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Rapport final Situation Référence Milieu Naturel

1. ANCAR Lucien NDECKY ANRAC Edwige LAMBAL PROCAS SADIO R gion de Kolda IREF Macodou DIAGNE Jean DIANDY ARD Alassane Seydou SOW 33 996 25 95 77 63078 88 yayasoh yahoo fr Elevage Souleye DIOUF 33 996 12 60 71 518 37 67 irsbkolda yahoo fr DRDR Abdou SEYDI 33 996 11 01 71 451 71 95 salamseydi yahoo fr P che Mamadou FAYE D partement S DHIOU EAUX ET FORETS Lansaly SEYDI 33 995 1106 71 533 83 713 Elevage Mamadou SANO 33 995 11 18 76 346 75 25 77 261 83 06 Agriculture Moustapha THIAM 33 995 11 17 Malang BIAYE Et autres agents du Secteur PRIMOCA Ibrahima SAGNA 188 Annexe III Structures visit es sur le terrain r gion de Ziguinchor et d partement de S dhiou Dates de visite Structures Lundi 10 d cembre 2007 Voyage Dakar Ziguinchor Mardi 11 d cembre 2007 Direction R gionale du D veloppement Rural de Ziguinchor DRDR Mardi 11 d cembre 2007 Inspection r gionale des Eaux et For ts de Ziguinchor Mardi 11 d cembre 2007 Mardi 11 d cembre 2007 Agence R gionale de D veloppement Ziguinchor ARD Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural de Ziguinchor ANCAR Mardi 11 d cembre 2007 ANRAC PARC Mercredi 12 d cembre 2007 Direction R gionale du D veloppement Rural de Ziguinchor DRDR Mercredi 12 d cembre 2007 Station m t orologique de Ziguinchor Mercredi 12 d cembre 2007 Mercredi 12
2. 12 PROJETS PROGRAMMES ANTERIEURS ET EN COURS DANS LA ZONE Sek TAT E 13 2 1 Les Projets auteur eet 13 Z1 Projetsa ricol s ege an ed ANG eag eege EE 13 2412 Projets forestiers EE 22 2 2 Les projets et programmes en cours en Basse et Moyenne Casamance 23 HI CARACTERISTIQUES BIOPHYSIQUES sesemsnsensssnseessssessee 25 Relief EEN 25 3 2 Hydrographie una AG A RA AGA 25 3 2 1 Le fleuve ENEE 26 3 2 1 1 Caract ristiques hydrologiques ses 26 3 2 1 2 Le bassin versant du fleuve Casamance et de ses principaux affluenmts 85 26 3 2 2 Hydrographie par communaut rurale 28 3 2 1 D partement d Zis uINChOot ss s sien en terres nr de age da nga a nine dieser ss 28 3 22 2 D part ment d tege ege ag NE Seid dee n er nn a tes 29 3 2 2 3 D partement d Oussouve sinistre dates 31 3 2 2 4 gt D partement de gc Duett ech esia asa rn aeng mem nn n nn LE 31 3 3 Les sols agricoles en Casamance potentiel et contraintes tat de d gradation et mesures DEG Keng Goedert 34 3 3 1 Potentiel et contraintes du milieu Gdaphioue nen ane anana n nane 34 3 3 1 1 6 sin ne nn ren KANG A NAGA E Et nine 34 3 3 1 2 L s ressourc s En SOS dees ER 3 3 2 Contraintes de mise en valeur des sols 36 3 3 3 D gradation des ressources daphiq
3. 1984 La r gion m dicale de Casamance Enqu te alimentaire et nutritionnelle dans le d partement de Bignona s l D E E P SOMIVAC janv 1984 49 p 22 p d annexe Diatta M 1994 Incidence des effets climatiques et anthropiques sur l cosyst me mangrove de la Basse Casamance et propositions pour un am nagement soutenu Cas des bolongs de Tobor Affiniam et Bignona M moire Ecole Nationale des Cadres Ruraux de Bambey 100p annexes DEBENAY J P 1984 Distribution cologique de la micro dune benthique dans un milieu hyperhalin les Foraminif res du fleuve Casamance S n gal Dot Scient Centre Rech Oc anogr Dakar Thiaroye 95 18 p 197 DIATTA K 1983 La dynamique de l espace rural dans la vall e de Nyassia Le terroir de Bademe Basse Casamance Dakar Univ de Dakar M moire de ma trise de g ogr 95 p DEBENAY J P PAGES J 1987 Foraminif res et th camoebiens de l estuaire hyperhalin du fleuve Casamance S n gal Rev Hydrobiol Trop 20 3 4 233 256 1993 Evaluation mi parcours Version d finitive et documents annexes Il DRDR Ziguinchor 2005 Evolution des politiques de d veloppement agricole en Casamance depuis l ind pendance jusqu nos jours Cas de la r gion de Ziguinchor 22p 1993 Evaluation mi parcours Version d finitive et documents annexes Il Di dhiou L 2004 Riz symboles et d velop
4. 58 Tableau 9 For ts class es du d partement de S dhiou Nom Date de cr ation Superficie ha Banghaghan 29 octobre 1951 327 Bari 15 mars 1952 17 900 Balmadou 23 mars 1955 18 200 Bafata 22 d cembre 1951 3 760 Boudhi 20 f vrier 1952 12 950 Diafilon 13 juin 1952 1080 Diongu re 1952 1040 Diend 18 ao t 1942 1 515 Djibabouya 2 d cembre 1954 461 Mangaroungrou 22 d cembre 1951 510 Yacine 11 f vrier 1953 14 800 Sadiala 22 novembre 1951 11 000 83 543 Outre l tendue des classements et la biodiversit encore importante l int r t des formations repose sur la pr sence d esp ces statuts particuliers rare ou end mique certaines b n ficiant de protection partielle ou int grale Les tableaux suivants pr sentent le statut de quelques esp ces rencontr es au niveau des formations Tableau 10 Esp ces v g tales prot g es Esp ces partiellement prot g es Adansonia digitata Khaya senegalensis Pterocarpus erinaceus Prosopis africana Daniellia oliveri Cordyla pinnata Sclerocarya birrea Grewia bicolor Tamarindus indica Ziziphus mauritiana Tableau 11 Esp ces v g tales menac es Esp ces menac es du fait d une surexploitation de leur bois Pterocarpus erinaceus Bombax costatum Borassus aethiopium Oxythenanthera abyssinica Raphia sudanica Par
5. 116 syst mes locaux 1 r seau r gional d pargne et de cr dit cr d pargne et de cr dit des r seaux d partementaux sont cr s Lutter contre le sous 50 du sous emploi est r sorb emploi 5 ans D velopper les 10 des infrastructures sont d velopp es infrastructures 5 ans structurantes Source PAFR Kolda V CARTOGRAPHIE DE L OCCUPATION DES SOLS 5 1 Techniques d approche La cartographie et l analyse de l volution l occupation des sols en Basse et Moyenne Casamance sont faites en retenant trois p riodes 1985 1993 et 2006 e M thodologie La cartographie de l occupation utilisation du sol est r alis e partir de la combinaison d une s rie d activit s et de donn es traitement d images satellitaires travaux de terrain et donn es de base toponymie r seau hydrographique r seau routier limites administratives etc Gr ce une interpr tation visuelle effectu e sur les images Landsat TM de 1985 et ETM de 2006 des cartes sont produites l chelle du 1 200 000 me e Choix des images satt llitaires Le choix des images a t fait selon les crit res suivants chelle de sortie des cartes colt des images disponibilit des images etc Selon ces crit res les images Landsat ont t retenues Le lancement du satellite Landsat 7 en avril 1999 a permis d am liorer la qualit des produits qui
6. Disparition de la palmeraie cause des feux de brousse et du sel Empi tements pour exploitation agricole Feux de brousse fr quents Inaccessibilit s de certaines zones cause des mines Exploitation anarchique de la mangrove Salinit et ensablement des Inventaire renforcement du syst me de surveillance Implication concertation et sensibilisation des communaut s rurales D minage Gestion communautaire des for ts class es Am nagement des For ts R glementer l acc s aux ressources foresti res en mettant en place des comit s de vigilance Reboiser les esp ces en voie de disparition Lutte contre les feux de brousse Pare feux mise en place de comit s Equipement des comit s Vulgariser les textes concernant les feux de brousse Reboisement de la mangrove Ostr iculture Techniques de r colte durable Am nagement de Aire marine prot g e Faire de nouvelles digues anti sel techniques culturales pour la riziculture la culture fruiti re et le mara chage vall es Parasitisme des fruitiers manguiers Manque d entretien des digues avec un bon compactage R aliser des digues de retenue d eau Fixation des versants Collaboration avec les institutions de recherche au niveau national et ou l chelon international pour trouver un rem de Il ressort de l analyse de l exploitation et de la gestion ou des ressources foresti res de la zone
7. Tableau 27 Param tres d mographiques des ovins et caprins Djallonk Param tres Milieu villageois Station Ovins Caprins Ovins Age 1 mise bas mois 18 8 11 8 15 2 Intervalle entre mises bas mois 10 1 7 9 8 2 Taux de fertilit 146 152 119 Taux de prolificit 117 150 112 Mortalit 0 1 43 0 37 0 36 0 Mortalit adultes 14 5 12 0 8 0 La diff rence au niveau des param tres de reproduction en milieu villageois et en station serait due un contr le de la reproduction effectu e en station Les antenaises sont mises en reproduction l ge de 9 mois et si elles ont atteint le poids minimum de 16 kg Pour la croissance pond rale les poids moyens diff rents ges relev s en milieu levage et en station sont pr sent s au tableau 28 Tableau 28 Poids kg des ovins et caprins Djallonk Ages Poids en milieu villageois kg Poids en station kg Ovins Caprins Ovins Males Femelles Males Femelles Males Femelles Naissance 1 7 1 5 1 7 1 5 3 mois 9 9 9 3 7 7 6 8 8 2 7 7 12 mois 19 3 17 2 15 4 14 6 19 3 16 5 Femelles adultes 20 0 18 6 23 8 79 4 2 2 Situation sanitaire du cheptel Depuis l arr t de la vaccination contre la peste bovine les services de l levage ont mis en place un syst me national de surveillance pid miologique des maladies animales Outre la peste les affections surveill
8. La synth se et l analyse de l ensemble des donn es disponibles ont permis de mieux circonscrire l tat global du milieu naturel de la zone d intervention de d gager les caract ristiques principales de chacune de ses composantes et de faire ressortir les tendances volutives Les r sultats du travail d analyse font l objet de ce rapport dont la configuration pouse l architecture des termes de r f rence d finis pour l tude Au regard de ces termes de r f rence le rapport d tude ne pouvait qu tre exhaustif dans son contenu Au demeurant l quipe du Centre de Suivi Ecologique CSE s est employ e porter une attention particuli re au chapitre Caract risations sp cifiques se rapportant tat de salinisation et d acidification des vall es l tat de d gradation de la mangrove T tat de d gradation des for ts class es Le Centre de Suivi Ecologique C S E remercie le PADERCA pour l appui apport au bon d roulement des op rations de collecte de donn es sur le terrain ainsi que ses partenaires de la zone du projet pour leur disponibilit constante Le C S E remercie galement tous ceux qui de pr s ou de loin ont contribu leur mani re la bonne r alisation de l tude diagnostic INTRODUCTION I PRESENTATION DE LA ZONE D ETUDE 1 1 Contexte et justification de l tude La mise en uvre du PADERCA s inscrit droite ligne du Progra
9. diff rentes contraintes induisant une r gression des peuplements et une diminution des revenus Les facteurs nombreux sont la fois naturelles stress climatique et anthropiques Leurs intensit s peuvent varier d une p riode une autre Les principales contraintes sont les feux de brousse le d boisement excessif d frichements pour la culture et les vergers exploitation bois d uvre et de bois d nergie la coupe excessive l exploitation clandestine de ligneux la carbonisation l absence de mat rialisation des limites borne le minage la faiblesse du dispositif de surveillance et le manque d am nagement A ces contraintes s ajoute galement la faible capacit des collectivit s locales g rer les ressources naturelles comp tences qui leur sont transf r es Certaines collectivit s locales ne disposent m me pas d agent forestier Les facteurs de d gradation des ressources v g tales sont nombreux et les feux de brousse figurent parmi les plus destructifs et agissent la fois sur les terres les for ts et la faune Consid r s parfois comme outil de gestion feux pr coces d sherbage les feux peuvent tre criminels intentionnels ou accidentels Les zones d intervention du PADERCA les plus touch es et les plus vuln rables demeurent les arrondissements Bounkiling Diend Sindian Diouloulou et Tanaff comme l illustre le tableau ci dessous 110 Tableau 48 Evolution Cas de feu
10. tablissement de la situation de r f rence 2007 2008 relative au milieu naturel de la Basse et Moyenne Casamance r gion de Ziguinchor et d partement de S dhiou 4 1 2 De fa on sp cifique l tude devra proc der un diagnostic approfondi de l tat d invasion des vall es par le sel processus ampleur tendue dynamique tendance etc de l tat de la mangrove superficie index de flore niveau de d gradation et d exploitation qualit du milieu sous toutes ses formes faune etc et de l tat des for ts class es superficie description de la v g tation floristique productions usages niveau de d gradation facteurs de d gradation faune etc 4 2 Description de l tude 4 2 1 L tude qui couvrira l tendue de la Casamance naturelle r gion de Ziguinchor et d partement de S dhiou sera subdivis e en trois phases 4 2 1 Phase 1 Pr paration recherche documentaire et contacts Il s agira durant cette phase de recueillir l ensemble des informations disponibles sur le milieu naturel en Casamance Cette collecte d informations sera la plus exhaustive possible en vue de dresser un tat des lieux actualis du milieu naturel Des informations particuli res 179 seront recherch es par rapport aux for ts class es l tat de la mangrove et la salinisation des vall es Le CSE proc dera une revue documentaire des donn es existantes et l valuation de
11. tat global du milieu naturel eaux sols v g tation faune p turage etc en Casamance travers une tude diagnostic appropri e Un accent particulier sera mis l tude de l tat d invasion des vall es par le sel de l acidification des sols de l tat de la mangrove et de l tat des for ts class es Pour le diagnostic 11 faudra d crire avec pr cision les processus cologiques naturels et ou humains qui sont la base de la d gradation de ces milieux l ampleur du niveau de d gradation les surfaces concern es les tendances lourdes les mesures de correction et ou d att nuation entre autres CADRE CONCEPTUEL DE L ETUDE 2 1 A travers ce diagnostic de la situation du milieu naturel de la zone d intervention du PADERCA pr alable une intervention efficace et efficiente l tude s ins re dans l optique d une prise en compte r elle des param tres environnementaux du d veloppement rural de la r gion Elle permet de mettre en place une base de mise en uvre durable coh rente et concert e du projet L tude aura pour objet une analyse approfondie de tous les domaines du milieu naturel en Casamance hydrologie sols v g tation faune et flore etc de fa on dresser une situation d ensemble actualis e du milieu naturel 2 2 int r t particulier sera accord au diagnostic de l tat d invasion des vall es par le sel de l tat de la mangrove et de l
12. tude Le d tail de la m thodologie d intervention aura t discut et valid pr alablement par l quipe du L laboration de la base de donn es doit tenir compte de son caract re volutif mais aussi des imp ratifs de gestion A cet effet un manuel d utilisation sera labor par le CSE et une s ance de formation dispens e L ensemble des rapports sera dit en langue fran aise en version papier et en version num rique Ils seront assortis de tous les sch mas graphiques tableaux cartes et photos n cessaires Les images satellitaires utilis es dans le cadre de l tude seront galement remises au PADERCA Un manuel d utilisation sera galement fourni pour l utilisation du SIG mis en place 6 2 Calendrier Les prestations d buteront la date convenue entre les deux parties et CSE La dur e totale de l tude est fix e huit 08 mois r partis sur les ann es 2007 et 2008 VII EQUIPEMENTS Dans le cadre de l ex cution de la mission le CSE disposera des quipements minimaux suivants ordinateurs portables GPS cartes topographiques de la zone d intervention cartes th matiques de la zone d intervention images satellites logistique pour les d placements sur le terrain mat riel informatique pour la t l d tection etc MODALITES DE PAIEMENT Les paiements relatifs l tablissement de la situation de r f rence seront effectu s de
13. 1978 la r serve ornithologique de Kalissaye 2 52 N 16 47 W s tend sur 16 ha Elle inclut de grands flots sablonneux compl tement s par s de la c te Plus au Nord et plus au Sud il y a d autres grandes presqu les de Go lette lot de Kafountine La topographie de cette r gion subit de fr quentes modifications Des lagunes et des langues 62 sablonneuses longent la c te l arri re de laquelle on note un lacis complexe de bolongs et de mangroves Les colonies d Ardeidae s observent dans milieu La v g tation de la R serve Ornithologique de Kalissaye ROK est constitu e d une savane arbustive comprenant essentiellement Ipomea pes caprae Sporobolus spicatus Alternanthera maritima La r serve a t cr e pour prot ger les colonies nicheuses d oiseaux de mer et les sites de reproduction des tortues marines On peut y observer environ 10 000 couples de sternes caspiennes Hydroprogne caspia de nombreuses sternes royales Thalasseus maximus et une importante colonie de p licans blancs Pelecanus onocrotalus La faune marine comprend le dauphin commun Delphinus delphis Le crocodile du Nil Crocodylus niloticus et le lamantin Trichelus senegalensis se rencontrent galement dans les rivi res de la r serve De nombreuses tortues de mer s y reproduisent dont la tortue verte Chelonia mydas et la tortue marine Caretta caretta Sur le site de Kassel une quinzaine d
14. Le suivi d ex cution du Plan de Gestion Environnementale et Sociale du Projet Les besoins de stockage et de traitement des donn es doivent tre pris en compte par un logiciel performant et convivial Il doit aussi tre produit un manuel d exploitation du syst me d information abordant dans le d tail les r gles et principes respecter en mati re de saisie et de traitement des donn es 183 Aussi des tats doivent tre labor s de mani re pouvoir disposer de fa on automatique des tableaux de bords utilis s dans les rapports p riodiques Ce travail devra tre compl t par la conception de pr requ tes destin es r pondre des besoins sp cifiques d informations Cet outil doit pouvoir tre utilis par tout le personnel de la CGP en g n ral et particuli rement par le personnel du suivi environnemental moyennant des formations en SQL Structured Query Langage Le syst me doit pouvoir tre d velopp en architecture client serveur avec P AGL Visual Basic attaquable par Access Enfin l information qui sera r guli rement collect e par les acteurs aux diff rents niveaux de r alisation devra permettre aux responsables du projet d appr cier la progression vers l atteinte des indicateurs de performance Un Syst me d Information G ographique SIG 4 3 4 Un syst me d Information G ographique SIG automatis op rationnel et ayant la possibilit de localiser g ographiquement s
15. S Superficie ha R Rendement Kg ha P Production Tonnes Source DAPS 2007 70 4 1 2 3 D partement d Oussouye Les syst mes de production mis en uvre dans le d partement sont base de e riz submerg avec repiquage dans les vall es riz pluvial sur les sols de plateaux mil l arachide cultures mara ch res Le syst me d exploitation usuel au niveau des rizi res est bas sur des exploitations familiales tr s morcel es rendant difficiles les op rations de m canisation grande chelle Les rendements et les productions sont g n ralement moyens compte tenu de la faible utilisation de vari t s productives et d engrais Les volutions des superficies cultiv es des rendements et de productions pour le riz le mil l arachide et les cultures mara ch res sur la p riode 2000 2007 sont pr sent es au tableau 20 ci apr s 71 Tableau 20 Evolutions des productions et superficies cultiv es 2000 2007 Ann es Arachide Huilerie Mil Mats Riz Ni b Manioc Past gue S same 2000 2001 2001 2002 2002 2003 2003 2004 2004 2005 2005 2006 2006 2007 2007 2008 TOTAL 488 183 137 171 292 669 420 2360 1010 950 500 750 850 1174 601 833 57 493 176 69 128 248 785 252 142 246 20 541 670 700 508 600 913 530 653 5 95
16. Samedi 15 d cembre 2007 Bureau du parc national de la Basse Casamance Oussouye Samedi 15 d cembre 2007 DIRFEL section Oussouye Samedi 15 d cembre 2007 Inspection d partementale des services v t rinaires Oussouye Lundi 17 d cembre 2007 PADERCA Ziguinchor Lundi 17 d cembre 2007 Inspection r gionale des Eaux et For ts Ziguinchor Lundi 17 d cembre 2007 Lundi 17 d cembre 2007 Inspection r gionale des services v t rinaires Ziguinchor Lundi 17 d cembre 2007 Service r gional de l hydraulique Mardi 18 d cembre 2007 Retour sur Dakar 189 Annexe IV Echantillons de sols pr lev s pour le suivi environnemental Vall es Communaut D partement N chantillon X Y utm rurale utm Bignona grande vall e Tenghory Bignona S1 365783 1417201 A proximit de la ville de S2 365822 1417212 Bignona S3 365781 1417247 S4 365734 1417138 S5 365693 1417117 S6 365741 1417074 P1 0 5m P2 1 5m 365739 1417063 S7 367496 1417523 S8 367537 1417562 S9 367448 1417494 S10 367508 1417442 S11 367546 1417448 S12 367477 1417432 Village de Takem S13 370179 1418844 S14 370197 1418858 S15 370166 1418813 S16 370153 1418881 S17 370174 1418898 S18 370104 1418875 Village de Francounda S19 370865 1419697 S20 370907 1419697 S21 370850 1419721 S22 370807 1419697 S23 370819 141966
17. la base des activit s humaines des populations vivant dans les zones pourvues de mangrove Les fonctions de protection des c tes de conservation du patrimoine v g tal faunique et hydrologique compl tent l ensemble de ses caract ristiques e fonction cologique La mangrove remplit divers r les cologiques primordiaux Sanctuaire de la biodiversit flore microbienne faune aquatique la mangrove est un cosyst me qui abrite de nombreuses esp ces Une des fonctions importantes de la mangrove est de servir de lieux de ponte et de zones d alevinage pour de vastes populations de poissons et de crustac s qui servent de nourriture d autres animaux et aux hommes Elle fournit des feuilles au r seau trophique marin sert d abri et de lieux de reproduction pour les poissons et les crustac s Elle pi ge aussi le limon d l rosion en amont et offre une protection des localit s environnantes contre les vents et la houle Le r le des mangroves dans la pr vention et la r duction de l rosion du littoral en offrant aux communaut s voisines une protection contre les effets du vent des vagues et des courants signifie que 1 o existent de vastes tendues de mangrove saine les villages c tiers endurent moins de d g ts Par exemple en Basse Casamance la partie nord de l le de Carabane fait l objet d une forte rosion parce que d pourvue de mangrove Source de nourriture pour de nombreux organisme
18. le h ron tigr Tigriormis Leucoopha et des chassiers Les nombreux reptiles comprennent le python de Seba le python royal le naja cracheur le mamba vert le mamba noir etc L existence de biotopes humides fait de la zone littorale une tape importante de la migration des oiseaux pal arctiques Le d partement de Bignona dispose d une r serve ornithologique de Kalissaye 16 ha et d une grande mare Kassel fr quent e par une importante faune aviaire Dans la r gion de Kolda l importance du potentiel faunique gibiers poils et plumes explique l existence de 9 zones amodi es qui couvrent une superficie de 455 000 ha faisant de cette partie du pays une zone de chasse privil gi e La r gion naturelle de la Casamance jouit d une grande biodiversit v g tale et faunique pour la pr servation de laquelle un certain nombre de mesures ont t prises parmi lesquelles les cr ations en 1970 du Parc National de Basse Casamance PNBC 5 000 ha en 1978 de la R serve Ornithologique de Kalissaye 16 ha et en novembre 2004 de l Aire Marine Prot g e AMP dans la r gion de Kolda 3 6 2 Le Parc National de la Basse Casamance Le Parc National de la Basse Casamance PNBC a t cr le 10 Avril 1970 par d cret n 70 319 Situ au Sud Ouest de Ziguinchor il est cheval sur les arrondissements de Kabrousse et Loudia ouoloff dans le d partement de Oussouye L int r t biologique majeur du PNBC
19. 1372192 Manjacque S116 323776 1372321 S117 323682 1372452 S118 323942 1372592 S119 324113 1372627 S120 324260 1372673 P18 323981 1372773 Vall e de Loudia M lomp Oussouye S121 324442 1384644 S122 324485 1384842 S123 324496 1385007 S124 324750 1385098 S125 324673 1384924 5126 324748 1384779 192 Annexe V Puits chantillonn s pour le suivi environnemental Ouvrages puits A utm date Maut A N S m 1 Bignona 01 366068 1416841 10 05 2008 0 65 8 16 2 Bignona 02 365640 1416670 10 05 2008 0 60 5 13 3 Bignona 03 366624 1417181 10 05 2008 0 84 5 80 4 Bignona 04 367287 1417159 10 05 2008 0 73 5 48 5 01 370215 1418252 10 05 2008 0 75 11 26 6 02 369635 1418197 10 05 2008 0 50 10 75 7 01 371384 1419374 10 05 2008 0 68 7 90 8 Frankounda 02 371458 11419562 10 05 2008 0 70 6 60 9 Taw 372077 1420088 10 05 2008 0 65 10 50 10 Sandoungou 01 372807 1422550 10 05 2008 0 30 9 10 11 Sandoungou 02 373331 1422665 10 05 2008 0 69 9 30 12 Ghoniame 01 372428 1423840 10 05 2008 0 30 11 65 13 Ghoniame 02 372434 1424039 10 05 2008 0 89 12 65 14 Ghoniame 03 372188 1424679 10 05 2008 0 50 12 68 15 Mangoul ne 01 370603 1424601 10 05 2008 0 50 10 87 16 Mangoul ne 02 36
20. 172 10 11 18 40 97 940 950 600 930 62 19 30 136 331 450 86 1051 860 950 500 1799 1474 1474 405 1066 15 245 488 663 35 3004 6706 5250 6206 5892 6867 6292 40217 1270 2321 1450 1500 1463 2376 692 1581 71 3815 1556 7613 9309 8620 2000 4354 464 28 170 13 22 697 500 375 375 500 350 420 232 11 41 3000 15000 7666 67 747 255 950 74 617 586 500 37 558 5 L gende S Superficie ha R Rendement Kg ha P Production Tonnes Source DAPS 2007 72 4 1 2 4 D partement de Ziguinchor A l instar des d partements pr c dents le d partement de Ziguinchor se caract rise par la pr dominance des activit s de production Contrairement au d partement d Oussouye d partement se caract rise par une certaine diversit des typologies de culture pratiqu es Les cultures pratiqu es sont Tarachide le riz submerg le mil sorgho les cultures mara ch res La configuration des exploitations familiales est identique celle pr valant dans le d partement de S dhiou Les superficies annuelles cultiv es varient d une ann e l autre pour les raisons voqu es pr c demment Il en est de m me des rendements et des production
21. absence de repos biologique La rapidit des changements cologiques et humains actuels ne doit pas tromper sur la profondeur historique des processus En effet la remise en cause des syst mes de production est ant rieure la p joration climatique et accompagne la p n tration de l conomie mon taire et le d senclavement de la Casamance 4 4 Exploitation et gestion des ressources foresti res 4 4 1 Exploitation et Gestion des Ressources Naturelles La zone du PADERCA est marqu e par la pr sence de diff rentes formations v g tales caract ristiques des cosyst mes de type guin en et de savane L cosyst me de Basse Casamance est de type subguin en Les diff rentes formations ligneuses se diff rencient par leur composition floristique et leurs densit s qui s intensifient du nord est vers le sud est Sont pr sentes diff rentes esp ces affinit guin enne Elaeis guineensis Pterocarpus erinaceus Terminalia macroptera Bombax costatum Borassus aethiopium Parkia biglobosa guineense Les domaines class s et prot g s de la r gion sont essentiellement des for ts soudano guin ennes ou for ts denses D importants peuplements de palmiers huile Elaeis senegalensis valu s environ 50 000 ha sont localis s sur les rives du fleuve Casamance 106 particuli rement dans les d partements d Oussouye et de Ziguinchor Le r nier fortement agress est surtout p
22. la cartographie et la foresterie L objectif final est d arriver tablir une situation actualis e de l tat global du milieu naturel dans la r gion avec un accent particulier sur les terres sal es l cosyst me mangrove les sols et les for ts de la Casamance 4 2 3 Phase 3 Analyse des donn es et r daction des rapports C est la phase de mise en forme des diff rentes donn es et informations recueillies lors des phases pr c dentes Elle concerne la r daction des rapports provisoires et d finitifs faisant la description l analyse et le traitement des donn es recueillies et dressant les principaux r sultats obtenus Au terme de ces visites enqu tes et investigations en vue de rassembler l ensemble des informations n cessaires comme pr cis plus haut l tude diagnostic doit permettre de dresser une description actualis e d ensemble du milieu naturel de la zone d intervention du projet tat des lieux Elle pr sentera plus sp cifiquement les donn es disponibles et collect es sur les vall es salinis es la mangrove et les for ts class es tout en valuant les analyses d j effectu es par d autres programmes ou projets dans le domaine SOMIVAC PIDAC PRS PROGES PRODULAS PRIMOCA Programme de D veloppement Hydro agricole de Casamance par exemple L tude pr sentera les r sultats des investigations approfondies sur ces diff rents th mes Par rapport aux vall es l
23. tudes men es montrent le peu d int r t que les diolas accordent la p che maritime jusqu ces derni res d cennies Une civilisation agraire a plut t pr valu avec un accent particulier sur la riziculture En revanche l exploitation des eaux int rieures souvent sous estim e est tr s importante et ancienne comme l indiquent les fouilles des kj kkenm ding les t moignages crits partir du si cle Ces sources soulignent la richesse des techniques d exploitation des eaux int rieures la diversit du parc piroguier des villages diolas et l importance du poisson dans l alimentation et les changes ressort de cette historique une situation tr s contrast e de la p che l or e du XX si cle tr s limit e en Moyenne et Haute Casamance elle est omnipr sente dans les villages de Basse Casamance proches des bolons L exploitation des ressources aquatiques n en a pas moins une grande importance alimentaire conomique et culturelle chez les Diola La combinaison troite entre la p che et l agriculture n est pas propre aux Diolas de Basse Casamance mais se retrouve dans toutes les zones amphibies du littoral ouest africain 4 3 2 Le lent et timide d veloppement de la p che en Casamance A partir de la fin du XIX si cle les premi res conditions de d veloppement de la p che en mer sont cr es avec notamment l introduction par les fran ais des hame ons en fer et la venue des
24. 1227 S E 183 S D Samine Escale S dhiou 10 PROGES 144 Samine Escale B V 119 km2 S T 1260 ha S I 782 ha S Am nag e 280 ha S Ex nette 155 ha Diattacounda Samine Escale S dhiou 29 Samine Bolon PROGES SOMIVAC Birkama S T 447 S I 240 S D S dhiou PROGES Nguindir S T 572 ha S I 379 ha S D 400 ha Bambaly S dhiou Neuindir Madina Frankounda Boudi Kindacam Bagadadji Sorance iambacounda Bougoubo PROGES Koubalan koubalan Bignona PRODULAS Taplane Babate Ouonk Bignona PRODULAS Santak Ouonk Bignona PRODULAS Ndiagne Ouonk Bignona PRODULAS Ba la 1634 ha S D Suelle Bignona Baila PRODULAS Di goune B V 4637 ha S T 1160 ha S I 449 ha S D Tendouck Bignona Di goune Baila PRODULAS 145 Dianki Kartiack Bignona Karthiack Thiobon kwaguir PRODULAS Kartiack Kartiack Bignona PRODULAS Boutoute Agnack Baghagha Djibanar Niaguis Niaguis Baghagha Ziguinchor Ziguinchor Ziguinchor Bignona PRODULAS PRODULAS PRODULAS PRODULAS Djinani S dhiou PRODULAS Katinon balandine Suelle Bignona PAHA Ba la Kaparan Suelle Bignona PAHA Mangou
25. 2002 et en 2007 45 1951 2007 iom triques rentes stations pluvi dans diff iom trique luv ion p Evoluti D D Figure 4 anomalies standardis es Tendance E anomalies standardis es Tendance b Station de Bignona de S dhiou lon a Stat anomalies standardis es Tendance anomalies standardis es Tendance sUB99 46 Un autre l ment commun l volution de la pluviom trie en Basse et Moyenne Casamance est la tendance la baisse g n ralis e des pluies pour l ensemble des stations prises en compte dans cette analyse f1g 4 Au d ficit pluviom trique s ajoute le r tr cissement de plus en plus inqui tant de la longueur de la saison pluvieuse illustr e par la figure 5 r alis e partir des donn es journali res de la station de Ziguinchor La d termination de la longueur de la saison des pluies date de d but et de la fin a t faite selon les crit res de Sivakumar et Gu ye 1992 Ces auteurs consid rent que la date de d but des pluies est le premier jour apr s le 1 mai la pluviom trie cumul e avec celle des deux jours pr c dents atteint 20 mm et plus sans qu il soit suivi pendant les 3
26. 291p Plans locaux de d veloppement PLD consult s D partement de S dhiou PLD Communaut rurale de BONA PLD Communaut rurale de DIATTACOUNDA PLD Communaut rurale de DIENDE PLD Communaut rurale de DIANA MALARI 200 PLD Communaut rurale de KARANTABA PLD Communaut rurale de KOLIBANTANG PLD Communaut rurale de PLD Communaut rurale de NDIAMACOUTA PLD Communaut rurale de PIA DE PLD Communaut rurale de TANAFF PLD Communaut rurale de SAMINE ESCALE PLD Communaut rurale de SANSAMBA PLD Communaut rurale de SIMBANDI PLD Communaut rurale de DIAROUME D partement de Oussouye PLD Communaut rurale de Djembering PLD Communaut rurale 2 PLD Communaut rurale de Oukout PLD Communaut rurale de Santhiaba Manjak D partement de Bignona PLD Communaut rurale de Balingore PLD Communaut rurale de Coubalan PLD Communaut rurale de Di goune PLD Communaut rurale de Dioloulou PLD Communaut rurale de Djibidjone PLD Communaut rurale de Djinaky PLD Communaut rurale de Kafountine PLD Communaut rurale de Mlomp PLD Communaut rurale de Niamone PLD Communaut rurale de Oulampane PLD Communaut rurale de Ouonk PLD Communaut rurale de Sindian PLD Communaut rurale de Suelle PLD Communaut rurale de Tengory D partement de Ziguinchor PLD Communaut rurale de Niassia PLD Communaut rurale d Enampore PLD Communaut rurale de Niaguis PLD Communaut rurale
27. 3 diaporamas sur les techniques de d frichement par le feu les techniques de lutte contre les feux de brousse et la construction des foyers am lior s e Projet de Foresterie Rurale de Kolda FRK Le projet avait pour zone d intervention la r gion de Kolda Financ sur fonds de contre partie Canada S n gal et fond bilat ral ce projet a t mis en uvre de 1988 1998 en plusieurs phases L objectif global du projet tait d accro tre la participation des populations riveraines la gestion et l utilisation rationnelle des for ts class es et des terroirs limitrophes Les r alisations essentielles du projet se r sument comme suit r alisation de pare feu vert 20 1 S implantation de bois de village 419 56 cr ation de 220 p pini res de production de plants r fection de 12 5 km de pistes de desserte plantations champ tres pour une superficie de 159 76 ha construction de 441 foyers am lior s r habilitation de puits existants et fon age de nouveaux puits au nombre de 51 e Projet de D veloppement de la Foresterie Rurale au S n gal PDFR Ce projet d envergure nationale mis en uvre entre 1988 et 1998 t financ par le PNUD le Royaume des Pays Bas et le Gouvernement du S n gal Les objectifs sp cifiques de ce projet peuvent se d cliner comme suit laborer un sch ma de d veloppement forestier par zone cog ographique laborer des plans sp
28. d une r solution spatiale de 80 m tres en MSS sont pass s 30 m en ETM voire 15 m en mode panchromatique Cette am lioration de la r solution donne une meilleure souplesse dans le choix des chelles de sortie Compte tenu des effets du couvert herbac en saison des pluies et des feux de brousse ou des a rosols en saison s che la meilleure p riode d acquisition des images t autant que possible choisie entre novembre et janvier Les images acquises ont fait l objet de traitement en diff rentes tapes assemblage des scieries rectification g om trique num risation interpr tation travaux de contr le sur terrain 117 e Assemblage des sc nes L assemblage de diff rentes images entre elles mosa que requiert la connaissance du recouvrement pr cis au pixel pr s des sc nes Il a suffi pour cela de choisir une s rie de points identifiables dans la zone commune et d arriver en d gager un nombre optimal pour le calage Nous avons ainsi pris une des images comme r f rence en vue de proc der au redressement de la seconde e Rectification g om trique Elle consiste ramener une prise de vue spatiale une norme de coordonn es cartographiques Dans le cas de cette tude nous avons utilis les images de r f rences tir es de la base de donn es du CSE Une attention particuli re a t apport e la r partition des points de contr le travers l image L application de la correc
29. eaux est homog ne mais les temp ratures et la teneur en oxyg ne dissous sont tr s contrast es Ces contrastes entra nent l enrichissement des eaux en sels nutritifs la multiplication du phytoplancton du zooplancton et des poissons En saison chaude en revanche une situation oligotrophe domine En d autres termes la photosynth se limit e explique la pauvret de la cha ne trophique durant cette saison e Les ressources du plateau continental Les ressources maritimes se composent d esp ces p lagiques c ti res et hauturi res et d esp ces d mersales e Les esp ces p lagiques c ti res Les esp ces p lagiques c ti res sont caract ris es par d importantes migrations saisonni res Leur densit sur le plateau continental casaman ais est donc li e ces cycles migratoires Les sardinelles rondes Sardinella aurita sont pr sentes pr s de la c te sur des fonds de 20 m Les plus fortes densit s de sardinelles rondes sont observ es en saison froide L ethmalose Ethmalosa fimbriata est abondante en saison froide l int rieur des cours d eau et en saison 89 chaude dans la mer Sa densit aurait augment en saison chaude dans le fleuve Casamance avec l augmentation de la salinit La Bonite Sarda sarda est abondante de d cembre juin sur les fonds de 100 m Les Mugilid s mulets et autres sont surtout abondants dans l estuaire davantage en saison froide pour Liza falcipinnis et Mug
30. es g ographiques de certaines localit s Le logiciel de Traitement ArcGIS ArcGIS Desktop est une compilation de logiciels qui fonctionnent sur les ordinateurs standards Il permet d affiner diff rentes op rations avec l information g ographique cr ation importation dition requ tes analyse et publication y 3 produits dans la collection ArcGIS Desktop chacun dot de fonctionnalit s volu es 118 ArcView fournit des possibilit s de cartographie de manipulation des donn es et d analyse avec des capacit s d dition et de g o traitement C est un logiciel de SIG con u pour la visualisation la gestion la cr ation et l analyse de donn es g ographiques ArcEditor comprend des fonctions d dition avanc es pour les shapefile et les geodatabase en plus de toutes les fonctionnalit s de ArcView ArcEditor est le syst me complet de SIG pour l dition et la gestion de donn es g ographiques ArcInfo la version la plus compl te comprend toutes les fonctionnalit s de ArcView et de Arc Editor mais avec en plus des possibilit s avanc es de g o traitement et de conversion de donn es Elle propose galement un environnement Workstation correspondant l ancienne version d Arcinfo jusqu la version 7 ArcInfo version 8 est donc compos de deux logiciels ind pendants ils peuvent tre install s ind pendamment l un de l autre ArcInfo Desktop Cette partie correspond
31. esp ces niche ensemble sur un m me support Les longues langues sablonneuses sont d sert es par les oiseaux aquatiques Ceux ci se reproduisent exclusivement sur les lots o ils sont prot g s contre les chacals Aux environs de Kafountine les d bris de poissons attirent de nombreux oiseaux et notamment la Mouette t te grise En annexe la r serve ornithologique de Kalissaye quelques dizaines d hectares de terre continentale ont t prot g es Sankoye Tableau 12 Nidifications en 1982 Kalissaye Esp ce Esp ce Nombres d oiseaux Noms latins Noms fran ais nicheurs Pelecanus onocrotalus P lican blanc 4000 Pelecanus rufescens P lican gris 1500 Sterna caspia Sterne caspienne 4750 Sterna maxima Sterne royale 4500 Sterna hirundo Sterne pierregarin 150 Sterna dougallii Sterne de Dougall 50 couples Egretta gularis Aigrette dimorphe 3150 Egretta alba Grande aigrette 370 Egretta ardesiaca Aigrette ardois e 256 Ardeola ralloides Crabier chevelu 300 Platalea alba Spatule d Afrique 220 Egretta intermedia Aigrette interm diaire 460 Nycticorax nycticorax H ron bihoreau 110 Sterna albifrons Sterne naine 2000 non nicheurs 3 6 4 Aire marine prot g e d Ab n AMPA L Aire marine prot g e d Ab n s tend sur une superficie de 11 900 ha Ses principaux biotopes demeurent les fa ades maritime et c ti re et la mangrove Sur la biodiversit animale la particularit r side sur la pr sence de poiss
32. for ts vall es salinis es A priori les sp cialistes suivants devraient intervenir dans le cadre de l tude environnementaliste hydrologue chimiste de l eau forestier g ographe cartographe sp cialiste en t l d tection ing nieur informaticien sp cialiste du SIG etc D autres comp tences p dologie agronomie p che etc pourraient tre requises en fonction des besoins sp cifiques Le nombre total d homme mois n cessaire pour la r alisation de l tude est estim e titre indicatif 56 Toutefois la composition de l quipe et le nombre d homme mois sont l appr ciation du CSE qui il incombe de prendre toutes les dispositions n cessaires pour la r alisation de l tude dans les d lais et conform ment aux r sultats attendus L quipe du CSE travaillera en liaison troite avec l environnementaliste du PADERCA et celui du PARC Fonction Nombre Temps d intervention Environnementaliste Chef de mission 1 8 Hydrologue 1 3 Chimiste de l eau 1 3 Forestier 3 21 Sp cialiste en faune 1 3 G ographe cartographe 1 3 Sp cialiste en t l d tection 1 3 Ing nieur informaticien sp cialiste en 1 3 SIG P dologue 1 3 Agronome 1 3 Sp cialiste P che 1 3 NB Le nombre d homme mois et le nombre par sp cialit est laiss l appr ciation du qui devra prendre toutes les dispositions pour l tude et tous les produits y relat
33. n ration 3 2 3 D une mani re g n rale compar e au reste du pays l agriculture en Casamance jouit de conditions pluviom triques relativement favorables et de sols vari s donnant une production assez diversifi e Les syst mes de production agricole sont g n ralement complexes et correspondent l exploitation des sols selon la topo s quence Il existe une tradition de riziculture inond e dans les vall es essentiellement r serv e l autoconsommation et compromise par la salinisation des sols et une tradition de cultures vivri res mil sorgho et riz pluvial et d arachide sur les zones plus lev es Dans la zone de Ziguinchor la riziculture demeure l activit agricole dominante 60 des superficies cultiv es suivie de la culture d arachide d huilerie qui est la seule culture de rente Dans la r gion de S dhiou les cultures vivri res principalement mil sorgho occupent 54 des superficies emblav es contre 40 pour les cultures de rente arachide coton Les syst mes 178 d exploitation sont de type familial et de faible superficie 1 5 6 ha utilisant des techniques culturales extensives et souvent rudimentaires L essentiel des activit s rizicoles except le labour dans certaines zones est men par les femmes tandis que les hommes sont responsables des cultures sur le plateau mil sorgho 3 2 4 Avec ses 86 km de c tes son plateau continental son fleuve long de 300 km et ses no
34. quent Hyperopesus Roue M bon Peu fr quent Mormyrus Roue boss Tontomou Hordior_ Peu fr quent Mormyrops Dieck Ndalao Peu fr guent Gnatho Brienomyrus Banass P roboumbadji Peu fr quent Mormyridde divers P t Fadrien Sinkouron Peu fr quent Gynarchus Galakh Bessou Rare Hepsetus S gal S gal Peu fr quent Hydrocyon Guer Sedeur Sendou Peu fr quent Alestes S linth Dab Guitial cadalal Peu fr quent Distochodus Somor Sanou Disparu Citharinus Mb t Oumb r Rare Labeo Satt Diandal Peu fr quent Clarias Yess Bal ou Fr quent en hautes eaux Heterobranchus Bilique Wan ou Disparu Schilbe Eutropius Kh le Nen lo Peu fr quent Bagrus Procus Walouss Safdou Peu fr quent Chrysichthys S ce S ce Claotes Badji For Peu fr quent Auchenoglanis Ngoulo Ngoula Peu fr guent Synondontis Gangue Kala Khadandou Fr quent en p riode de crue Netepterurus Wagnar Madion Hemichromis Khoss Sidi Rare Tilapia Wass Wass Tr s fr quent Lates Di ne W kh Ndawa Disparu Ctenapoma Dakhandi Peu fr guent Paraphiocephalus Boudha Peu fr quent Tetroden Boum Doudou Peu fr quent Pip Lakh Khaliss Peu fr quent Ethmalosa Obo Fr quent en p riode d tiage Clupeidae divers Rimbal Yaboye Peu fr quent Polynenus Ndian Peu fr quent Cynoglossus Nd n r Peu fr quent Tapia hend guin Peu fr quent Mugil Ngoroni Peu fr guent Source Service R gional des P ches et de la S
35. s en 2006 257 500 bovins 231 000 ovins 324 900 caprins 111 400 porcins 4 400 quins et 12 310 asins La r partition de ces effectifs dans les d partements concern s est pr sent e au tableau 22 75 Tableau 22 Effectifs du cheptel D partements Bovins Ovins Caprins Porcins Equins Asins Ziguinchor 2300 13 000 81000 21400 210 Bignona 86000 75000 116 000 20000 3200 6500 Oussouye 10700 2700 12500 17400 4 S dhiou 158500 140300 115400 52600 1200 5600 TOTAL 257 500 231 000 324900 111400 4400 12310 Source DIREL Rapport annuel 2006 4 2 1 2 La structure des troupeaux e Les bovins La structure des troupeaux de bovins donne une composition de 61 de femelles contre 39 de m les tableau 23 Ce type de structure est caract ristique des syst mes de production extensifs orient s en grande partie vers la subsistance L importance du nombre de m les adultes maintenus dans les troupeaux montre que la fonction pargne du cheptel bovin reste tr s important dans cette partie du pays Tableau 23 Structure des troupeaux de bovins Sexe Cat gories d animaux Proportion Males Femelles Total 39 0 Jeunes de moins de 2 ans 6 9 Taurillons 2 3 ans 9 0 Castr s 15 6 Taureaux 7 5 Total 61 0 Jeunes de moins de 2 ans 9 0 G nisses 2 et 3 ans 15 1 Vaches 36 9 Source Recensement National de l Agriculture 1998 1999 e L
36. stons Temperature moppanes Ty Periode s che af H A Echelle 1 6 500 000 0 190 be 3 4 1 Les nuances climatiques Le domaine sud soudanien Ce domaine poss de une tonalit humide gr ce la pr sence du flux de mousson pendant plus de huit mois et l importance des pr cipitations Le poste pluviom trique de S dhiou qui peut servir de r f rence enregistre en moyenne plus de 1000 mm par an L loignement de la mer du d partement de S dhiou explique l importance des variations de temp rature e Le domaine soudanien atlantique couvre tout le littoral de la Casamance jusqu aux environs de Ziguinchor Il constitue une variante littorale du domaine soudanien Sa sp cificit r side dans l alternance d une part entre l aliz maritime et la mousson exp rience du territoire et d autre part entre la mousson et l harmattan int rieur du territoire Les remont es de la zone de convergence intertropicale observ es au cours de la saison des pluies et la fr quence des perturbations cycloniques donnent une importance particuli re aux totaux pluviom triques Les temp ratures y sont plus ou moins mod r es gr ce aux influences oc aniques 3 4 2 Les traits a rologiques de la Casamance Les caract ristiques a rologiques de la Casamance d pendent des diff rents types de circulation suivant la pr dominance des flux en surface et cela en rapport avec les deux 43 principal
37. te sur les connaissances attitudes et pratiques agricoles et de gestion des eaux SENAGROSOL_CONSULT Projet RAF 01 G45 B 1G 71 rapport S n gal 2003 PSSA Programme Sp cial la S curit Alimentaire Mai 1997 Etude de faisabilit de la mise en valeur de vall es en basse et moyenne Casamance ASPRODEB DERBAC R publique du S n gal IREF 2006 Ziguinchor Rapport d activit s R publique du S n gal IREF Kolda 2006 Rapport d activit s R publique du S n gal DEFCCS 2003 Effet et Perspectives de la mise en uvre des programmes Forestiers nationaux sur L Etat de la Faune et de sont Habitat SALL M 1980 T l d tection de quelques cosyst mes littoraux Dakar Universit de Dakar Fac des lettres Rapport n 2 SENAGROSOL CONSULT PROGES Juillet 1997 Mesure de l impact des micro barrages sur le dessalement des terres SOMIVAC 1983 tude d am nagement hydro agricole en Moyenne Casamance Rapport G n ral BCEOM SOUAR D Octobre 1995 Contribution a l tude de la mise en valeur des vall es am nag es par le PROGES en Casamance m moire dipl me Agronomie tropicale Sow M et al 1994 Formations v g tales et sols dans les mangroves des rivi res du sud In Dynamique et usages de la mangrove dans les pays des rivi res du sud du S n gal la Sierra L one pp 51 57 Vieillefon J 1977 Les sols des mangroves et tannes de Basse Casamance M m ORSTOM n 833
38. ts class es 2 4 Les donn es recueillies seront utilis es pour 1 servir de r f rence au projet dans son intervention 2 constituer une banque de donn es et alimenter un Syst me d Informations G ographiques SIG que le CSE aidera mettre en place 3 d terminer les solutions mesures outils et m canismes ad quats pour reconqu rir les milieux et ou les cosyst mes 177 d grad s et leur asseoir une base de gestion rationnelle participative et durable et 4 concevoir un syst me de suivi et de gestion appropri des diff rents param tres du milieu environnemental HI APERCU PHYSIQUE DE LA ZONE D ETUDE 3 1 Cadre physique Le projet concerne la Casamance naturelle au sud ouest du S n gal qui regroupe les r gions administratives de Ziguinchor et de S dhiou et couvrant une superficie de 28 300 km Le climat est de type soudanien soudano guin en avec une pluviom trie comprise entre 900 et 1400 mm La Basse et Moyenne Casamance respectivement r gion de Ziguinchor et d partement de S dhiou sont fortement marqu es par la pr sence du fleuve Casamance qui pr sente un vaste r seau de marigots ou bolongs et dont le cours inf rieur peut tre consid r comme un bras de mer qui remonte jusqu plus de 200 km l int rieur des terres avec une concentration de sel par endroits pouvant atteindre en saison s che 3 fois celle de l oc an Cette situation a engendr la perte de nombre
39. veloppement de l levage par une participation effective des leveurs au niveau des centres de prise de d cisions En effet le galle aynab est structur e jusqu au niveau communaut rurale Les bureaux compos s de 15 membres sont identiques du niveau r gional au niveau communaut rurale 4 2 7 Les contraintes Les principales contraintes cit es et communes la zone du projet portent sur les feux de brousse constituant un autre facteur inhibiteur du d veloppement de l levage surtout dans le syst me extensif L animal ne b n ficie d aucune compl mentation Son alimentation de base constitu e par le p turage naturel est annuellement consum par les feux de brousse sous le regard passif des populations occasionnant m me parfois des incendies dans les villages avec des pertes en vies humaines les difficult s d abreuvement des animaux en saison s che la rar faction voire la disparition de certaines esp ces v g tales app t es par les animauk 84 les difficult s de commercialisation du b tail le vol du b tail qui a atteint des proportions au dessus de la limite du tol rable avant qu un programme d initiative locale ne vienne en att nuer les effets d vastateurs gr ce l identification par le marquage du b tail en 1994 les conflits entre agriculteurs et leveurs pour l utilisation de l espace rural l insuffisance de la couverture sanitaire du b tail le risque de voi
40. 00 292162 86 1985 2 247797 6671113 000 um 000 0 00 000 258570 8619 15083 624 88 000 109892 000 mal 21548 000 74145 02 1985 3 oo 000 47405 000 000 000 wl 0000 000 000 000 ooo om 000 474 05 1985 4 000 wl 000 122521 000000 000 0000 000 000 000 000 oa 000 JA 1985 5 120666 107738 0 00 000 19112 65 1985 6 4310 79726 000 om 000 19857 000 0001 000 4029 39 1985 8 6885211 0001 000 000 4561610 794226 19859 187483 000 000 1985 10 21956 93 17238 000 om 198511 32321283 3 198512 000 6454 000 000 198513 0 77571 000 000 395 71 1985 ul 000 0001 000 000 2413 32 1985 151 21548 17238 000 000 11118346 1985 16 oo 000 52037 27 1985 17 BE ET e 1985 18 _ 00 ogo AN Seen Total TA RE TE 135 Tableau 58 Matrice de changement entre 1985 et 1993 Surface Sans Changement 1139626 91 77 60 Superficie modifi e dans les zones d nud es 0 00 0 00 Total modification 1959846 SS Conversion des zones de v g tation naturelle en zone de culture 47706 21 3 25 Conversion des zones d nud es en zone de culture 667 97 0 05 Conversion des zones de v g tation naturelle en surfaces en eau Total conversion 182895 37 12 45 La superficie totale de la zone s l ve 1 468 506 741 ha 77 6 1139626 91 ha de l occupation du sol de la Basse et Moyenne Casamance n ont pas subi de change
41. 10 5 Sar Keita Marigot de Ba la 1634 200 1 39 80 20 4 Katiack Marigot de Bignona 306 70 1 128 17 5 17 5 Bignona Source DACOSTA H 1989 3 2 2 Hydrographie par communaut rurale 3 2 2 1 D partement de Ziguinchor e Communaut rurale de Niassia La communaut rurale est travers e par Etom Bafican et le bras du fleuve Kameubeul e Communaut rurale d Enampore La communaut rurale comporte deux zones une zone continentale et une zone estuaire Kamobeul bolong ou aux abords des autres bolongs On note galement la zone des estuaires sur l axe S l ky Bandial 28 e Communaut rurale de Niaguis La communaut rurale de Niaguis est long e sur sa partie nord par le Fleuve Casamance e Communaut rurale de Boutoupa Camaracounda L hydrographie est constitu e par le marigot de Guidel e Communaut rurale d Ad ane Le r seau hydrographique est tr s d velopp et comprend le fleuve Casamance et ses affluents marigot de Guidel ainsi que de nombreuses vall es Le fleuve occupe 28 km soit 15 du terroir de la communaut rurale Les vall es inond es en hivernage couvrent 43 km et repr sentent plus du quart 26 2 des terres exond es Dans la zone Est et celle d Agnack les superficies inondables d passent m me 40 de la surface agricole utile Enfin on note la pr sence de neuf mares importantes situ es en for t communautaire et qui tarissent rapidement apr s l
