Home

Fre - unesdoc

1. On obtient ainsi une matrice non quantitative de type bool en si le signe est le nombre 1 3 La mise en vidence des variables essentielles En faisant la somme de chaque ligne ainsi que celle de chaque colonne on obtient un premier classement des variables selon leur motricit dans le premier cas et leur d pendance dans le deuxi me Il est alors possible par l application d un programme de multiplication bool enne appliqu la matrice structurelle programme Mic Mac de Godet de d terminer des variables essentielles suppl mentaires qui n ont pas une motricit ou une d pendance directe 4 La repr sentation dans le plan motricit d pendance Il s agit de repr senter l ensemble des variables dans un plan dont les deux axes sont les deux chelles pr c demment d finies Il est possible d effectuer cette repr sentation soit avec le classement direct soit avec un classement indirect Ilest alors possible de d terminer une typologie des variables les variables ma tresses les variables de conflits les faiblesses surveiller et les faux probl mes encore appel es respec tivement variables motrices variables relais variables d pendantes et variables autonomes S La synth se des actions et orientations d cisionnelles Une tape ultime de l analyse structurelle consiste analyser le comportement du syst me partir d une action sur les variables motrices Or ces d
2. les moyens d action d un acteur sur un autre dans le reste du tableau voir notamment Godet 2 laboration des sc narios A ce niveau il est n cessaire d laborer des hypoth ses concernant certains domaines d terminants pour l avenir par exemple dans la r flexion qui pr side au choix de plusieurs programmes ou projets de recherche simultan s et qui sont incertains Soit N le nombre de ces hypoth ses avec pour chacune d elles la possibilit d entreprendre ou d abandonner On aura donc 2 situations possibles selon que chaque hypoth se sera v rifi e ou non l horizon final On proc de alors la consultation d experts Cette consultation porte sur les probabilit s a priori de r alisation de ces hypoth ses Il est aussi possible par un programme d optimisation quadratique ajustement par la m thode des moindres carr s comme dans la m thode SMIC de Godet d attribuerune probabilit de r alisation aux situations possibles dans l avenir ou images finales Quelle que soit la technique employ e math matique ou non on retiendra une image finale de r f rence forte moyenne de probabilit et des images contrast es A partir de l commence l laboration proprement dite des sc narios qui consiste d crire l volution conduisant de la situation actuelle aux images finales retenues Ceci s effectue en faisant jouer les m canismes d volution compatibles avec les jeux d hypo
3. moyen terme par exemple 5 ans lorsque cette p riode est adopt e pour le Plan national de d veloppement il s agit le plus souvent d une programmation glissante c est dire mise jour chaque ann e lors de la mise au point de la budg tisation annuelle par programmes et par institutions Il est important de bien situer la programmation pluri annuelle et la budg tisation annuelle dans le Cycle PPBE dont voici les huit phases principales Phase 1 La planification moyen ou long terme dans le domaine de la science et de la technologie Un Plan national de d veloppement est normalement divis en chapitres dont l un pr cise les options macro conomiques de base et dont les autres correspondent aux divers secteurs de l activit nationale La pratique se r pand lentement mais s rement de consacrer un chapitre du Plan aux activit s scientifiques et technologiques nationales c est dire la R amp D et aux Services scientifiques et technologiques connexes SST Mais il reste entendu que les divers chapitres du Plan 29 consacr s aux secteurs productifs de l conomie biens et services doivent indiquer les apports attendus de la R amp D nationale et des transferts internationaux de technologie En d autres termes le Plan national de d veloppement doit distinguer clairement 1 d une part les programmes sp cifiques de S amp T horizontaux concernant le Syst me scientifique et technolog
4. une vitesse infinie cf fiche c 2 Au contraire la dynamique des syst mes qui peutse concevoir comme un prolongement de f analyse structurelle permet d introduire la notion de temps en simulant le comportement du syst me On a alors recours une formulation qui distingue les variables d tat e les flux de biens d ordres financiers de personnels d information etc e les fonctions de d cision Les relations sont g n ralement d crites par des quations diff rentielles simples du type Niv K Niv 0 A T Z F Z F Niveau l instant Niveau P riode X Somme des Somme des K l instant flux entrants flux sortants J ant rieur l instant l instant K J J Les r sultats sont g n ralement sous forme de graphiques donnant l volution de certaines variables dans le temps II Domaines d application L exemple probablement le plus connu d utilisation de cette technique fut sans doute celui qui permit au Club de Rome d laborer un mod le prospectif mondial tenant compte de grandes variables comme les ressources naturelles la population la pollution etc Roberts l a appliqu e la R amp D Plus g n ralement cette technique s applique tous les domaines auxquels s applique l analyse de syst me la restriction pr s qu il soit possible de construire une formalisation math matique relativement pouss e des relations entre variables III
5. Fiche a 5 La m thode de d classement compar est beaucoup plus complexe que les m thodes multicrit res pr c dentes puisqu elle remplace la pond ration simple et directe des crit res par une axiomatique qui permet de ranger en classes les programmes et projets de R amp D juger par ces crit res Ces classes remplacent donc le syst me usuel de notation ce qui rend beaucoup moins compr hensible la proc dure de s lection Fiche a 6 L utilit multiattributs est une autre forme de complexification qui constitue le d veloppement actuel majeur des m thodes multicrit res Consistant rechercher des pr ordres dans une population de programmes ou projets de R amp D s lectionner l utilit multiattributs peut permettre dans certaines conditions de retrouver par le calcul la pond ration implicite qui aurait pu conduire travers une m thode multicrit re simple calculs de moyennes pond r es une d cision donn e On a donc ici la possibilit th orique de reconstruire une d cision laquelle on n a pas directement particip et de comprendre les l ments politiques les pr f rences qui ont pu y conduire Fiche a 7 Les m thodes de surclassement m thodes Electre sont une forme simplifi e des techniques recourant la th orie de l utilit Elles pr sentent une innovation majeure dans la pratique qui est d introduire la r action de la population des candidats au choix du d cideur Jus
6. Il est par contre n cessaire de trouver un certain nombre d experts de mani re pouvoir traiter au moins une trentaine de r ponses ce qui repr sente le minimum pour un chantillon statistiquement repr sentatif des avis Il sera donc souvent n cessaire d envisager un d dommagement des experts Notons qu il existe des m thodes plus rapides que celle consistant faire appel la voie postale La m thode mini delphi qui consiste effectuer le m me travail par interrogations t l phoniques questionnaires restreints La possibilit de traiter le probl me sur ordinateur en temps r el programme Joss cit dans Bright IV Avantages et inconv nients L avantage imm diat de cette m thode est sa simplicit N anmoins si elle r pond assez bien la notion d occurence elle r pond fort mal aux notions de pertinence et de faisabilit notions souvent n cessaires l accomplissement d un plan long terme C estcetinconv nient majeur que tentent de pallier certaines techniques d riv es du type Soon ou Probe Ces techniques permettent de mieux int grer la m thode Delphi dans l aide la d cision V Bibliographie Ouvrages g n raux Arnfield R V dir publ Technological Forecasting Edinburgh University Press 1969 Voir en particulier Mandanis G P The future of the Delphi technique partie IT p 159 169 Sulc O Forecasting in interactions between technical and social change
7. THESSALONIQUE GUATEMALA Comisi n Guatemalteca de Cooperaci n con la Unesco 3 Avenida 13 30 Zona 1 Apartado postal 244 GUATE MALA GUIN E Commission nationale guin enne pour Unesco B P 964 CONAKRY GUIN E BISSAU Instituto Nacional do Livro e do Disco Conselho Nacional da Cultura Avenida Domingos Ramos n 10 B P 104 BISSAU HA TI Librairie A la Caravelle 26 rue Roux B P 111 PORT AU PRINCE HONDURAS Librer a Navarro 2 Avenida n 201 Comaya g ela TEGUCIGALPA HONG KONG Swindon Book Co 13 15 Lock Road Kow loon Federal Publications HK Ltd 2d Freder Centre 68 Sung Wong Toi Road Tokwawan Kowloon Hong Kong Govem ment Information Services Publication Sales Office Informa tion Services Dept No 1 Battery Path Central Hong Konc HONGRIE Kultura Buchimport Abt P O B 149 H 1389 Budapest 62 INDE Orient Longman Ltd Kamani Marg Ballard Estate BOM BAY 400038 17 Chittaranjan Avenue CALCUTTA 700013 36 Anna Salai Mount Road MADRAS 600002 80 1Mahatma Gandhi Road BANGALORE 60001 5 9 41 1 Bashir Bagh Hyderabad s00001 AP 3 5 3820 Hyderguda Hyderabad o0001 Oxford Book amp Stationery Co 17 Park Street CALCUTA 700016 Scindia House New Deruni 110001 UBS Publishers Distributors Ltd Ansari Road P O Box 7015 NEW DELHI 110002 INDONESIE Bhratara Publishers and Booksellers 29 JL Oto Iskandardinata I JakARTA Indira P T JL Dr
8. Tout ce qui pr c de peut para tre complexe trop divers et finalement sp cifique aux seuls pays d velopp s En fait ilen va de l organisation et des proc dures de programmation des activit s de R amp D comme il en va des m thodes et techniques qui s y appliquent et qui font l objet de la partie III C est l esprit de ces m thodes qu il faut retenir quitte en inventer une soi m me bien adapt e au cas traiter De m me le processus de la programmation tel que d crit plus haut doit faire l objet de toutes les adaptations n cessaires Seuls les constituants essentiels du processus sont garder Le reste n est qu affaire de pr sentation logique Dans un pays en d veloppement d sireux d effectuer un exercice de programmation des travaux de R amp D ilest n cessaire d effectuer les v rifications suivantes a Il existe un potentiel scientifique et technologique dans le pays suffisamment important en nombre et vari pour justifier un exercice de programmation Mieux vaut investir dans les recherches suppl mentaires choisies avec le discemement du bons sens que d penser l argent public administrer des recherches en faible nombre b Des cr dits suffisants enveloppe recherche sont disponibles pour donner un sens l exercice de programmation de la R amp D par une mise en uvre l chelle convenable Si les pouvoirs publics n ont aucun moyen financier ou de tr s faibles mon
9. aurait il fallu avoir comme r sultat l ann e pr c dente pour obtenir un tel r sultat Et deux ann es plus t t De proche en proche et en revenant r gressivement vers le pr sent on constate qu il conviendrait d tre dans la position C qui pr sente un cart de l offre scientifique ou de la demande socio conomique gap par rapport ce qu on sait faire ou ce qui est demand actuellement repr sent par le point B sur le graphique Cette d marche r gressive de A vers C n cessite de fournir une explication venant justifier la trajectoire repr sent e et expliquant la remise en cause de l objectif A trop ambitieux Il faudra donc soit baisser A gt A soit retarder sa r alisation A Ce genre de consid rations permet d encadrer A par une zone de solutions possibles compte tenu des moyens propres du Syst me scientifique et technologique national chaque solution permettant de b tir un sc nario voir fiche b3 qui se construit donc en quatre temps A partir de statistiques pass es et pr sentes construction d une tendance exploratoire extrapolation lin aire indiquant ce qui se passerait siaucun changementinattendun intervenait Choix d un point objectif expression d une volont politique suppos e repr senter la demande socio conomique g n ralement au dessus de la tendance valuation des implications d un tel choix sur le Syst me scientifique et technologique nat
10. de l v nement j a priori J t f aij dij est une fonction quadratique de aij et dij aij repr sente les coefficients de la matrice d interd pendance dij repr sente les d calages entre les distributions suppos es des v nements Les valeurs P sont alors r introduites comme probabilit s priori et le processus est it r jusqu obtention de r sultats stables Ceci est effectu sur ordinateur parfois jusqu un millier de fois On obtient alors les probabilit s a posteriori Des tapes ult rieures de la m thode consistent e mesurer la sensibilit des r sultats une modification des probabilit s priori e obtenir une matrice de facteurs de sensibilit Notons que cette m thode peut tre appliqu e par une autre proc dure qui consiste consid rer les indications de d pendances comme des coefficients de corr lation priori en divisant par 10 II Domaines d application tant donn l objet de cette m thode les domaines d application sont bien entendu identiques ceux de la m thode Delphi HI Conditions d application Contrairement la m thode Delphi ce type de m thode n cessite absolument un traitement informatique parfois important et de bonnes connaissances en statistiques et th orie des probabilit s IV Avantages et inconv nients Des critiques peuvent tre adress es ce genre d analyse subjectivisme des experts technocratie des o
11. des d penses N INSTITUTIONS 1 TOTAL du budget Tableau de composition sp cial pour la S amp T pr sent dans un document annexe de la Loi de finances Regroupement fonctionnel INSTITUTIONS 1 ad hoc Total pour r partition institutionnelle S amp T 2 N B Le Total est inclus dans le TOTAL Source Unesco tudes et documents de politique scientifique n 48 112 Annexe IV D penses de Recherche D finition adopt e par l Unesco Au niveau national du rassemblement des donn es et afin d viter une double comptabilisation le co t des activit s de R amp D doit tre calcul sur la base des d penses courantes intra muros y compris les frais g n raux et les d penses en capital intra muros La somme des d penses intra muros effectu es par toutes les institutions nationales conduit un agr gat total des d penses int rieures qui est l information pr sent e l chelon international Le total des d penses int rieures pour des activit s de R amp D peut tre d fini comme l ensemble des d penses effectu es ce titre au cours d une ann e der f rence dans les institutions et installations situ es sur le territoire national y compris dans les installations qui sont g ographiquement situ es l tranger terrains ou moyens d essai acquis ou lou s l tranger ainsi que navires v hicules a ronefs et satellites utilis s par les institutions nationales S
12. ditions Eyrolles 1972 p 69 M thode Hess Hess S W A dynamic programming approach to R amp D budgeting and project selection Industrial Research and Engineering Transactions on Engineering Management vol EM 9 d cembre 1962 p 170 179 Asher D T Disman S Operations research in R amp D Chemical Engineering vol 59 janvier 1963 Cramer R M An application of decision theory to the selection of research projects MIT 1963 Cramer R H Smith B E Decision models for the selection of research projects Engineering Economist vol 9 f vrier 1964 M thode ROI Augood D A review of R amp D Evaluation M thods JEEE Transactions on Engineering Management vol EM 20 n 4 1973 IEEE Institute of Electrical and Electronics Engineers M thodes des prix de r f rences et des effets Bussery A Chartois B Analyse et valuation des projets d investissements BIRD vol VI 1979 Little IM D Mirrless J A Project Appraisal and Planning for Developing Countries Londres Heinemann Educational Books 1974 Dasgupta Sen et Marglin Directives pour l valuation des projets Vienne ONUDI n de vente F7211B11 Squire et Van der Tak Analyse conomique des projets Paris Economica 1975 Chervel et Le Gall Manuel d valuation conomique des projets la m thode des effets Paris Minist re de la coop ration 1976 Voir galement Albouy M R gulation conomique dans l entreprise
13. e f condit de la recherche non isolement pour des secteurs diff rents de celui de la demande principale 6 e possibilit d largissement du march d utilisation du r sultat de la recherche exportation transfert 6 e possibilit administrative de subventionner la recherche aspect de la r gularit de l op ration 3 originalit et prestige escompt s de la recherche envisag e 3 __ caract re conjuncturel de la recherche mode 2 100 56 Dans ce type de d marche des notes peuvent tre donn es entre 0 et 10 par exemple selon chaque crit re pour ensuite fournir une moyenne pond r e La figure 13 r sume ces diverses consid rations pratiques Les points importants retenir pour les questions d valuation sont peu nombreux le pr alable indispensable est de bien conna tre les objectifs les raisons d un programme de R amp D avant d effectuerune valuation a priori de ses performances escompt es faire la diff rence entre les impacts l utilit pour d autres programmes et la qualit performance intrins que des programmes de recherche e Lekenavec l valuation a posteriorietle contr le comptable phase 7 du cycle PPBE Les aspects de contr le comptable et d ad quation des r sultats sont doivent tre toujours li s l valuation a posteriori de la R amp D mais non confondus avec elle 5 Le processus de la programmation dans les pays en d veloppement
14. innovation CERI mentionn e plusieurs fois dans les bibliographies th matiques Biblioth que de l Universit Paris Dauphine Place du Mar chal De Lattre de Tassigny 75016 Paris Voir notamment les publications du Laboratoire des m thodes scientifiques d aide la d cision LAMSADE Association internationale FUTURIBLES 55 rue de Varenne 75007 Paris Unesco Division des politiques scientifiques et technologiques 7 place de Fontenoy 75700 Paris Voir en particulier la S rie tudes et documents de politique scientifique Organisation de coop ration et d veloppement conomiques OCDE 2 rue Andr Pascal 75016 Paris Commission des communaut s europ ennes 1 rue de la Loi Bruxelles Belgique Voiren particulier les publications du groupe FAST Forecasting and Assessment for Science and Technology Centre d tude sur les sciences et techniques avanc es CESTA et Centre de prospective et d valuation CPE Minist re de l industrie et de la recherche 1 rue Descartes 75005 Paris International Institute for Applied Systems Analysis IASA A 2361 Laxenburg Autriche Consulter galement le R pertoire mondial de projets de recherche d tudes et de cours dans le domaine des politiques scientifiques et technologiques publi par l Unesco en 1981 dans la S rie tudes et documents de politique scientifique sous le no 49 Unesco Paris 424 p Ce R pertoire comprend p
15. par la saisie des donn es aussi bien au niveau de l ensemble des variables qui compose le syst me qu au niveau des lois qui r gissent leur volution Il y a donc lieu de mani re g n rale de ne pas trop porter son attention sur le caract re formel de ces techniques pour 86 n en retenir que les principes essentiels de description des volutions des syst mes Il n en est pas moins vrai que certaines d entre elles peuvent avoir un int r t marqu Il s agit en particulier comme nous l avons d j signal de la courbe d apprentissage mais galement des courbes en S qui appliqu es avec prudence peuvent se r v ler tre des m thodes fructueuses V Bibliographie Ayres R U Pr vision technologique et planification long terme Paris Hommes et techniques 1972 chap 7 Bertalanffy L Von Th orie g n rale des syst mes traduction de J B Chabrol Dunod 1973 Floyd A L methodolgoy for trend forecasting of figures of merit In Technological Forecasting for Industry and Go vernment Methods and Applications Prentice Hali 1968 Saint Paul R T ni re Buchot P F Innovation et valuation technologiques S lection de projets et m thodes de pr vision Paris Entreprise moderne d dition 1974 3 M thodes d appui de la programmation de la R amp D Anticipation des perc es scientifiques et technologiques Fiche b 1 Les sc narios I Pr sentation Il n
16. scientifique Ce conseil est toujours r alis par des contacts individuels entre grands scientifiques et dirigeants parfois organis sous la forme de Comit consultatif de la politique scientifique et technologique qui vient compl ter et rendre coh rents ces contacts individuels L tude de ces derniers est particuli rement pertinente pour la compr hension des fondements de la planification scientifique Un quilibre s tablit en effet entre les attentes du public de la soci t et la mani re dont les plus hauts cadres du pays y r pondent enfin les d sirs gouvernementaux nationaux etinternationaux de ceux ci Para lleurs la capacit r pondre parfois la volont de r pondre des scientifiques les plus minents leurs d sirs personnels ou d imitation de coll gues trangers leur pouvoir de persuasion sont galement des param tres prendre en consid ration M me si elle est traduite par la suite en termes concrets quantifi s en grandes masses budg taires et pr cises dans le temps la planification dans ses fondements est essentiellement politique et qualitative Elle met en sc ne des personnages et des comit s qui con oivent prennent des risques et expriment des rapports de force subtils et nombreux 1 3 2 Tn en va pas du tout de m me de la budg tisation qui met en jeu des fonctionnaires des repr sentants institutionnels qui ont un r le d interpr tation et non de conception Certes le
17. une discipline scientifique l autre Mais en r gle g n rale une recherche bien conduite est relativement bon march un d veloppementexp rimentalayant pour but la production et non pas seulement la d monstration de factibilit qui n a aucun sens conomique est tr s on reux De la m me fa on un ordre de grandeur s pare les d penses de d veloppement d un prototype des d penses de mise en route d une production de s rie Une telle r gle de croissance logarithmique des montants mis en jeu ne doit toutefois tre retenue que pour garder l esprit des diff rencesessentielles et non pour retenir des donn es chiffr es qui s av reraient fausses sur un exemple pr cis Le rapprochement de ces deux l ments qui caract risent les activit s de R amp D leur probabilit de succ s et les montants conomiques mis en jeu sous la forme d un ratio risque faisant le rapport de l un l autre conduit positionner le poids relatif de la programmation vis vis des autres pr occupations conomiques des responsables publics L affectation de per sonnels administratifs la cr ation de services les regroupant les moyens dont ils disposeront seront globalement dans des proportions quivalentes 3 3 Une r flexion analogue permet de positionner la recherche fondamentale dont la probabilit de succ s est d un ordre de grandeur tr s faible mais dont les montants financiers mis en jeu resten
18. 105 Conclusion Il s agit de vouloir ce que l on d sire J Lacan Au terme de cet ouvrage sur la programmation de la recherche scientifique et technologique il convient d insister sur un petit nombre de constatations d velopp es au cours de cette tude La programmation est une activit de management de la recherche scientifiqueet technologique qui permetune meilleure liaison entre l Organisme directeur de la poiitique scientifique et technologique nationale d une part et les tablissements d enseignement sup rieur lesinstitutions scientifiques de l tat et les entreprises publiques ou priv es o s ex cute la R amp D d autre part Mutatis mutandis cela s applique galement la liaison qui doit exister entre la direction d une entreprise de production et ses services de recherche d veloppement La programmation de la R amp D permet de rationaliser les choix d objectifs d tablir une relation de confiance entre les uns et les autres Elle structure les volont s limite les risques rend cr dibles les objectifs de recherche en quantifiant m me grossi rement des orientations concernant les ressources qui leur seront consacr es La programmation de la R amp D s int resse au moyen terme Moins pr cise que la budg tisation elle d passe le caract re annuel de celle ci pour envisager l volution des ph nom nes tudi s durant quelques ann es en fonction d ch ances nationa
19. CNAM STS Paris Brown B B Helmer O Improving the Reliability of Estimates Obtained from a Consensus of Experts The Rand Corporation 1964 C E R I CNAM STS Paris Brown B B Cochran S Dalkey N The Delphi Method II Structure of Experiments The Rand Corporation RM 5959 PR juin 1969 C E R I D 1042 CNAM STS Paris Dalkey N C The Delphi Method an Experimental Study of group Opinion The Rand Corporation RM 5888 PR juin 1969 C E R I D 1041 CNAM STS Paris Dalkey N C Brown B Cochran S The Delphi Method HI Use of Self Ratings to Improve Group Estimates The Rand Corporation RM 6115 PR nov 1969 C E R I D 1040 CNAM STS Paris Dean B V Levary R Skolnik L A method for use in technology transfer among industrialized countries IEEE vol EM 26 no 2 mai 1979 90 Dalkey N C Brown B Cochran S The Delphi Method IV Effect of Percentile Feedback and Feed In of Relevant Facts The Rand Corporation RM 6118 PR mars 1970 Derian J C Morize F Perspectives m dicales et conomiques du c ur artificiel exemple d approche m thodologique d un projet R D par l utilisation de la technique Delphi Doctorat 3 cycle conomie de la recherche et du d veloppement Paris VI Panth on Sorbonne d c 1972 C E R I 1186 CNAM STS Paris Durand R M thode Delphi et prospective de l hydrog ne METRA vol XIV n 4 1975 p 617 634 Gordon T J and Helmer
20. EIRMA Tr s simple d usage universel elles sont indispensables pour utiliser toutes les autres m thodes Elles constituent un point de passage obligatoire Fiche a 2 Les ratios et indices de performance C est une vision comptable et financi re de la programmation de la recherche scientifique et technologique Simplistes elles ne traduisent pas la complexit des choix Mais elles obligent la tenue de comptes combien cela co te combien cela rapporte ce qui constitue sans nul doute le premier pas de la sagesse en mati re de programmation de la R amp D Bien des techniques plus complexes voqu es ci apr s chouent par manque de donn es ou d valuation chiffr es Mieux vaut un ratio simple qu un mod le complexe qui s vanouit d s qu il quitte le domaine des consid rations th oriques La mise au point d un ratio constitue un bon test pour savoir si l on peut recourir des m thodes plus difficiles Fiche a 3 Les m thodes issues de l actualisation Valeur actualis e nette taux interne de rentabilit m thodes Daud Disman Hart Hess Return on Investment prix de r f rence Little et Mirless ONUDI Squire et Van der Tak m thode des effets Tr s c l bres maintes fois utilis es dans le calcul conomique popularis es par la Banque mondiale les techniques d actualisation et d analyse co t avantage sont int ressantes comme instrument de r f rence permettant de comparer les recher
21. O Prospective long terme Bulletin SEDEIS n 913 suppl ment Futuribles n 88 10 mars 1965 Paris Helmer O Social Technology Basic Books Inc New York 1966 C E R I 320 Helmer O Rescher H On the Epistemology of the Inexact Sciences The Rand Corporation R 353 fevr 1959 et Management Science vol 6 1969 p 25 52 Jantsch E La pr vision technologique OCDE 1967 Johnson G P Some possible change in future social values and priorities strategic implications for water resources planning International Symposium on Uncertainties in Hydrologic and Water Ressource Systems C E R I 1222 CNAM STS Paris Rohatgi K Rohatgi P Delphi as a tool for identifying future appropriate technologies in India Technological Forecasting vol 14 n 1 juin 1979 Ribak Ph Analyse et exploitation d un Delphi place de l hydrog ne dans le syst me nerg tique futur M moire de D E A 3ecycle d conomie de larecherche d veloppement Institut national de S amp T nucl aires CEA sept 1974 Paris Unesco Enqu te Delphi sur les possibilit s de d veloppement technologique en Afrique Document CASTAFRICA 1 Ref 2 Paris 1974 Premi re application internationale de la m thode Delphi une r gion enti re accompagn e d une description compl te et d taill e de la m thodologieutilis e Woods R G Becker HS Johnson G P Report of Delphic Inquiry into the Future of American Water Resou
22. Paris Dunod 1972 Choski A M Kendrick D A Meedaus A Stoutjesdijk AJ Laprogrammationdes investissements industriels M thode et tude de cas Banque mondiale Paris Economica 1980 Giard V Gestion de la production Calcul conomique Paris Economica 1981 Holl J C Cinq cas d tudes d investissements Paris Entreprise moderne d dition 1974 Masse F Choix des investissements Paris Dunod 1959 71 Fiche a 4 Les m thodes matricielles et m thodes multicrit res simples I M thodes Les matrices d analyse recheche recherche et recherche industrie consistent repr senter sous la forme d un tableau les influences du financement d une recherche sur toutes les autres recherches dans le premier cas ou les influences financi res de l obtention de r sultats de recherche sur le d veloppement conomique de secteurs industriels dans le second Sur recherches 1 Influence de 2 recherches 3 A matrice recherche Financement recherche exprim en unit s mon taires r sultats exprim s en unit s mon taires Sur secteurs industriels L Influence des B matrice r sultats de recherche recherche industrie impacts industriels exprim s en unit s mon taires Inspir s des tableaux input output inter industriels utilis s en macro conomie travaux de Leontieff ces matrices A et B peuvent tre r duites des coe
23. erron Si le produit empoisonne l acheteur celui ci r agira violemment s il le peut encore contre le vendeur En finan ant n importe quelle recherche y compris de mau vaises l tat trop laxiste s attirera rapidement des critiques d incomp tence et d incurie de la part de la soci t qui criera au gaspillage et de la communaut scientifique qui criera au scandale La programmation permet par les calculs de sensibilit qu elle autorise d valuer la place des financements qui rend acceptables la fois les risques de 1 re et de 2 me esp ces On conna t ainsi le point en dessous duquel l effort de R amp D est vain et la limite partir de laquelle les critiques engendr es deviennent sup rieures aux r sultats suppl mentaires esp r s 8 4 La programmation est un instrument souple qui claire le management Si le budget est plus d taill et concret il est aussi beaucoup plus contraignant Son caract re d engagement court terme est par ailleurs inadapt la tr s grande majorit des recherches qui sont pluri annuelles Si la planification est plus politique strat gique elle est aussi beaucoup plus floue et trop souvent na ve wishful thinking La programmation pr sente l avantage des compromis adapt e la dur e des projets dont la r alisation s effectue moyen terme elle allie la pr cision des arguments qui les d fendent au calcul d ordres de grandeu
24. institutions scientifiques du pays constitue le Portefeuille national de projets de recherche dont la compilation se fait ais ment partir du budget de programmes au sein duquel chaque programme est g n ralement subdivis en plusieurs projets de recherche Pour faciliter la visualisation et la compr hension des paragraphes qui pr c dent les acteurs activit s et produits du processus de synth se progressive d bouchant sur la planification la programmation et la budg tisation sont repr sent s sch matiquement dans le tableau 4 Par nature des aE 1 d penses A penses Ga ii institutionnelle M 1 1 voir Ef en 5 voir N I en 9 voir F I en 13 Ya VE en 2 RTE conomique administratif volu analyse des incidences conomiques des activit s des voir IN en 3 N A Budget administratif traditionnel ou de voies et moyens instrument d ex cution et de conne comptable Par nature des d penses N voir IF e14 13 coordination des institutions et des programmes pluri institutionnels politique du 9 voir EN en7 10 N E non applicable car E est un agr gat de N voir E F en 8 F I F E F N Budget Budget politique Budget administratif moderne administratif Fonctionnelle volu analyse des volu F instrument de incidences analyse de la conomiques de la d veloppement
25. nette VAN voir ci dessus P K K VAN o K probabilit d applicabilit technique des r sultats du programme ou projet de R amp D K probabilit de succ s commercial de l application des r sultats du programme ou projet de R amp D La r gle de d cision consiste choisir les programmes ou projets par ordre d croissant de l esp rance math matique P de valeur actualis e nette ainsi d finie d M thode Hart Elle revient calculer une grandeur L I rdpc ro o r d p c sont respectivement les probabilit s de r ussite de la recherche du d veloppement de la production et de la commercialisation E est la valeur actualis e des gains estim s pour la dur e de vie des nouveaux produits Mages t21 1 a est la valeur actualis e du co t total de R amp D du programme ou projet Cette m thode comporte plusieurs variantes bas es sur le m me principe e M thode Hess Cette m thode de calcul en continu consiste maximiser la valeur actuelle nette P saisie cette fois travers l quation int grale T P C eit dt o C t repr sente le cash flow ou la marge instantan e et j l actualisation instantan e Elle permet toutes les possibilit s de simulation sur ordinateur de calculs de sensibilit etc f M thode ROI Return on Investment Cette m thode permet de mesurer la rentabilit d un in vestissement programm de R amp
26. ou de fonctions technologie Dans un deuxi me temps sont explicit es toutes les solutions les modalit s possibles pour chaque niveau On obtient ainsi un arbre dont chaque chemin passant par une modalit de chaque niveau repr sente une solution imaginable Une solution connue d un syst me scientifique ou technologique donn est donc repr sent e par un chemin Il est alors possible d imaginer de nouvelles solutions pas trop loign es en modifiant la modalit d un niveau On dira que cette solution est une distance morphologique d une unit de la pr c dente etc II Domaine d application L exhaustivit estimp rative Ceci incline consid rer l analyse morphologique comme une technique r serv e aux g nies N anmoins cette technique peut constituer un excellent moyen de synth tiser les id es d un groupe de travail au cours d une s ance de brainstorming par exemple HI Conditions d application Comme nous l avons soulign l exhaustivit est n cessaire et il n est pas rare de voir des syst mes contenant plusieurs milliers voire plus de possibilit s Dans les cas de grande ampleur l ordinateur est absolument n cessaire D autre part la mise au point de cette m thode est ardue et m me ingrate Afin d examiner les probl mes les uns apr s les autres il est recommand d tudier les relations existant entre modalit s de diff rents niveaux Cette app
27. s du programme de R amp D qu on veut valuer en vue de les remplacer s ils sont per us comme insuffisants mais de mieux comprendre le syst me dont ils ne sont qu un l ment syst me qui partir d une certaine taille les d passe tr s certainement L valuation a priori n est donc pas une intervention c est dire le pr texte pris par un pouvoir d agir sur un domaine sous le couvert d une tude C est au contraire une m thode d investigation qui a pour but de faire comprendre et r fl chir l autorit responsable et l aider pr parer ses d cisions strat giques Pour cela l objet valuer doit tre clair pr cis d limitable le but scientifique poursuivi les prototypes fabriqu s ou les processus nouveaux offerts les firmes et les hommes qui s en occupent les cr dits correspondants les march s tout cela doit pouvoir tre d crit en quelques mots Sur le plan pratique l valuation a priori portera notamment sur la r gularit du programme de R amp D conformit aux termes de r f rence la possibilit de respecter les d lais pr tablis pour l ex cution du programme de R amp D la possibilit de mise en place temps des cr dits de paiement observation des engagements financiers le caract re innovant et pertinent du projet s agit 1l r ellement d une recherche R ou d un d veloppement exp rimental D ou encore d une innovation technologique ou
28. s rencontre t on lorsque l on programme des activit s scientifiques et technologiques 8 Quels avantages retire t on en programmant les activit s S amp T 9 La programmation des activit s S amp T et les pays en d veloppement Partie II Le processus de la programmation Introduction 1 De la planification l ex cution des activit s S amp T l action de la programmation et de ses m thodes d appui 1 1 Le cheminement intellectuel de la programmation 1 2 La pr vision de l offre scientifique et de la demande socio conomique 1 3 Les outils m thodologiques disponibles 2 La mise en uvre de la programmation des activit s S amp T 2 1 Le cycle planification programmation budg tisation valuation PPBE 2 2 L algorithme de programmation des activit s S amp T 3 Les t ches principales effectuer au cours du cycle PPBE 3 1 tude pr alable du probl me 3 2 Programmation proprement dite de la recherche 3 3 Ex cution de la recherche exp rimentation et d veloppement 4 Pr occupations usuelles lors de la programmation 4 1 Les probl mes de choix 4 2 Les consid rations pratiques 5 Le processus de programmation dans les pays en d veloppement 11 11 14 15 16 17 18 19 21 22 23 23 24 24 28 29 29 29 36 41 42 43 44 45 45 46 56 Partie HI Outils m thodologiques de programmation 1 Les fiches techniques des m thodes 1 1 Le regroupement des fiches 1 2 La pr sentation synth
29. C Ranking of Suburban Line Extension Projects on the Paris Metro System by a Multicriteria Method Transportation Research A 16 A 4 1982 Roy B Laffy R L entreprise face la s lection et l orientation de projets de R amp D Cahiers GRD n 10 f vrier 1968 CNAM STS Paris Siskos J Hubert Ph Multicriteria Analysis of Impacts of Energy Alternatives A Survey and a New Comparative Approach Cahier du LAMSADE n 41 Paris Universit Paris Dauphine 1982 Siskos J Jacquet Lagreze E M thode de d cision multicrit res Monographie de l AFCET Paris ditions hommes et techniques 1983 Zadeh Toward a theory of fuzzy sets Dans R E Ralman dir publ Aspects of Networks and System Theory E R L Report n 69 2 University of California 1969 Guide d utilisation Benayoun R Roy B Sussman B Manuel de r f rence du programme Electre SEMA Direction scientifique Note de synth se et formation n 25 mai 1966 Paris Skalka J M Bouyssou D Bernabeu Y A Electre III et IV Aspects m thodologiques et guide d utilisation Documents du LAMSADE n 25 Universit de Paris Dauphine juillet 1983 79 Fiche a 8 Les arbres de pertinence I M thode Le but de cette m thode est de rationaliser la s lection d op rations l mentaires en vue de satisfaire des objectifs globaux ou une politique Elle se d compose en deux tapes une mod lisation consistant en une constr
30. C3E 25 mai 1970 CNAM STS Paris Gerardin L Les tableauxmulticrit res les arbres de pertinence d finitions utilisations exercices Thomson C S F Nov 1971 C E R I D1094 CNAM STS Paris Glushkov V M Forecasting on the basis of expert judgement Kibernetika n 2 1969 Hubert J M Project selection R amp D and the company s requirements R amp D study group of the operations research society London 26 f vrier 1970 9 p CNAM STS Paris Hubert J M R amp D and the company requirements In R amp D Management vol 1 n 1 oct 1970 Moore J Baker N An analytical approach to scoring model design application to research and development project selection Stanford University TIMS Meeting 1969 In IEEE vol EL 16 n 3 Morgenstern O Shephard R W and Grabowski H A graph model for research management In Research Program Effectiveness Proceedings of the Conference Sponsored by the Office of Naval Research Washington D C juillet 27 29 1965 p 187 215 C E R I 322 CNAM STS Paris Sheppard W Relevance trees in research planning Technological Forecasting Seminar Battelle Seattle Research Center 5 7 nov 1969 In Technological Forecasting n 4 printemps 1970 Saint Paul R T ni re Buchot P F Innovation et valuation technologiques S lection des projets et m thodes de pr vision Paris Entreprise moderne d dition 1974 USSR State Committee for Sci
31. Certes des contacts peuvent exister entre eux pour assurer une certaine coh rence viter les doubles emplois les r p titions les plus on reuses Mais leur principale pr occupation sera surtout de ne pas interf rer dans le domaine de l autre en sorte de conserver la face cach e un r el anonymat et la face clair e une brillance suffisante pour occuper tout le champ visuel Un peu la mani re de la liqueur de tournesol qui permet d identifier les acides et les bases les activit s S amp T militaires facilitent la compr hension du domaine de l tude Elles sont li es indissolublement aux autres fonctions de l tat au niveau de la planification qui retiendra plus les comp tences r ciproquement les insuffisances et les lacunes scientifiques et technologiques que les domaines d application comme crit res de d cision Elles permettent de s parer les applications correspondant aux besoins internes de la population des applications de d fense etd enjeux internationaux au moment de laprogrammation qui va compl ter la planification parfois ira jusqu prendre son nom Elles sont totalement s par es au stade de la budg tisation des activit s S amp T officielles qui retiennent seulement les aspects civils de la recherche et les institutions qui leurcorrespondent 1 4 La distinction qui existe entre la programmation d une part la planification et la budg tisation d autre part tant maint
32. D ou d un investissement cons cutif B ROI Li O B b n fice de l investissement de l ann e t I montant de l investissement de l ann e t 1 Cette m thode pr sente l avantage d tre d un emploi tr s simple partir du moment ou les I et B sont d termin s pour toutes les ann es t Le calcul sur plusieurs ann es se fait selon la formule T R II t 1 1 ROI Le ROI moyen ROD se calcule alors ROI VR 1 On choisit les programmes ou projets de R amp D selon l ordre d croissant de ROI 2 Les m thodes plus sophistiqu es Elles sont issues des analyses de type co t avantage a M thode des prix de r f rence cette m thode recourt une programmation math matique elle s applique des investissements de R amp D et ceux cons cutifs aux r sultats du programme ou projet de R amp D L id e essentielle consiste laborer un mod le math matique repr sentatif de plusieurs p riodes de l conomie concern e et chercher partir de ce mod le optimiser la valeur de certaines variables niveaux de production afin de r pondre au mieux un objectif donn comme par exemple rentabilit de la vente de mat riels issus de programmes ou projets de R amp D balance des devises d pens es entre l achat de composants trangers intervenant dans les mat riels d une part et les exportations rapportant des devises sur les mat riels fi
33. D par les institutions class es dans le secteur de la production comme des tablissements ou des entreprises de production et tous les fonds provenant des fonds de Source Office des Statistiques de l Unesco 114 d veloppement technique et conomique qui existent dans les pays conomie centralis e et d autres fonds analogues Fonds trangers Sont class s sous cette rubrique les fonds re us de l tranger pour les activit s de R D nationales y compris ceux qui proviennent d organisations internationales de gouvernements ou institutions trangers ainsi que les fonds priv s provenant des organisations ou soci t s install es l tranger qui ont des organisations ou soci t s m res ou affili es situ es sur le territoire national Fonds divers Sont class s sous cette rubrique les fonds quine peuvent tre class s dans l une des rubriques pr c dentes par exemple les fonds propres des tablissements du secteur de l enseignement sup rieur les dotations ou les dons Agents de vente des publications de PUnesco ALBANIE Ndermarrja e perhapjes se librit TIRANA ALG RIE ENAL 3 bd Zirout Youcef ALGER P riodiques senle ment ENAMEP 20 rue de la Libert ALGER ALLEMAGNE R p f d d UNO Verlag Simrockstrasse 23 D 5300 Bonn 1 S Karger GmbH Verlag Angerhofstrasse 9 Postfach 2 D 8034 Germering M NCHEN Pour Le Courrier de PUnesco ditions allemande anglaise
34. Fixer au cours de la p riode programm e une ch ance d examen et de contr le des activit s de recherche en cours en indiquant en d but de programme quels seront les crit res utilis s pour poursuivre ou arr ter le programme Une telle proc dure est indispensable notamment pour les tr s longs programmes de recherche qui peuvent parfois d vier v g ter ou p ricliter Le d sinvestissement en mati re de R amp D se g re comme le lancement de nouveaux programmes nouvelles activit s S amp T activit s arr t es constitue d ailleurs un excellent indicateur de dynamisme Un bilan annuel 7 4 Le contr le des activit s de R amp D s av re difficile voire impossible En fait vouloir contr ler les travaux de recherche est souvent une gageure Comme on le verra dans la partie II de cette tude beaucoup de travaux sont effectu s en perruque c est dire en dehors du cadre fix par la programmation Il ne faut surtout pas emp cher un tel travers car il est scientifiquement tr s productif Il serait par contre dangereux de l officialiser Car on ne ferait que d placer le probl me en l amplifiant ce qui rendrait illusoire la notion m me de programmation Le contr le des activit s S amp T doit tre effectu avec souplesse et intelligence Ce n est pas le contr le qui faitla bonnerecherche Il convient donc d viter de bloquer tous les degr s de libert afin de ne pas st riliser le milieu Le fa
35. Pinpoints Vital R amp D Needs Aviation Week and Space Technology 28 d c 1964 Part II Rating System Gives Planning Priorities Aviation Week and Space Technology 4 janv 1965 Larsen Finn J Long Range Programming at Honeywell Doc DAS RS 65 121 Conf rence am ricaine du Nord Europe sur l administration de la recherche Monte Carlo 22 24 f vr 1965 OCDE Paris 28 juin 1965 Menthon C de Pattern et la pr vision technologique Revue fran aise du marketing ADETEM Cahier 35 2 me trimestre 1970 p 29 48 Paris Sigford J V Parvin R M Project Pattern a methodology for determining relevance in complex decision making IEEE vol EM 12 n 1 mars 1965 p 9 13 IEEE Institute of Eletrical and Electronics Engineers SINCRO S minaire sur la m thode Pattern avril 1968 Paris C E R I CNAM STS Paris Swager William Technological forecasting and practical business Plans for petroleum management Battele Memorial Institute Colombus Ohio 18 nov 1965 18 p Publi dans Petroleum Management C E R I CNAM STS Paris M thode CPE Albertin d Les militaires et la programmation de la recherche Atomes juillet ao t 1968 p 444 445 Paris Bourbon M Des graphes d appui et de notation militaire l arbre de pertinence des entreprises S minaire Long Range Planning C E R I C 3 E Avril 1969 CNAM STS Paris Chave Comandant Compl ments la m thode d orientation des p
36. Research Paris 1981 48 Manuel de budg tisation nationale des activit s scientifiques et technologiques Paris 1981 Manual on the national budgeting of scientific and technological activities Paris 1984 49 World directory of research projects studies and courses in science and technology policy R pertoire mondial de projets de recherche d tudes et de cours dans le domaine des politiques scientifiques et technologiques Repertorio mundial de proyectos de investigaci n estudios y cursos relativos a las pol ticas cient ficas y tecnol gicas Par s 1981 50 Thesaurus SPINES Un vocabulaire contr l et structur pour le traitement de l information relative la science et la technologie au service du d veloppement Paris 1984 SPINES Thesaurus A controlled and structured vocabulary for information processing in the field of science and technology for development 2 vol Paris 1988 51 Unesco science and technology activities in Asia and the Pacific Paris 1984 Activit s de l Unesco en science et technologie en Asie et dans le Pacifique Paris 1985 52 Science and technology in countries of Asia and the Pacific Policies organization and resources La science et la technologie dans les pays de l Asie et du Pacifique Politiques organisation et ressources Paris 1985 53 La sexta reuni n de la Conferencia permanente de organismos nacionales de pol tica cient fica y tecnol gica en Am
