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Méthodes d`Analyse Qualitative

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1. La methodologie ado e Afin d tudierla probl matique pos e nous avons opt pourla m thodologie de l tude de cas Quatre tudes de cas ont t r alis es dans des PME appartenant au secteur industriel L annonce du plan e Le premierchapitre du m moire est consacr la pr sentation de la gen se et des d finitions du concept de qualit d emploi Dans le deuxi me chapitre nous La revue de la litt rature e La revue de la litt rature doit presenter les diverses approches th oriques du probl me trait Le chercheur collecte analyse et synth tise les diff rentes perspectives e ne s agit pas d une compilation d l ments ni d un cours Le chercheur doit adopter une attitude critique il compare les l ments entre eux se positionne et opere des choix utiles pour la conduite de sa recherche e ne faut int grer dans la revue de la litt rature que les l ments th oriques r ellement n cessaires pour l investigation empirique Pas de bourrage inutile e Le mod le de recherche est souvent pr sent a l issue des d veloppements th oriques La m thodologie Ici le chercheur justifie le choix de la m thodologie adopt e et les outils de collecte et d analyse des donn es doit montrer en quoi ces choix sont judicieux et adapt s au th me de recherche e L enqu te par questionnaire l tude de cas l analyse com
2. Importance de l organisation o Pour r ussir une recherche on a besoin de 20 de chance 30 de comp tence et de 50 d organisation Certains pensent que m me la chance se cr e Organisation du temps o Plus on dispose de temps pour accomplir un travail plus ce travail prend pr cis ment de temps Parkinson o l inverse moins on a de temps disponible mieux on l utilise Trouver un compromis Suite o Ce qui fatigue ce n est pas le travail mais ce qu on aurait dd faire et qu on n a pas fait cela tourmente sous forme d une vague inqui tude et affaiblit l nergie Pour garder l esprit libre o Ne faire qu une t che la fois on notera les r flexions mergentes pour s en d barrasser mentalement o Ne pas quitter une t che avant de l avoir termin e o Ne pas reporter les choses Oui des vidences que l on oublie Timing pour le m moire 1 an Etapes Temps requis o Choix du sujet Premier d grossissage 2 3 semaines o Lectures Probl matique Plan de travail Investigation empirique Travail de recherche proprement Dit Moyenne de 30 semaines Suite timing Redaction 6 10 semaines Manuscrit Correction 2 3 semaines r criture Mise au point frappe 2 3 semaines Et tirage D marches pour la soutenance 2 4 semaines Total 44 52 Semaines Savoir d marrer Le premier d broussaillage Mesurer l ampleur de la t che y a t il quel
3. 2 1 La gloutonnerie livresque C est la tendance lire tout azimuts livres articles compte rendus dans l espoir de d nicher une probl matique traiter Cela se solde souvent par l puisement et l abandon en raison de l indigestion d une quantit consid rable d informations 2 2 L impasse aux hypoth ses N Cette fuite en avant consiste se pr occuper de la collecte des donn es par exemple choix de l outil de collecte avant m me de formuler des hypoth ses D s lors 1l est important de r aliser chaque tape de recherche avant de passer aux suivantes Les techniques de recherche ont une port e limit e si le probleme est flou mal pos 2 3 La recherche de la sophistication Dan l espoir d tre cr dibles certains Jeunes chercheurs croient utile d utiliser un discours sophistiqu pompeux et intelligible Cela d bouche souvent sur deux probl mes l ambition d mesur e et la confusion totale qui cachent mal l absence de projet de recherche Pour viter ces travers l tudiant doit pouvoir d finir tous les mots qu il utilise il gagne chercher la simplicit et la clart 3 Les tapes d une recherche La majorit des sp cialistes en m thodologie de la recherche proposent une d marche quasi identique qui r pond aux exigences de production scientifique Elle est constitu e d tapes successives qu il convient de respecter pour mener terme le projet d
4. elle couvre un large ventail de circonstances il peut tre appropri de choisir un cas extr me Dans le sillage de ce type d argument on peut retenir celui et il n est pas exclusif de la validit de l tude de cas dans une phase exploratoire o il n y a pas beaucoup de th ories valides Inscrites dans de vastes programmes de recherche avec la pr sence de plusieurs chercheurs les tudes de cas peuvent chercher d velopper des th ories Les diff rentes tapes dans l tude de cas L tude de cas se base sur des processus interactifs complexes que l on peut difficilement pr senter selon une logique lin aire 1 Pr paration Le chercheur doit faire la revue de la litt rature pour trouver la th orie la mieux appropri e au cas M me si on recommande souvent le fait de d marrer l tude de cas en tant peu encombr par la th orie il est pratiquement impossible de d marrer la recherche ex nihil sans un minimum de cadrage th orique m me implicite Le chercheur doit tre suffisamment flexible pour accueillir les th ories mergentes du terrain 2 La collecte des donn es vidences La revue de la litt rature donne d j une indication sur les mat riaux qui doivent tre recherch s dans l tude de cas Le chercheur retient les l ments qui expliquent le cas mais autorise l mergence de th ories Les sources de collecte des donn es sont les interviews la docu
5. on est d accord ou pas avec les propos du r pondant est aussi un exercice de contr le de ses motions assez difficile qui demande une grande ma trise de soi Il faut aussi viter de couper la parole moins que le r pondant ne s gare longtemps du sujet Toutefois il ne faut pas perdre de vue que dans certains cas les r pondants refusent de se faire enregistrer dans ce cas la prise de notes devient obligatoire IV 3 Le partage Il est tr s important d avoir des amis a qui parler au fur et mesure que le chercheur r alise des entretiens Il accumule un volume tr s important d informations Sur chacune d elles il a plein de commentaires d explications possibles etc Il effectue des liens des interactions et 1l est tr s important de pouvoir partager ce flot d informations En plus le fait d en parler permet de mettre jour d autres id es et interpr tations Par ailleurs avant de passer une phase d entretiens et ou apr s 1l est important de r unir un groupe d informateurs cl s aupr s de qui sera valid e la liste des th mes qui seront ou ont t abord s lors des entretiens Ces m mes informateurs pourront galement tre r unis apr s la phase de collecte pour partager avec eux les premiers r sultats bruts afin d obtenir leur contribution sur la partie interpr tation D une mani re plus informelle si l on ne r unit pas un groupe d informateurs on peut faire appel un trange
6. C est dans l analyse compar e que le choix d une unit de mesure s impose m comparaison d articles gt longueur des colonnes si le format est le m me en cm2 m comparaison de titres gt surface en cm2 m y a deux types d unit de numeration l unit arithm tique et l unit g om trique Arithmetique le nombre de fois ou apparait le contenu temps d antenne consacr tel sujet nombre d images repr sentant la situation le temps consacr laccomplissement de tel type de t che H Mintzberg tude sur l emploi du temps des dirigeants intensit des attitudes chelles Geometrigue l espace consacr tel contenu Attention la fr quence d apparition d un terme n est pas toujours significative de son Importance 6 1 l analyse categorielle 1 re apparue L analyste d limite des Unit s de codage Celles ci peuvent tre selon le mat riau ou le code le mot la phrase la minute le centim tre carr gt Elle vise a prendre en consideration la totalit d un texte eta proc der la classification et au d nombrement par fr quence de pr sence ou d absence d items de sens suite gt La m thode est simple mais fastidieuse lorsqu elle se fait manuellement gt La m thode consiste a ventiler les diff rents l ments dans les divers casiers cat gories selon des crit res susceptibles de faire surgir un sens Une cat gorie est une classe de
7. La d marche ethnographique va au del de la simple collecte des donn es elle contribue Saisir le sens contextuel global de ces derni res Les anthropologues qui n tudiaient que les relations sociales dans les cultures dites primitives portent un int r t de plus en plus important a l tude des civilisations modernes et complexes Des anthropologues voir la Revue Annales des mines France mettent aujourd hui leurs savoirs et leurs methodologies au service de la connaissance de l entreprise L anthropologie oblige le chercheur utiliser une demarche ethnographique observation F TU articipante ou le chercheur immerg dans la societe qu il tudie travaille sur son propre vecu La d marche ethnographique va au del de la simple collecte des donn es elle contribue Saisir le sens contextuel global de ces derni res L observation participante est la m thode d investigation privil gi e de l anthropologie tre un indig ne parmi les indig nes et prendre un int r t personnel ce qui se passe tout en amassant un norme mat riel de haute valeur scientifique voil les points d ancrage fondamentaux de cette d marche suite L observateur s inclut dans le groupe et observe du dedans les situations et les personnes il partage sa vie ses sentiments et ses activit s dans une relation de face face 2 Les avantages de l o
8. On ira en fonction de son cadre r f rentiel dans certaines directions plut t que dans d autres 4 Choix des cat gories Les cat gories d analyse dependent des objectifs de la recherche il est impossible de standardiser v a 2 tvpes de categories Cat gories d duites de la recherche Categories induites du contenu on d pouille le texte unit s de signification et on fait surgir des cat gories Le choix des categories n est jamais neutre est conseill malgr la difficult de standardisation de choisir des grilles proches de celles labor es par d autres chercheurs pour pouvoir faire des comparaisons L analyse de contenu doit d couper le texte en tranches ou unit s m Le codeurest en face de multiples choix le mot le groupe de mots la phrase le paragraphe la page Une unit de surface le cm2 a Unit d enregistrement L unit d enregistrement est le segment de contenu minimal qui est pris en compte par l analyse mot phrase m llest absolument inutile de se demander si c est le mot la proposition ou la phrase qui sont les unit s de signification car l unit de sens doit tre cherch e dans le sens suite b Unite de contexte Elle est le plus troit segment de contenu auquel on doit se r f rer pour comprendre l unit d enregistrement exp paragraphe par rapport la phrase c Unite de num ration
9. y r pondre tout en s inscrivant dans un cadre th orique lucidement s lectionn Expliciter la probl matique c est pr cis ment d crire le cadre th orique dans lequel s inscrit la d marche personnelle du chercheur c est pr ciser les concepts fondamentaux les liens qu ils ont entre eux et dessiner ainsi la structure conceptuelle qui va fonder les propositions qu on laborera en r ponse la question de d part C est 1c1 que se fabrique le canevas sur lequel va s difier la construction du mod le d analyse et que se dessine les grandes lignes de cette construction qu on appelle parfois hypoth se g n rale ou directrice La qualit d une recherche est tributaire de la qualit de la probl matique pos e Cette derni re volue au fur et mesure que le travail progresse on peut partir d une premi re probl matique et d boucher apr s d broussaillage sur la probl matique d finitive La probl matique s exprime par une question centrale et un faisceau d hypoth se environ 10 pages Une fois la question cruciale formul e il faut rep rer les lectures essentielles les bases th oriques sur lesquelles appuyer la recherche la m thode de recherche adapt e puis mener un test de faisabilit sur le terrain 3 2 Illustration Quivy et al 1 Question d d part partant des statistiques nationales en France Comment expliquer les checs scolaires importants qui se manifestent chez les enfants issus
10. Dans ce qui suit nous en d crivons les tapes et les pi ges viter HI 1 La pr paration de Pentretien Le guide d entretien est pr parer partir de la revue de la litt rature et ou a partir de intuition du chercheur selon que l approche soit plut t deductive ou inductive On peut combiner les deux et retenir une liste de questionnements qui comporte des questionnements issus de la th orie et d autres que le chercheur soup onne d avoir une importance propositions de la recherche avec une d marche adbuctive Des phases pr paratoires telles que l observation et la consultation de documents peuvent aider la formulation des th mes qui seront abord s lors de l entretien Les th mes contenus dans le guide d entretien doivent tre m moris s par le chercheur d autant plus qu il n est pas suppos en divulguer le contenu 111 2 Type d entretien Le type d entretien le plus utilis en sciences de gestion est l entretien individuel semi directif centr Romelaer 2005 Les entretiens libres ou dirig s sont diff rents de m me que les entretiens de groupe qui peuvent tre utilis s comme pr alable la conduite d entretiens individuels Ils permettent de baliser le terrain de r colter un maximum de points de vue en un temps record mais sans approfondissement L entretien individuel permettra par la suite de d finir les priorit s de chacun des r pondants et l importance relative de c
11. Pr sentation de logiciels d analyse des donn es Invitation de chercheurs pour apporter des t moignages Modes d valuation Epreuve crite 70 R alisation d une investigation sur le terrain 30 Bibliographie AKTOUPF O 1987 M thodologie des sciences sociales et approche qualitative des organisations PUQ DENZIN N K LINCOLN Y S 1998 Handbook of qualitative research Sage Publications HLADY RISPAL M 2002 La m thode des cas De Boek Universit IGALENS J ROUSSEL P 1998 M thodes de Recherche en Gestion des Ressources Humaines Economica MILES B M HUBERMAN A M 2004 Analyse des donn es qualitatives De Boeck QUIRY L VAN COMPENHOUDT L 1988 Manuel de recherche en sciences sociales Dunod THIETART R A et coll 2007 M thodes de recherche en management Dunod USINIER J C et al 1993 Introduction la recherche en gestion Economica WACHEUX F 1996 M thodes qualitatives et recherche en gestion Economia Sites internet pour la recherch qualitative http W W W recherche qualitative qc ca http WWW nova educ ssss QR qulres htlm Enseignant F Zaddem Chapitre 1 El ments de m thodologie g n rale Le recours une m thodologie quantitative ou qualitative suppose au pr alable la ma trise d un ensemble de principes et de concepts qui rel vent de la m thodologie g n rale quels sont les objectifs de la recherche quels pi ges viter au d mar
