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1. Dans le foyer Ila famille nombreuse les enfants allument le chauffage le matin et ajustent au thermostat Comme dans le fouer Yazam chauffage collectif les enfants r glent chacun leur radiateur 4 Souhaits envies et attentes des interview s Pour la tr s grande majorit des personnes la plupart manifestent l envie d avoir une interface pour pouvoir voir et suivre la consommation nerg tique et particuli rement celle issue du chauffage en temps r el Envie de poss der un thermostat Foyer Gurdal et foyer Dazini pour le second foyer une demande a t faite aupr s du Pact Loire 5 Ce qui nous manque en termes d observation ou autre Pourquoi il n y a pas un thermom tre sur la chaudi re Parce ce que ce n est pas la bonne information les temp ratures de la chaudi re et de son environnement proche sont tr s largement sup rieures la temp rature de l habitat ce qui renforce l id e que la chaudi re n est pas le bon endroit pour commander la temp rature de chauffage de son appartement moins que celle ci redevienne centrale nouveau foyer Histoire de la chaudi re et du radiateur Point pr ciser un peu plus de mani re syst matique Qui commande la chaudi re les radiateurs Le thermostat Les enfants le p re la m re au foyer B CHAUFFAGE ET USAGES 1 Chauffage et non usage Les raisons d une absence dans une pi ce de l usage du chauffage central
2. le co t de l nergie tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 6 sur 37 le chaud est g n r par d autres sources eau chaude couvertures cela dans un souci d conomie mais de conservation d un certain bien tre un probl me technique dont on s accommode cas du foyer Roudaur l habitude cas de plusieurs foyers rue des Fr res Chappe l usage d un chauffage d appoint de type po le p trole 2 Chauffage et exp rimentation Les raisons qui poussent exp rimenter d autres solutions ou combinaisons les r ajustements de facture la hausse tous les ans le temps pass dans l appartement plus on se l approprie plus on exp rimente la recherche d conomie en bidouillant Exemple du foyer Barbe qui utilise un po le p trole qu on leur a donn pour faire des essais dans une recherche d conomie en compl ment d un chauffage lectrique suite la tr s grosse facture d lectricit de la premi re ann e Les radiateurs lorsqu ils sont allum s sont sur la position Eco et le compl ment de chaleur en cas de besoin est assur par le po le sur roulettes cass es install dans la pi ce principale qui peut tre amen tre d plac dans la salle de bain au moment de la douche les forts disfonctionnements exemple de Madame Harbah qui indique que le chauffage au moyen de son po le p trole lui procure
3. r duire l mission d odeurs trop marqu es per ues par les autres et qui exprimeraient des valeurs intimes ou priv es Les enqu teurs lors de leurs visites sont frapp s par l usage astronomique des dispositifs portatifs de traitement de l air et des mauvaises odeurs nombreuses bombes d sodorisantes bougies parfum es ou anti tabac encens et diffuseurs lectriques sur secteur Seule une personne se dit hostile l usage de produits chimiques et pr f re tout bonnement a rer D RAPPORT SOCIAL ET CULTUREL A L ENERGIE 1 Droit au chauffage Dernier rempart avant la pauvret signe d int gration dans la soci t avoir chaud en hiver appartient au minimum vital Ne pas pouvoir exprime l vidence qu on est pass au dessous d un seuil acceptable Dans cette logique les familles les plus d munies ont clairement besoin de ressentir voir toucher cette chaleur Enjeu gt Si avoir chaud est signe d int gration dans la soci t comment permettre une meilleure ad quation entre qualit de vie int gration des pratiques dites europ enne et usages particuliers li s la culture des habitants tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 36 sur 37 2 Propret et dignit La consommation d eau parfois tr s importante pour se laver ou laver son linge n est pas consid r e comme une source d conomie potentielle fr quence des lav
4. tendances Pr paration des repas La cuisine est importante dans la majorit des foyers principalement dans les grandes familles o chaque repas est l occasion de cuisiner familles Esilu ou Dizioub La pr sence des enfants induit une attention particuli re la pr paration culinaire et la r gularit des repas au quotidien famille comme pour les enfants de passage m me lors de garde partag e Pour certains cette pratique est tr s rationalis e entre course pr paration conservation D autres de type c libataire fonctionnent plus au repas repas qui souvent ne demande aucune pr paration Lorsque la famille est r duite moins de trois enfants elle peut pr parer pour plusieurs jours et stocker pour plusieurs jours r frig ration ou et cong lation C est parfois fastidieux de cuisiner au quotidien et d assumer les deux repas par jour tous les jours Le repas de midi est plut t l occasion du bon repas sauf lorsque les enfants sont la cantine Le soir c est plus improvis on cuisine les restes Et le weekend peut tre rel che except dans les grandes familles type primo arrivants Pour d autres qui ont la garde de leurs enfants le weekend est l occasion de sortir de l ordinaire pour passer une vraie cuisine Courses La tr s grande majorit des familles choisissent le ow cost en termes d alimentation c est le choix de la valeur d usage contre la valeur statutaire identi
5. en hiver et difficult de le ma triser en t 2 enjeu de la ma trise de la chaleur en t chaleur touristique exprim e par Monsieur Bernard L id e du confinement soit dans l appartement soit au plus proche de soi mettre en relation avec la situation sociale la sant mentale ou physique Le sentiment d avoir chaud en hiver est peut tre chez les populations pr caris es un seuil vers l extr me pauvret qui s il est franchi avoir froid les d classent un peu plus usage de la couverture dans la famille Harbar v rifier Temporalit t hiver chaud froid et situation de l appartement gt Que se passe t il lorsqu on habite les extr mit s de l immeuble Sous les toits Exc s froid hiver et chaud t gt Rez de chauss e froid en hiver frais en t Famille Amar gt Au 1 tage au dessus des garages pas d ensoleillement et pas d isolation avec le rez de chauss e sensation de froid permanent Famille Tocamme Avoir chaud en hiver appartient au minimum vital Ne pas pouvoir exprime l vidence qu on est pass au dessous d un seuil acceptable Dans cette logique les familles ont clairement besoin de ressentir voir toucher cette chaleur Pour rassurer il faut qu elle soit palpable quitte pr f rer l usage d un po le p trole avec une flamme visible et une source de chaleur irradiante un chauffage central sur une position tr s b
6. observation ou autre Est ce que isolation fonctionne hiver comme t Est elle sp cialis e sur une saison Comment comprendre un peu mieux la vie avec les volets ferm s fr quence d ouverture temps ferm temps ouvert diff rence t hiver soleil pas soleil efc F AIR ET NERGIE AIR ET SANT 1 Mauvaises odeurs A ration odeur isolation sant cigarettes humidit Pour les personnes interview es il y a une pr dominance des mauvaises odeurs appr ciation n gative de l odeur qu il faut alors liminer ou masquer par tous les moyens Ces odeurs v cues comme malodorantes seraient elles des marqueurs n gatifs de sa condition de vie que l on chercherait par tous les moyens effacer Pourrait on parler de l odeur du pauvre Nous vivons dans une soci t normative qui distingue tr s fortement les odeurs positives des odeurs n gatives Par d faut et pour des sentiments d apriori n gatif de l odeur forte nous cherchons r duire l mission d odeurs trop marqu es per ues par les autres et qui exprimeraient des valeurs intimes ou priv es Les enqu teurs lors de leurs visites sont frapp s par l usage astronomique des dispositifs portatifs de traitement de l air et des mauvaises odeurs nombreuses bombes d sodorisantes bougies parfum es ou anti tabac encens et diffuseurs lectriques sur secteur Seule une personne se dit hostile l usage de produits chimiques et
7. ons de vivre avec la t l vision allum e T l repas beaucoup de personnes prennent leur repas devant la t l vision allum e C est tr s souvent le cas des personnes seules et personnes g es T l compagnie personnes seules personnes g es personne la maison la journ e besoin d une pr sence sonore qui peut tre fournie par une radio ou un t l viseur ou inversement par le simple besoin d un tableau anim son coup T l chambre avec des bouquets satellites diff rents dans chaque chambre Madame Merbah et son fils T l info le lien avec le pays d origine Turquie Tunisie efc On compte cinq paraboles sur l ensemble des foyers T l jeux pour les jeunes enfants en cole primaire qui ont acc s aux p riph riques pour brancher d brancher eux m mes ou qui poss dent un t l viseur dans leur chambre T l dessinsanim s pour les plus petits cole maternelle d but primaire avec un programme avant de prendre le chemin de l cole Lorsqu on trouve encore des magn toscopes ceux ci sont utilis s pour visionner les dessins anim s T l sommeil Madame Gerenton programme le t l viseur dans la chambre de sa fille pour qu il se coupe une fois celle ci endormie T l cin ma Dans la famille Meddeb les enceintes actives du home cinema sont r serv es pour les beaux films Elles ne sont pas utilis es le reste du temps o le t l viseur est allum T l
8. A MANQUE D ACCES A L INFORMATION SUR SA CONSOMMATION ENERGETIQUE MANQUE DE REFERENT 1 Facturation On ne sait pas ce qu on consomme Sentiment d injustice vis vis de la facturation diff r e et du r ajustement annuel souvent revu la hausse Le pr l vement mensuel estim et le r ajustement une fois par an paraissent difficiles concilier avec une consommation visible Enjeux gt Rendre visible et palpable la consommation au quotidien gt R duire la distance entre consommation et paiement 2 Besoin d un r f rent nergie La peur du gaz La peur de l lectricit Face au myst re de la chaudi re les personnes rencontr es sont tr s attentives faire comme leur indique le technicien sans se poser de questions sur l ad quation avec leur mani re d habiter Les conseils des professionnels qui viennent assurer la r paration ou la maintenance domicile sont suivis la lettre Malgr tout ces consignes ne semblent jamais tre tout fait les m mes ou comprises comme telles Enjeux gt Mettre en place un r f rent nergie pour une aide quotidienne B ACCES A LA CHALEUR 1 Manque de compr hension des interfaces techniques Incompr hension g n ralis e des quipements et de leur fonctionnement qui am ne des pratiques extr mement vari es malgr la r currence des quipements d un foyer l autre Enjeu gt Distinguer l interface technique
