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Réglementations et distorsions de concurrence

1. ANR nn el Re ie 8 3 2 2 La valorisation des sous produits d origine animale 9 3 2 3 Transports sous r gime du froid seeeeeeeeseeeeeseeeesressreeresrersessrerreesereresees 9 3 2 4 Application de la r glementation harmonisation de l inspection 10 3 3 Distorsions mises en vidences ne relevant pas de l application d une r glementation sanitaire ou d application en charge du MAP ssseeseseeeecsesrerrreererrrrresresse 10 3 3 1 Minist re des finances DGI DGCRF DGDI et pr l vements oblig toires le lo I 10 3 3 2 MEDD CPE nn nn ESS 11 3 3 3 Minist re des transports Rte 11 4 Recommandations sesei NT ne 11 4 1 Simplification et harmonisation r glementaire 11 4 1 1 Paguet MY BITES die 11 4 12 Le secteur phytosanitaire et les conditions d utilisation des produits phytoph rm c eutq eS Se de ne 12 4 1 3 R glementation normalisation et r f rentiels priv s 13 4 2 Axes d MAVALPODOB ESS ain nent 13 4 2 1 L information et la concertation pour accompagner la mise en application d paguet BIRT retiennent Gt on on 13 4 2 2 L observatoire des distorsions de concurrence article 56 de la loi d orientation Agricole nn moines 14 4 2 3 Go u v rnance t eXP TtiSE Le ecne ainra ene ins 14 4 2 4 La coordination interservice desde 15 Concl StO Nescis tea e aa Na a Ea aE E aR E O RERA E 16 AN
2. Il arrive que des usages pourvus avant 1993 se retrouvent donc sans PPP C est en particulier le cas lorsque cette SA n a pas t inscrite suite une valuation d favorable ou plus simplement lorsque que son inscription n a pas t demand e De nombreuses mol cules utiles mais anciennes n tant plus prot g es par des brevets elles n ont pas t d fendues par les producteurs de SA et n ont donc pas t inscrites Les PPP qui les contenaient ne peuvent plus tre utilis s dans l Union Europ enne Pour contourner cette difficult la directive autorise une d rogation aux r gles g n rales d nomm e usage essentiel L autorit europ enne apr s avis du CPCASA peut autoriser provisoirement l usage d une ancienne substance active autoris e qui n a pas t inscrite dans l attente de l inscription d une nouvelle mol cule La France pour ce qui la concerne a pris la position de principe jamais d jug e jusqu pr sent de ne pas autoriser d AMM lorsque l valuation est d favorable Cette position qui n est pas partag e par certains Etats expliquent certaines des diff rences constat es entre les Etats membres sur les PPP autoris s en particulier dans le cas s usages mineurs et des usages essentiels qui concernent le plus souvent les cultures mara ch res et l gumi res 2 2 Limites Maxima de R sidus LMR On entend par r sidus de pesticides les reliquats de pestic
3. application des R g 852 2004 853 2004 et 854 2004 Abroge les 16 Directives sectorielles sur lesquelles reposait le droit fran ais Cette directive reste d application jusqu son remplacement par les d cisions adopt es en application des R glements 178 2002 et 852 2004et par voie de cons quence maintient toutes les r gles nationales prises en application de la Directive 93 43 sus vis e Importations produits animaux Exportation produits animaux Police sanitaire 178 2002 et paquet hygi ne F L H1 H2 H3 H4 H5 178 2002 et paquet hygi ne F L H1 H2 H3 H4 H5 Directive 2002 99 R g 807 2003 J O L122 du 16 5 2003 fixant les r gles de p 36 modifiant la Directive 72 462 CFE police sanitaire r gissant la production la transformation la distribution et l introduction des produits d origine animale destin s la consommation humaine H4 Directive 72 462 CEE concernant des probl mes sanitaires et de police sanitaire lors de l importation d animaux des esp ces bovines porcine ovine et caprine de viandes fra ches ou de produits base de viande en provenance des pays tiers Direct 89 662 modifi e par la Direct 92 118 mesures de sauvegarde Direct 97 78 principes relatifs l organisation des contr les importations pays tiers Direct 91 67 produits d aquaculture D cision 95 408 CE modifi e Code des Do
4. tude le troisi me dit de dispersion harmonis e doit tre privil gi dans la mesure o 1l vise organiser des convergences entre les standards La r gulation s op rerait par les entreprises par int gration raisonn e des standards priv s et par la normalisation Les pouvoirs publics devront y jouer un r le essentiel de r gulateur au titre de la concurrence et de la r alisation des objectifs de sant publique 4 2 Axes de travail propos es Pour pr venir les ventuelles distorsions de concurrence qui pourraient accompagner la mise en place du Paquet Hygi ne la mission identifie un axe de travail prioritaire 4 2 1 L information et la concertation pour accompagner la mise en application du paquet hygi ne e Ja poursuite par les acteurs services publics et professionnels au plan national d un travail d information d explication et de concertation pour la mise en place de ce nouveau droit alimentaire e Un r examen en troite concertation avec l ensemble des acteurs qu il concerne du dispositif r glementaire en mati re d utilisation des produits phytopharmaceutiques en s effor ant de poser clairement les bases de chaque 14 rapport INRA r f rence chapitre page 13 54 stade de responsabilit production distribution prescriptions conseil application en regard des principes nonc s par le r glement 178 2002 L entr e en vigueur de ce r glement doit en effet tr
5. Pratiques non harmonis es aux fronti res EFNPSP DGAL UE Exposition aux importations OAV UNILET DGCCRE PT des PT par l exercice de la CGI SOTRACOM DGDDI libre pratique 1 3 Cha ne du froid logistique non coh rence entre les r gles de contr les techniques issues des accords ATP et principes du 178 2002 tablissements de logistiques ordinaires soumis aux m mes contraintes que des tablissements sp cialis s ICPE et ammoniac Limitation de la charge l essieu des camions 1 4 Autres Dispositions sociales charges patronales surco t de 30 dans le secteur viande par rapport la Grande Bretagne et 35 heures SYNDIGEL AFF SNIA CGI R SNIA FNICGV m DGAL D faut de coh rence entre Surco ts r glementations E ee a a Participation jug e indue des charges interprofessionnelles MEDD UE et Contraintes r glementaires Surco t EE E 2 N e PT 20 54 2 PRODUCTIONS VEGETALES D claration 2 1 R glementation des PPP E Homologation des produits phytosanitaires CTIFL La mission sugg re l engagement dune mission FNPSP sp cifique sur ce point CERAFEL CGI CENALDI Coop de France CERAFEL Non harmonisation des LMR harmonisation au fur et mesure des valuations dans le cadre de l instruction des demandes d AMM harmonisation d finitive en 2008 Semenciers JNILET 2 2 R glementation phytosanitaire Existence de r f rentiels pri
6. abilit Paquet hygi ne d interpr tation Contaminants mycotoxines m taux lourds et r sidus de pesticides Retraitement ou exclusion du march Normes europ ennes Mise en intervention Mildiou du tournesol 2 5 Fruits et l gumes Taxe de 0 16 sur le CA l exportation mise en phase des travaux Artefact statistique dans la pr sentation des statistiques de contamination des fruits et l gumes en r sidus de pesticides Champignon d clin des op rateurs fran ais au profit des op rateurs italiens Les faits signal s mettent en cause la comp titivit des producteurs fran ais Co t du travail Conditions compar es de paiement en France et en Espagne Barcelone Cons quences de l article 52 8 de la loi Gayssot en cas de d faillance conomique d un sous traitant Difficult s cons cutives des fraudes sur le certificat phyto sur les exportations en Russie qui ont t interrompues et qui n ont pas repris 15 000 T mois Maladies de quarantaine exportations en Egypte et Exp rimentation de la pratique du traitement sur copeauxde bois position trop restrictive de la France limitation 5 000 hl par op rateur Position excessivement restrictive de la DGDDI sur le contr le des mouvements de vin et sur la capsule fiscale Position de la DGCCRF sur les conditions Droit difficilement Surco ts l SE applicable Surco ts Surco ts
7. ts de production qui peuvent nuire la comp titivit de nos exploitations et de nos entreprises Les repr sentants de la profession craignent particuli rement le risque de d localisation de la production et des industries qui en d coule directement Enfin ils soulignent le co t extr mement lev que le respect des diverses r glementations leur impose Le Partenariat national pour le d veloppement de l industrie agroalimentaire peut fournir le cadre ad quat pour un ensemble de mesures sur ces questions de r glementation C est pourquoi il nous semble opportun de d signer une mission conjointe du Conseil g n ral du G nie Rural des Eaux et For ts CGGREF et du Conseil G n ral V t rinaire CGV ssl aie ME ras de Varenne 7549 Paris Lip TIl O 4O SE 4O LE danant aa cg dara ma RP mr le oas o l Union une oem D partialis da aeS t cout les inemes qu l gard des produt pn tement plus core sanitaires SP IN mocords ct normes intemaliomaut ap ein accords comesa Eaa acond sanitaire et phytosanitaire de OMG Cam an PS accords commerciaux Partenariat annonae ava pe nentaire il nous serit utile de disposer de vos pren os nd PoTN de Panonce avant le 10 mai et du rapport d finitif au 10 juillet 2005 A okolu a Nicolas FORISSIER De E E mn 18 54 Annexe 2 RECAPITULATION DES CAS DE DISTORSION DE CONCURRENCE TELLES QU ELLES RESULTENT DES DECLARATIONS DES PERSONNES RENCONTREES Code gravit Cod
8. Non harmonisation ou non transcription du droit Droit difficilement applicable an k AMSOL DGAL CGI CGI CGI CGI MinEFI CGI DGCCRF CGI GI Contraintes r glementaires particuli res Contraintes r glementaires Surco ts particuli res Cause non retenue AP AP Impact sur l image particuli res Risques financiers Contraintes r glementaires Surco ts particuli res Risques financiers 3 CGI MinEFI Transports 3 CGI MAP UE Fraudes Perte de parts de march OAV Rs a RE CE 3 CGI INAO DGCCRF o DGCCRF Perte de parts de march 22 54 ia UE N UE N UE N O M UE O Contraintes r glementaires particuli res Perte de parts de march Surco ts Inapplicable H t rog n it des pratiques de contr le d tiquetage mention relatives aux d pages particuli res Shiraz cabernet etc et aux n gociants 23 54 3 ALIMENTATION ANIMALE 3 1 Pet Food Interdiction de la rate de la graisse apr s fente et o Er RS Re Manque gagner des prot ines animales transform es de ruminants DGAL perte de mati res premi res Nouvelles dispositions r glementaires d alignement sur les textes UE pour la rate EE e DGAL transform es 3 2 Alimentations animale Utilisation dans l alimentation animale dans les ee sur mode de Dissym trie Re pays tiers de produits interdits en UE antibiotiques certification difficilement farines
9. animales dilution d aliments non contr lable conformes etc All gation agriculture biologique faa CCE Cause non retenue Surco t d analyse de Tol rance 0 sur les OGM quand les r f rentiels SYNPA DGCCRF PT tra abilit l exigent obligation d tiquetage et de tra abilit Valorisation des graisses de porc dans 2 SNCP DGCCRF N Interpr tation nationale Surco ts Zoo e E E e a _ 3 3 Additifs alimentaires _ _ D faut de liste europ enne d tablissements de pays 3 SYNPA UE PT Fraudes aditifs alimentaires DGCCRF UE Assimilation d agents d ensilage des produits PPP 3 SYNPA DGCCRF N Contraintes particuli res Surco ts de proc dure 24 54 4 PRODUCTIONS ANIMALES 4 1 Productions avicoles O G Oooo H t rog n it de transcription de directives en mati re de Coop de France DPEI UE Non harmonisation du droit production d ufs communautaire IN D finition non harmonis e des ufs sales SNIPO CECAB DGAL Contestation sur l all gation d ovoproduits fabriqu DGCCRF partir d ufs frais ou extra frais Application h t rog ne de la directive bien tre SNIPO CECAB DGAL Non harmonisation du droit Surco ts Pr EE N 7 animal 6 Produits import s conditions de d contamination des DGAL carcasses de volailles DGCCRE JE difficilement contr lable concurrentielle E ontraintes particuli res 1 c
10. d une fili re de production animale El ments d ordre m thodologique Du fait de l ampleur du champ couvert et de la complexit du sujet l exhaustivit n est pas envisageable d s lors la mission concentre ses investigations sur des dossiers qui concr tisent de mani re embl matique ce risque Il est donc prioritaire pour la mission de recueillir aupr s des op rateurs les l ments objectifs et des situations concr tes Caract risation d une distorsion de concurrence Les distorsions de concurrence prises en compte dans cette mission peuvent rev tir des formes tr s diverses et couvrent d une mani re g n rale l ensemble des l ments conomiques financiers ou non qui se traduisent pour les acteurs conomiques par des contraintes ou des entraves l acc s au march que ne supporteraient pas certains de leurs concurrents Typologie des cas et des configurations envisageables Plusieurs configurations de situations peuvent a priori tre envisag es elles sont regroup s pour l entretien en trois points selon le niveau de r glementation consid r liste non exhaustive e Type 1 origine nationale R glementation nationale plus stricte que la r glementation communautaire dispositions nationales prise en raison du contexte sanitaire et d une production sp cifique changes intracommunautaires contr le a destination assur de mani re non homog re e Type 2 dispositions intraco
11. de la part des personnalit s et des organisations qu elle a rencontr es voire une certaine satisfaction vis vis de l initiative prise Le premier tour d horizon effectu aupr s des responsables professionnels n a pas mis en vidence de situations graves apr s expertise les cas de distorsion de concurrence directement rattach s la r glementation alimentaire restent limit s La mission a per u chez certains de ses correspondants notamment du secteur amont une certaine prudence l gard des services de contr les Certains n ont d ailleurs pas cach 3 Guide d entretien annexe 5 4 Tableau synoptique des mesures r glementaires nationales et des r glements du paquet hygi ne annexe 3 5 liste des personnalit s rencontr es annexe 4 5 54 qu ils s accommodaient des faits dont ils se plaignaient voire pour quelques uns qu ils en tiraient parti Tous redoutent de se brouiller avec les services de contr le La mission a galement rencontr des difficult s pour amener ses correspondants sortir des g n ralit s et donner des faits concrets et chiffr s Cette situation est probablement imputable au fait qu une partie des dol ances rel ve d un ressenti et de l accumulation de difficult s d inqui tudes ou de tracasseries sans preuves apport es de distorsion de concurrence Il convient en particulier de souligner que la fili re lait n a pas r pondu nos demandes
12. dispositif de contr le des v hicules de transport sous froid est d j ancien 45 ans Il est issu de l application des accords ATP de 1974 qui imposent aux Etats signataires 41 pays d Europe plus le Maroc et les USA de proc der sur les v hicules de transport sous froid qui franchissent les fronti res des contr les pour s assurer de leur conformit un r f rentiel lui m me issu de travaux dans la conduite des quels la France a tenu un r le majeur Ces contr les sont obligatoires pour tous les v hicules neufs puis au bout de 6 ans 9 ans et 12 ans de mise en service Ce r f rentiel tant consid r comme tr s satisfaisant le France a d cid de l imposer galement aux transports nationaux sous froid l exception des transports de courtes distances moins de 80 Km qui d rogent cette r gle Plus r cemment 1998 le minist re de l agriculture a r organis le dispositif de contr le qui tait alors confi aux services v t rinaires en en d l guant la responsabilit CEMAFROID GIE qui regroupe les acteurs int ress s Ce dispositif qui s inspire des mesures adopt es par le minist re de l industrie en mati re de contr le des v hicules visait garantir la mise en place des moyens n cessaires ces contr les Cette r forme a incontestablement atteint son objectif Des audits sont actuellement pratiqu s aupr s de tous les constructeurs de caisse pour les engins neufs Les engins en acti
