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Edition 2015 - AGRICULTURE ALGERIE

1. Doses kg P avant semis P stade 2 talles P stade pi 1 cm P205 ha an R gime de fertilisation PO 75 P30 102 94 88 P60 96 95 98 Tableau 3 Effet de la date d apport de P sur le rendement du bl Isengrain dans un sol pauvre en P Montans France r alis par Arvalis en 1998 Dans les conditions semi arides en Tunisie AISSA et MHIRI 2002 notent que le pr l vement de P par la culture de bl exprim en pourcentage de la mati re s che a montr la m me tendance pour les diff rents sites avec une concentration plus lev e au stade pr coce tallage et une diminution progressive jusqu au stade maturit B Concernant les modes d apport Les modes d apport du P sont vari s localisation de l engrais combinaison de l engrais avec d autres fertilisants ou pulv risation foliaire d un engrais liquide Il est int ressant d tudier l effet de ces modes d apports par rapport aux contraintes sp cifiques du milieu semi aride l localisation de l apport Un apport localis de P permet une prolif ration des racines HINSINGER 2001 Un tel d veloppement du syst me racinaire des c r ales est un gage d approvisionnement min ral C est chez les jeunes plants que la demande en P est la plus forte Aussi c est tr s t t que les carences en P peuvent s installer et p naliser le rendement final Selon HALITIM 1996 afin de lutter contre les risques d insolubilisation un engrais phosphat de type sup
2. ha en incluant la fertilisation la protection phytosanitaire les semences et m me le fuel L itin raire type commence par un entretien chimique du chaume gr ce un glyphosate pour viter que des adventices ne transpirent le peu d eau du sol Le semis l automne est pr c d par une application de glyphosate trifluraline Il est souvent r alis avec un semoir dents qui met en terre en moyenne 50 kg ha de semences souvent d origine fermi re Le flux de terre cr recouvre la trifluraline et vite sa volatilisation Des fertilisants sont apport s au semis en localis 20 unit s d azote 7 de phosphore Le reste de l itin raire est ajust selon l ann e ou la parcelle apport d ur e jusqu 30 u si le potentiel est prometteur rattrapage sur dicotyl dones 2 4 D le plus souvent et ray grass tr s pr sent et surtout multi r sistant Aucun r gulateur ou fongicide n est appliqu en g n ral Dans des r gions plus proches de la mer et plus arros es 600 mm an en moyenne le potentiel moyen des bl s approche les 40 50 q ha Les itin raires sont adapt s en cons quence pour valoriser ces meilleurs potentiels densit de semis plus importante fertilisation plus g n reuse fongicide triazole au stade derni re feuille tal e programme herbicide un peu plus complet Les adventices australiennes font de la r sistance cf Chapitre 5 Des mat riels aux tailles impressionnantes
3. 15 D apr s les agriculteurs enqu t s le rendement en bl dur a atteint 60 et 70 qx ha 16 Des agriculteurs interview s en mars 2008 commercialisent une part de leurs productions de bl et de fourrages vers le Mali de fa on directe ou par des mandataires du commerce transsaharien 17 Conduit d irrigation 18 Les prix d achat ont t fix s en juin 2008 4 500 DA le quintal pour le bl dur 3 500 DA pour le bl tendre et 2 500 DA pour l orge 19 Soci t Nationale de l lectricit et du Gaz cr e en 1969 Avec l ensemble de ses filiales elle exerce des activit s de production de transport et de distribution de l nergie lectrique et de gaz 20 Ce qui repr sentait en 2005 environ 72 millions d euros Direction du complexe CAAS 2005 21 Voir entres autres r f rences C te 1993 2002 Bisson 1993 1994 2003 2004 Dubost 2002 et Fontaine 1996 1999 22 Ces chiffres incluent l ensemble des agricultures nationales espaces d sertiques compris 23 Bien que selon le Minist re de l agriculture et de l agroalimentaire canadien le gouvernement saoudien a r duit sa production locale de bl de 12 en 2009 et continuera de la r duire chaque ann e en pr vision d une cessation compl te de la production d ici 2016 http www ats sea agr gc ca afr 463 1 fra htm 24 Dans une r gion comme le Souf de vieille tradition paysanne de modestes agriculteurs ont vite saisi l
4. la culture du palmier et du mara chage 8 Enqu te de terrain 2008 Dahmane 2007 et Merabti 2008 19Quant au type individuel les attributions se sont r alis es sur de grandes superficies comprises entre 100 et 5000 ha en mobilisant des entrepreneurs agricoles originaires de la r gion ou exog nes Chronologiquement les premiers pionniers sont originaires de la r gion Oua na Adrar et Inzeghmir dans la wilaya d Adrar des lus communaux ou des personnes ais es financi rement proches de l administration sont les premiers avoir tent l exp rience pour tirer profit d un projet fortement financ par l tat Par la suite d autres entrepreneurs sont venus du Nord notamment du Centre et de l Est du pays Alger Tizi Ouzou Blida Batna Souk Ahras Une des sp cificit s de ces nouveaux entrepreneurs agricoles r side dans le fait qu ils sont g n ralement issus de secteurs d activit s non agricoles L enqu te de terrains a ainsi d nombr que 76 attributaires de la grande mise en valeur n taient pas issus du secteur agricole 29 taient auparavant commer ants 31 fonctionnaires dont 10 enseignants et 16 exer aient des fonctions lib rales La diversit des parcours professionnels de ces nouveaux agriculteurs est r v latrice du tropisme exerc alors par ce nouveau programme permettant l acc s au foncier D tenteurs de capitaux ces entrepreneurs ont par ailleurs b n fici du soutien
5. qualit Or certaines coop ratives ont d refuser des grains porteurs de la maladie du charbon Des propri taires de moulins se plaignent de trouver trop d impuret s parmi les grains gravillons graines de mauvaises herbes grains moisis Parfois les grains livr s pr sentaient jusqu 90 de grains mitadin s alors que le maximum autoris est de 20 Et lorsque l ann e derni re Rahouia les bl s durs ont pr sent une mauvaise qualit suite des pluies tardives et que le responsable local de la CCLS a voqu la possibilit de ne pas verser la prime de 1000 DA pour d faut de qualit les c r aliers ont menac de suspendre toutes leurs livraisons de bl Il a fallu l intervention personnelle du wali afin de trouver une solution Or les solutions ne sont jamais en faveur des transformateurs On nous a oblig d accepter jusqu 90 de grains mitadin s lance un responsable de coop rative Plus grave en 2010 le Forum des Chefs d entreprise FCE a publi un communiqu d non ant l obligation faite aux moulins utiliser les bl s durs produits localement les unit s meuneries se trouvaient contraintes d accepter sans discuter les bl s qui leur taient r troc d s par l OAIC soulignant des niveaux qualitatifs irr guliers qui ont eu des r percussions sur le produit fini lequel ne r pondait plus au go t du consommateur alg rien Il faut rappeler que le niveau du chiffre d affaires de la profess
6. t par des pr l vements d hiver Un irrigant qui construit un tel ouvrage ne pr l ve plus l t mais en p riode hivernale ce qui permet de constituer une r serve qui servira irriguer les cultures quand elles en ont le plus besoin En ann e normale les ouvrages peuvent tre remplis sans aucun souci selon un protocole qui permet le remplissage de novembre avril Le Nord Charente compte environ 20 retenues de substitution dont les plus anciennes datent du d but des ann es 90 Le bassin du Son Sonnette deux rivi res charentaises fait l objet d une telle gestion depuis 1995 Les irrigants int ress s se sont regroup s en ASA Association syndicale autoris e pour porter le projet de construction des retenues Chaque irrigant adh rent fait part de ses besoins en volumes d eau pour la campagne venir C est l association qui g re les retenues et qui stocke 60 des besoins recens s On estime que les 40 restants pourront tre pr lev s dans le milieu naturel sans incidence majeure Ces volumes d eau sont g r s de mani re globale au moment de l irrigation les agriculteurs les plus proches des r serves puiseront tous leurs volumes dans celles ci Quant aux agriculteurs plus loign s ils pourront continuer de pr lever la totalit de leurs besoins dans le milieu naturel L ASA Son Sonnette g re quatre r serves qui b n ficient environ 20 adh rents C est le premier bassin qui
7. Ann es Minima moyenne Maxima 2005 20 40 62 2006 61 107 162 2007 80 137 159 2008 40 71 138 2009 40 104 198 2010 42 77 118 2011 20 63 158 Tableau 3 Moyennes et fourchettes des teneurs en azote mesur es derri re bl dur horizon 0 60 cm dans la zone Mauguio Lunel de 2005 2011 Chambre d Agriculture de l H rault 2011 L observation de ces niveaux de reliquats azot s en fonction de la pluviom trie automnale montre des corr lations significatives Tableau 4 Reliquats azot s entr e hiver Pluviom trie automnale Ann es septembre novembre Mauguio H rault France 359 63 2011 296 77 2010 294 38 2005 248 107 2006 214 71 2008 134 137 2007 126 104 2009 Tableau 4 Niveau moyen de reliquats azot s et pluviom trie automnale Service Productions V g tales CL Chambre d Agriculture de l H rault 2012 Le reliquat azot entr e hiver est estim ici dans un but de r duire les cas de pollution des nappes phr atiques par les nitrates Dans le cas du pilotage de la fertilisation azot c est le reliquat sortie hiver qui est pris en compte La min ralisation de l azote organique d pend des conditions d humidit et de temp rature Ainsi lorsque le sol est humide elle est de l ordre de 0 15 kg ha jour si la temp rature moyenne est de 5 C et de 0 30 kg ha jour si elle atteint 10 C En l absence de donn es lo
8. Le stockage la ferme peut constituer une alternative cette crise des capacit s de stockage Une telle d marche implique une disponibilit en mat riel de stockage de petit gabarit ainsi qu une tarification adapt e Le stockage en ferme peut se pratiquer de plusieurs fa ons e Le stockage en sac plat Dans ce cas les sacs reposent sur des palettes dispos es m me une aire b tonn e ou en terre battue sous un hangar La manipulation des sacs est fastidieuse La disponibilit en convoyeurs m caniques ou en chariots l vateurs permet de faciliter les op rations de d charge puis reprise de la marchandise e Le stockage plat en vrac Dans ce cas les c r ales reposent m me le sol sur une aire b tonn e sous un hangar ferm La reprise des grains peut tre effectu e au godet attel l avant d un tracteur Dans le cas de tr s grandes quantit s stock es Dans les deux cas il s agit de veiller une lutte contre rongeurs et oiseaux Il s agit de r aliser des fumigations contre les insectes s attaquant aux grains Par ailleurs une ventilation s av re n cessaire afin de r duire la temp rature des grains stock s 42 Ain Abid Les aires de stockage font d faut Production c r ali re Le Quotidien d Oran du jeudi 17 juillet 2014 43 Des mesures de temp ratures sur les grains stock s restent mener Le faible taux d humidit des grains par rapport aux conditions en Europe milite pour une plus
9. Les exploitations du Mallee ou du Wimmera disposent de mat riels de taille impressionnante dont la surface d utilisation est de l ordre de quelques milliers d hectares Le semoir type fait 9 16 m environ et est quip de dents semeuses qui assurent le placement de l engrais et des semences Le semoir est coupl une tr mie ravitailleuse et n cessite une puissance de traction de 350 400 cv Le semis direct tant de plus en plus la r gle aucun mat riel de travail du sol n est utilis La r colte est assur e par des machines conventionnelles ou s paration forc e de 250 cv environ La faible quantit de biomasse r colter permet de les quiper de coupes de 10 m ou plus Le transport du grain est assur par des transbordeurs et des camions La pulv risation est assur e par des mat riels tra n s ou automoteurs quip s de rampes d environ 30 m Les vitesses de pulv risation sont importantes 20 30 km h Les produits sont appliqu s bas volume 50 80 l ha l aide de buses injection d air En d pit d un usage essentiellement tourn vers les produits g n riques principalement glyphosate trifluraline et 2 4 D le niveau technologique des pulv risateurs est tr s bon injection directe parfois coupl e une double rampe pour viter les antagonismes entre mati res actives coupures de tron on assist es par GPS technologie Case permettant de faire varier la vitesse et le volume
10. traditionnellement rajout au couscous dans l Est du pays Vendu l tranger sous forme de petits cubes r hydrater une heure avant cuisson ce type de tofu une fois r hydrat pr sente l aspect de morceaux de viandes Il convient parfaitement pour des plats en sauce Il pourrait galement trouver sa place dans les steacks hach s et tout plat cuisin base de viande Les pousses de soja pourraient faire leur apparition pour les hors d oeuvres ou dans des rouleaux de printemps accommod s aux go ts culinaires locaux En 1999 une tude de la Food and Drug Administration a conclu en un effet entre les prot ines du soja et la diminution du risque de maladies cardio vasculaires Le soja consid r comme de la viande v g tale m rite d tre tudi par les sp cialistes de la restauration et de l agro alimentaire Alg riens afin d tre incorpor la cuisine alg rienne Les id es de pr paration sont nombreuses Une recherche sur internet montre qu il existe m me des conserves de lentilles au tofu fum Certainement une imitation de lentilles aux saucisses fum es destin s des v g tariens Il existe 23 Le klila est obtenu partir du lait de la vache qui vient de donner naissance un veau Il s agit d un lait particuli rement riche Il est s ch et d coup en morceaux 24 Les rouleaux de printemps ressemblent nos boureks Ils sont constitu s d une feuille de p te enroulant un m lan
11. Dans les situations de parcelles en bl sur bl beaucoup d exploitations visit es ont de grosses difficult s semer profondeur r guli re cause des amas de paille La semence reste en surface ce qui fait le bonheur des fourmis qui entassent les graines La premi re solution serait d quiper les moissonneuses batteuses d parpilleurs de menues pailles afin d obtenir une bonne r partition sur le sol Notons que le probl me des r sidus de r colte se pose galement avec d autres cultures comme la f verole malgr le pr l vement des pailles Il semblerait que les semoirs quip s avec 2 lignes de semis posent moins de probl me car ils ont plus de d gagement La deuxi me solution serait d essayer de faire un passage de broyeur de pailles En pr sence de r sidus de r colte importants on a tendance mettre plus de pression sur les disques et mettre trop profond pour ne pas laisser de graines la surface ce qui a pour cons quence des pertes la lev e significatives Pour faire face ces difficult s plusieurs agriculteurs ont fait le choix d un passage de cover crop avant le semis en utilisant le semoir SD Dans ces conditions on remet en cause le Syst me Semis Direct dans son principe de Non perturbation du sol et les acquis de lutte contre l rosion et d am lioration de la fertilit du sol 3 4 Favoriser les Rotations longues Le Semis Direct est avant tout un Syst me d
12. MUCHAONYERWAC P 2012 Biomass production weed suppression nitrogen and phosphorus uptake in white oat Avena sativa L and grazing vetch Vicia dasycarpa L cover crop bicultures under an irrigated no till system South African J of Plant and Soil Vol 29 3 4 135 141 PEARSE SJ VENEKLAAS EJ CAWTHRAY GR BOLLAND MDA LAMBERS H 2006 Carboxylate release of wheat canola and 11 grain legume species as affected by phosphorus status Plant and Soil 288 127 139 RILEY D and BARBER S A 1971 Effect of ammonium and nitrate fertilization on phosphorus uptake as related to root induced pH changes at the root soil interface Soil Sci Soc Am Proc 35 301 306 STUART J PEARSE E J Veneklaas Greg R Cawthray Mike Bolland D A Lambers H2006 Carboxylate release of wheat canola and 11 grain legume species as affected by phosphorus status Plant Soil 288 127 139 SUONG TT HUTSON CJ SCHULLER KA 2005 Mixed culture of wheat Triticum aestivum L with white lupin Lupinus albus L improves the growth and phosphorus nutrition of the wheat Plant and Soil 272 143 151 THIEN SJ MYERS R 1992 Determination of bioavailable phosphorus in soil Soil Sci Soc Am J 56 p 814 818 VALE M 2011 Perspectives d volution pour le raisonnement de la fertilisation phosphat e Responsable Recherche et D veloppement Agronomiques du groupe SAS Laboratoire AGRO Syst mes mvale saslaboratoire com ZIBILSKE LM BRADFORD JM 2003
13. Par ailleurs l action des mycorhizes en grandes cultures m rite de ne pas tre sous estim e Les champignons MA permettent d augmenter le volume de sol explor et de d passer cette zone d appauvrissement gr ce leur myc lium extra racinaire compos d hyphes tr s fins et bien plus longs que les poils absorbants environ 100 fois plus JAVOT et al 2007 B Rotations et cultures associ es Les pratiques culturales peuvent influencer la bio disponibilit du P Ces pratiques influent sur les tres vivants du sol microscopiques ou macroscopiques Il a t observ que les d jections de vers de terre pr sentent 3 fois plus de P extractible dans l eau Certaines esp ces de lombrics favorisent m me la dissolution du phosphate naturel et donc la disponibilit de d riv s du P dans le sol Mais c est au niveau m me de la rhizosph re qu intervient les processus biologiques les plus int ressants 1 Cultures fort pouvoir d extraction du phosphore et cultures associ es Deux cas sont consid rer les rotations culturales et les cultures associ es Les rotations c r ales et cultures fort pouvoir d extraction du P ont toujours exist localement c est le cas de la jach re p tur e comportant des esp ces spontan es de medicago Les l gumineuses graines montrent un meilleur pr l vement du P du sol que le bl faisant d elles un l ment int ressant dans les syst mes de cultures visant la mobilisatio
14. est ainsi Dans le domaine du football il est courant de dire on ne change pas une quipe qui gagne Or en l occurrence les r seaux qualit bl sont une r alit Ils permettent de notables progr s en mati re de qualit des c r ales Dans leur t che ils sont aid s par des structures de coordination r gionales les CRIC Ceux ci sont des pools de comp tence qui permettent un dialogue entre les diff rents intervenants de la fili re c r ales Mais en mati re de progr s technique vient surtout des minotiers Signalons galement l extraordinaire maillage des campagnes par les r seaux de technico commerciaux des firmes de l agrofourniture Dans le cas du groupe Benamor le r seau qualit bl b n ficie de l exp rience de la cellule agronomique tomate industrielle Depuis plusieurs ann es le travail d animation de terrain de cette structure permis de tripler les rendements Face l excellent travail de suivi technique des minotiers se pose la question de l amplification de leurs efforts L analyse de la r cente session du r seau qualit bl Benamor montre que les c r aliers venaient de plusieurs wilayas de l Est On atteint vite les limites de l efficacit agronomique Si les principes de base de la culture des c r ales restent identiques les sp cificit s des terroirs font que pour chaque petite r gion d une wilaya correspond des choix vari taux et les itin raires techniques pr c
15. est utilis par les v g taux pour leurs diff rentes synth es Mais il les perturbe et entra ne la mort des plantes ROUNDU UP UNE REPUTATION SULFUREUSE Depuis des ann es le round up tra ne une mauvaise r putation Cela est d plusieurs causes Le glyphosate est l herbicide le plus vendu au monde Il est notamment utilis par l agriculture de conservation et les jardiniers amateurs Ce large usage ainsi que des doses d utilisation parfois exag r es sont la cause de sa pr sence et de ses produits de d gradation Ampa dans l eau La seconde cause provient des r sistances apparues suite l emploi immod r de cette mati re active et de son association aux OGM De plus en plus de cas document s font tat de ces r sistances Une r sistance appara t d autant plus vite lorsque qu une mol cule est utilis e seule L emploi d un coktail de plusieurs mol cules est plus efficace car les r sistances crois es sont faibles Ces cas de r sistance ont t observ dans le cas de d sherbage des vignes en France la mono culture du bl en Australie ou encore la culture du ma s et du soja OGM respectivement en Am rique du Nord et du Sud La situation est telle qu en Australie la mol cule de glyphosate est dor navant associ e du paraquat afin de constituer un double knock Enfin la derni re cause provient de l association du glyphosate aux formes d agriculture intensive large commercialisation du produit associ
16. lectrique se trouve sur tarif e ce qui induit un co t suppl mentaire pour l exploitant D autant plus que les distances qui s parent les p les de mise en valeur et les grands march s de consommation du Nord Oran et Alger sont 1500 km sont l origine de surco ts de transport Enfin les quipements d irrigation import s de l tranger impliquent une d pendance structurelle une technicit ext rieure qui peut se traduire en cas de panne par une mise en p ril de la r colte 19 Soci t Nationale de l lectricit et du Gaz cr e en 1969 Avec l ensemble de ses filiales elle e 37Quel est le co t de la production agricole au Sahara La rentabilit s est logiquement impos e comme un facteur d cisif pour le devenir de la mise en valeur agricole L apport en engrais et l nergie lectrique consomm e pour pomper l eau et faire fonctionner la rampe pivot ont rendu le co t de revient en cas de faible production gal ou sup rieur au prix de vente du bl sur le march d autant que le prix du bl sur le march mondial tait brad du fait de la monopolisation de la production des pays tels que les tats Unis le Canada ou encore la France Dubost 2002 Cela a conduit l endettement des exploitants vis vis de la SONELGAZ19 et de la CCLS et par cons quent l abandon progressif des exploitations faute de pouvoir d gager des revenus suffisants 38 ce contexte peu fa
17. porter de tels projets de grande c r aliculture en milieux d sertiques Ces programmes qui ont fait l objet de nombreuses investigations21 se sont inspir s pour partie du mod le saoudien de grande c r aliculture irrigu e par rampe d aspersion mobile et bas sur l importation de mat riels et comp tences ext rieures souvent am ricaines C te 2002 46En Tunisie la mise au jour des importantes ressources hydrauliques sahariennes a permis d une part la revivification des palmeraies r fection de r seaux d adduction modernisation agronomique etc et d autre part la cr ation de p rim tres ex nihilo dans le Nefzaoua bas s sur des forages aux mains d exploitants priv s mais souvent aussi sous l gide des vieilles collectivit s d positaires du foncier C te 2002 47En Libye l agriculture a largement souffert de la r orientation massive des actifs vers le secteur des hydrocarbures Cette dynamique explique l exode rural en m me temps que la d pendance alimentaire croissante du pays Fontaine 1999 Cependant d s la fin des ann es 1960 et sur la base des ressources hydrauliques de la nappe albienne furent d velopp s de vastes projets agricoles notamment destin s produire des c r ales dans la r gion de Koufra 10 000 ha puis proximit de Sarir en Cyr na que et dans le Fezzan l ouest de Morzouk Lawless 1976 o chaque p rim tre form de parcelles
18. pour l OAIC une mission aussi importante de par son impact sur l conomie nationale Cette t che est confi e une cellule de veille sp cialis e et permanente Ce suivi se traduit quotidiennement par l analyse et l valuation de l volution des bourses am ricaines et europ ennes la parit euro dollar l volution des emblavures de c r ales dans le monde le d veloppement m t orologique dans le monde pendant les saisons de production et de r colte les aspects li s la qualit des bl s au moment des r coltes Ce suivi concerne les pays exportateurs les pays importateurs mais aussi les pays tr s forte d mographie Chine Inde Pakistan Toutes les donn es recueillies et analys es sont port es quotidiennement la connaissance du comit de r gulation de POAIC qui statue ainsi sur les opportunit s de consulter mais surtout d anticiper le march international Le niveau des importations annuelles volue en fonction de la production nationale C est ainsi que le co t des importations a volu entre un maximum de 3 4 milliards de dollars en 2008 et un minimum de 850 millions de dollars en 2010 Le suivi quotidien du march international des c r ales a toujours permis l office de r aliser des achats souvent par anticipation des prix comp titifs L OAIC doyen des tablissements publics sa cr ation remonte l ind pendance de l Alg rie reste
19. Avantages des outils dents en remplacement de la charrue Le chisel est mieux adapt que la charrue au travail en conditions s ches Il y a une meilleure p n tration du sol Il y a une plus grande vitesse et plus grande largeur de travail que la charrue le double pour un tracteur de m me puissance Les mottes cr es sont de plus petites dimensions que celles obtenues partir des charrues e D quilibre motte terre fine est plus riche en particules fines ce qui vite les profils creux Inconv nients et limites du chisel e 10 15 chevaux sont n cessaires par dents Le salissement en mauvaises herbes est plus important qu avec la charrue en cas d utilisation en hiver le cycle des adventices n est pas rompu La mati re organique n est pas bien enfouie Il y a de la terre souffl e sur 10 cm ce qui peut entra ner par la suite une zone de terre plus compacte qu avec une charrue Il est n cessaire d alterner le travail du chisel avec celui d une charrue et cela tous les 3 4 ans R f rences bibliographiques KEHAL 1979 Travail du sol r sultats d un essai comparatif charrue disques et outils dents C r aliculture 8 9 14 1 Texte tir de Aspects de la c r aliculture alg rienne BELAID D 1986 Office des Publications Universitaires Alger 207 p SRIP TILL LIMITER LE TRAVAIL DU SOL AU LIT DE SEMENCES J r me Labreuche ARVALIS Institut du
20. Dans le cas d une enqu te sur les itin raires techniques pratiqu s par des agriculteurs du Nord du Bassin Parisien Il est apparu que pour de m mes rendements les taux de prot ines les plus faibles correspondaient aux parcelles o avait t r alis e la mesure du reliquat azot du sol en sortie de l hiver Tableau 11 Dose d azote Rendement Calibrage Taux de prot ines du grain unit s ha Qx ha Sans reliquat 90 112 unit s 64 4 88 11 00 azot Avec reliquat 90 112 unit s 164 1 92 9 10 azot Tableau 11 R sultats du pilotage de la fertilisation azot e sur culture d orge de printemps sur la base de mesure du reliquat azot BELAID 1993 Connaissant les quantit s d azote encore pr sentes dans le sol le compl ment d engrais azot apport lors de la reprise de v g tation au d but du printemps a pu tre d termin avec pr cision CONCLUSION En conditions semi arides la fertilisation azot e constitue un bon marqueur des pratiques agricoles actuelles Force est de remarquer que cette fertilisation repose actuellement sur la seule fourniture d azote min ral par les engrais Les forts besoins en azote du bl dur n cessitent de trouver des solutions originales afin de viser le rendement optimum en grain et la qualit semouli re exig e par les industriels de l agro alimentaire La forte variabilit pluviom trique est l origine d une min ralisation ainsi que
21. Il est esp rer que des entreprises locales proposeront leurs services Car disons le assurer le tri de graines travers des tamis n est quand m me pas si sophistiqu que cela De m me qu appliquer un produit chimique sur des graines peut se faire avec une simple b tonni re Et bon nombre d agriculteurs fran ais utilisent cette solution www youtube com watch v N oqfVDvAnQ Certes la t che se corse lorsqu il s agit de trier et traiter des milliers de quintaux de graines Des dispositifs ad quats sont n cessaires Et on peut comprendre l appel d offres de POAIC Mais on peut s tonner que ce secteur ne soit pas l objet de toutes les attentions des services concern s Que ce soit les soci t s de machines agricoles du groupe public PMAT ou des tablissements priv s tel Djoudi m tal il existe des comp tences IL serait opportun que l OAIC ou ses CCLS et le secteur de la transformation qui se plaignent de la pr sence de graines de mauvaises herbes dans les livraisons de bl des agriculteurs prennent des initiatives locales afin de d velopper de tels mat riels On pourrait galement envisager la mise au point de petites unit s mobiles parcourant les exploitations afin d am liorer la semence de fermes Comme le font des c r aliers trangers ainsi une part des semences serait r guli rement renouvel e travers celles achet es l Oaic et une autre part proviendrait des champs de l agri
22. L APS a annonc d but avril qu une nouvelle farine mix e compos e de semoule et de farine a t propos e aux boulangers lors d une s ance de d gustation Il s agit l d une innovation int ressante Elle est d autant plus remarquable que les tablissements publics nous avaient rarement habitu es des prises d initiatives En Alg rie l agriculture produit plus de bl dur que de bl tendre La production locale de bl dur ne couvre pas la totalit des besoins et des importations r guli res sont n cessaires Une fois moulu le bl dur donne de la semoule tandis que le bl tendre donne de la farine En r alisant ce m lange le but est de r duire les importations de farine De l autre c t de la M diterran e la fili re compte norm ment sur les exportations vers le march alg rien Et la d p che de l APS annon ant cette initiative a imm diatement t reprise par les m dias fran ais sp cialis s en agro alimentaire Le m lange de semoule et de farine est couramment employ dans la fabrication de pain maison khobz ed dar et cela pour la plus grande satisfaction des connaisseurs de ce type de produit De point de vue technologique d autres m langes sont possibles C est le cas de l incorporation d orge la farine de bl L orge apporte des fibres et a t reconnu comme ayant des vertus anti cholest rol par la FDA LA BAGUETTE DE PAIN FRANCAISE UNE MALEDICTION On peut se demander si l
23. STOCKAGE A LA FERME LES RAISONS D INVETIR Djamel BELAID 2014 Dans les conditions alg riennes pourquoi investir dans le stockage la ferme Quand on stocke de l orge pour ses animaux Mais galement pour l ato consommation Mais galement en pr vision d une voluion des r gles de commercialisation des c r ales si l Alg rie comme le Maroc venait signer une adh sion l OMC C est pour cela que nous proposons des extraits de l article de Camille Gauthier par dans Terre net M dia le 23 07 2014 Lire L loignement de son organisme de collecte le souhait d alloter sa r colte la volont de garder la libert de commercialisation de ses c r ales jusqu au bout Les raisons qui poussent les agriculteurs stocker chez eux leurs productions peuvent tre multiples Une fois la d cision prise reste choisir entre le stockage plat ou en cellules STOCKER SA RECOLTE A LA FERME A UN COUT ET NE S IMPROVISE PAS Compar aux dix derni res ann es les agriculteurs semblent nouveau vouloir investir dans le stockage des c r ales la ferme et ce pour plusieurs raisons souligne Etienne Losser ing nieur d tudes au p le stockage des grains chez Arvalis Institut du v g tal En France nous avons globalement un d ficit de capacit de stockage et les organismes stockeurs manquent souvent de place Il est aussi plus facile d alloter chez l agriculteur lors de la moisson en isolant la r
24. Syrie Vitron Espagne GTA Mexique Tr s disponible Bidi17 Peu disponible 1 des livraisons Zenati 368 Z Bouteille Hedba3 Terroir Non disponible Tableau 5 Semences des vari t s de bl s durs commercialis es par la CCLS de Guelma en 2006 12 Quant aux vari t s Zenati 368 Zenati bouteille le Hedba 03 selon certains responsables de la CCLS de Guelma elles n ont pas t distribu es leur niveau depuis des lustres malgr les dol ances de plusieurs fellahs de la r gion de Guelma en faveur de leur vente 10 avril 2007 El Watan Selon BOUZERZOUR 2003 64 des vari t s locales des c r ales en Alg rie plus adapt es aux conditions du milieu ont disparu depuis l introduction de nouvelles vari t s dites haut rendement B Les mesures prises afin de conserver les vari t s locales Le mat riel g n tique actuellement inventori et r colt est pr sent dans les collections des diff rentes stations de l ITGC Le germoplasme local est en partie disponibles dans les banques de g nes internationales France USA ICARDA Russie CIMMYT L ITGC a mis en place un programme de conservation des vari t s locales Tableau 6 Actions Organismes Observations Rapatriement de vari t s Programme tripartite ITGC Rapatriement de 44 vari t s Minist re de l enseignement alg riennes de bl dur issues de sup rieur et ICARDA s lection obtenues lors de la p riode colonia
25. alier sur le seul secteur public Des formes de responsabilisation et d engagement du monde paysan existent Il s agit pour cela de contribuer faire merger des lites paysannes capables de s investir dans des outils coop ratifs Diff rents moyens existent formations de jeunes dans des Maisons Rurales plus grande repr sentativit des Chambres d agricultures et des associations professionnelles agricoles Certes afin d approvisionner les villes en bl cette voie est plus difficile que celle consistant commander un bateau de c r ales fran aises ou ukrainiennes Mais cette voie est la plus m me d assurer la p renit d une agriculture locale et de cr er de l emploi L ORGE CELESTE RESSUSCITEE Djamel BELAID 4 01 2014 Des semences d orge c leste on t retrouv e chez un agriculteur On croyait cette vari t d orge perdue jamais Il s agit l d une bonne nouvelle Ce type d orge est tr s int ressant en levage avicole pour remplacer partiellement le ma s On lira avec int r t le r cit de cette d couverte racont e par Abderrahmane Djafri dans El Watan du 29 09 13 En 2013 les quelques kilogrammes d couverts chez le fermier d sign plus haut ont donn 30 quintaux que les professionnels comptent utiliser comme semences pour la d cennie en cours L orge c leste une esp ce c r ali re des plus rares au monde vient d tre redecouverte Souk Ahras gr ce un jeune ing nieur agronome qui
26. autre de la dizaine de quintaux l hectare contre 50 quintaux en irrigu Les chiffres communiqu s par POAIC montrent que le d sherbage chimique ne concerne dans le meilleur des cas qu un quart des superficies Or des augmentations de rendement de 30 voire plus sont possible Les surfaces concern es par la protection insecticide et fongicide sont encore plus faibles Selon les ann es et les c r ales les chutes de rendement li es aux maladies peuvent tre de 50 et plus Quant l apport d engrais bien qu en constante augmentation sa mise en oeuvre n cessite de mettre la disposition des c r aliers les formulations les mieux adapt es leur type de sol LES MOYENS DE MISE EN OEUVRE C est dire combien un itin raire technique ad quat permettrait une meilleure production Quelques rappels cependant Toute politique c r ali re se doit de ne pas oublier avant tout le revenu de l agriculteur Les pouvoirs publics l ont bien compris en subventionnant les intrans et en relevant ces derniers les prix la production Tout apport de technologie nouvelle en agriculture ne peut envisag uniquement dans le sens top down mais par une participation active des premiers concern s A chaque automne en milieu semi aride l agriculteur prend un risque il laboure et s me sans savoir s il r coltera Il y a la une incertitude climatique qui constitue le fossoyeur de toute politique d intensification c r ali
27. avec un reliquat azot de 40 kg ha et d autres 198 kg ha Pr c dents Moyenne kg N ha Bl dur 104 40 198 Melon 118 70 135 Colza 77 Ma s semence 65 Pois prot agineux pois chiche 121 Tableau 2 Niveau moyen d azote du sol mesur la sortie de l hiver selon diff rents pr c dents Chambre d Agriculture de l H rault 2012 Mesure sur une parcelle avec une fumure ajust e prise en compte des reliquats et dans le cas d un bl dur ayant atteint le rendement objectif mesure correspondant un bl dur en sol riche en mati res organiques avec une fertilisation non ajust e cumul et un rendement r alis 70 du rendement objectif C L azote min ral du sol d pend de l historique de la parcelle Il est erron de ne pas tenir compte de l historique d une parcelle lorsqu on d cide du niveau de fertilisation azot d un bl La quantit d azote min ral du sol peut tre tr s variable selon les parcelles Cette variabilit d pend du pr c dent cultural jach re l gumineuses autre c r ale de la r alisation du rendement r el de la culture pr c dente par rapport au rendement esp r de la fertilisation azot e avec ou non prise en compte de l azote min ral du sol du pr c dent cultural des amendements organiques sur les dix derni res ann es Il s agit galement de diff rencier entre un pr c dent jach re p tur e ou travaill e La min ralisation de
28. coop rative accol actuellement au sigle CCLS repr sente une grave erreur Dans leur fonctionnement actuel les CCLS n ont rien voir avec une coop rative Le directeur des CCLS est par exemple nomm par la tutelle Les installations des CCLS n appartiennent pas aux agriculteurs comme l achat de parts sociales le permet dans toute vraie coop rative Il s ensuit que cela implique des relations de travail diff rentes Alors de la livraison de c r ales dans un silos les c r aliers arrivent sur un territoire public assimil par chacun c r aliers comme personnel comme razk el beylik Dans le cas d une vraie coop rative le personnel verrait arriver avec chaque remorque non pas un quelconque quidam mais un des propri taires des installations Et cela a l air de rien mais en fait cela change tout Dans un pays comme la France les coop ratives c r ali res ont mis des dizaines d ann es se structurer Ce sont aujourd hui de puissants groupes conomiques capables de se diversifier afin de valoriser les productions de leurs adh rents Or quelle image donnent actuellement les CCLS de l id e de coop rative et de coop ration Celle d un fonctionnement tr s souvent bureaucratique qui ne peut qu loigner toujours plus les agriculteurs de cette forme d organisation Or sans coop ration agricole point de salut On l observe actuellement dans le domaine de l levage laitier Les subventions tatiques accord es aux leve
29. dur aux engrais phosphat s Les r sultats obtenus am nent consid rer les formes d engrais phosphat s les plus adapt es ainsi que leurs modalit s d apport Par ailleurs en fonction de diff rents essais sont examin s des seuils d apports de PO Il appara t que la dose d engrais phosphat s apporter est sp cifique de chaque type de sol La d termination des doses ad quates passe donc par l tablissement de r f rences r gionales essais en stations enqu tes sur des r seaux de parcelles agriculteurs L acide phosphorique apport par pulv risation foliaire s av re tre galement un compl ment int ressant de la fertilisation au sol Des apports de boues r siduaires contribuent une meilleure phytodisponibilit du P0O5 Par ailleurs le semis direct en permettant une plus longue conservation de l humidit du sol assure une meilleure assimilation du phosphore du sol malgr une moindre r partition du P20 en profondeur Mots cl s phosphore phytodisponibilit doses boues non labour INTRODUCTION Le phosphore P est primordial pour la croissance des plantes m me s il ne repr sente que 0 2 de leur mati re s che Cet l ment est l un des plus difficile acqu rir pour les plantes Il est souvent le facteur min ral limitant des cultures des pertes de 5 15 ne sont pas rares voire beaucoup plus en sols calcaires HINSINGER 2001 Aussi appr hender comment les plantes maintiennent leur hom ostasie
30. e impliquant une douzaine d agriculteurs Auparavant j utilisais des r serves tampons explique t il Les retenues sont finalement arriv es au moment o j aurais d r nover les b ches les pompes j en ai profit pour changer toute l installation Principales volutions un r seau enti rement connect et des pompes munies de variateur Depuis l an dernier l agriculteur peut donc disposer de 250 000 m3 d eau peu pr s quand et o il veut Un vrai plus Depuis 10 ans nous apportons en moyenne 200 mm d eau par an sur les ma s mais avec les arr t s nous avions tendance les mettre trop t t pr cise t il Avec les r serves nous les apportons de fa on plus tal e dans le temps et nous augmentons leur efficience Suivre les tensiom tres Pour g rer au mieux les besoins l agriculteur raisonne le d clenchement partir des avertissements envoy s par la chambre d Agriculture et l aide des mesures effectu es au niveau du r seau de tensiom tres de son Ceta Atteindre 60 centibars 30 cm de profondeur c est un rep re signale t il Depuis l an dernier il utilise galement l essai mis en place par ARVALIS Institut du v g tal sur une de ses parcelles qui lui permet d avoir des informations encore plus pr cises Sauf exception comme en 2011 la p riode d irrigation d marre en g n ral autour du 15 juin soit au stade 14 15 feuilles Thierry Boucard travaille ave
31. eau L irrigation permet donc l approvisionnement r gulier en produits de qualit qui b n ficie l ensemble de la fili re jusqu au consommateur ainsi que le d veloppement d ateliers de diversification sur les exploitations comme les l gumes le tabac ou les cultures contractuelles RETENIR L EAU EN HIVER Parall lement au d veloppement des retenues de substitution les irrigants de la Charente ont mis en place d autres r ponses Les outils de gestion de l eau comme les compteurs ont permis de mettre en place la gestion volum trique de l irrigation ce qui a engendr une gestion plus quitable et plus raisonn e des apports d eau Auparavant la gestion calendaire ou horaire favorisait les plus gros quipements d bit important reconna t Bruno Sylvestre Par ailleurs une bonne concertation avec les syndicats de rivi res a permis une meilleure gestion de l coulement Des outils de retenues barrages vannes d j pr sents sont mis en place plus t t dans la saison pour retenir au maximum l eau en hiver et ainsi maintenir des niveau lev s dans les rivi res L eau stagne plus longtemps dans les zones d expansion en amont et rejoint la nappe plut t que de s couler rapidement vers la mer Sans ces barrages les 90 mm tomb s en une semaine fin f vrier seraient tous partis la mer 15 jours apr s L on en a gard une partie qui va s infiltrer dans les nappes et se restituer
32. en et semi aride l heure est au semis direct Nos voisins marocains ont m me mis au point un semoir Made in Marocco Les avantages sont consid rables outre des co ts de mise en culture moindres l humidit du sol est mieux pr serv e par rapport au labour Le risque de s cheresse printani re est ainsi moindre l incertitude climatique si pesante pour l agriculteur est ainsi partiellement lev e En Alg rie cette pratique est balbutiante Dans les exploitations il n existe que quelques dizaines de ce type de semoirs l o il devrait y en avoir des centaines DES CADRES TECHNIQUES SOUS TUTELLE PAYSANNNE Il appara t qu en Alg rie une dynamique c r ali re est en marche Certes les progr s ne sont pas rectilignes en t moigne la r colte modeste de l an pass C est d autant plus vrai qu l instar du diction populaire on n applaudit pas avec une seule main il existe des facteurs limitant de rendement La plus belle parcelle de bl dur irrigu e fertilis e et d sherb e ne donnera que 20 du rendement esp r en cas d attaque de rouille Cependant nul ne peut contester en Alg rie ces milliers d hectares de c r ales aujourd hui sem s de semences certifi es irrigu s d sherb s prot g s sanitairement et fertilis s Nul ne peut contester que des quipes de techniciens sous r gime public ou priv se mettent en place que des structures d centralis es voient jour que l avis d
33. est poursuivie en 2010 Cette baisse des importations de plus de 500 000 tonnes en 2010 par rapport l ann e pr c dente s explique selon les professionnels essentiellement par la relance de la fili re des c r ales en Alg rie gr ce la politique de soutien initi e par l Etat Le gouvernement avait d cid de relancer la c r aliculture notamment le bl le produit le plus concern par les importations Parmi ces principales mesures d appui l octroi aux c r aliculteurs de cr dits fournisseurs pour l acquisition de semences d engrais et de produits phytosanitaires Il s agit aussi du lancement du cr dit de campagne sans int r ts R fig de l exon ration de TVA des produits phytosanitaires du soutien des prix des engrais concurrence de 20 et de l ouverture d un guichet unique impliquant l OAIC les CCLS la BADR et la CNMA pour les assurances L entr e en vigueur du dispositif leasing pour soutenir l acquisition de tracteurs et de moissonneuses batteuses l accompagnement technique et phytosanitaire des c r aliculteurs ont jou en faveur de cette campagne Outre ces mesures l Etat a d cid de maintenir la d cision prise en 2008 de garantir les prix minima pour les c r aliculteurs savoir 4 500 DA le quintal de bl tendre et 3 500 DA celui de bl dur Ces mesures incitatives ont permis de relancer nouveau la croissance de la fili re c r ali re qui a atteint un record
34. ex 78 exploitations sur 8 3 ha Tamassekhet les grandes attributions de la mise en valeur peuvent l inverse n appartenir qu un seul exploitant ex une exploitation d Inzeghmir dans le Touat de 1 500 ha URL http cybergeo revues org docannexe image 25732 img 7 jpg Fig2 Les traces de d placement des rampes pivots Les traces des anciens emplacements de pivots sont toujours visibles dans le Touat et le Gourara en revanche ils ont quasiment disparu dans le Tidikelt du fait de l intensit de l ensablement dans cette partie du Sahara qui au del du seul fait de maquiller les traces de toute activit agricole en explique l abandon Les sites sur lesquels est implant e la grande mise valeur agricole sont d couvert et expos s au vent Il suffit en l absence de brise vents autour des exploitations d une journ e de vent de sable ou de fortes chaleurs pour mettre en p ril tout un champ de culture Quant au Gourara le seul p rim tre r serv la grande mise en valeur agricole Aoughrout est faiblement occup la superficie de 124 ha cultiv e en 2003 s est r duite 92 ha en 2005 Il ne demeure que quatre exploitations agricoles encore fonctionnelles Credits Source Image Landsat 2003 traitement T Otmane 2010 Electronic reference Tayeb Otmane and Ya l Kouzmine Bilan spatialis de la mise en valeur agricole au Sahara alg rien Cybergeo European Journal of Geography
35. face l augmentation du prix des engrais il devient urgent d arriver une meilleure efficacit dans leur utilisation Les conditions p doclimatiques particuli rement difficiles sols calcaires et stress hydrique rendent urgent l adoption de techniques performantes A ce titre la localisation des engrais est un moyen particuli rement int ressant NPK LOCALISER L ENGRAIS POUR OPTIMISER SON ABSORPTION PAR LES CULTURES Jean Pierre Cohan Christine Le Souder Enfouir l engrais proximit de la graine au moment du semis facilite la mise disposition aupr s de la plante des l ments min raux peu mobiles comme le phosphore Cette technique de fertilisation permet galement de r duire les pertes par volatilisation de l azote ammoniacal Mais opter pour un tel choix se raisonne il faut investir et des risques de phytotoxicit existent Tendance haussi re des prix incertitudes sur la p rennit des ressources mini res pour certains l ments et transferts potentiels dans l environnement imposent plus que jamais d optimiser l efficacit des apports d engrais Il s agit de maintenir la productivit des syst mes de cultures en utilisant moins d intrants de synth se Parmi la panoplie de techniques disponibles pour y parvenir la localisation des engrais au semis qui consiste enfouir le fertilisant proximit de la graine Elle permet notamment de favoriser la mise disposition de l engrais aupr
36. l azote organique n y est pas identique Dans le cas d une jach re travaill e la date de travail du sol le type d outils charrue ou fa ons superficielles outils disques ou dents peuvent influencer la fourniture d azote min ral ABBAS et ABDELGUERFT 2005 notent que Chez un m me exploitant le choix du type de jach re mettre en place se fait en fonction de la pluviom trie si elle est jug e suffisante la jach re peut tre travaill e labour e au printemps pour favoriser les c r ales de la prochaine campagne agricole en accroissant les r serves hydriques en fonction de la qualit de la parcelle les bas fonds par exemple constituent souvent des jach res travaill es en fonction de l loignement ou de l accessibilit de la parcelle les terres difficilement p turables sont plut t labour es au printemps Enfin une jach re p tur e peut pr senter une proportion plus ou moins grande d esp ces de l gumineuses naturelles et donc une mobilisation variable de l azote atmosph rique Une telle jach re assol e ou non avec un bl historiquement d sherb au 2 4 D ne comportera pas la m me population de medicago et donc les m mes quantit s d azote ABBAS ABDELGUERFI 2005 Les cas de r sorption de la jach re montrent l installation de lentilles f veroles ou pois fourragers comme pr c dent au bl dur BEHAMMADI 2011 Enfin la distance de la parcelle en jach re par rapport l
37. la disposition des exploitations de diff rents types de semoirs pour SD semoirs trangers mais galement semoirs fabriqu s localement Bien que moins sophistiqu s ce deuxi me type de semoirs peut cependant permettre de r pondre agronomiquement la r ussite de la c r aliculture en climat semi aride RECOLTE 2014 ANNEE SANS ECLAT QUE FAIRE D BELAID 4 08 2014 Au moment o il serait question d une r colte de seulement 30 millions de quintaux contre le double attendu on peut se demander que faire Que faire pour augmenter la production Irrigation d appoint semis direct meilleure logistique Les solutions sont vari es Nous souhaiterions mettre l attention sur les tudes pratiques de terrain tel le document que nous proposons ci apr s C est ce genre d analyse technique de terrain qui fait avancer les choses 3 Bilan technique des parcelles visit es La contrainte majeure est la disponibilit et la bonne r partition de l eau en agriculture pluviale En prenant l exemple de cette ann e l automne tr s sec n a pas favoris une bonne lev e de la flore adventice avant le semis destructible avec un traitement base de glyphosate Notons que le prix du glyphosate est pass en l espace d un an de 6 10 dinars en moyenne le litre Les lev es de bl irr guli res et souvent tardives suivi d un hiver tr s pluvieux avec beaucoup de difficult s pour effectuer les interventions temps vont prob
38. la dure r alit R alit que peut imposer une future admission de l Alg rie l OMC ainsi ou la signature d autres accords internationaux Annexe Future taxe sur les importations priv es de bl dur en Alg rie Le gouvernement veut encourager la production locale 19 07 2010 Presse Nationale Le gouvernement alg rien se pr pare imposer une taxe sur les importations priv es de bl dur afin de soutenir la production domestique selon une source de l Office alg rien interprofessionnel des c r ales OAIC La mesure serait incluse dans une loi de budget compl mentaire qui sera bient t annonc e Le niveau de la taxe n a pas encore t fix e a pr cis la source mais ce serait la premi re fois que l Alg rie prendrait une telle mesure Nous voulons encourager notre production nationale et nous ne voulons pas r p ter ce qui s est pass cette campagne o nous nous sommes retrouv s avec des stocks lev s de bl dur et o certains importateurs priv s ont achet l tranger La taxe ne s appliquera pas aux c r ales import es par l agence de l tat l OAIC qui repr sente g n ralement entre 60 et 75 des importations totales L ann e derni re l Alg rie a r alis une r colte record de c r ales 6 1 millions de tonnes principalement en raison de conditions m t orologiques favorables Alors que l OAIC a r duit ses importations en raison de stocks exc dentaires ce
39. oublier cependant qu il s agit l d essais en parcelles exp rimentales La transposition de ce type de pratiques aux exploitations agricoles n cessite de r unir de multiples conditions disponibilit de ces boues pour des surfaces tr s grandes et moyens de manutention tracto pelles remorques pour pandage A Tizi Ouzou un programme de valorisation des boues de la station d puration vise la cr ation de p pini res dans le cadre de l ANSEJ cr ation d emplois Si les boues peuvent permettre d am liorer le taux de mati re organique de nos sols agricoles elles ne constituent pas la seule source d amendements On peut penser au compost des ordures m nag res une meilleure utilisation des fumiers de bovins et ovins des fientes de volailles des poulaillers industriels ou de pratiques agricoles plus respectueuses des sols comme l enfouissement des chaumes de c r ales Il s agit galement de pr server la mati re organique du sol apport e chaque ann e par les racines Alors qu il s agit de la seule mati re organique ayant chapp e la dent du mouton la perp tuation de la pratique labour entraine sa rapide min ralisation Nous devons donc voluer vers des pratiques rempla ant le labour par des techniques culturales simplifi es et terme par le semis direct Au Maroc les agronomes ont ce propos r alis un tat des besoins de l agriculture en mati res organiques Puis ils ont dress un inventaire de tout
40. population y a presque quadrupl au cours des quarante derni res ann es passant de 119 527 habitants en 1966 429 174 habitants en 2008 Sur le plan administratif le Touat le Gourara et le Tidikelt occidental appartiennent la wilayaS d Adrar tandis que le Tidikelt oriental est rattach la wilaya de Tamanrasset La mobilisation des donn es 10Cette analyse a n cessit l articulation de trois sources de donn es Les donn es institutionnelles rassemblent celles de l Office national des statistiques ONS des diff rents recensements de 1966 2008 celles du Recensement g n ral de l agriculture 2001 ainsi que des donn es issues d enqu tes aupr s des administrations en charge du d veloppement rural et agricole Les donn es des enqu tes r alis es sur le terrain entre 2005 et 2008 sur la base d entretiens semi directifs conduits dans des exploitations agricoles r parties dans les trois territoires 68 exploitations Enfin les images satellitaires Landsat diff rentes dates et les outils de la t l d tection ont permis de saisir les mutations de l espace agricole images UTM 1987 et 2001 r solution spatiale de 28 5 x 28 5 m tres et images UTM 2003 et 2005 r solution spatiale de 30 x 30 m tres Le traitement effectu sur ces images a donn lieu d une part la r alisation d une cartographie d taill e des oasis et p rim tres de mise en valeur et d autre part la cr
41. re Concernant l irrigation au del des querelles sur les superficies quip es ou effectivement irrigu es force est de reconna tre que cette pratique demande de nouvelles fa ons de faire au niveau des exploitations Il s agit de disposer du mat riel d irrigation d un point d eau d une source d nergie du savoir faire et d une volont r elle d intensification Car irriguer demande d aller r guli rement d placer le mat riel sur les parcelles et de veiller tout type de d sagr ment panne risque de vol C est l une nouvelle fa on de proc der Auparavant les parcelles taient ensemenc es l automne puis pratiquement laiss es elles m mes jusqu la moisson Irriguer c est passer de l extensif l intensif C est donc passer plus de temps sur la parcelle Une fois les moyens mat riels et financiers mis la disposition des c r aliers il serait int ressant que des tudes fines analysent les obstacles la mise en oeuvre de ces moyens Concernant la protection phytosanitaire le maillage du territoire national par des firmes d agrofourniture est un progr s Ces firmes disposent de technico commerciaux parcourant les campagnes et organisant avec les services comp tents des journ es de vulgarisation De plus en plus de c r aliers ont ainsi recours des techniques modernes La question est de voir comment toucher rapidement le plus d agriculteurs et comment les quip
42. re On peut envisager des cultures en remplacement de la jach re l gumes secs ou fourrages foins ensilage grains avec tout l effet en mati re de pr c dent enrichissement du sol en azote limination des mauvises herbes ou du cycle de certains parasites SEMIS DIRECT ET ELEVAGE OVIN L un des facteurs qui freine la r sorption de la jach re provient galement de la pr sence fr quente de l levage ovin associ la c r aliculture Celle ci tant d un faible rapport l levage ovin permet d quilibrer les comptes de l exploitation Des terres en jach res p tur es repr sentent autant de terrains de parcours Le SD ne n cessitant pas de labour les terres de parcours ne sont donc pas menac es d s le printemps de retournement par la charrue Elles peuvent donc tres p tur es jusqu l automne Mieux encore le SD en permettant une augmentation des rendements en grains et en paille s av re tre un atout pour l levage ovin Il a d ailleurs t test avec succ s par le HCDS dans les zones steppiques sol profond En r duisant l automne la dur e n cessaire l emblavement des c r ales le SD permet d envisager une extension des superficies en fourrages p turer ou r colter foin ou ensilage de vesce avoine SEMIS DIRECT CULTIVER LA JACHERE PATUREE Mais c est dans le domaine de l am lioration des jach res p tur es que des progr s pourraient tre attendus Ces jach res sont en fait des p
43. s de stockage pour aider les agriculteurs dans leurs efforts de pr servation de la qualit et de la tra abilit Le bilan 2013 2014 a fait tat de donn es physiques et technologiques appr ciables et ce en d pit de l effet p nalisant des contraintes pluviom triques qu a connu la c r aliculture au cours de la campagne Il a t enregistr globalement une collecte valuer de 54 261 q fournie par 41 c r aliers adh rents au r seau sur une superficie de 2 900 hectares Soit un rendement moyen de 18 71 q l hectare jug parfaitement int ressant Le bilan analytique des op rations culturales a t expos en chiffres et en commentaires Il a port sur le pr c dent cultural la pr paration du sol la fertilisation de fonds et de couverture les semis et les vari t s de semences utilis es le d sherbage chimique et les traitements fongique et insecticide La quantit de collecte valu e sur la base de crit res de classification rigoureux du bl dur employ s par le r seau BENAMOR poids sp cifique teneur en prot ine et vitrosit a d termin une part de 80 de type A estim comme lot sup rieur et seulement 20 de type B de qualit moindre De m me que l analyse des semoules issues des bl s durs r seau a donn lieu pour certaines r gions comme Mila et Constantine des r sultats technologiques tr s prometteurs Les participants tr s int ress s par les aspec
44. semis stade pi 1cm montaison permet d obtenir le meilleur rendement et la meilleure qualit du grain dans les conditions de l ann e bonne pluviom trie avec 362 mm notamment en avril et particuli rement en mai AISSA et MHIRI 2002 notent galement en conditions semi aride l importance des interactions entre azote et potassium Ce dernier peut tre apport en partie sous forme de pulv risation foliaire B Pr conisations et reliquats azot s En Alg rie les pr conisations de fumure azot e des services agricoles sont souvent exprim es en doses moyennes apporter sur la culture Or afin d atteindre les objectifs de rendement et de qualit un pilotage plus pr cis de la fertilisation est n cessaire La m thode des bilans azot s est un moyen de r pondre aux besoins de la plante tout en consid rant les flux d azote dans le sol Cette approche implique de prendre en compte l azote issu de la min ralisation de l azote organique du sol Elle peut tre r alis e par la mesure du reliquat azot en sortie hiver apr s la phase de lixivation provoqu es par les pluies hivernales Son principe est de soustraire aux besoins azot s de la culture les fournitures du sol en azote Tableau 2 Besoins de la culture Fournitures du sol Objectif de rendement x besoins de la plante Reliquat sortie hiver RSH effet du pr c dent azote absorb e sortie hiver min ralisation de l humus du sol amendements organiques
45. siduaire sur le rendement du bl dur ATZ 2010 De nombreux travaux universitaires montrent une augmentation de rendement des cultures recevant des boues r siduaires Le taux de mati re organique du sol se trouve am lior il peut passer de 1 2 2 4 suite des apports successifs durant 4 ann es BARBATIK et al 1985 La capacit de r tention du sol en eau galement am lior e C Favoriser la fixation de l azote atmosph rique Des travaux men s en zone semi aride en Tunisie montrent qu il est possible d installer ce type de couvert sur des sols d grad s en implantant une l gumineuse pionni re GRANIER 2010 L exploitation raisonn e de ce syst me de culture aura permis en 6 ann es le retour la productivit des terrains trait s Le taux de mati re organique du sol passe de moins de 1 5 On passe ainsi d une offre fourrag re de cueillette une v ritable culture des fourrages La charge ovine l hectare est ainsi am lior e Dans le syst me australien les prairies temporaires ou les jach res am lior es remplacent la jach re p tur e Selon PUCKRIDGE et FRENCH 1983 elles offrent les avantages suivants une production sup rieure de fourrage une meilleure qualit de grain pour les c r ales l conomie d engrais azot s la stabilisation de la production et une am lioration de la fertilit du sol Le pr c dent m dicago permet d am liorer de plus d un point le taux de prot i
46. sol de chaque parcelle Et il est apparu que les sols amend s avec les boues pr sentaient une meilleure porosit ainsi qu un meilleur taux de mati res organiques Or ces deux param tres contribuent la r tention d eau par le sol Mieux les dosages d l ments chimiques de la plante ont montr un enrichissement en phosphore en pr sence de boue Traditionnellement la nature calcaire des sols alg rien a tendance bloquer le phosphore du sol Or comme l avait pressenti le Pr Halitim les boues ont permis une meilleure utilisation du phosphore du sol Comme le note Mme ATI le phosphore assimilable a t valoris par la v g tation et ceci revient la mati re organique contenue dans la boue qui forme un complexe phospho humique et dont la min ralisation progressive permet d assurer une disponibilit de cet l ment pour la plante Les boues potentiellement dangereuses pour la sant Les boues des stations d purations constituent cependant un produit particulier Ces boues peuvent contenir des bact ries et autres germes pathog nes ou des m taux lourds toxiques Concernant ces m taux lourds plusieurs dispositions peuvent r duire les risques de nocivit Comme cela existe d j pour certaines sorties d gouts d usines il peut y avoir un pr traitement permettant d liminer les m taux lourds rejet s L adjonction d argiles ces boues peut permettre de complexer et donc de bloquer les m taux lourds Par
47. taient 250 la tonne ces transformateurs ont pr f r un approvisionnement partir de produits trangers certes de meilleure qualit absence d impuret et de mitadinage La mise en place de structures de trading au niveau des grands groupes de transformateurs priv s montre qu en cas de d faut quantitatif et qualitatif ces industriels n h siteront pas se d tourner du march local Enjeux de Fili re De part leur capacit d arbitrage les pouvoirs publics constituent actuellement l acteur essentiel dans la promotion de l utilisation des semences certifi es On ne dira jamais assez combien est d terminant le soutien public la fili re c r ales et notamment concernant l emploi de semences certifi es Cette action peut tre directe C est le cas avec les CCLS qui produisent actuellement l ensemble des semences certifi es et cela des tarifs en partie subventionn s Avec l obligation faite aux transformateurs de s approvisionner localement l utilisation de semences certifi es a t indirectement encourag e On le voit donc le choix vari tal op r par les producteurs de bl dur travers l achat de semences certifi es n est pas neutre TENSIONS SUR LE MARCHE DE LA SEMENCE CERTIFIEE D BELAID 1 12 2014 Les CCLS r alisent un norme travail de traitement des semences Question afin de toucher plus d agriculteurs ne serait il pas possible de d velopper les semences de ferme
48. ton arm ou en acier car l eau pourrait se charger en fer qui forme un sel insoluble avec le glyphosate Lise Gautellier Vizioz Ne pas confondre l influence de la duret de l eau li e aux ions calcium magn sium ferrique etc avec le potentiel hydrog ne dit pH Propos recueillis par Beno t Moureaux b moureaux perspectives agricoles com PERSPECTIVES AGRICOLES L OBSERVATOIRE QUESTION D ACTU Janvier 2015 N 418 Avis de Lise Gautellier Vizioz d ARVALIS Institut du v g tal Chapitre 8 LA PRATIQUE DE L IRRIGATION IRRIGATION D APPOINT IRRIGATION COMMENT ALLIER EFFICACITE ET GESTION DES RESSOURCES DISPONIBLES Irrigation des c r ales paille choisir le bon moment TEMOIGNAGE THIERRY BOUCARD 180 HA IRRIGATION R PONDRE aux nouveaux d fis DES RESERVES DE SUBSTITUTION POUR ALLEGER LES PRELEVEMENTS ESTIVAUX L IRRIGATION SOUS PIVOT DANS LE GRAND SUD La salinisation secondaire des sols au Sahara IRRIGATION D APPOINT ITGC QUELQUES RESULTATS D EXPERIMENTATION DE L IRRIGATION D APPOINT SITE ITGC DZ 2015 1 R sultats d exp rimentation men e au niveau de la FDPS de S tif Les r sultats de l exp rimentation men e durant la campagne 1993 94 cumul pluviom trique enregistr de 232 9 mm au niveau de la zone des hauts plateaux de S tif sur trois vari t s de bl dur Waha ZB FG et Mohamed Ben Bachir pr sent s dans le tableau 1 montrent que l irrigation apport e a eu un effe
49. tre carr contre seulement 3000 grains pour les parcelles t moin On aurait pu craindre que ces grains en plus grand nombre soient plus petits Mais il n en est rien Apr s la r colte des lots de grains ont t soigneusement pes s Et aussi extraordinaire que cela puisse para tre les plants de bl amend s avec de la boue ont pr sent pour 1000 grains pes s un poids de 52 grammes contre seulement 46 grammes pour les parcelles t moins Cela signifie qu en juin lors de la phase de remplissage des grains les plants des parcelles amend es ont dispos de plus d eau que les parcelles t moins Eau qui a permis de faire passer les sucres fabriqu s par les feuilles vers les pis puis les grains Les sols amend s avec les boues pr sentaient une meilleure porosit ainsi qu un meilleur taux de mati res organiques Or ces deux param tres contribuent la r tention d eau par le sol Mieux les dosages d l ments chimiques de la plante ont montr un enrichissement en phosphore en pr sence de boue Traditionnellement la nature calcaire des sols alg riens a tendance bloquer le phosphore du sol Or les boues ont permis une meilleure utilisation du phosphore du sol Selon l auteur le phosphore assimilable a t valoris par la v g tation et ceci revient la mati re organique contenue dans la boue qui forme un complexe phospho humique et dont la min ralisation progressive permet d assurer une disponibilit de cet l m
50. unions d agriculteurs pour vanter l int r t agricole des boues C est la cas du directeur de la station d puration d Ach res qui traite une bonne partie des eaux us es de la r gion parisienne Certains n h sitent pas livrer gratuitement les boues en bout de champs Ces boues r siduelles riches en mati re organique pourraient donc constituer un apport int ressant pour amender les sols agricoles Des universitaires r alisent des essais D s 1991 Fethallah jeune ing nieur agronome a men avec succ s des essais Barika Il a utilis les boues r siduaires du complexe Ecotex pour des culture de tomates et de laitues sous serre Au niveau national des agriculteurs qui font du maraichage se sont assez vite int ress s ces boues et ont vite compris leur int r t agronomique En 2002 une quipe de chercheurs de l Universit de Constantine dont Kribaa a eu l id e d tudier l effet des boues r siduelles en grande culture Pour ce faire il ont test l emploi de ces boues sur l avoine et l orge Les essais se sont r v l s concluants Les parcelles recevant des boues ont pr sent une meilleure quantit de mati re s che R cemment le d partement agronomie de l universit de Batna a poursuivi ces investigations Une jeune chercheuse Mme ATI a mis en place un essai Le Professeur Halitim sp cialiste de l tude des sols a sugg r d inclure ce travail l tude de la dynamique du phosphore L tude a por
51. 15 25 entre stade pi 1cm et maturit compte tenu de son cycle plus court RESERVER L IRRIGATION EN PRIORITE POUR LA PERIODE AUTOUR DE LA FLORAISON La p riode de floraison est d autant plus d terminante que les plantes sont sensibles au manque d eau et que la probabilit d un puisement de la r serve en eau est forte En cas de mauvaise alimentation hydrique durant ce stade la f condation est mal assur e ce qui limite le nombre de grain par pi Si ce d ficit se poursuit apr s floraison une autre composante du rendement le PMG est galement affect du fait d un mauvais remplissage des grains Il est donc primordial de positionner les tours d eau de mani re couvrir les besoins en eau durant les p riodes de floraison et de remplissage Cependant l irrigation est fortement d conseill e pendant une dur e de 8 jours apr s la sortie des tamines car elle pourrait cr er des conditions favorables aux maladies telles que les fusarioses des pis Ainsi si le risque de stress hydrique durant floraison est jug lev il convient de r aliser un tour d eau juste avant piaison de mani re subvenir aux besoins de la plante durant cette p riode En cas de s cheresse prolong un autre tour d eau peut tre r alis apr s floraison pour assurer un bon remplissage des grains Une irrigation courant montaison ne doit tre mise en uvre que si la composante densit d pis risque d tre limitante E
52. 2005 38 mm 294 20 40 62 2006 107 mm 248 61 107 162 2007 137 mm 134 80 137 159 2008 71 mm 214 40 71 138 2009 137 mm 126 40 104 198 2010 77 mm 296 42 77 118 2011 63 mm 359 20 63 158 Tableau 1 Teneurs en azote mesur es derri re bl dur horizon 0 60 cm dans la zone Mauguio Lunel de 2005 2011 Chambre d Agriculture de l H rault 2012 L observation des niveaux de reliquats azot s en fonction de la pluviom trie automnale montre des corr lations significatives en ann es fortes pr cipitations automnales le niveau d azote min ral du sol est faible La min ralisation de l azote organique d pend des conditions d humidit et de temp rature Lorsque le sol est humide elle peut varier de 0 15 kg ha jour cas d une temp rature moyenne de 5 C 0 30 kg ha jour temp rature moyenne de 10 C La grande variabilit des niveaux de pluies automnales de la r gion de S tif indique que l azote min ral du sol en entr e hiver peut tre sujet de fortes variations annuelles En 1995 par exemple les pluies automnales S tif ont t de 103 9 mm contre seulement 38 7 en 1996 Mais cette variabilit inter annuelle se double d une variabilit selon le pr c dent cultural Tableau 2 Il peut tre de seulement 65 kg d azote par hectare contre 118 kg derri re melon voire 104 kg derri re bl dur Pour un m me pr c dent ces valeurs varient une moyenne de 104 kg peut recouvrir des parcelles
53. 2013 2014 et a mis en exergue les actions engag es et les enseignements qui ressortent de cette exp rience Il a t rappel que le r seau qualit a t mis en uvre afin de contribuer l valuation et l identification des conditions permettant la valorisation des bl s de la production nationale sous forme d un objectif centr sur la qualit et la promotion du bl dur produit au niveau des zones potentielles de la r gion Est couvrant les wilayate de S tif Mila Constantine Guelma Annaba et Souk Ahras Les intervenants au nom du comit de suivi ont mis en avant les caract ristiques de cette exp rience qui favorise l organisation participative des intervenants et qui pour cela a d velopp des instruments et outils op rationnels aptes faire face aux al as et contraintes de l activit contribuant ainsi l objectif de la s curit alimentaire Les responsables du r seau se sont dits satisfaits et tr s encourag s par la mobilisation et la contribution des adh rents afin de faire avancer et de r aliser progressivement les objectifs trac s il y a trois campagnes Ils ont ainsi appel la continuit du programme qualit et ont estim qu il est plus que jamais n cessaire de veiller la sauvegarde au renforcement et l approfondissement de ce type d exp rience face aux al as climatiques comme l exemple caract ristique de la campagne 2013 2014 dont les effets ont t dif
54. 29 de prot ines Elle est tr s cultiv e en Espagne et Italie et est connue de nos agriculteurs Les recherches r alis es l INRA France ont permis de produire des vari t s sans tanins graines color es et sans vicine et convine mieux tol r es par les volailles Ces tanins interdisaient jusqu pr sent l utilisation de f verole en levage de poulet de chair De m me que vicine et convicine qui entrainent une r duction du poids des oeufs interdisaient cette plante en levage de poules pondeuses Le pois prot agineux comporte 24 de prot ines En Europe il est essentiellement destin aux porcs et aux volailles Ses graines sont riches en nergie et prot ines deux l ments indispensables pour les animaux d levage Ses prot ines sont tr s riches en lysine un acide amin indispensable la croissance des hommes et des animaux C est la raison pour laquelle les cultures de pois se sont beaucoup d velopp es notamment en Europe pour la production de prot ines destin es aux levages porcs et volailles en particulier Les pois actuellement cultiv s ont des grains jaunes ou verts sans tanins En Alg rie le pois fait une timide apparition dans les exploitations Comme la f verole il peut tre sem et r colt avec le m me mat riel que pour le bl Il n cessite un sol sans cailloux et roul apr s semis Dans ces conditions une production de masse est possible L autre candidat afin de remplacer le soja e
55. 500 grammes d orge L ur e apporte de l azote que la microflore des ruminants ovins bovins caprins sait utiliser contrairement aux monoastriques volailles CCLS RAZK EL BEYLIK Cette situation de collecte r duite d orge et d avoine auniveau de la CCLS de Constantine mais aussi d autres r gions illustre notre avis le divorce qui peut exister entre les int r ts des agriculteurs et des structures administratives telles les CCLS Rappelons que les CCLS sont des antennes de l OAIC qui est un office public Bien que les CCLS portent le nom de coop ratives elles ne sont en rien de vraies coop ratives Par d finition dans une coop rative les murs et le mat riel appartiennent aux soci taires car en achetant des parts sociales ils en sont devenus propri taires par ailleurs le directeur est nomm par les agriculteurs et non pas nom par la tutelle Actuellement dans l esprit des agriculteurs les CCLS sont consid r s juste titre comme structure publique razk el beylik Nous pensons que cet tat d esprit est un obstacle au d veloppement agricole Dans une vraie coop rative la question de la collecte de l orge et de l avoine serait d battue entre soci taires Des solutions pourraient tre trouv es ORGE PASSER D UN MARCHE FORMEL A UN MARCHE OFFICIEL Etant donn e la tension actuelle sur le march de l orge et de l avoine des solutions originales seraient trouver Pr cisions qu une vraie co
56. Ces chiffres incluent l ensemble des agricultures nationales espaces d sertiques compris 23 Bien que selon le Minist re de l agriculture et de l agroalimentaire canadien le gouvernement sa 50En Alg rie la production de bl nationale a doubl depuis 198022 du fait de l accroissement des rendements 200 dans un contexte de r duction des superficies emblav es 220 000 ha En Libye la production s est r duite d un quart tandis que les surfaces furent divis es par deux Enfin la production de bl en Arabie Saoudite a connu une tr s forte progression multiplication par huit rendue possible par l augmentation des surfaces de bl irrigu 130 000 ha et une progression significative des rendements L Arabie Saoudite forte de son objectif d autosuffisance alimentaire et de la manne des hydrocarbures subventionne massivement la production int rieure en offrant des prix d achat trois quatre fois sup rieurs au prix du march ce qui explique en partie l essor consid rable de cette culture23 51Dans ces trois tats l articulation d une carence d offre et d une pression d mographique substantielle entre 186 et 274 a impliqu un recours structurel aux importations qui depuis 1980 ont tr s nettement volu la hausse 190 en Libye 230 pour l Alg rie et 655 en Arabie Saoudite Eu gard la diversit des mod les politiques de d veloppement agricole et des context
57. Chacun peut imaginer le co t occasionn par un camion ou une remorque agricole immobilis durant trois jours Il s agit l d un manque gagner consid rable A cela il s agit de rajouter le co t de main d oeuvre que cela implique Cela repr sente un surco t qui vient se rajouter la faible productivit c r ali re locale En conditions non irrigu es les rendements moyens sont de l ordre de la dizaine de quintaux Actuellement pour un petit agriculteur produire des c r ales en Alg rie est presque un pari fou Bien que pouvant b n ficier d un cr dit de camapgne avantageux l agriculteur doit trouver un particulier pour labourer puis semer son champs Se procurer des semences certifi es et des engrais rel ve parfois du parcours du combattant L OAIC d veloppe des unit s de production afin de trier et traiter les semences mais cet effort reste actuellement insffisant Ces pr cieuses semences certifi es ne sont parfois disponibles qu apr s la date optimale de semis Quant aux engrais des interm diaires sp culent parfois sur les prix Une fois le bl sem et lev l agriculteur esp re une pluviom trie printani re cl mente A la r colte il s agit de se procurer une moissonneuse batteuse Celle des unit s de motorisation des CCLS ne se d placent pas pour de petites surfaces Enfin une fois la parcelle r colter il s agit de louer prix d or une remorque et d embaucher de la main d oeuvre pour la manipulation des sa
58. Le rendement c r alier qui tait de 8 qx ha en 1980 est pass 18 qx ha en 2013 L OA IC a collect 20 millions de qx des 51 millions de qx de c r ales produits en 2012 Ces chiffres illustrent le soutien des pouvoirs publics la fili re mais aussi le travail de l OAIC de ses cadres ouvriers chauffeurs et direction Les donn es sur la collecte illustrent que bien qu acteur fondamental de la fili re c r ales POAIC n est pas seul Sa strat gie de mettre en place des pools r gionaux compos s des acteurs locaux CRIC montre la qualit des choix op r s Mais cette multitude d op rateurs implique de la part de POAIC un r le d impulsion de la fili re QUELQUES PROPOSITIONS AU DEBAT En premi re approche nous proposerons au d bat quelques exemples possibles d impulsions Equiper des priv s de stations mobiles de semences afin de toucher les petits c r aliers au fin fond de la campagne D velopper une filiale de fabrication de cellules en t les metalliques pour le d veloppement du stockage la ferme Encourager ce stockage par une politique de bonifications pour les livraisons hivernales Cela favoriserait la constitution de lots homog nes du point de vue qualit Enfin les CCLS n ont de coop ratives que le nom Comment faire voluer leurs statuts afin d arriver une plus grande responsabilit financi re et de contr le des coop rateurs cela implique formation des cadres coop rateurs Dans le
59. Li L Li SM Sun JH Zhou LL Bao XG Zhang HG Zhang FS 2007 Diversity enhances agricultural productivity via rhizosphere phosphorus facilitation on phosphorus deficient soils Proc Natl Acad Sci USA 104 11192 11196 LI SM LI L Zhang FS Tang C 2004 Acid phosphatase role in chickpea maize intercropping Ann Bot Lond 94 297 303 KAMH M HORST WJ AMER F MOSTAFA H MAIER P 1999 Mobilization of soil and fertilizer phosphate by cover crops Plant and Soil 211 19 27 MARSCHNER H 1995 Mineral Nutrition of Higher Plants Ed 2 Academic Press London p 889 MEKLICHE A DAHMANI S HABBES S HANIFI MEKLICHE L 2001 Optimisation de la production d orge en semis direct dans la r gion de Meskiana Oum El Bouaghi Options M diterran ennes S rie A 96 147 151 MIHOUB A 2012 Dynamique du phosphore dans le syst me sol plante en conditions p do climatiques sahariennes M moire de Magister Universit de Ouargla 101p MOREL C PLENCHETTE C FARDEAU J C 1992 La fertilisation phosphat e raisonn e de la culture de bl Agronomie 12 565 579 MRABET R 1997 Crop residue management and tillage systems for water conservation in a semi arid area of Morocco Ph D Diss Colorado State University Fort Collins CO USA 209 p MAHIMAIRAJA S BOLAN N S HEDLEY M J 1994 Dissolution of phosphate rock during the composting of poultry manure an incubation experiment Fert Res Vol 40 2 93 104 MUZANGWAA L CHIDUZAB C
60. Online Space Society Territory document 632 Online since 19 February 2013 connection on 17 August 2015 URL http cybergeo revues org 25732 DOI 10 4000 cybergeo 25732 About the authors Tayeb Otmane Laboratoire EGEAT Universit d Oran Alg rie otmanetl yahoo fr Ya l Kouzmine UMR 124 Centre INRA Toulouse Midi Pyr n es yael kouzmine toulouse inra fr LA SALINISATION SECONDAIRE DES SOLS AU SAHARA CONSEQUENCES SUR LA DURABILITE DE L AGRICULTURE DANS LES NOUVEAUX PERIMETRES DE MISE EN VALEUR Kaddour Djili Youcef Daoud Abdelaziz Gaouar Zineb Beldjoudi 2003 Volume 14 num ro 4 OCTOBRE NOVEMBRE D CEMBRE 2003 241 6 La caract risation de l tat de salinit des sols appartenant deux parcelles situ es en milieu saharien a mis en vidence que l irrigation par des eaux diversement min ralis es provoque la salinisation des sols et en particulier des horizons de surface En effet les r sultats montrent que la salinit qui tait initialement inf rieure 2 dS m dans les horizons de surface est pass e plus de 12 dS m apr s 5 campagnes d irrigation L intensit de la salinisation est en rapport avec la qualit des eaux d irrigation utilis es L tude de la distribution spatiale de la salinit montre une h t rog n it variable selon la qualit des eaux d irrigation et les horizons consid r s Cette tude a permis de mettre en vidence que la salinisation secondaire consti
61. P dans les conditions du sol marqu par une teneur en calcaire lev e Ces r sultats sont relier avec l effet acidifiant du MAP MIHOUB 2012 qui permet une meilleur bio disponibilit du phosphore du sol tab 4 15 jours 30 jours 45 jours T moin 64 8 6 75 8 55 84 8 44 MAP 122 7 84 145 7 91 121 7 81 SSP 104 8 12 107 8 14 102 8 13 Tableau 4 Evolution du taux de P Olsen et du pH du sol suite l apport de divers types d engrais phosphat s MIHOUB 2012 La diminution de pH de la rhizosph re induit par l apport d azote sous forme d ions NH exerce une forte influence sur la biodisponibilit du P du sol RILEY et BARBER 1971 ont trouv que la concentration de P dans les parties a riennes du soja augmente lin airement avec la baisse du pH P plantes 0 368 0 034 pH r2 0 94 L application combin e de P avec de l azote ammoniacal augmente significativement la croissance des racines du ma s et l utilisation du P un stade pr coce par stimulation de la prolif ration des racines et l acidification de la rhizosph re JING et al 2010 GAHOONIA et al 1992 ont galement rapport que le ray grass fertilis avec NH pr l ve plus de P d un sol acide luvisol que lorsqu il re oit NO Lorsque la racine absorbe un ion ammonium NH4 elle rejette un ion hydrog ne H le pH baisse Quand elle absorbe un ion nitrate NO3 elle absorbe un ion hydroxyl
62. Triticum aestivum spharococcum L et les aegilops Aegilops ovata L Aegilops triuncialla Aegilops triaristata Aegilops ventricosa ainsi qu une grande diversit des formes pour les orges et les bl s sahariens DUCELLIER 1980 a r alis un inventaire des cotypes locaux de bl dur Tableau 1 R gions Nom Observations Ouest Bl Cheba Dans le Tell surtout l Ouest de Bl rouge de Tlemcen l Oranie Grain moyen translucide ambr Bl Mazouza dans l Ouest et surtout Tlemcen Dans l Ouest Mascara Est Bl Ca d Eleuze Bl s lectionn dans la r gion de Bl Mahmoudi S tif Tr s cultiv dans le Constantinois Bl de Sicile Introduit de Sicile dans le Bl Azizi d partement de Constantine Bl Meskiana Cultiv surtout dans la r gion de Bl Beida A cha el Be da Batna Cultiv surtout dans le massif des Aur s Bl Mohamed Ben Bachir Barbes blanches grain ambr clair en m lange dans les bl s Bl Belloumi rouge durs de certaines r gions du Bl Bidi ou Bah Constantinois Grain allong ambr translucide tr s estim dans le Constantinois Grain gros ambr Dans le Constantinois Beau grain dans l Est de Constantinois parfois appel bl de Gounot Centre Bl Hadba P lissier Bl blanc de Grain roux plus ou moins fonc M d a Une s lection a t faite Hedba Bl rouge de M d a 3 Bl Chetla ou bl Boghar Grain petit court ambr Bl Ca d de Siouf P
63. Univ P et Marie Curie Paris 110p Djenane A 2007 L exploitation agricole familiale comme mod le de restructuration du secteur agricole public en Alg rie cas du S tifois Opt M dit S rie B 12 251 268 Granier M 2010 La r novation par la culture de terrains d grad s par une exploitation continue Opt M dit S rie 96 117 121 Hamdi H Jedidi N Ayari F Mhiri A 2002 The effects of Tunis urban compost on soil properties chemical composition of plant and yield EPCOPWM Tunis 383 364 Hout S Cambier P 2009 Compostage et valorisation par l agriculture des d chets urbains n Innovations Agronomiques 5 69 61 Jemali B Soudi I Lhadi E 1996 Contr le des param tres du compostage et appr ciation de la qualit du compost des d chets m nagers de la wilaya de Rabat Sal Actes Inst Agron Vet Hassan I Rabat Vol 16 2 43 50 Madi N Ahmed Zaid N 2012 La fertilisation organique en Alg rie Institut National des Sols de l Irrigation et du Drainage 22p Mazoyer M 1970 Agriculture et d veloppement en Alg rie Doc Centre Cult Fr Alger 14p Mazoyer M 1993 L eau les hommes au Maghreb Coll H et Soc Ed Karthala 333p Namam F Soudi B Chiang C 2001 Impact de l intensification agricole sur le statut de la MOS en zones irrigu es semi arides au Maroc Etudes et Gestion Sols Vol 8 4 269 277 Nefzaoui A Chermiti A 1991 Places et r les des arbustes fourragers dans les parc
64. a engag cette d marche Auparavant le secteur tait r guli rement en arr t total d irrigation d s juillet Depuis la mise en place des retenues aucune restriction n a t n cessaire Tous les acteurs de l eau sur ce secteur sont satisfaits Les irrigants ne sont plus soumis aux restrictions Quant aux p cheurs et aux protecteurs de l environnement ils ont retrouv des rivi res aux d bits corrects en p riode estivale se f licite Bruno Sylvestre LES POVOIRS PUBLICS SOUTIENNENT LES PROJETS Un autre bassin du d partement celui de l Aume Couture deux cours d eau qui se jettent dans la Charente est en phase de r alisation des ouvrages mais avec un peu plus de difficult s les exploitations sont plus importantes que sur le premier bassin et il existe d j des r serves priv es Ces neuf r serves ne suffisaient pas am liorer suffisamment la gestion sur ce bassin Une autre ASA s est donc cr e sur le m me principe de fonctionnement que pour le Son Sonnette Les tudes ont valu la r serve constituer 3 millions de m tre cube Il faut maintenant construire les ouvrages Malgr le retard pris en raison d opposition de la part d associations locales nous esp rons aboutir assez vite m me si la mise en place est compromise pour cet t rassure Bruno Sylvestre agriculteur sur ce secteur D autres bassins comme celui de l Argence de l Auge ou de la Nou re ont d marr
65. actuel statut quo marqu par le dirigisme administratif au niveau du monde agricole ne permet pas une volution des mentalit s et des fa ons de faire COUSCOUS NOTRE PLAT NATIONAL MENACE PAR LA BAGUETTE Djamel BELAID Ing nieur Agronome ENSA El Harrach Alors que les pouvoirs publics subventionnent largement les producteurs de bl dur et que les silos sont remplis ras bord la disponibilit en couscous pourrait tre menac long terme La cause Le bl dur local est de mauvaise qualit Les propri taires de moulins et d usines de p tes alimentaires se plaignent de sa qualit bien inf rieure aux bl s durs fran ais ou canadiens Cette qualit est si m diocre que certains sp cialistes craignent qu terme les pouvoirs publics fassent le choix de privil gier la fili re bl tendre plus productive et moins couteuse pour les finances de l Etat Un tel choix reviendrait conforter un mod le alimentaire de plus en plus bas sur la consommation de pain au d triment de produits base de semoule LE COUSCOUS UN PLAT TY PIQUEMENT LOCAL Le bl dur est pr sent depuis des mill naires en Alg rie Le c l bre g n ticien russe Vavilof note m me que l Alg rie est un centre de diversification Une zone o de nouvelles formes d esp ces apparaissent naturellement Ce n est qu avec la colonisation que le bl tendre a t d velopp en Alg rie Et les Alg riens ont de tout temps consomm du bl dur pour en fa
66. ailleurs ces boues tant pandues sur de grandes surfaces il s op re une forte dilution des m taux lourds ventuellement pr sents En la mati re l ONA quipe les stations des moyens modernes afin d analyser la qualit des boues r siduelles produites Par ailleurs l office s est prononc pour la constitution d une banque de donn es qui dresse un an des boues en quantit et qualit et une cartographie des cultures des zones concern es par l pandage Pour cet office la cl de la probl matique reste bien entendu l instauration d un cadre r glementaire juridique qui d finit les modalit s de mise en uvre de l op ration d pandage les normes de valorisation les responsabilit s et pr rogatives des diff rents acteurs concern s par l op ration L ONA indique galement sur son site qu une r flexion est men au niveau de l Institut Alg rien de Normalisation I A N O R concernant le volet valorisation agricole des boues issues des stations d puration Enfin citons le cas des huiles usag es M me s il est possible d liminer par flottaison les huiles pr sentes dans les eaux us es arrivant dans les stations d puration il conviendrait de proposer aux garages et ateliers automobiles un circuit de r cup ration des huiles de vidange Passer du stade de la parcelle d essai au champs Faire passer des rendements de bl de 14qx ha 34qx ha constitue une belle r ussite Il ne faut pas
67. azot BELAID 1993 Connaissant les quantit s d azote encore pr sentes dans le sol le compl ment d engrais azot apport lors de la reprise de v g tation au d but du printemps avait pu tre d termin avec pr cision PROFERT UN NOUVEL ENGRAIS Le 11 05 2014 Profert a organis Constantine dans la ferme pilote Rahal Ben Boudali une rencontre avec ses clients agriculteurs pour pr senter les r sultats remarquables obtenus par cette ferme grace entre autres l application d un bon engrais azot la nouvelle formule Azosul produite par Profert dans sa nouvelle usine de Mostaganem Ce regroupement a concern les c r aliers de Constantine et Setif ainsi que les responsables des diff rentes structures tatiques de la wilaya de Constantine DSA CAW et CCLS Le technicien de la ferme pilote a d velopp les avantages de l Azosul et les diff rentes observations par rapport l utilisation de l Ur e il a remarqu que sur les parcelles fertilis es avec de Pur e ont d velopp une carence en azote alors que celle fertilis e avec l Azosul pr sente une tr s bonne v g tation Le directeur r gional de la soci t Profert M Brahim BENABES a donn des explications par rapport aux r sultats obtenus Il a expliqu que l Azosul tait compos de deux formes d azotes Azote ur ique et azote ammoniacal La forme ammoniacale offre une disponibilit rapide de l azote gr ce l utilisation directe
68. azote sous forme d ions NH exerce une forte influence sur la biodisponibilit du phosphore du sol RILEY et BARBER 1971 ont trouv que la concentration de phosphore dans les parties a riennes du soja augmente lin airement avec la baisse du pH P plantes 0 368 0 034 pH r 0 94 L application combin e de phosphore avec de l azote ammoniacal augmente significativement la croissance des racines du ma s de m me que son utilisation un stade pr coce stimule la prolif ration des racines et l acidification de la rhizosph re JING et al 2010 C Les apports foliaires technique explorer L orge r agit particuli rement bien un apport de phosphore et d oligo l ments par voie foliaire MECKLICHE et a 2011 Cette pulv risation permet des gains de rendements de 13 quintaux ha de grains Tableau 6 Traitements Rendement en Rendement en grains paille qx ha qx ha T1 T moin sans fertilisation foliaire ni protection fongique 26 4 40 ni d sherbage 39 4 48 2 T2 Fertilisation foliaire Agriphos phosphore et oligo l ments Tableau 6 Optimisation de la fertilisation foliaire en zone semi aride sur orge MECKLICHE et al 2011 AISSA et MHIRI 2002 observent un effet significatif de 2 pulv risations foliaires d une solution de sulfate de potassium sur bl dur et notent par ailleurs une interaction entre ces apports et ceux d azote et de phosphore La fertilisation foliaire vient en