9. Chauffage collectif Monsieur Yazam r fugi politique originaire d Afrique dit On vient d un pays o on se contente de peu Vis vis du chauffage collectif les enfants mettent fond quand ils sont l car arrivant d Afrique ils supportent tr s mal les temp ratures d hiver mais indiquent qu ils font attention tout couper lorsqu ils quittent l appartement D TEMP RATURE AMBIANTE CHAUD FROID 1 Pratiques convergentes et tendances On constate de mani re quasi g n ralis e que les appartements ne sont pas chauff s de mani re uniforme dans l ensemble des pi ces Le plus souvent les chambres ne sont pas ou peu chauff es dans la journ e Certaines pi ces ne sont m me jamais chauff es Monsieur Ridha par exemple est retrait et vit seul dans un appartement de 44m dans lequel il vient d emm nager Apr s avoir v cu dans une chambre il n a toujours pas totalement investi son appartement Il ne chauffe qu une partie de son appartement et dort dans son salon Sa chaudi re source de chaleur directe repr sente en quelque sorte le foyer de son logement Pratique rationalis e Cela permettrait de confier la technique le soin de mesurer et d valuer la temp rature via la g n ralisation du thermostat l indication de la temp rature sur la chaudi re l installation de robinets thermostatiques un technicien ou encore un simple thermom tre Dans la famille Meddeb on compte pas
10. d m nagement qui du point de vue du locataire sont toujours un peu vains car le bailleur ne semble pas soutenir sa demande ou qui y r pond mal Les deux raisons principales de ces demandes de d m nagement sont gt Des appartements trop petits pour les familles nombreuses gt Un environnement direct hostile quartier voisinage efc Paradoxalement c est dans ces foyers que l investissement en termes de d coration est le plus significatif B ENVIRONNEMENT 1 Pratiques convergentes et tendances Confinement Bruit Sensations d agression de l environnement ext rieur qui conduit un confinement effet de protection dans certains appartements par une vie en continu les volets ferm s ou baiss s en hiver comme en t Plus on monte dans les tages et plus les volets et rideaux s ouvrent immeubles rue des Fr res Chappe ou rue Vaillant Couturier On retrouve le m me ph nom ne dans deux maisons de ville ou village avec des rez de chauss e dans l obscurit prot g de l ext rieur Usage de vitres sans tain en rez de chauss e foyer merzoug pour ne pas laisser le regard de l ext rieur p n trer Des inqui tudes voire des traumatismes vis vis du voisinage installation d une chaise contre la porte d entr e toutes les nuits par peur d une intrusion des ex maris Les chambres inoccup es sont souvent li es des nuisances sonores dans la cage d escalier associ es la temp ratu
11. de maintenance comprise et manipul e par des sp cialistes au profit d une interface sensible intuitive et personnalisable en connexion avec ses usages 2 Chauffage nergie ma trise On constate de mani re quasi g n ralis e que les appartements ne sont pas chauff s de mani re uniforme dans l ensemble des pi ces Malgr la qualit des installations chauffage gaz isolation le chauffage d appoint est un usage tr s r pandu Il semble r pondre un besoin de l instant o la sensation de chaleur est imm diate et palpable source du convecteur ou du po le qui peut tre approch e au plus pr s du corps r ponse l inactivit domestique position fauteuil cran Cet quipement suppl mentaire permet un meilleur contr le de la consommationet cela soit en agissant en continu sur sa commande fonctionnement par intermittence pour un convecteur ou en visualisant de la quantit de p trole br l avec un po le tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 34 sur 37 Enjeux gt Nouvelle architecture du syst me de chauffage concevoir au plus pr s de la vie dans l habitat un chauffage central absolu r gler un chauffage local appoint relatif r guler gt R guler sur l usage chauffer l habitant chaleur per ue vis vis de la pr sence absence vis vis de l ext rieur soleil vis vis de l a
12. du jour est souvent suffisante en journ e et s accompagne d un clairage a minima le soir une source la fois Cette configuration concerne souvent des foyers de personnes plus g es seules ou en couple La t l vision grand format allum e en permanence est une source de luminosit fonctionnant comme une lampe d ambiance Autocontr le dans la famille Yazam du bon usage de l clairage teindre en sortant noter que dans cette famille l extinction des feux est pr coce et se fait aux alentours de 20h 21h l exception pour les devoirs des enfants Les enfants c est un investissement Lampe d appoint baladeuse qui suit la personne dans ses activit s famille Merzoug Le retour de la lampe temp te exemple famille Barbe Le bide de la lampe solaire et de lampe dynamo et des chargeurs solaire selon Monsieur Meddeb Installation lectrique Dans les familles Ridha et Benhouria une rallonge lectrique scotch e ou maintenue avec des fils a t constat e L installation artisanale est suspendue au dessus de l vier cela parait assez dangereux La prolif ration des multiprises Heure digitale affich e sur de nombreux appareils qui t moignent de leur mise sous tension et veille Bougie d ambiance qui accompagne un moment de d tente odeur Constat Il y a toujours plus d appareils lectriques brancher que de prises disponibles ce qui entra ne la multiplic
13. et portable pour Monsieur BEDOUI 60 ans et Monsieur FOUYA 3 Ce qui nous manque en termes d observation ou autre Des chiffres plus pr cis sur les consommations t l phoniques fixe et portable Le choix et types d abonnements forfaits cartes efc tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 27 sur 37 PARTIE 3 LE LOGEMENT OU LA QUESTION DU COMMENT J HABITE A APPROPRIATION TENUE DES APPARTEMENTS QUIPEMENT 1 Pratiques convergentes et tendances Pi ce vivre pi ce de r ception On constate que les appartements sont particuli rement propres dans la tr s grande majorit bien tenus et sains soucis d a rer tous les jours tapis sortis et nettoy s plusieurs fois par an Jamais de sensation de laisser aller total On peut parler de femmes au foyer presque maniaques et tr s investies dans des protocoles journaliers avec une obsession de la propret du rangement au moins pour la pi ce principale Monsieur Durgam trouve que sa femme lave trop souvent et d pense beaucoup d eau Lorsqu il n y a pas eu de r elle appropriation du lieu par les habitants souvent ceux qui ne souhaitent pas rester on ne constate pas ou peu d investissement en d coration ou am nagement int rieur Importance de la pi ce de r ception d apparat de mise en sc ne ou de d monstration chez des familles d origine trang re Mise en sc ne qui peut vari e suivant le st
14. fois par mois Stockage Pratique de la petite cong lation pour 12 foyers Grosse cong lation en tr s grosse quantit pour 7 foyers La grosse cong lation pour un mois ou deux permet d assurer une programmation et des r serves L je sais quoi faire avoue Madame Merbah et d tre s r d avoir manger en fin de mois La grosse cong lation permet d acheter moins cher en gros et de stocker des denr es qu on ne trouve pas sur Saint tienne exemple des poissons achet s Marseille Repas et religion Les enfants ne mangent pas la cantine car pas de nourriture hallah famille Dizioub Repas et tradition Des appareils culinaires particuliers en plus cuisson des galettes sur bouteille de gaz pain et poulet barbecues d int rieurs lectriques Deux familles cuisinent des soupes l hiver familles Barbe et Roudau 2 Pratiques atypiques Le weekend est aussi l occasion de faire une cuisine plus traditionnelle famille Luvuma Les adolescents reviennent avec des sandwichs des kebabs ou des plats pr par s le midi ou le soir ce sont eux qui sont responsables de faire des courses famille Chanoub Dans les familles Luvuma et Merbah le rituel des repas est sacrifi Utilisation de bouteilles de gaz pour la gazini re malgr la pr sence du gaz de ville pour visualiser sa consommation et faire des conomies J ai pr f r mettre une butane et je connais ma consommation et je sais ce
15. fonctionnement r el de circulation d air et parfois m me par peur de casser Enjeux gt Comprendre les principes physiques de circulation de Pair et l int r t d un logement a r pour agir sur les interfaces et entretenir les dispositifs de filtration C est dire optimiser le chauffage et assurer une bonne ventilation int rieur ext rieur n cessaire une bonne qualit de l air gt Purification et changement de l air int rieur pour une meilleure qualit de vie Des recherches en cours montrent que l air int rieur domestique du fait de l environnement chimique des rev tements des quipements domestiques et des mobiliers base de colles r sines et plastiques est plus malsain que l environnement ext rieur gt La question de la qualit de l air doit tre associ e celle du chauffage 4 Odeurs Mauvaises odeurs Pour les personnes interview es il y a une pr dominance des mauvaises odeurs appr ciation n gative de l odeur qu il faut alors liminer ou masquer par tous les moyens Ces odeurs v cues comme malodorantes seraient elles des marqueurs n gatifs de sa condition de vie que l on chercherait par tous les moyens effacer Pourrait on parler de l odeur du pauvre Nous vivons dans une soci t normative qui distingue tr s fortement les odeurs positives des odeurs n gatives Par d faut et pour des sentiments d apriori n gatif de l odeur forte nous cherchons
16. futur achat Une machine laver capacit variable 4 Ce qui nous manque en termes d observation pour r pondre Quelle possibilit d approfondir le rapport lavage nergie dans le cas des familles nombreuses Envisager la possession d appareils contre le paiement d un service l ext rieur C 2 S CHAGE REPASSAGE 1 Pratiques convergentes et tendances S chage Sur l ensemble des familles seules deux poss dent un s che linge et de plus en situation remis e et non utilis e Quelques raisons voqu es pas de place a co te cher L tendage est principalement r alis l int rieur parfois l ext rieur la belle saison balcon rebord fen tre ou encore cour ou jardin En ext rieur pas de linge intime On trouve quelques fils tendus au dessus de la baignoire mais le Tancarville semble tre la solution la plus r pandue Souvent install dans le salon ou la salle de bains si celle ci est suffisamment grande il peut aussi tre plac dans la chambre inutilis e ou la pi ce en plus On le place dans la plupart des cas pr s de la fen tre si l ensoleillement est suffisant et bien s r pr s d un radiateur en hiver On recherche aussi un endroit inatteignable par les odeurs de cuisine Lorsque le linge est tendu dans la pi ce de vie celui ci est tr s vite rang e m me si certains parlent de deux trois jours de s chage Repassage Les hommes seuls cherchent
