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Rapport d`observations définitives

1. La chambre ne peut que souligner l absence de rigueur dans le suivi des proc dures Sur le plan de la gestion interne le d partement aurait d pr voir ces d passements et en pareilles circonstances il convient de proc der selon les cas par voie d avenant ou en anticipant le lancement d une nouvelle proc dure Ensuite le d partement du Finist re aurait d tablir les ordres de r quisition de mani re compl te et motiv e ce qui n est pas le cas puisque syst matiquement le motif de l ordre de r quisition est une simple description de l absence de contr le interne dans les services du conseil g n ral et une m connaissance des proc dures de commande publique consid rant que les achats de fournitures ont fait l objet d un allotissement et qu il s agit d un march bons de commandes consid rant que chaque services dispose de la capacit passer commande directement aupr s du fournisseur La complexit de l organisation et le nombre d interlocuteurs n ont pas permis un suivi exhaustif ce qui a g n r rapidement un d passement du march consid rant que d s le seuil d pass les services ont t inform s de l impossibilit de continuer passer des commandes et un nouveau mode op ratoire mis en place pour pallier ces dysfonctionnements Le payeur d partemental est requis de payer le mandat joint ou consid rant qu il n est pas possible d m
2. une n cessaire clarification des relations entre directions th matiques et territoires le pilotage de la politique enfance et famille assur par 2 directions DEF DILAS avec scission pr vention protection ayant des cons quences notamment en mati re de lisibilit une triple posture du service actions sociales pilotage de la politique de pr vention laboration et mise en uvre du sch ma d action sociale de proximit appui m thodologique et soutien aux pratiques des interrogations sur la r partition actuelle des fonctions entre DEF et territoires sur le champ de protection de l enfance une meilleure coh rence d action souhait e sur les territoires entre la protection maternelle et infantile PMD et les territoires d action sociale des attentes d une meilleure articulation et communication entre lus et services pour les activit s sensibles signalements placements refus des agr ments contr le des tablissements une diversit des champs d intervention de plusieurs directions th matiques de la gestion de situations individuelles l animation de politiques Cette diversit et surtout le poids de la gestion quotidienne constituent des limites leur mobilisation sur l animation le d veloppement et le pilotage des politiques Aussi le conseil g n ral vient d adopter de nouvelles orientations et tout particuli rement le rapprochement pr
3. de la qualit des informations trait es Le contr le interne du d partement devrait tre mieux d fini et mis en uvre interrog sur la documentation des proc dures de gestion le d partement a fourni diverses indications relatives la gestion de certaines directions la pr paration des projets ou la commande publique Une pr sentation plus homog ne des pratiques avec des indications syst matiques de fiches de proc dures portant sur des dispositifs formalis s et supervis s devrait contribuer garantir le respect uniforme des r gles et proc dures de gestion ou d organisation au sein des services et assurer un contr le interne plus efficient Apr s avoir r pertori les points forts et les points faibles de l organisation des services au terme d une d marche de diagnostic reposant sur une analyse de risques conduite localement il conviendrait d int grer le contr le interne dans les r gles de fonctionnement des services 17 1 Les structures prenant en charge le contr le interne au niveau central A la date du contr le de la chambre 1 semestre 2007 l organigramme des services ne comprend pas de structure sp cifique charg e du suivi g n ral du contr le interne du d partement Le directeur g n ral des services n est pas d sign comme l chelon de recueil et de centralisation des informations g n rales de gestion des services Chaque direction proc de pour elle m me l analyse des donn
4. tablit en 2005 13 ce qui est comparable la moyenne de la strate Elle permet de financer une grande partie des d penses r elles d investissement lesquelles repr sentent 170 par habitant et sont sensiblement inf rieures la moyenne de la strate en 2005 248 par habitant En cons quence l encours de dette 233 58 M reste stable et n quivaut qu 0 38 ann e de produits de fonctionnement au lieu de 0 46 ann e dans les d partements de taille comparable S agissant de l aide sociale l enfance ASE le d partement intervient dans un contexte d mographique caract ris par une population relativement g e La part des personnes de plus de 60 ans est sup rieure la moyenne nationale celle de moins de 20 ans inf rieure Le taux de natalit est lui aussi inf rieur la moyenne nationale Cependant la part des moins de 20 ans relevant de l aide sociale l enfance est sup rieure la moyenne nationale 0 93 dans le Finist re au lieu de 0 76 en moyenne nationale en 2004 Les d penses brutes de l ASE s l vent 76 2 M au budget 2006 Elles repr sentent environ 20 des d penses d aide sociale et 14 des d penses r elles de fonctionnement Les d penses de l ASE ont fortement augment pendant la p riode sous revue 25 de 2002 2006 mais de fa on moindre que les autres d penses d aide sociale li es au RMI et l APA Le d partement a men de longue
5. Il me para t utile d apporter ces observations les pr cisions crites que vous trouverez ci jointes Gus ve Pierre MAILLE Conseil g n ral du Finist re 32 boulevard Dupleix 29196 Quimper Cedex 02 98 76 20 20 T l copie 02 98 76 20 13 Courriel contact g29 fr 11 Analyse du bilan du laboratoire D partemental Le D partement rappelle la Chambre la cr ation du GIP IDHESA au 1 janvier 2007 qui de ce fait rend caduque la gestion des cr ances telle qu elle a t examin e par la Chambre sur les exercices 2003 2005 ll Situation financi re du D partement 13 1 Pr sentation de la situation financi re En ce qui concerne la taxe d habitation i convient de pr ciser que les bases de la taxe d habitation sont sup rieures la moyenne nationale du simple fait de sa population plus importante elle aussi que la moyenne des d partements fran ais 13 2 Les dotations de l Etat Sur l initiative de plusieurs conseillers g n raux une mission d information et d valuation sur les volutions des missions du D partement li es aux diff rentes lois de d centralisation fait cho aux remarques d la Chambre sur la strat gie du D partement pour optimiser les concobrs financiers de l Etat Cette mission qui sera men e au premier semestre 2009 examinera au regard de l volution des outils et des m thodes de travail les cons quences de la d centralisation e
6. L efficience du dispositif peut tre mise en doute quand il peut tre constat que la chambre n a pu se faire produire des tableaux du type objectifs moyens r sultats suivi nous ne disposons pas de document ou proc dure formalis selon la forme propos e par la question Le travail par objectif et l valuation des politiques d partementales constituent un objectif de la DG Ce travail est suivi par le service Observation valuation plac aupr s du directeur g n ral 22 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants 17 LE CONTROLE INTERNE Appliqu au d partement un syst me de contr le interne a pour finalit de donner au pr sident du conseil g n ral ainsi qu aux diff rents niveaux de l encadrement sup rieur de celui ci l assurance raisonnable que les objectifs que les instances dirigeantes ont eu pour mission de poursuivre ou se sont librement fix s sont atteints ou au moins que les diff rents services concourent efficacement leur r alisation Le contr le interne d un organisme complexe comme le d partement doit cette fin pouvoir s assurer du respect des politiques retenues par l institution du respect de la r glementation et des normes et standards professionnels applicables de l efficacit des op rations engag es de la protection des actifs de l tablissement
7. AED ou d AEMO premier bilan bilan de renouvellement bilan semestriel ni pour les notes des professionnels r f rents En se concentrant sur les AED analys es lors de l instruction il appara t que la lecture des dossiers des enfants n en est pas facilit e Pourtant localement des tentatives existent et les rencontres avec les directeurs de certains services ont r v l des efforts notables pour pr senter dans les dossiers d une part les objectifs assign s l AED d autre part les informations relatives la situation des enfants avant leur prise en charge enfin le d roulement de la mesure Cette pr sentation permet d valuer le degr de r alisation des objectifs initiaux les r ajustements ventuellement n cessaires et de conclure sur l opportunit de renouveler la mesure Sans tre contraignante une r partition indicative du nombre de rencontres entre le r f rent et l enfant et sa famille et des d lais pour les r aliser serait sans doute opportune L instauration de bonnes pratiques par exemple le d lai qui doit s couler entre la mise en place d une mesure d AED en faveur d un enfant et sa mise en place ou le d lai entre une mesure et le premier contact avec la famille appara t souhaitable Les renseignements recueillis sur ce point lors de l enqu te sont pauvres Concernant les rencontres du r f rent avec l enfant il n est pas possible de donner une moyenne ces renco
8. En k habitant Moyenne de la strate Ratio de structure Moyenne de la strate Soldes d pargne des produits de fonctionnement r els 114475 131 152 Exc dent brut de fonctionnement 18 7 20 6 108 099 124 142 CAF 17 6 19 2 78 113 89 96 CAF nette 12 7 12 9 Source pairie d partementale du Finist re 2005 CAF produits charges de fonctionnement CAF nette CAF remboursement en capital Sur la p riode 2002 2005 la CAF a cr de 27 soit 6 17 en moyenne pond r e annuelle et la CAF nette du remboursement des emprunts de 39 soit 8 64 en moyenne pond r e annuelle Eu gard la faiblesse relative des d penses quipement dans le d partement il en r sulte que la capacit autofinancer les quipements est tr s sup rieure celle des collectivit s comparables puisque le Finist re couvre 66 des emplois d investissement contre 47 5 pour les autres d partements Ce taux volue favorablement sur la p riode tudi e puisqu il n atteignait que 54 en 2002 En ce qui concerne le fonds de roulement et la tr sorerie comme le montre le tableau ci dessous la structure des quilibres de tr sorerie est tr s favorable puisque le d partement d gage pr s d un mois de disponibilit s en fonds de roulement ce qui repr sente plus du double des autres d partements Il est vrai que la journ e comptable compl mentaire d penses de fonctionnement n poursuivies sur le mois
9. Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants La chambre prend note qu une certaine am lioration a pu tre constat e sur les exercices 2006 et 2007 avec des soldes du compte 471 atteignant respectivement 1 91 M et 0 62 M et ne peut qu inciter le d partement poursuivre dans cette voie 8 RATTACHEMENT DES CHARGES ET DES PRODUITS Le budget s ex cute du 1 janvier au 31 d cembre La journ e comptable du 31 d cembre se prolonge fictivement jusqu au dernier jour du mois de janvier de l ann e suivante pour suivre ex cution des op rations int ressant la section de fonctionnement afin de permettre l mission des mandats correspondant des services faits au cours de l exercice consid r et des titres de recettes correspondant des droits acquis au d partement au cours dudit exercice l ex cution des op rations d ordre de chacune des deux sections Les cr dits affect s aux d penses de chaque exercice ne peuvent tre employ s l acquittement d un autre exercice Le pr sident du conseil g n ral fait tablir au 31 janvier de l exercice suivant l tat des d penses qui engag es avant le 31 d cembre de l ann e pr c dente dans la limite des cr dits inscrits au budget n ont pas donn lieu mandatement avant la cl ture de l exercice Il s agit donc de s assurer du respect
10. a pas t constat de ph nom ne de cristallisation de ces aides tenant la dur e d attribution des allocations mensuelles Pour 89 des aides le versement se fait en une fois et 11 des aides font l objet de plusieurs versements sur une dur e allant de 2 9 mois Les proc dures d attribution des aides apparaissent rationnelles et adapt es 20 4 L intervention d un technicien de l intervention sociale et familiale TISF ou d une aide m nag re Le d partement du Finist re a mis en place plusieurs interventions au domicile de la famille intervention d une aide m nag re ou d une TISF en compl ment de la s curit sociale dans le cadre de la PMI Ces interventions sont d finies par une convention conclue entre les financeurs conseil g n ral CAF MSA et les associations assurant les interventions intervention d une TISF de pr vention aupr s de familles dont les difficult s sanitaires sociales relationnelles ducatives ou mat rielles font appara tre une situation de risque ou de danger pour les enfants Cette mission de pr vention aupr s des familles a une place particuli re et sp cifique au sein des dispositifs d aide domicile des familles intervention d une TISF dans le cadre de l encadrement des droits de visite Les TISF pr vention au domicile des familles repr sentent environ 109 heures par familles pour un co t de 2 M par an Tableau n 8 TISF de pr venti
11. composition de ces produits sur l exercice 2005 sur l ensemble des comptes consolid s Tableau n 5 composition des produits en Association 1 Association 2 Association 3 Prix de journ e subventions 15 333 354 00 25 386 202 00 26 029 567 00 Total des produits 15 710 237 00 28 047 290 00 29 031 487 00 Prix de journ e subventions total des produits 97 60 90 51 89 66 S agissant de l accueil d urgence les taux d occupation sont sensiblement les m mes entre les structures mais les dur es moyennes de s jour sont tr s diff rentes Un enfant accueilli en situation d urgence dans une association reste en moyenne moins longtemps 34 jours que dans une autre 50 jours 33 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants S agissant des maisons d enfants caract re social MECS il existe des variations significatives concernant le taux d occupation r alis il en va de m me concernant la dur e moyenne du s jour 202 jours pour une association 223 jours pour une autre Le placement familial sp cialis PFS conna t aussi de fortes variations concernant la dur e moyenne du s jour entre ces 3 associations celle ci allant de 282 jours 363 jours selon l association Il est relever que le taux d occupation pour une association d passe son maximum de 8 Ces diff ren
12. ducateur charg d aides ducatives ni m me de conna tre les mesures ducatives en attente et la dur e moyenne des mesures Le d partement confirme que les donn es informatis es ne permettent pas actuellement de r pondre de fa on suffisamment pr cise et fiable cet item Un travail de fiabilisation des donn es saisies sur le logiciel est en cours 21 LE PLACEMENT DES ENFANTS CONFIES A L AIDE SOCIALE A L ENFANCE 21 1 L accueil d urgence Le dispositif de l accueil d urgence doit remplir 3 fonctions accueillir en toutes circonstances des mineurs en danger ou en risque de danger observer la situation du mineur et de sa famille et rechercher les potentialit s du mineur pour construire avec lui et sa famille un projet proposer une orientation adapt e la situation du mineur et de sa famille Traditionnellement ce sont les foyers d partementaux de l enfance qui ont un r le d accueil d valuation et d orientation En 2002 et 2003 le nombre de mineurs plac s a diminu de fa on notable et le d partement a souhait adapter et red ployer ses moyens d accueil et de prises en charge La cr ation de 2 unit s d accueil d urgence SAU de 6 places chacune Brest et Quimper a t d cid e pour offrir de meilleures conditions d accueil aux jeunes plac s dans un contexte d urgence G r s par les associations Don Bosco et Mass Tr vidy les prix de journ e sont d sormais q
13. et une fluctuation importantes dans le temps et dans l espace caract risent le montant moyen des aides financi res vers es 40 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Un suivi informatis des aides a t mis en uvre partir des applications sociales La demande d aide financi re d clenche syst matiquement une valuation Sur la base des estimations faites partir des donn es rendues par le logiciel utilis il peut tre relev que les motifs des demandes sont concentr s sur les frais de cantine de transport et l organisation des vacances Le versement de ces aides intervient rapidement il s coule en moyenne une semaine entre la date de la demande et celle du passage en commission puis une autre semaine entre l accord et le versement Il n a pas t constat de retard de paiement Pour les secours exceptionnels le d lai moyen d attribution d une aide entre l enregistrement de la demande et l dition du ch que est de 8 jours Les secours d urgence sont trait s dans la journ e et sont valid s ensuite en commission Pour les allocations mensuelles le d lai moyen d attribution d une aide entre l enregistrement de la demande et l dition du mandat est de 14 jours auquel il faut ajouter environ 7 jours pour l impression de la lettre ch que et l exp dition au b n ficiaire Il n
14. la direction g n rale 16 6 Les indicateurs Les indicateurs des tableaux de bord financiers ont t d finis entre la direction des finances et les directions op rationnelles Valid s par la direction g n rale ils sont affin s au fil du temps en fonction des besoins exprim s et des demandes diverses li es des enqu tes nationales notamment Chaque direction labore ses tableaux d activit utilis s par ailleurs pour l laboration du rapport d activit La plupart des tableaux de bord financiers et de suivi de l activit sont transmis aux lus Pr sident du conseil g n ral vice pr sident lu d l gu 21 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Les suivis rendus obligatoires par un texte font soit l objet d un tableau de bord sp cifique tenu par la direction concern e c est le cas du d lai global de paiement ou du nombre de dossiers de subventions instruits soit sont int gr s un tableau de bord global remis au pr sident chaque mois ainsi le taux de consommation des cr dits d investissement ou le nombre de b n ficiaires de l APA une date donn e La p riodicit retenue est g n ralement le mois notamment pour les indicateurs financiers taux de r alisation des cr dits et les indicateurs d activit nombre d enfants plac s nombre de b n ficiaires de l APA
15. moins value de 1 309 734 23 c 6761 c 7761 moins value de 1 387 730 50 Soit une diff rence de 77 996 27 En 2005 la situation est la suivante c 775 c 675 plus value de 69 523 02 c 6761 c 7761 plus value de 46 217 74 Soit une diff rence de 23 305 28 58 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Annexe n 3 provisions pour risques et charges r ponse de l ordonnateur questionnaire n 12 Effectivement la proc dure de provisionnement a t analys e comme une application budg taire du principe de prudence C est sous cet angle qu ont t examin s depuis 2004 les risques de charges en cours et venir pour le budget du conseil g n ral du Finist re qui d couleraient dela mise en jeu de garanties d emprunt accord es de contentieux en cours d impay s importants en cas de pr somption d insolvabilit notamment dune programmation importante de grosses r parations concentr e sur un exercice comptable La M52 pr cise que la provision doit tre constitu e d s qu appara t un risque d impay de contentieux S agissant des contentieux le montant des frais constat s annuellement est peu variable et se situe aux alentours de 100 000 Le montant des admissions en non valeur d environ 50 000 les ann es pass es
16. prenant en compte la dimension financi re sch mas action sociale plan itin raires de randonn e sch ma v lo le d partement a labor un document d orientation strat gique couvrant l ensemble des domaines d actions du d partement qui constitue un recueil d objectifs en posant simultan ment le principe de leur valuation La pr paration de ce premier Agenda 21 adopt le 6 juillet 2006 et qui fixe les objectifs g n raux pour les 3 ann es de l agenda a mobilis lus et services Cette op ration a t la fois relanc e et pr cis e par d lib ration du 6 juillet 2006 Reconnaissant qu en la mati re les actions engag es manquent de suivi le pr sident du conseil g n ral a institutionnalis l valuation comme mode op rationnel Toutefois le projet ne comporte pas d objectifs pr cis et mesurables ni d indicateurs d accompagnement des politiques ainsi d finies Partant de ce constat il manque encore au d partement une v ritable politique de contr le de gestion 16 2 Les missions composition fonctionnement et positionnement du contr le de gestion La pr occupation du contr le de gestion est diffuse dans la plupart des services mais la fonction n a pas encore trouv d acte g n rateur pour s affirmer Il n existe ni personnel identifi ni souci de qualification des agents Comme le pr cise le d partement l organigramme ne pr voit pas de service de contr le
17. aide sociale comme par exemple l insertion Il en r sulte une forte augmentation en valeur absolue mais une tendance la diminution du poids relatif de l aide sociale l enfance au sein de l aide sociale d partementale Au sein des comptes administratifs du d partement les moyens sp cifiques de l aide sociale l enfance sont retrac s au chapitre 954 Toutefois l aide sociale l enfance recouvre deux types de d penses les d penses directes d intervention et les d penses indirectes li es au fonctionnement des services Il est de fait difficile de cerner la totalit des d penses li es l ASE en raison de la multiplicit des pr sentations adopt es en fonction des documents chiffres fournis la DREES rapports d activit s r ponses aux diff rentes missions de contr le Le compte administratif ne suffit pas identifier directement et de mani re exhaustive les d penses d ASE De plus en fonction des documents les d penses sont brutes ou nettes des d penses hors ASE peuvent tre incluses PMI et adoption par exemple ou l inverse des d penses relevant bien de l ASE peuvent tre exclues tablissements d partementaux dont les charges de personnel sont globalis es au niveau des d penses de ressources humaines du d partement allocations financi res dont la gestion a vari dans le temps d penses de formation des assistants familiaux d penses d
18. e et p se sur le niveau des recettes que per oivent les d partements et sur l ampleur de leurs d penses sociales 13 LES PRODUITS DE FONCTIONNEMENT 13 1 Produits de fonctionnement et produits fiscaux Les produits de fonctionnement progressent de 35 depuis 2002 jusqu en 2005 7 80 en moyenne pond r e annuelle ils repr sentent 702 par habitant pour une moyenne de la strate des d partements de 500 000 999 999 habitants de 745 en 2005 Les produits fiscaux du d partement sont sensiblement inf rieurs la moyenne de r f rence sauf en ce qui concerne la taxe d habitation Il est vrai que les bases de la taxe d habitation sont sensiblement sup rieures 1 037 habitant contre 957 La recette que cette imposition g n re est donc comparativement sup rieure celle constat e dans les autres d partements 14 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Le produit des quatre taxes locales s l ve 205 M en 2005 184 M en 2004 soit 11 1 de produit fiscal suppl mentaire Compar celui de la strate le produit de la fiscalit directe a repr sent 235 habitant soit 28 de moins que la moyenne de la strate La part moyenne de la fiscalit d partementale dans l imp t local total toutes collectivit s confondues pay par le contribuable finist rien est la suivante 26 en
19. marrer la saisie relative l exercice suivant d s le 2 janvier A partir de cette date la saisie sur la base informatique de l exercice pr c dent se fait de fa on group e et ne concerne que les op rations d ordre ou des op rations exceptionnelles Les contraintes de la logistique sur la fin de l ann e qui concentre la fois des absences de personnels et de fortes augmentations des t ches en mati re comptable peuvent tre prises en compte et inciter une certaine souplesse N anmoins cette souplesse doit imp rativement tre encadr e et ne pas nuire la qualit de la comptabilit Tel n est pas le cas puisque le comptable a sollicit plusieurs reprises le d partement pour que les op rations soient pass es bonne date l volution des cr ances et particuli rement du compte 47 devient extr mement pr occupante passant de 100 k 900 k en 3 ans III Situation financi re du d partement du Finist re 12 PRESENTATION DE LA SITUATION FINANCIERE La situation financi re du d partement ne pr sente pas de difficult particuli re Les reports de cr dits y sont pourtant notables le d partement les justifie par les retards dans les subventions vers es par l Union Europ enne et l Etat Pour l ensemble de la p riode tudi e les donn es s inscrivent dans un contexte conomique et financier difficile la croissance conomique est en effet peu lev
20. pr venir la survenance de contentieux s curit des actes hypoth ses de retrait des actes transactions Conseil aux Directions pour le traitement des contentieux les concernant appui m thodologique validation des critures Traitement en direct de certains contentieux sp ciaux non affect s une Direction en action et en d fense r daction des requ tes et m moires relations avec les avocats repr sentation en justic 4 L animation du r seau interne des correspondants juridiques des diff rents services du Conseil g n ral Pour renforcer la prise en compte des imp ratifs de la s curit juridique des correspondants juridiques sont d sign s dans chaque Direction o des enjeux juridiques sont identifi s Ces correspondants sont le premier niveau de traitement des questions juridiques y compris le contentieux de leur Direction en lien avec les services sp cialis s lorsqu ils existent commande publique en particulier Pour les questions qu ils ne peuvent pas traiter eux m mes ils sont un relais vers le service juridique lls ont aussi pour mission de diffuser la culture juridique dans leur Direction la s curit des d cisions l am lioration des proc dures la pr vention du contentieux L ersemble des correspondants forme un r seau anim et coordonn par le service juridique Le travail de ce r seau porte sur des probl matiques transversales devant se traduire par des prop
21. s d l gation de mission convention participation des actions subventions La politique du d partement en mati re de partenariat avec les associations se concr tise galement au travers des nombreuses concertations mises en uvre telles l laboration des orientations du sch ma ou les r flexions sur le dispositif d accueil d enfants ou les interventions d aide domicile par exemple Cependant m me si la mise en uvre de nouveaux projets repose sur des appels projets il n existe pas de conventions pr cises d objectifs et de moyens permettant de peser sur l offre propos e par les associations sur le plan qualitatif et quantitatif en fonction des priorit s d cid es par le d partement du Finist re L autorisation initiale d exercer une activit les contr les partiels r alis s notamment l occasion de la proc dure de tarification et les occasions de contacts de travail ne peuvent suffire s assurer de l ad quation de l offre de services aux besoins du d partement et aux orientations du conseil g n ral A partir des diff rents secteurs d activit que les 3 associations les plus importantes du d partement ont en commun un certain nombre de donn es peuvent tre mises en rapport Ces associations sont tr s d pendantes du d partement Leurs produits sont quasiment compos s enti rement par les prix de journ e et par les subventions du c 74 Le tableau suivant r capitule la
22. tait de 150 00 en 2006 et s explique notamment par la mont e en charge des indus RMI Nous avons raisonn en stock et il n existe actuellement pas de risque qui conduirait des charges importantes qui devraient tre imput es sur un seul exercice Aussi au regard de l analyse effectu e chaque ann e aucun des risques mentionn s par la M52 ne paraissait tabli et le choix a t fait de ne pas inscrire de provisions pour risques et charges Nous avons pris acte de votre observation et nous proc derons d sormais un examen plus attentif des risques ventuels examen qui pourra conduire une inscription de provision celle ci se justifiant d s lors que le montant du risque est significativement plus important que le montant moyen des d penses annuelles 59 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Annexe n 4 d penses et recettes classer et r gulariser Tableau n 1 En 2003 M 51 2004 2005 I c 471 Recettes classer 773 944 08 10 312 490 18 9 614 768 18 Il c 472 D penses classer 49 982 55 57 796 60 110 100 42 III Classe 7 Total recettes 493 074 302 27 579 736 808 25 613 461 717 65 IV R sultat de l exercice 49 557 606 57 41 275 453 72 94 120 226 83 I ID IV R sultat retrait potentiellement 50 281 568 10 51 530 147 30 103
