Article 16.1 : "Les installations d`eau ne doivent pas tire susceptibles
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1. 29 5 ASPECTS SANITAIRES 5 1 Qualit des eaux de pluie La contamination de l eau de pluie provient tout d abord de son passage dans l atmosph re puis du lessivage des surfaces toitures goutti res canalisations et enfin du stockage dans les r servoirs D une mani re g n rale les donn es sur les caract ristiques des eaux de pluie notamment les teneurs en microorganismes ou en substances chimiques sont peu nombreuses Par ailleurs la qualit des eaux de pluie appara t tr s variable dans le temps et dans l espace elle d pend de facteurs tels que la proximit d industries le couvert v g tal la dur e de temps sec les caract ristiques de la pr cipitation la nature des surfaces de ruissellement l entretien de ces surfaces absence ou usage de produits de nettoyage la fr quence de ruissellement la fr quentation animale d jections de chiens oiseaux pigeons etc la pr sence de rejets polluants atmosph riques etc Il a t mis en vidence que la concentration en polluants est maximale en d but de pluie et qu elle d cro t rapidement au cours du premier millim tre de pluie pour tre relativement constante par la suite Mottier 1994 5 1 1 Qualit des eaux m t orites Les valeurs moyennes pr sent es dans le tableau Colandini 1999 sont des ordres de grandeur pour les param tres physico chimiques et de pollution des eaux m t oritiques les plus fr quemment analys s Il con2. a lumi re de l ensemble des connaissances disponibles les r flexions suivantes peuvent tre faites a Installations de r cup ration et d utilisation d eau de pluie dans des b timents non desservis par les r seaux d alimentation en eau L utilisation d eau de pluie sur des sites isol s permet de satisfaire des besoins en eau lorsqu il n existe pas d autres ressources en eau proximit Toutefois consid rant le risque potentiel de p nurie d eau en cas d absence prolong e d v nement pluvieux il convient en g n ral d op rer une utilisation raisonn e de la ressource disponible et plus encore qu ailleurs d viter les fuites d eau Du point de vue qualitatif des dispositifs de gestion adapt s compte tenu du contexte tentent de mettre disposition une eau sans risques sanitaires Les dispositifs de d sinfection permettent s ils sont entretenus correctement de d livrer une cau dont les analyses microbiologiques montrent leur conformit aux normes en vigueur b Installations r centes de r cup ration et d utilisation d eau de pluie dans des b timents desservis par le r seau d eau potable Les op rations pilotes HQE au sens appel d offres mis par le PUCA en 1993 sous le nom op rations pilotes Rex HQE ont t au nombre de 13 Seules deux d entre elles disposaient de dispositif de r cup ration utilisation d eau pluviale un immeuble de logement La Balme de Sillingy en Haute Savo
3. D L D 5 Eg foi a a 2 2 fs W ei 2 6 2 a pe 2 EE ES E 8 E 8 E 2E S ra r Figure 2 R partition des principales classes de r alisations et de projets en 2004 Le recensement r alis par le CSTB confirme l importance des tablissements scolaires comme cible privil gi e pour ce type de projets Il est noter que par rapport 2003 des nouvelles cat gories notamment les h bergements touristiques et les lotissements Usages de l eau r cup r e Quatre principaux usages sont rep r s toilettes arrosage nettoyage des sols voiries et nettoyage des v hicules L usage industriel est plus marginal pas de nouvelles installations industrielles rep r es par rapport 2003 60 50 40 30 20 10 0 RES re pa d Toilettes Arrosage Nettoyage des Nettoyage des Industrie sols et voiries v hicules Figure 3 Principaux usages de l eau r cup r e 2004 19 46 3 2 3 Des exp riences locales sp cifiques le cas de la Guyane En Guyane de 7 10 000 personnes ne sont pas raccord es un r seau public et utilisent donc l eau de pluie ou l eau d un fleuve pour l ensemble des usages sanitaires dont la boisson Des pid mies de typho de ont lieu chaque ann e en moyenne de l ordre d une pid mie par an en raison de a contamination f cale de l eau de fleuve et touchent des populations qui n ont pas acc s l eau potable et aussi en fonction de l u
4. Une fiche synth tique reprend pour chaque installation la pr sentation g n rale de l installation la description de l installation technique et de ses performances ainsi que les remarques et enseignements pouvant en tre tir s 21 49 3 4 Installations quip es pour l utilisation d eau de pluie pour des usages domestiques Bitan de l existant Usages alimentaires pr paration des aliments vaisselle boisson rarement hygi ne corporelle autres lavage du linge vacuation des excr tas arrosage lavage des sols Usages Absence d information alimentaires non alimentaires non probablement les m mes usages que pour les installations situ es dans des zones isol es non raccord es au r seau d eau de distribution publique non alimentaires intemes vacuation des excr ta non alimentaires intemes vacuation des excr ta lavage du linge pour certaines maisons mdividuelles non alimentaires extemes arrosage lavage des sols lavage des v hicules non alimentaires externes arrosage lavage des sols lavage des v hicules les usages sont g n ralement limit s par la quantit d eau disponible 22 3 5 Retours d exp rience ll est difficile et s rement h tif partir de quelques exp riences parfois pilotes de tirer des conclusions g n rales Toutefois
5. 10 20 voire plus de 200 fois les normes tol r es pour l eau potable Atrazine Alachlore 2000 1996 Concentration moyenne 0 1 38 Concentration maximale 0 6 2 4 sur douze relev s entre avril el juin Tableau 4 Pesticides dans les eaux de pluie en Bretagne INRA de Rennes 1996 Une tude conduite en 1956 par l INRA de Rennes au centre de Bretagne dans une r gion o les agriculteurs n utilisent pas de pesticides avait d tect des pesticides dans une eau de pluie dont on aurait pu attendre la puret maximale Toutes les analyses de simazine effectu es d passaient le seuil de 0 lug L Les r sultats dans le Nord Pas dc Calais confirment cette tendance Les pr cipitations analys es en 2000 Berck pr sentaient des traces d atrazine probablement en provenance de Normandie de Bretagne ou d Angleterre Les pluies en ville Lille Rennes Strasbourg ou Paris contiennent aussi des pesticides Paris les concentrations sont gales celles constat es 100 km de la capitale Les traces de pesticides dans les pluies sont durables 34 61 Donn es Poilluants Polluants Plomb Cuivre Zinc Hydrocarbures Atrazine Alachiore 62 Concentrations en mg L 6 14 3 26 12 73 2 13 Concentrations en pg L 0 3 4 5 76 2458 14 200 582 12357 223 2054 0 1 4 6 0 25 24 Campagnes de mesures sur les eaux de Bretagne en 1996 et 2000 Tableau 5 Ordre de grandeur
6. e dans les installations suivies en France et en Allemagne tude AGWA sur 9 citernes Hanovre 5 1 3 Contamination physico chimique des eaux de pluie Origine I peut exister une double contamination de l eau due aux poussi res atmosph riques d une part et la qualit du rev tement de la toiture et la qualit du rev tement de la citerne d autre part L eau de pluie est acide et peut dissoudre les micropolluants m talliques et galement le rev tement quand il comprend une couverture base de zinc de cuivre ou de plomb Les contaminations d pendent aussi de la qualit et de l tat des toitures L eau de pluie peut tre contamin e par des pesticides par l interm diaire des a rosols form s lors des traitements agricoles atrazine alachlore par des m taux en phase dissoute ou particulaire Hg Cd Cu Pb Zn et par des hydrocarbures en fonction de la nature des toitures bitume bardeaux synth tiques L eau de pluie est en moyenne acide pH 5 Les valeurs de pH restent stables au cours de l v nement pluvieux mais il est not une augmentation du pH due essentiellement la dissolution du rev tement du toit notamment des l ments m talliques lors du ruissellement des eaux de pluie sur les toitures En effet le pH souvent acide des eaux de pluie favorise la d sorption et donc la solubilisation de certains l ments notamment m talliques de la toiture par
7. eaux pluviales Cette op ration pr sente l avantage de ne pas n cessiter un r seau int rieur d eau non potable et donc d viter les risques d interconnexion des r seaux Cette op ration consiste eucourager au sein d une collectivit une pratique qui relevait ant rieurement de la seule initiative du particulier 3 2 La r cup ration et d utilisation d eau de pluie avec r seau int rieur aux b timents pour des usages domestiques Il n existe pas de bilan fran ais des b timents quip s de dispositif de r cup ration et d utilisation d eau de pluie Il est en effet difficile de recenser les installations existantes dans les maisons individuelles celles ci ne sont soumises aucune obligation de d claration et ne font l objet d aucun contr le Les op rations concernant des b timents usage collectif sont a priori plus facilement identifiables Toutcfois ces installations ont rarement fait l objet d une d claration notamment aupr s des services sant environnement des DDASS Plusieurs enqu tes au niveau national ont t men es pour recenser ces installations usage collectif e deux enqu tes ponctuelles du minist re charg de la sant aupr s des DDASS en 2000 et en 2004 dans le cadre du groupe de travail CHSPF un bilan tabli par le CSTB en 2003 et actualis en 2004 3 2 1 Bilan du CSHPF en 2004 Le groupe de travail du CSHPF a souhait disposer d un bilan actualis d
8. environ 50 installations collectives de r cup ration d eau de pluie dont environ 50 dans des r sidences et 50 dans des b timents non r sidentiels Le compl ment en eau potable n cessaire au fonctionnement des installations s l ve 50 L eau de pluie bnite ou ayant subi une simple filtration est utilis e pour l arrosage le lavage de la voiture l vacuation des excr ta et ou les machines laver Dans ce cas l eau est filtr e apr s collecte dans des citernes en bois et en plastique ou des r servoirs Aucune licence ou autorisation sp cifique n est ce jour n cessaire pour mettre en place un syst me de r cup ration et d utilisation d eau de pluie il n existe pas non plus de cadre r glementaire sp cifique pour encadrer l utilisation d eau de pluie pour des usages domestiques ce jour si l obtention du label KIWA est obligatoire pour les installations d eau potable le label KOMO disponible pour certifier des installations d eau de pluie est en revanche facultatif Toutefois si l usage de l eau de pluie est combin avec l usage d eau potable par exemple si la quantit d eau de pluie ne suffit pas pour alimenter la chasse d eau de WC le label KIWA devient obligatoire I vise garantir la s curit des installations vis vis des des r seaux d eau potable et viter notamment les connexions entre le r seau d eau potable et le r seau d eau non potable Parall lemen
9. l eau de ruissellement D autre part le pH des 32 59 eaux de ruissellement influe sur la r partition des diff rents polluants entre phase dissoute et la phase solide L importance de l effet tampon varie en fonction de la nature du rev tement du toit Mottier 1994 L augmentation du pH est maximum pour un toit en ciment fibreux et les toits terrasses couverts de gravillons sur lesquels on retrouve g n ralement beaucoup de CaCO variation jusqu 3 5 unit s de pH Les toits en tuiles de b ton et les toits en zinc sont en position interm diaire Les toits en tuiles et en feutre bitum pr sentent une faible augmentation de pH Les valeurs de pH restent stables au cours de l v nement pluvieux L effet tampon serait donc essentiellement li la dissolution du mat riau de toiture plut t qu celle des particules d pos es sur la toiture Les valeurs en mati res en suspension et en mati re oxydable sont tr s variables d un v nement pluvieux l autre selon le site de mesure et selon le mat riau et l tat de surface de la toiture feutre bitum t le ondul e gravier tuile etc Polluants Concentrations en mg L Tableau 2 Ordre de grandeur des concentrations en MES MVS DCO et DBOS pour diff rentes toitures D apr s Mottier 1994 LHRSP 1994 Saget 1994 Une grande variabilit des r sultats est observ e d un v nement pluvieux l autre quel que soit le site de mesure et le para
10. toitures ou de canalisations entrant au contact des eaux de pluie Les principaux param tres pouvant poser probl me dans les eaux de pluie et eaux pluviales sont les suivants pH Mati res organiques Mati res en suspension Nitrates Sodium Ammonium Magn sium Potassium Calcium Sulfates Chlorures Hydrocarbures Pesticides Cadmium Cuivre Plomb Zinc Pour un usage arrosage de l gumes les recommandations de la FAO irrigation avec des eaux us es trait es manuel d utilisation Sept 2003 sont en mg L pour un usage de 20 ans sur sol fin les suivantes 35 Concentrations en mg Aluminium Arsenic Cadmium Chrome Cuivre Fer Plomb Mangan se Nickel Zinc Tableau 6 Recommandations de la FAO pour un usage arrosage irrigation avec des eaux us es trait es manuel d utilisation Sept 2003 Les fourchettes de valeurs du tableau 4 sont bien inf rieures ces seuils sauf un l ger d passement pour le maximum en zinc 12 mg L Il est alors possible sous r serve du faible nombre de donn es disponibles et de l vidente disparit des situations aussi bien temporelles que g ographiques d envisager que le niveau de s curit des eaux pluviales serait acceptable dans ce domaine sauf cas tr s particuliers toits de zinc tr s ancien riche en cadmium vieilles goutti res PVC avec plastifiant galement riche en Cd ou Pb Une v ritable analyse de risque repr sentative doit tout de m me tre eff
11. 211 7 entreprendre les tudes les travaux visant ma triser les eaux pluviales et de ruissellement Elles peuvent par ailleurs par l interm diaire des plans locaux d urbanisme fixer les r gles g n rales pour ma triser les eaux pluviales Article L 123 1 du code de l urbanisme et au cours de la proc dure de d livrance du permis de construire refuser des projets ou imposer des prescriptions compl mentaires dans ce domaine Article R 111 et suivants du code de l urbanisme 2 5 3 Le rejet des eaux Il est important de mentionner les dispositions du code g n ral des collectivit s territoriales relatives aux eaux us es collect es lorsque l alimentation en eau ne rel ve pas du service public Article R 2333 12 Tout service public d assainissement quel que soit son mode d exploitation donne lieu la perception de redevances d assainissement tablies dans les conditions fix es par les articles R 2333 122 R 2333 32 15 42 Article R 2333 123 La redevance d assainissement collectif comprend une partie variable et le cas ch ant une partie fixe La partie variable est d termin e en fonction du volume d eau pr lev par l usager sur le r seau public de distribution ou sur toute autre source dont l usage g n re le rejet d une eau us e collect e par de service d assainissement Les volumes d eau utilis s pour l irrigation et l arrosage des jardins ou pour tout autre usage ne g n rant
12. Article 16 1 Les installations d eau ne doivent pas tre susceptibles du fait de leur conception ou de leur r alisation de permettre l occasion de ph nom nes de retour d eau la pollution du r seau public d eau potable ou du r seau int rieur de caract re riv par des mati res r siduelles ou des eaux nocives ou toute substance non d sirable Article 16 3 Lorsqu il est envisag d utiliser l eau potable pour alimenter un r seau ou un circuit ferm pouvant pr senter des risques particuliers pour la distribution situ e en amont il est utilis un r servoir de coupure ou un bac de disconnexion isolant totalement les deux r seaux L alimentation en eau potable de cette r serve se fait soit par surverse totale soit au dessus d une canalisation de trop plein 5 em au moins install e de telle sorte qu il y ait rupture de charge avant d versement par mise l air libre Article 18 En plus des dispositions vis es l article 7 paragraphe 2 alin a 5 du pr sent titre les propri taires locataires et occupants doivent maintenir les installations int rieures en bon tat d entretien et de fonctionnement et supprimer toute fuite d s qu elle est d cel e 2 5 Divers gestion des eaux pluviales et rejet des eaux dans le r seau d assainissement 2 5 1 Droit d usage des eaux de pluie Selon les dispositions du Code Civil article 641 tout propri taire a le droit d user et de disposer des eaux pluviales
13. aleur quasi r glementaire Cette norme comprend 4 parties Teile Teil Planung Ausf hrung Betrieb und Wartung tudes pr liminaires r alisation fonctionnement et entretien Teil 2 Filter filtration Teil 3 Repenwasserspeicher r servoirs d eau pluviale Teil 4 Bauteile zur Steuerung und Nachspeisung r gles de construction de fa r gulation et de l appoint en eau potable Il appara t que certaines communes mettent en place des syst mes de subventions pour encourager la diffusion de la technique de r cup ration et d utilisation d eau de pluie Il s agit d aides au financement des installations Enfin il est noter que la location de logements requiert la possibilit pour le locataire de choisir entre un approvisionnement en eau de pluie et un approvisionnement en eau potable Par ailleurs de nombreuses tudes montrent que la qualit de l eau de pluie utilis e des fins domestiques hors eau potable est bonne 4 2 Royaume Uni L eau de pluie est rarement utilis e en vue de produire de l eau potable l exception de certaines zones comme les les de Scilly o certaines p riodes de l ann e l eau de pluie est utilis e en appoint aux ressources en eau destin e la consommation humaine 24 51 En g n ral Peau de pluie est utilis e pour l arrosage du jardin les chasses d eau de WC et le favage du linge Il n existe pas de r glementation au Royau
14. des concentrations en MES MVS DCO er DOBS en m taux en hydrocarbures et en pesticides atrazine et alachlore dans les eaux de ruissellement de toitures 5 1 4 Evolution au cours de l v nement pluvieux Les concentrations des eaux de toitures tendent augmenter avec la dur e de temps sec pr c dent l v nement Une augmentation des concentrations avec l intensit de la pluie a t aussi observ e L effet de l intensit est plus marqu pour une toiture lisse toit en t le que pour une toiture rugueuse tuiles D autres facteurs interviennent dans la variabilit des concentrations concentrations de l eau de pluie taux de retomb es atmosph riques pendant la p riode de temps sec pr c dente nature de la toiture et des conditions locales oiseaux v g tation mousses Concernant l volution des concentrations au cours de l v nement pluvieux Mottier 1994 a mis en vidence une concentration maximale en d but de pluie une d croissance rapide au cours du premier millim tre de ruissellement une concentration relativement constante par la suite Du point de vue physico chimique les non conformit s de la qualit de Peau par rapport aux limites de qualit fix es pour l eau destin es la consommation humaine concerne le PH les eaux sont parfois naturellement acides la turbidit les mati res en suspension et les m taux notamment zinc fer plomb selon la nature des rev tements de
15. e mat riel Lors des entretiens programm s un chantillon d eau est pr lev pour tre analys dans un laboratoire officiel de contr le Le prix de revient de ces analyses est du m me ordre de grandeur que le prix d abonnement lors du raccordement au r seau public En l tat actuel de la technique eautarcie ne peut quiper que des habitations familiales munies d un petit jardin min 100 nf L eau qui tombe sur le toit est stock e dans une citerne et apr s utilisation elle est pur e dans un petit syst me enterr 4 5 Luxembourg Actuellement il n existe aucune restriction d emploi pour l eau de pluie et aucun crit re de qualit n est requis pour les diff rents usages qui peuvent tre faits de l eau de pluie N anmoins la s paration physique entre le circuit d eau potable et le circuit d eau de pluie est exig e ce crit re tant souvent non respect la volont de l administration luxembourgeoise est d inscrire ce crit re dans sa 53 l gislation concernant Peau potable Par ailleurs if n existe aucune restriction pour la surveillance et la maintenance des installations Actuellement il n existe qu un seul r glement grand ducal en la mati re Celui ci d finit uniquement les crit res qu il faut respecter pour l obtention d un subside aide financi re accord e par l Etat une personne pour l installation d un syst me de r cup ration d eau de pluie dans les logemen
16. ectu e 36 63
17. emple contr le technique de chaque installation cahiers des charges pr cis en mati re d information etc il semble possible d apporter des am liorations en termes d entretien Malgr le caract re pilote de la majorit des installations l entretien de ces installations est tr s souvent un point noir De fa on g n rale sauf si l entretien a t confi une entreprise sp cialis e l entretien est insuffisant voire parfois inexistant Ceci peut induire des dysfonctionnements majeurs fuite d eau pas de r cup ration d eau bouchage etc L am lioration de cet aspect passe par une prise en compte des questions d entretien le plus en amont dans les projets et l implication au plut t des personnels qui va tre charg de ieur gestion au quotidien NE 50 4 EXPERIENCES DANS LES AUTRES PAYS Dans le cadre du groupe de travail ont t recherch es des informations sur les pratiques li es l utilisation d eau de pluie et sur les exp nences men es par diff rents pays portant notamment sur les usages pour lesquels une eau de pluie brute non potable est tol r e Ja qualit d eau minimum ventuellement requise en fonction des usages concern s les recommandations mises par les autorit s sanitaires en termes de conception des installations de surveillance de maintenance le cadre r glementaire correspondant de telles utilisations Les pays suivants ont t interrog s par
18. ertaines communes en Belgique rendent obligatoire l installation d une citerne eau de pluie lors de la construction d une habitation Elles participent cette d pense par l octroi de primes ll n existe pas d encadrement r glementaire pour cette pratique mais uniquement des recommandations faites par les administrations r gionales qui sont comp tentes dans ce domaine Flandre Wallonie Bruxelles Ces recommandations encouragent l utilisation de l eau de pluie pour tous les usages ne demandant pas d eau potable Dans le syst me de valorisation int grale de l eau de pluie connu sous le nom de pluvalor on utilise l eau de pluie pour tous les usages domestiques en donnant fa priorit la production d eau potable Si le toit n est pas suffisamment grand pour couvrir les besoins du m nage en eau de pluie un raccordement au r seau public sera n cessaire Dans une maison quip e de ce type de syst me un seul robinet d livre de l eau potable de haute qualit 1 est g n ralement situ la cuisine Le syst me pluvalor n est qu une partie d un syst me plus vaste appel eautarcie Jl s agit d un nouveau concept de gestion durable de l eau dans l habitation qui fait partie des techniques de PArchitecture de Haute Qualit Environnementale Les m nages qui utilisent le syst me eautarcie peuvent passer un contrat d entretien et de surveillance avec la soci t qui fournit l
19. es installations de r cup ration d eau de pluie pour des usages domestiques et de donn es relatives aux usages de l eau et la conception des installations Pour ce faire un questionnaire par messagerie a t adress au service Sant Environnement des DDASS pour r aliser un tat des lieux des installations utilisant des eaux de pluie pour des usages domestiques La demande concernait les projets et installations r centes notamment celles r alis es dans le cadre d op rations pilotes HQE mais aussi les installations anciennes sp cifiques alimentation en eau en l absence de r seau d adduction d eau notamment dans des refuges isol s l exclusion des installations caract re familial Un tiers des d partements 33 a r pondu l enqu le Parmi ces r ponses 7 services d partementaux avaient la connaissance d au moins une installation existante utilisant l eau de pluie pour des usages domestiques Au total 22 installations ont t recens es Toutefois la grande majorit 15 concerne un seul d partement Compte tenu du faible taux de r ponse au questionnaire et semble t il du manque de connaissances par Les services de ce type d installations un bilan repr sentatif ne peut donc tre r alis Toutefois ce recensement permet de compl ter les inventaires existants notamment en prenant en compte des installations anciennes En effet outre trois installations r centes r alis es dans le cadre des op rati
20. identification des projets a t effectu e Le travail r alis en 2004 a permis d une part d actualiser les donn es en prolongeant le recensement des projets de r cup ration d eau de pluie existants ou en cours de r alisation et d approfondir le travail de description technique d installations au travers de visites ad hoc 67 installations recens es dont 36 r alis es et 31 en cours de r alisation ou en projet Le nombre d installations recens es est en sensible augmentation par rapport au nombre mis en vidence en 2003 Cet accroissement notable dans le nombre d exp riences rep r es traduit probablement un accroissement effectif du nombre de projets depuis 2 ou 3 ans Pr dominance de la r gion Nord Pas de Calais confirm e 25 projets mais ph nom ne de diffusion d autres r gions Bretagne Est de la France 25 d partements sont concern s hors DOM TOM 18 45 Types de b timents concern s a 16 14 12 B timents ndustieis Espaces culureis A Lotissements _ o O N QO Figure 1 Typologie des projets architecturaux 2004 Parmi les installations recens es 14 types de b timents peuvent tre distingu s Toutefois sept d entre eux sont relativement d velopp s aujourd hui I est int ressant de noter la r partition r alis e en cours de r alisation cf figure 2 n v Le LL E y ke 5 4 8 B 8 y uE v 6 ra 2o 2 2 2 g
21. ie qui n a fonctionn qu un seul jour en raison de probl me d hydrocarbures li la r cup ration de l eau des parkings et d un probl me de paiement de la taxe d assainissement exig par le distributeur d eau et qui a d motiv le ma tre d ouvrage qui a trouv que ce n tait plus rentable un immeuble de logement de l OPAC de Ain Meillonnas d crit en annexe 1 Les deux op rations ont fait l objet de rapports finalis s D autres op rations de type HQE ou comparables incluant un volet r cup ration d eaux de pluie ont t r alis es la fin des ann es 1990 et notamment des logements LQCM de Saint Ouen et plusieurs lyc es Calais et Caudry dans la r gion Nord Pas de Calais Limoges dans ia r gion Centre Au vu de ces premi res exp riences de r cup ration d eau de pluie mises en uvre les remarques suivantes peuvent tre faites en termes de conception et de r alisation Certaines installations comportent des d fauts de conception ou de r alisation susceptibles d engendrer des prabl mes importants au niveau de la s curit sanitaire doutes ou erreurs au niveau des dispositifs de disconnexion Par ailleurs de fa on g n rale les dispositifs d information des usagers sont insuffisants et peu pris en compte manque de sch ma des r seaux coloration des tuyauteries information des usagers Par la mise en place d actions cibl es sur ces points d fectueux par ex
22. la DSDS au vu des r sultats des exp rimentations pr vues en 2006 La justification principale de la mise en place de ces installations est de lutter contre les maladies ent riques typho de diarrh e transmises par l eau des fleuves et d inciter la mise en uvre de conditions d alimentation en eau de boisson en alternative au recours l eau du fleuve 3 3 Typologie des installations existantes L analyse des diff rents bilans montre l existence de trois types d installation Des projeis F cehis co ons tentent d organiser au niveau de la parcelle d partit la r cup ration des eaux de pluie e vus a une r cup ration printipalemenit pour l arrosage e Des installations a anciennes de r cup ration e et d utilisation d eau de pluie dans des b timents non desservis par les r seaux d alimentation en eau Ces inttaflations parfois tr s anciennes concernent principalement des lieux d h bergement gites refuge sur des les ou en montagne dans des secteurs tr s isol s En montagne ces lieux qui taient l origine souvent d anciennes fermes Sont fr quemment li s la pratique des sports de montagne G n ralement ces installations sont de faible importance et fr quent es de fa on saisonni re 20 47 48 Des installatio asl desservis dans un En annexe 1 sont pr sent s des exemples couvrant les principaux types d installation susmentionn s
23. le Bureau des eaux de la Direction g n rale de la sant Allemagne Royaume Uni Belgique Pays Bas et Luxembourg en pr cisant que les questions portaient sur l utilisation d eau de pluie recueillie sur les toitures de b timents pour des usages domestiques ct non sur la gestion des eaux pluviales en g n ral 4 1 Allemagne Les utilisations domestiques d eau de pluie recueillies sur les toitures recouvrent l vacuation des toilettes l arrosage le lavage du linge etc La r cup ration et l utilisation d eau de pluie en Allemagne sont de la comp tence des communes Ainsi la gestion de ces pratiques esi susceptible de varier d une commune l autre et il est difficile d obtenir des statistiques correspondant l ensemble du pays Toutefois les principes sont en g n ral les m mes les communes per oivent une taxe sur les eaux de pluie revers es dans le r seau d assainissement Les particuliers sont exon r s de cette taxe s ils font construire une installation de collecte de stockage et de r utilisation des eaux de pluie Ces travaux sont r alis s suivant les recommandations donn es par la commune ou le Land notamment en ce qui concerne l hygi ne Seul le recyclage de l eau de pluie en eau potable est r glement au niveau f d ral Cependant il convient de signaler l existence de la norme DIN 1989 intitul e Regenwassermutzungsanlagen Installations de r cup ration d eau pluviales qui a une v
24. les valeurs indiqu es correspondent des pr l vements dans les cuves de stockage dans les situations o le dispositif fonctionne dans le cas de Meillonnas sur 11 dates d chantillonnage r parties sur un cycle annuel l ensemble des analyses a t pris en compte pour tablir les fourchettes indiqu es pour Maria une seule valeur est cit e 30 1800 30 230 0 100 ml H 58 Grigny 4 prises d chantillon ont t r parties d octobre 2004 mars 2005 Les valeurs maximales pour la plupart des param tres ont t atteintes lors du premier chantillonnage Il est donc indiqu une fourchette une donn e entre parenth ses Aucune explication n a pu tre donn pour cet cart Ces donn es microbiologiques peuvent tre compar es aux seuils propos s par POMS et par le CSHPF pour les eaux d irrigation Coliformes f caux pour 100 mL lt 1000 uf d helminthes lt Les eaux de pluie respectent ces seuils c est le cas avec au maximum quelques centaines de coliformes totaux 100 mL donc 5 10 fois moins de coliformes f caux dans les exemples fran ais de Meillonnas de Petit Quevilly et de Grigny ainsi que pour H llander et al apr s tude de 100 citernes et 1600 chantillons avec des concentrations moyennes en coliformes f caux de 200 pour 100 mL En ce qui concerne les Legionella pneumophila et les salmonelles aucune prolif ration n a t d tect
25. m tre de pollution consid r Les ruissellements de toitures pr sentent une forte teneur en mati re organique avec un rapport MVS MES de l ordre de 30 45 La d sagr gation les d p ts de temps sec sont des apports en particules solides sur les toits On estime les apports annuels en particules solides sur les toits des mat riaux de toiture 5 10 3 g mm de pluie par m de toiture Suivant l inclinaison l tat de surface du toit et les caract ristiques de la pluie ces particules sont mises en suspension charri es ou adsorb es au mat riau du toit Une tude men e sur deux pluies diff rentes am ne aux r sultats suivants Colandini 1999 Echantillon MES en mg L Pluie Feutre bitum Tuile Ciment amiante T le ondul e Gravier Tableau 3 Concentrations en MES des eaux de ruissellement de diff rentes toitures Colandini 1999 Les concentrations en plomb et en zinc mais aussi en cadmium et en cuivre peuvent tre tr s lev es Elles sont issues de mat riaux utilis s pour la couverture des toits On note des concentrations tr s fortes en plomb et en zinc deux mat riaux tr s utilis s pour la couverture des toits La concentration en zinc dans l eau de ruissellement d une toiture en zinc est 100 1000 fois sup rieure celle mesur e pour des toitures moins polluantes couvertes avec des tuiles ou du feutre bitum 33 60 Les plaques de zinc utilis es actuellement pour la cou
26. me Uni fixant une qualit d eau requise pour l utilisation dans les WC ou pour les machines laver Des documents ont t publi s par diff rentes associations ou organisations en vue de proposer des recommandations relatives aux installations de r cup ration et d utilisation d eau de pluie Construction Industry Research and Information Association the UK Rainwater Harvesting Association Water Regulations Advisory Scheme Par ailleurs l Environment Agency agence environnementale du Royaume Uni organisation publique pr sente sur son site Internet une rubrique consacr e l utilisation des eaux de pluie en soulignant l conomie pouvant tre r alis e sur la consommation d eau potable 4 3 Les Pays Bas Sur les 6 2 millions de m nages aux Pays Bas 99 9 sont raccord s au r seau de distribution publique d eau potable Les entreprises de production distribution d eau ont une obligation de raccordement et n utilisent pas l eau de pluie comme ressource pour la production d eau potable 60 des eaux utilis es proviennent des eaux souterraines et 40 des eaux de surface notamment le Rhin et la Meuse N anmoins la loi permet en principe l utilisation de toutes les eaux pour produire de l eau potable La fourniture grande chelle par les entreprises de production distribution d eau potable d eau non potable pour des usages domestiques avec des syst mes deux canalisations a t for
27. mellement interdite aux Pays Bas le 13 ao t 2003 par le Ministre du Logement de Am nagement du Territoire et de l Environnement En coop ration avec l Institut national de la sant et de la protection de l environnement RIVM et l association des entreprises de production distribution d eau potable VEWIN six projets pilotes ont t men s entre 2000 et 2002 pour tudier la faisabilit de la fourniture d eau domestique La notion de l eau domestique d finie dans la loi sur la distribution de l eau Waterleidingwet est stricte eau de conduite uniquement destin e l vacuation des excr ta l utilisation dans les machines laver et l arrosage du jardin L argument principal pour l interdiction a t le risque sanitaire cr par ses installations la qualit microbiologique de l eau domestique ne pouvait tre garantie En outre les b n fices environnementaux se sont av r s marginaux Les initiatives petite chelle soci t s de construction de logements propri taires d immeubles de bureau h tels et campings groupes d habitants ou individus qui n utilisent en g n ral que l eau de pluie n ont pas t interdites par le Minist re Ces projets seront contr l s de fa on individuelle par l inspection du Minist re via les entreprises de production distribution d eau potable Selon les organismes sanitaires nationaux VROM RIVM et VEWIN les Pays Bas comptent
28. ons HQE et d j connues ce sont essentiellement des installations anciennes utilisant les eaux de pluie en l absence d autres ressources en eau disponibles qui ont t d crites Ces installations concernent principalement des lieux d h bergement g tes refuge sur des les ou en montagne dans des secteurs tr s isol s non desservis par les r seaux d alimentation en eau En montagne ces lieux d h bergement qui sont tr s souvent li s la pratique du ski sont g n ralement de faible importance et fr quent s g n ralement de fa on saisonni re Pour ces sites anciens si l eau de pluie est tr s rarement utilis e pour la boisson g n ralement l usage d eau embouteill e est pr conis cette eau est utilis e pour tous les autres usages domestiques et notamment pour la pr paration des repas et la vaisselle Dans la plupart des cas notamment lorsque qu il existe une desserte en lectricit l eau fait l objet d un traitement minimum de d sinfection ultraviolets ou chlore Des traitements plus complets sont tr s rarement mis en place 3 2 2 Bilan du CSTB actualis en 2004 Le CSTB a effectu un travail de recensement des projets r alis s ou en cours de r alisation de r cup ration et d utilisation d eau de pluie dans des b timents usage collectif Ce travail a t men en deux phases successives en 2003 et en 2004 En 2003 les fondements m thodologiques ont t pos s et une premi re
29. pas une eau us e pouvant tre rejet e dans le syst me d assainissement d s lors qu ils proviennent de branchements sp cifiques n entrent pas en compte dans le calcul de la redevance d assainissement Article R 2333 125 Toute personne tenue de se raccorder au r seau d assainissement et qui s alimente en eau totalement ou partiellement une source qui ne rel ve pas d un service public doit en faire la d claration la mairie Dans le cas o l usage de cette eau g n rerait le rejet d eaux us es collect es par le service d assainissement la redevance d assainissement collectif est calcul e soit par mesure directe au moyen de dispositifs de comptage soit d faut de dispositifs de comptage sur la base de crit res permettant d valuer le volume d eau pr lev 3 LES EXPERIENCES FRAN AISES BILANS NATIONAUX DES INSTALLATIONS DE RECUPERATION ET D UTILISATION D EAU DE PLUIE 3 1 La r cup ration et l utilisation d eau de pluie sans double r seau int rieur aux b timents pour des usages d arrosage En France comme partout dans le monde ct depuis toujours les hommes ont mis en uvre des dispositifs pour r cup rer l eau de pluie il existe encore de nombreuses installations de r cup ration d eau de pluie notamment pour l arrosage Sur l initiative du propri taire elles sont le plus souvent assez sommaires goutti re d un abri de jardin se d versant dans un f
30. plus les gouttelettes sont fines et plus elles rencontrent les pesticides Les brumes les brouillards et la ros e sont 30 60 fois plus charg s en pesticides que la pluie les conditions m t orologiques les pertes lors de l application du produit restent peu pr s constantes puisque les pandages ont lieu par temps sec En revanche les d parts post application d pendent beaucoup de l tat du sol plus le sol est humide ou satur d eau et plus les pesticides restent dans le sol ce qui diminue d autant les quantit s qui migrent vers l atmosph re Les analyses men es en France et en Europe confirment la pr sence fr quente des pesticides dans les eaux de pluie parfois des niveaux lev s ct leur grande facilit de d placement Ii n existe pas de norme de qualit des eaux de pluie mais on peut se r f rer aux normes utilis es pour l eau potable soit 0 1 ug L Des traces de pesticides dans les pluies sont constat es sur l ensemble du territoire fran ais la ville comme la campagne Les r sultats sont videmment tr s variables selon les r gions et les ann es Le tableau suivant donne es r sultats de deux campagnes de mesures sur les eaux de pluie en Bretagne en 1996 et 2000 La forte baisse constat e en 2000 ann e de pluviom trie importante r v le l importance des conditions climatiques Les concentrations pour l atrazine et l alachlore qui sont les deux principaux pesticides du ma s peuvent atteindre
31. qui tombent sur son fonds il peut les recueillir dans des citemes et les utiliser pour des usages agricoles domestiques ou industriels Cc droit disposer des eaux pluviales est toutefois assorti de r serves d une part ne pas causer pr judice autrui et d autre part respecter les exigences relatives chacun des usages 2 5 2 Gestion des eaux pluviales dans le milieu Le propri taire n a pas le droit d aggraver l coulement naturel des eaux pluviales vers les fonds inf rieurs Ont notamment t consid r s comme abusifs par la jurisprudence les comportements suivants coulement brutal des eaux vers les fonds inf rieurs coulement d eaux pluviales pollu es d tournement d coulement d eaux pluviales vers d autres fonds que ceux naturellement destin s les recevoir En mati re de gestion des eaux pluviales il est rappeler le r le essentiel des communes Article L 2224 10 du code g n ral des collectivit s territoriales qui doivent d limiter apr s enqu te publique les zones o des mesures doivent tre prises pour limiter l imperm abilisation des sols et assurer la ma trise du d bit et de l coulement des eaux pluviales et de ruissellement les zones o il est n cessaire de pr voir des installations pour assurer leur collecte et si n cessaire leur stockage et ou leur traitement Les collectivit s territoriales sont habilit es par le code de l environnement Article L
32. re aide n cessaire chelle par les obligataire r cup ration Evacuation des Usages dits domestiques entrepriser de d eaux de pluie excr ta et ou sont tol r s eau de production dont environ 0 machines laver conduite destin e distribution d eau dans des l vacuation des excr ta potable d eau non r sidences et 50 l utilisation dans les potable pour des usages dans des b tinrents machines laver et domestiques avec des non r sidentiels l arrosage du jardin syst mes deux Le nombre canalisations a t d initiatives formeilement interdire individuefles est Si l usage des caux de pluie inconnu est combin avec l usage f Les projets 4 petite d eau potable le label chelle seront contr l s KIWA devient obligatoire de fa on individuelle par l Inspection du La mise en place et la Ministere VROM via gestion des installations les entreprises de doivent r pondre aux production distnbution normes NEN 1006 d eau potabie Luxembourg Aucune restriction Grand duch Subside pour l instalfation S paration physique entre d un syst me de r cup ration d eau de pluie dans les logements de panicubier si certains crit res sont respect s le circuit d eau potable et le circuit d eau de pluie R glement grand ducal du 14 mai 2003 concemant l allocation d une aide budg taire aux particuliers pour la mise en place d une installation de caliecie des eaux de pluie
33. re par des poussi res contenant bact ries levures et moisissures Enfin lors du stockage dans ies r servoirs la prolif ration d algues de bact ries et de moisissures est favoris e par certaines conditions de temp rature notamment U n est pas exclu que l eau de pluie puisse tre contamin e par des l gionelles par l interm diaire des tours d a ror frig ration propageant dans l air ces bact ries ou par une prolif ration dans les cuves elles m mes I semble que la contamination puisse tre aussi li e des infiltrations d eaux parasites eaux vannes ruissellement de surface nappe dans les cuves enterr es En effet les contaminants biologiques pr sents germes f caux Giarda Cryptosporidium ne sont pas tous dus au ruissellement sur les toitures La concentration en microorganismes peut tre volutive et soumise des diff rences de temp rature parfois importantes entre l t et l hiver le jour et la nuit l humidit a d ailleurs probablement un r le non n gligeable sur leur survie Selon une tude effectu e au Danemark f4ibrechtsen 20027 on peut trouver dans une citerne d eau pluviale les bact ries suivantes Clostridium perfringens Salmonella Legionella Aeromonas Pseudomonas aeruginosa Vibrio parahaemolyticus Campylobacter jejuni Mycobacterium avium Escherichia coli Aeromonas sp Caract ristiques Les donn es relatives la contamination microbiologique des eaux de pluie portent e
34. sage lave linge Belgique Dans le syst me de Administrations valorisetion r gionales Flandre int grale de l eau de pluie mieux connu sous le nom de pluvalor on utilise l eau de pluie pour taus les usages domestiques en donnant la priorit la production d eau potable Wallonie Bruxelles Recommandations faites Pas d encadrement par les administrations r glementaire r gionales encourageant Une habitation non Futilisation de l eau de raccord e au r seau de pluie pour tous fes usages distribution d eau tombe ne demandant pas d eau automatiquement dans la potable cat gorie des habitations Certainescommuaesen insalubres Ces habitations Belgique rendent peuvent servir aux obligatoire l installation propri taires mais ne d une citeme eau de peuvent en principe pas pluie lors de la tre mises en location construction d une habitation Flies participent cette d pense par l octroi de primes 28 55 EXISTENCE DE 56 RECYCLAGE PAYS SYSTEMES DE USAGES COMPETENCE ENCOURAGEMENT ELEMENTS DE PARTICULARITE DE L EAU DE RECUPERATION DE CES PRATIQUES REGLEMENTATION PLUIE EN D EAL DE PLUIE EAU POTABLE Pays Bas 50 installations Arrosage lavage Municipalit s Aucune subvention ou Pas d autorisation La foumiture grande Labei KIWA collectives de de la voitu
35. ssentiellement sur les indicateurs de contamination f cale Une tude allemande portant sur la qualit d eau de pluie ayant s journ dans des citernes fait mention des concentrations moyennes suivantes flore totale 20 C 1200 UFC mL coliformes f caux 198 UFC mL Escherichia coli 26 UFC mL Holland r et al 1996 Des suivis r cents r alis s par le CSTB aux niveaux des cuves de stockage sur les sites de Meillonnas et du Petit Quevilly logements collectifs eau de pluie utilis e dans les toilettes de Grigny coll ge eau de pluic utilis e dans les toilettes et de la maison exp rimentale MARIA du CSTB simulation des usages WC donnent les r sultats suivants Limites buaignades Limites eau potable 7 Fourchettes de valeurs mesur es r l vements en cuves de stockage Petit Quevilly Me llonnas Maria 1 Grigny 2 i 1 56 480 166 8800 6 50 15000 a 3 400 10 400 0 100 mL Param tres Flore a robie revivifiables 22 C UFC mL Flore a robie revivifiables 37 C UFC mL Coliformes totaux UFC 100 mL Coliiformes f caux UFC 100 mL Pseudomonas aeruginosa UFC 100 mL 10 000 100 mL 2000 100 mL Les pr l vements ont t r alis s au niveau des cuves de stockage donc apr s ruissellement sur les toits dans le cas du Petit Quevilly sur 12 dates d chantillonnage r parties sur un cycle annuel
36. t la mise en place et la gestion des installations doivent r pondre aux normes NEN 1006 traduites en r gles 25 52 de travail par le VEWIN l association des entreprises de production distribution d eau potable Gwww vewinni Le contr le est r alis par l Inspection du Minist re VROM via les entreprises de productiondistribution d eau potable Le nombre d initiatives individuelles de r cup ration et d utilisation d eau de pluie est inconnu J n existe pas de subventions ou d encouragements l utilisation d eau de pluie pour des usages domestiques 4 4 Beigique ll n existe pas d obligation l gale de se raccorder au r seau de distribution d eau en Belgique De plus la responsabilit de la soci t distributrice s arr te au niveau du compteur d eau L administration n a donc pas de droit de regard sur la qualit de l eau qui se trouve dans le verre de chaque citoyen dans son habitation On peut installer et utiliser un syst me de valorisation int grale de Peau de pluie mais sous sa propre responsabilit L extension des techniques de valorisation de l eau de pluie par les m nages fait que la consommation d eau de ville diminue r guli rement Par contre une habitation non raccord e au r seau de distribution d eau tombe automatiquement dans la cat gorie des habitations insalubres Ces habitations peuvent servir aux propri taires mais ne peuvent en principe pas tre mises en location C
37. t de quelques centaines de litres Elles permettent principalement l arrosage du jardin ou du potager Ces installations sont compl tement disjointes de l installation d adduction d eau et l ensemble du dispositif est tr s g n ralement ext rieur aux b timents Il est noter l initiative du Conseil de la communaut d agglom ration du Pays de Lorient qui a adopt en f vrier 2002 un projet de distribution de cuves pour la r cup ration des eaux de pluie Deux mod les de 500 L et 1300 L ont t propos s la vente Elles sont quip es de collecteurs raccorder la goutti re permettant de faire le remplissage et le trop plein de la cuve ainsi qu un couvercle et un robinet de puisage pour celle de 500 L permettant de se raccorder un tuyau ou de remplir un arrosoir La communaut d agglom ration du pays de Lorient participe 40 du prix d achat de ces r servoirs Le seuil de rentabilit s tablit 20 rempiissages environ L eau r cup r e cst utilis e pour des usages non alimentaires tels que l arrosage des jardins le lavage d outils le nettoyage de voitures etc L int r t de ce projet est de r duire la consommation d eau de distribution publique en utilisant de l eau de pluie uniquement pour certains usages Cela repr senterait un b n fice tant du point de vue cologique que du point de vue conomique Cette r cup ration permettrait aussi de d lester le r seau d vacuation des
38. tilisation du fleuve comme lieu d aisance l utilisation des latrines est une pratique quasi inexistante en Guyane Ces populations r parties en plus de 200 hameaux le long de centaines de kilom tres de fleuve n auront a priori pas court ou moyen terme acc s un r seau d eau potable Aussi est il pr vu d entamer des programmes d actions dont le but est d utiliser des eaux souterraines capt es partir de pompes main installations r alis es sous ma trise d ouvrage communale En 2005 la Direction de la Sant et du D veloppement Social DSDS a engag une tude permettant de qualifier la qualit de l eau de pluie et de d finir les conditions optimales de r cup ration d eau de pluie pour les populations qui en r cup rent d j et celles qui souhaiteraient en r cup rer L utilisation d eau de pluie concerne d abord l usage de boisson La solution que la DSDS va pr coniser doit tre la plus simple possible pr filtre s parateur stockage protection contre les animaux et es moustiques des conseils d entretien seront de m me diffus s Des solutions plus sophistiqu es sont pr vues par la DSDS pour les coles et les centres de sant aliment s par des r seaux de distribution non fiables en termes de quantit et ou de qualit L volution dans le temps de la qualit de l eau issue des syst mes mis en place sera suivie sur quelques centres de sant Les recommandations techniques seront formul es par
39. ts de particuliers Le M morial A Num ro 68 reprend le r glement grand ducal du 14 mai 2003 concemant l allocation d une aide budg taire aux particuliers pour la mise en place d une installation de collecte des eaux de pluie le joumal officiel du Grand Duch de Luxembourg est divis en trois recueils distincts M morial A recueil de l gislation M morial B Recueil administratif et conomique M morial C Recueil des soci t s et associations Par ailleurs une transposition des principaux crit res du r glement est r alis e dans un plan type qui a vocation rendre plus ais e l interpr tation du r glement grand ducal pour les installateurs du circuit de traitement de l eau de pluie 27 EXISTENCE DE SYSTEMES DE RECUPERATION D EAU DE PLUIE USAGES COMPETENCE ENCOURAGEMENT ELEMENTS DE DE CES PRATIQUES REGLEMENTATION PARTICULARITE RECYCLAGE DE L FAU LE PLUIE EN EAU POTABLE Communes fournit recommandations Evacuation des toilettes arrosage lave linge Syst me de subventions mis en place par les communes ES Pratiques encourag es par des associations organisations ete Exon ration de la taxe dos aux pluviales si r cup ration d eau de R glement e au niveau f d ral Rarement parfois dans certaines iles Royau me Evacuation des z Uni toilettes arro
40. verture sont constitu es de zinc alli un faible pourcentage de cuivre et de titane 0 1 0 5 Les impuret s pr sentes dans ces plaques sont principalement du cadmium du plomb et du fer Sous des conditions atmosph riques normales le zinc se couvre d une patine de carbonates basiques insolubles qui le prot ge de la corrosion Dans le cas des atmosph res urbaines le dioxyde de soufre atmosph rique r agit avec la patine pour former des sulfates et des sulfites qui se dissolvent dans l eau de pluie Le zinc est galement utilis sur les toitures en tuiles et en ardoise dans la r alisation des chenaux et des poutti res etc Mottier 1994 La forte teneur en plomb s explique quant elle par l usage de celui ci pour la r alisation de travaux d tanch it fa tage chati re chenaux etc De plus de fortes concentrations en plomb ont t mesur es la sortie des goutti res en PVC jusqu 350 mg L Ce relargage de plomb provient apparemment de l utilisation de sels de plomb comme stabilisant du PVC Mottiez 1994 Des traces de pesticides ont t mesur es dans les eaux de pluie des teneurs plus o moins importantes selon les facteurs suivants la nature du pesticide les organochlor s type DDT ou lindane se d placent sur de longues distances et les pesticides sous forme particulaire sont plus facilement entra n s dans la pluie que les pesticides gazeux les caract ristiques des pr cipitations
41. vient toutefois de consid rer ces valeurs avec prudence car il s agit de moyennes calcul es suivant diff rents crit res moyennes sur une ann e ou sur quelques v nements pluvieux et fonction de caract ristiques g ographiques particuli res Valeurs pH 4 9 CE HS cem 32 MES mg L 17 5 DCO mg O L 15 19 Ci mg L 0 9 1 6 NO 3 mg L 0 5 0 6 SO mg L 3 48 Fe ug L 160 223 Pb ug L 5 76 Cd ug L 0 6 3 Cu ug L 1 5 12 Zn ug L 5 80 HAP ng L 86 145 Tubleuu 1 Qualit moyenne des eaux m t oritiques Colandini 1999 Les eaux m t oritiques consid r es pendant longtemps comme d pourvues de pollution contiennent des quantit s non n gligeables de m taux lourds comparables celles des eaux de ruissellement de surfaces urbaines ainsi que des mati res en suspension Le pH des eaux de pluie est galement acide Or le pH influe sur la solubilit des m taux Plus le pH est acide plus ceux ci vont avoir tendance tre solubilis s Ainsi au contact des toits l eau de pluie a tendance dissoudre les m taux lourds issus des composants m mes des toits 57 5 1 2 Contamination microbiologique des eaux de pluie apr s collecte et stockage Origine Les d jections animales oiseaux rongeurs insectes et les r sidus v g taux constituent les sources principales de pollution microbiologique L eau peut aussi tre contamin e pendant son passage dans l atmosph
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