Simulation des seuils de rentabilité économiques de la
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1.2. nuancer vis vis du surco t du mat riel capable de diminuer les doses 60 buses qui n a pas t pris en compte par souci de simplification des simulations dans le cadre de cette premi re approche de l tude de la rentabilit Cependant envisag e sous l angle environnemental l am lioration est sensible Les traitements ne seront r alis s que dans les zones o cela est n cessaire on vitera ainsi des perturbations sur la biodiversit du sol dans ces zones Brussaard et al 2007 Ces techniques s inscrivent n anmoins dans les objectifs du Grenelle de l environnement et des r ductions des doses de pesticides Tableau 7 Variations des marges directes en ha de SAU entre agriculture uniforme et application localis es des fongicides en fonction de la surface des syst mes c r aliers des niveaux d h t rog n it des sols et des strat gies d application des doses Marges Directes ha SAU Prix 2009 10 30 50 100 95ha 420 415 404 394 366 Application Uniforme marges directes ha SAU 145ha 437 432 421 410 383 240ha 450 445 434 424 396 95ha 30 29 28 28 25 H t rog ni t Minimale 145ha 18 18 16 15 13 Strat gie 1 240ha 8 8 7 7 4 100 90 80 Agriculture de pr cision 95ha 30 29 28 28 25 Variation de marges directes H t rog ni t Moyenne 145ha 18 18 16 15 13 ha SAU 240ha 8 8 7 7 4 95ha 30 29 28 28 25 H t rog ni t Maximale 145ha 18 18
3. 16 15 13 240ha 8 8 7 7 4 95ha 420 415 404 394 366 Application Uniforme marges directes ha SAU 145ha 437 432 421 410 383 240ha 450 445 434 424 396 95ha 25 24 22 20 16 H t rog ni t Minimale 145ha 13 12 10 8 4 Strat gie 2 240ha 3 3 1 1 5 100 80 60 Agriculture de pr cision 95ha 25 24 22 20 15 Variation de marges directes H t rog ni t Moyenne 145ha 13 12 10 8 4 ha SAU 240ha 3 3 1 1 6 95ha 25 24 22 20 15 H t rog ni t Maximale 145ha 13 12 10 8 4 240ha 3 3 1 1 6 Discussion g n rale et perspectives Nous nous sommes limit s dans cette tude valuer la rentabilit des fongicides sur c r ales pour plusieurs raisons En effet nous voulions e Donner des r ponses conomiques des techniques utilisables par les agriculteurs avec les mat riels existant actuellement chez les concessionnaires e Utiliser des raisonnements techniques appliqu s dans notre r gion e Nous limiter aux fongicides sur c r ales car il n tait pertinent agronomiquement de les appliquer sur colza ou pois e Nous placer dans l hypoth se d une exploitation agricole voulant investir dans ce type de mat riel Dans ces conditions l application localis e des fongicides n est pas rentable en tant que telle principalement cause de l investissement du mat riel qui est difficilement amortissable Cependant il y a deux voies qui n ont pas t explor es et qui peuvent augmen
4. L volution vers la r duction des pesticides gr ce aux techniques d agriculture de pr cision prendra du temps car il reste donc des aspects techniques r soudre mais pour autant il faut enclencher un processus d s pr sent en agissant trois horizons Pour le long terme 10 15 ans en lan ant d s pr sent des programmes de recherche permettant de rep rer d veloppement de capteurs sp cifiques des adventices des cultures Burgos Artizzua et al 2009 et des maladies et de traiter de mani re plus pr cise Slaughter et al 2008 les zones concern es d veloppement de pulv risateurs permettant de traiter sur des zones moins larges ou avec plusieurs produits a la fois Pour le moyen terme 5 ans il faut mettre en place des actions de recherche et d veloppement permettant d obtenir de fortes am liorations des outils techniques impliqu s dans la fabrication des pulv risateurs augmenter des plages d utilisations des buses pour pouvoir plus diminuer les doses appliqu es Pour la cr dibilit de la d marche des mesures imm diates 6 mois telles que la mise en ceuvre de r f rentiels concernant les techniques d agriculture de pr cision et fond s sur des itin raires techniques de r f rence par grandes productions l chelle du territoire avec l ensemble des acteurs En effet pour diffuser ces techniques il est n cessaire d en d montrer l efficacit tant du point de vue conomique que tec
5. permet de construire des variantes et de les comparer Dans notre cas nous avons quatre variantes e Trois doses de fongicides appliqu s en fonction de l h t rog n it des sols e Deux strat gies de r duction des doses de fongicides appliqu s e Cinq niveaux de prix de fongicides e Trois dimensions de syst mes de production Les deux premiers points ont t d finis dans le r f rentiel technique Nous avons constat une augmentation du prix des fongicides de 9 3 depuis 2005 Agreste 2010 Nous avons voulu simuler une volution croissante des prix jusqu a leur doublement 10 30 50 et 100 En effet selon Gilles Couleaud d Arvalis si l on veut voir l application des produits phytosanitaires diminuer de 40 il serait n cessaire d en doubler le prix Couleaud 2009 Il tait donc indispensable de faire varier le prix des fongicides afin de d finir des seuils de rentabilit partir des hypoth ses retenues si on voulait tendre vers les objectifs d finis lors du Grenelle de l environnement Pour la derni re variante les trois surfaces agricoles utiles test es 95 ha 145 ha et 240 ha sont impos es par le r f rentiel ROSACE tableau 1 Figure 1 Olympe un outil de recherche d aide la d cision en conomie qui est la fois une base de donn es et un simulateur Attonaty et al 2005 Productions Produits Animaux Culture p rennes Charges variables Autres recettes Temps de trav
