Home

L`Enseignement des sciences nucléaires III - unesdoc

1. cipent des travaux de recherche sous la direction de sp cialistes comp tents sont form s aux m thodes propres la recherche Des exercices sont faits en laboratoire avec du chlore 36 et du calcium 45 afin d tudier comment ces isotopes sont absorb s respectivement par les feuilles de citrus et les racines de pin On peut en conclure qu en Tunisie l heure actuelle les possibilit s d enseignement ou de formation dans le domaine des sciences nucl aires sont limit es aux tablissements du secondaire et au premier cycle de l universit 21 2 18 Turquie En Turquie tous les programmes d enseignement sont en cours de modernisation L enseignement secondaire est r parti en deux cycles ind pendants d une dur e de trois ans chacun Pendent le premier cycle l enseignement des sciences suit deux voies diff rentes certaines coles enseignent la biologie la physique et la chimie en tant que disciplines scientifiques distinctes la conception des cours tant assez ancienne d autres suivent un programme scientifique unifi Les premiers n voquent absolument pas les questions nucl aires les secondes ne traitent que superficiellement certains points relatifs l nergie nucl aire et ses applications pacifiques Dans les parties qu il consacre la biologie et la chimie le programme unifi n aborde pas les rayonnements nucl aires Dans le second cycle du secondaire on trouve une fois de plus deux orientation
2. demeurent encore relativement peu nombreux leurs travaux n en ont pas moins retenu l attention des responsables des services publics 2 13 Soudan Au Soudan les sciences nucl aires n occupent jusqu maintenant qu une place tres restreinte dans l enseignement des sciences biologiques qu il s agisse du deuxi me cycle du secondaire ou du premier cycle du sup rieur Les tudiants en biologie qui peuvent opter pour des cours de chimie acquerront des notions th oriques dans certains domaines nucl aires Les tudiants en agronomie et en m decine v t rinaire re oivent g n ralement un enseignement comparable soit dans les cours de physico chimie soit dans ceux de biochimie Ils sont en outre initi s aux applications des techniques nucl aires dans les domaines de la gen tique de l horticulture de la p dologie et de la physiologie animale De temps autre les tudiants b n ficient de d monstrations pour certaines techniques importantes Depuis quelques ann es les autorit s prennent de plus en plus conscience des perspectives qu offrent les applications des rayonnements et des techniques isotopiques dans le domaine de la recherche appliqu e Il convient donc de rechercher les voies et les moyens qui permettront d introduire l enseignement des sciences nucl aires aux diff rents niveaux 2 14 Suede Les notions l mentaires de science nucl aire sont abord es sur le plan th orique dans les cours de biologie d
3. a un caract re plus pratique que le premier et les tudiants sont appel s faire des exp riences avec des virus des bact ries et des cellules humaines l aide de compos s marqu s Le quatri me cours qui a pour objet les techniques utilis es en biologie et qui s adresse des auditeurs ayant une formation de technicien et de physicien a t inaugur en 1973 Les tudiants qui re oivent une formation assez pouss e sur les techniques nucl aires utilis es en biologie sont galement initi s aux probl mes d environne ment de radioprotection etc Ceux qui ont suivi l un ou l autre des cours pr cit s ont la possibilit de suivre des cours plus approfondis dans des domaines de la science nucl aire qui touchent la biologie Dans les coles de m decine l enseignement des sciences nucl aires appara t en deuxi me ann e dans les cours de physiologie de physique m dicale et de chimie m dicale La radioprotection est trait e de fa on assez pouss e et les tudiants sont convenablement form s la manipula tion des substances radioactives 2 15 Tanzanie L tude des propri t s des radioisotopes et des rayonnements est inscrite aux programmes de chimie et de biologie du deuxi me cycle de l enseignement secondaire Il s agit l toutefois d une innovation toute r cente car ce n tait pas le cas avant 1970 Les tudes portent sur les isotopes suivants carbone 14 phosphore 32 iode 131 potassium 40 et s
4. applications des radioisotopes autoradiographie utilisation du carbone 14 pour la photosynthese mesure de la perm abilit des membranes biologiques et des rayonnements induction et mutations mais le sujet n est envisag que d un point de vue th orique et il n y a pas parall lement d exp riences en laboratoire A l universit certains professeurs poussent assez loin l tude des inci dences des sciences nucl aires en biologie d autres moins Parmi les questions trait es on peut citer les tudes sur le m tabolisme la synth se des macromolecules et l action des rayonnements sur le mat riel g n tique A un niveau plus lev et selon le domaine d int r t agronomie microbiologie physiologie biochimie radiobiologie ou g n tique mol culaire les tudiants re oivent une formation solide dans les divers domaines de la science nucl aire applicables ces disciplines L Institut national des sciences nucl aires de Saclay donne r guli rement des cours sur les applications des radioisotopes Ces cours qui comportent de nombreux travaux pratiques s adressent surtout des tudiants d un niveau lev des scientifiques ou des m decins d sireux de se sp cialiser dans les applications des radioisotopes 13 2 6 Ghana Dans les tablissements secondaires du Ghana l enseignement des sciences biologiques ou de l agronomie ne semble pas pour ce qui est des applications des techniques nucl aires a
5. eet sath are ch qui Tae ely EG Ens 2 3 Ethiopie oc waved eh ast eens ans Reale qe GP SE 2 4 Finlande sinus ad d beew bbs abe ween da ees 2 54 France n LR ee 2e A dete a A hs abi ie A ee dod 2 6 Ghana a e rt als tl e Die GIECO it A ig dt dar o lia dee PR a DR A D Anne de inter ann ea ee Sade ee he eee 2 9 LCiban et autres pays arabes comio is een manne De a DUT OS ANIBAL st ZA Pays Bas Lies A A rt eae ele aos R publique AraberSynienne vacia Len eee oa ei ieee ee on DES ST ee Sve SE eth ea DTA Suede LS D ois cee nee a ete ele Ge ahh dG Mind es ETE da DEVS Tanzanie sic een EN PAG Tehe oslovaquie aso yess wus A sac ee Sa See D aa DE AAA ON Gee PR adn a Sa a AIRNESS WS Burgui Oe sD eat A We he Bank Sipe RL A ANTE VOUCOSIAVAGL aaa e eee Sette UU a be Ree bat a at eben each te 220 Lamb rcs Fe ce Sh NTA ee ohana eae tala nell eet ene ek 2al RESUME shui med hese eet BD Seba eng re ne ed eae honed be 3 SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS 3 1 Introduction syne ea os id R be eee wie LS Rte ee eg 3 2 Recommandations concernant l enseignement des sciences nucl aires aux tudiants de biologie et d agronomie du deuxieme cycle de Penseisnement secondaire ds en mn A tenues 3 3 Recommandations concernant l enseignement des sciences nucl aires aux tudiants des disciplines non scientifiques 3 4 Recommandations concernant l enseignement des sciences nucl aire
6. en technique et des cours de physique de chimie et de biologie pour les tudiants en m decine en science v t rinaire en agronomie ou autres disciplines A la Facult d agronomie o sont form s les professeurs des coles secondaires d agriculture les tudiants ont en derni re ann e la possibilit de suivre outre les cours mentionn s pr c demment un cours dit de techniques exp rimentales Ce cours englobe plusieurs domaines de la science nucl aire qui pr sentent un int r t pour l agriculture tels que l utilisation des isotopes dans les tudes sur la nutrition des plantes l analyse des sols etc il comprend un enseignement th orique et est accompagn de travaux sur le terrain Les tudiants en m decine re oivent un enseignement de base sur certaines branches des sciences nucl aires dans les cours qu ils suivent l Ecole des sciences fondamentales ils sont en outre initi s plusieurs autres disciplines soit fondamentales soit pr sentant un int r t parti culier pour la pratique de la m decine le programme comprend des cours th oriques et des travaux pratiques 22 2 19 Yougoslavie Dans les tablissements secondaires l enseignement des sciences nucl aires structure de l atome et du noyau radioactivit naturelle et artificielle radioisotopes d tection et mesure des rayonnements fission et fusion nucl aires etc est donn dans le cours de physique Limit la derni re ann e et de c
7. es tour a tour par les membres suivants S Larsen A Lemma L Cobley K Sankaranarayanan et J K Miettinen la pr sidence tant renouvel e chacun des cing jours qu a dur la session Dans son expos liminaire le repr sentant de l AIEA apres avoir rappel bri vement l objet de la reunion a fait l historique des trois Groupes d tude soulign l int r t que l Agence porte la discipline consid r e et fait valoir qu une collaboration suivie entre AIEA et l UNESCO ouvrait de vastes perspectives dans ce domaine Le repr sentant de l UNESCO a expos sommairement le r le que les sciences nucl aires et les applications des rayonnements sont appel es jouer dans les domaines de l agriculture de l immunologie de la parasitologie et de la g n tique ainsi que leurs applications dans les domaines de la conser vation des aliments et l extermination des ravageurs Il a en outre expos les principales fonctions des divisions de l UNESCO charg es de l enseigne ment des sciences et de l agronomie et retrac les grandes lignes des programmes des coles secondaires des tablissements d enseignement technique sup rieur et des universit s eu gard la n cessit de p n trer les esprits du r le d cisif que les techniques nucl aires jouent en biologie et en agronomie 2 SITUATION DE L ENSEIGNEMENT DES SCIENCES NUCLEAIRES DANS DIVERS PAYS Les membres du Groupe d tude ont fait le point sur l enseignement des sci
