue la premi re tape de la proc dure budg taire La projection des principaux comptes macro conomiques ex secteur r el balance des paiements comptes mon taires situations des finances publiques permet de d terminer les perspectives de recettes d quilibre ainsi que le niveau global des d penses Les projections du TOFE constituent le pont entre les deux cadrages Le contexte actuel est marque par Nouveau cadre l gal et r glementaire de la Gestion des Finances Publiques notamment e le code de transparence o pluri annualit budg taire o calendrier de pr paration du budget e loi organique relative aux Lois de finances o Obligation de produire le DPBEP o Obligation de produire DPPD et le PAP Quelles sont les implications e Un r le strat gique du cadrage macro conomique et budg taire e la prise en compte des objectifs d quilibre budg taire et financier moyen terme inscrits dans le DPBEP ou le CBMT e la distinction de l impact sur la trajectoire budg taire de l environnement macro conomique et des mesures discr tionnaires du Gouvernement e des volutions dans la construction et
112. ys membres o Implantation de bases de donn es o Traitement statistique des s ries o R daction de notes de conjoncture et de pr vision o Mise en place d enqu tes l g res d opinion o Mod le commun de pr vision conomique court terme Organisation de s minaires et ateliers r gionaux o S minaire conjoint Commission UEMOA AFRISTAT pour les pays membres d AFRITAC Ouest en Conjoncture et pr vision conomiques semestriel 23 pour le renforcement des capacit s et l harmonisation des m thodologies et le partage d exp riences Production de documents m thodologiques et d tudes th matiques Participation avec les autres PTF la r flexion en mati re de conjoncture et de pr vision conomique Pour atteindre cet objectif il est demand aux Etats membres de s engager mettre en place un syst me d information conjoncturelle caract ris par v l ensemble des sources d informations dont un r pertoire statistique d entreprises v une base de donn es conjoncturelles identifier pr cis ment ou mettre en place v un service responsable de la collecte des donn es de l analyse et de la publication du bulletin et de la note de conjoncture g n ralement log l Institut National de la Statistique INS ou au Minist re de l Economie ou du Plan v un processus de validation efficace des publications 8 Recommandations d AFRISTAT Mettre en place un syst me d informatio

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