13. en vigueur des r glements 853 H2 et 854 H3 et de la Directive 2004 41 HS R g 853 2004 relatif aux r gles sp cifiques d hygi ne applicables aux denr es alim entaires d origine animales H2 R g 854 2004 fixant les r gles sp cifiques d organisation des contr les officiels concernant les produits d origine animale destin s la consommation humaine H3 Direct 2004 41 abrogeant certaines directives relatives l hygi ne des denr es alimentaires et aux r gles sanitaires r gissant la production et la mise sur le march de certains produits d origine animale destin s la consommation humaine et modifiant les Direct 89 662 92 118 et la D cision 95 408 H5 Direct 93 43 relative hygi ne des denr es alimentaires Il y a opposition entre les textes nationaux et les r gles de PUE moins contraignantes susceptible d introduire une distorsions de concurrence avec les Pays tiers Opposable aux exploitants Applicable au plus t t le 1 janvier 2006 et au plus tard 18 mois apr s l entr e en vigueur des r glements 852 H1 854 H3 et de la Directive 2004 41 HS Opposable l Autorit Comp tente Applicable au plus t t le 1 janvier 2006 et au plus tard 18 mois apr s l entr e en vigueur des r glements 852 H1 853 H2 et de la Directive 2004 41 H5 Opposable l Autorit Comp tente Applicable la date d
14. es La qualit du r seau des directions d partementales des services v t rinaires permet une information rapide de la DGAL qui peut arr ter les instructions correctives pour des d rives correctement identifi es et analys es Ces proc dures bien connues des acteurs terrain professionnels ou publics sont toujours mobilisables et sans difficult A cet aspect s ajoute le cadre pr ventif des grilles d inspections et de la mise sous assurance qualit qui sont un facteur d harmonisation Ces acquis doivent perdurer dans la mise en place du nouveau droit alimentaire Sans qu il soit n cessaire comme pour les exemples d crits en annexe F0 de recourir des instructions centrales il convient de conserver les changes d information technique entre les services d concentr s et l chelon national pour optimiser et faciliter la coordination des interventions aupr s des op rateurs L chelon r gional a vocation favoriser ces changes d informations 3 3 Distorsions mises en vidences ne relevant pas de l application d une r glementation sanitaire ou d application en charge du MAP 3 3 1 Minist re des finances DGI DGCRF DGDI et pr l vements obligatoires L industrie de l alimentation des animaux de compagnie consid re qu elle est p nalis e par l application d un taux de TVA 19 6 depuis 1981 Les propri taires d animaux familiers les plus modestes sont p nalis s ils repr sentent env
15. et d cret n 93 637 du 26 mars 1992 Tarif pour 1993 Arr t du 23 d cembre 1992 Pr cisions relatives la d finition des op rations de d coupage C G I art 302 bis n 302 bis W Annexe HI art 111 quater A 111 quater R et Annexe IV art 50 terdecies et quaterdecies Instruction du 20 d cembre 1999 Bulletin Offic des Imp ts n 236 du 28 d cembre 1999 Redevance sanitaire pour le contr le de certaines substances et de leurs r sidus article 32 de la Loi de Fin rectificative pour 1998 nstruction d crivant les r gles applicables cette taxe recouvr e et contr l e comme en mati re de TVA qui sont codifi es aux articles 302bis WC du CGI et 267 quater H del Annexe II au dit Code Instruction du 4 juillet 2000 Bulletin Offic n 128 du 11 juillet 2000 Redevance sanitaire de premi re mise sur le march et de transformation des produits de la p che et de l aquaculture Instruction d crivant les r gles applicables ces taxes recouvr es et contr l es comme en mati re de TVA qui sont codifi es aux articles 302bisWA et 302bis WB du CGI et 267 quater F de l annexe Il au dit Code CODE RURAL Titre II Le contr le sanitaire des animaux et aliments chapitre VI les importations changes intracommunautaires et exportations section 1 Dispositions g n rales Article L 236 2 Article 258 259 262 et 263 D cret n 96 497 du 3 juin 1996 assimilant un fonds de concours le produit de la redevance
16. et priv s se c toient et interagissent et sur les jeux d acteurs qu ils nourrissent Cette tude trace trois sc narii possibles d volution Un premier sc nario dit de dispersion et concurrence des standards correspond une volution tendancielle de la situation actuelle Ce sc nario d approche tr s lib ral comporte des risques d instabilit g n re des co ts de transaction lev s et favorise l mergence de strat gies opportunistes Le second sc nario dit d harmonisation centralis e r sulterait de l mergence d un standard de fait impos par un acteur ou un groupe d acteurs dominants Il inciterait une forte concentration conomique comporterait des risques de positions dominantes et conduirait un retrait relatif des pouvoirs publics et la reconnaissance par eux de ce standard de fait Le troisi me dit de dispersion harmonis e s efforcerait de privil gier la recherche de convergences entre les standards La r gulation s op rerait par les entreprises par int gration raisonn e des standards priv s et par la normalisation Les pouvoirs publics devraient y jouer un r le r gulateur au titre de la concurrence et de r alisation des objectifs en mati re de sant publique L objectif poursuivi par ce sc nario est de clarifier les instruments en vue de placer les op rateurs conomiques et les r gulateurs publics en situation d exercer leurs responsabilit s
17. fonctionnement du march int rieur l valuation scientifique des risques ne peut elle seule dans certains cas fournir toutes les informations sur lesquelles une d cision de gestion des risques doit se fonder et que d autres facteurs pertinents doivent l gitimement tre pris en consid ration notamment des facteurs soci taux conomiques traditionnels thiques et environnementaux ainsi que la faisabilit des contr les la responsabilit juridique primaire de veiller la s curit des denr es alimentaires lui incombe l exploitant Bien que ce principe existe dans certains tats membres et dans certains domaines de la l gislation alimentaire dans d autres domaines soit il n est pas exprim explicitement soit la responsabilit 11 54 Au sein des services de l Etat le travail de mise en uvre est en cours il s accompagne d une information des op rateurs qui appara t encore insuffisante compte tenu de la responsabilit qui incombe d sormais aux professionnels des diff rentes fili res de production De m me la r partition des missions des diff rents services de l Etat dans la mise en uvre de ce nouveau droit devrait faire l objet d une r flexion interminist rielle Il reste toujours n cessaire de se r f rer cinq codes diff rents du corpus l gislatif et r glementaire fran ais pour traiter des obligations relevant du paquet hygi ne le code de la consommation le c
18. la voie publique les contr les n cessitent l appui des forces de police et sont donc peu fr quents Ce sont ces transports qui sont l origine de certaines r criminations des professionnels dans la mesure o le caract re peu contraignant des contr les dont ils sont l objet est ressenti comme une concurrence d loyale Le d veloppement de ces transports de proximit se traduit par une diminution difficile valuer des march s qu op rent habituellement les transporteurs repr sent s par l organisation professionnelle SYNDIGEL Le r glement 178 2002 La mise en application depuis le ler janvier 2006 du r glement 178 2002 bouleverse incontestablement le contexte r glementaire en fixant deux obligations de r sultat maintenir la cha ne du froid de contr le respecter les exigences de contr le de la temp rature pour les surgel s les autorit s nationales v rifiant les autocontr les 49 Au regard de ce nouveau cadre le dispositif en vigueur appelle plusieurs critiques notamment Pour les engins neufs con u pour d livrer des attestations sur dossier individuelle il est consid r par les exploitants comme ne permettant pas de les informer sur les performances des engins disponibles sur le march ni de s adapter aux contraintes d exploitation en situation r elle Cette premi re critique est contest e juste titre par CEMAFROID Pour les engins en service l attestation n a pa
19. premier diagnostic en dressant l tat des lieux des r f rentiels pr sents sur le march en analysant le positionnement des utilisateurs en valuant la coh rence de ces dispositifs afin d en mesurer l efficacit en esquissant des scenarii et en proposant aux pouvoirs publics des pistes de r flexion strat gique Dossier de presse du 10 mai 2005 www agriculture gouv fr spip IMG pdf pndia_doss_ presse _100505 pdf 3 54 4 pour couter les entreprises et les aider r soudre les probl mes qu elles rencontrent La cr ation d une cellule d action permanente et d un num ro vert est retenue pour permettre aux entreprises d obtenir une r ponse pr cise leurs interrogations permettre aux services de l administration de mieux conna tre et de mieux prendre en compte l impact des r glementations 1 1 1 La lettre de mission La d cision de d signer une mission sur les distorsions de concurrence ventuellement g n r es par la r glementation fran aises en mati re de s curit des denr es alimentaires a t prise l issue des contacts entre le secr taire d Etat et les entreprises de l agroalimentaire Celles ci ont exprim le sentiment que la r glementation fran aise va au del des exigences communautaires et qu elle serait appliqu e plus s v rement pour les produits nationaux que pour les produits import s Cet exc s de rigueur handicaperait les entreprises n
20. reng re LEENHARDT CGI M Lionel KOUBBI F d ration Nationale du Commerce des Produits Laitiers et Avicoles FNCPLA Mme Isabelle CANTOU FEDEPOM Mme Dalielle LO STIMOLO SYNDIGEL M Fr d ric STEFANI et Mme Val rie AVRIL Association Nationale des Exp diteurs Exportateurs de Fruits et L gumes ANEEFEL M S bastien PICARDAT et F d ration du N goce Agricole FNA M Bernard PITON Union Nationale du Commerces de Gros des Fruits et L gumes UNCGEL Mme Annick CROIS Y UNCGEL M Michel Laurent PINAT Association Fran aise des Eleveurs Embouteilleurs et Distributeurs de vins et spiritueux AFED M Jean Fran ois PROUST CERAFEL Bretagne M Jean Charles BOCQUET directeur de l Union des Industries de la Protection des Plantes UIPP Louis LUCAS pr sident de l Association Fran aise du Froid AFF M Jacques JOLY pr sident du GIE CEMAFROID M G rard CAVALIER CEM AFROID Industries agroalimentaires groupes coop ratifs et entreprises Alain LOUSTANAU pr sident du directoire de SOCOPA Pierre Yves PERRIN SOCOPA Pierre MARIETTE SOCOPA Alain MORICE Union Fermi re Pierre SIFFLET directeur industriel groupe CECAB Fr d ric LETURCQ DAUCY groupe CECAB David CASSIN CECAB Etienne RECHARD Coop de France Pierre DUC AGRALYS JM GUILBERT directeur commercial de SOTRACOM transitaire Roissy LZZ Annexe 5 MISSION SANECO GUIDE D ENTRETIEN Exergue La v rit ne se d finit pas comme
21. tant l opinion de la majorit la v rit est ce qui d coule de l observation des faits Maurice Allais prix Nobel d conomie Introduction entretien Rappel des l ments de la mission Objectifs de l tude Appr cier dans quelle mesure une application diff rentielle de la r glementation est susceptible dans certains cas de g n rer des distorsions de concurrence au d triment d acteurs conomiques nationaux Champs de l tude gt cf lettre de mission ctjointe R glementaire Cette tude est dans limm diat limit e aux r glementations nationales communautaires ou internationales dont le minist re de l agriculture a la responsabilit en mati re d alimentation animale d alimentation humaine de bien tre des animaux et de protection phytosanitaire En particulier les r glementations relatives la protection de l environnement ou la protection sociale ne sont pas dans le champ de la mission La mission prendra note cependant des informations se rapportant ces r glementations notamment afin de situer l importance respective des effets de ces causes de distorsion de concurrence Sectoriel En raison de l importance du champ couvert la mission a choisi dans un premier temps de concentrer ses investigations sur un nombre limit de le lait la viande les ufs et les ovo produits essentiellement les v g taux et l alimentation animale en tant que tels ou comme intrant
22. z o z eo i es EZ salmonelles en levage 4 2 Animaux de boucherie Taxe d abattage et service public d quarissage R forme du cadre l gislatif et r glementaire Co t des chartes sanitaires relatives la surveillance des SNIPO CECAB DGAL Contraintes particuli res Surco ts Contraintes nationales particuli res Manque gagner Surco ts Contraintes particuli res Surco ts on Exportations disparit s des exigences entre les Etats 2 SNCP membres pour un m me pays Exportations non homog n it des d cisions de LIOT France DGAL Coop de France DGAL GE Z es FNICGV SNIV DPEI SNCP SNIA D faut de valorisation de sous produits et risque d ES B AFSSA Nouvelles dispositions l gislatives et r glementaires SNIA DGAL Rench rissement du co t de production porcine par la Coop de France MEDD r glementation de l environnement SNCP SNIA C Z O z wo j Exportations porcines vers la Russie p nalis e DGAL Nouvelles dispositions sur la reconnaissance des laboratoires priv s Transfert de certaines t ches de contr le sur cha ne dans ne At les abattoirs estampillage sans contrepartie financi re Faiblesse des aides publiques en France au secteur de l abattage 13 des aides accord es en Espag Jc az Men E Insuffisance des accords cadres UE PT Discrimination Responsabilit civile et p nale du certification des v t rinaire
23. 05 farines de ruminants Eee 260 000 t Cat gorie 3 Alimentation animale Modifier AM du 03 Graisses de ruminants apr s fente Pet food alimentation 90 000 t ao t 2005 humaine Graisses de Cussons Alimentation animale 140 000 t de ruminants 46 A ce jour la valorisation par les pet food est le point le plus sensible si l on consid re ses r percussions sur l conomie de cette fili re fortement exportatrice b Donn es sur la fili re pet food FACCO Les co ts de collecte des mati res aupr s des abattoirs de transformation et d limination par incin ration ou combustion peuvent s exprimer ainsi Collecte des mati res brutes Abattoirs 100 120 tonne Incin ration par les cimenteries Producteurs de PAT 40 tonne Les graisses sont valoris es en tant que combustible 200 tonne La fili re aliments pour animaux de compagnie repr sente un potentiel annuel 42 000 tonnes de PAT et 22 000 tonnes de suif de ruminants Ces volumes viendraient notamment se substituer aux 19 000 tonnes de PAT et de 1 000 tonnes de graisses import es issues d esp ces animales autres que les ruminants porcs et volailles Ils viendraient galement en substitution aux PAT et graisses de porc et volaille actuellement produites sur le territoire national qui trouveraient alors des d bouch s l exportation Les PAT de ruminants et les suifs pourraient tre valoris es par la fili re pet food aux
24. 20 pour l ensemble de l Europe La mission a pu v rifier que ces contr les sont bien harmonis s pour les produits d origine animale mais de fa on moindre pour les v g taux L intensit et la qualit de ces contr les peuvent sans doute varier d un point de contr le un autre ainsi la mission a recueilli une certaine unanimit quant un acc s plus ais au march communautaire par Rotterdam Mais il est difficile sur ce point de faire la part entre l impact de l offre logistique et celui des contr les L OAV bas Dublin m ne pour le compte de la Commission des inspections sur certaines cibles produits pays selon une programmation annuelle L action de l OAV vise pr venir les entorses au droit communautaire et ainsi soutenir l action initiale de coordination de l action des services aux fronti res Il est tonnant que les professionnels n aient que peu mentionn la concurrence des pays tiers vis vis des productions nationales ou communautaires L incidence de la mondialisation des changes sur l conomie de leurs fili res a t rarement voqu e contrairement aux disparit s entre Etats membres e Les exportations vers les pays tiers Le cadre de ces changes commerciaux est majoritairement bilat ral Les distorsions r sultent d exigences diff renci es de la part du pays tiers vis vis du pays exportateur Dans ce cadre contractuel des distorsions sont in vitables et peuve