42. 28 0 09 Tannes herbus 15635 74 1 10 16704 68 1 14 1068 94 0 04 Verger remarquable 436 50 0 03 436 50 0 03 0 00 0 00 138 SEE REINE IR D MUSA 000 A8 orol sorz al aale 1993 16 mol 000 000 000 000 0000 0000 000 000 000 000 000 000 1993 19 000 oo 47405 000 1228 21 4266 41 0 333571419 0 0 385701 11256426 000 0 00 91964 83 8437 81 9437 81 518 69 139 Tableau 60 Matrice des changements entre 2006 et 1985 Surface Sans Changement 340343 12 23 18 Superficie modifi e dans les zones d nud es 0 00 Total modification 881056 64 60 00 Conversion des zones de v g tation naturelle en zone de culture 52252 74 3 56 Conversion des zones d nud es en zone de culture 2176 30 0 15 Conversion des zones de v g tation naturelle en surfaces en eau Total conversion 247106 99 16 83 La superficie totale de la zone s l ve 1 468 506 741 ha 23 18 340343 12 ha de l occupation du sol de la Basse et Moyenne Casamance n ont pas subi de changement 60 881056 64 ha ont subi des modifications 16 83 247106 99 ha ont subi des conversions 140 Figure 20 Carte des changements entre 1993 et 2006 R publique du S n gal BASSE ET MOYENNE CASAMANCE PROGRAMME D APPUI AU DEVELOPPEME
43. Bois de chauffe Tableau 45 Produits forestiers contr l s dans le d partement de S dhiou en 2006 Combustibles Bois de service Charbon de bois Panneau de crinting Bois d uvre Tige de bambou V ne mort 6 d gagements Racine Ecorce et Feuille Cola cordifolia 3 degagemt de santan Palmier 8 d gagements Gow Ronier mort Racines diverses Pirogue Fromage Articles d artisanat V ne mort usage de sculpture Panier GM V ne mort usage de sculpture Van Fruits et gousses Calebasse GM Tamarin Louche en bois N r Calebasse PM 108 N t tou Koungham Jujube Noix de cajou Piment Noir Huile et vin Huile de palme Source IREF Kolda Tableau 46 Produits contr l s dans la r gion de Ziguinchor en 2006 Type de Ziguinchor Bignona Oussouye R gion produits FCFA FCFA FCFA FCFA Produit ligneux 2 868 500 4 412 500 15 000 7 296 000 Produit de 13 598 940 17 883 110 2 601 200 34 083 250 cueillette Produits 526 030 1 164 075 330 585 2 020 690 d artisanat Total 16 993 473 23 459 685 2 946 785 43 399 943 Tableau 47 Produits contr l s en 2006 dans le d partement de S dhiou Produits Combustible Bois d artisanat Bois de service Produits de cueillette FCFA 7 030 000 10 240 500 550 000 19 929 910 Source I
44. Comme rappel dans les paragraphes pr c dents il existe deux cat gories de p cheurs en Casamance les paysans p cheurs autochtones et les p cheurs professionnels originaires du Nord du S n gal Les p cheurs professionnels consacrent l essentiel de leur temps la p che et tirent leurs revenus de la vente de leurs captures Ils sont le plus souvent originaires des autres localit s c ti res du S n gal Guet Ndar Kayar Mbour les du Saloum Ces p cheurs disposent d une incontestable sup riorit technique gr ce leur savoir faire connaissance des courants marins et des vents des saisons et des fonds marins des esp ces et leur comportement Ils disposent galement de grandes pirogues solides et l g res bien adapt es aux diff rentes situations maritimes Ils utilisent divers engins de p che selon l esp ce cibl e filet d rivant filet encerclant senne de plage palangre pervier filet dormant etc Ils migrent le long des c tes s n galaises et effectuent des sorties de p che plusieurs kilom tres du rivage et de plusieurs jours en qu te incessante de nouveaux lieux de p che Aujourd hui les p cheurs professionnels se comptent aussi bien parmi les allochtones que les autochtones En effet ces derniers exploitent la mer l estuaire le fleuve et les bolons et pratiquent des formes de p che anciennes ou nouvelles Cette sp cialisation des populations autochtones dan
45. Demi lunes Les dem Junes sont des cordons de pierres pos s en demi cercle o les extr mit s des demi cercles sont sur la m me courbe de niveau Elles sont pr conis es l o la terre n est pas cultiv e Les demi lunes peuvent tre utilis es seules ou en combinaison avec les cordons isohypses de pierre l o le probl me de pierre ne se pose pas C est sur les terrains en pente connaissant une rosion en nappe que les demi lunes sont les plus appropri es e Haies vives isohypses Elles fonctionnent de la m me mani re que les lignes de pierre construites suivant les courbes de niveau Elles constituent la fois un obstacle la circulation de l eau et un filtre qui retient les d bris dans la zone entre deux haies Il se forme un terrassement graduel d l accumulation des atterrissements en amont de la haie et le d part de nouveaux mat riaux en aval Les haies vives isohypses seront am lior es par la plantation un m tre de la haie herbac e d une ligne d arbres ou d arbustes multifonctionnels pour diversifier la production gr ce un choix judicieux des esp ces plant es e Cordons pierreux Il s agit d un simple alignement de pierres suivant les courbes de niveau Deux trois niveaux de pierres solitaires sont consolid s par une ligne enherb e en amont et une ligne d arbres en aval Il se forme un atterrissement de 5 15 cm de sable pi g Ceci filtre les mati res organiques dans le t
46. Dioulacolon Khorine Niampampo Soungroungrou et plusieurs bolons vers l embouchure Le tableau ci apr s donne les valeurs de la pente longitudinale de la Casamance et de ses affluents mesur e partir de 8 stations Tableau 3 Pente longitudinale et de la Casamance et de ses affluents Stations Pente longitudinale Casamance Fafacourou 1 069 Kolda 0 485 Diana Malari 0 338 Thiangol Dianguina Sar Sara 1 22 Soungrougrou Missira 0 413 Diaroum 0 435 Marigot e Ba la Toukara 0 0125 Marigot de Bignona Bignona 0 917 Source lt Inventaire des zones humides de la Casamance gt UICN 1997 Il en est de m me des caract ristiques de forme des bassins versants de la Casamance et de ces principaux affluents donn es par le tableau n 4 ci apr s 27 Tableau 4 Caract ristiques de forme des bassins versants Bassin Superficie P rim tre KC P rim tre L Equiv 1 km P km km Casamance Fafakourou 700 112 1 19 36 8 19 0 Kolda 3700 276 1 28 101 36 6 Diana 4710 346 1 42 138 34 13 Malari 13860 609 1 46 249 55 7 Ziguinchor affluents Sougrougrou a Diaroum 2780 250 1 34 96 5 28 8 Sougrougrou 4480 386 1 63 166 30 0 Marsassoum Tiangol Dianguima 815 125 1 23 43 6 18 7 Sar Sara Khorine Madina Abdoul 235 71 1 31 26 8 8 8 Madian 385 103 1 48 42 4 9 08 Oumar Sar Koutayel 640 109 1 22 37 9 16 9 Koutayel SC 50 2 1 03 18 1
47. Oussouye En effet certaines portions de massifs forestiers sont sacralis es et chaque village dispose en g n ral d une for t sacr e Cependant certaines d entre elles se d gradent notamment dans le d partement de Bignona m me si elles font l objet de moins de pression Elles renferment une biodiversit insoup onn e bien conserv e bien qu elles n aient pas encore fait l objet d un inventaire Ces sites jouent ainsi diff rents r les dans la protection des communaut s Les initiations circoncisions les accouchements ou autres rituels s y d roulent Il a t signal que le d partement d Oussouye pr sentait rarement des cas de feu de brousse du fait de certaines formes de r gulations sociales Enampore par exemple chaque for t villageoise ou communautaire est habit e par un f tiche masculin ou f minin La for t fait donc l objet d une r glementation communautaire de droits et devoirs qui sont transmis au niveau familial Ainsi la mise feu reste formellement interdite Certaines zones sont interdites aux femmes cas d infraction il est pr vu une amende sous forme de sacrifice au f tiche b uf vin de palme trentaine de for ts sacr es avaient t rep r e par le service des Eaux et For ts 4 4 4 Contraintes en mati re gestion de ressources foresti res La zone du projet pr sente des ressources foresti res consid rables dont la survie se heurte
48. Oussouye Le travail des GIE consiste essentiellement surveiller la circulation des personnes noter les esp ces animales observ es signaler les cas de braconnage Les contraintes majeures une gestion efficace du PNBC se r sument comme suit existence des mines dans le parc absence de mat rialisation des limites du parc d ficit en quipements de surveillance et suivi jumelles GPS t lescope absence d un plan d am nagement et de gestion du parc la s cheresse salinit des eaux Je braconnage les coupes illicites du capital ligneux exploitation illicite des racines de pal tuviers pour les am nagements touristiques 3 6 2 3 Actions prioritaires pour le PNBC Les mesures suivantes sont pr conis es pour redonner au PNBC son lustre d antan d miner d compter la grande et moyenne faune r habiliter et quiper le Poste de commandement abandonn depuis 1993 rouvrir des pistes doter le parc de mat riel de suivi cologique am nager les circuits p destres am nager les miradors construire des postes de garde hors du PNBC doter l aire prot g e de v hicule former les cogardes installer les abreuvoirs am nager le ponton au niveau de l embarcad re laborer un Plan de gestion mettre en place un laboratoire de recherche sur les aires prot g es du Sud 3 6 3 La R serve Ornithologique de Kalissaye ROK Cr e
49. Sur chaque vall e cibl e trois chantillons sont pr lev s en amont et en aval de l ouvrage au centre et sur les rebords de la vall e sur une profondeur de 40 cm cf photo ci dessous 157 h Photo 1 S ance de pr l vement d chantillons de sol dans la grande vall e Bignona photo CSE mai 2008 Au total 126 chantillons de sol ont t pr lev s et identifi s voir annexe n e Pr l vement d chantillon d eau Des pr l vements d chantillon d eau de surface ont t effectu s en aval et en amont de chaque vall e cibl e Les mesures pi zom triques et des pr l vements d chantillons d eau ont t effectu s dans la nappe phr atique partir des puits villageois identifi s dans la zone Cf photo ci dessous Photo 2 S ance de pr l vement d chantillon d eau souterraine travers les puits villageois d partement de Bignona photo CSE mai 2008 158 Au total 70 chantillons d eau de surface et souterraine ont t pr lev s Les analyses des chantillons du sol et d eau sont en cours 6 2 4 Travaux de d fense et restauration des sols DRS GCES La migration de sable et des l ments fins des plateaux vers les bas fonds envahit l ensemble des casiers rizicoles Ce ph nom ne est observ par endroit jusque dans les rizi res profondes laissant sur le plateau des champs compl tement rod s Dans ce contexte agir efficacement
50. Tableau 10 Tableau 11 Tableau 12 Tableau 13 Tableau 14 Tableau 16 Tableau 17 Tableau 18 Tableau 19 Tableau 20 Tableau 21 Tableau 22 Tableau 23 Tableau 24 Tableau 25 Tableau 26 Tableau 27 Tableau 28 Tableau 29 Tableau 30 Tableau 31 Tableau 32 Tableau 33 Tableau 34 Tableau 35 D coupage administratif de la r gion de Ziguinchor D coupage administratif du D partement de S dhiou Pente longitudinale et de la Casamance et de ses affluents Caract ristiques de forme des bassins versants Etendue d eau superficielle par village Fr quence d occurrence de d but et de fin de la saison pluvieuse la station de Ziguinchor Taux de classement de la r gion de Ziguinchor For ts class es de la r gion de Ziguinchor For ts class es du d partement de S dhiou Esp ces v g tales prot g es Esp ces v g tales menac es Nidifications en 1982 Kalissaye Observations dans la r gion de Ziguinchor en 1983 Zones amodi es dans le D partement de S dhiou Superficies cultivables dans les r gions de Ziguinchor et de Kolda Superficies totales cultiv es dans le D partement de S dhiou Productions agricoles et superficies cultiv es entre 2000 et 2007 Evolution des productions agricoles et superficies cultiv es de 2000 2007 Evolutions des productions et superficies cultiv es 2000 2007 Evolution des productions agricoles et superficies 2000 2007 Effectifs du
51. Tendouck Bignona Bignona Bignona Bignona PROGES PROGES PROGES Djimande B V S T 487 ha S I 68 ha Balingor Bignona PROGES Diatang B V S T 170 ha S E 49 ha S D Suelle Bignona Baila Katipeu Diaboudior Baila PROGES Djinaki B V S T 550 ha S I 104 ha S D Djinaki Diouloulou Bignona PROGES Bounkiling B V S T 210ha S I 172ha S D Bounkiling S dhiou 14 PROGES 143 Mayor S T 197ha S I 21ha S D Bounkiling S dhiou Soumgrougrou PROGES Bona S T 300ha S I 183ha S D Bona S dhiou PROGES Kouninding Dioe S T 340ha S E 183ha S D Dibabouya S dhiou Sougroungou PROGES Talito B V S T 119ha S E 94ha S D Djend S dhiou PROGES Ndiama B V S T 191ha S I 89ha SD Diaroum Bounkiling S dhiou PROGES Kandion Mangana B V S T 400ha S I 90ha S D Bounkiling S dhiou PROGES Bougnadou B V S T 212ha S I 109ha S D S dhiou PROGES Toniataba B V S T 174 ha S I 34 ha S D Tanaff S dhiou 06 PROGES Badobar B V S T 1000 ha S I 444 ha S D Simbanding Brassou Tanaff S dhiou 20 Bolong de Badobar PROGES Segafoula S T
52. a g n ralement conduit les populations locales entreprendre par elles m mes ou avec l appui de partenaires la r alisation de digues anti sel avec des techniques bas es sur la mise en valeur de terres au niveau villageois Tirant les le ons des diff rentes exp riences tent es les mesures de sauvegarde ci apr s sont propos es r alisation d infrastructures appropri es de retenue et de lutte anti sel diguettes et barrages en impliquant notamment les populations de la zone d s la conception du projet l ex cution le suivi et l valuation tout en renfor ant leurs capacit s en gestion et maintenance des ouvrages entre autres pour assurer la p rennisation du projet pold risation des terres basses pour lutter contre les inondations sal es dessaler suffisamment les terres et diminuer leur r salinisation par la nappe en saison s che Cependant il n cessite un remembrement foncier certes difficile dans certaines zones de la r gion de Ziguinchor telle la zone de Kamobeul utilisation de vari t s s lectionn es d itin raires techniques bien adapt s au milieu pour accompagner les actions de restauration et r habilitation des terres d grad es laboration et mise en uvre d un vaste programme de r cup ration grande chelle des terres sal es 3 4 Le climat Comme sur l ensemble du territoire national les grands traits climatiques de la Casamance sont le r sultat conjoint des fact
53. aux nouvelles applications bureautiques et ne fonctionne que sur Windows NT Elle est compos e des 3 applications ArcCatalog ArcMap et ArcToolBox Les trois versions ArcView Arc Editor et Arc Info Desktop fonctionnent avec les trois applications ArcCatalog ArcMap et ArcToolbox 5 2 Pr sentation de la carte d occupation des sols de 1985 Dix neuf 19 th mes sont cartographi s et correspondent aux unit s d occupations du sol identifi es dans la zone du projet La classification des images satellitales fait ressortir onze 11 formations v g tales naturelles qui occupent 64 47 de la superficie totale avec une pr dominance des for ts claires 25 78 suivies de la savane bois e 19 02 de la mangrove d grad e 5 77 de la mangrove ferm e 4 47 et de la savane arbor e 3 59 Les cultures pluviales et la riziculture pluviale couvrent respectivement 19 92 et 5 03 Les zones nues constitu es des sols nus et des sols nus mar cageux ou inondables repr sentent 3 55 de la superficie totale Les eaux de surface s tendent sur 6 22 de surface totale En 1985 on note une pr dominance de la v g tation naturelle au sein de laquelle les for ts claires couvrent la plus grande superficie Cette cat gorie est suivie de celle des zones de culture ou les cultures pluviales se distinguent nettement des autres types de cultures en terme de superficie Viennent ensuite successivement les surfaces en eau les zones d
54. avaient permis l expansion de la riziculture sal e sur des sols gagn s sur les mangroves Le Soungroungrou et ses affluents d limitent de nombreuses vall es dont la r partition reste n anmoins d s quilibr e l chelle des communaut s rurales Certaines communaut s rurales communaut rurale Djinaky communaut rurale Niamone du fait de l importance de leur drainage pr sentent des atouts consid rables En effet elles contrastent avec d autres Djibidjone o les coulements sont fortement perturb s ass chement pr coce des vall es ou inexistants Le tableau 55 ci apr s fait un inventaire des diff rentes vall es de la zone d intervention du PADERCA 142 Tableau 61 Inventaire des diff rentes vall es de la zone d tude Nom de vall e Superficie Communaut rurale Arrondissement D partement Villages polaris s Nom du marigot Projet ex cut ou en cours S linkine Bassin versant Sup Totale 360 ha Sup Expl Sup d grad e 240ha Oulampane Bignona Oulampane Djit te Boudjangat Kalam Kri Kindiom Koulaye Fitiro Soungroungrou PROGES Diango B V S T 690 ha S I 100 ha S D Oulampane Tenghory Bignona 9 PROGES Colomba Djimakakor Balingor S T 244 S I 103 ha S D S T 498 ha S I 332 ha S D S T 410 ha S I 74 ha S D Tenghory Tenghory
55. bancs de dauphins notamment entre Carabane et Pointe Saint Georges 90 Avec plus de soixante dix esp ces recens es l estuaire une richesse sp cifique tr s lev e comparable celle de la mer Les familles des Ariid s des Sciaenid s des Mugilid s et des Clupeid s sont les mieux repr sent es Albaret 1987a et b 4 3 3 3 L cosyst me fluvial e Les conditions hydrobiologiques de l cosyst me fluvial L cosyst me fluvial correspond au tron on allant de Ziguinchor Simbandi Brassou Il pr sente des caract ristiques interm diaires entre l cosyst me maritime estuarien et continental Le fleuve Casamance tr s resserr Ziguinchor s largit pour atteindre pr s de 5 km Ad ane la confluence du Soungrougrou et de la Casamance La mar e se fait sentir sur le Soungrougrou jusqu Diaroum c est dire environ 86 km de la confluence La salinit y est toujours plus lev e que sur la Casamance du fait de son plus grand confinement Jusqu la fin des ann es 1960 des vall es remblay es par des vases taient colonis es par la mangrove et l o la salure n tait pas trop lev e par des roseli res Selon Brunet Moret 1970 la mangrove tait presque continue le long de la Casamance de Ziguinchor Kaour et discontinue jusqu S fa Sur le Soungrougrou elle tait continue jusqu Bona et on en relevait encore des flots jusqu Diarou
56. continue du programme d intervention aux r alit s du cadre en volution un consensus et une participation tous les niveaux des b n ficiaires Les r alisations dans les domaines d infrastructures de base d senclavement du d partement hydraulique rurale et urbaine sant humaine et animale formation des jeunes etc et de la promotion conomique des producteurs travers les projets tests tels que le r seau de CAPEC pour la gestion de l pargne et du cr dit rural et le Centre de Formation Agricole pour la formation technique des producteurs sont les acquis les plus significatifs du projet e Projet de Gestion de l Eau dans la zone sud PROGES Comme tous les autres projets le PROGES tait con u la suite de la dissolution de la SOMIVAC Financ USAID et le gouvernement du S n gal le PROGES devait durer huit ans compter de la gestion de 1988 1989 mais 11 a b n fici d une prolongation de dix huit mois puis de six mois afin de poursuivre les constructions d ouvrages et de consolider la structuration des organisations de producteurs qui devaient assurer la transition vers la gestion locale une fois le projet termin Il avait pour objectifs de favoriser une m thodologie de d veloppement reproductible en Casamance en vue de r pondre l urgente n cessit d aider les populations r cup rer les terres perdues mais autrefois productives et d am liorer durablement leurs mo
57. cosyst mes avec des biotopes favorables leur multiplication et leur survie Les races trypanotol rantes qui constituent un patrimoine int ressant dans le maintien de la biodiversit se retrouvent encore l tat pur dans certaines poches non encore ou seulement partiellement atteintes par les interventions multiformes de l homme d friches d agriculture itin rante feux de brousse croisements non contr l s etc qui peuvent n anmoins avoir des cons quences n fastes sur l quilibre environnemental Il est signal au niveau de certaines zones l introduction de b tail sah lien en particulier des bovins des ovins et l mergence de produits crois s entre races sah liennes et races locales trypanotol rantes Les statistiques sur les effectifs de ces races et g notypes nouveaux ne sont pas disponibles mais si leur importance num rique semble faible aujourd hui il est probable que ces introductions continueront se d velopper pour r pondre la demande d animaux de format plus grand En outre on peut signaler la pr sence de quelques produits m tis issus des campagnes d ins mination artificielle men es dans le pays depuis 1999 2000 et qui visent introduire du sang de races laiti res temp r es dans le cheptel bovin local pour am liorer les niveaux de production de lait 4 2 1 4 Caract ristiques Ph notypiques e Description des races Les premi res descriptions des caract res phan rop
58. crini re La robe est blanche le plus souvent pie noire Les oreilles sont minces troite et tombantes L encolure est longue Les pendeloques sont moins fr quentes que chez les moutons sah liens le garrot est moins saillant Chez les adultes la taille au garrot est de 40 50 cm et le poids moyen est de 30 kg chez le m le et 20 kg chez la femelle La ch vre Djallonk La ch vre Djallonk est encore appel e ch vre du Fouta Djallon ch vre guin enne ch vre naine d Afrique Occidentale Dwarf West African goat Comme le mouton Djallonk elle habite la zone sud C est un animal de petite taille La hauteur au garrot varie de 30 40 cm Les poids l ge adulte varient de 20 25 kg chez les m les et de 18 22 kg chez les femelles La t te est forte le front pro minent le profil rectiligne ou l g rement concave Les oreilles sont moyennes longues horizontales ou tombantes Les cornes pr sentes chez les m les et les femelles sont assez d velopp es chez le m le et sont dirig s en dehors et en arri re La barbe est pr sente chez les deux sexes et seul le m le porte la crini re Les pendeloques sont en g n ral tr s rares Le cou est court et pais surtout la base le garrot est peu saillant avec un dos troit une croupe courte troite et inclin e Le corps est trapu avec des membres courts et bien muscl s La queue est courte et relev e La robe est de couleur tr s variable Cependant a
59. d animaux de diverses esp ces et ges pour r pondre des besoins d importance vari e En fonction de l importance du besoin une esp ce est sollicit e compte tenu de sa taille et sa valeur marchande Les caprins tant r serv e aux besoins fr quents achat de vivres et les bovins la satisfaction des besoins financiers plus importants mariage Les autres esp ces animales comme la volaille jouent galement un r le important ce sens puisqu elles constituent la premi re r serve dans laquelle il faudra puiser en premier pour payer les petites d penses familiales Les bovins sont la principale mesure de la fortune d une famille Acqu rir des bovins est un des objectifs plus ou moins long terme Les bovins sont le fondement du pouvoir social Les familles qui en poss dent disposent ainsi d une reconnaissance sociale de fumure de lait et d un important volet de s curit en cas de crise alimentaire grave ou d obligations sociales 80 importantes mariages fun railles etc Mais l acc s ce niveau de capitalisation est relativement difficile Quand ils n en h ritent pas les paysans accumulent progressivement des petits ruminants qu ils changent contre une g nisse par lots de trois ou quatre Les paysans qui n ont pas d animaux peuvent parfois acc der l levage en recevant en confiage en petit ruminant e g n ration de revenus Les bovins fournissent du lait qui est en pa
60. d eau est utilis e selon nos informations dans la gu rison de certains maux de ventre et contre les diarrh es La mangrove est aussi associ e des pratiques mystiques au niveau des soci t s environnantes La figure ci apr s r sume les diff rents usages de la mangrove dans un terroir des pays des rivi res du sud H E AA pa d Se o op b ALALA OS ASA 8 nm PEER D E gz 5 5 Ki A Yu H 9 we u KR o E p 2 5 175 _ a amp 155 2 e E E 18 S A A ZZ 8 3 SZ 2 a amp amp lt USAGE Land ll ln bd bake el Le aal Mangrove Mangrove Mangrove Tann Mangrove basse haute basse Bolon basse Bas fonds Plateau MILIEUK TE K d i Ko Kee Rhizophora FORMATIONS 1 1 SEDIMENTS MARINS CONTINENTAL TERMINAL Figure 24 Syst me d usages multiples des ressources dans un terroir mangroves de Basse 6 3 3 D gradation et tat actuel de la mangrove en Casamance Comme vu pr c demment la mangrove joue un r le fondamental dans le d veloppement socio conomique local gr ce aux multiples possibilit s et produits qu elle peut offrir aux populations Sa disparition constat e sur de grandes superficies r sulte de la conjonction de plusieurs facteurs parmi lesquels la salinisation et l acidification des vasi res induites par la s c
61. d intervention du un certain nombre de forces et de faiblesses suivantes En effet au del des valeurs sociales l exploitation des ressources constitue une source non n gligeable de revenus pour les populations de la zone En plus des recettes produites pour l Etat la commercialisation des produits forestiers est partie int grante des syst mes de production Malheureusement la zone dispose de potentialit s importantes qui sont menac es par la d gradation du fait de facteurs physiques et anthropiques Diff rentes initiatives ont t d velopp es par les acteurs Etat populations Organisations travers plusieurs projets dont les r sultats quoique significatifs m ritent 115 d tre am lior s La gestion des ressources foresti res demeure une des principales priorit s dans la zone du fait de la salinisation des vall es la disparition de la mangrove l ensablement des rizi res la d gradation des ressources hydriques Face ces contraintes le projet devra accorder une importance particuli re la capitalisation d exp riences ant rieures concluantes en la mati re Quelles que soient les techniques envisag es le capital social devra tre pris en compte Tableau 50 Planification op rationnelle Indicateurs d effet Th mes prioritaires Indicateurs d effets Ech ance Renforcer les capacit s 80 des lus ma trisent les textes r glemen
62. dans la r gion de Ziguinchor PRDI R gion de Ziguinchor 2005 2009 et 380 000 ha dans le D partement de S dhiou Projet PRIMOCA 1990 Plan G n ral pour l utilisation des ressources en eaux et sols du D partement de S dhiou et dont moins du tiers est cultiv annuellement Les types de sols rencontr s en Moyenne et Basse Casamance se r partissent entre les 2 unit s de paysages d crits pr c demment a Sur les plateaux du Continental terminal les formations plus fr quentes sont les sols rouge ferralitiques sablo argileux sols rouges et sols beiges de plateau pauvres en mati re organique bien drain s acides et tr s pauvres en l ments nutritifs et en bases changeables apr s 2 3 ans de mise en culture Source SIBAND IRAT 1974 Ces sols sont essentiellement exploit s en culture pluviale arachide ni b mil sorgho ma s apr s un d frichage de la for t La destruction du couvert arbor par br lis abattage manuel progressif et d broussaillage soumet le sol de profondes modifications En Moyenne Casamance notamment le mode de culture traditionnel a induit br ve ch ance une d t rioration continue de la plupart des caract ristiques physiques et chimiques des sols entra nant une chute de la productivit des terres et une baisse drastique subs quente des rendements b Sur les pentes versants des plateaux se trouvent des sols hydromorphes de transition sols gris bien repr sent s en Mo
63. de Boutoupa camaracounda PLD Communaut rurale Ad ane octobre 2003 201
64. de cette for t Elle est en d gradation avanc e du fait des feux de brousse Des portions des for ts class es de Djibabouya et de Yacine y sont incluses La mangrove 444 ha Avicennia d grad e est en d gradation avec une formation de tannes d une superficie de 1324 ha e Communaut rurale de Djibabouya La v g tation est caract ris e par une savane arbor e et des for ts galeries palmiers huile La communaut rurale abrite une for t class e de 461 ha for t class e de Djibabouya et une partie de la for t class e de Yacine Les esp ces sont tr s diversifi es Khaya senegalensis Daniella oliveri Cordyla pinnata Parkia biglobosa Pterocarpus erinaceus Adansonia digitata Bombax costatum e Communaut rurale de Djibanar Les principales formations sont la savane arbor e la savane arbustive et la savane herbeuse Ces derni res sont constitu es pour l essentiel de Combretac es et de gramin es La diversit v g tale reste encore importante Les diff rentes esp ces rencontr es sont Khaya senegalensis Daniella oliveri Cordilla pinnata Parkia biglobosa Pterocarpus erinaceus Adansonia digitata Faidherbia albida Bombax costatum La communaut rurale abrite une partie de la for t class e de Bafata dont la superficie est de 3760 ha arr t de classement n 7054 du 22 d cembre 1951 soit un taux de classement communautaire de 11 6 e Communaut rurale de Djredji D apr s une tude
65. de mollusques de crustac es et de poissons ainsi qu une large gamme de micro organismes jusqu pr sent totalement inconnue Certaines esp ces sont m me fortement d pendantes de cet cosyst me En Casamance la mangrove a une tr s grande importance conomique car elle constitue une source importante de bois d oeuvre de bois de chauffe et d autres produits forestiers 170 secondaires Le r le de cette mangrove est donc tr s important tant sur le plan conomique qu cologique Le bois de mangrove sert galement fabriquer des poteaux et des couvertures de toit En produisant des d tritus ces arbres contribuent aussi l alimentation des animaux marins dont plusieurs esp ces d importance commerciale passent au moins une partie de leur vie dans les mangroves Elle n est donc pas seulement une for t mais aussi un habitat repr sentant de v ritables ressources pour l alimentation crabes poissons crevettes Cet aspect d montre bien le caract re multisectoriel de la mangrove de la Casamance inh rent aux for ts inond es L utilisation de la mangrove qui lui est associ e est donc elle aussi relativement riche et diverse La mangrove fournit aussi des substances m dicinales et du fourrage Elle est galement de plus en plus consid r e comme un lieu de visites touristiques de type cologique tourisme vert Traditionnellement les communaut s locales vivant dans les cosyst mes de mangrove collect
66. de plusieurs marigots dont les plus importants sont les marigots d Essaout et d Effoc e Communaut rurale de Djembering Donn es non disponibles e Communaut rurale de Mlomp 2 La communaut rurale de 2 est bord e par le fleuve Casamance au nord et infiltr e par des bolons au nord est et l ouest Les marigots Youtou Essoukoudiack tr s pr sents dans l ensemble de la communaut rurale constituent la premi re cause de la remont e de la langue sal e La communaut rurale dispose galement de nombreuses mares qui tarissent g n ralement partir du mois de f vrier 3 2 2 4 D partement de S dhiou e Communaut rurale Bemet Bijini Le r seau hydrographique est constitu des ramifications du fleuve Casamance et du soungroungrou Les eaux de ses ramifications sont devenues tr s sal es 31 e Communaut rurale de Djibabouya La communaut rurale est bord e l ouest et au nord ouest par le soungroungrou qui voit ses affluents former des vall es La qualit des eaux est actuellement fortement d grad e par la remont e de la langue sal e e Communaut rurale de Djibanar Le r seau hydrographique est constitu par le fleuve Casamance ses nombreux affluents et des mares temporaires Les eaux de surface occupent une superficie de 2 797 ha Le ph nom ne de la remont e de la langue sal e enregistr ces derni res ann es a conduit la disparition de la mangrove et de certa
67. e Communaut rurale de Diannah Malari Elle abrite la for t de Sadjala qui s tend sur 11 950 ha Les esp ces dominantes sont Parinari excelsa rythrophalaeum guineennes Kaya senegalensis Cola cordifolia et Detarium senegalensis est constat e l apparition du Diambatox hyptis spigigera qui progresse de fa on inqui tante La for t originelle est en d gradation avanc e voluant vers une formation soudanienne sous l effet conjugu de la s cheresse des feux de brousse de la divagation animale et de la d forestation e Communaut rurale de Diattacounda La formation caract ristique est la for t de type savane guin enne dont les principales esp ces demeurent Khaya senegalensis Danniellia oliveri Cordyla pinnata Prosopis africana Borassus flabellifer Eleais guineensis Parkia biglobosa Pterocarpus erinaceus Adansonia digitata Faidherbia albida etc La mangrove est fortement d grad e La communaut rurale abrite une partie de la for t class e de Bafata e Communaut rurale de Djend Les ressources v g tales essentielles de la communaut rurale constitu es par les massifs forestiers de Bary et Ndjind couvrent pr s du tiers des superficies de la collectivit Les principales esp ces de ces massifs sont Khaya senegalensis Bombax costatum Cordyla africana Detarium microcrapum Eleis guineensis etc 56 e Communaut rurale de Karantaba D une superficie de 199 4 km la for t cl
68. e de for ts claires et de savanes bois es Sur les sols hydromorphes poussent des palmeraies tandis que les terres halomorphes sont le domaine de la mangrove Le capital forestier compte des essences de valeur le Vene le Cailc drat le Link le Dimb le Fromager les Tomboiro noir et blanc Les peuplements naturels de palmiers couvrent une superficie de 35 000 ha Le r nier demeure l un des bois de qualit tr s appr ci pour la construction Il est aujourd hui tr s menac La mangrove qui borde le littoral couvre une superficie d environ 70 000 ha D autres essences d introduction comme le Teck le Gmelina d une superficie d environ 4 480 ha permettent d envisager une activit artisanale et industrielle Le patrimoine forestier contribue assurer la satisfaction des besoins nationaux et locaux en produits forestiers comme le bois de chauffe le charbon de bois le bois de service le bois d oeuvre et les produits de la cueillette permet d am liorer les conditions de vie milieu rural mais les multiples pressions qu il subit exploitation frauduleuse d frichements s cheresse feux de brousse r duisent sa superficie et sa qualit La r gion de Ziguinchor compte 30 for ts couvrant une superficie de 116 776 ha L essentiel du patrimoine forestier class de la r gion se trouve dans le d partement de Bignona 85 98 suivi du d partement de Ziguinchor 8 48 et celui d Oussouye 5 54 Tab
69. en 2001 Statistiques de d barquements des dix derni res ann es dans la r gion de Ziguinchor service r gional des p ches Ziguinchor Caract risation de la p che dans la r gion de Casamance Caract ristiques des unit s de p che Dispositif de s curit utilis e Origines des captures Produits halieutiques transform s de la p che artisanale en Casamance en 2005 Liste de produis contr l s de Ziguinchor Produits forestiers contr l s dans le d partement de S dhiou en 2006 Produits contr l s dans la r gion de Ziguinchor en 2006 Produits contr l s en 2006 dans le d partement de S dhiou Evolution des cas de feux et superficies br l es dans la r gion de Ziguinchor Potentialit s contraintes et solutions envisageables pour une gestion durable des ressources naturelles en Casamance Planification op rationnelle Indicateurs d effet Situation d occupation des sols pour la p riode 1985 Situation d occupation des sols pour la p riode de 1993 Situation d occupation des sols pour la p riode de 2006 Classes et grandes cat gories regroup es pour l analyse de l volution du milieu Changement entre classe entre 1985 et 2006 Matrice des changements entre 2006 et 1985 Changement entre classe entre 1985 et 1993 Matrice de changement entre 1985 et 1993 Changement entre classe entre 1993 et 2006 Matrice des changements entre 2006 et 1985 Inventaire des diff rentes vall es de la zone d tude E
70. environ 8 000 tonnes la mise en place sur la base des infrastructures h rit es de la CGOT d un ensemble industriel comprenant une usine de jus de fruits et de concentr de tomate ainsi qu une unit industrielle de traitement et de conditionnement de l arachide de bouche Pour atteindre ces objectifs la SODAICA avait mis sur une agriculture enti rement m canis e sur le fermage et l assistance technique des paysans engrais semences et vivres de soudure en amplifiant le d frichement La zone concern e fut par d cret du 30 avril 1965 class e zone pionni re sur une superficie de 14 130 ha dont 130 r serv s la station agronomique de IRHO ORSTOM De toutes les sp culations adopt es par la SODAICA la culture de l arachide dominait de loin les autres sp culations Malheureusement pour des raisons d inadaptation du mat riel utilis la SODAICA n a jamais pu atteindre ses objectifs e Le projet S n gal USAID de d veloppement agricole de la Casamance Ce projet mis en uvre en 1966 concerne la mise en valeur hydro agricole de terres de bas fond et de plateaux des d partements de Bignona Kolda et S dhiou Le projet avait pour 13 objectifs d accro tre la production agricole par une intensification des syst mes de culture la diversification de la production agricole la formation permanente des paysans et des cadres s n galais afin de p renniser l op ration apr s le d part de l assi
71. es concernent la P ripneumonie contagieuse bovine la peste des petits ruminants la fi vre aphteuse la dermatose nodulaire contagieuse bovine la peste quine la fi vre de la vall e du Rift la peste porcine africaine et les maladies aviaires Les immunisations sont effectu es par des v t rinaires priv es qui b n ficient d un mandat sanitaire Tableau 29 R sultats des vaccinations D partements Peste petits Peste quine Newcastle ruminants Bignona 0 0 0 Ziguinchor 2100 0 0 Oussouye 0 0 0 S dhiou 6000 0 0 TOTAL 8100 Source DIREL rapport annuel 2006 4 2 3 Mode d utilisation des ressources pastorales 4 2 3 1 R les et fonctions des ressources g n tiques animales On note une r elle int gration levage agriculture En effet l levage fournit l agriculture fumure et force de travail en contre partie l espace agricole contribue l alimentation des animaux e L pargne et la capitalisation Un des r les principaux assign s aux ressources g n tiques animales est de constituer une pargne mobilisable en cas de besoins achat de vivres de v tements de m dicaments etc Ceci se refl te dans la structure des troupeaux de bovins et de petits ruminants caract ris s par une forte pr sence de m les adultes Les leveurs cherchent donc r unir un troupeau aussi important que possible compte tenu de main d oeuvre dont ils disposent constitu
72. fens et la restauration des sols Dans la r gion de Ziguinchor du fait de diff rents facteurs physiques diminution des pr cipitations anthropiques d boisement des bassins versants am nagement hydro agricole on note une baisse consid rable des coulements et une salinit accrue du fleuve En saison s che le bassin de la Casamance ne re oit plus d apport par l amont tout en restant en communication avec la mer en aval D s lors l eau vapor e est compens e par la p n tration de l eau marine ce qui favorise le ph nom ne d hypersalinisation avec un taux gal ou sup rieur 60 g l soit deux fois plus lev que le taux de salinit de l eau de mer Cette remont e de la langue sal e entra ne diff rentes cons quences sur les activit s humaines abandon de rizi res le long du fleuve En p riode de basses eaux l eau sal e remontait jusqu S dhiou Par suite de la p joration climatique la mar e remonte jusqu plus de 200 km de l embouchure En p riode d tiage de fortes concentrations de sel ont t mesur es par endroits 158g 1 Djibidjone Les sols de bas fonds et les cuvettes aptes la riziculture subissent la remont e de la langue sal e A S dhiou l avanc e de la langue sal e a pour cons quence la salinisation des terres Cette situation a engendr l abandon de rizi res 13000 ha entre 1969 et 1989 soit 43 de r duction des superficies de riziculture culti
73. g n ral le plus g de famille Il g re le patrimoine foncier familial le mat riel agricole et le grenier Il administre le troupeau il assure la provision en intrants ach te les m dicaments organise le parcage etc le Topitodo Nayi il est le gestionnaire du troupeau G n ralement fils a n du Dom Gall il se charge essentiellement des t ches pastorales attacher et d tacher les animaux abreuver les animaux traire le Gaynako il est le berger charg du gardiennage du troupeau Souvent il est recrut hors de la famille surtout en saison des pluies pour assister le Topitodo Nayi dans ses fonctions Le p turage naturel et les sous produits de r colte constituent les deux principales sources d alimentation des animaux Il existe deux formes de suppl mentation traditionnelles des animaux en Haute Casamance qui sont le mond et le yambu Le mond est pratiqu en saison des pluies comme breuvage base de sel de cuisine et de diff rentes parties racines corces feuilles de plusieurs essences v g tales administr aux animaux trois quatre fois Ses vertus sont antiparasitaires et il am liorerait la fertilit des vaches compl ment min ral Le yambu est destin aux vaches lactantes laiti res pour am liorer leur production laiti re Il est obtenu par un m lange d eau et de sel auquel on ajoute des feuilles de Holarrhena florifunda ou des corces de Erythrina senegal
74. gris nappe affleurante la culture irrigu e vergers d agrumes et jardins mara chers Une des caract ristiques des syst mes de production adopt e en culture de plateau est la dominance de l arachide 45 48 de la superficie cultiv e sur les c r ales et le coton En ce qui concerne le syst me de production en irrigu les agrumes occupent le plus de superficie suivies de la mangue et de la banane Les superficies totales cultiv es pr sentent des variations annuelles sur la p riode consid r e comme l illustre le tableau ci apr s Tableau 17 Superficies totales cultiv es dans le D partement de S dhiou Campagne agricole Superficies cultiv es toutes sp culations v g tales confondues 1997 1998 84164 1998 1999 99 484 1999 2000 110 346 2000 2001 125 374 2001 2002 121 292 2002 2003 87 141 2003 2004 79 180 2004 2005 116717 2005 2006 150 484 2006 2007 110 035 Superficie moyenne 108 421 Source PRIMOCA Il ressort de ce tableau que la superficie moyenne annuelle cultiv e toutes esp ces confondues est de 108 421 ha Ce chiffre est tr s proche de celui avanc 100 000 ha par le PRIMOCA Les sp culations v g tales constitutives des syst mes de culture sont les suivantes par ordre d croissant d importance arachide mil sorgo HS arboriculture fruiti re s same coton cultures mara ch res
75. la 169 6 3 5 Propositions d am nagement soutenu de la mangroxe 170 6 4 Etat de d gradation des for ts class es 171 6 4 1 Contraintes au niveau des For ts class es 171 6 4 1 1 Contraintes dans la r gion de Ziguinchor 172 6 4 1 2 Contraintes dans le D partement de 4 172 6 4 2 Activit s de restauration des ressources foresti res 173 6 4 3 Mesures de sauvegarde des for ts class es anae ne nenen ena an nane 174 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS sssmsmnssssnmnsssessnsennessese 175 ANNEXES 176 Annexe Termes de r f rences du projet 176 Annexe IT Personnes Rencontr es svsdniunmanhsetiiemanesiinetestansertius 187 Annexe Structures visit es sur le terrain r gion de Ziguinchor et d partement de S dhi oU EE AA 189 Annexe Echantillons de sols pr lev s pour le suivi environnemental 190 Annexe Puits chantillonn s pour le suivi environnemental 193 Annexe R f rences bibliographiques 195 LISTE DES SIGLES ET ABR VIATIONS A F D S A
76. la mani re suivante 20 du montant du march pour avance de d marrage contre une garantie bancaire d un m me montant 10 la remise du rapport de premier tablissement 40 la remise du rapport provisoire 30 la remise du rapport d finitif 186 Annexe Personnes Rencontr es Structure Pr nom Nom Contact PADERCA Abdoulaye NDIAYE Responsable RN Environnement PADERCA T l 77 6420813 Abdoulaye_njay yahoo fr Adama FAYE Responsable Formation 77 6453692 adama faye yahoo fr Al fousseyni WANE Responsable Formation Awa KANE Responsable Genre afousseyniwane yahoo fr 77 223 93 83 Bescaye DIOP Responsable Suivi Evaluation 77 635 05 31 bescaye hotmail com Kader COLY C lestin MENDY Chef de l Antenne de KOLDA 76 694 11 75 Conseil R gional Ch rif COLY responsable Volet Environnement Alexandre COLY Azize BADJI Pdt du CRCR et FONGS DRDR Pierre NZALE IREF Ousmane CISSOKHO 33991 10 80 77 64038 36 ousmanecissok yahoo fr Sekou MANE PERACOD Martial Charpin responsable d antenne 77 215 33 83 martial charpin gmail com Cheikh SENE Consultant ARD SONKO ES PAGNOL Maimouna P che Isidore BIAGUI Hydraulique Lamine BODIAN 187 Service R gional Baba CAMARA 33 991 10 68 Elevage 77 645 67 03 Kambaba83 yahoo fr Mme FAYE n e Astel DIOP
77. la pluviom trie qui a d but depuis 1968 le domaine fluvio marin fonctionne sous l influence du r gime hydrologique du fleuve Casamance devenu d ficitaire du fait que les apports en eaux de ruissellement sont devenus tr s rares En outre l inondation qu il subit en permanence par les eaux marines une sursalure est induite sur les sols hydromorphes des vall es et les nappes d eau dont la salinit est parfois deux trois celle de l eau de mer A cette d gradation s ajoute l acidification des sols de bas fond et la r gression de la v g tation naturelle de mangrove toutes deux engendr es par la baisse r guli re des nappes d eau baisse qui peut atteindre quelques m tres sous le plateau Cette acidification s explique par le fait que les racines de mangrove rhizophora qui favorisent l accumulation de sulfures dans les sols engendrent apr s une exondation prolong e une acidification forte 7 lt 3 et irr versible qui conduit la disparition progressive puis totale de la mangrove depuis l embouchure vers l amont en laissant la place des sols nus et de nouvelles tannes D sign s sous l appellation de sols sulfat s acides les unit s concern es comprennent dans la r alit une gamme de sols assez vari s allant du sol non acide l tat naturel au sol tr s acide r sultant d un drainage la fois brutal et profond Les principales contraintes sont relatives l exc s d ea
78. laiss es elles m mes le d partement de S dhiou est tr s expos au feu feu de for ts Des interventions sont envisag es avec le projet Wula nafa pour lever ces contraintes Selon une enqu te du PROCAS La commercialisation du bois et ou du charbon est pratiqu e par 9 4 des m nages dans les quatre d partements avec une intensit variant tr s fortement entre les diff rentes communaut s rurales Djibidione Diend Djinaky Nyassia Tanaff Bemet Bidjini Djibabouya Sakar etc 2 Programme d Appui au D veloppement Socio conomique pour la Paix en Casamance Etat des lieux de la situation socio conomique de la Casamance d cembre 2004 173 Le d partement de Bignona est la zone d approvisionnement la plus importante pour la commercialisation du bois En moyenne 11 des m nages travaillent environ 60 jours par an dans ce domaine pour un revenu moyen annuel estim 82 000 FCFA par m nage La quasi totalit des produits soit 85 8 de la production est commercialis e dans la r gion dont plus de 70 dans les villages d exploitation La commercialisation hors de la r gion concerne 13 9 de la production Mais il faut signaler l existence d une fili re des produits vendus hors des quatre d partements Ces produits export s viennent surtout du d partement de Bignona dont plus du quart de la production environ 28 est vendu en Gambie Selon la m me enqu te
79. le d veloppement du mara chage et l alphab tisation dans 80 des villages de Basse Casamance Le PIDAC tirant les le ons des difficult s rencontr es par les projets ant rieurs a entrepris la r habilitation de bon nombre d ouvrages construits par ILACO construit une vingtaine de nouveaux ouvrages antisel dont le prototype tait copi sur le mod le de la pold risation traditionnelle des diolas Au total 31 barrages anti sel ont t r am nag s ou r alis s et le cumul des terres prot g es fut de 11022 ha dont 1 146 ha effectivement r cup r s Le PIDAC a aussi proc d au fon age 17 de 130 puits et 13 forages tub s qui ont beaucoup contribu l alimentation en eau potable des populations rurales et du b tail et au d veloppement des cultures mara ch res Au regard de ces r sultats atteints compar s ceux enregistr s par les autres projets qui existaient dans la zone l exp rience du PIDAC peut tre consid r e comme une op ration concluante Le financement du PIDAC a pris fin en D cembre 1985 Le projet rural de S dhiou phase PRS Il s agit de la deuxi me phase du PRS 1976 1982 qui avait pour objectifs de r organiser et de renforcer la structure responsable du projet et la mise en place d une cellule de planification r gionale charg e d intensifier la mise en valeur des potentialit s agricoles de la Casamance Au niveau de cette phase il s agissait de prendre en compt
80. les demi lunes les haies isohypses les 41 cordons pierreux et les diguettes filtrantes Mais toutefois si la pente est sup rieure ou gale 2 la mise en d fens s impose surtout dans le D partement de S dhiou Tous ces efforts devront tre soutenus par des actions de sensibilisation l endroit des populations de la zone sur la r g n ration assist e en for t naturelle la ma trise des feux de brousse la protection r habilitation des mares fonctionnelles ensevelies et abandonn es l am lioration de la palmeraie et la r habilitation de mangrove e Salinit du delta de la Basse Casamance Les strat gies d velopp es jusqu ici par les pouvoirs publics pour faire face la question de la d gradation des terres par la salinisation portent sur la r alisation d am nagements dont la technologie a vari au cours du temps En effet d un am nagement de type ouvert Tobor la construction de grands barrages Guidel Affiniam les premiers types d ouvrages bas s sur les conditions pluviom triques favorables des ann es 60 se sont av r s inadapt s lors de leur mise en exploitation du fait de la baisse significative des pr cipitations Par ailleurs la plupart des actions de protection ne comportaient pas proprement parler de programme de mise en valeur des terres et pour bon nombre de vall es n ont pas pu faire l objet d am nagement de terres pour le d veloppement rizicole Cette situation
81. men e dans le cadre de la mise en uvre du Projet int gr de la Moyenne Casamance PRIMOCA par le Consortium italien COSVINT en 1990 les principales formations foresti res sont la for t dense 71 ha la for t dense d grad e 1 400 ha la for t 55 claire 8 712 ha la savane bois e 5 415 ha 1 savane arbustive 2 720 ha la savane herbeuse 46 ha La palmeraie huile et la mangrove occupent respectivement 257 et 247 ha La communaut rurale abrite une partie de la for t class e de Boudhi dont la superficie est estim e 12 950 ha e Communaut rurale de Sakar La communaut rurale de Sakar ne compte aucune for t class e sur l tendue de son terroir e Communaut rurale de Bambaly La v g tation est du type Soudano Guin en et caract ris e par les peuplements assez homog nes deux tages elle abrite des for ts communautaires et une for t class e celle de Boudhi e Communaut rurale de Bounkiling Il n existe pas de for t class e dans la communaut rurale de Bounkiling seul un domaine prot g de 17 200 ha situ essentiellement dans les secteurs de Kandion et de Djinany la fronti re avec la Gambie constitue le potentiel forestier de cette collectivit locale La v g tation caract ristique est la savane bois e parsem e de steppes herbac es sur les plateaux Dans certaines vall es et bas fonds apparaissent par endroits des r serves bois es de type for ts galeries
82. n a pas permis une gestion r guli re du PNBC Le retour progressif de la paix offre cependant des perspectives de reprise de l am nagement de ce site Le constat actuel est le suivant densit des bois dans le PNBC est telle que la visibilit est tr s faible la majeure partie des infrastructures et des am nagements qui ont t r alis s dans le PNBC est endommag e la situation d ins curit a facilit l exploitation frauduleuse des ressources foresti res et fauniques situation r elle de la flore et de la faune reste inconnue La gestion du PNBC tait assur e par un conservateur assist de gardes r partis dans trois postes Ce dispositif a t perturb depuis 13 janvier 1993 cause du conflit Le 22 f vrier 2001 le personnel des Parcs nationaux est install Oussouye 61 L une des contraintes majeure la bonne gestion du parc demeure l ins curit Aussi l approche participative a t elle t adopt e une meilleure implication des populations riveraines la gestion du parc A cet effet des cogardes et des clubs amis de la nature ont t cr s dans les villages de Boukitingo Emaye Siganar Effoc et Essaout L ensemble de ces associations a fusionn pour devenir le G I E des cogardes du PNBC Des cartes sont confectionn es pour une meilleure ma trise des effectifs Une vingtaine de jeunes collabore r guli rement avec les agents du PNBC bas s