17. la chaudi re allum e en accord avec ce que lui a sugg r le technicien Monsieur Bedoui agit sur les conseils du r parateur qui lui a indiqu 4 c est bien et de temps en temps tu baisses Lors de la visite des enqu teurs Monsieur Bedoui pense tre chauff 19 C alors que les enqu teurs estiment la chaleur de l appartement 21 C On observe trois grands types de comportement 1 Une intervention centralis e directement sur la chaudi re on off variation du thermostat de la chaudi re et peu ou pas de variation sur chaque radiateur 2 Une r gulation partir du thermostat des radiateurs commande thermostatique 3 Une fois r gl s chaudi re et radiateurs un pilotage automatique pas d intervention except gt une r gulation jour nuit pour les pi ces non chauff es le jour gt une r gulation diff rentielle entre habitants et occupant s privil gi et ou invit ce qui conduit souvent un chauffage confortable voire excessif pour les seconds statut des enfants dans les foyers Fouyah Luvuma et Merzoug gt une r gulation propre l activit ou l affectation des lieux Exemples de la salle de bains o on allume le radiateur dix minutes avant d occuper la pi ce ou encore de la chambre o on allume uniquement le chauffage la nuit ou encore lorsque certaines pi ces sont non occup es servent de d barras ou sont sans affectation particuli re o l aucun chauffage ne fonct
18. la position basse du radiateur m me s il neige 3 Souhaits envies et attentes des interview s Monsieur Dazini pr f rerait qu on lui prenne un peu plus chaque mois pour ne pas avoir de mauvaises surprises tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 16 sur 37 4 Ce qui nous manque en termes d observation ou autre Meilleures connaissances des syst mes de facturation Faire la lecture d une facture avec des foyers Calculer la part du poste nergie dans le revenu du foyer tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 17 sur 37 PARTIE 2 PRATIQUES QUOTIDIENNES A EAU EAU CHAUDE 1 Pratiques convergentes tendances Pr occupation sensibilit et conscience vis vis de la consommation d eau mais dans les faits pas de restrictions r elles et m me une grande tol rance pour la fr quence lev e des douches tous les jours vis vis des enfants petits 10 ans et adolescents filles famille Yasam ou les deux fils de Madame Merbah dont un fils est passionn de m canique sur scooter Souvent je leur dis une deux trois douches par semaine a suffit des fois c est tous les jours l je crie un peu Seule la famille Esilu compos e de sept enfants semble avoir instaur des quotas en limitant le nombre de douches deux par enfant et par semaine ou encore la famille Bontemps qui pratiqu
19. mage et au confinement dans l appartement cela entra ne une consommation nerg tique plus importante dans l appartement t l vision chauffage clairage efc pour des personnes plus fragiles qui ont besoin De plus de chauffage De compensation Dans le cas de d pression on constate une augmentation de la consommation nerg tique notamment pour combler un vide l exemple le plus flagrant tant celui de la t l vision constamment allum e pour combler ce vide De plus d clairage artificiels car volets sont laiss s ferm s tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 31 sur 37 C est en quelque sorte l application de la triple peine affaiblie par la maladie p nalis e par un manque de revenu et accabl e par des factures lev es la personne se renferme sur elle m me l int rieur de son logement On peut alors parler de situations d isolement d exclusion voire de quarantaine Le domicile se bunkerise Il s isole petit petit de l ext rieur rideaux tir s volets ferm s en permanence 1l b n ficie de moins en moins de renouvellement d air ou de soleil et les personnes utilisent des produits chimiques en tout genre pour faire la chasse aux mauvaises odeurs Le logement devient un v ritable cocon protecteur plac dans l obscurit surchauff et avec pour seule compagnie la t l vision il devient une bulle hors du temps perte
20. moins de quatre thermom tres dont trois sont consult s r guli rement information confirmer Relation sensible Toucher le radiateur et tre touch par le soleil La sensation de chaud associ e l odeur La vue du soleil sentiment de clart d obscurit l entr e du soleil dans la maison quatre foyers pr tendent r duire spontan ment ou naturellement la temp rature du chauffage Foyers Barbe Benhouria Ridha Dazini et Gerenton Ja famille Ila primo arrivant du Congo est particuli rement sensible aux basses temp ratures Ses membres expriment tous un besoin sup rieur de chaleur Seul le tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 9 sur 37 p re qui travaille l ext rieur s habitue plus rapidement au climat Combien de temps faut il pour s acclimater Cette symbiose avec l ext rieur semble beaucoup moins favorable lorsqu il s agit d un logement sous les combles car la relation est exacerb e t comme hiver Approche subjective valeur culturelle Analyser le rapport corps technique sensation chaud ou froid temp rature cela dans le but ou par d une action sur les techniques de chauffage Le corps est il un capteur conditionnable dont on pourrait r gler la sensibilit Est il un r gulateur capable de compenser Si oui dans quelles conditions et dans quelles mesures Le soleil une double relation l usage raisonn
21. par tous les moyens ne pas repasser choix des mati res ou encore d froissage la sortie du lave linge La pratique du repassage devant la t l vision est tr s r pandue jusqu Madame Dazini handicap e qui dispose d une table lui permettant de repasser assise Il semble que le fer repasser ne soit pas un mat riel lectrom nager consid r pour sa valeur ou sa consommation il est un peu rel gu tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 22 sur 37 Changement de garde robe t hiver chez la famille Esilu stockage dans des caisses ou recouverte de draps 2 Pratiques atypiques Madame Luvuma repasse le samedi apr s midi en pensant agir pendant les heures creuses La famille Barbe pour assurer un bon s chage ouvre les fen tres circulation d air Seule Madame Roudau utilise une centrale vapeur qui lui demande installation ce qui la conduit grouper son intervention une fois par semaine Une fois par semaine une pi ce de la maison est d di e au traitement du linge 3 Souhaits envies attentes des interview s Ne plus avoir repasser le repassage reste une corv e 4 Ce qui nous manque en termes d observation Type de fer repasser Consommation Type de linge Achat de v tements Certains espaces se lib rent ils l t l hiver la semaine ou le weekend pour le linge D ALIMENTATION 1 Pratiques convergentes
22. pr f re tout bonnement a rer De m me ils ont t surpris de rentrer dans des appartements de fumeurs qui ne sentaient absolument pas la cigarette froide cela parce que les personnes mettaient en place des dispositifs pour a rer comme ouvrir une fen tre avant de fumer ou par exemple en utilisant des dispositifs pour absorber les odeurs En revanche chez certaines familles les odeurs de cuisine taient tr s pr sentes dans le cas entre autres de pr paration en grande quantit famille nombreuse ou pr paration l avance Grille de ventilation et VMC L usage du syst me technique est tr s mal appr hend nettoyage commande syst me on off etc Par d faut les personnes laissent en position ouvert et ne touchent plus par incompr hension du fonctionnement r el de circulation d air et parfois m me par peur de casser Cette m connaissance du fonctionnement se traduit par la d couverte dans un appartement d un mode d emploi concernant la ventilation jamais ouvert scell et encore suspendu au dispositif associ dans un autre d une VMC d mont e Comprendre les principes physiques de circulation de Pair et l int r t d un logement a r pour agir sur les interfaces et entretenir les dispositifs de filtration C est tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 12 sur 37 dire optimiser le chauffage et assurer une bonne ventilation int rie
23. que j ai ce que je gaspille pour ma cuisine dit Madame Merbah qui a suivi les conseils de Monsieur Meddeb Cuisiner c est se r chauffer Laisser mijoter un plat pour se r chauffer Se r chauffer les mains au contact d une tasse de th tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 24 sur 37 Faire chauffer des bouillottes ou des briques dans le four E M DIA ET COMMUNICATION T l vision 1 Pratiques convergentes et tendances Multim dia en g n ral Concernant les quipements multim dia en g n ral on constate un usage quasi continu dans la journ e pour les personnes qui restent chez elles Cet usage n est pratiquement jamais associ la question de la consommation d nergie alors que certains disposent d un quipement cons quent r parti dans quasiment toutes les pi ces de la maison et pouvant fonctionner de mani re T l vision Tous les foyers poss dent au moins un t l viseur D s que la famille s agrandit on passe tr s rapidement deux ou trois soit un t l viseur dans la pi ce commune et dans chaque chambre On trouve aussi des doublons avec des appareils hors service ou pas en service et tr s souvent du mat riel d occasion l achat du nouveau t l viseur cran plat ou grand cran l cran remplac est conserv 2 Pratiques atypiques ou singuli res En termes de comportements on constate de tr s nombreuses fa
24. re l eau de vaisselle pour la chasse d eau Des bassines d couvertes dans les familles Ridha et Benhouria servent galement la r cup ration d eaux diverses Monsieur Meddeb d clare aller cher son kin sith rapeute qui fait aussi baln oth rapie pour prendre ses douches L usage d un conomiseur d eau plac sur la t te de robinet de la cuisine et salle de bains est parfois pr sent famille Bontemps Meddeb Il est utilis aussi pour son effet de vaporisateur La famille Esilu profite de la fontaine publique pour le lavage des tapis deux fois par an le lavage de la voiture ou encore lorsqu ils n ont plus d eau min rale en bouteilles estimant qu elle est meilleure que l eau du service d eau Information v rifier tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 18 sur 37 3 Souhaits envies et attentes des interview s Les personnes interrog es trouvent le prix de l eau beaucoup trop lev La plupart des foyers souhaiteraient la mise en place de mitigeurs Plusieurs trouvent le temps d attente de l eau chaude est trop important en r prouvant la quantit d eau froide gaspill e Mise en place d un syst me en circuit ferm un fonctionnement en boucle un double circuit potable non potable Une r cup ration de l eau froide de la douche situ e loin de la chaudi re ou du chauffe eau 4 Ce qui nous manque en termes d observation pour r
25. situation n ayant pas les moyens d acheter des abats jour et des difficult s pour bricoler l inverse Monsieur Benhouria retirer une ampoule dans la salle de bains par peur d un mauvais geste tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 13 sur 37 H FACTURATION COMPTEUR CONOMIE 1 Pratiques convergentes et tendances Mensualisation r ajustement Tous les foyers sont mensualis s l exception d un foyer qui s est d sengag Madame Habdou et fonctionnent sur un principe de pr l vement automatique En fin d ann e Ils re oivent toujours un r ajustement de consommation avec un rectificatif de facture en leur d faveur Tous se plaignent de cette absence de visibilit et beaucoup angoissent en voquant ce r ajustement Certains pr f reraient avoir un plus grand pr l vement pour n avoir pas de mauvaise surprise en fin d ann e Cette situation incontr lable au quotidien am ne certains exprimer un sentiment d injustice face l inexorable r ajustement La question de la r valuation responsabilit du fournisseur d nergie Le r ajustement de consommation la hausse est pr lev sur la derni re facture L l vation du prix de l nergie en cours de p riode est r percut sur le dernier pr l vement rectificatif derni re facture Services payants Monsieur Dizioub note l absence d interlocuteur plus de compto
