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VIE PARLEMENTAIRE

1. analyse en un licenciement sans cause r elle et s rieuse b Le contrat de travail ayant t rompu avant son commencement d ex cution l existence d une p riode d essai est sans port e Cass soc 15 d cembre 2010 n 08 42 951 n 2545 F PB SAS Cama c Perinet SOURCE RJS 3 11 Licenciement proc dure de licenciement notification du licenciement forme remise du certificat de travail ou de l attestation pour l assurance ch mage port e RAM Le fait par l employeur d adresser son salari par lettre recommand e avec accus de r ception son dernier bulletin de salaire et son attestation pour l assurance ch mage et de l informer que son re u pour solde de tout compte est tenu sa disposition s analyse en un licenciement non motiv et par cons quence priv de toute cause r elle et s rieuse Cass soc 30 novembre 2010 n 08 45 279 n 2346 F D Millet c Froment s qual SOURCE RJS 3 11 Licenciement proc dure de licenciement notification du licenciement date d envoi d lai maximum licenciement disciplinaire terme du d lai dimanche ou jour f ri RAM La lettre de licenciement pour motif disciplinaire doit tre notifi e au salari dans le d lai d un mois partir de la date de l entretien pr alable Lorsque le licenciement est notifi par lettre recommand e il convient pour d terminer la date de notification de se placer la date de l e
2. enfant accueilli se manifestent de fa on imp rieuse Or l institution oppose une certaine inertie aux demandes des assistants familiaux confront s aux besoins et ou malaise de l enfant Les professionnels bien s r continuent malgr tout agir ou bien si n cessaire temporisent et diff rent Mais exasp r s par les fins de non recevoir qui ajoutent l usure du quotidien et bless s quand leurs interpellations sont minor es ils en arrivent questionner leur propre capacit d expression ont ils les bons mots Ces rat s du dialogue avec l institution renvoient l assistant familial sa condition de travailleur solitaire loign de l organisation dont le soutien ne lui est pas toujours acquis alors m me que l exercice de l accueil familial requiert la possibilit d un change avec un tiers soutenant qui puisse entendre et accueillir l expression des al as Des al as qui sont l gion commente Catherine Salvat car l enfant n est On se sent jug et jaug comme si on ne faisait pas partie de l quipe jamais l o on l attend il importe et revit dans sa famille d accueil les dysfonctionnements relationnels de sa propre famille il vient questionner la solidit des am nagements il refuse les marques d attention et met bas la patience Pr cis ment parce que a ne va pas tout seul d accueillir un enfant en grande difficult l in
3. la d cision du tribunal en cas de faits av r s et donc d interdiction de pouvoir exercer sa profession e jusqu la d cision du tribunal en cas de faits non av r s de non lieu ou classement sans suite avec obligation pour l employeur personne morale de r embaucher sur les m mes bases le salari e sur un d lai d finir de quelques mois pour permettre au salari employ par un particulier de rechercher de nouveaux employeurs et d faut de faire valoir ses droits au ch mage Au moment o les deux rapports de l accueil de la petite enfance et du bilan de la loi de 2005 sont en instance d tre publi s nous sollicitons nouveau votre participation pour demander que cette mesure y soit int gr e dans le but de voir sa mise en application inscrite au plan de financement de la s curit sociale de 2012 Dans l attente de votre r ponse nous vous prie d agr er Monsieur le Pr sident l expression de notre consid ration distingu e La Pr sidente Nationale Fabienne LEJEUNE Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM Les assistantes maternelles veulent rompre l isolement Vay mercredi 02 mars 2011 RAM Suite l lection du nouveau bureau au mois de janvier l Association Nord Loire des Assistantes maternelles et familiales 44 a organis mercredi 23 f vrier une assembl e g n rale extraordinaire Marie Bernadette Chiron de Vay en est la pr sidente assist e de Lydie Schaeffer d H ric sec
4. Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM COMPTES RENDUS COMMISSION PETITE ENFANCE UNIOPSS 3 F vrier 2011 RAM Pr sents ACEPP association de cr ches parentales FNARS f d ration associations de r insertion sociale APF Association de Paralys s de France ATD Quart Monde UNAF associations familiales MSA Mutualit Sociale Agricole UNA Service Domicile l UNCASS centre communaux et intercommunaux ORDRE DU JOUR e Point sur la directive service e La circulaire Fillon sur la relation entre pouvoirs publics et associations e Actualit s des r seaux e Outil CNAR sur la gestion micro cr che e Retour sur la circulaire pour les Relais assistants maternels LA DIRECTIVE SERVICE La directive service va permettre une mise en concurrence de la plupart des services publics sociaux et ou d int r t g n raux A titre d exemple cela signifie qu une cr che priv e qui n est pas consid r e par les autorit s fran aises comme un op rateur social ou une cr che associative financ e pour partie par des fonds publics sera soumise la m me l gislation encadrant l acc s de cette activit Il en est de m me avec les services type EDF etc disparus de la directive Bolkestein pour une autre formulation tr s ambigu La directive service a pour principe une libre prestation de services Le principe de base est que les parties contractantes sont libres de choisir la loi applicable au contrat
5. La femme en tat de grossesse apparente peut d missionner sans pr avis P riode de protection pendant 2 phases Interdiction absolue de licencier pendant le cong de maternit sous peine de nullit aucun licencie ment ne peut tre notifi ni prendre effet pendant la p riode de cong de maternit adoption quel que soit le motif all gu protection relative apr s le cong de maternit sauf faute grave ou impossibilit de maintenir le con trat pour un motif tranger la grossesse ou l accouchement l employeur ne peut pas licencier la salari e pendant les 4 semaines qui suivent la fin du cong de maternit ou d adoption Il ne suffit pas que l employeur attende l expiration du d lai de protection pour pouvoir licencier librement S il s av re qu il a d j proc d au remplacement d finitif de la salari e pendant son absence le licenciement est nul m me s il a t prononc apr s l expiration de la protection Arr t maladie Pr venir l employeur de son absence dans les 48h Adresser l employeur un certificat m dical avec les dates de l arr t et les ventuelles prolongations Durant le cong le salari est toujours li par son obligation de loyaut l gard de l employeur et doit lui restituer si celui ci en fait la demande les l ments mat riels ou informations en sa possession n ces saires la continuation de l activit Cong matern
6. d enfant et on me refuse l indemnit d accueil J aimerais savoir si l anciennet pour recevoir cette indemnit part de la date du contrat de travail ou d pend du nombre de mois o j ai accueilli les enfants Les textes ne sont pas clairs REPONSE Pour b n ficier de l indemnit d attente il faut 3 mois d anciennet qui se comptent depuis la signature du contrat soit pour vous compter du 5 novembre Normalement du 5 novembre au 25 novembre vous avez d avoir votre formation pr alable soit 60 heures CONTRAT OCCASIONNEL ET PRIME DE PRECARITE rAm Question Dans le contrat occasionnel les 10 des cong s pay s sont r mun r s La prime de pr carit est elle aussi r mun r e O peut on se procurer un CDD Le relais peut il m en faire une copie REPONSE Il n y a pas de prime de pr carit dans le cadre d un contrat occasionnel Quant au CDD que nous proposons nous vous rappelons que toute reproduction en est interdite Cependant vous pouvez vous en procurer un par le biais de notre e boutique http www boutique ufnafaam fr INDEMNITE DE RETRAITE ET TROP PERCU rAm Question Adh rente depuis le ler num ro votre newsletter je recherche des infos sur la retraite d une assistante maternelle Ce sera la 1 re sur mon secteur L assistante maternelle doit partir en retraite en MAI 2011 Doit elle donner un pr avis aux parents employeurs La rupture du contrat pour prise de retraite ouvre t elle droit une inde
7. dure pr vue par le contrat d accueil avant de retirer un enfant une assistante familiale et prouver qu il n a pas d autre enfant lui confier Cour d appel d Orl ans Chambre sociale 16 novembre 2010 n 10 01380 non publi Embauch e comme assistante familiale par le Mouvement pour les villages d enfants MVE en octobre 2004 Mme Christiane N est licenci e le 4 avril 2008 pour absence d enfant confier apr s que la jeune Katlyn qu elle accueillait ait t plac e chez une autre assistante familiale en novembre 2007 Elle conteste son licenciement devant le conseil de prud hommes de Montargis lequel dans un jugement du 25 mars 2010 la d boute Ce jugement est infirm par la cour d appel d Orl ans par un arr t du 16 novembre 2010 Les magistrats rel vent tout d abord qu en application du Code de l action sociale et des familles articles L 423 32 et L 423 35 l absence d enfant confier est un motif valable de licenciement mais ajoutent ils encore faut il que le juge soit m me de v rifier d une part qu il n a pas t fait un usage abusif de ce droit au regard des droits d coulant pour le salari du contrat de travail qui doit tre ex cut de bonne foi et loyalement et d autre part qu il n y avait pas d enfants confier la salari e Les juges s int ressent tout d abord aux conditions du retrait de Katlyn Pour se livrer cet examen et l r side l
8. e d un tr sorier et d un secr taire seulement par exemple Les r gles statutaires peuvent galement pr voir un ex cutif coll gial ou concentrer entre les mains d une seule personne Ce fonctionnement s il est l gal n est toutefois pas tr s fonctionnel En effet il est imp ratif que l association soit repr sent e par une personne physique pour les actes de la vie civile comme les signatures de contrat d un ch que bancaire etc Si le coll ge d administratif est d sign pour tre l ex cutif les actes de la vie civile devront en outre tre pris l unanimit et sign s par tous Enfin il faut savoir que les autorit s administratives et judiciaires ont besoin de disposer d un interlocuteur au sein de l association SOURCE ASSOCIATIONS MODE D EMPLOI N 127 MARS 2011 Subventions Une mairie peut elle ne plus verser une subvention d une ann e l autre Les collectivit s locales sont libres d attribuer ou non une subvention sans avoir besoin de justifier leur d cision C est un pouvoir discr tionnaire Cependant elles sont malgr tout tenues de traiter les associations de fa on galitaire Si elles octroient un avantage une association elles ne peuvent refuser le m me avantage une association similaire et dont la situation est analogue voir Conseil d Etat d cision n 165284 du 8 avril 1998 Si votre subvention est supprim e alors qu une association ayant une activit similair
9. enfant confier n est pas report e En cons quence le licenciement est d pourvu de cause r elle et s rieuse et l employeur condamn 5000 de dommages et int r ts ce titre auxquels s ajoutent 2000 pour r paration de pr judice moral et 1500 pour les frais de proc dure engag s par Mme N Source L assmat n 96 Mars 2011 Circulaire 284 Mars 201 1 UFNAFAAM FT QUESTIONS R ponses INTRUSION DE L ASSISTANTE SOCIALE RAM Question En ce moment nous avons sur un des secteurs de notre d partement une assistante sociale qui lors des visites chez l assistante maternelle ouvre tous les tiroirs les placards des chambres contr le si les bouteilles d alcool sont bien en lieu s r ect visite la salle de bains les WC A t elle le droit de s introduire dans l intimit de notre famille Pouvons nous lui interdire des lieux priv s Notre chambre la salle de bains o les enfants n ont pas acc s nos placards et nos tiroirs m me si c est pour regarder o sont les couteaux Il y a bien sur des consignes de s curit indispensables piscine barri re de s curit pour les escaliers prises de courant produits d entretien Nous vivons tr s mal cette intrusion et nous nous demandons si nous avons un recours pour ne pas accepter cette fouille ou si nous devons l accepter comme indispensable au maintien de l agr ment Je ne sais pas ce qui se fait dans les autres d partements mais cette m
10. m Lselon les chiffres disponibles 2008 DREES Etudes et r sultats n 714 Janvier 2010 En 2009 les d penses nettes de l ASE au niveau national repr sentaient pr s de 6 milliards d euros dont 80 taient consacr s au placement des enfants familial et en tablissement Dans ce total d di au placement 41 1 milliard 900 millions revenaient au placement familial 59 2 milliards 900 millions aux institutions Lettre de l ODAS Juin 2010 3 Lors des XIX journ es d tude de l ANPE Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM FORMATION AVANT APRES Depuis la loi du 27 juin 2005 les personnes qui embrassent le m tier d assistant familial AF doivent suivre une formation toff e Quel est son impact sur leur pratique quotidienne C est la question que s est pos e un groupe d assistantes familiales compos d anciennes et de nouvelles recrues exer ant au service de pla cement familial sp cialis PFS r alis Nancy Meurthe et Moselle Mi figue mi raisin les r ponses issues de leurs changes donnent lieu un malicieux comparatif qu elles ont d clin selon diff rentes th matiques Nous en proposons un floril ge La repr sentation du m tier L AF tait une m re au foyer souvent isol e son L AF est un travailleur social au sein d une quipe domicile sans statut pluridisciplinaire salari de l aide sociale l enfance d un
