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universite du quebec memoire présenté à l`université

1. Caract ristiques personnelles des participants La relative faiblesse des tendances observ es pourrait trouver une bauche d explication dans les dispositions personnelles des participants face l activit d imagerie En effet selon le pr test il appara t que bon nombre des participants sont d j fortement expos s la musique Une grande proportion 40 mentionne m me couter plus de 15 heures de musique par semaine Il pourrait alors tre envisageable que cette forte exposition puisse entra ner une certaine d sensibilisation aux ventuels effets th rapeutiques de l atelier Bien que certains travaux affirment cependant que le fait d tre musicien ou non n occasionne pas de changement significatif sur le mode de r ponse l coute de musique Madsen Byrnes Capparella Sheldon amp Brittin 1993 Osbourne 1981 la recension des crits n a pas permis de trouver un protocole v rifiant directement la pr sence d une diff rence dans l impact d une activit d imagerie guid e induite par la musique entre ces deux populations Cet l ment combin la taille restreinte du pr sent chantillon ne permettant pas une analyse plus pouss e en la mati re la question demeure en suspens et m riterait d tre abord e directement dans de futurs travaux 136 Comme le souligne Moyne Larpin 1988 l impact de la musique peut se voir consid rablement amoindri chez des auditeurs d fensifs Cet a
2. Ces niveaux repr sentent toujours l intention du th rapeute et non l effet r el du 41 traitement Chaque groupe voluerait diff remment travers ces trois niveaux certains ne se rendant jamais au niveau reconstructif Lors du travail au niveau supportif Summer 2002 sugg re fortement installation d une bonne coh sion de groupe et d un climat de confiance entre les participants Ces composantes seraient n cessaires aux interactions saines souhait es aux niveaux suivants cet effet une induction plus simple et encadrante o les conflits et diff rences des membres sont tenus l cart de l exploration serait plus indiqu e Une fois le climat de confiance et la coh sion de groupe install s les objectifs de travail peuvent passer au niveau r ducatif L exp rience d imagerie viserait alors aider les membres mieux se conna tre et mieux se comprendre travers leurs rapports et leurs r actions aux autres membres du groupe lors du travail de l imagerie Le niveau reconstructif ne serait possible selon Summer 2002 qu aupr s de groupes long terme o la motivation la force et l implication des membres permettrait de grands changements dans la fa on d tre des participants Alors qu il existe de nombreux travaux tudiant l impact de l approche individuelle en imagerie guid e induite par la musique sur une vari t de facteurs et dans plusieurs contextes d intervent
3. 0 79 n s En effet l ge du groupe t moin M 25 38 ET 7 10 ne diff re pas significativement de celle du groupe exp rimental M 23 83 ET 4 76 Afin de v rifier la pertinence de contr ler l impact des variables socio d mographiques dans les analyses subs quentes des analyses de corr lations ont t effectu es entre toutes les caract ristiques des participants et les variables d pendantes anxi t stress sympt mes d pressifs estime actualisation de soi Les corr lations se sont toutes av r es non significatives et elles varient de 0 26 0 21 Ces r sultats d montrent qu il n est pas n cessaire de contr ler l impact des variables socio d mographiques pour la suite des analyses 108 En ce qui concerne les r sultats aux diff rentes chelles de mesure au premier temps les deux groupes ne diff rent pas significativement ce qui permet d affirmer que les groupes sont quivalents au d but de l exp rimentation Les r sultats des tests t tous non significatifs figurent au Tableau 4 V rification statistique des hypoth ses de recherche Avant de proc der la comparaison entre les r sultats aux deux temps chez les deux groupes le postulat de normalit a t v rifi grace 4 un test de Shapiro Wilks pour chacune des variables d pendantes au pr test et au posttest Les r sultats de ce test d montrent que toutes les chelles se distribuent normalement L ventualit d
4. Guided Imagery and Music as a Psychotherapeutic Method in Psychiatry Journal of the Association for Music and Imagery 4 79 92 168 Yalom I D 1995 The Theory and Practice of Group Psychotherapy Fourth Edition New York NY Basic Books Zaleski Z 1993 Attitudes face l avenir espoir et anxi t Revue qu b coise de psychologie 14 1 85 111 Appendice A Sympt mes d pressifs selon le DSM IV Crit res diagnostiques d un trouble d pressif majeur A Au moins cinq des sympt mes suivants doivent 1 Humeur d pressive pr sente pratiquement toute la avoir t pr sents pendant une m me p riode d une journ e presque tous les jours signal e par le sujet ou dur e de deux semaines et avoir repr sent un observ e par les autres changement par rapport au fonctionnement 2 Diminution marqu e de l int r t ou du plaisir pour ant rieur au moins un des sympt mes est soit 1 toutes ou presque toutes les activit s pratiquement une humeur d pressive soit 2 une perte d int r t toute la journ e presque tous les jours signal e par le ou de plaisir sujet ou observ e par les autres 3 Perte ou gain de poids significatif en l absence de r gime p ex modification du poids corporel en un mois exc dant 5 ou diminution ou augmentation de l app tit presque tous les jours 4 Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours 5 Agitation ou ralentissement psychomoteur pres
5. M me sur tout le territoire qu b cois particuli rement dans les grands centres o des programmes de formation universitaire en musicoth rapie existent il semble que tr s peu de travaux se penchent sur la technique GIM ou ses d riv s La recension des crits n a pu prouver que cette population est susceptible de r agir diff remment des autres l activit propos e Il demeure cependant int ressant de documenter plus pr cis ment les effets sur celle ci de l approche propos e Lorsque de tels travaux existent ils s inscrivent plus dans la tradition de recherche qualitative par exemple en documentant la pratique d un th rapeute et ses effets sur la probl matique v cue par un client De plus m me si une plus grande chelle la popularit de l approche GIM et de ses d riv s s accro t dans plusieurs milieux il semble selon la recension des crits que le pr sent m moire soit le premier mesurer l impact de l adaptation de la technique un format plus court des s ances dans un contexte de groupe En effet m me si l activit propos e ici est grandement inspir e des travaux de plusieurs chercheurs oeuvrant avec 140 la technique GIM les adaptations effectu es et l agencement des s quences musicales utilis es n ont la connaissance de l auteur jamais t valu es Il faut cependant mentionner que si les s quences musicales utilis es n ont jamais t valu es les pi
6. d finition unique mais il est possible d y d gager certains l ments faisant consensus Certaines d finitions sont plus g n rales ne pr cisant pas les techniques utilis es les populations vis es et demeurant vagues sur les effets souhait s L Association Fran aise de Musicoth rapie con oit donc la musicoth rapie comme l utilisation dans une relation psychoth rapeutique du son et de la musique Bruscia 1998 p 270 Pour le South African Institute elle consiste en l utilisation planifi e de la musique afin d obtenir des effets th rapeutiques Bruscia 1998 p 276 Certains Traduction libre de the planned use of music to give therapeutic effects 21 chercheurs adoptent aussi une vision tr s g n rale de ce qu est la musicoth rapie C est le cas notamment de Schomer pour qui elle est une utilisation de la musique pour produire un tat de bien tre chez l individu Bruscia 1998 p 276 De telles d finitions permettent une grande libert quant aux modalit s d utilisation de la musique Seulement rien ne peut permettre d encadrer les pratiques afin de distinguer la musicoth rapie des autres utilisations de la musique Aucune pr cision n est fournie quant aux client les cible de la musicoth rapie ainsi que sur les probl matiques ou les besoins auxquels la musicoth rapie peut s adresser efficacement D autres associations et chercheurs ont donc apport
7. exp rience de la musique comporte des l ments th rapeutiques non n gligeables A mesure que l int r t ce sujet grandit les connaissances sur les effets th rapeutiques de la musique s toffent et des principes permettant d encadrer les pratiques mergent Musique motion et communication Plusieurs pistes quant la cause des effets th rapeutiques de la musique peuvent tre suivies Aussi des recherches influenc es par des disciplines comme la neuropsychologie font leur apparition en musicoth rapie en valuant l impact objectif que la musique peut avoir sur le corps et l influence de cet impact sur les r alit s subjectives de l individu Cependant la majorit des donn es accessibles en musicoth rapie proviennent encore de travaux mesurant l impact subjectif de la musique en accordant une importance secondaire au corps Dans cette optique il importe de s interroger sur l impact de la musique sur les motions Un tel ph nom ne peut tre tudi sous plusieurs angles voir Juslin et Sloboda 2003 pour un regard d taill sur plusieurs de ces aspects Deux points de vue semblent rev tir un plus grand int r t dans le cadre de la pr sente recherche le point de vue psychologique et le point de vue de la musicoth rapie 11 Point de vue psychologique selon Sloboda et Juslin 2003 Les conclusions nonc es ici sont tir es de la recension des crits sur le point de vue psychologique d
8. juge qu elle pourrait tre susceptible de me causer du tort Je sais que je peux en tout moment consulter le Comit d thique de la recherche l Universit du Qu bec Chicoutimi au 418 545 5011 poste 4065 pour toute question que je me poserais au sujet de l thique de la recherche l Universit De son c t le chercheur s engage r pondre mes ventuelles questions avant et au cours de la r alisation du projet Enfin je reconnais n avoir subi aucune pression ext rieure de quelque forme que ce soit pour participer l activit En foi de quoi j ai sign _ participant e en ce ____ jour du mois 2003 Nom s Pr noms Adresse Num ro de t l phone Date he ee 2 Jour Mois Ann e Responsable de l tude Fr d ric Pedneault 418 543 6240 e mail frederic_pedneault uqac ca Maitrise en psychologie D partement des sciences de l ducation Universit du Qu bec Chicoutimi 555 boul de l Universit Chicoutimi Qu bec G7H 2B1 Appendice N Consentement libre et clair pour le groupe contr le Formulaire de consentement libre et clair Moi Nom d clare avoir t inform e de fa on claire sur ce en quoi consiste la recherche sur l impact d un programme de musicoth rapie r ceptive sur des indices de sant mentale chez une population adulte non clinique du Saguenay Lac St Jean J ai t avis e que les questionnaires que je devrai r
9. valuant par l observation de changements au niveau du syst me nerveux sympathique tels l augmentation du rythme cardiaque de la pression sanguine du rythme respiratoire et de la tension musculaire entre autres indicateurs L anxi t peut donc tre responsable d un certain veil du syst me psychophysiologique Russell 1992 L anxi t n a pas que des cons quences n gatives Certains auteurs lui attribuent m me une part de responsabilit dans la survie de l tre humain Thaut amp Davis 1993 Hammer 1996 Pour Ladouceur Marchand et Boisvert 1999 l anxi t est naturelle et pr sente en chaque tre humain sa variabilit r sidant en son degr de s v rit ainsi qu en la fr quence de survenue de sympt mes plus intenses Elle r sulterait selon ces auteurs de l appr hension d v nements p nibles mais la nature exacte des v nements redout s demeure floue Il importe alors de distinguer l anxi t de la peur Bien que les r actions physiologiques et psychologiques de l anxi t et de la peur soient assez similaires une diff rence r side dans la menace per ue Alors qu elle est diffuse et impr cise dans l anxi t elle est facilement repr sentable dans la peur Chalifour 52 1999 L individu a peur de quelque chose qu il peut identifier ce qui n est pas le cas dans l anxi t L anxi t lorsque pr sente un degr mod r est en certaines circonstance
10. 117 7 Comparaison des moyennes des groupes contr le et exp rimental sur les scores de diff rence pr test posttest au niveau de l estime de soi 118 8 Comparaison des moyennes des groupes contr le et exp rimental sur les scores de diff rence pr test posttest au niveau de l actualisation du potentiel Lie a EPEE en A Son 118 9 Comparaison des moyennes des groupes contr le et exp rimental sur les scores de diff rence pr test posttest au niveau du stress psychologique 119 10 Comparaison des moyennes des groupes contr le et exp rimental sur les scores de diff rence pr test posttest au niveau des sympt mes d pressifs 119 Remerciements Je tiens remercier en premier lieu mon directeur de recherche M Gilles Lalande Ph D pour son soutien sa patience sa foi en ce projet Merci d avoir os y croire et d avoir su me guider en dehors des sentiers battus Je voudrais ensuite exprimer ma gratitude toutes les personnes qui ont particip la pr exp rimentation et l exp rimentation pour leur ouverture leurs partages et leur grande implication Merci d avoir accept de partager une partie de vous travers les ateliers et les questionnaires Merci aussi aux professeurs qui m ont g n reusement autoris pr senter mon projet dans leurs cours lors du recrutement Mme Audrey Brassard un grand merci pour les judicieux conseils quant au traitement statistique des donn es En
11. 1999 Lai 1999 Loveszy 1996 Robb 2000 Staum amp Brotons 2000 Thaut amp Davis 1993 Waldon 2001 par des interventions de recadrage Kerr Walsh amp Marshall 2001 Russell 1992 ou encore par l imagerie mentale sur la musique Blake amp Bishop 1994 Bonde 1997 Bonny 1978a 1978b 1980 1989 28 Bonny amp Savary 1973 Bruscia 1996b Bruscia amp Grocke 2002 Burns 2001 Clark 1996 Hammer 1996 Jarvis 1988 K rlin amp Wrangsj6 2001 Korlin amp Wrangsj 2002 Maack amp Nolan 1999 McKinney 1990 McKinney Antoni Kumar Tims amp McCabe 1997 McKinney amp Tims 1995 Moffitt 1996 Nolan 1983 Pickett 1996 Rinker 1996 Russell 1992 Vaux 1993 M me si plusieurs th oriciens et praticiens en musicoth rapie consid rent l approche active comme la plus valable Ducourneau 1997 la comparaison des deux approches dans un cadre exp rimental ne permet pas la d couverte d une diff rence significative quant leur efficacit les deux affichant des r sultats positifs face diverses probl matiques Montello amp Coons 1998 Waldon 2001 Des auteurs comme Guilhot et al 1984 sugg rent m me fortement d associer les deux approches Toutefois il est recommand de d buter l intervention par l approche r ceptive Lecourt 1977 D s lors l approche r ceptive semble comporter un certain avantage par rapport l approche active D abord l appr
12. La cat gorie iconique porte sur la ressemblance formelle pouvant appara tre entre une structure musicale et un agent ou un v nement comportant une certaine couleur motionnelle Le terme iconique tient du fait que la ressemblance entre la structure musicale et son r f rent non musical est tr s apparente bien que non arbitraire Les liens iconiques peuvent selon les chercheurs pr ciser des motions particuli res et ainsi remplacer par une exp rience motionnelle r elle le simple engagement de l auditeur au niveau structural de la musique 3 Traduction libre de iconic 14 La cat gorie associative serait quant 4 elle issue de liens arbitraires entre l exp rience de la musique et une gamme de facteurs non musicaux pouvant comporter leurs propres significations Contrairement aux sources intrins ques et extrins ques iconiques qui s appliquent de petits passages ou des l ments structuraux plus pr cis les sources extrins ques associatives d motion am nent l individu attribuer une signification de fa on plus g n rale une pi ce enti re ou un grand passage sans tenir compte d l ments pr cis Comme le souligne Meyer 2003 Ce qui est habituellement d sign comme une r ponse motionnelle la musique est en fait la r ponse produite par des auditeurs sans biais culturel aux relations qui forment l exp rience auditive Cependant il est bien connu qu une r ponse
13. N Juslin amp J A Sloboda Eds Music and Emotion Theory and Research pp 341 360 Oxford Oxford University Press Mezzano J amp Prueter B 1974 Background Music and Counselling Interaction Journal of Counselling Psychology 21 84 86 Mihaescu G S chaud M C amp Delsignore A 1998 Pr cis de th rapie comportementale et cognitive Ch ne Bourg Editions M decine et Hygi ne Moffitt E 1996 Improvisation and Guided Imagery and Music GIM With a Physically Disabled Woman A Gestalt Approach Dans K Bruscia Ed Case Studies in Music Therapy pp 347 358 Gilsum NH Barcelona Publishers 164 Montello L Coons E E 1998 Effects of Active versus Passive Group Music Therapy on Preadolescents with Emotional Learning and Behavioral Disorders Journal of Music Therapy 35 1 49 67 Moyne Larpin Y 1988 Musique pour rena tre musique et musicoth rapie pour adolescents et personnes g es Paris Epi Descl e de Brouwer Munger G Leroux Y amp Habimana E 2001 L estime de soi et la personnalit cr ative peuvent elles tre un rem de l envie Revue qu b coise de psychologie 22 3 27 42 Munro S amp Mount B 1978 Music Therapy in Palliative Care Canadian Medical Association Journal 119 1029 1034 Nolan P 1983 Insight Therapy Guided Imagery and Music in a Forensic Psychiatric Setting Music Therapy 3 1 43 51 Odell H 1988 A
14. afin d aider g rer le stress qui peut tre un facteur pr disposant la d pression lorsqu il est mal g r Estime de soi L estime de soi est une variable tr s tudi e en psychologie Ouellet amp Joshi 1987 Selon Valli res et Vallerand 1990 cette popularit tient plus de son association des facteurs reconnus de sant mentale qu un ventuel pouvoir pr dictif du comportement Il importe de diff rencier d abord l estime de soi d un autre concept la confiance en soi Alors que cette derni re correspond plus l anticipation par l individu u il arrivera ma triser les d fis et obstacles se pr sentant lui l estime de soi q implique plut t l acceptation de soi le respect de soi et un sentiment de valeur 56 personnelle Ainsi m me si la confiance en soi peut jouer un r le dans estime de soi il est de mise de les consid rer comme deux entit s distinctes Rosenberg 1979 Rosenberg 1965 con oit donc l estime de soi comme une auto valuation globale par la personne de sa propre valeur Bachman 1982 cite Coopersmith qui abonde dans le m me sens en concevant l estime de soi comme un jugement personnel de sa propre valeur qui s exprime travers les attitudes qu adopte un individu face lui m me Ainsi une haute estime de soi peut signifier chez l individu une attitude d acceptation de tol rance de respect inconditionnel face soi m me
15. aux prises ou non avec un probl me cet gard Il serait alors int ressant de v rifier si une adaptation des travaux de Vaux 1993 un format de groupe permettrait en conservant les effets b n fiques de la version traditionnelle sur la sant mentale la cr ation d une modalit th rapeutique et de d veloppement personnel temporellement conomique moins exigeante pour les participants et facilement r alisable dans plusieurs milieux De plus malgr le support de recherches croissant sur l imagerie guid e induite par la musique la recension des crits n a pas permis de relever un protocole exp rimental portant sur une population francophone ou qu b coise Il serait donc int ressant de v rifier si un atelier d imagerie induite par la musique s av re 44 appropri comme outil d intervention aupr s de cette population Il est important de noter que certains crits scientifiques sur cette technique demeurent difficilement accessibles puisque publi s dans un journal seulement distribu aux membres de l Association for Music and Imagery Outre ce d tail la recension des crits sur cette technique est assez compl te En bref la musicoth rapie peut tre consid r e comme un proc d syst matique d intervention visant la promotion de la sant mentale et le meilleur d veloppement du potentiel de l individu en utilisant des exp riences musicales diverses et les relations s y d veloppant comme des
16. cifique en mati re de sant mentale Alors que les personnes rencontr es ici pr sentaient toutes un niveau de fonctionnement normal il serait int ressant de v rifier si l atelier a un impact plus marqu aupr s d une population pr sentant des difficult s psychologiques Il serait aussi possible d utiliser d autres outils pour l valuation Une possibilit serait de reprendre exactement la m me trousse d outils utilis e dans un autre protocole exp rimental sur la GIM Par exemple il pourrait tre int ressant d utiliser les outils utilis s par K rlin et Wrangsj6 2002 pour valuer l efficacit de l atelier con u ici Ce proc d pourrait faciliter grandement la comparaison des r sultats obtenus gr ce l atelier ceux obtenus par d autres chercheurs utilisant une version ou une autre de la GIM Il serait alors possible d valuer si le pr sent atelier comporte de r els avantages face aux autres pratiques dans le milieu de la musicoth rapie r ceptive ou encore de d couvrir d autres modifications susceptibles d en accro tre l efficacit Enfin un meilleur am nagement des lieux semble de mise loin des lieux passants et bruyants et o un minimum de confort peut tre assur aux participants Un local assez grand pour permettre chacun d avoir son espace sans pour autant 149 hypoth quer l esprit de groupe serait souhaitable Le confort des participants pourrait aussi
17. conscient ou de fa on automatique Enfin l motion semble intrins quement sociale malgr le fait qu elle puisse survenir lorsqu une personne est seule L individu selon cette perspective d veloppe des m canismes de d tection et d identification des indices permettant d attribuer des motions l entourage et de v rifier si elles concordent avec les siennes La musique constitue alors un bon cran projectif pour de tels m canismes 13 Sloboda et Juslin 2003 abordent ensuite les facteurs identifi s comme sources d motions dans la musique Deux cat gories de facteurs s en d gagent les facteurs intrins ques la musique et les facteurs extrins ques la musique Les facteurs intrins ques ne proviennent que du stimulus musical de sa structure de l interaction entre les moments de tension musicale et de r solution des tensions etc Ces facteurs structuraux pourraient jouer sur la nature de la r ponse motionnelle ainsi que sur son intensit celles ci pouvant varier avec les changements dans la musique Cependant la r ponse motionnelle occasionn e par de tels facteurs demeure parfois embryonnaire impr cise et moins intense jusqu ce qu interviennent les facteurs extrins ques par exemple avec l association d un contenu s mantique d une signification p Les facteurs extrins ques d motion dans la musique comportent deux sous cat gories iconique et associative
18. ecsecssesscteetseeecsseeeeseseeeaceatens 85 4 Comparaison des moyennes des groupes contr le et exp rimental sur les variables tude au premier temps 109 5 Coefficients de corr lation de Pearson sur les cinq variables l tude aux deux EONS dE TCS UNG LAN RS Ro MR Re nr ne ne A 110 6 Analyses de variance mesures r p t es sur les cinq variables l tude en fonction du BE OUD Esa nn ra ner eines 112 7 Comparaison des moyennes des groupes contr le et exp rimental sur les scores de diff rence pr test et posttest des chelles de mesure 116 Liste des figures 1 Evolution de l anxi t entre le pr test et le posttest chez les groupes Experimental ct contr le unanimement den arcane 113 2 Evolution de l estime de soi entre le pr test et le posttest chez les groupes exp rimental et contr le ss 113 3 volution de l actualisation du potentiel entre le pr test et le posttest chez les groupes exp rimental et contr le 114 4 volution du stress psychologique entre le pr test et le posttest chez les groupes exp rimental et contr le 114 5 volution des sympt mes d pressifs entre le pr test et le posttest chez les groupes exp rimental et contr le 115 6 Comparaison des moyennes des groupes contr le et exp rimental sur les scores de diff rence pr test posttest au niveau de l anxi t
19. favorable cet accroissement pouvant se r sorber une fois l v nement pass ou vit Ces facteurs situationnels ont t mieux contr l s pour les participants l activit d imagerie que pour le groupe contr le Le faible volontariat au recrutement ainsi que les contraintes de temps associ es au calendrier acad mique expliquent la difficult d exercer tous les contr les souhaitables pour le groupe t moin Ainsi il est possible que les changements pr test posttest puissent tre davantage attribuables des facteurs de stress p riode d examens ou de remise de travaux D ailleurs en observant de plus pr s le calendrier de la cueillette des donn es pour le groupe contr le on s aper oit que les mesures des variables d pendantes ont effectivement t faites la plupart du temps tr s pr s de p riode d valuations acad miques ce qui augmente la probabilit que le 126 pr test ait eu lieu avant un tel v nement et le posttest juste apr s Ce n est pas le cas du groupe exp rimental Cet l ment peut contribuer justifier une plus faible consid ration pour les r sultats du groupe contr le dans l valuation de l impact de atelier Facteurs personnels Les personnes ayant particip l tude taient toutes volontaires Les membres du groupe contr le taient au courant du fait que l tude porte sur la musicoth rapie m me s ils n taient pas appel s participer
20. incluant dans leur protocole Cependant malgr cette recrudescence certaines pistes de recherches semblent avoir t mises de c t ou n ont pas fait l objet d valuations empiriques C est le cas notamment de l approche de groupe plus utilis e comme outil didactique et de promotion que comme outil d intervention Summer 2002 D autres adaptations comme le raccourcissement des s ances Vaux 1993 ne semblent pas avoir t valu es empiriquement Ces adaptations si elles s av raient efficaces pourraient contribuer rendre la technique plus accessible que ce soit comme approche curative face une probl matique ou comme outil de d veloppement personnel La plupart des recherches en musicoth rapie sont men es dans les grands centres urbains en Europe et aux tats Unis La population qu b coise ne semble pas repr sent e dans les crits scientifiques en musicoth rapie encore moins la population du Saguenay Lac St Jean Or cette population pourrait b n ficier d une telle approche si l on tient compte des effets b n fiques rapport s dans les autres tudes aupr s d autres populations La pr sente tude propose en premier lieu une synth se de diff rents concepts en jeu dans la musicoth rapie dont la musicoth rapie r ceptive En second lieu un devis d atelier de musicoth rapie de groupe inspir de la technique d imagerie guid e induite par la musique et visant le d vel
21. me mes d cisions oO a Beaucoup Enorm ment 17 Je partage mes joies et mes peines avec un e confident e o o Tr s rarement Rarement 18 En r fl chissant sur ma vie pass e il m arrive certaines choses se sont produites O D Tr s rarement Rarement 19 Par ma fa on de voir je donne D o Tr s rarement Rarement 20 Habituellement je passe Oo o Tr s difficilement Difficilement 21 Les critiques m emp chent D o Tr s rarement Rarement 22 Avec les autres je me montre m D Tr s rarement Rarement 23 Je suis G o G Tr s peu Peu Assez 24 J arrive D Bo Tr s difficilement Difficilement 25 Dans les situations difficiles je reste DO o Tr s rarement Rarement 26 J exprime a Oo Tr s difficilement Difficilement 27 Je peux o Q Tr s difficilement Difficilement o o m Parfois Souvent Tr s souvent de comprendre tout coup pourquoi oO o oO Parfois Souvent Tr s souvent un sens a ma vie ia oO Oo Parfois Souvent Tr s souvent a travers les checs importants oO o m Assez difficilement Facilement Tr s facilement de r aliser ce que j ai le go t de faire CO o D Parfois Souvent Tr s souvent comme je suis 0 QO o Parfois Souvent Tr s souvent port e m engager dans des causes importantes m g Beaucoup norm ment donner une sens ma vie m o D Assez difficilement Facilement Tr s facilement fid le moi m me o o QO Parfoi
22. mentale Pour arriver faire face un contexte de vie aussi exigeant que le contexte actuel une bonne sant est n cessaire tant physique que psychologique puisque les ressources de l individu sont mises forte contribution La sant est donc une grande priorit aujourd hui dans la soci t nord am ricaine En effet plusieurs d bats politiques conomiques et sociaux ont cours pr sentement ce sujet Aussi s il r gne actuellement un certain d saccord sur la fa on de s en occuper et sur l instance qui devrait choir ce r le il semble y avoir consensus sur la n cessit de s en occuper On doit noter que si la sant physique dispose d une bonne tribune les enjeux de la sant mentale se font plus discrets dans ces d bats Il convient alors de s interroger sur l op rationalisation du concept de sant mentale Lamy Dub Lapierre Alain et Lalande 1994 rel vent la complexit d tablir une d finition pr cise du concept de sant mentale Traditionnellement deux conceptions s affrontent lorsqu il s agit de d finir et d op rationaliser le concept de sant mentale celle de la psychopathologie portant sur les indices affectifs n gatifs et 46 celle de la qualit de vie englobant les dimensions cognitives positives Labelle Alain Bastin Bouffard Dub amp Lapierre 2001 Le Petit Robert 1993 la d finit ainsi Bon tat physiologique d un tre vivant fon
23. res amp Vallerand 1990 L outil comporte 10 nonc s auxquels l individu doit r pondre en indiquant son niveau d accord sur une chelle de type Likert en quatre points Mesure de l estime de soi la plus utilis e en recherche l chelle d estime de soi de Rosenberg pr sente un bon coefficient de coh rence interne a 0 76 pour la version anglaise a 0 70 pour la version fran aise selon les crits 0 88 dans le pr sent chantillon De plus la bonne fid lit test retest de la version fran aise r 0 84 supporte son utilisation dans une valuation de type pr test posttest Valli res amp Vallerand 1990 CESD F Pour rendre compte des manifestations d pressives l utilisation du Center for Epidemiological Studies Depression Scale Radloff 1977 dont la traduction fran aise CESD F a t effectu e et valid e par Riddle Blais et Hess 1995 semble appropri e Le questionnaire auto administr comporte 20 nonc s repr sentant un ressenti ou un comportement L individu doit indiquer sur une chelle de type Likert 4 quatre niveaux la fr quence de la pr sence du ressenti ou du comportement illustr par l nonc au 13 Par exemple 8 Je souhaiterais avoir plus de respect pour moi m me Les r ponses possibles sont alors tout fait d accord d accord pas d accord et pas du tout d accord 76 cours de la derni re semaine Utilis fr quemment pour le d p
24. 71 Instrinents de MESUR Lines tenner ten a antenne 73 D FOUIEMENt ne Sn Se nn Rate 80 iv Chix MUSICALE sise riris eiee Rorera NEE Oar E SA EENE EEEE a iR 82 Pr exp rimentation de l activit 86 Recrutement pour la version exp rimentale de l atelier oo eeeeees 90 Constitution finale de l activit 94 Collecte des donn es 2 7 tainihenn tente 101 Plan Gel experi emee Sun AN ne Antist a Ri 104 R sultats ann ne ananas EEan EE naiss 105 Analyse descriptive des r sultats sisi 106 V rification statistique des hypoth ses de recherche 108 EHSCUSSION nn Ra aa Ta eMne le dus A 120 Rappel des objectifs et hypoth ses 121 Rappel et discussion des r sultats cccccccssecsssccsseesstecessecsneesseesseceeeeneeereeeres 123 Facteurs pouvant expliquer l am lioration du groupe contr le 124 Facteurs expliquant la faiblesse des r sultats du groupe exp rimental 129 Forces et faiblesses de la recherche 0 csscscceseeeeceeeeneneeseetersesecenseneeesenenees 139 Cons quences et retomb es envisageables de la recherche 143 Pistes de recherche sugg r es sosie hsasdsasietenectevvecasnssagsabausadienecsnenstos 145 Conclusion LES Selita D er a A a ln ca Ata pun Sete 150 R f rences te isco aar aa a ne NN de 155 Appendice A Sympt mes d pressifs selon le DSM IV eeeesseeeseereeseeeseeeenens 169 Appendice B Certification thique du projet de recherche 0 0 0 cee eeeeseeteeeeeeee
25. Compagnie Num ro du d enregistrement disque Respighi Pines of Atlanta 2m34s Telarc CD 80085 Villa Symphony Borghese Orchestra dir Pines of Louis Lane Rome Holst Mercury Los Angeles 3m52s Decca 4674182 the Winged Philharmonic Universal Music Messenger Orchestra dir coll Eloquence Planets Zubin Mehta Pachelbel Canon en Academy of St 5m04s EMI Compil 724356665026 R Martin in the The most Cinqui me s ance Fields dir relaxing Neville classical music Marriner in the d enregistrement disque Respighi Pines of the Atlanta 5m03s Telarc CD 80085 Pines of Orchestra dir Rome Louis Lane Holst Los Angeles 7m14s Decca 4674182 Philharmonic Universal Music Orchestra dir coll Eloquence Zubin Mehta world ever Sixi me s ance Compositeur Titre oeuvre Interpr te s Dur e Compagnie Num ro du d enregistrement disque Beethoven 9i me Chamber 13m34s Teldec 9031 symphonie Orchestra of 75713 2 en R Europe mineur Chef Nikolaus op 125 Harnoncourt adagio molto e cantabile Septi me s ance Compositeur Titre oeuvre Interpr te s Dur e Compagnie Num ro du d enregistrement disque Iona Brown 16m08s Decca Vaughan 4603572 violon Williams Academy of St Orchestral Martin in the Works Fields dir Neville Marriner Huiti me s ance Compos
26. D Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent 12 J coute mes motions D m o o D Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 13 J essaie de me mettre dans la peau de quelqu un pour le comprendre D o D 0 D Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent 14 15 18 20 2 ren 22 23 24 25 26 27 Je crois que les gens sont fondamentalement bons o O o o Qa Tr s peu Peu Assez fortement Fortement Tr s fortement Je peux agir spontan ment sans perdre le contr le D o o O Oo Tr s difficilement Difficilement Assez difficilement Facilement Tr s facilement Je tiens prendre moi m me mes d cisions oO 0 o o QO Tr s peu Peu Assez Beaucoup Enorm ment Je partage mes joies et mes peines avec un e confident e Oo m o m Oo Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent En r fl chissant sur ma vie pass e il m arrive de comprendre tout coup pourquoi certaines choses se sont produites Oo oO o D o Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent Par ma fa on de voir je donne un sens ma vie D m CO Oo D Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent Habituellement je passe travers les checs importants Oo Oo Oo Oo CO Tr s difficilement Difficilement Assez difficilement Facilement Tr s facilement Les critiques m emp chent de r aliser ce que j ai le go t de faire Oo o o Oo D Tr s rarement Rarement Parfois Souve
27. Elle pr sente d abord un bref rappel des objectifs et hypoth ses de la recherche Les r sultats sont par la suite r sum s et discut s de fa on plus approfondie puis consid r s la lumi re des autres travaux consult s Une partie subs quente porte sur les forces et faiblesses de la pr sente recherche Enfin les cons quences et retomb es possibles notamment les orientations propos es pour de futures recherches sur le sujet sont discut es Rappel des objectifs et hypoth ses La pr sente recherche s int resse au r le et aux effets que la musique se voit attribuer de plus en plus dans une d marche visant promouvoir ou r tablir la sant mentale d individus Bruscia 1998 Bunt amp Pavlicevic 2003 Goins 1998 Lai 1999 Pavlicevic 1996 Trimble 1971 Dans cette optique effectuer une recension des crits relativement compl te constitue une n cessit les r sultats devant guider la poursuite de l objectif principal Ce dernier est l laboration d un programme de musicoth rapie r ceptive adapt une population adulte normale Pour ce faire une adaptation de la m thode d imagerie guid e induite par la musique GIM un format plus intensif et plus court a t r alis e L activit tait destin e se vivre dans un contexte de groupe restreint Une fois cet atelier con u l objectif est de proc der une premi re exp rimentation empirique v rifiant ses effets sur des indica
28. GERI a x g a 3 3 l S 3 3 8 Jelg S ry ing 2 z 5 S IE Bl amp 8 amp Bj 2 eee 5 Je sens que je ne suis pas la hauteur de la situation 1 6 Je suis satisfait e fF 1 je n arrive pas les chasser de mon esprit heed 9 Je suis une personne qui a les nerfs solides 1 40 Je deviens tendu e ou boulevers e quand je songe ea mes pr occupations et mes int r ts r cents Ww E Version frangaise du CESD F Pouvez vous nous dire quelie fr quence au cours de la derni re semaine vous vous tes senti e ou comport e de la fa on suivante Encerclez la r ponse qui vous convient le mieux 1 2 3 4 12 13 14 15 16 17 18 19 gt lt Rarementou Parfois ou Occasionnelle La plupart du jamais peu souvent ment ou temps ou tout mod r ment le temps 1 2 Jours 3 4 jours 5 7 jours J tais d rang e par des choses qui habituel fement ne me d rangent pas 0 1 2 3 Je n avais pas envie de manger j avais peu d app tit 0 1 2 3 Je sentais que je ne pouvais pas me d faire de mes id es noires m me avec l aide de ma famille ou de mes amis es 0 1 2 3 Je me sentais aussi bon ne que les autres personnes 0 1 2 3 J avais de la difficult me concentrer sur ce que je faisais 0 1 Je me sentais d prim e 0 1 2 3 Je sentais que tout ce que je faisais me demandait un effort Je me se
29. Tableau 6 et les figures 1 5 pr sentent les r sultats pour chacune des variables et indiquent qu une diff rence de moyennes est observ e entre le pr test et le posttest sur l anxi t situationnelle le stress psychologique et les sympt mes d pressifs Ainsi ind pendamment du traitement il y a une diminution significative des indices de stress d anxi t et de d pression entre les deux passations La puissance statistique de cette analyse s approche du seuil habituellement recommand en atteignant 0 773 Afin de tester les hypoth ses de recherche d une autre mani re des scores de diff rence ont t calcul s en soustrayant le score au pr test du score au post test pour chaque chelle de mesure Une analyse de variance multivari e selon le groupe a t conduite sur les cinq scores de diff rence L effet multivari du groupe contr le vs exp rimental s est av r non significatif 7 5 35 0 68 n s De plus les r sultats des analyses univari es pr sent es au Tableau 7 ne r v lent aucune diff rence significative entre les deux groupes Ainsi les hypoth ses de recherche sont infirm es Cependant encore ici la puissance statistique demeure tr s faible 0 29 compte tenu de la petite taille de l chantillon ce qui r duit le pouvoir pr dictif de ces r sultats 112 Tableau 6 Analyses de variance mesures r p t es sur les cing variables a 1 tude en fonction du groupe V
