obt.Bu NOTRE EPOQUE
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1. NOTRE EPOQUE Suite de la page 64 hasard ou quand on rapporte ces calculs des troubles qui n ont rien voir avec eux et qui ne seront pas soulag s par une chol cystectomie ne devrait on pas plut t discuter valuer avec le patient les risques d cider avec lui ou le lais ser d cider On n en finit pas en fait d num rer tous les cas o dans tous les domaines la d cision m dicale impos e par le malade ou impos e au malade n est ni scientifiquement ni l usage justifi e Dans un long chapitre terminal consa cr la D cadence et renaissance de la m de cine occidentale le professeur B raud est sans indulgence Pour qui veut sans s v rit exces sive mais galement sans complaisance porter un regard critique sur le syst me m dical occi dental ses insuffisances sont videntes car ses r ponses sont inad quates aux besoins de sant de traitement et d soins de la population en grande partie parce que la philosophie actuelle du syst me est inspir e par un messianisme tech nique et parce que les valeurs qu une thi que nouvelle devrait s efforcer de privil gier sont la libert Pautonomie la responsabi lit Il est certain qu aucun chapitre de la m de cine ne pouvait mieux se pr ter cette d noncia CORONA PANATELLA CIGARILLO PETIT CIGARE tion et conduire ces conclusions que les mala dies d2. e l appareil digestif Extr mement riches en connotations multiples sociales conomiques etc dont la French liver attack est le couronnement elles sont le lieu id al de toutes les fantasmagories Que le lecteur ne s inqui te pas Claude B raud n est pas un g n raliste ignorant disant n importe quoi ni le partisan sectaire d une reli gion m dicale parall le ni un fanatique de la psychosomatique Il est professeur de m decine au C H U de Bordeaux et ses pr occupations avaient surtout t jusqu ici de sociologie et d conomie de la sant Peut tre son exp rience l a t elle sensibilis de plus en plus ce qui est bien naturel ce qu on appelle la relation m decin malade Ce qui est surprenant c est que les autres m decins h patologues ne le soient pas davantage eux qui voient tant d insuffisants h patiques Ne devraient pas lire ce livre seulement ceux que leur foie inqui te mais aussi et peut tre surtout ceux que la m decine inqui te NORBERT BENSA D Le foie des Fran ais professeur Claude B raud M decine ouverte Stock Laurence Pernoud Robt Burns 66 Vendredi 28 octobre 1983 psychologiques Question PUB vacu le ringard m tro boulot dodo Le petit carton jaune fluo ray brun est devenu au m me titre que la tour Eiffel ou le Te chic ticket choc a d finitivement french cancan n no veau s
3. ial Il faut donc valoriser la deuxi me voiture par des arguments affectifs ell est sympa jeune Et
4. keting Communication n en 1973 en cheville avec l agence de publicit Ecom branche d Havas En 1974 1975 premi res adresses l usager Timides comme il se doit on annonce la nou veaut et on sugg re son mode d emploi c est tout Ne vivez plus la petite semaine dit Paffiche pour la carte orange en juin 1975 Sign R A T P Pour mieux vivre Paris et sa r gion 1976 1977 ons enhardit un peu on pousse la consommation Prenez le bus pour voir Paris Le R E R pour tout faire et l pub de citer pour exemple judo bureau tableaux r glant par la m me occasion son compte au vilain slogan soixante huitard Une campagne emball e dans_ des photos prises sur le vif modernes L image de la R gie se pr cise Et l entreprise ajuste sa cible elle vise maintenant ce public qui la boude ceux qui lui pr f rent trop souvent la voiture particuli re ou V P Soit 50 environ du march des dix millions de personnes de l r gion parisienne essentiellement des salari s cadres sup ou moyens plut t jeunes plut t masculins d u s d une certaine dose d humour et de culture Comment poser les transports en commun comme une alternative la voiture epar R ponse La 2 voiture On en 1980 Adieu bouchons adieu un I argumente la campagne C est inu tile Les V P savent mais ils prennent leur voi ture pour affirmer leur statut soc
5. ymbole parisien Messieurs les acad miciens ne tiquez pas le tic ket se conjugue Tickez donc chic il habille V nus il se d guise en raquette en casquette et foin du sacr m me en tables de la Loi Au cin ma et l affiche la campagne publicitaire du ticket lanc e en 1981 bat tous les records de popularit Il fallait a pour redresser la barre de 1960 1972 la R gie avait eu beau faire mettre les rames sur pneus moderniser l s stations allon ger des lignes amorcer la construction du R E R et donner la r gion parisienne le plus formidable outil de transports en commun elle avait vu chuter son trafic de 15 L id e courait m me de supprimer les bus dans Paris La R A T P devait d urgence r volutionner son image de marque de m tro prolo Et avec elle le v cu des voyageurs Monopole des transports collectifs usa gers captifs Rien du tout Sur le march des d placements la R A T P devait compter d sormais avec une redoutable concurrente la voiture particuli re Branlebas en 1972 De m moire de service public c est bien la premi re fois qu on s avise de pr ter l oreille aux usa gers Ia R gie apprend que le m tro est synonyme de trou de vase clos de mal n ces saire de perte d temps de peur aussi L entre prise R A T P Les Fran ais ne connaissent pas Donc du pain sur la planche pour le nou veau service Mar
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