25. Dans l ventail de ces r ponses listes n gatives instructions simplifi es c celle retenue par la France est la plus restrictive et la moins pragmatique Elle se heurte donc dans son application de graves difficult s et se trouve dans une impasse Il est donc n cessaire de reconsid rer ce dispositif pour l appuyer sur une m thode de discrimination plus efficace tendant d finir trois cat gories de m langes ceux qui sont dispens s d AMM ceux qui sont interdits notamment pour les SA les plus dangereuses et ceux qui sont soumis AMM et dont le nombre ne devrait pas d passer ce que l on sait faire quelques centaines 2 5 Informations sur certains tats membres La mission a adress un questionnaire aux attach s agricoles des Etats membre de PUE Elle a re u les r ponses de l Italie l Espagne les Pays Bas et la Belgique Les professionnels nous ont remis un guide sur le r glementation des pesticides en Grande Bretagne r alis par le D partement for environnement food and rural affairs health and saft executive Tous ces pays ont transpos la directive 91 414 CEE dans des conditions voisines de celles de la r glementation fran aise notamment en ce qui concerne la r f rence l tiquette pour l utilisation Si des possibilit s d extension d emploi r gional existent comme c est le cas en Espagne pour les autonomies les informations d emploi sont disponibles aupr s des autorit
26. EE Libert Egalit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINISTERE DE L AGRICULTURE ET DE LA PECHE COMITE PERMANENT de COORDINATION des INSPECTIONS COPERCI 2006 N 131 R glementations et distorsions de concurrence SanEco La v rit ne se d finit pas comme tant l opinion de la majorit la v rit est ce qui d coule de l observation des faits Maurice Allais prix Nobel d conomie Lillian Bertaudi re Jean Pierre Bigre Fran ois Jh Froget Alain Gravaud Andr Manfr di Josy Mazodier Anne Marie Vanelle CGGREF n 2405 SOMMAIRE l Le cadr de MIS MO Sn rune 3 EI LePNDIAA SR EE E AE E ERE 3 1 1 1 L lettre de MISSION sisirin e PAETE E R AEAEE 4 2 Le d roulement de la mission 33 4 tennis 5 2 1 M th de vtli Ssssi rio etnisiin ea A a aaa ea 5 2 2 Le d roulement des travaux et le ressenti g n ral 5 3 Les informations collect es dans le cadre de la mission 6 3 1 La segmentation des cas de distorsion rencontr s 6 3 1 1 Le march et le droit national etude 6 3 1 2 Le march int rieur et le droit communautaire 7 3 1 3 Le march et les pays tiers esesesseeeeeseesesressrserssressreeresressesererresseeeresees 7 3 2 Analyse des cas en fonction de leur impact sur les IAA 8 3 2 1 La r glementation nationale en mati re de produits de traitement phytosanitaires
27. Il est pour cela n cessaire qu ils puissent disposer d clairages complets sur l ensemble des enjeux expertise sanitaire expertise socio conomique expertise environnementale analyse des jeux d acteurs qui les portent 14 54 concertation institutionnelle Ce troisi me sc nario suppose galement que l autorit r gulatrice pr cise les principes de gouvernance qu elle compte mettre en place pour minimiser les risques d incoh rence d inefficacit conomique et de comportements opportunistes et d finisse une v ritable strat gie repla ant les pouvoirs publics au c ur de leur mission de r gulation Une telle approche quilibr e pourrait tre pr sent e au Codex alimentarius comme une seconde tape d harmonisation mondiale des r gles de gouvernance de la s curit sanitaire des aliments apr s la reconnaissance en 1998 du processus d analyse des risques et ventuellement encadr e par une approche plus normative au sens de l ISO 4 2 4 La coordination interservice En marge du champ strict de l tude et pour prendre en compte la critique r currente des professionnels sur la multiplication des contr les il serait sans doute utile que s amorce une r flexion sur la coordination des diff rents services de contr les dans le domaine de l alimentation NB Ces recommandations ont t pr sent es fin octobre 2005 dans une note interm diaire au vice pr sident du COPERCI q
28. NEXES 1 Lettre de mission 2 Liste des cas de distorsions recens s 3 Tableau synoptique des r glements en application et des dispositions issues du paquet hygi ne 4 Personnalit s et institutions rencontr es 5 Guide d entretien Fiches techniques et documents explicatifs 6 1 Produits phytopharmaceutiques 6 2 Valorisation des prot ines d origine animale 6 3 Transport sous froid 6 4 Inspection et certification v t rinaire 2 54 1 Le cadre de la mission La mission confi e conjointement au Conseil G n ral du G nie Rural des Eaux et des For ts et au Conseil G n ral V t rinaire s ins re dans un cadre plus g n ral dont il convient de retracer les principaux l ments 1 1 Le PNDIAA Pr sent par Nicolas FORISSIER le 10 mai 2005 le partenariat national pour le d veloppement de l industrie agroalimentaire a pour objectif de rem dier aux fragilit s de ce secteur et d accompagner son d veloppement travers six grands axes de travail correspondant aux attentes des entreprises favoriser le d veloppement conomique des entreprises affirmer la dynamique des entreprises l international encourager la recherche le d veloppe ment et l innovation adapter et simplifier les normes et r glementations mieux r pondre aux attentes de la soci t d velopper l emploi et valoriser les m tiers de l agroalimentaire NEEDS Sur laxe de la simplification des normes et de la r gle
29. abilisation de formation de qualification et de contr le C est cette condition que l on pourra rem dier aux d sordres constat s et tendre vers un meilleur optimum entre efficacit r glementaire et r duction des co ts de transaction support s par les acteurs conomiques Ce domaine est aussi concern par h mise en place de la Food Law Le dispositif fran ais li au service de la protection des v g taux effectue une r volution culturelle sous cette pression r glementaire europ enne et dans la logique de la r organisation en cours des services de l tat La protection des v g taux se recentre sur la sant v g tale et le contr le des cons quences environnementales et sanitaires des intrants en productions v g tales D ores et d j la DGAI Sous direction de la PV a pris la mesure des principaux points limitants de son action Le transfert de l valuation et de l homologation des PPP et de biocides l AFSSA est pr vu par la LOA de septembre 2005 L organisation des contr les et des plans de surveillance se d cline de mani re homologue ceux mis en place par le secteur v t rinaire La modification de la r glementation de la distribution des PPP est envisag e est assum e par les autorit s comp tentes de l tat membre travers leurs activit s de contr le Ces disparit s sont susceptibles de cr er des entraves aux changes et des distorsions de concurrence entre les exploitants du s
30. aire syst matique ou d couvrir ces l sions lors des op rations de d coupage pr alables la transformation Le groupe de travail institu en 1995 a men son exp rimentation pendant plusieurs mois Bien que ses conclusions ne r v laient pas de diff rences notables par rapport au taux moyen des autres l sions observ es sur l ensemble des productions porcines une note de service DGAL SDHA N 96 N 8035 du 8 f vrier 1996 a rappel la n cessit d application du protocole d inspection communautaire examen post mortem d taill de la carcasse avec palpation et incisions r glementaires examen approfondi des chines douteuses en local de consigne avec toute incision compl mentaire et si n cessaire examen de laboratoire Exemple 2 Abattoirs de volailles De m me des constats renouvel s d attitudes diff rentes selon les d partements sur les am nagements les quipements le fonctionnement des abattoirs de volailles agr s sur l abattage de certains gibiers d levage sur les abattoirs d rogataires de volailles de faible 52 capacit sur les tueries de volailles ont n cessit le rappel aux directeurs des services v t rinaires par note service DGAL SDHA N99 N 8049 des conditions d application des textes r glementaires b La certification v t rinaire Le principe qui pr side l tablissement des certificats est le suivant Le signataire engage sa responsabilit en fonction des
31. ant la mission rel ve le sentiment des op rateurs que l volution r cente de la r glementation fran aise en mati re d utilisation des produits phyto pharmaceutiques d lais avant r colte DAR interdiction des m langes LMR est une cause importante de perturbations conomiques et de distorsions de concurrence dans le secteur v g tal au d triment des entreprises agricoles et industrielles fran aises Le dispositif fran ais tr s encadr d s l origine et port par l activit d veloppement des SRPV avertissements agricoles vise garantir la qualit de nos produits Ce dispositif avait un effet incitatif de recherche de solutions novatrices ou plus labor es et de proposition de pratiques agricoles garantissant la conformit et la salubrit des denr es L enqu te men e par la mission aupr s des attach s agricole de l UE dont la bonne r activit m rite d tre soulign e montre que la majorit des Etats mettent en application la directive 91 414 concernant AMM des produits phyto pharmaceutiques Ils proc dent actuellement l adaptation de leur dispositif aux dispositions du r glement 178 2002 il serait tr s utile d effectuer une tude plus d taill e sur l encadrement des pratiques et des pr conisations qui se met en place La r glementation en mati re d autorisation de mise en march AMM en France est jug e ce jour peu adapt e et handicapante par comparaison avec les d
32. ationales par divers surco ts et faciliterait l ouverture du march europ en aux produits import s Selon les termes de la lettre de mission il convient de se pencher sur les principales r glementations alimentaires v t rinaires et phytosanitaires qui affectent les entreprises agroalimentaires Il faut d abord analyser les contr les auxquels les produits import s sont soumis recenser les principales r gles qui ne s appliquent pas de la m me mani re partout proposer des mesures pr ventives pour viter les ph nom nes de surench re La seconde partie de l tude sera consacr e aux r glementations qui constituent manifestement des freins au d veloppement et la comp titivit Jormuler des propositions d all gement Chiffrer le co t de ces r glementations sur le chiffre d affaire des entreprises Il s agit donc d tudier et de comparer les types de contr les auxquels sont soumis les produits nationaux et les produits chang s ou import s d identifier les r glementations l origine de distorsions de concurrence d examiner comment simplifier les r glementations et de proposer des am liorations Le champ ainsi trac tait tr s large et ne pouvait tre appr hend en totalit compte tenu des moyens disponibles et des d lais impos s La mission a donc propos au cabinet du ministre que cette tude se limite en premi re approche aux r
33. c faire conomie d une r flexion de fond pour red finir une strat gie de contr le n1 d une relecture de l ensemble des r glementations qu il met en uvre dans le domaine des transports sous froid comme dans les autres domaines pour v rifier qu elles r pondent aux nouvelles conditions cr es et faire voluer son cadre de contr le Pour ce qui concerne plus pr cis ment CEMAFROID cette n cessit s imposera d autant plus que les technologies de tra abilit pourraient conna tre dans un proche avenir des ruptures ouvrant des modalit s de contr le plus efficaces plus fiables et moins on reuses que les m thodes traditionnelles CEMAFROID est bien conscient de l volution du contexte mais ne s est pas encore engag dans des travaux approfondis 50 Annexe 6 4 NOTE TECHNIQUE INSPECTION ET CERTIFICATION SANITAIRE 1 Probl matique identifi e par la mission dans le domaine de l inspection et de la certification sanitaire a Organisation des contr les en abattoir Les organisations professionnelles agricoles comme les grands groupes agroalimentaires disposent de donn es techniques et conomiques qui leur permettent de comparer l activit des diff rents ateliers de transformation et donc plus ou moins directement celle des services d inspection qui retirent du circuit des quantit s plus ou moins importantes de mati res la suite de l inspection de salubrit C est le cas en particulier
34. compris l enc phale et les yeux les amygdales la moelle pini re l exclusion des vert bres caudales des apophyses pineuses et transverses des vert bres cervicales thoraciques et lombaires et de la cr te sacr e m diane et des ailes du sacrum 45 b L utilisation de PAT dans l alimentation des animaux de compagnie L incorporation des sous produits de cat gorie 3 dans la pr paration de pet food apr s traitement assainissant n est pas possible en France ils ne peuvent qu emprunter le circuit des produits fertilisants alors que chez certains de nos partenaires elle se pratique En effet bien que les proc d s de traitement assainissant apportent toutes les garanties de fiabilit qui les rendent aptes la consommation humaine la France adopte leur gard une politique pr cautionneuse p nalisant par voie de cons quence les professionnels fran ais pr sents sur ce secteur des pet food M me probl matique avec les os consid r s comme des d chets de cat gorie 3 repr sentant 6 3 du rendement commercial de la carcasse import s d Inde par certains pays de l U E Les concurrents des autre tats membres et l international selon la FNICGV f d ration nationale des industrie du commerce et des grossistes en viande disposent de deux avantages celui d acc der un march de prot ines plus larges avec un impact favorable sur les prix d achat de la mati re et celui d u
35. ctuelle version du code rural qui sera modifi e au 1 07 2006 suite au vote de la LOA Loi n 2006 11 du 5 janvier 2006 art 70 II VI mais dont les fondamentaux ne sont pas chang s sauf pour ce qui concerne les comp tences de l AFSSA 38 L autorisation de distribution et d utilisation d un PPP a pour objectif de garantir que l utilisation de ce produit dans des conditions sp cifi es ne comporte pas de risques pour la sant des manipulateurs des consommateurs ou des animaux ni de risques pour l environnement Elle r sulte de deux proc dures d valuation 1 1 L inscription de la substance sur une liste europ enne La premi re tape est l inscription sur une liste europ enne de la substance active SA apr s valuation de son innocuit vis vis de l homme manipulateur et consommateur de ses effets sur l environnement toxicologiques et cotoxicologiques de son efficacit agronomique Cette valuation est effectu e par un Etat membre d sign par la commission europ enne conform ment aux principes nonc s l annexe VI de la directive Dans ce but le propri taire d une SA d pose aupr s des autorit s comp tentes de l Etat instructeur la DGAL pour la France un dossier contenant les r sultats des essais et des exp rimentations exig es et d finis dans les annexes de la directive La plus grande partie du dossier concerne l tude des propri t s physiques chimiques t
36. d UNIPORC Bretagne qui a mis en place un certain nombre d indicateurs technico conomiques Ils ont le sentiment que ces services voluent souvent sur leur pression et en pratique ces donn es sont utilis es par les op rateurs pour g rer localement d ventuels conflits Abattoirs de porcs il existe un important march pour les coches truies de r forme plus de 50 de ces animaux sont abattus en Espagne Belgique et Pays Bas Le taux de saisie en France est deux trois fois plus lev que dans les autres pays en application d une instruction nationale normalisation de la conduite de l inspection et de la recherche de trace d injection dans l chine b Mise en application des r glements UE Paquet hygi ne Les services v t rinaires ont mis en place depuis une dizaine d ann e une inspection marqu e par la nouvelle approche avec l obligation de la mise en place de plan de type HA CCP Cette d marche semble tre rest e formelle et n a pas eu l impact p dagogique suffisant dans certaines fili res Une multiplicit des intervenants MAP DDSV DGCCRF plans de contr les MED DDSV DDAF ou DRIRE Douanes certifications exports restitutions complique le travail des op rateurs de la fili re surtout les ceux de taille artisanale qui ont des difficult s discerner et hi rarchiser leurs obligations r glementaires et celles induites par les nouvelles responsabilit s que leur conf rent les text