6. 60 de la dose maximale Les deux strat gies de traitement test es ici sont donc e Strat gie 1 100 dose totale 90 et 80 e Strat gie 2 100 dose totale 80 et 60 Les traitements fongicides concern s cf Tableau 2 sont ceux appliqu s sur Bl T1 T2 T3 et sur orge T1 T2 Les r f rences techniques des produits utilis s prix et doses sont issus des documents utilis s dans le conseil agricole en Seine Maritime fertil info 2009 Tableau 2 Itin raires techniques des cultures en syst mes c r aliers en Haute Normandie fertil info 2009 Indicateurs conomiques Les indicateurs conomiques choisis sont principalement les co ts des intrants des frais de m canisation sp cifiques la l application des phytosanitaires et la marge directe marge brute les charges de structures sp cifiques la production Dans notre cas cette derni re est calcul e de la mani re suivante Produit des cultures PC rendement prix de vente primes directes aux cultures Charges op rationnelles et de structures sp cifiques phytosanitaires COSSP intrants engrais semences phytosanitaires pulv risateur charges fixes et de fonctionnement mat riel de positionnement GPS logiciel boitier maintenance d bitm tre capteur de pression montage du mat riel de modulation Marge directe MD PC COSSP Le mat riel de pulv risation pouvant varier selon les pratiques uniforme ou modulatio
7. c r aliers de Haute Normandie Le Tableau 3 pr sente les assolements moyens des trois syst mes de culture repr sentatifs de Haute Normandie ainsi que les surfaces concern es dans les syst mes c r aliers Dans ces derniers qui sont l objet de notre tude les prairies ne sont pas consid r es comme faisant partie de la rotation De m me elles ne sont pas concern es par la modulation des pesticides Ainsi les charges qui leur sont appliqu es sont les m mes que l application soit modul e ou pas Tableau 3 Assolements moyens des syst mes de cultures en Haute Normandie en et assolements moyens des syst mes c r aliers supports de la simulation en ha Syst me haut normands Assolement moyen en 2001 en Prairie Jac C r alier 18 10 Syst me Assolement moyen en 2001 en ha c r alier bl bett lin pdt Prairie colza Pois Esc Jac Cla 95ha 49 6 17 10 13 C2 145ha 75 9 26 15 20 C3 240ha 125 14 43 24 34 Les sols de Normandie sont parmi les plus riches en termes de potentiel de rendements en France En particulier les sols de limons qui peuvent atteindre des profondeurs importantes Duval et al 2007 Ainsi la combinaison des cultures et des rotations permet d observer des syst mes de cultures tr s vari s cf tableau 2 La rentabilit technico conomique de l application localis e des pesti
8. conomique de ces techniques n est pas rentable pour la seule gestion des fongicides sur c r ales mais qu elle doit se concevoir dans la globalit de l exploitation En effet dans les conditions p doclimatiques de la Haute Normandie en appliquant la modulation des apports sur l ensemble des intrants engrais fongicides et herbicides on diminue leurs co ts l chelle du syst me de culture et on augmente la marge directe des cultures sans affecter le rendement Ceci est particuli rement pertinent une poque o le prix des intrants et l ins curit alimentaire augmentent Au del des importantes volutions des pratiques agricoles mises en uvre depuis une dizaine d ann es il est donc indispensable d engager un mouvement de transformation en profondeur de l ensemble de l agriculture et de revisiter les bases de l agriculture conventionnelle pour concilier les imp ratifs d efficacit conomique de robustesse au changement climatique et de r alisme cologique Cette modernisation des pratiques de culture demande de rassembler les savoirs et savoir faire de tous de les confronter aux nouveaux d fis et de les rendre plus efficaces par la recherche l exp rimentation l change et le transfert de connaissances L utilisation de l agriculture de pr cision peut tre une voie d am lioration et notre ambition est d tre en mesure d offrir un grand nombre de crit res de d cision pour les conseill
9. modulation des fongicides perspective conomique Analyse multicrit re politique agricole Introduction L agriculture moderne n cessite de crit res de d cision diff rentes chelles de territoire pour relever les deux grands d fis actuels de nos syst mes de production agricole que sont le maintien de la productivit et le respect de l environnement La modulation des intrants l chelle intraparcellaire peut concilier ces deux d fis notamment pour les engrais Bourgain et Llorens 2009 Elle peut tre utilis e pour de nombreuses actions techniques appliqu es aux cultures gestion des pesticides des doses de semences ou de l irrigation Cependant dans la plupart des cas l int r t agro environnemental se heurte la rentabilit conomique Atherton et al 1999 ou des freins socio conomiques Robert 2002 Dans un contexte volontariste de diminution des doses de pesticides il est important de pouvoir valuer la rentabilit conomique de ces technologies nouvelles La plupart du temps ces r sultats techniques sont valu s partiellement du point de vue conomique Ils se limitent au gain que repr sentait la diminution des quantit s d intrant ou marges brutes De plus ces exp rimentations ont port sur des cultures sp cifiques bl le plus souvent Duval et al 2007 ou ma s Koch et al 2004 et ou un type d intrant tel que l azote en g n ral Dailey et al 2006 De Vuyst and Halvor
