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thème 1

1. S amp K S qu rir la repr sentativit dans la FPT et donc de rentrer au Conseil Sup rieur de la Fonction Publique Territoriale CSFPT Sur la base d un conseil de vingt si ges le nombre est susceptible d augmenter il faut 5 pour tre s r d tre repr sentatif c est dire de disposer d un si ge au CSFPT notons que la CFTC est rentr e au CSFPT avec 4 7 lors des derni res lections La FSU avait recueilli 29 860 voix lors des derni res lections Congr s national sns 2014 fsu 3 1 des suffrages exprim s 11 faudrait qu elle obtienne plus de 51 000 voix avec un taux de participation identique et compte tenu de l augmentation des effectifs de la FPT Sans qu il soit inac cessible on mesure l objectif atteindre On voit donc que la perspective d une repr sentativit significative de la FSU dans la Fonction Publique Territoriale est dans un avenir raisonnable peu cr dible TH ME 4 POUR UN SYNDICALISME OFFENSIF PORTEUR D ESPOIR ET MOTEUR DE PROGRES SOCIAL CLAIRAGE POUR MENER LE D BAT FONCTION PUBLIQUE DE L ETAT L ducation nationale repr sente plus de la moiti des effectifs de la FPE et dans les deux autres minist res les plus importants Int rieur et Finances la FSU est absente C est donc bien travers la participation et ses r sultats dans l du cation nationale mais aussi dans len seignement sup rieur que la FSU retrou vera
2. cette politique d aide de soutien aux S1 et leur formation nes 2014 Contribution au TH ME INTRODUCTIF Une dynamique pour une profonde transformation sociale Sans volont de rupture le syndicalisme accumule les d faites ous n avons plus Sarkozy au pouvoir et pourtant la m me poli tique de destruction des acquis sociaux s applique quelques nuances pr s Nous avons subi les licenciements massifs et des d faites graves sur les retraites sous Sarkozy nous vivons la m me chose sous Hollande Fatalit Non Le gouvernement se dit socialiste mais depuis long temps il fait sienne la devise de Margaret Thatcher TINA il n y a pas d alternative Et notre syndicalisme 1l est devenu le chantre du dialogue social Il pr tend que face un syndicalisme des marges il incarne un syndicalisme de luttes 11 n y a pas de luttes part quelques gr ves rituelles sans effet parce que le SNES et la FSU pensent que le capi talisme est ind passable Ils s inscrivent dans le cadre des institutions que celui ci a fabriqu es pour assurer la pacification sociale Ils assument le r le de partenaire social comme si les patrons et l tat taient nos partenaires Ils d battent gentiment dans la CES et la CSI dans le cadre d un syndicalisme international qui n a jamais remis en cause le lib ralisme le dumping social les privatisations et le d mant lement des services pu
3. toutes les dimensions du travail le nombre de copies corrig es Le temps pass chez soi se documenter Musoire et surtout dangereux ce qui est valu ne peut l tre que par rapport une norme contrai gnante Vouloir largir la base de l valuation c est revendiquer davantage de contraintes formelles sur les personnels Mais surtout comment oublier que ces pratiques rel vent exactement des m thodes manag riales visant briser la solidarit au travail Int grer le travail collectif dans l valuation individuelle c est passer d une coop ration librement choisie une interd pendance subie o chacun devient le contr leur de ses coll gues c est le moyen utilis dans de nombreuses entreprises pour cr er des tensions et de la concurrence entre coll gues celui qui conteste tel dispositif devenant celui cause de qui ma note mon salaire va baisser Le corollaire in vitable de cette m thode est enfin la fixation d ob jectifs chiffr s collectifs atteindre collectivement justement parce qu il est impossible de mesurer le travail collectif r el les moder nisateurs de l cole ne s y trompent pas qui promeuvent l valua tion du travail collectif comme moyen pour imposer les contrats d objectifs et pour accro tre l autonomie des tablissements le travail collectif tant valu par les performances de l ta blissement I ne fau
4. crites d assurer une repr sentation dans les congr s acad miques Adressez vos contributions avec l indication du th me abord L US par courrier ou par m l universite syndicaliste snes edu Elles seront publi es avec les prochains num ros de L US mises en ligne sur le site et alimenteront les d bats des congr s acad miques Pour permettre la publication d un maximum de points de vue il est indispensable de limiter les contributions 2 500 signes La date limite pour ce second envoi est fix au lundi 17 f vrier dernier d lai F Rolet R Hubert D Robin Pour clairer les d bats TH ME 1 Objets d tude Coll ge horaires et organisation des enseignements ducation prioritaire les annonces et leurs limites Liaison cole Coll ge Parcours d ducation artistique et culturelle PEAC un nouveau dispositif pour quels objectifs PIIODMEP construire un parcours d orientation dans quels buts et comment Le curriculum Consolider la liaison Troisi me Seconde TH ME 2 Les dispositifs familiaux de retraite en question Concours internes et plan de titularisation R mun rations AED Repenser l valuation des personnels Gouvernance Formateurs tuteurs quelle reconnaissance Quelle formation Quelle place dans la formation CO Psy et directeurs de CIO un m tier sous tension TH ME 3 Faut il r former le quotient conjugal et le quotient familial D centralisation Fi
5. semble des m nages vers ceux qui ont des enfants ja 3 fe 5 amp 2 3 foj a Mais TIR vise aussi assurer une quit verticale redistribution des m nages riches vers les m nages pauvres Comme son bar me progressif s applique sur le rapport revenu imposable nombre de parts cela revient de fait subvention ner davantage les enfants au fur et mesure que les revenus augmentent Pour verser les prestations sociales le co t r el de l arriv e d une personne suppl mentaire dans un foyer est aujour d hui calcul selon les chelles d quiva lence conomique suivantes 1 part pour le premier adulte 0 5 pour le deuxi me adulte 0 3 part pour chaque enfant Il y a donc des incoh rences entre le syst me fiscal et le syst me social parts du deuxi me adulte et des enfants sur estim es dans le calcul de lIR union libre non reconnue par le syst me fiscal mais suffisante pour recalculer les droits en mati re de minima sociaux RSA allo cation de parent isol Le QC consiste attribuer 2 parts fiscales pour le couple mari ou pacs Congr s national sn 2014 fsu Mais contrairement au QF il n est pas plafonn Quand les deux membres du couple tra vaillent et gagnent autant ce syst me ne procure pas d avantage fiscal par rapport deux d clarations s par es Mais il r duit fortement l imp t des couples ais s dont Tun des deux g n ralement la fem
6. CLAIRAGE POUR MENER LE D BAT L ETAT DES FORCES DANS LE PUBLIC La place de la FSU dans la FPE en 2011 deuxi me au lieu de la premi re place en 2008 d coule du d vissage de la parti cipation dans le vote au CT de l duca tion nationale diminuant ainsi sur l en semble de la fonction publique de l Etat le poids relatif des voix dans l Education Nationale un taux de participation du m me ordre qu en 2008 avec des r sul tats en pourcentage comparables aurait assur la FSU de conserver sa premi re place au niveau de la Fonction Publique de l tat On voit clairement que le poids de la FSU dans l ensemble de la FP 8 2 s ob tient essentiellement gr ce sa repr sentativit dans la FPE et singuli rement dans l ducation nationale qui repr sente pr s de la moiti de la FPE LES ENJEUX DES PROCHAINES ELECTIONS DANS LA FP La FSU sera absente des lections dans la FPH C est donc dans la FPT et FPE que se jouera la repr sentativit de la FSU sur l ensemble de la Fonction Publique FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE L enjeu et l objectif pour la FSU est d ac R sultats dans la Fonction publique en N K m H g S So s S SF LE EL A S S ES K K F A S SE hE e a E G a E a Ur E n a E BTE CC 204 F AA ne SE T R E EE 15 De o 11 CS 5 EENETI Do 26 0 T T T T T E T Fi T m T T 0 1 K O S S D S S S L lt S KA lt amp
7. Les collectifs mis en uvre par nos militants sont bien un outil et un moyen qui compl te l action syndicale Jean Marc Cl ry S3 Rennes Yannick Lefebvre S3 Reims Alice Cardoso groupe m tier S4 Penser le m tier et la vie de l tablissement se penser sans chef d tablissement e Congr s de Reims a affirm la n cessit de remettre plat les Le du chef d tablissement et engag une r flexion sur l volution de son r le pour red finir un mod le nouveau de la fonction Le mandat d tude devait pr ciser le r le de chacun chef d tablissement quipe de direction quipe p dagogique CA et les modalit s d organisation de la r flexion p dagogique entre pairs 1l s agissait ensuite de traduire dans nos mandats futurs une r ponse forte des logiques manag riales uvrant l appropriation et au contr le du travail enseignant et ducatif par la caporalisation de nos professions Conseil p dagogique missions et pr rogatives des chefs de travaux r f rents coordonnateurs force est de constater que le n o management a encore fait des progr s dans l intervalle mal gr quelques reculs obtenus de haute lutte valuation Sa logique qui va de pair avec celle d une mise en concurrence des tablissements et des quipes p dagogiques sous tend toujours les politiques des gouvernants Quant la compensation offerte aux personnels qui subissent du fait d une nouvelle bureaucratisation de le
8. le de l cole ou sur les grands prin cipes qui fondent notre projet ducatif C est pourquoi la CA acad mique du S3 Orl ans Tours en a d battu et a fait le choix d une contre proposition de Pr ambule assortie d un toilettage de l article 4 sachant que les congr s souverains quant leurs votes peuvent tr s bien d cider de disjoindre les votes entre ce projet de Pr ambule et l article 4 r crit Emmanuelle Kraemer S3 d Orl ans Tours Congr s national sns 2014 fsu
9. produit d une histoire et leur construc tion est diff rente d un pays l autre R duire les d penses socialis es revien drait de fait r duire la couverture sociale et ou favoriser le recours aux assurances priv es qui n offrent pas une couverture compl te Si les d penses n taient pas socialis es elles p seraient davantage sur les m nages ce qui accentuerait les in galit s au lieu de les r duire Tir es par les risques sant et vieillesse les d penses de protec tion sociale repr sentent en France la moiti des d penses publiques 11 convient toutefois de relativiser le terme de d penses car il s agit en fait de revenus distribu s qui contribuent la Congr s national sns 2014 fsu consommation et donc l activit cono mique C est notamment le cas pour les revenus de remplacement retraite indemnit s journali res et indemnit s ch mage qui repr sentent la moiti des d penses de protection sociale Toutes les tudes montrent qu au del des allocations visant lutter contre la pauvret et l exclusion sociale ce sont bien toutes les d penses de protection sociale qui contribuent la croissance et au bien tre et qu elles jouent un r le redistributif important L approche par les d penses vacue cette r alit Le SNES a d nonc la fiscalisation crois sante de la s curit sociale qui a accom pagn la baisse de la part des
10. r partir selon les r sultats des listes syndi cales lors de l lection au CA d velopper des droits pour aller vers un statut du type d l gu syndical 3 4 2 Groupe de travail S4 S3 S2 Un groupe de travail S4 S3 S2 doit tre mis en place pour travailler la d finition de d l gu syndical d tablissement et aux droits qui s y rattacheraient d velopper des outils et tre en capacit de diffuser les exp riences qui ressortiront des diverses structures des commis sions vie des S1 et d en faire le bilan proposer des pistes pour l am lioration de la formation des secr taires de S1 d gager des pistes pour permettre aux S1 m me s ils sont sollicit s en th orie de participer davantage aux d bats d orien tation et l laboration des mandats Cette politique de revitalisation des S1 n cessite des moyens sp cifiques Toutes les diminutions connues ces derni res ann es du volume global de d charges attribu es au SNES due la diminution du nombre d emplois dans l EN et nos r sul tats m diocres aux lections chez les non titulaires en particulier chez les AED ont t absorb es par le S4 la part attribu e aux S3 ayant t conserv e Ce principe de r partition doit tre maintenu et en revanche si les nouvelles modalit s d attri bution des d charges conduisaient une augmentation de l en veloppe globale celle ci serait enti rement consacr e
11. te ment et redistribuer les masses finan ci res qu il repr sente sous une autre forme C est la question que posent les rapporteurs du th me 3 dans le prolon gement du congr s de Reims 2012 qui avait estim qu une r flexion devait tre men e sur ce dossier Ne faut il pas repenser de mani re plus globale la prise en compte de la famille dans le calcul de lIR en interrogeant aussi le quotient conjugal QC En France l imposition conjointe est obligatoire pour les couples mari s ou pacs s et pour leurs enfants charge Dans le foyer fiscal le couple est cens mettre int gralement en commun les ressources du m nage Impr gn d un sch ma familial dat couple h t rosexuel mari avec de nom breux enfants la femme ne travaillant pas et tant la charge du chef de famille au m me titre que les enfants notre syst me fiscal a peu volu le couple mari ou pacs continue de constituer l unit fiscale de r f rence qui d clare en commun ses revenus Le montant de lIR payer d pend du nombre de parts fiscales attribu es au foyer 1 part pour le premier adulte et 1 part pour le deuxi me adulte 0 5 part pour le premier comme pour le deuxi me enfant 1 part suppl mentaire partir du troisi me enfant Ce syst me a t mis en place pour tenir compte du niveau de vie suppos r el du foyer afin d assurer une quit horizon tale redistribution des revenus de l en
12. alit s de ce secteur notam ment sous une forme d annualisation de ce volant du service qui supposerait des contreparties pour ceux qui s y engageraient dans la dur e Dans ce domaine l immobilisme est le meilleur moyen d en courager la pr carit et d entretenir les GRETA dans leurs difficult s Herv Le Fiblec S3 Amiens Congr s national sns 2014 fsu Contribution au 7 ME 2 De l ambition pour les personnels et nos m tiers Pas d valuation du travail collectif 4 a prise en compte du travail collectif devrait elle tre envi Le dans l valuation des personnels cette question pos e par le rapport pr paratoire nous r pondons clairement non D abord le travail collectif est en grande partie informel non encadr discussions dans la salle des profs petites r unions rapides entre coll gues changes de courriels etc et ce titre impossible mesurer de mani re objective L int grer dans l valuation c est coup s r provoquer injustices et tensions Ou alors on ne comptera comme travail collectif que ce qui a lieu dans un cadre institu tionnel formalis en temps de r union obligatoire mais comment mesurer la contribution individuelle ces r unions Ce serait de toute mani re transformer en contrainte formelle ce qui est encore r gl par la libert individuelle des personnels Il est d ailleurs parfai tement illusoire de vouloir int grer dans l valuation