23. tous les 2 ans il donne lieu un rapport adress l tablissement concern 51 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Comme le d crit le d partement lors du contr le p dagogique des modalit s de fonctionnement des tablissements les attach s du service de protection de l enfance demandent l tablissement de consulter les dossiers des jeunes ainsi que les supports ducatifs utilis s C est donc dans ce cadre que les attach s v rifient si le contrat ou le Document individuel de prise en charge DIPC a t sign par le jeune ou qu une mention indiquant que le jeune en a pris connaissance appara t Lors du contr le p dagogique des tablissements il leur est demand de fournir et de d crire la proc dure d accueil de l enfant dans l tablissement la place du livret d accueil dans cette proc dure et de disposer d un exemplaire du livret d accueil Les attestations de prise de connaissance ou de d livrance du livret d accueil sign es par le jeune et les parents sont galement demand es dans le cas o l tablissement les a mises en place Dans le cadre du contr le p dagogique des tablissements le d partement s assure que les conseils de la vie sociale des tablissements ont t mis en place et que les usagers sont repr sent s au sein de ces instances il leur est demand de f
24. vention et protection sous le pilotage de la DEF et le d veloppement d une mission pr vention renforc e qui devrait se concr tiser dans les mois venir D s lors l organisation des directions et des services de la solidarit devrait voluer sensiblement Du fait de la d concentration de la pr vention sur les territoires d action sociale la mise en uvre des actions de pr vention est sous la responsabilit du responsable de territoire et par d l gation du responsable d quipe L organisation de la concertation interne est volontairement ax e sur la coordination des quipes 31 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Le d partement du Finist re appara t comme un d partement o la concertation interne avec les services est bien structur e et cette concertation est ouverte des intervenants ext rieurs nombreux Les commissions de r gulation tudient les situations en privil giant une approche globale des familles d cident des actions mettre en uvre et mandatent les professionnels Elles valuent les actions conduites ch ance du mandat et d cident des suites donner Une commission de suivi se tient au moins une fois par mois dans chaque territoire et r unit des professionnels ainsi que le psychologue du territoire Au cours des commissions sont tudi es les situations des enfants ven
25. 164 2001 2004 2 087 35 03 02 2004 519 3496 12 07 2004 6105 30631 164 2001 2004 764 55 02 02 2004 452 2944 12 07 2004 6107 30638 164 2001 2004 1747 15 02 02 2004 452 2943 12 07 2004 6107 30639 164 2001 2004 847 19 02 02 2004 452 2946 12 07 2004 6107 30640 164 2001 2004 2 164 08 02 02 2004 452 2945 12 07 2004 6107 30641 164 2001 2004 367 79 02 02 2004 454 2949 12 07 2004 6109 30644 164 2001 2004 1114 07 02 02 2004 455 2950 12 07 2004 6110 30645 164 2001 TOTAL 12 483 83 TOTAL GENERAL DES REQUISITIONS 54 272 21 57 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Annexe n 2 comptabilisation des cessions Le tableau ci dessous r capitule les mouvements sur les comptes de comptabilisation des cessions d actif Op rations de l exercice Cessions d actif c 2003 2004 2005 c 462 D 989 998 39 D 215 174 92 c 775 C 989 929 39 C 214 487 92 c 675 D 2 299 663 62 D 144 964 90 c 6761 D 140 178 66 D 44 356 87 c 7761 C 1 527 909 16 C 90 574 61 c 192 D 1 527 909 16 D 90 574 61 C 140 178 66 C 44 356 87 sources comptes de gestion des exercices 2004 et 2005 c 775 c 675 c 6761 c 7761 voir commentaires de ce compte et des c 6761 et 7761 En 2004 la situation suivante peut tre constat e c 775 c 675
26. 20 2 La pr vention sp cialis e Paragraphe 8 Le financement de la pr vention sp cialis e est assur en totalit par le Conseil g n ral des financements Politique de la Ville pouvant toutefois intervenir sur des op rations ou exp rimentations pa ticuli res non p rennes i Les deux associations habilit es g rent en effet d autres services en direction de l enfance ou d autres publics personnes g es personnes handicap es Toutefois les services de pr vention sp cialis e ont leur budget et leurs personnels en propre diff renci s de ceux des autres activit s que les associations peuvent avoir par ailleurs Les probl mes de coordination avanc s par la Chambre au regang d une pluralit d activit s de ces associations auraient m rit d tre explicit s 21 Le placement des enfants confi s l Aide sociale Penfance 21 2 Les proc dures d accueil lors du placement Paragraphe 9 La dur e de s jour en placement d pend de nombreux facteurs type de placement motifs de placement ge au moment du placement De ce fait le D partement souhaite insister aupr s de la Chambre sur la notion de dur e moyenne de placement qui ne peut tre appr ci e globalement et n cessite une approche segment e par groupes homog nes tenant compte en particulier de l ge de l enfant au moment du placement Une tude r alis e en intra ainsi que l tude relative aux parcours des enfants plac s r
27. 624 894 59 Source comptes de gestion des exercices 2003 2005 Tableau n 2 2003 2004 2005 c 471 Recettes classer 773 944 08 10 312 490 18 9 614 768 18 Classe 7 Total recettes 493 074 302 27 579 736 808 25 613 461 717 65 du c 471 par rapport la classe 7 0 13 1 78 1 57 Source comptes de gestion des exercices 2003 2005 Tableau n 3 Circularisation aupr s du c Libell Objet Montant Date encaissement paierie Date mission du titre payeur d partemental 24 02 2006 Versement sur contributions r les directes suppl mentaires 338 485 00 19 12 2005 26 01 2006 Une somme de 17 849 486 a t comptabilis e le 19 d cembre 2005 partiellement r gularis e par le titre n 13182 de 2005 pour 17 003 802 La diff rence de 845 684 a fait l objet d un rappel Versement sur contributions au Cgal le 16 janvier 2006 contributions directes R gularisation intervenue par titre 47131 directes ajustements 845 684 00 24 01 2006 n 643 de 2006 Sous Total 1 184 169 00 Encaissement du 29 d cembre 2005 et non du 6 janvier 2006 Versement sur DGD ports R gularisation par titre n 647 de 47132 DGF maritimes 264 229 00 06 01 2006 26 01 2006 2006 Subventions 47134 Subventions diverses 937 607 43 Ces encaissements comptabilis s du 14 au 29 d cembre 2005 et non 2006 ont Autres Taxes t r gularis s par des titres mis recet
28. adapt e l acte d engagement et le rapport de pr sentation relatif l avenant n 1 n taient pas joints au march Ils ont pu tre fournis apr s questionnaire de la CRC 8 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants March CGST SAVE SBN 100 le rapport de pr sentation n tait pas joint l avenant n 1 il l a t la suite d un questionnaire 3 2 2 Des probl mes dans les d lais et ou la chronologie de la proc dure FOUILLES ARCHEOLOGIQUES march n goci sans publicit l avenant n 1 est intervenu et a t autoris 8 mois apr s la cl ture initialement pr vue du march au 30 novembre 2004 La difficult de g rer de tels march s est r elle toutefois les retards pris dans la proc dure apparaissent excessifs March SARL SEVEL SERVICE n 2003 079 apr s avoir constat que manquait l avis de la CAO ainsi que le rapport de pr sentation concernant l avenant n 1 une d lib ration de la commission permanente en date du 1 d cembre 2003 a t transmise March ARCHIMAINE n 2001 399 rapport de pr sentation un avenant non dat 3 2 3 Des pi ces du march modifi es manuellement BECOME Ing nieurs conseils march n 2003 11 l article 5 sur le document original pr cise que l enveloppe financi re arr t e par le ma tre d ouvrage
29. alis e par l atelier de recherche en sociologie de l Universit de Bretagne Occidentale la demande du Conseil g n ral donnent des indications assez pr cises sur ces dur es de placement Par ailleurs la dur e de placement de 18 mois en accueil provisoire qualifi e d importantes serait examiner au regard des motifs de l accueil et par comparaison aux donn es r gionales ou nationales q i ne sont pas ici apport es 21 5 Les foyers D partementaux de l enfance 21 5 2 Le fonctionnement de l tablissement Paragraphe 13 La Chambre fait tat de travaux de s curisation qui n ont pas t r alis s deux ans apr s avoir t demand s malgr trois accidents graves survenus dans l tablissement Comme indiqu par la suite des travaux de s curisation ont bien t r alis s rapidement seul le changement de la totalit des huisseries n a pu tre r alis que progressivement 74 76 toa CONSEIL G N RAL DU FINIST RE Direction g n rale des services d partementaux LE PR SIDENT DU CONSEIL G N RAL DU FINIST RE VU te Code g n ral des collectivit s territoriales VU les avis du Comit technique paritaire VU rarr t du 6 novembre 2007 de M le Pr sident du Conseil g n ral portant organisation de la Direction g n rale des services d partementaux et du Cabinet i ARR TE Article 1er Missions du Service juridique L action du Service juridique a pour objectif
30. ation de formules d accueil de jour et de courte dur e souples et alternatives au placement la d finition de crit res d orientation vers le placement familial l utilisation des internats de coll ge comme mesure d loignement des jeunes de leur famille le d veloppement du syst me d valuation de la qualit 19 3 2 Le 3 sch ma d partemental 2005 2009 a t labor en plusieurs tapes bilan des actions du 2 sch ma et tat des lieux d partemental d termination par le comit de pilotage partenarial de th matiques de r flexion groupes interprofessionnels et partenariaux de r flexion et propositions sur ces th matiques validation d objectifs g n raux et axes d orientation par l assembl e d partementale d clinaison d objectifs op rationnels et d actions validation par l assembl e d partementale Ce travail pilot par la direction enfance famille a associ les professionnels du conseil g n ral autres directions th matiques concern es et territoires ainsi que de nombreux partenaires DDASS DDPJ Justice Education nationale secteur hospitalier p diatrie maternit s psychiatrie associations d partementales uvrant aupr s des familles et enfants en pr vention et protection de l enfance Ce troisi me sch ma d finit 7 axes principaux d orientation am liorer la connaissance des publics et de leurs besoins valuer les actions et pra
31. atteignent un niveau lev et chaque travailleur social dispose d un poste informatique 500 postes informatiques ont t cr s Mais au plan central le d partement du Finist re utilise des applications informatiques anciennes et le syst me d information de l aide sociale l enfance repose sur plusieurs logiciels incompatibles entre eux Ainsi la gestion des assistants familiaux repose sur 4 logiciels Si le logiciel principal prend en charge de nombreuses informations il n est pas renseign syst matiquement ni compl tement et ne livre pas une information facile utiliser sans retraitement informatique L ann e 2007 devait voir le d marrage d un projet de refonte du syst me d information sociale du conseil g n ral terme il ne devrait plus y avoir qu un seul logiciel pour l instruction de toutes les demandes d aides financi res et pour le suivi des familles Le renouvellement des syst mes d information devrait tre l occasion de doter le d partement d un outil fiable permettant le suivi fin de l activit une mutualisation des donn es et une approche globale des besoins des familles La chambre prend note que le d partement confirme que dans un objectif de fiabilit de mise en coh rence et d approche globale des situations et des besoins des familles la priorit doit tre donn e au renouvellement de la principale application informatique utilis e pour l ASE notamment
32. bac g n ral en 2003 pour une moyenne de 83 6 La part des moins de 20 ans b n ficiaires de l aide sociale l enfance est de 1 80 ce qui situe le d partement du Finist re dans la moyenne bretonne elle m me sup rieure la moyenne nationale En revanche la proportion des enfants plac s est plus importante qu ailleurs 0 93 des moins de 20 ans au lieu de 0 76 en moyenne nationale cf annexe n 7 tableau n 3 Cependant les pupilles de l Etat sont en nombre inf rieur la moyenne nationale 0 82 contre 2 20 pour l ann e 2004 Le nombre de jeunes majeurs pris en charge par l aide sociale ne cesse de cro tre l accueil provisoire concerne les jeunes majeurs dans une proportion de 18 78 au lieu de 13 51 en moyenne nationale au 31 d cembre 2004 Ainsi chaque ann e environ 350 jeunes b n ficient d une aide ducative et ventuellement d une aide financi re cf annexe n 7 tableau n 4 19 2 Le financement de l aide sociale l enfance dans le d partement du Finist re Avec 381 M au budget 2006 les d penses d aide sociale repr sentent 70 des d penses de fonctionnement du d partement L aide sociale l enfance mobilise un peu plus de 76 millions d euros d penses nettes au lieu de 49 millions en 2000 26 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants L
33. bas de bilan 40 000 k de cr ances fictives Cette mauvaise interpr tation ne r sulte pas d une volont du d partement de fausser son bilan mais elle a eu pour effet d entacher la fiabilit des comptes La r ponse du d partement jointe en annexe n 5 confirme cette analyse 10 ANALYSE DE LA CLASSE 4 DU BUDGET ANNEXE RESTAURANT ADMINISTRATIF L analyse des comptes de classe 4 du budget annexe restaurant administratif am ne les remarques suivantes 10 1 Recettes classer ou r gulariser Sur l exercice 2004 les recettes r gulariser repr sentaient 8 du total de la classe 7 soit 142 K et 11 en 2005 soit 209 k Il convient de remarquer que si ces recettes avaient fait l objet d une comptabilisation budg taire en 2005 le r sultat aurait t positif Le conseil g n ral explique cette situation par le fait que chaque ann e les d penses et les recettes du Restaurant administratif sont arr t es au 30 novembre afin de permettre le calcul et le versement de la subvention d quilibre avant la fin de l exercice Dans un souci de coh rence d une ann e sur l autre chaque exercice comprend bien 12 mois Les recettes encaiss es par le r gisseur en d cembre font l objet d un titre de recettes sur l exercice suivant qui se voit galement imputer les d penses de d cembre Proc der de la sorte revient peut tre compenser d une ann e sur l autre l incidence de c
34. ce qui concerne la taxe d habitation 2 pour ce qui est du foncier b ti 40 pour ce qui concerne le foncier non b ti 42 en mati re de taxe professionnelle Le produit de la taxe d habitation conna t sur la p riode de quatre ann es comprise entre 2002 et 2005 une augmentation de 40 2 l volution du taux comptant pour 16 4 des 39 Les volutions des autres taxes assujettissant des particuliers sont comparables le produit du foncier b ti augmente de 29 3 l volution du taux comptant pour 16 6 des 29 3 et le produit du foncier non b ti cro t de 34 l volution du taux comptant pour 16 5 des 34 Le produit de la taxe professionnelle 81 habitant en 2005 pour une moyenne de la strate de 109 habitant est significatif Le produit a augment de 28 1 sur la p riode 2002 2005 l volution du taux comptant pour 16 4 des 28 1 13 2 Les dotations de l Etat Les dotations de l Etat 40 des produits de fonctionnement sont stables sur la p riode la forte augmentation de la dotation globale de fonctionnement DGF 77 078 k en 2002 pour 186 693 k en 2005 s effectuant en parall le de la chute depuis 2004 de la dotation globale de d centralisation DGD 95 885 et 10 151 K respectivement Sur la majeure partie de la p riode les dotations de fonctionnement b n ficient toujours du pacte de croissance et de solidarit qui indexe l volution des dotations sur le taux d
35. commandes approcherait le maximum pr vu par les march s et sur le rapprochement des cellules pilotage de la commande publique et comptabilit qui a pour objet de permettre une plus grande ma trise du d roulement des march s du lancement des consultations leur ex cution 3 L EXECUTION DES MARCHES Un chantillon de 11 march s a t examin l occasion de visites sur place AMEC SPIE OUEST march en proc dure adapt e FOUILLES ARCHEOLOGIQUES march n goci sans publicit 514 368 00 HT FRANCE SECURITE march pour l achat de v tements de s curit SBCE march n 2003 11 March CGST SAVE SBN100 March Les compagnons charpentiers armoricains n 2002 376 43 055 71 TTC March SARL SEVEL SERVICES n 2003 079 March LE ROUX n 2003 328 March ATELIER DLB n 2003 303 March ARCHIMAINE n 2001 399 March RAUB lots n 3 et n 8 3 1 La proc dure et la diffusion de l information au sein du conseil g n ral Chaque service du conseil g n ral voirie culture est habilit passer des march s pour le domaine qui le concerne Les pratiques diff rent sensiblement d un service l autre Le service financier du conseil g n ral essaie cependant d uniformiser les proc dures et pour ce faire a mis en place une rubrique relativement d taill e sur son intranet Cette rubrique est une
36. conna t une augmentation plus mod r e 27 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Tableau n 4 volution des financements d penses brutes Dotation d partementale 2002 2003 2004 2005 2006 Placements dans les tablissements 18 425 694 18 578 414 19 491 520 20618 311 22 304 127 Placements en famille d accueil dont 25 415 365 26 569 621 28 904 429 31 652617 33 027 374 assistants familiaux 19 272 842 20 285 156 22 396 846 24 554 508 25 010 920 accueil familial associatif 6 142 523 6284 465 6507 583 7 098 109 8016 454 Actions ducatives domicile et en milieu ouvert d origine administrative d origine judiciaire 3 366 896 3 306 322 3 471 295 3612057 3 751 302 Allocations mensuelles secours autres aides fin 3 951 325 3 643 603 2 677 521 2 600 449 2 959 720 Pr vention sp cialis e 1 543 952 1 620 764 1 664 999 1 719 221 1 710 095 Tiers dignes de confiance 1 500 500 590 952 601 428 680 654 Aide aux jeunes majeurs 438 412 464 910 571 994 580 548 598 688 1 En 2002 les allocations tiers dignes de confiance taient int gr es aux allocations mensuelles Source r ponse au questionnaire n 2 tableau n 7 Les d penses de l aide sociale l enfance ont fortement augment mais de fa on moindre cependant que d autres d penses d
37. d termine les modalit s de leur individualisation fonctionnelle et budg taire L activit financi re de chaque tablissement est transcrite sur une ligne d op ration du budget principal comportant une section d investissement et une section de fonctionnement Cette organisation budg taire est insuffisamment pr cise et d taill e et chaque tablissement est trait comme une ligne budg taire de d penses ordinaire Ainsi l absence d identification claire distincte et exhaustive des d penses et des recettes de chaque structure ou activit s annexes rattach es au budget de l administration g n rale ne respecte pas la notion juridique d individualisation budg taire 53 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Au cas d esp ce le compte principal dit d op ration ne retrace pas la comptabilit de l activit principale puisque ni les d penses de personnel plus de 70 des d penses ni les emplois d investissement n y sont retrac s De plus les foyers de l enfance bien que relevant de la nomenclature M22 en qualit d tablissement social fonctionnent mal avec une nomenclature M52 propre aux collectivit s locales En l tat des choses il est par cons quent tr s difficile de d gager des co ts r els et complets et sur cette base de pouvoir laborer un prix de journ e f
38. de janvier n 1 att nue la signification du besoin en fonds de roulement au 31 d cembre En k habitant Moyenne de la strate Ratio de structure Moyenne de la strate Fonds de roulement FR Tr sorerie T En jours de d caissement 53 826 62 33 FR au 31 12 N 29 6 14 27 946 32 6 A du FR NS NS 20 136 23 53 T au 31 12 N 11 1 22 4 Source paierie d partementale du Finist re 2005 IV Le contr le de gestion le contr le interne l audit interne 16 LE CONTROLE DE GESTION Les services du d partement ne disposent pas de service de contr le de gestion centralis auquel il aurait t confi des missions d finies comme telles En revanche des missions de contr le sont assur es soit par les directions op rationnelles soit par les directions fonctionnelles dans divers domaines Le fonctionnement du contr le de gestion a t examin en se r f rant deux exigences normales pour une collectivit de la taille du d partement une comptabilit analytique d velopp e qui compl te le simple suivi budg taire une gestion par objectifs fond e sur des indicateurs de performance non financiers 18 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants 16 1 Les objectifs du d partement Outre des sch mas d orientations politiques et des objectifs de qualit et ou d activit
39. de principe budg taire d annualit et du principe comptable de rattachement l exercice Le compte 408 factures non parvenues est mouvement sur 2004 711 k et 2005 1 798 k les sommes inscrites au solde de ce compte repr sentent 2 jours de fonctionnement en 2004 et 5 jours en 2005 ce qui est satisfaisant A la question de savoir quelle est la m thode utilis e par le conseil g n ral pour s assurer du correct rattachement des charges l exercice et s il peut valuer le montant d un ventuel report ce dernier affirme que cette estimation est tr s difficile car il conviendrait de comparer les engagements saisis en fin d ann e 2005 et qui n ont pas fait l objet d un rattachement Le nombre d op rations de d penses r alis es sur le budget g n ral chaque ann e plus de 60 000 ne le permet pas La chambre encourage le d partement poursuivre ses efforts dans ce domaine pour parvenir un rattachement des charges techniquement plus rationnel Dans sa r ponse le d partement indique d ailleurs avoir acquis un nouvel outil informatique afin de conna tre les engagements saisis en fin d exercice qui n ont pas fait l objet d un rattachement Il souligne galement que le montant des rattachements a continu de s accro tre 1 938 k en 2006 et 3 188 k en 2007 dont 1 046 k d int r ts courus non chus 9 CREANCES L absence de provisionnement a conduit faire un
40. des caract ristiques adapt es des populations sp cifiques adolescents fratries etc Jusqu pr sent le d partement a privil gi le recrutement par le bouche oreille Ce type de recrutement n est plus suffisant pour permettre une ad quation de l offre aux besoins Une formule de recrutement plus efficace devient urgente tant donn le vieillissement des assistants familiaux et la faiblesse du nombre de nouveaux agr ments par exemple sur le TAS de Quimper Ch teaulin seulement 16 nouvelles candidatures depuis 2000 Le d partement indique cet gard qu une campagne de recrutement est en cours de mise en place avec des actions de communication chelonn es entre la m1 2008 et la fin 2009 La r partition des familles d accueil sur le d partement se r v le assez disparate d un territoire d action sociale un autre Certains TAS connaissent une p nurie de familles d accueil territoire BMO Bretagne m tropole oc ane tandis que d autres territoires de Lesneven Concarneau disposent d un nombre important de familles d accueil Certaines familles ne sont pas sollicit es pour des raisons d incompatibilit entre le profil de l enfant accueillir et les caract ristiques de la famille d accueil Aucun outil de gestion des capacit s de l accueil familial n existait au moment du contr le Dans le cadre d un projet de centralisation des donn es sur la mission enfance
41. directions concern es et aux responsables de l enveloppe pour d ventuelles interventions Les rapports d activit de la direction des TAS DTAS contiennent pour seul indicateur de l ex cution de la politique d aide sociale l enfance sans commentaire particulier le nombre de mineurs confi s au service de protection de l enfance 34 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Cependant la mise en place d un site enfance famille devrait compenser au moins partiellement ce manque gr ce un suivi mensuel des actions engag es et de la population concern e Ce site devrait centraliser toutes les donn es chiffr es n cessaires au suivi de la mise en uvre de la mission enfance ASE PMI Des travaux sont en cours dans le cadre de l observatoire d partemental de l enfance en danger et de la cellule de recueil des informations pr occupantes pour d velopper les outils de suivi et des tableaux de bord 19 4 6 Les syst mes d information Le d partement du Finist re a planifi le renouvellement de son syst me d information Dans l imm diat le d partement est lourdement d favoris par un syst me informatique morcel rigide et peu op rationnel en terme de remont es statistiques L information disponible est donc relativement pauvre S agissant de l quipement lui m me les d penses
42. domicile pay s nombre de b n ficiaires du RMI pay s nombre de RMA pay s flux entr es sorties d allocataires du RMI nombre de rotations de bateaux nombre de passagers transport s sur la ligne a rienne Brest Ouessant Les donn es sont dans la majorit des cas extraites de logiciels informatiques Ce sont soit des logiciels m tier soit le logiciel de gestion financi re Leur fiabilit est v rifi e par recoupement avec les donn es des mois pr c dents de l ann e pr c dente des donn es financi res Comme l illustrent les d veloppements qui pr c dent le d partement a souhait dans la d marche de l agenda 21 d finir sa politique partir d orientations et d objectifs d clin s en actions et mesurables partir d indicateurs La d marche est trop r cente pour que les outils qui se mettent en place progressivement soient valu s 16 7 La mise en uvre et le suivi Une r union mensuelle est organis e partir du mois de mai de chaque ann e pour faire un point financier afin d valuer la consommation des cr dits par programme et justifier d ventuels retards dans l ex cution budg taire Les informations du contr le de gestion sont remont es aux lus principalement lors du deuxi me semestre de l ann e budg taire au moment de l laboration de la d cision modificative DM2 lissages de cr dits ajustements d enveloppes en fonction des besoins de l actualisa
43. en 2005 La mise en place de l APA puis du RMI a consid rablement fait voluer ce secteur de d penses essentiellement port par les aides la personne et les frais de s jours et d h bergement qui repr sentent eux seuls la moiti des d penses de fonctionnement 16 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Pour ces d penses sociales le d partement du Finist re demeure tr s l g rement au dessus de la moyenne de la strate avec 300 habitant en 2005 au lieu de 297 Globalement les aides la personne sont sup rieures aux moyennes de r f rence 181 habitant contre 175 pour la strate de r f rence tandis que les frais de s jour sont inf rieurs 119 contre 122 habitant L aide sociale l enfance ASE repr sente plus de 10 des d penses r elles de fonctionnement La progression du poste budg taire relatif aux assistantes maternelles constitue le principal facteur de progression des d penses d ASE Les causes de l volution des frais de s jour et d h bergement sont la fois exog nes nombre de placements et endog nes volution du prix de journ e Le nombre de placements et de mesures ducatives en milieu ouvert AEMO qui d pend de d cisions externes est en progression Le poids des frais financiers li s la dette s est consid rablement r duit dans la p rio
44. est de 130 000 HT Mais l original fait tat de la somme de 140 000 qui a t ray e manuellement pour tre report e 130 000 AMEC SPIE OUEST il est pr vu une prestation compl mentaire pour un montant de 22 692 35 HT l conomie g n rale du march est modifi e l autorisation de la CAO a t modifi e de mani re manuscrite par le service administratif pour 23 502 67 HT la modification est intervenue sur l original la fois sur les mentions pr remplies et sur les mentions manuscrites qui se retrouvent donc surcharg es Les membres de la CAO auraient d signer en regard de ces modifications en marge du proc s verbal ce qui aurait permis de prouver l affirmation du conseil g n ral selon laquelle cette erreur mat rielle a t corrig e en pr sence des membres de la CAO L avenant sign le 18 juillet 2005 autorise un montant de 23 502 67 HT 3 2 4 Des probl mes dans la tenue des d comptes g n raux et d finitifs DGD March RAUB lots n 3 et n 8 les DGD ont t tablis seulement les 18 et 25 juillet 2007 apr s le d but de l instruction par la chambre alors que les travaux sont achev s depuis 2004 x En d finitive le caract re r p t de certaines erreurs ou anomalies relev es par la chambre ne peut que conduire celle ci recommander la mise en uvre d un contr le interne plus efficace de l ex cution des march s Cette recommandat
