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1. tat de supporter une m dication perturbatrice 10 L indication des cures de diur se se pose d autant plus que la gravelle coexiste ou alterne avec les manifeslations gout teuses Si un goutleux qui observe les prescriptions hygi niques et therapeuliques qu il convient voit le plus souvent s cspa cer les crises douloureuses et vite les complications graves dle la maladie il en est de nombreux qui par mauvaise direction de leur vie ou par intensit de leur tare diath si que tombent plus ou moins vite dans un tat d asth nie g n rale ir s caract ristique et trop connu pour que j en retrace ici le tableau A Les troubles trophiques se joignent alors aux d formations douloureuses des articulations plus ou moins ankylosces pour faire du goutteux chronique un infirme dont la d ch ance s acceniue progressivement H s agit moins dans ce eas de modifier la dyscrasie que de remonter l tat g n ral de cal mer les douleurs et de pr venir les complications visc rales s C est alors qu on peut demander aux chlorur es sodiques thermales le secours de leur baln ation tonique il faudra cependant en user avec circonspection en adaptant soigneu sement l nergie de l agent th rapeutique au potentiel de r sistance et au degr d excitabilit du patient Bourbonne les Bains Bourbon l Archambaull se pr teront admirablement mes nettement torpides Si le goutteux d her dile et d exis2. E LATE CS BEA 5 ak 4 2 LA sx 4 dans leur m dication antigoutteuse les auteurs qui font jouer l insuffisance de l limination urinaire le r le capital dans les ph nom nes goutteux Dans une toute r cente le on publi e dans le Progr s m dical sur le traitement de la goutte on ne trouve comme indication de cures thermales que la formule suivanfe L t vous prescrirez une cure dans une des stations sui vantes Viitel Contrex ville Martigny Evian Thonon etc C est peut tre un peu court Que fait on alors des actions profond ment modificatrices que reconnaissent la m dication hydro min rale les th ra peutes les plus minents quand ils ont bien voulu ludier l Hydrologie Action alt rante antidiath sique de nos pr d cesseurs action rectifiante de la nutrition r gularisanle des changes modifiante du m tabolisme organique de nos contemporains voila quel est le plus beau r le de cette m dication Il serait regrettable qu il f t m connu et qu on ne conservat de l arsenal hydrologique que l action sur la diur se qui toute pr cieuse qu elle soit dans l esp ce ne saurait constituer le dernier mot du traitement hydromin ral de la goutte C est au contraire l action antidiath sique que nous devons avant tout chercher dans ce traitement et si les stations dites de diur se ont juste titre une client le de goutteux c est que leurs eaux ne s
3. Ray DURAND FARDEL Rapport pr sent au V Congr s de Physioth rapie des m decins de langue fran aise Avril 1914 Paris g1 gE CR PARIS EDITIONS DE LA GAZETTE DES EAUX 3 Rue Humboldt 3 1914 Traitement hydro min ral de la Goutte Quand on consid re les nombreuses publications qui ont pour objet d tablir les indications du traitement hydro min ral de la goutte et les innombrables monographies qui ont trait aux stations en particulier on ne tarde pas s aper cevoir que loutes ou presque toutes les eaux min rales r clament les goutteux Si Yon limine les publications allures trop commer ciales qui ne tenant pas compte de la sp cialisation scienti fique jetlent le trouble dans les esprils des m decins comme des clients et discr ditent la m dication hydro min rale il resle encore un nombre consid rable de stations dont les caract ristiques sont les plus diverses et qui sont cependant recommande es dans le traitement de la goutte par les auteurs les plus s rieux Est ce donc comme tendraient admettre certains bal n ologues que la m dication hydro min rale ne constitue qu une th rapeutique banale n ayant que peu de rapport avec la nature propre de chaque source et dont la sp ciali sation ne consiste que dans le mode d emploi des agents physiques r unis dans la station Toute la science hydrolo gique fran aise proteste contre ceile mani re de voir Il s