13. avenir de notre f d ration R sultats dans le priv en L TAT DES FORCES PRIVE PUBLIC PRIVE La repr sentativit est calcul e par le poids relatif de chaque conf d ration apr s limination de celles qui n ont pas franchi la barre des 8 Si l ensemble CFDT CGC UNSA CGC ne recueille que 44 73 des voix son poids en terme de repr sentativit repr sente 51 09 c est dire une majorit dans le cadre de la signature d un accord FO a 51 09 DOS tiaa a a a i 30 63 29 71 307 E RS 24 d A eeen re E Aa ar ar E p L 1076 10 62 107 4 RS E LE 0 0 0 0 A T m T S T o T S 1 Or lt ps lt Le S amo S R sultats priv public en Cette agglom ration des r sultats du 87 priv et du public est une photographie F du poids social de chacune des organi SF sations syndicales dans le pays Elle met 307 26 3 a E en vidence que l ensemble CFDT CGC 254 UNSA CGC n obtient que 38 4 contre 207 SG Ce ES Ce 44 73 si on ne regarde que le priv STE EEES S f l ensemble FSU Solidaires CGT repr 107 DORA OS GT ne 0 51 sentant 33 6 il m i M R nical L Y L S E 8 EE Se gt SN LE S S S amp x Source graphiques Minist re de la Fonction publique Congr s national sns 2014 15 fsu TH ME 4 POUR UN SYNDICALISME OFFENSIF PORTEUR D ESPOIR ET MOTEUR DE PROGR S SOCIAL
14. citoyens doivent reprendre la main sur l conomie verte pour mettre en avant ce que le capitalisme nie le bien commun l galit le bien vivre Et les forces sociales doivent en faire une arme pour que l conomie change de cap Thomas Brissaire Pascal Faure St phane Rio UA Aix Marseille NES 2014 29 Contribution au TH M E Pour un syndicalisme offensif porteur d espoir et moteur de progr s social Sur le nouvel outil syndical a r affirmation d un certain nombre d objectifs d unification Le dans les pr rapports est importante mais ce congr s du SNES devra aussi tre le moment d une interrogation sur les raisons des blocages d une identification des leviers dont nous disposons pour les d passer et la d finition d ch ances plus pr cises pour y arriver En effet le mandat d unification syndicale n est pas une option strat gique comme une autre il est selon nous une urgence absolue le mouvement syndical dans son ensemble ne parvient plus tre utile aux salari s qui de fait s en d tournent Jean Jos Mesguen Qu est ce qui bloque dans la FSU Pour beaucoup une recompo sition qui se ferait partir d une discussion prioritaire avec la CGT serait une forme d acceptation d un mouvement syndical cliv la FSU rejoignant le camp de la contestation alors qu elle doit continuer travailler la r duction du clivage Le congr s du SNES devra donc expliciter ce que l
15. continue des adultes for mations sup rieures universitaires les heures effectu es par des enseignants du second degr doivent tre int gr es leur service et d compt es en heures hebdomadaires charge pour les rectorats de passer si n cessaire des conventions avec les CFA les GRETA ou les tablissements d enseignement sup rieur les enseignants du second degr n ont qu un seul interlocuteur de gestion le rectorat Bruno Bitouz lyc e Jules Verne Mondeville 14 acad mie de Caen Pr carit le SNES doit prendre ses responsabilit s me le dernier rapport gouvernemental P cheur le recon M dans la Fonction publique la pr carit est un ph no m ne de masse qui de plus s amplifie 14 3 des personnels en 2001 16 8 en 2011 Partant de ce constat il en tire l id e de l institutionnaliser davantage en introduisant les notions de flexibilit dans les statuts des trois fonctions publiques mobilit des agents d concentration de leur gestion Cette logique est dans le prolongement de la loi Sauvadet sur la pr carit qui entend d velopper l emploi en CDI dans la Fonction publique Loin d tre une avanc e c est d une pr carisation rampante qu il s agit L abrogation de cette loi et la titularisation de tous les personnels en CDI doivent tre une exigence du SNES et de la FSU Dans l ducation comme ailleurs la pr carit gagne du terrain contractue
16. cotisations employeurs dans le financement de la protection sociale Le graphique n 2 wm TH ME 3 PENSER DES ALTERNATIVES POUR UNE SOCI T PLUS JUSTE ET SOLIDAIRE CLAIRAGE POUR MENER LE D BAT y jam du PE 24 0 150 montre que dans le partage des pr l vements sur les salaires la part acquitt e par les employeurs a chut de plus 20 points entre 1959 et 2011 passant de 82 58 une baisse qui s explique la fois par les exon rations de cotisations patronales en dessous de 1 6 SMIC et par des transferts de financement vers les imp ts et la CSG Le financement des risques sociaux s est consid rablement hybrid au cours des 50 derni res ann es Par exemple les cotisations parts employeurs et salari s repr sentent aujourd hui moins de la moiti des recettes de la branche maladie alors qu elles la finan aient presque int gralement en 1990 C est une volution mettre en regard de l universalisation des droits De m me la part des cotisations employeurs a sensiblement diminu dans le financement de la branche famille Une volution que le gouvernement actuel entend poursuivre avec l annonce faite par F Hollande le 14 janvier de leur suppression totale d ici 2017 Pour le SNES et la FSU le financement de la protection sociale renvoie claire ment un choix de soci t La r forme qu il appelle de ses voeux s inscrit n ces Europe d penses de prot
17. d placer en fm de Seconde prolongeant ainsi d un an la scolarit commune Si cette id e peut sembler s duisante force est de constater qu elle n est pas susceptible de raccrocher nos l ves les plus loign s du milieu scolaire et pour lesquels la Seconde professionnelle ou le CAP redonnent go t aux apprentissages du sens l cole Elle aggraverait m me les sorties du syst me ducatif sans moindre perspective de qualification et d insertion La solution que nous proposons serait plus interm diaire cr er des enseignements d exploration technologiques ou professionnalisants pour tous les l ves d s la Trosi me Ceux ci permettraient des choix plus r fl chis entre Seconde professionnelle et Seconde g n rale et technologique Cependant ils n cessitent des enseignants for m s et comp tents dans ces champs et ne peuvent tre renvoy s sur les bonnes volont s locales comme c est le cas actuellement sur la DP3 ou dans le cadre des disciplines actuellement enseign es en Troisi me Fran ois Jandaud et Eric Guiraut U amp A Lyon R forme de l Education Prioritaire de fausses avanc es une vraie d gradation a direction du SNES s est vite r jouie des annonces de Peillon sur l ducation prioritaire Pourtant il s agit en r alit d une nouvelle d gradation des conditions de travail dans tous les tablissements et du renforcement des in galit s Tous perdants La r forme se
18. d extr me droite largement pr par e par le sarkozysme renforc e par la situation de crise Dans une telle situation qui n cessiterait une intervention forte des forces sociales le mouvement syndical est divis t tanis pendant que le MEDEF reste l interlocu teur privil gi du gouvernement L ou vrage ne couvre pas l tendue du ques tionnement autour du mouvement syndical Unit d action et unit sont au centre du d bat Si la n cessit de l unit syndicale est revendiqu e par certaines conf d rations d autres valorisent le pluralisme Aujourd hui avec l volution des r gles de repr sentativit la question de leur avenir est pos e toutes les forces syndicales Comme le remarque G Aschieri la ten tation est grande d une recomposition autour de deux grands ensembles pi ge dangereux ajoute t il qui ignore la r alit du syndicalisme fran ais Dilemme de la CGT la conception du syndicalisme rassembl donc avec la CFDT ne conduit elle pas aussi une certaine paralysie Il faut impliquer et mobiliser la plus grande partie des sala ri s et donc leurs syndicats explique Maryse Dumas et penser le change ment de la soci t partir du travail Congr s national sns 2014 fsu Unit d action comment ne pas faire l conomie du d bat d orientation affirme Annick Coup L ouvrage s interroge aussi sur les formes possibles de la res
19. des salaires Le gouvernement redoute la r action des travailleurs qu il cherche donc d samorcer ma m thode c est la n gociation cela ne peut marcher que si les syndicats accompagnent le processus Hollande De fait aucun pacte n est donc possible sans les syndicats Cet accompagnement a permis Peillon de faire voter sa loi laquelle int gre les rythmes scolaires l attaque contre le bac contre les statuts Pour la mettre en uvre Peillon a recours la concer tation permanente sur le statut les programmes l ducation prio ritaire De m me le gouvernement charge le Haut conseil de financement de la protection sociale de faire des propositions pour r duire les pr l vements sociaux pr parant ainsi de nouvelles atteintes la S cu En si geant dans ce conseil les syndicats l giti ment ces propositions La mobilisation de d cembre en exigeant clairement le retrait du projet Peillon sur les m tiers a mis en difficult le gouvernement Aussit t Peillon relance les concertations Or ces projets contre les statuts contre la S cu ne sont en rien n gociables La place du SNES de la FSU c est d tre avec les coll gues dans les AG et non de camper dans les couloirs des minist res En d fense des revendications rupture des concertations retrait total et d finitif du plan Peillon sur les statuts aucune exon ration de cotisations soc
20. diversifier Une application en ligne type portfolio appel e FOLIOS a t d velopp e pour que l l ve conserve la m moire de son parcours Elle est exp riment e dans les acad mies de Montpellier Nantes Nice Orl ans Tours Paris Strasbourg et Tou louse ES 2014 Congr s national S fsu L approche territoriale port e par le PEAC favorise les partenariats avec les collec tivit s locales et les associations mais sans les rendre cependant obligatoires les comit s territoriaux de pilotage ins tances politiques des commissions tech niques services de l tat DRAC collec tivit s et des comit s locaux de pilotage tablissements sont cens s se mettre en place Les conseils des ma tres l cole primaire et le conseil p dago gique au coll ge et au lyc e sont invit s faire des propositions pour assurer la diversit et la progressivit du parcours des l ves Aucun financement n est pr vu pour d ventuelles actions ni pour la concer tation et la coordination des projets ou la participation des comit s locaux de pilotage TH ME 1 DU COLL GE AU LYC E UN TREMPLIN VERS LA R USSITE CLAIRAGE POUR MENER LE D BAT PHODMEP construire un parcours d orientation dans quels buts et comment L loi de refondation de l cole pr oit la mise en place d un nouveau Parcours Individuel d Information d Orientation et de D couverte du Monde con
21. elle ouvrirait une d fi nition locale des enseignements qui n of frirait aucune garantie aux l ves Pour le SNES FSU il s agit de permettre tous les l ves d entrer dans les appren tissages et d tre accompagn s dans le temps scolaire Si les enseignements compl mentaires doivent permettre d ac c der certains enseignements comme les langues anciennes ils ne sauraient conduire la constitution de classes de niveau comme c est trop souvent le cas aujourd hui Education prioritaire les annonces et leurs limites e ministre a annonc une r forme de l EP pour la rentr e 2015 La carte qui concernera environ 1 000 col l ges et les coles de leur secteur sera revue sur la base de crit res sociaux et scolaires Les mesures annonc es s or ganisent en trois axes un meilleur accompagnement des l ves des quipes form es stables et soutenues un cadre propice aux apprentissages Rompant avec la logique de la r forme Robien de 2006 puis de celle de Luc Chatel qui a mis en place les CLAIR partir de 2010 cette nouvelle r forme affiche une ambition pour tous les l ves et non pour quelques m ritants et Congr s national sns 2014 fsu vise une forte r duction des carts qui se sont consid rablement accrus ces der ni res ann es Pour ce faire les quipes seraient com pl t es infirmi res AS les vies scolaires seraient renforc es les personne
22. fait n est ce pas l une volu tion logique Dans un contexte politique o le pacte de responsabilit par ach ve l volution n o lib rale de Hollande le r le du syndicalisme serait de durcir son expression et ses actions au fur et mesure que se durcit l offensive gouvernementale Mais les directions du SNES et de la FSU ont fait tout le contraire depuis l lection de Hollande entretenant des illusions sur le changement et r visant la baisse leurs exigences et propositions d action avec des communiqu s le plus hollando compatibles possible r cemment sur l ducation prioritaire et sur la formation professionnelle Elle est loin l poque o les responsables du S4 pouvaient repro cher la CFDT un syndicalisme de proposition qu ils en sont venus pr ner Le SNES ne serait il pas en voie de CFDTisation Les tentatives des socialistes pour contr ler de plus en plus sa direc tion et le fait que cette direction se cantonne dans le calendrier d ac tion de conf d rations europ enne et internationale qui n ont de syndical que le nom comme le 4 avril 14 ne vont elles pas dans ce sens O se situe le point de non retour que la direction du SNES n au rait pas os transgresser et qui permette de douter de cette volu tion vers la CFDT La trahison sp cialit de la CFDT depuis 2003 Sur le bug inacceptable des statuts pour qu il n y ait pas eu tra hison de la direction s
23. fera moyens constants En 2015 elle concernera seu lement un tiers des actuels REP R seaux de l ducation prioritaire Pour les autres ZEP ou pas le pr texte sera ais pour une nouvelle baisse des moyens C est ce que l on constate d j avec les DHG pour 2014 2015 Cependant les tablissements concern s ne seront pas la f te pour autant Si les coll gues auront bien autour de entre 50 euros et 100 euros d indemnit m me pas du salaire en plus et 1 56 heure de cours hebdomadaire de moinspond ration la pression pour les heures suppl mentaires sera forte et la r organisation du tra vail pr conis e prend mod le sur les actuels CLAIR dont on conna t les effets d l t res Mise en concurrence et hi rarchisation des coll gues On ne parle plus de pr fet des tudes mais de coordonnateurs par niveau entre cole et coll ge Ils auront le r le en lien avec les chefs d tablissement de diriger les actions p dagogiques Loin du travail en quipe revendiqu par les coll gues c est l institution du clien t lisme comme outil de management Et pour donner coh sion cette Congr s national S r organisation Peillon pr voit un recrutement sur profil des chefs et des enseignants et des financements sur projets de quatre ans Objectif d employabilit des l ves un projet anti ducatif La logique des ZEP est fossoy e par Peillon Pour les l ves en dif ficult l accent est