37. Sam Ratulangi 37 JAKARTA PUSAT IRAN Commission nationale iranienne pour Unesco 1188 Enghelab Avenue Rostam Give Building P O Box 11365 4498 13158 T H RAN IRLANDE TDC Publishers 12 North Frederick Street DUBLIN Educational Company of Ireland Ltd P O Box 43A Walkins town DUBLIN 12 ISLANDE Snaebj rn Jonsson amp Co H F The English Book shop Hafnarstraeti 9 REYKJAVIK ISRAEL Literary Transactions Inc c o Steimatzky Ltd 11 Hak shon Street P O Box 1444 BNEIBRAK 51114 ITALIE Licosa Libreria Commissionaria Sansoni S p A via Lamarmora 45 casella postale 52 o121 FIRENZE et via Bartolini 29 20155 Mirano FAO Bookshop Via delle Terme di Cara calla 00100 Roma ILO Bookshop Corso Unit d Italia 125 TORNO JAMAIQUE University of the West Indies Bookshop Mona KINGSTON 7 JAPON Eastern Book Service Inc 37 3 Hongo 3 chome Bun kyo ku Toxxo 113 JORDANIE Jordan Distribution Agency P O Box 375 AMMAN KENYA East African Publishing House P O Box 30571 Nar ROBI Africa Book Service Ltd Quran House Mfangano Street P O Box 45245 NAIROBI KOWEIT The Kuwait Bookshop Co Ltd P O Box 2942 KUWAIT LESOTHO Mazenod Book Centre P O Mazenod MASERU LIBAN Librairie Antoine A Naufal et Fr res B P 656 BEY ROUTH LIBERIA National Bookstore Mechlin and Carey Streets P O Box 590 Monrovia Cole amp Yancy Bookshops Ltd P O Box 286 MONROVIA j LUXEMBO
38. a6 b1 a8 b1 b4 a 3 a 3 b1 ag g n ral b 3 b3 c2 c4 c2 J Jahoda M Jantsch E Jaquet Lagreze E Jestice AL Jeux th orie des Johnson H Johnson GP Johnson J Johnson JM Jouineau C Julien PA K Kahn H Kane Karsky M Keeney RL Kendall JW Kendrick DA Kieffer DM Klass PJ Kokosowski A L Labbe Laffy R Lamonde P Lamsade Larsen FJ Latouche D Lavergne Le Boulanger H Leclercq R Leeth GC Lefebvre Le Gall Lenz RC Leonard D Levary R Levitt T Linsley R Linstone HA Listes de contr le Litaudon M Little IMD M Mc Lean Maestre CJ Mahicux F Malinvaud E Mandanis GP Marglin Martino JP b1 c3 c3 b2 a3 al a2 a8 c 1 103 Masse P Matrices d interd pendance Matricielles m thodes Meadows DL Medford RD Meedans A Meleze Menthon C de Metayer G Miles LD Mirrless JA Mod les analogiques Montgolfier J de Moore J Morgenstern O Morize F Morlat G Morphologie analyse Morris W W Mottley Newton Multiattributs m thode Multicrit res m thodes N Neumann Von North HQ O OCDE Oerlemans JJ ONUDI valuation des projets de P Pages JP Parvin RM Pattern Planning Assistance Through Technical Evaluation and Relevance Numbers m thode Pavitt R Pertinence arbres de Philippe G Popper J Posavac EJ Prix de r f rence
39. aboutit permet au d cideur de bien comprendre les fluctuations transitoires que le syst me va observer la suite d une perturbation provoqu e ou subie C est donc un instrument de contr le et de r gulation tr s pr cieux pour la gestion Fiche c4 Les m thodes analyse strat gique On y recourt beaucoup dans les grandes entreprises de production qui fondent surelles leur d veloppementscientifique technologique et commercial De nature tr s simple elles rappellent les techniques multicrit res et matricielles de s lection cf fiche a 4 mais les d passent par une prise en compte beaucoup plus globale et d taill e comprehensive en anglais du contexte dans lequel les orientations strat giques vont se prendre Bonnes m thodes pour rassembler des informations parses et pour pr senter des d cideurs des options alternatives elles repr sentent le niveau moyen des outils de pr paration de la programmation de la R amp D 1 2 La pr sentation synth tique des outils de programmation Le tableau 17 permet de r sumer les fiches qui pr c dent ainsi que les relations pouvant exister entre certaines m thodes L axe vertical du tableau indique l ordre chronologique d apparition des techniques Quelques remarques sur ce tableau Les limites entre d cennies sont floues Le positionnement des m thodes correspond environ leur date d apparition d utilisation fr quente Certaines d en
40. actuellement suffisantes pour entreprendre le programme Disponsibles Les personnels de recherche sont ils la fois comp tents et disponibles pour entreprendre le programme Les laboratoires et stations de recherche n cessaires sont ils disponibles 4 1 2 Finalit A quoi cela sert il Le programme de recherche d bouchera t il sur un nouveau processus ou sur un nouveau produit ou une gamme de produits identifiables Le programme vise t il substituer un ou des processus ou produits d j existants Le processus ou produit d velopp pourra t il e voluer e tre export e am liorer l image de l institution de l entreprise ou du laboratoire concern e avoir une incidence sur l emploi e am liorer lesrecettes financi res de l institution de l entreprise ou du laboratoire concern 4 1 3 D bouch s Cela se vendra t il Le programme de recherche correspond il des demandes de march existantes Les r sultats exprim s sont ils exprimables sous forme d arguments de vente Le programme de recherche se situe t il dans une zone de faible concurrence Les r sultats escompt s du programme de recherche correspondent ils aux habitudes des usagers Le programme de recherche d bouchera t il sur des demandes conomiques ou sociales de grande importance quantitative et ou financi re L applicabilit des r sultats du programme derecherche d pend elle de ph nom nes conjouncturels fa
41. allouent des cr dits une Institution ou une Unit de recherche pour poursuivre la recherche appliqu e ou au contraire font refaire un certain nombre d analyses pr alables remettant ainsi leur d cision plus tard Ils peuvent galement arr ter l investigation ce stade L ensemble de la t che n 1 dure rarement moins de deux mois et ne devrait pas exc der un an Si en un an en effet on n a pas t capable de comprendre les besoins c est que ceux ci ne s expriment pas de mani re concr te et ne correspondent qu des interpr tationsintellectuelles ou imaginaires effectu es par ceux qui sont cens s les d celer C est galement une indication que le syst me d cisionnel mis en place n est pas efficace Dans un processus de programmation bien construit c est dire volutif au cours du temps la phase n 1 d tude du probl me peut tre reprise p riodiquement parall lement aux phases ult rieures de dur e beaucoup plus longue Il est alors possible que les tendances d gag es cette occasion inflexion des besoins nouvelle formulation du probl me etc puissent avoir des influences sur les d cisions des autres phases Tableau 7 Programmation Cahier des Sc narios budg taire charges des alternatifs de besoins r alisation satisfaire R sultats et d cisions l issue de la t che Cahier des charges pr cis pour le programme
42. analytique Alors que les m thodes de s lectionetd anticipationneretiennent que quelques param tres jug s comme les plus importants l analyse de syst me s efforce de retenir l ensemble des param tres qu il est possible d observer et qui constituent la situation sans souci priori de leur importance relative La m thode se chargera de regrouper les plus importants au cours de sa mise en uvre Le r le initial de l exp rimentateur est donc limit au d part sa responsabilit ne se situant plus dans le fait de privil gier telle variable plut t que telle autre ma s dans le fait de ne pas omettre un aspect qu on peut observer ou auquel on peut songer lorsqu on observe et tudie le probl me traiter La distinction commune toutes les techniques de choix et de pr vision voqu es ci dessus savoir diff rencier les variables objectives qui sont l enjeu de la s lection ou de l anticipation des crit res charg s de les juger ou d appr cier leur volution n est d sormais plus utile Toutes les variables sont consid r es comme tant la fois d signantes c est dire crit res et d sign es c est dire objets Cette confusion volontaire diminue les erreurs de classement dans l un des deux groupes ce classement tant une difficult constante dans toutes les m thodes vues jusqu pr sent Une bonne bouteille de vin d signe t elle en effet le breuvage obiet de l tude e
43. b timents terrains et informations En effet l quation des droites sera alors obtenue par la formule de r gression lin aire x 3 a SX y y x pouvant repr senter la variable temps y et y sont 2 les moyennes de x et y o la variance de x cov xy la covariance de x et y Ceci n limine nullement les probl mes de croissance non lin aires cependant il suffit alors d avoir recours du papier semi logarithmique pour les fonctions du type y a log x b et y K a du papier log log pour les fonctions du type y a x des abaques de Henry du papier gausso logarithmique pour les probl mes faisant intervenir les probabilit s et en particulier la loi de Gauss Mais l emploi de cette m thode reste conditionn par la v rification des hypoth ses suivantes Il est n cessaire qu il n y ait pas de modification dans l orientation de la courbure de la tendance exception faite des ph nom nes cycliques Il faut s assurer que l on op re en avenir certain ce qui n est souvent pas le cas Il est primordial de savoir si le ph nom ne de progr s du syst me de R amp D tudi concerne un composant ou une fonction En effet le progr s scientifique et technique peut faire voluer un syst me de mani re tout fait diff rente de celle que laisserait pr voir l volution d un des composants Dans ce cas on peut avoir recours la m thode des courbes envelopp
44. cessaires la r ussite d un programme de recherches appliqu es sont dispo nibles ou non Il faut aussi ma triser les m thodes de recherche propos es et la performance des instruments de mesureexistants Il ne s agit pas de respecter aveugl ment les consensus acad miques du moment mais de savoir jusqu o l on peut aller en les ignorant tout en se rappelant que la na vet n est jamais r compens e par les faits en mati re de recherche scientifique 1 1 4 La s lection des programmes de R amp D m thodes de s lection S lection des programmes Rep re n 4 he S valuation a priori Il y a g n ralement trop de bons programmes pour les entreprendre tous simultan ment C est ici qu interviennent des consid rations relatives au potentiel scientifique et technologique national ainsi que les crit res extrins ques la science dont il sera question la section 1 1 5 ci dessous En effet s il fallait faire appel pour ex cuter certains programmes des capacit s humaines ou des ressources mat rielles b timents et quipements dont ne disposent pas les institutions de recherche existanies il conviendrait de faire pr c der ces programmes d une phase de mobilisation de ressources et formation de personnels scientifiques Faute de quoi on risque de bouleverser les travaux de ces institutions ce qui pr senterait trop d inconv nients A cet gard la n cessit de
45. cf 10 2 3 manuel n 48 2 4 Cette notion s accompagne le plus souvent d activit s connexes La formation en R amp D de scientifiques et technologues Tableau 1 Recherche Nature des Recherche appliqu e activit s fondamentale Style Programmation d administration des moyens recommander Ordre de grandeur de la probabilit de SUCC S Montants mis 0 1 en jeu Ratio risque montants probabi lit succ s Moyens administratifs correspondants des objectifs et moyens e on e e Les services scientifiqueset technologiques SST qui recouvrent les essais la normalisation la m trologie le contr le de qualit la collecte et le traitement de donn es scientifiques les collections scientifiques et technologiques la diffusion de la documentation et des donn es scientifiques la vulgarisation la consultation scientifique et l assistance technique le d p tetl enregistrement des brevetset licences etc En tant que de besoin la programmation des activit s S amp T inclut tout ou partie de ces services leur donnant l importance que requiert le probl me traiter Un petit sch ma peut r sumer ces diverses consid rations voir fig 1 3 Place relative occup e par la R amp D dans le cycle recherche d veloppement production 3 1 Letableau 1 essaiesymboliquement de montrer les positions relatives des diverses activit s de R amp D qui viennent d tre
46. conclure les travaux de programmation et ceci quelle que soit la technique utilis e Le processus de programmation est donc essentiel il se nourrit des techniques mais les techniques sont inop rantes si on y recourt en dehors de lui Cette seconde partie qui lui est consacr e comporte cinq chapitres qui sont autant d approches d une seule et m me question la programmation Le premier chapitre intitul dela planification l ex cution des activit s S amp T l action de la programmation et de ses m thodes d appui adopte le point de vue de la conception de la programmation Comment la situer dans le contexte g n ral des activit s S amp T quels arguments fait elle appel pour agir quelle compr hension globale du syst me S amp T doit on avoir pour la mener bien quelle utilit pr sente t elle pour la gestion de la R amp D telles sont les attitudes adopt es par cette approche Pourquoi programme t on est l enjeu de ce chapitre qui correpond la d marche d un ma tre d ouvrage qui d finit les besoins et usages indique les grandes lignes fixe des servitudes Trois sous chapitres pr cisent ce point de vue Le cheminement intellectuel de la programmation rappelle les tapes observer entre plan programme et budget La pr vision de l offre scientifique et de la demande socio conomique introduit les m canismes d exploration du futur qui compl tent le dispositif pr c d
47. d une simple am lioration b Le ou les valuateurs des programmes de R amp D entreprendre Les valuateurs sont les traducteurs d une r alit qu ils per oivent plus ou moins Comme les jur s des assises ce ne sont pas n cessairement des sp cialistes du domaine qu ils examinent Mais ils ne sont pas non plus trangers ce domaine En fait les valuateurs sont pertinents quand ils ont du bon sens scientifique et technique c est dire quand ils sont capables de poser des questions leurs interlocuteurs jusqu au moment o la formulation des r ponses leur devient compr hensible En effet s ils n taient pas capables de poser ces questions la plupart du temps simples et na ves ils pourraient imputer leur incompr hension partielle des r ponses qui leur sont fournies un manque de technicit qui leur serait d ailleurs impossible de combler En poussant le dialogue jusqu la compr hension ils peuvent au contraire s assurer que les principes g n raux de la logique sont observ s par leurs interlocuteurs C est tout le moins une pr somption d existence de l objet valu L exercice d valuation consiste donc simplifier les probl mes et exprimer sous une forme tr s primaire des r alit s scientifiques et techniques apparemment tr s complexes Cette op ration de traduction est donc particuli rement utile pour un d cideur g n ralement non technicien Elle ram
48. d crites selon des crit res de style d administration re commander de probabilit de succ s d aboutissement de montants financiers mis en jeu de risque pris par des d cideurs ou des autorit s responsables De ces consid rations sont d duits les moyens administratifs affect s chaque cat gorie d activit 3 2 A l amont de la gestion industrielle stricto sensu la programmation des activit s pour un secteur donn n cessite des moyens administratifs moindres environ 4 fois moins grands que pour l industrie Un tel r sultat qu il faut retenir dans son espritetnon la lettre d coule la fois de l observation empirique et de la prise en consid ration de deux l ments qui agissent contradictoirement i La probabilit de succ s d une recherche fondamentale et appliqu e est moindre que la mise au point technique d veloppement d une production industrielle de s rie ou que la mise en route de cette production Production industrielle D veloppement exp rimental M thodes de gestion industrielle 15 ii Les montants mis en jeu investissements et fonctionnement pour chacune des cat gories d activit retenues constituent le second l ment Un ordre de grandeur s pare le plus souvent la recherche fondamentale la recherche appliqu e et le d veloppement exp rimental Bien entendu une telle observation diff re largement d un secteur industriel ou d
49. d signer telle ou telle activit comme faisant partie de cet ensemble en est une autre a La voie la plus facile et la moins intelligente est institu tionnelle Sont r put es tre des recherches les activit s d ploy es par les institutions qui margent aux budgets de re cherche Sicela est vrai dans la majorit des cas cela est loin de l tre dans tous Les quipes vieillissent les th mes de recherche aussi Et le seul recours cette approche entra ne un manque d efficacit croissant de l appareil de recherche au bout de quelques ann es Cette situation est aggrav e par le fait que de tr s nombreuses et importantes activit s nouvelles se sont d velopp es l ext rieur du cadre retenu par la programmation qui finit par g rer l inessentiel b une voie plus complexe et repr sentative est d utiliser une nomenclature des domaines de la science et de latechnologie voir notamment celle pr sent e en annexe du manuel Unesco n 40 cit plus haut qui permet d identifier et de d finir les divers travaux R amp D quelle que soit leur origine institutionnelle en se servant des diverses rubriques de cette nomenclature comme crit re d appr ciation c enfin la voie la plus efficace est de combiner les deux approches pr c dentes avec une solide connaissance des hommes qui constituent le milieu S amp T et de suivre leurs travaux et leur carri re L approche par les hommes des travaux de recherche d vel
50. en introduisant lanotion de saturation et de changement de croissance inflexion dans l volution Tr s en vogue durant les ann es soixante les courbes en S constituent un support valable et un garde fou pour la r flexion b Les m thodes d appui de la programmation de la R amp D Anticipation des perc es scientifiques et technologiques Fiche b 1 Les sc narios Les m thodes de sc narios sont l l ment essentiel de la pr vision et de la prospective l heure actuelle Plus ou moins litt raires elles sont d un abord apparemment ais mais d un emploi r el beaucoup plus difficile Elles n cessitent une pratique assidue et vari e pour atteindre un degr convenable de qualit Les sc narios doivent s appuyer sur d autres m thodes de programmation de pr vision d valuation sur une recherche documentaire importante sur des enqu tes et des analyses nombreuses sur un effort d imagination et d originalit Sans cela la na vet et la niaiserie les guettent Fiche b 2 La m thode Delphi Technique tr s populaire d exploration du futur la m thode Delphi ne jouit plus pr sentement d une bonne r putation de nombreuses enqu tes Delphi ayant donn lieu des manipulations c est dire ayant t conduites sans r v ler aux personnes interrog es les v ritables motifs de cette d marche Les conditions de mise en uvre de la m thode la rigueur des d pouillements des r ponses et de leur
51. environnement Ed Actions des m thodes d appui la programmation m thodes de s lection des programmes et projets de R amp D b m thodes d anticipation et prospective de l innovation m thodes d analyse des syst mes constitu s par les programmes de R amp D et leur environnement Le d veloppement du processus figur ci dessus permet de comprendre les relations existant entre ces divers l ments 1 1 1 Les id es Rep re n D id es nouvelles orientations politiques n y a pas de plan et d une mani re plus g n rale de politique de la recherche s il n y a pas d id es scientifiques techno logiques nouvelles et de volont d orientations originales du d veloppement national pour leur donner deschamps d applica tions possibles Sans ces id es la d marche ici d crite n est que bureaucratie st rile Par contre si des id es scientifiques et technologiques nouvelles se pr sentent alors l exercice de planification programmation budg tisation vise leur donner corps et constitue un processus de valorisation raisonn e de ces id es Le risque couru dans ce dernier cas est un changement de structures de modification des habitudes et de certaines relations entre les hommes et des int r ts qu ils repr sentent Si ce risque n est pas couru il est inutile d laborer une politique de la recherche v ritable et d entreprendre une proc dure de programmation On remarquera que les m thod
52. espagnole et fran aise M Herbert Baum Deutscher Unesco Kuner Vertricb Besals trasse 7 5300 Bonn 3 Pour les cartes scientifiques seulement GEO Center Postfach 800830 7000 STUTTGART 8o ANGOLA Distnbuidora Livros e Publica es CP 2848 LUANDA ANTILLES N ERLANDAISES Van Dorp Eddine N V P O Box 200 WiLLEMSTAD Cura ao N A ARABIE SAOUDITE Dar Al Watan for Publishing and Informa tion Olaya Main Street Ibrahim Ben Sulaym Building P O Box 3310 RIYADH ARGENTINE Librer a El Correo de la Unesco Edilyr S R L Tucum n 1685 1050 BUENOS AIRES AUSTRALIE Educational Supplies Pty Lid P O Box 33 BROOKVALE 2100 N S W Sous agents United Nations Associa on of Australia Victorian Division 328 Flinders Street MEL BOURNE 3000 Hunter Publications 8A Gipps Street COLLING woop Victona 3066 AUTRICHE Gerold an Co Graben 31 A 1011 WIEN BAHREIN The Arabian Agencies and Distributing Co Al Muta nabi Street P O Box 156 Manama United Schools Internatio nal P O Box 726 BAHREIN BANGLADESH Karim International G P O Box 2141 64 1 Manipun Para Tejgaon Farmgate DHaka BARBADE University of the West Indies Bookshop Cave Hill Campus P O Box 64 BRIDGETOWN BELGIQUE Jean De Lannoy 202 avenue du Roi 1060 BRUXEL LES BENIN Librairie nationale B P 294 Porto Novo Ets Koudjo G Joseph B P 1530 Coronou Librairie Notre Dame B P 307 COTONOU BIRMANIE Tra
53. existe pas qu une seule m thode des sc narios En fait on entend par sc nario la description d un futur possible en abr g futuribles et du cheminement pour y parvenir partir d une situation pr sente Les m thodes de sc narios peuvent donc tre consid r es comme des synth ses plus ou moins litt raires plus ou moins formalis es int grant divers outils comme l analyse structurelle les matrices d impacts crois s Delphi etc La m thode pr sent e ici fait largement appel l analyse structurelle et ses d veloppements m thode d velopp e au sein de la Soci t d conomie et de math matiques appliqu es SEMA du groupe international METRA II M thode Cette m thode se d compose en deux phases essentielles la construction de la base d celer les variables essentielles analyse des acteurs l laboration des sc narios description de l volution du ph nom ne tudi 1 Construction de la base Cette premi re tape consiste en l application de l analyse structurelle au syst me tudi cf Analyse structurelle Fiche c 2 Elle aboutit donc en une typologie des variables e variables motrices e variables relais variables d pendantes e variables autonomes L analyse de la strat gie des acteurs s effectue alors partir d un tableau acteurs acteurs qui d crit les finalit s et objectifs des acteurs identifi s par la d marche pr c dente
54. existence d une telle information d autre part l emploi pr alable d outils m thodologiques de programmation qui vont aider les d cisions sous la forme de calculs conomiques classiques co t efficacit de m thodes de s lection de projets de techniques de pr vision d analyses de syst mes voir les parties II et III du pr sent rapport Le manuel n 40 de l Unesco fournit ainsi un exemple d taill d une m thode de d termination des priorit s dans le domaine S amp T en utilisant des matrices de pertinence 6 2 Dans la pratique l insuffisante communication entre institutions des donn es indispensables au fonctionnement de telles m thodes et approches constitue le frein principal leur utilisation Des approches n goci es cf manuel n 48 7 1 3 pallient ce manque de chiffres par la recherche de consensus parmi les acteurs sociaux et conomiques qui peuvent peser sur les d cisions Des enqu tes d opinion des tudes socio conomiques l organisation de structures de participation du milieu scientifique des usagers d autres minist res et administrations etc permettent de compl ter les r flexions sur la programmation et de garantir leur r alit et leur repr sentativit des souhaits collectifs Ces approchesn goci es permettent galement de d bloquer des situations de r tention d information quantitative courantes dans l exercice des rapports de force entre institutio
55. insisteront sur des enveloppes globales de moyens et non sur des subventions partielles d La programmation offre enfin une occasion de chercher concr tement les meilleures pertinences parmi les programmes de la R amp D applicables au pays c est dire la meilleure ad quation des moyens disponibles ou obtensibles moyen terme pour la R amp D aux priorit s d celables dans le pays Cette d marche est solide car elle s effectue sur la base de r alisations et non seulement d opinions ce qui videmment lui donne du poids D autres consid rations sp cifiques des pays en d veloppement seront pr sent es dans la Partie II Celles qui pr c dent se bornent indiquer l esprit dans lequel les travaux de programmation des activit s S amp T doivent tre entrepris Partie IL Le processus de la programmation Introduction Le processus de la programmation des activit s S amp T est long complexe indispensable Sa mise en uvre si elle est r ussie peut ais ment pallier les insuffisances d une m thode telle que celles d crites dans la Partie III ci apr s Au contraire si cette mise en uvre inclut quelque d faut sur le plan de la disponibilit des hommes ou des budgets sur le manque de confiance existant entre divers partenaires sur l absence de consultation des milieux concern s milieu scientifique milieu de d cideurs pulic au sens large alors il y a toute chance pour qu un chec vienne
56. l Administration centrale de programmation doit s assurer que les budgets de programme 4 qu elle labore se traduisent effectivement en budgets annuels T percut s aux institutions de recherche la collecte des informations T la s lection des priorit s 2 et leur expression budg taire 3 sont correctement men es 7 Quelles difficult s rencontre t on lorsque l on programme des activit s scientifiques et technologiques Expliquer comment programmer dans la pratique et non seulement pourquoi ou dans quel but est l ambition de ce paragraphe Pour cela les difficult s courantes que l on rencontre le plus souvent vont tre num r es elles ne constituent pas des obstacles infranchissables 7 1 Il n y a pas de donn es tout laisse penser qu il y a r tention d informations il n est pas possible de faire le point contr le parlementaire Influence de l opinion 4 NS des usagers du milieu scientifique etc sur l tat pr sent des d penses des recettes des effectifs des quipements Les lettres et d marches restent sans r ponse Beaucoup d nergie doit tre d pens e dans ce cas Selon les possibilit s faire faire un audit par une administration ou un bureau d tude ext rieur cr er une commission d tude sur le domaine scientifique concern n gocier la participation aux d cisions des institutions int ress es bloquer le budget de fonctio
57. la proposition du programme ou projet de R amp D IV Avantages et inconv nients Les critiques sont videntes on privil gie ici l aspect financier traditionnel aux d pens de toute notion strat gique de risque de tout ordre de relation entre variables une grande place est laiss e la subjectivit tant au niveau du choix des param tres qu celui de l estimation de ces derniers On peut donc supposer que l ordre tabli n a rien d absolu et qu une tude de sensibilit influence de la variation des estimations sur l ordre tabli aurait ici tout son int r t N anmoins une telle m thode poss de de r els avantages dont la simplicit de mise en uvre est probablement le premier On peut galement citer l int r t d obliger les diff rents interventants employer un langage commun et explicite celui des param tres V Bibliographie 1 Recherche D veloppement dans l entreprise Enveloppe recherche et s lection de projets compte rendu du s minaire des 7 et 8 juillet 1963 C E R I C3E CNAM STS Paris 2 IR amp TC International Research and Technology Corporation Forecasting planning resource allocation source book Washington D C 1970 C E R I 765 CNAM STS Paris 3 Kieffer D M Winds of change in industrial chemical research Chemical and Engineering News vol 42 mars 1964 p 88 109 Morris W W Marketconsiderations in successful new product intr
58. m thode des Prud Homme R Pugh AL Pyke DL R Raiffa H Ralph C Ratios Rea RH Renoup C Rescher H 104 a3 a4 c3 b4 a3 c4 a 8 c 3 c4 a3 a 10 a 6 a6 a8 b2 b 4 a2 a 4 a6 a 4 a5 a6 a7 a 6 b2 CZ c2 a 3 Ribak P Roberts EB Rochberg R Rohatgi K Rohatgi P ROI Return on Investment Rosen S Roy B S S courbes en Saiac J Saint Laurent B de Saint Paul R Sc narios SEMA Shephard W Sheppard RW Sigford JV Silverman BG Sincro Siskos J Skalka JM Skolnik L Smith BE Sproull WC Squire SRI Stanford Research Institute Stemmelen E Stoutjesdijk Strack AC Strat gie analyse de Structurelle analyse Sulc O Surclassements m thodes de Sussman B Swager W Syst me analyse de Syst mes dynamique de T Technological Forecasting and Social Change Tendance extrapolation de T ni re Buchot PF Thomson Toy B Travaux et recherches de prospective Turdff M U Unesco Utilit th orie de USSR State Committee for Science and Technology g n ral a 5 a6 a7 b2 g n ral c2 c4 c3 a7 bi ci b2 b2 b3 a6 ag V Van der Tak VAN et TRI m thode Vertinsky Vidrequin MC Villemot Vincke P W Wanty W schberg Wilis RI Winkel HM Woods RG Z Zadeh Zviak C Zwicky F a3 a3 c3 a 8 c3 a6 c2 a7 b4 a7 b2 a7 c4 b4
59. m thodes d aide la d cision et 7 2 3 les exp riences de r novation budg taire passent en revue les 18 divers instruments disponibles pour donner une forme con venable et mener bien la programmation des activit s S amp T budgets pluri annuels budg tisation par programmes et par fonctions contr le et valuation audit des activit s financ es am lioration des donn es budg taires ayant trait aux activit s S amp T agr gation des comptes pour l acquisition d une vue globale de l effort national de R amp D On a voqu pr c demment cf supra 1 2 l existence des budgets de programme Ceux ci s inspirent et s int grent bien aux proc dures de rationalisation des choix budg taires encore connues sous les termes de Planning Programming Budgeting System ou PPBS de Management by Objectives ou MBO ou d Output Budgeting ou budget de produits cf manuel n 48 7 2 3 La programmation des activit s S amp T ne peut s effectuer ais ment par reconduction des d penses etrecettes pr c dentes budgets cumulatifs Elle correspond bien au contraire la d marche du Budget base z ro ou BBZ qui retraduit chaque ann e la totalit des cr dits de chaque programme en fonction de leur priorit et de leur efficacit Faisant le lien avec la budg tisation l ensemble de ces tech niques de traitement et de pr sentation de l information budg taire n cessite d une part l
60. me de d cision on peut distinguer quatre niveaux m thodologiques fondamentaux La d finition des actions alternatives prendre en compte et la probl matique envisager choix tri rangement La d termination des points de vue consid rer et la mod lisation des pr f rences du d cideur pour chacun des points de vue construction des crit res La synth se des informations pr c dentes en un mod le global impliquant une agr gation des pr f rences construction d une relation de surclassement L application d une proc dure en vue de la r solution du probl me de d cision construction de l ordre partiel II Domaines d application tant donn e la grande souplesse des m thodes ELECTRE il est possible de concevoir des applications dans de nombreux domaines choix des investissements d cision strat gique pour les entreprises s lection de projets de recherche etc 78 De plus ces applications peuvent s effectuer tous niveaux car ces m thodes peuvent donner lieu aussi bien de tr s importantes tudes en vue d un choix l chelle nationale qu la formalisation d une proc dure de s lection permettant de s lectionner rapidement des projets de recherche au sein d une entreprise IL Conditions d application Ces m thodes sont con ues pour ne pas faire trop appel une formalisation math matique pouss e m me si une bonne formation math matique est souhaitabl
61. mes c4 analyse strat gique Il est pr c d d indications g n rales sur les lectures indispensables concernant le sujet les m thodes de programmation applicables la recherche scientifique et technologique et la m thode de recherche de documents Des indications sont donn es sur des centres sp cialis s o l on peut les trouver pour la plupart 5 1 Quelques conseils pour mieux conna tre les documents traitant de la programmation des activit s scientifiques et techniques Le nombre de documents se rapportant ce sujet est important mais pas infini La plus grande partie de la litt rature est en anglais ce qui dans la pratique rend la connaissance de cette langue indispensable si l on tient progresser rapidement dans le domaine de la programmation de la R amp D Une bonne clef d entr e est de s int resser aux auteurs Pour des raisons qui tiennent la politique suivie par les maisons d dition ceux ci sont amen s r p ter plusieurs fois des d veloppements analogues d un ouvrage l autre A exception de ceux qui veulent se sp cialiser sur une technique particuli re cas o il est n cessaire de mesurer les volutions et les variantes un ouvrage situ mi parcours de l uvre compl te d un auteur est assez repr sentatif de tous les concepts qu il a tudi s Certains ouvrages vieillissent peu et m ritent une lecture attentive On en indique une liste incompl te mais restreint
62. ne n cessitent gu re de comp tence particuli re si ce mest une formation math matique l mentaire Connaissance des probl mes de r gression etc La seule condition est ici encore la possibilit d obtenir des statistiques utiles et significatives IV Avantages et inconv nients L norme avantage de ces m thodes est leur extr me simplicit L inconv nient important est le fait que les deux conditions cit es plus haut ne sont souvent pas satitsfaites ou plut t on ne sait pas si elles le sont ou pas V Bibliographie R f rences fondamentales Ayres R U Pr vision technologique et planification long terme Paris Hommes et techniques 1972 Bright J R Technological Forecasting for Industry and Government Prentice Hall 1968 En particulier cf p 57 76 Lenz R C Forecasts of exploding technologies by trend extrapolation et p 77 94 Ayres R U Enveloppe curve forecasting Cetron M J Technological Forecasting A Practical Approach Gordon and Breach 1969 p 92 97 et 100 112 83 Fusfeld A New Technique for Forecasting MIT janv 1970 Hobbs J A Trend projection Dans Arnfiels R V dir publ Technological Forecasting Edinburgh University Press 1969 Jantsch E La Pr vision technologique OCDE 1967 Lenz R C Technological Forecasting Juin 1962 C E R I D 432 CNAM STS Paris Martino J P Correlation of technological trends Technological Forecasting
63. nombreuses les comportements des agents conomiques tant pr visibles Elles subsistent toutefois pour pallier des al as catastrophes naturelles concurrence internationale et indiquent les infl chissements donner aux orientations planifi es g n rales La budg tisation traduit annuellement en deux colonnes une colonne financements une colonne d penses les intentions de l tat en mati re d activit s S amp T court terme Assez souvent mais pas toujours le budget correspond une tranche du plan exprim en programmes La programmation comme cela a t indiqu plus haut assure le lien entre le plan ou la strat gie long terme qui s y substitue en cas d absence de plan et le budget annuel qui lui existe toujours C est une tactique de l emploi des ressources financi res r parties entre plusieurs institutions pour atteindre le mieux possible et de mani re coh rente les objectifs nationaux fix s par l tat ces objectifs correspondent souvent des fonctions politiques de l tat Les programmes sont donc g n ralement pluri annuels et pluri institutionnels IIs sont parfois r vis s annuellement programmes horizon glissant Le chapitre VIII du manuel n 48 qui traite du budget de l tat signale dans son paragraphe 8 4 2 la pr sentation en budgets de programme qui consiste croiser une classification fonctionnelle nature politique des d penses de l tat r parties p
64. pour les utiliser devient donc abordable Fiche c 2 L analyse structurelle Remarquable outil d aide la d cision l analyse structurelle ne n cessite pas de connaissances th oriques approfondies encore que celles ci puissent occasionner des d veloppements int ressants Son principe simple tude syst matique de toutes les relations entre variables prises deux deux n cessite cependant une mise en uvre d licate tant pour le choix des variables que pour l observation de leurs comportements respectifs Cette pratique peut se comparer l art de la photographie Le choix du sujet et l acuit de l observation sont plus d terminants pour la qualit de la photographie que la technique employ e Une analyse structurelle efficace se fera donc la plupart du temps l insu du syst me observ ce qui ne facilite videmment pas le travail accomplir et peut dangeureusement limiter son caract re objectif Parmi les techniques de programmation qui sont ici recens es l analyse structurelle est coup s r la m thode la plus politique c est dire celle qui met le mieux en relief les enjeux conflits rapports de force ainsi que les param tres les plus sensibles qui permettent de les faire voluer Les quipes charg es de mettre en uvre des analyses structurelles doivent tre comp tentes dans ce genre de domaine tout faux pas entra nant des r actions vigoureuses du syst me tudi Fiche c 3 La dynami
65. pr sentation l thique g n rale qui sous tend ces travaux devront faire l objet de l attention la plus vive des op rateurs La m thode Delphi n est pas compliqu e mais sa mise en uvre pratique s apparente l organisation d une lection ou d un vote Fiche b3 Les matrices d interd pendance matrices d impacts crois s Elles constituent une am lioration tr s sophistiqu e de la m thode pr c dente Tr s int ressantes pour leurs aspects th oriques les matrices d impacts crois s n cessitent des interlocuteurs comp tents et ou un dispositif de traitement informatique relativement volu Fiche b 4 L analyse morphologique C est une technique carrefour entre les m thodes de s lection elle constitue une g n ralisation des arbres de pertinence et proc de de la th orie des graphes la pr vision technologique et les techniques de cr ativit qu elle compl te merveille Tr s simple dans son principe c est certainement l une des m thodes de programmation les plus complexes utiliser en pratique car elle exige un grand discernement de la part des op rateurs c L valuation de la situation l analyse de syst me Les m thodes d analyse de syst me sont d un emploi beaucoup plus r cent que les techniques de programmation pr c dentes Tout en s en inspirant elles en diff rent pour deux raisons principales elles ob issent une approche beaucoup plus globaliste et moins
66. re v ritablement politique et strat gique au niveau national b Le budget national de la S amp T La pr sence ou l absence d un code de rep rage des lignes budg taires consacr es la S amp T et la classification laquelle 32 appartient ce code conditionnent le type de budget de la S amp T rencontr dans les pays L analyse globale des ressources budg taires assign es aux activit s scientifiques et techno logiques peut tre int gr e au budget g n ral de l tat ou pr sent e sous forme d un budget de composition sp cial Budget de la S amp T int gr L utilisation d une classification fonctionnelle comportant la S amp T comme une cat gorie part enti re c est dire de premier niveau au m me titre que des cat gories fonctionnelles comme ducation sant ou communication permet d avoir un budget de la S amp T explicite et int gr dans le budget g n ral de l tat qui figure dans le projet de Loi de finances soumis au Parlement Dans ce cas le budget g n ral contient un budget de programmes pr sent par fonction i e Budget fonctionnel programmatique voir plus haut Il existe dans un tel budget entre autres des tableaux r capitulatifs dont l une des deux dimensions repr sente les fonctions sous divis es en programmes et dont l autre repr sente soit les institutions tableau F P T soit les cat gories conomiques tableau F P E soit encore la nature des d pens
67. rica Latina y el Caribe Montevideo 1983 54 Informes nacionales y subregionales de pol tica cient fica y tecnol gica en Am rica Latina y el Caribe Montevideo 1983 55 Science Technology and Development in Asia and the Pacific CASTASIA IT Paris 1983 Science technologie et d veloppement en Asie et dans le Pacifique CASTASIA II Paris 1983 56 Science policy and organization of research in the Republic of Korea Paris 1985 57 Science and technology policy and the organization of research in the German Democratic Republic Berlin GDR Paris 1986 58 Comparative study on the national science and technology policy making bodies in the countries of West Africa Paris 1986 tude comparative sur les organismes directeurs de la politique scientifique et technologique nationale dans les pays de l Afrique de l Ouest Paris 1986 59 World directory of national science and technology policy making bodies R pertoire mondial des organismes directeurs de la politique scientifique et technologique nationale Repertorio mundial de organismos responsables de la po tica cient fica y tecnol gica nacional Paris 1984 60 Manuel pour le d veloppement d unit s de documentation et de bases de donn es bibliographiques nationales pour la politique scientifique et technologique Manual para el establecimiento de unidades de documentaci n y bases de datos bibliogr ficos nacionales para la pol tica cient fica y tecnol
68. s lectionner les programmes de R amp D num riquement en exc s est saine elle sanctionne le foisonnement scientifique qui traduit les activit s des phases 1 2 et 3 pr alablement voqu es Inversement si le nombre de programmes de R amp D propos s s av re insuffisant il convient d y rem dier en stimulant la cr ativit des unit s de recherche qui soumettent les propositions associations avec des quipes de recherche 25 trang res participation des programmes internationaux de recherche renforcement des programmes de formation de jeunes scientifiques la R amp D mesures incitatives visant am liorer le statut et les conditions de travail des chercheurs etc Sil ya exc s de propositions ilconvient de les hi rarchiser en importance et dans le temps compte tenu des crit res extrins ques d crits ci dessous au moyen des m thodes de s lection trait es dans la Partie III 1 15 Les crit res extrins ques d orientation Crit res extrins ques d orientation Rep re n 5 Pour s lectionner il convient de s appuyer sur les contraintes ext rieures au domaine S amp T consid r est ce enconformit avec les politiques les plans etles strat gies du Gouvernement est ce juridiquement possible thiquement acceptable la coordination avec des recherches dans des domaines similaires ou voisins est elle faite accept e les r gles administratives en vigueur sont elles respec
69. s leurs incidences conomiques sous forme de d penses de fonctionnement consommation subventions transferts courants int r ts etc et de d penses d investissement formation brute de capital investissements financiers transferts de capitaux amortissement de la dette etc La classification par nature ou articles de d penses N qui est une d sagr gation de la classification conomique des d penses ci dessus elle indique la nature m me des biens et des services sur lesquels porte la d pense personnel entretien travaux publics quippements etc La classification fonctionnelle ou par finalit F qui d taille la destination imm diate ou br ve ch ance des d penses par rapport aux fonctions politiques que doit assurer l tat pour garantir la survie et le d veloppement de la nation par exemple la fonction innovation ou science et technologie Cette classification n est utilis e que dans les budgets de programmes Contrairement aux classifications institutionnelle I et par nature des d penses N les classifications conomique E et fonctionnelle F sont sans valeur juridique et comptable mais permettent une analyse conomique et politique du budget de l tat et de ses programmes budg taires 31 Le croisement de deux de ces classifications ci dessus permet d obtenir diff rents types de budget voir le tableau 3 dont les deux principaux sont les suivants Le budget adm
70. soci t l Institut national des sciences et techniques nucl aires de Saclay pour le Dipl me d tudes approfondies de gestion de la recherche d veloppement ou encore au CEPRIG Centre d tude et de perfectionnement la recherche industrielle et sa gestion de l Association nationale de la recherche technique Pour la troisi me partie de cette tude la r daction de certaines fiches et la mise au point des r f rences bibliographiques ont b n fici du concours du GASET Groupe Assistance Scientifique conomique et Technique de l cole Polytechnique et plus particuli rement de la collaboration de M Denis Lucquin Que toutes les personnes concern es travaillant dans ces diverses institutions trouvent ici des remerciements pour leur concours direct ou indirect IH convient de souligner que les opinions exprim es dans cet ouvrage sont celles des auteurset ne refl tent pas n cessairement le point de vue de l Unesco Table des mati res Partie I Probl matique g n rale de la programmation 1 Qu est ce que la programmation des activit s scientifiques et technologiques 2 A quoi s applique la programmation des activit s S amp T 3 Place relative occup e par la R amp D dans le cycle recherche d veloppement production 4 Le cadre temporel de la programmation 5 Les moyens institutionnels de la programmation 6 Les approches budg taires et financi res de la programmation 7 Quelles difficult
71. son paragraphe 7 2 4 insiste sur la coh rence devant exister entre les m thodes proc dures et instruments de programmation des activit s S amp T et Les m thodes proc dures et instruments existants de d cision publique en incluant leurs perspectives d volution La programmation budg taire g n rale budget de l tat et le Plan national de d veloppement lorsqu il existe L approche fonctionnelle de la d cision publique quiappr hende plus efficacement les n gociations les finalit s et certains domaines nouveaux de nature intersectorielle ou horizontale D une mani re g n rale la programmation par l tat des activit s S amp T du pays est soit concentr e dans une Administration centrale Minist re ou Comit d tat de la science et de la technologie D l gation g n rale la recherche Services du Premier Ministre etc ce qui est tous points de vue la meilleure solution soit rattach e un Minist re dont l objet principal est autre Minist re de l enseignement sup rieur du plan de l industrie etc sous forme d un Secr tariat d tat Dans certains pays la programmation est confi e une administration consultative desservant un Conseil national de la politique scientifique et technologique voire m me un Conseil national de la recherche ou autre groupe acad mique Dans tous les cas les institutions auxquelles s adresse le service de programmation des activit s S amp T
72. sont multiples diverses tr s d concentr es puisqu elles recouvrent des r alit s tr s diff rentes publiques et priv es e civiles et militaires Tableau 2 e g n rales et locales e r gionales nationales internationales e diversifi es par disciplines scientifiques et par savoirs technologiques e diversifi es par secteurs industriels et conomiques e mettanten jeu des cat gories de personnels de recherche tr s s par es enseignants chercheurs chercheurs individuels non salari s institutions scientifiques de l tat ou de collectivit s locales groupes de recherche industriels etc e financi res et Juridiques 5 2 Les rapports entretenus entre ces deux cat gories d institutions centrales d une part d concentr es p riph riques d autre part sont r sum es dans le tableau 2 selon qu elles sont politiquement et financi rement relativement fortes ou faibles Chacune des quatre cases du tableau 2 poss de ses avantages et inconv nients propres La case 1 la plus fr quente dans les conomies de march ou mixtes met en prise une administration centrale forte et des institutions p riph riques puissantes Les compromis qui en r sultent n cessitent le plus souventune participation financi re de l tat pour les garantir Cetinconv nient risque inflationniste et r le pervers des subventions est contrebalanc par le dynamisme qui r sulte des confrontations continuelles de