8. le second cours une formation en chimie radioactive est en outre exig e Dans la plupart des coles de m decine les sciences nucl aires ne sont pas abord es en premi re ann e voir paragraphe suivant Les tudiants ont toutefois la possibilit de s y initier un peu plus tard l tude plus approfondie pouvant tre repouss e jusqu la cinqui me ann e Un nouveau programme intitul Blok cursus radiologie Cours global de radiologie vient d tre institu C est un cours de cinqui me ann e assez intensif et d taill qui englobe la radiologie diagnostic et th rapie et la radiog n tique Il est compl t par une bonne formation en laboratoire Il existe aux Pays Bas de nombreuses possibilit s de se former aux techniques nucl aires telles que la technique des r acteurs le g nie nucl aire la m decine nucl aire les m thodes isotopiques la chimie radioactive la protection contre les rayonnements la radiog n tique etc Plus d une douzaine d instituts y compris des universit s dispensent de tels cours qui se diversifient par le contenu l importance accord e aux diverses mati res et par la dur e Ces cours s adressent des auditeurs de formations diff rentes Certains d entre eux n ont fait que trois ou quatre ann es de secondaire d autres sont des techniciens travaillant dans des laboratoires de radiologie enfin l autre bout de la gamme on trouve des ing nieurs ou des scientifiques tels q
9. quant aux enseignants en fonctions ils pourraient recevoir une formation analogue donn e en cours d emploi pendant l ann e scolaire acqu rant ainsi les connaissances dont ils ont besoin sans quitter leur poste ces deux groupes devront b n ficier de l assistance de l AIEA de l UNESCO et ventuellement de la Commission nationale de l nergie atomique s il en existe une 3 6 Recommandations concernant l enseignement des sciences nucl aires dans le premier cycle de l enseignement sup rieur Il est peine n cessaire de souligner le r le minent que les techniques des rayonnements et les techniques nucl aires ont jou dans l essor scientifique et industriel de ces derni res d cennies La biologie la m decine et la recherche sur l environnement n auraient pas autant progress sans l utilisation des radionucl ides Pourtant les tudiants du premier cycle n ont eu que bien peu de possibilit s de comprendre le 28 r le de la science nucl aire dans le monde d aujourd hui et de partager l enthousiasme suscit par l utilisation des techniques des rayonnements Le Groupe d tude est d avis qu il importe de faire prendre conscience aux tudiants en sciences biologiques pendant leurs ann es d tudes des possibilites qu offrent pour leur formation les notions et les techniques de la science nucl aire et de trouver les moyens de susciter et de main tenir leur int r t dans ce domaine Il faut avant tout offrir aux tudian
10. 4 et 132 de la Collection des Rapports tech niques de l AIEA r sument les id es et les recommandations des participants Le pr sent rapport consigne l essentiel des communications du troi sieme Groupe d tude qui s est r uni Ath nes du 7 au 11 mai 1973 Da t r dig au nom de l AIEA et de l UNESCO par M K Sankaranarayanan membre du groupe qui a assur les fonctions de rapporteur Le Groupe d tude qui se proposait comme th me essentiel le d veloppement de l enseignement des sciences nucl aires s inscrit dans la ligne des pr c dents bien qu ilse limite aux domaines des sciences biologiques et agricoles Il est souhaiter que ce rapport int ressera tous ceux qui se soucient de rajeunir et de moderniser les programmes d enseignement de la bio logie et de l agronomie dans les tablissements d enseignement secondaire et dans les tablissements du premier cycle de l enseignement sup rieur ainsi que tous ceux qui s efforcent de faire conna tre la soci t le r le minent que les techniques nucl aires peuvent jouer dans les domaines de l agronomie et de la biologie et les avantages qu elle pourra en tirer TABLE DES MATIERES 1 INTRODUCTION oraire ea oa E ara A Cee eh eae Whe dk eet 2 SITUATION DE L ENSEIGNEMENT DES SCIENCES NUCLEAIRES DANS DIVERS PAYS otros e di o poe ats CAS a heed as 2 1 Allemagne R publique f d rale d 252 Dane mark ci Deus bk eal he Gh sa
11. 433 Murray Hill Station New York N Y 10016 m Dans les pays ci apr s les publications de l AIEA sont en vente chez les AFRIQUE DU SUD ARGENTINE AUSTRALIE BELGIQUE CANADA ESPAGNE FRANCE HONGRIE INDE ISRAEL ITALIE JAPON PAKISTAN PAYS BAS POLOGNE ROUMANIE SUEDE TCHECOSLOVAQUIE URSS YOUGOSLAVIE d positaires ou libraires indiqu s ou par l interm diaire des principales librairies locales Le paiement peut tre effectu en monnaie locale ou en coupons de l UNESCO Van Schaik s Bookstore P O Box 724 Pretoria Universitas Books Pty Ltd P O Box 1557 Pretoria Comisi n Nacional de Energ a At mica Avenida del Libertador 8250 Buenos Aires Hunter Publications 58 A Gipps Street Collingwood Victoria 3066 Service du Courrier de l UNESCO 112 Rue du Tr ne B 1050 Bruxelles Information Canada 171 Slater Street Ottawa Ont K1A OS 9 Nautr nica S A P rez Ayuso 16 Madrid 2 Office International de Documentation et Librairie 48 rue Gay Lussac F 75005 Paris Kultura Hungarian Trading Company for Books and Newspapers P O Box 149 H 1011 Budapest 62 Oxford Book and Stationery Comp 17 Park Street Calcutta 16 Heiliger and Co 3 Nathan Strauss Str J rusalem Libreria Scientifica Dott de Biasio Lucio aeiou Via Meravigli 16 1 20123 Milan Maruzen Company Ltd P O Box 5050 100 31 Tokyo International Mirza Book Agency 65 The Mall P O Box 729 Lahore 3 Martin
12. COLLECTION RAPPORTS TECHNIQUES N 162 L ENSEIGN EMENT DES SCIENCES NUCLEAIRES III RAPPORT D UN GROUPE D ETUDE DE L ENSEIGNEMENT DES SCIENCES NUCLEAIRES ORGANISE CONJOINTEMENT PAR L AIEA ET L UNESCO A ATHENES DU 7 AU 11 MAI 1973 AGENCE INTERNATIONALE DE L ENERGIE ATOMIQUE VIENNE 1975 L ENSEIGNEMENT DES SCIENCES NUCLEAIRES III CE RAPPORT EST EGALEMENT PUBLIE EN ANGLAIS ET EN ESPAGNOL L ENSEIGNEMENT DES SCIENCES NUCLEAIRES III AIEA VIENNE 1975 STI DOC 10 162 ISBN 92 0 275075 0 Imprim par 1 AIEA en Autriche Juin 1975 AVANT PROPOS A sa dixi me session ordinaire la Conf rence g n rale de l Agence internationale de l nergie atomique a adopt une resolution recommandant une troite collaboration avec l UNESCO notamment dans les domaines de l enseignement et de la formation Comme suite cette r solution l AIEA et 1 UNESCO ont mis sur pied conjointement des Groupes d tude afin de faire le point de la situation actuelle de l enseignement des sciences nucl aires dans les tablissements d enseignement secondaire et du premier cycle de l enseignement sup rieur y compris les cours de formation des maitres et de recommander les dispositions amp prendre pour faire inscrire ces matieres aux programmes d enseignement scientifique Les deux premiers Groupes d tude Bangkok 1968 et Buenos Aires 1970 ont examin l enseignement des sciences nucl aires dans le cadre des cours de chimie et de physique les num ros 9
13. aract re essentiellement th orique il s accompagne parfois de films documentaires ou de visites de laboratoires de recherche Le cours de biologie pr c dant le cours de physique il n a pas t possible d y inclure les m thodes et les techniques propres aux sciences nucl aires En l absence d installations techniques et de formation syst matique de professeurs ces sujets ne peuvent tre trait s dans le cours de biologie R cemment toutefois ils ont t introduits dans le programme scientifique et culturel de la radio et de la t l vision A l universit le programme du premier semestre de la section de biologie des facult s des sciences d agronomie de m decine v t rinaire et de sylviculture comprend la physique atomique et nucl aire mais les cours qui sont essentiellement un prolongement du programme de l enseigne ment secondaire ne comportent pas de travaux pratiques La part du domaine nucl aire qu ils abordent est limit e et d pend surtout de la parti cipation plus ou moins importante que le charg de cours a prise aux travaux scientifiques mettant en jeu des techniques nucl aires Il existe toutefois quelques diff rences dans la mani re d enseigner les m thodes nucl aires selon qu il s agit de biologie pure ou de biologie appliqu e Ainsi dans la section de biologie on a ind pendamment des sujets trait s en biologie g n rale group certains domaines sp cialement r serv s la biologie et la physio
14. aris D partement de l assistance technique et des publications AIEA Vienne Section de la radiobiologie Division des sciences biologiques AIEA Vienne 33 LISTE DES PARTICIPANTS Membres du Groupe d tude B K ADADEVOH M AKRAWI A J E BUCKNOR N CHALBI V ELAGUPPILLAI Y Md HASSAN B JACOBY K J JOHANSON M JOVANOVIC 34 Universit d Ibadan D partement de pathologie chimique Unit de recherche sur le m tabolisme Laboratoire de recherche sur le m tabolisme endocrinien Ibadan Nigeria Beyrouth Liban Institut de recherche zoologique Conseil de la recherche scientifique et industrielle Achimota Ghana Unit de g n tique biom trie et de biologie v g tale Facult des sciences Universit de Tunis Tunis Tunisie Departement de physique Universit de Zambie Lusaka Zambie D partement de physiologie et de biochimie Universit de Khartoum Khartoum Nord Soudan Facult d agriculture Universit h bra que de J rusalem Rehovot Isra l D partement de biologie physique Institut Gustaf Werner Universite d Uppsala Uppsala Su de Institut pour l application de l nergie nucl aire l agriculture la m decine v t rinaire et la sylviculture Zemun Yougoslavie S LARSEN A LEMMA J K MIETTINEN J H MONYO A K ZIN N K SANKARANARAYANAN Rapporteur H W SCHARPENSEEL G SIMONNET N YASSOGLOU Obs
15. avaux de recherche scientifique qui font appel aux m mes techniques C Pour un petit nombre d enseignants des stages de formation de courte dur e dans des centres trangers pourraient s imposer Ils seraient financ s par des bourses octroy es par des organismes nationaux ou internationaux Ces bourses devraient tendre constituer dans le pays un noyau d enseignants ayant des connaissances plus pouss es en sciences nucl aires 4 EXECUTION Pour moderniser les programmes de sciences biologiques en y introduisant les derni res conqu tes de la science nucl aire il faut harmoniser l action des individus des tablissements des organismes gouvernementaux et intergouvernementaux C est dans cet esprit que le Groupe d tude a pris l initiative de formuler toutes fins utiles les recommandations suivantes A L AIEA et l UNESCO cr eraient un comit de travail charg de donner suite aux recommandations du Groupe d tude Les membres de ce comit choisis par les organisations susmentionn es devraient bien conna tre l enseignement des sciences en g n ral aux niveaux envisag s certains d entre eux devraient tre des ressortissants de pays en voie de d veloppe ment parfaitement familiaris s avec les probl mes et difficult s de ces pays Le r le de ce comit serait notamment i de recenser les manuels les livres les moyens et le mat riel d enseignement actuellement disponibles et de choisir ceux qui son sen
