Version française - Autorité de la concurrence
Contents
1. Le Conseil n a pas h sit imposer des montants de sanction importants notamment dans les secteurs des mobiles de la parfumerie et du BTP qui refl tent clairement une politique de dissuasion r fl chie Le succ s des proc dures n goci es Le programme de cl mence rencontre un cho tr s favorable et permet de lutter plus efficacement contre les cartels Les proc dures d engagements ont par ailleurs recueilli l int r t des entreprises particuli rement dans trois domaines la conciliation entre le droit de la propri t intellectuelle et le droit de la concurrence 5 l acc s au march notamment dans certains secteurs en voie de lib ralisation 2 la conciliation de la vente en ligne avec l organisation de la distribution sur un mode s lectif 006 Mi Fiche d identit ou Consell ce la concunmence E Date de naissance 1986 E Statut Autorit administrative ind pendante AAI qui agit au nom de l Etat E Sp cialit Veiller au bon fonctionnement des march s et r primer les pratiques anticoncurrentielles ententes et abus de position dominante E Champ de comp tence Intervention dans tous les secteurs conomiques BTP distribution nergie t l communications etc E Composition du coll ge 17 membres nomm s tous les 6 ans par d cret e huit membres ou anciens membres de juridictions administratives ou judiciaires Conseil d Etat Cour de cassatio2. L exclusivit Il appr ci e au cas par cas Les d cisions contenteuses en a cl mence en PR S DE 30 DEMANDES DE CL MENCE ONT T INTRODUITES DEPUIS 2002 LA CL MENCE UNE P E DE DAMOCLES QUI P SE SUR TOUS LES CARTELS Retrouvez sur le site internet du Conseil de la concurrence le texte int gral des d cisions et les communiqu s de presse www conseil concurrence fr 42 43 Les principaux champs du Consel Secteurs conomiques EDITION MEDIAS PRESSE Edition imprimerie et reproduction code INSEE 22 Activit s r cr atives culturelles et sportives code INSEE 92 BTP CONSTRUCTION Construction code Insee 45 Industrie du caoutchouc et du plastique code Insee 25 Fabrication d autres produits min raux non m talliques code Insee 26 Fabrication de machines et d quipements code Insee 29 Travail du bois et fabrication d articles en bois code Insee 20 Travail des m taux code Insee 28 DISTRIBUTION DETAIL ET GROS Commerce de d tail et r paration d articles domestiques code Insee 52 Commerce de gros code Insee 51 Nombre d avis et d cisions R f rences des avis et d cisions 06 D 01 NMPP Export Presse 06 D 14 Pool Presse 06 D 16 NMPP France Action Presse 06 D 18 publicit cin ma 06 D 23 Editions cartes g ographiques 06 D 29 GIE Les Ind pendants 06 D 39 Impression des Pyr n es 06 D 40 Audipresse 06 A
3. COMMERCE QUITABLE AGROALIMENTAIRE H TELLERIE LE CHAMP D ACTION DU 2 CONSEIL S TEND A TOUS LES SECTEURS N DE L CONOMIE DE MARCH o Fo 59 engagements la cl Saisi par le ministre de l conomie le Conseil a rendu un avis important sur l acquisition par le groupe Canal Plus du bouquet satelitaire TPS la nouvelle entit Canal France allant regrouper la totalit des deux bouquets satellitaires TPS et Canal Sat la cha ne Canal et les cha nes multi th matiques La fusion des deux bouquets satellites affectant les principaux march s de la t l vision payante sur le plan horizontal comme sur le plan vertical le Conseil a recommand d assujettir l op ration a un nombre important d engagements qu il a d taill s dans son avis Acquisition de TPS oar Canal Plus L op ration a t autoris e par le ministre le 15 septembre 2006 lequel a repris dans leur tr s grande majorit les engagements formul s par le Conseil Ces engagements sont destin s permettre e l acc s des concurrents au contenu limi tes de dur e des contrats restrictions en mati re d achat et de cession de droits e l acc s aux cha nes mise disposition de plusieurs cha nes sur le march e le maintien d une offre attractive pour les consommateurs reprise d une proportion minimale de cha ne ind pendantes maintien d une tarification uniforme possi bilit de r sili
4. devenue incontournable pour examiner les comporte ments anticoncurrentiels Prenons l exemple des abus de position dominante L analyse des autorit s de concur rence intervient de plus en plus au cas par cas et se recentre davantage sur les effets I ne s agit plus seule ment d appr cier la conformit des pratiques aux r gles de droit mais d valuer leur impact sur le bien tre des consommateurs Quels sont leurs effets court moyen et long terme sur les incitations des entreprises se faire concurrence investir et innover On peut observer la m me tendance en mati re d entente la rar faction des preuves mat rielles oblige souvent recourir au moins en partie des preuves intellectuelles pour tablir les pratiques Sur tous ces terrains les raisonnements voluent et s appuient davantage sur les concepts de la th orie conomique LILI LA dImension AFFRANCHIS DES FRONTI RES LES CARTELS SONT D SORMAIS SOUVENT TRANSNATIONAUX DEPUIS 2004 LES AUTORIT S DE CONCURRENCE DE CHAQUE ETAT MEMBRE DE L UNION EUROP ENNE CONSTITU ES EN R SEAU SE CONCERTENT ET S ASSISTENT POUR REP RER LES PRATIQUES ABUSIVES ET TRAQUER LES ENTENTES D UN PAYS A L AUTRE Se coordonner La force du r seau Depuis le 1 mai 2004 le Conseil de la concurrence travaille en r seau avec ses homologues europ ens Depuis cette date toutes les autorit s de concurrence europ ennes doivent en effet appliquer le
5. vu par les textes L entreprise qui ne respecterait pas ses engagements s expose a des sanctions p cuniaires a 19 Synth se dures den A la suite d une plainte d pos e par Canal 9 qui souhaitait int grer sa radio locale Chante France au sein du GIE les Ind pendants groupement commercialisant des espaces publicitaires le GIE s est engag modifier son r glement int rieur et l ensemble de ses documents afin de pr ciser les conditions d ligibilit et d adh sion d am liorer la lisibilit des proc dures d admission et d exclusion et de supprimer les p nalit s de sortie D D cision 06 D 29 du 6 octobre 2006 Vis e par une saisine du ministre de l conomie Audipresse s est engag e ne plus faire obstacle a l int gration des magazines gratuits son tude d audience et revoir son r glement concernant la condition relative l absence d interruption entre deux parutions D cision 06 D 40 du 20 d cembre 2006 mon L m nn Pour en savoir plus www conseil concurrence fr 20 21 pr venir MESUres Et W y ze yo i k kt 7 F 4 r n my Lever tobstace avant QUAND LE MARCH EST GRAVEMENT MENAC LA MESURE CONSERVATOIRE CONSTITUE UN REM DE IMM DIAT AVANT UN TRAITEMENT DE FOND INTERVENIR VITE PERMET DE RESTAURER DANS L URGENCE LES R GLES D UNE CONCURRENCE EFFECTIVE POUR VITER DES DOMMAGES IRR M DIABLES Lors
6. TI a an in tu 1 m ERSO Sri EAR ar LR 1 ka a Ea Certains d noncent les sanctions parfois spectaculaires prononc es contre les pratiques anticoncurrentielles Pour le Conseil de la concurrence il n est pas de s v rit excessive lorsqu il s agit de pr server le bien tre du consommateur Au rang des mesures dissuasives s ajoute d sormais la d nonciation des entreprises membres de cartels une voie suppl mentaire pour gagner le combat en faveur du choix de la qualit de service et du prix 36 37 Les sanctions 38 39 La proc dure de cl mence 40 43 Les d cisions 2006 ntentes lasons dangereuses QT D S QU UNE ENTENTE ENTRE PLUSIEURS ENTREPRISES FAUSSE LE JEU DE LA CONCURRENCE SUR UN MARCH C EST LA LIBERT DE CHOIX _ DU CONSOMMATEUR QUI EST ENTAM E POUR METTRE FIN CES PRATIQUES LE CONSEIL DE LA CONCURRENCE N H SITE PAS A INFLIGER AUX ENTREPRISES DES SANCTIONS DE PLUS EN PLUS LEV ES S entendre aux d pens des consommateurs Ententes abus de position dominante le consommateur est la premi re victime de ces pratiques Car lorsque les entreprises ne jouent pas le jeu elles cr ent un dommage important l conomie prix artificiellement lev attribution de march public fauss e march inaccessible ou restreint pour les concurrents De son c t en participant un cartel l entreprise fait souvent un pari D abord sur le montant de
