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1. en deux selon la source L Humanit et Le Figaro Ces deux sous corpus servent tour tour de r f rence pour le calcul de sp cificit Texte et Corpus n 4 285 Notons que par compl mentarit des deux sous corpus une valeur positive sur une unit donn e dans un corpus correspond la valeur oppos e dans l autre sous corpus Dans l approche locale le sous corpus de r f rence est sur le plan lexical l ensemble des paragraphes contenant le syntagme conomie r elle et sur le plan s mique ce m me ensemble de paragraphes converti en candidats s mes par la proc dure d annotation 4 APPROCHE GLOBALE ET VALIDATION DE L ANNOTATION SEMIQUE Les r sultats obtenus dans l approche globale c est dire l chelle d un journal se pr sentent sous forme de listes de sp cificit s la fois vastes et diversifi es avec plus de 2000 formes sur le plan lexical et plus de 7000 candidats s mes pour un seuil de sp cificit de 2 Deux approches manuelles ont t mises en place pour exploiter ces listes l observation des unit s les plus sp cifiques et un filtrage par cat gories d termin es la lecture 4 1 Observation des unit s les plus sp cifiques Le choix d un seuil de sp cificit lev de 20 sur le plan lexical et de 30 sur le plan s mique permet de r duire la liste consid r e respectivement quelques dizaines de formes lexicales et une centaine de candidats s mes environ Les r sultats pr sen2. faire A titre d exemple consid rons les cat gories suivantes la cat gorie maladie figure 6a et la cat gorie choc brutalit figure 6b Texte et Corpus n 4 291 Trait Sp cif_ j crise gj contagion affect e i j inject s affecter aggrav e Figure 6a Cat gorie maladie des unit s sp cifiques d conomie r elle Trat Sp choc ee clate U OU U TU O0 TU LR pA JUU UT NJN h fj jed 0jO e choc subst fum e violemment adv temp te inondation subst Figure 6b Cat gorie cataclysme des unit s sp cifiques d conomie r elle Dans les deux cas le nombre d unit s affect es la cat gorie est plus important sur le plan s mique que sur le plan lexical De plus certaines id es sensibles la lecture mais sous jacentes au niveau des formes lexicales apparaissent explicitement au niveau des candidats s mes Par exemple la maladie prend un caract re beaucoup plus pr gnant et tangible avec 292 Texte et Corpus n 4 des candidats s mes tels que pathologique trouble infection pid mie ou encore maladie de m me l branlement et la violence li s la crise que seul impact refl te assez explicitement sur le plan lexical s imposent avec force sur le plan s mique avec des candidats s mes tels que effondrement heurt brusque violemment ou encore secousse De fa on g n rale les cat gories sont plus rich
3. des textes instrument e Syntaxe amp S mantique 9 p 53 74 Mellet S 2002 Lemmatisation et encodage grammatical un luxe inutile Lexicometrica 3 12 Rastier F 2001 Arts et sciences du texte Paris PUF Texte et Corpus n 4 293 Salem A Lamalle C Martinez W Fleury S Fracchiolla B Kuncova A et Maisondieu A 2003 Lexico3 Outils de statistique textuelle Manuel d utilisation Syled CLA2T Universit de la Sorbonne nouvelle Paris 3 http www cavi univ paris3 fr pga ilpga tal lexicoWWW Slodzian M 1999 WordNet et EuroWordNet Questions impertinentes sur leur pertinence linguistique S miotiques n 17 p 51 70 Valette M Estacio Moreno A Petitjean E et Jacquey E 2006 l ments pour la g n ration de classes s mantiques partir de d finitions lexicographiques Pour une approche s mique du sens Verbum ex machina TALN 06 P Mertens C Fairon A Dister P Watrin ds Cahiers du CENTAL 2 1 UCL Presses Universitaires de Louvain Volume 1 p 357 366 Valette M 2008 A quoi servent les lexiques s mantiques Discussion et proposition Description linguistique pour le traitement automatique du fran ais Cahiers du CENTAL n 5 d cembre 2008 PUL p 43 58 294 Texte et Corpus n 4