16. cheur et les objectifs sp cifiques de la recherche en cours f Les professeurs de biologie des coles secondaires ne manquent pas d enthousiasme pour l enseignement de la science nucl aire dans la mesure o on leur en offre les possibilit s g Pour expliquer dans la situation expos e ci dessus l insuffisance en sciences biologiques de l enseignement des divers domaines de la science nucl aire on invoque le manque de personnel comp tent de moyens mat riels et de ressources financieres l insuffisance des connaissances les regles s veres impos es par les gouvernements pour les autorisations d achat de mati res radioactives destin es l enseigne ment la crainte qu inspire le risque inh rent la manipulation des mati res radioactives et aux rayonnements le manque de souplesse des programmes de biologie etc h Le Groupe d tude a reconnu l unanimit que la situation devait tre examin e fond et que des mesures pouvaient et devaient tre prises pour y rem dier 25 3 SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS 3 1 Introduction Le Groupe d tude a reconnu que l enseignement des sciences nucl aires dans les programmes de sciences biologiques de l enseigne ment secondaire et du premier cycle de l enseignement sup rieur est important non seulement parce que les techniques et appareils qu offre la science nucl aire constituent un l ment essentiel de la recherche scientifique moderne mais encore parce que les util
17. des secondaires Trois pays suivent le syst me fran ais qui comprend cinq ann es d enseignement primaire quatre ann es du premier cycle et trois ann es du deuxi me cycle de l enseignement secondaire Dans un pays chacune de ces tapes dure trois ans Dans leur quasi totalit les programmes scientifiques du deuxi me cycle de l enseignement secondaire abordent la structure de l atome de fa on plus ou moins d taill e dans les cours de physique ou de chimie la premi re ann e de ce cycle s en tenant des consid rations plus g n rales Cependant les sommaires officiels des mati res enseigner ne mentionnent 15 pratiquement pas les applications des sciences nucl aires en biologie et en agronomie La seule exception se trouve dans le programme jordanien o il est fait tat de l am lioration des cultures par mutations induites sont mentionn s galement dans le cours de sciences physiques troisi me ann e le traitement et la st rilisation par les rayonnements et dans d autres cours les effets g n tiques des rayonnements Une tude des cours dispens s par quatorze universit s arabes montre que dans presque toutes les facult s des sciences les sciences nucl aires sont enseign es pendant les deux premi res ann es Ces notions ne constituent toutefois qu une introduction et s integrent dans les cours de physique et de chimie Les questions nucl aires ne sont pas trait es en d tail avant la troisieme ou la qua
18. devraient tre introduits dans l enseignement secondaire les sujets pertinents venant s inscrire dans les programmes existants B La m thode d enseignement devrait se fonder sur la strat gie de l investigation l apprentissage par la pratique cette m thode incitant les tudiants poser des questions sur les processus tudi s et chercher des r ponses m me partielles C Sujets trait s Les points suivants pourraient tre inscrits aux programmes des tudiants qui se sp cialisent en biologie ou en agronomie avec quelques modifications la mati re pourrait en tre adapt e pour les tudiants se sp cialisant dans des disciplines non scientifiques et pour les professeurs du premier cycle de l enseignement secondaire i Ltatome unit fondamentale de la mati re les lectrons et le noyau particules fondamentales de l atome mod le Rutherford Bohr 26 ii iii iv v vii viii ix xi xii xiii xiv Structure du noyau protons et neutrons notions de masse de num ro atomique et de poids atomique Isotopes nucl ides stables et instables types de rayonnement a B et y et leurs propri t s Radioactivit naturelle et artificielle D croissance radioactive des radioisotopes caractere al atoire de la d sint gration du noyau p riode Le rayonnement d tection mesure et unit s curie roentgen rad et rem Relation nergie masse E me R actions nucl ai
19. eignement de la biologie l universit est pour l essentiel le m me que celui de l Ecole agronomique n en diff rant l g rement que par le d tail et l importance relative des mati res trait es 2 17 Tunisie Le systeme d ducation tunisien est calqu sur celui de la France L enseignement secondaire s tend sur 6 ou 7 ans groupe d ge de 11 a 18 ans Vers la fin de leurs tudes secondaires les tudiants qui se destinent a la biologie se familiarisent avec les notions fondamentales concernant les rayonnements et les radioisotopes ainsi que les avantages et les risques inh rents a l utilisation de 1 nergie nucl aire Pendant les deux premi res ann es d universit les tudiants inscrits en biologie g n rale suivent la fili re MPC math matiques physique et chimie qui comporte des cours sur les techniques radioisotopiques notions th oriques uniquement Les deux ann es suivantes l enseignement est plus d taill et comprend l utilisation des radioisotopes pour des tudes sur la nutrition des plantes les secr tions glandulaires et la r plication des mat riaux g n tiques notions th oriques uniquement Ceux qui ont men bonne fin ces quatre ann es d tudes universitaires sont admis enseigner dans les tablissements du secondaire ou peuvent suivre une formation plus pouss e avant d aborder leurs recherches pour leur th se de doctorat Pendant cette p riode pr paratoire les tudiants qui parti
20. ences nucl aires tel qu il se pr sente actuellement dans les divers pays De leurs expos s et des discussions anim es qui ont suivi il ressort clairement que les pays participants sont loin d approfondir au m me point l tude des questions nucl aires On trouvera dans les paragraphes qui suivent un r sum des appr ciations d taill es qu ont pr sent es les participants ce propos 2 1 Allemagne R publique f d rale d Dans leurs cours de sciences les tablissements secondaires exposent les principes fondamentaux de science nucl aire et de ses applications l enseignement restant toutefois essentiellement th orique A l universit les tudiants de toutes les disciplines scientifiques re oivent une forma tion de base assez tendue en physique et en chimie qui englobe auto matiquement les questions nucl aires Ces cours sont compl t s par des travaux pratiques L emploi des radioisotopes en biologie et en m decine fait l objet de cours sp ciaux de chimie radioactive Les tudiants en m decine sont tenus de suivre des cours de biophysique et de radiologie m dicales apr s leurs deux premi res ann es d tudes Les tudiants qui font des tudes sup rieures en biologie acqui rent les connaissances dont ils ont besoin sur les m thodes isotopiques utilis es dans les domaines 10 de leur sp cialit Dans la plupart des facult s d agronomie les l ves tudient l application des isotopes en phytop dolog
21. er et des tudiants en m decine Par ailleurs des stages de sciences nucl aires ont lieu de temps autre l occasion de cours d t organis s par le Centre D mocrite l intention des professeurs de l enseignement secondaire Les coles d agronomie qui sont au nombre de deux en Gr ce ne dispensent pas officiellement de cours sur les applications des sciences nucl aires en agriculture du moins pendant les premi res ann es En troisi me ou en quatri me ann e toutefois certains sujets tels que l analyse par activation la m thode des indicateurs etc sont examin s dans le cours de chimie agricole Le Centre D mocrite continue donner plusieurs cours acc l r s aux agronomes sp cialis s dans la recherche mais jusqu ici bien rares sont ceux qui ont pu appliquer effectivement dans leurs travaux les connaissances ainsi acquises Le Centre D mocrite publie aussi de temps en temps des livres et des brochures qu il adresse tous ceux qui s int ressent la science nucl aire et notamment aux professeurs du secondaire La Division des isotopes du Centre D mocrite pr pare des radioisotopes pour les h pitaux et instituts de recherche 2 8 Isra l Les l ves du secondaire qui ont opt pour la biologie et l agronomie ainsi que les tudiants du premier cycle qui ont choisi ces m mes disci plines sont tenus de suivre des cours de physique et de chimie On leur enseigne les notions fondamentales des
22. ersitaires est du ressort des facult s comp tentes et ne rel ve pas du Minist re de l ducation Il n en reste pas moins que l ventail des sujets trait s dans de nombreux domaines et les tendances g n rales sont essentiellement les m mes ne diff rant que dans le d tail Au niveau du premier cycle le programme des tudiants qui ont opt pour la biologie et l agronomie comprend des valuations quantitatives d exp riences faites avec des radioindicateurs Ces travaux font g n ralement partie des cours de biologie et de physio logie qui comportent aussi des travaux pratiques Il existe galement des cours sp ciaux sur les applications des radioindicateurs en recherche biologique mais ceux ci n ont aucun caract re obligatoire Les professeurs de l enseignement secondaire re oivent leur forma tion dans les universit s Les conditions requises des futurs professeurs de cette sp cialit sont celles qu on exige de tous les biologistes La formation p dagogique est assur e par le d partement de l ducation de l universit pendant une ann e d tudes suppl mentaire 2 9 Liban et autres pays arabes La plupart des syst mes d ducation arabes sont con us selon un plan qui pr voit six ann es d enseignement primaire trois ann es du premier cycle de l enseignement secondaire et trois ann es du deuxi me cycle de l enseignement secondaire Les l ves quittent l enseignement secondaire avec le certificat de fin d tu