26. D Rapport social et culturel a l nergie SECTION 1 ANALYSE DES OBSERVATIONS PARTIE 1 SE CHAUFFER QUELLES PRATIQUES QUELS USAGES QUELLES CONSEQUENCES A CHAUFFAGE INTERFACES 1 Pratiques convergentes et tendances Sur les 27 foyers observ s 24 sont quip s d un chauffage central gaz dont 2 foyers ont un chauffage collectif et seulement 3 un chauffage lectrique Manipulation des interfaces de chauffage Il faut en premier lieu signaler une grande incompr hension g n rale des quipements et de leur fonctionnement qui am nent des pratiques extr mement vari es malgr la r currence des quipements d un foyer l autre Chose encore plus incompr hensible les personnes interrog es justifient leur comportement par des conseils prodigu s par les professionnels qui viennent assurer la r paration ou la maintenance domicile Il semblerait que face au myst re de la chaudi re les gens soient tr s attentifs faire comme on leur a indiqu sans se poser de questions sur l ad quation avec leur mani re d habiter ne jamais baisser les radiateurs en dessous de 3 laisser le radiateur de la salle de bain toujours allum etc Sur les conseils du chauffagiste ou du conseiller Pact Loire Madame Merbah dort dans son salon la fen tre ouverte en laissant le thermostat sur 3 Madame Gerenton suit les conseils laisser 15 C c est ce qu il m a dit Madame Habou laisse toujours
27. LA R DUCTION DE LA PR CARIT NERG TIQUE L TUDE DES USAGES NERG TIQUES LE CAS DE L HABITAT D INSERTION PREMIER COMPTE RENDU DES ENQU TES Sous la direction de Marie Haude Cara s Cit du design Juillet 2010 Cit du 2 Site design D PACT S molea 7 ANEN lt P gt B TISSEURS DE SOLIDARIT S POUR L HABITAT pA eDF D z 5 RESSOURCES ne si m Monnet CR 100 UR LE D VELOPPEMENT DURABLE SOMMAIRE SECTION 1 ANALYSE DES OBSERVATIONS Partie 1 Se chauffer quelles pratiques Quels usages Quelles cons quences Chauffage interfaces Chauffage usages Mani res de se chauffer Temp rature ambiante chaud froid Isolation Air et nergie Air et sant nergie et dangers Facturation Compteur conomie LOrmnHvDowx Partie 2 Pratiques quotidiennes A Eau eau chaude B clairage C Pratique du linge CI Lavage C 2 S chage repassage D Alimentation E M dia et communication T l vision F M dia et communication Box ordinateur console jeux lecteur DVD magn toscope G T l phone Partie 3 Le logement ou la question du comment j habite A Appropriation Tenue du logement quipement B Environnement C Sant et logement D Vie dans l appartement SECTION 2 PISTES DE REFLEXION A Manque d acc s a l information sur sa consommation nerg tique manque de r f rent B Acc s a la chaleur G Sant logement
28. OINTES AU PRESENT DOCUMENT 1 l ments et donn es techniques a retranscription de l ensemble des entretiens b grilles de synth se des entretiens c fiches techniques des logements d tableaux de synth se de l ensemble des donn es techniques des foyers 2 Plans des logements 3 Analyse photographique tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 37 sur 37
29. ages tr s lev e car elle est associ e la propret et la dignit des personnes Les personnes interrog es d plorent le prix lev de l eau mais remettent tr s peu en cause leur consommation m me si l usage de la baignoire par exemple est proscrit Enjeu gt Comment concilier conomies au quotidien et r alit financi re de l conomie 3 Pratiques sociales et usages en r f rence une culture et vie dans pays d origine Primo arrivant du Congo une famille est particuli rement sensible aux basses temp ratures Tous ses membres expriment un besoin sup rieur de chaleur vis vis de la temp rature ambiante de l appartement pourtant sup rieure 20 C Enjeu gt Mieux comprendre les consommations d eau en r f rences aux pratiques sociales du pays d origine 4 quipements multim dia et consommation d nergie On constate un usage quasi continu dans la journ e pour les personnes qui restent chez elles de plusieurs l ments d lectrom nager t l vision radio efc Cet usage n est pratiquement jamais associ la question de la consommation d nergie alors que certains disposent d un quipement cons quent r parti dans plusieurs pi ces de la maison et pouvant fonctionner de mani re permanente Enjeu gt Int grer les l ments multim dia dans la cha nes des l ments consommateurs d nergie pour mieux en comprendre les impacts sur la facture nerg tique ANNEXES J
30. artag e alors il peut y avoir investissement pose de parquet pour permettre l enfant de jouer par Monsieur Merzoug Provenance des quipements et mobilier Beaucoup sont de seconde main dans les quipements et mobiliers except le t l viseur Il y a les sp cialistes de la r cup ration habitu s aller chez Emma s faire les brocantes voire trocantes ou qui r cup rent travers un r seau d entraide famille voisins amis efc voire dans la rue Foyers Fouyah Louah Ridha Benhouria et Dizioub Provenance mixte achat de mat riel neuf avec les pr ts de la CAF qui sont compl t s avec des meubles achet s chez Emma s foyers Dizioub et Chanoub Cette provenance mixte entra ne dans de tr s nombreux foyers une surabondance d objets en particulier dans les quipements de la cuisine fours cong lateurs efc les crans de t l viseurs ou encore dans la r cup ration de meubles trop encombrants Cette profusion d objets se construit avec le temps et conduit petit petit amasser des objets parfois en d serrance ou des quipements en plus dans la seule logique du au cas o simplement pour se rassurer En effet cette pratique s apparente la peur de manquer qui est un sentiment tr s pr sent chez les familles populaires cela malgr un manque de place parfois vident cas de Madame Bontemps qui a d renoncer installer un lave vaisselle faute de place La qualit d
31. as faire trop de machines Parfois pour les familles les plus conomes le lavage du ligne pose des questions de gaspillage d eau et d lectricit familles Bontemps Merbah et Merzoug Heures creuses Il semble y avoir un grand flou voire une totale m connaissance des heures creuses et des horaires concern s pour la tr s grande majorit des personnes interrog es Dans les appartements visit s on trouve tr s g n ralement le lave linge dans la cuisine tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 21 sur 37 Lors de l achat peu d attention est port e aux classes nerg tiques famille peu ou pas inform es Comment pourrait on articuler les horaires heures creuses avec les rythmes de la famille 2 Pratiques atypiques Seules deux familles t moignent faire usage des heures creuses la famille Roudau programme pr cis des lavages et la famille Barbe qui utilise la programmation Utilisation de housses de protection pour ne pas ab mer les machines laver ou tout simplement pour d corer familles Jayar et Durgam Lavage la main par habitude et dans le quotidien petite bassine au fur et mesure Ce cas concerne un couple et un homme seul Lavage des tapis deux fois par an la fontaine publique famille Esilu 3 Souha its envies et attentes des interview s Envie de lave linge plus grand mais sans souci de consommation vis vis du
32. asse qui produit peut tre dans les faits la m me quantit de chaleur mais qui exprime de mani re s mantique un sous r gime Dans ces conditions il semble difficile de faire passer la couverture en plus le pull over ou le plaid qui en l tat exprime pour les plus d munis un manque Madame Ridha et Madame Gerenton avouent passer un pull quand elles ont froid mais la pratique n est pas courante et dans d autres familles les enfants courent pieds nus en tee shirt l hiver La temporalit t hiver participe de la compr hension des usages lavage des couettes tapis en t etc de la nourriture de l clairage de la chaleur de chauffage chaleur de soleil etc 2 Pratiques atypiques En t gt Madame Dazini utilise un ventilateur colonne Il est mobile Elle en poss de un plus ancien qu elle n utilise pas elle pr tend qu il brasse l air chaud Elle ferme les stores et ne vit pas dans les pi ces les plus expos es gt Madame Barbe au dernier tage ouvre les fen tres ferme les volets et met en route le ventilateur En hiver tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 10 sur 37 gt Usage binaire du chauffage chez Madame Luvuma fonctionne on off sur la chaudi re sans variation interm diaire Oui je ne diminue pas je l arr te Elle pr tend que les thermostats sur les radiateurs sont inop rants Le cas d appartements p
33. ation des multiprises qui se concentrent certains endroits strat giques en cr ant des enchev trements de fils qu on tente de dissimuler gt t l vision et multim dia gt ordinateur gt petits et gros lectrom nagers dans la cuisine 2 Pratiques atypiques Importation from Mayotte La famille Ila a achet e des ampoules basse consommation 1 euro sur justificatif de propri t Mayotte et les ont ramen es en France l occasion d une campagne de sensibilisation organis e par la Mairie du village Dans les foyers Bedoui et Esilu a t constat que chauffe biberon et cafeti re sont m me le sol et branch s de mani re permanente Dangerosit du proc d tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 20 sur 37 3 Souhaits envies et attentes des interview s La douille qui pend apr s avoir retir l ampoule est source d inqui tude pour Madame Dazini Pouvoir teindre tous les appareils en veille en m me temps t l commande ou bouton unique Imaginer un d trompeur d interrupteurs multiples indiquer la source command e C PRATIQUE DU LINGE C 1 LAVAGE 1 Pratiques convergentes et tendances Fr quence de lavage Pour les personnes seules on note un usage de la laverie pour des questions de budget et de temps disponible et parfois afin de rencontrer des gens Ces personnes font en moyenne un deux lavages par mois sac est p