7. ce cas de figure le Conseil de la concur rence applique alors directement le droit communau taire C est surtout le cas des entreprises exportatrices ou multinationales mais l tude de la jurisprudence montre que les infractions commises sur le territoire national ont aujourd hui de plus en plus souvent un impact sur le commerce entre Etats membres A votre sens ce r seau est il un succ s Oui incontestablement La coordination entre la Commission europ enne et chacune des autorit s de concurrence apporte une coh rence indispensable dans la pratique d cisionnelle en Europe Les contacts permanents qui sont nou s entre autorit s permettent par ailleurs un change d exp rience extr mement enrichissant et surtout la mise en place d une coop ration efficace et concr te sur le terrain ce qui est tr s novateur Par exemple le Conseil de la concurrence a particip aux c t s de l OFT une perquisition sur le territoire britannique d une entreprise suspect e de commettre des infractions ayant des effets sur le march francais S informer mutuellement L expertise des Comit s consultatifs Ces Comit s r unissent les repr sentants des autori t s nationales de concurrence avec les services de la Commission europ enne Les experts nationaux examinent certaines affaires ou questions relevant du droit communautaire de la concurrence et don nent leur avis sur les avant projets de d cision
8. de la Commission En 2006 la Commission a adopt une vingtaine de d cisions sanctionnant essentiellement des cartels de dimension communautaire voire inter nationale d cisions dont le Conseil de la concur rence a t inform et sur lesquelles il a formul des observations En amont de la sanction le Conseil dispose d instruments pour r soudre rapidement certains dysfonctionnemenis du march la proc dure d engagements et les mesures conservatoires en situation d urgence Deux outils de r gulation qui contribuent lib rer le jeu de la concurrence tout en respectant le temps conomique 18 21 Les proc dures d engagements 22 e 25 Les mesures conservatoires Les Changer les pratiques en bonne intelligence ENRAYER LES PRATIQUES ANTICONCURRENTIELLES PASSE AUSSI PAR L ADH SION DES ACTEURS DU MARCH LA PROC DURE D ENGAGEMENTS PERMET AUX ENTREPRISES DE RECTIFIER LE TIR EN MODIFIANT LEUR COMPORTEMENT AVANT D ENTRER DANS LA PHASE CONTENTIEUSE ET DE PROPOSER UNE SOLUTION PLUT T QUE DE RISQUER UNE VENTUELLE SANCTION En contrepartie d engagements pris par l entreprise le Conseil de la concurrence peut d cider de clore la proc dure sans statuer sur l existence d une infraction aux r gles de concurrence institu e par l ordonnance du 4 novembre 2004 cette proc dure permet d infl chir directement le comportement des acteurs du march tout en r tablissant rapidement une situation d
9. diffusion audiovisuelle 06 A 05 march s de gros terminaisons sms 06 A 10 liaisons lou es 06 A 11 Outremer Telecom 06 A 21 acc s large bande 06 D 11 Turbo Europe 06 D 19 commerce en gros de pi ces automobiles 06 D 22 bougies motocycles 06 D 26 Yamaha MBK 06 D 27 AD net Citro n 06 A 08 Usine lectricit Metz 06 A 12 comptabilit s par e GDF clients ligibles non ligibles 06 A 15 DNN gaz naturel 06 A 23 s paration comptable des activit s r gul es de Total Infrastructures Gaz France 06 D 32 g om tres experis 06 A 04 d tection v hicules vol s 06 A 22 Reims expo 06 A 19 projet de d cret gestion d l gu e des infrastructures ferroviaires 06 D 30 taxis marseillais 06 MC 03 desserte Corse 06 D 05 transports sanitaires 06 D 36 radiologues 06 MC 02 cr che Bouc Bel Air 441 45 Synth se Rapport annuel 2006 Le rapport annuel 2006 peut tre consult sur le site www conseil concurrence fr et command aupr s de la Documentation fran aise 29 quai Voltaire 75 344 Paris cedex 07 T l 01 40 15 70 00 fax 01 40 15 68 01 www ladocumentationfrancaise fr Conseil de la concurrence Service Communication 11 rue de l Echelle 5001 Paris T l OT 55 04 00 O0 www conseil concurrence fr Cr dit photos Conseil de la Concurrence TOMA Bruno L vy Getty Images Flying Colours Ltd Stockbyte Philippe Marchand Ryan McVa
10. etc confirm es Les arr ts cons cutifs aux recours prononc es e Arr ts de rejet d sistement form s contre des d cisions 2006 irrecevabilit ne sont pas encore tous connus e R formation partielle a la date de r daction du pr Le succ s des proc dures alternatives n A se Lu R formation partielle ou totale lo 3 3 tant toujours pendantes devant Annulation totale ou partielle la cour d appel 2002 2003 2004 2005 2006 Total recours examin s Un bilan qualitatif sur les 4 ann es pr c dentes montre cependant que Transaction Affaires pendantes Cl mence d cisions confirm es Engagements total recours examin s les d cisions du Conseil de la concurrence sont dans leur grande Avis de cl mence ie RE ki n d cision 02 MC 04 d cision 03 MC 02 d cisions 04 D 07 04 D 18 04 D 39 et 04 MC 02 manne gentimans par la cour Proc dures engag es publication des propositions d engagemenis d cisions 05 D 19 05 D 26 05 D 43 05 D 58 05 D 67 et 05 D 75 chiffres arr t s au 30 05 07 d appel de Paris 213 Synth se Rapport annuel 2006 Bruno Lasserre Pr sident du Conseil de la concurrence LI Le CONSOMM ateur oremier b n ficiaire de la politique de Concurrence CeNNEUMEOURS A ROU NELE BE ANC ION EK AL BE OO USRENCE ai ENB pe lRe TOWER ROUE A ANGLE BE M ENS POUR PENI EME AU CONGOMMAIEUR DE TIPER PRORT DE LECONOMIE DE MARCHE LE POINT AVEC BRUNO
11. i Synth se Rapport annuel 2006 pr venir SNCM 48H pour modifer son offre DANS LA COURSE POUR LA DESSERTE DE ai a a Ti DE LA CORSE LA SNCM TENUE 27 DE REDRESSER LE CAP F F OU J 1 a mn n cp Le Conseil a prononc des mesu p res conservatoires l encontre de la SNCM Deux concurrents l la Compagnie M ridionale de 5 Navigation et Corsica Ferries avaient saisi le Conseil dans RESTAURER DANS LURGENCE A a A A lanc par l office des transports LES R GLES DE CONCURRENCE de Corse a le CE yo e AVANT QUE LA SITUATION de la d l gation de service public pour la desserte de la NE DEVIENNE IRREVERSIBLE Corse depuis Marseille NMPP HOLC EBSO Saisi par les Messageries Lyonnaises de Presse et par Agora Diffusion le Conseil a demand titre conservatoire la suspen sion de l application d un nouveau protocole interprofessionnel susceptible d avoir des effets anticoncurrentiels Un avenant concernant un nouveau syst me de r mun ration des diffuseurs cumulait en effet plu sieurs crit res caract re fid lisant susceptibles d vincer les MLP unique messagerie concurrente Incit s par une r mun ration suppl mentaire les diffuseurs risquaient d tre tent s de valoriser cer tains titres venant des NMPP et de la SAEM TP au d triment des titres des autres messageries Le Conseil a par ailleurs soulign qu il tait possible de revalori
12. propos es par Pan Fish constituaient un rem de appropri Avis 06 A 20 du 20 octobre 2006 e SMS march de gros sur le march des terminaisons SMS le Conseil s est montr favorable une intervention ex ante de l ARCEP seule en mesure d exercer une pression concurrentielle sur les tarifs de d tail I a notamment recommand l ARCEP de veiller ce que les op rateurs mobiles r percutent les baisses de prix de terminaison SMS sur les prix de vente en gros de SMS factur s aux MVNO Avis 06 A 05 du 10 mars 2006 e Liaisons lou es le Conseil s est prononc sur l analyse des march s de gros et de d tail Avis 06 A 10 du 12 mai 2006 e Terminaison d appels sur les r seaux mobiles zone Antilles Guyane march de gros le Conseil a invit l ARCEP affiner son analyse de la situation concurrentielle sur le march de gros et de d tail Avis 06 A 11 du 20 juin 2006 Acc s large bande au niveau national internet haut d bit le Conseil s est d clar favorable la lev e de la r gulation ex ante de ce march compte tenu des volutions constat es sur les march s de gros du haut d bit et a par ailleurs appel de ses v ux la mise en place effective de la s paration comptable impos e France T l com Avis 06 A 21 du 17 novembre 2006 Pour en savoir plus WWww conseil concurrence fr a 3 D C C O T Q Q oi O a N a L
13. une mise en ligne pendant Un mois sur le site internet du Conseil afin de recueillir les observations des tiers int ress s Les engagements sont enfin discut s et n goci s en s ance avec le coll ge qui peut demander des am nagements ventuels 5 questions Anne Perrot Vice pr sidente du Conseil de la concurrence Quels enseignements tirer l issue des deux premi res ann es d application La proc dure d engagements concerne essentiellement les pratiques dites unilat rales Lorsqu un contrat est susceptible de verrouiller le march ou de restreindre la concurrence la formule des engagements est parti culi rement adapt e car la mesure correctrice en l occurrence la modification du contrat est cibl e et son ex cution facile v rifier Lorsque les pratiques sont r centes ou encore en cours les entreprises ont volontiers recours cette proc dure Pour appr cier les engagements le Conseil utilise trois crit res leur cr dibilit leur caract re v rifiable et leur aptitude r gler les probl mes de concurrence C est ce type de proc dure que le Conseil a choisi r cemment de mettre en uvre avec succ s pour faciliter la vente sur internet dans un certain nombre de secteurs comme la parapharmacie la bijouterie ou la Hi Fi haut de gamme Comment expliquer son succ s ll faut dire que cette approche tr s pragmatique g n re de part et d autre une conomie substan