10. un objectif ambitieux en mati re d atteinte du bon tat cologique pour 2 3 des masses d eau de surface Concernant toutes les pollutions diffuses produits phytosanitaires nitrates PCB m taux lourds il y a consensus pour la r duction de leur utilisation de fa on drastique pour les uns progressive et significative pour les autres condition de prot ger l agriculture et l emploi agricole pour r duire de fa on drastique Il en d coule pour certains produits l interdiction pure et simple et pour d autres une r duction de 50 de leur utilisation moyen terme Certains membres du groupe III Instaurer un environnement respectueux de la sant ont pens que cette approche est partielle car ne prenant pas en compte valuation b n fices risques ils ont estim pr f rable d am liorer et de d velopper de nouveaux itin raires agricoles par la recherche et l exp rimentation sans indiquer de chiffrage a priori Grenelle de l environnement 2007b Ainsi afin d assurer une coh rence d action globale visant a tablir une harmonie entre environnement et sant humaine le groupe III a propos de d velopper une politique volontariste ambitieuse de substitution et d innovation dans laquelle s inscrit ce travail sur les applications potentielles de l agriculture de pr cision pour r duire certains phytosanitaires Notre d marche est conforme l objectif des mesures du Grenelle de l environnemen
11. 004 Economics of Annual Cropping versus Crop Fallow in The Northern Great Plains as Influenced by Tillage and Nitrogen Agron J 96 148 153 Duval C Debandt V Eveill J P Mahieu D Taibi S LLorens JM 2007 Influence of the pedo climatic variability in Haute Normandie NW France on the intra field spatial variability on yields of wheat and oilseed rape In Pr cision agriculture 07 Wageningen Academic publishers p 87 94 Fertil info 2009 special phyto 2010 Chambre d agriculture de Seine Maritime 52p Grenelle de l environnement 2007a Synth se du Groupe II Pr server la biodiversit et les ressources naturelles 7 pages Grenelle de l environnement 2007b Synth se du Groupe II Instaurer un environ nement respectueux de la sant 6 pages Grenelle de l environnement 2007c Synth se du Groupe IV Vers des modes de production et de consommation durables 8 pages Jochinke D C Noonon B J Wachsmann N G and Norton R M 2007 The adoption of precision agriculture in an Australian broadacre cropping system Challenges and opportunities Field Crops Research 104 68 76 Koch B Khosla R Frasier W M Westfall D G and Inman D 2004 Economic Feasibility of Variable Rate Nitrogen Application Utilizing Site Specific Management Zones Agron J 96 1572 1580 Link J Graeff S Batchelor W D and Claupein W 2006 Evaluating the economic and environmental impact of environmen
12. 005 Penot et Deheuvels 2007 Tableau 1 Cas types des syst mes de cultures Rosace 2003 utilis s dans les simulations de rentabilit conomique de l agriculture de pr cision en Haute Normandie avec Olympe Surface moyenne Cas type ha Nombre Syst me caract ristique dominante d UTE 110 betteravier 20 25 des terres labourables 80 140 BL1bis liniculteur en bettraves et lin 200 140 350 PPS Cette typologie repose sur trois niveaux combin s de facteurs cf Tableau 1 e le pourcentage de surface en c r ales et ol oprot agineux en betterave et lin en pomme de terre e La main d uvre e L importance de surface agricole utile Les six syst mes repr sent s regroupent 87 des exploitations de cultures de Haute Normandie soit 2800 fermes Nous avons utilis s des informations conomiques standards repr sentatives des exploitations de la r gion Elles sont la synth se de six ann es de r f rences R f rentiel technique Nous avons retenu des rotations comprenant cinq cultures diff rentes cf tableau 2 Nous avons donc collect des informations concernant les itin raires techniques de chaque culture les prix actualis s des intrants n cessaires CER France 2009 et le co t des op rations culturales Les rendements des cultures de bl et de colza en fonction des variations intraparcellaire ont t valu s sur la base de donn es et de mod lisation acquises
13. 2009 les techniques d application localis e des fongicides am liore la marge brute cependant la prise en comptes du co t des mat riels sp cifiques entraine une variation de marge nette n gative Par rapport l application uniforme les charges de structure sp cifiques augmentent de 3290 Le gain faible de marge brute est insuffisant pour couvrir le surco t du mat riel Le diff rentiel de marge directe est d autant plus faible que la surface est importante le surco t li l utilisation de ce mat riel tant support par une plus grande surface de 30 3 suivant les strat gies et les syst mes de production Dans les conditions de nos hypoth ses de travail o nous ne nous int ressons qu la modulation des fongicides sur c r ales en dehors de tout autre intrant l agriculture de 11 pr cision n est pas rentable en 2009 Dans le cadre de la strat gie 2 et pour les surfaces les plus lev es 240 ha une volution des prix des fongicides permet d atteindre l quilibre pour des augmentations de 30 50 cf Tableau 7 et d obtenir un gain de marge directe de l ordre de 6 ha de SAU quand on double leur prix Ainsi l application localis e des fongicides sur c r ales ne devient rentable conomiquement qu avec un prise de risque non n gligeable en termes de strat gie de traitement et que pour des exploitations c r ali res de dimension importante Ces r sultats sont aussi