24. mis sur la recherche de stages le parcours d orientation d s la Sixi me et les partenariats pour sortir les l ves de classe On abandonne clairement l objectif d aider tous les l ves progresser dans leurs apprentissages scolaires pour diriger les plus faibles le plus vite et brutalement dans le monde du travail et du ch mage Une charge de travail accrue pour les enseignants Le temps normalement d gag par la pond ration ne servira pas travailler autrement comme le souhaitent les enseignants Tous les enseignants seronts soumis de nouvelles t ches recherche et suivi de stages partenariats divers mise en place de parcours de d couvertes professionnelles aide aux devoirs suivi du service num rique de soutien scolaire C est pourquoi l orientation du SNES a t d sastreuse jusque l Il y a urgence d faire les arguments d magogiques du minist re et organiser la mobilisation massive des personnels de l ducation nationale Nicolas Mousset cole mancip e Aubervilliers 93 nes 2014 24 Contribution au 7 ME Du coll ge au lyc e un tremplin vers la r ussite Penser la compl mentarit des programmes en histoire g ographie du coll ge et du lyc e es programmes d histoire g ographie du secondaire d calquent de nombreux th mes et leurs entr es particuli res au coll ge et au lyc e Le socle commun et le DNB con us comme une fin de sco larit possib
25. p rim tre des fonctions du pr sident Hypoth se 1 pr sidence des s ances du CA c est dire organisation des d bats et des votes Hypoth se 2 fixation de la proposition de l ordre du jour apr s concertation avec le chef d tablissement suivie de la mise en uvre des d cisions et de leur compte rendu au CA Cette deuxi me hypoth se implique que le pr sident dis pose de moyens et de temps D signation du pr sident Au sein de quelles composantes Au sein de l ensemble des membres majeurs du CA ce qui ouvre la possibi lit de la pr sidence un lu local une personnalit qualifi e au chef d ta blissement Au sein de l ensemble des membres lus majeurs du CA Au sein de l ensemble des personnels lus Congr s national sns 2014 fsu tre ainsi discut s les priorit s et les l ments r ellement observables dans le moment singulier qu est l inspection Cela n cessite aussi d inventer des moda lit s de contestation du rapport avec un d bat contradictoire autour de son contenu par exemple Si l on envisage la pertinence d un appel en CAPA ou CAPN il pourrait s appuyer sur ces l ments afin de d fendre le col l gue remettant en cause le rapport dont il a fait l objet Enfin l inspection p dagogique devrait aussi permettre la prise en compte du travail au sein du collectif tablissement qui est compl mentaire l activit d en seignement dans la cla
26. quasi inexistant pour les CFA hors CFA de l ducation nationale Les formateurs ne doivent justifier que d une exp rience professionnelle au niveau technicien sup rieur et leurs pratiques p dagogiques ne sont quasiment jamais valu es De m me alors que les entreprises s engagent contribuer la formation des apprentis le minist re du travail n exerce qu un contr le administratif sur les entreprises Cette situation est d autant plus probl matique que pour les candidats des CFA conventionn s comme pour ceux des tablissements du second degr les CCF peu vent repr senter plus de la moiti des coefficients l examen Pour le SNES la qualit des formations de STS impose que les for mateurs des CFA doivent disposer des m mes titres que ceux exig s pour les enseignants de ces sections ils doivent tre comme eux ins pect s r guli rement par des inspecteurs p dagogiques de leur dis cipline De m me un r el contr le de la qualit de l apport p da gogique des entreprises doit tre effectivement mis en place Bruno Bitouz lyc e Jules Verne 14 Mondeville acad mie de Caen Renforcer le lien entre formation initiale et formation continue pour donner un avenir aux GRETA a formation continue des adultes est d sormais inscrite dans un LL concurrentiel qui semble l oppos des principes et valeurs du service public Les difficult s de nombreux GRETA renfor c es par l instabilit l gis
27. que cette revalorisation est justifi e et ne doit pas passer par une augmen tation du temps de travail alors que notre profession n a connu aucune r duction de ce temps depuis 1950 Le dernier quart opterait quant lui pour une autre r partition du temps de travail Ceci doit aussi nous interroger Et si en effet l heure des discussions sur les rythmes scolaires on r fl chissait vraiment un autre d coupage du temps et des vacances scolaires Et si on se demandait si deux mois pour des enfants et ado lescents qui ne peuvent pas partir en vacances ce n tait pas un peu long et compl tement inefficace Si on s interrogeait aussi sur la n cessit du repos lors des vacances de No l Si on prenait en compte l absent isme de plus en plus fort des l ves durant les ponts du mois de mai La question essentielle est d oser enfin affronter ces id es sans tabou On pourrait alors v ritablement r fl chir un autre d coupage Pourquoi par exemple ne pas redistribuer ces deux semaines en moins de l t d autres p riodes de l ann e scolaire Pourquoi ne pas r fl chir en compensation un allongement des vacances de No l ou de P ques Pourquoi ne pas envisager une semaine au mois de mai pendant les ponts Les id es peuvent tre multiples mais au moins ouvrons enfin le d bat Koechlin F Lascroux S Salmon cosecr taires acad miques Rouen Peillon impose le CCF en LV et apr
28. s pr s son introduction dans l enseignement professionnel et dans TEPS le CCF est peu peu instill dans le lyc e par le biais des modalit s d valuation des langues vivantes au baccalaur at Cela est loin d tre une surprise c est tout simplement l application des textes existants et connus de tous Sous couvert de donner plus d im portance l oral id e s duisante le caract re national des preuves de langues dispara t compl tement et fait place une gestion locale de l examen comme le veut la loi Peillon Au niveau local les notes de service et autres circulaires qui appli quent cette loi sont suffisamment vagues pour provoquer des tensions opportunes entre enseignants sur les modalit s d valuation par exemple valuer ou non ses propres l ves banaliser ou non du temps scolaire etc 11 faut alors en appeler au bon vouloir des chefs d tablissement qui doivent faciliter la concertation Malgr les multiples interventions et r unions du S3 avec les services du rectorat celui ci continue d appliquer la circulaire sans en bouger une virgule et pour cause elle applique la loi Peillon Les seules victoires sont le recul des dates d examen de la compr hension orale CO la mise disposition de vingt sujets audio par langue via un ordinateur du r seau administratif donc sous la surveillance d une direction qui ne manquera pas de rappeler certains que leur mission e
29. 11 faudrait aussi introduire une pro gressivit dans l approche du m tier d historien pour que le col l gien sache identifier diff rencier et questionner les sources r ser vant davantage au lyc e une r elle approche critique la mise en relation et la probl matisation La t che est complexe mais pas insoluble Elle requiert une r flexion collective des acteurs de terrain pr alable une r criture des pro grammes pour la reconqu te d une libert p dagogique s appuyant sur une formation initiale et continue la mesure des enjeux disci plinaires et didactiques Alice Cardoso et V ronique Servat groupe histoire g ographie secteur contenus Exercer un contr le p dagogique sur les formations en apprentissage u fait des politiques convergentes men es par les gouvernements Duccessits depuis deux d cennies les apprentis repr sentent maintenant pr s d un cinqui me des jeunes en formation initiale de BTS 18 3 en 2011 et la volont d augmenter encore la part de l apprentissage est clairement affich e Un tiers des jeunes en for mation sous statut scolaire tudie dans un tablissement priv il n y a donc qu un peu plus de la moiti des jeunes tudier sous statut scolaire dans un tablissement public Dans le m me temps le minist re a la charge du contr le p dago gique de l ensemble des formations initiales de son ressort mais du fait de l absence de moyens ce contr le est
30. La seule alternative aujourd hui pour nous permettre de peser sur les d bats interprofessionnels est d tablir des relations troites avec une structure conf d rale C est le sens de notre d marche de construction d un nouvel outil syndical d marche qui ne doit pas carter la possibilit de nous rapprocher d une conf d ration existante et donc de nous poser la nature des liens que nous devons construire avec elle Pour ne pas vouloir aggraver l clatement syndical pour prendre en compte la repr senta tivit dans le priv pour pr server notre conception du syndicalisme c est avec la CGT que nous avons les meilleurs moyens d atteindre cet objectif Cela passe en premier lieu par la construction d troites collaborations la construction d initiatives et d expressions communes au niveau national et local et qui ne se r duisent pas au champ de repr sentati vit de la FSU Daniel Robin Nouveau si cle Nouveau syndicalisme Ouvrage collectif syndicalistes et chercheurs coordonn par Dominique Mezzi Syllepse s seront voqu es ici quelques pistes pour nourrir la r flexion avant notre congr s Constat d abord dans un contexte social et conomique difficile o la politique du gouvernement est l op pos des attentes de ceux qui l ont lu le mouvement syndical ne trouve pas les moyens de construire une strat gie offensive Contexte aussi marqu par la banalisation des id es
31. Lyon Pour une r elle scolarisation des enfants en situation de handicap epuis la loi sur le handicap de 2005 l cole l obligation d accueillir les l ves pr sentant les handicaps les plus vari s moteurs cogni tifs voire polyhandicap s Cette situation met souvent les enseignants concern s par cet accueil dans des situations difficiles par manque de moyens de formation et l o l inclusion devrait tre la r gle nouveau des processus d exclusions se mettent en place Ainsi on pourra souligner la difficult pour obtenir des AVSi les quipes de suivi de scolarisation o l on d cide parfois contre la volont de la famille de r duire le temps scolaire afin de faciliter la vie de classe et ceci alors m me que si le taux de scolarisation des enfants handicap s progresse de 10 chaque ann e bien souvent le temps de scolarisation lui m me est faible quelques heures par semaine Ces difficult s sont renvoy es de plein fouet aux parents d enfants handicap s qui eux m mes plac s dans une situation de grande vuln rabilit sont d sempar s de voir l espoir de scolarisation de leurs enfants dispara tre Les parents d enfants handicap s sont nos partenaires non nos oppo sants Enfin et surtout il y a les enfants qui si l on prend des enfants pr sentant par exemple des Troubles Envahissants du D veloppe ment autisme asperger perdent des chances de socialisation en tant ex
32. a nisation Beno t Teste secr taire acad mique de Lyon UA Pour un SNES plus efficace r volutionner les pratiques militantes a force du SNES ce sont les S1 Depuis 10 ans on entend encore Lio Mais la section d tablissement avec plusieurs syndiqu s qui se pr sentent au CA sur une liste syndicale avec un secr taire et un tr sorier a n existe plus En restant dans le d ni on se prive d agir Alors que le r seau de sections d tablissement se d litait sous les coups de boutoir des r formes les militants ont vu de nouvelles t ches les envahir en plus de celles li es la d centralisation et la d con centration mouvement intra hors classe Ils se sont donc lanc s sur les routes pour distribuer des tracts l o plus aucune presse syn dicale ne parvient animer des heures d information syndicale Ne pou vant se d multiplier l infini ils ont investi massivement la messa gerie jusqu tre submerg s Pour rompre l isolement et gagner du temps les sections acad miques ont un besoin urgent d une meilleure coordination Le SNES national doit galement compl ter son r le d expertise par un soutien concret des sections acad miques informatique gestion des sites publications Devant l immensit de la t che et dans une situation de travail emp ch des militants baissent les bras voire stoppent brutalement tout mili tantisme Outre le pr judice indi
33. a proposition de cr ation au sein du service public des pr para tions aux concours param dicaux et sociaux pr et post bac Claudie Chalmin Professeure de STMS 1 Direction de la recherche des tudes de l valuation et des statistiques 2 Commission professionnelle consultative o s laborent les r f rentiels des dipl mes professionnels Service public d ducation et de formation tout au long de la vie SPEFTLV e congr s de Reims demandait l abandon du projet de transfor mation des GRETA en GIP La mobilisation des personnels l appel d une intersyndicale a permis que suite l lection pr sidentielle de 2012 le processus de transformation des GRETA en GIP soit bloqu Plusieurs mois de discussions ont abouti la signature d un protocole visant la remise plat compl te de la FCA et des GRETA Si les GIP acad miques n ont pas disparu avec des comp tences largies en terme de FCA en revanche la mission de formation continue dans l du cation nationale est r affirm e et les GRETA r inscrits dans le code de l ducation Un comit national de suivi s est mis en place avec une d clinaison acad mique Le SNES et la FSU y portent leurs mandats et y relayent les pr occupations des personnels L ensemble des textes r gissant les GRETA est en train d tre revu dans le sens d une harmonisation nationale s opposant la f odalit en vigueur dans beaucoup de GRETA La volont