37. de s curit Les LMR sont des normes de pr cautions sanitaires tr s rigoureuses qui tiennent compte d une marge consid rable de s curit La teneur minimale en PPP d une denr e qui risquerait de provoquer des troubles chez un humain est appel e dose de r f rence aigu ARfD Cette teneur est tr s sup rieure la LMR 41 Les LMR sont fix es r glementairement par l Union europ enne pour les nouvelles autorisations de PPP depuis 1993 Le demandeur d une AMM pour un usage concernant un v g tal destination alimentaire est dans l obligation de proposer une LMR provisoire Apr s valuation L Etat membre notifie cette LMR la Commission europ enne qui prend les mesures appropri es apr s consultation des Etats membres au sein du CPCASA Ces mesures sont notifi es au Conseil qui peut prendre des d cisions diff rentes dans un d lai de 15 jours et la majorit qualifi e Une programmation de r valuation des PPP autoris s avant 1993 est en cours qui devrait se terminer en 2008 de telle sorte qu partir de cette date les LMR seront uniformis es dans l Union europ enne Seules les transactions avec les pays tiers pourront donc faire intervenir des LMR diff rentes de celles en vigueur en Europe Un point reste pr occupant et potentiellement porteur d un r el risque de distorsion de concurrence Il s agit des produits import s de pays tiers dans l Union europ enne et qui ont t trait s av
38. des risques facilement maf trisables Le PPP doit apporter un progr s par rapport aux PPP d j autoris s pour le m me usage Ses performances doivent au moins galer celles d un PPP de r f rence d j autoris Le dossier sp cifie la formulation du produit son conditionnement et l tiquette et doit comporter les informations obligatoires pr vues au titre III de l arr t du 06 09 1994 Il est valu dans le respect des principes uniformes harmonis s rappel s l annexe 3 de l arr t par des experts qui pr sentent leur analyse la commission d tude de la toxicit des produits antiparasitaires usage agricole art R253 6 2 Cette commission donne son avis au comit d homologation art R253 4 qui pr sente des propositions de d cision au ministre charg de l agriculture Le ministre peut refuser l autorisation du produit par d cision motiv e demander des informations suppl mentaires avec ou sans autorisation provisoire de vente ou accorder l autorisation de mise sur le march L AMM n est accord e qu aux PPP qui ont fait la preuve de leur efficacit et de leur innocuit l gard de la sant publique des utilisateurs des cultures des animaux et de l environnement dans les conditions d emploi d crites sur l tiquette art L 253 3 L253 8 et R253 43 du code rural Elle porte sur la distribution gratuite et on reuse du PPP sa d tention et son utilisation par l utilisate
39. e chelle 1 importante M Mondial 2 importante mais en cours de r solution UE communautaire 3 moins importante PT pays tiers 4 mineure ou injustifi e N national Les solutions en cours ou les volutions pr visibles sont indiqu es en italique dans la premi re colonne 1 GENERALITES I R S e Paquet hygi ne AE 882 2004 etc SNIV SNCP DGCCRE LE Fragilit des op rateurs face leurs nouvelles SNIA Impr cision des Ins curit juridique responsabilit s li es au 178 2002 r glementations n cessitant le recours des Lisibilit insuffisante des obligations la charge des mesures de r assurance op rateurs DGAL Absence de jurisprudence r f rentiels priv s Co t de la tra abilit DGCCRF Surco ts Insuffisance d information des consommateurs sur DGS Dissym trie d information les diff rences entre produits import s et europ ens SNIA SNIPO Contraintes diff rentielles sur les conditions de CECAB production qui n ont pas d effet sur les produits environnement bien tre intrants hormones Suivi du paquet hygi ne Accords SPS normes CODEX Conditions d agr ment des laboratoires pour les A Ma France DGAL UE Cause non retenue analyses relevant de l autocontr le Nouvelles dispositions sur la reconnaissance des laboratoires priv es 1 2 Importations des pays tiers C RE Taxe parafiscale OFIMER ER EU SOTRACOM DGDDI EN D favorable aux importations
40. e concurrence et donc le ciblage de la mission sont ils valides Au del des exemples fournis avez vous une valuation globale du probl me dans votre domaine d activit et quelles recommandations compl mentaires donneriez vous la mission Sur l impact g n ral de la r glementation sur leur secteur L entretien comprend une premi re partie un peu cadr e qu il est souhaitable de pr parer pour pr senter ou expliciter les cas concrets et une deuxi me partie consacr e une valuation plus globale des motifs de distorsions qui permet toute remarque sur la m thode et la pertinence du cadrage de la mission Il est bien entendu possible d expliciter plus longuement hors cas d crits et plus largement au del de la seule r glementation SPS les contraintes ne relevant pas du champs de la r glementation en charge du minist re de l agriculture et de la p che Composition de la mission Pour le compte du CGV Anne Marie VANELLE Lilian BERTAUDIERE Fran ois Jh FROGET Andr MANFREDI Pour le compte du CGGREEF Jean Pierre BIGRE Jean Louis DERVIN Alain GRAV AUD Josy MAZODIER SANECO le 21 07 05 Annexe 6 1 PROCEDURE D AUTORISATION DES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES Les observations les plus fr quentes qui ont t faites la mission se rapportent essentiellement des difficult s ainsi nonc es e Les producteurs de produits phytopharmaceutiques PPP et les utilisate
41. e une opportunit pour redimensionner et recadrer le mode d intervention de l Etat dans le domaine v g tal ce qui m rite la mise en place d une mission sp cifique et deux axes compl mentaires de port e g n rale 4 2 2 L observatoire des distorsions de concurrence article 56 de la loi d orientation agricole La mise en place d une instance d change o la demande des op rateurs les cas de distorsions dont ils se plaindraient seraient valu s contribueraient r v ler et formaliser les divergences d int r ts objectiver les enjeux et faciliter les arbitrages en les fondant sur des l ments aussi objectifs et consensuels que possibles et viter ainsi l mergence de crise L article 56 de la loi d orientation agricole pr voit la cr ation d un observatoire des distorsions de concurrence qui r pond pr cis ment cette recommandation de la mission Cet observatoire trouverait naturellement sa place dans l observatoire socio conomique dont l avis n 51 du CNA recommandait la mise en place pour mieux observer le march alimentaire et prendre en compte l volution des attentes des consommateurs 4 2 3 Gouvernance et expertise L tude sur l articulation des r f rentiels publics normatifs et priv s r alis e par PINRA dans le cadre du PNDIAA fournit des l ments d analyses int ressants sur la mani re dont les r f rentiels r glementaires normatifs
42. ec des PPP contenant des SA qui ne figurent pas sur la liste des SA admises cas des antibiotiques par exemple L tablissement des LMR relatives ces SA ne proc dent pas des m mes proc dures que les autres Leur contr le incombe aux services de la DGCCREF et des Douanes 2 3 Les d lais d emploi avant r colte Pour commercialiser des denr es garantissant que la teneur en r sidus ne d passe la LMR la proc dure d autorisation pr voie la d termination exp rimentale de d lai d attente avant r colte DAR La DAR correspond un nombre de jours avant la r colte pendant lesquels le PPP ne doit plus tre employ Ce d lai est fonction de la dose d application de la d gradation de la mol cule et de la culture Cette disposition fait partie des bonnes pratiques agricoles destin es obtenir des denr es conformes la r glementation Le d lai d emploi avant r colte est au minimum de 78 heures et est inscrit sur l tiquette s il est sup rieur Cette mesure tant le r sultat d interpr tation statistique d essais et ayant une port e g n rale il n est pas surprenant que certains tests r alis s par des professionnels dans des conditions tr s bien ma tris e donnent des r sultats conformes aux LMR r glementaires dans des d lais inf rieurs au DAR L abandon du DAR ne peut tre envisag car il entra nerait la n cessit de proc der aux analyses de r sidus sur toutes les r coltes Le DAR pourrait i
43. ecteur alimentaire dans les diff rents tats membres La mise en place d une Autorit europ enne de s curit des aliments doit renforcer le syst me actuel de support scientifique et technique qui n est plus en mesure de faire face aux demandes croissantes qui lui sont adress es Une troite coop ration de l Autorit avec les instances comp tentes des tats membres est indispensable pour assurer son fonctionnement efficace La coop ration et l change ad quat d informations doivent aussi minimiser la possibilit d mettre des avis scientifiques divergents 12 Tableau synoptique des mesures r glementaires nationales et des r glements du paquet hygi ne annexe 2 13 Annexe 6 4 note technique inspection de salubrit et certification v t rinaire 12 54 en liaison avec les professionnels avec trois niveaux d intervenants les pr conisateurs les distributeurs et les applicateurs qui seront responsables d une tra abilit d taill e de ces produits 4 1 3 R glementation normalisation et r f rentiels priv s Nos interlocuteurs ont attir notre attention sur la multiplicit des r f rentiels impos s en plus de la r glementation et sur la complexit des proc dures de contr le qui leur taient associ es Bien que ces dispositifs visent chacun des objectifs sp cifiques tous l gitimes il n en est pas moins incontestable que l on constate depuis quelques ann es des
44. ences in gales e Le r glement 178 2002 et le paquet hygi ne Le nouveau droit alimentaire proc de de r glements directement applicables au sein de PUE Ce dispositif laisse cependant aux Etats membres l organisation des contr les Le passage d une obligation de moyens une obligation de r sultats peut entra ner des diff rences d appr ciation dans ces contr les propos desquels le r glement 882 2004 pr voit des mesures de r gulation obligation de r diger des proc dures d inspection mise en place d audits internes des services de contr les mise en place d audits externes r guliers par l Office Alimentaire et V t rinaire OAV de la Commission europ enne Cette nouvelle approche va tre confront e aux r f rentiels priv s port s ces derni res ann es par la grande distribution qui ont pu maintenir ou r introduire des obligations de moyens afin de donner aux l acheteurs la garantie dans les changes commercaux que ces obligations de r sultats sont satisfaites 3 1 3 Le march et les pays tiers e Les importations venant des pays tiers L acc s au march europ en de produits venant de pays tiers doit satisfaire aux r glementations europ ennes La v rification du respect de cette r glementation se fait en g n ral aux points de contr le poste d inspection frontalier PIF pour les produits d origine animale et point d entr e dans la communaut PEC pour les v g taux 3
45. es A ces derni res se superposent des cahiers des charges et des obligations contractuelles plus ou moins redondantes c R activit des services de certification La DGAI en liaison avec l OFIVAL a mis en place une base de donn e des certificats n goci s l intention des op rateurs Cependant sur les nouveaux march s ou la suite d incidents sanitaires comme la FA en 2001 l intervention des services du MAP aupr s des AC des pays importateur aurait t moins efficace que celle d autres pays membres pour obtenir la r ouverture des march s Les OP mettent indirectement en cause un manque de coh rence ou de synergie entre le DPEI et la DGAI MCSI ou une insuffisance de cadre v t rinaire dans les missions conomiques Ainsi en mati re d exportation de viandes porcines un certain exc s de z le est constat de la part des services qui sont charg s de signer les certificats d exportation Il est plus facile d exporter du Br sil vers la Russie que de la France le Havre vers la Russie Depuis le d but de l ann e 2005 cette certification est europ enne En russe le nouveau certificat est le m me qu auparavant Or depuis le 01 01 2005 il est n cessaire de garantir que chaque carcasse est indemne de trichine ce qui requiert un contr le de chaque carcasse par les laboratoires d partementaux Les prix pratiqu s par ces laboratoires varient de 1 4 Il est rappel que les produits sont vendus congel s et q
46. es 302 bis R et 302 bis WC du code g n ral des imp ts et modifiant l annexe IV ce code Arr t du 7 mars 2000 fixant les tarifs de la redevance pour contr le v t rinaire l importation Arr t du 12 juillet 2000 fixant les tarifs de la redevance pour contr le v t rinaire l importation J O R F du 19 08 2000 fixant les tarifs pour contr le v t rinaire l importation modifi par arr t du 1 ao t 2002 JORF du 24 08 2002 Arr t du 19 d cembre 2001 portant adaptation de la valeur en euros de certains montants en francs dispositions r glementaires issues d arr t s minist re de l agriculture et de la p che Annexe 4 LISTE DES PERSONALITES RENCONTREES Administrations Mme Catherine ROGY MAP Cabinet Mme Alexandra BONNET Secr tariat d Etat aux industries agroalimentaires Mme Sylvie BADUEL DGAL MAP sous directrice de la r glementation la recherche et de la coordination des contr les M Lo c EVAIN SDSSA DGAL MAP sous directeur M Jean Philippe DOP SDSSA DGAL MAP Mme Emmanuelle SOUBEYRAN SDSSA DGAL MAP Mme Fr d rique PARANT BEPT SDSSA DGAL MAP M Michel DOCHEZ SDRRCC DGAL MAP M G MARCHAL MCSIDGAL MAP M Fabien SCHNEEGANS MCSI DGAL MAP Mme Lise CAMEROUN MCSI DGAL MAP M Jean Marc BOURNIGAL repr sentation permanente de la France Bruxelles Mme NAU PIF de Roissy M FERRERA SRPV Ile de France M Daniel NAIRAUD Secr taire g n ral du Conseil Nati
47. es cons quences sur la r introduction des farines de ruminants dans la fili re pet food ou agronomique Il souligne que cet avis ne prend pas en compte la sp cificit fran aise de d m duller les carcasses avant la fente vert brale obligation tr s co teuse prise pour s curiser les viandes ne soit pas reconnue pour s curiser les sous produits de la carcasse Le Minist re de l Agriculture n avait pas modifi l arr t du 3 ao t 2005 la suite de lavis dans l attente de ce dernier avis de l AFFSA Il peut cependant sur le point de l utilisation des graisses apr s fente prendre une position plus op rationnelle en consid rant que les contr les mis en place permettent d assurer une tra abilit satisfaisante des mati res premi res 47 dans l alimentation animale et notamment d viter toute contamination crois e avec les aliments du b tail ruminants notamment les fili res de production tant par ailleurs tr s distinctes Il convient enfin de noter que dans son avis r pondant la saisine n 2004 SA 0303 du 16 d cembre 2004 l AFSSA consid re que la fabrication des aliments pour animaux familiers est r alis e dans des fili res d di es ce qui est susceptible de garantir la s curisation des fili res en termes de contamination crois e sous r serve de contr les plac s sous la responsabilit des administrations comp tentes 48 Annexe 6 3 TRANSPORTS SOUS REGIME DU FROID Le
48. es officiels au niveau national REGLEMENTATION NATIONALE RELATIVE AU FINANCEMENT DES CONTROLES OFFICIELS DES DENREES D ORIGINE ANIMALE Loi de finance rectificative pour 1998 n 98 1267 du 30 d cembre 1998 Articles 31 et 32 instituant au profit de l Etat respectivement deux redevances sanitaires de mise sur le march et de transformation des produits de la p che et de l aquaculture et une redevance sanitaire pour le contr le de certaines substances et de leurs r sidus CODE DES DOUANES Titre X Taxes diverse per ues par la douane Chapitre VI Droits et Taxes divers Article 285 quinquies modifi par Loi n 95 95 du 1 f vrier 1995 JORF 02 02 95 Loi n 98 1267 du 30 d cembre 1998 JORF du 31 12 98 Ordonnance n 2000 916 du 19 septembre 2000 JORF du 22 09 2000 CODE GENERAL DES IMP TS Annexe II Chapitre III Redevances sanitaires sur les produits de la p che et de l aquaculture Article 267 quater F et quater G Chapitre IV Redevance sanitaire pour le contr le de certaines substances et leurs r sidus Article 267 quater H Annexe III Chapitre IV Redevance sanitaire d abattage Article 111 quater A quater G quater H quater I Chapitre V Redevance sanitaire de d coupage Article 111 quater L quater LA quater M quater N quater O quater P quater Q quater R Chapitre VII Taxes sur les achats de viandes Article 111 quater T Annexe IV Chapitre II Redevance sa
49. es ovo produits avec l Espagne 1 producteur la Su de qui interdit la production en cage et la France premier pas vers une harmonisation technique des inspections nationales au sein de l UE 53 b La certification v t rinaire Aucune instruction n est donn e aux services pour obtenir une information rapide sur toute demande nouvelle de certification car cette derni re est malgr l utilit et l int r t de cette d marche dans l incapacit de g rer cette information Le responsable actuel du bureau export de la MCSI estime un ou deux agents le co t de ce type d exploitation de donn es qui devront en tout tat de cause toujours passer pour une premi re expertise par la DDSV certificatrice Ce co t est rapprocher de celui support par les services d concentr s qui expertisent souvent plusieurs fois le m me document d un d partement l autre et qui ont de ce fait parfois des positions diff rentes Ce co t est galement support par les op rateurs qui n gocient ainsi de mani re r p t e cette certification France et pays tiers en g n rant parfois des exigences sans objet de la part du pays destinataire La mise en place d une base de donn es compl mentaire d ESPADON g rant les demandes plus ou moins exp rimentales li es la recherche de march s souvent sur des secteurs tr s sp cifiques m riterait d tre tudi e en liaison avec l OFIVAL par exemple 54
