Histoire du Xénon
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1. 15 me Colloque National de Lutte et de Pr vention du Dopage Histoire du X non Professeur Andr Xavier BIGARD Conseiller scientifique du pr sident de l AFLD Pr sident de la SFMES A l issue des Jeux Olympiques de 2014 organis s Sotchi des interrogations ont t soulev es par la presse concernant les performances des athl tes russes dans les disciplines de ski nordique notamment L utilisation du X non dans la pr paration des athl tes russes a notamment t point e jusqu ce que les Russes reconnaissent et assument cette pratique le X non n apparaissant pas l poque parmi les substances et m thodes interdites 33 m dailles pour la Russie Sotchi Le X non au m me titre que l Argon le N on et l H lium est un gaz noble moarn _ ETA Hirpini cet E a Tm Yb APOD ENE 3 T Ho 100 Th Pa Fm 1 st Tableau de Mendele ev Paris les 20 et 21 mars 2015 15 me Colloque National de Lutte et de Pr vention du Dopage Rare et cher 1l est plut t r serv un usage m dical en anesth sie notamment depuis les ann es 50 du fait de ses propri t s antalgiques et de sa capacit assurer la fois une tr s bonne stabilit des variables physiologiques en cours d anesth sie un r veil facile et une r cup ration post op ratoire rapide Le Xenon est utilis comme anesth sique Depuis le d but des ann es 2000 le X non est galement utilis pou2. on consultable aujourd hui a fait tat d une utilisation potentielle du X non dans le cadre de la pr paration du personnel militaire a ronautique des arm es russes avec un d veloppement potentiel pour la pr paration d athl tes Ce rapport tait assorti semble t il d un manuel d utilisation Par ailleurs un industriel russe a commercialis des dispositifs ambulatoires d utilisation du X non destination des sportifs sans aucune v rification des effets ergog niques associ s ou de l absence d effets secondaires sur la sant Ces dispositifs taient accompagn s d un sch ma explicatif et de recommandations concernant le m lange X non Oxyg ne Paris les 20 et 21 mars 2015 15 me Colloque National de Lutte et de Pr vention du Dopage Le ms em FMAYH lit Le D assed cure 10 Meme tee pe ep es Casna is EL Dadi cm t er p eain pu 4e bes ws peg s l MMA jers iiaietames ta ami Comment utiliser le m lange X non oxyg ne Les jeux olympiques de Sotchi n taient probablement pas la premi re exp rience de pr paration au X non des athl tes russes L industriel voqu pr c demment a ainsi t remerci par une m daille apr s les jeux olympiques d Ath nes pour avoir pr par les athl tes russes n Face cette situation c est dire face un continuum biologique ouvrant la possibilit une am lioration des performances les instances internationale
3. page Paris les 20 et 21 mars 2015 15 me Colloque National de Lutte et de Pr vention du Dopage Questions r ponses avec l amphith tre Pr Michel RIEU Cette histoire d montre l importance du renseignement En pratique une attention a t port e au X non non pas partir d l ments scientifiques mais suite des informations remont es concernant une potentielle utilisation des fins de dopage Cela tant une tude dose r ponse a t elle t r alis e ce stade sur le X non par rapport PEPO notamment Par ailleurs a t on une id e de la fen tre de d tection du X non Pr Andr Xavier BIGARD Aucune tude dose r ponse n a t r alis e ce stade sur le X non Seuls six sept articles ont mis en relation le X non avec la protection tissulaire la stabilisation du facteur de transcription HIF 1 et l expression de l EPO et du VEGF Nous ne disposons pas non plus d tudes pharmacocin tiques sur le X non Nous savons simplement que le X non n est pas m tabolis Il est donc transport et limin en tant que tel Il peut ainsi tre recherch dans le plasma ou les urines Sa pharmacocin tique d limination demeure cependant inconnue Les tudes venir auront apporter un clairage sur ces points Le renseignement quant lui est effectivement important Il conserve n anmoins un caract re al atoire Il conviendrait aussi de donner davantage de moyens aux