11. pour les assistants familiaux une vidence et un droit Du coup les int ress s n voquent pas de probl mes d int gration la diff rence des assistantes fami liales avec lesquelles ils suivent leur formation ces derni res sont majoritaires aborder la notion d d quipe sous langle de difficult s v cues personnellement En outre ceci contribuant sans doute expliquer cela les hommes n ont pas peur d tre jug s par leurs coll gues A cet gard il y a un v ritable foss entre les professionnels hommes et femmes font observer Claire Weil et Anne Olivier qui s interrogent sur une pos sible int gration diff renci e des premiers et des secondes par les services Les trajectoires ant rieures des assistants familiaux les ont peut tre galement pr par s se sentir l gitimes dans un travail d quipe avancent elles La conception que les repr sentants des deux sexes ont de leur r le dans ladite quipe varie beaucoup Les deux tiers des candidates au DEAF se focalisent sur la communication des observations au quotidien Accro tre leur capacit restituer ces informations constitue d ailleurs une demande des femmes fr quemment formul e en formation Les hommes en revanche n ont pratiquement pas le souci de bien communiquer Ils se repr sentent leur r le de fa on la fois plus diversifi e et plus ancr e dans une dimension d cisionnelle Les assistants familiaux font aus
12. 6 mars L assistante maternelle travaille du lundi au vendredi Le contrat est donc de 34 jours calendaires Le d lai de carence est gal 1 3 de 34 jours soit 11 jours Ce d lai d butera le lundi 8 mars 2011 et s tendra jusqu au lundi 22 mars 2011 EXCEPTION ce d lai d attente n est toutefois pas impos si le salari remplac provoque une rupture anticip e 9 CONGES PAYES Les cong s pay s peuvent tre pris dans le cadre du CDD Cependant si le CDD ne le permet pas ils pourront tre pay s la fin du contrat sous la forme d indemnit compensatrice de cong s pay s 10 de la r mun ration totale brute cette indemnit sera vers e la fin du contrat 10 SUSPENSION DE CONTRAT Accident professionnel Maternit Cong s Formation Maladie professionnelle Le CDD peut tre suspendu de la m me fa on qu un CDI Par contre cette suspension ne fait pas obstacle l ch ance du terme Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM 11 MODIFICATION DU CONTRAT Si le salari refuse la modification c est l employeur de proc der l interruption du CDD Des dommages et int r ts peuvent lui tre demand s 12 PREAVIS La dur e du pr avis comme celle de la p riode d essai diff re de la convention collective en cas de CDD Comme la convention collective ne pr voit pas ce genre de contrat il faut se r f rer au code du travail et ses dispositions pr cises Le pr avis sera calcul en rais
13. Les citoyens n ont pas encore t inform s de ces nouveaut s Il faut s attendre pour les services type EDF EAUX une revalorisation la hausse Et pour les secteurs de la petite enfance et des services la personne d en faire un march ouvert la concurrence La France a accept cette directive elle est pr sent analys e au niveau europ en A l issue de cette commission et apr s comparaison des diff rents organismes il en sortira un rapport Il sera cependant difficile la France de remonter des difficult s en effet l Europe a d ores et d j impos sa mise en uvre Il faudra donc attendre son application avant de pouvoir revenir sur les probl matiques de cette directive CIRCULAIRE FILLON DU 18 JANVIER 2010 Les aides financi res vers es sous forme de subventions une association exer ant une activit conomique d int r t g n ral qui demeurent inf rieures 200 000 sur une p riode de trois ans ne sont pas qualifi es d aides d Etat et ne sont soumises aucune exigence particuli re en mati re de r glementation de ces aides A l inverse si l association per oit des subventions sup rieures ces montants elle devra pour viter que son activit associative ne soit reconsid r e comme tant une activit conomique r pondre plusieurs conditions voir circulaire du 18 janvier 2010 relative aux relations entre les pouvoirs publics et les associations conventions d objectifs et sim
14. disponibilit s en ligne malgr la mise jour qu ils jugent plut t longue Le simulateur de droit P AJ E est recommand par les animateurs de relais assistants maternels Il va tre cr une rubrique conseils Une rubrique m tiers sera compl ter Les fiches structures seront enrichies Circulaire 284 Mars 201 1 UFNAFAAM Le moteur de recherche va tre am lior en prenant en compte une recherche sur une commune pr cise En 2013 les parents disposeront d un espace pour mettre en ligne leur demande de place d accueil pour leur enfant Une campagne de promotion du site sera diffus e en d cembre Madame MAURIN du SPE nouveau syndicat des particuliers employeurs et scission de la F E P E M pr cise que des animateurs de relais assistants maternels remontent certaines fraudes de faux assistants maternels qui parviennent s enregistrer quand m me sur PAJEMPLOI La CNAF r pond qu un plan de contr le du CMG compl ment mode de garde va tre organis en 2011 2012 L UFNAFAAM intervient en demandant que ce contr le se fasse alors dans les deux sens car certains parents d clarent un nombre d heures sup rieur pour un montant inexact que les professionnels doivent d clarer dans leurs revenus La CNAF demandera PAJEMPLOI de mettre en place un syst me de filtrage La prochaine r union aura lieu en Juin Pour l UFNAFAAM Sandra ONYSZKO CONFERENCE DE PRESSE DE PAS DE BEBES A LA CO
15. doit dispenser les usagers de produire un acte l appui de leurs d marches administratives Par ce biais les administrations et les organismes l galement fond s requ rir des actes de l tat civil ont la possibilit de v rifier directement les donn es d clar es par les usagers aupr s des officiers de l tat civil d positaires des actes Les d marches d tat civil sont celles qui sont li es aux actes de naissance actes de mariage et actes de d c s ainsi que celles relatives au livret de famille D cret n 2011 167 du 10 f vrier 2011 instituant une proc dure de v rification s curis e des donn es caract re personnel contenues dans les actes de l tat civil Source www service public fr PROTECTION DE L ENFANCE UN NOUVEAU D CRET SUR LA TRANSMISSION DE DONNEES Apr s des mois de concertation le d cret organisant la transmission d informations anonymis es relatives aux mineurs en danger a enfin fait l objet d une r criture Publi hier au Journal officiel pour une entr e en vigueur au 1er juin 2011 il d finit dans le d tail les cat gories d informations recueillir et les enfants concern s par le dispositif La loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance a pr vu la transmission des donn es recueillies dans le cadre de la protection de l enfance sous forme anonyme aux observatoires d partementaux de la protection de l enfance ODPE ainsi qu l Observatoire national de l
16. domicile et dans leur famille de mineurs ou de jeunes majeurs de 18 21 ans En quittant le champ maternel pour le champ familial adjectif largement utilis dans le secteur social l assistant fa milial rejoint un groupe de professions ayant pour point commun la relation d aide dans le do maine de la famille comme celles de technicien en intervention sociale et familiale de conseiller en conomie sociale et familiale de m diateur familial ou encore de conseiller conjugal et familial fait observer Serge Escots anthropologue et th rapeute familial lors des XIX journ es d tude de L Association Nationale des Placements Familiaux ANPFY Ainsi dans ce que veut donner entendre l appellation assis 1 Arr t du 14 mars 2006 relatif au dipl me d Etat d assistant familial Intitul es Affaires de famille s Enjeux institutionnels ces journ es ont eu lieu du 13 au 15 octobre dernier Strasbourg ANPF 63 rue de Provence 75009 Paris T l 01 42 80 21 21 Offrir une d attachement dans l intimit de sa famille et tre inclus dans un cadre institutionnel professionnalis tant familial la dimension s man tique materno familiale se r duit au profit de la dimension professionnelle estime t ill Ce changement n est pas seulement d ordre lexical puisque la professionnalisation de l accueil familial est assise sur une for
17. est port 1 mois maximum Le Relais Assistantes Maternelles Parents de l Arpajonnais de Saint Germain l s Arpajon vous propose une Soir e d changes avec l UFNAFAAM Sandra ONYSZKO Co conceptrice de la charte parue en janvier 2011 Pour de bonnes relations entre parents et assistant maternel Le Mardi 5 avril de 20h 22h SAINT GERMAIN L S ARPAJON Espace Olympe de Gouges Rue Ren D cle Inscription au 01 69 26 99 48 avant le 1er avril 2011 Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM i
18. ou l impossibilit de collaborer avec le service pour la mise en place des mesures de pr vention La suspicion de danger et l impossibilit d valuer Ces dispositions cantonnent le juge des enfants un r le d autorit ayant le pouvoir de passer outre l accord des titulaires de l autorit parentale en conflit avec l administration Sa l gitimit intervenir pour la protection des enfants en danger ne reposerait que sur son droit de mettre en uvre la coercition responsabilit issue de son statut de magistrat attach une proc dure particuli re Le juge des enfants n est plus consid r comme le garant de l exercice des droits et des devoirs de parents dans le sens de la protection de l enfant de ses conditions d ducation et de son bon d veloppement Pourtant le mod le fran ais de justices des mineurs repose sur des dispositions qui font du juge des enfants plus qu un arbitre des conflits Par son mode d intervention dans la dur e et la continuit par la d finition m me de son crit re de comp tence donn e l article 375 du code civil il reste une courroie de transmission des exigences que notre soci t se fixe pour l enfance en difficult La loi du 5 mars 2007 n a pas remis en cause cette conception ducative de la fonction Elle l a m me par certains aspects renforc e en largissant notamment le champ des mesures d assistance ducative Les parquets des mineurs doiven
19. pertinence des donn es sollicit es certaines informations contenues dans les formulaires de l Oned exc dant celles pr vues par le d cret La Commission invitait d s lors la d finition d items les plus objectifs possibles et recommandait que la liste pr cise des informations devant faire l objet d un traitement statistique soit tablie par voie r glementaire Le d cret est r crit Le gouvernement s ex cute Le nouveau d cret du 28 f vrier 2011 qui abroge celui du 19 d cembre 2008 d finit dans le d tail les cat gories d informations recueillir et les enfants concern s par le dispositif Un communiqu du 1er mars diffus par le cabinet de Roselyne Bachelot Narquin ministre des Solidarit s et de la Coh sion sociale assure que ce nouveau texte a t labor au terme d une large concertation avec de nombreux acteurs concern s par la protection de l enfance tels que l Assembl e des d partements de France ADF les organisations professionnelles ou encore la Cnil Et ajoute que pour accompagner au mieux les conseils g n raux s organiser dans cette observation l Oned organisera des rencontres interd partementales et mettra leur disposition des outils techniques et des pr conisations m thodologiques D cryptage de ces nouvelles dispositions qui entreront en vigueur le 1er juin 2011 Transmission de donn es anonymis es Le pr sident du conseil g n ral transmet annuellement les informations l ODPE
20. ponse de cette question de l assembl e nationale afin de ne pas provoquer des fermetures d associations L UFNAFAAM a d j fait part de son m contentement la DGCS via un courriel en copie au syndicat SPAMAF qui est en accord avec nos arguments Monsieur nous attendons de votre cabinet qu il rassure les nombreuses associations pr sentes sur le territoire qui je vous le rappelle aidant particuli rement les Protections Maternelles Infantiles leurs demandes en apportant une aide sur la convention collective etc aux nouvelles agr es Tr s cordialement SANDRA ONYSZKO POUR L UFNAFAAM Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM VIE INTERNE Monsieur le D put Serge POIGNANT RAM Pr sident de la Commission des affaires conomiques 290 Route du Loroux Bottereau BP 22604 44115 BASSE GOULAINE N R f FL MLC 027 Tillac le 21 mars 2011 Objet Demande caisse de recouvrement couverture pr somption innocence des assistants maternels et familiaux Monsieur le Pr sident Depuis plusieurs ann es les r ponses apport es nos nombreuses sollicitations aupr s des parlementaires sont rest es vaines sur cette question Lors de votre entretien du 08 octobre 2010 avec notre vice pr sidente Marie No lle PETITGAS nous avons soumis l id e de la mise en place d une caisse de recouvrement sp cialement cr e pour assurer le maintien total de la r mun ration des assistants maternels et familiaux employ s p
21. pr sence d une clause de renouvellement dans un contrat dur e d termin tant sup rieur 18 mois suffit conf rer ce contrat sign en CDD la valeur d un CDI 5 PERIODE D ESSAI Le contrat peut comporter une p riode d essai dans le cas d un CDD elle est de e 1 jour par semaine deux semaines pour gt CDD de 6 mois ou e 1 mois gt CDD de de 6 mois Ce d lai se calcul en jour calendaires Cas particulier pour les contrats sans terme pr cis la dur e se calcule par rapport la dur e minimale voir chapitre obligations 2 6 MENTION OBLIGATOIRE DU CONTRAT CDD Nom du salari Qualification du salari remplac Indication d une dur e minimale dans un contrat sans terme pr cis Convention collective Caisse de retraite et pr voyance Signature du contrat 7 ANCIENNETE AVEC UN EMPLOYEUR Le CDD se d compte depuis le d but du contrat cependant en cas de contrats successifs la dur e des contrats ant rieurs n est pas prise en compte 8 CONTRATS SUCCESSIFS A la fin du CDD et avant le d but d un autre contrat il doit s couler une p riode l gale qui est de e 1 3 de la dur e du contrat initial renouvellement inclus si la dur e est gale ou sup rieure 14 jours e 1 2 de la dur e du contrat initial renouvellement inclus si la dur e est inf rieure 14 jours Ce d lai se calcul en jours ouvr s Exemple Un contrat d but le 1 f vrier est prolong jusqu au
