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Le secteur des études locales - Saint

1. Avril mai classer c est peut tre l dedans famille famille elles sont chouettes ah le voil perdu l au milieu de ma famille Les deux photos elles sont l je le retrouve avec son blouson sa casquette son petit air et na f et filou c est bon les temps peuvent se rejouer se renouer c te c te et distance Tout l heure vous allez voir il va me dire en changeant subitement de registre en me prenant de court vraiment il va me demander A quoi tu penses l je connais ces regards quoi tu penses Et c est vrai j tais et loin et proche et a se voyait enfin lui voyait le loin en s inqui tant du proche Oui oui je suis l On y va Pendant toute la sc ne de la photo c t du tableau il y avait l entr e ou juste dehors un petit gamin qui criait Maman qui r p tait Maman qui lancinait Maman Ces arri re couches d enfance et d appels qu on se tra ne dans nos g ologies personnelles On y va Bon je laisse la bouteille ici je pense On va jeter a la poubelle c est pas grave Bah non c est qu une bouteille d orangina vide On va pr venir Christophe bon il est pr venu c est bon Ah jai envie de m clater et sans pr venir il a regard l enregistreur et Eh tu vas le cacher hein tu vas pas le tenir comme ca dans la route Pourquoi Si un policier si Oh j ai peur moi parce que ce quartier ici c est trop dangereux ah o
2. Ecole les ph nom nes de mobilit li s aux radiations scolaires niveaux maternels et l mentaires octobre 1996 septembre 1997 Philippe MOUCHEL charg d tudes au Secteur des Etudes Locales 1998 25 25 Les orientations en fin de CM2 Bilan des orientations de fin de CM2 dans les coles de Saint Denis Pr sentation des principaux r sultats Philippe MOUCHEL Secteur des Etudes Locales 1996 21 16 Bilan des orientations de fin de CM2 intervenues dans au mois de juin 1997 Philippe MOUCHEL Secteur des Etudes Locales 1998 24 16 Observatoire scolaire L absent isme scolaire cat gorie des faits d absence Fanny stroussi master 2 sciences de l ducation 55 23 Proc dures disciplinaires quels rapports entre exclusion et d scolarisation Camille Masclet master 2 sociologie 55 28 Personnes g es Personnes g es Forum des retrait s 1996 r sultats d une enqu te par questionnaire aupr s du public Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales en collaboration avec le Service Retrait s 1997 23 23 Personnes g es et services de proximit tude Patrice VUIDEL et Erick MAVILLE directions Action sociale et Insertion professionnelle 1996 19 26 Socio d mographie des personnes g es de 60 ans ou plus RGP 90 tude Jean Claude VIDAL 1996 19 11 La notion de vieillissement de la population et donn es socio d mographi
3. Observatoire social faire de ces personnes des individus marqu s par une diff rence qu on ne saurait plus traiter On nous a dit peut tre qu on pense qu ils n ont pas les m mes alors qu ils ont les m mes probl mes administratifs renouveler une s cu refaire une carte d identit d poser une demande de logement demander une aide financi re ce que fait n importe quelle personne en difficult qui est stable pos e qui n est pas en errance et qui se retrouve face des difficult s Toutes ces limites qui peuvent devenir des strat gies d vitement et donc des freins au traitement de l errance dissimulent l impuissance des professionnels faire front de mani re satisfaisante et coh rente aux diverses et trop nombreuses formes de pr carit que la soci t moderne produit et aux modes d organisation qui sont mis en place pour y r pondre Comment les travailleurs sociaux peuvent ils dans un contexte o les r ponses institutionnelles doivent tre efficaces sur du court terme apporter une solution des publics dont les demandes contreviennent ces m mes principes Rencontre de femmes l Amicale du nid Fuir un destin de mis re et de domination Afin de mettre en regard du discours des professionnels l exp rience des personnes concern es nous avons choisi de rencontrer un chantillon de personnes dites en errance des femmes isol es Nous les avons rencontr es de mani re spontan e
4. 30 18 Saint Denis la mise en r seau au service du d veloppement territorial int gr Rosita GOMEZ Objectif Emploi 2001 35 20 Les acteurs du d veloppement et les d fis d un territoire entre dynamisme et fragilit s s minaire municipal au fur et mesure avec Alain LIPIETZ directeur de recherche au CNRS co auteur de l ouvrage Des r gions qui gagnent 1998 27 53 Fiscalit Fiscalit locale le produit des quatre taxes Principales volutions intervenues au cours des dix derni res ann es Philippe MOUCHEL Secteur Etudes Locales 1997 21 44 Evolution en mati re de taxe professionnelle des principaux contribuables tablissements dominants ou semi dominants de Plaine Commune Philippe MOUCHEL charg d tudes Chef du Service Etudes et Prospectives Plaine Commune 2001 35 39 La taxe professionnelle volution des bases et des recettes 37 64 documents Saint Denis les outils de la d mocratie participative Eric GRIGNARD secr taire g n ral adjoint responsable du centre de ressources Sylvie RITMANIC directrice du Cabinet du Maire document 2002 36 34 Bilan et perspectives du fonctionnement des D marches quartiers Eric GRIGNARD Secr taire g n ral adjoint Centre Ressources D marches Quartier 2001 35 15 Maillage territorial et tranquillit publique Allocution lors de l inauguration de l unit de police d
5. Appelez une fois le 115 appelez et dites l je suis dans la rue je sais plus quoi faire je comprends pas ce qui m arrive on m a dit Appelle le 115 c est quoi le 115 Faites ca pas pour vous amuser et pour faire perdre leur temps ceux qui sont l autre bout du fil et qui essaient de r pondre aux urgences qui se pr sentent faites le pour acclimater votre cerveau d acteur la personne au corps l homme la femme qui appelle Acteur Oui acteur Si tu coutes vraiment tu es l acteur de Nouh et de tous ceux qui appellent un jour le 115 Acteur Attention le mot risque de nous exploser la figure et nous dire le contraire de ce qu il est et de tout d truire de ce qu il est en r alit Acteur c est pas jouer la com die faire l acteur la star et autres chim res c est faire une preuve concr te d un autre c est passer r ellement par un autre un sacr m tier beaucoup plus invisible qu il n y para t plus rare aussi N appelez pas le 115 renseignez vous seulement et coutez Nouh Ecoutez Nouh Qui s est retrouv dans un foyer de Montreuil puis chez un ami paix son me puis au F5 J ai pas l habitude de parler au micro On peut l oublier le micro comme on oublie les b quilles de celui qui tra ne la patte pour vous suivre Je parle pas bien francais Si si tr s bien Et autres petits pr ambules pour tester la confiance L je dessine je peins ca me fait monte
6. 19 11 Trajectoires r sidentielles et entr es en r sidence ou en foyer soleil Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2004 42 6 Migrations r sidentielles solde naturel RGP 90 1 2 1 3 solde migratoire RGP 90 1 3 zones de peuplement d peuplement RGP 90 1 4 migrations r sidentielles des populations de nationalit trang re RGP 90 2 36 ge des arrivants RGP 90 2 47 10 5 comparaisons St Denis France 93 RGP 90 10 5 migrations et PCS RGP 90 9 46 12 17 Recensement de 1999 Les premi res grandes tendances l chelle communale synth se Secteur des tudes locales 2001 33 7 Mouvement de population diversification ou homog n isation synth se Jean Claude VIDAL Secteur des tudes locales 2001 33 10 73 parc HLM anciennet RGP 90 3 24 taille des logements RGP 90 3 24 taille des m nages RGP 90 3 25 Communaut d agglom ration d partement r gion communes du 93 RGP 90 2 27 2 31 5 12 5 13 5 16 confort communes du 93 RGP 90 2 30 2 31 5 17 5 18 9 50 peuplement communes du 93 RGP 90 5 26 statut d occupation communes du 93 RGP 90 5 24 taille des logements communes du 93 RGP 90 5 15 types de logement communes du 93 RGP 90 5 25 D placements navettes domicile travail RGP 90 2 11 9 45 10 5 les actifs dionysiens trav
7. 51 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social professionnels que vous tes On ne peut pas y chapper surtout vous l avez pr cis dans le contexte de restriction budg taire qui est le n tre On ne peut pas travailler autrement et en m me temps tre au plus pr s des r ponses sociales n cessaires en fonction des probl matiques qui s expriment sans tre en capacit de communiquer correctement avec les professionnels qui interviennent aupr s de publics qui sont en grande difficult sociale qui sont d munis et qui font aussi parfois preuves du coup de violence Il faut consid rer qu il y a un certain nombre de feed back n gatifs dont les professionnels sont les victimes aussi Donc cela n cessite de travailler une synergie globale pour pouvoir refonder des politiques d actions sociales Mais a ne peut se faire que dans une bonne intelligence et tous les chelons Gilbert Berlioz consultant Quelques mots galement sinon pour conclure du point pour revenir sur quelques points Pour reprendre la question de l auto organisation des squats il y a d j des exp riences qui existent et cette probl matique constitue d j un axe de travail sur le plan politique ou technique Dans certaines villes un tat des lieux a t fait on a d compt les squats on a d compt les places qu il y avait dedans les personnes q
8. Qui prend cette lourde responsabilit de les choisir Nous la prenons parce que nous sommes au t l phone et localis s dans un endroit tenu secret et il faut qu il soit tenu secret justement Mais on voit bien que c est compliqu Jo lle Piot assistance sociale la Courneuve Je m occupe de publics particuliers de femmes victimes de violence et de SDF Suite ce que je viens d entendre peut tre faudrait il que les comp tences soient transversales l tat aux collectivit s territoriales et aux associations de professionnels et m me de b n voles Il me semble que continuer de cat goriser les populations partir de la cat gorisation des comp tences aboutit une impasse Chaque acteur devrait son niveau mettre la main la p te pour essayer de d passer cette notion de cat gories Ma demande est sans doute utopique mais nous travailleurs sociaux nous ne devons pas nous d faire de cette id e qu on ne peut pas refuser l un pour mieux accueillir l autre Cette posture n a pas de sens en terme de travail social Il s agit l de choix politiques et nous devons parler des moyens concrets n cessaires Je ne vois pas trop comment nous pourrons avancer autrement que par une transversalit des moyens Patricia L ger directrice Amicale du nid C est vrai que suivant la place que l on occupe et l objectif pour lequel on travaille on peut avoir des positions un peu diff rentes Mais malheureusemen
9. au niveau national en tout cas de d ployer des moyens financiers pour r pondre aux enjeux qui se donnent lire Exemple d un protocole de collaboration la mise en commun de moyens pour un accueil de jeunes en situation d errance Quelles que soient les r alit s sociopolitiques conomiques id ologiques il est imp ratif que les institutions puissent coordonner leurs efforts pour penser laborer et produire des r ponses ad quates aux probl mes d errance et d itin rance des jeunes entre maisons d partementales des solidarit s MDS anciennes unit s d actions sociales missions locales et quipes de pr vention sp cialis es Je voudrais ainsi voquer l exemple de territoires o des protocoles de collaboration ont t pens s notamment celui entre les MDS du d partement de Seine et Marne et les acteurs du territoire de l agglom ration de Chelles Un protocole de collaboration a donc t sign pour travailler sur cette question de l errance des jeunes adultes sur le territoire de l agglom ration chelloise Ce protocole est l aboutissement d un processus qui a d marr par l inscription dans le cadre du contrat d objectif de l quipe de pr vention sp cialis e de la volont politique de travailler sur un diagnostic partag Suite cette tape le chef de service de cette quipe a pilot le protocole f d rant les nergies et permettant d aller vers des r ponses coordonn es Je mai pas
10. c est mieux c est beaucoup mieux c est mieux que l o je suis n e Au pays si tu n as pas de l argent t es rien tu manges pas il y a rien Les autres personnes ont sensiblement des parcours qui s apparentent par endroit celui ci Toutes ces femmes rencontr es connaissent des probl mes d h bergement al atoires pr caires h tels v tustes qu on doit quitter souvent et qui ne facilitent pas les d marches entreprendre des probl mes de rues Et tous ces probl mes se r p tent au quotidien Une jeune femme nous parle de la dangerosit des h tels elle ne s y sent pas en s curit et a peur Elle quitte les lieux t t le matin cela la rassure Elle nous dit aussi que ces h tels pr sentent des risques sanitaires graves Cette jeune femme est enceinte et ses conditions de vie sont inadapt es sa situation Une femme nous dit que les gens ne s imaginent pas qu au del de toutes les difficult s auxquelles les femmes isol es en situation d errance doivent faire face entre les probl mes financiers administratifs d h bergement au quotidien de d marches compliqu es qui n cessitent beaucoup de temps il y a la peur quotidienne que les b b s attrapent des maladies Elle nous dit dans le souci l tu as en plus le souci si ton enfant est malade C est quoi a C est le comble du stress Nous retiendrons de ces situations que toutes ces personnes ont fait le choix de partir Il est souligner q
11. l gislatives r pressives ou coercitives de mani re viter que les personnes ind sirables puissent tre localis es Elles peuvent circuler dans des espaces ouverts condition de ne pas avoir la capacit de se localiser Car se localiser c est avoir la possibilit d ouverture de droits sociaux Or un des grands enjeux aujourd hui c est de faire en sorte que les personnes ind sirables ne puissent pas b n ficier de prestations sociales Vous avez donc d un c t les personnes dans l espace social qui ont une capacit d changes de biens biens conomiques sexu s symboliques et les autres dont les errants Avec tout ce que cela v hicule de difficult s aussi sur le plan de la sant de l hygi ne etc Evidemment pour le travail social il y a une difficult majeure Comment faire pour pouvoir prendre en charge des personnes qui ne sont pas localisables Les dispositifs des politiques publiques ont t pens s dans l apr s guerre un moment particulier o l tat nation prend en charge et peut prendre en charge des questions de politique conomique Aujourd hui nous assistons une dissociation des champs de l conomique et du politique Le champ de l conomie n est plus du tout un domaine relevant de la comp tence des tats nations qui l ont abandonn aux lois du march les places boursi res et les multinationales Les tats nations se contentent du champ politique r duit des missions
12. l Amicale du Nid Elles ont bien voulu nous parler de leurs parcours et probl mes de leurs besoins de ce qu elles ont obtenu de leur regard sur les institutions de leurs attentes Les parcours livr s sont longs compliqu s et douloureux En parler fait remonter les motions Pour toutes les femmes interrog es le fait de se retrouver dans cette situation de grande pr carit est toujours li la n cessit d chapper un danger ou d chapper leur destin Une situation concr te pour tenter d appr hender ces difficult s nous avons rencontr une jeune femme originaire d Afrique mari e tr s t t dans son pays 14 ans Elle rentre en France avec son mari donne naissance sa fille Elle subit des violences l int rieur de son couple elle d cide de divorcer apr s sept ans de mariage partir de l le cadre familial se rompt sa famille ne peut accepter cette situation moi j ai divorc j ai mes raisons Mais eux Parlant de sa famille ls ne voient pas a comme a Elle se retrouve seule avec sa fille sans aide mat rielle Elle a travaill a habit en colocation mais a perdu son travail Elle ne re oit pas d aide mat rielle et est log e par le 115 Elle nous dit que son but c est se battre pour sa fille pour qu elle ait la chance qu elle n a pas pu avoir Elle nous dit que malgr tout les difficult s la souffrance le parcours chaotique qu elle et sa fille doivent vivre ici
13. lectorale typologie des comportements lectoraux selon les quartiers Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales 1995 18 49 2001 r sultats 34 44 2001 cartographie d partementale 34 54 participation lectorale tude sur la non inscription 1994 14 7 volution de l abstention 1994 9 75 14 16 Personnel mairie 1995 repr sentants du personnel la Mairie de Saint Denis 17 23 1996 CNRACL 18 47 pr sidentielles 1995 r sultats 15 20 2002 r sultats 38 53 2007 r sultats 50 47 prud homales 1992 r sultats volution 7 33 8 67 1992 Prud homales d coupage des BV juillet 1992 7 36 1997 r sultats volution 24 87 2002 r sultats des prud homales du 11 d cembre 2002 40 70 r gionales 1992 r sultats 4 14 1998 r sultats 25 64 2004 r sultats 43 49 2007 r sultats 50 57 r f rendum 1992 Trait de Maastricht r sultats 6 7 2000 R f rendum de R vision constitutionnelle mandat du Pr sident de la R publique r duit cinq ans 32 46 2005 R f rendum Constitution europ enne du 29 mai 2005 par bureaux de vote r sultats 2005 45 54 2006 R f rendum d initiative locale pour le droit de vote et d ligibilit des r sidents trangers aux lections locales du 26 mars 2006 r sultats par bureaux de vote 2006 47 53 Dynamiques te
14. pr caris et dont les codes convenus des accueils classiques peuvent sembler impersonnels On nous dit je pense oui qu il y a besoin de ce regard particulier sur ces probl matiques de ces personnes en grande difficult pour pouvoir tre sensibilis et les accompagner au mieux ll y a des personnes qui vont donner des r ponses mais ils ne vont rien comprendre Trop froid trop rapide L errance met en difficult la notion de projet Nous avons observ que la plupart des prises en charge des personnes taient conditionn es par une obligation d adh sion un projet Pour les publics dits en errance ce projet devient une limite tant donn le fait que ces personnes ne peuvent se fixer cause des circuits d h bergement successifs instables En effet pour certains professionnels le manque de visibilit sur le r sultat freine voire emp che l action On nous a dit donc conclusion les gens qui sont en errance et qui ont une errance totale c est dire qu ils viennent d ailleurs a ne veut pas dire on en a d j eu des situations comme a on en a trait des situations comme a d j dans le pass Il ne faut pas croire qu on n en ait jamais trait Mais c est impossible parce qu il n y avait pas de retour L errance interroge quant aux sens de la mission faut que l action qu on engage soit en coh rence avec le projet des personnes la viabilit du projet et les financements octroy s C est c
15. revenu minimum d insertion et de l API allocation Parent Isol Parce qu il a pour cons quence de modifier les droits d acc s et les nomenclatures le nouveau dispositif du RSA rend encore difficile la lecture et l interpr tation des premi res donn es disponibles En effet le RSA ne se substitue pas au RMI il est priori ouvert un public plus large Les b n ficiaires du RSA peuvent tre galement d anciens b n ficiaires de l allocation parent isol API Enfin certains travailleurs pauvres et sans ressources peuvent aussi marger au dispositif RSA de m me que les personnes dont la pr carit est li e la composition familiale du foyer Il est donc aujourd hui impossible de comparer les donn es Ce nouveau dispositif cr e galement des discontinuit s au niveau de la diffusion des donn es le calendrier de mise disposition des donn es est dans un premier temps modifi d une diffusion en juin et d cembre avec le RMI on passe une diffusion en septembre avec le RSA 3 mois n cessaires la consolidation des donn es Trois cat gories du RSA Les allocataires du RSA socle seul nont pas de revenus du travail Avant la mesure RSA ils pouvaient b n ficier du RMI s ils taient g s de plus de 25 ans ou de l API s ils taient en situation de parent isol ou de jeunes mancip s Les allocataires du RSA socle seul dans la mesure o ils ne disposent pas de revenus du travail s
16. tude sur l errance et je pense qu il y a vraiment urgence ouvrir un chantier tr s ample et qui associe les lus l administration municipale et tous les repr sentants associatifs et de services publics qui sont pr sents dans cette salle pour laborer localement un dispositif et aller chercher ensemble des ressources l o elles sont Martine Perez directrice adjointe de l association de pr vention sp cialis e Canal 3 CHRS centre d h bergement et de r insertion sociale 33 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social Je voulais r agir tout d abord sur la question des cat gories et bien videmment poursuivre le d bat sur les dispositifs d velopper Je pourrai dire quelques mots sur les actions que nous avons mises en place Canal pour r pondre aux ph nom nes d errance C est vrai que nous avons t pr cautionneux d s le d but Nous avons parl de processus d errance pour essayer de ne pas craser les publics qui sont touch s par ces ph nom nes Je voudrai revenir sur la diff rence que vous avez tablie entre l errance et l ancrage Pour nous dans la pr vention sp cialis e les publics jeunes qu on rencontre sont bien sur des territoires C est dire que ce sont des jeunes qui habitent leur quartier Nous en parlons dans nos rapports d activit nous en parlons aussi avec les lus lorsqu on se renc
17. tudes secteur des tudes locales 2003 39 7 Jeunesse Activit s publiques Les jeunes et l int gration par Gilles Gorias responsable des Centres de vacances 1993 8 21 Une exp rience de qualification mutuelle jeunes services publics dans le quartier Franc Moisin Bel Air Suzanne ROSENBERG contrat MOUS Franc Moisin Bel Air 1996 20 30 d mographie et caract ristiques Qualifications RGP 90 1 7 RGP 90 2 40 Ch mage 2 41 3 10 3 12 3 13 36 61 Pr carit professionnelle RGP 90 1 18 1 31 2 7 2 41 Scolarisation RGP 90 2 40 d mographie RGP 90 2 39 88 migrations 2 35 2 47 9 53 10 5 situation matrimoniale RGP 90 2 45 Dynamique sociale Les repr sentations du BTP tude 1994 14 45 Repr sentations et pratiques de la ville des jeunes 18 24 ans exploitation sp cifique de l enqu te par questionnaire Les habitants et la ville Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales 2000 31 44 Habitat statut d occupation RGP 90 2 26 2 46 Mobilit d placements Jeunes et titres de transport dans les autobus sur le territoire de Saint Denis Suzanne ROSENBERG Consult e RATP D partement du D veloppement Mission Prospective 2001 35 20 Les ateliers de mobilit APIG RATP Mike RACKELBOOM Doctorant CIFRE Paris 8 Saint Denis RATP Mission Prospective 2004 43 17 Points de rep re nation
18. 96 354 95 297 93 639 93 846 98 327 98 458 98 587 98 812 99 155 101 468 102 503 IDF 523970 542 697 580 824 582 126 586 914 586 485 579 140 598 258 598 424 585 525 583 521 577 191 565 729 578 576 613 275 605 599 601 318 600 902 598 767 613 529 616 855 F M tropolit aine 3015788 3 084 116 3 307 554 3 345 985 3 426 053 3 467 987 3 428 166 3 572 954 3 542 591 3 427 633 3 352 529 3 305 008 3 222 044 3 266 568 3 481 692 3 483 218 3 509 971 3 549 228 3 538 103 3 667 369 3 638 043 Evolution DEFM Cat A par chelles territoriales juin 09 juil 09 ao t 09 sept 09 oct 09 nov 09 d c 09 janv 10 f vr 10 mars 10 avr 10 mai 10 juin 10 juil 10 ao t 10 sept 10 oct 10 nov 10 d c 10 janv 11 f vr 11 vol lan source Minist re du Travail P le Emploi Saint Denis 0 38 4 15 3 67 0 63 0 60 0 09 4 26 0 34 0 29 0 44 1 90 1 61 0 09 3 47 0 16 0 47 0 72 0 17 1 51 2 09 3 84 PLCO 5 46 2 90 0 92 1 26 0 44 3 30 0 55 0 54 0 05 0 92 1 84 0 25 3 75 1 08 0 03 0 10 0 86 2 36 1 12 5 52 SSD 1 63 5 95 1 71 1 05 0 75 0 84 3 54 0 50 1 22 0 14 1 10 1 74 0 22 4 77 0 13 0 13 0 23 0 35 2 33 1 02 5 24 IDF 3 57 7 03 0 22 0 82 0 07 1 25 3 30 0 03 2 16 0 34 1 08 1 99 2 21 6 00 1 25 0 71 0 07 0 36 2 47 0 54 3
19. Ce sont des photos de spectacles de r p titions ventuellement de reportage sur les productions fabrication de d cors etc Ce ne sont pas des images de la r alit ce sont des images d images en quelque sorte Des images de gens d artistes qui produisent eux m mes d autres types d images Et l soudain a fait des images qui rebondissent dans la r alit Y a rien qui est marqu m me pas le nom de la photographe pas le nom des spectacles ce sont des images qui veulent prendre leur envol toutes seules au dessus de la billetterie Et en quelque sorte elles donnent des ailes Nouh il se met vraiment improviser son regard il d colle L image est bien aussi et assez exactement ce qu il en dit Au centre occupant le tiers inf rieur de la hauteur un personnage f minin vue raccourcie de la plong e jupe assez courte collant noirs t te baiss e et recouverte d une capuche d anorak anorak ferm elle tient un casier de bouteilles vides on dirait elle marche Le sol donne un effet de ciel nuageux Le haut de l image dernier tiers fait un bandeau noir comme la frise d un rideau noir au dessus de la sc ne d ailleurs l image est accroch e comme un pendrillon illets et attaches noires Il y a un curieux effet d inversion des perspectives L image est prise en plong e mais on la regarde en contre plong e donc on adopte presque m caniquement les deux points de vue l il pouse le point de vue de
20. On renvoie d ailleurs assez vite la question de l errance dans le champ du caritatif restos du c ur etc Les cat gories de politiques publiques ou d actions publiques qui sont mon sens op rantes concernent les politiques d h bergement les politiques d accompagnement les politiques de consid ration les politiques de soins Je crois qu il faut tre capable de transformer cette cat gorie d errance en cat gories d actions publiques qui soient plus resserr es et qui soient compatibles avec nos r f rentiels d actions publiques Merci de votre attention La probl matique de l errance dans les enjeux des politiques publiques Pascal Le Rest Ethnologue Compte tenu des pr c dentes interventions je souhaite introduire mon propos en consid rant lPerrance dans la dynamique de la glocalisation Ce terme barbare est form de deux mots la globalisation d un c t et la localisation de l autre La globalisation concerne l conomie et les changes de biens qui transitent notamment par des grandes places boursi res sur la plan te et qui 42 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social fait face la localisation des personnes Celles ci sont dans l incapacit de faire autrement que d tre localis es un endroit donn et de fa on tr s pr cise Il y a donc l donc l une double dynamique globalisation et localisation
21. V ronique LE GOAZIOU ethnologue Agence de Sociologie pour l Action 2002 37 15 Enqu te aupr s des usagers de la Maison de quartier Flor al Saussaie Courtille premiers r sultats Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales 2002 38 45 L arriv e de la m diath que GULLIVER dans le quartier Flor al Saussaie Courtille Christine Bellavoine secteur des tudes locales Emilie Taghersout charg e du d veloppement culturel territorialis 2004 44 68 Franc Moisin Bel Air monographie socio d mographique RGP 90 5 31 5 52 Les modes d habiter tude Luc FARALDI 1993 8 5 Future m re quel suivi tude Nadine NONAIN et Francine ARONDEL 1994 14 52 Soigner la banlieue un acte m dical Isabelle GIBERT 1995 14 61 Des relais pour l acc s aux soins dans un quartier de Saint Denis Nadine NONAIN 1996 18 16 Action communale et logiques professionnelles propos du dispositif du B timent 3 cit du Franc Moisin tude Luc FARALDI anthropologue contrat Direction de l Action Sociale 1996 20 41 Une exp rience de qualification mutuelle jeunes services publics dans le quartier Franc Moisin Bel Air Suzanne ROSENBERG contrat MOUS Franc Moisin Bel Air 1996 20 30 Coop ration entre services publics L implantation du bureau de poste Saint Denis Casanova quartier Franc Moisin Bel Air Jean Claude ALLARD Receveur principal Jea
22. c est l bas et la religion c est la religion elle est partout la religion Nouh a pris le dessus il n est pas m content micro victoire en oc an de d faite Bon je commence quand J aimerais bien mais pour l instant Vous allez m appeler dit Nouh d un air entendu Frantz entend tout de suite Non je vais pas vous dire a parce que ce serait vous mentir c est ce que disent tous les patrons mais pour l instant il ny a pas de place Il faudrait voir l ann e prochaine qui d marre au mois de septembre Merci beaucoup Je vais faire un stage obtenir un dipl me Non non pas de dipl me le dipl me a ne m ne rien c est la personne Et tout coup En septembre Mais comment je vais me nourrir jusque l payer mon loyer comment vous voulez que j attende O je vais c est tout ferm Quand j ai regard les plats je me suis dit a mange bien je vais travailler ici au moins je mange bien je gagne un peu d argent Si vous voulez dit Frantz on peut vous donner une carte de visite et se revoir au mois de septembre Je refais mon quipe au mois de septembre Au mois de septembre Inch Allah si Dieu il voudra si je suis vivant Je ne crois pas que vous cherchiez du travail vous En apart Frantz Philippe j ai essay de tenir mon r le Merci vous Quel r le Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 20
23. cemment d ailleurs en 1994 c est que le d lit de vagabondage est sorti du code p nal il faut le rappeler Au moment o cette question r appara t sur l agenda des politiques publiques il sort du code p nal Il y a videmment des tentations de p naliser nouveau ce ph nom ne l ce qui serait une mani re de r pondre ce probl me du c t de la r pression Cette question a donc des aspects qui sont tr s anciens qui ont voir avec ce qui fait soci t et qu mon avis nous auront toujours devant nous Deuxi me jalon que je voudrais rappeler c est que dans les ann es 80 nous avons vu arriver en France ce qu on a appel la nouvelle pauvret une nouvelle pauvret visible dans l espace public et je pense notamment aux jeunes A la fin des ann es 70 nous ne connaissions pas en France cette situation de gens qui dormaient sur le trottoir Quand on allait en Inde au d but des ann es 80 tout le monde disait quel est ce pays incroyablement barbare o les gens dorment dans la rue Et bien la fin des ann es 80 nous avions cette situation en France Pour ceux qui ont commenc comme moi travailler dans les ann es 80 le ph nom ne est apparu sous nos yeux Je rattache donc le ph nom ne de l errance celui de la nouvelle pauvret sachant qu un certain nombre de jeunes taient pris dans ces mouvements l Deux autres rep res enfin en 1995 1997 en France des arr ts anti mendicit sont