14. vous consulter Dans le cas d une consultation obligatoire ne pas nous consulter alors qu un texte l impose exposerait le gou vernement voir le d cret annul par le Conseil d Etat Dans le cas d une consultation facultative le r le du Conseil est plut t pr ventif Lorsque la mise en uvre d une r forme comporte des risques pour la concurrence il est de l int r t d un gou vernement d anticiper les effets pro ou anticoncurrentiels de ce projet avant de d cider Le Conseil dispose t il d une ind pendance suffisante par rapport aux pouvoirs publics Le Conseil est une institution ind pendante Il agit au nom de l Etat mais ne rel ve pas de l autorit du gouvernement Ses d cisions sont soumises au seul contr le de la cour d appel de Paris Par cons quent son ind pendance vis vis du gouvernement o des entreprises est absolue Le Conseil n a d ailleurs pas h sit sanctionner des entreprises publiques Le Conseil peut il terme se transformer en autorit de r gulation L appellation d autorit de r gulation convient une partie de nos activit s seulement car contrairement aux autorit s de r gulation sectorielle nous accor dons la priorit la sanction En outre nos missions sont exclusivement d di es au fonctionnement concurrentiel des march s Nous n avons pas intervenir sur les attributions de licences ou l appro bation des prix par exemple Vos interventions ne
15. 02 Bertelsmann Clemval 06 A 13 Canal TPS 06 MC 01 MLP NMPP 06 D 02 enrob s bitumineux Ardennes 06 D 03 chauffagistes 06 D 07 BTP le de France logiciel Drapo 06 D 09 cartel des portes 06 D 08 Coll ge de l H rault 06 D 13 stade de Furiani 06 D 15 pose et entretien de chemins de fer 06 D 17 transport de b ton pr t l emploi 06 D 25 travaux de la cath drale de Rouen 06 D 33 march s de travaux publics de b timent en Auvergne 06 A 14 coffrets de branchement individuel basse tension 06 D 04 parfums 06 D 12 commodit s chimiques 06 D 24 Bijourama 06 D 28 Home Cinema 06 D 31 Heineken 06 D 37 cycles 06 A 07 commerce quitable 06 A 09 UEEFL Secteurs conomiques TELECOMS POSTES Postes et T l communications code INSEE 64 VEHICULES Commerce et r paration automobile code Insee 50 NERGIE Production et distribution d lectricit de gaz et de chaleur code Insee 40 SERVICES ET PROFESSIONS LIBERALES Services aux entreprises code Insee 74 TRANSPORTS Transports et services auxiliaires de transport codes Insee 60 63 SANTE ET ACTION SOCIALE Code Insee 85 dont 7 concernant des march s publics Nombre d avis et d cisions d intervention conomique Je la concurrence R f rences des avis et d cisions 06 D 10 Stock Com Bouygues T l com 06 D 20 renseignements t l phoniques 06 A 01 march s de gros de t l
16. D T a Q pan e ai D Q We Synth se la CONCUIMENCE au service au CONSOMMATeur 2 lt NSE SON SE VCE di 4 AN Concu Le rapport annuel 2006 peut tre consult sur le site www conseil concurrence fr et command aupr s de la Documentation fran aise 29 quai Voltaire 75 344 Paris cedex 07 T l 01 40 15 70 OO fax 01 40 15 68 01 www ladocumentationfrancaise fr Le pr sent document a pour seule vocation d informer le public des activit s du Conseil de la concurrence II ne saurait engager l institution quelque titre que ce soit Interview de Bruno Lasserre Pr sident du Conseil de la concurrence Une organisation dynamique La dimension europ enne venir Le Pr Les proc dures d engagements Les mesures conservatoires R guler L activit consultative Les avis 2006 Sanctionner Les sanctions La proc dure de cl mence Les d cisions 2006 en cniffres Les affaires en cours Nombre d affaires Nombre d affaires i en cours en cours 77 Mn manse A au 31 12 2005 Affaires nouvelles Affaires closes au 31 12 2006 d cisions d cisions au fond mesures conservatoires classements d sistements et 30 avis ont t rendus Affaires au fond 60 76 161 Mesures conservatoires 18 14 L activit en chiffres NESe Terme OAOA O 0 Avis 28 31 Mesures Total Avis conservatoires D cisions au fond 417 381 P la sixi me ann e co
17. Issuasion n gociation responsabilsation Jne bolte outils plane de ressources Assumez vous l image de gendarme que le Conseil a aupr s des entreprises C est vrai notre mode d intervention le plus courant reste la sanction I ne peut pas y avoir de politique de concurrence efficace sans un volet dissuasif cr dible et pleinement assum par l autorit de concurrence Avant de se livrer des comportements anticoncurrentiels les entre prises mesurent le gain conomique qu elles peuvent tirer de cette strat gie C est pourquoi il faut qu elles int grent un risque d amende lev e dans leur calcul conomique Toutefois c t de la sanction se d veloppent dans la bo te outils du Conseil des instruments alternatifs ou compl mentaires qui reposent sur la coop ration ou la n gociation avec les entreprises transaction engagements ou cl mence Ces instruments permettent d aller plus vite d tre plus efficace et d impliquer les entreprises dans les moyens de restaurer la concurrence e Stabiliser de mani re d finitive le stock d affaires autour de 165 par an tout en contribuant le rajeunir et acc l rer le traitement des cas e largir le champ de l intervention du Conseil y compris dans de nouveaux secteurs conomiques e Renforcer la lutte contre les cartels en s appuyant sur le succ s du programme de cl mence Le Conseil de la concurrence a publi en 2006 son programme de cl
18. LASSERRE PR SIDENT DU CONSEIL DE LA CONCURRENCE En quoi l action du Conseil de la concurrence est elle b n fique pour le consommateur Le propre de l conomie de march est de privil gier la concurrence et de faire en sorte que les consom mateurs soient gagnants aussi bien en prix qu en diversit de produits ou de services offerts Chaque fois que la concurrence fonctionne mal sur un march c est en d finitive le consommateur qui aujourd hui ou demain en paie le prix Selon vous les Francais adh rent ils la notion d conomie de march Oui et non c est l le paradoxe En tant que consommateur le Fran ais valorise la concurrence qu il per oit comme un instrument dont il peut tirer avantage Il fait jouer la comp tition entre entrepri ses o distributeurs pour obtenir le meilleur prix Mais ces r flexes de consommateur ne se transf rent pas toujours chez le Fran ais citoyen Lorsqu il s agit de d battre de l organisation conomique sa confiance dans l conomie de march reste fragile Faire jouer la concurrence est ce si simple pour le consommateur Vous avez raison ce n est pas toujours vident La concurrence demande au consommateur de passer davantage de temps s informer pour pou voir tre en mesure de faire des arbitrages perti nents Mais cette culture est l aujourd hui plus personne n h site mettre en concurrence les op rateurs internet haut d bit avant de s ab
19. a demande d autorit s administratives ind pendantes Il regarde notamment si une concurrence suffi sante subsiste sur le march pour faire contre poids la nouvelle entit constitu e et si d autres op rateurs sont susceptibles d entrer facilement sur le march concern En cas d atteinte identifi e la concurrence le Conseil propose des rem des d taill s qui peu vent prendre par exemple la forme de cession d activit s ou d entit s commerciales En 2006 le Conseil a rendu 30 AVIS qui se r partissent ainsi Avis la demande de juridictions Avis sur des op rations de concentration g n rales de concurrence Avis sur des projets de texte r glementant les prix Avis sur des questions Reine Glaude Mader Saussaye membre du coll ge et pr sidente de la Conf d ration de la consommation du logement et du cadre de vie CLCV En quoi les avis du Conseil sont ils essentiels pour les consommateurs Lorsqu une association saisit le Conseil l avis rendu lui permet d affiner son analyse de valider un point de vue et de s en pr valoir Nous sommes souvent en n gociation avec le monde professionnel et parfois confront s des positions divergentes L avis du Conseil fait autorit permet de trouver des solutions et d acc l rer la prise de d cision tout en vitant un contentieux ult rieur Votre association a t elle d j demand des avis au Conseil Oui