22. sur les associations et les fondations avec un questionnaire adapt ce type d organisations incluant le b n volat Rapport d un groupe de travail du CNIS d cembre 2010 SOURCE ASH 2700 SIREN Le si ge social de notre association change de d partement Notre num ro Siren va t il changer aussi Non Le num ro de Siren est un num ro d identification 9 chiffres de la personne morale et il est attribu vie En revanche ce num ro sont accol s 5 chiffres suppl mentaires qui identifient les tablissements de la personne morale par d partement L ensemble forme le num ro Siret qui change lui en cas de changement de d partement du si ge Cette formalit sera faite automatiquement si vous tes employeur partir du moment o vous aurez d clar la modification de l adresse votre centre de formalit des entreprises CFE Sinon il vous faudra signaler le changement directement l Insee de votre r gion SOURCE ASSOCIATIONS MODE D EMPLOI N 127 MARS 2011 Pr sidence Est il obligatoire de nommer un pr sident d association Non Les r gles de fonctionnement d une association sont librement d termin es par les statuts Rien n emp che l association de prendre des libert s par rapport au sch ma classique de fonctionnement du bureau constitu habituellement d un pr sident d un secr taire et d un tr sorier L association peut ainsi adopter un fonctionnement propre tre constitu
23. thode a choqu plusieurs de nos assistantes maternelles qui le vivent comme un viol de leur intimit qu en pensez vous REPONSE Vous pouvez d j saisir la CCPD car dans le code de l action sociale et des familles il est notifi qu une fois dans l ann e la commission discute de l agr ment Vous pouvez aussi vous r f rer au R f rentiel de l agr ment des assistants maternels l usage des services de Protection Maternelle et Infantile Non obligatoire pour justifier de l intrusion et du non respect de ce r f rentiel au m decin chef PMI Ce r f rentiel est disposition sur le site UFNAFAAM sous l espace adh rent dans Documentation ACCUEIL D UN ENFANT HANDICAPE REMUNERATION Question Des parents m ont contact pour l accueil d un enfant handicap de 4 ans la convention collective pr voit une majoration mais elle ne pr cise pas le pourcentage auriez vous l amabilit de bien vouloir m informer de ce qui se pratique dans la cat gorie des assistantes maternelles du particulier employeur RAW REPONSE La n gociation est libre entre les parties D finition difficult s particuli res Conform ment l article 7 de la CCN dans le cas o des contraintes r elles dues aux soins particuliers ou l ducation sp ciale entra n s par l tat de sant de l enfant p sent sur l assistant maternel la r mun ration est major e Montant minimum de la majoration fix 0 5 SMIC par jour par la lo
24. 5 Source www ouest france fr APPEL TEMOINS Dans le cadre d une avanc e pour la profession et d une proc dure judiciaire nous sommes la recherche de t moignages d assistantes maternelles qui suite une intervention l paule auraient t reconnues en maladie professionnelle Ceci est urgent Fa tes nous remonter au plus vite vos t moignages contact ufnafaam fr ou UFNAFAAM Les Comm res 32170 TILLAC RESULTATS CCPD Pensez nous transmettre vos r sultats Vous pouvez les adresser Martine ORLAK soit par courrier au 610 rue L o Lagrange 02200 VILLENEUVE ST GERMAIN soit par courriel martine orlak ufnafaam fr Circulaire 284 Mars 201 1 UFNAFAAM VIE ASSOCIATIVE Les lacunes de l information statistique sur les associations et les services qu elles rendent la soci t ont d j t soulign es dans de nombreux travaux Un groupe de travail du conseil national de l information statistique CNIS s est attach dans un rapport publi le 1er f vrier dernier faire des propositions r alistes et hi rarchis es pour les combler et am liorer les donn es existantes Celles que les auteurs du document eux m mes consid rent comme prioritaires sont la cr ation d un p le charg de la statistique des associations dot de moyens suffisants au sein du syst me statistique public d une part et d autre part la mise en place d une enqu te nationale p riodique
25. ION DE L ENFANCE LA PROTECTION DE L ENFANCE appara t aujourd hui comme un domaine sous haute tension Et ceci sur de nombreux plans Ainsi le qui paie d cide est battu en br che puisque les d cisions d assistance ducative prises par les magistrats de la jeunesse sont financ es par les d partements Ce champ est par ailleurs sous l influence des politiques de plus en plus s curitaires destination des jeunes La volont affirm e de rechercher les caract ristiques de la d linquance d s le plus jeune ge d ment d nonc e par z ro de conduite mouvement de contestation d sormais r put en constitue une illustration embl matique Par ailleurs le droit des usagers qui s appuie sur des dispositions l gales est souvent en porte faux avec la protection administrative Force nous est en effet de constater l absence de v ritables recours contentieux en la mati re Les exemples lectriques font nombre C est dans ce contexte que la loi du 5 mars 2007 a voulu harmoniser les interventions judiciaires et administratives Le point quatre ans apr s par Catherine Sultan pr sidente de l Association Fran aise des Magis trats de la Jeunesse et de la Famille L quilibre entre la protection administrative et la protection judiciaire Apr s la loi du 5 mars 2007 un rendez vous manqu L un des objectifs de la r forme globale de la protection de l enfance tait de mieux d finir et coord
26. Il est soulign au cours de cette conf rence la n cessit de cr er un CIF apr s le CAP petite enfance pour permettre aux assistants maternels l acc s la formation d auxiliaire de pu riculture afin de conforter leur parcours professionnel et valoriser les comp tences qu ils ont pu acqu rir au cours de la formation initiale formation que les assistants maternels de nombreux d partements souhaiteraient plus toff e et dispens e en une seule session Le collectif dit ne pas se prononcer contre le CAP Petite Enfance dont le nombre d heures de cours dispens es en vue de sa pr paration est sup rieur celui pr parant au dipl me d auxiliaire de pu riculture diff rence compens e pour ce dernier par 24 semaines de stage favorisant une bonne connaissance du terrain En conclusion cette conf rence a mis en avant la qualit de l accueil qu il soit collectif ou individuel assur par des assistants maternels ou d autres professionnels de la Petite Enfance L UFNAFAAM Une CONFERENCE DEBAT anim e par le Docteur CHAMBRY P dopsychiatre Le SAMEDI 21 MAI 2011 de 14h 18h Salle La Grange de Lescombes 198 avenue de Taillan M doc Eysines 33320 Conf rence ouverte tout public sur le th me L enfant roi la transmission de valeurs l autorit et ses limites Renseignements au 05 62 28 30 15 ou marie lise desbordes orandge fr Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM SK LA PROTECT
27. NSIGNE l ASSOCIATION PICKER LOCKZY PARIS 15 me Le 9 mars 2011 RAM La conf rence de Presse est organis e par le mouvement pas de b b s la consigne annoncer un plan d urgence pour la Petite Enfance mettre un constat et proposer des solutions Malgr leurs divergences d opinions le collectif et l UFNAFAAM poursuivent le m me but la qualit d accueil de l enfant L UFNAFAAM a donc choisi d tre pr sente lors de cette conf rence de presse pour ouvrir le d bat sur les diff rents modes d accueil sans lancer la pol mique mais en uvrant pour faire voluer les mentalit s et faire cesser les refus arbitraires prononc s par les PMI ou les Conseils G n raux Rappelons que le collectif est oppos aux Maisons d Assistants Maternels MAM ce qu il a rappel lors de cette conf rence de Presse en pr sence de Monsieur DUVAL r dacteur d Assistant Maternel Magazine qui n est pas intervenu pour donner sa position alors qu il s est montr particuli rement virulent lors de notre derni re rencontre envers ceux qui selon lui freinent la mont e des Maisons d Assistants Maternels Mais il faut ajouter qu il venait en tant que directeur d un autre magazine Le journal des professionnels de l enfance qui lui d sapprouve ces nouvelles structures Avant l ouverture de la conf rence nous tions intervenues aupr s du Pr sident du collectif pour qu il temp re les termes de son interve
28. VIE PARLEMENTAIRE Question crite n 15910 de Mme Claire Lise Campion Essonne SOC publi e dans le JO S nat du 11 11 2010 page 2941 Mme Claire Lise Campion attire l attention de Mme la secr taire d tat charg e de la famille et de la solidarit sur le vide juridique qui entoure les associations d assistants maternels Ces associations organisent des activit s collectives pour les enfants confi s aux assistants maternels ind pendants Leur fonctionnement est souvent soutenu par les municipalit s voire les conseils g n raux qui leur attribuent sous diverses formes des aides au fonctionnement par le biais de subventions ou de mises disposition de locaux Les volutions r glementaires r centes compl t es par le d cret n 2010 613 du 7 juin 2010 relatif aux tablissements et services d accueil des enfants de moins de six ans qui concerne notamment les micro cr ches et la loi n 2010 625 du 9 juin 2010 relative la cr ation des maisons d assistants maternels et portant diverses dispositions relatives aux assistants maternels n ont pas l galis les activit s avec les enfants organis es par les associations d assistants maternels Elles agissent donc en dehors du cadre l gal et r glementaire alors qu elles pourraient tre assimil es de l accueil collectif de mineurs et donc soumises autorisation De plus elles agissent parfois dans des locaux inadapt s dans lesquels la s curit et le bien
29. a CNAF pour que la PAJE puisse tre vers e directement aux prestataires de service Source Le Lien n 686 F vrier 2011 LES NOUVELLES EVALUATIONS KILOMETRIQUES DES FRAIS DE VOITURE ET DE MOTOCYCLES SONT PARUES RAM 04 03 11 Instruction de la DGFIP du 25 f vrier 2011 5 F 6 11 L administration fiscale vient de publier les valuations kilom triques des d penses d automobile et de moto calcul es pour 2010 Ces valuations servent galement en mati re sociale Bien qu tablies par l administration fiscale ces valuations servent galement en mati re sociale En effet les indemnit s kilom triques vers es par les employeurs aux salari s utilisant leur v hicule personnel pour leurs d placements professionnels lorsqu elles sont conformes au bar me fiscal sont pr sum es non excessives et ne sont donc pas susceptibles de r int gration dans l assiette des cotisations pour autant que le nombre de kilom tres indemnis s titre professionnel ne soit pas contestable Le bar me fiscal ne peut pas en revanche tre utilis pour valuer l avantage en nature inclure dans l assiette des cotisations et de l imp t sur le revenu en cas de mise disposition gratuite d une voiture ou d un deux roues moteur par l employeur au titre de l utilisation priv e de ce v hicule Des r gles sp cifiques de calcul de cet avantage sont pr vues en mati re sociale et fiscale Les bar mes prennent en compte notamment les l ments
30. adrent le soin de l ducation des enfants Autrement dit s il est impossible de d finir avec certitude ce que 3 Voir sa contribution l ouvrage collectif coordonn par Claire Wheil les assistants familiaux De la formation la professionnalisation Ed L Harmattan 2010 Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM serait un bon accueil familial avec une pinc e d attachement un nuage d attention maternelle un zeste de compassion et des sollicitations ducatives vari es Une chose est s re tout n est pas bon dire dans l espace social et en particulier les affects n gatifs qui viennent contredire lid al maternel f minin attribu aux m tiers de l enfance pr cise Catherine Salvat D o les strat gies d enjolivement qu elle constate chez les assistants fami liaux Rep rant vite les repr senta tions et attentes des quipes r f rentes de la situation de l enfant qui sont variables d une quipe l autre les accueillants y ajustent leur discours et ils lissent l image qu ils donnent de leur travail Ce quoi font cho les regrets des travailleurs sociaux d plorant r guli rement que les assistants familiaux mentent ou tout le moins leur cachent certaines choses I y a aussi un probl me d accordage entre les temporalit s dissonantes de l accueil familial et de l institution ajoute Catherine Salvat Les v nements qui jalonnent la vie de l
31. ar des personnes morales ou particuliers employeurs sur la base des salaires per us au moment de la mesure de suspension et de retrait des enfants Cette caisse pourrait tre aliment e par une cotisation patronale tr s infime tudier entre 0 1 et 0 5 du salaire et g r e par un organisme public sous contr le de la cour des comptes La mutualisation solidaire quitablement r partie sur l ensemble des employeurs permettrait largement de couvrir les besoins de protection compl te des salari s durant la proc dure et supprimerait les disparit s dues aux diff rentes d cisions politiques d partementales pour les seuls professionnels du secteur du droit public Les fonds ainsi g r s viendraient en att nuation e des versements de l assurance ch mage vers s pour les professionnels qui peuvent y pr tendre suite un licenciement sans que la proc dure soit termin e Ces allocations ne couvrant toutefois jamais la dur e de la proc dure e des r mun rations vers es par les d partements qui ont mis en place cette protection pour les assistants familiaux employ s par leurs services e des cons quences directes li es la pr carit financi re sociale et conjoncturelle subie par les familles de ces professionnels et impactant sur les aides sociales qui peuvent s y rajouter e des montants accord s par les d cisions des tribunaux en r paration des pr judices subis Ces garanties couvriraient e jusqu