24. chercher un travail Oui mais Nouh recherche effectivement un travail dis je Un travail oui mais quoi comme travail Cuisinier serveur je sais pas moi Vous tes polyvalent en quelque sorte Voil voil Il y a un domaine o vous tes plus laise Vous avez une sp cialit Je sais faire tout Tout mais quoi encore Pour que je puisse vous proposer un travail il faudrait que je sache o vous seriez le plus l aise L o je suis plus laise c est travailler faire quelque chose travailler voil c est a 19 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 Invit Vous avez des connaissances en cuisine en salle vous savez faire des plats vous savez cuisiner J en ai pas mais j aimerais bien apprendre Dans ce cas l il faut d marrer en tant que plongeur aide cuisinier Voil voil pas de probl me Vous savez que c est beaucoup d heures de travail la restauration C est pas grave je travaille Vous habitez loin J habite c t Vous avez des enfants Je suis pas mari On peut avoir des enfants sans tre mari a veut dire je suis d origine maghr bin Maghr bine Maghr bine Quand quelqu un me dit tas des enfants a veut dire oblig je serais mari vous comprenez Je suis pas mari j ai toujours la mentalit de De l bas De la religion voil L bas
25. conomique Communaut d agglom ration Plaine Commune 40 84 cr ations et arriv es d tablissements janvier 90 avril 95 17 38 l offre immobili re Pimmobilier d entreprises 37 64 Zones d activit s L volution de quatre zones d activit s dionysiennes de 1988 1995 Philippe MOUCHEL conomiste charg d tudes Secteur des Etudes Locales 1999 27 6 Emploi local Ensemble priv public caract ristiques des actifs Prud homales 1992 l emploi Saint Denis r partition des inscrits par secteur d activit cartographie 1992 7 49 nombre total d emploi RGP 90 10 12 12 25 37 61 ges RGP 90 12 25 les nationalit s RGP 90 12 32 dipl mes RGP 90 12 26 les PCS RGP 90 12 30 nature des contrats de travail RGP 90 12 31 navettes domicile travail RGP 90 2 11 9 45 10 5 les actifs dionysiens travaillant hors Saint Denis RGP 90 15 37 Les migrations alternantes RGP 90 Philippe MOUCHEL 1996 19 64 91 Les navettes domicile travail RP 1999 Jean Claude VIDAL secteur des tudes locales 2002 36 13 Offres d emploi offres d emplois d pos es aupr s des ANPE effectifs 37 63 38 101 Secteur priv caract ristiques des actifs effectifs emploi du secteur priv communes du 93 1 23 37 61 effectifs secteur priv d partements IDF 1 24 1 25 effectifs 2 19 11 37 12 28 16
26. d un double constat fait par les professionnels premi rement d un d ficit concernant l accueil des personnes en errance et deuxi mement d une volution de l errance qui d passe largement la cat gorie des personnes sans domicile fixe et les quipes d di es leur accueil en l occurrence la maison de la solidarit Saint Denis L errance concerne semble t il l ensemble des acteurs locaux du champ du social Comment Perrance interroge ces professionnels sur leur lecture de la pr carit et sur l volution du travail social dans la ville cela a constitu la commande que nous avons pass e l IUT Descartes des carri res sociales et que nous avons travaill e avec S verine Lhez responsable de formation Emmanuel Ba t et Dominique Molinier ont travaill dans le cadre de leur stage ISIC avec plusieurs d entre vous sur la probl matique suivante Que rev t pour les professionnels et associatifs cette d finition par l errance des publics en grande difficult et quels probl mes la probl matique de l errance pose t elle pour ces professionnels dans leur pratique quotidienne Je vais les laisser nous pr senter les r sultats de leur travail 2 ISIC intervention sociale d int r t collectif 26 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social Quand l errance interroge le collectif Dominique Molinier Emmanuelle Bait tudia
27. du Conseil G n ral ne sont th oriquement pas d volus ce probl me de l errance Nous avons cependant mis en place quelques modestes r ponses notamment en 2001 par une convention avec les foyers Adoma pour deux locations de chambres dans le foyer Romain Roland pour lesquelles on per oit l ALT Il s agit l d un dispositif tat Nous pouvons faire perdurer ce dispositif parce que l ALT couvre le prix des loyers ce qui permet de ne pas grever le budget de l association Et puis bien s r nous pouvons proposer des nuit es d h tel et la participation au dispositif Atout Jeune Voici dans un premier temps les quelques pr cisions que je souhaitais apporter par rapport votre expos sur la description de l errance St phane Caron directeur du 115 de la Seine Saint Denis Effectivement d finir l errance est un exercice tr s compliqu et lorsqu on parle de l errance on parle de grandes g n ralit s C est une erreur que l on commet toujours ll y a la question des familles qui est un sujet part enti re et qui comprend lui m me des sous cat gories Il y a la question des personnes isol es qui est galement une cat gorie part enti re et dans laquelle on peut d finir du moins en ce qui nous concerne trois cat gories d isol s et dans ces trois cat gories d isol s nous pouvons encore affiner davantage Donc effectivement ce qui d termine un public en errance n est pas du tout vident Si je d
28. linquant et qui donc supplient le 115 pour une prise en charge Humainement moi je comprends la difficult de cette m re de famille et celle des assistantes sociales galement mais En fin de compte quand on parle d h bergement d urgence de qui parle t on Est ce que ce sont toutes les personnes qui sont victimes de mal logement toutes les personnes qui sont victimes de difficult s sociales Donc pour moi la question du choix et de la s lection des publics se pose l et non pas entre deux personnes qui sont la rue Lucie Baudin chef de service l accueil de jour Amicale du nid Je voulais revenir sur ce que les personnes que nous accueillons nous montrent nous disent nous crient nous pleurent et notamment quand l errance dure Vous parliez de la notion de courage et je pense qu effectivement dans les premiers mois les premi res semaines les personnes g n ralement vont se battre Elles ont de l nergie Quand on est en situation d errance un mois deux mois trois mois on essaie de se d brouiller de trouver des solutions et on a du courage Mais lorsque les mois et parfois les ann es d filent nous assistons l puisement de ces personnes Le courage l nergie a dure un temps mais il y a un moment o les dames craquent elles n en peuvent plus Psychiquement c est tr s dur Je les re ois peu pr s une fois par trimestre en r union de groupes et elles d crivent vraiment ce que j appelle
29. n isation synth se Jean Claude VIDAL Secteur des tudes locales 2001 33 10 Recensement de la population 2006 Premi res grandes tendances Saint Denis Christine Bellavoine secteur des tudes locales 54 20 Caract ristiques d mographiques des populations nombre d habitants RGP 90 1 2 1 3 ges RGP 90 2 2 2 3 d mographie des jeunes RGP 90 2 39 jeunes et jeunesses Saint Denis l ments socio d mographiques tude RGP99 Christine BELLAVOINE Secteur des tudes locales 2005 46 18 effectifs population de nationalit trang re RGP 90 9 63 Socio d mographie des personnes g es de 60 ans ou plus RGP 90 tude Jean Claude VIDAL 1996 19 11 La notion de vieillissement de la population et donn es socio d mographiques locales Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2003 41 6 Recensement de la population 2006 Socio d mographie des personnes g es de 60 ans et plus Saint Denis 1999 2006 54 42 Activit et formation Qualifications des jeunes RGP 90 1 7 Ch mage des populations de nationalit trang re RGP 90 1 33 pr carit chez les jeunes RGP 90 2 41 Scolarisation des jeunes RGP 90 2 40 pr carit ensemble des actifs RGP 90 2 41 9 29 habitants travaillant dans la ville socio d mographie RGP 90 14 24 Recensement de 1999 Formation acti
30. sidentielles ta ner de EE E EEA A Ea a der me el 73 parc HEM sen A donnes named ete 74 Communaut d agglom ration d partement r gion 74 E A II A O 74 M nages et quipements des m nages 74 A A sn und na nd DE DANS RNA ASSIS SSI AN TEST 74 63 D mocratie locale et citoyennet 75 D marche p rticip tive sea a de Pi A AT A Tate 75 Questions de citoyennet et de d mocratie participative ss 75 D marches quartier O E E A E ET 75 Bonjour voisin d limitation 1992 see ri tics 76 A O RS A re se 76 carte des bureaux de vote ssssssssessseereereeereereeree 76 volution lectorale oooooooococncccononoccccccccccccc cnn cnn 76 cantonal aiii 76 CUT PENN 76 E eaa a A a a e a AE a aE 76 MUNICIPAlOS cutis 76 participation lectorale cooooooonconcncccnnncnnncnnncnoncnnnonnnnnnonnnnnnnnnnnnnnnnonnnonnnonnnonnnnnnnnnnnnnnnnrnnnnnnos 77 A etat esse ra e tes cehes tt tonne ton e esse e trees ie en its datant state ets d aie 77 pr sidentielles ist ntm matins dm ta nl ie Rte 77 prud hoMaleS vico han notes nn ida 177 r gionales erropie a r a A a A A A 77 Ec IN 77 Dynamiques territoriales eii id das 77 COMMUNES A O E ad O EN Di 78 QUArFTI NS caras rot LEA UE ar E EEN 78 Territoires D marches quartier 78 Secteurs socio ducatifs sise 80 Intercommunalit chelles territoriales mail
31. 5 00 4000 4 0 3500 4 00 3000 3 00 2500 x 2000 2 00 1500 1 00 7 0 00 J o E o MA AI A ER RU O O A 1 00 58 gt 53550158588 E 2 00 5 5 g g g 508 o 2 8 El 8 El 3 00 0 B iS A 4 00 z P o 50ans et R partition des DEFM A selon trois classes d ges y 25 49ans Evolution compar e des DEFM A selon l ge a 25ans 100 a 25 00 25ans 90 8 25 49ans 20 00 A 50ans et 80 4 15 00 70 10 00 60 50 5 00 40 0 00 AT p 30 5 00 2 g 0 T 10 00 B 10 15 00 s 5 ge 2 5 E g g 2000 2 o 5 S 2 gt EE o S lo 2 lo E 3 3 8 g 3 8 2500 TD TD E 24 mois et plus Dur e du chamage des DERM A 2009 2010 ia Evolution compar e des DEFM A selon l anciennet 100 z 10 00 s lt 12 mois 90 4 lt 24 mois 80 8 00 tone 70 et plus fa f H 6 00 60 m m ln la 50 lm m 4 00 a a 40 l al ju 2 00 30 fa LI 20 0 00 m 19 2 E Ji 10 fE ERE z al 2 00 12D E 2 a 0 5 5 V g E 5 3 5 553 g 40 5 A gt e E B S gt E 3 8 g8 gt 8 g s 0 2 2 6 00 59 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 habitants et activit Evolution semestrielle des allocataires du RSA Au 1 juillet 2009 le dispositif du RSA revenu de solidarit active a remplac celui du RMI
32. 69 20 56 27 23 volution 11 36 16 69 20 56 27 31 37 61 ges des salari s RGP 90 12 28 enqu te emploi qualif CRIDEP 1990 2 13 7 19 les qualifications PCS secteur priv RGP 90 3 19 3 20 3 21 9 42 types d activit secteur priv RGP 90 2 13 2 21 3 15 9 15 11 37 16 69 24 24 37 61 mouvement de l emploi les embauches selon le sexe 1 10 6 19 les embauches selon les contrats 1 9 1 10 6 17 38 101 les embauches selon la CSP 1 10 6 18 9 31 9 33 types de sorties d emploi 1 9 6 20 9 31 nombre d tablissements effectifs 37 61 mouvement des entreprises artisanales 37 63 mouvement des entreprises commerciales 37 63 Secteur public Evaluation de l emploi dans le secteur public dionysien premier semestre 1997 Philippe MOUCHEL Secteur des Etudes Locales 1997 23 62 effectifs 37 61 Le personnel de la Mairie de Saint Denis et ses lieux de r sidence Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales 1996 20 25 Plaine commune d partement r gion effectifs emploi du secteur priv communes du 93 1 23 effectifs secteur priv d partements IDF 1 24 1 25 taux d emploi communes du 93 RGP 90 3 2 emploi secteur priv dans le 93 6 23 8 29 mouvements secteur priv dans le 93 6 25 8 29 Evolution du temps et des rythmes de travail dans l emploi en Ile de France Pasc
33. 7 des allocataires du RSA sont de nationalit fran aise Parmi les 2738 allocataires de nationalit trang re 69 1 rel vent du dispositif RSA socle seul lls sont 74 9 chez les allocataires de nationalit fran aise Montants moyens Le montant moyen vers aux allocataires du RSA correspond 386 20 euros ensemble RSA 56 5 des allocataires RSA disposent galement d une aide au logement il s agit d une pour 55 d entre eux 39 3 des allocataires le sont depuis plus de trois ans 61 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 habitants et activit Variations semestrielles des allocataires RSA socle et des DEFM A 10000 7652 7738 effectifs dia RMI RSA Socle DEFM juin2009 4209 7033 6000 sept 2009 4707 7565 d c 2009 4766 7652 4600 juin 2010 4870 7738 d c 2010 5061 8021 2000 source Caf P le emploi 0 juin2009 sept 2009 d c 2009 juin 2010 d c 2010 Sommaire de l index principales t tes de chapitre populations habitants et activit modes de vie d mocratie locale et citoyennet dynamiques territoriales activit s publiques conomie locale documents s minaire municipal au fur et mesure secteur des tudes locales publications conceptions A A ae 66 D mographie Vile enti re 5 it AA A A nee DER URSS de 66 UIC A UE LE LE
34. ET UE NT LE TN I UT 66 Approches synth tiques se 66 Migrations et variations de population see 67 Caract ristiques d mographiques des populations ss 67 Activit et formatio ii bs 67 D mographie infra communale d marches quartier 68 Territoires d marches quartier d limitation 1995 68 Autres territoires fonctionnels 68 Environnement d mographique d partement communaut d agglom ration 68 COMPA A E EEE etin 69 D patements neriie a Aa E A tai 69 Habitants et AAA A A A alt mets 69 COPAS TIMES Ir A as 69 Caract ristiques G n rales 69 Population actiV s sa hisser mentir ea 70 EMO rss nas denrater tee restes seems tre star A meta A nd Eure 70 A O ATAT 70 D placements etes ns nan id LONA caos das 70 Points de rep re nationaux soari e a a a a e a a ia a E i 71 ACTIVIT S L T EE E E lina EENT 71 Pr carit et insertion eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeseeeeeseee 71 Precarite et CAMAS ns alii ii Sim ten de Taupe see 71 A EN 72 Plaine Commune D partement R gion 72 Modes de VIe A te o cd 72 A A II O A ere cer 72 Caract ristiques des logements 1000 td A at ct 72 Demandeurs de logement cti A A a A NS a es 73 Vie QUO lt SRE aid 73 Equilibre emploi habitat si 73 Logements des personnes g es cti di iia 73 Migrations r
35. IUT carri res sociales Paris V d bat page 38 L errance face la territorialit de l action sociale Gilbert Berlioz consultant cabinet CRESS Conseil recherche valuation en sciences sociales page 42 La probl matique de l errance dans les enjeux des politiques publiques Pascal Le Rest ethnologue d bat Habitants et activit Page 54 Evolution mensuelle du ch mage secteur des tudes locales Page 63 Index th matique Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 Invit NOUH PORTRAIT Philippe Ripoll crivain Dans le cadre de ma r sidence d crivain entre les quartiers de Saint Denis et le Th tre G rard Philipe et de mon chantier de livre je me suis pos propos la Maison de la Solidarit Par l entremise de son animateur et de la psychologue j ai rencontr les usagers de la maison J ai d abord partag un certain nombre de moments avec eux puis rencontr plusieurs personnes en vue d crire leur portrait Relativement cadr au d part selon un principe d entretiens la Maison de la solidarit puis au Th tre G rard Philipe et par la proposition d aller au spectacle chaque portrait s est r v l tre une odyss e dont l enjeu reste pour moi qu il y ait jusqu au bout et l int rieur m me de la construction litt raire parfois savante une co signature symbolique qui
36. Invit Le r le de Si je suis vivant Ah c est trop beau s crie Nouh en s loignant Il est tr s gentil La vie de la caf te reprend voix douces et feutr es J esp re que je t ai pas fait la honte Allons donc Eh ca mange bien mon fr re J ai vu les prix le steak avec son sang a co te cher hein Vous voulez mon t l phone demande t il la cantonade Ca r sonne vide on s en va IV Dehors nouveau Qu est ce que je vais faire maintenant Entrer dans le centre bavarder un peu dessiner J en ai marre de cette rue II baille A quelle heure ce soir le spectacle Ce serait pas mieux dimanche Oui rien faire dimanche A 15h30 Ok Un rendez vous qui ne tiendra pas a va aller Rencontre De quelqu un qui lui demande de l argent 5 euros Nouh m explique Le pauvre il gal re il vient prendre son caf l bas au centre il me demande cinq euros j ai pas C est un alg rien Vous voulez un coup de main Madame demande t il une dame en train de monter p niblement un sac sur le pas de sa porte Non merci De rien Madame Il m a dit Merci excuse moi en arabe Il est perdu il sait pas o il est Il a pas laiss l alcool L tat ou il est l c est l alcool a d truit l alcool a c est un point d interrogation qui n a pas de r ponse C est comme le lait pour un b b il lui faut tous les jours C est comme ca Saint Denis au fur et me
37. c est quoi a y a rien l dedans Ah oui c est un caf l italienne Ah J ai rien dire professeur Il regarde les gens qui viennent des com diens peut tre qui vont se pr parer pour ce soir C est un refuge ici C est bien les gens se refugent ici passent un moment au lieu de faire des conneries c est ca Il d guste son caf qui lui fait penser sa grand m re Le soir il fait des cauchemars Les siens l bas en Alg rie lui reviennent dans ses r ves il parle avec eux avec ceux qui ont grandi avec lui Celui qui Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 18 Invit dort avec lui lui dit qu il ronfle et qu il crie Ca lui manque a veut dire que a lui manque c est a C est vous le propri taire ici Mon rire Je suis un simple passant Vous avez la patience On y va Si tu veux a mange bien ici hein Oui Bon app tit qu on fait l quipe du resto attabl e c t Tu peux pas me trouver un travail ici Tu me trouves un travail ici Je ne sais pas si a embauche La serveuse a entendu il est l le chef demandez lui Chef Bonjour chef Monsieur Je cherche un travail Vous n tes pas com dien vous par hasard Je m empresse de r pondre Non pas du tout Nouh encha ne a veut dire on fait un reportage de quelqu un quand il vient chercher un travail je viens comme a
38. carr ment vieillots et m me idiots disent un truc plut t neuf Mais rien n est simple Nouh s est retrouv Fresnes je ne sais pas comment et je ne sais pas comment je vais bien pouvoir lui donner la primeur de son portrait moins que si je vous la donne vous la primeur de son portrait ce soit dans l id e de Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 Invit l inviter en face de nous souverain parmi les souverains que nous sommes Peut tre que vous tes en train de vous dire celui l il s est torch ou il a fum la moquette en tout cas il est pas clair moi je vous dis rien de tout a c est m me la plus grande sobri t qui nous rend tous ainsi souverain parmi des souverains Bonjour je suis Nouh je m appelle Nouh Nouh pinceau la main se penche vers le micro Penregistreur que je tiens Ca donne un c t officiel un c t m dia micro trottoir o ce qu on dit ne va plus la personne d en face mais un mirage d auditoire comme le pinceau se donne un mirage Picasso Je suis SDF j habite F5 le F5 de b gaiement Solidarit quelque chose comme ca de la Maison de la Solidarit C est a Voil Depuis deux mois Il se repenche vers le micro je remercie la Maison de la Solidarit qui m a aid elle m a donn un coup de main de tre au chaud avant j tais dans un foyer au 115 vous connaissez le 115
39. comment aujourd hui nos soci t s de performance produisent une norme pression sur les individus dont un certain nombre d veloppent cette fatigue d tre soi et s effondrent Ils partent en d rive et nous les retrouvons dans les circuits de l errance Nous rencontrons donc toujours une forte h t rog n it de publics d o la difficult d une seule d finition Il y a des jeunes il y a des vieux il y a des trangers il y a des malades il y a des fous des gens qui se cachent des gens qui se montrent Et bien souvent les ph nom nes associent plusieurs causes on peut tre enceinte et sans papier alors que l action publique elle est en revanche mono rationnelle Il faut galement pointer un autre ph nom ne de complexit c est la labilit c est dire la rapidit d volution des situations Les personnes peuvent tr s vite changer de situation Ils sont sans logis puis ils en ont un ou dans l autre sens ils le perdent Les cat gories ne sont pas stables L errance est donc bien un objet complexe et paradoxal face auquel il y a deux attitudes Soit on cherche le simplifier soit on accepte sa complexit ce qui est videmment mon option Essayer de r duire la complexit du ph nom ne revient ne pas le prendre en compte dans toutes ses dimensions L errance renvoie des processus des processus sans cesse en mouvement sans cesse en mouvement d entr e de sortie il existe effectivement de l er
40. d coulent de l exercice de la d mocratie locale et des missions de service public communal Il ne suffit pas de conna tre il faut aussi faire conna tre Saint Denis au fur et mesure se donne pour objectif de constituer un temps fort de socialisation d informations de donn es d tudes de sources d information Il s agit avant tout d un instrument de travail qui vise favoriser des laborations collectives contribuant par leurs apports clairer au fur et mesure le mouvement de la soci t locale dans tous ces aspects Saint Denis au fur et mesure publie des textes de socialisation de savoirs d tudes et de recherches labor s par des acteurs divers de l adminstration communale par des chercheurs et autres partenaires de la Ville Invit Le secteur des tudes locales Le secteur des tudes locales anime et dite Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes Le secteur des tudes locales a pour mission principale de participer selon une d marche scientifique l laboration d une meilleure connaissance de la soci t locale et de l activit municipale afin de favoriser des r flexions prospectives des r flexions sur les politiques municipales et de conforter le rapport au r el de l instance municipale La d marche du secteur des tudes locales se m ne en resserrant les liens entre chercheurs et acteurs sociaux dans le respect des
41. est joli merci Si tu es journaliste si tu es enqu teur ou quoi que ce soit d approchant referme tout de suite le livre Nouh ne te dira rien en substance de sa vie rien Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 Invit Nouh n est pas grand Je ne me souviens plus comment il est habill Je me souviens de ses yeux grands ouverts et de sa voix de m me et de temps en temps les deux nageant grandes brasses dans l espace temps de notre relation ph m re Voil quelqu un de bonne volont dirait un b n vole du resto du c ur ou du secours populaire bient t une recrue Toujours pr t filer un coup de main Je te jure j ai rien appris de la peinture a vient comme ca c est du Picasso C est un tableau que j ai vu dans un mus e la t l un tableau de Picasso dans ma t te a m est revenu je suis en train de le faire sortir de ma t te je le pose dans la maison de la Solidarit Les fleurs l c est comme passer redoubler passer redoubler C est un souvenir d cole qui lui revient Chaque fin d ann e un bouquet de fleurs effeuill es passer redoubler passer redoubler L cole l cole on tait pauvre pas all loin sept ans d cole L cole pour Nouh ce serait peut tre peindre en sept bouquets de fleurs violent es D nud es Sept tableaux pour passer redoubler le go t de l art le go t d apprendre
42. est la premi re fois que vous arr tez Non Bien s r que non Il ne boit pas beaucoup Mais quand il s y met il a super mal Quand il boit pas il est super bien Super bien a vaut le coup d arr ter C est pour a qu il veut s occuper peindre rendre service faire quelque chose parce que rien faire c est risqu Avoir du temps vide comme a c est risqu Boulot Des fois il travaille Il sait faire tout presque sauf la plomberie ou l lectricit Je suis quelqu un qui veut faire tout dit il La t l ronronne toujours plus personne devant Nous a devient intime tranquille tous les deux l comme tout seuls ll attend sa carte de r sidence c est la deuxi me demande ca fait presque dix ans comme ils ont dit qu il a le droit partir de dix ans il attend la r ponse de la loi qui dit si vous avez les preuves que ca fait dix ans ll a bon espoir ll vient d Alg rie il a fait l Espagne et en 92 la France Les probl mes l bas le terrorisme il tait dix kilom tres d Alger Il y est retourn en 96 mais je sais pas il arrivait pas capter le mouvement l bas et il faisait trop chaud et pas de r sistance c est difficile tu marches tas peur tu travailles au chemin de fer et t arrives pas te stabiliser t as pris l habitude de l Europe et je sais pas t es en fuite toujours en fuite En fuite Oui oui les parents sont vivants ils sont bien l Alg rie a devient bien oui oui c
43. et un mouvement selon deux sens contraires mobilit dans lun et fixation dans l autre L errance repr sente ainsi une des manifestations des effets de la globalisation conomique impos e des territoires locaux et ce sont videmment les personnes les plus fragiles sur le plan conomique qui vont tre les victimes de cette probl matique de lerrance Il faudrait d ailleurs diff rencier errance et itin rance parce que nous avons abord des points qui mon avis renvoient plus l itin rance qu l errance Pour moi l itin rance est institutionnelle et renvoie la mise en mouvement de personnes d institution en institution et aux proc dures du travail social qui favorisent la capacit d actionner des prestations L errance concerne plut t la symbolisation de pratiques humaines qui se situent en dehors des prises en charge institutionnelles Le contexte d une conomie globale En fait dans le cadre de la globalisation de l conomie donc dans notre monde lib ral qui d passe nos fronti res hexagonales on assiste aux reflux de populations qui sont ind sirables et ce toutes les chelles territoriales Les migrations se r alisent la fois au niveau international au niveau hexagonal mais aussi intra r gional d partemental voire m me communal Si les espaces sont ouverts aujourd hui le pouvoir politique tatique ou des collectivit s territoriales d multiplie les strat gies r glementaires
44. histoire l histoire d un homme qui se regarde dans le miroir et soudain dans le miroir il voit une femme et cette femme sort du miroir c est qui toi et la femme lui dit C est moi le monde Eh o on va l Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 16 Invit Il s impressionne En fait il veut encha ner sur une histoire de Francais de Juif et d Arabe une histoire de v u d amour de beaut et d argent Elle lui reviendra plus tard On peut passer La lessiveuse en cuivre o bout un tissu rouge une image plus loin le renvoie en Afrique en Alg rie au Maroc ou en Tunisie dans un monde de teintures de textiles de produits chimiques de business d localis parce que c est trop cher en Europe tout a c est les chinois On va fumer une taf dehors d cide t il Bon j ai arr t de fumer une taf deux tafs j arr te Une cigarette ca me fait la journ e Je fumais un paquet deux paquets par jour Voitures et voix passantes Ext rieur jour Puis on rentre En montant les escaliers il me montre tout fier sur son portable une photo de Boumediene mon pr sident pr f r Puis c r monie J aimerais bien que vous me preniez en photo En fait c est lui qui me prend en photo Pas mal Je ne me souviens plus du tout de l image et je ne la reverrai jamais Il digonne son appareil et je ne sais pas pourquoi je lui demande vous l env
45. il cr er un nouveau dispositif o on ferait entrer toutes les formes de pr carit que l on ne sait traiter En outre cette diversification des processus de pr carit que l on a labellis e errance et dont on ne sait comment s en occuper ne repousse t elle pas encore plus loin le champ de la tr s grande exclusion dont on ne parle plus beaucoup D bat Virginie Le Torrec d l gu e la sant Maire adjointe Dans la conclusion de la restitution vous nous d tes que l errance interroge le champ social Il me semble que l errance interroge aussi surtout le champ politique aujourd hui et qu il y a un vrai enjeu ce qu on porte localement et pas seulement localement un certain nombre de revendications autour de cette probl matique de l errance On ne peut pas se contenter de regarder passer les trains et de regarder se d velopper des formes de pr carisation de plus en plus complexes je vais dire un gros mot g rer finalement Au quotidien ce sont aussi des situations qu il faut d sextriquer je ne sais pas comment trouver un terme plus juste Ce qui m interpelle en tant qu lue locale c est le fait qu on ne doit pas chercher travailler tout seul dans son coin localement Le fait que l tat ait une comp tence en mati re d exclusion ce n est pas du tout un sujet par d faut Au contraire il faut que l tat exerce ses comp tences en mati re d exclusion et cela doit se traduire par le financement de disp
46. l image du photographe et il prouve son point de vue r el en contre plong e L inversion ou plut t l indiff renciation terre ciel y est vraiment inscrite On aurait peut tre m me envie qu elle l ve la t te pour nous regarder alors qu on est en bas tout en bas et que sa t te est baiss e vers nous Nouh d un seul regard et en quelques mots m a montr l image devant laquelle je passais et repassais dans une tranquille et vaniteuse c cit Il continue je l y invite le sol comment je vais dire le sol on dirait c est comme une personne quelqu un qui aurait des lunettes de vue il les enl ve et il voit flou Elle aussi a veut dire elle voit flou nous aussi on comprend pas elle nous pose cette question pour que nous aussi on voie flou C est tout cach Nouh s approprie les autres images qui jouxtent la premi re sur la m me longue b che A l image en gros plan d un tabli en d sordre il voit d abord les cl s pense appartement puis tous ces objets l abandon vis cl s molette charni res boulons rondelles essentialisent l abandon et il dit D chet pollution massacre m me la terre va partir Puis la danseuse rouge sur rouge tourbillonnant c t d clenche vie argent bonheur une toile qu il veut de David les lumi res paillettes deviennent des cellules un soleil une br lure au ventre c est une image de monde avant que le mot femme advienne Femme Il veut me raconter une
47. le choix de rester elle m me Une autre t moigne d un reproche qui lui a t fait sur le fait d avoir un enfant un moment qui ne convenait pas sa situation D autres parlent d tre mieux orient es Le sentiment est tout de m me celui d un manque d coute Le sentiment fort d un d coute manque Concernant leurs attentes l attente premi re de ces personnes est celle d une coute attentive Cela revient chaque entretien Elles r affirment encore l id e qu elles savent que les moyens pour am liorer leur situation font d faut et expliquent que l coute pour elles c est d j quelque chose d essentiel Elles disent que dans l tat actuel des choses c est ce qui manque la question qu est ce que vous de votre place vous voudriez qu il soit fait pour am liorer cela la jeune fille s adressa nous en tant qu coutant r pond d j vous faites beaucoup d j vous tes l vous nous coutez d j c est bien On aimerait bien que les gens nous coutent mais ils nous coutent pas C est l id e de pouvoir livrer son probl me Elles affirment l importance de l accueil de jour o on peut poser des questions o on r pond aux questions c est d j bien c est d j bien IL s agit tout d abord du regard port par le professionnel qui avant de consid rer l usager en tant que demandeur le reconna t avant tout comme personne Si l coute peut permettre de rebondir l inve
