Note aux acteurs concernés par la transparence du secteur extractif
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1. Avant le 31 Juillet 2010 Consultation sur le discussion paper Avril 2011 IASB met la norme son agenda PROCESSUS 2011 Consultation sur l exposure draft NORMATIF 2012 Ecriture de la norme DE L IASB 2013 D cision finale de l IASB 2013 Recommandations de l EFRAG 2014 D cision de la Commission europ enne TRANSPOSITION LEGISLATIVE et du Conseil europ en Pourquoi le projet de norme en l tat actuel n est pas suffisant Le reporting pays par pays n apporte la transparence n cessaire aux investisseurs administrations fiscales et soci t s civiles locales que lorsqu il est syst matique et complet Actuellement le discussion paper de l IASB contient des l ments qui pourrait an antir tout l int r t du reporting pays par pays non consid r ici comme obligatoire et syst matique Les limites du texte actuel en quelques points 86 24 une clause indique que le reporting pays par pays peut n tre appliqu que pour les pays dans lesquels la multinationale m ne des activit s d importance suffisante materiality l valuation de ce seuil d importance tant laiss e la discr tion de l entreprise Nous pensons qu un reporting pays par pays non exhaustif inappliqu pour certains pays d activit s n a que peu de sens et risque Pour plus d informations http revenuewatch org news news article china hong kong stock exchange require greater transparency de s2. Pourquoi la transparence du secteur extractif est port e de doigts IFRS 6 de IASB et les initiatives qui existent d j Le sujet de la transparence des entreprises devient un probl me infiniment plus aigu lorsque l on touche au domaine des industries extractives dans certains pays en d veloppement le pr judice r sultant de l opacit entourant l exploitation des richesses est ce point d sastreux que les ressources naturelles deviennent synonymes de mal diction Au Nig ria premier exportateur de p trole du continent africain le p trole aurait g n r 231 milliards de revenus entre 1970 et 1999 c est dire pas moins de 1 900 pour chaque homme femme et enfant du pays Sur la m me p riode les revenus r els par habitant des Nig rians sont pass s de 264 250 dollars Les revenus p troliers en 2006 repr sentaient 79 des recettes alors que le gouvernement nig rian ne connaitrait pas la quantit exacte de p trole extraite Bient t le principe du reporting pays par pays pourrait devenir la norme dans le secteur extractif suite au lobbying soutenu de diverses organisations dont la coalition mondiale Publiez Ce Que Vous Payez l IASB a entrepris un processus de r vision et d extension de la norme du secteur extractif dite IFRS 6 qui devrait aboutir courant 2013 Obtenir ces obligations de transparence par le biais de cette nouvelle norme comptable internationale IFRS6 permettrait de garanti
3. alisable Certaines donnent leur contribution totale fiscale par an dans la plupart des pays o elles sont implant es comme Newmont Rio Tinto ou Anglo American d autres donnent davantage d informations sur leurs activit s et production dans certains pays comme Talisman Energy et Statoil Des r gles boursi res exigent d j cette transparence une nouvelle exigence de transparence vient d tre act e en mai 2010 la bourse d Hong Kong demandant aux entreprises du secteur extractif qui y sont cot es de divulguer les paiements qu elles donnent aux Etats dans chaque pays de leur implantation Un projet de loi similaire est en passe d tre vot au Congr s am ricain pour les entreprises cot es en bourse le Energy Security through Transparency Act La consultation ouverte par l IASB jusqu au 31 juillet sur IFRS 6 est ainsi une opportunit saisir pour faire valoir la diversit des pr occupations des acteurs touch s par les industries extractives afin de mettre d finitivement la r vision de cette norme dans le programme de travail de l IASB pour les prochaines ann es avec une s rie de recommandations exigeantes des diff rentes parties prenantes d s le d but du processus qui est long L obtention d un reporting pays par pays approfondi et obligatoire pour la transparence du secteur extractif d pendra de ces contributions De l IFRS 6 par l IASB aux normes nationales ou communautaires
4. doit apporter sa contribution pour rappeler l int r t de cette nouvelle norme et mettre en garde l IASB sur les lacunes encore pr sentes dans le projet de norme pour l application du principe de reporting pays par pays Pour commenter le document rendez vous sur le site de l IASB avant le 31 juillet en suivant le mode d emploi indiqu sur le site http www iasb org Current Projects IASB Projects Extractive Activities Discussion Paper Comment Letter s Comment Letters htm Pour toute information n h sitez pas contacter Michel Roy ou Pierre Colmant Secours Catholique michel roy secours catholique org 01 45 49 75 67 Maylis Labusqui re Oxfam France mlabusquiere oxfamfrance ors 01 56 98 29 69 Jean Merckaert CCFD Terre Solidaire merckaert ccfd a550 fr 01 44 82 81 23 7 Cela remettrait facilement l ensemble des entreprises sur un pied d galit puisque le reporting boursier ou international prime sur les ventuelles clauses confidentielles qui lient les entreprises ou Etats de fa on contractuelle Comme le US Foreign Corrupt Practice Act ou le UK s new Bribery Act