73. sont pas toujours faciles saisir 87 VI Bibliographie Ayres Robert R Pr vision technologique et planification long terme Paris Hommes et techniques 1972 Bright James R Technological Forecasting for Industry and Government Prentice Hall 1968 En particulier p 208 233 Le concept des ventualit s multiples Coady S K Johnson G P Johnson J M Effectively conveying results a key to the usefulness of technology assessment First International Congress on Technology Assessment La Haye 31 mai 1973 C E R I D 1223 CNAM STS Paris Cole A Freeman C Jahoda M Pavitt R Anti Malthus Seuil 1974 Gardner M La magie des paradoxes Pour la science Belin 1980 Paris Gerardin L Une m thode objective de prospective les sc narios desfuturs possibles Groupe d tudes prospectives Thomson CSF 1971 C E R I D 831 CNAM STS Paris Godet M Crise de la pr vision essor de la prospective Paris PUF 1977 traduit en am ricain chez Pergamon 1979 Godet M Analyse structurelle et m thode des sc narios des outils pour le plan bleu CESTA Sophia Antipolis mai 1983 CNAM STS Paris Jantsch E La pr vision technologique OCDE 1967 En particulier p 201 203 Prospective et politique OCDE 1969 Johnson J Linsley R Planner Education and the Simulation Game C E R I D 1220 CNAM STS Paris 88 Julien P A Lamonde P Latouche D L
74. tique des outils de programmation 2 M thodes de programmation des moyens de la R amp D S lection des programmes projets de R amp D Fiche a 1 Fiche a 2 Fiche a 3 Fiche a 4 Fiche a 5 Fiche a 6 Fiche a 7 Fiche a 8 Fiche a 9 Fiche a 10 Les listes de contr le Les ratios et indices de performance Les m thodes issues de l actualisation Les m thodes matricielles et m thodes multicrit res simples La m thode du d classement compar L utilit multiattributs Les m thodes de surclassement m thodes ELECTRE Les arbres de pertinence Extrapolation de la tendance et courbes enveloppes Les courbes en S et les mod les analogiques 3 M thodes d appui de la programmation de la R amp D Anticipation des perc es scientifiques et technologiques Fiche b 1 Fiche b 2 Fiche b 3 Fiche b 4 Les sc narios La m thode DELPHI Les matrices d interd pendance matrices d impacts crois s L analyse morphologique 4 M thodes de programmation fond es sur l analyse des syst mes constitu s par les programmes de R amp D et leur environnement Fiche c 1 Fiche c 2 Fiche c 3 Fiche c 4 L analyse factorielle des correspondances L analyse structurelle La dynamique de syst mes Les m thodes d analyse strat gique 5 Index alphab tique des auteurs et principaux concepts cit s 5 1 Quelques conseils pour mieux conna tre les documents traitant de la programmation des activit s scientifiques et techniques 5 2 Quelques o
75. toires de s curit sociale imp t sur les salaires etc autres d penses courantes comprenant toutes les autres d penses intra muros courantes par exemple P achat de fournitures de bureau et de laboratoire ainsi que de mat riels l abonnement des p riodiques l achat des livres le loyer et l entretien des b timents les services informatiques les voyages et les services postaux Les d penses en capital intra muros comprenant tous les paiements effectu s pendant l ann e de r f rence pour l ex cution d activit s deR amp Detquionttraitaux d penses de gros quipement et autres d penses en capital L amortissement du gros appareillage de l quipementet des b timents est exclu 113 Annexe V Sources de financement de la R amp D Afin de pouvoir identifier l origine du financement des activit s de R amp D les cat gories de sources de financement pour les d penses de R amp D se d finissent comme suit Fonds publics Sont class s sous cette rubrique les fonds provenant du budget ordinaire ou extraordinaire ou d origine extrabudg taire fournis par le gouvemement central ou par les autorit s locales Entrent galement dans cette cat gorie les fonds provenant d institutions interm diaires publiques cr es et int gralement financ es par l tat Fonds provenant des entreprises de production et fonds sp ciaux Sont inclus dans cette rubrique les fonds affect s aux activit s de R amp
76. tout court la R amp D essentielle moyen et long terme est un co t pour la collectivit court terme et ne permet nullement de r pondre ses besoins les plus urgents 5 3 Quel quilibre entre institutions centrales et p riph riques doit on recommander pour favoriser une programmation efficace des activit s S amp T Cette question n a gu re de sens en pratique mais il convient de la poser car elle vient naturellement l esprit Dans un pays quelconque dont l conomie est d velopp e ou non l tat h rite d une situation qui est selon les secteurs et disciplines une combinaison lin aire des quatre cases du tableau pr c dent SzaCl BC2 yC3 8C4 a p y 5 l Selon les objectifs primordiaux qu il se sera fix les possi bilit s de changement les contraintes qui p seront sur lui l tat s efforcera de modifier au moins l un des coefficients g n ralement a ouB parfois les deux Dans certaines situations notamment pour les produits de grande consommation l chelle internationale le march l emportera le coefficient y cro t alors Parfois enfin l attentisme sera la r gle coefficient 6 Dans tous les cas la d cision qui sera prise ou qui s imposera ram nera le probl me de la recherche sa dimension r elle du moment 6 Les approches budg taires et financi res de la programmation 6 1 Le chapitre VII du Manuel n 48 et plus particuli rement les paragraphes 7 1 3
77. visualisation de la mod lisation par la construction d un graphe d appui distinguant divers niveaux hi rarchiques de d cision et non un seul niveau comme c tait le cas jusqu pr sent La mise en relation de proche en proche de ces diff rents niveaux par une s lection des l ments d un niveau donn par les crit res du niveau imm diatement sup rieur ce sont les valeurs des chefs qui jugent les propositions des subalternes C est ce qu on appelle la pertinence Sans parler d aboutissement pour les diverses m thodes de programmation orient es vers la s lection les arbres de pertinence constituent une forme assez sophistiqu e de pr paration des choix Ils traduisent une connaissance peu pr s parfaite de la prise de d cision en mati re d activit s de recherche d veloppement Il para t donc ambitieux de vouloir entreprendre un arbre de pertinence avant d avoir essay d autres m thodes Fiche a9 Extrapolation de la tendance et courbes enveloppes L extrapolation de la tendance est la plus connue et la plus simple des techniques de pr vision M me si l on ne s en sert pas directement il est n cessaire de l utiliser comme r f rence de comparaison Les courbes enveloppes sont plus rarement employ es l occasion de consid rations sur des volutions fonctionnelles d ensemble Fiche a 10 Courbes en S et mod les analogiques Ces m thodes viennent compl ter les pr c dentes
78. 12 S amp T pour ce faire Stades 11 et 12 Une institution existante peut se charger du projet par le truchement d une de ses unit s de recherche D finir la priorit du projet au sein de l institution d accueil le projet Stade 13 Ajuster la chronologie des diagrammes PERT de chaque programme de recherche la lumi re des d cisions issues des stades 13 et 14 Tenir compte de cet ajustement lors de l tablissement des budgets annuels des institutions de recherche Stade 15 Ex cution des projets de recherche P Q R Coop rer avec des unit s de recherche comp tentes et int ress es dans le pays et ou l tranger Stade 16 Une institution ou unit de recherche nouvelle doit tre cr e pour accueillir Stade 14 lt 4 EXECUTION d BUDGETISATION P eA a a a 39 Passer des accords de coop ration et ou des sous contrats avec d autres unit s de recherche nationales ou trang res Eriger une nouvelle institution unit de recherche au moyen d un projet de cr ation d infra structures S amp T de caract re national ou international assistance bilat rale ou multilat rale Rendre compte de l ex cution de la R amp D Stade 20 Evaluer le rendement efficacit interne de la R amp D Innovation technologique dans le syst me national de prod
79. 1962 C E R I 499 CNAM STS Paris Zwicky F Morphology and nomenclature of jet engines Aeronautical Engineering Review juin 47 Zwicky F The Morphological Method of Analysis and Construction Interscience Publishers New York 1948 4 M thodes de programmation fond es sur l analyse des syst mes constitu s par les programmes de R amp D et leur environnement Fiche c 1 L analyse factorielle des correspondances I M thode Cette technique ne constitue pas en soi une m thode de s lection ou d valuation Il s agit plut t d une analyse pr liminaire orient e vers la d finition des crit res des param tres significatifs qui vont expliquer les principaux caract res de la population de projets de R amp D juger quels que soient les programmes auxquels ils appartiennent Au d part sont effectu es un certain nombre d observations sur chaque projet Si le vecteur x repr sente ces observations suivant le caract re i et que p facteurs ind pendants F que l on cherche puissent expliquer ces observations on aura P xi J aijFj ou matriciellement X M F j 1 aij tant le coefficient de saturation du caract re observ dans le facteur F L analyse en composantes principales consiste chercher F qui maximise la variance E E F Avec F transpos e de F M Les vecteurs F obtenus de cette mani re sont les param tres les plus significatifs de la dispersion du nuage des pro
80. 7 Partie III Outils m thodologiques de programmation Les outils m thodologiques de programmation applicables la recherche scientifique et technologique sont nombreux de complexit vari e d usage plus ou moins fr quent Ils font l objet des fiches qui suivent et qui constituent l essentiel de cette troisi me partie 1 Les fiches techniques des m thodes D une mani re g n rale ces fiches sont articul es de la fa on suivante Une description sommaire du principe de la m thode rappelant les principales notions utilis es Le domaine d application est ensuite bri vement indiqu et reprend les l ments comment s dans la partie II de cet ouvrage Les conditions d application donnent une id e du degr de complexit de la m thode et des difficult s rencontr es lors de la mise en uvre Les avantages et inconv nients sont enfin r sum s aucune m thode ne pouvant pr tendre atteindre l id al en mati re de programmation de la R amp D Une bibliographie compl te chaque fiche afin de permettre au lecteur un approfondissement s il le d sire Chaque m thode a donc sa bibliographie particuli re Cet ensemble documentaire est ensuite repris globalement sous la forme d un index alphab tique en fin de troisi me partie 1 1 Le regroupement des fiches Les divers outils m thodologiques d crits ci dessous r pondent principalement trois pr occupations pr sent es dans le domain
81. 7 m thodes de surclassement a8 arbres de pertinence b Les m thodes de pr vision qui concernent plus par ticuli rement les phases 1 et 6 du sch ma et qui font voluer la programmation b1 extrapolation de la tendance et courbes enveloppes b2 courbes en S et mod les analogiques b3 sc narios b4 m thode Delphi b5 matrices d interd pendance matrices d impacts crois s b6 analyse morphologique c Les m thodes d analyse de situations et de syst mes qui int ressent l ensemble du processus la coh rence des choix effectu s en et des intentions politiques exprim es en 6 et servent simuler des possibilit s alternatives de programmation c1 analyse factorielle des correspondances c2 analyse structurelle c3 dynamique de syst mes c4 analyse strat gique c5 inventaire du potentiel scientifique et technologique A cette liste il conviendrait d ajouter un certain nombre de techniques d accompagnement qui tant plut t du domaine de l animation et du management des activit s S amp T sont voqu es ci dessous 2 La mise en uvre de la programmation des activit s S amp T 2 1 Le cycle planification programmation budg tisation valuation PPBE La figure 6 montre que la programmation de la R amp D constitue la phase 2 du cycle planification programmation budg ti sation valuation des activit s scientifiques et technologiques nationales Cette programmation se fait normalement
82. Ainsi les contraintes essentielles sontconstitu es par un certain nombre d axiomes concernant cette formalisation Par exemple celui concernant les l ments d incertitudes qui doivent tre probabilisables Or concernant ce dernier point on peut dire que c est rarement le cas en mati re de programmation de la recherche scientifique et technologique R amp D C est pourquoi on peut avancer que cette m thode semble ne s appliquer qu un champ relativement restreint dans le domaine qui nous int resse ici Notons qu il est toujours possible de lever ces contraintes partir d hypoth ses plus ou moins justifi es Le moyen de ne pas discr diter la m thode consiste alors effectuer une analyse de robustesse sur ces hypoth ses c est dire un calcul de sensibilit partir de simulations autour d une solution choisie permettant d en mesurer la stabilit 76 HI Conditions d applications Le principe m me de la m thode implique l intervention d un homme d tude qui sera souvent un sp cialiste parfaitement rompu aux probl mes statistiques alg briques etc De plus le dialogue avec le d cideur ou les d cideurs est un l ment de base de cette th orie Il sera donc n cessaire de n exister ce jour que des applications de grande ampleur de cette technique d aide la d cision En effet une s lection de projets de recherche ou d application au sein d une entreprise de taill
83. Conditions d application Ce type d analyse n cessite souvent des moyens informatiques importants Par exemple le logiciel Dynamo voir biblio graphie Il est donc n cessaire de pouvoir utiliser un ordinateur puissant et de ma triser certains langages informatiques sp cialis s comme la langage Dynamo ainsi que de bonnes notions en automatique asservissements etc Ceci implique qu une telle technique ne peut tre mise en uvre que par des sp cialistes D autre part cette analyse demande une phase pr paratoire longue et difficile de mani re pouvoir aboutir aux quations n cessaires parfois plusieurs centaines IV Avantages et inconv nients Comme toutes les m thodes syst miques la dynamique des syst mes n est pas une m thode con ue sp cifiquement l origine pour l valuation et la s lection de programmes et projets de R amp D Elle repr sente n anmoins un int r t non n gligeable quant la r flexion et l analyse qu elle provoque Les moyens importants qu elle n cessite seront souvent un obstacle Aussi seuls des ph nom nes de complexit suffisante tireront avantage tre analys s par cette approche Enfin cette technique suppose connues les valeurs initiales des diff rents param tres ce qui n est pas toujours le cas V Bibliographie tudes g n rales Coyle R G Management Systems Dynamics John Wiley and Sons 1977 Forrester J W Principles of Systems Wrigh
84. De plus elle tendent souvent cr er un outil math matico th orique de plus en plus sophistiqu et de plus en plus loign de l application pratique V Bibliographie Alderson Requirement analysis of opportunity identifying using relevance trees In Cetron M J Ralph C Industrial Application of technological forecasting New York Wiley 1971 Arditti J C Crestin J P Philippe G Renoup C Saiac J H Mise au point d une m thode de programmation de la recherche en mati re de transports Service des Affaires conomiques et internationales cole nationale sup rieure de techniques avanc es C E R I 1300 CNAM STS Paris Bollore Y Vidrequin M C valuation et s lection de projets de recherche l aide de fonctions bool ennes M moire Universit Paris IX Dauphine 3 me cycle 1982 C E R I 1129 CNAM STS Paris Danila N Strat gies technologiques M thodes d valuation et de s lection des projets de recherche FNEGE IDMP juin 1983 Paris 81 Deltour J E La m thode Elf III de s lection des projets de recherche scientifique et technique D c 1970 C E R I D 688 CNAM STS Paris Dobrov G M Forecasting Science and Technology Nauka Publishers Moscou 1977 Fischer M Toward a mathematical theory of relevance trees Technological Forecasting vol 2 n 4 Spring 1970 p 381 408 Gerardin L Arbres de pertinence S minaire Long Range Planning C E R I
85. L administration des tablissements de recherche scientifique r dig par l ancien S cr taire du Laboratoire national de physique du Royaume Uni voir aussi E S Hiscocks Laboratory Administration Ed MacMillan Londres 1956 1 Voir Manuel d inventaire du potentiel scientifique et technologique national no 67 de la S rie tudes et documents de politique scientifique Unesco Paris 1987 Algorithme de programmation de la R amp D D finir les objectifs sectoriels du d veloppement socio conomique du pays en d terminer la priorit relative au moyens d une matrice Stade 1 d impacts crois s objectifs objectifs p ex Exprimer les objectifs socio conomiques en termes de probl mes prioritairement pond r s Transposer ces probl mes en termes techniques TE N nombre de probl mes D veloppement exog ne D veloppement endbg ne Effectuer les choix politico administratifs n cessaires c d Transfert ou Recherche TRANSFERT HORIZONT AL DE 4 TECHNOLOGIE RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET OU TECHNOLOGIQUE D finir les crit res conomiques et sociaux de la strat gie de recherche suivre crit res extrins ques e Enveloppe financi re S lection de technologies e Impacts socio conomique appropri es Recherche documentaire savoir faire brevets et licences et consultations Stade 4 Transformer les objectifs p
86. Manuel d utilisation Journ e CERCI 27 sept 1973 Paris C E R I CNAM STS Paris 97 Fiche c 4 Les m thodes d analyse strat gique I M thodes Tr s nombreuses et diversifi es les m thodes d analyse strat gique peuvent toutefois tre regroup es en un seul chapitre car elles observent un certain nombre de principes communs Une approche globale des probl mes de la recherche d veloppement ce qui constitue un pointcommun important avec les techniques d analyse de syst me pr c demment voqu es fiches c 1 c 3 Une grande simplicit conceptuelle ce qui a beaucoup contribu leur succ s le nombre de param tres quantifi s tant tr s limit deux trois jamais beaucoup plus La prise en compte simultan e d l ments qualitatifs nombreux qui rendent r alistes et vivantes les d monstrations et simulations aux yeux des d cideurs qualit que l onretrouve de mani re analogue dans la technique des sc narios fiche b 1 La grande similitude qui existe entre ces approches et les tudes de march s et de produits qui se trouvent ainsi compl t es et confort es Toute analyse strat gique commence par la segmentation de l activit de recherche d veloppement R amp D On raisonnera ainsi sur des disciplines ou des secteurs de l activit conomique selon qu il s agira de recherche fondamentale orient e ou de recherche appliqu e et de d veloppement exp rimental Un
87. N 68 M thodes de programmation applicables l orientation et la gestion de la R amp D nationale par P F T ni re Buchot et Y de Hemptinne ifique ique scient de polit Etudes et documents Fr No No No No No No No No No No No No No No No No No No No No No No No No No 28n Previous titles in this series Ouvrages d j publi s dans la m me collection T tulos publicados en esta serie 1 La politique scientifique et l organisation de la recherche scientifique en Belgique Paris 1965 2 Science policy and organization of scientific research in the Czechoslovak Socialist Republic Paris 1965 3 National science policies in countries of South and South East Asia Paris 1965 4 Science policy and organization of research in Norway Paris 1966 5 Principles and problems of national science policies Paris 1967 Principes et probl mes des politiques scientifiques nationales Paris 1967 6 Structural and operational schemes of national science policy Paris 1967 Sch mas structurels et op rationnels d une politique scientifique nationale Paris 1967 Version arabe Fez 1967 7 Science policy and organization of research in the USSR Paris 1967 8 Science policy and organization of scientific research in Japan Paris 1968 9 Science policy and the organization of scientific research in the Socialist Federal Republic of
88. N DES SITUATIONS ANTICIPATION P Liste de contr le ANNEES TECDEV KIEFFER et ficheal a akea S ETS CINQUANTE P Ratios indices de performance fiche a 2 P M thodes issues de l actualisation Courbes en S mod les analogiques fiche a 10 valeur actualis e nette taux interne de rentabilit etc m thode des effets fiche a3 CREATIVITE SOIXANTE brainstorming M thodes matricielles et m thodes multi synectique crit res simples matrices d analyse heuristique etc matrice de d cision a L analyse morphologique fiche b 4 Sc narios fiche b 1 M thode de d classements compar s fiche a 5 kk Del PB Arbres de pertinence fiche a 8 pii fiche b2 SOIXANTE DIX X Matrices d interd pendance fiche b 3 M thodes de surclassement fiche a 7 m thodes ELECTRE Utilit multiattributs fiche a 6 M thodes d analyse strat gique fiche c4 4 B Sc narios QUATRE VINGT Dynamique de syst mes Y proche avenir Comprendre les choix implicites des autres Prendre en compte et anticiper les interactions avec le milieu environnant communiquer y Tableau 17 Pr sentation g n rale des outils m thodologiques de programmation de la R amp D D une mani re g n rale toutes les techniques figurant sur ce tableau sont applicables la programmation de la R amp D Sans que cette indication constitue plus qu un avis justifi par l observat
89. Organisation et Havas 1969 Litaudon M Tables sur l analyse de la valeur Paris ditions d organisation 1980 M l ze La gestion par les syst mes Paris Hommes et techniques 1968 Miles L D L analyse de la valeur R duction scientifique du prix de revient Paris Dunod 1966 Stanford Research Institute Readings in decisions Analysis Melo Park California 1977 Strat gie Num ro sp cial de la Revue Harvard L Expansion Groupe Expansion 1982 Paris T ni re Buchot P F Sur l analyse de syst mes Futuribles n 20 1979 Paris Zviak Ch Recherche et D veloppement et marketing Paris Eyrolles 1973 99 5 Index alphab tique des auteurs et principaux concepts cit s Cet index renvoie aux bibliographies th matiques qui accompagnent chaque fiche Le code est le suivant al listes de contr le a2 ratios et indices de performance a3 m thodes issues de l actualisation a4 m thodes matricielles et m thodes multicrit res simples a5 m thode du d classement compar a6 utilit multiattributs a7 m thodes de surclassements a8 arbres de pertinence a9 extrapolation de la tendance et courbes enveloppes a10 courbes en S et mod les analogiques b1 sc narios b2 m thode Delphi b3 matrices d interd pendance matrices d impacts crois s b4 analyse morphologique c1 analyse factorielle des correspondances c2 analyse structurelle c3 dynamique de syst
90. Paris 1977 Note January 1985 Numbers 1 through 31 33 through 35 37 through 39 41 Eng and Fr 42 and 43 are out of print These numbers may however be purchased in microfiche form No No Add No No No No No No No No No No No No No No No No 42 La politica cientifica en Am rica Latina 4 Montevideo 1979 42 Presupuestaci n nacional de actividades cient ficas y tecnol gicas Montevideo 1980 43 National Science and Technology Policies in Europe and North America Politiques scientifiques et technologiques nationales en Europe et Am rique du Nord Paris 1979 44 Science Technology and Governmental Policy A Ministerial Conference for Europe and North America MINESPOL II Paris 1979 Science technologie et politique du Gouvernement Une Conf rence minist rielle pour l Europe et l Am rique du Nord MINESPOL II Paris 1979 45 Unesco s Activities in Science and Technology in the European and North American Region Paris 1979 Activit s de l Unesco en science et technologie dans la r gion d Europe et d Am rique du Nord Paris 1979 46 An introduction to Policy Analysis in Science and Technology Paris 1979 Introduction l analyse politique en science et technologie Paris 1981 Introducci n al an lisis de la pol tica cient fica y tecnol gica Paris 1981 47 Societal Utilization of Scientific and Technological
91. REB ZAIRE SOCEDI Soci t d tudes et d Edition 3440 Avenue du Ring Joli Parc B P 16569 Kiushasa ZAMBIE National Educational Distribution Co of Zambia Ltd P O Box 2664 LUSAKA ZIMBABWE Textbook Sales PVT Ltd 67 Union Avenue HARARE ISBN 92 3 202529 9
92. SADE Universit de Paris Dauphine para tre Ouvrages g n raux et applications Saint Paul R T ni re Buchot P F Innovation et valuation technologiques Paris Ent mod d dition 1974 Benayoun R Toy B Sussman B Electre une m thode pour guider le choix en pr sence de points de vue multiples SEMA Direction scientifique Notes de travail n 49 juin 1966 Paris Buffet P Gremy J P Darc M Sussman B Peut on choisir en tenant compte de crit res multiples Une m thode Electre et trois applications METRA vol VI n 2 1967 Paris Roy B Classement et choix en pr sence de points de vue multiples la m thode Electre Revue fran aise d auto matique d informatique et de recherche op rationnelle n 8 1968 Paris Roy B La m thode Electre II METRA Direction scientifique Note de travail n 142 1971 Paris Roy B Electre III un algorithme de classement fond sur une repr sentation floue des pr f rences en pr sence de crit res multiples Cahiers du Centre d tudes de recherche op ra tionnelle vol XXII n 1 1980 Paris Roy B Crit res multiples et mod lisation des pr f rences l apport des relations de surclassement Revue d conomie politique 84 n 1 1974 Paris Roy B Berthier P La m thode Electre III une application au media planning Dans Ross M dir publ Operational Research 72 North Holland Company 1973 Roy B Hugonnard J
93. SPAGNE Mundi Prenza Libros S A Apartado 1223 Castell 37 28001 Maorin Ediciones Liber Apartado 17 Magdalena 8 OnD RROA Vizcaya Donaire Ronda de Outero 20 Apartado de correos 341 La Coru a Librer a Al Andalus Roldana 1 y 3 SEVILLA 4 Librer a Castells Ronda Universidad 13 y 1 BARCE LONA 7 Libreria de la Generahtat de Catalunya Palan Moja Rambla de los Estudios 118 08002 BARCELONA ETATS UNIS D AMERIQUE UNIPUB 4611 F Assembly Drive Lanham MD 20706 4391 United Nauons Bookshop New York NY 10017 THIOPIE Ethiopian National Agency for Unesco P O Box 2996 ADDIS ABABA FINLANDE Akateeminen Kirjakauppa Keskuskatu 1 SF oo101 HELSINKI 10 Suomalainen Kirjakauppa Oy Koivuvaarankuja 2 01640 VANTAA 64 FRANCE Grandes librairies universitaires Librairie de l Unesco 7 place de Fontenoy 75700 Paris GABON Librairie Sogalivre LIBREVILLE PORT GENTIL et FRANCEVILLE Librairie Hachette B P 3923 LIBREVILLE GHANA Presbvterian Bookshop Depot Ltd P O Box 195 2 Accra Ghana Book Suppliers Ltd P O Box 7869 Accra The University Bookshop of Ghana Accra The University Book shop of Cape Coast The University Bookshop of Legon P O Box 1 LEGON GRECE Librairie H Kauffmann 28 rue du Stade ATH NES Librairie Eleftheroudakis Nikkis 4 ATH NES Commission nationale hell nique pour l Unesco 3 rue Akadimias ATH NES John Mihalopoulos and Son 75 Hermou Street P O Box 73
94. URG Librairie Paul Bruck 22 Grande Rue LUXEM BOURG P nodiques Messageries Paul Kraus B P 1022 LUXEM BOURG MADAGASCAR Commission nationale de la R publique d mo cratique de Madagascar pour l Unesco B P 331 ANTANANA RIVO MALAISIE University of Malaya Co operative Bookshop P O Box 1127 59700 KUALA LUMPUR MALAWI Malawi Book Service Head Office P O Box 30044 Chichin BLANTYRE 3 MALDIVES Novelty Printers amp Publishers MALE MALI Librairie populaire du Mali B P 28 Bamako MALTE Sapienzas 26 Republic Street VALLETTA MAROC Librairie Aux Pelles images 282 av Mohammed V Rasat Librairie des Ecoles 12 av Hassan I CASABLANCA Soci t ch nfienne de distribution et de presse SOCHEPRESS angle rues de Dinant et St Sa ns B P 13683 CASABLANCA 05 MAURICE Nalanda Co Ltd 30 oubon Street Port Louis MAURITANIE GRALICOMA 1 rue du Souk X av Kennedy NoUAKCHOTT Soci t nouvelle de diffusion SONODI B P NOUAKCHOTT MEXIQUE Libreria El Correo de la Unesco Actip n 66 Insurgentes Manacar Colonia del Valle Apartado postal 6r 164 06600 M xico D F Distribuidora Literara S A Pomona 30 Apartado postal 24 448 06700 M xico D F MOZAMBIQUE Instituto Nacional do Disco e do Livro INDL Av 24 de Julho n 1927 r c e n 1921 1 andar MaruTo NEPAL Sajha Prakashan Polchowk KATHMANDU NICARAGUA Librer a de la Universidad Centroameric
95. Yugoslavia Paris 1968 10 National science policies of the U S A Origins development and present status Paris 1968 11 The promotion of scientific activity in tropical Africa Paris 1969 D ploiement de l activit scientifique en Afrique intertropicale Paris 1969 12 Science policy and organization of research in the Federal Republic of Germany Paris 1969 13 Bilateral institutional links in science and technology Paris 1969 Les liens bilat raux entre institutions dans le domaine de la science et de la technique Paris 1969 14 La pol tica cient fica en Am rica Latina Montevideo 1969 15 Manuel d inventaire du potentiel scientifique et technique national Paris 1969 Manual for surveying national scientific and technological potential Paris 1969 Manual del inventario del potencial cientifico y t cnico nacional Montevideo 1970 Tloco ne no UHBEHTAPHOMY ONHCAHHIO HAY4HO TEXHHUYECKOTO NOTeHL MANA Iapux 1970 16 Proceedings of the symposium on science policy and biomedical research Paris 1969 Comptes rendus du colloque sur la politique scientifique et la recherche biom dicale Paris 1969 17 Politiques scientifiques nationales en Europe National science policies in Europe Paris 1970 18 The role of science and technology in economic development Paris 1970 Le r le de la science et de la technologie dans le d veloppement conomique Paris 1970 19 National science
96. a m thode des sc narios Une r flexion sur la d marche et la th orie de la prospective Paris Documentation fran aise juin 1975 Collection travaux et recherches de prospectives Publications HASA International Institute for Applied Systems Analysis 2361 Laxenburg Autriche SEMA Prospective Prospective etaide la d cision Paris SEMA 1979 Application ABT Associates Techplan Exercice 1969 C E R I D 852 CNAM STS Paris ABT C B Serious Games New York Vicking 1970 Deleage J Sc nario tendanciel de l industrie fran aise en 1985 Commissariat g n ral du Plan sept 1970 C E R I 816 CNAM STS Paris Foster R M Rea R H Anintegrated technological forecasting and R amp D planning system Futures sept 1970 p 231 Glowinski R Des sc narios pour l an 2000 Revue fran aise de t l communications n 34 et Futuribles 1980 Paris Kahn H L an 2000 MacMillan 1967 D A T A R Une image de la France en l an 2000 Sc nario de l inacceptale Documentation fran aise juillet 1971 Collection Travaux et recherches de prospective n 20 D A T AR Sch ma g n ral d am nagement de la France Sc nario d am nagement du territoire Essais m thodologiques Documentation fran aise janv 1971 Collection Travaux et recherches de prospective n 12 Prud Homme R Bruneti re J de la Dupuy G Les jeux de simulation urbanistique pr sentation et analyse des simulatio
97. ables qui num re les constituants d un programme de R amp D par exemple la matrice des relations logiques qui indique les relations existant entre ces constituants la mise en vidence des variables essentielles partir desquelles l ensemble des variables du syst me est d termin la repr sentation sur le plan d pendance motricit qui montre les hypoth ses sur lesquelles repose le syst me les r sultats auxquels il conduit l enjeu ou les enjeux du syst me et les repr sentations qu on peut en faire En compl ment on peutconcevoir certains prolongements tels que certaines actions de synth se et une ventuelle quantification 1 Le recensement des variables Cette premi re tape consiste recenser toutes les variables pouvant intervenir dans un probl me donn Cette liste la plus exhaustive possible peut comprendre des constituants du probl me des r sultats des crit res etc Elle peut s appuyer sur une analyse factorielle cf fiche c 1 ou faire l objet d une d marche longue et minutieuse 2 La matrice des relations logiques Les lignes ainsi que les colonnes de cette matrice sont constitu es par l ensemble des variables d finies l tape pr c dente et dans lequel on peut s parer les variables internes des variables externes Il s agit alors de remplir la matrice par un signe conventionnel selon que les variables en colonnes influencent ou non les variables en lignes
98. adapter la programmation de la recherche divers niveaux aussi bien au niveau national qu au niveau de l organisme de recherche ou de l entreprise Notons qu une telle m thode semble n anmoins un peu l g re pour tablir une politique nationale de la recherche II Conditions d application Au niveau pratique il est important de consigner les grilles traduisant les axiomes sur des feuillets parfois nombreux Ceci permettra en outre d introduire la m thode sur ordinateur qui avec un programme relativement simple donnera rapidement la classe des projets les combinaisons d chelons voqu es dans l exemple ci dessus constituent les l ments du programme informatique D autre part comme dans la m thode des arbres de pertinence cette m thode demande une bonne appr ciation des O E R au moyen des crit res choisis Aussi m me si ces crit res sont ici g n ralement moins techniques et moins nombreux 1l sera n cessaire de faire appel des experts IV Avantages et inconv nients I faut tre parfaitement conscient du caract re artificiel de la m thode L axiomatique n am ne aucune information suppl mentaire De plus la diff rence d autres m thodes comme les m thodes Electre il peut sembler ici que les intentions des s lectionneurs soient cach es derri re un ensemble de r gles difficiles appr hender par un non initi alors que le syst me de pond ration est g n raleme
99. agnement pratiques de la programmation desactivit s de R amp D il convient d indiquer les pr cautions prendre lors de l laboration d un programme afin d en permettre le suivi et l valuation et de rechercher ainsi la meilleure performance pour les unit s de R amp D qui en sont charg es Le probl me de l valuation de la R amp D a t trait dans la partie II 2 phase 7 d un point de vue g n ral Dans les lignes quisuiventilne s agira que de l valuation a priori ouex ante qui fait partie de la programmation proprement dite des activit s de R amp D Vu sous cet angle particulier le concept d valuation est l quivalent fran ais du mot assessment en am ricain dans l acception technology assessment lui m me issu du fran ais assiette ou assise du latin populaire Sur ce sujet voir Y de Hemptinne Evaluation of the Effectiveness and productivity of Research Units The Unesco sponsored ICSOPRU project in Actes de la table ronde sur L valuation des politiques scientifiques et technologiques organis e par le Comit de recherche science et politique de l Association internationale de science politique AISP Qu bec 1990 P F T ni re Buchot valuation de trois programmes de d veloppement technologique CPE n 2 Minist re de la recherche et de la technologie Paris 1982 P F T ni re Buchot Cons quences industrielles conomiques et soc
100. aider Afin de se garantir d ventuelles critiques adress es par le milieu scientifique l autorit responsable recourt souvent un Conseil national de recherche ext rieur compos de personnalit s de haut rang scientifique Ce Conseil peut viter la d rive pr c dente s il agit de mani re dynamique il peut galement cautionner l immobilisme en agissant en fonction d int r ts personnels chaque membre devenant le repr sentant de l un des lobbies de sa discipline La programmation effectu e au moyen d un budget de programmes de R amp D enveloppe recherche reste n anmoins tr s usuelle car elle est simple budg tairement facile contr ler car centralis e tr s d fendue par ceux qui en b n ficient 1 Sur les relations entre administrations centrales gestionnaires et laboratoires et administrations locales voir supra Partie I 4 2 2 Parfois appel enveloppe recherche b Pour pallier certaines des difficult s pr c dentes et rendre plus dynamique la programmation des activit s on peut galement utiliser le moyen du budget de programme interminist riel g r par un secr tariat de faible ampleur quien assure l administration L avantage d une telle organisation r side dans le fait que la diversit des sujets de recherche est mieux rendue travers une d cision programmatique de type collectif qu travers une r partition purement institutionnelle Les conflits d int r t qui se d c
101. ainsi que le personnel de recherche chercheurs et techniciens requis et l Institution le Laboratoire et Unit de recherche responsables voir stade 11 Ces renseignements serviront chaque ann e tablir les budgets 1 E N et F P E N des Centres de recherche Le stade 10 est donc celui qui fait la liaison entre la programmation pluri annuelle phase 2 du cycle PPBE et la budg tisation annuelle phase 3 du cycle PPBE C est aux stades 11 et 12 en fait simultan ment au stade 10 que seront d sign s l Institution le Laboratoire et l Unit de recherche responsables de l ex cution de chaque projet de recherche Stade 11 de l algorithme si un Centre de recherche existant peut accueillir le projet qui lui est imparti dans une de ses Unit s de recherche il doit lui accorder une priorit de premier rang sinon la premi re en son sein stade 13 Stade 12 de l algorithme si aucun Centre de recherche ne peut accueillir le programme ou le projet sous examen il faut consid rer l opportunit de cr er un nouveau Centre ou une nouvelle Unit de recherche stade 14 ce qui peut demander plusieurs ann es et l appel la coop ration internationale C est pourquoi la priorit chronologique des projets de recherche au sein de chaque programme tablie au stade 9 peut tre revoir il faudra tenir compte de cet ajustement dans la fixation du budget des centres de recherche stade 15 Ainsi se termine
102. ais officieux financ s charge de reliquats d autres programmes ant rieurs peuvent s imposer Rep re n D 1 Le fait de proc der des essais officieux g n ralement en dehors de toute autorisation et sans moyens budg taires affect s express ment ceux ci s appelle travailler en perruque La plupart des nouveaux programmes de recherche importants y recourent d une mani re ou d une autre d anticipation Une telle d marche garantit aux initiateurs d id es et de programmes de recherche nouveaux une plus grande assurance dans la paternit et le s rieux de leurs propositions Ce pointest relativement important eneffet un processus de programmation trop rigide ou trop transparent qui ne permet pas d effectuer des contacts ou des essais pr liminaires en secret est peu pr s certaine de tuer toute cr ativit car elle n offre que des risques ceux qui proposent des programmes de recherche v ritablement nouveaux 1 1 3 Les connaissances Rep re n G tat des connaissances D Crit res intrins ques d orientation Il n est pas ais d examiner la faisabilit scientifique d un nouveau programme de recherche Il faut pour cela ma triser parfaitement les crit res intrins ques d orientation c d avoir les connaissances suffisantes sur l tat d avancement des connaissances state of the art dans le domaine consid r et pouvoir juger si les connaissances de base n
103. ana Apartado 69 MANAGUA NIGER Libraine Mauclert B P 868 Niamey NIGERIA The University Bookshop of Ife The University Bookshop of Ibadan P O Box 286 IBapan The University Bookshop of Nsukka The University Bookshop of Lagos The Ahmadu Bello Tiai Bookshop of Zaria NORVEGE Tanum Karl Johan P O Box 1177 Sentrum 0107 OsLo 1 Akademika A S Universitetsbokhandel P O Box 84 Blindern 0314 OsLo 3 Narvesen Info Center P O Box 6125 Etterstad N 0602 OsLo 6 NOUVELLE Z LANDE Government Printing Office P O Box 14277 Kilbirnie WELLINGTON Retail bookshop 25 Rutland Street Mad Orders 85 Beach Road Private Bag C P O AUCKLAND Retail Ward Street Mail orders P O Box 857 HAMILTON Retail 159 Hereford Street Mail orders Private Bag CHRISTCHURCH Retail Princes Street Mail orders P O Box 1104 DUNEDIN OUGANDA Uganda Bookshop P O Box 7145 KAMPALA PAKISTAN Mirza Book Agency 65 Shahrah Quaid i Azam P O Box 729 LAHORE 3 Unesco Publications Centre Regional Office for Book Development in Asia and the Pacific P O Box 8950 KARACHI 29 PANAMA Distribuidora Cultura Internacional Apartado 7571 Zona PANAMA PAYS BAS Keesing Boeken B V Hogehilweg 13 P O Box 1118 1000 BC AMSTERDAM P riodiques Faxon Europe Postbus 197 1000 AD AMSTERDAM PHILIPPINES National Book Store Inc 701 Rizal Avenue Manira Sous agent International Book Center Philippines sth floor Fili
104. ances Crit res intrins ques d orientation 4 S lection des programmes de R amp D valuation a priori Crit res extrins ques d orientation So Politique du Gouvernement Plan national de d veloppement R gles etnormes de fonctionnement financi res et administratives Programmation pluri annuelle 9 Budg tisation annuelle par programmes et par institutions Adoption du Budget Autorisation de d penses LD 4 Plusieurs illustrations Un seul esprit Question fondamentale Pourquoi Comment Qui fait quoi Que pr senter Pr alables v rifier plus g n ral de r flexion et de pr paration des d cisions qui comporte en amont la planification long terme et en aval l exercice annuel de budg tisation Si l on entre un peu plus dans le d tail des particularit s de cette programmation un sch ma l g rement plus complexe vient pr ciser ces premi res notions au sein d un cheminement intellectuel tel qu il est repr sent sur la figure 3 Boucle de r tro action de la demande socio conomique l amp Cu CD Ye RI QO Boucle de r tro action de l offre scientifique 0 Ex cution des programmes et projets de R amp D valuation a posteriori de l efficacit des programmes et projets de R amp D Mesure des performances techniques des r sultats obtenus D R actions de la soci t et du march cons quences pour l
105. apport une part de march de 50 Les r f rences choisies pour les divers constituants de l indice 4 pour la probabilit de succ s 13 5 pour larentabilit des investissements 4 pour la croissance des ventes etc d pendent du secteur de recherche industrielle tudi Elles constituent des objectifs moyens pour chacun des termes de l indice c Notonsici existence de la m thode PAM Project Appraisal Methodology 4 qui d une part prend en compte les effets conomiques micro et macro et d autre part essaye d int grer des notions non conomiques effets et impacts H Domaine d application Ce type de m thode relativement simple peut tre appliqu tout ensemble de programmes ou de projets de R amp D dont les param tres retenus pour le calcul du ratio ou de l indice auront pu tre calcul s Notons qu une telle m thode peut parfaitement tre appliqu e en tant que premi re tape avant une s lection plus sophistiqu e dans le cas de nombreux programmes ou projets de R amp D III Conditions d applications La grande simplicit de cette m thode a pour cons quence de ne n cessiter aucune comp tence sp cifique ni aucun mat riel particulier Elle peut facilement tre mise en uvre moindre frais Il est n anmoins n cessaire de pouvoir estimer les param tres retenus ce travail peut tre fait au niveau de la prise de d cision ou peut tre plus facilement au niveau de
106. ar grandes fonctions avec une classification conomique d penses courantes d penses en capital o sont indiqu es les origines des financements Une telle pr sentation compl te la pr sentation traditionnelle et administrative du budget par nature de d penses r partition institutionnelle et parfois modalit s financi res de r alisation de la d pense 1 3 Dans la pratique la confusion entre planification programmation et budg tisation des activit s S amp T n est pas possible car ce ne sont pas les m mes types d hommes qui s en pr occupent 11 1 3 1 La planification est de nature essentiellement politique et Strat gique Ce sont des responsables de haut niveau dans le Gouvernement ou dans les sph res socio conomiques les plus lev es qui en d finissent les contours qui prononcent les premiers les termes quiserontretenus plus tard comme objectifs qui sugg rent les ordres de grandeur financiers les d lais les institutions ventuelles d ex cution Bien entendu ces personnalit s n inventent pas tout cela Ils ne font que traduire des demandes collectives ou professionnelles des informations sur laconcurrence internationale des impressions personnelles Ce sont des preneurs de risques pour la Nation et secondairement pour eux conseill s sur le plan scientifique et technologique par des personnalit s au plus haut niveau dans leur pays et le plus souvent reconnus internationalement par la communaut
107. as grand sens donne donc lieu des appr ciations tr s contrast es si un protocole de jugement une liste de crit res d crivant les caract res d un succ s ou d un chec n a pas t arr t initialement au moment du lancement de la recherche Une telle d marche doit accompagner celle de la programmation et la compl ter Ce sont les crit res qui justifient la programmation cette recherche varapporter de l argent elle est coh rente avec le plan elle d bouche sur un march strat gique etc voir partie Il qui serviront valuer les r sultats obtenus ou le manque de r sultat Il doit y avoir coh rence entre les l ments de programmation et les l ments d valuation des r sultats 8 Quels avantages retire t on en programmant les activit s S amp T 8 1 La programmation est d abord un garde fou financier pour les Pouvoirs publics En individualisant les recherches sous la forme de budgets de programmes elle permet de suivre l avancement des projets et de prendre temps des mesures lorsque les enveloppes financi res budgets risquent d tre d pass es L existence des budgets usuels par nature de d penses tous projets confondus permet au contraire toutes les d rives En dehors de l arr t brutal de certains programmes pour maintenir l quilibre budg taire global pr vu initialement il n y a pas d autres possibilit s que de consentir des augmentations budg taires parfois
108. ative un programme ou projet Ces ratios sont g n ralis s en un indice de notation 2 Valeur x probabilit de succ s du programme ou projet de R amp D Financement optimal du programme ou projet de R amp D o la Valeur est soit un revenu un b n fice etc Exemples d indice de performance Iis vont des plus simples aux plus compliqu s AxB a Indice d Olsen 3 C o A Valeur des conomies pendant un an dues au proc d nouveau mis au point gr ce au programme ou projet de R amp D rapport e 3 des ventes du produit pendant cinq ans si une telle r f rence est consid r e comme repr sentative du secteur industriel consid r B Probabilit de succ s de la recherche du d veloppement et de l exp rimentation rapport e 4 par exemple d apr s les statistiques de succ s du secteur C Co t de la recherche 66 b Indice de Texas Instruments Indice Probabilit de r ussite rapport e 4 x Gain de la Gain de la recherche recherche x _ x 1 x Co t de la Co t des in Rapport un taux recherche vestissements de r mun ration du capital investi de 13 5 Chiffre d affaires annuel du produit nouveau Chiffre d affaires total Rapport un taux total Rapport un taux du produit pendant sa d accroissement annuel dur e de vie de 4 Chiffre d affaires annuel du produit nouveau March des produits similaires R
109. bl matique de la s lection de programmes ou de projets de recherche HI Conditions d applications Ces m thodes sont relativement simples mettre en uvre Elles demandent une bonne m thodologie dans l laboration des diff rentes indications parfois m me l intervention d experts est n cessaire laboration de probabilit s de succ s technique et conomique de la nouvelle production industrielle m thode des effets etc IV Bibliographie Ouvrages g n raux Danila N Strat gies technologiques M thodes d valuation et de s lection de projets de recherche FNEGE et IDMP juin 1983 Paris IDMP Institut de management public FNEGE Fondation nationale pour l enseignement et la gestion Saint Paul R T ni re Buchot P F Innovation et valuation technologiques S lection des projets et m thodes de pr vision Paris Entreprise moderne d dition 1974 M thode VAN et TRI Gibert et Lavergne Analyse des co ts pour le management Paris Economica 1978 M thode Daud Essai de nouvelles tables d actualisation Bulletin de la Caisse Nationale des March s de l tat Paris n 47 1970 et 51 1971 M thode Disman Disman S Selecting R amp D projects for profit Chemical Engineering vol 69 d c 1962 M thode Hart Hart Evaluation of R amp D projects Chemistry and Industry n 13 1965 Mahieux F Le calcul de la rentabilit de la recherche S lection des projets Paris