48. partag es d marche quartier Plaine Jean Claude VIDAL et Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales 2002 37 41 La Plaine Saint Denis mutations sociologiques d un ancien quartier industriel Jean Claude VIDAL secteur des tudes locales 2002 38 24 La Plaine approche urbaine et socio d mographique de micro quartiers Montjoie Cristino Garcia Landy sud de la Plaine D marche de connaissances partag es d marche quartier recensement de 1999 Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales Sandra GIRAULT charg e de mission D marche Quartier Plaine 2003 39 52 Monographie socio d mographique du territoire d marche quartier Franc Moisin Bel Air recensement de 1999 Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2003 39 68 Socio d mographie du territoire D marche quartier S mard Delaune Guynemer recensements de 1990 et 1999 Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2003 41 26 Autres territoires fonctionnels requalification centre ville Revalorisation du centre ville l ments de socio d mographiques du p rim tre d tude RP 1999 Jean Claude VIDAL secteur des tudes locales 2002 36 7 Environnement d mographique d partement communaut d agglom ration 68 Comparatif les communes du 93 carte 5 6 Petit aide m moire socio d mographique Saint Denis D
49. pris dans des villes pour essayer de juguler les ph nom nes d envahissement de jeunes La Rochelle Perpignan Avignon Montpellier les maires prennent des arr ts anti mendicit pour tenter d liminer la question de jeunes en errance dans les espaces publics C tait assez int ressant de voir des maires assez puissants pour faire a L Etat a bien s r t interpell Alors que fait l tat L tat fait de la mani re suivante On lui dit qu il y a des probl mes d errance de jeunes il se retourne vers les procureurs qui disent mais nous on n est pas saisi d affaire d errance de jeunes donc il n y a pas de probl me C est ce moment que trois cabinets dont le mien ont t missionn s pour aller faire ces fameux diagnostics partag s sur l errance des jeunes D ailleurs le guide m thodologique du diagnostic sur l errance on le trouve peut tre encore sur le site de feu la DGAS Les acteurs se posaient deux questions Est ce vrai qu il y a des jeunes en errance dans l espace public Deuxi me question que faut il faire Il suffisait d aller dans n importe quelle gare de France pour voir ces jeunes mais il s agissait de comprendre ce qui se passait et nous l avons fait avec les acteurs Un premier d bat a concern la question des jeunes elle m me Il y a t il une sp cificit des jeunes en errance Un chercheur nous a expliqu qu il n y avait pas de sp cificit des jeunes en errance mais qu il fal
50. qu il faut pouvoir faire remonter me semble t il les positionnements les discours des intervenants sociaux aupr s de nos politiques Je suis contente d avoir entendu tout l heure l lue parce qu il me semble qu elle a pos le probl me d une bonne mani re Mais je pense qu il faut se faire entendre ensemble aupr s la fois de l tat des Conseils g n raux des villes Et je crois qu effectivement il faut travailler tous ensemble ce niveau l Chacun reste pour l instant sur son pr carr et j ai l impression qu on a besoin aujourd hui vraiment d une mobilisation collective pour se faire entendre Cet apr s midi est importante mais ne faut pas que nous nous arr tions cette salle il faut que ce que nous pointons puisse remonter St phane Caron directeur du 115 de la Seine Saint Denis Je souhaite pr ciser mon propos quand la notion de choix Pour moi la question ne porte pas sur le choix entre deux personnes qui sont en danger de rue Les deux personnes dont le danger de rue est av r doivent tre prises en charge et nous devons nous battre pour cela Par contre incontestablement et nous sommes les seuls au 115 pouvoir le poser quitte parfois mettre 35 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social chacun d entre nous un peu en difficult dans son cadre de travail nous avons un certain nombre de demandes qui
51. r ponses existantes On a fait entrer un nombre important et vari de publics pr caires dans cette nouvelle cat gorisation labellis e errance justement parce qu ils n entraient dans aucun dispositif existant Pointe alors l id e d une cat gorisation en n gatif Alors que les cat gories utilis es par les professionnels du social rel vent d une tentative de r ponse un probl me sp cifique RMI jeunes en insertion professionnelle etc le regroupement qu op re ce terme d errance renvoie l absence de r ponse Nous avons essay d entrevoir quelles taient d apr s les professionnels les difficult s rencontr es pour accompagner les personnes en errance L errance comme le miroir des insuffisances des politiques publiques et de l accueil social traditionnel C est souvent cette premi re demande de logement qui met en difficult les acteurs de terrain face une offre insuffisante des modes d h bergement et le temps que cela implique en recherche L errance interroge quand aux temps n cessaire pour trouver des r ponses Et la fois les situations qui se pr sentent eux s inscrivent souvent dans des accompagnements long terme La tendance actuelle du travail social comme celle de la soci t en g n ral appelle de l efficacit des r ponses sur du court ou du moyen terme En dehors de l accompagnement on nous parle galement du temps que peut prendre une valuation pour un public d sorient
52. sp cificit s de chacun de leurs r les et comp tences r ciproques ce qui implique autonomie coute r ciproque et dialogue permanent Le secteur des tudes locales r alise ou participe la mise en place des tudes de cadrages socio d mographiques et des recherches sur la soci t locale dans les domaines des sciences sociales Il suit galement des tudes plus finalis es mises en place par les Directions qui le sollicitent Il intervient en conseil aupr s des Directions pour la mise en place d tudes et l exploitation de donn es ll m ne dans son domaine une mission de coordination de synth se et de socialisation des connaissances Le secteur des tudes locales comprend deux personnes Il constitue un secteur du cabinet de la Direction g n rale Invit comment retrouver rapidement une information dans les diff rents num ros de Saint Denis au fur et mesure la fin de chaque num ro de Saint Denis au fur et mesure consultez l index th matique vous y trouverez l ensemble des informations parues sur un sujet Invit sommaire Invit page 6 Nouh portrait Philippe Ripoll crivain Observatoire social Atelier du 23 juin 2010 Public en errance errance des publics L es errance s quelles interpellations pour le travail social page 27 Quand l errance interroge le collectif Emmanuelle Bait et Dominique Molinier tudiantes
53. veut pas travailler ce n est pas qu il ny a pas de boulot pour tout le monde La personne qui est dans le CHRS c est qu elle ne veut pas s ins rer dans un appartement ce n est pas qu il n y a pas de logement pour tout le monde Je trouve qu il faut quand m me qu on fasse attention Ces exp riences sont tr s int ressantes et je pense qu on pourrait avoir d autres exemples sur le territoire qui fonctionnent comme a Mais attention Si on ne demande pas de moyens suppl mentaires cela peut vouloir dire qu on avait norm ment de moyens auparavant Excusez moi mais a fait quand m me un certain nombre d ann es que nos budgets baissent et que nous avons peine les moyens de faire ce qu on faisait il y a 10 ans l poque avec des publics beaucoup moins en difficult Regrouper les acteurs pour co ter moins cher il faut faire attention Marine Lelong ducatrice l association Proses Centre d accueil et d accompagnement la r duction des risques pour les usagers de drogue Nous sommes une structure m dicale inscrite au code de la sant publique donc dans un cadre l gal qui est reconnu pour les missions pour lesquelles nous sommes mandat s Nous sommes localis s au niveau du boulevard Carnot Sur le rapport entre territoire et errance et sur le fait que vous parliez aussi de chantiers ducatifs par rapport aux jeunes je voulais interroger le fait que le public qu on accompagne et qu on accueille aujourd hu
54. ville Le paradoxe de cette obligation administrative est qu elle ne prend pas en compte le fait que les personnes en errance n ont pas toujours des attaches clairement d finies ou toujours ais es justifier L ancrage est un antonyme de l errance qui rend la situation confuse Devoir justifier d une attache pour les personnes sans domicile fixe rel ve d un r el parcours du combattant C est constamment le chien qui se mord la queue et n est pas pris en compte le fait que la personne qui n a pas de domicile c est oblig qu elle soit en errance C est dire elle va d un lieu un autre Iis ne comprennent que par exemple retirer un courrier ou faire la queue quand vous tes l et que vous n avez pas mang pas ou mal dormi vous le d chirez vous n avez pas envie d aller le chercher Ce n est pas a qui vous importe a n a pas le m me sens que pour une personne qui Si toutefois une personne dite en errance arrive justifier de cette attache au territoire les r ponses qui sont apport es sont alors classiques 29 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social cat gorisation par l urgence cat gorisation par public cat gorisation par dispositif traditionnel d insertion Mais du fait m me de l augmentation et de la diversit des situations de pr carit nombre de personnes ne trouvent pas de solution dans les
55. 08 FR m tropo 2 27 7 24 1 16 2 39 1 22 1 15 4 22 0 85 3 25 2 19 1 42 2 51 1 38 6 59 0 04 0 77 1 12 0 31 3 65 0 80 2 69 57 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 habitants et activit Evolution mensuelle du ch mage par chelles territoriales DEFM cat gorie A source Minist re du Travail P le Emploi 0 00 T T T T y juil 09 ao t sept oct 09 nov W b 09 Mil 10 ao t sept oct 10 d c janv f yr 09 09 re 10 10 10 10 11 8 00 saint denis 6 00 SSD NY A France 4 00 N Metropolitaine r i 4 E Plaine i Commune 2 00 k 2 00 4 00 58 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 habitants et activit DEFM cat gorie A R partition par sexe din Evolution compar e des DEFM A selon le sexe o hommes 4 hommes 0 5000 6 00 f mes 4500
56. 11 activit taux de ch mage RGP 90 5 23 Habitants et activit Caract ristiques Caract ristiques G n rales comparaison lieu de r sidence lieu de travail RGP 90 12 33 Formation activit et emploi des dionysiens donn es communales recensement de la population de 1999 synth se RP 99 Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2001 34 9 69 Le temps partiel f minin de la dualit la complexit des motivations Adjera Lak hal Brafman master 1 de psychologie sociale et ressources humaines 52 16 Population active qualifications PCS RGP 90 1 7 1 10 3 4 9 17 12 7 12 10 effectifs totaux RGP 90 2 5 jeunes RGP 90 2 40 taux d activit RGP 90 2 5 9 9 communes du 93 RGP 90 3 2 type d activit s au lieu de r sidence RGP 90 1 7 9 15 Formation Niveaux de formation des habitants enqu te emploi qualification CRIDEP 1990 2 13 RGP 90 9 25 10 15 Formation activit et emploi des dionysiens donn es communales recensement de la population de 1999 synth se RP 99 Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2001 34 9 Prospectives Saint Denis projet formatif pour territoire en transformation Programme Europ en Horizon Rosita GOMEZ direction de l Insertion professionnelle 1996 18 10 Travail des m res galit de genre ge
57. 4 12 Environnement La Charte intercommunale de l environnement Saint Denis Aubervilliers Agn s LE ROI ing nieur charg e de mission Environnement 1998 26 38 Economie Les enjeux li s au d veloppement d une fili re d activit le cas de l audiovisuel cin ma sur le p le d emploi de Saint Denis Patrice VUIDEL charg de mission Objectif Emploi Philippe MOUCHEL charg d tudes Secteur des Etudes Locales 1998 25 7 Evolution en mati re de taxe professionnelle des principaux contribuables tablissements dominants ou semi dominants de Plaine Commune Philippe MOUCHEL charg d tudes Chef du Service Etudes et Prospectives Plaine Commune 2001 35 39 Activit emploi L emploi salari dans le secteur priv du territoire de Plaine Commune principales volutions de 1992 1999 mise jour des donn es de 1998 et 1999 donn es du GARP Philippe MOUCHEL charg d tudes Chef du service Etudes et Prospectives conomiques Plaine Commune 2001 35 32 Caract ristiques et volutions de la demande d emploi Territoire Plaine Commune et autres villes du D partement 4 me trimestre 1998 4 me trimestre 1999 Philippe MOUCHEL conomiste Charg d Etudes au Service Etudes et Prospectives Economiques de Plaine Commune 2000 32 53 Evolution de l offre et de la demande d emploi sur le territoire de Plaine Commune f vrier 2003 Philippe M
58. AILLARD responsable du Service Courrier 1997 26 6 Repr sentations et pratiques de la ville premiers r sultats d une enqu te aupr s des habitants et des personnes actives dans les D marches quartier Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales 1999 29 7 Repr sentations et pratiques de la ville des jeunes 18 24 ans exploitation sp cifique de l enqu te par questionnaire Les habitants et la ville Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales 2000 31 44 La ville en quartiers Repr sentations et pratiques de la ville territoires D marches Quartier exploitation sp cifique de l enqu te par questionnaire Les Habitants et la ville Jean Claude VIDAL Secteur des tudes locales 2001 33 16 Modes de garde d enfants et services Pratiques des salari s du quartier Pleyel enqu te qualitative David GALLARDO agent de d veloppement locale Association Objectif Emploi 1 2002 37 45 Enqu te sur les pratiques en mati re de modes de gardes d enfants Saint Denis David GALLARDO Charg de mission Services de proximit Association Objectif Emploi Philippe MOUCHEL conomiste charg d tudes au Secteur des Etudes Locales 1999 28 21 La co construction de la demande sociale propos des d marches Temps de la ville Rosita GOMEZ membre du conseil d administration de l association Objectif Emploi Jean Claude VIDAL secteur des
59. Association Comment Association Association Association comme saucisson sec Association c est a voil association De th tre ou de Non je suis en ind pendant mais mon travail est avec les associations avec le th tre avec la maison de la solidarit Il faut m embaucher avec vous Je ne suis pas un employeur Je demande la moiti de la paie Je ne suis pas un employeur Un peu pour acheter un peu de v tements Si vous voulez un coup de main vous m appelez vous avez mon num ro Quand je discute avec vous ca me fait plaisir de me d fouler De me sortir sur moi m me beaucoup de choses Beaucoup de choses Int rieur calme maintenant Vers la grande salle du resto du c ur Je sais m me pas o je vais aller maintenant quelle heure vous pouvez int grer l appartement A19h30 Faut vous reposer Fatigu Je vais dormir dans le fauteuil Ah le caf m a d glingu il a rien mis l dedans Je rigole Repose toi Eh mon fr re tu me fais peur me dire Repose toi Ce qui me fatigue c est rien faire Attends dit il il faut que je m loigne de toi un petit peu 24 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 Observatoire social Public en errance errance des publics L es errance s quelles interpellations pour le travail
60. GP 90 2 23 2 24 indice de peuplement RGP 90 2 34 habitat des jeunes statut d occupation RGP 90 2 26 2 46 statut d occupation selon l ge de la personne de r f rence RGP 90 2 26 2 46 statut d occupation effectifs RGP 90 2 25 72 Parc HLM anciennet RGP 90 3 24 Parc HLM taille des logements RGP 90 3 24 Parc HLM taille des m nages RGP 90 3 25 quilibre emploi habitat RGP 90 9 41 logements des personnes g es RGP 90 19 11 taille des immeubles RGP 90 19 20 logements vacants RGP 90 2 23 2 24 r sidences principales RGP 90 1 2 2 23 indice de peuplement RGP 90 2 34 taux d occupation RGP 90 1 2 2 33 statut d occupation ge de la personne de r f rence RGP 90 2 26 2 46 statut d occupation effectifs RGP 90 2 25 Taille des immeubles RGP 90 19 20 L habitat dionysien recensement de la population de 1999 synth se RP 99 Christine BELLAVOINE Charg e d tudes Secteur des tudes locales 2001 34 7 Demandeurs de logement Les situations de sur occupation des logements parmi les demandeurs de logement rapport de stage Service Hygi ne Habitat 1996 19 40 Vie quotidienne La vie quotidienne dans un immeuble d grad Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales 2007 50 35 Equilibre emploi habitat RGP 90 9 41 Logements des personnes g es RGP 90
61. I compte rendu de Rosita GOMEZ responsable de la cellule prospective projets Association Objectif emploi 1998 26 38 La r glementation des horaires Sesto San Giovanni Italie commune jumel e avec Saint Denis Sara VALMAGGI accessore alllEducazione Formazione Professionale Lavoro e tempi della Citta Di Sesto San Giovanni 1999 28 37 La construction d un bureau du temps Br me Matina HEIL TTER G ographe Zeitb ro Hambourg 2001 34 18 Diagnostics La d synchronisation des temps individuels donn es d enqu te r alis e Saint Denis Jean Claude VIDAL Sociologue Secteur des Etudes Locales 1999 28 17 Enqu te sur les pratiques en mati re de modes de gardes d enfants Saint Denis David GALLARDO Charg de mission Services de proximit Association Objectif Emploi Philippe MOUCHEL conomiste charg d tudes au Secteur des Etudes Locales 1999 28 21 Mutations temporelles et dynamiques territoriales Groupe Prospective DATAR Temps et Territoire IRIS EUREXCTER 2000 31 14 Am nagement des temps de travail et temps de la ville Projet de recherche Saint Denis Jean Yves BOULIN et Christian DU TERTRE IRIS 2000 31 30 Les femmes peuvent elles changer la place du travail dans la vie Pourvoir tre la fois un travailleur un parent un citoyen un ami un sujet qui s occupe de soi Dominique MEDA Philosophe S
62. Il Deuxi me jour Bonjour c est toujours moi Nouh bonjour Bouche aimant e vers le micro Et toute pleine de bouch es d un sandwich en cours Mots ponctu s de claquements de langues et de d glutition Remerciements d usage encore et ceux du resto du c ur c t qui sont bien d vou s et puis remerciements la Maison de la Solidarit qui nous permettent d tre propres devant les gens Aujourd hui le monde ne pardonne pas si tu te laisses aller tu meurs Nouh est propre il ne se laisse pas aller il mange un sandwich et boit un orangina Sa langue claque de plus en plus fort Je sais pas ce qui se passe en France en ce moment Moi non plus Bon on continue dans la rue vers le th tre C est a on va marcher les gens vont nous regarder l bon si vous voulez c est pas grave la voix s effondre un peu il n a pas bu mais c est un peu comme s il avait bu il tait plus laise aujourd hui et l tout d un coup les mots sont de plus en plus m ch s m l s au sandwich claqu s dans la bouche bon bruit du papier on va mettre ca la poubelle c est pas grave oh mais oh c est mon tableau qui est accroch l Oui on dirait Il faut une photo J ai pas d appareil ou alors mon t l phone Bah voil Prenez le avec moi a c t Bonne id e Plus pr s Plus pr s Qu est ce que vous faites C est quoi ce geste C est euh Victoire euh Visage triste euh Sdf euh R
63. OUCHEL service Etudes et Prospectives conomiques D partement D veloppement conomique Communaut d agglom ration Plaine Commune 2003 39 83 40 81 80 x 6 Evolution de l offre et de la demande d emploi sur le territoire de Plaine Commune Philippe MOUCHEL service Etudes et Prospectives conomiques D partement D veloppement conomique Communaut d agglom ration Plaine Commune 2005 45 59 Territorialisation de l action publique La Gestion urbaine de proximit Jean Marc ROBINET charg de mission quartier Franc Moisin Bel Air Cosmonautes 2004 42 36 L action publique et la questions des territoires synth se des travaux du Groupe de travail pr paratoire la s ance du s minaire municipal au fur et mesure Julia OUDIN charg e de mission Temps de la Ville rapporteuse du Groupe de travail 2004 43 31 Comme un Poisson dans l eau des habitantes et le projet participation territoire et action publique Christine Bellavoine secteur tudes locale 2004 44 42 L action publique et la question des territoires s minaire municipal au fur et mesure du 8 juin 2004 avec la participation de Emmanuel Dupont sociologue l observatoire national de la politique de la ville DIV Compte rendu int gral des interventions et des d bats 44 6 Territorialisation de l action publique les diff rentes tapes de la r flexion Chris
64. Pour l instant y a pas beaucoup de couleurs Silence creux miettes J ai un fr re qui habite ici il a des enfants on s entend pas bien Le F5 on est 7 Un qui a l ge de mon p re gentil propre On est tous propres de toutes fa ons Solidarit nous aide je la remercie beaucoup Y en a un qui travaille Avant j tais dans un foyer deux mois Avant le foyer j ai habit Saint Ouen trois ans Chez un monsieur qui m aidait Quand tu peux tu paies et quand tu peux pas je demande pas Tr s g n reux le gars Mais voil il est d c d a fait quatre mois Cancer du foie ll a h rit de sa maman ll a clat 20 000 euros en un an dis Maroc Tunisie la Bamba avec sa copine Il buvait beaucoup On buvait beaucoup Tu peux le dire oui lui mort je me suis retrouv sans rien du jour au lendemain Eh je pouvais pas rester avec la copine a se fait pas Je remercie le dieu que je suis pas malade Il faut que j arr te le plus rapide sinon c est le pi ge Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 10 Invit J ai 39 ans Son portrait pendant qu il peint Je veux dire je peindrais son portrait pendant qu il peint son bouquet de fleurs Et a durerait au del d un temps normal avec beaucoup de silence beaucoup de blanc quelques mots dits quelques mots retir s remis Par exemple Christophe passe en rian
65. Saint Denis AU fur ef a mesure coordination r daction secteur des tudes locales participation ce num ro Emmanuelle Bait et Dominique Molinier tudiantes IUT Carri res sociales Paris V Gilbert Berlioz consultant CRESS Pascal Le Rest ethnologue Philippe Ripoll crivain les participants l atelier de l Observatoire social du 23 juin 2011 Nad ge Turpin p le socio d mographie secteur des tudes locales Christine Bellavoine sociologue responsable du secteur des tudes locales secteur des tudes locales Direction G n rale Mairie de Saint Denis BP 269 93205 SAINT DENIS CEDEX 1 t l 01 49 33 69 01 fax 01 49 33 66 33 christine bellavoine ville saint denis fr Mise en page diffusion Nadine Collay Fondateur du secteur des tudes locales conception de Saint Denis au fur et mesure Jean CLaude VIDAL Invit Conna tre la soci t locale Les soci t s urbaines connaissent des transformations massives et la soci t locale se complexifie L laboration et la mise en oeuvre des politiques municipales au plus pr s des r alit s n cessitent de plus en plus la mise en place de d marches scientifiques de connaissance des r alit s locales connaissances plus fines des populations des grandes probl matiques sociales et urbaines de l tat des rapports sociaux Elles viennent en compl ment d autres formes de connaissance et de rapports la population qui
66. active en les articulant ensemble un effet de reconnaissance et un ressort de cr ativit Cette co signature symbolique se propose tout autant au lecteur m me tiers d gag de la contingence de la relation afin de lui donner une perspective de coexistence po tique dont les processus ne se r sument pas des consommations r ciproques de l autre A cet gard ce texte Nouh est la fois embl matique et d faillant puisque la personne s est trouv e incarc r e avant m me que j aie eu le temps de lui lire son portrait Je crois que la litt rautre la litt rature commence dans un regard gal devant puissances et d faillances devant forces et faiblesses devant r ussites et checs Ce serait peut tre une pr disposition commune avec l attitude scientifique En tout tat de cause la rature sur la faute en d but de phrase indique sa mani re juste l endroit o s inscrit mon projet litt raire l La t l est au fond de la salle stores baiss s comme un bocal tranquille six sept cha nes histoire de passer un temps de rien au chaud ou au frais Un petit temps sans transaction on la regarde pas la t l ou tiens a c est pas mal mais bon y en a un qui va vouloir se mettre un film on pourra rien voir en suivi pas envie de toutes fa ons et pas envie de s embrouiller cette petite salle l c est hors douches hors blanchisserie hors assistante sociale hors psy hors transactions Sain
67. aillant hors Saint Denis RGP 90 15 37 Les migrations alternantes RGP 90 Philippe MOUCHEL 1996 19 64 Les navettes domicile travail RP 1999 Jean Claude VIDAL 2002 36 13 Rythmes urbains mobilit s et temporalit s de tablissements de l arrondissement de Saint Denis Luis DOMINIQUE DESU G omarketing 1999 Universit de Paris 8 Saint Denis Mission Prospective RATP 2001 33 51 Jeunes et titres de transport dans les autobus sur le territoire de Saint Denis Suzanne ROSENBERG Consult e RATP D partement du D veloppement Mission Prospective 2001 35 20 Les ateliers de mobilit APIG RATP Mike RACKELBOOM Doctorant CIFRE Paris 8 Saint Denis RATP Mission Prospective 2004 43 17 Emp chements de mobilit et cons quences sociales Eric LE BRETON sociologue universit Rennes 2 et Institut pour la ville en mouvement Intervention lors de la journ e de travail de l Espace services publics 2007 50 6 M nages et quipements des m nages Situation matrimoniale des jeunes RGP 90 2 45 taille des m nages RGP 90 2 37 9 61 familles mono parentales RGP 90 11 19 L habitat dionysien recensement de la population de 1999 synth se RP 99 Christine BELLAVOINE Charg e d tudes Secteur des tudes locales 2001 34 7 quipement en voiture RGP 90 3 23 Revenus Les revenus nets imposables moyens par foyer fiscal dans les comm
68. ale LEROI conomiste urbaniste IAURIF 2000 31 7 L emploi salari dans le secteur priv du territoire de Plaine Commune principales volutions de 1992 1999 mise jour des donn es de 1998 et 1999 donn es du GARP Philippe MOUCHEL charg d tudes Chef du service Etudes et Prospectives conomiques Plaine Commune 2001 35 32 offres et demandes d emploi sur le territoire de Plaine Commune 38 101 40 81 92 D veloppement Activit s publiques D veloppement conomique la municipalit nouvel acteur du d veloppement et animateur de nouveaux partenariats Philippe PION directeur du D veloppement Economique 1998 27 43 Conceptions Une approche en terme de sp cialisation abord e sous l angle des activit s conomiques 1995 15 52 Les enjeux li s au d veloppement d une fili re d activit le cas de l audiovisuel cin ma sur le p le d emploi de Saint Denis Patrice VUIDEL charg de mission Objectif Emploi Philippe MOUCHEL charg d tudes Secteur des Etudes Locales 1998 25 7 Le concept de maillage territorial et le d veloppement local Benjamin MASURE stagiaire DESS Universit de Paris 13 Nord Association Objectif Emploi 2000 30 7 Les conditions du maillage territorial se relier pourquoi et comment R flexions de chefs de petites et tr s petites entreprises Francoise BARBIER Objectif Emploi 2000
69. and aux professionnels rencontr s de nous communiquer trois mots qui de leur point de vue voquaient le mieux l errance Il appara t l analyse que si les mots diff rent ils recouvrent pourtant presque toujours les m mes notions Pour rendre plus lisible ce r sultat nous avons discern deux principaux r f rentiels permettant de classer les caract ristiques voqu es Le premier se rapporte l individu le second la soci t Cette derni re cat gorie est de loin la plus riche Pour les personnes rencontr es il est clair que les individus ne sont pas en cause ni l origine de leurs difficult s et que l errance rel ve bien de rapports sociaux rejet perte de lien d attache d saffiliation sociale 27 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social fragilisation sociale incertitude sans abri dehors invisibilit no man s land Ces mots voquent tous une soci t qui carte affaiblit oublie occulte l individu Ensuite apparaissent les termes qui parlent de la situation d errance en elle m me Ils voquent une situation de danger mais aussi d itin raire de gal re Reviennent les mots d ins curisant de risque de besoin de protection d parpillement L axe en lien avec les individus ne renvoie pas de quelconques sp cificit s intrins ques de l individu Ce qui est le plus souvent avanc ce son
70. ations Deuxi me exemple Monsieur le pr fet a d cid d radiquer l ensemble des bidonvilles de Roms Seulement il y a deux choses qui ne le pr occupent absolument pas dans cette affaire et qui doivent pr occuper la municipalit c est qu une bonne partie des enfants qui sont expuls s vers la Roumanie sont scolaris s en France parfois depuis plus d une ann e scolaire Et pire encore parmi ceux qui sont expuls s ou qui seraient expulsables il y a des adolescents et des adolescentes qui sont n s Saint Denis qui sont roms mais qui sont n s Saint Denis qui ont 16 ans 17 ans Je trouve que c est assez symptomatique du d veloppement d une politique d exclusion l oppos d une politique de construction du vivre ensemble et du lien social Je le dis tranquillement comme je l ai dit Monsieur le pr fet il y a quelques semaines Deuxi me l ment qui me para t important prendre en consid ration dans ce qu on d signe par errance c est la question des mobilit s des salari s Il y a un rapport du conseil de l emploi mais galement plusieurs tudes parues tr s r cemment sur l Ile de France sur cette question Par rapport d autres grandes villes nous avons un taux important de 30 de la population qui vit et qui travaille Saint Denis Mais pour la grande majorit des gens il n en demeure pas moins que la mobilit est extr mement importante Parfois les gens mettent plus de temps pour aller
71. ations conceptions 94 65 articles r f renc s Mode d emploi les articles r f renc s sont class s par grandes rubriques et sous rubriques selon le sommaire ci avant chaque article une r f rence 1er nombre en gras num ro de la revue 2 me nombre page de l article r f renc Populations D mographie Ville enti re Sources Recensement de 1999 donn es disponibles 2001 33 13 Approches synth tiques La population dionysienne grandes tendances socio d mographiques RGP 90 1992 4 2 Recensement de 1999 Les premi res grandes tendances l chelle communale synth se Secteur des tudes locales 2001 33 7 Mouvement de population diversification ou homog n isation synth se Jean Claude VIDAL Secteur des tudes locales 2001 33 10 Comparatif socio d mographique des territoires des 14 D marches quartier Jean Claude VIDAL secteur des tudes locales 2003 41 33 La population de Saint Denis en 2004 Estimations de l INSEE issues de la premi re collecte du recensement r nov de la population Nad ge TURPIN secteur des tudes locales 2005 46 38 Enqu tes annuelles 2004 et 2005 du recensement r nov de la population Seconde estimation de l INSEE Nad ge TURPIN secteur des tudes locales 2006 47 65 Enqu tes annuelles 2004 2005 et 2006 du rece