69. b n ficier des aides publiques l emploi D j des formes d association ou de conseil priv existent entre agriculteurs et cadres Certains leveurs s associent avec des v t rinaires Dans la r gion de Constantine c est une exploitation priv e de 300 ha qui s est adjoint les services d un conseiller agricole fran ais Il va sans dire qu une lib ralisation du march ds c r ales mettraient pratiquement en concurrence les c r aliers nationaux avec leurs homologues tranger Afin d essayer de survivre conomiquement seul un lobying efficace pourrait essayer de dresser quelques barri res protectrices TVA et une remise niveau technique permettrait d am liorer la productivit des exploitations A ce propos seuls des techniciens comp tents peuvent assurer une animation technique efficaces Ils peuvent tablir des ponts entre les pratiques des agriculteurs les plus avanc s du groupe et ceux en retard Ils peuvent galement diffuser dans le groupe de nouvelles techniques afin de r duire les co ts de production et assurer la qualit maximale des r coltes Sans une am lioration du niveau technique les c r aliers alg riens comme les c r liers marocains ne pourront plus vendre leur BD au semouliers locaux Ne leur restera qu essayer de produire de la past que ou tester de nouvelles cultures de meilleur rapport ol agineux betterave sucre comme au Maroc GROUPEMENTS DE PRODUCTEURS MODE D EMPLOI En Alg rie l
70. but des ann es 1990 et la faveur des r formes conomiques engag es par le pays une nouvelle approche touchant les prix des c r ales ainsi que louverture du march aux autres op rateurs met une nouvelle fois l organisation de POAIC devant l imp ratif d une refonte la fois structurelle et fonctionnelle En 1997 l Office devient EPIC et est d sormais face une logique de march ouvert d autres op rateurs ainsi qu ses obligations qui d coulent de ses missions de service public veiller la disponibilit suffisante et tout moment des c r ales et d riv s en tous points du territoire national Modernisation et am lioration quantitative et qualitative des r coltes C est Noureddine Kehal expert international d tenteur d un magist re en sciences agronomiques universit de Paris que sera confi e en 2009 la lourde t che de relever le challenge nutritionnel de la sph re c r ali re Il est pr sident directeur g n ral de l Office ce jour office dont l activit s tendra d autres produits tels que les avoines les l gumes secs et les semences fourrag res Qualit et rendement ce propos et en mati re de production compte tenu des challenges nutritionnels qui se posent de par le monde de la demande en semences de qualit des entit s conomiques ont pris le pas sur le c r aliculteur encadrant et transformant ainsi l activit production de semences et lui don
71. centim tres de terre arable le calcaire de la roche m re appara t Les racines des cultures ne peuvent trouver dans ces conditions toute l eau et les min raux n cessaires une bonne croissance Les rendements sont faibles Dans de telles conditions le labour s av re non seulement une op ration qui d grade le sol mais galement conomiquement non rentable Les agronomes pr sents au sud de S tif notent m me des ph nom nes d rosion olienne Dans de tels sols le labour n aurait que pour effet de remonter des pierres et ass cher les premi res couche du sol SEMER 10 FOIS PLUS VITE Dans les exploitations agricoles la p riode labour semis des c r ales est l occasion d une pointe de travail l automne et de retards dans l ex cution des semis Souvent on attend les pluies pour commencer les semis Il est vrai que labourer un sol trop sec demande des efforts au mat riel Les moteurs chauffent et les tracteurs sont us s pr matur ment Chaque vari t de bl et d orge poss de une p riode id ale de semis Pass e cette p riode les rendements chutent Or le semis direct permet une meilleure flexibilit dans l organisation des chantiers de semis Les exploitations agricoles manquent de tracteurs pour labourer affiner le sol et semer Il y a bien s r un manque de tracteurs mais aussi un manque de tracteurs puissants De ce fait les tracteurs ne peuvent tirer que des outils de faible largeur Quand on sait que les parcell
72. cifiques sont appliqu es en France pour les sols peu profonds La mesure du reliquat azot en sortie hiver est parfois d licate du fait de sols superficiels ou de la pr sence de cailloux La m thode CAU est alors utilis e La fourniture du sol Po est estim e l aide de parcelles non fertilis es ou de simulations partir de r f rences exp rimentales et du climat On estime galement le coefficient apparent d utilisation CAU de l azote partir de parcelles recevant des doses de fertilisation croissantes L azote apport par les produits r siduaires organiques PRO sont d duits Dose X besoins Po effet PRO YCAU Cette m thode n cessite des r f rences locales importantes besoin de r seau de t moins non fertilis s par pr c dent cultural et par type de syst me de culture et de donn es r gionales pour le CAU Au Maroc une m thode est propos e pour la d termination de la dose optimale pour le bl ELALAOUI 2009 A l chelle d une r gion et pour une culture donn e la dose optimale d azote peut tre d termin e partir d essais dans lesquels la culture donn e a r pondu positivement l apport d azote Dose de N apporter kg N ha G x R r CUA Avec G quantit de N requise pour produire 1 quintal de grain 3 kg de N par quintal de grain en irrigu et 3 5 4 kg en bour favorable R Rendement objectif en qx ha r Rendement permis par la fertilit propre du sol t moi
73. coces alors que le syst me racinaire n est pas encore bien d velopp Et il est bien entendu indispensable d adapter la dose aux besoins de la culture ce qui implique de tenir compte de sa classe d exigence et des teneurs l analyse de sol Enfin la valorisation de la localisation PK peut aussi d pendre d autres caract ristiques culturales largeur d inter rang forme du syst me racinaire Eviter les pertes d azote En ce qui concerne l azote l utilisation de la localisation pr sente surtout l int r t d viter les ph nom nes de pertes gr ce l enfouissement En cas d absorption retard e du fait d un manque de pluie par exemple l engrais apport en surface est susceptible de subir des pertes par volatilisation ammoniacale ou par organisation dans la mati re organique du sol L enfouir permet de soustraire l azote min ral une partie des pertes potentielles en priorit les pertes gazeuses La localisation d engrais azot serait donc d autant plus int ressante que les conditions d absorption en surface sont mauvaises l inverse des apports P et K l int r t de la technique ne se situe donc pas essentiellement dans la mise disposition aux racines de l azote min ral dans la solution du sol Ce ph nom ne est un facteur moins limitant tant donn la mobilit importante des ions nitrate et ammonium La technique d application primordiale Si la localisation de
74. colte d une vari t donn e dans une cellule que de le faire chez le collecteur Les agriculteurs qui stockent chez eux participent alors l effort collectif pour accro tre les capacit s de stockage et am liorer l allotement PAS D ATTENTE A LA MOISSON Les producteurs choisissent aussi de stocker leurs c r ales la ferme pour rester plus libres quant leur commercialisation Ce n est pas forc ment vrai mais ils estiment qu ils pourront ainsi mieux valoriser leur production et mieux profiter des hausses du march Un sentiment qui se d veloppe suite la forte augmentation de la volatilit ces derni res ann es Par ailleurs des agriculteurs stockent leur r colte sur l exploitation car celle ci est trop loign e des silos de leur organisme stockeur A l inverse d autres exploitent des parcelles plus proches du site de collecte que de leur propre corps de ferme Enfin les d bits des chantiers de r colte se sont beaucoup accrus ce qui conduit parfois l engorgement des points de collecte Pour viter les files d attente la coop rative ou chez le n gociant certains exploitants pr f rent stocker chez eux Quoi qu il en soit le stockage la ferme a un co t et ne s improvise pas au risque de voir son capital se d grader et donc se d pr cier A PLAT OU EN CELLULES Une fois la d cision prise de stocker ses c r ales encore faut il choisir le type d instal
75. conseillers pourraient tre assur s par des v hicules de fonction ou par remboursement des frais kilom triques mensuellement engag s Le travail des animateurs seraient valu s en fonction de la progression de la collecte de grains de qualit sur leur secteur respectif Ce type d organisation permettrait de d multiplier les efforts actuellement consentis par les minotiers Par ailleurs il pourrait tre transitoire En effet c est aux Chambres d Agriculture et aux CCLS que revient ce r le Mais en absence de r elle repr sentativit paysanne de ces structures et du dirigisme administratif actuel ces deux entit s n ont pas encore le r le d animation technique qui leur choit Les CCLS n ont pas exemple de coop rative que leur sigle Dans la r alit les membres lus du conseil d administration n ont qu un r le mineur La direction tant sous la seule responsabilit d un directeur nomm par l OAIC Certes nous ne sommes pas dupes L actuel manque de traditions d mocratiques au niveau des organisations agricoles ne permet pas d envisager de confier directement la direction d une CCLS des agriculteurs Les conflits d agr age lors de la r ception de certains lots de bl s mitadin s et le risque de domination de telles structures par de gros exploitants montrent le chemin restant parcourir Il faudrait galement pour cela que les soci taires acqui rent des parts sociales de la CCLS Mais l
76. consiste en une recherche d veloppement sp cifique aux terroirs Elle passe par la mise sur pied de groupes d agriculteurs fonctionnant en r seau De telles approches peuvent permettre de d finir le niveau d intrants utiliser en fonction des potentialit s agro climatiques locales Ces approches peuvent permettre d envisager des solutions afin de r duire les charges fixes des c r aliers Dans cette optique la technique du non labour semis direct s av re la plus prometteuse afin de r duire les charges de m canisation 15 L azote est mesur par la m thode Kjedhal Cette m thode n cessite un mat riel simple disponible dans les laboratoires 16 Nombre de m moires universitaires sur la fertilisation azot e ignorent la technique du reliquat azot De m me que ce terme est absent des documents de l ITGC 17 Exemple sous forme d enqu tes culture et de bilan de campagne A noter l initiative du groupe Benamor et du r seau bl dur IV Vari t s du terroir et d veloppement local S int resser au d veloppement local induit par les vari t s de terroir n cessite de pr ciser les circuits de production et de commercialisation du bl dur Actuellement selon leur niveau d quipement mat riel et selon les vari t s utilis es deux secteurs c r aliers se c toient A Circuit court et d marche de qualit L actuelle politique des prix est incitative Tableau 8 Elle correspond au versement d une prime de 1000 DA en
77. contre il serait possible de s inspirer de la d marche des agriculteurs am ricains Ils sont l origine de la mise au point du strip till Sur ma s avec un inter rang de 70 cm des pionniers am ricains ont imagin une suite de deux outils une dent ou soc ouvreur qui travaille juste l endroit o passe ensuite le disque semeur du semoir La dent travaille le sol une profondeur comprise entre 15 et trente centim tres selon les cas Dans l inter rang le sol n est pas travaill C est cette innovation d velopp e par des agriculteurs qui a t ensuite reprise par des constructeurs pour donner naissance un outil permettant le strip till On pourrait imaginer un m me dispositif sur un semoir classique c r ales Diff rentes variantes sont possibles Un mod le comporterait un b ti attel au tracteur et portant des dents travaillant seulement 3 4 cm de profondeur un peu comme une bineuse Ensuite un autre b ti permettrait d atteler le semoir On peut se demander galement si les dents ne pourraient pas tre fix es directement l avant du semoir Les dents pourraient tre install es sur une m me rang e ou sur deux rang es Le principe de base est que les organes d enterrement du semoir passent ensuite exactement l endroit o a travaill la dent Ainsi le semoir conventionnel s merait sur un lit de semences r duit la surface inter rang n tant pas travaill e Le principe de de
78. conventionnel Certes il ne cache pas les difficult s de mise en oeuvre de cette nouvelle technique Bien entendu il ya des difficult s qui apparaissent les premi res ann es notamment pour retrouver un sol vivant apr s l arr t du labour et du sous solage La lutte chimique contre les mauvaises herbes devient pr pond rante avec le risque de provoquer long terme des r sistances au seul produit qu on utilise actuellement le glyphosate Pour lui l essentiel IZ faut tre vigilant tenir compte de tous ces probl mes pour leur trouver des solutions A Benhamadi se lance galement dans la r sorption de la jach re n h sitant pas implanter des cultures l o il n y avait auparavant que jach re lentille f verole et pois fourrager Ses efforts portent Il fait m me parti du tr s s lect club 50 quintaux du MADR recevant ainsi des mains du ministre la prestigieuse distinction PREMIERS SUCCES DU SEMIS DIRECT AU MAGHREB Djamel BELAID 14 05 15 Depuis quelques ann es le semis direct SD op re une perc e spectaculaire dans les pays du Maghreb Au Maroc le centre de recherches agronomiques en zone semi aride de Settat poss de plusieurs ann es de r f rences sur le sujet En Tunisie la soci t d agro fournitures Cotugrains distribue le mat riel pour SD et va jusqu proposer des d monstrations dans les exploitations En Alg rie suite au succ s qui a suivi l introduction des premiers engi
79. d une centaine d hectares irrigu s par un aspersoir pivotant comprenait plusieurs milliers d hectares Fontaine 1996 48L gypte ambitionnait de d velopper des projets similaires dans deux r gions d sertiques Dans le nord du Sina autour du Canal de la paix l objectif tait de mettre en culture 170 000 ha irrigu s par une d rivation du Nil C te 2002 Le p rim tre serait irrigu par deux milliards de m tres cubes d eau douce et un volume identique d eaux de drainage Frenken 2005 Le second projet de Touchka galement nomm le nouveau delta permettrait d exploiter 200 000 ha irrigu s par le Lac Nasser 5 milliards de m3 et les nappes fossiles C te 2002 Frenken 2005 49Cependant cette agriculture m canis e n a jamais atteint l ampleur qu elle a pu rev tir en Arabie Saoudite C te 2002 et les diff rentes analyses font appara tre des bilans fragiles quand ces cultures n ont pas t vou es l abandon Des investissements lev s des rendements insuffisants l loignement des march s de consommation et parfois la difficult de mobiliser de la main d uvre ont constitu comme en Alg rie autant de freins la r ussite de ces projets AZzabi 1993 Fontaine 1999 Plus de trente ans apr s l mergence de ces projets le bl constitue encore un produit agricole d importation qui gr ve encore structurellement les balances commerciales de ces tats 22
80. d agriculture mini re Ce passage du taux de la MOS de 2 en 1930 0 5 voire 0 2 en 1940 note Mazoyer 1970 est l origine d une perte de la fertilit des sols En effet la MOS permet une meilleure r tention de l eau Par ailleurs elle permet de fournir au printemps de l azote min ral la plante Si de nos jours cette pratique de la jach re travaill e a r gress la situation actuelle de la c r aliculture peut tre encore qualifi e d agriculture mini re En effet la c r aliculture est marqu e par son association avec l levage ovin Or en absence de fourrages en quantit s suffisantes les ovins sont l origine d une exportation continue des pailles et chaumes emp chant toute restitution organique au sol Un autre facteur de baisse du taux de MOS provient de l irrigation Combin e de fortes temp ratures l irrigation est l origine d une acc l ration de la min ralisation de la MOS Namam 2001 note ainsi au Maroc une baisse de 48 du taux de MOS dans les p rim tres irrigu s pour une mise eau sup rieure 30 ans et cela pour tous les types de sols Soudi et al 2003 AJUSTEMENT STRUCTURELLE ET NOUVEAUX PROGRAMMES DE MODERNISATION En une quinzaine d ann es suite la politique d ajustement structurel et aux derniers programmes de modernisation le contexte agricole a sensiblement volu Cette volution n est pas sans affecter les questions relatives au statut organique des sols Des voluti
81. de 6 2 millions de tonnes lors de la campagne 2008 2009 Mais la r colte c r ali re de 2009 2010 a baiss 4 6 millions de tonnes en raison de la s cheresse qui a frapp le pays Selon les pr visions de la tutelle pour 2011 POAIC devrait importer pour environ 800 millions de dollars et les priv s pour 1 5 milliard Sources Source El annabi com ALGERIE QUEL AVENIR POUR LA FILIERE CEREALE 13 07 2015 En Alg rie ces dix derni res ann es suite l effort cons quent des pouvoirs publics le niveau de la production c r ali re progresse La rente des hydrocarbures permet de largement subventionner la production c r ali re locale Mais la baisse de cette mane financi re ainsi que la perspective d une adh sion l OMC pourrait signifier l abandon de l objectif d autosuffisance alimentaire au profit de l objectif plus large de s curit alimentaire Pour les incr dules il suffit de se pencher sur la p riode 80 ou sur l tat de la fili re c r ale au Maroc suite l adh sion l OMC Dans une telle perspective face un sc nario catastrophe quelle pourrait tre la strat gie des c r aliers CEREALIERS DZ CAP VERS L INCONNU Dans les prochaines ann es la conjoncture internationale pourrait imposer la fili re c r ali re nationale une nouvelle r glementation baisse du soutien des pouvoirs aux producteurs libert des agro industriels de s approvisionner sur le march international et modif
82. de S tif IAMM S rie Master of Science 106 120p DJEKHABA F 1993 Recherche d une m thodologie de formation vulgarisation pour l intensification c r ali re par l ITGC de S tif CIHEAM Cabhiers Options M diterran ennes Vol 2 1 POMMIER D 2009 Relever le d fi du d veloppement agricole et rural Perspectives des politiques agricoles en Afrique du Nord Options M diterran ennes B 64 214 218 SALINAS J L 1993 Typologie et volution des syst mes de vulgarisation agricole et rurale en M diterran e Cahiers Options M diterran ennes Vol 2 n 1 S minaire sur la vulgarisation agricole dans les pays du Maghreb Maroc Alg rie et Tunisie TAHANI A 2009 Regard sur des exp riences en Alg rie et en Egypte Perspectives des politiques agricoles en Afrique du Nord Options M diterran ennes B 64 144 172 BLE DUR RESEAU GROUPE BENAMOR BILAN DE CAMPAGNE D BELAID 30 01 2015 Un compte rendu sign de Raouf Rafty retrouv sur les r seaux sociaux Quelques remarques Il est bien que ces r seaux bl dur qualit existent Ils ont t initi s par des semouliers On peut se demander ce qu attendent les DSA CCLS et les Chambres d Agriculture pour faire la m me chose Ce bilan arrive tardivement Il aurait d tre fait bien avant les semis au moment o les c r aliers peuvent commander de nouvelles vari t s Nous avons eu l occasion de voir un fichier Excel comportant tous les l ments de l itin raire
83. de co ts sont fondamentales pour l agriculteur Car en d but de campagne celui ci doit avancer les fonds n cessaires pour financer le travail du sol l achat de semences et d engrais sans avoir la certitude de rentrer dans ses frais en cas de s cheresse Par ailleurs il ne faut pas oublier la faiblesse des rendements en zone semi aride en moyenne moins de 15 qx ha Si la rentabilit de cette c r aliculture passe par l augmentation des rendements elle passe galement par la baisse des charges Le SD permet la localisation de la fumure de fonds et donc une meilleure efficacit de ce type d engrais en sol fort pouvoir fixateur et faible C E C SEMIS DIRECT ET GESTION DE L EAU DU SOL Tous les agriculteurs vous le jureront en terre profonde une jach re labour e temps permet les meilleurs rendements Cela est mettre sur le compte de l enmagasinement de l eau de pluie la min ralisation de la mati re organique et la r duction du stock de semences de mauvaises herbes dans le sol Or le SD pr sente galement certains avantages qu une jach re travaill e pr par s de printemps En effet le SD permet une conomie de l eau du sol Les r sultats obtenues Settat Maroc montrent qu en ann e de s cheresse l o le labour ne donne que 2 qx ha le SD permet d obtenir 10 qx ha Il devient donc possible de r aliser une culture apr s un bl sans avoir se soucier d essayer d emmagasiner de l eau comme avec la jach
84. de croissance La r colte de l avoine par ensilage permet d obtenir des fourrages de meilleure qualit par rapport un 36RAPPORT DE MISSION EN TUNISIE du 29 septembre au 4 octobre 2002 Lucien S guy Cirad ca Document obtenu sur le site Cirad du r seau http agroecologie cirad fr foin Chedly Kayouli avantage de l ensilage d avoine par rapport au foin Le projet FAO GCP TUN 10 SWE a d velopp des p rim tres d embouche semi intensifs dans le nord de la Tunisie 450 650 mm fond s sur l ensilage des c r ales avoine et avoine vesce pour l essentiel Le plus grand succ s de ce projet a consist introduire des techniques d ensilage qui sont toujours bien implant es sur les lieux Compar au foin le fourrage ensil est r colt plus t t ce qui lib re la terre et facilite ainsi le semis de cultures d t Par ailleurs le fourrage ensil tant moins m r sa valeur nutritionnelle est plus lev e et la performance animale meilleure avec besoin de moins de concentr s Au cours d une exp rience men e sur l engraissement de bovins locaux au moyen d avoine ensil e ou de foin ad libitum avec 3 kg de concentr s par jour Sansoucy et al 1984 ont constat une prise de poids quotidien et un taux de transformation des aliments de 20 35 pour cent plus lev avec une ration d ensilage qu avec une ration de foin AVEC LE SEMIS DIRECT OPTIMISER LA RESORPTION DE LA JACHERE L implantation de fourra
85. de l tat r alisation de forages et quipement hydroagricole et de cr dits accord s par la Banque de l agriculture et du d veloppement rural BADR Les p rim tres ont t implant s proximit des palmeraies historiques afin de profiter des ressources hydriques du syst me de nappe qui alimente les foggaras le Continental intercalaire ainsi que des r seaux de communications qui relient ces chapelets d oasis Dans le Touat ces exploitations se sont localis es l est de la route nationale n 6 quelques kilom tres des palmeraies dans le Tidikelt proximit des oasis d In Salah d In Ghar et d Aoulef tandis que le seul p rim tre du Gourara Aoughrout a t cr de part et d autre de l axe qui relie Adrar Timimoun non loin des palmeraies 9 Afin de cr er de la ressource plus d une vingtaine de forages ont t r alis s pour renforcer des 20Les localisations de p rim tres ont parfois soulev de vives contestations de la part des agriculteurs oasiens exclus des projets mais d sireux de participer au processus d attribution de terres Ainsi cette implantation a t contest e dans le Touat et le Gourara par les propri taires de foggaras directement affect s par le rabaissement ou le tarissement de nappes phr atiques d sormais mobilis es par la mise en valeur Le premier conflit est survenu Oua na dans la commune de Timmi Les propri taires de foggaras ont ainsi re
86. de la r partition de l eau selon les diff rents mat riels d irrigation Efficacit d application volume d eau re u par la culture et le sol volume d eau sorti des buses Indications entre parenth se performance moyenne en pr sence de vent Source J Granier J M Deumier 2013 Sciences Eaux et Territoires N 11 ARVALIS Institut du v g tal DES ALTERNATIVES AUX CANONS ENROULEURS ENERGIVORES Jean Marc Deumier Bruno Molle Cyril Dejean Daniel Colin Jacques Georges Octobre 2014 Les rampes basse pression tract es par enrouleur am liorent la performance nerg tique et la r partition de l eau La pression l entr e de l enrouleur est r duite d environ 3 bars avec des asperseurs basse pression rotor 0 7 bar Cependant le co t de l investissement est doubl par rapport un canon enrouleur Ces rampes pr sentent un risque accru de ruissellement sur les sols sensibles Les manipulations requises pour d placer la rampe et l enrouleur sont aussi moins ais es dans le cas de cultures hautes mai s Les petites rampes frontales basse pression automotrices avec une trav e un ou deux porte faux et des canons d extr mit peuvent atteindre une largeur irrigu e de plus de 100 m tres L alimentation en eau s effectue par un tuyau souple ou en poly thyl ne pour viter les pincements Une motorisation hydraulique est envisageable si la pression est suffisante L investissement
87. des CCLS Actuellement celles ci couvrent une part variable des besoins 1 3 selon une tude r alis e en 2011 Khenchela La direction de l OAIC parle d une couverture moyenne sup rieure 50 en 2012 L avantage de cette concentration de la production de semences est de pouvoir diffuser des vari t s recommand es par la meunerie et semoulerie Pourtant un autre mod le est possible Il pourrait compl menter les efforts des CCLS Il s agit de l utilisation de petites unit s mobiles de tri et de traitement de semences De telles unit s priv es pourraient tre mises sur pied et passer de ferme en ferme et conditionner les semences des agriculteurs Cela se pratique par exemple en France Dans ce type de configuration l agriculteur ne paye plus que le produit phytosanitaire appliqu sur les semences et le travail fa on En effet les grains proviennent de ses champs Souvent il s agit de grains d une vari t haut rendement R guli rement l agriculteur rach te des semences certifi es afin d viter tout ph nom ne de d g n rescence Un tel mod le ne permet pas d orienter les vari t s recommand es par les transformateurs puisque l agriculteur est libre d utiliser les vari t s de son choix De telles semences de fermes auraient l avantage d liminer les grains cass s les graines de mauvaises herbes et d assurer un minimum de protection phytosanitaire Il est tonnant que rien ne soit fait dans cett
88. des associations avec les racines des plantes favorisant ainsi l absorption des l ments min raux du sol ou que les exsudats des racines nourrissait une vie microscopique favorable la plante Le semis sous couvert une prise de conscience r cente Et en mati re de prise de conscience le nec plus ultra de la pratique agricole durable se manifeste par le SCV Cette pratique est permise par l apparition r cente de semoirs de semis direct Les frais de m canisation sont ainsi r duits La traditionnelle campagne de semis s ternisant chez nous jusqu en d cembre peut se d rouler en temps voulu pour le plus grand bien des plantes Les socs ou disques de ces nouveaux semoirs permettent un semis sans retourner le sol R sultats les racines non expos es l air par le labour traditionnel se d composent moins vite et le sol s enrichit en quelques ann es d un humus nourricier Le recours aux engrais peut tre r duit par l implantation d un couvert v g tal Celui ci r side le plus souvent en une l gumineuse qui se d veloppe en m me temps que la culture en principe sans la concurrencer Au contraire celle ci apporte de l azote et il a m me t d couvert r cemment qu un grand nombre de l gumineuses am liorent la nutrition en phosphore des c r ales Le couvert peut tre parfois maintenu plusieurs ann es selon l esp ce choisie Tout l art de l agriculteur et des conseillers techniques est de choisir pour chaque r gion et typ
89. du d but des ann es 1990 se sont traduites par un d sengagement de l tat sinon un red ploiement favorable au secteur priv qui a eu pour effet d introduire de nouveaux principes de gestion du secteur agricole et rural L tat alg rien a op r un retrait de la sph re agricole qui a t accompagn d une plus grande autonomie des producteurs vis vis de ses structures administratives et de services 13R glementairement les crit res d valuation de localisation et de choix de p rim tres de mise en valeur agricole sont d finis par les services techniques de l agriculture de l hydraulique des domaines et du cadastre La taille du projet est d termin e en fonction de la disponibilit en eau et en terres ainsi que par la viabilit conomique escompt e de l exploitation La localisation du p rim tre s op rant l initiative des collectivit s locales doit se porter sur des terres situ es dans et autour de concentrations agricoles existantes ou potentielles Une fois inventori s ces p rim tres doivent tre d limit s et mat rialis s par les services techniques tout en faisant l objet d un plan parcellaire carte 2 Les listes des p rim tres et des b n ficiaires sont approuv es par la suite par un arr t du wali pr fet Apr s la mise en valeur le b n ficiaire saisit la commune pour proc der au transfert de propri t L appr ciation de la r alisation du programme
90. e Ce qui a permis une conomie de 140 millions de dollars selon Mr Omar Zaghouane directeur de cet institut et animateur infatigable des quipes de recherche d veloppement op rant dans les stations d essais travers le pays Gr ce entre autres Anabib se d veloppe l irrigation d appoint des c r ales Quand on sait que les c r ales sont en d ficit hydrique 8 ann es sur 10 en fin de cycle on imagine l int r t de la mise en place progressive de cette mesure FIRMES D AGROFOURNITURES ET MINOTIERS UNE DEFENSE EFFICACE Une r volution a lieu depuis quelques ann es dans les campagnes Aux agronomes des instituts techniques et services agricoles viennent s ajouter les vulgarisateurs du secteur marchand Sur le terrain les firmes de produits phytosanitaires et d engrais d veloppent des r seaux de technico commerciaux C est par exemple le cas de l entreprise priv e ACI de Ch raga ou de ProFert dirig e par les fr res Meziani et bas e B ja a De leur c t les principaux possesseurs de moulins mettent en place des r seaux d appui technique de gros c r aliers afin de produire en quantit mais aussi en qualit du bl dur Le conseil technique auparavant cantonn de la simple diffusion d information est aujourd hui accompagn d un acte marchand Il en est profond ment modifi positivement dans son efficacit La dynamique en cours a trouv un cadre original sous forme de clusters r gio
91. eau et aux investissements publics a lib r la main d uvre du secteur oasien traditionnel des palmeraies et mis sur un pied d galit toutes les cat gories sociales10 A nsi les harratine qui constituaient historiquement la main d uvre agricole sont devenus propri taires de la terre et de l eau attribu es par l tati1 La loi est donc venue contrecarrer l ordre social et s est trouv e confront e une forme de r sistance d une classe sociale aristocratique d sormais d pourvue de main d uvre et donc du savoir faire agricole Par ailleurs l immigration d entrepreneurs originaires du Nord du pays a suscit bien des r ticences qui se sont parfois traduites par des dommages sur les nouveaux forages12 Les moyens mobilis s du rationalisme oasien la d mesure de PAPFA 22L tat a d pens pr s de 350 millions de dinars DA entre 1985 et 1989 p riode des grandes attributions de terres APFA pour quiper les nouveaux p rim tres CENEAP 1990 629 forages ont t r alis s dans les trois sous ensembles depuis le lancement de cette action dont 392 affect s la grande mise en valeur ANRH 2004 leur profondeur varie entre 90 et 150 m tres pour un d bit moyen de 25 L s par forage 23Les exploitations ont b n fici de plus d une centaine de rampe pivots ainsi que de centaines de batteries de serres et de toute la gamme du mat riel agricole aff rent financ es par l tat et des cr d
92. elles apportent directement ou indirectement contribuent rendre plus cr dible aux yeux des pouvoirs publics les progr s agronomique au niveau de la fili re La fili re c r ales peut compter sur le nombre des agriculteurs concern s plus de 60 000 La r ussite de leur activit contribue non seulement l autonomie alimentaire du pays mais permet un d veloppement rural et une contribution l occupation du territoire en r duisant l exode rural Cependant cet atout du nombre reste fragile Il existe bien des fili res strat giques totalement d pendantes de l importation C est le cas des ol agineux et du sucre O sont les champs de colza et de betteraves sucre en Alg rie En cas de difficult s financi res les pouvoirs publics pourront ils continuer assurer des prix la production de 4500DA par quintal pour le bl dur et des pr ts R fig sans int r t L OMC permettra t elle ce soutien outrance de la fili re c r ales Sans ce filet protecteur des pouvoirs publics les c r aliculteurs alg riens pourront ils tre aussi comp titifs que les c r aliculteurs canadiens ou ceux du bassin parisien install s sur de grandes exploitations en sols limoneux profonds et avec une pluviom trie abondante En cas de pressions ext rieures ou de r duction de la rente gazi re la tentation pourrait tre grande de la part des pouvoirs publics de laisser les c r aliculteurs alg riens vivoter avec une c r a
93. en tant d poss d s du pouvoir de d cision s ils n taient pas lus ou administrateurs la commune tant seule attribuer les exploitations agricoles J Bisson 2003 p396 r sumait ainsi de mani re synth tique l volution de ce jeu d acteurs les Chorfa fortement mis mal par la fuite de leurs anciens m tayers ne sont pas m contents de les r cup rer aujourd hui sur les p rim tres des rampes pivots o le travail m canis et l emploi salari sont un puissant attrait pour des populations les harratine qui autrefois auraient migr De surcro t ces p rim tres ont constitu pour les propri taires des foggaras et des palmeraies une position de repli confortable du fait de la g n rosit de l tat qui a compens l affaiblissement conomique de ces grandes familles du Touat et du Tidikelt Et des impacts sur l emploi agricole 25 La khemassa vient du mot khamm s un m tayer r tribu au cinqui me de la r colte Le propri taire a 26 La kherrassa est une forme de location qui vient du mot kherrass Ce dernier loue l eau et la terre C 57 une p riode o les populations en croissance cherchaient du travail l ext rieur des palmeraies parfois pour fuir l in galit sociale li e aux modes de faire valoir khemassa25ou kherrassa26 l APFA a contribu l absorption d une partie de cette demande La petite mise en valeur agricole de type paysan a offe
94. en un dosage des nitrates dans la plante partir du jus de bas de tige d une vingtaine de ma tres brins et dosage par bandelettes colorim triques Ce dosage permet la lecture d abaques permettant un conseil de fumure en fonction de la vari t du stade et de la densit de la culture L int r t de la m thode r side dans sa fiabilit Mais son utilisation est fastidieuse Elle n cessite une phase de pr l vements la parcelle t t le matin une phase d extraction du jus de tiges puis une phase de dosage en laboratoire La fiabilit de la m thode est assur e par un pr l vement de tiges repr sentatif de la parcelle et par la r alisation d une double analyse du jus de tiges Cette m thode est tr s utilis e par des exploitations d levage aux sols riches en mati res organiques et souhaitant tenir compte de la min ralisation printani re Les r sultats obtenus indiquent comme pr conisations l impasse 0 unit s d azote voire des apports de 80 unit s d azote Hydro N Tester une solution plus pratique Cette m thode repose sur la mesure de la quantit de chlorophylle d une trentaine de feuilles par parcelle Celle ci est en effet corr l e au niveau de nutrition azot e de la plante L op rateur dispose d un appareil de mesure constitu d une pince comprenant d un c t une source de lumi re et de l autre un capteur En pin ant les feuilles il est possible de lire la transmittance et donc la lumi re absorb e par la feui
95. engrais entre deux lignes de semis Le dernier proc d consiste en un positionnement des engrais au dessus des semences QUEL MATERIEL UTILISER Les semoirs avec localisateurs d engrais sont quasiment absents en Alg rie Comment donc r aliser une localisation des engrais En attendant l importation de ce type de mat riel voire d une production locale adapt e une solution est possible Il s agit de m langer engrais et semences dans la tr mie du semoir On vitera bien entendu les engrais agressifs tels l ur e bien que cela reste pr ciser Selon le Pr DOTCHEV coop rant bulgare en poste dans les ann es 80 Batna cette technique est possible en vitant cependant de laisser toute une nuit semences et engrais en contact dans la tr mie On peut penser que pour de faibles doses et pour des dur es courtes l association de semences et d engrais dans une m me tr mie est possible Et cela sans cons quence sur la germination des graines de c r ales A cet gard il serait int ressant que des tudiants en agronomie travaillent sur ce sujet dans le cadre de leurs m moires de fin d tudes Des r f rences pr cises quant aux possibilit s de m langes d engrais dans la tr mie du semoir et des cons quences avant semis mais galement in situ sont acqu rir Les agriculteurs et leurs techniciens de Chambre d Agriculteurs de leurs c t s se doivent de tester ces diff rentes possibilit s En r sum
96. es un levage ovin plus r mun rateur que les c r ales Le broyage implique par ailleurs l utilisation de broyeurs coupl s au mat riel de r colte ou tract s Une alternative peut consister n enfouir que les chaumes de c r ales et de le faire que sur une partie de l exploitation afin de r server des parcours aux moutons de l exploitation Diff rentes voies existent afin de diminuer la demande en paille meilleure valorisation de la paille par son enrichissement l aide d ur e augmentation des productions fourrag res p rennes Opuntia Atriplex Acacia en milieu steppique Nefzaoui Chermiti 1991 ou augmentation des productions fourrag res annuelles Ces derni res productions peuvent avoir leur place en sec ou en irrigu dans les d pressions dayat o le sol est plus profond EFFET DE L URBANISATION BOUES RESIDUAIRES ET COMPOST Une des cons quences de l urbanisation est l apparition de nouveaux types d amendements organiques boues r siduaires des stations d puration boues de curage des r seaux d assainissement compost de d chets urbains Les gisements de mati re organiques sont nombreux d chets des industries agro alimentaires d chets et r sidus des productions agricoles r sidus de transformation du bois et d chets d abattoirs etc Les sources les plus inattendues peuvent tre mobilis es Taamallah et al 1994 notent qu il est possible de produire un amendement organique partir du compostage
97. es Ces syst mes d innovations techniques concernent la fili re laiti re la fili re tomate industrielle la fili re bl dur ou encore l apiculture et l ol iculture Dans ces fili res les organismes de collecte laiteries conserveries minoteries disposent de l enregistrement des quantit s et des qualit s de produits livr s par chaque exploitation Ils peuvent s av rer ainsi d exigeants et efficaces partenaires des exploitations Le d ploiement ces derni res ann es sur le terrain d un grand nombre d agents de d veloppement m rite d tre tudi Ce d ploiement peut tre l occasion d exp riences originales Ainsi la station de l ITGC S tif a d velopp un r seau d une trentaine de c r aliers et d veloppe une m thodologie d appui personnalis DJEKHABA 1993 Par ailleurs les agents de d veloppement en concertation avec la station mettent en place des essais de d monstration au sein m me des exploitations Dans la m me r gion professionnels cadres des instituts de recherche et universitaires ont mis en place une structure de coordination l Association Trait d Union ATU Rappelons que les syst mes d innovations devront viter de privil gier un d veloppement entrepreneurial entreprises pouvant s adapter la concurrence internationale laissant de c t de petites exploitations jug es non rentables BESSAOUD 1993 note la priorit donner un d veloppement conomique beaucoup plus
98. es de 35 45 membres CEREALICULTURE DZ OFFICE CENTRALISE OU GROUPEMENTS D AGRICULTEURS Nous pensons que ce qui fait la r ussite de la c r aliculture ne provient pas seulement d une pluviom tire abondante de sols profonds et d un mat riel moderne Cette r ussite provient galement du management des hommes L agriculture fran aise a su trouver les formes les plus adapt es en l occurence des groupements de producteurs pour commercialiser les productions et r aliser en amont des achats group s d intrants Pour rappel dans les coop ratives c r ali res fran aises le capital appartient aux soci taires et le directeur est recrut par les repr sentants des c r aliers Avant de laisser tout un chacun lire le texte concernant l OAIC version 2012 il faut savoir que le discours 2015 de la direction cet Office est pratiquement le m me Doyen des tablissements publics l Office alg rien interprofessionnel des c r ales OAIC cr par ordonnance du 12 juillet 1962 a t l op rateur national auquel a t confi e une mission de service public en mati re d organisation du march des c r ales d approvisionnement de r gulation de stabilisation des prix et d appui la production Depuis 2008 la suite de la crise alimentaire mondiale et de la brutale augmentation des prix des mati res premi res le secteur va recentrer ses m thodes d encadrement technique conomique et organisationnel Au d
99. est quivalent celui d un enrouleur mais n cessite un parcellaire adapt Avenir du goutte goutte en grandes cultures Autre syst me d irrigation l tude le goutte goutte pr sente de nombreux avantages bonne homog n it de r partition de l eau pas de perte par vaporation ou d rive et possibilit d irriguer par vent fort Ce syst me n cessite moins de main d uvre en saison du fait de son automatisation Des conomies d nergie sont r alisables si la station de pompage est bien adapt e pression faible Le dispositif est discret et socialement plus accept que l aspersion Mais le co t est relativement lev environ 3 fois celui de l aspersion pour le goutte goutte enterr un dispositif de filtration performant doit tre install pour viter le colmatage Dans le cas du goutte goutte de surface les chantiers de pose et de d pose sont gourmands en temps et en main d uvre La surveillance de la distribution de l eau est difficile et le risque de d g t d acariens est accentu sur ma s Enfin si le printemps est sec il est n cessaire de faire appel l aspersion pour faire lever la culture De nombreux essais sont conduits en France pour valuer le goutte goutte sur diff rentes cultures et diff rents types de sol la station du Magneraud 17 d ARVALIS Institut du v g tal sols argilo calcaires une valuation des conomies d eau envisageables avec le
100. et 2006 07 sur 10 ha Ils ont t r alis s en collaboration avec la soci t Kuhn et ont t r alis s avec du mat riel de location Lors de la deuxi me ann e d essais a eu lieu un s cheresse pr coce En conduite traditionnelle avec labour les rendements ont t nuls tandis qu en semis direct les rendements ont t de 10 qx ha En 2007 2 semoirs Kuhn de 2 8 m ont t achet s Ils sont tir s par des tracteurs de 115 chevaux Les semoirs combinent semences et engrais Il a t calcul que la vitesse de travail est de 9 5 fois sup rieure la conduite conventionnelle En 2006 07 les essais de SD Kuhn outre les 3 grandes exploitations des Domaines Agricoles ont galement concern une grande exploitation du Sud du Maroc et une exploitation M kn s 500 ha En Alg rie des semoirs de SD existent dans de grandes exploitations priv es et des fermes pilotes du secteur public notamment dans la r gion de S tif Certaines exploitations priv es en SD ont de 300 750 ha Parfois ce sont des conseillers agricoles fran ais pr sents en Alg rie qui ont initi cette conversion M decin p diatre r put dans sa petite ville S Hab s est galement l un des trois associ s de la soci t franco alg rienne Agrimatos avec Hadj Messaoud Demmene Debbih et Michel de Denon Ils importent du mat riel agricole un domaine o il y a beaucoup faire en Alg rie des bovins engraisser et d autres biens agricole
101. et travaill sur la protection fongicide du bl Afin de produire de la semoule et des p tes alimentaires de qualit les minotiers alg riens dont Benamor ont besoin d un approvisionnement en quantit mais aussi en qualit Rappelons que les minotiers reprochent aux c r aliers de livrer des bl s durs souvent impropres grains avec des corps trangers mitadinage La cause est rechercher dans un choix vari tal inad quat ainsi qu un manque de pilotage de la fertilisation azot e source de grains mitadin s C est ce qui a pouss la cr ation de ces fameux r seaux qualit bl anim s par des minotiers Cette initiative est encourager Mais est ce eux de faire ce travail d animation de terrain A l tranger et en particulier en France ce travail de suivi des c r aliers revient aux organismes de collecte et de stockage coop ratives n goce et aux Chambres d Agriculture Sur la base de listes de vari t s recommand es par les minotiers les c r aliers sont encourag s par des conseillers techniques de terrain utiliser un itin raire technique pr cis En Alg rie les conditions sp cifiques de d veloppement de la fili re c r ales fait qu en absence d une animation technique de terrain de la part des CCLS et des Chambres d Agriculture ce r le est d volu aux minotiers C est ainsi que pas moins de 5 r seaux qualit bl existent actuellement autour des principales minoteries du pays C
102. et variables la fois La ma trise drastique des charges op rationnelles et de structure est le ma tre mot Sur des bl s produisant en moyenne 20 40 q ha selon les zones les intrants sont apport s avec parcimonie Les charges de m canisation et de main d oeuvre sont ma tris es par des itin raires tr s simplifi s et des exploitations de grande taille En revanche le niveau technologique des mat riels est bon voire sup rieur la France Une agriculture sous contrainte hydrique Nous nous appuierons sur l exemple du Mallee et du Wimmera deux grandes r gions c r ali res du sud est du pays au nord de l tat du Victoria figure 1 environ 500 km des c tes Le Wimmera re oit en moyenne 400 mm an et le Mallee 250 mm an contre 600 1 000 mm an en bord de mer Les sols sont tr s h t rog nes limons sableux superficiels sur calcaire sols argileux profonds jusqu 80 d argile Australie Une agriculture comp titive et technologique Les conditions arides australiennes n emp chent pas la production de c r ales Le niveau de rendement est certes limit mais les agriculteurs se sont adapt s en ma trisant leurs charges op rationnelles et de structure Le semis direct y contribue Le niveau technologique des mat riels est plut t bon tr s bon tout en tant amorti sur des structures de grande taille L eucalyptus est tr s bien adapt aux conditions australiennes Ici arbres maje
103. et viticulture condition que l agriculteur s assure que le produit n entre pas en contact avec les feuilles des arbres il peut constituer un d sherbant de choix EN ALGERIE DU SEMIS DIRECT SANS OGM En Alg rie il n y a pas d OGM autoris s en culture comme c est notamment le cas aux USA ou Am rique du Sud Les exploitations de ces r gions cultivent diverses cultures soja ma s qui poss dent dans leur patrimoine g n tique un g ne permettant une r sistance au glyphosate Par cons quence l application de cet herbicide sur une culture r sistante limine toutes les esp ces de mauvaises herbes sans porter atteinte la culture Un tel sch ma est particuli rement int ressant pour la firme Mosanto qui commercialise le Round up et les semences OGM poss dant le g ne de r sistance l herbicide Elle commercialise les semences OGM et donc galement le Round up L un ne va pas sans l autre Des esp ces d adventices particuli rement difficiles radiquer avec les herbicides traditionnels peuvent tre ainsi combattues Les premi res ann es ce sch ma de d part a bien fonctionn Mais peu peu les agriculteurs ont d augmenter les doses de Round up puis le nombre de passages passant d un seul traitement en pr lev e plusieurs traitement de post lev e La cause L apparition de r sistances au glyphosate au sein des esp ces de mauvaises herbes Suite des mutations et la pression de s lection li e l u
104. exploitation qui repose sur la rotation des cultures en produisant le maximum de biomasse Feuilles et racines dont le seul but est d aider au bon fonctionnement du sol de par une vie microbienne plus active Augmenter le taux de mati re organique de son sol c est aussi et surtout augmenter la capacit de stockage du garde manger dont la plante aura besoin La fixation des l ments min raux sur le complexe argilo humique est troitement li e au taux de mati re organique et d argile L Alternance gramin es l gumineuses ol agineux et cultures fourrag res limite la propagation des champignons et des semences de mauvaises herbes mal contr l es dans la culture pr c dente rest s sur le sol Face l envol e des cours des engrais azot s les l gumineuses permettent de r duire les charges des cultures suivantes par les reliquats azot s Les exploitations qui ont un levage ovin et ou bovin peuvent plus facilement valoriser le sorgho et la gamme de l gumineuses avec des plantes comme le sulla le bersim la luzerne etc Le sulla L gumineuse fort d veloppement v g tatif La f verole qui est la l gumineuse dominante en Tunisie ne doit pas revenir trop souvent dans les parcelles afin d viter l infestation en orobanche qui vit en parasite sur les racines de la f verole chaque pied peut produire 100 000 graines pouvoir germinatif tr s long Une exploitation de B ja ne parvient pas solut
105. exporter leurs productions vers des produits tiers Quelle sera demain la production de c r ales dans une Ukraine avec de grands domaines agricoles modernis s et parfois dirig s part des chefs d exploitations c r ali res fran ais de pointe d sireux s agrandir l Est Certains sont d j en Pologne L int r t des c r aliers alg riens est d arrimer les transformateurs nationaux un approvisionnement local en quantit et en qualit Moyennant une meilleure ma trise des itin raires techniques la sp cificit du terroir alg rien permet de cultiver des bl s haute teneur en prot ines De tels bl s de force pourraient permettre des coupages avec des bl s fran ais de moindre qualit comme cela se pratiquait auparavant avec le vin alg rien Les atouts de la fili re A l initiative du MADR la fili re c r ales s est enrichie depuis 2010 de CRIC et CNIC Bien que encore imparfaites du point de vue de leur repr sentativit des associations professionnelles paysannes y participent Ces structures peuvent constituer des pools d excellence regroupant la fili re Il est noter qu il n existe pas localement de production de mat riel de tri et de traitement de semences Des industriels tels Djoudi m tal ou PMAT pourraient tre encourag s produire de petites stations mobiles de tri et de traitement des c r ales En effet ils poss dent des comp tences techniques reconnues Idem concernant les silos m
106. fabrication de mod les locaux demandant moins de force de traction comme cela est le cas au Maroc CEREALES DZ FABRIQUER LOCALEMENT DES SEMOIRS POUR SEMIS DIRECT Djamel BELAID Le semis direct est une innovation majeure en zone semi semi aride Elle se d veloppe timidement en Alg rie Mais dans les autres zones semi arides du globe cette fa on de faire est souvent majoritaire En Alg rie la disponibilit en semoirs pour semis direct est faible La cause un mat riel cher Jusqu trois fois le prix d un semoir conventionnel Par ailleurs ce mat riel est import l Pour l agriculteur n y aurait il pas moyen de fabriquer soi m me son semoir Ou du moins cr er un mod le s en approchant partir d un semoir conventionnel Nous pensons que certaines adaptations sont la port e d un bon bricoleur et de nombreux artisans SEMOIR CLASSIQUE TRANSFORME Un semoir classique n a pas la force d enterrer les semences m me si ce n est que sur 3 cm de profondeur lorsque le sol n est pas travaill En effet le sol est dur et les organes de terrage n ont pas la force de p n trer le sol et de recouvrir la semence Un semoir pour semis direct peut le faire car il est lourd La solution pourrait tre d alourdir un semoir conventionnel Une telle op ration nous semble difficile r aliser Les organes de l engin ne sont pas adapt s un tel effort Bien que rien n est r alisable pour un bon bricoleur Par
107. fertilisation phosphat e en milieu semi aride n cessite de prendre en consid ration les contraintes li es aux risques de r trogradation du P Diff rentes strat gies sont possibles A Teneurs de P dates d apports des engrais Les relations tablies entre rendement et teneur du sol en P assimilable sont propres chaque type de sol De ce fait les teneurs au del desquels les apports sont n cessaires varient d un type de sol l autre Tab 2 Type de sol Teneur du sol en P Olsen mg kg pour obtenir l optimum de rendement Limon argileux 8 Argilo calcaire 13 Sableux 24 Tableau 2 Courbe de r ponse du bl par rapport la teneur du sol en P MOREL 1992 L obtention de tels seuils passe par la r alisation d essais en stations mais aussi par des enqu tes culture associant la collecte des rendements obtenus et la teneur en P du sol BELAID 1993 Diff rents travaux montrent tout l int r t d apporter le P assez t t par rapport la p riode intense d absorption du bl AISSA 1992 a montr que les engrais P peuvent avoir un effet positif sur le rendement quand ils sont apport s au semis et localis s avec la semence Un essai d Arvalis ex ITCF dans le Sud Ouest France sur un sol tr s pauvre en P P205 Olsen 10 6 mg kg montre qu un apport de 30 kg de P205 ha avant le semis permet un gain de 10 de rendement par rapport au m me apport r alis au stade pis 1 cm Tab 3
108. fongicide ne conduit pas augmenter la pression de s lection de souches r sistantes ces produits La litt rature scientifique tend m me d montrer le contraire Perspectives agricoles Y a t il un lien entre forte dose de fongicides et acc l ration du d veloppement d une r sistance Claude Maumen Il faut mettre fin aux mythes Les rares publications scientifiques qui s int ressent la question dose et r sistance dont une revue en 2011 dans Plant Pathology montrent toutes que de fortes doses de fongicides quel que soit le pathosyst me augmentent la s lection des populations de champignons pathog nes r sistants Tout se passe comme si l efficacit et la pression de s lection taient li es Il y aurait donc un paradoxe vouloir tre efficace et en m me temps limiter le risque de r sistance Tout r side dans l art du compromis tre suffisamment efficace pour prot ger la culture et la r colte sans exercer de pression de s lection inutile P A Cela signifie t il que le fractionnement a aussi un impact sur la r sistance C M Plus on est efficace plus on s lectionne Au sein d une m me famille les substances actives les plus efficaces tendent exercer une pression de s lection sup rieure De m me le fractionnement qui consiste rappelons le appliquer une dose donn e en plus de passages permet g n ralement de gagner un peu en efficacit En th orie on s lectionne
109. g n tique local Afin d assurer le d veloppement de leur entreprise les c r aliers adoptent des strat gies diff rentes L une d entre elles concerne le choix vari tal On estime qu en France durant les ann es d apr s guerre l utilisation de nouvelles vari t s a permis au rendement moyen de gagner un quintal par an Il s agit ainsi de d terminer l importance de ce choix vari tal et son impact sur les vari t s du terroir A volution des vari t s utilis es Les r sultats de la s lection pratiqu e depuis les ann es 70 mentionnent 44 vari t s de bl dur dont 25 sont multipli es 45 vari t s de bl tendre dont 15 sont multipli es 24 vari t s d orge dont 8 sont multipli es et 15 vari t s de triticales dont 4 sont multipli es BENMOHAMMED et al 1998 in BOUZERZOUR et al 2003 L analyse du catalogue ann e 1995 des vari t s de bl dur de l ITGC montre un relatif quilibre entre les vari t s locales et les vari t s trang res Cependant la comparaison avec celui des ann es 1961 et 1974 montre une tendance la disparition progressive des vari t s locales Tableau 4 Il s agit l d une v ritable rosion g n tique Celle ci peut tre d finie comme la perte de diversit g n tique Cela inclue la perte de g nes individuels strictement la perte de variantes de g nes ou d all les et la perte de combinaisons particuli res de g nes exemple des g nes complexes comme ceux qui se mani
110. goutte goutte est en cours en grandes cultures Elle a notamment pour but la mise au point de m thodes de pilotage de la conduite de l irrigation et de la fertigation 1 Exemples de 20 installations suivies dans le cadre de l tude 2010 IRSTEA ARVALIS Institut du v g tal et du volet irrigation du projet EDEN 2012 et 2013 ARVALIS Institut du v g tal Chambre d Agriculture 31 IRSTEA financement CASDAR Agence de L Eau Adour Garonne Le goutte soutte enterr un nouveau concept suivre Enterr le plus souvent sous la profondeur de labour le dispositif est fixe et ne demande plus de pose et d pose annuelle Le mat riel est l abri sous terre pas de d g ts d oiseaux de rongeurs ni d insectes perforateurs En printemps sec il y a moins d adventices car le sol reste sec en surface L vaporation du sol est aussi r duite au maximum et les conomies d eau potentielles sont de l ordre de 20 Cependant le co t est videmment plus lev que celui du goutte goutte de surface pose et n cessit d une conduite enterr e de purge Pour rentabiliser cet investissement une succession de cultures irrigu es est indispensable En plus de la filtration une maintenance r guli re est n cessaire en proc dant des injections d acide et de javel a fin de maintenir le syst me fonctionnel Enfin la mise en place est difficile voire impossible ou tr s co teuse lorsque la pie
111. instantan de bouillie sans modifier la pression et la qualit de pulv risation capteurs commandant chaque buse pour ne pulv riser qu en pr sence d adventices sur chaume sous la buse syst me weedseeker Ces technologies sont plut t r pandues et sont rentabilis es sur des milliers d hectares d ploy s et suppl ent des conditions m t orologiques peu favorables temp ratures lev es hygrom trie faible vent souvent important pr sence de poussi re inactivant le glyphosate qualit des eaux parfois peu favorable l efficacit des produits De nombreuses communications brochures formations services sont r alis es pour sensibiliser et accompagner les agriculteurs propos des techniques et conditions d application des produits phytosanitaires l instar des celles propos es par Nufarm firme d origine australienne et repr sentant environ 50 du march phytosanitaire sur ce continent Le service Spraywise permet par exemple de donner sur t l phone portable une indication des conditions d application par tranche horaire en couplant les connaissances sur les conditions d application ad quates et les pr visions m t o Ce syst me est d autant plus efficace que les conditions climatiques en Australie sont extr mes temp ratures lev es hygrom trie faible s cheresse Les fen tres climatiques acceptables sont peu nombreuses et doivent donc tre exploit es Le controlled traffic une
112. l levage Conclusion 62 Au vu des r serves d eau importantes de la nappe du Continental intercalaire des r sultats obtenus par l irrigation des c r ales sous rampe pivot dans d autres pays et sous la pression sociale d une demande alimentaire forte notamment en c r ales le pouvoir alg rien a mis en uvre un vaste programme de mise en valeur agricole dans le Sahara y effectuant de lourds investissements Le pays des foggaras a ainsi constitu un des laboratoires ciel ouvert du d veloppement agricole saharien Les communes de la r gion ont attribu 64 423 ha aux paysans des oasis ainsi qu des entrepreneurs venus du Nord du pays Les attributions et les cr ations de nouveaux p rim tres ont t plus cons quentes dans le Touat que dans le Gourara et le Tidikelt Mais apr s trois d cennies les r sultats n apparaissent pas la hauteur de l investissement r alis les effets conjugu s des contraintes sociales conomiques et cologiques ont entrav le bon fonctionnement des exploitations En effet la grande mise en valeur se maintient tant bien que mal dans le Touat elle est r duite dans le Gourara et a compl tement disparu dans le Tidikelt Toutefois les exploitations de la grande mise en valeur sont pr sent ancr es dans l espace oasien et ses paysages Ils sont compter au registre des facteurs r cents d volution conomique et sociale de ces territoires 63Concr tement la
113. l agriculteur peut valider l innovation technique et peut pleinement l adopter Pour le conseiller la v rification par le groupe permet de l gitimer l int r t de l innovation et donc renforce sa position vis vis des innovateurs du groupe comme vis vis de ceux qui sont rest s en marge de l innovation dans un statut d observateur Par ailleurs les r sultats de l enqu te permet au conseiller d affiner ses pr conisations et de l adapter au contexte local Des ing nieurs appartenant des instituts de recherche et convi s de telles r unions ont plusieurs fois montr leur int r t pour les donn es de terrains obtenues Il appara t donc que dans un tel syst me d innovations techniques l information n est plus que descendante Elle remonte galement des exploitants vers le conseiller l organisme de collecte et l ing nieur de recherche Elle irradie tout le syst me d innovations Un tel fonctionnement implique la pr sence d un conseiller acceptant de prendre en consid ration l information technique venant des exploitants et cela au m me titre que celle qui vient des instituts techniques Une telle d marche est facilit e par le fait que l animation technique est prise en charge par un conseiller affect totalement ou au moins temps partiel au groupe d agriculteurs Quelques pistes de r flexion et d action Le syst me d innovations techniques national est caract ris par un flux d informations descendantes En eff
114. l ancienne m thode Pour l avoir test au niveau de son exploitation EAC l ing nieur agronome Sa d Mahane est un fervent partisan du semis direct Pour Rachid Mrabet sp cialiste du semis direct l int r t de cette technique est d autant plus int ressante que l ann e est s che Ainsi en ann e s che les parcelles en semis direct donnent 10 qx ha alors que celles labour es n en donnent que 2 Le semis direct assure donc une rentr e de fonds quelque soit l ann e Il s curise le travail du c r alier Rappelons qu actuellement un manque de pluie printanier est souvent catastrophique au niveau des exploitations pratiquant le labour CONCLUSION On peut ainsi comprendre que la technique du semis direct ne soit plus rest e cantonn e aux seuls essais et que des agriculteurs l adoptent Il faut galement noter l efficace travail de vulgarisation men s par les cadres de l ITGC Afin de mieux faire circuler l information entre universitaires stations de recherche et agriculteurs une association Trait d Union pour une agriculture Moderne a m me vu le jour S tif L ATU se propose de rapprocher le chercheur du terrain pour mettre l preuve les r sultats de sa recherche en tant que prestataire de services et aider l agriculteur en tant que client de la recherche identifier hi rarchiser et formuler ses probl mes pour les soumettre au chercheur La technique du semis directe pr sente l avantage d am liore
115. la situation de crise de 2005 pour trouver des solutions Les r serves de substitution sont une alternative int ressante Dans certains bassins du d partement de la Charente la situation des rivi res en t est toujours relativement sensible Ces derni res ann es particuli rement les pr l vements d eau pour l irrigation ont t soumis des restrictions en raison d une pression trop forte sur les milieux aquatiques Dans notre r gion nous avons essentiellement des r serves d eau superficielles et notamment des nappes d alimentation Celles ci influencent directement et tr s rapidement le niveau des rivi res des environs Si le niveau de la nappe baisse d un ou deux m tres la rivi re est sec explique Bruno Sylvestre vice pr sident du groupement des irrigants de la Charente Quand il pleut beaucoup l hiver l eau n est pas stock e Elle est rapidement vacu e vers la mer Pour ne pas tre confront aux restrictions d irrigation en t en raison du faible niveau voire de l ass chement des cours d eau la probl matique tait de conserver le plus longtemps possible ces volumes d eau issus des pluies hivernales et de les stocker pour pouvoir les utiliser l t UUNE GESTION COLLECTIVE DES RESERVES C est pour r pondre ce probl me pr cis que les irrigants de la Charente ont propos la cr ation de r serves de substitution permettant de remplacer les pr l vements d
116. large valorisant ressources humaines et territoriales L apparition de ces nouvelles comp tences devraient se traduire en termes de profil de formation de contenus d enseignement de p dagogie et de programmes de recherche Concernant les profils de formation il est regrettable que dans notre pays que comme dans les pays m diterran ens soient rares les universit s et les centres de recherche qui forment leurs personnels au dialogue avec les producteurs et qui adaptent leurs programmes en fonction des besoins des agriculteurs 47 Certains agriculteurs d clarent que les diff rentes campagnes de vulgarisation ne concernent qu un nombre tr s restreint d agriculteurs ou que nous n avons jamais t assist techniquement ni pour les itin raires techniques ni au niveau du mat riel agricole Nous nous d brouillons entre agriculteurs 48 BEDRANI La chambre nationale et les chambres de wilaya incit es tre plus repr sentatives des agriculteurs et des acteurs amont et aval doivent jouer un plus grand r le dans la d finition des politiques et donc en avoir les moyens Entretien au journal El Watan le 25 5 2008 Il y a donc la base une question non r solue de conception et de m thode de travail POMMIER 2009 Concernant les contenus d enseignement il s agit de faire comprendre que la performance de l agriculture ne d pend pas en premier lieu de la capacit d action des institutions publi
117. le plus simple et le moins on reux pour am liorer stabiliser les rendements des petites exploitations et surtout rendre la culture des c r ales plus r mun ratrice sans qu il soit n cessaire chaque fois de subventionner massivement et toujours plus la fili re c r ales Partout au Maghreb de grandes exploitations ont rapidement investi dans cette pratique dans le double but de maximaliser les marges par la r duction des co ts de m canisation et de lever le risque sur le capital investi par la s curisation des rendements Hormis avec l irrigation qui demande des moyens cons quents tant au niveau des pouvoirs publics qu au niveau des exploitations jamais la c r aliculture en Afrique du Nord ne s tait trouv e face une telle opportunit d am lioration de ses rendements tout en pr servant un milieu naturel particuli rement fragile Plusieurs facteurs ont contribu ce que ce soit de grandes exploitations qui s quipent en premier acc s l information technique et moyens financiers importants Si cette premi re phase du d veloppement du SD sur de grandes exploitations peut s expliquer par des facteurs objectifs les pouvoirs publics ont int r t dans une deuxi me phase faciliter l acquisition de cette technique au niveau des petites exploitations Les strat gies de d veloppement du SD varient selon les pays Elles varient dans leurs formes et leur maturit Au Maroc l accent a t mis sur la production lo
118. les agriculteurs du conseil d administration 9 L AGRICULTURE ET LA PAYSANNERIE EN ALGERIE Les grands handicaps Communication au Symposium Etat des savoirs en sciences sociales et humaines CRASCOran 20 22 septembre 2004 Faut il d sesp rer Nous pensons que la situation actuelle n est que la r sultante des forces socio conomiques en pr sence Pour faire progresser les choses chacun de s engager Comment L artisan soudeur peut mettre au point des dispositifs permettant d am liorer les outils du c r alier L universitaire gr ce internet peut partager le fruit de ses recherches L ing nieur et technicien de terrain peuvent acc l rer les proc dures administratives et aller plus vers les c r aliers en pratiquant l enregistrement de performances et en faisant conna tre comme le fait avec les leveurs le groupe Danone les meilleures pratiques de terrain Quant aux agriculteurs Qu il nous soit permis de citer cette image vue dans un film alg rien du d but des ann es 70 Dans un village recul un personnage demande des villageois ce qu il en est de leur relation avec les autorit s politiques du FLN La r ponse fuse ma djaw lal anedna ma rohna lihoum ni ils sont venus vers nous ni nous ne sommes all s vers eux Nous pensons que c est aux agriculteurs de tout mettre en uvre pour b tir des organisations professionnelles repr sentatives et par exemple d velopper un mouvement c
119. leurs moyens et aux bennes de types Marrel dispos es m me les parcelles lors de la moissons Il serait souhaitable que l industrie locale produisent des remorques avec relevage par v rin hydraulique afin de faciliter les op rations de d chargement des grains Aussi afin d encourager un stockage la ferme les organismes de collecte et stockage des grains se doivent de proposer aux c r aliers des bonifications pour les livraisons en hiver Cela se pratique couramment l tranger Pour chaque mois de stockage suppl mentaire en ferme les agriculteurs re oivent une majoration au quintal De telles bonifications n existent pas en Alg rie Toute politique de stockage la ferme n cessiterait donc d en tablir STOCKAGE A LA FERME ET QUALITE DES BLES S il est un avantage au stockage la ferme c est celui de la qualit des grains Il est en effet possible de constituer des lots et d en tablir une tra abilit Traditionnellement la moisson les chefs de silos sont d bord s par l arriv e incessant des remorques charg es de bl Il n est pas possible actuellement de proc der des analyses pouss es de la qualit des grains telle le taux de prot ines Aussi la constitution de lots de grains de qualit est difficile La seule possibilit pour tenter de constituer des lots de qualit homog ne est de se baser sur le choix vari tal Mais il n est pas possible de diff rencier de visu les vari t s de bl lo
120. m et de 50 seulement avec une densit de 450 plants de RG m Le surpeuplement peut n cessiter un deuxi me traitement avec un autre produit mon avis des d sherbages anti gramin es pr coces au stade plantule de la mauvaise herbe seraient une premi re tape de travail Face aux r sistances des ray grass aux Fop et Sulfonylur es dans certaines exploitations de Mateur plusieurs strat gies de lutte chimique sont envisageables Chlortoluron mol cule de la famille des ur es substitu es utilisable au stade 3 feuilles en bon tat v g tatif du bl entre 1500 et 1800 grammes de mati re active dosage 500 g litre Le bl dur peut tre d sherb au chlortoluron sans grand risque de phytotoxicit lorsque les temp ratures descendent pr s du z ro apr s le traitement Pinoxaden Nouvelle mol cule et nouvelle famille chimique les Den de Syngenta mais qui n est pas encore homologu e en France Naceur Tej a d j test cette mol cule sans avoir obtenu un bon r sultat il ne faut toutefois pas n gliger cette solution en revoyant le protocole d application Prosulfocarbe mol cule que l on trouve dans la sp cialit commerciale D fi qui n est pas encore homologu en France sur bl dur A titre exp rimental on peut utiliser le D fi la dose de 3 litres par hectare au stade 1 3 feuilles Attention aux temp ratures n gatives et aux sols filtrants on risque des phytotoxicit s su
121. on passe un outil dent chisel ou mieux on s me directement sur le sol nu C est la technique dite du semis direct Le sol est travaill seulement l endroit o on d pose la graine Le semis direct se d veloppe au Br sil Argentine Turquie Syrie et dans tout le bassin m diterran en Ces techniques poss dent galement l avantage de r duire l rosion des sols agricoles CETTE TECHNIQUE EST ELLE POSSIBLE EN ALGERIE Si on analyse les fa ons de proc der des agriculteurs Alg riens avant la colonisation on s aper oit qu ils pratiquaient le semis direct du moins leur fa on Ils jetaient la semence sur le sol nu et passaient ensuite l araire en bois Celle ci ne travaillait le sol que sur une faible profondeur Cela pr servait l humus du sol produit par les racines et n induisait pas d rosion Ce sont les vers de terre qui remuaient le sol La jach re p tur e qui pr c dait les c r ales r duisait la pression des mauvaises herbes L intrusion de la charrue en acier a boulevers cet quilibre sans forc ment am liorer les rendements sur le long terme En Alg rie il est tout fait possible de semer sans labourer Des agriculteurs et cadres de l agriculture d veloppent cette fa on de faire S tif QUELS SONT LES RESULTATS LOCAUX OBTENUS AVEC SEMIS DIRECT Les rendements obtenus en semis direct au niveau de la ferme pilote de Sersour S tif sont quivalents voire sup rieurs d
122. ou en post lev e des c r ales d hiver peut remplacer une application d herbicide l automne sur des parcelles faible pression adventices Dans 30 des situations l utilisation d une herse en pr lev e a fourni des efficacit s de plus de 50 figure 3 Ce niveau d efficacit a t atteint plus souvent 50 des situations lors d un passage en post lev e sans doute parce que les adventices ont toutes germ es Cette r ussite est g n ralement associ e des conditions d intervention optimales des adventices au stade filament un sol non collant une terre fine etun temps sec durant les deux jours suivant l intervention En revanche d s que toutes ces conditions ne sont pas r unies l efficacit de l intervention est plus limit e voire nulle Dans 30 des cas le passage de la herse en pr lev e a m me provoqu des relev es d adventices Elles ont g n ralement t observ es apr s des passages en conditions s ches et motteuses Toutefois dans ces situations les adventices se sont moins d velopp es que sans intervention un rattrapage avec un herbicide d automne ou de sortie d hiver peut alors fournir une bonne efficacit PEU DE FENETRES D INTERVENTION D BELAID Attention dans les conditions de l Alg rie les conditions s ches sont plus pr sentes qu en France Les strat gies mixtes m caniques sont donc tr s d pendantes des conditions d interventio
123. ou priv un moulin de c r ales pourrait jouer le r le d agr gateur afin de lancer une production locale d unit mobile de traitement de semences Il pourrait f d rer agr ger les comp tentes locales industriel universit utilisateurs banques D j cette d marche a t d velopp e Bouira par des producteurs d olives regroup s dans la Coop rative d Huile d Olives de Kabylie des producteurs de lait autour de la laiterie Safi de Gharda a ou encore Rouiba l Union Professionnelle de l Industrie Automobile et M canique autour de SNVI Mais dans une d marche de cluster l agr gateur n est pas obligatoirement une institution publique ou priv e Cela peut tre une association de professionnels d sirant influer sur leur avenir conomique Dans une grosse r gion c r ali re cela peut tre le regroupement de quelques exploitations agricoles se lan ant dans la mise au point d appareils de traitement de semences et progressivement faisant appel aux comp tences d artisans ou de petits industriels www youtube com watch v OSwqUMHK yhc Car des initiatives paysannes il y en a tous les jours Avec un peu de volont d un poste souder et du fer achet la casse je viens de construire une bineuse qui m a permis de semer et biner 10 hectares de f ves 4 Nous pensons que la bataille de l augmentation de la production agricole passe par la mobilisation de ces comp tences Combien gag
124. paration des lits de semence avec un mat riel un peu sp cifique et des semoirs plus performants C est une affaire de densit au m tre carr Pour r duire les pertes en ce qui me concerne je fais deux passages en d sherbant et trois en fongicide avec une rampe de pulv risateurs de 12 m tres Par contre avec des pulv risateurs de 24 m tres on peut viter l empi tement des c r ales Mais les grandes pertes actuellement estim es entre 10 et 15 sont engendr es par les moissonneuses batteuses qui sont con ues pour des r coles de 15 25 quintaux l hectare Ce sont d anciens mod les alors que la norme aujourd hui est l euro 3 et l euro 4 disposant de secoueurs FILIERE CEREALES LA DREAM TEAM ALGERIENNE D BELAID 8 05 2014 actualis le 21 08 2015 Il peut tre tonnant de parler de dream team hors du secteur sportif Portant ce qui se passe actuellement au niveau de la fili re c r ales est positif Jamais du point de vue de l augmentation de la production nous n avons connu de telles volutions positives Entre 2009 et 2012 la profession a r ussi produire plus de 50 millions de quintaux durant quatre ann es de suite Cela ne s tait jamais vu Il faut le dire au moment o certains ditorialistes de la presse nationale se complaisent longueur de colonnes le Algerian bashing A qui en revient le m rite Nous nous proposons de mieux faire conna tre les membres de cette quipe A
125. personnes Une maxime que les d cideurs Alg riens devraient consid rer L tude du cas gyptien est tudier Rappelons que la dotation de cartes puce a concern 69 millions d Egyptien Il s agit l d un bel exploit Par ailleurs le montant des subventions conomis pourrait tre affect la production On peut imaginer ainsi une augmentation des prix la production ou des subventions pour l emploi de techniques plus modernes irrigation d appoint semis direct Notes 1 Pain la rationalisation mal comprise Al Ahram Hebdo en ligne Marwa Hussein 16 07 2014 2 En Egypte la r volution silencieuse du pain Le Monde Economie Moina Fauchier Delavigne 14 04 2015 Chapitre 2 VARIETES ET SEMENCES LES SPECIFICITES DU BLE DUR DU TERROIR EST ALGERIEN GROUPE BENAMOR Mme SADLI ANIME LE RESEAU QUALITE BLE COUSCOUS NOTRE PLAT NATIONAL MENACE PAR LA BAGUETTE ALGERIE DES ALIMENTS NOUVEAUX POUR LES HOMMES ET L ELEVAGE MELANGE FARINE SEMOULE L ERIAD SETIF INNOVE ALGERIE LES ENJEUX DE LA PRODUCTION DE SEMENCES CERTIFI ES TENSIONS SUR LE MARCHE DE LA SEMENCE CERTIFIEE TEMOIGNAGE Ach ne Djaballah agriculteur Annaba Le cr dit RFIG nous p nalise CCLS DE CONSTANTINE FAIBLESSE DE LA COLLECTE D ORGE ET D AVOINE COLLECTE DES CEREALES EN ALGERIE L OAIC PEUT MIEUX FAIRE PORGE CELESTE RESSUSCITEE LES SPECIFICITES DU BLE DUR DU TERROIR EST ALGERIEN Djamel BELAID Laboratoire de S
126. peut permettre une am lioration des rendements Elle vient en compl ment d une fertilisation au sol et ne peut en aucun cas se substituer elle Elle ne vient que corriger une difficult ponctuelle d absorption racinaire Les quantit s de P apport es par les apports foliaires sont en g n ral tr s faibles de l ordre de 1 2 kg de P205 ha VALE 2011 voire 8 kg dans le cas du sulfate de potassium AISSA et MHIRI 2002 L efficacit d une pulv risation foliaire d pend des conditions d application hygrom trie de l air et de la formulation du fertilisant La forme acide phosphorique ressort comme la plus assimilable VALE 2011 L effet des pulv risations de P pourrait tre expliqu par des transferts de cet l ments dans les diff rentes parties de la plante Les besoins de P des parties jeunes de la plante sont couverts par des m canismes d appel qui mobilisent le P partir des parties plus g es de la plante VALE 2011 C Concernant les amendements organiques En conditions semi arides un apport de boues r siduaires sur culture de bl dur permet le passage de 14 qx ha 34 qx ha pour un apport de 40 tonnes ha ATI 2010 Ces r sultats sont expliqu s par le fait que le P assimilable a t valoris par la v g tation et ceci revient la mati re organique contenue dans la boue qui forme un complexe phospho humique et dont la min ralisation progressive permet d assurer une disponibilit de cet l
127. plus du prix de 3500 DA par quintal de bl dur livr aux CCLS Cette politique a pour but de favoriser la production locale au d pends des importations La qualit semouli re et pasti re des grains livr s n est pas pris en compte dans la fixation des montants vers s aux c r aliers Il n existe aucune r faction en cas de mitadinage Il s agit l d un effort consid rable de la part des pouvoirs publics qui n est pas sans poser la question de sa p rennit Cette politique a galement pour effet de favoriser l utilisation de semences trang res hautement productives Prix du bl dur Prix de la Prix de la Prix relev s sur Prix de la farine pay aux semoule fix semoule fix le march agriculteurs par les pouvoirs par les pouvoirs publics publics Prix 4500 DA 3600 DA 4000 DA 4300 DA 1950 DA quintal qualit qualit ordinaire sup rieure 5200 DA Tableau 8 Prix de quelques produits c r aliers en 2011 Actuellement le seul lien entre les vari t s du terroir et des transformateurs concerne des agriculteurs et des propri taires de moulins artisanaux de faible capacit Ce type de circuit concerne de petites surfaces destin es pour l essentiel l auto consommation dont la pr paration de couscous et de kesra A chaque r colte quelques quintaux sont pr cieusement conserv s comme semences de ferme Ce type d emblavement assure une production sur des circuits courts ou
128. plus en plus d tudes montrent l existence d interactions positives c r ales l gumineuses en ce qui concerne l acquisition du P du sol Les cultures associ es pr sentent un int r t d autant plus grand que les ressources du milieu sont limit es comme c est le cas dans les agro syst mes bas niveau d intrants Diversit des strat gies d acquisition du P Les m canismes utilis s par les esp ces cultiv es sont d une grande diversit acidification du sol s cr tion d enzymes stimulation de bact ries et de champignons architecture racinaire Il s agit de les identifier selon les esp ces et parmi les diff rents g notypes locaux Les techniques de non labour et notamment le semis direct sont particuli rement int ressantes afin de conserver l humidit du sol Cette humidit peut am liorer la phytodisponibilit du P Cependant ce type de techniques provoque une moindre r partition en profondeur du P qui pourrait tre d favorable aux pr l vements de cet l ment par la plante La nutrition phosphat e des c r ales en zones semi aride a t longtemps cantonn e aux seuls apports de super phosphate Dor navant elle doit tenir compte de la r action des esp ces et de leurs g notypes aux apports d engrais combin s aux m canismes de facilitation entre esp ces cultures associ es et aux m canismes intrins ques de la rhizosph re dont la mycorhization REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ATI S 2010 Etude de l
129. possible d aller plus loin en se lassant dans le domaine de la deuxi me transformation Par exemple en s quipant d une machine produire du couscous D autres produits sont envisageables tels la production de c r ales pour petit d jeuner avoine cras e notamment de bl dur grill frik de pain voire de p tes alimentaires L achat d un extrudeuse peut permettre la transformation des c r ales en produits haut de gamme Il serait int ressant d tudier certaines exp riences locales telles que la production artisanales de galettes ou de g teaux de semoule En France l aliment pour chien Pedigree Pal est produit par un groupement de producteurs c r aliers La coop rative Ax r al produit par exemple les grains de bl tendre Esbly pr cuits la vapeur Toujours en France se d veloppe un mouvement de paysans boulangers bio Ces agriculteurs produisent du pain partir de leurs c r ales et asurent eux m me la vente parfois au sein d une AMAP De telles initiatives semblent plus adapt es pour de petites exploitations GROUPEMENT DE PRODUCTEURS ET EMBAUCHE D INGENIEURS ET TECHNICIENS La constiution de groupements de producteurs permet d acc der un meilleur niveau de connaissances agronomiques et technologique Un groupement de producteurs s engageant dans une politique de r duction de co t et de qualit des bl s durs peut beaucoup gagner embaucher un technicien sp cialis sur ses fonds propres et en demandant
130. pouvait dire de lui X n a pas t ingrat et a reconnu que c est gr ce aux encouragements de l Etat qui en maintenant le prix de 4 500 DA a encourag les fellahs honn tes fournir plus d efforts Le c r alier d lite devait d clarer cette occasion Je deviendrai riche la sueur de mon front Moi je gagne mon pays gagne et ma famille est tr s heureuse et fi re de moi CCLS PMAT ANABIB des ailiers s rs Afin de suivre un itin raire technique efficace les c r aliers ont plus de moyens mat riels leur disposition PMAT mais galement les importateurs mettent sur le march des tracteurs mat riel aratoire de semis d pandage de pulv risation et de r colte PMAT a engag sous la direction de son PDG Attouchi Salah ing nieur en construction m canique un vaste programme de construction d engins dont certains en partenariat comme les moissonneuses batteuses Sampo L OAIC travers les CCLS et gr ce l nergie et au dynamisme du P dg M Belabdi Mohamed apporte une aide cons quente sur le terrain C est le cas avec la fourniture de semences certifi es engrais phytosanitaires et aide aux travaux agricoles gr ce aux unit s motoculture Concernant par exemple les semences les CCLS en partenariat avec l Institut Techniques des Grandes Cultures arrivent fournir plus de 60 de semences tri es et trait es Depuis 1994 plus aucune semence de c r ales n a t import
131. qui accompagnera l agriculteur dans toutes les tapes de production du bl CCLS DE CONSTANTINE FAIBLESSE DE LA COLLECTE D ORGE ET D AVOINE BELAID D 7 08 2015 Selon Le Quotidien d Oran la CCLS de Constantine connait une faible collecte d orge et d avoine Ainsi seuls 3919 qx d orge ont t collect contre une production estim e 74 000 qx Concernant l avoine ces chiffres sont respectivement de 282 qx pour 8842 qx produits Cette situation s explique par la tension sur le march des aliments du b tail et de la semence Les producteurs semblent pr f rer garder leur production pour leur propre cheptel ou pour la revendre des tarifs plus r mun rateurs Cette situation particuli re am ne rechercher quelles pourraient tre les meilleures formes de commercialisation de ces produits UNE SITUATION INQUIETANTE Cette situation est elle inqui tante Oui si on se place du c t de la CCLS Celle ci doit tre en mesure de r pondre la demande venir en orge et avoine comme aliment du b tail et comme semences La CCLS locale comme toute CCLS a pour r le de fournir les agriculteurs Apparemment un march hors CCLS existe Faut il bl mer les agriculteurs A chacun de juger Il nous semble que face la demande en ces deux produits le r le des CCLS est d aider les agriculteurs produire plus et cela pour le plus grand nombre Pour les agriculteurs qui ont conserv leur production d orge ou d avoine la premi r
132. qui germent la moindre humidit du sol L id e serait d obtenir en Alg rie des couverts de radis avant semis du bl Certes ces couverts ne seraient pas aussi fournis que celui sur la vi do Parfois ils ne l veraient pas du tout cause du retard des pluies Mais en mati re de semis sous couvert SCV comme le dit Lucien S guy il faut tre opportuniste et tre pr t semer d s qu il a plu Le semis direct permet de telles opportunit s Le d veloppement de l irrigation d appoint sur c r ales peut galement aider l implantation de tels couverts Mais pourquoi les d truire en faisant passer le semoir dedans comme sur la vid o Une telle masse v g tale aurait pu servir de fourrages pour des moutons En fait ce couvert a pour but de nourrir le sol Il apporte au sol de la mati re organique et vient renforcer une activit biologique du sol dont celles des vers de terre v ritables laboureurs du sol Il s agit l de l abandon d un paradigme enfouir au sol de la biomasse dans un pays qui pr sente un d ficit de 4 milliards d Unit s Fourrag res au lieu de le r server aux animaux Mais ce n est que reculer afin de mieux sauter Seul un sol riche est en mesure de produire plus de fourrages LE SEMIS DIRECT POUR EMMAGASINER PLUS D EAU En vitant de retourner le sol le SD permet une meilleure porosit permanente du sol et une meilleure infiltration des eaux de pluies et donc moins de ruissellement Cet effet maint
133. r ale en d but montaison doit son retard l absence de fertilisation depuis 1987 La plante au milieu au stade 3 noeuds a profit d une poche de paille enfouie L enfouissement int gral des chaumes peut palier l absence de fertilisation La plante en piaison est celle d une parcelle de d monstration de l itin raire technique de l ITGC avec apport de fertilisation SSP en Septembre et d ur e en d cembre Cette valorisation des pluies par la fertilisation est visible partout sur les parcelles de semences encadr es par l ITGC La chambre de l Agriculture devrait inciter ses ouailles venir aux journ es de vulgarisation et plus d enfouissement de chaumes ou r sidus de l gumineuses alimentaires La chambre de l agriculture devrait inciter les agriculteurs l application de fertilisation et d engrais organiques pour valoriser le niveau lev des pluies renforc es par des ros es quasi quotidiennes Notre commentaire POUR UN ENREGISTREMENT DES PERFORMANCES Ce t moignage est int ressant car il entre dans la cat gorie de l enregistrement de performance ou enqu te culture Enregistrer en cours de culture ou apr s r colte les caract ristiques de l itin raire technique est essentiel A partir de parcelles agriculteur c est dire en dehors des stations d essais cet enregistrement permet de comparer les techniques les plus performantes Pour avoir utilis avec succ s ce type de m thode chez de gros c r aliers du
134. r coltes atteindre les 25 quintaux l hectare Des experts des agriculteurs ainsi que le staff de la firme venu d Alger et son repr sentant Annaba ont cout avec un int r t tr s remarqu l intervention de Mme Aude Carrera d Arvalis Les maladies des c r ales ont t expliqu es l assistance ainsi que les moyens de lutte Les zones humides ou b n ficiant d une forte pluviom trie sont particuli rement expos es aux dangers de maladies telles que la rouille jaune avec un seuil de sensibilit de 40 50 la rouille brune avec le m me pourcentage l o dium qui se manifeste par un duvet blanch tre ou gris p le sur les limbes des feuilles 25 la septoriose qui s vit galement de 40 50 remarquable par des taches rectangulaires allong es dans les nervures et qui touche les zones s ches et manquant d humidit D autres maladies sont aussi cit es par Mme Carrera qui vit dans le Sud de la France qui subit un climat m diterran en semblable celui du nord de l Alg rie Le Prosaro un fongicide qui est pr sent ce jour et qui fait l objet de cette rencontre associe une substance active de derni re g n ration le prothioconazole dont l efficacit a t prouv e et le tebuconazole pour lutter contre les principales maladies fongiques nuisibles aux bl s dur et tendre Ainsi le Prosaro est donc une solution compl te qui pr serve les r coltes Il stimule l activit photosynth tique
135. re permettait de r duire le risque de forte infestation en mauvaises herbes pour la culture de bl qui suivait Cependant dans le cas des cultures associ es l effet des racines de la plante accompagnant la c r ale est parfois ph m re Aussi seule la technique d associer deux culture peut permettre de profiter de cet effet parfois fugace de la rhizosph re Le chercheur fran ais Hinsinger r sume cet int r t mutuel par P for two DES RESULTATS PROMETTEURS De nombreux essais en laboratoire sont mis en place de par le monde Ces derni res ann es des ing nieurs agronomes chinois ont publi les r sultats de leurs travaux Ils sont poustouflants Long Li et ses coll gues obtiennent des rendements en hausse de 49 lorsqu il associent du ma s de la f verole Associ la f verole le ma s produit jusqu 129 quintaux par hectare Si on remplace la f verole par du bl le rendement de ma s n est plus que de 92 quintaux L engrais phosphat devient inutile voire m me nocif la dose de 112 kg le rendement baisse m me 109 quintaux D autres associations permettent galement des am liorations de rendement bl et lupin bl et pois chiche Dans le cas de l association ma s f verole l explication de la meilleure disponibilit du phosphore dans un sol pourtant pauvre en phosphore facilement assimilable vient de trois types d interactions qui se produisent dans la rhizosph re Les racines des f v