83. nombreux villages 4 4 7 Activit s de gestion des ressources naturelles Diff rents outils de r f rence existent en mati re de planification foresti re PDDEF PAFS Dans le contexte actuel de r gionalisation et de transfert de comp tence il est important de souligner l laboration des Plans d Action Forestiers R gionaux PAFR des r gions de Ziguinchor et Kolda m me si leur mise en uvre pr sente des limites du point de vue tendue envergure et continuit des activit s cibl es Les principaux intervenants sont le service des Eaux et For ts les projets les ONG et les organisations diverses impliqu es dans la gestion des ressources naturelles 113 En mati re de gestion des ressources naturelles le service des Eaux et For ts s est surtout investi dans la lutte contre les feux de brousse redynamisation de quelques comit s de lutte accessibles la mise feu pr coce et enregistrement de cas de feux dans les zones s curis es la police foresti re le reboisement la fermeture de l exploitation foresti re dans la r gion depuis 1991 l interdiction de la chasse la sensibilisation des pr sidents de conseil rural sur les textes r glementaires 4 4 8 Participation des populations ONG et organisations diverses dans la gestion des ressources naturelles Ces cat gories d acteurs ont eu jouer un r le essentiel dans la gestion des ressources naturelles en Casamance Pour ce faire diff rentes act
84. nord des mares d eau temporaires et de quelques bas fonds inondables en hivernage e Communaut rurale de Bona Le fleuve soungroungrou est le principal cours d eau qui traverse la communaut rurale de BONA On note cependant la pr sence de marigots et mares temporaires aliment es par les eaux de ruissellement 32 e Communaut rurale de Diana Malari Arros e par le fleuve Casamance sur toute sa partie occidentale la communaut rurale se caract rise par un r seau hydrographique relativement dense du fait de nombreux affluents communiquant avec le fleuve durant l hivernage e Communaut rurale de Diattacounda La principale source en eau de surface est le fleuve Casamance ses nombreux affluents et quelques mares temporaires La superficie occup e par les eaux de surface est de 3 716 ha en hivernage e Communaut rurale de Diende Le r seau hydrographique est constitu par fleuve Casamance les grandes mares de Bassaf et Salik gn les mares temporaires e Communaut rurale de Karantaba En dehors du fleuve qui ceinture toutes les parties nord et ouest de la communaut rurale le r seau hydrographie compte plus de 10 mares naturelles situ es dans la for t class e dont la plupart s ass chent avant le mois de janvier Il s agit de Mafenda Niantandalla Kokoum W dou chinois Bergald ly Morokolon Farabatokolon B r dinko Thi kwi et Sibabar qui desservent l ensemble des village
85. par le fleuve Casamance dont un affluent remonte vers l est Le territoire de la communaut rurale comporte galement de nombreuses mares situ es dans la zone foresti re et qui tarissent entre mars et avril Ces mares sont progressivement gagn es par le sel e Communaut rurale de Samine Escale Le principal cours d eau demeure le fleuve Casamance avec ses nombreux affluents et quelques mares temporaires Les eaux de surface s talent sur 1 644 ha en hivernage e Communaut rurale de Sansamba Les eaux de surface sont essentiellement constitu es du Soungrougrou qui comporte une forte salinit dans les bas fonds entra nant ainsi une r duction des zones rizicultivables 3 3 Les sols agricoles en Casamance potentiel et contraintes tat de d gradation et mesures de protection 3 3 1 Potentiel et contraintes du milieu daphique 3 3 1 1 G omorphologie En raison de l homog n it de leur substrat le Continental Terminal la grande majorit des sols de la Casamance se diversifie sous l influence essentielle des facteurs de drainage l exception des sols du domaine fluvio marin 34 Deux unit s de paysage caract risent la g omorphologie de la Casamance les plateaux les terres basses Vall es et les terres de transition pentes et terrasses Les plateaux appartiennent au continental terminal relief g n ralement plat les altitudes sont inf rieures 40 m et diminuent progressivement d
86. petite taille destin es la consommation domestique La distribution locale est faite directement par les p cheurs au d barcad re du village La distribution dans les villages est entre les mains d une foule de bana bana les uns quip s de v hicules les autres plus nombreux d un simple v lo Ces interm diaires jouent un r le 101 important pour la distribution du poisson dans les villages loign s du fleuve et des bolons et l cart des routes goudronn es e Circuit de distribution local intra r gional Dans les grandes agglom rations comme Cap Skirring Kafountine ou Ziguinchor la distribution du poisson frais a une toute autre chelle Sur la plage un tri est effectu entre les esp ces destin es au march h telier l exportation et au march s n galais Pour les localit s situ es sur la c te sud de la Casamance Cap SkiRring Diemb ring Boudi di te le poisson frais est destin en priorit aux h tels Ziguinchor agglom ration la plus importante est le principal centre de mareyage de la Casamance Elle est la plaque tournante de la distribution et de la redistribution du poisson frais Le quai de p che le march escale et le march Saint Maur sont les plus importants lieux de vente en gros et au d tail du poisson frais La distribution des crustac s langoustes et des crevettes chappe plus ou moins au contr le des populations locales Les usines qu elles soient ins
87. promouvoir le conseil agricole et rural en suscitant la demande aupr s des b n ficiaires L agence intervient au niveau de l ensemble des onze 11 r gions Une direction r gionale a t tablie Ziguinchor depuis la cr ation de l Agence Ses zones d intervention sont les communaut s rurales avec la cr ation de cadres locaux de concertation des organisations de producteurs CLCOP Elle dispose de conseillers agricoles intervenant directement dans les communaut s rurales 23 Le travail de l ANCAR consiste galement assurer l interm diation entre les producteurs et les prestataires de services sp cifiques dans le domaine du conseil agricole et rural dans le cadre d un partenariat organis Elle d veloppe galement un partenariat avec les services techniques et projets intervenant dans la r gion e Le Programme d Appui d urgence la Reconstruction de la Casamance Agence Nationale pour la Relance des Activit s socio conomiques en Casamance PARC ANRAC L ANRAC a t mise en place pour g rer les questions devant garantir le retour d finitif de paix en Casamance avec comme mission principale la coordination des diff rents programmes et projets en cours d ex cution dans la r gion C est ainsi qu il est pr vu dans le cadre du Programme de Relance des Activit s Socio conomiques de la Casamance 80 milliards pour la reconstruction de la Casamance fortement prouv e par le conflit arm
88. repose sur la pr sence de plusieurs biotopes de vastes mangroves des savanes et des blocs r siduels de for t p ri guin enne les plus septentrionaux de toute l Afrique Un millier d hectares est recouvert d un massif forestier ombrophile Les entit s spatiales riveraines sont les villages Boukitingho Emaye et Siganar de la Communaut Rurale d Oukout les villages de Santhiaba Manjaque Effoc et Essaout de la Communaut Rurale de Santhiaba Manjake Le PNBC est caract ris par trois types de v g tation la for t dense la savane bois e et la mangrove La for t abrite des esp ces guin ennes telles Parinari excelsa Pithecellobium altissimum Chlorophora regia Detarium senegalense Treculia africana Upaca guin ensis 60 Xylopia ethiopica Parinari Glabra Detarium Guin ensis Mammea africana Anthocleista nobilis Sterculia setigera Chlendosa gabonescis La mangrove qui borde les chenaux des estuaires comporte trois zones une zone Rhizophora racemosa une bande dense de Rhizophora mangle et un tage inf rieur compos de Scirpus littoralis de Sesuvium portulacastrum et de Philoxerus vermicularis 3 6 2 1 La faune Des inventaires et diff rents travaux sur la basse Casamance Dupuy 1973 1974 Conservateur COLY De Ridder 1977 et Justens 1977 ont montr la pr sence de plus de 150 esp ces Dans le PNBC plus de cinquante 50 esp ces de mammif res sont signal es dont quelques pant
89. sur les ph nom nes d rosion et d ensablement n cessite une approche globale visant la correction des d s quilibres entre le milieu naturel et les modes d exploitation des ressources Il est donc essentiel de mieux valoriser l eau l chelle de l ensemble du bassin versant en r duisant le ruissellement par l am lioration de l infiltration et de la couverture v g tale permanente des terres de production for ts champs de brousse rizi res jach re ne faudrait par attendre que le terroir soit d grad avant d engager les actions de mise en D fens et Restauration des Sols DRS Il convient de mettre en uvre une Gestion Conservatoire de l Eau de la Biomasse et de la Fertilit des sols GCES en vue d un d veloppement durable La GCES part de la fa on dont les villageois ressentent les probl mes de d gradation des sols leur importance leurs causes et les facteurs sur lesquels on peut agir pour r duire le ruissellement et l rosion Elle privil gie les m thodes biologiques simples acceptables ma trisables par les populations et autant que possible productives produits de cueillette bois fourrage gibier Le degr de couverture v g tale d un bassin versant conditionne tr s fortement l importance des probl mes d rosion et d ensablement En effet plus la v g tation environnante est dense plus l infiltration est meilleure et le ruissellement faible et moins les va
90. t class e de Tendouck 2300 ha mais galement d importants bois sacr s fortement prot g s par les populations e Communaut rurale de Diouloulou La communaut rurale de Diouloulou dispose d importantes ressources foresti res Les for ts class es occupent 30 de sa superficie Elles correspondent aux deux 02 for ts class s les plus importantes de l arrondissement for t de Diouloulou 7250 ha qui s tend d Ouest en Est sur la c te nord de la communaut rurale et la for t du Narang 24 000 ha dans la zone d emprise du marigot de Diouloulou e Communaut rurale de Djibidjone La communaut rurale abrite la for t class e des Narangs situ e l Ouest et couvrant le village de Kour gue Elle pr sente galement des peuplements de palmiers et de r niers e Communaut rurale de Djinaky La Communaut rurale de Djinaky compte 02 for ts class es pour une superficie totale de 35 200 hectares soit 61 de l ensemble des for ts class es de l arrondissement Elle pr sente des peuplements de palmiers de r niers et de pal tuvier fortement d grad le long des marigots e Communaut rurale de Kartiak La v g tation de la communaut rurale est une for t claire dont le palmier huile occupe une place pr pond rante D autres esp ces foresti res de valeur pour la cueillette et le bois de service sont aussi pr sentes Prosopis sp khaya senegalensis Detarium senegalensis Saba senegalen
91. vall es soit par un mauvais fonctionnement des ouvrages comme Mayor soit par une mauvaise implantation de ces ouvrages c te du d versoir sur lev e Balingor digue 2 ou par la morphologie de la vall e tudi e appartenant quatre bassins versants diff rents Les conditions pluviom triques en particulier et hydrologique en g n ral qui pr valant au niveau de ces bassins ont engendr des sp cificit s dans l volution des terres am nag es Malgr donc les efforts d ploy s par le PROGES et les populations l acidit des sols persiste et affiche m me une tendance s accro tre indiff remment de la qualit du lessivage qui ne semble pas tre la solution ce ph nom ne Pour combattre cette acidit l utilisation du phosphogypse a montr une certaine efficacit Il serait donc int ressant de syst matiser les essais comme celui portant sur le phosphogypse au niveau des vall es mais sur la base d un protocole exp rimental rigoureux Pour les besoins d tablissement de la situation de r f rence pour le suivi environnemental des chantillons de sol et d eau eau de surface eau souterraine dans la zone d intervention du PADERCA ont t pr lev s pour des analyses au laboratoire A partir de la carte d occupation du sol de 2006 dix neuf 19 vall es ont t retenues dans cinq localit s Bignona Kartiack Enampore Tanaff et Oussouye e Pr l vement d chantillon de sol
92. 0 32 6 14 66 Oussouye 03 ES 322599 1372285 15 05 2008 67 Oussouye 04 323710 1384470 15 05 2008 0 75 7 59 68 Oussouye 05 323867 1384323 15 05 2008 0 30 1 45 69 Oussouye 06 324209 1384530 15 05 2008 0 85 7 07 70 Oussouye 07 ES 324505 1384608 15 05 2008 ES eau de surface 194 Annexe VI R f rences bibliographiques ALBARET J J 1984 Premi res observations sur la faune ichtyologique de la Casamance Archives Centre Rech Oc anogr Dakar Thiaroye 131 22 p ALBARET J J 1987 b Les peuplements de poisson de la Casamance S n gal en p riode de s cheresse Rev Hydrobiol Ttrop 20 3 4 291 310 ALBARET J J 1987a La faune ichtyologique de la Casamance observations r alis es 1984 1985 Dot Scient Centre Rech Oc anogr Dakar Thiaroye mai 1987 105 12 ASPRODEB AGEP PRIMOCA Juin 1997 Etude sommaire de Factibilit de six vall es en Moyenne Casamance Aubrun A Marius C 1980 Etude p dologique de la Vall e de Ba la Organisation et environnement 6 cartes au 1 20 000e BADIANE S 1984 Contribution l tude de l cosyst me mangrove en Dakar Institut S n galais de Recherches Agricoles M moire de confirmation BADIANE S 1986 Impact du barrage anti sel de Guidel sur la mangrove BADIANE S 1986 La mangrove de Casamance 207 218 in L Le Reste A Fontana Samba ed
93. 0 ha avec un rendement estim entre 10 et 13 tonnes l hectare Pour y parvenir les Chinois ont mis en place des associations paysannes au sein des villages concern s et de petites rizeries dans leur zone d intervention pour alimenter les caisses des associations Les m thodes de travail adopt es et l utilisation des outils locaux des paysans dans les op rations culturales contribu rent faciliter le travail de la mission chinoise L originalit de la popularit de la mission chinoise de Formose en Casamance r side galement dans l utilisation des langues locales en milieu rural Cependant le manque de techniciens s n galais aux c t s de ceux de la mission chinoise pour p renniser les op rations alors qu il existait une clause le pr voyant tait un l ment d faillant du syst me L autre l ment d plorer est la plus ou moins substitution des techniciens chinois aux paysans dans l ex cution des op rations culturales qui ne contribua pas efficacement la formation des paysans La mission chinoise de Ta wan quitta malheureusement la r gion en 1973 pour laisser la place la Mission Agricole Chinoise de la R publique Populaire de Chine suite au r tablissement des relations diplomatiques entre le S n gal et cette r publique e ILACO et ses diff rents projets La soci t hollandaise International Land Consultant ILACO a r alis en Casamance trois projets notamment dans les doma
94. 0 jours suivants d une s quence s che exc dant 7 jours La fin de la saison pluvieuse correspond au jour o apr s le 1 septembre il n y a plus de pluie pendant deux d cades Donc la longueur de la saison des pluies correspond la diff rence en jours entre les dates de fin et de d but des pluies San 2003 La m thode de Hazen utilis e par Diop 1996 a t adopt e pour calculer diff rents niveaux de fr quence de ces dates La fr quence adopt e ici correspond la probabilit d observation des ph nom nes d but ou fin de la saison Il s agit des fr quences observ es 8 ann es sur 10 80 5 ann es sur 10 50 et 2 ann es sur 10 20 Les valeurs sont rang es par ordre croissant d but hivernage ou d croissant fin hivernage et sont affect es d un rang 1 San 2003 C est ainsi que la fr quence au non d passement est obtenue en appliquant la formule suivante ropo 29 sept D but Fin Tendance fin de saison Tendance d but saison 22 janv ann es Figure 5 Evolution de la dur e de la saison pluvieuse Ziguinchor de 1951 2000 Cette p joration climatique se marque donc par une r duction de la dur e de la saison des pluies de plus de cinq mois quatre mois voire trois mois dans bien des situations L analyse de la fr quence d occurrence de d but et de fin de saison pluvieuse montre galement que la saison pluvieuse d but
95. 1 S24 370833 1419645 Village de Sandougou S25 372277 1422522 S26 372257 1422507 S27 372225 1422502 S28 372252 1422432 S29 372265 1422441 S30 372285 1422455 Village de Ngoniam 531 371480 1424544 S32 371368 1424546 S33 371421 1424537 S34 371436 1424505 S35 371407 1424491 S36 371509 1424502 Vall e de Koutenghor Tenghory Bignona S37 364125 1417487 S38 364153 1417488 S39 364090 1417475 S40 364083 1417582 S41 364190 1417604 S42 364049 1417546 Vall e de Djinacki sud Djinacki Bignona S43 339576 1429887 S44 339606 1429911 545 339667 1429977 190 S46 339697 1429870 S47 339653 1429853 S48 339599 1429826 P3 339641 1429813 Vall e de Djinacki NW S49 341161 1432490 50 341146 1432529 51 341125 1432548 52 341117 143451 53 341090 1432462 54 341072 1432483 Vall e de Kawane Djinaki Bignona 55 332554 1435874 56 332808 1435704 57 332842 1435587 58 332546 1435835 59 332774 1435618 560 332797 1435564 5 332836 1435629 Vall e de Kartiack N Kartiack Bignona S61 336395 1422731 S62 336616 1423073 S63 336033 1423271 S64 336374 1422716 565 336586 1423114 S66 337036 1423320 Vall e de Kartiack W S67 335969 1421111 S68 335040 1421214 S69 335103 1421209 S70 335949 1421135 S71 335979 1421241 S72 336045 1421330 P11 336182 1421564 Vall e de Suel Suel Bignona S73 360889 14
96. 1 32 For t claire 379017 50 25 78 334158 55 22 74 44858 95 3 04 For t galerie ferm e 26585 71 1 81 19398 87 1 32 7186 84 0 49 For t galerie ouverte ou degrad e 9310 71 0 63 10756 57 0 73 1445 86 0 10 Habitat 10137 43 0 69 9724 62 0 66 412 82 0 03 Mangroves degrad es 84780 33 5 77 109181 67 7 43 24401 34 1 66 Mangroves ferm es 65713 23 4 47 41175 13 2 80 24538 10 1 67 Plantation foresti re remarquable 1206 23 0 08 1206 23 0 08 0 00 0 00 Prairie mar cageuse 5331 01 0 36 4055 12 0 28 1275 89 0 09 Riziculture pluviale 73967 66 5 03 74430 36 5 07 462 70 0 03 Savane arbor e 52818 50 3 59 145102 71 9 88 92284 21 6 28 Savane arbustive arbor e 24496 42 1 67 45568 89 3 101 21072 47 1 44 Savane bois e 279671 01 19 02 209399 48 14 25 70271 53 4 77 Savane herbeuse arbustive 3913 32 0 27 4137 38 0 28 224 06 0 02 Sol nu 552 33 0 04 563 63 0 04 11 30 0 00 Sol nu marecageux ou inondable 51618 31 3 51 52086 86 3 55 468 55 0 03 Tannes herbus 16179 99 1 10 15635 74 1 06 544 25 0 04 Verger remarquable 436 50 0 03 436 50 0 03 0 00 0 00 CODE 19931 1993 2 1993 311993 4 11993 5 1199311993 7 11993 8 19939 1993 10 199311 199312 1993 13 11993 14 1993 15 1993 16 1993 17 1993 1811993 1 Total 1985 1 24820591 45250 om 000 2155 000 6454 1639766 1146328 5214 50 67012 000 2973 56 000 12929 45250 0
97. 123 125 MARIUS C 1989 La mangrove La nouvelle revenue maritime pp 67 73 198 MARIUS c LUCAS J KALOK Y 1986 Evolution du golfe de Casamance au quaternaire r cent et changements de la v g tation et des sols de mangrove li s la s cheresse actuelle 293 296 in H Faure L Faure ES Diop eds Changements globaux en Afrique durant le Quaternaire Paris Orstom coll Travaux et Documents 197 Symposium International INQUA ASEQUA Dakar 21 28 avril 198E 516p MARIUS C 1985 Les mangroves du S n gal Ecologie P dologie G ochimie Mise en valeur et Am nagement Th se de Doctorat s Sciences Naturelles Universit Louis Pasteur Strasbourg Editions ORSTOM 357p MARIUS C 1982 Evolution g ochimique et exemple d am nagement des mangroves au S n gal Casamance 1982No SP pp 151 160 MARIUS C 1981 Acid sulphate soils of mangrove area in Senegal and Gambia Proceedings Bangkok Symposium on acid sulphate soils Publ ILRI 31 Wageningen 103 136 MARIUS C Cheval M 1980 Note sur les sols de la vall e de Guidel ORSTOM Dakar MARIUS 1979 Effets de la s cheresse sur l volution phytog ographique et p dologique de mangrove en Basse Casamance Bulletin de l ILF A N T 41 s r A n 4 pp 669 691 MARZOUK SGHMITZ Y 1981 Strat gie et am nagement paysans en Basse Casamance USAID SOMIV AC Dakar juin 1981 193 MARZOUK SCHM
98. 1585 9016 1121 10168 2007 2008 41860 673 28172 amp 1133 1009 1143 29488 685 20199 1873 729 1365 14845 717 10644 8951 1131 10124 TOTAL 288633 955 25 721 1040 4135 938 207424 798 5 54065 8024 214070 1322 5 107896 1439 125 Ni b Manioc Past que S same S R R R 204 500 127 300 251 350 523 600 314 500 603 650 506 650 2528 507 14 1121 5333 33 44357 544 57 L gende S Superficie ha R Rendement Kg ha P Production Tonnes Source DAPS 2007 68 4 1 2 2 D partement de Bignona A instar des deux autres d partements le d partement de Bignona se caract rise par une diversit des activit s de production de cueillette et de transformation avec une pr dominance des activit s agricoles Les superficies annuelles cultiv es varient d une ann e sur l autre en fonction du profil de l hivernage des disponibilit s en semences et de l environnement s curitaire Les principales cultures pratiqu es sont les suivantes e le riz dans les vall es endigu es et les bas fonds e l arachide le mil sorgho le ma s et le s same sur les sols de plateaux e les cultures mara ch res Les rendements sont pour la plupart faibles du fait de la non utilisation de semences s lectionn es et d engrais Les productions enregistrent une volution erratique au fil des ans pour les raisons voqu es pr c demment L volution des superficies cultiv es des rendement
99. 20 ha Kapa Semis de r nier 4 ha e Dans le D partement de Ziguinchor Le PERACOD a tout r cemment initi des actions au niveau de for ts class es de Bignona sur la cartographie le rep rage des bornes et le reboisement Dans certaines zones elles ont t r alis es avec les OCB en partenariat avec les scieries Le plan d am nagement est en cours d laboration La d marche reste participative et le PERACOD impliqu les 32 villages riverains Un protocole d accord tripartite entre l tat les villages et les communaut s rurales est envisag et le document technique est en cours d laboration Quatre conventions sont tablies avec les communaut s rurales pour la gestion des FC de Tengory Dj goune Mangagoula L am nagement de la FC de Tendouk et l laboration d un code de conduite devront tre prochainement pris en charge par le projet Wula Nafa La For t class e des Kalounayes a d j fait l objet d un inventaire par les tudiants de l cole de Djibelor e Dans le D partement de S dhiou La for t class e Djend a fait l objet d un inventaire dont les r sultats sont en cours de traitement La d limitation de 1 FC a t reprise et la cartographie galement effectu e en vue de r aliser un plan d am nagement Le plan d am nagement de Balmadou r alis dans le cadre du PSPl est entrain d tre repris avec le PERACOD Les for ts class es ont t pendant longtemps
100. 206 23 0 08 4 V g tations naturelles For t galerie ferm e 20815 93 1 42 5 For t galerie ouverte ou d grad e 7967 98 0 54 6 herbeuse arbustive 4050 60 0 26 7 Savane arbor e 137608 71 936 8 Savane arbustive et arbor e 25320 13 1 72 9 Savane bois e 226082 34 15 38 10 For t claire 361585 92 24 60 11 Mangroves ferm es 41175 13 2 80 12 Mangroves d grad es 109017 69 7 42 13 Prairie mar cageuse 3705 14 0 25 14 Tannes herbus 16704 68 1 14 15 Sols nus Sol nu de plateaux 563 63 0 04 16 Sol nu mar cageux ou inondable 52966 14 3 60 19 Surfaces en eaux Fleuve 92909 47 6 32 17 Zones artificielles Habitat 10193 92 0 69 18 1470086 32 100 00 126 Figure 16 Statistique des cat gories de l occupation du sol Superficie ha Statistiqques des cat gories d occcupation du sol 1200000 00 1000000 00 800000 00 V g tation naturell Zone de culture 600000 00 Zone artificielle m Surface en eau E Zone d nud e 400000 00 200000 00 0 00 V g tation naturelle Zone de culture Zone artificielle Surface en eau Zone d nud e Cat gorie d occupation du sol 127 Figure 17 Occupation du sol pour l ann e 2006 zi 3 KABROUSSE 20 km es R alisation amp Centre de Suivi Ecologique D Sources images satellites LANDSAT 2006 Ann e juin 2008 UTMWGS 84 R publique du S n gal Minist re du D veloppement Rural et de l Agriculture
101. 3 5 Les circuits des produits halieutiques 100 4 3 5 1 Les circuits marchands mon taris s nne ene 101 4 3 5 2 Les circuits marchants mon taris s ss 101 4 3 5 3 Les acteurs de la commercialisation des produits halieutiques neneman anane 104 4 3 5 4 Propositions pour une p che durable ss 105 4 4 Exploitation et gestion des ressources foresti res 106 4 4 1 Exploitation et Gestion des Ressources Naturelles 106 4 4 2 Valeur conomique des ressources Iourest res anan an naen 107 4 4 3 Valeur sociale des ressources foresti res 110 4 4 4 Contraintes en mati re gestion de ressources foresti res 110 4 4 5 D gradation des ressources naturelles 113 4 4 6 Conflits li s l exploitation des ressources foresti res 113 4 4 7 Activit s de gestion des ressources naturelles 113 4 4 8 Participation des populations ONG et organisations diverses dans la gestion des ressources naturelles 114 4 4 9 Vision et planification d activit s relatives la gestion de l environnement et des ressources naturelles A eege deer 114 V CARTOGRAPHIE DE L OCCUPATION DES SOLS smsssssssnsnsnsrense 117 5 1 Techniques d approche
102. 30630 S74 360880 1430630 S75 360892 1430698 S76 360875 1430462 S77 360861 1430497 S78 360861 1430529 Vall e de Tanaff S dhiou S79 458463 1393578 Kandienoug Frankounda S80 458437 1393594 S81 458406 1393521 S82 458495 1393654 S83 458462 1393678 S84 458412 1393709 P12 458246 1393718 Vall e de Santandian Tanaff S dhiou 585 460984 1400053 S86 460975 1400090 S87 460936 1400147 S88 461060 1400057 S89 461022 1400107 S90 460977 1400170 Vall e de Sansankoutoto Tanaff S dhiou 591 451299 1399092 191 S92 451227 1399070 S93 451114 1399024 S94 451110 1399118 S95 451182 1399157 S96 451253 1399194 Vall e de Bandial Enampor Ziguinchor S97 338065 1391621 S98 338287 1391508 S99 338410 1391523 S100 338071 1391644 S101 338292 1391545 S102 338421 1391544 Vall e d Etama Enampor Ziguinchor S103 339409 1388887 S104 339423 1388513 S105 339490 1388390 S 106 339385 1388920 S107 339423 1388515 S 108 339467 1388380 Vall e de Seleky Enampor Ziguinchor S109 341572 1383728 S110 341513 1383651 S111 341516 1383532 S112 341525 1383425 S113 341756 1383273 S114 342645 1382934 P16 342882 1383347 Vall e de Badiat Enampor Ziguinchor S127 347240 1385231 S 128 347368 1385164 S129 347561 1385092 S130 347853 1385126 S131 348010 1385045 S132 348250 1385027 Vall e d Essaout Santhiaba Oussouye S115 323773
103. 66 Pour des raisons de faible utilisation d engrais des vari t s am lior es de faible quipement des exploitations de salinisation et d acidification les rendements des cultures sont dans la plupart des exploitations familiales faibles moyens Le tableau ci apr s donne par sp culation la superficie cultiv e le rendement et la production sur la p riode consid r e 67 Tableau 18 Productions agricoles et superficies cultiv es entre 2000 et 2007 Arachide Huilerie Arachide bouche Coton Mil Sorgho Mais Riz S R P S R P S R R 5 R P S R S R S R 2000 2001 55167 1140 62890 721 1040 750 962 578 556 30259 864 26144 13588 871 11835 6846 923 6319 16767 1214 20355 2001 2002 46552 996 46366 30562 861 26314 10194 903 9205 7949 1123 8927 13731 1929 26487 2002 2003 19235 543 10445 246 700 172 20002 533 10661 3419 439 1501 5526 376 2078 12376 1301 16101 2003 2004 11331 1026 11626 491 1177 578 17335 1060 18375 6084 939 5713 13259 264 27369 17661 1969 22412 2004 2005 20302 1033 20972 16618 828 13760 2723 1095 2982 12952 2785 36071 11681 1269 14823 2005 2006 58849 1272 74856 396 993 393 33257 842 28002 9346 774 7234 22232 3000 66696 17713 1579 27969 2006 2007 35337 959 33888 907 1176 1067 29903 715 24834 6838 669 4575 130461 1392 19
104. 71 0 06 Savane bois e 279671 01 19 02 226082 34 15 38 53588 67 3 64 Savane herbeuse arbustive 3913 32 0 27 4050 60 0 28 137 28 0 01 Sol nu 552 33 0 04 563 63 0 04 11 30 0 001 Sol nu marecageux ou inondable 51618 31 3 511 52966 14 3 60 1347 83 0 09 Tannes herbus 16179 99 1 101 16704 68 1 14 524 69 0 04 Verger remarquable 436 50 0 03 436 50 0 03 0 00 0 000 130 emt mes oro an el sup on og on 12 SSES 43 ooo aal ebe Al 108 ul om mes 198516 BEE 198517 000 000 000 000 D co ow om 19 5 19 J 000 sz 131 Tableau 56 Matrice des changements entre 2006 et 1985 Surface K Sans Changement 1255444 84 85 49 Superficie modifi e dans les zones d nud es 0 00 0 00 Total modification 131461 43 8 95 Conversion des zones de v g tation naturelle en zone de culture 34863 89 2 37 Conversion des zones d nud es en zone de culture 452 50 0 03 Conversion des zones de v g tation naturelle en surfaces en eau 2219 39 0 15 Total conversion 81600 47 5 56 La superficie totale de la zone s l ve 1 468 506 741 ha 85 49 1255444 84 ha de l occupation du sol de la Basse et Moyenne Casamance n ont pas subi de changement 8 95 131461 43 ha ont subi des modifications 5 56 81600 47 ha ont subi des conversions 132 Figure 18 Carte de
105. 9838 1424846 10 05 2008 0 76 20 52 17 Diourou 01 363030 1416408 11 05 2008 0 75 7 50 18 Diourou 02 362181 11415824 11 05 2008 0 60 8 46 19 Diourou 03 361733 1415094 11 05 2008 0 60 7 52 20 Koutenghor 01 364345 1417997 11 05 2008 0 65 5 19 21 Koutenghor 02 363630 1418830 11 05 2008 0 85 16 13 22 Djimaki 01 341637 1431758 11 05 2008 0 75 17 07 23 Djinaki 02 342274 1431194 11 05 2008 0 80 22 35 24 Djinaki 03 341229 1430050 11 05 2008 0 50 11 37 25 01 332262 1436836 11 05 2008 0 81 9 65 26 Kawane 02 332386 1436889 11 05 2008 0 58 5 10 27 Kawane 03 332831 1435423 11 05 2008 28 Kartiack 01 336480 1422549 12 05 2008 0 85 5 45 29 Kartiack 02 336405 1422466 12 05 2008 0 53 4 72 30 03 336298 1422149 12 05 2008 0 62 6 00 31 Kartiack 04 336951 11422664 12 05 2008 0 71 9 59 32 Kartiack 05 337306 1422613 12 05 2008 0 45 10 35 33 Suelle 01 363651 1433160 12 05 2008 0 78 17 10 34 Suelle 02 363519 1432890 12 05 2008 0 5 13 74 35 Suelle 03 363293 1433041 12 05 2008 0 74 19 53 36 Suelle 04 362917 1432734 12 05 2008 0 62 17 62 37 Suelle 05 361347 1432155 12 05 2008 0 88 22 00 38 Suelle 06 360772 1432073 12 05 2008 0 75 16 87 39 Fadiounghar 01 458842 1393316 13 05 2008 0 55 9 93 193 40 Fadioungh
106. Adialo Ndiamacouta ou Sanka Baila Tanghory Le Pennisetum Diadi t aussi cit comme esp ce en r gression Les causes de ces r gressions voire remplacement de vari t s d herbe n ont pas t clairement diagnostiqu es mais des changements climatiques et les feux de brousse pourraient jouer un r le les conflits entre agriculteurs et leveurs sont inh rents un d ficit de concertation sur l am nagement et l utilisation de l espace du terroir ainsi qu l appauvrissement progressif des champs ce qui favorisent la culture itin rante les difficult s dans la couverture sanitaire du b tail sont dues plusieurs causes telles le manque de personnel d infrastructures comme les parcs de vaccination ou encore les routes pour faciliter les d placements ou encore l absence de d p ts de m dicaments v t rinaires les difficult s de commercialisation ont pour cause le manque d infrastructures comme les foirails d expertise entreprenariale de routes le vol de b tail rel ve d un mauvais gardiennage et l absence d un syst me national fiable de marquage les risques de dilution de la trypanotol rance r sultent de l absence d orientation et de planification claires pour le programme d ins mination artificielle Propositions renforcer les capacit s de gestion des membres de la lutter efficacement contre le vol du b tail par le marquage syst matique sous tendu par une loi d Etat 85 l
107. As P X gt P tant la valeur de l observation A la moyenne de la s rie et correspond l cart type de cette s rie L analyse des pluies enregistr es en Casamance entre 1951 et 2007 est riche d enseignements et montre une importance croissante des volumes pluviom triques d Est en Ouest c est dire de la Moyenne la Basse Casamance En effet S dhiou situ e plus l Est a enregistr un cumul pluviom trique moyen annuel d environ 1100 mm durant cette p riode fig 4a Quant aux stations de la Basse Casamance elles ont enregistr des pluies moyennes annuelles 44 sup rieures celles observ es en Moyenne Casamance Il faut cependant pr ciser qu il existe des nuances entre Bignona fig 4b Ziguinchor fig 4 et Oussouye fig 4d qui ont eu en moyenne respectivement 1185 1300 et 1327 mm pour la p riode 1951 2007 L analyse de l volution pluviom trique montre galement que toutes les stations quelle que soit leur position g ographique en Casamance ont enregistr des pr cipitations pour l essentiel d ficitaires depuis le d but des ann es 1970 Ce d ficit pluviom trique a pr valu jusqu au d but des ann es 1990 p riode au cours de laquelle il est not un retour timide des pr cipitations L espoir constitu par ce retour pluviom trique s est plus ou moins dissip car l instabilit se poursuit encore comme l attestent les faibles pluies enregistr es notamment en
108. Casamance Figure 22 Zones de mangroves tannes et vasi res en Basse Casamance 163 6 3 1 Fonctionnement et fonctions de la mangrove e Fonctionnement de mangrove Trois facteurs essentiels conditionnent l existence et le d veloppement de la mangrove en g n ral Il s agit principalement du climat de l tendue du domaine intertidal et de la salinit facteur climatique le plus d terminant sur le fonctionnement de mangrove est la temp rature Il s agit d un facteur limitant principal car la temp rature ne doit pas tre trop basse En Casamance la temp rature moyenne minimale enregistr e la station de Ziguinchor est d environ 20 5 C tandis que celle moyenne maximale gravite autour de 33 7 C soit une temp rature moyenne annuelle de 27 1 C Cette valeur thermique est donc largement suffisante pour permettre l existence et le bon fonctionnement de la mangrove dans cette r gion sud du S n gal puisque la mangrove ne peut se d velopper que dans des r gions o la temp rature est sup rieure 20 en moyenne Selon Marius 1985 la zone alluviale fluviomarine de la Casamance couvre environ 250 000 hectares entre l oc an et les plateaux de Bignona Ziguinchor et Oussouye qui se poursuivent en Gambie au Nord et en Guin e Bissau au Sud Elle p n tre largement l int rieur des plateaux soit par la Casamance dont le lit majeur atteint pr s de 10 km de large l amont
109. Diattacounda Goudomp Samine Escale PROJETS PROGRAMMES ANTERIEURS EN COURS DANS LA ZONE D ETUDE Depuis l accession du S n gal la souverainet internationale plusieurs projets de d veloppement ont t ex cut s en Casamance avec pour objectif principal le d veloppement rural L analyse de la documentation disponible permis de relever que plusieurs projets de d veloppement agricole ont t d roul s en Casamance soit successivement soit de fa on simultan e Les projets les plus significatifs ci apr s sont inventori s et analys s 2 1 Les Projets ant rieurs 2 1 1 Projets agricoles e La Soci t de D veloppement Agricole et Industriel de la Casamance SODAICA Cr e en 1963 par la loi n 63 35 du 10 juin 1963 la SODAICA a op r S fa dans le d partement de S dhiou entre 1967 et 1972 La SODAICA devait continuer l exploitation de 5 000 hectares de terres h rit es de la compagnie g n rale fran aise des ol agineux tropicaux CGOT pour la culture motoris e d arachide Les objectifs qui taient assign s la SODAICA taient exploitation de 8 000 ha de terres rizicoles dans les zones inond es la culture de ma s sur 15 000 ha pour une production de 36 000 tonnes qui couvrirait outre la Casamance continentale le S n gal Oriental la production de l arachide de bouche sur les plateaux du p rim tre de S fa sur 5800 ha pour une production estim e
110. E L FONTANA A SAMBA A eds L estuaire de la Casamance Environnement p che socio conomie ISRA Centre Rech Oc anogr Dakar Thiaroye 328 p multigr CORMIER SALEM M C 1986b La fili re des hu tres en Casamance 219 244 in LE RESTE L FONTANA A SAMBA A eds L estuaire de la Casamance Environnement p che socio conomie ISRA Centre Rech Oc anogr Dakar Thiaroye 328 p multigr CORMIER SALEM C 1987 La cueillette des hu tres en Casamance place de cette pratique dans le syst me d exploitation dicla Dot Scient Centre Rech Oc anogr Dakar Thiaroye 106 119 p CORMIER SALEM M C ed sc 1994 Dynamique et usages de la mangrove dans les pays des rivi res du sud du S n gal la Sierra L one ORSTOM ditions 357p CSE 2008 Suivi des feux de brousse dans la Zone d tude du PADERCA 2006 2007 15p CSE 2000 Annuaire sur l Environnement et les ressources naturelles du S n gal DACOSTA Honor Pr cipitation et coulement sur le bassin de la Casamance Th se de doctorat de 3 me cycle Universit Cheikh Anta Diop de Dakar Facult de Lettres et sciences humaines D partement de G ographie Dakar 1989 278 Dacosta R Gomez juin1998 Inventaire des zones humides de la Casamance Commission Niayes R seau National Zones Humides UICN rapport non publi 33p DAGORNE 1838 Missions en Casamance Dakar Archives Nationales du S n gal 1G14 2 pi ces
111. ET Mulets carpes H f diola 1 47 v piquet App t mil Haveneau hunabum Cercle de bois filet avec un Mulets carpes F h diola 1 E 10 v c d manche puisette Nasse esuh d En tiges de fOnier Poe sor danis Mulets carpes F h diola 1 E 49 v C eaux peu profondes Panier gatito d E EE F h diola 1 EF 80 v c peu profondes Cueillette des hu tres Dans mangrove Dusanas panter Hu tres FRS RMS E 60 C V T 1 b ton ewuyum 4 des A pied sur la plage Arca senilis F h diola 1 EP 53 v C V t coquillages d Capitaine EE EFC 88 gne 1g GE otolithe Palangre elamanja d Dans bolon et fleuve Arius 03 07 H 1 EFC 53 v armandiga busana 25 mulet S Epervier cala d Dans bolon et bassins piscicoles M30 carpe H 1 p cheur 1 EFC 95 v Cav mbal sani w A pied ou en busana toute saison rameur M36 gros mulet Dans fleuve bolon et mer 3 coups M20 ethmalose Filet d rivant de de filet par nuit M28 30 mulet surface fele fele s s plut t en mer estuaire s h M60 barracuda H 1 3 MEEC 6664 CRE plut t fleuve bolon M80 capitaine Filet d rivant de fond Dans fleuve bolon mer M60 brochet yolal s h surtout brochet M80 capitaine HE EE M80 capitaine Filet dormant de fond Dans mer fleuve x 10 nappes par Lutjanus Arius H 3 7 M EF 67 V4T mbal ser w filet pos de nuit relev
112. ITZ Y 1982 Exploitations agricoles et syst mes agraires Participation a la journ e de concertation sur les recherches et tudes en milieu rural en Casamance ISRA Ziguinchor S n gal 8 p MOUGENOT B 1991 Analyse spatiale et spectrale d une mangrove d grad e au sud du S n gal Proceedings of the 5 International Colloquium Physical Measurements and Signatures in Remote Sensing Courchevel France 14 18 January 1991 ESA SP 319 May 1991 pp 655 657 PAGES J DEBENAY IP LE BRUSQ 1987 L environnement estuarien de Casamance Rev Hydrobiol Trop 20 3 4 191 202 PELISSIER P 1966 Les paysans du S n gal Les civilisations agraires du Cayor la Casamance Saint Yriex imp Fabr gue 939 p Th se de doctorat d Etat PELISSIER P 1967 Une civilisation ouest africaine Les Diola de la Basse Casamance Acta Geographica avril juin 1967 n067 3 6 PEETERS Jacques Etat des lieux de la conservation des zones humides au S n gal Dakar 1998 41p PELISSIER P 1985 Techniques d encadrement et transformations de l agriculture en Afrique Noire 201 222 in Des labours de Cluny la r volution verte Paris PUF 258 p 199 PRIMOCA ASPRODEB 1997 Etudes sommsmires de factbilit de six vall esen Moyenne Casamance 32 pages 1990 Plan G n ral pour l utilisation des ressources en eaux et sols Synth se du rapport g n ral PROGES 1994 Enqu
113. La r duction des ressources halieutiques dans toutes les zones o se pratique la p che cons cutive la salinisation progressive des eaux disparition des esp ces d eau douce mais surtout la construction des barrages et digues hydroagricoles qui constituent des obstacles physiques la migration de certaines esp ces dans le fleuve entra ne aussi la destruction de zones d habitat et de reproduction des esp ces Les techniques actuelles de p che sont en train de compromettre tr s s rieusement l avenir de la mangrove encore existante en Basse Casamance Aussi les techniques actuelles de r colte d hu tres par mutilation de racines ou rameaux de pal tuviers et l exploitation anarchique des carri res de sable et de coquillages laissant des excavations importantes menacent elles tr s gravement la mangrove Les perturbations cologiques l augmentation r guli re des efforts de p che coupl e au perfectionnement des quipements sont aussi la base de la diminution des ressources halieutiques La r gression de la mangrove li e galement aux coupes inconsid r es de bois de chauffe et de service au profit des tannes r duit l aire de d veloppement et de p che des esp ces concern es et accro t l envasement des p cheries La surexploitation des stocks naturels des esp ces et de la mangrove entame le potentiel reproducteur avec comme cons quence la baisse de la diversit de l ichtyofaune aggrav e par l
114. NCAR ANRAC BAD BIRD 8 DERBAC D R S F R G P F Z F R K G C E S G P S G T Z ILACO LS R A MAC ONG PADERCA PA PRAESC P D F R PIDAC PNIR PRAESC PRODULAS PROGES P R S P P F S P S S A SODAIGA SOMIVAC USAID Agence du Fonds de D veloppement Social Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural Agence Nationale pour la Relance des Activit s conomiques et sociales en Casamance Banque Africaine de D veloppement Banque Internationale pour la Reconstruction et le D veloppement Compagnie G n rale Fran aise des Ol agineux tropicaux Direction des eaux et for ts de la conservation des sols Projet Autonome de D veloppement Rural de la Basse Casamance D fense et Restauration des Sols F d ration R gionale des Groupements de Promotion F minine de la R gion de Ziguinchor Projet de Foresterie Rurale de Kolda Gestion Conservatoire de l eau et des Sols Ground Positionning System Coop ration Allemande International Land Consultant Institut S n galais de Recherche Agricole Mission Agricole Chinoise Organisation Non Gouvernementale Projet de D veloppement Rural de la Casamance Plan d Action Forestier R gional Programme d Am nagement Hydroagricole de la Basse Casamance Programme Alimentaire Mondial Projet d Am lioration et de Vulgarisation des M thodes de Carbonisation Programme d Appui au PRAESC Proje
115. NT RURAL DE LA CASAMANCE CHANGEMENT DANS L OCCUPATION DU SOL 1993 2006 1 750 000 Guin e Bissau 1 6 Limites administratives i E cnetieu de R gon R seau routier Sanschangement Sanschangement Sens changement Sans changement Ae EE Chef lieu de D partement Trait de c te 7 Route goudronn e 2 2 Modfic ion Modification Conversion cor s Chet leu d Arrondissement been tomes Route lat ritique Conversion Conversion Sans changement Travaux de terrain Chef lieu de Communaut Rurale Limite de R gion Piste sablonneuse remarquable E Conversion Limite de D partement Limite de zone prot g e Commune Limite d Arrondissementt Limite de Communaut Rurale 141 e Interpr tation des cartes de changement Entre 1985 1993 et 2006 des modifications sont not es dans la cartographies de l occupation du sol En ce qui concerne les formations v g tales naturelles la lecture des cartes de changements entre les diff rentes dates montre Une augmention des superficies occup es par la savane arbor e en 1993 et une l g re diminution en 2006 par rapport 1993 Une diminution des superficies occup es par la mangrove ferm e se traduisant par une augmentation de la mangrove d grad e mangroves et sol nu entre 1985 et 2006 Une diminution des superficies des for ts par rapport l ann e 1985 Une augmentation des cultures pluviales
116. Projet d Appui au d veloppement en Casamance CARTE D OCCUPATION DES TERRES situation 2008 Chef lieu de r gion Commune Chef lieu de d partement Chef lieu d arrondissement Chef lieu de communaut rurale Vallee AN Poute goudronn e Piste sablonneuse remarquable Route lat ritique C Limite de for t class e Foret caire TUT Savane hoisee Savane arboree WIT Savane arbustive et arboree Savane herbeuse arbustive Foret galerie fermee Foret galerie ouverte ou degradee Mangroves fermees Mangroves degradees Prairie marecageuse Tannes herbus Cultures pluviales Riziculture pluviale Plantation forestere remarquable Verger remarquable Sol nu Sol nu ou inondable Habitat 128 5 5 Analyse de l volution de l occupation des sols L tude de l volution des unit s d occupation du sol est bas e sur les modifications et les conversions de ces unit s cet effet la d finition de ces termes s av re n cessaire Par modification il faut comprendre les changements intervenus l int rieur d une m me cat gorie d occupation du sol comme par exemple for t dense qui devient for t ou bien savane bois e qui devient savane arbustive arbor e La conversion est le passage d une cat gorie une autre comme par exemple mangrove qui devient tanne
117. R publique du S n gal Minist re de l Agriculture Projet d Appui au D veloppement Rural en Casamance PADERCA ETABISSEMENTDE LA SITUATION DE REFERENCE DU MILIEU NATUREL EN BASSE ET MOYENNE CASAMANCE 4 RAPPORT FINAL CSEZ Centre de Suivi Ecologique pour la gestion des ressources naturelles Tel 221 33 825 80 66 67 Fax 221 33 825 81 68 e mail dt cse sn Web http www cse sn Juillet 2008 SOMMAIRE LISTE DES SIGLES ET ABR VIATIONS 5 LISTE DES CARTES ET DES FIGURES 000000000000000000 0000000000000000 00000000000000 000000000000 aane 6 LISTE DES PHOTOS egene eege EE 6 LISTE DES TABLEAUX 7 SN an ana EE 9 IICRRTAIKIBLEN RL8 KE 10 I PRESENTATION DE LA ZONE DETUDE oo00000000000000000 0000000000 0000000000 0000000000000000 10 1 1 Contexte et justification de l tude 10 1 2 Situation administrative et g ographique 11 1 2 1 R gion d ane Eege 11 1 2 2 D partement de S dhiou 12 1 3 Organisation administrative a nenen 12 1 3 1 R gion de Ziguinchor 12 1 3 2 D partement de S dhiou
118. REF Kolda e Exploitation de Charbon de bois La r gion de Ziguinchor dispose de 8 coop ratives 4 Ziguinchor et 4 Bignona qui exploitent dans l arrondissement de Bounkiling Les exploitants d plorent cependant le nombre de permis tr s limit s qui leur sont d livr s Par exemple pour 160 membres seul 8 permis sont d livr s Ceci ne peut permettre d avoir des revenus corrects d autant plus qu un permis est juste quivalent un seul chargement d peu pr s 300 sacs de charbon Les exploitants estiment que malgr la fermeture les ressources sont en d gradation Face cette situation les solutions qu ils proposent sont l ouverture d une partie des for ts de Ziguinchor notamment dans l arrondissement de Diouloulou d partement de Bignona et le reboisement par les coop ratives qui seront dot es de moyens Les esp ces planter devraient porter sur petrocarpus erinaceus khaya senegalensis e Bois d uvre Cinq 05 scieries existent dans le d partement de Bignona Diango Kanou teubi Tobor Boutolate 109 4 4 3 Valeur sociale des ressources foresti res Il existe en Casamance des espaces bois s b n ficiant de protection et r gis par certaines r gles constituant des modes de r gulations sociales traditionnelles C est ainsi que les for ts appel es commun ment bois sacr s sont des lieux de culte d origine animiste tr s r pandus dans le sud du pays notamment Bignona et
119. a 164 Casamance SW Rhizophora NE racemosa Diguette Diguette Diguette mangle Rhizophora i Avicennia africana mangle prairie de Sesuvium Fa _ E Rizi res Rizi res rm Vasi res mangroves associ es des tannes herbus l g rement plus l v s topographiquement 50m Sols peu volu s potentiellements acides sols hydromorphes en surface Figure 23 Configuration des mangroves en Casamance Au del de ces caract ristiques globales deux classes de mangrove sont identifi es en Casamance une mangrove fluviale localis e entre le Pont Emile Badiane et le village de Dji ba pr s de Marssassoum en passant par les bolons de Bignona et une mangrove d estuaire au niveau de la Casamance maritime e Fonctions de la mangrove La mangrove est un cosyst me qui tire sa particularit et son importance de sa biodiversit et de ses fonctions cologiques et conomiques En effet elle est g n ratrice d un large ventail de richesses naturelles et de services d cosyst me Certains de ces services dont la protection contre les inondations la r duction de l rosion et le maintien de la biodiversit jouent un r le cl dans le support des activit s conomiques des populations environnantes La mangrove poss de donc une valeur cologique mais aussi scientifique culturelle ducative touristique et socio conomique Ses ressources sont
120. a Casamance Les modifications induites par la p joration climatique en Casamance se sont mat rialis es par la salinisation l acidification des vall es ouvertes et des rizi res la d gradation de la mangrove la d gradation des massifs forestiers les changements dans les syst mes de production pratiqu s S agissant de l effort de production les effets des cycles de s cheresse se sont traduits par une baisse importante de la production rizicole pour une r gion consid r e nagu re comme tant le grenier rizicole du S n gal Les effets des cycles de s cheresse sur le milieu naturel de la Casamance ont fait l objet d tudes bien avant l av nement du conflit en 1982 Ces tudes ayant pour la plupart mis nu les m faits de la p joration climatique en Casamance n ont malheureusement pas pu tre actualis es depuis 1982 D s lors le PADERCA se devait d tablir une situation de r f rence du milieu pour disposer d une base de donn es indispensable pour mieux orienter ses interventions et garantir leur impact Le Centre de Suivi Ecologique dans le cadre de la Convention sign e avec le PADERCA a t charg de l tablissement de la situation de r f rence de l tat global du milieu naturel eaux sols v g tation faune p turage dans la zone d intervention du projet Le pr sent rapport a trait aux aspects suivants pr sentation de la zone d tude les proj
121. a Casamance le plateau continental s tend sur plus de 100 km et couvre une superficie d environ 30 000 km Les fonds sont meubles sableux ou sablo vaseux davantage vaseux au d bouch du fleuve Casamance L hydrologie du plateau continental s n gambien est enti rement conditionn e par le r gime des upwellings qui sont de puissants mouvements verticaux d eaux froides principalement li s aux r gimes des aliz s Ces vents provoquent un mouvement d ensemble vers le large des eaux de surface sur une dizaine de m tres de profondeur Un courant de compensation ram ne de l eau profonde 100 150 m le long du plateau continental vers la c te Cette eau froide est riche en sels nutritifs et sa remont e dans la zone euphotique est l origine d une photosynth se active Ainsi les upwellings conditionnent le d veloppement de la cha ne trophique entra nant la multiplication du phytoplancton puis du zooplancton Le ph nom ne d upwelling est consid r comme la premi re source d enrichissement des eaux Au large de la Casamance les upwellings se situent au milieu du plateau continental et leur intensit est particuli rement forte entre f vrier et mai Les variabilit s interannuelles sont li es la vitesse du vent qui conditionne la temp rature des eaux de surface Ainsi on distingue deux saisons marines une saison froide de novembre mai et une saison chaude de juin octobre En saison froide la salinit des
122. a fin de l hivernage Le tableau n 5 donne par village la situation des retenues des mares et des terroirs Tableau 5 Etendue d eau superficielle par village Villages Retenues Mares Terroir ha fleuve A inondables 1 1 1325 37 91 Agnack grand 1 1 1513 0 26 Sindone 2 2 2 578 7 21 Baghagha 3 1 3 207 8 24 Ad ane 3 3 5 201 18 18 Tambacoumba 2 2 870 51 48 Koundioundou 1 0 1 109 41 19 Diagnon 2 0 1 568 7 49 Bissine 1 2 1 600 0 7 Total 16 10 18 971 15 26 Source Enqu tes PLD octobre 2003 3 2 2 2 D partement de Bignona e Communaut rurale de Kafountine La communaut rurale pr sente un r seau de petits marigots bolongs qui se jettent en g n ral dans le marigot de Diouloulou ou dans le Fleuve Casamance La densit des bolongs a contribu la naissance de petites les dans la zone e Communaut rurale de Balingore Le r seau hydrographique de la communaut rurale est compos uniquement du marigot de Bignona et de quelques mares temporaires 29 e Communaut rurale de Di goune Les eaux de surface de la communaut rurale sont constitu es par le marigot de Ba la dont le cours est permanent Les eaux de ce d fluent du fleuve Casamance sont sal es Pendant la saison des pluies les nombreux bas fonds et bassins naturels retiennent les eaux de ruissellement Le marigot de Bignona p n t
123. age villages e For t limitrophe Ravines Pistes e Champs Rigoles Pistes e Dunes collinaires Rizi re Kagnout SE e Dunes collinaires Ravines Villages e Le long de la Kajinol grande palissade e Piste La d marche propos e est la d monstration chez les paysans dans des parcelles l mentaires et sur des segments fonctionnels de paysage Elle permet de comparer les diff rentes techniques et de quantifier avec eux la faisabilit l efficacit et la rentabilit de chacune des techniques terme un plan d am nagement de l ensemble du bassin versant peut tre retenu sur la base des technologies jug es les mieux adapt es par les paysans Les techniques tester dans le cadre des essais de lutte anti rosive se r sument comme suit Je billonnage en courbes de niveau contrairement la pratique paysanne dans le sens de la pente Je billonnage cloisonn le paillage r sidus de r coltes apports de l ext rieur etc Je bocage haies vives les cordons pierreux les demi lunes les lignes enherb es Tous ces efforts seront soutenus par des actions de sensibilisation l endroit des populations de la zone sur la r g n ration assist e en for t naturelle la ma trise des feux de brousse la protection r habilitation des mares fonctionnelles et ou ensevelies et abandonn es l am lioration de palmeraie et la r habilitation de la mangrove 160 e