45. et la gestion des foyers de l enfance Le d partement indique que la cr ation du service gestion ressource des assistants familiaux en mai 2007 doit permettre de lancer une campagne de recrutement de mettre en place un r seau d assistants familiaux ressources et un site permettant notamment l acc s des assistants leur dossier personnel de r fl chir des outils de gestion des remplacements et des places disponibles L articulation g ographique avec les partenaires externes du conseil g n ral juridictions services de la PJJ Education nationale service municipaux ainsi qu entre les services de l ASE et les quipes de pr vention sp cialis e aurait m rit d tre abord e plus compl tement entre les diff rents acteurs dont les interventions s effectuent selon des zonages h t rog nes 19 4 Le service de l aide sociale l enfance 19 4 1 L organisation de la direction g n rale de la solidarit Jusqu au 1 mai 2007 la direction de l enfance et de la famille relevait de la direction g n rale adjointe de la solidarit Les politiques pr vention et protection de l aide sociale l enfance taient ainsi rattach es deux directions diff rentes la direction de l enfance et de la famille DEF pour la protection et la direction de l insertion du logement et de l action sociale DILAS pour la pr vention Les d cisions relatives aux actions de pr ventio
46. existait pas de retard notable de prise en charge 14 enfants taient en attente et seulement 6 attendaient depuis plus d un mois le cas d un enfant en attente depuis plus deux mois et demi en AEMO en attente de l effectivit du placement tant le plus probl matique Il persiste cependant des d lais entre admission juridique et admission physique ph nom nes de files d attente ainsi sur les 145 nouveaux accueils provisoires en 2006 le d lai d attente moyen a t de 7 jours situation qui recouvre des extr mes pas de d lai 86 61 moins de 7 jours 22 16 entre 7 et 15 jours 8 6 Il existe donc un pourcentage de pr s de 20 de plus de 15 jours entre 15 jours et 1 mois 19 14 et plus d un mois 5 4 Sch matiquement il existe 2 types de situation soit il s agit d une demande d admission en urgence compte tenu d un v nement familial impr vu par exemple hospitalisation d un parent et le placement effectif de l enfant est organis imm diatement ou tr s rapidement soit il s agit d une demande d admission en pr vision d un v nement venir justifiant la prise en charge ponctuelle de l enfant ou dans la perspective d une prise en charge plus longue pour pallier les difficult s familiales ducatives ou autres le placement est alors pr par et le d lai entre d cision et placement est li ce d lai d attente de l v nement ou
47. famille du d partement des l ments sur la capacit d accueil r elle commencent tre introduits selon le d partement Tableau n 13 r partition des assistants familiaux selon leur ge Quimper Ch teaulin 35 40 ans 40 45 ans 45 50 ans 50 55 ans 55 ans et plus 4 11 15 23 47 Les demandes d agr ment assistants maternels et familiaux sont instruites par le service de PMI Tableau n 14 assistants familiaux 2002 2003 2004 2005 2006 Nombre de demandes d agr ment enregistr es 79 93 90 71 81 Nombre de d cisions favorables 52 73 34 67 82 Nombre de d cisions de refus 12 20 20 32 20 D lai moyen d instruction des demandes mois ND ND ND ND 8 Nombre de retraits d agr ment 18 5 17 26 12 Source r ponse au questionnaire n 5 tableau n 8 Il n existe pas de document type de recrutement des assistants familiaux La d cision de recrutement repose sur des rapports d valuation faits par un conseiller enfance et un psychologue Le d partement annonce toutefois que la fin 2008 doit voir la d finition de crit res communs de recrutement et la r vision des modalit s d organisation du recrutement ce dont la chambre prend note 48 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Un travail a t men en 2006 pour am l
48. grand nombre d objectifs renforcer la pr vention sous toutes ses formes proportionner les dur es de placements aux besoins r els des enfants Le sch ma a associ de mani re tr s large les acteurs internes et externes du d partement DDASS direction dioc saine de l enseignement catholique PJJ justice police gendarmerie corps m dical villes associations et syndicats Sur ces bases quatre axes d orientation ont t d finis et ont permis la formulation de propositions d actions concr tes 1 axe soutenir les familles dans leur r le de parents et d velopper la pr vention des difficult s ducatives et familiales 2 axe adapter et diversifier le dispositif d accueil 3 axe mieux prendre en compte les situations d enfants maltrait s 4 axe d velopper l valuation des actions et les outils de pilotage du sch ma Durant ces 6 ann es de nombreux projets ont t r alis s am liorant le soutien apport aux usagers et d veloppant des habitudes de collaboration entre les diff rents acteurs intervenant dans le domaine de l enfance et de la famille sur le d partement Pour autant toutes les actions envisag es dans ce deuxi me sch ma d partemental n ont pu tre concr tis es Il en tait ainsi par exemple des actions suivantes la formalisation syst matique des projets labor s pour l enfant et la famille l issue des commissions d cisionnelles la cr
49. l occasion de la mise en place d un observatoire d partemental et la participation au syst me d observation longitudinal de l enfance en danger lanc par l ONED observatoire national de l enfance en danger 19 4 7 La tenue des dossiers La chambre a eu des difficult s reconstituer le parcours des enfants pris en charge partir des dossiers tenus au si ge Le parcours des enfants pass s par l ASE a fait l objet d une valuation ex post par une structure de recherche de l universit de Bretagne occidentale La chambre partage les commentaires de ces chercheurs qui notaient la difficult du suivi des enfants au travers des documents crits La tenue formelle des dossiers m riterait une approche plus rigoureuse Il n existe pas de document historique synth tisant le parcours de l enfant le travail social est difficile suivre en l absence de mention des diverses interventions cette complexit tant encore accrue lorsque le dossier incorpore les diff rents itin raires d une fratrie voire dans certains cas le dossier m re enfant Au total le dossier est tenu de mani re s dimentaire c est dire par empilement des diff rents actes re us sans v ritable reclassement th matique En cas de fratrie il est tout simplement impossible d acc der une situation synth tique par enfant et le logiciel principal n est d aucun secours sur ce point 35 76 Rapport d observations d
50. la direction des b timents du conseil g n ral Les directeurs des foyers d partementaux n ont aucun droit de regard sur la gestion des b timents les concernant Ils d clarent ne pas parvenir d velopper le moindre partenariat avec cette direction les travaux attendant des ann es avant de pouvoir tre r alis s En mati re d entretien courant petits travaux et travaux incombant aux tablissements le d partement contraint par l parpillement du patrimoine concern n a pas trouv l organisation qui lui permette d exercer son r le de gestionnaire Tous les tablissements en raison de leur taille peuvent disposer d une quipe d entretien interne mais aucune d l gation en mati re de mandatement n est accord e aux directeurs d tablissements Plus g n ralement comme le souligne un directeur de fait la r alit de la vie de l tablissement n est pas trait e dans sa globalit mais par tranches de comp tences des services centraux du conseil g n ral 21 5 3 Les relations avec les territoires d action sociale TAS et avec les usagers Dans tous les foyers les personnels rencontr s ont regrett un cloisonnement des relations avec les TAS La mauvaise qualit des relations ne porte pas seulement sur l absence de projet commun elle affecte aussi la politique de protection de l enfance Les synth ses d entr e semblent avoir du mal tre r alis es rapidement du fait du man
51. les comptabiliser en provisions En effet il ne s agit pas d valuer ann e par ann e des contentieux qui seraient n s dans l exercice mais d examiner le stock de risques et charges existant au moment de l exercice L exigence pos e par la M52 n est donc pas remplie Mais la r ponse de l ordonnateur cf annexe n 3 questionnaire du 25 juin 2007 sugg re qu il y aurait lieu effectivement ne serait ce que par le montant des admissions en non valeur pass es chaque ann e de recourir une m thodologie plus rigoureuse pour recenser les risques ventuels dans les comptes du d partement qui devrait conduire constituer les provisions correspondantes La chambre prend note de la bonne volont du d partement de changer ces m thodes il pr voit ainsi que en liaison avec le comptable une m thode plus formelle sera mise en uvre notamment pour ce qui concerne le suivi des cr ances d partementales 7 DEPENSES ET RECETTES A CLASSER ET OU A REGULARISER Les op rations qui ne peuvent tre imput es de fa on certaine ou d finitive un compte d termin au moment o elles doivent tre enregistr es ou qui exigent une information compl mentaire ou des formalit s particuli res sont inscrites provisoirement au compte 47 Ce compte doit tre apur d s que possible par imputation au compte d finitif L apparition du compte 47 au bilan implique qu une recette ou une d pense peut ne pas avo
52. mise en uvre de la loi du 5 mars 2007 le d partement doit mettre en place partir de la fin 2008 un document cadre projet pour l enfant pr cisant les objectifs poursuivis le calendrier les mesures adopt es et pr par avec la famille et l enfant Le m me type de probl me est relev dans la constitution des dossiers d accompagnements familiaux il est indiqu par exemple dans le dossier de contr le du foyer de l enfance de Morlaix que le travail avec la famille incombe l tablissement Le foyer de la garenne avait pr alablement fait le choix de sp cialiser une ducatrice dans cet accompagnement Les attach s du service de protection de l enfance SPE regrettent que ce travail ne soit pas retranscrit dans les rapports qu ils re oivent D autre part comme il n y a pas de r f rent ext rieur il serait n cessaire que les crits du foyer puissent faire appara tre l ensemble de la situation familiale dans tous ses aspects logement ressources insertions relations cet crit tant le seul qui permette au magistrat de prendre sa d cision Il peut aussi tre relev que le travail des psychologues n est pas formalis dans un crit envoy avec les bilans l attach 20 LE SIGNALEMENT ET LA PREVENTION 20 1 La gestion des signalements 760 informations signalantes ont t transmises en 2006 au d partement 126 sont demeur es sans suite apr s enqu te sociale 16 recueils d in
53. partie vers un accueil permanent En compl ment de l adaptation de l offre de prise en charge et de la r flexion sur la prise en charge des publics lourds du point de vue psychologique ou psychiatrique qui implique l Etat une plus grande fluidit des parcours permettant d am liorer la capacit d accueil est galement rechercher Il ne s agit en effet pas seulement d un probl me de capacit d h bergement l enjeu des ann es venir r side plus dans les capacit s d adaptation du recrutement des accueillants familiaux des publics sp cifiques fratries adolescents mineurs pr sentant des troubles du comportement prononc s que dans une simple adaptation des capacit s d h bergement Depuis 2003 le cadre op rationnel a chang et vise adopter les structures et modes d accueil par un red ploiement des capacit s d accueil 1 768 1 782 places et la cr ation de nouveaux services de placement ducatif domicile 100 places accueil d urgence 12 places placement petite enfance 17 places La prise en charge de certains enfants est faite par d faut par l ASE en raison des carences constat es au sein d autres dispositifs accueil des enfants handicap s p dopsychiatrie Des collaborations sont mises en uvre autour de situations particuli res et d pendent des chefs de services des unit s de psychiatrie mais il n existe pas de convention g n rale seulement des conventions
54. personnels techniques ouvriers et de service TOS la suite du d cret n 2005 1631 du 26 d cembre 2005 sur le transfert de certains services de l Education nationale aux d partements Le d partement reproche l Etat de ne pas avoir t consult pr alablement sur le projet des arr t s d application du d cret Dans le m me sens lors du transfert du port de Concarneau article 30 de la loi du 13 ao t 2004 au d partement un point de divergence est apparu dans les m thodes de calcul des compensations financi res des investissements il s agit de la base de calcul de la dotation de compensation sur les op rations de dragage du port qui est contest e Il s agit aussi des transferts de moyens humains dans le cadre de la prise en charge du RMI par le d partement Un poste d animateur affect au fonds d aide la jeunesse n tant pas compens En dehors de ces divers contentieux les questions relatives au financement de la d centralisation ont entra n un tr s important contentieux politique avec l Etat sur la compensation des d penses d centralis es 14 LES CHARGES DE FONCTIONNEMENT Elles voluent moins vite que les produits de m me nature 24 sur la p riode 2002 2005 soit 5 56 en moyenne annuelle pond r e Au total hors d penses de personnels op rations de refinancement de la dette et annuit s de la dette le financement des d penses se r partit d abord entre la politiqu
55. point sur l tat des cr ances des exercices sous revue Le tableau suivant r capitule l ensemble des cr ances du d partement Moyenne annuelle Total des cr ances k 2003 2004 2005 Evolution 2002 2005 pond r e Bas de bilan Actif 14 364 12 107 59 995 318 61 Sources d partement comptes de gestion des exercices 2003 2005 Il appara t que le montant des cr ances tous types confondus a t multipli par 5 entre 2004 et 2005 Trois titres de recettes titres n 12990 12992 exercice 2005 totalisent 40 000 K soit la quasi totalit de l augmentation par rapport 2004 Le d partement pr cise que la traduction budg taire et comptable de lobligation de tirage tr sorerie des contrats particuliers que sont les OCLTR ouverture de cr dit long terme renouvelable ayant t mal interpr t e certains contrats n ont pas t sold s en tr sorerie avant le 31 d cembre le payeur n a donc pas pu solder les comptes de bilan montant concern 40 000 K questionnaire du 8 mars 2007 1 application de la formule suivante c 408 masse cr ditrice du c 4011 360 jours 12 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants L impact sur la fiabilit des comptes est videmment majeur sur l exercice 2005 puisque la m thode a consist imputer sur le
56. service GRAF et la PMI en effet le service GRAF transmet des informations sur certaines situations d assistants familiaux employ s pouvant avoir un impact sur les conditions de l agr ment demande de renouvellement d extension d agr ment d rogation Des temps de rencontre ont lieu entre la responsable du service GRAF et la responsable de la PMI sur des situations pr occupantes d assistants familiaux afin d avoir une coh rence d ns le traitement du dossier et d tudier dans sa globalit la situation de l assistant familial 20 LE SIGNALEMENT ET LA PREVENTION 20 1 La gestion des signatements Paragraphe 4 Le nombre d enfants signal s cit pour 2005 issu du rapport d activit s du service de protection de l enfance SPE correspond aux enfants confi s l aide sociale l enfance pour lesquels un signalement au parquet a t effectu dans l nn e en cours de placement Ces signalements effectu s par le SPE repr sentent 11 du nombre total de signalements effectu s par les services du D partement qui est en 2005 de 566 et donc tr s largement sup rieur aux 70 annonc s mais inf rieur la moyenne nationale de 7 pour 1000 mineurs Source ONED ODAS Le D partement partage l avis de la Chambre sur l importance d une meilleure information des suites judiciaires d un dossier et souhaiterait qu une meilleure collaboration avec les services de l Etat en l occurrence le parquet puisse exister 73 76
57. surviennent des probl mes d ex cution de certaines d cisions et en cas de contentieux soit lorsqu ils sont complexes en les prenant totalement en charge soit dans les autres cas en soutien des directions concern es et de leur correspondant juridique Le seul texte d organisation de ce service proc de de l arr t d organisation de la direction g n rale qui est peu pr cis en la mati re La d termination des missions de ce p le r sulte de notes qui en pratique lui permettent de l gitimer ses interventions mais qui gagneraient tre formalis es En effet il est difficile de concevoir si le r le du service juridique centralis est obligatoire pour valider des proc dures auxquelles il devrait tre associ ou s il est plus simplement con u comme un p le ressources au service des directions du d partement A l occasion de la reprise de l ensemble des d l gations de signature au moment de la nouvelle mandature d butant en 2008 une formalisation du r le du service juridique tait envisag e dans un arr t d organisation distinguant la mission de validation juridique des rapports l assembl e et la commission permanente du r le de ressource aupr s des directions administratives Une cellule pilotage de la commande publique a t constitu e en 1994 Elle a t constitu e au d part de 2 agents 1 cadre et 1 secr taire la cellule est partir de 2003 compos e de 3 personnes 1 ca
58. 001 2005 Allocations totales ASE 4 559 529 4 338 350 4 238 303 4018217 5114716 12 Actions ducatives d penses brutes 3 135 363 3 433 224 3 306 322 3 471 295 3612017 15 Placements d penses brutes dont 39 284 077 41 509 076 42 759 785 46 060 357 49 243 665 25 H bergement en tablissement d penses brutes 17 459 260 18 468 847 18 578 414 19 491 520 20 618 311 18 Assistants familiaux d penses brutes 21 798 776 23 018 764 24 166 414 21 818 871 23 578 891 8 Pr vention sp cialis e d penses brutes 1 867 549 1 903 481 1 991 951 1 665 001 2 226 182 19 Total brut ASE 54 226 089 57 580 824 58 729 653 66 882 704 71 998 596 33 Total net ASE 52 785 758 56 002 743 57 271 109 64 469 321 69 616 312 32 Source DREES Ces donn es traduisent les volutions marquantes suivantes augmentation du nombre de placements 1 896 mesures en 2000 pour 2 057 en 2005 soit une augmentation de 8 49 am lioration du statut des assistantes familiales augmentation des mesures ducatives nombre de mesures d AEMO judiciaires 33 5 entre 2001 et 2005 L volution globale une augmentation de pr s d un quart entre 2002 et 2006 recouvre des variations diff rentes les d penses relatives aux placements dans les tablissements et aux placements en famille d accueil qui constituent plus de 80 du total ont augment de 20 30 ce qui repr sente 5 38 en moyenne pond r e Le reste des postes
59. 03 944 73 10564 49985 10 12 2003 11668 55341 28 2003 154 2001 2004 5 287 01 19 03 2004 1943 10957 12 07 2004 6096 30608 154 2001 2004 1 489 04 27 01 2004 327 2203 12 07 2004 6099 30613 154 2001 2004 1 563 27 27 01 2004 327 2205 12 07 2004 6099 30616 154 2001 2004 2 348 06 27 01 2004 327 2206 12 07 2004 6099 30617 154 2001 2004 2 304 98 27 01 2004 327 2204 12 07 2004 6099 30618 154 2001 2004 4 787 21 19 03 2004 1946 10962 12 07 2004 6100 30619 154 2001 2004 1 837 77 19 03 2004 1944 10959 12 07 2004 6098 30612 154 2001 2004 2 369 86 19 03 2004 1946 10961 12 07 2004 6100 30620 154 2001 TOTAL 21 987 20 158 2001 2004 827 64 27 01 2004 327 2207 12 07 2004 6099 30614 158 2001 2004 2 291 57 27 01 2004 327 2208 12 07 2004 6099 30615 158 2001 2004 2 096 04 27 01 2004 328 2211 12 07 2004 6101 30621 158 2001 2004 1901 74 27 01 2004 324 2194 12 07 2004 6097 30609 158 2001 2004 1 901 74 26 01 2004 292 1958 12 07 2004 6098 30610 158 2001 2004 7 595 29 27 01 2004 325 2199 12 07 2004 6098 3061 1 158 2001 TOTAL 16 614 02 164 2001 2004 629 69 02 02 2004 449 2933 12 07 2004 6102 30623 164 2001 2004 1 328 50 02 02 2004 449 2935 12 07 2004 6102 30624 164 2001 2004 1 038 14 02 02 2004 449 2934 12 07 2004 6102 30625 164 2001 2004 395 32 02 02 2004 450 2936 12 07 2004 6103 30626
60. 2002 2003 2004 2005 751 747 811 896 890 1015 1083 Source rapport d activit Le nombre de mesures confi es un m me ducateur tait de 28 30 Telle qu elle est organis e la situation ne favorise pas le pilotage de la mission par le conseil g n ral Pour toutes les mesures d investigation d orientation ducative IOE et d AEMO le juge des enfants d signe un service associatif habilit ou la PJJ centre d action ducative CAE Les associations traitent directement avec le juge Le conseil g n ral ne re oit qu une fois par mois un rapport des associations leur indiquant uniquement le nombre d AEMO en cours chez elles Le conseil g n ral transmet ces chiffres au juge pour que celui ci sache si telle ou telle association dispose encore de places 42 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Pour toutes ces mesures l aide sociale l enfance n est que partiellement inform e des mesures judiciaires et n a donc qu une vision limit e de la demande judiciaire Ainsi pour les placements directs et mesures d AEMO judiciaires confi es aux associations habilit es l information est rendue le plus souvent a posteriori par les associations au moment de la facturation pour les placements tiers dignes de confiance le d partement n a connaissance des sit
61. 4434 7089 388 242 2006 2113904 1803 743 4533 7210 398 250 67 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Tableau n 5 Actions ducatives B n ficiaires ASE Nombre d actions par b n ficiaire 0 19 ans Part dans les moins de 20 ans 29 Finist re 209 289 1777 0 5 3 721 1 80 247 France hors DOM 15 095 162 131 727 0 5 071 1 60 Les professionnels disposent par ailleurs d un budget sp cifique pour financer au coup par coup certaines actions avec les enfants sorties repas pris en commun dont voici le montant allou depuis 2004 Tableau n 6 Allocations ducatives Allocations ducatives Montant budg t Montant pay dans l ann e 2004 26 000 13 791 2005 19 726 15 596 2006 21 000 15 890 68 76 REPONSE du Pr sident Du Conseil G n ral c du Finist re I QUIMPER le 2 2 DEC 2008 p N ERETER LUE aie Monsieur le Pr sident de la Chambre r gionale des Comptes de Bretagne 3 rue Robert d Arbrissel CS 64231 35042 RENNES CEDEX t MA ME EN 23H65 4 l i E N ptu L hodt Par courrier du 28 novembre 2008 vous m avez fait parvenir votre rapport d observations d finitives suite au contr le que vous avez r alis sur la gestion des exercices 2003 et suivants
62. 5 2146 2946 197 144 Source PERCEAVAL Tableau n 2 les aides financi res Allocations Familles Montant Nbre foyers ayant eu Allocations paiement au moins une aide Montant moyen Montant moyen familles total accord e Nbre aides famille par aide 2004 1 463 902 2891 4089 506 358 2005 1 252 607 2856 3902 439 321 2006 1 380 037 3045 4264 453 324 Source PERCEAVAL Tableau n 3 Les aides financi res Fonds de secours exceptionnel Montant Nbre foyers pay dans ayant eu au Montant Montant Fonds de l ann e Montant moins une moyen moyen secours Montant source accord dans aide Nbre aides accord accord exceptionnel budg t Grand Angle l ann e accord e accord es par foyer par aide 2004 1 064 890 740 629 792 542 6020 8462 132 94 2005 1180 141 864 349 858 598 5877 8899 146 96 2006 1 180 141 1 142 293 1110 102 6867 10442 162 106 Source PERCEAVAL Tableau n 4 Les aides financi res Allocations Mensuelles Nbre foyers ayant eu au Nbre aides Montant Allocations Montant Montant moins une aide accord es et Montant moyen par mensuelles budg t paiement accord e pay es moyen famille aide 2002 2760 104 2704523 2003 2147881 2109236 2004 2 177 420 1 932 252 4461 7226 433 267 2005 2115906 1718528
63. 7 2 La fonction financi re Deux types de contr les sont tr s classiquement op r s un contr le a priori au niveau de la pr paration budg taire et chaque tape budg taire v rification par la direction des finances de l inscription des AP CP de recettes en investissement et des EPF de recettes en fonctionnement L exhaustivit et la sinc rit de la pr vision sont appr ci es ce moment un contr le a posteriori l mission des titres de recettes est d concentr e au niveau des directions op rationnelles chacune tant responsable depuis la pr vision jusqu l ex cution budg taire Toutefois avant d tre transmis aux services de la paierie d partementale pour ordonnancement les titres de recettes sont vis s par le service comptabilit de la direction des finances et de la commande publique En mati re de d penses la comptabilit des engagements est d centralis e au niveau de chaque centre de responsabilit La v rification du service fait et la liquidation sont galement des tapes d centralis es dans les directions Le contr le de l ex cution budg taire est centralis au sein de la cellule comptabilit de la direction des finances Cette cellule a galement pour mission d assurer l interface entre les services de la paierie d partementale et l ensemble des services du conseil g n ral Le d partement et le Tr sor public n ont pas sign de charte ordonnateur tr sor T
64. 92 80 77 1 167 982 2 058 902 947 741 176 28 81 14 46 03 78 0 0 0 002 8 110 548 8 070 055 0 99 50 0 00 0 00 TOTAL 603 723 609 614 949 583 616 131 639 101 86 102 06 100 19 62 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Annexe n 7 l aide sociale l enfance tableaux Tableau n 1 Structure par ge 1999 1990 Ages Hommes Femmes Hommes Femmes G n rations Nombre Nombre G n rations Nombre Nombre Ensemble 413819 100 0 assses 100 0 406 381 100 0 432246 1000 o t4ans De 1985 1909 74 260 179 70270 160 Detis76atoso 78570 193 74a778 173 15 29ans De1970 1984 86007 208 78725 179 De1961 1975 94198 232 88237 204 30 44ans De 1955 1969 91 788 222 g88oo7 201 De1946 1960 93600 230 88001 20 4 45 59ans De1940 1954 76880 liscx 76473 174 De1931 1945 62163 li53 escse 152 60 74ans De 1925 1939 59 003 143 74223 i6o x Detoi6atsso 55198 136 70285 163 75 c4ans Deigo5 a1924 25560 l 2 50047 11 4 De1896 1915 22554 55 44702 103 95 ansou Avant 1904 231 0 1 1116 0 3 Avant 1895 98 0 0 557 0 1 Sources INSEE recensement de la population de 1990 et 1999 exploitation exhaustive Tableau n 2 Population la recherche d un e
65. 97 TOTAL 306 813 480 320 756 763 231 708 396 104 54 75 52 72 24 SECTION DE FONCTIONNEMENT DEPENSES Article BP co R alis R CO BP R BP R CO 011 69 325 142 70 927 452 65 629 824 102 31 94 67 92 53 012 91 917 797 93 830 187 92 500 980 102 08 100 63 98 58 014 0 27 641 23 263 84 16 015 61 760 881 63 429 132 60 630 658 102 70 98 17 95 59 016 82 242 392 80 287 392 79 044 458 97 62 96 11 98 45 65 206 638 139 214 542 286 200 188 695 103 83 96 88 93 31 6586 185 182 420 182 417 860 226 90 225 65 99 45 66 11 995 795 12 005 295 9 081 348 100 08 75 70 75 64 67 756 153 648 419 399 334 85 75 52 81 61 59 68 50 835 588 14 098 673 14 094 992 27 73 27 73 99 97 022 12 115 548 5390 115 0 44 49 0 00 0 00 023 15 950 992 59 342 809 0 372 03 0 00 0 00 TOTAL 603 723 609 614 949 583 522 011 412 101 86 86 47 84 89 SECTION DE FONCTIONNEMENT RECETTES Article BP co R alis R CO BP R BP R CO 70 1 720 935 1 862 935 2 180 241 108 25 126 69 117 03 72 0 0 0 731 204 619 000 205 045 569 205 204 746 100 21 100 29 100 08 73 81 036 956 85 268 753 99 373 584 105 22 122 63 116 54 74 215 289 022 219 436 963 218 874 232 101 93 101 67 99 74 75 7 099 844 7 902 212 8 462 473 111 30 119 19 107 09 013 2 990 825 2 990 825 2 645 084 100 00 88 44 88 44 015 54 200 000 54 200 000 49 289 105 100 00 90 94 90 94 016 27 300 000 27 915 372 28 970 692 102 25 106 12 103 78 76 188 497 197 997 183 741 105 04 97 48
66. Le Pr sident Rennes le 15 janvier 2009 Monsieur le Pr sident du conseil g n ral du Finist re Maison du d partement 32 quai Dupleix 29196 QUIMPER Cedex Par lettre du 28 novembre 2008 j ai port votre connaissance le rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes sur la gestion des exercices 2003 et suivants de votre d partement Votre r ponse parvenue la chambre dans le d lai d un mois pr vu par les articles L 241 11 et R 241 17 du code des juridictions financi res est jointe au rapport d observations d finitives pour constituer avec lui un document unique qui vous est notifi ci apr s En application des dispositions de l article R 241 17 du code des juridictions financi res il vous appartient de transmettre ce rapport et la r ponse jointe l assembl e d lib rante Conform ment la loi l ensemble doit l faire l objet d une inscription l ordre du jour de la plus proche r union de l assembl e 2 tre joint la convocation adress e chacun de ses membres 3 donner lieu d bat Vous voudrez bien retourner au greffe de la chambre l imprim joint afin d informer la juridiction de la tenue de la prochaine r union de l assembl e d lib rante Apr s cette date en application des dispositions de l article R 241 18 du code des juridictions financi res le document final sera consid r comme un document administratif communicab
67. Morlaix 66 6 1 Territoire Lesneven 34 5 5 Territoire Landerneau 36 1 1 Service protection de l Enfance 55 10 0 Un signalement correspond un crit l autorit judiciaire effectu une date donn e et pouvant concerner plusieurs enfants Ainsi pour une fratrie de 3 enfants concern s par 2 crits dans l ann e 2 signalements seront comptabilis s 64 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Annexe n 8 L aide sociale l enfance Listes des actions non r alis es du 2 sch ma 1 axe soutenir les familles dans leur r le de parents et d velopper la pr vention des difficult s ducatives et familiales Am lioration de proc dures et pratiques professionnelles pr cision des objectifs dans la r daction des mandats d intervention r visions p riodiques sur ce point la formalisation syst matique des projets labor s pour l enfant et la famille l issue des synth ses des commissions d cisionnelles et la cr ation de formules d accueil de jour et de courte dur e souples et alternatives au placement n ont pu tre mises en uvre En pr vention par AEMO formalisation d une coordination des actions entre les services mandat s et les services du Conseil g n ral un protocole a t sign entre le conseil g n ral et les associations partenaires ges