14. Simulation des seuils de rentabilit conomique de la m thode d application localis e des doses de pesticides l chelle de l exploitation pour des syst mes de grande culture en Haute Normandie France LLorens J M et Bourgain O 2 1 Agrinovatech Mont Saint Aignan France 2 LECOR Laboratoire d Economie Rurale Esitpa cole d ing nieur pour l agriculture Mont Saint Aignan France jmllorens agrinovatech fr obourgain esitpa org R sum L agriculture moderne n cessite de crit res de d cision diff rentes chelles de territoire pour concilier productivit et respect de l environnement Notre chelle d investigation finale est l exploitation agricole Nous avons tabli une m thodologie pour tudier la rentabilit de la modulation des fongicides pour un syst me de culture dominante c r ali re en Haute Normandie France Nous avons simul les apports des produits phytosanitaires pour des surfaces d exploitation variables 95 ha 145 ha et 240 ha et des taux d h t rog n it diff rents minimum moyen et maximum Les marges directes calcul es en application uniforme et en syst me modul montrent que dans nos conditions p doclimatiques la modulation des fongicides n est pas conomiquement rentable en tant que telle Elle doit se concevoir dans le cadre d un investissement global pour moduler l ensemble des intrants Mots clefs Strat gie de traitement phytosanitaire
15. ant rieurement lors d essais agronomiques Duval et al 2007 et B cu et al 2008 Pour les autres cultures orge et pois ils ont t estim s partir d avis d expert de diff rents instituts techniques Les techniques de r sistivit et de conductivit lectrique EM38 ont t utilis es pour caract riser l h t rog n it intraparcellaire Les doses de fongicides appliqu s varient en fonction de l h t rog n it des sols Nous avons d fini trois zones potentiel de rendement diff rent fort moyen et faible sur la base des mesures de conductivit lectrique des sols cf Figure 2 Les diff rentes zones traiter Pour le bl et dans nos conditions p doclimatiques des rendements sup rieurs 95 qx ha sont consid r s comme tant forts Quand ils sont compris entre 75 et 95qx ha ils seront moyens Nous consid rons comme faibles des rendements inf rieurs 75 qx ha cf figure 2 conditionnent l application des deux strat gies de r duction des doses de fongicides En effet dans les zones fort rendement la biomasse est plus importante et les conditions climatiques sous le couvert de v g tation est plus propice au d veloppement des maladies et nous appliquerons la dose maximale de traitement 100 Dans les zones rendement moyen nous appliquerons 90 ou 80 de la dose maximale suivant la strat gie Dans les zones faibles rendement les r ductions de doses atteindrons 80 ou
16. aux Autres d penses Charges de structures Base d e Animaux donn es Cultures Verger Assolement Autres recettes Zone Animaux Charges fixes Al as Rendement Pik Simulateur Quantit R sultats sur 10 ann es R sultats Agriculture Zone indi viduel a collectif Pour simuler la rentabilit conomique de mat riel permettant de moduler les pesticides dans les syst mes de grandes cultures les plus courants en Haute Normandie nous avons du prendre des hypoth ses de calcul e Les seuls intrants qui sont pris en compte en termes de variables dans les simulations sont les quantit s de fongicides sur bl et orge Le co t du pulv risateur retenu est identique en agriculture uniforme et en agriculture de pr cision Les agriculteurs et conseillers rencontr s dans le cadre de notre collaboration avec D fisol27 ont indiqu qu il n y avait pas actuellement de diff rence de mat riel utilis Le surco t observ proviendra donc du mat riel lectronique embarqu sp cifique la modulation et du montage de celui ci e Nous avons fait varier les pourcentages de surface en termes de potentiel agronomique l int rieur des parcelles en se fondant sur les mesures de conductivit qui traduisent la r serve utile des sols qui est le facteur limitant principal dans nos conditions p doclimatiques Duval et al 2007 R sultats et discussion Notre champ d investigation les syst mes
17. cides est donc tr s complexe aborder l chelle de l exploitation agricole Nous avons focalis notre tude sur les syst mes c r aliers parce que le nombre de cultures analyser tait le plus faible et que nous disposions de trois niveaux de surfaces diff rents Des sols de limons avec des potentiels de rendement lev s mais caract ris s par une importante variabilit intraparcellaire Les sols de limons de Haute Normandie sont caract ris s par des potentiels de rendements moyens lev s Cependant cette moyenne cache des diversit s importantes au sein d une m me parcelle Les mesures d lectroconductivit des sols traduisent les variations de profondeur du sol qui ont une influence sur la quantit d eau disponible pour les plantes qui affectent le rendement Cette profondeur peut varier dans la m me parcelle de 50cm avec une charge en cailloux qui peut monter jusqu 50 un sol de plus de deux m tres de limons francs sans aucun cailloux Cette h t rog neit se traduit par des potentiels de rendements tr s variables comme on peut le voir sur le parcellaire de la figure 2 pour le bl et le colza Les potentiels les plus faibles en rouge se situent entre 40 et 65 quintaux pour le bl et 25 30 pour le colza Les plus forts d passent 105 quintaux en bl et 50 quintaux en colza Ainsi dans ces parcelles de limons on peut varier du simple au double en termes de rendement cf figure 2 A ces poten