110. cha B dirs publ Technology Assessment in a Dynamic Environment Gordon and Breach 1973 Gordon T J Hayward H Initial experiments with the cross impact matrix method of forecasting Futures vol 1 n 2 d c 1968 p 100 Gordon T J Bochberg R Enzer S Research on Cross Impact Techniques with Applications to Selected Problems in Economics Political Science andTechnology Assessment IFF T 12 The Institute of the Future ao t 1970 Johnson H Some computational aspects of cross impact matrix forecasting Futures vol 2 n 2 juin 1970 p 123 131 Rochberg R Convergence and variability because of random numbers in cross impact method Futures vol 2 n 3 sept 1970 p 276 278 Unesco M thode de d termination des priorit s dans le domaine de la science et de la technologie tudes et documents de politique scientifique n 40 Paris Unesco 1977 91 Fiche b 4 L analyse morphologique I M thodes L analyse morphologique occupe une place part au sein des m thodes de pr vision scientifique technologique Orient e directement vers la d couverte ou l invention cette m thode ne cherche pas discerner les volutions d un syst me mais imaginer un v nement jusque l inconnu le temps n entre donc pas dans f analyse Cette analyse s effectue en deux tapes Dans un premier temps le syst me tudi est d compos en un ensemble de niveaux de connaissances science
111. chacune des sessions ult rieures de la Conf rence g n rale Cette collection vise mettre la disposition des responsables de la recherche et du d veloppement scientifique dans le monde des informations factuelles sur les politiques scientifiques des divers tats membres de l Organisation ainsi que des tudes normatives de caract re g n ral Les tudes par pays sont effectu es par les autorit s gouvernementales responsables de la politique scientifique dans les tats membres concern s Le choix des pays faisant l objet de telles tudes r pond aux crit res suivants originalit des m thodes employ es dans la planificationetl ex cution de la politique scientifique nationale tendue de l exp rience pratique acquise dans ces domaines niveau de d veloppement conomique et social atteint dans le pays Il est tenu compte galement de la r partition g ographique de ces tudes Les tudes normatives concernent la planification de la politique scientifique l organisation et l administration de la recherche scientifique et technologique ainsi que d autres questions li es la politique scientifique La m me collection contient aussi des rapports de r unions internationales de politique scientifique convoqu es par l Unesco En r gle g n rale les tudes par pays sont publi es dans une seule langue soit le fran ais soit anglais tandis que les tudes normatives et les rapports de r unions s
112. che fondamentale recherche appliqu e identifi es dans certains cas et D grands programmes de d veloppement exp rimental A ces pr visions qui r sultent d autant de n gociations pour remplir chaque colonne succ de un tableau de r partition des emplois des fonds parmi les divers secteurs d ex cution administration et laboratoires publics universit s et autres tablissements d enseignement sup rieur entreprises et laboratoires industriels priv s ou situ s en dehors de l administration publique centrale Le secteur de l tranger peut galement tre pris en compte afin d identifier les changes On aboutit ainsi au sch maressources emploi pour la DNRD repr sent sur la figure 12 51 TS SOURCES DE FINANCEMENT SECTEURS D EXECUTION DE LA R amp D CIRCUITS ET MODALITES DE FINANCEMENT Budget national civil et militaire Fonds extrabudg taires gouvernement central ou des tats f d r s autorit s locales et municipales Financement public direct subventions non remboursables dons Fonds publics subventions remboursables cr dits privil gi s contrats de R amp D Secteur de service g n ral Administration publique Services publics Organisations scientifiques professionnelles Financement indirect Organisations interm daires sous forme de dons ou fonds relais par l imp ts subventions c
113. ches scientifiques et technologiques nouvelles aux activit s de transferts technologiques prouv es par la pratique Elles sont par contre extr mement dangereuses dans une proc dure de s lection privil giant toujours celles ci les activit s de transfert de technologie sans risque aux d pens de celles l les activit s nouvelles de R amp D 59 Pour un responsable de la programmation de la recherche scientifiqueet technologique l actualisation doit tre consid r e comme une sorte de vaccin prot geant les recherches d une maladie qui les atteint souvent l insuffisance de rentabilit financi re On a donc toujoursint r t effectuer pr ventivement un calcul d actualisation afin de s en abstraire la d cision d entreprendre portant sur d autres consid rations plut t que de la subir sous la forme d une critique financi re ext rieure Fiche a 4 Les m thodes matricielles et m thodes multicrit res simples matrices d analyse matrices de d cision pr sentent l avantage d introduire des points de vue tr s divers d passant la seule pr occupation financi re D usage tr s simple ces m thodes sont un excellentexercice de pr paration des d cisions permettant des calculs de sensibilit autour de choix simul s L usage de la pond ration dans des m thodes comme Profile ou Mottley Newton exprime d une mani re simpliste mais r elle la pr sence de la volont politique dans le choix
114. crits dans la partie IT rassembl s en m thodes dans la partie III de cette tude d crivent l interlocuteur son int r t de financer la recherche et non pas l int r t du demandeur Ils tentent donc de renverser la nature du dialogue le demandeur octroyant un avantage son interlocuteur au lieu de le prier de lui accorder une faveur Seule la programmation permet d tablir un quilibre rationnel dans de telles discussions en laborant un plaidoyer d montrable ind pendamment des personnalit s charg es de le prononcer ou de l entendre 8 3 La programmation rassemble les l ments de gestion du risque inh rent tout projet de R amp D Pour les Pouvoirs publics le risque attach un projet de recherche est ce qu on appelle en statistique de 1 re esp ce C est le risque du vendeur qui au vu de tests de qualit m diocre effectu s sur un chantillon h site mettre en vente sa production et perd donc le produit de ses efforts Dans le cas du financement de la recherche le parall le est clair l tat en fixant trop bas sa contribution financi re risque d emp cher l aboutissement de recherches et de st riliser ainsi des possibilit s de d veloppement tr s profitables la collecti vit Pour la communaut scientifique demandeuse de cr dits le risque est de 2 me esp ce C est le risque de l acheteur qui ach te un produit d clar sain par un test favorable mais en fait
115. cteurs r partis en groupes objectif de l organisation marketing distribution fabrication facteurs l gaux r glementaires et finances Notons que trois listes partielles sont plus particuli rement adapt es aux probl mes de recherche de d veloppement de produits et de d veloppement de proc d s L EIRMA a galement propos un aide m moire sous la forme d une liste de contr le pour obtenir une valuation uniforme et coh rente des projets de R amp D 1 Notons que le Programme des Nations Unies pour le d veloppement PNUD a galement mis au point une liste de contr le pour l valuationapriorideses projets de pr investissement 2 Acronyme de l European Industrial Research Management Association II Domaines d applications Les listes de contr le bien que souvent pr sentes quand il est question d valuation de programmes ou projets de R amp D ne sont pas proprement parler des m thodes de s lection ou d valuation Par contre elles peuvent constituer un excellent point de d part pour la mise en uvre de m thodes plus sophistiqu es comme les m thodes multicrit res MI Bibliographie Ouvrages g n raux Danila N Strat gies technologiques M thodes d valuation et de s lection des projets Paris IDMP FNEGE 1983 IDMP Institut de Management Public FNEGE Fondation Nationale pour l Enseignement et la Gestion TECDEV Leclercq R Le d veloppement du produit nou
116. d finit le mieux 1 3 4 Bien entendu les trois groupes d hommes qui viennent d tre voqu s rapidement ne forment pas des tribus s par es et antagonistes Elles travaillent le plus souvent en bonne intelligence et il est fr quent de voir tel ou tel de leurs membres passer d une cat gorie l autre Leurs caract res sp cifiques sont toutefois suffisamment nombreux et tranch s pour qu on ait cru bon devoir les signaler car ils pr sententune permanence plus signifiante que les d finitions th oriques des termes qui de surcro t laissent planer quelques ambiguit s au moment de la traduction d une langue dans une autre 1 3 5 Une autre approche constamment utilis e pour mieux comprendre les diff rences qui existent entre planification programmation et budgetisation est de consid rer dans chaque cas la place qu occupent les activit s scientifiques et techno logiques ayant des finalit s militaires Pour le budget il n y a aucun probl me ce qui est militaire est militaire c est dire fait partie du budget des arm es de la d fense nationale dont le contenu fin est de nature confidentielle tout le moins r serv e ce qui ne saurait donc laisser entrevoir un quelconque recoupement avec les activit s S amp T Celles ci sont donc trait es part dans des comptes s par s En fait la partie civile des activit s S amp T est d taill e dans des budgets s par s la partie militaire qui quivau
117. de Corporation no 9 550 552 Merchant Street RANGooN BOLIVIE Los Amigos del Libro Mercado 1315 Casilla postal 441 LA Paz Av de las Hero nas 3712 Casilla postal 450 COCHABAMBA BOTSWANA Botswana Book Centre P O Box 91 GABORONE BRESIL Funda o Get lio Vargas Servi o de Publica es CP 9 052 ZC o Praia de Botafogo 188 Rio DE JANEIRO RJ Imagem Latinoamericana Av Paulista 750 1 andar Caixa postal 30455 SAO PAULO CEP o1051 BULGARIE Hemus Kantora Literatura bd Rousky 6 SOFIJA BURKINA FASO Librairie Attie B P 64 Ouacapoucou Librairie catholique Jeunesse d Afrique OUAGADOUGOU CAMEROUN Librairie des ditions Cl B P 1501 YAOUND Librairie Saint Paul B P 763 YAOUND Commission nationale de la R publique du Cameroun pour l Unesco B P 1600 YAOUND Centre de diffusion du be camerounais B P 338 Douara Buma Kor and Co Bilingual Bookshop Mvog Ada B P 727 YaOUND Libraine Herm s Memento Face CHU Melen B P 2537 YAOUND CANADA Renouf Publishing Company Ltd Ediuons Renouf Lt e 1294 Algoma Road Orrawa Ont K B 3W8 Magasins 61 rue Sparks OTTAWA et 211 rue Yonge TORONTO Bureau de vente 7575 Trans Canada Hwy Ste 305 St Laurent QUEBEC HaT 1V6 CAP VERT Instituto Caboverdiano do Livro Caixa postal 158 PRAIA CHILI Editoral Universitaria S A Departamento de Importacio nes M Luisa Santander 0447 Casilla 10220 SANTIAGO E
118. dg tisation effectu e aux fins de pr paration du budget de l tat et non pas la budg tisation effectu e usage interne des institutions de recherche De larges extraits du Manuel de l Unesco sur la Budg tisation nationale des activit s scientifiques et technologiques sont utilis s C est au stade de la budg tisation qu appara t pour la premi re fois le d coupage annuel et institutionnel des programmes sectoriels de R amp D et du programme de recherche fondamentale a Le budget g n ral de l tat structure et typologie Les tableaux utilis s dans le budget de l tat rev tent une importance cruciale pour cette phase du cycle PPBE de m me que pour la phase de programmation pluri annuelle pr c dente Il convient de rappeler les nomenclatures et classifications budg taires les plus employ es dans le monde pour l tablissement de ces tableaux budg taires La nomenclature institutionnelle I qui fait la liste des organes de l administration centrale d sagr g s en services administratifs responsables de l ex cution du budget Elle inclut parfois les organismes publics autonomes ou d centralis s ce qui permet d appr hender la totalit du budget public d volu au Syst me scientifique et techno logique national La classification conomique des recettes et des d penses E dans laquelle les recettes sont class es d apr s les modalit s de perception et les d penses d apr
119. ditorial Andr s Bello Av R Lyon 946 Casilla 4256 SANTIAGO Dipu blic Antonio Varas 671 2 piso Casilla 14364 Correo 21 SANTIAGO CHINE China National Publications Import and Export Corpora uon P O Box 88 BEIJING CHYPRE MAM Archbishop Makarios 3rd Avenue P O Box 1722 NICOSIA COMORES Librairie Masiwa 4 rue Ahmed Djournoi P B 124 Moroni CONGO Commission nationale congolaise pour l Unesco B P 493 BRAZZAVILLE Librarie Maison de la Presse B P 2150 BRAZZAVILLE Librairie populaire B P 77 BRAZZAVILLE Librairie Raoul B P 100 BRAZZAVILLE COSTA RICA Cooperativa del Libro Universidad de Costa Rica Ciudad Universitaria Rodrigo Facio San Pedro Montes de Oca SAN JOS COTE D IVOIRE Librairie des Presses de l Unesco 7 place de Fontenoy 75700 Paris Commission nationale ivoirienne pour l Unesco or B P V 297 ABIDJAN or Centre d dition et de diffusion africaines CEDA 04 B P 541 ABIDJAN 04 Plateau CUBA Ediciones Cubanas O Railly n 407 La HABANA DANEMARK Munksgaard Book and Subscription Service P O Box 2148 DK 1016 Kobenhavn K EGYPTE Unesco Publications Centre 1 Talaar Harb Street CAIRO EMIRATS ARABES UNIS Maktabar al Maktaba P O Box 15408 Al Ain ABU DHABI EQUATEUR Dinacur Cia Ltda Santa Prisca n 296 y Pasaje San Luis Ofic 101 102 Casilla 112 B Quiro Nueva Imagen 12 de Octubre 959 y Roca Edificio Mariano de Jes s Quito E
120. diverses possibilit s alternatives de r alisation des calculs co t avantage ou d riv s des m thodes d actualisation sont effectu s C estun groupe programme plus structur et orient que l quipe de la t che 1 qui commande ou r alise l ensemble de ces t ches Sa finalit est de pr ciser le cahier des charges en le rendant op rationnel Cette proposition d action ce programme est soumise l autorit de tutelle ou au d cideur financier qui dans le meilleur des cas la vue d une ou plusieurs maquettes de r alisation engagera les cr dits n cessaires en rendant responsable un chef de programme qui lui m me arr tera pour la dur e du programme la composition de son quipe Cette phase d cisionnelle est pratiquement et psycho logiquement extr mement importante Elle prend valeur de contrat entre les diverses parties de r alisation S amp T et de d cision politique et financi re S il tait d sign plus t t le chef de programme n aurait pas des fonctions clairement pr cis es Il aurait faire voluer une id e au lieu de r aliser un programme S il n est pas nomm l issue de la t che 2 ou s il ne s impose pas de lui m me le chef de programme fera d faut ou sera controvers ult rieurement Dans le meilleur des cas le programme et ses divers projets voluera vers une r alisation diff rente en fait non conforme au cahier des charges et donc la volont de
121. dministratifs ducatifs et scientifiques per o un 2 Ke re un D es on n g Q do res perl c sb w 2 v w 8 D Le gt g Q a Q i Q D pan pag w secteur public ct pr meras A Services g n raux 1 Administration g n rale 2 Justice et s curit int rieure 3 D fence nationale Budget B Services d innovation de la S amp T 4 Science et technologie Programmes 4 1 4 2 4 3 4 4 etc C Services conomiques 5 Agriculture et ressources non min rales 6 Energie et ressources min rales 7 Industrie commerce et services 8 Transports et communications D Services communautaires et sociaux 9 Enseignement 10 Sant 11 Am nagement urbain et rural 12 Assistance et s curit sociales 13 Culture sports et loisirs E D penses non fonctionnelles TOTAL Chaque fonction est divis e en programmes Source Unesco tudes et documents de politique scientifique n 48 Annexe Il BUDGET DE LA S amp T INTEGRE Tableau r capitulatif par fonction et par institution du budget g n ral de l tat figurant dans la Loi des finances FONCTIONS F programmes INSTITUTIONS 1 Budget de la S amp T TOTAL du budget Annexe Il BUDGET DE LA S amp T SPECIAL Tableau r capitulatif principal du budget g n ral de l tat figurant dans la Loi de finances NATURE
122. e L intervention d un homme d tude qui n est pas le d cideur est n cessaire Il peut s agir d un service pr cis d une organisation ou de l intervention d un sp cialiste Une bonne connaissance des diff rentes m thodes est souhaitable pour voluer parmi les tr s nombreuses publications et faire le choix d une m thodologie adapt e Lesmoyens informatiques ne sonticinullementn cessaires parfois souha itables IV Avantages et inconv nients Les avantages paraissent multiples La souplesse qui permet une application des domaines divers et des niveaux diff rents L adaptation aux informations disponibles La prise en compte des points de vue de tous les acteurs L accessibilit de la m thode au moins dans ses principes Parcontreilestn cessaire d indiquer que ces m thodes peuvent laisser penser que c est du bricolage On aura alors soin d effectuer des analyses de robustesse pour accr diter les r sultats V Bibliographie Ces m thodes ont donn lieu ces derni res ann es de nombreuses publications Pour une bibliographie quasi exhaustive se r f rer aux deux premiers ouvrages Ouvrages bibliographiques Siskos J W scherg Winkel H M A Bibliography on Outranking Approaches 1966 1982 Cahier du LAMSADE n 45 f vrier 1983 Paris Universit de Paris Dauphine Siskos J Winkel H M Outranking Approaches a Survey on Methods and Applications Cahier du LAM
123. e de recherche Activit et produit Planification nationale du d veloppement Secteur Science et technologie Plan national de S amp T Programmation pluriannuelle Secteur Science et technologie e Programme national de S amp T et e Portefeuille national de projets de R amp D Programmation budg taire annuelle Loi de Finances Budget annuel consolid de la S amp T de type I E N et F P E N Budg tisation institutionnelle Secteur Science et technologie Budgets programmes annuels des institutions S amp T de type I E N et F P E N Planification op rationnelle des projets de R amp D Institutions S amp T de l tat Op rations l mentaires de recherche OER Budgets programmes de type F P N PERIODE QUINQUENNALE ANNUELLE Phase 4 L adoption du budget national de la S amp T et des d crets d attribution Le budget national de la S amp T qu il soit int gr explicitement dans le budget de programmes et figure dans le projet de Loi de finances ou qu il soit compos sp cialement et soit pr sent dans un document annexe de ce projet fait l objet d une discussion en Conseil des Ministres et au Parlement suivie le cas ch ant d un vote L adoption de la Loi de finances et de son annexe est suivie de la signature des d crets d attribution Le budget est alors pr t tre ex cut Phase 5 Ex cution des budgets des institutions de R amp D et SST Cette phase cons
124. e maximale et la r gle de d cision consiste donc s lectionner les projets de recherche dans l ordre d croissant de ces notes b Le syst me CPE Le passage du graphe d appu i la pertinence globale s effectue en trois tapes et met cette fois en uvre une combinaison additive sur la droite 0 O est la meilleure note possible est une notation r dhibitoire Reprenons le m me exemple Le tableau se remplit par colonne en choisissant les notes dans les chelles de notation respectives La pertinence globale est d duite par des tables pr tablies d agr gation des notes technique tr s proche des d ciassements compar s cf fiche a 5 i Maniabilit bonne gt 100 Pertinence calcul e 0 26 0 28 0 13 0 33 Crit res des sous syst mes N uds du niveau sous ensembles rattach s au n ud R acteur Compresseur Turbine Tuvy re 1 1 0 La premi re tape de la m thode CPE consiste donc ne pas pond rer les crit res mais leur attribuer des chelles de notation diff rentes nombres entiers sur 0 ce Sont alors not s tous les n uds provenant d un m me n ud sup rieur note somme des notes suivant chaque crit re La deuxi me tape consiste attribuer une note d finitive chacun des n uds En particulier quand un n ud aura t not plusieurs fois dans l tape pr c dente on prendra comme note d finitive le minimum des notes
125. e national Chef de l Unit R amp D Responsable du projet de R amp D Chef de l Unit de R amp D Responsable du projet R amp D Directeur de l institut ou du centre de recherche Responsable du programme de R amp D e Chefs d Unit s de R amp D 17 e Directeurs d instituts ou centres de recherche e Minist re de la science et de la technologie CNRST Conseil national de la recherche scientifique et technologique Moment Avant le lancement A En cours d action Apr s ach vement choisi priori ou ex ante A posteriori ou ex post 1 2 3 Chef de l Unit de R amp D Responsable du projet de R amp D Comit des programmes Directeur de l institut ou centre de recherche CNRSTY et ses Commissions sp cialis es Minist re de la science et de la technologie CNRST et ses Commissions sp cialis es Minist re de la science et de la technologie 15 Instance nationale d valuation des chercheurs Comit des programmes de l institut ou centre de recherche Minist re de la science et de la technologie 20 21 e Minist re de la science Minist re de la science et de la technolog e et de la technolog ie CNRST etses Commissions 35 a la partie financi re et administrative r dig e par les services financiers administratifs du personnel et de la maintenance des Institutions et Centres de recherche en suivant les r gles de droit budg taire et de comptabil
126. e c t les programmes scientifiques ettechniques qui ne servent que de justifications etd arguments et non d enjeux comme c est le cas pour la planification Pour le responsable scientifique cette situation est tr s p nible vivre mais elle est tr s courante universelle et il doit s y r soudre il est fort possible qu midi un chef de laboratoire d jeune avec un politique un planificateur ou un rapporteur aupr s d un comit de planification qu il r ussisse le convaincre du bien fond et de l avenir des travaux de son laboratoire cinq heures le m me scientifique discutera prement des moyens de son laboratoire pour l ann e suivante dans le bureau des responsables du budget qui feront peu de cas de l avenir de ses programmes ayant avant tout le souci de respecter lesenveloppes budg taires les quilibres cat goriels et les ratios de progression de certaines d penses Notre scientifique sera pass du monde des id es qui est galement le sien dont il se sent proche au monde des r alit s 1 3 3 Entre la planification et la budg tisation les charg s de la programmation pluri annuelle jouent le r le de traducteurs et d adaptateurs Ils remplissent donc une fonction de service aupr s d une part des politiques qui leur demandent de mettre en forme de rendre compatibles les nouveaux d veloppements scientifiques ettechnologiques avec les activit s traditionnelles du pays e
127. e ci apr s les crit res retenus pour les choisir tant leur caract re g n ral d une part leur approche th orique et m thodologique d autre part D autres ouvrages notamment ceux qui traitent de cas d application n offrent pas les m mes avantages et 100 correspondent d j une d marche plus sp cialis e Dans ce cas la lecture de revues mensuelles ou trimestrielles s av re n cessaire sans pour autant tre suffisante Le contact direct avec les auteurs les instituts sp cialis s les milieux professionnels concern s est le seul moyen v ritable pour acqu rir l information utile Cette approche n est g n ralement pas difficile et constitue d ailleurs la premi re tape de la d marche d un professionnel de la programmation D autres ouvrages encore d acc s plus ais et destin s au grand public sont un commentaire ou dans le meilleur des cas tirent une philosophie des techniques d crites dans le pr sent rapport Pour cette raison ils n ont pas t retenus parmi les ouvrages g n raux mais figurent dans l index quiles compl te L importance de leur tirage les distingue ais ment des autres publications le lecteur de ce rapport les reconna tra facilement au passage 5 2 Quelques ouvrages g n raux Ancelin C Godet M Prospective et pr visions technologiques Centre d tude sur les sciences et techniques avanc es CESTA 1983 Paris Benzecri J P L analyse des donn e
128. e connaissance initiale sur les m thodes et proc dures de programmation de deux six mois pour quelqu un ayant d j une exp rience confirm e dans ces domaines L usage des fiches ne suffit pas pour r ussir une t che de programmation que celle ci soit orient e vers un usage administratif public ou vers une utilisation industrielle entreprise Les m thodes d crites dans cet ouvrage ne sont que les principes crits de l action laquelle elles pr parent Le rapport de programmation le programme n est jamais appliqu s il n est pas accompagn d un mode d emploi d signant chacun des 2cteurs qui interviennent dans la mise en uvre ce qu il doit faire pendant combien de temps quels seront les contr les qui seront exerc s en cours ou apr s la r alisation Les diverses r gles de proc dures d crites dans la partie II de l ouvrage sont donc aussi importantes que les techniques voqu es dans les fiches partie III auxquelles elles s appliquent Le m tier de programmateur exige donc des capacit s d esprit de synth se et de bonne compr hension de sujets souvent complexes mais d limit s recourant des notions techniques et scientifiques de haut niveau Mais il implique simultan ment une propension la communication avec les quipes de recherche leurs dirigeants et contr leurs et d une mani re g n rale avec le monde de la d cision C est en quihibrant ces deux sortes de qualit s t
129. e de S courbe dite logistique qui comporte trois phases expansion inflexion saturation ce fut historiquement le cas pour les d penses nationales de Recherche D veloppement DNRD dans la plupart des pays d velopp s entre 1950 et 1970 3 Les mod les ph nom nologiques diff rentiels Dans une formalisation encore plus pouss e on a cherch incorporer au mod le des quationsrepr sentant desexplications analytiques de l volution d un syst me Hartman a ainsi d velopp un mod le concernant le d veloppement des connaissances scientifiques nouvelles et Isenson y a incorpor une quation concernant le nombre de communications possibles entre chercheurs Des mod les plus complexes encore furent labor s faisant intervenir des probabilit s comme le mod le de Floyd II Domaines d application Ces diff rentes m thodes s appliquent des domaines en g n ral tr s restreints En particulier il est souvent difficile de d terminer des v nements pr curseurs Et dans tous les cas ce type de pr vision ne s applique qu tr s court terme Seule parmi les m thodes empiriques la courbe d apprentissage semble comporter un r el int r t et sp cialement au niveau du suivi financier des grands programmes de recherche d veloppement R amp D En ce qui concerne les mod les analogiques soit les analogies sont bien connues soit il para t difficile d en d tecter de nouvelles par
130. e de la programmation de la R amp D et dont l imbrication a t voqu e dans la partie IlI a La n cessit de s lectionner les programmes et projets de R amp D et les moyens qu il convient de leur allouer ainsi que l chelonnement de ces moyens dans ie temps plusieurs ann es b Le besoin d anticiper la possibilit de perc es scientifiques ou technologiques probabilit de succ s de la R amp D c Et en synth se des deux pr occupations pr c dentes l valuation de la situation souvent d nomm e analyse de Syst me Par ailleurs les techniques de programmation de la recherche scientifique et technologique sont apparues historiquement dans un certain ordre depuis la fin de la deuxi me guerre mondiale pour la plupart C est cet ordre chronologique qui correspond galement le plus souvent un ordre de complexit croissante qui a t retenu pour chacun des paragraphes a b et c ci dessous Bienentendu cette classification retient l essentiel de chaque m thode mais constitue une pr sentation quelque peu arbitraire et simpliste certaines m thodes ayant des relations de correspondance de complexit ou de ressemblance entre elles Un sch ma permet de les appr cier Afin de fixer les id es les fiches qui ont t r dig es ont t regroup es de la fa on suivante a La s lection des programmes projets de R amp D Fiche a 1 les listes de contr le Tecdev Kieffer Becker
131. e du programme de R amp D valuer soit pr venu de cette op ration par la voie la plus officielle et au plus haut niveau hi rarchique possible Il ne faut pas h siter perdre du temps au d part pour que cette condition de mise en uvre initiale soit observ e Il ne peut y avoir d valuation a priori sans r f rence aux objectifs assign s aux programmes de recherche scientifique R et de d veloppement exp rimental D L ad quation des r sultats escompt s ces objectifs se base sur le recueil d informations prospectives et de pr visions technologiques les avis d experts la compr hension de la structure technique politique de mise en uvre des programmes des jugements effectu s d apr s une batterie de crit res Par exemple pour un programme de recherche appliqu e Pond ration indicative total 100 pertinence de la recherche vis vis d objectifs aval de d veloppement adaptation la demande des utilisateurs 20 e possibilit de valorisation d une recherche amont ayant abouti prise en compte de l tat des connaissances 15 e risque et importance conomique de l enjeu de la recherche compte tenu du march actualisation rentabilit interne etc 20 e possibilit financi re globale d entreprendre la recherche y inclus le co t du d veloppement ult rieur 15 e opportunit de la recherche int gration au sein d un plan ou d un programme pr alablement tabli 10
132. e fois cette segmentation effectu e ce qui n est souvent pas simple il est alors possible par m tier de faire agir un certain nombre de m thodes Les plus c l bres consistent analyser les portefeuilles de programmes et de projets des institutions scientifiques Elle sont g n ralement conduites partir de deux crit res Maturit des connaissances existantes applicabilit des r sultats escompt s Avance parrapport des institutions scientifiques concurrentes rapidit d volution du secteur de R amp D consid r Influence strat gique du secteur scientifique et technologique position concurrentielle par rapport aux autres comp tences disponibles Ces r flexions consistent en fait privil gier certains crit res de gestion des programmes de recherche d veloppement Sous une pr sentation diff rente de nombreuses analogies peuvent tre observ es avec les m thodes de s lection simples fiche a4 Tr s souvent ces m thodes d bouchent sur des tableaux deux entr es appel s tableaux strat giques sur lesquels on place les diff rents secteurs conomiques d application des r sultats escompt s Une partition du tableau est alors effectu e et permet de donner aux d cideurs des indications sur les strat gies praticables dans chaque discipline des sciences et de la technologie Il est en particulier possible de d terminer ainsi les disciplines n cessitant un gros effort d investissement ou un
133. e petite ou moyenne semble ne pas pouvoir s adapter ici IV Avantages et inconv nients L avantage majeur de la th orie de l utilit consiste en une pr sentation limpide des r sultats constitution d un pr ordre total dans l ensemble des projets s lectionner Elle constitue une tape m thodologique vers la mise au point de syst mes experts et de techniques d intelligence artificielle Malheureusement cette limpidit se paye aux prix d hypo th ses et d axiomes tr s contraignants qui soit r tr cissent le champd action de cette th orie soit enl vent toute signification aux r sultats Enfin il faut noter que cette m thode n cessite une information tr s compl te souvent difficile obtenir V Bibliographie Gardiner R Edwards W Public Values Multiattribute Measurements for Social Decision Making Dans Human Judgment and Decision Processes New York Academic Press 1975 Fishburn P C Utility Theory Management Science vol 14 1968 Fishburn P C Methods of Estimating Additive Utilities Management Science vol 3 1966 Fishburn P C Utility Theory for Decision Making New York Wiley and Sons 1970 Keeney R L Utility Fonctions for Multiattributed Con sequences Management Science vol 18 1972 Keeney R L Decisions with Multiple Objectives New York Wiley and Sons 1976 Keeney R L The Art of Assessing Multiattribute Utility Functions Organisational Behaviour and Hu
134. effort important en R amp D 98 Ces diverses m thodes peuvent avantageusement tre pr c d es d une approche de type analyse de la valeur pour chacun des secteurs socio conomiques consid r s Cette approche consiste tudier quatre types de valeurs la valeur conceptuelle du produit ou du processus li e aux contraintes de base de sa r alisation la valeur concr te du produit ou du processus li e la mise en service r elle la valeur op rationnelle du produit ou du processus li e la gestion et au marketing la valeur marchande du produit ou du processus qui d pend de la demande finale I Domaines d application Ces m thodes s adressent essentiellement aux Organismes directeurs de la politique scientifique ettechnologique nationale et aussi aux grandes institutions scientifiques de l tat ainsi qu aux grandes entreprises de production publiques ou priv es Cependant les tentatives d application aux politiques nationales de R amp D n ont jusqu pr sent pas t probantes le degr de g n ralit des notions retenues tant trop grand pour autoriser des d cisions III Conditions d application Bien que ces m thodes paraissent simples leur mise en uvre r elle n cessite la r union de nombreuses donn es r parties entre des acteurs tr s diff rents sans communication r elle les uns avec les autres Leur principal avantage est de forcer les acteurs r unir les infor
135. ellement les fondements m mes de cette politique qui eux font partie de la planification Le manuel se fonde sur l exp rience de pays avanc s dans le domaine de la programmation de la R amp D que ce soit ceux march libre conomie mixte ou planification centralis e et sur les enseignements tir s de l assistance technique fournie par l Unesco dans ce domaine certains de ses tats membres Le pr sent ouvrage a t r dig par P E T ni re Buchot Professeur associ au Conservatoire des arts et m tiers de Paris et Professeur l Institut des sciences et des techniques nucl aires de France en collaboration avec Y de Hemptinne Consultant et ancien Directeur de la Division des politiques scientifiques et technologiques de l Unesco La contribution de M Y de Hemptinne a port prin cipalement sur les t ches accomplir dans le processus de programmation de la R amp D partie Il Par ailleurs les notes pratiques qui viennent compl ter les aspects th oriques de l ouvrage font appel des exp riences v cues par M T ni re Buchot soit au Minist re fran ais de la recherche et de la technologie et plus particuli rement au Centre de prospective et d valuation soit dans les entreprises publiques soit enfin dans le cadre d tudes de recherches et d enseignements men s au Conservatoire national des arts et m tiers de Paris D partement conomie et gestion Centre science technologie et
136. employ s le plus fr quemment pour distinguer ces notions dont l ensemble correspond l laboration des politiques policy making en mati re d activit s S amp T La planification ou faire un plan correspond une anticipation dans l espace et le temps dans une perspective d avenir certain ou probabilisable Les strat gies correspondent l utilisation optimale de moyens pour maximiser un ou plusieurs avantages conomique scientifique etc dans le cadre d un avenir al atoire Ind pendantes th oriquement du temps et de l espace les strat gies s inspirent de la th orie des jeux et viennent compl ter les r flexions de planification Elles peuvent parfois s y substituer en conomie capitaliste lib rale ou dans les petits pays Dans les pays ayant un syst me socio conomique d centralis march libre ou conomie mixte la planification est g n rale et incitative Elle inclut des strat gies nombreuses pour tenir compte des al as que constituent pour l tat certains agents conomiques grandes entreprises tablissements financiers et banques multinationales Dans les pays ayantun syst me socio conomique centralis la planification est d taill e et normative et se rapproche de ce fait de la notion de programmation la diff rence essentielle tant la plus grande g n ralit de la planification et son d lai d applcation plus long Dans ce cas les strat gies sont moins
137. enant suffisamment bauch e une tentative de d finition de la programmation des activit s S amp T mise au point par les services de l Unesco peut tre propos e La programmation des activit s S amp T est principalement un acte de pr vision et secondairement une r f rence pour la gestion Elle n enferme pas les autorit s de gestion dans un cadre d exigences mais fournit des indications ou des orientations pr f rentielles Elle a pour objet a de suivre sur la base d une information pr cise quantifi e et tenue jour l volution des situations r elles dans les divers secteurs et sous secteurs scientifiques d en d gager et d en mesurer les tendances b d extrapoler ces tendances afin de construire une pr vision de l tat probabie des divers secteurs moyen terme par exemple 3 ans ou 5 ans c de confronter cette pr vision avec les objectifs culturels conomiques et sociaux que le Gouvernement assigne au d veloppement de la science d de d duire de cette confrontation les l ments de r ussite les lacunes ou carences localis es ou les risques d chec que l volution de l appareil scientifique comporte e de signaler ces facteurs toutes les autorit s de gestion assurant la tutelle des laboratoires centres de recherche et de d veloppement technologique afin que chacune puisse en tenir compte au niveau de ses propres responsabilit s f de sugg rer dans l avis bud
138. ence and Technology Methodics of Programme Forecasting Science and Technology Development Moscou 1971 M thode Pattern Alderson R C Sproull W C Requirement analysis need forecasting and technological planning using the Honeywell Pattern technique Technological Forecasting vol 3 n 2 1972 p 255 Churchmann C W Introduction to Operations Research John Wiley and Sons New York 1957 Esch Maurice E Planning assistance through technical evaluation of relevance numbers First presented to the Industrial Research Institute Meeting in Denver Colorado 13 15 oct Dans Armfield R V dir publ Technological Forecasting Edingburgh University Press 1969 p 197 Esch Maurice E Planning assistance through technical evaluation of relevance numbers Pr sent la Second Annual Technology and Management Conference New York 1968 C E R I CNAM STS Paris Fischer M Toward a mathematical theory of relevance trees Technological Forecasting Seminar Battelle Seattle Research Center 5 7 nov 1969 Technological Forecasting vol 1 n 4 printemps 1970 82 Jestice Aaron L Project pattern planning assistance through technicalevaluation of relevance numbers Expos pr sent la Joint National Meeting Operations Research Society of America and at the Institute of Management Sciences Minneapolis Minnesota 7 9 oct 1964 Pamphlet Honeywell Inc Washington D C 25 p Klass Ph J Part I New Approach
139. enses nationales de R amp D DNRD au produit national brut somme des valeurs ajout es du pays ou au Produit mat riel net PMN dans les pays socialistes Les d penses de recherche moyennes par r gion du monde durant la d cennie soixante dix en pourcentage du produit national brut sont repr sent es sur la figure 7 L volution de la d pense nationale de R amp D DNRD en pourcentage du produit national brut PNB et du produit mat riel net PMN dans seize pays d velopp s pendant les m mes ann es est indiqu e sur la figure 8 1 La d finition du concept D penses de recherche adopt e par l Unesco est donn e en Annexe IV Il ne faut pas confondre les d penses nationales de R amp D DNRD qui sont issues de statistiques rassembl es a posteriori avec le budget national de R amp D ou envelopppe recherche issu de la Loi des finances donc a priori DNRD DNRD en en du PNB du PMN 5 R p d m allem LR Tch coslovaquie 3 Hongrie 2 1 0 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 3978 1979 1980 1981 1982 1983 9894 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 1980 1981 19682 1983 1984 Figure 8 D penses totales de R amp D en pourcentage du PNB ou du PMN Source Office des Statistiques Unesco 47 6 50 O Croissance r elle des ventes 4 R amp D Ventes Instrumentati quipement Pharmacie Automobile Chimie M canique A rospatial quipemen
140. ent Les outils m thodologiques disponibles inventorient les diverses techniques d crites dans la troisi me partie de cet ouvrage qui peuvent s appliquer certaines tapes du processus de programmation Le second chapitre s int resse la mise en uvre de la programmation des activit s S amp T et son insertion dans le cycle planification programmation budg tisation valua tion L approche d sormais observ e est celle de l architecte qui ob issant aux indications du ma tre d ouvrage pr c dent choisit des solutions de r alisation La mise en uvre de la programmation doit en effet tenir compte d un certain contexte fonctionnel et institutionnel propre chaque situation nationale et s ins rer dans les m canismes d cisionnels et budg taires qui ont cours Un cycle planification programmation budg tisation valuation est d abord d crit pour faire comprendre les diverses phases les plus usuelles qui permettent de s adapter aux m canismes institutionnels observables dans la plupart des pays Un algorithme de programmation des activit s S amp T est ensuite construit Il fournit de mani re d taill e et logique toutes les t ches observer et r aliser pour passer progressivement du stade de d finition des objectifs de d veloppement du pays l innovation technologique dans le syst me national de production Des budgets types institutionnels par incidence conomique et
141. ents achat de composants trangers vente de mat riels l tranger le facteur d entra nement que le programme repr sente pour l conomie nationale ou pour l entreprise Par exemple la construction d une centrale nucl aire fait marcher le secteur B timents et travaux publics et se traduit plus 1 Sur l existence des programmes de recherches voir I Lakatos Falsification and the methodology of scientific research programmes in Criticism and the Growth of Knowledge ed by I Lakatos and A Musgrave Proceedings of the International Colloquium on the Philosophy of Science London 1965 Cambridge University Press 1970 2 Cf l approche de la Commission pour l valuation de la R amp D Contzen Boggio Gallimore et al Communaut s urop ennes CCE DG XII Conf rence de 25 26 janv 1982 Bruxelles 55 g n ralement par un accroissement de la formation brute de capital fixe Le transfert du savoir technique d un secteur un autre est galement un exemple d en tra nement d Pratique de l valuation a priori L valuateur doit s ing nier faire r agir son interlocuteur par association et non pas par question r ponse Les meilleures r ponses sont celles qui sont donn es des questions qui n ont pas t pos es Le choix des interlocuteurs interroger est galement une condition pratique laquelle il faut veiller avec attention Il est indispensable que le responsabl
142. eprises tat en cas de r alisation du projet consid r avec leur situation en l absence de projet situation que l on appelle situation de r f rence Cette m thode consiste ensuite proposer des crit res de choix permettant de s lectionner des projets d investissements productifs Notons que cette m thode a t con ue comme un instrument de dialogue entre planificateurs et d cideurs politiques C est partir de cette m thode que Bussery et Chartois proposentune m thodologie op rationnelle la Banque mondiale II Domaines d application Ind pendamment des avantages et inconv nients propres chaque m thode que l on trouvera explicit s dans Danila et Bussery et Chartois il para t important de souligner nouveau que l ensemble de ces m thodes para t mal adapt un probl me 70 de s lection de programmes et projets derecherche scientifique et technologique proprement dits En effet le caract re extr mement al atoire de la recherche ne permet pas dans la plupart des cas de r unir les indications n cessaires ces m thodes Comment par exemple estimer une recette actualis e concernant un produit qui n est qu au stade delarecherche En fait ces m thodes sont plus particuli rement applicables en mati re de choix d investissements dans l appareil de production et ceci tous les niveaux Elles sont donc comme nous l avons dit tr s difficilement applicables la pro
143. erche fondamentale sans souci d affectation des programmes pr cis est suffisante en montant et en part relative vis vis d autres d penses de R amp D R amp D Ri echerche R echerche F ondamentale A ppliqu e Il est tout aussi dangereux pour une Nation de manquer d historien de qualit que de th oricien en thermodynamique parexemple C est donc le plus souventen partant des disciplines et des arts au sens arts et m tiers que la programmation s assure que les travaux de base en mati re de recherche et de technologies sont de niveau acceptable eu gard aux progr s effectu s l tranger dans des domaines comparables La programmation n est donc g n ralement pas tr s d taill e lorsqu elle concerne la recherche fondamentale et s attache le plus souvent d crire l effort effectuer en le d composant par disciplines On peut m me avancer que la programmation orient e disciplines est typique de la recherche fondamentale 2 2 La recherche appliqu e est orient e vers des objectifs de production de biens et services court et moyen terme elle a en g n ral pour une p riode consid r e peu de points communs avec la recherche fondamentale qui est effectu e durant la m me p riode Dans certains cas d ailleurs assez nombreux la recherche appliqu e ou plut t finalis e s labore directement sans recours des r sultats fondamentaux pr alables C est souvent la reche
144. erni res peuvent tre soit des contraintes soit des variables d cisionnelles Il y a donc lieu d introduire des pronostics sur l volution des contraintes ainsi que sur les d cisions envisag es Cette derni re d marche s effectue en deux phases la construction du graphe repr sentant les relations entre variables essentielles la quantification de ces relations par des quations de la forme A f B o A et B sont deux de ces variables Cette derni re tape n cessite parfois un travail assez consid rable mais qui peut aider l laboration d un mod le de dynamique de syst mes cf fiche c 3 II Domaines d application Les domaines d application de l analyse structurelle sont multiples Elle peut concerner aussi bien l laboration d un programme g n ral de R amp D un niveau national qu une r flexion strat gique au niveau d une institution ou d une unit de recherche De mani re g n rale elle intervient divers stades en amont du processus de d cision Elle permet par exemple d aider fixer les objectifs ainsi que les actions envisager pour des probl mes souvent pos s en termes trop vagues Elle peut galement permettre une institution de comprendre son environnement dans le cadre de la d termination d axes de d veloppement 95 Outil d valuation mais galement de pr vision l analyse structurelle se r v le donc tre d un usage pr cieux dans le do
145. es 2 Les courbes enveloppes Ces courbes sont les enveloppes au sens math matique du terme des courbes repr sentant les volutions des diff rents composants de la fonction composants pass s pr sents et futurs c est dire volutions observ es et extrapol es La construction de telles courbes doit tenir compte de diff rentes contraintes Les contraintes absolues correspondant souvent des lois physiques agissant comme des contraintes sur les moyens de la R amp D grands principes de la physique lois d mographiques ressources naturelles limit es etc Les contraintes relatives correspondant souventaux contraintes budg taires de l tat et aux disponibilit s et comp tences locales des arts et des techniques Les contraintes conomiques et socio politiques II Domaine d application Le domaine d application de ces techniques la R amp D est limit comme on l a vu la pr vision des accroissements probables ou souhait s des budgets et des personnels des institutions et laboratoires de recherche Les seules contraintes sont constitu es par la r colte de statistiques utiles et par la possibilit d tablir une loi ou des lois dans le cas des courbes enveloppes A cela il faut ajouter les contraintes cit es pr c demment pas de modification dans l orientation de la courbure de la tendance toutes choses restent gales par ailleurs HI Conditions d applications Ces m thodes
