Nous voudrions d`une part tenter de développer une conception
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1. actualise et se constitue partir de cet espace sp cifique Ces processus sont historiques et g n tiques Le signe mat riel mental constitu dans les interactions sociales condense les quatre faces du processus de signification A nsi non seulement dans l esprit des sujets mais aussi dans la mat rialit il existe la possibilit que la logique le symbolique le fonctionnel et le 161 r f rentiel aient leur propre langage m me si chacun de ces langages n existe pas sans la pr sence des autres Alors nous pouvons parler du langage math matique de l art comme langage symbolique de la perspective comme r f rentiel et du mode d emploi d un quipement comme communication fonctionnelle Mais nous savons aussi que la perspective est appropri e par l art que la musique poss de sa logique que le r f rentiel voque des motions etc Comme notre proposition est que le discours est un croisement entre le dit l esprit et le social aucune des faces de la signification n a sa pl nitude en dehors du lieu o elle est constitu e Les tombes des pharaons ont une signification pleine pour l poque o elles ont t cr es mais aussi dans l actualit dans laquelle elles sont ins r es comme repr sentations mat rielles d une nouvelle poque Comme le social est vari l esprit s adapte un nouveau processus pour s approprier du dit Ni le th tre ni le cin ma ne reconstituent ce qui s2. est pass l ils font une appropriation aux m diations sociales contemporaines ils replacent de nouveaux dits Le croisement entre le dit le mental et le social se perd dans son existence ph m re en m me temps qu une partie de la signification peut tre r cup r e par la recherche qui ins r e dans le social fait aussi une r cup ration en partie gocentrique en partie sociocentrique et dont on peut faire l analyse partir de l histoire du pr sent 3 Entre l op ratif et le figuratif dans les repr sentations mentales L id e des quatre faces du signe peut tre extraite m me de plusieurs exemples d velopp s par Piaget et Inhelder Comme nous pouvons le voir dans A psicologia da crian a soit p une proposition p sa n gation q une autre proposition et q sa n gation Elles peuvent se regrouper multiplicativement ce qui donne p q par exemple cet animal est un cygne et est blanc p q ce n est pas un cygne mais il est blanc p q c est un cygne mais il n est pas blanc et p q n est pas un cygne ni blanc Or cela n est pas une combinatoire mais un simple groupement multiplicatif accessible partir de 7 ou 8 ans En revanche de ces quatre associations multiplicatives on peut en tirer 16 combinaisons passant de 0 1 1 2 2 3 3 ou les 4 en m me temps Si le point exprime la conjonction et v la disjonction on obtient en effet Piaget 1982 115 Cette illus
3. imitation parce qu elle est toujours li e au concret objet conduite image sonore visuelle tactile ou cin tique se trouve encore prisonni re de son origine sensorimotrice et perceptive avec un manque de signifi s subjectifs y compris les op ratoires et affectifs Le symbole de son c t a une grande richesse subjective mais il est centr sur le moi psychologique ou social comme l autre face d une monnaie caract ris e par la tendance un manque de zones de sens socialement reconnues ou de mouvement d accommodation face aux objets Nous pouvons dire que m me inspir du structuralisme essentiellement synchronique de Saussure Piaget d veloppe une conception g n tique c est dire synchronique et diachronique en cr ant une compr hension du signe comme un arbitraire social et du symbole comme un produit de la pens e simplement individuelle et subjective Piaget 1926 129 Cependant en m me temps qu il fournit une perspective de synth se entre structure gen se et interaction Piaget avance vers la d finition du signe comme condition n cessaire la pens e repr sentative op ratoire dans la mesure o celle ci se lib re des limites des instruments figuratifs ant rieurs et partage une convivialit avec des instruments aptes son existence comme formalisation logique le concept Donc dans la pens e repr sentative pour acqu rir la fixit de signification des concepts et surtou