4. nationale et internationale vocabulaire conomique travail et activit Ces grandes cat gories sont subdivis es en sous cat gories Une partie des r sultats extraite de la cat gorie acteurs est pr sent e en figure 4 A chaque cat gorie est associ e une liste de candidats s mes ou de formes affect s de leur sp cificit Pour chaque journal seules les sp cificit s positives sont indiqu es Par compl mentarit une sp cificit positive pour un journal correspond son oppos pour l autre journal Ainsi la forme syndicat est de sp cificit 6 pour l Humanit elle sera donc de 6 pour le Figaro et le coefficient 6 est report dans la colonne correspondant L Humanit 288 Texte et Corpus n 4 Forme lexicale Sp cificit Sp cificit Candidat s mes Sp cificit Sp cificit pour Le pour pourle pour Figaro L Humanit i Figaro i L Humanit Cat gorie ACTEURS CS PS CR EEE EE R ET syndicats 30 syndicat subst syndical it fs ndicalisme subst EE M CS M ne syndicaliste 12 militant subst syndicalistes J9 militer v C RS O E N i E a RS RS D thibault nam E CGT Les ES CCC RS ES RE DRE PRES CESSE CRE ES RE DE PE Ce RE EE patrons patronat patronal ad 1 D sert d signer un domaine Figure 4 Sp cificit s des unit s de la cat gorie acteur Les r sultats obtenus indiquent d une part
5. s miques d conomie r elle Cette seconde approche vise tablir des cat gories partant d id es d gag es de la lecture ou partant de l observation des unit s les plus sp cifiques affecter des unit s ces cat gories puis confronter l ensemble des repr sentants lexicaux et s miques d une m me cat gorie Forme 1 3 Spf Forme 2 3 Spf Forme 3 3 ES financier salaires financi re cons quences crise richesses contagion r cession 1 Figure 5a Formes lexicales les plus sp cifiques du voisinage d conomie r elle seuil de sp cificit de 6 impact in pos 290 Texte et Corpus n 4 budget subst 21 Japrr cmblemag 10 Fressourcefsubse 16 capitaliste adj 10 r gir 15 fcolliontseubt 10 argentisubs 14 contagion subst 10 fmancieag particuliera 14 d cisiffadj 10 galaxie subs T percussion subst 14 dysfonctionnementisubst 10 intenserad mh tre subst 13 conomie subst 10 noeud subst bien subst 12 poux subst 10 pathologiquc ad ch mage subst 12 profond subst 10 ph nom ne subst d terminant adj 11 subitaj 10 fprogresifad diminution subst 11 boursiertag 9 retentissementisubst n faste adj 11 craindre o rupture subst ralentissement subst D dramaturgie sous production subst Lroi subst JH d veloppement subst 9 surproduction subst 9 T Figure 5b Candidats s mes les plus sp cifique
6. temps sur le voisinage filtr par des cat gories d termin es la lecture 5 1 Unit s les plus sp cifiques du voisinage d conomie r elle L observation des listes de formes et candidats s mes les plus sp cifiques du voisinage d conomie r elle disponibles en figures 5a et 5b fait ressortir nettement une dimension conomique et financi re pr sence par exemple des candidats s mes budget argent capitaliste conomie sur le plan s mique et des formes financi re financier profit sur le plan lexical De m me la sph re r elle appara t travers les unit s les plus sp cifiques surtout sur le plan s mique travers des candidats s mes comme ch mage bien ressource surproduction La notion de choc est galement pr sente collision r percussion effondrement sur le plan s mique impact sur le plan lexical de m me que celle de propagation ou m me de maladie forme contagion candidats s mes contagion dysfonctionnement et pathologique Les id es sensibles la lecture se retrouvent ainsi au niveau des unit s les plus sp cifiques sur le plan lexical et de fa on encore plus marqu e sur le plan s mique Cependant le nombre de formes ou candidats s mes associ s une id e donn e reste relativement limit du fait de la taille volontairement r duite de la liste d unit s les plus sp cifiques d o la mise en place d une seconde approche des cooccurrents lexicaux et
7. une ad quation entre les observations humaines et les tendances indiqu es par les sp cificit s d autre part une convergence entre plan s mique et lexical Par exemple la notion de syndicat appara t comme tr s sp cifique de l Humanit aussi bien travers les formes qu travers les candidats s mes Ainsi la convergence entre valuation manuelle plan lexical et plan s mique au niveau de grandes tendances valide l annotation s mique L existence de diff rences plus fines au sein des cat gories souligne un apport propre de l annotation s mique dont l tude plus d taill e fait l objet de l approche locale 5 APPROCHE LOCALE ET APPORTS DE L ANNOTATION S MIQUE Nous avons cherch confronter le sens d un mot p le conomie r elle tel qu il se d gage la lecture celui qui merge d une part travers ses cooccurrents lexicaux et d autre part Texte et Corpus n 4 289 partir d un faisceau d unit s de sens issues du voisinage s mique A la lecture des paragraphes la crise conomique appara t comme une pathologie contagieuse ou comme une catastrophe naturelle se propageant de la sph re financi re consid r e comme virtuelle la sph re industrielle correspondant l conomie dite r elle Ces observations du lecteur ont servi par la suite guider et valider les analyses Celles ci portent dans un premier temps sur les unit s les plus sp cifiques du voisinage d conomie r elle et dans un second
