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Processus d`intervention PROJET DE VIE

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1. Interventions 1 Lecture du dossier partir d indices associ s l enfant aux parents la situation globale 2 valuation du risque l aide de la grille de d pistage Techniques Lecture orient e autour du principe de la recherche d objectivit par le biais e de la conscientisation de ses valeurs de ses jugements et de ses pr jug s e de la r f rence explicite aux valeurs de l tablissement aux principes sous jacents et aux indicateurs de clarification de projet de vie v questionnement v r flexion 3 Entrevues avec parent enfant et la ressource pour compl ter l information s il y a lieu consultations intervenants CJ CLSC conseiller clinique r viseur etc Th mes autour de l histoire v cue de l enfant Y L enfant tait il d sir par ses parents conception grossesse avortement naissance adoption v les parents ont ils subi des pressions dans leur d cision de garder l enfant comment les responsabilit s parentales semblent elles avoir t assum es jusqu maintenant et avec quelle continuit historique des placements 4 Discussion de cas avec le conseiller clinique r viseur et le comit clinique au besoin Prendre une d cision sur la pertinence d entreprendre le processus de clarification de projet de vie v valuer les l ments de risques qui se d gagent de la grille et de la ceuillette d information v A t on tous l
2. L instrumentation propos e par l quipe de Steinhauer veut aider le professionnel non pas r pondre d finitivement cette question qui d passe ses comp tences mais se faire une 55 hypoth se sur des retards possibles S il soup onne qu il y a peut tre retard et que ce retard pourrait tre d aux difficult s familiales il devra probablement faire appel une expertise plus sp cialis e pour conclure psychologie de la petite enfance p diatrie ou p dopsychiatrie Il ne suffit pas non plus d tablir le degr du retard il faut arriver faire le lien entre ce retard et les difficult s familiales Si l on soup onne que le retard est peut tre caus par une d ficience intellectuelle culturelle ou biologique il faut r f rer des sp cialistes des centres de r adaptation en d ficience intellectuelle Pour obtenir des r sultats valides au sujet du d veloppement de l enfant il est essentiel de recueillir des observations plusieurs moments avant le placement dans le milieu naturel de l enfant Cela permet de d terminer un point de d part On peut par la suite refaire une valuation lorsque l enfant est plac en famille d accueil depuis un certain temps apr s la p riode d adaptation et ce afin de v rifier si son d veloppement s am liore ou r gresse Seule une personne qui conna t bien les nourrissons et les petits enfants peut utiliser l instrument propos avec une bonne probabilit
3. Conditions pour y arriver Clarification des intentions du parent et de ses comp tences parentales Moyens pour atteindre un r sultat avec le parent T nacit Intensit de l intervention Suivi de pr s centr sur l objectif final R duire l cart entre le dire et le faire Utiliser les partenaires Utilisation d outils cliniques ICBE Guide d valuation de la comp tence parentale de Steinhauer Q Sort des comportements maternels etc Rapport de sant Tableau 6 Clarification des intentions r elles et valuation des comp tences parentales suite Clarification des intentions de l enfant Lui pr ciser notre r le Perception et connaissance de son histoire de sa situation Les motifs de son placement Les motifs de maintien de son placement Les questions qu il se pose Qui peut y r pondre Ses demandes Ce qu il veut Le livre de vie Avec qui a t il des liens Frigolo le robot Moyens pour atteindre un r sultat avec Penfant Ses personnes significatives Le jeu marionnettes Se pr occuper du v cu de l enfant porter attention ses r actions personnages toutous et les susciter maisons etc L informer de ce qui va se passer Dessins L impliquer tout au long de la d marche Observations directes Le pr parer ce qu il va devoir vivre lors des contacts Le supporter et lui garantir qu on va le prot ger et surveiller ce parent
4. Il faut laborer des strat gies pour amener les personnes reconsid rer la valeur pr pond rante qu ils accordent aux liens du sang Il faut offrir des m canismes de supervision et de soutien qui aident objectiver la pratique et procure la distance th rapeutique essentielle au bon jugement SECTION 4 LE PROCESSUS CLINIQUE ans cette section portant sur le processus clinique nous d crirons la nature et l utilit des diverses tapes nous identifierons les acteurs concern s les outils les interventions les th mes les attitudes les d lais de r alisation et les m canismes de suivi En plus de la phase pr alable l intervention le protocole d intervention comporte les trois tapes suivantes 1 Clarification des intentions et valuation des comp tences parentales 2 partage des intentions 3 concr tisation du projet de vie la page suivante nous pr sentons un tableau int gr pr sentant les diverses tapes du processus d laboration du projet de vie De plus pour avoir une vue d ensemble du processus d intervention nous offrons un r sum sch matique sous forme de tableaux la fin decette section Note Pour les interventions du processus clinique qui impliquent l enfant il est important de nuancer et d adapter ces activit s selon l ge et les capacit s de l enfant 16 Tableau 2 TABLEAU SYNTH SE DES TAPES DE L LABORATION DU PROJET
5. VALUATION DE LA COMP TENCE PARENTALE SYNTH SE DES R SULTATS JALON 1 Examen du contexte Oui ou non Y a t il un contexte ethnique ou culturel dont il faut tenir compte Remarques Y a t il des facteurs de stress qui permettraient de croire que la situation est situationnelle ou due une difficult de g rer le stress Remarques JALON 2 D veloppement de l enfant Oui ou non Est ce que le d veloppement de l enfant est en retard par rapport au potentiel de l enfant Remarques JALON 3 Relation entre l enfant et le parent Oui ou non Est ce que l attachement entre l enfant et le parent est favorable au d veloppement de l enfant Remarques Y a t il transmission interg n rationnelle d un mod le d attachement inad quat Remarques JALON 4 Comp tence parentale actuelle Oui ou non Est ce que les parents exercent effectivement une comp tence parentale suffisante au d veloppement de l enfant Remarques 15 Selon le Guide d valuation de la comp tence parentale de Steinhauer voir bibliographie 63 JALON 5 Ma trise des impulsions Oui ou non Est ce que les parents sont capables de contr ler leurs impulsions Ont ils des habilet s pour g rer les conflits Remarques JALON 6 Acceptation de la responsabilit parentale Oui ou non Est c
6. D s que les intentions du parent seront clarifi es et qu il aura pris sa d cision en accord avec l intervenant responsable il faudra la communiquer l enfant et aux personnes significatives tape 2 Rencontres avec l enfant afin de Pr ciser notre r le clarifier ce qu il per oit de sa situation et susciter ses r actions savoir s il conna t les motifs de son placement et savoir s il sait pourquoi il l est encore conna tre ses demandes les questions qu il se pose et qui peut y r pondre ce qu il veut conna tre les liens qu il a cr s avec ses personnes significatives le supporter et le rassurer sur la protection qu on va lui accorder quoiqu il arrive l assurer qu il va tre inform de la d marche et impliqu tout au long du processus faire une premi re exploration de sa position envers ses parents le pr parer ce qu il va devoir vivre et rencontrer les personnes significatives Pour les enfants plus jeunes d autres moyens seront mis en place pour observer et valuer la qualit des interactions de l enfant avec ses parents On portera particuli rement attention aux r actions de l enfant et du parent au d but pendant et au d part des contacts parent enfant Les observations des interactions de l enfant avec son milieu d accueil viendront permettre de compl ter l valuation de la qualit des liens et des interactions de l enfant avec les adultes qui l entourent
7. tre aussi support par un syst me de monitoring des donn es incluant entre autres un tableau de bord des activit s faire selon les diverses tapes L intervenant pourrait compl ter cette grille au fur et mesure de son intervention en indiquant quand chaque activit pr vue a t r alis e Ce tableau de bord servirait la fois de synth se des activit s faire par l intervenant et pourrait permettre le monitoring des donn es Ce syst me pourrait permettre de produire de fa on r guli re des tableaux relatifs la situation du processus d intervention Il permettrait aussi d analyser les donn es cliniques des fins de recherche ou de r flexion Le processus d intervention en clarification de projet de vie constitue un processus clinique qui a d j fait ses preuves dans notre tablissement Beaucoup d nergie a t investi dans les derni res ann es pour former les intervenants cette nouvelle fa on de faire qui implique un suivi intensif Le d fi est maintenant de garder vivant ce processus d intervention et en assurer une utilisation efficiente aupr s des usagers Les divers moyens propos s pr c demment devraient permettre d en assurer un suivi rigureux 68 BIBLIOGRAPHIE Association des centres jeunesse du Qu bec Table des directeurs de la protection de la jeunesse En vue d assurer tout enfant un projet de vie permanent F vrier 1997 Centre de protection de l enfanc
8. Th mes nuancer et adapter selon son ge et ses capacit s v Que conna t il de son histoire de sa situation des motifs de son placement yY comment se per oit il 24 S que per oit il et ressent il par rapport l investissement motif de ses parents de son milieu d accueil ou d autres personnes significatives son endroit quelles sont les personnes significatives ses yeux quels liens veut il maintenir accentuer diminuer ou liminer avec ses parents naturels et substituts quelles sont ses questions ou interrogations et qui peut y r pondre que veut il pour son avenir comment arrive t il composer avec de possibles conflits de loyaut SKK KA 3 Rencontres avec les responsables de la famille d accueil sans la pr sence de l enfant afin de e Leur expliquer la d marche ainsi que sa n cessit et les impliquer dans le processus e obtenir leur adh sion la d marche e v rifier quels liens ils ont cr s avec enfant e clarifier leurs intentions vis vis de l enfant et leurs demander de les communiquer avec l enfant en notre pr sence e les impliquer dans la pr paration de l enfant les pr venir des r actions possibles de l enfant et de leurs propres r actions pour d coder les messages ainsi transmis les supporter dans cette d marche voir avec eux ce qu ils vont faire apr s s il y a d part de l enfant pr ciser les contacts futurs qu ils
9. suivants et plusieurs l ments des documents originaux ont t reproduits avec l autorisation des auteurs concern s Faire des racines ou la clarification d un projet de vie permanent du Centre de services sociaux de Qu bec Mich le Larochelle Marie Claude Godin Simone Corneau Octave Lavoie chef d unit Daniel Picard agent de programmation chaque enfant son projet de vie permanent des centres jeunesse de Montr al Denise LALANDE directrice adjointe la DPJ Gestion du projet Francine PAQUETTE conseill re en d veloppement de programmes la coordination des activit s de l Institut universitaire de la DRD Support au d veloppement du programme et r daction du document Formation des agents multiplicateurs clarification du projet de vie du Centre jeunesse de Qu bec et de l Institut universitaire de Qu bec Mich le Larochelle Marie Claude Godin En vue d assurer tout enfant un projet de vie permanent de l ACJQ et de la table des DPJ Denise Lalande responsable du groupe de travail Centres jeunesse de Montr al Lo c Boisvert Centre jeunesse de l Estrie Patricia Chiasson Centres jeunesse de l Outaouais Th r se Guillemette Centres jeunesse de Montr al Mich le Larochelle Centres jeunesse de Qu bec Ghyslaine Larouche Centres jeunesse Chaudi re Appalaches Guy Moffat Centres jeunesse Saguenay Lac St Jean ADAPTATION AU CENTRE JEUNESSE DE PEST
10. tape 3 permet de d terminer pr cis ment un autre projet de vie Le PI tiendra compte de l engagement des parents dans la d marche et de leur implication aupr s de leur enfant Dans le cas o l enfant est orient vers un autre milieu de vie et o le projet de vie envisag est l adoption la stabilisation long terme dans un milieu d accueil ou le placement priv les intervenants devront conna tre et r aliser les d marches n cessaires en vue de concr tiser le projet en impliquant activement le parent dans la mesure du possible et dans la recherche d un milieu de vie appropri aux besoins de l enfant Si l orientation est un placement long terme en famille d accueil e laboration d un plan d intervention d finissant les nouveaux objectifs de l intervention et les responsabilit s des diff rents acteurs famille naturelle famille d accueil enfant intervenant red finition du cadre l gal de la mesure laboration d un plan pr voyant les relations de l enfant avec sa famille naturelle permission donn e par les parents l enfant d investir dans son milieu d accueil accompagnement de l enfant dans le deuil du retour avec ses parents interpr tation aux parents d accueil du sens donner aux r actions de l enfant et support au niveau des attitudes adopter pour int grer ce nouveau mandat une famille d accueil pouvait tre tr s engag e avant et ressentir un d sengagement apr s 3
11. L Inventaire concernant le bien tre de l enfant en relation avec l exercice des responsabilit s parentales est un instrument de mesure traduit adapt et valid de 43 chelles qui investiguent la capacit d accomplissement et l accomplis sement r el des r les chez les parents et leurs enfants Il ne mesure toutefois pas le potentiel de changement e Le Guide d valuation de la comp tence parentale de Steinhauer et al 1993 est une grille d analyse clinique qui comporte 9 jalons permettant d examiner les dimensions suivantes le contexte de vie des parents le d veloppement de l enfant le rapport entre l enfant et le dispensateur de soins la comp tence parentale la ma trise des pulsions du parent l acceptation de la responsabilit le comportement de l adulte pouvant affecter la comp tence parentale le rapport du parent avec la collectivit et le recours des interventions cliniques par le parent Le O Sort des comportements maternels de Pederson et Moran 1990 permet d examiner pour les situations d enfants g s entre 0 et 12 mois la sensibilit maternelle et offre quelques indices sur la trajectoire ventuelle du type d attachement il ne permet pas d identifier le type d attachement Il s agit d un outil standardis compos de 90 items classer en 3 cat gories comportements caract ristiques comportements neutres et comportements non caract ristiques e Le rapport d un service de
12. Steinhauer 1996 p 45 Ainsi une trop longue p riode pass e dans le vide de lattente l absence de continuit r sultant de multiples placements ou l insuffisance des soins apport s par les parents substituts contribuent installer un tat de d tachement permanent Or cet tat de d tachement permanent a comme nous l avons mentionn pr c demment de graves cons quences Diff rents sympt mes sont associ s aux troubles de l attachement L enfant devient peu peu d tach au plan relationnel Il perd sa capacit de faire confiance et de cr er des liens Sa mise distance provoque souvent de la d ception et risque de susciter un d sinvestissement et m me la rupture de la relation avec les donneurs de soins substituts Steinhauer 1996 dans Paquette St Antoine et Provost 2000 Par ailleurs la personnalit de l enfant se trouve souvent affect e pouvant pr senter un tat de d pression chronique de la rage persistante et diffuse Lemay 1996 dans Paquette St Antoine et Provost 2000 une faible estime de soi Gaspari Carri re dans Paquette St Antoine et Provost 2000 et de la d pendance chronique L enfant risque aussi de d velopper des probl mes de socialisation Rutter 1979 dans Paquette St Antoine et Provost 2000 notamment des comportements asociaux et antisociaux en raison d une incapacit appr cier de fa on empathique les effets de son comportement sur son entourage en raison
13. accomplir ses r les sociaux et parentaux mais il se produit parfois des carts de conduite dangereux pour l enfant Consommation chronique avec une d pendance d ordre physique et g n ralement d ordre psychologique Des effets nuisibles l individu et la soci t et qui rendent le parent g n ralement non fonctionnel au travail ou dans l accomplissement des t ches parentales Limite intellectuelle et sociale Aucune limite observ e Le parent a besoin d un environnement ou d un support sp cialis pour mieux remplir certains r les Le parent peut tre attentif l enfant sans toutefois tre efficace dans la r ponse aux besoins de celui ci Le parent d montre une incapacit de fonctionner dans un ou plusieurs de ses r les majeurs en raison d une limite intellectuelle trouble de jugement d apprentissage d adaptation Il est incapable d anticiper ou reconna tre les besoins de l enfant 48 Immaturit Absence de probl me Trouve de la satisfaction dans son r le de parent Le parent est capable occasionnellement de reconna tre ses motions et celles des autres mais il a plut t tendance fuir ou se prot ger Il a tendance fuir les responsabilit s non valorisantes ou trop exigeantes Le parent tol re peu ou aucunement les frustrations nie ses motions ne reconna t pas les besoins des autres particuli rement ceux de son enfant II est tr s instable et se
14. d crit les ressources humaines impliqu es et les ressources mat rielles n cessaires la mise en uvre du processus d intervention SECTION 1 ORIGINE DU PROJET ET CONTEXTE DE DEVELOPPEMENT vie fait suite aux travaux d un comit mis sur pied par la Table des DPJ l automne 1995 On confie ce comit le mandat de r fl chir deux aspects li s la probl matique des enfants risque ou en voie d abandon le d pistage de ces enfants et la notion d laboration d un projet de vie qui r ponde aux besoins de chaque enfant Les travaux du comit donnent lieu en 1997 la publication d un document intitul En vue d assurer tout enfant un projet de vie permanent dans lequel sont propos s des outils pouvant servir au rep rage pr coce du risque d abandon et permettant de fournir une connaissance syst matique de la situation des enfants risque ou en voie d abandon e d veloppement du processus d intervention en clarification de Projet de Parall lement ce comit provincial le comit de concertation des pratiques cliniques en mati re de projet de vie du Centre jeunesse de l Estrie a poursuivi ses travaux de 1995 1997 Les membres du comit re oivent alors une formation d intervenantes du Centre jeunesse de Qu bec Mich le Larochelle et Marie Claude Godin en lien avec le programme Faire ses racines Ce comit de concertation a finalement produit un docum