18. ement l tude pr c dente Bourgain et Llorens 2009 la modulation des apports de fongicides ne g n re pas de variations de rendement Ces derni res sont conditionn es essentiellement par la r serve en eau et la nutrition min rale elle d termine des zones intraparcellaires potentiel variable Par souci de simplification nous avons voulu nous concentrer sur la probl matique pesticides ind pendamment des apports localis s des engrais qui eux g n rent des diff rences de rendement donc des variations de produits en fonction de l h t rog n it des parcelles Quand on compare les quantit s de fongicides appliqu es en agriculture uniforme et celles appliqu es de mani re localis e elles diminuent d environ 10 pour la strat gie de r duction des doses N 1 100 90 80 et d environ 20 pour la strat gie de r duction des doses N 2 100 80 60 Ceci s explique par le fait que les niveaux d h t rog n it sont centr s sur la dose 90 pour la strat gie 1 et sur la dose 80 pour la strat gie 2 En effet la part de zone potentiel moyen varie entre 58 et 74 de la surface des parcelles cf Tableau 3 Du fait des faibles quantit s de produits en jeu les diff rences entre niveau d h t rog n it minimum moyenne ou maximum sont quasiment inexistantes contrairement ce que l on observait pour la modulation des engrais Bourgain et Llorens 2009 Il est noter que techniquement seule
19. entation 70 agriculteurs et 9000 ha analys s par le GRCETA B cu donn es non publi es Tableau 4 Hypoth ses concernant trois niveaux d h t rog n it des sols en Haute Normandie moyen minimum et maximum en relation avec la profondeur des sols et les trois niveaux de potentiel de rendement en terme de rendement des cultures qui en d coulent Mauvais moyen et bon Pourcentage de la surface concern Sols de Faible Potentiel Fort Haute Normandie potentiel moyen potentiel maximum 17 58 25 H t rog n it moyenne 12 68 20 minimum 8 74 18 Ce raisonnement par classes est la base du calcul des quantit s de fongicides apporter Afin d illustrer cette m thodologie nous avons d taill la d marche pour le calcul des quantit s de Bravo500 apport es sur bl strat gie 2 100 80 60 pour une exploitation de 95 hectares dans le tableau 4 Nous avons obtenu les quantit s et le co t total de l apport de ce fongicide pour le bl en fonction des surfaces concern es par l h t rog n it des parcelles H t rog n it maximum et moyenne 40 pandus pour un co t de 280 et h t rog n it minimum 40 2 kg pandus 9 pour un co t de 281 4 Les valeurs obtenues sont sensiblement les m mes Elles sont m me gales pour les h t rog n it s moyenne et maximum Ce qui diff re c est la r partition des quantit s qui sont ajust es aux besoins de la plante il y a
20. ers en agriculture les industriels du machinisme et les d cideurs politiques Remerciements Ce travail n aurait pu se r aliser sans les essais exp rimentaux aux champs r alis s par le GRCETA de l Evreucin et D fisol27 Nous remercions tout d abord les conseillers du GRCETA Vincent Debandt et David Mahieu pour leurs remarques et leur avis d expert du conseil en agronomie Ensuite nous remercions Maxime B cu et Charles Duval de D fisol27 pour les donn es techniques de description des sols et des syst mes de culture n cessaires la pertinence de cette recherche Bibliographie AGRESTE 2010 bulletin de conjoncture Atherton B C Morgan M T Shearer S A Stombaugh T S Ward A D 1999 Site specific farming a perspective on information needs benefits and limitations Journal of soil and water conservation 54 2 455 460 Attonaty J M Le Bars M Allaya M Le Grusse P 2005 Olympe manuel d utilisation CIHEAM IAM Montpellier France B cu M Duval C Debandt V Ta bi S et LLorens J M 2008 Influence of the past history of the addition of fertilizers on the intra field variability of the rate of P and K in the soil potential of site specific fertilization Ageng 2008 International Conference on Agricultural engineering amp Industry Exhibition Hersonissos Crete 23 25 June 2008 Greece Bourgain O Michaud M 2006 Evaluation of the economic impact of agricultural practices aiming a
21. es r sultats obtenus avec ou sans agriculture de pr cision Mat riel et m thode Echelle d tude Notre chelle d investigation finale est l exploitation agricole Une partie des donn es techniques et conomiques sont acquises exp rimentalement a I chelle de la parcelle Duval et al 2007 et b cu et al 2008 puis elles sont agr g es au niveau de l exploitation Pour cela nous avons utilis les r sultats d exploitations types issues d un r seau d observation conomique mis en place par les chambres d agriculture chambre d agriculture 2008 Nous avons choisi de travailler avec les donn es des trois grands types de syst mes c r alier betteravier liniculteur patatier pr sent en Haute Normandie Rosace 2003 En effet ces exploitations de cultures repr sentent 40 des exploitations de la r gion Elles sont d finies comme tant sans productions de lait avec une surface toujours en herbe limit e inf rieure a 15 de la surface agricole utile et un chiffre d affaires animal inf rieur 4 15 20 du total Dans ce travail parmi cette typologie nous avons choisi de simuler les seuils de rentabilit du syst me c r alier syst mes de cultures Cla C2 et C3 tableau 1 En effet c tait sur ces syst mes que nous poss dions le plus grand nombre de donn es techniques aussi bien exp rimentales que pratiques Logiciel de simulation conomique con u par Jean Marie Attonaty Attonaty et al 2
22. gain de marge puisqu il s agit d une variation des prix des fongicides impliqu s dans la modulation Tableau 6 Variations des marges brutes en ha de SAU entre agriculture uniforme et application localis es des fongicides en fonction de la surface des syst mes c r aliers des niveaux d h t rog n it des sols et des strat gies d application des doses Marges Brutes ha SAU Prix 2009 10 30 50 100 95ha 468 463 452 441 414 Application Uniforme marges brutes ha SAU 145ha 468 463 452 441 414 240ha 469 464 453 442 414 95ha 5 5 6 8 9 H t rog ni t Minimale 145ha 5 5 6 8 9 Strat gie 1 240ha 5 5 7 8 10 100 90 80 Agriculture de pr cision 95ha 5 5 6 8 9 Variation de marges brutes H t rog ni t Moyenne 145ha 5 5 6 8 9 ha SAU 240ha 5 5 7 8 10 95ha 5 5 6 8 9 H t rog ni t Maximale 145ha 5 5 6 8 9 240ha 5 5 7 8 10 95ha 468 463 452 441 414 Application Uniforme marges brutes ha SAU 145ha 468 463 452 441 414 240ha 469 464 453 442 414 95ha 10 10 13 15 19 H t rog ni t Minimale 145ha 10 10 13 15 19 Strat gie 2 240ha 10 11 13 15 20 100 80 60 Agriculture de pr cision 95ha 10 10 13 15 19 Variation de marges brutes H t rog ni t Moyenne 145ha 10 10 13 15 19 ha SAU 240ha 10 11 13 15 20 95ha 10 10 13 15 19 H t rog ni t Maximale 145ha 10 10 13 15 19 240ha 10 11 13 15 20 Pour les prix de