30. ces choisies pour les former sont toutes utilis es couramment par des chercheurs reconnus en GIM De plus la recension des crits n a pas permis de trouver une autre recherche o la totalit des s ances tait r partie sur une p riode de deux semaines les formats les plus populaires tant d une seule s ance par semaine ou d une s ance aux deux semaines La disposition rapproch e des s ances cherchait compenser le fait que les s quences musicales et les s ances elles m mes sont plus courtes dans la pr sente tude que dans ces autres protocoles exp rimentaux Malgr ces l ments nouveaux la conception de l activit et les choix m thodologiques respectent les standards en vigueur dans la pratique officielle de cette technique Plusieurs mesures de contr le ont ensuite t mises en place afin de r duire l impact de variables parasites non prises en compte par les outils de mesure Parmi ces mesures on d note une pr exp rimentation compl te de l activit o les commentaires recueillis ont permis certains ajustements De plus comme l animateur a t le m me pour toutes les s ances de tous les sous groupes exp rimentaux ce facteur de variabilit a t contr l dans l exp rimentation Les proc dures pour le recrutement ont toujours t les m mes que ce soit pour le groupe exp rimental ou pour le groupe contr le Enfin une attention sp ciale a t port e pour le groupe exp rimen
31. d examens les dates de remise de travaux etc Ces v nements peuvent avoir un impact sur certaines variables de sant mentale valu es dans le pr sent travail bien qu il soit difficile de l estimer avec pr cision En outre les probl mes rencontr s lors de la phase de recrutement ont fait en sorte que le moment de l valuation n a pas t le m me pour tous les participants ce 143 qui peut accro tre la possibilit que des l ments situationnels non contr l s influencent les r sultats Une autre limite constat e est que l aspect qualitatif n a pas t pris en compte dans la collecte de donn es En effet compl ter l valuation par un outil comme une entrevue semi dirig e administr e avant et apr s la s rie de s ances aurait pu offrir une vision plus nuanc e des r sultats tout en permettant une valuation plus pr cise de la pr sence et de la port e d l ments situationnels sur les mesures effectu es au moyen d outils quantitatifs Enfin puisque les valuations ont t men es par l animateur des ateliers lui m me il est possible que certains participants aient pu fausser quelque peu leurs r ponses aux questionnaires dans un but de transmettre une image favorable d eux m mes ou autrement Afin de contr ler un peu mieux cette possibilit la pr sence d un valuateur diff rent de l animateur pourrait tre consid rer Cons quences et retomb es env
32. dans la marche suivre ou le contenu de l imagerie Bonny 1989 Les crits de Summer 1990 2002 entre autres rendent compte de certaines modifications au cadre individuel permettant le travail de groupe en proposant une adaptation plus l g re de la version individuelle tout en demeurant un outil th rapeutique efficace Le travail de groupe s adresserait alors des sujets personnels et interpersonnels imm diats bas s sur l ici maintenant et o l interaction entre les membres est encourag e Jl arrive aussi que l imagerie lors de s ances individuelles soit impr visible difficile verbaliser Cela serait probablement reli au choix musical plus vocatif En groupe une imagerie plus simple et plus facilement verbalis e est recherch e afin de faciliter les interactions Les choix musicaux sont donc faits en suivant cet objectif Certains changements dans la m thodologie doivent donc tre op r s lorsque l on passe d une s ance individuelle une s ance de groupe Summer 1990 avance qu il est pr f rable lors du pr lude de limiter l exploration une simple pr cision de l tat actuel des participants et de leurs pr occupations ainsi que de limiter les interactions entre les membres du groupe Lors de l induction Bonny et Savary 1973 sugg rent que le th rapeute soit plus explicite sur la possibilit des participants de bouger s ils ressentent un inconfort 40 Summer
33. de Labelle et al 2001 La collecte des donn es a donc pris la forme d une valuation de type pr test posttest K rlin et Wrangsj6 2002 mentionnent d ailleurs quelques tudes outre la leur qui supportent l adoption d une approche quantitative avec mesures pr post en imagerie 102 guid e induite par la musique Malgr que certaines des mesures puissent varier assez rapidement Goins 1998 n a pu d celer de diff rence significative entre des proc dures de mesure sommative et de mesure continue sur des variables similaires a celles pr sentement l tude ce qui supporte le devis pr post Les membres du groupe exp rimental ont t rencontr s quelques jours avant le d but de l activit afin d obtenir le consentement libre et clair et de remplir le premier questionnaire Sauf une exception cette rencontre a eu lieu dans le m me local et environ la m me heure que les s ances Le deuxi me questionnaire leur a t remis d s la fin de la huiti me et derni re s ance afin qu ils puissent le remplir dit e sur place comme dans l tude de K rlin et Wrangsj 2002 Lorsque ce fut impossible les participants l ont remplis et remis l exp rimentateur d s le lendemain Ce deuxi me questionnaire est la r p tition du premier pur des questions visant tablir l exp rience musicale et le profil socio d mographique des participants Pour les gens du groupe contr le la pro
34. de respect pour morm me o o o 9 Il m arrive parfois de me sentir inutile 10 Je pense parfois que je suis bon ne rien MAP Cochez D votre r ponse dans le carr appropri 1 Je suis une personne qui s estime o 0 m 0 D Tr s peu Peu Assez Beaucoup Enorm ment 2 En toute circonstance je peux exprimer mes motions Q a a a o Tr s difficilement Difficilement Assez facilement Facilement Tr s facilement 3 Je suis capable de pr voir mes r actions m m 0 m o Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent 4 Je crois que la vie est bonne pour moi O o m CO m Tr s peu Peu Assez fortement Fortement Tr s fortement 5 Je m adapte au changement go o Oo D oO Tr s difficilement Difficilement Assez difficilement Facilement Tr s facilement 6 Pour conna tre ma valeur je me base sur ce que pensent les autres o o o m 0 Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 7 Quoiqu il m arrive je fais confiance ce que je ressens Oo Oo Oo o m Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 8 J ai l impression d tre responsable de ma vie 0 Q oO o Oo Tr s peu Peu Assez fortement Fortement Tr s fortement 9 Pour moi le moment pr sent compte o a o m D Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 10 Je connais mes forces et mes limites D Oo D o n Tr s mal Mal Assez bien Bien Tr s bien 11 Je suis port e suivre l exemple des autres o o a o oO Tr s rarement Rarement P
35. de ressentir et d identifier ce qui est pr sent en vous la fin de cette imagerie Voyez si vous pouvez tablir des liens entre votre exp rience d imagerie et des l ments de votre v cu de votre personne ou de vos besoins Quand vous serez pr ts commencez 4 bouger tranquillement ouvrez les yeux et asseyez vous Cette consigne constitue aussi une premi re adaptation francophone document e des consignes de retour un tat de conscience normal habituellement utilis es en GIM De plus le fait de rendre explicite les liens entre la vie personnelle et le contenu de l imagerie est un l ment nouveau Alors qu avec l approche individuelle l animateur encourage ces liens tout au long de l imagerie l absence d accompagnement verbal lors de l imagerie en groupe rendait cette consigne n cessaire la fin de l imagerie Postlude Le postlude comporte deux parties distinctes La premi re se nomme symbolisation Les participants choisissent alors de produire un texte ou un dessin exprimant le contenu de leur imagerie et ou l tat dans lequel ils se trouvent la fin de l exp rience les liens qu ils peuvent faire s il y a lieu Un temps d environ 15 minutes est allou cette phase cette dur e s adaptant autant que possible au rythme des participants Le r le de l animateur ce moment est de s assurer que chaque 100 participant se porte bien la suite de l imagerie
36. de t l phone ci joint Merci l avance Fr d ric Pedneault Paget Appendice K Plan pr sentation de l activit pour le recrutement du groupe contr le Pr cisions sur l activit de musicoth rapie La recherche veut valuer l impact d une activit combinant l imagerie mentale et l coute d extraits musicaux dans un tat de relaxation ainsi que le partage en petit groupe sur des variables de sant mentale L tude comporte un deuxi me volet qui se penche sur l volution de variables psychologiques dans le temps Votre participation ce deuxi me volet est souhait e Il vous sera demand de r pondre certains questionnaires deux reprises une dizaine de jours s parant les deux passations Tous les renseignements votre sujet demeureront strictement confidentiels toutes les donn es tant regroup es pour r aliser les analyses statistiques requises aux fins de l tude Puisque les informations seront trait es confidentiellement et travers des mesures de tendance centrale il sera impossible au responsable de l activit de vous transmettre vos r sultats personnels Il vous sera cependant demand de donner votre num ro de t l phone pour vous rejoindre afin de vous transmettre une information changement du lieu des rencontres par exemple Cette liste de num ros de t l phone sera d truite d s la fin des rencontres Il est possible qu en remplissant les questionnaires
37. et d une satisfaction de soi excluant les sentiments de sup riorit et de perfection Munger Leroux amp Habimana 2001 Rosenberg 1979 L individu pr sentant une haute estime de soi fait une valuation juste de ses m rites en reconnaissant ses lacunes dans un esprit d acceptation avec l espoir et l attente de les surmonter Rosenberg 1979 Le respect inconditionnel selon Rosenberg se diff rencie du respect conditionnel dans son ind pendance vis vis la perception de l individu de ses qualit s et accomplissements Valli res amp Vallerand 1990 Bien que l estime de soi puisse tre relativement fixe et stable Carmines 1982 Rosenberg 1979 affirme qu elle peut changer au cours du d veloppement de la personne En effet mesure que l individu devient capable par la communication d adopter un point de vue diff rent sur lui m me l importance qu il accorde aux crit res selon lesquels il s value peut changer aussi Ainsi l estime de soi ne reposerait pas g 57 seulement sur l valuation par la personne de ses qualit s mais d pendrait aussi du degr d importance que la personne accorde aux qualit s qu elle se reconna t Actualisation de la personne L actualisation de soi est un concept issu des courants humanistes en psychologie et d velopp entre autres par les travaux de Maslow et ceux de Rogers Leclerc Lefran ois Dub H bert amp Gaulin 1997 Selon DeCarv
38. et exp rimental sur les scores de diff rence pr test posttest au niveau de l anxi t STAI Y 118 0 9 0 8 4 0 7 gt 0 6 0 5 0 4 0 3 0 2 0 1 Itat moyen BEstime soi Contr le B Estime soi Exp rimental resu Variation du Figure 7 Comparaison des moyennes des groupes contr le et exp rimental sur les scores de diff rence pr test posttest au niveau de l estime de soi chelle d estime de soi 0 1 0 09 0 08 0 07 0 06 0 05 0 04 0 03 0 02 0 01 B Actualisation Contr le E Actualisation Exp rimental Variation du r sultat moyen Figure 8 Comparaison des moyennes des groupes contr le et exp rimental sur les scores de diff rence pr test posttest au niveau de l actualisation du potentiel MAP 119 Stress psy Contr le 1B Stress psy Exp rimental Variation du r sultat moyen Figure 9 Comparaison des moyennes des groupes contr le et exp rimental sur les scores de diff rence pr test posttest au niveau du stress psychologique MSP Itat moyen HS D pressifs Contr le resu z ES D pressifs Exp rimental Variation du Figure 10 Comparaison des moyennes des groupes contr le et exp rimental sur les scores de diff rence pr test posttest au niveau des sympt mes d pressifs CESD F Discussion 121 Cette section se veut un approfondissement des r sultats obtenus
39. fait en deux phases la premi re visait explicitement la participation au groupe exp rimental la seconde visait la participation 91 au groupe contr le Le choix de proc der en deux temps distincts pour le recrutement des participants a t fait afin de permettre aux volontaires de conna tre d s le d part le niveau d implication n cessaire leur participation de fa on ce que le consentement participer soit le plus clair possible compte tenu de la plus grande implication demand e aux membres du groupe exp rimental Ce choix visait aussi faciliter le recrutement du groupe exp rimental en vitant de proposer simultan ment aux volontaires la condition contr le moins exigeante du point de vue de l implication De plus le nombre relativement peu lev de volontaires emp chait la constitution d un groupe contr le sous forme de liste d attente La d marche pour le recrutement a toujours t la m me Les cours obligatoires ont t identifi s et cibl s pour le recrutement afin de rejoindre le plus grand nombre d tudiants possible Une fois ces cours identifi s les professeurs ont t contact s par t l phone pour leur pr senter la recherche et obtenir leur consentement la pr senter leurs tudiants lors de leur cours et solliciter leur participation Cet entretien t l phonique a couvert les aspects des objectifs g n raux du projet de m moire du temps n cessaire la pr sent
40. for Handicapped Children Orthopedically Handicapped Washington DC National Association for Music Therapy Russell L A 1992 Comparison of Cognitive Music and Imagery Techniques on Anxiety Reduction with University Students Journal of College Student Development 33 516 523 166 Scherer K R amp Zentner M R 2003 Emotional Effects of Music Production Rules Dans P N Juslin amp J A Sloboda Eds Music and Emotion Theory and Research pp 361 392 Oxford Oxford University Press Schiff M amp Frances A 1974 Popular Music A Training Catalyst Journal of Music Therapy 11 33 40 Schomer M 1973 A Perceptual Development Program for the Music Therapist Journal of Music Therapy 20 2 95 109 Shmotkin D 1998 Declarative and Differential Aspects of Subjective Well Being and its Implications for Mental Health in Later Life Dans J Lopranz Eds Handbook of Aging and Mental Health an Integrative Approach pp 15 43 New York Plenum Press Short A E 2002 Guided Imagery and Music in Medical Care Dans K Bruscia amp D E Grocke Eds Guided Imagery and Music The Bonny Method and Beyond pp 151 170 Gilsum NH Barcelona Publishers Skaggs R 1997 Music Centered Creative Arts in a Sex Offender Treatment Program for Male Juveniles Music Therapy Perspectives 15 73 78 Sloboda J A 1996 Emotional Responses to Music a Review Dans K Riederer amp T Lah
41. l atelier Il est donc possible que ces personnes ayant r pondu l appel soient celles d montrant un int r t plus d velopp la musique Il est d ailleurs apparent que ces volontaires ont une bonne exp rience musicale et sont relativement tr s expos s la musique Il est donc possible qu ils b n ficient d effets positifs issus d autres activit s o la musique est pr sente et ou de l exposition soutenue la musique Ce d tail pourrait concorder avec les affirmations de Lai 1999 selon lesquelles la simple coute de musique peut entra ner des effets confortants et gu risseurs aux niveaux physiologique et psychologique Seule une tude approfondie de l influence de l exp rience musicale ant rieure ou concomitante pourrait offrir des r ponses ces questions Pour l instant la relation entre l exp rience musicale et l impact du programme l tude demeure hypoth tique En effet la faible taille de l chantillon ne permet pas de soumettre ce questionnement aux analyses statistiques Toutefois l il on peut dire que les participants du groupe contr le taient plus nombreux ma triser au moins un instrument de musique que dans le groupe exp rimental Les membres du groupe contr le taient aussi plus nombreux 127 afficher une consommation musicale et une coute hebdomadaire de musique plus importantes que dans le groupe exp rimental Ces facteurs laissent entrevoir une plu
42. l ments la favorisent ou lui nuisent C est dans ce but qu un mod le multifactoriel de la sant mentale Labelle et al 2001 a t retenu 48 Mod le multifactoriel de Labelle et al 2001 Un mod le explicatif en terme de sant mentale a t cr au Qu bec par Labelle et al 2001 En plus d tre r cent ce mod le a t con u et valid aupr s d une population qu b coise Ce mod le int gre la fois des aspects n gatifs du fonctionnement psychologique ainsi que des indices de bien tre psychologique Les composantes retenues par les auteurs offrant une tr s bonne stabilit les auteurs se sont assur s d un mod le lui m me stable pour expliquer la sant mentale Le mod le hi rarchique cognitivo affectif en sant mentale comme les auteurs le nomment a certes t valid aupr s d une population de retrait s mais ses composantes ne sont pas l apanage sp cifique de cette p riode de la vie de l adulte Il est donc possible d utiliser le mod le lors d une intervention psychologique visant l am lioration de la sant mentale d adultes non retrait s Labelle et al 2001 En effet l anxi t par exemple ne survient pas qu la retraite Les composantes retenues s organisent en deux sous groupes correspondant la double structure telle qu envisag e par les auteurs pour expliquer la sant mentale Le premier ensemble est teneur affective et ses composantes sont c
43. le sugg rent Blake et Bishop 1994 l change a t orient vers la s curisation des participants ainsi que vers le renforcement des efforts pour cr er des solutions positives s il y a lieu Enfin les commentaires re us sur les s quences musicales ont permis de s assurer que leur agencement est conforme au contour affectif propos par Bonny 1978b soit une intensit croissante d une s ance l autre avec un sommet la mi traitement et un retour une intensit plus faible et apaisante la fin du processus Bonny 1989 sugg re en effet de construire la premi re s ance de fa on ce qu elle serve de familiarisation pour les participants avec la technique Les premi res s quences utilis es sont donc plus structur es plus m lodiques plus rassurantes Au cours du processus les structures deviennent plus souples les musiques parfois moins m lodiques L intensit motionnelle des extraits s est accrue aussi puis a diminu la s quence utilis e la cinqui me s ance a suscit des imageries o les contenus agressifs taient plus pr sents que dans les premi res ou les derni res s quences Cette disposition avait pour but de s curiser les participants d abord de leur permettre ensuite une exploration plus approfondie par une imagerie plus intense puis de favoriser une int gration des contenus merg s par des imageries plus calmes plus apaisantes et plus structurantes Chaque ex
44. les m canismes de d fense du client pour atteindre comprendre et accepter les sentiments refus s intellectualis s l ayant men l adoption de comportements auto destructifs Burns 2001 a pu observer une am lioration de l humeur en plus d une am lioration de la qualit de vie chez des patients atteints du cancer Blake et Bishop 1994 signent quant eux une tude int ressante sur l application d une adaptation de la GIM aupr s d une client le vivant un trouble de stress post traumatique Il semble que les participants ont t soulag s de l hypersensibilit pendant les s ances Blake et Bishop ont aussi pu observer chez leurs participants un tat de concentration leur ayant permis de se lib rer de leurs pens es intrusives et de l hypervigilance ce qui a pu leur 37 permettre ensuite d prouver de la relaxation physique et psychologique ainsi que du confort Leurs r sultats affichent que l exp rience a pu aider les participants vivre un sentiment de pouvoir sur leur vie d espoir ainsi que leur fournir un cadre s curisant o ils pouvaient se permettre la spontan it et reprendre confiance en leurs forces Enfin K rlin et Wrangsj6 2002 ont r alis une tude portant sp cifiquement sur les effets de l approche GIM Une des particularit s de cette recherche est qu elle regroupe la fois des personnes souhaitant de l aide pour l actualisation de soi et des probl mes in
45. les difficult s s accumulent au point o je n arrive pas les surmonter 1 J ai des pens es troublantes WiN U EU ju pl LU 7 Des id es sans importances me passent par la t te et me tracassent 38 Je prends les d sappointements tellement c ur que je n arrive pas les chasser de mon esprit 9 Je suis une personne qui a les nerfs solides 40 Je deviens tendu e ou boulevers e quand je songe mes pr occupations et mes int r ts r cents JU ww tw E QUESTIONNAIRE DE ROSENBERG Indiquez jusqu quel point vous tes d accord avec chacun des nonc s suivants en cochant la r ponse qui d crit le mieux votre opinion Toutes les r ponses sont bonnes en autant qu elles correspondent ce que vous pensez vraiment Ne vous attardez pas trop longtemps sur un nonc essayez de r pondre spontan ment Tout D accord Pas Pas du fait d accord tout d accord d accord 1 Je consid re que j ai au moins autant de valeur que les EA autres personnes 2 Je crois poss der un certain nombre de qualit s 3 Tout compte fait j ai tendance penser que j ai tout rat o 4 Je suis capable de faire les choses aussi bien que les autres o 5 Je crois qu il n y a pas grand chose dont je puisse tre fier fi re 6 J ai une attitude positive envers moi m me 7 Dans l ensemble je suis satisfait e de moi BCE o B Je souhaiterais avoir plus
46. liste pour reprendre le m me num ro de questionnaire D s la r ception du deuxi me questionnaire de tous les participants du groupe la liste a t d truite Toutes les donn es ont par la suite t saisies dans une banque de donn es sans r f rences nominatives rendant impossible l identification des participants De plus afin d assurer le bien tre des participants chacun a t inform avant le d but du processus de la possibilit de b n ficier d aide psychologique s il en manifestait le besoin Enfin le chercheur s est assur d obtenir l aval du comit d thique sur la recherche de l U Q A C avant de proc der toute exp rimentation 104 Le crit re d exclusion de l analyse des donn es porte sur les pr tests remplis par les participants ayant choisi de se retirer de l activit avant la fin de la s rie de s ances sans compl ter le posttest pour quelque raison que ce soit manque d int r t conflit d horaire etc ou encore par ceux qui ont particip 4 moins de quatre s ances dans le groupe exp rimental Les donn es provenant des questionnaires incomplets ou de personnes ayant omis de remettre le pr test ou le posttest d ment rempli sont aussi exclues des analyses statistiques Plan de l exp rience Le pr sent m moire a utilis un plan de recherche quasi exp rimental de type pr test posttest avec groupe t moin non quivalent Le faible volontariat menagant l
47. mal mes r actions mes humeurs mes gestes l 2 3 4 5 6 7 8 25 Je suis stress e 1 2 3 4 5 6 7 8 af a Questionnaire d valuation personnelle JASTA Forme Y 2 Consignes Vous trouverez ci dessous un certain nombre d nonc s qui ont d j t utilis s par des gens pour se d crire Lisez chaque nonc puis en encerclant le chiffre appropri droite de l nonc indiquez comment vous vous sentez en g n ral Il ny a pas de bonnes ou de mauvaises r ponses Ne vous attardez pas trop longtemps sur un nonc ou l autre mais donnez la r ponse qui vous semble d crire le mieux les sentiments que vous prouvez en g n ral 1 2 3 4 21 Je me sens bien naa 2 Je me sens nerveux se et agit e ty 3 Je me sens content e de moi m me UE NIN n a n 24 Je voudrais tre aussi heureux se que les autres semblent l tre 26 Je me sens repos e 1 27 Je suis d un grand calme pei NID IN E w 1 J ai des pens es troublantes w 33 Je me sens en s curit 1 34 Prendre des d cisions m est facile 1 tT w fu 2 ET RA je n arrive pas les surmonter iment la peine i ope U Un us 6 Je suis satisfait e a 37 Des id es sans importances me passent par la t te et Be me tracassent 38 Je prends les d sappointements tellement c ur que Ra es 1 5 Je sens que je ne suis pas la hauteur de la situation je n arrive
48. of Humanistic Counselling Education and Development 38 1 39 46 Hesser B 1995 The Power of Sound and Music in Therapy and Healing Dans C Kenny Ed Listening Playing Creating Essays on the Power of Sound pp 43 50 Albany NY State University of New York 161 Jarvis J 1988 Guided Imagery and Music GIM as a Primary Psychotherapeutic Method Music Therapy Perspectives 5 69 72 Jondittir V 1993 Music Therapy in Iceland Dans C Maranto d Music Therapy International Perspectives pp 279 303 Pipersville PA Jeffrey Books Juslin P N amp Sloboda J A 2003 Music and emotion Introduction Dans P N Juslin amp J A Sloboda Eds Music and Emotion Theory and Research pp 3 22 Oxford Oxford University Press Kenny C 1982 The Mythic Artery The Magic of Music Therapy Atascadero CA Ridgeview Publishing Co Kerr T Walsh J amp Marshall A 2001 Emotional Change Processes in Music Assisted Reframing Journal of Music Therapy 38 3 193 211 Kleinginna P R amp Kleinginna A M 1981 A Categorized List of Emotion Definitions With a Suggestion for a Consensual Definition Motivation and Emotion 5 345 371 K rlin D amp Wrangsj6 B 2001 Gender Differences in Outcome of Guided Imagery and Music GIM Therapy Nordic Journal of Music Therapy 10 2 132 143 K rlin D amp Wrangsj B 2002 Treatment Effects of GIM Therapy Nordic
49. of the Janiculum Pines of Rome 4 Pines of Villa Borghese Pines of Rome Mercury the Winged Messenger Planets Canon en R 5 Pines of the Appian Way Pines of Rome Mars the Bringer of War The Planets 6 9i me symphonie R maj adagio molto e cantabile 7 The lark ascending 8 Venus the Bringer of Peace The Planets Compositeur Robert Haig Coxon Debussy Respighi Saint Sa ns Respighi Respighi Respighi Holst Pachelbel Respighi Holst Beethoven Vaughan Williams Holst 85 Dur e 6m15s 10m03s 4m25s 3m17s 6m30s 6m39s 2m34s 3m52s 5m04s 5m03s 7m14s 13m34s 16m08s 8m09s 86 Pr exp rimentation de l activit La traitement exp rimental bien qu inspir des travaux de Vaux 1993 sur un format plus court pour les s ances ainsi que de ceux de Summer 1990 2002 sur l approche de groupe n cessitait une s rie de modifications De plus puisqu il s agissait d une premi re exp rience en ce domaine pour l animateur une pr exp rimentation du programme a d tre r alis e afin de s assurer de la fluidit de l activit de pr ciser certains choix m thodologiques et d acqu rir une certaine exp rience par rapport l animation de l activit D ailleurs l animation de toutes les s ances et de tous les groupes a t assum e par la m me personne soit l auteur de la recherche Cette mesure de co
50. participants dont tous les commentaires sur le d roulement ont t retenus Une fois les ajustements r alis s le plan typique de chaque s ance est demeur le m me Apr s leur arriv e les membres du groupe ont un temps de centration la suite duquel un court partage a lieu Ensuite la relaxation dirig e commence suivie de l imagerie l aide de l coute de musique Une fois la s quence musicale termin e une courte p riode est laiss e aux participants pour crire ou dessiner leur exp rience qu ils partagent en groupe la fin La collecte des donn es s est effectu e avant le d but de la premi re s ance ainsi qu la fin de la derni re s ance Nombre de s ances Selon Bonny 1989 un contrat quant au nombre de s ances devrait tre tabli avec le client avant le d but de la s rie Elle propose alors un nombre de d part de cinq 81 s ances pouvant tre reconduit au besoin Ce nombre semble assez arbitraire Plusieurs tudes d impact du programme ne tiennent pas compte du nombre de s ances auxquelles ont t expos s les participants K rlin et Wrangsj 2002 par exemple comptent parmi leurs participants des personnes ayant particip moins de 10 s ances et d autres ayant pris part plus de 20 Cependant Burns 2001 a pu d montrer qu une s rie de 10 s ances pouvait s av rer efficace aupr s de participants en oncologie McKinney Antoni Kumar Tims et McCabe 1997
51. pression comme une grande entit qui comprendrait entre autres un sentiment de solitude La d pression peut aussi inclure une baisse marqu e de l activit accompagn e de m lancolie et de tristesse intenses L individu d pressif se retire habituellement des contacts sociaux peut pr senter une grande difficult de concentration et aussi se plaindre de diverses douleurs physiques Forrest 1983 Forrest 1983 sugg re quelques moyens d intervention face aux manifestations d pressives Ceux ci sont bas s sur la croyance que certains facteurs comme des 55 conflits familiaux la procrastination les pens es intrusives n gatives et la difficult de s exprimer jouent un r le dans l tablissement et le maintien de la d pression et qu apporter une aide dans la gestion de ces situations serait b n fique aux individus atteints Fortement inspir es des th ories cognitivo comportementales de telles interventions se sont montr es efficaces dans plusieurs contextes Axelson amp Birmaher 2001 Forrest 1983 Entre autres Forrest 1983 sugg re de tenir des activit s qui visent r tablir ou carr ment construire l estime de soi Il consid re aussi qu un manque au niveau des habilet s de communication ainsi qu un pauvre acc s des r troactions positives de l entourage peuvent acc l rer l apparition et l installation de la d pression Il sugg re enfin l enseignement de techniques de relaxation
52. qu il dispose du mat riel n cessaire a la symbolisation ainsi que de g rer le temps allou a cette partie La derni re partie du postlude et de l activit est l change sur l imagerie Cet change vise faire des liens entre le contenu de l imagerie et des l ments du v cu des participants Selon la proc dure propos e par Summer 1990 il s est fait en trois temps le r cit par le participant de son imagerie la comparaison entre l imagerie et des situations ou des motions de la vie courante du participant et enfin un change sur l imagerie par le groupe L interaction entre les membres est encourag e Apr s les r sultats satisfaisants de cette proc dure a la pr exp rimentation les changes se sont tenus en grand groupe pour le premier groupe exp rimental Cependant un certain malaise semblait r gner entre les membres faisant en sorte que malgr les encouragements le faire certains participants ont beaucoup h sit s ouvrir alors que d autres sont rest s tr s vagues dans leur partage Une autre fa on de faire a donc t tablie pour les autres groupes le partage s est fait d abord par petites quipes de deux ou trois personnes suivi par un court retour en grand groupe a la fin La constitution des quipes a t laiss e au choix des participants La coh sion de groupe a sembl en tre meilleure et le contenu des partages a d montr plus de profondeur Seul le
53. r pondre spontan ment Tout D accord Pas Pas du fait d accord tout d accord d accord 5 Je crois qu il n y a pas grand chose dont je puisse tre fier fi re MAP Cochez O votre r ponse dans le carr appropri 1 Je suis une personne qui s estime 0 QO O0 o a Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 2 En toute circonstance je peux exprimer mes motions m a m o D Tr s difficilement Difficilement Assez facilement Facilement Tr s facilement 3 Je suis capable de pr voir mes r actions m o m o o Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent 4 Je crois que la vie est bonne pour moi QO a o o a Tr s peu Peu Assez fortement Fortement Tr s fortement 5 Je m adapte au changement Oo D 0 0 o Tr s difficilement Difficilement Assez difficilement Facilement Tr s facilement 6 Pour conna tre ma valeur je me base sur ce que pensent les autres oO m o 0 0 Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 7 Quoiqu il m arrive je fais confiance ce que je ressens D o Oo o 0 Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 8 J ai l impression d tre responsable de ma vie m a Oo Oo o Tr s peu Peu Assez fortement Fortement Tr s fortement 9 Pour moi le moment pr sent compte o a Oo o o Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 10 Je connais mes forces et mes limites o o o D o Tr s mal Mal Assez bien Bien Tr s bien 11 Je suis port e suivre l exemple des autres 0 D m D
54. s par 71 4 15 65 0 13 divorc Scolarit 0 41 Secondaire et coll gial 28 6 6 20 0 4 Certificat universitaire 71 4 15 80 0 16 ou baccalaur at Revenu personnel annuel 5 17 Moins de 15 000 76 2 16 95 19 15 000 et plus 23 8 5 0 0 0 Occupation 6 39 Etudes 71 4 15 95 19 Travail 28 6 6 0 0 0 Suivi th rapeutique 0 003 Non 90 5 19 90 0 18 Oui 9 5 2 10 0 2 Ev nements stressants 0 61 Non 57 1 12 42 9 9 Oui 42 9 9 55 0 11 p lt 0 05 Tableau 2 Familiarit musicale des participants 1 tude G contr le G exp r n n x2 Musiciens 08158 Non 5 238 6 30 38 1 5 25 Ma trise 2 instruments et 8 38 1 9 45 foe Ma trise 1 instrument plus Formation musicale o Aucune formation 7 33 3 9 45 musicale Formation musicale sur 14 66 7 11 55 un instrument ou plus Consommation de 1 953 musique Moins d un disque par 7 33 3 11 55 mois Un disque par mois et 14 667 9 45 plus coute hebdomadaire n S 1 243 de musique 15 heures et moins par 16 76 2 12 60 semaine Plus de 15 heures par 5 23 8 8 40 semaine p lt 0 05 71 Mat riel Lieux L activit s est tenue dans des locaux de l universit habituellement utilis s comme salles de classe Bonny 1989 sugg re l utilisation de locaux isol s silencieux o il est peu probable d tre interrompu en cours de s ance Les locaux utilis s sont donc situ s plus en retrait des autres locaux de cours de l universit Une telle situati
55. semaine pendant quatre semaines On pourrait aussi choisir une disposition plus espac e des s ances comme une s ance la semaine pendant huit semaines Il pourrait alors tre int ressant de v rifier si une disposition plus espac e favorise ou pr vient la mortalit exp rimentale L activit pourrait tre ouverte une population plus large que celle provenant strictement du milieu tudiant Cela pourrait aussi contribuer apporter une solution au probl me de recrutement de participants De plus les r sultats observ s n en seraient que plus g n ralisables la population adulte g n rale Une plus grande homog n it des participants entre le groupe exp rimental et le groupe contr le pourrait tre atteinte en cr ant un groupe contr le sous forme de liste d attente Il serait alors possible d accro tre la solidit du cadre exp rimental en proc dant l assignation al atoire des participants la condition exp rimentale et la condition contr le La cr ation d une condition t moin groupe t moin actif pourrait aussi tre envisageable si le nombre de participants le permettait Cette mesure pourrait par 148 exemple faciliter l valuation de l impact de la composante musicale dans les r sultats observ s en proposant au groupe contr le une activit de groupe sans l ment musical Enfin l activit pourrait tre offerte des personnes pr sentant une probl matique sp
56. un comportement passif ou l utilisation de m canismes de d fense plus immatures moins adapt s ce que la situation demande r ellement Zaleski 1993 53 La comorbidit de l anxi t et de la d pression est assez lev e Axelson amp Birmaher 2001 Grinker cit dans Forrest 1983 Mihaescu S chaud amp Delsignore 1998 Selon Alloy Kelly Mineka et Clements cit s dans Mihaescu S chaud amp Delsignore 1998 l anxi t pathologique pr c de dans la plupart des cas l apparition de la d pression L A P A pr cise que les sympt mes anxieux et d pressifs l gers peuvent tre pr sents depuis plusieurs semaines ou plusieurs mois lorsque l pisode d pressif majeur complet se d clare DSM IV 1994 p 382 Les donn es r centes amass es pointent malgr tout vers la conception de l anxi t et de la d pression comme tant deux construits diff rents malgr leurs liens Axelson amp Birmaher 2001 D pression Selon Ouellet et Joshi 1987 l incidence de troubles d pressifs augmente de plus en plus Ils citent d ailleurs les propos de Beck 1973 qui avance que la d pression serait le trouble psychiatrique le plus fr quemment rencontr par les intervenants Un grand nombre de recherches y a d ailleurs t consacr dans plusieurs disciplines et sous plusieurs aspects Ouellet amp Joshi 1987 Plusieurs conceptions de la d pression sont pr sentes dans les crits L
57. un lien entre les variables l tude a ensuite t v rifi l aide d un calcul des coefficients de corr lation de Pearson entre ces variables Pr sent s au Tableau 5 les r sultats des analyses corr lationnelles d montrent de forts liens entre les variables l tude ce qui sugg re l importance de tenir compte de ces liens dans les analyses subs quentes Ainsi une seule analyse a t conduite afin de v rifier les cinq hypoth ses de recherche selon lesquelles il y aura un plus grand changement sur les variables l tude apr s le traitement chez les individus du groupe exp rimental Les r sultats de cette analyse de variance multivari e mesures r p t es r v lent l absence d un effet global Groupe X Temps F 5 35 0 68 n s et d un effet global du groupe 75 35 0 93 n s Ces r sultats sugg rent que les changements observ s entre le pr test et le posttest ne sont pas plus grands chez les individus ayant assist l atelier sur la musique puisque 109 Tableau 4 Comparaison des moyennes des groupes contr le et exp rimental sur les variables 1 tude au premier temps Contr le n 21 Exp rimental n 20 Variables M ET M ET 1 39 7 Anxi t situationnelle 40 38 7 81 45 35 9 26 1 86ns Anxi t de trait 39 48 8 67 43 65 10 52 1 39 ns Estime de soi 32 29 4 50 31 00 5 04 0 86 n s Actualisation du potentiel 3 66 0 33 3 61 0 31 0 50 n s Stress psychologique 86 19 17
58. vous repreniez contact avec des motions et des pens es plus ou moins agr ables Si cela tait le cas vous tes encourag en parler l valuateur quelqu un provenant de votre entourage en qui vous avez confiance ou encore un intervenant en psychologie l valuateur pourra en ce cas vous proposer des ressources M me s il serait pr f rable que chaque participant compl te l activit en r pondant aux deux questionnaires dans les d lais pr vus il vous est possible tout moment de mettre fin votre participation sans subir de pr judice Si cela se produisait il est possible que l valuateur responsable demande vous rencontrer afin d obtenir des claircissement sur votre d cision et de vous orienter vers des ressources appropri es si vous en prouviez le d sir ou le besoin L animateur a le droit de vous retirer de l activit tout moment s il juge qu elle pourrait vous causer du tort Responsable de l tude sur la musicoth rapie Fr d ric Pedneault T l courriel Ma trise en psychologie D partement des sciences de l ducation et de psychologie Universit du Qu bec Chicoutimi 555 boul de l Universit Chicoutimi Qu bec G7H 2B1 Appendice L Feuille pour inscrire les coordonn es des personnes int ress es Je suis int ress e participer l exp rimentation du projet de recherche intitul Impact d un programme de musicoth rapie r cepti