136. s 92 unit s 46 unit s 92 unit s 46 unit s 92 unit s apport e Rendement qx ha 32 11 36 76 33 61 38 28 31 51 36 76 34 71 37 6 Taux de prot ines 11 63 11 83 12 36 13 20 11 26 11 76 11 73 11 96 Taux de mitadinage 10 8 33 9 33 7 83 9 16 8 66 8 53 9 3 Tableau 1 Effet du fractionnement des engrais azot sur le rendement et le mitadinage du bl dur site internet ITGC La technique des reliquats azot s vulgariser Contrairement au phosphore et au potassium du sol l azote min ral du sol volue rapidement dans le sol au cours d une m me ann e Sa dynamique d pend de la min ralisation automnale et printani re de l azote organique du sol et de la pluviom tre En effet celle ci provoque le lessivage des nitrates du sol hors d atteinte des racines Avant de pr coniser l agriculteur une dose d azote ad quate sur un bl dur l agronome doit donc proc der la mesure du reliquat azot en sortie d hiver Cette pratique est pratiquement inexistante en Alg rie m me dans le cas de parcelles d essais La mesure du reliquat azot est r alis e par le pr l vement en une douzaine de points d une parcelle d chantillons de sols tous les 30 cm de profondeur Afin d viter toute poursuite de la min ralisation durant le transport vers le laboratoire les chantillons sont maintenus au frais dans une glaci re La r alisation de reliquats azot s sur plusieurs ann es montre une extraord
137. s de l puration N est donc pas producteur de semences qui veut A ce propos une anecdote Jeune ing nieur affect Ka s dans un Domaine Socialiste Agricole en 1981 Mr Sa d Bahaz responsable c r ales la DSA de Batna m avait fait confiance Il avait dirig vers le DAS pr s de 200 quintaux de semences multiplier Si Bahaz s tait dit puisqu il y a Djamel au niveau du DAS je peux lui faire confiance Les camions avaient d charg s dans nos hangars des sacs de deux vari t s bien identifiables d apr s les tiquettes Cependant n ayant pas fait attention croyant qu il n y avait qu une seule vari t j ai laisser les ouvriers agricoles prendre les sacs des pr cieuses semences et semer Les deux vari t s se sont trouv es sem es de fa on m lang e Et donc de semences la production est devenue du tout venant COMPTER AUSSI SUR LA SEMENCES DE FERME L absence de semences certifi es est dramatique Voil ce qu crit le journaliste J ai engag depuis un mois ma facture pour que je puisse enlever mon quota de semence de bl dur mais les services de la coop rative des c r ales et l gumes secs de Tiaret me font tourner en rond s est plaint hier Abdelkader un agriculteur pr occup par le retard pris dans les labours et d ajouter d pit qu au niveau d un des nombreux guichets de la CCLS Tiaret on m a fait savoir que le C A D n est pas encore parvenu Comme les CCLS n arrivent pas appr
138. soil organic matter and nitrogen and decrease carbon t nitrogen ratio Soil Sci Soc Am J 52 1668 1672 SOUDI B JEMALI B LHADI E K 1996 Contr le des param tres de compostage et appr ciation de la qualit du compost des d chets m nagers de la Wilaya de Rabat Sal Jn Actes Inst Agro Vet Maroc Vol 16 2 43 50 TAMRABET L BOUZERZOUR H KRIBAA M MAKHLOUF M 2007 Response of durum wheat Triticum durum cultivar ACSAD 1107 to sewage sludge amendment under semi arid climate In Lamaddalena N ed Bogliotti C ed Todorovic M ed Scardigno A ed Water saving in Mediterranean agriculture and future research needs Vol 2 Bari CIHEAM IAMB p 173 180 ZAABOUBI S 2007 Effets comparatifs de deux outils aratoires et de diff rents pr c dents culturaux sur les propri t s physique d un sol cultiv en c r ales dans la r gion de Timgad M moire de magister en Sciences Agronomiques Universit El Hadj Lakhdar Batna Facult des Sciences D partement d Agronomie 32 p ZOUBEIDI M CHEHAT F 2011 Le fonctionnement du march des ovins dans les hautes plaines steppiques de l ouest Alg rien entre contraintes et r partition de la valeur Livestock Research for Rural Development Volume 23 9 BOUES DES STATIONS D EPURATION DE L OR BRUN POUR NOS CHAMPS Djamel BELAID Un r seau dense de stations d puration commence mailler le territoire national Ces stations produisent en phase finale des boue
139. son extension semble avoir t concomitante la baisse du prix du glyphosate herbicide essentiel ce syst me de culture Dans ce contexte aride supprimer le travail du sol permet de r duire les pertes en eau par vaporation ce qui est un argument de poids pour am liorer l efficience de l eau quantit de grain produite par quantit d eau tomb e La succession des cultures varie en fonction de la pluviom trie moyenne du secteur du type de sol et des pluies tomb es avant le semis Les c r ales pailles notamment le bl dominent les assolements Le colza canola est un peu plus exigeant en eau Les l gumineuses le sont encore plus et sont r serv es des situations plut t favorables Les rotations peuvent tre par exemple canola bl bl bl bl orge dans le Mallee Avec 400 mm an en sol argileux dans le Wimmera on peut trouver des rotations de type pois chiche bl lentille bl canola orge Toutes les cultures sont sem es en automne avril juin et r colt es en fin de printemps octobre d cembre L levage a largement r gress dans ces r gions c r ali res Une conduite extensive du bl Le rendement moyen du bl est de l ordre de 20 q ha dans le Mallee et de 30 q ha dans le Wimmera Cela ne permet pas de rentabiliser beaucoup d intrants sachant que le principal facteur limitant est la disponibilit en eau Le niveau de charges op rationnelles moyen pour la campagne 2008 est de 100 125
140. sous forme de NH4 et une nitrification rapide et la forme ur ique qui doit d abord passer par un stade min ralisation permet de prendre le relais de l azote ammoniacal La forme ur ique se lib re progressivement pour assurer une disponibilit soutenue dans le temps ce qui permet de couvrir les p riodes de forts besoins de la culture en azote Profert Azosul N34 www youtube com watch v or Rdsr43dk R f rences bibliographiques ABECASSIS J GAUTHIER M F AUTRAN J C 1990 La fili re bl dur p tes alimentaires apports compl mentaires de la technologie et de la g n tique dans l am lioration de la qualit IAA 6 475 482 BENBELKACEM A SADLI F BRINIS L 1993 La recherche pour la qualit des bl s durs en Alg rie Options M diterran ennes Seminar on Durum Wheat Quality in the Mediterranean Region Zaragoza Spain A 22 61 65 BELAID D 1993 Enqu te orge de Printemps Chambre d Agriculture de l Oise SUAD ODASE 10 p LES NOUVEAUX OUTILS DU PILOTAGE DE LA FERTILISATION AZOTEE DU BLE DUR EN MILIEU SEMI ARIDE Djamel BELAID Enseignant chercheur L E G JEAN ROSTAND Laboratoires de Sciences de la Vie et de la Terre 60500 Chantilly Djamel BELAID ac amiens fr Communication au ler s minaire international Probl matiques agronomiques en r gions arides et semi arides SIAZA1 Batna du 28 29 au 30 octobre 2013 R sum Les conditions p do climatiques des zones semi arides sont co
141. suite l av nement tr s tardif des pluies automnales Obtenant de bons r sultats il a poursuivi l exp rience l ann e suivante allant jusqu acheter son propre semoir Au vu de ces r sultats encourageants j ai achet mon propre semoir Pour cette campagne 2009 2010 j ai emblav 240 ha de bl Le reste de mes terres soient 510 ha ont t emblav es en utilisant les techniques culturales simplifi es La v g tation la fin de ce mois d avril 2010 est assez satisfaisante Fort de ces r sultats il n h site pas faire conna tre cette nouvelle technique J ai t galement contact par la Direction des Services Agricoles DSA de la wilaya de Guelma pour mettre en place un essai d monstratif sur bl comparant le non labour au travail conventionnel sur les terres de la ferme pilote Mouissi A la fin de ce mois d avril 2010 l exp rience me parait positive Elle sera r p t e 3 ann es et si les r sultats pr liminaires se confirmeront la ferme pilote Mouissi pourra r sorber totalement la jach re d autant plus que ces terres sont d une grande valeur agronomique et sous une faible pluviom trie 300 mm Et ses fa ons de faire donnent des fruits Ses rendements en bl t moignent Il explique Je pense pour ma part que les sols qui retiennent le mieux l humidit sont ceux du non labour Si s cheresse il y a le non labour aura plus de chances de donner de meilleurs r sultats que le
142. sulfonylur es appliqu es d s f vrier P A Est ce que les adjuvants apportent plus de souplesse B P Certains adjuvants ont des effets humectants ou hygroscopiques c est dire qu ils limitent la dessication des gouttes C est le cas des sels comme le sulfate d ammonium Ils peuvent tre utiles les ann es s ches pour renforcer l efficacit d un produit Mais en aucun cas ils ne permettent de s affranchir des bonnes conditions d hygrom trie Propos recueillis par Nicolas Bousquet Chapitre 7 LA PROTECTION FONGICIDE Bayer fait la promotion de ses produits phytosanitaires La Fusariose des c r ales en Alg rie Reduction des doses de fongicides Faut il acidifier les bouilles phytosanitaires BAYER FAIT LA PROMOTION DE SES PRODUITS PHYTOSANITAIRES Jeudi 20 f vrier 2014 L Est Republicain com Une rencontre r gionale organis e par la direction de wilaya de l agriculture et la firme allemande Bayer repr sent e par son responsable commercial M Mohamed Badis a regroup l h tel Golden Tulip Sabri une nombreuse assistance L ouverture des travaux a vu l intervention de M Maghmouli repr sentant de la direction de l agriculture de Annaba qui a donn un petit aper u sur la culture des c r ales dans la r gion de Annaba que la production actuelle est de 10 quintaux l hectare alors que les fellahs qui traitent leurs champs d s l apparition d une maladie voient leurs
143. superficie r ellement cultiv e de la mise en valeur avoisine les 4 000 ha qui produisent quelques milliers de tonnes de bl dur par an Face aux difficult s rencontr es par les formes d organisation collective les attributions individuelles ont permis le maintien de cette activit et la production agricole est toujours assur e Pour surmonter les contraintes diverses pesant sur l agriculture saharienne des adaptations ont t g n r es par les agriculteurs en cherchant des activit s agricoles compl mentaires la production c r ali re comme les cultures de rente les cultures fourrag res et l levage La recherche de rentabilit constitue le moteur premier de la motivation des agriculteurs r orienter leurs productions La revalorisation du prix d achat des c r ales par l tat en 2008 a ainsi entra n une multiplication par trois de la superficie emblav e entre 2007 et 2008 ce qui ouvre de r elles perspectives de relance de ces cultures dans l avenir qui pourront ainsi r pondre de mani re certes marginale l objectif premier de ce programme de d veloppement agricole enrayer le d ficit structurel alg rien en c r ales Notes 1 Centre national de l informatique et des statistiques des Douanes CNIS Alg rie 2 L initiative mane non pas de pays en voie de d veloppement mais de bureaux d tudes de pays industrialis s et plus particuli rement de ceux de compagnies p troli res ils
144. t d favorables avec des pertes d efficacit pour le MCPA Les sulfonylur es antigramin es ont t test es pH acide 3 l g rement acide 6 ou basique 10 par ajout d acide citrique ou de soude L herbicide utilis tait la nouvelle formulation OD de l Archipel pleine dose ou 60 1 1 et 0 6 1 avec un litre d Actirob B et un litre d Actimum Avec des variations d efficacit s non significatives parfois en faveur du pH basique parfois en faveur du pH acide les r sultats de ces essais n ont pas mis en vidence d influence de l acidification sur l efficacit des sulfonylur es P A Quelles cons quences faut il attendre d une baisse de pH L G V Si la modification du pH de la bouillie n est pas toujours impactante sur l efficacit des produits en revanche la stabilit des substances actives peut tre affect e Ainsi les sulfonylur es ont des comportements diff rents pH basique ou acide le flupyrsulfuron est d grad pH acide et basique Le metsulfuron est quant lui d grad uniquement pH acide Il a t constat que la demi vie de l Alli c est dire le temps n cessaire la d gradation de la moiti de la substance est de 24 heures pH 7 neutre et de 5 heures pH 2 tr s acide Les iodo m so sont galement d grad es pH acide De plus en milieu aqueux le pont sulfonylur e est sujet hydrolyse et en diminuant le pH la d gradation pa
145. tr s variables allant de 50 5 000 hectares 7 la fin des ann es 1980 cons quence de la crise conomique et de la lib ralisation le nombre de 18La grande mise en valeur agricole s est d velopp e selon deux types d attribution fonci re collectif et individuel L attribution collective fut r serv e des coop ratives groupes d entraide paysanne Cette forme d organisation a t adopt e pour satisfaire simultan ment des centaines de demandeurs ainsi que pour r duire l investissement tatique d quipement des exploitations Elle s est davantage destin e la population locale dans la pratique les communes soumises une forte pression sociale ont affect des exploitations des centaines de paysans et de jeunes demandeurs d emploi7 220 groupes d entraide paysanne taient ainsi recens s fin 1992 p riode des grandes attributions et regroupaient alors 1 489 b n ficiaires C est dans le Touat que le plus grand nombre de groupes fut cr 70 du total de la zone se r partissant 29 167 ha Dans le Tidikelt une trentaine de groupes d entraide paysanne fut mise en place pour une superficie totale bien plus modeste de 3 726 ha Les 57 coop ratives destin es l emploi des jeunes ont b n fici de 2 090 ha Chacune d entre elles regroupe 5 ou 6 personnes la superficie de leurs exploitations variant de 50 1 500 ha destin es l irrigation par rampe pivot ainsi qu
146. tra abilit La r ception des r coltes sur le simple crit re vari tal est galement irr alisable Il faut pour cela disposer de silos avec diff rentes cellules de stockage ON NE TIRE PAS SUR UNE AMBULANCE Notre propos n est pas une n gation des efforts de cet office public qu est l OAIC Il est de relever quelques dysfonctionnements actuels dans l organisation de la collecte des c r ales Nous pouvons nous ennorgueillir en Alg rie de disposer d un Office tel l OAIC qui garantit aux c r aliers l enl vement de toute leur production et cela des prix plus que r mun rateurs Prix qui feraient p lir plus d un c r alier europ en ou am ricain Mais pour les ann es qui viennent il s agit de mettre la barre plus haut D autres formes d organisation que des offices existent afin d assurer la collecte des c r ales mais galement l accompagnement technique des c r aliculteurs L exemple fran ais dans les ann es 60 d un syndicalisme paysan fort ainsi que d un mouvement coop ratif puissant est consid rer Il suppose la prise en charge des questions organisationnelles par les paysans eux m mes Est ce aux pouvoirs publics de g rer la r ception de bl dans des silos grains Certes les c r ales tant une composante essentielle de la di te nord m diterran enne il reste indispensable de pr server ce secteur des appetits marchands priv s Mais cette dimension ne doit pas faire reposer le d veloppement c r
147. transformation du bl dur g n re de nombreux emplois Les transformateurs de bl dur repr sentaient environ 1 5 milliard d euros de chiffres d affaire en 2009 Il n est pas rare de trouver des entreprises avec des capacit s de production de semoule de 700 T jour et de 150 T jour de p tes et COUSCOUS On ne peut penser r ellement d velopper la culture de bl dur sur des sols pauvres Des possibilit s de mobilisation locale d amendements organiques existent Il est possible d envisager la valorisation de la fraction organique des d chets urbains par des techniques de tri composage telles celles d velopp es par l universit de Constantine ou la valorisation des boues r siduaires des stations d puration des eaux us es Une d marche de qualit n cessite le d veloppement de capacit s de stockage la ferme et dans les centres de collecte et donc la fabrication de cellules m talliques et de boisseaux de chargement Enfin les productions de bl dur b n ficient de l appui technique de structures de recherche d veloppement stations exp rimentales de l ITGC S tif Kroubs et Guelma D partement d am lioration g n tique de l universit de Constantine Outre les emplois locaux procur s ces structures sp cifiques illustrent galement le lien du bl dur au lieu CONCLUSION Les vari t s de terroir poss dent un patrimoine g n tique unique fruit d une adaptation aux conditions p do climatiques du milieu Ce patri
148. un guichet unique pour le fellah A qui vous vendez votre production Les agriculteurs vendent leur production au CCLS Mais l aussi nous subissons des d sagr ments Le probl me ce niveau se pose en termes de stockage quand la production est importante L agriculteur est oblig d attendre 3 4 jours pour pouvoir d verser sa production au CCLS Ce manque de capacit s de stockage se r percute sur l agriculteur qui risque avec l attente une d t rioration de sa production et se voit ainsi refus de d verser pour mauvaise qualit de bl Nous subissons galement les retards fr quents enregistr s dans le payement de notre produit par le CCLS Il y a aussi le co t des engrais L tat avait d cid de prendre en charge 20 du co t des engrais il se trouve que cette ann e et avec la flamb e des prix des engrais l tat applique toujours cette fourchette des 20 mais sur les anciens prix Le CCLS produit la semence partir du produit des agriculteurs Pourquoi ne produisez vous pas votre propre semence L agriculteur n a pas les moyens de traiter et de stocker la semence qui n cessite un traitement sp cifique L initiative du groupe Benamor de constituer un r seau avec les agriculteurs est la solution idoine ce probl me Il mettra profit l argent et la technologie n cessaire la bonne marche du processus Cette initiative permettra l agriculteur de traiter directement avec le transformateur
149. un peu plus tard mais les projets devraient aboutir prochainement Sur l ensemble du d partement ces d marches sont port es par les irrigants et la profession agricole mais b n ficient la soci t dans son ensemble Le but premier de cette meilleure gestion de l eau c est de respecter les d bits d tiage sur les rivi res l t et c est effectivement le r sultat auquel nous avons abouti explique Bruno Sylvestre Nous sommes donc soutenus par un coll ge de financeurs le d partement la r gion l tat Agence de l eau mais aussi l Europe qui financent 80 des ouvrages les 20 restant sont la charge des irrigants Cet engagement fort montre que ces d marches ont une incidence forte sur le milieu et qu elles ont un but environnemental et non uniquement de soutien l agriculture SANS IRRIGATION PLUS D AGRICULTURE Ce qui a pouss les irrigants de la Charente anticiper ces restrictions d eau c est qu ici l irrigation est vitale pour l avenir de l agriculture Sans irrigation commente Bruno Sylvestre nous serions confront s l agrandissement des exploitations et donc une diminution du nombre d agriculteurs Avec 60 65 q ha de potentiel de rendement en c r ales s ches les surfaces augmenteraient En revanche le tr s bon ensoleillement garantit de tr s bons potentiels en cultures irrigu es comme le ma s condition d avoir acc s l
150. 2 Tunis Tunisie E mail chedly kayouli gnet tn id ale la charrue outil inadapt en zone semi aride Le large d veloppement de cette technique passe par la mise sur le march d engins fabriqu s localement et par l utilisation plusieurs exploitations de ce type de semoir Mots cl s C r ales Semi direct Jach re Fourrages Revenus REDUCTION DE LA JACHERE DU NOUVEAU Djamel BELAID 17 06 15 Pour r duire les surfaces en jach re on a tout essay pourraient dire les responsables du MADR Un peu comme ces responsables conomiques fran ais propos de la lutte contre le ch mage Pourtant en mati re de r duction de la jach re tout n a pas tait essay Ainsi le non labour avec semis direct pourrait tre la solution cette question cruciale pour plus d autosuffisance alimentaire en Alg rie PRENDRE EN COMPTE LES CONTRAINTES DES EXPLOITATIONS R duire la jach re afin de produire plus ne peut se faire d un simple coup de baguette magique Cela n cessite de prendre en consid ration les contraintes des exploitations Or celle ci sont nombreuses si on en juge le damier que ces parcelles constituent dans les camapagnes En effet la moisson des parcelles couleur or cotoient des parcelles de couleur marron corespondant la jach re travaill e Ces contraintes sont multiples disponibilit en mat riel besoin en financement gestion de l eau du sol ou disponibilit en p turages A cela il s agit
151. 4 ann es sur 5 v nombre moyen calcul sur les 20 derni res ann es v nombre minimum atteint les ann es favorables 2 ann es sur 5 Pour qu un jour soit disponible il doit r unir les conditions suivantes sol ni gel ni sec en surface sol ressuy pluies nulles ou tr s faibles le jour du passage et les deux quatre jours suivants selon l vapotranspiration des plantes Activer les leviers agronomiques Mieux vaut pr venir que gu rir Qu elles soient chimiques ou m caniques les solutions curatives de d sherbage gagnent toujours tre s curis es par des actions pr ventives Le choix des cultures de la rotation constitue un premier levier agronomique actionner Une rotation dominante de cultures d automne favorise une flore adventice automnale tout comme une dominante de cultures de printemps sp cialise une flore printani re Pour ne pas renforcer un type de flore particulier d licat g rer long terme alterner cultures d hiver et de printemps reste le plus efficace C est ce qu a notamment montr un essai men Boigneville Essonne en monoculture de bl sur 40 ans La flore automnale s est renforc e notamment le raygrass qui pouvait compter jusqu 1 260 pieds par m2 en 2010 L introduction d un pois de printemps destin casser le cycle de l adventice a permis de faire chuter d s la r colte 2011 les infestations 9 pieds de ray grass par m2 Les herbicides on
152. APS du 11 mai 2014 40 Les essais en parcelles se multiplient et les agriculteurs sont invit s Apr s visite des parcelles et expos en salle le plus souvent les participants sont convi s un repas Il s agit de nouvelles formes de vulgarisation puissantes De tels regroupements peuvent parfois concerner jusqu 200 personnes agriculteurs encadrement technique lors du lancement d un nouveau produit qu il retarde ou bloque ma culture J ai pu galement l appliquer tardivement au stade plein tallage Mr Rachid Belouar loue son efficacit dans notre zone le ray grass est la mauvaise herbe la plus difficile ma triser Elle affecte la qualit de la semence et diminue consid rablement les rendements C est une mauvaise herbe pr coce et gr ce Topik j ai pu l radiquer de mes parcelles Mais un autre facteur est venu renforcer cette utilisation des d sherbants en aval celui de la transformation Les moulins priv s exigent des c r ales sans impuret s et notamment sans graines de mauvaises herbes Cette exigence se traduit concr tement au niveau des points de collecte de grains Ainsi les CCLS appliquent des p nalit s en cas de livraisons de grains comportant trop d impuret s Les transformateurs priv s visent la qualit Ils ambitionnent galement d exporter leurs produits p tes et couscous d o des exigences qualitatives toujours plus fortes Aujourd hui plus que les structures du
153. CAMPAGNE CEREALES DES RESERVES DE PRODUCTIVITE Australie Une agriculture comp titive et technologique Chapitre 1 ACTUALITES DE LA FILIERE CEREALES ETAT PHYSIOLOGIQUE DU BLE A TISSEMSILT KHALED YACINE BACHTARZI MEILLEUR PRODUCTEUR CEREALIER A GUELMA FILIERE CEREALES LA DREAM TEAM ALGERIENNE DREAM TEAM CEREALES DU NOUVEAU ALGERIE QUEL AVENIR POUR LA FILIERE CEREALE Office alg rien interprofessionnel des c r ales Un acteur majeur de la fili re c r ali re OAIC BELABDI MET LE TURBO SUBVENTION DU PAIN EN EGYPTE UNE REVOLUTION TRANQUILE ETAT PHYSIOLOGIQUE DU BLE A TISSEMSILT BELAID Djamel 20 04 2014 Un t moignage de terrain int ressant lu sur les r seaux sociaux Un grand bravo ce cadre qui prend la peine de prendre la plume Il m riterait une m daille Au cours de nos tourn e du 17 au 23 mars 2014 dans les wilayates de Tissemsilt Tiaret et Saida nous avons observ une grande variabilit de stades ph nologiques entre parcelles de c r ales voir photo L cart entre les stades extr mes est 35 jours entre d but montaison et piaison Ceci n est pas d une disparit en mati re de pluie car parfois les parcelles sont voisines de plus il y a des eaux stagnantes et et des sources qu on croyait taries qui ont r apparu La diff rence est due l itin raire technique et en particulier l apport phospho azot Les eaux stagnantes sont dues l absence de travail profond du sol la c
154. Collection SCIENCES ET TECHNIQUES AGRONOMIQUES Edition 2015 CULTURES DES CEREALES EN ALGERIE ASPECTS TECHNIQUES ET ECONOMIQUES Djamel BELAID Ing nieur Agronome SOMMAIRE D TAILL Introduction Chapitre 1 ACTUALITES DE LA FILIERE CEREALES ETAT PHYSIOLOGIQUE DU BLE A TISSEMSILT KHALED YACINE BACHTARZI MEILLEUR PRODUCTEUR CEREALIER A GUELMA FILIERE CEREALES LA DREAM TEAM ALGERIENNE DREAM TEAM CEREALES DU NOUVEAU ALGERIE QUEL AVENIR POUR LA FILIERE CEREALE Office alg rien interprofessionnel des c r ales Un acteur majeur de la fili re c r ali re OAIC BELABDI MET LE TURBO SUBVENTION DU PAIN EN EGYPTE UNE REVOLUTION TRANQUILE Chapitre 2 VARIETES ET SEMENCES LES SPECIFICITES DU BLE DUR DU TERROIR EST ALGERIEN GROUPE BENAMOR Mme SADLI ANIME LE RESEAU QUALITE BLE COUSCOUS NOTRE PLAT NATIONAL MENACE PAR LA BAGUETTE ALGERIE DES ALIMENTS NOUVEAUX POUR LES HOMMES ET L ELEVAGE MELANGE FARINE SEMOULE L ERIAD SETIF INNOVE ALGERIE LES ENJEUX DE LA PRODUCTION DE SEMENCES CERTIFI ES TENSIONS SUR LE MARCHE DE LA SEMENCE CERTIFIEE TEMOIGNAGE Ach ne Djaballah agriculteur Annaba Le cr dit RFIG nous p nalise CCLS DE CONSTANTINE FAIBLESSE DE LA COLLECTE D ORGE ET D AVOINE COLLECTE DES CEREALES EN ALGERIE L OAIC PEUT MIEUX FAIRE PORGE CELESTE RESSUSCITEE Chapitre 3 FERTILITE DU SOL ET FERTILISATION PRATIQUES AGRICOLES ET FERTILITE DES SOLS DE GRANDES CULTURES EN ALGERI
155. D ODASE 6 p BELAID D 2013 Am lioration de la fertilit des sols de grandes cultures en Alg rie Colloque international 50 ans de formation et de recherche ENSA El Harrach BENHAMADI A 2011 T moignage Alg rie Agriculteur Benbadis Constantine Alg rie In Bouzerzour H ed Irekti H ed Vadon B ed 4 Rencontres M diterran ennes du Semis Direct Zaragoza CIHEAM ATU PAM INRAA ITGC FERT 2011 p 89 90 Options M diterran ennes S rie A S minaires M diterran ens n 96 4 Actes des Rencontres M diterran ennes du Semis Direct S tif Alg rie BEN HASSINE H ALOUI T GALLALI T BOUZID T EL AMRI S BEN HASSEN R 2008 Evaluation quantitative et r les de la mati re organique dans les sols cultiv s en zones sub humides et semi arides m diterran ennes de la Tunisie In Agrosolutions Vol 19 2 1 17 BESSAM F MRABET R 2001 Time influence of no tillage on organic matter and its quality of a vertic Calcixerol in a semiarid area of Morocco In Proceedings of internationnal congress on conservation agriculture Madrid Vol 2 281 286 BOSCHER A LAFON C 2012 Bl dur niveau des reliquats azot s l automne 2011 Chambre d Agriculture de l H rault 4p CHAMBRE D AGRICULTURE Midi Pyr n es 2012 Reliquats d azote en Midi Pyr n es Bilan de 3 campagnes de suivi Note n 10 Chambre d Agriculture Midi Pyr n es 4p CHERAK L 1999 Incidences des eaux us es r siduai
156. Des alternatives existent Le mat riel d irrigation devra r pondre trois d fis majeurs dans les ann es futures r duire la consommation d nergie am liorer les performances de r partition de l eau et limiter les pertes et enfin r duire les temps de main d uvre Si le goutte goutte fait r ver des solutions moins en rupture sont aussi propos es pour l aspersion Un co t de plus en plus lev En 10 ans le prix du kilowattheure hors abonnement et hors TVA a t multipli par 2 ou 3 selon le tarif figure 1 Avec l application de la loi NOME Nouvelle Organisation du March de l Electricit les tarifs vert et jaune sont amen s dispara tre d s 2015 Il est tr s probable que le prix du kilowattheure va continuer augmenter Le nombre d installations expertis es est encore restreint 1 mais les premi res analyses font tat d carts de performances nerg tiques jusqu 50 entre les mat riels d irrigation par aspersion Des carts importants sont aussi constat s au sein de chaque type de mat riel Si les contraintes de longueur de desserte et de d nivel sont un l ment d explication des marges de progr s existent adaptation de la station de pompage la consigne d bit pression du r seau r duction des pertes de charges par augmentation du diam tre des canalisations L enjeu pour l avenir est essentiel Le co t annuel du poste nergie d un canon enrouleur
157. E AMELIORATION DE LA FERTILITE DES SOLS DE GRANDES CULTURES EN ALGERIE BOUES DES STATIONS D EPURATION DE L OR BRUN POUR NOS CHAMPS BLES DURS DE TERROIR PILOTAGE DE LA FERTILISATION AZOTEE ET QUALITE SEMOULIERE DU GRAIN LES NOUVEAUX OUTILS DU PILOTAGE DE LA FERTILISATION AZOTEE DU BLE DUR EN MILIEU SEMI ARIDE ENGRAIS AZOTES L ALGERIE PERD DES MILLIERS DE QUINTAUX DE BLE ZONES SEMI ARIDES REVISITER LA FERTILISATION PHOSPHAT E DES CEREALES ALGERIE LOCALISER LES ENGRAIS EN CEREALICULTURE NPK Localiser l engrais pour optimiser son absorption par les cultures ALGERIE REVISITER LA FERTILISATION DES CEREALES Chapitre 4 SEMIS DIRECT ET DRY FARMING ALGERIE CULTURES SOUS COUVERT PRODUIRE PLUS MAIS DE FACON DURABLE RETARD DE LA CAMPAGNE LABOURS SEMAILLES UNE FATALITE CE SERAIT OUBLIER LA TECHNIQUE DU SEMIS DIRECT LE SEMIS DIRECT UNE REVOLUTION TECHNIQUE EN AGRICULTURE TRAVAIL DU SOL TRAVAILLER AU CHISEL Strip till LIMITER LE TRAVAIL DU SOL AU LIT DE SEMENCES ALGERIE L INTENSIFICATION DE LA PRODUCTION FOURRAGERE PASSE PAR LE SEMIS DIRECT REDUCTION DE LA JACHERE DU NOUVEAU CEREALES DZ FABRIQUER LOCALEMENT DES SEMOIRS POUR SEMIS DIRECT ALGERIE NOURRIR LA TERRE POUR NOURRIR LES HOMMES ABDELATTIF BENHAMADI UN AGRIMANAGER PREMIERS SUCCES DU SEMIS DIRECT AU MAGHREB RECOLTE 2014 ANNEE SANS ECLAT QUE FAIRE Chapitre 5 DESHERBAGE EN GRANDES CULTURES ALGERIE LES PROFONDES MUTATIONS DU DE
158. ENSA d El Harrach d avoir d s le milieu des ann es 70 mis l id e d ajouter l orge consomm e par les bovins et ovins une dose d ur e produit par l industrie p trochimique locale Le Pr H YAKHEL a par la suite tendu ce proc d la paille Celle ci peut tre humidifi e d eau contenant une dose de cette m me ur e Cons quences orge et paille sont ainsi enrichis d azote permettant des productions animales plus importantes Cependant malgr une disponibilit en ur e cette technique int ressante n a pas fait l objet d une large vulgarisation sur le terrain Des chercheurs de la m me cole ont mis au point des blocs multi nutritionnels qui permettent de valoriser les r bus de dattes et d en faire un aliment am lior pour l levage D autres voies sont explorer concernant la production de prot ines petits levages p ri urbains et urbains d esp ces animales culture de champignons de couche ou champignons de Paris sur composts urbains Cette derni re production peut tre d marr e dans un simple garage Il existe une tradition de jardinage en Europe et particuli rement en Europe de l Est Sur de minuscules lopins gr ce des motoculteurs sont produits des quantit s auto consomm es de fruits et l gumes Dans le cas alg rien on pourrait penser une aide notamment des collectivit s locales pour l attribution et la culture de mini lopins de terre en p riph rie des centres urbains voire au sein de p rim t
159. ES CEREALES PRATIQUES AGRICOLES ET FERTILITE DES SOLS DE GRANDES CULTURES EN ALGERIE Djamel BELAID 2013 RESUME En Alg rie les besoins alimentaires croissants de la population posent la question cruciale d une reproduction durable des ressources naturelles Dans les zones c r ali res semi arides les syst mes de cultures se traduisent par une baisse continue du taux de mati re organique du sol ce qui a pour cons quence baisse de fertilit des sols moindre capacit de r tention en eau et plus grande sensibilit l rosion La modification du statut foncier des terres ainsi que la volont des pouvoirs publics de d velopper les surfaces irrigu es ne sont pas sans effet sur le statut organique des sols de grande culture Nous nous proposons de recenser les moyens permettant d enrayer cette chute du taux de mati re organique des sols Un des moyens est de favoriser les restitutions organiques sous forme de chaumes paille ou fumier La concurrence de l levage ovin concernant les chaumes et les pailles ainsi que celle exerc e par les cultures mara ch res concernant le fumier constituent cependant un obstacle Une autre solution serait de mobiliser les composts urbains et boues r siduaires des stations d puration des eaux us es Enfin le semis direct poss de l avantage de pr server la mati re organique du sol et d augmenter l infiltration de l eau Cependant l adoption de ce nouveau syst me d exploitation n cessite un invest
160. EUER S 2012 The protein kinase Pstoll from traditional rice confers tolerance of phosphorus deficiency Nature 488 535 539 HALITIM A 1986 Communication personnelle HELLAL F A NAGUMO F ZEWAINY R M 2012 Influence of Phospho Composting on Enhancing Phosphorus Solubility from Inactive Rock Phosphate Australian J of Basic and Applied Sci 6 5 268 276 HORST WJ KAMH M JIBRIN JM CHUDE VO 2001 Agronomic measures for increasing P availability to crops Plant Soil 237 211 223 HINSINGER P 2001 Bioavailability of soil inorganic P in the rhizosphere as affected by root induced chemical changes a review Plant Soil 237 173 195 HODGES T KANEMASU E T 1977 Modeling daily dry matter production of winter wheat Agronomy J 69 974 978 ITGC 2007 La fertilisation phosphat e Site internet de l ITGC ITGC 2010 Essais de fertilisation combin e azot e et phosphat e Site internet de l ITGC JAVOT H PUMPLIN N HARRISON MJ 2007 Phosphate in the arbuscular mycorrhizal symbiosis transport properties and regulatory roles Plant Cell Environ 30 3 310 22 JING J RUI Y ZHANG F RENGEL Z SHEN J 2010 Localized application of phosphorus and ammonium improves growth of maize seedlings by stimulating root proliferation and rhizosphere acidification Field Crops Research 119 355 364 LI L TANG C RENGEL Z ZHANG F 2003 Chickpea facilitates phosphorus uptake by intercropped wheat from an organic phosphorus source Plant Soil 248 297 303
161. Factors affecting the mineralization of nitrogen in sewage applied to soil In Am J Soil Sci 49 1403 1406 Bedrani S 1993 Les politiques agricoles et alimentaires en Alg rie et les grandes questions de d veloppement Opt M dit Vol 1 4 61 65 Bedrani S Campagne P 1991 Choix technologiques risques et s curit dans les agricultures M diterran ennes Opt M dit S rie 21 9 24 Ben Hassine H Aloui T Gallali T Bouzid T El Amri S Ben Hassen R 2008 Evaluation quantitative et r les de la mati re organique dans les sols cultiv s en zones sub humides et semi arides m diterran ennes de la Tunisie Agrosolutions Vol 19 2 1 17 Bessam F Mrabet R 2001 Time influence of no tillage on organic matter and its quality of a vertic Calcixerol in a semiarid area of Morocco In Proceedings of internationnal congress on conservation agriculture Madrid Vol 2 281 286 Bouguendouz A 2010 Effet de trois itin raires techniques sur l laboration du rendement de l orge Hordeum vulgare L sous les conditions semi arides des Hauts Plateaux S tifiens Opt M dit S rie A 96 221 226 Bouzrara S Ould Ferroukh M Bouguendouz A 2010 Influence du semis direct et des techniques culturales simplifi es sur les propri t s d un sol de la ferme pilote Sersour Opt M dit S rie A 96 123 129 Demmak A 1982 Contribution l tude de l rosion et des transports solides en Alg rie septentrionale Th se de dr Ing
162. IS DIRECT REDUCTION DE LA JACHERE DU NOUVEAU CEREALES DZ FABRIQUER LOCALEMENT DES SEMOIRS POUR SEMIS DIRECT ALGERIE NOURRIR LA TERRE POUR NOURRIR LES HOMMES ABDELATTIF BENHAMADI UN AGRIMANAGER PREMIERS SUCCES DU SEMIS DIRECT AU MAGHREB RECOLTE 2014 ANNEE SANS ECLAT QUE FAIRE ALGERIE CULTURES SOUS COUVERT PRODUIRE PLUS MAIS DE FACON DURABLE Djamel BELAID Publi le 22 octobre 2013 Comme partout il y a des modes en agronomie La mode actuelle est au semis direct sous couvert v g tal SCV Il s agit de cultiver deux plantes sur une m me parcelle L une servant de culture principale ou commerciale et l autre dite de couverture servant prot ger le sol contre l rosion Loin d tre une vue de l esprit cette pratique phare de l agriculture de conservation ou agriculture durable pourrait s av rer tr s int ressante pour l agriculture alg rienne C est que les pratiques agricoles actuelles sont agressives pour les sols Le labour et l absence de restitutions organiques sous forme de paille ou de fumier fragilisent les sols et les rendent sensibles l rosion Le recours partiel des engrais dont les prix vont en augmentant n emp che pas cet aspect agriculture mini re qui perdure malgr l arr t de la colonisation Les principes de l agriculture de conservation Afin de r duire l rosion et la d gradation de la fertilit des sols ainsi que les co ts de production l agriculture de conservatio
163. Je cultive 110 ha dont 35 40 de luzerne chaque ann e plat je n aurais pas assez de capacit de stockage pour l ensemble de ma r colte Chapitre 8 DES SOLUTIONS INNOVANTES L ENSA CARREFOUR DE LA DIFFUSION D INNOVATIONS TECHNIQUES BLE DUR RESEAU GROUPE BENAMOR BILAN DE CAMPAGNE CEREALES DES RESERVES DE PRODUCTIVITE Australie Une agriculture comp titive et technologique L ENSA CARREFOUR DE LA DIFFUSION D INNOVATIONS TECHNIQUES BELAID Djamel 2014 R sum Trop souvent dans un syst me d innovations techniques l agriculteur est consid r comme devant tre un r cepteur passif de l innovation L exemple d un syst me d innovations dans le bassin parisien montre l efficacit que peuvent apporter des agriculteurs organis s en association professionnelle En Alg rie en mati re de diffusion des innovations pendant longtemps seul un type descendant a exist Depuis peu les agriculteurs ont la possibilit de constituer des associations professionnelles Malgr cela l approche des structures du MADR reste souvent de privil gier des partenariats entre administrations Une plus grande efficacit des syst mes d innovations techniques en Alg rie passe donc par une prise en compte d s la formation des ing nieurs agronomes du r le capital d organisations professionnelles agricoles repr sentatives Au niveau de la recherche des p les d excellence sont le cadre pour que des enseignants chercheurs dev
164. Minist re de l agriculture ou les Chambres d Agriculture se sont ces transformateurs qui sont en pointe pour l utilisation du d sherbage chimique Nombre d entre eux d veloppent des r seaux de suivi technique d agriculteurs Par ce biais ils dispensent des conseils concernant le choix vari tal mais galement toute la panoplie des traitements phytosanitaires Un dernier facteur concerne le d veloppement du semis technique Pour des raisons conomiques et agronomiques de grosses exploitations priv es ou d Etat abandonnent le labour Cette d marche oblige cependant de remplacer l action destructrice du labour sur les mauvaises herbes par une lutte chimique en utilisant notamment en pr lev e du Round up VERS DE NOUVELLES MUTATIONS Ce d veloppement du d sherbage chimique n est pas sans poser de nouvelles questions Ainsi quid du d sherbage m canique le plus souvent ignor quid des c r aliers sans pulv risateurs ou de la s lectivit incompl te de certains herbicides La faible comp titivit de la c r aliculture locale milite pour la recherche de solutions alternatives moindre co t Le semis direct en est une particuli rement s duisante Cette technique n cessite cependant la ma trise du d sherbage On peut se demander si pour les petites exploitations d sirant se tourner vers ce genre de semis le d sherbage m canique ne permettrait pas d viter de passer par la case d sherbage chimique En gr
165. NT DISPUTES La pr servation du capital organique du sol peut prendre la forme d apports de fumier de ferme ou de restitutions telles les chaumes ou les pailles Du fait du manque de fourrages la paille de c r ale est plus utilis e comme fourrage que comme liti re Ce fait r duit les quantit s de fumier produite par t te de b tail Madi et Ahmed Zaid 2012 valuent la production locale de fumier de bovins et ovins 50 millions T an et un million T an la production annuelle de liti re de volailles L pandage de fumier est une op ration qui n cessite une fourche l avant du tracteur et d un pandeur Mais du fait de la concurrence exerc e par les besoins des cultures maraich res et notamment en pomme de terre leur mobilisation en grande culture reste difficile L utilisation de ce type d amendement n cessite de ma triser les doses pandre et de conna tre la dynamique de lib ration de l azote et donc de la place de ces produits dans la rotation Un exc s de lib ration d azote au printemps peut en effet accentuer l effet d un d ficit hydrique sur les c r ales lors du remplissage du grain De tels accidents peuvent rebuter les agriculteurs utiliser ce genre d amendements Le broyage et l enfouissement des pailles de c r ales apporte au sol une grande quantit de mati re organique stable Cependant cette pratique agronomique est difficilement envisageable En absence chronique de fourrages ces pailles sont r serv
166. ON O L ABANDON D UN PARADIGME Le semis direct en zone sub humide Abdellaoui et al 2010 ou semi aride Bessam et Merabet 2001 Bouzrara et al 2010 permet une meilleure pr servation de la MOS qui concerne tous les horizons du sol Angar et al 2010 L eau de pluie s infiltre plus vite dans le sol ruissellement et processus rosifs sont donc r duits C est ce qui pourrait expliquer les meilleurs rendements sur le semis conventionnel Il permet une plus grande rapidit de travail Bouguendouz 2010 pour un ha l implantation d une c r ale prend 1 heure contre 6 5 heures en semis conventionnel Les co ts de m canisation sont moindres 4 500 DA ha contre 8700 DA ha La rapidit de travail permis par le semis direct est par ailleurs un atout en cas de pr sence de jach re p tur e sur l exploitation La technique de semis direct peut s accompagner de l installation de couverts v g taux Des travaux men s en zone semi aride en Tunisie montrent qu il est possible d installer ce type de couvert sur des sols d grad s en implantant une l gumineuse pionni re Granier 2010 L exploitation raisonn e de ce syst me de culture aura permis en 6 ann es le passage du taux de MOS de moins de 1 5 Dans la mesure o l implantation de ces couverts fourragers ne n cessite que peu de capital elles pr sentent l avantage de s inscrire dans la strat gie s curitaire adopt e par les exploitations qui sont dans une situation o la re
167. PORTATIONS DE BLE EN 2010 Presse Nationale 28 f vrier 2011 Par M B L Alg rie a r ussi diminuer ses importations de bl durant l exercice pr c dent Le montant de ses d penses a enregistr un recul de 31 7 en s tablissant 1 25 milliard de dollars contre 1 83 milliard en 2009 alors que la quantit a baiss 5 23 millions de tonnes contre 5 72 millions soit une baisse de pr s de un demi million de tonnes Les importations de bl se r partissent en 73 de bl tendre et 27 de bl dur Le premier a enregistr une baisse de 12 avec 913 2 millions de dollars pour 3 98 millions de tonnes en 2010 contre 1 038 milliard de dollars pour 3 86 millions de tonnes en 2009 Le second a connu une baisse tr s importante de 57 avec 338 6 millions de dollars pour 1 246 million de tonnes contre 794 millions de dollars pour 1 853 million de tonnes selon le Centre national de l informatique et des statistiques Les principaux pays partenaires de l Alg rie concernant les importations du bl au cours de l ann e coul e sont la France le Canada le Mexique l Allemagne la Grande Bretagne et les Etats Unis Apr s les importations record de 2008 6 48 millions de tonnes pour 3 19 milliards de dollars en raison de la mauvaise r colte qui avait co ncid avec la crise mondiale o les cours des c r ales avaient atteint des pics historiques les achats de l Alg rie ont entam leur baisse en 2009 qui s
168. RIE LES PROFONDES MUTATIONS DU DESHERBAGE EN GRANDES CULTURES NOUVELLES PERSPECTIVES DU DESHERBAGE MECANIQUE EN GRANDES CULTURES DESHERBAGE MECANIQUE UN APPUI AUX HERBICIDES POUR DES EFFICACITES ALEATOIRES SUR CEREALES D HIVER TOXICITE DU ROUND UP COUP DUR POUR LE SEMIS DIRECT EN ALGERIE LES ADVENTICES AUSTRALIENNES FONT DE LA RESISTANCE CONDITIONS DE TRAITEMENT FAUT IL ACIDIFIER les bouilles phytosanitaires 2 Djamel BELAID 31 05 2014 r actualis le 20 07 2015 Le d sherbage chimique des c r ales et des l gumes secs est devenu une pratique courante dans bon nombre d exploitations agricoles Cette pratique permet des augmentations significatives de rendement Sur orge les rendements peuvent passer de 26 quintaux hectares 35 qx ha avec la simple application d un herbicide Nous nous proposons d expliquer cette progression et les moyens de faire mieux DES MUTATIONS LIEES AU CONTEXTE ECONOMIQUE La politique des pouvoirs publics a t d terminante dans l augmentation des superficies d sherb es C est le cas bien s r avec la formation de cadres agricoles la fabrication locale de pulv risateurs par la soci t S F T ou la possibilit de leur importation l laboration de r f rences techniques par l ITGC et les pr conisations de l INPV Mais il est d autres facteurs aussi d terminants C est par exemple la restructuration du secteur agricole le soutien du prix des d sherbants le d v
169. SHERBAGE EN GRANDES CULTURES NOUVELLES PERSPECTIVES DU DESHERBAGE MECANIQUE EN GRANDES CULTURES DESHERBAGE MECANIQUE UN APPUI AUX HERBICIDES POUR DES EFFICACITES ALEATOIRES SUR CEREALES D HIVER TOXICITE DU ROUND UP COUP DUR POUR LE SEMIS DIRECT EN ALGERIE LES ADVENTICES AUSTRALIENNES FONT DE LA RESISTANCE CONDITIONS DE TRAITEMENT FAUT IL ACIDIFIER les bouilles phytosanitaires Chapitre 6 LA PROTECTION FONGICIDE Bayer fait la promotion de ses produits phytosanitaires La Fusariose des c r ales en Alg rie Reduction des doses de fongicides Faut il acidifier les bouilles phytosanitaires Chapitre 7 LA PRATIQUE DE L IRRIGATION IRRIGATION D APPOINT IRRIGATION COMMENT ALLIER EFFICACITE ET GESTION DES RESSOURCES DISPONIBLES Irrigation des c r ales paille choisir le bon moment TEMOIGNAGE THIERRY BOUCARD 180 HA IRRIGATION R PONDRE aux nouveaux d fis DES RESERVES DE SUBSTITUTION POUR ALLEGER LES PRELEVEMENTS ESTIVAUX L IRRIGATION SOUS PIVOT DANS LE GRAND SUD La salinisation secondaire des sols au Sahara Chapitre 8 LE STOCKAGE DES GRAINS A LA FERME ALGERIE LE CASSE TETE DU STOCKAGE DES CEREALES Stockage et conservation des grains Comment lutter contre les insectes au cours du stockage Stockage la ferme Les raisons d investir Chapitre 9 DES SOLUTIONS INNOVANTES L ENSA CARREFOUR DE LA DIFFUSION D INNOVATIONS TECHNIQUES BLE DUR RESEAU GROUPE BENAMOR BILAN DE
170. Si les palmeraies traditionnelles peuvent concentrer un grand nombre d exploitants sur des superficies r duites ex 78 exploitations sur 8 3 ha Tamassekhet les grandes attributions de la mise en valeur peuvent l inverse n appartenir qu un seul exploitant ex une exploitation d Inzeghmir dans le Touat de 1 500 ha Une valuation du potentiel productif des pratiques agricoles al atoires 26Au cours des trois derni res d cennies l occupation par les cultures c r ali res des superficies attribu es a t fluctuante Jusqu au d but des ann es 1990 les exploitations agricoles des trois sous ensembles quip es d une centaine de rampes pivots pouvaient irriguer au maximum 5 000 ha dans les meilleures conditions ce qui ne repr sentait que 8 environ de la superficie totale attribu e Ainsi la majorit des terres r serv es la grande mise en valeur agricole n a t ni quip e ni exploit e L exemple du p rim tre d A n El Feth Touat est particuli rement vocateur sur les 14 706 ha programm s seulement 4 961 ha furent attribu s et subdivis s en 38 exploitations agricoles dont 29 collectives Seules 9 exploitations ont b n fici de rampes pivots pour irriguer un total de 820 ha Cela signifiait que si toutes les conditions de travail taient r unies et que toutes les rampes pivots taient mobilis es le taux d occupation de ce p rim tre par la c r aliculture ne pouvait
171. Tillage effects on phosphorus mineralization and microbial activity Soil Sci 168 677 685 ALGERIE REVISITER LA FERTILISATION PHOSPHATEE ET AZOTEE DES CEREALES Djamel BELAID Laboratoire de Sciences et de la Vie de la Terre Centre LG Jean Rostand 60500 Chantilly France djamel belaid ac amiens fr R sum Les pr conisations actuelles en mati re de fertilisation azot e ne tiennent pas compte de la min ralisation saisonni re de l azote organique du sol Les apports d azote sont donc approximatifs Ils se traduisent par un manque gagner en mati re de rendement et de taux de prot ines du bl La mesure des reliquats azot s montre une tr s forte variabilit inter annuelle et selon les pr c dents culturaux Seul ce type d analyses permet d ajuster les doses d engrais azot s Concernant la fertilisation phosphat e le fort pouvoir fixateur des sols calcaires entra ne une rapide r trogradation des apports d engrais Le coefficient r el d utilisation des engrais phosphat s n est que de 15 L utilisation de di ammonium de phosphate en remplacement du super phosphate am liore l absorption de phosphore D autres techniques sont int ressantes localisation des engrais pulv risations foliaires apports de boues r siduaires ou cultures associ es dans le cas de syst mes bas niveaux d intrants La fertilisation azot e et phosphat e des c r ales en Alg rie se heurte deux difficult s majeures La min ralisation sais
172. a R volution Agraire des ann es 70 et les coop ratives agricoles ont laiss certains de mauvais souvenirs pour tout ce qui touche de pr s ou de loin toute forme de mise en commun des moyens de production Pr cisons tout de suite qu il s agit de trouver des formes de groupements seulement pour la mise en vente commune de tout ou partie de la production c r ali re Cette d marche implique l achat de parts sociales par chaque membre du groupement et l lection de repr sentants ce propos la notion de coop rative est souvent d voy e en Alg rie Ce terme est m me attribu aux antennes r gionales de l OAIC les CCLS Celles ci n ont rien de coop ratives dans la mesure o ce ne sont pas les soci taires qui ont financ le capital et du fait de la nomination d un directeur par la tutelle administrative c est dire l Office Il s agit de tenir compte de l histoire difficile du monde paysan en Alg rie Omarr Bessaoud note Le handicap social et historique est li aux conditions d mergence d une paysannerie qui a t fortement contrari e dans les campagnes alg riennes Conqu tes instabilit politique colonisation agraire ont toujours fait obstacle la formation et l installation d une paysannerie attach e au sol d tentrice de titres permanents de propri t et ma trisant savoirs et savoirs faire agricoles transmis de g n ration en g n ration De tels groupements peuvent perm
173. a bergerie ou table peut d terminer la fr quence d ventuels amendements organiques De m me que l existence d une irrigation d appoint peut influencer la min ralisation des mati res organiques du sol et donc la fourniture d azote min ral par le sol D Un exemple r ussi de pilotage de l azote sur une culture d orge La production d orge brassicole a la particularit d exiger un taux de prot ines des grains ne d passant pas 11 Tout d passement de ce taux entra ne de fortes r factions Pour les agriculteurs cela implique de ma triser leur fumure azot e Dans le cas d un r seau de parcelles orge brassicole dans l Oise France les conseillers de la Chambre d Agriculture ont tudi les rendements obtenus en fonction de l itin raire technique de l agriculteur Il est apparu que pour de m mes rendements les taux de prot ines les plus faibles correspondaient aux parcelles o avait t r alis e la mesure du reliquat azot en sortie de l hiver Tableau 3 Connaissant les quantit s d azote encore pr sentes dans le sol le fractionnement des doses d azote a pu tre d termin avec pr cision par les agriculteurs qui avaient proc d ces analyses de sol Dose d azote Rendement Calibrage Taux prot ines du grain unit s ha Qx ha Sans reliquat 90 112 unit s 64 4 88 11 00 azot Avec reliquat 90 112 unit s 64 1 92 9 10 azot Tableau 3 Pilotage de la fertilisa
174. a baguette de type fran ais est le seul moyen de consommer des c r ales sous forme de pain En effet traditionnellement c est de la galette qui tait fabriqu e Par ailleurs par exemple en Syrie la baguette de pain fran aise n existe pratiquement pas Les boulangeries laborent des pains sous forme de galettes On peut se demander si cette forme de produit n est pas plus adapt e l incorporation de semoule de farine d orge ou de farine compl te Qu en est il en mati re de conservation Le pain sous forme de baguette est caract ris par son rapide dess chement De nouveaux produits bas s sur des c r ales produites localement sont cr er Le son est enti rement destin l alimentation animale Le choix de consommer des c r ales sous forme de baguette n est pas neutre En effet elle implique l importation de farine avec des caract ristiques pr cises dont la farine fran aise A tel point que la revue agricole R ussir Grandes Cultures a rapport que des membres de la fili re fran aise se sont r cemment frott s publiquement les mains de cet tat de fait La baguette de pain fran aise a op r la m me habitude de consommation de farine qu au Nig ria o la consommation de pain de mie anglais s est d velopp parmi la population locale FORTES DISPONIBILITES EN BLE DUR Depuis quelques ann es le secteur c r alier alg rien produit des quantit s de bl dur en r guli re augmentation La cause revient la p
175. a cuisson Des param tres tels la couleur jaune de la semoule et l absence de mouchetures sur le grain peuvent s av rer cruciaux Le d veloppement de l irrigation d appoint en augmentant le rendement dilue les prot ines du grain dans l amidon La pratique de l irrigation n cessite donc un pilotage plus fin de la fertilisation azot e Celle ci reste un point crucial pour la qualit Cela est d autant plus grave qu actuellement la majorit des surfaces conduites sans irrigation ne font l objet d aucune estimation de l azote du sol avant l apport de l engrais azot Or plus que pour le phosphore ou la potasse l azote est le seul l ment d pendant d un cycle g o biologique Son taux dans le sol fluctue d une ann e sur l autre en fonction des temp ratures et de la pluviom trie hivernale qui influencent l activit microbienne du sol et le taux de min ralisation Les transformateurs peuvent donc agir sur la qualit du bl dur en recommandant comme cela est courant l tranger des vari t s pour la semoulerie Ils peuvent galement recommander au niveau des r seaux de qualit bl qu ils animent Benamor Sim Sopie Keraghel Metidji le fractionnement des doses d azote mais surtout la mesure de l azote du sol en sortie hiver avant tout apport d engrais ENJEUX DE FILIERE Incontestablement en contribuant aux r centes hausses de rendement les semences certifi es et le pack technologique qu
176. a d elle m me plus tard et plus r guli rement Enfin toujours dans l id e de conserver l eau issue des pluies d hiver les agriculteurs ont d cid de reconstituer un ancien marais dans une zone tr s basse L eau accumul e l hiver dans cette zone tait vacu e pour implanter des cultures de printemps Toute agriculture a t cart e pour en faire une zone humide de 40 ha Non seulement elle permet un stockage d eau mais en plus elle a un impact floristique et faunistique important Toutes ces r alisations ont t possibles gr ce une forte concertation entre tous les acteurs de l eau dans le d partement se r jouit Bruno Sylvestre QU EST CE QU UNE RESERVE DE SUBSTITUTION r serves de substitution sont des ouvrages totalement artificiels destin s recevoir de l eau pr lev e en hiver pour l utiliser en t L op ration consiste sur un terrain le plus plat possible creuser le sol et se servir des remblais pour faire des digues Ainsi la moiti du volume d eau se trouve sous le niveau du sol et l autre moiti au dessus La plupart de ces r serves n cessitent d tre b ch es comme c est le cas sur les terrains calcaires de Charente moins que le sol ne soit suffisamment argileux pour tre imperm able Il faut donc trouver des terrains suffisamment grands 5 6 ha les plus plats possible et les plus carr s possible et obtenir l accord des propri taires Il faut comp
177. a possibilit de s affranchir des moyens de lutte basiques contre les infections microbiennes Seules quelques exploitations l Est du pays se sont lanc es dans le semis direct mais sur chaumes Or y regarder de plus pr s les avantages du SCV pourraient tre nombreux en Alg rie L un des plus important consiste en la protection des sols contre l rosion Le couvert v g tal contribue enrichir le sol en mati re organique et renforce sa stabilit structurale contre l agression li e la violence des pluies automnales Les feuilles d un couvert v g tal pr sent d s l automne prot ge les agr gats terreux d une d sagr gation sous l effet des gouttes de pluie D velopp plus tardivement il existe des plantes p rennes herbac es qui durant l t semblent quasiment mortes mais red marrent d s les premi res pluies un tel couvert conserve son action protectrice Celle ci s exercerait en hiver alors que les plants de bl sont au stade 4 feuilles voire d but tallage et donc incapables de prot ger le sol contre l action d sagr geante des gouttes de pluies Lors de violents orages se sont des ravines d un m tre de profondeur qui peuvent appara tre dans les champs Il faut avoir l esprit que bon nombre de sols locaux ne poss dent plus que 1 de mati re organique lorsque la norme admise afin de r sister l rosion est de 2 R sultat des sols squelettiques ou toute activit biologique est r duite sa plus mince
178. a r ussi en 2010 l identifier chez un agriculteur de la da ra de Merahna pour relancer sa culture dans la r gion Introduite en 1916 par le grand p re dudit agriculteur qui en avait pris une poign e alors qu il accomplissait son p lerinage aux lieux saints la c r ale en question en plus de sa valeur alimentaire et son rendement est pris e pour d autres qualit s notamment son utilisation comme engrais et compl ment pour aliment de b tail Son aspect ext rieur qui est identique celui du bl permet sa transformation sans passer par la d cortiqueuse comme c est le cas pour l orge ordinaire o une enveloppe naturelle accompagne les grains Cette vari t qui est proche de l rosion g n tique l chelle plan taire dont son pays d origine la P ninsule arabique a r sist gr ce aux efforts personnels d une famille qui en d tient le sp cimen depuis presque un si cle Yazid Hambli un ing nieur agronome et pr sident de la Chambre d agriculture de la wilaya de Souk Ahras a d clar ce sujet Il y a trois ann es de cela nous avons eu vent de l existence de cette vari t rarissime aux qualit s incommensurables chez les Beddiar de grands agriculteurs exer ant Merahna Cas Son propri taire poss dait quelques kilogrammes de cet orge et la premi re des choses faire apr s avoir v rifi le produit sur site c tait d opter pour sa pr servation dans l imm diat et d incit
179. ablement r duire le potentiel On constate aujourd hui des parcelles n ayant pas pu tre d sherb es au bon stade infest es de gramin es principalement des ray grass dans la r gion de Mateur r sistants aux familles chimiques FOP et Sulfonylur es qui posent probl me quant la r ponse chimique Il faut attendre le ressuyage des sols et 38 MISSION d APPUI A L APAD TUNISIE R alis e par Michel RAGUIN 17 au 20 F vrier 2009 Dans le cadre du projet Animation du R seau M diterran en RCM et renforcement des capacit s des groupes de base pour la promotion de P Agriculture de Conservation une remont e des temp ratures pour envisager un traitement efficace et sans risque de phytoxicit On note galement la pr sence de ray grass d velopp s par t ches sur des bordures de parcelle il est toujours difficile de concilier le seuil de nuisibilit dans la culture et la gestion du stock semencier Dans ces situations il serait pr f rable de r aliser un d sherbage antigramin es le produit habituellement employ est l Amilcar Metsulfuron et iodosulfuron dans la plupart des cas utilis la dose de 200 grammes au lieu de 330 grammes homologu s 3 1 Quelles solutions pour lutter contre le ray grass 3 1 1 Les Rotations un des piliers du Syst me semis Direct La plupart du temps on retrouve des densit s importantes de ray grass dans les parcelles de bl sur bl Les rotations apportent des solutions
180. ajoute souvent des sols peu fertiles et faible r serve hydrique Afin de r pondre aux al as climatiques les c r ales sont syst matiquement associ es l levage ovin Les restitutions organiques au sol sont pratiquement inexistantes Le non labour avec semis direct permet une meilleure valorisation de l eau du sol et donc une meilleure r gularit inter annuelle des rendements Il r duit l incertitude climatique et donc l incertitude des revenus c r aliers La vitesse d implantation des c r ales est am lior e et les co ts de m canisation r duits La fertilit du sol se trouve augment e du fait d une moindre perturbation des horizons du sol L rosion hydraulique et olienne des sols sont r duites Le semis direct est galement l outil id al afin de r sorber la jach re Il permet une meilleure gestion de la jach re p tur e et donc s int gre parfaitement la pr sence d ovins Cette technique permet d am liorer la production fourrag re et de d velopper la culture des l gumineuses voire m me des cultures de printemps Jamais une telle technique n avait pu autant r pondre aux contraintes locales Le semis direct n cessite cependant un mat riel sp cifique peu disponible localement Il n cessite galement plus de technicit Du fait de son caract re durable le semis direct constitue une alternative 37 Profil fourrager TUNISIE Chedly Kayouli Institut National Agronomique de Tunisie 43 Av Charles Nicole 108
181. ales concerne une part minime des surfaces Que du fait de la nature calcaire de nos sols et du climat semi aride l emploi des engrais requi re une grande technicit Leur efficacit n est r elle que s ils sont pandus un moment pr cis voire par des pandages fractionn s Une bonne partie des surfaces sont emblav es que suite un seul passage de d chaumeuse qui enfoui des graines de bl sem es la vol e Et cela sans aucune autre intervention jusqu la r colte Certes les choses voluent Mais elles ne le font pas la vitesse exig e par la n cessit de satisfaire une population croissante Aussi nous formulons la suggestion suivante En l absence de conseillers techniques disponibles comp tents et motiv s pr sents sur le terrain au c t des c r aliers ne faudrait il pas r affecter au niveau des r seaux qualit bl des minotiers une partie des postes budg taires du MADR On pourra objecter qu il est difficile d affecter des fonctionnaires dans des structures de statut juridique priv A cela il existe une formule affecter des subventions un coll ge constitu de minotiers de repr sentants lus des c r aliers De la m me mani re que les fili res c r ali res sont subventionn es aux USA ou en Europe ces subventions iraient au recrutement sp cifique d animateurs de terrain g r s r p tons le par les minotiers et les lus c r aliers Les d placements sur le terrain de ces
182. andes cultures le d sherbage m canique progresse technologiquement et il offre dor navant des solutions fiables En France par exemple sous l effet du Grenelle de l environnement le monde agricole exp rimente des solutions permettant de r duire l emploi des phytosanitaires Arvalis l quivalent de notre Institut Technique des Grandes Cultures a ainsi montr tout l int r t de l emploi de herses trille qui peignent les c r ales arrachant les plantes adventices au stade plantules ou de herses rotatives qui binent les cultures Or il s agit l de mat riel facile fabriquer en Alg rie Ce mat riel se compose d une poutre m tallique fix e l arri re du tracteur et portant diff rentes rang es de dents telles celles existant l arri re de certains semoirs Il ne s agit pas d outils anim s donc nul besoin de prise de force On consultera cet effet les vid os consacr es ce genre d engins sur le site d Arvalis fr En l gumes secs dont les f ves qui sont sem es avec de larges cartements le binage peut tre une solution contre les mauvaises herbes Or il existe une production locale de bineuse que le groupe PMAT commercialise Mais si la bineuse n limine les plantes adventices que dans l inter rang il faut insister sur le fait que les herses trilles et houes rotative anim e par la simple force d avancement des roues et ne pas confondre avec une fraise rotative perme
183. ann e de s cheresse ont une vertu parfois oubli e des cadres coup s des r alit s du terrain celle de permettre au c r alier de rentrer dans ses frais semences engrais travail du sol Cons quences les revenus financiers divergent entre exploitations ayant opt pour le SD et celles rest es en conduite traditionnelle Cette am lioration des revenus est par ailleurs favoris e par la baisse des charges de m canisation et de main d oeuvre que permet le SD L o traditionnellement il fallait 6 heures pour implanter 1 hectare de bl il n en faut plus qu un en SD Et c est jusqu 40 litres de carburants qui sont ainsi conomis s pour chaque hectare de bl REFERENCES Maroc Travailler 6 fois plus vite qu auparavant permet de semer au moment optimum le bl mais permet galement d aller semer chez le voisin voire prendre en g rance d autres parcelles En Espagne o le SD est connu depuis plus longtemps des travaux universitaires ont montr que le SD a provoqu une concentration de la propri t t fonci re dans les zones c r ali res En effet la culture de bl en SD demandant moins de capital financier cela a incit plusieurs propri taires investir dans la production de bl IV AU MAGHREB DES STRATEGIES DIFFERENTES SELON LES PAYS Toutes les essais agronomiques r alis es ce jour le montrent le SD s curise les rendements notamment en ann e s che4 Pour les pouvoirs publics il s agit l du moyen
184. ans l alimentation humaine C est le cas de l orge pour sa richesse en fibres Aux U S A la Food and Drug Administration FDA a r cemment autoris que l tiquette de l orge enti re et des produits renfermant de l orge porte une mention indiquant qu ils r duisent le risque de maladies coronariennes FDA News Release 2005 Par des apports fractionn s d engrais azot il est possible d obtenir des c r ales dont les grains dosent 14 de prot ines Enfin afin de proposer des substituts de fromages et de produits tartiner les olives press es pourraient servir pr parer de la tapenade et le basilic pr parer localement une variante du c l bre pestou proven al Depuis peu en Europe est apparu des fromages reconstitu s Ce genre de produits est notamment utilis pour garnir les pizzas Ce genre de produits est base de mati re grasse v g tale prot ines du lait et amidon Il a aussi fait une apparition remarqu e dans les rayons de nos piceries sous la marque O Cheddar En Europe le secteur de l agro alimentaire est l un des secteurs qui innove le plus R guli rement le consommateur se voit proposer de nouvelles pr parations alimentaires En fait c est tout un champs de la recherche nationale en mati re de technologies alimentaires qui peut trouver un nouveau champ d applications Les sujets de recherche de nos universit s devraient laisser plus de place aux pr occupations des transformateurs de l agro ind
185. apr s l ind pendance a favoris la poursuite d un type d agriculture mini re De m me que le d ficit en production fourrag res destination de l levage ovin exerce une forte pression sur les pailles et chaumes de c r ales Ceux ci ne sont plus restitu s au sol ne pouvant plus ainsi enrichir le stock de mati re organique Les vari t s poss dent un haut potentiel semoulier et pastier qui ne s exprime que dans les cas de conduites permettant un approvisionnement correct en azote Ainsi les caract ristiques agronomiques de ces vari t s de bl dur n ont de sens que si elle s inscrivent dans un objectif de maitrise agronomique de la qualit C Conduite conomique Il ne serait possible de terminer cet aper u de r duction des incertitudes li es la production sans aborder les aspects conomiques de la culture du bl dur Les vari t s de terroir sont moins productives que les vari t s trang res Or le rendement afin de couvrir les charges de production sont de 14 qx ha ITGC 2010 En absence d une valorisation de leurs qualit s semouli res et pasti res ces vari t s ne sont pas rentables actuellement Or les prix actuels la production valorisent le rendement au quintal et non pas la richesse en prot ines Il convient d tudier pour ces vari t s les conduites culturales les plus adapt es Cela passe par des essais en station DEBAEKE 2000 mais aussi par l analyse d itin raires techniques Cette analyse
186. ar la r duction de la production locale de bl dur et d orge Les triturateurs de bl dur et producteurs de semoule s tant en effet quasiment tourn s vers le march mondial Quant la production de ma s grain elle a pratiquement disparue et celle de bl tendre s est trouv e orient e vers la production d une farine de moindre qualit car subventionn e contrairement la farine de qualit sup rieure En Alg rie une telle situation pourrait signifier un d sengagement de l OAIC Aussi il nous semble que c est des groupements de producteurs de prendre d s maintenant leur destin en main et de ne plus tout attendre d un seul office public On lira en annexe les cons quences sur le march local de l autorisation qui a t faite ces derniers des transformateurs priv s de s approvionner en bl dur sur le march international REDUCTION DES COUTS DE PRODUTION UNITAIRE Si des primes de type prime bl dur ou tout autre aide au quintal devaient subsister la strat gie pourrait tre de produire plus de quintaux Diverses solutions sont possibles comme par exemple agrandir l exploitation Il est possible de travailler les terres pour un voisin Cela existe dans la pratique m me si de telles solutions ne sont pas pr vues par le l gislateur Il serait int ressant que les pouvoirs publics s int ressent un statut du fermage tel qu il peut exister l tranger En c r aliculture l agrandissement passe par l abandon du lab
187. ar hectare dos 360 grammes en s ve descendante invers e en fin d t mais cette poque les troupeaux voisins ayant brout toute v g tation le traitement devient inefficace puisqu il n y a plus de surface foliaire L augmentation actuelle du prix des produits phytosanitaires dont le glyphosate doit nous conduire chercher d autres alternatives pour le futur Par exemple le liseron s installe en p riode estivale et la mise en concurrence avec un couvert v g tal peut r duire son d veloppement Le br me apport la plupart du temps dans les sacs de semences certifi es sacs en toile de jute dans lesquels le br me se pique semble avoir t bien contr l avec la sp cialit commerciale Apyros mati re active Sulfosulfuron ou Monitor de chez Monsanto Une des causes des infestations de mauvaises herbes dans les parcelles est la diss mination des graines par les moissonneuses batteuses mal nettoy es 3 3 Probl matique des Bl s sur Bl s en Semis Direct Le contexte conomique favorable au cours du bl dur en Tunisie bouleverse quelque peu les bonnes pratiques agronomiques Le prix du bl dur fix par l Etat Tunisien pour la r colte 2009 est de 43 Dinars 15 Dinars de prime pour une livraison avant le 31 ao t soit 58 dinars le quintal Les agriculteurs ont emblav des surfaces en bl dur plus importantes que les ann es pr c dentes afin de profiter de cette opportunit conomique
188. ar quintal qui s ajoute aux 3500 DA d j pay s par quintal par les Coop ratives de C r ales et de L gumes Secs Le probl me est que les bl s durs collect s sont de pi tre qualit pr sence d impuret s pouvant endommager l outil industriel des transformateurs pr sence de graines de mauvaises herbes et taux de mitadinage lev Ces bl s durs pr sentant parfois un taux de mitadinage de 90 ne permettent donc pas de faire de la semoule et des p tes alimentaires aux qualit s requises Or les pouvoirs publics ont d cid de mettre un frein aux importations R sultat les transformateurs qui repr sentent environ 1 5 milliard d euros de chiffres d affaire en 2009 se retrouvent avec un produit impropre Le groupe Benamor a d cid la mise en place d un r seau de c r aliculteurs afin de produire des vari t s recommand es Nous nous proposons d examiner l int r t d un pilotage scientifique des apports d azote sur la culture Fertilisation azot e du bl dur un pilotage en douceur La probl matique de la recherche de la qualit des bl s durs revient assurer un quilibre entre l azote du grain et la mati re carbon e Si dans le grain il y a trop d assimilats photosynth tiques carbon s au d pend des mati res azot es le grain perd de sa vitrosit 1l est mitadin Le bl dur n cessite 3 5 kg d azote par quintal produit soit 0 5 de plus que pour un bl tendre Le bl dur est donc exigeant en azote et plus particul
189. ari t s locales telles que Oued Zenati et Bidi 17 qui n ont pas exc d les 5 Cette vari t a t s lectionn e dans les ann es 30 l cole d agriculture de Guelma partir de populations locales Particuli rement r sistante au mitadinage cette vari t poss de par contre un indice de jaune est faible Or les consommateurs recherchent des semoules ambr es Ces vari t s de terroir sont rustiques et paille haute Elles pr sentent une r gularit de rendement m me en ann e s che Ce qui les rend particuli rement appr ci es en levage ovin Cette aptitude produire un grain riche en prot ines repose sur la facult des vari t s de terroir accumuler rapidement de l azote au cours des premi res phases de d veloppement du grain phase du palier hydrique notamment et laborer un gluten lastique et tenace Taux de prot ines pour un Taux de prot ines pour un mitadinage entre 55 et 50 mitadinage entre 10 et 5 Vari t s r sistantes Bidi17 Montferrier 10 98 11 1 12 74 12 68 Vari t peu sensible Chili 831 11 5 13 09 Vari t assez sensible D 117 12 85 14 1 Vari t s sensibles Lakota Wells 12 58 12 64 14 71 14 88 Mandon Lez 12 42 12 68 15 10 15 15 Tableau 3 Relations entre l indice de mitadinage et la teneur en prot ines selon les vari t s GRIGNAC 1970 II rosion g n tique et sauvegarde du patrimoine
190. arienne et dans le Sud de l Alg rie les criquets grill s constituent un met de choix De tout temps les populations en diff rents points de la Terre ont assur leurs besoins en prot ines partir de ressources locales facilement mobilisables Il serait fou de penser que le progr s scientifique puisse nous permettre de nous abstenir de cette r gle de bon sens Produire 1 kg de viande de boeuf n cessite 15 000 litres d eau Les bovins consomment de grandes quantit s de fourrages qu on ne peut obtenir en Alg rie qu en irriguant Penser que dans les conditions semi arides de l Alg rie chaque citoyen puisse un jour b n ficier d un r gime alimentaire calqu sur celui de l Europe c est dire dominante de viande rouge et de fromages est un doux r ve ALGERIE VERS UNE ADEQUATION ENTRE CLIMAT ET FOURNITURE DE PROTEINES En Alg rie afin de r ussir cette ad quation entre les capacit s du milieu et la fourniture de prot ines la population on peut penser de nouvelles formulations alimentaires Il pourrait tre possible d incorporer de la farine de pois chiche dans les p tes alimentaires ou dans le pain et de commercialiser des pousses de lentilles comme existent en Asie les pousses de soja Il ne s agit l que quelques exemples Les variations pour cuisiner des l gumes secs produits localement sont loin d tre puis es Les capacit s du secteur agricole produire des l gumes secs sont grandes Pois chiches et len
191. ation actuelle suite une adh sion l OMC Rappelons qu au Maroc les r formes conomiques de ces derni res ann es ont r duit les pouvoirs de l Office National Inter professionnel des C r ales et autoris les industriels de l agro alimentaires s approvisionner sur le march international Aussi cette lib ralisation s est elle traduite progressivement par la marginalisation de la production int rieure de bl dur et d orge crivent deux chercheurs de l IPEMED Cons quences l industrie de la semoule s est tourn e essentiellement vers le march ext rieur Aussi l une des premi res activit s d un groupement de producteurs serait la constitution de lots homog nes de c r ales de qualit afin qu ils puissent trouver preneur sur le march local Seule la constitution de tels groupements peut permettre de r pondre aux besoin de triturateurs locaux Il s agit pour cela de s engager fournir des lots de bl dur de vari t s recommand es par la semoulerie et r pondant un cahier des charges pr cis taux de prot ines taux de mitadinnage Ces groupements peuvent ainsi ancrer la fili re dans les territoires A cet gard les bar mes de rar faction des CCLS datent des ann es 80 Ils devraient tre revus afin de favoriser une politique de qualit GROUPEMENT DE PRODUCTEURS POUR SE RE APPROPRIER LE DROIT A ECRASER LES GRAINS Enfin il s agirait galement de d velopper des activit s de valorisation d
192. ation au package OGM et participation de la firme Monsanto la guerre du Vietnam travers l utilisation de l agent orange ROUND UP ET SEMIS DIRECT EN ALGERIE Cet herbicide est particuli rement int ressant en pr lev e en cas de semis direct Produit syst mique la mati re active est absorb e par les feuilles des mauvaises herbes Le bl implant sans labour n est donc pas concurenc par les mauvaises herbes traditionnellement limin es par le travail du sol On remplace en quelque sorte un labour m canique par un labour chimique Quel avantage offre une telle pratique Celui de r duire l rosion du sol et de favoriser notamment une meilleure utilisation de l humidit du sol par les plantes Des essais tant en Tunisie qu au Maroc ont montr que gr ce cette m thode l o en ann e s che l agriculteur ne moissonne rien le SD avec d sherbage au Round up permet d obtenir au moins 10 quintaux de grains par hectare avec la paille correspondant Hors semis direct les autres utilisations du Round up en Alg rie concernent le maraichage et l arboriculture Ainsi avant de repiquer des plants de l gumes en serre ou en plein champs seul le Round up est en mesure de lutter efficacement et en un tr s court laps de temps contre des esp ces vivaces telles que le chiendent par exemple Et cela sans aucune toxicit pour la culture venir contrairement aux herbicides racinaires traditionnels Il en est de m me en arboriculture
193. ation d une base de donn es multi temporelle Celle ci a t rapport e aux territoires communaux en vue de la comparer aux statistiques mobilis es par ailleurs figure 1 L emprise de la grande mise en valeur agricole un remodelage partiel des structures fonci res agricoles 6 Loi n 83 18 du 13 ao t 1983 relative l accession la propri t fonci re par la mise en valeur a 11Le lancement de la mise en valeur agricole repose sur la loi de 1983 relative l Accession la propri t fonci re agricole APFA 6 Concr tement cette loi autorisa la r alisation de programmes de mise en valeur agricole sur les terres du domaine priv de l tat en zones sahariennes steppiques et montagnardes 12Trois l ments permettent de recontextualiser le d veloppement de cette nouvelle forme de mise en valeur Otmane 2010 Kouzmine 2012 Le premier r side dans le rench rissement du prix des c r ales sur les cours mondiaux et la d pendance croissante de l Alg rie face aux march s ext rieurs Second l ment cette loi d abord limit e au seul Sahara avait pour objectif subsidiaire le d veloppement de r gions sahariennes caract ris es par des conomies fragiles et d pendantes du Nord alg rien Enfin d un point de vue politique cette loi s inscrivait dans la logique de lib ralisation conomique des ann es 1980 comme le pr cise O Bessaoud 2008b p9 en Alg rie les r formes lib rales
194. auffe Devons nous attendre QUELLES SONT LES CONSEQUENCES DE CE RETARD Tout d abord il faut dire que les agriculteurs s meront m me si cela doit se faire en d cembre Mais pour le bl cela se traduit par une baisse de rendement La plante n a pas le temps de s implanter avant les grands froids Lorsque le printemps arrive elle n a pas le temps de rattraper son retard de croissance Les chaleurs de mai et juin viendront arr ter son d veloppement R sultats peu d pis par pied de bl ou des pis peu fournis ou aux grains peu remplis Augmenter les rendements c r aliers en Alg rie cela commence par semer la date voulue Plus grave cette incertitude sur les produits c r aliers dans l exploitation fait que l agriculteur associe c r ales une production al atoire Il l associe donc syst matiquement l levage ovin soit en maintenant un troupeau sur l exploitation soit en louant prix d or aux leveurs venant de la steppe ses chaumes apr s la r colte Or le mouton constitue un v ritable frein l augmentation des rendements c r aliers Ces chaumes voire ces pailles qui servent nourrir les b tes devraient tre enfouis dans le sol pour produire de l humus et maintenir sa fertilit EXISTE T IL DES SOLUTIONS POUR PALLIER A CETTE SITUATION Effectivement il existe des solutions Celles ci s appellent non labour elles consistent ne plus labourer le sol A la place de la charrue
195. aux L engrais phosphat devient inutile voire m me exerce un effet d pressif la dose de 112 kg le rendement baissant 109 quintaux La meilleure utilisation du P du sol par les cultures associ es est observ e en cas de faibles niveaux de fertilisation P cet effet d cro t en cas de niveaux plus lev s en P LI et al 2007 Les processus tendant am liorer les pr l vements de P par les plantes sont multiples production accrue et s cr tion de phosphatases exudation d acides organiques meilleur d veloppement des racines modification de leur architecture augmentation de la surface racinaire par d veloppement des poils absorbants surexpression de transporteurs membranaires de P ou stimulation de bact ries et de champignons HISINGER 2001 Ces processus ont en g n ral une dur e limit e Acides organiques et enzymes par exemple peuvent tre assez rapidement d grad s C est ce qui explique que le gain de rendement obtenu par l association de deux cultures puisse tre sup rieur celui par leur culture l une apr s l autre 2 Phosphore et non labour Le non labour associ e aux techniques culturales simplifi es ou au semis direct permet une am lioration des rendements Tab 8 notamment gr ce une meilleure efficacit de l eau de pluie emmagasin e dans le sol MRABET 1997 R gime humide R gime sec Non labour 39 25 chisel 31 10 charrue 15 0 Tableau 8 Dur e en jours n c
196. avorise l vaporation du sol Par ailleurs en cas de fortes pluies automnales et d arr t des semis un chantier de semis direct peut tre r ouvert plus rapidement En effet le temps de ressuyage du sol est plus court puisque le tracteur roule sur un sol non remu il y a moins de boue M me chose fin janvier quand il faut apporter l engrais azot et r aliser le d sherbage UNE TECHNIQUE HAUTEMENT RENTABLE ECONOMIQUEMENT Des essais men s men s de 2006 2008 en conditions semi arides montrent des rendements moyens de 13 2 qx ha en semis direct contre 10 qx ha en semis conventionnel Comme les frais mobilis s pour implanter la culture sont bien moins lev s qu en semis conventionnels le semis direct pr sente donc une nette rentabilit La ferme pilote de Sersour au sud de S tif pratique le semis direct sur de grandes parcelles L analyse conomique montre des r sultats en faveur de cette nouvelle technique En semis conventionnel les charges totales sont de 13 400 DA l hectare contre seulement 9700 DA ha en semis direct Ce qui permet un produit de 21 000 DA ha contre seulement 6 900DA ha en semis conventionnel Cela est imputer aux frais de m canisation qui passent de 8700 DA ha 4500 DA ha suite la r duction du nombre de passages de tracteur pour travailler le sol Mr A Bouguendouz ing nieur agronome explique qu la ferme de Sersour la campagne de semailles ne prend plus que moiti du temps par rapport
197. bassin parisien il nous est possible de la recommander vivement Quel avantage pour une vari t une date ou mode de semis un programme herbicide ou fongicide L enregistrement de performances sur une cinquantaine de parcelles permet d y r pondre sans recourir l arsenal des essais en station Chaque technicien de secteur peut initier une telle d marche et apr s tri informatique sur un tableur disposer d une manne d informations qui lui permettra d tablir ses pr conisations techniques QUEL TRAVAIL DU SOL ET FERTILISATION Le t moignage en question livre peu de d tails sur l itin raire technique Ainsi les parcelles compar es ont elles t sem es la m me date Quelques remarques cependant Il est fait r f rence l enfouissement des chaumes afin de pallier une fertilisation d ficiente Nous ne pouvons que souscrire une telle d marche En effet c est une aberration de n op rer aucune restitution organiques au sol Actuellement outre l exportation d l ments min raux travers les grains il faut tenir compte galement des exportations par le biais des pailles et des chaumes hadha mounekar a pu dire d une telle situation un technicien de terrain Ajoutons que le labour provoque la min ralisation rapide de la mati re organique des racines Ainsi du point de vue de la mati re organique des sols MOS la c r aliculture alg rienne fonctionne depuis des d cennies avec des bilans n gatifs Il est donc es
198. biais d internet Les conseillers techniques de terrain pourraient ainsi tablir des pr conisations plus fines des doses d azote Cette cha ne logistique devient une urgence GROUPE BENAMOR VERS DES VARIETES RECOMMANDEES PAR LA MINOTERIE La bataille pour la qualit passe aussi par le choix de vari t s aux aptitudes reconnues pour la trituration et la transformation en p tes alimentaires Des transformateurs ont d cid d en faire leur cheval de bataille C est le cas du Groupe Amor Benamor GAB Ce groupe est l origine d une des plus belles succes story de l agronomie alg rienne Son staff d ing nieurs agronomes et de techniciens a r ussit faire passer les rendements de la tomate industrielle de 15 60 tonnes par hectare Fort de cette r ussite GAB a d cid d appliquer ce qui lui a r ussit dans le domaine de la tomate industrielle au bl dur Depuis plusieurs ann es GAB a mis en place un r seau de c r aliers dans son bassin de collecte du bl dur wilaya de l Est L objectif de ce r seau est de vulgariser les techniques agronomiques permettant d arriver une meilleure qualit La t che de GAB est doublement m ritante En effet les c r aliers ne sont pas r compens s pour leurs efforts en faveur de la qualit puisque les organismes de collecte r mun rent le bl dur au poids Par ailleurs contrairement au sch ma de collecte de la tomate industrielle dans le cas du bl dur les grains sont collect s par un in
199. c cinq enrouleurs J ai r duit les tours d eau de 10 7 jours voire 6 dans certains cas ce qui me permet de n apporter que 35 mm chaque fois au lieu de 40 45 explique t il Cela contribue optimiser les apports en revenant plus souvent avec moins d eau chaque fois l irrigation est plus efficace L agriculteur r alise les passages de pr f rence la nuit entre 8 heures du soir et 10 heures du matin Cette technique lui permet d viter la d rive due au vent qui peut souffler fort en journ e Pour arriver cela nous avons augment le d bit des pompes note t il 320 330 euros ha Une fois les tours d eau enclench s il ne les arr te qu en cas de pluie de plus de 5 mm En dessous cela n a pas d effet sur les ma s qui vu les temp ratures l t vapotranspirent en moyenne 5 7 mm par jour constate t il Irriguer a bien s r un co t que Thierry Boucard chiffre autour de 320 330 euros ha Il p se clairement sur les charges de structure qui montent 779 euros ha en incluant le temps de travail d un ouvrier Pour r duire les besoins donc les co ts Thierry Boucard travaille galement sur le reste de l itin raire technique Les conomies d eau se raisonnent d s le choix de la rotation Sa surface irrigable ayant augment il peut d sormais intercaler des bl s tendres avant ses ma s Ce qu il consid re comme un avantage cela permet d viter de trop compac
200. cale d un prototype de semoir con u avec l aide d ONG fran aises Ce prototype est d j bien avanc puisque plusieurs exemplaires sont pr sent dans des exploitations Il pr sente l avantage de co ter trois fois moins cher que le mat riel import Cette d marche n est pas fortuite Elle survient apr s l acquisition par le centre d tudes de Settat de r f rences sur le SD et une politique de coop ration avec des organismes de d veloppement US C est dans un tel contexte que la soci t Kuhn de semoirs pour SD a t encourag d velopper des essais En Tunisie la voie de l acquisition de semoirs trangers est privil gi e C est le cas avec les imporations r alis es par Cotugrains Afin de faciliter ces acquisitions d un mat riel co teux la voie de l achat plusieurs exploitations est encourag e Sur le terrain les action de l Association pour une Agriculture Durable permettent de vulgariser l utilisation du SD En Alg rie diverses voies existent sans qu actuellement une d entre elles ne soit privil gi e Il ne semble pas exister de strat gie claire pour un secteur pourtant si strat gique C est ainsi qu on note l importation de divers types de mat riel tranger Kuhn Semeato Sola En parall le est test le semoir syrien Ashbel L avantage de ce semoir mis au point avec des experts de l ICARDA est de pouvoir tre tir par un tracteur de 80 ou voire m me de 65 CV au lieu de 100 CV Par ailleurs des discussio
201. cales concernant les reliquats azot s la grande variabilit des niveaux de pluies automnales dans les conditions alg riennes indique que l azote min ral du sol en entr e hiver peut tre sujet de fortes variations En 1995 par exemple les pluies automnales S tif ont t de 103 9 mm contre seulement 38 7 en 1996 Mais cette variabilit inter annuelle se double d une variabilit selon le pr c dent cultural Tableau 3 Le niveau moyen d azote du sol mesur la sortie de l hiver varie selon diff rents pr c dents Chambre d Agriculture de l H rault 2010 Il peut tre de seulement 65 kg d azote par hectare contre 118 kg derri re melon voire 104 kg derri re bl dur Mais pour un m me pr c dent ces valeurs varient Ainsi une moyenne de 104 kg peut recouvrir des parcelles avec un reliquat azot de 40 kg ha et d autres 198 kg ha Tableau 5 Pr c dents Moyenne kg N ha Bl dur 104 40 198 Melon 118 70 135 Colza 77 Ma s semence 65 Pois prot agineux pois chiche 121 Tableau 5 Niveau moyen d azote du sol mesur la sortie de l hiver selon diff rents pr c dents Chambre d Agriculture de l H rault 2011 Mesure sur une parcelle avec une fumure ajust e prise en compte des reliquats et dans le cas d un bl dur ayant atteint le rendement objectif mesure correspondant un bl dur en sol riche en mati res organiques avec une fertilisation n
202. che oreille Une fa on rapide de valider les avantages offerts par de nouvelles vari t s peut passer aussi par un enregistrement des performances r alis es annuellement sur les parcelles d agriculteurs en r seau En proposant des semences certifi es les CCLS proposent des vari t s nouvelles nettement plus productives mais parfois plus sensibles certaines maladies dont la rouille Le caract re explosif du d veloppement de cette maladie n cessite une protection fongicide L utilisation de ces vari t s permise par les semences certifi es passe donc par l acquisition par les agriculteurs des moyens techniques pour se pr munir contre le risque maladie fongicides pulv risateurs r seau de surveillance et d alerte sanitaire Or sur 3 millions d hectares emblav s l OAIC indiquait r cemment la mobilisation de quoi traiter seulement 100 000 hectares Certes m me si les traitements fongicides ne doivent concerner que les parcelles situ es dans les zones les plus arros es on reste loin du compte Outre le progr s g n tique les semences certifi es pr sentent un autre avantage celui de comporter un traitement phytosanitaire prot geant la graine d ventuelles maladies et de divers pr dateurs De ce fait en assurant une population pied optimale l emploi de ces semences permet une population pis ad quate et donc un nombre de grains optimal par unit de surface Cette quasi disparition des vari t s locale