5. investisseurs qui pour des raisons d thique ou pour assurer la stabilit de leur portefeuille veulent connaitre la situation r elle des entreprises dans lesquelles ils s engagent Le monde politique enfin s int resse de plus en plus pr s la question des normes comptables des multinationales et au principe du reporting pays par pays puisque la stabilit conomique globale ainsi que les quilibres budg taires des Etats travers le respect de l imp t en d pendent alors qu il reste totalement dessaisi de ce sujet par l institution priv e qui est en charge de l laboration de ces normes IASB L enjeu est en fait de pouvoir mettre un terme la d connexion de la cartographie comptable parfois fictive des entreprises et de la cartographie de leurs activit s r elles sur les lieux de cr ation de richesses L IASB r f rence presque mondiale des normes comptables Les normes comptables internationales IFRS sont labor es par l International Accounting Standards Board IASB une fois transpos es en droit national elles prennent effet dans 110 Etats dont les 27 de l Union europ enne Au del du processus de rapprochement entre les normes IFRS et leur quivalent am ricain pr vu avant fin 2011 une dynamique de convergence des normes comptables mondiales est en cours et devrait d s 2014 faire des IFRS la norme l gislative pour la Chine l Inde le Japon le Br sil la Cor e du Sud et le Canada
6. Publiez Ce gt Que Vous Payez Note aux acteurs concern s par la transparence du secteur extractif R alis e par la coalition Publiez Ce Que Vous Payez et la Plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires Juin 2010 La transparence des entreprises multinationales en particulier est un l ment n cessaire de la gouvernance conomique et financi re globale Le degr de transparence pose la question du degr de redevabilit des entreprises dans les pays o elles m nent leurs activit s avec une exigence de responsabilit trois volets indissociables responsabilit s sociale environnementale et fiscale Cette transparence est au centre des questions de d veloppement des pays du Sud et tout particuli rement des pays riches en ressources Le secteur extractif p trole gaz et minerais o le besoin de transparence est des plus criants pourrait ouvrir la br che d une plus grande transparence des entreprises avec des initiatives volontaires d entreprises de plus en plus nombreuses des r gulations boursi res in dites et peut tre une nouvelle norme comptable internationale L organisme qui d finit les normes comptables internationales l IASB m ne actuellement une consultation sur la pertinence d une nouvelle norme sp cifique au secteur extractif Des contributions de tous les acteurs concern s par ce projet de norme sont attendues avant le 31 juillet 2010 ce sont d elles que d pendront le niveau de transparence
7. exig dans cette norme qui s imposera dans les l gislations de plus de 110 pays d s 2014 Renforcer la transparence travers les normes comptables internationales Les normes comptables internationales actuelles qui d terminent notamment les informations contenues dans le rapport annuel des plus importantes entreprises n imposent pas aux multinationales qu elles communiquent sur leurs activit s dans chaque pays o elles op rent ces derni res se contentent donc de bilans consolid s souvent au niveau r gional Cette absence de transparence au niveau de chaque pays d implantation permet des multinationales d entretenir une opacit n faste pour de nombreux acteurs Dans beaucoup de pays il est difficile de conna tre le nombre exact de filiales d un groupe m re leur nom ainsi que leurs activit s travers le monde La transparence des entreprises par la pr sentation pays par pays de leurs activit s L opacit qui entoure les activit s des multinationales pourrait tre consid rablement r duite m me dans le secteur extractif si les entreprises multinationales communiquaient dans leur bilan annuel des informations cl s nom des filiales effectifs salari s chiffres d affaire b n fices et paiements des imp ts aux gouvernements sur leurs activit s dans chacun des pays d implantation L acc s de telles informations rendrait les multinationales plus redevables vis vis de leurs propres acti
8. m 5 Oxfam International Lever la mal diction des ressources Comment les pauvres peuvent et devraient profiter des revenues des industries extractives 2009 http www oxfam org fr policy lever malediction ressources L obtention de la nouvelle norme IFRS 6 constituerait une opportunit extraordinaire d introduire le reporting pays par pays dans le secteur d activit pr cis o le besoin de transparence est peut tre le plus criant La pression de la soci t civile a d j pay les activit s de lobby aupr s de l IASB voqu es plus haut ont d ores et d j permis l introduction du principe du reporting pays par pays dans le projet actuel de norme il faut s curiser cette avanc e en s assurant que les limites de la norme actuelle ne puissent pas remettre en cause le principe du reporting pays par pays comme c est le cas dans le texte actuel voir analyse ci dessous Une premi re consultation de tous est ouverte jusqu au 31 juillet investisseurs entreprises acteurs politiques ou encore ONG tous sont invit s contribuer sur le site internet de l IASB jusqu au 31 juillet pour exprimer leurs int r ts li s au projet de norme publi en avril par l IASB et ainsi garantir que l IASB le garde l agenda en avril 2011 Des entreprises du secteur pratiquent d j la transparence sur une base volontaire des entreprises montrent d j que cette transparence accrue est souhaitable et r