4. e bornent pas liminer mais qu elles ont aussi sur la nutrition une action qui rend dura bles les effets de la cure Avec les ma tres en Hydrologie nous reconnaitrons que les eaux qui ont la plus profonde action sur la nutrition sur les tais diath siques sont les bicarbonat es sodiques fortes et les affirmations de Max Durand Fardel et de L cor ch sur le r le capital de Vichy dans le traitement de la goutte sont aussi vraies aujourd hui qu il y a cinquante ans on ne saurait contester cependant que les derni res g n ra tions m dicales peu instruiles il est vrai des choses de Vhydrologie et branl es par les discussions que nous avons rappel es plus haut ont tendance a oublier cette action essentielle pour ne retenir que les objections qui lui ont t faites et se rabattre sur des indications secondaires p Ae De ces objections la plus importante tait la pr tendue an mie alcaline qui menacait des malades dont l affection aurait tendance par elle m me aboutir un tat cachecti que bien connu Je ne m arr terai pas r futer devant des m decins instruits une erreur dont de nombreux travaux ont fait justice depuis longtemps Les autres objections tiennent aux accidents qu ont pu provoquer des cures mal conduites ou des indications mal pos es Il est vident qu un usage abusif d eau de Vichy en boisson ou un mauvais choix des sources de m me que des applications baln aires intem
5. emble plut t que cette poly cr noth rapie est parall le la poly pharmacoth rapie qui depuis l origine de la m de cine encombre les formulaires de la goutte Toute affection ingu rissable est un point d appel pour les trailements les plus nombreux et souvent les plus h l rocli tes or si le goulteux peut attendre de la m decine un sou oe lagement ses maux s il est en droit de demander une att nuation ses douleurs une diminution dans la fr quence ci la gravit de ses crises une aide contre les lares que ces crises peuvent laisser dans diverses fonctions organiques il doit savoir et il sait de longue date que rien ne pourra faire qu il ne reste goutteux jusqu la fin de ses jours et comme tel oblig de combattre perp tuellement son ennemi au moyen des armes que l hygi ne et la th rapeutique mettent sa disposition Or quoiqu en pr tende un sceplicisme plus l gant qu clair il west pas dans cet arsenal d arme plus puis sante que la m dication hydro min rale qui seule est sus ceptible d modifier le m tabolisme des cellules au pointde redresser le fonctionnement organique la nutrition dans le sens de la normale Mais encore faut il que cette m dication soit nettement d limit e et que ses indications reposant sur une longue observation clinique ne soient pas titubantes au gr de tous les vents des th ories m dicales plus ou moins passag res Sil est en effe
6. emble t il pas rester ae l hermodacte des anciens au colchique aid des prescrip we 3 tions hygi niques de mod ration alimentaire et d activit Fe gt physique formul es avec opportunit suivant le potentiel a i organique individuel de chaque goutteux Ne dirait on pas vi 3 qu apr s ce grand tour fait dans les laboratoires le clinicien me moderne reprend l ordonnance de l Ecole de Salerne et eg l ayant reconnue judicieuse la contre signe LE Si j ai rappel ces faits cest que la m dication hydro Hs min rale a subi les m mes vicissitudes correspondant aux Ge m mes causes ce C est empiriquement que le podagre d autrefois venait ie demander secours aux caux bicarbonat es sodiques comme S en t moigne la statuette gallo romaine caract ristique trou A v e Vichy et d pos e au Louvre a gt Lorsque l uric mie domina toute l histoire de la goutte 2 l alcalinisation de l organisme par les m mes eaux fut le ax dogme incontest de la pratique thermale i Sans nous arr ter aux th ories plus ou moins transitoires E qui ont transform p riodiquement les conceptions patho 3 g niques de la goutte les travaux remarquables sur les TA TA transformations des nucl oprot des sur l volution intra organique des purines endog nes et exog nes sur le r le g uricopo tique et uricolytique des glandes s cr tion i interne sur la fonction liminatrice du rein oblig