50. glementations nationales communautaires ou internationales applicables en mati re d alimentation animale d alimentation humaine de bien tre des animaux et de protection phytosanitaire En particulier les r glementations relatives la protection de l environnement ou la protection sociale ne sont pas dans le champ de la mission ni celles qui rel vent de l application ordinaire du droit de la concurrence ou douanier dont la gestion incombe la DGCCRF ou la DGDI La mission a cependant estim utile de relever certaines des situations se rapportant ces r glementations sans toutefois les approfondir Lettre de mission du secr taire d tat l Agriculture N FORISSIER le annexe 1 4 54 2 Le d roulement de la mission 2 1 M thode utilis e Les dol ances port es la connaissance du Ministre lors de la phase pr paratoire du PNDIAA taient tr s g n rales C est pourquoi la mission a privil gi une m thode permettant de faire merger des faits pr cis correspondant aux situations d nonc es pour les recouper les faire expertiser et tenter d obtenir une illustration factuelle des faits d nonc s de leurs causes et de leurs cons quences La citation de Maurice Allais plac e en exergue de cette tude s efforce de traduire cet tat d esprit En raison de l importance du champ couvert les investigations ont port sur les fili res suivantes les viandes les ufs et les
51. he trois th mes qui justifient des mesures susceptibles de pr venir des situations de distorsions de concurrence Le point le plus important est l volution du dispositif r glementaire en mati re de produits phytopharmaceutiques diagnostic prescription distribution application suivi des effets qui m rite une mission sp cifique 4 1 Simplification et harmonisation r glementaire 4 1 1 Paquet hygi ne Les attendus du r glement 178 2002 du 28 janvier 2002 tablissant les principes g n raux et les prescriptions g n rales de la l gislation alimentaire instituant l Autorit europ enne de s curit des aliments et fixant des proc dures relatives la s curit des denr es alimentaires gt avaient identifi les risques de distorsion de concurrence et justifiaient la refonte en cours du droit alimentaire 11 i 7 3 2 La libre circulation des denr es alimentaires et des aliments pour animaux dans la Communaut ne peut tre r alis e que si les prescriptions relatives la s curit des denr es alimentaires et des aliments pour animaux ne diff rent pas de mani re significative d un tat membre l autre Lorsque les tats membres adoptent des mesures r gissant les denr es alimentaires ces diff rences sont susceptibles d entraver la libre circulation des denr es alimentaires de cr er des in galit s en mati re de concurrence et de ce fait d influer directement sur le
52. ides ainsi que leurs produits de m tabolisation de d gradation ou de r action qui sont pr sents sur ou dans les produits d origine v g tale La LMR est la teneur maximale en r sidus de pesticides qui peuvent tre pr sent sur les produits d origine v g tale et qui ne doit pas tre d pass e Le respect de la LMR garantit la protection des consommateurs la suite de l valuation toxicologique de la substance active et de ses m tabolites 2 Article Za de la directive 90 642 CEE du conseil du 27 novembre 1990 concernant la fixation de teneurs maximales pour les r sidus de pesticides sur ou dans certains produits d origine v g tale y compris les fruits et l gumes 2 Exprim e en ppm l valuation de la LMR passe par la d termination de la toxicit aigu d termination exp rimentale de la dose l tale DL 50 puis par le calcul de la dose journali re admissible DJA qui est la dose th orique pouvant tre absorb e par un tre humain sans provoquer de troubles Ensuite on tient compte des habitudes de consommation des populations qu on appelle le panier de la m nag re pour d terminer la quantit maximum de r sidus du PPP pouvant se trouver sur ou dans les denr es d origine v g tale consomm es chaque jour et susceptibles d tre porteuses du PPP La somme des quantit s de r sidus contenu dans chaque denr e consomm e ne doit pas tre sup rieure la DJA multipli par un coefficient
53. ier En ce sens le dispositif relatif aux PPP se distingue de celui en vigueur dans des domaines voisins tels que la pharmacie v t rinaire qui au contraire repose sur la responsabilit de prescrire Cette particularit est certainement l origine de d rives causes de distorsion de concurrence et probablement des divers impacts observ s par ailleurs en mati re d environnement pollution croissante des ressources en eau souterraine et des sols 44 Annexe 6 2 NOTE TECHNIQUE MRS ET PROTEINES ANIMALES TRANSFORMEES 1 Probl matique identifi e dans le domaine de l alimentation animale r glement europ en a distorsions li es l utilisation des sous produits d abattoir risque ESB Ce probl me est aujourd hui en partie r solu par la r forme du service public de l quarrissage et la modification de l arr t minist riel du 17 mars 1992 d finissant les MRS mat riau risque sp cifi qui tait plus restrictif quant l utilisation de ces sous produits que le Le tableau ci apr s fait le point des diff rences r siduelles qui en l tat actuel ne paraissent plus de nature de nature peser sur l conomie de la fili re abattage la diff rence du point suivant LISTE COMPARATIVE DES MRS janvier 2006 source DGAI REGLEMENT CE N 999 2001 ARRETE DU 17 MARS 1992 DU 22 MAI 2001 annexe XI article 31 point p BOVINS OVINS ET CAPRINS Bovins g s de 12 mois et m
54. informations dont il dispose notamment des instructions de la DGAI MCSI qui diffuse par note de service trois types de mod les N goci c est dire qu aucun des termes du document ne peut tre modifi les services v t rinaires fran ais s tant engag sur de document Officiel non n goci comprenant des mentions correspondant aux demandes des services officiels des pays tiers voie diplomatique ou consulaire A titre de renseignement ou d information mod le ayant t utilis s avec succ s et pr sent par un op rateur priv Ces deux derniers mod les peuvent faire l objet de modifications ou de ratures pour les points non certifiables selon les cas La MCSI n est pas en mesure de g rer de mani re pr ventive les distorsions ventuelles li es la certification sur des documents fournis par les op rateurs Elle estime 400 O0Ocertificats par an la production des services dont 50 seulement sont connus de la DGAI 3 Evolutions envisag es a L inspection v t rinaire de salubrit Le r glement 882 2004 pr voit que les inspecteurs s appuient sur des proc dures document es La DGAI labore des vade mecum VM d inspection qu il faut distinguer des guides de bonnes pratiques professionnelles m mes si ceux ci sont pris en compte Le statut de ces documents n est pas pr cis ce sont des proc dures internes l administration qui d crivent les lignes directrices d un co
55. iron 40 des foyers possesseurs de chiens et chats La l gislation europ enne permet cependant de taxer ces produits 5 5 Annexe 6 3 note technique accord ATP et GIE CEMAFROID 10 Annexe 6 4 note technique inspection de salubrit et certification v t rinaire 10 54 La mission rel ve galement le cas de pr l vements obligatoires dans diff rents cadres r glementaires qui p nalisent certains segments de fili res la taxe OFIMER sur les produits de la p che import s pour les n gociants et les importateurs la cotisation INTERBEV pay e par les distributeurs de produits congel s au profit de la fili re de production en amont 3 3 2 MEDD ICPE Il s agit essentiellement de mesures d auto surveillance pr vues au titre de la protection de l environnement silos entreprises de fabrication d aliment compos s fluides frigorig nes 3 3 3 Minist re des transports Les dispositions relatives au gabarit des v hicules de transport poids lourds qui limitent en France la charge l essieu 40 tonnes p nalisent les transports de pond reux en particulier l industrie de l alimentation animale et les levages les frais d approche des mati res premi res puis de distribution des aliments compos s levages porcins et avicoles essentiellement en sont augment s 4 Recommandations La mission a donc identifi dans le champ de l activit du minist re de l agriculture et de la p c
56. ispositions en vigueur dans d autres pays Elle ne permet pas l adaptation des pratiques au cas par cas comme en mati re de pharmacie v t rinaire qui pose clairement les responsabilit s en mati re de prescription Elle est mise en oeuvre selon des modalit s longues et incertaines L administration est handicap e par le fonctionnement de commissions et inhib e par une appr ciation domin e par le principe de pr caution 7 Se reporter l annexe 6 1 fiche technique sur la r glementation applicables aux produits phytopharmaceutiques 8 54 Les producteurs de mol cules ou de pr parations se d tournent du march fran ais consid r autrefois comme march de r f rence On constate une r duction pr occupante de la liste des produits homologu s voire pour certaines cultures mara ch res peu attractives pour les producteurs de produits de traitement une absence totale de produits ou des pratiques ill gales Les OP restent r ticentes se substituer comme la r glementation le leur permettrait aux propri taires de mol cules pour demander un AMM dans le cadre des usages mineurs Les producteurs fran ais dont la productivit s en trouverait affect e supporteraient des pertes de parts de march s pour les fruits et l gumes frais comme pour ceux destin s la conserverie ou la surg lation au profit de producteurs d autres pays d Europe Belgique Pologne Espagne etc ou de pays tiers Chine etc Le
57. l tre r duit en utilisant le PPP une dose inf rieure celle autoris e Cette interrogation n est pas non plus recevable car elle conduirait remettre en cause en l absence de prescripteur l efficacit du produit voire m me l utilit de l application y avait il pr sence d organisme dans la culture La proc dure d valuation doit v rifier que la dose pr conis e est bien la plus basse qui donne satisfaction afin de limiter la dispersion dans l environnement A cet effet le postulant doit pr senter plusieurs r sultats d efficacit obtenus des doses diff rentes 2 4 Les m langes de produits phytosanitaires Il s agit des m langes dans la cuve du pulv risateur au moment de la pr paration de la bouillie de deux PPP ou plus disposant d AMM sur la m me culture parfois m me pour le m me usage Les effets de ces m langes peuvent tre tr s diff rents de la somme des effets de chacun des PPP du fait des interactions complexes physicochimiques physiologiques et ou cologiques des SA dans l environnement Il est donc clair que d un strict point de vue juridique ces m langes rel vent en eux m mes de l article L253 6 du code rural et donc du r gime des AMM Mais il serait irr aliste d envisager de soumettre AMM les centaines de milliers de combinaisons envisageables Il y a donc l une r elle difficult laquelle chacun des Etats 42 membres a tent de trouver une r ponse
58. la r glementation en particulier lorsqu il s agit de l efficacit agronomique et des ventuels inconv nients que pourrait provoquer l utilisation agronomique de la SA le PPP qui la contient fait l objet d une autorisation pour exp rimentation Si la SA est utilis e sur une culture destin e la consommation le demandeur de l inscription doit d poser en m me temps une proposition de LMR Le d lai maximum de la proc dure est fix par les textes h commission doit justifier toute prolongation 1 2 L autorisation de mise en march du PPP AMM Lorsque la substance active est inscrite ou en cours d inscription sur la liste europ enne le propri taire d un PPP contenant cette SA doit demander une autorisation de mise sur le march AMM aupr s des autorit s de l tat membre o il d sire commercialiser son PPP 20 S A substance active mol cule ou organisme exer ant une action g n rale sp cifique sur les organismes nuisibles ou sur les v g taux 39 Il d pose un dossier permettant d valuer les performances du PPP Le contenu des tudes pr sent es dans ce dossier est pr cis par l annexe 2 de l arr t du 06 09 1994 La conformit du dossier ces annexes est constat e dans un d lai de 3 6 mois Il doit prouver qu il a pris les mesures n cessaires formulation manipulation et bonnes pratiques agricoles pour r duire les dangers que pourrait pr senter la SA et les ramener
59. lementation sanitaire par une approche co t b n fice syst matis e Une structuration de la concertation entre les services de l Etat et les professionnels est concevoir dans ce cadre en d veloppant une valuation objective de son impact Enfin la multiplication de r f rentiels priv s dans le cadre de la relation client fournisseur le plus souvent l initiative de la grande distribution pourrait faire obstacle l mergence d un cadre normalis et est source de confusion dans la mesure o certains r f rentiels ne vont gu re au del des obligations r glementaires La mise en place du nouveau cadre europ en qui impose une obligation de r sultats pourrait renforcer cette tendance qui doit faire l objet d une attention soutenue 15 A titre d exemple la DGAI a mis en place dans le cadre de la comitologie des dossiers phytosanitaires une s rie de groupes bilat raux pour faciliter la d finition des LMR sur certaines SA actives sensibles pour des productions limit es ces pays avec l Espagne pour le l Italie pour le l Allemagne pour le i e 16 54 R publique Fran aise 1 buepne Annexe 1 A ordinere d Clai L Apra aluns Pari de 26 AVR 2005 l Uimeniiie Le Foka oc de Final Monsieur le Vice Pr sident du Conseil G n ral V t rinaire Monsieur le Vice Pr sident du G nie Rural des Eaux et For ts L agriculture et l agroalimentaire rassemblent quelle que soit la fi
60. li re de production concern e des activit s fortement encadr es par les r glementations communautaire et nationale Produisant des biens comestibles elles sont astreintes des exigences sanitaires et techniques importantes Touchant au vivant elles doivent r pondre des r gles d ontologiques L ensemble de ces r glementations contribue certainement l image d excellence des produits agricoles et agroalimentaires fran ais elles r pondent en effet aux exigences l gitimes du consommateur qui recherche une information et une s curit sanitaire maximales ainsi qu celles du citoyen pr occup des cons quences de ces activit s sur l environnement ou encore sur le bien tre des animaux Cependant avec l ouverture progressive des fronti res l agriculture et l agroalimentaire doivent s imposer dans un contexte de concurrence internationale chaque jour plus vive Dans le cadre du Partenariat national en faveur du d veloppement des industries agroalimentaires les professionnels ont soulign les distorsions de concurrence qui se cr ent au sein de l Union europ enne du fait d une application plus ou moins s v re de r gles elles m mes plus ou moins s v res Ils consid rent en outre que ces m mes r gles ne s appliquent pas aux produits import s ou quand elles s appliquent ne sont pas contr l es de fa on suffisamment attentive l importation Ces diff rences conduiraient des carts de co
61. mation humaine R g 1831 2003 255 2005 358 2005 943 2005 additifs Directives 95 53 organisation des contr les Direct 96 23 98 68 contaminants Direct 2002 89 modifiant la Dir 2002 29 CE sant des v g taux Direct 91 414 R g 1642 2003 modifiant le R g 178 2002 FL Directives 86 362 91 496 95 53 95 46 95 69 96 22 96 23 96 43 97 78 Direct 2001 46 2003 74 2004 2 R g 2913 92 tablissant le code des douanes communautaire 339 93 2700 2000 999 2001 1049 2001 806 2003 2160 2003 2245 2003 37 2005 269 2005 Recommand 65 04 COL 2005 175 CE 2005 187 CE D cisions 90 424 d penses v t rinaires 2005 233 CE Code Rural et r glementation subs quente Code de la Consommation et r glementation subs quente Codes des Imp ts et r glementation subs quente Code des douanes et r glementation subs quente Code Rural Article L 251 13 251 15 251 16 251 17 251 18 L 253 1 et suivants Arr t du 17 juin 2005 Arr t du 5 ao t 1992 D cret CE du 7 juillet 2003 Loi de Finances n 98 1267 du 30 d cembre 1 998 dont article 31 article 32 1 3 et 32 1 4 article 32 II Code des Douanes Titre X Code g n ral des Imp ts Annexes I IMI IV Code Rural Titre II Art L 236 2 258 259 262 et 263 D crets n 96 497 99 825 et Arr t s subs quents Le dispositif de transcription de la Di