203. ciences et de la Vie de la Terre Centre LG Jean Rostand 60500 Chantilly France Concernant le bl dur destin tre transform en semoule et en p tes alimentaires il y a des noms de vari t s qui marquent les esprits Bidi 17 Oued Zenati Hedba Il s agit de vari t s locales de vari t s du terroir Le lien de ces vari t s au lieu tient plusieurs aspects l origine des cotypes le contexte agro climatique les itin raires techniques mais aussi les possibilit s d laborer des lots homog nes au niveau des organismes de collecte Ces vari t s issues de populations locales ont de tout temps constitu la base de l alimentation locale Dans une premi re partie nous montrerons la typicit de ces vari t s de bl dur locales et le patrimoine g n tique inestimable qu elles constituent Nous analyserons ensuite travers le contexte conomique les r percussions du choix vari tal op r par les exploitations En effet les mesures de soutien du march ou l irrigation sont actuellement tr s incitatives Or elles ne sont pas sans r percussions sur le d veloppement des vari t s de terroir Nous aborderons dans une troisi me partie les voies de valorisation des caract ristiques agronomiques de ces vari t s face un contexte climatique et conomique marqu par une forte incertitude Enfin dans une derni re partie nous aborderons la fa on dont les vari t s de terroir peuvent contribuer au d veloppement l
204. combattent le fait que l Homme puisse abattre chaque ann e pour se nourrir des millions d animaux Les adeptes de ce genre de mouvement ne consomment pas de viande et sont pourtant en parfaite sant Il est donc possible de se nourrir sans consommer de viande ou tr s peu L ALIMENTATION TRADITIONNELLE ALGERIENNE PRIORITE AUX PROTEINES VEGETALES L alimentation alg rienne traditionnelle r serve une place de choix aux prot ines v g tales C est le cas du plat national Les pois chiches accompagnent invariablement le couscous Cette association d une c r ale le bl dur et d une l gumineuse le pois chiche fait de ce plat un met particuli rement quilibr c est la di te m diterran enne La garantita est galement pr par e essentiellement avec des pois chiches Dans l Est du pays et par exemple Batna les fawalas ces petits restaurants qui proposent des plats de f ves en sauce sont particuli rement appr ci s Dans l Alg rois existe une consommation de f ves fra ches cuites la vapeur avec le couscous Pois chiche et f ves se retrouvent tr s utilis s sur le pourtour du bassin m diterran en Ce qui n est pratiquement pas le cas de l Europe du Nord Les verts p turages de ces r gions assurent essentiellement l apport prot ique aux populations locales sous la forme de prot ines animales En Asie dans certains pays les populations locales consomment des insectes et leurs larves En Afrique sud sah
205. compl ment d une fertilisation au sol et ne peut en aucun cas se substituer elle Elle ne vient que corriger une difficult ponctuelle d absorption racinaire Les quantit s de phosphore apport es par les apports foliaires sont en g n ral tr s faibles de l ordre de 1 2 kg de P205 ha VALE 2011 voire 8 kg dans le cas du sulfate de potassium AISSA et MHIRI 2002 L efficacit d une pulv risation foliaire d pend des conditions d application hygrom trie de l air et de la formulation du fertilisant La forme acide phosphorique ressort comme la plus assimilable VALE 2011 D Les amendements organiques une source de phosphore Les amendements base de boues r siduaires provenant des stations d puration des eaux us es permettent une meilleure alimentation en phosphore des cultures Tableau 7 Les travaux r alis s conjointement par l ITGC et l universit de Batna avec l utilisation des boues de la station d A n Sfiha S tif ont permis de faire passer le rendement d un t moin de 14 34 qx ha ATI 2010 T moin 20 Tonnes ha 40 Tonnes ha Teneur en 0 24 0 34 0 38 phosphore de la plante Tableau 7 Effet d apports croissants de boues r siduaires sur la teneur en phosphore du bl dur ATI 2010 Ces r sultats montrent tout l int r t de ces produits Afin de ma triser d ventuels risques li s aux m taux lourds des solutions existent analyses r guli res plans d pandage vis s par
206. coop ratives c r ali res trang res En France dans le Sud Ouest la plaquette de pr sentation d Arterris pr cise que La gouvernance fond e sur une l gitimit accrue elle place les adh rents au c ur du dispositif Et d ajouter Le conseil d administration a souhait d embl e que les solutions apport es co ncident le plus possible avec les pr occupations de nos soci taires Pour cela deux p les fonctionnels sont mis en place le p le Grandes Cultures c r ales ol agineux prot agineux et agrofournitures le p le Fili res et Diversifi cation semences productions animales cultures p rennes Leur r le consiste travailler avec les adh rents par m tier afin de remonter les attentes de chacun et de faire part des volutions souhait es Le p le est un lieu d information essentiel la compr hension des march s Il permet de percevoir les tendances long terme de nos activit s C est dans cette instance que doivent tre imagin es les options proposer au conseil d administration Parmi les membres des p les nous retrouvons d anciens administrateurs de nos coop ratives ant rieures mais aussi des personnalit s qualifi es qui sont autant d adh rents souhaitant s impliquer dans l avenir de leur r gion Ces comit s de p le ont un fonctionnement cal sur l activit du m tier et sont renouvel s par tiers tous les ans en janvier Ce sont donc des assembl es ouvertes compos
207. cs de bl Il suffit qu un l ment de cette longue cha ne soit d faillant pour que la rentabilit de la culture du bl soit s rieusement entam e Ne reste plus alors au petit agriculteur que r duire la part de terre consacr e au bl et augmenter celle consacr e la p ture des moutons L levage du mouton est bien plus r mun rateur 31 C r ales et ol oprot agineux Pour un co d veloppement de fili re territorialis es Jean Louis Rastoin et El Hassan Benabderrazik 2014 IPEMED 29p 32 Il existe deux modes de r colte du bl en vrac ou en sac que les c r ales COOPERATIVE UN TERME DEVOYE Malgr les efforts actuellement d ploy s par l OAIC et malgr le d vouement du personnel la base dans les CCLS force est de constater l efficacit du syst me actuel n est pas son maximum Or en mati re de finances publiques le temps presse R mun rer les c r aliers 40 au dessus du prix mondial subventionner les intrants agricoles et asurer une politique g n reuse de cr dit pr sente pour les pouvoirs publics un effort consid rable En ces temps de r duction du prix du p trole combien de temps une telle politique sera t elle possible Pour assurer une plus grande couverture des besoins en c r ales l efficacit de chaque intervenant de la fili re c r ale doit tre maximale Une des solutions pourrait venir de l mergence de v ritables coop ratives c r ali res L actuel terme de
208. cteur agricole et leur permettre leur propre recrutement de conseillers technique de terrain Pour cela les CA devraient tre plus repr sentatives Par ailleurs une cole de formation sp cifique aux lus paysans devrait leur permettre un perfectionnement la gestion KHALED YACINE BACHTARZI MEILLEUR PRODUCTEUR CEREALIER A GUELMA Je m inspire beaucoup des techniques fran aises Un t moignage int ressant dans El Watan du 19 06 12 celui d un c r alier recueilli par le journaliste Ly s Mechti Khaled Yacine Bachtarzi a t retenu cette ann e parmi les rares c r aliculteurs qui ont produit jusqu 80 quintaux de bl l hectare Il nous parle dans cet entretien de son exp rience et des techniques qui lui ont permis de r aliser cette prouesse Parlez nous un peu des performances que vous avez r alis es Actuellement je tourne autour de 70 80 quintaux l hectare en bl tendre surtout pour la vari t HD 1220 Je suis champion dans ma r gion et mes performances ont t progressives passant de 39 42 q puis 44 q avec des pics de 54 q 58 q sur de petites parcelles Cette ann e je suis arriv plus de 70 q l hectare Quel est le secret de cette performance Il est beaucoup plus li la pr paration du lit de semence le savoir faire le d sherbage d appoint au 1 hadha mounekar peut tre traduit de l arabe par c est un mal absolu Voir sur you tube Agric
209. culteur Il faut savoir que les semences certifi es coutent plus cher et que parfois elles ne sont pas toujours disponibles au moment optimum pour les semis Or un semis tardif signifie des quintaux en moins Pourquoi ne pas proposer de telles unit s mobiles des jeunes de l Ansej www youtube com watch v C1V1YLiEolIU NE PAS BOUDER NOTRE PLAISIR MAIS ADOPTER LA DEMARCHE CLUSTER Qu cela ne tienne Ne boudons pas notre plaisir Des cadres nationaux agissent dans le sens d une satisfaction des besoins de tous Certes les d marches ne sont pas identiques Dans le cas du m lange farine semoule de l Eriad il s agit d une ing nierie meuni re innovante et jamais essay e Dans le cas des unit s de production de semences il s agit de la politique du carnet de ch que On passe commande vers l tranger Certes dans un but louable mais n y a t il pas des solutions de type cluster ou l appel la sous traitance et l appel d abord des entreprises DZ ainsi qu nos universitaires pour trouver des solutions A quoi sert sinon l Ecole Polytechnique et les coles assimil es A quoi servent les d partements machinisme agricole de nos coles d agronomie Il est temps de penser cluster A cet gard il est signaler un excellent document de l Unido actuellement en ligne sur le net Diffusion de la d marche cluster dans trois pays du Maghreb 3 Ce document est t l charger par tout
210. d passer 17 de la superficie attribu e 27Le traitement et l interpr tation des donn es des images satellitaires Landsat 2003 et 2005 ont permis de mesurer l ampleur du d calage entre programmation et r alisations Les terres cultiv es ne repr sentaient que 6 en 2003 et 4 5 en 2005 de la superficie totale attribu e les terres restantes taient en jach re ou ne faisaient pas l objet de mise en valeur 13 Nous avons proc d au traitement de l image satellitaire Landsat de 2001 tant donn qu elle corre 6 28C est dans le Touat que ce d calage appara t comme le moins pr gnant puisque l ensemble de ses p rim tres repr sente 94 du total des superficies mises en culture soit 2 774 ha tableau 2 La situation est totalement diff rente dans le Tidikelt o l exception d un pivot qui a t exploit dans le p rim tre de Mohamed Boudiaf Aoulef les autres p rim tres ont t progressivement abandonn s le mat riel agricole a t vendu et ne subsistent plus que les carcasses m talliques de quelques pivots reliques d une activit abandonn e Les donn es extraites partir de l image satellitaire Landsat de 200113 ont r v l une occupation de 329 ha dans la commune d In Salah et de 70 ha dans celle d In Ghar L eau pourtant gratuite des forages art siens r alis s pour le p rim tre de Taghbera dans la commune d In Ghar n a pas suffi enrayer l abandon de
211. de fournitures h t rog nes d azote min ral par le sol Raisonner la fertilisation en milieu semi aride n cessite donc de cerner avant tout la dynamique de l azote du sol La technique des reliquats azot s en sortie hiver s av re tre un outil indispensable En situation de d ficit hydrique il est rappeler l effet d pressif de fortes doses d azote sur le rendement Son d veloppement sous forme d un r seau de parcelles de r f rence chez des agriculteurs permettrait de 1 cerner plusieurs situations type de sol pr c dent cultural restitutions organiques et 11 d assurer des pr conisations de fertilisation azot e plus fiables La mise en place d un tel r seau peut se faire en collaboration avec organismes de collecte instituts techniques services agricoles locaux chambres d agriculture et universit En effet si la m thode du bilan reste la base de toute fertilisation azot e s rieuse des adaptations et des simplifications sont possibles la condition de disposer de r f rences exp rimentales et d enqu tes la parcelle Afin de piloter l apport d azote la montaison de nouveaux moyens d analyse in situ du niveau de besoin d azote par la plante existent Ils doivent tre r serv s aux cas de haut niveau d intensification c r ali re de bl s durs de qualit s et notamment aux parcelles irrigu es Un outil comme GPN s av re facile mettre en ouvre Le co t de cet quipement n cessite cependant une utilisati
212. de l association d une c r ale et d une l gumineuse par rapport leur culture survenant l une apr s l autre CONCLUSION L apport d azote en grandes cultures n est pas ma tris Cela est d la m connaissance du niveau d azote min ral du sol Car contrairement au phosphore ou la potasse l azote min ral du sol est tr s variable d une ann e l autre Il d pend du climat et de l historique de la parcelle Aussi sa connaissance n cessite une analyse ANNUELLE Cette difficult d ajuster les doses d azote ne permet pas d obtenir rendements et taux de prot ines souhait s Cette non ma trise des doses entra ne un rejet concomitant des engrais azot s par des agriculteurs Seule la r alisation de reliquats azot s peut permettre de r aliser le cahier des charges des transformateurs de bl Il s agit donc de mettre sur pied un r seau de parcelles pour l analyse de reliquats azot s par grand bassin de production avec diffusion par internet des moyennes annuelles mesur es la sortie de l hiver Le pouvoir fixateur des sols r duit quant lui l efficacit de la fertilisation phosphat e Des voies d am lioration existent utilisation d engrais associant phosphate et ammonium localisation des engrais au plus pr s des besoins des plantes pulv risations foliaires de compl ment am lioration de taux de mati res organiques du sol par des amendements organiques dont les boues r siduaires Concernant les syst mes de cultu
213. de margines et de Posidonia oceanica Ati 2010 montre que l apport de boues r siduaires sur bl dur permet un rendement de 34 qx contre 14 qx pour les parcelles t moins La MOS se trouve am lior il peut passer de 1 2 2 4 suite des apports durant 4 ann es Barbatik et al 1985 En Alg rie la valorisation de la partie putrescible des d chets permettrait de produire par compost 2 3 millions de tonnes d amendements organiques soit de quoi amender annuellement 60 000 hectares L utilisation de composts urbains comme amendements organiques peut permettre des augmentations de rendements significatives Hamdi et al 2002 Apr s plusieurs retournements du compost il est possible d obtenir au bout d un mois un produit stabilis Jemali et al 1996 L utilisation des produits r siduaires comme amendements suscite des interrogations quant d ventuelles contamination des sols en l ments traces m talliques Apr s neuf ann es d essais dans le Bassin Parisien Houot et al 2009 notent que l apport d l ments traces repr sente 0 002 2 des stocks d l ments pr sents dans l horizon d incorporation Quant la proportion des l ments traces qui passent du sol aux v g taux rotation ma s bl elle est tr s faible elle varie de 0 0006 0 1 du stock du sol Au Maroc depuis plusieurs ann es des industriels mettent sur le march des volumes cons quents d amendements organiques L AGRICULTURE DE CONSERVATI
214. de mise en valeur se fait par un comit compos de repr sentants de la commune des services agricoles de l hydraulique et des domaines Otmane 2010 Cette action s est concr tis e au Sahara sous deux formes la petite mise en valeur agricole de type paysanne dans des exploitations de taille r duite 2 10 ha et la grande mise en valeur agricole sur des exploitations de plus de 50 ha 14Quelques ann es apr s le d but de la mise en uvre de l APFA en 1983 les oasis du Touat Gourara Tidikelt comptaient 14 000 ha de palmiers et de cultures intercalaires images Landsat 1987 La production tait autoconsomm e mais galement pour partie commercialis e les dattes ont toujours constitu un produit phare d change hier par le biais des caravanes qui sillonnaient cette partie du Sahara elles sont aujourd hui encore commercialis es dans le Nord de l Alg rie comme dans les pays du Sahel dattes s ches Le bl qui a toujours t cultiv sur des petites superficies dans les palmeraies tait jusque l exclusivement destin l autoconsommation Bisson 2004 Cette culture compl mentaire mais essentielle se justifie du point de vue agronomique car le bl est l une des cultures les mieux adapt es au climat saharien et consomme trois fois moins d eau que le palmier La r colte du bl dans les oasis qui s effectue deux fois par an en hiver et en t ne pouvait suffire la consommation locale qu
215. de r colte ne sont pas enfouis profond ment e Entre la zone travaill e et celle qui ne l est pas il peut se former un lissage cause de l action des dents e Dans les sols profonds et argileux le chisel risque de ne pas convenir e Les mauvaises herbes ne sont pas toutes d truites apr s le labour L utilisation du labour a t test e par l IDGC et cela dans la station exp rimentale du Khroub Le chisel a t compar une charrue disques et cela pour des profondeurs de travail variable 8 14 et 20cm Cet essai a t r alis durant 4 ann es Les r sultats ont montr que le travail 14 cm de profondeur a donn dans la majorit des cas de bons r sultats Par ailleurs les r sultats obtenus sur chaque parcelle labour e avec les outils dents sont syst matiquement sup rieurs ceux des parcelles travaill es la charrue disques Ainsi l exp rimentation entreprise a permis de confirmer la possibilit de travailler avec des outils dents en sol sec L int r t des techniques de travail superficiel pour la culture du bl doit tre soulign tant pour l conomie de temps qu elle procure que pour la grande souplesse qu elle apporte l organisation du travail au sein de l exploitation Cependant il faut se garder d une g n ralisation h tive De nouveaux essais doivent tre tendus aux diff rentes zones agro p dologiques du pays Condens de la comparaison Chisel Charrue
216. de rajouter la taille des exploitations et le niveau technique des agriculteurs SEMIS DIRECT ET VITESSE DE TRAVAIL Pour une exploitation c r ali re l une des principales contraintes est repr sent e par le facteur temps Labourer pr parer le lit de semences et semer prend beaucoup de temps Or en non labour avec semis direct SD le temps d implantation de la culture sont r duits de 6 fois Avec le m me mat riel de traction on peut donc emblaver plus de surface Les pointes de travail automnales sont ainsi r duites Le semis du bl peut tre r alis en temps voulu Trop souvent les semis en mode conventionnel tra nent juqu en d cembre r duisant ainsi le potentiel de rendement des cultures Par ailleurs avec le SD il n y a plus concurrence entre semis de c r ales et semis de fourrages de vesce avoine C est d ailleurs cet argument qui a s duit de grandes exploitations Dans la r gion de Constantine et S tif des exploitations priv es de 300 750 sont int gralement pass es en SD Le m me ph nom ne s observe en Tunisie ou au Maroc Malgr son prix lev un semoir pour SD est amorti d s la premi re ann e condition d emblaver au moins 500 hectares SEMIS DIRECT ET COUTS DE MECANISATION La conduite conventionnelle avec labour revient relativement ch re Outre le co t de la main d oeuvre il faut tenir compte du carburant utilis En SD les r ductions de carburants sont de l ordre de 40 Ces r ductions
217. de terroir repr sente un r servoir de g nes D j les g nes de ces vari t s sont incorpor s dans des programmes trangers pour par exemple leur extraordinaire d veloppement racinaire ou leur longueur de paille I Modes de conduite r duire l incertitude La probl matique de la conduite des bl s durs est d assurer un quilibre entre l azote du grain et la mati re carbon e Ces vari t s n cessitent 3 5 kg d azote par quintal produit soit 0 5 de plus que pour un bl tendre Elles sont donc plus exigeantes en azote particuli rement en fin de cycle C est l azote pr sent dans le sol en fin de cycle qui assure la vitrosit du grain r duit le mitadinage et assure ainsi la qualit R ussir faire ext rioriser les qualit semouli re du bl dur passent donc par le pilotage fin de la fertilisation azot e de la culture Or ce d fi technique se rajoute un contexte climatique et conomique particulier A R duire l incertitude en mati re de qualit La dose d engrais azot e apporter au bl dur d pend de plusieurs facteurs Il s agit de tenir compte des besoins de la plante et de la fourniture du sol Celle ci d pend de la profondeur du sol du pr c dent cultural des apports ant rieurs d engrais azot s des amendements organiques r alis s de la min ralisation automnale et printani re de l azote organique du sol et enfin du lessivage hivernal de l azote min ral C est ce qui explique la variabilit
218. dernes r sorbent la jach re au profit des fourrages dont pois et f verole l gumes secs Le travail du sol est essentiellement r alis l aide d outils disques charrues et cultivateurs disques multi disques Les outils dents sont peu pr sents Le labour et de pseudos techniques culturales simplifi es dominent Ces pratiques de travail du sol ont pour effet de favoriser la min ralisation des mati res organiques BELAID 2013 Le non labour avec semis direct fait l objet d initiatives encore limit es L association de la c r aliculture l levage ovin pour cons quence une absence d enfouissement des pailles Ces pailles et chaumes constituant une part de la ration des animaux durant l t et l automne Le fumier d ovins est le plus souvent dirig vers les parcelles de cultures maraich res irrigu es BLE DUR ET DYNAMIQUE DE L AZOTE DU SOL L azote poss de deux particularit s De tous les l ments impliqu s dans les grands cycles biog ochimiques il est celui qui am liore le plus la productivit des v g taux et celui qui est tr s largement contr l par des processus microbiens Il s agit donc de cerner sa disponibilit saisonni re dans le sol A Effet de l azote sur le rendement et la qualit du bl dur L laboration du rendement du bl d pend de deux composantes exprim en poids de grains r colt s par unit de surface le nombre de grain par unit de surface et le poids moyen d un grai
219. des oasis o l association de l levage de quelques t tes ovines l agriculture est devenue fr quente en raison de la demande croissante en viande Les impacts sociaux de la mise en valeur agricole Des paysanneries partiellement redessin es 56Les diff rents groupes sociaux oasiens harratine chorfa et mrabtine furent mis sur un pied d galit par la loi de 1983 et se port rent tous candidats aux nouvelles attributions de terres et d eau Les harratine qui poss daient le savoir faire agricole furent privil gi s Depuis les ann es 1950 et l essor des activit s d hydrocarbures nombreux furent les harratine ayant migr dans les champs p troliers ou au Nord avec l objectif de construire un capital et de revenir investir l oasis dans une part d eau de foggara Bisson 1957 L APFA a ainsi permis aux petits exploitants agricoles de gravir une partie de l chelle sociale par l acc s la propri t qui leur restait jusqu ici inaccessible Et en cons quence les autres groupes sociaux bien qu ayant parfois obtenu de grandes superficies se sont confront s de facto une carence de main d uvre agricole et furent contraints de n gocier des contrats de travail plus favorables avec les ouvriers agricoles Compte tenu de leur position de domination sociale traditionnelle dans la soci t oasienne les chorfa et les mrabtine se sont galement investis dans les programmations de l APFA tout
220. des transactions entre c r aliers organismes de collecte et transformateurs Face l incertitude sur la qualit que connaissent les transformateurs des mod les mergents d entreprises se font jour Sur des march s d di s p tes alimentaires les organismes de collecte sont incit s des proc dures de fabrication de lots de qualit homog ne sur une base vari tale Afin d am liorer la qualit des produits collect s il serait n cessaire d instaurer des r factions bas es sur des crit res simples facilement mesurables la livraison Des transformateurs r fl chissent galement la mise en uvre de contrats avec des c r aliers Ce type de contrats comporterait des exigences de qualit puret vari tale des lots mais terme taux minimum de prot ines Afin de r duire l incertitude annuelle sur les quantit s livr es la prime de 1 000 DA devrait tre maintenue dans les zones semi arides quelque soit la politique venir en mati re de prix la production Pour de r duire la fluctuation des rendements il s agit d tudier les conduites techniques permettant les meilleurs marges brutes Au del des vari t s de terroir c est toute la fili re bl dur qui pourrait tre remise en cause En effet le soutien des prix la production s av re co teux pour les pouvoirs publics A terme en cas de stagnation des rendements mais surtout de la qualit des bl s durs produits localement le risque est de voir la fil
221. dologiques les techniques conventionnelles d gradent fortement la mati re organique du sol Or cette mati re organique prot ge le sol contre l rosion Certes cette d gradation se traduit par une min ralisation de la mati re organique et donc la production d l ments min raux bien utiles la plante Mais il existe un autre moyen d apporter ces pr cieux l ments en utilisant des engrais On pr serve ainsi le capital organique du sol si b n fique pour la r tention d eau Car il faut rappeler que l agriculture coloniale a t avant tout une agriculture mini re Contrairement l araire du fellah la charrue en acier des colons a permis d exploiter des couches de sols plus profondes et donc plus riches en mati re organique La min ralisation de cette mati re organique qui s tait accumul e pendant des si cles a permis au colon de ne pas utiliser d engrais Les agronomes de l poque s merveillaient du fait qu il suffisait de travailler le sol plus profond ment et plus souvent pour que les rendements augmentent et cela sans le moindre sac d engrais Actuellement si l utilisation des engrais progresse la dent du mouton p turant apr s la r colte ne laisse aucun brin de paille sur le sol A part les racines le sol n est pas enrichi en cette pr cieuse mati re organique si protectrice pour nos sols Dans certaines r gions les sols sont tr s peu profonds la pluviom trie faible et irr guli re Apr s les 40
222. donc davantage En pratique les travaux au champ qui croisent r sistance et fractionnement sont rares et anciens Une tude au champ conduite de 1992 1994 a par exemple mesur l effet n gatif sur la r sistance des applications fractionn es sur l o dium du bl Il est bien s r difficile de faire de ce cas une g n ralit mais ces r sultats sont coh rents avec ce qui est connu Nous venons d engager des essais sur la septoriose du bl pour confirmer ou non ce r sultat En 1990 des travaux ont aussi t r alis s au Royaume Uni sur l o dium de l orge et sur la septoriose du bl vis vis des strobilurines Qol Concernant l o dium l augmentation de la dose ou du nombre d applications conduit une plus forte s lection de la r sistance Au contraire l alternance et les associations ralentissent la s lection Sur septoriose d s la premi re application la plus faible dose la fr quence de mutation devient maximale Cela refl te la tr s forte pression de s lection exerc e par les strobilurines les premi res ann es de leur utilisation cause de leur tr s forte activit intrins que P A Une nouvelle famille de fongicides les SDHI est son tour touch e par des probl mes de r sistance Cela remet il en cause les pr conisations existantes C M Nos pr conisations restent les m mes limiter le nombre d applications et les doses au strict n cessaire tout en diversifiant les m
223. du monopole du commerce de c r ales par l OAIC et donc de profonds remaniements au sein des CCLS Qu en serait il de leur activit de collecte de l orge de l avoine mais galement du bl Depuis 2005 le Maroc a adh r l OMC ce qui a amen la r duction consid rable de l office marocain des c r ales GROUPEMENTS DE PRODUCTEURS UNE ALTERNATIVE AU CENTRALISME ADMINISTRATIF Etant donn es Les volutions probables du march des c r ales en Alg rie il nous semble n cessaire de se projeter dans le futur Cela est n cessaire tous les niveaux c r aliers leveurs cadre et employ de CCLS Les int r ts des c raliers et leveurs peuvent tre divergents Les c r aliers peuvent tre int ress s par des rotations longues comprenant des ol agineux tournesol et colza permettant de produire de alors que les leveurs et notamment les leveurs avec peut de terre peuvent tre int ress s par des tourteaux import s bas prix Dans tous les cas que ce soient cadres ou employ s de CCLS c r alier ou leveur petit paysan ou gros propri taire terrien et membre des lites rurales ou simple ch meur chacune de ces composantes a int r t l mergence de groupements de producteurs Seuls de telles structures sont en mesure de d fendre leurs marges de valoriser les productions locales et de cr er de l emploi en milieu rural La recherche de solution la question pos e par le directeur de la CCLS de Co
224. du bl ce qui retarde la s nescence physiologique Cet effet vert proche de celui des strobilurines contribue l obtention de gains de rendements significatifs d apr s les repr sentants des laboratoires Bayer Il assure galement un gain suppl mentaire de 20 quintaux l hectare par rapport d autres produits de r f rence sur le march Il est tout simplement d une efficacit de haut niveau contre un large spectre de maladies et la garantie d un meilleur rendement Ahmed Chabi http lestrepublicain com annaba item 7815 E2 80 9Cbayer E2 80 9D fait la promotion de ses produits phytosanitaires sthash I0LEpoFo dpuf LA FUSARIOSE DES CEREALES EN ALGERIE Ferrah Ali 10 03 2013 Un workshop international d di la Fusariose des c r ales en Alg rie vient d tre organis en ce 2 octobre 2013 au niveau de l INRAA par SYNGENTA en partenariat avec l Institut national de la protection des v g taux INPV et l Institut Technique des Grandes cultures ITGC Pr sid par le Docteur Benbelkacem Abdelkader INRAA ce workshop a permis de faire le point sur l impact de la fusariose des bl s aussi bien sur les cultures la qualit des grains que la sant humaine via les mycotoxines Pr Antonio Moretti ISFP CNR Le Professeur Bouznad ENASA a pr sent communication relative l occurrence de la fusariose des bl s en tudiant le niveau de contamination des grains Le chercheur insistera sur la
225. du secteur traditionnel dans les palmeraies Les exploitations enqu t es emploient en moyenne deux personnes de mani re permanente et font appel une main d uvre saisonni re au d but et la fin de la campagne agricole l inverse l emploi saisonnier est dominant dans les exploitations de la grande mise en valeur agricole o la p riode de r colte mobilise la main d uvre de la r gion le travail tant davantage m canis en d but de campagne 60L emploi f minin a amplement particip au maintien de l agriculture dans les espaces oasiens de la r gion et ce en r pondant au manque chronique de main d uvre pour effectuer des t ches telles que l irrigation le d sherbage l entretien et la r colte La raret de la main d uvre dans les palmeraies est ancienne Capot Rey 1953 et a t accentu e apr s la mise en uvre des programmes d APFA La pr sence des femmes est devenue courante dans les exploitations familiales mais le travail des journali res r mun r es dans d autres exploitations est rare en Alg rie l exception de la Kabylie Les agriculteurs font appel la main d uvre f minine au d but de la saison agricole et au moment de la r colte dans les deux secteurs traditionnel et de mise en valeur agricole Le travail f minin est plus cons quent et fastidieux dans les grandes exploitations agricoles les femmes tant g n ralement en charge des travaux minutieux qu exigent les p
226. dustriels europ ens de l agroalimentaire sont m me arriv s produire un concentr des prot ines sous forme d isolat La puret du produit et sa faible quantit de glucides enl ve toute trace du go t original de la graine Tableau 1 Teneur en prot ines dans les aliments base de soja pour 100g d aliment Lait de soja 4 Tofu 12 Haricot de soja sec 35 Farine de soja 45 Concentr de soja 65 70 Isolat de soja 90 Il serait possible en Alg rie d utiliser une partie des graines de soja import es non pas pour nourrir les poules mais directement en alimentation humaine On pourrait penser ainsi incorporer une certaine proportion de lait de soja dans le lait reconstitu afin de r duire les importations de poudre de lait Au Maroc et en Tunisie des industriels se sont d j quip s en mat riel adapt et mettent la disposition du consommateur du lait de soja En France on trouve m me dans les rayons lin aires des supermarch s du lait de soja parfum la vanille Un large champs d activit s offre de potentiels investisseurs Concernant le fromage de soja il y a l galement des opportunit s pour des investisseurs potentiels Arriver en produire partir de soja permettrait de r duire la pression qui existe actuellement sur le march du fromage issu du lait de vache Quant au tofu d shydrat les potentialit s d utilisation locale sont immenses Ce produit se rapproche du klila
227. e cette situation pr occupante les pouvoirs politiques successifs impr gn s des propos tenus par les firmes actives dans le Sud2 se sont orient s vers le Sahara riche en eau souterraine et en terres potentielles pour d velopper une nouvelle agriculture fond e sur la grande mise en valeur agricole Celle ci a t consid r e non seulement comme un moyen de d veloppement de r gions sahariennes encore en marge de l essor conomique mais galement comme une alternative pour assurer la production de ce que l agriculture du Nord du pays ne parvenait pas produire bien qu ses pr mices tait d j voqu un paradoxe vident vouloir retirer du d sert les denr es alimentaires qu on a grand peine obtenir dans les r gions plus favoris es Dubost 1986 p340 3D s lors mergea un mythe du d veloppement agricole saharien qui d espace en marge et infertile dev nt gisement de richesses en particulier pour les vergers et les champs de bl Dubost 2002 L id e de transformer le Sahara alg rien en un eldorado agricole s est appuy e sur les exp riences diversement encourageantes men es en Arabie Saoudite ou en Libye C te 1993 Fontaine 1999 Et c est pr cis ment dans ce contexte m lant mythologie du d veloppement agricole et pression sociale accrue que l tat s est lanc dans l exp rience de la mise en valeur saharienne pour tenter d accro tre rapidement et massivement sa pr
228. e Abdelkader T ta nous apprend ce jour dans les colonnes d EI Watan que l Eriad de Ksar El Boukhari a r cemment proc d au test de pr paration de la baguette de pain base d une nouvelle formule de farine compos e de 70 de bl tendre et 30 de bl dur Une telle farine permettrait de r duire les importations de BT La boulangerie des fr res Bacha de M d a laur at du concours du Meilleur boulanger en 2013 a t choisie pour fabriquer les premi res fourn es de ce pain base de ces ingr dients pr cise le journaliste En plus de l avantage de r duire les importations de BT le prix du quintal de farine diminuera la vente puisqu il sera c d 1880 DA au lieu de 2000 DA actuellement Les boulangers qui utiliseront cette farine feront donc des conomies et le prix de la baguette sera maintenu 7 50 DA pour le consommateur Terminant son article AEK T ta rapport que des tests de d gustation ont t concluant Pour ceux qui ne connaissent pas le pain de semoule au bl dur khobz ed dar qu ils essayent d en pr parer dans un gas a 1 avec de l eau et de la levure de bi re comme cela se pr pare dans les familles de l Est du pays Khobz ed dar se pr sente sous forme de grosses galettes sur lesquelles est badigeonn du jaune d uf et mis des grains de nigelle Enfant Batna je me r galais de la vue de ces plateaux sni de t les qui l approche de l A d conv
229. e OH le pH augmente L effet acidifiant du soufre apport par les engrais vient du fait que les micro organismes du sol le m tabolisent et forment de l acide sulfurique Certaines racines peuvent induire une acidification de la rhizosph re qui peut tre de 2 3 unit de pH par rapport au reste du sol ce qui permet de dissoudre le phosphore mod r ment assimilable du sol MARSCHNER 1995 3 Les apports foliaires L orge r agit particuli rement bien un apport de P et d oligo l ments par voie foliaire MECKLICHE et al 2011 Cette pulv risation a permis un gain de 13 quintaux ha de grains Tab 5 Rendement en Rendement en grains paille qx ha qx ha Traitements T1 T moin sans fertilisation foliaire 26 4 40 T2 Fertilisation foliaire Agriphos phosphore et oligo 39 4 48 2 l ments Tableau 5 R sultats extraits d un essai d optimisation de fertilisation foliaire men en zone semi aride sur orge MECKLICHE et al 2011 AISSA et MHIRI 2002 observent en conditions semi arides de la Tunisie un effet significatif de 2 pulv risations foliaires d une solution de sulfate de potassium sur bl dur Ils notent par ailleurs une interaction entre ces apports et les apports d azote et de P la mise disposition de la plante du potassium ais ment m tabolisable par un apport foliaire entra ne une meilleure assimilation de l azote et du P disponibles dans le sol La fertilisation foliaire
230. e durant trois ou quatre mois le reste des besoins tant couvert par les march s ext rieurs la r gion Hautes Plaines et Tell alg riens 15Tandis que la superficie agricole des palmeraies stagnait entre 1966 et 2008 la population fut multipli e par quatre conduisant ainsi une atomisation du foncier agricole et l indivision la taille moyenne par exploitation tait de 0 7 ha en 2001 et l indivision concernait alors le quart des propri t s et par cons quent la remise en cause d une conomie agricole fragile 16Le projet politique de la grande mise en valeur agricole s est concentr sur la production c r ali re engageant la r gion dans la r alisation de programmes tr s ambitieux Ceux ci ont concern 13 communes sur lesquelles ont t cr s 14 p rim tres repr sentant 64 423 ha tableau 1 Le Touat a b n fici de trois quarts des programmes il compte les zones les plus importantes de la grande mise en valeur agricole Sbaa et Adrar au nord Baamer au centre et Stah Azzi et A n El Feth au sud Six autres p rim tres de superficies plus modestes 3 478 ha ont t am nag s dans le Tidikelt Par ailleurs le seul p rim tre cr au Gourara Zaou et Sidi Abdellah dans la commune d Aoughrout couvre une superficie qui repr sente trois fois celle mise en valeur dans le Tidikelt 12 143 ha 17Dans l ensemble des p rim tres allou s se juxtaposent des exploitations agricoles de tailles
231. e tenir compte du type de sol de sa profondeur des apports r cents en amendements organiques et du pr c dent cultural Des outils comme internet peuvent permettre ensuite une diffusion large des r sultats QUEL PLAN D URGENCE ADOPTER Afin de mettre fin l incurie concernant les pr conisations en mati re de fertilisation azot e il devient urgent de mettre sur place dans un premier temps dans les r gions plus fort potentiel un r seau d analyses sur des parcelles t moin Des mod lisations peuvent tre galement tre test es en fonction du niveau des pr cipitations hivernales du type de sol et de l historique r cent des parcelles Par ailleurs de nouveaux outils de diagnostic apparaissent Le Nitrachek permet d analyser le niveau d azote dans les feuilles de bl et d ajuster la dose d azote apporter Permettra t 1l de s affranchir des RSH La r ponse ne peut venir que de l tude de cas concrets L urgence est l Il est illusoire de penser que l augmentation des rendements se fera uniquement par l irrigation d appoint des c r ales La ma trise fine de l itin raire technique s av re galement indispensable L approximation des doses d azote est source de manques gagner consid rables Ce facteur doit donc tre pris en compte le plus vite possible A cet effet la mise niveau de l encadrement est primordiale Politique de RSH ou Nitrachek voire les deux en m me temps aux a
232. e tomates a cess de fonctionner apr s quelques ann es d exercice faute de mati re premi re suffisante malgr l apport compl mentaire issu des palmeraies Le prix d achat des c r ales n a pas permis d amortir les charges et les autres productions mara ch res et sp culatives demeuraient tributaires de la demande des march s lointains au Nord du pays Les dettes contract es aupr s de la SONELGAZ et de la banque augment rent progressivement tandis que les salaires impay s g n r rent des conflits aboutissant parfois des proc dures judiciaires Le complexe a ainsi cess de fonctionner en 2007 Comme l illustre cet exemple les moyens mat riels seuls m me les plus performants ne suffisent garantir la r ussite d un projet d investissement l environnement social et conomique p se fortement tout comme la rigueur de gestion qui s av re d cisive Otmane 2010 Mise en valeur agricole en milieux d sertiques dans le monde arabe 44En Alg rie le bl constitue le premier produit agricole d importation en 2009 tant en valeur qu en volume tableau 4 et le pays repr sente en 2012 le troisi me importateur mondial de bl en valeur derri re l Italie et l Espagne et le premier en volume FAO 2012 21 Voir entres autres r f rences C te 1993 2002 Bisson 1993 1994 2003 2004 Dubost 2002 e C 45Cependant l chelle du monde arabe l Alg rie n a pas t seule
233. e 2 3 quintaux hectare la conduite conventionnelle Quant aux charges de m canisation elles passent de 8 750 DA ha seulement 4 500 DA ha en semis direct Faut dire qu en conduite conventionnelle installer une c r ale revient labourer r aliser 2 recroisages au cover crop pour affiner le lit de semences puis enfin semer Cela prend 6h30 heures ha alors qu en semis direct il suffit de passer un herbicide puis semer ce qui correspond 1h45 En Tunisie et au Maroc o le semis direct commence tre utilis depuis plusieurs ann es les r sultats sont sans quivoque En ann e s che alors que des agriculteurs ne r coltent rien ceux utilisant le semis direct arrivent r colter L explication vient du fait que le non labour ne dess che pas le sol En plus il permet l eau de pluie de mieux s infiltrer MAIS SI LE SEMIS DIRECT EST SI SEDUISANT POURQUOI N EST IL PAS PLUS UTILISE EN ALGERIE Le semis direct est relativement nouveau en Alg rie encore peu de monde en parle En plus il remet en cause le paradigme du labour Pour les agriculteurs mais aussi pour nombre de cadres le labour est la base de toute culture Il faut dire aussi qu il exige un semoir lourd qui est peut repr senter 3 fois le prix d un semoir classique et qui sont actuellement import s Ces semoirs n cessitent souvent d tre tir s par des tracteurs d assez forte puissance Cependant il existe des mod les moins lourds dont un
234. e cadres paysans est sollicit dans des structures de base ou que l industrie de la meunerie semoulerie intervient en cr ant des r seaux d appuis technique La question de l heure est de savoir comment passer la vitesse sup rieure Outre les obstacles techniques mentionn s plus haut il nous semble que le bon sens paysan doit tre mobilis Nos coop ratives c r ali res CCLS ont des directeurs nomm s par la tutelle l o sous d autres cieux ce sont des conseils d administration repr sentatifs qui recrutent le directeur Certes il faut pr ciser que dans ce cas l les coop rateurs mettent la main la poche en achetant les parts sociales de la dite coop rative Sous d autres cieux la majorit des techniciens ne sont pas majoritairement dans des structures administratives agricoles mais dans des Chambre d Agriculture ou autre organismes techniques o la gestion paritaire fait que les conseils d administration sont compos s notamment d lus paysans Ainsi l obligation de r sultats est la r gle pour les techniciens et cadres des dites structures Certes il ne s agit pas de vouloir tout changer du jour au lendemain Il s agit de tenir compte de l volution propre de la paysannerie alg rienne Mais l urgence de l heure n cessite d tudier les mod les trangers efficients et d incorporer progressivement dans nos structures ce zeste d efficacit qui nous manque parfois A ce t
235. e ces vari t s s expriment pleinement il s agit d apporter de l engrais azot Le drame c est que si nos vari t s poss dent des qualit s reconnues mondialement elles restent peu productives 21 Mitadinage d faut de vitrosit dans le grain de bl dur qui au lieu de donner de la semoule donne de la farine De nos jours Guelma berceau des vari t s locales les c r aliers ne sont plus qu approvisionn s en vari t s aux noms exotiques Vitron Espagne Waha Syrie GTA Mexique C est que ces nouvelles vari t s produisent 30 quintaux par hectare quand les n tres en produisent peine 15 Et les c r aliers visant avant tout la prime bl dur ne se sont pas tromp s Avant tout ils s approvisionnent en semences trang res Termin e l poque des Bidi Oued Zenati etc Mais certaines de ces vari t s trang res v ritable Formule 1 en mati re de rendement produisent un grain riche en amidon mais pauvre en prot ines Or c est justement ces prot ines qui donnent des grains ambr s trangement le choix des vari t s trang res introduites a t r alis plus en fonction de crit res agronomiques que technologiques Depuis une vingtaine d ann es des pays comme la France ou le Canada ont su cr er de nouvelles vari t s alliant productivit et qualit parfois partir de g niteurs alg riens riches en prot ines et d autres alliant r sistance aux maladies pr sentant une paille courte voire m me un
236. e de cr ation d entreprises Au niveau de la p dagogie il s agit de favoriser l autonomie des tudiants par des travaux de recherche durant tout le long de leur cursus et de favoriser l interdisciplinarit On pourrait ainsi penser un examen de synth se agronomique non plus individuel mais plusieurs tudiants de sp cialit s diff rentes Les stages doivent permettre de conna tre les sp cificit des exploitations des productions mais aussi l organisation des fili res et des march s Outre la ma trise d un sujet scientifique le m moire de fin d tudes pourrait tre l occasion d appr hender le contexte agricole et ses sp cificit s Il pourrait tre demand au futur ing nieur de traiter bri vement la fa on dont ses r sultats de recherche pourrait faire l objet d applications pratiques Au niveau des programmes de recherche il s agit de s ouvrir aux questions conomiques d actualit et donc d tre l coute du monde des exploitations des entreprises et des collectivit s locales La participation des chercheurs de l ENSA des p les de comp titivit permettrait d en faire des passeurs de savoir Par ailleurs tant donn es certaines similitudes il s agit de mieux int grer les r sultats des recherches des pays maghr bins et m diterran ens SOURCES BIBLIOGRAPHIQUES FAO 2005 Utilisation des engrais par culture en Alg rie FAO 60 p ATI S 2010 Etude de l effet des boues r siduaires s
237. e de sol les cultures pouvant servir de couvert L id al tant tant que ce couvert ne concurrence pas la culture principale on peut choisir une plante dont les racines n exploitent pas la m me profondeur de sol et dont les tiges ne d passent pas la culture principale au risque de concurrencer celle ci pour la lumi re quand ce n est pas pour l eau ou l azote Parfois le couvert est constitu de deux ou 3 esp ces diff rentes Il s agit galement que le m lange choisi permette la maitrise des mauvaises herbes C est dire la technicit qu exige la r ussite du SCV Il implique l abandon de deux paradigmes celui du labour et celui de l implantation d un seul type de plantes sur une parcelle cultiv e Pour un agriculteur et pour bon nombre de cadres il s agit l presque d une h r sie voire d un sacril ge Semis sous couvert v g tal en Alg rie r alit s et espoirs A part quelques initiatives locales peu m diatis es le semis SCV est marginal en Alg rie Il se d cline essentiellement sous sa version semis sous couvert de paille Cela peut tre expliqu par la m connaissance de cette technique la longue p riode estivale peu propice l installation de cultures l association de l levage ovin la c r aliculture dans un contexte criant de d ficit fourrager 33 On a pu observer le m me type de raisonnement en m decine avec l apparition des antibiotiques Leur utilisation a fait penser un temps l
238. e direction afin de toucher les petits agriculteurs ne triant pas leurs semences Actuellement bien qu en augmentation les rendements c r aliers ne permettent pas d tre comp titifs par rapport au march international Il faut rappeler que des n gociations sont actuellement en cours pour une adh sion de l Alg rie POMC Par ailleurs jusqu quand les pouvoirs publics pourront assurer des prix la production de 4500DA par quintal de bl dur La poursuite de la c r aliculture passe donc par la r duction des co ts de production Bien que minimes par rapport aux r ductions possibles du co t de m canisation la r duction du poste semences n en demeure pas moins un objectif atteindre ENJEUX TECHNOLOGIQUES Pour le transformateur une vari t de bl dur est int ressante lorsqu elle pr sente un bon rendement de transformation en semoule et des qualit s pasti res Des grains mitadin s donnent plus de farine que de semoule Alors que les vari t s Waha et GTA figurent en t te du palmar s des vari t s pr f r es des c r aliers pour leur rendement leurs aptitudes semouli res et pasti res sont diff rentes La vari t GTA pr sente les meilleures aptitudes au niveau de la trituration du taux de prot ines et de l indice de gluten 92 contre 45 pour Waha Or taux de prot ines et indice de gluten sont les param tres qui permettent de fabriquer de la semoule de qualit et des p tes qui tiennent l
239. e est faire L id al serait d envoyer une mission d tude aupr s d Arvalis ou de recevoir durant une campagne de RSH un technicien fran ais Nous conseillons galement aux techniciens isol s de rechercher sur internet des informations relatives la m thode des bilans azot s Une abondante documentation est en ligne sur le site d Arvalis fr notamment concernant l analyse des reliquats azot s en sortie hiver RSH en absence de RSH afin d affiner les doses apporter il peut tre possible de r aliser le raisonnement suivant Les r sultats publi s en ligne par Arvalis fr et les Chambres d Agriculture fran aises montrent que plus il pleut plus les quantit s d azote lessiv es sont fortes voir la rubrique Fertilisation azot e sur ce site Aussi les techniciens d une petite r gion peuvent essayer d estimer les pertes d azote selon le niveau des pr cipitations hivernales de leur zone Ainsi au lieu de pr coniser les traditionnelles 100 unit s d azote ils peuvent proposer 20 unit s ou plus rajouter Bien entendu il s agit de tenir compte du pr c dent cultural et des amendements organiques ant rieurs Il est vident qu un sol qui ces derni res ann es a re u du fumier ou des boues de stations d puration pr sentera des RSH plus lev s idem avec une parcelle sem e pr c demment de l gumineuses on pourra consulter des tables de valeurs disponibles sur internet les RSH son
240. e gagner jusqu 15 q ha pour une consommation en eau identique La date et la densit de semis n impactent pas les besoins en eau d irrigation du ma s En revanche baisser la densit de semis de plus de 10 000 plants ha par rapport la densit conseill e peut faire perdre de 3 5 g ha En volume restreint la conduite de l irrigation doit tre adapt e Ainsi pour le ma s il convient de r duire la dose unitaire d irrigation de r partir les apports autour de la floraison femelle et d adapter leur fr quence au niveau de limitation Les essais en groie moyenne ont montr un gain de rendement jusqu 10 15 q ha gr ce une conduite optimis e de l irrigation P A Des innovations sont elles encore attendre T D Les outils d aide la d cision comme Irr LIS propos par d ARVALIS Institut du v g tal sont en permanence adapt s pour r pondre aux volutions des conditions de production Par ailleurs l institut poursuit ses essais pour acqu rir davantage de r f rences Un dispositif d tude de la micro irrigation par goutte goutte de surface ou enterr a t mis en place sur la station du Magneraud Ce type d irrigation ayant d j fait ses preuves en climat semi aride il s agit de mesurer sous nos latitudes les gains possibles par rapport l aspersion puis d tablir les r gles de conduite des cultures en particulier sur le plan de la fertilisation 1 pour
241. e grain r colt repr sente autant de devises conomis es C est ainsi que d Alger la tutelle OAIC a demand ce que les horaires de r ception des remorques soient assur e m me en soir e la lumi re de puissants projecteurs Une flotte de camions parcourt les campagnes disposant en bout de champs des bennes Marell qui sont reprises une fois remplies Enfin afin de rassurer sur le paiement des 4500 DA par quintal de bl dur livr la coop rative a pour ordre de r gler l agriculteur dans un d lai de 72h maximum STOCKER A LA FERME Consciente des insufisances des moyens de collecte et de stockage la tutelle a entrepris un vaste programme de construction de silos m talliques ou en b ton En attendant la file de remorques s allonge et l impatience est palpable Pourtant une solution existe afin de r duire ces d lais d atente Une solution simple le stockage la ferme Oui il est possible de stocker du bl en vrac plat sous un hangar un local ferm Il est galement possible de le stocker en sac dans des lieux prot g s Certes outre des locaux adapt s stocker du bl la ferme exige des moyens de manipulation vis sans fin tapis convoyeur voir boisseau de chargement De telles options ont exist durant la p riode coloniale en t moignent les anciens locaux de stokage qu ont trouve parfois dans les fermes Pourtant en l absence d tudes pr cises diff rentes tudes indiquent qu un
242. e hiver il est illusoire d esp rer arriver pr coniser une dose d azote satisfaisante pour la culture La pratique de campagnes annuelles de mesure des reliquats azot s en sortie hiver est recommander en priorit Ces mesures simples peuvent tre effectu es par un partenariat entre les laboratoires des transformateurs les chambres d agriculture les stations de l ITGC et centralis es au niveau de l INSID Bien que l id al soit de r aliser une estimation du reliquat azot la parcelle la centralisation des r sultats des parcelles analys es peut permettre la publication de moyennes par r gions homog nes et constituer un indicateur annuel pour la d termination du fractionnement de la dose d azote pour l ensemble des exploitations Exemple de pilotage de l azote sur une culture d orge La production d orge brassicole a la particularit d exiger un taux de prot ines des grains ne d passant pas 11 Tout d passement de ce taux entra ne de fortes r factions Cela implique pour les agriculteurs de ma triser leur fumure azot e S il s agit d apporter l azote n cessaire pour un rendement maximum il est aussi n cessaire d viter tout exc s d azote faisant passer le taux d azote du grain au del de la limite des 11 Afin de r pondre aux cahiers des charges de la brasserie un groupe de c r aliers et leur conseiller ont organis une enqu te culture Il s agit pour les adh rents de consigner sur un formulaire envoy
243. e les agriculteurs gestionnaires de parcs agricoles concessionnaires et fabricants de mat riel agricole groupe PMAT ne doivent pas rester prisonniers de sch mas de pens e induisant l immobilisme Il n y a rien de plus perfectionnable que le mat riel agricole A l tranger les constructeurs sont friands d am nagements r alis s par les agriculteurs sur leur mat riel Ces am nagements sont souvent repris par la maison m re sur les nouvelles versions En attendant une plus grande disponibilit de semoirs pour semis direct l id e d adapter des semoirs conventionnels selon la m thode du strip till am ricain est creuser Certes selon les types de sols et les conditions des exploitations ces am nagements peuvent tre diff rents Nous pensons que c est avant tout aux agriculteurs leaders et leurs associations professionnelles mais aussi aux investisseurs priv s de d velopper de tels mat riels Les services agricoles ne peuvent pas tout faire Il serait illusoire d attendre tout de la part de ces services quel que soit le d vouement admirable de la plupart de leur personnel ALGERIE NOURRIR LA TERRE POUR NOURRIR LES HOMMES Djamel BELAID 4 novembre 2013 R actualis le 16 08 2015 Il existe de nombreuses vid os sur you tube montrant des semis sur couvert C est le cas de certaines d entre elles prises en France et monrant un semis de bl sur du radis Comme toutes les crucif res le radis a de petites graines
244. e mati re organique et les menaces sur la fertilit du sol C est le cas du semis direct Cette technique implique cependant de repenser les itin raires techniques et l quipement des exploitations en mat riel sp cifique Sur les exploitations les sources de mati re organique pouvant tre incorpor es aux sols sont peu nombreuses Il s agirait donc de trouver des gisements de mati re organique hors agriculture Deux sources majeures apparaissent les boues r siduaires des stations d puration et la fraction organique des d chets m nagers Dans le cas des boues r siduaires des stations d puration la couverture croissante du territoire national en ce type d installations permet d envisager des apports cons quents l agriculture On veillera cependant au risque de contamination par les m taux lourds Concernant la fraction organique des d chets m nagers elle est mise en centre d enfouissement technique et est donc perdue pour l agriculture Or diff rentes tudes montrent la possibilit de sa mobilisation et de sa transformation en amendement organique Les op rations de maintien de la fertilit du sol sont couteuses et longues On ne peut les dissocier de la question du statut de la terre Un exploitant ne peut investir dans des travaux couteux s il n a pas l assurance de pouvoir en avoir un retour La baisse du taux de mati re organique des sols de grandes cultures handicape les cultures en situation de stress hydrique Elle
245. e mes moutons et mes vaches Le prix d achat de 200 correspond 100 kg de pois ASSAS donc amortissement clair Pour ceux que cela int resse TARARE TRIEUR ou appareils anciens il y a une offre large sur AGRIAFFAIRES mat riel de collection donc en passant mer i philpg 1 Concernant le traitement des semences tri es il est possible d utiliser une simple b tonni re pour m langer le produit aux graines de bl ou d orge Cela est tellement facile que nous conseillons tout agriculteur ou jeune investisseur de se lancer dans le d veloppement par auto construction d une petite unit mobile pour aller faire de la semences fermi res chez les agriculteurs Les pouvoirs publics devraient encourager cela en formant ces investisseurs Car les machines tourneraient H24 Puis c est un crime conomique de retarder les semis Pass e la date optimale de semis le rendement chute Il nous semble qu l accoutum e les d cideurs publics choisissent des solutions centralis es unit s de tri dans les CCLS A ce choix il nous semble n cessaire galement de d velopper de petites unit s TEMOIGNAGE Ach ne Djaballah agriculteur Annaba Le cr dit RFIG nous p nalise Par Said Smati LIBERTE Libert Quelles sont vos capacit s de production A Djaballah J exploite une superficie de 63 hectares En moyenne je peux produire avec la semence que je re ois du CCLS 12 quintaux par hectare Avec une bonne quali
246. e mini re Ce passage du taux des mati res organiques du sol estim 2 en 1930 0 5 voire m me 0 2 en 1940 MAZOYER 1970 est l origine d un perte de la fertilit des sols En effet seule la mati re organique du sol permet une meilleure r tention de l eau Par ailleurs elle permet de fournir au printemps de l azote min ral la plante Si de nos jours cette pratique de la jach re travaill e a r gress la situation actuelle de la c r aliculture peut tre encore qualifi e d agriculture mini re En effet la c r aliculture est marqu e par l association avec l levage ovin Or celui ci est l origine d une exportation continue des pailles et chaumes emp chant tout apport organique au sol Quant au fumier il est rare du fait du mode de conduite des troupeaux Les d placements fr quents des troupeaux et l utilisation d enclos provisoires zriba ne facilitent pas la collecte de ce produit ANONYME 2005 Dans la r gion de Tiaret le prix du fumier d ovins atteint le prix moyen de 250 DA ZOUBEIDI et CHEHAT 2011 Pr servation de la fertilit par le travail du sol Les labours sont l origine d une rosion des sols En climat m diterran en les sols sont fortement sensibles l rosion Sur les hauts plateaux il est fr quent d observer sur les sols en pente des ravines signes d rosion L rosion peut emporter de 2000 4000 tonnes de terre par km2 et par an DEMMAK 1982 A l chelle de tem
247. e ou la fertilisation azot e ne sont pas enti rement ma tris s Ce qui handicape la qualit des bl s durs livr s aux organismes stockeurs Ce type d exploitation est en g n ral en affili un r seau technique prodiguant des conseils agronomiques C est le cas de r seaux d velopp s par le Groupe Benamor ou des firmes d intrants agricoles Syngenta Profert Fertial Ces exploitations n utilisent pratiquement que des vari t s trang res haut rendement Il n est pas rare qu une irrigation de compl ment soit apport e Ce type de circuit est galement caract ris par l absence de paiement de la qualit de stockage la ferme et de cellules permettant l organisme de collecte et stockage de pratiquer une politique de fabrication de lots Cependant face la volont des pouvoirs publics de r duire les quantit s de bl dur de qualit import es les transformateurs de ce type de circuit se trouvent dans l obligation des bl s durs collect s par les CCLS Or leur collecte se fait sans aucun crit re qualitatif L id al serait que les organismes de collecte d gagent de la masse globale collect e des quantit s stables pouvant constituer une base d approvisionnement garantie pour les transformateurs Une telle d marche passe par une politique d identification de lots homog nes L identification peut se faire sur une base vari tale Les lots seraient constitu s de vari t s pures A terme il s agirait d int grer de
248. e partie des c r ales produites localement sont stock es en ferme Ainsi dans le grand Sud alg rien il existe un net dif rentiel entre l estimation de la production moyenne des pivots d irrigation en activit et le volume des grains effectivement livr s aux CCLS locale Le bl local se pr te particuli rement au stockage Il est peu humide donc nul besoin de co teux moyens de ventilation Mais c est un fait en Alg rie l OAIC qui contr le 80 de la collecte des c r ales n encourage pas au stockage la ferme Une telle politique peut avoir des avantages pour l Office Il s agit l d un moyen commode afin d estimer le niveau de la r colte locale et de d terminer le niveau des importations de c r ales de l ann e L OAIC a en effet pour mission d assurer l approvisionnement en bl des moulins locaux De leur c t les c r aliers y trouvent leur compte Le montant du prix du bl dur livr dans les CCLS est de 40 sup rieur au prix du cours mondial Par ailleurs ce prix est garanti L Office se charge d absorber toute la production des c r aliers locaux Depuis l ind pendance jamais de toute son histoire la c r aliculture n a connu de conditions aussi favorables Mais alors pourquoi sugg rer un stockage la ferme STOCKAGE A LA FERME DE MULTIPLES AVANTAGES r duire peine de l agriculteur L un des premiers avantage du stockage la ferme est d viter de telles files d attente devant les silos de collecte
249. e personne qui s int resse aux moyens de lancer des initiatives locales de d veloppement Le document traite de cas agricoles ou industriels alg riens Voyons comment d cliner une telle d marche pour le sujet qui nous int resse ici Le DG de l OAIC a pour mission de sa tutelle des objectifs d am lioration imm diats de la production de semences Il agit en cons quence Cela est louable Et en aucun cas on ne peut lui jeter la pierre Mais en parall le de tels appels d offres que risquent de rafler des entreprises trang res il nous faut apprendre agir sous forme de cluster Il nous faut apprendre mobiliser les comp tentes locales et cr er de l emploi pour les jeunes Allons nous laisser nos jeunes ch meurs comme seules perspectives la gestion de parkings informels Wach Des entreprises locales seraient capables de fabriquer 30 d une voiture Renault d un camion Merc d s d une moissonneuse batteuse SAMPO d un 4x4 blind pour l ANP et nous ne serions pas capables gr ce une bielle de mouvoir de gauche droite une s rie de grilles s parant grains de bl et petites graines rondes de mauvaises herbes Personnellement comme beaucoup j ai du mal l admettre Ce qu il nous faut c est cette prise de conscience que la rente p troli re n est pas illimit e Il faut savoir jouer collectif et passer le ballon entre nous L OAIC une CCLS proche d une usine m tallurgique publique
250. e peut se faire sans des documents officiels attestant l origine de la cargaison Le stockage la ferme poss de de multiples avantages absence de tension lors du transport des r coltes la moisson et possibilit d une politique d allotement afin de fournir les transformateurs en produits de qualit Une telle d marche suppose cependant un minimum d infrastructures silos m talliques au niveau des exploitations des bonifications pour les livraisons hivernales et une l gislation adapt e STOCKAGE POUR EN SAVOIR PLUS Le Guide Silo www guide silo com Le Guide Silo est r alis l initiative des professionnels du stockage des grains La cr ation de ce site a t financ e par Coop de France m tiers du grain Stockage des c r ales expertise et savoir faire www youtube com watch v t WESZWWzs Stockage plat www youtube com watch v hmB_JTCpWoQ L importance d un bon stockage Les r gles la ventilisation Qu en est il sous notre climat Remarquez sur ces vid os galement les dispositifs anti oiseaux et anti rongeurs www youtube com watch v L _ STOCKAGE ET CONSERVATION DES GRAINS COMMENT LUTTER CONTRE LES INSECTES AU COURS DU STOCKAGE 31 10 2013 Arvalis La pr sence d insectes vivants dans les stocks repr sente un frein la commercialisation des grains Pour y rem dier ARVALIS pr conise de suivre un itin raire raisonn du stockage bas sur la pr vention du risque nettoyage des l
251. e pr sente pas ce caract re sauf en cas de mitadinage Un taux de mitadinage d passant 20 expose le c r alier des r factions En effet les principales caract ristiques recherch es par les transformateurs de bl dur sont de deux ordres ABECCASSIS et al 1990 11 Le projet Garicc G notypes et adaptation r gionale des itin raires techniques du bl dur aux contraintes climatiques labellis par le p le Qualim diterran e p le agrotechnologique de r f rence sur la zone euro m diterran enne a pour objectifs de d velopper des outils innovants pour optimiser la production de bl dur dans le bassin m diterran en fran ais Il propose de concilier quantit qualit et rentabilit pour les producteurs de bl dur l aspect des p tes elles doivent pr senter une couleur jaune ambr e mesur e par l indice de jaune sans teinte brune indice de brun ni piq res noires taux de moucheture crit res importants dans la mesure o la r glementation interdit l addition de colorants dans les p tes ou dans leur emballage la qualit culinaire elle se caract rise par la fermet et l lasticit des p tes apr s cuisson Or ces crit res qualitatifs sont d pendants des vari t s C est ainsi que les crit res de coloration d pendent de la pr sence de pigments carot no des indice de jaune et de l activit enzymatique du grain donc de la vari t La t nacit des p tes apr s cuisson est li au
252. e priorit est de la conserver dans de bonnes conditions Pour cela les services agricoles en collaboration avec des constructeurs locaux devraient les aider se procurer du mat riel de stockage cellules m taliques convoyeur vis sans fin Pour ceux qui conditionnent leur propre semence ces m mes services agricoles devraient aider les producteurs acqu rir des trieurs afin de s parer les grains de c r ales des graines de mauvaises herbes et des diverses impuret s des appareils de traitements des semences afin de leur apporter insecticides et ou fongicides parfois une simple b toni re peut permettre ce m lange Certes ces op rations requi rent une certaine technicit Il s agit galement pour chaque agriculteur producteur de semences de ferme de renouveller chaque ann e aupr s de la CCLS une partie de ses semences afin d viter tout processus de d g n rescence Il nous semble qu au lieu de regretter que les agriculteurs ne leur confient pas leur production les cadres et employ s des CCLS devraient apprendre aux agriculteurs les techniques de production de semences Par ailleurs les cadres et employ s des CCLS devraient apprendre aux agriculteurs comment mieux valoriser l orge Chacun sait que l orge concass e est mieux utilis e par les ruminants Mais peu savent que de l ur e 46 engrais azot peut tre apport dans les rations comportant de l orge Et cela raison de 20 grammes d ur e pour
253. e semble cependant pas atteindre celle observ e sur sol labour j labreuche arvalisinstitutduvegetal fr ALGERIE L INTENSIFICATION DE LA PRODUCTION FOURRAGERE PASSE PAR LE SEMIS DIRECT D BELAID 15 06 2014 Lorsqu on parle semis direct il est souvent question de c r ales Or diff rentes exp rimentations montrent que les semoirs directs sont des outils incomparables pour leur rapidit d implantation de fourrages sur sol nu ou en culture associ e L int r t de cet outil est double sa vitesse de travail mais galement le fait qu il ne dess che pas le sol Cela ouvre de nouvelles perspectives pour les producteurs de fourrages Nous proposons des pistes de r flexion AVEC LE SEMIS DIRECT TROIS RECOLTES PAR AN Une des applications les plus spectaculaires du semis direct est de pouvoir implanter rapidement une culture Ainsi selon Lucien SEGUY si des pluies sup rieures 30 40 mm surviennent d s fin ao t septembre il faut tre pr t semer en semis direct des esp ces telles que la vesce velue le ray grass le radis fourrager en culture pure ou en m lange Selon cet auteur le m lange est toujours plus efficace pour garantir un couvert en pluviom trie al atoire D but novembre est implant e en semis direct de l avoine Elle sera r colt e en tant que c r ale immature par ensilage Ce qui permet de lib rer assez t t la parcelle pour un semis direct de sorgho On arrive ainsi trois r c
254. e si par bonheur des choix judicieux sont faits alors les quelques petits sacrifices ph m res consentis induiront qui tude et bien tre pour tous Tel est le message de cet ouvrage Il est port sur l action Le message est si fort que l auteur du livre a t re u par le premier Ministre Notre dream team a accompli des exploits N anmoins il lui reste du pain sur la planche En t moigne cette remarque de Si A t Abderrahim Mahmoud agriculteur Il faut passer des heures et des heures attendre m me des nuits aux portes des docks pour constater que la dream team encore du travail s rieux faire 1 Plat traditionnel en bois 2 Bl concass mis dans la chorba Que ceux qui ne connaissent que le vermicelle essayent le frik 3 www unido org fileadmin user we interno web DEF pdf Diffusion de la d marche cluster dans trois pays du Maghreb D finition d une boite outils m thodologique op rationnelle 2013 4 Mr A t Abderrahim Mahmoud Agriculteur in Paysans d Alg rie 5 www dz trucks com 78 toufik trailer 6 http youtube be OSbD9ZsY SDs 7 La d cennie de la derni re chance Emergence ou D ch ance de l Economie Alg rienne escalger wordpress com la decennie de la derniere chance emergence 21 f vr 2014 Pr Lamiri Abdelhak Enseignant chercheur l Ecole Sup rieure de commerce d Alger Annexe AUSSI BIEN DE VALEUR QU EN QUANTITE L ALGERIE A BAISSE SES IM
255. e temps en r duisant les interventions manuelles Bien videmment les variateurs de fr quence ne sont vraiment adapt s qu aux installations o les consignes de d bit pression varient au cours d une saison d irrigation mat riels ne fonctionnant pas toujours en m me temps ou en cas de diff rences importantes de d nivel et de distance entre les parcelles Am liorer la performance des pivots Les performances nerg tiques des pivots peuvent tre am lior es en adoptant des diam tres de tube plus importants Le co t l achat est plus lev mais les pertes de charge sont r duites avec la cl des conomies d nergie et une robustesse renforc e Le pivot peut aussi tre quip d arroseurs basse RASE pression et d un surpresseur en bout de tube pour alimenter le canon d extr mit Le GRCETA des sols forestiers d Aquitaine qui travaille depuis plusieurs ann es ces redimensionnements a montr que le surco t engendr peut tre amorti en 6 7 ans suivant la dose appliqu e par l conomie de consommation d lectricit PERFORMANCES D IRRIGATION le goutte goutte en t te de classement Type de mat riel Efficacit d application Qualit de r partition Canon enrouleur 80 95 Pivot rampe Rampe enrouleur 90 95 Couverture int grale 70 95 Goutte goutte proche de 95 Tableau 1 Efficacit d application et qualit
256. eat Triticum aestivum L with white lupin Lupinus albus L improves the growth and phosphorus nutrition of the wheat Plant and Soil 272 143 151 VALE M 2011 Perspectives d volution pour le raisonnement de la fertilisation phosphat e SAS Laboratoire AGRO Syst mes www saslaboratoire com ALGERIE LOCALISER LES ENGRAIS EN CEREALICULTURE BELAID Djamel A l tranger la localisation des engrais au plus pr s de la semence a longtemps t r serv e aux cultures large cartement comme le ma s ou la betterave sucre Mais depuis quelques ann es sont apparus des semoirs double tr mie pour les c r ales Qu en est il en Alg rie Cette m thode a t elle un int r t en Alg rie UN ETAT DES LEUX En Alg rie l pandage des engrais est principalement r alis sous forme de produits solides r alis s pandeurs centrifuges ou en utilisant des semoirs grains Les engrais phosphat s et potassiques sont parfois pandus avant labour de jach re Ces pandages s effectuent dans un contexte de forte hausse des prix des engrais un fort pouvoir fixateur des sols vis vis des engrais phosphat s et les risques de stress hydriques DE NOMBREUX INTERETS La localisation est particuli rement int ressante dans le cas des engrais phosphat s et ammoniacaux Dans le cas des engrais phosphat s le fort pouvoir fixateur du sol provoque une rapide insolubilisation en particulier dans le cas du superphosphate Po
257. effet prairies effet CIPAN azote apport par l eau d irrigation Dose conseill e Besoins de la culture Fournitures du sol Tableau 2 Principe de la m thode des bilans azot s CIPAN Culture Intercalaire pour Pi ge Nitrates Les besoins du bl dur sont d termin s en multipliant le rendement qx ha escompt par 3 5 kg d azote Malgr les possibilit s de mesurer l azote min ral du sol ELALAOUI 2009 note trangement propos de la m thode des bilans azot s que dans les conditions marocaines l application de cette m thode est relativement d licate en raison de la difficult d estimer correctement les niveaux de certains param tres comme l azote min ral le lessivage et la d nitrification en plus de leur variabilit extr me au cours du cycle de la culture Le m me auteur estime l azote min ral provenant de la mati re organique est variable et se situerait entre 10 et 50 unit s d azote par hectare C Une variabilit extr me de l azote min ral du sol Contrairement au phosphore ou au potassium l azote min ral du sol est sujet de fortes variations saisonni res La r alisation de mesures reliquat azot montre une grande variabilit Tableau 3 En absence de donn es locales concernant les reliquats azot s il est int ressant de se pencher sur les mesures r alis es par la Chambre d Agriculture de l H rault France Kg d azote du sol apr s analyse fin janvier
258. effet des boues r siduaires sur sol cultiv dynamique du phosphore et son utilisation en zone semi aride M moire de magister Universit Batna D partement d Agronomie 62 p AISSA A D MHIRI A 2002 Fertilisation phospho potassique du bl dur en culture intensive en Tunisie Cahiers Agricultures Vol 11 6 391 7 Notes de recherche AISSA A D 1992 Effet de la forme de l engrais phosphat et de sa m thode d application sur le rendement en grain du bl dur Revue INAT 2 145 52 BATES TR LYNCH JP 2000 The efficiency of Arabidopsis thaliana Brassicace ae root hairs in phosphorus acquisition In American J of Botany 87 964 970 BEDOUSSAC L JUSTES E 2010 The efficiency of a durum wheat winter pea intercrop to improve yield and wheat grain protein concentration depends on N availability during early growth Plant Soil 330 19 35 BELAID D 1987 Etude de la fertilisation azot e et phosphat e d une vari t de bl dur Hedba3 en conditions de d ficit hydrique M moire de magist re I N A 108p BELAID D 1993 Enqu te culture betteraves sucre Chambre d Agriculture de l Oise ODASE 4p BEN HASSINE H ALOUI T GALLALI T BOUZID T EL AMRI S BEN HASSEN R 2008 Evaluation quantitative et r les de la mati re organique dans les sols cultiv s en zones sub humides et semi arides m diterran ennes de la Tunisie In Agrosolutions Vol 19 2 1 17 BOLLAND MDA GILKES RJ 1990 Rock phosphates are not effect
259. egistr s S tif campagne 1993 94 Tableau N 2 Rendements obtenus S tif campagne 1994 95 Les r sultats d exp rimentation de l effet de l irrigation d appoint sur c r ales bl dur bl tendre et orge men e durant la campagne de 1997 98 cumul enregistr de 479 mm dont 101mm durant le mois de mai au niveau de la ferme ITGC de S tif repr sentative de la zone de production des hauts plateaux de l Est sur la base d un suivi de l humidit et le d clenchement de l irrigation la limite de 60 de la capacit au champ du sol ont montr que la quantit d eau d irrigation apport e de 30mm correspondant au d ficit enregistr co ncidant avec le stade 01 n ud chez le bl dur et le bl tendre et 02 noeuds chez l orge a permis d am liorer cons quemment la productivit des esp ces de c r ales tudi es soit un gain de rendement de 11 37 q ha le bl tendre vari t HD 1220 de 11 80 q ha pour le bl dur vari t Waha et de 14 53 q ha pour l orge vari t Rihane Ainsi il appara t que la valorisation de l eau d irrigation est fonction de l esp ce de c r ale consid r e Tableau 3 Tableau3 Rendements obtenus S tif campagne 1997 98 2 R sultats d ep rimentation au niveau de la FDPS de Khemis Meliana Les r sultats d exp rimentation de l effet de l irrigation d appoint sur bl dur waha men e durant la campagne de 1997 98 cumu
260. ela tient l apparition de nouveaux outils et aux pr occupations environnementalistes r duction de l emploi des produits phytosanitaires Si ces pr occupations sont encore peu pr sentes localement les outils d velopp s l tranger peuvent s av rer int ressants en grande culture Nous nous proposons d examiner les caract ristiques des diff rents outils existants ainsi que des conditions de leur mise en oeuvre LES PRINCIPAUX ENGINS UTILISES EN DESHERBAGE MECANIQUE On en distingue trois types d engins bineuse herse trille et houe rotative La bineuse Les dents des bineuses sont fix es une poutre centrale Elles sont munies de socs qui coupent et d terrent les racines Les adventices au stade peu avanc es peuvent tre enfouies par la terre ramen es sur elles L cartement entre les dents est r glable et d pend de l espacement des rang de la culture consid r e La bineuse ne travaille que l inter rang Traditionnellement elle est fix e l arri re du tracteur et peut tre guid e manuellement par un conducteur De plus en plus apparaissent l tranger des bineuses l avant du tracteur Ainsi c est le chauffeur du tracteur qui fait galement office de conducteur de la bineuse Certaines bineuses sont m mes quip es de cam ras permettant de n arracher que les adventices La herse trille Avec la herse trille c est un tout autre concept d action qui est envisag Son action s tend toute la su
261. elles vari t s De telles banques de g nes permettront aux chercheurs alg riens des croisements pour de nouvelles vari t s Afin de conserver le maximum d cotypes locaux de c r ales il convient de poursuivre les prospections Enjeux conomiques Incontestablement le d veloppement de l utilisation de semences certifi es gr ce aux efforts des stations de semences des CCLS constitue un des moyens d am liorer la comp titivit des c r aliers alg riens Cependant la couverture nationale pourrait tre am lior e par une plus grande disponibilit en petites unit s mobiles de tri et de traitement de semences Enjeux technologiques La constitution de grands groupes de transformation des c r ales et le d veloppement d exploitations c r ali res sous statut priv ont profond ment modifi le secteur semencier Les transformateurs ont besoin d un approvisionnement quantitatif et qualitatif en bl dur Avec le secteur de l agrofourniture ils constituent actuellement le fer de lance du conseil agricole de proximit Les transformateurs poussent un choix vari tal pr cis qui correspond aux sp cificit s de leurs produits semoule couscous p tes Cela est vrai tant que les transformateurs sont forc s par les pouvoirs publics s approvisionner en bl dur local En 2010 alors que les 30 L orge c leste qu on croyait disparue vient d tre retrouv e chez un agriculteur cours mondiaux
262. eloppement d entreprises d agrofourniture le rel vement des prix la production des c r ales et des l gumes secs mais galement la volont de privil gier la production locale de bl dur en substitution aux importations Le d veloppement de firmes d agrofourniture s est accompagn de la mise en place d un r seau de technico commerciaux sillonnant les campagnes et contribuant vulgariser des d sherbants de derni re g n ration C est le cas par exemple du Sekator de Bayer qu utilisent galement les agriculteurs europ ens contre les dicotyl dones Certes en Alg rie cette utilisation concerne uniquement les exploitations les plus modernes c est dire disposant d un pulv risateur Mais le progr s technique diffuse travers les campagnes Les technico commerciaux mettent en avant des agriculteurs leaders reconnus dans leur r gion Ainsi dans le cas du d sherbant Topik de Syngenta contre le fl au que repr sente la folle avoine ray grass et phalaris dans les champs ces agriculteurs t moignent Mr Khaled Yacine Bachtarzi souligne sa souplesse d utilisation je peux l appliquer un stade pr coce de 2 3 feuilles de ma c r ale sans 39 Selon le DG de l OAIC Mohamed Belabdi la disponibilit en d sherbants permettait de traiter 257 000 d quivalents hectares en 2011 contre 369 000 ha en 2013 Pour cette campagne l objectif tait de d sherber 600 000 ha sur les 3 400 000 ha emblav s
263. en P et contournent les carences du sol est un d fi pour l agriculture en milieu semi aride Les plantes absorbent le P sous forme d ions phosphate inorganique en solution dans le sol De ce fait l absorption du P est tributaire d un niveau minimum d humidit du sol La majorit des racines des esp ces cultiv es sont associ es des champignons mycorhizes qui permettent une meilleure absorption des l ments min raux du sol Comparant des rendements parcellaires et les flux moyen de transfert entre la phase solide et la phase liquide FARDEAU et al 1991 ont montr que le seul facteur susceptible de limiter la nutrition phosphat e est bien le flux Ce qui am ne ces auteurs privil gier la pr sence d eau dans le sol comme facteur prioritaire pour assurer une nutrition phosphat e satisfaisante m me lorsque les stricts besoins en eau sont satisfaits Peu d tudes existent concernant la richesse en P du sol des zones semi arides alg riennes BENHASSINE et al 2008 observant la faible valeur du coefficient de corr lation entre P du sol et mati re organique concluent que le P organique est peu importants dans les sols semi arides tunisiens Nous examinerons comment face de telles contraintes les cultures des syst mes c r ales l gumineuses ont d velopp des strat gies afin de maintenir leur hom ostasie en P et pour en maximiser son acquisition I LA RETROGRADATION DU PHOSPHORE EN SOL CALCAIRE Les ap
264. en amendements organiques En grandes culture les pratiques d amendements organiques restent rares Dans le cas de l levage steppique le surp turage est la cause d une nette d gradation des parcours Bedrani 1992 cit in BEDRANI 1993 note que les seuls cas de travaux de pr servation du milieu par les leveurs concernent des cas d appropriation de fait de superficies limit es de steppe par des agro pasteurs moyens et petits r pond au souci de ces derniers de se prot ger des effets n fastes de la vaine p ture pratiqu e par les gros leveurs Ces exploitants proc dent leurs frais des am nagements on reux de la superficie steppique qu il occupent plantations d arbustes fourragers corrections de ravineaux l aide d engins de travaux publics essais de semis de plantes fourrag res adapt es Ces diff rentes observations montrent qu on ne peut dissocier les op rations de maintien de fertilit du sol de celui du statut de la terre En effet un exploitant ne peut investir dans des travaux couteux s il n a pas l assurance de pouvoir en avoir un retour En Europe afin de maintenir la fertilit des sols lorsque une exploitation est sous le statut de fermage les contrats pr voient des clauses sp cifiques Des analyses de sols sont ainsi effectu es au d but puis la fin de la p riode de location Il est ainsi possible d assurer un cadre incitatif l investissement productif notamment par l am lioratio
265. en plus difficilement p trissable EI Watan 10 avril 2007 P tisseries traditionnelles Constantine Plus de 250 micro entreprises repr sentant 400 emplois Chambre de l artisanat et des m tiers Tableau 9 Aper u de petites entreprises utilisant du bl dur de qualit Dans plusieurs wilayas de l Est du pays existe une forte demande en produits base de bl dur couscous mais aussi pains traditionnels khobz ed dar Cette demande est particuli rement forte durant le mois de ramadan A Constantine et dans sa banlieue se sont d velopp es de nombreuses boulangeries traditionnelles La main d uvre est souvent familiale Les consommateurs sont exigeants quant la qualit de ces produits et n h sitent pas y mettre le prix voir tableau Ces micro entreprises artisanales sont parfois financ es dans le cadre de l ANSEJ et encourag es par les Chambres de l Artisanat et des m tiers Ce type d investisseurs b n ficient de la carte d artisan qui remplace une inscription au registre du commerce Ce r gime leur permet galement une moindre contribution fiscale B Circuits longs et d marche de qualit Le circuit long comprend de grosses et moyennes exploitations livrant leur production aux CCLS et des transformateurs locaux de bl dur Ces exploitations bien que disposant d un quipement cons quent ne sont pas au niveau international quant la ma trise technique Des aspects tels le d sherbage chimiqu
266. ent en SCV l objectif n est pas de r colter les graines produites par le couvert Cependant la recherche de substituts aux graines de soja import es pourrait se mat rialiser en menant graines de concert la culture principale et celle constituant le couvert Cela pourrait tre le cas par exemple d une culture d orge ou de triticale et de la l gumineuse servant de couvert Le m lange ainsi r colt pourrait servir produire un aliment volaille L orge rempla ant en partie le ma s import et la l gumineuse rempla ant partiellement le soja import Contrairement un bl associ un pois fourrager dans l optique d am liorer le taux de prot ines du bl cas de la technique dites des cultures associ es dans le cas pr sent orge associ e un couvert de l gumineuses il n y aurait pas s parer apr s r colte par de fastidieuses op rations de tri les grains d orge et de l gumineuses A l oppos de ce sch ma il peut tre envisag de ne r colter aucune graines pour les deux cultures consid r es Cela pourrait tre le cas d un ma s fourrager sem au sein d une culture de f verole ou d un ma s fourrager sem en m me temps qu une culture de f verole Selon l tage bioclimatique local subhumide du littoral semi aride de l int rieur ou aride du grand Sud plusieurs combinaisons sont possibles Bien que traditionnellement men sans irrigation d appoint le recours un arrosage sur des parcelles en SCV au mois d a
267. ent pour la plante Les stations d puration doivent se d barrasser des boues r siduelles chaque cycle Elles sont donc int ress es pour les livrer au secteur agricole En France la grande station d Ach res en r gion parisienne approvisionne les agriculteurs jusque dans un rayon de 100 km L utilisation de ces boues peut cependant pr senter des inconv nients Des m taux lourds peuvent tre pr sents C est le cas lorsque des installations industrielles sont comprises dans la zone de collecte des eaux us es de la station L Office National d Assainissement dispose d un laboratoire et se charge de l analyse r guli re des m taux lourds des boues des diff rentes stations La fraction organique des d chets m nagers En 1994 en Alg rie la quantit de ces d chets m nagers est estim es 5 millions de tonnes Ces d chets m nagers sont caract ris s par une forte teneur en mati res organiques de l ordre de 70 et une forte humidit SOUDI et al 1996 Ces caract ristiques rendent difficile leur incin ration Plus de 80 de ces d chets sont collect s et mis en d charge Cette mise en d charge se fait progressivement dans des Centres techniques d Enfouissement Cette mise en d charge pose deux probl mes perte d une source de mati re organique valorisable en agriculture et production de m thane qui contribue au r chauffement climatique par effet de serre Des travaux effectu s par SOMMERFELDT et al 1988 mon
268. er en moyens modernes de traitement Les pulv risations se font des stades pr cis de la culture Cela oblige disposer en permanence du mat riel ad quat tracteur et pulv risateur tract Notons la production locale par la firme publique S F T de pulv risateurs tract s La fertilisation reste un maillon faible Les sols sont souvent riches en calcaire et peu profonds Ces caract ristiques ainsi que le d ficit hydrique ne jouent pas en une optimisation des engrais apport s Des solutions apparaissent nouvelles formulations plus adapt s l agressivit de nos sols pulv risations foliaires Il s agit galement d apporter aux sols des amendements organiques afin de restaurer une fertilit souvent d grad e Or ceci ne se fait pas ou tr s peu Une partie des pailles devrait tre enfouies au sol du fumier ou des boues de stations d puration devraient tre apport es Trop longtemps l Alg rie a t caract ris e par une agriculture dite mini re jusqu aujourd hui on pr l ve au sol plus d l ments qu on ne lui en restitue Enfin concernant les modes de semis le monde agricole est trop rest arquebout sur le sacro saint labours semis La presse parle d ailleurs de campagne labours semailles Or il appara t aujourd hui que le labour n est plus d actualit Il est m me n faste aux sols et acc l re l rosion Partout dans le monde et en particulier en milieu m diterran
269. er le propri taire uvrer pour la multiplication de sa production donc ne point consommer l orge r colt En 2013 les quelques kilogrammes d couverts chez le fermier d sign plus haut ont donn 30 quintaux que les professionnels comptent utiliser comme semences pour la d cennie en cours avant de passer une commercialisation grande chelle C est d ailleurs dans cet esprit que l institut technologique des grandes cultures ITGC en a t avis Notre interlocuteur de la Chambre d agriculture n a pas cach son ambition de transformer la r gion en zone d exploitation voire d exportation de ce produit vers des pays o l orge occupe le pole position en conomie agricole Chapitre 3 FERTILITE DU SOL ET FERTILISATION PRATIQUES AGRICOLES ET FERTILITE DES SOLS DE GRANDES CULTURES EN ALGERIE AMELIORATION DE LA FERTILITE DES SOLS DE GRANDES CULTURES EN ALGERIE BOUES DES STATIONS D EPURATION DE L OR BRUN POUR NOS CHAMPS BLES DURS DE TERROIR PILOTAGE DE LA FERTILISATION AZOTEE ET QUALITE SEMOULIERE DU GRAIN LES NOUVEAUX OUTILS DU PILOTAGE DE LA FERTILISATION AZOTEE DU BLE DUR EN MILIEU SEMI ARIDE ENGRAIS AZOTES L ALGERIE PERD DES MILLIERS DE QUINTAUX DE BLE ZONES SEMI ARIDES REVISITER LA FERTILISATION PHOSPHAT E DES CEREALES ALGERIE LOCALISER LES ENGRAIS EN CEREALICULTURE NPK Localiser l engrais pour optimiser son absorption par les cultures ALGERIE REVISITER LA FERTILISATION D