32. che parentale DGCS Direction G n rale de la coh sion sociale SPE syndicat des particuliers employeurs MSA mutualit sociale agricole UNIOPSS union interf d rale des uvres et organismes priv s sociaux Familles Rurales CCMSA Caisse centrale de mutualit sociale agricole Membres de la CNAF ORDRE DUJOUR 1 Pr sentation et changes autour du projet de lettre circulaire relative la prestation de service unique 2 Pr sentation des remont es des groupes d utilisateurs relatifs la version 2 du site mon enfant fr 3 Toutes autres questions pos es par le comit PRESENTATION DE LA CIRCULAIRE PSU Une lettre circulaire sur la PSU prestation de service unique va tre publi e Cette circulaire vise repr ciser certains points de fa on a viter toute interpr tation La PSU est un financement de l ETAT qui est vers directement aux cr ches afin de faire diminuer le co t pour les familles le prix de la place d accueil tant minor en fonction du salaire de la famille La lettre circulaire intervient en amont d une autre celle de l aide visant la r novation des EAJE tablissements d accueils des jeunes enfants L objectif de cette aide consiste permettre aux Caf d apporter un soutien financier aux gestionnaires qui en ont besoin Ce fonds de r novation sera galement vers aux cr ches familiales services d accueil familiaux Sont ligibles au fonds de r novation des EAJE les
33. cong de maternit ou d adoption doivent b n ficier des m mes aug mentations que celles accord es leurs coll gues durant leur absence Augmentations g n rales intervenues pendant le cong Ainsi que la moyenne des augmentations individuelles per ues pendant le cong par les salari s relevant de la m me cat gorie professionnelle ou d faut la moyenne des augmentations individuelles dans l entreprise En l absence d augmentations intervenues pendant cette p riode la loi n impose pas de rattrapage salarial L employeur doit augmenter son salari la suite de son cong Ceci concerne plus les assistantes maternelles employ es par des personnes morales Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM DOSSIER DU MOIS LE CONTRAT DUREE DETERMINEE chez l assistante maternelle PREAMBULE Jusqu un pass r cent la plupart des contrats de travail ne faisaient pas l objet d un crit seuls les contrats dur e d termin e et certains autres contrats sp ciaux exigeant la r daction d un acte Souvent synonyme de d pannage donc conclu la h te le contrat dur e d termin e C D D ne peut tre moins encore que tout autre tabli la l g re Non seulement il ne peut tre utilis que dans les cas strictement num r s par la loi et le non respect de ces dispositions peut faire encourir des sanctions son auteur mais encore il n est pas possible de le rompre avant ter
34. conseil g n ral ou d un service associatif Les formalit s administratives L improvisation les opportunit s la spontan it Il s agit de remplir des formulaires en trois exem la cr ativit la libert d action avaient toute leur plaires par Internet 6 mois l avance avec justifi place dans l exercice de l AF catifs avis motiv s et argumentations Les cong s pay s L AF accueillait un enfant son domicile Les AF sont incit es prendre 21 jours de cong par 24 heures sur 24 7 jours sur 7 et ce 365 jours par an sans les enfants accueillis tous en sachant que ces an cong s peuvent leur tre refus s si l int r t de l enfant l exige Le vocabulaire Une AF aurait dit d un enfant L AF va plut t dire compte tenu des troubles de Ben oui il a du mal me l cher il se l attachement pr coce cet enfant abandonnique a cramponne moi r alis un v ritable transfert de l image maternelle sur moi etc etc L attachement Le m tier tait maill de tendresse d amour de Les nouvelles normes de ce besoin pourtant vital et c lins de bisous et pourquoi pas dans certaines primaire interdisent le corps corps le peau peau situations se faire appeler maman imposent de ne pas s attacher demandent de se faire appeler par son pr nom Les r glementations Les AF exer aient avec des pratiques ducative
35. d un module sp cifique en accueil collectif URIOPSS LANGUEDOC Le d partement vient d adapter une charte pour l accueil d enfants en situation de handicap FNARS La FNARS va organiser une journ e nationale en 2012 URIOPSS PAS DE CALAIS Le d partement du Pas de Calais a vu la mise en place en 2010 de 15 Micro cr ches ATD QUART MONDE et 5 Maisons d assistants maternels 5 en projets Le forum d ATD QUART MONDE se situera le 5 Mars 2011 Le soutien aux parents ainsi que les organisations de soutien la parentalit disparaissent Le discours actuel tend plus vers une stigmatisation de ces familles qui sont consid r es de plus en plus comme d viantes SECOURS CATHOLIQUE L association d sire travailler sur une organisation de plateformes dont le th me serait la place du parent L organisation est effray e de voir que cette place est de moins en moins consid r e par les pouvoirs publics PACA URIOPSS La r gion labore une note pour la petite enfance UNAF Le Conseil d Administration de la Caisse d Allocation Familiale s est montr interrogatif devant le bilan favorable des places d accueils cr es par la CNAF Le r sultat fait d bat car il semblerait que ces chiffres soient inexacts En effet le co t d une place de 1600 L objectif est de 20 000 nouvelles places soit un total de 46 000 enfants On arrive donc la conclusion que la CNAF n a rempli que 86 de ses objectifs MSA La mutualit sociale agrico
36. de justice et l absence de contr le par l Etat sur de telles d faillances Dans le m me sens les r ticences au versement du fonds national de protection de l enfance pourtant pr vu par la loi a pos la question de la volont politique de s engager la mesure des besoins de la protection de l enfance La difficult de l administration centrale se situer dans cette politique publique est galement illustr e par les derni res orientations de la protection judiciaire de la jeunesse En effet alors que ses services doivent d serter l exercice effectif des mesures civiles elle devrait assumer un r le d audit et de contr le L abandon d un savoir faire reconnu posera rapidement la question de sa l gitimit sur le terrain Si les services de l Etat doivent demeurer un interlocuteur pour les instances d partementales l administration de la protection judiciaire de la jeunesse ne peut pas repr senter l autorit judiciaire La place distincte du parquet et des juges des enfants doit tre pr serv e Or comment s en assurer quand le statut du juge coordonnateur reste fragile et que les substituts sont happ s par la masse du traitement en temps r el des proc dures p nales au d triment de leur investissement en assistance ducative Enfin la loi du 5 mars 2007 insiste sur les articulations n cessaires entre les diff rents professionnels et d fend la prise en compte de la continuit des parcours des e
37. des dans des situations d enfants plus d grad es Des travailleurs sociaux font aussi part de difficult s avec leur encadrement quant la transmission d informations pr occupantes Pour r soudre ces dysfonctionnements l AFMJF maintient sa proposition d introduire un alin a l article 226 4 du code de l action sociale et de la famille dans l hypoth se du danger grave et manifeste afin que le texte soit en phase avec la r alit des besoins Une politique ambitieuse pour la protection de l enfance un chantier toujours ouvert La r forme de la protection de l enfance s est appuy e sur l tat des lieux assez largement partag l issue d une succession d tudes officielles Y taient d plor es les in galit s d un territoire l autre de belles innovations et des dysfonctionnements Pr c d e d un temps de concertation la loi du 5 mars 2007 a su retenir les orientations positives et offrir un support et un cadre l gal pour d velopper les innovations et valoriser les bonnes pratiques Pourtant elle ne va pas au del et n a pas pr vu les outils pour assurer l application de ces pr conisations sur l ensemble du territoire A ce titre le rapport diffus par la Cour des comptes en octobre 2009 mentionne l existence de disparit s inqui tantes dans l acc s une prise en charge efficace La haute juridiction stigmatise galement le probl me de l inex cution des d cisions
38. e la conserve vous pourrez d poser un recours Toute la difficult sera de d montrer que les activit s sont les m mes SOURCE ASSOCIATIONS MODE D EMPLOI N 127 MARS 2011 Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM ACTUALITES LA CNAF FAIT LE BILAN DE LA PAJE RAM Mise en place le ler janvier 2004 la prestation d accueil du jeune enfant PAJE est destin e aux parents d enfants g s de moins de 6 ans La mont e en charge de cette allocation est en voie d ach vement l occasion pour la CNAF d en dresser un premier bilan Parmi ses nombreux enseignements on peut retenir e Globalement que la mont e en charge de la PAJE s est accompagn e d une plus large couverture des besoins des parents d enfants de moins de 6 ans e Le d ploiement de la PAJE a influenc le montant moyen des aides vers es qui est pass e en moyenne de 293 euros en 2003 410 euros en 2009 40 les plus fortes hausses concernant les prestations li es la garde de l enfant e Un recours accru la garde individuelle Ce dispositif a d montr son efficacit en permettant aux familles de b n ficier d une aide hauteur de leurs besoins et de financer une garde d enfants domicile L ADMR doit poursuivre ses efforts pour accro tre son offre de services dans ce domaine Toutes les demandes ne sont pas encore satisfaites Pour s curiser la gestion des associations et viter les impay s l Union nationale vient d interpeller l
39. eance de celui ci explique Catherine Sellenet qui souscrit ici un propos du psychiatre canadien Paul Steinhauer La professionnali sation des assistants familiaux peut contribuer cette clarification mais elle n est pas elle seule en mesure d y suffire la suppl ance est un art qui se pratique collecti vement m CAROLINE HELFTER UNE INTERVENTION TRUFFEE DE CONTRADICTIONS Repr sentant le principal mode d accueil des enfants confi s l aide sociale l enfance ASE les assistants familiaux re oivent dans leurs foyers quelque 65900 jeunes pour 47800 qui sont confi s des tablissements Si l accueil familial est ainsi privil gi c est certainement li la croyance plus ou moins tablie qui tend assimiler le bon soin du c t de la Jamille d accueil et la carence du c t de l institution analyse Serge Escots anthropologue et th rapeute familial On peut ajouter que financi rement les familles d accueil p sent nettement moins lourd que les tablissements sur les budgets des conseils g n raux Pour autant le placement familial repr sente une intervention qui n a rien d vident Catherine Sellenet professeure en sciences de l ducation l universit de Nantes pointe plusieurs paradoxes inh rents cette formule de soutien aux enfants Le premier d entre eux est de chercher prot ger l enfant de sa famille tout en voulant prot ge
40. enfance en danger Oned Toutefois cette transmission n a pas d marr ce jour Difficult s de mise en uvre En effet des difficult s ont jusqu ici emp ch la mise en uvre du d cret du 19 d cembre 2008 qui organise la transmission des informations L absence de consensus sur la notion d information pr occupante et particuli rement sur son p rim tre a rapidement pos probl me dans la mesure o l information pr occupante constitue l une des principales portes d entr e dans le dispositif d observation Le contenu des informations recueillir d fini de mani re g n rale par le d cret et pr cis par des formulaires diffus s par l Oned a t tr s d cri par les professionnels Ainsi le conseil g n ral du Loiret l Association nationale des assistants de service social Anas et la Ligue des droits de l Homme LDH avaient saisi la Commission nationale de l informatique et des libert s Cnil pour qu elle se prononce sur la l galit des demandes de transmission d informations que l Oned a adress es aux d partements la suite de la parution du d cret de 2008 Ce dans un contexte d inqui tude croissante des professionnels des d partements sur leur r le en g n ral par rapport aux enfants en danger ou en risque de danger et leurs familles et en particulier sur la confidentialit et la lourdeur des syst mes d information relatifs ces familles Dans un courrier de d cembre 2009 la Cnil met en cause la
41. ension ou retrait d agr ment d cid par le M decin de la Protection Infantile Et plus particuli rement dans le cas voqu d une S ropositivit non d clar e par l Assur l Employeur et la PMI alors m me que l enfant confi n a pas t contamin REPONSE En pr ambule nous rappelons que la restriction suspension ou retrait d agr ment n est pas une d cision du M decin de la Protection Infantile il peut la solliciter ou l initier mais il s agit d une d cision du Pr sident du Conseil G n ral C est une d cision administrative susceptible de recours Dans un premier temps le Pr sident du Conseil G n ral saisit la commission consultative paritaire d partementale pour avis En cas de retrait ou de modification de l agr ment le travailleur social a la possibilit de pr senter des observations crites ou orales il peut galement se faire repr senter par une personne de son choix devant cette commission En cas de maintien de la d cision l int ress donc la possibilit de faire un recours gracieux aupr s du Pr sident du Conseil G n ral et ou contentieux devant le Tribunal Administratif Le Code de l Action Sociale et des Familles pr cise que l tat de sant de l Assistante Familiale doit lui permettre d accueillir habituellement des enfants mineurs ou majeurs de moins de 21 ans L tat de sant du travailleur social ne doit pas tre incompatible avec l accueil et la