4. r le pr conditionnement des patients en r animation en cardiologie conditionnement pr chirurgical et en neurologie neurochirurgie notamment du fait de ses propri t s de protection des tissus contre les l sions d g n ratives En 2009 l tude des facteurs biologiques impliqu s dans cette protection tissulaire a mis en vidence un effet de stabilisation du facteur de transcription HIF 1 facilitant l expression de g nes induits par l hypoxie dont ceux codant pour l EPO et le VEGF etc avec potentiellement des effets ergog niques Fin 2014 un article est venu confirmer que l exposition au X non conduisait une augmentation de l expression du g ne du VEGF travers une stabilisation du facteur de transcription HIF 1 Hypoxia Hypoxia Nature Reviews Cancer Le X non activateur de transcription HIF 1 Paris les 20 et 21 mars 2015 15 me Colloque National de Lutte et de Pr vention du Dopage L exposition au X non est ainsi apparue pouvoir tre l origine d une am lioration des performances notamment par l augmentation d expression de l EPO et du VEGF EE Norma culture medium EM Biocker I a RS I Expression des g nes d pendants de HIF 1 EPO VEGF etc N anmoins ce jour aucune d monstration scientifique des effets ergog niques du X non n a encore t publi e Seul un rapport de l institut de recherche du minist re de la d fense russe n
5. s se devaient de r agir tr s rapidement sans n cessairement attendre la production de preuves exp rimentales C est ce qui a t fait d s 2014 le X non et l Argon ayant ainsi t int gr s la liste des substances interdites dans la cat gorie S2 au regard des pr somptions d am liorations des performances et des aveux des athl tes russes L autre n cessit tait de d velopper des moyens de d tection Ceci a t r alis tr s rapidement par le laboratoire de Cologne avec un premier article publi d s avril 2014 et un second l automne de la m me ann e Une m thode analytique a ainsi t mise au point bien que les valeurs limites de d tection du X non dans les urines et le plasma demeurent tr s difficiles envisager L histoire du X non est ainsi tr s d monstrative d une part de l efficacit de la veille scientifique exerc e par les dopeurs qui ont su d celer un potentiel d am lioration de la performance dans les propri t s d un gaz usage m dical et d autre part de la r activit des autorit s de contr le et des laboratoires impliqu s dans la lutte contre le dopage qui ont su r agir en l espace de quelques mois Elle illustre par ailleurs la n cessit pour les scientifiques d exercer une veille plus active sur les menaces futures r sultant potentiellement de la biologie fondamentale et du d tournement d un certain nombre de substances des fins de do
6. scientifiques pour leur permettre d tre toujours plus r actifs et d exercer une veille au moins aussi efficace que celle des dopeurs Dr G rard GUILLAUME En pratique c est la t l vision allemande qui d nonc l utilisation du X non des fins d am lioration de la performance et non les agences antidopage Par ailleurs le X non est utilis dans le sport depuis 2002 Le patron du Centre Atom Med a ainsi indiqu que 75 des athl tes russes ayant particip aux Jeux Olympiques d Ath nes avaient t pr par s avec du X non Il a galement soulign que cette pratique avait t instaur e cause des interdictions prononc es par l AMA ces derni res incitant selon lui les organismes de recherche en m decine sportive trouver constamment de nouvelles m thodes s res et efficaces visant la pr paration d un athl te pour un tat physique et psychologique optimal au moment de la comp tition Pr Andr Xavier BIGARD Cette justification ne me semble gu re coh rente On ne peut justifier le d veloppement de nouvelles substances dopantes devant les interdictions prononc es par les instances internationales Ca n a bien s r pas de sens Dr G rard GUILLAUME C est pourtant celui du patron du Centre Atom Med Cela m rite d tre m dit
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