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1. 5 p tales 5 s pales 25 tamines Fruit drupe une graine l autre ovule avorte Feuilles alternes stipul es simples Sous genre prunophora selon Rehder Caract ris par l avortement du bourgeon terminal en fin de croissance le relais tant assur par un bourgeon axillaire sous jacent croissance sympodiale les fruits pr sentent un sillon longitudinal Section Armeniaca Fleurs sessiles ovaire et fruit pubescents Esp ce Prunus armeniaca Linn abricotier commun D autres esp ces voisine appartiennent cette section Zigelbaum 1992 Prunus siberica L R sistant 50 C Prunus mandchurica Koehne R sistant 40 C Prunus mume Sieb Et Zucc abricot du Japon Ses petits fruits chair ferme et acide sont conserv s sal s et s ch s Prunus ansu Komar Cultiv au Japon et en Cor e adapt aux climats maritimes et humides G niteur de r sistance aux maladies cryptogamiques Prunus dasycarpa Petits fruits de 2 3 cm rouge violac de saveur douce tre Esp ce hybride entre l abricotier et le prunier Prunus holoserica Batal Kost abricot du Tibet r sistant au froid et la s cheresse II ORIGINES D couvert par les Romains en Arm nie lors de leurs exp ditions guerri res de 69 63 avantJ C il fut baptis par ces derniers POMME D ARMENIE alors que les grecs l appelaient POMME D OR de cela il tire son nom botanique de Prunus2. fonctions et ainsi progresser dans l acquisition de connaissances destin es optimiser les m thodes de s lections cr atrices D La mutag n se EPHE Banque de Monographies SVT 8 Cette m thode consiste appliquer des organes en g n ral graines ou rameaux des traitements physiques en g n ral irradiation au cobalt 60 voire chimiques traitement au m thane sulfonate d thyle afin de provoquer des mutations alt rations ponctuelles du g nome qui peuvent tres g niques chromosomiques ou g nomique Les principales limites de cette m thode r sident dans le fait que les r sultats obtenus sont al atoires Ils permettent n anmoins l acquisition de caract res nouveaux susceptibles d apporter une am lioration ponctuelle d un cultivar Dans le cas des esp ces fruiti res les mutations naturelles sont l origine d une grande partie des vari t s de pommes inscrites au catalogue officiel des vari t s CTPS 2002 Dans le cas de l abricotier des irradiations de rameaux d abricotier de la vari t Beliana Sayeb cov ont permis d obtenir de nombreux g notypes variants pour des caract res comme la couleur de fond des fruits la date de floraison des arbres Legave et Garcia 1988 Les sujets mut s sont apparus significativement diff rents de la vari t d origine mais malheureusement les gains ph notypiques taient nettement inf rieurs ceux obtenus par recombinaison et de
3. mis en vidence ils sont difficilement pr visibles car fonction des parents et des fonds g n tiques utilis s Leur impact est tr s faible relativement aux effets gam tiques Des variations interannuelles significatives ont t montr es Leurs interactions avec les effets g n tiques imposent la prise en consid ration de plusieurs cycles d observation afin de rendre compte de la r gularit de production L tat physiologique des hybrides rev t une grande importance les observations effectu es sur la premi re ann e de production tant significativement diff rentes des suivantes ce qui va l encontre d une s lection tr s pr coce sur les premiers fruits port s MOTS CLES Prunus armeniaca Am lioration S lection TABLE DES MATIERES INTRODUCTION 6 ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE 7 I BOTANIQUE 7 II ORIGINES 7 III SITUATION ECONOMIQUE 10 A Place de l abricot dans le monde 10 B Production europ enne 10 C Production fran aise 10 IV PANEL VARIETAL FRAN AIS 12 V METHODES DE CREATION VARETALES 13 A La variation somaclonale 13 B La fusion de protoplaste 16 C La transg n se 16 D Lamutag n se 17 E La multiplication sexu e 17 1 Le semis libre 17 EPHE Banque de Monographies SVT 2 2 Le semis de m re connue 18 3 L hybridation contr l e 18 VI _ METHODE DE ELECTI TILISEE E ARBORICULTURE FRUITERE 20 A
4. l chelle de populations Mais il s agit d une m thode simple qui permet d introduire en collection et sans risques sanitaires des ressources g n tiques 2 Le semi de m re connue Il consiste semer des graines d un cultivar connu sans s int resser au g niteur m le associ Il permet de cr er de la variabilit partir d une vari t connue on peut esp rer retrouver dans la descendance les caract res int ressants poss des par la m re Ce proc d est d autant plus utilis que l esp ce travaill e est autogame et donc plus susceptible de fournir une descendance homog ne et d un niveau agronomique proche de celui du g niteur femelle p cher Chez l abricotier dont les cultivars sont tr s h t rozygotes les descendances issues de ce type de semis ne pr sente pas un niveau moyen sup rieur celles issues d un semis libre 3 L hybridation contr l e Dans ce cas les deux g niteurs m le et femelle sont connus et la f condation ce fait de mani re contr l e castration des organes m les de la fleur apport au pinceau de pollen pur La fabrication du mat riel est d un co t lev et demande un certain savoir faire on peut tre limit par des probl mes de concordance de floraison d incompatibilit pollinique et de st rilit Mais les deux g niteurs tant connus on peut cibler les objectifs atteindre et tudier le d terminisme g n tique des caract res au traver
5. La s lection clonale 20 B La selection am liorante 20 C La s lection conservatrice 21 VII ETUDE DES DETERMINANTS GENETIQUES DES CARACTERES D INTERET AGRONOMIQUES 22 MATERIEL ET METHODES 25 I MATERIEL 25 II DISPOSITIFS EXPERIMENTAUX 25 IT METHODES 27 RESULTATS ET DISCUSSION 30 I EFFET AGE ET ANNEE DE PRODUCTION 30 A Age physiologique 32 B Effet Ann es 32 II EFFETS MATERNELS OU INCIDENCE DU SENS DU CROISEMENT SUR LES RESULTATS OBSERVES 36 III EFFETS GENETIQUES GENERAUX 42 IV ANALYSE GENETIQUE DE QUELQUES CARACTERES D INTERET 47 A Adaptation climatique 47 1 Inadaptation de type I 50 2 Inadaptation de type II 53 B Date de maturit 55 C Longueur de cycle des fruits 57 D Poids moyen des fruits 59 E Fermet des fruits 61 F Go t des fruits 63 CONCLUSION EPHE Banque de Monographies SVT 3 64 BIBLIOGRAPHIE 66 ANNEXE 1 71 INTRODUCTION L abricotier Prunus armeniaca est une esp ce non exc dentaire au niveau europ en poss dant des possibilit s de d veloppement du fait d une offre inf rieure la demande mais dont les perspectives sont limit es du fait du caract re hautement p rissable des fruits l approche de la maturit et apr s r colte de la grande sensibilit des cultivars actuels des pand mies en cours de d veloppement comme les bact rioses la sharka et l Enroulement chlorotique qui ob rent la p rennit d