34. aire stagiaire Quels mandats pour le SNES La proposition de consid rer les PFA comme un nouveau m tier formant et animant un r seau de tuteurs risque de cr er une hi rarchie interm diaire entre l inspecteur et les tuteurs C est pourquoi si les PFA peuvent participer la forma tion des tuteurs nous proposons que ce soit l SP qui en ait la charge La certification reconnaissant la forma tion des formateurs fait partie de nos mandats Mais les certifications actuelles sont une reconnaissance d une comp tence au sein de l ducation nationale sans qu une formation ne soit pour autant d livr e D o la proposition d ac c der la formation amenant au dipl me du master de formation de formateur au sein des SP l gitimant les PFA dans leur mission au sein de l Universit Les coll gues tuteurs demandent une formation et rompre leur isolement Proposition est donc faite que le suivi de cette formation soit ainsi un pr alable pour tre tuteur et qu ils soient associ s l quipe de formateurs de l SP afin d assurer une coh rence entre les for mations th oriques et le terrain CO Psy et directeurs de CIO un m tier sous tension L projets de loi sur la formation professionnelle et sur la d centrali sation risquent d impacter directement le m tier de conseiller d orientation psy chologue et de directeur de C10 sur plu sieurs aspects essentiels En effet la cr a ti
35. ble celui des classes pr paratoires Les tudes de la DREES du minist re de la Sant signalent les impacts dramatiques de ces suppressions certains l ves sont contraints de mener de front une activit salari e afin de faire face aux frais ou de renoncer aux concours et se rabattre sur des m tiers moins qualifi s aide soignante auxiliaire pu riculture secr tariat m dical Aujourd hui on constate un manque de visibilit des poursuites d tudes des l ves de la s rie ST2S avec la r forme du lyc e mise en uvre depuis 2010 et la cr ation du bac pro ASSP en 2011 Le d ve loppement et la diversit des champs de poursuites d tudes dans len seignement sup rieur dans le secteur social et dans le secteur para m dical ces derni res ann es impliquent une r flexion d ensemble sur la fili re sanitaire et sociale La commande d une tude ayant pour objet le devenir des l ves inscrits dans la fili re sanitaire et sociale en serait un pr alable indispensable Le SNES lors de la r union de la 20 CPC en avril 2013 a demand une enqu te effectu e par le CEREQ sur le devenir des bacheliers ST2S puisqu aucune tude n a t produite depuis la mise en uvre de la r forme Cette question de la poursuite d tudes pour les bacheliers ST2S doit tre une pr occupation urgente de notre administration et pourrait faire l objet d un groupe de travail au niveau national Le SNES devra y por ter l
36. blics Qu on ne s y trompe pas le syst me capitaliste n est pas populaire Les ravages qu il provoque conduisent la col re et au m conten tement Qui en profite L extr me droite raciste qui appara t comme la seule pr ner une forme tr s d voy e de rupture sur fond de racisme et de haine En ayant oubli la lutte des classes l anticapi talisme et la n cessit de lutter pour gagner et pas pour conserver l ap pareil les syndicats et le n tre en particulier portent une grave responsabilit 11 est encore temps de changer Pierre Stambul mancipation Primaire et secondaire combattre ensemble pour gagner es coll gues du primaire se battent depuis des mois contre le d cret sur les rythmes scolaires Et depuis peu ils sont confront s une menace sur leur statut Peillon veut annualiser le temps de travail des professeurs des coles rempla ants ou affect s sur plusieurs coles avec obligation de r cup rer des heures pour atteindre le quota annuel Et quelques jours apr s Peillon sortait son projet de casse du statut des enseignants du secondaire dont l annualisation du temps de travail est un axe avec la multiplication des t ches obli gatoires et une d finition en partie locale des missions L un des aspects les plus graves du d cret sur les rythmes c est la mise en place des Projets Educatifs De Territoire PEDT qui remettent en cause l galit en droits entre les
37. clus du milieu scolaire et sont condamn s passer d institutions sp cialis es en institutions sp cialis es plus ou moins adapt es Le r le de l ducation nationale n est donc pas d orienter les enfants handicap s soit vers des structures plus ou moins ducatives milieu ordinaire SEGPA ULIS IME ITEP soit vers des structures de soins in Congr s national sns 2014 fsu Contribution au 7 ME Du coll ge au lyc e un tremplin vers la r ussite h pitaux de jours o l on confond encore bien souvent handicap et pathologie mais bel et bien de permettre l inclusion scolaire des enfants en situation de handicap le plus possible en milieu ordinaire et dans des structures situ es dans les EPLE afin que ceux ci puis sent exprimer pleinement leurs aptitudes et potentiels D velopper cette argumentation c est renforcer nos revendications d ensemble car pour qu il y ait une politique ambitieuse pour le handicap il faut des investissements publics ambitieux Nous devons revendiquer des moyens AVS d charges horaires all gement des effectifs formation afin de mettre en uvre une r elle scolarisa tion des enfants en situation de handicap Thomas Brissaire et St phane Rio UA Aix Marseille Pour un r el cycle d orientation Troisi me Seconde e SNES et les autres syndicats de la FSU doivent continuer reven diquer les am liorations des conditions d enseignement seules m me de pr ven
38. d montr leur int r t sur des cycles de deux ans Ils conduisent un cycle d s quilibr CM1 CM2 Sixi me qui situe de fait la Sixi me comme classe de fin de scolarit du premier degr C est une orientation que le SNES FSU ne saurait accepter elle conduit une remise en cause de l unit du second degr et risque de d naturer les m tiers du second degr sans r soudre les difficult s des l ves Le conseil cole coll ge accentue encore cette pente lourde de dangers Le d cret pr voit que cette nouvelle instance r unira au moins deux fois par an ensei gnants du primaire et du coll ge pour d terminer un programme d actions cr er des commissions cole coll ge charg es de la mise en uvre d une ou plusieurs de ces actions et tablir un bilan de ses r alisations Pour le coll ge les membres sont d sign s par le princi pal sur proposition du conseil p dago gique dont il a lui m me d sign les membres Cette nouvelle structure admi nistrative pr sid e conjointement par le principal et l IEN pourrait rapidement devenir ainsi une hi rarchie interm diaire Le conseil peut proposer des actions de coop ration des enseignements et des projets p dagogiques communs il peut m me proposer l exp rimentation d changes d enseignants entre les coles et le coll ge Certes la loi mentionne le respect du volontariat et du statut mais les pressions d un manageme
39. de Mons Belgique psychologie et sciences de l ducation TH ME 1 DU COLL GE AU LYC E UN TREMPLIN VERS LA R USSITE E Consolider la liaison Troisi me Seconde ous ne reprendrons pas ici l expos bien connu des difficult s ren contr es par les l ves en classe de Seconde ni les raisons qui m nent cer tains au d crochage cette ann e l Les rapporteurs du th me 1 proposent la mise en place d un cycle Troisi me Seconde pour r fl chir les apprentis sages sur deux ans permettant une meilleure pr paration aux deux paliers d orientation fin de Troisi me fin de Seconde tout en r affirmant la n ces sit de garder le plus grand nombre d l ves possible en formation initiale au lyc e jusqu au baccalaur at g n ral technologique ou professionnel Le lyc e constitue la suite naturelle du coll ge Si la demande sociale est l le nombre de places dans les lyc es en particulier dans la voie professionnelle conduit l jection d l ves d courag s par laf fectation qui leur est propos e Les col lectivit s territoriales proposent des solu tions par la voie de l apprentissage hors statut scolaire Ce type de formation est sauf cas particuliers peu adapt des jeunes ayant d j du mal r ussir dans les structures cadrantes que constituent les tablissements scolaires L unit du second degr passe par l obli gation de proposer l ensemble des col l gi
40. de faire accepter la responsabilisation individuelle des checs Au lieu de c der la pression des lobbies patronaux le MEN ferait bien de se poser les vraies questions pour ce parcours Par quels processus les projets d avenir s laborent ils Quels sont les effets d informations pr coces sur les d bou ch s en fonction du milieu social Quels th mes sont susceptibles de susciter interrogations et r flexions sur le monde professionnel La question du travail est effectivement centrale l adolescence Encore faudrait il l aborder sans parti pris id ologique Elle s inscrit dans une his toire dans des lieux dans des tapes de transformations sociales et technolo giques Elle s incarne dans des hommes et des femmes mais aussi dans des mou Le curriculum dispositions relatives la formation ad quate des enseignants Pour Marc Demeuse un curriculum s articule autour de six composantes les apprentissages installer les strat gies et les processus p dagogiques mettre en uvre les supports didactiques manuels mat riel les contenus d enseignement les r sultats attendus et les modalit s d valuation la formation initiale et continue Le curriculum prend des formes tr s dif f rentes suivant les pays En France l id e d un curriculum en documentation est n e dans les ann es 90 afin de rendre compte des pratiques d information et de documentation que doivent acq
41. de nos r mun rations est dans le pr rapport construite en lien avec l alignement de la grille des certi fi s CPE et CO Psy sur celle des agr g s Revendiquant cette reconstruction de la grille nous ne pouvons regarder l ex plosion des indemnit s dans l ensemble de la Fonction publique sans poser la question de la situation des cat gories du second degr C est le sens du man datement construit Reims sur les r mun rations indemnitaires int grant la revendication du doublement de l ISOE l acc s des formations diplomantes vers diff rents domaines de l ducation afin d amener les AED non tudiants vers une r elle profession avant ou l issue de leurs six ann es de service Ces revendications viennent ainsi r pondre la probl matique rencontr e par les 60 d AED non tudiants Ces propositions compl tent celles d j expri m es dans nos pr c dents congr s Par ailleurs le SNES continue de deman der la mise en place d un v ritable statut d tudiant surveillant afin de permettre aux tudiants de pouvoir concilier cette activit et leurs tudes e le maximum de service des AED doit tre port 28 heures hebdomadaires sur 37 semaines de travail annuel e possibilit de porter 8 ans maximum leur activit d AED sous couvert d une d rogation pour tre en coh rence avec des tudes longues avec une affectation sur des postes proches du lieu d tude et des autorisatio
42. de transparence et de d mocratie exige la mise en place d instances avec repr sentation des personnels et des organisations syndicales En termes de Ressources Humaines l objectif est d obtenir des cadrages nationaux Les personnels de la FCA sont des personnels Education nationale part enti re Le SNES renouvelle ses mandats e r tablissement des postes gag s d enseignants et cr ation de services mixtes FI FCA e reconnaissance d une discipline type CPIF Coordination P dago gique Ing nierie de Formation pour la titularisation des contrac tuels et l ouverture d un CAPES et d une agr gation vot s au congr s de Reims pour le recrutement des titulaires Le SNES tant majoritaire la contribution des S3 et S1 des tablis sements supports de GRETA est importante Les personnels des GRETA d couvert au cours du mouvement le syndicalisme l existence des instances repr sentatives et l importance de la repr sentation syndicale 1l convient maintenant de les associer en les syndiquant L ducation nationale doit tre reconnue comme l acteur essentiel de la Formation Professionnelle initiale ou continue tant au niveau du gouvernement que des partenaires sociaux Le SNES et la FSU doivent s imposer comme des repr sentants incontournables Cet enjeu est essentiel pour le Service Public d ducation et de Formation Tout au Long de la Vie au service de tous les citoyens Julien Luis lyc e Amp re acad mie de
43. e et donc que les CIO doivent tre financ s e d fendre que l enseignement techno logique et professionnel sous statut scolaire est une voie d acc s aux qua lifications 1 Les R gions qui critiquent l inflation des normes n appuient jamais leur demande d adaptation r glementaire par des exemples Le d bat sur l adaptation des r glements est m l celui sur les normes Selon le MEDEF normes techniques mais surtout normes envi ronnementales sociales seraient des freins leur activit Derri re la r duction des normes choc de simplification certes n cessaire c est de d r glementation qu il s agit 2 Association des R gions de France Financement de la protection sociale n ne cesse d entendre que la France d penserait trop pour son syst me de protection sociale Comme le montre le graphique n 1 la France consacre effectivement une partie impor tante de ses richesses nationales la protection sociale 33 6 du PIB ce qui la place en deuxi me position parmi les pays d Europe derri re le Danemark 34 3 Mais en d pit du pilonnage lib ral contre le niveau suppos trop lev des pr l vements obligatoires le SNES avec la FSU n en d duit pas que la France aurait atteint un plafond ind passable de d penses socialis es Bien au contraire D j les comparaisons internationales sont manier avec pr caution car les syst mes de protection sociale sont le
44. e ne veulent plus faire les lib raux Construire et ou r nover des coles ou des h pitaux est une mesure de justice sociale et un investissement p renne amorti par plusieurs g n rations Assurer la pr sence de l tat sur tout le terri toire plut t que d l guer ses missions au priv est aussi une des missions d un imp t juste Cela doit permettre d att nuer les in ga lit s entre les territoires mais aussi de donner celles et ceux qui en ont besoin En r sum c est exactement le contraire de ce que font tous les gouvernements depuis trente ans Olivier Sillam lu cole mancip e au BN Transition cologique et d penses publiques evant l offensive lib rale qui pr ne le laisser faire de la demande au mieux et de l offre au pire le syndicalisme doit relever le d fi de pro poser des alternatives conomiques et sociales donnant un horizon qui r habilite le r le de la d pense publique et la notion de progr s social En ce sens la transition cologique propose un nouveau mod le pro ductif la fois cr ateur de richesses g n rateur d emplois et respectueux de l environnement et des g n rations futures Cette nouvelle impul sion conomique suppose de r tablir le r le de l tat pour qu il y ait des investissements publics massifs afin de promouvoir des innovations tech nologiques et cologiques Ces progr s ne sont pas un palliatif tech nologique aux effets pervers de la croissance co