59. 171 Appendice C Questionnaire pr test groupes exp rimental et contr le 173 Appendice D Questionnaire posttest groupe exp rimental 184 Appendice E Questionnaire posttest groupe contr le oo eeeeeeeseeteeseeeeteeeeeeees 191 Appendice F Liste des s quences musicales utilis es 198 Appendice G Lettre pour le recrutement la pr exp rimentation 202 Appendice H Plan pour la pr sentation orale de l activit 204 Appendice I Questionnaire de pr exp rimentation 207 Appendice J Lettre de pr sentation pour recrutement du groupe exp rimental 210 Appendice K Plan de pr sentation pour le recrutement du groupe contr le 212 Appendice L Feuille pour crire les coordonn es des personnes int ress es 214 Appendice M Consentement libre et clair groupe exp rimental cee 217 Appendice N Consentement libre et clair groupe contr le 220 Appendice O Calendrier des tapes de r alisation de l atelier 222 Appendice P Consigne de relaxation 224 Liste des tableaux Tableau 1 Caract ristiques sociod mographiques des participants du groupe exp rimental Cl CE groupe contilles enna eee eth aaa apres nl tee 69 2 Familiarit musicale des participants 1 6tude cscssccsseesceseetsestecsseseseesneseees 70 3 S quences musicales utilis es lors des s ances
60. 1995 Jondittir 1993 Kenny 1982 Kortegaard amp Pedersen 1993 Lecourt cit e dans Bruscia 1998 Natanson cit dans Maranto 1993 Odell 1988 Paul 1982 Plach 1980 Polit 1993 Priestley 1980 Prinou 1993 24 Rudenberg 1982 Silva cit dans Maranto 1993 Les diverses associations de musicoth rapeutes affichent aussi une conception plut t large que restrictive quant aux utilisations possibles de la musicoth rapie Bruscia 1998 Une d finition acceptable de la musicoth rapie se doit donc d tre claire assez large pour inclure les diff rentes modalit s d utilisation de la musique tout en donnant assez d indications pour permettre le discernement entre ce qui rel ve de la musicoth rapie et ce qui s apparente plut t d autres approches Elle se doit aussi de pr senter sommairement les buts de l intervention et les client les cible Bruscia 1998 propose une d finition op rationnelle et int ressante de la musicoth rapie La musicoth rapie est le proc d d intervention syst matique dans lequel le th rapeute aide le client favoriser sa sant en utilisant des exp riences musicales et la relation s y d veloppant comme des forces dynamiques de changement p 20 Ce quoi l Association canadienne de musicoth rapie rajoute La musicoth rapie consiste en l utilisation de la musique afin d aider l individu int grer les diff rentes facettes de son d veloppeme
61. 2002 propose quant elle une relaxation voluant de courte plus longue mesure que le processus avance ainsi qu une sc ne d imagerie simple que tous peuvent imaginer de fa on similaire puis d velopper leur guise Lors de la phase d coute musicale la diff rence majeure est qu il est impossible pour le th rapeute d entretenir un dialogue avec chaque membre du groupe au cours de l imagerie Bruscia 2002 Les participants sont donc lors de la phase d imagerie et musique du moins un peu plus laiss s eux m mes Blake et Bishop 1994 insistent alors sur la n cessit de procurer un cadre s curisant aux participants puisque l absence de dialogue pendant l imagerie prive le th rapeute d une s rie d indices sur l tat physique et motionnel des participants ce qui l emp che de r agir tr s rapidement aux besoins des participants Il importe aussi que le th rapeute s assure lors du postlude du retour de tous les participants un tat de conscience normal Il pourrait de plus tre b n fique d encourager lors de l change de groupe le partage de prises de conscience motionnelles mais de limiter la profondeur du d voilement de celles ci au profit d une s ance individuelle Bonny amp Savary 1973 Summer 2002 identifie trois niveaux dans le travail avec le groupe en imagerie et musique le niveau de support le niveau r ducatif ainsi que le niveau reconstructif
62. 3 Madsen C K Byrnes S R Capparella Sheldon D A amp Brittin R V 1993 Aesthetic Responses to Music Musicians vs Nonmusicians Journal of Music Therapy 30 3 174 191 Maranto C 1993 Music Therapy International Perspectives Pipersville PA Jeffrey Books McKinney C 1990 The Effect of Music on Imagery Journal of Music Therapy 27 34 46 McKinney C 2002 Quantitative Research in Guided Imagery and Music A Review Dans K Bruscia amp D E Grocke Eds Guided Imagery and Music The Bonny Method and Beyond pp 449 466 Gilsum NH Barcelona Publishers McKinney C Antoni M H Kumar A amp Kumar M 1995 The Effects of Guided Imagery and Music GIM on Depression and Beta endorphin in Healthy Adults A Pilot Study Journal of the Association for Music and Imagery 4 67 78 McKinney C H Antoni M Kumar M Tims F amp McCabe P 1997 The Effects of Guided Imagery and Music GIM on Mood and Cortisol in Healthy Adults Health Psychology Online 16 390 400 McKinney C H amp Tims F C 1995 Differential Effects of Selected Classical Music on the Imagery of High Versus Low Imagers Two Studies Journal of Music Therapy 32 1 22 45 Merril C amp Andersen S 1993 A Content Analysis of Person Centered Expressive Therapy Outcomes The Humanistic Psychologist 21 354 363 Meyer L B 2003 Music and Emotion Distinction and Uncertainties Dans P
63. 5 5011 poste 4065 pour toute question que je me poserais au sujet de l thique de la recherche l Universit De son c t le chercheur s engage r pondre mes ventuelles questions avant et au cours de la r alisation du projet Enfin je reconnais n avoir subi aucune pression ext rieure de quelque forme que ce soit pour participer l activit En foi de quoi j ai sign participant e ence jour du mois 2003 Nom s Pr noms Adresse Num ro de t l phone Responsable de l tude Fr d ric Pedneault 418 543 6240 e mail frederic_pedneault uqac ca Ma trise en psychologie D partement des sciences de l ducation Universit du Qu bec Chicoutimi 555 boul de l Universit Chicoutimi Qu bec G7H 2B1 Appendice O Calendrier des diff rentes tapes de la r alisation de 1 atelier Calendrier de r alisation de l atelier pour le groupe exp rimental Sous de Prise de contact Obtention du Posttest groupe recrutement t l phonique consentement libre et clair et induite par pr test 1 29 sept 03 au 13 au 17 oct 03 22 oct 03 27 oct 03 6 nov 2003 03 oct 03 au 6 nov 2003 le le vere emt nov 03 nov 03 janv 04 janv 04 janv 04 mars 2004 2004 Calendrier du recrutement et des valuations des participants au groupe contr le Sous Dates de Prise de contact Obtention du Posttest groupe recrutement t l
64. 8 la fa on dont la musique elle m me est d finie influence grandement les utilisations auxquelles elle pourrait se pr ter Aussi propose t il une d finition traduisant sa propre conception de la musique orientant du m me coup l usage qu il en fait La musique est une institution humaine dans laquelle des individus cr ent du sens et de la beaut par le son en utilisant les arts de la composition de l improvisation de l interpr tation et de l coute Le sens et la beaut d rivent des relations intrins ques entre les sons et les autres formes de l exp rience humaine Ainsi le sens et la beaut peuvent se retrouver dans la musique elle m me dans l acte de cr er ou d tre en contact avec la musique dans le musicien ainsi que dans l univers p 104 Cette d finition bien qu op rationnelle laisse place quelques ambiguit s Par exemple existe t il une distinction entre le bruit une s rie de sons et la musique Si oui comment la faire Avec les courants de la musique lectro acoustique de l chantillonnage et des techniques de traitement du son la limite entre le bruit et la musique ne devient que plus floue Pour les fins de la pr sente recherche le concept de musique ne tiendra pas compte de cet aspect et se concentrera sur les formes plus organis es de la musique sur des uvres reconnues par consensus comme tant de la musique de par leur structure leurs qual
65. 85 98 95 40 48 1 30 n s Sympt mes d pressifs 14 05 7 42 20 05 14 22 1 68 n s Anxi t T1 Anxi t T2 Estime Tl Estime T2 MAP Tl MAP T2 MSP Ti MSP T2 CESD Tl CESD T2 Anxi t T1 X 0 744 0 698 0 723 0 704 0 639 0 733 0 522 0 835 0 632 Tableau 5 Coefficients de corr lation de Pearson sur les cing variables 1 tude Anxi t T2 X 0 717 0 836 0 542 0 719 0 471 0 627 0 609 0 782 Estime T1 x 0 854 0 676 0 657 0 522 0 543 0 583 0 631 p lt 0 05 p lt 0 01 p lt 0 001 Estime T2 X 0 611 0 724 0 477 0 496 0 617 0 707 aux deux temps de mesure MAP T1 X 0 734 0 540 0 338 0 601 0 422 MAP T2 X 0 410 0 394 0 550 0 607 MSP T1 X 0 702 0 787 0 558 MSP T2 X 0 577 0 721 CESD Tl x 0 760 CESD T2 110 111 l interaction du groupe et du temps n est pas significative Ce r sultat infirme donc les cinq hypoth ses de recherche Cependant il importe de mentionner que la puissance statistique de cette analyse demeure faible 0 22 tant donn le petit nombre de participants Une grande prudence est donc de mise dans l interpr tation de ce r sultat Toutefois l effet global du temps s av re significatif F 5 35 2 83 p lt 0 05 Le
66. Journal of Music Therapy 11 1 3 15 Kortegaard H amp Pedersen I 1993 Music Therapy in Denmark Dans C Maranto Ed Music Therapy International Perspectives pp 197 209 Pipersville PA Jeffrey Books Kupperschmitt J 2000 La musicoth rapie en clinique adulte Paris L Harmattan Labelle A Bouffard L Alain M Dub M Bastin E amp Lapierre S 2001 Bien tre et d tresse psychologique Vers un mod le hi rarchique cognitivo affectif en sant mentale Revue qu b coise de psychologie 21 1 71 87 Ladouceur R Marchand A amp Boisvert J M 1999 Les troubles anxieux approche cognitive et comportementale Boucherville Ga tan Morin Editeur Lai Y M 1999 Effects of Music Listening on Depressed Women in Taiwan Issues in Mental Health Nursing 20 229 246 162 Lalonde P Aubut J Grunberg F 1999 Psychiatrie clinique une approche bio psycho sociale tome I et II Montr al Ga tan Morin Editeur Lamy L Dub M Lapierre S Alain M amp Lalande G 1994 L autonomie fonctionnelle et la sant per ue comme pr dicteurs de l autonomie psychologique des personnes g es Revue qu b coise de psychologie 15 3 23 46 Le Petit Robert 1 1993 Paris Le Robert Leblanc J 1996 Les d pressions classification et d finitions Dans J Leblanc Ed D mystifier les maladies mentales Les d pressions et les troubles affectifs cycl
67. Les deux concepts peuvent se ressembler aussi par leur c t potentiellement nuisible pour individu lorsque pr sent sur une p riode prolong e Ces l ments justifient la prise en compte de cette variable malgr son absence au mod le de Labelle et al 2001 60 Objectifs L objectif principal de ce m moire est de r aliser une tude portant sur la musicoth rapie aupr s d une population qu b coise francophone L objectif premier est de proc der une recension des crits sur la musicoth rapie afin d laborer dans un deuxi me temps un programme de musicoth rapie r ceptive adapt une population normale Il s agit donc d adapter la m thode d imagerie guid e induite par la musique un format plus intensif plus court et appliqu en groupe Une fois cet atelier con u le troisi me objectif est de proc der une premi re exp rimentation empirique v rifiant ses effets sur des indicateurs positifs et n gatifs de sant mentale Cette exp rimentation empirique utilise l atelier comme variable ind pendante deux niveaux participation et non participation et l anxi t l estime de soi l actualisation du potentiel les sympt mes d pressifs et le stress psychologique comme variables d pendantes tablir la validit de ce programme n cessitera vraisemblablement plusieurs tudes sur ses effets Ce m moire propose donc un premier volet cette v rification Hypoth ses la lumi
68. Music Therapy Approach in Mental Health Psychology of Music 16 1 52 61 Oguchi T 1992 The Effects of a Sound Environment on Self Disclosure The Japanese Journal of Experimental Social Psychology 32 27 33 Ortiz J M amp Johnson J A 1991 Research Note Philosophical Worldview Determines Attitudes Toward Using Background Music Before During and After Counselling Psychology of Music 19 159 163 Osborne J W 1981 The Mapping of Thoughts Emotions Sensations and Images as Responses to Music Journal of Mental Imagery 5 133 136 Ouellet R amp Joshi P 1987 Le sentiment de solitude en relation avec la d pression et l estime de soi Revue qu b coise de psychologie 8 3 40 48 Paul D 1982 Music Therapy for Handicapped Children Emotionally Disturbed Washington DC National Association for Music Therapy Pavlicevic M 1997 Music Therapy in Context Music Meaning and Relationship London Jessica Kingsley Peach S C 1984 Some Implications for the Clinical Use of Music Facilitated Imagery Journal of Music Therapy 21 1 27 34 Peters J S 1987 Music Therapy An Introduction Springfield IL Charles C Thomas 165 Pickett E 1996 Guided Imagery and Music GIM with a Dually Diagnosed Woman who has Multiple Addictions Dans K Bruscia Ed Case Studies in Music Therapy pp 497 512 Gilsum NH Barcelona Publishers Plach T 1980 The Creative Use
69. Pr sentement quelle est votre principale occupation cochez une seule r ponse Q o Travail temps plein 2 0 Travail temps partiel 3 0 Ch mage 4 0 Retraite 5 0 Etudes temps plein 6 0 Etudes temps partiel 7 0 Etudes temps partiel et travail temps partiel 8 0 la maison entretien de la maison et ou soins des enfants 9 0 Autre pr cisez 5 Quel est votre plus haut niveau de scolarit cochez une seule r ponse 1 0 Aucune scolarit 2 0 Primaire non compl t 3 0 Primaire compl t 4 0 Secondaire non compl t 5 Q Secondaire compl t 6 tudes coll giales non compl t es 7 0 Etudes coll giales compl t es 8 0 Certificat universitaire compl t 90 Baccalaur at universitaire non compl t 10 0 Baccalaur at universitaire compl t 110 Ma trise compl t e 12 0 Doctorat compl t 6 Quelle est votre estimation de votre revenu personnel total au cours des 12 derniers mois 130 Moins de 15 000 2 Entre 15 000 et moins de 25 000 3 0 Entre 25 000 et moins de 35 000 4 0 Entre 35 000 et moins de 45 000 5 0 Entre 45 000 et moins de 55 000 6 0 55 000 et plus 730 Aucun revenu 8 Q Ne sais pas 7 Si vous vivez en couple quelle est votre estimation du revenu de couple total les deux conjoints r unis avant imp t au cours des 12 derniers mois 1 o Moins de 15 000 2 0 Entre 15 000 et moins de 25 000 3 0 Entre 25 000 et moins de 35 000 430 Entre 35 000 et mo
70. Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent 23 Je suis port e m engager dans des causes importantes Qo o O o m Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 24 J arrive donner une sens ma vie o 0 Oo oa oO Tr s difficilement Difficilement Assez difficilement Facilement Tr s facilement 25 Dans les situations difficiles je reste fid le moi m me o D O O0 Oo Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent 26 J exprime mes opinions es m D D m Tr s difficilement Difficilement Assez difficilement Facilement Tr s facilement 27 Je peux m int resser aux probl mes des autres sans penser aux miens o Q a a Q Tr s difficilement Difficilement Assez difficilement Facilement Tr s facilement eee aes a a MSP 25 A Apr s chaque item encerclez le chiffre de 1 8 en indiquant jusqu quel degr l item vous d crit bien derni rement c est dire depuis les 4 ou 5 derniers jours Les chiffres de 1 8 signifient 1 2 3 4 5 6 7 8 Pas du tout Pas vraiment Tr s peu Un peu Plut t oui Passablement Beaucoup norm ment DERNIEREMENT C EST A DIRE EN PENSANT AUX 4 OU 5 DERNIERS JOURS 1 Je suis tendu e ou crisp e 1 2 3 4 5 6 7 8 2 Je me sens la gorge serr e ou j ai la bouche s che 1 2 3 4 5 6 7 8 3 Je me sens press e par le temps coinc e par le temps je 1 2 3 4 5 6 7 8 manque de temps 4 J ai tendance sauter des repas ou oublier de manger 1 2 3 4 5 6 7 8 5 Je
71. UNIVERSITE DU QUEBEC MEMOIRE PRESENTE A L UNIVERSITE DU QUEBEC A CHICOUTIMI COMME EXIGENCE PARTIELLE DE LA MA TRISE EN PSYCHOLOGIE OFFERTE A L UNIVERSITE DU QUEBEC A CHICOUTIMI EN VERTU D UN PROTOCOLE D ENTENTE AVEC L UNIVERSITE DU QUEBEC A TROIS RIVIERES PAR FREDERIC PEDNEAULT CONCEPTION D UN ATELIER DE MUSICOTHERAPIE RECEPTIVE ET EVALUATION DE SON IMPACT SUR LA SANTE MENTALE D ADULTES DU SAGUENAY LAC ST JEAN NOVEMBRE 2005 Paul Emile Biblioth que mue 4e Mise en garde Advice Afin de rendre accessible au plus grand nombre le r sultat des travaux de recherche men s par ses tudiants gradu s et dans l esprit des r gles qui r gissent le d p t et la diffusion des m moires et th ses produits dans cette Institution l Universit du Qu bec Chicoutimi UQAC est fi re de rendre accessible une version compl te et gratuite de cette uvre L auteur conserve n anmoins la propri t du droit d auteur qui prot ge ce m moire ou cette th se Ni le m moire ou la th se ni des extraits substantiels de ceux ci ne peuvent tre imprim s ou autrement reproduits sans son autorisation Motivated by a desire to make the results of its graduate students research accessible to all and in accordance with the rules governing the acceptation and diffusion of dissertations and theses in this Institution the Universit du Qu bec Chicoutimi UQAC is proud to make a complete version o
72. a fois l exp rience directe de l motion chez l auditeur interpr te et la reconnaissance de l motion dans la musique elle m me Cette tude se complexifie lors d activit s d improvisation musicale th rapeutique de par l interaction des facteurs musicaux psychologiques et relationnels Des mod les th oriques tenant compte de ces aspects de fa on approfondie existent mais ne seront pas abord s ici voir Bruscia 1987 19 Musique et communication La musique de par sa composante motionnelle r elle ou induite par auditeur comporterait alors une valeur communicative selon plusieurs th oriciens et chercheurs Ainsi pour Guilhot Guilhot Jost et Lecourt 1984 la musique peut agir comme interm diaire dans la reprise de la communication interpersonnelle La musique comporterait une charge affective pouvant mener a des modifications motionnelles tr s grandes chez le sujet r ceptif alors qu elle n aura que peu ou pas d effets chez un sujet d fensif Moyne Larpin 1988 Ce point de vue est repris par Assabgui 1990 pour qui l coute d une uvre pourrait modifier l tat int rieur de l auditeur mettant en jeu des motions autour desquelles une parole peut trouver s articuler ou du moins une bauche de conceptualisation p 20 Trimble 1971 de son c t fait tat de certains effets de la musique sur l humeur tout en citant plusieurs autres travaux arrivant des r sul
73. activit du m me genre Lors d activit s de groupe un appareil de type cin ma maison offre un environnement sonore ad quat sensible aux dynamiques de la musique jou e et plus enveloppant tout en assurant que chaque participant peu importe sa position dans la pi ce per oit bien la musique et chacune de ses variations Enfin une autre retomb e possible de cette recherche est qu elle peut contribuer d montrer la grande sensibilit de certaines variables de sant mentale des facteurs situationnels et au temps Le pr sent m moire met donc un peu plus en lumi re 145 importance d un meilleur contr le sur ces facteurs lors de futurs travaux sur l imagerie induite par la musique Ce meilleur contr le pourrait tre assur notamment en tenant les ateliers simultan ment pour tous les groupes s il y en a plusieurs Un plus grand nombre de participants pourrait aussi r duire la variabilit qui semble tre caus e par ces facteurs Pistes de recherche sugg r es Puisque cette recherche se veut avant tout Lo plusieurs questions demeurent en suspens et peuvent justifier d autres travaux sur le sujet De nouvelles avenues pourraient tre emprunt es afin de poursuivre le travail amorc ici la plupart pour corriger certains d tails m thodologiques susceptibles d accro tre l efficacit de l atelier La premi re avenue pourrait tre la reprise int grale de l activit mais avec un nombre de parti
74. alho 2000 ces courants humanistes consid rent la personne humaine comme un tre en processus de devenir p 59 Ainsi l actualisation du potentiel pourrait tre envisag comme tant un processus dynamique relevant d une part de la r alisation des potentialit s int rieures de l individu ou d autre part de la conscience de soi et de l affirmation face des facteurs comme l anxi t et les v nements de vie en g n ral ce qui implique la possibilit de choix de l individu face son devenir DeCarvalho 2000 Leclerc Lefran ois Dub H bert et Gaulin 1998 fournissent une d finition r cente et op rationnelle de l actualisation du potentiel L actualisation signifie donc pour eux un processus de d veloppement du potentiel de la personne en congruence avec son image de soi et avec son exp rience d elle m me et de son environnement Leclerc et al 1998 p 7 Les pr cisions suivantes sont d ailleurs tir es de leurs travaux H Traduction libre de being in the process of becoming 58 L actualisation du potentiel est premi rement s quentielle organis e dans le temps En effet l individu est toujours en cours d actualisation et non totalement actualis puisqu il ne s agit pas d un tat mais bien d un processus Ce d veloppement du potentiel doit ensuite s inscrire en conformit avec l image que la personne per oit d elle m me et de ses val
75. amp Thaut M H 1989 The influence of preferred relaxing music on measures of state anxiety relaxation and physiological responses Journal of Music Therapy 26 4 168 187 DeBacker J amp Peuskens J 1993 Music Therapy in Belgium Dans C Maranto Ed Music Therapy International Perspectives pp 89 102 Pipersville PA Jeffrey Books DeCarvalho R J 2000 The Growth Hypothesis and Self Actualization An Existential Alternative The Humanistic Psychologist 28 1 3 59 66 DelCampo P 1993 Music Therapy in Spain Part Two Dans C Maranto Ed Music Therapy International Perspectives pp 546 556 Pipersville PA Jeffrey Books Devlin H J amp Sawatzky D D 1987 The Effects of Background Music in a Simulated Initial Counselling Session with Female Subjects Canadian Journal of Counselling 21 125 132 Dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique 1993 Paris Larousse DiFranco G amp Perilli G 1993 Music Therapy in Italy Dans C Maranto d Music Therapy International Perspectives pp 321 339 Pipersville PA Jeffrey Books 160 Doyle P 1989 The Past Present and Future Like the Circle It is all One Music Therapy Perspectives 6 78 81 Ducourneau G 1997 El ments de musicoth rapie Paris Dunod Erdfelder E Faul F amp Buchner A 1996 GPOWER A general power analysis program Behavior research methods instruments and co
76. apes de cette exp rimentation figure l appendice O Ce calendrier se veut en lui m me une mesure de contr le face une source possible de variation des indicateurs de sant mentale les p riodes d examens ou de remise de travaux En effet une attention sp ciale a t port e ce que les phases de recrutement pour le groupe exp rimental et les ateliers d imagerie ne se tiennent pas autant que possible durant une telle p riode La fa on de contr ler ce facteur a t d viter de tenir les ateliers dans les deux semaines pr c dant la mi session ou les deux semaines avant la fin de la session ces p riodes tant plus propices aux valuations et la pr paration ces valuations Cependant puisque chaque participant pouvait tre inscrit plusieurs cours suivant un cheminement diff rent le contr le de cette source de variabilit n est pas absolu 93 Apr s un premier recrutement les volontaires pour le groupe exp rimental taient au nombre de 32 De ce nombre deux sous groupes de 16 personnes furent form s afin de favoriser un meilleur d roulement de l atelier Au moment du pr test du premier sous groupe le nombre avait chut huit en raison de d sistements et de conflits d horaire for ant l abandon de certaines personnes De ces huit participants seulement cinq personnes ont termin l atelier et r pondu au posttest Pour le deuxi me sous groupe le nombre est pass de 16 14 ca
77. apeutiques la musique Ces effets deviennent de plus en plus document s dans les crits se penchant sur la musicoth rapie et ses applications Toutefois certaines lacunes demeurent En effet certains sujets comme les fa ons ad quates d intervenir en musicoth rapie les constituants de la musicoth rapie responsables des effets observ s ou m me ce qu est la musicoth rapie ne font pas consensus si bien qu une synth se de telles informations v hicul es dans les crits tait n cessaire La pr sente recherche a donc voulu combler une partie de cette lacune en proposant une synth se s attardant certains fondements de la musicoth rapie et certains concepts jug s importants dans les crits Parall lement cette synth se a permis d identifier et de pr senter une technique de plus en plus utilis e la m thode d imagerie guid e induite par la musique Le pr sent m moire a par la suite voulu contribuer au d veloppement des connaissances sur cette technique d abord en s int ressant sp cifiquement au travail de groupe l aide de cette approche une aire de recherche passablement n glig e par les chercheurs ensuite en proposant quelques modifications au format habituel de l activit afin d en accro tre 152 l accessibilit Une autre particularit de cette tude tait de solliciter une population n tant pratiquement pas repr sent e dans les crits soit celle des adultes du Sag
78. arfois Souvent Tr s souvent 12 J coute mes motions D D o o m Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 13 J essaie de me mettre dans la peau de quelqu un pour le comprendre oO D a Oo D Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent 14 Je crois que les gens sont fondamentalement bons oO m oO o Oo Tr s peu Peu Assez fortement Fortement Tr s fortement 15 Je peux agir spontan ment sans perdre le contr le D Oo o o oO Tr s difficilement Difficilement Assez difficilement Facilement Tr s facilement 16 Je tiens prendre moi m me mes d cisions i a Q 0 a Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 17 Je partage mes joies et mes peines avec un e confident e o Oo Oo G m Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent 18 En r fl chissant sur ma vie pass e il m arrive de comprendre tout coup pourquoi certaines choses se sont produites QO oO a Q aq Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent 19 Par ma fa on de voir je donne un sens ma vie Q Oo Go a a Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent 20 Habituellement je passe travers les checs importants D o o m 0 Tr s difficilement Difficilement Assez difficilement Facilement Tr s facilement 21 Les critiques m emp chent de r aliser ce que j ai le go t de faire m o D o mi Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent 22 Avec les autres je me montre comme je suis Oo o o o o
79. ariables Groupe Groupe Temps Temps 1 Temps 2 X Temps M ET M ET F 1 39 F 1 39 F 1 39 Anxi t situationnelle 1 56 2 19 9 92 Gr Contr le 40 38 7 81 38 52 7 48 Gr Exp rimental 45 35 9 26 41 05 10 04 Estime de soi O10 1 02 3 83 Gr Contr le 32 29 4 50 33 19 4 72 Gr Exp rimental 31 00 5 04 31 65 4 27 Actualisation du potentiel 1 535 0 00 1 94 Gr Contr le 3 66 0 33 3 66 0 33 Gr Exp rimental 3 61 0 31 3 70 0 31 Stress psychologique 0 60 1 55 11 58 Gr Contr le 86 19 17 85 76 90 18 28 Gr Exp rimental 98 95 40 48 84 20 30 58 Sympt mes d pressifs 2 33 1 84 670 Gr Contr le 14 05 7 42 12 81 8 50 Gr exp rimental 20 05 14 22 15 25 11 33 2 lt 0 05 p lt 00l 113 e Anxi t Contr le H Anxi t Exp rimental R sultat au STAI moyenne Temps 1 Temps 2 Temps de l valuation Figure 1 volution de l anxi t entre le pr test et le posttest chez les groupes exp rimental et contr le Estime Soi Contr le Estime Soi Exp rimental R sultat l chelle d estime de soi moyenne Temps 1 Temps 2 Temps d valuation Figure 2 volution de l estime de soi entre le pr test et le posttest chez les groupes exp rimental et contr le 114 m 3 72 e 3 7 S 3 68 3 66 tae Actualisation Contr le Actualisation 3 62 D 361 3 58 3 56 Exp rimental R sul
80. ation 10 Point de vue psychologique selon Sloboda amp Juslin 2003 11 Point de vue de la musicoth rapie ss 15 Musique et communication ENTRER ni nr ant enase 19 D finition de la musicoth rapie oo eeeessessereeeceeesceseeeeeeseseesesaseaseneeraeeasees 20 Musicoth rapie active et musicoth rapie r ceptive eee eeeeteeeees 25 Imagerie guid e et musique sains tienna tintin 29 S ance d imagerie guid e induite par la musique 31 Effets de l approche d imagerie guid e induite par la musique 34 GIM SBI OU PC rns itso sa ted RS ee ne A 38 Modifications au cadre original en GIM 42 Sant mentales aiene eea i a erio oia AE eaea aa e Aeri iSe 45 Mod le multifactoriel de Labelle et al 2001 48 Indicateurs du mod le s sesessesesessosersesssrsroressoesersresseseorterensersresesresessense 49 ANKIETE EU eedan 49 Depressi n vaiennetaan Er a oie mo emmueeuaes atvanulipeelenis 53 Estime de Soraia inae eE paa E EEA nh eare aatia 55 Actualisation de la personne eseessesreresrereseseerersrsoreeseseesereeoreeroses 57 Stress psychologique eseesereseseseereerrresersesserreresrseererererserersrseseesess 58 OBJ ctifS nmana nei i aE SEa OaE EE NE ae 60 Hypotheses dse T E a 60 M thode una arae A AA A A RESE dt 62 AUC ATMS aca cis eae aS Vaden E E E cv ncaa E EE ner tn 63 Mat riels inner nant din weiner tanec annees
81. ation environ 15 minutes et du moment le plus ad quat pour la pr sentation aux tudiants Lors de la rencontre ces derniers ont re u une lettre pr sentant les grandes lignes de l activit ainsi que l implication n cessaire de la part des participants que l animateur a repris oralement voir appendice J et aussi appendice H pour les guides de pr sentation pour le groupe exp rimental Pour le groupe contr le il n y a pas eu de lettre mais le contenu de la pr sentation figure l appendice K Au 92 cours de la pr sentation une feuille a circul pour permettre aux int ress s d inscrire leurs coordonn es voir appendice L Les int ress s ont t convoqu s par l animateur dans les jours suivant la pr sentation une rencontre de groupe visant l obtention du consentement libre et clair voir appendice M pour le groupe exp rimental et appendice N pour le groupe contr le cette m me occasion les participants ont aussi compl t le questionnaire du pr test voir appendice C pour les groupes exp rimental et contr le Cette fa on de faire a permis de r pondre aux questions des personnes int ress es en amputant le moins de temps possible au cours o elles ont t rencontr es Chaque personne s est pr sent e de son plein gr et n a re u aucune compensation mon taire ou autre en change de sa participation Le calendrier d taill du recrutement et de la r alisation des autres t
82. atteinte de la grandeur d chantillon vis e et compte tenu de l ampleur de la t che demand e aux membres du groupe exp rimental ces derniers ont t recrut s explicitement pour participer l activit Il n y a donc pas eu d assignation al atoire Un plus grand nombre de volontaires aurait pu permettre l laboration d un groupe contr le sous forme de liste d attente avec assignation al atoire mais le nombre restreint de candidatures a cart cette possibilit pour le pr sent m moire R sultats 106 La prochaine section traite des r sultats de l analyse des donn es Une premi re partie se penche sur l analyse descriptive des r sultats notamment sur les donn es socio d mographiques Une derni re partie porte sur la v rification statistique des hypoth ses de recherche Analyses descriptives des r sultats Les participants n ayant pas t assign s de fa on al atoire l une ou l autre des conditions exp rimentales l quivalence des deux groupes a d tre v rifi e Un regroupement de participants a d tre effectu au pr alable afin de r pondre au postulat du chi carr mentionnant que le nombre de cellules pouvant contenir une valeur th orique inf rieure cinq ne peut d passer 20 Le statut social le revenu l occupation et la scolarit ont donc t recod s de fa on obtenir deux cat gories puisque le petit nombre de participants ne permet pas de garde
83. auteurs de la Mesure du stress psychologique D ailleurs le fait que la MSP n ait pas encore t utilis e dans un protocole employant l imagerie induite par la musique limite quelque peu les possibilit s de comparaisons avec d autres recherches quant l impact de la pr sente activit sur le stress psychologique Une autre diff rence entre les r sultats du pr sent m moire et les r sultats d autres travaux concerne les autres indicateurs du mod le les indices de bien tre psychologique En effet ces indices de bien tre psychologique ne semblent pas avoir vari entre le d but et la fin de l activit Cette observation va donc l encontre des travaux rapportant une am lioration de l estime de soi Clark 1996 K rlin amp Wrangsj 2002 Weiss 1994 et de l actualisation du potentiel K rlin amp Wrangsj 2002 Maack amp Nolan 1999 Comme le mentionnent Labelle et al 2001 de m me que Carmines 1982 ces variables prennent plus de temps changer Il est donc possible que ce soit le caract re bref de l activit qui puisse expliquer cette absence d effet mesurable par les outils utilis s En effet dans les travaux affichant une nette volution cet gard les participants ont t rencontr s sur une plus longue p riode allant d un minimum de huit semaines parfois jusqu 124 semaines Burns 2001 Hammer 1996 K rlin amp Wrangsj 2002 Maack amp Nolan 1999 M
84. c dure tait la m me la diff rence qu ils n ont pas t expos s au traitement exp rimental Chacun devait donc remplir et remettre le premier questionnaire Un deuxi me rendez vous habituellement la m me plage horaire un intervalle de deux semaines tait fix pour remplir de dernier questionnaire Les questionnaires utilis s ont t les m mes que ceux du groupe exp rimental 103 Afin de prot ger l anonymat des participants dans le groupe exp rimental comme dans le groupe contr le tous les questionnaires ont t num rot s Le syst me de num rotation permet de reconna tre les questionnaires provenant du groupe exp rimental et du groupe contr le Il est aussi possible par la num rotation de savoir s il s agit d un pr test ou d un posttest Aucune identification subs quente n est possible Les questionnaires ont t entrepos s sous cl un endroit diff rent de celui o ont t gard s les formulaires de consentement Pour s assurer que chaque participant ait bien repris le m me num ro que celui qu il a pig au pr test les personnes ont t invit es inscrire leur nom sur une autre feuille c t du num ro correspondant leur questionnaire Cette liste a par la suite t scell e jusqu au posttest et n a jamais t consult e par l exp rimentateur ni par quiconque ayant pu avoir acc s aux questionnaires Au posttest les participants ont pu consulter la
85. cKinney et al 1997 Nolan 1983 De plus il s agissait alors de s ances beaucoup plus longues plus apparent es au format traditionnel de l imagerie guid e induite par la musique Ces pr cisions m thodologiques contrastent avec le format plus intensif des s ances sur une 135 p riode de deux semaines employ ici Il est alors possible et m me probable pour reprendre les termes de Summer 2002 que le travail en groupe soit demeur au niveau supportif sans atteindre les niveaux r ducatifs et reconstructifs Ces niveaux auraient vraisemblablement exig une exposition plus soutenue que les deux semaines du traitement De toute vidence il faudra consid rer d autres formats quant au nombre et l agencement des s ances dans les recherches futures D autres diff rences concernent le devis de recherche McKinney et al 1997 ont d j fait remarquer que peu d tudes utilisant un devis quasi exp rimental ont t r alis es sur l imagerie mentale induite par la musique Plusieurs travaux sur le sujet ont opt pour une approche de type tude de cas plut t que pour un devis quasi exp rimental avec groupe contr le Bruscia 1996b Clark 1996 Moffitt 1996 Nolan 1983 Pickett 1996 Il se peut que cette approche ait permis malgr qu elle se centre sur un seul participant de rendre compte de variations plus subtiles en cours de processus pouvant chapper aux outils utilis s dans le pr sent m moi
86. cKinney et al 1997 Ce nombre de s ances assure une exposition acceptable pour les participants Vaux 1993 consid re que malgr le format condens l approche d imagerie guid e induite par la musique demeure un outil efficace Choix musicaux Les musiques sp cialement choisies pour l utilisation en imagerie guid e induite par la musique rec lent en elles m mes plusieurs l ments influen ant plus ou moins subtilement l humeur l implication motionnelle et l introspection Bonny 1989 La pratique en imagerie guid e induite par la musique pr sente deux fa ons de faire quant au choix des s quences musicales La premi re vise l utilisation de musiques choisies par le th rapeute au cours de la s ance ce choix tant influenc par la situation du client et le d roulement de son imagerie Cette fa on de proc der exige de la part du th rapeute une grande connaissance du r pertoire musical une grande quantit d enregistrements accessibles rapidement ainsi qu une bonne capacit d adaptation Alors qu elle est r alisable lors de s ances individuelles cette proc dure semble probl matique en groupe D abord adapter les choix musicaux simultan ment plusieurs individus diff rents quant leur v cu et leur cheminement semble poser une grande difficult De plus l absence de dialogue au cours de l imagerie rend impossible 83 l adaptation des extraits au d roulement de l image
87. cipants plus lev afin de corriger la lacune au niveau de la puissance statistique des analyses r alis es Il serait ensuite int ressant de comparer les r sultats obtenus alors avec ceux expos s ici en observant si les indices de tendances d gag s se v rifient lorsque la taille de l chantillon est plus grande La cueillette des donn es pourrait aussi tre effectu e par une autre personne que l animateur de l atelier afin de minimiser le plus possible l ventualit d un biais dans les r ponses des participants malgr que tous les questionnaires soient anonymes 146 Une autre piste int ressante suivre serait l ajout d un volet qualitatif l valuation au pr test comme au posttest Une entrevue semi dirig e pourrait probablement permettre de circonscrire plus pr cis ment l impact r el de l activit sur la vie des participants sur leur fa on d tre et sur leur fa on de g rer les v nements susceptibles d avoir une influence positive ou n gative sur leur sant mentale L impact de facteurs situationnels ext rieurs l activit pourrait par le fait m me tre estim plus pr cis ment Si une telle possibilit est envisag e il pourrait tre appropri de mandater une personne autre que l animateur des ateliers pour mener les entrevues afin de favoriser un partage plus ouvert et honn te sur les impressions face l atelier Le moment de la journ e o se tient l atel