20. appliquer le nouveau plafond l gal et que la cl mence commence galement jouer un r le non n gligeable Quel est le r le des injonctions de publication L injonction de publier un r sum de la d cision dans la presse est un l ment de la sanction car elle impose l entreprise de faire conna tre lillic it de son comportement aux concurrents et au public Se soumettre cette obligation peut tre redout des entreprises soucieuses de leur image Elle sert galement avertir les entreprises du secteur et le public des effets de telles pratiques 36 ja Synth se Rapport annuel 2006 LA cl mence DEPUIS QU ELLE EST POSSIBLE EN FRANCE LA CL MENCE RENCONTRE MEMBRE D UN CARTEL D EN D NONCER SON EXISTENCE ET D CHAPPER La cl mence est une nouvelle proc dure introduite dans le Code du commerce par la loi NRE du 15 mai 2001 Elle offre l mmunit aux entreprises qui d noncent une entente laquelle elles ont particip et dont les autorit s n avaient pas connaissance auparavant L immunit la cl Cette immunit ne s obtient qu une fois la proc dure d clench e et une condition l entente doit tre inconnue des autorit s de concurrence avant la d nonciation A tout moment un participant peut sortir de l entente pour b n ficier de cette immunit L effet d instabilit tr s fort ainsi cr au sein des car tels permet d am liorer sensiblement la d tection des ententes mais joue
21. ateurs Le Conseil peut galement se saisir d office s il le juge n cessaire titre consultatif pour avis il doit obligatoirement tre consult par le Gouvernement sur les projets de textes r glementant les prix ou restreignant la concurrence De fa on plus g n rale il peut tre saisi par le Gouvernement ou le Parlement les collectivit s territo riales les f d rations professionnelles et les organisations syndicales ou de consommateurs sur toute question de concurrence En mati re de concentration le ministre de l conomie peut demander l avis du Conseil et la consulta tion est obligatoire si le ministre estime que l op ration porte atteinte la concurrence Un particulier ne peut pas saisir le Conseil Organisation du Conseil de la concurrence Membres non permanents Coll ge Vice Pr sidents Pr sident Philippe Nasse Fran oise Aubert Anne Perrot Bruno Lasserre E OOU DNI DIN ILT SERVICES D INSTRUCTION Service du Pr sident Affaires institutionnelles communautaires et internationales Rapporteur G n ral Thierry Dahan Fabien Zivy po Rapporteurs G n raux Service adjoints communication Ir ne Luc Ir ne Luc Nadine Mouy Virginie Guin Rapporteurs MM ou 20 novembre 2006 Martine Behar Touchais Jean Pierre Bidaud Christian Charri re Bournazel Emmanuel Combe Bruno Flichy Edmond Honorat Reine Claude Mader Saussaye Pierrette Pinot Be
22. aussi un r le pr ventif en dis suadant les ventuels cartellistes LEZ LA am F D ai ci men Succ s au d marrage Un cadre commun europ en Fin 2006 le R seau europ en de concurrence REC a adopt un programme mod le en mati re de cl mence Objectif faciliter le traitement des deman des parall les au sein de l Union europ enne et gommer les divergences entre les programmes nationaux des diff rents pays pour offrir une meil leure s curit juridique aux entreprises L entreprise qui demandera la cl mence recevra ainsi Un traitement identique de la part de toute autorit membre du REC Le Conseil de la concurrence a t la premi re autorit de concurrence nationale adapter son programme de cl mence au programme mod le le 17 avril 2007 Depuis son entr e en vigueur en 2002 cette proc dure rencontre un v ritable succ s Pr s de 30 demandes de cl mence ont ainsi t introduites et plus de 75 d entre elles ont fait l objet d un avis favorable du Conseil de la concurrence Des entreprises apparte nant des groupes anglo saxons mais aussi de plus en plus d entreprises fran aises ont sollicit le b n fice de cette proc dure souvent l occasion d un changement de direction ou d actionnariat les nouveaux tats majors refusant de couvrir des pratiques qu ils d savouent ou qui font peser un risque juridique l entreprise Pour en savoir plus consultez le comm
23. de la concurrence Mais le but d une autorit de concurrence n est pas pour autant de prot ger tout prix un concurrent qui ne serait pas efficace L une des vertus de la concurrence est au contraire de stimuler l efficacit des entreprises qui seront incit es baisser leurs co ts et restituer ces gains de productivit au consommateur sous forme de prix plus comp titifs d innovations ou d un largissement de la gamme propos e 4 i Synth se Rapport annuel 2006 Bruno Lasserre Pr sident du Conseil de la concumence La sauvegarde de l ordre public conomique en toute nd pendance Vos alter ego europ ens disposent ils de pouvoirs de sanction similaires aux v tres Toutes les autorit s de concurrence europ ennes disposent d un pouvoir de sanction assez proche du n tre Les modes de calcul des sanctions tendent se rapprocher m me si l application au cas par cas r v le parfois des divergences Le Conseil cet gard est l une des autorit s les plus actives en termes de nombre de d cisions et de montants Par ailleurs toutes les autorit s s accordent sur le r le essentiel de l advocacy c est dire la diffusion d une culture de concurrence aupr s des pouvoirs publics des entreprises et des consommateurs C est un leurre de penser qu on peut tre efficace a l international en tant prot g sur le territoire domestique Les pouvoirs publics sont ils vraiment oblig s de
24. e 10 jours contre 1 mois dans le cas d une d cision au fond e une lev e effective et imm diate des risques d une situation anticoncurrentielle avant que ses effets ne deviennent irr versibles ir parable 4 questions a Philippe Nasse Vice pr sident du Conseil de la concurrence Le Conseil de la concurrence est une des seules autorit s de concurrence en Europe a pouvoir prononcer des mesures d urgence Pourquoi Le l gislateur l a voulu ainsi car c est un moyen tr s efficace pour agir sur les entreprises et les march s Pour traiter une affaire contentieuse les d lais sont longs La recherche des preuves ainsi que les pro c dures respectant le principe du contradictoire et les droits de la d fense sont complexes une enqu te de concurrence prend environ une ann e l instruction une autre Or le temps conomique est beaucoup plus rapide que le temps juridique Les mesures conservatoires sont un moyen de r concilier les deux quand il y a urgence Pourquoi le Conseil en prononce t il si peu Cela d pend d abord des saisissants en 2006 par exemple nous l avons t a quinze reprises Ceci dit les entreprises connaissent le caract re exceptionnel des mesures conservatoires et op rent de leur c t d elles m mes une certaine s lection En outre nous ne donnons pas toujours une suite favorable ces demandes car les textes pr voient que les mesures de ce type doivent tre strictement li
25. e concurrence satisfaisante Un gain de temps de part et d autre La condition requise l entreprise doit prendre des engagements substantiels cr dibles et v rifiables qui r pondent aux pr occupations de concur rence du Conseil Si c est le cas ce dernier peut accepter les engagements qui deviennent alors obligatoires Cette proc dure de droit n goci permet le r glement rapide du probl me g n re une conomie de temps et de ressources aussi bien pour le Conseil de la concurrence que pour l entreprise concern e Les engagements pour certaines pratiques uniquement La proc dure des engagements est appropri e pour r soudre des dysfonctionnements issus du comportement unilat ral d une entreprise ou de certaines restrictions verticales Elle est exclue dans les cas d ententes horizonta les cartels pour lesquels la seule r ponse reste la sanction De la plainte l engagement un parcours balise Le Conseil est d abord saisi d une plainte l encontre d une entreprise mais il peut galement se saisir lui m me Un rapporteur est d sign pour instruire le cas il r alise une valuation pr liminaire de la situation qu il adresse l entreprise Avant la notification ventuelle des griefs l entreprise peut alors demander le b n fice de la proc dure d engagements et proposer des modifications de comportement e Ces propositions d engagements sont soumises un test de march par le biais d
26. eil a ordonn l association Bouc Choux g rante de cr ches de la commune de suspendre l application d un avenant au contrat de travail de 33 de ses salari s dans un contexte d appel d offres public o plusieurs autres soci t s pouvaient pr tendre reprendre la gestion des cr ches de la commune Cet avenant pr voyait que chaque salari recevrait une somme forfaitaire de 100 000 si l effectif du futur employeur tait amen d passer 60 personnes Un VerroU de trop Le Conseil a estim que cet avenant rigeait une barri re l entr e sur le march dissuadant les concurrents de Bouc Choux de tenter d y entrer en jouant sur l obligation l gale pour un nouvel employeur de reprendre tous les contrats de travail de l employeur pr c dent cette clause faisait peser un co t suppl mentaire discriminatoire sur un ventuel successeur de Bouc Choux En suspendant l application de cet avenant cette mesure conservatoire a permis d viter une distorsion de concurrence pendant l appel d offres D cision 06 MC 02 du 27 juin 2006 N Ta Wi 1 Pour en savoir plus www conseil concurrence fr Mi E LI Ausculter un march la loupe prendre du recul pour examiner un projet de loi avant qu il ne soit vot anticiper les effets des concentrations telles sont les missions consultatives permettant au Conseil de la concurrence de s assurer que l laboration du paysage conomique respecte la libert concurrent