23. ervateur G AKOYUNOGLOU D partement de la fertilit des sols et de la nutrition des plantes Universit royale v t rinaire et agronomique Copenhague Danemark Institut de pathobiologie Universit Hail S lassi I Addis Ab ba Ethiopie D partement de chimie radioactive Universit d Helsinki Helsinki Finlande Facult d agronomie Universit de Dar Es Salaam Morogoro Tanzanie D partement de l enseignement Section de l enseignement des sciences Universit technique du Moyen Orient Ankara Turquie D partement de radiog n tique et de mutag nese chimique Universit de Leyde Leyde Pays Bas Institut f r Bodenkunde der Universitat Bonn Bonn R publique fed rale d Allemagne Institut national des sciences et techniques nucl aires Commissariat l nergie atomique CEA Gif sur Yvette France D partement de chimie agricole Ecole d agronomie Athenes Grece D partement de biologie Centre de recherche nucl aire D mocrite Commission grecque de l nergie atomique Athenes Grece 35 75 3940 COMMENT COMMANDER LES PUBLICATIONS DE L AIEA E Des d positaires exclusifs des publications de l AIEA auxquels toutes les ROYAUME UNI ETATS UNIS D AMERIQUE commandes et demandes de renseignements doivent tre adress es ont t d sign s dans les pays suivants Her Majesty s Stationery Office P O Box 569 London SE1 9NH UNIPUB Inc P O Box
24. es facult s les m thodes et techniques nucl aires sont largement enseign es et pratiqu es dans le troisieme cycle de l enseignement sup rieur Ces m thodes et techniques sont utilis es diff remment et des degr s divers selon les disciplines scientifiques de la biologie et de l agronomie mais on s est efforc 23 d tablir des programmes communs d initiation aux principes et aux techniques de base dans un tablissement sp cialis r serv amp cette seule fin La formation compl mentaire pour l application des m thodes et techniques isotopiques des domaines scientifiques particuliers est donn e dans les laboratoires de radioisotopes des divers tablissements 2 20 Zambie Les tablissements secondaires de Zambie pr parent leurs l ves au Cambridge School General Certificate Examination et les programmes des disciplines scientifiques et litt raires sont d finis et arr t s par le Cambridge Local Examinations Syndicate Au programme de physique de nombreux aspects de la science nucl aire radioactivit caract ristiques m thodes de d tection et de mesure sont trait s de fa on th orique Quelques coles voisines de l universit compl tent cet enseignement par des d monstrations pratiques Toutefois les programmes de biologie et d agronomie des coles secondaires ne mentionnent pas la science nucl aire cette discipline n tant pas exig e par les commissions d examen Actuellement il
25. es irradi es orge par exemple les plants en cours de germination devant tre examin s r guli rement pour d terminer les differences dans la sortie des plantules leur aspect physique leur longueur etc f Films produits par des organisations telles que 1 USAEC Shell Philips Electronics U S I S etc Livres Il existe plusieurs livres excellents tels que a Physical Science Study Committee of Educational Services Inc USA Physics PSSC 1970 b Nuffield Science Texts Nuffield Foundation Longmans Green Co London c Harvard Project Physics Holt Rinehart Winston N Y 1970 d Radioisotope Training Manual Part 1 Theory Part 2 Experiments Picker Nuclear Picker Corporation Division White Plains N Y Equipements utilises pour des experiences PANAX PICKER 27 3 3 Recommandations concernant l enseignement des sciences nucl aires aux tudiants des disciplines non scientifiques Les suggestions de la section pr c dente sont formul es l intention des tudiants en sciences des tablissements secondaires et notamment de ceux dont la biologie et l agronomie sont les disciplines principales Pour les tudiants qui se sp cialisent dans les disciplines non scientifiques les sujets trait s dans IPS Introductory Physical Science de Ure Haberscheim dans PS Second Text of High School Physical Science ventuellement aussi dans le PS destin aux tudiants des universit s donnent un aper u de
26. ie l enseignement tant accompagn de travaux pratiques appropri s en laboratoire Les tudiants qui se destinent l enseignement de l agronomie peuvent opter entre un cours g n ral sur les radioisotopes et des cours sp cialis s de radio agronomie donn s dans certains d partements ces cours n tant toutefois pas obligatoires 2 2 Danemark Le Danemark jouit d une situation exceptionnelle et particulierement favorable pour l enseignement des sciences nucl aires et l application des m thodes isotopiques De fait ce furent Hevesy et ses collaborateurs qui recourant des les d buts des ann es 1920 aux isotopes naturels du plomb du bismuth et du thorium pour tudier leur mode de r partition dans les plantes et chez les animaux ouvrirent la voie a l utilisation des radioindicateurs en biologie et en agronomie Quand au d but des ann es 1930 on d couvrit la radioactivit artificielle Hevesy une fois de plus fut le premier tudier la r partition chez les animaux de phosphates marqu s Ces exp riences situent le d but v ritable de l utilisation des isotopes dans les organismes biologiques Les travaux de Hevesy et de son cole n ont pas manqu d influencer les programmes d enseignement des coles secondaires et des universit s danoises l enseignement des sciences nucl aires comme partie int grante des cours de physique et de chimie commence tres t t l ves de 12 15 ans et se poursuit dans les tabli
27. ignement secondaire West African School Certi ficate Higher School Certificate et General Certificate of Education ne mentionne pas les sciences nucl aires parmi les mati res obligatoires pour les examens Cependant les cours de biologie voquent rapidement les rayonnements et les radioisotopes en particulier leurs effets g n tiques leur emploi comme indicateurs dans les exp riences de biologie leurs applications dans les tudes relatives la d termination de l ge des roches ou des fossiles et l importance qu ils pr sentent pour l environnement s agissant des retomb es d explosions nucl aires et de la pollution atmosph rique L ventail des domaines trait s varie d un tablissement l autre et il n y a pas de travaux pratiques Le pays compte six universit s la plus ancienne tant celle d Ibadan dont les effectifs s l vent 4000 tudiants environ Quelque 20 d entre eux se sp cialisent en sciences biologiques 10 sont inscrits en m decine et 11 suivent les cours de la Facult d agronomie et de m decine 16 v t rinaire Auncune de ces universit s n enseigne les sciences nucl aires en premiere ann e mais certaines abordent cette discipline des la deuxieme ann e A Ibadan par exemple en zoologie l importance des d chets nucl aires dans les cosystemes les applications potentielles de l nergie d origine nucl aire les applications des indicateurs aux tudes sur la productivit et les po
28. isations pacifiques de l nergie nucl aire et leurs applications s tendent pour le plus grand bien de l humanit Il a donc estim qu il fallait s efforcer d inculquer aux tudiants le r le que les rayonnements et les techniques nucl aires jouent dans les travaux scientifiques et dans la soci t moderne Ainsi devraient ils pouvoir acqu rir une vue large et quilibr e des orienta tions et des objectifs de la science contemporaine et partant mieux appr cier les besoins et les probl mes de la soci t A cette fin le Groupe d tude a fait plusieurs suggestions et recommandations en sou lignant ce qui suit a celles ci doivent tre envisag es comme des directives g n rales qui devront tre examin es et revues conjointement avec chaque tablissement et chaque pays et dans le contexte propre chacun d entre eux b l introduction des sciences nucl aires dans l enseignement Scientifique des divers pays est un processus qui comporte plusieurs tapes c l application des recommandations n cessite un enthousiasme soutenu pour qu une harmonie une coop ration et une co ordination salutaires s instaurent entre tous les int ress s que ce soit l chelon individuel institutionnel gouvernemental ou intergouvernemental 3 2 Recommandations pour l enseignement des sciences nucl aires aux tudiants de biologie et d agronomie du deuxi me cycle de l enseignement secondaire A Certains chapitres de la science nucl aire
29. it pouvoir apporter son concours Si les deux font d faut l AIEA pourrait envisager de cr er un service comp tent R pondre aux besoins en mat riel un laboratoire central qui pourrait appartenir une universit devrait pouvoir coordonner l utilisation du mat riel par les diff rentes coles il devrait tre dot d un service d entretien Une unit mobile pourrait titre de pr t tre mise la disposition des diff rentes coles 31 32 Fournir les moyens d enseignement films diapositives diagrammes documentation diverse ensembles de d monstration simples modeles de liaisons chimiques brochures sur les mesures de s curit a prendre etc Fournir les isotopes n cessaires dans les pays o la fourniture de matieres radioisotopiques aux coles est limit e par les reglements l AIEA devrait pouvoir utiliser ses bons offices pour obtenir l aide et la coop ration des services charg s de la radioprotection afin d obtenir un approvisionnement r gulier Obtenir les services d experts n cessaires c est dire notamment assurer les cours de formation de ma tres et de techniciens les cours de formation en cours d emploi et les bourses fournir des sp cialistes en lectronique et entretien etc SECRETARIAT Secr taires du Groupe d tude L COBLEY C J ROBERTS Consultant R MUKHERJEE Section de l enseignement agricole Division de l ducation pour le d veloppement rural UNESCO P