146. es tableau F P N Ces tableaux fonctionnels permettentune lecture directe du montant total de l objet et de la r partition des cr dits budg taires assign s aux activit s scientifiques et technologiques Outre ces tableaux globaux des tableaux partiels plus d taill s concernant chacune des fonctions et leurs programmes et donc galement la fonction S amp T sont souvent incorpor s dans les documents figurant dans le projet de Loi de finances Les annexes I et II montrent la pr sentation d un budget explicite de la S amp T int gr dans le budget g n ral de l tat sous forme respectivement d un tableau r capitulatif F E et d un tableau r capitulatif F I La m thode d allocation des cr dits budg taires de S amp T utilis e par les pays dot s d un budget de la S amp T int gr ne devrait consister ni en un regroupement de toutes les activit s scientifiques et technologiques dans un minist re unique quien asssurerait le financement et la gestion ni en un clatement de ces activit s entre les minist res ayant des finalit s autres que la S amp T La solution recommand e ci apr s est interm diaire Les cr dits de S amp T sont pour leur gestion laiss s aux minist res ou organismes dont les fonctions du point de vue syst mique se situent en amont ou en aval de la S amp T afin de ne pas couper la fonction S amp T des autres fonctions assum es par l tat en particulier de la fonction ducation et des
147. es enveloppes Coyle RG CPE Centre de pr vision et d valuation m thode du Cramer RM Crestin JP Cross impact matrixes Cumow D Dalkey NC Danila N Darc M Dasgupta Sen Datar Daud m thode Dean BV Deleage J Delphi m thode Deltour JE Derian JC DGRST Disman m thode Dobrov GM Donto J Duperrin J Dupuy G Durand R Dynamique de syst mes E Ebright GW Edwards W Effets m thode des EIRMA Electre m thodes Emsellem Y Enveloppes courbes Enzer S ci a 6 g n ral a 4 b2 a 3 ag b4 al a3 a3 g n ral a 8 Esch ME Estoile H de l Extrapolation de la tendance F Fabre J Federwisch Fenelon JP Fischer M Fishburn PC Floyd AL Fontaine A Forrester JW Foster RM Freeman C Fusfeld A Factorielles analyse des correspondances G Gardiner P Gardner M Gerardin L Giard V Gibert Glowinksi R Glushkov UM Godet M Gonod P Goodman MR Gordon TJ Grabowski H Graphes th orie des Gremillet A Gremy JP H Hart m thode Harvard l expansion Haunalter G von Hawthorne HP Hayward H Helmer O Hess m thodes Hobbs JA Holl JC Hubert JM Hubert P Hugonnard JC I I C I ICST CMEP IASA Indices de performance Interd pendance matrices IRTC International Research and Technology Corporation ag ag a9 g n ral c 3 b1 b4 b1 c3 a9 ci
148. esd anticipation et de prospective de l innovation scientifique technologique conomique ou sociale voir rep re b constituent une aide appr ciable pour la formulation d id es nouvelles m thodes 1 1 2 L examen des id es Examen des id es Une id e nouvelle ne vaut g n ralement rien en dehors du plaisir de l mettre tant qu elle n a pas t examin e et prouv e sous la forme de confrontation des connaissances d j acquises ou des exp riences imaginaires qui permettent d en supputer les chances d aboutissement et d applicabilit Ce pr alable estimportant pour toute activit de programmation de la R amp D afin d viter de se lancer dans des programmes de recherche chim rique irr alisables ou qu il serait impossible de mener terme dans la p riode de temps la plus large retenue dans l exercice de programmation fut elle long terme Une telle confrontation doit tre men e avec sagesse par les respon sables charg s de la programmation A tre trop prudent on ne progresse pas Mais trop vouloir entreprendre on risque de sombrer dans l exc s utopique et de perdre toute cr dibilit dans la communaut scientifique Avant de proposer publique ment ou dans des Conseils consultatifs officiels les options nouvelles de recherche programmer des contacts discrets avec des experts du domaine consid r sont recommander Si le besoin s en fait sentir des ess
149. evier Publishing Cy 1972 Documents compl mentaires Buttner F H Cheaney E S An integrated model of technological change Dans Bright J R dir publ Technological Forecasting for Industry and Government Prentice Hall 1968 p 183 Foster R Leonard D Rea R scenario generating technology Rapport ABT Associates Cambridge Massachusetts 11 juin 1970 CNAM STS Paris Hawthorne H P Wills R I Forecasting the market for certain machines Dans Arnfield R V dir publ Technological Forecasting Edinburgh University Press 1969 p 241 Maestre C L utilisation des m thodes rationnelles dans la politique scientifique gouvernementale OCDE 1970 p 45 46 Medford R D Some remarks on the application of technological forecasting Dans Arnfield R V dir publ Technological Forecasting Edinburgh University Press 1969 p 267 Rosen S Survey and Preliminary Assessment of Technological Forecasting and Planning Methodologies Hudson Institute avril 1970 p 27 29 Wills RJ Hawthorne E P Morphological methods applied to metal working processes Technological forecasting some techniques Symposium at Aston University Birmingham 9 10 sept 1969 Zwicky F Discovery Invention Research The MacMillan Company 1969 Zwicky F Morphological Astronomy Berlin Springer Verlag 1957 Zwicky F Morphology of Propulsive Power Society for Morphological Research Pasadena California
150. fficients techniques sans dimension par division par le total des lignes des colonnes La multiplication matricielle A x B C fournit une matrice financement de la recherche impact industriel qui invers e C indique th oriquement les financements en unit s mon taires ou la r partition la meilleure consentir pour chaque type de recherche en fonction d impacts industriels sectoriels d sir s 72 Les matrices de d cision sont des grilles d appr ciation comportant des crit res pond r s en lignes et les projets s lectionner en colonnes Chaque projet est not selon chaque crit re Une note moyenne est calcul e K gt n Pi i Nj 2 pi i l n est la note du projet j selon le crit re i p est la pond ration du crit re i N est la note moyenne attribu e au projet j ce qui permet de le classer parmi les autres projets k est le nombre total de crit res pris en consid ration La m thode Mottley Newton la m thode Profile sont des exemples de ces techniques multicrit res simples _ II Domaines d application Les matrices d analyse concernent la programmation des recherches l chelon national C est une approche macro conomique tr s inspir e des tableaux d change inter industriels etune bonne fa on de raisonner qualitativement sur les relations recherche recherche et recherche industrie car le plus souvent les donn es chiffr es manquent
151. fonctions conomiques li es la production de biens et de services Par contre pour les budg tiser ils sont regroup s fonctionnellement en utilisant le syst me d information budg taire g n ral et les moyens normaux de traitement automatis de la Direction du budget puis ils sont instruits et r partis sur le plan interminist riel en liaison avec le Minist re des finances par les structures centrales de la politique de la S amp T en particulier Organisme directeur de cette politique et quand il existe le Comit interminist riel pour la S amp T Il n y a pas de n gociation directe entre le Minist re des finances et chacun des divers minist res concern s Ces derniers sont consult s aux diff rentes tapes de la proc dure budg taire mais interviennent essentiellement au d but pour fixer le montant et l objet de leur demande et la fin pour la gestion des cr dits qui leur sont allou s Une proc dure similaire devrait tre suivie pour les autres fonctions collectives assur es par l Etat Budget de la S amp T sp cial Le recours une classification fonctionnelle comportant la S amp T comme une cat gorie de second niveau sous toutes les fonctions ou une classification ad hoc ou encore une analyse particuli re permet d avoir un budget de la S amp T explicite compos sp cialement et s par du budget g n ral de l tat ce budget de la S amp T qui est pr sent dans un document annexe du pro
152. g taire annuel les mesures prendre au plan financier afin que chacune des autorit s de gestion dispose des moyens de prendre les mesures que la situation de son secteur requiert La programmation est globale par nature pour la raison que chacune des autorit s de gestion dispose d une part seulement des leviers de l action et est donc tributaire d une coop ration ou coordination correctement proportionn e avec les autres autorit s de gestion assurant une tutelle dans le m me secteur ou dans un secteur compl mentaire Chaque autorit de gestion doit donc tre tenue au courant des actes accomplis et des objectifs poursuivis par les autres cr dits et leur volution disponibilit des hommes des quipements information scientifique et technologique d lais et ch ances dans la mesure o ces actes et ces objectifs font na tre un besoin nouveau ou accru au niveau de ses propres responsabilit s Ces informations doivent tre group es pour pouvoir tre totalis es sans omission ni double emploi sous tous les rapports de compl mentarit qui apparaissent En pratique la programmation requiert une participation suivie des milieux int ress s pour discuter et commenter les pr visions sectorielles et pour tablir les objectifs re commander aux autorit s de gestion Elle implique galement larencontre fr quente des autorit s de gestion et la coordination de leurs activit s afin qu elles s accorde
153. gica Paris 1984 61 Technology assessment review and implications for developing countries Paris 1984 62 National and sub regional reports on science and technology policies in Latin America and the Caribbean Part I1 Montevideo 1985 63 Actividades de la Unesco en ciencia y tecnolog a en Am rica Latina y el Caribe Montevideo 1985 Unesco science and technology activities in Latin America and the Caribbean Montevideo 1985 64 tude comparative sur les organismes directeurs de la politique scientifique et technologique nationale dans les pays d Afrique centrale Paris 1987 65 Unesco activities in the field of science and technology in the Arab States region Paris 1986 Activit s de l Unesco en science et technologie dans la r gion des tats arabes Paris 1986 66 Comparative study on the national science and technology policy making bodies in the countries of Eastern and Southern Africa tude comparative sur les organismes directeurs de la politique scientifique et technologique nationale dans les pays de l Afrique orientale et australe Paris 1987 67 Manuel d inventaire du potentiel scientifique et technologique national Deuxi me dition enti rement revue et compl t e du Manuel publi par l Unesco en 1969 Paris 1986 68 M thodes de programmation applicables l orientation et la gestion de la R amp D nationale Paris 1990 tudes et documents de politique scientifique 68 M
154. guide de pertinence Il s agit en particulier d viter les redondances dans un m me niveau ou diff rents niveaux d viter les d s quilibres de l arbre remplissage et liaisons d expliquer les choix effectu s place poids valuations Echelles de notation 0 1 2 3 00 0 1 2 3 00 4 2 2 2 2 1 Pertinence calcul e 0 1 2 3 co 0 1 2 3 00 0 1 1 2 Une proc dure n cessitant l intervention d un grand nombre de personnes 7 6 4 Certains graphes d appui poss dent leur niveau ultime plusieurs milliers d l ments qui vont donc faire appel des disciplines tr s diff rentes Il est n anmoins n cessaire que des experts puissent noter l ensemble de ces l ments ce qui implique l intervention d un grand nombre d experts IV Avantages et inconv nients La clarification des id es des chercheurs en int grant leur travail parcellaire dans un ensemble coh rent constitue certainement un des plus importants avantages de ces m thodes On peut galement noter une grande souplesse d utilisation m me si la mise en place fait preuve d une certaine lourdeur Notons enfin les avantages particuliers de la technique CPE qui permet une prise en compte par une possible ramification de l arbre d appui des ph nom nes de compl mentarit et de substitution Il faut cependant remarquer que ces m thodes ont essentiellement t con ues pour des programmes militaires
155. iales des programmes de d veloppement technologique CPE n 15 Minist re de l industrie et de la recherche Paris 1983 assedere On parle encore de f assiette d une rente ou d un imp t De m me l assise d signe une base une fondation mais son pluriel correspond la notion d un jugement prononc par une assembl e d hommes c est dire un congr s qui tient ses assises Dans le mot valuation on trouve essentiellement l ancien fran ais value m me mot en anglais qui s exprimerait maintenant par expertise appr ciation estimation ces termes notamment les deux derniers sugg rent le caract re la fois subjectif et relatif de l exercice La s quence laquelle correspond une op ration d valuation a priori comporte trois l ments qu il est relativement facile d isoler les uns des autres e l objet scientifique et technique valuer e l expert ou le groupe d hommes charg s de l valuer e l expression du jugement port sur l objet c est dire le discours tenu son gard par le groupe d hommes d sign s a L objet S amp T valuer au cours de la programmation L objet valuer est global et r sulte des entretiens de l quipe d valuation avec les b n ficiaires du budget accorder au programme de R amp D en question L valuation a priori n est toutefois pas une sorte d audit Il ne s agit pas de juger la qualit des hommes charg
156. inistratif traditionnel ou de voies et moyens qui est constitu essentiellement d un tableau I N est l instrumentindispensable d ex cution et de contr le comptable des d penses Il permet notamment de v rifier le respect par les institutions de recherche des r gles de droit budg taire et de comptabilit publique en vigueur dans le pays phase 7 du cycle PPBE Le budget de programme qui devrait compl ter le budget de voies et moyens pr cit peut prendre deux formes selon la structure de programmes cf phase 2 ci dessus adopt e Budgetinstitutionnel programmatique lorsque les programmes budg taires sont uniquement rattach s une institution publique l aide d une classification institutionnelle c est dire que P T onditqu il s agit d un budgetinstitutionnel organis par programmes ou tout simplement d un budget institutionnel programmatique ce type de budget qui rend difficile l identification explicite de programmes pluri institutionnels s appuie toujours sur l approche institutionnelle des responsabilit s gouvernementales et n est au mieux qu un budget corporatif clair car il ne modifie en rien les n gociations sur l affectation des ressources aux institutions charg es de l ex cution ces derniers cherchant naturellement faire progresser leur influence et leur pouvoir dominent toujours un d bat qui ne peut jamais v ritablement remonter au niveau des finalit s qui leur tan
157. inventaire des moyens disponibles humains financiers institutionnels en quipement et en information c est dire le potentiel scientifique et technologique national l laboration de programmes alternatifs en tablissant les relations entre moyens et objectifs le choix des programmes pr sent s dans le Plan et financ s dans le Budget Chaque programme pluri annuel de S amp T retenu est d fini dans un descriptif de programme qui suit des rubriques standard par exemple objectifs moyens op rations dur e et localisation r sultats etc pour tous les programmes du pays et est ins r dans une structure de programmes qui ordonne tous les programmes selon un certain nombre de niveaux hi rarchiques par exemple fonction politique de l tat ou organe de l administration centrale grand programme correspondant un objectif ou un secteur programme sous programme l ment de programme ou projet Les programmes sp cifiques de S amp Tetles sous programmes de S amp T inclus dans les programmes socio conomiques c est dire toutes les activit s relevant du Syst me scientifique et technologique national peuvent tre regroup s dans un Grand programme national de science et de technologie vocable variant selon les pays Limit la R amp D on parle parfois de Grand programme national de recherche Le Grand programme national de science et de technologie fait g n ralement l objet d un d
158. ion moyenne des applications les techniques pour lesquelles le signe P est mentionn correspondent au domaine de la d cision publique en mati re de recherches scientifiques et technologiques nouvelles Le nombre d ast risques accol s chaque m thode en indique symboliquement le co t de mise en uvre bon march assez cher cher et tr s cher 2 M thodes de programmation des moyens de la R amp D Selection des programmes projets de R amp D Fiche a 1 Les listes de contr le I M thodes De tr s nombreuses listes de contr le sont propos es dans la litt rature concernant la s lection de programmes et de projets d investissements en g n ral qui sont plus ou moins susceptibles d tre appliqu es aux investissements en R amp D Ces listes recensent les crit res n cessaires une bonne valuation des programmes ou projets Nous n en mentionnerons ici que quatre La liste Tecdev est bien adapt e aux probl mes de recherche d veloppement finalit socio conomique Elle pr sente quatre types de facteurs fabrication vente utilisation et comptabilit financement La liste Kieffer utilise un tr s grandnombredecrit res cinquante six r partis en classes financi res production marketing et position de l entreprise La liste Becker qui fait suite aux travaux du Comit Recherche sur la Recherche de l IRI Industrial Research Institute propose trente six fa
159. ional et l environnement du syst me L ensemble des solutions possibles fournit un champ d volution qualifi de c ne des possibles l int rieur duquel une programmation peut tre entreprise Les tangentes ce c ne indiquent les hypoth ses haute et basse c est dire maximale et minimale Tous les sc narios compris l int rieur du c ne s appellent des futuribles des futurs possibles Tous les sc narios ext rieurs et probablement impossibles programmer sont dits contrast s L obtention de tels r sultats n a d inter t que si des d cisions imm diates sont prises pour modifier la tendance pass e Si tel n est pas le cas les tudes de pr vision ne sont d aucun secours pour l volution du processus it ratif de programmation pluri annuelle des activit s S amp T 1 3 Les outils m thodologiques disponibles D crits dans la partie III sous la forme de fiches ces outils se r partissent donc en trois familles a bet c cit es plus haut et dont on se bornera simplement donner la liste a Les m thodes de s lection qui appliquent des crit res sur des id es nouvelles stades G et 5 principalement et qui d terminent le contenu de la programmation al listes de contr le a2 ratios et indices de performance a3 m thodes issues de l actualisation a4 m thodes matricielles et m thodes multicrit res simples a5 d classements compar s a6 utilit multiattributs a
160. ique national en abr g P S T un exemple l encadrement des d penses publiques le rythme de croissance le contr le financier etc Il est vident que le resserrement ou le d sserrement de ces r gles est d importance essentielle pour la programmation de la R amp D La nature des r gles et normes administratives et financi res qui gouvernent la programmation de la R amp D et leur mise en pratique d terminent la souplesse et donc le rythme d volution de la programmation Agir sur ces r gles et normes peut tre lourd de cons quences cela ne peut tre fait sans l avis etl accord de l Organe directeur de la politique scientifique et technologique nationale 1 1 8 Le processus de programmation pluri annuelle o Programmation La politique S amp T tant fix e sous forme d objectifs scientifiques traduits en activit s S amp T partir de crit res intrins ques Rep re 3 faisabilit scientifique et extrins ques Rep re G faisabilit etopportunit socio conomiques etculturelles il convient d organiser la mise en uvre de cette politique gr ce une programmation pluri annuelle Ainsi sont labor s et s lectionn s des programmes en g n ral pluri institutionnels dont le descriptif pr cise entre autres la nature et la s quence des actions mener au cours d une p riode de plusieurs ann es g n ralement de 3 5 ans la combinaison de moyens financiers humains et ma
161. ique national proprement dit et servant plusieurs secteurs de l activit nationale ou plusieurs objectifs socio conomiques de d veloppement ou encore l objectif de progr s g n ral des sciences Ces programmes d crits dans un chapitre particulier du Plan sont constitu s par des actions visant d velopper les ressources humaines financi res institutionnelles mat rielles et infor mationnelles consacr es la R amp D et aux SST le potentiel scientifique et technologique S amp T z ue TT Nn syst matique g Inventaire du g potentiel 5 gt gt 8 Contr le et projets e E Compte 3 rendu 5 d ex cution O Rapports annuels moyen long terme comptable audit ma m Budg tisation et valuation ul d annuelle par institutions unit s programmes et par programmes institutions budgets programmes des actions visant au progr s g n ral de la science en tant que telle recherche fondamentale et services scientifiques de base des actions de recherche appliqu e et de d veloppement exp rimental contribuant plusieurs secteurs ou objectifs socio conomiques ainsi que des services scientifiques et technologiques connexes ii d autre part les programmes socio conomiques verticaux concernant les diff rents secteurs de l activit nationale et faisant appel des apports scientifiques et technologiques pr
162. iques conomiques soit travers l appr ciation de l estime recueillie aupr s de l opinion publique ou des utilisateurs Un d s quilibre d une boucle par rapport l autre peut conduire une mise en danger s rieuse de l ensemble du processus On peut tre estim et avoir de mauvais r sultats S amp T C est aussi dangereux que le contraire mauvaise image bons r sultats Il faut jouer sur les deux aspects en se servant des possibilit s offertes par les techniques d anticipation et de pr vision qui se s parent en deux familles L une prospective consiste extrapoler le pass de l offre scientifique d une part et de la demande socio conomique d autre part d en d gager une tendance d volution et d encadrer cette tendance par diverses variantes appel es sp culatives c est l encadrement d une pr vision par une hypoth se basse et une hypoth se haute d volution Voir figure 4 indicateur de l offre scientifiqu ou de la demande HB H H hypoth se socio conomique haute ge H B hypoth se basse pass 4 O pr sent temps Figure 4 L autre famille appel e normative r gressive par opposition la pr c dente consiste consid rer le probl me r solu On se fixe un objectif moyen terme point A Voir figure 5 offre scientifique ou demande socio conomique c ng des possibles pr sent Figure 5 1 Cf fiches b Partie II Qu
163. it publique en vigueur dans le pays b la partie scientifique r dig e sur labase des contributions des divers Chefs d Unit s de recherche dans chaque Institution ou Centre de recherche Phase 7 Contr le comptable et valuation Le Contr le comptable proprement dit des Centres de recherche n entre pas dans le cadre du pr sent ouvrage Il semble cependant que ce contr le doive incomber entr autres la Direction des affaires administratives et financi res du Minist re de la science et de la technologie en liaison avec la Direction de la comptabilit du Minist re des finances L valuation peut quant elle se faire diff rents niveaux d organisation diff rents moments et porter sur les acteurs et ou les actions scientifiques et techniques Le tableau 5 r sume sch matiquement une organisation possible de ces diverses modalit s L valuation a priori ou ex ante des programmes et projets de recherche fait partie int grante de la programmation budg taire Dans certains pays conomie n o lib rale le terme valuation a priori tend m me remplacer celui de programmation ou de planification L valuation en cours d action rel ve du management des Institutions Centres et Unit s de R amp D tout comme des programmes et projets de R amp D Cela fait partie int grante de l ex cution des budgets des Institutions et Centres de R amp D Phase 5 du Cycle PPBE Qua
164. it s S amp T 1 1 L objet de la pr sente tude se situe entre La r flexion g n rale amont qui consiste savoir quels sont les grands enjeux internationaux et nationaux en mati re scientifique et technologique quelle pertinence ces enjeux peuvent avoir moyen et long terme pour le bien tre du pays quelle utilit ils repr sentent au sens conomique du terme quelles contraintes s opposent une r alisation ais e de ces objectifs contraintes en comp tence en quipe suffisamment nombreuse en mat riel en financement en r percussions sociales politiques juridiques et cono miques L application aval annuelle qui sous la forme d un budget vient s int grer dans les intentions d emploi des recettes nationales fiscales parafiscales et autres dont bien entendu le remploi des fonds et de l pargne priv s et qui sont d crites dans le d tail dans le n 48 de la Collection tudes et documents de politique scientifique de l Unesco intitul Manuel de Budg tisation nationale des activit s scien tifiques et technologiques En r sum laboration des politiques de la science et de la technologie p Planification ou Programmation strat gie de la S amp T L ouvrage que vous Voir manuel avez entre les mains n 48 Budg tisation 1 2 Le manuel n 48 d j cit pr cise dans son chapitre VII plus particuli rement au paragraphe 7 1 1 le sens des mots
165. it de multiplier la nature des contr les estextr mement dangereux A titre d exemple le fait de faire peser sur une institution scientifique et ses unit s de recherche un contr le budg taire d compos par pro grammes sur les d penses de fonctionnement un contr le sur le temps d utilisation des quipements et un contr le sur l affectation du temps des chercheurs aux diverses recherches en cours ne laisse aucune libert ou initiative et faitrapidement p ricliter la recherche La difficult du contr le de la recherche n est cependant pas un argument qui emp che sa programmation 7 5 Les r sultats des recherches sont immat riels et difficiles appr cier Beaucoup d activit s de R amp D ne d bouchent pas directement sur un produit aux caract ristiques pr cises Parfois le r sultat est un accroissement de comp tence de savoir technique sans que celui ci donne lieu une fabrication ou une diffusion vers le march ou la soci t Parfois il n y aura aucun r sultat qualitatif de cet ordre mais les travaux effectu s constitueront une contribution indispensable l avancement d une autre recherche ou au d veloppement d un domaine technologique totalement diff rent Parfois aucun r sultat tangible ne sera acquis mais cet chec sera difficile d montrer Le secteur R amp D et c est particuli rement vrai pour la recherche fondamentale o la notion de succ s la publication n a p
166. ivement aux d penses effectu es jusqu alors est prise par l Organisme directeur de la politique scientifique et technologique nationale 4 Pr occupations usuelles lors de la programmation 4 1 Les probl mes de choix Les diverses phases du processus de programmation qui viennent d tre d crites ci dessus font appel globalement de tr s nombreux outils d anticipation de s lection et d analyse de la situation tels que d taill s plus loin dans la partie III Dans tous les cas ces m thodes et techniques ont recours des crit res d appr ciation qui permettent de pr ciser le jugement de quantifier et de valoriser Sans tre obligatoirement identiques d un type de programme l autre les crit res correspondent des grandes familles de questions qu il convient de se poser lors du lancement d un nouveau programme ou projet de recherche La liste non limitative qui suit en fournit des exemples 4 1 1 Factibilit Peut on le faire a Crit res extrins ques Le programme de recherche s int gre t il dans les objectifs long terme du Plan national de d veloppement Le programme respecte t 11 les r glementations en vigueur Sur le plan juridique administratif thique Le nombre de solutions alternatives recherch es est il Satisfaisant Les r sultats escompt s par le programme sont ils brevetables b Crit res instrins ques Les connaissances scientifiques fondamentales sont elles
167. ivent I M thodes Le nombre de ces m thodes est relativement important On peut les classer en deux cat gories Les m thodes simples valeur actualis e nette taux derentabilit interne m thode Disman m thode Daud etc Les m thodes plus sophistiqu es m thodes des prix de r f rence et m thodes des effets approches co t avantage et co t b n fice 1 Les principales m thodes simples Elles sont applicables toutes les formes d investissement incluant les d penses de R amp D aff rentes un produit les d penses de production et d exploitation a La valeur actualis e nette VAN Cette m thode repose sur la formule LS o D D penses de l ann e t depuis les premi res d penses de recherche jusqu aux d penses de commercialisation du produit R Recettesde l ann e t cession de licence ventes prestations diverses I Investissement de l ann et investissements de recherche les premi res ann es puis les investissements de pro duction a taux actualisation Dans cette formule la R amp D n est donc pas isol e Elle est confondue avec l ensemble des investissements n cessaires la vente d un produit dont la dur e de vie estestim e t ann es Bien entendu D R et I sont des pr visions tablies pour 68 chaque ann e d apr s l exp rience tir e de r alisations ant rieures similaires et les dires des experts a est un pa
168. jet de Loi de finances soumis au Parlement fait l objet d une discussion parlementaire suivie le cas ch ant d un vote Il s agit d un v ritable budget de la S amp T permettant une lecture directe du montant total de l objetetdelar partition institutionnelle des cr dits budg taires assign s aux activit s scientifiques ettechnologiques nationales L annexe III montre la pr sentation d un tel budget La technique du budget de composition sp cial pour la S amp T exige une proc dure budg taire un circuit d information et un traitement informatis diff rents de ceux employ s pour les Tableau 3 Types de budgets Classification Institutionnelle autres domaines consid r s dans le budget g n ral de l tat A ce titre 1l entra ne g n ralement des co ts suppl mentaires Lors de l instruction du budgetannuel chaque ministre n gocie avec le gouvernement le montant total des cr dits allou s son minist re l exception des cr dits destin s la S amp T Ceux ci regroup s avec les cr dits de S amp T des autres minist res sont n goci s part au niveau interminist riel par l organisme directeur de la politique scientifique le Ministre des finances et le gouvernement Une fois le budget de la S amp T sp cial approuv par le Parlement ces cr dits sont r partis entre les divers minist res concern s aux fins de gestion Le tableau synth tique des projets de recherche de toutes les
169. jets et sont repr sent s par des axes La signification de ces axes est parfois difficile d terminer Mais il est alors relativement ais de classer les diff rents projets suivant ces axes Notons que cette m thode permet donc de remplacer un certain nombre d observations parfois important par des param tres pr alablement inconnus et qui renferment une grande partie de l information caract ris e par l inertie Ces param tres peuvent tre en nombre relativement restreint inf rieur dix Il est ensuite possible de visualiser les diff rents projets par rapport aux axes dans diff rents plans Mais il peut s av rer que l obtention des composantes principales ne suffise pas expliquer compl tementetclairement le probl me tudi Une seconde approche la recherche des facteurs communs et sp cifiques a l int r t de mieux cerner la r alit en compl ment de la premi re approche Des regroupements progressifs classification hi rarchique ascendante peuvent tre effectu s pour r partir en grappes coh rentes l information disponible II Domaines d application Comme nous l avons d j remarqu cette m thode s applique tout ensemble de projets dont les crit res de s lection ne sont pas vidents On peut galement consid rer que les axes factoriels correspondent des projets cach s ou projets latents c est dire des projets ventuellement communs l ensemble de
170. l autorit responsable dans le moins bon le programme n aboutira pas Tr s fr quemment l exp rience montre que le choix du chef de programme s effectue en dehors des hommes qui ont particip l quipe ayant travaill durant la t che 1 et parfois m me durant la t che 2 Un tel choix qui ne doit pas tre syst matique est logique Ce n est pas la m me chose de travailler d une mani re exploratoire t che 1 et de respecter un programme d fini dans la t che 2 qui s ilest bien pr par limite beaucoup les initiatives en mettant l accent sur les co ts et les d lais La dur e de la t che 2 dont l aboutissement vient d tre d crit est selon les programmes de six dix huit mois Six mois au moins Car tous les travaux de pr paration de l ex cution qui viennent d tre voqu s sont difficilement r alisables en moins de temps De m me les consensus tablir pour aboutir la nomination d un chef de programme reconnu demande un d lai de cet ordre Par contre si au bout de dix huit mois rien de tel ne s est produit l exp rience montre que le plus souvent le programme choue En fait l autorit responsable ne tient pas trancher et l arr ter mais le laisse d river tournant son int r t vers d autres domaines d activit 3 3 Ex cution de la recherche exp rimentation et d veloppement phase 5 du cycle PPBE La r alisation de cette t che s effectue c
171. l avenir moyen terme tant prises par des institutions de recherche sectorielles et localis es R gul e par le march et donc tr s court terme cette situation est stable si le march est suffisamment vaste diversifi et en constant renouvellement Sitel n estpas le cas la situation peut devenir tr s d s quilibr e privil giant les secteurs et disciplines rentables et traditionnels au d triment des autres Il peut en r sulter un affaiblissement et une vuln rabilit pour le pays La case 4 pr sente videmment plus d inconv nients que d avantages l ensemble des parties en pr sence tant faible Cette situation se rencontre assez fr quemment dans les pays en d veloppement ou dans des secteurs d laiss s faible valeur ajout e par exemple l artisanat les industries primaires dans certains pays haut niveau de vie L activit de programmation se caract rise alors par des changes de notes rapports tudes entre les institutions sans que des d cisions engagements financiers modifications de structure viennent les tayer Tout se passe dans un espace virtuel d arguments et de pr visions Cette situation ne pr sente toutefois pas que des inconv nients Elle permet un rodage des institutions sans que des erreurs financi rement dramatiques soient commises Elle provoque dans les Pouvoirs publics une prise de conscience de l importance relative des activit s S amp T et non de l importance
172. l Bookshop P O Box 48 MAH SINGAPOUR Chopmen Publishers 865 Mountbatten Road 05 28 29 Katong Shopping Centre SINGAPORE 1543 P riodiques Righteous Enterprises P O Box 562 Kallang Basin Post Office SINGAPORE 9133 SOMALIE Modern Book Shop and General P O Box 951 Mocapiscro SOUDAN Al Bashir Bookshop P O Box 1118 KHARTOUM SRI LANKA Lake House Bookshop 100 Sir Chittampalamn Gardiner Mawata P O Box 244 COLOMBO 2 SUEDE A B C E Fntzes Kungl Hovbokhandel Regeringsgatan 12 Box 16356 S 103 27 STOCKHOLM 16 Pour Le Courrier PUnesco seulement Svenska FN F rbundet Skolgr nd 2 Box 150 0 S 104 65 STOCKHOLM Tous les p riodiques Wennergren Williams AB Nordenflychtsvagen 70 S 104 25 STOCKHOLM Esselte Tidskrifiscentralen Gamla Brogatan 26 Box 62 10120 STOCKHOLM SUISSE Librairie Payot GEN VE LAUSANNE B LE BERNE VEvVEY MONTREUX NEUCH TEL Z RICH Europa Verlag Ramnistrasse 5 CH 8024 Z rich Librairie des Nations Unies Palais des Nations CH 1211 Gen ve 10 SURINAME Suriname National Commission for Unesco P O Box 2943 PARAMARIBO TCHAD Librairie Abssounout 24 av Charles de Gaulle B P 388 N DJAM NA TCH COSLOVAQUIE SNTL Spalena 1 113 02 Praha 1 Artia V Smeckach 30 P O Box 790 111 27 PRAHA Pour la Slovaquie seulement Alfa Verlag Hurbanovo nam 6 893 31 BRATISLAVA TOGO Librairie vang lique B P 378 Lom Librairie du Bon Paste
173. l de R amp D sous un seul Minist re de la S amp T Enveloppe recherche unique Budget national de la R amp D r parti entre e aide financi re totale ou notable e Comit consultatif d orientation scientifique secr tariat l ger comit de s lection des programmes projets contr le budg taire ais appr ci par le milieu scientifique dynamisme lien plus direct entre d cideurs et b n ficiaires Inconv nients inertie des b n ficiaires difficult d introduction de nouveaux probl mes lobbying des membres du comit risque important de conflit ou de d sint r t de certains participants plusieurs minist res de R amp D tablissement sp cialis aides directes ou pr ts Cr dits incitatifs o r seau de conseillers S amp T Si l activit de R amp D encourager vient se substituer au moins partiellement une autre la m thode du budget de R amp D interminist riel rend effective une telle d cision Elle permet en effet les confrontations d int r t d o doit surgir un nouvel quilibre des efforts Si un compromis est accept il a plus de chances d tre appliqu dans ce cas chaque partie prenante tant ma tre de ses cr dits Pour des th mes de recherche traditionnels ou consid r s comme moins importants la prise de participation des pouvoirs publics peut tre plus modeste et s effectuer sous la forme de cr dits incitatifs qui expriment
174. la solution alternative choisie T che 3 3 2 Programmation proprement dite de la recherche phases 2 et 3 du cycle PPBE Reprenant le cahier des charges des besoins satisfaire obtenu l issue de la t che pr c dente une seconde t che doit alors tre entreprise voir Tabl 7 La phase de d cision de programmation d une activit de R amp D consiste pr ciser les besoins satisfaire compte tenu des connaissances et moyens disponibles Il s agit donc d une d marche de factibilit o l aspect du r alisme prend nettement le pas sur celui du d sir Cette t che a pour but d tablir un certain nombre de sc narios alternatifs de r alisation qui indiquent comment les programmes de recherche seront conduits par qui avec quels quipements selon quel calendrier avec quel budget Il ne s agit donc plus de l intrigue de la pi ce mais de sa mise en sc ne Dans le cadre des indications du plan des lignes directrices d un programme g n ral ou d un sch ma directeur s inscrivent le phasage des op rations planning l indication du calendrier des v nements financiers et de contr le des r sultats programmation l laboration d un budget pr visionnel indiquant les sources de financement les institutions b n ficiaires l affectation des montants Les outils utilis s durant cette phase sont pour l essentiel des techniques de s lection de programmes et projets de la t che 2
175. larent au sein du Comit interminist riel de la recherche scientifique amp technologique sont dynamisants pour l mergence de nouveaux sujets de recherche Mais le conformisme peut galement guetter le fonctionnaire de tels Comit s chacun gardant le silence sur les affaires et projets des autres afin que ces derniers n empi tent pas sur son territoire et sa sp cialit Le r le d animation du secr tariat num riquefnent et financi rement faible par rapport aux membres du Comit reste parfois insuffisant et limit au seul fonctionnement c Une troisi me forme de financement de la R amp D consiste distribuer des aides incitatives en sus des cr dits d j r unis par ailleurs C est g n ralement un tablissement sp cialis mi technique mi financier qui proc de de telles contributions Le principe recherch est celui du gouvernail Le bateau de la R amp D avan ant une faible impulsion financi re peut faire d vier sa route pour lui faire prendre un cap compatible avec les orientations d cid es L avantage d une telle proc dure tient son conomie de faibles montants permettent th oriquement un contr le directionnel souple En fait il n en va pas toujours ainsi notamment lorsque l importance des activit s de R amp D reste faible De la m me fa on qu il est vain d agir sur la barre d un bateau l arr t la distribution de cr dits incitatifs des recherches encore embryon
176. lcul de moyenne pond r e afin d obtenir les notes globales de pertinence L agr gation des notes le long d un chemin permet ensuite de d gager un chemin strat gique Ce dernier d signe donc les projets de recherche entreprendre Il existe plusieurs approches pour d terminer ce chemin strat gique le syst me Pattern le syst me Score qui est directement inspir de Pattern et le syst me CPE Nous donnons ici un aper u des deux m thodes principales Pattern et CPE a Le syst me Pattern C est celui qui est utilis dans l exemple num rique ci dessus Apr s avoir choisi des crit res pour chacun des niveaux du graphe d appui ce syst me consiste suivre la d marche suivante Pond rer chacun des crit res pour un niveau donn de mani re ce que la somme des pond rations soit gale 100 ou 1 Noter chacun des n uds suivant chaque crit re du niveau sup rieur Cette notation s effectue de O 1 selon que le n ud contribue peu ou parfaitement la satisfaction du crit re C est la notation en colonne de l exemple ci dessus Effectuer pour chaque n ud la somme des notes obtenues pond r es par les poids des crit res correspondants calcul de pertinence Effectuer le produit des notes des n uds se trouvant sur un m me chemin pour obtenir la note globale du chemin allant du sommet de l arbre au projet de recherche Le chemin strat gique sera donc celui qui poss de la not
177. le peuvent galement tre utilis es Dans certains cas afin de pr ciser le calendrier des tudes particuli res peuvent tre lanc es PERT plans d exp rience sch mas d organisation Par ailleurs des proc dures de r duction des risques li s l innovation sont mises en place 1 Voir M Bayen M thodes utilis es aux tats Unis dans le domaine de la planification et des d veloppements des technologies CPE no 12 Minist re de l industrie et de la recherche Paris 1983 Voir notamment les proc dures de tablissement des caract ristiques progr s par tapes mod les et prototypes distincts essais rapides et r p t s d veloppements parall les am liorations successives transparence technologique valuation industrielle 43 Tableau 8 la t che 3 satisfaire t che concr tes Ex cution des Cahier des recherches S amp T charges du programme besoins et crit res respecter Responsables de la t che Chef de programme R sultats et d cisions l issue de la t che Cahier des charges du d veloppement exp rimental Dossier d taill R alisation de la recherche programmation M thodes de suivi des co ts tableau de bord d taill e de la recherche Essais sur prototypes tests Acteurs d cisionnels Organisme directeur de la politique scientifique et technologique central ou sectoriel Enfin dans le cas o la notion de rentabilit doit d partager les
178. le de r tro action normative ce qui signifie que les id es d orientation future des travaux de recherche devront observer les attentes pr sentes de l opinion publique des milieux conomiques des d cideurs de la politique scientifique et technologique de ceux qui appliqueront les r sultats obtenus C est en quelque sorte une expression de la demande socio conomique qui parfois peut inclure des ph nom nes de mode agissant sur des familles de technologies privil giant certaines recherches jetant dans l oubli provisoire certaines autres Ce deuxi me bouclage est en pratique tout aussi important que le premier plus exploratoire et rationnel Il r v le aux d cideurs un peu la mani re de la ma eutique leur domaine de volont et de d sir L mission d id es et propositions nouvelles r sulte en fait d une prise en compte simultan e de ces deux aspects Elle peut tre aid e par l usage de m thodes de pr vision exploratoires et normatives d crites dans les fiches b de la Partie III 28 1 2 La pr vision de l offre scientifique et de la demande socio conomique Le processus en douze tapes qui vient d tre d crit attire l attention sur les bouclages existant entre le stade 0 cf 1 1 10 ex cutions des projets de recherche et le stade 1 cf 1 1 1 id es et orientations nouvelles Ces bouclages s effectuent soit travers des instruments de mesure de performances scientif
179. le et m thode des sc narios des outils pour le plan bleu CEST mai 1983 Paris Godet M Crise de la pr vision essor de la prospective Paris PUF 1977 Gonod P Recherche d une strat gie d valuation progressive et de s lection des technologies Projets pilotes de transfert technologique Organisation des tats Am ricains 1973 McLean Shepherd Curnow Techniques for analysis of system structure University of Sussex Science Policy Research Unit Occasional paper Series n 1 1976 Lefebvre L analyse structurelle m thodes et d veloppements Th se Universit Paris IX Dauphine 1982 OCDE S minaire sur les m thodes d analyse structurelle une nouvelle tentative en mati re d analyse de syst me et ses applications la gestion du syst me scientifique et technique Direction des affaires scientifiques octobre 1973 T ni re Buchot Oerlemans Le mod le Popole Une tentative d analyse du syst me eau dans une agence financi re de bassin Analyse et pr vision Paris tome XV n 2 et 3 1973 Saint Paul R T ni re Buchot P F Innovation et valuation technologique Paris Entreprise moderne d dition 1974 Wanty Federwish Mod les globaux d conomie d entreprise Paris Dunod 1969 Fiche c 3 La dynamique des syst mes I M thode L analyse structurelle permettait l analyse fig e dans le temps d un syst me C est dire que les relations entre variables s effectuaient
180. le territoire national exports 50 Tableau 12 Tableau 13 Milliards U M N D N P D projections a Hypoth se faible b Hypoth se fort art a b Tableau 14 Milliards U M N DNRD d sir e Financement public n cessaire financement budg taire Tableau 15 Total financement budg taire Dont e Financement civil financements interminist riels ou d autres minist res e financement du Minist re de la recherche e financements priv s commandes priv es pass es aux administrations financement universitaire e financements organismes parapublics e Financement militaire L volution d sir e pour le ratio DNRD PNB est ensuite affich e voir tableau 12 On obtient donc l volution de la DNRD en milliards U M N voir tableau 13 Pour chaque hypoth se une r partition est effectu e entre le financement industriel si ce dernier existe et le financement r siduel public n cessaire pour atteindre la DNRD d sir e Le financement priv fait donc l objet d une ou plusieurs pr visions d volution le financement public en est d duit voir tableau 14 Les cr dits de paiement de cette derni re ligne sont ensuite ventil s entre les diverses sources de financement public voir tableau 15 Pour chaque ligne des distinctions peuvent tre effectu es O N N 1 N 2 N 3 N 4 N 5 dans des tableaux annexes entre R recher
181. les ou internationales pr visibles Elle tient compte des orientations plus long terme ventuellement recommand es par les travaux de planification Elle fournit un cadre souple de r flexion qui relativise les choix envisageables proc dures de s lection projette les possibilit s d avenir souhaitables ou viter anticipation des ph nom nes value les situations et syst mes complexes analyse de syst mes Cette r flexion aide la d cision sans impliquer m caniquement De nombreuses techniques peuvent tre utilis es dans ces divers domaines Conceptuellement elles sont toujours simples Seule leur formulation math matique informatique peut s av rer parfois d licate pour autant qu on le d sire Il y a toujours une possibilit de recourir aux concepts sans s astreindre observer passivement les r gles de l appareil math matique Aucune technique ne constitue en soi la r ponse unique un probl me donn Les fiches qui figurent dans la troisi me partie de l ouvrage doivent donc tre saisies globalement afin de choisir celles qui correspondent le plus aux pr occupations du programmateur Ce choix tant op r le programmateur se doit de construire sa propre technique en m langeant les l ments des fiches afin de s adapter au mieux aux probl mes qu il a traiter Le d lai de r alisation d un tel travail est de six douze mois pour une personne ou une quipe n ayant pas d