4. l enfant se reconna t L imaginaire est le point commun entre le plan mental et le niveau relationnel 6 Cet entrecroisement des faces de la signification dans la gen se psychologique et sociale appara t clairement dans les mythes o le logique le r f rentiel le fonctionnel et le symbolique sont juxtapos s comme des valeurs identiques 7 Ce n est pas par hasard que Cremilda Medina en discutant l pist mologie du journalisme va proposer une interaction directe du journaliste avec le r el mobilisant les sensations sans la m diation de la technologie Sa proposition montre selon nous l importance de la signification pratique en tant que source de renouvellement social de la pens e 159 au monde physique car cette r f rence peut tre li e au monde social Cela veut dire que des termes tels que libert galit impossibilit morale sont aussi construits avec un degr plus ou moins abstrait de relation avec l action sociale m me si celle ci est le mouvement de la pens e Dans les deux cas r f rence du signe par rapport au monde physique et social nous parlons de l aspect r f rentiel du signe La dimension concr te ne se r f re pas cette forme de signification Par cons quent nous pouvons dire que la signification concr te ne se r f re pas au r f rentiel au r el Le concret se r f re au subjectif individuel et social non r v l dans le discours mais qui est pr sent inconsc
5. 1 Une proposition autour de la signification Nous pouvons maintenant situer les concepts de niveaux de signification Ferreira 2002 1 La signification pratique comprend les sensations les perceptions et l action Les cadres perceptifs constitu s dans cette sph re sont coll s la pr sence des objets Cependant travers les structures figuratives de continuit image de fond constance grandeur etc les cadres perceptifs commencent se d gager des objets et aussi des situations dans leur mat rialit Ce niveau correspond la pens e intuitive 2 La signification repr sentative concr te r sulte des relations entre plusieurs cadres perceptifs et s exprime dans l action et dans les perceptions reconstruites dans la mesure o il y a des relations entre les perceptions Ainsi au niveau de la signification concr te le sujet sait que l id e des bords d une route se touchant dans un point l infini est fausse Quand il tablit la relation entre ce cadre figuratif les lignes qui se touchent et les relations construites les parall les ne se touchent pas il sait il anticipe que la rencontre des lat rales est une fausse perception du r el Ce niveau correspond la pens e op ratoire concr te4 3 La signification repr sentative discursive demande un langage constitu dans ses diff rentes modalit s analogiques digitales formelles etc des dimensions ling
6. QUELQUES POINTS POUR UNE APPROCHE EPISTEMOLOGIQUE DU DISCOURS Jairo Ferreira Silvia Parrat Dayan2 RESUM Nous voudrions d une part tenter de d velopper une conception g n tique de production du sens et du discours partir de formulations inspir es de Piaget D autre part nous sugg rerons quelques points centraux pour une interpr tation sociocognitive du discours Pour mieux faire comprendre notre proposition nous sugg rons un exemple m taphorique Il s agit d un immeuble dont les tages repr senteraient les niveaux pratique repr sentatif concret et discursif du signe et les bords indiqueraient les formes de signification le r f rentiel le logique le fonctionnel et le symbolique qui traversent le discours Ainsi chaque niveau du signe il y aurait quatre faces Mots cl s signification discours et repr sentation ABSTRACT In this article we want to develop a genetic conception of sense and speech production based on formulations inspired by Piaget We also suggest some central topics for sociocognitive interpretation of speech For a better comprehension of our proposition we suggest a metaphorical example This would be a building where the storeys represent the practical concrete representative and discursive levels of the sign and the walls indicate the forms of signification referential logical functional and symbolic that permeate the speech So in each level of the sign there would be 4 face