88. citent les propos de Jacobi qui arrive une conclusion semblable celle de Burns 2001 Hammer 1996 atteste aussi de l efficacit d une s rie de 10 s ances aupr s de participants anxieux Des effets b n fiques apr s aussi peu que six s ances ont cependant pu tre d cel s McKinney et al 1997 McKinney 2002 cite enfin d autres chercheurs sugg rant eux aussi un nombre de six s ances Il s agit toutefois dans ces deux tudes de s ances individuelles plus longues et s par es par un d lai allant d une semaine K rlin amp Wrangsj 2002 deux semaines McKinney et al 1997 Le format plus court des s ances pouvant s av rer un obstacle au travail soutenu sur l imagerie une disposition plus rapproch e des s ances a t choisie une s ance chaque jour Ce format est de plus une tentative de r duction du risque de mortalit exp rimentale et de maximiser l impact de l activit Il s inscrit aussi en conformit avec la recommandation de Hammer 1996 qui sugg re lorsque les s ances sont plus courtes de les rapprocher au point de d passer le seuil d une s ance la semaine Un maximum de quatre s ances par semaine a cependant t fix afin de permettre un 82 plus grand nombre de prendre part l activit malgr l organisation intensive des s ances Un nombre de huit s ances tait donc indiqu 4 mi chemin entre les recommandations de Burns 2001 et de M
89. coth rapie ce qui demeure n cessaire compte tenu du grand nombre et de la diversit des points de vue adopt s par les chercheurs en musicoth rapie Enfin le simple bon d roulement de l atelier et les commentaires de satisfaction recueillis de fa on informelle aupr s de plusieurs participants renforcent la poursuite de tels ateliers d imagerie induite par la musique afin de v rifier plus pr cis ment l impact sur la sant mentale R f rences 155 156 Agrotou A 1993 Music Therapy in Cyprus Dans C Maranto Ed Music Therapy International Perspectives 183 196 Pipersville PA Jeffrey Books Alley J 1979 Music in the IEP Therapy education Journal of Music Therapy 16 3 111 127 Alvin J 1975 Music Therapy Revised Paperback Edition London John Clare Books American Psychiatric Association 1996 DSM IV Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux 4 d version internationale Washington DC 1995 Traduction francaise par J D Guelfi et al Paris Masson Assabgui J 1990 La musicoth rapie Paris Jacques Grancher diteur Axelson D A amp Birmaher B 2001 Relations between anxiety and depressive disorders in childhood and adolescence Depression and Anxiety 14 2 67 78 Bachman J G 1982 Family relationships and self esteem Dans M Rosenberg amp H B Kaplan Eds Social Psychology of the Self Concept pp 356 364 Arlington Heigh
90. ctionnement psychologique L Organisation mondiale de la 47 sant est aussi cit e dans le dictionnaire Larousse de la psychiatrie et de la psychopathologie clinique celle ci consid rant la n cessit de vivre un certain niveau d harmonie avec son entourage ainsi que la n cessit de b n ficier d un quilibre mental satisfaisant pour tre consid r en sant Des d ficits importants dans ces deux domaines pourraient mener une grande difficult g rer les conflits et frustrations ad quatement ce qui peut grandement favoriser l apparition de psychopathologie Selon Lalonde Aubut et Grunberg 1999 l actuelle promotion de la sant mentale met l emphase au Qu bec sur l acquisition et le maintien de saines habitudes de vie et la cr ation d un environnement favorisant l panouissement de la personne Tandis que la pr vention vise r duire l incidence des troubles mentaux en s attachant aux facteurs de risque et aux situations pathog nes la promotion vise l accroissement du bien tre personnel en s attachant aux conditions favorables la sant mentale plut t qu aux facteurs de risque p 13 Une telle d marche se doit pour tre efficace de conna tre de fa on claire les besoins en sant mentale Il est aussi n cessaire de d finir cette derni re de fa on pr cise notamment en s entendant sur les l ments qui la composent et sur la mani re selon laquelle ces
91. ctionnement r gulier et harmonieux de l organisme pendant une p riode appr ciable ind pendamment des anomalies et traumatismes qui n affectent pas les fonctions vitales p 2278 La m me source pr cise ensuite sa d finition en mentionnant que la sant peut aussi tre envisag e comme quilibre et harmonie de la vie psychique p 2278 Cette d finition laisse transpara tre une r alit multifactorielle Labelle et al 2001 rapportent d ailleurs que divers indicateurs peuvent se r partir en deux cat gories soit celle des facteurs cognitifs relativement stables et celle des affects plus variables m me s il peuvent tre pr sents sur de plus longues p riodes Le dictionnaire Larousse de la psychiatrie et de la psychopathologie clinique 1993 s attarde quant lui au concept m me de sant mentale qu il d finit comme suit Aptitude du psychisme fonctionner de fa on harmonieuse agr able efficace et faire face avec souplesse aux situations difficiles en tant capable de retrouver son quilibre p 484 Lamy et al 1994 citent aussi l Organisation mondiale de la sant pour qui la bonne sant mentale est un tat d passant le simple fait de ne pas tre afflig de maladies ou de d ficiences Labelle et al 2001 citent aussi les propos de Shmotkin 1998 qui abondent dans le m me sens en pr cisant que la pr sence d un bien tre psychologique est n cessaire un bon fon
92. de couleur de marque Laurentien des stylos bille des feuilles de papier lign es ainsi que des feuilles blanches de format lettre De plus afin de pouvoir dessiner ou crire la fin de chaque s ance sans changer de place chacun re oit une planche d environ 60 cm par 40 cm sur laquelle s appuyer Bonny 1989 sugg re l utilisation de fauteuils o l on peut s tendre ou encore l am nagement d un matelas au sol Une telle organisation tait impossible dans les locaux o se d roulent les s ances puisque tout doit tre mont et d mont assez rapidement avant et apr s chaque s ance Chaque participant re oit donc la consigne d apporter un petit matelas de sol ou une couverture de mani re pouvoir s tendre plus confortablement au sol lors de la relaxation et de l imagerie 73 Instruments de mesure Cette section pr sente les instruments choisis pour mesurer les variables d pendantes retenues Il s agit plus sp cifiquement des instruments suivants les versions fran aises du State Trait Anxiety Inventory STAI Y et du Center for Epidemiological Studies for Depression CESD F l chelle d estime de soi EES de Rosenberg la Mesure de stress psychologique MSP 25 A la Mesure de l actualisation du potentiel MAP ainsi qu un profil sociod mographique et un questionnaire sur l exp rience musicale Le questionnaire utilis au pr test figure l appendice C tandis que les question
93. djustments and d lead to behavior that is often expressive goal directed and adaptative 12 Ph nom ne encore aujourd hui trop peu tudi la recherche sur la relation entre motion et musique semble poser quelques difficult s L une des plus apparentes semble tre la grande variabilit dans l effet de la musique sur les motions observ e entre les individus ainsi que la variabilit chez un m me individu a travers le temps Sloboda 1996 Malgr cette observation plusieurs chercheurs consid rent toujours la musique comme un bon m dium dans tude des motions Les motions comporteraient donc entre elles quelques caract ristiques communes venant teinter la relation avec la musique Elles sont premi rement fonctionnelles elles servent un but La musique devrait donc elle aussi tre envisag e selon le but qu elle sert dans la vie de l individu Les motions comportent ensuite des l ments physiologiques exp rientiels et comportementaux Ainsi la r ponse motionnelle la musique comporte t elle aussi ces l ments selon plusieurs crits Troisi mement les motions sont provoqu es par des inducteurs qui poursuivent un but qui ont un sens Cependant il arrive fr quemment que la r ponse motionnelle a la musique se d roule sans que l individu ne puisse d couvrir de fa on pr cise ce sens La r ponse motionnelle la musique pourrait alors se d rouler un niveau pr
94. dresser tous les groupes d ge et se pratiquer en dyade th rapeute client ou en groupe Musicoth rapie active et musicoth rapie r ceptive La d finition retenue parle d exp riences musicales Celles ci peuvent donc tre tr s diverses du moment que la musique y est impliqu e en tant que partie prenante du processus Certains ouvrages fournissent d ailleurs quelques bonnes num rations non exhaustives toutefois des techniques utilis es en musicoth rapie Bruscia 1996a Bruscia amp Grocke 2002 Ducourneau 1997 Guilhot Guilhot Jost amp Lecourt 1984 Lecourt 1977 Moyne Larpin 1988 Malgr leur grande variabilit on peut distinguer Traduction libre de Music therapy is the use of music to aid the physical psychological and emotional integration of the individual and in the treatment of illness or disability It can be applied to all age groups in a variety of treatment settings Music has a non verbal quality but offers a wide opportunity for verbal and vocal expression Music therapy provides a viable and humanistic approach that recognizes and develops the often untapped inner resources of the client Music therapists wish to help the individual to move towards an improved self concept 26 deux grandes approches Centre International de Musicoth rapie 2001 Montello amp Coons 1998 o se r partissent quatre cat gories d activit s Bruscia 1998 Malgr cette distinction G
95. e 70 n 14 de musiciens dont certains n 9 maitrisent plus d un instrument Onze personnes 55 ont de plus d j re u une formation musicale En ce qui a trait l coute de musique des participants l atelier le temps hebdomadaire consacr l coute de musique varie entre moins de cinq heures 15 de cinq 15 heures 45 et plus de 15 heures 40 Pour le groupe contr le les r sultats sont diff rents Compos 76 2 de musiciens n 16 le groupe contr le compte quatorze personnes 66 7 ayant b n fici d une formation musicale Les membres de ce groupe ach tent en majorit un disque ou plus par mois 66 7 Une seule personne 2 4 coute moins de cinq heures de musique par semaine alors que quinze personnes 71 4 en coutent entre cinq heures et 15 heures Enfin cinq personnes 23 8 en coutent plus de 15 heures par semaine Ces r sultats sont synth tis s dans le Tableau 2 il est noter que certains 68 regroupements ont d tre faits afin de r pondre aux conditions du test chi carr ce qui explique l absence de certaines cat gories au Tableau 2 69 Tableau 1 Caract ristiques sociod mographiques des participants du groupe exp rimental et du groupe contr le Contr le n 21 Exp rimental n 20 Variables n n x2 Sexe 0 01 Femme 76 2 16 75 0 15 Homme 23 8 5 25 0 5 Statut 0 20 Mari conjoint de fait 28 6 6 35 0 7 C libataire ou
96. e dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique la con oit comme Maladie mentale caract ris e par une modification profonde de l tat thymique de l humeur dans le sens de la tristesse de la souffrance morale et du ralentissement psychomoteur La d pression entretient chez le patient une impression douloureuse d impuissance globale de fatalit d sesp rante p 164 54 La plupart des chercheurs et des auteurs s appuient grandement sur les crit res diagnostiques d crits dans le DSM IV A P A 1994 et rapport s dans l appendice A Selon Leblanc 1996 la d pression consiste en un trouble de l affect induisant des troubles cognitifs ainsi que des sympt mes neurov g tatifs Du point de vue cognitif la pens e et le jugement sont touch s amenant la personne entretenir entre autres une opinion d pr ciative d elle m me au point souvent de voir appara tre des id es suicidaires Leblanc 1996 Kaplan et Sadock cit s dans Ben Amar 2002 abondent en ce sens tout en ajoutant aux sympt mes cognitifs de longues p riodes de faible estime de soi d autocritique exag r e de tristesse profonde de solitude et de d sespoir p 753 Les sympt mes neurov g tatifs vont dans le sens de changements significatifs au niveau du poids des habitudes de sommeil du comportement psychomoteur et d une baisse de l nergie Leblanc 1996 Ouellet et Joshi 1987 consid rent la d
97. e feedback des autres membres Un travail de groupe peut aussi tre effectu en GIM Les premi res exp rimentations de Bonny furent d ailleurs aupr s de groupes Bonny amp Savary 1973 Cependant Summer 2002 rapporte que l approche de groupe fut surtout utilis e par la suite comme outil p dagogique dans le but de faire conna tre la technique d ventuels clients ou th rapeutes et les int resser l approche individuelle qui permettrait un travail plus en profondeur S il con oit la forme individuelle comme une approche th rapeutique part enti re Bruscia 2002 met aussi une certaine r serve quant l approche de groupe la consid rant comme une modalit de d veloppement personnel Un point de vue avec lequel Short 2002 est plus ou moins d accord Elle rel ve que le travail de groupe s est av r efficace dans certains contextes m dicaux o l approche individuelle a t rejet e par les patients Short avance que l approche de groupe serait moins anxiog ne pour des personnes n ayant jamais t en contact avec la psychoth rapie la rendant ainsi plus appropri e pour certaines client les provenant du milieu m dical 39 Le travail de groupe en imagerie et musique est donc possible m me si plusieurs th rapeutes privil gient l approche individuelle mais n cessite quelques modifications par rapport la forme individuelle tant dans les buts de l intervention que
98. e Ventre 2002 en livre d ailleurs une bonne description Pour cet auteur la forme individuelle sert d abord un but de croissance personnelle Ventre signale que si l origine un nombre de sessions pr d fini tait pr conis cette pratique est beaucoup moins utilis e aujourd hui les th rapeutes optant plut t pour une r valuation fr quente de l volution du client et du besoin de poursuivre sans d terminer un nombre exact de s ances d s le d part Les diff rentes phases d une s ance individuelle sont au nombre de quatre et se d roulent toujours dans le m me ordre Ventre 2002 soit le pr lude l induction l imagerie et musique et le postlude cette terminologie sera d ailleurs reprise tout au long de la pr sente recherche Le pr lude est une phase importante servant prendre connaissance du v cu du client depuis la derni re s ance de son tat motionnel actuel ainsi qu d terminer les sujets les plus prenants pour le client cette p riode Ventre 2002 la lumi re de ces informations on peut alors tablir les buts g n raux de la 32 s ance ainsi que d crire au client la marche suivre et l amener porter un regard un peu plus introspectif sur lui m me Wigram Pedersen amp Bonde 2002 Cette phase peut durer a peu pr s 30 minutes Ventre 2002 L induction vise trois objectifs notamment la relaxation corporelle la concentration sur son monde i
99. e dans le but de favoriser la compr hension de soi et la croissance personnelle Bonny 1989 en permettant la d couverte et l exploration de mat riel habituellement moins accessible McKinney Antoni Kumar Tims amp McCabe 1997 Elle est donc un processus holistique o la personne peut d couvrir ses richesses et ses potentialit s par l imagerie et o elle peut explorer ce qu elle a t ce qu elle est ainsi que ce qu elle peut tre Ventre 2002 Cette technique peut se pratiquer en individuel dyade th rapeute client ou en groupe Bonny 1980 1989 Bonny amp Savary 1973 Bruscia 2002 Clark 2002 Summer 1990 2002 Ventre 2002 La version individuelle a pu d montrer des effets b n fiques sur la sant mentale dans plusieurs travaux aupr s de plusieurs populations Blake 1994 Blake amp Bishop 1994 Bonny 1978a 1978b 1980 1986 1989 Bruscia 1996b Bruscia amp Grocke 2002 Bunt 2000 Burns 2001 Clark 1996 2002 Hammer 31 1996 Jarvis 1988 K rlin amp Wrangsj6 2001 2002 Maack amp Nolan 1999 McKinney Antoni Kumar amp Kumar 1995 McKinney Antoni Kumar Tims amp McCabe 1997 Moffitt 1996 Nolan 1983 Pickett 1996 Rinker 1996 Short 2002 Summer 1990 2002 Ventre 2002 Wrangsj6 amp K rlin 1995 S ance d imagerie guid e induite par la musique La forme classique de la GIM se pratique en individuel c est dire un seul client avec un th rapeut
100. e programme d imagerie guid e induite par la musique ou l une de ses adaptations ne comptent qu un nombre relativement restreint de participants allant d un seul lors d analyses ph nom nologiques Bruscia 1996a Clark 1996 Moffitt 1996 Nolan 1983 Pickett 1996 moins d une quarantaine lors d tudes quasi exp rimentales Burns 2001 Hammer 1996 Kerr Walsh amp Marshall 2001 K rlin amp Wrangsj 2001 Maack amp Nolan 1999 McKinney Antoni Kumar Tims amp McCabe 1997 De rares tudes ont d pass ce nombre de participants en utilisant alors un plan 4 mesure unique ou l valuation d une intervention non men e par les exp rimentateurs Peach 1984 66 L chantillon compte 31 femmes 75 6 et 10 hommes 24 4 Les participants sont g s entre 19 ans et 47 ans la moyenne d ge tant de 24 67 ans ET 6 10 ans Du point de vue du statut social 13 participants sont mari s ou en union de fait 31 7 27 sont c libataires 65 9 et un seul est s par ou divorc 2 4 La majorit des r pondants sont aux tudes temps plein 82 9 les autres sont travailleurs 4 temps plein 4 9 ou a temps partiel 7 3 Un seul individu combine le travail et les tudes temps partiel 2 4 Trente quatre r pondants rapportent un revenu inf rieur 4 15 000 82 9 quatre autres 9 8 affirment avoir un revenu entre 15000 et 25000 et enfin une personne 2 4 affic
101. e temps alors que les indicateurs plus cognitifs de bien tre l estime de soi ou de l actualisation du potentiel sont plus stables C est exactement ce que les r sultats de la pr sente recherche laissent voir les indicateurs de bien tre psychologique n ont que tr s peu boug tandis que des changements plus importants sont apparus au niveau des indicateurs de d tresse psychologique Cette situation pouvait tre attendue compte tenu de la mise en garde de Labelle et al 2001 selon laquelle les indicateurs positifs de sant mentale sont plus durables moins sensibles des l ments situationnels Toutefois la question demeure 125 savoir quels sont les facteurs responsables de la r duction de la d tresse psychologique chez le groupe contr le Puisque l chantillon se compose en grande majorit d tudiants certains facteurs pr sents dans la vie des tudiants universitaires peuvent exercer une influence sur les variables de sant mentale Par exemple l approche des dates butoir pour la remise de travaux ou encore l arriv e des p riodes d examen peuvent tre des v nements anxiog nes auxquelles est souvent associ e une augmentation de l intensit des variables n gatives de sant mentale Ce fait concorderait avec les observations de Zaleski 1993 pour qui un accroissement de l anxi t peut survenir plus fr quemment chez une personne appr hendant un v nement ou une cons quence d
102. ect Selected versus Experimenter Chosen Music on Affect Anxiety and Relaxation Journal of Music Therapy 30 4 210 223 Traub C 1969 The Relation of Music to Speech of Low Verbalizing Subjects in a Music Listening Activity Journal of Music Therapy 30 4 210 223 Trimble M M 1971 An Investigation of the Mood Effects of Music Master s degree thesis University of Calgary Canadian thesis on microfilms 8903 Valli res E F amp Vallerand R J 1990 Traduction et validation canadienne fran aise de l Echelle d estime de soi de Rosenberg International Journal of Psychology 25 305 316 Vaux D R 1993 GIM Applied to the 50 Minute Hour Journal of the Association for Music and Imagery 2 29 34 Ventre M 2002 The Individual Form of The Bonny Method of Guided Imagery and Music BMGIM Dans K Bruscia amp D E Grocke Eds Guided Imagery and Music The Bonny Method and Beyond pp 29 36 Gilsum NH Barcelona Publishers Waldon E G 2001 The Effects of Group Music Therapy on Mood States and Cohesiveness in Adult Oncology Patients Journal of Music Therapy 38 3 212 238 Weiss J G 1994 Accessing the Inner Family Through Guided Imagery and Music Journal of the Association for Music and Imagery 3 49 58 Wigram T Pedersen I N amp Bonde L O 2002 A Comprehensive Guide to Music Therapy London Jessica Kingsley Publishers Wrangsj B amp K rlin D 1995
103. elque peu selon les auteurs consult s Davis et Thaut 1989 soulignent qu une certaine confusion est pr sente dans les crits lorsque l on aborde l anxi t puisqu il est difficile de la distinguer clairement des notions de stress et de tension Dans certains crits cependant le terme anxi t est utilis de fa on fonctionnelle afin de rendre compte d un tat motionnel d sagr able Spielberger 1983 chez quelqu un appr hendant un v nement d favorable Zaleski 1993 Le dictionnaire de psychiatrie et de psychopathologie clinique 1993 parle de l anxi t sous deux aspects comme tant 50 d abord un tat motionnel de tension nerveuse de peur fort mal diff renci et souvent chronique pr disposition d une personne aux tats anxieux p 52 Plus loin la m me source pr cise le concept d anxi t en ajoutant que l anxi t consiste en un tat de non qui tude dans lequel pr domine l appr hension d une situation qui bien que g n ralement ind termin e pourrait s av rer d sagr able voire dangereuse p 52 Spielberger 1966 con oit l anxi t comme une anticipation subjective d un danger dont l origine demeure inconnue ou non reconnue par la personne qui la ressent L anxi t peut donc tre envisag e comme tant un tat de tension et d appr hension per u par l individu dont la dur e et l intensit varient de pair avec l i
104. emplir au d but et la fin de l activit seront tout fait anonymes mon nom n apparaissant que sur le pr sent document et celui ci tant conserv sous cl dans une fili re diff rente de celle o les questionnaires seront entrepos s J accepte de donner mes coordonn es l animateur afin que celui ci puisse m informer sur certains facteurs comme le local retenu pour la passation des tests Je sais que cette liste sera d truite d s la compl tion du deuxi me questionnaire Je renonce tenter d obtenir mes r sultats personnels sur l effet de l activit la fin de celle ci Par contre je pourrai avoir acc s un r sum des r sultats g n raux de l activit d s que ceux ci seront disponibles J ai t inform e que ma participation l tude requiert de remplir un questionnaire portant sur diff rentes variables de la sant mentale et sur les pr f rences musicales Je suis conscient e qu il est possible qu au cours de l activit je reprenne contact avec des motions et des souvenirs moins agr ables En ce cas je suis inform e de l accessibilit d un support psychologique et que bien qu il serait important pour la bonne marche de l activit que je remplisse les deux questionnaires je sais que je suis libre de m en retirer en tout temps Je sais que je peux en tout moment consulter le Comit d thique de la recherche l Universit du Qu bec Chicoutimi au 418 54
105. ens d un effet b n fique de l atelier sur les indicateurs de sant mentale supposant une diminution de l intensit des indicateurs n gatifs de sant mentale et une augmentation du niveau des indicateurs positifs et ce 123 d une fa on plus marqu e chez les participants que chez les non participants Chacun de ces aspects est couvert par une hypoth se distincte Rappel et discussion des r sultats Les r sultats de l analyse multivari e laissent voir une am lioration substantielle de la sant mentale chez les participants qui se traduit par une diminution de l intensit des indicateurs n gatifs de sant mentale anxi t stress psychologique et sympt mes d pressifs bien que les indicateurs positifs estime de soi et actualisation du potentiel demeurent stables Toutefois les membres du groupe contr le non expos s l activit affichent eux aussi une am lioration Les r sultats obtenus ne permettent pas de d celer une am lioration significativement plus grande chez les participants Il n est alors pas possible de conclure la lumi re des pr sents r sultats que le traitement tel qu appliqu entra ne des effets b n fiques sur les indicateurs de sant mentale sup rieurs ceux que le facteur temps par lui m me peut entra ner Cependant malgr que le seuil de signification statistique ne soit pas franchi les r sultats laissent voir une tendance des changements plus marqu s che
106. es quelle fr quence c quelle fr quence coutez vous de la musique en nombre d heures par semaine RE EE d Utilisez vous habituellement la musique comme accompagnement pour d autres activit s musique de fond ou y consacrez vous toute votre attention lorsque vous en coutez aa a o a a ER EE RER e Portez vous attention au fond musical lorsque vous regardez la t l vision ou lorsque vous allez au cin ma f Est ce que vous aimez la musique ou est ce que vous la tol rez seulement D e a aaa aaas PENINE 3 Pr f rences musicales a Quel type de musique coutez vous ces temps ci RE b Est ce que ce type de musique correspond celui que vous pr f rez c Voici une liste de cat gories musicales Lisez les et veuillez c t r Thaque type selon votre appr ciation de celui ci Classe musicale Type de musique Je ne connais pas Je n aime Ce genre de J aime bien ce genre pas ce genre musique me ce genre musical laisse neutre musical Populaire Ballades 2 3 Folk Country Western Rock Musique urbaine techno trance lounge etc rames sonores Classique torios nstrumental v 3 Q SE S E amp 8 lt lt 3 l i mi wm JE 315 g amp BE d Veuillez s il vous pla t faire la liste des enregistrements ou des pi ces que vous appr ciez particuli rement e Veuillez s i
107. es du second groupe exp rimental un extrait musical n entretenant aucun lien avec les s quences utilis es a t jou pour favoriser la relaxation la recommandation de Vaux 1993 l extrait choisi est de type nouvel ge neutre et apaisant et poss de une m lodie agr able Son rythme lent favorise aussi la relaxation Cette inclusion s tant av r e efficace et appr ci e des participants elle a t maintenue pour tous les groupes suivants Cette phase ne se termine pas par une sc ne d induction mais simplement par une consigne g n rale laissant la possibilit aux participants de d velopper l imagerie dans une direction plus susceptible de faire sens pour eux Vous allez maintenant entendre une musique Il est possible que cette musique suscite en vous une exp rience d imagerie qui peut prendre la forme d images d motions de sensations de pens es de souvenirs Il est possible que cette exp rience d imagerie ait un lien avec une 98 situation que vous vivez avec une partie de vous ou encore avec un besoin que vous ressentez Soyez ouverts un tel lien sans chercher le cr er tout prix L important c est de suivre votre imagerie Suivez la sans tenter de la contr ler Cette consigne s inspire en fait de la recommandation de McKinney et al 1997 qui laissent une certaine libert leurs participants dans leur imagerie en fournissant une d finition de l imagerie co
108. es et le contexte d intervention en groupe plut t qu en individuel L atelier labor a t pr exp riment aupr s d n autre groupe d tudiants dont les commentaires ont permis des ajustements m thodologiques Compte tenu du fort lien entre les variables une analyse de variance multivari e a t conduite pour v rifier les cinq hypoth ses de recherche Selon elle la participation l atelier n entra ne pas une am lioration significativement sup rieure celle observ e chez les non participants Des analyses partielles des r sultats pour le groupe exp rimental d montrent chez les participants une am lioration significative au niveau des indicateurs de d tresse psychologique La puissance statistique de ces analyses demeure toutefois tr s faible cause du petit chantillon Ces r sultats sugg rent la tenue d autres travaux sur cet atelier et font ressortir l importance d une mesure de contr le dans une telle tude De nombreuses pistes de recherche sont pr sent es et plusieurs suggestions sur le plan m thodologique sont apport es Table des mati res Somma TE in aAA TRS tac ost wad a eds a E EENES i Liste des tableau aan Sterne Sarte Esras v Liste des 1 ATG eea a van oman AN wh ed nn vi R merciements saci OP D eed aa aitia vii Introd ction senaia EE RAEE Eeer ne E EE 1 Contexte th oriques Sean AS E E En TR T a 6 Musiqisi aen a a a EAEE nee nee D OaE ranean 8 Musique motion et communic
109. es repas ou oublier de manger 1 2 3 4 5 6 7 8 5 Je ressasse les m mes id es rumine jongle j ai les m mes 1 2 3 4 5 6 7 8 pens es r p tition la t te pleine 6 Je me sens seul e isol e incompris e 1 2 3 4 5 6 7 8 7 Jai des douleurs physiques mal au dos mal la t te mal 1 2 3 4 5 6 7 8 dans la nuque mal au ventre 8 Je suis pr occup e tourment e ou tracass e 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Pai des variations de temp rature corporelle subites tr s froid 1 2 3 4 5 6 7 8 ou tr s chaud 10 J oublie des rendez vous des objets ou des affaires faire 1 2 3 4 5 6 7 8 11 Je pleure 1 2 3 4 5 6 7 8 12 Je suis fatigu e 1 2 3 4 5 6 7 8 13 J ai les m choires serr es 1 2 3 4 5 6 7 8 14 Je suis calme 1 2 3 4 5 6 7 8 15 Je pousse de longs soupirs ou je reprends tout 4 coup ma 1 2 3 4 5 6 7 8 respiration 16 J ai la diarrh e ou des crampes intestinales ou constip e 1 2 3 4 5 6 7 8 17 Je suis anxieux se inqui t e ou angoiss e 1 2 3 4 5 6 7 8 18 Je sursaute fais des sauts 1 2 3 4 5 6 7 8 19 Je prends plus d une demi heure m endormir 1 2 3 4 5 6 7 8 20 Je suis confus e je n ai pas les id es claires je manque 1 2 3 4 5 6 7 8 d attention et de concentration 21 Pai les traits tir s ou les yeux cern s 1 2 3 4 5 6 7 8 22 Je sens beaucoup de pression sur les paules 1 2 3 4 5 6 7 8 23 Je suis f brile j ai toujours le go t de bouger je ne t
110. et que les m decins de la Chine ancienne la prescrivaient a leurs patients Lai 1999 Toutefois si cette utilisation th rapeutique de la musique est assez ancienne l int r t scientifique cet gard est somme toute r cent Ce dernier ne cesse de cro tre cependant Cet int r t grandissant a permis d engendrer plusieurs travaux aux conclusions int ressantes conf rant la musicoth rapie un avenir prometteur Bradford 1990 par exemple affirme que la combinaison de la psychoth rapie avec la musique cr e un outil d intervention plus efficace que la psychoth rapie seule dans le traitement de la d pression chez une client le rencontr e en clinique externe D autres changements attribuables l utilisation de la musique sont aussi rapport s dans d autres travaux Parmi ceux ci on retrouve une alt ration du comportement une intensification de l humeur d j pr sente une am lioration de la relation client th rapeute et client client dans un contexte de groupe ainsi qu une promotion de l exploration et de l ouverture de soi Bonny et al 1965 Caspy Peleg Schlam amp Goldberg 1988 Devlin amp Sawatazky 1987 Merrill amp Anderson 1993 Mezzano amp Prueter 1974 Oguchi 1992 Ortiz amp Johnson 1991 Schif amp Frances 1974 Traub 1969 Cette discipline est donc en pleine expansion mais il ne semble pas y avoir une th orie centrale encadrant la fois les pratiques et le
111. eurs Cet aspect assure que les d cisions et les actions de l individu bien que pouvant na tre de l interaction avec l environnement soient toujours en accord avec ses besoins et ses aspirations personnelles Une personne qui s actualise ne demeure pas aveuglement sous l influence de son environnement mais interagit symbolise correctement l exp rience de contact avec cet environnement et s y adapte en conformit avec ses d sirs ses besoins ses ressources et ses limites L actualisation en d finitive est sensible aux changements internes et externes que vit l individu elle est hautement variable d un individu l autre et n est pas synonyme de performance mais de bon fonctionnement psychologique Leclerc et al 1998 p 9 Stress psychologique Le stress psychologique ne figure pas au mod le de Labelle et al 2001 Cependant ce construit labor et valid d abord au Qu bec par Lemyre Tessier et Fillion 1990 peut partager avec l anxi t certains points communs C est pourquoi cette variable est aussi valu e titre comparatif Le stress est fr quemment reli dans les crits scientifiques l tat pathologique soit comme en faisant partie soit comme en tant un des pr curseurs de cet tat La grande difficult tablir la limite entre la pathologie et la sant force consid rer le stress comme un tat continu dont l amplitude peut varier Lemyre Tessier amp Filli
112. exp rimental sur l anxi t situationnelle sur les sympt mes d pressifs et sur le stress psychologique tous plus faibles au post test Cependant ces m mes analyses ne r v lent aucun changement statistiquement significatif au niveau des indicateurs de bien tre psychologique estime de soi et actualisation du potentiel Cette absence d effet pourrait s expliquer en partie par la disposition intensive des s ances Comme mentionn pr c demment Labelle et al 2001 pr cisent que ces l ments du mod le multifactoriel de sant mentale sont plus durables donc plus difficilement modifiables par des facteurs situationnels ou par une intervention Les crits de Carmines 1982 viennent appuyer cette affirmation en ce qui a trait l estime de soi Le fait que les s ances de l atelier soient r parties sur une p riode de 11 jours laisse peu de temps pour l int gration des prises de conscience et autres contenus pouvant merger en cours de processus Il est donc possible puisque ces 131 variables prennent plus de temps changer que le format d intervention adopt puisse expliquer l absence d un effet mesurable par les outils utilis s Il serait envisageable que l atteinte de r sultats plus significatifs sur ces indicateurs de bien tre psychologique puisse n cessiter une plus longue intervention que ce soit par l espacement des s ances ou encore par l ajout pur et simple d autres s ances ou m
113. f Taped Music Programs in the GIM Process Theory and Product GIM Monograph no 2 Baltimore Maryland ICM Books Bonny H L 1980 GIM Therapy Past Present and Future Implications GIM Monograph no 3 Baltimore Maryland ICM Books Bonny H L 1986 Music And Healing Music Therapy Journal of the American Association for Music and Imagery 6A 1 3 12 Bonny H L 1989 Sound as Symbol Guided Imagery and Music in Clinical Practice Music Therapy Perspectives 6 7 10 Bonny H L Cistrunk M Makuch R Stevens E amp Tally J 1965 Some effects of music on verbal interaction in groups Journal of Music Therapy 2 61 63 Bonny H L amp Savary L 1973 Music and your mind Listening with a new consciousness New York Haper amp Row Boxill E 1985 Music Therapy for the Developmentally Disabled Rockville MD Aspen Systems Bradford D L 1990 Music as an adjunctive therapeutic mode in the treatment of depression Dissertation Abstracts International 51 no 10 b 5020 5021 Bright R 1981 Practical Planning in Music Therapy for the Aged New York Musicgraphics Bruscia K 1987 Improvisational Models of Music Therapy Springfield IL Charles C Thomas Publishers 158 Bruscia K 1996a The fundamentals of music therapy practice Dans K Bruscia Ed Case studies in music therapy pp 3 13 Gilsum NH Barcelona Publishers Bruscia K 1996b Embracing life wit
114. f this work available at no cost to the reader The author retains ownership of the copyright of this dissertation or thesis Neither the dissertation or thesis nor substantial extracts from it may be printed or otherwise reproduced without the author s permission Sommaire De tous temps la musique s est vue attribuer des effets th rapeutiques vari s Cependant l int r t scientifique pour ce sujet est tr s r cent Plusieurs concepts ne font pas consensus la d finition m me de la musicoth rapie variant d un auteur l autre Une synth se de ces conceptions et de certains fondements th oriques jug s importants en musicoth rapie semble donc n cessaire La population du Saguenay Lac St Jean ne semble pas avoir t repr sent e jusqu pr sent dans les crits scientifiques sur la musicoth rapie On peut alors se demander si cette population peut profiter aussi des effets b n fiques attribu s la musicoth rapie Cette recherche vise donc combler ces lacunes en effectuant une synth se de concepts et fondements th oriques importants en musicoth rapie pour ensuite concevoir un atelier de musicoth rapie et proc der une premi re valuation de son impact sur la sant mentale d adultes vivant au Saguenay Lac St Jean Les hypoth ses sugg rent une diminution de l intensit des indicateurs de d tresse psychologique anxi t sympt mes d pressifs et stress psychologique ainsi qu une augmen
115. fin un grand merci mes parents Alphonse et France pour tout le support qu ils continuent de me prodiguer jour apr s jour Merci de croire en moi m me dans les moments o le doute m assaille Merci Mme Marie C t ta sagesse m aide d samorcer ces moments de doute Merci Mme Ginette Auclair psychologue pour avoir su m insuffler et garder vivante la passion de la psychologie et pour la pr cieuse amiti Merci M Dave Harvey un ami formidable par son coute sa franchise et son int grit Enfin ma plus profonde gratitude ma conjointe Julie Tremblay pour le support l coute l amour et la tendresse qu elle me donne chaque jour Merci d avoir patiemment accept tous les sacrifices impos s par la r alisation de ce projet Il est temps maintenant de se consacrer nos projets J en profite donc pour souhaiter la bienvenue au b b qui s en vient Introduction La musique est une production artistique particuli rement accessible L individu est en contact avec elle plus souvent qu autrement dans les m dias et dans divers lieux publics qu elle soit en premier plan ou simplement en toile de fond Aussi beaucoup de gens l utilisent comme un divertissement Un autre usage de la musique est son utilisation comme outil th rapeutique Cet usage de la musique est assez ancien alors que les civilisations grecque et romaine lui attribuaient un r le dans l harmonie du corps et de l esprit