42. es de les surveiller comme les visites m diatis es Les deux derniers paradoxes voqu s par Catherine Sellenet sont particuli rement d rangeants Le placement explique t elle vise d une part trancher pour r parer d autre part s parer pour r unir Or si la s paration peut appara tre effectivement comme une coupure salutaire un espace temps th rapeutique susceptible de redistribuer les cartes encore faudrait il qu il y ait un r el suivi des parents post placement Mais une fois l enfant prot g on braque le projecteur sur son lieu d accueil et les parents qui ont t jug s d faillants sont souvent laiss s dans l ombre De ce fait la r union ou le retour de l enfant dans sa famille prend parfois l allure d un mythe d un r ve merveilleux et fou que les parents se racontent et racontent leur enfant au gr des rencontres non sans susciter les reproches des professionnels qui voient l une marque d immaturit suppl mentaire ou de perversit commente Catherine Sellenet D ailleurs combien d enfants quittent ils r ellement leur famille d accueil pour revenir chez leurs parents Nul ne le sait la France ne tient pas de statistiques sur ce qu elle pose pourtant comme principe acquis savoir que tout placement implique un retour S parer pour r unir serait il un v u pieux qui masquerait la violence de l intervention s interroge l experte
43. et l Oned Avant de proc der au recueil et l enregistrement des donn es il doit solliciter ce que ne pr voyait pas le d cret de 2008 l autorisation de la Cnil Les informations sont transmises aux observatoires apr s leur anonymisation Un proc d de cryptage informatique irr versible garantit l anonymat de l identit du mineur de ses responsables l gaux et de toute autre personne ayant eu conna tre de la situation du mineur al Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM Enfants concern s par le dispositif Le nouveau d cret restreint le p rim tre des informations pr occupantes devant tre transmises l ODPE et l ONED Seront ainsi transf r es les seules informations auxquelles une suite a t apport e en protection de l enfance Le d cret du 28 f vrier indique en effet que le pr sident du conseil g n ral proc de au recueil et l enregistrement des informations relatives aux mineurs ayant fait l objet d une information pr occupante d s lors que cette information pr occupante est confirm e par la poursuite de la prestation ou de la mesure en cours par la mise en uvre d une prestation d aide sociale l enfance hors aide financi re ou d une mesure judiciaire de protection de l enfance o par un signalement au procureur de la R publique ayant fait l objet d un signalement direct aupr s du procureur de la R publique ou d une saisine directe du juge des enfants Si auc
44. fiantes d assistants familiaux viennent de s achever il semble en tout cas rester bien du chemin faire pour quilibrer la relation entre ces professionnels et les travailleurs sociaux canoniques cet gard le partage de connaissances th o riques et un langage commun ne suffisent pas Il s agit aussi de travailler sur la reconnaissance de l autre comme d un gal analyse S verine Euillet ma tre de conf rences en sciences de l ducation l universit de Paris X Mais avec des travailleurs so ciaux qui sont la fois accompa gnateurs et contr leurs de la situa tion d accueil cette reconnaissance se heurte la hi rarchie des statuts Dans un travail d quipe chaque pro fessionnel a une place la question est de savoir quelle place est attribu e laiss e et prise d veloppe la chercheuse Pour l assistant familial au del de son absence de place physiquement identifi e comme telle dans les locaux du service il y a la place de sa parole et de ses observations par cons quent la place de son travail et la reconnaissance de l importance de celui ci selon que son discours est ou non re cueilli et pris en compte dans les orien tations d cid es pour l enfant explique S verine EUILLET C est bien l o le b t blesse Alors que le quotidien des enfants ce sont les assistants familiaux qui le vivent 24 heures sur 24 les int ress s ont souvent le sentiment d t
45. glement int rieur n est licite que si ce dernier pr cise sa dur e maximale Cass soc 26 octobre 2010 n 09 42 740 n 2078 FS PBRI Roudaut c St Jabil circuit SOURCE RJS 1 11 Retenue pour maladie Cass soc 26 1 2011 AM La cour de cassation pr cise l incidence de la pr sence dans le d lai de carence de jours qui n auraient pas normalement t travaill s sur le calcul de la retenue sur salaire pour maladie La retenue sur salaire doit correspondre au temps exact de la cessation de travail L existence d un d lai de carence conventionnel pour le versement d un compl ment de salaire en cas de maladie ou d accident est sans incidence sur les modalit s de calcul de la retenue D s lors ne peuvent donner lieu retenue les jours compris dans ce d lai que le salari n aurait pas travaill s s il n avait pas t malade Cass soc 26 janvier 2011 n 08 45 204 n 301 FS PB Celton c St Carrefour hypermarch s SOURCE RJS 1 11 Conclusion embauche promesse d embauche 1 d finition crit pr cisant l emploi propos et la date d entr e en fonction 2 non respect par l employeur a licenciement sans cause r elle et s rieuse b incidence d une p riode d essai RAW 1 Constitue une promesse d embauche valant contrat de travail l crit qui pr cise l emploi propos et la date d entr e en fonction 2 a La rupture d une promesse d embauche par l employeur s
46. i de 1992 pour les assistants maternels employ s par des particuliers ces dispositions s appliquent toujours Le code des imp ts pr voit un abattement de 1 SMIC suppl mentaire par jour en cas d accueil d enfant pr sentant des difficult s particuli res Le l gislateur a laiss aux parents le soin de reconna tre les difficult s particuli res qui peuvent tre non durables dans le temps immobilisation d un membre par exemple tant pour un handicap moteur ou sensoriel que pour la maladie Voici quelques exemples de ces difficult s prendre en compte liste non exhaustive trisomie 21 mucoviscidose myopathie les troubles de la vision surdit les allergies r gimes alimentaires etc Il n y a aucune obligation d avoir un certificat m dical ni accord du m decin de PMI c est une n gociation entre les parties uniquement Pour certains cas les parents per oivent l allocation d ducation sp ciale Si la pathologie est susceptible d voluer il est bon de pr voir au contrat une r valuation par exemple tous les six mois Pr voir dans le contrat la majoration li e l tat de sant Cette majoration peut tre fix e O Heure s de SMIC par jour O 0 SMIC par heure NB Pour rep re certaines associations sugg rent 1 SMIC par jour ou 0 13 SMIC par heure Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM SEROPOSITIVITE NON DECLAREE RAM Question Quels sont les droits de l Assur en cas de restriction susp
47. int r t de l arr t ils s attachent non seulement au contrat de travail mais aussi au contrat d accueil obligatoirement annex au contrat et qui s impose en cons quence aux parties Ils rel vent que le contrat d accueil de Katlyn stipulait que Mme N tait membre de l quipe pluridisciplinaire et que les conditions de suivi et de d part de l enfant taient prises sur avis de cette derni re Or l avis des membres de l quipe n a pas t recueilli avant le retrait de l enfant et il n est pas prouv que Mme N a t associ e aux d bats qui ont pr c d la d cision De plus il n est pas d montr que Mme N a t invit e r orienter sa prise en charge de Katlyn et aid e en ce sens alors que ses comp tences n avaient pas t mises en cause jusque l Et les juges d en conclure que l employeur n a pas respect ses obligations contractuelles avec cette cons quence que la salari e n avait plus d enfant garder ce qui a constitu la premi re tape vers son licenciement La cour d appel d Orl ans constate ensuite que le tableau des demandes d admission manant du conseil g n ral fait appara tre que la fondation MVE a t sollicit e pour accueillir cinq enfants fin janvier 2008 et qu un enfant d j pris en charge par MVE se trouvait priv d assistante maternelle par suite du d c s de celle ci La cour conclut de ces l ments que la preuve de l absence d
48. it La salari e doit obligatoirement cesser son activit pendant au moins 8 semaines au total avant et apr s l accouchement Il est interdit d employer une salari e dans les 6 semaines qui suivent son accouchement Circulaire 284 Mars 201 1 UFNAFAAM xl Dur e du cong et formalit s la charge de la salari e La dur e du cong varie selon le nombre d enfants d j n s et na tre voir tableau ci dessous En cas d accouchements pr matur la dur e du cong pr natal qui restait effectuer est report e pour prolonger la dur e du cong postnatal des dispositions existent lorsque l accouchement intervient plus de 6 semaines avant la date pr vue et exige l hospitalisation de l enfant En cas d accouchement tardif la dur e du cong postnatal commence courir compter de la date de l accouchement Tableau r capitulatif des diff rentes dur es indiqu es en semaines Cong pr natal Cong postnatal Dur e totale Naissance unique Naissance du 1 ou 2 enfant 6 10 16 Naissance du 3 enfant ou plus 8 1 18 26 Naissances multiples 2 enfants 12 1 22 34 Plus de 2 enfants 24 22 46 Etat pathologique 2 sem max 4 sem max 6 sem max 1 Ou plus jusqu 10 semaines la dur e du cong postnatal tant alors r duite d autant 2 Ou plus jusqu 16 semaines la dur e du cong postnatal tant alors r duite d autant La salari e qui d sire prendre son cong maternit o
49. it des assistants familiaux insistent elles travail leurs sociaux r f rents cadres charg s de d cisions juges psychologues ont eux aussi tra vailler sur leur subjectivit En effet que ce soit dans la vie quotidienne commune dans l accom pagnement ou dans l arbitrage d ci sionnaire la situation de suppl ance aupr s d un enfant a le pouvoir de faire merger des enjeux infantiles pour chacun Or ces enjeux surtout s ils ne sont pas identifi s risquent d alimenter des positions convictions ou id ologies qui coloreront l int r t de l enfant au nom duquel des d cisions et des orientations seront prises soulignent les psycho logues Mais encore faut il que les services de placement soutiennent la n cessit de tels espaces d laboration et pr voient la possibilit concr te d y participer sur le temps de travail Or cela ne semble pas constituer le premier souci des institutions Introduire de la coh rence entre les diff rentes parties prenantes tel est le d fi de cette aventure peu banale consistant aider un enfant gran dir dans une autre famille que la sienne Pour qu une entente de parentalit partag e soit une mesure b n fique plut t qu une source de confusion il est n cessaire que tous les adultes aient une position claire et acceptent ce qui constitue leur r le respectif dans la vie de l enfant en vitant la comp tition pour se gagner l all g
50. lace ouverte aux parents Autrement dit par Chantal Delos directrice du service de placement familial sp cialis du Comit mosellan de sauvegarde de l enfance et de l adolescence il faut faire avec les enfants comme si c taient les v tres sans oublier jamais qu ils ne le sont pas Les rat s du dialogue Offrir une relation d attachement dans l intimit de sa famille et tre inclus dans un cadre institutionnel profession nalis telle est bien pour Vincent Ramon la dualit contradictoire sur laquelle repose le m tier d assistant familial Une dualit qui expose les assistants familiaux un droit de regard de l institution sur leur vie personnelle Cela ne va pas sans tiraillements avec l quipe r f rente du placement D une part parce que la qualit de la transparence d un propos est tr s relative elle rel ve d une illusion se heurtant l impossibilit de rendre visible et audible une activit qui se vit dans le menu du quotidien l habituel et se ressent avant de se d montrer explique Catherine Salvat psychologue du travail association Via Voltaire qui intervient dans l accompagnement des assistants familiaux du Conseil G n ral de l H rault D autre part parce que la mise en visibilit de l action de l assistante familiale se fait sous la pression des attendus de genre des normes sociales politiques psycho logiques l gales qui enc
51. le finalise le contenu de la subvention COG convention objectif et de moyens qui int gre une partie de financement pour la petite enfance UNA L UNA travaille actuellement sur un fonctionnement de l accueil collectif l accueil individuel L UNA a diffus un appel projet vers des structures horaires d cal s OUTIL CNAF L UNIOPSS avait mont un groupe de travail sur le montage d un outil de micro cr ches celui ci expliquait le montage de financement d une structure micro cr che Cet outil peut tre expliqu ceux qui en font la demande sur 2 journ es de formation Montant de la formation 400 LA CIRCULAIRE RELAIS ASSISTANTS MATERNELS L UNCASS d veloppe leurs points de divergences avec la circulaire sur les relais assistants maternels et revient sur les raisons de son refus de le signer cette circulaire Un grand nombre de points sont communs avec l UFNAFAAM dont Les missions qui risquent de nuire la neutralit de l animateur Les t ches administratives plus contraignantes qui risquent de nuire au maintien de lien animateur assistant maternel Le risque d ing rence dans la formation continue de l assistant maternel La commission prend fin 17h 00 Pour l UFNAFAAM Sandra ONYSZKO Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM COMITE PARTENARIAL DE LA CNAF 8 Mars 2011 Paris 14 RAM Pr sents FFEC f d ration fran aise des entreprises de cr ches ACEPP cr
52. mation sanction n par un dipl me d Etat Aucun autre m tier cependant ne conna t une telle intrication du pro fessionnel et du priv note Anne Thevenot ma tre de conf rences en psychologie clini que l universit de Strasbourg Non pas tant parce que les assistants familiaux exercent leur m tier domicile mais parce que c est le quotidien de leur vie familiale avec ses particularit s et ses limites qui constituent l essence m me de leur travail et parce que les fonctions parentales que les int ress s remplissent aupr s des enfants en difficult sont ancr es dans le terreau d un engagement subjectif tout fait essentiel V ritable c ur de m tier de l accueil familial f t il professionnalis cette implication affective est propice relation l identification des besoins de l enfant avec qui s tablit un partage des moments de vie souligne Vincent Ramon pr sident de l ANPF L poque semble d ailleurs r volue o il tait demand aux accueillantes de ne surtout pas s attacher aux enfants confi s quoique En fait commente Catherine Sellenet professeur en sciences de l ducation l universit de Nantes la demande faite aux assistants familiaux est plus complexe que cela explique la sp cialiste il s agit de s attacher l enfant Il en aura besoin pour grandir mais de fa on non pathologique non fusionnelle en laissant la p