7. cadres perceptifs anticip s qui voient des parall les au del des bords de la route qui se touchent et l imitation en tant que repr sentation des lignes lat rales comme des lignes qui se touchent effectivement quand le concept de perspective n op re pas Dans la mesure o la signification pratique est pr op ratoire elle sera toujours une repr sentation d form e du r el qui peut tre physique ou social tant la fois g n tiquement une des sources de la signification concr te et formelle Cependant dans la mesure o la pratique action sensations et cadres perceptifs est diff renci e par les niveaux de signification concr te et formelle la dimension d formante se dissout dans les op rations de re signification de monde Deuxi mement le niveau de la signification concr te se r f re l inconscient social qui op re sur le monde comme dans le cas o la notion concr te de perspective nous permet de marcher vers les lignes droites qui se touchent mais sans expression discursive logique ni op ratoire Bourdieu 1980 parlera de pratique en se r f rant ce niveau Pour nous cependant la pratique se r f re l action fond e sur l intuition les sensations et les perceptions sans atteindre une cl ture logique La pratique dont parle Bourdieu se r f re une autre dimension il s agirait de l action qui a d j atteint des sch mes logiques Les sensations sur
8. dans lesquels 162 il y a des possibilit s de la pens e pr op ratoire intuitive et conceptuelle Nous avons plusieurs types de polys mie les valeurs symboliques r f rentielles logiques et fonctionnelles sont multiples En plus elles se produisent plusieurs niveaux gocentrique intuitif ou op ratoire La polys mie qui peut tre observ e entre des sujets gocentriques n est pas la m me que celle produite entre des sujets qui d veloppent des processus de signification travers des op rations comme dans le cas d un d bat scientifique dans la cr ation artistique etc Nous pourrions penser ici la possibilit d une th orie de la polys mie dans laquelle le croisement ph m re du mental du social et du mat riel multiplie les possibilit s de signification CONCLUSION Comme nous le proposons le signe condense des l ments conceptuels qui sont logiques et op ratoires qui lui donnent une stabilit de sens Mais cette stabilit conceptuelle selon notre th se est dans une relation dialectique qu int grent et diff rencient aussi bien des dimensions symboliques pr sentes dans les jeux de construction du sens que d imitation r fl chie c est dire un r f rentiel qui ne s puise pas imiter et reproduire le r el mais qui cherche la signification dans la critique et l analyse des aspects r f rentiels et des dimensions fonctionnelles Ainsi le noyau stable des signes ne se
9. e et math matique En dehors d un tel tat limite tout syst me de symbole oscille entre la totalit par composition logique et la totalit par associations Piaget 1973 41 Entre la premi re formulation le signe en relation au concept et cette derni re le signe oscillant entre la libre association et la logique nous voyons quelques impr cisions auxquelles nous essayerons de r pondre l aide de la formulation qui suit le signe est partie constituante et constitu e l int rieur de la pens e repr sentative mais il peut occuper dans cette pens e un lieu gocentrique intuitif et conceptuel selon les processus de signification mobilis s par le ou les sujets en interaction Cette formulation nous permet de comprendre comme relevant du social m me certains jeux observ s par des auteurs comme Bateson C est le cas d un ensemble de mouvements de deux singes qui jouent avec des actions et des signaux similaires mais pas identiques ceux d un combat Dans notre perspective nous avons ici une zone de transition qui doit tre comprise comme constituante du signe Cette proposition nous para t plus coh rente dans la mesure o elle r cup re l id e de niveaux g n tiques gocentrique intuitif et op ratoire diff renci s dans la formation du signe Or ceci discute le probl me du signe comme repr sentation mentale De ce point de vue l univers de la repr sentation mentale doit tre compris aussi e