12. administre aupr s d un chantillon qui v rifie certaines conditions de repr sentativit puis dont on analyse les r sultats en qualitatif on fonctionne par blocs On pr pare un premier outil de collecte des donn es guide d entretien guide de l interviewer grille d observation etc partir de la premi re grille de lecture qui contient un ensemble de questionnements correspondant l objet de la recherche on r colte les informations qu on analyse Le chercheur peut par ailleurs r aliser quelques entretiens exploratoires qui lui permettront d am liorer son guide initiale et par la suite reprendre les entretiens afin de collecter un maximum d informations On s aper oit alors et particuli rement lorsque la posture pist mologique est inductive ou abductive que l on a besoin soit d un compl ment d informations de la part des personnes rencontr es soit d interroger d autres types de personnes sur d autres aspects qui se sont r v l s importants lors de l analyse des entretiens d o la n cessit d une deuxi me grille de lecture 11 4 Le je et le nous Parler de soi est difficile particuli rement pour les Tunisiens o le je est tr s peu utilis au d triment du nous Alors que ce qui nous int resse c est l avis personnel du r pondant celui c1 a tendance se r fugier derri re la collectivit en utilisant des expressions telles que comme tout le monde je Da
13. car il repr sente la langue maternelle des Tunisiens et ne comporte pas de connotations litistes comme le francais ou l arabe litt raire En effet l utilisation de ces deux langues en entretien pourrait avoir des effets de blocage et nuire a la fluidit d expression du r pondant De plus l tendue du vocabulaire ma tris dans ces deux langues est en g n ral plus r duit que dans le cas du dialecte tunisien Le r pondant aura tendance a donner des r ponses plus courtes lorsqu il s exprime dans une langue non maternelle ou qu il ne maitrise pas forc ment bien Rien de mieux pour mettre les gens l aise condition pr alable l entretien que de leur parler d une mani re naturelle dans leur langue naturelle Un exc s de formalisation de l entretien est viter La simplicit et l accessibilit d s les premiers instants sont pr coniser Aussi bien ceux qui maitrisent la langue fran aise que ceux qui maitrisent l arabe comprennent parfaitement le dialecte tunisien Cependant l exc s de familiarit est proscrire Apr s cette premi re tape de mise l aise dans la langue maternelle du r pondant le chercheur aura s adapter la langue que va privil gier le r pondant dans ses premi res r ponses S 1l commence d velopper ses id es en fran ais c est qu il se sent plus l aise dans cette langue pour s exprimer S il utilise comme la plupart des Tunisiens des ex
14. construit en partie la r alit dans laquelle il volue ne serait ce qu partir de ses repr sentations du r el suite e Dans cette perspective le chercheur produit des explications qui ne sont pas la r alit mais un construit susceptible d expliquer cette r alit Il y a aussi une co construction intersubjective de la connaissance par le chercheur et la population tudi e Ici on accorde une importance aux r alit s qui mergent du terrain d observation d o le recours aux d marches inductives COMPREHENSIVE POSTULATS Elle a t fond e par Max Weber pour qui le sens subjectif des conduites des acteurs constitue le fondement de l action sociale Pour Weber homme est un tre de conscience qui agit en fonction de sa compr hension du monde Postulats e La soci t n existe pas en dehors des repr sentations des individus Le paradigme place l acteurau centre du dispositif pour donnerun sens au syst me et aux structures tudi es suite e utilisation des donn es relatives aux personnes prise en compte des cadres de r f rence des personnes e La sociologie estcompr hensionen ce sens qu elle recherche comprendre les motifs et les causes de l action sociale e la mobilisation de multiples cadres de references psychologie sociologie suite e Contrairement au structuro fonctionnalisme l importance est accord e aux personnes leurs repr
15. de construire plut t que de tester du type de validit recherch savoir la validit interne qui est privil gi et de la priorit accord e l tude des liens entre les causalit s plut t que la g n ralisation de r sultats Par ailleurs l approche qualitative est r put e privil gier la subjectivit du chercheur alors que Papproche quantitative est plus orient e vers P objectivite La m thode qualitative r pond des besoins sp cifiques ceux d explorer en profondeur et d acqu rir une connaissance approfondie d un nombre plus ou moins r duit de cas Ce type de recherche ne vise pas la g n ralisation mais la compr hension l explication la d couverte des causes des ant c dents ainsi que des effets et des cons quences du ph nom ne tudi Une recherche qualitative s impose lorsque la th matique tudi e est nouvelle qu elle est travers e par de nouveaux paradigmes ou lorsque le contexte tudi est sp cifique Alors encore une fois il ne faut pas oublier de se poser toutes les tapes de la recherche la question sur la nature de celle ci et si elle n cessite d entreprendre une recherche qualitative ou quantitative ou encore les deux triangulation Il ne faut pas non plus h siter remettre en cause les choix m thodologiques autrement il y aurait un risque de se retrouver avec des r sultats superficiels et des r actions de la part du public du genre so what et alors La
16. des cat gories sociales les moins favoris es 2 Exploration lectures et entretiens exploratoires Les statistiques et les entretiens exploratoires confirment le fait que cette cat gorie d enfants pr sente effectivement un taux d chec scolaire sup rieur aux autres L exploration th orique permet de d gager deux approches dominantes du probl me trait a La th orie fonctionnaliste ax e sur la fonction de s lection l apprentissage de m tiers la diff renciation professionnelle b La th orie de reproduction des rapports de domination reproduction de l ordre social 3 Choix de la probl matique Choix de la probl matique b R Boudon L in galit des chances la mobilit sociale dans les soci t s industrielle Paris Armand Colin 1973 P Bourdieu J C Passeron La reproduction l ments pour une th orie du syst me d enseignement Editions de Minuit 1970 et P Bourdieu et J C Passeron Les h ritiers Paris Minuit 1964 Hypoth se centrale Les crit res normes et principes qui r gissent la s lection des l ves en terme de r ussite ou d chec scolaire sont propres la culture de la classe dominante et d favorisent les enfants des cat gories les moins favoris es 4 Les hypoth ses de la recherche La formulation des hypoth ses permet l op rationalisation de la recherche Les hypoth ses proposent des relations entre les concepts des r ponses d anticipa
17. difficiles puisqu elles font appel une multitude de moyens pratiques d investigation documents entretiens observation Elles s attachent analyser les contingences contextuelles et autorisent le fait d aller sur le terrain avec un minimum de pr structuration du plan de recherche Le travail par tude de cas se rapproche de la d marche ethnologique dans la mesure ou le chercheur l instar de l ethnologue acquiert un statut et un r le aupr s de la population tudi e En effet la d marche ethnographique suppose la connaissance ou l apprentissage du langage local des donn es historiques sur l unit tudi e de la culture On retrouve cette m me exigence dans la recherche en gestion puisqu il y a un imp ratif de contextualisation des causalit s et des explications b Quel nombre de cas retenir Le nombre de cas tudier d pend du probl mes th orique Le nombre de sites tudi s doit couvrir l h t rog n it et la variabilit s des concepts de la probl matique pour satisfaire au crit re de repr sentativit th orique De plus le nombre de cas d pend des objectifs de la recherche e Exploration de pratiques nouvelles discussion d un questionnement original un ou quelques cas e Lorsque les acquis th oriques sont nombreux il y a lieu d observer de multiples situations cas pour analyser les r gularit s et les diff rences et en discuter la validit La m thode des cas
18. m thodologie qualitative ouvre de nouvelles perspectives avec des instrumentations qui collent au terrain telles que l observation participante ou pas les entretiens libres et semi directifs les r cits de vie l tude de la documentation interne etc Elle permet une immersion dans le terrain de la recherche un contact prolong avec les acteurs dont on explore le vocabulaire les attitudes les logiques de comportements les cartes mentales les sch mas de pens e Le chercheur qualitatif se trouve ainsi dans une posture privil gi e qui favorise la compr hension du contexte qu il tudie Cette posture est d autant plus int ressante que pour leur part les chercheurs quantitatifs travaillent sur le terrain tunisien l aide d chelles de mesure qui ont t con ues dans des contextes culturels autres Ce qui rend la recherche qualitative un passage quasi oblig soit dans le cadre d une recherche exploratoire afin de valider le mod le th orique et les chelles de mesure que l on compte utiliser soit dans le cadre d une recherche confirmatoire uniquement bas e sur des outils qualitatifs Pour aider les chercheurs entreprendre une tude qualitative que ce soit dans un cadre exploratoire ou confirmatoire nous proposons quelques conseils issus de notre propre exp rience en tant que de chercheurs qualitatifs et enrichis par des changes avec de multiples chercheurs qui se sont aventur dans le mon
19. par rapport ce quia t dit DES TECHNIQUES UTILES A L ENIRETIEN les expressions de contact qui montrent interlocuteur que nous sommes l coute de ce qu il dit oui oui ok tout a fait Miroir ou cho il s agit de reprendre un certain nombre de mots ou de phrases dits par l interlocuteur La reformulation ui consiste reformuler q it la personne d une mani re diff rente mais en reprenant les sens exacts les affects Exemples de reformulation Sije vous ai bien compris vous pensez que la d centralisation D apr s vous la deuxi me phase du projet a t men e dans la pr cipitation suite Les demandes neutres qui concernent un certain nombre de pr cisions exp est ce que vous pouvez me pr ciser cela Reprise du th me de base il convient de le faire discr tement suite Les silences il ne faut pas les combattre syst matiquement ils am nent souvent l interlocuteur r fl chir introspection aller de l avant PRISE EN COMPTE DES COMMUNICATIONS NON VERBALES Sans d velopper une attitude inquisitoire interviewer doit tre l coute de la communicationnon verbale les mimiques la gestuelle les regards les Variations du ton dela voix suite Leur ad quation avecle langage verbal est un moyen utile pour mieux comprendrele positionnement et le ressenti affectif de l interlocuteur par rapportaux
20. principes et pour opter pour d marche m thodologique particuli re le chercheur doit en conna tre les apports les domaines d application et les limites Il y a de multiples approches qualitatives comme indiqu sur le tableau r capitulatif suivant mais l accent sera mis sur celles qui sont les plus utiles et utilis es dans le domaine des sciences de gestion 2 1 La m thode des cas a d finition et domaines d utilit La m thode des cas est l une des m thodes les plus utilis es dans le domaine des sciences de gestion Elle se d finit comme une analyse spatiale et temporelle d un ph nom ne complexe par les conditions les v nements les acteurs et les implications C est la complexit du ph nom ne tudi qui la justifie Elle est appropri e lorsque la question de recherche de d part commence par pourquoi causalit s r cursives configurations exp formation de strat gies ou comment processus enchainement des ATA KAA a de Anama Ta tawmna e mun Dn AMAN kal An AAaniatan La m thodes des cas est utile pour reconstruire des v nements dans le temps chronologie valuer les causalit s locales isoler le g n ral des contingences formuler une explication puis la tester aupres des acteurs L tude de cas n est pas l tude d une entreprise puisque l unit d analyse peut tre l individu le groupe l organisation ou une population d organisation Quel
21. qu aujourd hui elle s exprime dans l ph m re et dans le faire Moreau 1999 p 32 Onrecommande aux chercheurs de noter la r f rence compl te dans la fiche de lecture au moment ou ils lisent le texte arrive que l on perde le texte que l on prouve des dificultes le chercher au moment o l on a le plus besoin de gagner du temps c est g n ralement au moment de la phase ultime de finalisation suite e Un m me auteur est cit selon l ordre chronologique des publications Exemple Fiet 1997 2001a 2001b Proc der de la m me mani re dans la partie R f rences e Ne pas citer les auteurs dans le corps du texte et en notes de bas de pages double emploi suite e Ne pas utiliser abusivement les notes de bas de pages Les revues scientifiques s rieuses insistent sur cette recommandation e Verifier que les auteurs cit s dans le texte sont bien cit s dans la partie R f rences suite e Ne pas faire le d coupage entre Revues Livres m moire et theses Cette pratique n est plus de mise aujourd hui dans les publications en gestion e Dans la partie R f rences viter le fait de mettre l ann e de publication en dernier ou de la mettre simultan ment apres l auteur et la fin 1 4 Organisation pour r aliser une recherche El ments d organisation pour r aliser une recherche Zeste de m thode en partie inspir de Louart P Lille
22. sentations et au sens qu ils donnent de la r alit plus qu aux structures M me si elle se rapproche du constructivisme la sociologie comprehensive ne se confond pas avec ce dernier suite e En effet pourle constructivisme l explication reste une formalisation ext rieure aux individus m me si elle part de leurs repr sentations une repr sentation du chercheur dans laquelle les acteurs doiventse reconnaitre L interpretativisme e 1 lnterpretativisme en anthropologie C Geertz culture doit tre appr hend e en terme de contexte interpr ter elle n admet pas l analyse en terme de sch ma causal structurel la mani re avec laquelle les significations sont construites dans une culture doivent tre lues interpr t es Iln y a pas de facteurs sociaux isol s qui attendent que l ethnographe vienne les r colter les d crire et les analyser Le chercheur construit la lecture du processus de cr ation de sens e Ces significations sont construites et modifi es selon un processus interpr tatif Pacteur choisit contr le rejette les significations STRUCTURALISME ET FONCTIONNALISME e Cesta partir de l id e de totalit de la soci t con ue comme organisme et du r le jou par certaines de ses parties constituantes les unes par rapport aux autres ou vis vis de la totalit quele fonctionnalisme se d veloppe POSTULATS e Toute soci t estconsid r e co