182. lus de mille Unit s de recherche uvrant dans le domaine des politiques de la science et de la technologie dans quelque quatre vingt pays il est disponible sur demande sous forme de bande magn tique Une deuxi me dition mise jour est actuellement sous presse sous le n 70 dans la m me s rie 101 5 4 Index ABT CB Actualisation AESOP AFCET Albertin d Albouy M Alderson RC Analogiques mod les Analyse factorielle des correspondances Analyse morphologique Analyse strat gique Analyse structurelle Analyse de syst mes Angelin C Ansoff J Antle L Arbres de pertinence Arnfield RV Asher DT Augood D Ayres RU B Baker N Banque mondiale m thode d valuation Bayen M BCG Boston Consulting Group Becker Becker HS Benayoun R Bender AD Benzecri JP Berline AP Bernabeu Y A Bertalanffy L von Berthier P Berthier F Bestuzher Lada IV Bochberg R Bollore Y Bordet JP Bourbon M Bouyssou D Bridgewater AU Bright JR Brown BB Bruneti re J de la Buffet P Bussery A Buttner FH 102 c2 c1 c2 c3 c4 g n ral c 2 c 4 b3 a 8 b2 a 3 a 3 a9 a10 b1 b2 C Ca lliez F Carey RG Cetron M Chartois B Chave Cdt Cheaney ES Check lists Chervel Choski AM Churchman CW Closson J Coady SK Cochran S Cole A Correspondances analyse factorielle Courbes en S Courb
183. m nes Les r sultats num riques ne constituent pas l int r t majeur d une telle d marche b M thodes des prix de r f rence partir des prix internationaux et de param tres nationaux I1s agitde variantes des analyses co ts avantages m thodes de Little et Mirrless de PONUDI et de Squire et Van der Tak Little et Mirrless pr conisent un syst me de prix de r f rence bas sur le co t d opportunit de tous les biens et services exprim en devises trang res compte tenu des possibilit s d change avec l tranger d nomm syst me de prix fronti res La m thode de ONUDI pr conise au lieu de calculer un revenu net actualis aux prix fronti res disponible entre les mains du gouvernement de calculer le revenu net disponible pour la consommation estim en monnaie nationale aux prix de r f rence prix de march ou ext rieur selon que le bien est chang o non Squire et Van der Tak en s inspirant de la m thode de Little et Mirrless ajoutent celle ci une formulation plus pr cise de la prise en compte de l impact du projet sur la r partition c M thode des effets Assez difficilement applicable en pratique aux investissements dans le domaine de la R amp D elle est rappel e ici pour m moire Le principe de cette m thode est de comparer demande finale donn e en volume la situation conomique c est dire le revenu des diff rents agents conomiques m nages entr
184. maine de la programmation d activit s scientifiques et technologiques et ceci aussi bien un niveau politique qu au niveau d une direction technique IH Conditions d application La m thode d analyse structurelle comme l ensemble des m thodes relevant de la th orie des syst mes est relativement sophistiqu e Elle implique donc une bonne connaissance des diff rentes th ories mises en jeu th orie des syst mes th orie des graphes analyse matricielle etc L intervention d experts se r v lera de ce fait souvent indispensable sans pour autant se substituer aux acteurs principaux du syst me dont la participation active reste essentielle Dans certains cas des moyens informatiques sontn cessaires au traitement des diff rentes donn es Ce traitement sera facilit par l acc s des langages sp cialis s comme l APL multiplication de matrices bool ennes Cependant l analyse structurelle peut galement fournir des r sultats int ressants sans recours l informatique IV Avantages et inconv nients L analyse structurelle constitue une bonne approche de tous les caract res des projets scientifiques techniques conomiques sociaux et politiques Elle peut parfaitement constituer un excellent apport des m thodes plus d cisionnelles par exemple de type multicrit res Elle facilite d ailleurs la premi re tape de certaines techniques de pr vision scientifique ou technologiq
185. man Per formance New York Wiley and Sons 1977 Keeney R L Siting Energy Facilities New York Academic Press 1980 Keeney R L Raiffa H Decisions with Multiple Objectives New York Wiley and Sons 1976 Montgolfier J de Bertier P Approche multicrit re des probl mes de d cision Paris ditions Hommeset techniques 1978 Posavac E J Carey R G Program Evaluation Methods and Case Studies New Jersey Prentice Hall 1980 Roy B Alg bre moderne et th orie des graphes Paris Dunod 1969 Roy B Vincke P L analyse multicrit res Congr s 1980 de la soci t canadienne pour la recherche op rationnelle Document du LAMSADE Laboratoire d analyse et mod lisation de syst mes pour l aide la d cision Universit de Paris Dauphine Paris Siskos J Les programmes UTA Manuel d utilisation Paris Universit Paris Dauphine Cahier du LAMSADE n 24 1979 Vincke Preference Modelling A Survey and an Experiment Operational Research 1981 North Holland Publishing Company Von Neumann and Morgenstern Theory of Games and Economic Behaviour Princeton Princeton University Press 1947 11 Fiche a 7 Les m thodes de surclassement M thodes ELECTRE I M thodes Comme dans la th orie de l utilit il s agit ici de faire agir des crit res g g sur un ensemble A d alternatives possibles voir fiche a 6 Le principe de cette approche consiste par la construction d
186. mations n cessaires qui n avaient pu jusqu alors tre obtenues spontan ment IV Avantages et inconv nients Le principal avantage des m thodes d analyse strat gique est leur simplicit qui les met la port e de tous les dirigeants et leur permet de prendre rapidement conscience des probl mes et des enjeux Leur inconv nient est le compl ment sym trique de cette Caract ristique une politique fond e sur deux ou trois param tres chiffr s est forc ment sch matique et pr caire De plus le grand nombre de d tails qualitatifs qui forme le contexte environnant la d cision n est pas immuable et contr lable longtemps ce qui oblige r viser fr quemment les d cisions V Bibliographie Ansoff J Corporate Strategy Penguin Books 1968 Bayen M M thodes utilis es aux tats Unis dans le domaine de la planification et du d veloppement des technologies tude CPE n 12 Minist re de l industrie et de la recherche mai 1983 Boston Consulting Group Les m canismes de la comp titivit Paris Hommes et techniques 1980 Closson J Ma trisez vos prix de revient par le design to cost Sciences et techniques n 81 1981 Paris Godet M et al Num ro sp cial de Revue Futuribles n 72 d cembre 1983 Paris Jouineau C L analyse de la valeur et ses nouvelles applications industrielles Paris Entreprise moderne d dition 1968 Levitt T Innovation et marketing Paris ditions d
187. n cours c est un cru r put il est vieux etc ou la qualit du r cipient qui le contient il a la bonne contenance il permet une longue conservation il est robuste etc Pour un exemple aussi simple le contexte permetais ment de lever l ambiguit Pour le cas fr quemment rencontr de variables socio conomiques o les mots recouvrent autre chose que des notions physiquement s parables il n en va pas de m me Les techniques d analyse de syst me tirent donc notamment leur succ s de pouvoir s abstraire de ce classement initial entre valeurs objectives et jugements subjectifs faisant dispara tre cette diff rence gr ce des notions de correspondance et de proximit Le vin et sa bouteille seront donc des notions proches l un s exprimant par l autre et r ciproquement Le r le du programmateur sera toutefois plus marqu dans les m thodes d analyse et d valuation de situation que dans les autres m thodes de programmation Dans ces derni res l exp rimentateur est en effet peu pr s neutre avec les m mes variables un intervenant diff rent est conduit obtenir les m mes r sultats avec la m me technique de programmation Dans les m thodes d analyse de syst me le programmateur se compte g n ralement parmi les variables qu il retient pour d crire la situation Il est donc un param tre parmi d autres et exprime ainsi officiellement la part et l int r t qu il prend dans le
188. n gociations le total des montants affect s pour chaque ann e tant fix Par exemple un fortaccroissement de personnel se fera au d triment des cr dits d quipement et de fonctionnement ou le contraire 4 2 3 Les diverses formes d incitation des laboratoires de recherche Les consid rations financi res qui pr c dent ne sont normalement que l instrument d une volont politique Celle ci peut prendre diff rentes formes d organisation pour s exprimer et inciter les laboratoires adopter les orientations choisies a Le premier moyen de programmation nationale de la R amp D est celui qu implicitement on a consid r jusqu pr sent le Budget national de la R amp D dont la r partition d pend d une autorit responsable minist re ou organisme sp cialis L inconv nient de cette proc dure est l inertie bureaucratique qu elle peut vite pr senter En fait la distribution des cr dits se fait peu peu en fonction des institutions clientes du minist re ou de l organisme Il devient tr s difficile de refuser des cr dits ces institutions m me si les recherches sont peu convaincantes A enveloppe constante ou en faible progression il est donc pratiquement impossible d introduire une nouvelle institution dont les travaux paraissent prometteurs et dignes d tre encourag s Tout se passe comme si l autorit responsable tait devenue prisonni re de ceux qu elle est charg e d
189. n impact important sur la r ussite d autres programmes ceux qui n ont pas de tel s impact s verront en cons quence leur ordre de priorit diminuer Ce stade 8 est parfois nomm le stade de la hache car c est ici qu est fix le nombre de programmes retenus pour la p riode quinquennale en question selon les possibilit s de l enveloppe financi re allou e au GPNR aux stades 3 et 4 Stade 9 de l algorithme on harmonise alors les chronodia grammes ou diagrammes PERT des divers programmes rete nus ce qui tablit un ordre de priorit chronologique entre pro jets d un m me programme on limine les duplications in utiles entre projets de recherche ou les liens de coop ration tablir entre eux L enveloppe financi re globale du GPNR est ajust e en cons quence en plus ou en moins On tablit alors la version d finitive du Grand programme national de recherche Stade 10 de l algorithme les Comit s de programmes et Directeurs de Centres et Unit s de recherche laborent les divers projets de recherche grossi rement d finis au stade 6 en s assurant que les ressources humaines financi res informationnelles et mat rielles dont ils auront besoin seront mobilisables le moment venu selon leur ordre de priorit chronologique tabli au stade 9 On tablit alors le Portefeuille national de projets de recherche dont la liste informatis e indiquera les budgets fonctionnement et investissement
190. naires ou dont l orientation reste controvers e donne l illusion de diriger mais s av re terme sans grande efficacit Un autre inconv nient des cr dits incitatifs est le saupoudrage qui souvent les caract rise vouloir tout diriger l organisme de coordination et de r partition financi re se donne l illusion d exprimer sa volont alors qu il ne fait qu acheter le prix d une information qu il n aurait pas autrement d Le tableau 16 r sume les commentaires ci dessus Selon le portefeuille d activit s de R amp D l tat ou l entreprise aura int r t utiliser une combinaison de ces divers types de financement qui permettent de mettre en pratique les d cisions de programmation S ilexiste une volont tr s affirm e de d marrer une nouvelle activit de R amp D venant s ajouter celles d j aid es par les pouvoirs publics ou par la Direction responsable de l entreprise concern e l incitation directe par accroissement du budget national de R amp D est la plus efficace et la plus rapide Tous les grands programmes spatial t l communication nergie etc sont initi s de cette fa on Cette proc dure est par contre peu souple l orientation initiale tant ensuite difficile modifier et encore plus supprimer 3 Souvent appel Fonds national de la recherche scientifique ou Fondation nationale des sciences 53 Tableau 16 fr quent simplicit Budget nationa
191. nature de d penses d une part fonctionnels et programmatiques d autre part sont par ailleurs rappel s afin de faciliter une mise en uvre pratique et concr te de ces diverses consid rations qui constituent un mode d emploi de la programmation Le troisi me chapitre concernant les t ches remplir lors de la programmation de la R amp D a un caract re beaucoup plus instrumental et fait le lien avec la troisi me partie de ce manuel Il correspond l attitude d un service unit de recherche unit s de gestion de la recherche groupe d tude charg d un grand projet S amp T qui doit entreprendre la r alisation de la programmation dont les m canismes ont t d crits ci dessus Le point de vue adopt n est donc plus celui de la conception ler chapitre ni du processus fonctionnel et institutionnel 2 me chapitre mais celui du chef de chantier beaucoup plus proche du contenu technique et scientifique du programme Un certain nombre de t ches pr sent es sous la forme de tableaux permettent de comprendre qui fait quoi et quel moment Des recommandations sous la forme de questions simples et concr tes viennent compl ter cette troisi me approche pragmatique Le quatri me chapitre d crit les pr occupations usuelles lors de l laboration d une programmation sous la forme de quelques consid rations pratiques Desillustrations statistiqu s permettent de saisir la forme que peut prendre la pr sen
192. ne ses d cisions sur le terrain connu des valeurs l mentaires c est bon pour le pays a ne sert rien a procure de l emploi les autres n arrivent pas en faire autant etc Si au contraire tous les efforts de l valuateur n aboutissent pas cette n cessaire simplification et dans la mesure o il s est assur que cela ne provient pas de sa propre et relative incomp tence alors il y a lieu de s interroger c Le discours d valuation a priori Il s appuie sur les r ponses donn es des questions usuelles qui recoupent de nombreuses fois les crit res de s lection arr t s pour lancer le programme Qualit S amp T Est ce que a va marcher et cela correspond il bien ce qui est pr vu La notion de qualit c est dire de performance scientifique et technique est pr ciser par l quipe d valuation Cette qualit est elle mesurable Est ce l expression d une opinion S appuie t elle sur des exp riences r p titives ou non Efficacit de la gestion du programme Les d lais et les prix ont ils des chances d tre respect s Quelleestl importance des d rapages que l on peut pr voir Contribution des r sultats d autres programmes Les retomb es du programme sur les grandes pr occupations socio conomiques des secteurs qu il concerne directement et indirectement sont dans la plupart des cas l emploi direct et indirect la balance ext rieure des paiem
193. nis d autre part rentabilit de l exploitation des mat riels pour la soci t qui les acquis Dans chaque cas les formules traditionnelles VAN ou TRI signal es plus haut sont utilis es L originalit r side dans le fait de confronter des points de vue diff rents On peut citer dans l ordre point de vue du fabricant point de vue des pouvoirs publics balance des comptes ext rieurs point de vue de l exploitant Dans la plupart des cas les mod les utilis s s expriment sous la forme de la r solution simultan e d quations lin aires soumises des contraintes recherche 69 d optimisation lin aire voir Danila Squire Van der Tak Chosky et al et Masse dans la bibliographie Le calcul des conditions optimales quir solvent ces mod les fournissent des r f rences co t d opportunit pour les contraintes prix de r f rence pour les ventes partir desquelles des rentabilit s th oriques servant d objectifs peuvent tre d duites On insistera sur le caract re excessivement th orique de tels d veloppements math matiques notamment dans les domaines touchant aux activit s de R amp D La complexit des d ve loppements math matiques compense le plus souvent la m diocrit des donn es de base servant d terminer les coefficients num riques des quations lin aires Les simulations qu autorisent les m thodes co ts avantages permettent toutefois de mieux raisonneretcomprendre les ph no
194. nis d Am rique 1967 223 p Rosnay Jo l de Le macroscope Paris Seuil 1975 287 p Roy B Alg bre moderne et th orie des graphes Paris Dunod 1969 Saint Paul R T ni re Buchot P F Innovation et valuation technologiques S lection des projets et m thodes de pr vision Paris Entreprise moderne d dition 1974 316p Shils Edward etal Criteria for Scientific Development Public Policy and National Goals London MIT Press 1968 207 p particuli rement Weinberg Criteria for Scientific Choice T ni re Buchot PF Cours de m thodes de pr paration des d cisions CNAM et Institut national des sciences et techniques nucl aires 1984 Paris Unesco Scientific Thought Some Underlying Concepts Methods and Procedures Paris La Haye Mouton Unesco ed 1972 252 p particuli rement Beer Stafford Manage ment in scientific terms Unesco Scientific Forecasting and Human Needs trends methods and message Paris Oxford Unesco and Pergamon Press 1984 204 Wagner H M Principles of Operations Reserach Prentice Hall 1970 Wiener Robert Cybern tique et soci t Paris Collection Le monde en 10 x 18 dition originale en anglais 1948 1975 5 3 Quelques adresses Biblioth que Science Technologie Soci t STS Conservatoire national des arts et m tiers 292 rue Saint Martin 75003 Paris Cette biblioth que abrite la collection du Centre de recherche et d tudes sur l
195. nnement et les recrutements inventer par analogie les donn es chiffr es manquantes en sorte d engager vos interlocuteurs et les faire r agir Quel que soit l exp dient utilis ne jamais laisser pourrir la situation Sans donn es r guli rement obtenues aucun recoupement et aucune programmation s rieuse ne sont possibles D s que celles ci sont disponibles il est par contre utile de les traiter en vue de la programmation des activit s note 3 cont besoins institutionnels des pays a dans ledomaine de la science et de la technologie S rie Etudes et documents de politique scientifique n 40 Unesco Paris 1977 Voir galement les travaux pr sent s lors du s minaire Unesco sur l valuation des m thodes de d termination des priorit s dans le domaine de la science et de la technologie Paris 27 30 sept 1983 19 scientifiques ettechnologiquesnationales Une m thode simple efficace et informatis e de collecte des donn es n cessaires la programmation a t mise au point et publi e par l Unesco en 1987 sous le n 67 dans la S rie tudes et documents de politique scientifique sous le titre Inventaire du potentiel scientifique et technologique national 7 2 Les unit s de recherche sont floues et les th mes de recherche sont mal d finis La s paration des activit s S amp T en recherche fondamentale recherche appliqu e et d veloppement exp rimental est une chose le fait de
196. non applicable car voir F E en 14 E est un agr gat de N N F voir F N en 15 14 voir N en 12 15 nature des biens et services consomm s par Tonenon et 33 Tableau 4 Processus de programmation pluriannuelle et budg taire de la R amp D Acteurs activit s et produits Acteurs principaux Pr paration des d cisions Minist re de la science et de la technologie e Autres minist res charg s de la recherche scientifique e Minist re du plan e Minist re de la science et de la technologie e Minist re de la science et de la technologie e Minist re des finances e Directeurs d instituts et centres de recherche e Directeurs d instituts centres et unit s de recherche Chefs d unit s de recherche CNRST Conseil national de la recherche scientifique et technologique 34 m CRE p D OS OS Gen Rte e GERS GENE CEE ap RS OS CES COR CS ONE ns Examen et ou prise de d cision e Conseil des Ministres Conseil des Ministres e CNRSTY et ses Commissions sp cialis es Conseil des Ministres e Minist re de la science et de la technologie e CNRST et ses Commissions sp cialis es e Ministre de la science et de la technologie e Ministres de tutelle e Comit s des programmes des instituts et centres de recherche e Directeurs d instituts et centres de recherche e Comit des chefs d unit s de chaque institut et centr
197. notamment pour r aliser la derni re phase calcul d inversion de la matrice C de cette m thode Les matrices de d cision qui sont en fait des proc dures simples de classement de projets analogues celles utilis es dans les examens et concours scolaires pour des tudiants s appliquent tout ensemble de projets homog nes ayant en commun des caract ristiques nombreuses et comparables HI Conditions d application Les matrices d analyse n cessitent une bonne compr hension globale de l ensemble des recherches des secteurs industriels et des relations existant entre eux Une condition pr alable est donc l existence d un service statistique central recueillant et traitant toutes ces donn es Les matrices d analyse valorisent alors sous une forme synth tique ais ment compr hensible l essentiel de l information disponible Les matrices de d cision sont applicables d s que l on conna t l ensemble des projets s lectionner et l ensemble des crit res retenus pour les s lectionner Un point important de cette m thode est le choix de la pond ration affect e aux divers crit res la nature de cette pond ration tant minemment politique 1 Voir ce sujet le Manuel d inventaire du potentiel scientifique et technologique national publi par l Unesco en 1987 sous le n 67 dans la s rie tudes et documents de politique scientifique IV Avantages et inconv nients Les m thode
198. nouveaux paris sur l avenir en T Jest parfois appel boucle de r tro actionexploratoire Elle traduit l influence de l offre scientifique Cette it ration figur e sur le sch ma ci dessus entreprend en effet une exploration pas pas du futur qui s appuie sur les r alisations pr sentes tout en essayant de les am liorer ou de les modifier partiellement selon un processus heuristique 1 1 12 Les r actions de la soci t du march de l environnement Enqu tes d opinion tudes de march pr vision des r actions de l environnement Rep re n 12 Une autre fa on indispensable d valuer les r sultats de R amp D obtenus ou en cours d obtention est d effectuer une enqu te aupr s des utilisateurs ventuels de ces r sultats enqu tes d opinion tudes de march ou d image de marque afin de comprendre les attentes de ceux ci et la fa on dont sont ressenties les prestations qui leur correspondront Ce jugement est beaucoup plus d licat que le pr c dent cf 1 1 11 et plus subjectif aussi Il d pend fortement de la fa on dont les enqu tes sont men es et des personnes qui en sont charg es Les appr ciations obtenues peuvent avoir un effet direct sur les id es nouvelles 1 et orientations donner aux projets de recherche sous la forme d indications volontaires politiques encore appel es normatives ou volontaristes Ce bouclage par l opinion est parfois d nomm bouc
199. ns Tr s fr quemment la participation est la compensation accord e l obtention de donn es conomiques ayant une nature budg taire 6 3 En r sum la s quence des op rations de mise en uvre des instruments budg taires de programmation peut tre repr sent e par exemple par la figure 2 1 D taill s au 8 4 2 du manuel n 48 2 Voir l annexe 1 bibliographique du manuel n 48 3 M thode de d termination des priorit s dans le domaine de la science et de la technologie Enqu tes Unesco UNACAST sur les Institutions de recherche p riph riques collecte des donn es T conomiques R flexion sur les priorit s s lection mod les et outils les pr visions lt 4 m thodologiques l analyse des syst mes cf chap II complexes 2 rationalisation des Mi fi E approches n goci es se en forme budg taire 4777 choix budg taires a et en coh rence avec le 4 budget base z ro participation lan de d vel 8 EE CON F objectifs g n raux du plan _ pluri annualit Institution centrale coh rence pluri de programmation des Budget de programmes 4 institutionnelle activit s S T r f rence aux fonctions de l Etat Budg tisation annuelle programme budg taire Approches n goci es participations enqu tes publiques valuation des choix technologiques et de leurs impacts etc Figure 2 Pour fonctionner correctement
200. ns internationales 45 5 00 1970 1975 4 00 Hi 1980 3 00 2 00 e S o R A LSF ese S 2 OMS mm nos os 1 00 ne se S 0 00 Pays Pays et Afrique Am rique Am rique d velopp es territoires en du Nord Latine d veloppememt 1 Les donn es se r f rent aux d penses pour la science amp es 2 1 78 1 79 a Fe mj 1 02 1 08 1 18 0 31 0 23 0 27 tats Arabes Asie Fig 7 D penses de R amp D en pourcentage du produit national brut PNB Estimations pour 1970 1975 et 1980 Source Office des statistiques de 1l Unesco 4 1 6 Autres crit res d valuation a priori d un programme de recherche Les listes partielles qui pr c dent doivent tre compl t es en fonction de la sp cificit du sujet traiter On en trouve de nombreux exemples dans des publications traitant des crit res et proc dures de d termination des priorit s des programmes et projets de R amp D L essentiel est de respecter une bonne homog n it dans le degr de g n ralit ou de pr cision des crit res afin qu iln y ait pas trop de disparit dans les points de vue exprim s par chacun d entre eux Par ailleurs ces crit res doivent tre pond r s ou hi rarchis s qu il s agisse de l laboration du Grand programme national de recherche ou du sch ma directeur d volution du Syst me scientifique et technologique national ouqu ils agisse de la p
201. ns jou es de la ville Paris TEMA ditions 1972 Fiche b 2 La m thode Delphi I M thode La m thode Delphi probablement l une des m thodes de pr vision scientifique technologique les plus employ es actuellement se d compose en trois phases e constitution d un groupe d experts e laboration d un questionnaire e d roulement de la consultation 1 Constitution d un groupe d experts Ilest souhaitable quel que soit le sujet trait de trouver jusqu 100 150 experts qui seront si possible des hommes d avenir orient s vers le futur On devra de plus dans la mesure du possible s assurer de l ind pendance de ceux ci Le principe de la m thode consiste alors adresser la plupart du temps par voie postale un questionnaire ces experts 2 laboration d un questionnaire C est une tape importante En effet il est n cessaire de construire des questions pr cises et d une certaine mani re quantifiables d viter toute redondance et d pendance entre les questions Ceci est d autant plus difficile r aliser que le sujet trait est pr cis 3 D roulement de la consultation Elle se d roule en plusieurs tapes envoi d un premier questionnaire d pouillement du premier questionnaire et envoi d un second questionnaire Il s agit ici du m me questionnaire enrichi d informations sur le d pouillement du premier M diane des avis espace in
202. nt l valuation a posteriori ou ex post tel est bien l objet principal de la pr sente Phase 7 du Cycle PPBE Le tableau 5 montre que de nombreuses instances collectives Conseils Comit s Commissions y sont plus ou moins engag es et que tous les niveaux des structures organisationnelles y participent peu ou prou Phase 8 Analyse syst matique de situation Inventaire du potentiel scientifique et technologique national PST Cette analyse de situation constitue la fois la fin du cycle PPBE et la base du suivant Elle se fait notamment au vu des r sultats de Inventaire du potentiel scientifique et technologique national PST r alis au moyen de la m thodologie d enqu te et de traitement informatis des donn es mises au point par l Unesco 2 2 L algorithme de programmation des activit s S amp F La place et l incidence de la programmation des activit s S amp T dans le cycle pluri annuel et annuel PPBE ayant t d finies il convient maintenant d expliquer sous forme d un exemple algorithm les divers stades de la planification programmation budg tisation de la R amp D voir algorithme des pages suivantes Quelques remarques pr liminaires s imposent 36 les stades 1 2et3 de l algorithmeconcernent la planification c est dire la Phase 1 du cycle PPBE d crit ci dessus comme tels ils n entrent pas dans le cadre du pr sent ouvrage et ne seront donc pas examin s dans ce q
203. nt ou implicitement fix es par le Plan national de d veloppement au Syst me STN Pour tablir la coh rence entre d une part les choix effectu s au niveau de la s lection des programmes cf 1 1 4 d apr s les crit res et les normes cf 1 1 5 par l Organisme directeur de la politique scientifique et technologique nationale et d autre part l ensemble des consid rations politiques cf 1 1 6 vocations buts objectifs moyens tels qu ils sont fix s par le Plan ou la Strat gie nationale de d veloppement on utilise souvent des mod les globaux de synth se ou encore des m thodes d analyse de syst mes rep re c Ces techniques sont d crites dans les fiches c de la Partie II Elles peuvent influencer l ensemble de la programmation lorsqu elles sont employ es bon escient et il convient donc d y pr ter une attention particuli re 1 1 7 Les r gles et normes de fonctionnement du Syst me scientifique et technologique national R gles et normes gouvernant le fonctionnement administratif et financier du Syst me scientifique et technologique national STN Rep re n D La politique scientifique et technologique nationale doit observer un certain nombre de contraintes ext rieures r gles du jeu financi res administratives et juridiques pour prendre i Voir ensemble des fiches a de la partie IT 2 C est l objet de l Inventaire du potentiel scientifique et technolog
204. nt bien per u Par contre la phase analytique poss de ce grand avantage quiest d obliger diss quer puisreconstruire toute une politique de recherche Elle impose une discipline la pens e politique 1 Electre Voir fiche a 7 V Bibliographie Le Boulanger Hubert Roy Bernard L entreprise face la s lection et l orientation des projets de recherche la methodologie dans le groupe SEMA METRA vol VII n 4 1968 C E R I D 512 CNAM STS Paris SEMA D partement recherche op rationnelle valuation et s lection des projets de recherche La m thode des d classements compar s C E R I D 617 CNAM STS Paris Danila N Strat gies technologiques M thodes d valuation et de s lection des projets Paris FNEGE et IDMP 1983 p 146 149 IDMP Institut de Management Public FNEGE Fondation Nationale pour l Enseignement et la Gestion 1 Soci t d conomie et de math mtaiques appliqu es SEMA du groupe international METRA 75 Fiche a 6 L utilit multiattributs I M thode On consid re un ensemble fini d alternatives potentielles A a b c permettant d exprimer une pr f rence entre des programmes ou des projets de R amp D en se basant sur un ensemble g g g de crit res d appr ciation L utilit multiattributs consiste essayer d estimer une fonction U g amp 8 appel e fonction d utilit telle que l application de ce
205. nt les phases 2 et 3 du cycle PPBE qui sont au c ur m me du pr sent ouvrage 3 Les t ches principales effectuer au cours du cycle PPBE La figure 6 indiquait les diverses phases de la mise en uvre du cycle de planification programmation budg tisation valua tion de la R amp D On en pr cisera maintenant le contenu op rationnel en indiquant au passage les divers outils et tech niques de management ou d animation qui leur correspondent 1 Lorsque plusieurs programmes dont l ex cution est parfois confi e deux ou plusieurs Centres sont en d pendance r ciproque diverses tapes de leur avancement il faut utiliser le diagramme PERT au lieu d un simplechronodiagramme par programme individuel Tl en est de m me des divers projets de recherche au sein d un m me programme 41 Tableau 6 la t che 1 satisfaire tache concr tes Analyses de tude pr alable Orientation des Analyse des Pr tudes march et besoins de la besoins et analyse du sociologiques soci t ou des d termination comportement Analyses besoins du des objectifs des acteurs strat giques march strat giques e clients Analyse de la R sultats et d cisions l issue de la t che Cahier des programme Organisme directeur de la politique scientifiq 3 1 tude pr alable du probl me phase 1 du cycle PPBE La formulation des recherches e
206. nt sur les objectifs globaux tels qu ils r sultent de la confrontation des travaux de planification et des objectifs sectoriels qui leur correspondent des implications budg taires 1 On consultera avec profit sur ce sujet le Manuel d inventaire du potentiel scientifique et technologique national publi sous le num ro 67 dans la Collection tudes et documenis de politique scientifique de l Unesco Paris 1987 13 qui en r sultent pour le Gouvernement et le Parlement du calendrier de r alisation qu il leur est possible d observer Telles sont les t ches de la programmation qui requi rent la fois des m thodes pour pr voir s lectionner analyser les syst mes complexes voir partie III de ce rapport et un bon usage de la communication dans les processus mis en uvre voir partie IT 2 A quoi s applique la programmation des activit s S amp T Par activit s scientifiques et technologiques on entend des types de travaux tr s divers qui sont pr cis s dans le 5 3 du manuel n 48 et qui seront succinctement rappel s ci apr s 2 1 La recherche fondamentale sans finalit pr cise court terme est assez impr visible Ni la planification ni la pro grammation sont pour cette raison tr s pertinentes pour son devenir Elles s en pr occupent cependant en v rifiant que les comp tences indispensables sont bien r unies dans le pays et que l enveloppe budg taire globalis e pour la rech
207. ntreprendre et les diverses tudes qui pr cisent le contenu et l orientation de cette t che sont repr sent es dans le tableau 6 L tude pr alable du probl me r soudre consiste d abord bien le d finir non seulementen termes socio conomiques mais aussi en termes techniques en se fondant sur les besoins de la soci t ou du march ce qui concr tement consiste analyser les comportements du public des clients mais aussi des autres pays ou des concurrents qui se sont ventuellement pr occup s de r soudre le m me type de probl me L approche utilis e ici a pour objectifs une bonne analyse des besoins de la soci t et la d termination des objectifs socio conomiques qui devront tre atteints Ce n est donc pas une approche scientifique et technologique au sens restreint comme on le voit encore trop souvent lors du d marrage d une recherche appliqu e C est une d marche tourn e vers la soci t et l conomie c est dire vers l ext rieur du syst me scientifique et technologique national Les outils utilisables sont nombreux m thodes d anti cipation prospective pr visions technologique cf partie III mais aussi Outils traditionnels de marketing et d analyse sociologique analyses de la concurrence etanalyses strat giques cf partie IIT Un vaste fonds documentaire une large banque de donn es notamment sur les brevets et les r f rences au Plan national de d velo
208. ocument distinct du Plan national de d veloppement La diff rence entre les chapitres consacr s la S amp T dans le Plan et le document consacr ce Grand programme national tient l ampleur et la richesse de d tails notamment au sujet des objectifs scientifiques Le Plan ne peut tre significatif et convaincant que dans la mesure o il est un r sum d un Grand programme pr cis et d taill On distingue en th orie deux types de programmation de la R amp D La programmation descendante et normative o les th mes et projets de recherche qui composent les divers programmes sont en quelque sorte impos s d en haut par l organe responsable de la politique S amp T aux institutions et unit s de recherche charg es de leur ex cution La programmation ascendante et r active o ce sont les unit s et institutions de recherche dans le cadre de leurs Comit s de programmes qui sugg rent les th mes et projets de recherche en haut lieu ceux ci sont alors accept s amend s ou rejet s compte tenu d une part de leur pertinence par rapport aux priorit s du d veloppement national et d autre part de leur compatibilit avec les objectifs et les moyens du Syst me scientifique et technologique national En r alit il s agit fr quemment d un processus dialectique combinant ces deux types de programmation Phase 3 La budg tisation annuelle par programme et par institutions Ici on s inter sse la bu
209. oduction A M A New products new profits N Y 1964 C ER I 649 CNAM STS Paris Saint Paul R T ni re Buchot P F Innovation et valuation technologiques Paris Entreprise moderne d dition septembre 1974 Silverman Barry G Project appraisal methodology a multidimensional Cost Benefit Assessment tool Management Science vol 27 n 7 1981 p 802 821 4 Silvermann Barry G Project appraisal methodology market penetration elements Management Science vol 2 n 2 1983 p 210 224 Voir galement Gremillet A Tables de ratios financiers Les ratios et leur utilisation Paris ditions d organisation 1980 Malinvaud E M thodes statistiques de l conom trie Paris Dunod 1981 67 Fiche a 3 Les m thodes issues de l actualisation Mal adapt l avenir incertain voire ind termin des pro grammes et projets de R amp D le calcul d actualisation est pourtant tr s fr quemment utilis la demande expresse d instances de d cision et de financement Celles cionten effet souvent tendance confondre des investissements classiques de production risques limit s avec des investissements dans la R amp D qui sont fort diff rents Savoir utiliser les m thodes d actualisation permet toutefois de pr senter au mieux un dossier et de se pr munir de jugements h tifs tablis sur des pr misses discutables pour ne pas dire erron es On lira dans cetespritles d veloppements qui su
210. omme indiqu dans le tableau 8 L ex cution de la recherche appliqu e proprement dite sous l autorit d un chef de programme a une dur e variable selon les secteurs industriels On peut la situer entre six mois et trois ans Dans le cas de programmes ou projets non industriels en vue d une innovation sociale par exemple cet ordre de grandeur n est pas chang En respectant le calendrier pr vu par la programmation la recherche doit d boucher sur une exp rimentation gr ce la r alisation d un ou plusieurs prototypes ou la mise au point de tests enqu tes d opinion micro r alisation sur le terrain etc Les effets sur l environnement social naturel sont mesur s cette occasion Les outils disponibles pour cette phase sont classiques Il s agit de tenir un tableau de bord qui permet d exprimer les carts de la r alisation avec ce qui tait pr vu par la programmation Simultan ment un certain nombre d bauches et d tudes appliqu es seront conduites en vue de l application en vraie grandeur G n ralement les aspects de commercialisation du futur produit de mise en uvre industrielle d organisation et de m thodes de contr le de la qualit et de politique d achat quipements et constituants sont pris en consid ration cette poque Si les essais sur prototypes sont concluants la d cision de poursuivre ou d arr ter ce quiengage des cr dits consid rables relat
211. onale de recherche et d veloppement et de ses composantes en proportion du produit int rieur brut Source H Curien et al 1 Curien Albouy T ni re Buchot Redressement de la recherche et de la technologie Plan int rimaire 1982 83 La Documentation Fran aise Paris 1981 49 Tableau 9 R partition de la d pense int rieure de R amp D DIRD par destination de d penses en 1977 tats Unis Royaume Uni 78 Japon France Italie Allemagne R F d Source OCDE Tableau 10 Recherche de base fondamentale et exploratoire Destination du Recherche financement appliqu e et finalis e D veloppe ments environ 40 de la DNRD Source H Curien et al op cit De m me la notion de recherche recouvrant des r alit s tr s diverses il est int ressant de r partir l enveloppe par grandes masses Dans un premier temps on peut se limiter la r partition de l enveloppe globale voir tableau 9 Dans un second on peut tenir compte des diverses origines de financement et de responsabilit s Pour la France pour la p riode 1979 80 cela conduit au tableau 10 Dans le cas d une entreprise relativement importante la d marche est analogue Les lignes du tableau pr c dent sont inchang es les colonnes indiquent les origines du financement deslaboratoires fonds publics divers minist res etorganismes parapublics fonds priv s ventes de recherche d veloppemen
212. oncer un programme nouveau de recherche La programmation sert alors au Gouvernement de contrepoids aux travaux de planification qui dans la plupart des cas ne sont qu une mise en coh rence des d sirs sectoriels et collectifs et par l m me p chent par optimisme La programmation sert de rapport de contre expertise la planification Elle permet de mieux hi rarchiser les d sirs de d veloppement Elle incite choisir Vis vis du budget la programmation sert viter les coups dus des changements politiques ou et des difficult s conomiquesrenforc es La programmation garantit en quelque sorte la continuit de certains programmes de R amp D assur s de pouvoir se d velopper durant quelques ann es sans avoir justifier constamment leur existence c La programmation permet un pays en d veloppement de cr er une r gle du jeu parmi les diverses institutions scientifiques les centres universitaires les centres d tude publics et priv s et de f d rer leur diversit d activit s d origines et de finalit s La programmation exprime concr tement ce que la planification n indique que qualitativement Elle traduit les intentions de l tat alors que le budget ne fait que les ex cuter Elle permet d tablir un climat plus confiant et constructif les changes entre partenaires se feront sur la base de r alisations et non d opinions traiteront de d lais de r alisation et non d objectifs
213. ont exclues de ce total les d penses pour des activit s de R amp D effectu es par les organisations internationales install es dans le pays consid r Les d penses totales pour les activit s de R amp D telles qu elles sont d finies ci dessus comprennent toutes les d penses courantes y compris les frais g n raux et les d penses en capital telles qu elles sont d finies ci apr s 1 Les d penses courantes intra muros comprenant tous les paiements effectu s pendant l ann e de r f rence pour l ex cution d activit s de R amp D l int rieur des unit s institutions ou secteurs d ex cution quelle que soit la source ou l origine des fonds Ces paiements ont trait aux d penses de personnel de petit mat riel et fournitures i fongibles et autres d penses courantes y compris une part des frais g n raux par exemple loyer entretien et r paration des b timents remplacement du mobilier de bureau eau gaz lectricit d penses administratives etc L achat du gros quipement est port sous d penses en capital Les d penses courantes doivent tre subdivis es en d penses totales de personnel et autres d penses courantes d penses de personnel comprenant les paiements en esp ces ou en nature des salaires traitements et tous frais connexes de main d oeuvre y compris les avantages divers tels que primes cong s pay s cotisations aux caisses de retraite syst mes obliga
214. ont publi s dans les deux langues Le pr sent ouvrage est une analyse critique des principales m thodes de programmation applicables l orientation et la gestion de la Recherche D veloppement R amp D nationale Les m thodes proc dures et instruments n cessaires pour tablir une programmation pluri annuelle g n ralement 5 ans et pluri institutionnelle y sont d crites en liaison avec la planification du d veloppement national et la budg tisation annuelle des cr dits d Etat destin s la Recherche D veloppement Cette derni re a fait l objet d une publication ant rieure intitul e Manuel de budg tisation nationale des activit s scientifiques et technologiques parue sous le num ro 48 dans la m me collection en 1981 Les deux manuels sont principalement destin s aux responsables gouvernementaux de la politique scientifique et technologique en particulier dans les pays en d veloppement qui doivent programmer et budg tiser les activit s scientifiques et technologiques ainsi qu aux fonctionnaires charg s du plan national de d veloppement et du budget de l tat qui seront amen s y coop rer Ils devraient galement tre utiles aux directeurs des institutions scientifiques et technologiques qui soumettent des demandes de cr dits l tat Ils devraient enfin permettre aux tudiants en sciences conomiques et administratives d acqu rir les notions essentielles qui leur permettront plus
215. ontrats de R amp D Fonds provenant des entreprises Secteur de la production de production R amp D int gr e une entreprise R amp D non int gr e sectorielle ou multisectorielle Financement direct R amp D int gr e Contrats de R amp D Fonds propres des universit s Secteur de l enseignement sup rieur Universit s Grandes coles Coop ration S amp T multilat rale bilat rale Fonds trangers Laboratoires trangers Entreprises transnationales ETN 1 Comprend suivant les pays les grandes fondations priv es tes conseils et fonds nationaux ou sectoriels de recherche les fonds sp ciaux des pays du CAEM Figure 12 Structure de financement et d xecution de la R amp D Source Unesco SPSD n 48 Les montants obtenus ou d cid s dans les secteurs d ex cution sont g n ralement ventil s dans des sous comptes qui distinguent les d penses de personnel de recherche d assistance technique d administration les d penses d infrastructure et d penses courantes li es les grands quipements de recherche d veloppement les cr dits op rationnels de fonctionnement et de consommation y inclus petits quipements amortissement imm diat les cr dits incitatifs ayant normalement un caract re exceptionnel Chacune de ces rubriques fait l objet d un choix de progression durant la dur e du programme qui donne lieu des
216. oppement est compl mentaire de l approche classique par les th mes de recherche enrichit souvent cette derni re et permet une meilleure compr hension de son volution A cet gard la m thodologie d Inventaire du potentiel scientifique et technologique de l Unesco est fond e sur l utilisation de trois questionnaires informatis s concernantrespectivement les Unit s de recherches S amp T les quipes les Projets de R amp D et notamment les th mes de re cherche les travailleurs scientifiques et technologiques et en par ticulier les chercheurs scientifiques On pourra constater de ce point de vue que le passage d une personnalit scientifique d une quipe une autre est souvent plus signifiant que le lancement d un nouveau programme par une administration ou un comit En mati re de programmation il faut toujours essayer de coller au terrain de s appuyer sur ceux qui savent faire qui sont comp tents et non sur ceux qui d sirent faire ou qui d sirent faire faire 1 Voir ce sujet les travaux sur les citations multiples citation index obtenues travers le d pouillement des annexes biblio graphiques des articles S amp T 20 7 3 Les d lais des recherches sont trop longs et d passent la p riode de temps choisie pour la programmation de la R amp D Exiger pour les recherches un plan de d veloppement tenant compte de la p riodicit de la programmation
217. ouvrir la multiplicit des actions de s lection possibles et obtenir un quilibre entre la satisfaction d objectifs par des moyens appropri s ainsi qu d terminer des objectifs r pondant la mise en uvre de moyens Une proc dure de s lection 1 tape analytique G n ralement trois niveaux de recherche sontretenus d crivant ainsi un arbre le programme de recherche le projet de recherche les O E R Op rations l mentaires de recherche qui sont des op rations de recherche court terme La r flexion s effectue dans un premier temps du haut vers le bas de fa on d terminer les O E R susceptibles de satisfaire les objectifs sup rieurs Mais une autre r flexion est n cessaire Elle consiste raisonner du bas vers le haut en partant des O E R en cours L obtention d un quilibre entre ces deux approches est le but de cette premi re tape 2 Proc dure de s lection Elle s effectue sur l ensemble des O E R qui r sultent de l quilibre pr c dent Le but est ici d arriver grouper les diff rents programmes ou projets en plusieurs classes d ex aequos Pour cela il est n cessaire de choisir des crit res et leur affecter chacun une chelle d appr ciation qualitative Par exemple un point de vue g n ral les chances d aboutissement du programme ou du projet de R amp D r unira trois crit res e la probabilit technique de r ussite e la
218. p rateurs rigidit des proc dures de calcul non exhaustivit des liaisons tudi es etc Toutes ces raisons sont valables mais restent souvent acad miques alors que les mod les d velopp s par ce type de m thode deviennent op rationnels et ont des cons quences pratiques dans le domaine de l aide la d cision En fait proches de la pens e syst matique les matrices d interd pendance pr sentent le grand avantage d avoir fait voluer la pr vision vers la perception du devenir d un ensemble de probl mes en relations d passant ainsi les valuations ponctuelles isol es traditionnelles V Bibliographie Antle L Johnson G Integration of policy simulation decision analysis and information systems implications of energy conservation and fuel substitution measures on inland waterway traffic Computer Science and Statistics 7th Annual Symposium on the Interface Iowa State University 18 oct 1973 Bestuzhev Lada I V Handbook of Forecasting Moscou Mysl Publishers 1982 Duperrin J C Godet M M thode de hi rarchisation des l ments d un syst me Essai de prospective de l nergie nucl aire dans son contexte soci tal C E A R 4541 1973 Paris Gordon T J Cross Impact Matrices An illustration of their use for policy analysis Futures vol 1 n 6 d c 1969 p 527 531 Gordon T J Becker H S Utilisation of cross impact in technology assessment Dans Cetron M J Barto