116. forces dynamiques de changement Une approche r pondant bien ces objectifs est la m thode d imagerie guid e induite par la musique Bonny amp Savary 1973 Bonny 1978a 1978b 1980 1989 Cette technique propose une exp rience d imagerie dans un tat de relaxation sur des musiques choisies et soigneusement s quenc es Cette imagerie est communiqu e en temps r el un th rapeute qui encourage et guide l exploration de l imagerie Alors que la version individuelle de la technique se voit attribuer plusieurs effets b n fiques l approche de groupe est beaucoup moins document e De plus dans sa forme traditionnelle l imagerie guid e induite par la musique propose des s ances relativement longues Bien qu il existe des adaptations r duisant la longueur des s ances et que ces adaptations sont rapport es efficaces la recension des crits n a pas permis de trouver une tude empirique sur les effets de s ances plus courtes Deux aspects pourraient donc tre v rifi s le travail de groupe combin un format plus court pour les s ances Un 45 atelier alliant ces deux caract ristiques pourrait tre con u et son impact sur la sant mentale mesur La sant mentale pouvant tre un concept large il importe de le d finir assez pr cis ment de fa on pouvoir mesurer l impact de l atelier sur celui ci La seconde partie de ce chapitre s emploiera donc d finir la sant mentale Sant
117. g n ral Appendice J Lettre de pr sentation pour le recrutement du groupe exp rimental Bonjour tous et toutes La pr sente est pour vous proposer une activit qui sera tenue dans le cadre de la r alisation de mon m moire de ma trise intitul Impact d un programme de musicoth rapie r ceptive sur des indices de sant mentale d une population adulte non clinique du Saguenay Lac St Jean Cette activit consiste en un atelier d imagerie mentale accompagn e de musique Apr s une br ve p riode de relaxation les participants es sont invit s es vivre une exp rience d imagerie avec une musique classique choisie en arri re plan et d changer en petit groupe sur leur v cu quant cette exp rience Les s ances seront au nombre de huit 8 chacune durant entre 60 et 90 minutes Elles auront lieu de 11h 12h30 max du lundi au jeudi pendant deux semaines cons cutives Les participants es devront r pondre un questionnaire avant le d but de la premi re s ance ainsi qu la fin de la derni re s ance Toutes les donn es recueillies demeureront strictement confidentielles et seront regroup es en donn es statistiques de fa on ce que l on ne puisse identifier les participants es la lecture des r sultats une fois le m moire compl t les questionnaires seront d truits Si vous tes int ress s es veuillez me contacter au plus tard vendredi le 24 janvier 17h00 au num ro
118. h rapie est d crite et une approche parmi celles existantes y est expos e plus en d tails Lors de la seconde partie une d finition du concept de sant mentale est pr sent e suivie du mod le explicatif retenu pour les besoins du pr sent m moire Le chapitre se termine sur la pr sentation des objectifs et des hypoth ses de recherche Musique Il est g n ralement admis que la musique est partie int grale de la vie aujourd hui Elle accompagne diverses situations et peut servir a des fins utilitaires comme simplement masquer des bruits d sagr ables appuyer un passage dans un film ou encore aider a la d tente ainsi qu a des fins r cr atives Chacun a un jour t en contact avec la musique Comme le souligne Kupperschmitt 2000 Nous baignons dans la musique elle nous accompagne trop pr sente constante parfois m me agacante En ce sens elle est minemment sociale perceptible et saisissable Subie ou choisie elle forme masse au centre de la r alit sociale Elle est diffus e et se diffuse fait partie de la vie collective p 84 la lumi re de ce fait il serait possible de croire qu un ph nom ne tant c toy soit facile d finir Cependant bien qu il existe beaucoup d crits sur les musiciens sur les diff rents courants musicaux ainsi que sur les utilisations possibles de la musique peu d ouvrages s attardent la d finir vraiment Or comme le souligne Bruscia 199
119. h AIDS Psychotherapy through Guided Imagery and Music Dans K Bruscia Ed Case studies in music therapy pp 581 602 Gilsum NH Barcelona Publishers Bruscia K 1998 Defining Music Therapy Gilsum NH Barcelona Publishers Bruscia K 2002 The Boundaries of Guided Imagery and Music and the Bonny Method Dans K Bruscia amp D E Grocke Eds Guided Imagery and Music The Bonny Method and Beyond pp 37 62 Gilsum NH Barcelona Publishers Bruscia K amp Grocke D E Eds 2002 Guided Imagery and Music The Bonny Method and Beyond Gilsum NH Barcelona Publishers Bunt L 1994 Music Therapy An Art Beyond Words New York Routledge Bunt L 2000 Transformational Processes in Guided Imagery and Music Journal of the Association for Music and Imagery 7 44 69 Bunt L amp Pavlicevic M 2003 Music and Emotion Perspectives from Music Therapy Dans P N Juslin amp J A Sloboda Eds Music and Emotion Theory and Research pp 181 201 Oxford Oxford University Press Burns D S 2001 The Effect of the Bonny Method of Guided Imagery and Music on the Mood and Life Quality of Cancer Patients Journal of Music Therapy 38 1 51 65 Carmines E G 1982 Psychological Origins of Adolescent Political Attitudes Self Esteem Political Salience and Political Involvement Dans M Rosenberg amp H B Kaplan Eds Social Psychology of the Self Concept pp 381 394 Arlington Height
120. he patterning of the music per se that evokes emotion but the connotations that it has for different listeners 15 commun et de croyances partag es La forte composante sociale de ce d tail am ne a envisager l impact motionnel de la musique comme tant intimement reli au contexte dans lequel elle est entendue Sloboda amp O Neill 2003 De plus la musique pourrait de par ses composantes induire des motions chez les auditeurs et ces derniers selon les recherches lui attribueraient eux m mes un contenu motionnel Ces deux l ments rendent compte de la vari t de facteurs pouvant induire l exp rience motionnelle ainsi que la vari t avec laquelle elle peut s exprimer Scherer et Zentner 2003 rel vent d ailleurs qu il y a beaucoup de preuves de l attribution par l auditeur d motions sp cifiques un certain type de musique mais qu il demeure difficile avec les mod les th oriques actuels d apporter des preuves solides que ce type de musique comporterait lui m me une charge motive particuli re Cependant il serait tr s important selon Sloboda et Juslin 2003 de tenir compte des fonctions sociales que peut remplir la musique dans la vie de l individu dans divers contextes En effet la r action motionnelle la musique serait grandement influenc e par le contexte d utilisation de la musique par l usage que l individu en fait Points de vue de la musicoth rapie L u
121. he un revenu sup rieur a 25000 mais inf rieur 4 35000 Une personne affirme ne pas connaitre son revenu et une autre s est abstenue de r pondre Le niveau de scolarit atteint par les participants varie quelque peu Un participant n a pas termin ses tudes secondaires 2 4 alors que trois autres n ont pas encore obtenu leur dipl me d tudes coll giales 7 3 Six r pondants 14 6 ont compl t leur formation coll giale et une personne d tient un certificat universitaire 2 4 La majorit des participants sont en cours de r alisation de leur baccalaur at n 26 63 4 et quatre individus ont compl t leur formation de premier cycle universitaire 9 8 Environ la moiti de l chantillon 48 8 rapporte avoir v cu des v nements stressants avant la participation l tude De ce nombre seulement quatre personnes 67 9 8 rapportent suivre une th rapie et trois personnes 7 3 prennent des m dicaments cet effet Le Tableau 1 r sume ces informations ainsi que les r sultats au test du chi carr effectu pour v rifier l quivalence des groupes sur ces variables L ensemble des r pondants disent aimer la musique Du c t des participants au groupe d imagerie mentale induite par la musique une moyenne de 6 65 s ances d imagerie a t re ue ET 1 35 avec un minimum de quatre s ances et un maximum de huit Le groupe de participants l atelier se compos
122. i peut les rendre plus susceptibles d apporter des commentaires clair s quant aux ajustements techniques n cessaires l activit Les volontaires ont particip l activit en entier sans remplir les questionnaires sur les variables l tude Cependant la fin de chaque s ance tous les participants ont re u un autre questionnaire voir appendice I permettant de recueillir leurs commentaires sur les aspects v rifi s Il tait alors possible d adapter les activit s de l atelier en tenant compte des commentaires re us et de tester ces adaptations d s la s ance suivante Les commentaires ont permis d orienter plusieurs choix m thodologiques Premi rement alors que la plupart des auteurs sugg rent une position couch e pour la relaxation Blake et Bishop 1994 proposent une posture assise Le fait d tre tendu au sol plut t qu assis a t jug aidant par les participants De plus les auteurs sugg rent 88 de d crire une sc ne d induction aux participants le plus souvent un paysage ou une situation assez sp cifique Blake amp Bishop 1994 Les commentaires re us ont affich une nette pr f rence vis vis l absence d une telle sc ne au profit d une consigne plus g n rale o les participants seraient plus libres de laisser aller leur imagination Le retour un clairage normal imm diatement apr s la p riode d imagerie s est av r d rangeant pour les partic
123. ieberman Yalom amp Miles 1973 Yalom 1995 Le style d animation visait tablir un climat d coute et de respect entre les membres Les attitudes privil gi es cet effet par l animateur sont l ouverture d esprit l accueil le respect du rythme de chacun Malgr que l animateur ne disposait pas d une grande exp rience dans le travail aupr s des groupes la supervision lui a permis d ajuster son intervention dans l esprit des objectifs fix s au d but de l atelier Seulement cette supervision tait donn e apr s les s ances Il est probable que le manque d exp rience de l animateur ait pu agir sur les r sultats Le style d animation la fa on d tre de l animateur le d roulement et le contenu des s ances sont demeur s tr s semblables assurant ainsi une certaine uniformit entre les sous groupes exp rimentaux 139 Forces et faiblesses de la recherche Du point de vue des forces plusieurs l ments sont a consid rer Le premier est sans doute l originalit En effet la musicoth rapie constitue un domaine de recherche jeune o beaucoup reste encore faire De plus cette recherche pr sente une recension des crits passablement compl te Une particularit du pr sent travail est qu aucune autre recherche de ce genre n ait t men e dans la r gion du Saguenay Lac St Jean De tous les crits recens s aucun ne mentionne s tre attard une population francophone
124. iens pas 1 2 3 4 5 6 7 8 en place je suis nerv e 24 Je contr le mal mes r actions mes humeurs mes gestes 1 2 3 4 5 6 7 8 25 Je suis stress e 1 2 3 4 5 6 7 8 ar ey ee BE Questionnaire d valuation personnelle IASTA Forme Y 2 Consignes Vous trouverez ci dessous un certain nombre d nonc s qui ont d j t utilis s par des gens pour se d crire Lisez chaque nonc puis en encerclant le chiffre appropri droite de l nonc indiquez comment vous vous sentez en g n ral Il ny a pas de bonnes ou de mauvaises r ponses Ne vous attardez pas trop longtemps sur un nonc ou l autre mais donnez la r ponse qui vous semble d crire le mieux les sentiments que vous prouvez en g n ral 1 2 3 4 21 Je me sens bien NIN N o a 8 a 3 E z wn 0 a w 3 R a 24 Je voudrais tre aussi heureux se que les autres semblent l tre 25 J ai l impression d tre un e rat e 1 26 Je me sens repos e 7 Je suis d un grand calme ES l 28 Je sens que les difficult s s accumulent au point o a je n arrive pas les surmonter Den 1 3 Je me sens content e de moi m me 1 N 29 Je m en fais trop pour des choses qui n en valent pas vraiment la peine z 0 Je suis heureux se Rar r 2 2 ns EE 1 J ai des pens es troublantes 2 Je manque de confiance en moi 3 Je me sens en s curit lo h SE Pot al alala e
125. ient pas amicaux 0 1 2 3 16 Je profitais de la vie 0 1 2 3 17 J avais des crises de larmes 0 1 2 3 18 Je me sentais triste 0 1 2 3 19 Je sentais que les gens ne m aimaient pas 0 1 2 3 20 Je ne parvenais pas aller de l avant 0 1 2 3 Appendice F Liste compl te des s quences musicales utilis es Tous les extraits sont pr sent s dans l ordre d coute lors des s ances Au d but de chaque s ance pendant la relaxation d enregistrement disque Coxon Productions Inc 5501 Premi re s ance d enregistrement disque 4674282 Debussy Pr lude Cleveland 10m03s Decca Coll l apr s midi Orchestra dir d un faune Vladimir Ashkenazy Deuxi me s ance Compositeur Titre oeuvre Interpr te s Dur e Compagnie Num ro du d enregistrement disque Respighi The Dove Atlanta 4m25s Telarc CD 80085 The Birds Symphony Orchestra dir Louis Lane Saint Sa ns Julian Lloyd Phillips Classics Troisi me s ance Weber cello English Chamber Orchestra dir d enregistrement disque Respighi Pines near a Atlanta 6m30s Telarc CD 80085 Catacomb Symphony Pines of Orchestra dir Louis Lane Tr Nicholas Cleobury Janiculum Pines of Rome Symphony Orchestra dir Louis Lane Quatri me s ance Compositeur Titre oeuvre Interpr te s Dur e
126. ier pourrait tre chang selon la recommandation des participants Il semble que le soir pourrait tre un temps plus propice une activit de relaxation et d imagerie que le midi o les gens peuvent tre press s par un horaire plus charg D ailleurs si l exp rience est tent e nouveau aupr s d tudiants il serait important de s assurer que les valuations se tiennent au m me moment pour les participants du groupe exp rimental et du groupe contr le Tout cela afin de mieux cerner l impact de facteurs potentiellement stressants comme des examens Ainsi tenir les ateliers au tout d but de la session pourrait minimiser le risque qu une telle situation survienne au cours de l atelier Un autre compl ment digne d int r t pourrait tre d tendre la s rie de s ances sur une plus longue p riode Chaque s ance pourrait garder son format actuel mais il 147 serait int ressant de v rifier si le fait de les r partir sur une plus longue p riode entrainerait une modification sur les indices positifs de sant mentale plus durables par d finition Labelle et al 2001 Il serait aussi int ressant de v rifier si le fait de r duire le caract re intensif de l activit peut contribuer minimiser les probl mes rencontr s lors du recrutement de participants Un exemple d une telle disposition pourrait tre au lieu du format de quatre s ances par semaine pendant deux semaines deux s ances par
127. ins de 45 000 5 n Entre 45 000 et moins de 55 000 6 0 55 000 et plus DD Aucun revenu 8 n Ne sais pas 9 0 Ne s applique pas 8 tes vous actuellement en th rapie sinon passez la question 11 9 Si oui depuis combien de temps PEN as aes Den EE 10 Donnez une br ve description des probl mes ou motifs qui vous ont amen demander l aide de votre th rapeute 11 Prenez vous actuellement un ou des m dicaments en lien avec des probl mes ou difficult s psychologiques I o Non 2 0 Oui Si oui pr cisez le nom du ou des m dicament s et ou la raison pour laquelle vous le s prenez 12 Avez vous v cu un des v nement s stressant s r cemment d c s d un proche perte de travail s paration naissance etc Non 2 0 Oui Si oui pr cisez les v nements que vous avez v cus QUESTIONNAIRE SUR L EXP RIENCE MUSICALE 1 Exp rience pratique a Jouez vous ou avez vous d j jou d un instrument de musique b Avez vous b n fici de le ons priv es De le ons de groupe Pendant combien de temps Sur quel instrument En chant c Avez vous d j chant dans une chorale d Pouvez vous lire des partitions musicales 2 Perception et appr ciation de la musique a Ecoutez vous de la musique la radio Sur disque ou cassette la t l vision b Achetez vous r guli rement des enregistrements de musique disques ou cassett
128. ion il semble y avoir une raret relative de telles tudes au niveau du groupe La plupart des travaux consult s lors de la recension des crits portent plus sur la fa on d intervenir de l auteur en abordant peu l impact de cette fa on d intervenir sur les participants court moyen ou long terme 42 Modifications au cadre original en GIM L imagerie guid e induite par la musique est comme le font remarquer Wigram Pedersen et Bonde 2002 assez lourde et demande au participant une grande implication pendant de longues s ances pouvant aller de 1h30 Jarvis 1988 jusqu a parfois 3h Vaux 1993 Ce format temporel s applique que l on choisisse l approche individuelle ou de groupe Aussi ne peut elle s appliquer dans sa forme traditionnelle a toutes les client les ou a tous les contextes th rapeutiques Plusieurs chercheurs ont donc modifi le cadre dans le but d appliquer efficacement ces techniques d autres client les et d autres contextes Ainsi si la version classique de l imagerie guid e et musique est contre indiqu e pour des personnes ayant un probl me l preuve de r alit une grande instabilit motionnelle ou un d ficit intellectuel Wigram Pedersen amp Bonde 2002 certaines adaptations permettent son utilisation aupr s de populations aux prises avec des probl mes psychiatriques plus graves Moe cit dans Wigram Pedersen amp Bonde 2002 allant m me ju
129. ipants l animateur peuvent tre examin s de plus pr s l ments m thodologiques aupr s du groupe exp rimental Un des principaux l ments m thodologiques est le nombre de participants Il est possible vu la taille restreinte de l chantillon que les r sultats ne refl tent que partiellement la r alit de la population Cette possibilit est d ailleurs amen e implicitement par Sloboda 1996 qui souligne la grande variabilit entre les individus quant l impact motionnel de la musique Il mentionne aussi que cette variabilit s observe galement chez un m me individu dans 130 le temps De plus comme le soulignent Meyer 2003 ainsi que Sloboda et Juslin 2003 une grande partie du contenu motionnel voqu par un extrait musical d pend des sources associatives d motion dans la musique selon lesquelles l auditeur attribue une couleur motionnelle l extrait Cette couleur peut alors tre influenc e par le v cu et le contexte dans lequel cet auditeur se trouve sources associatives extrins ques ce qui ajoute la variabilit de l impact motionnel de la musique chez chaque individu Un plus grand nombre de participants aurait t n cessaire afin de d gager une tendance plus nette dans les analyses multivari es Les r sultats des analyses de variance univari es men es titre exploratoire font appara tre des diff rences significatives pr test posttest pour le groupe
130. ipants alors que l clairage tamis fourni par une lampe d appoint a t jug appropri Selon K rlin et Wrangsj 2002 il est de pratique courante en imagerie guid e induite par la musique de proposer une t che artistique la suite de l imagerie afin de poursuivre le travail D ailleurs dans ses suggestions pour une activit d introduction l imagerie guid e induite par la musique en groupe Summer 1990 et Blake et Bishop 1994 proposent de tenir soit une activit de dessin soit l criture d un texte au cours de l imagerie m me Il a t convenu de laisser le choix aux participants apr s la p riode d imagerie de dessiner ou d crire sur leur exp rience Cette possibilit de choisir a t particuli rement appr ci e par les participants la pr exp rimentation En moyenne 50 des productions ont t des dessins et bien que certains participants ont pr f r s en tenir un mode d expression d autres ont pu alterner entre le texte et le dessin au fil des s ances La production expressive doit ensuite tre suivie d une int gration verbale K rlin amp Wrangsj 2002 89 Pour l change verbal entre les membres sur l exp rience le petit nombre de participants a permis l change en groupe d s la premi re s ance Le groupe n tait pas assez grand pour justifier un change en quipes de deux ou trois personnes suivi d un retour en grand groupe Comme
131. iques pp 7 29 Boucherville Ga tan Morin Editeur Leclerc G Lefran ois R Dub M H bert R amp Gaulin P 1997 The Development and Validation of a Self Report Measure of Self Actualization Social Behavior and Personality an International Journal 25 4 353 366 Leclerc G Lefran ois R Dub M H bert R Gaulin P 1998 Manuel d utilisation de la Mesure de l actualisation du potentiel Sherbrooke Centre de recherche en g rontologie et g riatrie de l Institut universitaire de g riatrie de Sherbrooke Lecourt E 1977 La pratique de la musicoth rapie Paris Les Editions E S F Lehtonen K 1993 Music Therapy in Finland Dans C Maranto Ed Music Therapy International Perspectives pp 211 220 Pipersville PA Jeffrey Books Lemyre L Tessier R amp Fillion L 1990 Mesure de stress psychologique M S P Manuel d utilisation Brossard Behaviora Lieberman M A Yalom I D amp Miles M B 1973 Encounter Groups First Facts New York Basic Books Loveszy R 1996 The Use of Latin Music Puppetry and Visualisation in Reducing the Physical and Emotional Pain of a Child with Severe Burns Dans K Bruscia Ed Case studies in music therapy pp 153 162 Gilsum NH Barcelona Publishers Maack C amp Nolan P 1999 The Effects of Guided Imagery and Music Therapy on Reported Change in Normal Adults Journal of Music Therapy 36 1 39 55 16
132. isageables de la recherche La plupart des retomb es possibles de l exp rimentation sont d ordre m thodologique des pr cisions utiles une ventuelle poursuite du travail sur cette technique la lumi re de ces l ments il appara t que l adaptation de la technique GIM un format de groupe dans un intervalle temporel plus court est possible De plus 144 cette adaptation semble montrer des signes de conservation des qualit s th rapeutiques attribu es la version traditionnelle de cette technique D autres recherches devraient tre entreprises ce sujet Le feedback recueilli de fa on informelle aupr s de plusieurs participants indique qu ils ont pour la plupart appr ci l activit Ce feedback a aussi permis de retenir quelques recommandations des participants quant une poursuite ventuelle de l activit d imagerie Premi rement plusieurs auraient appr ci que les s ances se tiennent un autre moment de la journ e par exemple le soir Ensuite il appara t que l emploi d une musique neutre au cours de la p riode d induction ait t particuli rement appr ci e et jug e aidante la relaxation Cet l ment est nouveau car mis part celui de Vaux 1993 aucun des travaux consult s lors de la recension des crits ne mentionne avoir utilis cet l ment lors de la phase d induction L emploi d une musique neutre pourrait donc tre maintenu lors d une autre
133. istage et l valuation de l intensit de sympt mes d pressifs dans la population g n rale cet outil met l emphase sur le c t affectif de ces sympt mes soit humeur d pressive Radloff 1977 Il semble apparemment assez sensible pour rendre compte de la fluctuation des manifestations d pressives chez des individus n atteignant pas le seuil pathologique la diff rence d autres outils utilis s des fins diagnostiques L chelle poss de de plus un bon coefficient de coh rence interne a 0 85 rapport dans les crits et sa fid lit test retest sur une p riode de deux semaines est bonne r 0 51 compte tenu de la variabilit inh rente cette symptomatologie Radloff 1977 Ces qualit s se sont conserv es lors de la traduction de l anglais au fran ais maintenant une bon niveau de coh rence interne a 0 89 obtenu aupr s de l chantillon normatif 0 93 dans le pr sent cas et une fid lit test retest acceptable sur une p riode d un mois r 0 59 Riddle Blais amp Heiss 1995 Mesure du stress psychologique MSP La Mesure du stress psychologique est un outil de type questionnaire papier crayon d velopp aupr s d une population qu b coise par Lemyre Tessier et Fillion 1990 Cette mesure value l tat personnel de stress con u par les auteurs du test comme un tat de tension ou d alerte dont les composantes sont physiologiques Par exemple 11 Mon sommei
134. it s esth tiques et sonores ainsi que de par leur attrait Peu importe la th orie envisag e un point demeure le but d expression et de communication de la musique ce titre les vertus th rapeutiques de la musique sont reconnues implicitement depuis longtemps Lai 1999 rapporte en effet que la musique se voyait attribuer un r le dans l harmonie du corps et de l esprit dans les civilisations grecque et romaine alors que des m decins chinois de la m me poque la prescrivaient leurs patients Aujourd hui une majorit de gens reconnaissent de fa on informelle la Traduction libre de Music is the human institution in which individuals create meaning and beauty through sound using the arts of composition improvisation performance and listening Meaning and beauty are derived from intrinsic relationships created between the sounds themselves and from the extrinsic relationships created between the sounds and other forms of human experience As such meaning and beauty can be found in the music itself in the act of creating or experiencing the music in the musician and in the universe 10 musique des effets confortants et gu risseurs et certains ont m me pu t moigner de tels effets de par leur exp rience Bruscia 1998 L int r t scientifique sur l utilisation th rapeutique de la musique est malgr tout r cent Bien des chercheurs avancent maintenant la possibilit que l
135. iteur Titre oeuvre Interpr te s Dur e Compagnie Num ro du d enregistrement disque Holst Venus the Los Angeles 8m09s Decca 4674182 Bringer of Philharmonic Universal Music Peace The Orchestra dir coll Eloquence Planets Zubin Mehta Appendice G Lettre pour le recrutement la pr exp rimentation Bonjour a tous et a toutes La pr sente est pour vous proposer une activit qui sera tenue dans le cadre de la r alisation de mon m moire de ma trise intitul Jmpact d un programme de musicoth rapie r ceptive sur des indices de sant mentale d une population adulte non clinique du Saguenay Lac St Jean Cette activit consiste en un atelier d imagerie mentale accompagn e de musique Apr s une br ve p riode de relaxation les participants es sont invit s es 4 vivre une exp rience d imagerie avec une musique classique choisie en arri re plan et d changer en petit groupe sur leur v cu quant cette exp rience Les s ances seront au nombre de huit 8 chacune durant entre 60 et 90 minutes Elles auront lieu de 11h 12h30 max du lundi au jeudi pendant deux semaines cons cutives Les participants es devront r pondre un court questionnaire apr s chaque s ance de fa on transmettre leurs commentaires sur l activit et orienter certains choix m thodologiques Toutes les donn es recueillies le seront sous le couvert de l anonymat une fois le m moire compl
136. l tait agit Les r ponses possibles sont rarement ou jamais parfois ou peu souvent 1 2 jours occasionnellement ou mod r ment 3 4 jours et la plupart du temps ou tout le temps 5 7 jours 11 comportementales et motives p 1 Il ne s agit pas alors d valuer une pathologie mais bien une dimension de l tat de sant pouvant ventuellement causer un tat pathologique Puisqu il mesure un construit non pathologique affichant une grande variance dans une population normale l outil pr sente une grande sensibilit m me pour de faibles changements d tat La version compl te du test compte 49 nonc s auxquels la personne r pond en indiquant la fr quence d apparition d un comportement de pens es ou de sensations au cours des cinq derniers jours sur une chelle de type likert huit points Deux versions br ves comptant 25 items sont aussi en circulation En plus d afficher un bon coefficient alpha entre 0 92 et 0 93 selon les crits 0 94 aupr s du pr sent chantillon chacune des versions br ves pr sentent une grande corr lation avec la version compl te r 0 98 ce qui supporte l emploi de l une d elles lors de l valuation La premi re version courte de la mesure MSP 25 A pr sente cependant une fid lit test retest sup rieure aux autres versions r 0 68 favorisant ainsi le choix de cette version pour les besoins de l valuation Cette fid lit test retes
137. l vous pla t indiquer quels sont vos compositeurs ou vos artistes favoris Pp quer q p 4 Avez vous des troubles de l audition quand remonte le dernier examen ce sujet Appendice D Questionnaire pour le posttest du groupe exp rimental IASTA Forme Y 1 Consignes Vous trouverez ci dessous un certain nombre d nonc s qui ont d ja t utilis s par des gens pour se d crire Lisez chaque nonc puis en encerclant le chiffre appropri droite de l nonc indiquez comment vous vous sentez maintenant c est dire ce moment pr cis Ii n y a pas de bonnes ou de mauvaises r ponses Ne vous attardez pas trop longtemps sur un nonc ou l autre mais donnez la r ponse qui vous semble d crire le mieux les sentiments que vous prouvez pr sentement 1 2 3 4 21 Je me sens bien 2 Je me sens nerveux se et agit e 3 Je me sens content e de moi m me 24 Je voudrais tre aussi heureux se que les autres semblent l tre 5 J ai l impression d tre un e rat e 6 Je me sens repos e 7 Je suis d un grand calme surmonter mes int r ts r cents QUESTIONNAIRE DE ROSENBERG Indiquez jusqu quel point vous tes d accord avec chacun des nonc s suivants en cochant la r ponse qui d crit le mieux votre opinion Toutes les r ponses sont bonnes en autant qu elles correspondent ce que vous pensez vraiment Ne vous attardez pas trop longtemps sur un nonc essayez de
138. le posttest Un deuxi me recrutement a donc t d clench au terme duquel douze personnes ont accept de r pondre aux deux questionnaires Afin d augmenter la taille de l chantillon un dernier recrutement a t effectu ce qui a permis d ajouter six personnes au groupe contr le Le taux d abandon pour le groupe contr le s tablit donc 19 2 tant donn ces difficult s de recrutement pour la condition contr le ainsi que le temps limit allou la r alisation du m moire de ma trise il n aurait pas t possible de contr ler les p riodes d examens ou de remise de travaux pour cette partie de l chantillon La probabilit que ces participants l tude aient t valu s lors d une telle p riode et ainsi afficher une variation anormale des indicateurs de sant mentale en l absence de traitement s en voit augment e Constitution finale de l activit Gr ce aux informations recueillies lors de la recension des crits et de la pr exp rimentation une version exp rimentale de l activit a t constitu e et propos e aux participants volontaires Seuls deux changements mineurs au d roulement ont t effectu s en guise d adaptation aux besoins des diff rents groupes rencontr s Ces changements seront abord s dans la description des phases correspondantes 95 Comme le sugg rent Blake et Bishop 1994 les m mes phases sont pr sentes dans le m me ordre dans le p
139. librement aux partage des autres dans une atmosph re respectueuse niveau r ducatif Cela pose donc la notion de confiance n cessaire l atteinte du niveau r ducatif Il est possible dans les sous groupes exp rimentaux o le travail est demeur au niveau supportif que le climat de confiance n ait pas t assez fortement tabli pour permettre le travail r ducatif Diff rentes raisons peuvent alors tre invoqu es la courte dur e des s ances et de l atelier la relation aux autres membres du 138 groupe ou encore la relation l animateur En effet m me si les participants se voient fr quemment chaque fois les rencontres sont relativement courtes et structur es et en deux semaines l atelier se termine ce qui peut tre insuffisant pour certains participants pour cr er un lien de confiance entre eux ou encore avec l animateur De plus l atelier pr voit relativement peu d changes libres entre les participants Ce c t relativement structur et encadrant de l atelier peut avoir en quelque sorte nui la naissance et au d veloppement du groupe Les participants taient certes r unis en groupe pour l atelier mais les changes ont t majoritairement tablis avec l animateur et peut tre pas assez entre les membres du groupe L impact du groupe en lui m me a pu en tre r duit L animateur rev t un grand r le et assume plusieurs t ches au cours de la rencontre de groupe L
140. llies ainsi qu au traitement et la conservation de ces donn es en plus de s assurer que tout tait mis en uvre pour que les volontaires soient pleinement conscients de ce que demande leur participation et de ce qu elle pourrait entra ner Par la suite lors de l obtention du consentement libre et clair chaque 64 participant a t inform de l accessibilit d un service d aide psychologique s il en manifestait le besoin L chantillon pour la pr exp rimentation compte sept participants Ces participants proviennent du programme de doctorat en psychologie dispens l Universit du Qu bec Chicoutimi L chantillon de l exp rimentation officielle compte quant lui 42 participants provenant de la population tudiante de l Universit du Qu bec Chicoutimi L activit a t ouverte tous les tudiants des programmes de baccalaur ats en psychologie en enseignement pr scolaire primaire ainsi qu en adaptation scolaire Le recrutement n a pas recherch des participants pr sentant une probl matique particuli re en sant mentale Cet l ment suit la d marche utilis e lors de la conception de la technique d imagerie guid e induite par la musique Bonny 1980 Bonny amp Savary 1973 en exp rimentant la nouvelle approche comme outil de d veloppement personnel aupr s d une population saine d abord pour l ouvrir ensuite des populations vivant divers probl me
141. me par la combinaison de ces deux l ments Diff rences m thodologiques entre les autres travaux et la pr sente recherche La plupart des crits recens s font tat d effets b n fiques de la technique GIM sur des indicateurs de sant mentale Les r sultats obtenus ici lorsque l on ne consid re qu une variable la fois pour le groupe exp rimental affichent aussi une baisse C est le cas notamment de l anxi t ce qui peut s inscrire dans la lign e des travaux de plusieurs auteurs ayant valu l impact de la technique GIM sur l anxi t Blake amp Bishop 1994 Hammer 1996 Maack amp Nolan 1999 McKinney et al 1997 Wrangsj amp KGrlin 1995 La baisse constat e ici est cependant beaucoup plus modeste que dans ces travaux Il en va de m me pour l ampleur des sympt mes d pressifs dont la diminution a t observ e dans d autres protocoles exp rimentaux Burns 2001 McKinney et al 1997 Wrangsj amp K rlin 1995 Il semble cependant difficile de comparer la baisse constat e au niveau du stress psychologique avec d autres travaux sur la technique GIM compte tenu du fait que la MSP Mesure de stress psychologique soit peu connue dans les milieux anglophones Ainsi m me si Hammer 1996 mentionne une baisse au niveau du stress chez ses participants sa conception du stress s apparentant plus 132 l anxi t qu celle retenue par Lemyre Tessier et Fillion 1990
142. motionnelle la musique peut tre voqu e non seulement par les agencements sonores pr sent s mais aussi par la possibilit que ces agencements sonores soient envisag s comme une allusion d autres compositions comme tant associ s une musique accompagnant une activit culturelle ou comme repr sentant des sons de la nature Ce ne sont pas alors les agencements musicaux en soi qui voquent motion mais bien les connotations leur tant rattach es par les auditeurs p 348 Ainsi les r ponses caract re motionnel la musique rendent compte la fois du c t intrins que centr sur des l ments de l uvre et du c t extrins que plus g n ral sensible au contexte Sloboda amp Juslin 2003 Les r ponses motionnelles x la musique seraient li es une s quence d v nements bas e sur des r gles et des conventions relevant la fois de repr sentations d une compr hension d un bagage Traduction libre de What is usually meant by an emotional response to music is a response made by acculturated listeners to the relationships that shape auditory experience But as is well known an emotional response may be evoked not primarily by the sound patterns presented but by allusions that those patterns are understood to make to other compositions to music associated with a cultural activity or to sounds in nature In these cases it is not t
143. mprenant des motions des sensations physiques ainsi que des souvenirs Malgr qu il s agisse d une premi re adaptation francophone un contexte d imagerie en groupe sur la musique cette consigne respecte les multiples modalit s sous lesquelles l imagerie induite par la musique peut se pr senter K rlin amp Wrangsj 2002 Le r le de l animateur dans la phase d induction est de veiller aux l ments techniques comme la musique de fond et de guider verbalement la relaxation Une fois la proc dure de relaxation termin e il lit la consigne de l imagerie et s occupe de faire jouer la s quence musicale Imagerie La s quence musicale attitr e la s ance est ensuite jou e un volume acceptable assez fort pour couvrir les bruits ambiants sans pour autant devenir assourdissant ou d rangeant pour les participants ou pour les locaux environnants Staum et Brotons 2000 rapportent d ailleurs qu un volume bas est pr f rable un volume lev pour la relaxation de jeunes adultes La dur e de la phase d imagerie est directement en lien avec la dur e de l extrait musical elle est donc variable d une 99 s ance l autre La s quence la plus courte dure environ huit minutes et la plus longue s tend sur environ 16 minutes A la fin de la s quence musicale une consigne de retour est donn e verbalement aux participants par l animateur La musique s arr te ici Prenez le temps
144. mputers 28 1 11 Available URL http www psychologie unitrier de 8000 projects gpower html Fleshman B amp Fryear J 1981 The Arts in Therapy Chicago Nelson Hall Forrest D V 1983 Depression Information and Interventions for School Counselors The School Counselor 30 269 279 Gaudry E amp Spielberger C D 1971 Anxiety and Educational achievement Sydney J Wiley Gauthier J amp Bouchard S 1993 Adaptation canadienne fran aise de la forme r vis e du State Trait Anxiety Inventory de Spielberger Revue canadienne des sciences du comportement 25 4 559 578 Gfeller K 1987 Music Therapy Theory and Practice as Reflected in Research Litterature Journal of Music Therapy 24 4 178 194 Goins W E 1998 The Effect of Moodstates Continuous versus Summative Responses Journal of Music Therapy 35 4 242 258 Guilhot J Guilhot M A Jost J amp Lecoourt E 1984 La musicoth rapie et les methods d association des techniques 4 d Paris Les Editions E S F Hadsell N 1974 A Sociological Theory and Approach to Music Therapy with Adult Psychiatric Patients Journal of Music Therapy 11 3 113 124 Hammer S E 1996 The effects of Guided Imagery trough Music on State and Trait Anxiety Journal of Music Therapy 33 1 47 70 Hendricks C B Robinson B Bradley L J amp Davis K 1999 Using Music Techniques to Treat Adolescent Depression Journal