23. suite e Cette approcheest de plus en plus remise en cause car les probl mes sociaux ne se posent pas dans les m mes termes que les probl mes biologiques ou cliniques e Les comportements humains sont complexes impr visibles etinstables et n admettent pas des schemas d explications d terministes et reducteurs LE CONSTRUCTIVISME e Toutcommele positivisme ou l approche syst mique le constructivisme ne constitue pas un courant de pens eaux concepts et contours bien d finis suite e POSTULATS a Le monde social se construit a partir des pre constructions passees b les formes sociales passees sont reproduites que d autres sont inventees dans les pratiques et les interactions suite c l h ritage passe etla construction quotidienne des pratiques ouvrent sur un champ de possibles dans l venir Lemoigne e Ces postulats sont d une importance cruciale pour les gestionnaires qui ont parfois tendance embrigader l humain dans des mod lisations qui figent qui n admettent pas le subjectif l intersubjectif et ignorent que la complexit humaine esttelle qu elle n autorise pas d extrapolations abusives suite e Chaque individu per oit ressent agit et r agit selon sa propre construction dynamique du monde que le chercheur doit reconstruire pourla rendre intelligible suite e Dans cette optique on s opposeau d terminisme radical en admettant que l acteur fa onne et
24. sur Internet dans les e mails et les sms la langue utilis e est encore une fois le dialecte tunisien Il y a m me eu invention d un nouveau langage en recr ant les lettres de l alphabet arabe avec les chiffres 3 7 et 9 notamment Et si ce n tait la difficult d crire avec cette technique on ne retrouverait que cela sur le Net tunisien Nonobstant 1l ne faut perdre de vue que dans ce cas la retranscription des entretiens est ardue si le r pondant fait largement appel au dialecte national tout au long de son entretien et qu il le ponctue de mots toc souvent introduits de mani re spontan e dans les discours Cependant la plupart des expressions en dialecte sont facilement traduisibles en fran ais ainsi il y a moyen de faire une traduction simultan e lors de la retranscription tout en veillant inscrire entre parenth ses le mot original tel qu il a t restitu lorsqu il y a un doute sur sa traduction en fran ais La langue est une partie essentielle de l univers des personnes et en choisissant le qualitatif le chercheur est loin d avoir fait le choix le plus aise IL3 Allers retours terrain analyse La recherche qualitative se fait chemin faisant C est pourquoi il faut s attendre faire plusieurs allers retours entre la collecte et l analyse des donn es Contrairement la recherche quantitative o l on labore un outil de r colte des donn es en g n ral un questionnaire qu on
25. vi Strauss Elle convient l tude de ph nom nes sociaux stables permanents des soci t s paradigme structuro fonctionaliste Beaucoup d tudes de cas d observations participantes mobilisent une approche analytique suite e gt 4 Clinique Elle s attache a son objet un individu un groupe une organisation et l observe sur un temps plus ou moins long pour suivre les changements provoqu s C estle cas de certaines recherches actions LE POSTIVISME 4 POSTU LATS t ntologique la science capable de saisir le L univers la Nature la Vie tout ce que nous pouvons conna tre ou tenter de conna tre est potentiellement connaissable ou descriptible sous forme de connaissances g n ralement additives et ces connaissances nous disent peu peu l essence la substance et la permanence des choses par del la diversit ventuelle de leurs appa rences et de leur comportement Lemoigne 1 19 On estime ici que la science est m me de saisir la part du r el qu elle d crit 2 Le d terminisme e L id e sous jacente au d terminisme c est que la r alit peut toujours tre expliqu e par une chaine de causes simples et faciles que l on peut ais ment conna tre et d terminer Le r el admet donc une explication unique et permanente 3 Le r ductionnisme e Pourexpliqueret d terminer le r el la science et ses m thodes est oblig e de le r duire Au lieu d
26. Elle contribue a une meilleure connaissance du comment des processus tudi s c est dire les m canismes les interactions et les r sultats Concr tement elle consiste provoquer une s rie de r actions dans un environnement contr l Le chercheur th orise les r gularit s et pr dit dans des contextes similaires une relation probable entre la cause et l effet Les d marches behavoristes stimulus gt r ponse s inscrivent dans ce sch ma Elle a t utilis e par des auteurs comme E Mayo la Western Electric modifications des conditions de travail et observation des comportements des salari s travaillant en groupe Les r sultats obtenus sont souvent contestes car les conditions d exp rimentations sont factices les gens pouvant r agir diff remment dans la r alit concrete Elles portent souvent sur le comportement humain or ce dernier se caract rise par la complexit et n admet pas des explications simples lin aires et deterministes L histoire individuelle et celle du groupe sont n glig es 1l en est de m me pour la dynamique d volution sachant la relation institu e dans l exp rience est temporaire observation limit e dans le temps La m thode exp rimentale doit prouver deux types de validit une validit interne conditions de l exp rience absence de biais et une validit externe conditions de g n ralisation une population ou un contexte 2 4 La recherche ac
27. Universit de Manouba ISCAE Mast re Management Enseignant Pr F ZADDEM M thodes d Analyse ualitative Objectifs du cours Rappeler aux tudiants les fondements de la m thodologie g n rale Sensibiliser les tudiants a la d marche et aux divers outils de la m thodologie qualitative Se familiariser avec les fondements pist mologiques de la recherche qualitative Prendre conscience des biais li s l analyse qualitative des donn es Contenu du cours Chapitre 1 El ments de m thodologie g n rale Rappel 1 1 Les tapes de la recherche Objectifs de la recherche Revue de la litt rature La probl matique La construction du mod le d analyse Le recueil des informations L analyse des r sultats de la recherche 1 2 Structuration d un m moire de recherche 1 3 Pr sentation des r f rences bibliographiques 1 4 Organisation pour r aliser une recherche Chapitre 2 Fondements pist mologiques de la recherche Positivisme fonctionnalisme interpr tativisme constructivisme Chapitre 3 Les strat gies de recherche qualitative L tude de cas L analyse comparative L observation ethnographique La recherche action L experimentation Chapitre 4 Les outils de collecte de donn es et d analyse Les matrices L entretien L observation l analyse de contenu M thodes p dagogiques Cours d bat Exercices pratiques en petits groupes
28. a et vient entre th orie et pratique et leurs conclusions prudentes et non g n ralisables sont mal plac s pour se d fendre Ces caract ristiques de la recherche qualitative sont en grande partie responsables de sa mauvaise image En effet certains l accusent d tre une pseudo m thodologie scientifique Hlady Rispall 2002 Bergadaa 1992 et Brabet 1988 Cette tendance est en phase de s inverser et la m thode quantitative a c d de la place la m thode qualitative Cette image est en train de changer dans tous les milieux universitaires du monde et ce gr ce la publication dans des revues prestigieuses d un nombre croissant de travaux de recherche bas s sur des approches qualitatives En Marketing en Management et en Gestion des Ressources humaines notamment les chercheurs d couvrent une autre alternative cr dible l utilisation des chelles de mesure et l analyse des donn es quantitatives qui dans certaines situations s est r v l e frustrante cause de sa rigidit et de la superficialit de ses r sultats Toutefois il faut d ores et d j savoir que le qualitatif n est pas un refuge pour ceux qui sont rebut s par les statistiques En effet le choix d une d marche qualitative s inscrit v ritablement dans le prolongement du positionnement pist mologique Girod S ville et Perret 2007 et ne se limite pas aux types de donn es recueillies ou aux instruments de collecte mais concer
29. avoir un seul ou plusieurs selon la recherche men e tous les sous themes qui figurent dans le guide d entretien n auront pas tous t voqu s par le r pondant Le chercheur peut alors poser des questions directes leur propos mais le traitement des th mes voqu s spontan ment et ceux qu on aura sugg r s devra tre effectu e s par ment P riodiquement des synth ses reformulations sont effectu es comme transitions entre un th me et un autre A l issue de cette synth se 1l ne faut pas oublier de demander au r pondant s il a autre chose ajouter s il ne voudrait pas parler d un autre aspect qui lui semble important A la fin il est important de ne pas oublier de remercier le r pondant pour la confiance qu il a bien voulu accorder l interviewer et de le rassurer sur la confidentialit des informations qu il a livr car souvent les r pondants finissent par donner beaucoup plus qu ils n ont pr vu au d but donc il est tr s important de les rassurer vers la fin II 4 Penregistrement des entretiens La plupart des sp cialistes recommandent l enregistrement audio des entretiens ce qui permet de conserver la richesse du verbatim Si possible le chercheur peut r aliser un enregistrement vid o afin de garder une trace du non dit Toutefois 1l est important de mentionner que le chercheur rencontrera certaines personnes qui refuseront cat goriquement de se voir enregistrer 11 faudra alors e
30. bienveillante Les attitudes facilitatrices Exemple d une fiche d un entretien d evaluation RER Temps de r flexion Am nagement du lieu de l entretien Etude de la fiche d valuation de l ann e n 1 Etude de la fiche de poste Pr paration de la fiche d valuation de l ann e n Conduite de l entretien Accueil du candidat Premiers changes de l entretien Pr sentation des objectifs de l entretien Pr sentation du plan de l entretien NON Communication Transmet les messages dans un langage clair adapt et persuasif Mene les changes de mani re fructueuse Communique sans h sitation Communique sans hostilit Fait preuve de tact S applique comprendre les besoins de l autre Conserve sa bonne humeur et reste d un abord facile Critique avec mod ration et d une mani re constructive et polie Fait des mises au point et r sout bien les situations de tension G re bien le silence Sa communication est sur la d fensive Fait des reformulations p riodiques Ecoute attentivement Garde un contact visuel facilitateur avec l interlocuteur Parle avec une intonation monotone 1 Parle avec une voix adapt e Posture engag e vers l interlocuteur Tics gestuels Tics verbaux Pose des questions cho Pose des questions en miroir Il aide son collaborateur classer et organiser ses id es Il aide son colla
31. borateur g rer ses motions Conclusion de l entretien 1112131415 6 Recherche d un consensus sur les objectifs de l ann e n 1 Ly yy Synthese des principaux points discut s Ly yy Encouragements et f licitations Ly yy Cl ture de l entretien Ly yy Attitudes adoptees ITI Attitude de comprehension Ly yy Attitude d valuation Ly yy Attitude de soutien Ly yy Attitude d interpr tation Ly yy Attitude de d cision Ly yy Attitude d enqu te ITI L observation Chapitre VE L observation participante Extraits de O Aktouf La met ode de observation participante dans A Chanlat M 1955 La rupture entre entreprises et Les hommes E O 1 L observation participante outil privil gi de l anthropologie Lambition de l anthropologie prise au sens le plus large serait de rassembler dans une approche globalisante toutes les disciplines tudiant l homme On distingue souvent l anthropologie physique qui s occupe de l homme dans ses caract res physiques l ethnologie qui couvre le domaine de l anthropologie culturelle et sociale qui s int resse a l homme en soci t m L ethnologie moderne est selon Aktouf 1985 la methode qui tout en tenant compte de l observateur r habilite l homme comme sujet acteur historique et son travail comme fait social int grant l tre et le milieu dans une unit d analyse suite
32. bservation participante Elle permet d viter le probleme de la diff rence entre comportement r el et comportement verbal E Elle met jour des l ments souvent inconscients chez l observ lui m me difficiles faire merger par de simples questions lors d un entretien ou dans le cadre d un questionnaire suite 2 Elle permet d identifier des processus complexes qui recherch s autrement exigeraient de laborieux entretiens Elle permet enfin d viter le probl me de l incapacit d expression verbale de observe 3 Conditions de validit de l observation participante Participation effective aux activit s et a la vie du groupe observ et partage quotidien de son existence Se faire accepter par des personnes importantes dans le groupe suite m Choisir clarifier et tablir un r le que l on peut assurer en tant qu observateur durant toute la dur e du s jour et qui permetune participation maximale a la vie du groupe V rifier par des entretiens les l ments observ s Proceder des recoupements entre les informations emanant de plusieurs personnes L analyse de contenu Chapitre VI L analyse de contenu 1 Definitions L analyse de contenu est un ensemble de C est une technique de recherche pour la description objective syst matique et quantitative du contenu manifeste des communications ayant pour but de les inter
33. cificit s de chacun des cas tudi s En effet les r sultats et les conclusions des analyses intra cas constituent la mati re premi re des analyses inter cas C est pendant cette phase d analyse que le chercheur aura faire le rapprochement avec la litt rature Comme le disent si bien Miles et Huberman 2003 le chercheur peut s amuser croiser les diff rentes variables les unes avec les autres Les possibilit s de formats de pr sentation sont infinies tout d pend des questionnements et de la probl matique Le volume d informations r colt es est sans doute sup rieur aux besoins de la recherche alors le chercheur devra cibler les matrices les plus pertinentes Ceci peut tre pris comme un jeu Le chercheur peut jouer construire des r seaux des N e 9 r r processus des mod les explicatifs avec l 1l toujours riv sur les donn es issues du terrain En effet il faut faire attention ne pas construire des mod les qui correspondent aux propres sch mas de pens e du chercheur sa facon de voir les choses Le chercheur est une ponge Il prend les donn es du terrain les d construit en les d coupant selon des codes souvent th matiques qu il aura tablis a partir de la revue de la litt rature et du verbatim des r pondants et puis reconstruit l ensemble de ces variables en les ordonnant en leur donnant un nouveau Sens V 6 Les r sultats inattendus Dans la majorit des cas l