6. Moyen Orient B Production europ enne Avec une production moyenne de 550 000 tonnes d abricot l Europe produit un quart de la production mondiale mais avec 430 000 tonnes elle assure 80 de la production d abricot frais Les 20 restant tant produit par la Syrie le Liban et les USA en direction respectivement de l Arabie Saoudite du Kowe t et du Canada et du Mexique CTIFL 1998 Bien que globalement stable depuis une dizaine d ann e cette production volue de fa on sensiblement diff rente chez les quatre principaux pays producteurs de l Union Europ enne qui sont 1 Espagne en recul la France en tr s forte progression l Italie en l ger repli et la Gr ce dont la production enregistre le recul le plus marqu eurostat 1998 C Production fran aise La France a certainement connu la plus forte progression europ enne de ces 15 derni res ann es Les surfaces cultiv es ont progress de 4 000 ha sur 15 ans pour atteindre aujourd hui 18 500 ha et int resse 7000 exploitant soit 5 des producteurs de fruits fran ais Moreau Rio 2001 Quant au volume de fruits produits s il est aujourd hui de 150 000t commercialis annuellement en moyenne il devrait potentiellement atteindre les 200 000 t an dans les ann es venir si le verger ne conna t pas de probl mes sanitaires ou de gel Limit au quart sud est du pays la culture de l abricotier qui n int ressait traditionnellemen
7. Roussillon Pages 81 89 inINRA Journ es nationales de l Abricotier Editions INRA Toulouse 170 pages LEFEBRE M 1996 R sistance g n tique la sharka chez l abricotier approche du d terminisme g n tiquedesm canismes de r sistance M moire d ing nieur ENSSAD 57p LEGAVE J M GARCIA G MARCO F 1984 Interf rence des conditions de temp rature et des besoins vari taux en froid et en chaleur sur la d termination de la fin de la dormance puis de la floraison de diverses vari t d abricotier dans l aire de culture fran aise Fruit vol 39 n 6 399 410 LEGAVE J M GARCIA G 1988 Radiosensibilit de rameaux greffons d abricotier expos s un rayonnement gamma aigu et observation en p pini re d une deuxi me g n ration v g tative de bourgeons irradi s Agronomie ISSN 0249 5627 France vol 8 n 1 55 59 MONET R BASTARD Y et GIBAULT B 1988 Etude g n tique du caract re port pleureur chez le p cher Agronomie 8 2 127 132 MONET R et MASSONIE G 1994 D terminisme g n tique de la r sistance au puceron vert mysus percicae chez le p cher Agronomie 14 3 177 182 MONET R GUYE M ROY M et DACHARY N 1996 Peach mendelian genetics short review and new results Agronomie 16 5 321 329 MOREAU RIO M A 2001 perception and consumption of apricots XII international symposium on apricot culture and decline Avign
8. m me rang et cultiv dans des conditions similaires pour pouvoir s en affranchir et acc der aux caract ristiques g n tiques propres des mat riels v g tal que ce soit pour choisir des g niteurs pour un programme d am lioration ou pour tudier les d terminants g n tiques des caract res EPHE Banque de Monographies SVT 11 VII ETUDE DES DETERMINANTS GENETIQUES DES CARACTERES D INTERET AGRONOMIQUES Conna tre le d terminisme g n tique des caract res tudi s et l aptitude la combinaison des g niteurs utilis s permet de recombiner au mieux ces caract res au sein de plans de croisements cibl s et de renforcer ainsi l efficacit de la s lection cr atrice Chez le p cher 31 caract res ph notypiques h r dit mend lienne ont t d crits ainsi que 10 syst mes enzymatiques polymorphes Monet 1996 Pour exemple on notera la nature monog nique r cessive du caract re port pleureur Monet 1988 le caract re monog nique dominant du caract re r sistance au puceron vert du p cher Monet 1994 Toutefois peu de travaux ont t r alis s sur les crit res li s la valeur agronomique du mat riel l exclusion de ceux d velopp s par Okie et Hanshe sur p cher et cerisier aux tats unis Sur abricotier les travaux sont encore plus limit s et circonscrits quelques caract res d int r t agronomique li s la qualit des fruits de qualit Buisson 1998 la r gul
9. thode cibl e permet en th orie de modifier un organisme sur un seul caract re la fois ce qui doit simplifier et raccourcir la phase de s lection qui suit Elle pr sente un int r t potentiel vident pour les plantes fruiti res multiplication v g tative qui est l obtention d am lioration cibl es sur des caract res d int r t majeur r sistance aux parasites Brisset et al 1998 Travaill e depuis longtemps sur plantes annuelles comme le ma s le colza ou la moutarde Ch vre et al 1998 elle est actuellement l tude en vue d am liorer la r sistance du poirier au feu bact rien Chevreau et al 1999 1997 1991 Reynoird et al 1998 a et b et celle du prunier la sharka par l int gration d une partie de la prot ine capside du virus Plum Pox Virus Ravelonandro et al 1988 1992 1993 1994 1995 Dunez et al 2002 Cette m thode permettant une am lioration cibl e et g n ralement ponctuelle se heurte actuellement deux obstacles majeurs 1 sur un plan scientifique et technique la r g n ration des tissus transform s et donc l laboration de plante alors qu il est envisageable de r g n rer sans trop de difficult s un mat riel issus de semis juv nile Escalette 1994 2 sur un plan sociologique l opposition du public qui per oit mal le d veloppement des Organismes G n tiquement Modifi s OGM Elle reste n anmoins un outil de choix pour analyser les relations g nes
10. 7 169 RAVELONANDRO M SCORZA R CALLAHAN A CORDTS J MONSION M FUCHS M C DELBOS R BACHELLIER J GONZALVES D DUNEZ J 1994 Production of plants of Nicotiana benthamiana and prunus domestica transgeneic for plum pox potyvirus coat protein and demonstration of PPV resistance in transformed Nicotiana benthamiana EPPO bulletin 24 713 719 RAVELONANDRO M SCORZA R CALLAHAN A CORDTS J BACHELLIER J GONZALVES D DUNEZ J 1995 Genetic engineering plum pox virus coat protein gene in plants Acta horticulturae 386 327 330 REYNOIRD J P MOURGUES F ALDWINCKLE H S BRISSET M N CHEVREAU E 1998 cgi bin Internet Produits webtexto cmdlist lusr local www apache conf webtexto PUB txtoweb conf PUBNEW INTPUBNEW 00010730 IWFB 98 Abstracts 8 International Workshop on fire blight Kusadasi TUR 1998 10 12 15 45 REYNOIRD J P MOURGUES F BRISSET MN CHEVREAU E 1998 cgi bin Internet Produits webtexto cmdlist lusr local www apache conf webtexto PUB txtoweb conf PUBNEW INTPUBNEW 00010711 4 Rencontre du groupe Biologie mol culaire des ligneux Pierroton FRA 1998 03 25 26 1 p SAUNIER L 1988 D finition des domaines de stabilit des crit res de pr s lection chez l abricotier mem de l ENITHP d Angers Station de Recherches Fruiti res M diterran ennes INRA Avignon 35 pages VANUCCI J 1993 Influence de l ann e sur les crit res de qual