15. d marche et en tenant compte du principe de la primaut de l int r t de l enfant L implication des parents et le principe d autod termination Il s agit l en plus de la primaut de l int r t de l enfant d une valeur de fond du pr sent processus d intervention L autod termination est une valeur de base en intervention sociale et permet la responsabilisation de tous Toute personne a un potentiel d autonomie qui la rend responsable de sa vie Cette autonomie s exerce dans la mesure du potentiel des personnes Le r le de l intervenant est alors de l accompagner dans ses d cisions et de favoriser dans toute la mesure du possible l empowerment des parents et des jeunes face aux difficult s qu ils rencontrent Cela peut requ rir une valuation en profondeur des capacit s du parent de la vuln rabilit de l enfant des chances de succ s d une r insertion de l am lioration de la capacit parentale et de la qualit de l attachement parent enfant Le parent qui ne prend pas les moyens qui n identifie pas ce qu il veut et ce qu il peut faire pour se responsabiliser au sujet de l avenir de son enfant et de son avenir avec son enfant prend aussi une d cision On doit viser la participation des parents la d cision relative un projet de vie pour leur enfant et d faut ou s il y a contre indication les informer de la d cision prise l gard de leur enfant Tenant compte de ces consid rants nou
16. d sirent conserver avec l enfant amener la ressource accepter une int gration progressive de l enfant o il ira afin de bien le pr parer e les aider pr parer et supporter l enfant quant son implication dans le processus d intervention e les amener respecter le choix de l enfant et de ses parents comme projet initial e les informer du r le d observateur et de collaborateur privil gi qu ils auront assumer Th mes v Informations sur la d marche e but poursuivi e orientations possibles e r actions pr visibles de l enfant et leurs r actions possibles e collaboration attendue et adh sion souhait e quels liens affectifs ont ils cr s avec l enfant quelle place l enfant occupe t il dans leur v cu quotidien quelle est leur perception des besoins de l enfant quels sont leurs projets par rapport l enfant et son avenir quelle relation entendent ils avoir avec les parents de l enfant KSSS 4 valuation des comp tences parentales incluant les conditions de vie et la nature du lien partir d outils cliniques ICBE grille de Steinhauer Q sort etc 5 D cision pour la poursuite de la d marche avec le r viseur et le comit clinique au besoin 25 Selon l valuation de la situation une orientation claire sera prise dans l int r t de l enfant savoir I Si capacit et engagement des parents envers l enfant e maintenir ou viser
17. de crit res clairs pouvant tre reproduits et exp rimen talement valid s en mati re d valuation de la comp tence parentale Steinhauer 1996 l valuation repose essentiellement sur le jugement clinique Or il se trouve parmi les cliniciens d importantes diff rences de convictions d exp rience et de formation professionnelles ce sujet Steinhauer 1996 fait remarquer que dans certains cas ces professionnels crasent litt ralement le juge sous une masse d avis confus et contradictoires partir desquels il deviendra difficile de rendre un jugement quitable p 234 Il est donc n cessaire d offrir des rep res et des processus cliniques qui aident les cliniciens effectuer leur valuation avec pr cision et exhaustivit d terminer les mesures les plus appropri es et pr senter si n cessaire une argumentation toff e de leur vision qui soit cr dible aux yeux du tribunal L alt ration du jugement par certaines motions et valeurs Les motions et les valeurs personnelles et professionnelles ont des impacts directs sur le comportement humain Elles jouent g n ralement en faveur de l intervention mais agissent parfois son d triment L id ologie du lien du sang Beaucoup de chemin a t fait affirme Steinhauer 1996 depuis l poque o l on accordait plus d importance aux liens du sang qu aux liens psychologiques Ces progr s sont dus d une part la prise
18. de laisser leur c ur plut t que leur raison leur dicter le jugement qu ils doivent rendre Lorsqu en pareille situation les sentiments du juge passent de l empathie la capacit de comprendre ce qu un parent ressent la sympathie la tendance s identifier si compl tement avec le parent que la distance n cessaire l objectivit est perdue l avenir ce cet enfant risque d tre hypoth qu Steinhauer 1996 p 242 Les motions insidieuses Certaines motions sont insidieuses La sensibilit la compassion rend parfois les intervenants sociaux et judiciaires incapables de tol rer la d tresse dont ils sont t moins Il est fr quent que les adultes se prot gent tout en rationalisant qu ils prot gent l enfant Dans d autres circonstances il arrive que les intervenants soient appel s intervenir dans une situation qui implique un parent agressif voire violent La peur engendr e par des menaces ouvertes ou voil es peut aussi d tourner du meilleur mt r t de l enfant Enfin r ussir cr er une alliance th rapeutique avec un client est un art difficile Il arrive que des intervenants s enfoncent graduellement dans un cul de sac par une succession de compromis consentis afin de sauvegarder une alliance fragile ou ce qu ils croient tre une alliance avec le parent aux d pens de la d fense des int r ts de l enfant situation d o il est de plus en plus difficile de sortir sans lais
19. est possible pour lui Susciter les r actions de l enfant D coder leurs significations Le pr parer ce qu il va vivre 42 Avec la ressource Les amener communiquer leurs intentions l enfant en notre pr sence Recadrer sur les vrais motifs Les pr venir des r actions possibles de l enfant de leurs r actions et en d coder le sens Les supporter Voir avec eux ce qu ils vont faire s il y a d part de l enfant Sensibiliser l importance de le d marche pour l enfant Tableau 11 Rencontre du partage des intentions Du parent l enfant De la ressource l enfant Il communique l enfant la d cision On pr cise l orientation qu il a prise La famille d accueil lui verbalise Il pr cise toute forme de contacts futurs ses intentions Il d finit l avenir de leur relation La famille d accueil lui Il communique l enfant les vrais communique les motifs de sa motifs qui l ont amen prendre cette d cision d cision La famille d accueil lui pr cise L enfant pose ses questions son parent Pavenir de leur relation L enfant lui formule ses demandes Aider l enfant r ajuster ses demandes en fonction de la d cision du parent 43 Maintien ou retour dans le milieu familial Pr voir un plan de r int gration pr cis et d termin dans le temps Pr voir un encadrement des contacts Faire vivre du quotidien entre l enf
20. intervention n cessite l investissement de ressources pour assurer sa mise en uvre On doit d abord pr ciser que l utilisation de ce processus d intervention doit se faire de fa on rigoureuse suite au programme sp cifique de formation pr vu par l tablissement Le d pistage de la client le se fait au moyen de la Grille de d pistage des situations risque de d laissement ou d abandon La formation projet de vie inclut utilisation de la grille La passation de la grille exige une certaine connaissance de la situation familiale et personnelle de l enfant mais elle prend peu de temps compl ter L valuation de la situation de l enfant se fait au moyen de trois outils le Guide d valuation de la comp tence parentale de Steinhauer et al 1993 le O Sort des comportements maternels de Pederson et Moran 1990 et l Inventaire concernant le bien tre de l enfant en relation avec l exercice des responsabilit s parentales de Magura Moses 1986 Le Guide d valuation de la comp tence parentale de Steinhauer et al 1993 Pour utiliser le guide les intervenants doivent avoir re u une formation th orique permettant de conna tre le guide et un soutien clinique pour int grer cet apprentissage th orique dans la pratique Lorsque les intervenants sont form s l analyse des 9 jalons du guide exige une vingtaine d heures Ces heures incluent le temps d observation n cessaire la cueillette de l information
21. normales dues une intervention d autorit sociol gale Il faut donc faire la part des choses Il importe de tenter de savoir dans quelle mesure le parent accepte r ellement sa responsabilit de parent Le parent est il capable d autocritique Est il capable d empathie Le parent est il int ress changer ses interactions avec l enfant Est il capable de reconna tre qu il a des difficult s L intervenant doit choisir au moins un nonc qui d crit le mieux la capacit du parent accepter son r le Ce jalon contient 8 nonc s portant sur l expression par le parent de son acceptation de sa responsabilit En r fl chissant l application de chacun de ces nonc s l intervenant devrait pouvoir faire une valuation raisonnable de la capacit du parent accepter un degr pertinent de responsabilit pas trop pas assez la derni re page l intervenant doit exprimer plus en d tail les observations frappantes concernant la capacit du dispensateur de soins d assumer ses responsabilit s 60 Partie A Cette partie met l accent sur les qualit s personnelles les connaissances et les comportements qui peuvent influencer la comp tence parentale de fa on positive Partie B Cette partie met l accent sur les aspects n gatifs Il importe de commenter puisqu il n y a pas de relation lin aire entre ces comportements et l exercice de l autorit parentale Certaines personnes fortement perturb es jouent leu
22. parentale La privation pour l enfant d un lien s lectif durant la petite enfance conduit des troubles de l attachement associ s des probl mes permanents et souvent irr versibles de la socialisation Ils entra nent plus tard toute une s rie de comportements sociaux inad quats et ils compromettent s rieusement l adaptation sociale Trois facteurs augmentent ce risque la dur e de privation la fr quence des ruptures et la pr cocit de la privation Il arrive que les services de protection de l enfance par leur manque de vigilance ou leur ind cision contribuent augmenter le risque d instauration de troubles de l attachement chez l enfant Les conditions de pratique La discontuinit de l intervention Certains facteurs organisationnels et certains facteurs cliniques nuisent la prise de d cision La m connaissance des d couvertes sur l attachement Le manque de rep res permettant d valuer les capacit s parentales L id ologie du lien du sang L alt ration du jugement par certaines motions 15 en responsabilisant les parents Il faut former les intervenants sociaux et sensibiliser les intervenants judiciaires la notion d attachement Il faut offrir des rep res et des processus cliniques qui soutiennent l valuation clinique des capacit s parentales et aident pr parer et pr senter une argumentation articul e au tribunal
23. peuvent le bouleverser et initier le d but d une alliance th rapeutique si elle ne s tait pas tablie pr c demment L intervenant devra soutenir le parent ou le r f rer en cas de besoin Voir nfo recherche du 9 septembre p 3 et 4 pour interpr ter les r sultats 58 Ce jalon vise valuer les forces et les faiblesses du parent Le m me questionnaire peut servir valuer l interaction de l enfant avec plusieurs personnes qui lui dispensent des soins Si les comportements sont sensiblement diff rents entre les parents et chaque enfant il vaut mieux valuer les aptitudes parentales des parents vis vis chaque enfant en utilisant des questionnaires suppl mentaires La partie A s applique aux b b s de moins de 2 ans L intervenant note l interaction entre le parent et l enfant d apr s quatre cat gories Chaque cat gorie s applique une plage d ge pr cis e mais il y a un certain chevauchement L intervenant doit remplir toutes les questions pertinentes l ge de l enfant et noter ses r sultats sur la feuille r sum e De plus les questions de la section 2 qui semblent cliniquement pertinentes doivent galement tre remplies pour les enfants plus jeunes Chaque cat gorie donne cinq sc narios de comportement et l valuateur choisit celui ou ceux qui d crivent le mieux la r ponse du parent telle qu observ e Bien que les cat gories du jalon 4 soient regroup es sous les m mes rubriques que celles du j
24. rente de ses attentes e amener exprimer son choix d investir aupr s d autres personnes s il le d sire 3 Rencontres avec les parents d accueil sans la pr sence de l enfant e Les pr parer la rencontre avec l enfant e les impliquer comme observateurs privil gi s de la situation de l enfant et comme collaborateurs au projet e pr parer la ressource communiquer clairement leurs intentions l enfant en notre pr sence e les amener supporter l enfant dans le choix du projet de vie e les pr venir des r actions possibles de l enfant et de leurs r actions face la d marche e les sensibiliser la n cessit de d coder les messages ainsi transmis e les supporter dans cette d marche 28 Rencontre du partage des intentions 1 Rencontre avec l enfant et ses parents au bureau milieu neutre On demande aux parents de dire le plus clairement possible son enfant sa d cision pour viter toute forme d interpr tation possible l enfant pour laisser le moins de place possible de faux espoirs on pr cise l orientation mais aussi toutes formes de contacts futurs fr quence dur e lieu r les etc afin de d finir l avenir de leur relation on doit faire attention pour nous assurer que le parent apportera l enfant les vrais motifs et que ceux ci soient la port e de l enfant lors de la pr paration de l enfant on a amen celui ci formuler ses
25. ressources qui s offrent aux parents et voir comment il les utilisera apr s avoir pris sa d cision Th mes v Sensibilisation l impact sur leur enfant d une situation floue non clarifi e aux besoins de stabilit et d appartenance chez l enfant au droit pour un enfant d avoir une famille responsabilisation par rapport au devenir de l enfant 23 SOSS SO KKKK S S K engagement formel clarifier l avenir de l enfant quels liens affectifs ont ils cr s avec l enfant que ressentent ils par rapport leur enfant motions positives ou n gatives quelle forme quelle qualit et quelle fr quence de contacts ont ils maintenues avec l enfant comment ont ils exerc leurs r les parentaux aux plans ducatif affectif intellectuel social physique et mat riel quels sont leur int r t et leur motivation envers l enfant et son devenir quelle part de responsabilit parentale entendent ils assumer l avenir quel degr de conscience ont ils du v cu quotidien de l enfant et de ses besoins qui sont diff rents des leurs des cons quences pour l enfant de la situation de placement ou des d cisions prises son endroit de leur propre situation de leur v cu de leurs limites de leurs difficult s de leurs possibles regrets futurs des pressions qui s exercent ou risquent de s exercer sur eux aux plans personnel conjugal familial et social
26. 1 Caract ristiques de cette option Le placement long terme en famille d accueil doit pr senter la caract ristique d tre le plus long possible donc de persister jusqu la majorit de l enfant Il importe alors de bien identifier articuler et convenir d ententes claires o les responsabilit s et leurs modalit s d exercice sont arr t es et pr cis es Cette option pr sente probablement le plus grand risque d emb ches en cours de route en raison de possibles changements dans la situation des parents d accueil Cependant certaines situations n ouvrent aucune avenue autre que celle ci l ments pouvant mener cette option v Les parents sont incapables long terme de r pondre aux besoins essentiels de l enfant mais conservent une certaine forme d engagement envers leur enfant l adoption ne peut tre envisag e ge de l enfant handicap important motifs l gaux ou cliniques l enfant ne veut pas tre adopt s il est en ge de donner son opinion ou l adoption n est pas dans son int r t ex un changement vers un autre milieu de vie serait pr judiciable pour lui compte tenu des liens tablis et de sa capacit d attachement ou une rupture avec les parents n est pas souhaitable la famille d accueil est engag e vis vis de l enfant mais elle ne veut pas l adopter et l enfant est investi dans cette famille au point de les consid rer comme des parents ou lorsque l enfa
27. 1 an Partage des intentions Rencontres de partage des intentions parent enfant ressource enfant g Grilles d valuation du lien d attachement Aide aux parents valuation continue de la situation et de la concordance entre les intentions Concr tisation du i et les actions pos es projet de vie TAPE3 Choix du projet appropri la situation de l enfant Crit res relatifs au choix de projet de vie orientation vers l adoption stabilisation long terme implicati non respect r implication P des ententes amp Frigolo le Robot Maintien ou d placement de l enfant dans un milieu appropri nomination d un r pondant K gal pour S Le Livre de vie l enfant si pertment Placement Placement long teme priv Le comit clinique projet de vie peut aussi tre sollicit d autres tapes du processus Consentement ou d claration d admissibilit l adoption Maintien ou r insertion Adoption dans le milieu familial 17 UNE CLARIFICATION DE PROJET DE VIE Nature et utilit Il s agit d examiner la situation de l enfant en vue d un d pistage rapide d une situation risque de d laissement ou d abandon pour l identification de la pertinence d une clarification de projet de vie partir d indicateurs e surla situation actuelle de l enfant et de son environnement familial et social e sur l histoire