34. ction th orique suppos e la figurer Il relie des concepts pour expliquer pourquoi une cause entra ne un effet Si les relations causales s articulent entre elles alors il s agit d une th orie c est dire une repr sentation du monde ou du ph nom ne pour le comprendre Il recherche objectivit ce qui suppose la distanciation entre le chercheur et son objet 1 Principes g n raux de la recherche qualitative Wacheux 1996 I n existe pas d outils standardis s dans les m thodes qualitatives cela d pend des questions de recherche et des r sultats attendus Il faut d crire les situations avant de les expliquer Dans les recherches qualitatives il n existe pas d automatisation du traitement des donn es Le chercheur doit restituer l ensemble du processus qu il a suivi pour aboutir aux r sultats afin de permettre le contr le la discussion Les r sultats sont discut s articul s aux r sultats ant rieurs Le chercheur formule de nouvelles questions a partir de ces r sultats 2 Les m thodes qualitatives Comme mentionn au chapitre deux la recherche comporte trois p les compl mentaires pist mologique th orique et technique Une coh rence globale doit caract riser ces trois p les D s lors le choix d une m thode de recherche ne peut se faire ind pendamment du questionnement du chercheur de son cadre th orique r f rentiel et son arri re fond paradigmatique Partant de ces
35. de commencer a coder L id al est de r aliser la retranscription sous forme de trois colonnes une colonne centrale la plus grande contient le texte retranscrit une colonne droite o sont inscrits les commentaires et impressions et une colonne a gauche pour les codes Au fur et mesure que l on avancera on s apercevra de la n cessit de regrouper certains codes On peut passer de 50 codes au d but a 4 ou 5 a la fin du processus de codage L intitul des codes peut tre trouv si le code correspond a un code qui est d j cit dans la litt rature Dans ce cas l on pourra adopter le m me intitul pour favoriser la comparaison entre plusieurs recherches Si des codes in dits apparaissent a partir des propos des r pondants on peut puiser dans leur verbatim pour trouver une expression qui r sume bien cette id e Il faut savoir que la retranscription est une t che fastidieuse r p titive et routini re C est l une des parties les plus ingrates du travail qualitatif Il faut couter et r couter les enregistrements et saisir sur l ordinateur les propos du r pondant le plus fid lement possible C est pourquoi effectuer le codage en m me temps que la retranscription permet de garder sa lucidit apr s des heures pass es dans une saisie quasi automatique V 3 Unit de codage et r vision des codes Les codes qui ont t identifi s ne sont pas non modifiables De par sa nature m me le qualitatif
36. de riche de surprises du qualitatif En arri re plan nous avons galement t influenc s par nos lectures diverses cf bibliographie et notamment par l ouvrage de Miles et Huberman 2003 Cette recherche est utiliser comme synth se des l ments importants connaitre et prendre en consid ration dans la conduite d une recherche qualitative en Tunisie Elle serait d autant plus utile si elle est exploit e par le chercheur apr s qu il ait clairement formul la probl matique les hypoth ses ou les propositions de recherche le cadre conceptuel et la m thodologie L utilit de ce document se situe donc un moment interm diaire de la recherche une fois la partie th orique achev e la m thodologie d velopp e les guides d entretien et ou d observation pr par s et avant le moment fatidique de passage au terrain A cette tape nous avons vu beaucoup de chercheurs h siter marquer un temps d arr t tre pris de doutes est ce que j ai pos les bonnes questions sont elles bien formul es La perspective du face face avec les r pondants est aussi une source d angoisse pour les jeunes chercheurs surtout que dans la recherche en gestion on s int resse souvent a des cat gories socio professionnelles lev es qui risquent d tre intimidantes A partir du moment ou l on se pose ce type de question c est que le chercheur fini par quitter le cadre s curisant de la litt rature et des c
37. des chances de s adapter donc de survivre e L id e essentielle qui sous tend cette cole de pens e est de consid rer tout syst me comme une entit finalis e t l ologique compos e de sous syst mes en interactions et soumise des environnements quisont source de contraintes et d opportunit s Enseignant F Zaddem CHAPITRE III LES METHODES DE RECHERCHE QUALITATIVE Les sciences de gestion se d finissent comme des sciences de l action Les connaissances concernent l agir en et pour une organisation habit e par les hommes Elles th orisent des probl matiques v cues par des praticiens Le chercheur comprend les ph nom nes par la construction d une conceptualisation explicative du monde Jonger 1993 L organisation est un construit social et la compr hension de ses dynamiques requiert le recours aux m thodes des sciences sociales Les m thodes qualitatives cherchent expliquer les ph nom nes sociaux la mise en uvre d un processus de recherche qualitatif c est avant tout vouloir comprendre le pourquoi et le comment des v nements dans des situations concr tes Wacheux 1996 Elles cherchent faire sens plus qu apporter la preuve et leur validit d pend d une contextualisation dans l espace et le temps Le chercheur ne travaille pas sur la r alit mais sur des repr sentations construites partir de la perception des acteurs et ou par une constru
38. des contextes sur le plan culturel alors que la diff rence s explique par la pr sence de cadres institutionnels diff rents exp fiscalit droit du travail syst mes ducatifs et de formation ou de logiques individuelles particuli res Concr tement le chercheur propose dans une premi re phase une explication de chacun des contextes ensuite il se distancie du terrain pour r aliser des m ta analyses par la comparaison C est donc entre des syst mes d explication que la comparaison s tablit parce que les diff rences ne sont jamais donn es mais construites L analyse porte sur des comparaisons th oriques terme terme des ph nom nes dans diff rents contextes empiriques b Domaines d application En gestion on s int resse la fonction soci tale de l entreprise la formation de la strategie ou aux formes de la centralisation et de la d centralisation et ce souvent dans une optique culturaliste L utilisation de la m thode trouve sa justification lorsqu on cherche largir une probl matique classique en int grant dans une th orie des dimensions n glig es auparavant 2 3 La recherche exp rimentale L exp rience simule une analogie contr l e avec le r el Elle suppose que les lois et les ph nom nes tudi s soient certains et durables que la r alit puisse tre mim e c est dire que le ph nom ne isol de son contexte spatial temporel n est pas modifi
39. e recherche formuler le probl me fixer les objectifs de la recherche choisir le cadre th orique r f rentiel Le chercheur est souvent amen r aliser des aller retour entre certaines phases ou activit s de recherche analyses th oriques observations sur le terrain 3 1 Qu est ce qu une probl matique Le terme probl matique est central en mati re de m thodologie de la recherche En effet la formulation d une probl matique est souvent l un des exercices les plus complexes qu il y ait r aliser Igalens et al 1998 La probl matique est un ensemble construit autour d une question principale des hypoth ses de recherche et des lignes d analyse qui permettront de traiter le sujet choisi Baud 1996 La probl matique consiste en la formulation du probl me l nonc du questionnement de recherche et Papproche th orique que le chercheur adopte pour r pondre la question de d part Igalens et al 1998 Choisir une probl matique c est la fois d finir exactement l objet de la recherche les checs scolaires proprement dits les processus de s lection sociale ou les contenus de cours et leur dimension id ologique par exemple et opter pour un mode d approche de cet objet l analyse des causes l analyse des fonctions ou l analyse des valeurs sous jacentes par exemple Expliciter la probl matique c est pr ciser sa fa on personnelle de poser le probl me et d
40. en d en chercher Pour ce faire il faut envoyer des mails o l on se pr sente ainsi que l objet de la recherche C est une technique qui fait souvent ses preuves Le taux de r ponse avoisinerait les 10 mais ceci reste un d but la suite est la m me que dans le premier cas car ceux qui ont r pondu sont motiv s Il faut donc saisir opportunit Le tout est de chercher a tablir un contact personnel avec les r pondants ou des personnes interm diaires Une autre astuce plus directive peut tre adopt e Elle consiste laisser le parrain tablir le planning en contactant la liste des personnes que le chercheur et le parrain auraient tabli ensemble Il faut galement s attendre a ce que les personnes ne se rappellent pas toujours du rendez vous Le chercheur risque des fois d tre amen attendre revenir voir l entretien interrompu parfois plusieurs fois ou m me abr g Ce qui pourrait engendrer un sentiment de m sestime et de g ne Une seule r ponse cela pers v rance mais non acharnement S il y a le sentiment que les personnes ne sont pas pr tes r pondre le mieux faire est de ne pas insister La d marche qualitative est un chemin qui se fait deux et la pleine collaboration du r pondant est n cessaire Autrement un risque de biais dans les informations collect es peut survenir Un autre probl me identifi est celui o le r pondant peut percevoir le chercheur comme un e
41. eptions th oriques suite Variables inh rentes l interview les aspects pr c dents ajout aux m canismes de d fense aux perceptions de l entretien ala motivation participer l entretien Variables inh rentes la situation rendez vous dispositions mat rielles Ces l ments doivent assurer un contact neutre d tendu et sans d rangement l ments concernant la forme le contenu de l entretien Situation plus ou moins clarifi e ouverte entretien plus ou moins pr par organise libert d action et initiative de linterviewer interview LES MOYENS D ENREGISIREMENT La prise de notes les donnees recueillies sont souvent exactes mais ilya deperdition et le mat riau est souvent incomplet Des lors il convient suite d apprendrea crire vite en abr g d utiliser des fiches pr par es divis es en fonction des cat gories de faits et de donn es recueillir le magn tophone ll est a priori plus sur que la prise de notes mais suppose un temps de r coute Il genere souvent un sentiment de g ne chez Pinterviewe LES ERREURS A EVITER LORS DE L ENTRETIEN Probleme du mensonge conscient inconscient m canismes de defense peur de se faire mal juger recherche de consideration les faits demandes ne concernent pas la personne interviewee int r t ne pas t moigner par crainte tendance au conformis
42. ercheur estsouvent contraint de revenir aux acteurs pours assurer de la pertinence de sa repr sentation du th me tudi constructivisme Suite DOC DEPLUS ASSUREE PAR MME ANISSA BEN HSSIN ESSEC ntretien de recherche ves de l entretien Revue de la litt rature 2 Intuition du chercheur 3 Entretiens pr liminaires 4 Informateurs cles 5 Observation du site 6 Documents Arissa Ber Hassine M A l ESSEC de Tunis 1 l entretien est pour interviewer aire des themes Reformulations relances encouragement paraphrases Synthese e Theme 2 o Phase sugg r e Th mes non abord s spontan ment Omissa Ber Hessine M 4 l ESSEC de Turis E a 2 e utiliser lors de entretien AAA r pondantde OS Simplicit Accessibilit Naturel L objectif tant de lui permettre d exprimer ses id es et motions On n ouvre pas son c ur quelqu un qui ne parle pas la m me langue Arissa Ben Hassine M A l ESSEC de Tunis 3 ints cl s de l entretien ntretien fond et forme de l entretien egistrement audio ou vid o prises de 1otes duo e Le jeu et le nous pour les Tunisiens e Vagues d entretien allers retours terrain analyse e La dur e de la pr sence sur le terrain Anisss Ben Hassine M A l ESSEC de Tunis 4 duite de l entretien Empathie Concentration Attitude de neutralit
43. ervations avant de passer l entretien suivant Dans cette fiche de synth se la partie la plus d licate concerne le r sum L objectif ici est de r aliser une v ritable immersion dans l univers du sujet Pour le r aliser 1l est conseill de lire et relire plusieurs fois la retranscription et de noter chaque fois les id es qui viennent l esprit les explications possibles de tel comportement ce que les propos impliquent etc On peut aussi couter plusieurs fois l entretien jusqu ce que la logique du r pondant apparaisse On finit par voir les choses de son point de vue respect du crit re d empathie Cette partie peut prendre du temps On peut se faire aider d un lecteur mp3 avec lequel on se baladera et on coutera et r coutera l entretien R sumer signifie alors inscrire ce qui semble essentiel pour le r pondant R aliser galement des fiches de synth se pour tous les autres documents qui auront t r cup r s dans l entreprise tels que notes de terrain ou documents plus officiels Lorsqu on arrive dans une entreprise il faut toujours avoir son bloc notes et son stylo sur soi et noter tout ce qu on observe le plus rapidement possible mais aussi le plus discr tement possible V 2 Tableau de retranscription Lors de la phase de retranscription 11 faut commencer inscrire des codes qu on appelle des codes de premiere analyse Ils changeront ou volueront mais il est important
44. es mod les explicatifs issus d une recherche empirique qualitative ne sont pas compl tement loign s de ceux que le chercheur a rencontr s au niveau de la revue de sa litt rature Les chercheurs m me d butants parviennent tablir une vision conceptuelle qui correspond en g n ral dans ses grandes lignes du moins la r alit telle qu ils vont la retrouver l issue de leur partie empirique Mais il arrive que les r sultats auxquels le chercheur aboutit soient compl tement inattendus inexplicables bizarres et m me en contradiction avec ceux des recherches qu il a eu l occasion de consulter Cette situation est d ailleurs valable en recherche quantitative Si l instrumentation n est pas en cause c est dire que le chercheur a respect les validit s interne et externe ainsi que la fiabilit de la recherche alors ces r sultats aussi inattendus sembleront ils poss dent une explication certes cach e mais fortement ancr e dans la r alit Il ne faut pas tre tent consciemment ou inconsciemment de forcer les donn es de les manipuler de sorte ce qu elles correspondent une vision plausible de la r alit Le chercheur devra relire ses notes de terrain r fl chir au sens possible de ces r sultats se changer les id es pendant quelque temps en parler avec d autres personnes du domaine ou pas couter ce qu ils ont dire revenir sur le terrain interroger les r pondants mettre co