68. Produits des cessions d immobilisations Le compte 675 Valeur comptable des immobilisations est parall lement d bit par le cr dit d un des comptes 21 26 ou 27 o figurait l immobilisation La mauvaise comptabilisation de cette op ration peut avoir des impacts sur le r sultat Les diff rences constat es sur les exercices 2004 et 2005 proviennent du d calage entre l exercice supportant la recette issue de la cession et l criture comptable de constatation de sortie de l actif Ainsi les biens vendus en 2004 ont fait l objet d critures en 2004 mais aussi en 2005 et 2006 r ponse un questionnaire adress l ordonnateur le 8 mars 2007 La m thode de comptabilisation qui a t utilis e consiste initier pour une m me op ration d ordre une partie des critures sur l exercice n et l autre partie des critures sur les exercices suivants Cette proc dure est contraire la r gle de sp cialisation des exercices en effet une m me op ration et a fortiori ici une op ration d ordre faisant intervenir le mouvement de plusieurs s ries de comptes doit tre trait e comme un v nement comptable rattachable un exercice individualis La m thode qui a t choisie ne permet donc pas de respecter cette r gle Selon le d partement d sormais il est demand aux services d mettre les titres de recettes suffisamment t t afin de proc der aux critures de cession avant l
69. a situation familiale concern e avant de saisir le cas ch ant un cabinet de juge pour enfant La nouvelle organisation pr vue par la loi du 5 mars 2007 r formant la protection de l enfance devrait apporter une r ponse ce probl me 20 2 La pr vention sp cialis e Tableau n 7 bilan de la pr vention sp cialis e En 2002 Zone Brest Zone Quimper Total Population b n ficiant d actions collectives men es 885 430 1315 par les quipes nombre de jeunes en contact ponctuel avec elles dont jeunes suivis identifi s 572 267 839 Nombre d quipes associatives 4 3 7 Effectifs ETP 13 5 9 5 23 En 2006 Zone Brest Zone Quimper Total Population totale 214 000 86 400 Population b n ficiant d actions collectives men es 804 773 1577 par les quipes nombre de jeunes en contact ponctuel avec elles dont jeunes suivis identifi s 559 346 905 Nombre d quipes associatives 5 3 8 Effectifs ETP 16 5 10 5 27 Source d partement du Finist re r ponse au questionnaire n 5 Tableau 2 Le nombre de jeunes concern s par ces actions a sensiblement augment 1 577 en 2006 contre 1 315 en 2002 mais la situation recouvre une disparit dans les territoires ainsi avec un effectif qui a augment de 3 quivalents temps plein ETP et le passage de 4 5 quipes sur le terrain le nombre de jeunes concern s par les actions collectives men es par l quipe de Brest n a pas volu signif
70. aide sociale l enfance constitue ainsi le quatri me poste parmi les d penses nettes d aide sociale de la collectivit derri re l aide aux personnes g es 102 M soit 29 celle aux personnes handicap es 80 ME soit 25 et l aide l insertion 78 M soit 23 Tableau n 1 d penses directes d aide sociale rapport es l ensemble des d penses du d partement 2002 2003 2004 2005 2006 Evolution 2002 2006 Moyenne pond r e Budget de fonctionnement en k 369 175 401 686 481 559 505 728 539 655 D penses d aide sociale dont 212098 229151 330 704 353 405 381 389 80 12 45 ASE 56 589 57 494 66 882 71 997 76 203 85 6 13 Personnes g es 69 378 84 122 90 528 96 063 102 640 48 8 15 Personnes handicap es 62 004 64 396 67 615 72 368 80 743 30 5 42 Insertion 9 010 14 432 63 980 71 568 78 755 774 54 28 Source r ponse au questionnaire n 2 tableau n 9 Tableau n 2 volution du chapitre 9351 famille et enfance en k Chapitre 9351 famille et enfance 2004 2005 2006 D penses 66 882 71 997 76 203 Recettes 2413 2 382 2 422 Source r ponse au questionnaire n 2 tableau n 8 Tableau n 3 d penses d aide sociale l enfance d partement du Finist re D penses d aide sociale l enfance d partement du Finist re 2001 2002 2003 2004 2005 2
71. anges de diagnostic partag Fondation MASSE TREVIDY Le d partement indique que les axes de travail adopt s pour le renouvellement des conventions avec les associations qui arrivent terme la fin 2008 comprennent notamment la reprise des nouvelles dispositions r glementaires le d veloppement de la compl mentarit avec les TAS et les autres partenaires locaux la construction d indicateurs communs pour l valuation l exp rimentation de nouvelles formes d intervention La chambre en prend note 20 3 Les aides domicile et les aides financi res Les aides financi res se composent des allocations mensuelles d aide l enfant et la famille et des secours exceptionnels Le r f rentiel d attribution des aides est constitu du r glement d partemental d aide sociale qui a t actualis et adopt par l assembl e d partementale le 1 f vrier 2007 Ce r glement reprend les principes g n raux d organisation du conseil g n ral les conditions d admission l aide sociale ainsi que la d finition pr cise des objectifs et crit res d attribution pour chaque aide l gale et facultative du d partement Pour ce qui concerne les allocations enfance et allocations familles une r duction du montant global des aides est constat e malgr la constante progression du nombre des foyers b n ficiaires de 2004 2006 voir annexe n 9 tableaux n 1 2 et 3 Il appara t qu une disparit
72. ant ch ance une fois par an ou la fin d une mesure plus courte et galement les situations pour lesquelles il y a lieu de revoir le projet de l enfant r orientation fin de placement solliciter changement de statut juridique Ces commissions tudient galement les modalit s de rencontres parents enfants et les prises en charge financi res qui en d coulent quand il y a intervention de techniciens de l intervention sociale et familiale TISF Les d cisions sont prises par l attach au cours de ces commissions et donnent lieu un mandat d finissant les actions conduire Les instances techniques et de concertation mises en uvre par les territoires d action sociale sont largement ouvertes aux intervenants ext rieurs concern s par la situation examin e Il en est de m me pour les r unions de concertation concernant des projets mis en uvre en partenariat 19 43 Les relations avec la PMI Le service de la PML rattach la direction de l enfance et de la famille a la responsabilit outre de ses missions propres de t ches administratives li es leur mise en uvre logistique gestion du budget rapport l assembl e d partementale Le service est essentiellement administratif au si ge de la direction de l enfance et de la famille auquel est rattach e une quipe de professionnels de la petite enfance charg e de modes d accueil des personnels implant s localement dans chaqu
73. ant pas t autoris ce jour 21 5 Les foyers d partementaux de l enfance Le d partement tient souligner son projet de cr ation d un tablissement d partemental unique regroupant les 4 structures existantes Selon lui cela devrait permettre de r pondre diff rentes observations effectu es ci apr s par la chambre Celle ci souligne toutefois la n cessit de traiter chaque source de dysfonctionnement au del m me de l architecture d ensemble des foyers de l enfance dont la chambre prend bien note du projet de r organisation 21 5 1 L autonomie et la direction des tablissements En maintenant les foyers comme services administratifs non autonomes le d partement a eu recours une forme juridique pr vue par la l gislation en vigueur mais en pratique l organisation administrative retenue identique pour les quatre tablissements ne favorise pas la coh rence et la coh sion de ces structures au niveau d partemental L article L 315 1 du code de l action sociale des familles pr voit bien que le foyer est soit un tablissement public soit un service non personnalis Mais lorsqu il n y a pas personnalit juridique il doit y avoir individualisation fonctionnelle et budg taire article L 315 3 dudit code Lorsque les tablissements ou services ne sont pas dot s de la personnalit juridique le projet d tablissement ou de service mentionn l article L 311 8 dudit code
74. c le r f rent de l enfant et dans le cadre des r unions de synth se organis es par l quipe du territoire concern En 2006 1 502 mineurs taient concern s par un placement en famille d accueil 90 6 ont t retir s de leur famille d accueil pour tre plac s en tablissement Les raisons sont diverses mais g n ralement li es de graves difficult s ayant pour origine le comportement de l enfant quelques cas galement de dysfonctionnements de la famille d accueil donnent lieu des d placements de l enfant L ASE d signe un r f rent pour tous les accueils provisoires AP assistant social de secteur pour les AP courts inf rieurs 3 mois travailleur social sp cialis pour les AP longs Sa mission est formalis e par une fiche de poste Les d cisions de renouvellement motiv es par un rapport du r f rent sont prises par un attach du service de protection de l enfance 49 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Le pilotage de ce secteur m rite d tre renforc il n existe pas en dehors du suivi social ou psychologique r alis au sein des circonscriptions de tableaux de bord et d outils statistiques qui permettent de renseigner formellement sur la dur e moyenne de placement familial et les orientations de sortie retour dans la famille naturelle placement en tablisseme
75. cement des actions Il en est de m me en ce qui concerne les associations Pour la desserte maritime des les le conseil g n ral dispose d un contrat avec la soci t d expertise comptable pour le contr le annuel des comptes des deux prestataires l un pour les les Mol ne Ouessant et Sein et l autre pour l le de Batz Dans ce cadre l expert comptable assure la bonne application des clauses financi res des march s calcul de la r mun ration des prestataires et contr le la comptabilit analytique des services tablie par les prestataires dans le cadre de leurs missions d volues par le march Pour la desserte a rienne d Ouessant la d l gation de service public est confi e la SAS Finist air filiale de la SEM d partementale SODEFI La pr sentation du rapport financier aux lus est pr par e par la direction des finances dans le cadre du suivi des SEM Le suivi d activit est assur par la direction des infrastructures et des d placements Les autres services interrog s n ont pas r pondu sur ces points de l enqu te de la chambre S agissant de l aide sociale l enfance il n existe pas de r elle planification annuelle des contr les qui sont effectu s au cas par cas en fonction des demandes internes Il n existe pas non plus de dossiers permanents sur le champ de contr le permettant de mieux cibler et pr parer les audits Par exemple en mati re sociale les rapports effec
76. ces pourraient servir de point de d part une analyse du point de vue du contr le de gestion par le conseil g n ral les diff rences significatives entre les prestations r alis es restent en effet inexpliqu es et au regard de l importance du soutien apport par le conseil g n ral m riteraient d tre lucid es qu elles soient li es aux projets p dagogiques aux enfants pris en charge ou tout autre facteur L objectif consiste bien am liorer le suivi des interventions associatives et permettre une adaptation continue souple et r active de l offre de services aux besoins d partementaux 19 4 5 La faiblesse des outils de suivi de l activit et d valuation Les rapports d activit du service sont relativement d taill s et exploitables mais il n existe pas de v ritable projet de service de l ASE Un tel projet de service pourrait mettre en coh rence les multiples dispositifs juxtapos s dont l ASE a la charge aides financi res actions ducatives en milieu ouvert assistantes familiales pr vention sp cialis e Il peut tre constat cet gard que le pilotage par tableaux de bord n est pas suffisamment d velopp en mati re de pr vention il n existe pas proprement parler d outils de suivi des actions de pr vention Des l ments quantitatifs sont transmis ponctuellement aux responsables de territoires ou aux directions Ss agissant de donn es essentielles
77. cette n cessit puisqu il lui a donn une priorit lors des d bats devant l assembl e d partementale Le deuxi me chantier important est celui de l valuation 21 4 3 La prise en compte insuffisante des cas difficiles Les besoins sp cifiques certains adolescents en difficult et notamment des adolescents pr d linquants ou d linquants ou souffrant de troubles du comportement qui rel vent d une p dagogie appropri e sont insuffisamment pris en compte 52 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants La saturation de la sectorisation p dopsychiatrique et du secteur lib ral ainsi que la s lectivit des admissions au sein des structures priv es fr quemment rappel es au cours du contr le expliquent le manque de places en secteur sanitaire ou m dico social Par cons quent le d partement doit prendre en charge de plus en plus d enfants et d adolescents pr sentant des troubles psychologiques apparents pour lesquels ni une orientation m dico sociale par la CDES ni une prise en charge en sectorisation psychiatrique infanto juv nile n ont pu aboutir D s lors le conseil g n ral prend l initiative de conventions individuelles de prise en charge en r seau financ es de fa on partag e par l aide sociale l enfance h bergement encadrement socio ducatif et par l assuranc
78. comme par exemple le suivi du signalement des cas de maltraitance au procureur il a fallu plusieurs mois la chambre pour reconstituer le cheminement des informations La transmission des l ments fournis par les territoires TAS tait accompagn e d une mise en garde la chambre Le deuxi me document est le r sultat du sondage que vous avez demand sur les territoires d action sociale concernant les signalements Il est pr cis qu il faut prendre ces donn es avec beaucoup de pr caution car le nombre d interlocuteurs diff rents pour compl ter ce tableau est tr s important au moins 1 par quipe 1 pour centraliser par territoire et augmente chaque fois les marges d interpr tation possibles pour compl ter les donn es demand es agissant de la cellule enfance en danger aucun tableau de bord n est actuellement mis en place si ce n est un outil de suivi des informations recueillies par la cellule du conseil g n ral pour la protection de l enfance des statistiques sont dit es mensuellement nombre d enfants plac s admissions sorties destination des directions des territoires d action sociale et des partenaires judiciaires pour le suivi des enveloppes financi res un tat mensuel de la consommation d enveloppes est r alis pour les aides financi res li es l ASE allocations mensuelles jeunes majeurs tiers dignes de confiance Les donn es sont transmises aux
79. ction sociale r alis apr s tude de ces divers param tres s est port sur une sectorisation calqu e sur les p rim tres des communaut s de communes 72 76 et des pays chelle en articulation fonctionnelle avec les missions et Tee du D partement L ensemble des organisations et des actions du domaine de l aide sociale l enfance est articul avec les p rim tres des territoires d action sociale base g ographique retenue par le D partement 19 4 3 Les relations avec la PMI Paragraphe 6 Le recrutement le suivi en cours d emploi des assistants familiaux leur formation et leur valuation sont clairement distincts de la proc dure d agr ment relevant de la PMI et ce depuis de nombreuses ann es dans un objectif de meilleure lisibilit et compr hension des proc dures par les usagers Ces diff rentes actions assur es ant rieurement par le service de protection de l enfance sont effectu es depuis le 1 mai 2007 par le service Gestion Ressource des Assistants Familiaux rattach la Direction Enfance Famill et ce en lien avec lss territoires d action sociale Paragraphe 7 La distinction r alis e entre agr ment et emploi n est toutefois pas un frein des relations fonctionnelles troites et r guli res entre les services Ces derni res ont d ailleurs t renforc es et mieux formalis es depuis la cr ation du GRAF Une fois l agr ment d livr par la PMI des liens sont effectu s entre le
80. date une r flexion strat gique dans le domaine de l aide sociale et plus particuli rement de l ASE Le troisi me sch ma d partemental de protection de l enfance 2005 2009 a t approuv apr s une concertation pr alable C est un outil diversifi qui s attache accompagner la mont e en charge des r formes l gislatives Il ne prend cependant pas suffisamment en compte la n cessit d am liorer l accueil des enfants confi s en adaptant l offre de services aux besoins exprim s au plan qualitatif plus que quantitatif S agissant du service de l ASE le d partement a privil gi une organisation m lant le th matique et le territorial qui ne facilite pas la mise en place et la fiabilisation d outils de suivi de l activit et d valuation des actions Le syst me d informations morcel et rigide est peu op rationnel en termes de remont es statistiques La tenue formelle des dossiers des enfants m riterait une approche plus rigoureuse et compl te 3 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Le circuit du signalement des enfants risque ou en danger qui met en jeu de nombreux services publics fonctionne de fa on empirique sans que la chambre ait pu toutefois d celer des manques de r activit au sein des services du d partement La nouvelle organisation pr vue par la loi du 5 mar
81. de gestion Toutefois le conseil g n ral a souhait cr er au sein de chaque direction ou au niveau de la direction g n rale adjointe selon les cas un r seau de p les ressources qui regroupe des comp tences diverses finances juridique commande publique ressources humaines Ces r seaux permettent d assurer les fonctions d expertise de veille de contr le en garantissant la coh rence des proc dures et leur s curit Des formes de contr le de gestion et des tableaux de bords existent dans des directions direction du d veloppement conomique et de l international direction de l enseignement de la culture des sports et de la jeunesse direction de l eau et de l environnement mais ces tableaux ne sont pas consolid s ni m me port s la connaissance de la direction g n rale La production de donn es par les services est abondante mais elle n est pas articul e mise en coh rence et structur e afin d alimenter r guli rement les instances centrales de pilotage du d partement et de permettre celles ci par un retour d informations hi rarchis et exhaustif une analyse r guli re des actions men es et des ajustements ou modifications ventuellement n cessaires Il n existe pas de m thode de comptabilit analytique d velopp e fond e sur des unit s d uvre stables et adapt es permettant de calculer le co t du service rendu Une telle comptabilit analytique supposerait en outr
82. de contribuer un haut niveau de s curit juridique dans l ens mble des activit s du Conseil g n ral ce titre sa mission est totalement transversale et l habilite intervenir dans l ensemble des domaines d intervention et aupr s de tous les services du Conseil g n ral A cette fin le Service juridique assure 1 Le conseil juridique Conseil et expertise juridiques en r ponse aux sollicitations des lus du Directeur g n ral et des Directions ou de mani re spontan e Contribution en lien avec les Directions pilotes la pr paration des d cisions afin que la composante juridique de tout projet soit prise en compte en amont Adaptation des proc dures internes aux volutions l gislatives et r glementaires Sensibilisation et formation des agents ces volutions r daction de fiches et guides pratiques En lien avec les Directions organisation et suivi du recours aux services ext rieurs de professionnels du droit Veille juridique pour son propre compts et celui des services concern s en lien avec le service presse et documentation 75 76 2 Le contr le juridique Contr le syst matique des rapports en s ance pl ni re et en Commission permanente des arr t s de d l gation Contr le ponctuel de certains actes selon les risques identifi s 3 La pr vention et traitement du contentieux Diffusion aupr s des services d l ments de culture juridique de nature
83. de sous revue 8 habitant contre 10 pour la strate de r f rence en 2005 Ces frais ne repr sentent plus que 6 27 M L annuit de la dette ne constitue plus qu une charge quivalente 1 des produits de fonctionnement r els 15 LE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS Hors les op rations de refinancement et de ren gociation de la dette les d penses r elles d investissement repr sentent 170 habitant et sont sensiblement inf rieures la moyenne de la strate qui est de 248 en 2005 Toutefois deux situations sont distinguer d une part les d penses directes d quipement sont sensiblement inf rieures pr s de la moiti aux d penses de m me cat gorie dans la strate de r f rence autre part les subventions d quipement vers es augmentent de 13 soit 3 09 en moyenne pond r e moins rapidement que celles vers es par les collectivit s de la strate de r f rence 21 et 4 79 en moyenne pond r e Mais le diff rentiel est moins important avec les d partements comparables 61 habitant contre 82 habitant Le produit des dotations fonds de compensation de la TVA dotation globale d quipement et des subventions re ues en 2005 est du m me niveau que celui per u en 2004 avec 29 M sensiblement inf rieur aux ressources de m me cat gorie pour les d partements de la strate de r f rence 29 habitant contre 38 en 2005 en ce qui concerne l ensemble des dotations e
84. dicateurs qui ne font pas r f rence la performance financi re Les autres tableaux de bord n int grent pas d indicateurs d objectifs Les tableaux de bord utilis s r guli rement depuis 2000 par les services du d partement sont nombreux et tablis sous le mode uniforme de tableaux de bord d activit de suivi des programmes d investissement ou de tableaux de bord financiers Seules quelques directions comme celle des finances et celle des transports et des d placements poss dent des tableaux sp cifiques comme le tableau de suivi des rejets et le tableau de suivi des d lais de paiement la fr quentation des transports vers les les la fr quentation des transports scolaires le transport de voyageurs Certaines directions sont sur la base des renseignements fournis lors de l enqu te la chambre particuli rement pauvres en tableaux de suivi telle la direction adjointe moyens g n raux qui ne poss de que deux outils de ce type le suivi de l accueil des usagers et la consommation du papier Cet aper u des outils utilis s pour disposer d une synth se de l information de contr le interne conduit une appr ciation nuanc e sur la coh rence et la lisibilit d ensemble de ces documents entrant dans la liste des tableaux de bord de gestion budg taire et financi re Il serait n cessaire que le d partement labore une nouvelle maquette de tableau de bord de synth se destin
85. diciaire de la jeunesse Le d partement indique que ponctuellement des juges des enfants ou des juges d instruction ont confi un enfant d linquant non VASE mais directement un foyer d partemental de l enfance qui n a pas l habilitation requise et que la responsabilit de cette situation ne lui incombe donc pas Les foyers n ont gu re le choix des enfants qui leur sont confi s m me si dans certains cas le comportement des enfants justifierait qu ils soient pris en charge par des structures plus sp cialis es Il existe un probl me aigu tenant la longue dur e du placement en foyer Cette dur e est particuli rement pr occupante pour les enfants qui pr sentent des troubles importants de la personnalit et qui sont accueillis apr s avoir t mis en chec lors d autres placements en institution ou en famille sp cialis e Ainsi au foyer du Stangalard au moment du contr le 7 enfants taient pr sents apr s avoir t admis entre un an et deux ans auparavant Ce type de placement n entre pas dans la vocation des foyers de l enfance S agissant de largent de poche donn aux enfants aucune d lib ration d une instance d partementale ne d termine ses modalit s de r partition et aucune r gle crite ne pr voit les modalit s de d tention et de maniement de cet argent de poche En outre la chambre a constat pour l ensemble des tablissements que les montants mensuels d argen
86. dre 1 cadre B et 1 secr taire puis depuis 2007 d un cadre A suppl mentaire Elle est d sormais rattach e au service comptabilit assistance aux directions et patrimoine Le champ d intervention de cette cellule est vaste mais l essentiel de sa mission en pratique porte sur le conseil aux diff rents services op rationnels la validation de certains cahiers des charges le secr tariat de la commission d appel d offres CAO la validation des rapports de pr sentation la CAO et des rapports avant passage en assembl e d lib rante les publications apr s attribution des march s Il n existe pas de proc dure cens e rationaliser la commande de l ensemble de la collectivit Les besoins de fonctionnement devraient tre recens s puis valid s au niveau central avant d tre soumis la direction des finances 18 L AUDIT 18 1 Audit interne Il n existe pas de service d audit interne dans l organigramme des services du conseil g n ral Cependant une mission d valuation et d information a t men e par les lus pour permettre de v rifier l ad quation des moyens aux missions dans le domaine de la solidarit d lib ration du 27 janvier 2005 dans un contexte de transfert de comp tences et d alourdissement des charges de gestion pour les services personnes g es personnes handicap es et insertion et de r organisation des services sch ma d action sociale de proximit d conc
87. e 12 mois report mais constitue un non respect de la r gle du rattachement des charges et produits l exercice Cela revient ne pas rattacher au bon exercice l quivalent d un mois de produits de fonctionnement et majore de mani re anormale le compte 471 10 2 Rattachement des charges et produits L examen des comptes du restaurant administratif montre qu aucun des comptes de rattachement des charges et produits au bon exercice n est mouvement sur les exercices 2004 et 2005 il s agit des comptes 408 428 etc La m thode retenue par le d partement a pour effet de suivre un exercice comptable qui commence en r alit le 30 novembre n pour finir au 1 d cembre n 1 En pure th orie rien n oblige un organisme priv caler son exercice comptable sur l ann e civile mais s agissant d une section autonome d un budget principal public pour lequel les recettes et d penses sont pr vues pour une ann e civile ce chevauchement est irr gulier Le d partement estime sur la demande qui lui a t faite le montant des charges et produits qui n avaient ventuellement pas fait l objet d un rattachement en 2004 le montant des rattachements de charges qui auraient pu tre effectu s est estim 104 000 dont pr s de 58 000 concernent des achats dont le service fait est post rieur au 10 d cembre En 2005 ces montants sont respectivement de 112 900 et 71 500 R ponse au q
88. e l enfance en difficult a besoin Il s agit de mettre en place des r ponses alternatives l internat classique La part prise par les tablissements d internat est tr s importante dans le d partement part d ailleurs largement domin e par le secteur associatif Aucun des tablissements publics n est de taille comparable l association Don Bosco qui g re plus d une centaine des places en internat Parmi les tablissements publics seul le foyer pour enfants de Brest est d une capacit quivalente aux deux autres associations importantes Ty Yann et Tr vidy Pour la prise en charge des mineurs plac s des rencontres annuelles ont lieu l initiative du d partement du Finist re avec les repr sentants de la justice 50 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants La formalisation pour chaque accueil des r les respectifs de chacun des acteurs du suivi r f rent administratif de l ASE r f rent technique ASE service ou quipe de milieu ouvert structure ou famille d accueil etc n a cependant pas t r alis e selon le d partement ce travail a fait l objet d une r flexion dans le cadre du dernier sch ma sa r alisation n est pas effective un groupe de travail a d marr la mise en uvre d un protocole des interventions coordonn es mais seulement sur un secteur du d parte