72. aux Les jeunes 16 25 ans face emploi Bilan en mars 1992 donn es nationales 1993 10 50 Ecole Etudes de milieu L identit d un tablissement scolaire le Lyc e du Corbillon maintenant Lyc e Suger tude Luc FARALDI anthropologue 1994 13 20 Activit s publiques La lutte contre l chec scolaire par la ma trise de l crit l exp rience des Clubs Lecture Sylvie THOIREY animation des Clubs Lecture Direction de l enseignement 1996 18 39 L intervention municipale dans le champ de l cole s minaire municipal au fur et mesure avec Bernard CHARLOT professeur en Sciences de l Education Paris 8 Saint Denis 1997 22 9 Perspectives de population scolaire et sectorisation enjeux et questions m thodologiques Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2003 39 14 89 Histoire Situation scolaire article de Maurice SOUCHEYRE Maire Adjoint d l gu l enseignement paru en d cembre 1956 dans le Bulletin Municipal n 25 document conserv aux Archives Municipales 22 49 L Ecole Saint Denis quelques points de rep res historiques Fr d rique JACQUET responsable du Service des Archives 1997 22 47 Mobilit r sidentielle des populations scolaires Analyse des certificats de radiation trait s par la direction de l enseignement tude Philippe MOUCHEL Secteur des Etudes Locales 1996 21 8
73. ce qui n est pas adapt tout public Il y a galement la question de l ancrage sur laquelle je voulais rebondir Oui il y a des personnes errantes qui sont ancr es dans une ville dans laquelle elles ont leurs rep res leurs habitudes depuis des fois de longues ann es Nous connaissons des personnes accueillies sur le service urgence que nous parvenons faire sortir sur des dispositifs plus stables mais cela n cessite parfois de changer de ville Jai le souvenir d une famille rest e plus d un an sur le CHRS Urgence le temps d tre r gularis e Nous avons obtenu un financement h tel par le Conseil G n ral le temps que cette famille retrouve du travail Cette famille s est ainsi retrouv e dans une autre ville o il leur a t dit on ne peut pas vous suivre socialement parce que vous n avez pas d ancrage dans cette ville Le service social a renvoy cette famille vers nous sauf qu une fois que les gens sont sortis du CHRS nous ne sommes plus en mesure de proposer un accompagnement social Cela a dur 2 3 4 mois durant lesquels nous avons n goci avec le service social pour que cette famille puisse b n ficier d un suivi r gulier dans la ville o elle r sidait d sormais Pendant ce temps la famille est dans l incompr hension totale Pr occup e par la mise en place de l accompagnement la r alisation des d marches ralentit et lancrage sur le nouveau territoire en devient plus difficile Caro
74. cherches N 57 avril 2011 habitants et activit Evolution mensuelle du ch mage secteur des tudes locales Depuis octobre 1988 le secteur des tudes locales a suivi et r guli rement diffus au travers de cette revue les volutions mensuelles du ch mage taient pr sent s les effectifs de l ensemble des demandeurs d emploi en fin de mois cat gorie de 1 7 hommes femmes ind mnis s non ind mnis s source Anpe Les r formes r centes intervenues dans le cadre du ch mage et des minima sociaux ont eu pour effet de modifier les publics concern s s accompagnant de nouvelles nomenclatures et de diffusion de donn es plus restreintes La reformulation des cat gories des Demandeurs d Emploi de Fin de Mois DEFM passant de 7 cat gories 5 de m me que la disparition du RMI et de l API au profit d un nouveau dispositif le RSA englobant des probl matiques plus vastes nous contraignent par souci de comparatibilit des donn es interrompre les courbes pr c dentes et en recommencer de nouvelles Nous vous proposons partir de juin 2009 une nouvelle version du suivi des DEFM concernant uniquement la cat gorie Af c est dire l ensemble des personnes inscrites au P le Emploi se d clarant disponibles et la recherche d un emploi durable plein temps Ces personnes n ont exerc aucune activit occasionnelle ou r duite durant le mois coul Rappelons que cette cat gorie qui regro
75. ciale mais galement de l insertion professionnelle Le but est de convaincre les lus du d partement d laborer sur une aire g ographique qui reste encore penser un camping dont les jeunes de 18 25 ans seraient les co constructeurs Ce projet est global il s agit d abord d laborer le camping de cr er l espace en lui m me de cr er les chalets voire les mobil homes qui serviraient d h bergement transitoire pour ces jeunes Ce qui est important c est de faire entrer ces jeunes comme des partenaires dans l laboration du projet lui m me la faveur de ce projet il s agit de permettre aux jeunes d aller vers l acquisition de comp tences en termes de gestion d espace vert de fili re bois de fili re drainage des eaux pluviales fili re plomberie lectricit etc tous les m tiers qui sont en relation avec l habitat l ger que repr sentent aussi bien les chalets que les mobil homes Bien s r un projet de ce type n cessite de travailler avec les missions locales les PAIO de travailler avec les centres de formation professionnelle C est un projet d ampleur c est un projet qui n cessite galement un portage politique tr s fort parce qu il faut quand m me pouvoir actionner un certain nombre d enveloppes L int r t est bien de faire en sorte que les jeunes soient non seulement les b n ficiaires d un projet qu ils co r aliseraient mais qu ils soient aussi les promoteurs d une action sociale b n
76. d Evry L OUEST Compte rendu int gral des interventions et des d bats 2008 51 6 secteur des tudes locales publications conceptions Recherche et action Patrick BRAOUEZEC d put maire 22 7 liste de recherches sur Saint Denis 4 56 4 57 5 50 10 67 94 Saint Denis au fur et mesure les articles parus dans les 14 premiers num ros class s par rubrique 15 7 Liste des publications du secteur des tudes locales 2001 34 82 95 Variations semestrielles des allocataires RSA socle et des DEFM A 10000 7565 7652 7738 effectifs ia RMI RSA Socle DEFM juin2009 4209 7033 6000 sept 2009 4707 7565 d c 2009 4766 7652 ao juin 2010 4870 7738 d c 2010 5061 8021 2000 source Caf P le emploi pd O O O o o S S 8 a 3 3 gt 3 63
77. dans son enti ret c est dire que nous voyons toujours les personnes qui arrivent et jamais celles qui partent Les lus disent partout Les gens arrivent ici parce que c est une bonne adresse ils le savent etc sauf que je l entends partout Donc je me dis qu il ny a pas une corne d abondance quelque part une corne d errance Personne ne voit l errant qui s en va parce qu il ne vient pas dire je m en vais mais tout le monde voit celui qui arrive Il y a donc une illusion d optique qui surcote celui qui arrive par rapport celui qui part Chaque territoire se vit comme tant le r ceptacle des publics qui ne seraient pas trait s par d autres A mon avis c est une erreur Et quand on se d place 41 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social sur la France enti re on entend a partout ce qui est assez int ressant J ai beaucoup travaill dans les Pyr n es Orientales Pyr n es Atlantiques Tarn et Garonne Aube etc et bien eux voient la France comme un plan inclin o toute la pauvret roulerait rebondirait contre les Pyr n es et s installerait donc dans leurs localit s J ai entendu des dizaines de fois mais ils arrivent de Lille ils arrivent du Nord mais que les gens du Nord s en occupent Il y a donc beaucoup de repr sentations qui sont fausses C est dire qu on nous explique dans le Sud que a ro
78. e c est ce qui se passe avec l errance galement Cela nous renvoie une image que nous ne voulons pas voir parce que susceptible malgr tout de toucher tout le monde Pour tre une dionysienne de longue date je peux t moigner de l volution de la situation Je re ois de plus en plus de travailleurs pauvres qui vivent dehors ou des jeunes qui dorment dans leur voiture Je suis souvent interpell e par Canal association de pr vention sp cialis e aussi Je dois galement parler du travail que nous menons avec les bailleurs sociaux qui resserrent de plus en plus les cadres permettant d entrer dans le logement social Mais dans ce contexte lorsque avec Betty Some responsable du plan local de solidarit nous arrivons sortir quelqu un de l errance et bien nous sommes modestement tr s contentes IL ne faut pas baisser les bras Martine Perez Directrice adjointe de l association de pr vention sp cialis e Canal J entends bien la volont r affirm e des lus de r fl chir et de travailler ensemble et je voulais en profiter pour parler de Eva qui est une structure qui a v cu longtemps sur cette ville qui tait une structure de la PJJ M me si cette structure n tait pas destin e sp cifiquement une population en 50 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social errance elle accueillait beaucoup de jeunes femmes de jeu
79. e fais pas de probl me Il y a beaucoup de gens qui n en ont pas Ils me les donnent ils me les donnent pas c est la vie Et quoi Ils vont me dire Tu quittes le territoire fran ais c est tout C est chiant mais c est comme ca C est la vie Je comprends pourquoi ils ne donnent pas tout le monde sinon ils vont tous d barquer et a fera beaucoup de probl mes le t l phone arabe quoi Eh dis l on a peu soif non Pause eau Parce que les mots sont ivres O es tu maintenant A Fresnes j ai entendu dire A moins qu ils ne taient reconduit o Pr s d Alger C est possible Qu est ce qui dans ce portrait nous chappe toi et moi et tous ceux qui pensent qu un portrait commenc demande jusqu au bout sa mise en vie son motif sa personne Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 11 Invit Tout Le soir au spectacle tu tais press de rentrer tu te mettais hors du cercle derri re Fred dont la tchatche t tourdissait Et tu en avais marre de te pencher encore vers le micro pour d clarer que tu n avais rien d clarer Je suis tr s content de voir ma premi re pi ce c est la premi re fois ou encore L homme l homme j ai bien compris que l Homme l homme sans foi c est pas un homme Oh je vais devenir crivain ce soir C tait quel soir quel spectacle Franchement on ne sait plus Allons nous en
80. e 1996 le ch mage s est il d velopp plus vite Saint Denis Philippe MOUCHEL Secteur des Etudes Locales 1997 21 60 Evolution de la courbe du ch mage Saint Denis compar e aux volutions du ch mage dans le d partement et en France Philippe MOUCHEL conomiste 1997 22 80 25 47 Evolution de la demande d emploi Saint Denis d octobre 2007 octobre 2008 Synth se du rapport communautaire volution de la demande d emploi sur le territoire de Plaine Commune janvier 2009 Nad ge Turpin secteur des tudes locales 53 51 motifs 1 31 1 33 dipl me 1 18 1 32 3 13 9 37 dur e 1 31 1 33 13 50 36 63 37 62 38 101 trangers 1 33 ge des ch meurs 1 31 1 32 1 33 2 7 3 10 3 12 3 13 9 37 38 101 sexe 1 31 1 33 3 10 3 11 3 13 8 28 43 84 jeunes 2 41 2 42 2 43 2 44 38 101 71 anciennet de ch mage 2 8 2 44 3 10 3 12 38 101 qualifications 3 11 3 12 ch mage des cadres 16 64 statut 43 85 taux de ch mage 1 29 2 7 2 41 4 21 10 25 13 52 37 62 Formation activit et emploi des dionysiens donn es communales recensement de la population de 1999 synth se RP 99 Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2001 34 9 offres d emploi 1 20 1 21 38 101 ensemble des actifs et pr carit rgp 90 2 41 9 29 pr carit jeunes rg
81. e chose que je voulais soulever c est que pour les publics en errance la vie dehors est forc ment tr s difficile Ils sont confront s des formes de violence tr s lourdes et la n cessit de trouver des ressources des moyens pour survivre Les squats apparaissent alors comme un mode d organisation tr s important pour ces personnes lls remplissent diverses fonctions notamment celle d tre un espace refuge o elles peuvent se poser r cup rer se reconstituer des ressources Dans quelle mesure ne faudrait il pas d une certaine mani re accorder du cr dit l organisation des squats Et pourquoi pas examiner la mani re dont on pourrait soutenir certaines formes d organisation notamment celles qui privil gient des approches communautaires et des organisations de type d mocratie participative Pascal Le Rest ethnologue Dans mon intervention j ai cherch penser la probl matique de l errance dans un contexte lib ral qui effectivement ne formule aucune politique de la jeunesse au niveau national et qui laisse en fait aux collectivit s territoriales le soin de formuler ou non une politique de la jeunesse Par rapport au d bat et vos r actions ce sur quoi je souhaite insister c est sur la n cessit d un cadrage d un pilotage d une coordination n cessaire pour toute d marche partenariale Cela suppose videmment une volont politique affirm e Il se trouve que nous avons la chance d tre
82. e communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 55 20 85 80 75 70 65 60 95 50 45 40 0 habitants et activit EVOLUTION MENSUELLE DU NOMBRE DE CHOMEURS DIONYSIENS inscrits l ANPE source d l gation d partementale ANPE recherche d un emploi temps plein donn es brutes sans correction des variations saisonni res 7831 juin 2 009 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 56 DEFM Cat A par chelles territoriales juin 09 juil 09 ao t 09 sept 09 oct 09 nov 09 d c 09 janv 10 f vr 10 mars 10 avr 10 mai 10 juin 10 juil 10 ao t 10 sept 10 oct 10 nov 10 d c 10 janv 11 f vr 11 Saint Denis 7033 7006 7297 7565 7613 7659 7652 7978 8005 7982 8017 7865 7738 7745 8014 8027 8065 8007 8021 8142 8312 habitants et activit Evolution mensuelle du ch mage par chelles territoriales Plaine Commune 22 438 23 662 24 348 24 571 24 880 24 771 25 589 25 730 25 591 25 578 25 343 24 876 24 815 25 746 26 023 26 032 26 006 26 230 26 849 27 150 Seine Saint Denis 84668 86 045 91 162 92 721 93 693 94 398 93 601 96 917 97 401 96 215
83. e du centre de ressources Sylvie RITMANIC directrice du Cabinet du Maire document 2002 36 34 La d mocratie participative et les associations de quartier Saint Denis Franc Moisin Bel Air Julia OUDIN m moire de recherche Institut d Etudes Politiques de Lille 2004 42 39 Comme un Poisson dans l eau des habitantes et le projet participation territoire et action publique Christine Bellavoine secteur tudes locale 2004 44 42 D marches quartier d limitations 1995 2002 historique d limitations septembre 1995 16 7 modification de d limitations d cembre 1995 17 8 D marches quartier nouvelles d limitations et charte de fonctionnement Jean Claude VIDAL responsable secteur des tudes locales 2003 39 19 bilan Bilan et perspectives du fonctionnement des D marches quartiers Eric GRIGNARD Secr taire g n ral adjoint Centre Ressources D marches Quartier 2001 35 15 Saint Denis les D marches quartier bilan 2002 2003 l expression des acteurs analyses et commentaires Jean Claude VIDAL secteur des tudes locales 2006 47 14 dynamiques socio politiques 1995 Analyse des r sultats volution lectorale typologie des comportements lectoraux selon les quartiers Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales 1995 18 49 La ville en quartiers Repr sentations et pratiques de la ville territoires D marc
84. e la ville 2005 45 24 l offre de sant la Plaine Sabine MILLET master sant populations et politiques sociales EHESS 2011 56 16 83 R flexions sur une exp rience associative en mati re de sant dans le quartier du Franc Moisin Marc HATZFELD sociologue 2011 56 25 Sant publique Sant Publique et dynamiques de changement au niveau local Fernando BERTOLOTTO sociologue Marc SCHOENE Directeur de la Sant 1996 20 38 Toxicomanie Evaluation d un outil du dispositif local de r duction de risques le programme DISTRIBOX Dr Isabelle GIBERT m decin responsable de la mission communale toxicomanie Direction de la Sant 1997 23 35 Analyse de la mortalit Saint Denis p riode 1988 1992 Fernando BERTOLOTTO Sociologue Unit de Sant Publique Direction de la Sant 1997 23 43 Premi re Conf rence Locale de Sant enqu te pr paratoire synth se Fernando BERTOLOTTO sociologue Unit de sant publique Direction de a Sant 1998 25 13 Les modes d organisation et le recours aux centres de protection maternelle et infantile PMI Saint Denis synth se Laetitia DREAN doctorante en sociologie politique universit Paris 1 2007 50 15 Le partenariat en sant mentale St phanie BRIATTE master sant populations et politiques sociales EHESS 2011 56 6 Dynamiques sociales Connaissances des usagers de l action s
85. e n est elle pas remise en question La question des attaches territoriales gt Si on fait l tat des lieux actuel de la prise en charge de la population dite en errance Saint Denis on doit mentionner comme on pourrait le voir ailleurs une prise en charge fortement territorialis e sectoris e et cat goris e Ce qui ressort de nos entretiens concernant la prise en charge des publics en errance sur le territoire dionysien et que celle ci est principalement d termin e par la notion d attache territoriale En effet la condition premi re pour qu une personne dite en errance puisse b n ficier d un traitement est qu elle justifie d un lien et d une dur e sur le territoire Cependant ce lien la ville reste flou et non d fini par un cadre l gal r glementaire II faut qu ils aient trois mois de r sidence sur la ville et les justificatifs qui font preuve qu ils habitent bien sur la ville pour qu on puisse les recevoir Ces principes bas s sur une prise en charge tr s administrative peuvent induire des incoh rences pour la personne En effet sont prises en charge des personnes dont les droits ont t ouverts Saint Denis mais qui peuvent ne pas y vivre D autres personnes en revanche soit n es soit ayant v cues sur la ville sans trace administrative n auront pas la possibilit d y tre suivies Non la naissance n est pas consid r e enfin pas encore consid r e comme tant une attache sur la
86. e proximit de Plaine Pleyel le 3 mars 2000 document Patrick BRAOUEZEC d put maire 2000 31 76 Le verdissement de l administration l exemple de l am lioration des performances environnementales et thiques de la commande publique Maud LELI VRE maire adjointe au d veloppement durable Guillaume CANTILLON Charg de mission au Cabinet du Maire 2003 40 61 93 Hommage Jean Claude Vidal La mise en mouvement des id es et des hommes Didier Paillard Maire de Saint Denis Conseiller G n ral des hauts de Seine 2005 45 6 R volution surr aliste r volution f ministe Lucile CHASTRE m diatrice culturelle du mus e d art et d histoire de Saint Denis visite conf rence pour la journ e des femmes du 8 mars 2007 49 6 s minaire municipal au fur et mesure L intervention municipale dans le champ de l cole avec Bernard CHARLOT professeur en Sciences de l Education Paris 8 Saint Denis Compte rendu int gral des interventions et des d bats 1997 22 9 Les acteurs du d veloppement et les d fis d un territoire entre dynamisme et fragilit s avec Alain LIPIETZ directeur de recherche au CNRS co auteur de l ouvrage Des r gions qui gagnent Compte rendu int gral des interventions et des d bats 1998 27 53 Les politiques temporelles dans les territoires en collaboration avec l Ecole Fran aise d Excellence Territoriale EFET Compte rendu int gral des in
87. e que sont les personnes en errance Je pense que cela renvoie aussi la question des repr sentations a a t voqu et cela vaut pour l errance comme pour la prostitution cela vient toujours d ailleurs Sauf que lun des ph nom nes qui se d veloppent norm ment Saint Denis celui des jeunes qui dorment en bas de l escalier ou dans les caves de 47 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social leur quartier concerne nos jeunes Ce sont nos m mes Ceux qui se droguent ce sont nos m mes Dire cela pose notamment politiquement la question tout fait autrement Il ne s agit plus de se demander va t on accueillir toute la mis re du monde mais de se poser la question de l tat de d litement de notre vivre ensemble et de notre culture sociale Le d bat politique tr s concr tement sur l ensemble de ces questions est bien pos ainsi Je prends juste deux exemples le premier concerne les usagers de drogues pour lesquels des r ponses sont travaill es aujourd hui Il faut signaler que ce travail a t rude et compliqu et qu il ny a pas que des raisons techniques ou financi res pour expliquer la difficult de travailler cette probl matique Il y avait de vraies raisons politiques y compris un vrai refus de traiter cette question qui heurtait l approche visant s occuper exclusivement justement de nos popul
88. e rapprochent le plus des b n ficiaires du dispositif RMI voir graphe Les allocataires du RSA socle activit ont de faibles revenus du travail Avant la mise en place du RSA ils pouvaient galement b n ficier du RMI ou de l API Cependant au del de la p riode d int ressement le b n fice de leurs revenus du travail aurait t int gralement annul par une baisse quivalente du RMI ou de l API Les allocataires du RSA activit seul ont des revenus du travail modestes qui avant la mise en place du RSA ne donnaient lieu aucun soutien financier Rappelons qu la fin du dispositif RMI en juin 2009 la ville comptait 4209 b n ficiaires Les allocataires du RSA en d cembre 2010 Saint Denis total rsa socle 5061 72 64 rsa activit 1344 19 29 rsa socle activiti 562 8 07 total RSA 6967 100 00 Source CAF 93 60 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 habitants et activit Caract ristiques des b n ficiaires du RSA en juin 2010 toutes cat gories Situation familiale 50 des b n ficiaires du RSA sont c libataires 44 8 des allocataires RSA vivent seuls 44 1 vivent seules ou en couple avec un trois enfants 5 7 avec 4 enfants ou plus 28 7 sont des personnes seules avec un ou plusieurs enfants Notons que 7062 personnes enfants ou autres sont charges des allocataires du RSA Nationalit 60
89. egard de quinze ans que j ai pas vu la famille ll compose l image son image d lav e blue jeans et casquette jockey relev e tissu blue jeans c t de l ruption de couleurs des fleurs dans le vase phallique Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 12 Invit Son geste ressemble celui d un tableau d Egon Schiele deux doigts ouverts en V mais l horizontal comme pointant une incompr hensible d faite et la cisaillant C est le tableau qu il montre On regarde ce que a rend sur le t l phone c est pas mal mais je ne me souviens de rien d autre que sa pose surjou e je ne sais pas davantage comment ce jour l il est habill On va prendre plein de photos avec son appareil lui son t l phone son nouveau c est toujours un nouveau qu on se trouve ach te r cup re retrouve On va prendre plein d images d avance perdues qu on retrouvera pas Il aura tout effac d un clic Ou bien il aura perdu le t l phone ou bien y aura jamais eu le temps de trouver un c ble et de les t l charger sur l ordi de Christophe Ou bien il sera rentr en prison avant qu on se revoie Moi je crois bien que j ai perdu mes deux petites images avec son tableau impossible de remettre la main dessus Voyons si je cherchais dans familiales famili res j ai pu me tromper ne pas mettre dans Images d criture non c est pas l dedans ah
90. enthousiaste principe cher l Abb Pierre et qui dit bien que c est l alliance entre la d sesp rance et le refus de ne pas agir qui permet d avancer Monique Lejeune Maire adjointe d l gu e au logement Je me sens parfois avoir la mauvaise tiquette parce que bien s r il n y a pas assez de logements face aux besoins m me si la Ville de Saint Denis n a pas rougir de son engagement dans le logement social Nous construisons toujours beaucoup Aujourd hui quand je vois le public qu a r uni cet apr s midi je trouve qu il est important de se dire que nous ne sommes pas seuls face des probl mes qui nous paraissent parfois insurmontables Je re ois norm ment de personnes et m me si je ne peux pas donner de logement je peux au moins couter les gens ce qui constitue d j une soupape Je voudrais galement insister sur la difficult actuelle des sorties de r sidence qui emp che que d autres personnes puissent en b n ficier Par rapport la difficult de travailler l accompagnement des populations toxicomanes nous avons eu de graves probl mes la Plaine il y a quelques ann es et a a t tr s difficile de pouvoir faire entendre aux habitants dans les r unions D marche quartier qu il fallait des emplacements tout simplement pour pouvoir poser des st ribox Donc nous mettions des st ribox qui la plupart du temps taient enlev s car on ne voulait pas voir le probl me Je pense qu
91. erde je n ai demand personne de l quipe pour rencontrer Nouh pour continuer le portrait de Nouh avec le sien vous savez cette histoire de portraits crois s et le r le un peu idiot d entremetteur que j y joue et donc on monte je me dis c est pas grave et on la passe la porte qui couine un peu et Bonjour je fais cho imm diat de Nouh qui claironne plus fort que l usage son Bonjour Bonjour fait petitement Angelica derri re son comptoir Et d embl e Nouh l ve la t te et dit le d chet Il a c est la mis re la souffrance continue Nouh Elle marche la terre le ciel est gris devant elle elle est triste elle prend des bouteilles de l alcool elle se met carr ment l alcool le ciel devant elle est tout noir devant Ca veut dire elle voit rien la t te baiss e elle regarde devant ses pieds elle a d j regard loin mais elle a compris que y a rien c est la merde c est l haut c est noir a veut dire c est eux qui ont fait tous les probl mes pour qu elle elle devient comme a prendre des bouteilles t te sous capuche et elle trace direct C est la premi re des grandes images qu il y a au dessus de la billetterie Ce sont des images d Anne Nordmann photographe de danse et de th tre en r sidence au Th tre G rard Philipe durant la Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 15 Invit saison 2009 2010
92. ficiant terme d autres qu eux m mes C est quelque chose que nous avions d j r alis en emmenant 8 jeunes de 18 25 ans en situation d errance au S n gal Ils ont cr un r fectoire pour les enfants des rues de Dakar Pendant un chantier ducatif qui a dur plusieurs semaines ils ont pu d abord prendre la mesure de ce qu tait la probl matique de l errance dans un autre continent Ils ont dans le m me temps pu acqu rir des technicit s des comp tences professionnelles qui leur ont permis leur retour pour certains d entre eux du moins de trouver des emplois en CDD Nous avions impliqu bien s r en amont les lus de l intercommunalit et fait en sorte que s ils taient porteurs du projet qu ils puissent ensuite aussi permettre aux jeunes d avoir les moyens de s ins rer professionnellement leur retour en France Donc les lus ont jou le jeu et pour 4 d entre eux il y a eu des solutions qui ont t hautement b n fiques sans parler de la question de l estime de soi Quand on parle de la question du traitement de la probl matique de l errance il ne s agit pas simplement de trouver un toit C est aussi l estime de soi qu il s agit de r tablir et les moyens par lesquels on donne ces jeunes une possibilit de se construire une place dans le monde Pas forc ment dans le d partement ou dans la ville o on travaille avec eux mais une place dans le monde une place qui leur prouve que le
93. g e d tudes Secteur des tudes locales Equipe pluridisciplinaire municipale du Plan local de solidarit 2001 35 11 Enqu te aupr s des usagers du Plan Local de Solidarit Maison de la solidarit du 22 novembre 2001 au 29 mars 2002 Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales Equipe du Plan Local de Solidarit 2002 38 39 Enqu te aupr s des usagers du Plan Local de Solidarit Maison de la solidarit de novembre 2003 mars 2004 Christine BELLAVOINE Secteur des tudes locales Equipe municipale du Plan local de Solidarit Direction de l Action Sociale 2004 43 6 84 Enqu te aupr s des usagers du Plan Local de Solidarit Maison de la solidarit du 22 novembre 2004 au 29 mars 2005 Christine BELLAVOINE Secteur des tudes locales Equipe municipale du Plan local de Solidarit Direction de l Action Sociale 2005 45 15 Enqu te aupr s des usagers du Plan Local de Solidarit Maison de la Solidarit du 22 novembre 2005 au 29 mars 2006 Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales Equipe municipale du Plan Local de Solidarit Direction de l Action Sociale 2006 47 71 Enqu te aupr s des usagers du Plan Local de Solidarit campagne hivernale novembre 2006 mars 2007 Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales Plan local de Solidarit 2007 50 28 territoires Action communale et logiques professionnelles propos du dispositif du B t
94. gie pour l Action 2002 37 15 81 Les Maisons de services publics entre innovation et fragilit une co production de service public Jean Jacques VAUDE Directeur de l Espace Services Publics Ville de Saint Denis Pr sident de l Association nationale du r seau d acteurs des Plate formes Espaces et Maisons de services publics 2003 41 75 Espace Services Publics un service public de proximit dans le quartier du Franc Moisin Bel Air quelles plus values Paul Chourre Master 2 Conduire et valuer les politiques publiques Universit Paris 13 Villetaneuse 53 15 Politique de la ville Pr sentation et analyse du Pacte de Relance pour la Ville PRV C cile ALLIAUD 1996 18 29 Relecture du contrat de ville 2001 2006 de Saint Denis Morgan CHOBLET Etudiante en Master Recherche de l IEP de Paris mention soci t s et politiques compar es sp cialit sociologie politique 2007 49 21 Demande sociale Etude du courrier signal recu en Mairie Sept 95 f v 96 Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales Claudine Paillard responsable du Service Courrier 1996 20 14 Etude du courrier signal recu en Mairie Sept 96 f v 97 Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales Claudine PAILLARD responsable du Service Courrier 1997 23 14 Le courrier adress en Mairie Sept 97 f v 98 analyse Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales Claudine P