124. agement ad quat en fonction des contraintes e Vall es ferm es Elles s enfoncent en doigt de gants dans le continental terminal Leur plus grande dimension correspond g n ralement d coulement des eaux L coulement se fait des flancs vers un ou deux drains principaux souvent bien marqu s qui constituent l exutoire et le contact avec les eaux sal es s effectue par le petit c t Dans ces vall es le d ficit hydrique qui y est souvent observ est r sorbable par un am nagement int gral Cet am nagement int gral consiste riger en plus de la digue anti sel et ou digue s de r tention des diguettes de r gulation et des ouvrages de lutte contre l rosion et l ensablement La lutte contre la salinit n cessite la mise en place de digues et d ouvrages souvent de grandes dimensions pour tenir compte des pluies tomb es dans le bassin versant et qui produisent d importants volumes d eau ruissel s s coulant presque enti rement par l exutoire e Vall es ouvertes Ce sont des vall es longeant des marigots La longueur de l axe de plus grande pente est souvent la plus petite dimension de la vall e Il n existe souvent pas de drain principal bien marqu collectant toutes les eaux d coulement de la vall e comme cela s observe dans les vall es ferm es Ici coulement s effectue sur tout le front de la vall e et c est le long de m me front que la contamination sal
125. alit s d change Elle semble conna tre des changements suite la lib ralisation conomique r cente ainsi qu l ouverture croissante sur les march s ext rieurs pour certains produits De fa on relativement simplifi e on peut distinguer des types d usage associ s des circuits 100 conomiques plus ou moins sp cifiques les circuits marchands non mon taris s et les circuits marchands mon taris s 4 3 5 1 Les circuits marchands non mon taris s e L autoconsommation Chez les populations de Casamance la p che est d abord destin e l autoconsommation seuls les surplus sont vendus Cette pratique tait pr pond rante voire exclusive dans la plupart des villages jusqu ces derni res d cennies Actuellement cette pratique est en d clin en raison de la multiplication des p cheurs et leur professionnalisation La nouvelle situation qui pr vaut est non seulement un accroissement de la consommation du poisson dans les familles des p cheurs mais surtout une importance croissante du surproduit destin la vente e Letroc Le troc reste pr sent en Casamance des degr s divers dans les conomies villageoises et les produits de la p che y participent Il jouait un r le essentiel pour certains villages dont les ressources locales taient limit es ou qui s taient sp cialis s dans l exploitation d un type de produit Cormier Salem 1992 mentionne les changes de poisson hu tres co
126. alit s naturelles socioculturelles et conomiques normes rendues pr caires du fait de la combinaison de plusieurs facteurs naturels et humains d gradants Le Rapport sur l tat de l environnement au S n gal 2005 va dans le m me sens tout en pr cisant cependant le d ficit d investigation de la r gion du fait de l ins curit qui y a pr valu depuis plus de deux d cennies Les tudes de r f rence disponibles sur l environnement de la Casamance sont pour la plupart anciennes superficielles sectorielles voire partielles Les tudes du PRAESC sur l environnement ont mis en vidence des impacts environnementaux dans de nombreux domaines de la vie socio conomique et sur le plan cologique Afin d att nuer les effets des impacts n gatifs l tude en question a formul des recommandations dont la synth se constitue les l ments du Plan de Gestion environnementale et Sociale PGES propos 1 3 La mise en uvre du PADERCA va se d rouler dans un milieu naturel et environnemental dont l tat actuel r sulte des nombreuses modifications qu il a subies dans le temps suite la combinaison de facteurs naturels et humains d favorables d ficit pluviom triques d forestation pressions sur les ressources pour diff rents usages etc L ambition du PADERCA tant de contribuer au renversement de la tendance actuelle de d gradation il s av re n cessaire de faire le point sur l tat du milieu natu
127. am lioration des conditions pluviom triques not e depuis le d but des ann es 1990 la mangrove est entrain de r g n rer En plus les activit s de reboisement men es par les ONGs Oc anium Id e Casamance par exemple et les organisations communautaires comme la F d ration R gionale des Groupements de Promotion F minine de la r gion de Ziguinchor FRGPF Z constituent un espoir pour la r habilitation de l cosyst me mangrove en Casamance Selon le service des Eaux et For ts de Ziguinchor outre les actions de sensibilisation environ 300 ha ont t rebois es entre 2006 et 2007 par les organisations communautaires de base et autres structures de d veloppement Il est donc possible de croire au retour d esp ces animales disparues dans certaines zones si la tendance au retour la normale de la pluviom trie se confirme et si les activit s de reboisement men es actuellement se poursuivent dans la zone 6 3 4 Les cons quences de la d gradation de la mangrove Selon Buursink 2004 la r gression de la mangrove au profit des tannes r duit l aire de d veloppement et de p che de certaines esp ces halieutiques et accro t l envasement des p cheries La cueillette des hu tres par ablation des rhizophores et des rameaux des pal tuviers contribue en p riode de s cheresse la disparition de la mangrove prouv e par ailleurs par la sursalure et les coupes inconsid r es de bois de chauffe et de service D aut
128. amont de Karabane En aval de Ziguinchor les affluents de la Casamance connus sous le nom de Bolons diss quent profond ment les plateaux gr seux du Continental terminal Il s agit des marigots de Bignona et Diouloulou en rive droite et le Kamoubel Bolon en rive gauche L orientation du cours de la Casamance et de ses affluents reste li e la tectonique qui a affect le bassin casaman ais notamment dans son cours inf rieur 3 2 1 2 Le bassin versant du fleuve Casamance et de ses principaux affluents Avec une longueur de 350 km dont 260 km de cours permanent et de nombreux bolons la Casamance draine un bassin versant de 20 150 km au total dont Casamance 16800 km 26 Baila 1634 km2 Bignona 750 km2 Kamobeul 700 km Guidel 130 km Agnack 133 km et Goudomp 55 km En ann e humide le module annuel du fleuve est de 6 4 m3 s avec une pointe mensuelle de 32 m s En ann e s che le module moyen annuel est de 1 7 m3 sec Les apports du fleuve sont estim s 60 millions de m tres cubes par an Kolda En raison de la faiblesse de la pente les eaux du fleuve sont saisonni rement soumises l invasion marine jusqu 200 km de son embouchure En p riode de basses eaux l eau sal e remonte jusqu S dhiou En p riode d tiage de fortes concentrations de sel ont t mesur es par endroits 158g 1 Djibidjone Sur son parcours le fleuve re oit les eaux de nombreux affluents Tiangol Dianguina
129. an 2025 est de parvenir une restauration effective des zones d grad es de conserver les for ts productives de d velopper de fa on industrielle les fili res des produits non ligneux L ensemble de ces op rations devra permettre de couvrir les besoins en charbon bois d uvre produits non ligneux etc et de ravitailler les PMI en fruits hauteur de 90 Pour la r gion de Ziguinchor les succ s obtenus dans l am nagement des for ts la r g n ration de la mangrove la gestion des for ts communautaires devront permettre de couvrir 40 des besoins en bois d oeuvre 70 des produits non ligneux Le tableau ci apr s fait un tat r capitulatif des potentialit s des contraintes et des solutions envisageables pour une gestion durable des ressources naturelles dans la zone d intervention du 114 Tableau 49 potentialit s contraintes et solutions envisageables pour une gestion durable des ressources naturelles en Casamance ATOUTS CONTRAINTES SOLUTIONS ENVISAGEABLES Existence potentialit s v g tales FC Parc national et r serves diversit v g tale Une pluviosit abondante Zone humide mangrove Ma trise des Manque de ma trise de stocks Exploitation clandestine multiplication des scieries multiplication de producteurs de charbon Perte progressive de certains produits de cueillette commercialisables la coupe d esp ces fruiti re
130. ance consid r juste titre comme tant le document de r f rence pour tous les projets et programmes de d veloppement de la zone 16 le d coupage du terroir en cinq zones selon des crit res agro climatologiques hydrologiques et socio conomiques Le plan directeur conjugu la stratification du terroir a servi de support la mise en uvre de plusieurs actions de d veloppement centr es sur les am nagements hydroagricoles et le d veloppement de la riziculture des autres c r ales ma s mil et sorgho des cultures mara ch res de l arboriculture fruiti re de l levage conjugu avec le renforcement des capacit s des producteurs Sur le plan de la coordination des initiatives de d veloppement la SOMIVAC s est employ e coordonner et consolider les projets suivants la mission agricole chinoise MAC le projet int gr pour le d veloppement agricole de la Casamance PIDAC le projet rural de S dhiou phase le projet Guidel barrage le projet des Petits p rim tres bananiers La SOMIV AC a t dissoute en 1990 e Mission Agricole Chinoise MAC L intervention de la R publique Populaire de Chine entre 1973 et 1979 avait t fond e sur une m thodologie apprentissage Elle cherchait introduire des techniques devant augmenter en principe la productivit agricole avec notamment l usage du mat riel import de Chine tracteurs quip s charrues bineuses p
131. ant la saison s che les p turages a riens sont exploit s pour combler le d ficit fourrager li la qualit des fourrages qui sont riches en lignine La v g tation herbac e est essentiellement compos e de gramin es avec Andropogon pseudapricus Dihetropogon hagurupii Cenchrus sp Aristida sp Panicum turgidum Dactyloctenium aegyptiaca et Brachiaria sp La constitution de r serves fourrag res en dehors des fanes d arachide servies aux animaux de trait n est pas dans les habitudes de nos leveurs Le suivi r alis par le Centre de Suivi Ecologique bas sur l utilisation de l imagerie satellitaire NOAA donn les r sultats suivants En ce qui concerne l ann e 2002 la production des p turages tait de l ordre de 4000 kg MS ha biomasse herbac e et ligneuses La biomasse herbac e est estim e 2000 Kg MS ha soit une capacit de charge de 2 5 UBT 4 2 5 Productions animales 4 2 5 1 La fili re viande La production contr l e de viande et le poids moyen des carcasses sont pr sent s aux tableaux 30 et 31 Tableau 30 Production contr l e de viande R gions Bovins T Ovins Caprins Porcins Camelins Total Ziguinchor 1443 203 54 1700 Kolda 1252 45 93 1390 Total 2695 248 147 3090 Source Rapport annuel DIREL 2006 83 Tableau 31 Poids moyens des carcasses relev s au niveau des abattoirs et aires d abattages R gions Bov
132. ar 02 459147 1393447 13 05 2008 0 62 14 03 41 Fadiounghar 03 458006 1393893 13 05 2008 9 32 42 Fadiounghar 04 458130 1394422 13 05 2008 0 55 13 75 43 Santandian 01 460100 1400600 13 05 2008 0 35 8 11 44 Santandian 02 460377 1400722 13 05 2008 0 3 10 09 45 Santandian 03 460703 1400861 13 05 2008 0 65 9 50 46 Santandian 04 460488 1400862 13 05 2008 0 55 10 20 47 Santankoutoto 01 450948 1399079 13 05 2008 0 45 5 00 48 Sansankoutoto 02 450873 1399161 13 05 2008 6 93 49 Sansankoutoto 03 450681 1399087 13 05 2008 0 7 13 32 50 Sansankoutoto 04 450963 1398863 13 05 2008 0 5 6 80 51 Bandial 01 ES 338852 1391497 14 05 2008 52 Bandial 02 ES 339768 1389018 14 05 2008 53 Bandial 03 ES 339306 1390660 14 05 2008 54 Enampore 01 341988 1384270 14 05 2008 0 75 5 46 55 Enampore 02 342126 1384462 14 05 2008 0 82 6 45 56 Enampore 03 342951 1383989 14 05 2008 0 65 7 90 57 Enampore 04 342923 1383501 14 05 2008 0 63 5 80 58 Enampore 05 342113 1384090 14 05 2008 0 83 5 56 59 Kamebeul 01 344136 1382541 14 05 2008 0 70 5 20 60 Kamebeul 02 345085 1382270 14 05 2008 0 65 7 13 61 Badiat 01 347189 1384426 15 05 2008 1 52 62 Badiat 02 348143 1384590 15 05 2008 0 80 5 30 63 Badiat 03 348892 1384335 15 05 2008 0 87 10 22 64 Oussouye 01 323105 1372336 15 05 2008 0 86 7 17 65 Oussouye 02 322818 1372364 15 05 2008
133. ass e de Balmadou couvre 6500 ha soit un taux de classement de 32 6 e Communaut rurale de Kolibanta 2 La communaut rurale dispose de vastes tendues bois es les for ts class es et communautaires repr sentent environ 74 de la surface de la Communaut Rurale La portion de for t class e situ e au sud ouest de la CR repr sente 54 km Les principales formations sont for t claire savanes bois es ou savanes arbustive Diff rentes esp ces v g tales sont galement pr sentes Bombax costatum Cordyla pinnata Daniellia oliveri Pterocarpus erinaceus Afzelia africana Kaya senegalensis e Communaut rurale de Niamacouta La communaut rurale dispose de 40 000 ha de for t class e et la v g tation de fa on g n rale est du type Soudano Guin en caract ris par les peuplements assez homog nes La for t se pr sente en trois strates la strate arbustive la strate arbor e la strate herbac e e Communaut rurale de Niagha Au plan des ressources v g tales la Communaut Rurale de Niagha abrite une bonne partie de la for t class e de Balmadou qui couvre une superficie estim e 18 000 hectares sur toute la partie nord ouest de la communaut rurale Les principales esp ces r pertori es sont Khaya senegalensis Danielia oliveri Cordyla pinnata e Communaut rurale de Tanaff Le paysage est dominante agraire les formations foresti res tant le plus souvent d grad es ouvertes O
134. ation Par la beaut du paysage elle attire de plus en plus de touristes d o une activit non n gligeable de loisirs en Casamance La mangrove constitue ainsi un lieu de pr dilection des touristes qui dans les pirogues ou bateaux de plaisance sillonnent les bolons en compagnie des guides touristiques pour prendre des photos et se divertir durant leur s jour 6 3 2 Les usages multiples de la mangrove en Casamance Les densit s de population tant g n ralement lev es dans les zones c ti res les tendues de mangrove sont fr quemment converties en d autres usages notamment la p che la pisciculture l agriculture la production de sel Les deux activit s principales que l on retrouve dans les mangroves de Casamance sont la riziculture et la p che auxquelles s ajoutent la r colte des coquillages et le tourisme e Utilisations domestiques Outre le bois de feu et de service les communaut s riveraines des mangroves d pendent de ces cosyst mes pour le bois de construction des logements Les mangroves fournissent du chaume r sistant l eau pour les toitures Le pal tuvier au bois dur et dense est l arbre le plus recherch pour la construction des maisons la fabrication des chaises des lits des salons des bancs publics des peignes des cuill res des abreuvoirs des arcs des fl ches I offre un bois id al pour la fabrication des charpentes des plafonds des maisons avec les racines notamment
135. ation des pistes de desserte induit par des difficult s d ordre technique et financier gt taux de mobilisation faible de la ligne de cr dit par les agro pasteurs gt 100 de r alisation pour les composantes vulgarisation animation formation et organisation des producteurs e Le Projet Rural Int gral de D veloppement de la Moyenne Casamance PRIMOCA L insuffisance dans les approches de d veloppement des projets l encadrement lourd avec une strat gie diff rente et la discontinuit des actions ont t les points faibles des projets ant rieurs mis en uvre dans le d partement de S dhiou Ces faiblesses n ont pas permis d inverser la tendance l appauvrissement des producteurs et la d gradation de l environnement de production C est dans ce contexte que le projet PRIMOCA t cr et mis en uvre pour une p riode de 5 ans partir de 1989 Financ hauteur de 25 milliards de Fcfa par la Coop ration italienne et le Gouvernement du S n gal le PRIMOCA int gre dans sa strat gie d intervention les composantes li es la production l environnement et la socio conomique du d veloppement 20 se caract rise par une approche globale qui int gre toutes les composantes conomiques sociales et culturelles du d veloppement interaction pouss e entre urgence et d veloppement flexibilit des interventions qui permet l adaptation p riodique et
136. atiqu e dans les vall es int rieures et sols de transition entre le plateau et la mangrove rziculture de mangrove pratiqu e dans les plaines r cup r es de la mangrove et sur les sols sableux situ s proximit de la mangrove caract ris e par une forte teneur en sel dans le sol et l acidit La production rizicole de la Casamance repr sente actuellement environ 32 de la production nationale par le seul fait des exploitations familiales dont les superficies cultiv es repr sentent 45 43 alors que jusqu en d but des ann es 1970 part de la Casamance tait de 70 Elle est pass e 29 au d but des ann es 80 cause des grandes s cheresses des ann es 70 Source DAPS cit e dans l tude PAM sur le R le et l Impact de Aide Alimentaire en Casamance juin 2007 3 3 2 Contraintes de mise en valeur des sols en Casamance Les principales contraintes not es dans la mise en valeur des sols de Casamance peuvent se r sumer comme suit ins curit fonci re conflits inter villageois et entre villages limitrophes dus souvent l impr cision des limites des terroirs usurpation de terres priv es etc la diminution de la capacit de r action aux situations de crises salinisation des terres d forestation inondations s cheresse feux de brousse l enclavement g ographique d une bonne partie de la r gion qui engendre des difficult s d approvisionnement et d coulement des prod
137. atrice et une carte des changements qui montrent de fa on quantitative et qualitative l volution des diff rentes classes entre ces deux dates Tableau 59 Changement entre classe entre 1993 et 2006 CLASSE 1993 ha 2006 ha 2006 1993 Cultures pluviales 3001 14 82 19 93 284121 37 19 34 15993 46 0 59 Fleuve 92066 78 6 22 92909 47 6 32 842 69 0 10 For t claire 334158 55 25 78 361585 92 24 61 27427 37 1 17 For t galerie ferm e 19398 87 1 81 20815 93 1 42 1417 07 0 39 For t galerie ouverte ou degrad e 10756 57 0 63 7967 98 0 54 2788 60 0 09 Habitat 9724 62 0 69 10193 92 0 69 469 31 0 00 Mangroves degrad es 109181 67 5 77 109017 69 7 42 163 98 1 65 Mangroves ferm es 41175 13 4 47 41175 13 2 80 0 00 1 67 Plantation foresti re remarquable 1206 23 0 08 1206 23 0 08 0 00 0 00 Prairie mar cageuse 4055 12 0 36 3705 14 0 25 349 97 0 11 Riziculture pluviale 74430 36 5 03 73654 81 5 01 775 55 0 02 Savane arbor e 145102 71 3 59 137608 71 9 37 7494 00 5 77 Savane arbustive arbor e 45568 89 1 67 25320 13 1 72 20248 76 0 06 Savane bois e 209399 48 19 02 226082 34 15 39 16682 86 3 64 Savane herbeuse arbustive 4137 38 0 27 4050 60 0 28 86 78 0 01 Sol 563 63 0 04 563 63 0 04 0 00 0 00 Sol nu marecageux ou inondable 52086 86 3 51 52966 14 3 61 879
138. autres termes les r gimes thermiques de la Casamance sont le r sultat de la dynamique atmosph rique g n rale puisque l volution moyenne annuelle est ponctu e par les deux principales saisons Les temp ratures les plus lev es sont observ es en saison s che notamment avant l intervention des pluies avril mai ou juin alors que les plus basses temp ratures sont enregistr es au c ur de l hiver d cembre janvier hormis le fl chissement qui intervient au c ur de la saison pluvieuse durant la p riode allant du d but des ann es 1980 nos jours les temp ratures annuelles sont en hausse fig 6 En effet la temp rature moyenne de la normale 1961 1990 est de 27 02 tandis que celle de la p riode 1980 2005 est de 27 77 soit une hausse de 0 75 C Ce r chauffement permet de mieux replacer le comportement des conditions thermiques dans le contexte de la p joration pluviom trique observ e ces derni res d cennies En effet contrairement la pluviom trie en baisse g n ralis e les temp ratures continuent d voluer de fa on g n rale vers des valeurs relativement plus lev es et cela malgr leur faible variation d une ann e sur l autre Cette augmentation de la temp rature observ e en Casamance est en phase avec l observation faite l chelle mondiale et selon laquelle cet l ment du climat conna tra davantage une volution croissante au cours des ann es voire des d cennies v
139. ce d importants programmes de protection et de 151 r cup ration des terres abandonn es Les r alisations en terme de digues de r tention et de digues anti sel dans pr s d une centaine de vall es sont pr sent es dans la figure ci apr s Figure 21 Cartographie des bas fonds am nag s du Bassin de la Casamance Badji 1998 13 00 AT H ee Kolda Dr Bignon D ta ee d e 1 w SC S Ziguinchor Oussouye DERBAC 12 A 5 PROGES CADEF OPIDAC CAutres Echelle 1 7 000 000 1650 1600 1550 1500 1450 6 2 1 Les principales contraintes identifi es pour la mise en valeur des vall es Les principales contraintes de mise en valeur des vall es de la zone d tude se d clinent comme suit Salinit l une des principales contraintes observ es dans les vall es de Casamance Elle s est accentu e avec la s cheresse qui s vit depuis plus de deux d cennies dans la r gion Toutes les vall es visit es sont victimes de cette contrainte Acidit contrainte qui trouve son origine dans la nature p dochimique des sols affect s En effet la mise sec de ces sols riches en sulfures de fer provoque l oxydation des sulfures qui conduit l acidification Associ la salinit l acidit entra ne souvent le d nuement des sols et des difficult s d approvisionnement en eau et d alimentation min rale des plantes D ficit hy
140. cheptel Structure des troupeaux de bovins Structure des troupeaux de petits ruminants Param tres d mographiques chez les bovins Ndama en milieu villageois et en station Croissance pond rale des bovins Ndama lev s au CRZ de Kolda Param tres d mographiques des ovins et caprins Djallonk Poids kg des ovins et caprins Djallonk R sultats des vaccinations Production contr l e de viande Poids moyens des carcasses relev s au niveau des abattoirs et aires d abattages Syst me d exploitation des esp ces aquatiques Des principales esp ces de poisson recens es sur le fleuve Casamance D partement de S dhiou durant les ann es 1960 Des principales esp ces de poisson recens es sur le fleuve Casamance D partement de S dhiou selon leur degr de fr quence depuis le changement de l environnement aquatique continental Etat actuel de la production et de l importation des poissons dans le d partement de S dhiou Tableau 36 Tableau 37 Tableau 38 Tableau 39 Tableau 40 Tableau 41 Tableau 42 Tableau 43 Tableau 44 Tableau 45 Tableau 46 Tableau 47 Tableau 48 Tableau 49 Tableau 50 Tableau 51 Tableau 52 Tableau 53 Tableau 54 Tableau 55 Tableau 56 Tableau 57 Tableau 58 Tableau 59 Tableau 60 Tableau 61 Tableau 62 Tableau 63 Tableau 64 Caract ristiques des espaces aquatiques casaman ais Situation synoptique de la p che artisanale au S n gal
141. cifiques par composante th matique laborer un manuel de foresterie rurale laborer une m thodologie d approche du terroir Les r alisations du projet dans la r gion de Ziguinchor et le d partement de S dhiou ont trait la formation et au recyclage des cadres et agents forestiers au renforcement des capacit s des 22 collectivit s locales et la mise en forme de la composante syst me d information g ographique e Projet Syst mes de Production Int gr pour la Protection des Ressources Moyenne Casamance Financ sur les fonds de r serve s n galo allemands il t ex cut entre 1994 et 2006 Les objectifs sp cifiques du projet taient de contribuer ralentir la d gradation des ressources naturelles mettre en place une structure d intervention groupes cibles organisation paysanne services publics ONG capable de promouvoir la protection des ressources naturelles par l application de syst mes de production agro sylvo pastoraux int gr s Les acquis les plus significatifs du projet sont les suivants r g n ration assist e de formations foresti res promotion de l apiculture 1243 ruches d veloppement de fosses de compostages 24 et d tables fumiers 7 promotion de foyers am lior s 90 e Projet d Am lioration et de Vulgarisation de m thodes de Carbonisation Le projet t financ sur le fond national de
142. confrontation avec les techniques nouvelles est r sum dans le tableau 32 87 Tableau 32 Syst me d exploitation des esp ces aquatiques Techniques Caract ristiques techniques esp ces Exploitants Zones destination 1 1 abandonn es Dans bassin bolon fleuve Arcs en fl ches Armes de jet utilis es aussi pour la chasse d eau douce Lance Nak Manche corde fer ou fl che Estuariennes H diola 1 C E hujomp d Harpon hufuj d Long bois pal tuvier crochet H diola n E C E Trident Idem 3 pointes H diola 1 E C E Engin fixe bois de pal tuvier y Piquet baon m plant s dans la vase tous les 20 m EE H mandingue FC Ge douce balante laiss s 1 semaine 1 2 Toujours utilis es Enceinte fixe en pal tuvier et Carpes mulets Grande palissade palmier perpendiculaire aux rives du capitaine fugam d fleuve et bolon 1 pirogue brochet otolithe Hidi la 1 2 EE SH Petite palissade epang Petite enceinte mobile en r nier en Carpes H diola 1 3 EF CAN d travers bolon 1 pirogue Grand bassin buwoy Elevage extensif de poissons dans la ee 8 Mulets pervier ou 53 v C V d mangrove endigu e collectif nasse Petit bassin biit d P che riziculture sal e Alevins carpes ee Se Ge E 23 C Balance futenk d Potit filet fix SE SE
143. core perceptibles sur l cosyst me mangrove sont immenses En effet les Hollandais faisaient preuve d une m connaissance vidente du comportement chimique des sols de mangrove et des tannes Le d boisement de la mangrove la construction d ouvrages hydro agricoles et la perturbation du cours fluviomarin eurent pour cons quence imm diate la sursalure des sols potentiellement sulfat s et acides et la baisse consid rable de leur pH e projet bananier Ce projet fut implant en 1967 dans le Balantacounda situ au sud du d partement de S dhiou Il consistait l encadrement des coop ratives banani res de cinq villages L objectif principal tait la satisfaction du S n gal en bananes afin de supprimer les importations estim es l poque 60 000 tonnes an Les travaux d am nagement furent r alis s en r gie par ILACO Ce projet a eu des r sultats meilleurs que ceux obtenus dans le domaine de la riziculture car la production a d pass en 1973 1974 2 200 tonnes avec un rendement sup rieur 30 tonnes l hectare Cependant la d fectuosit du r seau d irrigation provoquant d importantes mortalit s de souches en saison s che le co t lev de certains facteurs de production comme les n maticides la vieillesse des souches plant es eurent pour cons quence la baisse sensible de la productivit des plantations Le projet bananier qui prit fin en 1974 a am lior les conditions de vie de
144. d barquement e Les produits halieutiques transform s Plus de la moiti des produits halieutiques mis terre en Casamance sont transform s En effet outre les poissons les coquillages et les hu tres sont galement destin s pour une bonne partie la transformation Ces produits sont tr s pris s aussi bien l int rieur du pays qu tranger Le poisson transform est essentiellement destin la vente objet dun circuit de distribution tr s complexe faisant intervenir de multiples interm diaires et sp cifique selon chaque type de produit Le poisson transform est rarement coul sur place Les principaux lieux de destination ou de transit de ce produit sont Dakar et Ziguinchor Kaolack vu sa situation centrale dans le S n gal est aussi un important march de distribution et de redistribution 102 Le tableau ci apr s donne la situation des mises terre des transformations et de leur ventilation Tableau 43 Produits halieutiques transform s de la p che artisanale en Casamance en 2005 Mises terre Ventilation Tonnage d barqu kg 24 937 240 Valeur commerciale estim e F CFA 8 897 773 765 Consommation locale r gionale kg 5 225 785 Mareyage hors r gion kg 3 006 910 R serv la transformation Industrielle kg 1 421 165 R serv la transformation Artisanale kg 15 283 380 Transformation Artisanale Distribution To
145. d cembre 2007 PROCAS PERACOD Mercredi 12 d cembre 2007 Organisation des exploitants forestiers de Ziguinchor Mercredi 12 d cembre 2007 F d ration R gionale des Groupement de Promotion F minine FRGPE Ziguinchor Jeudi 13 d cembre 2007 Responsable PADERCA Kolda Jeudi 13 d cembre 2007 Conseil R gional de Kolda Jeudi 13 d cembre 2007 Jeudi 13 d cembre 2007 Centre de Recherche Zootechnique de Kolda CRZ K Inspection r gionale des services v t rinaires de Kolda Jeudi 13 d cembre 2007 Inspection r gionale des Eaux et For ts Kolda Jeudi 13 d cembre 2007 Direction R gionale du D veloppement Rural de Kolda DRDR Jeudi 13 d cembre 2007 Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural de Kolda ANCAR Jeudi 13 d cembre 2007 Vendredi 14 d cembre 2007 Inspection r gionale des P ches Kolda Agence R gionale de D veloppement Kolda ARD Vendredi 14 d cembre 2007 Service r gional de Planification Kolda Vendredi 14 d cembre 2007 Secteur d partemental des Eaux et For ts S dhiou Vendredi 14 d cembre 2007 Inspection d partementale des services v t rinaires S dhiou Vendredi 14 d cembre 2007 Service d partemental du d veloppement rural S dhiou Vendredi 14 d cembre 2007 Secteur d partemental des Eaux et For ts Bignona Vendredi 14 d cembre 2007 Inspection d partementale des services v t rinaires Bignona
146. de Ziguinchor soit par plusieurs de ses affluents Soungrougrou Bignona Diouloulou et Ba la sur la rive droite Guidel Nyassia et Kamobeul sur la rive gauche Tous ces cours d eaux sont soumis l influence de la mar e sur la majeure partie de leur cours En effet le marnage relativement important sur les c tes de la Casamance cause certainement de la faiblesse de la pente du fleuve est un facteur qui a favoris l installation de la mangrove L tendue de l estuaire de la Casamance et sa protection relative par rapport la dynamique destructive de la mer vents et houles en font un site privil gi pour le d veloppement de la mangrove salinit joue un r le fondamental dans le fonctionnement de mangrove En effet les arbres tol rent tr s bien le taux de sel lev Par exemple les pal tuviers rouges s isolent du sel par leurs racines imperm ables qui se tub risent fortement agissant ainsi comme un m canisme d ultrafiltration pour filtrer le sel du milieu Dans les r gions sous climat saisons tr s contrast es comme la Casamance o la salinit de l eau du fleuve d passe souvent celle de l eau de mer 35 o mangrove est souvent rabougrie et son tendue r duite aux d pens de zones nues sursal es observables sur de grandes superficies Des deux esp ces principales de la mangrove que l on retrouve dans la zone Avicennia est nettement mieux adapt e la sursalure que Rhizophor
147. des maisons sur pilotis et les supports de greniers Le bois de Rhizophora donne aussi d excellents piquets utilis s pour faire les cl tures des concessions et des barrages palissades Le bois de pal tuvier est galement un excellent bois de chauffe se consume totalement et une fois allum e ce bois s teint difficilement En saison pluvieuse le bois de Rhizophora br le sans peine malgr l humidit Le bois de mangrove est tr s sollicit pour les op rations de transformations des produits halieutiques Dans tous les sites de transformation on retrouve des tas de bois de mangrove destin s cette activit 166 e Utilisations pharmaceutiques Outre l alimentation la p che la recherche de bois et l extraction du sel la pharmacop e occupe une place non n gligeable dans les zones mangrove En effet de nombreuses esp ces de pal tuviers sont utilis es dans la pharmacop e pour soigner notamment certaines maladies comme les diarrh es Par exemple les feuilles jaunes de Rhizophora racemosa repouss es la berge et en voie de putr faction sont pil es et appliqu es sur une plaie ouverte Les feuilles fra ches sont coup es et attach es la t te d un malade qui se plaint de c phal es Les racines sont utilis es pour calmer les maux de dents Les femmes utilisent les feuilles de Rhizophora mangle apr s l accouchement La partie sup rieure des racines de Rhizophora mangle non soumise aux variations du plan
148. digues antisels peuvent remplir quatre fonctions emp cher que l eau sal e de la rivi re n envahisse la vall e emmagasiner provisoirement une partie de l eau douce qui s coule superficiellement dans la vall e pour dissoudre les d p ts de sel que l on peut vacuer en faisant des chasses d eau p riodiques pendant le premier mois de l hivernage g rer le niveau d eau amont de la digue pendant la p riode de croissance du riz cultiv dans la vall e afin d assurer l alimentation en eau des rizi res sans toutefois les inonder l exc s permettre pendant la saison s che l entr e d eau sal e de la rivi re principale afin d emp cher le dess chement des sols de bas fond situ s en amont de la digue les pr servant ainsi du ph nom ne d acidification e Les digues de r tention H Ayant la m me configuration gue les pr c dentes elles sont destin es remplir deux fonctions suivant le cas stocker provisoirement au cas o il y aurait un probl me de salinit les quantit s d eau qui s coulent dans la vall e et dissoudre les sels qui seront vacu s comme pour les digues antisel g rer le niveau de l eau en amont de la digue de r tention pendant la p riode de croissance du riz cultiv dans la vall e afin d assurer l alimentation en eau des rizi res e Digues en courbe de niveau Ce sont des talus en terre argileuse compact e sommairement align
149. drique sur les terres en amont en t te de vall es il est souvent observ cette contrainte qui tient son origine dans la texture l g re des sols et aussi la pente du terrain percolation de l eau de pluie et ruissellement L inexistence de diguettes parcellaires l insuffisance d utilisation de techniques d am lioration de la texture ne favorisent pas la lev e de cette contrainte forte percolation de l eau de pluie et de ruissellement 152 Erosion hydrique ensablement contraintes observ es en bordure des vall es dans les zones interm diaires et en t te des vall es La destruction du couvert v g tal pour la mise en place des cultures de plateau et du riz dit de montagne les labours dans le sens de la pente sont autant d actions anthropiques qui concourent avec la texture l g re des sols l apparition et l aggravation de ces ph nom nes Toxicit s ph nom ne qui rev t plusieurs formes en fonction du substrat et des conditions hydriques toxicit ferreuse toxicit aluminique Dans ce contexte agir efficacement sur tous ces ph nom nes sus voqu s n cessitent une approche globale visant la correction des d s quilibres entre le milieu naturel et les modes d exploitation de ces ressources Il est donc essentiel de mieux valoriser l eau l chelle de l ensemble du bassin versant par l am nagement des vall es en construisant des digues et des diguettes et par la mise en d
150. e 7 Sol nu mare cageux ou inondable 7 Vallee Foret galerie ouverte o degradee CET AN Porte goudronn e Mangroves fermees Piste sablonneuse remarquable Mangroves degradees D 10 20 Am CSL t ation Contre Suivi Ecotogke Route lat ritique Prarie marecageuse 29 LANDSAT 1993 Limite de for t class e TUT Tannes herbus UTMWGS 04 125 5 4 Pr sentation de la carte d occupation des sols de 2006 De m me qu en 1993 il a t r pertori le m me nombre de classe L examen du tableau 53 ci apr s montre que les formations v g tales naturelles repr sentent 64 90 avec la dominance des for ts claires 24 59 de la savane bois e 15 34 Ces deux classes ont enregistr une augmentation par rapport aux donn es de 1993 Les cultures pluviales et les rizicultures pluviale qui couvrent respectivement 19 32 et 5 01 n ont pas connu de changement significatif Les zones nues qui couvrent 3 64 de la surface totale ont enregistr des augmentations par rapport l ann e 1985 Les eaux de surface repr sentent 6 32 de la surface totale Tableau 53 Situation d occupation des sols pour la p riode de 2006 Zones agricoles Cultures pluviales 284121 37 19 33 1 Riziculture pluviale 73654 81 5 01 2 Verger remarquable 436 50 0 03 3 Plantation foresti re 1
151. e d autres aspects de d veloppement dans la zone du projet Ainsi d autres sp culations savoir l arachide le ma s et le mil sont prises en compte En termes de bilan les superficies encadr es ont augment par rapport aux r alisations de S dhiou I Cependant malgr l extension des superficies encadr es et l augmentation de la production par rapport S dhiou I les objectifs qualitatifs n ont pas t atteints la production par actif tant rest e faible Le projet des Petits P rim tres Bananiers Plac sous le contr le et la supervision de la SOMIVAC ce projet localis en Moyenne Casamance couvrait les arrondissements de Diend et de Diattacounda Il consistait la fourniture du mat riel et des services techniques pour l am nagement de 15 p rim tres couvrant chacun 4 ha soit au total 60 ha Il int ressait 15 groupements de producteurs compos s chacun de 40 membres soit 600 exploitants disposant chacun d un maximum de 0 10 ha Le projet a connu tr s t t des difficult s li es au manque d eau suite au d ficit pluvio m trique cela s ajoute la v tust du mat riel d exhaure mis en place et son inadaptation qui ont handicap lourdement la production banani re et l objectif de production de 250 300 tonnes de bananes par hectare n a pas t atteint e Les grands projets de gestion des ressources en eau et d am nagements hydro agricoles En application de la po
152. e dans 80 des cas le 9 juillet pour se terminer dans les m mes proportions mi octobre comme le montre le tableau ci apr s 47 Tableau 6 fr quence d occurrence de d but et de fin de la saison pluvieuse la station de Ziguinchor Station de Ziguinchor Fr quence D but Fin 20 14 juin 07 novembre 50 24 juin 27 octobre 80 09 juillet 17 octobre 3 4 4 Les temp ratures Les conditions thermiques sont en permanence lev es en Casamance du fait de la situation de cette r gion en zone tropicale Elles y varient dans le temps selon les saisons notamment avec les pluies qui les aba issent et dans l espace avec la proximit ou l loignement par rapport l oc an Atlantique La zone littorale est la plus fra che en raison des influences oc aniques tandis que la zone continentale reste la plus chaude En effet vers l int rieur c est dire en Moyenne Casamance l influence continentale d cale peu peu les extr mes de temp rature Notre analyse sur les temp ratures dans la zone d intervention du PADERCA est faite sur la s rie 1951 2005 partir des donn es de la station de Ziguinchor seule disponibles De cette analyse il ressort que les principaux maxima de temp rature se situent avant le d but des pluies Une autre remont e des temp ratures est observ e la fin de l t notamment lorsque les pluies s interrompent Leroux et Sagna 2000 En d
153. e de salinisation des terres a t exacerb par la d gradation des barrages anti sel et autres ouvrages qui n ont pas fait l objet d un programme d entretien et de suivi par les population e Erosion hydrique et rosion olienne Elles constituent galement des facteurs qui interviennent dans la perte de productivit des terres La premi re est favoris e par la compacit des sols et la seconde est accentu e par les d frichements et les feux de brousse La combinaison de ces deux formes d rosion entra ne galement l ensablement des vall es rizicoles particuli rement dans le d partement de S dhiou L ensablement des rizi res contribue aussi au recul des surfaces rizicultivables Le ph nom ne r sulte de l accumulation au niveau des rizi res du sable et des l ments fins charri s par les eaux de ruissellement partir des plateaux d nud s L affleurement de la cuirasse lat ritique et le ravinement ph nom nes d rosion sont des contraintes l utilisation optimale des terres Ou elle soit olienne ou hydrique l rosion des sols par l enl vement de la couche arable qu elle provoque participe la disparition des formations bois es et la perte d habitats pour la faune Il est montr que la potentialit rosive des pluies S dhiou est telle qu au del de 1 5 2 de pente le ruissellement et l rosion se manifestent avec une extr me gravit notamment sur les sols r
154. e des populations exode rural les conflits li s la raret de la ressource la baisse des rendements rizi res la diminution des ressources halieutiques 169 la r duction de la productivit de la mangrove salinisation des terres et des eaux __l ensablement des vall es la r duction des superficies rizicultivables 6 3 5 Propositions d am nagement soutenu de la mangrove Avant que la pression sur les ressources de la mangrove ne s accentue davantage notamment avec les changements climatiques la croissance d mographique et la disparition progressive des ressources de la partie continentale de la r gion 1l est important de faire prendre conscience de sa valeur et de contribuer l laboration d instruments n cessaires sa conservation avec notamment tablissement d un sch ma participatif et concert pour une gestion durable des ressources de la mangrove de la Casamance l laboration d un programme d ducation de vulgarisation et de formation des acteurs qui interviennent dans ces zones humides laboration d un programme de recherche appliqu e la mangrove laboration d une proposition de loi sur l utilisation de la mangrove et de ses ressources l organisation des acteurs locaux pour r duire les causes anthropiques de d gradation de la mangrove le renforcement des activit s de r habilitation et de restauration de la man
155. e l tat des for ts class es de la zone d intervention du projet mettant en exergue les tendances des derni res d cennies les facteurs de d gradation et une quantification des espaces concern s Cartes th matiques diff rents formats vall es salinis es mangroves for ts class es terres rod es terres agricoles cartes d occupation du sol r seau hydrographique r seau de routes et pistes etc localisant et illustrant les situations rencontr es Un rapport g n ral sur l inventaire actualis de la faune et de la flore de la zone d intervention du projet mettant aussi en avant les tendances et essayant d apporter des l ments de quantification actualis s Un Syst me de Gestion de Base de Donn es Relationnelles SGBDR d utilisation facile et conviviale Un Syst me d Information G ographique SIG automatis et op rationnel Une phototh que relative aux diff rents domaines couverts par l tude et qui pourra servir de support des s ances de sensibilisation 184 V COMPOSITION DE LA MISSION ET EXPERTISE REQUISE Le chef de mission d sign par le CSE devra justifier d une formation tendue en ing nierie environnementale avec une exp rience d au moins dix ans dans le domaine du g nie environnemental L quipe devra comprendre des expertises vari es permettant de couvrir les aspects g n raux de l tude milieu naturel flore faune et les aspects sp cifiques mangroves
156. e mar cageuse 4055 12 0 281 14 Tannes herbus 15635 74 1 06 15 Sols nus Sol nu de plateaux 563 63 0 04 16 Sol nu mar cageux ou inondable 52086 86 3 55 19 Surfaces en eaux Fleuve 92066 78 6 27 17 Zones artificielles Habitat 9724 62 0 66 18 1469199 91 100 00 123 Figure 14 Statistique des cat gories de l occupation du sol Statistiques des cat gories d occupation du sol 1000000 00 900000 00 800000 00 700000 00 600000 00 m v g tation naturelle o Zone de culture 500000 00 D Zone artificielle Surface en eau Superficie ha m Zone d nud e 400000 00 300000 00 200000 00 100000 00 0 00 V g tation naturelle Zone de culture Zone artificielle Surface en eau Zone d nud e Cat gorie d occupation du sol 124 Figure 15 Occupation du sol pour l ann e 1993 R publique du S n gal Minist re du D veloppement Rural et de l Agriculture Projet d Appul au d veloppement en Casamance CARTE D OCCUPATION DES TERRES situation 1993 H p z es f lt ileu de r gion Foret caire Cutures pluviales E Commune 1 Savane bolsee Riziculture pluviale e Chef lieu de d partement Savane arboree KH Plantation forestere remarquable EN Savane arbustive et arboree Verger remarquable Chef lieu d arrondissement Savane herbeuse arbustive Soita Chef lieu de communaut rurale Foret galerie ferme
157. eau du village de Soukouta e Barrage d Affiniam Issu des accords de coop ration conomique et technique entre le S n gal et la R publique Populaire de Chine sign s le 23 novembre 1 973 P kin le barrage d Affiniam localis dans le d partement de Bignona sous pr fecture de Tendouck a pour fonctions principales de stopper la remont e de la langue sal e dans les bas fonds de stocker les eaux de ruissellement provenant du bassin versant et cr er ainsi une retenue de 23 Millions de m d eau douce en ann e pluviom trie normale Pour un co t global estim 6 572 000 000 FCFA les travaux de construction du barrage d Affiniam avaient officiellement d marr le 30 novembre 1984 et la r ception d finitive des travaux t effectu e le 10 juin 1988 La mise en place de cette infrastructure hydro agricole s inscrit dans le cadre de la politique agricole de l Etat du S n gal d assurer l autosuffisance alimentaire Le d fi consistait l exploitation de 11480 ha dont 5 600 ha de terres sal es r cup rer La construction de cet ouvrage a permis de r cup rer semble t il beaucoup de rizi res sal es et de garantir une lame d eau douce dans toutes les sous vall es int ress es Le barrage a augment aussi l effet des micro barrages construits en amont dans la zone Des essais vari taux conduits en 1990 ont t concluants sur le plan des rendements obtenus Un nouveau programme d un montan
158. eet Bag March quotidien Transport par vaie routi re 7 5 capacit d absorption Transport courte distance quotidienne des march s micro mareyage Figure 8 Les fili res courtes et longues des produits halieutiques destin s au marche r gional et national en Casamance source Chaboud et K b 1984 et Cormier Salem 1992 4 3 5 3 Les acteurs de la commercialisation des produits halieutiques Il est difficile de d finir les agents de la fili re du poisson tant t simples interm diaires tant t la fois producteurs transformateurs commer ants et aussi consommateurs Pour des raisons de commodit nous nous limitons aux acteurs du mareyage en frais et autres acteurs impliqu s dans la fili re du poisson transform Les mareyeurs en frais constituent un maillon indispensable la cha ne de distribution du poisson frais tel point que diff rentes mesures ont t prises par les autorit s publiques pour les contr ler Etroitement li s au milieu des p cheurs ils sont par ordre d importance walo walo toucouleur et niominka Face au nombre de bana bana grossistes et demi grossistes les mareyeurs qui s approvisionnent en Casamance sont peu nombreux Le mareyage du poisson frais semble ainsi concentr entre les mains de quelques mareyeurs p cheurs bas s une partie de l ann e dans certains centres de p che comme Ziguinchor Kafountine et Goudomp La plupart sont propri taires de pi
159. effective des mangroves La mangrove en tant que for t inond e menac e n cessite une protection particuli re qui prend en compte son caract re multisectoriel 6 4 Etat de d gradation des for ts class es 6 4 1 Contraintes au niveau des For ts class es La premi re contrainte de la gestion du domaine forestier class en Casamance demeure l ins curit qui ne permet plus au service forestier d y effectuer des op rations de surveillance Cette ins curit favorise ainsi une exploitation frauduleuse massive qui pourrait tre per ue comme l enjeu majeur du conflit casaman ais Ainsi bien que ces massifs n aient t l objet d aucun d classement ils subissent diff rentes formes de d gradation affectant la diversit et la densit v g tale En outre les for ts class es subissent des processus d empi tement plus ou moins importants selon les zones Il ressort des travaux du CSE que sur une superficie totale de la Basse et Moyenne Casamance estim e 1 470 205 46 ha 12 795 187894 395 ha ont subi des modifications et 5 626 86213 201 ha ont subi des conversions 171 S agissant exclusivement des for ts class es le niveau d empi tement est d environ 5 76 Tableau 63 Niveau d empi tement des for ts class es Classes d occupation des sols dans les for ts class es CLASSES HECTARES Cultures pluviales 7910 Fl
160. emps et dans l espace Dans les zones o la pierre manque on peut mettre une haie vive isohypse Les diguettes filtrantes en gabions C est une technique qui sert combler les ravines occasionn es par les torrents le long des pistes De la caract risation et l analyse de la situation des vall es de la zone d intervention du PADERCA il ressort qui suit La r gion naturelle de Casamance poss de un norme potentiel daphique dans les diff rentes vall es qui bien exploit pourrait largement contribuer l autosuffisance alimentaire du S n gal Plusieurs projets et programmes d am nagement et de mise en valeur de ces vall es ont t mises en uvre pour booster la production agricole en luttant contre la salinisation l acidit et l ensablement des terres exacerb es par les ann es de s cheresse et l rosion hydrique qui en constituent les principales contraintes physiques et chimiques Si un inventaire exhaustif de toutes les vall es n a pu tre fait faute de donn es disponibles il ressort n anmoins que la situation technico agricole et socio conomique de plusieurs vall es notamment celles am nag es par le PROGES est relativement modeste car la quasi totalit des revenus agricoles provient d activit s hors des rizi res principalement de l exploitation foresti re et des revenus ext rieurs Les cultures vivri res traditionnelles ne parviennent pas couvrir les besoins alimentaire
161. en 1993 avec une l g re baisse en 2006 Les donn es fournies par les statistiques agricoles estiment la superficie moyenne cultiv e dans la zone 193 863 hectares pour la p riode 2000 2007 Pour la campagne agricole 2005 2006 les superficies cultiv es sont estim es 250 384 hectares DAPS 2007 alors que la cartographie a permis de l valuer 357 776 hectares Quant la superficie de la mangrove elle a t estim e par Sall 1980 93 150 ha en 1973 et 90 750 ha en 1979 tandis que Badiane 1986 l estimait 88 750 ha La cartographie r alis e dans le cadre de cette tude a donn les r sultats suivants 150 493 hectares en 1985 150 356 ha en 1993 et 150 193 ha pour 2006 VI CARACTERISATIONS SPECIFIQUES Les caract risations sp cifiques portent sur les vall es la mangrove et les for ts class es 6 1 Etat de salinisation et d acidification des vall es Comme rappel au chapitre caract risation biophysique la r gion de Ziguinchor est drain e par le Fleuve Casamance pr sentant un bassin versant d une superficie d environ 20 150 km comprenant les grands sous bassins que sont Ba la 1 645 2 Bignona 750 km Kamobeul Bolong 700 km Guidel 130 km et Agnack 133 km La r gion est caract ris e par la pr sence de vastes vasi res mises en valeur par la riziculture avec des techniques d am nagement assez particuli res Les conditions climatiques favorables des ann es 50 et 60
162. en Casamance L historique de la p che en Casamance se d gage pour l essentiel des travaux de P lissier 1966 1967 de Cormier Salem 1984a 1984b 1985a 1985b 1987 1992 de Chauveau 1982 1983 1984 1986 de Mark 1985 de Dagorne 1838 et de Bocand 1849 Ces travaux mentionnent que l conomie maritime en Casamance a tard se mat rialiser cause de l miettement politique et de l enclavement de la r gion partir du XIX si cle Durant ce si cle seules les eaux int rieures font l objet d une active et ancienne exploitation du moins en Basse Casamance 4 3 1 1 Cas de la Moyenne et Haute Casamance En Moyenne et Haute Casamance jusqu au milieu du XX si cle les eaux fluviales sont demeur es inexploit es malgr leur norme s cheresse LECARD 1866 indique que les rivi res sont poissonneuses et fournissent toutes les vari t s connues au S n gal Le ca man l hippopotame et le lamantin sont fortement pr sents dans les eaux int rieures La marginalisation de la p che dans cet espace g ographique peut s expliquer par le fait que les Mandingues taient avant tout des guerriers et des marabouts conqu rants venus de l Est Au cours du XIX si cle ils se fixent en Moyenne Casamance qu ils parviennent dominer et unifier au nom de l islam S dentaris s ils se consacrent la culture et la traite de l arachide 86 4 3 1 2 Cas de la Basse Casamance Les
163. endouck et le D partement de Ziguinchor Ce sont le marigot de Bignona le marigot de Baghagha le fleuve Casamance le marigot de Tobor e Communaut rurale d Oulampane Le r seau hydrographique est constitu principalement par le soungroungrou situ l est de la communaut rurale et servant de limite naturelle entre les r gions de Kolda et de Ziguinchor 30 e Communaut rurale d Ouonk Le r seau hydrographique est constitu par les eaux de surface principalement repr sent es par le fleuve soungroungrou dans la partie est L tendue et le nombre de mares temporaires s amenuisent du fait du d ficit pluviom trique e Communaut rurale de Sindian Une partie de la communaut rurale est travers e par le marigot de Baila et par divers autres petits cours d eau e Communaut rurale de Suelle Le r seau hydrographique de la communaut rurale se r sume l unique marigot de Ba la ses divers bolons et quelques mares temporaires 3 2 2 3 D partement d Oussouye e Communaut rurale d Oukout Le r seau hydrographique est constitu par quelques marigots dans certaines localit s Edioungou Eloubalire Batini re Djivente et mares Boussoume Yabatine Boussoune atendou Boussoume Diathiangg Ebileu Kal h t Fathiol Kons etc qui tarissent g n ralement partir de f vrier e Communaut rurale de Santhiaba Manjak La Communaut rurale de Santiaba Manjak dispose