270. erbage chimique l objectif est d liminer les adventices le plus t t possible afin d viter toute concurrence Contrairement au d sherbage chimique la condition essentielle du d sherbage m canique est d agir en conditions relativement s ches Ainsi on vite tout repiquage et reprise des adventices d terr es Le choix de l outil employer d pend du type de sol battant caillouteux de la culture et des stades des adventices Choix de l outil et conditions du sol Conditions climatiques Le temps doit tre sec et le sol ressuy afin d viter tout repiquage et d entra ner le dess chement des adventices C est la bineuse qui est la plus sensible aux sols humides Elle demande un temps de ressuyage plus important car ses socs travaillent plus en profondeur La houe rotative est la moins sensible l humidit du sol mais elle montre la premi re des insuffisances en sol sec Pr paration du sol Le sol doit tre nivel peu meuble rappuy afin que les outils agissent efficacement D bris v g taux C est surtout la herse trille qui est p nalis e en pr sence de de tels d bris Les d bris v g taux viennent se prendre dans les dents tels celles d un rateau Cailloux Ils diminuent l efficacit de l action de la herse rotative et de la bineuse mais pas de la herse trille Cro te de battance La herse trille devient inefficace en cas de cro te de battance car les dents n arrivent pas p n trer le sol Ce n e
271. ergeaient vers les fours des boulangeries Tremper une tranche de ce pain dans son bol de caf au lait le matin tait un vrai d lice Idem que d guster une chorba frik 2 chaude pic e de persil avec une tranche de ce pain de semoule maison Que le BD soit remis l honneur honore la fili re et nous r concilie avec des traditions culinaires mill naires de terroirs Les initiateurs de ce projet sont f liciter Ils r habilitent la semoule alg rienne la mettant au m me pied d galit que ces farines venues d au del des mers DREAM TEAM OAIC PLUS DE SEMENCES CERTIFIEES Une autre bonne nouvelle L APS annonce ce jour que l OAIC lance un appel d offres pour r aliser 17 stations de conditionnement de semences de c r ales Au m me titre que les efforts de cet office pour promouvoir l irrigation d appoint des c r ales Mr Mohamed Belabdi DG de l OAIC poursuit l un objectif strat gique mettre la disposition des c r aliers des semences tri es et trait es contre les maladies et pr dateurs En mati re d optimisation c r ali re en Alg rie l entr e du progr s dans les exploitations agricoles ne commence pas par la visite d agronomes Non pas que nous n en ayons pas Mais nous avons ce malin plaisir de les cacher la vue des agriculteurs et de les cantonner dans des bureaux Gr ce aux efforts de l OAIC et des cadres de l ITGC qui dans leurs stations produisent de la semence de base le pr
272. erole provoque une acidification de la rhizosph re qui rend assimilable le phosphore du sol auparavant bloqu Afin de montrer cet effet les promoteurs de cette technique ont mis des racines de f verole au contact d un marqueur d acidit Et contrairement aux racines du ma s la couleur apparue indique nettement une acidit marqu e autour des racines de f verole Par ailleurs ses racines secr tent des acides carboxyliques qui dissolvent les formes de phosphore insolubles Enfin les racines sont capables de produire des enzymes telle des phosphatases qui acc l rent la transformation du phosphore organique en phosphore assimilable par les racines Cela a t particuli rement observ chez le pois chiche DES PERSPECTIVES ALGERIENNES Ces r sultats agronomiques offrent des perspectives certaines l agriculture alg rienne Il est esp rer que la recherche agronomique locale permettra de confirmer les meilleures associations possibles dans les conditions alg riennes En effet selon les sols les esp ces et les vari t s les r sultats escompt s peuvent varier Ainsi le lupin blanc qui pr sente une tr s forte capacit mobiliser le phosphore du sol ne s adapte pas aux sols trop calcaires Des programmes d am lioration g n tiques travers le monde visent s lectionner des vari t s tol rantes La prospection du territoire nationale afin de trouver des cotypes tol rants reste faire Idem concernant les vari t
273. erphosphate doit tre apport au plus pr s des besoins des plantes d autant plus que le sol est riche en calcaire 2 L effet de la formulation de l engrais phosphat Le Di Ammonium de Phosphate DAP pr sente une forme d azote qui permet une action acidifiante sur le sol pH de l engrais de 4 5 Des essais comparatifs men s sur bl ITGC 2007 montrent un avantage pour le DAP 56 qx ha pour 100 kg ha de MAP contre 38 qx ha avec 100 kg de SP 45 Ces r sultats sont relier avec l effet acidifiant du DAP qui permet une meilleur bio disponibilit du phosphore du sol Les effets acidifiants d engrais sont observ s sur un essai de l ITGC r alis s en 2007 au Khroubs Cet essai vise conna tre l effet de la combinaison du MAP du sulfate d ammonium et du sulfate de potassium et aboutit recommander la combinaison de MAP de sulfate d ammonium et de sulfate de potassium Si le rendement obtenu s explique par la satisfaction des besoins de la plante en l ments NPK il serait int ressant de pr ciser dans de tels essais l effet acidifiant de l azote apport sous forme ammoniacal ainsi que l effet du sulfate pr sent travers le sulfate d ammonium ou du sulfate de potassium Un effet semblable celui du DAP a t observ avec le superphosphate 46 utilis simultan ment avec du sulfazote juste avant semis dans un essai S tif ITGC 2010 Les auteurs notent que le sulfazote a am lior significativement l assimilation du
274. erver le m me type de raisonnement en m decine avec l apparition des antibiotiques Leur utilisation a fait penser un temps la possibilit de s affranchir des moyens de lutte basiques contre les infections microbiennes 2 En cas de forte pr sence de paille ou de chaumes au sol les socs ou les dents du semoirs peuvent tre g n s 3 Bien que ne s agissant que de la question du logement la premi re question qui a t pos e l auteur en PORN ur vous locataire ou propri taire RETARD DE LA CAMPAGNE LABOURS SEMAILLES UNE FATALITE NON CAR CE SERAIT OUBLIER LA TECHNIQUE DU SEMIS DIRECT Djamel BELAID 11 Novembre 2013 34 En cas de forte pr sence de paille ou de chaumes au sol les socs ou les dents du semoirs peuvent tre g n s 35 Bien que ne s agissant que de la question du logement la premi re question qui a t pos e l auteur en 1982 lors de son affectation dans un domaine autog r t melk woula kari C est dire tre vous locataire ou propri taire Depuis plusieurs semaines la presse fait tat de retard dans l avancement de la campagne dite de labours semailles Trop souvent la pratique en vigueur consiste attendre les pluies pour labourer et ensuite semer Le probl me est que si les pluies d automne ne sont pas au rendez vous les semis ne se font pas Avec une charrue il est difficilement possible de travailler en sec La terre est dure le tracteur peine le moteur ch
275. es semer sont de l ordre de la dizaine d hectares et plus on peut imaginer la lenteur des travaux Or r p tons le pass e la date optimale de semis le rendement de la culture diminue Le secteur agricole est par ailleurs tourn vers la r sorption de la jach re Sur les hauts Plateaux traditionnellement seulement moiti de la superficie d une exploitation est sem e en c r ales L autre moiti n est pas sem e elle est laiss e en jach re Les surfaces en jach re sont certes p tur es par les troupeaux de moutons mais c est autant de terres non sem es en c r ales ou fourrages R duire les importations alimentaires implique donc de r duire les surfaces en jach re Mais cela a pour corollaire de travailler plus de surfaces Or le semis direct permet d acc l rer la vitesse des chantiers de semis Un chantier conventionnel sur 100 hectares conduit de fa on optimale demande 63 jours de travail contre 6 jours pour un chantier en semis direct Certes tous les chantiers de semis ne comptent pas 3 passages de cover crop apr s labour et un roulage apr s semis Il existe bien des itin raires techniques moins sophistiqu s Mais quelque soit le niveau de sophistication de l exploitant le semis direct permet une nette conomie en moyen de traction LE SEMIS DIRECT UN MOYEN D ECONOMISER L EAU DU SOL Mieux le semis direct permet galement une meilleure utilisation de l humidit du sol par r duction de l vaporation de
276. es sociod mographiques l approche comparative des dynamiques de production importation ne peut tre ici que d une port e limit e Cependant elle met en exergue l acuit de la d pendance de ces pays aux march s ext rieurs des c r ales dans un contexte d inflation r currente des prix Elle d montre surtout que l agriculture en milieux hyperarides ne peut constituer une alternative r ellement pertinente la carence de production int rieure quel que soit le montant des investissements consentis et g n ralement ponctionn s sur la rente des hydrocarbures pilier central des conomies de ces trois tats La diversification des cultures et des pratiques une r ponse la crise d un mod le L essor du mara chage 52Pour faire face la baisse de rentabilit des cultures c r ali res sous pivot comme la variabilit des prix les agriculteurs de la grande mise en valeur agricole se sont orient s vers le mara chage irrigu par rampes pivots et la plasticulture L enqu te effectu e au sein d une vingtaine d exploitations en 2008 a permis de recenser 169 ha irrigu s par rampes pivots Les agriculteurs combinent plusieurs cultures dans le m me cercle irrigu Une autre superficie est cultiv e d une mani re plus intensive sous serres et irrigu e par r seau de goutte goutte elle est r serv e des produits de contre saison tomate haricot vert concombre aubergine courgette ou de sp cula
277. es teneurs en MOS affecte galement la fertilit des sols Cette mati re organique a en effet un r le b n fique et cela diff rents niveaux La fertilit s en trouve am lior e par la lib ration d l ments min raux la stabilisation de la structure du sol la stimulation de l activit biologique du sol mais surtout par l augmentation de la capacit de r tention en eau du sol Comment volu le taux de mati re organique des sols depuis l ind pendance Quels sont les freins l action visant retrouver une situation plus conforme aux exigences agronomiques Quels r sultats peut on escompter des actions men es au sein des exploitations agricoles Quelles sont les solutions r alistes pouvant s inscrire dans les strat gies des exploitations disposant ou non d irrigation Telles sont quelques unes des questions qui guiderons notre r flexion Il s agit d apporter un clairage sur quelques uns des termes relatifs la question du statut organique des sols de grandes cultures LE SOL PRESSION ANTHROPIQUE SUREXPLOITATION ET EROSION La c r aliculture coloniale en milieu semi aride a t marqu e par la pratique de la jach re travaill e dry farming Des labours de plus en plus profonds et des passages r p t s d outils au printemps ont provoqu la min ralisation de la MOS Mazoyer 1993 Les l ments min raux ainsi mobilis s permettaient de s affranchir de l apport d engrais Cette pratique a pu tre qualifi e
278. es aux cultures du palmier et du mara chage ont connu une nette augmentation de 862 ha en 2003 1 129 ha en 2005 Cette superficie est irrigu e par seguial7 ou par r seau de goutte goutte Une dizaine de coop ratives situ es dans les p rim tres de Stah Azzi et A n El Feth maintiennent voire d veloppent ce type de cultures relativement r mun ratrices sur les march s urbains locaux et nationaux essentiellement Alger et Oran 32L analyse de la production de bl dur sous pivots sur une quinzaine d ann es 1994 2009 a r v l une forte variabilit de la production entre les campagnes agricoles figure 3 La quantit produite maximale a t r colt e durant la campagne 1995 1996 soit 86 730 qx elle s est stabilis e par la suite autour de 55 000 60 000 qx entre 1997 et 2002 et a notablement r gress partir de 2004 pour chuter 21 000 qx en 2008 Outre les difficult s li es aux sp cificit s du milieu l indisponibilit des engrais sur le march pour des raisons s curitaires pendant les ann es 1990 a exacerb la situation sachant que leur apport est indispensable au maintien des potentialit s des sols 33En 2004 la production du bl tendre a quasiment disparu alors que la r colte avait t sensiblement gale en volume celle du bl dur durant la campagne 2001 2002 la faiblesse du rendement l hectare en est la cause principale Un rendement de 20 qx ha en bl tendre n est conomiquement pa
279. es c r ales c est dire de premi re transformation Il est possible de lancer un atelier de trituration de bl dur pour produire de la semoule ou du bl tendre afin de produire de la farine Cependant dans ce cas il faut arriver obtenir les compensations financi res que versent les pouvoirs publics aux triturateurs professionnels On peut imaginer que les triturateurs de grains qui n utilisent au mieux que 60 de leurs capacit s install es seraient contre une telle mesure Mais pourquoi les producteurs devraient ils c der leurs grains aux transformateurs En France autour de Toulouse le groupement Arterris produit la farine de qualit qui permet la fabrication de la c l bre baguette de pain Bannette Avec de l orge et de la f verole ou du colza et son sous produit le tourteau il est possible de produire de l aliment pour b tail Dans l aliment pour ruminant une partie du tourteau de soja peut tre remplac par l incorporation d ur e De l orge et certaines vari t s de f veroles peuvent m me tre utilis es en aviculture L utilisation d enzymes peut permettre de r duire les doses de ma s import et les remplacer par de l orge Le choix de vari t s plus pauvres en facteurs ant nutritionnels peut permettre d augmenter les doses d orge La production de luzerne peut permettre de produire de la luzerne d shydrat e sous forme e bouchons GROUPEMENT DE PRODUCTEURS VERS LA DEUXIEME TRANSFORMATION Il est
280. es et pasti res recherch es par le transformateur Ainsi la vari t GTA pr sente des aptitudes int ressantes au niveau de la trituration du taux de prot ines et de l indice de gluten 92 contre 45 pour Waha Or taux de prot ines et indice de gluten sont les param tres qui permettent de fabriquer de la semoule de qualit des p tes qui tiennent la cuisson En parall le GAB discute avec les organismes de collecte et de stockage des moyens permettant de constituer des lots de bl dur bas sur un crit re vari tal Il faut dire que jusqu pr sent le c r alier versait ses bennes de bl dur dans un silo de la coop rative et allait encaisser son ch que Il s agirait l avenir d orienter ces livraisons vers les silos selon la vari t contenue dans la benne de l agriculteur Cette nouvelle fa on de proc der est une r volution Elle requiert un mode d organisation et une logistique particuli re QUALITE DES BLES DURS UN REVELATEUR DES DEFIS La question de la qualit des bl s durs est donc un r v lateur des d fis qui se posent notre agriculture Il s agit ainsi de composer entre objectif d autosuffisance alimentaire moyens financiers de l Etat pr servation de la fertilit des sols et revenu des agriculteurs et des transformateurs En mati re de qualit il s agit d introduire des crit res qualitatifs pour le versement de la prime bl dur Des r factions s av rent n cessaires Cela implique de d finir des
281. es fois observ en divers lieux peut demander plusieurs campagnes agricoles avant d tre bien marqu Sous SD la mati re organique du sol est pr serv e et les vers de terre se d veloppent Leurs galeries constituent autant de voies de circulation de l eau dans le sol Pour amplifier le ph nom ne un couvert est l agent id al Outre l apport de mati re organique les couverts v g taux apportent des l ments min raux Par ailleurs le CV peut permettre de lutter contre les mauvaises herbes Bien men il permet d touffer les mauvaises herbes Mais il faut pour cela choisir la bonne esp ce ou le bon m lange d esp ces Le SCV permet non seulement d am liorer la fertilit du sol mais aussi de r duire les intrants agricoles INSTALLER UN COUVERT VEGETAL A L AUTOMNE Installer une culture tr s t t en automne est une m thode que pratiquent certains leveurs Ils utilisent pour cela l orge En cas d orage de fin d t ou d but automne l orge l ve rapidement et constitue un compl ment fourragers en vert el gssil Ces leveurs installent ce type de couverts avec les moyens dont ils disposent cover crop et semoirs en ligne ou la vol e Les r sultats seraient bien meilleurs avec un semir pour semis direct du fait d une meilleure conservation de l humidit du sol ou du fait de la possibilit de semer imm diatement apr s un orage de fin d t Il serait donc int ressant de rechercher des esp ces pouvant s ins
282. es les sources de mati res organiques disponibles localement fumier agricole d chets solides produits par les industries agro alimentaires les industrie du bois et les abattoirs De l est n le projet Morocomp qui vise produire en quantit s industrielles un compost issu d un m lange entre fumier de ferme et boues de station d puration La question de l utilisation des boues des stations d puration est cruciale pour l avenir de notre agriculture La fertilit de nos sols est menac es par des pratiques anciennes et des causes inh rentes au climat Afin de relever ces taux des apports r guliers doivent donc tre r alis s Il en va du maintien du potentiel productif de nos sols Les boues r siduelles des stations d puration correctement utilis es constituent un gisement appr ciable de m me qu l avenir les composts urbains de la fraction organique des d chets m nagers Fruit d une collaboration entre universitaires d ing nieurs agronomes et de cadres de l ONA des solutions pratiques mergent Il est encourageant de voir qu un probl me technique des cadres nationaux dont l quipe du d partement d agronomie de l universit de Batna ont montr leur capacit trouver des solutions adapt es nos conditions BLES DURS DE TERROIR PILOTAGE DE LA FERTILISATION AZOTEE ET QUALITE SEMOULIERE DU GRAIN Djamel BELAID La production locale de bl dur est en forte augmentation suite la prime de 1 000 DA p
283. es localement ni import es Leur relative simplicit technologique permet d envisager leur construction locale par des artisans ou par des exploitants disposant du mat riel ad quat On ne saurait assez insister sur l urgence de disposer de tels outils et de vulgariser leur utilisation CONCLUSION Il s agit d adapter l emploi des outils de d sherbage m canique aux sp cificit s de l exploitation et des conditions de sol et d humidit L utilisation de ces outils peut venir en strat gie comme compl ment de l emploi d herbicides ou en remplacement de ceux ci Leur emploi n cessite une phase de tests et de r glages pour une pleine efficacit DESHERBAGE MECANIQUE UN APPUI AUX HERBICIDES POUR DES EFFICACITES ALEATOIRES SUR CEREALES D HIVER Marion Pottier Ludovic Bonin Nathael Leclech D Belaid 21 08 214 Un article sur une technique nouvelle le d sherbage du bl par binage avec herse trille ou houe rotative Techniques d avenir en Alg rie d autant plus que le temps sec l automne permet ces engins de mieux travailler que dans les conditions fran aises Par ailleurs c est un moyen de r duire le co ts des herbicides de r duire les cas de manque de s lectivit de ceux ci d ventuels cas de r sistance mais aussi de proposer une technique peu co teuse aux petits agriculteurs Des collaboration entre ITGC et Arvalis seraient d velopper Il faudrait penser importer des herses trilles mais aussi en fabr
284. es organiques du sol et de ce fait l la fourniture d azote min ral par le sol Enfin l effet de la profondeur du sol influe consid rablement sur le niveau de reliquat azot Tableau 6 Sol superficiel lt 30 cm Sol moyennement Sol profond gt 90 cm profond Pailles enlev es 15 40 55 Pailles enfouies 15 50 65 Tableau 6 Synth se des reliquats azot s dans l Yonne 89 Chambre d Agriculture 2007 L AZOTE UN CYCLE ASSOCIE A CELUI DU CARBONE Dans une r flexion sur l volution des pratiques de fertilisation azot e en Europe CLEYET MAREL et HINSINGER 2000 notent qu une des particularit s de l entr e naturelle de l azote dans l cosyst me sol plante par voie biologique est d associer de fa on troite le cycle de l azote et celui du carbone Ceci explique galement que pendant tr s longtemps la fertilit du sol en particulier sa composante azot e ait t associ e de fa on intuitive puis raisonn e la teneur en mati res organiques du sol Or selon ces m mes auteurs le lien troit et incontournable entre la teneur totale du sol en mati res organiques et le pouvoir nutritif azot du sol a t cass avec la mise au point de la synth se de l ammoniac par le proc d Haber L volution des tonnages des engrais azot s annuellement utilis s montre que ce d couplage s est galement op r en Alg rie De ce fait trop souvent le raisonnement de
285. essaire pour atteindre le point de fl trissement l horizon 0 10 cm en fonction du type de travail du sol pour deux r gimes hydriques humide apport d eau 77 mm et sec apport d eau 35 mm MRABET 1997 Cette pr servation de l humidit du sol ne peut qu am liorer la nutrition phosphat e des cultures La pratique de non labour est cependant l origine d une moindre r partition des engrais phosphat s en profondeur ZIBILSKE et BRADFORD 2003 CONCLUSION En zone semi aride la fertilisation phosphat e des c r ales est confront e une contrainte majeure le fort pouvoir fixateur des sols La faible humidit du sol ainsi que son faible taux en mati res organique aggravent cette situation Afin d optimiser l emploi des engrais phosphat s et permettre de maintenir l hom ostasie du P dans la plante il s agit de maximiser l acquisition de cet l ment Les connaissances actuelles pour am liorer la nutrition dans les syst mes de cultures c r ales l gumineuse sont prometteuses Des esp ces adapt es aux milieux semi arides telles lupin f verole ou pois chiche pr sentent des m canismes originaux de pr l vement du P du sol Ainsi diff rentes strat gies existent Certaines sont relativement faciles mettre en uvre La dose apporter au bl dur est sp cifique de chaque type de sol La d termination de ces doses passe donc par l tablissement de r f rences r gionales selon le type de sols Aux essais en stat
286. est source d une baisse de la fertilit des sols et donc des rendements Les sols sont terme menac s d rosion Ces questions n cessitent une approche pluridisciplinaire Outre la ma trise scientifique les ing nieurs agronomes qui auront pour charge la r solution de ces questions doivent poss der une curiosit leur permettant de s inspirer des avanc es locales et trang res dans ce domaine Ils devront galement poss der la capacit imaginer des formes de mobilisation des gisements existant de mati res organiques en collaboration avec les secteurs concern s qu ils soient publics ou priv s AMELIORATION DE LA FERTILITE DES SOLS DE GRANDES CULTURES EN ALGERIE Les sols de grande culture sont marqu s par une baisse de leur fertilit suite une chute du taux de mati re organique Des sources encore inexploit es de mati res organiques existent pourtant localement Le d fi des prochaines ann es pour les ing nieurs agronomes de l ENSA sera de contribuer enrayer cette chute de fertilit Causes du faible taux de mati re organique des sols de grande cultures La c r aliculture coloniale en milieu semi aride a t marqu e par la pratique de la jach re travaill e dry farming Cela c est traduit par une diminution de la fraction organique du sol suite sa min ralisation du fait de passages r p t s d outils et de labours de plus en plus profonds MAZOYER 1993 Cette pratique a pu tre qualifi e d agricultur
287. estion de l information destination des agriculteurs ANSEUR 2009 note qu il s agit de tenir compte des besoins potentiels du syst me de production agricole dans son ensemble afin d adapter l offre A ce titre elle estime n cessaire la participation des usagers la conception du service et qualifie ce processus de rapprochement d intelligence collective et de travail collaboratif Nous nous proposons d examiner travers le fonctionnement d un groupement d agriculteurs l appropriation d innovations techniques et l efficacit du syst me d innovations techniques dans lequel ils sont ins r s Etude d un cas la production d orge brassicole dans le Bassin Parisien Oise La production d orge brassicole est dans le cas tudi initi e par une coop rative agricole qui a sign un contrat d approvisionnement avec une brasserie Cette production concerne toute la zone de collecte de la coop rative Parmi les agriculteurs de cette zone de collecte certains sont adh rents d un Centre d Etude des Techniques Agricoles CETA Le Ceta regroupe une quarantaine de grosses exploitations de 200 300 hectares On peut qualifier les exploitants d agri managers Certains sont propri taires des terres travers une structure familiale d autres ne sont que locataires Ils s acquittent alors d un droit de fermage L adh sion au Ceta est libre Les adh rents s acquittent d une cotisation comprenant un forfait et un montant proportionne
288. et SALINAS 1993 distingue travers une typologie des syst mes de vulgarisation diff rents types de circulation de l innovation technique En Alg rie pendant longtemps seul un type descendant a exist Depuis 2008 dans le cadre de la Politique de Renouveau de l Economie Agricole et le Renouveau Rurale un Programme de Renforcement des Capacit s Humaines et d Appui Technique a t lanc par le MADR Ce programme pr voit de renforcer les capacit s humaines sur le terrain ainsi que l assistance technique et manag rial notamment travers des p les d excellence int gr s les P les Agricoles Int gr s Dans ce cadre diff rentes actions visant faire conna tre des innovations techniques ont t 45 Il existe un antagonisme entre la potasse et la magn sie 46 De premiers P les d excellence int gr s ont t install s PAI P le Agricole Int gr ol icole Bouira PAI c r alier S tif PAI laitier Souk Ahras PAI pho nicicole Biskra PAI pomme de terre A n D fla PAI industrie agro alimentaire B ja a lanc es conf rences d bats organisation de journ es r gionales et locales manifestations s minaires ateliers r seau de fermes coles Pourtant travaillant sur la fili re c r ales dans la r gion de S tif DJAOUDI 2010 note que la totalit des 20 agriculteurs enqu t s ne connaissent pas l existence des actions du P le Agricole Int gr Concluant un s minaire sur la v
289. et dur en t avant colza Le strip till trouve toutefois ses limites lorsque le sol est compact Il peut n anmoins tre suffisant pour restructurer une compaction superficielle du sol La profondeur du passage de strip till tant souvent comprise entre 15 et 20 cm les possibilit s de corriger des d fauts de structure plus profonds par exemple entre 20 et 30 cm sont limit es 8 Le risque est alors d avoir un effet dit pot de fleur avec un enracinement correct dans la zone travaill e qui ne repr sente qu un faible volume de sol environ 15 cm sur 15 cm Les racines ont du mal p n trer l horizon non travaill et compact Dans ce type de situation un d compactage environ 25 30 cm de profondeur est n cessaire Certains strip tillers r alisent ce type d op ration Il peut aussi s agir de d compacteurs combin s un semis la vol e pour implanter un colza technique du till seeding Un vrai lit de semences Si le strip till est r alis correctement il permet de cr er suffisamment de terre fine pour avoir un bon contact sol graine Quelques r gles de base s imposent pour respecter ce facteur favorable la germination Il faut r aliser le strip till en conditions ressuy es Il est galement important de passer l outil suffi samment t t d s l automne par exemple afin de permettre l volution naturelle de la structure des sols les plus lourds Disposer d l ments d miette
290. ettre de mobiliser de gros volumes de grains afin de pouvoir discuter avec des propri taires de moulins ou pour soit m me se r approprier le droit triturer en acqu rant plusieurs un moulin Il est certain que l id e de groupement de producteurs a priori plus de chance de se concr tiser entre agri managers de grosses ou moyennes exploitations Il se pose la question la question des petits c r aliers Afin d atteindre une taille critique les agri managers ont tout int r t les attirer eux 10 L AGRICULTURE ET LA PAYSANNERIE EN ALGERIE Les grands handicaps Communication au Symposium Etat des savoirs en sciences sociales et humaines CRASCOran 20 22 septembre 2004 Le secteur de la collecte du grain manque de visionnaires Il est urgent que parmi les agri managers mergent des individus porteurs de projets long terme Les agriculteurs peuvent profiter de la pr sence l int rieur du pays d lites rurales afin de trouver des aides dans la r alisation de leur projet A ces agri managers d tudier le fonctionnement des groupements de producteurs en France Ax r al Artterris et de visiter leurs installations Par ailleurs les exploitations c r alieres de moyennes ou grandes tailles constituent de v ritables entreprises Aussi se doivent elles d adh rer des associations de chefs d entreprises telle par exemple le FCE afin de peser plus sur les d cisions conomiques lors de discussions concernant les
291. expression Un autre effet important serait d apporter de l azote la culture principale Les l gumineuses ont en effet la facult de fixer l azote atmosph rique de l air et d en faire profiter les gramin es qui les accompagnent Cela am liore le taux de prot ines des grains de bl et d orge sans m me apporter d engrais azot s cas des exploitations faible niveau d intrants Or l augmentation du taux d azote et donc des prot ines est fondamental dans le cas du bl dur et de l orge Dans le cas du bl dur un meilleur taux de prot ines du grain am liore les qualit s semouli res Pour les industriels locaux fabriquant des p tes alimentaires il s agit l d un point fondamental Par ailleurs un meilleur taux de prot ines dans le bl dur constitue un apport non n gligeable tant donn le co t des prot ines animales locales poissons viandes oeufs et fromages L am lioration du taux de prot ines des grains d orge peut galement constituer un atout en cas de consommation humaine l orge est riche en fibres et de ce fait poss de des qualit s di t tiques reconnues m me par la s v re Food Drug Administration aux USA Mais cette am lioration peut surtout apporter un l ger plus aux levages de poulets de chair et poules pondeuses Les prot ines sont traditionnellement fournies par du soja import Tout apport local de prot ines m me le plus minime r duit ces importations sans cesse croissantes Traditionnellem
292. faible taux de cadmium En m me temps gr ce la recherche les proc d s de transformation de semoule en p tes alimentaires ont consid rablement volu Les proc d s d extrusion au t flon permettent la production de p tes la couleur et la tenue la cuisson r pondant aux consommateurs les plus exigeants Des techniques de s chage des p tes hautes temp ratures permettent galement de corriger partiellement des bl s durs de force moyenne Des tests de laboratoire dont l lectrophor se permettent de d tecter chez les vari t s celles pr sentant les bandes caract ristiques permettant une bonne qualit pasti re Chez nous la fili re bl dur amorce p niblement sa marche vers la qualit Et le chemin sera long Ainsi les c r aliers irriguent afin d obtenir de meilleurs rendements et maximiser la fameuse prime bl dur Mais les gros grains r colt s sont surtout riches en amidon et pauvres en prot ines Car il faut le souligner personne n est venu expliquer aux c r aliers que pour produire un grain qui donne de la belle semoule il faut apporter plus d engrais azot Plus grave m me quand ils le savent et pratiquent des apports azot s cet effort des c r aliers n est pas r compens La prime n est pas reli e au taux de prot ines du grain Annaba dans un r cent s minaire consacr ces questions un c r alier a mis les pieds dans le plat en demandant dans ces conditions ce qu il avait ga
293. fait vivre explique Thierry Boucard qui exploite 180 ha en Charente Maritime proximit de Niort Gr ce des rendements de 115 120 q ha la marge brute de cette culture d passe largement celles des autres l exception du tournesol semence cultiv en 2011 Elle tait de 1 900 euros ha sur 2010 2011 contre 1 170 pour le bl dur 745 pour l orge de brasserie et 570 pour le bl tendre En 2011 le ma s couvrait donc 82 ha une surface qui devrait encore un peu augmenter en 2012 Ce choix n est pas sans contrainte car la ferme de Thierry Boucard se situe dans un contexte p do climatique loin d tre id al pour la c r ale l eau manque de plus en plus souvent au printemps et en t et il s agit de petites terres de groies argilo calcaires dont les r serves utiles n exc dent pas 110 mm Irriguer une obligation Sachant que la rentabilit passe par le rendement ainsi que le souligne l agriculteur irriguer constitue donc une obligation pas toujours vidente mettre en oeuvre il y a trois ans ma sole de mais tait descendue 50 ha cause des restrictions d eau de plus en plus s v res et pr coces indique Thierry Boucard Apr s de longues d marches il s est finalement lanc en 2009 dans la construction de deux r serves d eau Aliment es pour l essentiel par un pompage dans la nappe superficielle l hiver elles sont g r es dans une Asa Association syndicale autoris
294. festent dans les vari t s adapt es aux conditions locales FAO 1996 1961 1974 1995 Bidil7 Hedba 3 MBB8037 0 Bidil7 Hedba 3 MBB8037 O Bidil7 Hedba 3 MBB8037 O Zenati 368 Zenati 368 Zenati 368 Adjini 9 T Polo ZB T Polo ZB Adjini 19 Inrat 69 Inrat 69 Biskri AC2 Boghar 8025 Cocorit 71 Montpellier Cocorit 71 Montpellier Labeter 8024 Mahmoudi 8041 Jori c 69 Ziban Capeiti Mekki 16 470 Langlois Gloire de Montgolfier Mexicali Tessalah 274 Tlemcen 297 Guemgoum Sahel 77 Saba Zenati Bouteille Vitron Waha Tableau 4 Evolution des vari t s cultiv es en Alg rie HAZMOUNE 2000 L introduction de vari t s haut rendement a entra n le plus souvent une rosion g n tique des ressources locales BOUZERZOUR et al 2003 Ainsi dans la Guelma berceau de la vari t Bidi 17 en 2006 celle ci ne repr sentait plus que 1 semences d livr es par la CCLS Tableau 5 En 2011 plus aucune vari t de terroir ne figure parmi le palmar s du club des 50 quintaux initi par le MADR Les meilleurs rendements ont t obtenus les vari t s de bl dur trang res Ciccio GTA Vitron ou Simeto En ann e pluvieuse ou sur les parcelles irrigu es ces vari t s locales pr sentent des rendements bien inf rieurs aux vari t s introduites C est ce qui explique la r gression de la surface qui leur est consacr e Vari t s et origines Disponibilit de la semence Waha
295. ficilement ma trisables et des risques concrets de d s quilibre des approvisionnements et de la s curit alimentaire Au terme de cette troisi me campagne cons cutive d valuation tous les param tres et plans d action d velopp s comme vecteurs d ex cution de cette initiative visent le renforcement de la pratique participative et la r alisation ad quate des tapes et processus au niveau de la production de la collecte et de la pr servation des bl s de la transformation et de la meilleure utilisation afin d aboutir des gains effectifs de qualit et de productivit Il a t exprim que la qualit implique dans tous les cas des gains conomiques la promotion des professionnels le d veloppement du potentiel national la cr ation d emplois Les responsables du r seau n ont pas omis d voquer l impact de toutes les mesures d appui de soutien et d organisation d ploy es et mises en uvre par les pouvoirs publics et qui sont encourageantes et d terminantes pour aider l am lioration de la qualit et l l vation des rendements Ils ont appuy sur les actions techniques et mat rielles engager afin d identifier et d tablir des modalit s d int gration effective et durable des institutions et organismes techniques la contribution la d finition de r gles de r mun rations appropri es la participation accentu e des coop ratives de c r ales et l extension des capacit
296. fus l exploitation d un forage appartenant un attributaire originaire de la m me commune Cela a contraint les responsables administratifs op rer des essais de contr le sur le forage pour valuer son influence sur le d bit des foggaras Les r sultats ont t en faveur du propri taire du forage Mabrouk 2008 Les contestataires ont n anmoins eu gain de cause en acculant les autorit s locales imposer des zones tampons pour le percement de forages d irrigation une distance suffisante des sources d alimentation des foggaras La commune en collaboration avec les Directions des services agricoles et de l hydraulique a parfois r alis des forages pour renforcer le d bit de foggaras menac es par la mise en valeur9 10 La soci t oasienne est historiquement stratifi e en deux principaux groupes le premier est compo C 11 La cession des terres d APFA se faisait contre le versement du dinar symbolique au Tr sor public 12 Ainsi un entrepreneur originaire d Alger et sa femme v t rinaire avaient pour projet de cr er un r 2 21Cependant si l affaiblissement des foggaras mettant mal les cultures oasiennes traditionnelles tait le mobile officiel de contestation invoqu par certains d autres facteurs structurels r v lent l essence m me de la fronde La mise en valeur agricole dans le cadre de l APFA en offrant de nouvelles opportunit s conomiques par l accession au foncier l
297. g rie Document polycopi Centre Culturel Fran ais d Alger 14p PUCKRIDGE S W FRENCH R J 1983 The annual legume pastures in cereal ley farming systems of southern Australia A review Agriculture Ecosystems and Environment 9 229 267 SHACKLEY B J 2000 Crop management In W K Anderson amp J Garlinge eds The wheat book principles and practice Bulletin 4443 p 131 163 Perth Australia Agriculture Western Australia ZAABOUBI S 2007 Effets comparatifs de deux outils aratoires disques et dents et de diff rents pr c dents culturaux sur les propri t s physiques d un sol cultiv en c r ales dans la r gion de Timgad Universit de Batna magister en sciences agronomiques ZONES SEMI ARIDES REVISITER LA FERTILISATION PHOSPHATEE DES CEREALES BELAID Djamel Enseignant chercheur L E G JEAN ROSTAND Laboratoires de Sciences de la Vie et de la Terre Place Georges Paquier BP 60329 60634 CHANTILLY CEDEX FRANCE djamel belaid ac amiens fr Les sols des zones semi arides alg riennes sont caract ris s par un fort pouvoir fixateur vis vis du P 20s Aussi le coefficient r el d utilisation d un engrais phosphat tel le superphosphate diminue rapidement selon la dur e de contact avec le sol L objectif de ce travail est d envisager les moyens de r duire ces risques d insolubilisation La m thode utilis e a consist en des essais durant trois ann es Batna afin de d terminer la r ponse du bl
298. ge de la fertilisation azot e s utilisent en compl ment de la m thode des bilans reliquats Pour ajuster une dose il faut l avoir au pr alable calcul e Pour un positionnement optimal du premier apport la m thode Limaux est int ressante Quant aux outils de pilotage ils ne viennent qu affiner le niveau et la date d un troisi me apport d azote Il s agit l d outils d aide la d cision et non pas d outils de d cision Aussi le ressenti de l exploitant est primordial Dans des conditions semi arides les pr conisations concernant le dernier apport d azote peuvent parfois tre lev s alors que tout l azote d j apport n a pas t enti rement utilis par la plante Selon COSPEREC 2012 pour que la mesure soit fiable il est indispensable d avoir un cumul de 15 mm d eau entre le dernier apport d azote et la mesure avec un d lai d au moins 5 jours apr s le retour des pluies Cette revue des outils d ajustement de la dose utilis s en France montre la pr occupation d apporter les doses d azote ad quates mais aussi de r duire les risques de lessivages de nitrates vers les nappes phr atiques C Orge brassicole exemple de pilotage de l azote par la m thode des reliquats La production d orge brassicole a la particularit d exiger un taux de prot ines des grains ne d passant pas 11 Tout d passement de ce taux entra ne de fortes r factions de la part des organismes de collecte
299. ge de riz de pousses de soja et de crevettes galement des merguez et autres saucisses v g tales Une production embryonnaire a permis de mettre sur le march national du lait du tofu du fromage tartiner de la mayonnaise de la cr me dessert de la mayonnaise sans oeufs des g teaux et du pain du couscous fait 100 base de farine de soja des merguez 20 viande rouge et 80 prot ines de soja du caf graines de soja torr fi es des cacahu tes graines de soja grill es des barrettes pour enfants farines de datte et de soja et du petit lait lait de soja acidul avec du vinaigre naturel Un groupe de jeunes investisseurs du centre Soy Alg rie est l origine de plusieurs de ces formulations dont 164 sont recens es Le centre est arriv constitu un groupe de fid les qui se disent ravis de consommer du soja afin de traiter des pathologies telles hypertension et d ob sit Afin de mieux faire conna tre cette viande v g tale toute une strat gie pourrait tre d velopp e vers les responsables de la restauration collective cantine d coles restaurant universitaires restaurants d entreprises Les nutritionnistes et les auteurs de livres de recette de cuisine m riteraient galement d tre sensibilis s Enfin s agissant d un produit strat gique des subventions pourraient tre allou es pour sa vulgarisation D autres produits locaux pourraient galement tre utilis s d
300. ges de vesce avoine sur les terres anciennement en jach re entre souvent en concurrence avec le semis des c r ales L adoption du semis direct permettrait une implantation plus rapide de ce type de fourrage d autant plus que la question du d sherbage parfois d licate en semis direct ne se pose pas dans le cas de ce type de fourrage Il est donc possible d cr ter les pointes de travail lors des chantiers de semis Une autre application possible est l ensemencement des jach res en l gumineuses pour le p turage Cet ensemencement peut se faire sans labour ou fa ons superficielles mais avec un simple semis direct En Tunisie ICARDA 1986 a men des exp riences sur site trois ans durant dans les zones les plus s ches du pays pour remplacer les jach res par une culture productive autre que l orge d apr s les r sultats les producteurs tireraient grand profit semer des l gumineuses fourrag res notamment la vesce commune Vicia sativa et la vesce de type Lathyrus sativus dans l ann e s parant deux cultures d orge L encore l implantation de ces l gumineuses pourrait se satisfaire d un simple semis direct LE SEMIS DIRECT UNE OPPORTUNITE EN ZONE SEMI ARIDE BELAID Djamel Laboratoire Sciences de la Vie et de la Terre LEG Jean Rostand djamel belaid ac amiens fr En Alg rie la plus grande partie des surfaces en c r ales est situ e en zone semi aride La pluviom trie y est faible et irr guli re A cela s
301. gner faire de la qualit A continuer faire exister la fili re lui a r pondu un autre participant LE GRAIN UN BESOIN D AZOTE ET D HUMUS Le drame de nos sols c est qu ils ont t conduits durant la colonisation selon une agriculture mini re c est dire sans apports d engrais La charrue d acier en retournant le sol plus profond ment a min ralis l humus que l araire du fellah avait pargn lib rant ainsi des l ments min raux La pratique de la jach re travaill e a fait baisser le taux de mati re organique du sol de 2 1 Or actuellement le manque de fourrages pour l levage ovin fait que nos sols ne b n ficient que tr s peu de restitutions organiques pailles chaumes Or ce sont ces amendements organiques qui sont susceptibles de rehausser la fertilit du sol A l tranger dans les r gions c r ali res les pailles ou au moins les chaumes sont enfouis au sol Chez nous point de ce genre de pratiques C est cette mati re organique du sol qui en se d composant au printemps produit l azote n cessaire la qualit du grain Les anciens ne pratiquaient pas le labour de jach re L humus du sol suffisait nourrir en azote les grains de bl dur Aujourd hui en absence d amendements organiques on ne peut esp rer que le sol apporte naturellement de l azote L utilisation d engrais devient donc obligatoire d autant plus que le bl dur est plus gourmand en azote que le bl tendre Il devient donc primord
302. grande facilit de stockage Le stockage en silo Il existe des silos m talliques de petites tailles constitu s de plusieurs cellules parfaitement adapt s pour les exploitations c r ali res Il est souhaitable que des investisseurs locaux se penchent sur la fabrication de telles structures relativement simples concevoir De m me qu il serait souhaitable que soit produit le mat riel d accompagnement convoyeurs boisseaux de chargement pompes grains ou vis sans fin STOCKAGE A LA FERME ET BONIFICATIONS Le stockage la ferme pr sente un co t celui du d chargement ventilation des grains de la reprise des grains et de l assurance Sans parler des risques li s la pr sence non ma tris e de rongeurs ou oiseaux de vol ou d incendies Il faut dire que de leurs c t s les c r aliers ont cependant int r t stocker tout ou partie de leur r colte la ferme C est notamment le cas des exploitations loign es des silos des CCLS C est galement le cas afin de rentabiliser les moyens de transport de l exploitation et favoriser les rotations des remorques entre les champs lors de la moisson et l aire de stockage la ferme Dans la r gion d A n Labid les c r aliers d plorent que les moissonneuses batteuses lou es grands frais soient l arr t cause de ce probl me de stockage A noter ce propos les efforts des CCLS Elles ont recours la location de moyens de transport priv s afin de renforcer
303. homologu s L Australie dispose d outils pour g rer les adventices qui ne sont plus ou pas encore disponibles en France De nombreuses substances actives retir es du march fran ais sont autoris es en Australie trifluraline atrazine simazine diuron Le canola colza b n ficie de tol rances certains herbicides triazines imidazolinones avec la technologie Clearfield ou m me de r sistances certains herbicides canola OGM Round Up ready autoris depuis 2008 dans certains tats La dominance des c r ales pailles dans les rotations Le contr le des adventices n en est pas pour autant facile La dominance des c r ales pailles dans les rotations proche de la monoculture parfois a favoris certaines adventices difficiles d truire ray grass ravenelle brome D B Notez le probl me pos par la monoculture des c r ales paille Cette situation existe en Alg rie La cause en revient au faible nombre de cultures pratiqu es et aux marges r mun ratrices du bl dur La rotation des cultures est pr conis e Pour les deux premi res des populations r sistantes de nombreux herbicides sont r pertori es Les recommandations pour g rer ces r sistances sont principalement l alternance des familles d herbicides utilis s ce titre le mode d action auquel appartient chaque herbicide est indiqu sur le bidon La rotation des cultures est pr conis e pour g rer les advent
304. i re bl tendre moins co teuse favoris e R f rences bibliographiques ABECASSIS J GAUTHIER M F AUTRAN J C 1990 La fili re bl dur p tes alimentaires apports compl mentaires de la technologie et de la g n tique dans l am lioration de la qualit IAA 6 475 482 ABDELGUERFI A 1993 Evaluation des besoins en mati re de renforcement des capacit s n cessaires la conservation et l utilisation durable de la biodiversit importante pour l agriculture Rapport de synth se 65p AUTRAN J C GALTERIO G 1989 Association between electrophoretic composition of proteins quality characteritics and agronomic attributes of durum wheats II Protein quality associations J Cereal Sci 9 3 195 215 BENBELKACEM A SADLI F BRINIS L 1993 La recherche pour la qualit des bl s durs en Alg rie Seminar on Durum Wheat Quality in the Mediterranean Region Zaragoza Spain Options M diterran ennes A 22 61 65 BOUZERZOUR H ABBAS K BENMAHAMMED A 2003 Evaluation des besoins en mati re de renforcement des capacit s n cessaires la conservation et l utilisation durable de la biodiversit importante pour l agriculture Cas des c r ales des l gumes secs et des plantes fourrag res et pastorales Projet ALG 97 G31 PNUD Alger 22 23 01 2003 42 P DEBEACKE Ph NOLOT JM BATAILLON P RAFFAILLAC D 2000 Evaluation d itin raires techniques pour le bl dur dans le Sud Ouest de la France Op
305. i rement en fin de cycle Or c est ce moment l que des s cheresses printani res peuvent survenir Les principales caract ristiques recherch es par les transformateurs de bl dur sont de deux ordres ABECCASSIS et al 1990 l aspect des p tes elles doivent pr senter une couleur jaune ambr e mesur e par l indice de jaune sans teinte brune indice de brun ni piq res noires taux de moucheture crit res importants dans la mesure o la r glementation interdit l addition de colorants dans les p tes ou dans leur emballage la qualit culinaire elle se caract rise par la fermet et l lasticit des p tes apr s cuisson C est l azote pr sent dans le sol en fin de cycle qui assure la vitrosit du grain r duit le mitadinage et assure ainsi la qualit Les conduites culturales actuelles en bl dur se caract risent par peu d apports d azote BENBELKACEM et al 1993 R ussir faire ext rioriser les qualit s semouli res et pasti res du bl dur passe donc par le fractionnement des apports d azote Tableau 1 Le bl dur n cessite donc un pilotage de la fertilisation azot e tout en finesse Fractionnement de la dose d azote apport e 1 3 au semis 2 3 au stade pi 1 cm 1 3 au semis 1 3 au stade pi 1 cm 1 cm au stade montaison 2 3 au stade pi 1 cm 1 3 au stade montaison 1 3 au stade pi 1 cm 2 3 au stade montaison Dose d azote 46 unit s 92 unit s 46 unit
306. ial d assurer la mobilisation des diff rents gisements de mati re organique boues r siduaires de station d puration des eaux us es composts d ordures m nag res vers le secteur agricole L agriculture mini re de la p riode coloniale n a donc pas totalement disparu L emploi de la charrue s est accru Le labour provoque la min ralisation rapide du peu de mati re organique apport e au sol par les racines seule fraction ayant chapp la dent des moutons Ces derni res ann es l am lioration du niveau de vie de la population a provoqu une demande accrue en viande ovine On peut donc se demander si la g n ralisation du labour correspond nos conditions agro climatiques Des agronomes et agriculteurs S tif innovent en d veloppant des techniques de non labour avec la pratique du semis direct pr servant ainsi l humus du sol ASSURER LA QUALITE PAR LE PILOTAGE DE LA FERTILISATION AZOTEE Si les engrais azot s peuvent tre un moyen d am liorer les qualit s semouli res et pasti res des bl s durs leur emploi n cessite certaines r gles L Institut Technique des Grandes Cultures ITGC pr conise ainsi une gestion fine de la fertilisation azot L ITGC met en ligne sur son site internet des essais qui montrent que de nettes r ductions du taux de mitadinage sont obtenues en fractionnant les apports d azote On peut cependant remarquer l absence d une tradition d analyses de sols annuelles avant d apporter ce type d eng
307. iale L irrigation d appoint rationalise la consommation de l eau et de l nergie elle vite le d veloppement des mauvaises herbes qui l inverse poussent souvent dans les parcelles irrigu es par seguia De plus elle r duit les effectifs employ s et offre l agriculteur la possibilit de cultiver des superficies plus tendues Les cultures fourrag res et l levage des activit s compl mentaires 55Parall lement les producteurs d montrent un int r t croissant pour les cultures fourrag res en lien avec lessor de l levage une plus grande chelle jusqu ici absent des mod les agricoles sahariens Durant la campagne 2007 2008 une superficie de 306 ha irrigu s tait ainsi d di e ces cultures orge sorgho avoine soja et triticale dans les p rim tres de grande mise en valeur De plus la CCLS a fourni les semences en orge pour 210 ha lors de la campagne agricole 2008 2009 Illustration de ces nouvelles pratiques deux propri taires enqu t s en 2008 r servaient la majorit des rampes pivots aux cultures fourrag res pour alimenter leurs cheptels la premi re exploitation de 1 500 ha situ e Inzeghmir et la seconde de 250 ha localis e Sbaa Le cheptel de chacun de ces propri taires atteignait alors 800 t tes ovines environ Dans ce contexte ces cultures sont rentables et trouvent facilement des d bouch s Les besoins en produits fourragers sont galement exprim s par la population
308. ication du syst me de subvention du prix du pain Une telle conjoncture pourrait entra ner de s rieuses modifications dans les fa ons de travailler au niveau des exploitations agricoles Avec l adh sion l OMC le Maroc a connu une telle situation Cet accord a aboutit la lib ralisation du march des c r ales Il pr voit en effet l abandon du commerce d tat ainsi que des monopoles d importation Quant aux politiques de restriction quantitatives l importation des c r ales celles ci sont revues la baisse D s la signature de ces Accords les pouvoirs publics marocains ont d adopter une nouvelle loi sur le commerce international pr voyant la limitation des interventions du gouvernement et ent rinant le principe de la libert du commerce international De ce fait c est tout le syst me de commercialisation des c r ales mise en uvre par l Office National Inter professionnel des C r ales qui a d tre revu dans le sens d une plus grande lib ralisation L Office a ainsi perdu son monopole sur les importations Quant au gouvernement il a d renoncer la fixation des prix des c r ales pour le remplacer par un m canisme de r gulation travers les droits de douanes dont doivent s acquiter les importateurs D un seul coup le prix des c r ales s est trouv fix en r f rence par rapport au march mondial Pour les producteurs les cons quences de cette lib ralisation se sont progressivement traduites p
309. ices avec par exemple dans les cas extr mes le remplacement du bl par l avoine qui a un meilleur pouvoir concurrentiel sur les adventices et qui sera p tur e ou r colt e en fourrage pour exporter les semences d adventices D B Il nous faut multiplier le nombre de cultures dans la rotation et le mode de r colte Ainsi contrairement un foin de vesce avoine l ensilage de la vesce avoine r duit consid rablement l ensemencement du sol en graines d adventices Pas de recours au travail du sol Le travail du sol n est jamais voqu pour g rer les adventices enfouissement des semences avec un travail profond co t temps de travail et rosion le rendent conomiquement impossible faux semis qui fonctionnerait mal faute de pluies Au contraire il est vit notamment lors du semis par des agriculteurs ayant opt pour des semoirs disques plut t qu dents de mani re limiter la perturbation du sol au semis qui favoriserait la lev e d adventices dans les cultures Un minimum de perturbation est cependant recherch car l application de trifluraline avant semis est tr s fr quente D B Notez la volont de ne pas revenir au labour Le semis direct reste la solution en milieu semi aride Le ray grass une adventice r sistante aux herbicides La situation australienne au niveau de la r sistance n est pas li e au hasard Le ray grass a t introduit l origine pour les p tures En effet le mou
310. iennent de v ritables passeurs de savoir L apport des agriculteurs un syst me d innovations techniques Une innovation peut tre consid r e comme un changement dans le processus de pens e visant ex cuter une action nouvelle A ce titre elle est diff rente d une invention dans le sens o elle s inscrit dans une perspective applicative AMABLE 2001 d fini une conception minimale d un syst me d innovation comme l ensemble des institutions et organisations qui concernent directement la science ou la technologie puis par extension les institutions en amont comme le syst me ducatif ou en aval l industrie et enfin l ensemble des activit s conomiques A un niveau national les syst mes d innovation d signent toutes les activit s favorisant l emploi la croissance la cr ation et le d veloppement des entreprises et leurs comp titivit Consid r s au niveau de l entreprise les syst mes d innovations d signent g n ralement les m thodologies les processus et les techniques la disposition de l entreprise afin que celle ci am liore sa comp titivit Trop souvent dans un syst me d innovations techniques l agriculteur est consid r comme devant tre un r cepteur passif de l innovation Pourtant par l adoption des innovations qui lui sont propos es l agriculteur acquiert un savoir faire particulier susceptible de contribuer une efficacit meilleure du syst me d innovations Abordant la qu
311. ient issues de la descendance d un tr s petit nombre de g niteurs tr s apparent s au le plan g n tique Des projets tels GARICC pr voient l largissement de cette base g n tique du bl dur afin notamment de disposer des g nes n cessaires pour faire face aux nouvelles contraintes de la production fran aise de bl dur tels le changement climatiques la s cheresse et de nouveaux parasites B Des vari t s adapt es aux caract ristiques agro climatiques du terroir La typicit des vari t s de bl dur du terroir alg rien repose sur plusieurs caract ristiques dont la r sistance aux p riodes de s cheresse printani res Mesurant l effet de signaux lumineux mis par les feuilles suite un stress hydrique ERNEZ et al 1991 montrent de remarquables adaptations chez les vari t s locales Tableau 2 Vari t s Param tre physiologique q Origine Hedba 3 96 Alg rie Waha 95 Mexique Bidil7 M B Bachir O Zenati 92 94 Alg rie Tassili 88 Alg rie Acsad 65 62 Syrie Tomclair Durtal Durelle 39 49 France Tableau 2 Effet d un stress hydrique rapide sur la composante photochimique q de l extinction de la fluorescence chlorophyllienne l tat stationnaire de quelques vari t s de bl dur ERNEZ et al 1991 Ces vari t s poss dent galement des caract ristiques semouli res particuli res Contrairement au bl tendre dont l amande est friable le bl dur n
312. inaire variabilit inter annuelle tableau 2 Ann es Kg d azote du sol apr s analyse fin janvier Minima moyenne Maxima 2005 20 40 62 2006 61 107 162 2007 80 137 159 2008 40 71 138 2009 40 104 198 2010 42 77 118 2011 20 63 158 Tableau 2 Moyennes et fourchettes des teneurs en azote mesur es derri re bl dur horizon 0 60 cm dans la zone Mauguio Lunel de 2005 2011 Chambre d Agriculture de l H rault 2011 Mais cette variabilit inter annuelle se double d une variabilit selon le pr c dent cultural Tableau 3 Le niveau moyen d azote du sol mesur la sortie de l hiver varie selon diff rents pr c dents Chambre d Agriculture de l H rault 2010 Il peut tre de seulement 65 kg d azote par hectare contre 118 kg derri re melon voire 104 kg derri re bl dur Mais pour un m me pr c dent ces valeurs varient Ainsi une moyenne de 104 kg recouvre une parcelle avec un reliquat azot de 40 kg avec une fumure ajust e prise en compte des reliquats et dans le cas d un bl dur ayant atteint le rendement objectif Pr c dents Moyenne kg N ha Bl dur 104 40 198 Melon 118 70 135 Colza 77 Ma s semence 65 Pois prot agineux pois chiche 121 Tableau 3 Niveau moyen d azote du sol mesur la sortie de l hiver selon diff rents pr c dents Chambre d Agriculture de l H rault 2011 Mesure sur une parcelle avec une fumure aj
313. ins stimuler la germination d adventices A contrario le travail du sol sur le rang g n re un tat structural fortement boulevers Avec des strip tillers de type am ricain la bande travaill e pr sente un tat structural proche d un pseudo labour Les r sidus de culture ou du couvert pr sents initialement en surface sont assez fortement enfouis et dilu s dans le profil Sur un pr c dent avec un solide syst me racinaire fascicul prairie gros couvert de gramin e l enfouissement de touffes de gramin es peut laisser un sol creux difficile rappuyer en particulier avec un strip tiller de type am ricain travaillant peu de temps avant le semis De ce point de vue le travail des bandes de semis avec des outils anim s de type Rotasemis ou Parasemis est adapt au semis de ma s derri re une d rob e Il est aussi envisageable d am liorer le travail du strip tiller en passant deux fois l outil Eviter les conditions plastiques Le strip till cr e id alement sous la semence de la culture un horizon meuble et rappuy favorable son enracinement Si le strip tiller est pass en conditions trop humides sol plastique ou ventuellement trop s ches sol tr s dur la structure du sol cr e peut tre grossi re et ventuellement creuse Pour viter cela il faut en particulier travailler suffisamment t t les sols argileux en g n ral en automne Il faut galement tre vigilant en cas de sol tr s sec
314. int r t qu il y avait r cup rer les tubulures sprinklers des rampes pivots abandonn es des ferronniers les ont raccourcis et ont coud chacune des extr mit s c est en somme la version agricole du tourniquet de jardin ce bricolage peu co teux assure entre autres de belles r coltes M C te cit dans Bisson 2003 p247 25 La khemassa vient du mot khamm s un m tayer r tribu au cinqui me de la r colte Le propri taire assure dans ce contrat l eau le fumier les semences les outils et le choix des cultures Le khamm s fournit la force de travail assure l irrigation du jardin et participe l ensemencement et la r colte ainsi qu au curage de la foggara en recevant un salaire comme tous les ouvriers d entretien 26 La kherrassa est une forme de location qui vient du mot kherrass Ce dernier loue l eau et la terre et apporte les outils et les semences Le kherrass a la libert dans le choix des cultures la production mara ch re lui revient ainsi qu une part des dattes Les cercles c r aliers ont redessin le paysage agricole de la r gion La surface irrigu e par une seule rampe pivot peut d passer celle de plusieurs palmeraies traditionnelles Mais au del des caract res paysagers c est bien la structure fonci re des exploitations qui constitue la r elle mutation Si les palmeraies traditionnelles peuvent concentrer un grand nombre d exploitants sur des superficies r duites
315. int r ts de la fili re c r ales CEREALIERS ANTICIPER SUR L AVENIR A travers le grain les c r aliers produisent un produit fondamental pour l alimentation humaine et animale De fa on tonnante en Alg rie la moisson d s qu ils sont en possession des grains ils n ont qu une h te s en d faire et le livrer un office public l OAIC Ils vont m me parfois jusqu attendre deux trois jours devant les docks des CCLS tant l affluence est forte Les prix de cession du grain 40 au dessus du prix mondial sont extr mement r mun rateurs et expliquent cet engouement Avec ces grains les triturateurs r alisent des marges cons quentes Mais ces prix seront ils ternellement aussi r mun rateurs Qu en sera t il lorsque ce ne seront plus des d cisions administratives qui permettent de fixer les prix mais les forces du march mondial Tout chef d entreprise se doit d anticiper l volution du march au niveau duquel il livre sa production Afin de se pr parer toute volution du march du grain en Alg rie selon les situations les c r aliers peuvent opter pour diff rentes strat gies Avant toute chose ils doivent am liorer la qualit de leur production afin de r pondre au cahier des charges des triturateurs locaux Rappelons que ces derniers terme pourraient avoir la possibilit de s approvisionner enti rement sur le march internationnal L int r t des c r aliers locaux serait de pouvoir contin
316. inter annuel du niveau d azote min ral tableau 7 Ann es Kg d azote du sol apr s analyse fin janvier Minima moyenne Maxima 2005 20 40 62 2006 61 107 162 2007 80 137 159 2008 40 71 138 2009 40 104 198 Tableau 7 Evolution du niveau moyen d azote du sol mesur la sortie de l hiver Chambre d Agriculture de l H rault 2011 Le niveau moyen d azote du sol mesur la sortie de l hiver varie selon diff rents pr c dents Chambre d Agriculture de l H rault 2011 Il peut tre de seulement 65 kg d azote par hectare contre 118 kg derri re melon voire 104 kg derri re bl dur Mais pour un m me pr c dent ces valeurs varient Ainsi une moyenne de 104 kg recouvre une parcelle avec un reliquat azot de 40 kg avec une fumure ajust e prise en compte des reliquats et dans le cas d un bl dur ayant atteint le rendement objectif Cette m me 13 Cette longueur de paille permet d envisager la r colte d une plus grande biomasse pouvant servir la production d agrocarburants de seconde g n ration 14 Il faut 3 5 kg d azote pour laborer un quintal de grain moyenne comprend galement un reliquat azot de 198 kg correspondant un bl dur en sol riche en mati res organiques avec une fertilisation non ajust e cumul et un rendement r alis 70 du rendement objectif Sur un pr c dent comme le bl les carts observ s vont de 1 5 en 2009 Cela d montre l int r t d une analy
317. ion des enqu tes rendement et teneur en P2O5 des parcelles peuvent permettre d tablir des seuils de fertilisation Les derni res avanc es en mati re de comportement du P dans les sols fort pouvoir fixateur montrent la n cessit d apporter cet l ment au plus pr s des besoins de la plante En effet les travaux de Fardeau 2005 ont montr que le CRU d un engrais phosphat type superphosphate diminue significativement lorsque le temps de contact avec le sol augmente Les amendements organiques et notamment les boues r siduaires exemptes d l ments trace m talliques s av rent int ressantes Non seulement elles apportent du P mais en plus contribuent une meilleure phytodisponibilit du P du sol La plus grande disponibilit locale de diff rentes formes d engrais phosphat s dont certains dit pouvoir acidifiant permet le recours une fertilisation mieux adapt e aux sols forts pouvoir fixateur La mise la disposition des exploitations de ce type d engrais constitue une avanc e majeure A moyen terme il s agit d utiliser les m canismes morphologiques et physiologiques d acquisition du P du sol existant chez certaines esp ces notamment les l gumineuses Celles ci connues jusqu pr sent pour leur facult d utiliser l azote de l air montrent galement une bonne aptitude mobiliser le P du sol Diff rents axes de recherche sont possibles Utilisation de cultures associ es de
318. ion du prix de la farine Les quantit s de farine pouvant tre achet es par les boulangers ne sont plus rationn es Chaque boulangerie est par ailleurs dot e de 2 lecteurs de carte puce de marque SMART UNE REFORME MUREMENT REFLECHIE Ce projet a t longuement r fl chi par les autorit s gyptiennes Il avait t imagin d s 2003 Et le pr sident Mohamed Morsi avait m me annonc sa future mise en place avec seulement 3 galettes prix subventionn par personne Il faut dire que les derni res tentatives d augmentation du prix du pain s taient sold es par des meutes En 1977 le pr sident Sadate avait t oblig d annuler une augmentation du prix du pain suite de violentes meutes Et en 2011 lors de la r volution qui a entrain la chute de Hosni Moubarak les manifestants scandaient Pain libert justice sociale C est dire si le sujet est sensible L utilisation de cartes puces a d abord tait test e dans les villes de Port Sa d et d Isma lia d s janvier 2013 avant d tre largie aux autres provinces Maintenant que les derniers gouvernorats ont t concern s par la r forme c est 69 millions d Egyptiens sur 86 soit 80 de la population qui utilisent cette carte puce R sultats dans les premi res villes o la r forme a t lanc e les suventions ont t r duites de 30 Quant au sac de farine de 50 kilo il est pass de 16 livres Egyptiennes 155 1 La majorit des conso
319. ion est de l ordre de 1 5 milliards de DA Certains transformateurs de bl dur ont des capacit s install es de l ordre de 700 T jour Un approvisionnement en bl dur de qualit est pour eux une question vitale Mais tant donn e la production record de ces derni res ann es les pouvoirs publics ont nettement r duit les couteuses importations de bl s durs Mais les silos de l OAIC plein ras bord de bl dur local n ont pas trouv preneur DES VARIETES LOCALES DE QUALITE MAIS PEU PRODUCTIVES Alors comment am liorer la qualit de nos bl s durs Un bl dur de qualit c est un grain vitreux ambr presque transparent un peu comme pour la deglet nour C est ce type de grain qui donne le plus de semoule Les solutions techniques sont connues des agronomes alg riens Pour liminer les graines de mauvaises herbes il s agit de d sherber chimiquement les parcelles Contre les grains malades il faut pratiquer le traitement des semences Pour viter tout risque de grains moisis et m lang s des corps trangers il faut am liorer les conditions de stockage des grains Il existe bien des solutions pour liminer les impuret s dans les lots de grains destin s la semoulerie tri m canique ou optique Mais ces solutions reviennent cher et sont surtout r serv es pour la production de semences Il s agit galement d utiliser des vari t s aux propri t s semouli res et pasti res reconnues Mais afin que les potentialit s d
320. ionner la propagation de l orobanche la strat gie choisie a t de retarder le semis de la f verole au maximum en laissant germer les graines d orobanche pr sentes sur le sol et de faire un passage de cover crop recrois avant le semis Cette solution n entre pas dans une logique SD on peut envisager un traitement au glyphosate 360 g litre la dose de 0 167 litre ha d s l apparition des premi res fleurs suivi d un deuxi me traitement 14 jours plus tard ce protocole donne d assez bons r sultats condition de respecter le d lai prescrit entre les deux traitements Dans le choix des cultures les plantes racine pivotante sont privil gier pour leur action sur la structure du sol Le colza conviendrait tr s bien dans la zone sub humide Mateur Jendouba B ja d autant plus que cette culture a d j t test e en collaboration avec le CETIOM en donnant de bons r sultats Le colza serait un excellent pr c dent pour le bl Le tournesol ol agineux pourrait galement tre une opportunit si une fili re se mettait en place et ce malgr la production de tournesol grosses graines qui est cultiv manuellement avec un rendement pouvant atteindre 500 kg ha densit 5000 pieds ha 4 dinars le kg La graine de colza et de tournesol peut elle int resser les triturateurs Tunisiens qui pourraient valoriser les tourteaux aupr s des leveurs Chapitre 5 DESHERBAGE EN GRANDES CULTURES ALGE
321. ions les enjeux sont multiples Une vari t haut rendement permet de maximiser le revenu de l agriculteur Les vari t s de bl s durs introduites peuvent permettent des rendements de plus de 50 quintaux Les semences sont vendues par les CCLS Les graines sont tri es d barrass es des impuret s graines de mauvaises herbes grains cass s Sans ces op rations de tri le semis du bl tait accompagn du semis de graines de mauvaises herbes On peut d ailleuyrs observer parfois sous pivot saharien une flore adventices import e du Nord du pays Ensuite elles sont trait es l aide de fongicides emp chant notamment la fonte des semis et d insecticides Si ces op rations assurent une marchandise saine et loyale cela pr sente un co t 5400 DA Quintal selon une enqu te r alis e en 2011 Khenchela par L Merabet Il faut en effet compter le prix des graines de la vari t de bl produite chez un multiplicateur agr le co t des op rations de tri et de traitements phytosanitaires le conditionnement en sacs le transport des semences de la CCLS l exploitation L utilisation de semences certifi es un co t mais les avantages attendus sont consid rables Il peut y avoir quelques inconv nients tel un ventuel retard de livraison qui retardera les semis et donc le rendeme potentiel La solution actuellement retenue en Alg rie est la concentration de la production de semences au niveau
322. iquer localement Le d sherbage m canique des c r ales d hiver confirme son int r t en compl ment d actions pr ventives et d applications herbicides Il peut s ins rer dans des strat gies de d sherbage sur des parcelles faible pression adventices Sous conditions l automne il faut r p ter les passages pour limiter les risques d checs En sortie d hiver le binage est plus efficace mais peut g n rer des pertes de rendement S il a fait ses preuves sur d autres cultures ma s colza tournesol le d sherbage m canique peine encore se d mocratiser sur les c r ales d hiver Et pour cause il ne peut pas se substituer aux herbicides plus souples et plus efficaces Il ne doit s envisager qu en compl ment de leviers aux effets plus marqu s et durables sur les adventices tels que la succession de cultures ou les interventions pendant l interculture encadr JAMAIS SEUL Une fois ces actions pr ventives mises en oeuvre synonymes de potentiel d infestations r duit des parcelles le d sherbage m canique peut faire son entr e dans les itin raires du bl Mais jamais seul Les passages d outils m caniques en culture ne remplacent pas les traitements herbicides C est l un des l ments mis en exergue lors de la compilation de nombreux essais fran ais sur le d sherbage m canique des c r ales d hiver travail r alis l occasion du projet Casdar Optimiser et pr
323. ir la temp rature ambiante de nuit soit de l air r frig r lorsque l air ambiant est trop chaud DES OBSTACLES AU STOCKAGE A LA FERME En Alg rie avant la p riode coloniale a exist une tradition de stockage des grains la ferme Le syst me consistait en des silos souterrains les matmoras Idem au Maroc o les agronomes de l IAV Hassan II essayent de relancer cette technique de stockage Cette tradition est largement r pandu sur les exploitations agricoles pour le stockage de bl s et d orge dans des r gions comme la Chaouia Abda Pr rif Zaer Ces chercheurs notent que les capacit des unit s varient de 15 plus de 200 quintaux Soit une capacit totale dans le pays estim e pr s de 10 millions de quintaux Actuellement les obstacles au stockage la ferme sont li s l absence d quipements modernes mais aussi aux risques de malversations La presse rapporte plusieurs cas o des cargaisons de bl import es c d es bas prix par l OAIC ont t pr sent es aux silos CCLS comme provenant de r coltes locales Quand on sait que l OAIC c de un prix bas le bl import le revendre 4500 DA aux CCLS permet de juteux profits Cette situation fait que les autorit s semblent pr f rer la collecte de la production de c r ales d s la moisson De leur c t les service de douanes et de gendarmerie multiplient les contr les des transports par camions des c r ales Aucun de ces transports n
324. ire de la galette des g teaux ou du couscous Le couscous est ainsi typiquement un plat local Il est d ailleurs inconnu des soci t s arabes du Proche Orient Celle ci consomment essentiellement une autre c r ale le riz Le bl dur est plus particuli rement consomm dans l Est du pays Outre le couscous est pr par le traditionnel khobz ed dar pain de semoule Jusqu au d but des ann es 70 Batna les joueurs des quipes locales de football recevaient comme prime de match un sac de semoule bala smid d une cinquantaine de kilo A partir des populations locales de bl dur pr sentes localement les agronomes fran ais ont s lectionn des vari t s paille haute Bidi Hedba Oued Zenati Biskri caract ris es par leur r sistance la s cheresse et pour certaines au mitadinage LA PRODUCTION AUGMENTE MAIS PAS LA QUALITE Et du bl dur ces derni res ann es nous n en avons jamais autant produit Suite la prime de 1000 DA allou e en plus des 3 500 DA par quintal re us par tout c r alier livrant sa r colte aux Coop ratives de C r ales et de L gumes Secs CCLS l engouement est g n ral Je m oriente vers le bl dur confie la presse M Bachtarzi c r alier membre du tr s pris club des 50 quintaux Le revers de la m daille de cette politique incitative des prix fait que que certains c r aliers n ont en t te que la quantit de grains livr s aux CCLS Ils en oublient m me la
325. is Bien qu encourager l exp rience du r seau Benamor ne pourra atteindre sa pleine efficacit que par une d multiplication chaque petite r gion c r ali re Il faut en effet savoir qu en agriculture on ne d cide pas d un programme fongicide unique Celui ci est moduler en fonction de la sensibilit desvari t s utilis es localement des doses de semis et de la pluviom trie locale Idem concernant le pilotage de la fertilisation azot e troitement li e la qualit du grain RENFORCER EN MOYENS HUMAINS LES RESEAUX QUALITE BLE Pour tre d multipli le r seau Benamor devrait avoir sa disposition une arm e de conseillers agricoles de terrain On pourra nous r pondre qu il existe d j des conseillers sur le terrain Mais ces conseillers sont ils effectivement sur le terrain ou bien dans des bureaux Il ne s agit pas de jeter la pierre aux conseillers des DSA et autres structures agricoles Outre leurs t ches administratives et la difficult des moyens de d placement nombre d entre eux sont d un d vouement total la fili re c r ale L urgence du moment implique le d ploiement d un corps de conseillers agricoles qui sillonnent les campagnes Car il ne faut pas se voiler la face si certaines grosses et moyennes exploitations c r ali res adoptent des techniques modernes la masse des exploitations restent en marge du progr s agricole Faut il rappeler que le d sherbage des c r
326. issement initial en capital cons quent Mots cl Mati re organique c r ales boues r siduaires semis direct En Alg rie face aux besoins d une d mographie galopante et d une urbanisation rapide se pose la question cruciale d une reproduction durable des ressources naturelles en agriculture La surface agricole utile est pass e de 0 75 hectare en 1962 0 25 hectare aujourd hui Outre cette utilisation des terres des fins non agricoles le capital que constitue le sol fait face un mal insidieux la baisse du taux de mati re organique MOS des sols de grandes cultures Il est souvent bien inf rieur au taux de 2 souhait Mazoyer 1970 Il en est de m me en Tunisie Ben Hassine 2008 Une telle situation n est pas sans cons quence sur le niveau des productions et sur leur reproductibilit En effet moins de MOS signifie une instabilit plus grande des agr gats formant le sol et donc une plus forte sensibilit l rosion En Alg rie l rosion peut emporter 2000 4000 tonnes de terre par km2 et par an Demmak 1982 Le sol n chappe donc pas ce constat fait par Bedrani 1993 la croissance de la population entrainant la croissance des besoins la tendance a t de d capitaliser d frichage rapide des terres steppiques accroissement inconsid r de la charge des troupeaux surexploitation des nappes st rilisation de terres par irrigation avec des eaux trop sal es et insuffisamment drain es La baisse d
327. it moyenne d adventices d truites Le d sherbage m canique un compl ment pas un rempla ant des herbicides cela dans les conditions humides fran aises D BELAID e Tout chimique 50 donn es 85 e Mixte avec premier passage m canique 5 donn es 80 e Mixte avec premier passage chimique 14 donn es 70 e Tout m canique 62 donn es 50 Figure 2 Efficacit s moyennes de d sherbage obtenues avec diff rentes strat gies mixtes Efficacit moyenne en d adventices d truites Mixte avec premier passage m canique Mixte avec premier passage chimique Des r sultats al atoires en strat gies mixtes Figure 3 Pourcentage de situations selon cinq niveaux d efficacit obtenues apr s un passage de herse trille en pr lev e ou en post lev e de c r ales d hiver pour trois campagnes d essais en Lorraine 30 situations en pr lev e et 17 en post lev e entre 2009 et 2011 Pour un passage de herse trille les efficacit s sup rieures 50 sont satisfaisantes Elles sont tr s li es aux conditions d intervention Si ces conditions sont optimales un passage pr coce peut valoir le coup Figure 4 Peu de jours disponibles l automne 4 ann es sur 5 Remarque ce n est pas le cas dans les conditons alg riennes ndlr Nombre de jours disponibles par d cade pour le d sherbage m canique d un bl sem le 25 septembre dans les argiles lourdes non calcaires de Metz v nombre minimum atteint
328. itre des missions d tudes d centralis es devraient pouvoir aller tudier ce qui se fait au del de nos fronti res Il devrait tre inclus dans les contrats d importations de c r ales le principe d changes d tudiants agronomes de cadres techniques et de cadres paysans nationaux vers les pays les plus proches LE REGNE DE LA BAGUETTE DE PAIN PARISIENNE Vue la gravit de la question les solutions sont envisager galement en amont de la production Des informations v rifier faisaient r cemment tat sur le net d un cas local d emploi de bl tendre import la place d orge pour nourrir des animaux C est dire la pression qu exerce l levage sur la fili re c r ali re De la semoule made in DZ a t r cemment test e avec succ s par l Eriad dans le m lange qui sert confectionner la baguette parisienne Ce type de baguette est actuellement devenu la r f rence d Alger Tamanrasset Outre l incorporation de bl dur ne serait il pas possible d envisager des types de m langes de farines encore plus conomiques On peut penser par exemple l utilisation de plus de farine compl te la place de la farine blanche Actuellement en Alg rie le son et les issues de meunerie sont destin s l levage On peut galement penser des m langes de farine de bl tendre et de farine d orge Outre le fait qu il est plus facile de cultiver de l orge en Alg rie cette c r a
329. its bancaires La Banque de l agriculture et du d veloppement rural BADR a ainsi accord aux agriculteurs plus de 7 milliards DA au cours de la p riode 1985 1889 Mabrouk 2008 L investissement s est ensuite focalis sur l lectrification rurale et la r alisation des pistes agricoles au fur et mesure de l am nagement des p rim tres Hautement m canis e cette agriculture s est orient e essentiellement vers la c r aliculture en mobilisant des capitaux inversement proportionnels aux moyens humains photo 1 24Toutefois l quipement des p rim tres de la grande mise en valeur demeure limit lorsqu est tabli le bilan programmation r alisation La crise conomique cons cutive la brutale chute des cours du p trole qui a durement affect le pays partir de 1986 Mekid che 2009 a notablement r duit l engagement de l tat dans cette action de d veloppement agricole 25Au del des mutations techniques la transition de la petite exploitation voire de la micro exploitation intensive la grande exploitation agricole a introduit une nouvelle forme dans le paysage rural saharien carte 4 Les cercles c r aliers ont redessin le paysage agricole de la r gion La surface irrigu e par une seule rampe pivot peut d passer celle de plusieurs palmeraies traditionnelles Mais au del des caract res paysagers c est bien la structure fonci re des exploitations qui constitue la r elle mutation
330. ive fertilizers in Western Australian soils a review of one hundred years of research Ferti Res 22 79 95 BOLLAND et al 1999 CHIEN S H MENON R G 1995 Factors affecting the agronomic effectiveness of phosphate rock for direct application Fert Res 41 227 234 FARDEAU JC MOREL C BONIFACE R 1991 Cin tiques de transfert des ions phosphate du sol vers la solution du sol param tres caract ristiques Agronomie 11 787 797 FARDEAU JC 2000 Estimation de la biodisponibilit des l ments nutritifs contenus dans les produits r siduaires organiques Ing nieries 21 15 28 FARDEAU JC 2005 Dynamique du phosphore et du potassium dans le syst me sol plante Dans Fertilisation P K raisonner pour agir ARVALIS Institut du V g tal p 12 19 GAHOONIA T S NIELSEN N E 1997 Variation in root hairs of barley cultivars doubled soil phosphorus uptake Euphytica 12 1997 Vol 98 3 pp 177 182 GAHOONIA T S Gahoonia T S Claassen N Jungk A 1992 Mobilization of phosphate in different soils by ryegrass supplied with ammonium or nitrate Plant Soil 140 241 248 GARDNER WK BOUNDY KA 1983 The acquisition of phosphorus by Lupinus albus L IV The effect of interplanting wheat and white lupin on the growth and mineral composition of the two species Plant Soil 70 391 402 GAMUYAO R HYOUN CHIN J PARIASCA TANAKA J PESARESI P CATAUSAN S DALID C SLAMET LOEDIN I TECSON MENDOZA EM MATTHIAS WISSUWA H
331. l engrais pr sente en th orie un certain nombre d int r ts attention tout de m me le contact direct des granules avec les racines mergentes peut engendrer des ph nom nes de toxicit pr judiciable aux nombres de plantes lev es et in fine la production Une attention toute particuli re doit donc tre apport e au mode de localisation test et ses cons quences voir article suivant Toutes les grandes cultures concern es en PK S agissant de la fertilisation PK toutes les grandes cultures sont a priori concern es par une localisation au semis La pertinence de la technique est d autant plus grande que la culture est exigeante concernant ces l ments et que les teneurs l analyse de sol sont basses Concernant l azote les cultures consid rer en priorit sont celles ayant besoin d apport d engrais en d but de cycle alors que les ph nom nes de pertes peuvent tre importants Il s agit des cultures implant es de la fin de l hiver au printemps comme l orge de printemps le ma s ou la pomme de terre Tout d pend du type de semoir Evaluer si une technique de localisation d engrais est pertinente d un point de vue technico conomique revient d terminer si son utilisation permet une conomie de dose d engrais et ou une augmentation de la production par rapport une strat gie d apport en surface L ventuel b n fice doit alors tre mis en regard avec l investissement supp
332. l gumes secs vont se traduire par une am lioration quantitative et qualitative Pour la premi re fois et sur trois ann es cons cutives la production c r ali re a volu entre 42 5 millions et 62 millions de quintaux contre une production moyenne ces deux derni res d cennies ne d passant pas les 27 millions de quintaux Approvisionnement et r gulation du march Outre les aspects li s l encadrement de la production nationale l OAIC assure galement la mission de r gulation et de s curisation des approvisionnements du march national en c r ales en veillant la disponibilit continue et r guli re des produits commercialis s en tous points du pays En mati re d approvisionnement la structure charg e du commerce ext rieur se trouve de par ses attributions au centre de la mission d approvisionnement son activit l ins rant naturellement dans la fonction trade L Office approvisionne ainsi quotidiennement plus de 450 minoteries et semouleries travers l ensemble du territoire national apr s valuation des besoins des unit s de transformation des ressources procur es par la collecte de la production nationale via les organismes stockeurs et des quantit s importer pour assurer de mani re r guli re l approvisionnement des utilisateurs et la constitution de stocks de r gulation A noter que l activit des importations de c r ales qui vient en appoint la production nationale rev t
333. l mentaire que repr sente le syst me de localisation sur le semoir Pour cette raison et aussi parce que le mode de positionnement de la graine est un crit re primordial consid rer ventuelle toxicit par contact des jeunes racines avec les granules d engrais les r sultats sont souvent sp cifiques du semoir consid r Ils sont extrapolables avec pr caution Int r t plut t limit avec les oligo l ments Les corrections des carences en oligo l ments sur ma s et c r ales pailles se raisonnent l aide d une combinaison d indicateurs incluant l observation des sympt mes associ e des analyses de sols et ou des analyses de plantes Comparativement aux l ments majeurs que sont l azote le potassium et le phosphore la fr quence des probl mes rencontr s est faible Lorsqu ils surviennent des solutions de correction avec des apports en surface permettent en g n ral de les r soudre Le gain technico conomique li la localisation des oligo l ments au semis semble donc peu probable dans de nombreuses situations agronomiques L ESSENTIEL La localisation d engrais azot serait donc d autant plus int ressante que les conditions d absorption en surface sont mauvaises Enfouir l azote au moment du semis peut tre pertinent pour les cultures recevant des apports en d but de cycle comme la pomme de terre Jean Pierre Cohan jp cohan arvalisinstitutduvegetal fr Christine Le So
334. l au nombre d hectares de l exploitation L assembl e g n rale du Ceta lit un conseil d administration et un pr sident de Ceta pour 4 ans L animation technique du CETA est r alis e par un conseiller technique r mun r par la Chambre d Agriculture L affectation du conseiller est soumise l approbation du CETA La production d orge brassicole a la particularit d exiger un taux de prot ines des grains ne d passant pas 10 Tout d passement de ce taux entra ne des p nalit s Cela implique pour les agriculteurs de ma triser leur fumure azot e S il s agit d apporter l azote n cessaire au rendement maximum il est aussi n cessaire d viter tout exc s d azote faisant passer le taux d azote du grain au del de la limite des 10 Afin de r pondre aux cahiers des charges de la brasserie le CETA a organis une enqu te culture Il s agit pour les adh rents de consigner sur un formulaire envoy par le conseiller au moment de la moisson les principales caract ristiques de leur itin raire technique et d y adjoindre le rendement obtenu ainsi que le taux de prot ines du grain Sont ainsi renseign es les principales op rations de travail du sol le mode de semis les programmes de d sherbage de protection fongicide et insecticide Traditionnellement le conseiller du CETA organise une campagne de mesure du reliquat azot du sol la sortie de l hiver pour les parcelles consacr es aux c r ales d hiver Un tiers des adh re
335. l eau de pluie En conduite classique afin de ne pas tre pris de cours l agriculteur est parfois amen travailler le sol d s le mois de septembre voire d s le printemps lorsqu il s agit d un labour de jach re Or cette pratique en sol sec est usante pour le tracteur la charrue peine retourner le sol sec et le moteur du tracteur chauffe Le semis direct permet de ne commencer la campagne de semis qu au moment optimum octobre novembre apr s de premi res pluies Le semis direct n entra nant pas de retournement de sol il y a une meilleure conservation de l humidit du sol En effet des agronomes ont montr qu un simple passage de cover crop provoque une perte de 10 millim tres d eau emmagasin e dans le sol Les travaux r alis s dans la Mitidja montrent que fin mai les parcelles en semis direct pr sentent un taux d humidit de 10 7 contre 9 7 en semis conventionnel et de 8 4 d but juin en semis direct contre seulement 7 1 en semis conventionnel Ces diff rences apparaissent minimes Cependant il s agit l d un moment crucial pour le bl C est ce moment l que les r serves d amidon accumul es dans les feuilles migrent vers les grains Cette migration ne peut se faire que si la plante dispose d assez d eau Les agronomes ayant men s les essais expliquent cette meilleure humidit du sol par une r duction de la porosit du sol Selon Mr O Zaghouane de l ITGC le labour cr e des vides pores dans le sol ce qui f
336. l enregistr de 400 mm avec un d ficit marqu pour les mois de mars et avril au niveau de la ferme ITGC de kh mis Meliana repr sentative de la zone de production des plaines int rieures du Haut Chellif sur la base d un suivi de l humidit et le d clenchement de l irrigation la limite de 60 de la capacit au champ du sol ont montr que l apport de 100 mm r partie en 25mm pour chacun des stades tallage gonflement piaison et floraison a permis un gain de rendement de 17 q ha par rapport au t moin conduit en conditions pluviales tableau 4 Tableau 4 Rendements enregistr s Khemis Meliana campagne 1997 98 IRRIGATION COMMENT ALLIER EFFICACITE ET GESTION DES RESSOURCES DISPONIBLES Beno t MOUREAUX ARVALIS Institut du v g tal Prioriser les apports entre les parcelles et les diff rentes cultures selon le milieu et le mat riel est un des enjeux du pilotage de l irrigation Pr cisions de Thibaud Deschamps ing nieur r gional Poitou Charentes chez ARVALIS Institut du v g tal charg de la th matique gestion de l eau Perspectives Agricoles Des conomies d eau et d nergie sont elles possibles Thibaud Deschamps En permettant une meilleure adaptation l ann e climatique les outils de pilotage de l irrigation facilitent l atteinte de ces objectifs En situation de disponibilit en eau suffisante par rapport aux besoins 8 ann es sur 10 la diminution des volumes d eau utilis
337. l est possible de semer de l avoine au sein m me d une luzerne Cela semble utopique Pourtant Lucien SEGUY du Cirad montre sa faisabilit en Tunisie La possibilit de ce type d association de culture r side dans la possibilit de profiter des cycles de croissance d cal s des deux cultures Alors que l avoine a un maximum de croissance en hiver et au d but printemps ce maximum de croissance se situe en t pour la luzerne Par ailleurs l avoine profite de l azote atmosph rique fix par la luzerne Dans un tel sch ma l id al est de pouvoir r colter l avoine par ensilage Lorsque qu on dispose d irrigation d appoint un semoir pour semis direct peut permettre trois r coltes de fourrages par an En ao t un colza fourrager peut tre install Il peut tre p tur jusqu l automne Un semis de vesce avoine est ensuite r alis La culture est r colt e par ensilage ou foin tr s t t4 au printemps avec dans la foul e un semis de sorgho Seul un semoir pour semis direct permet cette agriculture d opportunit Il permet galement d ensemencer des jach res p tur es A signaler dans d autres conditions climatiques l utilisation du semoir pour semis direct Aitchison C est le cas notamment en Nouvelle Z lande Ce semoir est id al pour semer au sein d une prairie Il a la particularit de poss der une dent en forme de T renvers Cette dent permet de cr er dans le sol un environneme