8. PROPOSITIONS POUR L ENRICHISSEMENT SEMANTIQUE DE CORPUS TEXTUELS Coralie Reutenauer Mick Grzesitchak Evelyne Jacquey et Mathieu Valette ATILEF CNRS Nancy Universit UMR 7118 ABSTRACT The study implements a process of corpus annotation with semes relying on a textual semantics background The incentive is to validate this process and also to analyze the additional information coming from this semantic annotation R SUM La pr sente tude met en uvre une proc dure d annotation de corpus en traits s mantiques inspir e de principes de la s mantique textuelle Elle cherche valuer d une part la validit de l annotation d autre part ses apports par rapport une approche lexicale classique partir d un outil lexicom trique classique le calcul des sp cificit s 1 CONTEXTE ET OBJECTIFS Le d bat sur les m tadonn es et l enrichissement des corpus est soutenu Tandis que la tradition fran aise de la textom trie a longtemps consid r la forme comme unit de r f rence cf Brunet 2000 Mellet 2002 pour une discussion le Traitement Automatique du Langage tend lemmatiser syst matiquement les corpus Avec l am lioration des techniques informatiques on assiste l mergence de corpus multi annot s et d outils capables de traiter diff rents niveaux d analyse principalement morphosyntaxiques tels que les lemmes les parties du discours et les cat gories syntagmatiques cf par exemple le CorpusR
9. deux journaux aussi bien sur le plan lexical que s mique en conformit avec l valuation intuitive labor e partir de la lecture des articles Cependant la pr sence de bruit accru lorsque la sp cificit diminue invite raffiner l approche de la liste de sp cificit s La seconde approche qui propose d observer l information lexicale et s mique au prisme de cat gories d finies manuellement se situe dans cette optique 4 2 R partition en cat gories Lors de la constitution du corpus le parcours des articles a permis de d gager des valeurs s mantiques caract ristiques de l un ou l autre des deux journaux Ceux ci ont servi agencer les unit s lexicales ou s miques en cat gories Pour chaque cat gorie des formes et des candidats s mes pertinents sont s lectionn s Cette s lection repose galement sur un crit re de rapprochement facile des formes et des candidats s mes Par exemple la s lection des formes lexicales travailleur et travailleurs fait pendant celle de travailleur subst travailleur adyj sur le plan s mique L objectif est d observer la convergence des formes et des candidats s mes sur des axes s mantiques majeurs Notons que la s lection effectu e n est pas exhaustive il n est donc pas question d tudier l expansion des unit s du plan lexical vers le plan s mique ni quantitativement ni qualitativement Les r sultats sont structur s en quatre grandes cat gories acteurs dimension
10. eader de Loiseau 2005 Si les outils d annotation morphosyntaxique ont atteint une certaine maturit Habert 2005 l annotation s mantique reste peu dot e Certes le TAL et la Recherche d Information confient parfois aux ontologies le soin de rendre compte de ce niveau mais leur statut linguistique est tr s contest Slodzian 1999 le peu d attention qu attirent ces ressources dans la communaut des statistiques textuelles et de la textom trie est sans doute l indice de leur inad quation R cemment une approche fond e sur l exploitation de s mes en guise de traits s mantiques a vu le jour Un dictionnaire de s mes qui se d marque de l approche ontologique a t r alis partir d une extraction depuis le Tr sor de la Langue Fran aise informatis Pierrel et Dendien 2003 Valette et al 2006 Grzesitchak et al 2007 Valette 2008 Inspir s de la s mantique textuelle Rastier 2001 les pr suppos s th oriques qui ont motiv la r alisation de cette ressource rel vent de conceptions partag es par la textom trie comme par exemple le primat accord la cooccurrence sur l unit isol e Mayaffre 2008 L objectif de cet article est d valuer dans ce contexte l apport de l annotation s mique pour la linguistique de corpus en particulier pour la textom trie L exp rience men e s appuie sur une analyse lexicom trique classique et r pandue le calcul de sp cificit s Elle repose sur Texte