11. MINISTERE DE LA JEUNESSE DE L EDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES Sciences de la vie et de la terre MEMOIRE Pr sent par GILLES Fr d ric Pour l obtention du dipl me de l cole pratique des hautes tudes TITRE ETUDE DES DETERMINANTS GENETIQUES DE CARACTERES D INT R T AGRONOMIQUE CHEZ L ABRICOTIER Soutenu le devant le jury suivant Pf PRODON Roger Pr sident Pf BERGOIN Max Rapporteur AUDERGON Jean Marc Examinateur LEGAVE Jean Michel Examinateur Laboratoire de PATHOLOGIE COMPAREE Directeur Max BERGOIN E P H E Sciences de la vie et la terre Bergoin arrobase ensam inra fr Unit de G n tique et Am lioration des Fruits et L gumes Directeur Patrick ROUSSELLE IN R A Domaine St Maurice BP 84140 Montfavet ECOLE PRATIQUE DES HAUTES ETUDES SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE ETUDE DES DETERMINANTS GENETIQUES DE CARACTERES D INT R T AGRONOMIQUE CHEZ L ABRICOTIER GILLES Fr d ric RESUME EPHE Banque de Monographies SVT 1 L abricotier prunus armeniaca est une esp ce non exc dentaire au niveau europ en qui fait l objet d une demande croissante des transformateurs Esp ce peu plastique sensible des parasites majeurs comme la sharka PECA et les bact rioses poss dant un fruit climact rique son am lioration ne peut se concevoir que par l laboration d une gamme de vari t s une gamme 1 cultivar toutes les semaines pen
12. TIERE Les m thodes de s lection classique destin es la production de semences bl s ma s etc ne sont pas adapt es la s lection des arbres fruitiers qui sont multipli s par la voie v g tative Le bouturage ou le greffage permettent dans ce cas de diffuser un clone ce qui lib re le s lectionneur de l obtention de lign es Chez les esp ces fruiti res le processus de s lection vise identifier et maintenir le cultivar le plus int ressant au titre de sa valeur agronomique Le cultivar fruitier tant multipli par voie v g tative greffage le plus souvent il va s agir d un clone La s lection associ e va donc reposer sur la recherche du ou des clones les plus performants il s agit donc d une s lection sur les individus qui diff re sensiblement de la s lection sur des population qui va exister chez les plantes annuelles de grande culture ou mara ch res ou chez la plupart des plants forestiers Classiquement deux m thodes de s lection cr atrice sont utilis es chez les esp ces fruiti res la s lection clonale la s lection am liorante Elles sont compl t s par une phase de s lection conservatrice destin e assurer le maintien en l tat du ou des clones s lectionn s tant pour ce qui concerne leur patrimoine g n tique que pour leur tat sanitaire Cette mission d ensemble comportant l valuation agronomique et la multiplication est encadr e par la charte d exp rimentation fruit
13. arbre sont potentiellement diff rents selon la situation des organes qui les portent ce doit tre prit en compte d une part dans l analyse de la variabilit de la production et d autre part dans l tablissement des proc dures d chantillonnage utilis e pour caract ris es les performances des arbres en question Demoliens 1986 Enfin contrairement au p cher Prunus persica l abricotier Prunus armeniaca de semis conna t une phase juv nile longue 2 5 cycles v g tatifs et tr s marqu e pr sence d pines incapacit produire etc dont il sort de mani re progressive premi re mise fruits aux caract ristiques diff rentes des suivantes quelque soit l ge de l arbre au moment ou elle appara t Saunier 1986 Ainsi pour comparer les productions des hybrides il faut tenir compte non seulement de l age des arbres qui les portent mais aussi du rang des productions tudi es dans l ordre des productions de ces arbres Par cons quent la prise en compte des variations interannuelles des aspects li s l adaptation r gionale tout comme les variations intra arbres dues au volume des arbres doivent in vitablement tres pris en consid ration dans les processus de d cision et d chantillonnage adapt s Vanucci 1993 Demolliens 1986 Il est donc indispensable d int grer ces contraintes et de d terminer leur limites en comparant les observations effectu es sur du mat riel homog ne m me ge r colte de
14. arit de production autocompatibilit pollinique Burgos et al 1997 et la r sistance aux maladies Sharka Lef vre 1996 Mais aucune tude globale prenant en compte l ensemble des caract res d int r t agronomiques et la diversit g n tique disponible n a t jusqu alors r alis e vraisemblablement du fait de l tendue de la diversit de l esp ce et de son manque d adaptation Toutefois l int r t des professionnels pour la culture impose un regard critique et une optimisation des proc dures d am lioration et de s lection Dans un tel contexte compos des contraintes li es aux plantes p rennes de celles plus particuli res li es l abricotier int grant notamment le fait que les connaissances de base sur la transmission des caract res chez l abricotier son limit s et en aucun cas ne permettent une gestion globale de l ensemble des caract res participant la valeur agronomique vue la demande sociale exprim e par les professionnels en terme de compl mentation et d adaptation des gammes de vari t s aux nouveaux besoins des consommateurs il devient important et utile de se doter d outils d aide la d cision pour l orientation future de plans de croisements Pour ce faire nous nous proposons aujourd hui d tudier les d terminants g n tiques de ces variables agronomiques et leur stabilit sur un fond g n tique repr sentatif de l ensemble des populations actuellement connu
15. armeniaca Longtemps cette appellation fit remonter tort l origine de cette esp ce cette r gion On sait maintenant qu il est originaire d une vaste zone comprise entre le Nord Est de la Chine depuis la ville de Kan Tch ou la Mongolie et l Uzb kistan jusqu la ville Tachkent Couranjou 1980 Au gr des caravanes il gagna progressivement l Asie centrale l lran l Asie Mineure le Caucase puis la Syrie Il aurait t introduit en France par le roi Ren d Anjou roi de Naples dans la vall e de la Loire o il prit son nom d ABRICOTIER vers 1560 Bretaudeau 1880 Les descendants de ces premiers abricotiers cultiv s plus tard en Vaucluse et moyenne Vall e du Rh ne pr sentent toutes les caract ristiques des abricotiers appartenant au phylum europ en amande douce autofertilit faible exigence au greffage Les abricotiers de la population Rouge du Roussillon cultiv s en Roussillon poss dent eux des caract ristiques du phylum Nord Africain amandes am res fortes exigences au greffage Ce qui tend prouver que des abricotiers originaires de ces r gions ont t introduis en France certainement par les Espagnols ou les Sarrasins une poque inconnue aujourd hui mais peut tre ant rieure l introduction officielle dans la mesure o Narbonne tait occup e par les Sarrasins d s 715 Herbez et al 1995 Ceci constituerait pour la France une deuxi me source d