95. hes Quartier exploitation sp cifique de l enqu te par questionnaire Les Habitants et la ville Jean Claude VIDAL Secteur des tudes locales 2001 33 16 75 Bonjour voisin d limitation 1992 nombre d habitants RGP 90 6 47 migrations r sidentielles RGP 90 6 48 nombre de r sidences principales RGP 90 6 52 anciennet des logements RGP 90 6 53 r partition des jeunes par tranches d ge RGP 90 7 60 d limitation 1992 6 46 7 59 Elections carte des bureaux de vote d limitation juillet 1990 15 21 volution lectorale L volution lectorale sur un long terme Jean Claude VIDAL responsables du secteur des tudes locales 2004 42 57 cantonales 1992 Canton 4 Nord Ouest r sultats 4 8 1994 Canton 3 Sud r sultats 12 48 1994 Canton 5 Nord Est r sultats 12 42 1998 Canton 4 Nord Ouest r sultats 25 57 2001 Canton 5 Nord Est r sultats 34 55 2001 Canton 3 Sud r sultats 34 66 2004 Canton 4 Nord Ouest r sultats 43 41 europ ennes 1994 r sultats 12 54 1999 r sultats et cartographie par bureau de vote 29 51 2004 r sultats 43 63 l gislatives 1993 r sultats 1997 r sultats 2002 r sultats 2007 r sultats 8 49 23 72 38 70 50 55 PR PR ARA municipales 1995 r sultats 16 25 76 1995 Analyse des r sultats volution
96. i qui est usager de drogues est peu ou pas du tout pris en consid ration dans les structures d accueil et d h bergement Je voudrais insister sur ce que vous disiez par rapport la localisation des approches parce que je crois vraiment qu il y a des besoins criants Saint Denis La situation est pr gnante concernant l usage de drogues sur Saint Denis et notamment dans le quartier de la gare et sur le boulevard Il y a vraiment des choses travailler au niveau local Je voulais insister sur le fait que ce public l existe aussi et qu il tait tr s en marge tr s exclu en grande souffrance et aussi en situation de grande errance Vous parliez de mouvement et je pense que le mouvement doit aussi exister au niveau local et notamment par le biais des interactions au niveau du monde associatif Fabienne Soulas Maire adjointe d l gu e aux solidarit s et au d veloppement social au droit des femmes Avant hier soir nous avons eu l assassinat d une femme dans le cadre de violences conjugales donc je suis un peu pr occup e par ce sujet en ce moment mais je souhaitais dire quelques mots avant de devoir vous quitter Il me para t important de resituer ce qu est cet apr s midi et quel est son sens du moins pour moi Je crois que la ville de Saint Denis a fait preuve depuis de longues ann es d une volont politique de travailler sur ces questions sur les questions de la pr carit de l exclusion Certainement pas tou
97. ici la fois dans un d partement et dans une ville qui prennent des positions affirm es en la mati re avec des lus qui ont r affirm leur engagement et leur d sir de penser une architecture pour l action Ce n est pas le cas de tous les d partements et de toutes les villes Mais cela suppose galement un engagement fort des directions administratives Les directions des structures des institutions doivent tre partie prenante pour tre capable de modifier quelque peu les curseurs Alors comment Comment est ce qu on fait autrement De mon point de vue aujourd hui le travail social fait trop d accompagnement individuel Compte tenu de l inflation des difficult s qui s expriment sur les territoires il faudra et c est d ailleurs un rapport de l IGAS inspection g n rale des affaires sociales qui le dit il faudra aller beaucoup plus vers des actions collectives Lorsque je parlais de chantiers ducatifs c est une direction ll y en a d autres Quelqu un vient d voquer la question de mode de fonctionnement d mocratique et participatif oui il y a des choses penser du c t des acteurs et consid rer aussi ceux qu on appelait des usagers comme des acteurs potentiels ca fait partie peut tre aussi des solutions qui sont envisageables Enfin la question de fond va tre celle de la synergie entre les acteurs politiques les institutions d action sociale et bien s r dans ces institutions les acteurs de terrain les
98. iment 3 cit du Franc Moisin tude Luc FARALDI anthropologue contrat Direction de l Action Sociale 1996 20 41 Le d coupage territorial des secteurs socio ducatifs Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales 2002 36 24 Mixit sociale et pratiques des couches moyennes dans le centre de Saint Denis les conditions de l ancrage et de la mixit Lina Raad master 1 Urbanisme et am nagement 53 31 Exclusion Saint Denis processus et formes d exclusion tude Jean Claude VIDAL Philippe MOUCHEL 1996 16 49 La constitution d un espace social dans la rue les personnes SDF Saint Denis Carine ZIMMERMANN anthropologue 2000 31 61 Les ateliers de mobilit APIG RATP Mike RACKELBOOM Doctorant CIFRE Paris 8 Saint Denis RATP Mission Prospective 2004 43 17 Pr carit et exclusion de quoi parle t on Christine Bellavoine secteur des tudes locales 2005 46 6 Emp chements de mobilit et cons quences sociales Eric LE BRETON sociologue universit Rennes 2 et Institut pour la ville en mouvement Intervention lors de la journ e de travail de l Espace services publics 2007 50 6 Vivre la pr carit et en parler Christine Bellavoine secteur des tudes locales 52 6 Temps de la ville Approches dionysiennes Saint Denis les temps de la ville Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales 1998 26 16 Le
99. indigent clochard SDF sans abri jusqu parler aujourd hui d errance contemporaine Pourquoi la notion d errance a t elle pris le relais Cette question nous a interpell es et nous voulions v rifier s il s agissait d un concept plus vague pour ne pas pointer de fa on exhaustive un public en particulier ou si l id e qui se dessinait pouvait tre celle d un m canisme structurel s tant mis en marche et qui regrouperait de plus en plus de situations pr caires pouvant amener l exclusion Nous avons donc interrog les professionnels au sujet de l volution des publics Les r ponses obtenues montrent en effet que les publics s largissent du fait de l volution des probl matiques sociales De plus en plus de personnes connaissent des parcours pr caires Nos interlocuteurs pointent ainsi l augmentation des personnes g es qui ne 28 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social peuvent plus subvenir leur besoin l existence de personnes dont la situation conomique ne permet pas d acc der un logement comme les b n ficiaires de minima sociaux de familles endett es en proie une expulsion de femmes seules avec enfants de jeunes en rupture familiale de personnes dont la situation administrative non r gl e les contraint des solutions alternatives Il faut ajouter toutes ces volutions le fait que le travail ne suffi
100. is que c est la difficult c est qu effectivement et je pense que c est tout fait ce qui est pos ici c est qu au 115 converge l ensemble des situations dont le monde social et la population consid rent qu elles entrent dans le cadre d une demande de protection qui consid rent juste titre qu humainement leur situation est d fendable et valable J ai entendu souvent parler de l tat mais je rappelle aussi que l tat prend en charge beaucoup de situations dont la comp tence n est pas l tat Donc c est bien aussi de r quilibrer les choses sur ce point Pour la Seine Saint Denis c est environ 500 appels jours d croch s Mais si toutes ces situations arrivent au 115 videmment il n y a pas 500 places offrir par jour et il n existera jamais 500 places offrir par jour l ensemble des publics m me dans le meilleur des mondes Se pose donc bien la question de la d finition des publics et c est vraiment l le c ur du probl me L o c est douloureux pour nous en 34 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social tant que travailleurs sociaux c est que dire comment on d finit pr cis ment cela signifie d finir qui on prend et qui on ne prend pas Ce qui heurte notre culture professionnelle c est que dans la mesure o on ne peut r pondre tous il faut qu on op re des choix entre les gens Comment on les choisit
101. jours en tant les meilleurs nous sommes loin d tre parfaits mais il y avait cette volont de prendre en compte cette question 46 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social et d avancer dans ce sens C est pour a qu a t cr e la maison de la solidarit mais je ne referai pas toute l histoire Nous sommes aujourd hui un carrefour o nous avons pris conscience que les outils que nous avons mis en place nos propres outils ou les outils communs les collaborations que nous essayons de nouer sur ce territoire aujourd hui ne r pondent plus la r alit du terrain et l ampleur de la situation La r flexion que nous menons aujourd hui contribue pour moi la n cessit de nous r interroger sur la mani re dont on peut travailler diff remment cette question sur les apports que nous pouvons mobiliser collectivement pour avancer ensuite sur l ensemble de ces questions Monsieur Berlioz j ai t tr s int ress e par votre propos sur notamment la n cessit de dissocier la r flexion sur l errance et les moyens d actions Tout ce que vous avez dit autour de cette id e est une vraie piste de r flexion et pour nous de travail dans les mois qui viennent Ce sont des l ments tr s concrets de r appropriation de la question qui vont je pense nous permettre de la retravailler de mani re un peu plus concr te pa
102. l faut plut t lever les freins de la cr ativit qu essayer de chercher trouver la bonne cat gorie et le bon cadre Nous sommes dans une probl matique dans un secteur dans lequel le bricolage est vraiment consid rer comme tant une approche noble de la question et non pas une approche par d faut C est par le bricolage qu on avancera Annick Bellom directrice des solidarit s et du d veloppement social Nous allons devoir conclure cette rencontre Au regard des pistes que certains ont voqu es je vous propose de continuer la r flexion avec l interpellation qui nous est faite de r fl chir effectivement d autres fa ons de r pondre ensemble dans le sens d une bonne coordination et de la mise en place des conditions de l innovation et de l volution de nos postures J ai bien entendu le b mol concernant la mutualisation des moyens ll y a effectivement de nouvelles r ponses partager de nouveaux bricolages construire Je vous propose de vous inviter un prochain groupe de travail sur la question pour ceux que a int resse Par ailleurs l observatoire social va continuer galement ce travail de compr hension des probl matiques actuelles et les prochains sujets tourneront autour de la question du logement de la complexit des parcours pour acc der un logement Je vous remercie d tre venus tr s bient t 53 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de re
103. lages territoriaux 80 Echelles territoriales 80 Environnement nan e ea ibas 80 ECONO Ma A A A EEE A AE Ei 80 ACtiVit eMplO sans iris as 80 Territorialisation de l action publique ocoocccinnninccncnccicccinenineninenineninnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnninnniss 81 Activit s publiques SR A O MN aires 81 Org is des steneteneten tendent teens sanss ete nanas 81 Partenariat a na Rs AEAEE AE ne canne nie ai Cauet 81 Politique de la Ville 20 a dd din a ie ne e e ture 82 Demande sociale icon dent en INAN RNA NAN IIIe 82 Espaces publics pes ant ds lt unten 83 Sant PUbIQH ne ae dan A ii ici 83 ACCES AUX SOINS AA A A de D M a aai 83 Approche communautaire sise 83 Approches territoriales sise 83 Sant p DIqgUE Isr rion li Dire Minime 84 Dynamiques sociales coito iria 84 Connaissances des usagers de l action sociale 84 LS AL OE traca E A A U 85 EXCIUSION seu A 85 Temps de la Ville 2 5 2 5222 E iS trie A A A A A mt ire Le 85 Approches dionysiennes sise 85 Approches trang res ie 86 DiagnosStiCS enseres etico dadas SR A nd de 86 CUTE SS AS SS ES A a matos 87 Tranguillit publig e anesore senean eian ean Eae aE AEEA EEEE dan esse ua en neue onu 87 Environnement osason ae a EEE A E e EEE EN E E R E O cn 87 Petite enfance ios coco ooe E air EE OE E E E A ENA NE A 88 64 ENTONCES Me A EM EE ee A ne a LE NE a M a sa Eu 88 Jeunesse 1115145 E EE 88 Activit s DUDIIQUES ei
104. lair s engager sur des prises en charge d h tel parce que tout simplement cela a un co t il faut que cela ait un sens C est vrai que partager le travail c est une question de qu est ce qu on a apporter mais qu est ce que les gens ont apporter aussi L errance met en difficult du fait du cumul des probl matiques Les personnes qui sont inscrites dans des processus d errance se heurtent aux r ponses segment es qu offrent les dispositifs existants Les professionnels traitent en premier lieu la mise l abri mais la r ponse concernant l apr s n est pas la priorit de cette probl matique La r ponse l urgence tend gommer l importance de toutes les r ponses qui semblent moins prioritaires L absence de prise en charge globale renforce la probl matique de l errance Les professionnels agissent chacun leur niveau pour essayer de r gler selon leur axe le probl me qui les concerne On nous dit il va y avoir une esp ce de r partition aux petites cases Alors pour a on r pond a Alors du coup il va y avoir une multiplication d actions et c est un esp ce d parpillement interne L errance interroge aussi les repr sentations de la soci t La mise l cart de populations dans une estampille particuli re op re un m canisme de d fiance de la part de la soci t Le risque est de 30 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011
105. lait se pencher sur la question du temps pendant lequel on avait t en errance Si vous avez pass 5 ans en errance si vous avez 25 ans vous tes plus proche de quelqu un qui a 45 ans etc Donc c est la dur e qui tait la variable d entra nement et non pas l ge Julien Damon nous a donc expliqu que le probl me de l errance n tait pas sp cifique aux jeunes Deuxi me d bat un second chercheur nous a repris sur le fait que l errance n tait pas un concept Nous sommes donc partis sur la question des jeunes en errance et on nous a expliqu qu il n y avait ni jeune ni errance Pourtant dans n importe quel festival dans n importe quelle gare o nous allions nous voyions bien des jeunes qui visiblement posaient des questions Cette premi re difficult que nous avons rencontr e d entr e de jeu qui consiste d finir ce ph nom ne demeure Dernier rep re la fin des ann es 90 a correspondu galement au d veloppement d une errance disons g opolitique c est dire que nous avons vu arriver dans les circuits de l errance des gens qui fuyaient leur pays en guerre en Tch tch nie ou ailleurs Auparavant nous n avions pas de demande dans les CHRS de ces publics l Nous avons connu en quelque sorte une concurrence 39 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social sur les places avec des gens qui arrivaient par exemple de R
106. laude VIDAL Secteur des tudes locales 2001 33 16 S mard La sant des habitants dans le quartier S mard pr enqu te de la PMI S mard analyse et synth se par F BERTOLOTTO 1994 13 33 Socio d mographie du territoire D marche quartier S mard Delaune Guynemer recensements de 1990 et 1999 Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2003 41 26 La diversit des habitants de S mard Un bout de la ville de Saint Denis 93 Didier AURIOL Docteur en sociologie cabinet Praxis 2003 41 79 Comme un poisson dans l eau des habitantes et le projet Participation territoire et action publique Christine Bellavoine charg e d tudes secteur des tudes locales 2004 44 42 Allende monographie socio d mographique RGP 90 6 31 6 60 Centre Ville R publique Gare La mise en place des bornes de pi tonnisation de la rue de la R publique enqu te aupr s des riverains et des passants Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2004 42 24 Mixit sociale et pratiques des couches moyennes dans le centre de Saint Denis les conditions de l ancrage et de la mixit Lina Raad master 1 Urbanisme et am nagement 53 31 78 Flor al la Courtille la Saussaie Monographie socio d mographique RGP 90 11 6 Une d marche partenariale Ville de Saint Denis RATP dans le quartier Flor al
107. le temps de d velopper mais je vais quand m me donner un exemple de co construction Il s agit d un h bergement transitoire que les acteurs de terrain ont appel H2I H2l comme h bergement interm diaire d insertion Devant le constat partag par l ensemble des acteurs du territoire qu ils ne disposaient d aucuns moyens suppl mentaires pour d velopper une action ils ont mis en commun ceux dont ils disposaient Le CHU les CHRS les assistants sociaux les ducateurs de rue etc ces diff rents acteurs ont mis ensemble les moyens dont ils disposaient pour concevoir une r ponse certains profils de jeunes en situation d errance Je rejoins ce que vous disiez tout l heure savoir que l aussi il faut op rer des choix en fonction des publics On ne va pas cr er des moyens nouveaux sans r fl chir en direction de qui ces moyens vont tre utilis s Donc l la question a t de pouvoir mettre en uvre un h bergement transitoire de longue dur e pour des jeunes qui n taient pas trop loin de l emploi pas trop loign s de l emploi qui avaient une qualification professionnelle et que l on pouvait emmener vers une insertion sociale et professionnelle durable a a t le premier objectif ll y a eu galement quelques places pour des jeunes m res avec enfants en attente d une place en CHRS Le propre des dispositifs tant d tre embouteill s il a fallu trouver des solutions de transition pour g rer n anmoins de
108. les pratiques des professionnels Parler de l errance induit ainsi une red finition du r le et de la place des diff rents acteurs institutions locales et associations C est souvent par la parole militante de ces derni res que les modes d organisation de la prise en charge sont interpell s En d pit de l existence Saint Denis d une structure destin e aux personnes sans domicile fixe et sur le d partement d une circonscription d di e l errance les questionnements perdurent et la prise en charge de ce public ne va pas de soi Nous nous sommes donc questionn sur les raisons de cette situation et avons essay de comprendre o pouvaient se situer les blocages cette prise en charge Nous avons interrog une trentaine d acteurs travailleurs sociaux responsables administratifs ou b n voles ayant une mission concernant l accueil des personnes pr sentant des besoins d ordre sanitaire social m dical de subsistance de logement d acc s aux droits et susceptibles de r pondre nos questionnements Nous voulions recueillir aupr s d eux des l ments concernant leur repr sentation et d finition de l errance appr hender ce qui pour eux rendait compte des ventuelles volutions du ph nom ne regarder comment s effectue la prise en charge de l errance et en identifier les limites Les repr sentations de l errance portent majoritairement sur la perte des liens sociaux et sur le risque Nous avons dem
109. leur parcours du combattant le lundi il faut qu elles aillent aux restos du c ur le mardi qu elles aillent voir l assistance sociale le mercredi qu elles aillent la PMI le jeudi qu elles aillent je ne sais o Et lorsqu il y a des enfants scolaris s parfois pas dans les m mes coles il faut qu elles jonglent avec les horaires des coles Elles d crivent une vie de dingue sans compter qu il y a l angoisse du soir Le soir il faut parfois appeler le 115 car on ne sait pas o on va dormir Elles sont dans un quotidien un peu fou et un moment donn cela les puise Alors quand j entends qu on parle de crit res pour accueillir je voulais juste rappeler que nous sommes nous en pr sence de femmes qui pensent comment je vais tenir comment je vais manger Nous ne devons pas oublier ce que repr sente le quotidien de ces personnes et ce que signifie le fait qu il dure dans le temps ll y a de quoi parfois ne plus avoir de courage Je n ai pas trop entendu cette notion de dur e de l errance Par contre oui nous leur demandons du temps le temps de recherche d un habitat etc etc Mais elles il faut qu elles tiennent pendant tout ce temps l avec l incertitude concernant les premi res n cessit s Ce qu elles d crivent c est vraiment manger dormir se laver Et rien que a d j c est le parcours du combattant Ce qu elles nous disent c est que si nous pouvions leur faciliter la vie au moins sur ces aspect
110. line Penard Saint Denis sage femme PMI Bonjour je suis sage femme de PMI Saint Denis depuis peu pr s une ann e Je voudrais galement aborder la difficult de cette question d ancrage par une situation concr te Je viens d accueillir une jeune femme qui va accoucher dans un mois Elle a consult une premi re fois elle est sans papiers elle n a pas de s curit sociale elle n a pas de CMU elle n a pas d AME Le premier m decin qui l a vue dans un centre de sant n a pas vu sa situation Et pendant les 25 semaines qui ont suivi cette femme s est cach e Elle s est rendue invisible par peur peur d aller voir l assistante sociale ne pas trouver les bons contacts d s le d but la PMI nous avons d sormais une accroche avec cette personne qui vient nous voir r guli rement Nous avons donc commenc la mettre en lien avec des travailleurs sociaux et avec l Amicale du Nid situ e en face de la PMI A partir du moment o cet ancrage a t fait avec moi elle s est naturellement tourn e vers moi pour sa demande de logement Mais mon souci c est que je suis sage femme je ne suis pas travailleuse sociale et si je peux accompagner la personne ce ne sera pas pour acc der un logement Et c est vrai que je me retrouve de plus en plus avec des patientes sans papiers qui ont des difficult s rencontrer des services sociaux C est vrai aussi que parfois on appelle le 115 de mani re inad quate mais c es
111. lus exister Je crois au contraire que si c est un probl me qui dure c est 40 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social qu il a une fonction sociale Il n est pas l par hasard il n est pas l de mani re transitoire Donc c est la deuxi me difficult une difficult politique Nous commen ons l aborder la question des territoires avec la d centralisation de l action sociale dans les ann es 80 et ses interactions avec la territorialisation de l action publique A partir du moment o s enclenche territorialisation de l action publique on a une localisation des approches et videmment des p rim tres de comp tences Avec un p rim tre on est dedans ou on est dehors syst matiquement qui s articule tr s bien avec la tendance du pas chez moi On voit bien comment la question de l errance r siste n est absolument pas compatible avec le mouvement g n ral de territorialisation de l action publique Lorsqu on parle d effacement du r le de l Etat on voit souvent l aspect financier et on voit moins son aspect coordonnateur Et c est justement ce qui manque souvent sur les questions d errance mais je pense que Pascal Le Rest en parlera tout l heure c est en effet la coordination Donc cet affaiblissement de l tat nous a priv s d un coordinateur sur cette question Alors qu une des conditions sine qua non d une poli
112. m e Ce que je ressens sur ce que j ai pu entendre cet apr s midi c est bien qu il s agit de se replacer dans le cadre th orique qui a t voqu tout l heure Et partir de nos exp riences singuli res ou de nos exp riences communes de reconfigurer nos dispositifs de les renouveler de remixer un certain nombre de choses de mani re pouvoir avancer davantage innover mieux se coordonner Avec toujours la volont de ne pas occulter les probl mes de ne pas les repousser mais au contraire de les prendre bras le corps et de trouver tous ensemble les solutions ou du moins les propositions qui conduisent l am lioration de la situation des publics Pour terminer je souhaite galement insister sur le fait que c est aussi partir de r flexions comme aujourd hui et d autres r flexions que nous travaillons construire notre politique d intervention aupr s de l ensemble des publics les plus pr caris s ou les plus touch s par la crise et de mani re plus globale la politique sociale de la ville de Saint Denis et du CCAS Patrick Vassallo conseiller municipal d l gu l galit des droits aux services publics aux prestations administratives et aux temps de la ville Je partage compl tement ce que vient de dire Fabienne Soulas et je souhaite revenir sur la question des publics en errance et sur le d bat qu il y a eu concernant les attaches les ancrages qui renvoie plusieurs figures de c
113. monde est de nature leur permettre de construire une vie D bat Fran oise Carion directrice de l association ALJM Accueil logement 45 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social jeunes m res Je voudrais r agir la derni re intervention Les exp riences qui sont donn es sont tr s int ressantes car elles font intervenir plusieurs acteurs dans un projet commun et en vue d un objectif long terme Par contre la premi re partie de votre expos me pose question sur le fait de dire qu il faut que nous mutualisions nos moyens Cela signifie faire toujours mieux avec des moyens constants Je trouve que c est dangereux notre poque parce que c est toujours ce qu on demande aux associations de s adapter des publics qui sont de plus en plus en difficult avec les m mes moyens Concernant l exemple que vous citez sur le CHRS et les missions locales on peut dire que l int r t de ce projet est qu il est particuli rement adapt aux jeunes pour lesquels vous l avez fait Par contre s il n y a pas de moyens suppl mentaires et s il n y a pas cr ation de places suppl mentaires on peut se dire que c est au d triment des publics que ce CHRS recevait Je crois qu il faut quand m me qu on veille ne pas toujours se laisser culpabiliser parce que moi j en ai un peu marre C est toujours pareil c est le ch meur qui ne
114. n Jacques VAUD Espace Services Publics 1997 24 8 Monographie socio d mographique du territoire D marche quartier Franc Moisin Bel Air recensement de 1999 Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales 2003 39 68 La d mocratie participative et les associations de quartier Saint Denis Franc Moisin Bel Air Julia OUDIN m moire de recherche Institut d Etudes Politiques de Lille 2004 42 39 Espace Services Publics un service public de proximit dans le quartier du Franc Moisin Bel Air quelles plus values Paul Chourre Master 2 Conduire et valuer les politiques publiques Universit Paris 13 Villetaneuse 53 15 La Plaine Saint Denis Monographie socio d mographique RGP 90 4 24 4 59 La dynamique sociale premiers r sultats tude Alain BERTHO 1992 7 5 La Plaine Saint Denis dynamiques sociales l avenir face son pr sent Jean Claude VIDAL intervention la journ e d tude sur La Plaine et le d veloppement durable 1995 17 55 Usages et usagers de la Maison de Quartier Plaine enqu te par questionnaire premiers r sultats Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2002 37 6 La Plaine socio d mographie de la ZAC Nozal Chaudron largie d marche de connaissances partag es d marche quartier Plaine Jean Claude VIDAL et Christine BELLAVOINE secteur de tudes locales 2002 37 41 La Plaine Sai
115. n campe sur le droit rien que le droit soit on arrive avec une approche beaucoup plus fine avec des mains agiles Il me semble pour terminer qu il faut comprendre que l errance ce n est pas le retour d un ph nom ne ancien mais repr sente l mergence d un ph nom ne nouveau et compl tement actuel Nous ne sommes pas en train de r gresser ce n est pas le retour du moyen ge c est l mergence d une forme de modernit qui m le de la pr carit de la fragilit psychologique etc Nous sommes sur un nouveau probl me fonctionnel de nos soci t s d aujourd hui C est vraiment important de le comprendre afin d viter toute solution qui s appuierait sur un retour en arri re Ce n est pas comme a qu on s en sortira C est au contraire en pensant diff remment Deuxi me chose moins il y a de fronti res au sol plus il y a de fronti res institutionnelles et des fronti res dans les t tes Je me dis que c est celles ci qu il faut travailler particuli rement sur cette probl matique Je la trouve justement suffisamment d rangeante ou g n ratrice de d sillusion enthousiaste Les Suisses disent j tais d u en bien C est une question qui d oit en bien comme on dit l bas Pour moi il y a trois figures impos es La premi re concerne la coordination des acteurs Je ne vois pas comment on peut travailler sur cette question sans coordonner des acteurs ll ne s agit pas forc ment de mutualise
116. n augmente les imp ts dans les d partements dans les r gions et dans les villes de 10 tous les ans mais il y a un moment o cette volution rencontre des limites et sur la forme et sur le fond Ces remarques n emp chent pas bien s r de continuer comme nous le faisons aujourd hui d abord travailler ensemble ensuite d tre intelligent ensemble ce qui fait d j deux bonnes raisons d tre l Par ailleurs et sans en faire des mod les je pense des actions comme Atout Jeunes qui probablement nous indiquent comment dans le respect des comp tences des moyens et des professionnalit s de chacun il est possible de trouver peut tre pas des solutions mais en tout cas des avanc es et ce n est d j pas mal Virginie Le Torrec Maire adjointe d l gu e la sant Je voulais juste dire un petit mot sur la mani re dont en tant qu lue en charge de la sant je compte m appuyer sur cet apr s midi Ce qui m importe en effet c est de m interroger sur la mani re dont on peut s appuyer sur une d marche d observation et d analyse des territoires pour construire localement Je l ai dit tout l heure mais j insiste de nouveau sur l importance du travail partenarial mener avec l tat les associations les services publics dans cette transversalit de questionnement et d actions et pas seulement de moyens Comment construit on collectivement des dispositifs qui localement ont un sens Ce qui m imp
117. n sous cet angle global peut d ranger un certain nombre de pratiques dans la mesure o nous pouvons pointer ainsi le fait qu un certain nombre de personnes se retrouvent dans les interstices entre les dispositifs Les jeunes par exemple ou les usagers de crack et puis des publics qui en apparence sont moins difficiles comme les femmes seules avec enfants sont des publics qui tombent entre les mailles du filet et ne nous devons pas nous y r soudre Cette distinction faite entre l errance comme cat gorie d analyse et non pas comme cat gorie d action est tr s int ressante Cela nous permet de parler ensemble d un m me ph nom ne pour ensuite que chacun s approprie la question et fasse voluer chacun de nos dispositifs d accompagnement Pour moi c est un ph nom ne social composite et volutif J aimerais en sortant d ici trouver un moyen pour faire place dans nos accompagnements ces publics d saffili s dans un esprit de droit commun et non pas pour les enfermer dans un dispositif sp cifique Pour une famille en errance Il faut faire en sorte que cette errance n affecte pas durablement la famille en affectant la scolarisation des enfants par exemple 49 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social en d stabilisant de mani re tr s durable la construction familiale et celle des individus Notre responsabilit est de faire en so