30. la formation des ma tres et de signaler les possibilit s d en tendre les applications b de s int resser aux repercussions des techniques nucl aires sur l environnement humain enfin ce qui est le plus important c de d gager des lignes directrices et soumettre des propositions en vue d int grer les techniques nucl aires dans l enseignement des sciences biologiques d une part et d autre part d y inclure des l ments utiles d information concernant les effets des rayonnements et des mati res radioactives sur les organismes vivants et sur les syst mes cologiques R pondant l aimable invitation du Gouvernement grec le Groupe d tude dont la r union avoit et organis e en troite collaboration avec la Commission grecque de l nergie atomique a tenu ses s ances du 7 au 11 mai 1973 au Centre de recherche Democrite de la Commission de l nergie atomique Ath nes Il tait compos de vingt et un membres dont les experts de dix huit pays un observateur grec un repr sentant de l AIEA et un de l UNESCO Outre les experts mentionn s qui ont particip personnellement aux travaux du Groupe d tude des ressortissants de deux autres pays la R publique Arabe Syrienne et la Tch coslovaquie ont fait parvenir des communications crites Le Professeur Th o Kouyoumtzelis Vice Pr sident de la Commission grecque de l nergie atomique a ouvert les d bats Les d lib rations du Groupe d tude ont t dirig
31. ller au dela de simples consid ra tions th oriques et se contente d voquer ventuellement l existence des radioisotopes Il y a plusieurs raisons cet tat de choses manque de personnel qualifi ainsi que de professeurs et de techniciens comp tents impossibilit d assurer leur formation crainte des leves et de leurs parents devant les risques que peuvent pr senter les rayonnements et les matieres radioactives insuffisance des installations existantes qui ne correspondent absolument plus l augmentation du nombre des leves inscrits en biologie et en agronomie Quelle que soit l importance des sciences nucl aires dans le monde moderne il conviendrait d abord de s attaquer syst matiquement ces problemes et a d autres problemes du m me ordre si l on veut assurer un enseignement effectif de cette discipline 2 7 Grece En Grece il existe une diff rence frappante entre la situation des tablissements secondaires o l on n enseigne gu re les notions fonda mentales de la science nucl aire dans les cours de biologie et celle des coles de m decine o l enseignement de la radiobiologie et des applica tions des radioisotopes est tres pouss Plus de vingt h pitaux grecs font appel aux rayonnements et aux radioisotopes pour le diagnostic la th rapeutique et la recherche Tous les deux ans le Centre de recherche nucl aire D mocrite organise des stages de radioprotection l intention du personnel hospitali
32. logie mol culaires Le programme correspondant comprend un cours sur l application des radioisotopes en biologie que suit un petit nombre d tudiants sp cialis s dans le recherche scientifique L enseignement donn dans ce cours est la fois th orique et pratique et correspond celui du programme de sp cialisation post universitaire sur le m me sujet A la Facult d agronomie le programme comporte des cours sur l application des radioisotopes et des rayonnements a la biologie la pedologie la physiologie et la g n tique des plantes a leurs mutations et leur am lioration mais ces cours ne sont pas compl t s par des travaux pratiques Quelques s minaires de courte dur e auxquels peuvent parti ciper tous les tudiants et enseignants int resses ont lieu de temps en temps De m me en m decine v t rinaire l enseignement ne pr sente qu un caract re th orique et c est dans les divers cours qui leur sont dispens s que les tudiants s initient l application des radioisotopes et aux effets des rayonnements Toutefois en quatri me ann e le programme comprend une mati re sp ciale appel e Bases de la radiologie et de la physioth rapie Au stade suivant la Facult v t rinaire de Belgrade offre des cours sp cialis s sur la radioprotection et la technique de la production animale travaux pratiques et conf rences Contrairement ce qui se passe dans l enseignement secondaire et dans les premiers cycles d
33. maines et ont puissamment contribu asseoir notre prosp rit et am liorer la qualit de la vie dans de nombreuses r gions du globe Pour faire appr cier ces bienfaits leur juste valeur il faut que l enseignement de ces mati res commence t t Il importe de bien p n trer les citoyens de demain des imp ratifs des probl mes et des d fis qu im plique l re nucl aire et de faire en sorte que les tudiants puissent passer graduellement et sans heurt de l enseignement secondaire aux sommets du savoir et se tenir au courant des tendances des buts et des m thodes en honneur dans les domaines correspondants C est dans cet esprit que l AIEA et l UNESCO ont conjointement d cid de r unir le pr sent Groupe d tude ainsi que les deux pr c dents pour examiner l enseignement des sciences nucl aires dans l enseignement secondaire et dans le premier cycle de l enseignement sup rieur Les deux premiers Groupes d tude dont l ATEA a d j publi les rapports portaient principalement leur attention sur l enseignement des sciences physiques Le but du troisi me Groupe d tude tel qu on le trouve r sum dans la premi re circulaire que l AIEA a adress e aux participants ventuels tait a d examiner la part actuellement faite aux techniques nucl aires dans l enseignement de la biologie et de l agronomie au niveau des classes terminales du secondaire et des cours du premier cycle de l enseignement sup rieur y compris
34. n existe en Zambie qu une seule universit et elle comprend notamment une Ecole d agronomie et une Ecole de m decine Au niveau du premier cycle les tudiants de l Ecole de m decine et de l Ecole d agronomie consacrent leurs deux premi res ann es d tudes aux sciences fondamentales qui sont enseign es dans une cole de sciences naturelles Dans cette cole galement les tudiants en m decine suivent un cours de physique m dicale qui fait une place importante aux sciences nucl aires rayonnements nucl aires radioindicateurs et rayons X dans le radiodiagnostic et la radioth rapie etc Il existe parall lement un cours en laboratoire o les tudiants se livrent des exp riences En outre ils sont admis en observateurs l h pital o ils peuvent assister des tudes sur le m tabolisme men es avec des radioindicateurs Dans certains cas les tudiants peuvent faire eux m mes des comptages de surface et des comptages d chantillons A l Ecole d agronomie de l Universit les questions nucl aires sont trait es de fa on essentiellement th orique et ne comportent ni d monstra tions ni travaux pratiques du moins au d but Les probl mes r soudre pour que l enseignement de la science nucl aire puisse d passer le niveau actuel sont analogues ceux qui se posent dans d autres pays en voie de d veloppement insuffisance des installations manque d effectifs et crainte des rayonnements nucl aires 2 21 R s
35. odium 15 A ce niveau on enseigne les applications de ces isotopes dans l tude des processus biologiques tels que la respiration on utilise a cette fin une solution de glucose marqu e et la photosynth se Les tudes sur l application des engrais men es l aide du phosphore 32 et du sodium 15 sont galement voqu es A l universit ces sujets sont trait s de fa on plus d taill e L tudiant aborde la th orie de la d croissance radioactive et de l activit sp cifique l interaction des rayonnements et de la mati re et la d tection des rayonnements Toutes ces tudes mettent toutefois l accent sur la th orie et il n existe pas d installations permettant une application pratique des m thodes isoto piques Il n en reste pas moins que les possibilit s latentes sont loin d tre n gligeables Moyennant quelques modifications aux laboratoires existants et une instruction bien adapt e aux normes de s curit requises pour la manipulation des mati res radioactives et l utilisation des rayonne ments l enseignement des sciences nucl aires en Tanzanie pourra devenir r alit 2 16 Tch coslovaquie Dans les tablissements secondaires l enseignement des principes g n raux concernant les rayonnements la radioactivit et les utilisations de l nergie atomique des fins pacifiques trouve sa place dans les cours 20 de physique et de chimie L enseignement dispens rev t un caractere exclusivement th orique et ne
36. oration de plans de protection contre les rayonnements Comit scientifique des Nations Unies pour l tude des effets des rayonnements ionisants Commission internationale de protection contre les radiations AIEA etc vii Applications pratiques am lioration des plantes conservation des aliments limination des ravageurs radiost rilisation des produits m dicaux viii Evaluation des risques et des bienfaits des rayonnements B Etant donn qu actuellement la plupart des professeurs de biologie connaissent insuffisamment la th orie et ce qui est plus grave la pratique des techniques radiobiologiques et nucl aires il faut s efforcer de combler cette lacune On peut y parvenir en organisant dans les pays m mes de ces enseignants ventuellement pendant les vacances des cours pratiques acc l r s de formation p dagogique dans les laboratoires d isotopes existants Ces cours pourraient tre parrain s par des organisations nationales ou internationales avec la participation d experts engag s court terme Des stages de six huit semaines sont pr conis s au cours desquels les enseignants stagiaires auraient la possibilit de 29 manipuler effectivement des mati res radioactives et des appareils de mesure des rayonnements En participant ces activit s le maitre acquerrait suffisamment de confiance et de connaissances pour diriger ensuite sans difficult les travaux de laboratoire des tudiants et les tr
37. pulations animales sont voqu es dans trois cours de deuxi me ann e cologie g n rale cologie de la production et cologie humaine La encore les cours sont essentiellement th oriques En botanique l enseignement des applications du carbone 14 et du phosphore 32 pour suivre le cheminement des mati res organiques d bute en deuxi me ann e et se poursuit en troisi me ann e Dans les autres universit s en revanche l enseignement des sciences nucl aires et des techniques radioisotopiques dans les sciences biologiques se limite la derni re ann e ou aux deux derni res ann es du cours pr paratoire au dipl me Ces cours sont eux aussi essentiellement th oriques et ne s accompagnent pour ainsi dire pas de travaux pratiques La situa tion est analogue dans les coles d agronomie o la part faite aux sciences nucl aires dans les cours est encore plus r duite Quant aux tablisse ments d enseignement technique et aux coles normales l enseignement de ces mati res y est pratiquement inexistant Comme chacun en est conscient et en reconna t l int r t il importe d introduire l enseignement des sciences nucl aires dans les cours de biologie actuels du deuxieme cycle du secondaire et du premier cycle du sup rieur Toutefois l insuffisance des installations existantes et des mesures de protection indispensables pour la manipulation des radio isotopes le Nigeria n a pas de Commission l nergie atomique et tou