62. mentation l objectif est de mieux couter les entreprises sur l application de la r glementation simplifier les normes et r glementations qui s imposent aux entreprises assurer une meilleure transparence et une meilleure lisibilit Des mesures sont envisag es ou prises 1 pour am liorer l environnement r glementaire La loi d orientation agricole a habilit le gouvernement l gif rer par ordonnance dans le projet de loi d orientation agricole Par ailleurs un travail est en cours dans le cadre de la mise en place paquet hygi ne par les administrations concern es 2 pour dresser le bilan de la r glementation existante et proposer des am liorations concr tes C est sous cette rubrique que prend place la mission confi e au Conseil g n ral v t rinaire et au Conseil g n ral du g nie rural des eaux et for ts sur la r glementation sanitaire et phytosanitaire 3 pour clarifier les normes et r f rentiels de toute nature qui s imposent aux entreprises et diminuer les co ts Les entreprises se plaignent d avoir r pondre un nombre croissant de cahiers des charges publics normatifs ou priv s qui g n rent des co ts importants des inefficacit s voire des incoh rences R alis e dans ce cadre par l INRA et remise fin 2005 l tude articulation entre r glementation normalisation et r f rentiels priv s dans les industries agroalimentaires tablit un
63. mettra de rem dier pour une part ces difficult s Il serait cependant souhaitable de compl ter cette r forme en s effor ant parall lement d am liorer la ma trise des conditions de prescription et d utilisation des traitements phytosanitaires 3 2 2 La valorisation des sous produits d origine animale Ce th me recouvre deux aspects cons cutifs aux dispositions nationales prises suite l ESB le co t du service public de l quarrissage pour la fili re viande cet aspect est en voie de r solution la suite du travail d une mission sp cifique la liste des MRS constitue toujours une source de distorsion de concurrence pour l utilisation de certains sous produits issus d abattage l alignement sur la r glementation communautaire n est pas encore totalement r alis fili re pet food g latines mais en voie de l tre court ou moyen terme 3 2 3 Transports sous r gime du froid Les transports internationaux sous r gime du froid sont assujettis depuis 1974 aux dispositions de l accord international ATP L accord ATP est appliqu au plan europ en selon 8 Annexe 6 4 note technique d finition de MRS et SPE 9 54 des proc dures de type comparable dans les principaux Etats membres et permet des contr les cibl s sur les v hicules nationaux en intra UE La r vision de l arr t transport en 1998 a tendu au niveau national ce dispositif fond sur le contr le techni
64. mmunautaires Les contr les cibl s contr le destination orient en fonction du pays membre d origine La non standardisation des contr les avec un retard pris pour la transcription du droit communautaire en droit national une transcription en droit national non harmonis e etc e Type 3 relations avec les pays tiers Les importations des pays tiers l acc s au march europ en de produits venant de pays ers doit satisfaire aux r glementations europ ennes limites des contr les documentaires et physiques l entr e de PUE Les exportations vers les pays tiers les accords d changes commerciaux sont en g n ral bilat ral les conditions d agr ment des op rateurs qualifi s pour exporter ont satisfaire des exigences dont d autres op rateurs sont dispens s Identification de cas concrets Une situation concr te se caract rise par l identification pr cise du produit de l op rateur plaignant des circonstances des faits report s de la ou des r glementations concern es par ces faits du ou des repr sentants de l autorit administrative concern e des principaux concurrents de l op rateur et des effets de cette distorsion sur sa comp titivit par comparaison celle des concurrents de l impact de cette distorsion par valuation des surco ts g n r s Questionnement compl mentaire Sur la m thode L analyse initiale des causes de distorsion d
65. n des pratiques observ es en France et des faits port es la connaissance de la mission suppose que certaines d finitions soient rappel es et comment es en regard des observations recueillies par la mission 2 1 Usages L usage en droit fran ais se rapporte un mode d emploi du PPP sur une culture contre un organisme nuisible 2 1 1 Usage mineur 40 Certains usages ne repr sentent pas pour les producteurs de PPP un chiffre d affaires suffisant pour les inciter d poser une demande d AMM Aussi la directive pr voit elle une disposition sp ciale dite usage mineur o ce sont des organismes de recherche ou les organisations professionnelles qui peuvent demander une nouvelle AMM pour un produit d j autoris dans l Etat membre La mise en place de cette proc dure passe en France par l tablissement d une convention entre l Etat la soci t propri taire du PPP et l organisme demandeur Les travaux pr paratoires ces accords buttent souvent sur la question du partage des responsabilit s cf le paragraphe 2 6 consacr la cha ne des responsabilit s de telle sorte qu ils d bouchent en France rarement la diff rence de ce que l on observe dans d autres pays et que certains usages restent orphelins 2 1 2 Usage essentiel La directive a pr vu le r examen de toutes les SA autoris es dans la communaut avant 1993 sur une p riode de 10 ann es en vue de leur r inscription
66. nitaire d abattage Article 50 terdecies Chapitre III Redevance sanitaire de d coupage Article 50 quaterdecies Chapitre Ibis Redevances sanitaires sur les produits de la p che et de l aquaculture Article 50 quaterdecies OA Chapitre IIter redevance sanitaire pour le contr le de certaines substances et de leurs r sidus Article 50 quaterdecies OAter Chapitre IV Taxe sur les achats de viandes Article 50 quaterdecies A Chapitre IX Redevance sanitaire d abattage Articles 302 bis N bis 0 bis P bis R Chapitre X Redevance sanitaire de d coupage Articles 302 bis S bis T bis U bis V bis W Chapitre Xbis Redevances sanitaires sur les produits de la p che et de l aquaculture Article 302bisWA 302bisWB Chapitre Xter Redevance sanitaire pour le contr le de certaines substances et de leurs r sidus Formulaire CERFA N 3490 en vertu des dispositions des articles 363 D et 267 quater H de l annexe IL 111 quater G et 111 quater L de l annexe III du CGI REDEV ANCES SANITAIRES TAXES PARAFISCALE SUR CERTAINES VIANDES AU PROFIT DE L ANDA DECLARATION DES OPERATIONS TAXABLES nstruction du 5 juillet 1991 Bull Offic des Imp ts n 134 du 12 juillet 1991 n 3 P 4 91 redevance sanitaire d abattage et redevance sanitaire de d coupage Article 53 de la Loi de finances rectificative pour 1990 D cret n 91 296 du 20 mars 1991 et arr t du 20 mars 1991 J O du 22 mars 1991 pages 3977 et 3982 C G I ar
67. nt tre aggrav es par un manque de r activit de l administration notamment en situation de crise sanitaire 7 54 Il peut s ajouter ceci des difficult s li es la n gociation pr alable de certifications sanitaires bilat rales ainsi qu l attestation des certificats proprement dite Pour r soudre ces difficult s la n gociation de mod les communautaires de certificats sanitaires est rechercher 3 2 Analyse des cas en fonction de leur impact sur les IAA Le tableau de l annexe 2 d crit de mani re simplifi e les situations qui nous ont t pr sent es par nos interlocuteurs Ce tableau donne pour chacune de ces situations un indice de gravit allant de 1 4 e Jes faits les plus graves indice 1 probl mes majeurs n cessitant une valuation compl mentaire e les faits pr sentant galement un caract re certain de gravit mais d j clairement identifi s et en cours de r solution indice 2 probl mes majeurs en voie de r glement e Jes faits susceptibles de pr senter sur un plan plus sectoriel des cons quences significatives indice 3 probl mes d incidence mineure mais n cessitant des analyses plus approfondies e Jes faits pr sentant moins d importance indice 4 Les situations qui rel vent de la premi re cat gorie sont au nombre de quatre 3 2 1 La r glementation nationale en mati re de produits de traitement phytosanitaires C est le sujet le plus pr occup
68. ntr le et si possible qui d bouchent sur des grilles d inspection dans un but d harmonisation Ils sont labor s par des groupes de travail compos s d inspecteurs et d experts et anim s par le bureau comp tent Vade mecum VM abattoirs d animaux de boucherie VM abattoirs de volailles VM restauration collective VM produits laitiers en voie de finalisation VM ovo produits le seul pr sent ce jour aux professionnels Le guide de bonnes pratiques qui s adresse des professionnels reste trop g n ral pour permettre l laboration de proc dures d inspection applicables par des inspecteurs non sp cialis s A lavenir pour faire vivre ces proc dures il est envisag de le confier au niveau r gional cf CR du s minaire technique des DDSV R du 20 05 05 Il y a confusion dans l esprit des op rateurs entre le concept de VM qui est un outil interne au service d inspection exig par le r glement UE et la notion de guide de bonnes pratiques valid par les autorit s comp tentes sur lesquels les professionnels doivent pouvoir s appuyer pour mettre en place leurs propres proc dures et leurs plans HACCP Sur ce point pr cis de l laboration du vade mecum l change pr alable avec les professionnels va dans le sens d une harmonisation nationale Ce travail devrait tre effectu au sein de groupe de travail largi aux services comp tents des pays europ ens les plus concern s i e pour l
69. ode rural le code de la sant le code des imp ts et le code des douanes Le contr le de la mise en place du paquet hygi ne rel ve seulement et en partie d une mission de simplification administrative au sein du minist re de l agriculture et devrait tre largi une dimension intermimist rielle La certification sanitaire qui atteste de la conformit aux obligations du r glement europ en rel ve des autorit s comp tentes des tats membres de l UE Il serait tr s utile d am liorer la banque de donn es g rant les mod les de certification pour faciliter la d marche des entreprises et la mission des agents certificateurs 4 1 2 Le secteur phytosanitaire et les conditions d utilisation des produits phytopharmaceutiques La mission estime qu une bonne part des critiques faites par les acteurs qu elle a rencontr s est justifi e Pour y rem dier elle consid re qu il serait n cessaire d engager un v ritable travail de refondation du dispositif en vigueur en France pour la mise en application de la directive 91 414 en troite concertation avec les acteurs int ress s La premi re phase devrait s attacher mieux positionner clairement la cha ne des responsabilit s et tudier en particulier s il ne convient pas d identifier comme en pharmacie v t rinaire une nouvelle responsabilit de prescripteur Il conviendra ensuite d appliquer au dispositif des m thodes modernes de respons
70. oins Bovins g s de plus de 12 mois Bovins g s de plus de 24 mois Ovins et caprins g s de 12 mois et moins Ovins et caprins g s de plus de 12 mois ou pr sentant une incisive permanente ayant perc la gencive les amygdales les intestins le m sent re les amygdales les intestins le m sent re le cr ne l exclusion de la mandibule y compris l enc phale et les yeux la moelle pini re la colonne vert brale y compris les ganglions rachidiens la rate l il on la rate l il on le cr ne y compris l enc phale et les yeux les amygdales la moelle pini re Bovins g s de 12 mois et moins Bovins g s de plus de 12 mois Bovins g s de plus de 24 mois Ovins et caprins g s de moins de 6 mois Ovins et caprins g s de 6 12 mois Ovins et caprins g s de plus de 12 mois ou pr sentant une incisive permanente ayant perc la gencive les amygdales les intestins le m sent re les amygdales les intestins le m sent re le cr ne l exclusion de la mandibule y compris l enc phale et les yeux la moelle pini re la colonne vert brale y compris les ganglions rachidiens la rate Pil on le cr ne y compris les yeux mais l exclusion de l enc phale les amygdales la rate l il on le cr ne y compris l enc phale et les yeux les amygdales la rate l il on le cr ne y
71. onal de l Alimentation CNA M Jo l MATHURIN SDQPV DGAL MAP Mme Sylvie MALEZIEUX SDQPV DGAL MAP Organisations professionnelles M Thierry GESLAIN directeur de l Association Nationale des Industries Alimentaires ANIA M Nicolas DOUZAIN DIDIER directeur g n ral de la F d ration Nationale de l Industrie et du Commerce en Gros des Viandes FNICGWV M Pierre HAILLIEZ directeur g n ral du syndicat des industries de la viande SNIV M Paul RAUCH d l gu g n ral du Syndicat National du Commerce du Porc SNCP M Philippe AMAR d l gu g n ral du Syndicat National des Industriels et Professionnels de l uf SNIPO M Philippe JACHNIK Maison du Lait Mme BRIS M POULET et M RAVET Syndicat National des Industries de la Nutrition Animale SNIA Syndicat National des Producteurs d additifs et d ingr dients de la cha ne alimentaire SYNPA M Bernard BOSC directeur de la F d ration Nationale des Professionnels des Semences des Plantes Potag res FNPSP M Daniel VESCHAMBRES chef du d partement l gumes et technologies du Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et L gumes CTIFL Mme Catherine LAGRUE d partement l gumes et technologies CTIFL M Jean Marc CRETY Directeur du Comit Economique National Agricole des L gumes destination Industrielle CENALDI M Bernard LE DELLIOU Union Interprofessionnelle des L gumes Transform s UNILET Mme KOSSER GLORIES et Mme B
72. ovo produits essentiellement Je lait les productions v g tales alimentation animale Dans ce but des contacts ont t pris avec les services de l administration centrale DGAL et d concentr s DDSV SREA SRPV et poste d inspection frontalier du minist re de l agriculture et de la p che les attach s agricoles de certaines ambassades aupr s des Etats membres et de la repr sentation permanente Bruxelles des organisations publiques CNA avec des organisations professionnelles pour obtenir un premier cadrage des situations rencontr es par les op rateurs aupr s des op rateurs conomiques eux m mes production diff rents stades logistique n goce etc Chaque demande d entretien a t pr c d e d un contact t l phonique pour que l objet de la mission et sa m thode soient clairement pr cis s puis d un envoi par messagerie de la lettre de mission et d un guide d entretien Tous les entretiens ont donn lieu soit la production de documents de la part des organismes contact s soit un compte rendu d entretien par la mission Les textes en application et les volutions r glementaires r centes li es l application des r glements du paquet hygi ne ont t recens s 2 2 Le d roulement des travaux et le ressenti g n ral D une mani re g n rale la mission a re u un tr s bon accueil et ses investigations ont suscit un r el int r t
73. oxicologiques et cotoxicologiques de la SA Ces tudes explicitent les propri t s des substances actives susceptibles de les consid rer au regard de la r glementation relative certaines substances et pr parations dangereuses comme des produits dangereux explosifs inflammable comburants dangereux pour l environnement et ou comme produits v n neux dangereux tr s toxique toxique nocif irritant canc rog ne mutag ne t ratog ne L valuation porte galement sur les produits de d gradation des substances actives qui doivent tre identifi s et valu s de la n me mani re sur les r sidus pr sents sur les v g taux LMR les prescriptions m dicales suivre en cas d accident etc L Etat valuateur apr s accord de l Union sur la conformit des pi ces du dossier proc de son valuation et r dige un m moire l intention de la commission Apr s consultation du comit permanent de la cha ne alimentaire et de la sant animale CPCASA la Commission europ enne prend et publie sa d cision qui peut tre l inscription de la substance active sur la liste europ enne une demande de renseignements ou d essais suppl mentaires le refus d inscription L inscription est valable pour un d lai de 10 ans renouvelable La demande de renouvellement doit tre pr sent e deux ans avant la date d expiration de ce d lai Dans la pratique pour effectuer toutes les tudes requises par