89. e 31 d cembre de l ann e 5 SUIVI DES SUBVENTIONS RE UES Sont imput es au compte 131 les subventions d quipement servant r aliser des immobilisations qui seront amorties Elles doivent faire chaque ann e l objet d une reprise la section de fonctionnement et dispara tre ainsi du bilan Les enjeux sont ici multiples pour le d partement En effet si la quote part de subventions transf rables n est pas vir e chaque ann e au compte de r sultat ce dernier s en trouve minor De plus si les subventions totalement amorties ne sont pas sorties du bilan c est un signe de d sordre dans le suivi de ces derni res La chambre a constat l absence d critures d amortissement de subventions sur les exercices 2004 et 2005 N anmoins le d partement a pr cis pendant l instruction que les critures d ordre budg taire d pense au c 139 recette au c 777 ont t inscrites pour la premi re fois au budget 2007 D sormais ces critures de transfert la section de fonctionnement seront r alis es r guli rement La chambre prend note de cette r ponse et de l engagement du d partement de prendre dor navant en charge les amortissements de mani re r guli re 6 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES Evalu es en fin d exercice ces provisions sont destin es couvrir des risques et des charges nettement pr cis es quant leur objet dont la r alisation est incertaine mais que des v n
90. e certaines recettes l exercice au cours duquel elles sont n es loin de se r duire s est aggrav pendant la p riode examin e notamment en 2004 2005 le solde du compte 471 se situant environ 10 M Le montant concern reste significatif m me si la situation s est clairement am lior e en 2006 moins de 2 M puis 2007 moins de 1 M Cette observation n a donc pas t enti rement suivie des effets souhaitables ce qui met en cause la fiabilit des comptes du d partement 1 3 Les dotations aux amortissements des subventions d quipement Le montant des amortissements constitu s chaque ann e au c 138 para t sensiblement inf rieur ce qu il devrait tre au regard du solde du c 138 subventions d quipement vers es ou verser en raison d apr s les l ments fournis la chambre durant l instruction de subventions qui figurent encore tort au bilan du d partement Une r gularisation tait n cessaire Elle est intervenue la suite du contr le de la chambre par d lib ration du conseil g n ral du 25 novembre 2004 2 LES ORDRES DE REQUISITION EMIS PAR LE PRESIDENT DU CONSEIL GENERAL CF ANNEXE N 1 Au cours des ann es 2003 et 2004 comme le pr voit la r glementation la chambre r gionale des comptes a t rendue destinataire de plusieurs ordres de r quisition du payeur d partemental qui concernent tous des d penses relatives des march s Le d partement d
91. e de solidarit 61 47 au BP 2006 et largement apr s l ducation formation 11 63 les infrastructures routi res et les transports 7 52 l conomie l emploi et la recherche 5 44 enfin la culture les sports et loisirs 3 72 Les d penses r elles de fonctionnement s l vent 519 M en 2005 elles enregistrent une augmentation de 25 par rapport aux charges pay es en 2002 Elles repr sentent 594 par habitant et restent inf rieures la moyenne de la strate de 657 pour 2005 Ces charges ont connu une augmentation de 19 2 en 2004 essentiellement par l effet des transferts de charges li s aux lois de d centralisation La structure des charges du budget du Finist re ne diff re de celle de la moyenne des d partements de r f rence que sur trois points des d penses de personnel plus lev es 110 habitant contre 98 pour la moyenne de la strate d mographique de r f rence elles atteignent 18 5 des charges de fonctionnement quand elles n atteignent que 15 dans les autres d partements des aides la personne plus lev es 181 habitant contre 175 pour la moyenne de la strate d mographique de r f rence soit 30 5 des charges de fonctionnement 26 7 pour la moyenne des subventions et participations vers es divers organismes relativement moins lev es Les subventions et contingents repr sentent 335 M soit 64 des charges de fonctionnement r elles
92. e la diffusion de lignes directrices afin que les services alimentent le syst me d information d une mani re homog ne Par cons quent cette organisation diverse selon les directions ne peut suffire constituer un mode op rationnel de contr le de gestion D une mani re globale les actes de gestion ayant une incidence financi re marqu e ob issent tous une proc dure uniforme impliquant la direction des finances et de la commande publique et font l objet d une note au bureau avant d tre pr sent s au vote des lus du conseil g n ral sous la forme d un rapport par exemple au sein de la direction de l enseignement de la culture des sports et de la jeunesse le p le ressources poss de avant tout une mission de coordination en ce qui concerne les tapes de pr paration et d ex cution financi res Il travaille avec les services de la direction l ajustement des cr dits par programme et op ration au regard des consommations des cr dits de l ann e et des ann es pr c dentes 19 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants La direction des finances tient le r le de structure sp cifique en charge du suivi g n ral du contr le de gestion Mais elle ne dispose pas pour autant cette fin d une entit contr le de gestion au sein de laquelle seraient labor es et publi es la plupart des info
93. e maladie p dopsychiatrie tablissements et services m dico sociaux S agissant de la gestion de la violence dans les tablissements de nouveaux mod les p dagogiques sont recherch s Pour tenter de r soudre ces difficult s voqu es le conseil g n ral a pris l initiative d investir partir de 2001 dans l tude de solutions pr conis es par l aide sociale du Canada relativement aux cas des enfants dont le comportement est jug difficile L exp rience tir e de cette tude a fait l objet d un projet approfondi pr sent aux Assises de l enfance de 2002 Le lieu en question peut tre d fini comme une structure ferm e assurant une prise en charge individualis e de dur e br ve en r ponse l urgence devant l imminence d un acte violent dont l objectif principal est d viter le passage l acte A l issue de 2 ann es de r flexions et d tudes au cours desquelles diff rents partenaires institutionnels se sont montr s int ress s par ce projet ce dernier n a pas t autoris N anmoins la probl matique de la cr ation d une structure d di e aux interventions br ves sur des adolescents en grande difficult a t tr s contest e par certains p dopsychiatres dont un groupe travaillant sur des adolescents difficiles Sur le plan financier les engagements de l Etat et du conseil g n ral n ont concern que la phase de conception et d laboration du projet ce dossier n ay
94. e re centralisation des signalements au niveau du si ge est souhait e par les magistrats du parquet judiciaire Malgr le fonctionnement d concentr du signalement l outil informatique utilis devrait permettre une centralisation des informations puisque tout recueil d information pr occupante r alis doit tre saisi dans cette base de donn es Pour autant comme le confirme le d partement du Finist re ce dispositif qui pr sente des faiblesses doit tre optimis Le d partement indique qu un travail important est en cours pour la mise en place de la cellule de recueil de traitement et d valuation des informations pr occupantes pr vue par la loi du 5 mars 2007 Les proc dures internes doivent tre revues une convention cadre est pr vue avec les partenaires du conseil g n ral l outil informatique doit tre adapt Par ailleurs du point de vue de l opacit des informations d livr es une enqu te a pu tre men e par les services du conseil g n ral pour r pondre l instruction et livre plusieurs constats cf annexe n 7 tableau n 5 Il en ressort que sur un total de 458 signalements au titre de l ann e 2006 le procureur n a pas donn suite pour 34 signalements qui lui ont t transmis par le d partement 37 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants le procureur a re
95. e territoire d action sociale sages femmes m decins pu ricultrices et plac s sous la responsabilit d un m decin le d l gu th matique sant Le rep rage et le suivi des groupes dits vuln rables n ont pas t approfondis Certes le suivi de l activit des professionnels mis en place depuis 3 ans permet de v rifier et de suivre l volution des interventions aupr s de certaines futures m res ou m res risque grossesse pathologique pr matur allaitement maternel mais les initiatives de pr vention ou d information destination de ces groupes vuln rables sont peu nombreuses Le d partement fait valoir que ces initiatives sont fondues dans l ensemble des activit s de PMI renforc es pour ces publics vuln rables Il indique qu il y a bien des initiatives mais qu elles sont locales et peu valoris es se d roulant soit en r gie groupes de paroles par exemple soit par le biais d associations soutenues techniquement et financi rement lieux d accueil parents enfants par exemple Le d partement met galement en avant le projet de service PMI en cours d laboration qui doit d velopper les actions de PMI en direction des publics vuln rables L organisation retenue dans le d partement associe les territoires d action sociale et le service de protection de l enfance concernant les mineurs plac s Cet am nagement a deux cons quences originales sur l organisa
96. eaux de qualit de service diff rents en particulier des ratios ducateur enfant qui sont tr s divergents mais recouvrant aussi des volutions de dotations budg taires qui voluent de mani re assez m canique la hausse d une ann e sur l autre avec reprise des r sultats de l ann e n 2 comme l ment d ajustement En outre la typologie des professionnels et le poids des d penses de personnel dans les co ts varient sensiblement d une cat gorie de structures une autre 47 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Il serait donc tr s utile que le d partement se dote d une m thodologie d approche des co ts r els et unitaires m thodologie qui lui permettrait en particulier d appr cier le rapport co t efficacit par mode de structure 21 3 Le placement familial 21 3 1 Le recrutement des assistants familiaux Le d partement s attache maintenir un accueil familial de qualit Ainsi le placement familial mobilise des moyens importants qui se traduisent par un taux lev d enfants plac s aupr s des assistants familiaux Cependant le recrutement des familles d accueil est difficile Le nombre insuffisant d assistantes familiales ne permet ni une gestion harmonieuse des placements ni le maintien de liens de proximit avec les parents qui suppose une r partition territoriale adapt e et
97. ements survenus ou en cours rendent probables Elles doivent tre r ajust es au fur et mesure de la variation des risques et ventuellement des charges 10 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Elles ont un caract re provisoire et doivent tre constitu es dans deux cas soit lorsque la charge ou le risque envisag n est pas certain mais est probable soit lorsque la charge ou le risque envisag est certain mais n est pas connu dans son montant exact et doit par cons quent faire l objet d une valuation Il s agit d att nuer et de lisser l impact qui r sulte d une perte lorsque son montant est important L analyse des comptes du d partement a montr que le compte 15 provisions pour risques et charges n tait pas mouvement sur les exercices 2003 2004 et 2005 Apr s contradiction avec le d partement ce dernier a r pondu qu il n avait pas not de risques ou charges correspondant cette possibilit offerte par l instruction comptable M52 depuis le 01 01 2004 et qu au regard de l analyse effectu e chaque ann e aucun des risques mentionn s par la M52 ne paraissait tabli le choix a t fait de ne pas inscrire de provisions pour risques et charges Le d partement fait une analyse erron e de l obligation d valuer les risques et charges ult rieurs et de
98. en ils ne sont pas tr s incisifs et s av rent consensuels Pour ce qui est des jeunes eux m mes le travailleur social r f rent du d partement d sign syst matiquement a en charge le suivi des enfants confi s aux tablissements il participe aux instances de concertation dans l tablissement et au sein des territoires pour l laboration du projet de l enfant il assure la continuit des liens avec la famille en organisant les modalit s de rencontres parents enfants 1l r dige les notes et rapports annuels destin s aux attach s du service pour transmission aux juges des enfants En revanche la formalisation des r les respectifs de chacun des acteurs du suivi r f rent administratif de l ASE r f rent technique ASE service ou quipe de milieu ouvert structure ou famille d accueil etc devrait tre engag e Ce travail a d ailleurs fait l objet d une r flexion dans le cadre du dernier sch ma mais sa r alisation n est pas effective Il appara trait utile que les structures s engagent dans une d marche qualit avec l appui ou non d un organisme ext rieur et tudient les modalit s d valuation pr vues Certains foyers ont commenc une bauche de d marche de ce type il a t possible de consulter au cours de l instruction une enqu te de satisfaction men e aupr s des enfants confi s de leur entourage Pour autant il est ind niable que le d partement est d j conscient de
99. entrant la mise en uvre des politiques dans les territoires Une autre mission a t men e par la direction insertion et action sociale sur le fonctionnement des commissions locales de lutte contre les exclusions CLLE L objectif tait de v rifier que le fonctionnement des CLLE correspondait aux r gles d finies par le service Enfin une mission a t r alis e afin de clarifier les liens du conseil g n ral avec ses satellites dans la mobilisation des ressources mars juin 2007 L objectif poursuivi tait de faire le point sur la valorisation des ressources et sur la transparence des relations entre le conseil g n ral et ses satellites 25 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants 18 2 Audit externe Le conseil g n ral fait appel occasionnellement des cabinets ext rieurs pour r aliser des rapports d expertise financi re bail emphyt otique administratif pour la gestion des casernements des gendarmeries gestion active de la dette situation d une fondation Les demandes du d partement peuvent aussi porter sur l organisation des services organisation des deux directions g n rales adjointes charg es de la solidarit avril juin 2006 audit de la direction personnes g es personnes handicap es r organisation de ses services en lien avec les lois de d centralisation et au regard du p
100. es est extr mement simplifi il consiste en la notification une fois par an du pourcentage d augmentation des cr dits de l ann e en cours D s lors les modalit s de d termination du prix de journ e partir de donn es pr visionnelles qui sont cens es participer de la bonne sant financi re de l tablissement ne reposent actuellement sur aucun fondement solide et sont ind pendantes de donn es objectives et v rifiables telles que la fr quentation des tablissements Le d partement g re directement le patrimoine utilis par l tablissement Il conserve l exercice de la mission de ma tre d ouvrage qu il la d l gue un tiers ou qu il r alise lui m me les op rations d investissement Les travaux d entretien du patrimoine appartenant au d partement r sultent de programmations annuelles L organisation retenue suscite des retards importants ainsi le contr le de la chambre a permis de constater que les travaux de s curisation des fen tres des tablissements n taient toujours pas r alis s 2 ans apr s avoir t demand es malgr trois accidents graves dans un tablissement la Garenne Le d partement pr cise toutefois que les huisseries ont t imm diatement bloqu es pour assurer provisoirement la s curit dans l attente de la r alisation progressive de la pose de syst mes oscillo battants bloqu s D une mani re g n rale pour les b timents tout est g r par
101. es des assistants familiaux et l orientation et l adaptation de l offre Il doit travailler en lien avec les TAS la PMI les services de l ASE et de la DRH L entretien pr alable au recrutement par le conseil g n ral n est pas formalis Or le recrutement d une assistante familiale titre permanent justifierait une proc dure sp cifique tant les difficult s de prise en charge d un adolescent de 14 ans au titre de l aide sociale l enfance sont diff rentes de celles d un tr s jeune enfant Le d partement r p te cet gard que la fin 2008 doit voir la d finition de crit res communs de recrutement et la r vision des modalit s d organisation du recrutement ce dont la chambre prend note Le niveau de r mun ration des assistants familiaux est d cid par l assembl e d partementale en fonction des textes r glementaires et apr s n gociations avec les organisations repr sentatives Un plan triennal de revalorisation des r mun rations a t d cid le 1 f vrier 2007 maintenant le niveau des r mun rations au dessus des minima l gaux terme en 2009 9 SMIC pour la part relative l accueil de chaque enfant le co t moyen journalier se situant dans la moyenne r gionale 54 euros pour le Finist re en 2005 de 38 62 euros pour les autres d partements de la r gion Les assistants familiaux sont associ s au suivi du projet individualis de l enfant confi par des changes ave
102. es tr s sommaires du contr le interne La direction des finances assure en principe le contr le des co ts de fonctionnement des directions et services centraux du conseil g n ral Mais il n existe pas proprement parler d analyse budg taire possible dans un syst me o la connaissance des co ts complets des services et leur ventilation pr cise entre les directions ne peuvent tre assorties d une analyse par centres de co ts Comme cela a t vu il n existe pas de comptabilit analytique permettant de conna tre la nature des d penses par centres de co t La formalisation et la documentation du contr le interne r f rentiels de la collectivit mis en place notamment les contr les financiers et juridiques permettant une gestion ordonn e et efficace et l anticipation et la pr vention de risques n ont pas t entreprises et ne sont pas envisag es Enfin les directions op rationnelles ont d velopp des proc dures de contr le li es leur activit d l gations tablissements et services m dico sociaux Cependant le d tail des r gles applicables n a pas t regroup dans un r f rentiel de contr le interne et de qualit de traitement c est dire une charte ainsi qu une cartographie des traitements r alis s dans les services class s par grandes familles administr s grandes fonctions moyens et activit s de soutien qui devrait reprendre tous les traitements sous forme de fiche
103. esures judiciaires est confi e deux associations habilit es cet effet l association Sauvegarde de l Enfance et de l Adolescence ADSEA et l Union D partementale des Associations Familiales UDAF Quant aux mesures d aide ducative domicile encore appel es AEMO administratives elles sont mises en uvre par les quipes des territoires d action sociale et ex cut es par un r f rent de l enfant ducateur sp cialis en liaison avec l assistant social charg du suivi familial Le d partement se situe au dessus de la moyenne nationale pour les aides ducatives cf annexe n 9 tableaux n 1 6 Malgr la croissance du nombre de mesures exerc es les AEMO se concentrent sur des p riodes comprises entre 6 et 12 mois et l activit n a cess de cro tre depuis 1998 L offre de services est demeur e inf rieure la demande jusqu en 2006 ainsi une augmentation des capacit s habilit es a t d cid e en janvier 2004 pour porter la capacit 876 mesures 124 soit 16 mais le nombre de mesures d cid es par le juge a t tr s sup rieur aux capacit s en 2005 puisqu il atteint 1 083 demandes L extension des capacit s habilit es hauteur de 1 044 mesures en 2006 a permis selon le d partement de supprimer toute liste d attente pour la mise en uvre des d cisions judiciaires Tableau n 9 nombre de mesures d AEMO dans le Finist re 1996 1999 2001
104. ettre une commande sup rieure sur le march bons de commandes sans exc der le montant maximum des commandes sur ce march et qu une augmentation par avenant est ill gale donne ordre Enfin le nombre important de lots concern s et l absence de difficult ou de complexit particuli re caract risant a priori les commandes en cause ont pu conduire un d tournement d un dispositif qui doit rester exceptionnel La r quisition d un comptable pr sente en effet un caract re inhabituel et n est qu une possibilit parmi celles qui s offrent l ordonnateur lorsque le comptable public lui a indiqu les motifs pour lesquels le paiement d une d pense a t suspendu Par cons quent la chambre doit examiner d une part la r gularit du d f r du comptable ces ordres de r quisition d autre part la responsabilit de l ordonnateur Sur le premier point le refus de paiement du comptable tait justifi les prestations se rattachent toutes des march s pass s pour lesquels le seuil maximal de paiement tait atteint En outre lorsqu il y a ordre de r quisition l ordonnateur engage sa responsabilit personnelle et est le cas ch ant justiciable de la Cour de discipline budg taire et financi re Par cons quent la chambre rappelle que la proc dure de r quisition pr sente un caract re exceptionnel Cette proc dure permet de payer des sommes importantes aux soci
105. fance ne peut en effet tre estim e que sur la base d une r partition analytique de l activit de ces services entre leurs diff rents domaines d intervention Or celle ci n a aucunement t mise en uvre Il n est pas possible par exemple de conna tre la r partition des effectifs sur le terrain consacr s la mission de protection de l enfance Selon le d partement une r partition analytique ne pourrait s envisager que fonction par fonction et pour chaque territoire le poids des activit s d une assistante sociale par exemple pour telle ou telle mission d pendant du poids de ce public localement et de l importance de ses difficult s ex nombre de RMIstes part des personnes g es dans la population part des jeunes enfants Par ailleurs les p rim tres territoriaux ont volu au cours de ces ann es ne permettant pas des comparaisons Il en est de m me pour les services du si ge dont l organisation a t modifi e de fa on importante entre 1997 et 2006 avec des r partitions de missions et comp tences diff rentes Apr s seulement 3 ans de fonctionnement cette organisation a montr ses limites celles ci tiennent la fois aux difficult s d articulation entre la pr vention et la protection et la difficult de mise en place d un pilotage d partemental de la pr vention Le constat pr sent au CTP du 8 f vrier 2007 atteste le caract re aigu de ces difficult s
106. finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants La pi ce ma tresse des dossiers au del des courriers des d cisions administratives et judicaires des pi ces comptables est le rapport faisant tat de la situation de l enfant et de sa famille r dig par le r f rent de l enfant en g n ral un travailleur social Une tude command e en novembre 2006 l universit de Bretagne occidentale rappelle les difficult s pour recueillir une information utilisable partir des rapports d un dossier l autre d un r f rent l autre le dossier n aura pas les m mes l ments Alors qu initialement il existe un document pr cisant les th matiques que le rapport doit contenir il semble qu au fil des ann es le rapport s est pur d sobjectiv laissant libre choix celui qui le compose Le r f rent est donc le seul pilote du rapport Alors que l on peine trouver quelques l ments actualis s sur la situation des parents profession revenus types de logement conditions d existence on nous d crit longuement les relations que l enfant entretient avec sa famille d accueil ou son foyer ces descriptions sont subjectives elles sont une lecture psychologique du placement et ont beaucoup de mal expliquer globalement la r ussite ou l chec d une mesure Sans aller aussi loin les rapports concern s sont apparus tr s ut
107. formations concernaient des enfants confi s l ASE 36 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Pour l ann e 2006 l origine des informations tait r partie de la mani re suivante Tableau n 6 nombre de recueils d information transmis au d partement 2006 nombre nombre Anonyme 199 26 18 Grand parent 16 2 11 Associations 17 2 24 Le jeune 9 1 18 Autres 46 6 05 Lieux de garde 5 0 66 CDAS 31 4 08 M decin 16 2 11 Ecole 124 16 32 Mairie 28 3 68 Famille 160 21 05 Sant scolaire 9 1 18 Famille d accueil 2 0 26 Service social ext rieur 57 7 50 Gendarmerie Police 16 2 11 Voisin 25 3 29 Sources d partement du Finist re r ponse au questionnaire n 5 tableau n 1 Les motifs des signalements varient fortement selon le degr de danger si les violences sexuelles sont largement dominantes 92 chez les enfants victimes de maltraitances les violences physiques ne repr sentant que 20 tant entendu que les motifs se cumulent les enfants en situation de risque sont concern s en quasi totalit par les cas de carence ducative ou de probl mes psycho p dagogique des parents Le nombre de signalements d enfants en danger transmis l autorit judicaire est faible de l ordre de 70 83 pour des enfants victime
108. iable et v ritablement repr sentatif qui supposerait au minimum une comptabilit distincte de celle des autres tablissements appartenant le cas ch ant au m me organisme 21 5 2 Le fonctionnement de l tablissement En l absence de r f rence un mod le clairement identifiable les tablissements inscrivent leur organisation dans un mixage entre un servie d concentr traditionnel et un organisme autonome Pour autant cette situation ne peut l gitimer la situation anormale telle que dans la majorit des cas la commission de surveillance ne joue pas son r le par exemple pour les projets d tablissement et dans certains cas n a m me pas t constitu e Les personnels des tablissements regrettent tous l absence d une instance de r flexion qui permette une distance une prise de recul avec le quotidien Ces modalit s de fonctionnement sp cifiques alt rent l autonomie de l tablissement mais ne compromettent pas l exercice de ses missions qui sont pour autant que la chambre ait eu en conna tre assur es de fa on satisfaisante Plus ponctuellement il a t constat que le d partement ne v rifie pas la conformit entre l arr t ou la convention d habilitation et la r alit des prestations fournies ainsi au foyer de Brest le placement d enfants au titre de l ordonnance de 1945 n a pas fait l objet d arr t d habilitation avec la direction de la protection ju
109. icativement il a m me chut passant de 885 804 En revanche le nombre de jeunes contact s a augment de 60 avec seulement 1 ETP de plus Le conseil g n ral et les services de pr vention sp cialis e sont repr sent s dans l ensemble des instances de politique de la ville et de la pr vention de la d linquance Les coordinations sont ensuite assur es en interne au conseil g n ral et dans les quipes de pr vention Sil est difficile de distinguer les diff rentes politiques logement social alphab tisation accompagnement scolaire activit s pour les femmes isol es lutte contre la toxicomanie activit s touristiques sportives et artistiques voire m me kermesses par exemple il n est pas non plus ais de se rep rer dans les relations entre les diff rentes conventions bipartites ou multipolaires leur coordination leurs d limitations et leurs recouvrements ventuels ni de d terminer clairement le r le respectif de chacun Le budget de la pr vention sp cialis e atteint 1 75 M en 2006 en augmentation 8 depuis 2002 Il n est pas inutile de mettre ce montant en rapport avec la population de jeunes identifi s moins de 1 000 personnes et leur proportion dans la population des jeunes de moins de 19 ans r sidant dans le d partement du Finist re soit 209 000 personnes La mission de pr vention sp cialis e au sein du d partement occupe 4 agents et reste isol e au sein des services La mode
110. iles pour mesurer l tat des enfants et les situer dans l environnement de la mesure ducative prise la chambre estime cependant que les dossiers pourraient utilement tre harmonis s et accompagn s d l ments de synth se actualis s L application actuelle de gestion des dossiers ne rend cette synth se que de mani re tr s peu lisible Enfin la dispersion entre les diff rents partenaires aide sociale territoire d action sociale protection maternelle et infantile PMI foyers de l enfance du rapport de sortie ou des bilans sur l orientation de Penfant ou du jeune emp che de donner une coh rence d ensemble au dispositif Il serait souhaitable que le d partement du Finist re engage une r flexion pour que la lecture du parcours de l enfant ses enjeux et son actualisation soit possible De ce point de vue le d partement indique qu il s est engag dans l exp rimentation SOLED syst me d observation longitudinale de l enfance en danger mis en place par l ONED et qui doit permettre une lecture du parcours des enfants sur la dur e Cette d marche pourrait aussi permettre au moment de l ouverture des mesures de pr senter l enfant et sa famille le d roulement par tapes du projet d intervention Ainsi les objectifs pr cis et mesurables le calendrier seraient mieux d termin s ce qui associerait plus facilement l enfant et sa famille la d marche A cet gard dans le cadre de la