38. rcula tion des l ments La radioactivit du milieu est trait e succinctement dans les chapitres consacr s la population et l environnement il est galement fait tat de la datation au carbone 14 Dans les tablissements o les l ves peuvent choisir leur orienta tion le choix porte g n ralement entre les humanit s qui mettent l accent sur les langues et les lettres d une part et les sciences qui comprennent la biologie et les sciences exactes d autre part Les l ves qui optent pour la voie des humanit s o la biologie n est trait e que tres superficiellement ne font qu effleurer les sciences nucl aires Le programme de chimie et de physique enseign dans les classes terminales 12 de la plupart des tablissements du secondaire correspond en gros aux sujets propos s l appendice B du Rapport du Groupe d tude de Bangkok N 94 de la Collection des Rapports techniques de l AIEA Il existe cependant des carts consid rables de nombreux tablissements se contentant de cours plus limites Au niveau universitaire certains l ments de science nucl aire sont trait s en premi re et deuxi me ann es tudiants de 19 20 ans dans le cadre de l enseignement de la chimie et de la physique l mentaires L essentiel de la formation est dispens en troisi me ou quatri me ann e dans un cours sur les isotopes qui correspond d assez pres aux cours du m me type destin s aux biologistes Harwell Angle
39. res et variations d nergie fission et fusion nucl aires r acteurs nucl aires Cons quences biologiques de l exposition aux rayonnements ionisants effets g n tiques et somatiques radioprotection et s ret nucl aire Aspects cologiques retomb es des essais d armes nucl aires et leurs effets court et long terme vacuation des d chets radioactifs Aspects pratiques techniques isotopiques en agronomie biologie et m decine utilisation des rayonnements dans la th rapeutique et le diagnostic utilisation des rayonnements dans la conservation des aliments la st rilisation des produits m dicaux l limination des ravageurs et l am lioration des plantes utilisation de l nergie nucl aire pour la production d lectricit la propulsion des navires etc Travaux pratiques d monstrations et films a Pr sentation et utilisation du tube compteur de Geiger M ller pour quelques exp riences faciles voir par exemple Nuffield Biology Nuffield Science Texts premi re exp rience page 134 b D viation du rayonnement au moyen de champs magn tiques l aide d un quipement PANAX par exemple c Caract re al atoire de la d sint gration du noyau exp riences avec des billes voir Harvard Project Physics Holt Rinehart Winston N Y 1970 d Autoradiographie absorption du phosphore 32 par les feuilles de l iode 131 par les souris ou exp riences analogues e Exp riences avec des graines quiescent
40. s dans les coles professionnelles 3 5 La formation de maitres condition pr alable 4 toute am lioration es prosrammMes a do d en E A i ae EENET 3 6 Recommandations concernant l enseignement des sciences nucl aires dans le premier cycle de enseignement sup rieur 4 EXECUTION Secr tariat Listedes participants iep a Didi Suede LD an oe ee o e m mn WO Dd UE BE LD D y to Lo 15 lois 5 Jo mm 000 24 30 33 34 1 INTRODUCTION Les techniques nucl aires et notamment les applications des rayonne ments mettent aujourd hui a la disposition des chercheurs des moyens d analyse extr mement puissants qui leur permettent de r soudre des problemes biologiques fondamentaux Dans le domaine des sciences bio logiques biologie agronomie et m decine l application de ces techniques a donn naissance une multitude de m thodes exp rimentales qui en nous dotant d une vision nouvelle et p n trante de la nature m me des organism s vivants ont contribu renouveler et largir nos conceptions des processus biologiques Dans les domaines des diagnostics m dicaux et de la th rapeutique de la fabrication de radiovaccins de l extermination des ravageurs de la conservation des aliments de l am lioration des plantes et dans de nombreux autres domaines encore ces techniques ont aid soulager les souffrances hu
41. s pourraient servir orienter l enseignement des sciences biologiques dans tous les pays ii d tudier la possibilit de mettre au point et de diffuser des moyens d enseignement appropri s et peu co teux y compris des moyens visuels pour les sciences biologiques iii d examiner les programmes actuels et d laborer des directives pertinentes pour y apporter les modifications n cessaires compte tenu des exigences des sciences biologiques sous leurs divers aspects B Le Comit de travail international susmentionn aurait travailler en coop ration troite avec les comit s nationaux les commissions de l nergie atomique les commissions nationales des examens ou autres organismes analogues il pourrait faire appel aux avis autoris s et l exp rience d autres organisations internationales telles que la FAO et l OMS C S il reconna t qu un libre change d informations et d id es entre les organisations mentionn es est souhaitable le Groupe d tude n estime pas indispensable que chacune d elles se tienne en liaison directe avec le 30 Comit s r gionaux pour l enseignement SE Comit de travail ne be Comit de international cree j travail national pen l AIEA et _ LI AAA r Commission nationale de l nergie atomique El Commissions nationales des examens 2 Ministere de l ducation Le diagramme ci dess
42. s accompagne d aucune d monstration pratique Au niveau de l universit les tudiants en m decine en agro nomie et en biologie doivent connaitre l emploi des m thodes qui font appel aux isotopes et aux rayonnements L enseignement de ces m thodes et les domaines couverts varient d une universit l autre en fonction tant des installations techniques existantes que de l exp rience acquise et de l int r t manifest par le personnel enseignant responsable Dans les coles de m decine les tudiants peuvent suivre un stage de m decine nucl aire de trois mois raison d une heure de cours et d une heure de travaux pratiques par semaine L ventail des sujets trait s est assez large et comporte notamment les l ments fondamentaux de la physique nucl aire de la radiobiologie clinique du radiodiagnostic de la radio t ratog n se de la radioth rapie et de la physiologie humaine Des cours de Sp cialisation sont pr vus pour les futurs radiologues De m me l Ecole agronomique de Nitra les mati res enseign es constituent un large ventail et sont analogues quantitativement et qualitativement celles que l on traite dans les coles de m decine On y aborde en outre des sujets tels que la radioprotection l application des m thodes isotopiques en biologie et en agriculture les effets des rayonnements sur les mati res biologiques avec le cas ch ant les travaux pratiques appropri s Le programme suivi pour l ens
43. s ce domaine l intention surtout des membres du corps enseignant charg s de cette discipline Le d partement de pathobiologie r cemment cr au sein de l Universit dispose d une source de rayonnement au cobalt 60 2500 Ci de compteurs tandem automatiques gamma et b ta scintillation et d autres quipements fournis au titre du Programme d assistance technique de l AIEA financ en partie par le programme ordinaire d assistance technique de l Agence pour 1971 et en partie par des dons du Gouvernement des Etats Unis Pour le moment ces installations servent principalement la recherche Tous les cours de sciences nucl aires du premier cycle sont actuelle ment profess s au d partement de chimie de l Universit Les moyens limit s dont ce cernier dispose suffisent tout juste aux besoins actuels mais sont absolument insuffisants pour r pondre l int r t et l enthousiasme croissants dont font preuve les tudiants 2 4 Finlande En Finlande l enseignement des sciences nucl aires aux tudiants en biologie des classes terminales de l enseignement secondaire l ves de 16 19 ans est dispens principalement dans les cours de physique et de chimie Les manuels de biologie couramment utilis s mentionnent bri vement les effets des rayonnements propos des mutations et du d veloppement du f tus Les chaines alimentaires radioactives et les p riodes radioactives et biologiques sont voqu es propos de la ci
44. s diff rentes tudes classiques et tudes modernes Si dans le premier cas on n voque que bri vement les notions fondamentales de science nucl aire dans le second ce domaine est trait plus large ment Les manuels utilis s pour le programme des sciences de l enseigne ment moderne sont des traductions d ouvrages publi s par Educational Services Inc manuels de physique l mentaire de physique sup rieure de chimie et de biologie Les mesures prises pour moderniser l enseignement des sciences dans le secondaire ont conduit amp modifier en cons quence les cours du premier cycle de l enseignement sup rieur les premiers changements tant intervenus il y a quatre ans En 1972 par exemple un nouveau cours intitul Cours sup rieur de sciences physiques a t institu de sorte que le programme d enseignement des sciences suit de tres pres le cours de physique et les autres cours mentionn s au paragraphe pr c dent Ce cours aborde de nombreux domaines des sciences nucl aires encore qu il omette ceux qui relevent de l agronomie et de la m decine Au niveau universitaire les programmes de formation des professeurs different quelque peu selon les tablissements mais les cours qui ont trait a l enseignement des sciences fondamentales sont obligatoires en premiere ann e Cette base scientifique commune et obligatoire comprend des cours l mentaires de physique et de chimie destin s aux tudiants en sciences et