7. inc rit de la m decine thermale d alors en constatant que si quelques autres stations r cl ment la goutte titre d indication vague et sccondaire la plupart la passent sous silence ou la rangent parmi les contre indications Elles se sont bien rattrap es depuis A titre de modificatrices de la nutrition d liminatrices par la diur se de s datives toutes ou la plupart des sta tionS hydro min rales se croient en droit d altirer chez elles le malheureux goutteux qui ne sait laquelle entendre I est vrai que la tendance contraire a entra n dans un autre exc s au nom de th ories plus ou moins discutables M Joulie en 1g01 voyant dans le goutteux un hypoacide prohibait toutes les eaux alcalines par cons quent la pres que totalit des eaux min rales on sait sur quelle base pe solide repose son interpr tation M G elpa derni rement consid rant les sels terreux comme propres faciliter la pr cipitation des sels uratico calcaires dans les tissus regarde comme nuisibles au pre mier chef les eaux contenant des sels calciques et magn siens Il se trouve que ces m mes eaux par lesquelles se font les cures dites de diur se sont les seules que conservent i La GN 1 ee LA Dar s a e 244 2 se A eye E 27 Le 4 iv Ns ers f Ale AD F sh X my NET ete be x Le t Hd bate VO teh TEIE a Fig ee 4 Bou S Pa ae Fr the P
8. n dans l tat moins r sistant progressif ou passa ger du malade Cette derni re condition constitue aussi une indication pour l emploi des bicarbonat es mixtes chlorur es et ferru gineuses comme Royat et Saint Nectaire ou bicarbonat es calcaires comme Pougues i D s que le goutteux pr sente des signes manifestes d in suffisance d limination des produils toxiques qu il fabrique sulfat es calci ques magn siennes comme le groupe des Vosges Contrex ville Martigny Vittel ou oligom talliques comme Evian et Thonon se pr tent cette indication Ici le goutteux n est plus g n ralement le bon vivant qui ne souffre guere en dehors de ses crises il se plaint d es soufflement de palpitations il a un l ger d me de Vhy pertension ses urines sont charg es quelquefois insuffisan tes son taux d uric mie est sup rieur la normale sa _ constante d Ambard est mauvaise c est Vangionephretique de Legendre l art rio scl reux plus ou moins confirm Fl a pu autrefois b n ficier de la cure bicarhonat e sodi que mais il importe aujourd hui d activer l limination des purines au moins autant que d en pr venir la formation Les sulfat es calciques d ailleurs si elles sont moins acti ves sur l tat diath sique que les bicarbonat es sodiques fortes ne sont pas sans exercer une action r elle sur la nutrition qui les rend pr cieuses quand le goutteux d bilit n est pas en
9. pestives sont de nature pro voquer des accidents f cheux chez un goutteux surtout s il offre des troubles organiques cardio vasculaires ou autres qui sont par eux m mes des contre indications absolues ou relatives Ii faut bien savoir en effet que le traitement par les bicarbonat es sodiques fortes s applique aux goutteux dont les manifestations articulaires sont franches nettement fluxionnaires s par es par des p riodes de bonne sant apparente malgr les troubles digestifs fr quents les urines surcharg es en acide urique et en ur e c est le goutteux r gulier floride de nos p res rentrant dans la modalit gastro h patique ou pancr atico duod nale de M Legendre qui en a donn une description magistrale laquelle nous ne saurions rien ajouter Comment la cure alcaline forte agit elle sur l l ment dia th sique C est l une question qui n est pas pr s d tre r solue ici comme dans la plupart des questions de th ra peutique l observation clinique vaul mieux que les raison nements de laboratoires et empirisme clair prime l exp rimentation Ce que nous savons des troubles digestifs chez le goul teux de sa torpeur h patique de la d viation de son assi milation nous permet cependant de comprendre l action favorable d une m dicati n qui r gularise manifestement les fonctions digestives et stimule sp cialement la cellule h patique Elle aide le processus diges