27. er le contrat D Avis 06 A 13 du 13 juillet 2006 LES avis en Avis rendus l Arcep qu oaqguet t l coms D m ler le paquet e a a O Dans le cadre de l analyse des march s pr vue par le Code des postes et communications lectroniques en vue de la transposition du paquet t l coms le Conseil a rendu une s rie d avis l autorit de r gulation sectorielle ARCEP Diffusion audiovisuelle march de gros consid rant la situation privil gi e de TDF par rapport aux autres diffuseurs le Conseil s est d clar favorable la pro position de l ARCEP visant soumettre TDF une obli gation de s paration comptable entre d une part ses activit s TV analogique TNT et d autre part ses autres activit s de diffusion Avis 06 A 01 du 18 janvier 2006 CD gu saumon La solution cossaise Sur le march du saumon Atlantique d levage le Conseil de la concurrence a t consult sur l acquisition de la soci t Marine Harvest NV par la soci t Pan Fish ASA Bien que l op ration ne cr e pas de position dominante le Conseil a relev certains risques du fait de la modification de l quilibre concurrentiel L acquisition de Marine Harvest par Pan Fish g n rait en effet un cumul des parts de march sur les origines cosse et Irlande et comportait un risque d aug mentation du prix du saumon en provenance d cosse Le Conseil a estim que les cessions de fermes cossaises
28. es la plupart mane de filiales de grands grou pes europ ens ou am ricains Les Am ricains ont une culture de la transaction beaucoup plus forte et une capacit assumer moralement la d noncia tion Ceci dit la culture volue rapidement en France et nous constatons aujourd hui que les conseils juridiques ont compris tout l int r t d une telle proc dure pour leurs clients Le Conseil en octroyant l immunit aux entreprises d latrices n est pas sur le terrain de la morale ou du repentir mais se place dans une logique pure ment conomique rappelons quand m me que les cartels sont extr mement n fastes pour l conomie et les consommateurs La cl mence repr sente un moyen tr s efficace de les d manteler et pratique ment toutes les autorit s de concurrence se sont aujourd hui dot es d un programme de ce type Que se passe t il quand l entreprise qui contacte le Conseil de la concurrence n est pas la premi re a le faire Elle a beaucoup perdu car elle paie de toute fa on une amende Au mieux sa r duction n est que de 50 et peut tre moins Le syst me r compense le fait d ar river premier puis l apport de preuves suppl mentai res mais c est naturellement toujours plus difficile d en trouver de nouvelles O en est l harmonisation du programme de cl mence au plan europ en Elle est aujourd hui achev e avec l adoption d un pro gramme cadre commun Cette harmonisation avait p
29. ielle 28 29 L activit consultative 30 33 Les avis 2006 _acivi consultate PUBLICS AU SUJET DE QUESTIONS PLUS G N RALES DE CONCURRENCE D OP RATIONS DE CONCENTRATION ENVISAG ES PAR DES ENTREPRISES LES SOLUTIONS LES PLUS RESPECTUEUSES DE LA CONCURRENCE DANS LES AVIS QU IL EST CONDUIT ADOPTER AU SUJET DE PROJETS DE Obligatoirement consult par le Gouvernement sur les projets de textes r glementant les prix ou restrei gnant la concurrence le Conseil peut galement tre saisi sur toute question g n rale de concurrence par diff rentes institutions comme les r gulateurs sectoriels et par des organisations comme les f d rations professionnelles o les associations de consommateurs TEXTE PR PAR S PAR LES POUVOIRS QUI LUI SONT SOUMISES OU LE CONSEIL S ATTACHE A PROPOSER Donnez nous votre avis en 2006 Le cas particulier des concentrations Lorsque le ministre de l conomie estime qu une op ration de concentration justifie compte tenu des risques d atteinte la concurrence qu elle comporte un examen plus approfondi phase 2 il consulte le Conseil de la concurrence qui dispose d un d lai de 3 mois pour rendre son avis Fort de son expertise celui ci proc de alors un bilan concurrentiel approfondi et value les ventuels effets restrictifs de l op ration Avis sur des projets de texte r glementaire instituant un r gime nouveau 7 Avis de cl mence Avis l
30. il contre les ententes et abus de position dominante d pend en grande partie du niveau des sanctions qu il pro nonce Le Conseil motive sa d cision en s appuyant sur plu sieurs crit res Un cartel entre des entreprises d envergure est sanctionn plus s v rement qu une entente ponctuelle entre un fournisseur et son r seau de distribution Le dommage l conomie est valu en fonction du march affect de l am pleur des variations de prix et des quantit s impu tables aux pratiques ainsi que de la dur e des pra tiques La sanction tient compte galement de la dimension de l entreprise de son r le dans les pratiques et depuis peu de la r it ration des faits L application de ces crit res donne aux entreprises la mesure de la sanction et les claire sur les moyens de pr ve nir de nouveaux comportements illicites Les march s publics sont souvent concern s par les pratiques d entente Le Conseil est il assez s v re ll est vrai que le Conseil examine malheureusement chaque ann e des affaires concernant l attribution de march s publics On peut citer pour m moire l affaire du Pont de Normandie celle de la construc tion de la route des estuaires et plus r cemment celle des travaux publics d le de France ou celle des lyc es d le de France Que les entreprises se le disent la tendance l alourdissement des sanctions est in luctable d autant que nous allons progressi vement tre amen s
31. ion 06 D 03 du 9 mars 2006 Un parfum de connivence Le Conseil a sanctionn 13 soci t s exploitant des marques de parfums et de cosm tiques pour entente verticale avec leurs distributeurs dont les trois cha es de distribution Marionnaud Nocib et J S phora pour un montant total de 45 4 ME Chaque fournisseur fixait ses distributeurs le prix public indicatif et le taux de remise maximum dans le but d uniformiser les prix vers le haut supprimant ainsi toute possibilit pour le consom mateur de faire jouer la concurrence Ces ententes DANS LE DOMAINE DE LA DISTRIBUTION 3 Jn se sont accompagn es d une police des prix sous DE D TAIL LE CONSOMMATEUR DOIT PA A E ie POUVOIR FAIRE JOUER LA CONCURRENCE D cision 06 D 04 du 13 mars 2006 LI Furiani Surco t dans les tribunes Tours de tables dans le BTP Dans le cadre de l affaire Drapo logiciel utilis pour se partager les march s le Conseil a condamn 34 entreprises de BTP pour entente g n ralis e sur les march s publics d le de France les sanctionnant hau teur de 48 ME Les entreprises sanctionn es organi saient des tours de tables destin s se r partir les mar ch s par d partements par projet Eole Meteor par ma tres d ouvrage notamment SNCF RATP ou encore par nature de travaux Saisi par le ministre de l conomie le Conseil de la concurrence a sanctionn
32. ion pl ni re doit comprendre au moins huit membres et les autres formations trois 17 membres nomm s pour 6 ans e Bruno LASSERRE Conseiller d Etat Pr sident 1 e Philippe NASSE Conseiller maitre honoraire la Cour des comptes Vice pr sident 2 Fran oise AUBERT Conseiller honoraire la Cour de casssation Vice pr sidente 3 Anne PERROT Professeur de sciences conomiques l universit de Paris l Vice pr sidente 4 Marie Madeleine RENARD PAYEN Conseiller la Cour de cassation 5 Bernard PIOT Vice pr sident honoraire du Tribunal de commerce de Paris 6 Edmond HONORAT Conseiller d Etat 7 Pierrette PINOT Conseiller la Cour de cassation 8 Martine BEHAR TOUCHAIS Professeur de droit l universit de Paris V 9 Reine Claude MADER SAUSSAYE Pr sidente de la Conf d ration de la consommation du logement et du cadre de vie 10 Emmanuel COMBE Professeur de gestion l Universit de Paris l Professeur affili l ESCP EAP 11 Jean Pierre BIDAUD Pr sident honoraire de la Chambre de m tiers de la Haute Vienne 12 Bruno FLICHY Ancien Pr sident Directeur G n ral du Cr dit du Nord 13 Jacques RIPOTOT Pr sident de Francap distribution 14 Christian CHARRIERE BOURNAZEL avocat la cour 15 Carol XUEREF Directrice des affaires juridiques et du d veloppement de la soci t Essilor International SA 16 Bruno Lasserre Pr sident du Conseil de la concurrence D