45. s parties de la science nucl aire qui doivent tre enseign es Les exp riences en laboratoire les quipements utilis s pour ces exp riences etc sont essentiellement les m mes que ceux qui sont pr vus pour les tudiants en sciences 3 4 Recommandations concernant l enseignement des sciences nucl aires dans les coles professionnelles Les trois cat gories principales d coles professionnelles concern es dans ce paragraphe sont les coles d agriculture les coles normales pour les coles primaires et postprimaires les tablissements d enseigne ment secondaire du premier et du second cycle et les coles de formation de techniciens A ces diff rents niveaux le programme reste peu pres le m me compte tenu des quelques modifications jug es n cessaires 3 5 La formation de ma tres condition pr alable toute am lioration des programmes Pour appliquer les recommandations tendant am liorer les pro grammes scolaires il faut absolument recycler les enseignants ces derniers exer ant chaque ann e une influence directe sur les conceptions et le comportement de centaines d tudiants Il importe donc de consi d rer la formation des ma tres comme un domaine prioritaire Dans le cas des futurs enseignants qui suivent les cours d tablissements p dagogiques la solution consiste collaborer avec un laboratoire isotopes ou rayonnements bien choisi et d pendant d une universit ou d un institut national
46. sciences nucl aires notamment 14 sur les rayonnements et les radioisotopes les tablissements secondaires traitant surtout des aspects qualitatifs et l universit pendant les premi res ann es traitant des aspects tant qualitatifs que quantitatifs Chez les l ves du secondaire qui ont opt pour la biologie le cours de chimie est r parti sur trois ann es scolaires 500 heures y compris les conf rences et les travaux pratiques Les questions nucl aires comportent notamment la structure de la mati re les mod les de Rutherford Bohr la constitu tion du noyau le num ro et le poids atomiques les isotopes stables et instables les types de rayonnements radioactifs et la relation masse nergie E mc Dans le cours de biologie les tudiants s initient aux applications des radioindicateurs et a l emploi des rayonnements en biologie et en m decine a la datation etc La plupart des tablissements secondaires utilisent actuellement une traduction adapt e de la B S C S Biological Science Curriculum Study dition jaune am ricaine cependant la plupart des professeurs ont tendance d border le contenu de ce manuel Le r seau de t l vision scolaire plac sous l autorit du Minist re de l ducation pr sente une s rie d missions sur les isotopes radioactifs coordonn e avec le cours de biologie destin aux l ves du secondaire qui ont choisi cette option En Isra l la d finition des programmes univ
47. ssements secondaires L universit dispense un cours l mentaire de physique nucl aire pendant les deux premi res ann es du cours de physique g n rale destin aux biologistes l application des m thodes nucl aires fait l objet d un enseignement th orique et pratique tant dans les sciences physiques que dans les sciences biologiques Les professeurs des tablissements secondaires recoivent dans cette discipline la m me formation que les futurs scientifiques Des d monstrations exp rimentales des travaux pratiques et des films viennent amp tous les niveaux compl ter l enseignement des sciences nucl aires Conscient de l inter t que l exp rimentation pr sente pour les tudiants le Centre danois de recherche sur l nergie atomique de Riso en collaboration avec les professeurs de sciences des tablissements secondaires et des coles normales a pr par un ensemble de sources radioactives scell es r serv es l enseignement dont le Service de la sant publique a approuv la diffusion g n ralis e des jeux complets de telles sources alpha b ta et gamma ont t remis plus de 75 des etablissements secondaires et des coles normales du Danemark Des d tails suppl mentaires peuvent tre obtenus sur demande crite adress e la Division des isotopes Etablissement de recherche de Riso Roskilde Danemark Le D partement d agronomie l ment important de l Universit royale danoise des sciences v
48. t rinaires et agronomiques de Copenhague fournit aux coles le mat riel v g tal voulu semences d orge par exemple avec mode d emploi d taill leur permettant de conduire des exp riences simples en g n tique Il fournit en outre des semences irradi es pour l tude des mutations induites 11 2 3 Ethiopie Les tablissements secondaires enseignent quelques l ments th oriques de science nucl aire surtout dans les cours de physique et de chimie A l Universit Hail S lassi 18 dont le syst me est calqu sur celui des universit s am ricaines les tudiants de premiere ann e abordent de nouveau les sciences nucl aires par les cours de physique de chimie et de biologie sans toutefois b n ficier de travaux pratiques ou de d monstrations Un enseignement plus d taill est dispens aux l ves de troisi me et de quatri me ann e Le cours sur les techniques nucl aires inaugur en 1967 commence s imposer et le nombre des l ves inscrits s accro t Lorsqu en 1972 le d partement de biologie a pr conis l emploi des isotopes dans l enseignement et dans la recherche ce cours a t consid rablement largi de fa on comprendre outre les domaines purement physiques les applications des isotopes la biologie l industrie et la m decine Diff rentes exp riences compl mentaires ont lieu en laboratoire En 1972 un cours acc l r plus sp cialis et plus intensif a t organis dan
49. t travaux pratiques Parmi les mati res option pour les tudiants en biologie les cours de g n tique de biologie cellulaire de 17 microbiologie de biologie mol culaire de physiologie etc comprennent les l ments de science nucl aire en rapport avec la sp cialit consid r e troisi me ann e Dans les coles d agronomie les l ves assistent pendant les deux premi res ann es dans le cadre des cours de physique et de chimie des conf rences visant leur inculquer des l ments de science nucl aire Des d monstrations illustrant l application des techniques isotopiques en agronomie ont lieu en troisi me ann e chimie des sols etc Ce n est que plus tard que les tudiants sont admis faire eux m mes des exp ri ences cette fin il leur est demand de suivre un cours g n ral sur les isotopes donn l Instituut voor Toepassing van Atoom Energie in de Landbouw Institut d application de l nergie atomique l agriculture de Wageningen Il convient de pr ciser que ce cours g n ral de m me qu un autre cours sur l utilisation des compteurs scintillateurs liquides est ouvert tant aux l ves agronomes qu d autres participants de quali fications diff rentes qu il s agisse de techniciens de laboratoire ou de professeurs Pour tre admis suivre le cours g n ral une connaissance suffisante de la chimie niveau d un technicien chimiste confirm est la qualification minimale pour
50. terre ou Saclay France Ces cours sont donn s chaque ann e par les d parte ments de biochimie de trois universit s Helsinki Turku et Oulu ainsi qu au d partement de chimioth rapie et la Facult d agronomie et de sylviculture de l Universit d Helsinki Ils comportent de 24 48 conf rences et de 10 12 exp riences qui durent chacune une journ e Le d partement de chimie radioactive et la Facult de m decine d Helsinki organisent chaque ann e des cours plus approfondis sur les applications des radioisotopes en physiologie ou en chimie clinique Le programme du d partement de chimie radioactive permet de passer un doctorat du 3 me cycle dans cette discipline L enseignement secondaire finlandais fait actuellement l objet d une r organisation et les manuels sont revis s presque tous les ans Il sera facile d y incorporer de nouveaux l ments de science nucl aire lorsque cela para tra souhaitable condition de pouvoir b n ficier l chelon inter national des directives et des sources d information voulues Aucas ou il serait d cid d inclure ces sujets dans les programmes de biologie un recyclage syst matique des enseignants s imposerait 2 5 France En France les programmes de biologie des tablissements secondaires et du premier cycle de l enseignement universitaire ne comportent pas un enseignement d taill des notions fondamentales de science nucl aire Dans le secondaire on voque bien les
51. tes les mati res radioactives doivent tre import es ainsi que les craintes du grand public concernant l utilisation des mati res radioactives ont contribu cr er un tat d esprit tel que l enseignement des sciences nucl aires est limit l universit et m me ce niveau ne commence qu apr s la premi re ann e 2 11 Pays Bas Aux Pays Bas les programmes des tablissements secondaires et des universit s sont en cours de r organisation A l heure actuelle des notions de science nucl aire sont donn es dans les cours de physique et de chimie aux l ves des classes terminales du secondaire qui ont opt pour les sciences Toutefois en biologie la partie nucl aire n est trait e que sous quelques aspects limit s et il n y a pas de travaux pratiques s apparentant aux sciences nucl aires dans les cours de physique de chimie et de biologie En premi re ann e d universit la situation reste pratiquement inchang e les cours tant toutefois un peu plus d taill s on y enseigne certains aspects des Sciences nucl aires en s en tenant toujours un point de vue th orique Un nouveau programme de biologie entrera bient t en vigueur pour les tudiants sp cialis s en biologie il pr voit en deuxi me ou en troisi me ann e un cours de six semaines sur les m thodes de la recherche biologique qui comporte notamment les techniques faisant intervenir les rayonnements et les isotopes avec etude th orique e