10. rent ae renoncer a des vues aussi simplistes que la neutralisation one des humeurs acides par les eaux alcalines ue D j bien avant ces constatations Max Durand Fardel a d s 1861 crivait que si les eaux min rales ne s adressaient ET qu la p riode terminale de la goutte et aux produits chi A miques qui apparaissent alors titre de dissolvant ou de ET neutralisant elles ne constitueraient qu une m dication Pe d un ordre tout fait secondaire Elles tendent pr server SAS cle la goutte ou corriger la diath se goutteuse en main fn er s tenant l int grit de l assimilation ou en r tablissant celle ci troubl e Nous pourrions nous borner constater combien cette formule se rapproche de ce que nous disons aujourd hui cinquante trois ans apr s quand nous parlons d action sur la nutrition et de modification du m tabolisme d fectueux des substances nucleiniques Mais les travaux innombrables publi s tant en France qu en Allemagne s ils n ont pas apport de certitude th ra peutique ont profond ment troubl les m dications consa cr es Pour ce qui est de la m dication hydro min rale Max Durand Fardel dans son classique Trait des Eaux min rales dition de 1883 pouvait dire On ne conna t gu re que trois stations thermales en Europe qui soient r put es pour la goutte Vichy en France Wiesbaden en Nassau Carlsbad en Boh me Et il admire la s
11. t une affection qui ait subi au maximum les fluctuations des th ories pathog niques c est bien la goutte Il n entre pas dans notre cadre de faire l historique de celte odyss e mais nous pouvons constater que les con clusions des auteurs les plus autoris s se rapprochent toutes dans un sentiment commun de d ception Chaque ann e nous apporte de nouvelles el int ressantes pr cisions physio chimiques en nous laissant les m mes incertitudes pathog niques Ces acquisitions plus ou moins exp rimentales n ont pas t sans provoquer des essais d interpr tations nosologiques qui depuis le fil de Garrod pour ne pas remonter plus haut en passant travers le laborieux m tabolisme des nucl oprot ides nous laissent sur la notion d une intoxica tion o les purines jouent un r le probable mais encore impossible d finir Les diff rents stades de cette incertaine conqu te ont t marqu s naturellement par des closions de m thodes th rapeutiques et hygi niques ad quates aux r sultats mo mentan ment acquis nous avons vu les acides succ der aux pe wt t P je 5 4 L HS 1 petit ti PRET RE aoe po e alcalins dans la faveur publique non moins que les m di FE camen s uricolytiques aux substances inhibant l uricopo s eS non moins que les r gimes apuriniques aux r gimes alter S nativement spoliateurs et reconstituants Bed i Et cependant le dernier mot ne s
12. tence tr s nerveuse est particuli rement excitable et fentre dans la cat gorie du neurotrophique de Legendre la cure s dative qu il trouvera Bourbon Lancy N ris Plombi r s Luxeuil etc lui conviendra mieux L emploi des sulfur es dans le traitement del a goutte a t contest d une longue discussion qui eut licu en 1888 la Soci t d Hydrologie il semble r sulter que leur usage r veille facilement les manifestations articulaires et que si des d terminalions sp ciales dans les voies respiratoires chez D un goulteux indiquent formellement une cure sulfureuse celle ci devra tre dirig e avec d infinies pr cautions Cependant il est une station sulfureuse faiblement min ralis e il est vrai Aix en Savoie qui jouit d une r putation y La Motte cette m dication dans les for un
13. tif r parer conve nablement les produits de dislocation des nucl oprot des ab Ag gt 15 4 ks 7h hl aT Thy We ge oe to i wi a Lr o AP EPA SRE 5 ee DS cert me we A eue he D AS x Gr CI Li The ey REY i LE hme bi 1 4 ph A amp 4 e T r i gt ns 2 he ried TROT RF VENEER r t LA LR ON DCS T AN Pa 4 4 2 4 4 Ep x 1 ta i r ie 4 Die 4 D 3 at Le Ca a amp nw s mes r 4 n r CUR ae Val Lg ae 44 2 KA 4 Le 3 s a 6 z Mog le w k ays A A F UT LE AL ERA ie q i t i n exc s les cures de diur se s imposent ee eae et augmente le pouvoir uricolytique des tissus surtout du foie A CHASSEVANT Il va sans dire que les alt rations cardio r nales avanc es un tat d asth nie trop marqu sont des contre indications a une cure alcaline forte qui est d autant mieux indiqu e que la goutte est plus franche plus r guli re plus d gag e de complications Max Duranp FaRDEL Toutes les stations bicarbonat es sodiques sont suscepti bles des m mes actions sur la goutte en tenant compte que les eaux chaudes ont une action plus profonde sur l orga nisme et plus adaptable aux troubles gastro intestinaux et que le degr de min ralisation inf rieur peut trouver son indicatio
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