164. energie du budget du S n gal avait pour objectif principal la formation de charbonniers l utilisation de la meule Casamance et la promotion des sous produits de la carbonisation La zone d intervention du projet est la r gion de Kolda Ex cut de 1990 1991 il a contribu la formation de 750 charbonniers 2 2 Les projets et programmes en cours en Basse et Moyenne Casamance Les projets du d veloppement rural actuellement en cours dans la zone d ancrage du PADERCA s inscrivent dans la logique de la restructuration et de la red finition des politiques agricoles au S n gal entreprises par les pouvoirs publics en concertation avec les organisations paysannes depuis quelques ann es Le d nouement de la crise en Casamance actuellement en cours est aussi l origine de la mise en place d importants programmes de reconstruction de la zone mise rude preuve depuis presque une trentaine d ann es par l ins curit Parmi les projets et programmes en cours on peut citer ANCAR le le PROCAS le PRODULAS et le PAESC La Direction R gionale de l Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural ANCAR La cr ation de cette structure est rendue n cessaire par la faiblesse des performances du secteur agricole malgr la mise en uvre de nombreuses politiques agricoles et la riche exp rience acquise par le S n gal en mati re d encadrement et d appui au monde rural LANCAR a pour mission de
165. enir 48 anomalies standardis es Tendance Di ET AN SIT El BR Zant 2 w E Nn S So ann es Figure 6 Evolution interannuelle des temp ratures moyennes Ziguinchor 1951 2005 L analyse de l volution des caract ristiques climatiques de la zone d intervention du PADERCA met en exergue les faits suivants malgr sa position m ridionale la Casamance n est pas pargn e par la s cheresse s vissant depuis trente ans Les r percussions sont d autant plus profondes que l originalit de cette r gion tenait notamment l abondance relative des pr cipitations En effet l eau est l l ment fondamental des paysages de la Casamance qui conditionne la r partition de la population et de leurs activit s La diminution des pr cipitations et la contraction de la dur e de la saison des pluies ont des effets n gatifs sur tous les syst mes de production et d exploitation de la Basse et Moyenne Casamance A la baisse g n ralis e des pr cipitations et de la contraction de la dur e de la saison des pluies s ajoute l augmentation croissante des temp ratures avec comme principale cons quence l augmentation de la salinit des eaux et des sols dans le bassin du fleuve Casamance et de ses principaux affluents avec comme corollaire l acc l ration du proce
166. ensis pil es ou de son de c r ales Ce breuvage est distribu aux parturientes une semaine apr s le v lage Ces pratiques de suppl mentation traditionnelle se font toutefois de plus en plus rarement L acc s la fane d arachide la graine de coton en zone cotonni re ou l aliment de b tail favorise une autre forme de compl mentation plus moderne L abreuvement des bovins est assur en saison des pluies par l eau des mares et en saison s che par l eau des puits traditionnels ou modernes de la nappe phr atique Cette nappe est tr s sensible aux variations pluviom triques En saison des pluies les petits ruminants qui sont au piquet sont abreuv s par les femmes une deux fois par jour En saison s che quand les mares temporaires les plus accessibles aux petits ruminants sont puis es les femmes les abreuvent deux trois fois par jour en puisant l eau au puits du village L abreuvement au puits est une contrainte de travail tr s importante pour les femmes Les bovins sont parqu s au piquet tous les soirs Ce parcage consiste rassembler les animaux dans un dispositif mobile constitu de piquets auxquels les animaux sont attach s Les animaux retrouvent les m mes places dans le dispositif les adultes sont la p riph rie et les jeunes au centre Cette pratique a pour finalit la fumure des champs de c r ales Les petits ruminants en grande majorit rentrent tous les soirs dans les concess
167. ent de l effort de p che le non respect des zones de fray res Dans ces conditions l cosyst me devient tr s simple car la diversit des esp ces et la taille des individus diminuent les micros et macrofaunes benthiques deviennent monosp cifiques Les Cichlid s sont les esp ces les mieux repr sent es A l extr me amont on ne rel ve qu une seule esp ce estuarienne le Sarotherodon particuli rement r sistante aux variations des conditions hydrobiologiques Les esp ces continentales ont pratiquement disparu exception faite de Clarias Cet appauvrissement des peuplements montre la raret des zones refuges L originalit de l cosyst me continental casaman ais repose sur le fait que malgr son confinement malgr la variabilit extr me des taux de salinit la production reste tonnamment forte Le tableau 35 ci apr s illustre l tat actuel des prises dans le d partement de S dhiou en d pit des changements intervenus dans l cosyst me 93 Tableau 34 Des principales esp ces de poisson recens es sur le fleuve Casamance D partement de S dhiou selon leur degr de fr quence depuis le changement de l environnement aquatique continental Noms Noms en Noms en Pulaar Degr de fr quence Scientifiques Wolof Heterotis Khab Gadiale Rare Polypterus Ndiaguel Bala Peu fr quent Notopterus Ser Peu fr
168. ent le bois combustible p chent les poissons et r coltent d autres ressources naturelles Cependant au cours de ces derni res d cennies de nombreuses zones mangrove ont subi des pressions provenant surtout des changements climatiques et des actions anthropiques Malgr sa productivit ses ressources naturelles renouvelables la mangrove de la Casamance est menac e de toutes parts Son habitat est d grad d truit par la s cheresse la construction de barrages et certains am nagements La destruction de la mangrove a galement des causes vari es comme l accroissement des besoins nerg tiques qui met la pression sur l cosyst me Tous ces facteurs concourent la perte des superficies de la mangrove Certains auteurs attribuent ces probl mes et ces pertes de superficie de la mangrove de la Casamance en partie une mauvaise voire une absence de l gislation des checs de gestion et une application inadapt e des mesures de protection surtout pour la partie class e A la lumi re de ces remarques on peut alors se demander en quoi est il n cessaire que les Etats se dotent d un cadre juridique international r gional et national de protection et de conservation des zones de mangrove Une r ponse parait s imposer de par la nature m me de ces cosyst mes Une l gislation adapt e aux conditions actuelles du milieu naturel et du tissu social est indispensable la garantie d une conservation durable et
169. ents quatre communes huit arrondissements vingt cinq communaut s rurales regroupant cinq cent deux villages ainsi qu il suit Tableau 1 D coupage administratif de la r gion de Ziguinchor D partements Arrondissements Communaut s Rurales Diouloulou Diouloulou Djinaky Kafountine nr Djibidione Oulampane Sindian Sindian Suelle Bignona Balinghore Di goune Kartiack De E Mlomp Tenas Coubalan Niamone Ouonck Tenghory Commune de Bignona Commune de Thionck Essyl Cabrousse Diemb ring Santhiaba Manjacque Oussouye Loudia Ouolof Mlomp Oukout Commune d Oussouye Niaguis Ad ane Niaguis Boutoupa Ziguinchor Camaracounda Nyassia Enampore Nyassia Commune de Ziguinchor Source SRAT Ziguinchor La 3 phase de la r forme administrative territoriale et locale intervenue en 1996 organise la r gion en 30 collectivit s locales 1 3 2 D partement de S dhiou Le d partement de S dhiou comprend 5 arrondissements et 22 communaut s rurales r parties ainsi qu il suit Tableau 2 D coupage administratif du D partement de S dhiou Communaut s Rurales Bounkiling Bona Bounkiling Diaroum Ndiamacouta Bambaly Diana Malary Diend Djir dji Sakar Djibabouya B met Bidjini Djibabouya Sansamba Tanaff Karantaba Kolibantang Niagha Simbandi Brassou Tannaff Source SRAT Kolda S dhiou Diattacounda
170. erminal n est large que d une cinquantaine de m tres En aval de Kolda la Casamance prend une direction sud ouest jusqu au niveau de Sar Yoba Di ga tout en recevant 5km en en aval de Kolda le Dioulacolon 200km2 Sara Keita Elle change de direction en coulant vers le nord ouest jusqu Diana Malari limite de la remont e des eaux marines A partir de S fa la Casamance fait un coude brusque le sens de l coulement devient nord sud jusqu Simbandi Brassou puis sud ouest En aval de S dhiou la Casamance atteint 4 km de large A partir de Diattacounda elle coule suivant une direction est ouest jusqu lOc an Atlantique A Ad ane la Casamance conflue avec le Soungrougrou son principal affluent form comme elle par la r union de plusieurs petits affluents qui prennent naissance dans la vaste zone des for ts de Pata et du Guimara Le Soungrougrou coule d abord vers l ouest et ensuite vers le sud ouest tout en dessinant des boucles la hauteur du 16 m ridien il tourne vers le sud pour rejoindre la Casamance La largeur de son lit reste inf rieure celle de la Casamance m me si dans son cours moyen elle atteint le kilom tre Les caract ristiques du Fleuve Casamance restent inchang es en aval de la confluence avec le Soungrougrou Le lit d une largeur de 4km se resserre entre Niaguis et la confluence avec le marigot de Bignona avant de s largir progressivement jusqu atteindre 8 km en
171. es qui colonise les atterrissements intertidaux marins ou fluviaux des c tes tropicales Marius 1985 D signant l origine des formations v g tales de certaines plaines littorales elle caract rise aujourd hui tout un cosyst me des c tes deltas et des embouchures des fleuves des r gions tropicales Il s agit donc d une formation v g tale adapt e au milieu inond plus ou moins sal qu on appelle les pal tuviers et dont les deux esp ces les plus caract ristiques se distinguent l une par ses racines chasses le Rhizophora l autre par ses racines a riennes les pneumatophores Avicennia La mangrove constitue donc des formations v g tales sp cifiques Elle renferme une faune riche et vari e constitu e d esp ces permanentes et saisonni res Situ es au S n gal pour l essentiel entre les latitudes 12 20 et 16 20 N et les longitudes 16 20 et 16 30 Ouest les mangroves du S n gal sont les plus septentrionales de type atlantique sur la c te ouest africaine Elles sont toutes des mangroves d estuaires ou de deltas situ es au d bouch des fleuves Casamance Saloum et son affluent unique le Sine et S n gal Deux formations v g tales caract risent les mangroves du S n gal Il s agit selon Marius 1985 des pal tuviers et des marais halophytes d nomm s localement tannes herbac es ou tannes herbues par opposition aux tannes vives qui sont des tendues sursal es d po
172. es c ti res par les eaux marines entra nant des taux de salinit parfois 3 5 fois plus lev s que celui de l eau de mer L acidit des sols reste cependant masqu e par l hypersalinisation des bassins versants Ces contraintes entra nent sur le plan socio conomique un abandon des rizi res ou une pression sur les bas fonds situ s aux pieds des plateaux et les t tes des vall es De nouvelles strat gies de diversification des cultures ont t adopt es par l introduction de cultures mara ch res qui prennent une place de plus importante c t du riz Mais de plus en plus les populations s impliquent directement dans les processus d am nagement et de mise en valeur des bas fonds C est le cas des organisations paysannes regroup es au sein de la maison du paysan Bignona Au niveau de la Communaut rurale d Ad ane avec l aide du PAM food for work les populations ont difi une ceinture de digues anti sel le long du fleuve Cependant elle reste inachev e et ne dispose pas d ouvrages d vacuation Ainsi l ass chement prolong des vall es provoque l apparition de traces d acidit sols de couleur rouge tre Plusieurs groupements ont galement b n fici de formation aux m thodes de dessalement des rizi res affect es Des actions de plus grande envergure avec d importants investissements ont t galement consenties par l Etat dans le cadre de projets et les organisations
173. es fonds inf rieurs 5 m la sole longue Cynoglossus canariensis Entre 25 et 50 m on note le rouget Pseudupenaeus prayensis le m rou bronz Epinephelus aeneus dorades roses Dentex filosus D canariensis et pagres Sparcus spp lesquels sont davantage p ch s plus au nord En revanche sur les fonds vaseux se trouvent en abondance plut t en saison fra che des brotules Brotula barbata des saint pierre Zeus faber mauritanicus et des seiches Sepia officinalis hierreda Au del de 50 m on note entre autres esp ces surtout de dorades roses Dentex angolensis D macrophtalmus puis une communaut de la pente continentale Cormier Salem 1992 Les ressources du plateau continental casaman ais sont abondantes vari es et relativement bien r parties sur tous les fonds tout au long de l ann e 4 3 3 2 L cosyst me estuarien estuaire de la Casamance A son embouchure le fleuve Casamance se confond avec la mer Les conditions de navigation sont sensiblement les m mes du fait de la largeur du fleuve environ 5 km de la profondeur du chenal jusqu 20 m de la violence de la houle et des courants de mar e La biomasse est riche selon Pages 1987 Cet auteur indique que la diversit sp cifique en zooplancton comme en microfaune et en macrofaune benthiques est importante de m me que la microfaune benthique compte plus de onze esp ces L ichtyofaune est riche vari e et abondante On y rencontre aussi des
174. es petits ruminants Comme au niveau des bovins la structure des troupeaux de petits ruminants refl te une orientation des objectifs de production vers la subsistance illustr e par la forte proportion des m les adultes dans les troupeaux tableau 24 Tableau 24 Structure des troupeaux de petits ruminants Sexe Classes d ge Proportion Ovins Caprins Males Total 32 1 30 4 Jeunes de moins de 1 an 16 9 18 1 Adultes 15 2 12 3 Femelles Total 67 9 69 6 Jeunes de moins de 1 an 21 7 24 7 Adultes 46 2 44 9 Source recensement national de l agriculture 1998 1999 76 4 2 1 3 Composition g n tique des esp ces Le cheptel pr sent dans la zone du projet est compos essentiellement de b tail trypanotol rant Pour les bovins il s agit de la race Ndama et les petits ruminants des ovins et ch vres Djalonk disposant d un inestimable potentiel g n tique de r sistance contre les trypanosomoses L expression de la facult de r sister aux trypanosomoses est sans nul doute sous l influence de la conjonction de plusieurs facteurs dont un environnement hostile En effet ces races se trouvent dans les aires de distribution de diverses esp ces de mouches ts ts ou glossines en Afrique de l ouest La pr sence et le maintien des glossines vecteurs des agents pathog nes responsables des trypanosomoses sont troitement li s l existence de certains types d
175. es saisons climatiques qui y pr valent C est ainsi que le r gime des vents y est caract ris par une variation saisonni re de la vitesse et des directions dominantes Les aliz s dominent durant la saison s che tandis que les vents d ouest ou du sud ouest restent les plus importants en saison pluvieuse L aliz maritime flux issu de l anticyclone des A ores pr domine dans la r gion littorale en saison s che De direction nord nord est l aliz maritime est un vent constamment humide marqu par une faible amplitude thermique Du fait de sa structure verticale qui bloque le d veloppement des formations nuageuses ce flux est inapte d verser des pr cipitations Cependant son humidit peut tre d pos e sous forme de ros e notamment durant la nuit Il faut mentionner que les aliz s maritimes sont aussi charg s d embruns satur s en eau sal e L harmattan branche finissante de Taiz continental saharien envahit la Moyenne Casamance et une partie de la Basse Casamance pendant la saison s che Il est caract ris par une grande s cheresse li e son long parcours continental et par des amplitudes thermiques tr s accus es Ce flux d air sec peut tre souvent l origine du transport de fines particules de sables et de poussi res en suspension dans l atmosph re Les vents d ouest ou du sud ouest commun ment appel s mousson proviennent de l aliz issu de l anticyclone de Sainte H l ne da
176. et un bois villageois de six 06 ha Diak ne Diola Le parc de Basse Casamance couvre une bonne partie de la communaut rurale La mangrove la palmeraie et d autres essences de valeur comme Detarium senegalensis Carapa procera sont pr sentes e Communaut rurale Santhiaba manjak Les essences pr sent es au niveau des formations v g tales sontentre autres Saba senegalensis Ceiba pentendra Borassus flabellifer Elaeis guineensis La communaut rurale dispose galement de mangrove e Communaut rurale Djembering La Communaut Rurale dispose de nombreux bois sacr s et des bois de villages Dans la vall e de Katakalousse et dans les les la salinisation tr s accentu e des sols a contribu la d gradation de la mangrove e Communaut rurale Mlomp2 La communaut rurale abrite des for ts class es et on note galement l existence de peuplement de pal tuviers tr s agress pour les besoins de consommation domestiques 3 5 3 Caract risation des ressources foresti res dans la r gion de Kolda d partement de S dhiou Dans le d partement de S dhiou le domaine forestier qui repr sente 12 de la superficie totale est constitu de savanes arbor es sur les plateaux de for ts claires s ches au Sud pr sence du palmier huile vene kapokier linke nere dimb etc et de for ts claires humides palmeraies Khaya senegalensis santan ca lc drat Cola cordifolia Le d partement compte 12 fo
177. ets ant rieurs et en cours les caract ristiques biophysiques relief r seau hydrographique sols climat ressources v g tales faune 1 situation socio conomique agriculture levage p che exploitation et gestion des ressources foresti res la cartographie de l occupation des sols situations de 1985 1993 2006 les caract risations sp cifiques o tat de salinisation et d acification des vall es o tat de d gradation de la mangrove o tat de d gradation des massifs forestiers class s 1 2 Situation administrative et g ographique La zone d tude regroupant la r gion administrative de Ziguinchor et le d partement de S dhiou nouvellement rig en r gion se pr sente comme suit 1 2 1 R gion de Ziguinchor La r gion de Ziguinchor couvrant une superficie de 7339 km est situ e dans la partie Sud Ouest du S n gal Elle est limit e au Nord la R publique de Gambie au Sud la R publique de Guin e Bissau l Est la r gion de Kolda et l Ouest par l Oc an Atlantique sur 86 km de c te 1 2 2 D partement de S dhiou Il fait partie int grante de la r gion de Kolda dont il occupe 34 de la superficie totale 1 3 Organisation administrative 1 3 1 R gion de Ziguinchor La r gion de Ziguinchor est issue de la r forme administrative intervenue le 1 juillet 1984 qui scinde la Casamance naturelle en deux r gions Elle compte trois d partem
178. eul Figure 2 Carte du r seau hydrographique de la basse et moyenne Casamance PROGRAMME D APPUI BASSE ET MOYENNE CA SAMANCE AU DEVELOPPEMENT RURAL EL JELA CASAMANCE HYDROGRAPHIE Chef lieu de Communaut Rurale Trait de c te TT Limite de D parternent Cours d eau temporaire Stin de R gion Commune simple Limite d Etat Limite d Arrondissementt H Surface de D parianent Limite de R gion Limike de Communaut Rurale Chet lleu d Arrondissement 25 3 2 1 Le fleuve Casamance 3 2 1 1 Caract ristiques hydrologiques Le fleuve Casamance fig 2 enti rement situ en territoire S n galais est form par la r union de plusieurs petits marigots pr s de Sar Ba do Mali une altitude de 50 m mi chemin entre Fafakourou et V lingara l est de Kolda Ses petits affluents sont souvent sec en saison s che l coulement ne devient p renne qu en aval de Fafakourou 700 km Fafakourou gr ce des r surgences La Casamance coule alors suivant une direction est ouest En amont de Kolda le fleuve re oit son plus important affluent le Tiangol Dianguina 815 km Sar Sar conflu avec la Khorine 385 km Madiana Oumar Avant d atteindre Kolda le Fleuve Casamance re oit le Niampampo 640 km et le marigot Sar Kouyel en rive droite A la station de Kolda le lit mineur encaiss dans les formations argilo sableuses du continental t
179. eurs g ographiques et a rologiques Leroux 1980 Sagna 2000 Les premiers s expriment par la latitude conf rant cet espace des caract res tropicaux avec des nuances entre le littoral et l int rieur de la r gion Quant aux facteurs a rologiques leur expression se traduit par l alternance sur la Casamance des flux comme l aliz maritime l harmattan et la mousson dont les d placements sont rendus faciles par la platitude du relief Deux nuances climatiques sont consid rer en Basse et Moyenne Casamance Il s agit des domaines climatiques soudanien atlantique et sud soudanien figure 3 L appartenance de la H r gion ces nuances climatiques lui conf re des caract ristiques particuli res En effet la 42 Basse et Moyenne Casamance constituent les zones les plus pluvieuses du S n gal L importance des pr cipitations est un des traits majeurs de l originalit de cette r gion Cependant depuis la fin des ann es 1960 la r gion l instar de l Afrique de l Ouest conna t une importante d gradation climatique dont les effets se font encore sentir sur l environnement biophysique et socio conomique malgr le retour timide des pr cipitations au cours des deux derni res d cennies Figure 3 Domaines climatiques du S n gal Sagna 2000 Domaine de 7 marilime statie Dom ne sataker Fi Domaine mzclag stane Bes Dumains sud soudanien ei Domaine atlantique FE Precip
180. euve 30 For t claire 74095 For t galerie ferm e 998 For t galerie ouverte ou d grad e 1156 Habitat 0 Mangroves et sol nu 847 Plantation foresti re 1141 Riziculture pluviale 1689 Savane arbor e 34588 Savane arbustive et arbor e 22 Savane bois e 44863 savane herbeuse arbustive 2 Sol nu mar cageux 1021 Sol nu inondable 87 Tannes herbus 187 Verger remarquable 120 168756 Occupation 9719 0000 Taux d occupation des FC 0 0576 Source CSE 2007 6 4 1 1 Contraintes dans la r gion de Ziguinchor Dans la r gion de Ziguinchor les principales contraintes sont mines exploitation clandestine du bois de service carbonisation feux de brousse faible dispositif de surveillance manque d am nagement 6 4 1 2 Contraintes dans le D partement de S dhiou Dans le d partement de S dhiou les principales contraintes sont la d t rioration des bornes les empi tements Barry Balmadou pr l vement feux de brousse exploitation clandestine bois de service carbonisation Faible dispositif de surveillance manque d am nagement 6 4 2 Activit s de restauration des ressources foresti res Tableau 64 Enrichissement des for ts par le service des Eaux et For ts Goutol Teck Djegoune Blouf Teck jatropha link Kalounaye Tobor 6ha de r nier6 ha link Khaya 2ha Jatropha T bi Semis de r nier 190ha Kourou Semis de r nier
181. exploitations familiales en mat riel agricole e Contraintes d ordre conjoncturel Ins curit et d placement des populations e Impacts des techniques de mise en valeur des potentialit s en sols Les actions de mise en valeur des potentialit s en sols de la zone d intervention du ont t pass es en revue au chapitre consacr aux projets ant rieurs et en cours Les analyses faites sur l ex cution des diff rents projets ont fait ressortir les forces et faiblesses D une mani re g n rale le constat est que la plupart des initiatives de mise en valeur des potentialit s en sols de la zone entreprises jusqu ici ont peu r pondu aux attentes Au demeurant l valuation de l impact des diff rents projets nous para t difficile approcher sans situation de r f rence S agissant des indicateurs prendre en compte l avenir pour les valuations d impact par le PADERCA nous sugg rons am lioration des rendements le taux de r duction de r f rence taux de rel vement de la s curit alimentaire am lioration du revenu au sein de l exploitation familiale la r duction du taux d immigration exode rural 4 2 Ressources pastorales Les ressources pastorales consid r es dans ce rapport concernent le cheptel les p turages et les ressources en eau 4 2 1 Le Cheptel 4 2 1 1 Les effectifs Les effectifs vivant dans la zone d intervention du projet sont estim
182. ge Ethnies wolof Diola Mandingue Mandingue domin Niominka Niominka Balante Balante p cheurs S r r Toucouleur Peul Diola Walo Walo ESPACE ESTUARIEN CONTINENTAL En r sum on peut retenir que la richesse des eaux casaman aises varie beaucoup de l aval vers l amont Si l aval la biomasse est tr s importante l amont la s cheresse qui s vit depuis la fin des ann es 1960 a profond ment modifi l cologie des espaces aquatiques L appauvrissement du milieu tous les niveaux de la cha ne trophique en est la principale cons quence D sormais la Casamance est consid r e comme un milieu confin particuli rement fragile La salinisation est un ph nom ne cumulatif car les eaux de surface et les sols sont sursal s contaminant ainsi les nappes phr atiques Les principales contraintes du secteur de la p che en Casamance peuvent se r sumer comme suit des ressources halieutiques du fait des s v res ponctions op r es des pratiques de p che parfois inappropri es et de l absence de repos biologique 95 insuffisance ou absence selon les lieux d unit s de froid de transformation et ou de conservation non respect de la r glementation portant sur le maillage des filets insuffisance organisationnelle des acteurs locaux de la fili re p che et divergence des centres d int r t entre les acteurs 4 3 4 P cheurs et engins de p che
183. gies logiciel par exemple y aff rentes et d identifier les actions mettre en uvre en mati re de sylviculture en vue de la reconstitution du capital ligneux L tude devra n cessairement aborder d autres aspects connexes tels que l hydrologie la conservation des sols le p turage etc L tude devra ainsi tre en mesure d appr cier la disponibilit des terres cultivables de faire le point sur l tat de d gradation des sols et d identifier les zones les plus sensibles l rosion En mati re d hydrologie les grandes perspectives devront tre d gag es les utilisations de l eau seront mises en vidence tout comme les facteurs limitant quantit qualit gestion etc Pour chacun de ces domaines l tude proc dera la description et l valuation de la situation actuelle l tablissement des tendances et enjeux l identification des indicateurs de suivi pour le court terme chelle du projet et le long terme apr s projet termes et formuler des recommandations Une base de donn es devra tre constitu e et devra faire ressortir un certain nombre d informations qui porteront notamment sur Un inventaire des vall es en distinguant celles qui sont salinis es acidifi es ayant fait l objet d am nagements riziculture hydroagricole infrastructures r alis es autres superficie de la vall e taille du bassin versant nom du marigot dont elle d pend situation administ
184. grove notamment le reboisement avec les groupements communautaires et les ONGs d j l uvre dans ce domaine l image de la F d ration R gionale des Groupements de Promotion F minine Ziguinchor la sensibilisation de population pour une prise de d cision individuelle et ou collective la participation et la concertation collective qui doivent reposer sur la d finition des crit res d ordre technique connaissance de la biologie et de l cologie de l esp ce conomique et l existence de sites ad quats le d veloppement d une approche genre dans le cadre des activit s de restauration des mangroves inscription de la zone maritime de Casamance sur la liste des sites RAMSAR la mise en place d aires prot g es communautaires valorisation durable des services des cosyst mes Il ressort de ce qui pr c de les faits saillants ci apr s Sur le plan cologique la mangrove de la Casamance constitue une zone de transition assez marqu e entre le milieu marin et celui des eaux douces o seules une faune et une flore pr sentant une large tol rance physiologique peuvent subsister En d pit de cet environnement exigeant l cosyst me de mangrove abrite une biodiversit v g tale et animale particuli rement riche En termes de diversit biologique animale la mangrove de la Casamance repr sente un habitat pour de multiples esp ces d oiseaux de mammif res de reptiles
185. h res Panthera pardus le buffle de for t Syncerus caffer nanus et le lamantin Trichelus senegalensis l hy ne tachet e le potamoch re le Guib arnach On note aussi des primates dont le singe des pal tuviers Cercopithecus campbell le galago de Demidoff Galagoides demidoff et le colobe bai Colobus badius temmincki Le Pangolin g ant Manis gigantea le serval Felis serval et I Anomalure de Breecroft Anomalurus breecroft sont galement signal s Quelques antilopes et des esp ces d oiseaux sont aussi signal es dont des migrateurs pal arctiques en particulier les chassiers De nombreux reptiles sont not s comprenant le python royal Python r gius le Python de Seba Python sebae et le cobra Naja nigricollis le Mamba vert la Mamba noir Un mammif re marin tel que le lamantin a t plusieurs fois observ dans la mangrove vers Essao Le parc abrite une population tr s riche d invert br s Au niveau de l avifaune les migrateurs pal arctiques sont fr quents mais les esp ces afro tropicales s dentaires ou non affinit foresti re sont bien repr sent es grand calao casque jaune Aigle couronn Touraco vert Malimbe bec bleu Tourterelle tambourine H ron tigr L entomofaune tr s riche avec des papillons qui ne sont connus d Afrique de l Ouest que dans cette r gion Eupheadra gausape et Charaxe Singha 3 6 2 2 La gestion du PNBC L ins curit due au conflit arm
186. ha Vall e de Mangaroungou aliment e par le bolon de Mangaroungou e Superficie du Bassin Versant 58 km2 e Superficie du p rim tre 260 ha e Superficie am nag e 81 ha e Superficie nette rizicultivable 69 ha Vall e de Tanaff aliment e par leTanaff Bolon e Superficie du Bassin Versant 428 km2 e Superficie totale 300 ha e Superficie nette am nag e 185 ha 6 2 Am nagements hydroagricoles des vall es Dans les ann es 1960 1970 un grand espoir tait n au S n gal propos de la Casamance que jugeait capable de d gager un surplus de production de riz gr ce la r cup ration de vastes superficies de sols sal s Cet espoir tait fond sur une s rie d tudes dont l id e principale tait la construction de barrages anti sel associ s des ouvrages clapet et des r seaux de drainage par foss s permettant de dessaler totalement les zones prot g es apr s quelques saisons de pluies La diminution du volume des pluies et la r duction corr lative des ruissellements ont entra n l abandon progressif de riziculture dans la partie sud du pays du fait de la salinisation et de acidification des sols On assiste ainsi une profonde modification de la physionomie du domaine fluviomarin se traduisant par un accroissement des tannes vives et une baisse consid rable des superficies rizicultivables Face cette situation le Gouvernement du S n gal s est vertu mettre en pla
187. heresse En effet la s cheresse qui s vit dans la zone d intervention du PADERCA depuis le d but des ann es 1970 a consid rablement affect les formations de mangrove en Casamance Avec le d ficit prolong de la pluviom trie et la contraction de la dur e de la saison pluvieuse le domaine fluvio marin fonctionne sous l influence du r gime hydrologique marin r sultat du d ficit des apports en eau douce En outre l inondation qu il subit en permanence par les eaux marines y entra ne une sursalinisation des sols hydromorphes des vall es et des nappes d eau dont la salinit est parfois deux trois fois sup rieure celle de l eau de mer A cette d gradation s ajoute l acidification des sols de bas fonds et de la r gression de la v g tation naturelle de mangrove toutes deux engendr es par la baisse r guli re des nappes d eau Ne b n ficiant actuellement d aucune intervention d envergure pour sa gestion conservatoire sa d gradation a favoris l rosion des c tes et le recul de la berge cas du village de Diogu qui s accompagne par endroits d ensablement des bas fonds occasionnant d importantes pertes en terres Les transformations rapides d coulant des ann es 167 de s cheresse montrent quel point l quilibre cologique de la mangrove dans les r gions climats contrast s comme la Casamance est fragile Plusieurs tudes anciennes soient elles ont permis de mesurer l ampleur de
188. hydromorphes gley sal et sols peu volu s d apport hydromorphes ces unit s de terres inondables sont localis es sur des positions topographiques relativement favorables du point de vue des coulements des 39 eaux de ruissellement Elles se caract risent par leur couverture herbac e voire arbustive Plus ou moins halophiles avec des r actions acides plus ou moins importantes d pendant de l tat d volution du mat riau constitutif ces terres dont la superficie peut tre estim e pr s de 43 000 ha sont parfois utilis es comme rizi res lorsque le taux de salinit le permet Sols hydromorphes ou sols peu volu s hydromorphie de profondeur Ces unit s de sols sont celles qui constituent les superficies rizicultivables sur lesquelles les agriculteurs pratiquent le plus souvent la riziculture Caract ris s par leur couverture herbac e et ou arbustive avec tr s souvent la pr sence dominante de palmeraie leur superficie peut tre estim e plus de 580 000 ha 3 3 4 Cons quences socio conomiques de la d gradation des ressources en sols La disparition du couvert v g tal dans les zones de p turages l puisement des terres de culture l acidification et la salinisation des cours d eau et zones humides la d nudation des sols par l rosion sont l origine de la baisse des revenus des populations dans la zone d intervention du PADERCA Cette tendance l appauvrissement d une fracti
189. iambalang de 10 ans inexistant inexistant 18 inexistant faible Kagnout de 10 ans 2 5 ans inexistant inexistant 8 1 inexistant faible Mangangoulack inexistant inexistant 7 inexistant important Elana inexistant inexistant 7 inexistant inexistant Niomoune de 10 ans de 10 ans important faible 59 important inexistant Diouloulou de 10 ans de 10 ans faible faible 18 1 inexistant faible Karthiack de 10 ans inexistant inexistant 8 4 inexistant inexistant Bod de 10 ans inexistant inexistant 4 1 inexistant faible Djilacoune 2 5 ans 0 1 an faible faible 14 5 inexistant inexistant Finthok 0 1 an faible important 13 inexistant inexistant Sougour inexistant inexistant 8 3 inexistant inexistant Koubalang 6 10 ans faible inexistant 11 7 inexistant inexistant Koubanao inexistant inexistant 9 1 inexistant inexistant Niandane faible inexistant 4 2 inexistant inexistant Souda faible inexistant 4 9 inexistant inexistant Santack 0 1 an faible faible 1 Ouonck de 10 ans faible faible 6 6 inexistant inexistant Kassel de 10 ans faible inexistant 11 inexistant inexistant Badiankassat de 10 ans de 10 ans inexistant inexistant 2 faible inexistant Kayelo de 10 ans de 10 ans faible faible 14 inexistant inexistant Montat de 10 ans de 10 ans inexistant 3 inexistant inexistant Hilol de 10 ans de 10 ans faible inexistant 5 7 inexistant inexistant Source Recensement de la P che artisanale maritime S n galaise CRODT ISRA Avr
190. ich es et cultiv es que sur l am lioration vari tale et la promotion des techniques agronomiques e La Soci t de Mise en Valeur Agricole de la Casamance SOMIVAC La cr ation de la SOMIVAC tire son origine de la r forme des structures de d veloppement rural de 1 973 selon laquelle la mise en valeur des zones dites homog nes rel verait d une soci t nationale d intervention La SOMIVAC fut ainsi cr e par la loi n 76 61 du 2 juillet 1976 en tant qu instrument du d veloppement int gr de la Casamance Les objectifs assign s la SOMIVAC sont entre autres le d veloppement des cultures vivri res dans l optique de l autosuffisance alimentaire du pays en mettant particuli rement l accent sur les am nagements hydro agricoles le d veloppement des cultures de rente arachide coton soja canne sucre des cultures mara fch res et fruiti res levage extensif am lior associ troitement l agriculture la p che maritime et fluviale par la valorisation des produits halieutiques la production foresti re bas e sur la protection l enrichissement et l exploitation rationnelle des ressources les activit s rurales en vue d une croissance et d un d veloppement quilibr du secteur formation et l organisation des producteurs ruraux Les tudes de base r alis es par la SOMIV AC ont abouti laboration d un plan directeur de d veloppement rural de la Casam
191. ifs soient disponibles dans les d lais indiqu s Il est toutefois attendu au terme du mandat que le temps de prestation global du CSE soit conforme l estimation ici pr sent e environ 56 hommes mois VI RAPPORTS ET CALENDRIER 6 1 Rapports Le CSE fournira un rapport de premier tablissement 2 mois apr s le d marrage de sa prestation Ce rapport pr sentera les principales informations recueillies et affinera la m thodologie d intervention tenant compte des contraintes identifi es Ce rapport sera fourni en 10 exemplaires Le CSE fournira en 10 exemplaires un rapport provisoire de l tude 5 mois apr s la date de commencement des prestations Il devra contenir tous les l ments d finis dans les pr sents 185 termes de r f rences En particulier il comportera une partie g n rale sur la situation du milieu naturel en Casamance et traitera de mani re sp cifique sur l tat des vall es salinis es des for ts class es et de la mangrove Le rapport d finitif sera pr sent en quinze 15 exemplaires 3 mois apr s la pr sentation du rapport provisoire Il tiendra compte des observations formul es l issue de la remise du rapport provisoire et apportera tous les compl ments d information demand s A ce rapport d taill sera joint un rapport de synth se facilement exploitable Les contenus des rapports doivent se conformer aux prestations d finies et pr cis es dans la description de l
192. il 2006 99 Tableau 40 Caract ristigues des unit s de p che Caract ristigues des unit s de p che b Marin estuarien P cheurs pirogue 1256 Source Recensement de la P che artisanale maritime S n galaise CRODT ISRA Avril 2006 Tableau 41 Dispositif de s curit utilis e Dispositif de s curit Marin Estuarien GPS 20 9 0 1 Compas 77 7 0 2 signalisation 67 6 6 Moyens de communication 3 1 6 Pharmacie 51 8 1 1 Source Recensement de la P che artisanale maritime S n galaise CRODT ISRA Avril 2006 Tableau 42 Origines des captures Origine des captures d Marin S n gal 89 90 Mauritanie 0 40 Gambie 1 10 Guin e Bissau 6 80 Guin e Conakry 3 90 Transbordement 0 00 Source Recensement de la P che artisanale maritime S n galaise CRODT ISRA Avril 2006 Cette dynamique de l effort de p che est l origine de la raret de certaines esp ces l image des capitaines des crevettes des otolithes et des Guiss service r gional des p ches de Ziguinchor 2007 Pour pallier la diminution des captures les p cheurs vont vers les eaux de la Guin e Bissau de la R publique de Guin e et m me de la Sierra L one pour p cher et d barquer le poisson en Casamance 4 3 5 Les circuits des produits halieutiques La fili re des produits de la p che recouvre une grande vari t de circuits et de mod
193. il bananensis davantage en saison chaude pour Liza grandisquamis et Mugil cephalus e Les p lagiques hauturiers Trois esp ces de p lagiques hauturiers ont une distribution g ographique tr s vaste et se concentrent au large des c tes s n galaises de mai octobre l albacore Thunnus albacores le patudo Thunnus obesus et le listao Katsuwomus pelamys L albacore et le listao sont les plus abondants au large des c tes Casaman aises e Les d mersaux Les esp ces d mersales contrairement aux esp ces p lagiques ne migrent gu re se d pla ant essentiellement de la c te vers le large au moment de la croissance ce qui explique la plus grande abondance des juv niles par rapport aux adultes aux abords de la c te La profondeur et la nature des fonds d terminent les diff rents faci s des peuplements Pr s de la c te sur les fonds sableux et vaseux on rel ve principalement des Sciaenid s faci s d estuaire aux d bouch s de la Casamance faci s mixte ailleurs Parmi les esp ces faci s d estuaire on peut citer le plexiglas Galeoides decadactylus la carpe blanche Pomadasys jubelini sompat le scyris d Alexandrie Alectis alexandrinus et le disque Drepane africana surtout abondants en saison chaude En saison fra che ou de transition ces fonds sont aussi fr quent s par un coquillage Cymbium le capitaine Polydactylus quadrifilis le machoiron ou silure Arius spp et sur l
194. ine d ann es galement beaucoup contribu la r duction des superficies cultiv es L analyse des caract ristiques de l agriculture dans la r gion de Ziguinchor et le d partement de S dhiou portera sur e les superficies cultivables e les superficies cultiv es les types de culture les rendements et les productions sur la p riode 1997 98 2006 2007 e les techniques culturales e _l impact sur les ressources naturelles et l environnement 4 1 1 Les superficies cultivables Les donn es portant sur les superficies cultivables des quatre d partements de la zone d intervention du PADERCA sont les suivantes Tableau 16 Superficies cultivables dans les r gions de Ziguinchor et de Kolda R gion D partement Superficie cultivable ha Bignona 80 000 Ziguinchor Oussouye 55 000 Ziguinchor 75 000 Kolda S dhiou 380 000 Il ressort de ces donn es que le d partement de S dhiou comporte le potentiel en terres cultivables le plus important de la zone d intervention du projet 65 4 1 2 Superficies cultiv es types de culture rendements et productions sur la p riode 1997 98 2006 2007 4 1 2 1 D partement de S dhiou L effort de production agricole au niveau de ce d partement est centr sur la culture d arachide coton et c r ales en conditions pluviales sur les plateaux la riziculture submerg e sur les sols de bas fond des vall es et les sols
195. ine se r alise Les principales contraintes observ es dans ces vall es tant la salinit et l acidit am nagement de ce type de vall e se composera d une digue qui longe toute la rizi re en bordure du marigot appel e digue de ceinture la hauteur de ce mod le de digue ne d passe gu re 1 5 m la largeur en cr te varie entre 0 60 et 1 5 m Ce type de digue peut tre tr s long en fonction de la vall e des ouvrages d vacuation simples et de petite taille mais en nombre suffisant pour faciliter la gestion parcellaire de l eau 155 e Les am nagements et leurs finalit s L am nagement d une vall e consiste en la construction d ouvrages hydrauliques digue antisel digue de r tention qui permettront une gestion efficiente des ressources en eau disponibles Les digues antisel Ce sont des talus de terre argileuse compact e d une hauteur maximum de l ordre de 1 5 2m g n ralement rev tus de moellons lat ritiques sur le parement aval afin d emp cher leur rosion sous l effet des vagues de mar e Les cr tes et les parements en amont sont couverts d une couche de terre lat ritique compact e Chaque digue antisel est pourvue d un ou de plusieurs vacuateurs de crues constitu s chacun par un d versoir en b ton arm permettant le passage de l eau sur leur cr te sans que la digue ne soit submerg e Les d versoirs sont soit rectilignes soit incurv s en bec de canard Les
196. ines de la riziculture de mangrove de la bananeraie et de vulgarisation agricole e Le projet de d veloppement de la riziculture de mangrove Les d partements de Ziguinchor et de Bignona ont servi de cadre d intervention de ce projet en Casamance Ce projet consistait l am nagement des vall es de terres sal es ou saum tres par la construction de petits barrage cluses sur les marigots de Bignona de Kamobeul de Soungrougrou et du fleuve Casamance Le projet tait fond sur l id e que la Casamance tait 14 une r gion vocation agricole et l am nagement des grandes surfaces de mangrove pour la riziculture ne se heurtait pas de grandes contraintes Sur la base de r sultats de caract risation du milieu et de mod le exp rimental test au niveau des villages de Ndieba et Medina des am nagements de grande envergure furent r alis s dans les vall es de Nyassia de Kamobeul bolong et de Guidel Des am nagements de moindre importance ont t galement r alis s dans les vall es de Ba la de Bignona de Tobor Dans toutes ces zones le projet proc da l abattage syst matique des pal tuviers sur plusieurs centaines voire des milliers d hectares de mangrove sur lesquels des canaux de drainage destin s adapter les sols la riziculture intensive ont t confectionn s Malheureusement apr s dix ans d activit s l chec de l ILACO fut proclam 1975 Les cons quences n fastes en
197. ines palmeraies ceinturant les vall es rizicultivables e Communaut rurale de Djiredji Le r seau hydrographique est constitu par le fleuve Casamance avec un bassin versant de pr s de 14 000 km le Soungroungrou et le marigot de Francounda Le fleuve Casamance utilis pour la p che et la navigation est devenu trop sal cause de l intrusion des eaux marines ph nom ne accentu par le d ficit pluviom trique et la tr s forte vaporation Cette situation a conduit une r duction des superficies rizicultivables et au d p rissement de la palmeraie e Communaut rurale de Sakar La communaut rurale de Sakar est bord e au sud par le fleuve Casamance dont la grande vall e re oit les eaux de ruissellement formant de vastes plans d eau e Communaut rurale de Bambaly Le r seau hydrographique est domin par le fleuve Casamance qui d limite Bambaly au sud et l ouest L irr gularit des apports en eau douce provenant de la source et des pluies et la forte vaporation laquelle le fleuve est soumis induisent un gradient de salinit ouest est e Communaut rurale de Bounkiling Le r seau hydrographique est constitu principalement du Soungroungrou qui arrose la zone de Kandialon et sert de fronti re naturelle entre la Communaut rurale de Bounkiling et celles de Diaroum et de Bona au sud des affluents et bolongs du fleuve Gambie qui s infiltrent dans les secteurs de Kandion et Djinany au
198. ins Ovins Caprins Porcins Camelins Kg Ziguinchor 130 13 4 11 2 Kolda 115 12 8 Moyenne 122 5 25 4 19 2 Source Rapport annuel DIREL 2006 4 2 5 2 La fili re avicole La production avicole est source de revenus pour les m nages en particulier les femmes et les jeunes La production locale est limit e par les maladies qui d ciment une bonne partie de la volaille L introduction de l aviculture industrielle est confront e des probl mes 4 2 5 3 La fili re lait La production laiti re a connu une volution depuis quelques ann es au niveau de l organisation de la collecte et de la transformation dans certains centres urbains Ainsi des mini laiteries se sont d velopp es et approvisionn es par les animaux en stabulation et des troupeaux des villages environnants autour de 25 kilom tres Les difficult s rencontr es s articulent autour des fluctuations savoir surproduction en hivernage et p nurie en saison s che La commercialisation et la conservation constituent des contraintes majeures rencontr es par les op rateurs locaux organis s en Groupements 4 2 6 Les atouts Le cheptel b n ficie de conditions relativement favorables son d veloppement gr ce une biomasse abondante et une disponibilit en eau de surface mares et marigots surtout pendant la p riode hivernale Au plan structurel la cr ation de la Maison des Eleveurs ou galle aynabe peut contribuer efficacement au d
199. invasion et de protection des vall es de l tat de la mangrove et de l tat des for ts class es l chelle de la Casamance Les zones rod es et celles cultiv es seront galement mises en vidence La m thodologie de cartographie passera en revue toutes les tapes requises pour r aliser une cartographie de l occupation des sols gr ce au traitement d images satellitaires de haute r solution avec l appui des Syst mes d Information G ographique SIG Le Centre de Suivi Ecologique utilisera sa cha ne de traitement d images et de cartographie de l occupation du sol op rationnelle dans plusieurs projets notamment la R serve de la Biodiversit du Delta du S n gal le Projet de Cartographie des Zones Humides et le Projet de la Biodiversit S n gal Mauritanie et plus r cemment avec des projets de la FAO savoir AFRICOVER et LADA Les missions de terrain servent valider et suppl menter les informations extraites des images satellites Deux missions de terrain sont pr vues La premi re mission de dix 10 jours 180 permettra d chantillonner les classes th matiques et collecter les aires d entra nements et les informations n cessaires l interpr tation des images La seconde mission de cinq 5 jours servira la validation des cartes Pour chaque mission l quipe disposera de tirages de cartes th matiques et topographiques de GPS de PC portables et de divers outils de collecte relatifs
200. ions pour viter d une part les vols et d autre part pour r cup rer leurs d jections Les ovins et les caprins sont toujours s par s Les animaux peuvent tre attach s aux poteaux qui soutiennent les toits des cases Cette solution n est envisageable que pour les troupeaux de petite dimension On leur am nage parfois un r duit sous le toit ou on leur construit souvent des paillotes ind pendantes sur lev es sur caillebotis avec un toit pour les caprins 82 4 2 4 Les ressources fourrag res Deux modes d exploitation des parcours naturels existent Les leveurs pratiquent un syst me extensif marqu par une faible amplitude de d placement des troupeaux une forme appropri e de gestion des ressources Pour les pasteurs ce syst me s adapte parfaitement aux conditions souvent difficiles de la zone Le b tail repr sente une richesse qui garantit une marque de consid ration sociale La zone a dispos dans le temps de vastes p turages de nombreuses mares des cours d eau pour l abreuvement du b tail Mais tout cela est aujourd hui remis en cause comme apparu lors des changes avec les populations L alimentation du b tail est pour l essentiel fournie par les p turages naturels qui occupent une bonne partie de la Zone Les p turages de la zone sont constitu s de types a riens et herbac s En hivernage le tapis herbac qui s installe constitue la principale alimentation du cheptel Par contre pend
201. is de d cembre une certaine humidit qui ne favorise pas la d claration des feux de brousse Les diagrammes ci apr s donnent l volution mensuelle des superficies br l es dans la zone d intervention du PADERCA 111 Figure 9 Evolution mensuelle des superficies br l es dans la zone d Intervention du PADERCA Figure 10 Evolution mensuelle du nombre de cas de feux de brousse Nombre de cas Figure 11 Evolution des superficies br l es dans la zone d intervention du PADERCA par arrondissement Superficies br l es Arrondissements 112 4 4 5 D gradation des ressources naturelles Malgr ses importantes potentialit s foresti res la Casamance reste un milieu fragile constamment agress Cette fragilisation est accentu e par l ins curit qui y r gne En effet elle aura entra n la reconversion d agriculteurs en exploitant forestier ou autres activit s opportunistes ne requ rant aucun investissement Ceci accentue la pression sur les ressources foresti res et entra ne le ralentissement de diff rentes activit s de gestion des ressources dans la zone am nagement inventaire D autres facteurs physiques baisse de la pluviom trie avanc e de la langue sal e non moins importants participent au ph nom ne de d gradation des ressources A savoir 1 d gradation des terres rosion olienne et ou hydrique absence d enrichissement des sols dispariti
202. issance de traction est sup rieure celle de beaucoup de races Traverse 1972 Elle est capable de fournir un effort de traction quivalent 14 de son poids corporel contre 10 12 pour les autres races e La fumure organique Les bovins sont parqu s dans les champs et contribuent la fertilisation du sol C est une fonction tr s importante pour maintenir ou am liorer les rendements agricoles du fait que l utilisation des engrais min raux reste tr s faible L am lioration des rendements des c r ales par l utilisation des fumures animales est bien connue des agropasteurs qui ont par cons quent adopt une strat gie de restauration de la fertilit des sols par un syst me de pacage des bovins La poudrette des parcs de petits ruminants est aussi utilis e mais dans une moindre envergure e R le social du b tail Les animaux jouent un r le tr s important dans le maintien et le d veloppement des relations sociales au sein des communaut s Les gardes et les pr ts de b ufs de trait permettent de consolider les liens entre les membres d un lignage et d un clan Au niveau de la hi rarchie sociale les leveurs qui d tiennent des effectifs importants de b tail occupent souvent des rangs lev s dans l chelle 81 4 2 3 2 Mode de conduite des troupeaux Dans la gestion du troupeau on distingue g n ralement trois principaux acteurs Dom Gall il est le chef de l exploitation et il est en