34. atut des personnes re ues la famille Bontemps revisse les ampoules du salon lorsque quelqu un vient la table mise dans un coin pour permettre de prendre les repas m me le sol est d plac e famille Ila De mani re assez g n rale on note l importance du regard des assistances sociales ou du bailleur qui on veut plaire Il y a aussi le souci de bien recevoir les personnes trang res Le principe de cuisine dans la continuit de la pi ce de vie pose souvent probl me vis vis du statut de la pi ce de vie la cuisine visible et les odeurs posent probl me ce qui engendre parfois la pose de rideaux entre les deux pi ces D coration appropriation Les femmes avec enfants qui ont eu un parcours difficile sont en situation de r apprentissage et d investissement des lieux plus lents C est le cas pour Mesdames Tocamme Mohammed Hamet Chanoub et Roudau Toute leur vie est r organier emploi du temps am nagement usage des dispositifs techniques chauffage etc Revendication culturelle Une d coration qui rappelle la culture d origine de la famille par l utilisation de beaucoup d l ments en textiles tentures rideaux tapis napperons chez des familles primo arrivant turque et kosovare familles Durgam et Esilu et dans une moindre mesure dans des familles magr bines Importance du lien actif avec le pays cf Isolation d urgence Expression d une stabilit sociale Lorsque le logement e
35. ce soit un gain mesurable sur sa facture N tant pas convaincu d un gain imm diat il n a pas choisi la d marche volontaire Il attend d tre en situation de renouvellement forc devant des ampoules hors service force on le fera Pour plusieurs familles elles pr f rent utiliser des clairages ponctuels avec des petites lampes d appoint qu ils ne pensent pas compatibles avec les lampes basse consommation ou qui impliquent de multiplier les achats Parfois il n y a pas d utilisation d ampoules basse consommation parce qu il y a un probl me avec les installations existantes de type halog ne Madame Gerenton a quant elle acheter des ampoules basse consommation l issue d une campagne d information organis e par la Mairie de sa commune Bo n sur Lignon tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 19 sur 37 Pose d un bloc d clairage de type fluo compact au plafond du salon par Monsieur Durgam Autres sources d conomie le syst me D Laisser trois ampoules du lustre sur quatre d viss es et les revisser pour les jours importants famille Meddeb Supprimer des ampoules sur des plafonniers non utilis s voire supprimer la douille dans les pi ces telles que le salon le couloir ou la chambre exemples foyers Vazam Ila Esilu et Merbah Utilisation de bougies On constate que dans les appartements bien expos s la lumi re
36. contr le Monsieur Merzoug utilise son t l viseur pour g rer d autres m dias comme la radio par exemple Celui ci est constamment en marche mais pas pour l usage traditionnel de la t l vision tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 25 sur 37 3 Souhaits envies et attentes des interview s T l gestion Monsieur Merzoug r ve de g rer son quotidien depuis son t l viseur agenda prise de m dicaments r pondeur F MEDIA ET COMMUNICATION Box ordinateur console de jeux lecteur DVD magn toscope 1 Pratiques convergentes tendances Box Douze box sur l ensemble des foyers Une personne souhaite l acqu rir Quant Monsieur Dizioub il n en veut pas pour prot ger ses enfants Pour la plupart il y a recherche de l abonnement le moins cher Free et Neuft l com Usages tr s diff rents gt Internet ordinateur gt t l vision pour trois ou quatre foyers gt t l phone gratuit pour le lien avec le pays d origine ce qui conditionne le choix de l op rateur Un dispositif en permanence allum Ordinateur On d nombre treize ordinateurs dont un cass Tous sont connect s Internet l exception d un seul celui de la famille Ila si les enfants ont besoin de se connecter ils vont la biblioth que Ils sont beaucoup utilis s pour les jeux et les acc s Internet On les trouve dans les familles couple jeu
37. ctivit gt Analyser le rapport corps technique sensation chaud ou froid temp rature cela dans le but d une action sur les techniques de chauffage Le corps est il un capteur conditionnable dont on pourrait r gler la sensibilit Est il un r gulateur capable de compenser Si oui dans quelles conditions et dans quelles mesures 3 La notion de coin micro espaces privil gi s besoin de chaleur per ue La valeur du foyer Chaque appartement est centr sur un lieu qui est principalement le salon parfois le cuisine dans lequel on trouve souvent un coin privil gi fauteuil table basse t l vision avec des personnes qui passent la majorit de leur temps toujours la m me place Les personnes sans activit majoritaires sur l chantillon observ peuvent m me parfois passer la nuit cette m me place en abandonnant leur chambre Enjeu gt Cet espace dans l espace l chelle du corps est peut tre un point de d part pour imaginer une nouvelle organisation contr le commande du chauffage domestique C SANTE LOGEMENT 1 Repliement et isolation vis vis de l ext rieur Les conditions v cues dans un pr c dent logement ont parfois pu tre extr mement critiques en termes d insalubrit ce qui a entrain une fragilisation des personnes et amen des situations de grande d pression L acc s un logement de qualit repr sente alors un acquis fondamental qu il convient de
38. d fendre co te que co te On assiste alors un ph nom ne de repliement qui peut aller jusqu l enfermement Ainsi sur 27 foyers 12 ferment les volets en journ e pour r gler des probl mes de s curit ou d isolation 2 Triple peine maladie ch mage confinement Quand la maladie conduit au ch mage et au confinement dans l appartement cela entra ne une consommation nerg tique plus importante dans l appartement t l vision chauffage clairage etc pour des personnes plus fragiles qui ont besoin de plus de chauffage de compensation Dans le cas de d pression on constate une augmentation de la consommation nerg tique notamment pour combler un vide t l vision constamment allum e etc de plus d clairage artificiels car les volets sont laiss s ferm s C est en quelque sorte l application de la triple peine affaiblie par la maladie p nalis e par un manque de revenu et accabl e par des factures lev es la personne se renferme sur elle m me l int rieur de son logement tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 35 sur 37 3 Qualit de l air circulation d air renouvellement L usage du syst me technique grille de ventilation et VMC est tr s mal appr hend nettoyage commande syst me on off efc Par d faut les personnes laissent en position ouvert et ne touchent plus par incompr hension du
39. de la temporalit jour nuit des rep res dans les jours de la semaine efc Petit petit la personne ne veut plus faire aucun effort tout est propice l immobilisme que ce soit dans les d placements journaliers ou encore lorsque les personnes voquent un possible ou n cessaire d m nagement Les relations sociales se r duisent Les raisons du confinement Maladie handicap invalidit vieillesse Pour cause de maladie des yeux Madame Chanoub qui touche une Allocation aux adultes handicap s AAH reste confin e rideaux ferm s et chauffage 28 C dans le salon chauffage gaz chauffage d appoint lectrique Appartement toujours ferm pour cause de migraine chez Madame Hamet ou pour cause d tat d pressif chez Madame Mohammed volution de la maladie et d gradation des capacit s physiques et c r brales Dans le cas de maladie volutive d g n rescence par exemple l appartement est vou se transformer petit petit en un espace m dicalis et assist pose de volets roulants lectriques par le Pact Loire chez Monsieur Merzoug par exemple On remarque aussi que l aide per ue de l ext rieure se complexifie selon les besoins des personnes malades l aide m nager qui devient le conseiller conso nergie Jusqu o aller dans la prise en compte du handicap Madame Dazini et sa cl molette pour ouvrir les robinets Approche particuli re du chauffage Dans le cas de la fam
40. e approch e au plus pr s du corps r ponse l inactivit domestique position fauteuil cran Cet quipement suppl mentaire permet un meilleur contr le de la consommation et cela soit en agissant en continu sur sa commande fonctionnement par intermittence pour un convecteur ou en visualisant de la quantit de p trole br l avec un po le Les raisons du chauffage d appoint Chauffage du salon coup seul le chauffage d appoint est enclench par phase de dix minutes chauffage lectrique Avoir chaud tout de suite famille Chanoub quipement d un appartement pr c dent qui ne sert pas mais qui est install dans le salon On peut se poser la question de pourquoi le conserver Don d un po le p trole familles Barbe et Harbar Celui ci permet de baisser le radiateur lectrique et d augmenter la sensation de chaleur recherche de la notion de foyer Question qui demeure la facture de chauffage tant potentiellement prise en charge comment expliquer que le chauffage d appoint devienne principal 40 L mois de p trole et de plus d sign comme plus conomique Radiateur non r glable alors que le radiateur d appoint lui s adapte l usage de la salle de bains par exemple Appartement peu chauff les feux de la gazini re par exemple peuvent tre des palliatifs ce manque Une r ponse au manque de subtilit de l inertie du chauffage central au gaz au dessous de la p
41. e le lavage l ancienne savonnage avec de l eau dans le lavabo Dans la famille Ila la tol rance vis vis de pratiques culturelles est quasi nulle tant donn le pays d origine Mayotte o comme l avoue le p re de famille On n a pas l habitude de faire attention l eau La baignoire que l on trouve majoritairement dans les logements visit s est tr s rarement utilis e pour prendre des bains par souci d conomie noter simplement que Monsieur Fouyah pileptique profite de la pr sence de son fils ain lorsqu il en a la garde pour prendre un bain en toute s curit Le lave vaisselle que Madame Bontemps avait dans son ancien appartement a t revendu parce qu il ne rentrait pas dans la cuisine et elle a appris que ce n tait pas conomique G n ralement on trouve un certain scepticisme sur les conomies que repr sente l usage d un lave vaisselle a contrario du lavage la main Malgr tout Madame Esilu par exemple a conscience que laver la vaisselle la main trois fois par jour pour neuf personnes repr sente une consommation d eau tr s importante Pratiques atypiques ou singuli res Madame Dazini handicap e utilise une cl molette pour r ussir fermer et ouvrir une robinetterie vieillissante Monsieur Yazam fait la chasse aux robinets d fectueux qui gouttent et passent derri re ses nombreux jeunes enfants incapables de bien les fermer La famille Dizioub r cup
42. es quipements est tr s h t rog ne sauf dans certains foyers o l efficacit prime femme seule avec enfants par exemple ou lorsqu ils ont pu b n ficier du pr t CAF Les quipements neufs ne sont pas des marques et pas de pr occupation des classes nerg tiques En revanche les appareils de seconde main sont souvent des marques De mani re g n rale on peut parler de sur quipement dans certains cas mais jamais de sous quipement except pour la famille Yasam On peut presque parler d une conomie parall le et d un circuit de seconde vie des objets et des quipements aux caract ristiques particuli res On pourrait imaginer une intervention qui permette d indiquer la classe nerg tique des appareils de seconde main Des r seaux parall les apparaissent sur Internet qui proposent des bourses aux objets domestiques de seconde main Consom alerte newsletter mensuelle fonctionne tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 29 sur 37 comme un Emma s en ligne directement de particulier particulier de dons d quipements gratuits ou en PayWhatYouWant 2 Pratiques atypiques ou singuli res Monsieur Bernard dispose de tous les quipements pour cuisiner mais ne les utilise jamais et pr f re les plats pr par s 3 Souha its envies et attentes des interview s Pas de souhait d accession la propri t except Famille Bontemps Des souhaits de