28. Centre jeunesse de l Estrie SECTEUR D ACTIVIT S APPROBATION R PONDANT DISTRIBUTION Normes de pratique clinique et de gestion 3415 Protection de la jeunesse Processus d intervention en clarification de projet de vie Comit de direction du Centre jeunesse de l Estrie Le 15 avril 2003 R vis le 14 avril 2005 Directeur de la protection de la jeunesse Directeur de la qualit et des services milieux A tous les intervenants uvrant en protection de la jeunesse Vous pourrez vous procurer des copies de ce document au bureau du D P J Le projet de vie se d finit comme un processus de planification de la permanence dans la vie de l enfant Cette permanence est continuellement recherch e d s qu on constate un risque important d atteinte la stabilit et la continuit du projet de vie de l enfant Le masculin est utilis comme repr sentant les deux sexes sans discrimination l gard des hommes et des femmes et dans le seul but d all ger le texte CENTRE JEUNESSE DE LESTRIE Processus d intervention en Clarification de projet de vie pour les enfants risque de d laissement ou d abandon Document adopt au comit de direction du 15 avril 2003 R vis le 14 avril 2005 2 impression REMERCIEMENTS Le pr sent processus clinique en Clarification de projet de vie du Centre jeunesse de l Estrie s est largement inspir des documents
29. DE LA COMMUNAUT 1 2 D TRESSE SOCIALE 1 3 CONTEXTE CULTUREL PARTICULIER 1 4 NIVEAU DE STRESS 4 2 ENFANCE DU PARENT 5 EXP RIENCE DU PASS M 5 1 UTILISATION ANT RIEURE DES SERVICES 5 2 APPARITION DU PROBL ME 4 CAPACIT PARENTALE IMIGIE 4 1 ACTUELLE 4 3 POTENTIEL D AGRESSIVIT 4 4 ACCEPTATION DU R LE 65 4 5 PROBL MES SP CIFIQUES 3 1 LIEN D ATTACHEMENT P RE ENFANT IMIGIE 3 R SILIENCE PERSPICACIT capacit voir ce qui se passe IND PENDANCE capacit valuer ses besoins et y r pondre HABILET RELATIONNELLE INITIATIVE peut prendre les devants dans une relation ou une action CR ATIVIT intellectuelle manuelle artistique etc ALTRUISME attentif aux autres ex fr res s urs HUMOUR ET JOVIALIT SENS MORAL D VELOPP MAIS NON PUREMENT BINAIRE CAPACIT D AUTOCRITIQUE 7 DYNAMIQUE DES ORGANISATIONS Avec autorisation de Jean B dard Avril 2000 Par Monique F Lord B dard Jean Familles en d tresse sociale Rep res d action Tome Du social au communautaire d Anne Sigier Sillery 1998 B dard Jean Familles en d tresse sociale Rep res d action Tome Il L intervention familiale communautaire d Anne Sigier Sillery 1999 2 IMPACT SUR L ENFANT 2 1 D VELOPPEMENT DE L ENFANT 2 2 VULN RABILIT 2 3 S VICES ET TROUBL
30. DE VIE ACTIVIT S R ALISER INSTRUMENTA TION D pistage des situations risque de d laissement ou d abandon Reconnaissance de la probl matique par le parent engagement et adh sion une d marche de clarification du projet de vie contrat PR ALABLE A L INTERVENTION Identification de la pertinence d une i clarification de projet d vie S9 Grille de d pistage des situations risque de d laissement ou d abandon Discussion avec le r viseur et le comit clinique au besoin Clarification des intentions r elles des parents TAPE 1 Evaluation des comp tences parentales incluant celle des conditions de vie et de la nature du lien Clarification des intentions r elles et valuation des incapacit ou refus de s engager aupr s de l enfant capacit et engagement comp tences tal PERTE parentas D cision avec le r viseur et au besoin le comit clinique Projet de vie 63 SS ICBE Entente avec les parents en vue Aide dci parents o vue de prodre g Grille d valuation de la du maintien ou r insertion dans une SCISION sur Le projet e vie de comp tence parentale de le milieu familial l enfant ou d cision sans la Steinhauer et al participation des parents Pr paration la rencontre de TAPE2 partage des intentions avec i le l enfant les parents et la ressource i Q sort des comportements maternels 0
31. ES DE COMPT 3 2 AUTRES LIENS D ATTACHEMENT 3 1 LIEN D ATTACHEMENT M RE ENFANT IMIGIE 3 3 SYMPTOMATOLOGIE DES TROUBLES D ATTACHEMENT ATTITUDE DE D TACHEMENT VIS VIS F A OU TENDANCE LES APPELER RAPIDEMENT PAPA MAMAN DIFFICULT INVESTIR DANS UNE RELATION AVEC UN ADULTE m fiance constante l inverse confiance imm diate sans discernement TENDANCE SURINVESTIR DANS SON PROPRE CORPS auto rotisme somatisation F A GRANDS PARENTS MATERNELS GRANDS PARENTS PATERNELS AUTRES Compl t par Date TENDANCE INVESTIR DANS UN MONDE PUREMENT IMAGINAIRE GOCENTRISME ET NARCISSISME PLUS IMPORTANT QUE CEUX DE SON GE RAGE PERSISTANCE ET DIFFUSE TENDANCE CONSID RER TOUT ENVIRONNEMENT MENA ANT P RIODES D PRESSIVES R GULI RES COMPORTEMENTS ASOCIAUX OU ANTISOCIAUX AVEC CRISES D AGRESSIVIT INCONTR L ES CONSCIENCE MORALE INSUFFISANTE incapable d empathie MA TRISE INAD QUATE DE SON IMPULSIVIT FAIBLE ESTIME DE SOI D PENDANCE CHRONIQUE SUR LE PLAN MOTIONNEL FAUSSE REPR SENTATION DE SOI D FAUT DU SURMOI AVEC HONTE ET CULPABILIT JAMAIS EXPRIM ES EN PAROLE D FAUT DU MOI AVEC ALEXIE c cit verbale incapacit exprimer ses motions avec des paroles 66 SECTION 6 LES RESSOURCES Implanter un processus d
32. INIQUES 46 Grille de d pistage des situations risque de d laissement ou d abandon 47 Le livre de vie 51 Frigolo le Robot 52 Guide d valuation de la comp tence parentale 53 valuation Familles en d tresse sociale 65 SECTION 6 LES RESSOURCES 67 BIBLIOGRAPHIE 69 LISTE DES TABLEAUX TABLEAU 1 TABLEAU 2 TABLEAU 3 TABLEAU 4 TABLEAU 5 TABLEAU 6 TABLEAU 7 TABLEAU 8 TABLEAU 9 TABLEAU 10 TABLEAU 11 TABLEAU 12 TABLEAU 13 Postulats th oriques sur lesquels s appuie le processus d intervention Tableau synth se des tapes de l laboration du projet de vie Processus clinique global en clarification de projet de vie Pr alable l intervention tape 1 Clarification des intentions et valuation des comp tences parentales Clarification des intentions et valuation des comp tences parentales suite Clarification des intentions et valuation des comp tences parentales suite Fin de la clarification des intentions tape 2 Le partage des intentions Les pr alables au partage des intentions Rencontre du partage des intentions tape 3 Concr tisation du projet de vie L adoption 15 18 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 INTRODUCTION e document qui suit offre une description du processus d intervention en clarification de Projet de vie Il constitue un guide pour la pratique un outil de r f rence pour les ac
33. Ne s applique pas NB ne rien inscrire si le parent est absent dans la vie de l enfant Total ne pas additionner les 99 49 4 Engagement prendre soin de l enfant Indicateurs de risque ant rieurs au placement M re P re Oui Non Oui Non Histoire de rejet de placements et de d laissement dans la vie du ou des parents Ant c dents de placements et de d laissement dans la fratrie de l enfant tudi Projet explicite de se faire avorter ou de faire adopter l enfant non r alis Probl me d adaptation la situation de grossesse chez la m re absence ou raret du suivi m dical pendant la grossesse refus des changements physiques refus d apporter des changements dans le mode de vie absence de pr paratifs pour accueillir l enfant OQ 10 10O0 0o OQ 10 10O0 0o Comportement de rejet ouvert l gard de l enfant d s la petite enfance parents ignorent l enfant sont insensibles ses interactions cherchent viter les contacts physiques n en parlent qu en termes n gatifs le consid rent comme un poids dans leur vie Discontinuit dans la pr sence du ou des parents aupr s de l enfant d s la petite enfance ruptures non pr par es avec retours habitude r p t e de confier l enfant des parents amis voisins sans pr paration et pour des p riodes plus longues que pr vues Total Indicateurs de r
34. RIE Jean Luc Gosselin conseiller la programmation DSQSM Centre jeunesse de l Estrie Monique Lord conseill re clinique r viseure Centre jeunesse de l Estrie Nous remercions tous ceux et celles qui ont contribu par leurs conseils avis support et commentaires au d veloppement et au raffinement du pr sent document particuli rement les membres du groupe de concertation en projet de vie du Centre jeunesse de l Estrie Note Dans ce texte l utilisation du masculin pour d signer des personnes a comme seul but d all ger le texte et d identifier sans discrimination les individus des deux sexes La lectrice et le lecteur verront interpr ter selon le contexte TABLE DES MATI RES INTRODUCTION 1 SECTION 1 ORIGINE DU PROJET ET CONTEXTE DE D VELOPPEMENT 3 SECTION2 LA TH ORIE SUR LE PROBL ME 5 Facteurs cliniques 7 Facteurs organisationnels 10 SECTION3 LA TH ORIE D ACTION 11 La notion de projet de vie 11 But du processus d intervention 13 Client le cible 13 Les objectifs du processus d intervention 14 Les postulats th oriques 14 Tableaux r sumant le processus clinique 37 SECTION 4 LE PROCESSUS CLINIQUE 16 Pr alable l intervention IDENTIFICATION DE LA PERTINENCE D UNE CLARIFICATION DE PROJET DE VIE 18 tape1 CLARIFICATION DES INTENTIONS R ELLES ET VALUATION DES COMP TENCES PARENTALES 22 tape2 PARTAGE DES INTENTIONS 28 tape3 CONCR TISATION DU PROJET DE VIE 30 SECTIONS LES OUTILS CL
35. alon 2 elles servent valuer la r action du parent principal dispensateur de soins La partie B s applique aux enfants de 2 ans et plus L intervenant r pond aux cat gories 1 et 6 simplement par oui ou non Les autres cat gories sont organis es sous forme de liste de v rification pour aider l utilisateur valuer les modes fondamentaux de comp tence parentale et dans certains cas pour les r duire des observations Pour ce faire chaque concept complexe est s par en une s rie d observations simples et concr tes exprim es par toujours g n ralement et quelques fois rarement pas du tout Les aspects suivants de la comp tence parentale sont valu s Capacit de r pondre aux besoins de base de l enfant a r ponse et engagement affectifs du parent b pertinence des r les attitude vis vis l enfant capacit du parent de voir l enfant comme une entit distincte de soi ducation de l enfant points forts que poss de le parent et sur lesquels il peut b tir 2 HS amp bb capacit de r pondre aux besoins intellectuels et ducatifs L intervenant peut compl ter chaque aspect par des commentaires Il doit inclure toutes les observations qui appuient ou contredisent l impression g n rale au cas o il serait appel justifier ses conclusions devant le tribunal 59 L ICBE peut venir s ajouter ici pour identifier les points forts et les points faibl
36. ant L intervenant doit garantir l int r t de l enfant Cet int r t implique de favoriser une croissance et un d veloppement sains en tenant compte de l ge de l enfant de son tat physique et psychologique de son milieu actuel ou futur de la relation qu il LAROCHELLE Mich le et al Opus citate Avant propos 22 entretient avec ses parents de sa capacit recevoir de ses parents de la force des liens affectifs et du r le de la personne qui s en occupe dans sa vie Le principal d fi que comporte cette tape est le jumelage ad quat entre les besoins de l enfant incluant son int r t et le choix du projet de vie C est en respectant la situation v cue par l enfant en plus de tenir compte des capacit s et des intentions des parents qu un premier projet de vie sera identifi Il va sans dire qu en tout temps l intervenant devra viser la participation des parents la d cision relative un projet de vie pour leur enfant et d faut ou s il y a contre indication les informer de la d cision prise l gard de leur enfant Interventions 1 Rencontres avec les parents soit simultan ment s ils vivent ensemble ou soit individuellement surtout s ils vivent s par s afin de Les amener regarder de fa on r aliste l engagement et leurs capacit s envers leur enfant les responsabiliser quant au devenir de leur enfant conna tre leurs liens affectifs tablis avec l enfant et conna t
37. ant et son parent Mesurer le degr d engagement du parent valuer les capacit s parentales du parent Retour apr s chaque sorties aupr s de chacune des parties Renforcir le degr d engagement ou d attachement et l exer cice des responsabilit s parentales Tableau 12 Etape 3 Concr tisation du Le placement long terme D finir le plan de travail venir D finir les objectifs d intervention D finir la responsabilit du Centre jeunesse D finir les modalit s et les responsabilit s des parties impliqu es D finir un plan de contacts enfant famille naturelle Accompagnement de l enfant face au deuil d une vie commune avec son parent Vigilance quant l int gration par la F A du nouveau mandat Le placement priv projet de vie L adoption Pr ciser les modalit s de prise en charge Modalit s de paiement rythme Montant Qu est ce que a couvrira Voir tableau 13 Pr ciser les liens que le parent d sire maintenir avec son enfant Pr ciser les responsa bilit s que le parent va conserver L orientation va tre pr cis e l enfant Pr ciser l ch ance de la prise en charge du Centre jeunesse R f rer la situation au service d adoption Effectuer le pairage Leur pr senter l enfant Leur pr ciser o en est rendu l enfant face l acceptation de sa situation Leur pr ciser le travail qui a t fait avec l
38. chement comprenaient mal ce qui pouvait causer un tel tat de d tresse et une telle d t rioration du comportement observ chez l enfant S assurer que chaque enfant a un projet de vie est devenu une pr occupation C est en 1958 que Bowlby publia son article intitul The nature of the Child s Tie to his mother suivi par toute une s rie de publications de Mary Ainsworth sur la th orie de l attachement apportant un clairage inestimable la compr hension de cette probl matique Le postulat de base de cette th orie marqu par des courants thologistes veut que Les relations que le jeune enfant tablit avec les personnes de son entourage imm diat g n ralement surtout la m re au cours de sa premi re ann e de vie lui procurent un sentiment de s curit ou d ins curit lui fournissent en tout cas un internal working model selon l expression de Bowlby qui d terminera en partie ses futurs rapports sociaux puisque ce mod le int rioris de soi et d autrui r siste au changement et ce en y assimilant tout nouvel v nement Paquette et Lafreni re 1994 p 18 Ce lien d attachement est fond sur les soins et l amour rattachant l enfant sa m re Le d veloppement d un lien d attachement s curisant est un facteur d cisif du d veloppement normal Il est essentiel au d veloppement de la confiance en soi et de la capacit d intimit et il est capital dans le processus de social
39. d une insuffisance de la conscience morale ou d un contr le inad quat de ses pulsions Steinhauer 1996 dans Paquette St Antoine et Provost 2000 Enfin le d veloppement intellectuel de l enfant risque d tre entrav par sa fermeture au monde ext rieur et son inhibition explorer son environnement Hazen et Durrett 1982 Zeanah 1996 dans Paquette St Antoine et Provost 2000 Il devient d s lors essentiel de r agir rapidement d laborer un projet de vie stable et permanent de fa on ce que puisse se former les bases du concept de soi rig es par l image int rioris e que l enfant labore en fonction de celle que lui renvoient ses figures d attachement Or l inaction des syst mes sociaux et judiciaires leur ind cision ou leur lenteur r agir parce que l on veut accorder une derni re chance parce que l on manque de ressources ou parce que les processus imposent des d lais et des remises met en p ril la facult d attachement de l enfant en laissant le projet de vie de l enfant aller la d rive La plupart des intervenants des services de protection utilisent le terme d rive pour d crire la situation flottante d enfants mis en placement qui en raison de la n gligence de l agence de passivit ou d inefficacit se retrouvent de fa on non intentionnelle dans des placements de longue dur e o ils sont abandonn s par leurs parents naturels et oubli s par l ag
40. d asocialit criminalit violence etc La plupart des points du questionnaire ont d j t revus mais ils sont ici tudi s en fonction de la collectivit Lorsque les soutiens communautaires sont suffisants ils peuvent compenser pour certaines inaptitudes Si la famille n a pas de soutiens sociaux il risque de lui manquer un important tampon pour r duire les tensions et g rer les crises Certaines familles montrent une tendance profonde la m fiance et l hostilit envers une vaste gamme d organisations Cela pr sage mal une alliance th rapeutique valable Par contre si le parent est en difficult uniquement avec notre tablissement il ne faudrait pas conclure trop vite Ou encore si la famille suite 61 un d m nagement est encore en p riode d adaptation dans un milieu il faut tre prudent Il importe donc de discriminer une m fiance normale par exemple due l cart de culture entre la famille et les institutions et une m fiance g n ralis e Alors que le jalon 8 cherchait d terminer la pr sence ou l absence d alliances sociales le jalon 9 tudie l utilisation que le parent fait des services proprement cliniques et value la pr sence ou l absence d alliances th rapeutiques La compr hension de la perception qu a le parent des interventions cliniques de l utilisation qu il en a fait et le fait que les interventions propos es aient ou non t suivies sont des facteurs importants de pr
41. de conscience qui s est largement r pandue quant l importance du processus d attachement et d autre part la notion de parent psychologique introduite par Golstein A Freud et Solnit 1973 Mais cette id ologie demeure encore pr sente Elle l est parfois en raison du d sir de r parer un pr judice historique inflig une poque pas si lointaine o l on s parait des m res de leur enfant pour l unique raison d une naissance hors mariage et ce malgr la volont et les capacit s parentales de la m re Cette id ologie est aussi parfois pr sente en raison du d sir de r parer une exp rience personnelle d adoption douloureuse Face cela il est important d laborer des strat gies qui soient susceptibles de susciter chez les personnes qui accordent au lien du sang une valeur pr pond rante une reconsid ration de leur position afin qu elles agissent dans le meilleur int r t de Penfant L identification aux parents La tendance s identifier aux parents en voyant ses propres enfants travers l enfant qui vit le probl me aveugle parfois les intervenants sociaux ou judiciaires La route de l enfer que plus d un enfant conna t est pav e de bonnes intentions de juges qui r agissant au t moignage plor d un parent et saisis de compassion et du d sir bien humain de r unir parents et enfants se trouvent influenc s par leurs propres fantaisies de sauvetage au point