45. ection sociale en de PIB dress JOTI naar Serbes anna JOID Source Dunai FUI URL CG LU ENG Partage des pr l vements sur les salaires douce Dresa Copies de ds proiec on porine Pig FSSSEFFESFEEFE EUD oban pn CAI a CRD mi sairement dans le cadre d une politique conomique et sociale en faveur de l em ploi et des salaires avec des finance ments solidaires nouveaux fond s sur un autre partage des richesses Le fait d avoir laiss notre syst me se financer par la dette plut t que par une augmen tation des cotisations a relev d un choix Congr s national sns 2014 fsu politique dont on subit encore aujour d hui les cons quences La question des ressources consacrer notre syst me de r partition est fondamentale si on veut mieux couvrir tous les besoins revenir sur les reculs op r s ces derni res ann es et ouvrir de nouveaux droits Cette question doit r sulter d un d bat d mocratique TH ME 4 POUR UN SYNDICALISME OFFENSIF PORTEUR D ESPOIR ET MOTEUR DE PROGR S SOCIAL FPE Fonction publique d tat PET Fonction publique territoriale FPH Fonction publique hospitali re CLAIRAGE POUR MENER LE DEBAT Lavenir de la FSU L lections dans l ensemble des trois FPT FPH se d rouleront le 4 d cembre tion actuelle doit nous conduire nous versants de la Fonction publique FPE 2014 Au del m me des r sultats la situa interroger sur la l
46. eilleure allocation des prestations fami liales les changes conduits l occasion d un stage syndical concluaient la n ces sit de d fendre la progressivit des vo lutions pour ne pas nouveau d stabili ser la situation des coll gues proches de la retraite et de reconqu rir les droits li s l arriv e d un enfant Les pensions de r version sont encore aujourd hui un dispositif essentiel de lutte contre la pauvret des femmes g es Cependant leurs r gles sont peu peu devenues moins recevables pour les couples plus jeunes ainsi par exemple le droit r version reconnu au titre du conjoint d c d dont on tait s par d pendra du fait que celui ci se soit ou non remari Le d bat se complique quand la construc tion des droits est variable selon les r gimes La r flexion doit s ouvrir en mesurant toutes les cons quences sur le plan de l volution des droits Lorsque l objectif d un dispositif est explicit la question des r gles devient alors tech nique ce qui ne veut pas dire simple comment atteindre l objectif retenu sans effet ind sirable r dhibitoire Ces d bats doivent tre men s sans perdre de vue le r le fondamental des services publics pour assurer une galit de droits dans le cadre d une r forme fis cale juste Concours internes et plan de titularisation Bas de Peillon sur la place du oncours en a masqu un autre le choix de fixer le d
47. eler les quipes militantes tous les niveaux du syndicat passe par le renforcement du S1 qui constitue l ossature du syndicat Pour cela le r le des militants des S2 et S3 est d terminant il faut que dans les S2 et S3 un plusieurs militant s suive nt les S1 et puisse nt aller sur place les pauler plus syst matiquement ou dans l urgence lorsque cela devient n cessaire leur pr sence dans les tablissements devant permettre une aide concr te Une commission vie des S1 compos e des S2 de l acad mie et de quelques S1 construits et exp riment s et coordonn e par chaque S3 peut tre cr e dans chaque S3 Les objectifs sont multiples Il s agit de cr er un lieu d change afin d tablir un bilan de sant de l activit syndicale dans les tablissements de permettre aux S2 d changer sur leurs fa ons de fonctionner et de dynamiser leurs r les vis vis des S1 de r fl chir sur les outils et d en laborer de nouveaux pour parvenir terme l objectif r affirm d un S1 construit dans chaque tablissement Face aux nouveaux modes de management fond s sur l ac croissement du pouvoir du chef d tablissement et la strat gie minist rielle de renvoyer au local la responsabilit de la d ter Congr s national S mination des moyens de mise en uvre des r formes et orien tations nationales la mission de S1 qui peuvent se trouver d munis ou isol s face au chef d tablissement devi
48. ement relev pour coller au SMIC entra nant une d formation importante On le mesure avec les comparaisons qui nous sont famili res le d but de carri re d un certifi repr sentait 2 fois le SMIC contre 1 15 actuellement Prendre la r f rence de 1982 pour le rattrapage du point fixerait en fait l ambition revendicative conserver une grille distordue m me si bien s r elle serait nettement plus avan tageuse globales Notre revendication pour la valeur du point d indice se comprend en effet avec l exigence d une reconstruction de la grille indiciaire comportant l int gra tion de l essentiel des primes dans le AED classe que les AED n ont pas par une preuve sur table afin d viter d tre p nalis ce concours e L ouverture syst matique du DIF d s la Troisi me ann e de service doit per mettre aux AED non tudiants de construire leur projet professionnel Les trois ann es restantes pourront tre uti lis es pour compl ter des comp tences manquantes par le biais de stages ou inscription en formation continue e Le statut d AED doit permettre d ouvrir ES 2014 Congr s national S fsu traitement Les bornes indiciaires des corps enseignants n offrent pas de r elle attractivit des tudiants qui voient la difficult de nos m tiers Dans le m me temps le d crochage de la grille des agr g s de celle des cat gories de type A n est pas acceptable La revalorisation
49. enir qu une majorit de personnels n en soient pas exclus Qui peut croire que ce nouveau grade ne serait pas avant tout un moyen pour les C E et les IPR de r compenser leurs affid s comme la hors classe l est devenue dans de nombreuses acad mies Il faut au contraire clairement s opposer tous les dispositifs qui n ont pour objectif final que d individualiser toujours plus les carri res Laurent Boiron lu EE au Bureau National Des collectifs pour nos m tiers u del des revendications pour la profession et des actions por t es par le SNES tous les niveaux quelle r ponse syndicale apporter au quotidien aux coll gues confront s l isolement pro fessionnel et auxquels le milieu enseignant de plus en plus miett ne permet pas d aborder les dilemmes du m tier Les collectifs de travail exp riment s depuis la rentr e 2011 dans plu sieurs sections acad miques Reims Rennes Orl ans Tours offrent une perspective nouvelle l action syndicale Prenant appui sur les travaux de recherche men s dans le cadre du partenariat SNES CNAM ils sont l objet d une mise en r seau et d un pilotage au niveau du SNES national qui assure notamment la formation n cessaire leur fonctionnement D autres S3 sont par ailleurs pr ts cr er des collectifs Nantes Toulouse Besan on Amiens Collectifs de pairs r unis pour changer sur leur travail sans aucun regard surplombant de la hi
50. ens une place dans le lyc e qui lui convienne Cette conception s oppose celle des tenants du bac 3 bac 3 pour lesquels tout l ve entrant au lyc e est destin quitter le syst me ducatif avec un dipl me de niveau licence au moins La classe de Troisi me consti tue alors une fin naturelle de forma tion initiale scolaire pour les autres qui pourront toujours profiter de la forma tion tout au long de la vie par la suite Or le seul niveau V de formation g n rale DNB BEP CAP ne permet pas sauf cas S 2014 ne Congr s national particuliers d acc der avec profit la formation continue Les enseignements de d termination r forme All gre et d exploration r forme Chatel n ont pas donn satisfaction Afin de mieux articuler les classes de Troisi me et de Seconde il faudrait qu en Troisi me tous les l ves puissent avoir une premi re approche des fa ons d aborder les savoirs dans les trois voies du lyc e voir notre mandat de Perpignan en 2 2 3 du th me 1 Une piste pourrait tre comme le pro pose la fiche 5 d aborder dans les disci plines existantes au coll ge quelques l ments des champs de connaissances travaill s dans les trois voies du lyc e li s diff rentes approches des savoirs Si le DNB garde toute sa pertinence en termes de certification interm diaire avant le baccalaur at il faudrait dans ce cadre revoir ses contenus et la forme des preuves terminal
51. ent de plus en plus lourde Elle exige une bonne connaissance des textes de toute nature et des connaissances juridiques de base Le SNES doit veiller la formation r guli re et programm e des nouveaux secr taires de S1 et militants afin de les aider mieux conna tre la r glementation et quelques l ments de droit les revendications syndicales Cette forma tion doit int grer galement un apport historique visant mettre en avant les constantes et les ruptures dans notre syndicalisme et mettre en perspective la construction de nos orientations Le SNES doit d velopper et faire conna tre les outils mis dispo sition des militants et la r alit du travail et des acquis dans les diff rentes instances CA CAP CT afin d ancrer l id e que le militantisme est utile de fa on concr te pour les agents Le SNES doit galement continuer son travail de vigilance et de d fense des militants pour qu ils ne subissent pas de retard de carri res ni d avancement et permettre aux secr taires de S1 d assumer leurs responsabilit s sans avoir subir de pressions de la part de leur chef d tablissement Des droits sont r affirmer des nouveaux droits sont reven diquer moyens mat riels allou s la section syndicale moyen de reprographie local t l phone d charges statutaires de service sur contingent hors DGH pour la responsabilit syndicale dans l tablissement contin gent de d charges
52. es Jean Jos Mesguen TH ME 2 DE L AMBITION POUR LES PERSONNELS ET NOS METIERS CLAIRAGE POUR MENER LE D BAT Les dispositifs familiaux de retraite L dispositifs familiaux de retraite el vent de trois types Ils peuvent tre li s l accueil et l ducation d un enfant au fait d avoir lev au moins trois enfants ou au d c s d un conjoint La r forme du premier engag e depuis 2003 et qui a fortement d grad les droits des femmes fonctionnaires est peu pr sente dans le d bat public au contraire des deux autres Leurs r gles sont mal adapt es aux vo lutions familiales et conjugales Cela offre un pr texte facile ceux qui s acharnent contre les syst mes publics de retraite dans le cadre des politiques d aust rit Et s il est difficile d aborder ces questions dans un contexte de r gression g n ralis e qui ne doit jamais tre oubli il est pourtant indispensable de le faire pour contrer l offensive de ceux qui ont pour objectif le d velop pement des assurances priv es La majoration de pension pour trois enfants ou plus est proportionnelle la pension vers e ainsi 70 de son mon en question tant global sont per us par des hommes Actuellement l objectif historique de com penser le moindre patrimoine des m nages ayant lev des enfants est confront la pauvret fr quente des familles mono parentales Si l on d fend l enjeu d une m
53. es aux r gions pour peser dans ce d bat nous devons donc nous appuyer sur quelques prin cipes e le r le de l tat ne se limite pas ses fonctions r galiennes Pour nous l tat organise l action publique et agit pour que celle ci combatte les in galit s e l cole est un service public national avec un gal acc s par tous les jeunes e la loi s applique l identique sur tout le territoire elle est sup rieure au contrat e chaque collectivit doit avoir des com p tences clairement d finies et doit s y consacrer exclusivement Dans le second degr nous constatons la baisse de l investissement des R gions et des d partements pour les lyc es et les coll ges ainsi que des carts importants entre collectivit s pour le financement du second degr 1 presque 3 pour les lyc es 1 5 pour les coll ges Ce que nous avions r ussi avec en par ticulier la mobilisation des CO Psy maintenir dans la loi d orientation sur l cole peut aussi tre remis en cause par l ARF vu ses pr tentions sur lorien tation la carte des formations et le d ve loppement de l apprentissage Nous devrons donc e r affirmer fortement la n cessit que les collectivit s reprennent leur effort financier en faveur du second degr dans le cadre de leurs comp tences e faire valoir que l orientation scolaire est une comp tence de l tat comme laffirme le projet de loi sur la forma tion professionnell
54. et pourrons mieux r sister aux injonctions hi rar chiques dans la soci t et resterons les experts de notre propre pro fession Le SNES travers les formations qu il propose les publications qu il r alise l activit syndicale quotidienne des militants dans les ta blissements les S2 et les S3 a un r le essentiel tenir si nous vou lons nous r approprier notre m tier Notre m tier est notre bien commun conservons le vivant et pour ce faire enrichissons le de nos changes Laurence Gautelier ef St phanie Bosc Pour le groupe de travail sur le travail du SNES FSU Orl ans Tours Des salaires pas de l indemnitaire lors que depuis plus de 20 ans le pouvoir d achat des enseignants cesse de baisser alors que depuis 2010 et c est encore confirm pour 2014 voire au del les salaires de toute la Fonction Publique sont bloqu s et alors que la masterisation n a pas surprise amen la reva lorisation de nos m tiers que certains en esp raient le positionnement actuel du SNES sur cette question cruciale n est pas sans soulever certaines interrogations La r cente p tition que le SNES appelle signer en est un exemple r v lateur Celle ci exige un certain nombre de mesures d urgence essentiellement ax es sur des revendications Congr s national S indemnitaires doublement de l ISOE augmentation de l indemnit pour les TZR Ce n est qu en dernier point parmi des mesures pro
55. f vrier 2012 4 P a S M ha RAA POUR PR PARER LE CONGR S k hae Menons le d bat Le Congr s du SNES se tiendra Marseille du 31 mars au 4 avril 2014 II sera pr c d dans chaque acad mie par un congr s acad mique organis par les S3 Ces travaux n auront de v ritable int r t que s ils prennent bien en compte l avis de l ensemble des syndiqu s pour mener aux d cisions finales du congr s national Les sections d tablissement les S1 ont un r le d cisif y jouer N h sitez pas non plus solliciter des militants des S2 S3 ou S4 pour participer la discussion Cinq th mes ont t retenus une dynamique pour une profonde transformation sociale du coll ge au lyc e un tremplin vers la r ussite de l ambition pour les personnels et nos m tiers penser des alternatives pour une soci t plus juste et solidaire pour un syndicalisme offensif porteur d espoir et moteur de progr s social voir sommaire en page suivante Enfin le Congr s aura s exprimer sur des modifications des statuts du SNES Vous trouverez dans ce suppl ment L US les premi res contributions re ues ainsi que des clairages sur chacun des th mes Un deuxi me cahier de contributions est pr vu avec L US Mag qui sera boucl e le 20 f vrier prochain chacun d entre nous chaque section syndicale d tablissement de se saisir de ces rapports pr paratoires d en d battre et d laborer des contributions