9. onnaires et salari s mais aussi aupr s des Etats dans lesquels elles sont implant es ainsi qu aupr s de ses clients et des soci t s civiles La mise en place de ce seuil de transparence d fendue par de nombreuses organisations de la soci t civile pr viendrait galement en partie les strat gies abusives d optimisation fiscale que peuvent mettre en place les maisons m re pour r duire leur charge fiscale en transf rant les b n fices dans des territoires moins fiscalis s La proposition de reporting pays par pays selon la Plateforme Paradis Fiscaux et Judiciaires http www oxfamfrance org IMG pdf reporting pays par pays position PFPFJ pdf Au premier rang de ces acteurs impact s par l opacit des multinationales les pays du Sud qui chaque ann e ATT a a 1 5 voient 600 800 milliards d euros s chapper de leurs conomies vers les paradis fiscaux A ce titre ce sujet est aussi central pour les organisations de solidarit internationale et notamment celles qui travaillent sur la Global Financial Integrity Flux financiers illicites en provenance des pays en d veloppement 2002 2006 2009 http www gefip org storage gfip non economist 20recent 20capital 20flight 20final 20french pdf responsabilit sociale environnementale et fiscale des entreprises sur les paradis fiscaux o encore sur la corruption Cette transparence comptable des entreprises importe galement aux
10. oumettre l entreprise des pressions internes de la part des filiales qui ne voudront pas communiquer sur leurs activit s gt pour viter toute ambig it ou possibilit de pressions la norme devrait pr ciser que les compagnies seront oblig es de publier un rapport dans CHAQUE pays o elles op rent e 86 37 une clause permet aux entreprises de s exempter elles m mes de publier des informations concernant certains pays o cela pourrait porter pr judice l entreprise Une telle possibilit d exemption am nerait faire porter sur les entreprises les plus transparentes la responsabilit de devoir justifier devant les gouvernements les plus opaques leurs raisons pour ne pas utiliser cette exemption gt pour prot ger les entreprises de pareilles pressions la norme comptable ne doit tol rer aucune r 7 exemption la publication e Le discussion paper ne d termine pas clairement les informations requises par le reporting pays par pays par d faut il d veloppe une approche la carte qui ne permet pas d obtenir la coh rence de l ensemble des informations coh rence n cessaire la compr hension dans diff rents r gimes politiques fiscaux et prudentiels des profils des op rations Dans son tat actuel l IASB ne recommande cette publication pays par pays que des volumes et r serves de production gt une batterie incompressible d informations est n cessaire pour permettre de com
11. prendre de mani re fiable la situation des entreprises les filiales et propri t s les r serves les volumes de production les co ts le chiffre d affaire li la production et les paiements aux gouvernements e Les paiements des entreprises aux gouvernements pr sentent des risques sp cifiques li s soit aux d tournements soit la mauvaise gestion Or le cout de production de l information concernant les diff rents paiements vers s aux gouvernements h tes est extr mement faible puisque qu elle existe d j dans la comptabilit individuelle de l entreprise et que des l gislations nationales anticorruptions obligent d ores et d j les entreprises tenir la disposition des autorit s comp tentes ces informations gt les exigences de divulgation pour chacun des pays doivent inclure les diff rents paiements vers s aux gouvernements et la d consolidation de ces informations dans les diff rentes cat gories d j normalis es par l Initiative pour la transparence des industries extractives ITIE Agir pour la transparence L IASB est particuli rement l coute de la parole des investisseurs qui doivent se manifester fortement dans ce processus de r vision et pousser pour un reporting pays par pays auquel ils ont tout int r t Mais la parole des acteurs et institution politiques des Commissions finance des parlements tout comme celle des organisations sp cialis es du secteur ou des ONG tout le monde
12. r une quit entre les diff rentes entreprises entre les plus vertueuses et les moins vertueuses gr ce l application des normes de l IASB dans plus de 110 pays Apr s que les Chefs d Etat fran ais et britannique aient missionn en juillet 2009 l OCDE d une tude sur la faisabilit du reporting pays par pays par les multinationales la Commission europ enne et les Ministres europ ens du d veloppement s ajoutent au Parlement Europ en pour soutenir ce m me principe http www consilium europa eu uedocs cms_data docs pressdata FR foraff 115146 pdf Par ailleurs l Ile de France premi re r gion d Europe en termes de PIB vient de voter une disposition demandant ses partenaires financiers de pr senter leurs activit s selon le principe du reporting pays par pays http www oxfamirance ore La plate forme paradis fiscaux et 711 D autres r gions ont d j annonc leur volont de mettre en place une pareille disposition L institution priv e en charge de l laboration des normes comptables au niveau international l International Accounting Standards Board est en effet compos e d anciens membres des grands cabinets d audit les Big Four et de repr sentants du milieu de l entreprise L IASB ne rend constitutionnellement aucun compte aux gouvernements lus 4 La carte compl te de l application des nors comptables de l IASB http www iasb org Use around the world Use around the world ht
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