42. de validit Il faut tre capable de v rifier chaque instant si l enfant est troubl ou non par quelque chose Les petits enfants peuvent passer d un tat motif un autre en quelques instants et s ils ne sont pas dans un certain tat de confort les donn es ne sont pas valides Elles ne font que refl ter un malaise momentan Steinhauer ne fournit que l instrument partie A applicable aux nourrissons de moins de 2 ans Pour les enfants plus vieux ceux de 2 6 ans il faut r f rer une instrumentation plus complexe JALON 3 RHAI L interaction valuer ici concerne l enfant le parent qui dispense les principaux soins l enfant et les autres dispensateurs de soins importants Partie A La question est de savoir si la relation entre l enfant et le parent est s curisante ou angoissante c est dire de type vitant r sistant ou d sorganis voir IJnfo recherche du 9 septembre 1996 Lorsque la relation n est pas de type s curisante on peut faire l hypoth se qu il y a un trouble d attachement important et que cela pourrait nuire gravement au d veloppement de l enfant Si c est le cas le plan d intervention devrait comprendre des objectifs li s cette cible d intervention S il n est pas possible court terme de r tablir l attachement entre l enfant et son parent on est dans l obligation de trouver une voie de secours pour l enfant Un petit enfant ne peut survivre longtemps dans une relation da
43. demandes ses parents L l enfant aura r ajuster ses attentes et ses demandes en fonction de la d cision de ses parents reformulation par l intervenant de la signification des r actions de l enfant 2 Rencontre avec l enfant et les parents d accueil Amener la ressource verbaliser leurs intentions l enfant le plus honn tement possible et communiquer leurs motifs l enfant Il est important que les deux parents d accueil soient pr sents si cela n cessite le d placement de l enfant c est tr s important que ce soit la famille d accueil qui le dise l enfant Si la famille d accueil ne voit pas le bien fond pour l enfant demander au praticien ressource de leur expliquer leur faire pr ciser l enfant l avenir de leur relation il faudra tre vigilant pour viter de fausses interpr tations de la part de l enfant 3 Rencontre avec l enfant les parents et les parents d accueil lorsque pertinent Leur permettre de communiquer leurs intentions respectives officialiser l orientation et des modalit s d actualisation de l orientation respon sabilit s contacts etc Acteurs concern s L intervenant l application des mesures s assurera cette tape de supporter et d aider les parents l enfant et la famille d accueil dans ce processus de prise de d cision et de partage des intentions Outils D lais Frigolo le robot Le Livre de vie jouet
44. des plus pertinents et leur utilisation syst matique est requise selon les tapes du processus ien un processus d intervention n cessite l utilisation d outils cliniques En En plus de ceux d j identifi s soit la grille de d pistage des situations risque de d laissement ou d abandon pour les enfants l inventaire concernant le bien tre de l enfant en lien avec l exercice des responsabilit s parentales ICBE validation qu b coise le guide d valuation des comp tences parentales Steinhauer et al 1993 le Q Sort des comportements maternels de Pederson et Moran 1990 Frigolo le Robot le Livre de vie d autres instrumentations compl mentaires seront d velopp es ult rieurement pour les int grer ce processus d intervention Notons enfin qu une valuation psychologique n a pas comme objectif de d terminer les capacit s parentales du parent mais plut t de mieux documenter au besoin les ressources dont dispose le parent et son potentiel personnel ex potentiel de changement etc 46 GRILLE DE D PISTAGE DES SITUATIONS RISQUE DE D LAISSEMENT O D ABANDON Cette grille est un outil de d pistage des situations risque de d laissement ou d abandon pour les enfants Elle est le produit d une mise en commun de deux grilles de d pistage auxquelles ont t apport es certaines modifications Elle comporte quatre sections historique du placement portrait de la situation familiale po
45. e et de la jeunesse du Saguenay Lac Saint Jean Enfants en situation d abandon au Centre de protection de l enfance et de la jeunesse Mars 1993 Centre de recherche sur les services communautaires Validation qu b coise de l inventaire concernant le bien tre de l enfant en relation avec l exercice des responsabilit s parentales Universit Laval Juillet 1990 Centre de services sociaux de Qu bec Programme Faire des racines ou La clarification d un projet de vie permanent Qu bec cahier no 1 Cadre th orique et conceptuel Novembre 1992 Centre de services sociaux de Qu bec Programme Faire des racines ou La clarification d un projet de vie permanent Qu bec cahier no 2 Mod le pratique D cembre 1992 Centre jeunesse Montr al m tropolitain L identification des facteurs associ s l abandon et au d laissement d enfants Genevi ve Turcotte Service de la recherche Direction des services professionnels F vrier 1991 Centre Rosalie Jett 1994 Le O Sort des comportements maternels de Pederson amp Moran 1990 guide d utilisation Direction des services de r adaptation pour la petite enfance et les m res en difficult Centre Rosalie Jett L valuation de la capacit parentale document adapt la client le sp cifique de l tablissement Hiver 1992 Godin M C Larochelle M Formation des agents mulfiplicateurs Clarification du projet de vie produit gr ce au programme de lib
46. e l on a d termin la r elle capacit du parent et son r el engagement un milieu de vie et un environnement humain stable et permanent qui soient aptes r pondre ses besoins dont celui de d velopper un lien s lectif avec une personne significative le parent dans les meilleures circonstances de mani re ce que l enfant ait devant lui un avenir pr visible Les objectifs sp cifiques se retrouvent d taill s dans chaque tape du processus clinique La client le se compose d enfants pr sentant un risque de d laissement ou d abandon prioritairement d enfants g s de O 5 ans en situation de placement incluant les ressources m re enfant dont le signalement est retenu en PJ et pour qui le risque de d laissement ou d abandon est jug s rieux la suite d une valuation effectu e l aide de la grille de d pistage Bien s r chaque fois qu il y a retrait du milieu familial d un enfant de 6 14 ans il y a lieu aussi de nous questionner sur les risques de d laissement ou d abandon et d valuer la pertinence d laborer un projet de vie Cette client le peut donc aussi faire l objet du pr sent processus d intervention bien qu elle ne constitue pas la client le prioritaire initiale Note La client le 15 17 ans bien qu elle ne soit pas vis e par le processus d intervention doit faire l objet d interventions pour s assurer que chaque jeune ait un projet de vie clairement ide
47. e que les parents acceptent de jouer leur r le parental Remarques JALON 7 Comp tence parentale actuelle Oui ou non Y a t il des facteurs personnels positifs ou n gatifs qui aident ou nuisent l exercice des capacit s parentales Remarques JALON 8 Rapport du parent avec la collectivit Oui ou non Les parents sont ils capables d tablir des relations supportantes avec leur communaut Remarques JALON 9 Recours des interventions cliniques Oui ou non Les parents sont ils capables d tablir des alliances th rapeutiques valables Remarques 64 4 2 ENFANCE DU PARENT Centre jeunesse de l Estrie 5 EXP RIENCE DU PASS 5 1 UTILISATION ANT RIEURE DES SERVICES 5 2 APPARITION DU PROBL ME 4 CAPACIT PARENTALE M 4 1 ACTUELLE 4 3 POTENTIEL D AGRESSIVIT 4 4 ACCEPTATION DU R LE 4 5 PROBL MES SP CIFIQUES VALUATION FAMILLES EN D TRESSE SOCIALE NOM DE LA FAMILLE NOM DE L ENFANT POINTS FORTS Degr de difficult M MOYEN G GRAVE E EXTR ME MIGIE 1 INT GRATION SOCIALE E 1 1
48. ectif on devra le ramener pour le faire cheminer Acteurs concern s Les intervenants de l valuation orientation de la DPJ r alisent normalement le d pistage des situations risques de d laissement ou d abandon s il s agit d une situation faisant l objet d une nouvelle valuation PJ Si le placement de l enfant est en cours l application des mesures c est l intervenant responsable du placement qui r alise le d pistage L laboration du contrat devrait cependant se faire par l intervenant l application des mesures qui sera responsable de l laboration du projet de vie du d but la fin Il est donc important que l application des mesures soit impliqu e le plus t t possible dans le processus lorsqu il y a n cessit d laborer un projet de vie L valuateur peut cependant poursuivre son mandat d valuation orientation dont il est responsable s il n est pas termin en collaboration avec l intervenant responsable de l laboration du projet de vie s il est d j assign Si on a tous les l ments pour d montrer l incapacit parentale chronique ou le d sengagement et passer l tape de concr tisation du projet de vie sans faire la d marche de clarification l valuateur pourrait poursuivre lui m me cette d marche L intervenant s assurera de la contribution pour le d pistage de la ressource actuelle de l enfant ou des autres gardiens 19
49. elation m re enfant cultures et socialisation Revue Canadienne de psycho ducation 23 1 17 41 Paquette F amp Chagnon F 2000 Cadre de r f rence pour le d veloppement des programmes aux Centres jeunesse de Montr al Montr al Centres jeunesse de Montr al Steinhauer P D Leitenberger M Manglicas E Pauker J D Smith R amp Gonca ves L 1993 Guide d valuation de la comp tence parentale Toronto Institut pour la pr vention de l enfance maltrait e Steinhauer P D 1993 Le moindre mal Montr al Les Presses de l Universit de Montr al 70
50. enants sociaux et tous les juges qui il revient en derni re analyse de prononcer la d cision qui connaissent l importance du lien d attachement dans le d veloppement de l enfant ce sujet Steinhauer 1996 fait remarquer que la plupart des juges n ont eu que peu ou pas de formation en mati re de d veloppement de l enfant et de pathologies infantiles et familiales p 237 Malgr tout Plusieurs juges admettent maintenant le r le premier jou par l attachement entre l enfant et son parent psychologique et ils font en sorte de prot ger ce lien que ce soit avec un parent naturel adoptif ou nourricier Cependant certains juges ne saisissent pas encore toute l importance de cet l ment ou ils refusent de l accepter en raison de leur fa on de penser p 237 Tout comme pour les intervenants sociaux On observe videmment aussi chez les juges des diff rences importantes en ce qui concerne l intelligence la sensibilit l engagement l exp rience et la compr hension de ces questions Le fait d avoir rendre des jugements dans des domaines o ils ne sont pas eux m mes experts place les juges dans une situation difficile p 237 Face cette m connaissance un s rieux travail de formation chez les intervenants sociaux et de sensibilisation chez les intervenants judiciaires reste faire Le manque de rep res permettant d valuer les capacit s parentales Comme il n existe pas
51. ence qui est cens e veiller leur bien tre Steinhauer 1996 p 256 Cette d rive peut prendre plusieurs formes La d rive de l enfant d j plac est bien connue Il en existe toutefois d autres formes qui bien que moins souvent mentionn es ont une origine similaire et ne sont pas moins destructrice dans leurs effets La premi re de ces d rives vient du fait qu on laisse graduellement se d t riorer l tat de l enfant en maintenant celui ci dans sa famille natuelle qui a pourtant donn suffisamment de preuves de son incapacit r pondre ses besoins Ce type de d rive tient pr cis ment dans le d faut de prendre un enfant en placement alors qu une valuation attentive des capacit s parentales aurait indiqu que cette mesure tait dans son meilleur int r t Une autre forme de d rive se produit lorsqu une agence permet qu un enfant plac soit sans cesse entra n rebondisse serait un meilleur terme dans des allers et retours correspondant autant d essais infructueux de le r ins rer dans sa famille laquelle se montre ambivalente ou m me franchement rejetante et dont l incapacit r pondre ses besoins aurait pu tre reconnue beaucoup plus t t Steinhauer 1996 p 257 Mais pourquoi les syst mes sociaux et judiciaires sont ils si lents r agir Comment expliquer cette ind cision D abord il faut bien l admettre tant la d cision de retirer d
52. enfant et le parent Travailler conjointement avec l intervenant social du service adoption pour interpr ter les r actions du jeune Tableau 13 L adoption Accompagnement de l enfant Face au deuil de ses parents Face l int gration dans la nouvelle famille adoptive Rappeler l enfant les intentions de son parent Aider l enfant s adapter sa nouvelle situation Aider l enfant s enraciner dans sa nouvelle famille Accompagnement du parent Pour viter qu il revienne sur sa d cision Face au deuil de son enfant D montrer l abandon P Absence de r contacts significatifs pendant au moins 6 mois Reconstituer Phistoire du parent avec son enfant valuer le sens des contacts pour l enfant Processus l gal Consentement g n ral l adoption ou d claration judiciaire d admissibilit l adoption D montrer l int r t de D montrer improbabilit du etour de l enfant l enfant avec son parent Y a t il une D montrer les famille incapacit s adoptive parentales pour D montrer l inca l enfant pacit de l enfant de recevoir de son parent L enfant veut il des contacts Comment l enfant r agit il aux contacts SECTION 5 LES OUTILS CLINIQUES effet afin d accro tre la vigueur au niveau des interventions dans le cadre de la clarification de projet de vie certaines grilles et certains instruments s av rent
53. ent d orientation soit La clarification des projets de vie une nouvelle fa on de faire au Centre jeunesse de l Estrie Un processus structur pour l laboration d un projet de vie pour un enfant y est pr cis Le projet de vie y est d fini comme la planification de la permanence dans la vie de l enfant permanence recherch e d s qu il y a un risque important d atteinte la stabilit et la continuit du projet de vie de l enfant En ce sens chaque enfant m rite un projet de vie Jusqu alors la notion de projet de vie pour un enfant faisait surface lorsque tout avait t tent pour maintenir l enfant dans son milieu de vie familiale ou l y ins rer qu il n y avait plus rien faire ou que les parents n taient plus impliqu s aupr s de leur enfant Cette ancienne notion de projet de vie venait souvent apr s des placements r p titifs de l enfant ou de nombreuses tentatives infructueuses de r insertion dans le milieu naturel La nouvelle approche permet d intervenir plus pr cocement dans les situations risque de d laissement ou d abandon et d impliquer activement les parents dans 1 La table des DPJ est un regroupement provincial de tous les directeurs de la protection de la jeunesse du Qu bec Elle rel ve de l Association des centres jeunesse du Qu bec ACJQ Cette table favorise l change et permet de d terminer les grandes orientations sur des questions d int r t l ensemble de la d
54. es l ments pour d montrer l incapacit parentale ou le d sengagement chronique v Avons nous les conditions n cessaires pour entreprendre cette d marche bon timing charge de travail possibilit de poursuivre la d marche jusqu la fin etc 5 Position de l intervenant et contrat explicite avec les parties Si une d marche de clarification de projet de vie s av re n cessaire contrat crit dans le cadre d une entente sur mesures volontaires d une convention de placement d une requ te en protection ou du plan d intervention par ce contrat le parent reconna t la pertinence de clarifier la situation de son enfant et s engage participer activement cette d marche 20 La d marche suivante est propos e pour l tablissement du contrat Premi re entrevue avec le parent Tenter d obtenir l engagement formel du parent afin de clarifier l avenir de son enfant par une entente crite Lui expliquer la d marche entreprise ainsi que sa n cessit Le responsabiliser par rapport au devenir de son enfant Le sensibiliser l impact sur son enfant d une situation floue non clarifi e Le sensibilise aux besoins de stabilit et d appartenance de son enfant Le sensibiliser au droit pour l enfant d avoir une famille mvestie Premi re entrevue avec l enfant selon l ge Lui pr ciser qui on est et ce qu on fait dans sa vie Lui expliquer le travail
55. es contacts ou de la relation pour l enfant Certes cette orientation ne peut tre r alis e que dans la mesure o il y a une famille adoptante Cependant elle n est pas toujours r alisable ou souhaitable compte tenu des caract ristiques de l enfant de son histoire des liens significatifs d j cr s de la capacit de l enfant s attacher un nouveau milieu et compte tenu galement des positions des personnes en cause de leurs droits et de l application des lois sociales N anmoins l o elle s av re une promesse de stabilit relationnelle et contextuelle il ne faut pas h siter y recourir Il faudra cependant se pr occuper d l ments dynamiques tels que comment l enfant d partage t 1l sa r alit de ses fantaisies comment ma trise t il le deuil de ses parents naturels quelle progression suit son int gration la famille adoptante comment int gre t 1l son pass son pr sent En fait il s agira de s assurer d un pronostic de r ussite favorable pour l enfant 33 l ments pouvant mener cette option v Il y a absence de contacts significatifs entre les parents et l enfant depuis 6 mois ou plus les parents n exercent plus leurs responsabilit s l endroit de leur enfant il y a absence de projet concret et d intention claire de la part des parents de reprendre leur enfant le parent peut en exprimer le d sir mais ne pose aucun geste tangible cet effe
56. es de l exercice actuel de la comp tence parentale Ce jalon ne mesure pas la ma trise totale des impulsions du parent mais il met l accent sur le contexte du rapport avec l enfant Un manque de ma trise tend augmenter les risques de maltraitance ou d incoh rence Les questions mettent l accent sur les r actions r fl chies et non r fl chies du parent lorsqu il est contrari Elles valuent aussi l aptitude du parent aller chercher de l aide en cas de difficult s Parmi les points a h un ou plusieurs peuvent s appliquer chacun des parents Les points a d visent d terminer le temps de r flexion avant la r action Les points e g visent d terminer si l autre parent tend aider le parent ma triser ses impulsions ou les pr cipiter Le point h rep re le parent tout fait immobilis par la tension Le point i v rifie si le dispensateur de soins a am lior sa capacit de ma triser ses impulsions au cours des trois derniers mois Ce point est inclus pour v rifier si un effort d intervention a port fruit Une dimension importante de l valuation de l aptitude parentale future est la capacit d une personne de r fl chir sur soi sans adopter une attitude d fensive de consid rer les cons quences de ses comportements sur les autres et de comprendre son r le dans des situations de conflit L valuation de cette difficult peut tre rendue difficile par les r actions de d fense