56. gramm es pour quand que la n cessit d une revalorisation des salaires par une refonte de la grille appara t On voudrait faire comprendre aux coll gues que cette revendication est inaccessible dans le contexte actuel qu on ne s y prendrait pas autrement Pour l cole mancip e c est prendre le probl me l envers S il n est videmment pas question d appeler les coll gues refuser les indemnit s qu il serait possible d ob tenir c est bien une augmentation importante et uniforme qui doit tre i gt NES 2014 27 IL 2 Contribution au 7 ME 2 De l ambition pour les personnels et nos m tiers notre revendication premi re Augmentation importante pour compenser au moins une partie des pertes subies et uniforme pour qu elle am liore en particulier la situation des salaires les plus faibles TI est m me craindre que l id e selon laquelle une augmentation de nos salaires est impossible aujourd hui entra ne le SNES ne pas s op poser clairement voire accepter des dispositifs aussi dangereux que le fameux Grade Acc s Fonctionnel GRAF que le minist re souhaite mettre en uvre dans l ducation Le commentaire qu en fait le SNES dans les fiches de discussion avec le minist re le confirme il faudra ouvrir le champ de cet ventuel d bouch de carri re et ne pas le limiter quelques situations Pour l cole mancip e il ne saurait tre ques tion de n gocier pour obt
57. guian S3 d Aix Marseille Pour des services partag s en initiale scolaire apprentissage enseignement sup rieur et formation continue avec une unique tutelle es enseignants du second degr peuvent tre amen s effectuer leur service non seulement en formation initiale sous statut sco laire mais aussi en apprentissage et ou en formation continue des adultes Certains d entre eux travaillent aussi dans leur tablissement dans le cadre de formations d pendant du minist re de l enseigne ment sup rieur et de la recherche en licence professionnelle notam ment Ces missions peuvent alors s effectuer sous des formes mul tiples variables selon les cas le plus souvent au d triment des per sonnels Ils peuvent tre en poste gag en FCA mais ce dispositif est de plus en plus rare Ils peuvent tre en heures gag es donc int gr es leur service selon les cas avec une seule ou deux feuilles de paye une du rectorat et une du CFA ou du GRETA Ils peuvent aussi tre en vacations en plus de leur service pay es directement par le CFA ou le GRETA c est d ailleurs la seule possibilit pour ceux qui Congr s national sns 2014 fsu Contribution au 7 ME 2 De l ambition pour les personnels et nos m tiers enseignent dans des formations d pendant du minist re de l Ensei gnement sup rieur Pour le SNES quelles qu en soient les modalit s formation scolaire formation par apprentissage formation
58. i chevronn e de notre syndicat il aurait fallu que l incommensurable double faute de la d sinformation de l article de l US sur la r forme Peillon des m tiers et de l absence Congr s national S de soutien de l ex cutif national aux mobilisations d tablisse ments contre cette r forme r sulte de la rencontre de s ries causales ind pendantes au sens durkhe mien et donc du hasard Les syndiqu Es qui doutent comme moi voteront contre le rapport d activit Mais la meilleure fa on de les rassurer c est de terminer le travail entrepris par les luttes des personnels qui ont impos la suspension de cette r forme des statuts En informant enfin sur ses dangers en exigeant son retrait d finitif en quittant les concertations et en construisant un rapport de force la hauteur en lien avec les gr ves reconductibles du 92 et du 93 sur les DHG qui doivent tre soutenues et tendues Olivier Vinay lu Emancipation au bureau national de la FSU ovinay free fr CS 2014 fsu 32 gt 3 a E 3 a po f a MODIFICATIONS STATUTAIRES Proposition de r criture du Pr ambule des statuts du SNES aucuns s interrogeront sans doute sur le choix effectuer Le deux propositions de r criture du Pr ambule des statuts du SNES celle des lus UetA la CA membres du secr tariat national et celle de la CA acad mique du S3 d Orl ans Tours S agissant d un
59. iales H l ne Bertrand mancipation Lyon L agr gation de Documentation c est maintenant ou jamais 989 cr ation du CAPES de documentation sous le minist re de Lionel Jospin 2014 Vincent Peillon annoncera t il enfin la cr a tion d une agr gation d information documentation En 2012 l annonce de la cr ation de l agr gation SMS une des derni res disciplines ne pas en b n ficier aurait pu le laisser esp rer De m me une audience en mars 2013 du SNES SNESUP SNETAP au minist re apr s des ann es de refus d avoir la moindre discussion sur ce sujet Mais depuis plus rien malgr un courrier de relance en novembre Les professeurs documentalistes recrut s par des concours difficiles n ont toujours aucune perspective de carri re ou de mobilit Lors qu ils elles postulent au corps des agr g s par liste d aptitude c est pour ainsi dire mission impossible L an dernier de nombreux euses coll gues ont postul dans nos aca d mies ce qui a t l occasion pour nos lu e s de faire des d clara tions en CAPA pour d noncer cette injustice Aujourd hui c est toute une profession qui r clame la cr ation de cette agr gation 85 des coll gues interrog e s dans un sondage d clarent la souhaiter enqu te SNES CGT SNALC FADBEN de Nice 2012 TI s agit pour les professeurs documentalistes d une question d quit dans la pro gression de carri re mais aussi de reconnaissa
60. ie lui m me Pierre Moscovici Pourtant Jean Marc Ayrault promettait il y a quelques mois une r forme fiscale Alors qu en est il TI faut commencer par rappeler un principe de base En mati re fiscale nous sommes pour un imp t progressif tel l imp t sur le revenu ou chacun e paye selon ses moyens Il faut donc rajouter de la progressi vit cet imp t Dans le m me ordre d id es nous pensons qu il faut renforcer l ISF et non le d naturer Enfin la taxe 75 aurait pu tre une bonne id e si elle n tait pas limit e dans le temps Nous sommes en revanche fermement oppos s des imp ts type TVA ou chacun e paye la m me somme quels que soient ses moyens Or c est exactement ce que vient de faire le gouvernement en augmentant la TVA au 1 janvier Nous sommes aussi fermement oppos s au Cr dit Imp t Comp titivit Emploi CICE qui va offrir 20 millions par an au patronat qu il faudra bien retrouver dans les poches des travailleurs ses Ce dernier exemple pose donc la question quoi sert l imp t Si c est offrir des cadeaux au patronat pour qu il soit sympa et cr e des embauches nous pensons que c est injuste et stupide car depuis trente ans que l on m ne ce type de politique son inanit a t maintes fois prouv Cela ne sert rien si ce n est enrichir les plus riches Par contre l imp t doit servir financer des services publics de qualit c est dire exactement ce qu
61. ipl me requis pour les CAPES T et CPE internes la licence rompant ainsi avec la situation qui pr valait jusque l pour les corps ensei gnants d une identit de dipl me requis aux recrutements externes et internes La direction du SNES a combattu ce choix montrant que l on pouvait concilier la possibilit d une inscription au concours interne avec une licence et une titulari sation avec le master Pour les laur ats qui ne seraient pas titulaires d un M1 une VAE financ e par l institution ou l organisation du stage de fonctionnaire en deux ann es pourrait permettre de prendre en compte toutes les situations 1l s agissait de contrer l installation d une voie parall le de recrutement au niveau de la licence et passant par la pr carit Les propositions du ministre dans le groupe de travail consacr aux contrac tuels clairent combien ce danger tait r el En cas d insuffisance de vivier les contractuels pourraient m me tre recru t s bac 2 Le pr rapport propose de r cuser ce renoncement combattre r solument la crise de recrutement cela exigerait que l on permette de nombreux tudiants de faire le choix des m tiers enseignants Congr s national sns 2014 fsu et d ducation C est en particulier la fonction des pr recrutements revendi qu s Tout en combattant le recours de nouveaux pr caires le SNES doit exiger du ministre qu il assume ses responsa bilit s v
62. ir l chec scolaire mais nous ne pouvons pas rester sans r ponse pour nos l ves qui actuellement d crochent du fait d checs cumul s tout au long de leur scolarit Ce d crochage s il prend ses racines bien plus t t se r v le de mani re flagrante entre la fin de la scolarit au coll ge et le passage au lyc e Ces l ments ajout s aux vell it s d cole du socle liant cole primaire et coll ge et pr sentant la Troisi me comme la fin de la scolarit obligatoire rendent pertinente l id e d un cycle Troisi me Seconde Ce cycle peut cependant engager plusieurs volutions sur la scola rit des l ves et notamment sur leur orientation En effet trois cons quences peuvent appara tre et le SNES ne peut viter la r flexion sur ces volutions et doit se mandater sur celle qui lui semble la plus pertinente et la plus f d ratrice pour nos coll gues La premi re serait de d placer le palier d orientation de la Troi si me vers la Quatri me Cette possibilit pourrait recueillir un large assentiment aupr s de nombreux professeurs en coll ge confront s des l ves dans de telles difficult s qu aucune solution dans le cadre actuel n existe N anmoins elle n est pas sans poser de r els pro bl mes en orientant trop t t l erreur n est plus possible et il n est plus question de donner tous nos l ves une culture commune ambitieuse telle que le SNES la con oit La deuxi me serait de le
63. is vis de ceux qui ont contri bu au syst me ducatif Le pr rapport propose de confirmer les mandats pour un plan de titularisation en plusieurs voies permettant aux plus anciens d tre titularis s l issue d un stage en ESPE Il souligne que dans le contexte pr sent o un projet de loi relatif la fonction publique est sur le point d tre examin par le Parlement la responsa bilit syndicale est de d fendre l lar gissement des conditions d acc s aux concours r serv s ouverts par la loi Sau vadet et obtenus au cours d une n go ciation ouverte suite aux interventions syndicales r solues du SNES et de la FSU sur ce dossier TH ME 2 DE L AMBITION POUR LES PERSONNELS ET NOS METIERS CLAIRAGE POUR MENER LE D BAT R mun rations L pr rapport conforme au texte adopt Reims retient la r f rence de l ann e 2000 pour le rattrapage des pertes de la valeur en pouvoir d achat du point d indice Chacun sait que la d valorisation du point s amorce avec la d sindexation d cid e en 1982 En cons quence une perte valu e aujourd hui 25 points en brut et plus de 30 en net les quelques points additionnels n ont vi demment pas permis de compenser cette perte Pour autant nous ne retenons pas cette r f rence Des revendications Depuis 1982 la structure de la consom mation des m nages les besoins ont chang Dans le m me temps la nature des emp
64. is Imprimerie SEGO Taverny 95 N CP 0118 S 06386 ISSN n 0751 5839 a Lap Z La LE pe erea 21 21 21 22 22 23 23 22 24 24 24 25 25 25 26 26 26 27 27 27 28 28 29 29 29 30 30 31 31 Modifications statutaires 32 CONGR S ACAD MIQUE Mode d emploi Le congr s acad mique est constitu de d l gu s de sections SNES d tablissement S1 aux c t s des lus acad miques Chaque S1 a droit un nombre de d l gu s d termin en fonction du nombre d adh rents dans l tablissement Tout syndiqu jour de sa cotisation peut tre d sign par les autres adh rents de l tablissement pour les repr senter au congr s acad mique Il b n ficie alors d une autorisation sp ciale d absence sans qu il soit besoin de rattraper les cours ventuellement non assur s pendant la p riode du congr s Par ailleurs le congr s acad mique est public tout syndiqu jour peut y assister m me s il n est pas d l gu de son S1 ou au titre d lu 11 ne dispose pas alors de voix d lib rative ni d autorisation d absence de droit Vous trouverez sur les sites acad miques du SNES et dans les circulaires acad miques envoy es dans les tablisse ments tous les l ments pratiques concernant votre congr s aca d mique date lieu d roul mod le de demande d autorisation d absence Les congr s acad miques effect
65. isant pas le jeu des divisions et corporatismes sur lesquels se sont appuy s les gouvernements successifs pour effriter la capacit de lutte collective des salari Es Catherine Dumont mancipation O sont les experts du m tier d enseignant Dans les classes arce qu il ne peut y avoir de meilleurs experts du m tier d enseignant les enseignants eux m mes le SNES constitue un cadre favo rable la r flexion sur le c ur de notre m tier la relation tablie avec les l ves autour des savoirs Personne n est mieux plac que chacun de nous pour d crire expliquer la profession en r v ler les d tails les dilemmes les techniques mettre jour les gestes du m tier Le SNES peut donc soutenir et faciliter les changes entre enseignants afin qu entre pairs nous puissions d velopper notre culture profes sionnelle le genre professionnel 11 nous est possible de cr er des groupes de travail sur le travail disciplinaires ou non par tablis sement ou par zone g ographique afin d une part que ceux qui le souhaitent largissent leur palette d outils professionnels et d autre part que tous ensemble nous renforcions nos fa ons de faire et de penser nos actes nos d cisions Notre m tier est un m tier qualifi de conception de d cision res tons en les ma tres d uvre donnons nous les moyens de reprendre la main sur l expertise Ainsi nous retrouverons du pouvoir dans nos tablissements
66. isation qui est insupportable autant que les injonctions contradictoires dans lesquelles ils se d battent Pourtant nous ne pouvons refuser toute id e de contr le social sur notre travail Les enjeux sont essentiels et il est normal que la soci t soit partie prenante de ces enjeux Mais aujourd hui la soci t est aux mains de ceux dont nous refusons la conception m me de l ducation Comment leur confier notre valuation 1l faut permettre aux coll gues de r fl chir leurs pratiques par un retour critique d un ou plusieurs tiers dans des contextes vari s des observations crois es en classe avec des pairs des co animations de s quence des stages de formation etc L cole mancip e a longtemps eu un mot d ordre de refus de l ins pection Ce mot d ordre n est pas d pass il pourrait au contraire dans le contexte actuel revenir au premier plan Mais comme dans toute situation de refus ou de d sob issance il faut s appuyer sur le collectif 11 ne s agit pas de faire de quelques enseignant e s des martyr e s de la cause Le retour au collectif est une premi re voie possible r unions avant et apr s observation et entretien en pr sence de coll gues la demande de celui ou celle qui est observ e Ce doit tre la revendication minimale du SNES Elisabeth Hervouet lue cole mancip e SN Pour en finir avec le conseil p dagogique a question de l quilibre des pouvoirs dans les tablisseme