111. individuelles ponctuelles 45 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Tableau n 10 modalit s de placement des enfants accueillis PASE nombre d enfants au 31 d cembre de l ann e Nombre de Nombre de places Nombre d enfants structures install es accueillis 2002 2006 2002 2006 2002 2006 Foyer de l enfance tous services 3 3 205 204 158 173 dont placement familial 89 89 81 74 Maisons d enfants caract re social 22 23 305 285 257 266 Lieux de vie et d accueil 0 0 0 0 0 0 Centres m res enfant 2 2 45 45 44 38 Pouponni res 1 0 10 0 9 0 Autres placements SSSMO service de suivi sp cialis en milieu ouvert 6 7 151 159 154 166 S jours de rupture 2 2 43 43 45 35 PEAD placement ducatif domicile 0 4 0 47 0 51 Centres de formation 3 3 102 102 97 94 Assistants familiaux en r gie 587 687 990 1062 Assistants familiaux employ s par des associations placement familial sp cialis 3 4 193 199 184 200 TOTAL 629 735 1054 1084 1938 2085 Il s agit ici du nombre d assistants familiaux r mun r s par le conseil g n ral au 31 d cembre Les assistants familiaux en p riode de ch mage ne sont pas pris en compte Source donn es DREES Sources d partement r ponse au questionnaire n 2 Tableau n 6 L insuffisance de don
112. inflation et sur une part du taux de croissance du PIB Mais dans la mesure o elles servent aussi de variable d ajustement financier li e aux transferts de comp tences de lacte II de la d centralisation leur variation peut tre cons quente Ainsi comme la DGF sert de variable d ajustement en 2005 pour assurer le financement des SDIS service d partemental d incendie et de secours celle ci est diminu e de 13 8 M qui sont revers s sous forme de taxe sp ciale sur les contrats d assurance TSCA Le tableau suivant dresse l volution des dotations en habitant Euros habitant 2002 2003 2004 2005 Evolution 2002 2005 Moyenne annuelle pond r e DGF 29 88 90 222 214 143 25 Comparaison avec la strate 81 83 186 177 119 22 DGD 29 109 110 12 10 91 45 Comparaison avec la strate 69 71 8 7 90 44 Vers e dans le cadre du contrat de croissance et de solidarit entre l Etat et les collectivit s territoriales qui pr voit une augmentation de l enveloppe norm e des concours financiers de l Etat ce titre la DGF progresse comme pour tous les d partements significativement 143 soit 24 88 en moyenne pond r e annuelle plus soutenue que la strate de r f rence Quant aux autres dotations de fonctionnement leur variation est cons quente parfaitement comparable dans le cas de la DGD avec la moyenne de la strate d mographique de r f rence plus appuy e
113. initives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Les r glements effectu s par le d partement lorsqu il est appel se substituer des organismes de gestion d tablissements d enseignement priv d faillants pour r gler des annuit s d emprunts constituent des avances r cup rables aupr s de ces organismes Ces avances ne sont recouvr es que dans une faible proportion La r gularisation de cette situation appara t n cessaire Il en va de m me s agissant des pr ts Le conseil g n ral r pond que depuis 2004 les services du conseil g n ral ont travaill en lien avec le payeur d partemental sur les modalit s trouver pour r soudre la question des avances consenties aux tablissements d enseignement priv suite la mise en jeu des garanties d emprunt Le payeur a effectu des recherches sur les biens des d biteurs du conseil g n ral qui ont permis d entamer une d marche de r gularisation des dossiers avec la Direction dioc saine de l enseignement catholique DDEC A d faut de pouvoir rembourser les montants importants qui ont t avanc s par le d partement la DDEC s est engag e produire aux services d partementaux les l ments juridiques permettant de garantir les cr ances d partementales C est la solution qui sera privil gi e 1 2 2 Sur le rattachement des recettes La chambre a pu constater que le non rattachement d
114. ion est d ailleurs confirm e par la mission d accompagnement pour l organisation de la cellule de pilotage de la commande publique men e apr s le contr le de la CRC la fin 2007 par un consultant ext rieur et qui pr conise une formalisation et une clarification des r les et responsabilit s de chaque acteur de la commande publique un renforcement de la responsabilit des services et la mise en place d un contr le a posteriori de la direction des finances une harmonisation des proc dures internes Sont signaler en particulier les recommandations de mettre en place un vrai pilotage des achats d velopper l utilisation des outils du code des march s publics liminer le risque juridique d finir un syst me de contr le interne efficace mettre en place les outils de suivi qui soulignent autant de manques ou de faiblesses dans l organisation existante 9 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants IT Fiabilit des comptes Malgr une tenue de la comptabilit globalement satisfaisante plusieurs remarques peuvent tre faites sur la fiabilit des comptes pr sent s 4 COMPTABILISATION DES CESSIONS CF ANNEXE N 2 Le compte 462 est d bit lors de la cession d immobilisations du prix de cession des l ments d actif c d s par le cr dit du compte 775
115. ion et de la pr vention observation partag e r unions r guli res Il est probable qu il n a pas modifi en profondeur les relations du d partement du Finist re avec ses partenaires En ce qui concerne les relations avec le SNATEM ONED le charg de mission enfance en danger positionn la mission pr vention de la DEF est d sormais le correspondant auquel le SNATEM communique toute information pr occupante relative un ressortissant du d partement Pour ce qui est des services de l Education nationale le d partement n appara t pas suffisamment reconnu par eux comme l autorit responsable de la protection des mineurs Ainsi les saisines directes du parquet l initiative d enseignants d assistantes sociales scolaires ou de directeurs d tablissements demeurent fr quentes les saisines directes du parquet par les agents de l Education nationale devraient donc tre circonscrites aux cas d urgence manifeste Le principe d une information parall le syst matique du d partement est cependant toujours rappel par le parquet 38 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Mais ces saisines contribuent in vitablement rallonger le d lai de traitement des dossiers puisque le parquet est fr quemment amen solliciter aupr s du conseil g n ral des informations compl mentaires sur l
116. ionnement et insiste sur l influence de l histoire des tablissements avec la position de repli induite par un sentiment d incompr hension et d isolement Le d partement ajoute que l objectif d une am lioration des relations est partag par les diff rents acteurs que diverses actions ont d j t men es et doivent tre renforc es et que le projet de cr ation d un tablissement d partemental unique va dans ce sens Les tablissements ne disposant pas de l autonomie juridique un conseil d tablissement devenu conseil de la vie sociale regroupant les usagers les familles et les personnels pour les associer au fonctionnement de l tablissement n a pas t formalis C est notamment le cas au foyer du Stangalard de Brest Il convient toutefois de rappeler que sa cr ation n est pas obligatoire pour les tablissements accueillant majoritairement des mineurs de moins de 11 ans article D 311 3 du code de l action sociale et des familles Le conseil de la vie sociale doit se r unir au moins deux fois par an et doit tre inform de la suite donn e aux avis et aux propositions qu il a pu mettre La mise en place du conseil permet la conduite d une large concertation avec les usagers ou leurs repr sentants ce qui constitue une dimension importante de l activit m dico sociale Quant la commission de surveillance son existence d coule normalement directement du fait que les foyer
117. iorer les outils et processus Un bilan annuel de fonctionnement de l agr ment est tabli r guli rement au niveau statistique La derni re pr sentation a eu lieu en 2006 et a fait l objet galement d une pr sentation d un bilan de la formation Le nombre de retraits ou de suspensions d agr ments intervenus au cours des cinq derni res ann es est significatif Les motifs ont t les suivants cessation d activit transfert vers un autre d partement probl mes de sant incompatibles avec l accueil d enfants capacit s ducatives inadapt es pour une poursuite de l activit maltraitance ou abus sur enfants de la part d un tiers de la famille de l assistant familial absence de place apr s d m nagement Tableau n 15 nombre de retraits et suspensions 2002 2003 2004 2005 2006 Nombre de retraits 18 5 17 26 12 Nombre de suspensions ND 0 2 0 ND 21 3 2 La gestion Le d partement du Finist re a cr une cellule administrative sp cifique destin e permettre l encadrement technique des assistants familiaux et leur gestion en liaison avec la direction des ressources humaines Une nouvelle organisation a t mise en place fin 2007 et s est traduite par la cr ation d un service GRAF gestion ressource des assistants familiaux Ce service centralise dans une m me entit 2 missions exerc es auparavant de mani re clat e savoir la gestion ressources humain
118. ir t comptabilis e sur l exercice Le r sultat peut donc tre diminu ou augment d autant Les ann es 2004 et 2005 pr sentent un compte 471 avec un montant avoisinant les 10 M en forte progression par rapport l exercice 2003 L apparition des comptes 47 au bilan impacte potentiellement le r sultat de 20 en 2004 et de 10 en 2005 cf annexe n 4 tableau n 1 Le compte 471 repr sente moins de 2 du total des produits classe 7 en 2004 et 2005 cf annexe n 4 tableau n 2 L impact de la pr sence de ces comptes 47 au bilan est tout fait significatif sur le r sultat L mission tardive de titres sans atteindre des montants importants en 2005 8 M comparer aux 600 M de produits r els de fonctionnement cf annexe n 4 tableau n 3 n est pas conforme l obligation g n rale de sinc rit des comptes et budgets La r gle est que toute cr ance d une collectivit ou d un tablissement doit faire l objet d un titre de recettes qui mat rialise ses droits et permet d inscrire la recette au compte administratif le principe d annualit budg taire impose que les diff rents titres de recettes soient mis dans l exercice de constatation des droits Par cons quent le fait de ne pas avoir budg t ces recettes au titre de l exercice 2005 alors qu elles ont t encaiss es est une pratique contraire l exigence de sinc rit des comptes 11 76
119. iverses en r gie La chambre note donc le manque de lisibilit des agr gations de d penses disponibles qui emp chent de d gager un tableau fiable et exhaustif des d penses d aide sociale l enfance du d partement ce qui nuit la qualit et la pr cision de l information d livr e aux lus et aux citoyens et fragilise les ratios de tous types et notamment de co ts qui peuvent tre labor s 19 3 La r flexion strat gique sur l aide sociale l enfance Le d partement du Finist re a men de longue date une r flexion strat gique dans le domaine de l aide sociale et plus particuli rement de l aide sociale l enfance sch ma sur l organisation et l adaptation des tablissements d accueil d enfants et adolescents de 1998 sch mas organisant les secteurs personnes g es et personnes handicap es ainsi que des programmes d orientation en faveur de la petite enfance et l action sociale de proximit trois sch mas successifs de protection de l enfance Ces diff rents sch mas t moignent d une volont du d partement de mieux conna tre ses besoins et de planifier son offre 28 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants 19 3 1 Le deuxi me sch ma d partemental p riode 1998 2003 Ce sch ma s est assign deux grandes priorit s d clin es dans un assez
120. la recherche et la mise en place du placement adapt la situation Du point de vue des relations avec les administr s elles m riteraient d tre mieux formalis es Le r le des diff rents acteurs du d partement dans le processus de l accueil provisoire a t formalis Des formulaires types relatifs au recueil de l accord des parents ont t tablis mais il n existe pas de proc dure formalisant l avis de l enfant ni m me lorsque l enfant est d j admis dans le service ASE d accord crit des parents sur leur adh sion au changement de placement L association des familles la demande de placement est peu d velopp e Il n existe pas de document indiquant la date pr vue de retour de l enfant la fin de la p riode d accueil provisoire Il n existe pas non plus de document type adress aux parents la fin de la p riode d accueil un courrier est adress si un signalement appara t n cessaire Le renouvellement de l accueil provisoire se fait en g n ral en concertation dans le cadre des changes entre le travailleur social et les parents m me si l accord est informel Enfin une disparit des co ts par place peut tre relev e En r alit chaque programme est b ti sur des sp cificit s et son efficacit est contrainte par la personnalit des enfants confi s Les comparaisons pertinentes sont difficiles les diff rences de prix de journ e traduisant simplement des niv
121. le toute personne en faisant la demande dans les conditions fix es par la loi n 78 753 du 17 juillet 1978 modifi e Enfin je vous pr cise qu en application des dispositions de l article R 241 23 du m me code le rapport d observations d finitives et la r ponse jointe sont transmis au pr fet et au tr sorier payeur g n ral Michel RASERA Conseiller ma tre la Cour des comptes 3 rue Robert d Arbrissel CS 64231 35042 RENNES CEDEX T l 02 99 59 72 72 T l copie 02 99 59 85 59 NOTIFICATION FINALE DU RAPPORT D OBSERV ATIONS DEFINITIVES sur la gestion du d partement du Finist re au cours des exercices 2003 et suivants INTEGRANT LA REPONSE RECUE DANS LE DELAI LEGAL SOMMAIRE Rapport d observations d finitives p 2 68 R ponse de M MAILLE pr sident du conseil g n ral du Finist re p 69 76 1 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants D partement du Finist re OBSERVATIONS DEFINITIVES DE LA CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES DE BRETAGNE Exercices 2003 et suivants La chambre r gionale des comptes de Bretagne a proc d dans le cadre de son programme de travail au contr le des comptes et l examen de la gestion du d partement du Finist re compter de l exercice 2003 Ce contr le a t ouvert par lettre en date du 9 janvier 2007 L ent
122. le dispositif Par exemple il n existe pas pour les TISF de pr vention de m canisme permettant de s assurer que le financement rel ve bien de la comp tence du d partement l examen des droits des familles au regard des autres organismes n a pas lieu et aucun dispositif conventionnel existant n inclut de disposition m me de coordonner l attribution de ces aides avec d autres dispositifs institutionnels d velopp s par les principaux partenaires du d partement Cependant le d partement a tent d encadrer l attribution de ces aides et a d fini des crit res d attribution en ce qui concerne les TISF de pr vention puis les TISF fin d encadrement des droits de visite La chambre prend note du fait que ces crit res sont ou seront int gr s dans les conventions correspondantes conclues avec les associations gestionnaires La chambre constate un enchev trement d intervenants dont la coordination est incompl te La g n ralisation tous les types de TISF de conventions partenariales d finissant des crit res d attribution pr cis et des modes de gestion coordonn s appara t donc n cessaire et le conseil g n ral doit poursuivre le travail entrepris dans cette perspective 20 5 L action ducative domicile ou en milieu ouvert Au 31 d cembre 2005 sur 1 701 actions ducatives 618 concernaient des actions ducatives domicile AED et 1 083 des actions en milieu ouvert AEMO L application des m
123. ment de 8 9 mois La dur e moyenne des accueils provisoires dur e pass e en placement effectif est importante ainsi pour 155 enfants entr s en accueil provisoire en 2002 ce d lai atteint 18 mois En 2007 21 80 des enfants en cours de placement ont connu au moins un retour domicile Tableau n 11 r partition des enfants au 31 d cembre 2005 Pupilles D l gation autorit Tutelle Placement par Accueil provisoire Accueil provisoire Total enfants parentale le juge mineurs jeunes majeurs confi s 6 47 32 1 545 69 358 2057 Comme d autres d partements le d partement du Finist re conna t des difficult s placer les enfants confi s par d cision de justice 46 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Tableau n 12 types de placements par un juge 2005 Enfants plac s H berg s en tablissement H berg s en famille Part dans les des enfants des enfants Nombre moins 20 ans Nombre plac s Nombre plac s Finist re 1 944 0 93 383 19 70 1 254 64 50 France hors DOM 115 345 0 76 43 778 38 00 63 073 54 70 Hors autres modes d h bergement Une estimation bas e sur 271 mineurs nouvellement plac s en 2006 r v le un d lai d attente moyen de 9 jours Au moment du contr le il n
124. ment et avec une seule association 21 4 1 La tutelle budg taire Tableau n 16 montant des d penses li es la prise en charge des mineurs et majeurs par les tablissements et services D penses en euros 2005 Etablissements d partementaux hors personnel et investissement 1271 193 Etablissements associatifs 19 968 450 Placements familiaux associatifs 7 098 109 Par rapport l h bergement en famille d accueil le co t unitaire journalier est plus lev en tablissement en raison de la prise en charge de d penses d encadrement plus importantes auxquelles s ajoutent les frais de loyer ou d investissement Tableau n 17 prix de journ e moyens Prix de journ e moyen en 2004 2005 2006 Internats 162 27 158 34 166 05 SSSMO suivi milieu ouvert 56 42 57 07 59 18 SANT s jours de rupture 202 10 183 19 184 54 Les proc dures courantes utilis es par le service de tarification et comptabilit t moignent de l absence de dimension qualitative dans le suivi du placement des associations et foyers publics Le service qui ne conna t pas de lien organique ou fonctionnel avec l unit charg e du contr le p dagogique des tablissements re oit en effet la fois les rapports et les comptes des associations l ensemble repr sente peu pr s 43 budgets mais se contente de fixer les lignes budg taires des associations au moment de la n gociatio
125. ment et organisation m thodes qui value assiste et conseille l s services dans l volution des pratiques professionnelles cons cutives notamment aux choix d organisation li s la mise en uvre de la d marche d veloppement durable La mission a d j accompagn plusieurs directions en interne ou associ e un auditeur externe Elle a galement labor un document de l audit interne au Conseil g n ral du Finist re qui pr sente une d finition de l audit interne un guide pratique les conditions d information aux repr sentants du personnel ainsi qu un code de d ontologie L acc s ces informations est facilit par la mise disposition du document sur le r seau intranet de la collectivit V Aide sociale l enfance 19 La strat gie et le pilotage de la politique d aide sociale l enfance 19 3 La r flexion strat gique sur Faide sociale l enfance 19 3 2 Le 3 sch ma D partemental 2005 2009 a t labor en plusieurs tapes Paragrephe 7 I semble important au D partement d attirer nouveau l attention de la Chambre sur Fh t rog n it des d coupages g ographiques d intervention des diff rents services de l Etat et de la Justice et leur inadantation l chelle communale D s lors et malgr les diff rentes tudes men es il tait impossible pour le Conseil g n ral d organiser ses services en harmonie avec une telle diversit Le choix pour les services d a
126. mploi Age en 3 tranches Anciennet de la recherche d un emploi Moins d un an Plus d un an Non pr cis Total 15 24 ans 72 00 25 70 2 30 100 00 25 49 ans 43 50 53 70 2 70 100 00 50 ans ou 25 60 69 10 5 30 100 00 Total 45 70 51 30 3 00 100 00 Tableau n 3 Nombre d enfants b n ficiaires de l aide sociale l enfance D partements 22 29 35 56 France hors DOM C tes d Armor Finist re Ille et Vilaine Morbihan 0 19 ans 130 494 209 289 237 363 162 356 15 095 162 B n ficiaires ASE 2716 8 721 3 974 2 359 247 071 Part dans les 20 ans 2 10 1 80 1 70 1 50 1 60 Actions ducatives 1 586 1777 2114 1 424 131 727 Nombre d actions par b n f 0 6 0 5 0 5 0 6 0 5 Total enfants plac s 1 130 1 944 1 860 935 115 345 Part dans les 20 ans 0 87 0 93 0 78 0 58 0 76 H berg s en tablissement 241 383 481 104 43 778 des enfants plac s 21 30 19 70 25 90 11 10 38 00 H berg s en famille 867 1 254 1 321 732 63 073 des enfants plac s 76 70 64 50 71 00 78 30 54 70 On rel vera par ailleurs la moyenne d ge des publics accueillis tend s lever de plus en plus les tablissements et les assistantes familiales sont confront s des probl matiques adolescentes Ainsi la r partition selon lage en 2005 des 2057 mineurs et jeunes majeurs confi s l ASE tait elle de 0O Sans 14 _ 6 11 an
127. n es statistiques la disposition du service de l aide sociale l enfance ne permet pas de d gager d autre constat qu un taux d occupation voisin de 100 que conna t la quasi totalit des structures l exception notable de certains foyers pour l enfance dont le taux d occupation est inf rieur 75 Pour presque tous les modes d h bergement le potentiel de places est r guli rement d pass en cours d ann e Concernant les prises en charge de mineurs le d partement a fait le choix depuis de nombreuses ann es de privil gier le placement familial chez des assistants familiaux employ s par le conseil g n ral Seuls 3 services de placement familial sp cialis associatifs repr sentant environ 15 de la capacit en accueil familial sur le d partement ont t habilit s pour r pondre des situations complexes Avec 1 254 familles d accueil 383 places en tablissements le d partement du Finist re s est vu confier 2 057 enfants en 2005 et les a orient s surtout en familles d accueil c est le mode d h bergement dominant largement sup rieur la moyenne nationale 64 51 au lieu 54 68 alors que la part des tablissements est r duite 19 70 des enfants au lieu de 37 95 en moyenne nationale La d ficience du syst me d information et d valuation rend galement difficile l appr ciation de la dur e des s jours la DGAS estimant que la dur e moyenne est vraisemblable
128. n termes d organisation de ressources humaines et de budget IV Le contr le de gestion le contr le interne l audit 16 3 le contr le des satellites par le contr le de gestion Le D partement pr cise la Chambre qu un recrutement sera janc au d but de l ann e 2008 sur un poste de gestion des relations avec les satellites Le titulaire de ce poste plac sous l autorit de la directrice des finances et de la commande publique sera le r f rent juridique financier et comptable des directions op rationnelles I coordonnera et animera un r seau de chefs de services responsables des conventions et contrats pass s avec les diff rents satellites du D partement 16 5 les tableaux de bord La production de tableaux de bord comme outils de contr le et de suivi par les diff rentes directions est jug e par la Chambre insuffisamment lisible et m me pauvre ainsi la direction adjointe des moyens g n raux disposerait seulement de deux types de tableaux Le D partement pr cise que pour la p riode examin e cette direction d nomm e direction adjointe logistique et rattach e la DRH n tait pas encore organis e ni dot e du p rim tre de comp tences qui lui est d volu depuis avril 2007 N anmoins elle disposait d outils et d indicateurs qui n ont pas tous t port s la connaissance de la Chambre mais qui lui permettaient de suivre les diff rents domaines de son activit notamment st
129. n de leurs budgets et de transmettre aux diff rents services int ress s les documents qui les concernent Ces tableaux r trospectifs offrent un aper u assez complet de la situation des personnes h berg es dans ces associations ann e par ann e Toutefois ils ne constituent qu un cadre purement descriptif des prises en charge des enfants confi s Ainsi les d penses de personnel et par cons quent le taux d encadrement ducatif m dical param dical psychologique dans les tablissements de l enfance qui repr sentent traditionnellement le principal poste de d penses ne font pas l objet d une valuation intrins que au del de la simple comparaison des tablissements du seul Finist re D s lors il n existe pas de vision int gr e la fois quantitative qualitative relative aux co ts et comparative de l activit tendue des associations 21 4 2 Le contr le qualitatif des tablissements Le contr le p dagogique diligent par le service protection enfance a galement pour objectif de v rifier si les modalit s pr cis es dans le projet d tablissement sont bien mises en uvre c est donc une tude de la conformit de la r alit de la prise en charge avec les objectifs et les modalit s d crites dans ce projet Ces contr les sont r alis s par 2 attach s Un contr le approfondi de chaque tablissement v rification des conditions de fonctionnement de prise en charge est effectu
130. n et de signalement l autorit judiciaire relevaient des territoires d action sociale l laboration et le suivi des politiques d partementales de pr vention et des actions de port e d partementale relevaient de la DILAS Le volet protection de l enfance adoption est de la comp tence de la DEF laboration et suivi des politiques mise en uvre des actions mais le suivi des enfants plac s est r alis par les professionnels des quipes des territoires d action sociale en lien avec les attach s du service protection de l enfance de la DFF Au plan local le d partement du Finist re a fait le choix en 1996 puis en 2003 de la d concentration de la mission de pr vention dans les territoires d action sociale 8 territoires d action sociale qui regroupent 16 centres d partementaux d action sociale et leurs antennes 19 4 2 Le service de protection de l enfance Les effectifs en charge de l ASE s l vent au 31 d cembre 2006 321 19 agents quivalents temps plein dont en ETP 44 10 agents de cat gorie A 151 10 agents de cat gorie B et 125 99 agents de cat gorie C Les assistants socio ducatifs repr sentent le plus fort contingent 95 10 ETP devant les r dacteurs dont le nombre atteint 18 60 ETP 16 postes taient vacants au 31 d cembre 2006 plus particuli rement dans la cat gorie des assistants socio ducatifs Le d partement distingue la fonction pr vention et la fonction p
131. nnes handicap es adapter leur logement le d partement a vers sous forme d avance au PACT ARIM du Finist re une somme de 609 000 pour que leur soient distribu s des pr ts taux bonifi s somme issue d un pr t contract par le d partement aupr s de la Caisse des d p ts et consignations l initiative de ce programme Une convention du 1 d cembre 1989 a mandat le PACT ARIM pour g rer ce fond abond en 2000 et 2002 et dot au total de 914 745 09 Le conseil g n ral r mun re le PACT ARIM pour cette gestion Au 31 d cembre 2007 l encours de pr ts consentis des propri taires atteignait 930 538 12 le montant disponible pour accorder des pr ts 299 746 73 et le total des pr ts consentis aux usagers 3 272 997 56 pour une r mun ration du PACT ARIM de 139 736 20 Le dispositif conventionnel qui avait conduit ce qu aucun remboursement n ait t imput au compte du d partement depuis 1990 aurait d tre corrig sur plusieurs points la reddition des comptes par le b n ficiaire de l avance n tait pas satisfaisante l obligation du d p t des fonds au Tr sor public n tait pas respect e pour ce qui concerne les placements d exc dents de tr sorerie Le pr sident du conseil g n ral a indiqu la suite du contr le de la chambre que les modalit s de gestion et de suivi de cette convention seraient r examin es 5 76 Rapport d observations d f
132. nt mesure d AEMO L effectivit de ce suivi par exemple la p riodicit d clar e des visites domicile n est g n ralement pas mesurable depuis le service de l ASE lui m me les dossiers individuels d pos s dans les classoth ques de l aide sociale l enfance ne contiennent pas non plus de trace des diverses interventions L absence de rep res m mes indicatifs et la m connaissance de la fr quence des visites domicile notamment au sein du placement familial public t moigne d un faible niveau d exigence en mati re d information de liaison et de contr le 21 3 3 Le suivi et le contr le de la prise en charge des enfants en familles d accueil et du travail des assistants familiaux Toutes les situations d enfants confi s l ASE font l objet d un rapport annuel transmis au juge s il s agit d un placement judiciaire au conseil de famille pour les pupilles Un ch ancier existe cet effet les rapports sont examin s en commission avant transmission par le service de protection de l enfance Le contenu du rapport a t rappel diverses reprises et les responsables d quipes et les attach s du service protection de l enfance veillent la qualit de ces documents Il n existe pas d outil de contr le du document lui m me hormis la vigilance de l encadrement ni de guide pour le contr le du travail des assistants familiaux La chambre prend note de la d clarati