23. hnique Jochinke et al 2007 Notre m thodologie peut tre transf r e pour d autres r gions dans lesquelles des sols de limons sont caract ris s par un substratum qui induit des diff rences de profondeurs Les potentiels de rendement en fonction de l h t rog n it des sols devant tre d finis au pr alable pour que les simulations puissent tre adapt es au nouveau r f rentiel p doclimatique Les perspectives de ce travail sont de simuler les externalit s environnementales telles que le potentiel de pollution partir des exc s de produits phytosanitaires Notre m thodologie ainsi que l outil de simulation utilis montrent qu ils peuvent tre utiles plusieurs niveaux Tout d abord pour les agriculteurs ou les conseillers agricoles pour valuer la rentabilit de l investissement en mat riel pour moduler les intrants dans le cas d exploitation qui voudraient se lancer dans l application localis e des apports Ensuite pour les constructeurs afin d valuer le potentiel de d veloppement d un mat riel l chelle d un territoire ici la Normandie Enfin pour fournir des crit res de d cision conomiques et environnementaux aux d cideurs l chelle du territoire pour leur politique de soutien des techniques permettant de r duire les doses de pesticides Conclusion Notre m thodologie fond e sur la mod lisation partir de notre simulateur Olympe a d montr que l int r t
24. la strat gie 1 est r alisable l heure actuelle avec le mat riel disponible sur le march La strat gie 2 n cessiterait que la technique volue en termes de possibilit de r duire le d bit au niveau des buses Nous avons souhait simuler cette hypoth se car elle est agronomiquement concevable m me si elle implique une prise de risque de la part de l agriculteur en fonction du climat de l ann e de la vari t utilis e ou de l intensit du d veloppement des maladies fongiques Ce risque a t valu 10 15 de rendement en moins Poletti communication personnelle Des marges brutes am lior es mais des marges directes d t rior es Pour les prix de 2009 l application localis e des fongicides am liore la marge brute globale par hectare de l exploitation gr ce l am lioration de la marge des c r ales de 5 ha pour la strat gie 1 et de 10 ha pour la strat gie 2 Dans la logique de ce que nous avons observ avec l volution des quantit s pandues les diff rents niveaux d h t rog n it n ont pas d influence sur la variation de la marge brute En raisonnant l chelle de l exploitation le gain de marge brute minimal strat gie 1 est de 453 pour 95 ha et le gain maximal strat gie 2 est 2379 pour 240 ha Ces sommes sont tr s marginales par rapport la marge brute totale elles en repr sentent 1 2 L hypoth se du doublement des prix induit un doublement du
25. moins de Bravo500 pandus dans les zones o il sera le moins valoris et des doses maximales dans celles o il prot gera mieux le bl Donc dans cet exemple pour les apports de fongicide sur bl dans le cas d une exploitation de 95 hectares on a e Du point environnemental une limitation la pollution diffuse en produit phytosanitaire dans les zones ou cela ne s impose pas e Du point de vue agronomique une protection plus adapt e de la culture Du point de vue conomique nous allons dans le sens d une meilleure rentabilit due un co t moins important li aux moindres quantit s pandues par rapport l application uniforme 40 litres au lieu de 49 dans notre exemple Tableau 5 Exemple de calcul des quantit s de Bravo500 apporter sur bl pour une exploitation de 95 hectares en fonction de la variation des taux d h t rog n it des sols et des potentiels de rendements R partition Quantit Culture Fongicide M tonele Potenuehde des surfaces de produit Dee co ts des sols rendement l ha en 1 25 Fort 12 12 7 84 0 Maximum 58 Moyen 29 23 2 7 162 4 Bl 17 Faible 8 4 8 7 33 6 ene Bravo 20 Fort 10 10 7 70 0 500 Strat gie Moyenne 68 Moyen 33 26 4 7 184 8 SAN 2 12 Faible 6 3 6 7 25 2 95 ha 18 Fort 9 9 7 63 0 Minimum 74 Moyen 36 28 8 7 201 6 8 Faible 4 2 4 7 16 8 Des quantit s de fongicides qui diminuent quand on module les apports sur c r ales Contrair
26. n nous avons choisi de retenir cette charge sp cifique Les r sultats sont issus du r f rentiel Co ts utilisation pr visionnels des mat riels agricoles Chambre d Agriculture de Normandie BCMA et CUMA 2008 Les co ts des mat riels embarqu s sp cifiques la modulation proviennent de D fisol27 communication personnelle les amortissements ont t calcul s sur 5 ans Les charges li es aux intrants ont t tablies par hectare de cultures celles li es aux mat riels sp cifiques pour la pulv risation et la modulation des fongicides ont t affect es l ensemble des surfaces except les co ts d entretien du pulv risateur ramen s l hectare de culture modul e Ainsi ces derni res seront donc moins importantes quand les surfaces augmenteront Ce choix d affectation des charges sp cifiques l ensemble des surfaces a t motiv par deux crit res principaux d une part une volont d avoir une approche globale de la rentabilit au syst me d exploitation d autre part dans une perspective d appliquer d autres cultures cette modulation des fongicides Simulations conomiques Nous avons utilis un logiciel de simulation conomique Olympe qui permet de travailler diff rentes chelles d information parcelle syst me de culture et exploitation Il s agit d un outil d aide la d cision compos d une base de donn es et d un simulateur figure 1 Il