203. isses 77 4 2 1 4 Caract ristiques Ph notypiques ss 77 4 2 2 Situation sanitaire du cheptel aane ane ea an aana a wanan n anan anane eee 80 4 2 3 Mode utilisation des ressources pastorales anane nene 80 4 2 3 1 R les et fonctions des ressources g n tiques animales 80 4 2 3 2 Mode de conduite des troupeaux ses 82 4 2 4 Les ressources fourrag res 83 4 2 5 Productions animales AA 83 4 2 5 1 a fih re Ee 83 425 2 TLafih r aVICOI tens MR nt E RS lt eebe 84 4 255 3 E 84 4 2 6 lt L S en ne 84 4 275 KE TEE 84 4 28 e EE 85 4 3 Ressources ee initie Een 86 4 3 1 Historique de la p che en Casamance 86 4 3 1 1 Cas de la Moyenne et Haute Casamance see 86 4 3 1 2 Cas de la Basse Casamance iii 87 4 3 2 Le lent et timide d veloppement de la p che en 87 4 3 3 Environnement des cosyst mes aquatiques de la Casamance 89 4 3 3 1 L cosyst me Ee 5555 ana ANGIN NGANGEN Er a M teste GEN etats 89 4 3 3 2 L cosyst me estuarien estuaire de la Casamance eooeeooeooe oono naen 90 4 3 3 3 L cosyst me E EE 91 4 3 3 4 L cosyst me continental ss 92 4 3 4 P cheurs et engins de p che nane aann anane anana nana a nenen nenen 96 4
204. itation du milieu et un effondrement des techniques traditionnelles d encadrement Les paysages de la Casamance sont profond ment affect s par la s cheresse Le d ficit pluviom trique a en effet entra n une augmentation graduelle de la salinit de plusieurs cours d eau et plus particuli rement de celle du fleuve Casamance Ces conditions de tr s forte salinit ont s rieusement affect la flore et la faune de cette r gion et en particulier la mangrove La diminution des apports en eau douce a pour principal effet la salinisation des sols et des eaux de surface et des nappes La remont e progressive de l eau de mer vers l amont a des cons quences dramatiques dans les cosyst mes halieutiques fluviaux et continentaux les poissons d eau douce tendent dispara tre seuls quelques poissons tr s 105 r sistants la salinit subsistent mais leur taille diminue A l embouchure de la Casamance si la cha ne trophique est moins appauvrie gr ce aux changes constants entre l eau marine et estuarienne l extension des tannes au d triment de la mangrove et des rizi res sal es est l effet le plus marquant de la s cheresse sur l cosyst me halieutique Des cons quences conomiques en sont une r duction des prises de crevettes et de poissons du fait de leur migration Ainsi dans plusieurs localit s il n est plus possible de pratiquer la p che continentale du fait de l ass chement des cours d eau
205. ivit s ont t cibl es le reboisement la restauration de la mangrove r g n ration assist e les digues anti sel l arboriculture fruiti re et la sensibilisation Diff rents concepts et outils conventions locales plan d am nagement et de gestion r serves communautaires sch ma d am nagement nerg tique local ont t con us et mis en uvre avec l accompagnement des services techniques Dans le cadre de 1 lutte contre les feux de brousse le service des eaux et For ts en collaboration avec les populations a mis en place des comit s de lutte 274 impliqu s dans la surveillance Ces derniers se heurtent l insuffisance des moyens Parall lement deux unit s de lutte un par d partement ont t mises en place vu l ampleur des feux deux unit s seraient plus efficaces pour S dhiou Les activit s r centes dans le d partement de S dhiou ont surtout port sur le reboisement de la mangrove et l am lioration de la palmeraie Madina Bouama CR Bambaly Les palmiers sont tr s prouv s au niveau des vall es cause de la salinisation Au village de Ndiambar des actions de plantations ont t men es dans le cadre du projet PRIMOCA avec des individus de palmier pr germ s dont la gestion tait assur e par des femmes 4 4 9 Vision et planification d activit s relatives la gestion de l environnement et des ressources naturelles Pour le d partement de S dhiou la vision T
206. kia biglobosa Dalbergia melanoxylon Sterculia setigera Khaya senegalensis Source Liste UICN 1991 Esp ces int gralement prot g es Vitellaria pardoxa Diopyros mespiliformis Albizzia sassa Elaeis guineensis Dalbergia melanoxylon Esp ces menac es du fait d une surexploitation de leurs fruit et ou s ve Saba senegalensis Adansonia digitata Borassus aethiopium Parkia biglobosa Cordyla pinnata 59 3 6 Les ressources faunigues 3 6 1 G n ralit s Les cosyst mes forestiers de la Casamance constituent un biotope favorable au d veloppement d une faune remarquable qui participe la biodiversit de la r gion On retrouve dans la partie subguin enne les plus importantes populations de grands mammif res du S n gal lan g ant et bai C est aussi le domaine des primates arboricoles de reptiles rares de rongeurs et de rapaces Le potentiel faunique est constitu de plusieurs esp ces de gibier poils et plumes Dans le cadre des activit s d amodiation la faune joue un r le tr s important pour le d veloppement du tourisme cyn g tique S dhiou Il existe quelques esp ces d oiseaux parmi lesquels des migrateurs pal arctiques et des esp ces thiopiennes affinit foresti re le grand calao casque jaune Celato gymna Elatat l aigle couronn Stephanoetus coronatus la sauterelle tambourine Tympanistria
207. l ne Tenghory Bignona PAHA 146 Thionk Essyl Kartiack Commune Bignona PAHA Mampalago Nioroki Bignona DERBAC Boumouda Balmadou Sam S dhiou S dhiou S dhiou PRIMOCA PRIMOCA PRIMOCA Sindina 220 ha Diiredji Diend Djiredji S dhiou S dhiou PRIMOCA PRIMOCA Kinkinkourou Diiredji S dhiou PRIMOCA Bambali bambali S dhiou PRIMOCA Badiari 19 km2 60 ha 32ha S dhiou Bolong de Badiari PRIMOCA 147 Karongue B V 68 0ha S T 1070ha S E 2237ha S D Djinaki Bignona Karongue Kabiline Mahmou Diouloulou Bakoum Di nd S dhiou PRIMOCA Di nd S T 140 ha Di nd S dhiou PRIMOCA Djiragone Briou S T 50 ha Bounkiling Bona S dhiou PRIMOCA Samiron S T 90 ha Bambaly Diend S dhiou PRIMOCA Ndiama S T 160 ha Bounkiling Bona S dhiou PRIMOCA Binnong Tendouck Mangoulack Bignona Tendouck Ediamath Bouthiapay Tendouck Mangagoulack Bignona Tendouck bout gol Tabane Mangagoulack Tendouck Bignona Diatock 148 Di goune Tendouck Kagnobon S T Bignona Kagnobon Di goune S E B ssir S D B V Bassada SI S dhiou Soungroug
208. la d gradation de la mangrove en Casamance Elle se manifeste par une reprise d Avicennia aux d pens du Rhizophora mangle et par la disparition de nombreuses esp ces d eau saum tre Ces tudes montrent que la mangrove de la Casamance est de loin la plus touch e par la s cheresse parce que c est l que le nombre de mois pluvieux a subi le plus profond changement avec un bilan hydrique fortement d ficitaire Par ailleurs le lessivage par les pluies des sels accumul s en surface cro te moquette conduit g n ralement une augmentation de la salinit du fleuve et de ses affluents en d but d hivernage et en l absence d une pluviom trie normale le front de salinit remonte tr s loin dans les marigots au point que l affluent principal le Soungrougrou ne se dessale pas du tout maintenant ce qui explique la disparition quasi totale de la mangrove dans la majeure partie de cet affluent Ces diff rents ph nom nes ont permis de constater une rar faction des Rhizophora Marius 1985 affirme que 70 80 des Rhizophora ont disparu depuis 1969 ce qui entra ne une modification dans la distribution de la v g tation Par ailleurs dans la vall e de Ba la plus au Nord la mangrove Rhizophora a presque enti rement disparu aussi faisant place deux zones plus ou moins distinctes l une dans laquelle on trouve encore des troncs de pal tuviers morts avec et l des touffes de Sesuvium portulacastrum l a
209. le bois mort les int ress s peuvent op rer individuellement ou au sein d une organisation 107 Pour l ensemble des produits forestiers contingent s ou non l exploitation but commercial est assujettie au paiement de taxes et redevances foresti res pour l obtention d un permis d exploitation d livr par le service forestier L exploitation foresti re hormis le bois de service le bois mort les produits de cueillette les articles d artisanat les r niers et palmiers morts reste ferm e sur l tendue de la r gion Ziguinchor Egalement les pr l vements but commercial doivent se faire dans le domaine prot g e Les ressources v g tales exploit es L exploitation foresti re dans la r gion de Ziguinchor est limit e aux produits de cueillette au bois d oeuvre et au bois de chauffe Les tableaux ci apr s donnent les listes des produits contr l s dans la r gion de Ziguinchor et le d partement de S dhiou Tableau 44 Liste de produis contr l s de Ziguinchor Produits forestiers non ligneux Produits forestiers ligneux Huile de palme Roniers morts Huile palmiste Palmier Palmiste V ne mort Noix de palm Cail d gagement Vin de palme Cail d gagement Vin de cajou Link d gagement Counghame Tomboiro noir Racines de gow Santan pirogue N t tou Ban to pirogue Pain de singe Pirogue Ditakh Racines diverses Albizzia Ecorces diverses
210. le matin M100 langouste v sole barracuda Senne de plage mbal seme sans oche de 300 500 mides Ge WE Ponta SEH Niominka 35 50 dr aie walo walo Goudomp T V V i senne avec poche de 800 m des SE E 20 40 P Walo Walo M30640 A l talage dans le courant du fleuve Hors Filet crevette kilit filet filtrant fix pirogue flotteurs crevette F Goudomp V ou piquets 8 13 88 4 3 3 Environnement des cosyst mes aquatiques de la Casamance L analyse de l environnement des espaces aquatiques de Casamance s inspire du travail de Cormier Salem 1992 qui montre que de l embouchure aux sources de la Casamance on passe d sormais d un milieu marin un milieu hyperhalin ou sursal qui conditionne les ressources et leur exploitation Les conditions hydrobiologiques la v g tation et la faune permettent d individualiser trois cosyst mes aquatiques d aval en amont maritime et estuarien interm diaire ou de transition et continental Chaque cosyst me est soumis des formes d exploitation sp cifiques qui permettent de d finir diff rents espaces aquatiques Les limites entre les diff rents cosyst mes tr s difficiles circonscrire varient en fonction des conditions de l environnement et particuli rement des pr cipitations 4 3 3 1 L cosyst me maritime e Les conditions hydrobiologiques du plateau continental Au large de l
211. leau 52 ci apr s met en vidence la pr dominance des formations naturelles 63 88 parmi lesquelles les for ts claires constituent la premi re classe 22 74 Elles sont suivies par la savane bois e 14 25 la savane arbor e 9 87 la mangrove d grad e 7 43 et la savane arbustive et arbor e 3 10 Les cultures pluviales et la riziculture pluviale couvrent respectivement 20 42 et 5 06 de la superficie totale de la zone Les zones nues repr sentent 3 59 de la superficie totale cette classe ayant enregistr une augmentation par rapport sa superficie en 1985 Les eaux de surface repr sentent 6 27 de la superficie totale Les savanes bois es les for ts claires et la mangrove ont connu une baisse plus ou moins remarquable Tableau 52 Situation d occupation des sols pour la p riode de 1993 Zones agricoles Cultures pluviales 300114 83 20 43 1 Riziculture pluviale 74430 36 5 07 2 Verger remarquable 436 50 0 03 3 Plantation foresti re 1206 23 0 08 4 V g tations naturelles For t galerie ferm e 19398 87 1 32 5 For t galerie ouverte ou d grad e 10756 58 0 73 6 Savane herbeuse arbustive 4137 38 0 26 7 Savane arbor e 145102 71 9 88 8 Savane arbustive et arbor e 45568 89 3 10 9 Savane bois e 209399 48 14 25 10 For t claire 334158 55 22 74 11 Mangroves ferm es 41175 13 2 80 12 Mangroves d grad es 109181 67 7 43 13 Prairi
212. leau 7 Taux de classement de la r gion de Ziguinchor D partements Superficie ha Nombre de Superficie Taux de Massifs class s class e ha classement Bignona 529500 20 100405 3 18 96 Oussouye 89100 6 6469 7 26 Ziguinchor 115300 4 9902 8 59 R gion 733900 30 116776 3 15 91 3 5 2 Caract risation des ressources foresti res par communaut rurale dans la r gion de Ziguinchor Les for ts class es n ont pas t d limit es en fonction du d coupage administratif Ainsi une for t class e peut tre cheval sur plusieurs communaut s rurales ou d partements En prenant la communaut rurale comme porte d entr e c est tout juste pour signaler celles qui sont touch es par le classement et analyser l interface populations locales For t class e 50 3 5 2 1 D partement de Ziguinchor e Communaut rurale d Ad ane Constitu es de vastes tendues bois es les for ts class es et communautaires repr sentent plus de 58 des surfaces exond es de la Communaut Rurale La portion de for ts class es situ e au sud sud est de la Communaut Rurale couvre 4238 hectares 26 du terroir fonctionnel Ce sont essentiellement des formations de for ts claires et de savanes bois es domin es par des esp ces bois de valeur Pterocarpus erinaceus Afzelia africana et Khaya senegalensis La strate arbustive est essentiellement constitu e de combr tac es Combretum e
213. les activit s de chasse sont le fait de 2 des m nages Ceux ci se trouvent en majorit dans la communaut rurale de Djibidione 41 des m nages tandis que dans la plupart des communaut s rurales les m nages interrog s disent ne pas pratiquer la chasse Les chasseurs exercent cette activit de mani re professionnelle environ 50 jours par an et surtout dans les for ts communautaires 77 des lieux de chasse pour une recette moyenne de 78 000 F CFA par m nage et par an 6 4 3 Mesures de sauvegarde des for ts class es Il s agit de d limiter borner et mettre les pancartes des for ts class es proc der au d minage des for ts inventorier les for ts estimer le niveau d empi tement des for ts class es analyser les causes des empi tements restructurer les for ts class es prendre des mesures de protection des for ts class es prendre des mesures participatives de protection des FC enrichir les parties d nud es des lutter contre les feux de brousse 174 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS Le diagnostic de l tat global du milieu naturel dans la zone d intervention du PADERCA a permis la collecte et la constitution d une base de donn es dont l analyse a abouti donner une photographie de la situation de r f rence Le rapport g n ral labor cet effet peut tre consid r comme un r f rentiel pour le PADERCA tant pour affiner ses axes f d rate
214. les de se reproduire dans le milieu fluvial exception faite de 1 Elops lacerta dont la ponte se fait en mer e Les crevettes La crevette Penaeus duorarum notialis se reproduit en mer Les larves sont ensuite transport es par les mar es dans l estuaire puis au cours de leur phase de croissance tr s rapide les juv niles redescendent vers les chenaux les plus profonds et regagnent la mer l ge adulte Le moment cl dans ce cycle est le d part vers la mer qui selon sa plus ou moins 91 grande pr cocit d termine la taille des crevettes susceptibles d tre p ch es dans l estuaire Les deux principaux facteurs sont la salinit et la force des courants A salinit et temp rature constamment lev es les crevettes ont une croissance tr s rapide et sont de grande taille Les effets de la s cheresse sur la p che des crevettes se r percutent la fois sur l cosyst me et sur la saison d abondance maximale des crevettes On note un d calage entre la zone de croissance maximale des crevettes et la zone de p che autoris e pour cette esp ce D sormais les conditions de salinit d favorables l amont de Ziguinchor conduisent la diminution de la taille des crevettes A l aval de Ziguinchor les conditions de salinit sont meilleures la mer jouant un r le mod rateur mais les trop forts courants de mar e g nent la croissance des crevettes 4 3 3 4 L cosyst me continental l am
215. les ligneux combustibles bois d uvre de service et d artisanat ou non ligneux produits de cueillette la faune la flore et le paysage Les produits forestiers peuvent faire l objet d autoconsommation ou de commercialisation au niveau national ou l tranger L autoconsommation se fait dans le cadre du droit d usage reconnu aux populations riveraines des formations foresti res C est ainsi que les produits pr lev s restent divers et vari s du fait des potentialit s de ces zones Les produits pr lev s sont aussi fonction des habitudes et des usages du milieu mais aussi d autres facteurs conjoncturels C est ainsi qu aujourd hui l exploitation des ressources foresti res dans la r gion de Ziguinchor constitue pour une bonne partie de la population la seule source de revenus pour la satisfaction des besoins alimentaires et mat riels du fait de la crise qui s vit dans la r gion L exploitation but commercial des combustibles le contingentement pour le charbon de bois et l exploitation libre pour le bois de chauffe L exploitation de produits contingent s ne peut tre faite que par des organisations d exploitants forestiers d ment agr s par le Ministre charg des Eaux et For ts titulaires d une carte professionnelle en cours de validit et ayant re u un quota annuel La d tention d une carte d exploitant forestier n est pas n cessaire pour les produits non contingent s comme
216. litique de ma trise et de gestion de l eau d finie pour juguler le d ficit pluviom trique partir de 1969 les pouvoirs publics ont d cid l dification des deux barrages de Guidel et Affiniam e Barrage et am nagement de la vall e de Guidel L am nagement de la vall e de Guidel fut un des plus grands projets de mise en valeur des terres sal es en Casamance l poque puisque ce projet devait permettre de r cup rer d importantes superficies de terres en tat de d gradation La construction du barrage de 18 Guidel d un co t estim 810 000 000 CFA et financ e par la Banque Africaine de D veloppement BAD s inscrit dans la suite du travail d j entam par ILACO puisqu il devrait permettre la mise en exploitation de 507 ha de terres sal es dont 409 ha avaient t entam s par ILACO entre 1 968 et 1 970 ainsi que l augmentation des d bits d eau sur 600 ha de rizi res La mise en service du barrage intervenue en 1 982 avait suscit beaucoup d espoirs puisque des rendements de 2 5 3 0 t ha taient pr vus dans cette vall e Ces espoirs et pr visions ont t cependant revus en baisse puisque le d ficit pluviom trique n a pas favoris le processus de dessalement qui s tait effectu tr s lentement Malgr tout des r sultats encourageants ont t obtenus dans la mesure o les rizi res initialement abandonn es ont t prot g es et cultiv es par endroits notamment au niv
217. ll es sont expos es l rosion Le profil type de la topos quence en Casamance est caract ris par la succession de bas en haut rizi res palmeraies for ts galeries et ou for ts de plateau champs de brousse A chaque fois que les champs prennent le pas sur la for t ou que la for t elle m me est soumise des incendies r p t s ou encore que l on installe des cultures sous la palmeraie avec des pratiques d cobuage de billonnage syst matique le long de la pente l exportation des r sidus de cultures le milieu est d s quilibr l rosion appara t et l ensablement s en suit comme l indique le tableau ci apr s 159 Tableau 62 Exemples de Types d rosion dans six vall es de la Basse et Moyenne Casamance source PSSA FAO 1997 Types d rosion Vall e Erosion lin aire D gradation des Erosion en nappe griffes rigoles sols par perte de la Ensablement ravines structure e Champs Champs de brousse e Champs Rizi re Di goune e For t Rigoles piste e For t limitrophe Mares e Rizi re e Champs Ravines Pistes e Champs Rizi re e Rizi res centrales rizi res e For t limitrophe Mares Badiana e For t Rigoles Champs pistes villages e Champs Rigoles Champs e Champs Rizi re Karongue For t pistes Pistes e Palmeraie Ravines Villages Mares e Champs Rigoles Champs e Champs Rizi re Katoudi Rizi re centrale vill
218. m Actuellement la mangrove en amont de Ziguinchor a presque compl tement disparu On en retrouve que des tendues de bois morts le long du Soungrougrou Dans cet cosyst me de transition les taux de salinit varient au cours de l ann e En saison s che ils sont nettement sup rieurs ceux de la mer et augmentent de l aval vers l amont Dans ces conditions la biomasse est moins riche que dans l cosyst me estuarien La microfaune benthique compte moins d esp ces Du fait de la sursalure des eaux tout au long de l ann e on assiste une s lection des esp ces et la multiplication des individus Enfin l cosyst me fluvial est caract ris par les activit s de p che de crevettes e Les ressources halieutiques de l cosyst me fluvial L ichtyofaune est moins vari e dans l cosyst me fluvial de la Casamance Elle se compose pour l essentiel d une trentaine d esp ces dont six sont pr dominantes du fait de leur plus grande r sistance aux carts de salinit e Les poissons Les principales esp ces appartiennent la famille des Mugilid s des Cichlid s des Clupeid s et des Elopid s Le Cichlid Sarotherodon melanotheron heudelottii tr s r sistant la salinit est largement pr pond rant Le peuplement comprend galement 1 Ethmalosa fimbriata Elops lacerta le Gerres nigri et deux esp ces de carpe Liza fakipinnis et Tilapia guineensis Toutes ces esp ces sont capab
219. mbreux bolongs la Casamance est riche en ressources halieutiques et offre d normes potentialit s pour la p che maritime lagunaire et fluviale La p che continentale est une activit artisanale bien ancr e dans l conomie vivri re de la r gion du fait de l abondance des ressources ichtyologiques On rel ve cependant que la mangrove a disparu sur de grandes superficies du fait de la salinisation et de l acidification des vasi res et ne b n ficie actuellement d aucunes interventions d envergure pour sa gestion conservatoire Cette rar faction de la mangrove a induit un accroissement de l rosion des rives et constitue une menace pour le maintien de la biodiversit 3 2 5 La zone d intervention du projet malgr les normes potentialit s qu elle renferme fait face cependant de nombreuses contraintes qu il convient de lever pour asseoir une base de d veloppement durable Du fait du conflit latent depuis d j plus de deux d cennies les tudes dans le domaine du d veloppement rural et de l environnement en g n ral m ritent d tre actualis es l effet d tablir une situation de r f rence base de suivi des impacts du projet dans diff rents secteurs IV ETUDE ENVISAGEE 4 1 Objectifs 4 1 1 Cette tude qui intervient dans le cadre de la mise en uvre de la pr sente Convention de partenariat entre le PADERCA et le Centre de Suivi Ecologique CSE a pour objectif global de proc der l
220. ment 9 94 145984 46 ha ont subi des modifications 12 45 182895 37 ha ont subi des conversions 36 Figure 19 Carte des changements entre 1985 et 1993 R publique du S n gal PROGRAMME D APPUI AU DEVELOPPEMENT RURAL DE LA CASAMANCE L gende E de R gon Chef lieu de D partement Chef lieu d Arrondissement Chef lieu de Communaut Rurale Commune Limites administratives Trait de c te Limite d Etat Limite de R gion Limite de D partement Limite d Arrondissementt Gambie BASSE ET MOYENNE CASAMANCE CHANGEMENT DANS L OCCUPATION DU SOL 1985 1993 1 750 000 R seau routier Zone de v g tation naturelle Zone de culture Zone artificielle ES Sans changement Sans changement 1 Sans changement Route goudronn e Sans changement Route lat ritique 7 7 Modfication Piste sablonneuse remarquable es Conversion D gt Limite de zone prot g e Modficaton E Conversion Conversion Guin e Bissau Zone d nud e ES Conversion Surface en eau ET Sans shangement cocon Sources Images Landsst TM de 1985 Images Landsat ETM de 2005 Banques de donn es du CSE DAT Travaux de terrain Conception et r alisation Centre de Suivi Ecologique la Gestion des Ressources Naturelles Juillet 2008 137 e Changement entre 1993 et 2006 Le croisement des cartes d occupation du sol de 1993 et de 2006 donn une m
221. mme de Relance des Activit s Economiques et sociales de la Casamance Le projet a pour objectif d appuyer le processus de retour la paix dans la r gion travers des actions d appui au d veloppement rural en centrant les interventions sur la pr servation et la valorisation du capital productif eaux sols for ts zone d intervention du projet illustr e par la carte ci dessous couvre une superficie totale de 14 479 km se d composant comme suit e r gion de Ziguinchor d partements de Bignona Oussouye et Kolda couvrant une superficie de 7 339 km avec une population de 582 000 habitants dominance diolas e d partement de S dhiou r gion de Kolda couvrant une superficie de 7 140 km avec une population de 350 000 habitants dominance mandingue Figure 1 R partition socioculturelle en Casamance R partition des socio cultures dans les R gions de Ziguinchor et Kolda Milieu Peulh Majoritaire Wolofs Manjacks Mandingues Milieu Mandingue Majoritaire Diolas Diolas Peulhs 7 Manjacks Balantes Etrangers 5 Autres Dans la R gion de Ziguinchor 582 000 hab Dans la R gion de Kolda 834 000 hab Source F Muller et I Camara juin 2007 Etude Les cycles de s cheresse ayant pr valu dans le Sahel partir de 1970 ont mis rudes preuves les cosyst mes les ressources naturelles et les syst mes de production de l
222. n trouve une savane arbor e dense dans la zone foresti re avec la pr sence d une portion de la for t class e de Balmadou qui occupe 40 km soit 19 du territoire de la Communaut Rurale e Communaut rurale de Samine La communaut rurale de Samine Escale comporte des ressources foresti res importantes La for t est de type savane guin enne dont la flore est compos e de ca lc drat Khaya senegalensis de santan Daniellia oliveri de dimb Cordyla pinnata de ir Prosopis africana de r nier Borassus flabellifer de palmier huile Eleais guineensis de n r Parkia biglobosa de vene Pterocarpus erinaceus de baobab Adansonia digitata et de kadd Faidherbia albida etc Le sous bois est constitu de combr tac es et de diverses sortes de gramin es et autres herbac es qui donnent en saison des pluies de bons p turages La mangrove est en voie de disparition La communaut rurale abrite la for t class e de Mangaroungou arr t de classement n 7086 du 22 12 1951 d une superficie de 510 hectares 57 e Communaut rurale de Sansamba Les diff rentes formations qui peuvent tre identifi es dans la communaut rurale sont la for t claire et les savanes bois es arbustive et herbeuse La composition floristique r v le la pr dominance des essences suivantes Khaya senegalensis Pteracarpus erinaceus Detarium senegalensis Parkia biglobosa Dianiella oliverii Cordyla pinnata Borassus flabelifer Adanso
223. nexistant Nikine inexistant inexistant 10 tr s important inexistant Ourong de 10 ans important inexistant 22 1 inexistant inexistant Pointe Saint Georges de 10 ans de 10 ans important faible 66 1 inexistant inexistant Saloulou de 10 ans de 10 ans faible inexistant 1 inexistant inexistant S dhiou de 10 ans inexistant faible 39 1 inexistant inexistant Simbandi Balante 0 1 an faible inexistant 51 inexistant inexistant Simbandi Brassou 2 5 ans important inexistant 52 inexistant inexistant Thionk Essyl inexistant faible 32 1 inexistant faible Ziguinchor 2 5 ans de 10 ans inexistant important 309 7 important faible Kamobeul 6 10 ans faible inexistant 11 inexistant inexistant Tendouk de 10 ans inexistant inexistant 36 4 faible important Thiobon de 10 ans de 10 ans inexistant inexistant 23 8 faible important 98 Birkama 10 ans de 10 ans important inexistant 18 inexistant inexistant Diafardouma 2 5 ans faible faible 23 inexistant inexistant Djibabouya inexistant inexistant 74 4 inexistant inexistant Djibanar de 10 ans de 10 ans important inexistant 6 inexistant inexistant Sam important inexistant 1 11 inexistant inexistant Sindina inexistant inexistant 2 4 inexistant inexistant Tintinkoma 0 1 an 0 1 an inexistant inexistant 7 8 inexistant inexistant Eloubalir de 10 ans important inexistant 16 1 inexistant inexistant N
224. nia digitata Eleais guinensis La communaut rurale dispose de trois for ts class es que sont la for t class e de Diassing 14 800 ha la r neraie de Diafilon 1 040 ha et la r neraie de Diogh re 1 080 ha La mangrove bien pr sente tend dispara tre cause de la salinit des eaux Tableau 8 For ts class es de la r gion de Ziguinchor D partement For ts class es Date de cr ation Superficie ha Bignona 25 juin 1932 903 3 Bignona 1 ao t 1963 3908 3 Boutolatte 8 f vrier 1943 1186 Carapan 15 mai 1939 205 Di goune 9 octobre 1936 1 180 Diouloulou 22 d cembre 1942 2 000 Djipakoum 13 janvier 1942 2 083 Essom 10 juillet 1947 5 200 Kalounayes 6 octobre 1937 15 100 Kandiadiou 23 ao t 1951 4030 Koulaye 13 janvier 1942 3 835 Kourouk 13 janvier 1942 2 334 Mangroves 12 novembre 1945 30 000 Narangs 10 juillet 1947 20 820 Kalissayes 28 juillet 1978 16 Nialor 10 juin 1938 20 Suelle Kendieng 20 mars 1952 809 Tendi me 7 avril 1942 133 1 Tendouck 7 septembre 1933 2 300 Tobor 30 janvier 1950 4235 Oukoute 14 ao t 1951 360 Boukitingo 13 ao t 1951 700 SE Diant me 29 ao t 1951 235 Guinone 23 ao t 1951 60 Kah me 10 octobre 1950 94 Santhiaba Mandiaque 4 f vrier 1936 2 000 Bayottes 14 ao t 1937 960 Sege Bissine 17 avril 1942 4 900 Blase 13 janvier 1942 4150 Djib lor 5 octobre 1964 142
225. nie 117 5 2 Pr sentation de la carte d occupation des sols de 1985 119 5 3 Pr sentation de la carte d occupation des sols de 1993 123 5 4 Pr sentation de la carte d occupation des sols de 2006 126 5 5 Analyse de l volution de l occupation des souls 129 VI CARACTERISATIONS SPECIFIQUES 00000000000000 00000000000000 0000000000 00000000000000 0an0no 142 6 1 Etat de salinisation et d acidification des vall es nenen nen 142 6 2 Am nagements hydroagricoles des vall es 151 6 2 1 Les principales contraintes identifi es pour la mise en valeur des vall es 152 6 2 2 Actions men es pour lever ces contraintes anana n nane 154 6 2 3 Propositions d am nagements 155 6 2 4 Travaux de d fense et restauration des sols DRS GCES 159 6 3 Etat de d gradation de la mangroxe een een an eaaa nan anen anana n aane eee 162 6 3 1 Fonctionnement et fonctions de la mangrove 164 6 3 2 Les usages multiples de la mangrove en 166 6 3 3 D gradation et tat actuel de la mangrove en 167 6 3 4 Les cons quences de la d gradation de
226. nnage sec obtenu kg 5 093 939 Valeur commerciale estim e F CFA 3 081 765 007 Consommation locale r gionale kg 564 783 Exp dition vers autres r gions kg 3 416 698 Exportation kg 1 198 308 Stock kg 17 000 Source DOPM 2005 A partir de Ziguinchor le poisson transform est redistribu vers Dakar Banjul Kaolack Kolda V lingara et de l vers les divers march s ruraux et urbains du S n gal int rieur ainsi que vers les pays trangers La destination finale varie selon les types de poisson transform le gej est prioritairement coul Dakar achet par la client le urbaine pour aromatiser le riz au poisson ceebu jen Le tambajang est surtout coul sur les march s urbains Bakel Matam Tambacounda et ruraux du S n gal int rieur Le sali et le metora sont les principaux produits d exportation La Guin e le Ghana la C te d ivoire le Nigeria le Cameroun sont d importants clients Certains de leurs ressortissants vont m me jusqu en Casamance pour s approvisionner et transformer le poisson C est le cas des Ghan ens tr s nombreux en Casamance actuellement Les diff rents circuits de l ensemble des produits halieutiques de la Casamance sont illustr s dans la carte ci apr s 103 Vers le Sine S Joum SEDHIOU A Iles Bijagos i ENPENSA Centre de p che maritime i permanente A Pol N Transport en pirogues 4 L 2 85 de p che estuarien G
227. non gouvernementales ONG pour l am nagement des bas fonds Des micro barrages des digues anti sel et des digues de retenue furent construits cet effet par diff rents projets MAC PROGES PRODUCAS PROCAS SOMIVAC PRS DERBAC Malheureusement certains de ces ouvrages mal adapt s ont parfois acc l r le processus Par rapport la production des contraintes techniques sont galement voquer le transfert de technologie et de connaissances tait souvent sans rapport avec la productivit des exploitions agricoles et la riziculture demeurait pour l ensemble des intervenants la sp culation principale Du fait de l volution des bassins versants il faudrait adapter tout projet d am nagement au contexte local la connaissance pr cise des param tres hydrologiques et p dologiques sp cifiques chaque bassin constitue un pr alable Programme Alimentaire Mondial 154 6 2 3 Propositions d am nagements e Travaux de g nie civil La conception des am nagements doit tenir compte de la configuration des vall es et du souci de lever les contraintes rappel es pr cis ment Deux 2 types de configuration de vall es sont observ s en Basse Casamance selon que la partie en contact avec les eaux sal es est la plus grande dimension ou la plus petite de la vall e PSSA FAO 1997 On distingue de ce fait les vall es ferm es et les vall es ouvertes Pour chaque type il faut d gager un mod le d am n
228. ns l Atlantique Sud Ce flux envahit l ensemble de la Casamance en p riode estivale B n ficiant d un tr s long parcours maritime la mousson est un flux particuli rement humide marqu par une faible amplitude thermique avec cependant des temp ratures globalement plus lev es que celles de l aliz maritime C est ce flux qui apporte le potentiel pr cipitable 3 4 3 Les pr cipitations L analyse des hauteurs pluviom triques en Casamance a port sur quatre stations Ziguinchor Bignona Oussouye et S dhiou et sur la p riode allant de 1951 2007 Le choix de cette p riode se justifie d une part par la n cessit de travailler sur une longue p riode afin d obtenir des r sultats plus fiables et d autre part par le fait que la rupture de stationnarit de la pluviom trie observ e au S n gal se situe vers la fin des ann es 60 Diop 1996 La longueur de cette s rie nous permet de tenir compte la fois des ann es relativement humides 1951 1967 et des ann es relativement s ches g n ralement situ es au del de 1969 mais galement d appr cier le retour timide des pluies observ depuis le d but des ann es 1990 La m thode des anomalies standardis es est utilis e 1 1 pour mieux faire ressortir les anomalies pluviom triques Elle a l avantage de permettre d affecter le m me poids l ensemble des ann es de la s rie prise en consid ration Elle est obtenue par la formule suivante
229. nt de la riziculture dans la zone d intervention par la vulgarisation des techniques rizicoles avec un ambitieux programme d am nagement hydroagricole d encadrement et d quipement des exploitants et de production non seulement de riz mais aussi d arachide de ma s et de mil Le PRS est parvenu mobiliser les paysans dans ces diff rentes op rations ce qui a permis d obtenir des r sultats positifs en termes de semences s lectionn es de fumure min rale de semis pr coces bonne densit et de culture attel e Cependant dans le domaine de la r alisation des infrastructures concernant les rizeries les pistes de production et les am nagements de bas fonds les r sultats escompt s n ont pas t atteints Les raisons de cet chec sont entre autres la lourdeur des proc dures de passation de march s les difficult s d alimentation des caisses d avance pour les fonctionnaires du projet et la sous estimation du co t des investissements L puisement rapide des cr dits provoqu par l inflation a entra n l arr t du projet en 1 975 Tous les projets pr cit s ont suivi l exception du PRS une approche sectorielle orient e vers les cultures sp cifiques avec comme finalit l augmentation de la production d arachide du mil et du ma s sans suffisamment tenir compte du syst me de production et de l environnement En effet les actions se sont focalis es sur l augmentation des superficies d fr
230. ntre vin de palme c r ales coton et cotonnades dans des villages de Basse Casamance Certains changes sont internes aux villages mais d autres se r alisent distance par exemple avec des villages de la r gion de Tambacounda qui proposent du mil contre du poisson faut cependant pr ciser que cette pratique tend de plus en plus dispara tre 4 3 5 2 Les circuits marchants mon taris s La distribution des produits halieutiques en Casamance est favoris e par l existence de beaucoup de march s permanents o se rencontrent et s interp n trent des circuits d origine littorale et ceux d origine estuarienne et continentale Ces produits sont mis la disposition de la population en frais ou transform s e vente des produits frais Une partie importante des d barquements est coul e l tat frais La Casamance se caract rise par ailleurs par l importance des fili res sp cialis es dans la distribution des esp ces nobles des crustac s et des mollusques La complexit des circuits de distribution est en grande partie fonction de la vari t des esp ces d barqu es A cet gard les villages de la Casamance continentale s opposent aux centres maritimes et estuariens e Circuit de distribution simple En amont de Ziguinchor ainsi que dans de nombreux villages des d partements d Oussouye et de Bignona les d barquements de poisson consistent essentiellement en ethmalose et en carpe esp ces de
231. nud es et en fin les zones artificielles repr sent es principalement par les habitations 119 Zones agricoles Tableau 51 Situation d occupation des sols pour la p riode 1985 Cultures pluviales 292926 00 19 92 1 Riziculture pluviale 73967 66 5 03 2 Verger remarquable 436 50 0 031 3 Plantation foresti re 1206 23 0 08 4 V g tations naturelles For t galerie ferm e 26585 71 1 81 5 For t galerie ouverte ou d grad e 9310 71 0 63 6 Savane herbeuse arbustive 3913 32 0 27 7 Savane arbor e 52818 50 3 59 8 Savane arbustive et arbor e 24496 42 1 67 9 Savane bois e 279671 04 19 02 10 For t claire 379029 75 25 718 11 Mangroves ferm es 65716 08 4 47 12 Mangroves d grad es 84780 33 5 77 13 Prairie mar cageuse 5331 01 0 36 14 Tannes herbus 16179 99 1 10 15 Sols nus Sol nu de plateaux 552 33 0 04 16 Sol nu mar cageux ou inondable 51649 42 3 51 19 Surfaces en eaux Fleuve 91497 03 6 22 17 Zones artificielles Habitat 10137 43 0 69 18 1470205 46 100 00 120 Figure 12 Statistique des cat gories de l occupation du sol Statistiques des cat gories de l occupation du sol en 1985 1000000 900000 800000 700000 600000 V g tation naturelle S D Zone de culture 500000 D Zone artificielle S E Surface en eau WW E Zone d nud e 400000 300000 200000 100000 0 V g tation nat
232. on importante de la population est aggrav e par les effets n gatifs du conflit arm qui paralyse pendant longtemps les activit s socio conomiques et les programmes de d veloppement particuli rement dans le domaine de la gestion des ressources naturelles La pr carit du milieu physique pluviom trie irr guli re sols d grad s couvert v g tal soumis une forte pression animale etc la d gradation des syst mes outils de production ont conduit des revenus insuffisants au niveau des populations locales Les revenus des m nages proviennent essentiellement de l agriculture de l levage et de la p che Le faible tissu urbain l enclavement chronique de certaines zones la marginalisation des zones rurales et le ph nom ne d ins curit li e au conflit n ont pas permis un d veloppement significatif des services et une diversification des sources de revenu Ainsi la pauvret semble tr s g n ralis e dans la zone notamment dans la r gion de Kolda Cet tat de pauvret entra ne la d gradation des ressources naturelles qui constituent une cause majeure de conflits violents L effet combin de ces facteurs celui des cycles de s cheresse contribu installer une situation de p nurie alimentaire dans la zone du projet o les populations locales ont d velopp des strat gies de survie qui pour la plupart se traduisent par des pressions encore plus intenses sur les ressources naturelles En effe
233. on jach re _l ensablement des rizi res les feux de brousse exploitation clandestine la d gradation des zones de p turages surp turage lagage des ligneux etc puisement des terres de culture acidification et la salinisation des cours d eau et zones humides le d veloppement des tanne la d gradation des ressources hydriques des ressources animales et la d gradation des habitats les d gradations estuariennes particuli rement les mangroves baisse g n ralis e du niveau des nappes la pression d mographique extension des cultures d veloppement des am nagements hydro agricoles etc modification profonde des syst mes d utilisation de l espace et d exploitation des ressources naturelles avanc e du front de colonisation agricole destruction acc l r e des for ts les conflits leveurs et agriculteurs 4 4 6 Conflits li s exploitation des ressources foresti res Des conflits li s l exploitation des ressources foresti res sont souvent signal s Outre ceux qui peuvent se produire entre service technique et d linquant d autres se produisent entre villages pour l acc s aux ressources Dans certaines localit s les populations n acceptent pas que les ressources de leurs terroirs soient pill es par des trangers Certains exploitants se heurtent aussi aux comit s de vigilance mis en place actuellement dans de
234. on se pose aussi avec acuit entre les activit s agricoles et pastorales Dans la mesure o ces activit s sont exerc es par des groupes diff rents les conflits qui les opposent rev tent une tonalit particuli re ce d autant que la Loi sur le domaine national ne reconna t pas l levage comme une forme de mise en valeur de la terre d gradation d origine physique baisse de la pluviom trie s cheresse avanc e de la langue sal e Analyse des causes de la d gradation des sols Les diff rentes causes de d gradation des sols du fait de la salinisation accompagn e ou non d acidification ou de sulfatation de l rosion et de l ensablement sont analys s ainsi qu il suit 37 e Salinisation des terres Elle est due l avanc e des eaux marines dans tout le r seau hydrographique l envahissement des terres c ti res par les eaux marines la baisse g n ralis e du niveau des nappes la salinisation et l acidification des vasi res occup es par la mangrove qui a ainsi disparu sur de grandes superficies Les sols de bas fonds et les cuvettes aptes l agriculture subissent la remont e de la langue sal e A S dhiou l avanc e de la langue sal e a pour cons quence de fortes pressions sur les terres cultivables La salinisation des rizi res a pouss de nombreuses femmes qui s adonnaient la culture du riz d fricher de nouvelles terres pour la culture de mil et d arachide Le ph nom n
235. onctionnement d identifier et d valuer les productions de l cosyst me mangrove l chelle de la Casamance l effet de d terminer leur importance dans les activit s socio conomiques des populations de la r gion d valuer les facteurs et le niveau de d gradation de l cosyst me de pr ciser la tendance actuelle et les fluctuations observ es et de proposer des mesures correctives des plans d am nagement et des indicateurs de suivi 181 S agissant des for ts class es il s agira d valuer la superficie totale actuelle couverte par les for ts class es en Basse et Moyenne Casamance et tablir la tendance par rapport la d cennie pr c dente d valuer la qualit de l cosyst me pour les principales for ts class es composition floristique faunique esp ces dominantes statut des esp ces dominantes volution de la v g tation productions foresti res formes de gestion contribution l conomie de la r gion niveau de satisfaction des besoins des m nages facteurs de d gradation etc de proposer un outil d valuation valeur conomique cologique et sociale du capital v g tal de la zone et valuer les conditions de mise en uvre de cet outil d valuer la possibilit d utilisation des Syst mes d Information R f rence Spatiale comme outil de gestion des ressources naturelles et de suivi environnemental et d finir les conditions de mise en place de technolo
236. ons de mollusques de crustac s de c tac s d oiseaux et de tortues marines 63 Les AMP incluent des habitats caract ristiques et permettent de pr server la biodiversit en prot geant les sites de ponte des tortues marines de certaines esp ces de poissons Cette cat gorie d aire prot g e communautaire alloue aux communaut s l autorit et la responsabilit de g rer les zones marines selon leurs besoins et logiques Tableau 13 Observations dans la r gion de Ziguinchor 1983 Haematopus ostralegus Huitrier pie Recurvirostra avosetta Avocette Actitis hypoleucos Chevalier guignette Numenius phaeopus Courlis corlieu Vanellus spinosus Vanneau peronn Vanellus alexandrinus Pluvier collier interrompu Threskiornis aethiopicus Ibis sacr Burhinus senegalensis Oedicn me du S n gal Pandion haliaetus Balbuzard fluviatile Gorschius leuconotus Bihoreau dos blanc Bubulcus ibis H ron garde b ufs Pelecanus rufescens P lican gris Anhinga rufa Anhinga roux Ciconia abdimii Cigogne d Abdim Mycteria ibis Tantale ibis Scopus umbretta Ombrette Gypohierax angolensis Palmiste d Angola Milvus migrans Milan noir Sterna caspia Sterne caspienne Sterna albifrons Sterne naine Larus cirrocephalus Mouette t te grise Strix woodfordii Chouette africaine Merops superciliosus Gu pier de Perse Galerida cristata Cochevis hupp Buphagus africanus Pique b
237. ont de Simbandi Brassou sur la Casamance et de Marsassoum sur le Soungrougrou l cosyst me continental se caract rise par une extr me variabilit des conditions hydrobiologiques li e au confinement des eaux Sur le fleuve Casamance notamment dans le d partement de S dhiou plusieurs esp ces de poissons taient identifi es avant l av nement de la s cheresse tableau 33 Les crevettes et les hu tres taient abondantes avec la pr sence de la mangrove Durant cette p riode la production annuelle des eaux continentales dans le d partement de S dhiou oscillait entre 12 000 et 15 000 tonnes de poissons 10 000 et 11 000 tonnes de crevettes 2 000 et 5 000 tonnes d hu tres bien que la p che f t une activit de subsistance Tableau 33 Des principales esp ces de poisson recens es sur le fleuve Casamance D partement de S dhiou durant les ann es 1960 Noms Scientifiques Noms en Wolof Noms en Pulaar Heterotis Gudiale Polypterus Ndiaguel Bala Notopterus Ser Hyperopesus Roume M bou Mormyrus Roume boss Tontomou Hordior Mormyrops Dieck Ndalao Gnatho Brienomyrus Banass P rbbeumbadii Mormyridde divers P t Fadrien Sinkouron Gynarchus Galakh Besson Hepsetus S gal S gal Hydrocyon Guer Sedeur Sendou Aletes S linth Dab Guitial cadalal Distrochodus Somor Sanou Citharinus Ourmb r Labeo Satt Diandal Clacia
238. ont imputables la s cheresse et la crise casaman aise En effet la plupart des terres tant inaccessibles et incultes la p che est devenue la seule activit g n ratrice de revenus capable d assurer la d pense quotidienne aux populations 96 Les tableaux ci apr s illustrent les efforts de p che et la destination des produits Tableau 37 Situation synoptique de la p che artisanale au S n gal en 2001 Mises V CE x Produits R NDP Nombres de irr 1000 F Mareyage Consommation Transform s gions Pirogues 1 tonnes locale tonnes tonnes CFA tonnes 23597606 25 261 922 eue as ue ew mi sms nus en omo _ ml e 12 Total 2001 3 091 7616 33 360 545 86097 155 429 49 222 39 086 Rappel 2000 3091 7616 338209 54345370 18253 44 016 36 857 Source DOPM 2001 NPD Nombre de points de d barquements VCE Valeur Commerciale estim e 1 recensement 1997 Tableau 38 Statistiques de d barquements des dix derni res ann es dans la r gion de Ziguinchor service r gional des p ches Ziguinchor Ann es Tonnages d barqu s Armement Plroguier 1998 1535 5 608 1999 17443 5 2368 2000 14616 2358 2001 1553 8 2435 2002 16909 5 2323 2003 19425 6 2500 2004 17988 410 2005 24937 2 225 2006 23723 4 2196 2007 28243 7 245 97 Tableau 39 Carac
239. ort d taill sur l tat du milieu naturel en g n ral en Basse et Moyenne Casamance et sur tous les diff rents aspects environnementaux de la zone d intervention du projet avec une analyse des tendances durant les derni res d cennies 2 d un rapport sur l tat d invasion des vall es par le sel l acidification des sols ainsi que tous les autres facteurs de d gradation de ce milieu 3 d un rapport sur les connaissances actualis es relatives l tat de l cosyst me mangrove assorti de mesures de pr servation et de gestion durable de proposition de plans d am nagement et d indicateurs de suivi et 4 d un rapport sur l tat des lieux concernant les for ts class es tendues productions usages niveaux de d gradations composition floristique faunique etc Chaque rapport devra tre agr ment de photographies illustrant les diff rents sujets abord s Les contenus des rapports devront se conformer aux prestations d finies et pr cis es dans la description de l tude L laboration de la base de donn es devra tenir compte de son caract re volutif mais aussi de ses imp ratifs de gestion elle doit tre facile g rer et tre g rable au niveau r gional A cet effet un manuel d utilisation sera labor par le CSE et une s ance de formation pour les utilisateurs dispens e 4 3 2 L tude devra galement permettre de d terminer tous les outils indispensables un suivi rig
240. otamment ceux la qui n ont que le droit d usage sur ces ressources Il s y ajoute surtout dans le d partement de S dhiou une division pouss e du travail bas e sur le sexe qui ne permet pas la concentration et l utilisation rationnelle et planifi e des intrants et du mat riel agricole HI CARACTERISTIQUES BIOPHYSIQUES 3 1 Relief Du point de vue g omorphologique la zone d tude se caract rise par la succession dans l espace topo s quence des unit s physiographiques suivantes de plateaux situ e aux cotes les plus lev es et constitu e par une couverture de sols sableux sablo lumineux zone de plateaux versants et de versants situ e des cotes interm diaires avec des sols texture quasi identiques celle des zones de plateaux zones de vall es et fonds de vall es situ es des cotes basses sols limino argileux provenant de la p dogen se d alluvions fluviales zone de mangrove et tannes sols sulfat s acides d coulant de la p dogen se des vasi res D une mani re g n rale le relief de la Casamance est plat l exception de quelques collines r siduelles notamment dans le d partement de S dhiou 3 2 Hydrographie La r gion de la Moyenne et Basse Casamance dispose d un important r seau hydrographique constitu de plusieurs sous bassins versants du Fleuve Casamance et de ses affluents que sont le Soungroungou les marigots de Ba la de Diouloulou et de Kamob
241. ou Santo forme la vall e d nomm e B rindinto Bolon qui arrose les deux Bissassou le Foufato Bolon moins humide part de Simbandi et semble s estomper vers le Centre Nord en laissant quelques traces peu perceptibles cause de l envahissement de sable le Tanaff Bolon part des environs de Samboucounda suit les limites nord de la communaut rurale jusqu K gnimacounda qui constitue avec Darsilam les derniers villages touch s de la Communaut rurale Le Tanaff Bolon constitue avec le Badobar Bolon des voies d eau jadis navigables emprunt es par les chalands Ils ont jou un grand r le pendant une bonne partie de la p riode coloniale Mais les effets conjugu s des diff rentes s cheresses ajout es la surexploitation des bassins versants ont favoris leur ensablement Actuellement l exception de Simbandi ces Bolons ne gardent l eau que par endroits et s ass chent d s le mois de janvier au plus tard e Communaut rurale de Diaroume Le r seau hydrographique est tr s d velopp et comprend le fleuve soungroungrou et ses affluents les mares et bassins Le fleuve occupe la partie nord du terroir de la communaut rurale e Communaut rurale de Niagha Le r seau hydrographique tr s l che se limite quelques marigots et mares qui conservent les eaux de pluie pendant quatre six mois e Communaut rurale de Tanaff La partie ouest de la communaut rurale est occup e
242. ou bien savane arbustive arbor e qui devient parc arbor Le terme sans changement se rapporte l ensemble des classes qui sont rest es dans la m me classe entre les deux dates de l tude c est dire n ayant t affect ni par les modifications ni par les conversions La cartographie de l occupation des sols de la Basse et Moyenne Casamance en 1985 en 1993 et en 2006 a permis d identifier diff rentes unit s d occupation du sol que sont les for ts les savanes les steppes la mangrove les prairies mar cageuses les zones de culture les zones inondables les tannes et les surfaces en eau permanente Pour faciliter l analyse de l volution du milieu nous avons regroup les 19 classes en 5 grandes cat gories telles que pr cis es dans le tableau 54 ci apr s Tableau 54 Classes et grandes cat gories regroup es pour l analyse de l volution du milieu CLASSE CODE Cultures Cultures pluviales 1 Riziculture pluviale 2 Verger remarguable 3 Plantation foresti re remarquable 4 V g tation naturelle Foret galerie ferm e 5 Foret galerie ouverte ou d grad e 6 savane herbeuse arbustive 7 Savane arbor e 8 Savane arbustive et arbor e 9 Savane bois e 10 For t claire 11 Mangroves ferm es 12 Mangroves d grad es 13 Prairie mar cageuse 14 Tannes herbus 15 Sols nus Sol nu de plateau 16 Sol nu mar cage