33. la sanction et ensuite sur la probabilit d tre d couverte Pour qu elle soit efficace la dissuasion doit donc s appuyer sur une politique de sanc tion cr dible et sur une d tection renforc e La tendance de fond une s v rit accrue La loi NRE du 15 mai 2001 a consid rablement relev le plafond des sanctions que le Conseil de la concurrence peut prononcer D sormais la sanction peut en th orie atteindre 10 du chiffre d affaires mondial du groupe de Pour fixer le montant de la sanction le Conseil tient compte de plusieurs crit res e La gravit des faits e L importance du dommage l conomie l entreprise en cause contre auparavant 5 du chiffre d affaires national de l entreprise une fa on efficace de neutraliser les tactiques de contournement filialisation transferts d activit etc e La situation de l entreprise e L ventuelle r it ration des pratiques reproch es D velopper une culture de concurrence Le Conseil de la concurrence communique de plus en plus souvent aupr s de la presse Son objectif Faire conna tre ses d cisions pour diffuser une culture de la concurrence et expliquer le sens de son action aux entreprises et aux consommateurs 3 questions Francoise Aubert Vice pr sidente du Conseil de la concurrence Pourquoi la sanction tient elle un r le aussi essentiel dans la politique du Conseil de la concurrence L efficacit du combat men par le Conse
34. lusieurs objectifs tout d abord viter qu une entreprise fasse son march en choisissant l autorit qui aura le programme le plus favorable Ensuite garantir une certaine s curit juridique aux entreprises en veillant l homog n it des cas trait s Enfin permettre une simplification des d marches notamment par l instauration d un quivalent de guichet unique lorsqu on d nonce un cartel dans un pays on peut d sormais se contenter de d poser une demande sommaire qui d crit les pratiques le secteur et les entreprises concern es Celle ci pr empte en quelque sorte une position et le rang d arriv e Pour tre premier dans chaque pays il suffit d envoyer cette m me fiche chacune des autorit s sans avoir besoin de lancer 27 proc dures sanctionner Distribution Chasse AUX ACCOrdS anIcCOoNncUurentels Coup de chaud sur l quipement sanitaire Le Conseil a sanctionn 69 entreprises sp cialis es dans le n goce et la fabri cation d appareils de chauffage et quipement sanitaire et 7 f d rations professionnelles pour une s rie d ententes entre 1993 et 1998 dont le but l tait d vincer les grandes surfaces de bricolage et les coop ratives d instal lateurs Au terme d un dossier notifiant 16 griefs diff rents 137 entreprises le Conseil a prononc des sanctions comprises entre 400 et 7 500 000 selon la contribution de chacune aux pratiques anticoncurrentielles D cis
35. mence Cette proc dure n est elle pas moralement choquante la diff rence d autres autorit s europ ennes qui ont pris elles m mes l initiative de leur programme de cl mence en France le choix vient du l gislateur et a fait l objet d un d bat d mocratique devant le Parlement En faisant ce choix le l gislateur se situe sur un terrain purement conomique Il faut comprendre qu un cartel est destructeur de valeur pour l conomie pour la concurrence et pour le consommateur Si pour d tecter puis d manteler un cartel il faut renoncer sanctionner parmi toutes les entreprises du cartel celle qui le d nonce ce prix m rite largement d tre pay car le fonctionnement plus concurrentiel du march constitue une contrepartie significative Des secteurs de plus en plus vari s Le Conseil confirme sa vocation tr s g n rale intervenir dans tous les domaines conomiques En 2006 de nouveaux secteurs sont apparus en force dans l activit du Conseil D cisions dans le temps conomique Avec un stock d affaires ramen 180 dossiers le Conseil s est fix pour priorit de rendre ses d cisions dans des d lais compatibles avec le temps conomique de l nergie l dition et m dias presse la distribution de d tail ou de gros mais aussi le secteur e Utiliser la nouvelle architecture interne du Conseil et notamment ses services transversaux comme gage d une plus grande efficacit
36. mit es ce qui est n cessaire pour faire face l urgence N y a t il pas parfois des tentatives d instrumentalisation de la part des entreprises Cela peut arriver mais c est au Conseil de faire preuve de discernement et de sagesse Si toute entreprise a le droit de nous saisir seul le Conseil d cide de l opportunit de prononcer des mesu res conservatoires et en d finit la teneur S il n y a pas d atteinte grave et imm diate notamment au march nous rejetons la demande II faut bien com prendre que le r le du Conseil n est pas de d fendre une entreprise concurrente contre d autres mais de faire r gner une r gle du jeu quitable sur le march Les mesures conservatoires peuvent elles contribuer a structurer le march C est effectivement ce qui s est produit sur le march des t l coms Lors du d marrage de l Internet haut d bit France T l com disposait d un avantage tech nique li la d tention des infrastructures en tant qu op rateur historique Saisi par des concurrents d sireux de d velopper leurs propres offres le Conseil a prononc plusieurs reprises des mesures conser vatoires estimant que les solutions et tarifs de gros propos s par France T l com ne laissaient pas un espace conomique suffisant ses concurrents pour se d velopper Ces diff rentes mesures ont contribu l ouverture compl te du march et favoris l mer gence de nombreux autres op rateurs 22
37. n Cour des comptes triounaux de commerce e quatre personnalit s choisies en raison de leur comp tence en conomie concurrence ou consommation e cinq sp cialistes du monde de l entreprise production distribution artisanat services et professions lib rales Le pr sident et les trois Vice pr sidents exercent leurs fonctions titre permanent H Pouvoirs Prononcer des mesures d urgence des injonctions infliger des sanctions p cuniaires n gocier des engagements et accorder la cl mence certaines entreprises repentantes Enfin rendre des avis sur diverses questions de concurrence et sur certaines op rations de concentration B Signe particulier Son ind pendance son organisation coll giale la stricte s paration des instances d instruction et de d cision Jne organis ation Cr il y a plus de 20 ans pour accompagner le processus de lib ralisation des prix le Conseil de la concurrence joue un r le de garde fou en veillant au bon fonctionnement des march s et en r pri mant les pratiques anticoncurrentielles des entrepri ses Il a vocation intervenir dans tous les secteurs conomiques pr servant ainsi les int r ts du consommateur Depuis 2007 trois nouveaux services viennent com pl ter la panoplie de moyens destin s assurer la mission de r gulateur du Conseil Le service du pr sident Il aide le pr sident remplir son r le de porte parole aupr s des pouvoirs public
38. ns cutive 335 le stock d affaires en cours baisse sensiblement et se situe d sormais tr s nettement au dessous de la barre des 200 affaires que le Conseil avait franchie en 2005 Classements d sistements Sur longue p riode l indicateur de 34 stock volue la baisse suivant l his togramme ci contre 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Les Sanctions 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Nombre d entreprises n 71 ou organismes sanctionn s Montant des sanctions M 189 1 a l Recours aupres de Ia cour L es d cisions du Conseil de la I concurrence sont notifi es aux dont 174 4 millions d euros inflig s dans le secteur du cr dit immobilier d q ppel de Pa ris parties en cause et au ministre dont 534 millions d euros inflig s dans le secteur de la t l phonie mobile charg de l conomie qui peuvent dans un d lai d un 2002 2003 2004 2005 2006 mois introduire Un recours en annulation ou en r formation 27 19 23 28 15 devant la cour d appel de Paris Ces derni res ann es le montant des Le Conseil de la concurrence est inter sanctions prononc es par le Conseil de venu dans tous les secteurs de l cono la concurrence n a cess de cro tre les mie BTP distribution m dias t l com Nombre de recours ann es 2000 et 2005 tant atypiques munications industrie pharmaceutique de Nombre de d cisions 2 2 compte tenu des sanctions exceptionnelles agriculture
39. onner ou les compagnies a riennes avant de voyager a Deux d cisions ou avis embl matiques pour le consommateur en 2006 La sanction des fabricants et distributeurs de parfums et cosm tiques En imposant un prix de vente au d tail leurs distributeurs les fabricants ont priv le consommateur de la possibilit de faire jouer la concurrence en mati re de prix entre les diff rents points de vente La d fense de l image de la marque ne pouvait en aucun cas justifier des restrictions au principe de libre fixation des prix c est pourquoi les sanctions se sont lev es pr s de 45 millions d euros L avis favorable du Conseil concernant l action collective des consommateurs L action collective fait du consommateur un v ritable alli des autorit s publiques dans leur lutte contre les pratiques anticoncurrentielles car elle contribue renforcer la dissuasion et l efficacit de leur action Elle permet par ailleurs de r quilibrer le rapport de force entre des entreprises puissantes et le consommateur par nature isol Certains reprochent au Conseil d accorder plus d importance a la protection du consommateur qu a celle du concurrent Qu en est il la diff rence des r gulateurs sectoriels notre r le n est pas de cr er le paysage concurrentiel mais de faire en sorte que la concurrence fonctionne L importance la diversit le nombre des offreurs t moignent bien s r de la vitalit