43. es Il ne reste plus qu s en remettre la n cessaire prise de conscience collective ou individuelle en imaginant que tout effort fait sera b n fique d une mani re ou d une autre pour soi ou pour la plan te Le r sultat c est l usage d appareils dont la consommation d nergie est palpable au jour le jour comme les chauffages d appoint au p trole ou les gazini res branch es sur bouteille de gaz dans des foyers aliment s en gaz de ville Mais avec de tels dispositifs on peut parler de contr le et de ma trise des d penses mais pas de dispositifs conomiques c est dire avec un bon rendement Quelques astuces tre conome c est ce qu affirme Madame Gerenton en se justifiant tout de m me de ses origines auvergnates Arr ter la plaque sous les p tes l eau chaude finit la cuisson astuce Madame Dazini Changement de pratique culinaire Madame Fouyah par exemple pr f re les bouillons cubes au fait de laisser mijoter longtemps pour r aliser des conomies sur sa consommation de gaz conomies d nergie ampoules basse consommation ampoules une fois sur deux viter les doublons pas d ampoules dans les lieux de passage escalier hall couloir refus de consommation pas d Internet par exemple conomie d eau eau de la vaisselle qui sert pour la chasse d eau utilisation d une source d eau publique fontaine publique La famille Esilu par e
44. ille Dizioub on ne chauffe pas la chambre de la fille asthmatique mais le reste de l appartement est surchauff entre 26 C et 30 C parce que la femme malade reste la maison conomies forc es pileptique Monsieur Fouyah cuisine moins et surtout ne se lance pas dans des pr parations longues Il prend uniquement des douches Il attend la venue de ses enfants pour profiter d un bain 2 Pratiques atypiques ou singuli res Nuisibles Rats qui surgissent d un lot d immeubles en friche et qui entrent dans les parties communes et dans les logements en r de jardin 3 Souhaits envies et attentes des interview s Am nagements sp cifiques vis vis du handicap peur de l avenir tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 32 sur 37 D VIE DANS L APPARTEMENT 1 Pratiques convergentes et tendances La valeur du foyer Chaque appartement est centr sur un lieu qui est principalement le salon dans lequel on trouve souvent un coin privil gi fauteuil table basse t l vision avec des personnes qui passent la majorit de leur temps toujours la m me place Les personnes sans activit majoritaires sur l chantillon observ peuvent aussi passer la nuit cette m me place en abandonnant leur chambre Deux raisons constat es gt La chaleur emmagasin e esp ce de bulle chauff e dont il est difficile de s extraire C est le cas pour les famil
45. ionne tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 5 sur 37 Le r glage l aide du thermostat d ambiance semble tr s peu pratiqu et en tout cas il n est pas utilis pour ses capacit s de programmation par exemple 2 Pratiques atypiques Extinction des radiateurs partir du disjoncteur Foyer Harbar Manipulation par les enfants Foyer Ila du thermostat de la chaudi re dans la journ e sans l autorisation du p re On ne sait pas tr s bien ce qui ce passe Les enfants ont toujours froids et montent le thermostat et l ouverture des radiateurs Observation du d filement des chiffres sur le compteur lectrique et ou gaz pour appr cier la consommation mais aucune personne enqu t e notamment Madame Barbe pratiquant cela ne semble en tirer de conclusion sur ses agissements D montage des radiateurs pour les d poussi rer Foyer Merzoug M me si cela est appropri les cons quences sur la consommation n est pas vidente percevoir 3 Qui manipule les interfaces de chauffage Dans le cas des femmes seules avec enfants en bas ge ce sont elles uniquement qui pratique cette technologie m me si certaines reconnaissent que c est un peu approximatif Pour Madame Roudau elle laisse faire son mari comme pour le foyer Dizioub Pour Madame Bontemps qui reste chez elle toute la journ e elle proc de une v rification en permanence
46. ir GDF Saint tienne par exemple Factures lectricit gaz et eau _Incompr hension de la facture difficile lire Si pr l vement mensuel quoi sert la facture Quelles informations pour le client Comment cela fonctionne Statut de la facture par rapport au pr l vement Le service tat de la consommation mensuelle est payant EFD GDF v rifier Co t r el norme paradoxe entre la politique d information des usagers et l incapacit visualiser sa consommation mensuelle en temps r el service payant Ce qu attendent les personnes Consultation en temps r el de sa consommation comme dans une banque Ou bien encore plus proche du fonctionnement de son compte en banque consultation tout moment de la diff rence entre mensualit et consommation rapport quasi instantan du cr dit d bit Possibilit d acc s l information lorsqu on le souhaite et pas accumulation d informations justificatifs La mensualisation avec pr l vement est un tat fictif de la consommation Pourtant c est le seul rep re effectif du fait de consommer mais sans r alit avec la consommation Tarifs sp ciaux et heures pleines heures creuses Les foyers ne connaissent pas r ellement les plages horaires qui leur permettent de b n ficier de tarifs r duits forfait week end Seules Madame Roudau et Madame Barbe connaissent les horaires EDF heures creuses et les utilisent
47. lein S il y a une machine laver dans le foyer celle ci est pr f r e par rapport une pratique de la laverie surtout pour des raisons d hygi ne D s que la famille s agrandit couple ou couple avec plus de deux enfants la n cessit de poss der un lave linge est incontournable Dans certaines familles le lave linge peut tre tr s largement utilis car au del de trois enfants la fr quence de lavage augmente tr s fortement jusqu une machine tous les jours voire deux fois pour la famille Esilu avec ses sept enfants Mise en place de protocole du lavage Tous les dimanches pour la famille Habdou Tous les soirs entre 22h00 et 23h00 pour profiter des heures creuses chez Madame Roudau qui profite d ailleurs de la nuit pour laver et s cher son linge n ayant plus qu le ranger lorsqu elle se l ve le lendemain Tr s r guli rement la semaine et tous les dimanches pour certains foyers o un des enfants est pensionnaire Diff rence fr quence de lavage t hiver Dans les familles avec de jeunes enfants on note plus de lavages en t tout simplement parce que les enfants se salissent plus ce qui conduit aussi des lavages occasionnels la main au cours de la journ e familles Dizioub et Barbe Les m res se plaignent de trop laver les v tements des enfants mais aucune peine n est pargn e pour assurer leur apparence toujours impeccable Madame Gerenton indique faire attention ne p
48. les Dizioub Ridha Amar gt Parce que le logement est trop petit c est le cas pour Madame Merbah Seuls le travail les activit s ext rieures ou la pr sence de jeunes enfants les extraient de cet espace refuge Beaucoup de jeunes enfants moins de 4 ans dorment dans le lit de leur maman voire des parents famille Dizioub Apr s le salon c est la cuisine qui est le second lieu de vie et ce pour la pr paration des repas et la prise des repas quand l espace le permet Plusieurs personnes aimeraient une cuisine plus grande pour cuisiner immeuble rue des Fr res Chappe et ferm e pour viter que les odeurs ne se r pandent dans l appartement Les chambres ne sont consid r es que comme des espaces pour dormir souvent non chauff es dans la journ e Seule la pr sence d adolescents change cette affectation restrictive avec des adolescents qui s y r fugient pour des activit s individuelles devoirs et jeux lectroniques Fumer dans l appartement Lorsqu ils sont plusieurs certains ont r tabli l esprit du boudoir c est un coin d di dans l appartement qui cherche prot ger les autres et l appartement de la fum e et des odeurs D autres ont mis en place un protocole ouvrir la fen tre cendrier bougie d sodorisante et d autres ne prennent aucune pr caution tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 33 sur 37 SECTION 2 PISTES DE REFLEXION
49. lusieurs niveaux gt La famille Roudau qui vit dans une maison sur plusieurs tages profite de la superposition des pi ces et de la chaleur montante pour ne chauffer que les pi ces du rez de chauss e en accord avec leur mode de vie Sur le principe de on vit en bas dans la cuisine et salon et on dort au dessus donc les chambres ne sont jamais chauff es m me en hiver Le chauffage de la salle de bains est mis en route une heure avant le bain des enfants tous les deux soirs Et toutes les semaines en suivant les indications du chauffagiste tous les radiateurs sont ouverts pendant une heure pour permettre une circulation compl te de l eau dans le circuit de chauffage Contrai rement beaucoup d autres personnes mais en accord avec sa pratique Madame Roudau agit sur les thermostats des radiateurs et jamais sur la chaudi re Souhaits envies et attentes des interview s Madame Harbar souhaite changer de logement Le sien est trop humide elle passe son temps cot de son po le En t Madame Dazini voudrait avoir une petite climatisation gla ons une de ses amies en poss de une ISOLATION L isolation technique des habitats Se reporter aux fiches techniques fournies par le Pact Loire Pr sence majoritaire du double vitrage Isolation insuffisante et mauvaise orientation Les pi ces qui donnent sur la cage d escalier et les pi ces orient es au nord sont froides famille Tocamme L appartemen
50. nces T l phone fixe t l phone portable Pour la grande majorit des foyers usage mixte du t l phone domestique fixe et sans fil et du t l phone portable Tr s souvent parents et enfants pas tous les enfants mais tr s souvent les adolescents en d tienne un ou en font l usage M me si le t l phone fixe est tr s souvent pr sent il est de moins en moins utilis doublon du pack de la box Souvent le t l phone fixe est abandonn au profit du mobile lorsque les personnes sont seules ou lorsqu elles ont plus de 50 ans Usage r pandu des plateformes interactives telles que Skipe Live Messenger entre autres utilis s pour communiquer avec les pays d origine malgr la relative complexit de mise en place pour certains Chargeur de portables On trouve souvent des chargeurs poste fixe sur les prises rest es disponibles dans le logement Ainsi on peut trouver des t l phones portables charger parfois dans des endroits incongrus ou improbables Le chargeur reste tonnement un quipement qui communique la notion de consom mation nerg tique Quand tu branches c est 1 ou Tu branches a co te Monsieur Ridha et Monsieur Benhouria alors que les consommations restent infimes compar es d autres postes domestiques L usage du t l phone carte est r pandu c est un t l phone pour garder le contact 2 Pratiques atypiques ou singuli res Pas de t l phone fixe