45. es pour expliquer des diff rences On observe depuis des ann es d j l affaiblissement des rep res et des certitudes ant rieures La complexit et la turbulence de l environnement conjugu es avec des imp ratifs de comp titivit de plus en plus contraignants font que le gestionnaire devient tent d importer des r ponses simples des mod les ayant fait leurs preuves ailleurs Dans ce contexte des analyses comparatives deviennent n cessaires Ce qui est regrettable c est qu en sciences de gestion la plupart des recherches comparatives sont sous tendues par l hypoth se de l universalit des comportements et des pratiques de gestion par la standardisation En mati re d analyse comparative 1l y a deux logiques dominantes la logique temporelle recherche d une convergence dans le d veloppement ou mise en vidence d une p riodisation de ce dernier et la logique spatiale mise en vidence de sp cificit s contextuelles ou recherche de classification partir des similitudes et des diff rences Wacheux identifie quatre d marches comparatives d acc s au r el En gestion Il arrive souvent que le chercheur formule des hypoth ses partir de r sultats issus d autres contextes souvent anglo saxons or les contextes n ont pas les m mes caract ristiques institutionnelles r glementation les m mes pratiques et modes d valuation On peut par exemple attribuer une diff rence la diff rence
46. est it ratif Certains codes qui semblaient prometteurs au d but de la recherche peuvent s av rer accessoires alors que certains autres codes p riph riques acqui rent de l importance au fur et mesure que l on avance dans l analyse La r vision des codes peut s av rer difficile manuellement mais avec les logiciels m me basiques comme Word elle est tr s rapide Le tout est de ne pas essayer de forcer les codes et de laisser le terrain parler On parle ici d une phase de d construction du texte en unit s de texte ou unit de sens laquelle un code est affect puis de reconstruction sous forme d un nouveau mod le La tentation est grande de faire correspondre les codes th oriques aux passages de l entretien surtout si de grands chercheurs sont les auteurs de ces codes ou qu un large consensus a t op r dans la communaut scientifique mais il est vrai que dans ce cas il n y a plus besoin d effectuer une recherche qualitative sauf si le contexte tudi est diff rent Mais il faut aussi faire attention la tentation inverse qui est celle de r inventer la roue et de vouloir tout prix montrer l originalit de ses r sultats alors que l on n a fait que dire les choses d une autre fa on Il faut alors dans ce cas avoir le courage de l admettre L unit de codage est la partie de la retranscription qui va tre affect e un th me ou un sous th me 1l peut y en avoir plusieurs niveaux E
47. est rentable de recourir a un logiciel qu partir d un nombre cons quent de cas partir de 3 4 et d entretiens une vingtaine peu pr s L un des logiciels les plus utilis s actuellement est le NVivo 7 la version 8 est actuellement disponible qui r alise la majorit des fonctions dont on a besoin en analyse qualitative Mais plusieurs autres logiciels permettent d autres fonctionnalit s Surtout il ne faut pas faire le choix du logiciel pour faire bien pour impressionner les lecteurs Ce ne sont pas des novices et on risque de perdre du temps pour pas grand chose V 5 La mise en sens Un manuel d utilisation de ce logiciel est disponible sur le site http www recherche qualitative qc ca Nvivo7 pdf Apr s tre pass s des codes descriptifs codes de premi re analyse vers des codes de 2 ou m me de 3 niveau qui sont plus abstraits et beaucoup moins nombreux le chercheur arrive la construction des matrices Entretien par entretien il y a num ration des themes qui se sont av r s tr s importants moyennement importants ou absents pour chacun des r pondants S1 la d marche est abductive ce qui est de plus en plus souvent le cas dans la recherche en gestion le chercheur utilisera aussi bien les th mes qu il aurait retrouv dans la litt rature que ceux qui ont merg spontan ment du verbatim des r pondants Il pourra r aliser une analyse quantitative des donn es qualitatives par le compta
48. est un mode d observation pr cis de th mes pr alablement d finis par le questionnement Le chercheur doit tre capable de pr senter les bases de son questionnement les dimensions de l observation commune l ensemble des sites la proc dure d valuation des concepts c L analyse des donn es et la presentation des cas Apr s la p riode d observation intensive et les micro analyses le chercheur se distancie de son terrain pour r aliser la construction explicative Le premier travail d analyse consiste toujours identifier les phases du processus sur lequel porte l tude exp D cision de licenciement gt mod le explication La g n ralisation pas possible ici et c est une limite de l tude de cas statistique n est pas l objectif atteindre Pou tre valide l explication doit tre accept e par les acteurs eux m mes Sur le plan op ratoire les rapports r alis s par le chercheur doivent pr senter les vidences des situations observ es On retrouve au minimum les l ments suivants pr sentation de la situation la chronologie des v nements et la contribution la compr hension des questions de recherche 2 2 Les m thodes comparatives a D finition et mode d approche de la m thode comparative La m thode comparative s interesse a la diversit homog n it entre des ensembles structur s Elle consiste op rer une confrontation entre plusieurs context
49. ge de la fr quence d apparition de chaque th me Si le travail porte sur des tudes de cas il faudra ensuite regrouper les matrices issues de chacun des entretiens relatifs chaque cas dans une seule matrice intra cas o il y aura une un relev des points communs entre les diff rents acteurs interrog s au niveau de ce cas Si des diff rences significatives apparaissent selon certains types d utilisateurs par exemple employ s du service marketing versus ceux du service financier il faudra penser a constituer une matrice par utilisateur Chaque matrice sera accompagn e d un texte explicatif Nonobstant les explications devront toujours tre puis es dans les donn es et ou dans la litt rature et non tre le fruit de imagination du chercheur C est pourquoi 11 est interessant d incorporer dans les matrices m mes des extraits des propos des r pondants qui justifient la pr sence de certains themes pour plus de d tails sur la construction de matrices cf chapitre 7 de Miles et Huberman 2003 Certains logiciels d analyse qualitative dont NVivo7 assistent le chercheur dans la cr ation des matrices Dans NVivo7 il faut choisir les l ments croiser et cliquer sur Queries Suite l analyse intra cas une analyse inter cas fera merger un nouveau mod le explicatif du ph nom ne tudi en mettant l accent sur les points communs entre l ensemble des cas tudi s tout en mettant galement en valeur les sp
50. ger les personnes on n a pas le choix que de faire confiance en ce qui nous est rapport Mais il se trouve que des m canismes de d fense inconscients peuvent emp cher les personnes de r v ler certains aspects Dans ce cas plusieurs techniques alternatives peuvent venir confirmer ou infirmer le contenu des entretiens Si la recherche porte sur l absent isme par exemple on peut interroger les personnes sur les raisons qui expliquent a leur avis le fait que leurs coll gues s absentent et non sur les raisons qui les poussent eux s absenter On peut galement utiliser des tests projectifs mais leur utilisation et leur exploitation n est pas toujours ais e si l on n a pas la formation correspondante On peut aussi soit poser d autres questions puis revenir celle qui nous int resse et la poser autrement et de mani re d tourn e soit interroger d autres personnes Par ailleurs plus la taille de l chantillon est grande plus les risques d erreurs dans le discours sont moindres puisqu il y a possibilit de v rification des dires IV 2 Concentration et empathie La conduite des entretiens est une activit tr s prenante aussi bien physiquement que mentalement En effet il faut autant que possible viter de prendre des notes pendant que le r pondant parle Il faut veiller garder le contact visuel et rester concentr sur ce qui va tre dit et non sur ce qui a t d j dit Ne pas montrer qu
51. hacun des th mes abord s en groupe 111 3 D roulement de Pentretien Apr s une phase de mise l aise pour garantir une bonne ambiance le chercheur rappelle l objet de la recherche et les sujets sur lesquels 1l souhaite obtenir les clairages de la personne interroger Il lui demande la possibilit d enregistrer l entretien nous reviendrons sur ce point en expliquant les raisons et l int r t de cet enregistrement pour la suite de la d marche L entretien commence alors par une premi re question la plus ouverte et la plus g n rale possible Elle correspond au premier th me explorer Le choix des mots est primordial ainsi que la langue utiliser Avec une s rie de relances de reformulations d encouragement l expression l interviewer s assure avoir puis le traitement de ce premier th me Si des aspects qui semblent pertinents relativement a l objet de la recherche sont voqu s par l interviewer on peut les reprendre en posant des questions sp cifiques Si la personne interrog e voque spontan ment certains des th mes contenus dans le guide d entretien on peut approfondir par des questions de relance en utilisant les expressions qu elle a utilis es ou en la paraphrasant pour s assurer que l on a bien compris Aussi reformuler ses dires est un moyen pour non seulement relancer mais aussi s assurer qu on a bien compris A Pissue du premier grand theme trait il peut y en
52. iciter en compr hension un fait humain Mucchielli 1991 p 91 L objet d une recherche qualitative est un ph nom ne humain qui n est pas d essence scientifique L instrument de recherche fait corps avec le chercheur et est enti rement int gr sa personne Mucchielli 1991 p 92 En effet comme le soulignent Miles et Huberman 2003 l une des caract ristiques des donn es qualitatives est leur richesse et leur caract re englobant avec un potentiel fort de d cryptage de la complexit p 27 Ce type de donn es permet de produire des descriptions denses et p n trantes nich es dans un contexte r el p 27 La m thode qualitative cherche explorer un ph nom ne en profondeur en comprendre la structure et le r le du contexte sur son fonctionnement Hlady Rispal 2002 La recherche qualitative se centre g n ralement sur les d clarations et les actions d une personne intervenant dans un contexte sp cifique Miles et Huberman 1991 p 161 Le contexte peut tre defini comme l ensemble des aspects de la situation directement significatifs et l ensemble des aspects significatifs du syst me social dans lequel fonctionne la personne Si on tudie le comportement d une personne sans tenir compte du contexte on risque de mal interpr ter la signification des v nements Ainsi le choix de la m thode qualitative d coule de l orientation donn e la recherche qui est dans notre cas
53. ion du personnel augmente plus le taux d absent isme diminue H2 Il y a un lien entre l acceptation et la perception du risque Hypoth se pr cise Les entrepreneurs ont plus tendance accepter le risque inh rent leurs d cisions strat giques lorsqu ils per oivent moins de risque hypoth se de travail de W DAAS DEA GRH ISG 2001 2002 5 La construction d un mod le d analyse Le mod le d analyse est une articulation des diff rents concepts et hypoth ses de la recherche Lorsqu on d finit un concept on doit l assortir des indicateurs qui permettent de le mesurer exemple le concept climat social gt indicateurs Tx absent isme participation aux r unions nombre d altercations Le mod le est par d finition s lectif car il ne retient que les dimensions jug es essentielles par le chercheur et son cadre r f rentiel Il apporte une coh rence globale la d marche de recherche et pr pare la vase d investigation sur le terrain Exemples de mod les d analyse Th me Structuration des informations et comportement de l entrepreneur face au risque Mod le Exc s de a confiance Ilusion de an contr le Perception du risque futur 6 L observation empirique et l interpr tation des r sultats Le chercheur est souvent amen a faire des allers retours entre conceptualisation et observation sur le terrain par exemple la formulation de la probl matique requiert souvent de
54. ions ainsi qu une attitude que le chercheur devrait adopter afin de mener bien son tude tout en respectant sa validit et sa fiabilit et de pouvoir argumenter face aux ventuelles critiques dont peut faire l objet une recherche qualitative REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Bardin L 2001 L analyse de contenu PUF Paris Bergadaa M 1992 Recherche en marketing un tat des controverses Recherche et applications en marketing 1992 Vol 7 n 3 pp 23 44 Brabet J 1988 Faut il encore parler d approche qualitative et d approche quantitative Recherches et Applications en Marketing vol 3 n 1 pp 75 89 Giordano Y 2003 Conduire un projet de recherche une perspective qualitative Eds Management et Soci t s Paris Grawitz M 2003 M thodes des sciences sociales 12 me dition Dalloz Paris Hlady Rispal M 2002 La m thode des cas Application la recherche en gestion Bruxelles DeBoeck Miles M B amp Huberman A M 2003 Analyse des donn es qualitatives 2 dition Editions De Boeck Mucchielli A 1996 Dictionnaire des m thodes qualitatives en sciences humaines et sociales 2 me dition Armand Colin Roussel P amp Wacheux F 2005 Management des ressources humaines Eds De Boeck Thietart R A 2007 M thodes de Recherche en Management 3 me dition Paris France DUNOD Van Maanen J 1988 Tales of the field On writing ethnography Chicago Un
55. iversity of Chicago Press Van Maanen J 1983 Qualitative methodology Beverly Hills CA Sage Wacheux F 1996 M thodes qualitatives et recherche en gestion Ed Economica Gestion Yin R K 1991 Applications of case study research Washington DC Cosmos Corp Yin R K 1984 Case study research design and methods Beverly Hills CA Sage Resume Complement 2 en Hassme M 4 3 Lrossa js ai sss N pas Gresss Ben Hassme M A 3 l ESSEC ce Tune russe Ben Hassme M A 3 ESSEC de Tune Lrussa Ben Hassme M A o Anissa Ben Hassme M A Den Hassme M Anissa Ben Hassme M Urusse Den Hassmae M A 3 ESS Anss Den Hassme M A 3 l ESSEC de Tune Urusse Ben Hassme M A 3 ESSEC ce Tune Anss Ben Hassme M A 3 ESSEC Ce Tune a Ben Hassm russs o e
56. le et expression libre Les r gles de l entretien non directif sontles suivantes faire parler librement et decouvrirles tendances spontan es au lieu de les canaliser suite conduireen douceurvers les aspects f conds pour la recherche Savoir observer Contr ler la situation tout en suivantles tendances spontan es du sujet REGLES A OBSERVER LORS DE L ENIRETIEN Pr sentations et d marrage de l entretien se pr senter de fa on suffisamment neutre expliquer le but les objectifs de la recherche garantir l anonymat et la confidentialit Pour chaque th me tudi passer graduellement des formulations g n rales les moins impliquantes celles qui sont plus impliquantes suite Ne pas s illusionnersurles connaissances possedees par l interview on peut g n rer un refus de r pondre s il y a blessure de l amour propre C est ce qu on appelle l erreur de l expert Donnerle temps pour d velopper Ne pas discuter juger Poser des questions neutres et demander des d tails en cas de besoin Savoir exiger de la pr cision l int rieur de la libert d expression viterles biais de suggestion ton donn la question utilisation de mots charg s affectivement viter le changement brusque de th mes en utilisant des formules transitoires suite Lorsquel interlocuteurentre dans une phase d puisement redondances on peut demander des pr cisions