133. ntres sont fonction de la situation de chaque jeune de son volution et des difficult s rencontr es Par cons quent une d finition plus pr cise des prestations attendues serait n cessaire Le logiciel utilis permet normalement d extraire des informations sur le nombre moyen d enfants b n ficiant d une aide ducative domicile et d un contrat jeune majeur par ducateur mais un probl me d exhaustivit de la saisie des mesures tout du moins dans les cadres pr vus cet effet emp che le d partement d obtenir des statistiques fiables dans ces domaines 43 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants L absence d extraction possible de donn es sur l activit des TAS confirme la faiblesse du syst me d information Ainsi les ducateurs des quipes pluridisciplinaires des TAS qui assurent ces mesures ont galement en charge le suivi de jeunes majeurs en contrat Leur charge de travail est donc r partie entre ces deux fonctions sur la base th orique d une moyenne de 30 situations enfants et jeunes majeurs et non en fonction du nombre de mesures la partition entre les deux fonctions variant dans le temps selon les besoins d cisions d AED et de contrat jeune majeur De la sorte il n a pas t possible de renseigner pour l enqu te des donn es essentielles comme le nombre de mesures par
134. nvoy au d partement 30 signalements car il consid rait que la situation relevait de la comp tence de ce dernier Aucune proc dure n est mise en uvre pour comprendre pourquoi certains classements sont not s sans suite L am lioration de la situation passerait par une meilleure information g n rale des conseils g n raux quant aux suites judiciaires d un dossier partir du moment o 1l a t transmis au parquet saisine d un juge pour enfant par le parquet classement sans suite etc 20 1 2 Le circuit du signalement Il n existe pas de tableau de bord type sur le d roulement de la proc dure signalement l inspecteur de l ASE par la circonscription d action sociale transmission au parquet par l inspecteur de l aide sociale l enfance saisine du juge pour enfant par le parquet information du conseil g n ral par le parquet ordonnance du juge L absence de tableau de bord pour ce genre de suivi qui est assur par chaque territoire d action sociale et par les unit s territoriales du service de protection de l enfance chacun pour les signalements qui le concerne est un facteur d opacit sur ces proc dures Les informations qui parviennent au conseil g n ral ont deux points d entr e possibles sur les territoires d action sociale d une part 86 des informations en 2005 au sein du service de l action sociale d autre part 14 des informations en 2005 Ce service es
135. ologique assur aux familles et proposition d homog n iser les statistiques d tenues par les juridictions en vue de recenser les signalements sans risque de double compte ne progresse que lentement 4e axe d velopper l valuation des actions et les outils de pilotage du sch ma Mise au point d un syst me d valuation de qualit o Application de la proc dure d accueil et de suivi de l enfant et de sa famille o R flexions men es avec les acteurs du dispositif d partemental des tablissements et services d accueil pour l adaptation du dispositif et l application de la loi du 2 janvier 2002 Pilotage du sch ma partir des groupes de projets o Mise en place de comit s de pilotage et de suivi pour suivre la mise en uvre des actions du sch ma partir des groupes projets o Le syst me d valuation de la qualit est peu avanc 66 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Annexe n 9 L aide sociale l enfance Aides ducatives Aides financi res Tableau n 1 les aides financi res Allocations Enfance Nbre foyers ayant eu Allocations Montant au moins une aide Montant moyen Montant moyen enfance paiement accord e Nbre aides famille par aide 2004 468 351 2314 3137 202 149 2005 465 921 2260 3187 206 146 2006 423 70
136. omptes sur la protection de l enfance La tenue des comptes du d partement appara t dans l ensemble satisfaisante Des erreurs ou des omissions dont la correction doit tre men e son terme ont t relev es dans l application de r gles comptables tenant aux cessions d immobilisations au suivi des subventions re ues la passation de provisions et aux rattachements des charges et produits La situation financi re du d partement ne pr sente pas de risques court terme Les produits de fonctionnement ont progress de 35 de 2002 2005 soit de 7 80 en moyenne annuelle pond r e Ils repr sentent une moyenne de 702 par habitant pour une moyenne des d partements de la m me strate de population de 745 en 2005 Les d penses de fonctionnement voluent moins vite que les recettes 24 entre 2002 et 2005 soit 5 56 en moyenne annuelle pond r e Elles repr sentent 549 par habitant pour 657 pour la moyenne des d partements de la m me strate La mise en place de l allocation personnalis e d autonomie APA et du revenu minimum d insertion RMI a fait consid rablement voluer la structure des d penses du d partement essentiellement consacr es d sormais aux aides la personne et aux frais de s jours et d h bergement qui repr sentent eux seuls la moiti des d penses de fonctionnement La capacit d autofinancement nette rapport e aux produits r els de fonctionnement s
137. on TISF de pr vention 2004 2005 2006 Montant budg t 1 890 780 2 048 866 2 104 843 Montant r alis 1 943 045 1 970 141 2 094 363 Nombre d heures r alis es dans l ann e 54 867 43 980 46 086 Nombre de familles ayant connu au moins une intervention 466 379 419 Co t de l heure 35 00 36 50 40 21 Sources D partement 29 r ponse au questionnaire n 5 Il n a pas t constat de retard dans l attribution des aides La mission TISF est d l gu e 2 associations Chaque association pr sente son budget pr visionnel en fonction essentiellement de la r alisation de l ann e pr c dente Elle permet le vote au BP d une enveloppe financi re calcul e selon 3 crit res le nombre d heures le co t horaire et les besoins constat s dans les territoires Le nombre de familles qui en b n ficient est tr s fluctuant comme le nombre d heures r alis es dans l ann e le montant est sous l effet du co t horaire en hausse sensible d une ann e sur l autre et le nombre des heures r alis es est tr s diff rent d un territoire l autre 41 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Dans un contexte de multiplicit des intervenants l int rieur et l ext rieur du d partement quelques faiblesses peuvent tre relev es dans
138. on valuation des actions pose d importantes difficult s les comptes rendus d activit ne sont pas suffisamment d taill s et surtout homog n is s pour autoriser une consolidation des multiples actions de pr vention sp cialis e Les liens de terrain avec le service social de circonscription ou avec l aide sociale l enfance sont faibles les rapports d activit des associations gestionnaires de la pr vention sp cialis e t moignent localement de la faiblesse des changes avec les circonscriptions d action sociale comme partenaire privil gi de la pr vention et au niveau du si ge du r le purement administratif ou juridique du service d partemental de l aide sociale l enfance Les projets port s par les partenaires tiennent plus de programmes associatifs d ducation que d une politique cibl e clairement d finie par le conseil g n ral Le d partement a per u ce probl me puisque l un des objectifs du sch ma d partemental de la pr vention vise explicitement la mise en place d une articulation des objectifs et des actions men es par les clubs de pr vention avec ceux des travailleurs sociaux des centres m dico sociaux et du service enfance famille Les comptes rendus d activit d plorent souvent une forme de cloisonnement des institutions dans les actions partenariales Il serait souhaitable de dynamiser un r el travail partenarial afin de d velopper et d affiner les ch
139. on d intention du d partement sur l laboration en 2009 d une proc dure crit res et modalit s d valuation des assistants familiaux Lors du contr le la chambre a pu consulter un document relativement ancien portant projet de proc dures cibles et d organisation du service de l aide sociale l enfance qui d crit l encha nement des op rations suivre en la mati re Bien qu il m rite un toilettage s rieux les recommandations propos es par ce projet dans sa partie VI sur la constitution des dossiers qui ont t perdues de vue constituent un guide int ressant 21 4 Le placement en tablissement Un sch ma des tablissements et services d accueil a d fini en 2002 les besoins du d partement en mati re d accueil des mineurs confi s l ASE Les unit s de vie sont depuis d j longtemps de taille r duite et de type familial les habilitations d livr es par la PJJ ne sont pas jour Le sch ma de 2002 avait pr conis une r partition g ographique quilibr e pour les nouvelles prises en charge services d accueil d urgence placement ducatif domicile Pour autant c est aussi bien d une diversification des modalit s de prise en charge de l internat pour jeunes enfants aux pavillons en ville pour adolescents et de l encadrement classique l aide la recherche d autonomie ou d int gration professionnelle que d une simple extension des capacit s dont la politique d
140. ositions concr tes correspondant un programme de travail annuel valid par le Directeur g n ral Article 2 Structure du Service Le Service Juridique est compos d un responsable du service et d un deuxi me cadre Le Service est directement rattach au Directeur g n ral des services d partementaux Article 3 M le Directeur g n ral des services d partementaux et M le Responsable du Service juridique sont charg s chacun en ce qui le concerne de l ex cution du pr sent arr t qui sera publi au recueil des actes administratifs du D partement Fait Quimper le 29 avril 2008 LE PR SIDENT DU CONSEIL G N RAL Pierre MAILLE 76 76
141. ournir le r glement de fonctionnement du conseil de vie sociale ainsi que la liste des personnes repr sent es dans cette instance Cependant l valuation de certains aspects de la politique en mati re de protection de l enfance tels que les tudes sur les structures d h bergement les caract ristiques de la population h berg e les tudes sur les conditions de vie l tat de sant et les besoins d aide des jeunes les tudes sur les caract ristiques des logements foyers et le profil de la population r sidente l valuation de la s curit l int rieur des tablissements m riterait d tre plus d taill e Les v rifications sur la prise en compte des droits des usagers l information des familles et la mise en place des outils de la loi du 2 janvier 2002 sont effectu es dans le cadre du contr le p dagogique r alis par le service protection de l enfance tude des proc dures et des modalit s mises en place pour informer les familles tude du contenu du r glement de fonctionnement du livret d accueil du contrat de s jour A la suite de ces v rifications sur place et sur pi ce des pr conisations d am liorations et de modifications de leurs modes de fonctionnement ou du contenu de leurs outils sont formalis es dans le rapport de contr le Sans m sestimer la qualit de ces contr les en l absence de permanence des contr leurs et sans m thode labor e d exam
142. outefois titre d exemple la r flexion sur la mise en uvre du contr le hi rarchis de la d pense dans les services du Tr sor a fait l objet d changes et de concertation Ainsi le niveau central manque de connaissance sur les pratiques des services qui utilisent des proc dures vari es de contr le de l engagement Le recensement et l valuation de ces proc dures n ont pas t effectu s alors qu il serait int ressant de diffuser les bonnes pratiques en la mati re 17 3 La fonction juridique Le service juridique centralis qualifi aussi de p le juridique participe galement au contr le interne du d partement sous son double aspect du contr le de gestion et de l audit interne contr le des proc dures dans son champ de comp tence sp cifique Ce service est compos de deux cadres A Exer ant des fonctions totalement transversales son positionnement aupr s du directeur g n ral lui permet de travailler avec l ensemble des services du d partement 24 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Le p le juridique intervient principalement en amont des d cisions par le conseil fourni aux lus et aux services et par le contr le syst matique des rapports destin s tre pr sent s aux s ances de l assembl e pl ni re et de la commission permanente Il intervient en aval lorsque
143. pour les participations Le d partement n a cependant pas d velopp de strat gie particuli re pour optimiser les concours financiers de l Etat Toutefois le mode de calcul d octroi et de versement des dotations est suivi de fa on approfondie par la direction des finances En ce qui concerne les projets d investissement ils sont g r s par chaque direction ou service et pr sent s avec leur plan de financement Les demandes de subvention sont pr sent es par les directions La direction des finances assure l optimisation des encaissements 15 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Les dotations visent notamment compenser la suppression ou le plafonnement de certaines recettes fiscales Le d partement estime que les montants allou s sont loin de suivre la m me dynamique que les recettes perdues dans la mesure o les dotations vers es par l Etat sont index es sur le PIB et ou l inflation Sur l ensemble des concours vers s seuls les montants des subventions octroy es par l Etat ont certainement eu un effet de levier Marginalement les concours financiers vers s au cours des cinq derni res ann es ont fait l objet de contestations Des recours ont t formul s la suite des transferts de comp tence pr vus par la loi d ao t 2004 Ils concernent les modalit s de transfert d finitif des
144. que de disponibilit des conseillers enfance Les renseignements concernant le jeune et sa famille sont difficiles obtenir Il serait pourtant essentiel qu ils soient fournis l arriv e du jeune dans l tablissement pour une prise en charge efficace et coh rente Une fiche simplifi e de renseignements du type de celle tablie pour l admission en famille d accueil serait peut tre souhaitable Il serait utile voire essentiel de remettre en place des r unions r guli res entre le foyer les attach s et les conseillers enfance pour retravailler les protocoles d accueil et faire r guli rement le point sur les enfants accueillis Le manque actuel ce niveau est source de malentendus entre les territoires et les foyers d partementaux d partement rapport de contr le du foyer La Garenne 55 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Les rapports entre tous les tablissements qu ils soient priv s ou publics sont relativement r duits et empreints de distance Comme le pr cise l un des directeurs de foyer d partemental nous sommes en position de demandeurs et donc tr s d pendants du bon vouloir des tablissements Les missions de chacun n ont jamais t clarifi es malgr nos demandes maintes fois r it r es Dans sa r ponse le d partement reconna t l existence de difficult s relationnelles ou de fonct
145. retien pr alable pr vu par l article L 241 7 du code des juridictions financi res a eu lieu le 18 septembre 2007 avec Monsieur Pierre MAILLE pr sident du conseil g n ral du Finist re Lors de sa s ance du 20 septembre 2007 la chambre a formul des observations provisoires qui ont t adress es le 16 janvier 2008 au pr sident du conseil g n ral Des extraits ont t galement adress s aux tiers mis en cause Apr s avoir examin les r ponses crites la chambre lors de sa s ance du 23 octobre 2008 a arr t ses observations d finitives Celles ci sont d velopp es dans les parties suivantes du pr sent rapport I Suites du pr c dent contr le et examen des r quisitions du comptable par le pr sident du conseil g n ral II Fiabilit des comptes IM Situation financi re IV Contr le de gestion contr le interne audit interne V Aide sociale l enfance ANNEXES 2 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants R sum M me s il s est aussi int ress la fiabilit des comptes et la situation financi re de la collectivit le contr le de la chambre a essentiellement port sur l aide sociale l enfance qui est une comp tence d partementale majeure Le contr le participe d une enqu te commune de la Cour des comptes et des chambres r gionales des c
146. rmations g n rales synth tiques n cessaires au contr le de la gestion du d partement Cette direction centralise les informations statistiques et de gestion en provenance des services labore des documents de synth se qui r pondent une logique de contr le de gestion et r dige chaque ann e pour l assembl e d partementale une analyse des d penses par groupe de d penses en mettant en exergue les facteurs internes ou externes l origine des volutions de d penses les plus remarquables ou consid r es comme dangereuses 16 3 Le contr le des satellites par le contr le de gestion En l absence de contr le de gestion les satellites sont tr s peu contr l s et les modes de gestion sont tr s variables selon les directions La cellule march budget de la direction des syst mes d information n intervient qu au niveau du contr le de l ex cution des march s informatiques globaux par exemple micro ordinateurs consommables dans le cadre desquels les satellites mettent des bons de commande L utilisation des subventions attribu es l tablissement public de coop ration culturelle EPCC est v rifi e lors de la transmission des justificatifs rapports d activit s comptes administratifs copies des factures pour l investissement Des rencontres r guli res de travail sont men es notamment pour caler les objectifs de la politique culturelle mise en uvre et l tat d avan
147. rojet politique du d partement novembre 2006 juin 2007 V Aide sociale l enfance 19 LA STRATEGIE ET LE PILOTAGE DE LA POLITIQUE D AIDE SOCIALE A L ENFANCE 19 1 Donn es d mographiques et socio conomiques du d partement du Finist re Le d partement du Finist re se caract rise par une population plus g e que dans le reste de la France La part des moins de 20 ans est inf rieure la moyenne nationale et en diminution plus rapide sur un total de 852 685 habitants en 1999 la part des moins de 20 ans constitue 25 et celle des moins de 15 ans 17 tandis que la part des plus de 60 ans est plus lev e 23 6 contre 20 6 en France m tropolitaine en 2002 Le taux de natalit y est en baisse 12 15 o en 2000 11 4 o en 2002 et inf rieur la moyenne nationale Le d partement du Finist re conna t un taux de ch mage 8 6 en 2005 contre 9 8 en France taux de ch mage trimestriel au sens du BIT un nombre de b n ficiaires de l allocation parent isol API 8 3 allocataires pour 1 000 femmes de 15 49 ans dans le Finist re contre 12 6 en France au 1 janvier 2006 et un nombre de b n ficiaires du revenu minimum d insertion RMI 26 5 allocataires pour 1 000 personnes de 20 59 ans dans le Finist re contre 34 4 en France au 1 janvier 2006 inf rieurs la moyenne nationale Le taux de r ussite au baccalaur at est sup rieur aux moyennes nationales 91 43 pour le
148. rotection La protection rel ve du service protection de l enfance Elle concerne toutes les mesures relatives la situation des enfants confi s l aide sociale l enfance Le service de pr vention est comp tent pour toutes les mesures de conception animation et coordination hormis les signalements relatifs aux enfants confi s 30 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Au sein de la DEF qui emploie 95 agents le service de protection de l enfance est compos de 5 unit s territoriales dirig es par 5 attach s en charge des situations des mineurs plac s et organis es selon une sectorisation g ographique bas e sur les d coupages des territoires d action sociale Cette organisation au niveau des directions th matiques du si ge a t modifi e dans le cadre d une r organisation globale des services et directions du conseil g n ral A compter de mai 2007 la DEF a en charge l ensemble des missions relevant de l ASE La d concentration existante sur la mission pr vention n est pas remise en question Cette organisation polyvalente pr sente un inconv nient tenant l insuffisante connaissance de la r partition des moyens allou s la politique de l enfance au plan local par le conseil g n ral et en cons quence des co ts complets de celle ci La part consacr e l aide sociale l en
149. ructure et r partition des affranchissements calcul des co ts d impression 71 76 17 3 la fonction juridique En ce qui concerne la fonction juridique un arr t du 29 avril 2008 a pr cis les attributions du service clarifiant ainsi son r le et son positionnement vis vis des directions du D partement Celui ci est joint la pr sente note Est galement voqu dans ce rapport le r le de la cellule pilotage de la commande publique CPCP et l absence de proc dure cens e rationaliser la commande de l ensemble de la collectivit Les conclusions de l tude men e en 2007 ont conduit une r organisation de la commande publique en avril 2008 qui vise contr ler et fiabiliser les proc dures D sormais les directions sont class es en trois groupes selon le degr d assistance dont elles ont besoin au regard de leur qualification dans le domaine de ta comman e publique L organisation s appuie sur un r seau de r f rents d sign s et r unis r guli rement par la cellule pilotage de la commande publique dans le but de renforcer les comp tences tout en harmonisant les proc dures De plus au del de sa mission d assistance la CPCP s est vu confier un r le de contr le permettant d assurer la bonne mise en uvre des proc dures 18 l audit 18 1 l audit interne En mati re d audit interne la collectivit s est dot e depuis avril 2007 d un service accompagnement au change
150. rupture internat p dagogique sp cialis etc En revanche la cr ation de groupes ressources est tr s limit e en raison de la p nurie de cadres m dicaux en psychiatrie et cause des difficult s rencontr es dans la r organisation des services en 2003 Adapter le dispositif d accueil familial o Exp rimentation d un accueil familial territorial sur le territoire de Landerneau o Accord cadre concernant les assistant e s maternel le s employ e s par le conseil g n ral 65 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Seul le projet de d finition de crit res d orientation du placement familial n a pu tre men bien Adapter la scolarit des jeunes et leurs formations o Signature de conventions pour la mise en place de postes d ducateurs dans les classes relais Conseil g n ral EN DDEC o Cr ation de la commission locale de scolarit alternative CLS A o R flexion sur l utilisation des internats scolaires comme outil de pr vention Seul le projet d utilisation des internats de coll ge comme mesure d loignement des jeunes de leur famille n a pu en revanche voir le jour notamment en raison de son co t 3 axe mieux prendre en compte les situations d enfants maltrait s Plusieurs mesures n ont pu tre men es bien laboration d un plan d partemental soutien psych
151. s 23 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Ce r f rentiel pourrait opportun ment tre compl t par un manuel de contr le interne qui aurait pour objet de d crire la marche suivre par les services pour laborer et mettre en uvre leur plan annuel de contr le interne Celui ci devrait tre fond avant tout sur une analyse des risques conduite au niveau des institutions et devrait permettre chacun d eux d orienter ses contr les en direction des activit s consid r es comme les plus risqu es Tant le manuel de contr le interne que la charte devraient tre le produit d une collaboration troite entre les services du conseil g n ral et le payeur d partemental Le contr le interne du d partement ne serait d ailleurs pas complet sans que soit voqu e une analyse des demandes et r clamations des administr s qui doit tre consid r e comme un indicateur de risques En r ponse le conseil g n ral fait tat de quelques l ments partiels une analyse des risques est d sormais en cours par domaine ou par th me commande publique routes b timents proc dures comptables une convention de services est en cours de n gociation avec le comptable public une r flexion est men e sur les missions de la cellule comptabilit qui doit mettre en uvre et valuer un guide de proc dures 1
152. s 26 12 17ans 43 18 21ans 17 63 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Tableau n 4 Accueil des jeunes majeurs Jeunes majeurs 2000 2002 2004 2006 Cas recens s par ann e ND 624 657 695 ne Lan une prise en charge administrative au titre ND 485 384 399 Evaluation du co t des mesures arr t es Allocation Jeunes Majeurs ND 431 708 598 198 602 395 JM en tablissements Tableau n 5 Signalements et relations avec le Procureur Les chiffres produits ci apr s correspondent aux seuls signalements effectu s par le service de l ASE au Parquet en 2005 pour les enfants d j confi s au service par d cision administrative ou judiciaire les saisines directes de l autorit judiciaire par des particuliers des professionnels ou des associations ne sont pas connues Nbre de signalements Nbre de signalements qui ont transmis par le t transmis au Procureur et d partement au qu il a renvoy au Procureur et pour d partement car il consid rait Nbre de signalements lesquels il ne s est que la situation rel ve de la En 2006 r alis s en 2006 pas saisi comp tence du d partement Territoire Quimper 66 3 3 Territoire Pleyben 22 1 1 Territoire Audierne 40 2 1 Territoire Concarneau 21 2 2 Territoire Brest 118 4 16 Territoire
153. s 2007 r formant la protection de l enfance qui fait du d partement la cl de vo te du syst me devrait clarifier le r le des diff rents partenaires Le placement des enfants est au c ur du dispositif de protection de l enfance et mobilise 85 des cr dits de PASE Au moment du contr le faute de solutions aval les foyers d accueil d urgence taient engorg s mais gr ce la diligence du d partement et m me si la nature de leur placement n tait pas toujours optimale tous les enfants taient pris en charge Le d partement s attache maintenir un accueil familial de qualit C est la formule de placement privil gi e Cependant la moyenne d ge des assistants familiaux est lev e 47 ont plus de 55 ans et les recrutements sont difficiles Une r flexion devrait donc tre engag e sur les modalit s de recrutement de ces personnels et sur l ad quation entre une demande en volution et une offre peu diversifi e S agissant du placement en tablissement un sch ma a d fini en 2002 les besoins du d partement Pour autant une diversification des modalit s de prise des enfants est n cessaire Il s agit moins d tendre des capacit s que de mettre en place des alternatives l internat classique En outre le contr le des tablissements est essentiellement budg taire et quantitatif Il devrait tre compl t par une approche plus qualitative comparative et int grant les co ts r el
154. s de maltraitance et 17 pour des enfants en risque pour l ann e 2005 selon le rapport d activit en forte diminution par rapport 2004 24 de moins Une nette cassure des courbes d informations pr occupantes peut tre constat e en 2003 2004 une baisse commune dans l ensemble des territoires en 2002 et 2003 puis une brusque remont e des recueils d informations en 2003 et 2004 Cette situation paradoxale ne peut tre interpr t e comme la r sultante d une mauvaise politique de pr vention ou d une sensibilisation insuffisante des travailleurs sociaux et de la qualit du rep rage et du maillage pr ventif qu avec une certaine prudence Elle est mettre vraisemblablement en rapport avec un conflit social survenu au d partement la m me poque qui a pu perturber la gestion du signalement sur le plan mat riel 20 1 1 Les relations avec la justice la difficult de la conduite des proc dures Selon un entretien tenu lors du contr le le procureur de la R publique de Brest approuv par le procureur de Quimper estime que l activit de protection de l enfance du d partement est dans l ensemble tr s positive Cependant il est souhait que les interlocuteurs du parquet au d partement puissent tre plus identifiables et joignables plus facilement La gestion d concentr e des signalements dans les TAS est aussi un point faible en raison de la diversit des m thodes d intervention qu elle induit Un
155. s et complets Les foyers d partementaux de l enfance qui dans certains d partements sont des plaques tournantes de l aide sociale l enfance constituent dans le Finist re des services administratifs non autonomes qui n interviennent que de fa on limit e dans l accueil d urgence confi pour l essentiel des structures associatives L absence d identification d taill e et exhaustive des d penses et des recettes de chaque foyer d partemental n est pas conforme la notion d individualisation budg taire et ne permet pas de retracer l activit du centre Une r flexion devrait tre engag e par le d partement pour pr ciser le r le le pilotage et la gestion des foyers d partementaux de l enfance 4 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants I Suites du pr c dent contr le et examen des r quisitions du comptable par le pr sident du conseil g n ral 1 SUITES DU PRECEDENT CONTROLE 1 1 L action du d partement en faveur des personnes g es Les observations faites par la chambre portaient sur la gestion des autorisations de programme cr dits de paiement AP CP le sch ma des tablissements et des services sociaux et m dico sociaux en faveur des personnes g es l absence de comptabilisation distincte des prestations d aide sociale facultatives Les mesures pri