67. l ves activit s p ri scolaires gratuites ou payantes selon les cas contenus variables des cours de musique ou de langues dans les communes riches du sport des jeux de soci t ou lattente dans la cour dans les communes pauvres d l gation de ces activit s des associations comme Alfortville Or selon la loi d orientation les PEDT concernent aussi le secon daire Et cette m me loi instaure un conseil commun cole coll ge ouvrant la voie des changes de service dans le cadre d un PEDT et d un temps de travail annualis La politique de Peillon dans la continuit des gouvernements de droite dont il n a abrog qu une seule r forme celle de l valuation des enseignants est catastrophique mais coh rente territorialiser le syst me ducatif pour l adapter aux besoins du patronat local tout en diminuant les co ts gr ce la d gradation des conditions d tudes des plus pauvres et la pulv risation du statut des person nels aust rit pro patronale oblige Alors pourquoi r sister en ordre dispers En unissant l ensemble des personnels du primaire et du secondaire il sera plus facile de faire comprendre nos coll gues la logique de ces attaques et de leur opposer une mobilisation massive capable d infliger une d faite au gouvernement C tait l une des motivations de l appel la gr ve du SNES Cr teil le 5 d cembre en convergences avec les mobilisations du m me jou
68. lative et r glementaire induite de la loi Warsman viennent souvent de l absence de ligne forte de d marca tion entre leur offre et celle des tr s nombreuses officines priv es qui op rent sur le secteur souvent avec le soutien des f d rations professionnelles et des R gions L atout majeur du r seau des GRETA est dans le lien entre la forma tion continue et la formation initiale qui est le c ur de la mission de l ducation nationale Or ce lien se distend de plus en plus notam ment par la pr carisation des formateurs 11 ne suffit pas pour tre le service public de formation continue de l ducation nationale d tre g r par les rectorats et de r aliser ses formations dans les tablis sements publics Le plus de l ducation nationale c est la quali fication de ses personnels notamment enseignants qui sont pour tant de plus en plus repouss s aux marges des GRETA La quasi disparition des postes gag s l obligation d intervenir en FCA par le biais d heures suppl mentaires loigne les personnels titulaires d une inscription dans la dur e de leur intervention dans la formation d adultes S il faut videmment revenir sur le surco t des postes gag s la r flexion doit aussi se mener sur la possibilit pour les person nels titulaires d exercer temps partag en formation initiale et continue Cela ne peut tre envisag cependant sans que les moda lit s de service en FCA soit adapt es aux r
69. le entra nent empilement survols indigestes et la fossi lisation de certaines questions suppos es incontournables Sortir de cette logique pour construire des programmes intelligibles et con us en compl mentarit est un exercice difficile que le groupe histoire g o du SNES a propos plusieurs occasions lors de stages disciplinaires Ainsi l id e de r server au coll ge les p riodes les plus anciennes et l poque contemporaine au lyc e a t rejet e par les coll gues de m me qu une articulation scalaire avec l tude de la France au coll ge et celle du monde au lyc e Alors comment faire Quelques pistes ont t propos es Au lieu de d couper les temporalit s et les espaces on pourrait chercher une autre logique Par exemple centrer davantage les contenus enseign s au coll ge sur ce qui fait sens pour des l ves de cet ge les questions sociales voire anthropologiques en histoire et en g ographie les notions d habiter ou les mobilit s humaines r servant au lyc e l tude des id ologies des questions plus politiques et institutionnelles des syst mes g o conomiques plus abstraits sans les d pouiller pour autant de leurs enjeux sociaux De m me Thistoire pourrait au coll ge s incarner davantage dans des figures du quotidien des acteurs anonymes l int rieur d un cadre chronolo gique plus souple qui autoriserait de croiser les regards historiens et g ographes sur les th mes retenus
70. logiques d individualisation des r mun rations Les r unions de cette commission ducative devraient par ailleurs se tenir sur le temps de travail et les enseignants concern s devraient pouvoir b n ficier de formations Ludivine Rosset U et A Lyon NES 2014 26 Contribution au 7 ME 2 De l ambition pour les personnels et nos m tiers Pour les revendications rompre le dialogue social objectif du pacte de responsabilit annonc d but 2014 dans la Le du pacte de comp titivit de 2012 est la baisse du co t du travail Les mesures pr parant la rentr e le maintien du blocage de salaires des pensions participent de cette politique Exon rer le patronat des cotisations sociales qui financent la branche famille de la S curit sociale 35 milliards r pond ce but Or les cotisations sociales sont partie int grante du salaire salaire super brut Ce nouveau vol menace toute la S cu La loi Peillon sur l cole la loi Fioraso sur l Universit le projet de loi sur la formation professionnelle r pondent aux exigences patronales former une main d uvre employable mall able et moins ch re La marche la dislocation du bac et la d valorisation des dipl mes les attaques contre les qualifications contrats et statuts collectifs vont dans le m me sens Les comp tences individuelles l individualisation des parcours pr parent l individualisation et la baisse
71. lois leurs niveaux de qualifica tion et de r mun ration ont volu Dans a pr pond rance d AED non tu diants dans les vies scolaires tend d montrer un dysfonctionnement au niveau des recrutements d un c t des chefs d tablissement qui pr f rent s en tourer d AED ne poursuivant pas d tudes car plus rentables dans l organisation du service et de l autre des tudiants de plus en plus frileux l gard du statut d AED car le statut n offre pas de r elles compatibilit s avec la poursuite d tudes Aujourd hui 60 des AED sont non tudiants Ces personnels se retrouvent dans une impasse professionnelle car le statut d AED ne leur offre aucune pers pective d avenir apr s six ann es de contrats pr caires Pour cela nous souhaitons mettre en place une s rie de revendications per mettant aux AED non tudiants de trou ver des solutions de reconversions simples l issue de leur fin de contrat e Le cr dit formation de 200 heures r serv aux tudiants doit tre tendu tous afin de permettre aux AED non tudiants de d gager du temps pour la recherche d une formation ou d une pro fession l issue des six ann es de contrats e Au sujet du concours interne les AED doivent pouvoir remplacer le dossier RAEP qui exige un temps de pr sence en la Fonction publique les r mun rations indemnitaires se sont d velopp es le bas de la grille a d tre r guli r
72. ls EVS AED AVS et maintenant enseignantEs en forma tion initiale avec les Emplois d Avenir Professeur La pr carit d t riore dans tous les domaines la vie des salari Es qui en sont victimes avenir bouch difficult s accrues pour l acc s la sant in galit s li es aux interruptions de contrats touchant parti culi rement les femmes stress et souffrance professionnelle Elle est aussi un levier pour une remise en cause plus g n rale des garanties statutaires par exemple le rapport P cheur conforte l in t gration des contractuels CDI dans le statut g n ral des fonction naires et la rectrice de Cr teil organise un vivier d AED pour remplacer les enseignantEs 11 importe donc pour le SNES de prendre enfin la mesure des revendications et actions qui s imposent face cette r alit en multipliant les r unions d information sur les droits des pr caires en impulsant des collectifs anti pr carit pour permettre aux non titulaires syndiqu Es ou non de s organiser de d fendre leurs droits et d en gagner de nouveaux avec l aide des titulaires en exigeant le r emploi et la titularisation de touTEs les pr caires sans condition de concours ni de nationalit et l embauche exclu sive de fonctionnaires dans la fonction publique y compris pour les stagiaires Ces premi res mesures doivent tre envisag es comme les premi res tapes d une riposte d ensemble contre la pr carit ne fa
73. ls seraient recrut s non plus par le chef d tablissement sur un poste profil TH ME 1 DU COLL GE AU LYC E UN TREMPLIN VERS LA R USSITE CLAIRAGE POUR MENER LE D BAT mais affect s dans le cadre du mouve ment et d partag s au bar me un plan de formation et d accompagnement des personnels serait mis en place l exercice en EP serait mieux reconnu dans la car ri re La prime CLAIR et sa part modu lable seraient supprim es au profit d une indemnit revaloris e doubl e dans les 350 tablissements qui concentrent les plus grandes difficult s REP major e dans les autres d nomm s REP En outre il est pr vu de mettre en place des coordonateurs par niveau par disci plines ou inter degr Pour le SNES FSU de telles fonctions de coordination ne doivent pas conduire mettre en place des hi rarchies interm diaires Seuls les REP b n ficieraient de cer taines mesures sp cifiques en particulier d une pond ration de 1 1 par heure de cours qui permettrait de lib rer jusqu 2 heures dans le service pour le travail en quipe Liaison cole Coll ge L loi de refondation et ses premiers textes d application ont transform l organisation en cycles de la scolarit l cole et au coll ge et institu un conseil cole coll ge Les nouveaux cycles sont d finis sur trois ans au motif que ce rythme serait plus favorable mais aucune tude n a jamais
74. me ne travaille pas ou peu et la r duction d imp t est d autant plus importante que le revenu principal est lev D favorable l mancipation cono mique des femmes le QC p nalise les couples bi actifs qui doivent payer pour externaliser une partie des t ches domes tiques et faire garder les enfants par rapport aux couples mono actifs La suppression de cette niche fiscale co t estim 24 Mds d euros par la Cour des comptes rapporterait beau coup d argent l tat qui pourrait soit le r investir dans les services publics notamment de la petite enfance soit le transformer en cr dit d imp t forfaitaire accord chaque foyer Si le QC n tait pas supprim il pourrait au moins tre plafonn D apr s H l ne P rivier conomiste V OFCE un plafonnement 3 000 euros ne toucherait que 20 des m nages les plus ais s partir de 55 000 euros annuels pour un couple mono actif avec deux enfants TH ME 3 PENSER DES ALTERNATIVES POUR UNE SOCI T PLUS JUSTE ET SOLIDAIRE CLAIRAGE POUR MENER LE D BAT D centralisation e 14 janvier F Hollande a une fois de plus affirm comme une vi dence la n cessit de r duire les d penses publiques et pour ce faire celle de red finir les missions de l tat 11 a pr sent la d centralisation comme un des outils pour atteindre ces objectifs Une s rie de pistes ont t trac es e la suppression des d partement
75. minimales il est impossible d adopter un discours commun face aux urgences Le pacte de responsabilit de Hollande a fait voler en clat le bel affichage l UNSA et la CFDT continuent de faire croire aux salari s qu il serait possible d obtenir des entreprises des contre parties en change des 35 milliards de suppressions de cotisations alors que depuis 30 ans que l tat fait des cadeaux de ce type jamais l im pact sur l emploi n a pu tre d montr Comment dans ces condi tions convaincre qu il faut mettre en chec cette politique de l offre et l aust rit qui va avec Or pour les organisations qui ont la volont de mobiliser l unit ne va pas de soi la CGT organise seule une journ e de mobilisation le 6 f vrier et FO le 18 mars sur les m mes th matiques Solidaires semble paralys 11 est urgent d interpeller les partenaires avec lesquels nous partageons une m me analyse de la politique gouvernementale pour relancer une d marche unitaire porteuse d un contenu reven dicatif clair et compr hensible pour les salari es et de rendez vous de mobilisation interprofessionnels Elisabeth Hervouet Marie C cile P rillat lues cole mancip e au BN Faute d avoir rejoint la CGT le SNES et la FSU se rapprochent dangereusement de la CFDT eaucoup de syndiqu Es de toutes tendances expriment leur g ne Das de la signature par la FSU avec la CFDT du texte inter syndical 4 du 14 janvier Mais en
76. ministra tion En outre certains enseignements obligatoires en France ne le sont pas dans d autres pays Les annonces r centes et la lettre de saisine au Conseil Sup rieur des Programmes CSP indi quent maintenant que les horaires par discipline ne seront pas boulevers s et ne conna tront pas d volutions sub stantielles Mais ces formulations n in terdisent pas des modifications Si l organisation disciplinaire du coll ge est r affirm e une nouvelle structuration des enseignements est envisag e en Sixi me un tronc commun et du ren forcement p dagogique partir de la Cinqui me une part plus importante d interdisciplinarit dans le cadre d enseignements compl mentaires Comment s organisera la r partition des horaires entre ces diff rents blocs Et comment seront d compt s les horaires par discipline dans un tel cadre Les exemples des fourchettes horaires rapi dement mises au plancher ou plus r cemment des IDD dont les heures ont disparu doivent nous inciter la vigi lance pour que ces d rives ne se r p tent pas Plus r cemment le rapport de TIGEN sur le traitement de la grande difficult scolaire regrette le morcellement de l enseignement l absence de marges de souplesse dans les volumes horaires et la conception des emplois du temps et appelle une personnalisation des par cours Une telle conception n est pas satisfaisante car