243. ouges faiblement ferralitiques L rosion occasionne des pertes de terres allant de 0 8 tonnes par ha et par an en milieu forestier 4 88 tonnes 7 31 tonnes et 21 28 tonnes respectivement sur sol en jach re courte moins de 5 ans sol en culture et sol nu CHARREAU et NICOU 1971 cit par C PIERI 1989 Fertilit des terres de Bilan de 30 ans de Recherche et de D veloppement Agricoles au Sud du Sahara p 444 Aussi compte tenu de la possibilit d application et de vulgarisation de techniques anti rosives mises au point par la recherche la limite ne pas d passer pour le choix des terres est de 2 Au del de ce seuil la mise en d fens s impose Le ph nom ne de salinisation des terres a t exacerb par la d gradation des barrages anti sel qui n ont pas fait l objet d un programme d entretien et de suivi e tat de d gradation des terres du domaine fluvio marin Les sols de bas fonds lits de cours d eaux d pressions g n ralement de type hydromorphe ou sal et les sols de terrasses dominante sableuse constituent les ressources 38 daphiques du domaine fluviomaritime D une superficie globale qui peut tre estim e pr s de 700 000 ha pour l ensemble de la r gion naturelle ce domaine s tend entre l oc an et le plateau l int rieur duquel il se prolonge au travers diff rentes vall es plus ou moins inondables Avec le d ficit pluviom trique prolong de
244. oureux de ces diff rents cosyst mes et de concevoir un syst me de gestion rationnelle et durable de leurs ressources en impliquant l ensemble des intervenants Au pr alable il est attendu que le personnel du PADERCA soit form aux diff rents outils m thodologies de collecte et d analyse utilis es par le CSE 4 3 3 Deux outils informatiques sont attendus du CSE Un Syst me de Gestion de Base de Donn es Relationnelles SGBDR Le SGBDR doit tre con u de sorte que le traitement des informations collect es puisse se faire aux deux niveaux de localisation du PADERCA CGP et antenne de Kolda Le SGBDR devra aussi permettre la production d informations sur les vall es la mangrove les for ts class es les sols l hydrologie le r seau hydrographique etc leurs caract ristiques les r sultats du diagnostic de ces diff rents milieux l volution de ces caract ristiques et indicateurs de suivi identifi s y compris le suivi environnemental diff rentes chelles d intervention du projet communaut rurale arrondissement d partement r gion r gion naturelle de Casamance et par s quence temporelle mois trimestre ann e cumul projet Au plan op rationnel le Syst me d information doit tre con u de mani re permettre d assurer Le suivi d ex cution des mesures et indicateurs de suivi de l volution des vall es de la mangrove et des for ts class es en particulier et de la GRN en g n ral
245. p cheurs du Nord du S n gal en Casamance qui diffusent l usage des filets et des grandes pirogues Ces derniers initient les communaut s autochtones au maniement de l pervier et des filets d rivants fele fele yolal L apparition de ces formes de p che sp cialis es en mer qui toutes rel vent d initiatives ext rieures la Casamance constitue alors un l ment fondamental du timide et lent d veloppement des activit s halieutiques en Casamance Malgr l introduction de ces nouveaux l ments l conomie halieutique ne se d veloppe gu re parmi les communaut s autochtones En Moyenne Casamance dans les ann es 1950 60 la p che tait r serv e aux S r res Niominka et aux Toucouleurs Le village de Goudomp concentre la presque totalit des activit s de p che avec des migrants saisonniers faisant de grandes campagnes de p che le long du Soungrougrou et de la Casamance L absence de traditions de p che et la lente pacification r unification justifie le retard de l conomie halieutique en Moyenne et Haute Casamance en Basse Casamance ressort de ce qui pr c de qu en Casamance coexistent p che maritime d volue aux p cheurs professionnels migrants du nord l bous Ouolof p che autochtone pratiqu e par les diolas aux abords des villages en tant qu activit de subsistance pendant les temps morts agricoles Le syst me d exploitation des espaces aquatiques la
246. partie compens e par le d veloppement de nouvelles activit s conomiques Bien qu aucune tude syst matique nat encore t faite pour valuer de mani re pr cise les impacts du d ficit hydrique sur la d gradation par la salinisation des terres en pr sence on estime que les superficies abandonn es pour cause de sursalure et acidit se chiffrent a 130 000 ha entre 1970 et 1986 La cons quence de l abandon des terres rizicoles du fait de la salinisation excessive est le repli op r par les populations sur les plateaux dont le d boisement souvent massif a entra n une rosion hydrique progressive et un ensablement des rizi res de nappe On notera sur la plupart des sites o les barrages ont t difi s une redynamisation des activit s rizicoles Il est cependant n cessaire de veiller ce que les ventuels conflits qui naissent souvent des probl mes de terres entre les villageois soient circonscrits dans le cadre du dialogue inter villageois 3 3 5 Propositions de mesures de sauvegarde e rosion hydrique Les solutions envisager pour lutter contre l rosion hydrique et l ensablement subs quente des vall es se r sument comme suit Je billonnage en courbes de niveau contrairement la pratique paysanne dans le sens de la pente le billonnage cloisonn le paillage les techniques prouv es de Gestion Conservatoire des sols et de D fense et Restauration des Sols GCES DRS telles
247. pas assez d information e Communaut Rurale de Mangangoulack Vall es mortes v Bout gol Mangaoulack v Mougangoulack Elana v Bode Boutame Vall es vivantes v Binnong Tendouck et Ediamath polaris s v Bouthiapay Tendouck Bout gol villages polaris s v Tentagne Tendouck Bagaya Diatock villages polaris s e Communaut Rurale de Balingore Vall es vivantes v Bagaya Mand gane v Mand gane Balingore Mand gane Balingore et Djimande villages polaris s e Communaut Rurale de Di goune Vall es vivantes Kagnobon v Kagnobon Bassire Vall es mortes v Djimande Djimande Tendouck Daga e Communaut Rurale de Karthiack Thiobon v Karthiack Karthiack Thiobon Kawaguir e Communaut Rurale de Mlomp v Mlomp Commune de Thionck Essyl e Commune de Thionck Essyl v Thionck Essyl Ediamath 150 e AUTRES VALL ES DANS LE DEPARTEMENT DE S DHIOU DONT LES DONNEES SONT PARTIELLES et datent de 1983 tude SOMIVAC octobre 1983 Vall e de Farakunda Diaourou Elle se trouve sur la rive droite du Marigot Singuer qui se jette dans la Casamance une douzaine de km 1 e Superficie du Bassin Versant 46 km2 e Superficie du p rim tre 110 ha e Superficie nette am nag e 64 5 ha Vall e de Kinndiri Madina Elle est situ e sur la rive droite du fleuve Casamance e Superficie du Bassin Versant 85 km2 e Superficie du p rim tre 60 ha e Superficie nette am nag e 30
248. pement chez les Diolas de Basse Casamance Les Presses de l Universit de Laval 339p DIOP E S ed 1993 Conservation et utilisation rationnelle des for ts de mangrove de l Am rique Latine et de l Afrique Okinawa ISME ITTO COMAR Project PDI 14 90 F Version fran aise du Rapport sur l Afrique 2 267 p Direction Elevage Rapport annuel 2006 Direction Elevage Rapport annuel 2005 DRDR Ziguinchor 2005 Evolution des politiques de d veloppement agricole en Casamance depuis l ind pendance jusqu nos jours Cas de la r gion de Ziguinchor 22p ISRA CRODT Avril 2006 Recensement de la P che artisanale maritime S n galaise IRSV Kolda rapport annuel 2006 IRSV Ziguinchor rapport annuel 2006 Gaye D 1982 Bilan critique des projets programmes et exp riences de d veloppement rural en Casamance depuis 1965 M moire de ma trise de g ographie Universit de Dakar 279p LECARD 1866 Notice sur la Casamance et ses productions Moniteur du S n gal 5 juin 1866 n 532 347 348 31 juil 1866 540 379 380 7 ao t 1866 541 383 385 21 ao t 1866 543 391 392 LOYER J Y 1983 La mise en valeur des sols des mangroves tropicales en relation avec leurs caract ristiques physicochimiques Atelier r gional UNESCO COMAR Dakar pp 42 48 MARIUS C 1995 Effets de la s cheresse sur l volution des mangroves du S n gal et de la Gambie Revue S cheresse n 1 vol 6 pp
249. ppement local PNDL Au del des projets de l Etat et de ceux appuy s par la coop ration bilat rale ou multilat rale il est important de mentionner que les organisations non gouvernementales ONGs apportent un appui cons quent au d veloppement en Casamance que ce soit en milieu rural ou urbain Leurs interventions sont multiples et diverses et concernent presque tous les domaines d activit s Il ressort de l analyse des projets et programmes ant rieurs ou en cours de mise en uvre en Casamance depuis le d but de l ind pendance jusqu une p riode r cente les principaux constats suivants beaucoup de projets ont t ex cut s et d normes moyens financiers ont t consentis sans que pour autant les r sultats atteints n aient r pondu aux attentes impact de la plupart des projets mis en uvre pour le d veloppement de la Casamance est mitig et largement entam depuis l av nement du conflit chec de plupart des projets semble tre imputable une m connaissance du milieu et une planification descendante des activit s sans implication des b n fiaires 24 titre d exemple comme contrainte culturelle et sociale nous citerons la pr pond rance du droit coutumier dans l acquisition et la mise en valeur des terres rizi res et champs de plateau qui influe n gativement sur les performances agricoles des groupements de producteurs analphab tes pour la plupart mal organis s n
250. qui pr vaut dans la r gion depuis presque une trentaine d ann es L espoir d un retour d finitif de la paix en Casamance a favoris la naissance de nombreux programmes ou projets parmi lesquels on peut noter le Programme d Am nagement Hydroagricole de la Basse Casamance PAHA d marr depuis 2004 sur fonds propres de l Etat du S n gal pour l am nagement de quelques vall es le Programme Casamance PROCAS financ par la coop ration allemande par l entremise de la GTZ Ce programme a un volet s curit alimentaire et intervient dans des zones o les populations s taient d plac es pour cause d ins curit A ceux l on peut ajouter le Programme de lutte antisel PRODULAS destin la construction des ouvrages hydro agricoles sur une douzaine de vall es le Projet d Appui au D veloppement Rural de la Casamance qui a commenc d rouler ses activit s et le Programme d Appui au Programme de Relance des Activit s Socio conomiques de la Casamance PA PRAESC Ce programme qui interviendra dans le d partement d Oussouye va s attacher appuyer les femmes en quipement d exhaure pour le mara chage Il faut galement noter que d autres programmes comme le programme National d infrastructures Rurales PNIR et l Agence du Fonds de D veloppement Social AFDS ont d j proc d beaucoup de r alisations dans la zone avant leur fusion dans le programme national de d velo
251. r pond rante dans la vie conomique r gionale Au d but des ann es 1970 la succession d ann es s ches a eu comme cons quence principale du fait de la pr dominance des cultures sous pluie une volution chaotique des productions agricoles Dans la r gion naturelle de Casamance les zones alluviales ont t pendant longtemps des zones naturellement favorables aux activit s rizicoles avec toute une technologie adapt e au type de milieu sal ou non Les facteurs favorables taient li s leur situation topographique relativement basse la fertilit naturelle des sols concern s la pluviom trie relativement importante et r guli re la pr sence d une tr s ancienne tradition rizicole au niveau des populations Cependant la p joration du climat qui a marqu durant les deux derni res d cennies toute la zone soudano sah lienne avec une diminution importante de la pluviom trie la faiblesse des crues des cours d eau et la forte remont e des eaux sal es l int rieur des vall es a eu comme impact majeur la transformation des marigots concern s en d fluents la sursalure et l acidification des sols des vall es et des d pressions Le processus de salinisation qui affecte les rizi res oblige souvent les populations abandonner les bas fonds au profit des zones de plateaux qui abritent les formations foresti res La salinisation des cours d eau a de ce fait engendr une r gression de la riziculture qui est en
252. r sent dans le d partement de Bignona il se pr sente souvent sous forme de bosquet parfois au milieu des rizi res ou de peuplements purs Le Domaine Forestier occupe 12 de la superficie du d partement de S dhiou et comprend des savanes arbor es sur les plateaux des for ts claires s ches au sud du d partement pr sence du palmier huile des for ts claires humides palmeraies Khaya senegalensis Cola cordifolia De fa on g n rale les for ts galeries se d veloppent dans les vall es les d pressions les thalwegs et le long des berges Elles pr sentent des esp ces affinit soudano guin enne et guin enne Elaeis guineensis Erythrophleum suaveolens Detarium senegalense Parinari excelsa Syzygium guineense Khaya senegalensis et Ceiba pentandra Dialium guineense Cnestis ferruginea Voacanga africana Les mangroves constituent des formations v g tales sp cifiques Elles constituent des zones humides et b n ficient du statut de for ts class es Du fait de la salinisation et de exploitation excessive la mangrove a r gress de 10 50 de sa superficie originelle de 1970 1990 Geist 1996 4 4 2 Valeur conomique des ressources foresti res e Cadre d exploitation des ressources v g tales De fa on g n rale l exploitation foresti re est un ensemble d op rations regroupant la r colte la collecte et l utilisation des ressources foresti res Les produits forestiers concernent la fois
253. r ts class es qui s tendent sur une superficie de 83 543 ha Divers produits forestiers tir s de ces formations v g tales contribuent de fa on significative satisfaire les besoins des populations locales et am liorer les conditions de vie e Cas des palmeraies Les peuplements de palmiers huile Elaeis guineensis constituent des tablissements homog nes la lisi re des plateaux aux abords des villages au niveau des versants des d pressions et vall es Ces palmeraies sont tr s d grad es par la p joration climatique 54 e Cas dela mangrove sous zone renferme deux esp ces le Rhizophora racemosa et nitica Les ressources fourrag res herbac es sont importantes Les ressources fauniques sont abondantes mais sont actuellement menac es par la d gradation de l habitat Les ressources halieutiques continentales sont prouv es par l avanc e de la salinisation des eaux e Communaut rurale de Bemet Trois types de formations v g tales sont pr sents au niveau de la communaut rurale la for t dense d grad e 428 ha la for t claire 2398 ha les savanes savane bois e 3017 ha savane arbustive 1983 ha savane herbeuse 84 ha les palmeraies 548 ha et enfin la mangrove Elle abrite galement la for t class e de B met Baghagha arr t de classement n 5934 du 29 10 1951 d une superficie de 327 ha Le r nier est la principale essence
254. r les produits m les issus de la campagne d ins mination artificielle tre utilis s comme g niteurs ce qui pourrait entra ner une dilution des capacit s de trypanotol rance des bovins la salinit du fleuve sauf en des endroits disposant de barrages anti sel ne permet pas l abreuvement des animaux la difficult de ma trise de statistiques fiables d effectifs animaux ne facilite pas l laboration de projets de d veloppement et l acc s par cons quent au cr dit le d ficit en personnel d encadrement Ces diff rentes contraintes s expliquent comme suit 4 2 8 pour les feux de brousse les raisons vont de l inconscience de certains fumeurs qui jettent des m gots incandescents aux exploitants de charbon aux enfants chasseurs aux apiculteurs traditionnels les difficult s d abreuvement en saison s che sont dues au manque d infrastructures hydrauliques am nag es forages quip s d abreuvoirs par exemple la rar faction voire parfois la disparition de certaines essences v g tales ligneuses provient soit de la coupe excessive pour faire du bois de meuble v ne ou de l mondage des feuilles utilis es comme fourrage Kad Vitex doniana Bauhinia rufescens et Bauhinia reticulata Afzelia africana Oxythenantera abissynica Bombax costatum Pour les essences herbac es il a surtout t constat le remplacement de l Andropogon gayanus Waba dans les p turages par une herbe odorante appel e
255. rait sur le terroir de la communaut rurale travers de nombreuses ramifications L dification d un barrage anti sel sur son cours principal en amont Affiniam a grandement modifi l allure de propagation des eaux dont certains petits bras traversaient le terroir de la communaut rurale e Communaut rurale de Djibidjone Autrefois drain par un cours d eau qui prenait sa source dans le marigot de Diouloulou ce cours d eau est pr sentement r duit une vall e morte e Communaut rurale de Djinaky Le r seau hydrographique est tr s d velopp dans la Communaut rurale de Djinaky Except la partie nord cette communaut rurale est entour e de deux marigots celui de Ba la au sud et l est et celui de Diouloulou l ouest e Communaut rurale de Mlomp La communaut rurale de Mlomp est marqu e par la pr sence de cours d eau coulement p renne ou temporaire Le fleuve Casamance situ au sud de la communaut rurale arrose travers les bolongs toute la partie constituant les estuaires des villages de Ediamath Thionck essyl Affiniam Tendouck Bod Le marigot de Diouloulou situ l ouest de la communaut rurale et ses ramifications arrosent le village de Mlomp et la communaut rurale de Kartiack e Communaut rurale de Niamone Toute la fa ade ouest et sud de la communaut rurale est bord e de cours d eau qui constituent les limites naturelles avec l arrondissement de T
256. rative les intervenants degr de valorisation de la vall e projets programmes activit s etc degr de salinisation les r sultats du diagnostic les mesures correctives sch ma d am nagement etc et les indicateurs de suivi Les r sultats du diagnostic de l cosyst me mangrove notamment la superficie couverte les productions les principaux intervenants et les formes d intervention les facteurs de d gradation le sch ma d am nagement les indicateurs de suivi etc Les superficies couvertes par chaque for t class e inventori e l tat de la flore et de la v g tation les principales productions le degr de d gradation les facteurs de d gradation le sch ma d am nagement les indicateurs de suivi etc Les indicateurs relatifs l hydrologie la conservation des sols le p turage etc Au terme de ces visites enqu tes et investigations en vue de rassembler l ensemble des informations n cessaires la constitution de la base de donn es le CSE devra galement tre en mesure de mettre en relief un certain nombre d enseignements A cet effet 1l dressera une synth se du diagnostic qu il aura tablie en mettant un accent sur les aspects les plus significatifs et formulera un certain nombre de recommandations portant sur tous les domaines abord s travers la base de donn es 182 4 3 R sultats produits attendus 4 3 1 L tude envisag e permettra de disposer 1 d un rapp
257. re part la surexploitation des stocks naturels de ces esp ces et de la mangrove entame le potentiel reproducteur de ces derniers La sursalure a galement entra n une baisse de la diversit de l ichtyofaune La d gradation de la mangrove a par ailleurs d importantes r percussions n gatives sur le fonctionnement de l cosyst me et la vie de la population Selon des informations recueillies sur le terrain la mangrove aurait r gress de 10 50 de la superficie originelle entre les ann es 1970 1990 cette r gression est li e l augmentation de la teneur en sel de l eau l exploitation abusive du bois de mangrove et aux mauvaises pratiques li es la r colte des hu tres Les observations directes et des tudes comparatives Vieillefon 1969 et Marius 1986 permettent galement d appr cier les cons quences de la d gradation des mangroves de la Casamance Il s agit notamment de baisse de la densit des peuplements v g taux de la mangrove de la diversit floristique de la faune aquatique avec la disparition de certaines esp ces comme les hippopotames et la diminution de certaines esp ces aquatiques l image des crocodiles extension des tannes la mortalit des essences de riziculture de mangrove activit jadis florissante en Basse Casamance acidification des terres la s dimentation le mouvement migratoir
258. rel afin de pouvoir mesurer ult rieurement les impacts du projet Pour ce faire il s agira par le biais d outils et de m thodes appropri es de proc der un diagnostic du milieu naturel l chelle de la Casamance pour en tablir une situation de r f rence conforme aux r alit s actuelles 1 4 milieu naturel constitue le socle sur lequel s difient les bases d un d veloppement durable Les tudes du PRAESC ont montr que ce milieu est le si ge de plusieurs facteurs de d gradation qui compromettent fortement les efforts de d veloppement consentis jusqu ici par les pouvoirs publics et d autres partenaires au d veloppement La salinisation et l acidification des terres la d gradation de l cosyst me de la mangrove qui contribue largement au bien tre des populations et de l quilibre cologique du milieu et les multiples pressions sur les for ts class es constituent les probl mes les plus saillants sur lesquels des 176 efforts soutenus m ritent d tre consentis dans la perspective d un d veloppement durable en Casamance 1 5 C est pourquoi pour assurer une intervention efficace dans la gestion durable des ressources naturelles le projet se propose dans le cadre de la convention qui le lie avec le Centre de Suivi Ecologique CSE et conform ment aux dispositions pr vues dans le rapport d valuation du PADERCA de proc der l tablissement de la situation de r f rence de l
259. ression sur la ressource asseoir une politique aquacole pour les esp ces de valeurs rares ou en voie de disparition afin de corriger le d s quilibre constat au niveau de la biodiversit mettre en place une strat gie de collecte de donn es de p che poissons crevettes mollusques identifier la part de la p che effectu e dans les pays limitrophes du S n gal dans les d barquements des pirogues en Casamance mieux conna tre les m canismes de production des eaux de la Casamance mettant en place un plan d chantillonnage Ceci permettra une meilleure connaissance de la disponibilit de la ressource en fonction des variations des param tres environnementaux identifier le niveau de d gradation de la mangrove en Casamance afin de mettre en place des actions de r g n ration de celle ci Cette analyse des espaces aquatiques de la Casamance montre l in gale r partition des ph nom nes dans l espace Un des ph nom nes majeurs de ces derni res d cennies est le d veloppement de la p che dont t moigne la multiplication des agents de production et de distribution l augmentation des prises la diversification des syst mes de p che la croissance des campements et des centres de p che La p che appara t donc comme une des r ponses des populations aux modifications de leur environnement L adoption de nouvelles activit s conduit elle une remise en cause des anciens syst mes d explo
260. roducteurs travers des actions d animation de vulgarisation et de formation Au regard de ces objectifs sp cifiques le montage institutionnel conf r au projet comprend les composantes suivantes Infrastructures rurales am nagements hydro agricoles fon age des puits construction de magasins Am lioration des pistes de desserte animation et formation Cr dit agricole Appui institutionnel aux structures partenaires CNCAS ISRA SOMIVAC CERP Administration du projet L analyse du rapport d ach vement du projet labor en mars 2001 fait ressortir les principaux constats suivants Du d marrage des activit s du projet en 1988 jusqu au d part du bailleur de fonds en 1999 quatre directeurs se sont succ d s la t te du projet conjugu avec une r duction progressive du dispositif d encadrement ce qui a engendr des difficult s pour une certaine continuit dans la gestion du projet Les objectifs assign s au projet ont t dans l ensemble r alis s des taux plus ou moins satisfaisants avec gt plus de 100 de r alisation du programme d intensification gt 95 de r alisation pour le fon age des puits gt 60 de r alisation pour la r cup ration des rizi res sal es et la protection des autres rizi res existantes ce taux moyen tant imputable la lenteur des tudes d ex cution gt taux de r alisation moyen pour l am lior
261. roduits phytosanitaires la mise en uvre de techniques de semis du riz la ligne ou son repiquage en plusieurs brins l utilisation de nouveaux intrants et de nouvelles vari t s de riz haut rendement dont la 6 044 Les Chinois avaient construit Tamp en 1 978 un petit barrage r servoir en terre d une capacit de 15 000 mi Ce barrage avait permis d assurer deux r coltes de riz an avec irrigation Un autre ouvrage antisel construit Simbandi Balante aussi permis d irriguer 50 ha et d atteindre des rendements de 3 5 tonnes ha en 1979 Si le mod le chinois d irrigation t concluant bien des gards sa nature d assistance inhib la capacit des paysans s approprier des techniques utilis es par les Chinois e Le Projet Int gr pour le D veloppement Agricole de la Casamance PIDAC C est partir de 1 974 que le PIDAC autrefois appel projet int rimaire de d veloppement de la Casamance a t officiellement mis en place Il r sulte de la fusion de l OPR SATEC et de ILACO Il tait charg d assurer la poursuite des actions de d veloppement de la riziculture entreprises par ces deux projets ant rieurs et la promotion des modalit s de gestion de l conomie rurale de mani re mieux prendre en compte les attentes des populations En plus du d veloppement de la riziculture et de la vulgarisation des nouvelles techniques le PIDAC devait encourager la culture du ma s intensifier
262. rogues motoris es et de filets et assurent l coulement des prises de leurs unit s de p che Ils utilisent des bana bana comme interm diaires pour prendre les livraisons de poisson sur les lieux de production ou pour l couler sur les march s ext rieurs Parmi la foule de bana bana les plus importants sont ceux qui disposent d un v hicule Une cat gorie de mareyeurs est constitu e d anciens agriculteurs Certains poss dent une pirogue motoris e et vendent leurs propres prises 104 Certains p cheurs d pendent des mareyeurs pour leur ravitaillement et en contrepartie leur vendent leurs prises Les acteurs de la fili re du poisson transform sont d amont en aval domin s par les hommes Les femmes quant elles sont par excellence des interm diaires et surtout des transformatrices Elles ne sont pas non plus absentes de la commercialisation au d tail et m me en gros Il existe de v ritables femmes d affaires dans ce domaine 4 3 5 4 Propositions pour une p che durable Devant les modifications de l environnement des espaces aquatiques et de l effort de p che il est important pour une p che durable de prendre des mesures idoines Il s agit entre autres de faire respecter strictement la r glementation en vigueur pour prot ger les juv niles former et sensibiliser les acteurs de toute la fili re p che P cheurs Mareyeurs vendeurs diminuer l effort de p che pour baisser la p
263. rou S E S D Badiana vall e mixte B V 20 169 km2 ferm e et ouverte S T 697 6 ha Djinaky Diouloulou Bignona Badiana Baline B laye DERBAC S E 377 76 ha et Tendine S D B V 71395 ha Katoudi S T Suelle Bignona Katoudi Diatang Baila S E 1558 ha Suelle Djilondine S D Kagnarou B V 4 041 ha Kagnoute S T 217 23 ha Mlomp Oussouye Kagnoute Loudia Diola S E 193 ha S D 4 085 ha Kajinol S T 379 ha Mlomp Oussouye Kajinol Djiromait Aninguela S E 349 ha S D B V Kamobeul S T tudi e 6980 ha 7 CR Nyassia Ziguinchor 50 Kamobeul SOMIVAC S E 14356 ha Oussouye S D B V Guidel S T Nyaguiss Ziguinchor Nyaguiss Boutoute Casamance SOMIV AC S E S D B V 24 km2 Bannhar Mandjack S P 35 ha S dhiou Bolong de Bannhar S A 30 ha Bannhar Mandjack S E 25 8 ha LEGENDE PRODULAS gt Programme de lutte anti sel Projet DERBAC gt Projet de d veloppement rural de la Basse Casamance SOMIVAC Soci t de mise en valeur de la Casamance B V Bassin versant S A Superficie Am nag e S D superficie d grad e S l Superficie inond e S E Superficie exploit e gt Programme d am nagement hydro agricole PROGES Projet de gestion des eaux du Sud S T Superficie totale 149 VALL ES DE L ARRONDISSEMENTDE TENDOUCK DEPARTEMENT DE BIGNONA NON ENCORE O PARTIELLEMENT AMMENAGEES sur lesquelles la mission ne poss de
264. rtie auto consomm au niveau de la famille Le reste est commercialis au niveau du village sous forme de lait frais ou au niveau des march s locaux sous forme de lait caill ou d huile de beurre Les revenus tir s de cette vente de lait servent principalement assurer l alimentation de la famille Les revenus tir s de la vente de lait sont surtout importants durant l hivernage du fait de l augmentation de la production de lait r sultant d une disponibilit alimentaire plus importante pour le b tail La vente d animaux constitue la principale source de revenus mon taires g n r s par le b tail Comme mentionn pr c demment la vente d animaux se fait en fonction des besoins qui se pr sentent Les petits ruminants assurent des revenus r guliers et fr quents tandis que les bovins sont vendus que pour faire face de grosses d penses Il est important de souligner que des zones comme Bandafassi ont eu par le pass jouer un r le dans l exportation de bovins Ndama vers le Gabon e force de traction La traction animale bovine s est d velopp e ces derni res ann es pour faire face l extension des terres de cultures du coton et l arachide Le cheptel b uf de trait repr sente aujourd hui quelque 11 du cheptel bovin Malgr son petit format la Ndama s est r v l e comme un animal de trait tr s performant Munzinger 1982 Starkey 1981 Ceemat 1975 En proportion de leur poids leur pu
265. rtographie des changements seront conduites travers la r alisation de cartes d occupation du sol partir des images Landsat de premi re et seconde g n rations respectivement TM Thematic Mapper et ETM Enhanced Thematic Mapper Plus Les images Landsat sont tout fait indiqu es pour cette tude et pour plusieurs raisons De par leurs r solutions radiom trique et spectrale 8 bandes judicieusement r parties dans le visible l infrarouge et le thermique qui permettent de discriminer et s parer assez ais ment les classes d occupation du sol De par leurs r solutions spatiales de 30 m tres pour les bandes multispectrales et 15 m tres pour la bande panchromatique qui permettent de cartographier les d tails du terrain jusqu l chelle du 1 50 000 De par leur r solution temporelle qui permet de repasser tous les 16 jours au dessus du m me point Une image Landsat couvre une superficie de 185 km x 185 km Depuis le lancement du premier satellite Landsat en 1972 le S n gal a t r guli rement couvert Le Centre de Suivi Ecologique d tient une importante archive d images Landsat remontant du milieu des ann es 1980 et l utilisera dans le cadre de cette tude pour un diagnostic du milieu en 1985 1995 et 2005 Le travail de cartographie sera bas sur la classification d images Landsat et fond e sur une nomenclature permettant d identifier des classes d taill es de la situation de r f rence de l tat d
266. s 161 Dans l ensemble les constructions de diguettes ont cr un grand engouement aupr s des populations car ces digues ont permis un accroissement des superficies disponibles l adoucissement des eaux pour la consommation humaine la r installation d une v g tation dans les zones jadis st riles l apparition de niches de poissons et la r g n ration d arbres fruitiers sur les versants des vall es Fort de ce constat des axes de recommandations se d gagent pour les actions futures mener pour une gestion plus efficace de l eau la rentabilit et la p rennisation des ouvrages formulation des demandes d assistance doit tre initi e par les populations elles m mes tout conflit li au r gime foncier doit tre r solu avant le d marrage des travaux le rythme de construction doit tre bien programm en fonction de main d uvre disponible implication les populations aussi bien masculines que f minines dans la planification la conception l ex cution le suivi et l valuation des digues ouvrages digues la participation maximale des femmes dans le processus de prises de d cision renforcement des capacit s techniques des b n ficiaires gestion de l eau et en maintenance des ouvrages 6 3 Etat de d gradation de la mangrove Au sens large du mot la mangrove est d finie comme tant l ensemble des formations v g tales arborescentes ou buissonnant
267. s Le tableau 21 ci apr s donne l volution des superficies cultiv es des rendements et de productions pour l arachide le riz le mil sorgho le ma s et les cultures mara ch res 73 Tableau 21 Evolution des productions agricoles et superficies 2000 2007 Ann es 2000 2001 2001 2002 2002 2003 2003 2004 2004 2005 2005 2006 2006 2007 2007 2008 TOTAL Arachide Huilerie Mil Sorgho Mais Riz Ni b Past que 5 27211 R 819 57 P 29123 855 86 8019 1171 14 100206 1423 1636 530 564 L gende S Superficie ha R Rendement Kg ha P Production Tonnes Source DAPS 20007 74 4 1 3 Principales contraintes de la production agricole et impacts de la mise en valeur des sols Les principales contraintes de la production agricole identifi es au niveau des quatre 04 d partements sont quasiment identiques Elles peuvent se r sumer comme suit e Contraintes d ordre biophysique salinisation acidification et ensablement des terres cas des vall es rosion hydrique sur les sols de pente des plateaux e Contraintes d ordre organisationnel et logistique Faible disponibilit sur place de semences certifi es d engrais et de produits phytosanitaires Faible organisation des producteurs et difficult s d acc s au cr dit de campagne _ sous quipement des
268. s L estuaire de la Casamance Environnement p che socio conomie Dakar Centre Rech Oc anogr Dakar Thiaroye 328 p Bocand B 1849 Notes sur la Guin e Portugaise ou S n gambie m ridionale Bull Soc G ogr mai juin 1849 t 11 n065 66 265 350 et juillet ao t 1849 t 12 67 68 57 93 BRUNET MORET V 1970 Etudes hydrologiques en Casamance Paris Rapport ORSTOM 52 p 103 fig Bureau P dologique du S n gal Juillet 1994 Etude P dologique de la vall e de Di goune Buursink 2004 Evaluation environnementale r gionale Programme de relance des activit s conomiques et sociales en Casamance Rapport final 124p CAVERIVIBRE CORMIBR M LE RESTE L 1985 Aquaculture 299 316 in Plan Directeur Sud Approche globale du syst me p che dans les r gions du Sine Saloum et de la Casamance ISRA Centre Rech Oc anogr Dakar Thiaroye 674 multigr CEASM CIDEPA 1983 D veloppement de la p che artisanale en Casamance Dakar Secr tariat d Etat la p che maritime R p du S n gal juil 1983 127 p multigr CEE FED ILACO SCET coop ration 1963 Am nagements hydro agricoles en Casamance et Haute Gambie Casamance continentale Secteurs chantiers exp rimentaux 26 p CEE FED ILACO 1965 Am nagements hydro agricoles en Casamance maritime Rapport hydrologique sur les vall es de Nyassia et de Guidel 195 CHABOUD 61 et KEBE M 1984 Le poisson dans les r gion
269. s mati re organique par exemple la mangrove est aussi une zone de nidification et de transit de nombreuses esp ces d oiseaux migrateurs ou non 165 L importance relative de v g tation dans l cosyst me mangrove fait une zone privil gi e de s questration du carbone En plus l adaptation relative de cette v g tation la salinit lui conc de le r le d att nuation des effets du sel dans l cosyst me e Fonction conomique Les zones de mangrove constituent des zones conomiques de haute importance Les fonctions conomiques essentielles rel vent de la production de bois de chauffe et de service de produits forestiers de produits de cueillette de produits de la pharmacop e etc La mangrove sert aussi de lieu de production du riz riziculture de mangrove jadis tr s d velopp e en Basse Casamance Par ailleurs les activit s d ostr iculture et de pisciculture y sont men es par les populations avec l appui des organismes de d veloppement La mangrove est aussi un lieu d exploitation de miel un produit tr s appr ci par la population e Fonction socioculturelle En Casamance la tradition est souvent associ e la notion de bois sacr Dans la plupart des localit s situ es proximit les zones mangrove font office de bois sacr o se pratiquent des coutumes et us totem rites fun raires et c r monies Elle constitue galement un important lieu de recherche et d initi
270. s Yess Baleou Heterobranchus Diane Wan on Schilbe Eutropins Kh le Nen lo Bagrus Procus Walouss S afdou Chrysichthys S ce S ce Claotes For Auchenoglanis Ngoulo Ngoula 92 Synondontis Gangue Kala Khadandou Netepterurus Wagnar Madiou Hemichromis Khoss Sidi Tilapia Wass Wass Lates Di ne W kh Crenapoma Dakbhandi Paraphioc phalus Boudha Tetroden Boum Doudou Pin Lakh Khaliss Efhmalosa Obo Clupeidae divers Rimbal_ _YaboYe 5 Polynenus Ndian Cynoglossus Hend Guin D me Mugil Neorgni Source Service R gional des P ches et de la Surveillance de Kolda 2007 Avec les effets de la s cheresse l vaporation devient tr s importante dans l cosyst me continental Les taux de salinit peuvent d passer de deux six fois ceux de la mer Cette tr s forte sursalure est responsable de la disparition de la mangrove et des roseli res Phragmites sp et avec elle d un refuge pour des milliers d oiseaux aquatiques PAGES et al 1986 et 1987 A cela s ajoutent d autres ph nom nes qui concourent la d gradation des p cheries dans cet cosyst me Il s agit entre autres de l influence des barrages et ouvrages hydro agricoles changeant compl tement l hydrologie des cours d eau les techniques de p che prohib es non respect des mailles r glementaires l accroissem
271. s abusives e Communaut rurale de Sindian La Communaut Rurale compte une seule for t class e la for t de Kourouck avec une superficie de 2334 ha Les esp ces plus fr quentes sont Borassus flabellifer Elaeis guineensis Pterocarpus erinaceus Afzlia africana e Communaut rurale de Suelle La communaut rurale dispose de deux for ts class es la for t class e de Caparan qui couvre 228 ha et celle de Suelle qui s tend sur 809 ha La formation de mangrove est en voie de disparition Les principales essences foresti res les plus pr sentes sont rencontr es Borassus flabellifer Elaeis guineensis 3 5 2 3 D partement Oussouye Oussouye compte trois campements touristiques On y d veloppe des activit s telles que les randonn es cyclistes et p destres en kayak Le campement villageois Sibendoue a t ouvert en 1982 Il a t r habilit en 2002 avec l appui de la GTZ dans le cadre de la coop ration s n galo allemande 53 Situ proximit de la ville le Parc national de la Basse Casamance accueillait beaucoup de visiteurs mais il est ferm depuis quelques ann es e Ville d Oussouye La couverture v g tale est marqu e par sa diversit notamment la mangrove et par la pr sence de bois sacr s qui b n ficient d une forte protection e Communaut rurale Oukout La communaut rurale d Oukout compte trois 03 for ts class es d une superficie de 1 345 ha et plusieurs bois sacr s
272. s analyses d j effectu es sur les diff rents secteurs du milieu naturel de la r gion Il utilisera pour cela ses propres fonds documentaires internes imageries satellitaires et tudes th matiques mais collectera galement les informations disponibles pertinentes aupr s de structures sp cialis es telles que la Direction des eaux et for ts l institut de recherche pour le d veloppement le milieu universitaire les ONG etc Le CSE sera amen prendre contact avec certaines structures et directions techniques sp cialis es tant Dakar qu en Casamance La revue de la documentation et des informations disponibles lui permettra de dresser une situation d ensemble et de proposer aussi une m thodologie et des outils appropri s pour l inventaire et l analyse des diff rents domaines du milieu naturel en g n ral eaux sols v g tation faune etc et en particulier les vall es l cosyst me mangrove les for ts class es afin de disposer au final d un bilan global de ce milieu Parmi les outils propos s le CSE privil giera le recours la t l d tection en vue d une caract risation d ensemble avec possibilit de comparaison dans le temps 4 2 2 Phase 2 Utilisation de la t l d tection et missions de terrain Cette phase op rationnelle consistera notamment au diagnostic des milieux et cosyst mes naturels partir d outils appropri s notamment l imagerie satellitaire L tude et la ca
273. s chacun suivant une courbe de niveau et d une hauteur de l ordre de 50 cm Les diguettes en courbe de niveau sont situ es chacune de part et d autre de la vall e et ne traversent pas le talweg de sorte qu un d versoir de crue n est pas n cessaire Leur r le est d arr ter ou pour le moins ralentir les coulements superficiels d eau de pluie qui se produisent sur les terres cultiv es situ es aux flancs des vall es au del de la zone d influence des digues de r tention L alimentation en eau des plantes cultiv es sur ces terres qui sont relativement perm ables est ainsi am lior e 156 par les quantit s d eau qui s y infiltrent Il convient de signaler que la construction de ce type de digues n est encore initi en Casamance e Impacts des micro barrages sur le dessalement et l acidit des terres Apr s trois a cinq ann es de mise en uvre du PROGES les am nagements r alis s en g n ral dans les vall es ont eu un effet positif sur le dessalement des terres mais nul sur la neutralisation des r actions acides qui s y manifestent SONAGROSOL Consult 1997 En outre il a t relev dans de nombreux sites prot g s par les ouvrages une nette reprise du couvert v g tal Cette tendance volutive non confirm e cependant par des essais agronomiques syst matiques et concluants quant aux aptitudes agronomiques des terres ainsi r cup r es est localement perturb e au niveau de certaines
274. s changements entre 1985 et 2006 R publique du S n gal PROGRAMME D APPUI AU DEVELOPPEMENT RURAL DE LA CASAMANCE Chef lieu de R gon Chef lieu de D partement Chef lieu d Arondissement Chef lieu de Communaut Rurale Commune Limites administratives Trait de c te Limite d Etat Limite de R gion Limite de D partement Limite d Arrondissementt LELLLS BASSE ET MOYENNE CASAMANCE CHANGEMENT DANS L OCCUPATION DU SOL 1985 2006 1 750 000 Guin e Bissau R seau routier Zone de v g tation naturelle Zone de culture Zone artificielle Zone d nud e reen Route goudronn e KS Sans changement D Sans changement Sans changement _ Sans changement 5 Route lat rtigue Modification Modification DU Conversion Conversion Piste sablonneuse remarquable arsi Conversion Conversion Surface en eau Limite de zone prot g e Sans changement E Conversion 133 e Changement entre 1985 et 1993 Le croisement des cartes d occupation du sol de 1985 et de 1993 donn une matrice et une carte des changements qui montrent de fa on quantitative et qualitative l volution des diff rentes classes entre ces deux dates Tableau 57 Changement entre classe entre 1985 et 1993 CLASSE 1985 ha 1993 ha 1993 1985 Cultures pluviales 292935 19 300114 82 7179 64 Fleuve 91465 46 92066 78 60
275. s d Oussouye et de Bignona Evaluation du projet de d veloppement int gr des p ches artisanales en Basse Casamance Rapport de l tude compl mentaire Volet commercialisation Dakar ISRA Centre Rech Oc anogr Dakar Thiaroye ao t 1984 96 p multigr CHABOUD CORMIER SALEM M C DIAW M C IZBE M 1987 Approche socio conomique de l exploitation du milieu aquatique casaman ais Rev Hydrobiol Trop 20 3 4 323 332 CHABROLIN R et COENE R de 1966 Possibilit s de d veloppement de la productivit des rizi res traditionnelles de Casamance maritime s l SATECIRAT 272 multigr CHAUVEAU J P 1982 La navigation et la p che dans l histoire du littoral s n gambien Dot Scient Centre Rech Oc anogr Dakar Thiaroye 84 25 36 CHAUVEAU J P 1983 Bibliographie historique du littoral s n gambien et de la p che maritime milieu KV si cle d but du si cle Dakar Doc Scient Centre Rech Oc anogr Dakar Thiaroye 92 72 p CHAUVEAU J P 1984 La p che pirogui re s n galaise les le ons de l histoire Revue de la Mer automne 1984 no sp cial 19 p CHAUVEAU J P 1986 Une histoire maritime africaine est elle possible Cahiers d Etudes Africaines 101 102 1 2 173 235 CINAM SERESA 1961 Rapport sur les perspectives de d veloppement au S n gal Rapport R gional Dakar Minist re du Plan du D veloppement et de la Coop ration Techniq
276. s et des productions sur la p riode 1997 1998 2006 2007 pour les principales cultures sont pr sent s dans le tableau ci apr s 69 Ann es 5 2000 2001 2001 2002 2002 2003 2003 2004 2004 2005 2005 2006 2006 2007 2007 2008 Tableau 19 Evolution des productions agricoles et superficies cultiv es de 2000 2007 Arachide Huilerie Mil Sorgho Ma s Riz Ni b Manioc Past que S same R S R P S R 2 S R S R E S R S R S R S R E 19440 1150 22356 18339 730 13387 2658 960 2552 2706 1150 3112 24147 30908 2077 620 1288 449 5000 2245 66 6200 20528 942 19337 15224 534 8130 1202 1000 1202 1847 1250 2309 21662 1950 42241 264 438 116 223 5000 1115 12317 427 5259 13390 812 10873 962 1041 1001 1662 511 849 14080 647 9110 370 438 162 11093 951 10349 17254 870 15011 1447 850 1230 6255 2000 12510 21771 1804 39275 1102 150 165 1702 380 647 13268 1146 15205 17064 515 8788 811 800 649 3457 2520 8712 18600 919 17093 314 450 141 414 3000 1242 76 9000 1823 544 992 17921 915 16398 24238 774 18760 991 985 976 3789 2520 9548 22790 2414 55015 763 650 496 232 8000 1856 58 15000 1027 600 616 12233 549 6716 13909 528 8400 485 485 317 3149 698 2198 18570 1148 21318 1222 500 611 22865 1521 28 1318 5250 200 4552 508 L gende
277. s la p che est un des ph nom nes majeurs de ces trente derni res ann es et peut prendre deux formes principales D une part les paysans p cheurs tout en restant tr s attach s leur terroir et associant troitement la riziculture et la p che privil gient d sormais la p che et revalorisent les formes anciennes d exploitation des ressources aquatiques en les adaptant notamment aux nouvelles contraintes du march C est le cas des villages insulaires comme Bandial Niomoune ou encore Diogu D autre part l instar des p cheurs allochtones les populations autochtones adoptent de nouveaux syst mes de p che et mutation majeure exploitent les ressources maritimes effectuent des migrations lointaines Cormier Salem 1992 Ces changements placent la r gion de Ziguinchor dans une position confortable en mati re de p che avec comme principales esp ces captur es les mulets les ethmaloses les crevettes les capitaines les machoirons les barracudas les requins les soles les dr panes les hu tres et les grandes carangues entre autres Un certain nombre d aspects sont l origine de l augmentation de la production Il s agit notamment de l augmentation du nombre de p cheurs de la modernisation des engins de p che grandes pirogues motoris es faisant des mar es de 15 25 jours utilisation de GPS pour la localisation des zones de p che et de sondeur pour d tecter les bancs de poisson Ces mutations s
278. s limitrophes de la For t class e de Balmadou e Communaut rurale de Kolibantang Le fleuve Casamance borde toute la fa ade nord de la communaut rurale Les vall es affluents ou d fluents du fleuve s largissent et pr sentent par endroits de vastes d pressions Ces derni res ann es on observe l ass chement et l ensablement du lit du fleuve dans sa partie amont de Macka Est A l aval le fleuve s largit progressivement et se salinise fortement ce qui rend son eau impropre la consommation et l irrigation Le barrage anti sel de Diopcounda situ Macka marque la s paration entre les deux parties du fleuve On note la pr sence de quelques mares temporaires importantes situ es au sud de la communaut rurale dans les zones foresti res e Communaut rurale de Ndiamacouta Il n existe pas de cours d eau permanent dans la communaut rurale Toutefois on note la pr sence d un des affluents du fleuve Gambie d nomm bitang bolon qui prend sa source dans la partie nord est de la communaut rurale e Communaut rurale de Simbandi Le r seau hydrographique est constitu de trois bolongs savoir le Badobar Bolon qui ceinture toute la partie sud de la communaut rurale en pousant ses limites jusqu Karoumbou Douma o il se divise en deux parties l une descend vers Tankanto en constituant une limite naturelle de la communaut rurale tandis que l autre 33 partie passe par Karoumb
279. s producteurs malgr les contraintes normes auxquelles le projet tait confront e Le projet de vulgarisation agricole Financ par le gouvernement hollandais et r alis par ILACO ce projet avait pour zone d encrage le d partement d Oussouye Il consistait diffuser aupr s de 4 000 paysans des itin raires techniques fumure lutte phytosanitaire nouvelles vari t s techniques culturales portant sur la riziculture l arboriculture fruiti re le manioc le haricot Malheureusement l approche pays pilotes et l encadrement dirigiste ont limit l impact des actions de vulgarisation mises en uvre D une mani re g n rale on s accorde reconna tre que le bilan de ILACO est globalement n gatif puisque les r alisations n ont pas permis d atteindre les r sultats escompt s La pold risation non r ussie ou manqu e a provoqu en Basse Casamance la destruction des milliers d hectares de terres de mangrove d sormais irr cup rables cause de leur acidification trop pouss e e Le Projet Rizicole de S dhiou phase I PRS D Ce projet d une dur e de cinq ans 1 972 1 976 et financ par la Banque Internationale pour la Reconstruction et le D veloppement BIRD et la Caisse Centrale de Coop ration Economique CCCE ne concerne que le d partement de S dhiou Il s inscrit dans le cadre du programme national de lutte contre le d ficit vivrier et avait pour objectif principal le d veloppeme
280. sis Daniellia oliveri e Communaut rurale de Mlomp La v g tation de cette Communaut Rurale est de type sub guin en Les principales esp ces v g tales pr sentes sont Ceiba pentendra Carapa procera Adansonia digitata Khaya 52 senegalensis Neocarya macrophyla Detarium senegalensis Tamarindus indica Parkia biglobosa Leucaena locefalata Albizzia adiantifolia etc e Communaut rurale de Niamone La v g tation pr sente une flore importante Ceiba pentendra Khaya senegalensis Afzelia africana sont aussi pr sents des peuplements de Elaeis guineense de mangrove en voie de disparition du fait de la salinisation e Communaut rurale d Oulampane La v g tation dominante est la savane arbor e avec des esp ces telles que Khaya senegalensis Ceiba pentendra Elaeis guinenensis etc Le domaine class couvre 9 948 hectares La v g tation laisse galement appara tre de vastes clairi res herbac es e Communaut rurale d Ouonk La v g tation est caract ris e par l abondance du tapis herbac avec n anmoins des esp ces foresti res caract ristiques comme Ceiba pentandra Khaya senegalensis Adansonia digitata Pterocarpus erinaceus fortement prouv Afezlia africana en voie de disparition saba senegalensis Les palmiers et les r niers occupent une place importante dans la vie des habitants de cette communaut rurale La mangrove est pr sente le long du fleuve et souffre beaucoup des coupe
281. sse Casamance anon ae nenen a nenen 60 K EEN EE 61 E Be Ren Ee RTE 61 3 6 2 3 Actions prioritaires pour le DND 62 3 6 3 La R serve Ornithologique de Kalissaye 62 3 6 4 Aire marine prot g e d Ab n AMPA 63 3 6 5 Les activit s E 64 IV SITUATION SOCIO ECONOMIOUE o00000000000000 00000000000000 0000000000000000 0000000 na0neeonn 09 4 1 1 EE 65 4 1 1 Les superficies cultivables 65 4 1 2 Superficies cultiv es types de culture rendements et productions sur la p riode 1997 98 2006 2007 66 4 1 2 1 D partement de S dhi0W a Aa NGA ea a BA a e GEN aaa Ta DE Ta Kg an aga a aa anan 66 4 1 22 D partement de Bigpnong NEE dere GENG EEE NONG SPG E TA STES was 69 1 2 3 8 EE AN aa a E KE AE A naa A Pa NG E 71 4 1 2 4 D partement de Ziguinchor ss 73 4 1 3 Principales contraintes de la production agricole et impacts de la mise en Valeur des E 75 4 2 Ressources p astor ales aane nane anana anana anana anna anana anan 75 4 217 Le Che ptel ns ne an 75 E E E 75 4 2 1 2 L structure d s troupeaux eegene ERAN EEN ONSE tn en Rent Cr 76 4 2 1 3 Composition g n tique des Esp ces su
282. ssus de d s quilibre des cosyst mes Cette dynamique climatique d favorable milite en faveur de l option de mise en uvre de programmes d am nagements hydro agricoles de ma trise de l eau et d irrigation 3 5 Les Ressources v g tales les for ts class es de Casamance 3 5 1 G n ralit s La zone d tude pr sente diff rents types de formations v g tales savane arbustive savane arbor e savane bois e for t claire for t galerie for t dense s che Dans ces formations se distinguent des peuplements sp cifiques r neraie palmeraie Elaeis guineensis bambusaie mangrove prairie mar cageuse 49 L cosyst me de la Basse Casamance est de type subguin en Les diff rentes formations ligneuses se diff rencient par leur composition floristique et leurs densit s qui s intensifient du nord est vers le sud est Sont pr sentes diff rentes esp ces affinit guin enne Elaeis guineensis Pterocarpus erinaceus Terminalia macroptera Bombax costatum Borassus aethiopium Parkia biglobosa guineense Par sa diversit et les performances dendrom triques des arbres la Basse Casamance abrite les r serves foresti res les plus importantes du pays La r gion administrative de Ziguinchor appartient la zone cog ographique foresti re sud dont les ressources foresti res se singularisent par leur diversit La v g tation des plateaux et des terrasses est constitu