118. nes filles dans une d marche de pr vention tr s concr te et op rationnelle Nous sommes tr s int ress s pour travailler avec vous associations et services de la Ville pour voir comment un tel accueil peut de nouveau tre pr sent Saint Denis En ce qui concerne la pr vention sp cialis e et Canal nous commen ons nos deuxi mes contrats d objectifs et donc effectivement je pense que l errance est un point que nous allons maintenir suite au travail qu on a d j entam depuis 2000 Canal est n en 1998 nous avons commenc travailler sur ces probl matiques en 2000 donc effectivement nous allons continuer travailler sur des diagnostics partag s avec les services de la ville et les autres acteurs locaux Isabelle Maillard sociologue post doctorante au Cermes3 Equipe Cesames Je voulais juste soulever deux choses On parle de l errance des jeunes et donc videmment de ce qu on peut faire quand on est confront cette probl matique mais il me semble que nous pouvons r fl chir galement comment on peut agir en amont de cette probl matique Cela nous renvoie aux questions de pr vention de la d scolarisation notamment et de bien d autres probl matiques Mais plus largement il me semble que nous devons interroger galement la place qui est accord e la jeunesse globalement en France et dans la soci t fran aise Cela m riterait je pense une r flexion tr s approfondie La deuxi m
119. nise modestement autour de la direction des solidarit s et du d veloppement social et des services qui la composent service social municipal maison de la solidarit service municipal du logement mission parentalit mission droit des femmes ainsi que le CCAS Pour mener ce travail de r flexion d tudes et de formalisation des probl matiques nous travaillons troitement avec le secteur des tudes locales Nous souhaitons que notre d marche int gre des changes nourris entre les tudes et recherches d une part et la connaissance issue du travail des acteurs de terrain d autre part Ce premier atelier de l observatoire social nous permet donc d changer sur cette probl matique de l errance partir d une tude qui va vous tre pr sent e dans un premier temps Nous pourrons ensuite entendre deux intervenants ext rieurs qui nous apporteront leur clairage respectivement sur les pratiques professionnelles en la mati re mais galement sur les m canismes de prise en compte de l errance au regard des probl matiques de territorialisation Voici rapidement bross le cadre de cette s ance je vais maintenant donner la parole Christine Bellavoine sociologue au secteur des tudes locales Christine Bellavoine sociologue responsable du secteur des tudes locales Tr s rapidement galement je voudrais rappeler que l tude qui va vous tre pr sent e sur la consid ration de l errance Saint Denis mane
120. nsement r nov de la population troisi me estimation de l INSEE Nad ge TURPIN secteur des tudes locales 2007 49 41 Recensement de la population Enqu tes annuelles 2004 2005 2006 et 2007 4 me estimation de l INSEE Nad ge Turpin secteur des tudes locales 52 43 Lire les donn es du recensement Nad ge Turpin secteur des tudes locales 54 6 Recensement de la population 2006 Premi res grandes tendances Saint Denis Christine Bellavoine secteur des tudes locales 54 20 Recensement de la population 2006 Les grandes tendances Plaine Commune Boris Lebeau charg des tudes urbaines et sociales Plaine Commune DDUS service projet de territoire SCOT 54 30 66 Recensement de la population 2006 Socio d mographie des personnes g es de 60 ans et plus Saint Denis 1999 2006 54 42 Migrations et variations de population solde naturel RGP 90 1 2 1 3 solde migratoire RGP 90 1 3 zones de peuplement d peuplement RGP 90 1 4 migrations r sidentielles des populations de nationalit trang re RGP 90 2 36 ge des arrivants RGP 90 2 47 10 5 comparaisons St Denis France 93 RGP 90 10 5 migrations et PCS RGP 90 9 46 12 17 Recensement de 1999 Les premi res grandes tendances l chelle communale synth se Secteur des tudes locales 2001 33 7 Mouvement de population diversification ou homog
121. nt Denis mutations sociologiques d un ancien quartier industriel Jean Claude VIDAL secteur des tudes locales 2002 38 24 La Plaine approche urbaine et socio d mographique de micro quartiers Montjoie Cristino Garcia Landy sud de la Plaine D marche de connaissances partag es d marche quartier recensement de 1999 Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales Sandra GIRAULT charg e de mission D marche Quartier Plaine 2003 39 52 79 Les bains douches de la Plaine dans l intimit d un quartier Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales Julia Oudin mission temps de la ville 2005 45 24 Pleyel Modes de garde d enfants et services Pratiques des salari s du quartier Pleyel enqu te qualitative David GALLARDO agent de d veloppement local Association Objectif Emploi 2002 37 45 Secteurs socio ducatifs Le d coupage territorial des secteurs socio ducatifs Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales 2002 36 24 Intercommunalit chelles territoriales maillages territoriaux Echelles territoriales Divers p rim tres intercommunaux d tudes et de projets zone de Saint Denis Secteur des Etudes Locales 1999 29 62 Quartier commune communaut intercommunale quel niveau faut il agir Marc HANNOYER l ve de l cole des ponts et chauss es Mast re management publics et ma trise technique 2001 3
122. ntes Carri res sociales IUT Paris V Cette commande s inscrit sur un territoire dont les caract ristiques ont toujours t celles d une ville de migrations Cette ville populaire a toujours travaill sur les questions de pr carit m me si aujourd hui la vile se transforme et le d veloppement conomique et urbain actuel vient r interroger les dimensions de la pr carit Cette commande s inscrit galement dans un contexte institutionnel qui conna t des transformations D une part la direction municipale des solidarit s et du d veloppement social toffe ses missions mission droit des femmes mission parentalit et d autre part le Centre Communal d Actions Sociales se d veloppe avec de nouvelles directives concernant notamment la mise en uvre de la domiciliation administrative C est donc dans ce cadre que la question de l errance vient questionner l volution des r ponses apporter Cette commande na t galement d un constat sur le territoire d une pr sence de plus en plus affirm e de personnes qui sont amen es errer d une institution une autre pour chercher des r ponses leurs probl mes La probl matique de l errance tend s largir passant ainsi d un public connu d hommes isol s une population plus vari e incluant des jeunes des familles des femmes seules avec enfants etc Cette nouvelle configuration des publics en errance vient questionner les syst mes d accueil existants et
123. ociale Les populations mobiles en difficult s sociales tude Jean Claude VIDAL 1992 9 82 Quelques l ments de cadrage concernant les b n ficiaires du RMI Saint Denis Philippe MOUCHEL Secteur des Etudes Locales 1997 24 41 Les usagers du service d accueil social en Mairie d ao t octobre 1996 inclus Jean Claude VIDAL Secteur Etudes Locales Barbara BAGAYOKO assistante sociale au SMAS Sylvie DAUGREIHL quipe de Direction du SMAS 1997 21 39 Personnes g es Forum des retrait s 1996 r sultats d une enqu te par questionnaire aupr s du public Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales en collaboration avec le Service Retrait s 1997 23 23 Plan Hivernal 1996 1997 Enqu te aupr s des usagers du service social SMAS au sein de ce dispositif Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales en collaboration avec la Cellule de Coordination Plan Hivernal 1997 23 32 Evolution du nombre de b n ficiaires du Revenu Minimum d insertion Saint Denis Secteur des Etudes Locales 1998 26 52 Enqu te aupr s des usagers du plan local de solidarit Maison de la Solidarit 4 me trimestre 1999 et comparaison avec le Plan Hivernal 1996 1997 Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales et Equipe Pluridisciplinaire du Plan Local de Solidarit 2000 31 59 Enqu te aupr s d usagers de la Maison locale de la solidarit Christine BELLAVOINE char
124. on appel inconnu Tu l as fait inconnu toi Attends Ah tu as re u quelque chose Bah oui Ah bon bah alors c est bon Justement je lai mis sur silencieux D accord J aime pas qu on me d range quand on parle D accord Qu on m appelle ta m re elle est morte ou ton fr re est d c d Hm hm 22 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 Invit Vous comprenez D accord On arrive du c t des Petites S urs des Pauvres il y a plus d arbres et donc oiseaux chants chaloup s sur basse urbaine continue espace bien plus large que le vacarme r tr cissant des avions Tu vois on s est donn rendez vous j ai tout coup regardez Monsieur I me montre tape fr n tiquement sur les touches Tu m as appel attendez c est marqu normalement Ok Il ne sonne pas le t l phone Il sonne normalement regarde il y a eu un appel tout l heure Il est quelle heure l Il est quelle heure l Quinze heures 18 Et la date On est le 15 avril Hol t es en f vrier l Nouh tape obscur ment Je voudrais lui montrer Attends t as une fl che l tu permets Je prends le t l phone Voil Voil Voil Inconnu lis je l est quelle heure Inconnu Il est quelle heure ll est quinze heures dix ne
125. onse est oui videmment Elle la bouscule elle l a fait exploser Je vais tout d abord situer d o je parle A la fin des ann es 90 Nous avons men de nombreux diagnostics partag s en mati re d errance de jeunes dans diff rents d partements fran ais Cela nous permet de dire que la probl matique est g n rale Des demandes arrivaient des CCAS du Tarn de l Aube des Pyr n es Orientales alors que le minist re qui menait la r flexion pensait que les questions viendraient de Paris Lyon Marseille Jai conduit ensuite un certain nombre d valuations de dispositifs d urgence d accueil d h bergement d urgence de CHRS toujours dans diff rents endroits Sur les derni res valuations que j ai faites on a syst matiquement associ les 38 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social usagers je pense notamment l valuation de tous les dispositifs d h bergement d urgence d Auvergne il y a 4 ans Nous avons interview autant d usagers que de professionnels ou de b n voles Ce point est important pour mon propos L errance et la mont e de la nouvelle pauvret La question du vagabondage est videmment une question de la plus haute antiquit Il y a toujours eu des gens qui n taient pas leur place L existence des sans foi ni loi des sans feu ni lieu est un fl au ancien Ce qui a chang assez r
126. ontre nous rencontrons des ph nom nes d errance l int rieur des quartiers de vie Et donc il y a quand m me de l ancrage Apr s bien s r il y a des tapes dans les processus Mais a nous para t important avant de parler d errance de d crire un peu ce qu il se passe avant qu il y ait de l errance et de rappeler qu il n y a pas forc ment l errance d un c t et l ancrage de l autre Il peut y avoir de l errance et de l ancrage parce que souvent ce sont des gamins c est dire qu c t de jeunes majeurs il y a des mineurs Quand ce sont des mineurs nous b n ficions des dispositifs de protection de l enfance Mais pour les jeunes majeurs qui dorment droite gauche quelques fois dans les cages d escalier quelquefois dans une voiture qui vivent comme a en pointill les situations peuvent voluer vers quelque chose qui effectivement peut s installer mais pas n cessairement Cela correspond des p riodes de la vie qui co ncident avec des difficult s d insertion Mais c est bien parce qu il y a encore de l ancrage que les plus jeunes ne se retrouvent pas sur le p riph Nous n avons pas beaucoup travaill sur les aspects de la prostitution mais tant que les jeunes sont sur leur quartier il y a encore des choses possibles C est pour a que l errance c est quelque chose que nous avons tout de m me travaill en pr vention sp cialis e m me si ce n est pas de notre comp tence Les financements
127. orte c est qu partir de cette journ e nous puissions aller plus loin dans la compr hension des formes d errance sur ce territoire parce qu elles sont exemplaires de l volution de l errance l chelle du pays Ce qui se passe ici se passe ailleurs Saint Denis n est pas un r ceptacle cela a t tr s bien dit tout l heure Nous repr sentons un territoire qui est particuli rement exemplaire d volutions plus globales de la pr carit et de la pauvret Ce qui m importe c est que nous allions plus loin aussi dans l analyse m me critique des modes d intervention publics concernant l action sociale videmment mais galement l action publique de mani re plus g n rale Nous sommes tous conscients d tre face des usures face des formes de routine professionnelle face des impasses Nous ne partons plus des besoins des publics mais des difficult s de r solution des probl mes que nous rencontrons dans l action quotidienne En tant qu lus nous avons la responsabilit de remettre cela en cause m me si parfois cela ne se passe pas sans heurt Un temps de construction collective doit donc s ouvrir car sinon chacun continuera se replier sur ses propres difficult s et nous restons finalement dans des logiques de niches sp cifiques mises bout bout Sur le champ de la sant je suis particuli rement interpell e par les liens entre pr carit bien tre et sant mentale Poser la questio
128. ositifs locaux ambitieux d associations professionnalis es de structures d accueil qui offrent des formes d appui aux publics concern s avec diff rentes temporalit s etc J ai le sentiment que dans la ville nous sommes plut t d munis aujourd hui Je dis les choses comme je les percois nous sommes tr s pauvres pour une ville de cette taille quant aux dispositifs qui existent Nous ne disposons pas de centre d accueil d urgence part le centre municipal mais qui ne repr sente que sept places Nous sommes tr s pauvres en CHRS je ne sais m me pas s il y en a un dans la ville Idem en ce qui concerne les maisons relais Il me semble donc que l un des enjeux au terme d une discussion de ce type concerne notre capacit inventer localement des dispositifs en allant chercher des ressources l o elles sont en faisant venir l encore je vais dire un gros mot mais c est comme ca que le monde tourne en faisant venir des op rateurs qui sont capables de faire tourner des structures qui correspondent aux besoins en quantit et aux besoins li s aux publics particuliers g rer Les femmes seules avec enfants n ont pas n cessairement leur place dans des CHU il y a des enjeux de continuit de scolarisation de stabilisation de ces publics qui ne sont pas du m me ressort que les enjeux qui existent concernant des hommes isol s avec des situations d alcool mie Je me r jouis donc de la tenue de cette restitution de l
129. oumanie et qui avaient une situation en Roumanie Je me rappelle d un professeur de sport que j ai vu dans un accueil d urgence qui tait quelqu un de tout fait stabilis de tout fait form et dipl m il avait simplement un probl me de domiciliation Et par rapport l intervention sur le choix des publics effectivement ces personnes taient en concurrence avec des gens qui taient en grande pr carit sociale et psychique et qui avaient le m me probl me de domiciliation Nous sommes donc toujours confront cette difficult de d finition L errance une cat gorie d analyse et non pas d action On peut dire qu il existe trois grands facteurs qui irriguent les ph nom nes d errance Il y a d abord des causes conomiques la pauvret Nous voyons tout de m me peu de gens dans les circuits de l errance qui ont beaucoup d argent Il y a ensuite des causes proprement sociales et relationnelles C est dire qu il y a des gens qui sont d socialis s ce qui renvoie la probl matique du lien que vous avez relev e du lien de la rupture etc C est tr s important avec la sp cificit de la probl matique g opolitique qui fait que des gens viennent chercher un refuge en France Enfin les probl matiques d ordre psychique vous l avez dit l effritement ou l effondrement psychologique et psychique A ce sujet je vous renvoie au travail d Alain Ehrenberg La Fatigue d tre soi qui explique tr s bien
130. oyez L envoyer je vois pas qui je l enverrais Je vois pas qui a int resserait Et il se met chantonner Il se sent de mieux en mieux c est s r Vous me prenez une photo Vous appuyez ici D accord C est dans la p nombre en haut de l escalier devant d autres images de la photographe C est la double porte d entr e de la salle de spectacle qu il vise pour l embl me sans doute Mais elle est ferm e C est sombre et un peu flou Ah celle l est floue attendez j en refais une Ah a s est mis sur r seau Il s approche je r tablis Je l invite se mettre la lumi re sur le divan par exemple avec vue sur l glise Il s installe comme un pacha Vous pouvez me regarder je lui demande Regard triste Non non non un petit instant de bonheur on y a droit A peine a t il jet l il sur le rendu mais on voit rien l C est un peu en contre jour oui je conc de Mais celle ci on la voit bien L quipe de Frantz nettoie cuisine et salle pour pr parer le service du soir Je demande deux caf s si c est imaginable d avoir deux caf s Imaginable oui Nouh me fait m allonger sur le divan prend plusieurs photos Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 17 Invit Super super dis je pour couper court mais il insiste encore cinq six photos Que je ne verrai jamais Ah s crie t il Je rep
131. oz de r pondre concerne le probl me des r ponses territorialis es face au probl me de l errance La question de l appel d air la question des ancrages comment les professionnels se positionnent sur ces questions l et comment l errance interroge l organisation du travail social et des diff rents dispositifs Et puis nous avons souhait que Pascal Le Rest intervienne sur le second point du diagnostic qui nous para t particuli rement important et qui concerne l volution du travail social en g n ral des cadres de pens es des diff rentes professions et acteurs du social L errance interroge les notions d activation des personnes de permanence d un r f rent etc Comment fait on des projets avec des personnes en errance ou pas Avec qui Quelles nouvelles r ponses se dessinent Je vais donner la parole Gilbert Berlioz sur la question des territoires L errance face la territorialit des politiques sociales Gilbert Berlioz consultant Cela fait plus d une douzaine d ann es que je travaille sur les questions d errance que je connais donc quelque peu En revanche je ne connais pas tr s bien la probl matique de Saint Denis Je vais donc aborder la question que vous m avez pos e de mani re g n rale et non pas localis e Alors est ce que la probl matique de l errance vient bousculer la logique d une intervention sociale hyper territorialis e Pour mettre fin au suspens tout de suite la r p
132. p cialiste des Politiques Sociales 2000 31 35 Temps de la vie temps de la ville temps de travail entre individualisation et vivre ensemble quelles nouvelles r gulations et politique publique Patrick VASSALLO m moire de DEA D partement de sociologie Universit de Paris 8 Saint Denis juin 2000 2001 33 40 Rythmes urbains mobilit s et temporalit s des tablissements de l arrondissement de Saint Denis Luis DOMINIQUE DESU G omarketing 1999 Universit de Paris 8 Saint Denis mission prospective RATP 2001 33 51 Conciliation entre vie professionnelle et vie familiale Dominique MEDA philosophe sp cialiste des politiques sociales 2003 39 30 Des villes et des nuits Luc GWIAZDZINSKI Directeur de la Maison du temps et de la Mobilit de Belfort Professeur associ l Universit de Technologie de Belfort Montb liard Laboratoire Syst mes et transports 2003 39 43 Les politiques temporelles dans les territoires s minaire municipal au fur et mesure s ance du 5 f vrier 1999 en collaboration avec l Ecole Fran aise d Excellence Territoriale EFET 28 41 86 Mutations sociales et demande d accueil de jeunes enfants donn es locales de cadrage Jean Claude VIDAL responsable secteur des tudes locales 2003 40 44 Les soir es Saint Denis enqu te aupr s de dionysiens Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales Mission temp
133. p 90 2 41 Vivre la pr carit et en parler Christine Bellavoine secteur des tudes locales 52 6 insertion Mission locale bilan 1993 10 32 Les personnes suivies au titre de l insertion en 1994 16 40 Plaine Commune D partement R gion comparaisons r gionales 1 15 13 57 communes du 93 5 23 25 51 Taux de ch mage d partementaux en Ile de France donn es trimestrielles Secteur des Etudes Locales 23 59 Caract ristiques et volutions de la demande d emploi Territoire Plaine Commune et autres villes du D partement 4 me trimestre 1998 4 me trimestre 1999 Philippe MOUCHEL conomiste Charg d Etudes au Service Etudes et Prospectives Economiques de Plaine Commune 2000 32 53 Evolution de l offre et de la demande d emploi sur le territoire de Plaine Commune f vrier 2003 Philippe MOUCHEL service Etudes et Prospectives conomiques D partement D veloppement conomique Communaut d agglom ration Plaine Commune 2003 39 83 40 81 Evolution de loffre et de la demande d emploi sur le territoire de Plaine Commune Philippe MOUCHEL service tudes prospectives conomiques d partement d veloppement conomique communaut d agglom ration Plaine Commune 2007 49 44 Modes de vie Habitat Caract ristiques des logements taux d occupation RGP 90 1 2 2 33 r sidences principales RGP 90 1 2 2 23 logements vacants R
134. partement RGP 1990 23 8 Recensement de 1999 de la France enti re la ville de Saint Denis d nombrement provisoire Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales 1999 29 38 Saint Denis dans son environnement socio d mographique communaut d agglom ration d partement r gion France enti re recensement de la population de 1999 synth se par Jean Claude VIDAL secteur des tudes locales 2002 38 7 comparatif communes du 93 r gion RGP 90 5 11 comparaisons St Denis France 93 RGP 90 10 5 Recensement de la population 2006 Les grandes tendances Plaine Commune Boris Lebeau charg des tudes urbaines et sociales Plaine Commune DDUS service projet de territoire SCOT 54 30 D partement caract ristiques d mographiques des populations cartographie des ges communes du 93 RGP 90 5 14 5 19 cartographie nombre d habitants communes du 93 RGP 90 5 7 habitat cartographie de l anciennet des logements communes du 93 RGP 90 5 12 5 13 5 16 cartographie confort des logements communes du 93 RGP 90 5 17 5 18 nombre moyen d occupants RGP 90 5 26 taille des logements RGP 90 5 15 taux de propri taires RGP 90 5 24 taux de maisons individuelles RGP 90 5 25 caract ristiques des m nages quipement en voiture RGP 90 5 22 migrations taux annuel de variation RGP 90 5 8 taux de migrants RGP 90 5
135. pas parce qu on n a pas de r ponse ce n est pas parce qu on n est pas satisfait que ce ne sont pas des gens comme vous et moi qui m ritent exactement la m me consid ration celle dont on estime avoir droit lorsqu on va au guichet de la pr fecture ou l accueil de la mairie Donc cet aspect de consid rer les usagers de les associer c est pour moi la deuxi me figure impos e Troisi me figure impos e accepter la r alit des parcours chaotiques mon avis l id e d un parcours simple est liminer Nous sommes toujours en train de construire des parcours chaotiques et ce pour deux raisons soit pour une raison de manque de moyens on l a voqu e tout l heure de manque de solutions qui est un facteur de chaos soit par manque de capacit des personnes de saisir des solutions qui est un autre facteur de chaos Donc trois figures impos es coordonner consid rer les usagers construire des parcours chaotiques Et un point d appui quand m me pour ne pas se d sesp rer c est que sur cette question et c est pour a que je suis venu travailler avec vous cet apr s midi nous avons des gens engag s Sur d autres questions de politiques publiques aujourd hui comme la d linquance des jeunes il n y a pas grand monde la mobilisation des acteurs est plus difficile trouver mais sur cette question on a des acteurs engag s et quand on a des acteurs engag s et bien ils trouvent des solutions Donc mon avis i
136. prise en charge de l errance face une intervention sociale de plus en plus territorialis e et d autre part celle des postures professionnelles construire autour de l errance Les d bats se sont nourris de la restitution de l tude d Emmanuelle Bait et de Dominique Molinier et des interventions des consultant et chercheur Gilbert Berlioz et Pascal le Rest En introduction de cet apr s midi un film a t projet portant sur le travail d velopp au sein de la Maison de la solidarit de Saint Denis Nous proposons dans ce num ro de Saint Denis au fur et mesure l int gralit des pr sentations et des d bats qui s y sont d roul s Le secteur des tudes locales 1 Pour tout renseignement concernant ce film contacter Betty Som responsable du plan local de solidarit Bernadette some Oville saint denis fr 25 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social Annick Bellom directrice des solidarit s et du d veloppement social La municipalit de Saint Denis a souhait mettre en place un observatoire social qui a d marr cette ann e L objectif de cette d marche n est pas seulement d acc der une meilleure connaissance statistique de notre ville mais surtout d approfondir la compr hension de probl matiques fortes qui interrogent l intervention sociale et les politiques publiques en la mati re Ce travail s orga
137. processus de construction sociale d une politique temporelle urbaine Saint Denis Alain GUEZ urbaniste Politecnico de Milan et IRIS Paris Dauphine 1999 28 7 Temps pass et identit locale de Saint Denis Saint Denis Parcours Nicole MEYER RODRIGUES Directrice de l Unit municipale d Arch ologie 1999 28 34 Les temps de la ville Claudie GILLOT DUMOUTIER Maire adjointe Conseill re G n rale 2000 31 22 L approche temporelle Saint Denis Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales 2000 31 25 85 x u Quelle ville de demain dans l approche des temporalit s de la ville Patrick BRAOUEZEC d put maire contribution l Atelier de Saint Denis du Groupe prospective DATAR Temps et Territoire 20 et 21 avril 2000 2001 33 60 Saint Denis une approche des temps de la ville Jean Claude VIDAL responsable du secteur des tudes locales 2001 34 23 La co construction de la demande sociale propos des Temps de la ville Rosita GOMEZ membre du conseil d administration de l association Objectif Emploi Jean Claude VIDAL secteur des tudes locales 2002 36 45 Comme un Poisson dans l eau des habitantes et le projet participation territoire et action publique Christine Bellavoine secteur tudes locale 2004 44 42 Approches trang res Les temps de la ville le cas italien intervention de Sandra BONFIGLIOL
138. ques locales Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2003 41 6 Trajectoires r sidentielles et entr es en r sidence ou en foyer soleil Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2004 42 6 Recensement de la population 2006 Socio d mographie des personnes g es de 60 ans et plus Saint Denis 1999 2006 54 42 Economie locale 90 Tissu conomique Caract ristiques et mouvements des entreprises nombre d tablissement dans le secteur priv 2 19 9 11 11 37 16 69 20 56 27 23 37 611 taille des tablissements secteur priv 2 20 9 11 11 37 16 69 20 56 27 31 types d activit secteur priv RGP 90 2 13 2 21 3 15 9 15 11 37 16 69 24 24 37 61 statut des entreprises RGP 90 12 28 activit s conomiques RGP 90 1 8 3 17 3 19 12 29 37 61 le BTP 1994 14 31 La tr s petite entreprise activit s et place dans le tissu conomique priv p rim tre d tude de la MIEL principales volutions observ es entre 1996 et 1997 Philippe MOUCHEL Secteur des Etudes Locales 1999 29 24 Les mouvements des entreprises artisanales 37 63 Les mouvements des entreprises commerciales 37 63 La fili re transport logistique synth se d tude territoire de Plaine Commune Jean Marc HARVEZ Service tudes prospectives conomiques D partement d veloppement
139. r ce n est pas la m me chose Mais coordonner coordonner le soin la question de la toxicomanie l ducatif etc Il faut coordonner pour des questions d efficacit mais galement pour donner aux acteurs des raisons d agir C est une question importante quand on est sur le terrain vous le savez mieux que moi mon sens c est vraiment le r le du politique que de 52 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social donner des raisons d agir une l gitimit y aller Aujourd hui on voit bien que ce n est pas l tat qui l apporte Il me semble que nous avons besoin d une l gitimit politique et je pense que le fait de coordonner et de porter la question est mes yeux absolument d terminant Deuxi me figure impos e et nous l avons dit plusieurs fois aussi c est vraiment consid rer ces usagers comme des personnes Le fait de recevoir les personnes de leur parler g n re un ph nom ne d incarnation Le plus souvent les personnes en situation d errance sont transparentes se font oublier M me quand on leur dit non quand on leur parle on entre dans un processus de consid ration Je pense aussi ce directeur de structure d accueil qui me disait dans le Sud le probl me avec ce public c est quand j en vois arriver un je me dis encore un je n arrive pas lui dire bienvenue Et je trouve que c est imp ratif ce n est
140. r galiennes s curit int rieure justice ducation coh sion sociale Mais dans le grand jeu des changes contrairement ce qui se passe dans les d localisations d entreprises fran aises vers l Asie par exemple les personnes r elles physiques qui appartenaient ces entreprises comme ouvriers ou employ s avant de sombrer dans une situation d errance et de se retrouver d localis es sans point g ographique fixe ne repr sentent plus rien dans le grand march des changes L errance des jeunes entre d saffiliation et pression de l emploi L errance et l itin rance sont deux probl matiques nouvelles qui interrogent l action sociale les professionnels mais aussi et surtout les lus En effet aujourd hui il n y a pas de moyens financiers sp cifiques attribu s par l Etat pour r pondre cette question sociale majeure qui est celle de l errance des jeunes de 16 25 ans Quand on parle des jeunes il faut d finir en fait des typologies de publics Parler de jeunes en errance n est ni suffisant ni satisfaisant pour comprendre ce qui se trame derri re la notion Les publics de jeunes en situation d errance ou d itin rance ce sont des jeunes qui ont v cu un parcours complexe avant d tre l ch s dans l espace social l ge de 18 ans Aujourd hui les 43 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social cont