51. ne avec enfants Les enfants au dessus de 5 ans sont souvent le pr texte l achat et la connexion Console de jeux Famille avec enfants entre le primaire et le lyc e qui am ne souvent une pratique des parents Pas trop de contr le de temps exerc par les parents en g n ral pas m me pour des raisons de trop de consommation nerg tique car peu de prise de conscience de la consommation nerg tique des appareils multim dias de mani re g n rale Lecteur DVD et magn toscope Pas de DVDth ques hormis quelques dessins anim s pour les enfants Les lecteurs DVD sont encore branch s mais de moins en moins utilis s Non usage ou fin d usage des magn toscopes encore parfois pr sents mais de moins en moins branch s 2 Pratiques atypiques ou singuli res Mise en place de r gles strictes et de sanctions qui concernent l usage de la t l vision et des jeux dans la famille Roudau 3 Souhaits envies et attentes des interview s La famille Bontemps aimerait qu il existe une t l commande universelle simplifi e proximit du canap pour tout teindre en un seul clic Monsieur Merzoug handicap aspire un t l viseur comme une grand poste de commandes centralis Globalement tout le monde se plaint des fils qui pendent et des paquets de fils tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 26 sur 37 G T L PHONE 1 Pratiques convergentes et tenda
52. ont alors envisageables Un travail p dagogique est aussi mis en place par EDF et GDF afin de promulguer des conseils assortis d un abattement sur la facture de r ajustement 3 ou 4 situations rencontr es dans l immeuble des Fr res Chappe 2 Pratiques atypiques ou singuli res Madame Luvuma repasse le samedi apr s midi car il lui semble que chez sa m re cela correspondait une plage d heures creuses Madame Meddeb va r guli rement contr ler sa consommation sur le compteur situ dans le placard des parties communes alors qu l inverse Monsieur Dizioub dit qu il ne peut acc der au placard ferm cl pour cause de nouvelles r glementations Certaines familles optent pour le po le p trole ou encore la gazini re sur bouteille dans le seul souci de visualiser leur consommation au jour le jour C est le cas de Monsieur Dizioub qui trouve le proc d plus conomique une bouteille coute entre 25 et 29 euros et dure environ un mois en hiver et jusqu deux mois en t Madame Merbajh a chang de fournisseur lectricit gaz en allant chez Pow o pour faire des conomies suite des r gularisations importantes en fin d ann e d sign es comme angoissantes Monsieur Ridha restreint sa p riode de chauffage p riode tr s courte Malgr les 16 17 C constat s lors de l interview Monsieur Ridha indique qu il ne rallumera pas son chauffage En hiver il se limite
53. osition sur 3 le radiateur ne chauffe pas Don d un petit radiateur lectrique d une m re qui fait garder son enfant par l habitant elle n aime pas trop parce que dangereux et odeurs Po le p trole plac dans le salon au plus proche du corps mais qui est teint la nuit de peur du danger Po le p trole en compl ment du gaz v rifier Inconv nients majeurs d un chauffage d appoint type po le p trole odeur et dangerosit 2 1 Souhaits envies et attentes des interview s La famille Barbe souhaite changer son po le p trole actuel contre un po le p trole programmable tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 8 sur 37 Les foyers quip s en chauffage lectriques pr f reraient un chauffage au gaz m me si Monsieur Bernard indique que le seul point positif C est qu il n avait pas se soucier du chauffage 2 2 Ce qui nous manque en termes d observation ou autre Des chiffres plus pr cis sur les consommations des po les p trole 3 Radiateur Nombre de thermostats compt s 6 Radiateur un cas de d montage de radiateur pour le nettoyer dans l objectif que le radiateur soit plus efficace Proc dure indiqu e et ex cut e par l homme de m nage Monsieur Merzoug convecteurs lectriques 3 1 Ce qui nous manque en termes d observation ou autre Boutons thermostatiques Thermostat Usages 4
54. plus proche des usages Il faut faire attention dans cette envie d externalisation de la chaudi re et veiller maintenir la notion de chauffage individuel ou plus pr cis ment de consommation individuelle Le chauffage collectif en l tat 2 cas rencontr s est tr s mal per u par les locataires qui ont toujours trop chaud ou qui trouvent que les p riodes de chauffage ne sont pas adapt es au besoin tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 7 sur 37 Le bruit de la chaudi re le d clenchement de la chaudi re le moment o la chaudi re travaille serait pr ciser sur le thermostat Les informations accessibles sont assez pauvres et restent trop souvent opaques le fonctionnement de la chaudi re est imagin parfois comme automatique Probl me de la sous traitance et des contrats d entretien des chaudi res gaz Que dit la l gislation sur l entretien annuel Qui paye quoi locataires ou bailleur Qui choisit le prestataire note que l entretien des appareils de chauffage est obligatoire une fois par an d apr s la circulaire minist rielle du 9 ao t 1978 2 Chauffage d appoint Malgr la qualit des installations chauffage gaz isolation le chauffage d appoint est un usage tr s r pandu Il semble r pondre un besoin de l instant o la sensation de chaleur est imm diate et palpable source du convecteur ou du po le qui peut tr
55. pondre Manque des informations sur le temps d une douche Et l usage de l eau pour la vaisselle Quel protocole pour conomiser l eau Utilisation des bassines Les jeunes enfants sont ils lav s en m me temps un bain pour plusieurs enfants Quel rapport entre consommation d eau du robinet consommation d eau min rale Existe t il des aides pour payer les factures d eau B CLAIRAGE 1 Pratiques convergentes et tendances Ampoules basse consommation Peu utilis es 7 familles sur 27 seulement dont 3 qui ont g n ralis l ensemble des points lumineux Pour certains ils sont sensibilis s et ils trouvent a int ressant mais il faut franchir le pas pour deux raisons principalement gt le prix d achat gt la lisibilit de l conomie sur le long terme Pour d autres ils ne se sentent pas concern s ou ont beaucoup d autres probl mes r gler avant Certains ont opt pour le remplacement au fur et mesure mais ils ne choisissent pas forc ment les bonnes situations les premiers lieux quip s sont couloirs en principe or les sources fluo compacts sont consommatrices l allumage et beaucoup moins en r gime tabli Certains imaginent que ces sources sont plut t r serv es aux plafonniers les dispositifs d clairage qui souvent sont tr s peu ou pas utilis s Monsieur Bedoui est conscient de la n cessit de passer aux ampoules basse consommation mais il faut que
56. pour le fonctionnement de leur machine laver uniquement L usager n a pas de moyen de v rifier l int r t financier des heures creuses par rapport un abonnement standard Tarif de premi re n cessit EDF Tarif sp cial de solidarit GDF Pact Loire les h berg s b n ficient ils de ces tarifs Proposition gestion plus fine des heures pleines et creuses EDF en fonction de la surproduction et surconsommation prend en charge le d clenchement des machines tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 14 sur 37 Les recherches d conomie En premier lieu on peut noter que le principe du forfait mensualis ne peut que d courager ou r duire les efforts d conomie d nergie faits par les consommateurs comme l usage des ampoules basses consommation ou toute autre changement de consommation conome puisque celles ci n auront d effet perceptibles que l ann e suivante sur le r ajustement de la facture Celui ci int grant les inexorables hausses du prix de l nergie il y a tr s peu de chance pour que l usager fasse une corr lation entre ses pratiques et le montant de sa facture annuelle Cette pratique en aveugle est renforc e par l absence de lisibilit de la consommation l int rieur de l habitation Lorsque les compteurs ne sont pas dans un placard inaccessible au locataire les informations relev es sur les compteurs restent totalement abscond
57. r le foyer Meddeb Bontemps les coups de b lier dans les tuyaux du chauffage central cr ent une vraie psychose La peur du bruit et du danger que pourrait repr senter l explosion est d cupl e par une probable facture non ma tris e suite aux conseils du chauffagiste leur ayant conseill de laisser tout ouvert Monsieur Bontemps a film le bruit Cette peur le gaz c est une bombe exprim e par la famille Louah est perceptible dans de nombreux foyers et conduit des mesures pr ventives on coupe tout lorsqu on s absente ou d autres qui coupent tout syst matiquement le soir gaz et eau Il faut dire que beaucoup sont issus de situations beaucoup plus pr caires o ils ont pu vivre des traumatismes comme la rupture de canalisations d eau ou encore des chaudi res en flamme D autres parlent de l aspect invisible du gaz tr s peu rassurant Il est vident que la solution chauffage au gaz est per ue comme conomique mais n est pas la plus rassurante dans l inconscient collectif On peut parler de beaucoup de personnes psychologiquement mal ou fragiles pour qui le bruit normal de la chaudi re est tr s angoissant La peur de l lectricit Cacher les prises de courant avec des objets pour les soustraire la vue des jeunes enfants Famille Gerenton Les c bles lectriques de plafonnier laiss s nu repr sentent une situation tr s mal v cue par Monsieur Dazini qui se sent impuissant r soudre la
58. re Foyers Luvuma Bontemps et Merbah Interphones utilis s la nuit Bruits issus de gros travaux en journ e ou de sortie de discoth que la nuit ce qui accentue le confinement fen tres et volets ferm s rideaux immeuble rue des Fr res Chappe Pas d appropriation des espaces collectifs Pas ou peu d entretien collectif externe globalement des vrais soucis d entretien demeurent et plusieurs personnes s en plaignent Parfois les locataires s investissent dans l entretien des cages d escalier mais les responsabilit s des uns ou des autres ne semblent pas arr t es Il faudrait sans doute un r f rent par immeuble Tout ne semble pas tr s clair dans l ajustement des loyers vis vis des charges communes tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 30 sur 37 Pas de voiture La voiture est le premier centre d conomie en ne l utilisant jamais en s en s parant ou en la pr tant la famille Voiture long courrier Monsieur Ridha retrait conserve sa voiture pour organiser un d m nagement une fois l an pour rentrer au bled change d quipements et produits entre les deux pays La famille Ila originaire des Comores profitent d aller visiter la famille Marseille tous les deux mois pour revenir avec un stock de poisson qui sera congel dans le grand cong lateur 2 Pratiques atypiques ou singuli res Une famille sry lankaise en re