16. ation vari tale et sanitaire de l abricotier RAVSA Office des publications officielles des communaut s europ ennes Luxembourg 252p AUDERGON J M 1997 Quelques r flexions relatives au programme d am lioration et de s lection Pages 43 46 In Eur 10935 programme de recherche agrimed R union constitutive du r seau d am lioration vari tale et sanitaire de l abricotier RAVSA Office des publications officielles des communaut s europ ennes Luxembourg 252p AUDERGON J M 1997 El ments de r flexion pour la strat gie dans l am lioration vari tale des arbres fruitiers exemple de l abricot Pages 43 66 in 6 colloque sur les recherches fruiti res INRA CTIFL Bordeaux 232p BASSI D GURRIERI F 1997 Valutazion di nuove cultivar de s lection di albicocco Rivista di fructicoltura e di ortofloricoltura mag Bologne Vol LIX Page 22 28 EPHE Banque de Monographies SVT 12 BRISSET M N MOURGUES F CHEVREAU E 1998 cgi bin nternet Produits webtexto cmdlist usr local www apache conf webtexto PUB txtoweb conf PUBNEW INTPUBNEW 00010709 Brochure des r sum s de communications 3 Rencontre de Phytobact riologie Aussois FRA 1998 01 11 15 23 BRETAUDEAU J 1981 cgi bi Intranet Produits webtexto cmdlist usr local www apache conf webtexto OUV txtoweb conftOUVRAGES INTOUVFB 36475 Bailliere J Paris FRA vol 4 247 p BRUN L 1988 Acclimatation chez
17. clone Le contr le de l tat sanitaire des plants est d terminant l origine mais aussi tout au long du processusde multiplication des plants jusqu au verger dans la mesure ou il fait passer des risques important l ensemble de la fili re Pour pallier ce probl me les plants initiaux sont contr l s par des organismes agr s INRA SPV ou CTIFL l environnement des sites de multiplication fait l objet de surveillance et des tests syst matiques par sondages sont mis en uvre pour valuer les tats sanitaire des plants de base destin s l laboration des scions fruitiers La s lection conservatrice est actuellement d velopp e sous contr le du Minist re de l Agriculture dans le cadre de la certification fruiti re Contraintes propres la s lection de l abricotier Esp ce fruiti re p renne et de grand volume l abricotier se d veloppe correctement et donc doit tre tudi e pour ses performances agronomiques en condition de verger et au cours de plusieurs cycles v g tatifs de mani re rendre compte de la r gularit de production indispensable pour le producteur Esp ce peu plastique l abricotier doit tre travaill dans chacune des zones potentielles de culture ce qui impose aux am liorateurs le d veloppement et l utilisation de programmes d valuation multi locaux Crossa Raynaud 1961 Brun 1987 Bassi et Guerri ri 1997 L architecture des arbres tant complexe les fruits port s par un m me
18. dant 45 60 jours adapt e chacune des zones de culture 3 pour la France Pour atteindre cet objectif il est indispensable de s appuyer sur une bonne connaissance de la variabilit g n tique et sur la ma trise des d terminants g n tiques des caract res d int r t afin de tirer le meilleur avantage d une diversit g n tique particuli rement large De tels travaux ont d j t engag s sur une esp ces fruiti re plus simple et moins h t rozygote comme le p cher Ils sont t initi s sur abricotier par le laboratoire pour des crit res li s la qualit des fruits ou la r sistance la sharka ils n ont cependant jamais t abord s pour des variables d int r t agronomique L exploitation fragmentaire des observations recueillies sur les descendances d un dispositif de croisement diall le int grant des g niteurs issus des diff rents phylums que comprend l esp ce et se voulant repr sentatifs de sa variabilit nous permet d apporter les l ments suivants Les caract res d int r t agronomique analys s ont un d terminisme g n tique de type polyg nique et sont ind pendants Les perspectives de progr s g n tique par hybridation sont importantes Les caract res li s l adaptation climatique des cultivars type I et II semblent r pondre des d terminismes plus simples de type mono ou oligog niques Une validation devra tre effectu e Des effets maternels ont t
19. de l Abricotier mem de l ENITHP d Angers Station de Recherches Fruiti res M diterran ennes INRA Avignon 39 pages EPHE Banque de Monographies SVT 13 DUNEZ J DOSBA F RAVELONENDRO M AUDERGON J M 2002 Quelles strat gies pour combattre la sharka R ussir Fruit et L gumes Juillet Aout 2002 209 46 48 ESCALETTES V 1994 R g n ration et transformation de cultivars de Prunus par Agrobacterium spp en vue de l introduction du g ne codant pour la capside du virus de la sharka Plum pox potyvirus Th se Dr d Universit INRA Institut National de la Recherche Agronomique Station de Recherches Fruiti res Bordeaux FRA Universit de Bordeaux Il Bordeaux FRA 128p FAUST M SURANYI D amp NYUTO F 1996 Origin and dissemination of Apricot Page 225 266 In Horticural Reviews vol 22 GUERRIERO R MONTELEONE P MARROCCO F mai 91 Cr ation de vari t d abricotier floraison tardive Probl mes et perspectives Pages 51 62 in Commission des Communaut s Europ ennes Programme de recherches AGRIMED deuxi me rencontre sur l abricotier Avignon du 27 au 31 mai 9Dffice des Publications Officielles des Communaut s Europ ennes Luxembourg 239 pages HERBEZ F GIRAULT DE SAINT FARGEAU A JOANNE P VATTIER D AMBROYSE V 1995 Narbonne et son histoire Les ditions du bastion Narbonne 108 pages HUET J 1961 La s lection cl nale de la vari t Rouge du
20. e tirer parti de la part du g nome que la plante n exprime pas naturellement au cours de son d veloppement Utilis e depuis longtemps sur vigne elle est actuellement exploit e sur poirier pour rechercher des individus r sistants au feu bact rien Chevreau 1991 1996 1997 Chevreau et al 1999 Elle permet d obtenir de nouveaux ph notypes partir d un m me g notype en favorisant l expression de g nes non exprim s classiquement chez le parent On obtient ainsi de nouveaux ph notypes sans apports g n tiques trangers ce qui permet d exploiter la variabilit intra cl nale int ressante dans le cadre d A O C chez la vigne ou les contraintes vari tales sont importantes Son int r t dans le cas des plantes fruiti res est vident dans la mesure o lamultiplication v g tative permet potentiellement une diffusion rapide du clone d int r t apr s son identification Il reste n anmoins limit par la difficult de r g n ration des plants partir de suspensions cellulaires ou de fragments tissulaires B La fusion de protoplastes Cette m thode permet de cr er de nouveaux g notypes en fusionnant les contenus cellulaires de deux cellules Elle permet d hybrider des individus g n tiquement loign s et d obtenir des recombinaisons impossibles par voie sexu e ex la Pomate Elle est utilis e sur les plantes annuelles et bisannuelles moutarde Actuellement elle est exploit e chez les p