40. plusieurs reprises Lorsque des collectivit s locales ont d cid d instituer le paiement des horo dateurs par une carte sp ciale dit e par la ville nous avons saisi le Conseil en faisant valoir que le consommateur perdrait sa libert de choix de r glement et serait de plus contraint d investir 20 ou 30 dans une carte d di e Tout en tenant compte du probl me du pillage de ces appareils le Conseil a rendu un avis nuanc demandant notamment quil soit possible de r gler avec plusieurs types de cartes afin que le consommateur ne soit pas captif Pris en compte par les profes sionnels qui ont adopt des mesures pr cises cet avis a largement contribu clairer le d bat en proposant des solutions concr tes tout en tenant compte des contraintes de la r alit L avis du Conseil peut il avoir une incidence au niveau europ en Lorsque nous avons r clam aux professionnels de la banque un service universel bancaire pour les plus d munis les banques r sistaient en objectant que son instauration contreviendrait aux r gles de concurrence Nous avons donc saisi le Conseil qui s est prononc en faveur du service universel mais sans nous suivre enti rement sur la question des prix Les groupements de consommateurs europ ens qui nous avons transmis l avis ont pu s en pr valoir leur tour dans leur pays id UNE INITIATIVE QUI CONTRIBUE A R QUILIBRER UN RAPPORT DE FORCE Les avis en
41. que le Conseil est saisi d un comportement qui pourrait tre anticoncurrentiel et estime qu il existe un risque d atteinte grave et imm diate au march il peut prononcer des mesures conservatoires mesures d urgence prises titre provisoire en attendant qu il puisse trancher sur le fond Agir plus vite plus en amont Pour cela il faut que la pratique en cause entraine une atteinte grave et imm diate aux entreprises saisissantes au secteur concern o encore au consommateur Les mesures conserva toires peuvent prendre diff rentes formes pour s adapter au cas d esp ce Elles peuvent ordon ner la cessation d un comportement ou au contraire imposer l entreprise d agir dans tel ou tel sens pour r tablir Ia concurrence par exemple supprimer une clause d un contrat modifier des dispositions statutaires etc En 2006 sur quinze saisines d pos es trois mesures conservatoires ont t finalement accord es NMPP cr ches transport maritime Dans trois autres cas les entreprises ont propos des engagements qui ont permis dans des d lais rapides d obtenir le r sultat recherch En rythme avec le temps conomique Utile plusieurs titres la mesure conservatoire permet e une action efficace pertinente et rapide En rendant des d cisions g n ralement dans les trois mois qui suivent la saisine le Conseil de la concurrence intervient en temps utile Le d lai pour un recours devant la cour d appel est d
42. risquent elles pas d affaiblir nos entreprises nationales Bien au contraire Pour pouvoir r ussir les entreprises ont besoin d un climat comp titif chez elles C est un leurre de penser qu on peut tre efficace l interna tional en tant prot g sur le territoire domestique Le fait d tre stimul es sur leur propre terrain incite les entreprises innover d velopper la R amp D imaginer de nouvelles gammes de produits autant d initiatives qui les favorisent dans leur strat gie internationale AVOCAT ET P DAGOGUE DE LA CONCURRENCE D velopper une p dagogie de la concurrence consiste expliquer concr tement aux entreprises et aux consommateurs les gains qu ils peuvent retirer d un fonctionnement plus concurrentiel du march Il entre aussi dans le r le du Conseil d tre inlassablement l avocat de la concurrence de faire comprendre que davantage de concurrence est le gage d une conomie plus efficace au service de tous Le coll ge en 2006 Le Conseil de la concurrence comprend dix sept membres Ils sont nomm s par d cret sur proposition du ministre charg de l conomie pour une dur e de six ans Ils ne sont pas r vocables sauf dans les cas strictement d finis aux articles L 461 1 et L 461 2 du Code de commerce Institution coll giale le Conseil peut si ger en formation pl ni re en section ou en commission permanente Pour d lib rer valablement la format
43. rnard Piot Marie Madeleine Renard Payen Jacques Ripotot Carol Xueref 2 Les services d instruction sont plac s sous l autorit fonctionnnelle du rapporteur g n ral Jean Marc Belorgey Service conomique Chef conomiste Philippe Chon Ki ATA LE LL IIT Service juridique JTA SERVICES D APPUI Secr taire G n rale Isabelle S vajols Proc dure Thierry Poncelet Ressources humaines Jocelyne Gaumet Documentation Anne Parihuisot Budget et affaires g n rales Thomas Pham Van Informatique Patrick Greninger M EAUX GUN MM URI 2 questions Philippe Chon chef conomiste du Conseil de la concurrence Un service conomique au sein du Conseil pour quoi faire Ph Chon Sa cr ation s inscrit dans un mouvement g n ral des autorit s europ ennes de concurrence de renforcement de leur expertise conomique Les affaires sont de plus en plus complexes et les juridictions de contr le imposent des standards plus exigeants De leur c t les entreprises participent cette volution en soumettant souvent des tudes conomiques dans les proc dures contentieuses L une des fonctions du service est de faciliter notamment le dialogue avec les conomistes des diff rentes parties et d am liorer ainsi la qualit du d bat contradictoire Le droit de la concurrence est il en train d voluer Ph Chon L analyse conomique est effectivement
44. s fran ais des institutions europ ennes et internatio nales et des autres autorit s de concurrence pour tout sujet ne relevant pas de l instruction des affaires en cours De fa on g n rale il travaille la d finition des positions institutionnelles du Conseil et conduit pour son compte les n gociations au sein du r seau europ en de concurrence EN VEILLANT AU LIBRE JEU DU MARCH LE CONSEIL DE LA CONCURRENCE VISE D FENDRE LE CONSOMMATEUR CONTRE LES PRATIQUES ANTICONCURRENTIELLES POUR CELA LES DIX SEPT MEMBRES DU COLL GE GARDIENS DES R GLES DE LA CONCURRENCE S ATTELLENT DISCIPLINER LE PAYSAGE COUTE QUE CO TE l 326 10 3850 8013 Le service juridique C est gr ce lui que le Conseil peut jouer pleinement son r le au sein du r seau euro p en V ritable sentinelle il v rifie la coh rence des raisonnements et leur conformit la jurisprudence pour garantir une meilleure s curit juridique aux d cisions du Conseil Il rep re recoupe harmonise assurant une veille par rapport aux jurisprudences com munautaire et nationale et aux pratiques de ses homologues europ ens Par ailleurs il pr pare les observations que le Conseil produit devant la cour d appel en cas de contentieux Le service conomique Mi guide mi strat ge il apporte une expertise aux services d instruction en les conseillant sur la strat gie suivre et sur la solidit des raisonnements et des r ponses conomiq
45. s r gles communautaires aux pratiques de concurrence lorsque celles ci sont susceptibles d affecter le commerce entre Etats membres Une coordination est ainsi vite apparue indispensable pour assurer le bon fonctionnement de ce syst me d centralis En d but de proc dure les autorit s doivent s informer mutuellement des cas qu elles ont en porte feuille Avant la prise de d cision s instaure un dialogue avec la Commission afin de s assurer de la coh rence d ensemble du syst me La France k 1 contributeur du reseau Nombre de cas mis sur le r seau ECN European Competition Network de mai 2004 mars 2007 e 111 pour la France e 74 pour l Allemagne e 51 pour les Pays Bas e 44 pour la Hongrie e 40 pour le Royaume Uni source Commission europ enne S entraider L atout coop ration Le r seau n est pas seulement un lieu de coordina tion il est galement un important outil de coop ration entre les autorit s du r seau Cette coop ra tion peut prendre la forme d une assistance en mati re d enqu te ou bien consister en des chan ges d informations Une autorit d un pays membre peut ainsi enqu ter pour le compte d une autre changer des informations y compris confiden tielles et les utiliser comme moyens de preuve dans la proc dure En 2005 par exemple le Conseil de la concurrence a demand l assistance de l auto rit de concurrence britannique OFT pour mener une enqu