141. r un palier ca me repose je suis bien j oublie j oublie Palcool les cigarettes l alcool trop trop trop de soucis Je dessine je peins j oublie Sans ressources J oublie Sans papiers J oublie L alcool j ai arr t de boire a fait un mois S ils pouvaient arr ter aussi les amis ce serait bien mais Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 Invit j ai pens de arr ter avant que c est trop tard mon foie est encore bien Commenc au crayon la semaine derni re le tableau repr sente un bouquet de fleurs dans un vase Quand je commence boire j arr te plus deux jours trois jours apr s j ai mal au ventre j ai mal au foie je tousse le matin j arrive pas respirer un jour je me suis r veill j ai dit c est bon j arr te tout c est pas pour moi No et la vigne vous savez No compl tement bourr et compl tement poil et Cham l un des trois fistons le voit comme a dans son plus simple appareil r sultat il se re oit la mal diction de son ivrogne de p re qui voue sa descendance l esclavage Esclavage et d pendance Le jour o No s arr tera de picoler en v rit je vous le dis ce sera l abolition d finitive de l esclavage et de toutes les d pendances mais je d vie pardon retour case d part ou arriv e ou plut t case ni d part ni arriv e case entre entre entre donc ici c est C
142. rance temporaire toutes les situations existent On consid re en situation d errance des personnes qui connaissent durablement une situation marqu e par l absence d une r sidence stable et qui a des cons quences importantes sur les possibilit s d int gration sociale et d insertion Je voudrais insister sur le fait qu une fois qu on a admis que la d finition est complexe c est sur ses cons quences qu il faut se pencher On pourra toujours discuter ad libitum sur la d finition En revanche sur les cons quences la situation est simple L errance a des cons quences graves sur les processus d int gration sur les processus de stabilisation psychique etc Je ne pense pas que l errance soit un concept je pense que c est une notion Je dirais m me que c est une cat gorie d analyse mais que cela n est pas une cat gorie d action C est une cat gorie pour penser l errance mais qui recoupe des situations trop h t rog nes pour agir Il faut l int rieur de cette cat gorie penser des cat gories d action Il y a un niveau o on pense et un niveau o on agjit et les cat gories ne sont pas les m mes aux deux niveaux Je d fends la cat gorie d errance comme une cat gorie d analyse pas comme une cat gorie d action Il ne faut pas sous estimer cette difficult conceptuelle La crainte de l appel d air On pense par ailleurs ce ph nom ne comme quelque chose de r siduel qui dans une soci t moderne ne devrait p
143. rats jeunes majeurs ne figurent plus que sur le papier dans bien des d partements On peut dire que ces jeunes sont d saffili s au sens employ par Robert Castel victimes en quelque sorte de familles qui ont t un moment donn d compos es avant d tre re compos es Ce sont des jeunes qui sont issus aussi des classes sociales ouvri res et employ es o travailler repr sente historiquement une n cessit qui se traduit par une pression sociale majeure lorsqu on atteint 18 ans Leurs parents sont souvent porteurs de repr sentations sociales d une poque r volue et ont du mal consid rer qu aujourd hui nous vivons dans un monde o l emploi ne se partage pas de fa on aussi simple que dans les ann es 1970 ou encore 1980 La question de la toxicomanie est galement fortement associ e l errance de jeunes qui de consommation en consommation finissent par tre enferr s aussi dans des questions de trafic Vous tes je crois bien plac s pour le savoir ici Saint Denis Dans le contexte que je profile les institutions traditionnelles du travail social sont bien s r mises mal Elles le sont d autant plus qu il n y a pas de commande publique pour intervenir en direction de ces jeunes Bien s r vous vous voyez les probl matiques qui s op rent sur les territoires Mais les lus qui laborent qui architecturent les politiques publiques n ont ni la capacit de penser cette probl matique ni la volont
144. re eeren tr carre merapesets dd 88 d mographie et caract ristiques ses 88 Dynamique Sociales essaie cen lada ein tarte nent dt ten tn del 89 Aapa e nine dant ad rs Re sn dre nt nee st en een n e let net dd 89 Mobilit d placements eirs n ee e a E E E E EE A AE EEEE EEE E ay 89 Points de rep re nationaux oococcccccccncconnnonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnrnnnnnns 89 LAA S E E AE NN S ETE 89 El des dS Mille Goin a a e a 89 Activit s PUDIESE E REE EA ERE EE 89 IEOS ra ln A 90 Mobilit r sidentielle des populations scolaires ccoocccccccccccnnncnnnononononnnnnnnnnnnnnnonononnnnnnncnnnons 90 Les orientations en fin de CM2 SL nnn EEnEEEAE EEEE E EEEE A EREE E EEEE EEEE EEEE E EnEn 90 Observatoire scolalr E E S S E O E E EE EE 90 Personhes g es ASA TAS a a a a a a e er 90 Economie locales senine i des 90 Tissu conomique A SR A a 91 Caract ristiques et mouvements des entreprises ss 91 l offre immobili res nai Ac 91 Zones d actiMt S sean a a 91 Emploi local iii a A AAA A A A A EaD 91 Ensemble priv PUDIC sisas tail tai erat 91 O A ON 92 O a O 92 Plaine commune d partement r gion issues 92 Y A A name 93 ActIVit s PUDIIQUES iia A no Asta 93 CONCOPIONS aii A A E 93 ESC AA A de E E 93 docentes an A nn eu An 93 s minaire municipal au fur et mesure 2222 94 secteur des tudes locales public
145. rends l appareil et Comment vous dites vous sentez l odeur du th tre Oui je sens l odeur du th tre Il est tr s content de son image Il reprend l appareil et veut refaire une photo de moi car il a peur d avoir effac la pr c dente son exclamation c tait a Une derni re dis je qu on ait le temps de parler Attends attends je vais les s lectionner direct dit il avec emportement Soudain j entends la vie fluide de l quipe du bistrot avec rires clats de voix bruits d assiettes et celle aussi fluide de Nouh dans le m me endroit comme naturellement li es mais lui dans ce lieu se croirait plut t au dix huiti me si cle un autre temps quoi reposant grave Je reviendrai boire un caf dit il me reposer sentir l odeur du th tre je regrette de ne pas l avoir connu avant A la serveuse qui apporte les caf s il dit en lui montrant son portable preneur d images T as vu papa c est tout faible et a glisse comme si on n avait rien entendu Et puis en prenant vraiment la voix d un enfant il me dit Papa tu peux me reprendre en photo j ai effac la pr c dente Une derni re qu on ait le temps de parler Et on se retrouve en silence face face devant nos caf s Tu penses quoi l Je t coute Oui mais fas Pair ailleurs Je connais ces regards T es en train de penser quoi A ce que tu me racontais la derni re fois qu on s est vu Regarde le caf
146. rmer ces dispositifs pour en faire des dispositifs de masse d s lors que nous sommes face une pauvret de masse ou une errance de masse aujourd hui en Seine Saint Denis Dans le m me temps cela renvoie au d bat de fond concernant l insertion entre ce qui rel ve de l occupationnel et ce qui rel ve de la transformation des situations par la construction de chemins durables p rennes On a eu et on a encore des d bats forts autour de l id e que des personnes ont trop loign es de l emploi Mais est ce que ce n est pas la soci t qui est trop loign e aujourd hui de bon nombre de nos concitoyens et de nos administr s J aurais tendance comme lu penser ca Dernier point je partage assez les interrogations concernant sur la question de la transversalit des moyens et de leur mutualisation Nous avons effectivement un vrai travail mener sur la 48 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social transversalit des politiques et des interventions Mais si faire vivre cette transversalit revient juste partager les moyens nous partagerons juste les r ductions des moyens ll y a une tendance lourde qui tend segmenter les d bats entre ce qui se d cide au sommet entre l tat et le FMI par exemple et ce qui se g re localement par les professionnels et les lus locaux et notamment la casse sociale Je veux bien qu o
147. rritoriales 77 Commune Les grandes lignes de la probl matique sociale et conomique dionysienne 1991 3 28 La population dionysienne grandes tendances socio d mographiques RP 90 1992 4 2 Contribution l analyse de grandes probl matiques urbaines et sociales dionysiennes RP 90 1993 9 1 9 87 Saint Denis les dynamiques de la soci t locale Jean Claude Vidal Sociologue fondateur du secteur des tudes locales 2005 45 8 Pr carit et exclusion de quoi parle t on Christine Bellavoine secteur des tudes locales 2005 46 6 Saint Denis quelles dynamiques urbaines et sociales S minaire municipal Au fur et mesure du 13 d cembre 2007 avec la participation de Marie H l ne Bacqu Sociologue Universit d Evry L OUEST 2008 51 6 Mixit sociale et pratiques des couches moyennes dans le centre de Saint Denis les conditions de l ancrage et de la mixit Lina Raad master 1 Urbanisme et am nagement 53 31 Quartiers Territoires D marches quartier Typologie d limitation 1995 1995 Analyse des r sultats volution lectorale typologie des comportements lectoraux selon les quartiers Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales 1995 18 49 La ville en quartiers Repr sentations et pratiques de la ville territoires D marches Quartier exploitation sp cifique de l enqu te par questionnaire Les Habitants et la ville Jean C
148. rse le non regard renvoie une fois de plus la personne sa souffrance et ne lui consent pas de puiser des forces et donc des ressources pour sortir de sa situation La singularit et la volont qui transpara t travers les paroles de ces femmes nous montrent quel point l id e de croire en tant que professionnel que l on sait ce qui est 32 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social bien pour l usager est une id e qui ne prend pas en compte le libre arbitre de ces personnes ainsi que toutes les dimensions de leur r alit et des exp riences v cues Lorsqu on parle d coute on pense souvent au temps d coute En revanche pour ces personnes il est question de la mani re d couter de posture d coute On parle d accueil inconditionnel mais l coute devrait tre elle aussi avant tout inconditionnelle En conclusion on a pu observer la difficult pour de plus en plus de personnes acc der aux dispositifs mis en place par le syst me social Cela pose la question de savoir qui s adresse le travail social C est en cela que l errance renvoie une interrogation globale vis vis du champ du social Comment ces personnes peuvent elle avoir acc s la solidarit nationalit aux mesures de protection Comment les institutions peuvent elles leur ouvrir les portes des dispositifs Faut il ouvrir davantage l existant ou faut
149. rte que dans nos politiques de droit commun dans le fonctionnement de l cole dans le rapport au travail nous prenions en consid ration la difficult suppl mentaire que repr sente l errance Nous ne le faisons pas toujours Alors cela peut recouvrer des choses tr s simples Quand de l habitat priv ancien est insalubre et ou surpeupl on peut s attendre ce que beaucoup d enfants ne puissent pas faire leurs devoirs chez eux le soir Travailler sur l errance est ce que a ne signifie pas justement penser des espaces d tude adapter par exemple le fonctionnement de nos antennes jeunesse Cela ne veut pas dire qu on cr e un appel d air cela signifie que nous sommes dans une d marche pragmatique qui vise concr tement maintenir le lien avec l cole en cr ant les conditions n cessaires l tude L errance nous interroge ainsi sur le d veloppement de d marches permettant d aller vers les personnes par exemple par des unit s mobiles et notamment dans le champ de la psychiatrie Le rapport Girard montre bien les effets de l errance sur le psychisme et inversement combien il y a souvent des difficult s psychiques avant l entr e dans l errance Il y a donc beaucoup de choses travailler mais il y a aussi dans ce pays aussi des d cennies d exp riences de travail sur l errance Mon histoire professionnelle comprend un passage par Emma s et je vais n cessairement pr ner le principe de la d sillusion
150. rtir d un cadre diff rent J ai t extr mement int ress e par tout ce que vous avez pu dire et je pense que a pourrait tre tr s utile beaucoup de professionnels qui aujourd hui sont dans la salle qui travaillent directement sur cette question ou de mani re plus occasionnelle et avec qui nous les lus de la ville nous sommes en relation sur une question ou une autre Sur la question du partage et de mise en commun je crois que sur ce territoire ce n est pas quelque chose de nouveau Nous avons beaucoup travaill sur ces questions et nous continuons Un certain nombre d outils sont n s de cette volont de partage de travail en commun entre les structures municipales des structures associatives ou d autres institutions Le plan local de solidarit en est un exemple mais nous en avons beaucoup d autres Par exemple en direction des jeunes on pourrait voquer le dispositif que nous avons mis en place Atout Jeunes qui est certes tr s modeste mais qui vise travailler dans la globalit en accompagnement des jeunes qui restent acteurs de leur projet Cet outil est mis en place par un partenariat entre la Ville travers sa Direction de la jeunesse le CCAS l association de pr vention Canal la mission insertion etc Ce travail multi partenarial sur l ensemble des questions qui sont voqu es autour de l errance et des publics est donc une pratique ancr e ici et une volont politique sans cesse r affir
151. s attaches assez fortes sans ancrage assez forts pour pouvoir rester ou revendiquer quelque chose sur un territoire L absence de droits llerrance c est de ne pas pouvoir tre citoyen L absence de droits qui g n re l absence de droit au regard des autres on devient de plus en plus invisible des services l errance expose l invisibilit et l invisibilit expose l errance Se pr cise aussi l id e d errance institutionnelle ce n est pas qu une errance li e l habitat c est une errance sur le territoire Le fait de ne pas avoir d attache d ancrage de se d placer pour survivre par rapport aux r ponses institutionnelles qui parfois produisent de l errance Une vuln rabilit de plus en plus forte et diffuse Si on se trouve face une multiplicit de d finitions c est que les publics les situations les probl matiques sont amen s changer en fonction des mouvements de notre soci t Ces changements qui semblent pointer au travers des diff rentes caract risations nonc es par les acteurs annoncent une modification de la figure de l errance En effet cette derni re longtemps consid r e comme une inadaptation sociale de l individu au mod le admis de la soci t tend devenir au fil des ann es une cons quence de ce m me mod le La terminologie pour qualifier les personnes en marge du groupe social est abondante Au fil des temps se sont suivis des termes tel que vagabond
152. s d bats secteur des Etudes locales 2006 48 6 Sant publique Acc s aux soins Future m re quel suivi tude Nadine NONAIN et Francine ARONDEL 1994 14 52 Des relais pour l acc s aux soins dans un quartier de Saint Denis Nadine NONAIN 1996 18 16 Les urgences de l h pital de Saint Denis les motifs invoqu s aux passages test du 24 au 30 juin 2002 Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2003 41 53 Approche communautaire La m decine a t elle un champ Marc SCHOENE Directeur de la sant 1994 11 25 De l art de secret dans le travail en r seau Isabelle GIBERT M decin de sant publique Direction de la sant 1996 19 37 Soigner la banlieue un acte m dical Isabelle GIBERT direction de la sant 1994 14 61 Recours aux soins Urgences m dicales Saint Denis Groupe de travail partenarial Pr sentation d une recherche collective mars 2003 Isabelle CHABIN GIBERT m decin responsable de l Unit Ville et Sant Direction de la Promotion de la Sant 2003 41 44 Approches territoriales La sant des habitants dans le quartier S mard pr enqu te de la PMI S mard analyse et synth se par F BERTOLOTTO sociologue direction de la sant 1994 13 33 Les bains douches de la Plaine dans l intimit d un quartier Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales Julia OUDIN mission temps d
153. s de la ville 2005 45 45 Travail des m res galit de genre gestion des risques et r conciliation des temps sociaux Chantal NICOLE DRANCOURT sociologue LISE Cnam Cnrs 2006 47 6 Le temps partiel f minin de la dualit la complexit des motivations Adjera Lak hal Brafman master 1 de psychologie sociale et ressources humaines 52 16 Culture Cultures en ville d veloppement des personnes et du territoire s minaire municipal au fur et mesure du 3 avril 2003 avec la participation de Jean Pierre SAEZ Directeur de l Observatoire des politiques culturelles Compte rendu int gral des interventions et des d bats Jean Claude VIDAL responsable du Secteur des tudes locales 2003 40 6 L arriv e de la m diath que GULLIVER dans le quartier Flor al Saussaie Courtille Christine Bellavoine secteur des tudes locales Emilie Taghersout charg e du d veloppement culturel territorialis 2004 44 68 Le mus e d art et d histoire de Saint Denis et le jeune public souvenir des visites ateliers et pratiques mus ales H l ne Laurent doctorante cole du Louvre 55 6 M diation culturelle au mus e de Saint Denis premiers l ments de bilan Lucile Chastre m diatrice culturelle mus e de Saint Denis 55 11 Le r le de l enseignant dans la visite scolaire au mus e le cas des visites ateliers du mus e d art et d histoire de Saint Denis Anne Marie Gavaud mas
154. s l ce serait d j mieux Anne Sophie Leclerc coordinatrice du service h bergement Emma s 36 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social alternatives Je souhaite galement intervenir sur cette notion de courage des personnes qui ont des parcours extr mement complexes Nous disposons d un CHRS avec un service urgence et insertion et j ai l impression que le manque de transversalit des dispositifs contribue les d courager Je rejoins ce que disait St phane Caron dans la mesure o nous recevons sur le CHRS insertion un nombre tr s important de candidatures par an comprenant beaucoup de demandes totalement inadapt es qui concernent notamment des personnes qui sont autonomes tant dans l emploi que dans leurs diff rentes d marches et qui rel vent d un autre dispositif de type r sidence sociale ou m me d un logement Mais ces personnes qui arrivent au bout d un parcours complexe qui sont puis es qui sont d j pass es par des centres d h bergement d urgence supportent difficilement ces d sillusions r p t es Nous je le dis au sens large nous contribuons les d courager lorsqu on qu on ne peut pas r pondre cette demande Nous n avons pas de logement proposer nous sommes un CHRS avec un accompagnement pluridisciplinaire lourd d une dur e relativement longue et un reglement int rieur respecter
155. s probl matiques visibles sur le territoire par les acteurs sociaux m me si elles ne 44 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social sont pas consid r es par les lus Ces moyens partag s sont videmment complexes mettre en uvre Cela implique une volont de l ensemble des partenaires cela n cessite galement de passer du temps dans des instances de concertation et suppose aussi du temps investi pour la communication en direction des lus qui ne sont pas forc ment favorables notamment pour les raisons qu voquait aussi Gilbert Berlioz Sur la ville de Chelles le sentiment r gnait que le traitement de cette question de l errance des jeunes sur le territoire allait amorcer une pompe et favoriser la concentration des jeunes sur la ville Il a fallu faire un travail de terrain pour tenter de convaincre et de penser les questions non seulement l chelle de la ville mais aussi l chelle de l intercommunalit et plus largement l chelle du d partement Des jeunes acteurs d un projet de camping social Le deuxi me exemple que je souhaitais vous exposer concerne le projet sur lequel nous sommes en train de travailler aujourd hui c est dire l laboration d un camping social Nous sommes au d but de ce projet dans une phase o nous parlons avec des partenaires issus de plusieurs champs le champ de l insertion so
156. social Plus que l augmentation du ph nom ne de l errance c est la diversification de ses formes et des populations potentiellement concern es qui questionne le champ du social entra nant la n cessit de faire voluer les repr sentations et l action publique en la mati re De fait le terme d errance dans le champ du social est aujourd hui employ pour rendre compte de situations tr s diff rentes et nous para t exprimer la fin d une vision duale de la soci t entre inclus et exclus Le registre de lerrance reprend les segmentations traditionnelles populations sans domicile groupes marginaux mais les d passe et renvoyant des probl matiques sociales plus diffuses ruptures d h bergement pr carit r sidentielle d cohabitation concerne d sormais du moins potentiellement une part accrue de la population L observatoire social a souhait mieux comprendre comment la question se posait Saint Denis et a confi deux tudiantes de l IUT Descartes une tude portant d une part sur les diff rentes approches d velopp es par les professionnels de cette notion d errance et d autre part sur les probl mes qu ils rencontraient pour r pondre aux diff rentes sollicitations en la mati re Deuxi me tape de la r flexion le 23 juin 2010 s est tenu le premier atelier de l observatoire qui a r uni lus locaux professionnels et associatifs autour des deux questions que sont d une part la
157. son me sa copine marocaine non a se fait pas le 115 Montreuil Saint Denis le F5 la propret le petit commerce au Puces d s fois j ach te je revends dix quinze euros pour manger midi sandwich cigarettes On passe devant le Trio du th tre qui n a rien voir avec le th tre et tout avec le PMU il y en a trois autour de lui autour du th tre du th tre avec un gros T du Grand b timent que c est et du large Perron qu il a rehauss avec les trois lettres rehauss es elles aussi Le Caf du Th tre le Trio du Th tre et le Terminus de Saint Denis trois bistrots qui n ont rien voir avec lui une autre vie qui tourne le dos comme qui dirait qu on repart chacun de son c t vieille histoire lils disent qu ils n ont pas d argent dit Nouh et ils jouent tous les jours les joueurs de PMU Un camion nettoyeur couvre nos voix a fait quoi la deuxi me fois que vous rentrez dans un th tre oui c est la deuxi me fois Parce que le th tre je le connais la t l mais j tais pas encore rentr C est la deuxi me fois avec vous merci bref des trucs qui font d embl e plaisir aux gens de la culture aux gens du th tre alors que alors que alors que tout est au del du principe de plaisir dans le franchissement des portes dans ce genre l de franchissement qui est une fa on de chercher rechercher cr er recr er du travail entre nous du jeu du travail merde merde m
158. sont aberrantes qui ne rentrent pas du tout dans notre cadre d activit Je parle du 115 mais je pense que c est exactement pareil la maison de la Solidarit et j imagine dans les services sociaux des villes II me semble que pour la moindre chose l assistante sociale le 115 est sens tre la personne qui r gle tout Avec un peu de chance on est face quelqu un qui est un peu dans la r alit et qui arrive entendre que ce n est pas si simple que a Mais bien souvent on est face des demandes et des exigences qui sont tr s compliqu es et qui ne rel vent pas du danger de rue Nous avons effectivement le devoir d orienter de prendre en charge les personnes qui risquent de dormir la rue Mais il y a un certain nombre d autres situations qui ne rentrent absolument pas dans le cadre du 115 m me si humainement on peut entendre la demande bien pr sente sur notre territoire de gens qui sont vraiment en d tresse Je peux vous donner quelques exemples assez caract ristiques Est ce qu on fait rentrer dans l urgence sociale les personnes qui ont d nonc quelqu un un trafiquant de drogue dans un quartier pour les prot ger J ai envie de dire humainement oui humainement oui mais dans la r alit on ne peut pas prendre en charge au 115 tous les probl mes de ce type qui se posent dans les cit s Autre exemple celui de m res de famille qui sont compl tement d pass es par un enfant majeur pr d linquant ou d
159. stion des risques et r conciliation des temps sociaux Chantal NICOLE DRANCOURT sociologue LISE Cnam Cnrs 2006 47 6 Jeunes Qualifications RGP 90 1 7 Pr carit professionnelle RGP 90 1 18 1 31 2 7 2 41 activit des jeunes RGP 90 2 40 Scolarisation RGP 90 2 40 Ch mage 2 41 3 10 3 12 3 13 Les Jeunes et le BTP Saint Denis tude Patrick MEIER psychosociologue 1994 14 45 jeunes et jeunesses Saint Denis l ments socio d mographiques tude RGP99 Christine BELLAVOINE Secteur des tudes locales 2005 46 18 D placements RGP 90 2 11 9 45 10 5 les actifs dionysiens travaillant hors Saint Denis RGP 90 15 37 Les migrations alternantes RGP 90 Philippe MOUCHEL 1996 19 64 socio d mographie des habitants travaillant dans la ville RGP 90 14 24 comparaison lieu de r sidence lieu de travail RGP 90 12 33 70 Points de rep re nationaux Bilan de l emploi et du ch mage fin 1992 donn es nationales 1993 10 42 Evaluation du volume des emplois aid s et des stages de formation niveau national 1993 10 59 Glossaire concernant diff rents dispositifs d aide l emploi 1993 10 79 Quelques caract ristiques du ch mage en Seine Saint Denis 3 me trimestre 1996 Philippe MOUCHEL Secteur des Etudes Locales 1997 21 62 Activit s publiques Les enjeux li s au d veloppement d une fili re d ac
160. sure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 21 Invit Il baille encore tr s fort Si tu veux me donner ton num ro de t l phone je demande Qu on se rappelle dimanche Ouais je te laisse mon num ro Pas de probl me Ah le pauvre il est malade c est la drogue Elle d truit Quand je pense comme a les probl mes que j ai Oui C est nous de penser De penser comment C est nous de passer l Nouh a les pieds sur terre moi je sais pas o On traverse J entends la rue comme je l couterai apr s dans mon casque avec le son France Culte Rue Vagues de camions diesel de mobylettes de sir nes et de langues superpos es Nouh sort son t l phone Super t l phone je suis jaloux Je lai pay pas cher 50 euros Depuis que j ai arr t l alcool j conomise un euro par jour Essaie de m appeler l Je r ponds pas Essaie de m appeler je r ponds pas Comment Je r ponds pas Ah oui 06 15 etc Je note enregistrer appel On attend Bruit d avion C est bon Je r ponds pas Comment Je r ponds pas Ah oui On attend Non a sonne pas L avion grossit a sonne pas moi a sonne Eteins le Eteins le quatre fois tu l teins Nouh fait attention mon cr dit C est pas le bon hein Ca doit pas tre le bon num ro N
161. t avec d autres on n tait pas seuls en fait ca continuait vivre autour mais on ne voyait rien on n entendait m me plus la t l Christophe passe et Nouh dit simplement apr s du silence que c est comme un grand fr re Christophe l animateur un a n et qu il aimerait bien bosser avec lui Vouloir bosser avec quelqu un c est signe d amiti pour Nouh Et propos de grand fr re ton p re je pose la question et je mets un temps fou r couter la r ponse Pas pour dramatiser juste pour raccommoder les blancs de la conversation les creux du portrait Mon p re Mon p re a perdu son p re Ils lont tu Il n tait du c t de personne il cultivait sa terre et ils Pont tu pendant la guerre de France Alg rie Mon p re n a pas connu son p re Mon p re travaillait tout le temps Mon p re pleurait tout seul Mon p re ne nous parlait pas il revenait fatigu Mon p re pensait que ce serait pareil pour nous qu on travaillerait tout le temps sans parler C tait sans compter avec le terrorisme et avec l esprit de fuite Sans compter avec le d sir de s en aller de a Mon p re depuis mes vingt ans il ne m a pas beaucoup revu Je t l phone de temps en temps quand j ai de largent je donne des nouvelles a va a va voil a va a va Il ne donne pas de nouvelles Nouh il donne des a va a va voil a va a va D tre sans papier Non j ai pas de crainte Franchement tant que j
162. t quand j entends St phane Caron 115 parler de faire des choix je me demande dans quel syst me nous sommes et ce qui nous permet de faire des choix aujourd hui Il y a des gens qui sont la rue il y a des gens qui sont dans l errance il y a des gens qui sont dans des situations assez pouvantables et c est vrai qu on se demande tous aujourd hui comment fonctionner avec les moyens dont on dispose face ces besoins sachant que la situation risque d empirer Comment et que pouvons nous changer entre nous Les politiques sociales sont en train d voluer norm ment et je crains qu on se dirige vers une sorte d entonnoir avec ce qui va tre mis en place bient t J ai l impression qu on va filtrer encore plus les admissions vers les dispositifs qui sont existants aujourd hui Nous sommes en manque la fois de logements d h bergements de lieux qui permettent d accueillir les personnes et on nous demande de r duire le public qui semble t il va tre de plus en plus nombreux faire appel des structures comme le 115 Donc c est vrai qu on a int r t effectivement d fendre des positions un peu fortes et dire qu il faut plus de solutions pour ces publics qui vont se retrouver dans des situations de plus en plus complexes du fait m me de la situation conomique qu on conna t aujourd hui et de la rigueur vers laquelle on va tout droit Donc je crois que c est important de faire des journ es comme celle ci parce
163. t Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 Invit hors papiers et hors attente de quoi que ce soit hors F5 et hors moulins de la rue vous savez dans la rue y a des moulins et vous tes Don Quichotte et vous avez fonc dedans vous vous tes battus et vous vous tes vaincus ou je sais pas mais parfois comme tomb s raides et puis arr t de vous battre parce que c est tous des moulins dans la rue y a que des moulins vous croyez que c est des humains c est pas des humains c est des moulins et plus envie d tre Don Quichotte mais je d vie pardon retour case d part ou arriv e ou plut t case ni d part ni arriv e case entre entre entre donc ici c est Maison de la solidarit et va donc te reposer te poser un peu dans la petite salle droite l antre l o on entend faiblement la t l une t l aussi d soeuvr e que nous et que les livres autour car c est aussi la salle biblioth que enfin un d but ou une fin de biblioth que allez savoir des bouquins donn s r cup r s et t as la t l qui flotte l dedans parmi des livres de plus en plus d shabill s D shabill s oui les couvertures des bouquins c est pratique pour faire les filtres Nouh maintenant c est la peinture qui le d tend Nouh c est le nom que je lui donne c est le nom musulman de No Je vous propose de l appeler Nouh ceux qui le connaissent le reconna tront l