10. fait pas seulement travers son caract re op ro s mantique mais aussi symbolique r f rentiel imitatif et fonctionnel C est dans l interaction entre ses diverses faces que le signe se constitue comme discours Dans la perspective que nous proposons les syst mes tot miques sont aussi des signes dans la mesure o ils sont partag s r f rentiels fonctionnels bien que pr op ratoires pour les finalit s auxquelles ils taient souvent li s 8 L id e que le signe est conditionn la capacit du sujet est soulign par d autres auteurs comme Pascual Leone Si el sujeto no dispone de bastante capacidad de atenci n mental no podr abstraer un s mbolo y en su lugar se formar una se al m s o menos diferenciada se al puesto que el contexto por falta de capacidad mental no va a intervenir en la relaci n sem ntica entre el signo y su referente PASCUAL LEONE 1996 80 Cependant dans notre proposition le signal est d j une forme embryonnaire du signe dans la mesure o il d finit un lieu d inter compr hension 163 BIBLIOGRAPHIE BOURDIEU Pierre 1987 Coisas ditas S o Paulo Brasiliense 1990 CHARAUDEAU Patrick 1983 Langage et discours l mentes de s miolinguistique th orie et pratique Paris Hachette 175 p CHARAUDEAU Patrick 1984 Langage et soci t Papier de travail dit s par le Maison des sciences de l homme CNRS Paris 51 p FERREIRA Jairo Get
11. iemment dans les actions et les interactions exprimant une logique de l action Troisi mement la signification discursive merge de la singularit du discours lui m me c est la dimension des r v lations des explicitations des actions et des interactions travers les diff rents langages Au moyen du discours le sujet se lib re de l action imm diate et singuli re qui lui est propre pour affronter d autres significations provenant d autres sujets qui lui permettront de donner une nouvelle dimension ses connaissances ant rieures puisqu il sort du cadre de l action individuelle La dimension discursive de la connaissance est expos e brillamment par V ron 1980 dans un texte o il discute de la connaissance scientifique et du discours 2 Source d une conception g n tique Le signe dans la perspective piagetienne est tudi principalement comme repr sentation mentale La gen se du signe est analys e comme une synth se des processus d assimilation qui fournissent les signifi s et d accommodation qui fournissent les signifiants Dans cette perspective le signe est construit dans la dialectique entre le symbole l imitation et les op rations d une part et d autre part et en m me temps travers le d passement possible des d s quilibres relatifs aux phases intuitive et pr conceptuelle de la pens e repr sentative Mais ni l imitation ni le symbole ne sont des signes L
12. la r alit se r f rent au niveau pratique donc elles s articulent toujours avec un certain niveau d action et de perception de la r alit On retrouve ici la pens e sociale intuitive pr sente aussi dans le mythe et le rite tandis que les sch mes et les structures logiques mobilis s inconsciemment dans l action sont des paliers des perceptions et des sensations qui se r f rent la signification concr te Entre les perceptions imm diates de la r alit et les perceptions fond es par les sch mes repr sentatifs concrets il y a une dialectique command e par l ensemble de l action Cela expliquerait pourquoi le mythe pr sente d j plusieurs sch mes qui apr s diff renciation et int gration en nouvelles totalit s vont fonder la logique l art la politique et le fait Le terme concret ne conduit ni une identification du monde physique ni la r f rence du signe Comme nous le savons il existe des signes qui peuvent ne pas se r f rer l unification et l identification primordiales C est un moment crucial pour l enfant qui effectue la premi re conqu te de son identit par la perception d une image totale de son corps qui va pr c der le sentiment d unit de sa personne Pour Lacan l enfant dispose de la capacit dans l imaginaire d op rer l unification de son corps Ceci est rendu possible du fait de la pr sence ses c t s de sa m re ce premier Grand Autre dans lequel
13. n interaction avec les repr sentations mat rielles un dessin une parole etc Le risque est d effacer dans une perspective qui doit tre d interaction le lieu de l objet y compris les repr sentations mat rielles telles que des objets sociaux construits ce qui est le cas des syst mes logiques sans rapport aucun avec le r el En tant que construction sociale cet objet a aussi une histoire individuelle et sociale condition pour l histoire des repr sentations mentales individuelles et de la praxis sociale Cette histoire des repr sentations mat rielles des dessins et des hurlements jusqu la production de l crit ainsi que du support fourni par les