21. e variabilit diff rente de la premi re qui pourrait expliquer la variabilit des populations hybrides issues des croisements entre vari t s du Roussillon et vari t s de la vall e du Rh ne Globalement l chelle mondiale on distingue aujourd hui trois grands groupes Faust et al 1996 Hagen et al 2002 Le phylum Asiatique le plus proche des origines de l esp ce tr s riche les vari t s qui le composent poss dent des caract ristiques tr s diverses et contrast es comme les populations de Prunus mume aux EPHE Banque de Monographies SVT 5 besoins en froid et en chaleur tr s faibles et aux fruits acides ou les populations aux fruit tr s sucr s d pourvus d acidit l piderme vert clair maturit dont les arbres poss dent des besoins en froid et en chaleur tr s lev s Le phylum Europ en aux besoins en froids g n ralement lev s aux fruits assez acides la chair orang e amande douce autofertile peu exigeants au greffage Le phylum Nord Africain aux besoins en froid plus faibles aux fruits de saveur plus douce la chair claire amande am re autost riles exigeants au greffage Un sous groupe aux caract ristiques interm diaires se distingue avec des vari t s originaires du nord de la M diterran e Rouge du Roussillon B b co Canino et certaines vari t s de la r gion de Naples en Italie Les vari t s Nord Am ricaines sont quant e
22. endue de la variabilit disponible et du niveau d h t rozygotie des cultivars S agissant de l esp ce abricotier elle est caract ris par une large variabilit notamment par rapport une autre rosac e fruiti re comme le p cher un fort niveau d h t rozygotie v rifi tant d un point de vue ph nologique que d un point de vue mol culaire Dans une perspective d am lioration g n tique et des fins de cr ation vari tale des perspectives tr s int ressantes existent par l utilisation de l hybridation sous r serve d acqu rir des l ments de base sur les d terminants g n tiques des principaux caract res d int r t La mutagen se induite de par son aspect al atoire est exclure L exploitation de la variation somaclonale et de la fusion de protoplastes ne se justifie pas compte tenu de la variabilit g n tique susceptible d tre exploit par recombinaison de l absence de contrainte r glementaire et des verrous scientifiques et techniques li s r g n ration des plants La transg n se peu adapt e a priori la cr ation vari tale vu les possibilit s offertes par l hybridation reste une technique qui pourrait demain pr senter un int r t majeur dans l introgression de caract res particuliers comme la r sistance au parasite ex Sharka tout en permettant de conserver la valeur g n rale du cultivar de base VI METHODES DE SELECTION UTILISEES EN ARBORICULTURE FRUI
23. es et utilis es par les am liorateurs Ce dispositif diall le mis en place depuis quelque ann es sur le terrain et sur lequel des variables repr sentatives des performances agronomiques ont t enregistr es va servir de base cette analyse Ces variables enregistr es au champ floribondit etc d pendent des al as climatiques et demandent le recueil de plus de donn es donc plus de temps et de recul mais sont indispensables pour toute suite donner BIBLIOGRAPHIE AUDERGON J M SOUTY M BREUILS L REICH M DUFFILOL J M 1991 Recherches sur les d terminismes g n tiques associ s aux param tres de qualit des fruits chez l abricot Pages 89 98 in Commission des Communaut s Europ ennes Programme de recherches AGRIMED deuxi me rencontre sur l abricotier Avignon du 27 au 31 mai 91 0ffice des Publications Officielles des Communaut s Europ ennes Luxembourg 239 pages AUDERGON J M SOUTY M 1994 Influence des facteurs g n tiques et des conditions environnementales sur la qualit des fruits la r colte Pages 101 125 in VENDREL M AUDERGON J M eds Qualit post r colte et produits d riv s chez les fruits noyau CIHEAM IRTA La Pareria 216 page AUDERGON JM 1997 Programme d am lioration vari tale de l abricotier en France Situation vari tale et perspectives d am lioration Pages 34 35 In Eur 10935 programme de recherche agrimed R union constitutive du r seau d am lior
24. es vergers et limitent les perspectives de d veloppement de l esp ce d un panel vari tal tr s restreint ce qui limite la p riode de production et les possibilit s de diversification l chelle d une exploitation Ces facteurs de fragilit sont en grande partie li s l origine de l esp ce et son volution dans la mesure o les cultivars aujourd hui disponibles sont situ s au terme des phylum de diversification et de ce fait ont pratiquement perdu toute plasticit donc toute possibilit d adaptation D un point de vue pratique la plupart des vari t s cultiv es sont incapables de se d velopper et de produire de mani re satisfaisante lorsqu elles sont d plac es de leur zone d origine parfois m me de quelque dizaines de kilom tres ce qui est de cas des trois vari t s majeures en France Bergeron dans la vall e du Rh ne Orang de Provence dans le Nyonsais et Rouge du Roussillon dans les Pyr n es Orientales Pour faire face cette situation les professionnels ont demand l INRA d assurer un travail de cr ation vari tale dont l objectif est d toffer la gamme vari tale et d largir la p riode de production en ma trisant la qualit des fruits et en incorporant des r sistances aux parasites majeurs de mani re permettre une r gularit de la production Les travaux d am lioration ont t engag s dans le milieu des ann es 50 par une analyse de la variabi
25. f webtexto PUB txtoweb conf PUBNEW INTPUBNEW 00019706 Pages 69 75 Fruit tree diseases and varietal resistance 10 Colloque sur les recherches fruiti res Angers FRA 1994 03 15 16 CTIFL Paris FRA CHEVREAU E 1997 cgi bi n Internet Produits webtexto cmdlist lusr local www apache conf webtexto PUB txtoweb conf PUBNEW INTPUBNEW 00015642 Arboriculture Fruiti re FRA no 501 43 47 CHEVREAU E MOURGUES F REYNOIRD J P BRISSET M N 1999 cgi bin Internet Produits webtexto cmdlist lusr local www apache conf webtexto PUB txtoweb conf PUBNEW INTPUBNEW 00005480 Acta Horticulturae NLD International workshop on fire blight Kusadasi TUR 1998 10 12 15 no 489 297 300 COURANJOU J 1980 Origine de l Abricotier Page 3 6 in CTIFL INVUFLEC l Abricotier CTIFL Paris 219 pages CROSSA RAYNAUD P 1961 L Abricot et le climat Pages 55 58 in INRA Journ es nationales de l Abricotier Editions INRA Toulouse 170 pages CROSSA RAYNAUD P AUDERGON J M 1989 Some reflexions on apricot selection 41 62 in ISHS International Society for Horticultural Science Wageningen International Symposium on apricot culture ISHS Wageningen 472 C T P S 2002 Catalogue officiel des esp ces et vari tes tome 3 arbres fruitiers G ves Guyancourt 67 P DEMOLIENS B 1986 Contribution l tude de l chantillonnage des fruits pour des crit res de qualit cas