164. t justement parce que devant la complexit des demandes il est difficile de savoir qui s adresser Le 115 m a donn des r ponses sur des contacts prendre on a tir des ficelles pour cette dame et a a t important pour un d marrage de suivi avec cette patiente Voil je souhaitais apporter ce t moignage compte tenu de l intervention de l lue sur les femmes enceintes sans papiers 37 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social Christine Bellavoine sociologue responsable du secteur des Etudes locales Je vais maintenant pr senter Gilbert Berlioz et Pascal Le Rest que je remercie de nous accompagner dans notre r flexion cet apr s midi Gilbert Berlioz est consultant au cabinet CRESS conseil recherche et valuation en sciences sociales et Pascal Le Rest est ethnologue et conseiller technique la DSEA du 77 association d partementale pour la sauvegarde de l enfant et l adulte Tous les deux ont travaill sur ces questions de l errance partir des jeunes pour largir leur r flexion ensuite D apr s les r sultats du travail d Emmanuelle Ba t et de Dominique Molinier nous avons pos deux questions nos intervenants qui nous paraissaient vraiment importantes et notre premier temps d change montre que leur diagnostic tait pertinent La premi re question laquelle nous avons demand Gilbert Berli
165. t plus garantir un toit et que de plus en plus de travailleurs margent cette exp rience de la pr carit Tous ces param tres tentent renforcer le processus d entr e dans l errance de personnes qui ressemblent de plus en plus tout un chacun Force est de constater que la configuration observ e jusqu alors d une soci t fonctionnant sur un mod le d opposition binaire entre inclus et grands exclus s est modifi et est en train de muter vers un collectif tendant r duire le nombre des inclus et de diversifier ses marges L errance comme un processus l ensemble des acteurs doivent tre mobilis s Les professionnels ont donc conscience que la d finition de l errance a chang et s est largie Dans le m me temps beaucoup nous pr cisent que la prise en charge de l errance rel ve d une comp tence de l tat Or penser une comp tence unique de l Etat en mati re d errance revient consid rer nous semble t il que celle ci est un tat achev d exclusion qu on ne peut traiter que par l urgence et ne permet gu re de penser aux conditions rendant possible l inversion des processus En admettant l id e que parler d errance c est galement parler de processus de pr carisation on consid re par l m me que les comp tences en mati re de r ponses interf rent plusieurs niveaux tat D partement Commune soci t civile Ainsi la comp tence unique associ e une cat gorie qui n en est pas un
166. t surtout les cons quences de l errance sur les individus notamment concernant le d litement du lien entre groupes et individus qui se traduit par des mots tels que d stabilisation d sorientation Certains professionnels expriment galement un ressenti empathique c est la souffrance la d tresse l amertume l impuissance les blessures Le seul terme propos relevant d une qualit attach e la personne est celui de courage On le note pourtant parce qu il nous semble une caract ristique essentielle pour affronter les parcours difficiles dans lesquels l errance plonge l individu Des d finitions plurielles pour des configurations de plus en plus diverses L errance l absence de Lorsqu on demande aux travailleurs sociaux et associatifs de d finir ce qui pour eux rel ve de l errance le corpus fait appara tre deux registres L errance recouvre des probl matiques vari es et en volution ce qui pose probl me pour la d finir La premi re d finition agit en n gatif il s agit de l absence de Nous avons r pertori ces absences en plusieurs cat gories L absence de chez soi IIl y a deux choses le toit pas de lieu fixe pas de chez soi et la contrainte d aller d un lieu un autre L absence de rep res je dirais une perte de rep res tous les niveaux L absence d attaches une d finition de l errance ou des personnes en errance vraiment des gens qu sont sans attache san
167. t tous cette angoisse du ph nom ne d aspiration qui peut se d finir ainsi plus j agis dans ce ph nom ne l plus les gens en errance viendront ici parce qu il y a de l offre Dans une certaine mesure ce n est pas faux J ai plusieurs exemples de villes qui ont fait des efforts je pense Montauban par exemple o le maire pr c dent me disait plus je travaille l dessus plus les commer ants me disent monsieur vous en faites trop plus les travailleurs sociaux me disent vous n en faites pas assez et plus les gens en errance me disent vous ne faites pas ce qu il faut En tant que sp cialiste dites moi ce que je dois faire Je lui ai dit continuez dans la m me direction ll a continu et il a perdu les lections Je ne pense pas que ce soit cause de ca mais il y a vraiment des freins qui sont importants et qu il faut prendre en consid ration Ce ph nom ne d aspiration peut se produire et c est pour a qu il faut travailler en coordination Je pense Clermont Ferrand par exemple qui fait un accueil le midi il y a facilement 100 150 personnes qui viennent midi et les communes c t ne bougent pas regardent ailleurs Il y a donc bien une question d quit Je crois que les intercommunalit s tout ce qui est prise en charge transversale de ces questions deviennent alors la bonne chelle Mais il faut galement consid rer cette question des mouvements sur un territoire
168. ter 2 cole du Louvre 55 16 Tranquillit publique Document Maillage territorial et tranquillit publique Allocution lors de l inauguration de l unit de police de proximit de Plaine Pleyel le 3 mars 2000 document Patrick BRAOUEZEC d put maire 2000 31 76 Diagnostic Local de S curit synth se de Patrick SALOU mission municipale Tranquillit Publique partir du diagnostic local de s curit labor par le Cabinet Persh Jean Marc DITCHARRY pour le compte de la Ville de Saint Denis 2000 32 28 1 Enqu te locale 2005 sur la victimation et l ins curit Saint Denis Etude r alis e par Emmanuel DIDIER Sophie NEVANENE Philippe ROBERT Ren e ZAUBERMAN CESDIP pour le Forum Fran ais pour la s curit urbaine Synth se de Patrick SALOU charg de mission tranquillit publique et Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales 20074 49 10 Environnement La Plaine Saint Denis dynamiques sociales l avenir face son pr sent Jean Claude VIDAL intervention la journ e d tude sur La Plaine et le d veloppement durable 1995 17 55 Le D veloppement durable quelques l ments de d finition et de r flexion C line CHATEAU attach e parlementaire 1996 18 23 87 La Charte intercommunale de l environnement Saint Denis Aubervilliers Agn s LE ROI ing nieur charg e de mission Environnement 1998 26 38 Le verdissement de l administra
169. terventions et des d bats 1999 28 41 Citoyennet syst me politique local et projet collectif 4 mai 2000 avec la participation de Pierre CALAME Directeur G n ral de la Fondation pour le progr s de l Homme fph 2000 32 6 Cultures en ville d veloppement des personnes et du territoire 3 avril 2003 avec la participation de Jean Pierre SAEZ Directeur de l Observatoire des politiques culturelles Compte rendu int gral des interventions et des d bats 2003 40 6 L action publique et la questions des territoires synth se des travaux du Groupe de travail pr paratoire la s ance du s minaire municipal au fur et mesure Julia OUDIN charg e de mission Temps de la Ville rapporteuse du Groupe de travail 2004 43 31 L action publique et la question des territoires 8 juin 2004 avec la participation de Emmanuel Dupont sociologue l observatoire national de la politique de la ville DIV Compte rendu int gral des interventions et des d bats 44 6 L espace public les rapports sociaux dans la ville et l action publique 3 mai 2006 avec la participation de Marc Dumont chercheur en g ographie urbaine l cole polytechnique f d rale de Lausanne Compte rendu int gral des interventions et des d bats 2006 48 6 Saint Denis quelles dynamiques urbaines et sociales 13 d cembre 2007 avec la participation de Marie H l ne Bacqu Sociologue Universit
170. th que la biblioth que et vous qu est ce que vous avez fait aujourd hui ce matin Euh Je suis pris de court J tais l association Sant Bien tre Ouah vous allez me ramener l bas hein Rire un peu gras j aimerais bien moi m occuper un petit peu Alarme de voiture voix qui passent la rue la rue la rue et nos pas qui battent comme un c ur l enregistreur prend a tr s bien derri re le voile de frottements contre le blouson Silence Nouh me montre sa rue Enfin il ne passe pas tellement par l Voil Voil les gens qui L alcool qui d truit les gens C est trop dur c est trop dur la bouteille est tomb e avec lui Bonjour a va Abdullah bon courage Et toi a va demande l autre On dit a va r pond il la vol e et moi en confidence on dit a va on dit a va pour viter les mots pourquoi L orangina le fait roter Ca se d gage Rire gras Et soudain je m inqui te dit il il y a eu un tremblement de terre en Alg rie En Alg rie Non en Chine dans la province du Qinghai Un norme Effet loin effet proche le nom de l Alg rie sert se rapprocher des v nements du monde quand longueur de journ e rien n arrive ou tout arrive en travers Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 14 Invit Je redemande les m mes choses Saint Ouen le copain fran ais paix
171. tine BELLAVOINE secteur des tudes locales 2005 46 43 Activit s publiques Organisation k u L organigramme g n ral de l administration communale Mairie de Saint Denis en 1945 et en 1996 Fr d rique JACQUET responsable Service des Archives Municipales Jean Claude VIDAL Secteur des Etudes Locales 1996 20 8 Territorialisation de l action publique les diff rentes tapes de la r flexion Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales 2005 46 43 R former ou adapter les services publics en milieu populaire Yasmine Siblot sociologue ma tresse de conf rence l Universit Paris 1 53 6 Partenariat k ou L Espace Services Publics Franc Moisin Bel Air le discours des acteurs printemps t 1996 Luc FARALDI anthropologue Philippe MOUCHEL conomiste Secteur Etudes Locales Jean Claude VIDAL sociologue Secteur Etudes Locales 1997 21 20 Coop ration entre services publics L implantation du bureau de poste Saint Denis Casanova quartier Franc Moisin Bel Air Jean Claude ALLARD Receveur principal Jean Jacques VAUD Espace Services Publics 1998 24 8 Une exp rience de qualification mutuelle jeunes services publics dans le quartier Franc Moisin Bel Air Suzanne ROSENBERG contrat MOUS Franc Moisin Bel Air 1996 20 30 Une d marche partenariale Ville de Saint Denis RATP dans le quartier Flor al V ronique LE GOAZIOU ethnologue Agence de Sociolo
172. tion l exemple de l am lioration des performances environnementales et thiques de la commande publique document Maud LELI VRE maire adjointe au d veloppement durable Guillaume CANTILLON Charg de mission au Cabinet du Maire 2003 40 61 Petite enfance Modes de garde d enfants et services Pratiques des salari s du quartier Pleyel enqu te qualitative David GALLARDO agent de d veloppement local Association Objectif Emploi 1 2002 37 45 Enqu te sur les pratiques en mati re de modes de gardes d enfants Saint Denis David GALLARDO Charg de mission Services de proximit Association Objectif Emploi Philippe MOUCHEL conomiste charg d tudes au Secteur des Etudes Locales 1999 28 21 Conciliation entre vie professionnelle et vie familiale Dominique MEDA philosophe sp cialiste des politiques sociales 2003 39 30 Mutations sociales et demande d accueil de jeunes enfants donn es locales de cadrage Jean Claude VIDAL responsable secteur des tudes locales 2003 40 44 Enfance Les jeunes et l int gration par Gilles Gorias responsable des Centres de vacances 1993 8 21 Enqu te aupr s des usagers des Ludoth ques Christine BELLAVOINE charg d tudes Secteur des tudes locales Equipes d animation des Ludoth ques 2001 35 7 Enqu te aupr s des usagers des ludoth ques municipales 2 me partie Christine BELLAVOINE charg e d
173. tique locale c est qu elle soit coordonn e et ce d autant plus dans un contexte d ajustements budg taires constants Nous avons donc deux difficult s politiques pas chez moi s il vous pla t et deuxi mement cela co te de l argent On peut galement ajouter que ce n est pas valorisant C est dire que travailler sur les questions de l errance n est pas une ressource politique on ne fait pas une carri re politique avec a On fait une carri re politique avec de la s curit avec du d veloppement durable mais pas avec les questions d errance Donc cela constitue aussi un frein pour mettre cette question l sur l agenda politique local Ce n est pas valorisant et a d stabilise les stables C est dire que quand vous travaillez sur cette question vous avez la population stable qui vient se plaindre C est important de consid rer tous ces aspects Si vous allez Marseille la gare Saint Charles vous descendez les escaliers et un peu plus loin il y a un accueil de nuit Il y a tous les soirs bien 150 200 personnes qui viennent l accueil d urgence des Petits Fr res des Pauvres et il y a une demande des riverains qu on cache la file d attente C est simplement cachez ces pauvres que je ne saurais voir C est un vrai frein la politique Et si du c t de l action publique on est assez mal outill pour prendre en compte ces questions c est d autant plus vrai pour les lus locaux qui d veloppen
174. tivit le cas de l audiovisuel cin ma sur le p le d emploi de Saint Denis Patrice VUIDEL charg de mission Objectif Emploi Philippe MOUCHEL charg d tudes Secteur des Etudes Locales 1998 25 7 D veloppement conomique la municipalit nouvel acteur du d veloppement et animateur de nouveaux partenariats Philippe PION directeur du D veloppement Economique 1998 27 43 Saint Denis la mise en r seau au service du d veloppement territorial int gr Rosita GOMEZ Objectif Emploi 2001 35 20 Les acteurs du d veloppement et les d fis d un territoire entre dynamisme et fragilit s s minaire municipal au fur et mesure avec Alain LIPIETZ directeur de recherche au CNRS co auteur de l ouvrage Des r gions qui gagnent 1998 27 53 La parentalit quels rapports entre parents et institutions Ir ne Jonas Sociologue ind pendante 52 29 Espace Services Publics un service public de proximit dans le quartier du Franc Moisin Bel Air quelles plus values Paul Chourre Master 2 Conduire et valuer les politiques publiques Universit Paris 13 Villetaneuse 53 15 R former ou adapter les services publics en milieu populaire Yasmine Siblot sociologue ma tresse de conf rence l Universit Paris 1 53 6 Pr carit et insertion Pr carit et ch mage effectifs du ch mage 43 80 Evolution de la demande d emploi au cours de l ann
175. travailler que pour travailler La femme de m nage qui va travailler au techno centre apr s Sartrouville chez Renault ou Corbeille Essonne pour peu qu elle travaille une vingtaine d heures par semaine elle passe plus de temps dans les transports Le troisi me aspect que je voudrais soulever c est l affaissement assez notoire du niveau de revenus Il n y a pas qu La Poste qu on retrouve des salari s contractuels en grande difficult Nous savons galement que quelques salari s de la mairie dorment dans les vestiaires des gymnases par exemple Voici des l ments importants qui indiquent que l errance s installe dans la banalit terrible de ce qu est aujourd hui la pauvret au travail Je rappelle quand m me qu en France globalement sept millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvret Et je pense que ni Emma s ni ATD quart monde me d mentiront mais peu pr s autant sont soit du point de vue du travail ou du logement dans des situations de grande pr carit Je n insiste pas plus mais je pense que nous avons int r t bien consid rer cette situation d autant plus que la quasi totalit des dispositifs qui existent aujourd hui n ont pas t con us pour tre des dispositifs de masse Ils ont t con us comme des dispositifs d urgences ils ont t con us comme des dispositifs segment s cat goris s Nous connaissons donc un vrai probl me aujourd hui nous devons inventer ou transfo
176. ts mais aussi avec des larmes Le besoin de faire du lien revient fr quemment qui rejoint l id e que l errance est un processus qui distend petit petit le fil qui relie la personne au groupe L absence de parole loigne de la soci t et enferme la personne l int rieur d elle m me Un regard lucide sur les aides sociales Le regard port par ces femmes sur leur pays d accueil est un regard objectif Elles sont toutes conscientes que c est un syst me qui selon leur mot fait beaucoup C est un pays de droit disent elles Souvent elles pensent pouvoir tre re ues par de la famille selon des codes existants dans leur pays qui ne sont plus valables ici Je n ai pas pu comprendre le vrai souci pour que je n ai pas pu dormir avec eux Ce n est pas qu ils n ont pas manger ou qu ils ne travaillent pas Peut tre qu ils veulent pas que je sache leur mode de vie En r gle g n rale elles ont un point de vue positif concernant les services qui les prennent en charge car elles sont conscientes que leur situation est compliqu e et que les moyens qui existent l heure actuelle sont insuffisants Elles ont donc une assez bonne lecture de notre soci t Cependant certaines parlent de jugement port leur gard Une jeune femme pour qui le fait d tre coquette rel ve du principe de dignit pour soi et pour les autres nous dit clairement que ce n est pas une bonne strat gie pour obtenir de l aide mais qu elle fait
177. tudes locales 2002 36 34 Mutations sociales et demande d accueil de jeunes enfants donn es locales de cadrage Jean Claude VIDAL responsable secteur des tudes locales 40 44 R former ou adapter les services publics en milieu populaire Yasmine Siblot sociologue ma tresse de conf rence l Universit Paris 1 53 6 82 Espaces publics La mise en place des bornes de pi tonisation de la rue de la R publique enqu te aupr s des riverains et des passants Christine BELLAVOINE charg e d tudes secteur des tudes locales 2004 42 24 La propret des espaces publics Saint Denis Martine BODINEAU tudiante DESS au LEMA laboratoire d ethnom thodologie appliqu e Universit Paris VIII 2006 48 48 Une ville propre immacul e appropri e s par e note de lecture de l tude concernant la propret des espaces publics Saint Denis Christine BELLAVOINE secteur des Etudes locales 2006 48 61 Mobilit s et territoire en partage tude pour le projet de territoire et du SCOT de Plaine Commune janvier 2006 Chris YOUNES philosophe et Marc Antoine DURAND architecte groupe GERPHAU UMR CNRS 7145 2006 48 70 L espace public les rapports sociaux dans la ville et l action publique s minaire du 3 mai 2006 avec la participation de Marc DUMONT chercheur en g ographie urbaine l cole polytechnique f d rale de Lausanne Compte rendu des interventions et de
178. ue celui ci n est pas li un d sir de vie meilleure mais un refus de la vie qui leur tait destin e C est un 31 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 Observatoire social changement qui s op re la migration connue depuis longtemps du regroupement familial fait place entre autre une migration individuelle de femmes seules Cette immigration vers l occident semble r v ler des mutations sociales profondes dans les pays d origine Concernant leur besoin il est certain que la n cessit premi re est bien celle de pouvoir se loger et se nourrir Projeter un avenir meilleur pour ses enfants Les besoins sont ceux minimaux pour pouvoir garder leur dignit et pouvoir donner leurs enfants la possibilit de faire des choix de vie qu elles n ont pas eus Par l m me elles expriment leur singularit et leur libre arbitre C est tout pour ma fille et rien pour moi Je veux que tout ce que je n ai pas pu avoir je veux qu elle lait Moi je n ai pas eu de chance dans ma vie Larmes C est comme ca La place des enfants vivant des parcours itin rants pose une question essentielle celle de leur socialisation Aucune femme ne nous fait part de pr tention d un autre ordre Un des besoins qui a t exprim de fa on importante est le besoin de parler de soi ce qui permet disent elles de se lib rer de soi m me Cela a t dit avec des mo
179. uf Nouh a repris l appareil et tape nouveau comme du morse Appuie l dessus c est le dernier non non c est pas ca je pense que tu t es tromp dans le num ro que tu m as donn Non non Tenez Nouh 06 15 etc Attends je v rifie oui oui bah c est a Appelle moi direct l Une vague d ados remous Appelle moi direct l Viens voir viens voir c est marqu appel inconnu Appel inconnu oui Ok a marche J ai pas menti hein Non mais on peut se tromper a m arrive Non non je te dis j ai arr t de boire a va pour l instant Je perds pas ma t te et mes pieds Quelqu un lui dit bonjour Salut monsieur c est un gars qui travaille la Croix Rouge On est arriv la Maison de la Solidarit Tu les prends en photo et tu les mets dans ton livre Ah je ne vole pas les images Je vais leur dire Non non pas tout de suite Laisse moi faire je suis ton associ Ton associ Ton associ a passe ton associ Oui oui II faut signer un contrat avant ah ah ah H h h h h 23 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 Invit a me fait rigoler C tait pour moi un beau moment Surtout moi surtout mol a veut dire vous vous tes dans une assiation comment on dit association ou situation
180. ui je te jure C est pas loin Jen prends la responsabilit Je suis con ou quoi Oui mais moi aussi La responsabilit c est son affaire aussi Apr s moi quand je vais repasser tout seul parce que moi je vis ici tu vois Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches n 57 avril 2011 13 Invit c est l l Monsieur je vais te montrer c est l o je dors c est en face on dort ici ils nous donnent une place l bas Ce que je vais faire alors c est a je cache l enregistreur dans la poche int rieur de mon blouson Bah voil voil Et moi je vous prends votre gauche comme a Il me croche le bras gauche il est calme pr sent On va sortir Excusez moi comme je passe toujours par ici jai peur pour moi m me Christophe est toujours en r union C est pas grave Il bosse il veut faire quelque chose de bien de plus Il le fait quoi il le fait bien Y avait beaucoup de choses g nantes c est tout propre maintenant Et il encha ne sur un ton plus bas et plus rapide Au fait j ai envie d tre avec une femme a fait un moment voil a manque a Un homme a lui manque m me l animal C est le printemps la saison des amours je fais Je suis con ou quoi Heureusement je me tiens moralement physiquement humainement j entends m mement m me avec vous comprenez c est pour ca je dessine je vais la biblio
181. ui il se reconna tra bien et d autres peut tre se reconna tront No Vous savez ce go t pour la fin le d luge la destruction totale sauf un exemplaire de chaque vivant de chaque esp ce Recommencer Ce go t de recommencer No la vie sauve l exception dans le d sastre No l abri au sec h berg dans un bateau dans une boite un coffre une arche No et le grand remords de Dieu Plus jamais a plus jamais une telle destruction No Vous savez la recomposition d un nous plan taire dispers en peuples Puis en langues No Nouh Les fins et les recommencements d humanit a a toujours int ress les hommes au beau milieu de leur d cision d tre Nouh s est mis dans l accueil avec son chevalet et il est en train de peindre tranquillement m ticuleusement A l autre bout de l accueil presque devant la porte du resto du c ur Christophe l animateur a install un autre chevalet qui pr sente l crivain qui doit venir aujourd hui Il a mis l info sur un chevalet avec un bouquin a fait deux chevalets galit comme on dirait deux hommes galit un qui crit un qui peint T as Nouh l qui peint et tas l autre l qui crit Non L galit elle n est pas entre crire et peindre entre celui qui voue sa vie crire et Nouh qui peint juste pour se d tendre non l galit elle est entre deux hommes qui vouent leur vie vivre Les deux chevalets avec leur air
182. ui les occupaient pourquoi depuis combien de temps etc Je me souviens qu Saint Etienne un grand squat avait t ferm a suffit comme a on ferme et cette poque personne n avait compris que c tait une solution autant qu un probl me Lorsque ce squat a ferm tous les circuits d urgence ont t satur s et si on avait pu revenir en arri re je suis s r que les lus l auraient fait On commence donc avoir de l exp rience concernant l accompagnement dans des formes alternatives Je pense aussi cet agent de d veloppement en Ari ge qui apprenait aux gens construire des cabanes dans la for t Certes ce n est pas possible ici mais vous savez qu en Ari ge en Pyr n es Orientales il y a des gens qui vivent sous des tipis qui habitent en cabane ou dans des grottes Aujourd hui en France dans le Vaucluse je connais au moins 3 ou 4 villages tipis par exemple et pas du tipi folklorique Nous devons penser galement des modes de s dentarisation marginale Nous sommes oblig s de penser de nouvelles formes d action Dans ces villages on supportait qu il y ait des jeunes des hommes des femmes mais le probl me majeur est apparu avec les enfants Quand un enfant na t dans un village tipi qu il n est pas d clar la mairie parce que d clarer un enfant cela vous met tout de suite dans une situation de rendre des comptes qu est ce qu on fait quel est le type d action appropri Soit o
183. ule tout le long de la France pour aller chercher du soleil Quand vous allez Paris mais videmment c est la ville centre tout le monde est l Vous allez Dijon on n est pas loin de la fronti re Vous allez Clermont Ferrand on est la ville centre Vous allez Moulins vous comprenez ici il y a une tradition Vous allez au Puy en Velay c est Saint Jacques de Compostelle Ce qui est assez int ressant c est que chacun rationalise par rapport son territoire Et je peux vous dire que c est bien un ph nom ne global et g n ral Ce qui est assez int ressant de souligner par ailleurs c est qu autant on va valoriser la mobilit sur le plan de l emploi autant la mobilit est compl tement d valoris e sur le plan de l errance des publics dont on parle Bien s r il apr s il y a des intensit s C est vident qu en Seine Saint Denis le ph nom ne est plus intense Mais je peux vous assurer que dans les petites communes du Puy de D me o vous avez des accueils de nuits toutes les nuits il y a 10 15 personnes dont des jeunes qui sont l Pour revenir ce que je disais tout l heure l errance rel ve plut t mes yeux d une cat gorie d analyse plut t que d une cat gorie d action et je ne crois pas que l errance puisse faire l objet d une politique publique Ce n est pas une cat gorie l action publique C est un objet d analyse mais c est aussi un objet de sollicitude
184. unes d Ile de France en 1992 Source INSEE Secteur des Etudes Locales 20 70 Revenu imposable moyen volution de 1992 1993 dans les communes du d partement de la Seine Saint Denis 1997 21 54 Evolution des revenus nets imposables des foyers fiscaux Saint Denis et dans les autres communes du d partement Philippe MOUCHEL Plaine Commune 2000 31 68 74 Les revenus fiscaux des m nages en 2002 Evolution 2000 2002 Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales 2006 47 58 Les revenus fiscaux des m nages 2006 volution 2000 2006 Christine BELLAVOINE secteur des tudes locales 2009 53 45 D mocratie locale et citoyennet D marche participative Questions de citoyennet et de d mocratie participative Citoyennet syst me politique local et projet collectif s minaire municipal au fur et mesure avec la participation de Pierre CALAME Directeur G n ral de la Fondation pour le progr s de l Homme fph compte rendu int gral des interventions et des d bats 4 mai 2000 32 6 La co construction de la demande sociale propos des d marches Temps de la ville Rosita GOMEZ membre du conseil d administration de l association Objectif Emploi Jean Claude VIDAL secteur des tudes locales 2002 36 34 Saint Denis les outils de la d mocratie participative Eric GRIGNARD secr taire g n ral adjoint responsabl
185. upe les sans aucun emploi correspond la majorit des demandeurs d emploi inscrits du moins si l ont se r f re aux donn es pr c dentes Les b n ficiaires du RSA correspondent aux anciens b n ficiaires du RMI de l API auxquels s ajoutent les travailleurs pauvres Seuls les allocataires du RSA socle sans revenus pouvaient disposer du RMI avant r forme En excluant les ch meurs ayant travaill s temps r duits et les cat gories 4 7 la cat gorie A les inscrits n ayant pas d emploi ne nous permet plus de poursuivre les comparaisons pr c dentes 54 Saint Denis au fur et mesure revue communale d tudes et de recherches N 57 avril 2011 habitants et activit En 20 ans la courbe du ch mage sans tenir compte des variations saisonni res peut tre d crite en 9 phases principales 1 octobre 1988 septembre 1991 3 ann es Se R GRESSION LENTE 2 octobre 1991 octobre 1994 3 ann es ASCENSIONNELLE RAPIDE J 3 novembre 1994 septembre 1996 2 ann es STABILISATION gt octobre 1996 novembre 1997 1 ann e a MONTEE DU CHOMAGE d cembre 1997 juin 1999 1 an Y STABILISATION des niveaux records juillet 1999 juillet 2001 2 ann es NETTE REGRESSION ao t 2001 f vrier 2005 3 ans Y HAUSSE DU CHOMAGE mars 2005 septembre 2008 NETTE REGRESSION octobre 2008 REGAIN Saint Denis au fur et mesure revu
186. vit emploi des dionysiens donn es communales Christine BELLAVOINE Secteur des tudes locales 2001 34 9 population active effectifs totaux RGP 90 2 5 population active jeunes RGP 90 2 40 taux d activit RGP 90 2 5 9 9 qualifications PCS RGP 90 1 7 1 10 3 4 9 17 12 7 12 10 types d activit s au lieu de r sidence RGP 90 1 7 9 15 jeunes et jeunesses Saint Denis l ments socio d mographiques tude RGP99 Christine BELLAVOINE Secteur des tudes locales 2005 46 18 67 D mographie infra communale d marches quartier Territoires d marches quartier d limitation 1995 comparatif socio d mographique nombre d habitants nombre de r sidences principales RGP 90 17 19 mobilit r sidentielle RGP 90 17 20 taille des immeubles RGP 90 19 20 La diversit du territoire communal selon les territoires des D marches Quartier recensement g n ral de la population de 1990 24 52 Comparatif socio d mographique des territoires des 14 D marches quartier Jean Claude VIDAL secteur des tudes locales 2003 41 33 Monographies de quartier Allende RGP 90 6 31 6 60 Franc Moisin Bel Air RGP 90 5 31 5 52 La Plaine Saint Denis RGP 90 4 24 4 59 Flor al Saussaie Courtille RGP 90 11 6 La Plaine socio d mographie de la ZAC Nozal Chaudron RGP 99 d marche de connaissances

Le secteur des études locales - Saint

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