59. st dans un parcours de vie positif il y a beaucoup plus de chance que celui ci soit investi ou fasse l objet de projection d investissement Si celui ci repr sente une nouvelle stabilit sociale on est comme tout le monde on consomme comme tout le monde alors il est investi et celui ci peut aller jusqu l touffement aspect cocon tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 28 sur 37 Le pr t de la Caisse d allocations familiales CAF est mis profit pour acheter des objets souvent ostentatoires qui expriment une tape dans la r insertion sociale familles Luvuma Merbah Dizioub et Chanoub Un locataire dans une forte logique d appropriation pourrait il participer une am lioration des performances nerg tiques de son logement Investissement en d coration plus lourd En se lan ant dans de v ritables op rations de d coration en touchant l existant tapisserie peinture rideau trous dans les murs voire remise neuf d un parquet pour Monsieur Merzoug mais cela peut aller encore plus loin en installant des thermostats foyer Meddeb et en r alisant un plan de travail pour la cuisine foyer Merbah Question du r seau social et du lien social Les hommes seuls ne re oivent pas ou peu de personnes et le logement est plus un espace personnel dans lequel ils se retranchent Mais lorsqu il y a passage d enfants dans le cas de garde p
60. t situ au 17 tage au dessus des garages est froid Le vent provoque un refroidissement de la pi ce les courants d air se font ressentir Isolation rapport e par les locataires Ajout de tapis Famille Esilu Rideaux sur la porte pali re Famille Barbe Boudin de porte un l int rieur une serpilli re un l ext rieur double usage boudin et signal pr sence absence Volets ferm s le jour Sur 27 foyers 12 ferment les volets en journ e pour r gler des probl mes de s curit ou d isolation Probl me des volets ferm s confinement et isolation Confinement et s curit Isolation seulement pour la nuit Se pose aussi la question de l efficacit des volets ferm s comme isolant Les raisons voqu es l usage de ces diff rents dispositifs d isolation gt les odeurs a pue le chien a sent le moisi gt le passage de l air frais en hiver qui renforce la sensation de froid ou de frais tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 11 sur 37 Climatisation ventilation Deux foyers poss dent des ventilateurs un souhaite en faire l acquisition On remarque cependant que selon l orientation des pi ces certaines sont plus difficiles occuper Famille Dazini sous les combles Probl me pour un groupe d enqu teurs quatre foyers sur six estiment avoir trop chaud 4 Ce qui nous manque en termes d
61. taire que repr sente les marques L alimentation est donc clairement un centre d conomie qui s inscrit totalement dans la tendance g n rale fran aise Aujourd hui le budget alimentation ne repr sente plus que 15 du budget des m nages contre 30 il y a 30 ans Dans le low cost on distingue deux sources d alimentation le hard discount alimentaire qui tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 23 sur 37 repr sente la base et en second lieu qui joue un r le tr s compl mentaire au premier les march s o l on trouve des produits frais bon march comme les march s Carnot Jacquard et Bellevue LIDL C est le fournisseur de base pour 18 foyers En principe l approvisionnement se fait une fois par semaine voire une fois tous les quinze jours et dans certains cas seulement une fois par mois Seule la famille Diizioub s y rend tous les jours March s Jacquard Carnot et Bellevue Pour 7 foyers une fois par semaine 6 y vont de mani re occasionnelle Certains se rendent dans chacun de ces march s au quotidien mais cela n est pratiqu que par les personnes qui ont le temps et qui recherchent le contact Le march est pour la plupart le compl ment des grosses courses faites chez LIDL L approvisionnement dans de tr s grandes surfaces telles que Auchan March Simply Market ED ou les magasins arabes de tr s grosses courses se fait g n ralement une
62. tres comme la famille Barbe partent en nouvelle Cal donie Sauvez la plan te une vidence Evoqu par les familles Yazam et Merzoug ducation sensibilisation des enfants On remarque une certaine schizophr nie entre le foyer et l cole et de fait une diff rence entre enfants et parents dans la transmission des savoirs li s l cologie Injonction consommer de la part de la soci t de consommation Le statut social travers l acte de consommation figure comme preuve d existence pour les plus d munis Par rapport cet imp ratif l investissement dans les conomies d nergie est tr s relatif Il s agit de ne pas se poser de question l nergie doit tre disponible quand on en a besoin un d en quelque sorte et faire des conomies n est pas une priorit La question de l nergie en particulier celle li e au chauffage devrait tre un acquis qui r pond des besoins de tout premier plan cela fait partie du minimum vital pour la tr s grande majorit des familles Avoir froid c est descendre tr s bas dans la soci t Dans ce rapport l ne pas voir ce que l on consomme ne favorise pas la prise de conscience la ma trise et les conomies et conduit au bout du compte aux sentiments d injustice puisque la sanction financi re est totalement d connect e du moment de la consommation Malgr tout lorsque les personnes ne peuvent pas payer des proc dures d aides s
63. une chaleur qui n a rien voir vis vis des radiateurs de son chauffage central qu elle dit ne pas chauffer malgr le fait qu ils aient t chang s par son bailleur le besoin d un confort sup rieur les familles Ila Esilu Luvuma Dizioub ont opt pour un chauffage d appoint p trole ou lectrique afin d avoir chaud tout de suite l imm diatet signal e par Madame Chanoub 3 Petits ajustements Les raisons qui poussent exp rimenter d autres solutions ou combinaisons ajouter des couvertures dans les chambres famille Yasam profiter du temps de pr paration du cuisine qui chauffe en continu famille Ridha profiter des radiations du soleil travers le vitrage pour r duire le chauffage exemples foyers Barbe Benhouria Ridha Dazini et Gerenton C MANI RES DE SE CHAUFFER 1 Chaudi re L information donn e partir de la chaudi re ne donne pas une information objective sur ce que produit r ellement la chaudi re en termes de chauffage La chaudi re objet technique par excellence est elle con ue pour une r elle gestion par l habitant L enjeu du thermostat d ambiance d port et localis dans une pi ce de vie est peut tre de cr er une v ritable interface pour l utilisateur lui permettant ainsi de distinguer l interface technique de maintenance comprise et manipul e par des sp cialistes au profit d une interface sensible intuitive et personnalisable
64. ur ext rieur n cessaire une bonne qualit de Pair Assurer la circulation permanente bien chauffer c est r chauffer de l air renouvel Purification et changement de l air int rieur Des recherches en cours montrent que lair int rieur domestique du fait de l environnement chimique des rev tements des quipements domestiques et des mobiliers base de colles r sines et plastiques est plus malsain que l environnement ext rieur Voir le lien http extranet senat fr rap r07 176 2 r07 176 283 html Interrog sur la place de la question de l air int rieur dans les enjeux mergents le Dr Pierre Verger a r pondu que l homme moderne passe de 70 90 de son temps dans un environnement clos o se rencontrent pollutions chimique physique et biologique avec pour certains polluants par exemple les compos s organiques volatils COV des concentrations tr s sup rieures celles rencontr es dans l air ext rieur De nombreux produits usage domestique sont en outre tr s concentr s en polluants dont les thers de glycol auxquels viennent s ajouter des polluants de l air ext rieur cet gard le Dr Sylvaine Cordier a tabli un lien entre l apparition de fentes palatines chez les nouveaux n s et les thers de glycol ce qui conduit penser qu un clignotant rouge est allum 2 approfondir M decin DASS pathologie sociale voir G NERGIE ET DANGERS La peur du gaz Pou
65. xemple ne boit pas d eau du robinet mais de l eau min rale en bouteille En cas de rupture de stock ils vont chercher de l eau la fontaine publique Une personne se lave au gant avec une bassine par souci d conomie Le couple Meddeb Bontemps et la famille Benhouria ont eux choisi de prendre mois de douche une fois par semaine Ne jamais faire ses courses en grande quantit et tre toujours la recherche des bonnes affaires La famille Barbe elle pluche les promotions dans les magazines avant d aller faire les courses Certains comme Monsieur Dizioub reconnaissent que malgr tout Saint tienne n est pas une ville ch re Il s av re m me qu elle serait la moins ch re de France en termes de loyer et de prix de l alimentaire Deux foyers coupent les veilles des t l viseurs Madame Gerenton par exemple a plac un minuteur sur deux t l viseurs dans sa chambre et celle de sa fille et cela afin de couper automatiquement l mission de t l vision au moment de s endormir Le minuteur plac sur l alimentation lectrique met hors tension l quipement Economie forc e Certains vivent chichement pour r aliser des conomies parfois cons quentes pour fiancer des voyages dans le pays d origine Monsieur Ridha par exemple part chaque ann e en Tunisie tude Pr carit nerg tique Premier compte rendu des enqu tes Juillet 2010 Page 15 sur 37 pour trois voire quatre mois minimum d au
66. z de jardin a investi l espace commun pour cr er son potager Le parking qui est transform en lieu de r paration d automobiles Le local poubelles qui est transform en garage pour la r paration de scooters entre amis tol rance du Pact Loire et du voisinage 3 Souhaits envies et attentes des interview s Dans l ensemble tous demandent plus de soin dans l entretien des parties communes Attente aussi vis vis de la prise de mesures de s curit Demande de plus de r activit de la part du Pact Loire C SANT ET LOGEMENT 1 Pratiques convergentes et tendances Le logement rend malade Les conditions v cues dans un pr c dent logement ont parfois pu tre extr mement critiques en termes d insalubrit ce qui a entrain une fragilisation des personnes et amen des situations de grande d pression L acc s un logement de qualit repr sente alors un acquis fondamental qu il convient de d fendre co te que co te On assiste alors un ph nom ne de repliement qui peut aller jusqu l enfermement Globalement les appartements visit s sont sains et b n ficient de bons dispositifs techniques Le pr texte de pi ces froides mal chauff es ou pas chauff es est souvent l pour justifier que les petits enfants dorment avec les parents femme seule ou couple Personnes malades S dentarisation forc e La tripe peine des personnes malades Quand la maladie conduit au ch

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