57. es professionnels au niveau de ces deux objectifs Comme il s agit essentiellement de jugements professionnels jamais le guide ne doit se substituer la comp tence et l exp rience Il permet simplement de recueillir et d organiser l information ce titre le guide peut tre extr mement pr cieux surtout dans les situations suivantes e l enfant a entre 0 et 7 ans e il s agit d une situation lourde et complexe o il y a des risques importants de chronicit ou de d rapage de l intervention e l orientation devra tre d battue tr s rigoureusement devant les tribunaux L outil ne vise donc pas uniquement trancher entre les trois cat gories de famille il permet d identifier tr s pr cis ment les cibles d intervention Un plan d intervention aussi rigoureux est gagnant tous coups Il peut d nouer le probl me et d une certaine fa on s il choue c est aussi une r ussite puisqu il est alors possible de d montrer devant le tribunal la n cessit d opter pour une autre orientation Pour les intervenants sociaux qui utilisent la cartographie g nogramme sociogramme histoire sociale analyse de la dynamique familiale analyse des dynamiques intrapsychiques l instrument leur permettra d asseoir et de valider leur perception Aux utilisateurs de l ICBE il permettra de mettre en perspective leur jugement en ajoutant un axe temporel et une dimension dynamique Si la d marche peut pa
58. et l inscription de l information Le Q Sort des comportements maternels de Pederson et Moran 1990 L utilisation du Q Sort des comportements maternels de Pederson et Moran servant examiner la sensibilit maternelle pour les enfants g es entre O et 12 mois exige une formation ou une expertise La passation de l outil demande une bonne connaissance de la dyade c est dire une observation pendant au moins quatre sessions d observation de la m re avec son enfant L instrument se compl te en 45 minutes par quelqu un qui conna t bien l outil L utilisation de cet inventaire n cessite une formation th orique et pratique pour permettre une cotation et une interpr tation rigoureuse des donn es La passation de l outil requiert une visite domicile et une entrevue au bureau Lorsque l instrument est bien connu il n cessite environ 45 minutes pour la passation 67 Comme le processus d intervention cible prioritairement de jeunes enfants g s entre 0 et 5 ans et que ce sont des enfants plus vuln rables en raison de leur limite communiquer et parce cette client le habite n cessairement dans des milieux de vie non institutionnels et exige de fr quentes visites le nombre de jeunes pouvant tre pris en charge par intervenant doit tre r duit par comparaison avec celui d enfants plus g s ou d adolescents pour qui la gestion du risque est moins serr e Le soutien clinique exige que les conseillers cli
59. evons d abord d cider si la d marche est n cessaire car l tape de d pistage peut amener l intervenant conclure qu une d marche de clarification de projet de vie n est pas n cessaire soit parce qu il n est pas pertinent de faire cette d marche ou qu on a tous les l ments pour d montrer l incapacit parentale chronique ou de d sengagement Il est contre indiqu d envisager de d buter une d marche devant un tel constat La d marche serait malhonn te envers le parent et ali nante pour l intervenant Dans ce dernier cas on passe directement l tape 3 concr tisation du projet de vie e M me si la d marche de clarification de projet de vie s av re n cessaire il faut bien valuer le timing pour l entreprendre en fonction du dossier et de la r alit de l intervenant e La principale contre indication est le facteur temps Ce processus clinique est tr s exigeant en terme d intensit et de dur e de l intervention Il n cessite de la continuit On doit donc s assurer que ce soit le m me intervenant qui va terminer le processus clinique et qu il a du temps pour le faire dans sa charge de travail 18 Indicateurs de risque de d laissement ou d abandon e Lorsque nous sommes en pr sence d un parent qui se questionne et qui vit beaucoup d ambivalence face ses intentions quant son enfant e Lorsque nous sommes en pr sence d un parent non engag v
60. finitivement un enfant de sa famille que le choix du meilleur moment pour le faire constitue une redoutable responsabilit Responsabilit d autant plus lourde que dans une telle situation les choix ventuels comportent tous des risques risques associ s l abus risques associ s la privation du lien d attachement risques associ s la s paration d un enfant de ses parents et risques associ s au placement C est le dilemme du moindre mal de Steinhauer Ensuite bien que certaines situations dans lesquelles se trouvent les enfants soient parfois videntes et ne pr sentent aucun espoir d am lioration de nombreuses autres demeurent ambig es ni tout fait noir ni tout fait blanc Ces situations sont difficiles valuer Par ailleurs le manque de ressources les exigences adminis tratives des syst mes sociaux et judiciaires avec la lourdeur les reports le manque de continuit que cela implique ajoutent la difficult Mais malgr ces difficult s certains facteurs sur lesquels il est possible d agir interviennent Certains facteurs d ordre clinique nuisent la prise de d cision la m connaissance des d couvertes sur l attachement le manque de rep res permettant d valuer les capacit s parentales l id ologie du lien du sang et l alt ration du jugement par certaines motions La m connaissance des d couvertes sur l attachement Ce ne sont pas tous les interv
61. formation L informer sur le bien fond de la d marche Entendre leurs perceptions leurs r sistances Information Pr ciser la collaboration attendue d eux Ressource Pr ciser leurs intentions PIFA Tableau 5 tape 1 Clarification des intentions r elles et valuation des comp tences parentales Son degr d engagement Ses comp tences parentales incluant les conditions de vie partir d outils cliniques Ses liens affectifs avec son enfant Ses sentiments envers son enfant Ses contacts maintenus Son histoire de vie avec son enfant R flexion sur lui comme parent avec son enfant Parent r el versus parent id alis Le sensibiliser au v cu actuel de son enfant et ses besoins Le responsabiliser aux r percussions de la situation de placement Regard r aliste sur sa situation Ses projets futurs face lui m me et en fonction de son enfant Agir dans leur vie au lieu de r agir Regard honn te sur leurs limites leur v cu Le supporter pour y arriver Confrontation la r alit mais compassion la personne Anticiper l impact des d cisions prises Lui permettre d exp rimenter une orientation D marche centr e dans le pr sent bas sur la situation actuelle et les besoins de son enfant Le pr venir contre des regrets futurs Le d culpabiliser Permettre de d cider honn tement Le supporter face aux fortes pressions ext rieures R f rence aux ressources d aide
62. hebdomadaire 4 ou 2 heure selon les capacit s de l enfant ge et les th mes abord s chacune des rencontres avec des objectifs pr cis recueil d images de photos de faits de r flexions etc que l enfant collige avec l intervenant scrap book feuilles d tach es journal etc possibilit d y associer le parent selon les th mes permettre l enfant de conna tre et de faire sien ce qui a marqu son pass les probl mes qui sont l origine de l intervention permettre l intervenant d aborder honn tement avec l enfant les v nements qui ont marqu sa vie et de clarifier ses pr occupations et ses sentiments engendr s par sa situation l intervenant doit poss der int rieurement le maximum de donn es faits dates v nements climat motif qui ont marqu l existence de l enfant il doit lire et poss der le dossier en fonction des besoins et des int r ts de l enfant et faire des recherches pour compl ter son information Source Le livre de vie technique d intervention aupr s d enfants en besoin d aide Sorriaux M Gagnon D juillet 1991 CJ Mont r gie 12 pages 51 Client le cible Nombre de rencontres Fr quence Dur e Mat riel Th mes s quences Principes Pr alables E FRIGOLO LE ROBOT enfant de 8 12 ans 6 10 environ intervalle d une semaine 2 heure par rencontre bandes dessin es livre de vie et manuel de l i
63. icier d un milieu familial stable et qui r ponde ses besoins il faut comprendre que tout enfant a droit un projet de vie et un avenir assur Le cheminement le plus souhaitable est qu il grandisse sous la sauvegarde et sous la responsabilit de ses parents Il peut arriver que certaines circonstances ou un besoin de protection sociale fasse en sorte de modifier cette trajectoire et que soit r valu le plus t t possible le projet de vie d un enfant dans son int r t Une intervention de protection n entra ne pas n cessairement un risque de d laissement ou d abandon pour l enfant Cela d pend d une part de l engagement des parents corriger dans un d lai raisonnable et en consid rant l ge de l enfant la situation de compromission et d autre part de leurs capacit s parentales D o l importance de d pister rapidement les situations risque et de poser un diagnostic diff rentiel en regard des capacit s des parents Un bon d pistage et une bonne valuation des capacit s parentales permettent de discriminer correctement les situations de besoin de protection de ceux qui sont plus risque de d laissement ou d abandon Le besoin de clarifier le projet de vie de l enfant vient se juxtaposer au traitement de la probl matique de protection et ne doit pas le remplacer Selon les tudes par exemple certaines probl matiques comme la n gligence peuvent n cessiter un processus d intervention d au moins deux a
64. ion en vue du pairage e accompagnement de l enfant dans le deuil du retour avec ses parents naturels et de ses parents substituts e accompagnement de l enfant dans l int gration progressive de sa nouvelle famille e repr cision des intentions des parents naturels de l enfant afin de r pondre son besoin continu de v rification afin de le rassurer et permettre l int gration du projet e accompagnement des parents pour viter qu ils reviennent sur leur d cision d autant plus que l enfant leur en donnera souvent l occasion e travail conjoint avec l intervenant au Service de l adoption dans le but d interpr ter correctement la famille adoptive les r actions de l enfant qui peut vivre encore un conflit de loyaut Caract ristiques de cette option L adoption para t souvent de prime abord la solution id ale apr s celle du retour la famille naturelle Selon le code civil l adoption peut se r aliser soit par consentement ou soit par d claration judiciaire d admissibilit l adoption lorsque les parents n ont pas assum de fait le soin l entretien et l ducation de leur enfant depuis au moins six mois que l improbabilit de retour avec les parents est d montrable et qu il est dans l int r t de l enfant d tre adopt On doit alors reconstituer l histoire du parent avec son enfant faire ressortir si la relation est parsem e de brisures de lien et valuer le sens d
65. is vis de son enfant c est dire lorsque le dire est diff rent du faire Exemple Le parent qui fait de belles promesses qu il ne tient pas e Le parent inconstant e Les enfants flottants dans le syst me c est dire les enfants plac s long terme et les vieux placements sans projet de retour dans le milieu familial d fini et articul e Les placements qui devaient tre court terme et qui se prolongent Les motifs de placement sont flous Souvent il n y a pas d objectif par rapport aux parents et il n y a pas de concr tisation de d marche e Il y a des absences de contacts significatifs durant de longues p riodes entre le parent et son enfant ou le parent dispara t de la vie de son enfant e n ya pas d implication du parent dans la r ponse aux besoins de son enfant e Il se peut que ce soit l enfant qui ne veuille plus de contacts avec son parent C est l enfant qui ne veut plus investir aupr s de son parent e Les parents qui veulent reprendre leur enfant mais qui ne peuvent pas cause de leur difficult s personnelles probl me de sant mentale d ficience intellectuelle d ficience physique immaturit d linquance etc Les incapacit s chroniques du parent e Lors de nouveaux placements lorsque les intentions des parents ne sont pas claires Les intentions des parents devront se clarifier d s le d but du placement et d s que le parent va tenter de s loigner de cet obj
66. isation L incapacit pour l enfant d tablir un lien s lectif durant la petite enfance est associ e des troubles permanents et souvent irr versibles de la socialisation elle entra ne plus tard toute une s rie de comportements sociaux inad quats et compromet s rieusement l adaptation sociale Or il arrive que le d veloppement de ce lien d attachement ne puisse s accomplir en raison du rejet de l abandon ou cause de l incapacit des parents reconna tre les besoins de l enfant ou y r pondre Steinhauer 1996 Si ce lien ne peut s accomplir pour diverses raisons la facult d attachement de l enfant demeure momentan ment pr sente Elle le demeure n anmoins seulement pour une courte p riode Tir presque int gralement du document chaque enfant son projet de vie permanent des centres jeunesse de Montr al plus l enfant est jeune le seuil limite tant de 6 mois plus cette p riode d attente est courte et plus la tol rance chez lui est faible en fait d s que le sentiment d abandon surgit le processus de deuil ou d attachement superficiel est engag pour l enfant Steinhauer 1996 p 45 De fait plus la p riode d attente entre le moment de la perte de la figure parentale primaire d attachement et celui o des mesures sont prises pour procurer de bons substituts parentaux est longue plus le risque de d tachement permanent s accro t
67. isque reli s au placement actuel M re P re Oui Non Oui Non Projet concret de retour chez les parents Projet de placement long terme envisag Depuis le placement le parent a t il modifi son style de vie afin de pouvoir reprendre son enfant L enfant a t il eu des contacts avec ses parents dans la derni re ann e Nature des contacts Qualit des contacts Indiquer la fr quence T l phone Cadeau Contact supervis V4 V4 v Visite la maison V4 V4 Sortie R actions de l enfant face ses parents 0 Absence de probl me 1 L enfant accepte les contacts avec son parent s il y est encourag et sans toutefois s engager plus fond ou tenir compte de ses besoins 2 L enfant refuse ou ne manifeste pas le d sir de voir son parent soit par crainte ou par manque d attachement envers lui 50 LE LIVRE DE VIE 4 11 Technique d intervention aupr s des enfants en besoin d aide Client le cible Nombre de rencontres Fr quence Dur e Th mes s quences Mat riel Principes Pr alables E enfant 4 ans et plus avec des difficult s d adaptation perturb dans ses relations familiales ayant v cu des coupures dans les liens affectifs en d s quilibre cause des changements majeurs qui surviennent dans sa vie 6 10 environ r guli re
68. it en fonction des soins et de l amour rattachant l enfant son parent Le besoin premier du nourisson est de d velopper un attachement s curisant et stable avec une figure d attachement primaire L attachement est un facteur d cisif du d veloppement normal Il est essentiel au d veloppement de la confiance en soi de la capacit d intimit et il est capital dans le processus de socialisation Il faut r duire au maximum la dur e de privation d un lien d attachement la fr quence des ruptures du lien et assurer un projet de vie d autant plus rapidement que l enfant est jeune L laboration du projet de vie doit se faire en tenant compte de la Il faut d pister primaut de l int r t de l enfant et Les troubles de l attachement sont syst matiquement les situations mettant en p ril le projet de vie de l enfant Il faut effectuer un suivi rigoureux de l intervention c est dire e v rifier l atteinte des objectifs assurer la mise en uvre du processus d intervention valuer l implantation du processus d intervention Il faut qualifier les plans d intervention am liorer la qualit de la tenue des dossiers et les modes de transfert de l information et se doter d un outil de gestion de l information clinique performant Il arrive que le d veloppement de ce lien d attachement ne puisse s accomplir en raison du rejet de l abandon ou de l incapacit
69. itue en quelque sorte le prolongement du groupe de concertation au centre jeunesse Apr s ces quelques ann es de pratique le Centre jeunesse de l strie souhaite offrir aux intervenants un processus d intervention plus d fini et structur en continuit avec les orientations d j prises Le pr sent document vise donc rendre le mod le davantage op rationnel en raffinant la d finition du probl me et en cernant mieux les causes son ampleur et ses cons quences Nous devons galement davantage pr ciser les crit res pour la client le cible afin d offrir un service de qualit tout en vitant de tomber dans certains pi ges comme de consid rer le projet de vie exclusivement en dehors du milieu naturel ou lorsqu il n y a plus rien faire Le pr sent document servira de r f rence aux divers acteurs engag s dans le processus de clarification de projet de vie mais son utilisation dans la pratique ne pourra s actualiser qu apr s avoir approfondi son contenu l int rieur de la session de formation pr vue cette fin SECTION 2 LA TH ORIE SUR LE PROBL ME notoire en raison de l importance pour le jeune enfant de d velopper un attachement s curisant et stable avec une figure d attachement Avant que la communaut scientifique ne fasse des avanc es dans la compr hension du ph nom ne de l attachement les praticiens souvent mis face des situations d enfants ayant d velopp des troubles de l atta