145. n d une am lioration des 153 indicateurs de d tresse psychologique chez les membres du groupe contr le non soumis une intervention soul ve un questionnement sur l influence probable d l ments situationnels sur les r sultats Ainsi m me si des effets positifs taient observ s suite la participation l activit une grande prudence est de mise dans l attribution de la responsabilit de ces effets au traitement tant que l impact possible d l ments situationnels n est pas mieux circonscrit L un des obstacles majeurs a cette valuation dans le pr sent cas a t la faible taille de l chantillon Ces faits militent grandement en faveur d une reprise de l tude en prenant soin d augmenter le nombre de participants et de mieux contr ler les facteurs situationnels pouvant agir sur les r sultats Un autre questionnement porte sur l influence de l exp rience musicale et d une forte exposition la musique des participants sur les r sultats entra n s par l atelier Alors que certains indices pointent vers une influence de ces facteurs sur les r sultats dans le pr sent m moire le faible nombre de participants ne permet pas une valuation pr cise de cette influence Cet aspect constitue en soi une autre piste de recherche explorer D autres pistes de recherche mergent de cette tude et portent surtout sur des l ments m thodologiques modifier la lumi re du pr
146. naires pr sent s au posttest figurent aux appendices D groupe exp rimental et E groupe contr le Chaque instrument standardis est d crit plus fond avec les coefficients de coh rence interne rapport s par les auteurs et ceux obtenus aupr s de l chantillon ainsi que sa fid lit test retest lorsque disponible La section se termine sur une description du profil sociod mographique et du questionnaire d exp rience musicale STAI Y version fran aise Le STAI Y est un questionnaire auto administr mesurant l anxi t Con u par Spielberger 1983 et traduit puis valid par Gauthier et Bouchard 1993 il est compos de deux parties chacune comprenant 20 nonc s Dans la premi re partie l individu doit indiquer sur une chelle de type likert quatre niveaux quel degr l nonc 74 correspond sa situation actuelle La deuxi me partie reprend les m mes nonc s la diff rence que le participant doit indiquer le degr de correspondance avec sa situation g n rale L anxi t est donc vue par les auteurs du test comme un ph nom ne deux niveaux La premi re partie du questionnaire porte alors sur l anxi t situationnelle qui consiste en un tat motionnel transitoire ou une condition de l organisme humain caract ris e par des sentiments subjectifs et conscients de tension et d appr hension ainsi que par une activit accrue du syst me nerveux autonome L autre con
147. ncer La musique est jou e au client qui se laisse diriger dans son imagerie par elle Le th rapeute entretient un dialogue avec le client tout au long de l imagerie l aidant pr ciser son exploration et le supportant travers elle vitant toutefois d tre directif Cette phase peut habituellement durer de 30 50 minutes d pendamment de la longueur des s quences musicales utilis es Ventre 2002 L exp rience v cue alors peut se pr senter de diff rentes fa ons bien que l imagerie demeure le mode pr dominant de r ponse l coute de musique Osbourne 1981 Ce mode de r ponse l coute de musique semble m me pr dominant que l on ait b n fici d une formation musicale ou pas Madsen Byrnes Capparella Sheldon amp Brittin 1993 Osbourne 1981 Le postlude est une phase de retour a un tat de conscience normal La musique est termin e et un deuxi me compte rebours est effectu invitant progressivement le client redevenir plus pr sent son environnement Wigram Pedersen amp Bonde 2002 Le th rapeute continue d assister le client dans son tat d veil et un travail verbal ou cr atif dessin sculpture texte etc peut tre fait sur l imagerie Ventre 2002 Il est aussi possible lors de ce travail de tenter de connecter l exp rience d imagerie avec le v cu du client Wigram Pedersen amp Bonde 2002 Cependant si une telle d marche est effectu e l interp
148. ndidats pour les m mes raisons la fin de l atelier le deuxi me sous groupe comptait six personnes Cette mortalit exp rimentale a n cessit la tenue de deux autres p riodes de recrutement de fa on constituer deux autres sous groupes exp rimentaux et ainsi arriver un nombre plus acceptable de participants malgr les abandons et d sistements Le troisi me sous groupe exp rimental tait constitu de cinq personnes qui ont toutes remis leur posttest la fin de l atelier Le dernier sous groupe exp rimental comptait lui aussi cinq personnes Elles ont toutes compl t l atelier mais puisqu une de ces personnes n a pas remis son posttest seulement quatre sont consid r es dans les analyses statistiques Le m me souci pour le contr le des p riodes d examens et de remise de travaux a t port lors du recrutement et de la tenue des ateliers qu au premier recrutement pour la condition exp rimentale En comparant le nombre de pr tests au nombre de posttests compl t s la mortalit exp rimentale s tablit 37 5 pour le groupe exp rimental Le groupe exp rimental constitu le recrutement pour le groupe contr le a t lanc Comme pour le groupe exp rimental plusieurs recrutements ont t n cessaires 94 afin d obtenir un nombre acceptable de participants Un premier recrutement a permis d obtenir six volontaires Cependant de ces six r pondants seulement trois ont rempli
149. ns autres restent dans la nature ambigu de la musique pr f rant percevoir l exp rience musicale comme un v nement distinct sans lien avec leur vie Plusieurs reconnaissent alors l impact motionnel de l extrait musical en lui m me mais demeurent r ticents tenter un lien avec leur exp rience de vie Traduction libre de Listening to a particular sound or series of sounds can link musical characteristics to some external musical event or human feeling 18 Du point de vue des sources intrins ques d motion en musique Bunt et Pavlicevic 2003 rapportent que plusieurs travaux attestent que des liens entre les exp riences motionnelles des clients et certains aspects de la musique peuvent tre observ s La technique d imagerie guid e induite par la musique abord e de fa on approfondie plus loin dans le pr sent chapitre en est un bon exemple Alors m me que le client entend la musique il cr e une imagerie et lie instantan ment les deux sensible aux l ments de surface et de fond dans la musique de fa on influencer l exp rience d imagerie Il est alors possible de d celer des liens entre un v nement musical particulier et une structure particuli re observ e dans l imagerie correspondante Bunt 2000 Bunt et Pavlicevic 2003 font toutefois remarquer qu il demeure imp ratif de consid rer lors de l tude de la relation entre musique et motion en musicoth rapie l
150. nt gration d aspects du soi autrefois rejet s Clark 1996 Weiss 1994 la favorisation de prises de conscience et de la restructuration cognitive Blake 1994 ainsi que l augmentation du sens la vie Wrangsj amp K rlin 1995 McKinney et al 1997 affirment quant eux qu la suite de la s rie de s ances les participants ont affich une diminution des manifestations d humeur d pressive des manifestations de fatigue ainsi que du taux de cortisol sanguin Ces am liorations seraient m me maintenues sept semaines apr s la fin du 36 traitement Ils ont aussi pu observer une diminution des manifestations d pressives entre le d but et la fin d une s ance Cette derni re observation concorde avec celle de Wrangsj et K rlin 1995 qui rapportent aussi une baisse significative entre le d but et la fin d une s ance des manifestations d pressives et du niveau de d tresse chez une client le affichant des sympt mes psychiatriques Wrangsj et K rlin ont aussi pu rendre compte d une diminution dans les manifestations obsessives anxieuses et hostiles chez leurs participants Nolan 1983 signe d ailleurs une tude de cas int ressante o il a appliqu l approche GIM aupr s d un client provenant d un milieu psychiatrique carc ral Il y expose comment l utilisation de l approche GIM coupl e une intervention de musicoth rapie supportive de groupe a pu aider relever puis contourner
151. nt physique psychologique et motionnel ainsi qu l aider dans le traitement d une maladie ou d une invalidit Elle peut s appliquer tous les groupes d ge et se pr senter sous une vari t de modalit s de traitement La musique poss de une qualit non verbale tout en offrant plusieurs opportunit s pour l expression verbale et vocale La musicoth rapie procure une approche humaniste et viable reconnaissant et d veloppant les ressources int rieures souvent cach es du client Les 8 Traduction libre de Music therapy is a systematic process of intervention wherein the therapist helps the client to promote health using music experiences and the relationships that develop through them as dynamic forces of change 25 musicoth rapeutes souhaitent aider l individu dans le meilleur d veloppement de son potentiel Bruscia 1998 p 268 Ces deux d finitions influencent grandement la conception de la musicoth rapie retenue dans la pr sente recherche de par leur fonctionnalit leur clart et leurs indications quant la client le vis e Pour les fins de la pr sente recherche le terme musicoth rapie repr sente donc un proc d syst matique d intervention visant la promotion de la sant mentale et le meilleur d veloppement du potentiel de l individu en utilisant des exp riences musicales diverses et les relations s y d veloppant comme des forces dynamiques de changement Elle peut s a
152. nt rieur plut t que sur des v nements externes ainsi que la facilitation de la transition vers l tat de conscience alt r e Jarvis 1988 Cet tat de relaxation et de grande concentration sur soi peut amener des changements qualitatifs et quantitatifs sur la perception du temps de l espace et de l nergie Ventre 2002 C est ce ph nom ne que les auteurs nomment tat de conscience alt r e Bonny 1978a 1978b Bonny amp Savary 1973 Ventre 2002 Wigram Pedersen amp Bonde 2002 La phase d induction se termine par la proposition d une sc ne que le client peut s imaginer un simple point de d part pour l imagerie qu il pourra d velopper ensuite sa guise selon ce que lui sugg re la musique Jarvis 1988 Cette sc ne peut demeurer factuelle s inspirer de situations v cues par le client ou encore tre une grande m taphore laquelle le client peut s identifier et son but principal est de dissiper la confusion ou l ins curit que le client pourrait vivre face l imagerie Wigram Pedersen amp Bonde 2002 L induction est de dur e variable en troite relation avec les besoins du client quant la relaxation et au cadre s curisant En moyenne elle peut durer de deux sept minutes Wigram Pedersen amp Bonde 2002 10 traduction libre de altered state of consciousness 33 Une fois ces deux tapes termin es l coute musicale et l imagerie peuvent comme
153. nt Tr s souvent Avec les autres je me montre comme je suis Q 0 D QO o Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent Je suis port e m engager dans des causes importantes o o a D a Tr s peu Peu Assez Beaucoup Enorm ment J arrive donner une sens ma vie o a Oo Oo Qa Tr s difficilement Difficilement Assez difficilement Facilement Tr s facilement Dans les situations difficiles je reste fid le moi m me o o Qa D o Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent J exprime mes opinions O oO m o Oo Tr s difficilement Difficilement Assez difficilement Facilement Tr s facilement Je peux m int resser aux probl mes des autres sans penser aux miens o o m D D Tr s difficilement Difficilement Assez difficilement Facilement Tr s facilement Eee Be es es ae MSP 25 A Apr s chaque item encerclez le chiffre de 1 8 en indiquant jusqu quel degr l item vous d crit bien derni rement c est dire depuis les 4 ou 5 derniers jours Les chiffres de I 8 signifient 1 2 3 4 5 6 7 8 Pas dutout Pas vraiment Tr s peu Un peu Plut t oui Passablement Beaucoup norm ment DERNIEREMENT C EST DIRE EN PENSANT AUX 4 OU 5 DERNIERS JOURS 1 Je suis tendu e ou crisp e 1 2 3 4 5 6 7 8 2 Je me sens la gorge serr e ou j ai la bouche s che 1 2 3 4 5 6 7 8 3 Je me sens press e par le temps coinc e par le temps je 1 2 3 4 5 6 7 8 manque de temps 4 Jai tendance sauter d
154. ntais plein d espoir vis vis l avenir Je sentais que ma vie tait un chec Je me sentais craintif ve Mon sommeil tait agit J tais heureux se Je parlais moins qu l habitude Je me sentais seul e Les gens n taient pas amicaux Je profitais de la vie J avais des crises de larmes Je me sentais triste Je sentais que les gens ne m aimaient pas o o o oOo O O O O O O O O O O D N N NY NY NS D ON DY DY NY NY NY ND oo 08 GO OW O 08 oou 8 Ww Je ne parvenais pas aller de l avant Questions sur l activit 1 combien de s ances avez vous particip 2 Commentaires sur l activit en g n ral points forts et points am liorer etc Appendice E Questionnaire pour le posttest du groupe contr le RS HS DS a aa IASTA Forme Y 1 Consignes Vous trouverez ci dessous un certain nombre d nonc s qui ont d j t utilis s par des gens pour se d crire Lisez chaque nonc puis en encerclant le chiffre appropri droite de l nonc indiquez comment vous vous sentez maintenant c est dire ce moment pr cis Il n y a pas de bonnes ou de mauvaises r ponses Ne vous attardez pas trop longtemps sur un nonc ou l autre mais donnez la r ponse qui vous semble d crire le mieux les sentiments que vous prouvez pr sentement 1 2 3 4 5 J ai l impression d tre un e rat e 3 NIN N N 28 Je sens que
155. ntensit de la menace ainsi qu avec la p riode pendant laquelle l individu persiste interpr ter l v nement comme mena ant Chalifour 1999 p 101 Spielberger 1983 pr cise sa conception de l anxi t en la divisant en deux facteurs cohabitant l anxi t d tat et l anxi t de trait L anxi t d tat serait selon lui de nature plus fluctuante et transitoire un genre de r ponse un stimulus ou une situation sp cifique Ben Amar 2002 p 165 Chalifour 1999 Davis amp Thaut 1989 Gaudry amp Spielberger 1971 Malgr sa nature transitoire l anxi t d tat peut perdurer si le stimulus anxiog ne perdure lui aussi Spielberger 1983 Russell 1992 pr cise la notion d anxi t d tat en la voyant comme un tat motionnel transitoire se distinguant par un sentiment de tension ainsi que par une augmentation de l activit du syst me nerveux autonome D autres travaux cit s par Zaleski 1993 compl tent cette 51 conception en abordant l anxi t comme se structurant autour de composantes comprenant des tats et des processus cognitifs et motionnels L anxi t de trait correspond alors selon Spielberger 1983 au niveau g n ral d anxi t de l individu la diff rence entre chaque individu dans la pr disposition vivre de l anxi t Davis et Thaut 1989 citent aussi plusieurs travaux adoptant une vision plus physiologique de l anxi t en l
156. ntr le vise une certaine uniformit entre les groupes et se base sur la d couverte de Lieberman Yalom et Miles 1973 qui affirment que l animateur lui m me ind pendamment de l intervention et de l approche a un impact sur les participants Le r le de l animateur sera d ailleurs repris plus en d tails plus loin dans ce chapitre Enfin puisque aucune traduction fran aise des consignes guidant la relaxation l imagerie et le retour sur l imagerie n ont pu tre relev es dans la recension des crits l adaptation fran aise a t r alis e par l auteur Comme le programme pr sentait plusieurs adaptations de la m thode GIM la pr exp rimentation a permis de s assurer d un d roulement harmonieux pour les participants 87 Le recrutement des tudiants au doctorat en psychologie de 1 U Q A C pour cette phase s est fait de deux fa ons par lettre voir appendice G dans un des milieux de stage et par une rencontre dans un cours acad mique o l activit a t pr sent e le plan de la pr sentation figure l appendice H Les personnes int ress es ont inscrit leurs coordonn es sur une feuille et ont t convoqu es par la suite par l animateur pour le d but des s ances La sollicitation des tudiants au doctorat pour cette phase de l exp rimentation s appuie sur la possibilit qu ils aient une plus grande connaissance des processus d actualisation et de croissance ce qu
157. o 1993 Peters 1987 Plach 1980 Rudenberg 1982 La plupart des associations de musicoth rapeutes abondent aussi en ce sens Bruscia 1998 afin probablement de mieux repr senter leurs membres et de pr senter une image plus compl te de la profession dans toute sa diversit Les chercheurs et th oriciens affichent donc des points de vue divers sur ce que devrait tre la musicoth rapie Cette diversit des points de vue est aussi pr sente lorsqu il s agit des utilisations possibles de la musicoth rapie Certains pr nent un usage curatif face diverses probl matiques en sant mentale ou physique Alley 1979 Alvin 1975 Bang 1986 Bright 1981 Lehtonen 1993 Munro amp Mount 1978 Peters 1987 Steele 1977 alors que d autres croient qu elle ne devrait servir qu des fins ducatives ou d actualisation des potentialit s de la personne Schomer 1973 Yamamatsu cit dans Bruscia 1998 Une majorit enfin semble penser qu il ne faut pas vouer le concept de musicoth rapie l une ou l autre de ces options exclusivement Elle serait utilisable efficacement dans des contextes curatifs ducatifs de croissance personnelle ainsi que comme agent de changement Barcellos 1982 Bonny 1986 Boxill 1985 Bruscia 1998 Bunt 1994 Carter 1982 Codding 1982 De Backer amp Peuskens 1993 Del Campo 1993 Di Franco amp Perilli 1993 Doyle 1989 Fleshman amp Fryear 1981 Hadsell 1974 Hesser
158. o a D D D Tr s peu Peu Assez fortement Fortement Tr s fortement 5 Je m adapte au changement D 0 D D o Tr s difficilement Difficilement Assez difficilement Facilement Tr s facilement 6 Pour conna tre ma valeur je me base sur ce que pensent les autres Q oO Q o o Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 7 Quoiqu il m arrive je fais confiance ce que je ressens 0 a QO 0 o Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 8 J ai l impression d tre responsable de ma vie m o 0 a Oo Tr s peu Peu Assez fortement Fortement Tr s fortement 9 Pour moi le moment pr sent compte a o 0 a D Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 10 Je connais mes forces et mes limites o D o Oo 0 Tr s mal Mal Assez bien Bien Tr s bien 11 Je suis port e suivre l exemple des autres Oo m O o o Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent 12 J coute mes motions m a Q a m Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 13 J essaie de me mettre dans la peau de quelqu un pour le comprendre o o o o o p Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent PRE a ne EEE PS 14 Je crois que les gens sont fondamentalement bons o Q o D o Tr s peu Peu Assez fortement Fortement Tr s fortement 15 Je peux agir spontan ment sans perdre le contr le D QO 0 a a Tr s difficilement Difficilement Assez difficilement Facilement Tr s facilement 16 Je tiens o Q o Tr s peu Peu Assez prendre moi m
159. oche active n cessite un instrumentarium vari et de qualit Ducourneau 1997 Guilhot et al 1984 ce dont l approche r ceptive n a pas besoin puisque le client ne joue pas la musique Un lecteur de disques compacts ou de cassettes audio et des enregistrements vari s et de qualit sont facilement accessibles beaucoup moins de frais que la constitution d un instrumentarium L approche r ceptive peut aussi lib rer le client de l angoisse de performance souvent associ e au fait de jouer 29 d un instrument devant quelqu un Kupperschmitt 2000 signale aussi qu en approche active il est n cessaire de consacrer beaucoup de temps pour arriver a jouer tant a l int rieur qu l ext rieur de la th rapie et que cela n cessite un grand travail et une bonne discipline de la part du client En approche r ceptive le client n a pas besoin d apprendre a jouer d un instrument ou d avoir des connaissances th oriques sur la musique pour en faire l exp rience De plus de par leur nature bas e sur l coute des activit s de musicoth rapie r ceptive s organisent plus ais ment dans des contextes o les facilit s mat rielles ou l insonorisation des locaux permettraient plus difficilement la tenue d ateliers de musicoth rapie active Cependant cause de la concentration qu elle demande la musicoth rapie r ceptive semble plus indiqu e pour des personnes poss dant de bonnes facult s d a
160. of Music in Group Therapy Springfield IL Charles C Thomas Polit V 1993 Music Therapy in Mexico Dans C Maranto Ed Music T herapy International Perspectives pp 365 383 Pipersville PA Jeffrey Books Priestley M 1980 The Herdecke Analytical Music Therapy Lectures English translation from German Stuttgart West Germany Klett Cotta Prinou L 1993 Music Therapy in Greece Dans C Maranto Ed Music Therapy International Perspectives pp 239 251 Pipersville PA Jeffrey Books Radloff L S 1977 The CES D Scale A Self Report Depression Scale for Research in the General Population Applied Psychological Measurement 1 385 401 Riddle A S Blais M R amp Hess U 1995 Development of a French Version of the Center for Epidemiological Studies Depression Scale CES D F Manuscrit in dit Rinker R L 1996 Guided Imagery and Music GIM Healing the Wounded Healer Dans K Bruscia Ed Case Studies in Music Terapy pp 309 320 Gilsum NH Barcelona Publishers Robb S L 2000 Music Assisted Progressive Muscle Relaxation Progressive Muscle Relaxation Music Listening and Silence a Comparison of Relaxation Techniques Journal of Music Therapy 37 1 2 21 Rosenberg M 1965 Society and the Adolescent Self Image Princeton NJ Princeton University Press Rosenberg M 1979 Conceiving the self New York Basic Books Rudenberg M 1982 Music Therapy
161. on 1990 Le travail de Lemyre 59 Tessier et Fillion 1990 sur le sujet permet de d gager deux conceptions du stress La premi re d coule de l approche biom dicale il s agit alors d une r ponse adaptative essentielle pouvant tre valu e l aide d indicateurs physiologiques L autre conception s inspire plus du domaine psychologique consid rant le stress comme un tat de tension caus par des agents nomm s stresseurs Lemyre Tessier et Fillion 1990 proposent ensuite une d finition personnelle int ressante et fonctionnelle du concept de stress Notre position est de consid rer le stress comme une dimension de l tat de sant dont les fluctuations sont relativement fr quentes Il s agit d une r ponse idiosyncratique l environnement physique ou psychosocial qui survient temporairement pour se r sorber ventuellement r mission avec la r solution du probl me s il y a lieu Si la r solution est lente soit cause de la succession rapide de nouveaux probl mes soit cause de leur chronicit l tat de stress devient lui m me chronique et entra ne un affaiblissement puis une d t rioration de la sant p 10 Une telle conception du stress met en vidence son association avec la sant mentale et rend plus clairs les liens possibles avec le concept d anxi t notamment leur c t fluctuant sensible aux v nements de la vie ou aux pr occupations de l individu
162. on peut permettre de contr ler un peu plus les bruits ext rieurs pouvant s av rer d rangeants Les locaux utilis s doivent de plus tre assez grands pour permettre un groupe d environ une dizaine de personnes de s tendre au sol sans tre entass s Les tables de travail pr sentes dans les locaux sont d plac es avant l arriv e des participants et replac es la fin de chaque s ance Le r tro projecteur pr sent dans le local est utilis vers la fin de la s ance afin de fournir un clairage plus tamis que ne le permettent les fluorescents de la pi ce Les phases d induction et d imagerie se d roulent les lumi res ferm es alors que les phases de symbolisation et de partage se d roulent avec l clairage fourni par le r troprojecteur de fa on favoriser la relaxation et l imagerie 72 Appareils utilis s Afin de permettre une bonne coute de musique tous les participants l utilisation d un appareil de type cin ma maison s av re appropri e En plus d assurer une excellente d finition sonore l emploi de cinq haut parleurs et d un amplificateur de basses fr quences permet aux participants une bonne exposition la musique peu importe leur position dans le local L appareil utilis est un Denon AVR 1403 Le lecteur de disques compact raccord l amplificateur est un baladeur Sony D EJ616 CK Les participants ont leur disposition des bo tes de 24 crayons
163. once tenter d obtenir mes r sultats personnels sur l effet de l activit la fin de celle ci Par contre je pourrai avoir acc s un r sum des r sultats g n raux de l activit d s que ceux ci seront disponibles J ai t inform e que ma participation l tude requiert de remplir un questionnaire portant sur diff rentes variables de la sant mentale et sur les pr f rences musicales ainsi qu assister des activit s de musicoth rapie raison de quatre fois par semaine pendant deux semaines cons cutives Chaque s ance devrait durer entre 60 et 90 minutes l exception de la derni re o l on me demandera en plus de r pondre aux questionnaires Je suis conscient e qu il est possible qu au cours de l activit je reprenne contact avec des motions et des souvenirs moins agr ables En ce cas je suis inform e de l accessibilit d un support psychologique et que bien qu il serait important pour la bonne marche de l activit et la sant du groupe que j assiste la totalit des rencontres je sais que je suis libre de m en retirer en tout temps Si cela se produisait il est possible que l animateur responsable demande me rencontrer afin d obtenir des claircissement sur ma d cision et de m orienter vers des ressources appropri es si j en prouvait le d sir ou le besoin Je suis inform e que l animateur a le droit de me retirer de l activit s il
164. onsid r es comme ayant un impact n gatif sur la sant mentale Ce sous groupe est nomm d tresse psychologique et comprend l anxi t situationnelle l anxi t de trait et la d pression Le second ensemble est sans tre toutefois exempt de toute affectivit connotation cognitive I comprend l estime de soi l actualisation du potentiel la 49 satisfaction de vivre et le sens la vie Les deux derniers facteurs correspondent probablement mieux 4 la r alit de la client le de retrait s ayant permis la conception du mod le qu celle de la population adulte plus jeune tant donn leur caract re de bilan Il serait cependant possible d utiliser les autres indicateurs de sant mentale du mod le aupr s d individus adultes plus jeunes en laissant de c t la satisfaction de vivre et le sens la vie et d obtenir malgr tout une valuation assez fid le de la sant mentale L valuation rendra alors compte de l tat de la personne sur les plans de l anxi t situationnelle de l anxi t de trait de la d pression de l estime de soi et de l actualisation du potentiel Indicateurs du mod le Anxi t L anxi t est un tat assez r pandu ses complications touchant jusqu 25 de l ensemble de la population un moment o l autre de leur vie Ladouceur Marchand amp Boisvert 1999 Elle consiste en une r alit multifactorielle dont la d finition diff re qu
165. ont strictement confidentiels toutes les donn es tant regroup es pour r aliser les analyses statistiques requises aux fins de l tude Puisque les informations seront trait es confidentiellement et travers des mesures de tendance centrale il sera impossible au responsable de l activit de vous transmettre vos r sultats personnels Il vous sera cependant demand de donner votre num ro de t l phone pour vous rejoindre afin de vous transmettre une information changement du lieu des rencontres par exemple Cette liste de num ros de t l phone sera d truite d s la fin des rencontres Les s ances seront au nombre de 8 et auront lieu 4 raison de quatre par semaine pendant 2 semaines cons cutives Chaque s ance durera entre 60 et 90 minutes a l exception de la derni re o l on vous demandera en plus de r pondre au questionnaire Il est possible qu au cours de l activit vous repreniez contact avec des motions et des pens es plus ou moins agr ables Si cela tait le cas vous tes encourag en parler avec quelqu un de confiance provenant du groupe l animateur ou un autre participant par exemple quelqu un provenant de votre entourage en qui vous avez confiance ou encore un intervenant en psychologie l animateur pourra en ce cas vous proposer des ressources M me s il serait pr f rable que chaque participant soit pr sent jusqu la fin de l activit il vous est possible to
166. oppement personnel des participants est labor Finalement une recherche empirique v rifie les effets de ces ateliers sur des indicateurs positifs et n gatifs de sant mentale s lectionn s l aide du mod le multifactoriel con u par Labelle et al 2001 aupr s d une population adulte du Saguenay Lac St Jean tant donn le but de d veloppement personnel de l atelier la population g n rale sera sollicit e et le recrutement ne cible pas des particularit s cliniques pr cises chez les participants La recherche mise en place adopte un devis quasi exp rimental o l atelier de musicoth rapie constitue la variable ind pendante et les indicateurs de sant mentale les variables d pendantes Le pr sent m moire comporte quatre chapitres Le premier offre une recension des crits sur la musicoth rapie On y retrouve aussi des pr cisions conceptuelles sur les variables retenues et un relev des principales tudes pertinentes la formulation des objectifs et hypoth ses de la pr sente recherche Le deuxi me chapitre pr sente la m thode utilis e pour v rifier les hypoth ses Le troisi me chapitre pr sente les r sultats des diff rentes analyses r alis es Ces r sultats sont ensuite approfondis et mis en relation avec les crits sur le sujet dans le quatri me chapitre Vient ensuite la conclusion qui reprend les diff rents points soulev s par cette tude la situe face aux objectifs de d part et propose de
167. otou 1993 va plus loin en r duisant la production musicale a la seule improvisation musicale comme v hicule du transfert et du contre transfert dans la relation th rapeutique pour qu un effet b n fique puisse survenir Priestley 1980 affichait d ja une opinion similaire selon laquelle l improvisation musicale permettait l exploration de la r alit int rieure du client Pour Steele 1977 la musicoth rapie consiste en l agencement de l apprentissage de la musique et de la participation des activit s musicales afin de modifier des comportements ou des processus d apprentissage inappropri s ou inefficaces Il est possible d obtenir de ces conceptions un cadre solide pour la construction d une activit th rapeutique Cependant elles semblent exclure l utilisation de l coute de musique pr enregistr e ou ex cut e par quelqu un d autre que le client lui m me De telles pratiques sont pr sentes dans le milieu de la musicoth rapie et ont pu d montrer avec le temps un impact sur diverses probl matiques Aussi certains chercheurs et certaines associations ont pr f r pr senter une d finition un peu plus large de la musicoth rapie afin d inclure ces pratiques C est ainsi que plusieurs parlent d activit s musicales plut t que d une technique ou d une approche particuli res Bang 23 1986 Bruscia 1998 Carter 1982 Guaraldi cit dans Bruscia 1998 Natanson cit dans Marant
168. paraison des musiciens aux non musiciens l int rieur du groupe exp rimental Cet aspect sera repris plus loin dans ce chapitre Les r sultats concluants des autres travaux peuvent aussi tre dus des diff rences dans la modalit d application du traitement La recension des crits n a pas permis de trouver un protocole o la disposition des s ances tait intensive comme c est le cas ici Les formats d une seule s ance par semaine ou d une s ance aux deux semaines semblent plus populaires Burns 2001 Hammer 1996 K rlin amp Wrangsj 2002 McKinney et al 1997 et les protocoles d passent rarement cette fr quence part lorsqu ils sont tenus en milieu psychiatrique ferm Nolan 1983 De plus l atelier con u ici diff re des autres par la dur e plus courte des s ances par les s quences musicales utilis es ainsi que par le d roulement plus libre des partages lors du postlude 135 Il est donc possible que la m thodologie propos e ici m ne des r sultats plus modestes que celles utilis es dans les autres travaux sur l imagerie induite par la musique Il est aussi possible que l emploi d autres outils d valuation ait pu permettre l observation de tendances plus marqu es quant l efficacit du traitement L exp rience est r p ter ne serait ce que pour accumuler plus de donn es et permettre ainsi des comparaisons plus solides quant l impact r el de l activit
169. pas les chasser de mon esprit 39 Je suis une personne qui a les nerfs solides 40 Je deviens tendu e ou boulevers e quand je songe mes pr occupations et mes int r ts r cents Version frangaise du CESD F Pouvez vous nous dire quelle fr quence au cours de la derni re semaine vous vous tes senti e ou comport e de la fa on suivante Encerclez la r ponse qui vous convient le mieux Rarement ou Parfois ou Occasionnelle La plupart du Jamais peu souvent ment ou temps ou tout mod r ment le temps 1 2 jours 3 4 Jours 5 7 jours 1 J tais d rang e par des choses qui habituel lement ne me d rangent pas 0 1 2 3 2 Je n avais pas envie de manger j avais peu d app tit 0 1 2 3 3 Je sentais que je ne pouvais pas me d faire de mes id es noires m me avec l aide de ma famille ou de mes amis es 0 1 2 3 4 Je me sentais aussi bon ne que les autres personnes 0 1 2 3 5 J avais de la difficult me concentrer sur ce que je faisais 0 1 2 3 6 Je me sentais d prim e 0 1 2 3 7 Je sentais que tout ce que je faisais me demandait un effort 0 1 2 3 8 Je me sentais plein d espoir vis vis l avenir 0 1 2 3 9 Je sentais que ma vie tait un chec 0 1 2 3 10 Je me sentais craintif ve 0 1 2 3 11 Mon sommeil tait agit 0 1 2 3 12 J tais heureux se 0 1 2 3 13 Je parlais moins qu l habitude 0 1 2 3 14 Je me sentais seul e 0 1 2 3 15 Les gens n ta
170. phonique consentement libre et clair et pr test 17 au 21 nov 03 21 au 26 nov 03 27 nov 03 8 au 11 d c 03 f v 04 3 22 au 26 mars 04 26 mars au 4 avril 30 mars au 9 avril 9 au 20 avril Appendice P Consigne de relaxation Installez vous le plus confortablement possible et fermez les yeux Concentrez vous sur votre respiration Prenez une bonne inspiration puis laissez la aller Sentez bien l air entrer et sortir de vos poumons A chaque inspiration vous sentez la d tente vous envahir A chaque expiration vous sentez une tension s en aller D tendez les muscles des pieds La sensation de d tente atteint maintenant les mollets les cuisses D tendez bien les muscles du ventre et de la poitrine Prenez le temps de d tendre les muscles du dos Rel chez les muscles des paules des bras des mains La sensation de d tente atteint maintenant le cou la nuque Rel chez maintenant les muscles du visage de la m choire En ce moment votre corps devrait tre d tendu Si vous ressentez quelque inconfort que ce soit n h sitez pas bouger ou changer de position de fa on r sorber cet inconfort et demeurer le plus d tendu possible
171. plus de pr cisions dans leur d finition de la musicoth rapie que ce soit sur ses constituants ses client les cible ses techniques ou encore sur les probl matiques face auxquelles elle pourrait tre efficace C est ainsi que l Association for Professional Music Therapists in Great Britain d veloppe dans sa d finition un concept bri vement abord par Association Fran aise de Musicoth rapie la relation En effet selon ce regroupement la relation entre le th rapeute et le client est l agent de changement la musique n tant que l interm diaire entre les deux Bruscia 1998 Barcellos 1982 abonde en ce sens en consid rant la musicoth rapie comme tant l utilisation de la musique et ou de ses composantes comme interm diaire dans la relation entre le th rapeute et le client afin de mobiliser ce dernier dans des changements venant amoindrir l intensit de ses difficult s 7 Traduction libre de application of music to produce a condition of well being in an individual 22 De telles conceptions contribuent clarifier la musicoth rapie mais font peu pour d terminer les pratiques tombant dans le champs de la musicoth rapie Ainsi certains chercheurs adoptent une approche plus restrictive en d terminant des techniques pr cises Odell 1988 propose ainsi que le m dium primaire de la relation th rapeutique en musicoth rapie soit la production musicale par le client et le th rapeute Agr
172. pplicables en mati re d thique et par cons quent nous vous d livrons le pr sent certificat lequel est valide jusqu au 30 juin 2004 Nous vous rappelons que toute modification au protocole d exp rience et ou aux formulaires joints ce protocole d exp rience doit tre approuv e par le Comit d thique de la recherche En vous souhaitant la meilleure des chances dans la poursuite de vos travaux veuillez accepter Monsieur nos salutations distingu es Andr Leclerc pr sident GB md Appendice C Questionnaire pour le pr test des groupes exp rimental et contr le ee DRE eee es IASTA Forme Y 1 Consignes Vous trouverez ci dessous un certain nombre d nonc s qui ont d j t utilis s par des gens pour se d crire Lisez chaque nonc puis en encerclant le chiffre appropri droite de l nonc indiquez comment vous vous sentez maintenant c est dire ce moment pr cis Il n y a pas de bonnes ou de mauvaises r ponses Ne vous attardez pas trop longtemps sur un nonc ou l autre mais donnez la r ponse qui vous semble d crire le mieux les sentiments que vous prouvez pr sentement 1 2 3 4 4 Je voudrais tre aussi heureux se que les autres semblent l tre 5 J ai l impression d tre un e rat e 6 Je me sens repos e 7 Je suis d un grand calme 28 Je sens que les difficult s s accumulent au point o je n arrive pas les 40 Je deviens tendu e ou boulevers e q
173. pu 128 jouer sur les r sultats est donc augment e Toutefois le fait que bien des tudiants au niveau du baccalaur at aient des horaires diff rents rend le contr le de ce facteur particuli rement difficile Un autre facteur prendre en compte est la faible puissance statistique La constitution d un chantillon suffisamment grand pour l atteinte d un haut niveau de puissance statistique s av rait tr s difficile compte tenu des divers probl mes rencontr s lors du recrutement et de la cueillette des donn es En effet le volontariat a t plus faible qu escompt ce qui a rendu difficile la constitution d un chantillon de plus grande taille De plus les abandons en cours de route 29 4 des participants groupes exp rimental et contr le confondus ont contribu r duire la taille du groupe contr le comme du groupe exp rimental Les contraintes de temps associ es au calendrier universitaire et au temps imparti la r alisation du m moire de ma trise ont aussi contribu limiter la cueillette de donn es un chantillon plus petit r duisant du m me coup la puissance statistique Aussi consid rant le caract re exploratoire de la recherche il a t d cid de proc der quand m me aux analyses statistiques Le risque que les r sultats obtenus puissent tre influenc s par une minorit de participants est alors plus grand r duisant ainsi le pouvoir pr dictif des r sultats Il est donc po