27. nt les itin raires techniques de chaque culture et les prix actualis s des intrants n cessaires Nous avons utilis soit des informations conomiques standard repr sentatives des exploitations de la r gion soit les informations r elles des exploitations Les indicateurs conomiques choisis sont principalement les co ts de production et la marge directe Nous avons utilis un logiciel de simulation conomique Olympe Bourgain et Michaud 2006 qui permet de travailler diff rentes chelles d information parcelle syst me de culture et exploitation La m thodologie ainsi tablie a permis d estimer des seuils de rentabilit des investissements en mat riel n cessaire pour moduler les intrants pour certains syst mes de grandes cultures de Haute Normandie en fonction de diff rents crit res le niveau d h t rog n it des sols augmentation des surfaces d exploitation les variations de prix des pesticides et les diminution des doses Ainsi les deux principaux objectifs de ce travail ont t d un part de d finir une m thodologie et des indicateurs technico conomiques pertinents pour approcher la rentabilit de l agriculture de pr cision appliqu e aux apports de pesticides l chelle de l exploitation agricole Et d autre part de l appliquer pour r aliser des simulations sur des cas types et une exploitation r elle dont on ma trise l ensemble des informations conomiques et comparer l
28. s appliqu une m thodologie similaire celle que nous avions d velopp e pour valuer la rentabilit de la modulation des engrais en grande cultures Bourgain et Llorens 2009 et qui a montr que des diminutions de doses taient compatibles avec le maintien des niveaux de rendements en Haute Normandie Nous nous sommes limit s des sols limoneux sur sous sol calcaire tr s fr quents dans la r gion En effet l agriculture de pr cision doit se concevoir dans un contexte p doclimatique d fini Dans notre cas c est la 2 r serve utile en eau qui est le moteur de l h t rog n it intraparcellaire du potentiel de rendement des cultures Duval et al 2007 Elle est mesur e gr ce l lectroconductivit apparente des sols Les impacts techniques pour le bl et le colza sur les rendements sont fond s sur des essais exp rimentaux men s par le GRCETA depuis 2003 Duval et al 2007 Notre chelle d investigation finale est l exploitation agricole Pour les cas types nous avons retenu des rotations comprenant au maximum sept huit cultures diff rentes pour trois syst mes de cultures c r ales betterave lin pomme de terre Pour les exploitations r elles ce sont des agriculteurs du GRCETA de l Evreucin impliqu s dans une d marche de d veloppement de l agriculture de pr cision dans l Eure depuis 2003 qui ont fourni leurs donn es technico conomiques Nous avons donc collect des informations concerna
29. son 2004 Koch et al 2004 Link et al 2006 Lobell 2007 Cependant compte tenu de la complexit de la t che peu de travaux se sont attach s d crire les syst mes d exploitation dans leur globalit Sartori et al 2005 et valuer la rentabilit globale des techniques de modulation des engrais Haefele and Wopereis 2005 La m thode d application localis e des pesticides est plus qu une simple technologie elle permet d augmenter la pertinence des crit res de d cisions pour le conseil en agronomie Swinton and Lowenberg Deboer 1998 ou sur des consid rations environnementales Melakeberhan et avendano 2008 Ainsi il nous a paru important dans ce travail d avoir cette vision globale l chelle de l exploitation pour valuer au mieux l efficience conomique de telles techniques En effet compte tenu du co t d acquisition de l information et du surco t du mat riel utilis la rentabilit doit tre valu e pour un syst me de production qui cumule int r ts et limites pour chaque culture Un contexte politique volontariste le Grenelle de l environnement Les mesures du Grenelle de l environnement pr conisent de r duire de fa on drastique toutes les pollutions diffuses et en particulier celles li es aux produits phytosanitaires Ces mesures concernent tout d abord la protection de la ressource en eau Grenelle de l environnement 2007a Elles proposent de se fixer pour 2015
30. t limiting muddy flows farmers from the Plateau du Neubourg France Workshop the socio economic aspects in the management of soil erosion Strasbourg France 7th 8th April 2006 Bourgain O and Llorens JM 2009 Methodology to estimate economic levels of profitability of precision agriculture simulation for crop systems in Haute Normandie In EFITA Conferences 09 Wageningen Academic publishers p 91 98 Burgos Artizzua X P Ribeiroa A Tellaecheb A Pajaresc G C Fernandez Quintanillad 2009 Improving weed pressure assessment using digital images from an 14 experience based reasoning approach Computers and electronics in agriculture 65 176 185 CER France 2009 G rer pour gagner hors s rie r gional 24 p Chambre d agriculture Normandie BCMA CUMA 2008 Co ts d utilisation pr visionnels des mat riels agricoles Brussaard L de Ruiter P C and Brown G G 2007 Soil biodiversity for agricultural sustainability Agriculture Ecosystems and Environment 121 233 244 Couleaud G 2009 Programme fongicide c r ales un investissement calqu sur le prix du quintal http www terre net fr dossier_special Fongicides Cereales 2009 Dailey A G Smith J U and Whitmore A P 2006 How far might medium term weather forecasts improve nitrogen fertiliser use and benefit arable farming in the England and Wales Agriculture Ecosystems and Environment 117 22 28 DeVuyst E A and Halvorson A D 2