cavernes jusqu l informatique conserve les constructions sociales ant rieures en l guant un h ritage On peut dire la m me chose de la praxis sociale La praxis sociale contemporaine h rite et conserve m me si elle nie plusieurs de ses caract ristiques les constructions de la pens e sociale ant rieure Ici l histoire se r f re aux processus sociaux de production et d interpr tation du sens La signification est dans cette perspective que nous d veloppons la rencontre avec ou sans synth se entre les repr sentations mentales les repr sentations mat rielles et la praxis sociale Il s agit d un carrefour entre les repr sentations mentales des interlocuteurs les repr sentations mat rielles possibles dans le dispositif et la praxis sociale qui s
14. points de vue distincts en un syst me de r ciprocit s objectives Piaget 1967 p 152 Le stade du miroir est le paradigme d une relation duelle Le stade du miroir est le moment d individuation du sujet dans le miroir L exp rience se joue entre 6 et 18 mois D abord il y a confusion entre le moi et l autre Puis l enfant plac devant le miroir comprend que ce qu il voit n est qu une image Enfin il reconna t l image du miroir comme tant la sienne et l image de sa m re comme tant celle de sa m re C est alors que s op rent 158 et l autre confluent en exprimant le caract re fusionnel entre le sujet et l objet que nous identifions dans le concept de signification pratique A ce niveau l l imitation relative la signification que nous appelons r f rentielle oscille entre l absence et la pr sence des repr sentations dans la mesure o ces derni res ne s affirment qu avec la diff renciation entre le moi et l autre celui ci pouvant tre un autre sujet ou un objet A ce niveau l il y a donc une indiff renciation entre les diverses faces de la signification M me quand l imitation atteint les repr sentations propres la pens e pratique sa pr sence atteste l oscillation dans les phases qui pr c dent la r flexion Nous savons ainsi qu il y a une diff rence entre l imitation exprim e comme repr sentation r fl chie quand nous op rons et produisons des
15. t son degr de g n ralit qui d passe celui de l exp rience individuelle les sch mes doivent donner lieu une communication interindividuelle et par cons quent tre exprim s en signes Piaget 1975 130 Par ailleurs la valeur potentielle op rative et coop rative du signe n est ni implicite ni exhaustive dans la mesure o la signification reste subordonn e l ensemble de l action Dans notre perspective la pens e pratique la signification sensorielle et motrice la perception les effets de champ continue s exercer dans une dialectique de sym tries et 160 d asym tries avec la pens e repr sentative Sous cet angle les aspects figuratifs op ratifs et fonctionnels des formes de pens e repr sentative sont constitu s comme univers du signe ce qui nous permet de comprendre le signe en sa gen se transitant de l gocentrique monologue jusqu aux niveaux sup rieurs de socialisation en passant et en int grant les approximations polys miques intuitives Piaget nous donne des l ments pour penser ainsi un langage peut arriver la constitution d une totalit logique seulement la double condition d une ad quation complete des signifiants aux signifi s et d une subordination complete des valeurs aux normes ce qui n est pas le cas en effet des langages exclusivement conventionnels exprimant un jeu de concepts eux m mes totalement rigoureux c est dire du symbolisme logistiqu
16. tration nous montre que les aspects op ratifs et figuratifs signifiants et signifi s sont en corr lation interne la constitution du signe comme du concept Ainsi p animal q cygne est non etc sont constitu es travers des identit s et oppositions entre signifiants et signifi s ou des identit s dans le terrain des aspects figuratifs de la pens e repr sentative Ces identit s se r f rent aussi aux relations entre objets et repr sentations le signe comme signification r f rentielle Sans ces identit s et oppositions entre ce que nous appelons aspects symboliques et r f rentiels il ny a pas moyen d assurer la corr lation entre des op rations formelles et celles nonc es ci dessus C est dans ce sens que le signe se constitue en repr sentation logique c est dire un ph nom ne qui stabilise les formes d op rations logiques mais qui requiert des noyaux de sens stables et galement d identit s dans l aspect figuratif soit dans les aspects symboliques et r f rentiels C est son caract re logique qui a incit Inhelder affirmer que les sch mas repr sentatifs sont op ro s miotiques Inhelder 1992 41 Mais le signe est loin d tre contr l par la logique en ce qui se r f re tous ses aspects figuratifs dans lesquels il y a une multiplicit de signifi s socialement accept s pour chaque signe invalidant en soi un syst me d quivalences stable et op ratifs