11. es sur le plan s mique que sur le plan lexical parce qu elles contiennent plus de candidats s mes que de formes mais aussi et surtout parce que des id es per ues la lecture sont exprim es clairement par les repr sentants s miques alors qu elles sont seulement sous jacentes travers les repr sentants lexicaux 6 CONCLUSION Cette tude d crit une proc dure d annotation en traits s mantiques de corpus valu e travers la confrontation d un corpus non annot son image annot e en candidats s mes Les exp riences r alis es indiquent une convergence entre l valuation intuitive de lecteur le plan lexical et le plan s mique Cette convergence se manifeste aussi bien chelle globale sp cificit s totales d un journal par rapport l autre que locale focalisation sur le voisinage d un mot p le Les r sultats valident ainsi la proc dure d annotation s mantique utilis e Par ailleurs l approche en candidats s mes permet de faire merger des formes s mantiques au voisinage d un mot p le de fa on plus marqu e qu au niveau lexical d une part en raison d un accroissement des candidats s mes constitutifs de la forme s mantique d autre part en la profilant de fa on plus fouill e que ne le fait le palier lexical de la forme pr sente L enrichissement que propose l annotation s mique est prometteur mais n cessite de se pencher sur le filtrage du bruit g n r par l annotation et sur le probl me d une pol
12. et Corpus n 4 283 la confrontation d un corpus de formes sans annotation s mantique au m me corpus enrichi en traits s mantiques 2 CORPUS DU LEXICAL AU S MIQUE 2 1 Pr sentation du corpus Le corpus utilis est issu du discours journalistique Il est constitu de 1587 articles de presse tir s de deux quotidiens nationaux aux lignes ditoriales tr s contrast es Le Figaro et l Humanit Les articles s lectionn s ont pour sujet la crise conomique et financi re ils couvrent la p riode de septembre 2008 f vrier 2009 Le corpus se pr sente sous forme de deux versions parall les la version lexicale d un million d occurrences de formes et la version s mique cf 2 2 de 23 millions d occurrences de ce que nous qualifierons en l absence de validation syst matique par le s manticien de candidats s mes par analogie aux candidats termes de la terminologie La taille du vocabulaire est du m me ordre de grandeur dans les deux versions Les informations principales sur la taille des deux versions du corpus sont r capitul es en figure 1 Nombre de formes 35 147 23 203 Candidats s mes version s mique du corpus Nombre d occurrences 23 198 346 13 329 284 9 869 062 Nombre de candidats s mes 29 661 25 741 24 434 Figure I Informations sur la taille du corpus 2 2 Constitution d une version s mique du corpus La constitution d une version s mique du corpus est r alis e partir d une proc dure mi
13. iagalali Haii Figure 2 Sch ma de g n ration de la version s mique du corpus 3 ANGLES ET OUTILS D APPROCHE DU CORPUS ANNOT Diff rents axes d observation du corpus ont t retenus Le d veloppement de ces axes repose sur l identification de contenu s mantique saillant l aide du calcul des sp cificit s 3 1 Outil math matique le calcul des sp cificit s Le calcul des sp cificit s d crit dans Lafon 1984 a pour but de d terminer le degr de surrepr sentation ou de sous repr sentation statistique d une unit dans un sous corpus par rapport la totalit du corpus Issu du mod le hyperg om trique ce calcul utilise des comparaisons entre partie et tout Pour une unit et un sous corpus donn s il n cessite les informations suivantes le nombre d occurrences de l unit dans le sous corpus le nombre d occurrences de l unit dans l ensemble du corpus la taille du sous corpus la taille du corpus Si l unit est surrepr sent e dans le sous corpus nombre d occurrences dans le sous corpus sup rieur la valeur modale la valeur de la sp cificit est calcul e partir de la probabilit d avoir au moins le nombre d occurrences observ cette sp cificit est positive Si l unit est sous repr sent e la valeur est calcul e partir de la probabilit d avoir au plus le nombre d occurrences observ cette sp cificit est n gative Les valeurs des sp cificit s sont des entiers Dans ce