57. lle peut tre un mot une phrase un paragraphe mais le plus souvent c est une unit de sens V 4 L utilisation des logiciels d analyse qualitative Le d veloppement des logiciels d analyse qualitative a largement contribu lessor de la recherche qualitative mais ces logiciels ne jouent pas un r le central et primordial comme dans la recherche quantitative En effet le choix d avoir ou non recours un logiciel en analyse qualitative rel ve du volume d informations g rer Si dans la recherche la partie qualitative est accessoire et ou ne repr sente qu une tape exploratoire qui pr c de une tude quantitative alors point besoin notre avis de logiciels d analyse qualitative Si par contre la partie qualitative repr sente le c ur de celle ci alors le chercheur accumulera tr s probablement un volume d informations qui pourra difficilement tre g r manuellement Toutefois il ne faut pas s attendre a ce que le logiciel fasse le travail a la place de celui ci En qualitatif la plupart des logiciels ont principalement un r le d archivage et d organisation des donn es selon des codes que le chercheur aura pr d fin1 A chaque fois que nous avons eu l occasion de pr senter un logiciel d analyse qualitative nous avons pu noter que la f brile attente de notre public se transformait rapidement en profonde d ception c est tout Alors si l analyse revient principalement au chercheur 1l n
58. me La meilleure tactique consiste faire confiance au sujet en portant une grande attention aux motivations du mensonge Erreurs imputables interviewer effet de halo appr ciation globale n gligence des faits sp cifiques contamination des questions probl me de jugement sur apparence il est indispensable de reconnaitre ses propres pr jug s probleme de suggestion elle est souventinduite en fonction des d sirs inconscients de l enqu teur suite probleme de l attitude directive cette attitude cr e des difficult s et occasionne des blocages Il convient de choisir une attitude ouverte franche en vitant le fait d tre plus habile que la personne interview e LES TY PES D ENTRETIEN Entretien strictement standardise recherche hypoth tico d ductive Pour ce type d entretien il faut veiller au respect de certaines r gles Poser le probleme quelles cat gories d information r unir Formulerles questions suite est ce que le point A est n cessaire a l enqu te les enguetes ont ils une connaissance suffisante pour r pondre la question n est elle pas trop personnalis e g n rale la question pr te elle resistance suite Faire un pre test de P outil pr par demander les critiques et les remarques des personnesinterview es Entretien clinique non directif Ses caract ristiques principales sont absence de standardisation formel
59. mentation l observation directe et l observation participante 3 Evaluation des donn es recueillies Contrairement aux analyses quantitatives la relation du chercheur au sujet de recherche est un element essentiel pour l interpr tation et l explication du cas Les chercheurs par tude de cas doivent valuer la validit contextuelle de leurs donn es Cette validit est obtenue gr ce la triangulation qui est un processus consistant multiplier les sources d information et comparer les donn es obtenues pour s assurer de leur validit S il travaille avec d autres le chercheur utilisant l tude de cas doit valuer ses interpr tations en les soumettant ses coll gues il limite de la sorte les biais li s sa propre subjectivit Le chercheur doit d crire avec honn tet et pr cision sa d marche de recherche 4 Identification et explication des mod les Au fur et mesure que l tude de cas progresse diverses th ories et mod les devraient merger Il est souvent utile de pr parer des mod les sch mas tableaux qui tentent de relier les diff rents themes et r sultats On peut revenir sur les explications initiales ajouter des l ments nouveaux aux explications Nous n avons pas besoin de th ories g n rales pour expliquer c est le mod le d couvert dans le cas qui explique Cependant le mod le d velopp pour expliquer le cas doit toujours tre compar aux th o
60. mme une totalit int gr eet coh rente chaque l ment exemple norme coutume rites institution a pour fonction essentielle la satisfaction des besoins biologiques et psychologiques des individus ce qui assure la survie de la soci t e Chaque element de la totalit organique estanalys par rapport la fonction intentionnelle voulue et consciente qu il remplit l individu est consid r comme un tre rationnel et pragmatique Outre l insistance sur la fonction on doit mettre l accent sur la structure d un tout pour le comprendre structuralisme Par exemple l entreprise qui constitue un tout coh rent et int gr doit tre analys e outre la prise en compte de la fonction du r le de chaque partie sous l angle de son organisation et de sa structure e Pour qu elle existe et se maintienne l organisation doit selon cette approche d velopper certaines capacit s qui sont e capacit de s adapter recherche de l quilibre suite e capacit de r aliserses buts e capacit d int grer ses composantes coh rence absence de dissension e capacit de veiller au maintien de la structure c es dire du syst me de valeurs dominantet des structures d interaction qu ilinstitue LANALYSE SYSTEMIQUE e Cette approcheest qualifi e d holiste du grec holos global car elle traite des syst mes dansleur globalit environnements internes et e
61. ne galement l analyse des donn es ainsi que l interpr tation de la r alit sociale La recherche qualitative n est plus restreinte aux types de donn es recueillies ou aux instruments de collecte mais concerne d sormais l analyse des donn es voire l interpr tation pos e sur la r alit sociale Les objectifs de recherche poursuivis conditionnent non seulement le positionnement pist mologique mais aussi la strat gie de recherche Le choix d une d marche qualitative s inscrirait alors dans le prolongement du positionnement pist mologique Girod S ville et Perret 2007 Le pr sent article a pour but d apporter une contribution la recherche qualitative en Tunisie travers des t moignages de chercheurs une description du processus ainsi qu une identification des pi ges viter et des erreurs ne pas commettre Il s agit donc de s interroger sur comment conduire une recherche qualitative en Tunisie et quels sont les probl mes que les chercheurs sont susceptibles de rencontrer Dans ce qui suit nous commencerons d abord dans un premier temps par rappeler ce qu est la recherche qualitative pour ensuite en d terminer le mode de mise en place compte tenu de la sp cificit du contexte de l tude qui est le terrain tunisien I La recherche qualitative La m thode qualitative est une technique de recherche utilisant des techniques de recueil et d analyse qualitatives dans le but d expl
62. ns ce cas le r le du chercheur est d essayer de ramener autant que possible le discours vers la personne elle m me en utilisant des formules telles que oui mais vous personnellement qu est ce que vous pensez de comme vous le savez nous sommes tous diff rents alors a votre avis ou un peu plus directement et pour M ou Mme dire son nom c est dire en le faisant parler de lui la troisi me personne ce qui pourrait se r v ler plus facile pour lui II 5 La saturation de l information La taille de l chantillon n est pas pr d finie dans les recherches qualitatives Les r gles ne sont pas tr s pr cises dans ce cas Certains auteurs avancent que si un certain moment l on sent que les entretiens que l on r alise ne nous apportent pas des informations compl mentaires in dites ou nouvelles 1l convient d arr ter les entretiens Miles et Huberman 2003 sont plus pr cis et situent la saturation de l information au moment ou les passages d un texte finissent par tre facilement ins r s dans les cat gories pr existantes Ainsi dans la recherche qualitative le temps n est plus un souci il est tr s variable selon la rapidit du chercheur la disponibilit des r pondants et la n cessit de revenir sur le terrain HI L entretien L entretien est sans pour autant tre l unique la m thode de collecte de donn es la plus utilis e dans la recherche qualitative
63. ntribution son parrain et les informateurs cl s L explication jaillira un jour au moment ou ce dernier s y attendra le moins limpide vidente et il aura cette pens e mais oui c est vident suis je b te pourquoi n y ai je pas pens plus t t C est la magie de l analyse qualitative Ce n est pas un processus s quentiel pr visible o les tapes sont clairement d limit es C est une aventure autant scientifique qu humaine qui nous emm ne dans les profondeurs de la conscience humaine et nous apprend des choses sur les autres mais aussi sur nous m mes On ne sort jamais indemne de cette aventure CONCLUSION Cet article nous l esp rons a t un clairage pour les chercheurs qui souhaiteraient utiliser la m thode qualitative en sciences de gestion Il a t le fruit d une analyse de l exp rience de chercheurs utilisant cette m thode Ces derniers nous ont d crit les probl mes qu ils ont rencontr et comment 1ls ont pu en surmonter quelques uns Aussi nos propres exp riences nous ont servies de base pour mettre profit notre apprentissage et le partager avec la communaut de chercheurs qualitatifs Nous avons ainsi essay de retracer le d roulement d une tude qualitative et illustrer les probl mes auxquels tout chercheur risquerait d tre confront un moment ou un autre de la conduite de son travail Ainsi 1l en est ressorti une liste de recommandations et de pr caut
64. oduction les elements suivants e qui situe le th me dans un contexte global e Aujourd hui et dans l re de la globalisation de l conomie dela connaissance rares sontles entreprises qui peuventse passerdes technologies de l information et de la communication ue comment le th me a t trait et quelle est la question centrale que le chercheur se pose son sujet Dans des travaux essentiellement fonctionnalistes Peters et Waterman Pascale et Atos ona souvent associ la culture la performance Or on na pas pu tablir d une mani re scientifique ce lien Livian La question centrale qui fonde notre recherche est la suivante dans quelle mesure la culture et plus particuli rement ses l ments inconscients sont ils source de dysfonctionnements dans l organisation suite e Nous abordons cette question en nous appuyant sur la cadre d analyse propose par Hall 1985 et en adoptant une m thodologie qualitative par tudes de cas L int r t de la recherche e Ici on met l accent sur l int r t th orique et ou pratique du th me tudi poth se centrale ou l objectif de la recherche Cela d pend du positionnement pist mologique de la recherche e Les cultures inconscientes g n r rent des dysfonctionnements organisationnels Puis commentaires et sous hypoth ses H1 cultures et r sistance au changement H2 cultures et conflits
65. oncepts th oriques pour affronter souvent seul la r alit celle qu il cherche comprendre si proche et pourtant si insaisissable Il faut donc sans plus attendre entamer cette phase certes lourde mais tellement riche en d couvertes II Les param tres prendre en consid ration dans une recherche qualitative IL 1 Disponibilit des r pondants La disponibilit des r pondants est un probl me particuli rement pineux en recherche qualitative car le temps o les r pondants sont sollicit s est beaucoup plus lev que dans la recherche quantitative En Tunisie la recherche des r pondants peut se r v ler tre un parcours assez difficile si l on cherche tablir des contacts formels avec la population qu on d sire tudier notamment les entreprises Pour une efficacit et une rapidit dans l obtention des r sultats 1l vaut mieux fonctionner l informel et contacter les r pondants travers un r seau informel tel que l entourage personnel par exemple Pour ce qui est du choix des organisations dans le cas de la conduite d tudes de cas en plus des crit res de choix li s l objet de la recherche il est vivement recommand de s assurer de la disponibilit d une personne ressource pr te a apporter le coup de main n cessaire pour acc der aux informations et aux personnes cl s dans cette organisation n cessit d un parrain sur le terrain Cette personne ne devra pas n cessai
66. parative la recherche action sont des m thodologies suite Le questionnaire l entretien l observation sont des outils de collecte des donn es et non des m thodologies ne faut jamais crire notre m thodologie est le questionnaire e Si le chercheur utilise la triangulation entre par exemple une approche quantitative et une approche qualitative Il faut dire en quoi c est utile Observation empirique et interpr tation des r sultats le chercheur procede la cueillette des donn es les condense v rifie leur validit et leur pr cision en croisant les Informations obtenues par divers moyens triangulation analyse documentaire entretiens subordonn s entretiens sup rieurs hi rarchiques qu il confronte son mod le d analyse e On recommande vivement le fait de r server une section la discussion des r sultats Conclusion e Comme pour l introduction il faut lui apporter un soin particulier car elle fait partie des l ments importants a valuer e On y retrouve les l ments suivants e Rappel de la probl matique e Les apports th oriques e Les principaux r sultats degages de investigation empirique e Les limites de la recherche sur les plans th oriques m thodologiques et empirigues e Les voles futures de la recherche 1 3 Pr sentation des r f rences bibliographiques References bibliographiques En partie i inspire de Akremi As
67. pressions dialectales des r f rences orientales entrecoup es d expressions d arabe litt raire il faut entrer dans son monde On n ouvre pas son c ur un tranger C est seulement lorsque le r pondant se sentira compris qu il exprimera le fond de sa pens e Cette fa on de faire n est pas ais e Les chercheurs tunisiens en gestion sont familiaris s avec la discussion de leurs concepts en fran ais et en anglais et 1ls sont appel s au cours de cette tape les traduire dans une autre langue C est un exercice difficile m me s il s agit de leur langue maternelle Comment peut on traduire le concept de confiance le stress per u la structure organisationnelle le contr le etc en dialecte tunisien La plupart de ces chercheurs font des tudes en fran ais depuis le secondaire et n ont pas re u un seul cours en arabe depuis celui de la philosophie du Baccalaur at Les personnes interrog es ne sont pas des sp cialistes de la gestion et m me s ils le sont ce n est pas ce titre que le chercheur s adresse eux Ils sont interrog s sur leur v cu Certains chercheurs pourraient penser que lorsque leur recherche s adresse a des cadres ils peuvent utiliser la langue francaise M me dans ce cas il faut laisser la personne choisir sa langue et non pas d cider sa place dans quelle langue elle devrait s exprimer Concernant le cas des cadres m me sur les forums de discussion tunisiens qui se d veloppent