53. me sauf pour faute grave ou cas de force majeure hypoth ses rares ou encore par accord entre les parties LE CONTRAT A DUREE DETERMINEE POUR LES ASSISTANTES MATERNELLES La conclusion d un contrat dur e d termin e CDD n est possible que pour l ex cution d une t che pr cise et temporaire et seulement dans les cas num r s par la loi Explication est consid r dans le cadre de la loi le remplacement d un coll gue pour maladie formation cong maternit ou remplacement au pied lev d un coll gue tant touch par une suspension d agr ment ou pass provisoirement temps partiel lattente de la prise de fonction d un salari ainsi qu un surcro t exceptionnel d activit Quand peut il tre sign Le CDD peut prendre effet avant l absence de la personne remplac e c trav art L 122 3 7 et L 124 2 6 Toutefois il doit tre tabli et transmis dans les deux jours suivant l embauche il s agit de jours ouvrables A d faut de contrat crit le contrat sera renomm en contrat ind termin 1 RUPTURE Hors p riode d essai le CDD ne peut tre rompu avant l ch ance indiqu e sur le contrat sauf en cas de faute grave force majeure prouver Embauche en CDI ou en cas d accord des parties il faudra pour la plupart de ces cas respecter le pr avis Sans respect des conditions num r es ci dessus la partie qui met fin au contrat devra l autre des dommages et int r
54. mnit de rupture L assistante maternelle tait mensualis e depuis septembre 2010 la r gularisation fait appara tre pour le 30 avril un trop per u de 35 heures l assistante maternelle doit elle rembourser le parent REPONSE Justement le dernier num ro de la newsRAM traite de la prise de retraite Une indemnit de d part en retraite pour une assistante maternelle employ e par un particulier est tr s rare car il faut avoir 10 ans d anciennet aupr s du m me employeur Attention si l assistante maternelle d missionne elle ne percevra aucune indemnit de rupture pour un d part en retraite Lors de toute rupture la proc dure doit tre respect e donc pr avis etc Si le trop per u est en faveur de l assistante maternelle et que cette derni re a toujours t pr sente aux jours et heures pr vus au contrat de travail elle n a pas le rembourser Une jurisprudence confirme ceci cf fascicule 3 Aucune retenue sur salaire ne peut tre effectu e lorsque l inex cution du travail est imputable l employeur et non au salari qui est rest la disposition de son employeur cass soc 28 6 1989 n 2713 RJS 8 9 89 n 673 17 10 2000 n 4090 RJS 12 00 n 1269 Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM JURISPRUDENCES R glement int rieur contenu discipline sanctions disciplinaires nature et chelle des sanctions mise pied lic ite conditions RAW Une mise pied pr vue par le r
55. nfants suivis Or a contrario de ces directives les juges des enfants assistent la multiplication des ruptures de prises en charge car quelle que soit la volont de mieux travailler les passages de relais ils ne peuvent pas se substituer la solidit d une relation interpersonnelle construite dans la dur e Ce morcellement de l accompagnement ducatif porte atteinte l int r t des mineurs et des jeunes majeurs relevant de la justice des mineurs Catherine Sultant Pr sidente de l AFMJF D cembre 2010 Source Lettre aux adh rents n 26 ANPASE Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM Il ENFANTS EN DIFFICULTE Assistant familial une profession comme une autre Accueillir dans son foyer des enfants en difficult et les lever comme s ils taient les siens en se souvenant bien qu il n en est rien tel est le d fi que rel vent les femmes et de plus en plus d hommes qui font la profession d assistant familial Nouvellement adoub s sur la sc ne du travail social ces professionnels ayant conjuguer l intime et l institutionnel l engagement affectif aupr s des enfants confi s et l inscription dans un travail d quipe exercent un m tier tout fait singulier Autrefois nourrices puis assistants maternels elles et ils sont d sormais des assistants familiaux c est dire des travailleurs sociaux exer ant une profession d finie et r glement e d accueil permanent leur
56. ntion sur les M A M en particulier viter de dire qu ils sont des cr ches lowcost La question des M A M a t voqu e en ces termes nous pensons que cet accueil rel ve de l accueil collectif et que certaines r gles qui lui sont applicables ne permettent pas une s curit totale des enfants et des professionnels Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM Bien que restant sur ses positions le collectif consid re que si les professionnels ne sont pas en cause le manque d accompagnement et d une v ritable formation l accueil en collectivit est regrettable privant les professionnels exer ant en M A M du soutien dont ils ont besoin Second point voqu la possibilit d accueillir 4 enfants simultan ment au lieu de 3 pr c demment ce qui d apr s le collectif accroitrait la fatigue de l assistant maternel ainsi que sa responsabilit L UFNAFAAM est favorable cet am nagement depuis l origine estimant que cela permet aux assistants maternels de conserver un seuil de revenus identique malgr la r duction de nombreux accueils de temps complet temps partiel Notre objectif commun qu il nous faut d fendre une augmentation du tarif horaire permettant de compenser la baisse de fr quentation tout en maintenant la capacit d accueil 3 enfants maximum Le mouvement pas de b b s la consigne appuie notre demande de mise en place des passerelles sollicit es par les assistants maternels
57. nvoi de la lettre D s lors que l entretien pr alable s est d roul le 24 novembre le 24 d cembre tant un dimanche et le 25 d cembre un jour f ri la lettre de licenciement exp di e le 26 d cembre l a t dans le d lai imparti Cass soc 30 novembre 2010 n 09 68 174 n 2284 F D St Cie fran aise d impression c Thoen SOURCE RJS 3 11 Circulaire 284 Mars 201 1 UFNAFAAM Maladie accident maternit maternit rupture du contrat pendant la p riode de protection interdiction p riode point de d part reconnaissance d un tat pathologique RAM Le cong de maternit d bute six semaines avant la date pr sum e de l accouchement et en cas de pathologie huit semaines avant cette date Une cour d appel ne peut refuser d annuler le licenciement notifi au cours de cette seconde p riode au motif que le certificat m dical reconnaissant l tat pathologique de la salari e avait t d livr e un mois avant le d but du cong de maternit alors que cet tat s tait poursuivi jusqu la date initialement pr vue du cong de maternit Cass soc 16 d cembre 2010 n 09 42 610 n 2519 F D de Chassey c Frechou Assurance vieillesse pension de retraite liquidation demande forme imprim r glementaire caract re obligatoire RAM Les demandes de liquidation des droits pension doivent tre adress es la caisse dans les formes et avec les justificati
58. on 1 jour par semaine en tenant compte de la dur e du contrat sans jamais exc der 2 semaines il convient de comptabiliser le nombre de semaines entre la date de d but et la date de fin de votre contrat Vous devez ensuite convertir ce nombre de semaines en jours Si votre contrat est sans terme pr cis Votre contrat pr voit que la fin du CDD d pendra de la survenance d un v nement dont la date est incertaine au jour de la signature du CDD la dur e du pr avis sera gale en jours au temps de travail compt en nombre de semaines 13 INDEMNITE DE FIN DE CONTRAT Une indemnit de fin de contrat gale 10 des salaires bruts per us est due sauf lorsque le salari refuse un CDI en remplacement de ce CDD Elle est assujettie aux cotisations de la s curit sociale et l imp t sur le revenu Attention cette prime est calcul e de fa on diff rente si vous tes victime d accident du travail celle ci s impute alors sur les jours que vous auriez d effectuer 14 CALCUL DE L ANCIENNETE Lorsque la relation de contrat se poursuit CDD CDI le salari conserve l anciennet qu il a acquise au terme du CDD 15 OU S ADRESSER Si l assistant maternel d termine que l employeur n a pas respect les dispositions sp cifiques au CDD et demande sa requalification en CDI il devra s adresser au bureau de jugement du conseil des prud hommes qui peut seul statuer sur ce point le d lai concernant cette d cision
59. onner les responsabilit s des interventions administratives et judiciaires pour am liorer les r ponses apport es l enfance en danger Pr s de quatre ans apr s l entr e en vigueur du 5 mars 2007 il est possible de dresser un bilan tape En effet aujourd hui encore la protection de l enfance se heurte des cueils tant en ce qui concerne la coordination des acteurs que la mise en uvre effective des dispositions de la loi La clart du crit re de partition entre la protection administrative et la protection judiciaire la compl mentarit pr f rable la subsidiarit Pendant le temps de la concertation et des travaux pr paratoires la nouvelle l gislation l accent tait port sur une clarification n cessaire La judiciarisation trop syst matique des situations tait d nonc e comme le risque des signalements trop tardifs Il y a toujours eu consensus pour affirmer la n cessit de cantonner la saisine de l autorit judiciaire aux situations o la protection administrative s av re insuffisante et limiter le judiciaire aux situations graves Pourtant la nouvelle l gislation ne propose pas de crit re clair pour la d termination de ce seuil et l article 226 4 du code de l action sociale et des familles maintient un flou en la mati re Il num re 3 hypoth ses Les mesures pr ventives initi es n ont pas permis de rem dier la situation de danger Le refus de la famille
60. ons d termin es par un arr t du ministre charg de la s curit sociale Cass 2e civ 13 janvier 2011 n 10 10 155 n 100 F D CGSS de la R union c Haggai Travail temps partiel contrat de travail ex cution du contrat heures compl mentaires d finition heures pr vues par avenant au contrat RAM Toutes les heures effectu es au del de la dur e de travail pr vue au contrat qu elles soient impos es par l employeur ou qu elles soient pr vues par avenant au contrat de travail temps partiel en application d un accord collectif sont des heures compl mentaires Le conseil de prud hommes en d duit bon droit que toutes celles qui ont t effectu es au del de la limite d un dixi me de la dur e pr vue au contrat doivent supporter la majoration de 25 pr vue par l article L 32123 19 du Code du travail Cass soc 7 d cembre 2010 n 09 42 315 n 2391 FS PB St V olia propret nettoyage et multiservices Sud Est c Bouffennar Droit europ en et international Conditions de travail am nagement du temps de travail directives 93 104 du 23 11 1993 et 2003 88 CE du 4 11 2003 d finition du temps de travail application d un r gime d quivalence r mun ration RAM Ainsi que l a nonc l arr t de la Cour de justice des communaut s europ ennes C 014 04 du 1 d cembre 2005 Dellas point 38 il ressort tant de la finalit que du libell m me de ses dispositions
61. plification des d marches relatives aux proc dures d agr ment Cette nouvelle circulaire se met en conformit avec le droit europ en de mise en concurrence Cependant si on peut tre satisfait d avoir un mod le identique pour tous ce formulaire CERFA est quelque peu hybride dans sa conception Alors qu on r affirme un droit d initiative associative qui donne une autorisation de souplesse dans la cr ation associative on exige l inverse et pour r pondre une mission de service public une vision plus cadr e de la mission de l association A ce titre on consid re que les associations d veloppant une activit conomique ne sont plus consid r es comme simple prestataire Une base nationale sera cr e celle ci va pouvoir rep rer tous les financements crois s dont les associations b n ficient Conseil G n ral Caisse d Allocations Familiales etc Circulaire 284 Mars 201 1 UFNAFAAM ACTUALITES DES RESEAUX ACEPP Un nouveau BAC Pro va voir le jour Il remplace le BEP sanitaire et social Le contenu de cette nouvelle qualification est selon l ACEPP trop hygi niste L ACEPP craint que les professionnels ayant ce titre ne soient pas qualifi s pour pouvoir entrer en cr che collective et que ce dipl me soit plut t un enfermement dans le secteur des services la personne La nouvelle pr paration du CARREFUIS certificat aux conditions d encadrement va mettre en exergue l importance de l ajout
62. portant diverses dispositions relatives aux assistants maternels afin de cr er la possibilit de regroupements occasionnels gt Transmise au Minist re des solidarit s et de la coh sion sociale En attente de r ponse du Minist re des solidarit s et de la coh sion sociale Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM Question M SIMBSLER Jacques De Sandra Onyszko mailto sandra onyszko yahoo fr Envoy mercredi 16 f vrier 2011 10 23 A SIMBSLER Jacques Objet TR activit s des AM en association Bonjour Monsieur SIMBSLER J ai vu hier monsieur FOUCHER que j avais d j rencontr lorsqu il tait au S nat Lors de cet entretien je lui ai fait part de la question l Assembl e nationale de madame CAMPION que vous trouverez en fichier joint II m a alors demand e de vous transmettre un courriel ce sujet Madame CAMPION questionne sur la p rennit des associations but d activit s Question qui a suscit beaucoup de r actions de la part de nos associations Les associations ont t cr es bien avant les relais assistants maternels R A M et bien avant les maisons d assistants maternels M A M Ces associations ont eu pour but de socialiser les enfants et d apporter une solution aux nombreuses d missions d assistants maternels face un isolement difficile porter Ces associations n apportent certainement pas de concurrence aux R A M car c est souvent lors des fermetures des RAM dans la