338. la fertilisation azot e est faite de fa on simpliste Il doit tre consid r dans sa globalit et il est n cessaire de consid rer distinctement l azote min ral et l azote organique pour valuer pr cis ment les flux entre ces deux compartiments et la culture en place CLEYET MAREL HINSINGER 2000 Selon l ann e climatique et selon le niveau d intensification en zone semi aride l utilisation de l azote min ral pourrait constituer toute ou partie de la fertilisation azot e L utilisation de ce type d azote peut se faire selon plusieurs approches pr server d une trop forte min ralisation la mati re organique produite annuellement enrichir le sol par des apports exog nes ou favoriser la fixation de l azote atmosph rique par voie symbiotique gr ce des l gumineuses A Pr server le compartiment organique du sol Apr s 8 ann es d essais ANGAR et al 2010 notent dans les conditions semi arides de la Tunisie une am lioration du taux de mati re organique qui concerne tous les horizons du sol Tableau 7 Am lioration confirm e dans les m mes conditions au Maroc par BESSAM et MRABET 2001 Profondeur du sol Avec semis Avec semis direct conventionnel 0 10cm 1 5 2 17 10 20 cm 1 3 2 1 20 30 cm 1 5 2 05 30 40 cm 1 5 1 9 Tableau 7 Taux de mati re organique du sol selon le type de semis ANGAR et al 2010 Sous climat temp r des travaux d Arvalis ex ITCF mo
339. lace dans le Touat proximit de la ville d Adrar principal march urbain de la r gion avec 63 000 habitants en 2008 Yousfi 2011 Ce projet de d veloppement d une agriculture capitaliste le Complexe agroalimentaire du Sud CAAS a t initi par des promoteurs priv s du Nord du pays organis s en soci t par actions SPA Il tait pr vu la r alisation d un complexe agroalimentaire ainsi que la mise en valeur de 30 000 ha destin s des cultures industrielles tomates betterave ol agineux des c r ales des fourrages et de la semence de pomme de terre La fourniture et la mise en place des quipements du complexe ont t assur es par une soci t espagnole L entreprise a amorc ses activit s par la mise en culture de 3 500 ha de cultures mara ch res et en exploitant cinq rampes pivots pour la c r aliculture photo 2 L entreprise a galement construit une usine de concentr et de sauce tomate d une capacit de 1 200 tonnes jour dans la zone d activit au nord de la ville d Adrar Le co t global de l investissement compte tenu des surco ts li s aux contraintes de l environnement et aux conditions locales de r alisation s est lev 6 299 500 000 DA20 Partout la d mesure r gnait deux bassins de stockage de 20 m tres de profondeur s talaient sur un hectare chacun aliment s par 15 forages et raccord s des stations fertilisantes pilot es par ordinateur depuis une tour de co
340. lantes cultiv es sous les tunnels plastiques pr parations des plants en p pini re replantation mise en place du r seau de goutte goutte etc 61La grande mise en valeur agricole a galement attir des Alg riens du Nord De nombreux entrepreneurs issus de secteurs d activit non agricoles commer ants fonctions lib rales retrait s etc ont investi au Touat et au Gourara pour r aliser des b n fices port s par le soutien de l tat et inspir s par la mythologie de l eldorado saharien Ces entrepreneurs ont b n fici titre individuel ou collectif sous forme de soci t responsabilit limit e SARL d exploitations quasiment quip es allant de 100 3 500 ha Le faisceau de contraintes d j voqu pesant sur ce type d exploitation a rendu ardue la t che de ces nouveaux entrepreneurs agricoles dans un contexte de m fiance voire de d fiance ouverte de la part des populations locales Cependant si les checs furent nombreux existent aussi des cas de r ussite Une dizaine de ces entrepreneurs interview s lors des enqu tes de terrain originaires du Nord alg rien Alger Tizi Ouzou Batna ou Souk Ahras maintiennent leurs exploitations agricoles dans des conditions de rentabilit suffisante depuis pr s d une vingtaine d ann es Ils ont parfois su faire jouer les r seaux commer ants de leurs r gions d origine afin d couler des cultures sp culatives ou des produits issus de
341. lation Le montant de l investissement est bien s r prendre en compte Une tude conduite par Arvalis Institut du v g tal montre que pour de petites capacit s 150 t par exemple investir dans un stockage plat ou en cellules enti rement quip dans les deux cas revient pratiquement au m me 137 t 1 pour le stockage plat et 147 t 1 en cellules En revanche mesure que la capacit de l installation augmente le stockage plat devient de plus en plus comp titif 143 t 1 contre 235 t 1 en cellules 1 Co ts r actualis s en 2014 Sachant que dans l tude d Arvalis le stockage en cellules permet d automatiser aussi bien les op rations de remplissage que de vidange et surtout l vacuation du grain pr sence de manutention Les cellules offrent aussi la possibilit d int grer un nettoyeur grain qui facilite le passage de l air de ventilation LA TEMPERATURE MIEUX SUIVIE EN CELLULES Sur le plan purement pratique les deux modes de stockage pr sentent des avantages et des inconv nients Le stockage plat revient en g n ral moins cher et est plus modulable explique Etienne Losser Le hangar avec dalle en b ton peut servir autre chose hors p riode de stockage Construire des cellules verticales mobilise une certaine surface dans les corps de ferme que l on ne peut pas r utiliser entre deux saisons La gestion du stockage diff re galement selon les installation
342. le a des vertus di t tiques reconnues m me par la tr s s v re FDA am ricaine Toujours afin de r duire la pression de l levage sur la fili re c r ale pourquoi ne pas penser des m langes de viande hach e et autres produits avec incorporation d une part de soja textur comme cela se pratique couramment en Europe L heure est la mobilisation des nergies Nous avons longtemps form s des cadres universitaires Sur le terrain existent des cadres paysans qui en d autres temps ont su mener dans le cadre du mouvement national des batailles plus d cisives Il est temps de faire appel plus largement toutes ces potentialit s humaines La bonne gouvernance conomique c est aussi cela AUSTRALIE UNE AGRICULTURE COMPETITIVE ET TECHNOLOGIQUE J r me Labreuche Ludovic Bonin 2010 Les conditions arides australiennes n emp chent pas la production de c r ales Le niveau de rendement est certes limit mais les agriculteurs se sont adapt s en ma trisant leurs charges op rationnelles et de structure Le semis direct y contribue Le niveau technologique des mat riels est plut t bon tr s bon tout en tant amorti sur des structures de grande taille L Australie vient de subir une s rie d une dizaine d ann es plus s ches que la moyenne elle m me pr c d e d une dizaine d ann es plus humides que la moyenne Les agriculteurs australiens se sont adapt s vis vis de potentiels de rendement faibles
343. le et conserv es dans le centre des ressources phytog n tiques de Beltsville au ITGC Maryland USA R cup ration partir de l USDA de la vari t locale Langlois 1527 collect par Guy Langlois en 1940 sur le plateau du Sersou Tiaret Caract risation d cotypes LT G C en collaboration avec Caract risation de 1019 l universit de Constantine cotypes de bl dur INRAA Caract risation de bl s sahariens collect s dans la r gion d Adrar ITDAS tude du comportement vari tal des c r ales paille local et import de diff rentes esp ces Bl Dur Bl Tendre Orge Tableau 6 Actions entreprises pour la sauvegarde des vari t s locales de bl INRA 2005 L ITGC pr conise court terme des actions telles la valorisation l utilisation des cotypes locaux disponibles actuellement au niveau des stations de l institut et le choix des esp ces et vari t s int r t conomique prendre en charge Ce qui implique la pr multiplication du mat riel retenu la mise en place de p pini res d valuation morpho ph nologique et agronomique et la prospection ne seront collect s dans leur habitat naturel que les cotypes ayant montr un int r t agronomique et qui ne sont plus disponibles au niveau de l ITGC A long terme l ITGC pr voit diff rentes actions Il s agit ainsi d arriver la pr servation et la valorisation du patrimoine g n tique de
344. les autorit s comp tentes dilution des boues par un m lange avec du fumier E Culture de bl associ des plantes fort pouvoir d extraction du P du sol L association d une l gumineuse au bl am liore la production des grains et le taux en prot ines BEDOUSSAC et JUSTES 2010 Il se produit galement une meilleure assimilation du phosphore du sol du sol en cas d association de c r ales et de l gumineuses Associ au pois chiche le bl montre une meilleure croissance ainsi qu une meilleure nutrition en phosphore qui provient de la capacit de la l gumineuse mobiliser le phosphore organique du sol gr ce notamment la production de phosphatase acide LI et al 2004 La culture associ e de bl et de lupin blanc am liore la croissance et la nutrition phosphat e de la c r ale SUONG et al 2005 Associ la f verole le ma s produit jusqu 129 quintaux par hectare LI et al 2007 La meilleure utilisation du phosphore du sol par les cultures associ es est observ e en cas de faibles niveaux de fertilisation phosphat e cet effet d cro t en cas de niveaux plus lev s LI et al 2007 L am lioration de la nutrition phosphat e de la c r ale provient de ph nom nes physiologiques acidification du sol s cr tion d enzymes stimulation de bact ries et de champignons qui se d roulent au niveau de la rhizosph re de la l gumineuses Ces ph nom nes sont fugaces C est ce qui explique l avantage
345. les de betterave sucri re qui enregistrent une chute de rendement sont celles qui sont marqu es par des apports d engrais potassiques et de magn sie la m me 245 ann e Le rendu du d pouillement de ces enqu tes a t r alis sous la forme de rapports crits et de r unions bilan de campagne auxquelles assistent tous les exploitants du Ceta m me ceux n ayant pas r pondu au formulaire de saisie Analyse critique du cas tudi Les exploitations ayant fait l objet de ces enqu tes cultures font partie d un syst me d innovations techniques comportant plusieurs acteurs firmes fournissant les semences organisme de collecte organisme de transformation institut technique et groupement d agriculteurs Force est de constater que les r sultats obtenus constituent une information technique que seule l existence d une mise en commun des pratiques de chacun travers l enqu te culture a permis d obtenir Ces r sultats obtenus travers l enqu te poss dent une particularit Ils ont t obtenus par les exploitants et non pas au niveau d essais men s en station A ce titre ils poss dent une autre valeur aux yeux des exploitants Il s agit de leurs r sultats et non pas de pr conisations venues d instituts techniques Ces r sultats b n ficient d un cachet local adaptation par rapport au milieu p do climatique aux caract ristiques des exploitations ou encore par rapport l environnement conomique De ce fait
346. les et notamment dans les petites exploitations C est que le SD n cessite d abandonner un paradigme celui du labour Or pour tout agriculteur le labour est un geste symbolique Passer au SD n cessite donc mentalement de r aliser un saut qualitatif la port e des seuls exploitants ayant acc s diff rentes sources d information technique Pass cet obstacle il faut ensuite disposer d un pulv risateur et de la technique afin de proc der un d sherbage chimique En effet le labour permet en cas de pluies automnales pr coces d liminer les mauvaises herbes Or le d sherbage chimique reste encore peu pratiqu au niveau des exploitations Enfin un autre facteur concourant au d veloppement de ce type de pratiques dans les grandes exploitations r side dans la capacit disposer des moyens suffisants afin de financer l acquisition de semoirs trangers dont les prix sont assez lev s IT GRANDES EXPLOITATIONS AMELIORATION DES MARGES ET CONCENTRATION DES TERRES L une des premi re cons quences du SD est la lev e de l incertitude climatique En effet avec le SD comme l humidit du sol est mieux valoris e et cela m me en ann e s che l exploitant arrive r colter Cela n est souvent pas le cas dans les exploitations rest es en conduite conventionnelles labour Certes ces ann es l le rendement n est pas mirifique 10 quintaux hectare au lieu de 0 Mais les quintaux de grains et de paille r colt s par
347. les rotations Une telle approche demande plus de technicit car le raisonnement ne se fait plus la parcelle durant une campagne agricole mais en tenant compte de l ensemble des parcelles et des productions de exploitation et cela sur plusieurs ann es Le raisonnement se fait donc par syst me de cultures L analyse des quelques cas locaux de semis sous couvert v g tal montre qu il s agit le plus souvent de semis sur paillis Les principes d une agriculture de conservation ne sont donc que partiellement appliqu s ce qui risque d aboutir des r sultats imparfaits Il s agit donc d arriver comprendre ces fa ons de faire imparfaites puis d analyser leurs r percussions par rapport aux objectifs initiaux Enfin la priorit pour la recherche d veloppement est d imaginer les approches participatives les plus efficientes permettant d adapter les principes de l agriculture de conservation au contexte local Seule cette adaptabilit peut amener plus d exploitations adh rer cette fa on de penser les productions agricoles Si l aspect semis direct du SCV est un moyen de r duire les charges de m canisation des exploitations et incite adopter cette technique le volet am lioration de la fertilit du sol constitue un objectif dont les r sultats ne sont visibles que sur le moyen terme voire le long terme C est dire combien la s curit patrimoniale de l outil de travail de l agriculteur est primordiale NOTES 1 On a pu obs
348. lexibilit et d adaptation leur environnement que les leveurs et agriculteurs des zones semi arides ont su sauvegarder jusqu ici BESSAOUD 1993 Texte propos au Colloque du Cinquantenaire de l ENSA El Harrach R f rences bibliographiques AMABLE B 2001 Les syst mes d innovation Contribution l Encyclop die de l innovation CEPREMAP ANSEUR O 2009 Usage et besoins en information des agriculteurs en Alg rie Th se de Doctorat en Sciences de l information et de la communication Universit Lumi re Lyon 2 233p BEDRANI S 1993 La vulgarisation agricole au Maghreb essai de synth se d un s minaire CLHEAM Cahiers Options M diterran ennes Vol 2 1 193p BELAID D 1993 Enqu te orge de Printemps Chambre d Agriculture de l Oise SUAD ODASE BENCHARIF A BELKAHIA K 2009 Relever le d fi du d veloppement agricole et rural Perspectives des politiques agricoles en Afrique du Nord Options M diterran ennes B 64 234 238 BESAOUD 0 2004 L agriculture et la paysannerie en Alg rie Les grands handicaps Communication au Symposium Etat des savoirs en sciences sociales et humaines CRASC Oran BESSAOUD O 2005 Les organisations rurales au Maghreb un essai d valuation de leur r le dans le d veloppement agricole et rural Communication s minaire SFER DJAOUDI M 2010 Renforcement des capacit s des acteurs de la fili e c r ales en Alg rie dans le cadre d un partenariat Nord Sud Cas de la Wilaya
349. lg rie qui gagne cadres dirigeants d institutions d entreprises publiques ou priv es ou enfin simples citoyens LES ATTAQUANTS DE POINTE LA BANQUE AGRICOLE Dans toute op ration conomique largent constitue le nerf de la guerre Aussi rendons C sar ce qui appartient C sar En premier lieu l augmentation des rendements de c r ales vient du financement de la fili re Tous les postes qui contribuent la marge brute de l exploitant sont concern s On ne peut donc que louer l action des D cideurs ayant pris les mesures d augmenter les prix la production de soutenir les prix des intrants agricoles ou de favoriser le cr dit Rfig et Ettahadi et les organismes bancaires en charge de cette application Et les agriculteurs suivent C est le cas pa exemple de Mr Khaled Yacine Bachtarzi Guelma En bl dur j exploite de petites surfaces de 10 ou 15 hectares seulement o je r alise quelques pics de 50 q Mais l incitation des 1000 DA de diff rence entre le prix garanti pour le bl tendre et le bl dur la collecte m a pouss reprendre la production du bl dur 4 Khaled Yacine Bachtarzi Meilleur producteur c r alier Guelma El Watan du 19 06 2012 C est le cas galement en 2011 N grine Wilaya de T bessa Mr Abdelkrim Salmi producteur de c r ales a atteint les 85 quintaux hectare en bl dur Le journaliste qui l a rencontr lors d une remise de distinction
350. liculture extensive associ e un levage ovin r mun rateur et assurer l alimentation des villes en bl ukrainien Quant aux transformateurs priv s l exemple de Cevital montre qu ils peuvent se d velopper jusqu quand sans compter sur un approvisionnement local en mati re premi re Que quiconque essaye d exhiber un seul kilogramme de graines de colza ou de tournesol tritur dans les moulins de cette soci t Cela est tout simplement impossible Plus que tout long discours le positionnement des moulins de Cevital dans des ports est une indication majeure sur le mode de fonctionnement de ces agro industriels D j des transformateurs de c r ales d veloppent une activit de trading Lors du dernier Salon International de l Agriculture Paris Adel Benamor l a indiqu un journaliste d Oumma com Le PDG de SIM Mr Tayeb Ezzra mi a voqu dans la presse la possibilit de son groupe d exporter des p tes alimentaires vers la Tunisie et la Libye Forts de rentr es financi res abondantes ces transformateurs pourraient comme pour les ol agineux et le sucre fonctionner sur la base d un 28 Voir cet gard les r sultats d essais azot s de l ITGC sur son site internet 29 Au Maroc la signature des accords de l OMC s est accompagn e de la r duction des pr rogatives de l Etat en mati re de r gulation du march int rieur des c r ales approvisionnement en bl fran ais canadien ou ukrainien et r
351. liers alg riens L EMPLOI DES PESTICIDES EN AGRICULTURE En agriculture les pesticides appel s galement produits phytosanitaires ont permis des augmentations consid rables de la production de produits alimentaires C est gr ce leur emploi et celui des engrais que la faim a regress dans le monde La question actuellement pos e est de savoir comment concilier augmentation de la production et emploi raisonn de ces mol cules chimiques En France 60 000 tonnes de produits phytosanitaires sont utilis es chaque ann e Ce chiffre est excessif Il classe ce pays parmis les premiers pays utilisateurs de produits phytosanitaires A partir de la tenue du Grenelle de l Environnement des mesures ont t prises afin de r duire leur utilisation L agronomie alg rienne est fortement influenc e par les pratiques occidentales et fran aises en particulier Cette influence concerne aussi bien la pr dominance accord e aux produits phytosanitaires que de nouvelles solutions biologiques contre certains ravageurs des cultures Il peut donc tre int ressant de s inspirer des premiers acquis de l agriculture raisonn e avec moins de pesticides d velopp e l tranger La mati re active du Roundup le glyphosate est un analogue d acide amin sur lequel a t greff un groupe chimique particulier la glycine phosphanate C est d ailleurs la contraction de ce groupe chimique qui a donn son nom au glyphosate Ce compos
352. lla de Zenati Ces vari t s sont pr f r es aux vari t s trang res propos es par les CCLS suite aux pr conisations de l ITGC Ce circuit comprend galement de petites industrie voire de micro industries fortement int ress es par de la semoule de qualit Tableau 9 Produits Localisation Observations Pain traditionnel base de bl Wilaya de Constantine Exercice dans de petits locaux ou dur avec moyens semi industriels Prix 120 DA four p trin lectrique Aide de l ANSEJ 287 projets de boulangeries artisanales ou semi industries Couscous de bl dur Soci t LAHLOU Usines employant 60 femmes et Draa El Mizan Frikat 200 rouleuses de couscous domicile 18 Le Quotidien d Oran 26 06 2011 rapporte que des c r aliers de la r gion de Tiaret ont menac la CCLS de cesser toute livraison suite la volont de la direction de supprimer la prime de 1000 DA au motif d un fort taux de mitadinage Par ailleurs l association des patrons priv s s est lev e dans un communiqu contre la d cision des pouvoirs publics d obliger les transformateurs 19 En cas de difficult s budg taires on peut se demander si les pouvoirs publics ne seraient pas tent s de revoir ce dispositif quitte privil gier un mode de consommation bas sur le bl tendre 20 un bl ni dur ni tendre selon les mots d une vieille femme A n Leghrab dans la r gion de Oued Zenati et qui est
353. lle Les mesures sur parcelles puis la saisie sur internet permet de recevoir des pr conisations personnalis es Sur la base d un conseil pr visionnel de fumure azot e r alis e par la m thode des bilans et donc d un reliquat azot il est donc possible d ajuster le niveau du dernier apport d azote GPN une lecture du conseil au champ D velopp depuis 2006 cet outil consiste en un bo tier qui est tenu par un un op rateur environ 60 cm au dessus de la v g tation et qui se d place lentement dans la parcelle L appareil est pourvu de deux capteurs qui mesurent l intensit de la r flectance de la v g tation et la densit de v g tation Ces param tres sont mesur s toutes les 15 secondes Le GPN permet d obtenir un conseil de fertilisation en direct au champ selon la vari t utilis e Cette m thode permet une fiabilit du m me ordre que Jubil mais avec la possibilit d une repr sentativit plus importante de la parcelle zone de mesure plus grande et pour un temps d utilisation plus court pour une dizaine de mesures le temps est environ d un quart d heure Le calage de l outil n cessite la mise en place d une zone de r f rence surfertilis e lors du stade pi 1 cm Le co t de l appareil est d environ 2800 Farmstar vers l agriculture de pr cision Cet outil propos par deux instituts techniques fran ais Arvalis et C tiom repose sur la t l d tection L animation technique autour de ce
354. loitations agricoles abandonn es Ne demeurent que des squelettes de pivots et des serres expos es la d gradation L attribution collective sous forme de groupes d entraide paysanne a galement constitu une source de blocage et de conflits dans la gestion des exploitations et parfois en explique m me l abandon il suffit d une facture d lectricit co teuse ou d un partage de t ches de travail insatisfaisant pour g n rer des tensions entre les membres nous expliquait un chef d exploitation Zaouiet Kounta Touat Les conflits ont abouti dans le meilleur des cas l clatement des exploitations et l essor du travail individuel Depuis 2000 quelques exploitations abandonn es dans le p rim tre de Baamer Fenoughil destin es initialement l emploi des jeunes locaux ont t d mantel es par les collectivit s locales pour tre r attribu es sous forme individuelle des dipl m s de l universit sans activit 36Au del des moyens mat riels dans lesquels l tat a fortement investi l environnement social et politico conomique ainsi que les contraintes p doclimatiques sahariennes ont jou en d faveur de l ambition des am nageurs Les sols pratiquement inexistants impliquent un apport indispensable en fertilisants pour d velopper des cultures et augmenter le rendement l hectare Dubost 2002 L eau certes abondante des nappes souterraines mais extraite par l nergie
355. lusieurs formes Ressemble au bl Cheba Bl rouge de Montgolfier Produit d une s lection effectu e par le ca d dont il porte le nom Bl labeter Pr sente certaines analogies avec le bl rouge de M d a Bl noir de M d a Cultiv dans la r gion de M d a Bohar et l Est de Constantine Bl de M d a Bl de M d a dans le Tell Bl Kahla Berrouaghia Tiaret rarement cultiv pur Cultiv dans le Sud Est du Constantinois Se rencontre dans le Tell nomm aussi Madona Kohill Jenah Khota fa bl noir d Afrique bl de M d a Sud Bl Hached Bl pis blancs et barbes blanches grain moyen rouge tre ambr Recherch par les populations locales Localisation non pr cis e Bl Aouedj Grain tr s long arqu ambr Bl Hadjini et Mekki Epi rouge Bl Hadjini Bl form par une multitude de Bl Hamra formes Bl Merouani Parfois appel bl russe Bl Zedouni Une des plus ancienne vari t dans le Tell Bl dur pi court dense velu Tableau 1 Esp ces de bl durs barbus cultiv es en Alg rie DUCELLIER 1980 Ces vari t s de part leurs caract ristiques constituent un patrimoine g n tique original Or en mati re de s lection l objectif des s lectionneurs est d largir la base des g niteurs Ainsi en France si chaque ann e de nouvelles vari t s de bl dur voient le jour plusieurs s lectionneurs notent le fait que nombre d entre elles so
356. m dans le syst me sol plante Dans Fertilisation P K raisonner pour agir ARVALIS Institut du V g tal p 12 19 HALLITIM 1996 Communication personnelle JING J Rui Y Zhang F Rengel Z Shen J 2010 Localized application of phosphorus and ammonium improves growth of maize seedlings by stimulating root proliferation and rhizosphere acidification Field Crops Research 119 355 364 LI SM LI L Zhang FS Tang C 2004 Acid phosphatase role in chickpea maize intercropping Ann Bot Lond 94 297 303 Li L Li SM Sun JH Zhou LL Bao XG Zhang HG Zhang FS 2007 Diversity enhances agricultural productivity via rhizosphere phosphorus facilitation on phosphorus deficient soils Proc Natl Acad Sci USA 104 11192 11196 MEKLICHE A DAHMANI S HABBES S HANIFI MEKLICHE L 2011 Optimisation de la production d orge en semis direct dans la r gion de Meskiana Oum El Bouaghi Alg rie Options M diterran ennes S rie A 96 4 Actes des Rencontres M diterran ennes du Semis Direct S tif Alg rie 147 151 MIHOUB A 2012 Dynamique du phosphore dans le syst me sol plante en conditions p do climatiques sahariennes M moire Magister Universit de Ouargla 101p RILEY D BARBER S A 1971 Effect of ammonium and nitrate fertilization on phosphorus uptake as related to root induced pH changes at the root soil interface Soil Sci Soc Am Proc 35 301 306 SUONG TT HUTSON CJ SCHULLER KA 2005 Mixed culture of wh
357. marrage de la plante est fr quent malgr une premi re destruction de sa partie a rienne Seul l effet syst mique du Round up permet de les d truire totalement puisqu une fois absorb le d sherbant circule jusqu aux parties souterraines de la plante Certains agriculteurs europ ens en SD ont depuis de nombreuses ann es d cid de s affranchir de l emploi du Round up Ils utilisent des bineuses superficielles pattes d oie Ces engins peuvent tre utilis s avant l implantation de la culture ou apr s Dans ce cas l ils travaillent entre les rangs Ce type de bineuse ne travaille le sol que sur un deux centim tres de telle fa on que les tiges des mauvaises herbes sont sectionn es Cette pratique reste inconnue en Alg rie D autres outils peuvent tre utilis s Ils sont vulgaris en France par Arvalis Il s agit de la herse trille ou de la houe rotative La premi re peigne la surface du sol arrachant ainsi les plantules germ es quelques jours apr s une pluie d automne La seconde bine superficiellement le sol liminant ainsi les plantules de mauvaises herbes Ces deux outils pr sentent l avantage de pouvoir travailler l inter rang telle une bineuse mais galement le rang Ce travail n entra ne pas une forte perte de plants Il s agit pour cela d effectuer sur l appareil les r glages n cessaires et d adopter la vitesse de travail apropri e Enfin le d sherbage chimique traditionnel hors Round up avec des d
358. mble streep till am lior s par des agriculteurs voir aussi le site d Arvalis DES CONDITIONS IDEALES DANS LE GRAND SUD Dans le grand Sud les prix actuels la production du bl dur font que la c r aliculture sous pivot se d veloppe Les investissements sont tr s lourds du fait de la n cessit d une irrigation continue Les sols y sont souvent particuliers tr s riches en sable particuli rement pauvres en mati res organiques et donc avec une faible r tention hydrique et avec une faible capacit d change cationique C E C Il n y a donc pas de v ritable sol arable Ce sol est cr er m me si cela n est que provisoirement3 Le semis direct trouve donc toute sa justification le sol sableux permet un meilleur enfouissement des semences L absence de labour et la non perturbation des horizons permet galement d viter une min ralisation rapide de la mati re organique des racines La transformation que nous proposons sur les semoirs conventionnels y trouve toute sa place En effet le sol sableux peut permettre une meilleure p n tration des organes d enfouissement du semoir UN OUTIL INDISPENSABLE AUX ELEVEURS Si le semis direct poss de l avantage de semer vite d viter l ass chement du sol et de pr server la fertilit du sol il poss de un avantage incomparable pour les producteurs de fourrages Il permet de semer au sein m me d une prairie d j existante Par exemple avec le semis direct i
359. ment et de rappui sur la future ligne de semis en cas de travail peu de temps avant le semis est n cessaire ventuellement rouler en l absence de ce genre d quipement Il faut sinon semer dans la foul e du passage de strip till ou combiner strip tiller et semoir Le ressuyage favoris Dans la majorit des sols fran ais toute op ration de travail du sol favorise la vitesse de ressuyage du sol en surface Un passage de strip till l automne ou m me quelques jours avant le semis r duit l humidit du lit de semences Cela permet de semer plus t t certaines ann es en particulier lorsque le ressuyage est lent En conditions tr s s ches comme en t avant colza ou au printemps dans des terres tr s l g res il faut tre vigilant pour ne pas trop dess cher le lit de semences avec un strip till r alis quelques jours avant le semis Un d lai tr s court entre le passage de l outil et le semis ventuellement la combinaison des deux permet de limiter les pertes en eau Travailler le sol sur le rang d gager et enfouir les r sidus ou encore favoriser son ressuyage constituent autant d actions positives sur le r chauff ement du sol Un sol strip till se r chauffe mieux la journ e qu un sol non travaill M me s il se refroidit davantage la nuit les sommes de temp rature accumul es sont sup rieures favorisant ainsi la vigueur de la culture de printemps La temp rature du sol derri re strip till n
360. ment pour la plante Les acides humiques issus de ces amendements produisent un grand nombre de charges n gatives groupes carboxyl et hydroxyl qui entrent en comp tition vis vis de l adsorption du P au niveau du sol Le contenu en mati res organiques de ces boues voire son pH accro t la biodisponibilit de l l ment pr existant dans le sol en influant sur l aptitude des particules de sols lib rer les l ments THIEN et MYERS 1992 La biodisponibilit du P pr sent dans les boues r siduaires de station d puration est fonction du type de traitement industriel des eaux FARDEAU 2000 Le P est sous forme ionique ou bien inclus dans les bact ries responsables de l puration Il est assimilable comme tout r sidu constitu d organismes vivants Seuls des traitements industriels tel un chaulage pH 11 5 l addition de sels de fer et ou d aluminium et ou un chauffage assurant une st rilisation s ajoute l puration biologique la concentration des ions phosphate dans les solutions des boues diminue malgr une augmentation de la teneur du P total P devient de moins en moins assimilable pour les plantes FARDEAU 2000 Selon ATI 2010 l apport de boues r siduaires se traduit par une meilleure alimentation hydrique on a remarqu cependant au cours de l exp rience que la v g tation du t moin tait relativement moins tardive feuillage se dess chant plus vite ce qui laissent supp
361. mmateurs sont satisfait et ne tarissent pas d loges quant cette r forme d cid e par Sissi Cela marche maintenant Que Dieu b nisse Sissi lance l envoy e sp ciale du journal Le Monde 2 Zeinab une vielle dame en sortant d une boulangerie du quartier pauvre d Imbaba au Caire ON NE SUBVENTIONNE PLUS LE PRODUIT MAIS LES PERSONNES Cependant il existe encore quelques dysfonctionnements Al Ahram relate Nous sommes quatre dans la famille alors que trois seulement figurent sur la carte de subvention ma fille de 8 ans n est pas inscrite explique Rawya m re au foyer Mahmoud Sayed responsable d une famille de six personnes r clame au moins 8 galettes par jour pour manger sa faim Doit on prendre le petit d jeuner le d jeuner ou le diner se demande t il ironniquement En outre le programme n a pas pr vu qu un lot de 5 000 galettes par mois au prix subventionn et par boulangerie pour les personnes ne poss dant pas encore de carte Mais la demande est sup rieure ce quota Et des migrants tels ces ouvriers journaliers d un autre gouvernerat venus travailler au Caire sont oblig s d acheter le pain au prix fort Les plus riches peuvent s en sortir Ils mangent de tout mais les familles nombreuses et les pauvres ne le pourront pas lance Oum Shahd au journaliste d Al Ahram Pour Mahmoud Diab porte parole du Minist re gyptien de l Approvisionnelment on ne subventionne plus le produit mais les
362. mmes ont concern tous les secteurs d activit 8 Enqu te de terrain 2008 Dahmane 2007 et Merabti 2008 9 Afin de cr er de la ressource plus d une vingtaine de forages ont t r alis s pour renforcer des foggaras 10 La soci t oasienne est historiquement stratifi e en deux principaux groupes le premier est compos des chorfa et mrabtine classe aristocrate propri taire de l eau des foggaras et de la terre le second est constitu par les harratine m tayers ayant le savoir faire agricole Marouf 2010 11 La cession des terres d APFA se faisait contre le versement du dinar symbolique au Tr sor public 12 Ainsi un entrepreneur originaire d Alger et sa femme v t rinaire avaient pour projet de cr er un ranch en plein d sert Install s dans le p rim tre d Aoughrout au Gourara leurs forages furent endommag s par la population locale m contente du tarissement des foggaras mais galement hostile l arriv e de ces nouveaux entrepreneurs exog nes Les conditions cologiques sahariennes furent plus fortes que la motivation des concern s et le projet fut rapidement vou l chec 13 Nous avons proc d au traitement de l image satellitaire Landsat de 2001 tant donn qu elle correspond la derni re ann e d utilisation des rampes pivots dans le Tidikelt oriental 14 Le d placement se fait galement cause du d veloppement des mauvaises herbes dans la surface emblav e
363. mod le syrien mis au point par des experts internationaux et actuellement test S tif Enfin comme le labour contribue r duire les mauvaises herbes adopter le semis direct implique de pratiquer un d sherbage chimique Or un grand nombre d exploitations ne sont pas encore quip es en pulv risateurs Le semis direct implique une plus grande ma trise technique C est toute une cha ne de travail qui se trouve modifi e Pour les petites exploitations c r ali res il n est pas vident d acqu rir ce mat riel et de changer de pratiques La solution serait l acquisition de semoirs plusieurs exploitants comme cela se pratique beaucoup en Tunisie Notes wilaya de S tif Alg rie Agriculture de Conservation wwy agriculture de conservation com Pratique de l agriculture de html consulter sur you tube le t moignage d un ing nieur agronome tunisien Agriculture de conservation en Alg rie On peut consulter l extraordinaire travail r alis par le Pr Rachid MRABET au niveau du Centre d Aridoculture de Settat Maroc www un org ma IMG pdf CEA_09_ fr pdf LE SEMIS DIRECT UNE REVOLUTION TECHNIQUE EN AGRICULTURE Djamel BELAID Texte r actualis le 27 06 2015 Traditionnellement avant de semer des c r ales l agriculteur proc de au labour de sa parcelle Des agronomes alg riens proposent de s affranchir de cette tape couteuse en temps et en moyens mat riels pour proc der directement au
364. moine g n tique original fait que ces vari t s pr sentent une r sistance au d ficit hydrique et au mitadinage Elles ne sont cependant pas aussi productives que les vari t s de bl dur introduites r cemment De ce fait les surfaces consacr es aux vari t s de terroir sont en net d clin On assiste une inqui tante rosion g n tique Aussi l utilisation de ces vari t s de terroirs pourrait tre envisag plusieurs niveaux dans des circuits courts les vari t s de terroir restent tr s appr ci es des consommateurs Elles sont actuellement utilis es pour des productions locales forte valeur ajout e dans des circuits longs des vari t s comme Bidi 17 ou Oued Zenati Bl Dur Prot ine correctement conduites du point de vue agronomique peuvent servir am liorer des lots qualifi s de Bl Dur Moyen dans la cadre d une production de masse les g nes de ces vari t s de terroir peuvent tre incorpor s dans des vari t s plus productives Ces vari t s de terroir ne repr sentent pas seulement une semence mais galement un mode de conduite cultural qui en fait leur typicit Auparavant ces vari t s pouvaient trouver une partie de leurs besoins en azote et en eau dans des sols riches en mati re organique du fait de fa ons aratoires respectueuses du patrimoine sol Le stock de mati re organique du sol permettait une autor gulation d apport d azote min ral la culture Or avec la g n
365. monde agricole car la r ussite de ces techniques ne peut passer que par un d veloppement participatif c les collectivit s locales et leur fa on de g rer leurs d chets Par ailleurs il s agit de d finir les r f rentiels techniques essentiels pouvant tre d clin s en programme d action Les changements de statut foncier ont profond ment modifi le monde agricole concessions de terres Bedrani 1992 a pu remarquer une nouvelle pr occupation celle de la durabilit de leur syst me d exploitation La conditionnalit dans l attribution de subventions agricoles ou d all gements fiscaux peut galement constituer un outil puissant d orientation des exploitations vers des pr occupations telles que la r silience des sols et des cosyst mes ou la r tention du carbone BIBLIOGRAPHIE Abdelaoui Z Teskrat H Belhadj A Zaghouane O 2010 Etude comparative de l effet du travail conventionnel semis direct et travail minimum sur le comportement d une culture de bl dur dans la zone subhumide Opt M dit S rie A 96 71 87 Angar H Ben Haj Salah H Ben Hammouda M 2010 Semis direct et semis conventionnel en Tunisie les r sultats agronomiques de 10 ans de comparaison Opt M dit S rie A 96 53 59 Ati S 2010 tude de l effet des boues r siduaires sur sol cultiv dynamique du phosphore et son utilisation en zone semi aride Th se Mag Univ Batna 62 p Barbatik A Lawarance JR Sikpra J Colacicco D 1985
366. n l automne Or les fen tres climatiques sont plus r duites cette p riode de l ann e qu en sortie d hiver Elles sont tr s limitantes voire inexistantes dans les r gions o les pr cipitations sont importantes l automne Pour ces strat gies un passage m canique pr coce est donc une opportunit saisir selon les conditions de l ann e Dans l exemple de Metz figure 4 une intervention m canique durant la premi re d cade d octobre est possible sur un cr neau d au moins six jours 2 ann es sur 5 et deux jours 4 ann es sur 5 Mais opter pour des passages m caniques pr coces en automne suivis d un compl ment herbicide en sortie d hiver s av re particuli rement risqu en parcelles probl me d adventices automnales LE BINAGE UN BON COMPLEMENT DE SORTIE D HIVER Si l herbicide est appliqu en premier et pr cocement l automne l utilisation d outils en sortie d hiver permet de g rer les ventuelles relev es ou adventices pass es au travers de l application d automne En pr sence de gramin es r sistantes aux herbicides de sortie d hiver type sulfonylur es ce type de strat gie est particuli rement int ressant pour introduire l automne des produits racinaires dans les programmes mixtes Pour les compl ments m caniques en sortie d hiver et au printemps c est la bineuse qu il faut privil gier et non la herse ou la houe c est le seul outil de d she
367. n Diff rents essais en conditions semi arides montrent un net effet positif de l azote sur le rendement La principale composante du rendement am lior e par l azote est le nombre de gains par unit de surface ATI 2010 LATIRI SOUK T et al 1992 La composante poids d un grain est cependant li e aux conditions d alimentation hydrique lors de la phase de remplissage du grain L azote en favorisant le nombre de grains par unit de surface peut avoir en cas de d ficit hydrique un effet d pressif sur le rendement par le biais du poids d un grain plus faible BELAID 1987 Afin d am liorer la qualit semouli re du grain un essai r alis S tif montre qu outre le fractionnement des doses d azote un apport tardif est recommand Tableau 1 Fractionnement 1 3 semis 2 3 1 3 semis 1 312 3 stade pi 1 cm 1 3 stade pi 1 cm dose d azote stade pi 1 cm stade pi 1 3 1 3 montaison 2 3 montaison montaison Dose d azote 46 unit s 92 unit s 46 unit s 92 unit s 46 unit s 92 unit s 46 unit s 92 unit s apport e Rendement qx ha 32 11 36 76 33 61 38 28 31 51 36 76 34 71 37 6 Taux de prot ines 111 63 11 83 12 36 13 20 11 26 11 76 11 73 11 96 Taux de mitadinage 10 8 33 9 33 7 83 9 16 8 66 8 53 9 3 Tableau 1 Pr conisations de fumure azot e en zone semi aride sur bl dur site ITGC 2013 L apport de 92 unit s d azote fractionn s
368. n cessit de d velopper des vari t s et lign es r sistantes cette mycose La probl matique de la fusariose des c r ales en Alg rie pr sent e par des ing nieurs de l INPV a permis par ailleurs de recenser d identifier et de localiser les principales esp ces de Fusarium des bl s en existantes en Alg rie A ce titre il conviendra de relever que le taux de pr valence des Fusarium ssp a t estim 73 sur la base d un chantillon d exploitations r parties sur 23 willayas Un essai d explication de la pr sence des fusarioses par les itin raires techniques mises en place a t esquiss Une enqu te de terrain d di e la pr valence de la fusariose des bl s a t pr sent e par Mmes A Douici Khalfi et Ghalem Djender Zohra ITGC Cette enqu te a permis de noter que 37 des exploitations agricoles enqu t es sont atteintes par la fusariose de l pi Enfin une approche int gr e pour minimiser les d g ts de la Fusariose a t pr sent par le Dr Campagna Claudio SYNGENTA Corp nb les fusarioses de l pi demandent une forte humidit en fin de cycle ce qui est rarement le cas en Alg rie en zone semi aride D BELAID REDUCTION DES DOSES DE FONGICIDES Est ce qu une dose r duite augmente les risques de r sistance aux fongicides Perspectives Agricoles 20 mars 2014 Sp cialiste fongicides chez ARVALIS Institut du v g tal Claude Maumen rappelle que diminuer la dose de
369. n il est courant de voir de longues files de remorques attendant devant les silos des organismes de stockage Cette situation occasionne une d sorganisation des chantiers de r colte Elle est li e une politique de stockage des c r ales uniquement dans les silos des CCLS Il existe pourtant des alternatives L OAIC MAITRE D OEUVRE DE LA COLLECTE ET DU STOCKAGE DES CEREALES C est l OAIC qui a travers les CCLS est charg de la r ception et du stockage des c r ales Cette prise en charge par des structures publiques de la commercialisation des c r ales peut s expliquer par le r le strat gique que constitue ce produit alimentaire L OAIC a engag un vaste programme de construction de silos Avec ces derni res ann es de l augmentation de la collecte nationale l OAIC se trouve d pass Il est ainsi fait appel aux capacit s de stockage des transformateurs priv s Mais il y a urgence comme A n El Abid ou les agriculteurs se plaignent nous n avons qu un seul dock de faible capacit qui ne peut recevoir toute la production que nous venons d obtenir gr ce une bonne pluviom trie intervenue durant les mois d avril et mai derniers ce qui a permis certains d entre nous de r aliser dans certains endroits jusqu 60 q ha Mais quand nous nous sommes pr sent s au dock pour stocker la r colte le probl me s est pos le dock de Ain Abid ne peut pas contenir notre production UNE ALTERNATIVE LE STOCKAGE A LA FERME
370. n d une c r ale et d une l gumineuse dans le seul but de r duire l utilisation d engrais azot s En effet les l gumineuses ont la capacit de fixer l azote de l air Durant leur croissance elles en lib rent une partie dans le sol Si on cultive du bl proximit d une l gumineuse ce dernier peut donc profiter de l azote assimilable qui se retrouve proximit de la I gumineuse R cemment des agronomes se sont rendus compte que la c r ale ne b n ficiait pas seulement de la capacit de la l gumineuse fixer l azote mais aussi de sa capacit favoriser les pr l vements du phosphore du sol P FOR TWO Depuis partout dans le monde les recherches vont bon train C est que l enjeu est de taille En effet les r serves de phosphates mondiales sont limit es et certains conomistes parlent d un puisement d ici une cinquantaine d ann es On pourrait r torquer que les agriculteurs Alg riens ne sont pas concern s par ce risque d puisement En effet comme pour le gaz l Alg rie poss de d normes r serves de phosphates Mais il y a un autre probl me qui fait que les cultures associ es sont un atout pour l agriculture locale La majorit de nos sols sont calcaires Or le calcaire a la redoutable capacit de bloquer le phosphore apport par les engrais Dans les sols les plus riches en calcaire le Pr Fardeau France a montr que ce blocage des engrais phosphat s peut tre une affaire de quelques semaine
371. n de la fertilit du sol COURLEUX 2012 Aussi toute politique de maintien de la fertilit des sols en Alg rie se doit d aborder la question du statut des terres agricoles Des investissements cons quents ne peuvent tre imagin s sans rassurer l exploitant sur la p rennit de son exploitation PERSPECTIVES DE FORMATION D I NGENIEURS Il s agit de favoriser l mergence de nouvelles comp tences et capacit s adapt es aux besoins du d veloppement national L ing nieur doit savoir analyser des situations pour proposer des solutions et diriger leur mise en oeuvre Il doit v rifier leur r alisation tout en tant capable d apporter les correctifs n cessaires si besoin Agissant dans un contexte professionnel scientifique et technique volutif il se doit de r soudre au mieux des situations en animant des quipes pluridisciplinaires Ces comp tences devront se traduire diff rents niveaux Au niveau du profil de formation il s agit de former des ing nieurs ouverts curieux connaissant l environnement agricole dans lequel ils devront voluer Il s agit galement d arriver des ing nieurs autonomes et entreprenant Au niveau des contenus d enseignement outre les aspects scientifiques et techniques il s agit d insister sur les notions de d veloppement durable Par ailleurs l enseignement se doit de donner une ma trise du monde agricole par une des approches de sociologie de typologie des exploitations et de gestion voir
372. n du P du sol BOLLAND et al 1999 La croissance et les pr l vements de P d un ma s en rotation avec des l gumineuses sont am lior s du fait de la meilleure mobilisation du P du sol par ces l gumineuses KAMH et al 1999 Une rotation l gumineuse c r ale montre une am lioration de la nutrition phosphat e des c r ales HORST et al 1999 Le fourrage de vesce avoine est une culture associ e couramment pratiqu e en Alg rie L association de la l gumineuse permet d am liorer les pr l vements de P du sol MUZANGWAA et al 2012 L association d une l gumineuse au bl est souvent utilis e afin d am liorer la production des grains et leur taux en prot ines BEDOUSSAC et JUSTES 2010 Cependant diff rents travaux montrent une meilleure assimilation du P du sol en cas d association de c r ales et de l gumineuses Associ au pois chiche le bl montre une meilleure croissance ainsi qu une meilleure nutrition en P qui provient de la capacit du pois chiche mobiliser le P organique du sol LI et al 2003 gr ce notamment la production de phosphatase acide LI et al 2004 La culture associ e de bl et de lupin blanc am liore la croissance et la nutrition phosphat e de la c r ale GARDNER et BOUNDY 1983 SUONG et al 2005 Associ la f verole le ma s produit jusqu 129 quintaux par hectare LI et al 2007 Si on remplace la f verole par du bl le rendement de ma s n est plus que de 92 quint
373. n effet une irrigation trop pr coce et abondante conduit un appareil v g tatif exub rant ce qui se traduit par une augmentation de la transpiration Par cons quent l irrigation devra tre plus soutenue par la suite pour r pondre aux besoins en eau plus lev s de la plante Les niveaux de croissance et de composantes de rendement sont souvent exc dentaires en d but de montaison Ainsi un d ficit de consommation de 40mm pendant la phase de montaison est consid r e comme acceptable sous r serve que le peuplement pi soit suffisant et qu il n y ait pas de carence en azote Une irrigation pr coce se r v le tre tr s productive lorsqu elle permet de lever une carence azot e induite par une mauvaise valorisation des engrais Conduite de l Irrigation Tunisie Une vid o voir www youtube com watch v MEKqlnMF710 TEMOIGNAGE THIERRY BOUCARD 180 ha Mieux ma triser la ressource en eau pour optimiser la production de ma s PERSPECTIVES AGRICOLES MAI 2012 Sans ma s la ferme de Thierry Boucard ne serait probablement pas viable Mais sans irrigation une pratique difficile en Poitou Charentes o l eau manque de plus en plus pas de ma s Pour s affranchir des restrictions l agriculteur a construit des r serves qui lui permettent de mieux ma triser la ressource Et il fait tout pour optimiser ses apports du d clenchement des tours d eau jusqu au raisonnement de la rotation C est le ma s qui nous
374. n pr cises de temp rature Lorsque le grain n est pas ventil il reste d abord chaud avant de se r chauffer par lui m me du fait des ph nom nes de respiration et de fermentation les insectes prolif rent alors all grement Figure 2 A l inverse la ventilation de refroidissement permet de limiter le d veloppement des insectes voire de tuer ces derniers Il est ainsi conseill d abaisser la temp rature avec pour objectifs des seuils de 20 12 et 5 C pour des grains ayant une teneur en eau proche des normes commerciales Pour le premier palier une temp rature du stock inf rieure aux temp ratures diurnes dissuade les insectes d infester le stock Pour le deuxi me le seuil de 12 C correspond quant lui la temp rature partir de laquelle le d veloppement du charan on est stopp Enfin une temp rature de 5 C maintenue sur plusieurs mois est l tale pour les insectes Elle a galement l avantage de permettre aux grains de rester moins de 12 C lorsque les temp ratures remontent au printemps En r alisant ces trois paliers le grain peut ainsi tre conserv jusqu l t suivant Le pilotage du ventilateur l aide d un thermostat permet d optimiser le refroidissement d un stock Figure 2 Cin tiques de d veloppement des charan ons Sitophilus oryzae au cours du stockage d un bl tendre La courbe bleue montre la cin tique de d veloppement du charan on en absence de ventilati
375. n raison des contraintes induites r colte ralentie casse de chariots con us cet effet Elle est cependant efficace 85 des semences de ray grass intercept es 31 pour la ravenelle selon une tude Les menues pailles sont utilis es pour nourrir le cheptel ou tout simplement br l es D autres mat riels de type broyeur sont l tude pour compl ter les leviers de gestion m canique D B Une innovation la r colte des menues pailles riches en graines de mauvaises herbes Il s agit d une solution originale Quel int r t en Alg rie selon les adventices pr sentes Quel mat riel acqu rir ou transformer J r me Labreuche j labreuche arvalisinstitutduvegetal fr Ludovic Bonin Lbonin arvalisinstitutduvegetal fr ARVALIS Institut du v g tal Sources Australie Une agriculture comp titive et technologique PERSPECTIVES AGRICOLES N 364 F VRIER 2010 CONDITIONS DE TRAITEMENT Faut il traiter le matin le soir ou la nuit Benjamin Perriot 22 mai 2014 Perspectives Agricoles Pour r pondre cette question il faut s int resser trois crit res le mode d action du produit appliqu la p riode de l ann e et l absence de vent Benjamin Perriot sp cialiste en techniques de pulv risation chez ARVALIS Institut du v g tal explique que tout est une question d hygrom trie Perspectives Agricoles Est ce que le moment de la journ e pour traiter est une question que se posent les perfection
376. n repose sur la combinaison de trois principes r duction de travail du sol protection des sols par des plantes ou des r sidus organiques et diversification de la rotation des cultures En climat temp r la protection du sol est assur e par un couvert compos d une seule esp ce de l gumineuse telle que vesce tr fle luzerne ou un m lange d esp ces l gumineuses accompagn e de phac lie d avoine C est au sein de ce couvert qu est implant e la culture commerciale Le semis du couvert v g tal peut tre r alis avant la r colte de la culture pr c dente lors de la r colte de la culture pr c dente ou pendant l interculture Il est galement possible d implanter le couvert v g tal en m me temps que le semis de la culture principale ou pendant son cycle Enfin il peut avoir une dur e de vie de seulement quelques mois Il peut galement tre maintenu une ann e jusqu au semis de la culture suivante voire au del dans le cas des couverts pluriannuels Dans les cas des dur es les plus courtes le couvert est d truit dans la culture principale par le choix d esp ces sensible au gel hivernal ou par un herbicide La pluviom trie estivale des climats temp r s permet une foule de combinaisons de cultures se chevauchant les unes aux autres Dans le cas du climat m diterran en semi aride la situation est toute autre Tout reste inventer Les engrais ne remplacent pas les amendements organiques La d couverte du pr
377. n sans N en qx ha CUA Coefficient d utilisation apparent de N de l engrais CUA 60 en irrigu et 50 en bour favorable B Des outils pour piloter la fertilisation azot e 1 Date du d clenchement du premier apport d azote Afin de mieux positionner la dose apporter lors du premier apport il est conseill de recourir la technique de la Bande Double Densit B D D appel e aussi m thode LIMAUX Elle consiste semer double dose une petite zone de parcelle Cette double dose de semis provoque une plus forte utilisation de l azote du sol Elle permet donc d identifier visuellement le d but de l absorption de l azote du sol et le d but de carence azot e Il est alors possible de d clencher le premier apport d azote lorsque cette bande se d colore par rapport au reste de la parcelle En effet cette d coloration traduit une faim d azote de la culture par anticipation par rapport au reste de la parcelle 2 Dates du fractionnement de l azote Les outils de pilotage Jubil N Tester GPN Pilot Farmstar indiquent le niveau de la dose compl mentaire apporter et quelle p riode Le calage des outils de pilotage GPN Pilot N Tester n cessite d installer lors du 2 me apport d azote une placette surfertilis e double dose d environ 100 200 m2 Jubil et Ramses une valeur fiable mais longue Cette m thode a t mise au point en France au d but des ann es 90 conjointement par Inra et Arvalis Elle consiste
378. nant une dimension conomique rentable En 2011 une structure sp cialis e dans les semences et l appui la production Ucasap est mise en place Cette entit constitue aujourd hui le plus important maillon de la fili re c r ales en Alg rie La superficie annuellement mise en culture gravite autour de 147 000 ha Si l ex cution du programme de multiplication rel ve de l Office qui fait recours annuellement une mobilisation contractuelle d une moyenne de 2500 multiplicateurs sa mise en uvre est ex cut e par Ucasap et 35 Coop ratives de c r ales et de l gumes secs CCLS sur les 42 existantes Outre la production de semences et en termes d action d appui la production par l introduction de nouvelles techniques telles que l irrigation d appoint des c r ales le nom de l office s est inscrit en lettres d or dans l introduction et le d veloppement des cultures de c r ales sous pivot dans les zones arides et d sertiques Pour l OAIC la qualit est une pr occupation majeure et permanente pour garantir la qualit technologique des c r ales la valeur commerciale des produits et la s curit du consommateur Sa promotion b n ficie l aussi d un programme d actions multiples et multiformes observations et inspections sur terrain protection phytosanitaire des grains entrepos s investigations en laboratoire qui demeure l instrument fondamental de la qualit de l Office Toujou
379. naux les CRIC Une palme particuli re est r server Eriad et au Groupe Benamor Celui ci a initi la mise en place de r seaux d appui aux agriculteurs Enfin Mme Djamila Ikhn che du groupe Eriad a indiqu la presse que cette entreprise allait mettre sur le march une farine de bl tendre import e enrichie 30 de semoule de bl dur produite localement Cela permettant de r duire les importations 5 44 c r aliculteurs se distinguent en produisant plus de 50 quintaux de bl par hectare Djilalli Harfouche Quotidien La Nouvelle R publique 2011 6 L id al serait qu ils soient galement fabricants de petit mat riel 7 Gr ce leur mat riel les CCLS peuvent assurer les labours semis traitements et r coltes LES UNIVERSITAIRES DES REMPLACANTS SUR LE BANC DE TOUCHE Des universitaires s illustrent par des innovations remarquables On peut noter ainsi les r sultats de Mme S ATI de l universit de Batna qui montrent que l application de boues r siduaires permet de doubler le rendement du bl Mr Arezki Meckliche de l ex INA El Harrach a montr que des fongicides et des pulv risations foliaires d engrais doublent le rendement de l orge Mr Hamenna Bouzerzour au sein d une quipe S tif propose avec succ s l abandon du labour et l utilisation du semis direct qui am liore le rendement et permet de lutter contre l rosion D autres anonymes montrent l int r t de mieux u
380. nce de tels c r aliers seraient membre du Conseil d Administration de la coop rative c r ali re locale ou du CA de la Chambre d Agriculture Il faut faire passer les agriculteurs les plus aptes prendre des responsabilit s du statut de ramasseur de balles celui de donneur d ordres et de coach On peut ainsi regretter l inexistence de coop ratives c r ali res Une explication ce retard peut provenir comme l explique l agro conomiste Omar Bessaoud de l histoire du monde paysan ces 100 derni res ann es Le handicap social et historique est li aux conditions d mergence d une paysannerie qui a t fortement contrari e dans les campagnes alg riennes Conqu tes instabilit politique colonisation agraire ont toujours fait obstacle la formation et l installation d une paysannerie attach e au sol d tentrice de titres permanents de propri t et ma trisant savoirs et savoirs faire agricoles transmis de g n ration en g n ration METTRE LES BONS JOUEURS AU POSTE ADEQUAT Les progr s en mati re d augmentation des rendements c r aliers sont tangibles Certes comme le faisait remarquer l agro conomiste Slimane Bedrani dans un article de la presse nationale avec toutes les sommes investies on aurait pu faire mieux 8 Par coop rative nous entendons des structures dont le capital appartient aux soci taires agriculteurs et dont le personnel de direction et d encadrement est recrut par
381. nerait en efficacit la fili re c r ales en une action conjointe par exemple de CMA et de Toufik Trailer 5 pour produire des remorques agricoles relevage hydraulique 6 Ces deux entreprises ont des comp tences dans la production de remorques En unissant leurs efforts elles pourraient mettre au point des remorques plus modernes permettant de r duire la p nibilit du travail la moisson www youtube com watch v OSbD9ZsYSDs ALGERIE LA DECENNIE DE LA DERNIERE CHANCE Sans vouloir jouer les d clinistes la Nicolas Baverez Abdelhak Lamiri un conomiste bien de chez nous a r cemment tir la sonnette d alarme avec un livre qui devrait tre sur la table de chevet de tout Alg rien disposant d une once de pouvoir dans les institutions de ce pays Un livre au titre sans quivoque d cennie de la derni re chance Emergence ou D ch ance de l Economie Alg rienne 7 Retenons ce passage de l introduction La situation pr sente l exige Nous sommes sur un fil de rasoir Quelques d cisions malencontreuses plus tard et nous basculerons vers un enfer qu on n a jamais v cu m me durant la d cennie noire Tout le monde y laissera des plumes Surtout ceux qui ont amass des fortunes mal acquises plac es sous d autres cieux Ils seront les premiers vis s Le citoyen moyen sera durement et durablement touch victime innocente de d cisions qu il n a jamais prises Par contre la d cennie de la derni re chanc
382. nes des grain de bl Tableau 10 Rotation Rendement du bl quintaux ha Taux de prot ines du grain de bl 2 Bl sur bl 10 9 1 1 ann e m dicago une ann e bl 14 5 10 9 3 ann es m dicago 1 ann e bl 16 2 11 9 Tableau 10 Effet de la rotation sur le niveau de production du bl et sur sa qualit Shackley 2000 Il est galement possible d am liorer les performances des jach res p tur es en favorisant les l gumineuses sauvages par un apport d engrais phosphat es un scarifiage une meilleure gestion de la charge d ovins et des p riodes de pacage ABBAS ABDELGUERFI 2005 Il appara t que la pr servation ou l augmentation du taux de mati res organiques du sol peut permettre d augmenter la fourniture d azote min ral par le sol Il s agit d arriver quantifier le niveau de ces fournitures avant tout apport d azote MODELISATION DES BESOINS AZOTES DU BLE DUR La difficult des pr conisations de la fumure azot e sur c r ales pailles provient de la part variable de l azote min ral issue de la min ralisation de l azote organique du sol Dans les conditions du Sud de la France en fonction du climat de l ann e celle ci peut varier de 80 150 unit s N ha contre 10 50 unit s au Maroc ELALAOUI 2009 Afin d arriver des pr conisations fiables de fertilisation azot e le conseil technique se doit de conna tre cet azote min ral du sol Celui ci est en effet n ces
383. nf rieur au taux de 2 souhait MAZOYER 1970 Il en est de m me en Tunisie BEN HASSINE 2008 les teneurs des sols en cette mati re organique sont souvent inf rieures 2 avec quelques exceptions o on peut m me trouver des valeurs sup rieures 3 Si elle influence nettement le pouvoir d change des sols cette mati re organique participe faiblement la dynamique d change de cations du fait de ses faibles r serves particuli rement le potassium C est gr ce leurs argiles que ces sols acqui rent parfois de fortes CEC pouvant d passer les 30 meq 100 g Analysant les sols de la r gion Fisdis El Madher Batna CHERRAK 1999 note qu ils sont dans l ensemble compos s de 48 d argile 43 de limon et 9 de sable avec une teneur lev e en calcaire total 28 6 et pauvre en mati re organique lt 1 Une telle situation handicape l approvisionnement hydrique de la plante mais galement le flux d l ments min raux vers les racines Ce contexte cr e une situation d incertitude permanente pour l agriculteur La fertilisation azot e consiste essentiellement en des apports d azote sous forme d ur e Il est tr s peu fait appel l azote que pourraient apporter par des l gumineuses dans la rotation ou aux restitutions organiques Il s agit d une conception min raliste de l alimentation des plantes Les rotations dominantes sont jach re p tur e ou travaill e puis bl Les exploitations les plus mo
384. niques n oz landaises Au premier plan couvert permanent de luzerne qui est conduit sous une c r ale une partie de l ann e et qui assure l alimentation des ovins en t e Le semoir dents constitue un mat riel de r f rence en Australie Il permet le plus souvent de semer et de fertiliser en localis en m me temps e Le semis direct moins gourmand en charges de m canisation a progressivement remplac le dry farming
385. nistes Benjamin Perriot Il ne s agit pas d une question r serv e aux fins tacticiens Tous les agriculteurs doivent se la poser En pulv risation quels que soient le produit et le volume de bouillie appliqu s il faut viser l hygrom trie maximale pour limiter les pertes par volatilisation Et les bonnes conditions d hygrom trie commencent partir de 60 ce qui est souvent le cas le matin et le soir Lors d une enqu te r alis e par ARVALIS Institut du v g tal aupr s de mille agriculteurs l automne 2012 la grande majorit ont d clar ne pas tre indiff rents au moment du traitement et 93 des enqu t s ne pulv risent pas en plein apr s midi P A Quel est le meilleur moment pour traiter matin midi soir ou nuit B P Cette question se pose surtout durant les mois o les temp ratures de la journ e sont douces voire chaudes Pour y r pondre le premier crit re regarder est le mode d action du produit Dans le cas des produits racinaires qui p n trent par les racines et des produits de contact qui agissent l o ils tombent l hygrom trie de l air n agit pas directement sur leur efficacit mais limite l vaporation du produit Ils peuvent donc tre appliqu s aussi bien le matin ou le soir Mais comme tout traitement doit tre par ailleurs r alis en l absence de vent il sera pr f rable de traiter le matin p riode o le vent est g n ralement moins pr sent
386. ns pour SD une association a t cr e afin de promouvoir cette nouvelle technique Mais y regarder de plus pr s il appara t que ce sont surtout de grosses exploitations qui se sont appropri es le semis direct Comment expliquer cela et quelles cons quences s attendre I SEMIS DIRECT ET TAILLE DES EXPLOITATIONS Au Maghreb le SD a les faveurs des grandes exploitations En Tunisie un rapport de mission de l ONG FERTI1 permet une premi re approche de la situation e Mateur 700 ha 2 semoirs SD de 3 m tres afin de pouvoir r aliser des semis pr coces et sec de pr f rences e Mateur B ja 198 ha SD depuis 6 ans C r ales et ovins pois chiche fenugrec Bl dur f verole tournesol 98 ha B ja e Mateur 350 ha Seuls 160 ha exploitables le reste sert de parcours pour les ovins Semoir John Deere combin semences engrais Semoir en coop tarive 5 agriculteurs chacun a le semoir durant 4 jours e El Krib 170 ha Le SD s curise les rendements en ann es s ches e B ja 135 ha SD depuis 2008 Bl dur P chiche f verole Probl me d enfouissement des pailles en bl bl e __ MateurBeja 257 ha SD d s 1999 totalit de la SAU en 2002 e Mateur 200 ha SD en coop rative Production de semences Probl me d enfouissement de paille en bl bl Au Maroc de grandes exploitations se sont quip es en SD C est le cas des domaines agricoles de Sidi Kacem2 500 ha Des essais ont eu lieu en 2005 06
387. ns semblent en cours au niveau de PMAT pour faire voluer l importation de semoirs SOLAS En parall le l acquisition de tels quipements est favoris e par une politique publique d encouragement d achat plusieurs de m me que les unit s motoculture des CCLS disposent de 22 semoirs pour SD Il est esp rer que les pouvoirs publics apr s avoir donn priorit la fabrication de la premi re automobile Made in DZ se pencheront sur la fabrication locale de semoirs SD V PERSPECTIVES DU SEMIS AU MAGHREB UNE OPPORTUNITE HISTORIQUE Pour la premi re fois depuis leur ind pendance avec la technique du SD les pouvoirs publics au Maghreb disposent d un moyen efficace afin d am liorer la production c r ali re la production de l gumes secs et m me de fourrages A part au Maroc on ne semble pas observer au Maghreb de strat gie nationale afin de d velopper le SD En Alg rie c est l irrigation d appoint des c r ales qui est privil gi e6 Avec l irruption du SD les pouvoirs publics se trouvent face une double priorit Il s agit d aider les exploitations s approprier un moyen efficace pour r pondre la demande croissante des populations en c r ales Par ailleurs il s agit de favoriser l acc s des petites et moyennes exploitations cette technique afin d viter une plus grande concentration des terres avec son corollaire l exode rural et plus de bouches nourrir dans les villes Cela passe par la mise
388. nstantine propos de la collecte de l orge et de l avoine dans son secteur peut tre l occasion imaginer de nouvelles formes de solidarit s entre producteurs Face l OMC et l application int grale d s 2020 de l Accord d Association Economique Alg rie Union Europ enne le plus vite sera le mieux COLLECTE DES CEREALES EN ALGERIE L OAIC PEUT MIEUX FAIRE BELAID Djamel Juillet 2015 Devant le silo de la CCLS de Tiaret ils sont l juch s sur des camions et des remorques agricoles charg es de bl Ces agriculteurs viennent de r colter leurs champs et livrent leur r colte la coop rative Certains sont l depuis trois jours dormant m me les sacs de grains et durant la journ e s abritant l ombre des remorques pour fuir la canicule en ce mois de ramadhan Apr s trois jours ils ne sont pas au bout de leur peine Des disputes clatent parfois Opposant c r aliers entre eux ou avec le personnel de la coop rative Les uns sont exc d s par l attente et les autres d pass s par cette surcharge de travail Les infrastructures archa ques de la coop rative sont d pass es pour recevoir les cargaisons de bl qui affluent C est qu il faut peser le chargement des remorques d terminer le poids sp cifique puis alors tablir le ch que pour l agriculteur Pourtant la tutelle de la coop rative ne m nage pas ces efforts afin d assurer une collecte maximale des pr cieux grains de bl Ce bl qui pour chaqu
389. nt l abri de la s cheresse et donc propice la lev e des semences Un tel dispositif m riterait d tre test par les agriculteurs En effet quel pourrait tre son int r t dans certaines conditions locales INSTAURER DES PARTENARIATS L id e de semoirs conventionnels transform s pourrait tre reprise et test e par un investisseur potentiel Il existe des personnes ressources l tranger pr t apporter une aide C est le cas de PONG parisienne FERT et de l ex CEMAGREF qui contribuent d velopper au Maroc et dans les pays du Sahel des semoirs pour semis direct Le type de semoir propos pr sente la particularit de pouvoir tre tir par des tracteurs de faible puissance Il est possible de faire appel galement aux ing nieurs agronomes alg riens sp cialis s en option machinisme et des agriculteurs innovants Ce genre de pr occupations pourraient tre reprises galement par le secteur public Le groupe PMAT se doit de renforcer sa cellule conception afin de mettre au point tels dispositifs Des collaborations avec des constructeurs trangers petits ou grands pourraient tre mises en place Les pouvoirs publics pourraient galement imposer aux concessionnaires priv s important du mat riel agricole tranger de commencer produire localement petite chelle du mat riel simple ou de la pi ce d tach e EN CONCLUSION Cette r flexion vise ouvrir des pistes d action Il nous semble qu
390. nt fractionn s Un tiers de l engrais est apporter en d but de croissance et le reste avant la montaison COMMENT EXPLIQUER CES PRATIQUES D UN AUTRE AGE EN ALGERIE Les fa ons d apporter l engrais azot en Alg rie sont d pass es En effet il n est pas logique de pr coniser une dose unique pour des situations diff rentes Pour produire un quintal de bl dur 3 5 kg d azote sont n cessaires La logique veut que pour chaque parcelle un objectif de rendement soit d fini sur la base des 5 derni res ann es En fonction de cet objectif l agriculteur d finit la dose moyenne adopter C est ce qu on appelle la m thode des bilans azot s De fa on tonnante en Alg rie l encadrement technique ne tient pas compte de cette m thode ou du moins d une de ses composantes l estimation de l azote min ral du sol en sortie hiver On peut penser que cela a pu tre justifi un moment o les moyens d analyse taient limit s Mais ce n est plus le cas aujourd hui POURQUOI L AZOTE EST IL SI DIFFERENT DES AUTRES ENGRAIS L o le bat blesse c est qu en Alg rie il n est pas tenu compte de la fourniture de l azote min ral par le sol du sol En effet l o pour les l ments P et K des analyses tous les 4 ou 5 ans suffisent ce n est pas le cas pour l azote L analyse de sol est r aliser chaque hiver sur les parcelles de bl En effet en hiver pluvieux jusqu 40 unit s d azo
391. nt le Round up l utilisation d un herbicide chimique dans une technique qui s inscrit dans un mod le d agriculture durable cas de agriculture de conservation comme dans le cas du semis direct c est dire d une agriculture tendant vers le bio est quelque peu probl matique dans son esprit En cas de dangerosit av r e du Round up l id al en semis direct serait son remplacement par un autre produit Mais trouver un autre herbicide poss dant les m mes fonctions que le Round up ne sera pas chose ais e tant donn ses qualit s agronomiques Parmi les alternatives figurent le d sherbage m canique Suite au Grenelle de l environnement en France des techniques nouvelles apparaissent Elles permettent des avanc es techniques surprenantes bien sup rieures au traditionnel binage qui peut se pratiquer pour les cultures large cartement Passons en revue ces nouveaux proc d s Pr cisons que selon l tage bioclimatique et la flore adventice pr sente les probl mes de d sherbages r soudre sont tr s diff rents Ainsi si le br me pr sente des lev es automnales group es ce n est pas le cas de la folle avoine Par ailleurs la technique dite du faux semis qui cours en Europe d s l t ne peut tre appliqu e avec succ s en Alg rie o les pluies sont faibles et irr guli res Dans le cas particulier des vivaces tel le chiendent certains chardons et toute plante ayant de profonds rhyzomes le red
392. nt s orienter vers l usage du silo m tallique L entreposage en silos m talliques fait courir au grain le risque d chauffement sous les conditions climatiques marocaines Les temp ratures lev es 40 45 C atteintes en t peuvent favoriser une attaque g n ralis e des lots par les insectes g n rer une humidification et une d t rioration du grain par les champignons La gestion ad quate du stockage en silos m talliques exige de proc der une ventilation de refroidissement des stocks et des traitements ventuels L exp rimentation a t conduite gr ce des unit s en t le lisse galvanis e de 40 t de capacit chacune Ces unit s ont t install es afin de suivre l effet du climat c tier subhumide et continental sur le stockage Les niveaux de temp rature et d humidit relative sont enregistr s de mani re automatique et r guli re pour d cider des moments et des doses de ventilation Une premi re investigation faite sur le stockage dans le Sais pendant une ann e d un bl tendre sans traitement et avec ventilation partielle a indiqu que les taux de pertes atteignent 3 4 La ventilation peut servir de technique d appoint pour essayer de ramener les temp ratures des c r ales la zone de s curit pour la conservation autour de 15 C Elle doit tre coupl e un traitement dans les cas de fortes infestations La ventilation est tudi e avec la double option d utiliser soit de l a
393. ntr le centralis e L ensemencement et la plantation taient assur s par des machines au sein de la p pini re Six serres r serv es au mara chage couvraient 6 ha et s ouvraient m caniquement pour l a ration De plus pr s de 38 000 kilom tres lin aires de r seau de goutte goutte furent enterr s pour irriguer 700 hectares de cultures Il s agissait alors d un dispositif de haute technicit dot d un effectif r duit au strict minimum hormis pendant la r colte durant laquelle le complexe employait une main d uvre saisonni re importante Cet effectif tait g r par un responsable de Souk Ahras Nord Est alg rien et un comptable originaire de Sa da Nord Ouest 42Les r sultats des premi res ann es d exploitation furent encourageants Le rendement du bl dur a atteint une moyenne de 55 qx ha en 2004 et la production de tomates a permis de faire fonctionner l usine de transformation implant e Adrar La betterave industrielle cultiv e a donn des r sultats satisfaisants D autres cultures de rente taient galement produites telles que les piments le melon ou la past que 43En d pit des r sultats obtenus des facteurs ont jou en d faveur de cette entreprise Outre le contexte conomique et social d favorable la rentabilit conomique d une entreprise exige une gestion rigoureuse permettant a minima d amortir l investissement et d assurer le fonctionnement L usine de conserve d
394. ntraignantes pour la culture du bl dur La fertilisation azot e doit permettre un rendement optimum et une qualit du grain Actuellement les pr conisations de fumure ne prennent pas en consid ration la fourniture en azote du sol Ces fournitures peuvent cependant tre quantifi es gr ce la mesure des reliquats azot s en sortie d hiver Combin es la m thode des bilans azot es il est alors possible d tablir des pr conisations fiables En cas d intensification de nouveaux outils permettent d affiner le niveau et le positionnement du dernier apport d azote Les engrais min raux ne sauraient cependant constituer la seule ressource d azote des plantes La min ralisation de l azote organique et la fixation symbiotiques constituent des sources non n gligeables dans le cas des conduites extensives Des apports exog nes boues r siduaires ainsi que des techniques de travail du sol tel le semis direct peuvent permettre d augmenter le taux de mati res organiques du sol Les nouveaux outils du pilotage de la fertilisation azot e du bl dur en milieu semi aride Les conditions p do climatiques des zones semi arides sont contraignantes pour la culture du bl dur La fertilisation azot e doit permettre un rendement optimum et une qualit du grain Cependant en conditions semi arides la non ma trise des doses d azote peut constituer un manque gagner important Des apports faibles d azote r duisent le potentiel de la culture tandis q
395. ntrent le r le des racines dans cet enrichissement en mati res organiques Tableau 8 Biomasse racinaire en kg ha Profondeur du sol Labour Travail Semis direct superficiel 0 20 cm 1750 2500 4500 20 40 cm 1500 500 1250 40 60 cm 750 250 750 Total 4000 3250 6500 Tableau 8 Evolution de la biomasse racinaire en fonction du type de travail du sol ITCF APC Auzeville FRance 1982 sous culture de bl En conditions semi arides ZAABOUBI 2007 note l effet des diff rents outils de travail du sol sur la porosit du sol et le d veloppement racinaire B Enrichir le compartiment organique du sol Le maillage progressif du territoire national par 142 stations d puration permet d envisager une large utilisation des boues r siduaires Plusieurs tudes locales se sont pench es sur leur utilisation comme amendements organiques Suite des essais r alis s S tif sur du bl dur ATI 2010 montre que les parcelles ayant re ue des boues r siduaires pr sentent un rendement de 34 8 quintaux contre seulement 14 7 quintaux pour les parcelles t moins Tableau 9 CHERAK 1999 note une am lioration de la capacit de tallage herbac e chez l avoine conduite sur sol amend e avec des boues r siduaires Rendement T moin 20 tonnes ha 30 tonnes ha 40 tonnes ha qx ha Grains 14 7 30 34 2 34 8 Paille 16 9 44 9 49 6 53 4 Tableau 9 Effet de l apport de boues r
396. nts pr parant un pseudo lit de semences est surtout int ressant double titre en sol avec cailloux et pour son apparente simplicit de r alisation Mais on peut galement imaginer un dispositif comportant des disques cr nel s assurant un minimum de travail du sol Souvent de tels disques cr nel s dispos s sur les semoirs trangers ne sont pas perpendiculaires la surface du sol Ils forment un angle Cela permet une meilleure p n tration dans le sol DES ORGANES ANNEXES Afin de ne pas alourdir l ensemble quelques goulottes de distribution pourraient tre enlev es sur les extr mit s du semoir Il faut par ailleurs envisager des roues crant es situ es devant les dents afin d carter les r sidus de culture Ces roues tournent sous l effet de l avancement du tracteur et permettent d viter l encombrement des r sidus devant chaque dent Un tel dispositif est indispensable seulement en cas de la pr sence de forts r sidus de culture sur le sol Enfin des cha nes gros maillons tir es l arri re du semoir permettent de mieux refermer le sol Ce qui n emp che pas galement d imaginer la pr sence de roues de tassement Cette pr occupation est exprim e par un sp cialiste travail du sol de d Arvalis Il peut tre galement n cessaire de disposer d l ments d miettement et de rappui sur la future ligne de semis Des photographies de tels syst mes existent sur le net propos d ense
397. nts y participent Des pr l vements de sol sont ainsi r alis s chez les exploitants et envoy s un laboratoire d analyses Ces mesures permettent l exploitant une meilleure ma trise de sa fumure azot e Une synth se de ces donn es est galement utilis e par le conseiller de Ceta Dans le cas de l enqu te orge brassicole il a t donc possible d tudier les rendements obtenus la parcelle en fonction de l itin raire technique mais galement d analyser les pratiques correspondantes au d passement ou non du fatidique taux de 10 de prot ines du grains Suite au d pouillement des questionnaires et de leur traitement il est apparu que pour de m mes rendements les taux de prot ines les plus faibles correspondaient aux parcelles o avait t r alis e la mesure du reliquat azot du sol en sortie de l hiver Dose d azote Rendement Calibrage Taux de prot ines du grain unit s ha Qx ha Sans reliquat 90 112 unit s 64 4 88 11 00 azot Avec reliquat 90 112 unit s 64 1 92 9 10 azot sources BELAID 1993 D autres enqu tes cultures men es sur les m mes exploitations pour des cultures de bl ou de betterave sucre confirment au niveau des r sultats parcellaires des adh rents les pr conisations techniques des conseillers de CETA Exemples les parcelles de bl marqu es par la verse sont celles qui connaissent des apports d azote trop importants les parcel
398. o t multiplie nouveau les combinaisons possibles Le semis SCV une ing nierie sp cifique pour chaque r gion Simple d crire sur le papier le choix des esp ces pour le SCV le sont moins sur le terrain Comme d j dit cette pratique requi re tout le savoir faire et l expertise des agriculteurs et des cadres techniques Il s agit l d une v ritable ing nierie que seul le respect de quelques principes de base et d in vitables t tonnements de d part peuvent mettre sur pied Il s agit galement de vaincre des r ticences car ces pratiques vont l encontre des fa ons de faire traditionnelles La rudesse du climat semi aride alg rien et la demande en fourrages et paille du cheptel ovin local ne facilitent pas la t che des pionniers Une alternative au SCV est le semis direct sous paille Broy es et laiss es au sol celles ci constituent une protection contre l action rosive de la pluie et un moyen d enrichissement du sol en humus C est la voie choisie avec plus ou moins de r ussite par un groupe de pionniers l Est du pays CONCLUSION L agriculture de conservation peut constituer un moyen pour arriver une production durable et intensive dans les conditions alg riennes Cela provient de sa capacit utiliser efficacement les ressources disponibles tout en maintenant la fertilit des sols Cette d marche implique la pr sence continue d un paillis organique sur le sol et la pr sence de couverts v g taux dans
399. oc d de fabrication des engrais a entrain en Europe un d couplage entre apports organiques fumier et cultures Auparavant la fertilisation des cultures tait assur e par les d jections des animaux de ferme Outre l azote le phosphore et la potasse le fumier de ferme apportait de la mati re organique Les exploitations associaient cultures et levage Avec la d couverte du proc d Haber de fabrication d engrais azot partir de l azote de l air la n cessit d associer cultures et levage c est dire d assurer la fertilisation sous la forme d amendements organiques s est faite moins forte Un v ritable d couplage s est op r La croyance en la toute puissance des engrais a amen n gliger l aspect vivant du sol et la n cessit de maintenir un taux de mati re suffisant afin de favoriser l activit biologique du sol insectes lombrics champignons microscopiques bact ries et micro organismes de toute sorte Cette fa on de penser de l agronomie europ enne se retrouve jusqu pr sent en Alg rie L augmentation de la production est pens e uniquement en terme de chimisation des terres agricoles Depuis peu la crise conomique et les pollutions d origine agricole ont fait red couvrir les bienfaits de l activit biologique du sol Les agriculteurs europ ens se sont aper us par exemple que les lombrics pouvaient remuer le sol la mani re d une charrue que les champignons microscopiques d veloppaient
400. ocal et cela en distinguant deux types de circuits de transformation du bl dur Circuits qui impliquent souvent deux types d exploitations c r ali res I Des vari t s repr sentatives d un terroir Les conditions de culture pour le bl en Alg rie sont particuli res Elles sont souvent marqu es par des gel es tardives et un d ficit hydrique en fin d piaison un moment o les assimilas photosynth tiques migrent des feuilles vers les grains Ces conditions sont l origine de l apparition locale d cotypes de bl durs A L Alg rie un centre de diversification g n tique Selon ABDELGUERFT 2003 l Alg rie poss de 3300 esp ces vasculaires spontan es dont 168 sont end miques Ce mat riel v g tal est non seulement en partie exploit pour la production agricole mais int resse galement la recherche pour ses caract ristiques sp cifiques comme la tol rance la salinit la s cheresse aux hautes temp ratures et au gel la qualit technologique des produits la r sistance aux maladies et l adaptation aux milieux difficiles L origine de cette diversit r side selon BOUZERZOUR et al 2003 r side dans le fait que l Alg rie est reconnue comme tant un centre de diversit pour plusieurs esp ces c r ali res dont le bl dur Triticum durum Desf l orge Hordeum vulgare L l avoine Avena sativa L A fatua ventricosa et A sterilis L le bl tendre Triticum aestivum vulgare L
401. ocaux et du grain ventilation de refroidissement suivi des temp ratures du grain et l utilisation de m thodes de lutte curative si n cessaire Un stock de grains est un milieu propice au d veloppement d insectes Il existe deux types d insectes de stockage les insectes primaires et les insectes secondaires Les premiers comme les charan ons et le capucin ont la capacit de s attaquer aux grains entiers et de se d velopper l int rieur du grain Seuls les adultes sont visibles ce qui complexifie la d tection et la lutte on parle galement d insectes formes cach es Les deuxi mes correspondant au silvain et aux triboliums peuvent se nourrir uniquement partir de grains bris s de brisures voire de poussi re provenant des grains Ceux ci se d veloppent en dehors des grains il est ainsi possible d observer des larves et des nymphes dans un stock infest on parle galement d insectes formes libres uniquement La lutte contre les insectes se complexifie En quelques ann es le nombre de produits phytopharmaceutiques disponibles s est consid rablement r duit et de plus en plus de d bouch s excluent leur usage L utilisation de m thodes alternatives devient donc un imp ratif d autant plus qu une utilisation syst matique d insecticide peut entrainer l apparition d individus r sistants la poign e de mol cules encore disponibles sur le march Il est donc indispensable de privil gier t
402. odes d action Une seule application de SDHI par saison est donc recommand e comme pour toutes les familles chimiques Par ailleurs il ne faut pas oublier les bonnes pratiques agronomiques et la r sistance g n tique qui limitent la pr sence de maladie et donc r duisent le besoin de traiter Elles contribuent aussi limiter le risque de r sistance Enfin ARVALIS Institut du v g tal l INRA et PANSES publient chaque ann e un tat des lieux et des recommandations sous la forme d une note commune Elle est disponible sur le site internet www perspectives agricoles com FAUT IL ACIDIFIER ILES BOUILLES PHYTOSANITAIRES Lise Gautellier Vizioz 2015 Suite des baisses d efficacit au champ certains agriculteurs se sont pos s la question de l effet du pH sur les sulfonylur es Lise Gautellier Vizioz sp cialiste en gestion des adventices chez ARVALIS Institut du v g tal rappelle les r sultats issus de diff rents essais Perspectives Agricoles La baisse d efficacit parfois observ e avec les sulfonylur es est elle li e au pH de la bouille Lise Gautellier Vizioz Que ce soit avec les sulfo nylur es le MCPA ou encore le clodinafop les r sultats des exp rimentations men es par ARVALIS n ont pas montr dans les conditions habituelles d utilisation d influence significative du pH sur l efficacit de ces substances actives Globalement les r sultats se sont r v l s neutres avec le clodinafop et plut
403. oduction c r ali re Bisson 2003 Des p rim tres de mise en valeur agricole ex nihilo sortirent ainsi de terre au Sahara alg rien Gassi Touil dans le Souf El Meniaa Zelfana mais galement dans la r gion du Touat Gourara Tidikelt 4 l image des autres r gions sahariennes ces derni res oasis furent progressivement impliqu es dans le d ploiement d un syst me agricole technicis et capitalistique visant la comp titivit et la rationalisation Ces r gions d oasis foggaras sont traditionnellement caract ris es par une agriculture d autosuffisance quasi autarcique Dubost 1986 bas e sur de modestes moyens de production et majoritairement centr e sur la production de dattes malgr une diversification r elle au cours du XXe si cle Le tournant op r par le programme de mise en valeur agricole partir des ann es 1980 a engag la paysannerie locale dans une logique d exploitation agricole marchande mobilisant de grands capitaux et utilisant un mat riel de haute technicit Soutenue financi rement par l tat et mise en uvre par des entrepreneurs priv s locaux et nationaux cette action de d veloppement et d am nagement a profond ment marqu dans ces trois pays de foggaras l volution du rapport des soci t s rurales leurs territoires tout en composant une mosa que de paysages agraires juxtaposant sur une courte distance les formes agricoles les plus modernes et les plus t
404. ogr s agronomique rentre dans les fermes par la semence Ce progr s commence par une semence d une vari t productive adapt nos conditions int ressante pour la transformation et saine Il faut savoir que traditionnellement les agriculteurs gardent une part de leur r colte pour les semis de l ann e suivante Le probl me est qu en l absence de d sherbage la r cole aux grains de bl sont m l s des graines de mauvaises herbes Et souvent l agriculteur s me en m me temps que son bl des graines de mauvaises herbes Elles viendront concurrencer le bl Cela peut diminuer les rendements de 50 Peu d agriculteurs passent leurs graines travers des tamis industriels Or ces tamis permettent actuellement de s parer totalement les grains de c r ales de ceux de mauvaises herbes Certaines de ces installations fonctionnent m me par tri optique Outre un tri m canique l OAIC traite ces semences contre les attaques d insectes et de champignons microscopiques prot geant ainsi la plantule Il s agit l d un progr s consid rable contre les maladies Certes cette protection ne couvre pas tout le cycle de la plante mais elle lui permet de d marrer dans de bonnes conditions C est ensuite l agriculteur d assurer les traitements phytosanitaires ad quats en fonction des ravageurs pr sents Il est remarquer que l appel d offre de l OAIC est galement ouvert aux comp tences nationales
405. olitique mise en oeuvre par les pouvoirs publics augmentation des prix la production 4500 DA quintal subventions sur les intrants et le mat riel aide l irrigation d appoint L engouement est r el Des c r aliers ont m me revu la baisse leur surface en bl tendre pour consacrer plus de terres au bl dur Est ce dire qu une autosuffisance est possible Localement les progressions en mati re de rendement sont normes par rapport ce qui se fait encore actuellement Mais afin de r duire les importations c est galement un mode de consommation alimentaire qui doit pr valoire Ainsi il faudrait plus de fruits et de l gumes dans les rations alimentaires Mais cela suppose une plus grande m canisation des cultures maraich res Il faut galement compter avec les surfaces r serv es l orge Cette c r ale est destin es l alimentation animale Or avec l augmentation du niveau de vie les besoins en prot ines animales sont d cupl s Il faut le redire cette initiative de l Eriad est int ressante Elle permet de poser la question de l ad quation au moins partielle de la consommation d aliments vis vis de la production agricole locale ALGERIE LES ENJEUX DE LA PRODUCTION DE SEMENCES CERTIFIEES Djamel BELAID 2014 Actualis le 6 07 2015 La production de c r ales et en particulier de bl dur r pond deux objectifs assurer un revenu aux agriculteurs et permettre la production par les transformateurs du sec