174. qu e que chez un groupe non expos l activit M thode 63 Ce chapitre aborde la m thodologie employ e pour r aliser l exp rimentation ainsi que certaines justifications sous tendant les choix retenus Il est divis en plusieurs parties La premi re porte sur la description des participants allant de leur nombre et leur provenance jusqu aux proc dures de recrutement et aux mesures de contr le mises en place La seconde partie traite de la description des lieux de l exp rimentation et de l quipement utilis La troisi me partie pr sente les outils de mesure choisis et la derni re porte sur le d roulement de l exp rimentation de la pr exp rimentation jusqu la mise l preuve officielle de l atelier de musicoth rapie Le chapitre se termine par des pr cisions quant au sch me de recherche utilis Participants La conception de l atelier impliquait une phase de pr exp rimentation avant de proc der l exp rimentation officielle Deux chantillons distincts ont donc t recrut s Afin de prot ger tous ces participants des mesures d ontologiques ont t mises en place le projet a tout d abord t soumis l approbation du Comit d thique dans la recherche de l Universit qui a mis un certificat de d ontologie appendice B apr s avoir v rifi divers aspects du projet notamment les dispositions prises quant la confidentialit des donn es recuei
175. que tous les jours constat par les autres non limit un sentiment subjectif de f brilit ou de ralentissement int rieur 6 Fatigue ou perte d nergie presque tous les jours N B ne pas inclure des sympt mes qui sont manifestement imputables une affection m dicale g n rale des id es d lirantes ou des hallucinations non congruentes l humeur 7 Sentiment de d valorisation ou de culpabilit excessive ou inappropri e qui peut tre d lirante presque tous les jours pas seulement se faire grief ou se sentir coupable d tre malade 8 Diminution de l aptitude penser ou se concentrer ou ind cision presque tous les jours signal e par le sujet ou observ e par les autres 9 Pens es de mort r currentes pas seulement une peur de mourir id es suicidaires r currentes sans plan pr cis ou tentative de suicide ou plan pr cis pour se suicider C Les sympt mes induisent une souffrance cliniquement significative ou une alt ration du fonctionnement social professionnel ou dans d autres domaines importants D Les sympt mes ne sont pas imputables aux effets physiologiques directs d une substance p ex une substance donnant lieu abus un m dicament ou d une affection m dicale g n rale p ex hyperthyro die E Les sympt mes ne sont pas mieux expliqu s par un Deuil c d apr s la mort d un t
176. r tation que fait le client de son exp rience doit primer sur celle du th rapeute Jarvis 1988 La dur e de cette p riode peut varier selon 34 les auteurs consult s allant d aussi peu que 15 minutes Wigram Pedersen amp Bonde 2002 a 30 minutes Ventre 2002 Effets de l approche d imagerie guid e induite par la musique L approche GIM devient de plus en plus document e L tat actuel de la recherche en GIM sugg re que dans sa forme classique comme dans ses nombreuses adaptations elle se montre efficace dans plusieurs contextes aupr s de diverses populations et sur diverses variables Jarvis 1988 D une situation l autre il semble que l approche GIM est m me d avoir un effet b n fique au niveau physiologique en plus de permettre un acc s aux motions plus profondes et aux souvenirs enfouis Vaux 1993 Les travaux de Hammer 1996 ont permis l observation de son efficacit sur le niveau d anxi t d individus vivant un stress chronique ou aigu Cet auteur sugg re m me que le programme peut am liorer l habilet g rer le stress d velopper la concentration ainsi qu am liorer la capacit de relaxation des individus Dans leur tude sur les effets du programme GIM sur les changements rapport s par un chantillon d adultes normaux Maack et Nolan 1999 rel vent une s rie de travaux faisant tat de changements dans plusieurs domaines cognitif humeur relationnel pe
177. r de l outil les auteurs sugg rent de s en tenir l chelle globale ou aux deux construits la composant plus sp cifiquement l ouverture l exp rience et la r f rence soi Leclerc et al 1997 La coh rence interne de l outil est bonne a 0 90 rapport par les auteurs du test a 0 76 aupr s du pr sent chantillon et sa stabilit temporelle atteint un coefficient de 0 89 Leclerc et al 1998 ce qui supporte son utilisation dans une valuation de type pr test posttest 16 Par exemple 2 En toute circonstance je peux exprimer mes motions Le choix des r ponses disponibles pour cet nonc comprend Tr s difficilement difficilement assez facilement facilement tr s facilement 79 Profil socio d mographique et questionnaire d exp rience musicale Afin de pouvoir au besoin nuancer l interpr tation des r sultats le profil socio d mographique a t tabli l aide d un questionnaire portant sur les revenus la scolarit l tat civil et l tat de sant actuel des participants De plus afin de pouvoir d tecter une plus grande familiarit ou un plus grand int r t envers la musique chez les participants un questionnaire sur l exp rience musicale a t administr Ce questionnaire provient de la traduction et l adaptation effectu e par l auteur d un questionnaire originalement propos par Bonny 1980 L int r t d un tel questionnaire r side dan
178. r les valeurs d origine Apr s ces regroupements une diff rence entre le groupe exp rimental et le groupe contr le appara t au niveau du revenu une plus grande proportion du groupe contr le 23 8 rapporte avoir un revenu annuel sup rieur 15 000 alors qu une telle situation ne s observe pas chez le groupe exp rimental Les analyses de chi carr r v lent qu il n y a pas de diff rence entre les groupes relativement au sexe au statut conjugal la 107 scolarit de m me qu au fait d avoir suivi une th rapie ou d avoir v cu un v nement stressant ou non Cependant une diff rence est observ e en ce qui a trait leur occupation y2 1 N 41 4 02 p lt 0 05 En effet les individus du groupe exp rimental sont plus nombreux tre aux tudes temps plein 95 que les individus du groupe contr le 71 4 En plus de ces diff rences il en est une autre entre le groupe exp rimental et le groupe contr le la familiarit musicale l exp rience musicale et le niveau d exposition la musique sont toutes plus importantes chez le groupe contr le que chez le groupe exp rimental Des tests 1 ont ensuite t men s afin de d celer d autres diff rences ventuelles du point de vue des caract ristiques socio d mographiques ou encore du point de vue des variables l tude au pr test Ces derniers r v lent qu il n y a pas de diff rence d ge entre les deux groupes 437
179. rception et r solution des probl mes suite au traitement Leurs propres r sultats sugg rent des changements significatifs au niveau du contact avec les motions de l acquisition de nouvelles perspectives sur des probl mes personnels de la croissance 35 personnelle de la d couverte de soi ainsi que de la relaxation Ils ont de plus pu observer une diminution des manifestations anxieuses la fin du traitement Selon Bonny 1989 l approche GIM pourrait favoriser une certaine catharsis l insight et la r solution de probl mes L immersion du client dans son monde int rieur lors d une session permettrait selon elle le retour la conscience d exp riences de vie avec le contenu motif refoul associ Bonny avance aussi que la survenue simultan e d images contradictoires pourrait favoriser les prises de conscience et la d couverte de solutions cr atives 4 des probl mes Elle rapporte aussi qu une s rie de 18 s ances individuelles s est av r e efficace dans la r duction de sympt mes anxieux de certains sympt mes phobiques ainsi que d un sentiment de culpabilit Dans une des rares tudes quantitatives sur la GIM McKinney et al 1997 ont valu les effets du traitement sur l humeur et sur le taux de cortisol sanguin chez des adultes en bonne sant Ils citent d ailleurs plusieurs recherches faisant tat d effets b n fiques du traitement notamment la reconnaissance et l i
180. re Lors d autres travaux l valuation de l impact s est effectu e aupr s d un groupe exp rimental seul sans groupe contr le K rlin amp Wrangsj 2002 Cette fa on de faire peut rendre difficile l valuation de l impact du facteur temps dans les r sultats observ s Toutefois puisque la majorit des tudes ant rieures ont t r alis es sans l utilisation d un groupe t moin il devient pertinent de s attarder un peu plus aux r sultats du groupe exp rimental seul afin de les comparer ceux obtenus par les autres chercheurs En traitant les donn es de cette fa on les r sultats de la pr sente tude supportent ceux de Bonny 1989 Blake et 134 Bishop 1994 Burns 2001 Hammer 1996 Maack et Nolan 1999 McKinney et al 1997 ainsi que de Wrangsj et K rlin 1995 qui affirment que le traitement peut avoir un effet b n fique sur l anxi t les sympt mes d pressifs ainsi que le stress Enfin il est difficile d effectuer une comparaison des r sultats du pr sent travail avec ceux obtenus par Osbourne 1981 qui avance que le fait d tre musicien n a que tr s peu d influence sur la participation un atelier de musicoth rapie et sur les effets de celui ci Le fait que la majorit des membres du groupe exp rimental ait une grande exp rience plusieurs ma trisant plus d un instrument de musique combin la faible taille de l chantillon ne permet pas la com
181. re cher les sympt mes persistent pendant plus de deux mois ou s accompagnent d une alt ration marqu e du fonctionnement de pr occupations morbides de d valorisation d id es suicidaires de sympt mes psychotiques ou d un ralentissement psychomoteur Appendice B Certification thique du projet de recherche LL Universit du Qu bec a Chicoutimi 555 boulevard de l Universit Chicoutimi Qu bec Canada G7H 2B1 www uqac ca Comit d thique de la recherche Le 14 octobre 2003 Monsieur Fr d ric Pedneault 914 B gin 7 Chicoutimi Qu bec G7H 4P2 OBJET Approbation Certification thique Impact d un programme de musicoth rapie r ceptive sur des indices de sant mentale chez une population adulte non clinique du Saguenay Lac Saint Jean TT Monsieur Lors de sa r union tenue le 12 septembre 2003 le Comit d thique de la recherche a tudi le projet de recherche cit en rubrique Il a alors t d cid l unanimit d approuver votre projet sous r serve toutefois de remplir la conditions suivante Point 3 1 de la description du projet si les r sultats de la p riode d ext riorisation sont transcrits ils devraient recevoir le m me traitement que toutes les donn es recueillies dans le cadre de projet Ayant pr cis que les r sultats de la p riode d ext riorisation ne seront pas transcrits votre projet rencontre donc les exigences a
182. re de toutes ces informations il est possible de se demander si une activit de groupe d imagerie guid e induite par la musique entra nera des changements sur des indices de sant mentale Les crits laissant supposer l affirmative la pr sente recherche s emploiera donc v rifier les hypoth ses suivantes HI H2 H3 H4 H5 61 La participation des s ances de groupe d imagerie mentale induite par la musique r duira le niveau d anxi t des participants et cela de fa on plus marqu e que chez un groupe non expos l activit La participation des s ances de groupe d imagerie mentale induite par la musique r duira l intensit des manifestations d pressives des participants et cela de fa on plus marqu e que chez un groupe non expos l activit La participation des s ances de groupe d imagerie mentale induite par la musique r duira le niveau de stress psychologique des participants et cela de fa on plus marqu e que chez un groupe non expos l activit La participation des s ances de groupe d imagerie mentale induite par la musique augmentera le niveau d estime de soi des participants et cela de fa on plus marqu e que chez un groupe non expos l activit La participation des s ances de groupe d imagerie mentale induite par la musique augmentera le niveau d actualisation du potentiel des participants et cela de fa on plus mar
183. res faire 1 2 3 4 5 6 7 8 11 Je pleure 1 2 3 4 5 6 7 8 12 Je suis fatigu e 1 2 3 4 5 6 7 8 13 J ai les m choires serr es 1 2 3 4 5 6 7 8 14 Je suis calme 1 2 3 4 5 6 7 8 15 Je pousse de longs soupirs ou je reprends tout 4 coup ma 1 2 3 4 5 6 7 8 respiration 16 Pai la diarrh e ou des crampes intestinales ou constip e 1 2 3 4 5 6 7 8 17 Je suis anxieux se inqui t e ou angoiss e 1 2 3 4 5 6 7 8 18 Je sursaute fais des sauts 1 2 3 4 5 6 7 8 19 Je prends plus d une demi heure m endormir 1 2 3 4 5 6 7 8 20 Je suis confus e je n ai pas les id es claires je manque 1 2 3 4 5 6 7 8 d attention et de concentration 21 J ai les traits tir s ou les yeux cern s 1 2 3 5 6 7 8 22 Je sens beaucoup de pression sur les paules 1 2 3 4 5 6 7 8 23 Je suis f brile j ai toujours le go t de bouger je ne tiens pas 1 2 3 4 5 6 7 8 en place je suis nerv e 24 Je contr le mal mes r actions mes humeurs mes gestes 1 2 3 4 5 6 7 8 25 Je suis stress e 1 2 3 4 5 6 7 8 se ae ee Questionnaire d valuation personnelle IASTA Forme Y 2 Consignes Vous trouverez ci dessous un certain nombre d nonc s qui ont d j t utilis s par des gens pour se d crire Lisez chaque nonc puis en encerclantte chiffre appropri droite de l nonc indiquez comment vous vous sentez en g n ral Il n y a pas de bonnes ou de mauvaises r ponses Ne vous attardez pas trop longtemps s
184. ressasse les m mes id es rumine jongle j ai les m mes 1 2 3 4 5 6 7 8 pens es r p tition la t te pleine 6 Je me sens seul e isol e incompris e 1 2 3 4 5 6 7 8 7 J ai des douleurs physiques mal au dos mal la t te mal 1 2 3 4 5 6 7 8 dans la nuque mal au ventre 8 Je suis pr occup e tourment e ou tracass e 1 2 3 4 5 6 7 8 9 J ai des variations de temp rature corporelle subites tr s froid 1 2 3 4 5 7 8 ou tr s chaud 10 J oublie des rendez vous des objets ou des affaires faire 1 2 3 4 5 6 7 8 11 Je pleure 1 2 3 4 5 6 7 8 12 Je suis fatigu e 1 2 3 4 5 6 7 8 13 J ai les machoires serr es 1 2 3 4 5 6 7 8 14 Je suis calme 1 2 3 4 5 6 7 8 15 Je pousse de longs soupirs ou je reprends tout coup ma 1 2 3 4 5 6 7 8 respiration 16 J ai la diarrh e ou des crampes intestinales ou constip e 1 2 3 4 5 6 7 8 17 Je suis anxieux se inqui t e ou angoiss e 1 2 3 4 5 6 7 8 18 Je sursaute fais des sauts 1 2 3 4 5 6 7 8 19 Je prends plus d une demi heure m endormir 1 2 3 4 5 6 7 8 20 Je suis confus e je n ai pas les id es claires je manque 1 2 3 4 5 6 7 8 d attention et de concentration 21 J ai les traits tir s ou les yeux cern s 1 2 3 5 7 8 22 Je sens beaucoup de pression sur les paules 1 2 3 4 5 6 7 8 23 Je suis f brile j ai toujours le go t de bouger je ne tiens pas 1 2 3 4 5 6 7 8 en place je suis nerv e 24 Je contr le
185. rie Un troisi me l ment semble s inscrire contre cette pratique dans la pr sente activit le peu de temps consacr l imagerie En effet alors qu il est plus facile de trouver rapidement des extraits dont la dur e s agence bien une imagerie de 30 50 minutes il en va autrement lorsque seulement 10 15 minutes par s ance sont allou es cette phase Le format choisi pour l activit commande donc des s quences musicales pr tablies Il est alors possible de se r f rer aux programmes musicaux sp cialement con us pour l imagerie guid e induite par la musique voir Bruscia amp Grocke 2002 ou encore de cr er l avance un nouveau programme En effet des travaux comme ceux de Burns 2001 ont utilis en grande partie des programmes musicaux existants compl t s au besoin par d autres pi ces Les programmes d j existants tant de par leur dur e et leur configuration adapt s surtout aux s ances plus longues de nouvelles s quences ont donc t cr es sp cialement pour la pr sente recherche Les s quences musicales ont donc t agenc es de mani re durer de huit seize minutes ce qui respecte les recommandations de Hammer 1996 et de Vaux 1993 Afin d assurer n anmoins un certain standard les extraits musicaux utilis s ont tous t choisis parmi ceux propos s par Bonny Bonny 1978b Bonny amp Savary 1973 et Vaux 1993 donc tant reconnus et utilis s par les
186. rocessus de groupe que dans le processus individuel 4 deux diff rences pr s l absence de dialogue au cours de l imagerie et la pr sence d interaction entre les membres lors des autres phases Pour assurer un bon d roulement de l activit plusieurs petits sous groupes exp rimentaux ont t constitu s avec un nombre maximal de 10 participants Cette approche concorde avec les recommandations de Yalom 1995 qui sugg re un petit nombre de personnes lors d une activit th rapeutique en groupe Toutefois la mortalit exp rimentale a fait en sorte qu la fin de l activit les sous groupes comptaient entre quatre et six participants Malgr la constitution de plusieurs sous groupes tous les participants ont pu b n ficier de la m me exposition l activit n ayant subi que des modifications mineures d un groupe l autre afin de mieux s adapter aux membres D ailleurs par souci d uniformit chacun des sous groupes a t anim par l auteur Cet l ment peut entra ner un questionnement mais l absence de personnel disponible et form l approche utilis e a contraint ce choix De plus Lieberman Yalom et Miles 1973 signalent l importance de contr ler ce facteur lors d tudes aupr s de groupe tant donn l impact que peut avoir la fa on d tre de l animateur sur le v cu du groupe et sur les r sultats observ s Par ailleurs Yalom 1995 pr cise qu tant tranger
187. rtage entre les membres du groupe sur ce qui a merg lors de la centration Selon les recommandations de Summer 1990 les changes demeurent toutefois limit s cette phase Ce moment de l activit peut correspondre la discussion pr liminaire propos e par les auteurs en imagerie guid e induite par la musique Le r le de l animateur en cette phase est de pr parer le local et l quipement d accueillir les participants de guider le temps de centration et d animer le bref change 97 qui s en suit Lors de cet change l animateur doit tre attentif l tat physique et motionnel dans lequel arrive chaque participant et tenter de rep rer les l ments susceptibles d influencer l exp rience d imagerie et le partage en groupe Ces observations peuvent ensuite tre refl t es au participant concern lors du partage si cela peut favoriser une prise de conscience dont il pourrait b n ficier Induction Vient ensuite la phase d induction o les participants s tendent au sol sur la couverture ou le matelas qu ils ont apport Les lumi res sont teintes et la relaxation est amorc e voir l appendice P pour la transcription de la consigne de relaxation Une fois la consigne de relaxation donn e celle de l imagerie est transmise Cette phase dure environ cinq sept minutes Pour le premier groupe exp rimental elle s est pass e dans le silence Cependant la demande des membr
188. s IL Harlan Davidson Carter S 1982 Music Therapy for Handicapped Children Mentally Retarded Washington DC National Association for Music Therapy Caspy T Peleg E Schlam D amp Goldberg F 1988 Sedative and Stimulative Music Effects Differential Effects on Performance Impairment following Frustration Motivation and Emotion 12 123 138 Chalifour J 1999 L intervention th rapeutique Vol 1 Les fondements existentiels humanistes de la relation d aide Boucherville Ga tan Morin Editeur 159 Centre International de Musicoth rapie 2001 Pr sentation de la musicoth rapie et des techniques psychomusicales tel que r cup r a l URL http psydoc fr broca inserm fr formation musico cim html Clark M F 1996 Emergence of Adult Self in Guided Imagery and Music GIM Therapy Dans K Bruscia Ed Case Studies in Music Therapy pp 321 332 Gilsum NH Barcelona Publishers Clark M F 2002 The Evolution of the Bonny Method of Guided Imagery and Music BMGIM Dans K Bruscia amp D E Grocke ds Guided Imagery and Music The Bonny Method and Beyond pp 5 28 Gilsum NH Barcelona Publishers Clarkson G 1998 7 dreamed I was normal A music therapist s journey into the realms of autism St Louis MMB Music Codding P 1982 Music Therapy for Handicapped Children Visually Impaired Washington DC National Association for Music Therapy Davis W B
189. s grande exposition musicale qui elle pourrait influer sur les indicateurs positifs et n gatifs de sant mentale Un autre facteur peut avoir influ sur les r sultats la mortalit exp rimentale Celle ci s tablit 19 2 dans le groupe contr le Il est donc possible que les personnes ayant compl t le posttest soient celles d montrant une motivation et un int r t plus marqu pour l activit et que cette caract ristique joue sur les variables mesur es Facteurs m thodologiques Des facteurs d ordre m thodologique pourraient aussi expliquer l volution constat e chez le groupe contr le Certaines diff rences dans la cueillette des donn es aupr s des groupes contr le et exp rimental sont notables D abord les dates de l valuation n ont pas t les m mes pour le groupe exp rimental que pour le groupe contr le Par souci d uniformit il tait souhaitable que ce soit la m me personne qui effectue toute la collecte des donn es De plus toutes les personnes ayant r pondu au questionnaire devaient le faire autant que possible au m me moment de la journ e soit entre 11h00 et 13h00 ce qui constituait la m me p riode o avaient lieu les s ances d imagerie Comme l animateur m me des ateliers tait responsable de la collecte des donn es il tait impossible de rencontrer au m me moment les membres du groupe contr le La probabilit que des facteurs situationnels diff rents aient
190. s Souvent Tr s souvent mes opinions o o o Assez difficilement Facilement Tr s facilement m int resser aux probl mes des autres sans penser aux miens o o o Assez difficilement Facilement Tr s facilement SE PR OR Pao RER MSP 25 A Apr s chaque item encerclez le chiffre de 1 8 en indiquant jusqu quel degr l item vous d crit bien derni rement c est dire depuis les 4 ou 5 derniers jours Les chiffres de 1 8 signifient 1 2 3 4 5 6 7 8 Pas dutout Pas vraiment Tr s peu Un peu Plut t oui Passablement Beaucoup norm ment DERNIEREMENT C EST A DIRE EN PENSANT AUX 4 OU 5 DERNIERS JOURS 1 Je suis tendu e ou crisp e 1 2 3 4 5 6 7 8 2 Je me sens la gorge serr e ou j ai la bouche s che 1 2 3 4 5 6 7 8 3 Je me sens press e par le temps coinc e par le temps je 1 2 3 4 5 6 7 8 manque de temps 4 Jai tendance sauter des repas ou oublier de manger 1 2 3 4 5 6 7 8 5 Je ressasse les m mes id es rumine jongle j ai les m mes 1 2 3 4 5 6 7 8 pens es a r p tition la t te pleine 6 Je me sens seul e isol e incompris e 1 2 3 4 5 6 7 8 7 J ai des douleurs physiques mal au dos mal a la t te mal 1 2 3 4 5 6 7 8 dans la nuque mal au ventre 8 Je suis pr occup e tourment e ou tracass e 1 2 3 4 5 6 7 8 9 J ai des variations de temp rature corporelle subites tr s froid 1 2 3 4 5 6 7 8 ou tr s chaud 10 J oublie des rendez vous des objets ou des affai
191. s concluants De plus comme aucune autre recherche n a employ jusqu ici la m thodologie telle que propos e dans ce m moire notamment les adaptations de la technique GIM les possibilit s de comparaison avec d autres travaux s en trouvent limit es 142 La relativement grande mortalit exp rimentale tant dans le groupe exp rimental que dans le groupe contr le constitue elle aussi une limite de la pr sente tude Les raisons expliquant le choix d un bon nombre de participants de se retirer de l activit demeurent peu pr cises Par ailleurs la recension des crits n a pas permis de trouver une autre recherche faisant tat d une mortalit exp rimentale Comme la plupart des recherches sur la technique GIM s effectue aupr s de clients de th rapeutes GIM b n ficiant d un suivi amorc souvent bien avant la recherche a laquelle ils participent il ne semble pas possible de comparer la mortalit exp rimentale obtenue ici avec d autres travaux comparables Il n est donc pas possible de mesurer l impact de ces abandons sur les pr sents r sultats D autres limites sont attribuables des choix m thodologiques D abord la population strictement tudiante n est peut tre pas totalement repr sentative de la population adulte g n rale De plus certains d tails propres la vie tudiante ont t moins bien contr l s pour le groupe t moin que pour le groupe exp rimental les p riodes
192. s de sant physique comme psychologique McKinney et al 1995 et McKinney et al 1997 ont pu attester de l efficacit de l approche aupr s d individus en bonne sant De plus Summer 1990 pr cise qu une activit d imagerie guid e induite par la musique ne peut tre utile qu aupr s de personnes capables de pens e symbolique de diff rencier cette pens e symbolique de la r alit et de communiquer son exp rience au 65 th rapeute Le choix d une population universitaire de premier cycle pour la constitution de l chantillon semble assurer la satisfaction de ces crit res Puisque l un des participants du groupe exp rimental n a pas remis son posttest il a t exclu des analyses statistiques L chantillon est donc compos en d finitive de 41 participants 21 dans le groupe contr le et 20 dans le groupe exp rimental La puissance statistique peut tre somme toute limit e avec une telle grandeur d chantillon selon le logiciel G Power Erdfelder Faul amp Bruchner 1996 Cependant le contexte exploratoire les probl mes de recrutement et le cadre du m moire peuvent expliquer le choix de proc der malgr un chantillon somme toute restreint Une plus grande sensibilit l effet ou une plus grande puissance statistique auraient demand un nombre trop lev de participants en regard des d lais impos s par le cadre acad mique De plus la plupart des recherches impliquant l
193. s des plus utiles permettant entre autres parfois d am liorer la performance une t che ou de pr parer l organisme r agir rapidement Selon Zaleski 1993 un tel niveau d anxi t peut favoriser la mise en place et l ex cution d actions pouvant am liorer l avenir de l individu L anxi t devient nuisible lorsqu elle se prolonge ind finiment sans raison apparente lorsqu elle devient chronique ou lorsqu elle atteint une intensit qui vient entraver le fonctionnement au lieu de l aider L anxi t prolong e peut tre la source de cons quences n gatives sur la sant physique et psychologique Girdano amp Everley cit s dans Russell 1992 L tre humain dispose d outils utiles pour faire face un stress pouvant tre intense mais de courte dur e Or les stresseurs que l adulte confronte aujourd hui sont plut t de nature chronique si bien que les m canismes humains de gestion de l anxi t sont vite d pass s ce qui peut r sulter en divers probl mes physiologiques et psychologiques Thaut amp Davis 1993 L anxi t lorsqu elle finit par nuire aux activit s quotidiennes peut alors avoir de graves r percussions sur plusieurs aspects de la vie de l individu notamment aux aspects conjugal familial professionnel et financier Ladouceur Marchand amp Boisvert 1999 Elle peut amener l individu abandonner les activit s plus risqu es ou cr atives adopter
194. s l un l autre au d but d un processus th rapeutique de groupe les participants peuvent utiliser l animateur comme agent de transition pour tablir une relation entre eux d o l importance de la relation entre l animateur et les participants 96 N ayant pas au d part d exp rience particuli re dans l animation de groupes th rapeutiques et compte tenu l importance que rev t cette exp rience dans une telle t che Yalom 1995 l animateur a t supervis dans ses interventions par son directeur de recherche qui b n ficie d une grande exp rience dans l animation de tels groupes L utilisation d un animateur unique a fait en sorte que les s ries de s ances n ont pu tre tenues au m me moment pour tous les sous groupes Voici maintenant le d roulement d taill d une s ance Pr lude leur arriv e les participants prennent place en cercle Un petit temps de centration est alors accord o les gens ferment les yeux et tentent d identifier leur tat actuel dans quelles dispositions physiques et psychologiques ils se pr sentent l activit et leurs pr occupations bref de favoriser une pr sence soi Cette d marche se veut semblable celle de McKinney et al 1997 en tant toutefois moins restrictive c est dire en ne demandant pas aux participants d identifier absolument trois probl mes par exemple Ce moment dure environ cinq minutes et est suivi d un pa
195. s le fait qu il est possible qu une plus grande exp rience musicale ou le fait d tre musicien vienne moduler l impact d une activit bas e sur l coute de musique En effet les musiciens par exemple sont plus susceptibles de porter une coute technique l extrait musical ce qui pourrait avoir pour effet de nuire l imagerie Toutefois certains auteurs comme Osborne 1981 en arrivent une autre conclusion affirmant que malgr un niveau d exp rience musicale lev l imagerie pr vaut comme r ponse l coute d un extrait musical L valuation propos e ici s attardera cependant plus l impact global de l activit de musique et d imagerie qu la responsabilit propre l l ment musical quant aux ventuels changements observ s 80 D roulement La prochaine section aborde en d tail le d roulement de l exp rimentation en justifiant tous les choix m thodologiques l aide de l information issue de la recension des crits En r sum les s ances furent au nombre de huit d une dur e allant de 75 90 minutes et ont toutes t anim es par la m me personne soit l auteur de la recherche Au cours de la s ance les participants ont t expos s des s quences musicales sp cialement choisies et agenc es pour relaxer susciter une imagerie puis favoriser un retour un tat de relaxation Le programme a par la suite t pr exp riment aupr s de
196. s mod les th oriques en musicoth rapie Gfeller 1987 La conception de la musicoth rapie et les pratiques en vigueur peuvent donc tre diff rentes d un auteur l autre d un th rapeute l autre Bruscia 1998 Une synth se portant sur certaines conceptions et techniques actuellement en usage en musicoth rapie demeure n cessaire dans un tel contexte tant donn la fr quence des nouvelles d couvertes et des changements en r sultant dans la pratique et la th orie Une des techniques int ressantes en musicoth rapie est la m thode d imagerie guid e induite par la musique Bonny 1978a 1978b 1980 Bonny amp Savary 1973 Cette technique entra nerait selon les recherches des effets b n fiques assez grands sur la sant mentale Blake 1994 Blake amp Bishop 1994 Bonny 1978a 1978b 1980 1986 1989 Bruscia 1996b Bruscia amp Grocke 2002 Bunt 2000 Burns 2001 Clark 1996 2002 Hammer 1996 Jarvis 1988 K rlin amp Wrangsj 2001 2002 Maack amp Nolan 1999 McKinney Antoni Kumar amp Kumar 1995 McKinney Antoni Kumar Tims amp McCabe 1997 Moffitt 1996 Nolan 1983 Pickett 1996 Rinker 1996 Short 2002 Summer 1990 2002 Ventre 2002 Wrangsj6 amp K rlin 1995 Elle est n anmoins assez lourde dans sa forme originelle avec des s ances individuelles tr s longues La popularit croissante de cette technique a favoris l apparition de plusieurs recherches l
197. s pistes de recherche sugg r es par les r sultats la toute fin du pr sent document figurent la liste des r f rences ainsi que les diff rents documents utilis s au cours de la recherche Contexte th orique Ce chapitre se divise en trois parties La premi re aborde plus sp cifiquement la musicoth rapie et les principes qui la sous tendent La seconde s attarde au concept de sant mentale en tant que r alit multifactorielle et ses indicateurs Le premier chapitre se termine sur la pr sentation des objectifs sp cifiques de la recherche et sur les hypoth ses qu elle s emploiera v rifier La mise en place des concepts th oriques qui sous tendent l utilisation de la musicoth rapie aupr s de diverses client les veut ainsi r pondre l un des objectifs de ce m moire proc der une recension relativement compl te des crits pertinents et proposer une certaine organisation des connaissances qui mergent de plus en plus sur ce sujet Un tel travail semble requis tant donn que la recension des crits n a permis de trouver qu une seule m ta analyse en musicoth rapie et qu en plus d avoir t r alis e il y a pr s de vingt ans elle ne portait que sur les articles parus dans un seul journal Gfeller 1987 Dans la premi re partie une d finition de la musique est d abord pr sent e suivie de pr cisions sur les liens entre musique motion et communication Par la suite la musicot
198. s r p t es ont t conduites s par ment pour les deux groupes sur les cinq variables l tude Chez les individus du groupe exp rimental des diff rences significatives entre les deux passations sont observ es sur les variables suivantes l anxi t situationnelle F 1 19 5 04 p lt 0 05 les sympt mes d pressifs F 1 19 5 49 p lt 0 05 et le stress psychologique F 1 19 5 04 p lt 0 05 sont plus faibles au post test Dans le cas du groupe contr le les r sultats r v lent que l anxi t situationnelle a diminu 117 F 1 20 10 93 p lt 0 01 l estime de soi a augment F 1 20 5 39 p lt 0 05 alors que le stress psychologique a diminu F 1 20 10 25 p lt 0 01 Ces r sultats sont repris dans les figures 6 10 o une tendance se trouve mise en relief malgr le fait que les diff rences entre les groupes ne soient pas statistiquement significatifs l ampleur de la diminution ou de l augmentation selon le cas semble plus importante chez les participants du groupe exp rimental que chez ceux du groupe contr le l exception toutefois de l estime de soi qui affiche une augmentation moindre chez le groupe exp rimental que chez le groupe contr le 0 5 1 1 5 2 2 5 3 3 5 4 4 5 5 BAnxi t Contr le E Anxi t Exp rimental Variation du r sultat moyen Figure 6 Comparaison des moyennes des groupes contr le
199. sent d roulement Inclure un volet qualitatif la collecte des donn es ainsi que modifier la fr quence et le moment des s ances en les talant sur plusieurs semaines et en les tenant par exemple le soir en sont des exemples On pourrait aussi proposer l atelier un autre moment de l ann e 154 solliciter une population plus large ou m me ajouter une mesure de contr le de type groupe t moin actif o une activit de m me type est propos e sans inclure l l ment musical Toutes ces modifications pourraient permettre de nuancer l interpr tation des r sultats observ s en pr cisant de plus en plus les l ments susceptibles d avoir un impact significatif sur les r sultats L apport majeur de ce m moire est sans doute le d veloppement d un atelier de musicoth rapie se montrant fonctionnel et donnant des indices d efficacit th rapeutique Il fournit de plus un terreau fertile pour le d veloppement d autres recherches avec de nombreuses pistes propos es et plusieurs suggestions m thodologiques Ce m moire met aussi en lumi re l importance d inclure une mesure de contr le dans la collecte des donn es afin de ne pas conclure trop rapidement un effet significatif du traitement sans avoir une meilleure id e de l influence possible d l ments situationnels sur les r sultats Il a aussi permis de r aliser une synth se r cente de concepts et fondements th oriques importants en musi
200. squ l autisme Clarkson 1998 Une des innovations int ressantes r side dans les travaux de Vaux 1993 qui a modifi les s quences musicales et le d roulement des s ances pour arriver rendre possible la tenue d une s ance dans un cadre de 50 minutes souvent utilis en psychoth rapie La m thode comporte alors les m mes phases soit pr lude induction 43 imagerie et postlude mais en accordant moins de temps 4 chacune de ces phases Les s quences musicales sont aussi r duites et choisies de fa on ce qu elles pr sentent en elles m mes une mise en place une section de travail et une section de retour Une partie de l int gration se fait lors du postlude mais le participant est invit le poursuivre de son c t en dehors de la th rapie L auteur sugg re aussi d alterner parfois les s ances d imagerie et musique avec des s ances de psychoth rapie verbale Selon Vaux 1993 l approche bien que d un format compress demeurerait efficace sur les m mes variables que l approche traditionnelle Cependant la recension des crits ne permet pas de relever une tude quantitative de l impact de cette approche Aussi en dehors du travail de certains auteurs aupr s de groupes provenant d une client le adolescente Skaggs 1997 il n y aurait pas l heure actuelle d tude sur l impact d un tel format de l approche GIM sur la sant mentale d un groupe d adultes
201. ssible de penser qu un plus grand nombre de participants pourrait laisser voir des diff rences inter groupes significatives Compte tenu de la diversit des analyses effectu es la puissance statistique a t calcul e pour chaque analyse Elle s tablit 0 22 pour la mesure d une diff rence intergroupe de l volution dans le temps et 0 29 pour 129 l analyse de l effet d interaction du groupe ce qui est tr s faible Cependant pour ce qui est de l analyse de l effet du temps lui m me la puissance statistique atteint 0 773 Facteurs pouvant expliquer les faibles r sultats du groupe exp rimental Les r sultats obtenus aupr s du groupe exp rimental portent aussi a un questionnement En effet la grande majorit des travaux recens s dans le pr sent m moire font tat de r sultats positifs marqu s sur les divers indicateurs de sant mentale alors que l valuation faite ici ne permet pas la d tection aussi claire d un tel effet Plusieurs hypoth ses explicatives peuvent tre envisag es d abord l ventualit d une influence d l ments m thodologiques sur les r sultats puis la pr sence de diff rences m thodologiques avec les autres travaux de recherche ainsi que l influence possible de caract ristiques personnelles des participants Enfin les objectifs des s ances bas s sur les trois niveaux de travail de l imagerie introduits par Summer 2002 et le lien des partic
202. struit mesur par le test dans la deuxi me partie est le trait d anxi t vu comme la pr disposition relativement stable vivre de l anxi t situationnelle Pr sentant un bon coefficient de coh rence interne le concepteur du test rapporte un a 0 90 aupr s de son chantillon ce qui correspond celui observ dans le pr sent cas le STAI Y est la mesure d anxi t la plus utilis e dans la recherche en musicoth rapie facilitant ainsi les ventuelles comparaisons avec les r sultats d autres recherches Bien que l emphase soit mise sur l anxi t situationnelle l valuation de l anxi t de trait permet une interpr tation plus ajust e de celle ci tant donn son influence sur l anxi t situationnelle chelle d estime de soi de Rosenberg EES L volution de l estime de soi sera valu e par le Rosenberg Self Esteem Scale Rosenberg 1965 dans sa traduction fran aise Valli res amp Vallerand 1990 Ce 12 Par exemple 3 Je me sens content e de moi m me La personne peut alors r pondre 1 Presque jamais 2 Quelquefois 3 Souvent 4 Presque toujours 75 questionnaire auto administr mesure la perception globale de l individu quant sa valeur personnelle Cette perception indique selon Rosenberg une attitude d acceptation de tol rance de satisfaction et de respect l gard de soi sans tomber dans des sentiments de sup riorit ou de perfection Valli