14. ns moins classiques plus latentes C est par exemple le cas de pr rogative subst ou v nal adj de sp cificit sup rieure 50 et dont l quivalent est absent au niveau des formes les plus sp cifiques Cet enrichissement sur le plan s mique n est n anmoins pas sans contrepartie le bruit augmente au niveau des candidats s mes Il provient de diverses sources 57 de l absence de filtrage domanial l origine de candidats s mes non pertinents Citons par exemple le cas d ut rus subst provenant de la d finition de la forme lexicale travail rattach e au domaine de l obst trique travail lors de l accouchement Ces traits non pertinents soul vent la question du filtrage lors de l annotation s mique aussi bien domanial qu interne une d finition 58 de candidats s mes provenant du m talangage lexicographique comme concerner v 59 de candidats s mes non interpr tables par exemple en raison de leur caract re pr dicatif par exemple favoriser v Texte et Corpus n 4 287 Les r sultats sur les unit s les plus sp cifiques du Figaro indiquent galement des contenus s mantiques en ad quation avec la ligne ditoriale du quotidien avec un focus marqu sur les march s et un regard tourn vers les puissances capitalistes Le bruit est cependant plus important dans Le Figaro que dans L Humanit Ainsi l tude des unit s les plus sp cifiques fait merger des contenus s mantiques caract ristiques des
15. s du voisinage d conomie r elle seuil de sp cificit de 9 5 2 Filtrage par cat gorie et mergence d une forme s mantique Les principales cat gories choisies manuellement correspondent aux id es suivantes la maladie le cataclysme le choc ou la brutalit la r alit ou par opposition la virtualit l conomie dans sa dimension mat rielle Les classes d finies ont un degr de g n ralit variable De plus elles ne forment pas une partition elles se superposent parfois et ne couvrent pas toutes les facettes s mantiques pr sentes dans l conomie r elle Certains candidats s mes sont donc affect s plusieurs classes tandis que d autres ne rejoignent pas de classe particuli re Pour constituer chaque cat gorie les listes de formes et de candidats s mes de sp cificit sup rieure 2 ont t parcourues avec un souci d exhaustivit L affectation d unit s certaines cat gories s est heurt e des probl mes d ambigu t et des cas d incertitude Des v rifications en contexte pour les formes et des recherches des formes g n ratrices pour les candidats s mes ont quelquefois t effectu es pour trancher sur l affectation une cat gorie mais cette proc dure de contr le n a pu tre syst matis e d une part cause d usages vari s des formes selon les contextes ou d un trop grand nombre de formes g n ratrices d autre part en raison de la trop grande quantit de v rifications
16. se au point par Grzesitchak ef al 2007 Le sch ma de la figure 2 r capitule les diff rentes tapes Le corpus initial est tiquet en morpho syntaxe lemmatis et les mots outils y sont limin s L entr e correspondant chaque lemme est recherch e dans une ressource lexicographique le Tr sor de la Langue Fran aise informatis TLFi Dendien amp Pierrel 2003 Seuls les substantifs verbes adjectifs et adverbes des d finitions sont conserv s Chaque l ment extrait de la d finition est consid r comme un candidat s me l ensemble des candidats s mes issus d une entr e constitue le s m me du lemme d origine Ce s m me est substitu au lemme en question dans le corpus Ainsi par substitution lemme par lemme on obtient la version s mique du corpus 284 Texte et Corpus n 4 yir n F biimingion de midah ihmi mgr aunE s nition i n tiquersge du TA a lemme des d finitions ubr es an joni aigi 4 TASER AAA Kerrian amonte immani paii teen s mique iy WL mE k lee ai di no DEA Bhi E a S A a a reneont Er Le provcquer per SSSR timer tem es 2 Fair Hope Ta mair F ka criat F mm mirra dan Er n rasan Er pran gln ai fpr resensr iorri Lg E mana aber hell arbare ia cost frame Day na iL arie En ne Picie Ahire LEA Les J HET T ar Le ces fra ane a Maohesres A CIE LS Pi f Li kmsr al Be kipin des ora se dons Hop Come WITI p TA frere fi inire EE 1 mibo de Forex JJ miliya dF D