63. que la directive europ enne 93 104 CE du Conseil du 23 novembre 1993 concernant certains aspects de l am nagement du temps de travail ne trouve pas s appliquer la r mun ration des travailleurs Il s ensuit que le d passement de la limite maximale hebdomadaire de travail de 48 heures est sans incidence sur le taux de r mun ration d coulant du syst me d quivalence Cass soc 7 d cembre 2010 n 09 42 712 n 2388 FS PB St Bron ambulances c Ogier SOURCE RJS 3 11 Proc dure de licenciement Convocation l entretien pr alable par chronopost S adaptant la pratique des entreprises la Cour de cassation juge r gulier l envoi de la convocation un entretien pr alable par un syst me de transport rapide Le mode de convocation l entretien pr alable au licenciement par l envoi de la lettre recommand e avec demande d avis de r ception ou par la remise en main propre contre d charge vis par l article L 1232 2 du Code du travail n est qu un moyen l gal de pr venir toute contestation sur la date de r ception de la convocation L envoi de cette convocation par le syst me de transport rapide de courrier dit Chronopost qui permet de justifier des dates d exp dition et de r ception de la lettre ne peut constituer une irr gularit de la proc dure de licenciement Cass soc 8 f vrier 2011 n 09 40 027 n 275 FS PB Elmudesi c St Air Canada SOURCE EDITIONS FRANCIS LEFEBVRE FR 5 11
64. r taire Sophie Lucas de Nort sur Erdre secr taire adjointe Christelle Cleret de Conquereuil tr sori re et Nicole Vinouze de Conquereuil tr sori re adjointe Ce groupe est tr s motiv bien d cid travailler afin d orienter les choix de l association qui seront soumis au conseil d administration compos de Nicole Bauthamy de Gu men Nadia Goye de Petit Mars Fran oise Guais d H ric Maryse Jauneau d H ric Marie Jos e Nicolo de Petit Mars Marie Dominique Pascoet de Petit Mars et Marie Germaine Roussi re de Saffr Le vote du changement de si ge social et la modification de certains articles des statuts figuraient au programme des discussions de cette assembl e L occasion aussi de r affirmer l objectif de l association II faut rompre l isolement et cr er des relations entre les assistantes maternelles ceci au moyen de r unions organis es dans les cantons de Nort sur Erdre H ric Gu men Nozay Ces rencontres permettent de communiquer d changer des id es de confier ses difficult s d avoir des temps d change d coute d animation et de d bat D autre part l association propose une adh sion l assurance Responsabilit civile professionnelle et juridique un tarif de groupe privil gi du fait de l appartenance de l association l Union f d rative nationale des associations de familles d accueil et assistantes maternelles Renseignements aupr s de M B Chiron au 02 40 87 99 3
65. r ladite famille c est dire ne pas annuler la place des parents En vertu d une id ologie familialiste qui pose la primaut de la famille cette derni re appara t donc comme un risque n cessaire elle est la fois dangereuse tout en tant incontournable Ce qui ne va pas sans poser probl me aux acteurs de terrain dans la mesure o ils ont l impression qu on leur demande de prot ger l enfant de sa famille qui reste la meilleure solution souline Catherine Sellenet Une deuxi me contradiction tient au fait de vouloir s appuyer sur les comp tences parentales apr s avoir bien mis en vidence les d faillances justifiant le placement Peut on dire un parent qu il reste un expert de son enfant alors qu un jugement vient de lui d nier ce statut De qui se moque t on ironise la sp cialiste Elle invite donc ne pas s tonner que les premi res comp tences attendues par les professionnels de la protection de l enfance soient celles du parent reconna tre ses difficult s et adh rer l analyse qui est faite de sa situation Corollaire de cette contradiction l antinomie qui existe entre le partenariat toujours plus invoqu et le contr le qui ne laisse pas de se m tamorphoser Ainsi la loi de mars 2007 r formant la protection de l enfance qui vise la d judiciarisation des situations pr ne l adh sion des familles cependant que prolif rent de nouvelles mani r
66. ra pas exactement cela dans l ann e incompl te car les semaines de cong s sont retir es de la base de la mensualisation et r mun r es en sus du salaire mensuel L ann e incompl te ne prend en compte que des semaines travaill es on retire sous ce principe toutes les semaines de cong s des DEUX PARTIES employeur et salari De ce fait on ne lisse que des p riodes travaill es S il ne s agit pas d un employeur unique il faut d duire vos 5 semaines de cong s puisque vous tes autoris e les prendre cette hauteur m me si non acquis en sans solde Vous n tes pas dans ce cas puisque si vous envisagez d opter pour le paiement du 1 10e mensuel sous ce principe votre indemnit de cong s pay s sera donc r gl e chaque mois au fur et mesure de l acquisition de vos droits Chaque mois vous recevrez donc votre mensuel puis votre 1 10e ce sera ainsi vous de constituer votre cagnotte vacances chaque mois Dans l ann e incompl te on ne lisse et ne mensualise QUE DU TRAVAIL L anticipation est voqu e plus particuli rement sur les cas de mensualisation en ann e compl te o les p riodes de cong s ne sont pas retir es la base du calcul de la mensualisation 52 semaines DELAI POUR PERCEVOIR L INDEMNITE D ATTENTE Question Engag par le conseil g n ral comme assistant familial depuis le 5 novembre 2010 contrat de travail le 25 novembre j ai sign un contrat d accueil pour 2 mois depuis je n ai plus
67. re 284 Mars 2011 UFNAFAAM Fiche pratique Arr t maladie et cong de maternit R capitulatif de ce que l employeur peut ou ne doit pas faire RAM Cons quences imm diates L arr t maladie justifi en temps utile et le cong de maternit ont pour effet de suspendre le contrat de travail Cong s pay s le temps de l arr t maladie n est pas pris en compte pour d terminer le droit cong s et le calcul des cong s En revanche le cong maternit doit tre pris en compte pour le calcul de la dur e des cong s pay s DIF la dur e du cong de maternit ou du cong d adoption est prise en compte pour calculer le droit individuel la formation Il est interdit de licencier un salari en raison de son tat de sant donc de la maladie ou du handicap En revanche sauf si une clause de garantie conventionnelle ou contractuelle l interdit le licenciement peut tre l gitime si les absences r p t es ou prolong es du salari perturbent gravement le fonctionnement de l entreprise et qu elles entra nent la n cessit de pourvoir son remplacement d finitif par une embauche en CDI A l initiative de l employeur Sauf faute grave ou impossibilit de maintenir le contrat de travail il est in terdit de rompre une p riode d essai ou de licencier une salari e en tat de grossesse connue ou d clar e certificat m dical avec date pr sum e de l accouchement A l initiative de la salari e
68. re ren voy s la marge du positif Professionnaliser l ensemble du dispositif d accueil En fait comme sur un chiquier o le d placement d une pi ce reconfi gure la totalit du jeu le nouveau positionnement des assistants fa miliaux implique une remise plat g n rale des r les et des fonctions de tous les professionnels compo sant les quipes pluridisciplinaires de placement Il s agit de faire merger et reconna tre par ses pairs la sp cificit de chacun souligne la chercheuse Un tel projet revient finalement professionnaliser l ensemble du dispositif d accueil car il suppose que tous es interve nants se forment pour pouvoir par tager avec les autres leur profes sion de l accueil familial fait observer Serge Escots Et de pr coniser cet effet des forma tions pluri professionnelles qui r uniraient assistants familiaux et autres protagonistes de l accueil ainsi que des dispositifs communs d analyse des pratiques A la lumi re de leur exp rience de psychologues l aide sociale Circulaire 284 Mars 201 1 UFNAFAAM l enfance respectivement en Meurthe et Moselle et dans le Bas Rhin Jutta De Chassey Francine Renault sont galement con vaincues qu on ne peut bien comprendre ce qui se joue dans la rencontre toujours singuli re avec un enfant sans analyser les enjeux subjectifs qui sont les ressorts du placement Cette analyse ne doit pas tre le seul fa
69. s En arrivera t on de nouvelles normes ISO de ordinaires dans un cadre de vie ordinaire Prenons l accueil familial Avec un anniversaire d enfant l exemple de l anniversaire d un enfant dans le c l br dans un jardin grillag et aseptis avec les jardin avec les copains autour d un g teau fait rosiers sous cloche autour d un g teau industriel sous maison Rien de plus banal vide L accompagnement de l quipe Une quipe compos e de psychiatres psycho Ouf une constante L quipe est toujours pr sente logues ducateurs tait disponible 60 heures avant le premier accueil puis 240 heures en cours d emploi dans un d lai de trois ans apr s le premier contrat de travail Cette formation peut d boucher sur l obtention du Dipl me d Etat d assistant familial galement accessible par la Validation des Acquis de l Exp rience DES HOMMES QUI ENTRENT DANS LA CARRIERE Les hommes sont ils des assis du travail social ETSUP Espace enfance et Anne Olivier tants familiaux comme les sociologue ont cherch le savoir autres Au vu de la relative Ayant recens en 2009 51 candidats pour 381 candidates au masculinisation du m tier dipl me d Etat d assistant familial DEAF dans les r gions Centre laquelle on assiste Claire Weil et Ile de France alors qu il n y avait eu aucun en 2008 les responsable p dagogique de la chercheurs ont
70. s curit des mineurs et ne doit pas avoir de cons quences sur l enfant accueilli ou sa sant Il n existe pas de liste de maladies ou de contre indications m dicales emp chant l exercice du m tier d Assistante Familiale Ceci dit au moment du d p t du dossier on v rifie entre autres que le candidat est bien jour de ses vaccins qu il n est pas alcoolique ou atteint de tuberculose De mani re plus g n rale le m decin doit attester que la personne n est atteinte d aucune affection physique ou mentale incompatible avec l accueil des enfants L examen m dical du candidat l agr ment se fait sous la responsabilit du m decin de la protection de l enfance au cas par cas Concernant plus sp cifiquement les personnes s ropositives il n existe pas de jurisprudence A priori il n y a pas d obligation pour les candidats de r v ler leur tat de sant et aucun d pistage n est pr vu Ce qui semble logique pour viter tout probl me de discrimination A partir du moment o l Assistante Familiale garantit l tat de sant des personnes accueillies et que son propre tat de sant lui permet d accueillir les enfants le simple fait d tre s ropositif ne pourrait selon l Assureur justifier le retrait d agr ment sous peine pour l administration de glisser sur le terrain de la discrimination Sauf pour cette derni re d montrer que l tat de sant du travailleur social tat de fatigue ou traitemen
71. semaine dans les m mes locaux que les associations organisent des activit s pour les enfants activit s sur 1 2 heures Par ailleurs il semble qu il est plus facile une P M I de rencontrer des assistants maternels que d aller les voir chacune chez elles puisque les pu ricultrices l inverse font toujours part d un surcroit de travail qu engendre le suivi des assistants maternels De ce fait les P M I demandent avoir une vision sur l occupation des lieux aux associations me semble un bon compromis pour leur rendre visite mais provoquant encore une fois une ing rence dans la vie professionnelle des assistants maternels en leur interdisant de se rassembler pour proposer une activit me semble bien loin de l id e du mot professionnel force d interdire et de s ing rer dans leur travail quotidien le message sous jacent qui en mane vous n tes pas des professionnels Pour conclure il ne faut pas confondre les diff rentes comp tences de la Protection Maternelle Infantile celle ci est en effet responsable de l agr ment de l assistant maternel et non pas de l organisation de son travail Alors que les parents employeurs sont largement satisfaits de la socialisation des enfants par la mise en place de ces activit s La Protection Maternelle Infantile quant elle semble encore une fois vouloir organiser le travail de l assistant maternel En cons quence nous serons particuli rement attentifs la r
72. si une description plus complexe et tay e que les assistantes familiales des diff rentes fonctions de l quipe et ils font tat d attentes pr cises son gard Par exemple comprendre et obtenir des r ponses sur les motivations des quipes ducative et judiciaire placer un enfant en famille d accueil plut t qu en foyer Sur un plan personnel enfin la formation am ne tous les assistants familiaux exprimer quelque chose qui a voir avec une petite r volution identitaire soulignent Claire Weil et Anne Olivier ils se disent beaucoup plus ouverts qu auparavant une remise en question d eux m mes et l expression de leurs motions ils questionnent leur position au sein de leur famille et revendiquent de se d gager des st r otypes qui r servent la tendresse aux m res et l autorit aux p res La formation a eu pour effet de rendre ces professionnels plus patients moins exigeants plus dans la communication l observation l coute Ces m tamorphoses chapperaient elles aux responsables des services de placement Pour l heure en tout cas aucun des hommes interrog s ne s est vu confier de tout petits Tous accueillent des pr adolescents ou adolescents l exception d un assistant familial et de sa conjointe qui re oivent de jeunes m res avec enfants m C H Source ASH 17 DECEMBRE 2010 N 2687 La boutique Ufnafaam en ligne www boutique ufnafaam fr Circulai