46. ser autrement la r mun ration des diffuseurs sur la base de crit res plus quitables et non discriminatoires D cision 06 MC 01 du 23 f vrier 2006 Les mesures cons envatores en 2006 L effet d viction Transparence ae Offre as o SNCM sur toutes les lignes La SNCM refusait de s engager sur le m Pour garantir les conditions d une montant de la subvention demand e mise en concurrence effective dans pour chaque ligne emp chant ainsi la les d lais le Conseil a donc pro collectivit de comparer les r sultats nonc des mesures d urgence Il a dans la perspective d un ventuel enjoint la SNCM d indiquer dans panachage Cette situation risquait les 48 h le montant des subven de forcer la collectivit choisir la tions sur lequel elle s engageait Bd SNCM faute pour les autres concurrents d tre ligne par ligne et de r pondre dans les m mes en mesure de proposer des offres couvrant l en d lais toute demande de l office des trans semble des lignes ports de Corse permettant de comparer les candidatures sans s opposer une attribution partielle de la d l gation D cision 06 MC O3 du 11 d cembre 2006 C est pourquoi le Conseil a consid r que le d p t par la SNCM d une offre globale et indivisiole pouvait avoir des effets anticoncurrentiels en vin ant les offres partielles des concurrents Cr ches choisissez qui vous voudrez Saisi par la commune de Bouc Bel Air le Cons
47. te sur le territoire du Royaume Uni En 2006 il a sollicit les services de l autorit de concurrence italienne Autorita Garante della Concorrenza e del Mercato pour obtenir des informations pouvant lui tre utiles dans le cadre d un dossier contentieux Faire fructifier les exp riences La dynamique des groupes de travail Les membres du r seau se r unissent r guli rement pour des discussions et changes sur des th mes horizontaux ou sectoriels Dans le cadre de r unions trimestrielles pl ni res les groupes de travail dres sent le bilan des travaux r alis s et adoptent le cas ch ant des orientations communes Il existe seize sous groupes sectoriels ainsi que des groupes de travail vocation horizontale qui traitent de ques tions sp cifiques juridiques ou conomiques pro c dure cl mence sanctions Par exemple en 2005 du fait de l importance croissante de la dimension conomique dans le traitement des prati ques anticoncurrentielles un groupe a t constitu sur ce th me Son objectif d velopper une exper tise technique et une approche commune dans les m thodes de travail des conomistes qui op rent au sein des autorit s de concurrence Questions a Anne Krenzer coordinatrice France du r seau ECN Qu est ce qui d clenche la mise sur le r seau d une affaire Le fait q une entreprise commette une infraction qui risque d affecter le commerce entre Etats membres En effet dans
48. tielle de temps d instruction et de suivi des dossiers et donc de co ts Si elle aboutit l affaire est close m me si en th orie une proc dure en appel reste possible Et puis cette proc dure propose une alternative la logique purement r pressive de la sanction c est l entreprise elle m me qui propose et d finit les contours de ses engagements Elle y trouve son compte dans la mesure o c est elle qui a la vision la plus pr cise de son march et le Conseil de la concurrence galement car il obtient en quelque sorte son adh sion Le Conseil peut il refuser les engagements propos s par l entreprise Oui cela s est produit deux occasions concernant TDF d une part et France Telecom d autre part Dans les deux cas le Conseil tait saisi d une demande de mesures conservatoires de la part d entreprises concurrentes a pr f r accorder ces mesures plut t que de clore l affaire par des engagements qui en l tat taient trop impr cis ou insuffisants pour satis faire ses pr occupations de concurrence Peut on appliquer une proc dure d engagements dans une affaire d entente horizontale C est hors de question Le fait de s engager ne plus s entendre et respecter la loi n est pas un engage ment acceptable de notre point de vue c est tout simplement une obligation Que se passe t il lorsqu une entreprise ne respecte pas les engagements qu elle a pris Ce cas de figure a t pr
49. trois entreprises candi dates la reconstruction de la tribune Ouest du Stade de Furiani pour avoir chang des informations avant le d p t des offres dans le but d attribuer le march l une d elle un prix convenu Au del des sanctions inflig es le Conseil a soulign le caract re particuli rement grave des pratiques qui ont permis l attribution du march un prix plus lev que l estimation du maitre d ouvrage D cision 06 D 13 du 6 juin 2006 Taxis Licence marseillaise sous contrainte Le Conseil a relev que l entente avait g n r un dommage particuli rement grave l conomie sur un secteur en pleine expansion faussant une quarantaine de march s repr sentant un montant de 1 miliard d eu la suite d une saisine minist rielle le Conseil a sanctionn cinq syndicats et trois r seaux de radio taxis marseillais pour entente sur le prix de cession de licences La profession orga ed e e di nisait les reventes de licence au prix unique de 38 100 euros ri A majors du secteur 5 du CA soit le maximum appli g rant et contr lant elle m me une liste d attente Elle exer ait ra gt i C 1 D r SO Ne a ee SEULE E AE UNE SEVERITE J des ENA de r torsion DWE les an ie qui ne n y z iR pas le jeu permettant ainsi de faire fonctionner l entente me 2 dans la dur e bp D cision 06 D 07 du 21 mars 2006 S a D cision 06 D 30 du 18 octobre 2006
50. ues Il produit des tudes et alimente la politique d auto saisine du Conseil en identifiant les d faillances structurelles du march Il est en relation permanente avec le monde aca d mique et les chefs conomistes des autres autorit s de concurrence L instruction mode d emploi chaque fois que le Conseil est saisi l instruction est men e en toute ind pendance par des rapporteurs magistrats conomistes juristes ing nieurs sous l autorit du rap porteur g n ral tous les stades de la proc dure ces rapporteurs peuvent s appuyer sur l expertise du ser vice juridique et du service conomique Le bureau de la proc dure g re quant lui les pi ces des dossiers qui sont d sormais compl tement num ris es Au terme d une proc dure contra dictoire approfondie avec les parties en cause les affaires sont examin es en s ance par le coll ge du Conseil qui d lib re ensuite huis clos pour prendre sa d cision Selon les cas il sanctionne adresse une injonction contraignant modifier des comporte ments rejette la saisine faute de preuve ou encore prononce un non lieu Saisir le Conseil qui le peut et dans quel cas e Dans le domaine contentieux plainte le Conseil peut tre saisi par le ministre de l conomie une collectivit territoriale une entre prise une f d ration profession nele une organisation syndicale ou encore une organisation de consomm
51. uniqu de presse et l ensemble du programme de cl mence III fran ais sur le site www conseil concurrence fr UN VRAI SUCC S ELLE PERMET UNE ENTREPRISE AINSI A TOUTE SANCTION 5 questions Thierry Dahan Rapporteur g n ral du Conseil de la concurrence Comment est n e l id e de la proc dure de cl mence Le dispositif n aux USA dans les ann es 70 80 n a pas t tout de suite un succ s faute de r gles du jeu claires et cr dibles Introduit la Commission europ enne dans le milieu des ann es 90 et exp ri ment ailleurs le dispositif tait m r quand la loi NRE a t vot e en 2001 Comment expliquez vous l int r t des entreprises pour la formule La cl mence minimise le risque de celui qui sort de l entente car il chappe l amende et maximise le risque de celui qui reste L entreprise qui reste prend le risque d tre d nonc e tout en perdant l ef fet z ro amende C est quitte ou double Si on n est pas soi m me d nonciateur on risque d tre d nonc par le voisin La tentation de sortir du car tel est ainsi tr s forte Mais comme il faut tre le premier les entreprises ont besoin d un marqueur pr cis de leur demande de cl mence Cela se joue parfois a l heure pr s Les entreprises francaises sont elles aussi actives en mati re de cl mence que celles appartenant des groupes anglo saxons Non Sur la trentaine de demandes que nous avons re u
52. y Betsie Van der Meer Image Source Pink Kay Blaschke Noel Hendrickson Panoramic Images Bigshots Digital Vision Christian Zachariasen John A Rizzo Fotolia yuri arcurs jmlfr Charly objects photographer com barsik picpics jacquespalut andresr ART PETER PEN Conception amp R alisation
Download Pdf Manuals
Related Search