219. pinas Life Building Ayola Ave Makati METRO Manua f POLOGNE Ars Polona Ruch Krakowskie Przedmiescie 7 00 068 Warszawa ORPAN Import Palac Kultury 00 901 WARSZAWA PORTUGAL Dias amp Antrade Ltda Livraria Portugal rua do Carmo 70 74 1117 LISBOA REPUBLIQUE ARABE SYRIENNE Librairie Sayegh Immeu ble Diab rue du Parlement B P 704 Damas REPUBLIQUE DE CORFE Korcan National Commission for Unesco P O Box Central 64 S OUL REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE ALLEMANDE Buchex port Lerunstrasse 16 7010 LEIPZIG REPUBLIQUE UNIE DE TANZANIE Dar es Salaam Book shop P O Box 9030 DAR Es SALAAM ROUMANIE Artexim Export Import Piata Scientei no 1 P O Box 33 16 70005 BUCURESTI ROYAUME UNI HMSO P O Box 276 Lonpon SW8 5DT Government Bookshops LONDON BELFAST BIRMINGHAM BRISTOL EDINBURGH MANCHESTER 151 Stratford Road Brr MINGHAM B IRD Pour les cartes saentifiques McCarta Ltd 122 King s Cross Road Lonnon WCIX DS SAINT VINCENT ET GRENADINES Young Workers Crea tive Organization Blue Caribbean Building 2nd floor room 12 KINGSTON SENEGAL Unesco Bureau r gional d ducation pour l Afrique BREDA 12 avenue Roume B P 3311 Dakar Librarie Clairafrique B P 200 DAKAR Libraine des Quatre Vents 91 rue Blanchot B P 1820 DAKAR Les Nouvelles Editions afnicai nes 10 rue Amadou Hassan Ndoye B P 260 DAKAR SEYCHELLES Kingsgate House P O Box 131 Man Nationa
220. policy and organization of research in Israel Paris 1970 20 Pol tica cient fica y organizaci n de la investigaci n cient fica en la Argentina Montevideo 1970 21 National science policy and organization of research in Poland Paris 1970 22 National science policy and organization of research in the Philippines Paris 1970 23 La politique scientifique et l organisation de la recherche scientifique en Hongrie Paris 1971 24 La politique scientifique et l organisation de la recherche en France Paris 1971 25 Science policy and the European States Paris 1971 La politique scientifique et les Etats europ ens Paris 1971 26 International aspects of technological innovation Paris 1971 Les aspects internationaux de l innovation technologique Paris 1971 27 National science policy and organization of scientific research in India Paris 1972 28 Science policy research and teaching units Unit s de recherche et d enseignement en politique scientifique Paris 1971 29 La politica cientifica en Am rica Latina 2 Montevideo 1972 30 European Scientific Co operation priorities and perspectives Paris 1972 La coop ration scientifique europ enne priorit s et perspectives Paris 1972 31 National science policies in Africa Politiques scientifiques nationales en Afrique Paris 1974 32 La politique scientifique et l organisation de la recherche scientifiq
221. politique scientifique ettechnologique les ch ances administratives ou financi res pour les programmes internationaux de R amp D C est le d lai le plus court c d celui li aux contraintes institutionnelles qui est usuellement retenu comme la dur e du programme Les recherches appliqu es et leur d veloppement exp rimental durant de 6 10 ans pour la plupart il n est pas rare de les voir administrer par deux trois programmes de trois cinq ans Certes un seul programme correspondant la dur e de l objet tudi c est dire une dizaine d ann es serait plus rationnel Mais le changement ventuel d interlocuteurs au cours de cette p riode reste un facteur primordial de compr hension de la port e de la programmation Si le d cideur change la programmation m me si elle ne change pas dans ses grandes lignes lui est toujours soumise pour examen Dans la pratique on retiendra qu il n est pas raisonnable d laborer une programmation des activit s de R amp D pour une p riode de moins de trois ans y compris l exercice budg taire en cours c est dire n impliquant pas au moins la structure des deux budgets venir Si une ch ance politique majeure est pr vue plus court d lai il convient de repousser les travaux de programmation qui ne feront que perturber le travail des scientifiques et technologues 4 2 La proc dure de loi de programme Dans la mes
222. pouvoirs Dans le domaine S amp T o les changements d orientation sont plus payants que la poursuite d activit s routini res on doit insister sur ce dernier aspect La case 2 correspond assez bien aux conomies planifi es Tr s efficace du point de vue dela r partition conomique des possibilit s d actions collectives ce syst me de programmation pr sente l inconv nient d une certaine rigidit l information descendante sous forme de directives et d objectifs emp chant souvent l information remontante spontan e de s exprimer Certaines opportunit s peuvent ainsi tre g ch es au d triment de l efficacit g n rale finale La case 3 mdique une situation d conomie tr s lib rale o le pouvoir de l tat central se limite un commentaire et des indications de tendances l essentiel des d cisions engageant GROUPE DE PROGRAMMATION ET DE COORDINATION PERIPHERIQUES 1 N gociations n cessit pour l Etat de disposer de cr dits incitatifs pour orienter la S amp T 2 Directives les institutions p riph riques ex cutent un programme ou un plan pluri annuel CENTRAL 3 Le groupe de programmation est un observatoire conomique et statistique des activit s S amp T il met des pr visions de tendances indicatives 4 Echange de rapports et d tudes sur les intentions d orienter les activit s S amp T entre les chelons centraux et p riph riques concern s 17
223. ppement forment une base d information in dispensable Les apports des techniques de cr ativit brain storming synectique heuristique automatique etc et dans le cas de 42 Responsables de la t che Sevices techniques de l Organisme directeur de la politique scientifique et technologique central ou sectoriel Bureaux d tude Cahier des Pr rapports besoins et des Esquisses crit res Epures satisfaire Acteurs d cisionnels Comit interminist riel de la R amp D ue et technologic e concurrents concurrence 2 mois lan Plan Brevets Documentation Design Cr ativit Prospective Pr vision technologique Groupe programme recherches industrielles le th saurus design esth tique industrielle partie d architecture etc sont tr s fr quemment appr ci s ce stade de r flexions Les actions concr tes durant cette phase d tudes pr alables savoir la r daction de pr rapports l laboration d esquisses et d pures permettent d tablir un cahier des charges pour la r alisation d une tude de factibilit plus d taill e et technique comme indiqu dans le tableau 7 relatif la t che n 2 A l issue de l tude du probl me r alis e par les services de l Organisme directeur de la politique scientifique et technologique nationale les d cideurs p ex le Conseil national de la politique scientifique
224. pr c dentes La troisi me tape consiste calculer les pertinences globales des chemins ce sont les sommes des notes des n uds qui les composent Le chemin strat gique est alors celui qui obtient la note la plus faible La r gle de d cision consiste donc s lectionner les projets de recherche par ordre croissant de ces notes globales II Domaine d application Ces techniques permettent d appr cier le degr de coh rence d un projet de recherche par rapport aux objectifs d une organisation Elles permettent galement de conseiller la strat gie suivre pour la valorisation des efforts de recherche et de d terminer des d ficiences technologiques Projets de recherche manquants Ce sont donc aussi bien des techniques de s lection que des techniques d valuation N anmoins labor es pour des programmes militaires ces m thodes ne sont pas toujours tr s bien adapt es aux programmes civils Des variantes ont t cr es pour pallier cet inconv nient Enfin cette m thode para t un peu sch matique pour laborer une politique nationale de R amp D III Conditions d application 1 tablissement d un guide de pertinence La constitution du graphe d appui et ceci particuli rement dans le cas de l emploi du syst me Pattern se heurte un certain nombre de contraintes qui doivent toutes tre lev es partir de conventions Ces conventions doivent tre d crites dans un
225. probabilit d utilisation du r sultat e l int r t manifest par le personnel Le premier crit re sera appr ci selon quatre chelons a r ussite quasi certaine b probable c incertaine d hasardeuse Le second crit re sera appr ci par une chelle similaire e utilisation quasi certaine f probable g incertaine h hasardeuse Le troisi me crit re consid r comme le plus important aura trois chelons d appr ciation seulement i personnel motiv j neutre k hostile 74 La m thode consiste alors classer les programmes ou projets partir d axiomes concernant notamment e les relations de d classement l int rieur d une m me chelle e les relations entre chelles e les quivalences entre chelles Ces axiomes sont g n ralement formalis s par des grilles type tables de multiplications Par exemple la combinaison a e i conduira l attribution de la classe 0 la combinaison a f i la classe 1 la combinaison b f i la classe 4 etc II Domaine d application Ce type de m thode comme l ensemble des m thodes multicrit res n cessitent une approche globale des probl mes et ceci la diff rence des autres m thodes de s lection ratios actualisation matrices etc N anmoins on peut consid rer que la m thode des d classements compar s est la plus simple des diverses m thodes multicrit res Cette m thode peut donc parfaitement s
226. probl me traiter Les r sultats d pendront donc pour partie de la pr sence du programmateur Des r sultats diff rents pourraient tre obtenus si l on changeait le programmateur qui n est plus d sormais transparente et neutre Cette particularit n est pas tr s g nante dans la pratique o de telles polarit s sont toujours pr sentes Il n emp che qu elle ne permet pas de consid rer les m thodes d valuation comme constituant une approche totalement scientifique ind pendantes des conditions humaines de mise en uvre Deux familles d analyse de syst me sont distinguer La premi re qui fait l objet des fiches c 1 c 3 regroupe des applications math matiques relativement complexes qui se compl tent les unes les autres savoir c1 analyse des donn es et plus particuli rement l analyse factorielle permet de rechercher les correspondances similarit s et dissemblances entre variables formant un m me syst me c2 l analyse structurelle s int resse aux liaisons entre variables qui constituent l architecture g n rale du syst me c3 la dynamique des syst mes fait intervenir le r le du temps dans ces liaisons notamment travers les retards de transmission d information entre variables La seconde famille voqu e dans la fiche c 4 est moins ardue sur le plan math matique Elle correspond l ensemble des techniques de gestion conduisant l laboration de strat gies indus
227. programmes par ordre de priorit d riv des travaux pr paratoires du Plan national de d veloppement et d une estimation des impacts socio conomiques c est l ordre de priorit des probl mes issu du stade 2 Aucune consid ration d ordre institutionnel n intervient ce stade qui confier les recherches quelles institutions ou unit s de recherche faut il cr er En bref ce sont les crit res extrins ques conditionnant les Programmes de recherche qui sont fix s au stade 4 de l algorithme C est le lieu de rappeler que le Plan national de d veloppement pour une p riode quinquennale donn e doit contenir en son chapitre Science et technologie des programmes de recherche visant non pas permettre la r alisation des op rations pr vues dans d autres secteurs de ce Ni me Plan les r sultats de recherche ne seraient pas pr ts temps mais bien les r alisations qui seront appel es par le Plan N 1 N 2 voire m me N 3 lorsque les recherches promettent d tre longues et ardues ou que l tat des connaissances sur les probl mes en question laissent beaucoup d sirer Bref on ne peut gu re prendre comme point de d part pour l laboration du chapitre Science et technologie d un Plan quinquennal donn les besoins d inputs scientifiques et technologiques dudit Plan mais bien ceux pr vus ou entrevus des Plans quinquennaux suivants note cont rev 1981 intitul
228. qu pr sent en effet le d cideur ne se r f re qu son propre syst me de valeurs exprim soit par une pond ration s appliquant un choix de crit res soit par une axiomatique qui remplace la pond ration Avec Electre le d cideur anticipe la r action de s lection en essayant de limiter le risque de m contentement que son jugement peut susciter Il y a donc dans les faits quilibrage entre le pouvoir de d cision et l autorit sur laquelle s asseoit ce pouvoir autorit menac e chaque fois que ce pouvoir s exerce Les r sultats obtenus par ce type de m thodes sont tr s diff rents de ceux auxquels conduisent des m thodes de pond ration simples comme Mottley Newton en utilisant les m mes crit res les m mes pond rations et des notations analogues Allant au del de l expression des volont s les m thodes de surclassement 60 permettent de saisir les limites de cette expression dans la pratique Elles pr sentent donc un int r t ind niable pour le programmateur qui doit m nager un tr s grand nombre d int r ts divergents tout en s effor ant de suivre une ligne politique qu il s est choisi ou qui lui a t indiqu e Fiche a 8 Les arbres de pertinence Pattern et CPE Assez difficile d emploi dans la pratique tout le moins d licate la technique des arbres de pertinence pr sente deux caract ristiques originales par rapport aux techniques pr c dentes Le recours la
229. que de syst me C est une m thode de cybern tique appliqu e l conomie et la gestion Encore peu utilis e en dehors de certains secteurs constructions navales grands chantiers et engineering p trochimie elle donne lieu des exp rimentations dans trois domaines La simulation de syst mes tr s complexes en vue de mesurer leur degr de stabilit ou d instabilit dans le temps cet exercice s accompagnant alors d une traduction litt raire sous la forme de sc narios cf fiche b1 La mesure des cons quences des perturbations apport es un syst me programm par exemple modifications apport es l ordonnancement d un grand chantier impact de la suppression de cr dits budg taires dans un ensemble de recherches programm es changement partiel des objectifs d un programme en cours de r alisation etc C est sans doute dans ce domaine que la dynamique de syst mes conna t le plus grand essor L anticipation des cons quences d v nements ext rieurs fortuits dont la nature est connue mais dont l apparition ne peut tre pr vue pr cis ment les m canismes boursiers en sont un exemple La m thode permet alors de limiter les risques en oplimisant des strat gies de couverture portant sur l investissement dans de nouveaux programmes et projets 62 de R amp D ou le d sinvestissment portant sur des recherches en cours La repr sentation graphique laquelle cette technique
230. r s diff rentes que le programmateur peut r ussir mener bien son travail qui doit se traduire non seulement par des rapports mais par des changements survenant dans les universit s et autres tablissements d enseignement sup rieur les institutions scientifiques de l tat et les entreprises de production tant publiques que priv es La diversit des approches abord es dans cet ouvrage ne doit pas inqui ter notamment lorsqu il s agit de probl mes appliqu s des conomies en d veloppement Peu d id es bien assimil es valent mieux que beaucoup mal comprises De la m me fa on qu un annuaire t l phonique est utilis pour contacter des personnes que l on d sire appeler cet ouvrage doit permettre apr s avoir t consult s rieusement mais rapidement d orienter la r flexion vers des techniques approfondir mais moins dispers es et nombreuses Certaines des r f rences cit es en bibliographies devraient alors prendre le relais en compl tant les l ments pr sent s de mani re tr s condens e dans ce manuel 107 Annexes TTT Annexe TABLEAU RECAPITULATIF DES CREDITS BUDGETAIRES REPARTIS PAR FONCTION ET PAR INCIDENCE ECONOMIQUE D penses courantes D penses en capital Transferts Formation Transfert Pr ts avances i brute de d ital courants capital e capita Classification conomique E Consom l Int r ts Classification fonctionnelle F services publics a
231. r chiffr s qui suffisent prendre des d cisions Elle constitue donc la d marche la meilleure pour faire aboutir concr tement un choix 1 Voir la note technique sur les m thodes multicrit res fiches a3 a 5 en partie IM 21 8 5 En dernier lieu la programmation des activit s de R amp D tablit un climat de confiance entre les Pouvoirs publics et la communaut scientifique Chaque partie se trouve engag e l une sur des financements et des soutiens l autre sur des r sultats et des d lais Certes ce contrat ne doit pas tre pass de mani re rigide Mais en existant il conduit g rer des carts au lieu de g rer l improvisation 9 La programmation des activit s S amp T et les pays en d veloppement Toutes les consid rations qui pr c dent s appliquent directement au cas des paysen d veloppement qui entreprennent ou d sirent accro tre des activit s S amp T Certains aspects peuvent toutefois donner lieu des remarques compl mentaires a Pour un pays en d veloppement la mise sur pied d une politique scientifique et technologique est plus compliqu e que pour un pays d j d velopp Tr s souvent les comp tences existent mais les hommes qui les poss dent ne sont pas disponibles Ils ont d j des charges professionnelles ou officielles suffisamment prenantes et attractives pour rendre peu probable leur orientation vers les carri res de la recherche Afin de ne pas perp tuer cette sit
232. r comment on va effectuer ce calcul et dans quelle orientation Pour un pays en d veloppement notamment les chiffres pr c dents ne constituent pas forc ment un bon objectif ou une base pertinente de comparaison car ses 2 0 1 5 1 0 0 5 1958 1960 1962 1964 1966 1963 objectifs socio conomiques ne sont pas les m mes que ceux d un pays tr s d velopp Par contre l approche statistique qui conduit des grandeurs similaires de DNRD en pourcentage du PNB est indispensable b A court terme a n est pas parce qu on d pense beaucoup d argent pour la R amp D que les affaires prosp rent mais la proposition inverse est tout aussi erron e D autres crit res voir point 4 ci dessus que des consid rations financi res doivent en cons quence tre utilis es pour mieux justifier l accroissement ou la baisse d un budget national de R amp D La notion de d pense nationale de R amp D n est g n ralement pas suffisamment pr cise pour pr parer un choix public Il convient donc de la faire clater entre la part financ e par les pouvoirs publics et la part financ e par les entreprises industrielles En France pour les ann es soixante dix les volutions sont tr s distinctes et fournissent donc un bon exemple voir figure 11 Financement par les administrations PIB Financement par les entreprises PIB 1870 1972 1974 1976 1978 1980 Figure 11 volution de la d pense nati
233. ram tre conomique choisir par r f rence ou consid rer comme objectif La r gle de d cision consiste choisir par ordre d croissant de VAN les programmes ou projets de R amp D pour lesquels cette valeur est positive b Le taux de rentabilit interne TRI Elle repose sur la formule utilisant les m mes notations D R et I que ci dessus TO Re Di l 4r 0 o r est le TRI La r gle de d cision consiste choisir les projets par ordre d croissant de r Une variante de cette m thode la m thode Daud est int ressante en ce sens qu elle permet de trouver une signification physique au taux r Son expression la plus simple consiste supposer que tous les investissements I sont concentr s sur l ann e d origine I 0 pour t 0 I I pour t 0 On suppose par ailleurs que la marge M entre les recettes R et les d penses courantes D est constante quelle que soit l ann e t 0 R D M t 0 R D 0 t 0 La recherche du TRI s crit alors T Rt Di l M SCENE I moere ar T o 2 en T 1 ___lo ou encore 2 Gp Si r est petit on peut consid rer que S I 1 G r log 1 r r M 1 0 M DONC M OO Te On a une id e du taux interne de rentabilit du programme ou projet de R amp D en divisant la moyenne annuelle de la marge esp r e par l investissement total n cessaire c M thode Disman Cette m thode est directement inspir e de la valeur actualis e
234. rce Utilisation and Development Office of Applied Social Science and the Future University of Minnesota Minneapolis janv 1973 Fiche b 3 Les matrices d interd pendance matrices d impacts crois s I M thode Cette m thode est une am lioration de la m thode Delphi Elle prend en compte la non ind pendance des questions d une enqu te en introduisant des relations de renforcement ou d affaiblissement entre questions qui modifient le sens des r sultats obtenus en fin de consultation Ainsiilest demand aux experts outre l estimation moyenne de la date de r alisation pos e habituellement La date de r alisation un seuil de probabilit donn par exemple 10 La probabilit de r alisation une date donn e Une mesure des interd pendances existant entre les questions Ces interd pendances mesur es de 0 10 sont mises sous la forme d une matrice dont la diagonale est bien entendue vide La m thode des impacts crois s consiste alors transformer les probabilit s une date donn e a priori indication desexperts en des probabilit s a posteriori par une simulation de type stochastique m thode de Monte Carlo Ainsi on emploie des formules du type 1 Ds P Aa aij dij ainsi qu une table de tirages au hasard construite en fonction des probabilit s indiqu es P est la probabilit de l v nement j apr s l apparition de D v nement i p est la probabilit
235. rche fondamentale qui vient expliquer et justifier ex post des r sultats acquis par une d marche de recherche appliqu e que l on peut d ailleurs dans la plupart des cas qualifier de recherche industrielle agricole ou m dicale Formation en R amp D Recherche et D veloppement Exp rimental Fo S ervices S cientifiques T echnologiques veloppement xperimental Domaine strict de la programmation des activit s S amp T par objectifs et missions Extension de la programmation comprenant e l examen de l tat de l art niveau des comp tences par disciplines l enveloppe globale de moyens financiers et en personnel e le calcul du poids de la RF par rapport l ensemble de la R amp D et par rapport l tranger vers la production de biens et de services le pr sent court terme moyen terme vers l enseignement la publication l avenir long terme Figure 1 14 C est pour cela que la programmation art de conduire et g rer les entreprises s applique particuli rement bien la recherche appliqu e qui constitue son domaine d lection En somme la recherche appliqu e est toujours orient e missions et se distingue en cela de la recherche fondamentale qui n a pas d objectifs conomiques et sociaux pr cis N gliger cette derni re en concentrant tous les cr dits sur la recherche appliqu e risquerait la longue de tarir la recherche appliqu e faute d e
236. reuses C est le Plan national de d veloppement dans les pays o il existe Dans les pays o il n existe pas ce sont les d clarations d orientation politiques et les strat gies qui sont p riodiquement mises en mati re de d veloppement national qui en tiennent lieu Des objectifs quantifi s dans le temps un an trois ans sept dix ans pr cisent sous la forme d ordre de grandeur les buts ou fonctions pr c dents et les affectent provisoirement localement par institutions ou services et r gionalement par autorit s de tutelle C est une sorte d esquisse politique faite tr s rapidement pour fixer les id es Enfin une appr ciation globale des capacit s d action du Syst me scientifique et technologique national STN permet de mod rer l ambition de la concr tiser courtetmoyen terme on ne peut pr tendre faire dix fois demain ce que l on fait aujourd hui m me s ils agit de r sultats n gatifs La capacit d action du Syst me scientifique et technologique national est une mesure de sa comp tence mais aussi de son inertie voluer Cet ensemble de consid rations doit faire l objet d une pr sentation par l Organisme directeur de la politique scien tifique et technologique nationale des ressources du Syst me STN et d une liste de crit res extrins ques accompagn s de normes Cf 1 1 5 ci dessus quiexpriment en les quantifiant les contraintes expliciteme
237. riginalit de cette m thdode V Bibliographie Benzecri J P L analyse des donn es taxinomie et analyse des correspondances Paris Dunod 1979 Benzecri J P Pratique de l analyse des donn es 3 tomes Paris Dunod 1980 Berline A P Bordet J P Kokosowski A tude sur la compr hension du vocabulaire conomique courant chez les l ves des sections B et G des lyc es Centre d tude des Revenus et des Co ts cole nationale sup rieure des mines de Paris C E R I D 1224 Bertier F Donto J Programme de structuration des donn es SEMA Direction scientifique Rapport de recherche n 52 septembre 1970 C E R I D 1163 93 Bordet J P Construction simple d un arbre binaire partir d une analyse de correspondance cole nationale sup rieure des mines de Paris C E R I D 1226 Bordet J P Un exemple d utilisation de l analyse factorielle des correspondances L quipement de la r gion de Lagny cole nationale sup rieure des mines de Paris C E R I D 1225 Cailliez F Pages J P Introduction l analyse des donn es Smash 1976 Paris Composantes de la fonction urbaine Essai de typologie des villes Travaux et recherches de prospective n 3 La Documentation fran aise Paris 1970 Emsellem Y Gestion int gr e des ressources en eau Programme d tudes pour le bassin Adour Garonne cole nationale sup rieure des mines de Paris 94 Fabre J Morlat B Page
238. rmet de passer de l observation d un ph nom ne la pr vision d un autre Dans le m me ordre d id es l laboration de mod les corr l s permet d expliquer certaines volutions L un des mod lesempiriques le plusutilis sest probablement la courbe d apprentissage qui ne concerne qu une pr vision court terme et limit e exclusivement l industrie Erreur sur d lai de r alisation Courbe d apprentissage th orique a priori d termin e par des r alisations ant rieures similaires Fraction coul e sur le d lai pr vu 100 2 Les mod les analogiques Ils se sont d velopp s par le constant appel d autres sciences comme la biologie ou la physique Ils ont permis de mettre en parall le des ph nom nes totalement diff rents comme la croissance biologique et le ph nom ne de l innovation Traduites math matiquement les analogies biologiques peuvent prendre la forme classique d un syst me diff rentiel de la forme ti fi Q Qn pour i 1 n n tant le nombre de variables du syst me Ces variables voluant toutes vers l quilibre c est dire dQi dt 0 Ceci a donn lieu diff rentes mod lisations comme la logistique de Pearl le mod le de Gompertz ou encore celui de Von Bertalanffy Certains mod les de ph nom nes dans lesquels interviennent des facteurs limitatifs en fonction du temps ont une repr sentation graphique en form
239. robl mes socio conomiques en objectifs probl mes scientifiques et technologiques Implantation d s A Estimer la probabilit de succ s de technologies nouvelles po la R amp D D finir des crit res scientifiques technologiques crit res intrins ques tat des connaissances et PST PROGRAMMATION gt 37 RE E EE E 38 Elaborer le programme de recherche 1 2 x Pr voir la dur e de chaque programme 1 Finances Chercheurs Evaluer les ressources qui devront lui 2 Personnel Techniciens tre affect es Administrateurs 3 B timents quipements 4 Information livres p riodiques r unions etc tablir le diagramme PERT ou le chronodiagramme des divers programmes 1 2 x dont chaque l ment constituera un projet de recherche P projets pour le programme 1 Q projets pour le programme 2 etc Stade 6 x nombre provisoire de programmes de recherche Ranger les x programmes de recherche par ordre de priorit pond r e au moyen d une matrice d impacts crois s entre les N probl mes pond r s issus du Stade 2 et les X programmes de recherche issus du Stade 6 tablir une version provisoire du GRAND PROGRAMME NATIONAL DE RECHERCHE indiquant la priorit d h Lx pond r e de chaque programme 1 2 x Stade 7 Assurer la coh rence scientifique des priorit
240. roc dure de s lection de programmes de projet de R amp D dans une entreprise 4 2 Les consid rations pratiques Au del des consid rations qui pr c dent plut t orient es vers les aspects m thodologiques utilisation d outils et de crit res et les aspects organisationnels relations entre les diverses phases du processus de programmation information et n gociation entre les responsables et services concern s se 1 Voir notamment M thode de d termination des priorit s dans le domaine de la science et de latechnologie n 40 dans la S rie tudes et documents de politique scientifique Unesco Paris 1977 Voir galement M Bayen tude CPE n 12 op cit 46 situe un ensemble de r gles invariantes dont l observation peut aider l quipe charg e de la programmation de la R amp D 4 2 1 Le Budget national de la S amp T phases 3 et 4 du cycle PPBE C est le montant budg taire global consacr aux activit s S amp T pendant la p riode prise en compte par la programmation La d termination de ce montant est tr s politique et bien que des l ments rationnels puissent intervenir bien d autres facteurs sont prendre en compte En ce qui concerne le Budget national de R amp D ou enveloppe recherche les l ments comparatifs sont fr quemmentutilis s pour orienter la programmation budg taire pluri annuelle Afin de rendre la comparaison possible on rapporte souvent les D p
241. roche s effectue au moyen de diagrammes morphologiques Combler les cases de ces diagrammes devient un outil de cr ativit pr cieux IV Avantages et inconv nients La grande originalit des travaux morphologiques r side dans la d marche inductive qu elle suppose Ils constituent des points de d part d un processus d tudes g n rales et non un aboutissement de r flexions et d analyses d ductives et interpr tatives De plus l analyse morphologique permet de rendre syst matique un raisonnement de type cr atif 92 Parcontre l exhaustivit n cessaire repr sente certainement un inconv nient majeur de la m thode ainsi que le choix de la finesse de la d composition Enfin une telle m thode ne peut s appliquer que dans des situations relativement pr cises o la connaissance du syst me est d j tr s d velopp e V Bibliographie Documents principaux Ayres R Pr vision technologique et planification long terme Paris Hommes et techniques 1972 chapitre 5 Bridgewater A U Morphological methods principles and practice Dans Arnfield R V dir pubL Technological Forecasting Edinburgh University Press 1969 p 211 Gerardin L L analyse morphologique une aide la cr ativit Thomson C S E nov 1971 C E R I D 827 CNAM STS Paris Jantsch E La pr vision technologique Paris OCDE 1967 Martino J P Technological Forecasting for Decision Making American Els
242. rogrammes de recherche S minaire Long Range Planning C E R I C 3 E 17 mars 1969 CNAM STS Paris Estoile Hugues de P L laboration des programmes de recherche scientifique et technique au Minist re des arm es Cahier du G R D n 1 janv 1964 CNAM STS Paris Estoile Hugues de l La programmation de la recherche appliqu e M thodes et crit res Le Progr s scientifique n 108 mai 1967 Paris Estoile Hugues de l La programmation de la recherche appliqu e Le Progr s scientifique n 118 avril 1968 p 8 50 Paris Estoile Hugues de l La programmation de la R amp D au niveau d un d partement minist riel ou d une grande firme Cahier du G R D n 9 1968 CNAM STS Paris M thode CAEM Methodics of Joint Forecasting Science and Technology Development by the Interested CMEA Member Countries International Center of Scientific and Technical Information Moscou 1975 Fiche a 9 Extrapolation de la tendance et courbes enveloppes I M thodes 1 Extrapolation de la tendance de d veloppement de la R amp D Le principe de cette m thode est simple partir de statistiques rassembl es sur les moyens de la R amp D on d duit une loi qui va servir aux pr visions En pratique il est pr f rable d avoir recours une loi lin aire pour chaque cat gorie de moyens de la R amp D financements et personnels et dans une mesure plus difficile quantifier quipements
243. ruineuses Comme souvent pour des raisons politiques locales strat giques et sociales il est pour ainsi dire impossible d arr ter une recherche ou un projet technologique en cours l tat est malgr ses cris contraint de payer contre c ur Ceci est dommageable l ensemble du secteur de la R amp D soup onn de ne jamais tenir ses engagements La programmation va l encontre de cette mauvaise r putation que parfois larecherche acquiert aupr s des d cideurs certains vont m me jusqu la qualifier de danseuse de l tat 8 2 La programmation fournit des arguments aux responsables des recherches notamment dans leurs discussions avec les budg taires Si le s rieux technique et scientifique d un projet est une condition n cessaire pour acc der un ventuel financement public ou priv il n est nullement une condition suffisante notamment lorsqu il y a p nurie budg taire c est dire exc s de projets de d penses par rapport aux possibilit s d engage ments ce qui constitue la situation habituelle et normale Il convient donc pour un demandeur de cr dits visant des activit s de R amp D que celui ci se situe au niveau d une tutelle Minist re d pensier d un organisme de recherche d un laboratoire ou d une unit de recherche voire d un chercheur ind pendant d argumenter avec d autres lements que ceux qui font sa sp cialit et sa comp tence Ces arguments d
244. s J P Stemmelen E Les structures de l opinion publique Le Progr s technique n 22 et 24 Association nationale pour la recherche technique ANRT 1981 Paris et travaux du groupe AESOP Association pour l tude des structures de l opinion publique Fenelon J P Qu est ce que l analyse des donn es Paris Lefonen 1981 Fontaine A Classification ascendante hi rarchique cole nationale sup rieure des mines de Paris C E R I D 1227 CNAM STS Paris Labbe B L analyse factorielle METRA vol IV n 3 1965 Paris Saint Laurent B de Introduction l analyse factorielle des correspondances Paris Arts et manufactures 1973 Fiche c 2 L analyse structurelle I M thode L analyse structurelle vise identifier les l ments essentiels d un syst me travers leurs interrelations Celles ci peuvent former des boucles de r action entre plusieurs l ments A gt B gt C gt gt A Lastabilit de ces boucles constitue une tude particuli re mais importante pour simuler le comportement du syst me Du point de vue de la programmation on peut donc juger a priori le caract re coh rent ou incoh rent de d cisions prises simultan ment travers les relations qui vont s tablir entre les cons quences de ces d cisions D une mani re g n rale l analyse structurelle observe quatre tapes pour mettre en vidence les variables essentielles d un syst me le recensement des vari
245. s partie II p 170 177 89 Ayres R U Pr vision technologique et planification long terme Paris Hommes et techniques 1972 Bright J R dir publ Technological Forecasting for Industry and Government Methods and Applications Prentice Hall 1968 Voiren particulier Helmer O Analysis of the future the Delphi method partie II p 116 122 Helmer O The Delphi method an illustration partie II p 123 133 Gordon T J New approaches to Delphi partie II p 134 143 North H Q amp Pyke D L Technology the chicken corporate goals the egg partie V p 412 425 Cetron M J Technological Forecasting A Practical Approach Gordon and Breach 1969 ch VII The Delphi methodology p 145 160 Kendall J W Variations of Delphi Technological Forecasting vol II 1978 Linstone H A Turdff M dirs publ The Delphi Method Techniques and Applications Addison Wesley 1975 Technological Forecasting and Social Change vol 7 n 2 1975 Ensemble du num ro consacr la m thode Delphi Documents sp cialis s Bender A D Strack A C Ebright G W Von Haunalter G A Delphic Study of the Future of Medicine Research and Development Division Marketing Division Smith Kline and French Laboratories Philadelphia Pa janv 1969 C E R I D 1188 CNAM STS Paris Brown B B Delphi Process a Methodology Used for the Elicitation of Opinions of Experts Rand Corporation sept 1968 C E R I
246. s projets Ces nouveaux projets semblent d abord tre interpr t s comme des combinaisons lin aires des projets r unir mais cette conception rigoureusement statistique peut tre d pass e en les consid rant comme des projets qui peuvent ventuellement correspondre des id es nouvelles Ce type d analyse peut donc parfaitement constituer un bon outil de cr ativit II Conditions d application Une telle technique passe forc ment par l interm diaire de moyens informatiques relativement importants ordinateurs et logiciels mais de plus en plus disponibles Il est en fait n cessaire de bien ma triser une formalisation math matique relativement pouss e ainsi que la connaissance de langages informatiques sp cialis s comme le langage APL L intervention de sp cialistes est de ce fait n cessaire IV Avantages et inconv nients Les inconv nients principaux de cette m thode viennent essentiellement de sa complexit formalisation math matique tr s sophistiqu e programmes relativement ardus etc Par contre elle vite le pi ge de la subjectivit des crit res qui sont dans les autres m thodes donn s a priori sans prendre la pr caution bien souvent de v rifier leur ad quation au probl me pos Les crit res sont en effet obtenus ici partir des objets qu ils sont charg s de juger et non donn s arbitrairement Cette approche dans l espace projets crit res est la grande o
247. s taxinomie et analyse des correspondances Paris Dunod 1979 Bertalanffy L von Th orie g n rale des syst mes Paris Dunod 1973 295 p Bright James R Technological forecasting for industry and government London Prentice Hall International 1968 484 p Cetron M J Technological Forecasting A Practical Approach Gordon and Breach 1969 Churchman C West Qu est ce que l analyse par les syst mes Paris Dunod Entreprise traduit de l am ricain par B et M A Leblanc 1974 219 p Churchman C West l ments de recherche op rationnelle Paris Dunod 1960 Danila N Strat gies technologiques M thodes d valuation et de s lection de projets de recherche Paris FNEGE et IDMP 1983 IDMP Institut de management public FNEGE Fondation nationale pour l enseignement et la gestion Forrester J W Industrial Dynamics MIT Press 1961 464 p Gaussens Jacques Les d cisions en recherche et d ve loppement Paris Dunod 1971 354 p Godet M et al Prospective pr visions planification strat gique Th ories m thodes et applications Futuribles n 71 et 72 1983 Paris Idatte Paul La cybern tique Paris Seghers 1969 185 p Jantsch E La pr vision technologique Paris OCDE 1967 440 p Nadler G rald La conception des syst mes ditions Vander Muntstraat Louvain Belgique 1973 Adaptation fran aise de l ouvrage Work systems design Homewood Irwin Ill tats U
248. s au sein du programmme national de recherche global au moyen d une matrice scientifique technologique d impacts crois s des programmes de recherche Re ranger les programmes de recherche par ordre de priorit pond r e En adapter le nombre l enveloppe financi re y nombre de programmes de recherche Harmoniser chronologiquement les diagrammes PERT des programmes de recherche qui sont apparent s liminer les duplications inutiles Ajuster l enveloppe financi re de la version d finitive du GRAND PROGRAMME NATIONAL DE RECHERCHE Pr voir des liens formels de coop ration entre institutions labos et unit s de recherche participant aux m mes programmes progr Stade9 P projets Prog 1 Z nombre de projets Q projets Prog 2 de recherche R Projets Prog X Z 7 laborer z projets de recherche et tablir pour chaque projet retenu le chronodiagramme des actions de projet Syst me de Mobiliser les ressources finances personnel b timents financement de quipements et information n cessaires pour ex cuter selon leur ordre de priorit chronologique cf diagramme PERT des programmes les projets de recherche Stade 10 PORTEFEUILLE NATIONAL DE PROJETS DE RECHERCHE la R amp D nationale D signer l institution le labo ou unit de recherche qui ex cutera chacun des projets retenus Consulter Stade 11 l Inventaire national du Potentiel Stade
249. s matricielles qu elles soient d analyse ou de d cision sont simples et transparentes c est dire que tous les int ress s vis s par la s lection peuvent comprendre et refaire les calculs qui y conduisent Le grave inconv nient de ces m thodes est la difficult de mesurer les influences dans la premi re technique matrices d analyse et la fragilit des appr ciations et notations dans la seconde matrices de d cision V Bibliographie Saint Paul R T ni re Buchot P F Innovation et valuation technologiques S lection des projets et m thodes de pr vision Paris Entreprise moderne d dition 1974 Matrices d analyse Le progr s scientifique num ros sp ciaux S rie d articles Les moyens consacr s la recherche et au d veloppement dans l industrie fran aise Paris La documentation fran aise 1966 1967 et 1968 Cetron M J Technological Forecasting A Practical Approach Gordon and Breach 1969 Matrices de d cision Cetron M J Technology Assessment in a Dynamic Environment Gordon and Breach 1973 Mottley Newton The Selection of Projects for Industrial Research Operational Research vol 7 1959 73 Fiche a 5 La m thode du d classement compar I M thode La technique du d classement compar pr sente une certaine analogie avec celle des arbres de pertinence cf Fiche a 8 Elle se d compose en deux tapes Une tape analytique qui consiste faire d c
250. sation nationale des activit s scientifiques et technologiques publi par l Unesco et cit plus haut Il en sera fait un bref rappel dans le chapitre 2 suivant qui d crit la mise en uvre de la programmation des activit s S amp T 1 1 10 Ex cution des programmes et projets de R amp D Ex cution des projets de R amp D Rep re n Au cours de l exercice annuel certains r sultats de recherche sont acquis ils font alors l objet de d veloppements exp rimentaux mises au point techniques constructions de prototypes fabrication en usines pilotes l chelle micro ou semi industrielle etc 1 1 11 valuation de l efficacit des programmes et projets de R amp D mesure des performances techniques de leurs r sultats Evaluation des r sultats Mesure des performances techniques Lesr sultats obtenus en GO peuvent tre valu s techniquement c est dire en fonction de leur degr de r ussite au moyen d indicateurs et de crit res de performance Cette appr ciation est g n ralement assez objective scientifique Les moyens de mesure utilis s recoupent fr quemment certains crit res extrins ques et indicateurs S utilis s pour orienter les choix La mesure des performances enrichit les connaissances cf 1 1 3 procure des id es nouvelles et donne lieu de nouvelles orientations 1 27 Ce bouclage entre les r alisations jug es en aD qui provoque des id es nouvelles et de
251. satisfaire t che concr tes Pr tudes de valeur factibilit Conception co t objectif Planning R duction des vari t s Programmation Plans 6 18 mois Budget pr visionnel Responsables de la phase Groupe programme Maquettes Choix du Chef de programme Constitution d une quipe programme compos e d une ou de plusieurs unit s de recherche charg es des projets de R amp D composant le programme Acteurs d cisionnels Organisme directeur de la politique scientifique et technologique central ou sectoriel ME E Analyse de la d exp rience Actualisation et m thodes co ts avantages M thodes de s lection des projets recherche cf partie III du pr sent rapport ainsi que le 7 2 3 du manuel n 48 afin de d terminer les possibilit s alternatives qui r pondent le mieux l ensemble des crit res du programme Un large recours est simultan ment effectu aux techniques de gestion d entreprise qui font intervenir les notions de co t L analyse de la valeur permet notamment de faire le lien entre les fonctions remplir indiqu es par le cahier des charges g n ral et les solutions propos es dans le sc nario de programme Deux techniques d riv es largement utilis es maintenant la conception par co ts objectifs plus normative que l analyse de la valeur et la r duction de vari t s qui correspond une d marche plus industriel
252. t d autres soci t s fonds propres Tableau 11 Taux de croissance du PNB en volume 1 a Hypoth se faible b H ypoth se fort PNB en milliards U M N a Hypoth se faible b Hypoth se fort U M N Unit mon taire de l ann e N de r f rence Origine du financement public militaire industriel B D technologiques environ 20 de environ 40 de 100 de la la DNRD la DNRD DNRD DNRD D pense nationale de recherche d veloppement e o o To La strat gie de R amp D de l entreprise est grandement facilit e par l tablissement d un tel tableau qui montre la vuln rabilit de l entreprise partiellement d pendante de l ext rieur et ses besoins de financement r siduel pr lev s sur son cash flow 4 2 2 Comment tablir un sc nario d volution du budget national de R amp D enveloppe recherche En admettant que le programme r aliser concerne une p riode de cinq ans on doit d abord s appuyer sur les hypoth ses d volution du PNB du pays tabli par le plan national ou correspondant des tudes financi res pr visionnelles du Minist re de l conomie Voir tableau 11 1 On peut au choix soit utiliser le concept de Produit national brut PNB soit celui de Produit int rieur brut PIB PNB PIB Financement national de travaux ex cut s l tranger imports financement par l tranger de travaux ex cut s sur
253. t d autre part aupr s des budg taires gardiens de la r gle financi re et comptable qui leur font obligation de la respecter Ce r le d interm diaire est ingrat Il consiste plaider aupr s de chacune des parties les arguments de l autre en tant constamment soup onn de bureaucratisme tatillon et de pessimisme r actionnaire par les planificateurs de vouloir d roger la r gle commune en faisant jouer des protections politiques par les budg taires Ces deux raisons confondues font que le m tier de programmateur est instable La programmation contrairement la planification et au budget est un lieu de passage extr mement enrichissant puisqu il permet de comprendre la fois le mouvement des id es et celui des r alisations concr tes Les hommes qui composent ce milieu sont donc d origines et de profils tr s divers et c est leur h t rog n it qui identifie le mieux la cat gorie professionnelle des programmateurs On y trouve des repr sentants du monde scientifique des budg taires des politiques des r gionaux qui assurent une couverture territoriale du pays Dans tous les cas ces experts sont avant tout un carnet d adresses dans leur sp cialit Par leur fonction pass e ils peuvent mettre en contact faire savoir ou faire remonter l information La programmation assure la communication entre la planification et la budg tisation Ce r le interm diaire est la caract ristique principale qui la
254. t dans les grandes puissances la partie civile et qui la d passe m me parfois soit n est pas mentionn e soit est globalis e dans un poste autres recherches et activit s S amp T diverses Pour la planification au niveau conceptuel et initial auquel on s est plac jusqu pr sent il y a au contraire une certaine forme de globalisation des activit s de recherche qu elles soient potentiellement civiles ou militaires notamment dans les pays d velopp s Les fonctions de l tat se compl tent ce niveau sous l influence de la comp tition internationale Celle ci reste en effet de tr s loin le principal argument qui justifie les d penses publiques de recherche dans les grands pays scientifiquement avanc s Il est par ailleurs naturel qu au stade de la planification on g re plus les comp tences des laboratoires que les retomb es de leurs travaux La chimie des engrais est aussi celle des explosifs la m canique fine se confond avec l armement traditionnel une partie de la biotechnologie avec la mise au point de d foliants nouveaux et sans parler de l nergie atomique des tudes spatiales de l a ronautique civile des t l communications et de l informatique la science a dans tous les domaines une face clair e et une face cach e S parer ces deux aspects s effectue au moment de la programmation les programmateurs civils n tant pas les m mes que les programmateurs militaires