26. i re tablie par la F d ration Nationnale de Producteurs de Fruits FNPF le Centre Inter professionnel des Fruits et L gumes CTIFL et l Institut National de la Recherche Agronomique INRA A La s lection cl nale La s lection clonale vise identifier dans une population le ou les clones les plus int ressants Elle a souvent t la premi re tape dans le processus d am lioration g n tique dans les zones traditionnelles de culture horticole Traditionnellement elle repose sur 4 tapes 1 d finition des caract res sur lesquels portent l valuation du mat riel v g tal 2 prospection des clones dans les zones consid r es 3 tablissement de collections dans des zones repr sentatives apr s v rification des tats sanitaires afin de comparer entre eux les clones rassembl s EPHE Banque de Monographies SVT 10 4 identification et multiplication du ou des clones s lectionn s Elle prend appui sur l existence d une variabilit dans les populations localement cultiv es variabilit issue soit de mutations soit de recombinaisons non contr l es et elle vise collecter et analyser cette diversit afin d en extraire le ou les clones les plus performants B La s lection am liorante Alors que la s lection cl nale proprement dite s appuie sur la variabilit existante l introgression de caract res nouveaux ou l adaptation des gammes actuelles aux exigences du march requi rent l ut
27. ilisation d une variabilit souvent plus large et le recours la s lection apr s une phase de recombinaison des caract res d int r t Selon la nature et la complexit des caract res travaill s des plans de croisements et des sch mas de s lection vari s pouvant tre utilis s pour progressivement accro tre le niveau g n ral des populations travaill es etin fine dans le cas des esp ces fruiti res identifier le ou les clones int ressants en vue d une multiplication et d une commercialisation C La s lection conservatrice Une fois un clone bien identifi pour ces caract ristiques agronomiques et valu dans diff rents sites repr sentatifs de la zone de culture et suivant un cahier des charges proche des conditions conventionnelles de productions pour viter une distorsion avec les pratiques des arboriculteurs ce clone doit tre multipli et diffus Deux risques existent lors de cette phase de multiplication 1 La ma trise de l authenticit vari tale Le fait de ne pas multiplier le clone s lectionn soit qu il y aura eu une mutation du cloneinitial soit parce qu une erreur d arbre aura conduit la multiplication d un mauvais clone Pour pallier ce probl me une multiplication par filiation organis e et contr l e sous l gide du minist re a t d velopp e et une carte d identit morphologique est tablie pour chaque clone multipli sous certification 2 La ma trise de l tat sanitaire du
28. it de l abricot Caract risation Cons quences en terme de s lection Mem de l ENITA de Bordeaux Station de Recherches Fruiti res M diterran ennes INRA Avignon 48 pages WANG Y Z 2001 Abricot germplasm resources in china XI international symposium on apricot culture and decline Avignon France September 10 14 2001 Recueil des communications in press ZIEGELBAUM H 1992 Identification et place des crit res de qualit dans un programme d am lioration vari tale de l abricotier mem de ma trise de l univ d Angers Station de recherche Fruiti res M diterran ennes Station de Technologie des Produits V g taux INRA Avignon 30 pages EPHE Banque de Monographies SVT 15
29. itial est finalement retrouv Il a incorpor le ou les g nes correcteurs Le retour vers le g notype initial est obtenu avec la m me vitesse de progression vers l homozygotie que par des g n rations d autof condations successives Le nombre de g n rations n cessaires d pend par cons quent des quantit s de g nes par lesquelles diff raient la vari t r currente et la vari t donneuse Cependant le croisement continu et dirig par le g notype r curent permet de retrouver en d finitive coup s r la vari t l tat homozygote et non une combinaison interm diaire des g notypes donneurs et r currents La m thode peut ainsi tre conduite en g n rations acc l r es serres le seul probl me de s lection portant sur le caract re introduire La m thode du r tro croisement est tr s fr quemment utilis e pour l am lioration sp cifique d une vari t pour un caract re important ou pour la correction d un d faut par exemple introduction de la r sistance une maladie ou une nouvelle souche d un parasite ou encore introduction de caract res technologiques ex r sistance la tavelure chez le pommier la sharka chez l abricotier De mani re synth tique le choix de la ou des m thodes de gestion de la diversit g n tique utiliser va donc d pendre des objectifs recherch s de l esp ce consid r e et ses caract ristiques biologiques et physiologiques de l t
30. labricotier influence des facteurs g n tiques et p doclimatiques sur la r sistance stomatique mem de DEA de la facult ST J r me de Marseille DEA des cosyst mes continentaux M diterran ens Station de Bioclimatologie Station de Recherches Fruiti res M diterran ennes INRA Avignon 31 pages BURGOS L EGEA J GUERIRRIERO R VITI R MONTELEONE P AUDERGON J M 1997 The self compatibility trait of the main apricot cultivars and new selections from breeding programmes J Hortic Sci 72 1 147 154 BUISSON G 1998 Les d terminants g n tiques de la qualit chez l abricot mem de l ENESA de Dijon Station de Recherches Fruiti res M diterran ennes INRA Avignon 33 pages CENTRE TECHNIQUE INTERPROFESSIONEL DES FRUITS ET LEGUMES ed 1998 Abricot les vari t s mode d emploi Ctifl Paris 254 pages CHEVRE AM EBER F RENARD M 1998 cgi bin Internet Produits webtexto cmdlist lusr local www apache conf webtexto PUB txtoweb conf PUBNEW INTPUBNEW 00012160 Colloque de la Soci t Fran aise de G n tique Diversit g n tique et ressources g n tiques FRA 1998 05 11 12 1 p CHEVREAU E 1991 cgi bin Internet Produits webtexto cmdlist lusr local www apache conf webtexto PUB txtoweb conf PUBNEW INTPUBNEW2 00048738 Revue du Palais de la D couverte FRA vol 20 no 192 13 20 CHEVREAU E 1996 cgi bin Internet Produits webtexto cmdlist lusilocal www apache con