73. suivants d pr ciation du v hicule frais d achat des casques et protections frais de r paration et d entretien d penses de pneumatiques consommation de carburant et primes d assurance Les frais de garage ou de box peuvent sous r serve des justifications n cessaires tre ajout s au montant des frais de transport valu s en fonction des bar mes Bar me kilom trique auto 2010 en euros Montant minimum Puissance du v hicule jusqu 5000 km de 5001 20000 km gt 20000 km 3 CV d x 0 393 d x 0 236 783 d x 0 275 4 CV d x 0 473 d x 0 266 1038 d x 0 318 5 CV d x 0 52 d x 0 291 1143 d x 0 348 6 CV d x 0 544 d x 0 305 1198 dx0 365 7 CV d x 0 569 d x 0 324 1223 d x 0 385 8 CV d x 0 601 d x 0 342 1298 d x 0 407 9 CV d x 0 616 d x 0 357 1298 d x 0 422 10 CV d x 0 649 d x 0 38 1343 d x 0 447 11 CV d x 0 661 d x 0 398 1318 d x 0 464 12 CV d x 0 695 d x 0 414 1403 dx0 484 13 CV et plus d x 0 707 d x 0 43 1383 d x 0 499 Source Editions Francis Lefebvre Circulaire 284 Mars 201 1 UFNAFAAM USAGERS VERS LA DISPENSE DE LA PR SENTATION DES ACTES D ETAT CIVIL RAM Publi le 1er 03 2011 A partir du ler mars 2011 une proc dure de v rification s curis e des donn es caract re personnel contenues dans les actes de l tat civil doit se mettre en place Un d cret a t publi en ce sens au Journal officiel du samedi 12 f vrier 2011 Une fois en place cette proc dure
74. t au cas par cas pouvoir valuer les l ments de fait l origine d une mise en danger d un enfant en consid rer les manifestations pour appr cier l opportunit de Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM poursuivre dans le champ de la pr vention ou d ouvrir une proc dure judiciaire d assistance ducative L absence d adh sion ne devait pas suffire caract riser l impossibilit de collaborer de la famille Or la formule retenue maintient une ambigu t pr judiciable La lecture de la circulaire de la protection judiciaire de la jeunesse sur l application de la loi de 2007 atteste de ce questionnement quand elle renvoie aux protocoles d partementaux et la n cessit de pr voir des proc dures acc l r es pour des situations complexes et graves C est effectivement dans la r daction de ces protocoles qu appara t la n cessit de donner aux diff rents acteurs des indications et des points de rep re communs pour garantir un cadre d partemental suffisamment protecteur en particulier pour les situations de mise en danger o les mesures pr ventives sont de toute vidence insuffisantes Aujourd hui les juges des enfants t moignent de nouvelles tensions entres les cellules de traitement des informations pr occupantes et les parquets du fait d une amplification des diff rences d appr ciations Ils constatent aussi la recrudescence des saisines tardives qui conduisent des placements rapi
75. t gration des assistants fami liaux aux quipes pluridiscipli naires du placement est unanime ment pos e comme une n cessit Sur le terrain pourtant cette place de coll gue est loin d tre par tout gagn e Il est tr s difficile d instituer un syst me de confiance entre l assistant familial et l quipe on se sent jug et jaug comme si on ne faisait pas partie de l quipe t moigne une professionnelle qui exerce dans un service de placement associatif en r gion parisienne Or combien de placements sont mis rude preuve du fait que l assistant familial ne parle pas des probl mes rencontr s par crainte de passer pour un incapable Le mythe de la comp tence fait ici ses d g ts nous privant du seul outil disponible en ac cueil familial qui bien que limit soit un peu efficace la parole affirme Serge Escots qui juge essentiel de r fl chir aux moyens d am liorer la qualit des changes l int rieur du dispositif Chacun sait par exp rience que lorsqu il y a un probl me dans la pratique une bonne fa on d viter d en parler consiste nommer un bouc missaire ajoute t il Les assistants familiaux r cemment dipl m s lui semblent pouvoir faire de valables candidats ce poste A moins que forts de cette l gitimit nouvelle ils profitent de ce pouvoir pour d signer un responsable de tous les maux Alors que les pre mi res formations qua li
76. t trop lourd ne lui permet plus d accueillir et de s occuper en toute s curit des enfants accueillis ou qu il y a un risque important de contamination la question de la contamination la m me pour toute personne atteinte du VIH n a pas t tranch e en jurisprudence En revanche en cas de contamination de l enfant il est bien vident que la responsabilit de l Assistant Familial pourra tre recherch e AVONS NOUS UN MEDECIN DU TRAVAIL RAm Question Le m decin traitant d une de mes adh rentes a fait une demande aupr s de la SS pour la d clarer en maladie professionnelle suite cette demande la SS a envoy un questionnaire l assistante maternelle et aux parents des enfants confi s en leur demandant de noter les coordonn es du m decin du travail En avons nous un REPONSE Les employeurs particuliers ne cotisent pas la m decine du travail pour leur salari donc non les assistantes maternelles ne passent jamais devant la m decine du travail C est une de nos demandes CONGES PAR ANTICIPATION OU PAS RAM Question Je vais d marrer un contrat le ler juillet sur une ann e incompl te 41 semaines par an 45h par semaine je prends 3 semaines de vacances en ao t et je voulais savoir comment cela se Circulaire 284 Mars 201 1 UFNAFAAM passe ce sont des cong s par anticipation ou pas et comment fonctionne la mensualisation pour a car j ai l habitude de faire 1 10 tous les mois REPONSE Ce ne se
77. tablissements d accueil relevant de l article L 2324 1 du Code de la sant publique tablissements d accueil collectifs tablissement gestion parentale services d accueil familiaux micro cr ches La port e de ces financements tant tr s difficile mettre en uvre la CNAF va organiser un groupe de travail dont le but sera d identifier les probl matiques et d argumenter alors les demandes en vue du prochain COG convention d objectif et de gestion La circulaire PSU pr cise quelques points notamment La r vision du contrat d accueil est possible en cours d ann e Une p riode d essai et d adaptation est recommand e L accueil en surnombre ne peut exc der 100 La r servation d une place doit demeurer exceptionnelle La diff rence entre cart factur et r alis fera l objet d un contr le inopin de la CNAF car ces carts semblent constamment la hausse depuis quelques temps La minoration des frais d accueil aux parents doit porter sur L viction pour maladie par le m decin de la cr che L hospitalisation La fermeture de la cr che La PSU prendra en compte seulement 3 heures de concertation par ann e des professionnels PRESENTATION DE LA VERSION 2 DU SITE mon enfant fr La nouvelle version sera disponible en Juin La CNAF indique que le retour sur le site est positif surtout en ce qui concerne les assistants maternels Ceux ci appr cient d indiquer leurs
78. tre des enfants ne sont pas assur s dans les meilleures conditions Par ailleurs elles se substituent aux relais assistantes maternelles RAM ou aux lieux d accueil enfants parents LAEP en proposant des services qui interf rent avec les missions confi es ces organismes accompagnement professionnel des assistants maternels gestion de l offre et de la demande d accueil activit s collectives d enfants en pr sence d un adulte r f rent Le minist re du travail des relations sociales de la famille de la solidarit et de la ville avait confirm cette position le 17 ao t 2009 et recommand de les inciter se mettre en conformit avec la r glementation actuelle Pour autant leur fonctionnement temps partiel cadre mal avec celle ci C est pourquoi elle lui demande de bien vouloir lui indiquer son sentiment sur l attitude avoir envers ces associations d assistants maternels qui ont par le pass r pondu aux attentes des familles et des assistants maternels en organisant ces activit s Elle souhaite savoir si elle est favorable ce qu elles soient contraintes de se transformer en une structure r glementairement adapt e maison d assistants maternels relais assistantes maternelles ou micro cr ches ou si elle envisage un nouveau texte juridique qui leur permette de fonctionner dans un cadre l gal en revoyant par exemple la loi n 2010 625 du 9 juin 2010 relative la cr ation des maisons d assistants maternels et
79. ts d un montant gal aux r mun rations qu il aurait per ues jusqu au terme du contrat et il s agit l d un minimum ainsi qu l indemnit de fin de contrat et l indemnit de cong s pay s si les cong pay s n ont pas t pris 2 OBLIGATIONS a Terme pr cis Le contrat doit comporter une dur e pr cise d s sa signature Date date b Sans terme pr cis Il doit alors tre conclu pour une dur e minimale exemple 2 mois et aura pour terme la fin de l absence du salari remplac Exemple du 1 01 2011 la fin de l absence du salari remplac De ce fait la prolongation de l absence entraine celle de la dur e du contrat cass soc 24 3 2004 Attention un contrat pour remplacer une salari e en cong maternit ne peut se prolonger si elle est en cong parental la cause de l absence n tant pas de m me nature Il en est de m me si la salari e part en cong apr s son cong maternit Commentaires si la fin de cette dur e minimale le salari remplac n est pas de retour cela n emp chera pas le salari qui a sign ce CDD de ne pas renouveler le CDD s il a respect cet engagement minimum Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM x 3 DUREE MAXIMALE La dur e maximale est de 18 mois 4 RENOUVELLEMENT Le contrat peut tre renouvel une seule fois sans que la dur e maximale ne soit sup rieure 18 mois ceci doit faire l objet d un avenant Commentaires la
80. u qui est en cong pathologique doit pr venir son employeur par lettre recommand e avec AR du motif de son absence et de la date laquelle elle entend reprendre son travail A l issue du cong de maternit ou d adoption ou le cas ch ant deux mois apr s la naissance ou l arriv e de l enfant au foyer de l enfant sans tre tenue de respecter le d lai de pr avis ni de devoir de ce fait l indemnit de rupture C art art L 1225 66 la salari e Peut d missionner pour lever son enfant sans avoir effectuer de pr avis Seule contrainte pr venir l employeur par lettre recommand e avec AR au moins 15 jours avant la date de reprise Si elle ne res pecte pas ce d lai l int ress e perd le droit de ne pas effectuer le pr avis Cass soc 9 7 1980 n 79 40 364 De la m me fa on dans l ann e qui suit sa d mission la salari e peut solliciter son r embauchage L employeur est li par cette priorit de r embauchage pendant 1 an Peut choisir de prendre un cong parental total ou partiel Doit retrouver son poste ou un poste similaire assorti d une r mun ration au moins quivalente A droit un entretien avec l employeur en vue de son orientation professionnelle En outre la salari e conserve le droit cong s pay s acquis m me si le cong de maternit s ach ve apr s la fin de la p riode de prise des cong s retenue Par ailleurs les salari s rentrant de
81. une suite n a t apport e l information pr occupante il faut a contrario en d duire que la cellule d partementale de recueil des informations en reste l unique d positaire Nature des informations recueillir Conform ment aux recommandations mises par la Cnil en d cembre 2009 la liste pr cise des informations devant faire l objet du traitement statistique est d sormais d finie par voie r glementaire et non dans les fiches mod les de l Oned L ensemble des l ments recueillir et transmettre sous forme anonyme l ODPE et l Oned figure en annexe du d cret Au del des donn es concernant le mineur sexe ge mode d accueil situation scolaire ou professionnelle et les mesures de protection de l enfance mises en uvre son gard certaines informations ont trait son cadre de vie social et familial composition du m nage logement emploi nature des ressources revenus du travail minima sociaux allocations probl matiques familiales conduite addictive d ficience mentale exposition du mineur un conflit de couple violences au sein de la famille etc D cret n 2011 222 du 28 f vrier 2011 organisant la transmission d informations sous forme anonyme aux observatoires d partementaux de la protection de l enfance et l Observatoire national de l enfance en danger Source www tsa quotidien fr LICENCIEMENT POUR ABSENCE D ENFANTS CONFIER L employeur doit respecter la proc
82. voulu conna tre les motivations de ces hommes Ag s formation initiale des assistants de 55 ans en moyenne ils se r v lent tre tous les conjoints d une familiaux l Ecole sup rieure assistante familiale A la diff rence de la majorit de leurs pouses Circulaire 284 Mars 2011 UFNAFAAM WS ces assistants familiaux ont eu auparavant une autre vie pro fessionnelle Leur r orientation est due pour certains une n cessit ch mage maladie pour d autres la lassitude d exercer une activit qui leur paraissait peu porteuse de sens C est la nouvelle reconnais sance de cette profession pour une formation qualifiante et dipl mante qui a t pour tous l l ment d terminant de leur choix L acc s un dipl me signifie pour eux encore plus que pour les femmes l acc s un vrai m fier avec une responsabilit ducative au quotidien soulignent les chercheuses Du point de vue de p res d accueil devenus assistants familiaux c est dans cette responsabilit que se situe la diff rence entre les deux statuts estiment Claire Weil et Anne Olivier Le p re d accueil en effet s investit dans une fonction ducative la mesure dont il s en sent porteur et ou que sa conjointe projette sur lui mais ce n est pas lui qu il revient d exercer les droits et devoirs d un acteur de pre mier plan Pr cis ment leur place au sein d une quipe est d embl e

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