406. oltes dans l ann e Certes en sec l implantation de ce sorgho doit profiter de l humidit du sol en cette p riode printani re Aussi le semis doit se faire dans la foul e de l ensilage Un roulage est souhait Et cela est faire sur un sol profond qui est capable de stocker un minimum d eau Une autre possibilit est d installer un tr fle blanc apr s l avoine Le semis se fait dans ce cas la vol e au stade d but montaison de l avoine Le passage d une herse trille permet un meilleur enfouissement des graines Une fois l avoine r colt e le tr fle blanc qui s est progressivement install prend tout son d veloppement AVEC LE SEMIS DIRECT DEUX CULTURES ASSOCIEES SUR UNE MEME PARCELLE L exemple le plus remarquable est celui d crit en 2002 par Lucien S guy Sur une luzerni re en repos v g tatif a t sem en octobre 2001 avec un semoir de semis direct de l avoine En d cembre 2001 la c r ale tait bien install e stade d but tallage Au mois de mars de l ann e suivante l avoine a t r colt e en tant que c r ale immature par ensilage permettant un rendement de 16 T de MS hectare Cette pratique est permise par le fait que l avoine a b n fici de temp ratures permettant une croissance rapide la luzerne poss de une p riode de croissance d cal e par rapport celle de la c r ale il lui faut en effet des temp ratures de l ordre de 30 C afin d arriver son maximum
407. omouvoir le d sherbage m canique de 2009 2011 Avec 47 d efficacit moyenne les strat gies tout m canique sont globalement les moins efficaces quel que soit le stade de la culture au moment du passage fi gure 1 Les efficacit s sont comprises entre 20 et 85 noter que les efficacit s sup rieures 65 sont syst matiquement obtenues avec un passage de bineuse en sortie d hiver D B Attention il s agit l des conditions fran aises Dans les conditions alg riennes l humidit du sol permet des passages en automne INTERVENIR LE PLUS TOT POSSIBLE Face ces strat gies purement m caniques les programmes n utilisant que des herbicides obtiennent 87 d effi cacit moyenne Deux utres grands types de strat gies de d sherbage mixant chimique et m canique ont galement t valu s D une part les strat gies dites mixtes chimiques font appel un premier passage herbicide en automne ou sortie d hiver suivi par un rattrapage m canique D autre part des strat gies mixtes m caniques mettent en oeuvre des passages de herse trille ou de houe rotative avant un traitement herbicide de rattrapage Globalement ces modalit s pr sentent des efficacit s interm diaires et mettent en vidence l importance de la pr cocit du premier passage Qu il soit chimique ou m canique celui ci doit tre pr coce l automne pour que les strat gies mixtes donnent satisfaction Par e
408. on La courbe rouge montre la cin tique de d veloppement du charan on lorsque la ventilation est bien conduite Cin tiques obtenues apr s une infestation 25 charan ons kg de bl Boigneville 2011 Impact du nettoyage des grains sur les performances de la ventilation Le nettoyage des grains l aide d un nettoyeur s parateur ici un nettoyeur rotatif permet d liminer une partie des impuret s d un lot de bl tendre Tableau 1 Tableau 1 Teneur en impuret s d un lot de bl tendre avant Grain sale et apr s nettoyage Grain propre Boigneville 2012 Figure 3 Performance de ventilation en fonction de la propret du bl Boigneville 2012 Ainsi l espace entre les grains est lib r ce qui favorise le passage de l air au travers du stock Les performances de la ventilation sont alors am lior es Figure 3 Dans le cas pr sent le nettoyage a permis d augmenter de 8 le d bit d air et le d bit sp cifique Cela permet de refroidir plus rapidement le grain tout en consommant moins d lectricit Sources documentaires Binet Julien Ventiler pour refroidir les c r ales stock es une conduite moduler avec le climat Perspectives Agricoles N 374 janvier 2011 pp 10 15 Losser Etienne Stockage et conservation des grains lutter contre les insectes gr ce la ventilation de refroidissement Perspectives Agricoles N 383 novembre 2011 pp 4 7
409. on ajust e cumul et un rendement r alis 70 du rendement objectif D Azote min ral du sol et historique de la parcelle Cette variabilit d pend galement de l historique de la parcelle pr c dent cultural jach re l gumineuses autre c r ale r alisation du rendement r el par rapport au rendement esp r concernant la culture pr c dente fertilisation azot e avec ou non mesure de l azote min ral du sol amendements organiques sur les dix derni res ann es En zone semis aride malgr l apparente homog n it du pr c dent cultural majoritairement constitu par la pr sence de jach res les situations culturales et donc les niveaux de reliquats azot s en sortie hiver peuvent tre vari s Par ailleurs il est des situations o cette jach re est progressivement r sorb e Aussi la mesure du reliquat en sortie hiver s av re n cessaire et cela d autant plus que les sols sont profonds Les cas de pr c dents jach re peuvent comporter des jach res p tur es ou travaill es Dans le cas d une jach re travaill e plusieurs facteurs peuvent influencer la fourniture d azote min ral C est le cas de la date de travail du sol du type d outils charrue ou fa ons superficielles outils disques ou dents Dans les r gions c r ali res semi arides ABBAS et ABDELGUERFT 2005 notent que les deux types de jach res p tur e et travaill e sont intimement li s Chez un m me exploitant le choix du t
410. on group e Cela peut tre envisageable avec un organisme de collecte engag dans une politique d am lioration de la qualit technologique des bl s durs un semoulier ou un fournisseur d engrais azot s Par ailleurs la fertilisation azot e ne saurait tre consid r e sous le seul angle min ral On ne saurait sous estimer l interaction entre les compartiments d azote organique et min ral du sol et l effet du climat Afin de r duire les co ts de la fertilisation azot e et de tenir compte des sols faibles potentialit s la pr servation et l enrichissement du stock de mati res organiques du sol s av rent d terminante A cet gard diff rentes solutions sont envisageables e Le non labour et notamment les techniques culturales simplifi es ou le semis direct repr sentent le facteur d terminant pour la pr servation du stock de mati res organiques du sol e La valorisation des surfaces fourrag res par l utilisation de l gumineuses de type m dicago lors de la jach re p tur e ou d cotypes de vesce plus adapt s aux conditions semi arides permettent des apports d azote non n gligeables dans la rotation e Des apports ponctuels de mati re organique exog nes l exploitation boues r siduaires composts urbains peuvent permettre de corriger des cas critiques L enfouissement de chaumes ou de pailles m rite galement d tre envisag Dans tous les cas des dispositifs incitatifs subventions peuvent cr er des impulsi
411. onni re de l azote organique n est pas ma tris e d o des apports d azote approximatifs qui se traduisent par des manques gagner en mati re de rendement et de taux de prot ines du bl Concernant la fertilisation phosphat e le fort pouvoir fixateur des sols calcaires entra ne une rapide r trogradation des apports d engrais Face ces deux contraintes des solutions techniques apparaissent aujourd hui pratique d analyses des reliquats azot s en sortie hiver et choix d engrais phosphat s adapt s ainsi que techniques culturales appropri es FERTILISATION AZOTEE PRENDRE EN COMPTE LA MINERALISATION DE L AZOTE ORGANIQUE DU SOL A L azote d termine le rendement et la qualit du bl dur Le nombre de grains produit par pi et le poids du grain sont d terminants pour le rendement Le poids du grain de bl est cependant fortement li aux conditions d alimentation hydrique lors de la phase de remplissage L azote en favorisant le nombre de grains par unit de surface peut avoir en cas de d ficit hydrique un effet d pressif sur le rendement par le biais du poids d un grain plus faible BELAID 1987 Un essai r alis par l ITGC S tif en 2007 montre tout l int r t du fractionnement des doses d azote et des apports tardifs sur les qualit semouli re du bl dur L apport de 92 unit s d azote fractionn s semis stade pi 1cm montaison permet d obtenir le meilleur rendement et la meilleure qualit du grain dan
412. ons concernant les exploitations Les r formes conomiques des ann es 90 ont induit l apparition d exploitations c r ali res plus nombreuses et de tailles plus r duites Djenane 2007 A c t de ces exploitations existent des exploitations de plus grande taille de 100 ha voire 750 ha La politique de concessions de terres agricoles a permis l installation de nouveaux exploitants Le statut juridique de ces concessions conf re un caract re priv leur exploitation Des volutions concernant la superficie des cultures On assiste un fort d veloppement des surfaces consacr es la culture de la pomme de terre Or les restitutions sont faibles La min ralisation est lev e d autant plus que la culture est souvent men e de fa on irrigu e Des volutions concernant l irrigation des cultures d veloppement de l irrigation sur de grandes surfaces 600 000 ha en 2014 contre 120 000 ha actuellement Des volutions concernant l levage ovin On observe une croissance du cheptel qui n est pas sans exacerber la demande en fourrages et pailles au niveau des zones semi arides Cette croissance se traduit par la production de quantit s accrues de fumier et liti res de volailles pouvant servir d amendements organiques Des volutions concernant l encadrement technique Le nombre de conseillers techniques dont des conseillers technico commerciaux est en hausse PAILLE CHAUME ET FUMIER DES AMENDEMENTS ORGANIQUES CHEREME
413. ons d cisives Seule une fertilisation azot e raisonn e associ e des techniques de travail de sol valorisant correctement l humidit du sol peut permettre de r duire l effet de l incertitude climatique sur les cultures de bl dur REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE AISSA A D MHIRI A 2002 Fertilisation phospho potassique du bl dur en culture intensive en Tunisie In Cahiers Agricultures Volume 11 Num ro 6 391 7 Notes de recherche ATI S 2010 tude de l effet des boues r siduaires sur sol cultiv dynamique du phosphore et son utilisation en zone semi aride M moire de magister en Sciences Agronomiques Universit Hadj Lakhdar Batna D partement d Agronomie 62 p ABBAS K ABDELGUERFI A 2005 Perspectives d avenir de la jach re p tur e dans les zones c r ali res semi arides Jn Fourrages 184 533 546 ANGAR H BEN HAJ SALAH H BEN HAMMOUDA M 2010 Semis direct et semis conventionnel en Tunisie les r sultats agronomiques de 10 ans de comparaison In Options M diterran ennes S rie 96 53 59 BARBATIK A LAWARANCE JR SIKPRA J COLACICCO D 1985 Factors affecting the mineralization of nitrogen in sewage applied to soil In Am J Soil Sci 49 1403 1406 BELAID D 1987 Etude de la fertilisation azot e et phosphat e d une vari t de bl dur Hedba3 en conditions de d ficit hydrique M moire de magister I N A 108p BELAID D 1993 Enqu te orge de Printemps Chambre d Agriculture de l Oise SUA
414. ont Lupinus pilosus pr sentent la capacit acidifier leur rhizosph re PEARSE et al 2006 Cette facult acidifier leur rhizosph re serait li e la capacit de certaines plantes mieux utiliser le P du sol Certaines esp ces telles le pois chiche le lupin blanc et la f verole pr sentent une forte capacit utiliser le P du sol BOLLAND et GILKS 1990 Analysant le syst me racinaire de 30 vari t s d orge GAHOONIA et NIELSEN 1997 notent l abondance des poils absorbants de la vari t Salka et sa facult pr lever plus de P du sol Tab 7 L racine mm L racine Surface MS racine en MS feuilles Phosphore dans MS en solution dans le sol racine dans solution solution g le sol mg Salka 32 4 1 10 0 16 206 00 163 9 1 65 0 22 0 4240 1 Zita 21 3 0 63 0 18 81 00 15311 1 51 0 31 0 41 0 08 Tableau 7 Longueur des poils absorbants de 2 vari t s d orge et leur capacit absorber le P du sol GAHOONIA NIELSEN 1997 La capacit de Salka absorber plus de P du sol serait li e la longueur de ses racines et la densit de son syst me racinaire Chez le riz l insertion du g ne PSTOL1 dans de nouvelles vari t s am liore consid rablement le rendement en grains dans des sol pauvres en P D autres analyses montrent que PSTOLI agit comme un activateur de la croissance racinaire pr coce permettant ainsi aux plantes d acqu rir plus de P GAMUYAO et al 2012
415. ont pr cis les conditions qui permettraient d obtenir dans les r gions arides des denr es alimentaires les c r ales notamment en tr s grandes quantit s en avan ant un argument que les r gions choisies pour ces projets ont des conditions climatiques analogues celles de l Arizona central o d importantes superficies d sertiques ont t mises en irrigation Bisson 2003 p244 3 Il s agit du syst me aquif re du Sahara septentrional qui est compos de deux principaux aquif res le Continental intercalaire et le Complexe terminal couvrant la partie septentrionale du Sahara alg rien le sud de la Tunisie et se prolongeant dans le nord de la Libye Ce syst me s tend sur 1 100 000 km et emmagasine 31 000 x 109 m3 d eau Ould Baba Sy 2005 4 Pour une description plus pr cise des syst mes d oasis foggaras se reporter T Otmane 2010 J Bisson 2003 ou D Dubost 2002 5 quivalent administratif du d partement fran ais le territoire alg rien est divis en 48 wilayas 6 Loi n 83 18 du 13 ao t 1983 relative l accession la propri t fonci re par la mise en valeur agricole 7 la fin des ann es 1980 cons quence de la crise conomique et de la lib ralisation le nombre de ch meurs a augment d une mani re consid rable Le pouvoir avait alors engag des programmes d insertion de jeunes dans la vie conomique appel s emploi de jeunes ces progra
416. oop ratif authentique Seuls des groupements de producteurs pourront permettre de sauvegarder leurs int r ts conomiques en cas d adh sion de l Alg rie l OMC Malgr le d faitisme ambiant la fili re c r ale constitue actuellement une dream team remarquable De nouveaux succ s sont possibles Il faut pour cela mettre les bons joueurs au bon endroit A ces jouerus galement de montrer leur savoir faire et ainsi de simposer DREAM TEAM CEREALES DU NOUVEAU Ou comment apprendre jouer collectif D BELAID 22 05 2014 Au risque de d sesp rer certains quelques chos de notre dream team c r ales Pourquoi dire d sesp rer Car si globalement il y a de relatifs progr s combien de dysfonctionnements sont visibles sur le terrain Notre propos n est pas d essayer de les cacher Mais nous n oublions pas les efforts quotidiens de cadres pour qui le patriotisme conomique n est pas un vain mot Ces cadres se battent pour trouver des solutions sp cifiques dans un environnement administratif parfois lourd A ce titre ils m ritent toute notre consid ration Rendons hommage leurs efforts leur pers v rance Malgr l adversit ils ne renoncent pas A ce titre ils sont notre Dream Team DREAM TEAM FARINE MIXTE DE FARINE ET SEMOULE Chacun sait que nous produisons plus facilement du bl dur BD que du bl tendre BT Le BD est mieux adapt aux conditions locales de d ficit hydriqu
417. op rative nous pr f rons employer dans un premier temps le terme de groupement de producteurs ne r unirait pas tous les agriculteurs d une petite r gion Bien s r nous ne sommes pas na f nous sommes conscient des int r ts contradictoires au sein des soci taires Mais une coop rative est le prix payer pour survivre Elle r unirait dans un premier temps les agriculteurs les plus conscient de la n cessit de mettre leur force en commun au niveau de la commercialisation de leurs productions ou de leurs achats Les solutions trouver se feraient aux yeux de tous Elles se feraient au niveau d une structure officielle et non dans l informel comme actuellement Certes il y aurait des tensions En effet les leveurs sans terre seraient demandeurs de grosses quantit s d orge La fixation d un prix libre de march permettrait de les d partager Parmi les membres du gouvernement certains ministres dont Mr Belaib ont clairement indiqu la n cessit de parler un langage de v rit au peuple alg rien propos de la balance entre avantages et inconv nients attendre d une adh sion future de l Alg rie l OMC Concernant les CCLS et la commercialisation des c r ales en cas d adh sion de l Alg rie l OMC les op rateurs alg riens auraient le libre choix de l importation de c r ales L OMC se base sur les seules forces du march concernant la commercialisation des produits agricoles Cela signifierait l arr t
418. oppement de la moucheture pour le bl dur Pour limiter ce risque il est d conseill d irriguer pendant une dur e de 8 jours environ partir de la sortie des tamines IRRIGATION DECLENCHER L IRRIGATION AU BON MOMENT Une irrigation bien conduite permet de gagner 5 8 q ha pour un apport de 30mm mais il faut pour cela tenir compte des besoins en eau des c r ales chaque stade de leur d veloppement ainsi que des r serves en eau du sol L adaptation de la strat gie d irrigation la quantit d eau disponible sur l exploitation est galement primordiale Les besoins en eau des c r ales sont tr s diff rents suivant leurs stades de d veloppement Les besoins les plus lev s surviennent autour de la floraison Leur augmentation significative d bute partir du stade 2 n ud La phase post floraison jusqu au stade maturit physiologique n cessite une bonne alimentation hydrique pour assurer le remplissage des grains d une part et limiter l chaudage d autre part gr ce la capacit r frig rante de l eau Durant toute la dur e du cycle la consommation du bl dur comme du bl tendre pour un rendement attendu de 100q ha est de 400 450mm Cette fourchette d pend des conditions de croissance du d veloppement foliaire de la culture courant montaison et de la demande climatique L orge d hiver a une consommation similaire La consommation de l orge de printemps est plus faible que celle du bl
419. originalit australienne La qualit du sol est une motivation tr s souvent cit e comme motif d adoption du semis direct en Australie Les attentes sont la r duction de l vaporation de l eau et de l rosion olienne l augmentation de l activit biologique et l am lioration de la structure du sol Sur ce point le tassement peut constituer un facteur limitant dans les syst mes de semis direct Des chercheurs et agriculteurs ont imagin r duire le tassement du sol en le contr lant c est dire en cr ant des voies de passages fig es pour le mat riel Ces zones sont sacrifi es au b n fice du reste de la surface de la parcelle qui sera indemne de tout tassement plusieurs ann es de suite Il faut id alement que tous les mat riels disposent de la m me voie par exemple largeur de 3 m et soient guid s de mani re pr cise avec un syst me GPS id alement syst me RTK pr cis 2 cm pr s Les largeurs des diff rents outils doivent tre des multiples par exemple 9 m pour la moissonneuse et le semoir et 27 m pour le pulv risateur En syst me traditionnel on cherche limiter le tassement en largissant les pneus pour r duire les pressions de gonflage l inverse le controlled traffic r duit la largeur des pneus et des voies de passage permanentes qui repr sentent des surfaces sacrifi es Le controlled traffic d j bien d velopp dans l tat du Queensland nord est de l Au
420. oser que l amendement avec des boues r siduaires permet de garder plus longtemps l eau du sol gr ce la mati re organique qu elles contiennent et qui agit comme un capteur tampon de l humidit L apport de boues se traduit par une augmentation des teneurs en P de la plante Tab 6 T moin 20 Tonnes ha 40 Tonnes ha Teneur en 0 24 14 qx ha 0 34 0 38 34 qx ha phosphore de la plante et rendement Tableau 6 Effet d apports croissants de boues r siduaires sur la teneur en P du bl dur ATI 2010 D autres essais de plein champ pourraient permettre de d terminer la valeur fertilisante phosphat e long terme Il s agirait d observer l volution diff renci e de la disponibilit du P dans les sols recevant diff rents types d apports et de comparer les variations de la solubilit et de la mobilit des ions phosphat en fonction des diff rentes formes et doses d apport En s inspirant des travaux sur les phospho composts base de phosphates naturels HELLAL et al 2012 on peut se demander quel pourrait tre l effet de composts enrichis en super phosphate En effet la production d acides organiques tels l acide citrique oxalique tartrique durant le compostage de la mati re organique peuvent entrainer la dissolution du Pde phosphates naturels CHIEN MENON 1995 III ESPECES VARIETES ET PRATIQUES CULTURALES A Concernant les esp ces et les vari t s Diff rentes esp ces de lupins d
421. our au profit du semis direct beaucoup plus rapide En Espagne l apparition du semis direct a co ncid avec une concentration des exploitation de grande culture L agrandissement de l exploitation peut tre relatif Il peut concerner l achat de mat riel plusieurs Cette solution est par exemple en vigueur en Tunisie Des exploitations moyennes ont achet en commun un semoir pour semis direct Chacun des 5 exploitants utilisant tour de r le le semoir 4 jours de suite Une autre solution est d am liorer le rendement l hectare Dans ce cas l irrigation d appoint devient alors prioritaire Le semis direct est l id al afin de r duire les co ts de production Dans ce cas l c est principalement les co ts de m canisation qui sont concern s Ils peuvent tre ainsi r duits de 40 Un autre avantage est de stabiliser les rendements plancher Diff rentes tudes en milieu semi aride montrent qu en ann e s che ces rendements ne descendent pas en dessous de 10 qx ha Il nous semble que d autres voies sont explorer en Alg rie Elles n ont jamais t tent es Il s agit de groupements de producteurs c r aliers GROUPEMENT DE PRODUCTEURS GARANTIR L ACCES AU MARCHE INTERIEUR L id e serait de s quiper en moyens de stockage la ferme afin de pouvoir vendre les c r ales au meilleur prix et afin de constituer des lots en mettant au point une tra abilit Cela bien s r dans l optique d un d mantelement de la r glement
422. ourdes sable L huile plus l g re peut tre r cup r e en surface Ensuite il s agit de proc der au traitement de la mati re organique Cela est permis par une simple oxyg nation de cette mati re dans de grands bassins Pour cela il suffit de remuer le m lange ou d insuffler de l air En pr sence d oxyg ne ainsi apport les bact ries contenues dans le m lange d composent la mati re organique en l ments min raux On obtient ainsi une eau d barrass e d une grande partie de ses particules organiques Elle peut alors tre d vers e dans un oued sans risque de pollution et servir ainsi l irrigation agricole Ainsi Tlemcen 900 hectares de terres agricoles sont irrigu es gr ce aux eaux issues de la station d puration A Ouargla un grand nombre de palmiers sont galement irrigu s de cette fa on Cependant si une grande partie de la mati re organique dispara t par min ralisation il reste toujours des boues Les stations existantes produisent une moyenne de 2 000 tonnes de boues par mois Et la pr occupation de chaque responsable de station d puration est de d barrasser les bassins des boues afin de r aliser un nouveau cycle d puration Une partie de ces boues est plac e en d charges L autre partie est autoris e pour l pandage sur des cultures c r ali res arboricultures et plantes ornementales p pini res A l tranger des directeurs de stations n h sitent pas tre pr sent dans des r
423. ours des zones arides et semi arides de la Tunisie Opt M dit S rie A 16 119 125 Razine M 2008 Le semis direct des c r ales Bul mensuel d information et de liaison du PNTTA 163 1 4 Soudi B Chiang CN Berdai H Naaman F 2003 Statut du cycle de l azote et de la MOS en zones semi arides irrigu es et d agriculture pluviale Jn Revue H TE 127 24 31 Th me III Les d fis scientifiques technologiques et soci taux et plan strat gique de PENSA i la conservation des cosyst mes et des ressources naturelles RESUME Conservation des cosyst mes La c r aliculture coloniale en milieu semi aride a t l origine du d veloppement de la jach re travaill e Des labours de plus en plus profonds et le passage r p t d outils au printemps se sont traduit par une min ralisation accrue et donc par une diminution de la fraction organique du sol Si actuellement cette pratique a r gress le taux de mati re organique des sols n en est pas pour autant remont sa valeur d origine La cause en revient l association c r aliculture levage L levage provoque une exportation des pailles et des chaumes Il n y a pratiquement aucune restitution organique au sol La restauration de la fertilit des sols passe donc par la pr servation de la mati re organique restante et par des apports d amendements organiques Des techniques dites d agriculture de conservation sont susceptibles de r duire la baisse du taux d
424. outes les actions pr ventives de lutte contre les insectes qui peuvent tre rassembl es dans un itin raire technique du stockage Figure 1 dont chaque tape apporte sa contribution la ma trise finale des insectes Figure 1 L itin raire raisonn du stockage des grains et des graines Avant la r colte il convient de nettoyer au mieux les installations de stockage et le mat riel de manutention et de r colte afin d liminer les reliquats de grains et les amas de poussi res qui constituent un refuge pour les insectes et donc une source d infestation potentielle pour la r colte suivante Ce nettoyage peut tre compl t par un traitement parois de cellules et mat riel avec un insecticide de contact homologu Lors de la r colte le bon r glage de la moissonneuse est important afin de r duire la teneur en impuret du grain balles paille grain cass s Si possible un passage au nettoyeur s parateur permet d liminer ces impuret s qui constituent une source de nourriture aux insectes secondaires Une fois le grain stock il est indispensable de le ventiler avec un mat riel adapt afin d en abaisser la temp rature La ventilation se conduit en 3 paliers successifs avec un objectif de temp rature de plus en plus bas au fil des saisons 20 C en t 12 C en automne et 5 C en hiver La propret du grain facilite la ventilation d o l importance du nettoyage Il est primordial de suivre la temp rat
425. outils de mesure de la qualit Un catalogue de vari t s semouli res et pasti res recommand es par les transformateurs est indispensable de m me que la mise en place d un syst me de mesure hivernale de l azote du sol Concernant le soutien la production se pose la question du maintien de la prime bl dur toutes les wilayates sachant que le bl dur est plus adapt aux zones zones semi arides Par ailleurs faut il accorder la m me prime aux petites et grosses exploitations Ne peut on ainsi penser au maintien de la prime pour les seules premi res centaines de quintaux livr s Enfin afin de mettre en place une agriculture durable et notamment d arr ter la baisse de la fertilit des sols c r aliers il s agit de mettre en oeuvre des techniques de travail du sol appropri es nos conditions agro climatiques et d assurer les conditions d une mobilisation des gisements de mati res organiques Faute de quoi la baguette de bl tendre pourrait d tr ner l actuel plat national ALGERIE DES ALIMENTS NOUVEAUX POUR LES HOMMES ET L ELEVAGE BELAID D 2014 En Alg rie la production de viande de volailles est un moyen de fournir le march en un produit de base plus abordable que la viande de mouton ou de boeuf Produire des poulets est relativement simple Il suffit de placer durant un mois et demi plusieurs centaines de poussins dans un hangar et de leur fournir un aliment base de ma s et de soja Ces deux produits ma s est
426. ovisionner tous les agriculteurs nous proposons une alternative compl mentaire aux efforts de l Oaic Am liorer la production de semences fermi res Comment En fournissant aux c r aliers et des jeunes de l ANSEJ de petites unit s de tri et de traitements de semences http www kewego fr video 27bf14259bbs html Ces unit s peuvent tre artisanales made in DZ ou import es dans un premier temps Une unit de tri de semences est un tamis m canique Il peut tre perfectionn avec une soufflerie incorpor e La soci t Marot en propose d assez perfectionner et de toute taille Pourquoi ne pas importer ce genre d appareils pour les fellahs Voir la r f rence sur le site Nettoyeur CFCAI www cfcai com nettoyeur Voyez ce que l on peut trouver comme exp rience d agriculteurs fran ais sur la discussion propos de TRIEUR A GRAINS sur le Forum agricole forum terre net fr topic 240916 TRIEUR A GRAINS suit e Je viens de faire l acquisition d un trieur MAROT fabriqu ou je suis n comme quoi n 5 un truc de fou Apr s quelques manip et tre tomb par hasard sur la notice encore parfaitement lisible me voil fin pr t pour faire mon triage Ce soir examen r ussi sur un m lange triticale pois ma semence sort tr s propre dans le bac n 5 sans avoir la rem langer C est autant de salet qui retourne pas dans le champ car de plus les petits grains sans valeur n auraient rien fait autant qu ils soient dans le ventre d
427. par le conseiller au moment de la moisson les principales caract ristiques de leur itin raire technique et d y adjoindre le rendement obtenu ainsi que le taux de prot ines du grain Sont ainsi renseign s les principales op rations de travail du sol le mode de semis les programmes de d sherbage de protection fongicide et insecticide Dans le cas d une enqu te orge brassicole il a t donc possible d tudier les rendements obtenus la parcelle en fonction de l itin raire technique mais galement d analyser les pratiques correspondantes au d passement ou non du fatidique taux de 11 de prot ines du grains Suite au d pouillement des questionnaires et de leur traitement il est apparu que pour de m mes rendements les taux de prot ines les plus faibles correspondaient aux parcelles o avait t r alis e la mesure du reliquat azot du sol en sortie de l hiver Tableau 5 Connaissant les quantit s d azote encore pr sentes dans le sol le compl ment d engrais azot apport lors de la reprise de v g tation au d but du printemps avait pu tre d termin avec pr cision Dose d azote Rendement Calibrage Taux de prot ines du grain unit s ha Qx ha Sans reliquat 90 112 unit s 64 4 88 11 00 azot Avec reliquat 90 112 unit s 64 1 92 9 10 azot Tableau 5 R sultats du pilotage de la fertilisation azot e sur culture d orge de printemps sur la base de mesure du reliquat
428. ports de P constituent un facteur primordial d am lioration du rendement Sur bl dur la fertilit des pis BELAID 1987 ATI 2010 et du poids du grain BELAID 1987 AISSA et MHIRI 2002 sont am lior s Le fort pouvoir fixateur des sols calcaires locaux entra ne une rapide r trogradation du P Selon FARDEAU 2005 le coefficient r el d utilisation CRU du superphosphate 1 2 mois apr s pandage est de 15 20 et de moins de 2 apr s un an dans un sol limoneux Si ce type d engrais est apport en ao t apr s la r colte des c r ales pailles pour un ma s sem au printemps suivant le coefficient r el d utilisation est de 5 sur sol limoneux et en dessous de cette valeur si le sol est calcaire Tab 1 Dans le cas d un apport de tri super phosphate TSP sur labour de jach re on peut s attendre de tr s faibles CRU Mois Sol de limon pH 6 5 Sol argilo calcaire pH 8 0 20 12 2 15 4 8 8 0 5 12 2 0 1 Tableau 1 Evolution du coefficient d utilisation r el d un engrais phosphat de type TSP selon le type de sol FARDEAU 2005 Trop souvent les pr conisations ont t d pandre les engrais phosphat s lors des labours de jach re comme fumure de fonds c est dire loin du moment d absorption du P par la plante Actuellement il est pr conis d apporter le P au plus pr s des besoins des plantes ITGC 2010 H OPTIMISATION DES APPORTS FERTILISANTS L optimisation de la
429. pour bien ma triser le stock semencier Il faut bien garder en t te que la marge conomique doit tre lue sur une rotation et non pas sur une seule culture Un agriculteur a choisi une vari t de bl fort d veloppement v g tatif pour essayer d touffer les plantules de ray grass Il est clair que la rotation bl sur bl en SD s expose une double difficult les repousses de l ann e pr c dente et une gestion plus compliqu e des mauvaises herbes Les pr c dents l gumineuses f verole ou fenugrec ne posent pratiquement jamais de probl me de ray grass si celui ci a bien t contr l dans la culture pr c dente 3 1 2 La lutte chimique La r ussite d un traitement herbicide d pend de 4 facteurs e Intervenir au stade plantule de la mauvaise herbe e La culture doit tre en bon tat v g tatif e Un bon r glage du pulv risateur que le d bit soit le m me pour chaque buse bien placer la rampe 70 cm au dessus de la cible avec des buses 80 taille et nombre des gouttelettes e Respecter les conditions m t o hygrom trie gt 60 vent nul ou faible Plus la population d adventices est lev e moins l efficacit d un produit sera bonne et ce m me dose pleine notion de densit m Pour illustrer les notions de densit m avec un traitement au chlortoluron r alis en France le m me jour et la m me dose l efficacit est de 95 avec une densit de 200 plantes
430. pour un apport total de 3 000 m3 ha hors abonnement est pass dans le panel de l tude de 45 ha en 2004 120 ha en 2013 en tarif jaune et atteint 188 ha en tarif bleu Une efficacit d irrigation tr s variable La proportion de l eau d irrigation qui n arrive pas la culture est perdue par vaporation ou par transport hors de la zone cibl e Sous nos climats temp r s les pertes par vaporation sont faibles 5 10 maximum Ing nierie N 38 juin 2004 CEMAGREE INRA Mais la part de l eau perdue par d rive peut atteindre momentan ment 25 par vent fort Les canons enrouleurs et la couverture int grale ont dans ce domaine les performances les moins lev es Les pivots les rampes frontales les rampes tract es par enrouleur et la micro irrigation obtiennent de meilleurs r sultats avec en plus une qualit de r partition de l eau sup rieure tableau 1 Expertiser la station de pompage Il convient avant tout de s assurer que chaque pompe est utilis e dans sa plage de fonctionnement optimal Vanner pour atteindre les consignes de d bit pression demand es par le r seau peut entra ner une perte d nergie lev e L utilisation d un variateur de fr quence permet d adapter la vitesse de rotation des pompes aux consignes du r seau tout en conservant un rendement lev am lioration de la performance nerg tique diminution des risques de casse par coup de b lier et gain d
431. printemps suivant le CRU est de 5 sur sol limoneux et en dessous de cette valeur si le sol est calcaire tableau 4 Dans le cas d un apport de TSP 45 sur labour de jach re on peut s attendre de tr s faibles CRU dans les sols calcaires des zones semi arides Mois Sol de limon pH 6 5 Sol argilo calcaire pH 8 0 20 12 2 15 4 8 8 5 0 5 12 2 0 1 Tableau 4 Evolution du CRU du super phosphate selon le type de sol FARDEAU 2005 Le pouvoir fixateur du sol rend n cessaire d apporter les engrais phosphat s au plus pr s des besoins des plantes HALLITIM 1996 B Des engrais phosphat s acidifiants Le Mono et Di Ammonium de Phosphate MAP et DAP combinent une forme d azote qui permet une action acidifiante pH de l engrais de 4 5 Des essais comparatifs men s sur bl ITGC 2007 montrent un avantage pour ce type d engrais 56 qx ha pour 100 kg ha de MAP contre 38 qx ha avec 100 kg de SP 45 Ces r sultats sont relier avec l effet acidifiant du MAP MIHOUB 2012 qui permet une meilleur bio disponibilit du phosphore du sol tableau 5 Engrais 15j 30j 45j 60j 75j 90j 105j MAP 7 84 7 91 7 81 8 01 8 7 98 7 97 Super 8 12 8 18 8 16 8 24 8 26 8 15 8 18 Simple Phosphate Tableau 5 Evolution du pH du sol selon les divers engrais apport s au sol MIHOUB 2012 La diminution de pH de la rhizosph re induit par l apport d
432. production de la force de travail n est pas assur e avec suffisamment de certitude Bedrani Campagne 1991 CONCLUSION Les faibles taux de carbone des sols des zones semi arides sont r v lateurs d un d s quilibre entre entr es et sorties du carbone Ce statut organique du sol a une origine anthropique Il est li des causes historiques et l association c r aliculture levage ovin Selon le type d exploitations et selon les syst mes de culture diff rentes solutions mobilisant plus ou moins de capital peuvent tre envisag es i Abandon de la rotation c r ales jach re travaill e et pratique de restitutions des r sidus de r colte La dualit entre les besoins des c r ales et ceux des ovins fait qu une telle ventualit est peu envisageable Face au risque climatique et conomique la p rennit du syst me repose sur l levage ovin Les seules sources de carbone produites sur les exploitations pailles et chaumes ne peuvent retourner au sol du fait de la concurrence de l levage ii L urbanisation croissante a pour corollaire la possibilit d apporter du carbone exog ne aux exploitations sous forme de produits r siduaires organiques Si les l ments traces m talliques de ces produits m ritent un suivi il est r affirmer que des solutions techniques existent contre leur ventuelle accumulation dans les sols dilution des produits r siduaires par l incorporation de sous produits agricoles plan
433. ps humaine ce sol qui est emport par les pluies n a pas le temps d tre r g n r L agriculture de conservation des sols et notamment les techniques de semis direct sont susceptibles de r duire cette rosion Cette technique implique cependant de repenser les itin raires techniques obligation du d sherbage chimique et l quipement des exploitations en mat riel sp cifique semoir semis direct Des solutions de non labour existent d j dans certaines exploitations le travail est r alis l aide d outils superficiels ZAABOUBI 2007 Il s agit cependant plus d un manque de moyens pour effectuer des labours profonds que d une volont de conservation des sols Cependant cela pourrait une base de d part vers des itin raires incluant la pr occupation de conservation du sol Pr servation de la fertilit des sols par l enrichissement organique Sur les exploitation associant c r ales levage ovin les sources de mati re organique pouvant tre incorpor es aux sols sont peu nombreuses Les pailles et chaumes sont avant tout destin es aux ovins La pratique de broyage de la paille et de son incorporation au sol est inexistante Le d ficit hydrique ne permettant pas la culture de ma s on ne peut envisager comme en Europe des restitutions importantes sur la rotation Certes il reste les racines et les d jections ovines Ces derni res ne couvrent pas les pertes par min ralisation et par ailleurs pr sentes un rappo
434. qu en soir e En revanche pour les produits syst miques le raisonnement est un peu diff rent car l hygrom trie est un facteur important de leur efficacit ils doivent p n trer dans la plante pour agir Pour cela ils doivent traverser la cuticule des feuilles Cette membrane cireuse est une barri re naturelle qui permet aux plantes de conserver leur humidit En temps normal elle est tr s comprim e et donc imperm able Le seul moment o le produit peut la traverser c est lorsqu elle est dilat e Cet tat intervient lorsque la plante b n ficie de conditions poussantes c est dire lorsque l hygrom trie est lev e gt 70 et les temp ratures douces gt 7 C Durant les mois de mai et juin ces conditions sont g n ralement r unies le matin et le soir Mais en soir e la plante est encore sous l effet du stress thermique de la journ e Elle n est donc pas r ceptive aux produits Il est donc recommand d appliquer les produits syst miques en fin de nuit ou en matin e P A Les produits syst miques doivent ils donc s appliquer syst matiquement le matin B P Pas forc ment cela d pend du moment de l ann e En sortie d hiver par exemple les conditions d hygrom trie peuvent tre remplies durant toute la journ e Peu importe alors que le traitement soit effectu le matin en pleine journ e ou le soir pourvu qu il n y ait pas de vent C est notamment le cas pour les
435. qu t s le rendement en bl dur a atteint 60 et 70 qx ha 16 Des agriculteurs interview s en mars 2008 commercialisent une part de leurs productions de bl et d C 30En mati re de production la Coop rative des c r ales et des l gumes secs d Adrar CCLS a r colt 66 810 quintaux durant la saison 2002 2003 Cette quantit est quivalente au rendement d une cinquantaine de pivots Ce qui ne correspond qu aux deux tiers du nombre de pivots recens s l aide de l image satellitaire du Touat et du Gourara la m me date 80 rampes pivots En effet un rendement moyen15 de 45 qx ha rapport la superficie identifi e partir de cette image 2 970 ha au Touat et au Gourara donne une quantit deux fois sup rieure celle r colt e par la Coop rative Cela implique qu une part non n gligeable de la production ne transite pas par la coop rative chappe la statistique et se trouve commercialis e directement sur le march local et national voire international Mali 16 17 Conduit d irrigation 31Le nombre de rampes pivots exploit en 2005 repr sente la moiti de celui de 2003 dans l ensemble de la r gion tableau 3 Cela s est tr s nettement ressenti au travers de la r gression des r coltes transitant par la CCLS La superficie irrigu e par rampe pivot d di e aux c r ales a galement diminu de 2 999 1 817 ha soit une r duction d environ 40 l inverse les superficies r serv
436. ques d velopp s au cours de cette journ e et un fructueux d bat a t engag entre les participants Raouf Rafty CEREALES DES RESERVES DE PRODUCTIVITE Djamel BELAID 25 01 2015 A nouveau la baisse du prix du baril de p trole et le niveau des importations de c r ales relance en Alg rie le d bat sur l autosuffisance alimentaire Dans Maghreb Emergent Abed Charef ce jeudi 15 janvier 2015 affirme que L Alg rie n arrive pas changer de mod le pour la production de c r ales Dans EI Watan de ce jour Lyes Mechti note Importation de c r ales Une facture de plus en plus ch re Pourtant comme l affirment avec justesse le directeur du CREAD et le DG de PITGC Mr OMAR ZAGHOUANE il existe en effet des r serves de productivit La question cruciale concerne donc la mise en oeuvre rapide des moyens permettant de lib rer l effort productif Nous aimerions apporter au d bat l avis d un agronome DES RESERVES CERTAINES DE PRODUCTIVITE En c r aliculture des r serves de productivit existent Elles concernent les op rations de semis d irrigation de protection sanitaire des cultures et de fertilisation Concernant les op rations de semis les techniques actuelles font appel au labour ou aux outils superficiels disques Or il est prouv qu ils dess chent le sol et l appauvrissent terme notamment en mati re organique Bien qu en progression les rendements moyens actuels sont de l
437. ques mais avant tout du secteur priv et notamment des agriculteurs eux m mes de leurs capacit s de mobilisation d organisation et d investissement en somme de la confiance qu ils ont en eux m mes de leurs institutions POMMIER 2009 La p dagogie d velopper doit mettre l accent sur les stages les travaux de recherche tout au long du cursus l interdisciplinarit Les programmes de recherches doivent viser l tude des syst mes d innovations la connaissance fine du mode d appropriation des innovations selon les fili res et la connaissances des itin raires techniques des cultures Un des axes privil gier est la participation des chercheurs un p le de comp tence agricole afin de cr er une dynamique locale qui permet la p rennit des actions et la valorisation des exp riences BENCHARIF BELKAHIA 2009 Ces p les de comp tence permettent la mise en oeuvre des synergies possibles Ces formes d organisation en r seau op rent un d cloisonnement Au contact des autres acteurs des syst mes d innovations les enseignants et les chercheurs de tels r seaux peuvent devenir des passeurs de savoir L enjeu est de trouver les syst mes d innovations techniques permettant de valoriser les ressources locales l ing niosit et la force de travail du million de familles paysannes Elles occupent des territoires locaux o l avenir de l agriculture et l levage repose d abord sur cette fabuleuse capacit de f
438. r hydrolyse s acc l re Face ces l ments il convient donc d tre prudent et de s abstenir de modifier les caract ristiques de pH de la bouillie au risque de ne plus les appliquer des doses souhait es et des formes efficaces La formulation des produits a t adapt e en vue d obtenir la meilleure stabilit dans les conditions habituelles d utilisation des bouilles P A Qu en est il avec le glyphosate L G V Certains agriculteurs ont constat que l ajout d acide sulfurique ou phosphorique semble am liorer l efficacit du glyphosate Cependant l ajout d acides nitrique ou chlorhydrique n a aucune incidence bien qu ils diminuent galement le pH L effet constat ne provient pas de la baisse de pH mais de l apport d ions sulfate et phosphate qui pr cipitent le calcium et forment des sels peu solubles dans l eau en abaissant la duret de l eau D ailleurs en pr sence d eau douce les performances du glyphosate ne sont pas am lior es par l ajout d acide sulfurique ou tout autre acide Pour modifi er la duret de l eau en vue d une meilleure effi cacit du glyphosate qui y est sensible il convient d utiliser du sulfate d ammonium bien moins agressif pour le mat riel et moins dangereux que les acides En cas d utilisation des eaux de pluie pour la pr paration des bouillies il faut veiller aux conditions de stockage de ces eaux et viter les cuves de stockage en b
439. r le bl Salah Lamouchi a essay le D fi sur une bordure de parcelle mais le traitement a t suivi d une pluie avec un lessivage probable du produit Chlortoluron et Prosulfocarbe en programme on peut techniquement faire une application de 1500 g de Mati re active de Chlortoluron en post semis pr lev e puis 3 litres de D fi au stade 2 3 feuilles du bl Ne pas les m langer Ces alternatives chimiques pourraient faire l objet d une plate forme d essai pour la prochaine campagne en conservant bien s r les Fop et les Sulfonylur es dans le protocole Le semis direct offre galement des opportunit s de lutte contre le ray grass avec le traitement au glyphosate avant le semis Sur la plate forme d essai comparatif SD et Conventionnel chez Naceur Tej on constate avant le traitement anti gramin es qu en Conventionnel densit importante de plants RG r partis sur toute la surface Semis Direct densit importante seulement sur les andains de paille de l ann e pr c dente dans les autres parties il n y a presque pas de RG Semis Direct Bl Bl Ray Grass sur andains de paille N 1 3 2 Comment g rer la destruction du chiendent du liseron et du br me Dans certaines parcelles on note la pr sence par t ches de chiendent de type Cynodon dactylon et de Liseron des champs Convolvulus arvensis qui sont g n ralement difficiles d truire On peut pr coniser 6 litres de glyphosate p
440. r le revenu des agriculteurs tout en conservant les sols Cette technique qui ne se con oit pas sans d sherbage chimique et semoirs adapt s peut constituer une v ritable r volution technique en zone semi aride TRAVAIL DU SOL TRAVAILLER AU CHISEL D BELAID 1986 1 Avec la r duction progressive de la jach re une plus grande superficie de terre est labourer Le mat riel existant dans les exploitations ne peut suffire Aussi un type de mat riel plus performant serait d un grand int r t Le chisel pr sente certaines caract ristiques que nous allons passer en revue Le labour permet d assurer la destruction des mauvaises herbes le maintien et l am lioration de la structure du sol l enfouissement des engrais et des r sidus de r colte le contr le de la circulation de l eau dans le sol et la r alisation du lit de semences Par labour on entend en g n ral utilisation d une charrue socs ou disques Cependant il existe d autres outils dont le chisel Le principe du labour l aide du chisel consiste en un travail sans retournement du sol Le grand int r t de cet outil est sa vitesse de travail En effet pour un chisel de un m tre de large on peut travailler 6 hectares en une journ e Comparativement une charrue disques de m me largeur travaille seulement 2 hectares pour la m me dur e C est l un atout essentiel Il existe cependant des inconv nients e La mati re organique r sidus
441. raditionnelles C te 2002 Sinaugur il y a pr s de trois d cennies conditionn par des objectifs pr liminaires ambitieux et fond sur des investissements cons quents de l tat ce projet de d veloppement n a pourtant pas encore fait l objet d une valuation longitudinale rigoureuse L ambition de cet article est donc de r pondre cette carence en proposant un diagnostic actualis de la mise en valeur agricole dans la r gion du Sud Ouest saharien alg rien tout en remettant en perspective ce processus par l analyse de ses impacts et des adaptations qu il a g n r es dans ces territoires ruraux sp cifiques L originalit de la m thodologie adopt e est de croiser des donn es issues d enqu tes de terrain d autres provenant d organismes en charge de l agriculture et enfin des donn es extraites d images satellites Territoires et m thodologie Le pays des foggaras un espace contraignant 6Le Touat le Gourara et le Tidikelt couvrent un cinqui me du Sahara alg rien et pr s d un sixi me du territoire national soit 436 272 km Cette zone du Sud Ouest du Sahara alg rien s tale jusqu aux confins de l Erg Oriental l est couvre en grande partie l Erg Occidental au nord et s ouvre sur un immense reg au sud le Tanezrouft carte 1 7Localis s autour du plateau du Tadema t le Gourara au nord ouest le Touat l ouest et le Tidikelt au sud ces trois chapelets d oasi
442. rairies temporaires Elles sont compos es d une flore spontan e et vari e En automne le SD pourrait permettre de re semer ces prairies temporaires afin d enrichir leur flore et d arriver une meilleure valeur alimentaire de ces jach res p tur es Pr cisons qu il ne s agit pas de remplacer la flore spontan e mais de l enrichir par exemple en gramin es fourrag res telles le ray grass Des m langes d esp ces m teil pourraient tre test s Les gramin es fourrag res sont int ressantes du fait de leur port dress la production de semences est facilit e par rapport au port rampant des l gumineuses La vitesse d implantation que permet le SD est int ressante en mati re de semis fourrager Il permet une implantation juste apr s un orage A ce titre il permet une agriculture d opportunit SEMIS DIRECT REVISITER LE DRY FARMING Le SD permet de revisiter totalement la pratique de l arido culture de type dry farming longtemps pratiqu e en Alg rie Aussi dans toute r flexion sur son int r t il s agit d examiner l ensemble des aspects dans lesquels il intervient Certes son utilisation vue dans l angle de la r sorption de la jach re n cessite de ma triser parfaitement le d sherbage ainsi que de nouvelles cultures dont les l gumes secs Le SD peut galement tre envisag sur couvert de chaumes Cela implique une certaine technicit Le prix des semoirs pour SD reste lev Cela n cessite d imaginer la
443. rais Car contrairement au phosphore et potassium du sol les teneurs de l azote du sol varient tr s nettement selon les saisons Aussi si on peut se permettre de r aliser des analyses de sols tous les 5 6 ans pour les autres l ments du sol dans le cas de l azote l analyse du sol doit tre annuelle L analyse consiste mesurer le reliquat azot du sol en sortie hiver Actuellement on se retrouve pr coniser des doses approximatives d engrais azot s l agriculteur pandre 100 kg d engrais d azote sur la culture est le plus souvent pr conis par les techniciens La r alisation d un reliquat azot montre qu la fin de l hiver selon les parcelles il peut rester 40 120 kg d azote dans le sol C est dire combien les pr conisations actuelles sont impr cises Or peu d azote sur la culture c est la r colte moins de grains et des grains mitadin s Et trop d azote sur la culture c est le risque d accentuer les effets des ventuelles s cheresses lors de la formation des grains Les techniciens agricoles doivent donc r aliser en janvier f vrier avant l apport d azote des mesures de reliquats azot s Pour r aliser ces pr l vements de sols il suffit de tari res et d huile de coude Quant aux capacit s d analyses elles existent laboratoires des semouliers de Fertial de l ITGC des universit s Il serait possible de r aliser des moyennes r gionales saisonni res et de les rendre public par le
444. ralisation du labour et la baisse des taux de mati res organiques qui s en est suivi cela n est plus le cas de nos jours Aussi la pleine valorisation des vari t s de terroir passe du point de vue agronomique par une ma trise de la fertilisation azot e et par des conduites de cultures adapt es permettant d exprimer leurs qualit s semouli res et pasti res La pratique de campagnes annuelles de mesure des reliquats azot s en sortie hiver est recommander en priorit Ces mesures simples peuvent tre effectu es par un partenariat entre les laboratoires des transformateurs les chambres d agriculture les stations de l ITGC et centralis es au niveau de l INSID Bien que l id al soit de r aliser une estimation du reliquat la parcelle la centralisation des r sultats sur les parcelles analys es peut permettre la publication de moyennes par r gions homog nes et constituer un indicateur annuel pour la d termination du fractionnement de la dose d azote pour l ensemble des exploitations Les caract ristiques agronomiques de ces vari t s n ont de sens que si leur conduite s inscrit dans une d marche de qualit Or l actuelle politique incitative des prix la production a certes r duit l incertitude sur les quantit s produites mais sans r duire celle li e la qualit des produits locaux collect s Comme celle ci s labore l interface entre c r aliers et organismes de collecte il s agit d arriver une red finition
445. rbage m canique efficace sur les adventices d velopp es pr sentes dans les champs cette p riode de l ann e Dans ces cas l il faut avoir pr vu le binage d s le semis Il faut galement disposer d un syst me de guidage adapt cam ra RTK pour r duire le risque de baisse de rendement qui peut atteindre 5 20 pour des passages tardifs Casdar 2009 2011 Optimiser et promouvoir le d sherbage m canique partenaires ITAB ARVALIS Institut du v g tal chambres d Agriculture de Seine et Marne du Loir et Cher d Indre et Loire du Gers de la Lorraine et ses d partements des Pays de la Loire Creab Midi Pyr n es FDGeda du Cher Grab de Haute Normandie CAB des Pays de la Loire et Gab de Loire Atlantique Frab de Bretagne et Gab bretons Marion Pottier m pott ier arvalisinstitutduvegetal fr Ludovic Bonin Lbonin arvalisinstitutduvegetal fr ARVALIS Institut du v g tal Nathael Leclech Chambre d agriculture de Lorraine nathael leclech lorraine chambagri fr Figure 1 D sherbage m canique Un appui aux herbicides pour des efficacit s al atoires sur c r ales d hiver Efficacit s moyennes du d sherbage obtenues selon quatre types de strat gies La barre verticale exprime la variabilit des r sultats Dans les strat gies combinant chimique puis m canique ce sont les itin raires o le premier passage n est r alis qu en sortir hiver qui tirent les r sultats vers le bas Efficac
446. re bas niveau d intrants la r alisation de cultures associ es de c r ales et de l gumineuses est tudier R f rences bibliographiques ABBAS K ABDELGUERFI A 2005 Perspectives d avenir de la jach re p tur e dans les zones c r ali res semi arides Fourrages 184 533 546 AISSA A D MHIRI A 2002 Fertilisation phospho potassique du bl dur en culture intensive en Tunisie Cahiers Agricultures Vol 11 6 391 397 ATI S 2010 Etude de l effet des boues r siduaires sur sol cultiv dynamique du phosphore et son utilisation en zone semi aride M moire de magister Universit Batna 62 p BEDOUSSAC L JUSTES E 2010 The efficiency of a durum wheat winter pea intercrop to improve yield and wheat grain protein concentration depends on N availability during early growth Plant Soil 330 19 35 BELAID D 1987 Etude de la fertilisation azot e et phosphat e d une vari t de bl dur Hedba3 en conditions de d ficit hydrique M moire de magister I N A Alger 108p BELAID D 1993 Enqu te orge de Printemps Chambre d Agriculture de l Oise ODASE 4 p BENHAMAUDI A 2011 T moignage Alg rie Options M diterran ennes S rie A 96 4 Actes des Rencontres M diterran ennes du Semis Direct S tif 89 90 CHAMBRES D AGRICULTURE DE L HERAULT 2012 Service Productions V g tales www herault chambagri fr R seau reliquats azot s ZV Mauguio Lunel FARDEAU JC 2005 Dynamique du phosphore et du potassiu
447. rendements sont bons Ils en tait arriv s pr coniser plusieurs passages d outils En fait leurs pratiques permettaient une intense min ralisation du stock de mati re organique du sol Stock constitu par la d composition des racines de c r ales des si cles ant rieurs et que l araire en bois du fellah avait jusque l pargn Les colons pratiquaient en fait une agriculture mini re ils pr levaient du sol des l ments min raux mais sans jamais en restituer La deuxi me cause de min ralisation de la mati re organique est donc l irrigation Les p rim tres irrigu s sont les zones les plus concern es Des corrections sous forme d amendements organiques sont donc n cessaires D autant plus que certaines cultures sont particuli rement exigeantes Il faut ainsi 30 tonnes de mati res organiques pour une culture de pomme de terre Cette dose est multiplier par deux si le sol est particuli rement pauvre Quant au palmier dattier c est 100 kg de fumier an pied qu il faut apporter Les boues r siduelles des stations d puration source de mati re organique Depuis plusieurs ann es l Office National d Assainissement a mis en place un r seau de stations d puration des eaux us es A ce jour l ONA g re 60 stations et lagunes La construction de 40 autres stations est pr vue entre 2010 et 2014 Il s agit de traiter l eau des gouts Un premier traitement consiste en une d cantation afin d liminer les particules l
448. res sociaux et permet de d livrer chaque membre d une famille 5 pains par jour Auparavant les pouvoirs publics subventionnaient directement la farine Depuis 1980 les boulangers taient tenus de vendre le pain 5 piastres moins d un centime d euros avec un maximum de 20 pains par personne Il s agit de pains de 130 grammes de forme circulaire des galettes Devant les boulangeries les files d attente taient interminables Les trafics taient nombreux Certains boulangers revendaient la farine sur le march informel Mais depuis cette d cision plus de files d attente devant les boulangeries Chacun semble satisfait Les m nages modestes arrivent se procurer du pain au prix modique de 5 piastres contre 30 pour les consommateurs ne poss dant pas le fameux s same ou d sirant acheter plus de 5 pains par personne Avant la mise en uvre du syst me certaines familles envoyaient plusieurs de leurs membres pour acheter pour une livre des galettes de pain plafond fix par personne Aujourd hui chaque membre de la famille peut se procurer en une seule fois la part de la famille pour trois jours explique Ahmad Kamal propri taire d une boulangerie dans le quartier d Al Khalifa au Caire 1 Pour chaque pain vendu 5 piastres le Minist re de l Approvisionnement en reverse 25 au boulanger afin de couvrir le co t de production Les boulangers peuvent dor navant acheter la farine au prix du march Il y a une lib ralisat
449. res sur la microflores et le comportement de l avoine Th se magister Universit de Batna Alg rie 110 p CLEYET MAREL J C HINSINGER Ph 2000 Le sol milieu vivant un territoire qui reste d couvrir et valoriser In Ol agineux Corps Gras Lipides Volume 7 Num ro 6 490 3 Dossier Agriculture recherche et territoire COSPEREC Y 2013 Bl Pilotage de l azote en v g tation In Cl des champs N 12 Bulletin des Groupes d Etudes et de D veloppement agricole du Nord Pas de Calais ELALAOUI A C 2009 In Bulletin Mensuel de Liaison et d Information du PNTTA TRANSFERT DE TECHNOLOGIE EN AGRICULTURE n 155 GRANIER M 2010 La r novation par la culture de terrains d grad s par une exploitation continue Un itin raire technique mis en place pour la r habilitation d un ensemble de parcelles en zone semi aride sup rieure dans la r gion de Goubellat de 2003 2009 In Options M diterran ennes S rie A 96 Rencontres M diterran ennes du Semis Direct 117 121 HINSINGER P 1998 How do plant roots acquire mineral nutrients Chemical processes involved in the rhizosphere Advances in Agronomy 64 225 65 LATIRI SOUKI K AUBRY C DORE T SEBILLOTTE M 1992 Elaboration du rendement en bl dur en conditions semi arides en Tunisie relations entre composantes du rendement sous diff rents r gimes de nutrition azot e et hydrique In Agronomie 12 31 43 MAZOYER M 1970 Agriculture et d veloppement en Al
450. res urbains comme pratiqu s l tranger dans le cadre de potagers familiaux CONCLUSION Il est certes r jouissant de voir produire localement de la Tomme noire de Kabylie et du Camembert alg rien Ces productions sont soient marginales ou reposent sur l importation de poudre de lait ou la production de lait frais avec une irrigation couteuse de surfaces fourrag res De telles pratiques sont actuellement possibles gr ce aux revenus p troliers S il fallait produire localement tout ou simplement une partie du sucre et de l huile actuellement enti rement import s cette eau qui provient de gigantesques investissements des pouvoirs publics en mati re d hydraulique n y suffirait pas La question de la couverture de la ration alimentaire du citoyen en prot ines m ne des questions fondamentales en mati re de strat gie de d veloppement agricole Le comportement alimentaire local est fortement influenc par un mod le de consommation occidental Ce mod le accorde une part pr dominante aux prot ines d origine animales Bien que tributaire d importations de soja sud am ricain le mod le de consommation europ en a les moyens de ce choix Or ce n est pas le cas des pays du Maghreb Les prot ines v g tales traditionnellement pr sentes dans la cuisine alg rienne ainsi que les l gumineuses destin es l alimentation du b tail m ritent un regain d int r t MELANGE FARINE SEMOULE L ERIAD SETIF INNOVE D BELAID 23 04 2014
451. rface de la culture et non pas seulement l inter rang La culture est comme peign e par plusieurs rang es de dents souples vibrantes espac es de 2 3 centim tres Leur vibration est obtenue par la progression de l outil Du fait de cette vibration les dents arrachent ainsi les adventices Comme ces dents ne travaillent que sur 2 cm de profondeur elles ne d terrent pas la culture Les dents sont soient droites soient courb es Ces derni res sont plus agressives Les rang es de dents sont fix es sur des panneaux ind pendants eux m mes reli s par une cha ne une poutre Est ainsi assur une parfaite couverture du sol malgr ses ventuelles h t rog n it s A noter que les dents avec une courbure sont plus efficaces contre les adventices Elles ne sont cependant pas adapt es aux sols avec cailloux La houe rotative La houe rotative comme la herse trille fonctionne sur l ensemble de la culture et non pas seulement sur l inter rang Contrairement ce que son nom peut laisser penser la houe rotative n est pas entra n e par la prise de force du tracteur mais seulement par l avancement du tracteur Celui ci fait tourner des roues m talliques munies d ergots en forme de cuill res Celles ci creusent le sol sur une profondeur de 2 centim tres d terrent les adventices et les extirpent du sol La culture n est pas atteinte du fait de son enracinement plus profond CONDITIONS D UTILISATION ET CHOIX D UN OUTIL Comme en d sh
452. roidir correctement les c r ales T moignage de Jean Pierre Bouchet agriculteur Orveau Bellesauve dans le Loiret LES CELLULES OCCUPENT MIEUX L ESPACE Je stocke chez moi l ensemble de mes r coltes de grains car je suis en agriculture bio et ma coop rative Biocer est trop loign e de l exploitation Je dispose aujourd hui de 350 t de capacit de stockage r partie en deux aires de stockage plat de 125 et 60 t et le reste en sept cellules diff rentes Notre assolement comprend des cultures assez diversifi es du bl du lin ol agineux des lentilles de l orge de brasserie de l avoine flocon des f veroles et des semences sous contrat C est pourquoi j ai opt pour de petites installations Je produis l quivalent de 200 t de semences par an qui ne restent que quelques jours en cellule le temps de constituer un lot Comme la station de semences de l Union de coop ratives laguelle adh re Biocer est quelques kilom tres seulement de chez moi les lots peuvent tre livr s facilement La cellule d di e aux semences est ainsi remplie et vid e plusieurs reprises en cours de campagne Je n ai pas de pr f rence particuli re pour l un ou l autre des modes de stockage Si ce n est que le stockage plat prend finalement un peu plus de place Les cellules sont install es dans un b timent assez haut ce qui permet de mieux exploiter l espace alors qu plat le stockage est limit 3 m
453. rrigu semble totalement irr aliste en Alg rie Par contre pour une utilisation en alimentation humaine le d veloppement du soja irrigu serait moins contestable En la mati re des calculs sont r aliser en utilisant le concept d eau virtuelle Il s agit de l eau potentiellement utilis e par une culture Dans l absolu il est plus int ressant d importer un produit fort consommateur d eau et r server les surfaces agricoles des cultures pluviales ne n cessitant pas d irrigation En France dans un pays bien plus arros que l Alg rie l irrigation massive estivale de cultures telles le ma s est actuellement point e du doigt Ses d tracteurs soulignent le risque d puisement des nappes phr atiques locales UREE MAIS AUSSI AGRICULTURE PERI URBAINE 26 La forte demande en viande de mouton se traduit par une surcharge des 22 millions d hectares de p turages steppiques Cette sur exploitation d un milieu fragile aboutit la disparition de la v g tation et une d sertification 27 Outre le ma s grain il existe du ma s fourrager qui par contre est plus int ressant pour la mati re verte produite Pour produire de la mati re verte le sorgho est encore plus int ressant pour la plus grande tol rance aux fortes temp ratures S il est un domaine ou la Recherche agronomique nationale s est distingu e c est la valorisation de l utilisation de l orge et de la paille des c r ales On doit au Pr M S KHOURI de l
454. rrosit est lev e Si le sol est compact tout travail avec sous soleuse et d compacteur n est plus possible L ESSENTIEL Parmi les avantages du goutte goutte se trouvent la fertigation fertilisation azot e par l eau d irrigation Les premi res analyses font tat d carts de performances nerg tiques jusqu 50 entre les mat riels d irrigation par aspersion 25 des exploitations quip es pour l irrigation disposent en tout ou partie d un quipement de micro irrigation Le goutte goutte est cependant tr s peu utilis en grandes cultures Les largeurs des rampes basse pression tract es par enrouleur varient de 18 72 m avec des bandes arros es pouvant atteindre 90 m Les rampes frontales basse pression peuvent tre d plac es d une position l autre par des roues orientables Jean Marc Deumier jm deumier arvalisinstitutduvegetal fr ARVALIS Institut du v g tal Bruno Molle Cyril Dejean IRSTEA Montpellier Daniel Colin Chambre d Agriculture des Deux S vres Jacques Georges Chambre d Agriculture de Haute Garonne Octobre 2014 N 415 PERSPECTIVES AGRICOLES 60 62 DES RESERVES DE SUBSTITUTION POUR ALLEGER LES PRELEVEMENTS ESTIVAUX Perspectives Agricoles Avril 2006 La r gion Poitou Charentes est confront e depuis plusieurs ann es au manque d eau en p riode estivale Les irrigants de la Charente et tous les acteurs de l eau n ont pas attendu
455. rs la suite du programme de renouveau de l conomie agricole et rurale et dans le cadre de la politique d encadrement de la production nationale des c r ales POAIC a mis en place une organisation et des m canismes d appui et d accompagnement au profit de 600 000 c r aliculteurs qui activent au niveau de la fili re c r ales A travers tout le territoire et par l interm diaire de son r seau de 42 CCLS et des 6 Unions de coop ratives UCA l Office met la disposition des c r aliculteurs les semences et les intrants engrais d sherbants fongicides n cessaires la production c r ales Ce sont ainsi plus de 1 65 million de quintaux de semences qui ont t distribu s en 2011 contre 750 000 en 2009 et pr s de 2 millions de quintaux d engrais de fond TSP et de couverture engrais azot s qui seront mobilis s en 2012 L OAIC a en outre consenti ces deux derni res ann es un investissement important dans la m canisation des principales op rations de conduite des c r ales telles que la pr paration des sols le semis la fertilisation la protection phytosanitaire et la r colte de m me que dans la r alisation de silos m talliques en b ton magasins pour le stockage et la distribution des c r ales ainsi que des stations de semences pour l usinage le conditionnement et le traitement des semences Tous ces efforts orient s vers l appui au d veloppement de la production nationale des c r ales et
456. rs de l arriv e des chargements Aussi une telle politique passe par la mise part des chargements d agriculteurs connus pour s tre engag s dans un programme de qualit Enfin il reste toujours la possibilit de pr lever des chantillons de leurs livraisons pour des analyses posteriori On le voit isoler des lots de qualit d s la r ception est une mission quasi impossible Mais le stockage la ferme laisse tout le loisir l organisme de stockage de proc der des analyses et au cours de l hiver de r ceptionner les livraisons et de les affecter dans des silos pr cis L EXPERIENCE MAROCAINE DE STOCKAGE EN SILOS METALLIQUES L Institut Agro V t rinaire Hassan II a install deux unit s de stockage m talliques pilotes Mekn s en 1989 et Rabat en 1990 Les r sultats obtenus sont riches en enseignements Les agronomes marocains notent Le stockage en cellules m talliques pr sente un certain nombre d avantages li s l aisance de manutention et de gestion des c r ales et la r alisation de grandes capacit s Il se rencontre sur certaines exploitations modernes marocaine chez les provendiers et les organismes stockeurs SCAM et CMA telles que les SCAM de F s et Mekn s Dans la perspective d une lib ralisation du march de commercialisation des c r ales des investisseurs priv s dans le stockage 44 Le taux de mitadinage du bl dur est assez ais r aliser en un laps de temps court pourraie
457. rs un laboratoire d analyses n cessite avec respect de la cha ne de froid afin de bloquer la min ralisation des chantillons enfin centralisation des r sultats afin d laborer des synth ses par type de sols et de pr c dent cultural L objectif de rendement doit tre estim avec soin Il correspond un objectif de rendement historique rendement moyen calcul sur les 5 derni res ann es apr s avoir cart les 2 extr mes La mesure du reliquat quand elle est possible permet une bonne estimation du stock initial d azote mais ne repr sente qu une partie du conseil final La qualit des renseignements concernant l historique de la parcelle est primordiale pour le traitement informatique En g n ral il est pr f rable et conseill de r aliser un reliquat la parcelle plut t que de se baser sur un reliquat moyen Un reliquat moyen ne peut refl ter la r alit de la parcelle surtout en cas de pr c dent riche ou de rendement objectif non r alis sur le pr c dent Disposer d un r seau de parcelles de r f rences Afin de disposer d un nombre suffisant de parcelles analys es r alisation du reliquat azot en sortie hiver il est int ressant de disposer d un r seau d observations fiables Les parcelles de r f rence doivent tre choisies avec pr cision Elles doivent permettre de disposer de situations repr sentatives de la variabilit p do climatique r gionale de la disponibilit des agriculteurs pour rece
458. rt C N trop faible Il s agirait donc de trouver des gisements de mati re organique hors agriculture Deux sources majeures apparaissent les boues r siduaires des stations d puration et la fraction organique des d chets m nagers Les boues r siduaires des stations d puration Les boues r siduaires de station d puration sont riches en mati res organiques BENMOUFFOK 1994 Elles peuvent donc constituer d excellents amendements organiques La couverture croissante du territoire national en stations d puration des eaux us es permet d envisager de mobiliser des quantit s appr ciables de boues r siduaires D s 1991 B Fethallah a men avec succ s des essais Barika Il a utilis les boues r siduelles du complexe Ecotex pour des culture de tomates et de laitues sous serre Des chercheurs de l Universit de Constantine TAMRABET et al 2007 ont tudi l utilisation des boues r siduaires en grande culture Les essais men s sur bl dur se sont r v l s concluants Les parcelles recevant ces boues ont pr sent une meilleure quantit de mati re s che et de grains Une tude r cente r alis e S tif sur du bl dur ATI 2010 montre que les parcelles ayant re ue des boues r siduaires ont pr sent es un rendement de 34 quintaux contre seulement 14 quintaux pour les parcelles t moins Ce rendement a t expliqu par la facult qu ont eu les plantes des parcelles amend es produire 6000 grains par m
459. rt une dizaine de milliers d emplois au lancement des programmes Mais ce nombre s est r duit d un tiers apr s l abandon par des b n ficiaires non motiv s ou ayant connu des difficult s de mises en exploitation La grande mise en valeur agricole a galement offert pr s de 1 500 emplois directs mais l abandon est plus important dans cette seconde forme ces emplois directs s ajoutent les emplois permanents et saisonniers offerts par les exploitations les plus dynamiques Otmane 2010 58Une mutation consid rable de l emploi s est op r e en passant d une dominance du mode de faire valoir indirect une dominance du faire valoir direct Les propri taires de l eau de foggaras qui se sont trouv s priv s de leur main d uvre harratine furent oblig s d apprendre le travail de la terre Bendjelid et al 1999 ou d accepter d tablir des contrats de travail plus avantageux pour les exploitants Par ailleurs face l indisponibilit de la main d uvre de nombreuses familles oasiennes attach es leurs terres furent contraintes de prendre en charge leurs jardins dans la palmeraie en effectuant un partage des t ches entre les membres de la famille ou en externalisant la charge sur de la main d uvre journali re 59Dans la petite mise en valeur agricole le travail de la terre demeure manuel et exige au moins deux personnes eu gard la taille des exploitations 2 ha et plus plus vastes que celles
460. rtains transformateurs locaux de produits alimentaires notamment les fabricants de p tes ont poursuivi leur importation de bl dur car ils consid raient le bl tranger moins chers et de meilleure qualit Cela a conduit un diff rend avec l OAIC car les entreprises priv es ont achet moins de bl dur que pr vu aupr s de l Agence qui n a pas assez de capacit de stockage et a d vendre perte selon les m dias Le diff rent a pris fin le mois dernier o la plupart des transformateurs de produits alimentaires se sont procur du bl dur aupr s de POAIC Le ministre de l Agriculture Rachid Bena ssa a d clar la semaine derni re que la r colte de bl dur serait bonne cette ann e tandis que la production d orge et de bl tendre se situerait dans la moyenne Les pr visions pour la r colte de c r ales est en l g re baisse par rapport l ann e derni re le minist re de l Agriculture l estimant entre 5 millions et 5 5 millions de tonnes de c r ales OFFICE ALGERIEN INTERPROFESSIONNEL DES CEREALES UN ACTEUR MAJEUR DE LA FILIERE CEREALIERE Djamel BELAID 2014 Dans le num ro 62 de la revue El DJAZAIR de novembre 2012 Le la Boukli donne un apper u des grandes orientations qui guident l OAIC Que chaque lecteur cherche bien dans ce texte quel moment il est question de la gouvernance Le lecteur aura bien beau chercher Nulle part il n est question de gouvernance Ce n est pas le cas des
461. s Les cellules permettent de mieux suivre la temp rature des grains avec la pr sence par exemple de capteurs tous les m tres pr cise l ing nieur Les c r ales sont aussi refroidies plus facilement par ventilation G rer le refroidissement est souvent plus fastidieux en stockage plat il faut creuser des caniveaux dans la dalle b ton ou installer des gaines de ventilation hors sol Les premiers tant plus pratiques mais plus chers que les secondes qui elles compliquent le d chargement des bennes puis la reprise des grains au t lescopique et au godet Il faut veiller passer entre les gaines pour ne pas les ab mer NE PAS ABIMER LA DALLE BETON Lorsque la dalle b ton est r employ e entre deux p riodes de stockage quelques pr cautions s imposent Si elle accueille du mat riel attention aux chocs et aux rainures Et aux fuites d huile ou de graisse qui souilleraient le sol et donc la r colte suivante remarque aussi le sp cialiste d Arvalis Concernant les temps de travaux et la praticit les jours d entr e et de sortie des c r ales les deux modes de stockage semblent quivalents Vider la remorque sur une dalle b ton et la reprendre au godet ne mobilise pas plus de temps et de personnes que la vider dans une fosse les c r ales tant ensuite achemin es vers la cellule via une vis sans fin Reste assurer un stockage de qualit en prenant toutes les mesures n cessaires pour ref
462. s D autres travaux montrent qu en cas de d ficit hydrique le taux r el d utilisation de l engrais phosphat ne d passe pas 15 C est le cas du superphosphate majoritairement utilis localement Depuis peu un nouveau type d engrais le di ammonium phosphate DAP est disponible sur le march L association d ammonium conf re un effet acidifiant au DAP et retarde l effet de blocage du calcaire du sol Cependant la flamb e des engrais phosphat s sur le march mondial se r percute localement ces engrais co tent de plus en plus chers Par ailleurs la faiblesse actuelle des rendements c r aliers en culture non irrigu e ne permet pas toujours de les rentabiliser Les cultures associ es deviennent donc une solution s duisante Il devient inutile d apporter des engrais azot s et phosphat s sur les cultures Il existe certes une pratique agronomique qui consiste alterner annuellement les cultures sur une parcelle De tout temps les agriculteurs ont remarqu qu un bl qui suivait une l gumineuse ou une prairie produisait plus Il y a en effet un adage r pandu en Europe Veux tu du bl Fais des pr s Les c r aliculteurs locaux connaissaient bien l effet des jach res p tur es Avant l introduction du d sherbage chimique et de l actuelle forte pression de l levage ovin les r sidus des l gumineuses p tur es telles le medicago permettaient un fort enrichissement du sol en azote et en phosphore Le p turage de la jach
463. s les conditions de l ann e bonne pluviom trie avec 362 mm notamment en avril et particuli rement en mai En Alg rie les pr conisations de fumure azot e sont souvent exprim es en doses moyennes apporter l hectare Ces pr conisations ne tiennent pas compte de la min ralisation de l azote organique du sol Un pilotage plus pr cis de la fertilisation est n cessaire La m thode des bilans azot s est un moyen de r pondre aux besoins de la plante tout en consid rant les flux d azote dans le sol Cette approche permet de prendre en compte l azote issu de la min ralisation de l azote organique du sol Elle peut tre r alis e par la mesure du reliquat azot en sortie hiver apr s la phase de lixivation provoqu es par les pluies hivernales B Une variabilit extr me de l azote min ral du sol Contrairement au phosphore ou au potassium l azote min ral du sol est sujet de fortes variations saisonni res La r alisation de mesures reliquat azot montre une grande variabilit Tableau 1 En absence de donn es locales il est int ressant de se pencher sur les mesures r alis es par la Chambre d Agriculture de l H rault dans le Sud de la France dans le cas de la fertilisation du bl dur Reliquats azot s entr e hiver Reliquats azot s sortie hiver Kg d azote du sol Kg d azote du sol Ann es et pluviom trie Moyenne Minima moyenne Maxima automnale septembre novembre
464. s pour un m me niveau de rendement est un minimum envisager C est le cas en ma s dans les syst mes les moins performants o une r duction de l eau d irrigation de 200 600 m3 ha est ainsi r alisable Les conomies induites de temps de travaux et d nergie notamment se concr tisent par une diminution des charges estim e entre 18 et 36 ha 1 P A Les outils de pilotage sont ils adapt s la diversit des cultures et des situations T D Quelle que soit la culture il est toujours utile de conna tre l tat hydrique du sol afin de d cider de d clencher ou non une irrigation Cette analyse particuli rement vraie en cas de restriction repose sur l anticipation des dates d intervention en fonction du stade et des conditions climatiques Sur ma s nos r sultats montrent que le pilotage s av re plus que jamais utile pour viter de sur irriguer par crainte de manque d eau avant la fin de la p riode d irrigation Sur le plan de la qualit des r coltes l impact de l irrigation est tr s important sur orge de printemps important sur bl dur et bl tendre mais d pend aussi d une gestion adapt e de la fertilisation azot e L impact qualit est moins important sur pois et neutre sur mais P A Quels sont les leviers du pilotage de P irrigation T D Dans le cas du ma s choisir parmi les vari t s les plus productives au sein d un m me groupe de pr cocit peut permettre d
465. s CRIC tudier l apport du semis direct du d sherbage m canique et de toute autre innovation technique permettant de r duire les co ts de production le prix d achat de 4500 DA du quintal de BD est il tenable en cas de diminution des rentr es p troli res Envisager un nouveau statut pour certains personnels des CCLS afin d instaurer des primes li es aux volumes d intrants vendus au nombre d heures de prestation de motoculture r alis es ou aux volumes de c r ales collect es et ainsi arriver la m me efficacit des r seaux commerciaux priv s d agrofourniture Organiser des partenariats afin que l encadrement de base des CCLS mais aussi les coop rateurs lus puissent aller en voyage d tudes dans le sud de la France ou en Espagne aupr s de coop ratives c r ali res SUBVENTION DU PAIN EN EGYPTE UNE REVOLUTION TRANQUILE Djamel BELAID 14 06 15 En Egypte depuis ao t 2014 le prix de la farine est libre Cela s est traduit par une augmentation du prix du pain Pourtant nulle trace de r volte populaire Comme expliquer qu une telle r forme passe sans faire de vagues dans un pays o comme en Alg rie le pain constitue un aliment de base Et si une telle r forme pouvait s appliquer chez nous LE MIRACLE DE LA CARTE A PUCE Cette lib ralisation du prix du prix de la farine s est accompagn e de l attribution d une carte puce aux familles revenu modeste Elle est d livr e en fonction de crit
466. s au climat sec d but montaison un premier tour d eau au tout d but de la phase sensible d s 2 3 n uds est recommand Il peut s av rer galement profitable d apporter un premier tour d eau de 20 25 mm pour favoriser l absorption de l azote d s le stade 1 n ud en cas d absence totale de pluie en d but de montaison Afin de permettre une bonne valorisation de l eau on ne d passera pas le stade piaison 20 jours dans les sols profonds pour r aliser les derni res irrigations et piaison 25 jours stade grain laiteux en sols superficiels Les p riodes d irrigation des c r ales tant tr s variables selon les ann es des outils de pilotage comme la m thode IRRINOV sont disponibles pour aider les producteurs mieux g rer leur irrigation La qualit des c r ales est intimement li e leur teneur en prot ines L ajustement de la dose d azote apporter est donc primordial pour atteindre les objectifs de qualit En situation irrigu e le potentiel de rendement sup rieur celui d une culture s che doit imp rativement tre int gr lors du calcul des besoins en azote de la parcelle EVITER LA SORTIE DES ETAMINES Pendant la floraison et plus particuli rement pendant l ouverture des glumes sortie des tamines l irrigation peut amplifier les effets de la pluie en augmentant le maintien de conditions humides favorables la contamination par les fusarioses et au d vel
467. s au gr des opportunit s Mais il est aussi agriculteur sur un bien qui avait appartenu son grand p re grand propri taire foncier Apr s des d buts difficiles faute d un accompagnement technique il se vit aujourd hui pleinement agriculteur avec des r sultats plut t honorables Il exploite une superficie de 300 ha dont 90 sont consacr s la production de c r ales dans l Est de l Alg rie La Meskiana Quatre vingts ha sont irrigu s et toutes les cultures sont implant es en semis direct Les rendements en c r ales cultiv es en sec tant al atoires dans cette zone semi aride 10 30 qx ha le pilier de l exploitation est en fait le mouton Un cheptel de 300 brebis Ouled Djellal Exemple d exploitations en semis direct e Exploitation Agricole Collective Dahel Nouari 300 ha Semoir SEMEATO Drill acquis en 2007 n cessit d un tracteur de 250 CV Essai semoir Syrien Ashbel d velopp avec l ICARDA tir par un tracteur de 65 80 CV e Exploitation Agricole Individuelle 25 ha 4 ans de pratique du SD SEMEATO Exploitant technicien machiniste e Ferme pilote khababa 800 ha Achat d un SD Kuhn en 2010 Essai du semoir Syrien Ashbel A noter l initiative de l OAIC Dans les unit s motoculture de ses CCLS 22 semoirs pour semis direct sont recens s I GRANDES EXPLOITATIONS UN ACCES PRIVILEGIE A L INFORMATION TECHNIQUE Si le SD poss de tant d avantages comment expliquer la r sistance des conduites traditionnel
468. s au profit de vari t s trang res est notable m me Guelma berceau des vari t s alg riennes Les c r aliers ne sont plus qu approvisionn s en vari t s aux noms exotiques Vitron Espagne Waha Syrie GTA Mexique A tel point que d s 2000 un chercheur de l ITGC du Khroubs T Hazmoune notait que cette situation se traduit par une v ritable rosion g n tique Certes il existe des collections d cotypes de bl dur au niveau de l ITGC et de collections internationales Cependant le travail de prospection sur le terrain et de conservation en station doit se poursuivre Selon le c l bre g n ticien russe Vavilof l Alg rie comme la Palestine ou la Syrie est un centre de diversification g n tique Au m me titre que la cl mentine a pu appara tre dans un verger de mandarine des cotypes adapt s aux conditions locales sont apparus et ont t s lectionn s par des g n rations d agriculteurs alg riens Il faut se rappeler que des vari t s de bl dur fran aises ou canadiennes se sont d velopp es partir de g nes isol s partir d cotypes issus de terroirs d Alg rie Certains cotypes locaux bien que tr s peu productifs pourraient tre utilis s l avenir par les s lectionneurs pour r soudre des probl mes nouveaux meilleure tol rance aux maladies meilleure extraction du phosphore du sol moindre accumulation dans le grain de cadmium ENJEUX ECONOMIQUES Au niveau des exploitat
469. s cultures par la reconstitution et la prise en charge de tout le patrimoine phytog n tique de l ensemble des collections alg riennes existantes l ITGC ou dans les banques de g nes trang res Par ailleurs sont envisag s le rapatriement de l ensemble des collections se trouvant dans les banques de g nes trang res l organisation de prospections et collecte d chantillons la conservation du mat riel g n tique la caract risation et valuation et la production de semences de base Pour arriver pr server les ressources g n tiques locales l ITGC compte mobiliser les moyens disponibles dans les fermes exp rimentales de l institut et compte mettre en place une une mini banque de g nes Enfin sont pr vues la cr ation d un r seau de ressources g n tiques englobant les chercheurs des diff rentes institutions relevant du minist re de l agriculture et du minist re de l enseignement sup rieur ainsi que la mise en place d une l gislation sur la gestion des ressources phytog n tiques Il appara t donc qu en l tat actuel des prix la production et des rendements les vari t s de bl dur issues du terroir sont incapables d assurer les revenus permis par les vari t s trang res Dans une d marche de maximisation des rendements ces vari t s trang res repr sentent un atout incontestable Cependant dans une d marche de qualit m me de satisfaire les besoins des consommateurs les vari t s
470. s d pandages pluriannuels vis s par les autorit s comp tentes iii La mobilisation des produits r siduaires des fins agricoles n cessite d tre reconnue comme cause d utilit publique et faire l objet d une r flexion d ensemble Ainsi une production locale d amendements organiques de qualit passe par la mise en place de fili res de recyclage iv La r volution technique vient de l agriculture de conservation et du semis direct Jamais depuis l apparition de la charrue en acier dans les zones semi arides n avait pu tre enray e la d gradation des sols Le semis direct permet d enrayer ces processus rosifs et permet des hausses de rendement v L int r t de l am lioration du statut organique du sol d passe le simple cadre de la parcelle Par ses effets la MOS att nue les chutes de rendement et permet donc de r duire une partie des risques dont le risque climatique qui caract risent les exploitations agricoles m diterran ennes Bedrani Campagne 1991 Cette baisse du taux de MOS et donc de la tendance d capitaliser s av re pr occupante d autant plus qu elle n est pas enti rement per ue par les pouvoirs publiques Des solutions techniques se font jour Se pose dor navant la question des moyens que doit affecter la collectivit nationale la protection des sols de grande culture La dimension des solutions envisag es implique a les pouvoirs publics avec notamment l acc s aux semoirs b le
471. s de c r ales locales ayant tout le temps v cu sur des sols fort pouvoir fixateur de phosphore et ayant pu d velopper des strat gies de r sistance telles un syst me racinaire particuli rement d velopp permettant ainsi de mieux pr lever le phosphore du sol La f verole bien connue des agriculteurs Alg riens offre un candidat id al pour une association avec le bl Idem concernant le pois chiche et les remarquables capacit de sa rhizosph re mobiliser le phosphore du sol Il faut encore voir quelle dose et comment semer deux esp ces diff rentes sur une m me parcelle et surtout comment r gler la moissonneuse batteuse afin de les r colter ensemble Sans parler des questions de ma trise des mauvaises herbes durant la culture associ e Les cultures associ es offrent une opportunit contre un mal r curent des sols Alg riens consacr s aux c r ales la carence des sols en phosphore Solution que l agriculture moderne grosse consommatrice d engrais ne sait r soudre Chapitre 4 SEMIS DIRECT ET DRY FARMING ALGERIE CULTURES SOUS COUVERT PRODUIRE PLUS MAIS DE FACON DURABLE RETARD DE LA CAMPAGNE LABOURS SEMAILLES UNE FATALITE CE SERAIT OUBLIER LA TECHNIQUE DU SEMIS DIRECT LE SEMIS DIRECT UNE REVOLUTION TECHNIQUE EN AGRICULTURE TRAVAIL DU SOL TRAVAILLER AU CHISEL Strip till LIMITER LE TRAVAIL DU SOL AU LIT DE SEMENCES ALGERIE L INTENSIFICATION DE LA PRODUCTION FOURRAGERE PASSE PAR LE SEM
472. s des jeunes plantules Des l ments min raux plus ou moins mobiles Pourquoi Pour tre absorb s par les plantes les l ments min raux contenus dans les engrais doivent tre dissous Or ceux ci se d placent plus ou moins facilement dans la solution du sol en fonction de leurs propri t s chimiques figure 1 Le moins mobile de ces l ments est l ion phosphate qui se meut essentiellement par diffusion le long des gradients de concentration de la solution du sol vers les racines S il ne se trouve pas proximit de ces derni res il est donc difficile pour la plante de l absorber A contrario l ion nitrate doit plut t sa mobilit des mouvements de convection dans le flux d eau g n r par la transpiration de la plante via l absorption racinaire Il se d place donc sur de plus longues distances ce qui permet la culture d y avoir acc s plus facilement Mettre disposition le P et le K au plus pr s des racines La fertilisation localis e n a donc pas le m me int r t selon le type d apport d engrais effectu Dans le cas des apports PK la localisation assure une mise en contact plus rapide du syst me racinaire avec les l ments mis disposition Ce qui constitue un plus pour deux raisons d une part ces l ments sont parmi les moins mobiles dans la solution du sol d autre part les besoins des cultures en l ments PK se manifestent surtout des stades de d veloppement pr