31. lantes fruiti res pour l am lioration des vieilles vari t s de poirier Ochatt et Chevreau 1991 Elle semble particuli rement int ressante dans le cas o on cherche associer des caract res pr sents dans des esp ces diff rentes et notamment pour la s lection de porte greffe lorsque des barri res la reproduction sexu e emp chent toute recombinaison Malheureusement la ma trise des m thodes in vitro et la r g n ration des plants restent des verrous ce jour non surmont s pour les esp ces fruiti res C La transg n se Cette m thode a pour principe d induire un ou plusieurs g nes surnum raires dans le g nome d un organisme L int gration physique du caract re dans la plante peut se faire par voie biologique ou physique par voie biologique le g ne d int r t est introduit dans un plasmide qui sert de vecteur lequel est introduit dans une bact rie d sarm e agrobacterium tumefaciens ou agrobacterium risogenes Mourgues et al 1996 Mourgues et Chevreau 1997 par voie physique l ADN du g ne d int r t est fix sur une bille de tungst ne et bombard dans les tissus L obtention d individus nouveaux se fait ensuite par r g n ration des tissus issus des cellules comportant le transg ne feuilles ou racines La s lection des individus tant effectu e sur la pr sence du transg ne dans les tissus puis ensuite sur l expression du trang ne dans la plantes obtenues Cette m
32. lit existante et l identification de clones sains de bon comportement agronomique phase de s lection clonale Ils ont volu ensuite vers une activit de s lection cr atrice par hybridation bas e sur des caract res ph notypiques Au titre de cette activit 12 cultivars ont t s lectionn s ils ne suffisent pas cependant atteindre les objectifs des professionnels Aujourd hui une r flexion est engag e au sein du laboratoire afin d optimiser cet activit de cr ation vari tale en se dotant d outils objectifs d aide la s lection crit res et ou connaissances relatives au d terminisme des caract res Le projet sur lequel je travaille s int gre dans ce contexte il vise principalement les objectifs suivants e l analyse des donn es recueillies sur les hybrides selon leurs croisements afin d appr cier les d terminismes sous jacents e l valuation de la stabilit interannuelle des observations recueillies e la mesure les degr s de liaison corr lation entre crit res observ s NS L ensemble de ces l ments est de nature modifier les proc dures actuellement utilis es pour les remplacer par des valuations plus objectives ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE I BOTANIQUE Famille Rosac es Tribu Prun es EPHE Banque de Monographies SVT 4 Genre Prunus 200 esp ces regroup es en 5 sous genres Ovaire sup re style terminal un seul carpelle deux ovules Fleur
33. lles issues pour partie de la rencontre du groupe Jaubert Foulon sud est de la France avec des populations d Europe orientale et du moyen orient Elles pr sentent des caract ristiques originales et notamment une grande variabilit provenant de l introduction de mat riel d origines divers Productions de type spurs chair tr s fonc e surimpression tr s forte r sistance la sharka l Enroulement Chlorotique de l Abricotier dont on ne retrouve pas les origines sur les continents europ ens ou asiatiques chez les vari t s cultiv es d j caract ris es Les vari t s cultiv es dans l h misph re sud sont issues des populations europ ennes et am ricaines elles n en sont pas g n tiquement diff rentes En chine berceau de l esp ce il existe des populations totalement originales utilis es des fins foresti res ornementales et m dicinale Wang Y Z 2001 inconnues en occident II SITUATION ECONOMIQUE A Place de l abricot dans le monde La production mondiale d passe l g rement 2 3 millions de tonnes dont 1 3 en provenance d Europe Ukraine et Russie comprise 1 3 en provenance du proche orient La Turquie avec 460 milliers de tonnes 20 du volume mondial est de tr s loin le premier pays producteur mais la majeure partie de sa production est destin e au s chage march dont elle poss de le quasi monopole Le s chage est par ailleurs l utilisation la plus r pandue au Proche et
34. oduction fran aise peu plastiques elles sont en g n ral inf od es leur zone d origine Certaines n anmoins sont adapt s 2 ou 3 zones de productions comme Fantasme Avikour cov ou Tardif de Tain d autres plant es h tivement la suite de campagnes promotionnelles efficaces sont cultiv es dans des zones o elles ne sont pas capables d assurer r guli rement des rendements conomiques suffisants Tel est le cas notamment de vari t s d origine Nord Am ricaines dont les besoins en froid ne peuvent tre satisfait dans les zones de production m ridionales Legave et al 1984 et qui autost riles sont parfois difficiles polliniser En fait le calendrier vari tal fran ais est aujourd hui constitu 70 par 4 cultivars il manque donc de vari t s r unissant des caract ristiques commerciales int ressantes et des potentialit s agronomiques Les vari t s qui poss dent aujourd hui les qualit s recherch es par le n goce p chent en g n ral par leur r gularit de production insuffisante et sont trop peu nombreuses pour alimenter le march et satisfaire la client le Ainsi 60 seulement des foyers consomment de l abricot contre 87 pour la p che 70 d entre eux se plaignent de l irr gularit des qualit s gustatives des fruits et de leur manque de go t g n ral Moreau Rio 2001 La consommation de ce fruit int resse principalement une client le g e ais e et su
35. ommateurs et des commerciaux voluent on assiste parall lement un vieillissement vari tal C est ainsi que les premiers mat riels s lectionn s l INRA par s lection clonale Huet 1961 sont aujourd hui obsol tes Pour r pondre cette attente nous devons prolonger nos programmes de cr ation vari tale et utiliser au mieux les techniques d am lioration connues et le mat riel g n tique dont nous disposons dans les collections de l INRA Crossa Raynaud et Audergon 1989 Ces g notypes int grent l ensemble de la diversit commerciale nationale et des introductions de pays trangers Leur examen r v le une tr s grande variabilit pour l ensemble des variables qui nous int ressent L exploitation de cette variabilit par la recombinaison et le cumul des caract res dans des g notypes EPHE Banque de Monographies SVT 7 d int r t fait parte int grante de la d marche d am lioration vari tale entreprise par INRA sur cette esp ce Pour cela plusieurs m thodes d am lioration vari tale existent chacune d entre elles poss de des points positifs et n gatifs qui les pr disposent ou non tre utilis s selon les esp ces consid r es et les objectifs cibl s V METHODES DE CREATION VARIETALE A La variation somaclonale Cette technique qui utilise la culture in vitro de cellules d r prim es permet d obtenir des variations ph notypiques par voie non sexu e Elle permet notamment d