203. t les questionnaires seront d truits Votre participation et vos commentaires seraient tr s appr ci s et me permettront de rendre l atelier plus fonctionnel et agr able Si vous tes int ress s es veuillez me contacter au plus tard le au num ro de t l phone ci joint Merci l avance Fr d ric Pedneault Paget Appendice H Plan pour la pr sentation orale de l activit Pr cisions sur l activit de musicoth rapie L activit combine l imagerie mentale et l coute d extraits musicaux dans un tat de relaxation ainsi que le partage en petit groupe la suite de la p riode consacr e l imagerie et la musique il vous sera demand de produire un petit texte ou un dessin repr sentant votre imagerie Une fois cette production termin e chaque participant sera invit parler de son exp rience au reste du groupe Pour la pr exp rimentation seulement Il vous sera en plus demand de r pondre un court questionnaire apr s chaque s ance Ce questionnaire vise recueillir vos commentaires et certaines pr cisions sur votre exp rience d imagerie de fa on r aliser les ajustements n cessaires pour rendre l atelier le plus satisfaisant possible Ce questionnaire demeure enti rement anonyme Pour l exp rimentation seulement Il vous sera de plus demand de r pondre certains questionnaires deux reprises Tous les renseignements votre sujet demeurer
204. t appara t relativement haute compte tenu de la grande variabilit de l tat de se sentir stress Elle a t tablie sur une p riode de deux semaines soit le m me intervalle temporel que pour le pr sent atelier 15 Exemple d item 2 Je me sens la gorge serr e ou j ai la bouche s che Les r ponses possibles sont alors 1 pas du tout 2 pas vraiment 3 tr s peu 4 un peu 5 plut t oui 6 passablement 7 beaucoup et 8 norm ment 78 Mesure de l actualisation du potentiel MAP La Mesure de l actualisation du potentiel MAP a t d velopp e par Leclerc Lefran ois Dub H bert et Gaulin 1997 1998 afin d offrir une alternative la fois plus fiable et plus accessible que les autres questionnaires d j utilis s pour mesurer l actualisation du potentiel Il s agit d un questionnaire auto administr de 27 items auxquels la personne r pond sur une chelle de type Likert cinq degr s avec diff rents ensembles de r ponses possibles de fa on mieux correspondre aux nonc s f Adapt a des populations de tous ges Leclerc et al 1997 l outil mesure le construit de l actualisation du potentiel comme tant un processus de d veloppement du potentiel de la personne en congruence avec son image de soi et avec son exp rience d elle m me et de son environnement Alors que des analyses pr liminaires d c lent la pr sence de plusieurs sous chelles l int rieu
205. tal ce que les 141 s ances soient assez loign es de p riodes d examens ou de remise de travaux de fa on faciliter le recrutement et limiter l effet de telles p riodes sur les variables mesur es Les variables d pendantes choisies s appuient elles aussi sur un mod le th orique solide con u et valid aupr s d une population qu b coise Labelle et al 2001 ce qui le rend appropri la population l tude ici Enfin les outils utilis s pour les deux valuations sont pour la plupart largement utilis s dans la recherche en psychologie En fait seule la Mesure du stress psychologique semble moins fr quemment cit e dans les crits Cependant tous ces outils MSP y compris d montraient des qualit s psychom triques plus qu acceptables Enfin le pr sent m moire utilise un devis de recherche de type valuation pr test posttest avec groupe contr le L emploi d un groupe contr le semble encore peu fr quent dans la recherche sur la technique GIM et ses d riv s Le pr sent travail comprend malgr tout ses limites La plus s rieuse est probablement le nombre de participants En effet la faible taille de l chantillon vient grandement r duire la puissance statistique des analyses r alis es Cet l ment peut aussi nuire une ventuelle g n ralisation des r sultats la population l tude Il est possible qu un plus grand n ait permis d obtenir des r sultats plu
206. tat au MAP Temps 1 Temps 2 Temps de l valuation Figure 3 Evolution de l actualisation du potentiel entre le pr test et le posttest chez les groupes exp rimental et contr le 100 c 8 95 E i Stress Psy Contr le a 90 a 5 Stress Psy 7 Exp rimental 80 g 75 Temps 1 Temps 2 Temps de l valuation Figure 4 volution du stress psychologique entre le pr test et le posttest chez les groupes exp rimental et contr le 115 5S D press Contr le m S D press Exp rimental R sultat au CESD F moyenne D Temps 1 Temps 2 Temps de l valuation Figure 5 volution des sympt mes d pressifs entre le pr test et le posttest chez les groupes exp rimental et contr le 116 Tableau 7 Comparaison des moyennes des groupes contr le et exp rimental sur scores de diff rence pr test et posttest des chelles de mesure Contr le Exp rimental n 21 n 20 Variables M ET M ET F Diff rence d anxi t 1 86 2 57 4 30 8 57 1 56 situationnelle Diff rence d estime de soi 0 90 1 79 0 65 3 15 0 10 Diff rence d actualisation 0 01 0 15 0 09 0 29 1 54 du potentiel Diff rence de stress 9 29 13 29 14 75 29 38 0 60 psychologique Diff rence de sympt mes 1 24 5 38 4 80 9 16 2 33 d pressifs Comme il s agit d une tude exploratoire des analyses de variance univari es mesure
207. tation des indicateurs de bien tre psychologique estime de soi et actualisation de la personne attribuables la participation l atelier L chantillon compte 42 personnes r parties galement entre les conditions exp rimentale et contr le Tous les participants sont tudiants l Universit du Qu bec Chicoutimi et se sont montr s volontaires lors des recrutements tenus l int rieur de cours Les participants l atelier ont r pondu un questionnaire portant sur des caract ristiques sociod mographiques sur l exp rience musicale ainsi que sur des variables ii psychologiques l anxi t STAI Y l estime de soi ES l actualisation MAP le stress psychologique MSP et les sympt mes d pressifs CESD F avant et apr s la s rie de s ances Le groupe contr le a r pondu au m me questionnaire deux fois deux semaines d intervalle Inspir de la m thode Guided Imagery and Music GIM l atelier compte huit s ances d environ 1h30 chacune dispos es raison d une par jour quatre fois par semaine pendant 2 semaines Chaque s ance comportait un temps de centration suivi d un change une p riode de relaxation une p riode d imagerie un temps de symbolisation par l criture ou le dessin et un partage sur l imagerie L atelier propos constitue une adaptation de la version classique de la GIM Ont t modifi s la dur e des s ances les nouvelles s quences musical
208. tats comparables Goins 1998 quant lui avance que la musique pourrait avoir un impact dans le d veloppement de la communication aupr s de personnes affichant notamment un affect inappropri Toutes les connaissances mergeant des recherches sur les effets th rapeutiques de la musique eurent t t fait de s organiser afin de mieux coordonner les efforts de recherche et de maximiser les ventuels effets b n fiques de la musique 20 D finition de la musicoth rapie Musicoth rapeute et chercheur reconnu dans le domaine Bruscia 1998 signe un ouvrage s attardant la d finition m me du concept de musicoth rapie Il soul ve entre autre le probl me de l laboration d une d finition pr cise op rationnelle et universelle d un concept aussi large Ce d tail est aussi relev par Gfeller 1987 dont la m ta analyse n a pu identifier une th orie centrale dans la pratique de la musicoth rapie Selon Bruscia 1998 la conception de la musicoth rapie est grandement influenc e par la pratique de chaque musicoth rapeute et des approches diff rentes quant la pratique m nent n cessairement des visions diff rentes sur ce qu est ou devrait tre la musicoth rapie N anmoins avant de pr senter sa conception personnelle Bruscia fait un survol des diff rentes d finitions actuellement employ es dans le milieu de la musicoth rapie Leur grand nombre vient d ailleurs prouver l impossibilit d une
209. te d tre pris s rieusement en consid ration dans de futurs travaux Les informations ainsi recueillies pourraient m me contribuer diminuer la mortalit exp rimentale 137 Les niveaux de travail de l imagerie Introduits par Summer 2002 les trois niveaux de travail de l imagerie qui comprennent le niveau supportif le niveau r ducatif et le niveau reconstructif constituent un objectif poursuivi par le th rapeute plus qu un effet r el du traitement Toutefois 4 la fin d une s ance il est possible d valuer sommairement par le partage des participants et la dynamique de groupe s tant install e si cet objectif a t atteint Le pr sent atelier visait d abord un travail au niveau supportif au cours des premi res s ances pour ensuite migrer vers un travail au niveau r ducatif Il semble a posteriori que le travail dans la grande majorit des s ances soit demeur au niveau supportif sans atteindre le niveau r ducatif En effet dans la plupart des sous groupes exp rimentaux le travail a vis tablir une bonne coh sion de groupe et un climat de confiance n cessaire un partage ouvert et vrai Il est une minorit de sous groupes exp rimentaux o ce climat de confiance et d ouverture s est install plus rapidement Les efforts ont alors pu viser l acquisition par les participants d une meilleure connaissance et d une meilleure compr hension d eux m mes chacun r agissant plus
210. terpersonnels groupe fonctionnel selon l valuation au SCL 90 et d autres aux prises avec une symptomatologie psychiatrique majeure groupe dysfonctionnel selon l valuation au SCL 90 Aupr s du groupe fonctionnel les r sultats sont positifs quant au motif de consultation Les autres effets rapport s seraient de l ordre d un meilleur contact avec les motions de prises de conscience de la d couverte de nouvelles parties de soi ainsi que de la croissance spirituelle Le r sultat majeur aupr s du groupe dysfonctionnel est d avoir permis pr s de 60 des participants de ce groupe de passer au niveau fonctionnel selon le post test du SCL 90 Cependant cette tude ne contr lait pas le nombre de s ances auxquelles prenaient part les participants Certains d entre eux ont donc b n fici de plus d exposition que les autres la lumi re de ces travaux on peut avancer que l approche GIM peut entra ner des effets b n fiques aux niveaux physiologique psychologique motionnel adaptatif et cognitif 38 GIM en groupe Les approches de groupe ont pu depuis un bon moment prouver leur efficacit dans plusieurs contextes Comme le pr cise Yalom 1995 l utilit du travail de groupe est qu il donne une autre possibilit aux membres de prendre contact avec leurs forces leurs faiblesses ainsi qu avec des aspects significatifs de leur comportement interpersonnel travers l auto observation et l
211. teurs positifs et n gatifs de sant mentale De par les innovations qu elle propose et le peu de recherches 122 document es sur l approche en groupe outre celle de Skaggs 1997 cette recherche rel ve du domaine exploratoire la lumi re des r sultats il est possible d affirmer que plusieurs de ces objectifs ont t atteints En effet la recension des crits propose une synth se d un grand nombre d informations sur la musicoth rapie l imagerie guid e induite par la musique ainsi que sur une conception de la sant mentale Ensuite l atelier con u s av re tre tout fait fonctionnel malgr plusieurs adaptations la version traditionnelle de l imagerie guid e induite par la musique Une premi re valuation empirique a aussi t r alis e La pr sence d un bon support de recherche quant des effets b n fiques de cette technique sur des indicateurs de sant mentale combin e sa popularit grandissante dans diff rents contextes cliniques surtout dans sa version individuelle pouvaient laisser pr sumer dans le pr sent cas un effet b n fique sur les indicateurs de sant mentale malgr les adaptations r alis es En outre les principes m thodologiques de base en vigueur en imagerie guid e induite par la musique ont t respect s permettant ainsi d envisager la conservation des qualit s th rapeutiques de l activit Les hypoth ses de recherche vont donc dans le s
212. th rapeutes form s la technique d imagerie guid e induite par la musique 84 Vaux 1993 sugg re lorsque les s quences musicales sont plus courtes d utiliser des pi ces compl tes en elles m mes c est dire comportant une introduction une section de travail plus d velopp e et une r solution plus structur e plus apaisante Chaque pi ce incluse dans les s quences poss de donc ces qualit s De plus lorsque plusieurs pi ces ont t utilis es pour former une s quence un souci particulier a t port suivre un contour affectif comme propos par Bonny 1978b De plus les s quences entretiennent le m me rapport entre elles leur agencement refl te une intensit moindre en d but et en fin de processus alors que les s ances mitoyennes sont jug es plus intenses La progression se doit d tablir une certaine continuit et ainsi procurer aux participants la s curit n cessaire pour l introspection Bonny 1989 La liste compl te des informations sur les s lections musicales figure l appendice F toutefois le Tableau 3 en propose un r sum 17 Traduction de affective contour Tableau 3 S quences musicales utilis es lors des s ances Num ro de la s ance Titre de la pi ce Toutes l induction The Light 1 Pr lude l apr s midi d un faune 2 The Dove The Birds Le Cygne Carnaval des animaux 3 Pines near a Catacomb Pines of Rome Pines
213. ti Eds Proceedings of the Nordic Acoustical Meeting pp 385 392 Helsinki The Acoustical society of Finland Sloboda J A amp Juslin P N 2003 Psychological Perspectives on Music and Emotion Dans P N Juslin amp J A Sloboda Eds Music and Emotion Theory and Research pp 71 104 Oxford Oxford University Press Sloboda J A amp O Neill S A 2003 Emotions in Everyday Listening to Music Dans P N Juslin amp J A Sloboda Eds Music and Emotion Theory and Research pp 415 430 Oxford Oxford University Press Spielberger C D 1966 Anxiety and Behavior New York Academic Press Spielberger C D 1983 State Trait Anxiety Inventory Form Y Palo Alto Consulting Psychologists Press Staum M J amp Brotons M 2000 The Effect of Music Amplitude on the Relaxation Response Journal of Music Therapy 37 1 22 39 Steele A 1977 The Application of Behavioral Research Techniques to Community Music Therapy Journal of Music Therapy 14 3 102 115 167 Summer L 1990 Guided Imagery and Music in the Institutional Setting St Louis Missouri MMB Music Summer L 2002 Group Music and Imagery Therapy Emergent Receptive Techniques in Music Therapy Practice Dans K Bruscia amp D E Grocke Eds Guided Imagery and Music The Bonny Method and Beyond pp 297 306 Gilsum NH Barcelona Publishers Thaut M H amp Davis W B 1993 The Influence of Subj
214. tilisation de la musique dans un but th rapeutique veut offrir des moyens efficaces pour l exploration et la communication d un grand nombre d motions Bunt amp Pavlicevic 2003 Aussi dans un tel domaine les liens existant entre musique 16 motion et communication prennent tout leur sens Bunt et Pavlicevic 2003 ont effectu une recension des crits claircissant plusieurs aspects de cette relation Les consid rations qui suivent reposent donc sur leur travail sauf autrement not Les r ponses psychologiques la musique constituent l objet central de la musicoth rapie Un int r t majeur est alors port la d couverte de fa ons d utiliser la musique afin la fois d exprimer et d veiller une riche gamme d motions Ainsi d pendamment de l approche utilis e le participant peut avoir articuler et exprimer ses motions par un geste musical production de musique pr compos e ou improvis e ou tre attentif aux motions veill es par l coute d un extrait musical uvre pr existante ou improvis e pr enregistr e ou jou e en direct par le th rapeute Il convient aussi de tenir compte de l apport motionnel du th rapeute qui par sa pr sence active et son implication dans la production musicale ou dans l coute favorise lui aussi l mergence d un contenu motionnel chez les participants Lorsque le client et le th rapeute sont impliqu s dans une prod
215. trait choisi tait autant que possible 90 construit selon cette m me courbe A la fin de la pr exp rimentation il a t convenu de ne pas changer l agencement des s quences celui ci s av rant appropri d apr s les commentaires re us Comme mentionn pr c demment l animateur peut avoir une grande influence sur le d roulement et les effets de l atelier La pr exp rimentation a donc permis de pr ciser son r le lors des diff rentes phases de chaque s ance ainsi que les attitudes qu il doit adopter et promouvoir au sein du groupe L animateur est entre autres responsable d tablir d s le d part un climat d coute et de respect entre tous les membres du groupe Yalom 1995 Ce climat est primordial afin de favoriser les changes et une plus grande implication des participants L animateur doit donc se montrer ouvert d esprit accueillant respectueux du rythme et du degr d implication que chaque participant souhaite avoir dans l activit Les participants peuvent tre encourag s partager leurs imageries et prises de conscience au groupe mais ils ne doivent en aucun cas y tre forc s Les t ches de l animateur sp cifiques chaque phase d une s ance pr lude induction imagerie et postlude seront abord es plus pr cis ment dans la section constitution finale de l activit Recrutement pour la version exp rimentale de l atelier Ce nouveau recrutement s est
216. tre accru en fournissant des tapis de sol plus pais ainsi qu un clairage plus appropri En effet il semble que certains probl mes de confort occasionn s soit par les bruits ambiants non contr lables ou encore par la froideur et la duret du sol aient pu nuire imagerie de certains participants Rem dier ces d tails pourrait permettre une immersion plus intense dans l imagerie et favoriser un plus grand impact de l atelier La comparaison des r sultats obtenus gr ce ces modifications avec ceux obtenus ici serait int ressante Ces pistes de recherche sont certes plus teneur m thodologique mais compte tenu du peu de travaux effectu s jusqu pr sent sur la m thodologie propos e ici ces voies se doivent d tre explor es afin d accro tre les donn es disponibles pour d ventuelles comparaisons Ces nouvelles donn es permettront aussi de d terminer les modifications ayant le plus d impact et ainsi permettront la mise sur pied d une version la plus efficace possible de l atelier En terminant il serait int ressant de v rifier s il existe vraiment une diff rence entre les personnes fortement expos es la musique et ceux qui en coutent peu quant l impact de l atelier 151 Cette recherche avait comme point de d part la constatation de la grande place qu occupe la musique dans la vie de tous les jours ainsi que l attribution par plusieurs intervenants d effets th r
217. troisi me groupe exp rimental compte tenu de son petit nombre a partag tout de suite en grand groupe La coh sion du groupe a sembl le permettre d s le d part Environ 30 minutes ont t allou es 101 cette phase en accordant autant que possible un temps de parole a tous les participants La s ance prenait fin lorsque tous avaient eu l occasion de s exprimer qu ils aient choisi de le faire ou non Le r le de l animateur lors de cette partie est d animer les changes de reformuler les partages en proposant notamment des reflets et d encourager la recherche de liens entre des l ments de l imagerie et la vie personnelle du participant Il doit tre sensible au contenu motif associ l imagerie de chaque participant et cibler ceux qui pourraient avoir besoin d une aide plus soutenue suite au r veil d un souvenir douloureux ou une exp rience potentiellement d rangeante au plan motionnel L animateur doit alors rencontrer en individuel le participant concern et lui offrir cette aide ou l orienter vers une ressource ext rieure tel que pr vu par les mesures d ontologiques mises en place pour prot ger les participants Collecte des donn es La pr sente recherche vise mesurer l impact de l activit d imagerie guid e induite par la musique telle qu adapt e un format plus court et en groupe sur des variables associ es au concept de sant mentale selon le mod le
218. ts IL Harlan Davidson Bang C 1986 A World of Sound and Music Music Therapy and Musical Speech Therapy with Hearing impaired and Multiple handicapped Children Dans E Ruud Ed Music and Health pp 19 36 Oslo Norway Norsk Musikforlag Barcellos L 1982 Music as a Therapeutic Element Paper presented at the First International Symposium on Music and Man New York University June 1982 New York City Beck A T 1973 The diagnosis and management of depression Philadelphia University of Pennsylvania Press Ben Amar M 2002 Anxiolytiques s datifs et hypnotiques Dans L L onard amp M Ben Amar Eds Les psychotropes Pharmacologie et toxicomanie pp 165 220 Montr al Les Presses de l Universit de Montr al 157 Blake R L 1994 Vietnam veterans with post traumatic stress disorder Findings from a music and imagery project Journal of the Association for Music and Imagery 3 5 17 Blake R L amp Bishop S R 1994 The Bonny Method of Guided Imagery and Music GIM in the Treatment of Post Traumatic Stress Disorder PTSD with Adults in the Psychiatric Setting Music Therapy Perspectives 12 125 129 Bonde L O 1997 Music Analysis and Image Potentials in Classical Music Nordic Journal of Music Therapy 7 2 121 128 Bonny H L 1978a Facilitating Guided Imagery and Music sessions GIM Monograph no 1 Baltimore Maryland ICM Books Bonny H L 1978b The Role o
219. ttention Bonny 1989 Imagerie guid e et musique Comme mentionn pr c demment une des possibilit s int ressantes de la musicoth rapie r ceptive r side dans l association de techniques utilis es en psychoth rapie l coute de musique De telles associations ont notamment pu tre faites avec des interventions de recadrage pour lancer un dialogue nourri par la musique avec des techniques de relaxation ou encore avec l imagerie mentale ce titre McKinney et Tims 1995 rel vent plusieurs travaux utilisant l imagerie et la musique aupr s de diverses client les Pour eux ces travaux fournissent des vidences 30 cliniques de l efficacit que peut avoir l utilisation de la musique et de l imagerie dans un cadre th rapeutique Parmi les techniques d intervention utilis es en approche r ceptive la m thode d imagerie guid e induite par la musique telle que congue par la musicoth rapeute Helen Bonny est s rement parmi les plus reconnues et les plus pratiqu es travers le monde Wigram Pedersen amp Bonde 2002 La GIM Guided Imagery and Music consiste en l coute dans un tat de relaxation profonde d une s quence musicale s lectionn e afin de favoriser l apparition la conscience d imagerie mentale de symboles d motions et de sentiments profonds Bonny 1978b L emphase est alors mis sur l usage conscient de l imagerie r sultant de l coute de la musiqu
220. u lien entre la musique et l exp rience motionnelle que signent Sloboda et Juslin 2003 sauf autrement not L apport majeur de la psychologie l tude de l motion en lien avec la musique est qu elle a permis d claircir pourquoi et comment la personne en vient r agir motionnellement la musique ainsi que d avoir pr cis un peu plus ce qui fait que la musique est per ue comme le v hicule de contenus motifs Sloboda et Juslin soul vent alors la difficult inh rente d finir puis mesurer l motion selon les th ories existantes Ils finissent toutefois par s en remettre la d finition propos e par Kleinginna et Kleinginna 1981 L motion est un agencement complexe d interactions entre des facteurs objectifs et subjectifs avec comme m diateur les syst mes neuronal et hormonal Ces interactions peuvent a intensifier des exp riences affectives b g n rer des processus cognitifs c activer une s rie de r actions physiologiques d adaptation d mener a l adoption d un comportement souvent expressif orient vers un but et adaptatif Sloboda amp Juslin 2003 p 75 Traduction libre de Emotion is a complex set of interaction among subjective and objective factors mediated by neural hormonal systems which can a give rise to affective experiences b generate cognitive processes c activate widespread physiological a
221. uand je songe mes pr occupations et mes int r ts r cents QUESTIONNAIRE DE ROSENBERG Indiquez jusqu quel point vous tes d accord avec chacun des nonc s suivants en cochant la r ponse qui d crit le mieux votre opinion Toutes les r ponses sont bonnes en autant qu elles correspondent ce que vous pensez vraiment Ne vous attardez pas trop longtemps sur un nonc essayez de r pondre spontan ment Tout D accord Pas Pas du fait d accord tout a d accord 3 Tout compte fait j ai tendance penser que j ai tout rat 4 Je suis capable de faire les choses aussi bien que les autres 5 Je crois qu il n y a pas grand chose dont je puisse tre fier fi re 6 J ai une attitude positive envers moi m me o 7 Dans l ensemble je suis satisfait e de moi eo 8 Je souhaiterais avoir plus de respect pour moi m me 9 Il m arrive parfois de me sentir inutile 10 Je pense parfois que je suis bon ne rien MAP i Cochez O votre r ponse dans le carr appropri I Je suis une personne qui s estime Oo a 0 o ss Tr s peu Peu Assez Beaucoup norm ment 2 En toute circonstance je peux exprimer mes motions CO QO a Oo o Tr s difficilement Difficilement Assez facilement Facilement Tr s facilement 3 Je suis capable de pr voir mes r actions o QO a D a Tr s rarement Rarement Parfois Souvent Tr s souvent 4 Je crois que la vie est bonne pour moi O
222. uction musicale improvis e ou autre une relation intime et signifiante s tablit Elle est en lien avec le v cu du client en dehors du cadre th rapeutique permettant au client d explorer et d tendre sa vie motionnelle ainsi que d y trouver un sens d y faire des liens entre sa vie personnelle et sociale 17 Les th ories expos es par Sloboda et Juslin 2003 et abord es au point pr c dent prennent une grande importance dans l utilisation th rapeutique de la musique Ainsi les sources associatives seraient fr quemment responsables de l impact motionnel de l coute d une production musicale La musique agit alors comme un puissant d clencheur d associations avec diff rents facteurs comme le rappel d v nements ou d endroits sp cifiques le souvenir de personnes ch res ou marquantes etc qui font merger un contenu motionnel Pavlicevic 1997 fait cependant remarquer que le caract re hautement individuel d un tel impact le rend difficile pr voir Les sources iconiques d motion en musique prennent aussi de l importance lors de l coute de musique Selon Bunt et Pavlicevic 2003 L coute d un son particulier ou d une s rie de sons particuli re peut relier une caract ristique musicale un v nement externe ou un sentiment humain p 184 Ainsi alors que certains clients sont ouverts et m me parfois la recherche de telles relations certai
223. uenay Lac St Jean Les objectifs principaux du m moire taient donc de faire une synth se des crits en musicoth rapie ensuite de d velopper une activit de musicoth rapie pour enfin proc der une premi re v rification empirique des effets de cette activit sur des variables de sant mentale Ces objectifs ont tous t atteints Les points portant discussion portent plus sur les effets de l activit observ s sur des variables de sant mentale des participants En effet alors que les crits refl tent une tendance nette vers un impact significatif du traitement sur les variables mesur es les pr sents r sultats ne permettent pas une telle conclusion Les effets observ s ici n ont pas atteint le seuil de signification statistique attendu Toutefois certaines tendances d am lioration ont pu tre observ es au niveau des indicateurs de d tresse psychologique que sont l anxi t les sympt mes d pressifs et le stress psychologique tous plus bas au posttest Ce ne semble pas tre le cas des indicateurs de bien tre psychologique estime de soi et actualisation de la personne les outils de mesure n ayant pas d cel de variation entre le pr test et le posttest Plusieurs l ments m thodologiques peuvent tre voqu s pour expliquer ces observations comme la faible prise en compte d l ments situationnels propres chaque participant dans l analyse de donn es D ailleurs l observatio
224. uilhot et al 1984 mentionnent que les buts principaux devraient demeurer la lib ration des motions et des affects la prise de conscience de leur signification et de leur port e ainsi qu une r organisation de ces l ments La premi re grande approche est nomm e musicoth rapie active et regroupe des activit s telles que la composition de musique ou de paroles sur une musique l improvisation musicale ainsi que l interpr tation de pi ces existantes Bruscia 1996a Bref cette approche comporte toutes les techniques o un travail est effectu directement sur l objet musical La production de musique peut se faire par le biais de la voix du corps ou d instruments de musique Montello amp Coons 1998 Selon Bruscia 1998 l exp rience de la musique en approche active permet au client la fois d exprimer ses probl mes d explorer ses ressources de travailler sur ses conflits de d velopper des relations et de trouver r solution et sentiment d accomplissement Kupperschmitt 2000 propose quatre objectifs de travail en musicoth rapie active pour l atteinte d effets b n fiques en dehors du cadre de la musicoth rapie Le premier consiste en l tablissement de rep res et de limites de fa on apprendre composer avec eux par exemple en organisant hi rarchiquement les stimuli Le second vise redonner un sentiment de comp tence l individu par la ma trise progressive d un instr
225. ument La musicoth rapie active devrait viser en troisi me lieu favoriser la 27 socialisation Enfin le quatri me objectif serait selon Kupperschmitt la r gulation du comportement de fa on acc der une plus grande ma trise de l impulsivit ce qui favorise l atteinte d objectifs et la cr ation d habitudes structurantes face aux apprentissages p 33 Moyne Larpin 1988 pr cise que l approche active peut procurer un cadre s curisant o un certain d foulement de l affectivit et de l agressivit peut se produire L approche active a pu d montrer son efficacit dans l am lioration de l estime de soi des relations avec les pairs et de la coh sion de groupe entre autres Montello amp Coons 1998 La musicoth rapie r ceptive quant elle inclut toutes les exp riences o il y a coute d un extrait musical par le client sans que ce dernier n effectue un travail direct sur cet extrait Montello amp Coons 1998 Cet aspect lui a valu le nom de musicoth rapie passive chez certains chercheurs Montello amp Coons 1998 Waldon 2001 Par aucun travail direct sur l extrait musical on entend que le client n interpr te pas la musique qu il men crit pas les paroles ni n improvise sur elle Le travail peut alors se faire par associations libres sur la musique Kupperschmitt 2000 par la relaxation Davis amp Thaut 1989 Hendricks Robinson Bradley amp Davis
226. ur un nonc ou l autre mais donnez la r ponse qui vous semble d crire le mieux les sentiments que vous prouvez en g n ral l 2 3 21 Je me sens bien 3 2 Je me sens nerveux se et agit e 3 Je me sens content e de moi m me 24 Je voudrais tre aussi heureux se que les autres semblent l tre 5 J ai l impression d tre un e rat e 6 Je me sens repos e 7 Je suis d un grand calme DIN D IN ta oO amp iJ a 2 Oo o a 2 z M a n amp E w 8 5 Q E je n arrive pas les surmonter 29 Je m en fais trop pour des choses qui n en valent pas ea hee ee eel vraiment la peine 30 Jesuisheureux se 1 2 3 4 31 J ai des pens es troublantes Ct 1 2 3 4 32 Je manque de confiance en moi 1 2 3 4 33 Je me sens en s curit 1 3 4 v 5 Je sens que je ne suis pas la hauteur de la situation 1 6 Je suis satisfait e me tracassent je n arrive pas les chasser de mon esprit 40 Je deviens tendu e ou boulevers e quand je songe mes pr occupations et mes int r ts r cents w EF Version francaise du CESD F Pouvez vous nous dire quelle fr quence au cours de la derni re semaine vous vous tes senti e ou comport e de la fa on suivante Encerclez la r ponse qui vous convient le mieux Rarement ou Parfois ou Occasionnelie La plupart du Jamais peu sou
227. ut moment de mettre fin votre participation sans subir de pr judice Si cela se produisait il est possible que l un des animateurs responsables demande vous rencontrer afin d obtenir des claircissement sur votre d cision et de vous orienter vers des ressources appropri es si vous en prouviez le d sir ou le besoin L animateur a le droit de vous retirer de l activit tout moment s il juge qu elle pourrait vous causer du tort Responsable de l tude sur la musicoth rapie Fr d ric Pedneault T l courriel Appendice I Questionnaire de pr exp rimentation Questionnaire de pr exp rimentation S ance no Au cours de la s ance 1 Ai je eu une exp rience d imagerie mentale a Oui pr cisez la forme images motions couleurs etc a Non 2 D crivez sommairement le contenu de l imagerie ou le type d exp rience que vous avez v cu 3 Qu est ce qui m a aid au cours de la s ance 3 1 Sur le plan de la relaxation 3 2 Sur le plan de l imagerie 3 3 Sur le plan du partage et de l int gration 4 Qu est ce qui m a nui 4 1 Sur le plan de la relaxation 4 2 Sur le plan de l imagerie 4 3 Sur le plan du partage et de l int gration 5 Quelles motions la musique a t elle suscit en moi Au terme de la s ance 6 Avec quelle motion je repars 7 Quel s besoins je ressens 8 Commentaires et suggestions sur l activit en
228. ve sur des indices de sant mentale d une population adulte non clinique du Saguenay Lac St Jean Appendice M Consentement libre et clair pour le groupe exp rimental Formulaire de consentement libre et clair Moi Nom d clare avoir t inform e de fa on claire sur ce en quoi consiste la recherche sur impact d un programme de musicoth rapie r ceptive sur des indices de sant mentale chez une population adulte non clinique du Saguenay Lac St Jean Je comprends que cette activit comporte l ventualit que des participants y compris moi m me partagent certains d tails de leur vie personnelle Je m engage donc couter avec respect ces partages et observer leur teneur strictement confidentielle en vitant de parler des confidences des membres l ext rieur du groupe J ai t avis e que les questionnaires que je devrai remplir au d but et la fin de l activit seront tout fait anonymes mon nom n apparaissant que sur le pr sent document et celui ci tant conserv sous cl dans une fili re diff rente de celle o les questionnaires seront entrepos s Les rencontres auront lieu dans un local de l Universit du Qu bec Chicoutimi J accepte de donner mes coordonn es l animateur afin que celui ci puisse m informer sur certains facteurs comme le report d une s ance ou un changement de local Je sais que cette liste sera d truite d s la fin des rencontres Je ren
229. vent ment ou temps ou tout mod r ment le temps 1 2 jours 3 4 jours 5 7 jours 1 J tais d rang e par des choses qui habituel lement ne me d rangent pas 0 1 2 3 2 Je n avais pas envie de manger j avais peu d app tit 0 1 2 3 3 Je sentais que je ne pouvais pas me d faire de mes id es noires m me avec l aide de ma famille ou de mes amis es 0 1 2 3 4 Je me sentais aussi bon ne que les autres personnes 0 1 2 3 5 J avais de la difficult me concentrer sur ce que je faisais 0 1 2 6 Je me sentais d prim e Le ES wo 7 Je sentais que tout ce que je faisais me demandait un effort 8 Je me sentais plein d espoir vis vis l avenir 9 Je sentais que ma vie tait un chec 10 Je me sentais craintif ve 11 Mon sommeil tait agit 12 J tais heureux se 13 Je parlais moins qu l habitude 14 Je me sentais seul e 15 Les gens n taient pas amicaux 16 Je profitais de la vie 17 J avais des crises de larmes 18 Je me sentais triste 19 Je sentais que les gens ne m aimaient pas o O O O O O O O O O O Q O i d ad 2 D MH NY ND ND NY NY NY NN ND NN N 20 Je ne parvenais pas aller de l avant INFORMATIONS GENERALES 1 tes vous 1 D Femme 2 0 Homme 2 ge 3 Quel est votre tat matrimonial actuel 0 Mari e y compris en union libre 2 0 C libataire 3 0 S par e Divorc e 40 Veuf Veuve 4
230. vis est partag par Sloboda et O Neill 2003 pour qui l impact motionnel de la musique est reli au contexte d audition et aux dispositions de l auditeur Le caract re nouveau de l activit l l ment d ouverture de soi ainsi que l aspect intensif peuvent laisser envisager l adoption par certains participants d une attitude d fensive m me si tous taient volontaires pour participer Toutefois ce trait particulier n ayant pas t au pr alable valu chez les participants il ne peut s agir que d une piste de r flexion Un autre l ment consid rer est le taux de mortalit exp rimentale relativement lev chez les participants l atelier 37 5 des personnes ayant rempli le pr test n ont pas compl t le posttest Ce point peut agir de deux fa ons Premi rement cela peut rendre compte d une motivation plus grande chez ceux ayant compl t l activit et cette caract ristique peut avoir eu une influence sur les r sultats D un autre c t il arrive parfois lors d activit s de croissance et de d veloppement personnel que certaines personnes tr s touch es par l activit ou qui se sentent boulevers es par ce qu elles y d couvrent choisissent de s en retirer Une telle possibilit contribuerait grandement att nuer la tendance vers un effet significatif de l atelier Les raisons motivant l abandon n ayant pu tre lucid es de fa on formelle ce point m ri
231. z les participants du groupe exp rimental sur certaines variables notamment l anxi t situationnelle le stress psychologique et les sympt mes d pressifs L analyse de ces r sultats soul ve donc plusieurs points approfondir l am lioration des indicateurs de sant mentale constat e chez les membres du groupe contr le ainsi que des changements plus faibles que pr vu au niveau des variables de sant mentale des membres du groupe exp rimental 124 Facteurs pouvant expliquer l am lioration chez les membres du groupe contr le L am lioration substantielle constat e chez les membres du groupe contr le recommande une certaine prudence face au risque d erreur de type II soit de statuer que le traitement n entraine pas d effets alors qu il le fait Il convient donc d examiner de plus pr s ces facteurs pouvant expliquer l am lioration de certains indicateurs de sant mentale dans le groupe contr le Il s agit de facteurs situationnels ext rieurs au contexte de l exp rimentation ainsi que de facteurs pouvant tre reli s la m thodologie employ e dans la pr sente tude Facteurs situationnels Il faut rappeler que certains indices de sant mentale m me s ils d montrent une certaine stabilit peuvent tre sensibles des l ments situationnels Labelle et al 2001 En effet ces auteurs affirment que les indicateurs de d tresse psychologique affichent une certaine variabilit dans l

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