156. s n ont pas de personnalit morale article L 315 8 du code de l action sociale et des familles En pratique l activit de ces instances lorsqu elles existent est tr s diverse selon les tablissements dans certains cas comme pour le foyer du Stangalard Brest la commission de surveillance a cess 1l y a plusieurs ann es de se r unir malgr les invitations du directeur En l absence de possibilit de prise de d cision le caract re centralis de la gestion est un des facteurs du d sint r t des repr sentants en la mati re Le d partement estime que le fait que pour ce qui concerne les commissions de surveillance le d cret de 1966 d finissant leur composition n ait pas t revu rend leur cr ation complexe Cependant dans d autres structures foyer de la Garenne Morlaix les r unions sont au contraire plus actives et sont un moment important de la vie de l tablissement D lib r le 23 octobre 2008 Michel RASERA Conseiller ma tre la Cour des comptes 56 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants ANNEXES Annexe n 1 r quisitions portant sur les march s March Nom de l entreprise Exercice Montant Bd Mandat initial Bd Mandat r quisition 08 12 2003 2003 2 242 43 01 12 2000 9873 53493 11464 54402 21 11 2003 09 2003 20
157. ses par le d partement t moignent d une volont de tenir compte des observations de la chambre Il en est de m me des remarques qui portaient sur la difficult pour le d partement d valuer partir du parc existant les nouveaux besoins en mati re d h bergement ainsi que sur le constat qu un certain pourcentage 17 des personnes accueillies dans les divers tablissements finist riens ne r pondait pas des crit res de d pendance justifiant un possible versement de l allocation personnalis e d autonomie APA S agissant de la n cessaire r vision de la composition de la commission d partementale charg e de proposer au pr sident du conseil g n ral l attribution de l APA ainsi que sur le pourcentage lev d erreurs de classement du degr de d pendance de la personne g e de plus de 60 ans le d partement a mis en place les r formes n cessaires ou s est engag le faire 1 2 La gestion des cr ances moyen et long terme et le rattachement au budget de certaines recettes 1 2 1 Sur les pr ts et avances La chambre relevait que le d partement a consenti des pr ts et avances pour des montants importants qui n taient pas r gularis s il en tait de m me pour les op rations conduites pour le compte de tiers Etat communes Le pr sident du conseil g n ral a r pondu avoir entrepris la suite du contr le de la chambre les r gularisations n cessaires Afin d aider les perso
158. siquement s par es et tanches sans r sum ou renvoi entre elles Une fois l agr ment d livr les volutions de la situation des assistants familiaux ne sont plus suivies par la PMI Au niveau du si ge la PMI a rejoint g ographiquement la DEF depuis peu automne 2007 Elle constitue un service assez peu associ aux autres activit s de la direction les rapports d activit de la PMI consult s ne contiennent que quelques br ves mentions sur la pr vention et rien n est dit des activit s li es au service de protection de l enfance Il serait int ressant que le service soit plus troitement associ l analyse des besoins du d partement et la d termination du profil des assistants familiaux recruter Enfin la connaissance par le d partement de l activit et des co ts des personnels affect s ce secteur est m diocre Ainsi lors de l instruction le d partement n a pas t en mesure de pr ciser les d penses de personnel d partemental affect la PMI pour chacune des ann es de 2002 2006 en l absence de r partition analytique des temps de travail m me de mani re arrondie 19 4 4 L externalisation des activit s aupr s des associations Dans le domaine de l aide l enfance le conseil g n ral du Finist re travaille en troite collaboration avec de nombreuses associations qui d veloppent des actions de pr vention et de protection de l enfance selon diff rentes modalit
159. sorte de mode d emploi destin aux gestionnaires qui devront passer par la proc dure des march s Y sont d crits notamment les modalit s de passation les conditions amenant passer un march les documents types etc Cet intranet est une source d information appr ciable pour les gestionnaires devant utiliser la proc dure des march s Il demeure sous utilis et non coordonn entre toutes les directions ce qui est regrettable Lors de l examen d un chantillon de march s en provenance de diff rents services l instruction a pu relever une grande disparit dans la qualit de tenue des dossiers 3 2 Typologie des remarques apr s tude d un chantillon 3 2 1 Des probl mes dans la tenue des dossiers Se pose d abord un probl me de m thode la liste des march s s lectionn s a t communiqu e par la CRC longtemps l avance aux services et l objet du contr le tait clair Il est d s lors regrettable que les dossiers fournis aient t incomplets et parfois vides de toute information utile Ce constat pose le probl me de la coordination des dossiers entre les administrations et le secr tariat de la commission d appel d offres CAO et plus g n ralement de l acc s aux informations dans les services Parmi les dossiers qui ont t consult s manquaient souvent des pi ces qui ont t demand es par la suite mais n ont pu tre toutes obtenues AMEC SPIE OUEST march en proc dure
160. stie de ces moyens au niveau central caract rise un engagement financier assez limit une dispersion des actions et une absence d une r elle valuation Cet engagement financier s accompagne aussi d un faible contr le budg taire et comptable Au del de la proc dure annuelle de tarification et de fixation des orientations g n rales et des enveloppes financi res qui constitue un minimum l effort de connaissance des activit s des associations devrait par cons quent tre renforc le contr le de la chambre n a pas pu s appuyer sur des analyses men es par le d partement pour valuer la qualit de la pr vention sp cialis e 39 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Deux associations sont sp cialis es dans ce domaine Le p rim tre d action de ces associations est strictement limit la sph re urbaine des grandes villes Brest et Quimper Les facteurs communs sont les suivants l ext rieur des services le conseil g n ral n est pas toujours seul financeur 40 pour une des 2 associations par exemple les associations ont toutes des activit s connexes l activit principale cette pluralit d activit s surtout dans des champs d intervention proches et aux p rim tres respectifs parfois d licats fixer pour des financeurs multiples pose un vident probl me de coordinati
161. t s en d pit des irr gularit s relev es par le comptable public lors des suspensions de paiement mais elle ne fait pas dispara tre les irr gularit s qui demeurent malgr des paiements effectu s De mani re g n rale en pareilles circonstances le constat par le comptable public d irr gularit s justifiant la suspension de paiement doit tre suivi d une concertation pr alable la r quisition ventuelle entre l ordonnateur et le comptable pour faire cesser l irr gularit signal e Au cas d esp ce une enqu te compl mentaire a t men e par la chambre pour v rifier si les proc dures mises en uvre en mati re d ex cution des march s taient redevenues r guli res Ces contr les limit s ont port uniquement sur le th me de l ex cution des march s et non sur celui de leur passation ou de leur programmation Ils ont concern un nombre limit de march s Ils ne pr tendent donc pas constituer un audit de cette fonction 7 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants A cet gard la chambre prend note des indications du conseil g n ral sur la mise en place d un logiciel de r daction gestion et suivi de march s actuellement en cours de d ploiement qui permettra un suivi rigoureux du cumul des commandes pour une relance anticip e d un appel d offres au cas o le cumul des
162. t de poche distribu s par tranches d ge n avaient pas au d but du deuxi me semestre 2007 t revaloris s depuis 2005 En r alit les actualisations indicatives de 2006 et de 2007 n avaient pas t transmises aux r gies de d pense Une actualisation est intervenue en 2008 selon le d partement Les ducateurs des foyers et des groupes de r sidents partent en d placement ou en camps au cours de l ann e sans la pr sence du r gisseur Par commodit il serait pr f rable de d signer lors de ces excursions un responsable comme sous r gisseur afin qu il puisse recevoir en num raire une avance du r gisseur et payer les menues d penses du groupe Ces modalit s permettraient de couvrir la responsabilit des ducateurs ainsi que celle du comptable public en cas de perte ou de vol 54 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants En raison de l organisation budg taire et comptable choisie il est difficile de disposer d une vue d ensemble des foyers de l enfance La segmentation purement formelle des budgets par tablissements la r partition des salaires et des cr dits d investissement dans le budget principal n est pas accompagn e d un document de synth se permettant d avoir une vue globale du budget et des principaux cr dits par nature De la sorte le d bat d orientations budg tair
163. t nomm comme le r f rent d partemental du SNATEM Il transmet toutes les informations re ues au territoire d action sociale comp tent pour traiter l information valuer la situation familiale et envisager les suites donner Lors du contr le il n a t rencontr aucun cas d absence de r activit patente mettre au d bit des personnels en charge des dossiers dans les services si ges et il en est de m me pour les territoires d action d centralis s si sont except es les ann es 2002 et 2003 Un protocole d partemental pour la coordination des interventions administratives et judiciaires en mati re d enfance en danger a t mis au point le 30 juin 1997 Il associe au conseil g n ral l autorit judiciaire procureurs g n raux et juges pour enfants de Brest Quimper et Morlaix et par l interm diaire d avenants de nombreux services publics PJJ DDASS DDJS Education nationale services hospitaliers et communes Cependant le partenariat institutionnel qui en est issu se pr sentait d s le d part comme un recueil formel d intentions plut t que comme un cadre d action Le conseil g n ral n a pu fournir que tr s peu de comptes rendus de r unions avec les partenaires institutionnels De la sorte ce partenariat appara t peu dynamique et est en pratique demeur largement lettre morte il existe relativement peu d initiatives conjointes dans le domaine de la formation de l informat
164. t subventions affect es l investissement N anmoins le produit des dotations li au volume des d penses d quipement r alis les ann es pr c dentes progresse de 52 Pour la m me p riode le d partement du Finist re a souscrit une moyenne d emprunts de 35 M par an apr s des ann es de forts remboursements en 2002 et 2003 L annuit des emprunts passe de 8 7 habitant en 2002 6 ce qui repr sente 6 des produits de fonctionnement pour une moyenne de la strate de 7 7 en 2005 En comparant l encours des dettes bancaires au montant des produits de fonctionnement r els le d partement du Finist re prend en charge une dette qui ne repr sente plus que 0 38 ann e de produits de fonctionnement 0 51 en 2002 contre 0 46 pour les d partements de taille semblable 17 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Si les charges de fonctionnement r elles et le remboursement en capital des emprunts sont rapport s aux produits de fonctionnement r els le d partement d gage un taux d autofinancement courant tout fait comparable la moyenne de la strate de r f rence 87 La CAF nette l pargne courante rapport e aux produits de fonctionnement r els s tablit un niveau de 13 comparable la strate d partementale comme le montre le tableau suivant
165. tes additionnelles 3 845 410 00 14 au 29 12 2006 24 01 2006 en 2006 L APA de d cembre 2005 s levant 1 903 611 28 et non Fonds APA 1 903 661 00 a t encaiss e acompte le 13 janvier 2006 r gularis e par d cembre 2005 1 903 661 00 13 01 2006 06 02 2006 titre 869 2006 47138 Recettes diverses 1 136 919 54 Sous Total 6 885 990 54 60 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Annexe n 5 Cr ances r ponse au questionnaire n 12 En effet les contrats n ont pas t sold s en tr sorerie suite une erreur d interpr tation il a t jug de bonne foi que le tirage de ces emprunts pour quelques heures alors que cette tr sorerie n tait pas n cessaire engendrait des frais financiers inutiles estim s environ 12 000 Cette d cision a t prise apr s avoir sollicit les conseils du comptable L ann e 2005 repr sentait la premi re ann e pour l utilisation de cette proc dure relative aux OCLT proc dure compl tement modifi e par le nouveau plan comptable M52 L erreur a t rapidement constat e mais la r gularisation sur l exercice suivant n tait plus possible En 2006 les op rations ont t r guli rement pass es 61 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et sui
166. tion des services d une part les signalements ne sont pas faits directement par la PMI mais sont effectu s par les responsables de territoires sauf lorsqu ils sont faits partir des services si ges Selon le d partement les professionnels de PMI n effectuent pas de signalement mais participent l valuation des informations pr occupantes et l laboration des rapports transmis l autorit judiciaire autre part l une des missions de la PMI consiste g rer l agr ment des assistants familiaux AF et toutes les modifications qui peuvent l affecter 32 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Depuis la cr ation en mai 2007 du service gestion ressource des assistants familiaux GRAF la comp tence du service PMI porte seulement sur la d livrance de l agr ment et les modifications qui peuvent y tre apport es Le service GRAF recrute g re suit forme et value les assistants familiaux Cette organisation repose sur le choix de s parer l agr ment de l emploi et de la gestion pour en permettre une meilleure lisibilit Cependant cela ne contribue pas r duire le cloisonnement traditionnel des services de la PMI et l ASE concr tement illustr par le fait que les parties agr ment recrutement voire contractualisation des dossiers des assistantes familiales sont phy
167. tion du plan pluriannuel d investissement PPI et de la pr paration des orientations budg taires et du budget primitif Les tableaux de bord sont transmis sous diff rents supports papier courriel intranet Ils sont g n ralement accompagn s de commentaires Ils sont un outil d aide la d cision dans le domaine financier mais galement dans le domaine des diff rentes comp tences d partementales ils sont utilis s comme outils de suivi de la mise en uvre des d cisions y compris financi res et d alerte Des cabinets ext rieurs sont parfois sollicit s pour r aliser des tudes dans le domaine social mise en place d un GIP impact sur le personnel ou technique tudes sur l avenir de la fili re p che sur le nautisme sur les consommations d eau dans les b timents d partementaux Il a t pr vu un accompagnement des services par un avocat pour d finir une proc dure de passation de march s de transports scolaires en vue de s curiser la proc dure et d viter les risques de recours Il n existe pas de comit de pilotage formalis au niveau du conseil g n ral Au niveau de chaque direction et d sormais dans le cadre de l organisation nouvelle qui vient d tre mise en place au niveau de chaque direction g n rale adjointe les tableaux de bord sont utilis s pour l analyse de l activit pour la pr paration budg taire pour la r flexion sur les projets nouveaux ou actions nouvelles
168. tionnaires des mesures judiciaires d AEMO Toutefois il n existe aucun outil d valuation commun aux associations ce point serait difficile mettre en uvre en raison des diff rences d interventions ducatives entre les associations Un projet d auto valuation par chaque association de son activit serait en r flexion au conseil g n ral g me axe adapter et diversifier le dispositif d accueil R duire les dur es de placements et favoriser le retour des enfants aupr s de leur famille o Etude sur les profils d enfants confi s au service Protection de l Enfance et sur les caract ristiques des situations familiales o Cr ation du livret du jeune accueilli en tablissement L enqu te qui a t men e en 2001 n a pas permis de tirer des enseignements utiles en raison du faible taux de r ponses De toutes mani res les mesures apparaissent faibles par rapport l ampleur du probl me Diversification du dispositif d accueil au profit d alternatives au placement en tablissements o Restructuration de diff rents services o Signatures de conventions pluri partenariales groupe ressources en p dopsychiatrie o Elaboration du sch ma organisation et d adaptation des tablissements et services d accueil d enfants et d adolescents Plusieurs op rations de restructuration ont t men es bien Elles ont permis l habilitation de nouvelles structures s jour de
169. tions de premier placement le conseiller enfance 44 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Le suivi des places disponibles connaissance des capacit s d accueil en aval n est pas tr s performant car trop d cal dans le temps il ne permet pas de connaissance en temps r el des disponibilit s Une tude est en cours pour doter le d partement d un outil informatique en ligne permettant le suivi des places disponibles en tablissements en temps r el Il n existe pas non plus de proc dure permettant de s assurer que les foyers d accueil d urgence et les places r serv es l urgence dans les MECS sont effectivement centr s sur l accueil des urgences et jouent bien le r le de sas C est un point en projet du dernier sch ma enfance famille mais qui n a pas t mis en uvre 21 2 Les proc dures d accueil lors du placement Le placement des enfants est au c ur du dispositif de protection de l enfance la prise en charge des jeunes plac s mobilise 85 des cr dits de l aide sociale l enfance Les tensions sur les structures d offre sont sensibles 50 enfants taient en attente d une famille d accueil au moment du contr le de la chambre au cours du 3 trimestre 2007 Par cons quent l engorgement de l accueil d urgence tend faire d river ce dernier pour
170. tiques professionnelles promouvoir le respect des droits des usagers soutenir et accompagner les professionnels sociaux et m dico sociaux renforcer l action sociale pr ventive en direction des parents accompagner les enfants et les jeunes en difficult s et favoriser leur int gration dans leur environnement am liorer et diversifier le dispositif de protection de l enfance renforcer le pilotage et la r gulation de la politique enfance famille 29 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Sans n gliger le profond travail d adaptation des services et de mont e en charge des r formes l gislatives il appara t que le sch ma d ailleurs diversifi et concret ne prend pas suffisamment en compte la n cessit d am liorer l accueil des enfants confi s Cet accueil passe par des objectifs pr cis en termes de diversification des modalit s de prise en charge des structures et d adaptation de l offre de services aux besoins exprim s assortis d un calendrier de r alisation Une r flexion devrait aussi tre approfondie sur la r partition des assistants familiaux leur vieillissement et l ad quation entre une demande en volution prise en charge de publics au comportement difficile et une offre peu diversifi e Il en est de m me s agissant des co ts du r le du pilotage
171. tu s se limitent souvent un commentaire des m thodes p dagogiques des organismes concern s Le degr d investigation limit n est pas seulement d aux moyens r duits du service mais aussi un besoin de comp tences techniques particuli res Chaque audit donne lieu une transmission la direction g n rale adjointe Mais le suivi des audits n est pas organis dans la dur e Les r sultats des travaux ne sont pas communiqu s l assembl e d lib rante 16 4 Les m thodes et outils du contr le de gestion Les r ponses des directions la chambre ont t trop parses disparates et incompl tes pour pr tendre livrer une analyse fiable de ces m thodes et outils Il reste que quelques chantiers importants devraient imp rativement tre mis en uvre sans attendre 20 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Comme il le confirme lui m me le d partement du Finist re n a pas mis de comptabilit analytique en place ce jour les co ts de fonctionnement ne sont pas analys s par Direction ou Service Il peut cependant tre constat l existence de d marches spontan es des services pour r pondre leurs propres besoins ou tenter d valuer et de ma triser les co ts au plan g n ral les fournitures de bureaux sont par exemple g r es par direction partir d une enveloppe calcul e s
172. u Finist re avait pr sent au comptable en 2003 puis en 2004 des factures pour un montant total de 54 272 21 TTC pour l ex cution de prestations diverses travaux suppl mentaires hors march Les 28 ordres de r quisition concernent les paiements mandat s sur 6 soci t s mais essentiellement r partis sur 3 soci t s pour des montants respectifs de 22 994 82 12 483 83 et 11 398 77 Ces ordres de paiement pr sentaient comme facteur commun d tre li s des prestations fournies par des entreprises ayant pass des march s avec le d partement et dont le montant pr vu avait t d pass Le comptable a refus de payer au del du montant des march s n goci s par le d partement Le pr sident du conseil g n ral a r quisitionn le comptable au cours des ann es 2003 et 2004 lequel a pay au vu des factures et de la certification du service fait La responsabilit du comptable qui n avait aucun motif de ne pas d f rer aux ordres de r quisition n appara t donc pas susceptible d tre engag e 6 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants Les r quisitions portent sur des d passements de seuils de march s et ont t mises aux dates suivantes 31 d cembre 2003 mandat n 54402 2 242 43 12 janvier 2004 mandat n 55341 944 73 divers mandats de 2004 51 085 05
173. uations que si le tiers sollicite une allocation pour les mesures confi es la PJJ placement ou AEMO le d partement ne dispose pas d information sauf dans les situations pr alablement connues de l aide sociale l enfance Il faut noter les cons quences n gatives de cette absence d information ASE ne d signe pas de r f rent pour suivre les mesures judiciaires confi es directement un service habilit AEMO placement direct TI ASE ne participe pas la d finition des objectifs et des modalit s de la mesure d AEMO judiciaire Cependant des relais sont effectu s entre les services charg s de mesures d AEMO et les professionnels du conseil g n ral en cas de n cessit Une telle situation n appara t pas satisfaisante car les analyses et conclusions des rapports des associations d l gu es pour la mise en uvre des AEMO judiciaires pourraient tre adress s non seulement au magistrat qui les a mandat es mais aussi l ASE non en tant que telles mais sous une forme r sum e et dans leur substance il s agirait d une bonne pratique d s lors que l enfant est susceptible de faire l objet d une prise en charge par les travailleurs sociaux d partementaux la sortie de la mesure Par ailleurs qu il s agisse des AEMO ou des AED l valuation de la qualit des mesures constitue un probl me complexe Il n existe pas de formalisation type pour les comptes rendus d
174. uestionnaire du 12 f vrier 2007 Bien que probablement tr s largement sous estim s les montants sont suffisamment significatifs pour avoir un impact sur le budget et il est donc imp ratif de pr voir dans les ann es venir une m thode de centralisation des produits et charges rattacher sur l ensemble des services Le d partement indique dans sa r ponse que le budget primitif 2008 comprend les cr dits n cessaires pour assurer en fin d exercice les op rations de rattachement ce dont la chambre prend note 13 76 Rapport d observations d finitives de la chambre r gionale des comptes de Bretagne D partement du Finist re Exercices 2003 et suivants 11 ANALYSE DU BILAN DU LABORATOIRE DEPARTEMENTAL L volution la hausse des cr ances actif sur les 3 exercices est notable 101 k en 2003 301 k en 2004 et 930 k en 2005 Selon le d partement il s agit des recettes encaiss es qui n ont pas fait l objet d un titre de recettes sur l exercice en cours Pour des raisons techniques et pratiques la saisie des liquidations de recettes et de d penses est arr t e vers le 12 d cembre chaque ann e Cela permet aux services de la direction des finances d absorber le visa et le mandatement des liquidations effectu es par les directions op rationnelles avant la fin de l ann e et aux services de la paierie d effectuer leurs contr les avant les arr t s de fin d ann e Cela permet galement de d
175. uivalents 414 24 et 420 13 respectivement en 2007 En raison de la cr ation de ces 2 structures priv es les foyers d partementaux des secteurs de Brest et de Quimper interviennent moins dans ce type d accueil Ils gardent toutefois cette fonction en compl mentarit des services d accueil d urgence En 2006 et d but 2007 le nombre important de nouveaux placements et de r orientations ont amen une pression importante sur les SAU qui trouvent difficilement des lieux de prises en charge pour la sortie du service Les temps de pr sence ont donc tendance s allonger par d faut de solutions rapides de r orientation Les proc dures d accueil d observation d valuation et d orientation ont t formalis es mais elles ne sont plus jour notamment sur les points suivants d l gation de l autorit parentale d claration judiciaire d abandon contrats jeunes majeurs contrats de travail des assistants familiaux licenciement recherche de placements pupilles de l Etat suivi du placement accompagnement social du jeune majeur La refonte que vient de conna tre selon le d partement le guide des proc dures doit rem dier cette situation L admission dans les services d accueil fait l objet d un protocole rencontre entre tous les professionnels concern s par l enfant permettant de r unir toutes les informations n cessaires sur l enfant Un r f rent technique est dans les situa
176. ur la base d un montant forfaitaire par agent de m me peut tre mentionn e une tude approfondie des consommations de fluides et nergie qui va tre men e dans le cadre de l agenda 21 afin de d tecter les conomies possibles et de mettre en uvre le plan correspondant Le responsable administratif et financier de la direction de l eau et de l environnement dispose de logiciels de suivi comptable et des donn es transmises par la direction des finances et de la commande publique Le croisement entre les donn es internes la direction de l eau et de l environnement et les informations transmises par la direction des finances et de la commande publique la r daction d un bilan annuel d activit s et les donn es fournies par l observatoire de l environnement permettent de s assurer de la sinc rit des donn es et des informations produites Cette d marche qui va dans le bon sens devrait tre compl t e par une proc dure r dig e applicable et contr lable de ma trise de la gestion 16 5 Les tableaux de bord S agissant des outils les services utilisent des tableaux de bords adapt s leurs modalit s d action En ce qui concerne par exemple les finances le tableau de bord de la direction regroupe le tableau de l ensemble des d penses mensuelles compar es celles de l ann e pr c dente et ambitionne de donner une mesure instantan e de l ex cution budg taire sous la forme de quelques in
177. vants Annexe n 6 pr vision et ex cution budg taire de l exercice 2005 SECTION D INVESTISSEMENT DEPENSES Article BP co R alis R CO BP R BP R CO 010 0 127 422 54 627 42 87 001 62 774 934 62 763 006 0 99 98 0 00 0 00 16 91 464 358 83 501 858 75 446 769 91 29 82 49 90 35 19 50 000 90 575 90 575 181 15 181 15 100 00 20 6 175 008 6 348 904 3 056 239 102 82 49 49 48 14 204 61 956 228 68 421 762 53 594 631 110 44 86 50 78 33 21 18 418 645 23 759 059 17 986 305 128 99 97 65 75 70 23 65 359 308 74 599 714 64 890 511 114 14 99 28 86 98 26 0 2 791 2 790 99 97 27 615 000 1141 674 470 080 185 64 76 44 41 17 TOTAL 306 813 480 320 756 763 215 592 527 104 54 70 27 67 21 SECTION D INVESTISSEMENT RECETTES Article BP co R alis R CO BP R BP R CO 021 15 950 992 59 342 809 0 372 03 0 00 0 00 10 93 474 934 92 639 670 92 530 922 99 11 98 99 99 88 13 16 546 366 20 167 770 15 714 875 121 89 94 97 77 92 16 110 000 000 109 750 314 85 101 415 99 77 77 36 77 54 19 50 000 44 357 44 357 88 71 88 71 100 00 20 50 000 1315718 1 298 892 2631 44 2597 78 98 72 204 50 000 58 198 10 440 116 40 20 88 17 94 21 150 000 142 104 142 104 94 74 94 74 100 00 23 18 500 000 21 939 430 21 499 988 118 59 116 22 98 00 27 1 205 601 1 257 721 1 270 412 104 32 105 38 101 01 28 50 835 588 14 098 673 14 094 992 27 713 27 73 99

Rapport d`observations définitives

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