70. iv s 2 plac s par les centres jeunesse confi s l adoption Nombre de fr res et soeurs Rang Tuteur s il y a lieu 3 Capacit de prendre soin de l enfant Facteurs de risque associ s aux probl matiques chez les parents Probl me M re P re Cotation ne rien inscrire si le p re ou la m re sont absents dans la vie de l enfant Probl mes de sant mentale et ant c dents psychiatriques Pas de probl me Probl me s rieux mais contr l par m dication ou pisodique Probl me identifi comme majeur permanent ou r current Il exige un suivi m dical long terme Autonomie fonctionnelle capacit assumer les besoins quotidiens physiques alimentaires vestimentaires hygi niques Autonomie Autonomie limit e pouvant n cessiter un support lors de crises ou de difficult s D ficit important dans l autonomie fonctionnelle n cessitant une prise en charge partielle avec supervision ou permanente Toxicomanie consommation r guli re et abusive d alcool de drogues ou de m dicaments Consommation occasionnelle ne pr sente pas de dangers pour l enfant Il y a une habitude et un plaisir consommer mais il y a peu ou pas tendance augmenter les doses Une certaine d pendance psychique mais pas de d pendance physique La consommation est r guli re ou Sporadique mais les abus ne semblent pas excessifs La personne peut g n ralement
71. iv s placement dans la famille largie ou chez une dur e des placements priv s connaissance et ce pour une p riode de temps suffisamment longue exclu par exemple la garde de Non l enfant pendant une p riode de vacances ou une fin de semaine Tentatives de r insertions familiales Dur e Cause de l chec AJOJN 10 La Grille de d pistage du risque d abandon ou du d laissement de l enfant produite par les Centres jeunesse de Qu bec et la Grille d indicateurs du risque d abandon produite en 1991 par Genevi ve Turcotte chercheure aux Centres jeunesse de Montr al 47 Total 2 Situation familiale Parents Nom de la m re Nom du p re ge environ ge environ Pr sente dans la vie de l enfant Occasionnellement pr sente dans la vie de l enfant Absente de la vie de l enfant Inconnue D c d e D ch ance parentale Pr sent dans la vie de l enfant Occasionnellement pr sent dans la vie de l enfant Absent de la vie de l enfant Inconnu D c d D ch ance parentale PACALA DDDOOD Contexte familial de l enfant Vie commune des parents biologiques Garde partag e M re ou p re avec conjoint depuis plus de 1 an M re ou p re avec conjoint depuis moins de 1 an M re ou p re vit g n ralement seul e Nombre de fr res et s urs qui sont plac s ou ont d j t en placements pr
72. le retour de l enfant dans le milieu familial Il s agit de la premi re option que l on doit envisager pour l enfant en mettant les ressources n cessaires aupr s de la famille pour l actualiser positivement Il faut que cette option repose sur un diagnostic pr cis sur les capacit s parentales et sur l engagement des parents envers l enfant amp Si incapacit ou refus des parents de s engager aupr s de l enfant e statuer sur la situation de d sengagement ou d incapacit permanente des parents et la faire reconna tre comme telle dans la perspective d orienter l enfant le plus t t possible vers un projet de vie permanent La premi re alternative demandera de mettre en place les conditions ressources services moyens etc pour supporter l exercice des capacit s parentales ou pour aider l enfant r tablir des liens et les parents se r impliquer La deuxi me alternative exigera la poursuite de la d marche avec les parents et l enfant pour choisir le projet de vie le plus appropri au besoin et l int r t de l enfant autre que le maintien ou le retour dans le milieu familial la suite d un cheminement avec les parents il arrive que nous soyons incapables d amener un parent pr ciser le devenir de son enfant Lorsqu on a tent d impliquer par diff rents moyens le parent et que celui ci ne participe pas la d cision pour diff rentes raisons nous sommes dans l obligation de d cider d une
73. les processus d intervention et les objectifs sont pr cis s ce qui vite au client un ventuel changement de direction chaque fois qu il change d intervenant Apr s avoir examin les diverses facettes de la probl matique associ e l laboration des projets de vie et les divers besoins qui y sont associ s nous pr senterons maintenant dans la section suivante intitul e la th orie d action le but et la client le vis s par le processus d intervention 10 SECTION 3 LA TH ORIE D ACTION a th orie d action est une hypoth se relative au changement que l on veut susciter Elle doit tre assortie d une logique qui tablit un lien entre les buts les objectifs et la probl matique telle qu elle est d finie dans la th orie sur le probl me Nous examinerons donc la notion de projet de vie et le but du processus d intervention Par ailleurs nous offrirons la fin de la section un sch ma sur les postulats th oriques Il s agit d un sch ma repr sentant une vue d ensemble de la th orie sur le probl me que nous venons de pr senter la section pr c dente et de la th orie d action que nous pr senterons maintenant r cent cadre provincial en mati re d adoption visent faire en sorte d assurer l enfant un milieu stable et permanent r pondant ses besoins dans l imm diat et dans le futur Au del des dispositions de la loi qui nonce que l enfant a le droit de b n f
74. marche de clarification d un projet de vie pour leur enfant dans l int r t de ce dernier Le nouveau processus clinique en clarification de projet de vie permet de clarifier avec les acteurs concern s d s le d but du processus par l tablissement d un contrat crit avec eux les quatre options envisager pour l enfant e Maintien ou retour dans de l enfant dans son milieu naturel e placement long terme en famille d accueil e placement priv e adoption Depuis 1995 plusieurs membres du personnel du CJE intervenants psychosociaux et de r adaptation gestionnaires conseillers cliniques etc ont re u une formation approfondie par des intervenantes du CJQ sur la clarification de projet de vie selon cette nouvelle fa on de faire et ont exp riment ce processus d intervention du moins en partie dans leur pratique Deux intervenantes du Centre jeunesse de l Estrie Lise Desnoyers et Denyse Rouillard ont re u la formation d agent multiplicateur du Centre jeunesse de Qu bec institut universitaire Depuis environ deux ans elles continuent de livrer cette formation l interne aux intervenants Depuis la formation du groupe de concertation des pratiques en mati re de projet de vie certains intervenants accompagn s par une conseill re clinique r viseur ont continu de se rencontrer p riodiquement pour changer sur leur pratique en regard de l laboration des projets de vie Ce groupe const
75. n progressive de l enfant afin de bien le pr parer N B La famille d accueil est un collaborateur pr cieux dans ce processus 39 Tableau 8 Fin de la clarification des intentions Le parent a pris une d cision clair e et Le parent envisage un proje t avec lequel Pintervenant est d accord Pintervenant est en d saccord capacit et engagement incapacit ou refus de s engager aupr s de l enfant L intervenant sera capable de D montrer l incapacit parentale D montrer le d sengagement parental D montrer l int r t de l enfant d avoir un projet de vie diff rent de ce que veut son parent 40 Tableau 9 Etape 2 Le partage des intentions r sum Parent Enfant Les pr alables au partage des intentions Ressource Du parent l enfant Rencontre du partage des OT intentions De la ressource l enfant 41 Les Avec le parent Le parent nous verbalise ses intentions Comment va t il partager son enfant Que va t il lui dire Recadrer sur les vrais motifs Le supporter et le renforcir Anticiper des r actions de l enfant Sensibiliser l importance de cette tape pour l enfant Tableau 10 r alables au partage des intentions Avec l enfant Le pr parer rencontrer les personnes significatives Formuler les questions qu il a poser ses parents Formuler ses demandes V rifier sa perception de ce qui
76. ngereusement distortionn e L instrument ne vise encore l qu tablir une hypoth se consistante Il ne s agit pas d un questionnaire valid permettant de conclure mais d une assistance pour cueillir l information et surtout l organiser de fa on coh rente On ne doit noter que des r actions courantes et habituelles de l enfant dans une situation famili re Les observations devront donc tre r p t es quelques reprises Ce qui int resse ici c est la fa on dont l enfant et le parent interagissent lorsque l enfant est normalement contrari ou lorsque le parent r pond aux besoins de l enfant 56 Partie A 1 B b de moins d un an Remplacer cette partie A 1 du jalon 3 par l utilisation du Q Sort des comportements maternels dans le cadre du projet de vie L intervenant doit conna tre le d veloppement normal d un b b tant donn que le d veloppement et le comportement d un b b changent de mani re tr s marqu e chaque instant il faut tre prudent et prendre plusieurs observations Si l on arrive l hypoth se que l enfant est en difficult il est n cessaire de pousser l valuation en demandant l aide d un sp cialiste Partie A 2 Bambin entre 1 an et 2 5 ans Partie A 3 Enfant entre 2 5 ans et 5 ans L intervenant doit observer l enfant et le parent ensemble dans des conditions pr cises et identifier les interactions typiques entre l enfant et le parent lorsque l enfant est
77. niques r viseurs aient une bonne connaissance de la client le et du processus d intervention en clarification de projet de vie Puisqu il s agit d un processus clinique important et que les d cisions y d coulant sont lourdes de cons quence pour l enfant et sa famille il nous appara t essentiel qu un conseiller clinique r viseur soit d sign comme porteur de ce dossier Nous proposons aussi la mise en place d un comit de suivi anim par le r viseur attitr ce dossier qui aurait la pr occupation de garder vivant ce processus d intervention dans l tablissement tout en s assurant une application rigoureuse et un lien troit avec le programme de formation Quand au comit clinique projet de vie il devra faire l objet de travaux pour le d finir davantage et pr ciser entre autres sa composition ses objectifs son mode de fonctionnement et son lien avec les autres instances cliniques de l tablissement groupe de suivi groupe de concertation etc Le comit clinique projet de vie pourrait tre compos entre autres du r viseur mandat par le DPJ de membres du personnel clinique reconnu pour leur expertise sur la question de l intervenant et du r viseur responsable du dossier Le comit devrait tre d cisionnel relativement l orientation du dossier et la poursuite du processus clinique en clarification de projet de vie Le suivi du processus d intervention devrait
78. normalement contrari ou que le parent lui donne des soins non pas en situation de jeu Une majorit de r ponses dans la section I indique le type s curisant dans la section II indique le type r sistant dans la section III indique le type vitant dans la section IV indique le type d sorganis Voir Info recherche du 9 septembre 1996 pour interpr ter ces types 57 Partie A 4 Enfant de 5 ans et plus cet ge les effets des caract ristiques pr dominantes du rapport entre l enfant et le parent sont souvent m lang s des habitudes d velopp es dans le quotidien Les enfants qui se trouvent dans une situation instable partag s entre plusieurs personnes qui leur donnent des soins changent souvent de sentiment Leurs r actions sont donc moins caract ris es et peuvent tre difficiles interpr ter Dans le questionnaire certaines questions sont pr c d es par une lettre A B C etc plut t que par un chiffre ces questions sont neutres et n ont pas d effets sur les totaux Le questionnaire permet d identifier l importance positive ou n gative relative chaque personne jouant un r le de soins aupr s de l enfant Partie B Relations cl s de l enfant Ce questionnaire vise assurer que l on n a pas oubli une personne importante qui dispense des soins l enfant Si d autres personnes jouent un r le de soins important l intervenant doit prendre des observations afin de comparer les com
79. ns Pour s engager dans un tel processus de changement nous devons conna tre la r elle capacit du parent sa motivation et son engagement s inscrire dans une d marche de changement Lorsqu une situation pr sente des lacunes importantes sur le plan de la permanence pour l enfant en plus de requ rir une intervention de protection il est du ressort du d l gu du DPJ d assurer la clarification d un projet de vie 11 Quelle que soit la d cision prise pour assurer l enfant un projet de vie permanent elle doit tre prise dans son int r t Or l absence d un projet de vie cause des torts parfois difficilement r parables aux enfants et est contraire son int r t La clarification du projet de vie permanent constitue l un des nombreux m canismes de protection l gale mis en place en faveur de l enfant La Loi sur la protection de la jeunesse accorde au Directeur de la protection de la jeunesse le pouvoir de questionner les parents sur leurs intentions r elles sur la place qu ils r servent l enfant dans leur vie et sur ce qu ils projettent pour lui D s lors nous comprenons que la clarification du projet de vie qui consiste en l valuation de la nature du lien parents enfant des intentions et des capacit s des parents peut se faire diff rents moments Cette clarification sera suivie du choix du projet de vie en tant que tel Le choix d un tel projet se fera en impliquant les parents le plus possible dans la
80. nt n a plus la capacit de s adapter un changement Note Les placements long terme en vertu de la Loi sur les services de sant et les services sociaux sont le plus souvent li s un handicap majeur de l enfant Les placements long terme qui se font dans le contexte de cette loi impliquent que le parent est conscient de son incapacit r pondre ad quatement l ensemble des besoins de son enfant mais qu il continue exercer certaines de ses responsabilit s parentales tout en d l guant l exercice de ces responsabilit s eu gard aux soins quotidiens Si l orientation est un placement priv Il ne doit pas y avoir d l ments de compromission il n y a plus aucun objectif clinique travailler le parent est pr sent et veut le demeurer le parent a une capacit financi re pour continuer d assumer le placement de son enfant il doit y avoir une bonne entente entre le parent et la ressource on pr cise les modalit s de prise en charge avec le parent en pr sence de tout le monde modalit de paiement rythme du paiement montant qu est ce qu il va couvrir on va faire pr ciser aux parents quels liens ils veulent maintenir avec leur enfant et quels responsabilit s ils veulent conserver l orientation sera pr cis e l enfant on va pr ciser l ch ance de la prise en charge du centre jeunesse 32 Si l orientation est un projet d adoption e R f rence au Service de l adopt
81. ntervenant chacune des rencontres avec des objectifs pr cis permettre l enfant de prendre contact avec lui m me et l amener participer activement son propre projet de vie permettre l intervenant de mieux conna tre l enfant dans son entit afin de r pondre ad quatement aux besoins intrins ques et individuels de ce dernier l intervenant est en mesure de faire le lien entre le pass et le pr sent de l enfant convaincu du droit de l enfant de conna tre et comprendre son v cu afin de mieux l assumer convaincu du droit de l enfant participer par la suite son propre projet de vie 1989 20 pages Source Frigolo le Robot Manuel de l intervenant Centre de services sociaux de Qu bec janvier 52 GUIDE D VALUATION DE LA COMP TENCE PARENTALE Ce texte d crit sommairement le guide d valuation de la comp tence parentale de Steinhauer L intervenant une fois la formation re ue devrait se r f rer l ensemble du guide pour le compl ter de fa on rigoureuse Le guide d valuation de la comp tence parentale comprend neuf angles de prise appel s jalons Il importe au plus haut point de comprendre la logique d ensemble puisque les informations sur chacun des jalons n ont de sens qu en relation avec cette logique d ensemble que le tableau qui suit devrait aider comprendre Jalon 1 Examiner le contexte d abord Jalon 4 comp tence parentale actuelle Jalon 5 ma trise de l imp
82. ntifi Un projet de vie est une situation dans laquelle l enfant est plac de fa on stable et permanente Cette situation comporte deux dimensions soit une dimension physique un milieu de vie un lieu d appartenance et une dimension dynamique une personne significative avec qui l enfant vit et peut d velopper un lien d attachement Ici lorsque l auteur parle de planification permanente il r f re la permanence du projet de vie et non la permanence de la planification c est le concept de permanency planning 13 Les objectifs du pr sent processus d intervention sont pr sent s plus loin l int rieur de la prochaine section d crivant le processus clinique TTT TTT TT TTE E none Les postulats th oriques exposent la logique d ensemble du processus d intervention Ils font le lien entre la th orie sur le probl me et la th orie d action la page suivante nous offrons un sch ma de ces postulats th oriques Dans ce sch ma la th orie sur le probl me est situ e l int rieur du cercle alors que la th orie d action est situ e l ext rieur du cercle Certains l ments de ce tableau sont davantage adapt s pour les jeunes enfants Pour les six ans et plus par exemple nous constaterons davantage les s quelles du d laissement 14 Tableau 1 Postulats th oriques sur lesquels s appu ie le processus d intervention L attachement se produ
83. orientation d finitive pour l enfant dans son int r t Dans un tel cas nous judiciarisons la situation afin de faire ent riner la d cision par le Tribunal Acteurs concern s Pour les nouveaux dossiers l valuateur qui est responsable du d pistage pr vu dans la phase pr alable l intervention contribue en tout ou en partie l valuation des comp tences parentales partir des outils pr vus ICBE et grille de Steinhauer l int rieur de son mandat d valuation orientation PJ Cependant partir de la formulation du contrat avec les parties c est g n ralement l intervenant l application des mesures qui devient responsable de l ensemble des tapes du processus d intervention L valuateur peut cependant poursuivre son mandat d valuation orientation dont il est responsable s il n est pas termin en collaboration avec l intervenant responsable de l laboration du projet de vie s il est d j assign 26 Pour les situations d j connues l application des mesures c est l intervenant responsable du dossier qui effectue l ensemble de la d marche de clarification de projet de vie du d pistage l tape de concr tisation En ce qui concerne la passation du Q Sort la collaboration d intervenants de r adaptation de la Villa Marie Claire ou du CLSC qui ont d velopp un expertise ce niveau est possible dans le cadre d un PSI Outils e