255. t es etc Il s agit donc de d tailler la vision globale et future de l Organe directeur de la politique scientifique et technologique nationale qui jugera en d finitive bonne ou mauvaise le programme de R amp D propos Il appartient cet Organe directeur d indiquer p riodiquement les crit res extrins ques c est dire n ayant pas un rapport direct avec le contenu scientifique des programmes de R amp D propos s qu il entend utiliser pour porter ses jugements Ces crit res font le plus souventr f rence des consid rations de pertinence ad quation des besoins nationaux d opportunit politique socio conomique ou culturelle et de disponibilit des ressources n cessaires pour mener bien les programmes consid r s comp tences et moyens mat riels 1 1 6 Politique du Gouvernement Plan national de d veloppement ou orientations strat giques g n rales m thodes d valuation de situations et d analyse de syst mes capacit d action du Syst me scientifique et technologique nationale Le c ur de la politique scientifique et technologique nationale est asservi un ensemble de consid rations indiquant les grandes missions satisfaire besoins de la population priorit s nationales par secteurs conomiques et sociaux Des buts qualitatifs d taillent secteur par secteur les missions 26 pr c dentes en les exprimant sous forme de fonctions plus pr cises etnomb
256. t riels mettre en uvre les r sultats scientifiques atteindre sous forme quantifi e et localis e dans le temps et l espace les objectifs socio conomiques poursuivis et les interactions avec l environnement conomique social culturel et naturel rep re 6 Il est souhaitable que cette programmation soit un exercice permanent permettant d avoir des programmes glissants r vis s chaque ann e pour rester valables pendant toute la dur e par exemple 6 10 ans des activit s de R amp D programm es 1 1 9 La budg tisation annuelle par programmes et par institutions autorisation de d penses Budg tisation par programmes et par institutions Rep re n 9 La programmation budg taire annuelle d coupe dans chaque programme pluri annuel une tranche correspondant un exercice budg taire g n ralement un an et constituant un des programmes budg taires figurant dans le budget de l tat Ce budget de programmes est toujours compl t par le budget traditionnel de voies et moyens appel aussi budget administratif ou institutionnel qui donne l autorisation une ou plusieurs institutions d ex cuter chacun de ces programmes budg taires en b n ficiant d un certain montant d allocations budg taires i e cr dits ou subventions eten respectant certaines r gles Cette budg tisation annuelle par programmes et par institutions est trait e en d tail dans le Manuel de budg ti
257. t Allen Press 1968 Forrester J W Industrial Dynamics MIT Press 1961 Goodman M R Study Notes in Systems Dynamics Wright Allen Press 1974 Popper J La dynamique des syst mes Principes etapplications Paris Les ditions d organisation Eyrolles 1973 Applications Cole Freeman Jahoda Pavitt Anti Malthus Paris Seuil 1974 Forrester J W Urban Dynamics MIT Press 1969 Forrester World Dynamics Wright Allen Press 1971 Freeman C Malthus sur ordinateur La recherche n 43 1974 Kane Vertinsky Thomson KSIM a methodology for interactive ressource policy simulation Water Resource Research vol 9 no 1 1973 Karsky M Le syst me SAMI Strat gie d Ardeau M nagement industriel Paris Soci t Elf Aquitaine 1983 Meadows D L Dynamics of the Commodity Production Cycle MIT Press 1970 Meadows D L Dynamics of Growth in a Finite World Wright Allen Press 1972 En fran ais Halte la croissance Fayard 1972 Metayer G Cybern tique et organisations nouvelles techno logies du management Paris ditions d organisation 1970 Roberts E B The Dynamics of R amp D Harper and Row 1964 Roberts E B Managerial Applications of Systems Dynamics MIT Press 1978 Langages et divers Pugh A L Dynamo User s Manual MIT Press 1976 Roberts et al Introduction to Computer Simulation The System dynamics Approach Addison Wesly Publishing Company 1982 Villemot Dynamine
258. t Caoutchouc on de bureau et lectrique et pneus ordinateurs Figure 9 tats Unis Croissance des industries forte intensit de R amp D 1973 1977 17 80 C Croissance r elle des ventes R amp D Ventes 9 60 2 80 2 40 i 30 so lt 0 70 lt l al quipement Ressources Tabac Mines et Papieret Mat riaux de Agro Sid rurgie Textile lectro etservices naturelles m taux produits construction alimentaire m nager p troliers forestiers Figure 10 Croissance des secteurs industriels faible intensit de R amp D 1973 1977 Source Conservatoire national des arts et m tiers CNAM France 48 Pour les tats Unis durant les ann es 1973 1977 des chiffres similaires clat s cette fois par secteurs industriels apparaissent titre 1llustratif sur les figures 9 et 10 afin de bien montrer les diff rences parfois consid rables quiexistent entre les d penses de recherche de ces divers secteurs par rapport leurs chiffres de vente Deux constats s imposent la lecture des figures 9 et 10 a Une moyenne ne veut jamais dire grand chose Entre la moyenne nationale des tats Unis 2 5 du PNB pour la DNRD et la grande diversit des efforts sectoriels de recherche entre 0 4 et 5 4 des ventes ce qui constitue donc une appr ciation par d faut de la DNRD sectorielle il n y a en commun que le mode de calcul Ce qui importe lorsque l on d sire d terminer son budget de recherche est de savoi
259. t ext rieures devraient cependant d cider de l orientation de leur action Budget fonctionnel programmatique lorsque les programmes budg taires sont galement rattach s dans le budget une fonction de l tat l aide d une classification fonctionnelle c est dire que P F on dit qu il s agit d un budget fonctionnel organis par programmes ou plus simplement d un budget fonctionnel programmatique Dans ce cas la ou les lignes budg taires constituant un programme budg taire P sont non seulement cod es avec les classifications institutionnelle I conomique E et par nature des d penses N mais aussi avec la classification fonctionnelle F De ce fait on trouve dans ce type de budget entre autres un tableau r capitulatif des cr dits r partis par institution et par fonction sous divis e en programmes 1 F P et un tableau par cat gorie conomique et par fonction galement sous divis e en programmes E F P voir annexe I L unit de discussion n est plus la ligne budg taire mais le programme ex cuter dans le cadre d une fonction pr cise Le budget fonctionnel progammatique permet de coordonner les actions d institutions ayant des objectifs ou des programmes communs et donc de formuler et d ex cuter efficacement des programmes pluri institutionnels Il s appuie sur une approche fonctionnelle des responsabilit s gouverne mentales qui redonne au d bat budg taire un caract
260. t modestes par rapport la recherche appliqu e Bien entendu pour certains domaines de la recherche fondamentale la physique des hautes nergies par exemple le poids des grands quipements de recherche est tr s on reux et cela infirme cette derni re constatation Pour l ensemble des domaines et disciplines de la science et de la technologie elle reste cependant valable et l on peut dire qu en g n ral les moyens affect s au management de la recherche fondamentale sont beaucoup plus mesur s environ 4 fois que ceux qu il convient de consacrer au management de la recherche appliqu e 4 Le cadre temporel de la programmation Deux cat gories doivent tre distingu es Les Services scientifiques et technologiques SST qui sont des activit s continues et permanentes La Recherche et le D veloppement exp rimental R amp D qui s inscrivent dans une p riode de programmation d finir 4 1 P riode de programmation de la R amp D La p riode de temps que doit retenir la programmation des activit s de R amp D r sulte g n ralement de la prise en compte de deux types de contraintes La dur e propre des recherches dans les secteurs consid r s 16 Les contraintes institutionnelles telles que la p riodicit annuelle des budgets l ann e sera presque toujours choisie comme unit de mesure du temps pour cette raison les ch ances lectorales changement de gouvernement et donc ventuellement de
261. tants la programmation de la R amp D doit tre simplifi e extr me c Des comp tences d expertises sont disponibles dans le pays ou l ext rieur pour effectuer le suivi et l valuation a priori des programmes de R amp D qui ont t d cid s Programmer sans contr le ni valuation a posteriorirevient ne pas programmer Dans ce cas mieux vaut d ailleurs ne pas programmer cela permet de gagner du temps d Les projets formant les programmes principaux de R amp D doivent tre dirig s par des responsables chefs de projet Le manque de responsables entra ne plus ou moins br ve ch ance la mort des projets Contr le financier valuation a priori et a posteriori d un programme de R amp D Service d inspection financi re quipe d valuation Cellule de programmation Figure 13 Suivi et contr le de gestion des programmes de R amp D de R amp D a qualit du programme e r gularit conformit b efficacit de la gestion Ad quation des r sultats e opportunit du programme aux objectifs initiaux e cr dits de paiement c cons quences et impacts travers une batterie de e caract re innovant sur d autres programmes crit res Connaissance des objectifs des crit res de choix et des valeurs qui font que le programme existe Identification de l objet S amp T valuer Evaluation du programme 5
262. tard de mettre la science etla technologie S amp T au service du d veloppement de leur pays L ouvrage pr sent aujourd hui comprend trois parties savoir Partie I La probl matique g n rale de la programmation de la R amp D nationale C est dire l int r t de programmer ces activit s et la difficult de les programmer en raison des caract ristiques et exigences qui leur sont propres Partie IT Le processus de programmation de la R amp D nationale tudes d cisions ex cution contr le information et les divers indicateurs crit res et l ments d appr ciation utilis s au cours de ces phases Partie HI Les outils m thodologiques de programmation disponibles qui ont t selectionn s sur la base de leur simplicit d utilisation de leur repr sentativit des processus r els de d cision publique de leurs r sultats effectifs et de leur applicabilit la programmation de la R amp D pour chaque m thode les pr cisions suivantes sont donn es a expos de la m thode domaine d utilisation pour les divers types de recherches fondamentale appliqu e d veloppement technologique par exemple b niveaux d application discipline ou fili re g n rale syst me sous syst me op ration l mentaire de recherche c d lai de mise en oeuvre co t efficacit de la m thode de programmation d forces et faiblesses de la m thode exp rience tir e de sa mise en pratique une at
263. tation de telles consid rations Ce sont les aspects m thodologiques qu il conviendra de retenir dans ces exemples et non les indications chiffr es qui y figurent qui ne correspondent pas l objet du pr sent rapport Un bref cinqui me chapitre traite les sp cificit s du processus de programmation dans les pays en d veloppement en re commandant d effectuer des v rifications pr alables En r sum la seconde partie de ce rapport s articule de la mani re suivante Chapitre 1 L action de la programmation et de ses m thodes d appui Chapitre 2 La mise en uvre de la programmation des activit s S amp T Son insertion dans le cycle PPBE Chapitre 4 Pr occupations usuelles lors de la programmation Probl mes de choix Consid rations prati Chapitre 5 Le processus de la programmation dans les pays en d veloppement 1 De la planification l ex cution des activit s S amp T L action de la programmation et de ses m thodes d appui 1 1 Le cheminement intellectuel de la programmation Comme on l a soulign au cours du chapitre pr c dent la programmation de la R amp D n est pas isolable d un contexte Figure 3 L gende de la figure 3 La num rotation est seulement explicative et n a pas d implications s quentielles Rep re D Orientations politiques Id es nouvelles Examen des id es Exp riences imaginaires Thought experiments tat des connaiss
264. tention particuli re sera port e sur les exigences de chaque m thode de programmation en mati re de qualification du personnel mat riel informatique requis degr de participation des chercheurs aux d cisions les concernant enjeux politiques et financiers e des propositions de recommandations concluent chaque expos sur les diff rentes m thodes en appr ciant notamment leurs conditions d emploi selon le type de probl mes auxquels s appliquent les activit s de R amp D satisfaction de besoins l mentaires ou investissement dans des op rations industrielles complexes ou avanc es par exemple Des r f rences bibliographiques et d emploi de caract re international sont donn es dans chaque cas Dans les consid rations finales du Manuel de budg tisation nationale des activit s scientifiques et technologiques mentionn plus haut la derni re suggestion propose de mettre en place par tapes une v ritable programmation de la S amp T qui assure le passage entre la strat gie et les pr visions concernant la S amp T dans le plan national de d velopement et le budget de la S amp T int gr et qui tienne compte des caract ristiques et exigences propres la S amp T Le pr sent ouvrage essaie de concr tiser ce voeu et a donc pour ambition de faciliter l application pratique et pluri annuelle de la politique nationale dans le domaine de la S amp T Il n aborde cependant que l g rement et occasionn
265. terquartile EIQ Il y aura lieu de demander cette tape les raisons pour lesquelles un expert se cantonne en dehors de l espace interquartile D pouillement du second questionnaire etenvoi d un troisi me questionnaire la nouvelle m diane et au nouvel EIQ on ajoutera ici les arguments principaux avanc s par les experts se situant en dehors de P EIQ pr c dent D pouillement du troisi me questionnaire et envoi d un quatri me questionnaire qui comportera les l ments de r ponses d gag s par le troisi me questionnaire D pouillement du quatri me questionnaire Cette m thode a donc pour but une convergence des avis une r duction de l EIQ des r ponses IH Domaines d application Cette m thode s applique tous les domaines de la pr vision scientifique et technologique e tudes but normatif ou exploratoires e tudes g n rales ou sectorielles Elle peut donc constituer la premi re tape d une d marche consistant conna tre l volution d un secteur afin de pouvoir programmer des recherches scientifiques et technologiques Notons qu il existe un grand nombre d applications de cette m thode ainsi que des g n ralisations qui peuvent pallier au moins en partie ses inconv nients m thode Probe Soon etc III Conditions d application Cette m thode ne n cessite gu re de comp tences particuli res si ce n est de savoir exploiter statistiquement des r sultats
266. th ses retenues On compl te enfin les sc narios par une description d taill e des images finales HNI Domaines d application Les m thodes des sc narios s appliquent tous les domaines influenc s par des changements politiques conomiques ou technologiques rapides Elles permettent ainsi d anticiper des cons quences favorables ou non et d y adapter les orientations prises ant rieurement Ce type d analyse ne peut cependant s appliquer qu une chelle minimum En effet la r flexion est plus macro conomique que micro conomique Ainsi on peut l int grer dans une r flexion un niveau international national voire r gional IV Conditions d application Quelie que soit la m thode utilis e l intervention d experts semble n cessaire pour mettre en uvre ces techniques En effet il est indispensable de dominer parfaitement la m thode adopt e si l on ne veut pas d river vers une forme romanc e d anticipation V Avantages et inconv nients Les m thodes de sc narios mais plus g n ralement l ensemble des m thodes de prospective ont palli un certain nombre d inconv nients de la pr vision classique en permettant de prendre en compte la mont e des incertitudes des risques de ruptures de tendances long ou court terme etc Mais pour cela il a fallu tablir des m thodes parfois tr s lourdes n cessitant une information importante et dont les conclusions ne
267. thodes de programmation applicables l orientation et la gestion de la R amp D nationale par P F T ni re Buchot Professeur associ au Conservatoire national des arts et m tiers de Paris et Professeur l Institut des sciences et techniques nucl aires de France et Y de Hemptinne Consultant de l Unesco et ancien Directeur de la Division des politiques scientifiques et technologiques de l Unesco Les appellations employ es dans cette publication et la pr sentation des donn es qui y figurent n impliquent de la part de l Unesco aucune prise de position quant au statut juridique des pays territoires villes ou zones ou de leurs autorit s ni quant au trac de leurs fronti res ou limites Publi en 1990 par l Organisation des Nations Unies pour l ducation la science et la culture 7 place de Fontenoy 75700 Paris France Imprimerie de la Manutention Mayenne ISBN 92 3 202529 9 Unesco 1990 Printed in France Pr face La collection publi e par l Unesco sous le titre tudes et documents de politiques scientifiques fait partie d un pro gramme visant rassembler analyser et diffuser des informa tions sur l organisation de la recherche scientifique et les politiques scientifiques des tats membres en ex cution de la r solution 2 1131 b adopt e par la Conf rence g n rale sa onzi me session en 1960 et confirm e par des r solutions similaires adopt es lors de
268. tir de constatations similaires concernant deux ph nom nes dans des domaines tr s diff rents Enfin les mod les ph nom nologiques se sont g n ralement r v l s tr s d cevants HI Conditions d application L application de ces m thodes semble ne pas devoir faire appel des besoins bien sp cifiques Comme elles sont largement ouvertes sur la cr ativit l ing niosit seules ce type de caract ristiques alli es une connaissance pluridisciplinaire conomie math matiques biologie etc semble tre n cessaire leur mise en uvre 85 IV Avantages et inconv nients L approche intellectuelle qui caract rise l ensemble de ces m thodes fait leur force mais galement en partie leur faiblesse Leur force car elle repose sur une approche intellectuelle rationnelle cherchant les rapports de causalit essayant de r pondre des questions soulev es par des m thodes moins sophistiqu es Leur faiblesse est le risque pour l utilisateur de tomber dans les pi ges que pose la formulation math matique Les m thodes fond es sur des mod les ph nom nologiques diff rentiels se distinguent particuli rement de cette fa on En effet transformer des quations diff rentielles pour arriver les int grer semble bien artificiel surtout quand le probl me principal reste la collecte des informations Le probl me reste entier pour les m thodes analogiques o le principal cueil est constitu
269. titue elle seule un vaste domaine qui ne saurait entrer dans le cadre du pr sent ouvrage Phase 6 Comptes rendus d ex cution Cette phase est non seulement importante en soi mais elle conditionne en outre la phase de contr le comptable et d valuation qui la suit dans le Cycle PPBE Les comptes rendus des Institutions et Centres de recherche comprennent n cessairement deux parties savoir 1 Consulter par exemple le Document Unesco NS ROU 142 Tableau 5 Stades et niveaux de responsabilit de l valuation S amp T A valuation des actions Programmes et projets de R amp D 1 Op rations l mentaires de R amp D OER e Chef de l Unit de R amp D e Responsable du projet R amp D 2 Projets de R amp D Comit des programmes et Directeur de l institut ou centre de recherche 3 Programmes de R amp D ou sous programmes CNRST es ses Commissions sp cialis es Minist re de la science et de la technologie 4 Grand programme national de recherche global CNRST et ses Commissions sp cialis es Minist re de la science et de la technologie B valuation des acteurs 1 Chercheurs 13 individuels Instance nationale d valuation des chercheurs 2 Unit s de recherche Comit des programmes de l institut ou du centre de recherche 3 Institutions centres 19 de recherche e Minist re de la science et de la technologie 4 Syst me scientifique et technologiqu
270. tre elles ont continu tre utilis es depuis C est le cas de Delphi ou des sc narios par exemple La fusion des deux courants la s lection des programmes ou projets et l anticipation s est effectu e durant les ann es soixante dix pour former un troisi me courant l analyse de syst me Les tendances imm diates au cours de la d cennie quatre vingt ont donn naissance deux courants principaux sans pour autant rendre obsol tes les outils de programmation plus anciens L un correspond aux m thodes de s lection tourn es d sormais vers la concurrence pour en deviner les valeurs et choix implicites qui ont conduit aux d cisions qu elle affiche L autre est l absorption du courant d anticipation par le courant d valuation de la situation la compr hension fine de cette derni re fixant le plus souvent les possibilit s concr tes de la faire voluer dans le futur L objectif est ici d int grer les r actions suscit es par les r v lations effectu es sur l avenir afin d en contr ler le mieux possible l apparition La technique des sc narios reste le moyen privil gi de communication avec l ext rieur Les diverses fl ches du tableau indiquent de mani re sommaire les influences principales directes ou r ciproques observ es entre les m thodes Les fl ches pointill es correspondent des tendances moins nettes qui sont seulement concevables a SELECTION DES PROJETS EVALUATIO
271. trielles gestion de portefeuille de programmes et objets d finition d axes de d veloppement politiques de diversification r actions vis vis de la concurrence etc Fiche c 1 L analyse factorielle des correspondances Elle constitue coup s r une r volution m thodologique au sein des techniques usuelles de statistiques descriptives D gageant les facteurs les plus explicatifs d un ensemble d informations apparemment disparates l analyse factorielle trouve sa limite dans la d nomination de ces facteurs dont l interpr tation est n cessairement li e la sensibilit voire inconscient du programmateur Des pr sentations quelque peu partiales peuventen r sulter Cette r serve tant faite et si des pr cautions 61 sont prises pour la lever par la mise en place d un comit charg de contr ler l interpr tation par exemple l analyse factorielle s av re d une richesse exceptionnelle puisqu elle permet la fois de simplifier les probl mes traiter en ne retenant que leurs aspects essentiels tout en soulignant des particularit s isol es qui n apparaissaient pas en premi re analyse de la situation observ e Largement utilis es depuis les ann es 70 les diverses techniques d analyse factorielle sont d sormais relativement disponibles sous la forme de programmes informatiques dont l acc s ne n cessite plus de connaissances trop pouss es L investissement consentir en pratique
272. tte fonction des programmes ou projets a et b quelconques entra ne l identification d une pr f rence entre a et b U g a g a 2 U g b g b g b azb Le symbole gt exprime la pr f rence ou l indiff rence de l altenative a par rapport l alternative b La relation 2 ainsi d finie est compl te et transitive La d cision est alors bas e sur le rangement obtenu par 2 sur A Cette technique repose sur un certain nombre de principes Ilexiste un d cideur donton cherche identifier les pr f rences Ces pr f rences pr existent c est dire ir on peut lui faire exprimer ses r gles de choix Les l ments d incertitude d ind termination peuvent tre compl tement d crits par des lois de probabilit il y a des r gles pour le hasard Le syst me relationnel de pr f rence n est form que de la relation d indiff rence et de la relation de pr f rence Il n est donc pas laiss de place comme c est le cas dans jes analyses de surclassement la notion de pr f rence faible et l incomparabilit des alternatives voir fiche a 7 Le r sultat de cette m thode se met alors sous la forme d un pr ordre total sur A ordre total partir de la relation de pr f rence sur un ensemble de classes d quivalences form es d l ments indiff rents II Domaines d application Cette m thode fait appel une formalisation math matique assez pouss e
273. uation il convient donc de cr er de toutes pi ces une communaut scientifique attir e initialement par les avantages relatifs que pr sentera le fait d tre reconnue en tant que telle gr ce notamment la promulgation d une loi portant Statut du chercheur scientifique Cette incitation mat rielle n a rien de choquant Elle a exist dans tous les pays tr s d velopp s la fin de la deuxi me guerre mondiale afin de reconstituer une communaut scientifique qui avait presque disparu dans certains cas Sans ce terrain humain d velopper progressivement il n est pas utile de perdre son temps crire des rapports de programmation de la recherche ils resteront des rapports et ne seront jamais appliqu s 1 Cf Recommandation aux tats membres sur la condition des chercheurs scientifiques Unesco Paris 1974 et John Dickinson Science etchercheurs scientifiques dans la soci t moderne adaptation fran aise de Y de Hemptinne et al Unesco Paris 1987 22 b Si une unit de recherche existe ou est en cours de constitution la programmation sert appr cier dans quelle mesure peuvent tre relev s par elle les d fis que la recherche S amp T pose au pays en terme d utilit sociale et collective de synergies avec d autres activit s ou aspects propres au pays de concurrence internationale de co ts et de d lais La pro grammation est donc un indicateur d opportunit pour se lancer ou ren
274. uction de biens et de services Stade 21 Stade 22 valuer l efficacit externe de la R amp D EVALUATION ple EXECUTION 40 C est au stade 5 de l algorithme qu a lieu la transformation des programmes de recherche exprim s en termes d objectifs socio conomiques p ex d velopper et implanter des technologies de traitement des bois et culturels p ex d velopper telle ou telle discipline de la science en programmes de R amp D proprement dits c d exprim s en termes d objectifs scientifiques et technologiques Cette transformation appartient aux Commissions sp cialis es du Conseil national de la recherche scientifique et technologique CNRST Les Directeurs des Institutions et Centres de recherche y participent activement puisqu ils sont en g n ral membres des Commissions sp cialis es du CNRST chacun dans le domaine qui le concerne Les crit res intrins ques qui conditionnent les pro grammes de R amp D ainsi mis au point incluent a une synth se valuative de l tat des connaissances scientifiques sur le sujet b une valuation des comp tences existant dans le pays pour s attaquer scientifiquement au probl me c une estimation des probabilit s de succ s c est dire d obtenir les r sultats scientifiques escompt s Les programmes de R amp D s tantainsi v
275. uction d un arbre repr sentant le processus de d cision en niveaux d importance homog ne allant du g n ral au particulier On obtient ainsi un graphe d appui ou arbre de pertinence relevance tree une notation consistant accorder une note de pertinence chacun des n uds puis chacun des chemins d crits par l arbre On d termine ainsi un voire plusieurs chemin optimal ou strat gique 1 La mod lisation Le graphe d appui se d compose g n ralement en six ou sept niveaux Niveaux sup rieurs la politique les missions les objectifs les moyens Niveaux inf rieurs les programmes de R amp D les projets de R amp D les O E R Op rations lementaires de recherche ventuellement les O E R manquantes 2 La notation Noter un n ud consiste appr cier sa pertinence c est dire mesurer l apport de celui ci la r alisation d un objectif du niveau qui lui est imm diatement sup rieur Cette note devra donc tre valu e en fonction des diff rents crit res de ce dernier niveau Prenons l exemple d un syst me en recherche spatiale Crit res niveau i 1 N uds niveau i sous ensembles Turbine Compresseur Gyroscope Tuy re 80 Pouss e Poids sous syst mes forte faible On note la pertinence de chaque sous ensemble en colonne pour chaque crit re de niveau sup rieur en sorte que le total des notes attribu es soit gal 1 On effectue ensuite un ca
276. ue sc narios cf fiche b 1 ou d valuation dynamique des syst mes cf fiche c 3 Elle permet d int grer parfaitement des pr visions ext rieures N anmoins il convient d utiliser cette m thode en gardant pr sentes l esprit les limites de l analyse La premi re limite provient du caract re subjectif de la liste des variables c est pour cela qu elles doivent tre d termin es lentement et avec pr caution Le choix d une typologie des relations peut conditionner les r sultats 96 On ne tient compte que de l existence ou de la non existence d une relation il faut viter de tomber dans le pi ge d une quantification abusive De plus l analyse structurelle n cessite dans sa phase d cisionnelle ventuelle la connaissance de nombreuses statistiques et tudes annexes Dans la pratique on peutobserver que seuls des projets de grande ampleur donnent lieu de telles tudes VI Bibliographie Angelin C L analyse structurelle le cas du vid otex Futuribles n 71 nov 1983 Paris DGRST Recherche industrielle et analyse de syst me de la pr vision la d cision Le progr s scientifique n 162 163 Documentation fran aise 1973 Paris Duperrin et Godet M thode de hi rarchisation des l ments d un syst me Essai de prospective du syst me de l nergie nucl aire dans son contexte soci tal CEA d partment des programmes 1973 Paris Godet M Analyse structurel
277. ue dans la R publique populaire de Bulgarie Paris 1974 33 1 Science and technology policies information exchange system SPINES Feasibility study Paris 1974 33 2 Provisional worid list of periodicals dealing with science and technology policies Paris 1974 34 Science policy and organization of research in Sweden Paris 1974 35 Science and technology in African development Paris 1974 La science et la technologie au service du d veloppement en Afrique Paris 1974 36 La politique de la science et de la technologie en Roumanie Paris 1976 37 La politica cientifica en Am rica Latina 3 Montevideo 1975 38 National science and technology policies in the Arab States Politiques scientifiques et technologiques nationales dans les tats arabes Paris 1976 39 SPINES Thesaurus A controlled and structured vocabulary of science and technology for policy making management and development Paris 1976 In 3 volumes format 24 X 31 and 31 X 48 cm 40 M thode de d termination des priorit s dans le domaine de la science et de la technologie Paris 1977 Method for priority determination in science and technology Paris 1978 M todo para la determinaci n de prioridades en ciencia y tecnolog a Paris 1979 41 Science and technology in the development of the Arab States Paris 1977 La science et la technologie dans le d veloppement des tats arabes Paris 1977 Version arabe
278. ui suit le stade 4 de l algorithme est cependant cheval sur la planification d une part et sur la programmation d autre part c est dire sur les phases 1 et 2 du cycle PPBE la branche exog ne du stade 3 de l algorithme qui traite du transfert international de technologie n entre pas non plus dans le cadre du pr sent ouvrage il convenaitcependant de l y faire figurer pour m moire car elle constitue une part tr s important de la politique scientifique et technologique nationale non seulement en tant que telle mais comme solution alternative F un ou l autre programme de recherche trop co teux ou qui d passe les capacit s du pays La programmation proprement dite commence donc au stade 4 de l algorithme se reliant en amont la planification et en aval la budg tisation elle devrait tre supervis e par un Comit de coordination paritaire compos de repr sentants du Minist re du plan du Minist re de la science et de la technologie et du Minist re des finances Dans certains pays cet organe n est autre que la Commission recherche scientifique du Com missariat g n ral au plan Les Programmes nationaux de recherche sont dessin s grands traits partir des d fis de d veloppement et des probl mes r soudre issus des stades 2 et 3 de l algorithme Une premi re valuation a priori de ces programmes est faite ainsi qu un premier classement des
279. une marge d int r t mais aussi une r ticence partager un risque Bien entendu les instruments incitatifs qui permettent la mise en uvre de la programmation sont beaucoup plus nombreux et divers que les trois cat gories d aides financi res qui viennent d tre voqu es Le d tachement de personnels de la R amp D la d taxation des d penses de recherche des entreprises l octroi de bourses d tudes et de recherche des tudiants effectuant un doctorat la coop ration scientifique internationale l octroi ou le pr t de mat riels scientifiques sp cialis s l acc s des banques de donn es des mat riels informatiques etc sont quelques exemples des incitations les plus fr quentes Au point de vue de la programmation toutefois les aspects financiers restent une pr occupation constante Ce sont donc les masses financi res les plus importantes qu il convient de mobiliser et seuls les instruments de financement tels que ceux vis s plus haut sont l chelle d une telle t che 54 restrictions budg taires fr quentes faiblesse du secr tariat de coordination risque de saupoudrage inefficace effet gouvernail tr s conomique moyen d information gr ce une prise de participation faible peu efficace pour recherches embryonnaires ou controvers es 4 2 4 L valuation a priori des programmes et projets de R amp D Pour conclure ces consid rations sur les mesures d accomp
280. une relation de surclassement S mod liser la partie des pr f rences que l on peut consid r r comme s res Ainsi a S b signifie que a est au moins aussi bon que b De plus toute latitude est laiss e en ce qui concerne l incomparabilit de deux alternatives pour lesquelles le d cideur ne peut pas ne veut pas ou ne sait pas comment trancher Le but de ces m thodes est d obtenir un ordre partiel sur l ensemble des alternatives le plus consistant possible en fonction de l information disponible Il existe en fait un grand nombre de m thodes d aide la d cision faisant appel l approche du surclassement La plupart d entre elles sont du type ELECTRE Cette m thode a t d velopp e par B Roy actuellement directeur du LAMSADE Laboratire d analyse et mod lisation de syst mes pour l aide la d cision et ses collaborateurs Il existe des m thodes ELECTRE faisant intervenir des crit res flous ou d terministes avec ou sans notion de seuil avec une pond ration num rique des crit res ou sans pouvant prendre en compte des ventualit s futures certaines ou incertaines fournissant une relation de surclassement floue ou d terministe qui ont t construites pour les probl mes de choix de tri de rangement et de description Elles ont donn naissance quatre grandes m thodes les m thodes ELECTRE I I IH et IV Dans la proc dure qui conduit la r solution d un probl
281. ur B P 1164 Lom Libraine universitaire B P 3481 Lom Les Nouvelles ditions africaines 239 bd Circulaire B P 4862 LOM TRINIT ET TOBAGO National Commission for Unesco 18 Alexandra Street St Clair Port of Spain TRINIDAD TUNISIE Soci t tunisienne de diffusion avenue de Carthage Tunis TURQUIE Haset Kitapevi A S Istikl l Caddesi n 469 Posta Kutusu 219 Beyoglu ISTANBUL URSS Mezhdunarodnaya Kniga ul Dimitrova 39 Moskva 113095 URUGUAY Toutes les publications Ediciones Trecho S A Maldonado 1090 MONTEVIDEO Livres et cartes scientifiques seu lement Librer a T cnica Uruguaya Colonia n 1543 Piso 7 Oficina 702 Casilla de correos 1518 MONTEVIDEO Instituto Nacional del Libro Ministeno de Educaci n y Cultura San Jos 1116 MonTEviDEO Librairies de l Institut Guayabu 1860 MONTEVIDEO San Jos 1118 MONTEVIDEO 18 de Julho n 1222 PAYSAND Armorim 37 SALTO VENEZUELA Libreria del Este Av Francisco de Miranda 52 Edificio Galip n Apartado 60337 CARACAS 1060 A Oficina de Coordina i n Regional de la Unesco para Am rica Latina y el Caribe Quinta ISA 7 Av de Altamira entre 7 y 8 Transversal Apartado 68394 Altamira CARACAS 1062 A Y MEN D MOCRATIQUE 14th October Corporation P O Box 4227 ADEN YOUGOSLAVIE Nolit Terazije 13 VIIL 11000 BEOGRAD Can carjeva Zalozba Zopitarjeva n 2 61001 LJUBLJANA Mladost Ilica 30 11 ZAG
282. ur niveau hi rarchique peut tre relativement lev mais le devenir des programmes leur relatif succ s ou chec restera sans cons quence sur le d veloppement des carri res Ce point est essentiel car il marque au del des diff rences de contenus plus abstraites l opposition qui existe entre le monde de la planification tr s politique et risqu o la responsabilit devient vite personnelle et le monde du budget o la responsabilit est beaucoup plus diffuse consistant ce que les programmes scientifiques et technologiques ne fassent pas exception aux r gles de comptabilit publique se fondent dans le moule commun des investissements et d penses ordinaires de l tat et garantissent l quilibre et le d veloppement coh rent des institutions Le r le fondamental des budg taires est donc de ramener la normalit des projets qui par nature et origine n en font pas partie Les rapports de force et les conflits existent galement dans le domaine de la budg tisation mais ils sont beaucoup plus conomiques moins id ologiques et strat giques que dans la planification Il s agit ici de discuter les cr dits d investissement et de fonctionnement des institutions laboratoires et unit s S amp T l ouverture de nouveaux postes la formation etpromotion professionnelles des chercheurs Cela ne laisse videmment 12 pas indiff rent le milieu scientifique mais la nature des dis cussions laisse finalement d
283. ure du possible la programmation de la R amp D est plus efficace lorsqu elle prend en compte une p riode longue plus de cinq ans par exemple Dans le cas de stabilit d ci sionnelle des v nements conomiques peuvent n anmoins venir remettre en cause les engagements pris au moment de l laboration initiale de la programmation Une astuce pro c duri re bien connue en d mocratie parlementaire consiste faire actercesengagements par voie l gislative en transformant la programmation en loi de programme pour la dur e cinq ans ou plus jug e convenable Cela revient r server d avance les moyens budg taires indispensables durant cette p riode et rendre difficile toute modification d un telengagement l gislatif le Gouvernement tant oblig de revenir devant le Parlement avec toutes les contraintes et les inconv nients que cela peut comporter Une telle d marche qui assure aux programmes de R amp D une r alisation sur une longue p riode est g n ralement r serv e aux r alisations strat giques du Pays D fense nationale Energie T l communications notamment 5 Les moyens institutionnels de la programmation La remarque sur la proc dure de la loi de programme qui vient d tre faite propos des d lais de validit de la programmation am ne quelques r flexions sur les moyens institutionnels dont disposent usuellement les activit s de programmation de la R amp D 5 1 Le manuel n 48 dans
284. us assigner des objectifs scientifiques et technologiques pr cis sont rang s nouveau par ordre de priorit la lumi re des crit res a b et c ci dessus Stade 6 de l algorithme poursuivant leur effort les Commissions sp cialis es du CNRST principalement aid es cette fois par les Directeurs des Institutions et Centres de recherche et leurs collaborateurs vont laborer chaque programme de recherche Ils en tabliront le Chronodiagramme et en d finiront grosso modo les l ments constitutifs projets de recherche ainsi que leur co t Stade 7 de l algorithme chaque programme de recherche ayant re u au stade 5 son num ro d ordre de priorit dans l absolu il faut maintenant les ranger selon leur ordre de priorit pond r e au moyen d une matrice d impact crois probl me programme o chaque programme est jug par des notes 4 2 1 O selon qu il ait une influence critique grande petite ou nulle sur chaque probl me issu du stade 2 qui lui a donn naissance On tablit sur cette base la version provisoire du Grand programme national de recherche GPNR Stade 8 de l algorithme la coh rence scientifique de cette visiOn provisoire est ajust e du point de vue du rang de priorit des programmes au moyen d une deuxi me matrice d impacts crois s programmes programmes cette fois Certains programmes peuvent ainsi voir leur ordre de priorit augmenter car ils ont u
285. uvrages g n raux 5 3 Quelques adresses 5 4 Index Conclusion Annexes 59 59 59 62 65 65 68 72 74 76 78 80 83 85 87 87 89 91 92 93 93 95 97 98 100 100 100 101 102 107 109 SOCRATE Examine donc ce que disent sur la nature Hippocrate et la droite raison Pour tudier la nature d une chose quelle qu elle soit ne faut il pas s y prendre de cette mani re c est dire se demander d abord si la chose qu on veut conna tre m thodiquement et qu on veut tre capable d enseigner aux autres est simple ou multiple puis si elle est simple examiner ses propri t s comment et sur quoi elle agit comment et par quoi elle est effectu e si au contraire elle comporte plusieurs esp ces les d nombrer et faire sur chacune le travail qu on a fait sur la chose simple voir en quoi et comment elle agit en quoi et par quoi elle est affect e PH DRE Apparemment Socrate SOCRATE En tout cas proc der autrement c est marcher l aveugle mais ce n est pas le fait d un aveugle ou d un sourd de traiter avec art d une chose quelconque Il est au contraire vident que sil on enseigne discourir avec art on fera voirexactement ce qu est la nature de l objet auquel le disciple doit rapporter ses discours et cet objet c est l me Platon Partie I Probl matique g n rale de la programmation 1 Qv est ce que la programmation des activ
286. veau Paris Dunod 1970 Kieffer Kieffer D M Winds of change in industrial chemical research Chemical and Engineering News vol 42 mars 1964 Mahieux F Le calcul de la rentabilit de la recherche S lection de projets Editions Eyrolles 1972 Becker Becker Project selection check lists for research product development process development Research Management vol XXIH n 5 septembre 1980 EIRMA E IR M A M thodes d valution des projets de R amp D EIRMA 1975 Paris France 65 Fiche a 2 Les ratios et indices de performances I M thode Ces m thodes consistent attribuer chaque programme ou projet de R amp D de fa on identique un ratio fraction sans unit ou un indice produits de facteurs divers de mani re pouvoir les comparer t ainsi cr er un ordre parmi ceux ci La s lection s op re alors selon deux m thodes S lection des meilleurs au sens de l ordre cr dont le co t global ne d passe pas une enveloppe budg taire fix e S lection des programmes ou projets dont le ratio ou l indice d passe une barre d admission quand celle ci existe Exemple de ratios 1 D une mani re g n rale un ratio est le rapport d un avantage un inconv nient exprim s dans les m mes unit s A B R O A Investissement caus par le programme ou projet ou valeur ajout e relative qu il promet d apporter B D pense de R amp D rel
287. vol 1 n 4 printemps 1970 p 347 Martino J P Technological Forecasting for Decisionmaking Elsevier 1972 ch 5 p 128 166 Monographie I C I n 1 Les courbes de tendance Math matiques et statistiques pour l industrie Entreprise moderne d dition 1970 84 Applications Leeth G C Energy Conversion Devices for Ground Transportation Prevision de 1975 1990 C E R I D867 CNAM STS Paris Lenz R C Practical Application of Technical Trend Forecasting NATO nov 1968 C E R I D 865 CNAM STS Paris Bright J Technological Forecasting for Industry and Government Prentice Hall 1968 Critique de la m thode Maestre Claude J L utilisation des m thodes rationnelles dans la politique scientifique gouvernementale OCDE 1970 Fiche a 10 Les courbes en S et les mod les analogiques I M thodes Ces m thodes ont essay de r pondre quelques unes des questions non r solues par l extrapolation de la tendance le ph nom ne de l inflexion et l explication par les causes en particulier Pour tenter de classer ces nombreuses m thodes on peut distinguer par ordre de formalisation math matique croissant les m thodes empiriques e les m thodes analogiques et les courbes en S e les m thodes ayant trait aux mod les ph nom nologiques diff rentiels 1 Les m thodes empiriques Ces m thodes concernentparexemple l analyse des v nements pr curseurs qui pe
288. vorables modes r glements et normes saisonnalit Les r sultats du programme de recherche entra neront ils des achats compl mentaires d autres produits 4 1 4 Industrialisation Sait on fabriquer La production ult rieure est elle ais e quipements et outillages personnels de production et de pr paration de la production mati res premi res Les prestations ext rieures n cessaires sont elles bien domin es sous traitance fournisseurs et composants Le prix de revient sera t il ma tris rapidement L organisation du travail restera t elle inchang e ou similaire aux conditions pr sentes 4 1 5 Strat gie Est ce strat gique Les processus ou produits sur lesquels d bouche le programme de recherche correspondent ils un march stable sur une longue p riode dur e de vie du projet Ces processus ou produits rendront ils la vie plus difficile aux concurrents Le programme de recherche s il aboutit permettra t il la constitution d un dossier cr dible pour un financier appr ciation du capital investi flux de tr sorerie valeur r siduelle du projet analyse du risque Les fonctions remplies par le programme ont elles un caract re indispensable qui garantit l op ration contre les al as et crises de la demande Les risques de faire le programme ou de ne pas le faire sont ils valu s du point de vue des cons quences pour la nation l entreprise pour l environnement les tensio
289. vus dans des sous programmes de S amp T charg s de d velopper de nouveaux produits ou proc d s ou d adapter localement les technologies import es Ces apports sont d crits en termes g n raux dans les chapitres du Plan concernant ces diff rents secteurs agriculture industrie transport t l communications sant etc Planification en S amp T Programmation pluri annuelle des activit s S amp T projets de R amp D et services S amp T 3 Adoption du budget et autorisation de d penses Ex cution des 4 Institutions de R amp D et de services S amp T Figure 6 Les huits phases principales du cycle planification programmation budg tisation valuation P P B E 30 Phase 2 La programmation pluri annuelle des activit s S amp T assure l articulation entre les chapitres consacr s la S amp T dans le Plan moyen ou long terme d livr des contraintes financi res et institutionnelles et le Budget annuel de la S amp T r partissant les cr dits par institutions scientifiques Les programmes pluri annuels constituent la mati re du Plan leur d coupage en tranches annuelles accompagn es d une descrip tion plus d taill e constitue la mati re du Budget de programmes La programmation pluri annuelle des activit s S amp T suppose la d termination d objectifs socio conomiques pr cis la traduction de ceux ci en objectifs scientifiques et technologiques l
290. xplications et d id es nouvelles exploiter C est un peu comme si on omettait de remplir la citerne d irrigation en pr vision de la saison s che Inversement d velopper la recherche fondamentale sans pour autant charger des quipes de recherche appliqu e d en valoriser les r sultats revient augmenter la taille de la citerne et la tenir loign e des terres cultivables En accumulant l eau sans pouvoir l utiiser on risque en outre de la faire croupir Bref il y a un quilibre trouver entre la programmation orient e diciplines et la programmation orient e missions 2 3 Le d veloppement exp rimental r sulte quant lui des r sultats acquis par la recherche appliqu e et fait la transition entre cette recherche et la production en s rie C est une phase de mise au point et de pr paration de prototypes Lien indispensable avec la production industrielle le d veloppement exp rimental met en jeu des budgets financiers quipements et ressources humaines beaucoup plus importants que la recherche appliqu e Des syst mes de gestion de suivi et de contr le accompagnent toujours le d veloppement d usines pilotes ou de prototypes ils viennent pr ciser et prolonger les travaux de programmation entrepris pour larecherche appliqu e Recherche fondamentale appliqu e et d veloppement exp rimental sont souvent d sign s par l expression plus globale de recherche et d veloppement exp rimental R amp D

Fre - unesdoc

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents