IR Le Maout 2008 07 - CTR Ile-de
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1. Sophie Le Maout page 8 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral 111 2 Analyse des points communs Tous les manuels actuels sont organis s selon un plan assez similaire e Des informations concernant la s curit et des mises en garde e L utilisation et les r glages e Des informations sur les algorithmes utilis s Les mises en garde et remarques des premi res pages sont g n ralement assez alarmantes On y fait beaucoup allusion des erreurs pouvant entrainer des blessures graves voire mortelles Les consignes d utilisation communes indiquent que les ordinateurs doivent tre utilis s dans les conditions suivantes e un niveau technique suffisant une bonne condition physique un ordinateur par personne e pas de plong e au del de 40 m tres e une limitation des plong es en eau froide et une augmentation des paliers Il est d j int ressant de noter que le niveau technique suffisant n est pas d fini La lecture des pages informant sur les mod les de d compression en g n ral situ es la fin des manuels peut para tre pour le moins paradoxale en effet les mod les rivalisent d avantages et pr sentent des capacit s d adaptation impressionnantes Ainsi par exemple on peut lire dans les manuels Suunto L avantage du RGBM de Suunto est la s curit suppl mentaire travers son habilit2. obsol te pour ses futures plong es le d courageant Tous les mod les r cents qu on trouve sur le march sont utilisables en plong e nitrox et les prix s chelonnent de 200 1200 euros hors ordinateurs tek I Le contenu des notices des ordinateurs comparatif et analyse 1 1 Tableau comparatif Dans le tableau ci dessous j ai tent de comparer quelques l ments qui m ont paru importants J ai choisi quelques mod les majoritairement utilis s aujourd hui et je me suis int ress e aux indications concernant les plong es successives les plong es yo yo et les remont es rapides Marque Mod le Nbre Plong es V remont e mod le d co de successives yoyo et remont e pages rapide N effectuer des Eviter les remont es Vitesse variable de 7 Uwatec ZH L8 ADT 95 plong es successives r p t es petite 20m mn Aladin Pro que si l indication Atn profondeur plong es en Alarme sonore en cas n appara t pas l cran yoyo de d passement courbe de s curit plus courte paliers plus longs et ou plus profonds N effectuez des Eviter les aller retour Vitesse variable de 7 Uwatec ZH L8 ADT MB 35 plong es successives fr quents de faibles 20m mn Smart com que si l indication profondeurs yo yo Alarme sonore en cas plong e interdite de d passement n appara t pas l cran courbe de s curit plus mais plong e possible courte pal
3. s adapter un grand nombre de situations Le RGBM de Suunto peut traiter un certain nombre de situations qui sortent du cadre des mod les ne consid rant que l azote dissous en g rant e les plong es successives r p t es sur plusieurs jours e les plong es successives avec faible intervalle de surface e les plong es plus profondes que la pr c dente e les remont es rapides induisant une forte accumulation de microbulles bulle silencieuse e l introduction d une certaine coh rence avec des lois physiques r elles qui r gissent la cin tique des gaz Certains types de plong e tels que les plong es intervalles de surface courts des plong es successives plus profondes que les pr c dentes des remont es multiples et les Sophie Le Maout page 9 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral plong es successives sur plusieurs journ es peuvent favoriser les risques d ADD accident de d compression En fonction des circonstances le mod le RGBM de Suunto est en mesure d adapter la proc dure de d compression en appliquant une ou plusieurs des actions suivantes e r duire le temps de plong e sans paliers e ajouter des paliers de s curit obligatoires e augmenter la dur e des paliers de d compression e demander un temps d intervalle surface plus long symbole attention du plongeur De m me le manuel de l Alad
4. de General Electric Decomputer Farallon Le progr s Mesures lectriques Tracor 1963 avec affichage analogique L innovation Utilisation d un XDC ann e 1976 microprocesseur Edge avec affichage LED puis LCD g DYOSrONEE Il et III Decobrain Decobrain Les r volutions Mesures et calculs Suunto SME ML 1986 gr ce un Aladin microprocesseur avec affichage LCD en pr sentation compacte SME ML Aladin Sophie Le Maout page 6 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral IL2 Une d mocratisation r cente A partir des ann es 90 on commence voir de plus en plus de plongeurs quip s d un ordinateur Les options commencent alors se diversifier alliant une planification plus compl te la prise en compte de la consommation d air la possibilit de plonger avec plusieurs m langes des syst mes de durcissement une miniaturisation pour les mod les montres et tout r cemment la prise en compte du rythme cardiaque Aujourd hui on ne voit plus un encadrant sans ordinateur et il n est pas rare qu il en ait un de secours c est pratiquement le premier achat du plongeur pr parant le niveau 2 Il h site en effet s acheter un profondim tre ceux ci restant assez chers le choix tant assez restreint sur le march aujourd hui et la perspective d acqu rir un mat riel prochainement
5. riode 45 et 75 Les premiers tests effectu s d montrent une trop grande variation de ses r sultats par rapport aux tables de l US Navy ce qui causera sa perte Et son oubli Le design italien le d compressim tre Sos Trois ann es plus tard l entreprise italienne Sos Diving Equipment Limited commercialise son d compressim tre Sos Toujours de conception purement m canique l instrument conna t un succ s qui ne se d mentira que dans les ann es 1970 Jug plus fiable que son pr d cesseur jusqu 18m il apparaissait trop fragile et moins p nalisant au del de 18m Un seul compartiment tait utilis 120 et la lecture de la saturation tait assur e par un tube de Bourdon Il pouvait tre utilis pour les plong es successives et fut d clin en diff rents mod les par quasiment toutes les marques de l poque Par la suite on citera deux autres produits commercialis s par des fabricants am ricains le Decompression Meter de General Electric et le Decomputer Farallon toujours bas s sur des l ments m caniques reproduisant la physique de l azote en plong e On passera rapidement sur le Tracor qui alliait affichage analogique et pour la premi re fois mesures lectriques sa tr s faible autonomie ayant contribu son abandon Il fut commercialis dans les ann es 1963 par une entreprise am ricaine Le milieu des ann es 70 voit arriver le microprocesseur et la plong e va rapi
6. s depuis maintenant plus de 20 ans qui abordent ce sujet consacrent syst matiquement plusieurs paragraphes expliquer le plus clairement possible aux magistrats instructeurs le ph nom ne de la dissolution des gaz neutres dans l organisme expliquer ce qu est un accident de d compression pour des magistrats habituellement non plongeurs et expliquer pourquoi physiologiquement toutes les tables de d compression et tous les ordinateurs de plong e plus exactement calculateurs lectroniques ne peuvent pas g rer une proc dure de d compression Sophie Le Maout page 15 CTR lle de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral pour plus de 2 plong es par p riode de 24H00 Ces explications sont suivies d effet puisqu chaque fois les Tribunaux Correctionnels ou les Cours d Appel ont retenu l encontre du ou des mis en cause les notions de n gligence ou d imprudence comme facteur aggravant L aspect juridique est donc assez important en France et limite de lui m me cette pratique dans les clubs de l hexagone De plus la topographie des sites et la temp rature de l eau nous met rarement en situation de possibilit de plong es multiples En effet il est rare de trouver dans l hexagone des plong es dont l int r t majeur se situe dans des profondeurs de 0 15 m tres Mais encore une fois ne serait il pas int ressant de prendre en comp
7. Comme ceux ci sont variables d une marque l autre voire d une gamme l autre il n est pas rare de voir un plongeur apr s la plong e se renseigner sur la signification de tel ou tel symbole en particulier le symbole interdisant la plong e successive 111 3 Analyse des divergences On peut ensuite observer des caract ristiques par type de mod le ainsi les mod les Suunto et le Voyager Beuchat d conseillent les plong es avec d compression alors que les mod les Uwatec sont pr sent s comme des ordinateurs adapt s aux plong es avec ou sans d compression Le Voyager de Beuchat d conseille galement les plong es successives au del de 27 m tres alors que le Nemo de Beuchat d conseille les successives carr es au del de 18 m tres Quant aux autres mod les ils insistent surtout sur un intervalle suffisamment long entre deux plong es successives Concernant les plong es yo yo tous les mod les Uwatec les d conseillent d finies comme des remont es r p t es petites profondeurs mais s annoncent capables de les g rer alors que rien n est indiqu sur ce point dans les mod les Suunto et que le manuel indique que ce mod le est capable de g rer les cons quences de remont es rapides induisant une forte accumulation de micro bulles gt En termes de vitesse de remont e certaines sont variables en fonction de la profondeur d autres sont fixes Pour les mod les Suunto elle e
8. de v rifier que l l ve est Identiques ceux du niveau Il mais la Principes tr s simples du fonctionnement des immergeable r serve autonome dans la gamme des mat riels calculateurs m canique ou ordinateur planification de ma tris s inclura en fonction du mat riel l utilisation de son obligatoirement utilis mat riel personnel mais Pordinateur de plong e aussi dans l utilisation du point de vue de du mat riel des autres l utilisation plongeurs de sa palanqu e Souci d organiser la d compression selon les diverses tables et ordinateurs simultan ment pr sents au sein de la palanqu e Le plongeur doit savoir monter ou d placer un metteur d ordinateur Immersions et retours en surface Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 Ma trise de la remont e Respect de la vitesse de remont e pr conis e par le mode de d compression choisi Ma trise des vitesses de remont e Adaptabilit celle des partenaires de la palanqu e La coh sion de la palanqu e en phase de remont e est fondamentale Respect de la vitesse de remont e correspondant au mode de d compression choisi R actions aux situations Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 Proc dure de s curit en cas de perte d encadrant vitesse des petites bulles ou utilisation d instruments Sophie Le Maout page 24 CTR lle de France Pica
9. plong es Ce blocage peut tre successives profil annul par un pr carr au dela de 18m r glage Evitez de plonger tant que le temps de d saturation de la plongee pr c dente n est pas achev Haldane modifi Ces tests ne comportent Vitesses variables de 9 Beuchat profils de 102 pas de plong es Rien de pr cis 18m mn Voyager plong es multi SUCCESSIVES Alarme sonore en cas profondeur des profondeurs de d passement mais successives sans sup rieures 27 m tres pas d infos sur les d compression ni de plong es cons quences test s avec avec d compression succ s par les Drs Ray Rogers et Michael Powell Cressi Algorithme viter toutes les viter toutes les Vitesses variables de 8 Archimede B himann ZH 43 plong es ayant un profil plong es ayant un profil 16 m mn Il L8 modifi par tr s dangereux telles tr s dangereux telles En cas de Randy Bohrer que par exemple que par exemple le d passement palier de afin de le rendre appropri un programme RGBM complexe plusieurs plong es cons cutives au cours de la m me journ e ne pas effectuer de plong es successives apr s un intervalle de surface pendant le quel l indication SLOW rest allum e Les calculs pour la plong e successive peuvent tre invalid s par le d passement de la vitesse maximum de remont e profil en yoyo s curit obligatoire et particuli rement prolong
10. plong es enregistr es ou l efficacit de l clairage L aspect mod le de d compression est tr s peu abord consid rant que tous les mod les actuels sont valides Certes si un mod le de d compression tait particuli rement meilleur que les autres on devrait le savoir car il engendrerait th oriquement moins d accidents de d compression Mais encore faudrait il que les tudes sur les accidents prennent en compte le type d ordinateur utilis les informations sont d j assez difficiles obtenir selon la Commission M dicale puisque une petite partie seulement des accidents sont analys s Donc une fois l ordinateur choisi comment notre plongeur va t il s informer sur ses caract ristiques comment va t il savoir l utiliser Le manuel lui explique bien s il a le courage de lire parfois jusqu 120 pages tout ce qu il ne faut pas faire s il ne veut pas finir avec des blessures graves voire la mort gt mais ne lui explique pas vraiment une utilisation raisonnable de son nouvel instrument L encadrant donc devrait pouvoir palier ce manque mais selon quelles r gles Celles appliqu es pour les tables et pas forcement adapt es Le manuel de formation technique d finit bien un contenu mais rien ne pr cise dans notre cursus quelles sont les limites raisonnables d utilisation d un ordinateur Le contenu est donc tr s li aux habitudes du club et des moniteurs qui sont malheureusement
11. si les personnes de la palanqu e ont des moyens de d compression sensiblement diff rents Le probl me est que tous les ouvrages nous d conseillent fortement de passer de la table l ordinateur Ici plongeurs et encadrants pratiquent donc des situations non recommand es dans tous les manuels Le probl me se corse un peu plus si on consid re les r glages personnels des diff rents instruments l encadrant peut il modifier les r glages de son ordinateur et continuer de l utiliser pour sa palanqu e enti re De m me comment proc der s il plonge au nitrox sur quelques plong es vaut il mieux le laisser en mode air Dans la m me veine on peut galement se demander s il ne serait pas plus judicieux dans le cas o l encadrant veut utiliser une table qu il utilise celle de son ordinateur par exemple les tables B lhman pour tous les Uwatec plut t que les MN90 ou du Minist re du Travail Enfin un point int ressant prendre en compte est que les nouvelles g n rations de plongeurs qui feront les encadrants de demain ont peu ou pas plong la table certains n ont m me plus de tables sur eux et auront donc encore moins la courbe de s curit table en t te Le principe d un seul ordinateur pour une palanqu e de niveaux 1 va donc devenir compl tement courant le seul moyen palliatif devenant l obligation d un ordinateur pour chaque membre de la palanqu e Touts ces l ments mettent en vidence
12. un cart important entre th orie et pratique Le plongeur actuel est tr s souvent en situation de non respect des proc dures par rapport aux r gles nonc es alors comment concilier l volution de la pratique et le respect de ces proc dures Ne faudrait il pas proposer des pratiques r alistes qui limiteraient les risques Sophie Le Maout page 17 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral IV 2 Des pratiques nouvelles L utilisation des ordinateurs a apport galement de nouvelles pratiques et les mod les r cents nous permettent des r glages et des applications individuelles int ressants cependant il serait utile d approfondir les possibilit s et surtout les cons quences de ces nouveaut s IV 2 1 Des r glages personnalis s Un certain nombre de mod les r cents propose des r glages personnalis s avec durcissement sur plusieurs niveaux Par exemple la gamme Uwatec propose 6 niveaux de micro bulles Le plongeur s lectionne en fonction de ses besoins un niveau de microbulles et influence en cons quence son niveau de protection Plonger en tenant compte du niveau de micro bulles veut dire faire des paliers micro bulles et ralentir sa remont e ce qui laisse plus de temps l organisme de d saturer contrarie la formation de micro bulles et augmente la s curit La premi re question qui me vient l esprit est de savo
13. 0m pr paration niveau 2 e 2 remont es max e 2 l ves e Temps des remont es inf rieur ou gal 15 minutes suivie d une exploration avec mise en situation d autonomie e Paliers ordinateur avec un palier de s curit de 3 3m vil Conclusion De fa on g n rale ce travail met en vidence un cart entre le contenu des cursus de formation et le besoin des plongeurs en ce qui concerne l utilisation des ordinateurs Ceci s explique par l volution rapide des mod les propos s sur le march C est bien sur aux encadrants qu il revient de palier ces lacunes le probl me tant qu aujourd hui il n y a pas d harmonisation au niveau des pratiques et des contenus d enseignement Une r vision du volume d enseignement sur l ordinateur en particulier par rapport celui des tables me parait indispensable De m me une analyse critique du contenu des manuels devrait tre r alis e dans le cursus du plongeur ceci d s le niveau 1 J ai tent quelques propositions qui j esp re pourront servir de base de r flexion afin d approfondir ce travail et aboutir des propositions concr tes Sophie Le Maout page 29 CTR Ile de France Picardie
14. 1 amp i _ F d ration Fran aise d tudes et de Sports Sous Marins COMITE INTER REGIO NAL Fond e en 1948 membre fondateur de la Conf d ration mondiale des activit s subaquatiques I piede France Pica pilie French Underwater Federation COMMISSION TECHNIQUE REGIONALE R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral M moire pr sent dans le cadre du stage d instructeur r gional Juillet 2008 Sophie Le Maout R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral Remerciements J ai d abord envie de remercier tous ceux qui m ont donn envie d enseigner la plong e les l ves du d butant aux stagiaires p dagogiques leurs yeux ravis apr s une premi re plong e Leur mine moins ravie lors de d briefing apr s une s ance pratique ou th orique enfin tous ceux qui me donnent encore et toujours envie de continuer de progresser dans l acte p dagogique Je tiens remercier l quipe du Comit D partemental de Paris qui m a fait confiance pour g rer la Commission Technique en particulier Yann Marchand qui m a beaucoup appris Je le remercie de m avoir accompagn e et conseill e Merci encore Yann et Bernard Pillet pour m avoir parrain e dans ce projet Merci galement aux acteurs de la Commission Technique de Paris avec lesquels nous effectuons un gros travail d organisation et
15. IV 1 1 Les plong es MURIpI ssssssesaninnesnse he terne tait net 13 IV 1 2 L ordinateur un instrument personnel 7 16 IV 2 Des pratiques nouvelles 322258 Rae etats M EN HN MO LORS RE LR 18 IV 2 1 Des r glages personnalis s nn 18 IV 2 2 D s nouvelles fonctiQns sss ses nest nee nent enause 19 IV 3 Les plong es t ChnIQUues sr in denis 19 IV 3 1 Plong es anormales sis alt nt 21 IV 3 2 Plong es techniques comparaison de plusieurs mod les 21 V LE CURSUS FEDERAL 24 V 1 Manuel du moniteur analyse transverse 24 VI PROPOSITIONS D EVOLUTIONS 26 VI 1 L enseignement aux plongeurs 26 VI 2 L enseignement aux encadrants 28 VII CONCLUSION 29 Sophie Le Maout page 3 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral I Introduction Au cours de ces quinze derni res ann es l ordinateur s est consid rablement d mocratis au point qu aujourd hui c est pratiquement le premier achat du plongeur Les commerciaux et les magazines de plong e l ont bien compris puisque r guli rement un dossier complet sur le choix d un ordinateur nous est propos dans nos p riodiques pr f r s Cependant les crit res de choix se portent aujourd hui essentiellement sur la lisibilit diff rentes tailles des caract res en fonction des informations le look le nombre de
16. ait int ressant d int grer des l ments de r flexion sur les ordinateurs et leur enseignement dans les cursus initiateur GC4 et MF1 Pour ce qui concerne les plong es d exploration le contenu est r sum dans le tableau ci dessus Pour ce qui concerne les plong es techniques leur apporter une r flexion sur les points ci dessous me parait important e Comment rentabiliser une plong e technique en ne faisant que deux remont es e M me question en fosse e Comment g rer sa plong e de fa on passer un minimum de temps au fond e Quelle r action avoir lors d une remont e rapide A partir de quelle vitesse l encadrant doit il stopper la remont e En termes d organisation des plong es techniques voici ce que je conseillerai aux futurs cadres Pour des techniques 40m ou 30 m tres e 2 remont es max e 1 seul l ve e Temps de plong e total inf rieur ou gal 15 minutes e Pas de remont e rapide elles doivent tre stopp es par l encadrant e Paliers ordinateur avec un palier de s curit de 3 3m Pour des techniques niveaux 4 20m remont e plut t rapide e 2 remont es max e 1 l ve e Palier mi profondeur de 5 e Paliers ordinateur avec un palier de s curit de 3 3m Sophie Le Maout page 28 CTR lle de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral Pour des remont es assist es de 2
17. ait qu une seule remont e Cette m thode implique que e La dur e de l immersion pour chaque l ve doit tre minimum imposant une organisation efficace de la plong e e La remont e ne doit pas tre rapide de fa on ne pas se retrouver en situation non contr l e Dans ces conditions on consid re qu il ne s agit pas de remont es anormales et les paliers annonc s par l ordinateur sont appliqu s L tude montre que pour une plong e 40 m tres dont la dur e totale est de environ 15 minutes comportant 2 remont es vitesse normale pr conis e par l ordinateur de 40 10 m tres environ e Tous les mod les Uwatec test s Aladin Pro Smart Galil o n affichent aucun palier tant qu ils ne sont pas r gl s en palier micro bulles e Le Smart Uwatec forc niveau micro bulles impos en L3 passe en mode palier 4 3m e Le mod le Suunto Stinger affiche le palier 3m non obligatoire e Pour m moire la table dans les meilleures conditions 15 40m annonce 4 3m Un autre profil dans lequel 2 remont es de 37 10m taient rapides dans la partie la moins profonde a g n r les paliers suivants descente 42m 2 remont es assez rapides temps total 10 minutes e Mod le Uwatec non forc palier obligatoire de 3 3m e Mod le Uwatec forc en L5 palier 2 9m 6 6m 8 3m e Mod le Stinger 5 3m e Tables 2 3m en p
18. assez disparates et parfois dangereuses De m me que dire sur l utilisation d un ordinateur pour les plong es techniques Certains crient d j au scandale et pourtant Les ordinateurs sont aujourd hui utilis s par nombre de comit s d partementaux pour leurs examens niveaux 4 et par les instructeurs nationaux pour le MF2 Sont ils pour autant suicidaires S rement pas mais alors quelles limites s appliquent ils Et ne serait il pas b n fique d enseigner ces limites lors des cursus initiateur ou MF1 L objectif de ce m moire est donc d essayer d analyser les pratiques actuelles et de pointer les manques dans nos contenus de formation Il ne s agit pas de critiquer la situation Sophie Le Maout page 4 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral actuelle mais d tablir des faits et de mettre en vidence la n cessit d une volution ou du moins d une harmonisation des pratiques actuelles concernant l utilisation des ordinateurs de plong e I Les ordinateurs rappel d une histoire 11 1 Du m canique l lectronique Le pr curseur Le Foxboro Decomputer Mark I D s la fin 1955 ce petit concentr m canique allie profondim tre pour l autonomie de son utilisateur et mesure de la saturation d saturation de l azote par l interm diaire d l ments poreux sens s repr senter deux compartiments de p
19. connaissent que leur instrument Pour finir rien n est sp cifi dans les comp tences initiateur ou MF1 sur les aspects pratiques des plong es techniques ou m me dans les comp tences du niveau 4 sur la fa on de g rer une palanqu e de 4 niveaux 1 sans moyen de d compression VI Propositions d volutions VI 1 L enseignement aux plongeurs Il me semble important de faire une relecture du manuel et de d tailler les points importants aborder chaque niveau Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 Niveau 5 Pr sentation et d monstration d au minimum 2 mod les d compression continue et discontinue Mise en vidence de la courbe de s curit diff rente des tables Notion de vitesse de remont es de diff rents mod les et de d passement de la vitesse i Notion sur les affichages de messages d alerte Profondeur plancher profondeur plafond affichage du palier de s curit Les plong es multiples avec un ordinateur Utilisation de la fonction nitrox KI EST A RENE SK KI A AN N WA Ki NIMES D compression et vitesse de remont e dans le cas de palanqu es mixtes coh sion de la planqu e Sophie Le Maout page 26 CTR lle de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral Utilisation des niveaux mi
20. crobulles cons quence sur la d compression x Planification de plong es profondes avec d co dans le cas de palanqu es mixtes Notions de mod les de d compression utilis s Connaissance de tous les types de mod les du march en termes de type de d co de vitesse de remont e et de message d alerte Gestion d une palanqu e de niveaux 1 sans instrument a N anmoins il sera important de proposer des solutions concr tes aux questions des plongeurs D taillons maintenant quelques points cit s ci dessus Notion de vitesse de remont e de diff rents mod les et de d passement de la vitesse le message v hiculer ici comporte deux parties i il est important de connaitre la vitesse de remont e id ale de son ordinateur de savoir si elle est fixe ou variable de savoir quels sont les cons quences d une remont e rapide et la signification des signaux affich s ii il est galement important de comprendre que la coh sion de la palanqu e est prioritaire sur le respect de la vitesse de remont e Les plong es multiples avec un ordinateur dans le cas de 3 plong es par jour par exemple il faut trouver un moyen de sensibiliser sur les risques pris et les moyens de les limiter Il peut tre int ressant de raisonner en termes de dur e de plong e totale ce qui incite limiter celui ci On peut aussi insister tr s fortement sur e L intervalle surface suffisant
21. d faire une plong e dans la courbe de s curit consommation et temp rature de l eau obligent Tout encadrant ayant normalement cette courbe bien ancr e en t te il n a donc pas besoin de consulter sa table Si les niveaux 1 sont l aise si la profondeur de 25 m tres est autoris e ou si la plong e de l apr s midi est r alis e 20 m tres on a toutes les chances d tre en dehors de la courbe de s curit Sophie Le Maout page 16 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral table Dans ce cas deux solutions se pr sentent soit l encadrant plonge l ordinateur et reste dans la courbe de s curit de celui ci soit encadrant sort sa table en fin de plong e consid rant que cette pratique est plus s re pour ses niveaux 1 qui plongeront avec un autre encadrant le lendemain Dans les deux cas la proc dure n est pas respect e Cependant le fait d avoir fait des paliers la table donc a priori plus que pr vu par l ordinateur rend il moins s r l ordinateur pour les plong es venir Ou inversement le fait d avoir fait ses paliers l ordinateur donc a priori moins de palier qu la table rend il moins s r les tables utilis es le lendemain A priori la plupart des plongeurs aurait tendance r pondre que du moment que l encadrant respecte son ordinateur tout va bien Et que finalement le cas est similaire
22. de mise en place de nouvelles formations dans une bonne humeur bien agr able Merci Jean Louis Blanchard qui ma consacr un peu de son temps pr cieux pour quelques discussions et m a pr t une partie de sa biblioth que Merci Patrick Lamerat et G rard Maricelle qui m ont gentiment pouss e concr tiser ce travail Merci Patrick Christophe Jean Pierre Alain pour m avoir aid e dans mes essais d ordinateur Merci Christophe pour son aide ses relectures assidues et sa mise en confiance Merci Marie Pierre pour ses encouragements constants et son int r t pour ce milieu inconnu Sophie Le Maout page 2 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral TABLES DES MATIERES l INTRODUCTION 4 II LES ORDINATEURS RAPPEL D UNE HISTOIRE 5 11 1 Du m canique l lectronique 5 11 2 Une d mocratisation r cente ieeeeerecereeereeereeersee 7 lll LE CONTENU DES NOTICES DES ORDINATEURS COMPARATIF ET ANALYSE 7 IL 1 Tablea c mparatif soea reeeo oaea ree aaea EEO REEE Daai EERE SENE 7 II 2 Analyse des points COMMUNS deeerete ann tee tant terme metre tt via 9 IL3 Analyse des TIV r BNC 22 drain uen teen nt nent need dette 11 IV UTILISATION DES ORDINATEURS ANALYSE DES PRATIQUES ET DES RISQUES 13 IV 1 Un cart entre la pratique et la th orie 13
23. dement int resser les lectroniciens La d compression sera d sormais calcul e et on gagnera en pr cision de mesure et en talonnage Seuls les probl mes d autonomie li s la faiblesse des piles et batteries de l poque viennent limiter ces nouveaux intruments Au milieu des r alisations diverses le XDC l Edge les Cyberdiver Il et IIl qu elles soient canadiennes europ ennes ou am ricaines on citera le cas du Dacor Dive Computer DDC Sophie Le Maout page 5 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral qui au lieu de calculer la saturation va tenter d int grer une table de plong e et un affichage lectronique Ce fut un chec monumental Enfin avant l arriv e de nos premiers instruments compacts on se souviendra du Decobrain de Divetronic premier outil d origine europ enne la disposition de nos plongeurs Le milieu des ann es 80 sera la r v lation avec l arriv e du Suunto SME ML et de l Aladin d Uwatec ce dernier ayant t certainement comme les jetfin tout encadrant de l poque en a poss d un Le tableau ci dessous r sume les volutions jusqu au milieu des ann es 80 Les pr curseurs 1955 amp 1958 Des instruments m caniques Foxboro Decomputer Mark I l affichage d compressim tre Sos analogique Les suiveurs Idem Decompression Meter ann es 1970
24. e sont jamais abord es dans le cursus f d ral alors qu elles sont une r alit dans certaines conditions Enfin bien que les plong es techniques ne soient pas recommand es avec un ordinateur on constate leur utilisation dans de nombreux stages Les paragraphes suivants tentent d analyser les carts observ s entre th orie et pratiques et de mettre en vidence les absences d informations sur certains points qui peuvent entra ner mon sens des prises de risque IV 1 1 Les plong es multiples Ce probl me se pose principalement dans les mers chaudes ce qui explique peut tre l absence de prise en compte de la question dans les manuels fran ais En effet m me si les plong es multiples plus de 2 plong es sur un intervalle de 24h sont abord es la conclusion est que c est une pratique dangereuse viter absolument Pourtant dans un certain nombre de pays chauds il est fr quent aujourd hui de pouvoir r aliser 3 ou 4 plong es par jour les publicit s vantant m me des croisi res avec plong es illimit es Dans ces cas l tout le monde est d accord pour dire que la table n est tout simplement pas utilisable alors qu utiliser des ordinateurs ne pose de probl mes personne Ph nom ne pour le moins trange les deuxi mes tant g n r es partir des premi res Cependant on a bien vu dans l analyse des manuels d ordinateur que tout est fait pour que l utilisateur ait l impression dans ce cas s
25. en ne soit crit Jean Louis Blanchard pr sident de la Commission Technique Nationale ma question Y a t il une recommandation de la CTN r pond la CTN n a volontairement pas produit de texte officiel en la mati re la seule chose tant du domaine de la tradition orale et de la transmission des savoir faire via les formations Or rien ne garantit que cette transmission se fasse correctement tous les niveaux en particulier au niveau des clubs o sont quand m me organis s la majorit des niveaux 2 et niveaux 3 La formation des encadrants ne comprend pas explicitement de sensibilisation ce probl me que ce soit d ailleurs avec un ordinateur ou avec les tables ne change rien sur ce point Les initiateurs s ils sont niveau 4 ont aujourd hui les pr rogatives d enseigner jusqu au niveau 4 dans l espace m dian Ils vont donc potentiellement pouvoir faire des DTH et des RSE Or il est aujourd hui encore habituel de voir les encadrants faire 4 remont es plut t Sophie Le Maout page 20 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral que 2 Cela vient probablement d un besoin de rentabiliser la plong e et de faire progresser les stagiaires Les m mes choses sont observ es pendant les stages niveaux 2 et il n est pas rare de voir m me plus de 4 remont es par plong e pour un encadrant en particulier dans les mi
26. entre 2 plong es mini 3h e L utilisation indispensable du nitrox e Le temps de plong e sans palier qui doit rester toujours inf rieur 15 minutes par exemple Il faudra bien sur toujours tre tr s vigilant dans le message transmis en n omettant pas d informer sur la jurisprudence Les directeurs de plong e et les pr sidents de club devront tre particuli rement sensibilis s sur la responsabilit engag e en cas d organisation de s jours comportant des plong es multiples Utilisation des niveaux micro bulles le probl me est plus d licat car comment conseiller sur un syst me dont on ne connait pas bien le fonctionnement II me semble qu un conseil donner serait de conserver le niveau choisi pendant tout le s jour Il faut galement aborder la question des passerelles en effet actuellement elles pr voient une formation th orique compl mentaire sur les tables mais rien sur les ordinateurs Or Sophie Le Maout page 27 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral dans les cursus concern s PADI et SSI les plongeurs sont plus habitu s plonger sans d compression il leur manque donc une partie du cursus par rapport un plongeur de la FFESSM Il serait donc int ressant de pr voir dans la partie th orique une valuation sur l utilisation des ordinateurs VI 2 L enseignement aux encadrants Il me par
27. es de communication entre plongeurs au palier ou en surface En effet bon nombre de plongeurs ont du mal accepter que ce palier est r ellement optionnel et pr f rent le r aliser m me lorsque les conditions courant ou froid inciteraient plut t ne pas le faire Par ailleurs certains plongeurs n ayant encore une fois pas forc ment bien acquis les informations contenues dans le manuel ne savent tout simplement pas qu il s agit d un palier optionnel Le guide de palanqu e ou l encadrant devraient pouvoir palier cette lacune or on observe dans les stages niveaux 4 par exemple que les connaissances des stagiaires sur les diff rents mod les sont tr s limit es En g n ral le futur niveau 4 connait peu pr s son mod le mais il est assez rare qu il en connaisse d autres de fa on approfondie Une red finition des connaissances du niveau 4 serait donc peut tre utile ici Une diff rence importante entre les instruments issus des mod les haldaniens gamme uwatec Beuchat Cressi et les mod les RGBM Suunto Mares est bien sur le mod le de d compression qui dans le premier cas correspond une d compression discontinue avec des profondeurs de palier pr d finies alors que dans le second cas la d compression est dite continue avec une profondeur plafond ne pas d passer et une profondeur plancher au dessous de laquelle le palier n est pas d compt Au niveau pratique la grosse diff rence ent
28. eur plong e coh sion de la utilisation des tables Courbe de s curit palanqu e si diff rents MN90 actualis es moyens de d co tude de cas concrets mettant en jeu diverses proc dures de d compression Connaissance sur les calculateurs principe de fonctionnement l exclusion de toute notion d lectronique Principes d utilisation limites d utilisation Cohabitation de proc dures de d compression diff rentes tude des solutions permettant de concilier le respect de la libert du choix de chaque plongeur avec les imp ratifs de la plong e en collectivit s curit et coh sion des palanqu es Sophie Le Maout page 25 CTR lle de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral Une premi re analyse de ce tableau montre que dans deux comp tences le mat riel et la th orie le mot ordinateur est utilis pour tous les niveaux alors que dans les autres il est absent on parle de d compression ou d instruments Par ailleurs les termes conditions d emploi et limites d utilisation ne sont pas assez d taill s ce qui engendre une importante disparit dans le contenu enseign Il est anormal de voir des niveaux 2 qui n ont jamais vu l affichage des paliers sur leur ordinateur des niveaux 3 qui connaissent peine les symboles de mise en garde et des niveaux 4 qui ne
29. eur et de modifier les param tres de sa d compression IV 3 Les plong es techniques Dans le chapitre qui compare les notices de diff rents ordinateurs on voit bien qu en fonction des mod les les remont es en yo yo sont abord es ou non Lorsqu elles le sont c est en pr cisant de surtout les viter Ces remont es sont d ailleurs parfois d finies comme des allers et retours fr quents de faibles profondeurs Dans la mesure o ni la fr quence ni la profondeur ne sont pr cis es on peut s accorder sur le fait que ces recommandations sont assez vagues En tous cas dans tous les cours sur les ordinateurs on trouve la figure ci dessous interdisant pratiquement les plong es yo yo D ailleurs les m mes recommandations sont nonc es sur le cours d utilisation des tables Donc les plong es yo yo sont dangereuses c est un fait av r en 2007 37 des accidents de Sophie Le Maout page 19 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral plong es sont survenus lors de plong e d exercice rapport annuel 2007 de la Commission M dicale et de Pr vention Pourtant les plong es yo yo sont un mal encore n cessaire Mais peut on les rendre moins dangereuses Profils comportements risques Alain Foret Illustra Pack II La Commission M dicale conseille 2 remont es maximum par plongeur encadrant compris bien que ri
30. iers plus quand m me avec longs et ou plus courbe de s cu r duite profonds Uwatec 81 N essayez pas de faire vitez de monter et de Vitesse variable de 7 Galil o ZH L8 ADT MB une plong e successive redescendre de fa on 20m mn si l avertissement no r p t e plong e en yo Sophie Le Maout page 7 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral dive est visible sur l affichage L appareil indique l intervalle minimum Pr voyez un intervalle surface d un minimum yo Affichage d un message en cas de d passement courbe de s curit plus courte paliers plus longs et ou plus profonds de 2 heures Suunto Symbole Attention Vitesse fixe de 10m mn D6 RGBM 120 indique que l intervalle Rien de sp cifi de surface doit tre Eu prolong Palier obligatoire si vrem sup rieure 10m min pendant plus de 5 cons cutives Symbole Attention Vitesse fixe de 10m mn Suunto RGBM 122 ap a a valle Rien de sp cifi Stinger re Di Palier obligatoire si vrem sup rieure 10m min pendant plus de 5 cons cutives Respectez un intervalle Evitez les plong es en Vitesse fixe de 10m mn Mares RGBM Mares 34 en surface de deux yoyo descentes et Nemo Wienke heures minimum entre remont es r p t es i des plong es ordinateur bloqu successives si vitesse max d pass e Evitez les
31. in Pro nitrox mod le ZH L8 ADT pr cise que En cas de situation risque le corps sera m me de r agir correctement si l on simule de mani re r aliste le processus physiologique du corps Ainsi la s curit est am lior e de mani re importante Les situations risque sont par exemple e les plong es successives avant tout celles comprenant de brefs intervalles de surface et des plong es r p t es pendant plusieurs jours successifs e les plong es en eau froide e les plong es en yoyo e le fait de prendre l avion apr s la plong e Lorsque le plongeur fait des erreurs gr ce l indication de formation de bulles et de ses cons quences il est possible de vraiment pr venir la maladie de la d compression En cas de non observation grossi re de la vitesse de remont e en cas de d passement de la profondeur du palier de d compression et en cas de remont es r p t es la surface plong es en yoyo il peut aussi se produire des bulles du c t art riel et dans les tissus L o les bulles alt rent partiellement la perfusion la vitesse de l change gazeux de m me que la tol rance la sursaturation sont chang es Le temps de d compression et si n cessaire la profondeur du palier de d compression seront ajust s de mani re ce que les bulles d j pr sentes ne s accroissent pas Les mod les Uwatec plus r cents quip s des algorithmes ZH L8 ADT MB s ries Smart et Galil o indiq
32. iques et enseign s Dune n autorise plus 4 plong es par jour sur ses croisi res bien qu il y ait encore de la demande De plus en plus de structures incitent galement l utilisation de nitrox par des tarifs attractifs Ce dernier point est fondamental puisqu il permet la fois de limiter la profondeur et la saturation Sophie Le Maout page 14 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral Dans notre syst me f d ral le probl me des plong es multiples n est pas simple car il est souvent tout simplement ni les cursus de formations se limitent enseigner que les mod les sont bas s sur deux plong es par jour et qu il n est pas pr vu d en faire plus Parfois on s avance expliquer pourquoi le mod le des ordinateurs n est pas plus adapt que celui des tables que dans les deux cas il s agit d extrapolation Mais Votre adh rent qui part en Egypte et qui on propose 3 plong es quotidiennes va t il les rater Et s il d cide de ne pas les rater sur quoi se base t il pour tenter de limiter les risques La Commission Nationale M dicale classe les accidents lors de plong es multiples dans la rubrique faute de proc dure La Commission Technique Nationale nen parle pas Les manuels recommand s par la FFESSM citent la possibilit de faire trois ou plus plong es par jour dans certains endroits du monde mais conclue
33. ir comment le plongeur va d cider du niveau de protection dont il a besoin Quel facteur favorisant va le faire passer de LO L2 et quelle autre va le faire passer L5 L dessus aucune information Mais si tant est qu il d cide de plonger en niveau L4 la premi re plong e du s jour apr s une nuit en car par exemple quand va t il pouvoir revenir un LO Et comment Est il sans cons quence de varier de niveau Quant au cas cit plus haut de l encadrant qui emm ne des niveaux 1 peut il s autoriser modifier ses r glages dans un sens ou dans l autre De plus on pourrait penser que n importe quel plongeur lisant ce paragraphe devrait directement mettre un niveau lev de micro bulles Pourquoi risquerait il un accident de d compression s il peut l viter ou du moins en limiter le risque Or ce n est curieusement pas ce qu on observe Le plongeur consid re que dans un tat normal il peut utiliser le niveau le moins contraignant sans probl mes C est probablement vrai statistiquement car encore une fois il ny a pas ma connaissance un mod le d crit comme entrainant moins d accidents qu un autre Mais ce qui parait choquant c est que c est l utilisateur de d finir ses facteurs favorisants du moment sans qu aucune information ne lui soit donn e pour l aider dans ce choix Sophie Le Maout page 18 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordina
34. lieux prot g s comme les fosses Une sensibilisation est donc indispensable sur ce point Il faut apprendre nos futurs cadres rentabiliser les plong es techniques autrement qu en multipliant les remont es Maintenant si on part du principe que l encadrant ne fait que 2 remont es pendant sa plong e technique de 50 40 ou 20m celles ci sont elles plus dangereuses avec un ordinateur qu avec des tables Quels principes peut on appliquer pour tenter de les rendre moins dangereuses IV 3 1 Plong es anormales De fa on g n rale les plong es techniques ont toujours t consid r es comme plong es anormales Cependant on note aujourd hui une importante volution de la gestion de ces remont es g n ralement l encadrant ne fait plus que 2 remont es au moins pour la zone des 40 m tres et surtout les remont es rapides ne sont plus tol r es On remet donc en cause ici la notion de plong e anormale puisque le palier mi profondeur n est plus appliqu tous types de remont es La question qu on peut se poser est de savoir partir de quel moment on doit consid rer qu une vitesse de remont e est rapide Dans le manuel de formation technique il est indiqu pour toutes les remont es assistances DTH ou RSE que la vitesse doit tre comprise entre 10 et 17m mn Dans le document crit res d valuation niveau 4 r alis par la r gion lle de France Picardie on pr cise que la vitesse doit
35. minutes de palier pendant toute la plong e et l intervalle minimum entre deux plong es est de deux heures Le taux d accident observ dans ces conditions reste deux fois plus lev que le taux lors des s jours terre soit 2 plong es par jour avec une ou deux journ es 3 plong es sur la semaine Il est clair que donner des consignes de ce type n est pas simple puisque les s jours aux profondeurs maximales peuvent tre diff rents ainsi que les temps d immersion On peut d cider d tre tr s large et d afficher toujours un temps sans palier important exemple l ordinateur ne doit jamais afficher moins de 30 sans palier ou on peut faire sa plong e borderline c est dire remonter d s que l ordinateur est pr t passer en mode palier A priori cette deuxi me m thode est abord e et fortement d conseill e dans les ouvrages fran ais De plus la dur e de la plong e est en g n ral limit e pour exemple 70 minutes le matin 60 l apr s midi et 45 pour celle de nuit la profondeur de celle ci tant naturellement limit e par le choix du site Mais 175 minutes de plong e dans la journ e entra nent de toutes fa ons une saturation qui est loin d tre n gligeable Et on peut se demander si ces conditions sont suffisamment s v res On constate en tous cas que faire plus de deux plong es par 24 heures est un facteur de risque suppl mentaire qui s ajoute la liste d j longue des facteurs class
36. nt une prise de risque importante et d conseillent fortement de telles pratiques Et pourtant quel encadrant n a pas fait ses 3 plong es par jour en croisi re La dualit du syst me est assez flagrante on vous donne la possibilit technique de faire une action qu on sait dangereuse on vous donne les moyens de la faire ordinateurs adaptatifs rien n est pr cis sur les limites d utilisation puisque finalement cette pratique est consid r e comme interdite On peut facilement faire le rapprochement avec les v hicules aux performances vant es par les fabricants mais pour lesquelles il est fort risqu pour le conducteur de vouloir les tester en conditions r elles Ce probl me se limite t il celui de la responsabilit et de la couverture des assurances en cas d accident La limitation deux plong es par jour n est pas indiqu e dans les textes r glementaires mais uniquement dans l utilisation des tables Aujourd hui aucun des mod les actuels d ordinateurs ne pr cise une limite deux plong es par jour m me si certains manuels d conseillent plusieurs plong e successives Pourtant il existe une jurisprudence sur ce point et Philippe Rousseau Instructeur National et expert aupr s des tribunaux dans les accidents survenus en plong e nous pr cise que concernant les accidents de d compression survenus l issue de plus de 2 plong es par p riode de 24H00 tous mes rapports d expertises judiciaires r alis
37. proc dure particuli re en cas de remont e anormale En fait les pratiques actuelles au niveau des stages MF2 ou niveaux 4 sont hybrides quelle que soit la fa on dont on les analyse En effet on ne peut pas consid rer qu elles sont r alis es compl tement la table sinon on ferait un palier mi profondeur le matin sur les techniques 40m et on ne peut pas consid rer qu elles se font l ordinateur car on n aurait pas besoin du palier mi profondeur sur les techniques 20m type DTH ou RSE Pour les plong es 40m les paliers sont sensiblement quivalents la table ou l ordinateur si on consid re 2 remont es vitesse normale hors DTH et RSE correspondant une plong e normale Par contre pour les plong es 50m la d compression suivie est bien celle de l ordinateur puisque la table affiche des paliers beaucoup plus longs pour 15 50m 2 6m 9 3m Il me parait important d aborder ce point avec les futurs enseignants Sophie Le Maout page 23 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral v Le cursus f d ral V 1 Manuel du moniteur analyse transverse Le tableau ci dessous reprend le manuel du moniteur comp tence par comp tence pour ce qui concerne les ordinateurs Mat riel Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 Notion de r serve manom tre Il s agit toujours
38. rdie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral Autonomie ou conduite de palanqu e Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 Organisation et conduite V rifications et Respect des dans la palanqu e contr les avant la consignes du Directeur planification du profil de plong e concernent le de Plong e plong e et de la plongeur mais aussi Capacit s adapter d compression en l quipement et les dans le sens de la fonction des directives connaissances des s curit en cas gestion de l air du retour autres partenaires de la d impr vu des cons cutives ou palanqu e ei NS Gestion d une successives ventuelles Capacit tablir palanqu e dont les conjointement avec SeS bongeurs utilisent des co quipiers les proc dures de conditions de la plong e j com pression et les respecter diff rentes Capacit s adapter _ Aide mat rielle aux dans le sens de la bresd l s curit en cas R a ce d impr vu palanqu e de technicit inf rieure Th orie Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 Conna tre les Utilisation des Utilisation des Epreuve par crit param tres de ordinateurs conditions ordinateurs conditions pouvant comporter lecture d une table d emploi et limites d emploi et limites deux types de ainsi que ceux d un d utilisation Planification de la probl mes ordinat
39. re les deux syst mes est que le premier peut pr voir et afficher les paliers alors que le deuxi me ne peut donner q une estimation de la dur e totale de remont e mais sans pr ciser ni la dur e ni la profondeur des paliers Ceci ne facilite pas les planifications des plong es dans le cas de palanqu es autonomes mixtes En effet chaque utilisateur ayant des habitudes li es au fonctionnement de son instrument on se retrouve avec des plongeurs qui ne g rent pas de la m me fa on le moment o ils vont remonter les premiers vont souvent consid rer le temps du palier 6m alors que les autres Sophie Le Maout page 12 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral raisonnent en dur e de remont e maximale Il faudra donc tre tr s vigilant dans l enseignement de la planification en particulier lors des pr parations des niveaux 3 Le guide de palanqu e devra galement tre particuli rement sensibilis ces diff rences IV Utilisation des ordinateurs analyse des pratiques et des risques IV 1 Un cart entre la pratique et la th orie Il est surprenant de constater un certain nombre de paradoxes entre la pratique et la th orie Par exemple les manuels d ordinateurs et tous les ouvrages nous conseillent fortement un ordinateur par personne alors que la r alit peut tre diff rente Dans un autre registre les plong es multiples n
40. renant le temps de la remont e dans le temps de plong e Sophie Le Maout page 22 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral Les techniques 20 m tres Je me suis plac e ici dans le cas d favorable o l encadrant fait 4 remont es plut t rapides soit plut t la vitesse de remont e des tables Voici les donn es pour une plong e 20 m tres les 4 remont es tant suivies du palier mi profondeur La dur e totale de la plong e est d environ 30 minutes e Les mod les Uwatec non forc s n affichent aucun palier e Les mod les Uwatec forc s n affichent aucun palier e Le mod le Stinger affiche un palier obligatoire de 2 minutes e La table ne donne pas de palier pour une dur e de 30 minutes majoration 10 mais impose un palier minimum de 2 remont e rapide Il est noter que d s que les remont es sont un peu rapides les mod les Suunto affichent du palier obligatoire en g n ral 2 minutes Cette tude qu il serait t int ressant de poursuivre montre que globalement les ordinateurs et les tables sont quivalents dans les profils tudi s ci dessous soit des techniques profondes courtes vitesse normale ou des techniques 20 m tres vitesse normale Il subsiste n anmoins la question du palier mi profondeur qui n est applicable que dans le syst me table les ordinateurs ne proposant pas de
41. st fix e une valeur de 10m mn La vitesse est donc consid r e comme trop rapide si elle est sup rieure 10m mn Si c est le cas pendant une dur e sup rieure 5 secondes cons cutives cela aura une incidence sur Sophie Le Maout page 11 CTR lle de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral les paliers Pour les mod les Uwatec la vitesse de remont e id ale est variable et s chelonne de 20 7m mn en fonction de la profondeur De m me si celle ci est d pass e de fa on prolong e pas d indication de dur e des paliers suppl mentaires peuvent apparaitre Le Voyager de Beuchat distingue deux zones jusqu 18 m tres o la vitesse peut atteindre 18m mn et de 18m la surface o la vitesse ne doit pas d passer 9m mn Si les vitesses sont d pass es une alarme sonore est d clench e mais rien n est indiqu sur les cons quences De m me l Archim de de Cressi distingue trios zones 0 6m vitesse maximum de 8m mn 6 18m 12m mn max et au del de 18 m tres 16 m mn max On constate donc que les d passements des vitesses de remont e engendrent tous des paliers suppl mentaires sans que les cons quences soient d taill es Tous les mod les Suunto affichent un palier de s curit de 3 3m alors que sur la plupart des mod les seuls les paliers obligatoires sont affich s Il s en suit assez souvent des probl m
42. te ces plong es multiples dans l objectif de limiter les risques encourus IV 1 2 L ordinateur un instrument personnel Comme abord dans l introduction on note que les plongeurs ach tent de plus en plus t t leur ordinateur et pr f rent souvent louer le reste de l quipement D ailleurs si la combinaison le d tendeur ou la stab sont tr s faciles louer c est plus rare dans le cas de l ordinateur Il n en reste pas moins qu aujourd hui les moyens personnels de contr ler sa d compression ne deviennent obligatoires qu partir du niveau 2 dans le syst me fran ais Il est donc tr s courant pour l encadrant d emmener des niveaux 1 qui n ont pas d ordinateur de la m me fa on qu ils n avaient pas de profondim tre il y a quelques ann es Aujourd hui tous les encadrants ont un ordinateur et se retrouvent confront s dans ce type de plong es une situation non pr vue dans la th orie celle de l encadrant qui g re sa palanqu e de niveaux 1 l ordinateur les niveaux 1 n ayant pas d instrument On constate ici une d viation qui correspond un non respect des consignes de tous les ordinateurs qui insistent sur le fait qu un ordinateur est personnel et ne peut en aucun cas servir plusieurs membres de la palanqu e Quelles sont les pratiques La plupart des encadrants plongent la table en regardant ou non celle ci En effet dans la majorit des cas emmener des niveaux 1 en France correspon
43. teur de plong e dans le cursus f d ral IV 2 2 Des nouvelles fonctions On peut y trouver la gestion des m langes autres que lair et la gestion de la quantit d air Les ordinateurs g rant les m langes suroxyg n s sont aujourd hui tr s r pandus sur le march Un point important sur lequel il faut sensibiliser les plongeurs est l augmentation des diff rences entre membres de la planqu e si l un des plongeurs est au nitrox Il faudra tre encore plus vigilant sur la planification De plus cette situation renforce encore le caract re personnel de l ordinateur Les mod les gestion d air entrainent deux choses e Une gestion de l air facilit e e Une modification de la d compression en fonction de param tres personnels Le premier point apporte une s curit suppl mentaire quant la gestion de lair et devrait limiter les risques de panne d air qui sont encore malheureusement l origine d un bon nombre d accidents aujourd hui Le second point entra ne une nouvelle cause de disparit au niveau de la d compression en effet un plongeur ayant t en situation de d but d essoufflement verra ses paliers modifi s de fa on assez significative Enfin le mod le r cent d Uwatec Galil o permet l encadrant de connaitre les consommations des plongeurs de sa palanqu e s ils sont quip s d une sonde En outre ce mod le est personnalis puisqu il est capable de mesurer la fr quence cardiaque du plong
44. tre adapt e au moyen de d compression utilis Pour les remont es assist es on ne doit donc plus se retrouver en situation de remont e rapide Par contre pour les RSE et les DTH il me semble important de toujours les consid rer comme des remont es anormales pour leur caract re sp cifique effort pour la DTH et absence de ventilation pour la RSE IV 3 2 Plong es techniques comparaison de plusieurs mod les J ai r alis une tude comparative au cours d un stage initial Niveau 4 du Codep 75 J ai compar sur plusieurs jours de suite les mod les suivants e _L Aladin Pro Uwatec e Le Smart Uwatec e Le Galil o Uwatec e Le Stinger Suunto Sophie Le Maout page 21 CTR lle de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral Le Smart et Le Galil o ont t r gl s en niveau micro bulles L3 ou L5 Les techniques 40 m tres Dans ce cas la plong e s organise g n ralement comme suit encadrant descend au fond avec un premier l ve r alise rapidement ses exercices puis sa remont e jusque dans la zone des 10 m tres L encadrant attend alors que le premier l ve ait finit ses ventuels paliers puis redescend avec le second qui attendait au parachute en surface Cette m thode pr sente les avantages suivants e Un seul l ve la fois des profondeurs o il peut tre d licat de g rer un probl me e L l ve ne f
45. uccessives rapproch es de ne pas prendre de risques s il respecte certaines conditions d utilisation intervalle de surface suffisamment long paliers courts ou plong es sans palier Sophie Le Maout page 13 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral Consid rons maintenant les structures autorisant ces plong es multiples Par exemple en Egypte les r gles r gissant la plong e ont t mises en place par six personnes parmi lesquelles cinq sont Course Directeur PADI Le syst me PADI autorisant jusqu 4 plong es successives sur une m me journ e avec des contraintes de plong es sans palier le plongeur fran ais se retrouve avec cette possibilit nouvelle Comment les clubs locaux g rent ils ces situations On peut supposer voire esp rer que les 3 ou 4 plong es par jour ne sont propos es que pour des profils permettant une grande partie de la plong e faible profondeur Une soci t comme Dune qui organise aujourd hui bon nombre de croisi res sur la Mer Rouge autorise 3 plong es par jour avec des profondeurs maximum de 40 m pour la premi re plong e 30 m pour la deuxi me 20 m pour la derni re en insistant sur le multiniveau et sur le fait que ce sont des profondeurs maximales et qu il n est pas recommand d y rester ni obligatoire d y aller De plus l ordinateur ne doit jamais afficher plus de 3
46. uent que choisir un niveau de MB microbulles entre L1 et L5 rend l algorithme plus s r par cons quent le plongeur aura soit des temps de plong e sans palier plus courts ou des paliers de d compression d sign s par le nom de paliers micro bulles plus Sophie Le Maout page 10 CTR Ile de France Picardie R flexions et propositions sur l utilisation de l ordinateur de plong e dans le cursus f d ral profonds et plus longs que lorsqu il plonge avec LO Par cons quent le corps soit absorbera moins d azote plong es sans palier plus courtes soit pourra liminer plus de gaz avant de revenir en surface plong es avec paliers de niveau Dans les deux cas le niveau de microbulles pr sent dans le corps est r duit la fin de la plong e Tous ces manuels pr sentent donc un paradoxe puisqu ils sont particuli rement alarmants au d but et d montrent ensuite que bon nombre de situations peuvent tre g r es sans probl me Le plongeur a donc toutes les raisons de se sentir parfaitement en s curit du moment qu il suit les indications de son instrument et qu il a lu tout le manuel Le nombre de pages est d ailleurs assez variable s chelonnant de 34 122 pour les mod les choisis Dans ce domaine il existe certainement un effort faire on constate en effet tr s souvent que les utilisateurs n ont pas lu leur manuel d utilisation ou de fa on tr s rapide Il s en suit souvent une m connaissance des symboles affich s
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