84. paratoire Pr alablement au partage des intentions on va pr parer le parent l enfant et la ressource la rencontre o il y aura partage des intentions parent enfant ressource enfant 1 Rencontres avec les parents soit simultan ment s ils vivent ensemble ou soit individuellement surtout s ils vivent s par s Amener le parent nous verbaliser ses intentions regarder avec lui ce qu il va dire son enfant regarder aussi comment il va le partager son enfant amener le parent recadrer sur les vrais motifs de sa d cision supporter le parent le renforcir et l aider exprimer les motions soulev es par la d cision e permettre aux parents d int grer leur d cision et de les supporter par rapport ce que a leur fait vivre 2 Rencontres avec l enfant seul e Pr parer l enfant rencontrer les personnes significatives e amener formuler les questions qu il a poser ses attentes et ses demandes ses parents naturels et d accueil e susciter chez l enfant l occasion de questionner ce qui est possible pour lui e susciter les r actions de l enfant et porter attention afin de d coder leur signification e aider l enfant reconstituer son histoire en se r appropriant son pass en l aidant se situer dans le pr sent et se projeter dans l avenir e pr parer l enfant recevoir une r ponse de ses parents naturels et d accueil pouvant tre diff
85. ponsabilit s parentales en r ponse aux besoins de l enfant pour v rifier le degr d engagement et les capacit s parentales assumer la r alit e retour sur l exp rience v cue apr s chaque contact parents enfant v rification aupr s de chacune des parties impliqu es e r ajustement r ciproque visant renforcer le degr d engagement ou d attachement et l exercice des responsabilit s parentales Note Le retour de l enfant dans sa famille doit se faire selon un plan pr cis dans lequel le rythme des contacts est modul et qui tienne compte des dimensions motives Caract ristiques de cette option Le retour dans la famille naturelle de l enfant para t tre la formule la plus souhaitable Elle respecte les responsabilit s sociol gales des parents et souvent les aspirations de l enfant Lorsque cette avenue est retenue elle doit se faire selon des normes qu il importe de respecter loyalement Entre autres il importe que le retour la famille soit dirig par l intervenant selon un plan pr cis o le rythme des contacts l intensit des relations et des motions sont per us respect s int gr s et humanis s Des m canismes de v rification du niveau d engagement des parents de leurs capacit s d encadrement et d affection de leur mode de vie avec l enfant doivent tre pr vus et respect s En contrepartie il importe d assurer l enfant le respect et l coute n cessai
86. portements de l enfant avec ces autres dispensateurs de soins Partie C Histoire de l enfant Cette section vise conna tre l histoire des s parations et des pertes v cues par l enfant Des s parations qui n ont pas t assum es par un processus de deuil normal peuvent perturber l enfant et rendre difficiles ses capacit s d attachement Partie D Historique du parent dispensateur de soins L intervenant s informe sur les ant c dents de violence psychologique physique et sexuelle sur les s parations et les pertes sur les souvenirs et les sentiments v cus par le parent Les ant c dents du parent s ils n ont pas t ad quatement assum s et int gr s peuvent s rieusement contaminer la relation entre le parent et l enfant Il importe surtout de conna tre comment le parent a r solu ou r sout ses ant c dents de mauvais traitements de s parations de rejets d abus etc Le parent qui id alise ses propres relations avec ses parents ou qui admet avoir t victime de rejet ou de mauvais traitement mais nie que cela l affecte ou l ait affect risque d avoir des difficult s r pondre aux besoins de son enfant Le parent encore en r volte contre ses parents risque de pr senter de grandes difficult s avec l autorit en abuser vis vis des autres la refuser pour lui m me ou l inverse se positionner en victime On doit laisser suffisamment de temps au parent pour r pondre aux questions Les questions
87. qu on va faire avec lui et avec ses parents Lui pr senter qu on va retracer avec lui son histoire pour mieux le conna tre Lui mentionner qu on va regarder avec lui ce qu il conna t de son histoire et qu on ira chercher les informations manquantes Regarder avec lui quelles sont les questions qu il se pose et qui peut y r pondre Lui demander ce qu il veut Lui pr ciser qu on va tre avec lui pour aller voir ce qui est possible pour lui Premi re entrevue avec la ressource ou autres gardiens D lai Leur expliquer la d marche entreprise ainsi que sa n cessit Obtenir leur adh sion la d marche Les informer de la collaboration que nous attendons d eux et du r le important qu ils ont jouer aupr s de l enfant Les aider pr parer et supporter l enfant Les pr venir des r actions possibles de l enfant et de leurs propres r actions Les informer des orientations possibles Le d pistage doit tre effectu dans les 10 jours suivant l assignation du dossier relatif un signalement retenu ou suivant le placement pour les enfants de 0 5 ans Il s effectue d s que des indices de risque de d laissement ou d abandon se manifestent pour les enfants de 6 14 ans 21 7 LARIFICATION DES INTENTIONS R ELLES ju no rs VALUATION DES COMP TENCES PARENTALES Nature et utilit de l tape La premi re tape du processus d intervention sert fai
88. r r le parental correctement d autres beaucoup moins perturb es n y arrivent pas Certaines observations ne peuvent tre faites directement mais demandent l aide de personnes proches Plus l intervenant doit se fonder sur son jugement plut t que sur des observations directes plus il doit obtenir de renseignements concomitants et faire des v rifications Si le parent montre des signes d pressifs d humeur instable et de rage non ma tris e l intervenant doit v rifier s il montre aussi des signes d intoxication no 6 ou d un rapport perturb avec soi m me ou autrui no 10 Partie C Cette partie tablit les caract ristiques d montrables des comportements d termin s dans la partie B Elle indique si ces comportements sont toujours pr sents ou intermittents L intervenant doit porter un jugement sur la fa on dont la fr quence de ces comportements affecte la comp tence parentale Il peut vouloir approfondir ces questions par une entrevue avec le parent concern Dans certains cas l orientation vers des professionnels de la sant mentale peut aider pr ciser certains dossiers Ce jalon vise obtenir un aper u du moi social du parent Il veut valuer la pr sence ou l absence d alliances sociales utiles La section d termine les rapports de soutien du syst me familial La section B d termine le niveau de coop ration montr avec les institutions sociales La section C donne un aper u de certains indicateurs
89. ra tre lourde et ardue il faut se rappeler qu elle s applique aux situations particuli rement difficiles o une d cision peut faire toute la diff rence entre une vie de souffrance et une vie d panouissement Si un seul d rapage sur dix tait vit la d marche serait d j hautement conomique 54 Note g n rale Dans la majorit des familles l un des parents joue particuli rement le r le de dispensateur de soins Dans les questionnaires lorsque l on identifie sp cifiquement le principal dispensateur de soins c est de ce parent dont 1l s agit Lorsque l on parle g n ralement d un dispensateur de soins on r f re toute personne qui donne r guli rement des soins l enfant par exemple le conjoint la gardienne la grand m re une grande s ur ou un grand fr re Les deux questionnaires de ce jalon proposent des questions discuter avec la famille Partie Dimension ethnique et culturelle Le fait d avoir t d racin d un milieu culturel un autre suppose une adaptation qui exige du temps et de la communication avec la communaut De plus les mod les ducatifs sont reli s des cultures Si cela ne justifie pas tous les comportements ducatifs on doit tenir compte des valeurs du groupe d appartenance de la famille La partie A vise simplement recueillir l information pertinente pour situer dans son contexte l valuation de la capacit parentale Partie B Dimension stre
90. ration d intervenants du Centre jeunesse de Qu bec institut universitaire Janvier 2001 Goldstein J Freud A amp Solnit A 1973 Beyond the Best Interests of the child New York Free Press Les Centres jeunesse de la Mont r gie Les enfants en situation d abandon Phase I Synth se des crit res pour permettre le d pistage des dossiers Le Centre jeunesse de l Estrie Manuel d utilisation et d interpr tation de l inventaire concernant le bien tre de l enfant en lien avec l exercice des responsabilit s parentales LC B E Juin 1993 Le Centre jeunesse de l Estrie La clarification des projets de vie une nouvelle fa on de faire au Centre jeunesse de l Estrie Mai 1997 Les Centres jeunesse de Montr al chaque enfant son projet de vie permanent document de travail soumis au comit de pilotage par Francine Paquette conseill re la DRD Novembre 2000 Les Centres jeunesse du Saguenay Lac Saint Jean Guide pour l identification des enfants en situation d abandon ou en voie de l tre F vrier 1995 Minist re de la Sant et des Services sociaux L adoption un projet de vie Cadre de r f rence en mati re d adoption au Qu bec Direction de l adaptation sociale Qu bec mai 1994 69 Paquette D St Antoine M amp Provost N 2000 Formation sur l attachement Montr al Institut de recherche pour le d veloppement social des jeunes Paquette D amp LaFreni re P J 1994 R
91. re l analyse de la situation poser un pronostic et clarifier l intention r elle des parents Cette analyse soutenue par des outils cliniques porte sur plusieurs dimensions de la vie des parents et de la r alit de l enfant pouvant affecter son projet de vie La d marche de clarification de projet de vie ne peut se faire sans la reconnaissance par les parents du risque de d laissement D s le d part ceux ci doivent adh rer cette d marche et s engager face au devenir de leur enfant cette tape l intervenant doit v rifier si les parents ont l intention et sont en mesure de fournir leur enfant un milieu stable susceptible de favoriser son d veloppement et ce court terme et de fa on permanente Il s agit donc d valuer leurs r elles capacit s et leurs r elles intentions La clarification des intentions des parents vise permettre aux parents d noncer leurs intentions l gard de leur enfant de son d veloppement de son avenir et d en d gager les modes d implication et d engagement qui en d coulent L id e est donc de r affirmer avec les parents le mode de responsabilit qu ils entendent exercer aupr s de leur enfant et d arr ter avec eux les fa ons de le r aliser Diff rents enjeux par exemple la peur de perdre l alliance avec le parent ou le refus d accepter qu un parent d cide d abandonner son enfant font en sorte que les v ritables intentions des parents ne sont pas toujour
92. re leurs sentiments envers lui leur permettre d exp rimenter une orientation de d part et de cheminer vers un projet r aliste les amener pr ciser leur projet de vie personnel et celui de l enfant donner aux parents la permission de d cider de l avenir de son enfant souvent dans le pass le parent peut ne pas avoir eu l impression de faire un v ritable choix mais plut t il a pu se sentir oblig de s occuper de son enfant les amener d cider de fa on libre et clair e de l avenir de leur relation avec leur enfant y compris la permission de dire qu ils n en veulent plus tablir les modalit s futures de contact du parent avec son enfant les amener mieux conna tre leur enfant dans ses besoins ses r actions dans sa r alit et dans sa capacit de recevoir de ses parents les amener permettre leur enfant de d velopper s il le d sire des liens d affiliation de fid lit et d appartenance envers d autres personnes et d autres milieux les amener composer avec les pressions int rieures ex culpabilit et ext rieures pressions conjugales familiales et ou sociales pr venir le parent qu il prend sa d cision au moment pr sent en se basant sur sa situation actuelle et sur les besoins actuels de son enfant et que la d cision qu il prendra sera la meilleure au moment o il laura prise videmment il faudra le pr venir contre les regrets futurs faire une exploration des
93. res pour qu il puisse absorber les changements ou le cas ch ant exprimer ce qu il d couvre et vit 30 l ments pouvant mener cette option yY Les facteurs ayant justifi le retrait de l enfant du milieu familial sont en voie de se r sorber v les parents ont d montr par leurs attitudes et leurs comportements dans le cadre du quotidien leurs capacit s de r pondre aux besoins de leur enfant aux plans physique affectif et intellectuel v les parents ont d montr la capacit d assurer aupr s de leur enfant une pr sence stable et continue v le lien affectif entre l enfant et ses parents est significatif soit qu il ait t maintenu ou qu il se soit r tabli D lais Les d lais sont conformes la politique du Centre jeunesse de l Estrie concernant le plan d intervention c est dire un d lai d un mois pour l laboration du plan et un d lai de 6 mois pour la r vision Elle devrait s effectuer plus t t au besoin Autres projets de vie Lorsque le projet de vie est autre que le maintien ou la r insertion dans le milieu familial cette tape permet d abord de poursuivre la d marche amorc e l tape 1 avec les parents et l enfant en vue de prendre une d cision sur le type de projet de vie pour l enfant Alors qu l tape 1 il a t d termin qu il n y aurait pas de maintien ou de r insertion dans le milieu familial et qu il y a eu partage des intentions l tape suivante l
94. s marionnettes maison lettres r f rence Centres jeunesse de Montr al vid o G n ralement dans les trois mois suivant l tape de clarification des intentions et valuation des comp tences parentales 29 Nature et utilit de l tape Cette tape consiste essentiellement la concr tisation du projet de vie cette tape on parle davantage de certitude que d intentions Il faut comprendre que lorsque nous arrivons cette tape du processus clinique le cheminement tant avec les parents l enfant et la ressource est termin Nous avons clarifi les intentions avec toutes les parties et elles ont t partag es l enfant Nous arrivons donc l tape de concr tiser un projet de vie pour cet enfant Dans le cas du retour chez les parents la r insertion familiale s av re r alisable Pour tout autre projet de vie que le maintien ou le retour de l enfant dans sa famille naturelle les actions socio juridiques sont en cours de r alisation sous forme de d cisions formelles Interventions L intervention sera diff rente selon le type de projet de vie choisi Si l orientation est un retour dans le milieu familial e laboration d un plan de r int gration familiale pr cis d termin et limit dans le temps avec un encadrement des contacts et par tapes progressives e exp rimentation par les parents d un quotidien v cu avec l enfant et d un nouvel exercice des res
95. s enfants qui va se passer Viser le meilleur int r t de l enfant en cause Tableau 7 Clarification des intentions r elles et valuation des comp tences parentales suite Clarification des intentions de la ressource Chercher leur adh sion et les impliquer dans la d marche Leur expliquer le bien fond de la d marche et faire de fr quents rappels valuer les liens qu il ont cr s avec l enfant Cerner leur engagement envers l enfant Clarifier leurs intentions envers l enfant Comment se situe t elle face l enfant Comment vit elle son mandat de famille d accueil Si n cessaire recadrer la famille d accueil dans son mandat Les impliquer dans la pr paration de l enfant Les pr venir des r actions possibles de l enfant et de leurs propres r actions tout en d codant les messages Les supporter face aux r actions de l enfant et leurs propres r actions Leur pr ciser la collaboration attendue Les informer r guli rement sur l volution de la d marche Les amener parfois accepter la coparentalit avec le parent dans le plan d intervention Les aider savoir comment r agir face aux r actions de l enfant par rapport leurs inqui tudes et leurs motions Voir avec eux ce qu ils vont faire s il y a d part de l enfant Pr ciser les contacts futurs qu ils d sirent conserver avec l enfant Amener la ressource collaborer l int gratio
96. s exprim es au d but de l intervention En plus de d terminer l engagement des parents d assumer leurs responsabilit s aupr s de leur enfant l intervenant doit valuer la nature et la qualit des liens parents enfant et les capacit s des parents r pondre aux besoins de l enfant L intention des parents de s engager aupr s de leur enfant n en est pas forc ment la garantie et elle ne saurait servir d immunit la carence de soins ou l absence de capacit s parentales Comme il n existe pas de crit res clairs pouvant tre reproduits et exp rimentalement valid s en mati re d valuation des comp tences parentales et qu il se trouve parmi les cliniciens d importantes diff rences de convictions d exp riences et de formations professionnelles il devient important d offrir des rep res et des processus cliniques qui aident effectuer l valuation avec pr cision et exhaustivit Ceci devrait procurer aux clients une qualit d intervention plus uniforme et moins al atoire Par ailleurs la position du Centre jeunesse de l Estrie concernant la primaut de l int r t de l enfant est expliqu e aux parents de fa on ce que le plan d intervention s difie sur des bases claires Il y a des situations o les besoins des parents entrent en conflit avec les besoins de l enfant Les parents doivent savoir que le r le du Centre jeunesse de l Estrie est avant tout de prot ger les int r ts de l enf