52. trieme ann e Aucun de ces cours ne mentionne les applications des sciences nucl aires en biologie et en agronomie Le plus souvent les tudiants en biologie n abordent les sciences nucl aires de fagon assez approfondie qu au cours du deuxieme cycle ou plus fr quemment pendant le troisieme cycle Dans plusieurs universit s il existe des cours de troisieme cycle de radiobiologie et de physique nucl aire a l intention des tudiants en agronomie d autres sur les radioisotopes l intention des biologistes L enseignement ne s accompagne qu assez rarement de travaux exp ri mentaux appropri s Les coles de m decine dispensent aux tudiants de premiere ann e des cours sur les applications m dicales des isotopes radioactifs Les renseignements donn s dans la pr sente section sont extraits des programmes de cours publi s par les diverses institutions bon nombre d entre eux ne traitant pertinemment que des g n ralit s il est probable que le sujet n est pas expos dans sa totalit Il semble cependant que les programmes voluent bien dans le sens d une modernisation et il devrait tre possible de parvenir des r sultats concrets condition que les pays concern s puissent b n ficier des directives et de l assistance n cessaires 2 10 Nigeria Le syst me d instruction publique de la R publique f d rale du Nigeria s inspire essentiellement du syst me britannique Le programme officiel des deux cycles de l ense
53. ts un cours s rieux d initiation la science nucl aire sous ses divers aspects ceux ci peuvent tre soit int gr s a un chapitre quelconque des sciences biologiques soit pr sent s s par ment par un d partement ou un service sp cialis dans l utilisation des radioisotopes en biologie Pour que cet enseignement se fasse dans de bonnes conditions il faut que la facult ou l tablissement dispose d au moins un laboratoire d isotopes bien quip Le programme tendra prolonger et approfondir les notions d j trait es dans l enseignement secondaire mais il devra pour le moins englober les points suivants A Sommaire i Sources de rayonnements ionisants propri t s des rayonnements ii Base de la radioactivit y compris la p riode biologique et physique utilisation des isotopes radioactifs et des isotopes stables m thodes d administration recueil et interpr tation des donn es iii D tection et mesure des rayonnements ionisants principes des d tecteurs aspects quantitatifs et qualitatifs iv Radioprotection et s ret nucl aire techniques de manipulation des isotopes probl mes de blindage vacuation des d chets v Effets des rayonnements au niveau de la cellule des tissus des organes des syst mes d organes des organismes des populations et des cosyst mes effets g n tiques m thodes d tude vi Travaux des comit s nationaux et internationaux sur les effets des rayonnements et lab
54. u deuxi me cycle du secondaire par exemple propos de la physiologie de la cellule ou des problemes d environnement que soul ve l utilisation de l nergie d origine nucl aire mais il n y a pas de travaux pratiques connexes C est avec parcimonie que l Institut national de Suede pour la radioprotection accorde aux etablissements secondaires l autorisation d utiliser les matieres radio actives et les coles r gionales n ont g n ralement ni le personnel ni les moyens techniques n cessaires pour enseigner convenablement cette discipline Au niveau du premier cycle universitaire l enseignement de la biologie est dispense dans quatre cours d une dur e de 40 semaines chacun les tudiants devant opter pour l un ou l autre de ces cours Le cours de biologie g n rale par exemple englobe tout le domaine de la biologie et permet aux leves qui le suivent d acqu rir la comp tence voulue pour professer cette discipline dans l enseignement secondaire 19 les m thodes radiophysiques ne sont examin es que superficiellement et l tude des techniques isotopiques est restreinte Le deuxieme cours s attache surtout aux probl mes de l environnement par exemple ceux que posent l utilisation de l nergie d origine nucl aire les essais d armes etc et les tudiants re oivent une bonne formation th orique dans les domaines de la radiophysique et de la radiobiologie qui s y rapportent Le troisi me cours qui porte sur la microbiologie
55. ue physiciens chimistes pharmaciens m decins biologistes agronomes Tous peuvent y acqu rir la formation dont ils ont besoin dans les domaines de leur profession o peuvent intervenir les techniques nucl aires On peut obtenir des d tails sur ces cours en crivant au Hoofd van de sector straling Ministerie van Volksgezondheid en Milieuhygi ne Directoraat Generaal voor Milieu hygi ne Leidschendam Pays Bas 2 12 R publique Arabe Syrienne En Syrie l enseignement des sciences nucl aires est pour le moment limit l universit Les tudiants du Coll ge des sciences sont initi s aux aspects th oriques des sciences nucl aires sans que l on insiste sur 18 les applications pratiques ou sur les aspects concrets de la radiologie et des radioisotopes Ceux ci sont trait s au College d agronomie ou les l ves des classes sup rieures font quelques exp riences avec utilisation d isotopes Il est noter que depuis une dizaine d ann es l int r t mani fest pour l utilisation des techniques nucl aires s est consid rablement accru Les scientifiques qui ont eu l occasion d appliquer ces techniques au cours de leurs tudes universitaires ont t parmi les premiers signaler cet int r t encore stimul par une participation aux programmes de formation organis s par l AIEA et le Centre r gional de radioisotopes du Moyen Orient pour les pays arabes Si les stagiaires ayant suivi ces cours et le personnel qualifi
56. um Voici les principales conclusions que le Groupe d tude a tir es des expos s ci dessus a Dans le deuxi me cycle de l enseignement secondaire de la plupart des pays repr sent s au Groupe d tude la place faite aux sciences nucl aires dans l enseignement des sciences biologiques est actuellement insuffisante superficielle voire dans certains cas inexistante Toute fois dans la majorit des cas les diverses branches de la science nucl aire sont tudi es dans les cours de physique ou de chimie l enseigne ment a un caract re essentiellement th orique il ne s accompagne que 24 rarement de travaux pratiques ou de d monstrations en laboratoire et ne donne pas aux tudiants la possibilit de faire eux m mes des exp riences Les questions th oriques sont elles m mes trait es de fa on plus ou moins approfondie et il existe des diff rences sensibles d un pays l autre voire d un tablissement secondaire l autre l int rieur d un m me pays b Au niveau du premier cycle de l enseignement sup rieur la part faite aux sciences nucl aires est plus ou moins importante dans les cours de physique de chimie et de sciences biologiques les chapitres trait s d pendent pour beaucoup de la discipline enseign e et sont ceux qui pr sentent n int r t th orique ou pratiqu pour cette discipline Alors que dans quelques pays les tudiants ont la possibilit de se familiariser avec ces sujets des le
57. ur premi re ann e dans beaucoup d autres les m mes mati res ne leur sont enseign es du moins de mani re quelque peu d taill e que plus tard c La science nucl aire n est pas reconnue dans de nombreux pays en tant que discipline distincte et bien d limit e les parties trait es le sont dans le cadre des cours de physique de chimie et de biologie d Dans la plupart des pays les programmes dans le domaine des sciences notamment sont actuellement en voie d am nagement une id e pr side leur refonte c est que les anciennes normes admises pour la formation et l exp rience sont devenues insuffisantes tant donn les tendances les imp ratifs et les perspectives de la science moderne et ne permettent plus aux tudiants d embrasser toute l tendue de la question La r forme porte la fois sur les mati res du programme et sur les m thodes d enseignement L occasion est donc offerte de faire des suggestions raisonnables sur l enseignement des divers chapitres de la science nucl aire et leur introduction dans les programmes qui s laborent e Les possibilit s de formation et de recyclage des enseignants et des techniciens sont soit limit es soit inexistantes dans de nombreux pays Dans certains d entre eux les moyens de formation faisant d faut les techniciens sont form s dans les laboratoires des scientifiques eux m mes et l orientation de leurs travaux est d termin e par les besoins particuliers du cher
58. us Nijhoff N V Lange Voorhout 9 11 P O Box 269 La Haye Ars Polona Centrala Handlu Zagranicznego Krakowskie Przedmiescie 7 Varsovie Cartimex 3 5 rue 13 Decembrie P O Box 134 135 Bucarest C E Fritzes Kungl Hovbokhandel Fresgatan 2 S 10307 Stockholm S N T L Sp len 51 CS 11000 Prague Alfa Publishers Hurbanovo n mestie 6 CS 80000 Bratislava Mezhdunarodnaya Kniga Smolenskaya Sennaya 32 34 Moscou G 200 Jugosiovenska Knjiga Terazije 27 YU 11000 Belgrade El Les commandes manant de pays dans lesquels l Agence n a pas de 4 y Se d positaires officiels ainsi que les demandes de renseignements doivent tre adress es directement l adresse suivante Section de l dition des publications Agence internationale de l nergie atomique K rntner Ring 11 B P 590 A 1011 Vienne Autriche
59. us r sume la fili re de la coop ration et des changes aux divers chelons Comit de travail international Il serait pr f rable qu une organisation nationale unique par exemple le Comit de travail national repr sente en dernier ressort toutes les organisations nationales existantes cette fin une coop ration efficace entre ces derni res est indispensable D En consultation avec le Comit de travail international et avec son aide les organisations nationales comp tentes doivent trouver les moyens de a Vulgariser les diverses branches de la science nucl aire dans les tablissements d enseignement secondaire et sup rieur On pourrait y parvenir en diffusant des brochures d information d un abord facile sur la science nucl aire en organisant des expositions sp ciales accompagn es de d monstrations et en recourant aux moyens d information de masse on pourrait galement pr voir des stages d tude et des tables rondes Adopter les mesures n cessaires pour assurer la protection contre les rayonnements dosimetres photographiques personnels lectro scopes de poche moniteurs appropri s contr le r gulier des chantillons radioactifs scell s contr le de la formation de l entre posage et de l vacuation des d chets radioactifs le centre national de l nergie atomique s il en existe un devrait pouvoir se charger de cette question en l absence d un tel centre un laboratoire d isotopes devra

L`Enseignement des sciences nucléaires III - unesdoc

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

L`Enseignement des sciences nucl&eacute;aires III - unesdoc

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

L`Enseignement des sciences nucléaires III - unesdoc