17. ts Key words signification speech et representation l Jairo Ferreira Professeur du Centro de Ci ncias da Comunica o da Universidade do Vale do Rio dos Sinos Unisinos Rio Grande do Sul Brasil Doctor en Informatique de Education pour l Universidade Federal do Rio Grande do Sul UFRGS Porto Alegre 2002 Je remercie Daniel Peraya Ma tre d Enseignement et Recherche de TECFA Universit de Gen ve Silvia Parrat Dayan chercheur aux Archives Jean Piaget Universit de Gen ve et Margaret Axt de l Universit F d rale du Rio Grande Do Sul pour leurs remarques pertinentes qui ont contribu aux formulations th oriques de cet article produit dans le cadre de ma th se de doctorat E mail ferreira netu unisinos br Page d accueil personnelle http Avww comunica unisinos br ferreira 2 Chercheur aux Archives Jean Piaget Universit de Gen ve 157 INTRODUCTION Dans cet article premi rement nous cherchons d velopper une conception g n tique du signe que nous actualiserons partir de nos formulations inspir es de la th orie piagetienne Ensuite nous reprendrons et reconstruirons les propositions analytiques de Patrick Charaudeau partir des diff rentes formulations que nous d velopperons nous pourrons sugg rer quelques points centraux pour une interpr tation sociocognitive du discours qui nous permettra de comprendre les interactions discursives en dispositifs de communication
18. uistiques discursives et situationnelles Le discours reprend l intuition et la signification concr te en diff rents niveaux de proximit avec des flux discursifs structur s par les champs sociaux Premi rement nous affirmons qu il n y a pas de diff renciation entre signifiant signifi et r f rent au niveau de la signification pratique Le stade du miroir concept d velopp par Lacan exprime cette indiff renciation Au moment du stade du miroir le moi 3 Le propre du sch me sensori moteur perception etc du symbole pr conceptuel de la configuration intuitive elle m me est qu ils sont toujours centr s sur un tat particulier de l objet et d un point de vue particulier du sujet donc qu ils t moignent toujours simultan ment et d une assimilation gocentrique au sujet et d une accommodation ph nom niste l objet Piaget 1967 p 152 4 Le propre de l quilibre mobile qui caract rise le groupement est au contraire que la d centration d j pr par e par les r gulations et articulations progressives de l intuition devient brusquement syst matique en atteignant sa limite la pens e ne s attache plus alors aux tats particuliers de l objet mais elle s astreint suivre les transformations successives elles m mes selon tous leurs d tours et leur retours possibles et elle ne proc de plus d un point de vue particulier du sujet mais coordonne tous les
19. ulio 2002a Campos de significa o e conhecimento em dispositivos digitais an lise das intera es discursivas em listas de discuss o Tese de Doutorado Programa de P s Gradua o em Inform tica na Educa o PGIE Universidade Federal do Rio Grande do Sul Porto Alegre 498 p INHELDER Barbel amp CELLERIER Jung 1992 Le cheminement des d couverts de l enfant Recherche sur les microgen sis cognitives Paris Delachaux e N stle 319 p PASCUAL LEONE Jean 1996 Piaget Vygostiky y la funci n del s mbolo In Substratum vol II n 8 set 1996 63 87 PIAGET J 1926 4 representa o do mundo na crian a Rio de Janeiro Record 318 p PIAGET Jean 1967 La psychologie de l intelligence Paris Armand Colin 192 PIAGET J 1973 Estudos Sociol gicos Rio de Janeiro Companhia Editora Forense 232 p PIAGET J 1975 A forma o do simbolo na crian a Rio de Janeiro Zahar 376 p PIAGET J amp INHELDER Barbel 1982 4 Psicologia da crian a S o Paulo Difel 135 p VER N Eliseo 1980 4 produ o de sentido S o Paulo Cultrix 238 p 164
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