97. s r actions sont impr visibles Il recherche constamment les gratifications aupr s des autres et de son enfant ne reconna t jamais ses responsabilit s Parent ayant un mode 0 Pas de probl mes dans le mode de vie de vie inappropri criminalit violence conjugale instabilit domiciliaire immaturit 2 1 Le parent a des carts de conduites occasionnelles qui mettent parfois son enfant dans des situations risque Le parent a un mode de vie qui expose fr quemment son enfant des d sorganis ou risques pour son d veloppement physique moral ou psychologique promiscuit sexuelle Total Facteurs de risque associ s l attitude des parents face aux difficult s de l enfant Probl mes M re P re Face la maladie physique chronique ou handicap physique de l enfant Face l hospitalisation pr coce par naissance pr matur e ou autre Face au retard du d veloppement trouble du langage probl me d autonomie fonctionnelle probl me de motricit Face au probl me d apprentissage sp cifique Face au probl me motionnel hyperactivit trouble de l humeur d pression troubles anxieux angoisse phobies nur sie encopr sie troubles alimentaires Face aux probl mes de conduite de l enfant conduites ext rioris es agressivit morsures coups col res cris pleurs opposition ou conduites int rioris es re
98. s reprenons la d finition du projet de vie adopt e par le groupe de travail sur l application des mesures de protection de la jeunesse Le projet de vie se d finit comme tant une projection des conditions de vie sociale et familiale jug es les plus aptes r pondre aux besoins de l enfant et lui offrir des liens continus et un milieu d appartenance dans une optique de permanence LAROCHELLE Mich le et al Programme Faire des racines ou La clarification d un projet de vie permanent Cahier 1 Qu bec Centre de services sociaux de Qu bec novembre 1992 p 7 MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX Rapport du groupe de travail sur l application des mesures de protection de la jeunesse Annexe 3 Qu bec 1991 p 16 12 Le but du processus d intervention en clarification de Projet de vie est de favoriser la stabilit et la permanence du projet de vie d un enfant L accent mis sur la planification permanente en Am rique du Nord est fondamentalement un appel en faveur d interventions proactives dans le but d viter que les enfants soient abandonn s de fa on non intentionnelle dans des placements de longue dur e par suite de la n gligence de leurs parents naturels et de l inaftention des agences qui il appartient de prot ger ces jeunes Steinhauer 1993 p 228 L objectif g n ral est de fournir aux enfants g n ralement dans un d lai d environ un an une fois qu
99. sant fait le point sur la vaccination la sant la croissance et le d veloppement e Frigolo le Robot bande dessin e et livre de vie Centres Jeunesse de Qu bec pour les jeunes de 8 12 ans e Livre de vie Centres jeunesse de la Mont r gie Centres Jeunesse de Montr al pour les enfants de 4 ans et plus e Vid o ou miroir unidirectionnel pour le visionnement et la r flexion partir des entrevues r alis es dans le but de faire partager une des parties le v cu de l enfant L ICBE et la grille de Steinhauer sont les deux outils qui devraient tre utilis s lors de cette tape Les autres outils sont facultatifs selon les situations et le besoin D lai Le d lai pour compl ter cette tape est de six mois un an suivant le d pistage Voir dans la bibliographie Centre jeunesse de l Estrie Manuel d utilisation et d interpr tation de l inventaire concernant le bien tre de l enfant Voir dans la bibliographie Rosalie Jett Le O Sort des comportements maternels Pederson et Moran 1990 Guide d utilisation 27 tape 2 PARTAGE DES INTENTIONS Nature et utilit de l tape Que l enfant entende des bonnes personnes ce qui va lui arriver M me si cela suscite chez lui de vives r actions cela va lui permettre de cro tre Notons cependant que cette tape n est pas r alis e si le parent n est pas en accord avec l option retenue Interventions Etape pr
100. ser un sentiment de trahison Il devient important de pr munir les intervenants sociaux contre ces dangers en offrant des rep res cliniques de la formation du soutien et de la supervision qui favorisent la mise distance th rapeutique essentielle au bon jugement clinique Outre les facteurs cliniques que nous venons d examiner certains facteurs organisationnels limitent l efficacit de l intervention Certains facteurs d ordre organisationnel dont les conditions de pratique et la discontinuit de l intervention limitent l efficacit de l intervention Les conditions de pratique La limite des ressources disponibles pour r pondre aux besoins de la population dans le domaine des services sociaux a rendu la charge de travail des intervenants consid rable Or l valuation de jeunes enfants particuli rement vuln rables en raison de leur incapacit communiquer verbalement exige une intensit d intervention observation directe visites fr quentes surveillance accrue parfois irr alisable La discontinuit de l intervention C est un constat sans cesse d cri un effet pervers syst mique avec lequel les agences de protection de l enfance sont aux prises et qui a un effet singuli rement n faste pour les situations risque de d laissement ou d abandon pour les jeunes enfants il manque souvent de continuit dans l intervention Il y a deux vecteurs principaux de la continuit les ac
101. ss L accumulation de stress peut affecter les capacit s parentales surtout chez les familles plut t rigides dans leur mod le adaptatif Le questionnaire fournit une liste de situations habituellement stressantes La pr sence d un stresseur important ou une accumulation de plusieurs stress moins importants pourrait expliquer en partie certaines des difficult s de la famille Si c tait le cas il serait n cessaire de travailler sur les capacit s d adaptation de la famille Quoi qu il en soit la pr sence de stress vient moduler l ensemble de l valuation des capacit s parentales Les capacit s parentales pourraient tre simplement inhib es par le stress Exemple le p re est mis pied dans un moment de crise il frappe un enfant Il n arrive plus r soudre les conflits familiaux comme il le faisait auparavant Deux mois plus tard il trouve un emploi La situation se replace et tout va bien Si l valuation se fait durant la p riode de ch mage l ensemble des r sultats peut tre affect par la situation transitoire et ne rend pas justice la famille JALON D VELOPPEMENT DE L ENFANT La question essentielle est ici de savoir si les difficult s de la famille ont eu un impact sur le d veloppement de l enfant La question est d autant plus importante qu un des mandats propres la Loi sur la protection de la jeunesse est d assurer le d veloppement de l enfant Cependant cette question pr sente une grande difficult
102. t l improbabilit du retour avec les parents est d montrable et s appuie sur des faits et non sur l intention des parents l enfant est incapable de nouer avec ses parents des liens affectifs qui n ont jamais t pr sents ou de les renouer compte tenu de la gravit de la blessure de s paration l enfant a tiss de nouveaux liens avec des figures parentales s res et ces parents sont pr ts l adopter ou s il n y a pas de figures parentales d j pr sentes l enfant est apte tablir de nouveaux liens et il y a une famille adoptante disponible l accueillir Note Lorsque cette option retenue est pr sent e au tribunal il est important de recueillir toutes les preuves pertinentes particuli rement les opportunit s offertes aux parents et qu ils n ont pas saisies 34 Tableau 3 Processus clinique global en clarification de projet de vie Q 1 Clarification des intentions r elles et valuation des comp tences parentales engagement et capacit Parent Ressource 2 Partage des intentions Les Rencontre du pr alables partage des intentions Enfant Parent Ressource 3 Concr tisation du projet de vie Du parent De la ressource Retour dans le Penfant Penfant milieu familial Placement long terme Adoption Placement 35 priv Tableau 4 Pr alable l intervention Position de l intervenant D gager les indicateurs Lecture du dossier partir des indicateurs En
103. teurs de la mise en uvre du processus IL sert galement d outil de rep re aux divers partenaires internes et externes qui peuvent s y r f rer pour mieux comprendre la logique de l intervention et ses m canismes de fonctionnement Cette version crite constitue un moyen de syst matiser le processus d intervention afin d en augmenter la qualit et le succ s La pr occupation concernant l tablissement d un projet de vie stable et permanent pour les jeunes enfants r f r s aux centres jeunesse n est pas nouvelle Nous verrons dans la premi re section du document portant sur l origine du projet comment les r flexions ant rieures ont influenc le d veloppement actuel du pr sent processus d intervention La deuxi me section intitul e th orie sur le probl me pr sente une vision de la probl matique On y retrouve une analyse des probl mes rencontr s et l identification des besoins La troisi me section intitul e th orie d action d crit la notion de projet de vie le but du processus d intervention et la client le cible La quatri me section pr sente le processus clinique c est dire la s quence d intervention les outils utilis s et l approche pr conis e La cinqui me section pr sente les divers outils cliniques utilis s l int rieur de l intervention grille de d pistage outils d valuation et de suivi etc La sixi me et derni re section
104. teurs impliqu s dans la mise en uvre des actions et les actions elles m mes Bien que en ce qui concerne le personnel certains incontournables d parts maladie maternit produisent in vitablement de la discontinuit il reste un examen des pratiques faire un choix de valeurs affirmer par des mesures particuli res ou des r gles administratives assouplies afin de faire de la continuit du personnel une priorit Au Centre jeunesse de l Estrie la nouvelle politique de transfert interservices des dossiers des usagers encourage cette continuit Un intervenant peut maintenir ses responsabilit s dans certains dossiers selon les besoins et les circonstances La continuit se r alise galement dans l action entreprise avec le client ce chapitre il y a lieu de qualifier les plans d intervention de fa on ce que lors d un changement ventuel d intervenant la continuit puisse tre assur e Il faut aussi am liorer la tenue des dossiers et les modes de transfert de l information Par ailleurs la mise en place d un outil de gestion de l information monitormg des donn es devrait aussi contribuer l am lioration de la continuit Enfin le d veloppement et l implantation d un processus d intervention constituent galement un gage de continuit puisqu un tel processus propose une conception de l intervention o les valeurs sont affirm es o les postulats th oriques sont nonc s o
105. trait isolement difficult d affirmation et d expression des besoins Cotation 0 Le parent reconna t le probl me de l enfant et supporte l enfant dans ses difficult s 1 Le parent reconna t plus ou moins les difficult s il a des r serves mais il n est pas ouvertement rejetant ou hostile 2 Le parent ne reconna t pas les difficult s de l enfant ne s en occupe pas ou est ouvertement rejetant 99 Ne s applique pas L enfant n a pas ce probl me NB ne rien inscrire si le parent est absent dans la vie de l enfant Total ne pas additionner les 99 Facteurs de risque associ s la r ponse des parents aux besoins de l enfant Probl mes M re P re Non engagement du parent r pondre aux besoins physiques de l enfant l enfant vivant avec son parent Non engagement du parent r pondre aux besoins physiques de l enfant l enfant tant plac Non engagement du parent r pondre aux besoins psychoaffectifs de l enfant vivant avec son parent Non engagement du parent r pondre aux besoins psychoaffectifs de l enfant l enfant tant plac Cotation 0 Absence de probl me 1 Le parent est conscient mais fait preuve de n gligence soit en retardant ou en minimisant la r ponse ceux ci 2 Le parent est plus ou moins conscient et peu pr occup par les besoins de l enfant et il y r pond de fa on tr s inappropri e 99
106. trevues avec le parent et l enfant pour compl ter l information s il y a lieu Discussion intervenant actuel et ant rieur r viseur et autres professionnels impliqu s R flexion pour objectiver la situation Remplir la grille de d pistage TICDCEN SEE TIC ETES EEE TIC EE ES EEECTETEECE TE CT EC PET LED T EL ELEC TE LEP EC EST EEE EC EC TE EEE TEE TE EE CECILE EC EE SET EC TIC EEC ES EOEC LICE EN TELLE ELEC SEL EL EEE D cision D marche non n cessaire Peut nous amener voir qu il n est pas pertinent de faire la d marche On passe la 3 tape concr tisation du projet si on a tout en main Bilan objectif e Connaissance du parent D cision D marche n cessaire e Interventions faites valuation du timing e du dossier e de lintervenant Partager la lecture du probl me Partager nos inqui tudes Alerter le parent le responsabiliser tablir un nouvel objectif de travail visant un r sultat de 4 ordres tablir un contrat pr cis d termin dans le temps avec les modalit s Viser l adh sion Entendre les r sistances Donner du s rieux et du d finitif la d marche L informer de notre r le de protection Entente mesures volontaires Ordonnance du Tribunal P I L informer de la d marche qu on va faire avec lui et ses parents pour savoir ce qui va lui arriver tre attentif aux besoins de l enfant Annoncer le travail qui va se faire P I In
107. ulsivit Autres dispen Jalon 8 rapport avec la Jalon 3 la relation collectivit 13 14 Info Recherche CJBSL 1997 06 18 bulletin publi par les services professionnels Voir bibliographie 53 Chaque jalon vise faciliter le jugement sur une des dimensions de la capacit parentale Il n est pas toujours n cessaire d utiliser l ensemble des jalons Par exemple s il existe dans le dossier une valuation r cente du d veloppement de l enfant il est inutile d utiliser le jalon 2 Si la r ponse l un des jalons est vidente et peut tre ais ment tay e pourquoi utiliser un instrument particulier Certains jalons peuvent aussi tre peu pertinents la situation Par ailleurs plusieurs jalons comportent des parties qui s appliquent selon un crit re d ge il importe donc d utiliser uniquement les parties appropri es Chaque r ponse ces questions suppose un jugement professionnel la fois tr s difficile et tr s p rilleuse une erreur dans un sens comme dans l autre peut avoir des cons quences extr mement graves pour l enfant et sa famille Un tel jugement ne peut se prendre qu en coll gialit et doit tre support par une instrumentation qui facilite l objectivit D autre part pour tablir un plan d intervention pr cis ax sur des priorit s bien d finies il est n cessaire de d finir les points forts et les points faibles de la famille Le guide a t constitu pour assister l
108. uvant affecter la gravit du risque capacit de prendre soin de l enfant et engagement d en prendre soin Cette grille est un support au jugement clinique un outil destin syst matiser la r flexion sur un cas Il est important d interpr ter les facteurs identifi s comme des signaux d alarme destin s permettre de rep rer le plus rapidement possible les cas ventuellement risque Ces cas devront faire l objet d une valuation en profondeur qui seule permet d appr cier la situation Enfin il ne faut pas oublier que c est le cumul des facteurs qui constitue un risque de d laissement ou d abandon La grille formulaire F2421 133 0210 DSQSM est disponible sous forme 812x14 et doit tre d pos e au dossier de l usager une fois compl t e Nom de l enfant Cadre l gal LPJ Vol CE LPJ Jud CE Lssss CI No d usager Date de naissance ge au moment o la grille est compl t e 1 Historique du placement L enfant n est pas plac CE Si l enfant est plac date du d but du placement actuel Date du 1 placement I I ge de l enfant lors du 1 placement Placements Famille d accueil FA Type Dur e ge Centre de r adaptation CR 1 placement 2 placement 3 placement 4 placement 5 placement Total L enfant a t il eu des placements priv s c est dire un Oui C nombre des placements pr
109. v cue de l enfant en terme de liens avec ses parents et autres personnes significatives e sur l engagement des parents et leur r ponse concr te aux besoins de l enfant L exp rience clinique d montre que sans un m canisme syst matique et universel de rep rage de la client le cible plusieurs situations risque de d laissement ou d abandon ne sont pas identifi es ce qui retarde ou compromet l tablissement d un projet de vie et expose les enfants concern s un risque accru de d velopper des troubles de l attachement Cette premi re tape est rapide et intensive toutes les tapes du processus PJ particuli rement l valuation et la r vision sont des moments cl s pour examiner si l enfant est en risque de d laissement ou d abandon Les intervenants compl tent la grille de d pistage posent un jugement clinique sur le niveau de risque et prendront une d cision quand la n cessit d entreprendre une telle d marche apr s consultation avec le r viseur et le comit clinique au besoin S ils estiment la situation risque et la d marche n cessaire ils int grent l enfant et les parents dans le processus d intervention et passent l tape 1 Il est important que les intervenants connaissent tous les indicateurs et tous les facteurs qui augmentent la probabilit de d laissement ou d abandon Les contre indications intervenir en clarification de projet de vie e Nous d
110. vision de la capacit de la famille profiter des services et modifier son aptitude parentale On utilise tant la perception du parent que celle de l organisme Si plus de trois organismes sont consult s l intervenant utilisera un deuxi me questionnaire Partie A L intervenant doit indiquer la qualit de chaque service dispens et comment cette qualit du service a influenc l alliance th rapeutique Ce point est important tant donn qu un parent peut ne pas avoir profit d un service ant rieur parce que l organisme a fourni un service inad quat On doit aussi tenir compte de l accessibilit des services pour ne pas bl mer ind ment un parent Partie B Cette partie constitue une valuation sommaire faite par l intervenant de l utilisation par le parent des interventions cliniques de tous les organismes L intervenant indique le degr de d pendance du dispensateur de soins par rapport aux organismes et estime la probabilit qu il soit capable ou non de se faire aider Une fois l information recueillie on peut r diger le rapport d valuation en r pondant aux principales questions de la logique d ensemble de l instrument La pr sente feuille pourrait servir ici de guide on peut la reproduire Au besoin pour interrelier les l ments et y ajouter la dynamique conjugale et familiale utiliser la grille synth se pr sent e la page 69 et intitul e Evaluation Familles en d tresse sociale 62

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