68. preter Berelsm 2 C est un ensemble de techniques d analyse des communications visant par des proc dures syst matiques etobjectives de description du contenu des messages obtenir des indicateurs quantitatif ou non permettant l inf rence de connaissances relatives aux conditions de production reception variables inferees de ces messages 2 Obiectifs de l analvse de contenu l Le but de l analyse de contenu est l inf rence de connaissances m Inf rer d duire de mani re logique m Inference Op ration logique pour laquelle on admet une proposition en vertu de sa liaison avec d autres propositions d j tenues pour vraies L analyse de contenu peut prendre un ou pl objectifs suivants Qui parle nous renvoie la personnalit de l metteur tude de la personnalit tude des caract ristiques psychologiques et sociales comportements valeurs de celui qui parle Pour dire quoi renvole aux caract ristiques du message teneur du message valeur informationnelle arguments qui incite l tude du r cepteur Qu apprenons nous sur les lecteurs d un journal en analysant le contenu du journal L analyse nous aide mieux conna tre la client le le public auquel le message se destine suite Comment tude de la forme et du v hicule de la communication choix du support mode de presentation structure du langage adopte lisibili
69. qualitatives en sciences de gestion et les risques auxquels les chercheurs pourraient tre confront s en utilisant ces m thodes Pour cela nous sommes partis de notre propre exp rience et de celle d un certain nombre de chercheurs qui ont utilis ces m thodes dans leurs recherches Dans un premier temps nous avons essay de mettre en exergue l importance que rev t d sormais la recherche qualitative en tant que m thode scientifique et rigoureuse et dans un deuxi me temps nous avons cherch tablir une liste de probl mes et de solutions qui nous l esp rons sera utile pour les chercheurs en complement leur lecture des grands auteurs en m thodologie qualitative MOTS CLES Recherche qualitative difficult s de la recherche qualitative recommandations en m thodologie qualitative recherche en Tunisie FAIRE DE LA RECHERCHE QUALITATIVE EN TUNISIE DANS LE DOMAINE DES SCIENCES DE GESTION GUIDE PRATIQUE INTRODUCTION Parce qu elles font appel des sciences dures math matiques statistiques informatique qui leur procurent un caract re irr futable et une grande l gitimit les m thodologies quantitatives sont encore trop souvent consid r es comme l approche phare en sciences de gestion Sur ce terrain les m thodologies qualitatives avec leurs protocoles peu labor s leurs questionnements qui se poursuivent des stades avanc s du processus de recherche leurs analyses pas pas leurs v
70. ques domaines d application Structures organisationnelles styles de management et les changements qui s y d ploient Elle int gre la dimension chronologique permet de voir comment les configurations se forment et se d forment exp strat gie structure Chandler Les processus d innovation connaissance de l individu du groupe ou de l organisation dans un contexte structurel souvent d terminant La m thode s applique selon certains la fois une d marche exploratoire qu celle ayant la volont de v rification d hypoth ses Pourtant des auteurs comme Igalens estiment qu elle n est pas applicable a une recherche exploratoire b Postulats pist mologiques justifiant la m thode des cas L organisation est syst me social les situations sociales d pendent du contexte contingent Dans cette optique la recherche propose des explications locales Un travail sur les r gularit s ne peut d buter qu avec les causalit s r currentes d montr es par des tudes de cas accumul es M me s il y a des d terminismes sociaux les causalit s ne sont pas lin aires et probabilistes Les acteurs ne sont pas substituables personnalit repr sentations motivations capacit s contraintes per ues La recherche qualitative requiert et favorise la libre participation des acteurs dans le processus de recherche d o l imp ratif de n gocier avec eux Les tudes de cas sont parfois
71. ques livres ou articles ou une centaine sur le sujet choisi Rep rer les 5 10 r f rences qu il faut imp rativement et en urgence assimiler distinguer l essentiel important lint ressant consulter si on a le temps les 5 10 personnes qu il faut absolument consulter Commencer r fl chir brasser les questions trier d cider d axes et de terrains prioritaires Quelques journ es dinsatisfaction de tension de d couragement comme signe de ce que le travail se fait Chapitre I Fondements pist mologiques de la recherche DEFINITION DE L EPISTEMOLOGIE e L pist mologie est la science des sciences Elle exerce une vigilance critique c est ce qui permet de l gitimer sa recherche C est ce qui autorise crire et affirmer ce qui est fait et publier les r sultats wacheux 1996 S Position pist mologique du chercheur e gt 1 D ductive positivisme du g n ral au particulier on teste des hypotheses d j tablies par la th orie Elle correspondrarementavec la pratique des m thodes qualitatives suite e gt 2 Inductive on d couvresurle terrain des r gularit s partir de cas particuliers Le chercheur induit de ses observations une formalisation th orique nal Elle a pour objectif le reperage d unit s 7 d v nements elle recompose l ensemble en un tout compr hensible On la retrouve en linguistique en anthropologie structurale L
72. r amical Aussi la r alisation d un double codage intra codeur et d un double codage inter codeurs sont extr mement b n fiques parce qu ils minimisent les biais et permettent d avoir un coefficient de confiance qui est calcul selon Miles et Huberman selon la formule suivante Tx de confiance nombre d accords nombre d accords nombre de d saccords V Une fois les entretiens r alis s Une fois les entretiens r alis s certaines dispositions doivent tre prises et qui vont par la suite faciliter l analyse des donn es V 1 Fiches de synth se R aliser une fiche de synth se pour chaque entretien nom de la personne interrog e date de l entretien dur e lieu et r sum Rappelons qu la fin de chaque guide d entretien rempli ou chaque entretien retranscrit une fiche signal tique doit tre renseign e et contenant des questions personnelles sur le r pondant son genre son ge son revenu sa cat gorie socioprofessionnelle etc Il est important de ne passer l entretien suivant que si l on a r alis la retranscription de l entretien pr c dent son codage pr liminaire les impressions et ambiance de cet entretien ainsi que la fiche de synth se Toutefois quand le chercheur a un calendrier charg o l on lui a fix des rendez vous successifs 1l faut veiller noter les informations mettre sur la fiche de synth se ainsi que toutes les remarques appr ciations et obs
73. rage d une recherche Quelles sont les tapes d une recherche Qu est ce qu une probl matique une hypoth se un mod le d analyse telles sont les question auxquelles ce chapitre introductif tentera d y r pondre 1 Objectifs de la recherche Les objectifs de la recherche d terminent les m thodes d acc s au r el auxquelles le chercheur peut recourir Six objectifs g n raux peuvent tre retenus D crire un ph nom ne une relation pour l observation pr cise d un contexte Expliquer des relations des causalit s des processus l uvre dans les situations observ es Pr dire sur la base de construction ou de v rification des theories La pr diction v rifie un mod le r sultant de r gularit s observ es dans le pass Changer les r alit s sociales par une action de recherche exp rimentale de recherche action Ma triser objectif rarement atteint dans les sciences sociales comprendre des situations pour proposer des interpr tations th oriques globales de la complexit d un ph nom ne 2 Pi ces a luder au d part d une recherche R Quivy L V Campenhondt 1988 Toute recherche se recherche au d part Le chercheur sait vaguement ce qu il recherche prend des directions diverses h site Cette phase est tout fait normale mais il convient d viter le fait de trop s y installer Trois pi ges guettent le jeune chercheur au d marrage d une recherche
74. re de biaiser en ajoutant sa propre subjectivit De part Putilit d une recherche qualitative et qui est d tudier des ph nom nes dans leurs contextes intuition du chercheur qualitatif est l un de ses atouts Il ne faut pas r primer ses impressions mais au contraire les encourager c est cela l apport du chercheur Autant lors de l entretien il faut veiller tre neutre autant lors de l analyse il ne faut pas se priver de noter toutes ses impressions C est ce qui va servir l interpr tation par la suite Nous sommes tous subjectifs mais c est la d marche qui garantit l objectivite IV L attitude du chercheur La conduite d un entretien passe non seulement par une phase de pr paration du guide et de son contenu mais aussi par une phase de pr paration du chercheur au travail qu il va accomplir Ce dernier afin de minimiser les risques des biais obtenir les r ponses les plus fiables possibles et pour pr server la validit de son tude doit avoir une attitude bien sp cifique IV 1 Confiance dans les propos des r pondants L une des pens es que ne peut s emp cher d avoir le chercheur qualitatif est relative la v racit des propos de la personne qui se trouve en face de lui Est elle en train de dire la v rit n est elle pas en train de camoufler ses sentiments et ses opinions Quelle valeur accorder au d claratif Plusieurs auteurs le disent lorsque l on choisit d interro
75. rement avoir un poste lev dans la hierarchie Le plus important est qu elle ait confiance en vous qu elle ait envie de vous aider et qu elle poss de un r seau relationnel dans l organisation en question Ils vont donc les orienter vers leurs collaborateurs Ces derniers ne les connaissant pas sentiront que c est un travail suppl mentaire qui leur est impos ils seront donc peu enthousiastes et vont souvent diff rer les rendez vous Apr s avoir pris contact avec les personnes qui sont habilit es a r pondre au guide d entretien a travers la personne ressource contact du chercheur il est alors possible par la suite de fonctionner par boule de neige c est dire qu la fin de l entretien 11 y a moyen de demander a ce r pondant s il conna t une autre personne qui serait pr te accorder un entretien au chercheur Si la r ponse est positive et enthousiaste ce dernier peut se risquer a lui demander de l appeler sur le moment pour prendre rendez vous Certaines personnes le font spontan ment et se proposent d tablir le contact avec d autres r pondants ventuels non seulement dans le souci d aider le chercheur mais aussi parfois parce qu elles sont contentes de s en d barrasser au bout d une heure ou plus d entretien Avec cette m thode le nombre de personnes interviewer se trouverait tr s rapidement devenir important jusqu la saturation une notion sur laquelle nous reviendron
76. ries existantes 5 D veloppement th orique Si les th ories existantes sont en conflit avec les patterns observ s dans le cas le chercheur doit expliquer le pourquoi de ces conflits De cette mani re les th ories peuvent tre tendues de nouvelles circonstances 6 R daction du rapport de recherche La derni re tape dans l tude de cas est la pr paration d un rapport intelligible et plausible pour autrui D s lors 1l faut int grer dans le rapport non seulement une description des circonstances du cas mais galement suffisamment de r sultats ou donn es pour convaincre les lecteurs de la bonne compr hension par le chercheur des donn es pertinentes De plus il faut ajouter les implications th oriques pour d autres tudes de cas Compl ment 2 Anissa Ben Hssin FAIRE DE LA RECHERCHE QUALITATIVE EN TUNISIE DANS LE DOMAINE DES SCIENCES DE GESTION GUIDE PRATIQUE AUTEURS Auteur 1 Anissa BEN HASSINE Docteur en Gestion Membre de l Unit de Recherche Mutation des conomies et des soci t s et communication marketing de l Institut Sup rieur de Gestion de Tunis ISGT Ma tre assistante P ESSEC de Tunis Mail anissa bh planet tn Auteur 2 Rafla HEFAIEDH Doctorante Lareguoi UVSQ Assistante contractuelle ESSEC de Tunis Mail rafla hefaiedh gmail com RESUME Nous avons essay tout au long de cet article d tablir les bases d utilisation des m thodologies
77. s entretiens exploratoires Si on admet une telle nuance on peut dire que lors de cette phase d observation empirique et apr s le choix de la m thode de recherche exemple l tude de cas et des outils de collectes de donn es exp questionnaire entretien semi directif le chercheur proc de la cueillette des donn es v rifie leur validit et leur pr cision en croisant les informations obtenues par divers moyens triangulation exp comparaison analyse documentaire donn es recueillies par les salari s par leurs chefs directs qu il confronte son mod le d analyse Selon la m thode de recherche retenue il proc dera des analyses qualitatives ou quantitatives Ce travail d interpr tation permet d valuer le mod le d analyse et ses hypoth ses sous jacentes elles sont confirm es nuanc es parfois en partie rejet e l issue de la recherche Le chercheur conclue en pr cisant les r sultats essentiels les limites et les axes ou perspectives sur lesquels la recherche a d bouch Prise de risque 1 2 Structuration d un m moire de recherche Structuration d un m moire De l introduction la conclusion L Introduction e L introduction doit susciter l int r t du lecteur e est souvent recommand de l crire en dernier pour nannoncer que les elements qui ont t r ellement d velopp s dans le m moire e D une mani re g n rale on retrouve dans intr
78. s plus tard Cette technique permet galement de d charger le parrain qui a pris les premiers contacts L id al est que le chercheur parvienne tisser par lui m me des liens dans l organisation et d acqu rir progressivement une autonomie de plus en plus grande I faut viter de solliciter trop souvent les m mes personnes elles ont d autres choses faire part aider dans la recherche Toutefois 11 ne faut pas perdre de vue qu il faut aussi rendre compte p riodiquement de l avancement la personne qui a introduit le chercheur dans l entreprise autrement il y a un risque de passer pour un ingrat Il faut galement penser la restitution des r sultats de la recherche si les r pondants semblent int ress s La r flexion suivante est trop souvent mise on leur a tout donn et apr s on ne les a jamais revus Ainsi afin de faciliter le terrain aux chercheurs suivants il faut garder le contact De plus il est rappeler que la validation des contenus des entretiens apr s leur transcription est un l ment cl de la fiabilit de la recherche D ailleurs thiquement un retour et un maintien du contact avec le parrain et encore mieux avec les personnes interview es est toujours bien vu et permet en cas de besoin d informations suppl mentaires pour affiner l tude de pouvoir tre re u une deuxi me et une troisi me fois S 1l est difficile de disposer d un parrain il ya toujours moy