17. t s en figures 3a et 3b correspondent aux formes et candidats s mes les plus sp cifiques de l Humanit Forme eco 5 travail CGT 50 communiste salari s 250 sociales salaires 50 8 s 1 l 3d 31 cificit SI NINI NININI NINI N olol SININ M en gt 50 V Un VINI NIN Ni 0 pa Y Q gt 48 ___ Jon capitalisme gauche 2 s p sociale 4 Z communistes traite et 31 travailleurs Forme _ CGT salaires gauche sociale Ce NINININ WU un Figure 3a Formes lexicales les plus sp cifiques de l Humanit 286 Texte et Corpus n 4 Forme Spf Forme Spf Forme Spf Forme Spf strict adj Lsocial adj 250 f remise adj 41 f subsistance subst __ 35 f notoire adj 30 ilatati classe subst gt 50 col subst _ Ja j salari subst gt 50 capitalisme subst_ 40 fa mat riel adj communaut subst dilatation subst sc s richesse subst A E Figure 3b Candidats s mes les plus sp cifiques de l Humanit Parmi les unit s les plus sp cifiques de L Humanit les orientations sociopolitiques du journal mergent nettement pour les formes lexicales comme pour les candidats s mes les probl matiques des classes sociales de la gauche militantisme syndicalisme et champ s mantique du travail et de l emploi sont tr s pr sentes Par ailleurs un certain nombre de candidats s mes renvoient des notio
18. tte tude le calcul des sp cificit s est impl ment par le logiciel de textom trie Lexico3 Salem et al 2003 Les valeurs sont calcul es au del d un seuil de fr quence fix ici 10 Toute unit candidat s me sur le plan s mique forme sur le plan lexical se voit affecter une sp cificit si elle respecte les conditions de seuil 3 2 Application au corpus Le calcul des sp cificit s intervient dans deux approches une approche globale et une approche locale L approche globale se situe l chelle d un journal dans son ensemble Elle vise l tude de l influence des lignes ditoriales de chaque journal Elle est r alis e dans une perspective de validation de l annotation s mique L approche locale se focalise sur les paragraphes contenant un syntagme d termin Elle cherche faire merger des l ments issus du voisinage de l unit cibl e et susceptibles de caract riser celle ci L unit choisie ici est le syntagme conomie r elle Il est pr sent 176 fois dans 168 paragraphes La taille du voisinage de cooccurrence est le paragraphe Les deux approches reposent d une part sur une confrontation du plan s mique une r f rence issue d une valuation intuitive d autre part sur une confrontation du plan s mique au plan lexical l aide des sp cificit s Le calcul des sp cificit s est donc appliqu la fois sur le plan s mique et sur le plan lexical Dans l approche globale le corpus est partitionn
19. ys mie inh rente certains candidats s mes introduits L int gration d informations domaniales ou encore la mise en place de repr sentations structur es des candidats s mes constituent des pistes susceptibles de r duire le probl me A travers ces d veloppements des perspectives plus larges s ouvrent comme la mod lisation du sens pour la veille lexicale ou encore la d tection de la n os mie 7 R F RENCES Brunet E 2000 Qui lemmatise dilemme attise Scolia 11e rencontres linguistiques en pays rh nan n 13 p 7 32 Dendien J Pierrel J M 2003 Le Tr sor de la Langue Fran aise informatis un exemple d informatisation d un dictionnaire de langue de r f rence TAL 44 2 p 11 37 Grzesitchak M Jacquey E et Valette M 2007 Syst mes complexes et analyse textuelle Traits s mantiques et recherche d isotopies ARCo 07 Cognition Complexit Collectif Acta Cognitica p 227 235 Habert B 2005 Portrait de linguiste s l instrument Revue Texto Textes et cultures vol X n 4 disponible sur http www revue texto net Corpus Publications Habert Habert_Portrait html Loiseau S 2006 S mantique du discours philosophique du corpus aux normes Autour de G Deleuze et des ann es 60 Th se de octorat Paris X Nanterre Mayaffre D 2008 De l occurrence l isotopie Les cooccurrences en lexicom trie Textes documents num riques corpus Pour une science
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