74. per ue l occasion des contr les v t rinaires l importation institu e par l article 80 de la loi n 95 95 du 1 f vrier 1995 de modernisation de l agriculture D cret n 99 825 du 17 septembre 1999 pris pour l application de l article 302 bis WC du code g n ral des imp ts relatif la redevance sanitaire pour le contr le de certaines substances et de leurs r sidus et modifiant l annexe II ce code Arr t du 6 juin 1994 relatif aux conditions sanitaires d importation d animaux vivants de produits d origine animale et de denr es animales ou d origine animale en provenance des pays tiers JORF du 24 06 94 Arr t du 3 juin 1996 fixant les modalit s de rattachement par voie de fonds de concours des versements des soci t s de courses de chevaux au titre des frais de contr le et de surveillance Arr t du 12 ao t 1996 modifiant le titre de l arr t du 3 juin 1996 fixant les modalit s de rattachement par voire de fonds de concours du produit de la redevance per ue l occasion des contr les v t rinaires l importation Arr t du 17 septembre 1999 fixant les tarifs de la redevance sanitaire pour le contr le de certaines substances et de leurs r sidus mentionn s l article 302 bis WC du code g n ral des imp ts et modifiant l annexe IV ce code Arr t du 17 septembre 1999 modifiant les tarifs des redevances sanitaires d abattage et de d coupage mentionn es aux articl
75. prix respectivement de 60 et 280 tonne Les 42 000 tonnes de PAT repr sentent un volume de 130 000 tonnes de mati res brutes dans l hypoth se d un rendement de 33 Bilan en l tat 15 7 18 3 millions d euros c est dire Re u des abattoirs 130 000 x 100 120 13 15 6M Pay aux cimenteries 2 000 x 40 17ME Re u de la valorisation des suifs 22 000 x 200 44M Bilan valorisation pet food 21 7 24 3 millions d euros c est dire Re u des abattoirs 130 000 x 100 120 13 15 6M Valorisation PAT 42 000 x 60 2 5M Valorisation suif 22 000 x 280 62M Soit une plus value apport e par la fili re pet food de 6 millions d uros Noter que l utilisation des graisses avant fente est r duite du fait de leur non s paration dans la majorit des abattoirs o elles ne repr sentent que 20 pour cent environ du tonnage 3 Evolutions envisag es L avis de l AFSSA du 30 janvier 2006 saisine 2005 SA 027 consid re que les graisses pr lev es apr s la fente des carcasses de bovins g s de plus de 24 mois ne devraient tre autoris es ni pour l alimentation humaine ni pour l alimentation animale En revanche les graisses pr lev es sur les bovins de moins de 24 mois pourraient faire l objet d une telle valorisation Au del de la probl matique des graisses le SNIV syndicat national de l industrie de viandes consid re que cet avis pourrait avoir de lourd
76. probl me nous a t rapport de l importation de la vente et de l utilisation ill gales de formulations non homologu es en France mais homologu es dans les pays membres voisins Il semble que si les dispositions fran aises sont p nalisantes pour les professionnels ce serait sur trois points de proc dures les d lais de ces proc dures la d rogation appel e usage essentiel Si la substance active SA n est plus inscrite la suite d une valuation d favorable la position de principe de la France et toujours d fendue en CP CASA est de ne pas d livrer d AMM contrairement d autres Etats I AMM pour usage mineur qui vise obtenir une homologation par extension sur la base d un dossier simplifi Cette possibilit pourrait tre mieux exploit e En pratique elle est li e l tablissement de conventions triparties et donc d un accord pr alable qui n est pas syst matique pour les usages orphelins Cette situation serait en grande partie li e au fonctionnement de la proc dure d homologation comit d homologation commission des toxiques commission des PPP etc qui est sp cifique la France le secteur phytosanitaire n ayant pas t pris en charge par I AFSSA lors de sa constitution en 1998 Le transfert l AFSSA de l valuation des risques li s aux produits phytopharmaceutiques tel qu il d coule des articles 70 et 71 de la loi d orientation agricole per
77. que des engins de transport neufs et en service dont la mise en uvre est d l gu e par le minist re de l agriculture au GIE Cemafroid Or ce dispositif institue une obligation de moyens qui ne r pond pas pleinement aux nouvelles conditions cr es par le r glement 178 2002 Il est consid r par certaines entreprises comme co teux et peu efficient quant la garantie du r sultat 3 2 4 Application de la r glementation harmonisation de l inspection La mission a per u un quilibre qui semble pr valoir entre certains points qui feraient l objet d une application trop rigoureuse selon les professionnels et la majorit des cas pour lesquels les services d inspection font preuve d un pragmatisme dont les professionnels b n ficient Aux facteurs techniques s ajoute le param tre humain qui ne peut tre uniforme et va conduire plusieurs inspecteurs des descriptions singuli res d une m me particularit pouvant conduire des d cisions diff rentes Nos interlocuteurs n ont pas os mettre en cause les agents de contr le mais ont effleur ou ont privil gi le rapport de proximit qu ils entretiennent avec eux Il est primordial de maintenir un dialogue entre professionnels et services de contr le qui quotidiennement au contact du terrain fait progresser la connaissance et permet d adapter les d cisions Ainsi des anomalies mineures inh rentes au travail routinier peuvent tre rapidement corrig
78. ques pr c dentes 17 1 Rappel des bases r glementaires Les produits phytopharmaceutiques PPP appel s aussi produits antiparasitaires usag agricole et plus commun ment produits phytosanitaires sont r glement s par la directive communautaire Directive 91 414 CEE relative la mise sur le march des produits phytopharmaceutiques et en France par le code rural articles L 253 1 253 16 et R 253 1 253 84 et de l arr t du 06 09 1994 transcrivant en droit fran ais la directive pr cit e A cette r glementation s ajoute le cas ch ant celle relatives certaines substances et pr parations dangereuses d cret 88 1231 du 19 12 1988 et aux substances v n neuses Article R 5132 62 du code de la sant publique Un PPP se pr sente sous la forme d une formulation contenant une ou plusieurs substances actives SA choisies en fonction de leurs propri t s biocides contre les organismes nuisibles ou concurrentiels au d veloppement des v g taux 17 P P P produit phytopharmaceutique produit industriel formul contenant une active ou plusieurs substances actives SA et des co formulants anti oxydant mulsifiant anti mousse stabilisant etc 18 Les sites de la SDQPV donnent toutes les pr cisions et informations www agriculture gouv fr spip ressources themes santeetprotectiondesvegetaux maitrisedesintrants r268 html et http e phy agriculture gouv fr 19 i s agit de l a
79. r it r es d entretien malgr des d clarations initiales d int r t et de forte motivation pour le sujet de notre mission Les contacts avec les principaux secteurs ont permis un premier inventaire et il resterait mener bien trois t ches importantes et complexes qui font l objet de propositions en conclusion de ce rapport pour r pondre pleinement aux termes de la lettre de mission expertiser l impact conomique des dispositions r glementaires assurer le suivi des productions r glementaires des administrations centrales concern es concevoir un guichet permettant de recueillir les dol ances des professionnels confront s des demandes souvent ponctuelles et sp cialis es et de leur apporter le soutien adapt La mission n tait pas en mesure de conduire sur ces th mes des investigations compl mentaires d taill es dans un d lai compatible avec sa commande La premi re cause d inqui tude para t tre l ins curit juridique des op rateurs cons cutive au rajout de mesures nationales et la coordination et l harmonisation insuffisante des services de l Etat Agriculture Finances etc Cette complexit peut expliquer une certaine difficult disposer d informations sur des points pr cis 3 Les informations collect es dans le cadre de la mission 3 1 La segmentation des cas de distorsion rencontr s 3 1 1 Le march et le droit national e Des r glementations parfoi
80. r 91 414 CE adopt par la France plus contraignant pour les op rateurs que les autres Etats membres en ce qui concerne la proc dure d AMM M me probl matique en ce qui concerne la fixation des LMR non harmonisation entre les Etats membres Deux probl matiques peuvent se poser au regard de la mise en place du R g 882 2004 des distorsions de concurrence r sultant de la non harmonisation des syst mes de financement nationaux des contr les officiels pendant la p riode de transition Ces distorsions de concurrence dans le domaine animal li es l application de r gles diff rentes entre Pays membres sont marginales et dans leur ensemble favorables aux op rateurs fran ais de la fili re en revanche le basculement vers un syst me harmonis va entra ner une perte de comp titivit au niveau des op rateurs fran ais de la fili re porcine et surtout aviaire y compris dans la fili re palmip des gras du fait du rench rissement du montant des taxes et ou redevances sanitaires 16 i sd 4 Eau Voir en annexe la liste des textes nationaux en vigueur en mati re de financements des contr les officiels Opposable aux exploitants Applicable au 1 janvier 2006 Abrogation des Directives 95 69 et 98 51 CE au 1 janvier 2006 Applicable au 1 janvier 2006 Existence d une p riode de transition de 2 ann es 2007 2008 pour la mise en place du syst me de financement des contr l
81. rustration dont certaines pourraient se r v ler de sa responsabilit La d cision technique arr t e n est que la r sultante de plusieurs param tres scrupuleusement appliqu s param tres biologiques parfaitement codifi s param tres analytiques si n cessaires pour confirmer ou lever une suspicion autres etc Mais cette r sultante ne peut toutefois pas tre totalement affranchie d autres facteurs plus difficiles appr hender que sont les appr ciations de niveau de gravit et de son incidence sur la denr e les stades d volution d une l sion et sa cons quence biochimique sur l intimit de la denr e la notion de lot pour des denr es produites conform ment de stricts cahiers des charges impos s aux producteurs Exemple 1 les disparit s d inspection sur les chines de porcins de r forme relev es initialement par les producteurs et confirm es par les DDSV Les porcins de r forme truies verrats subissent au cours de leur vie un nombre important d injections pr ventives et curatives justifi es Elles sont tr s majoritairement effectu es par divers op rateurs dans le cou de ces animaux Les s quelles quand elles existent peuvent tre fibreuses inflammatoires et parfois purulentes la diversit de ces l sions excluait de facto un traitement uniforme de ces zones anatomiques tr s pris es par les ateliers de transformation qui pouvaient s en voir priv s lors de saisie v t rin
82. s Code des douanes et r glementation subs quente R g 1774 2002 R g 999 2001 R g 812 2003 Direct 1999 34 modif Direct 85 374 CEE relative au rapprochement des dispositions l gislatives r glementaires et administratives des Etats membres en mati re e responsabilit du fait des produits d fectueux Direct 89 608 CEE relative l assistance mutuelle entre les autorit s administratives des Etats membres Direct 92 59 ICEE relative la s curit g n rale des produits Polyreg en cours d laboration R g 1882 2003 modif la Dir 93 43 et la Dir 98 83 Reg 852 2004 relatif hygi ne des denr es alimentaires H1 L essentiel L adoption de cette loi cadre gommera terme les distorsions de concurrence intracommunautaires s dans chacun des pays membres Elles devraient donc en toute logique s estomper au cours de la p riode de transition pr vue par les nouveaux textes 18 mois compter du 1 janvier 2006 Voir rubrique Contr les officiels Annexe 3 Evolution mise en place chronologie du nouveau droit Applicable au 1 janvier 2005 Fixe les principes g n raux r gissant les denr es alimentaires et l alimentation animale en g n ral et la s curit des denr es alimentaires et des aliments pour animaux en particulier Opposable aux exploitants Applicable au plus t t le 1 janvier 2006 et au plus tard 18 mois apr s l entr e
83. s Le principe de la liste positive est g n ralis tout ce qui n est pas autoris est interdit Les divergences entre Etats concernent l encadrement de la vente distribution le conseil et l utilisation de ces produits et le contr le des appareils d application En Grande Bretagne certains codes de bonnes pratiques sont reconnus comme ayant un statut r glementaire 2 6 La cha ne de responsabilit La cha ne de responsabilit actuelle du producteur de PPP l utilisateur peut tre sch matiquement ainsi r sum e le producteur de PPP est responsable o vis vis des pouvoirs publics de la conformit de ses installations et de ses produits aux r gles g n rales installations class es transport aux substances dangereuses emballage tiquetage fiche de s curit et aux r gles particuli res relatives aux PPP AMM ADE et APV tiquetage o vis vis de ses clients des effets des produits qu il met en march aussi bien en ce qui concerne les effets recherch s relatifs aux usages que des ventuels effets n gatifs pour les cultures Le distributeur est tenu de se conformer aux r gles g n rales relatives aux commerces et diverses r gles particuli res relatives aux PPP agr ment obligatoire et tra abilit pour la cession titre on reux ou gratuits de produits antiparasitaires class s toxiques tr s toxiques canc rig nes mutag nes toxiques pour la reproduction dangere
84. s l efficacit des autocontr les la proc dure est per ue comme on reuse pour les exploitants elle les d poss de de la ma trise de leur moyen d exploitation par l incertitude du renouvellement du classement d cid e par un tiers la s curit juridique des entreprises en est affect e Ces critiques valent pour tout types d engins et particuli rement pour les r frig rants dur e d immobilisation du v hicule mauvaise appr hension de leurs caract ristiques techniques Dans sa forme actuelle le dispositif des essais d efficacit pour le renouvellement des attestations techniques des engins en service va au del des exigences du r glement 178 2002 et co te aux entreprises sans pour autant r pondre aux garanties exig es par celui ci Le maintien de la continuit de la cha ne du froid n cessite le recours des moyens ad quats Le contr le p riodique des performances des mat riels ne garantit nullement le maintien de la temp rature des denr es en exploitation et ne remplace pas des autocontr les La garantie que les obligations de r sultats impos es par le r glement 178 2002 sont bien satisfaites pourraient tre apport es autant par des dispositifs de type normatif voire priv s dans le cadre de la relations contractuelle clients fournisseurs que par des r glementations portant sur des obligations de moyens Cf la r cente tude r alis e la demande de la DPEI par l INRA L Etat ne peut don
85. s officiels Ouverture certificateur un exp rimentale de march s sans mod le de certificat officiel Manque de structures de soutien l export et d faut 4 SNCP DPEI DREE UE Cause non reconnue hors sujet d efficacit SOPEXA PT Laxisme de certaines dispositions du paquet hygi ne 2 SNIA DGAL UE R gression Arbitrage UE favorable la position fran aise SNIA Contr les non harmonis s saisies d chines de porc DGAL Pratiques nationales Surco ts trichine etc Note de service chines et r glement trichine 26 54 L gislation europ enne Paquet hygi ne Textes associ s Textes de bases Reg 178 2002 Food Law Principes g n raux et prescriptons g n rales de la l gislation alimentaire couvert Alimentation humaine dont additifs Prod primaire Transformat Entreposage Transport Distribution L gislation nationale R g 1642 2003 modif la F L sur certaines dispositions Code Rural et r glementation subs quente R g 808 2003 modif R g 1774 2002 tablissant les r gles sanitaires applic ables aux sous produits animaux non destin s la consommation humaine Code de la Consommation et r glementation subs quente Codes des Imp ts et R g 806 2003 portant adaptation des r glementation subs quente dispositions relatives aux Comit s et modifiant plusieurs directives sp cifiques Direct 96 23 mesures de contr les r sidu