79. sad Ben Slimane Leila Ben salah Rim Touzani Mourad 2000 Guide de r daction d un m moire de ma trise 156 Tunis e Si on a des doutes par rapport au mode de pr sentation des r f rences il est utile de se r f rer une revue connue et adopter son mode de pr sentation Mais d une fa on g n rale il faut respecterles r gles suivantes suite e Dans le corps du texte pr senter l auteur et l ann e ex Dans les organisations les employ s sont la source principale de partage des connaissances Nonaka 1994 e Ne pas ins rer les pr noms ou leurs initiales des auteurs dans le texte suite e Lorsqu il y a plusieurs auteurs plus de deux citer le premier auteur et ajouter al Exemple La culture thique est un dispositif de la culture organisationnelle susceptibles de promouvoir des comportements thiques ou non Kelly et al 1989 e Detoute mani re vous serez amen s a citer tous les auteurs dans la partie R f rences suite e Lorsgu on pr sente une citation dans le texte il faut imp rativement mettre le nom de l auteur et la page de la citation entre parenth ses La citation doit bien entendu tre mise entre guillemets Le lecteur peut tre int ress par la citation pourquoi l en priver Cela apporte de la rigueur et de la pr cision au travail de recherche suite Exemple Autrefois l excellence s inscrivait dans la dur e et dans l tre alors
80. signifies 6 2 L analvse th matique C est la m thode la plus utilis e mais elle n est pas exempte de biais m thodologiques Elle consiste isoler des th mes dans un texte afin de le ramener des propositions utilisables d une part et a permettre sa comparaison avec d autres textes trait s de la m me fa on G n ralement on tablit une distinction entre th mes principaux et th mes secondaires 6 3 Les concomitances th matiques Cette m thode consiste rep rer les themes qui apparaissent dans un entretien ou un ensemble d entretiens les uns avec les autres ou au contraire qui n apparaissent jamais avec les autres exp Gestion participative partage du pouvoir calculer le nombre de fois o les th mes apparaissent ensemble dans le texte d une mani re concomitante 6 4 Le d compte fr quentiel L objectif de cette m thode est d tablir une sorte d inventaire des diverses opinions ou des arguments utilises mais aussi des mots suite On suppose souvent que plus un mot appara t dans le discours plus ce qu il signifie a de l importance pour l metteur cecin est pas toujours vrai Compl ment I Zaddem Compl ment tude de cas Ryan et al 1993 Comme les tudes de cas se basent sur des chantillons souvent r duits elles ne visent pas la g n ralisation Cependant les tudes de cas jouent un r le dans la gen se d hypoth ses qui peuvent tre largement
81. ssayer de les convaincre sans trop insister au risque de les voir devenir hostile et faire de la r tention d information En effet dans un souci de validit il faut s assurer que chaque individu s exprime compl tement et sinc rement sur le th me abord et que tous les comportements verbaux m me les plus marginaux puissent merger Savall et Zardet 2004 p 210 affirment m me que la prise de note exhaustive est pr f rable l enregistrement magn tique En effet ce dernier cr e souvent des suspicions quant au caract re anonyme des entretiens aux risques de mauvaise exploitation de ces entretiens et donc r duit la confiance et par voie de cons quence la fluidit d expression et sa spontan it Par ailleurs la prise de notes exhaustives oblige le chercheur se concentrer sur cet exercice ce qui l incite restreindre sa propre prise de parole ce qui permet de maximiser celle de son interlocuteur Une retranscription int grale de l entretien doit tre r alis e dans les 24h surtout si l on n a pas pu r aliser un enregistrement vid o Cette rapidit permet de retrouver l ambiance de l entretien Le chercheur peut aussi durant l entretien inscrire toutes ses remarques et les choses qui lui passent par la t te ou qu il observe au fur et mesure qu il conduit son entretien Il peut inscrire ses commentaires et ses impressions noter les grimaces les sourires les crispations etc et ne pas craind
82. t sur les objectifs de l analyse suite Dans quel but nous renseigne sur les objectifs manifestes ou latents du message Avec quels r sultats recherche des effets des resultats de la communication Inference du signifiant au signifie latent L analyse de contenu s int resse au signifi par d finition m me parce qu elle s int resse au sens L objectif principal de l analyse n est pas d opererune lecture normale au pied de la lettre cestla mise jour d un sens au second degr signifiant signifi signifiant signifi lecture normale variables infer es suite Exemple Discours du chef Le changement est complexe mais pas insurmontable Nous allons faire de notre mieux pour viter l chec Chacun doit v rifier ce qui est mis en uvre pour viter les d rives Sens apparent sens cach Vigilance pour faire r ussirle changement Anxi t du chef changement 3 Les biais de l analvse de contenu L incompr hension du sens s mantique Est ce que l analyste comprend r ellement le sens des mots du langage de celui qui parle ou crit cadre r f rentiel langue Les biais affectifs projections transferts orientations inconscientes Les biais id iques la th orie priori du codeur son hypoth se de travail Ces biais cr ent une dissonance cognitive au sens de L Festinger
83. test es dans des tudes bas es sur de larges chantillons On avance souvent l id e selon laquelle les tudes de cas sont particuli rement appropri es dans les champs o la th orie n est pas suffisamment d velopp e voire immature Mais cela n est pas vrai comme l affirment plusieurs sp cialistes en la mati re Igalens et al 1998 Ryan et al 1993 En fait il faut rapprocher l tude de cas de la recherche exp rimentale La science exp rimentale est bas e sur la logique de r plication les exp riences individuelles cherchent voir si la th orie explique les observations Si ce n est pas le cas la th orie doit tre modifi e Si la th orie explique les observations d autres chercheurs seraient int ress s par la r plication de l exp rience Ryan et al 1993 Un parall le peut tre fait entre la recherche exp rimentale et l tude de cas et non avec la recherche par enqu te se basant sur l id e d chantillon repr sentatif Les th ories qui procurent des explications convaincantes seront retenues pour d autres tudes de cas les autres th ories doivent tre modifi es ou rejet es g n ralisations th oriques et non statistiques Lorsqu il existe une th orie bien formul e et lorsque les l ments de la recherche sont clairement d finis on peut choisir un cas critique pour voir si l explication reste valable Lorsque le chercheur souhaite tendre la th orie pour qu
84. themes abord s lors de l entretien suite La personne qui m ne l entretien doit galement prendre conscience du fait qu elle aussi communique essentiellement par le biais de l infracommunication non verbal elle peut g n rer non intentionnellement des attitudes d ouverture ou de fermeture ET QUELQUES REGLES DEONTOLOGIQUES L entretien est une situation de communication qui engage les personnes aux trois niveaux cognitif affectif et conatif Il convient de veiller l int grit psychologique des personnesinterrog es en vitant le fait de juger d occasionner des blessures narcissiques L entretien est souvent une situation ou s expriment des demandes affectives qu il convient de g rer avec lucidit suite L interviewer doit prendre conscience de cette r gulation op rerentre ses propres demandes y compris celles qui sont affectives et celles de l interlocuteur Bien entendu il faut imp rativement garantir l anonymat et la confidentialit pour assurerla s curit des personnes concern es le salari interview ou son sup rieur hi rarchique suite 2 Les gens qui s engagent dans un entretien ont souvent besoin d un retour d information Ils souhaitent avoir un feed back par rapport la recherche engag e suite Lorsque c est possible nature de la recherche engagements initiaux le retour d information est per u comme une preuve de respect suite Le ch
85. tion a D finition et postulats de base Cette m thode institue une relation entre un chercheur en sciences de gestion et les praticiens d une entreprise Le chercheur offre une intervention sp cifique et adapt e l entreprise cela donne un point de vue participation au v cu de l entreprise privil gi pourobserver et acc der au r el La demande de l entreprise ne co ncide pas toujours avec le projet du chercheur La recherche action a trois postulats fondamentaux Pour conna tre la r alit on doit la modifier Le changement r v le le fonctionnement r el La participation du chercheur au mouvement facilite la formation de l objet par un synchronisme entre la recherche et l action b le d roulement d une recherche action Le d roulement d une recherche action suit le sch ma suivant N gociation d une contrat de recherche intervention entre un chercheur et un praticien Mise en uvre du changement Analyse des m canismes de r sistance Prescriptions Chapitre 4 Les outils de collecte de donn es et d analyse L entretien Chapitre IV L entretien VARIABLES ENTRANT EN JEU DANS L ENTRETIEN L identit des personnes engag es dans l entretien age sexe culture experience classe sociale Variables inh rentes a l interviewer pr sentation sociabilit tat physique et psychique statut affectivit nervosit timidit m thodologies conc
86. tion au questionnement initial Elles anticipent des r gularit s entre les faits et les variables Elles s lectionnent donc les faits observer L hypoth se est une proposition provisoire r ponse provisoire une question qui anticipe une relation entre deux termes C est une pr somption qui demande tre v rifi e Tr s souvent les hypoth ses simplifient des r alit s complexes et am nent le chercheur proposer des relations de type vrai ou faux ce qui est r ducteur Comme le souligne Wacheux 1996 le chercheur dispose rarement de la possibilit de fractionner les ph nom nes par un ensemble de relations th oriques explicatives a priori C est entre les faits non entre les concepts que les relations s expliquent dans les relations concr tes Mais cette difficult ne doit pas faire en sorte qu il abandonne la d marche hypoth tique elle est n cessaire dans la formulation du projet de recherche elle permet d orienter au niveau m thodologique et au niveau de la conclusion discussion de la validit des propositions au terme de la recherche Il faut que l hypoth se soit clairement formul e Des hypoth se du type A influence b ou a un impact sur B sans qualifier et pr ciser la nature de l influence m ne a des impasses m thodologiques Exemples d hypoth ses impr cises H1 le niveau de qualification a un impact sur l absent isme Hypoth se pr cise plus le niveau de qualificat
87. tre analys e dans sa globalit la r alit est ici fragment een parcelles r duites en vue de permettre son appr hension d composition selon des cat gories pr tablies 4 Le principe de raison suffisante e Ce principe rejoint celui du d terminisme Si A est cause de B B ne peut tre caus que par qui est la raison suffisante ou l explication certaine de B nt du positivisme par rapport la production des connaissances Du point de vue de la recherche et pour les positivistes la connaissance se base sur l observation et l exp rience des faits sociaux consid r s comme des choses Le positivisme adopte un sch ma hypoth tico d ductif recherches reproductives cumulatives g n ralisables qui suit le cheminement suivant e Th orie gt hypotheses gt observations gt generalisations gt theorie suite e L empirismelogique fonde le positivisme et avance l id e que la m thode scientifique estla seule source de production de connaissances fiables et universelles L acc s aux connaissances passe par l exp rience Quatre Sipes en mati re de recherche scientifique Les faits sont la base de la connaissance observation empirique Le chercheur nie ses intuitions La d couverte de lois qui r gissentles soci t s estla finalit ultime des sciences Le progres des connaissances s apprecie par la capacit des mod les pr dire les ph nom nes
88. xpert et par paresse d esprit peut chercher le manipuler pour que ce premier lui sugg re ce qu il imagine tre les bonnes r ponses Dans ce cas pr cis 11 faire attention lorsqu il s agira de donner des explications ou des exemples Le r pondant peut se limiter a tre d accord avec ce qui est avanc D une fa on plus g n rale l attitude de neutralit bienveillante est conserver tout au long de l entretien Mais il faut aussi savoir que cette attitude n est pas sans risque elle peut donner l impression au r pondant que le chercheur est novice l empathie peut tre per ue comme de la na vet et non qu il cherche tre neutre II 2 Langue utilis e lors des entretiens D une fa on g n rale on peut dire que faire de la recherche qualitative dans le domaine de la gestion en Tunisie n cessite la ma trise de trois langues l anglais pour une bonne revue de la litt rature le fran ais pour la r daction des papiers et le dialecte arabe tunisien pour la conduite des entretiens L objectif des entretiens tant d explorer en profondeur l univers des personnes interrog es 11 est primordial que ces personnes puissent parler dans la langue qui leur permet d exprimer au mieux leurs id es et opinions Le Tunisien utilise plusieurs langues aussi bien dans sa vie de tous les jours que dans son travail et notamment le dialecte tunisien Ce dernier serait a privil gier parmi ces trois langues
89. xternes Elle a plusieurs adeptes dans des domaines comme la psychologie la sociologie le management etc POSTULATS e L ouverture Tout syst me est ouvert c est dire d pendant o d autres syst mes plus ou moins larges et dont il a besoin pour son fonctionnement voire pour sa survie e L importation d ner le intrants la Lt une des caract ristic ues a s ae ouvert c est d importer des intrants de l environnement externe afin de les transformer en output Les causalit s circulaires e L approche syst mique va au dela de la causalit m caniste lin aire du type si A gt B ou l on cherche expliquer un ph nom ne dans une perspective d univocite en se r f rant a une cause essentielle Dans la th orie g n rale des syst mes on insiste particuli rement sur une causalit que l on nomme r troaction feed back ou effet retour l quifinalit syst mique e Ce postulat va au del de la causalit lin aire et suggerel idee qu un syst me ouvert peut atteindre le m me tat avec des combinaisons diff rentes des conditions initiales intrants Loi de la vari t requise e La vari t d Ashby constitue un indicateur de la complexit d un syst me Elle traduit et mesurele nombre d tats vari s que peut prendre un syst me Pour sa survie tout syst me requiertune certaine vari t plus il est capable de changer de varier plus il a

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