473. s exploitations 14 Le d placement se fait galement cause du d veloppement des mauvaises herbes dans la surface embl 29Les sols sahariens tr s pauvres en mati re organique de faible r tention hydrique et fortement expos s au lessivage du fait de l irrigation intense n cessitent des apports consid rables en fertilisants Pour y rem dier et afin d am liorer les rendements les agriculteurs recourent au d placement de la rampe pivot tous les cinq ou dix ans14 figure 2 Figure 2 Les traces de d placement des rampes pivots Les traces des anciens emplacements de pivots sont toujours visibles dans le Touat et le Gourara en revanche ils ont quasiment disparu dans le Tidikelt du fait de l intensit de l ensablement dans cette partie du Sahara qui au del du seul fait de maquiller les traces de toute activit agricole en explique l abandon Les sites sur lesquels est implant e la grande mise valeur agricole sont d couvert et expos s au vent Il suffit en l absence de brise vents autour des exploitations d une journ e de vent de sable ou de fortes chaleurs pour mettre en p ril tout un champ de culture Quant au Gourara le seul p rim tre r serv la grande mise en valeur agricole Aoughrout est faiblement occup la superficie de 124 ha cultiv e en 2003 s est r duite 92 ha en 2005 Il ne demeure que quatre exploitations agricoles encore fonctionnelles 15 D apr s les agriculteurs en
474. s jalonnent d anciennes voies caravani res transsahariennes qui liaient M diterran e et Afrique subsaharienne et jouaient le r le de points de connexion dans le commerce transsaharien comme de zone de refuge pour des populations exog nes du nord ou d immigration d Afrique noire 3 Il s agit du syst me aquif re du Sahara septentrional qui est compos de deux principaux aquif res C 4 Pour une description plus pr cise des syst mes d oasis foggaras se reporter T Otmane 2010 8La zone parmi les plus arides au monde b n ficie des ressources hydrauliques d un immense r servoir d eau d origine fossile la nappe albienne3 L agriculture n y est possible que par irrigation et de fait les oasiens ont creus aux bordures du plateau du Tadema t des galeries souterraines drainantes foggaras4 pour conduire l eau vers les palmeraies Le sol squelettique son volution ayant t arr t e par l aridit et la d flation n cessite un apport consid rable en fumures Dubost 2002 5 quivalent administratif du d partement fran ais le territoire alg rien est divis en 48 wilayas 9Compte tenu des conditions cologiques tr s difficiles l implantation humaine est spatialement tr s r duite elle appara t pr f rentiellement le long des affleurements de la nappe d eau du Continental intercalaire Cependant les trois terroirs connaissent une dynamique d mographique importante la
475. s param tres tel le taux de mitadinage le taux de prot ines l indice de jaune ou pr sence de mouchetures Les connaissances agronomiques acquises par l exp rience du terrain pourrait permettre aux organismes de collecte d identifier des zones selon leur potentiel agro climatique ou selon le mode de conduite de la culture en sec ou en irrigu fractionnement des doses d azote d sherbage chimique En absence de cette d marche de qualit au niveau des organismes de collecte des transformateurs se sont trouv s dans l obligation de mettre sur pied une d marche de qualit afin de valoriser la production locale C est le cas du Groupe Benamor Ce dernier a mis sur pied un r seau d exploitations s engageant produire des bl s durs pr sentant un taux de prot ines lev Les analyses r alis es au niveau des laboratoires du groupe permettent de baser cette d marche sur un choix vari tal Ainsi contrairement la vari t Waha la vari t GTA a pr sent des aptitudes int ressantes au niveau de la trituration du taux de prot ines et de l indice de gluten 92 contre 45 pour Waha Des dispositions prises au niveau du stockage devraient permettre une politique d allotement A terme il s agirait d arriver diff rentes classes Bl Dur Haute Qualit BDHQ Bl Dur Couleur BDC Bl Dur Prot ines BDP Bl Dur Moyen BDM et Bl Dur passable BD C Des activit s sp cifiques cr atrices d emplois La culture et la
476. s r siduelles particuli rement riches en mati re organique Or le taux en mati res organique des sols agricoles est dramatiquement faible Ces boues pourraient donc tre utilis es comme apport organique en agriculture Des universitaires et des ing nieurs du Minist re de l Agriculture et du D veloppement Rural se sont pench s sur la question Des sols agricoles au faible taux de mati re organique En climat m diterran en les temp ratures lev es au printemps et l automne contribuent une forte min ralisation de la mati re organique des sols En effet en pr sence de chaleur d humidit et d oxyg ne les bact ries du sol d composent plus rapidement la mati re organique Deux causes sont l origine de la baisse du taux de mati res organique des sols alg riens Il y a tout d abord la pratique de la jach re travaill e durant l poque coloniale et le fait d irriguer un sol dans les conditions climatiques qui sont les n tres Voyons d abord la premi re de ces deux causes A l poque coloniale les agronomes avaient remarqu que plus les terres en jach re taient travaill es plus le rendement du bl implant l ann e suivante tait lev et cela sans apporter d engrais Ils avaient remarqu galement que plus leur labour tait profond plus les rendements augmentaient On peut retrouver des crits d poque o ces agronomes s extasient de cet tat de fait plus la jach re est travaill e plus les
477. s rentable m me s il est deux fois et demie sup rieur celui obtenu dans le Nord du pays 18 Les prix d achat ont t fix s en juin 2008 4 500 DA le quintal pour le bl dur 3 500 DA pour le C 34La revalorisation du prix d achat des c r ales par l tat en 200818 a n anmoins induit une multiplication par trois de la superficie c r ali re 1 847 ha confirmant ainsi l aspect fluctuant de cette activit fortement corr l e la variabilit des prix Les limites de la grande mise en valeur saharienne Des freins multiformes 35Le diff rentiel mesur plus haut entre superficies programm es et r ellement cultiv es donne un aper u des limites et des insuffisances de ce projet de d veloppement Les superficies attribu es sont cons quentes mais leur mise en culture concr te n a pas t proportionnelle aux pressions exerc es sur les communes par les populations locales en vue d obtenir une parcelle de terre d acqu rir une eau de forage et de b n ficier du soutien de l tat Plusieurs exploitations attribu es au d but de l op ration n ont jamais t cultiv es du fait de leur loignement Un exemple d chec de l agri business saharien vient du manque de moyens de la non r ception du mat riel agricole ou encore de l absence d lectrification L chec des attributions vou es l emploi de jeunes a t patent Nous avons recens en 2008 plus d une vingtaine d exp
478. saire pour la m thode utilis e la m thode des bilans azot s L estimation des quantit s d azote min ral disponibles la reprise de v g tation des c r ales paille repose sur deux types de m thodes d terminer le reliquat azot sur ses parcelles ou l estimer partir d un r seau de parcelles de r f rences proc der au calcul de ce m me reliquat d azote partir de mod les d velopp s par des Institut Techniques Enfin une fois ce reliquat connu ou estim le fractionnement de la dose d azote pr visionnelle peut tre ajust en cours de v g tation gr ce plusieurs outils d aide la d cision ou outils d ajustement de la dose A Des outils pour calculer ou estimer le niveau de fertilisation azot Les reliquats azot s sont mesur s la parcelle ou bien estim s La premi re m thode est la plus fiable Elle permet un pilotage incomparable de la fertilisation Elle est cependant fastidieuse La m thode des reliquats azot s en sortie hiver Ces mesures peuvent tre effectu es chez des agriculteurs qui en font la demande ou bien sur un r seau de parcelles de r f rence faisant partie d un observatoire L op ration comprend diff rentes tapes pr l vements de sols repr sentatifs des parcelles fiches de renseignements pr c dent cultural et rendement de la culture pr c dente fertilisation l objectif de rendement pour la culture en cours stockage puis l exp dition des chantillons ve
479. se la parcelle Fixer la dose d azote d une parcelle de bl dur est loin d tre une t che anodine D autant plus que peu d azote ne permet pas d exploiter toutes les potentialit s de la vari t et trop d azote en cas de s cheresse post piaison p nalise la culture Or dans le cas du bl dur non seulement il s agit d apporter de l azote mais il s agit galement d en apporter tardivement Apporter de l azote au bl dur en zone de d ficit hydrique n cessite la connaissance fine de la dynamique de l azote du sol durant la campagne en cours Or il existe un outil simple d appr ciation de cette dynamique de l azote du sol la mesure des reliquats azot s du sol en sortie hiver Tr s utilis en France afin d assurer de hauts rendements d viter la verse et de r duire la pollution des nappes phr atiques cette technique est inconnue en Alg rie et fait tonnant inconnue des milieux agronomiques B R duire l incertitude en mati re de quantit Valoriser au mieux les qualit s pasti res et semouli res des vari t s de terroir n cessite donc un apport maitris d azote Cela implique galement assurer une meilleure capacit de r tention du sol en eau Durant la p riode coloniale la m canisation a entrain une chute de mati re organique des sols MAZOYER 1970 C est le cas avec la pratique de la jach re travaill e Or le d veloppement de la m canisation et la diffusion des outils multi disques cover crop
480. semis C est la technique du semis direct Depuis 5 ans dans les r gions de S tif Oum El Bouaghi Guelma ou Annaba des EAC et EAI se sont d j convertis cette nouvelle pratique Dans la r gion de Constantine c est le cas de grandes exploitations c r ali res priv es de plusieurs centaines d hectares On compte d j une vingtaine de semoirs pour semis direct sur le terrain Pr s de 7000 hectares sont concern s L ann e derni re un colloque sur la question s est tenu S tif Comment expliquer cet engouement EN SEMIS DIRECT NECESSITE D UN MATERIEL SPECIFIQUE Cette nouvelle technique repose sur l abandon du labour Elle n cessite un mat riel sp cifique En semis direct il n y a plus de travail du sol tel qu on l entend traditionnellement Le labour ou l emploi d outils disques du type d chaumeuse ou cover crop est ainsi exclu Aussi lors du semis le semoir doit donc disposer de disques ou de dents capables d entamer la surface du sol afin de d poser les semences 3 centim tres de profondeur Ce type de semoir est donc diff rent des semoirs actuellement existant sur les exploitations agricoles Il est plus lourd Cette technique implique donc de disposer de semoirs sp cifiques qui co tent 3 fois plus chers Au Maroc des agronomes de l Ecole d Agriculture de Mekn s aid s de l ONG fran aise FERT ont r ussit mettre au point un prototype bien moins cher que les semoirs import s Une autre contrainte appara t a
481. sentiel d envisager des restitutions Notons que la solution peut tre galement d opter pour des semis sous couverts ou le semis direct plus respectueux de la MOS Concernant la fertilisation de r cents travaux montrent l int r t d apporter au plus t t le SSP voire m me de pr f rer le Mono Ammonium Phosphate DES CONSEILLERS DE CHAMBRE D AGRICULTURE AU SERVICE DES AGRICULTEURS L auteur de ce t moignage a tout a fait raison d interpeller les Chambres d Agriculture CA Peu d information filtrent sur leurs fa ons d op rer Et pour cause peu de cadres de terrain prennent la plume Pourtant le conseil technique de CA devrait faire l objet d tudes universitaires et de plus d analyses d taill es de la part de la presse Sur le terrain existe actuellement un conseil technique assur par des conseillers motiv s et de proximit Cependant il concerne uniquement les produits de l agro fourniture engrais et produits phytosanitaires Certes ci et l existent des conseillers des DSA INPV ITGC qui pratiquent un conseil de proximit Malheureusement celui ci reste rare et pisodique car ces conseillers ont a mener en parall le d autres missions Aussi il nous semble que seuls des conseillers techniques de CA peuvent apporter un conseil efficace Il faudrait pour cela que les CA gagnent en repr sentativit en autonomie de gestion et de financement Pourquoi ne pas leur r affecter une partie des rentr es fiscales provenant du se
482. sherbants foliaires ou racinaires conserve toute sa place apr s semis EN CONCLUSION Il s agit de pr ciser quelle est la dangerosit r elle du Round up Par ailleurs il reste pr ciser si certaines pr cautions d emploi peuvent y pallier En cas d obligation de s abstenir de toute utilisation du Round up il reste pr ciser quelles alternatives s offrent aux c r aliers ayant commenc pratiquer le SD associ au Round up Il s agit l d une urgence dans la mesure o il est prouv que le SD s curise les rendements c r aliers notamment en ann e s che Le SD est ce titre primordial pour la r ussite de la c r aliculture en zone semi aride Si les services agricoles concern s ont une part importante dans la recherche de telles alterntives les exploitants pratiquants le SD se doivent de mutualiser leur exp rience La diversit des situations et des conditions li es au sol et au climat obligent les exploitations des pratiques vari es C est dans ce foisonnement de ces pratiques qu il y a lieu d tablir des retour d exp riences et de susciter la recherche de nouvelles fa ons de faire Seules la connaissance de solutions test es sur le terrain permettront la communaut des c r aliers de progresser LES ADVENTICES AUSTRALIENNES FONT DE LA RESISTANCE Nous nous proposons de commenter un extrait d article consacr l agriculture australienne D BELAID 25 08 2014 Une large gamme d herbicides
483. sitionner au plus pr s les engrais de la semence permet leur meilleure absorption par les racines avant ce risque d insolubilisation Quant aux engrais ammoniacaux tels l ur e les risques de volatilisation dans l atmosph re sont grands La localisation avec enfouissement r duit cette volatilisation d autant plus que les temp ratures et le vent fort sont des facteurs aggravants Les agriculteurs trangers pratiquant la localisation affirment que cela leur a permis de r duire de 20 les doses d engrais employ es Par ailleurs la localisation permet d conomiser un passage de tracteur DIFFERENTS POSITIONNEMENT DE L ENGRAIS Les possibilit s de positionnement offertes par le mat riel existant sont multiples On en d nombre cinq La majorit des engins proposent une localisation de l engrais sur la ligne de semis C est la solution la plus simple et la moins co teuse Elle pr sente l inconv nient de risque de br lures des graines en cas d emplois d engrais assez agressifs tel l ur e Cette toxicit n est cependant av r e que pour des doses lev es d engrais 150 200 unit s d azote ha Afin d viter le contact avec les semences un autre proc d consiste positionner l engrais dans le rang mais quelques centim tres plus bas que les semences Certains constructeurs proposent un l ger d calage 5 7 cm sur le c t par rapport la semence Une autre solution est l incorporation des
484. soja permettent la crois sance rapide des animaux Le probl me est que comme pour une partie du bl destin la consommation humaine ces graines sont import es en totalit Existe t il une alternative la spirale de l importation de produits alimentaires VIANDES PROTEINES ET ACIDES AMINES ESSENTIELS La forte demande en viande provient de l augmentation de la population alg rienne mais galement de l l vation de son niveau de vie Toute soci t qui se d veloppe connait un accroissement de la demande en prot ines C est notamment le cas en Chine avec une tr s forte demande de viande de porc Du point de vue nutritionnel l organisme humain a besoin d un apport minimum journalier en prot ines Pi Celles ci peuvent tre apport es par les prot ines v g tales des l gumes secs lentilles f ves pois chiches haricots soja ou animales viande poisson lait Car en fait tout organisme a besoin d une quantit journali re pr cise d acides amin s Et que ce soit les prot ines animales ou v g tales les deux contiennent pratiquement des acides amin s et notamment des acides amin s essentiels Du point de vue nutritionnel condition de manger r guli rement des l gumes secs il est possible de r duire consid rablement sa consommation de produits animaux Le r gime alimentaire des v g tariens est l exemple de ce raisonnement pouss l extr me En Europe se d veloppe m me des mouvements qui
485. st le lupin A l tranger les vaches laiti res les moutons et les ch vres constituent les principaux utilisateurs de graines de lupin Apr s d pelliculage et extrusion le lupin constitue aussi un tr s bon aliment pour les poissons Toutes ces l gumineuses poss de un avantage non n gligeable celui d enrichir le sol en azote Ce qui profite la culture qui suit dans la rotation L EAU LE NERF DE LA BATAILLE POUR LES PROTEINES Contrairement au soja ces plantes poussent en hiver et n ont donc pas besoin d irrigation d appoint L eau de pluie suffit Il s agit l d un atout non n gligeable Car disposer d eau dans les nappes phr atiques n est pas un gage de d veloppement durable si ces nappes ne se rechargent pas en hiver C est le cas de la nappe albienne dans le Sud Alg rien Quant aux eaux de surfaces retenues dans les barrages et lacs collinaires leur gros d faut est d tre rapidement sensibles l envasement Une tude men e en Tunisie a montr le comblement de retenues collinaires en moins de 4 ann es Enfin la forte vaporation et la richesse en sels de certaines eaux d irrigation peuvent entra ner une salinisation des sols parfois irr versible En Alg rie tout d veloppement durable de l agriculture implique donc de s assurer que les sols agricoles ne soient pas soumis aux processus d rosion de d sertification ou de salinisation Dans ces conditions le d veloppement grande chelle du ma s grain i
486. st pas le cas de la herse rotative Mais la bineuse doit tre quip e l avant de socs troits puis de socs pattes d oies sur les dents arri re Choix de l outil vis vis des adventices En pr sence d adventices vivaces ces outils sont inefficaces Il peut m me y avoir un risque de multiplication v g tative accru par bouturage des rhizomes dans le cas d emploi de bineuses Stade de d veloppement des adventices En pr sence d adventices d velopp es herse et houe sont inefficaces seule la bineuse s av re d une redoutable efficacit quel que soit le stade v g tatif En effet la houe rotative est plus efficace sur les adventices jeunes stade fil blanc tandis que l efficacit de la herse trille se prolonge jusqu au stade 1 feuille Rappelons que herse trille et houe rotative r alisent un d sherbage sur toute la surface de la parcelle tandis que la bineuse n op re que sur l inter rang moins d utiliser des doigts souples ou de proc der par buttage Choix des outils et s lectivit par rapport la culture en place Densit s de semis en cas de d sherbage m canique il est conseiller de majorer de 10 les doses de semis afin de se pr munir d ventuelles pertes de pieds lors du passage des outils cartements entre rangs Ils concernent essentiellement le cas de l emploi de la bineuse Il faut s assurer de rangs avec une bonne r gularit et de largeur adapt e aux socs de la bineuse utilis e Il exi
487. ste des syst me de guidage utilisant le positionnement GPS ou des cam ras les capteurs optiques sont cependant tr s sensibles la poussi re En g n ral l emploi de la bineuse n cessite l utilisation de prot ges plants La bineuse n est donc utilisable qu en cultures en ligne alors que herse trille et houe rotative sont utilisables sur toutes cultures Le d sherbage est particuli rement recommand en cas de r sistances d adventices aux herbicides ou en cas de faibles s lectivit de ceux ci C est notamment le cas des herbicides contre le brome utilis s sur orge ou dans le cas des l gumes secs Dans ce dernier cas la ma trise du salissement adventice gr ce au d sherbage m canique peut permettre des semis d hiver Trop de parcelles ne sont sem es qu au printemps occasionnant des pertes consid rables de rendement De fa on g n rale pour viter tout d g t sur les cultures aucun engin de d sherbage m canique n est utiliser entre la lev e et les premiers stades de la culture c est dire jusqu au stade 2 3 feuilles CARACTERISTIQUES ECONOMIQUES Les d bits de chantier sont sup rieurs avec l emploi de herses trilles ou de houes rotatives qu avec des bineuses qui sont beaucoup plus lentes Celles ont cependant l avantage d agir sur tous les stades de d veloppement des adventices Le groupe PMAT fabrique et commercialise des bineuses Concernant les herses trilles et rotatives elles ne sont ni fabriqu
488. stralie commence se r pandre dans l tat du Victoria L quipement complet base RTK et autoguidage de la moissonneuse et de 2 tracteurs repr sente un co t d environ 60 000 sans compter la modification de la largeur de voie de certains mat riels J r me Labreuche j labreuche arvalisinstitutduvegetal fr Ludovic Bonin Lbonin arvalisinstitutduvegetal fr ARVALIS Institut du v g tal PERSPECTIVES AGRICOLES N 364 F VRIER 2010 Photo Les pulv risateurs roulant grande vitesse sur sol tr s sec g n rent de la poussi re qui peut limiter l efficacit du glyphosate Des adaptations sont mises en place pour les buses au niveau des roues pulv risation l avant de l automoteur buses plus grosses permettant de surdoser le produit Appliqu dans les r gles et avec peu de contraintes de transport sur route le controlled trafic n cessite de disposer de la m me voie sur chaque mat riel L auto guidage permet ici la localisation pr cise des rangs entre ceux de l ann e pr c dente R sidus marron de pois chiche sem tous les 76 cm et r sidus gris tres de son pr c dent bl sem tous les 38 cm L essentiel e Les mat riels de taille impressionnante sont utilis s sur plusieurs milliers d hectares e Le controlled trafic est une application du GPS consistant maximiser les surfaces jamais tass es dans une parcelle agricole e Les syst mes de cultures avec levage peuvent s inspirer des tech
489. stueux dans un secteur recevant 600 mm an Certains sols souffrent de salinit ou de toxicit en bore Les exploitations de grande taille 2 000 4 000 ha en moyenne pour les exploitations professionnelles affichent un impressionnant ratio de 1 000 ha UTH L agriculture de conservation a supplant le dry farming En 20 ans les syst mes de culture ont consid rablement volu Auparavant le dry farming forme d agriculture adapt e aux r gions s ches dominait avec une rotation bl luzerne annuelle jach re travaill e Le but de cette derni re tait de stocker l eau et l azote dans le sol pour en faire b n ficier la culture suivante La jach re tait travaill e en profondeur avec une charrue disques Puis des fa ons superficielles d truisaient toute v g tation susceptible de transpirer de l eau Ce syst me avait quelques inconv nients charges de m canisation lev es surface de l exploitation partiellement non productive terre travaill e tr s propice l rosion olienne Le dry farming a t progressivement remplac par le semis direct qui repr senterait aujourd hui 90 des surfaces du Mallee ou du Wimmera Pourquoi un tel engouement pour ce qu on appelle dans beaucoup de r gions du monde l agriculture de conservation des sols La prise en compte du contexte conomique ne semble pas y tre trang re r duction des charges de m canisation et de main d oeuvre Par ailleurs
490. t et un bon suivi je peux aller jusqu 30 quintaux par hectare C est un objectif facile r aliser Le probl me du rendement est donc la qualit de la semence Si nous recevons une semence de bonne qualit le rendement suivra Une bonne semence est une vari t qui dure 7 ans Chez nous elle ne dure qu une ann e et devient ordinaire et passe la consommation En plus le traitement de la semence est de moindre qualit En r sum on peut dire que la bonne vari t qui dure n existe pas ou ne nous parvient pas Doit t on comprendre que la semence de qualit est indisponible au niveau de CCLS Contrairement aux multiplicateurs producteurs de semences ndlr qui ach tent comptant et re oivent la bonne semence la majorit des agriculteurs qui sont inscrits dans le programme cr dit RFIG re oivent une semence de moindre qualit En fait c est le cr dit RFIG qui nous p nalise C est d j un exploit pour nous de pouvoir nous approvisionner temps La validation d un dossier de cr dit RFIG prend plus de trois mois Et souvent en plus de la mauvaise qualit de la semence l agriculteur la re oit en retard La p riode des labours semailles est achev e alors que certains fellahs n ont pas encore re u leur semence Quand ils la re oivent ils sont oblig s de la semer mais elle n aura pas le temps n cessaire pour donner du bon bl Le probl me se situe au niveau de la banque On aurait aim avoir
491. t galement particip ce r sultat puisque les populations de ray grass r sistantes auxantigramin es foliaires des c r ales paille ont pu tre contr l es avec de la carb tamide Leguram dans le pois C est un autre avantage de l alternance des cultures elle offre la possibilit d alterner les mati res actives d herbicides au fi 1 de la rotation Les risques d apparition et de d veloppement des adventices r sistantes sont alors plus limit s Bien videmment la diversifi cation des rotations pose des probl mes technico conomiques avoir le d bouch avoir le mat riel adapt mais le jeu peut en valoir la chandelle REDUIRE LE STOCK SEMENCIER L autre levier incontournable avant de se lancer dans du d sherbage m canique en culture de c r ales paille consiste profi ter de l interculture pour diminuer ou du moins maintenir le stock semencier des parcelles en graines adventices des niveaux faibles Si un labour r alis tous les 3 4 ans est une solution tr s efficace des faux semis peuvent favoriser la perte par germination des graines non dormantes Des essais men s Boigneville en interculture bl bl en 2007 et 2008 ont soulign l importance de travailler le sol superficiellement et de fa on rappuy e pour faire lever un maximum de gramin es l interculture L ESSENTIEL Il est possible de biner du bl sem 15 cm d cartement sous r serve de disposer d
492. t sur les boues r siduelles de la station d A n Sfiha S tif et a t men e la station exp rimentale de l Institut Technique des Grandes Cultures Du bl dur a t cultiv sur des parcelles exp rimentales ayant re ues des doses de 20 30 ou 40 tonnes de hectare Des parcelles t moins n ont rien re u A la r colte les rendements ont t sans quivoque les parcelles ayant re ue des boues r siduelles ont pr sent es un rendement de 34 quintaux contre seulement 14 quintaux pour les parcelles t moins sans apport Ce rendement a t expliqu par la facult qu ont eu les plantes des parcelles amend es produire 6000 grains par m tre carr contre seulement 3000 grains pour les parcelles t moins On aurait pu craindre que ces grains en plus grand nombre soient plus petits Mais il n en est rien Apr s la r colte des lots de grains ont t soigneusement pes s Et aussi extraordinaire que cela puisse para tre les plants de bl amend s avec de la boue ont pr sent pour 1000 grains pes s un poids de 52 grammes contre seulement 46 grammes pour les parcelles t moins Cela signifie qu en juin lors de la phase de remplissage des grains les plants des parcelles amend es ont dispos de plus d eau que les parcelles t moins Eau qui a permis de faire passer les sucres fabriqu s par les feuilles vers les grains Ne se contentant pas de ce seul constat la jeune agronome a analys la structure et la composition du
493. t significatif sur l am lioration de la productivit des vari t s tudi es En effet par rapport au t moin conduit en pluviale on note un gain moyen d l irrigation moyenne de traitement irrigu de 7 9 8 7 et 10 q ha respectivement pour les vari t s ZB FG Mohamed Ben Bachir et Waha Ces r sultats montrent galement les diff rences de potentialit s des vari t s la valorisation de l eau apport e Il appara t que la vari t am lior e telle que waha valorise mieux l eau que la vari t traditionnelle telle que M B B Par rapport la conduite en pluvial les rendements enregistr s avec la conduite de la culture l ETM ont t multipli s par deux et trois selon la vari t N anmoins par rapport aux conditions de la campagne marqu e par un d ficit pluviom trique la phase la plus critique au d ficit hydrique correspond au stade deux trois noeuds de la c r ale o l apport de 45 mm a permis d obtenir un gain de rendement cons quent Les r sultats la deuxi me campagne 1994 95 cumul enregistr de 441 7mm confirment l int r t de l irrigation d appoint apport e par rapport au stade de d veloppement critique et sensible au d ficit hydrique qui correspond la phase allant de l piaison au stade post floraison o un apport de 30 mm a t favorable une am lioration de la productivit chez les trois vari t s tudi es Tableau 2 Tableau N 1 Rendements enr
494. t en fait r aliser chaque ann e Les techniciens doivent aller sur les parcelles tari re la main afin de faire des pr l vements de sol et envoyer des chantillons aux laboratoires d analyse la m thode Nitrachek peut permettre d affiner la dose d azote mais elle ne constitue en aucune fa on un substitut de l analyse des RSH il est incons quent d abdiquer quant la n cessit d affiner les doses d azote apporter Il en va d une composante importante du rendement le nombre de grains m2 Ne pas mettre assez d azote c est amputer d s la sortie hiver le rendement venir Trop mettre d azote c est risquer l chaudage et c est polluer les nappes phr atiques TEXTE DU COMPTE RENDU TECHNIQUE Les participants au r seau am lioration de la qualit du bl dur se sont r unis le lundi 12 janvier 2015 Guelma l invitation du Groupe Benamor initiateur du programme et organisateur de cette journ e de travail Ont pris part cette journ e d valuation les adh rents c r aliers membres du r seau les repr sentants de l Administration les intervenants des structures de l OAIC et des coop ratives de c r ales les repr sentants de la profession ceux des instituts techniques ceux des fabricants et fournisseurs des engrais et produits phytosanitaires ainsi que des experts et invit s L ordre du jour de la s ance a port sur l valuation des donn es de la campagne
495. t outil est assur e par Arvalis pour les c r ales et par le Cetiom pour le colza Comme pour la m thode GPN la m thode utilise la mesure de la r flectance de la culture partir de vues a riennes La pr cision des mesures permet d acc der un haut niveau de fiabilit La d finition est de 20 m tres sur 20 m tres La carte des pr conisations repose donc sur environ 250 mesures par hectares Un capteur positionn sur la cabine du tracteur et un quipement sp cifique connect l pandeur d engrais permettent de moduler les doses intra parcellaire N SENSOR un calcul instantan de la dose d azote Ce dernier outil correspond une agriculture de pr cision Comme avec le GPN le N SENSOR mesure la r flectance de la culture Cependant le capteur optique est install au niveau de la cabine du tracteur Au fur et mesure de l avancement du tracteur dans la parcelle l ordinateur de bord peut transmettre chaque instant l pandeur d engrais la dose d azote apporter selon les besoins de la culture Ce type d appareil encore peu r pandu co te environ 20000 En France les principaux utilisateurs sont des agriculteurs organis s en coop ratives d utilisation de mat riel Conclusion sur ces outils dits d aide la d cision Le pilotage de la fertilisation azot e passe donc par un passage oblig la mesure du reliquat azot en sortie hiver En effet selon COSPEREC 2013 tous les outils de pilota
496. t un d sherbage sur l inter rang et le rang lui m me Il s agit l d une v ritable r volution technique tr s r cente qui n cessite toute l attention de la profession 41 Nous avons remarqu lors de l enqu te que les agriculteurs utilisent des produits phytosanitaires pour lutter contre les maladies les parasites et pour que leur production soit accept e par la CCLS MERABET L 2011 Effets des politiques agricoles sur l offre et les revenus Cas de la zone sud de Khenchela M moire ENSA 102p Selon les particularit s locales le type de culture et son stade ces engins de d sherbage m canique n cessitent certes des r glages adapt s Et c est aux premiers concern s agriculteurs et techniciens d acqu rir les r f rences n cessaires Mais c est l une solution contre des probl mes handicapants que n arrivent pas r soudre les d sherbants Ainsi dans le cas des l gumes secs trop d exploitations retardent les semis afin d viter un trop fort salissement en adventices Retard qui n est pas sans cons quences sur le niveau des rendements et d courage les producteurs alors qu il s agit l de cultures strat giques pour leur apport en prot ines v g tales Concernant les infestations en brome sur orge des agriculteurs se plaignent de la faible s lectivit de certains d sherbants chimiques On le voit donc le d sherbage m canique l aide de herses trille herses rotatives o
497. taller rapidement apr s une pluie de d but automne suite un semis de qualit avec roulage Les esp ces de l gumineuse ont de petites graines et ont la particularit de lever rapidement Il y a l tout un axe de travail dont doit se charger l ITGC la recherche universitaire mais aussi les Chambres d Agriculture Quant aux paysans dynamiques eux d s maintenant de proc der des essais surtout lorsqu ils disposent de semoirs pour semis direct ABDELATTIF BENHAMADI UN AGRI MANAGER D BELAID 25 07 14 Mr Abellatif Benhamadi est un agriculteur de Constantine Du fait de ses initiatives il fait honneur la profession Certes A Benhamadi n est pas un petit paysan Il d clare exploiter plusieurs centaines d hectares Il a le m rite de faire bouger techniquement un milieu r put conservateur Radiographie d un agri manager alg rien Mr Benhamadi n a pas h sit se lancer dans le semis direct Sur son exploitation d s 2008 il abandonne la charrue et n h site pas tre pr sent dans un s minaire international sur le sujet pour t moigner de son exp rience Il explique J ai tout d abord commenc en 2008 2009 avec un essai sur 84 ha en utilisant le semoir de semis direct pr t par l Institut Technique des Grandes Cultures ITGC Les r sultats de cette exp rience furent assez encourageants j ai obtenu un rendement grain moyen de 34 g ha Ceci malgr un semis tardif fait dans des conditions tr s s ches
498. talliques les pompes c r ales les vis sans fin les convoyeurs et les boisseaux de chargement Il est tonnant que leur fabrication locale ne soit pas encourag e Avec la production locale de moissonneuses batteuses Sampo PMAT a r alis un saut technologique appr ciable L ITGC poss de une comp tence reconnue en mati re de multiplication de semences et de s lection vari tale Au contact d experts internationaux ses cadres ont par ailleurs t sensibilis s au risque d rosion g n tique SEMENCES CERTIFIEES DEMON O DEMIURGE La r cente forte augmentation de l utilisation de semences pr sente des avantages et tonnamment quelques inconv nients dont le plus grave vient de l rosion g n tique Enjeux agronomiques Les avantages proviennent par exemple de l augmentation des rendements que permet la semence certifi e Celle ci constitue un vecteur du progr s agronomique et technologique Les semences certifi es sont essentiellement constitu es de vari t s trang res A l gard des vari t s locales elles constituent un v ritable rouleau compresseur Cela s explique par le haut potentiel des vari t s introduites Vari t s qui quand elles b n ficient d un pack technologique assurent toute leur productivit Dans la mesure o les vari t s locales sont r pertori es dans des collections nationales leurs g nes peuvent tre conserv s Il n y a donc pas contradiction l utilisation de t
499. tant pour la m thode participative ajoute il rejoignant ainsi les objectifs du r seau qualit En r sum la communication a pr conis la combinaison entre le rendement et la qualit prot ine mitadinage travers des essais et un parcours exp rimental confi aux agriculteurs pour obtenir de bonnes vari t s aptes produire de hauts rendements par rapport la r f rence une r sistance aux maladies et une meilleure qualit La deuxi me pr sentation a port sur la fertilisation des bl s en phosphore potasse et azote et le r le de chaque l ment dans l alimentation du bl et l laboration du rendement et de la qualit du grain Apr s avoir pass en revue le r le de chacun des l ments fertilisants un int r t particulier t accord la fertilisation azot e qui repr sente la cl d une bonne teneur du grain de bl en prot ine A cet effet 1l a t pr sent les diff rentes formes d engrais azot s et le processus de d composition de chacune des formes pour tre traduits en l ments assimilables de m me que le choix de la forme d azote selon les conditions p doclimatiques Le communiquant a mis l accent sur l int r t du fractionnement de l apport d azote selon les besoins et les stades ph nologiques de bl pour arriver aux rendements et la teneur en prot ines escompt s Les agriculteurs ont t fortement int ress s par l expos les diff rents aspects techni
500. taux de prot ines Au del des prot ines c est galement leur nature qui est d terminante AUTRAN et GALTERIOO 1989 Analysant par lectrophor se les glut nines de vari t s de bl dur BENBELKACEM et al 1993 notent que les vari t s de qualit sup rieure poss dent les bandes 7 et 8 alors que les bandes 6 et 8 caract risent les vari t s de mauvaises qualit Le mitadinage des grains est galement fonction de la quantit et de la nature des prot ines du grain L quilibre entre la nature des prot ines d pend de facteurs g n tiques ABECASSIS et al 1990 Quant la quantit de prot ines elle surtout li e aux conditions d alimentation azot e et hydrique SOMBRERO MONNEVEUX 1989 Il s agit d assurer lors du remplissage du grain un quilibre entre les flux de d azote et de carbone Si la qualit du bl dur d pend de la vari t cette qualit ne peut donc s exprimer que par le suivi exigeant de r gles de culture Les vari t s locales montrent une bonne r sistance ou une faible sensibilit au mitadinage par rapport aux vari t s trang res parfois issues de r gions climat continental o le mitadinage est plus rare C est le cas de la vari t Bidi 17 Tableau 3 BENBELKACEM et al 1993 notent l extraordinaire capacit de vari t s du terroir produire des grains avec une bonne vitrosit les taux de mitadinage dans la zone sub littorale ont atteint cette ann e 80 l exception des v
501. te du sol est lessiv Aussi l o il est pr conis une dose moyenne de 100 unit s afin d atteindre 28 quintaux de bl dur si on retranche les 40 unit s lessiv es la plante n a plus sa disposition que 60 unit s A peine de quoi produire 17 quintaux Avec 60 unit s la plante ne formera pas assez de grains et donc le rendement potentiel ne sera pas atteint De m me si l hiver est sec le lessivage peut tre minime A un apport de 100 unit s il faudra rajouter les 40 unit s pr sentes dans le sol La plante aura alors sa disposition 140 unit s A raison de 3 5 kg d azote pour produire 1 quintal de bl on peut se dire que la parcelle pourra produire 40 quintaux Mais c est compter sans le climat Car trop d azote d veloppe excessivement le feuillage La transpiration de la plante est alors accrue En cas de s cheresse la plante qui aura rapidement puis la r serve en eau du sol ne pourra plus faire face la demande en eau R sultat on risque l chaudage et un faible rendement On le voit avec l azote il faut du doigt Le r gne de l approximatif ne peut tre de mise Or en Alg rie les pr conisations de l encadrement technique restent peu rigoureuses On comprend que les agriculteurs se plaignent que l engrais azot puisse bruler le bl LA METHODE DES BILANS AZOTES EST ELLE FIABLE A 100 La m thode des bilans azot s permet d estimer les besoins en azote de tenir compte de la fourni
502. technique des participants d un tel r seau Malheureusement les techniciens ne semblent pas en faire une analyse pouss e Pr cisons Quand on dispose de l itin raire technique et du rendement final d une cinquantaine de parcelles il est possible d essayer de comprendre comment les 10 des meilleures parcelles sont arriv es au meilleurs r sultats D apr s ce compte rendu ce type d enqu te culture n est pas fait Concernant la fertilisation azot e les pr conisations de l intervenant concernent principalement le fractionnement de l azote apporter Mais rien sur la m thode des bilans azot s Il est rappeler que l azote organique du sol est min ralis tout au long de l ann e Si d importantes pr cipitations hivernales interviennent dans certaines zones comme c est le cas en 2014 2015 cet azote min ral EST LESSIVE Il est grave que nos techniciens l oublient Car dans ce cas la dose moyenne d azote de 100 unit s traditionnellement pr conis e ne permet pas d atteindre au printemps le nombre optimal de grains par m2 Il est erron de pr coniser 100 unit s d azote pour un hiver pluvieux ou un hiver sec Le lessivage de l azote du sol n est pas le m me On peut se demander comment cette vidence n est pas prise en consid ration AZOTE SE METTRE AU NIVEAU TECHNIQUE Suite cet tat de carence des connaissances agronomiques de l encadrement technique une remise niveau urgent
503. ter entre 4 et 6 mois de travaux pour la construction Le co t varie de 1 8 2 euros m3 En Charente les r serves de substitution atteignent les 200 000 m3 On compte 2 600 m3 ha soit 260 mm ha De 200 000 m3 environ les retenues de substitution n cessitent de trouver de vastes espaces plats Sources PERSPECTIVES AGRICOLES N 322 AVRIL 2006 L IRRIGATION SOUS PIVOT DANS LE GRAND SUD BILAN SPATIALISE DE LA MISE EN VALEUR AGRICOLE AU SAHARA AGRICOLE Tayeb Otmane and Ya l Kouzmine 2013 Introduction 1Les politiques alg riennes mises en uvre apr s l ind pendance pour d velopper le secteur agricole de l autogestion la r volution agraire 1962 1980 n ont jamais atteint les r sultats escompt s favorisant l mergence d une d pendance alimentaire consid rable du pays vis vis des march s ext rieurs Bessaoud 2008a Dans un contexte de forte croissance d mographique la consommation grandissante de c r ales import es notamment le bl a progressivement d s quilibr la balance commerciale alg rienne et rendu toujours plus pesante la facture des importations de produits alimentaires Celle ci a doubl en passant de 878 4 millions de dollars en 2003 1 83 milliard de dollars en 20101 1 Centre national de l informatique et des statistiques des Douanes CNIS Alg rie 2 L initiative mane non pas de pays en voie de d veloppement mais de bureaux d tudes de pays ind 2Pour faire fac
504. ter les sols par rapport une monoculture de ma s Nous avons pr cocifi nos vari t s explique t il galement M me s il vise une certaine diversit afin d taler le chantier de r colte ses vari t s ont des indices de 420 450 contre 600 auparavant Depuis 5 6 ans il a galement choisi d apporter tous les ans des fientes de poulets compost es cet apport de mati re organique contribue faciliter la d composition des pailles de ma s qui sont incorpor es au sol gr ce au labour Pour faire mieux avec des moyens en eau limit il s int resse au goutte goutte enterr Mais il attend des retours d exp rience de ses voisins avant de se lancer L ESSENTIEL Gr ce ses r serves Thierry Boucard peut apporter l eau au moment o le ma s en a besoin L apparition de vari t s demi tardives tr s performantes facilite la pr cocification des semis en Poitou Charentes Val rie No l v noel perspectives agricoles com PERSPECTIVES AGRICOLES N 389 MAI 2012 IRRIGATION R PONDRE aux nouveaux d fis Une publication fran aise qui compare les avantages des diff rentes m thodes d irrigation Voil qui pourra int resser les futurs irrigants D BELAID 29 10 2014 L irrigation par aspersion tr s majoritairement avec canon enrouleur est la plus utilis e en France Les volutions actuelles principalement li es aux co ts d utilisation pourraient remettre en cause ce syst me
505. term diaire les CCLS et non pas directement par les fabricants de semoule et de p tes alimentaires Il s agit donc aux transformateurs de faire accepter par les CCLS plus de contr les qualit Des solutions simples sont possibles ne pas m langer toutes les vari t s dans les m mes En effet certaines vari t s pr sentent de meilleures qualit s Mais une telle proc dure d laboration de lots de qualit reconnue exige plus de silos et des silos cellules multiples A terme elle n cessite des moyens d analyses du grains tel le taux de prot ines Outre la constitution de lots de qualit bas s sur la vari t on peut penser une strat gie d allotement bas e sur l origine des grains Un contrat entre agriculteur et transformateur pourrait permettre le respect d un cahier des charges avec visite d un technicien sur les parcelles afin de v rifier certains points cl tel le d sherbage et la fertilisation azot e raisonn e Des pr l vements de grains la livraison pourrait permettre des contr les qualit s avec ventuellement des p nalit s financi res A travers son r seau GAB innove r ellement Apr s la r colte les adh rents sont invit s des r unions techniques de bilan de campagne Leurs pratiques sont ainsi d cortiqu es Alors que les vari t s Waha et GTA figurent en t te du palmar s des vari t s pr f r es des c r aliers pour leur rendement les ing nieurs de GAB les initient aux aptitudes semouli r
506. teur agro alimentaire de produits de qualit s Dans le cadre des r seaux qualit bl les semouliers ont opt pour le choix vari tal Ils recommandent ainsi aux agriculteurs certaines vari t s Dans quelle mesure les objectifs des c r aliers et ceux des transformateurs co ncident Quels sont les enjeux agronomiques conomiques technologiques et ceux de la fili re derri re le choix vari tal en Alg rie ENJEUX AGRONOMIQUES L utilisation des semences certifi es ont permis de notables augmentations de rendement Celles ci sont particuli rement importantes dans le cas des vari t s r cemment introduites lorsque le pack technique qui va avec la semence est respect semis en ligne engrais protection phytosanitaire voire irrigation d appoint Les essais r alis s au niveau des stations de l ITGC ont permis de proposer pour chaque r gion les vari t s les mieux adapt es L adh sion des agriculteurs est forte En t moigne les vari t s utilis es par les agriculteurs figurant dans le club 50 quintaux du MADR Le nom des vari t s qui revient le plus souvent est Vitron GTA Waha Nulle trace des Mohamed Ben Bachir Oued Zenati ou Hedba3 Suite la poursuite d observations de comportement en station l ITGC introduit r guli rement de nouvelles vari t s La progression dans l utilisation de ces nouvelles vari t s se fait de diff rentes fa ons semences disponibles au niveau des CCLS visite d essais bou
507. tilisation renouvel e d un m me produit des plants de mauvaises herbes sont apparus et se sont propag s dans les champs d OGM Actuellement les agriculteurs argentins et br siliens utilisant les OGM de la firme Monsanto sont oblig s techniquement d utiliser le Round up et donc des doses de plus en plus importantes On peut se demander ce propos si l inscription par l OMS du Round up sur la liste des produits dangereux pour la sant s est faite sur la base d une seule utilisation en d but de culture comme c est le cas en semis direct ou sur la base de plusieurs applications avec majoration des doses comme dans le cas d utilisation des OGM Monsanto r sistant au glyphosate LES ALTERNATIVES AU ROUND UP EN ALGERIE La r cente mise en garde de l OMS vis vis du caract re potentielement dangereux du Round up pour la sant humaine n cessite de prendre en Alg rie les mesures ad quates Nul doute que les services sanitaires et agricoles adopterons les mesures adapt es en fonction des conditions de dangerosit du glyphosate ce propos on peut se demander si le glyphosate est potentiellement dangereux pour l agriculteur qui manipule le produit pour les riverains des champs trait s ou pour le consommateur utilisant des produits trait s Les produits issus de la d composition dans le sol de la mol cule de glyphosate le sol fait l objet de nombreuses l tudes de part le monde M me sans la sonnette d alarme de l OMS concerna
508. tiliser les engrais azot s ou phosphat s en sols calcaires Cependant pas assez cout s pas assez int gr s ces pionniers restent parfois sur la touche tels des rempla ants sur leur banc DES PAYSANS RAMASSEURS DE BALLES Tous ces moyens financiers et techniques sont mis en uvre par les c r aliers Jamais on ne pourra assez louer leurs efforts ensemen ant chaque ann e leurs parcelles m me au risque de voir la s cheresse r duire n ant leurs efforts sans possibilit de r cup rer la mise de d part frais de labour engrais semences Etrangement ces acteurs de premier plan bien que contribuant fortement au succ s de la fili re sont mis en retrait En effet existe t il des instances o les c r aliers ont leur mot dire A distribuer des cr dits A g rer des agronomes Comme le note dans un de ces articles l agro conomiste Omar Bessaoud le dirigisme administratif offre peu de place des lus repr sentatifs des paysans en Alg rie Combien des c r aliers membres du prestigieux club des 50 quintaux du MADR une fois les flashs de la c r monie annuelle de remise des distinctions pass s acc dent des postes de responsabilit dans leur r gion Quelles responsabilit s professionnelles sont propos es Mr Abdelkrim Salmi de N grine Wilaya de T bessa lui qui a obtenu un rendement de 84 quintaux ha ou Mr Mostfa Benouis qui d passe les 60 quintaux dans la wilaya de Relizane En Fra
509. tilles peuvent en effet cultiv s sur de grandes surfaces de fa on totalement m canis e Ces l gumes secs 22 De jeunes soci t s se positionnent d j en Europe sur ce cr neau de l levage des insectes Des essais de production massive de vers de farine sont activement men s Dans un premier temps l optique serait de produire des prot ines d insectes destination des animaux d levage peuvent tre sem s et r colt s avec le m me mat riel que pour le bl Par ailleurs l introduction r cente de la technique du semis direct permet une meilleure utilisation de l eau du sol tout en r duisant le co t en charge de m canisation des exploitations Cela ouvre un champs nouveau leur production Parmi les l gumineuses il en est une qui est remarquable pour sa teneur en prot ines C est incontestablement le soja Il suffit de quelques centaines de litres d eau pour produire 1 kg de ces pr cieuses graines contre 4000 L d eau pour 1 kg de viande de poulet et rappelons le 15 000 L d eau pour 1 kg de viande de boeuf C est ce m me soja qui est actuellement import par cargaisons enti res afin de nourrir les poules Ce produit noble qui contient 40 de son poids en prot ines n est import en Alg rie que pour satisfaire les gallinac es de nos poulaillers Les Japonais sont pass s ma tre dans l art d utiliser la graine de soja Ils font du lait de soja du fromage tofu du tofu d shydrat et m me des pousses de soja Les in
510. tion poivron melon piment etc La r gion profite ainsi du d calage saisonnier par rapport aux zones agricoles du Nord du pays ce qui lui offre l opportunit de d velopper une compl mentarit en mati re de production agricole 24 Dans une r gion comme le Souf de vieille tradition paysanne de modestes agriculteurs ont vite s C 53La r orientation des agriculteurs vers ces cultures est une tendance qui se g n ralise du fait de l existence de march s dans les centres urbains sahariens Adrar B char Gharda a et plus lointains Hautes Plaines et Tell Mais cette opportunit est encore mal exploit e malgr l insertion croissante des productions dans les r seaux marchands La r gion des Ziban environs de Biskra qui s est impos e comme un bassin de production mara ch re de premier ordre en Alg rie a servi d exemple aux agriculteurs du Touat et du Gourara Les petits pivots fabriqu s dans le Souf24 partir des tubulures des rampes pivots abandonn es se sont diffus s dans le Touat Leur int r t r side dans la r duction de la consommation d nergie lectrique et l irrigation possible de superficies plus restreintes Dans un contexte d incertitudes sur le revenu leur utilisation n impliquant pas de lourds investissements est un avantage 54Le recours l utilisation du r seau de goutte goutte pour l irrigation du mara chage est une mutation non seulement technique mais galement soc
511. tion azot e sur culture d orge de printemps avec mesure du reliquat azot BELAID 1993 ENGRAIS AZOTES L ALGERIE PERD DES MILLIERS DE QUINTAUX DE BLE D BELAID 01 02 2015 djam bel voila fr Le bl et les c r ales en g n ral ont besoin d engrais principalement d azote de phosphore et de potasse L azote occupe une place primordiale On ne peut obtenir de rendement lev sans azote Or en Alg rie l utilisation de cet engrais n est pas maitris e par l encadrement technique De ce fait souvent les agriculteurs n en veulent pas Cela brule le bl affirment ils Des dizaines de milliers de quintaux potentiels sont ainsi irr m diablement perdus chaque ann e Pourtant des gestes simples et un peu plus de rigueur de l encadrement technique permettraient de r soudre ce probl me QUELLES SONT LES PRATIQUES ACTUELLES EN ALGERIE Face aux besoins du bl les pr conisations officielles en vigueur en Alg rie sont d apporter 100 unit s d azote C est la dose moyenne conseill e en zone favorable pour la c r aliculture C est dire dans les zones o les pr cipitations annuelles moyennes sont de l ordre de 400 mm Et cela quel que soit le type de sol o la culture pr c dente Sur ces 100 unit s il est conseill de r aliser un fractionnement des apports Des essais de l ITGC montrent en effet que le rendement et le taux de prot ines du grain sont d autant plus lev s que les apports so
512. tions M diterran ennes 587 590 ERNEZ M LANNOYE R 1991 Quantification des d sordres photosynth tiques chez la plante stress e aspects conceptuels et m thodologiques In L am lioration des plantes par l adaptation aux milieux arides Ed AUPELF UREF John Libbey Eurotext Paris pp 9 23 FAO 1996 L Etat des Ressources G n tiques Mondiales des Plantes pour l Alimentation et l Agriculture HAZMOUNE T 2000 Erosion des vari t s de bl dur cultiv es en Alg rie Perspectives Seminar on Durum Wheat Improvement in the Mediterranean Region New Challenges Zaragoza Spain Options M diterran ennes A 40 291 294 ITGC 2010 Evaluation des co ts de production des c r ales au niveau de l exploitation Fiches techniques du site ITGC INRA 2005 Quel r le pour les fermes pilotes dans la pr servation des ressources g n tiques en Alg rie S rie de Documents de Travail N 126 Alg rie 25p MAZOYER M 1970 Agriculture et d veloppement en Alg rie Document polycopi Centre Culturel Fran ais Alger 14p GROUPE BENAMOR Mme SADLI ANIME LE RESEAU QUALITE BLE D BELAID 12 04 2014 Cette semaine la presse nationale a consacr de larges extraits la r cente rencontre des membres du r seau qualit bl li au Groupe Benamor Les membres de ce r seau ont durant 2 jours visit s les installations du groupe dont la p pini re de plants de tomate industrielle visit des parcelles de bl men es intensivement
513. ton et la laine furent l origine de l expansion agricole australienne N anmoins avec la chute des cours de la viande et de la laine les producteurs se sont rabattus sur les cultures de vente en premier lieu le bl bien adapt la rigueur australienne Le facteur conomique est pr pond rant en minimisation des investissements sur des cultures tr s faibles potentiels Il en r sulte des rotations tr s courtes proches de la monoculture de bl des doses d herbicides en culture tr s faibles et une absence de travail du sol Dans le cadre de la r sistance ce sont les facteurs de risque principaux d apparition de celle ci D B Notez que le ray grass a t utilis pour les p turages En Alg rie nous avons seulement test le medicago Que pourrait donner le ray grass comme fourrage p turer sur les jach res p tur es Cette gramin e est si bien adapt certaines de nos r gions R colte des menues pailles Les recherches s orientent vers des techniques de gestion m canique des adventices pas par binage ou hersage mais par la gestion des semences d adventices lors de la r colte En Australie de l Ouest o la r sistance aux herbicides constitue un ph nom ne tr s inqui tant environ 50 des agriculteurs br leraient l andain de menues pailles afin de d truire une partie des semences d adventices La r colte des menues pailles est une pratique moins r pandue environ 10 des exploitations e
514. trent une corr lation entre la quantit d amendement organique appliqu annuellement et l augmentation de la teneur en mati re organique dans le sol Ces amendements permettent une am lioration des propri t s physiques chimiques et biologiques du sol et constituent un r servoir important d l ments nutritifs Des exp riences de valorisation des d chets m nagers par compostage se d veloppent A B ni Mered existe une station de compostage de 100 Tonne par jour Le jardin d Essais de Hamma produit un amendement organique partir de d chets v g taux Les travaux men s l Universit de Constantine BELAIB 2012 ont permis la production d amendements organiques stabilis s Des exp riences de production de compost partir de d chets m nagers ont t men s avec plus ou moins de succ s au niveau de diff rentes villes du Maroc Au Maroc des industriels produisent du terreau agricole partir de diff rents gisements organiques locaux dont les d chets m nagers sciure de bois plumes de volailles Statut juridique de la terre et fertilit des sols Les op rations de maintien de fertilit du sol sont des op rations couteuses et de long terme pour les exploitations agricoles Dans le cas d exploitations mara ch res du secteur priv il est fr quent d observer des pratiques d amendements organiques C est par exemple le cas de la r gion d El Oued la production de la pomme de terre a entrain une forte demande
515. tri es et trait es Pourquoi ne pas laisser le libre choix certains agriculteurs qui souhaiteraient maintenir des vari t s de terroirs en aidant au d veloppement d unit s mobiles Sous le titre Agriculture Tension autour de la distribution des semences Tiaret Fawzi Amellal relate dans l dition du 18 11 2014 la difficult de certains c r aliers se procurer des semences certifi es CCLS DES OBJECTIFS PEU AMBITIEUX Signalons tout d abord les efforts de l ITGC et des CCLS en mati re de production de semences et de leur traitement L OAIC a acquis plusieurs stations de semences Le journaliste cite en effet un objectif de 70 000 quintaux dont 65 000 auraient d j t livr s On peut se demander quels sont les besoins r els Pour cela en tablant sur environ un quintal de semence par hectare on voit bien que les objectifs de livraison m me atteints ne semblent pas couvrir la totalit des superficies c r ali res de la zone en question M me en progr s ces objectifs ne sont pas ambitieux PRODUCTION DE SEMENCES MODE D EMPLOI Les semences sont d abord produites dans des stations de l ITGC puis multipli es chez des agriculteurs sp cialis s en production de semences Il faut assurer par exemple un d sherbage correct et une puration manuelle au printemps arracher la main les pis d orge par exemple dans un bl Pour cela entre les passages de semoir il s agit de laisser un espace pour les ouvriers charg
516. ts techniques de la production pour aboutir de meilleures performances ont t invit s suivre des communications minemment importantes pr sent es par les experts concernant l am lioration g n tique participative et la fertilisation des bl s La premi re communication intitul e am lioration g n tique pour la qualit du bl dur s est attach e d montrer l impact de la recherche pour un d veloppement des cultures orient vers des r sultats optimums entre rendement et qualit Apr s avoir mis en relief l importance de la consommation du bl dur dans les habitudes alimentaires alg riennes le communiquant a d velopp l int r t des travaux de recherche et exp rimentation notamment par l emploi de la m thode participative chez l agriculteur Il a pr cis les principales contraintes technologiques li es la fertilisation inadapt e mitadinage faiblesse du taux de prot ines en relation avec la valeur semouli re et la moucheture qui affecte l aspect des semoules et des p tes alimentaires Pour une bonne prise en charge il a not l importance de l utilisation d une semence de qualit de vari t s adapt es aux conditions p doclimatiques Il a ensuite mis en avant le crit re d utilisation des ressources g n tiques poss dant des caract res de qualit obtenues par le biais de croisements dans le cadre de l am lioration vari tale La recherche est men e en op
517. tue un facteur de d gradation des sols qui se traduit par une chute des rendements c r aliers En effet le seuil de tol rance la salinit des principaux cultivars de bl dur utilis s dans ces r gions est g n ralement atteint pour la concentration saline initiale des eaux d irrigation Elle montre galement que les pratiques actuelles mises en uvre dans les nouvelles exploitations agricoles utilisent de mani re irrationnelle les ressources hydriques et fonci res elles entra nent une multiplication des capacit s de conservation et de prolif ration de certains d pr dateurs Ces pratiques semblent donc inadapt es au milieu oasien et constituent une menace pour son avenir Kaddour Djili Youcef Daoud Abdelaziz Gaouar Zineb Beldjoudi Institut national agronomique INA El Harrach Alger Alg rie lt k djiliina dz gt lt ka djiliyahoo fr gt Centre de recherche scientifique et technique sur les r gions arides CRSTRA Front de l oued BP n 1682 R P 07000 Biskra Alg rie Institut national de la recherche agronomique INRA Station de Mahdi Boualem Baraki Alger Alg rie Chapitre 7 LE STOCKAGE DES GRAINS A LA FERME ALGERIE LE CASSE TETE DU STOCKAGE DES CEREALES Stockage et conservation des grains Comment lutter contre les insectes au cours du stockage Stockage la ferme Les raisons d investir ALGERIE LE CASSE TETE DU STOCKAGE DES CEREALES D BELAID 27 07 14 En Alg rie la moisso
518. ture du sol et d indiquer le compl ment d azote fournir sous forme d engrais A ce titre elle constitue un outil fiable Il suffit de tenir compte des besoins en azote du bl 3 5 kg ha pour le bl dur et 3 kg pour le bl tendre Les besoins en azote peuvent varier selon certaines vari t s de bl dur Il n est pas rare en France de leur voir appliquer un ratio de 3 7 voire de 4 au lieu des 3 5 kg d azote par quintal de grains produire Une source d erreur peut cependant survenir selon le type d engrais azot utilis Ainsi l ur e une fois pandu au sol est sujet des ph nom nes de volatilisation en cas de fortes chaleur et de vent violent De tels ph nom nes peuvent occasionner des pertes de 30 sur les apports r alis s Il faut donc en tenir compte lors de la m thode de l utilisation de la m thode des bilans azot s QUELLE EST LA PART DE RESPONSABILITES DES TECHNICIENS Afin de r soudre ce probl me une seule solution ne plus n gliger l azote min ral du sol et r aliser l analyse du reliquat azot en sortie hiver RSH Pour cela en janvier les techniciens doivent sortir de leurs bureaux Il leur faut aller sur les parcelles de bl des agriculteurs qu ils conseillent r colter des chantillons de sol et les envoyer aux laboratoires d analyses Pour de petites r gions homog nes des moyennes d analyses sur des parcelles repr sentatives peuvent suffire Cependant il est n cessaire d
519. u de bineuses peut venir en compl ment du d sherbage chimique ou en son remplacement En fin de compte il appara t que le d sherbage progresse Il est un gage s r de rendement On peut remarquer qu il s agit uniquement de d sherbage chimique Or celui ci bien qu efficace pr sente des limites Il est co teux n cessit un mat riel sophistiqu une connaissance technique Les mol cules import es pr sentent g n ralement une bonne s lectivit et un large spectre d action sauf dans quelques cas Aussi selon les situations le d sherbage m canique constitue un compl ment indispensable voire une alternative indispensable Cela est d autant vrai qu aux traditionnelles bineuses utilisables pour les cultures large inter rang sont venus s ajouter de nouveaux engins qui pr sentent un bon rapport qualit prix Ils sont cependant totalement inconnus en Alg rie Il serait int ressant que la recherche agronomique se penche sur la question en important ou mettant au point des prototypes pour des essais et que des investisseurs se penchent sur les possibilit s de fabrication locales Ces pr occupations pourraient tre reprises dans le cadre des activit s d un Conseil R gional Interprofessionnel des C r ales Djamel BELAID 22 04 2014 Traditionnellement en Alg rie la lutte contre les adventices est envisag e sous l angle chimique Or le d sherbage m canique fait une perc e remarquable en Europe C
520. uder c lesouder arvalisinstitutduvegetal fr ARVALIS Institut du v g tal ALGERIE REVISITER LA FERTILISATION DES CEREALES P for two Une nouvelle technique pour produire plus en d pensant moins d engrais BELAID D 2013 P for two Une nouvelle technique pour produire plus en d pensant moins d engrais Traditionnellement les pratiques agricoles consistent ne cultiver qu une seule culture par parcelle On cultive du bl des pois chiche ou des f ves dans des champs s par s Depuis quelques ann es se d veloppe la technique des cultures associ es bl associ un pois prot agineux par exemple A la moisson on r colte bl et pois ensemble mais un tri des graines permet ensuite de s parer chacune des esp ces Des travaux r alis s dans le sud de la France montrent que les grains de bl sont plus riches en azote et prot ines qu un bl cultiv tout seul LE BLE UNE CULTURE QUI AIME LA COMPAGNIE Cette technique des cultures associ es est connue des agricultures Alg riens qui produisent des fourrages de vesce avoine Mais la r volution qui pointe consiste tendre cette pratique des cultures destin es aussi l alimentation humaine D j les essais des agronomes fleurissent bl et pois chiche bl et lupin ou ma s et f verole Les exemples sont nombreux selon l imagination des agronomes australiens indiens ou chinois Jusqu pr sent les essais de cultures associ es visaient l associatio
521. ue de trop forts apports ont un effet d pressif sur le rendement Le calcul des apports d azote du bl dur doit donc reposer sur la m thode des bilans azot s Aux besoins de la plante il s agit d apporter l azote n cessaire tout en tenant compte de la fourniture du sol Mais la fourniture de l azote par le sol est tributaire de la richesse du sol en mati res organique des ant c dents culturaux historique de la parcelle et surtout des p riodes de min ralisation automnale et printani re Enfin de part la nature des sols et la pluviom trie les zones semi arides pr sentent des productivit s contrast es Dans ces conditions il s agit de d terminer les doses d azotes les plus adapt es et pour cela d appr hender le niveau d azote min ral du sol en sortie hiver lors de la reprise de v g tation de proposer les pratiques de fertilisation azot es adapt es aux diff rents niveaux d intensification de proposer les outils de mod lisation les plus appropri s aux pratiques de fractionnement de l azote DES CARACTERISTIQUES PEDO CLIMATIQUES CONTRAIGNANTES Le milieu est caract ris par un fort d ficit hydrique li une pluviom trie r duite et in galement r partie durant l ann e Les temp ratures sont basses en hiver mais d passent d s le printemps 30 C La p riode de d veloppement du bl dur se trouve donc r duite Les sols sont caract ris s par un faible taux en mati res organiques souvent bien i
522. uer couler leurs produits sur le march int rieur Par ailleurs les c r aliers devraient se r approprier une partie de la premi re transformation voire m me une partie de la deuxi me L int r t principal serait d am liorer leurs marges Celle ci sont particuli rment faibles en situation non irrigu e et en l absence d un itin raire technique modernis utilisant le semis direct Dans tous les cas les c r aliers n ont de chance de pouvoir sauvegarder leurs int r ts qu en cr ant des groupements de producteurs Les gros c r aliers ont le plus perdre Aussi c est eux de prendre l initiative de la constitution de tels groupements A eux ensuite d attirer les autres cat gories de producteurs afin d arriver une taille critique permettant de financer des installations de stockage la ferme et plus tard propres au groupement Une forme plus labor e de mise en commun des forces des c r aliers serait de constituer une future banque agricole Un des moyens pourrait tre de pr lever un poucentage minime sur chaque quintal de grain produit et de demander aupr s des pouvoirs publics des pr ts long terme Seul un tel outil pourrait terme leur permettre de financer des projets garantissant leurs marges et de se diversifier L avenir parfois sombre que nous voquons peut sembler constituer un mauvais sc nario de science ficion Cependant le cas de nos voisins c r aliers marocains est l pour nous rappeler
523. ulgarisation au Maghreb BEDRANI 1993 note que l efficacit de la vulgarisation d pend de la capacit des agriculteurs s auto organiser De m me TAHANI 2009 souligne l importance de l initiation et l aide la formation d organisations professionnelles agricoles r ellement repr sentatives et capables d tre des vrais interlocuteurs dans un processus de d veloppement partenarial Il serait int ressant d tudier les exp riences trang res qui privil gient depuis longtemps un syst me d innovations techniques bas sur la pr sence d associations d agriculteurs L apparition des Chambres d Agriculture en Alg rie nous semble tre un moyen de favoriser l mergence de nouvelles comp tences et capacit s adapt es aux besoins du d veloppement national BESSAOUD 2005 note que la cr ation de ces organisations professionnelles et des associations de producteurs furent le produit d un mouvement initi par le haut donc pas par les agriculteurs eux m mes pour accompagner les r formes conomiques men es dans l agriculture depuis 1987 En d pit d une repr sentativit imparfaite ces structures commencent contribuer l innovation technique par la diffusion de r f rences techniques et d informations conomiques Dans la m me optique il serait opportun d tudier le d veloppement des syst mes d innovations techniques r gionaux ou sp cifiques une production agricole qui mergent depuis quelques ann
524. ulture de conservation en Alg rie Partie 1 et 2 2 Il est regrettable de noter au niveau de la presse l absence de sp cialisation des journalistes sur les th mes conomiques et notamment agricoles 3 En France les ressources des CA proviennent de l imp t sur le foncier non b ti moment opportun sans oublier bien s r le concours du bureau d tudes Syngenta Alg rie qui nous a accompagn s et a fait un travail de vulgarisation de l utilisation de produits agricoles L utilisation pr ventive des fongicides pour le traitement des maladies est aussi pour beaucoup dans les performances que j ai r alis es Je dois aussi pr ciser que je m inspire beaucoup des techniques fran aises en ce sens que la France demeure un mod le dans c r aliculture Qu en est il du bl dur En bl dur j exploite de petites surfaces de 10 ou 15 hectares seulement o je r alise quelques pics de 50 q Mais l incitation des 1000 DA de diff rence entre le prix garanti pour le bl tendre et le bl dur la collecte m a pouss reprendre la production du bl dur Quel type d irrigation utilisez vous Cela fait trois ans que j utilise une irrigation d appoint Mais beaucoup plus en avril lorsque la pluviom trie diminue Quelles sont les conditions techniques pour am liorer les rendements Nous avons actuellement une perte flagrante de production estim e hauteur 30 qu on peut r cup rer bien s r Mais cela demande une bonne pr
525. un acteur majeur de la fili re c r ali re Son intervention se situe tous les segments de la fili re production transport stockage distribution et r gulation des approvisionnements du pays Revue El DJAZAIR N 62 Novembre 2012 Par Le la Boukli OAIC BELABDI MET LE TURBO D BELAID Mars 2014 L OAIC est un organisme strat gique pour l assistance apport e aux 600 000 c r aliers alg riens Son ancienne direction puis la nouvelle se sont attel es d velopper cet appui Le directeur actuel Mr M BELABDI a r cemment fait le point sur les avanc es en cours au niveau de l Office Le d veloppement des unit s de prestations de services motoculture constitue ainsi une aide majeure aux c r aliers sous quip s Il en est de m me pour la mise sur pied d un nombre toujours plus grand d unit s de production de semences L annonce de la r activation de l union des coop ratives de semences et la signature d un accord de coop ration avec un partenaire fran ais devraient permettre un transfert de savoir faire et assurer une meilleure disponibilit en semences de l gumineuses Une autre innovation majeure est l aide l irrigation d appoint Le dispositif mis au point est original le remboursement des ch ances de l emprunt est de ne faire payer le c r aliculteur qu avec le gain r alis par l l vation des rendements L irrigation peut faire passer les rendements de 18qx 40 Qx ha
526. un co t de 0 06 par kWh et de 15 h pour la main d oeuvre IRRIGATION DES CEREALES A PAILLE choisir le bon moment 14 mai 2009 Jean Louis Moynier AGRI 79 Informations L apport d eau permet d augmenter les gains de rendement Lesquels varient toutefois en fonction du type de sol et de l ann e climatique L irrigation des c r ales paille permet de maximiser et de r gulariser les rendements en particulier dans les sols faible r serve hydrique et durant les ann es s ches Les objectifs de rendement tant mieux ma tris s la fertilisation azot e est aussi ajust e et l azote est mieux valoris pour la qualit du grain lorsque les pluies se font attendre C est le cas pour le nord de la r gion o les enrouleurs sont sortis depuis d but mai Situ s autour de 2 2 5 q ha pour 10 mm d eau apport e les gains de rendement demeurent variables en fonction du type de sol et de l ann e climatique En ann e normale les besoins en eau d irrigation varient de 25 90 mm selon le type de sol En ann e tr s s che ils peuvent d passer 150 mm dans les sols les plus superficiels voir tableau Les gains totaux li s l irrigation peuvent ainsi varier de quelques quintaux en sol profond ou lors d une ann e humide 20 25 q ha en ann e s che sur un sol superficiel La p riode de plus forte sensibilit des c r ales s tend du stade derni re feuille grain laiteux Toutefois certaines ann e
527. un syst me de guidage adapt Ici photo le guidage est effectu par cam ra Lorsque la herse trille est pass e dans les 2 6 jours suivant le semis soit avant que le col optile ne d passe 0 5 1 cm les risques pour la c r ale sont nuls si les graines ont t bien enterr es Qu il soit chimique ou m canique le premier passage doit tre pr coce l automne pour que les strat gies mixtes donnent satisfaction Les outils comme la herse trille et la houe rotative ne sont efficaces que sur des adventices tr s jeunes stade filament blanc Une application d automne base de racinaires peut compl ter une intervention m canique de pr lev e en pr sence de gramin es r sistantes Il faut r p ter les passages de herse trille ou de houe rotative avant l application d herbicide au printemps pour esp rer atteindre des efficacit s finales satisfaisantes Djamel BELAID 15 05 15 L OMS a d clar que le Round Up glyphosate herbicide tr s utilis en agriculture pr sentait des risques pour la sant A terme il pourrait tre interdit D autres herbicides et fongicides pourraient suivre sur la liste de l OMS En Alg rie le Round Up commence tre utilis par les agriculteurs pratiquant le semis direct SD Il s agit d une technique nouvelle particuli rement adapt es aux zones semi arides alg riennes Apr s la mise l index de cet herbicide quelles alternatives s offrent aux c ra
528. ur sol cultiv dynamique du phosphore et son utilisation en zone semi aride M moire de magister en Sciences Agronomiques Universit El Hadj Lakhdar Batna Facult des Sciences D partement d Agronomie 62 p BEDRANI S 1993 Les aspects socio conomiques et juridiques de la gestion des terres arides dans les pays m diterran ens Options M diterran ennes 69 77 BENMOUFFOK A 1994 Caract risation et valorisation agricole des boues r siduaires de Draa Ben Khedda Alg rie Cahiers Agricultures Vol 3 5 295 9 BELAIB A 2012 Etude de la gestion et de la valorisation par compostage des d chets organiques g n r s par le restaurant universitaire A Oum El Mouminine Constantine M moire de Magist re en Ecologie Facult des Sciences de la Nature et de la Vie Universit Mentouri Constantine 110p COURLEUX F 2012 Augmentation de la part des terres agricoles en location chec ou r ussite de la politique fonci re conomie et Statistique N 444 445 DEMMAK A 1982 Contribution l tude de l rosion et des transports solides en Alg rie septentrionale Th se de docteur ing nieur Universit Pierre et Mari Curie Paris MAZOYER M 1970 Agriculture et d veloppement en Alg rie Document polycopi Centre Culturel Fran ais d Alger 14p MAZOYER M 1993 L eau les hommes au Maghreb Collection Hommes et soci t s Ed Karthala 333p SOMMERFELDT T G CHANG C ENTZ T 1988 Long term annual manure applications increase
529. ure du grain l aide d un syst me de thermom trie fixe ou mobile afin de d tecter le plus pr cocement possible une l vation anormale de temp rature Il faut savoir qu une ventilation bien conduite peut pr senter un effet insecticide partir de ce niveau de technicit les traitements curatifs devraient tre quasiment inexistants N anmoins la pose de pi ge insectes au dessus des stocks et leur contr le r gulier permet de d celer pr cocement une pr sence d insectes et de mettre en uvre des m thodes correctives tant que l infestation est minime Ces m thodes de lutte curatives consistent encore dans la plupart des cas r aliser un traitement des grains l aide d un insecticide de contact La fumigation est galement une technique int ressante mettant en uvre un gaz insecticide dans une cellule ou une case Des techniques alternatives comme le traitement des grains la chaleur par passage dans un s choir sont en cours d valuation ARVALIS dispose sur son site de Boigneville 91 d une plateforme exp rimentale de stockage la PlateForme M tiers du Grains PFMG Cet outil unique en France permet de r aliser des exp rimentations autour des composantes du stockage r ception s chage des grains nettoyage des grains ventilation de refroidissement fumigation La ventilation de refroidissement Les insectes ne peuvent vivre et se reproduire correctement que dans des conditions bie
530. urs travers le prix du lait se retrouvent en fait dans l escarcelle des grossistes en aliment du b tail ou en fourrages si ce n est dans celle des maquignons et transformateurs Ces derniers r alisent de confortables marges financi res tel point que m me des groupes trangers tel Danone s installent en Alg rie afin de capter une part du g teau STOCKAGE A LA FERME POUR UN CONTRAT WIN WIN Stocker la ferme pr sente l avantage d liminer les d lais de livraison Les organismes de collecte des pays trangers qui utilisent un tel syst me octroient des primes suppl mentaires pour le bl livr l automne ou en hiver Cela permet de couvrir les frais occasionn s par le stockage la ferme Chacune des parties est ainsi gagnante il s agit d un contrat de type win win Pour l organisme de stockage cela pr sente plusieurs avantages Il n y a plus besoin d immobiliser toujours plus de fonds dans la construction de silos Mais surtout cela permet une politique d allotement En effet les transformateurs demandent de plus en plus des lots de bl dur ou de bl tendre aux caract ristiques bien pr cises Or pour constituer des lots de bl qui donneront des farine ou de la smoule de qualit il s agit de r aliser des analyses de qualit Or celles ci peuvent prendre plusieurs heures Dans l tat d quipement des silos de r ception des r coltes la r alisation de telles analyses sont actuellement inimaginables Qualit rime avec
531. ust e prise en compte des reliquats et dans le cas d un bl dur ayant atteint le rendement objectif mesure correspondant un bl dur en sol riche en mati res organiques avec une fertilisation non ajust e cumul et un rendement r alis 70 du rendement objectif Cette m me moyenne comprend galement un reliquat azot de 198 kg correspondant un bl dur en sol riche en mati res organiques avec une fertilisation non ajust e cumul et un rendement r alis 70 du rendement objectif Sur un pr c dent comme le bl les carts observ s vont de 1 5 en 2009 Cela d montre l int r t d une analyse la parcelle La m thode des bilans viser la qualit du grain Son principe est de soustraire les besoins de la culture aux fournitures du sol Tableau 4 Besoins de la culture Fournitures du sol Objectif de rendement x besoins de la plante Reliquat sortie hiver RSH effet du pr c dent azote absorb e sortie hiver min ralisation de l humus du sol amendements organiques effet prairies effet CIPAN azote apport par l eau d irrigation Dose conseill e Besoins de la culture Fournitures du sol Tableau 4 Principe de la m thode des bilans azot s CIPAN Culture Intercalaire pour Pi ge Nitrates Les besoins du bl dur sont d termin s en multipliant le rendement qx ha escompt par 3 5 kg d azote Il appara t que sans une mesure des reliquats azot s sorti
532. ustrie locale La r cente volont des pouvoirs publics de cr er des p les d excellence pourrait permettre de rapprocher les diff rents intervenants des fili res concern es EN ALIMENTATION ANIMALE EGALEMENT Concernant l levage les possibilit s de cr ation de nouveaux aliments du b tail sont nombreuses R cemment le quotidien El Watan pr sentait la r ussite d un fabriquant d aliment du b tail incorporant des glands dans ses pr parations pour animaux Si les quantit s de glands peuvent tre limit es cet exemple montre l esprit d inventivit des entrepreneurs La ma s et le soja tant import s il serait int ressant de produire des substituts de ces graines La production d une partie des besoins locaux de ma s semble difficile en climat semi aride Ma s et soja poussent en t et sont donc de gros consommateurs d eau Il est donc difficile de penser les produire en masse localement L Office National des Aliments du B tail incorpore d j de l orge en remplacement partiel du ma s import Des recherches r alis es l tranger montrent galement tout l int r t du triticale en 25 El Watan du 22 juin 2013 remplacement partiel du ma s Quant au soja sans l galer certaines l gumineuses pr sentes des taux lev s de prot ines C est le cas de la f verole ou connue chez nous sous l appellation de fwiyela du pois prot agineux ou du lupin adapt aux sols acides La f verole comporte
533. utorit s scientifiques comp tentes de mettre les outils ad quats entre les mains des techniciens En cas d absence de savoir faire local et tant donn l importance du sujet il peut tre n cessaire d avoir recours l exp rience trang re Les Chambres d Agriculture fran aises regorgent de techniciens comp tents rompus ce type d exercice et aptes organiser des r seaux locaux d analyses Faire appel dans un premier temps ce savoir faire peut tre int ressant Ceci dit rien n emp che les techniciens de terrain les agriculteurs leaders ainsi que les responsables qualit des moulins et semouleries de s approprier le plus t t possible de cette m thode des bilans azot s et de commencer l appliquer dans leur secteur Pour cela rien n est mieux que la tari re et la visite des parcelles Le conseil de fumure azot par l utilisation du Nitrachek est en cours de d veloppement en Alg rie Cela gr ce au travail remarquable du Pr Nadia BOULELOUAH de l Universit de Batna FERTILISATION PHOSPHATEE GARE AU POUVOIR FIXATEUR DU SOL A Le pouvoir fixateur du sol r duit l efficacit des engrais phosphat s Un deux mois apr s pandage le coefficient r el d utilisation CRU du superphosphate est de 15 20 et de moins de 2 apr s un an dans un sol limoneux FARDEAU 2005 Si ce type d engrais est apport en ao t apr s la r colte des c r ales pailles pour un ma s sem au
534. v g tal Le strip till consiste implanter certaines cultures dans un lit de semences conventionnel tout en limitant au maximum le volume de sol travaill Pour favoriser la lev e et le d veloppement des cultures quelques bases agronomiques doivent tre respect es assez proches de celles connues pour les techniques plus traditionnelles Le strip till est souvent test au champ o il est compar des techniques plus conventionnelles Difficile cependant de g n raliser les conclusions de chaque essai Il y a strip till et strip till D une part des machines de conceptions diff rentes peuvent tre utilis es D autre part selon les conditions dans lesquelles la technique est utilis e type de sol p riode de l ann e r sidus v g taux structure du sol climat le profil cultural obtenu peut tre tr s diff rent et plus ou moins accueillant selon les esp ces Aussi diverses que soient les situations la mise en oeuvre du strip till ob it n anmoins de grands principes agronomiques Un inter rang non travaill Le travail des futures bandes de semis se caract rise par une nette diff rentiation entre le rang et l inter rang S il n a pas t travaill au pr alable l inter rang se trouve dans une situation proche du semis direct avec de nombreux r sidus v g taux en surface et une absence de terre fine Ceci contribue r duire le risque d rosion limiter l vaporation de l eau et mo
535. vec l abandon du labour En retournant la terre celui ci permet d liminer les mauvaises herbes d j install es l automne Le semis direct implique donc obligatoirement une lutte chimique contre ces adventices d j pr sentent au semis L exploitant d sirant passer au semis direct doit donc imp rativement disposer d un pulv risateur afin de proc der un d sherbage chimique Traditionnellement ce d sherbage est r alis l aide du Roundup glyphosate AVEC LE SEMIS DIRECT MOINS D EROSION En climat m diterran en les sols sont fortement sensibles l rosion Sur les hauts plateaux il est fr quent d observer sur les sols en pente des ravines signes d rosion L rosion peut emporter de 2000 4000 tonnes de terre par km2 et par an Cette terre se retrouve le plus souvent au niveau des barrage et provoque leur envasement A l chelle de temps humaine ce sol qui est emport par les pluies n a pas le temps d tre r g n r Or le semis direct est consid r par les sp cialistes comme une technique permettant la conservation des sols Il ne provoque pas d rosion Le labour est remis en question dans diff rentes r gions du monde Ses d tracteurs l accusent juste titre de favoriser la min ralisation de la mati re organique du sol de ne pas respecter la biologie du sol et donc de favoriser l rosion Un universitaire alg rien le Pr M KRIBAA a montr d s 2001 que dans nos conditions climatiques et p
536. voir le pr leveur et fournir les informations techniques concernant les parcelles BOSCHER LAFON 2012 Les reliquats mesur s dans un tel r seau englobent ainsi des cas type type et profondeur de sol succession culturale ou type d exportation des pailles et chaumes ou types d amendements organiques Estimer les reliquats azot s Arvalis d veloppe un mod le d estimation de reliquats azot s en sortie hiver prenant en compte principalement 4 param tres Concernant la min ralisation de l ann e pr c dente la valeur donn e par Arvalis chaque ann e Elle varie entre 60 unit s en ann e tr s d favorable jusqu 140 Sont pris en compte les pluies du ler octobre au ler mars Elles interviennent dans le calcul du coefficient de lessivage de l azote min ral du sol Ce coefficient est estim d apr s la formule de Burns Les types de sols et la profondeur sont param trables Le bilan entr e sortie sur le pr c dent est classique Cependant pour les c r ales paille enfoui le pr l vement est augment de 0 3 unit s par quintal Enfin concernant les engrais de ferme avant la culture leur effet obtenu partir de leur valeur et d un fichier coefficient d utilisation de l azote des effluents Les valeurs sont classiques en tenant compte du type d effluent du type de culture et de la p riode d apport La part de l effet direct qui entre dans le reliquat est obtenu en appliquant un coefficient sp cifique Des m thodes sp
537. vorable des prix est venue s ajouter une situation conomique peu encourageante La crise conomique qui mergea au c ur des ann es 1980 puis la lib ralisation ont fragilis la politique agricole et de fait les structures charg es sur le terrain du d veloppement rural notamment les collectivit s locales les services d concentr s et les banques Ce projet de d veloppement a donc vu le jour dans un contexte particuli rement peu favorable 39Malgr des r sultats en d calage avec les attentes les grandes exploitations agricoles font depuis plus d une vingtaine d ann es partie du paysage oasien elles occupent des superficies importantes produisent entre 7000 et 9000 tonnes de bl export es par an vers les r gions voisines et participent de mani re non n gligeable dynamiser le tissu rural r gional 40La revalorisation des prix des c r ales par l tat cumul e une hausse sur les march s mondiaux pourrait entra ner dans les ann es venir une augmentation des superficies cultiv es en bl Ainsi plus r cemment la superficie emblav e de la campagne 2008 2009 a tripl par rapport celle de la campagne pr c dente passant de 600 1 847 ha Un exemple d chec de l agri business saharien 20 Ce qui repr sentait en 2005 environ 72 millions d euros Direction du complexe CAAS 2005 41Un projet r v lateur des ambitions suscit es par le potentiel de la grande mise en valeur a pris p
538. xemple les strat gies mixtes chimiques s appuyant sur un premier passage d herbicides en sortie d hiver donnent les moins bons r sultats REPETER LES PASSAGES EN DEBUT DE CYCLE Deux exemples d itin raires mixtes avec un premier passage m canique ont t test s Le premier compte deux passages de herse en sortie d hiver avant un rattrapage chimique puis nouveau la herse Le second cumule quatre passages de herse en sortie d hiver avant deux rattrapages chimiques Les efficacit s moyennes de ces deux strat gies sont respectivement de 100 et 68 Ces r sultats montrent que la r p tition des passages m caniques est une n cessit mais pas un gage d efficacit Dans ces strat gies o l herbicide est utilis en compl ment final un seul premier passage m canique n est jamais suffisant il faut r p ter les passages de herse trille ou de houe rotative avant l application d herbicide au printemps pour esp rer atteindre des efficacit s finales satisfaisantes Lorsque le premier passage a lieu en sortie d hiver herse trille et houe rotative sont p nalis es par le stade trop avanc des adventices Leur efficacit est meilleure l automne encore faut il que les conditions optimales d intervention soient r unies LES PASSAGES MECANIQUES PRECOCES DELICATS Des essais conduits par les chambres d agriculture de Lorraine entre 2008 et 2011 confirment qu un passage de herse trille en pr lev e
539. ype de jach re mettre en place se fait en fonction de la pluviom trie si elle est jug e suffisante la jach re peut tre travaill e labour e au printemps pour favoriser les c r ales de la prochaine campagne agricole en accroissant les r serves hydriques en fonction de la qualit de la parcelle les bas fonds par exemple constituent souvent des jach res travaill es en fonction de l loignement ou de l accessibilit de la parcelle les terres difficilement p turables sont plut t labour es au printemps Dans les autres cas pluie insuffisante terres plates et peu profondes parcelles facilement accessibles beaucoup plus fr quents on trouve g n ralement une jach re p tur e Enfin une jach re p tur e peut pr senter une proportion plus ou moins grande d esp ces de l gumineuses naturelles et donc une mobilisation variable de l azote atmosph rique Une telle jach re assol e ou non avec un bl historiquement d sherb au 2 4D ne comportera pas la m me population de medicago ABBAS ABDELGUERFI 2005 Les cas de r sorption de la jach re montrent l installation de lentilles f veroles ou pois fourragers comme pr c dent au bl dur BEHAMMAUDI 2011 Enfin la distance de la parcelle en jach re par rapport la bergerie ou table peut d terminer la fr quence d ventuels amendements organiques De m me que l existence d une irrigation d appoint peut influencer le taux de mati r

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