86. s plus contraignantes Les Etats membres ont la possibilit de fixer des mesures r glementaires plus exigeantes pour la s curit sanitaire des denr es alimentaires Ces r glementations peuvent avoir un impact qu il convient d appr cier tant au plan de la comp titivit des entreprises que du b n fice au plan sanitaire Il convient aussi de s assurer que ces mesures ne seront pas contourn es du fait de la libre circulation des biens en Europe e Lanon standardisation des m thodes de contr le Les services charg s du contr le disposent d une certaine latitude pour d finir les conditions dans lesquelles ils d livrent des autorisations ou ils certifient la conformit de produits L exercice de cette responsabilit s op re selon des appr ciations li es au contexte qui peuvent favoriser des distorsions de concurrence C est par l adoption de proc dures de contr les de vade mecum d audit des services et la formation des agents que ces h t rog n it s peuvent tre identifi es et limit es Annexe 6 4 note technique inspection de salubrit et certification v t rinaire 6 54 3 1 2 Le march int rieur et le droit communautaire e La transcription du droit communautaire en droit national Diverses causes retard dans la transcription du droit communautaire transcription insuffisamment harmonis e pratiques h t rog nes des services charg s des contr les etc peuvent participer fixer des exig
87. t 302 bis N 302 bis W Annexe III art 111 quater A et suivants et Annexe IV art 50 terdecies et quaterdecies Instruction du 5 juillet 1991 Bull Offic des Imp ts n 134 du 12 juillet 1991 n 3 P 4 91 redevance sanitaire d abattage et redevance sanitaire de d coupage Article 53 de la Loi de finances rectificative pour 1990 D cret n 91 296 du 20 mars 1991 et arr t du 20 mars 1991 J O du 22 mars 1991 pages 3977 et 3982 C G I art 302 bis N 302 bis W Annexe III art 111 quater A et suivants et Annexe IV art 50 terdecies et quaterdecies Instruction du 31 janvier 1992 TVA Bases d imposition Situation des abattoirs publics ou priv s Redevances sanitaires d abattage et de d coupage et taxe parafiscale au profit de l ANDA B 1111 C G I art 267 I 1 Instruction du 29 janvier 1992 Redevances sanitaires d abattage et de d coupage Tarifs pour 1992 Arr t du 31 d cembre 1991 J O du 9 janvier 1992 p 436 et 437 Redevance sanitaire de d coupage Pr cisions relatives la d finition des op rations de d coupage C G I art 302 bis N 302 bis W Annexe III art 111 quater et suivants et annexe IV art 50 terdecies et quaterdecies Instruction du 20 d cembre 1993 Bull Offic des imp ts n 246 du 29 d cembre 1993 Redevances sanitaires d abattage et de d coupage Cons quences de l application du nouveau r gime des changes intracommunautaires Art 44 de la loi n 92 677 du 17 juillet 1992
88. tiliser des prot ines de ruminants de bien meilleure qualit La r vision de l arr t du 2 mai 1994 arr t minist riel du 3 ao t 2005 int gre la seule possibilit d utiliser en France des farines de viandes osseuses issues de salles de d coupe alimentation humaine Si le principe de cette ouverture est satisfaisant l utilisation effective des ces mati res est limit e en raison de leur fort taux de cendres et de leur faible taux en prot ines compte tenu des cons quences n gatives sur l quilibre nutritionnel des produits Les producteurs fran ais consid rent qu ils supportent un d savantage concurrentiel majeur tant sur leur propre march que sur les exportations l int rieur comme l ext rieur de PUnion 2 Donn es conomiques a Valorisation des sous produits Rappelons qu en France plus de 250 000 tonnes de farines sont envoy es chaque ann e en incin ration c est dire dans la fili re la moins conomiquement et cologiquement durable et que les stocks s l vent plus de 700 000 tonnes Le MAP n a pas encore modifi les mesures r glementaires car 1l souhaitait les prendre en une seule fois avec l avis sur les graisses apr s fente Donn es mission SPE Jacques Vardon Modification des r glements UE i 999 2001 et 1774 2002 PEET Cadavres de Fertilisants et supports Cat gorie 1 G latines import es Usage photographique Fertilisants et supports septembre 20
89. uanes art 285 quinquies Code Rural Art 236 1 2 et 4 Loi n 98 1267 du 30 d cembre 1998 Arr t s du 12 07 00 01 08 02 et 09 12 03 Dir 91 496 CEE et Dir 97 78 CE Code Rural Article L 236 donnant la possibilit d instituer une redevance l exportation sur la certification sanitaire Code Rural et r glementation subs quente Code de la Consommation et r glementation subs quente Codes des Imp ts et r glementation subs quente Code des douanes et r glementation subs quente Cette Directive ne continue s appliquer qu l importation d animaux vivants Applicable la date d application de H1 H2 H3 Alimentation animale dont additifs Prod primaire Transformation Entreposage Transport Distribution Sant et protection des v g taux dont import export Contr les officiels 16 R g 183 2005 tablissant les exigences en mati re d hygi ne des aliments pour animaux Hors champ du R s 882 2004 article 27 pour ce qui concerne les contr les R g 882 2004 relatif aux contr les officiels effectu s pour s assurer de la conformit avec la l gislation sur les aliments pour animaux et les denr es alimentaires et avec les dispositions relatives la sant animale et au bien tre des animaux R glement 1774 2002 r gles sanitaires applicables aux sous produits animaux non destin s la consom
90. ue selon l avis m me de l AFSSA les risques sanitaires sont nuls Dans les autres pays le probl me ne se pose pas Au Danemark le contr le de la trichine est d j effectu de mani re industrielle pour un co t du 1 10 de celui de la France La situation 51 devrait s am liorer si les abattoirs s quipaient pour automatiser les pr l vements et faire des tests de digestions peptiques 2 Rappel du dispositif en vigueur a L inspection v t rinaire de salubrit Les ISPV et leurs collaborateurs TMA seuls fonctionnaires d Etat assurer une pr sence permanente dans les sites de productions primaires abattoirs d animaux de boucherie de volailles et dans les cri es ont souvent par le pass et sans doute encore maintenant focalis sur eux la tr s grande majorit des critiques des diff rentes cat gories de professionnels fr quentant ces sites Leur mission premi re de d termination de la salubrit d une denr e d origine animale c est dire d une denr e qui ce stade de production ne soit pas g n ratrice d intoxication alimentaire les expose tr s naturellement ces critiques puisque leur d cision finale risque d induire une incidence conomique f cheuse pour le d tenteur qui se voit priv partiellement ou totalement des revenus de son travail Le d tenteur insatisfait ne retenant que le r sultat final en ignorant ou le plus souvent en feignant d ignorer les causes de cette f
91. ui a t transmise au Cabinet de Monsieur le ministre de l agriculture et de la p che Le pr sent rapport valide ces pr conclusions dont certaines propositions ont d ores et d j t mises en uvre 15 54 Conclusion Une concertation troite avec les autres Etats membres sur les r glementations les modalit s de fonctionnement des services de contr le et des agences d valuation doit tre recherch e dans le domaine de la s curit sanitaire de l alimentation Une r glementation n est bien appliqu e que si elle est connue et bien comprise A cet gard les textes applicables aux productions agricoles et agroalimentaires actuellement dispers s entre plusieurs codes consommation rural imp ts sant publique m riteraient d tre valu s simplifi s et rendus ais ment accessibles aux op rateurs conomiques par exemple par la mise en place d un dispositif p renne de veille juridique La mise en place du paquet hygi ne constitue une opportunit pour proc der aux am nagements n cessaires et adopter un dispositif de nature pr venir et corriger les distorsions de concurrence li es aux dispositions nationales tout en laissant chaque Etat membre la latitude d organiser ses services en ad quation avec son contexte politique et administratif L application du nouveau droit alimentaire doit galement conduire d velopper des outils d valuation de l impact socio conomique de la r g
92. ur final Ces conditions d emploi pr cisent notamment l usage appropri et les pr cautions de manipulation du produit pour pr parer la bouillie Elles sont le r sultat du classement ou non du PPP au titre de la r glementation relative certaines substances et pr parations dangereuses d exp rimentations et des r sultats statistiques associ s confirmant que les objectifs de s curit d innocuit et efficacit agronomique sont atteints Les utilisations qui s cartent de ces conditions d emploi sont ill gales si elles n ont pas t exp riment es selon les protocoles officiels tablis et reconnus par des scientifiques et des experts et valid s par l Union Europ enne Les produits sous exp rimentation doivent faire l objet d une autorisation de distribution pour exp rimentation ADE d une dur e limit e deux ans subordonn e sauf d rogation l obligation de destruction des r coltes trait es Les produits en instance de mise sur le march doivent peuvent b n ficier d une autorisation provisoire de vente APV d une dur e de quatre ans prorogeable deux ans L tiquette des produits destin s aux jardins d amateur doit comporter la mention emploi autoris dans les jardins amateurs Cette mention est refus e pour les produits class s toxiques et tr s toxique ou pour certaines cat gorie de nocivit 2 Commentaires sur certaines notions La compr hensio
93. urs agriculteurs et applicateurs se plaignent de la proc dure de d livrance de l autorisation de mise en march AMM qui est excessivement longue en France deux trois fois plus que dans d autres Etats membres e La d finition de l usage est excessivement contraignante ce qui a pour effet de dissuader les producteurs de PPP de d poser des demandes d AMM pour des march s consid r s comme insuffisamment attractifs Certaines cultures ne disposent alors pas des PPP n cessaires leur protection productions dites orphelines e Les utilisateurs se plaignent enfin des difficult s r glementaires rencontr es pour la r alisation de m langes extemporan s plusieurs PPP dans la cuve du pulv risateur e Les distributeurs de produits v g taux d plorent une harmonisation insuffisante au niveau europ en des limites maximum r siduelles LMR et une surench re de certains r f rentiels priv s qui fixent des limites inf rieures e Certains producteurs affirment que gr ce une bonne ma trise des pratiques ils satisfont aux LMR avec des d lais d emploi avant r colte DAR plus courts que le d lai r glementaire mais qu ils sont p nalis s par la tra abilit impos e par les cahiers des charges et le futur r glement hygi ne europ en L objet de cette fiche est de rappeler les r glementations et concepts en vigueur en mati re de produits phytosanitaires et d en faire un commentaire la lumi re des criti
94. ux pour l environnement non vente au grand public des produits ne comportant pas la mention emploi autoris dans les jardins d amateurs L applicateur doit se conformer aux prescriptions figurant sur l tiquette Il est en outre tenu d tre agr pour les prestations de ce service effectu es titre on reux L utilisateur est tenu de se conformer pour l utilisation des PPP aux r gles g n rales d finies par le code du travail et pour l limination des d chets des r gles sp cifiques d finies par le code de l environnement Il ressort de l examen de ce dispositif qu il comporte malgr son impressionnante complexit deux faiblesses majeures dans l organisation de la cha ne des responsabilit s 43 il ignore les fonctions interm diaires de conseil et ou de pr conisation et ou de prescription il accorde une place tr s insuffisante la qualification des acteurs et a recours des outils rudimentaires qui ne garantissent que les acteurs ma trise des bases professionnelles proportionn es la dangerosit des PPP En particulier il semble que les outils ordinaires de la normalisation et de la certification de conformit la norme n y occupent que peu de place Tout repose sur les indications port es sur l tiquette dont on esp re qu elles seront effectivement respect es alors que les services charg s du contr le ne disposent pas des moyens de le v rif
95. v s type EurepGap En intracommunautaire pratiques h t rog nes dans le contr le du passeport phytosanitaire A l importation de pays tiers pratiques h t rog nes au sein de l UE dans la d livrance et le contr le du passeport phytosanitaire Le contr le des PEC est de la comp tence de l OAV l exportation d lais excessifs dans l obtention des certificats Le droit de la propri t industrielle appliqu e aux semences Peu de moyen d actions au niveau national Eompstenes Echelle Cause de distorsion Effets conomiques 21 54 Contraintes r glementaires particuli res Contraintes r glementaires particuli res Non harmonisation ou non transcription du droit Cause non retenue H t rog n it des pratiques de contr le H t rog n it des pratiques de contr le H t rog n it des pratiques de contr le Manque de r activit A Non a ou non transcription du droit Surco ts D lais de proc dure anormaux Non responsabilisant Risque de confusion Perte de parts de march Surco ts Perte d efficacit Exposition aux importations des pays tiers Entrave aux exportations Surco ts Exposition aux importations des pays tiers D lais de proc dure anormaux Surco ts Exposition aux importations des pays tiers Entrave aux exportations Non responsabilisant Innovation mal prot g e 2 4 C r ales et ol agineux R glement 178 2002 tra
96. vit font l objet d un contr le visuel et d un essai de descente et de maintien en temp rature 6 ans 9 ans et 12 ans dans 150 centres r partis sur l ensemble du territoire Cette reprise en main a contribu assainir l tat du parc automobile de 20 30 des v hicules 9 ans sont d class s et la notori t du savoir faire fran ais tant en ce qui concerne le contr le certains pays demandent le conseil de la France pour la mise en place de dispositifs de m me nature que les constructeurs dont la performance des produits est au meilleur niveau N anmoins deux volutions r centes conduisent s interroger sur d ventuelles adaptations de ce dispositif e _ L mergence de nouveaux m tiers en mati re de logistique sous froid L mergence en mati re de produits surgel s de nouveaux m tiers de type cash and carry Metro etc incitent fortement au d veloppement de transports de proximit du lieu d entreposage sous froid au lieu de transformation ou de consommation au profit de diff rents clients restauration etc Ces transports sont astreints aux m mes obligations d hygi ne et de s curit alimentaire que les autres mais s agissant de transports sur des distances inf rieures 80 Km ils ne sont pas soumis l obligation des contr les effectu s par CEMAFROID Les services charg s du contr le sont les services v t rinaires et ceux de la DGCCREF Devant tre effectu s sur
97. volutions tant sur le plan r glementaire que dans la relation client fournisseur qui se traduisent pour le producteur par une multiplication des contr les de toute nature et donc pas des co ts suppl mentaires et dans une certaine mesure par une certaine confusion et une d gradation de la lisibilit de l ensemble de ces dispositifs C est pour analyser cette volution que le minist re de l agriculture a confi en 2005 l INRA une tude sur l articulation entre r glementation normalisation et r f rentiels priv s partir des r sultats de trois enqu tes aupr s des fournisseurs des clients distributeurs des organismes certificateurs des instituts de normalisation et des structures d interface L tude fait clairement ressortir comment le passage progressif du cadre r glementaire europ en d obligations de moyens vers des obligations de r sultat et la mise en place d une tra abilit a boulevers l organisation des cha nes de responsabilit et explique dans une large mesure l mergence des marques de distributeurs et la puissance des r f rentiels impos s par la grande distribution La mise en uvre du r glement 178 2002 et du paquet hygi ne va de toute vidence renforcer l volution constat e et conduire les pouvoirs publics r examiner la nature des contr les op rer les m tiers qui s y rapportent et l organisation de leurs services Des futurs possibles envisag s par l

Réglementations et distorsions de concurrence

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