31. t qui est d encourager le renouveau des d marches agronomiques travers une volution de l ensemble du syst me d exploitation obtenue notamment par des incitations conomiques tant positives que n gatives visant encourager la mise en place grande chelle d une agriculture durable Grenelle de l environnement 2007c Le potentiel d impact d une technique innovante telle que l agriculture de pr cision L agriculture de pr cision permet en th orie d apporter la dose de pesticide n cessaire en fonction du potentiel du sol Le crit re agronomique de d cision de traitement est la densit de plantes dans les zones fort potentiel des parcelles qui conditionnant un risque plus lev de d veloppement des maladies Ces zones doivent tre trait es en priorit 100 de la dose des r ductions sont possible sur les zones plus faible potentiel Cette diminution des doses se raisonne par rapport au risque qu est pr t prendre l agriculteur notamment dans le cas des fongicides Peu d agriculteurs utilisent en routine des pulv risateurs capables de moduler les doses Peu de constructeurs en proposent dans leurs catalogues Cependant il est important d avoir une vision prospective r aliste conomiquement pour r pondre aux demandes des agriculteurs sur le plan technique et celles de d cideurs politiques et de la soci t en g n ral sur le plan environnemental Pour cette tude nous avon
32. tal compensation payment policy under uniform and variable rate nitrogen management Agricultural Systems 91 135 153 Lobell D B 2007 The cost of uncertainty for nitrogen fertilizer management A sensitivity analysis Field Crops Research 100 210 217 Melakeberhan H and Avenda o F 2008 Spatio temporal consideration of soil conditions and site specific management of nematodes Precision Agric 9 341 354 Nordmeyer H 2006 Patchy weed distribution and site specific weed control in winter cereals Precision Agriculture 7 219 231 Penot E et Deheuvels 2007 Mod lisation conomique des exploitations agricoles Mod lisation simulation et aide a la d cision avec le logiciel Olympe Editions L Harmattan P 9 21 Robert P C 2002 Precision agriculture a challenge for crop nutrition management Plant and Soil 247 143 149 ROSACE 2003 R seau d observation des syst mes agricoles pour les conseils et les tudes Sartori L Basso B Bertocco M Oliviero G 2005 Energy Use and Economic Evaluation of a Three Year Crop Rotation for Conservation and Organic Farming in NE Italy Biosystems Engineering 91 2 245 256 Slaughter D C Giles D K and Downey D 2008 Autonomous robotic weed control systems review computers and electronics in agriculture 61 63 78 Swinton SM Lowenberg DeBoer J 1998 Evaluating the profitability of site specific farming Journal of precision agriculture 11 4 439 446
33. ter la 12 rentabilit de cette d marche La premi re est l application sur des surfaces beaucoup plus grandes en mutualisant les outils entre plusieurs exploitations La seconde est de concevoir la modulation des fongicides dans le cadre d une application localis e de l ensemble des intrants l chelle de l exploitation nos pr c dents travaux Bourgain et Llorens 2009 ayant montr que la modulation des engrais am liorait la marge directe entre 35 et 45 ha L autre marge de progr s dans la r duction des pesticides en agriculture de pr cision est le contr le des adventices Cependant cela ne concerne que les traitements qui se font en post lev e cf Tableau 2 puisqu il faut pouvoir cartographier les zones o sont les mauvaises herbes Normeyer 2006 Une des perspectives de ce travail est de simuler la r duction des herbicides gr ce l application localis e Cependant les mat riels disponibles ne sont pour le moment que des prototype de recherche que ce soit pour la d tection des plantes Burgos Artizzua et al 2009 ou pour le traitement localis qui devra tre beaucoup plus pr cis Slaughter et al 2008 que pour les fongicides si on veut avoir des diminutions significative des doses Le transfert de technologies concernant la lutte localis e contre les adventices reste r aliser pour tre op rationnel chez les agriculteurs Normeyer 2006 Slaughter et al 2008 Burgos Artizzua et al 2009
34. tiel de rendement sont associ es des biomasses v g tatives variables et donc des risques plus fort de d veloppement des maladies dans les zones o la biomasse est la plus lev e 90 120 qx ha en bl sur la figure 2 Il faudra donc appliquer dans ces zones la dose n cessaire la plus lev e 100 pour prot ger la culture A contrario dans les zones ou les rendements sont les plus faibles 40 75qx ha en bl sur la figure 2 la biomasse est moins lev e et 1l est possible de r duire au maximum les doses 60 ou 80 suivant la strat gie retenue Dans les zones interm diaires 75 95 qx ha en bl sur la figure 2 on appliquera la dose diminu e de 10 ou 20 Figure 2 Cartes de potentiels de rendement en bl et en colza fond es sur les mesures d lectroconductivit apparente des sols de limons en Haute Normandie D fisol27 Communication personnelle 46 Ki uN x A N N Potentiel de Rendement k D K Potentiel de Rendement _ Bl en qx ha Ss f Colza en qx ha F mss 1 b D se assat a nn a E j CS Da Esi L Ome d s DAEN Nous avons ainsi class les sols en trois niveaux de potentiel de rendement que nous avons entr dans la base de donn es Figure 2 Pour chaque niveau de rendement nous avons d fini trois niveaux d h t rog n it des parcelles Tableau 4 fond s sur les r sultats les plus fr quemment rencontr s dans notre r gion sur une dur e de 6 ann es d exp rim
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