36. on France September 10 14 2001 Recueil des communications in press MOURGUES F CHEVREAU E L LAMBERT C de BONDT A 1996 cgi bin Internet Produits webtexto cmdlist lusr local www apache conf webtexto PUB txtoweb conf PUBNEW INTPUBNEW 00022742 Plant Cell Reports DEU no 16 245 249 MOURGUES F CHEVREAU E 1997 cgi bin Internet Produits webtexto cmdlist lusr local www apache conf webtexto PUB txtoweb conf PUBNEW INTPUBNEW 00017302 Altman A Ziv M Horticultural biotechnology in vitro culture and breeding Acta Horticulturae NLD 3 International ISHS symposium J rusalem ISR vol 471996 06 16 21 355 359 OCHATT S CHEVREAU E 1991 cgi bin Internet Produits webtexto cmdlist usr local www apache conf webtexto PUB txtoweb conf PUBNEW INTPUBNEW 0004 8 International Protoplasts Symposium Uppsala SWE 1991 1 p RAVELONANDRO M VAEVERI C DELBOS R DUNEZ J 1988 Nucleotide sequence of the capsid protein gene of plum pox potyvirus Journal of GeneralVirology 69 1509 1516 EPHE Banque de Monographies SVT 14 RAVELONANDRO M MONSION M TEYCHENEY P Y C DELBOS R DUNEZ J 1992 Construction of a chimeric viral gene expressing plum pox protein Gene 120 167 173 RAVELONANDRO M MONSION M C DELBOS R DUNEZ J 1993 Variable resistance to plum pox virus ond potato virus Y infection trangenic Nicotiana plant expressing plum pox virus coatprotein Plant science 91 15
37. rtout parisienne Les principaux d fauts reproch s l abricot sont par ordre de priorit Moreau Rio 2001 une texture farineuse une consistance dure un go t fade Les qualit s recherch es par les consommateurs sont par ordre de priorit une saveur douce des parfums plus marqu s une texture plus juteuse un piderme plus color des fruits de volumes plus important et de forme ronde Ces qualit s organoleptiques doivent n cessairement tre associ es un niveau agronomique suffisant pour qu une vari t soit conomiquement cultivable Esp ce climact rique les fruits de l abricotiers ne se conservent pas sur une longue p riode comme des pommes et doivent tre consomm s rapidement Ainsi pour assurer une alimentation continue des march s on doit disposer non pas d une ou de quelque vari t s mais d une gamme continue couvrant toute la p riode de consommation esp r e les maturit s des vari t s la constituant devant se succ der un rythme de une tous les 5 10 jours comme dans le cas de la p che Ce bilan fait appara tre un besoin de vari t s nouvelles alliant qualit des fruits et potentiel agronomique afin de fournir pour chacune des zones de production une gamme vari tale compl te couvrant au moins 6 8 semaines afin d exploiter compl tement le potentiel de production national qui peut s tendre sur plus de trois mois Sachant que les besoins des cons
38. s des dispositifs de croisements adapt s Dans le cas particulier de l introgression d un ou quelques g nes ce qui est fr quent chez les esp ces fruiti res on peut utiliser un cas particulier d hybridation le r tro croisement Cette m thode permet d effectuer des gains g n tiques substantiels dans le cas o la plupart des caract res d int r t sont fix s et ou vont se recombiner des caract res quantitatifs Elle permet moindre co t d obtenir des populations d riv es d une vari t connue dont l int r t pourrait tre particuli rement int ressent Les possibilit s d exploitation pratique de cette m thode sont tr s directement fonction du niveau d h t rozygotie de l esp ce et de son r gime de reproduction Le r tro croisement est une introgression g n tique de un ou quelques g nes dans une population de haut niveau La m thode est utilis e pour l am lioration de populations ou de clones de bonne qualit mais pr sentant un ou quelques caract res ind sirables d terminisme simple Le caract re favorable recherch est introduit par croisement de la vari t am liorer par une vari t donneuse EPHE Banque de Monographies SVT 9 poss dant les g nes d sir s dans un g notype qui peut tre par ailleurs quelconque Par une s rie de croisement en retour des descendances successives poss dant le caract re favorable avec la vari t corriger appel e vari t r currente le g notype in
39. surcro t impossible cibler Apr s identification des mutations une difficult r side dans leur r cup ration qui est effectu e par greffage et leur stabilisation qui demande du temps et des contr les r p t s Une fois la stabilisation op r e la multiplication par greffage permet l obtention d un individu conforme E La multiplication sexu e Recombinaison classique C est la m thode d am lioration la plus largement utilis e chez les esp ces fruiti res hors agrumes Elle permet la recombinaison de tous les caract res la fois mais par l m me devient relativement lourde lorsque doit s exercer la s lection sur l ensemble des caract res Audergon 1987 a Audergon 1987 b Audergon 1987 c Guerriero et al 1991 Trois types de multiplication sexu es sont utilis s 1 Le semis libre Cette m thode consiste r colter des graines de l esp ce sans s int resser leur origine et a en effectuer le semis les sujets sont ensuite s lectionn s normalement Le principal avantage de cette m thode est le co t tr s faible de fabrication du mat riel Les graines peuvent tre r cup r es gratuitement dans les d chets de conserverie il est parfois aussi le seul recours pour utiliser des semences dont on a perdu accidentellement l origine et dont on d sire maintenir la diversit Il ne permet ni de cibler les objectifs ni de faire la moindre tude g n tique pr cise si ce n est
40. t que les d partements des Pyr n es Orientales du Gard et du Vaucluse est aujourd hui d velopp e en moyenne vall e du Rh ne au point que la r gion Rh ne Alpes est devenue la premi re r gion de production fran aise avec plus de 50 des surfaces cultiv es et plus de 50 des producteurs Situ e dans la partie la plus septentrionale et la plus tardive de la zone de culture cette production est assur e principalement par les vari t s Bergeron et Polonais vari t s aux fruits de gros calibre appr ci s l exportation Elle approvisionne notamment le march europ en o la concurrence n est plus pr sente sur cette EPHE Banque de Monographies SVT 6 p riode de production Cette volution a permis de r quilibrer la balance commerciale de l esp ce en d gageant annuellement 200 millions de francs de b n fice alors qu elle tait d ficitaire il y a seulement 10 ans IV PANEL VARIETAL FRANCAIS Esp ce plastique et largement r pandue dans les zones temp r es et semi temp r es puisque cultiv e du sud du Canada l Afrique du sud et au Chili l esp ce Abricotier est constitu e de cultivars aux spectres d adaptation tr s troits qui limitent leur d veloppement des zones pr cises ex le Rouge du Roussillon pour le Roussillon le Bulida pour la r gion de Murcie Une trentaine de vari t s d abricotier sont actuellement cultiv es dans les diff rentes zones de pr
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