283. stance technique am ricaine et de mener des tudes hydrologiques n cessaires pour le bon fonctionnement des op rations Beaucoup d insuffisances ont t l origine de l chec du projet Il s agit entre autres de ignorance du r gime foncier en Casamance car le projet pr voyait l installation des villages coop ratifs dans les zones inexploit es coloniser le manque d tudes approfondies pr alables existence de deux sources de financement Etat du S n gal et USAID rendant difficile la gestion administrative courte dur e de l op ration 2 ans seulement et la dispersion des sites e La Mission chinoise de Formose Cette mission chinoise tait tablie au S n gal en 1963 la suite d un accord sign entre le S n gal et Ta wan En Casamance la mission intervenait dans les d partements de Ziguinchor Kandialan et Djib lor de S dhiou Goudomp et Diaroum et de Kolda Dioulacolon L objectif principal tait d apporter une assistance technique aux paysans permettant d obtenir de hauts rendements en riziculture et en mara chage L apport technique des chinois a permis d atteindre des rendements de 10 tonnes l hectare en moyenne gr ce une double r colte annuelle de paddy Les bons r sultats obtenus ont t l origine de la cr ation d un centre de formation d agents Goudomp Jusqu en 1973 la mission chinoise tait parvenue am nager en Casamance 59
284. t priv s de ressources les paysans pauvres continuent d fricher des terres impropres la culture ou peu fertiles Les pasteurs en l absence d unit s pastorales modernes et int gr es se trouvent contraints d accro tre mobilit et la sph re de mouvement de leurs troupeaux contribuant ainsi acc l rer la disparition du tapis herbac Subs quemment la disparition rapide du couvert v g tal supprime progressivement la source d alimentation du b tail d nude et fragilise le sol rompt l quilibre cologique et appauvrit de nouveau les ruraux par la d gradation g n rale des ressources naturelles La relation entre pauvret et d gradation des ressources naturelles est donc un fait tangible dans la zone du projet Dans cette logique les pauvres apparaissent paradoxalement la fois comme des agents directs et les premi res victimes de la d gradation de l environnement Il appara t d s lors indispensable de rompre les m canismes qui la sous tendent pour pouvoir jeter les bases d une v ritable strat gie de d veloppement durable susceptible d accro tre les richesses mat rielles produites en vue de la satisfaction prioritaire des besoins fondamentaux du plus grand nombre d organiser une r partition quitable et de pr server la base des ressources naturelles 40 Le processus de d gradation des terres engendre des cons quences n fastes sur l agriculture Or ce secteur occupe une place p
285. t risation de la p che dans la r gion de Casamance a Dur e Dur e Niveau rosion Divan P cheurs P cheurs Transformation Centres de p che P KE pollution x Le e Aquaculture immigration migration C ti re C ti re pirogue pied Artisanale Ab n de 10 ans de 10 ans important faible 3 2 important inexistant Ad ane de 10 ans de 10 ans faible faible 157 important inexistant Baghagha de 10 ans de 10 ans important faible 69 faible inexistant Boudi di te de 10 ans inexistant inexistant 17 4 faible inexistant Cap skirring de 10 ans de 10 ans inexistant 23 2 faible inexistant Diannah Malari 2 5 ans inexistant inexistant 8 faible inexistant Diattacounda de 10 ans faible inexistant 8 faible inexistant Diogu de 10 ans tr s important inexistant 92 8 tr s important faible Djimb ring de 10 ans inexistant faible faible inexistant Elinkine 6 10 ans 6 10 ans faible important 164 tr s important faible Goudoump de 10 ans de 10 ans faible inexistant 105 faible inexistant Kabiline de 10 ans de 10 ans inexistant faible 22 2 faible inexistant Kachouane de 10 ans inexistant inexistant 11 9 inexistant inexistant Kafountine de 10 ans de 10 ans tr s important faible 128 tr s important inexistant Karabane de 10 ans important inexistant 28 important inexistant Marsassoum de 10 ans 0 1 an inexistant inexistant 37 faible i
286. t traduit par la revue en baisse de l ensemble des pr visions de d part titre illustratif le nombre de vall es am nager est pass de 66 22 dont 8 en Basse Casamance pour prot ger et r cup rer les terres sal es Cl tur en 1998 le projet a semble t il t bien appr ci par les populations b n ficiaires 21 La non disponibilit de rapport d valuation finale du projet ne permet pas la mission de porter un jugement sur ses r alisations et de faire un bilan critique 2 1 2 Projets forestiers Le Projet de Protection des For ts du Sud PPFS Ce projet ayant pour zone d intervention les r gions de Ziguinchor et de Kolda tait financ par le Canada et le Gouvernement du S n gal Mis en uvre de 1976 1997 en plusieurs phases il avait pour objectif le renversement du processus de d gradation de l environnement Ceci s effectue travers des actions de sensibilisation de formation des populations concern es la mise en valeur la gestion des for ts et la lutte contre les feux de brousse Les r alisations les plus significatives du projet sont les suivantes mergence des comit s villageois de lutte contre les feux de brousse 2734 comit s au total ont t cr s ouverture et entretien de pare feu sur 279 km promotion de foyers am lior s 2034 au total formation de multiplicateurs villageois la construction des foyers am lior s laboration de trois
287. t Terminalia sp Dans les clairi res se d veloppent Daniellia oliveri Parkia biglobosa Ceiba pentandra Dans les vall es apparaissent des peuplements homog nes de Borassus aethiopum Eleais guineensis et parfois Oxytenanthera abyssinica sur le bord du fleuve Casamance existent peuplements de pal tuviers Rhizophora racemosa d grad s e Communaut rurale de Boutoupa La Communaut Rurale compte une for t class e celle de Bilasse avec une superficie de 3900 ha Les ressources foresti res sont importantes riches et vari es et peuvent servir pour l alimentation produits de la cueillette la construction r nier palmeraie la fourniture d nergie charbon de bois etc e Communaut rurale de Niaguiss La v g tation est de type arbor et arbustif La mangrove occupe le long du Fleuve Casamance Dans la communaut rurale de Niaguis les activit s conomiques tournent autour de la p che de la r colte des noix de cajou et un peu de la culture de l arachide e Communaut rurale de Niassya La for t renferme d importantes potentialit s notamment des fruitiers forestiers comme Elaeis guineensis Saba senegalensis Parkia biglobosa et autres bois de valeur comme Afzelia africana Pterocarpus erinaceus Khaya senegalensis Tectona grandis etc 3 5 2 2 D partement Bignona Le d partement de Bignona est situ au Nord Ouest de la Casamance e Communaut rurale de Kafountine La partie continentale pr sen
288. t de 52 a t alors labor par la R publique Populaire de Chine pour une dur e de 25 ans en vue de la mise en valeur effective des terres rizicoles Malheureusement ce nouveau programme n a pu aboutir cause du d part de la mission chinoise suite la rupture des relations diplomatiques entre le S n gal et la R publique Populaire de Chine A partir de 2005 des vell it s de retour de cette mission sont not es et un nouveau programme est propos ces partenaires e Le Projet Autonome de D veloppement Rural de la Basse Casamance DERBAC Le projet DERBAC financ par la Banque Africaine de D veloppement BAD et le gouvernement du S n gal a t mis en uvre entre 1988 et 2001 avec une premi re phase de cinq ans Son objectif global tait de contribuer l augmentation de la production vivri re pour accro tre le revenu agricole am liorer le niveau nutritionnel des populations concern es et r duire le d ficit c r alier du S n gal Pour atteindre cet objectif global le projet se devait de intensifier la production agricole sur environ 20 000 ha r cup rer 2 400ha de rizi res sal es abandonn es et prot ger 15 000 autres hectares de rizi res existantes 19 structurer quiper et responsabiliser les groupements de producteurs de la zone d intervention d senclaver les localit s de production par l am lioration des pistes de desserte renforcer les capacit s des p
289. t de D veloppement de la Foresterie Rurale Projet Int gr pour le D veloppement Agricole de la Casamance Programme National d Infrastructures Rurales Programme de Relance des Activit s Economiques et Sociales en Casamance Programme de Lutte Anti Sel Projet de Gestion de l Eau dans la zone SUD Projet Rizicole de S dhiou Projet de Protection des For ts du sud Programme Sp cial de S curit Alimentaire Soci t de D veloppement Agricole et Industriel de la Casamance Soci t de Mise en Valeur Agricole de la Casamance United State Agency International D veloppement LISTE DES CARTES ET DES FIGURES Figure 1 Pr sentation de la zone d intervention du PADERCA Figure 2 Carte du r seau hydrographique de la basse et moyenne Casamance Figure 3 Domaines climatiques du S n gal Sagna 2000 Figure 4 Evolution pluviom trique dans diff rentes stations pluviom triques 1951 2007 Figure 5 Evolution de la dur e de la saison pluvieuse Ziguinchor de 1951 2000 Figure 6 Evolution interannuelle des temp ratures moyennes Ziguinchor 1951 2005 Figure 7 Caract ristiques des espaces aquatiques de la Casamance source Cormier Salem 1992 Figure 8 Les fili res courtes et longues des produits halieutiques destin s au march r gional et national en Casamance source Chaboud et K b 1984 et Cormier Salem 1992 Figure 9 Evolution mensuelle des superficies br l es dans la zone d intervention d
290. t tropical saison s che marqu e Il en r sulte que le milieu est plus ou moins vaporitique et caract ris par la pr sence en arri re des formations pal tuviers et dans les zones supratidales non atteintes par les mar es quotidiennes de formations nues ou recouvertes d une v g tation herbac e halophyte Elle forme donc d importants peuplements ripicoles le long des affluents de la Casamance et des bolons La mangrove est une zone de fray re d une grande importance conomique avec une faune dominante de poissons crabes crevettes oiseaux hu tres et autres mollusques Ces cosyst mes particuliers procurent aux populations vivant aux abords de ces milieux des ressources foresti res et halieutiques importantes Aujourd hui la mangrove de la Casamance est fortement prouv e la fois par les actions anthropiques et la s cheresse dont les effets se font encore ressentir Il est alors urgent d insister sur la conservation de la mangrove tampon crucial entre la mer et le continent sensible aux pollutions atmosph riques et marines la surexploitation de ses ressources ligneuses et fauniques et aux p jorations climatiques La carte ci apr s localise les zones de mangroves tannes tannes nues et vasi res de la Basse et Moyenne Casamance E Mangrove Sr 5 Tannes WA Tannes nus Er Vasi res Figure 6 Carte des zones humides mangroves tannes et vasi res de la Basse et Moyenne
291. taires 5 ans des lus et l gislatifs en GRN Augmentation de 30 des ressources financi res tir es de la GRN Les cadres de concertation sont cr s environ 5 Renforcer la Un cadre pour les communes 5 ans communication Un cadre intercommunautaire institutionnelle Un cadre d partemental entre les communes et les communaut s rurales Un cadre r gional entre r gion commune communaut rurale et administration Trois 3 r unions sont organis es au moins chaque ann e au niveau de chaque cadre Une radio rurale est cr e par arrondissement 11 radios Appuyer la 20 des besoins financiers des cadres de 5 ans communication de concertation et des m diums sont disponibles proximit Un v hicule est disponible par communaut rurale Un quipement informatique est disponible dans chaque communaut rurale Appuyer le recrutement d agents propres au CL 57 agents sont recrut s 5 ans Restaurer le domaine 20 for ts communautaires sont cr es 5 ans forestier Un plan d am nagement et de gestion est labor pour for t class e 25 Appuyer l laboration 700 sont labor s des PAGTV 5 ans R g n rer la mangrove 80 des causes de d gradation anthropiques de la mangrove sont ma tris es 5 ans 25 000 ha de zones d grad es sont r g n r s Prot ger les parcs 10 aires sont cr es et prot g es animaliers 5 ans Organiser et appuyer les 200 mutualistes sont install s 5 ans
292. tall es Dakar ou Ziguinchor passent des contrats avec des p cheurs migrants La collecte des prises et le transport sont effectu s par l interm diaire d agents originaires du Nord du pays et la plupart r sidents Dakar La fili re des hu tres contrairement celle des crustac s et des poissons est enti rement entre les mains des communaut s autochtones plus pr cis ment des femmes diola Dans nulle autre fili re on ne rel ve une telle int gration entre la production la transformation et la commercialisation Les hu tres sont coul es crues dans les villages bien situ s par rapport aux voies de communication et par rapport la client le urbaine et europ enne touristes et expatri s On rel ve ce type de distribution dans les villages de la c te sud proches des complexes h teliers du Cap Skirring ou de Ziguinchor Il convient de signaler que l existence d une fili re de poisson frais d passant les limites des changes imm diats au voisinage des points de d barquement est largement d pendante des conditions g n rales de transport tat du r seau routier et du parc de v hicules A la diff rence de celle du poisson transform qui est tr s peu exigeante en infrastructures et moyens sp cialis s la fili re du poisson frais suppose qu un certain nombre de moyens et infrastructures soient disponibles v hicules de mareyage glace emplacements sp cialis s sur les march s et les lieux de
293. tat des for ts class es Pour chacun de ces domaines les effets cumulatifs de synergie et d antagonisme sont prendre en compte Il est attendu au terme de cette tude pour chacun des domaines ci dessus indiqu s l tablissement de 1 l tat actuel du milieu de l cosyst me ou de la ressource 2 la description du des m canisme s ou processus de d gradation naturel humain ou combin 3 le niveau de d gradation comparativement des situations ant rieures connues 4 les principales tendances de l volution ult rieure des ces milieux cosyst mes ou ressources et 5 les mesures de correction et ou d att nuation adopter dans la perspective de leur gestion durable etc Pour le cas sp cifique des for ts class es et de l cosyst me mangrove la proposition d un sch ma d am nagement participatif devra compl ter les r sultats du diagnostic 2 3 Ce qui est recherch travers la pr sente tude est l inventaire des connaissances actuelles et l tablissement d un diagnostic approfondi de l tat d invasion des vall es par le sel de l tat de la mangrove et de l tat des for ts class es en particulier et du milieu naturel de fa on plus large eaux sols v g tation faune etc l chelle de la r gion naturelle de Casamance et d une proposition d un sch ma d am nagement participatif en ce qui concerne le cas sp cifique de la mangrove et des for
294. te des essences foresti res Borassus flabellifer Parkia biglobosa Detarium sengalensis Elaeis guineensis Khaya senegalensis Ceiba pentenda Faidherbia albida cette partie fait l objet d un fort d boisement des for ts pour l installation des vergers et l extension de l habitat La communaut rurale n a pas de for t class e Cependant il existe des r serves prot g es d oiseaux migrateurs telles que les r serves de lt Kalissayes gt lt Bitine et de lt Kassel gt On note la pr sence de nombreux bois sacr s jalousement gard s par les populations 51 La partie insulaire renferme un peuplement de pal tuviers de m me que des palmiers huile des palmiers dattiers des cocotiers e Communaut rurale de Balingore Les diff rentes formations rencontr es se pr sentent selon les biotopes la mangrove localis e au niveau des bas fonds et zones mar cageuses du marigot et dans les for ts Elaeis guineensis et Prosopis africana est dominant e Communaut rurale de Diegoune La communaut rurale de Di goune poss de des ressources naturelles relativement importantes Entre les bordures des cours d eau et le plateau les peuplements importants de palmiers Elae s guineensis et Borassus aethiopium sont localis s entre les bordures des cours d eau et le plateau La mangrove y est fortement d grad e La communaut rurale abrite la for t class e de Di goune 1180 ha et une partie de la for
295. tion g om trique a conduit une image dot e d un syst me de coordonn es compatible avec celui des cartes topographiques et directement exploitables sur le terrain Pour rendre ces images conformes la base de donn es elles ont t projet es dans le syst me UTM et sur l ellipso de WGS 84 e Num risation Apr s redressement et d coupage de la zone d tude il a proc d une interpr tation et une num risation de certains th mes d occupation du sol relatifs au r seau routier l hydrographie et certaines localit s remarquables Les noms des localit s ont t pris sur les cartes topographiques et dans la base de donn es du CSE e Interpr tation Etant donn la diversit des th mes cartographier l objectif final de l tude volution de l espace et l chelle de sortie 11 tait plus judicieux de proc der une interpr tation visuelle des images plut t que de recourir la classification supervis e L approche a donc consist en s appuyant sur la documentation cartes photographies a riennes observations de terrain et en se basant sur la signature spectrale des canaux de l image d limiter les diff rentes classes d occupation et d utilisation des sols e Travaux de terrain L objectif principal de la mission de terrain tait de v rifier les classes d occupation des sols de la cartes r alis e partir des images Landsat ETM et d enregistrer au GPS les coordonn
296. tiques et biom triques des races trypanotol rantes remontent pour les francophones Pierre 1906 Elles furent pr cis es par Curasson 1936 et Doutressoule 1947 Ces descriptions furent reprises dans des publications ult rieures Gueye et al 1979 Fall et al 1982 Le taurin Ndama Le taurin Ndama est un animal sans bosse de petite taille La robe la plus fr quente est fauve uniforme d color e sous le ventre Gu ye et al 1979 Le cornage du Ndama est solide bien d velopp le plus souvent en lyre ou en coupe La taille des animaux adultes tourne autour de 115 cm chez le m le et 105 cm chez la femelle pour des poids moyens respectifs de 325 kg et 280 kg 77 e Le mouton Djallonk Le mouton Djallonk est originaire du Fouta Djallon Cette race a migr tout au long de la c te occidentale d Afrique jusqu en Angola Au S n gal son aire de r partition correspond la zone subhumide r gion de Casamance et d partement de K dougou Le mouton Djallonk est d crit comme un animal hypom trique rectiligne et m dioligne L animal a une t te forte avec un front plat et un chanfrein l g rement busqu chez le m le Les cornes sont moyennement d velopp es chez le b lier prismatiques larges la base et dirig es en arri re puis en avant formant une spirale et demie Les cornes sont souvent absentes chez la femelle Le dimorphisme sexuel est plus accentu que chez les autres races Le m le porte une
297. tte contre les feux de brousse les actions d am nagement des for ts class es 175 ANNEXES Annexe I Termes de r f rence du projet PADERCA 1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE L ETUDE 1 1 Le PADERCA s inscrit dans le cadre du Programme de relance des activit s conomiques et sociales en Casamance PRAESC mis en place par le Gouvernement et soutenu par la communaut des bailleurs de fonds Il entend appuyer par des actions fortes sur le terrain le processus de retour la paix dans la r gion D une dur e de cinq ans il concernera de mani re sp cifique l appui au d veloppement rural en axant ses interventions sur la pr servation et la valorisation du capital productif eaux sols et for ts aujourd hui gravement menac Il permettra selon une d marche de planification participative la mise en valeur de pr s de 15 000 ha de terres agricoles un renforcement des capacit s des organisations paysannes ainsi qu une meilleure professionnalisation des fili res de production et apportera aussi un appui particulier dans le domaine des infrastructures sociales Les principales composantes du projet sont A Conservation et valorisation des ressources naturelles B D veloppement local et renforcement des capacit s et C Gestion du projet 1 2 Lors des tudes du PRAESC une valuation d ensemble de situation de la Casamance a t tablie Ces tudes ont fait ressortir l existence de potenti
298. tude devra dans un premier temps tablir pour chaque vall e le nom la superficie la taille du bassin versant de la vall e et le nom du marigot dont elle d pend de m me que le d partement administratif l arrondissement et la ou les communaut s rurales o elle se situe Plus sp cifiquement pour l invasion des vall es par le sel l tude devra notamment permettre d valuer l tendue des vall es rizicoles en Casamance d valuer l tendue des vall es rizicoles envahies par le sel de d gager les tendances relatives au processus de salinisation et ou d acidification d identifier les mesures d att nuation et de correction pour la reconqu te de ces vall es de proposer un sch ma d am nagement de proposer des outils et un m canisme de suivi permanent pour la valorisation et la gestion durable de ces vall es Concernant la mangrove l tude doit permettre d valuer la superficie couverte par la mangrove en Basse et Moyenne Casamance par unit g ographique r gion d partement arrondissement communaut rurale L tude devra galement d terminer l importance cologique et conomique de la mangrove r le dans l quilibre cologique du milieu apport la satisfaction des besoins des m nages en termes de produits de cueillette de bois etc l chelle de r gion Ensuite elle proc dera la caract risation de l cosyst me lt mangrove en Casamance et d crire son f
299. u PADERCA Figure 10 Evolution mensuelle du nombre de cas de feux de brousse Figure 11 Evolution des superficies br l es dans la zone d intervention du PADERCA par arrondissement Figure 12 Statistique des cat gories de l occupation du sol Figure 13 Occupation du sol pour l ann e 1985 Figure 14 Statistique des cat gories de l occupation du sol Figure 15 Occupation du sol pour l ann e 1993 Figure 16 Statistique des cat gories de l occupation du sol Figure 17 Occupation du sol pour l ann e 2006 Figure 18 Carte des changements entre 1985 et 2006 Figure 19 Carte des changements entre 1985 et 1993 Figure 20 Carte des changements entre 1993 et 2006 Figure 21 Cartographie des bas fonds am nag s du Bassin de la Casamance Badji 1998 Figure 22 Zones de mangroves tannes et vasi res en Basse Casamance Figure 23 Configuration des mangroves en Casamance Figure 24 Syst me d usages multiples des ressources dans un terroir mangroves de Basse LISTE DES PHOTOS Photo 1 S ance de pr l vement d chantillon d eau souterraine travers les puits villageois d partement de Bignona photo CSE mai 2008 Photo 2 S ance de pr l vement d chantillon d eau souterraine travers les puits villageois d partement de Bignona photo CSE mai 2008 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Tableau 6 Tableau 7 Tableau 8 Tableau 9
300. u la salinit l acidit la toxicit Fe Mn la faible portance du mat riau Leur configuration typologique fonction de l inondation par les mar es et les pluies se pr sente comme suit e Sols potentiellement sulfat s acides sur sites de mangroves hauts Constitutifs des bas fonds ou des vasi res ces sols couramment d sign s sous le terme de mangroves ont un pH neutre ou faiblement acide et sont r guli rement inond s D une superficie estim e environ 90 000 ha ils sont g n ralement localis s vers l embouchure et sur le cours aval de la Casamance Sols sulfat s acides ou tannes nues vives cro tes salines et micro agr gats Ces unit s de sols se mettent en place lorsque les mangroves subissent un long d ficit d inondation par les crues accompagn d une baisse importante de la nappe D nud s les sulfures qu accumulent les sols constitutifs de mangrove en particulier le Rhizophora sp sont oxyd s pour donner lieu une forte acidit des terres dont le pH peut descendre jusque des valeurs de 3 Inondables en saison s che par des mar es ces unit s qui couvrent principalement les sites des cours moyens du fleuve et de ses affluents s tendent sur une superficie estim e pr s de 62 000 ha e Sols sulfat s acides tannes herbac es ou herbus halophiles et sols hydromorphes sal s ou tannes herbac es Assimil s aux sols peu volu s hydromorphes et halomorphes aux sols
301. u S n gal Casamance la robe fauve avec une raie de mulet dorsale est la plus fr quente Les performances zootechniques des races Les param tres zootechniques pr sent s sont valu s sur la base des donn es d enqu tes effectu es au niveau de troupeaux villageois et au niveau des noyaux de s lection lev s en station e Les bovins Les param tres d mographiques sont pr sent s dans le tableau 25 Tableau 25 Param tres d mographiques chez les bovins Ndama en milieu villageois et en station Param tres Milieu villageois Station Age au premier v lage mois 50 0 39 8 Intervalle entre v lages mois 20 5 16 5 Taux de f condit 58 5 72 7 Mortalit 0 1 an 13 9 10 9 Mortalit Adultes 4 8 2 9 78 Les performances obtenues en station compar es celles enregistr es dans les troupeaux villageois montrent que des progr s sont r alisables si les conditions d levage alimentation et couverture sanitaire sont am lior es Les poids des bovins Ndama lev s au CRZ de Kolda sont pr sent s dans le tableau 26 Tableau 26 Croissance pond rale des bovins Ndama lev s au CRZ de Kolda Age Poids kg Males Femelles Naissance 18 2 17 3 6 mois 83 8 78 4 12 mois 102 5 92 2 24 mois 185 6 164 8 Vaches 233 5 e Les petits ruminants Les param tres d mographiques en milieu villageois et en station sont pr sent s ci apr s
302. u sud est depuis les derniers contreforts du Fouta Djallon jusqu l ouest pour atteindre le niveau de mer Sur ces plateaux domaine des cultures dites s ches riz pluvial arachide mil sorgho etc pousse une v g tation dont la caract ristique varie du type soudanien savanes arbor es vers l est au type guin en avec un couvert v g tal plus dense compos de palmiers et d esp ces diverses qui couvrent une superficie de 111 670 ha La v g tation est fortement anthropique sauf les r serves nationales for ts class es et r serves de faune d une superficie de 5 106 ha souvent victimes de feux sauvages Rapport Inspection des Eaux et for ts 1980 Les vall es zones plus ou moins inondables entaillent les plateaux par des milliers d axes naturels de drainage qui constituent le vaste bassin versant du Fleuve Casamance et de ses trois principaux affluents Diouloulou Bignona et Soungroungrou sur la rive droite Kamobeul et plusieurs bolons sur la rive gauche Ces bas fonds vall es mar cageuses pour la plupart sont colonis s l amont par des formations herbac es et l aval par la mangrove une association v g tale compos e de diverses esp ces de pal tuviers Rhizophora et Avicennia fortement entam es par la s cheresse qui a favoris l extension des tannes vives ou herbus 3 3 1 2 Les ressources en sols La Casamance poss de un riche potentiel daphique vocation agricole estim 210 000 ha
303. ue 8 vol dont 3 sur la Casamance Conseil r gional de Kolda 2003 Analyse Strat gique de l Environnement de la R gion de Kolda DOCUMENT ADDITIF AU PLAN D ACTION FORESTIER REGIONAL 21p CORMIER C 1984 Pr sentation des p cheurs maritimes de Casamance 4 p Annexe 1 Le poisson dans les r gions d Oussouye et de Bignona Evaluation du Projet de D veloppement Int gr des P ches Artisanales en Basse Casamance ISRA Centre Rech Oc anogr Dakar Thiaroye Rapport de l tude compl mentaire 96 p multigr CORMIER M 1985a Les jeunes Diola face l exode rural Cah ORSTOM s r Sci Hum vol XXI n 2 3 267 273 CORMIER M C 1985b De la p che paysanne la p che en mer Les Diola de la Basse Casamance La P che Maritime juil ao t 1985 n01288 1289 448 456 CORMIER C 1985c Les p cheurs nomades de mer L exemple des d placements en Casamance Anthropologie Maritime cahier no2 135 143 196 CORMIER C 1984b Pr sentation de la g ographie de la p che en Casamance les migrations de p che en Casamance les p cheurs maritimes de la Casamance La p che en C te d ivoire Paris M moire de confirmation ORSTOM 210 p multigr CORMIER SALEM M C 1992 Gestion et volution des espaces aquatiques La Casamance Paris Editions de ORSTOM 571p CORMIER SALEM M C 1986a La gestion de l espace aquatique en Casamance 181 202 in LE REST
304. ues et zones sensibles 37 3 3 4 Cons quences socio conomiques de la d gradation des ressources en sols 40 3 3 5 Propositions de mesures de sauvegarde 41 EE 42 3 4 1 Les nuances climatiques 43 3 4 2 Les traits a rologiques de la Casamance nen neanenen nen nen anane 43 3 4 3 Les pr cipitations ege outen dree nenen aane nana 44 3 4 4 Les temp ratures certe ne een 48 3 5 Les Ressources v g tales les for ts class es de 49 35 15 TEE 49 3 5 2 Caract risation des ressources foresti res par communaut rurale dans la r gion de Ziguinchor 50 3 5 2 1 D partement d ZEUIMCNOf ss e AN NAN rene blesse 51 3 5 2 2 D partement EENS ENEE NANG Ga Gg Ga a EEN NA 51 3 5 2 3 D partement Oussouye A ANG AG DAGAN TA 53 3 5 3 Caract risation des ressources foresti res dans la r gion de Kolda d partement de S dhiou ss 54 3 6 Les ressources fauniques 60 3 6 1 G n ralit s Le i a ia RTE 60 3 6 2 Le Parc National de la Ba
305. uf bec jaune Bubulcus ibis H ron garde b ufs Source J V D A PNBC et ROK 1987 3 6 5 Les activit s de chasse Compte tenu de la richesse faunique de la zone de Casamance la chasse y est une pratique courante Du fait de l ins curit celle ci est interdite dans la r gion de Ziguinchor Mais dans le d partement de S dhiou la chasse est pratiqu e dans des 6 zones amodi es cf Tableau 14 64 Tableau 14 Zones amodi es dans le D partement de S dhiou N Localit Superficie ha D partement Amodiataires 1 Diakaly 60 000 S dhiou Philippes Bertrand 2 Sud D couverte 5 000 Ee Samba Thiam 3 S dhiou 60 000 Chantal 4 20 000 Se Lansana San 5 Marsassoum 60 000 Philippes Bertrand 6 Sonkodou Pakao 10 000 D Man IV SITUATION SOCIO ECONOMIQUE 4 1 Agriculture L agriculture est une composante essentielle des activit s rurales mises en uvre dans la zone d intervention du PADERCA Les besoins de son d veloppement ont t la base de de plusieurs projets et programmes dont malheureusement les r sultats ont t g n ralement en de des attentes Les efforts de mise en valeur des terres des vall es ont t mis rudes preuves par les ph nom nes de salinisation acidification d coulant des ann es de d ficit pluviom trique L ins curit qui pr vaut depuis plus d une vingta
306. uits le syst me d exploitation du sol caract ris par une exploitation intensive du sol et l adoption de techniques agricoles ayant permis une augmentation imm diate des rendements en d pit de la d gradation rapide et progressive des sols que cela a entra n extension sans cesse croissante des zones de culture constituant une cause majeure de la d gradation des sols et de la perte des aires importantes pour la diversit biologique 36 3 3 3 D gradation des ressources daphigues et zones sensibles Consid rations G n rales L environnement naturel en Casamance bien que tr s riche est fragile Aujourd hui il est menac par diverses actions pr datrices qui pourraient h ter la sah lisation de la r gion terme Or bien g r es les ressources naturelles casaman aises seront une source de richesse pour toute la population locale court et long termes Il est important de d finir rapidement une strat gie de gestion durable de ces ressources La disparition du couvert v g tal dans les zones de p turages l puisement des terres de culture l acidification et la salinisation des cours d eau et zones humides la d nudation des sols par l rosion sont l origine de la baisse des revenus de la population Les d gradations majeures qui sont d crites plus en d tail ci dessous portent sur l appauvrissement des sols par suite d une rosion olienne et ou hydrique intense mais a
307. ur une carte les diff rentes vall es la mangrove les for ts class es le r seau hydrographique le plan d occupation du sol le r seau de routes et pistes etc devra tre labor et mis la disposition du PADERCA par le CSE la suite de ce diagnostic pour le suivi valuation environnemental portant notamment sur les domaines prioritaires couverts par l tude vall es salinis es mangroves for ts sols hydrologie etc Pour un tel produit attendu la pr f rence du porte dans l ordre sur les logiciels suivants ArcGIS ArcView et Maplnfo Le SIG sera le creuset o toutes les donn es collect es et labor es seront vers es selon une organisation structur e qui permettra la consultation l analyse et la gestion des donn es stockage traitement diffusion et mise Le SIG devra tre utilis par tout le personnel de en g n ral et particuli rement par le personnel du suivi environnemental moyennant des formations adapt es Le CSE veillera dans la mesure du possible la compl mentarit et la compatibilit entre le SIG mettre en place et les syst mes existants notamment celui du PARC 4 3 5 A l issue de la r alisation de cette tude les produits sp cifiques attendus sont les suivants sans que l num ration soit exhaustive Un rapport sur l tude diagnostic de l tat actuel d invasion des vall es par le sel de l tat de la mangrove et d
308. urelle Zone de culture Zone artificielle Surface en eau Zone d nud e 121 Figure 13 Occupation du sol pour l ann e 1985 R publique du S n gal Minist re du D veloppement Rural et de l Agriculture Projet d Appui au d veloppement en Casamance CARTE D OCCUPATION DES TERRES situation 1985 R alisation fe Centre de Suivi Ecologique Sources images satellites LANDSAT 1985 Ann e juin 2008 UTMWGS 84 Chef lieu de r gion Commune Chef lieu de d partement Chef lieu d arrondissement Chef lieu de communaut rurale ur Vallee MN goudronn e Piste sablonneuse remarquable 7 Route lat ritique Limite de for t class e Foret caire TUT Savane hoisee Savane arboree Savane arbustive et arboree Savane herbeuse arbustive Foret galerie fermee Foret galerie ouverte ou degradee Mangroves fermees Mangroves degradees Prairie marecageuse Tannes herbus Cultures pluviales Riziculture pluviale Plantation forestere remarquable Verger remarquable Sol nu Sol nu marecageux ou inondable Habitat 122 5 3 Pr sentation de la carte d occupation des sols de 1993 Sur la carte d occupation du sol de 1993 le m me nombre de classe qu en 1985 t r pertori Ceci montre que l volution du milieu n a entra n ni apparition ni disparition de th mes Le tab
309. urs d intervention que d finir des indicateurs d valuation d impact en fin de projet Au del des aspects descriptifs de l tat biophysique et de la situation socio conomique le rapport s est appesanti sur les caract risations des tats de d gradation des vall es de la mangrove et des for ts class es de la zone d intervention Les tendances volutives d crites pour ces trois cosyst mes font ressortir une constante l ampleur des ph nom nes de la d gradation du fait de la s cheresse et des actions anthropiques Ces d gradations p jorant les fonctions socio conomiques que jouent ces cosyst mes dans la zone m ritent que des actions conservatrices et de r cup ration soient mises en uvre par le PADERCA en troite collaboration avec les populations et les autres acteurs intervenant dans la zone Ces mesures propos es dans le rapport g n ral s articulent autour de la conception de types d am nagement ad quats des vall es en associant les b n ficiaires tout au long du processus la mise en uvre d actions de d fense et restauration des sols pour la lutte contre l rosion hydrique la sensibilisation l ducation et la formation des populations sur les dispositions d exploitation rationnelle des ressources de la mangrove la d multiplication des actions de reboisement de mangrove sur la base des acquis de la F d ration des Femmes Productrices de Ziguinchor la lu
310. urveillance de Kolda 2007 Malgr la modernisation des moyens et des syst mes de production la production des eaux continentales est tr s faible par rapport l importation des poissons de mer mareyage venant d autres r gions du pays tableau 35 qui conna t une forte augmentation 94 Tableau 35 Etat actuel de la production et de l importation des poissons dans le d partement de S dhiou ann es Production de poissons d eau Importation de poissons douce T matins T 2004 30 000 50 000 2005 40 000 49 000 2006 25 000 60 000 2007 32 000 72 000 Source Service R gional des P ches et de la Surveillance de Kolda 2007 Tableau 36 Caract ristiques des espaces aquatiques Casaman ais Distance la mer N station fortea eau SE o F A am EA domaine sursal douce 7 Salinit Turbidit mati re organi Mangrove V g tation Hydrologie Roseaux Foraminif TR cameoebiens L O COOP les Poissons Arius Ethmalose Tilapi s Ethmalose Tilapi s Clarias dominants Otolithe Mulet Crevette Prises Yo 27 26 Yo 17 Faune Engins 1 Filet dormant Epervier Epervier 1 Epervier dormatnts 2 Yolal Ligne Ligne palangre 2 Fele fele Fele fele Fele fele 3 Senne de plage Yolal Senne de plage D Filet dormant lt Senne P Barra
311. urvues de v g tation En Casamance la mangrove est localis e dans des bras de mer o pr domine de mani re presque exclusive l influence de la mer cf fig 14 Cette localisation r sulte de l volution g ologique de la Casamance qui a mis en place deux grandes r gions g omorphologiques distinctes le bassin Continental Moyenne et Haute Casamance form par le plateau du Continental Terminal la surface plane reli aux talwegs du fleuve Casamance et de ses affluents par des versants pente faible et le bassin maritime Basse Casamance o l influence marine est permanente Cette partie estuarienne est parcourue par de multiples marigots bord s de pal tuviers anastomos s en laissant des les de toutes tailles et entretenus par les courants de mar e La zone estuarienne est ainsi enti rement remblay e par des vases sur plus de la moiti de sa largeur Cette organisation du paysage r git la r partition spatiale des zones humides dans le bassin de la Casamance et permet de retrouver 162 les formations de mangrove tout le long du fleuve Casamance jusqu la limite de la remont e de l eau sal e Elle s tire donc de l oc an au Soungourougrou en passant par les bas plateaux de Bignona Ziguinchor et Oussouye La mangrove est donc d velopp e l arri re de cordons littoraux dans des milieux tidaux nombreux chenaux de mar e tr s diss qu s dans lesquels la s dimentation est faible et sous un clima
312. uses terres de cultures et affect s rieusement la production agricole 3 2 Ressources naturelles 3 2 1 Les formations foresti res de la Casamance sont quantitativement et qualitativement les plus riches du pays et couvrent environ la moiti de la r gion D une mani re g n rale ces formations sont fortement d grad es par la s cheresse et surtout par les coupes abusives et anarchiques de bois et les feux de brousse Le cadre physique de la Casamance avec ses plages de sable fin ses mangroves et sa v g tation encore luxuriante alli aux sp cificit s culturelles de la r gion constitue un atout de premier plan pour le secteur touristique 3 2 2 L exploitation foresti re contribue la satisfaction des besoins nerg tiques et en mat riaux ligneux divers l alimentation la sant et l habitat La cueillette est assez importante et porte essentiellement sur tous les fruits sauvages Ce patrimoine forestier contribue assurer la satisfaction des besoins nationaux et locaux en produits forestiers Annuellement la palmeraie donne 3 000 tonnes de palmistes et 300 000 litres de vin de palme les produits ligneux fournissant 15 000 tonnes de charbon de bois Ziguinchor et S dhiou du bois d oeuvre et des produits de cueillette L exploitation abusive et souvent irr guli re alli e aux feux de brousse et la baisse de la pluviom trie pose cependant des probl mes de sauvegarde de la for t ou de sa r g
313. ussi dans les zones littorales par la salinisation et l acidification d veloppement des tannes au d triment des mangroves les effets combin s de l extension des cultures commerciales et la g n ralisation de pratiques culturales peu respectueuses de l environnement suppression des jach res absence d enrichissement des sols etc accentuent le processus de destruction des sols la d gradation des ressources hydriques la d gradation des formations foresti res les impacts de la s cheresse aggrav s par l extension des zones de culture d frichements feux de brousse etc la pratique de l levage extensif surp turage lagage des ligneux etc et la surexploitation des ressources foresti res pour la production de charbon de bois la perte de la biodiversit et les d gradations estuariennes particuli rement les mangroves qui sont des zones d habitats naturels cologiquement sensibles Les causes principales de la d gradation des sols sont les conflits fonciers entre populations autochtones et trang res autour de l occupation et de l exploitation des terres les mutations des syst mes d exploitation agricoles et l impact induit par les programmes de d veloppement mis en uvre dans la r gion L avanc e du front de colonisation agricole notamment dans la r gion de Kolda occasionnant aussi une destruction acc l r e des for ts contribue exacerber la comp tition pour l espace Cette comp titi
314. utre compl tement d pourvue de v g tation Ces deux zones sont quotidiennement inond es par les mar es Marius a d nomm ces deux zones l une mangrove et l autre tanne inond e De la m me mani re les halophytes qui formaient la tanne herbac e n ont pas r sist la sursalure et la place on trouve fr quemment une couche plus ou moins paisse poudreuse formant une v ritable moquette c est dire une sorte de pseudo sable La d gradation de la mangrove ne peut pas tre imputable aux seuls ph nom nes naturels les actions anthropiques ont aussi une grande part de responsabilit Les coupes abusives pour diverses raisons bois de chauffe et de service causent des dommages importants cet cosyst me La collecte du bois quelle que soit son utilit ne conna t ni p riode et site sp cifique m me si la p riode de saison s che reste celle pendant laquelle il est plus exploit Les besoins en bois de chauffe sont tr s importants surtout en ce qui concerne la transformation des produits halieutiques bois de chauffe claies de s chage Compte tenu des diff rents usages du bois de service les besoins vont selon toute vraisemblance encore cro tre durant les ann es venir A ces facteurs on peut ajouter l inadaptation du mode d exploitation des hu tres les effets n gatifs des barrages le manque d application des textes de la l gislation sur l cosyst me de mangrove surtout la
315. utter contre les feux de brousse par la m thode passive de la fenaison bonne date et la constitution de r serves fourrag res renforcer les moyens du service d encadrement pour un appui conseil plus rapproch devant amener les leveurs vers un mode d levage de type semi intensif organiser les circuits de commercialisation du b tail et des produits d origine animale cr er une mutuelle d Epargne et de cr dit pour une autonomisation dans le financement de projets de d veloppement 4 3 Ressources halieutiques La Casamance avec ses 86 km de c tes environ son important plateau continental son fleuve long d environ 350 km est riche en ressources halieutiques valoris es travers la p che maritime lagunaire et fluviale Deux types de p che artisanale sont pratiqu s actuellement en Basse et Moyenne Casamance la p che continentale et la p che maritime Rest e pendant longtemps activit marginale de subsistance la p che est un l ment cl de l conomie vivri re de la r gion o elle est pratiqu e pour l essentiel dans les bolons et le fleuve La p che est pratiqu e pied ou bord de petites pirogues dans l estuaire et les bolons Son d veloppement est un ph nom ne d autant plus frappant et brutal qu il est tardif et cela compte tenu des profonds bouleversements intervenus dans l environnement biophysique et socio conomique de la Casamance 4 3 1 Historique de la p che
316. ux ou inondable 19 129 Surfaces en eau Fleuve 17 Zones artificielles Habitat 18 e Changement entre 1985 et 2006 Le croisement des cartes d occupation du sol de 1985 et de 2006 a donn une matrice et une carte des changements qui montrent de fa on quantitative et qualitative l volution des diff rentes classes entre ces deux dates Tableau 55 Changement entre classe entre 1985 et 2006 CLASSE 1985 ha 2006 ha 2006 1985 Cultures pluviales 292935 19 19 93 284121 37 19 33 8813 82 0 60 Fleuve 91465 46 6 221 92909 47 6 32 1444 01 0 10 For t claire 379017 50 25 78 361585 92 24 60 17431 57 1 18 For t galerie ferm e 26585 71 1 811 20815 93 1 42 5769 78 0 39 For t galerie ouverte ou degrad e 9310 71 0 63 7967 98 0 54 1342 73 0 09 Habitat 10137 43 0 69 10193 92 0 69 56 49 0 00 Mangroves degrad es 84780 33 5 77 109017 69 7 42 24237 36 1 65 Mangroves ferm es 65713 23 4 47 41175 13 2 80 24538 10 1 67 Plantation foresti re remarquable 1206 23 0 08 1206 23 0 08 0 00 0 00 Prairie mar cageuse 5331 01 0 36 3705 14 0 25 1625 87 0 11 Riziculture pluviale 73967 66 5 03 73654 81 5 01 312 85 0 02 Savane arbor e 52818 50 3 59 137608 71 9 36 84790 21 5 77 Savane arbustive arbor e 24496 42 1 67 25320 13 1 72 823
317. vable Ce qui a affect s rieusement la production agricole et exerc de fortes pressions sur les terres cultivables Au niveau de la communaut rurale de BAMBALY l irr gularit des apports en eau douce au fleuve Casamance et la forte vaporation laquelle le fleuve est soumis induisent un gradient de salinit Il est noter galement le probl me d ensablement Communaut rurale SIMBANDI de l acidification des vall es secondaires due la disparition de la mangrove Par exemple dans la communaut rurale de DJIBANAR la langue sal e a conduit la disparition de la mangrove et de certaines palmeraies ceinturant les vall es rizicultivables Dans la communaut rurale de Diattacounda la mangrove et certaines palmeraies ceinturant les vall es rizicultivables ont disparu dans toute la contr e du Balantacounda accentuant ainsi le ph nom ne d acidification 153 Par rapport aux am nagements l installation du barrage d Affiniam a conduit une forte diminution de l eau du marigot et une forte salinisation des terres proches du lit 6 2 2 Actions men es pour lever ces contraintes Les cons quences majeures de la s cheresse sont la d gradation des peuplements de pal tuviers l installation de tannes une progression du front de salinit vers les plateaux la destruction d importantes superficies de mangrove l avanc e des eaux marines dans tout le r seau hydrographique l envahissement des terr
318. x et superficies br l es dans la r gion de Ziguinchor REGION DE ZIGUINCHOR NBRE DE CAS DE SUPP BRULEE PERIODE FEUX Ha 1987 1988 52 9948 1988 1989 24 5861 1989 1990 30 3254 1990 1991 27 7010 1991 1992 35 9223 5 1992 1993 25 8450 1993 1994 27 12466 1994 1995 10 20293 1995 1996 1996 1997 98 25377 1997 1998 35 21470 1998 1999 18 885 5 1999 2000 17 790 2000 2001 14 700 2001 2002 17 700 2002 2003 25 24840 2003 2004 Source DEFCCS rapports d activit s Durant la saison 2006 2007 CSE les feux ont d but en novembre2006 avec un seul cas dans le d partement de S dhiou notamment dans I arrondissement de Bounkiling L essentiel des feux est d clar au cours des mois de janvier f vrier et mars 2007 puisque le cumul de ces trois mois s l ve 127 500 ha soit 90 du total enregistr au cours de la saison Le mois de f vrier avec 57 500 ha de superficies br l es demeure la p riode des feux dans la zone du PADERCA Dans cette m me p riode les feux suivent front Nord est sud ouest c est dire qu ils partent de l arrondissement de Bounkiling dans le d partement de S dhiou la basse Casamance Ceci s explique par l ass chement progressif du tapis herbac du nord est vers le sud ouest La saison des feux d bute tard dans cette partie du S n gal par rapport aux autres r gions En effet les mat riaux gardent jusqu au mo
319. xemples de types d rosion dans quelques vall es de la Basse et Moyenne Casamance source PSSA FAO 1997 Niveau d empi tement des for ts class es Enrichissement des for ts par le service des Eaux et For ts AVANT PROPOS L tude diagnostic de l tat global du milieu naturel de la zone d intervention du PADERCA s est d roul e dans de bonnes conditions gr ce la bonne organisation de la mission de collecte de donn es sur le terrain et la disponibilit des diff rents acteurs rencontr s La documentation riche et vari e mise la disposition de l quipe du Centre de Suivi Ecologique CSE et les donn es collect es sur le terrain lors des entretiens avec les acteurs cibl s ont servi de supports d analyse pour la caract risation de la situation de r f rence de la zone Avec l ins curit qui pr valu en Casamance depuis plus de vingt 20 ans la d localisation de services techniques a contribu une situation de difficult s de gestion des archives voire leur d perdition C est ainsi qu en ce qui concerne la situation agricole au niveau des communaut s rurales la mission n a pas t en mesure de disposer de donn es fiables portant sur les superficies cultivables les principales esp ces cultiv es les rendements et productions Il en est de m me de la faune pour laquelle les op rations de recensement ont t suspendues depuis l av nement de la crise en Casamance
320. yenne Casamance Ils sont parcourus par une nappe phr atique circulante qui affleure p riodiquement Source SIBAND P in Agronomie 35 Tropicale XXXI 2 Ces sols sont utilis s pour la riziculture de nappe l arboriculture fruiti re et les cultures mara ch res c Les sols hydromorphes des zones basses sont localis s en amont de vall es secondaires souvent exempts de salinit ils sont propices au d veloppement de la riziculture et du maraichage d Les sols halomorphes le long du fleuve Casamance et de ses affluents Ce sont des sols de mangroves et tannes Sols Sulfat s Acides Ils sont assez h t rog nes Ils pr sentent souvent de probl mes d acidit actuelle ou potentielle excessive avec leur corollaire de toxicit fer alumine sel etc Ils sont g n ralement utilis s pour la riziculture La riziculture est la sp culation dominante sur tous ces types de sols 60 l exception des sols de plateaux o elle est quelque peu marginale En effet elle se pratique sur tout le long de la topos quence sous toutes ses formes riziculture pluviale stricte sur le plateau riziculture pluviale de nappe sur sols hydromorphes de bas de pentes et en amont de vall es dont l alimentation hydrique est assur e par la pluie et par la nappe phr atique qui affleure certaines p riodes de l ann e riziculture de bas fonds caract ris e la submersion due a l accumulation des eaux de pluie et pr
321. yens de subsistance Il envisageait pour ce faire d augmenter la production c r ali re dans les r gions de Ziguinchor et de Kolda par l accroissement de la production de riz paddy de 27000 tonnes entre 1988 et 1999 et celle des autres c r ales de 106 000 132 000 tonnes Pour r aliser ces objectifs le projet devait comme pour le DERBAC proc der la r alisation de digues antisel de digues de r tention et d am nagements secondaires en amont des vall es affect es par le ph nom ne de salinisation Ces am nagements devraient avoir comme cons quence directe la disponibilit de l eau dans les vall es En plus de la r cup ration des terres rizicoles abandonn es et d en am nager d autres le PROGES pr voyait de former les paysans pour exploiter leurs comp tences stimuler leur participation active et renforcer leurs capacit s utiliser et entretenir les infrastructures disponibles Pour ce qui concerne la recherche op rationnelle et appliqu e le projet avait pr vu de signer diff rentes conventions de recherche notamment avec dans le but d intensifier les tudes p dologiques et topographiques pour mieux conna tre l volution de l environnement Ces recherches permettraient de faire l inventaire des probl mes des sols notamment de mangrove et de mieux g rer l am nagement des bassins agricoles en Casamance Comme pour le DERBAC les ambitions du PROGES semblaient d mesur es Cela s es
322. zone class e La crise casaman aise dont les effets induits exercent une pression sur les ressources de l cosyst me mangrove a certainement aussi une part de responsabilit dans la d gradation de la mangrove Toutes ces formes de d gradation sont l origine du recul des formations de mangrove Les quelques rares statistiques retrouv es dans la litt rature attestent de la forte d gradation de cet cosyst me Marius 1985 et Diop 1993 estiment la superficie des zones humides en Casamance 250 000 ha en 1980 Quant la superficie de la mangrove elle a t estim e par Sall 1980 93 150 ha en 1973 et 90 750 ha en 1979 tandis que Badiane 1986 l estimait 88 750 ha Selon le service des Eaux et For ts de Ziguinchor 48 de la superficie de la r gion constitu e de mangrove correspond aux territoires sur lesquels se trouvent ces cosyst mes et non l aire proprement dite qu ils occupent Par contre il existe plus de 100 000 hectares de mangrove dans la r gion dont 35 000 ha class s M me si l on note 168 l inexistence d une valuation r cente et pr cise de la superficie de la mangrove en Casamance force est de mentionner que celle ci est fortement d grad e Il suffit tout simplement de parcourir ces zones pour s en rendre compte Cette baisse de la superficie occup e par la mangrove a notamment entra n une diminution de la diversit biologique Il convient de pr ciser aussi qu avec l

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