77. nancement de la protection sociale TH ME 4 L avenir de la FSU Nouveau si cle Nouveau syndicalisme Ouvrage collectif syndicalistes et chercheurs coordonn par Dominique Mezzi Syllepse Annexes L engagement militant Contributions au d bat TH ME INTRODUCTIF Sans volont de rupture le syndicalisme accumule les d faites Primaire et secondaire combattre ensemble pour gagner Uu R A A N C o 11 12 13 13 15 17 18 19 20 20 TH ME 1 Vacances scolaires et si on coutait les coll gues Peillon impose le CCF en LV et apr s La poursuite d tudes des l ves de la s rie ST2S Service public d ducation et de formation tout au long de la vie SPEFTLV Pour une r elle scolarisation des enfants en situation de handicap Pour un r el cycle d orientation Troisi me Seconde R forme de l ducation Prioritaire de fausses avanc es une vraie d gradation Exercer un contr le p dagogique sur les formations en apprentissage Penser la compl mentarit des programmes en histoire s ographie du coll ge et du lyc e Exercer un contr le p dagogique sur les formations en apprentissage Renforcer le lien entre formation initiale et formation continue pour donner un avenir aux GRETA TH ME 2 Pas d valuation du travail collectif Inspection arr tons le massacre Pour en finir avec le conseil p dagogique Pour les revendications
78. nce de la discipline Une agr gation d information documentation a incontestablement de solides justifications sur le plan intellectuel et universitaire Depuis ces dix derni res ann es des travaux de recherche scientifique ont per mis de d finir les diff rentes probl matiques de l Information Docu mentation L pist mologie et la didactique de l Information Docu mentation ont t largement tudi es et ont abouti l identification des diff rents aspects de son enseignement Des enseignants cher cheurs en Sciences de l Information et de la Communication et en Sciences de l ducation soutiennent d ailleurs la revendication de la cr ation d une agr gation Le SNES ne pourrait il pas tre l initia tive avec les autres syndicats de la FSU d un appel pour la cr ation de cette agr gation d information documentation Gageons que cet appel serait largement relay par la profession trouverait des convergences intersyndicales et avec les associations professionnelles aurait le soutien de nombreux chercheurs et formateurs Notre congr s doit exiger la cr ation d un groupe de travail sur la cr ation d une agr gation d information documentation et aussi proposer des modes d action pour l obtenir dans les plus brefs d lais sous peine de voir cette revendication vieille d un quart de si cle enterr e jamais Patricia Barr Chrystelle Laffore Vassilia Margaria S3 de Nice Marianne Khoupi
79. nomique mais bien un des leviers de l conomie du futur La transition cologique peut appa ra tre co teuse court terme mais rentable long terme et pose la ques tion du bien commun Elle doit donc profiter tous et tre juste socialement et fiscalement Les pistes pour la transition sont multiples am liorer l efficacit ner g tique penser produire autrement de l nergie d velopper la recherche sur la question du bouquet nerg tique et donc des sources Congr s national S d nergie pour r pondre aux besoins restants r nover l habitat isola tion massive et r novation thermique du parc existant pompes cha leur d velopper des transports collectifs moins polluants et plus sobres en nergie dissuader les consommations superflues en installant une taxe carbone nergie revoir l ensemble de notre politique de la ville en cessant de s parer les zones d emploi et de services des zones d habi tation Pour y parvenir l investissement public dans la recherche et la formation devra tre massif afin de d velopper des secteurs qui per mettront d engager les activit s vers la transition cologique ainsi que la production de biens durables Nous ne devons par contre pas r it rer l erreur de la marchandisation de la dette sociale La dette cologique doit tre d marchandis e d financiaris e et ne doit pas tre laiss e aux mains des grandes entre prises et des banques actionnaires Les
80. ns d absence sans r cu p ration de 5 jours fractionnables selon l organisation des examens universi taires e les tudiants pr parant les concours de recrutement d enseignants doivent b n ficier d un mi temps pay plein temps TH ME 2 DE L AMBITION POUR LES PERSONNELS ET NOS METIERS CLAIRAGE POUR MENER LE D BAT Repenser l valuation des personnels au mandat d tude tabli lors du congr s de Reims sur l valuation des personnels un groupe de travail s est r uni plusieurs reprises en 2013 Les questions soulev es pour le congr s venir sont donc issues de ses conclu sions Que devrait tre l valuation L valuation par les IPR ne satisfait pas les coll gues pour plusieurs raisons sen timent d arbitraire d autant plus que la note ne peut tre discut e IPR mission n s pour mettre en place les r formes et qui ont perdu leur dimension de conseillers sentiment d une coupure de ceux ci avec la r alit du terrain etc L valuation dans l id al a pour but d am liorer la qualit du service public en m me temps elle doit permettre aux col l gues d avoir un retour sur leur activit et par l m me am liorer leurs pratiques Cela n cessite de sortir de l arbitraire D plusieurs ann es l institu tion d veloppe des m thodes manag riales Subissant des injonctions fortes de leur hi rarchie nombreux sont les chefs d tablissement qui ten
81. nt d brid peuvent conduire s affranchir de ces garanties Pour le SNES FSU l articulation cole coll ge doit tre fond e sur une meilleure connaissance r ciproque des pratiques et des cultures profession nelles La r flexion commune des per sonnels des coles et du coll ge sur un temps de concertation commun favori sera une continuit p dagogique qui permette aux l ves de se familiariser avec l organisation plus complexe du coll ge et d entrer dans les disciplines dans les meilleures conditions Parcours d ducation artistique et culturelle PEAC un nouveau dispositif pour quels objectifs L a circulaire interminist rielle Edu cation Culture BO n 19 du 9 mai 2013 pr voit un PEAC pour tous les l ves depuis la rentr e 2013 l cole au coll ge et au lyc e Guide pour la mise en uvre http cache media eduscol education fr file Domaines_artistiques 49 9 2013_ EAC_guide_bdef_287499 pdf Le parcours se fonde sur les enseigne ments tout particuli rement les ensei gnements artistiques et l enseignement pluridisciplinaire et transversal d histoire des arts et vise un gal acc s de tous les jeunes l art et la culture dans le respect de la libert et des initiatives de l ensemble des acteurs concern s Le parcours est cens mettre en coh rence enseignements et actions duca tives les relier aux exp riences person nelles les enrichir et les
82. nt pour les l ves de leur enseignement Il y est crit Les personnels ont un devoir de stricte neutralit Ils ne doivent pas manifester leurs convictions politiques ou religieuses dans l exercice de leurs fonctions Affich dans chaque tablissement scolaire public voire dans chaque salle de classe cet article peut donner une justification des parents associations ou poli ticiens locaux pour remettre en cause la libert p dagogique et id ologique de professeurs En fait cette formulation est contradic toire avec la position de Jaur s sur la la cit dans les contenus d en seignement contradictoire surtout avec l esprit et la lettre de nom breuses disciplines d enseignement dont l histoire g ographie le fran ais l conomie la philosophie et m me les sciences exactes Je termine sur un essai de reformulation de cet article qui me semble plus conforme une authentique conception de la La cit fille des Lumi res Les personnels ont un devoir de tact id ologique envers leurs l ves dans l exercice de leurs fonctions Jean No l Gramling retrait Moselle Pour une v ritable r volution fiscale epuis plusieurs mois on assiste un v ritable poujadisme fiscal Il est de bon ton de critiquer l imp t quel qu il soit sans voir sa finalit Le pire est que le premier avoir lanc cette d sormais fameuse expression de ras le bol fiscal est le ministre de l conom
83. nts nous LL depuis plusieurs congr s On a vu r cemment se renforcer encore les pr rogatives des chefs d tablissement et force est de constater que le conseil p dagogique fonctionne dans de nombreux tablissements il r pond sa mani re un besoin Il y a donc lieu de reposer ces d bats dans notre congr s Pour contrer les pouvoirs toujours plus grands des chefs d tablissement y compris dans des domaines qui rel vent de la libert p dagogique des enseignants et lutter contre la cr ation de hi rarchies interm diaires le pouvoir doit tre redonn aux lus au conseil d administration seule instance repr sentative d mocratiquement lue Le conseil p dagogique dont les membres sont choisis par le chef d ta blissement impose des choix p dagogiques sous cette forme et avec Congr s national S cette composition le SNES doit continuer demander sa disparition Mais il pourrait tre remplac par une commission p dagogique manation du CA dans laquelle si geraient les repr sentants lus des personnels d enseignement et le chef d tablissement Elle pourrait examiner entre autres les projets transversaux propos s par les quipes p dagogiques l utilisation des cr dits d enseignement le choix du r f rent culture la r partition des primes et des HSE Ceci permettrait une v ritable concertation donc un fonctionnement plus transparent au sein des tablissements et un rempart contre les
84. omique et Professionnel la rentr e 2015 dont le contenu sera labor par le CSP Lors des assises de l entrepreneuriat en avril 2013 F Hollande a assimil le PTODMEP un programme sur l entre preneuriat de la Sixi me la Terminale Le fondateur de l association 100 000 entrepreneurs a d ailleurs r dig un ensemble de pr conisations pour int grer cette dimension dans les programmes scolaires et l valuer dans le LPC et au Bac Elles sont issues du dernier rapport de la Commission europ enne qui se pr occupe de conduire les Europ ens d passer leurs r ticences prendre des risques et adopter une attitude volon tariste ainsi qu une culture du risque assum pour permettre l mergence d une soci t productive L orientation au service de la comp titivit des en P s les programmes suivant une logique curriculaire est le souhait exprim par le pr sident du Conseil Sup rieur des Programmes Qu est ce qu un curriculum Selon De Landsheere un curriculum est un ensemble d actions planifi es pour susciter l instruction il comprend la d finition des objectifs de l enseigne ment les contenus les m thodes les mat riels y compris les manuels et les treprises tel serait le nouveau credo Enr ler les l ves dans le mythe de l En trepreneur seul cr ateur de richesses permet d viter d aborder les finalit s de l entreprise de ses choix et
85. on naire de l ducation nationale et emp cher une red finition des missions et Congr s national sns 2014 fsu des conditions de travail alors que les coll gues seraient dispers s et isol s et le travail d quipe lamin Quant aux directeurs quel sera leur deve nir dans un CIO tr s d pendant du SPRO pilot par la R gion Comment viter un transfert de fait de leurs missions Le SNES doit se doter pour la p riode venir de mandats qui pr cisent des conditions de mise en place du SPRO pr servant le statut les missions et les conditions de travail des CO Psy et des DCIO et r affirment la sp cificit de l exercice dans un CIO au regard des autres structures I faut galement tirer rapidement les cons quences de la r forme de la formation en officialisant le niveau de recrutement des CO Psy au M2 de psychologie et leur permettre de b n ficier des am liorations de carri re dont ils sont aujourd hui largement exclus CLAIRAGE POUR MENER LE D BAT Faut il r former le quotient conjugal et le quotient familial ans le calcul de l imp t sur le revenu IR le quotient familial QF procure un avantage fiscal qui cro t au fur et mesure que les revenus du foyer fiscal augmentent Son plafonne ment qui limite les effets de cette niche fiscale est pass en 2014 de 2 000 1 500 euros par demi part Faut il se contenter de plafonner le QF ou au contraire le supprimer compl
86. on du service public r gionalis s accompagne de la volont d imposer tous les professionnels y apportant leur concours un socle commun de pra tiques se prolongeant par une mutua lisation de leurs outils et une profes sionnalisation des diff rents acteurs Ces objectifs s apparentent une tenta tive d uniformisation des mani res de concevoir l orientation qui l assimile de la prescription en vue de placements alors que s agissant des adolescents elle a davantage voir avec le d veloppe ment psychologique et social Si les exp rimentations en cours dans huit R gions se g n ralisent quelles possibilit s r gle mentaires restera t il aux personnels pour refuser la d naturation de leur m tier et l imposition d autres pra tiques que celles des psychologues De plus cette transformation en pro fondeur de l orientation se double d une offensive contre les CIO jug s superflus dans ce nouveau contexte Les CO Psy risquent donc de se retrouver avec une double affectation l une dans un ta blissement scolaire sous la responsabilit du chef d tablissement mais avec tou jours leurs trois ou quatre tablisse ments prendre en charge l autre dans un CIO dont l existence incertaine pour rait rapidement se diluer dans un guichet unique pla ant de fait les CO Psy sous la tutelle de l organisme responsable de cette plate forme Comment maintenir dans ce cadre un statut de foncti
87. on entend par nouvel outil syndical qui s adresse videmment tous les salari s pour construire un syndicalisme de masse uvrant l am lioration des conditions de travail des personnels en m me temps qu il uvre la transformation sociale Au del le blocage vient sans doute aussi du fait que le sentiment d urgence n est pas partag par tous dans la FSU Le pr rapport note juste titre que les prochaines lections professionnelles doivent permettre un renforcement de la FSU pour qu elle soit en position de force mais apr s notre sens les quatre ans du prochain mandat devront forc ment tre le temps maximal que l on se donne pour aboutir des avan c es plus concr tes en termes d unit organisationnelle avec toute la FSU si possible mais en affirmant aussi que le SNES en tant que tel y travaillera 11 ne s agit pas de poser un ultimatum mais bien de dire que pour nous la recomposition est un objectif ind passable et de court terme Qu est ce qui bloque dans la CGT Les militants de la CGT nous taxent volontiers de syndicats corporatistes Sans d velopper sur ce point ici il nous semble qu il faut surtout sortir des incompr hen sions et pour cela identifier et travailler en priorit avec les secteurs de la CGT et des autres conf d rations qui partagent notre concep tion du syndicalisme savoir un syndicalisme majoritaire et d ad h rents ce qui ne nous exon re pas d une r flexion sur notre org
88. r dans le primaire C est un exemple suivre pour l abrogation de la loi d orientation et du d cret sur les rythmes pour l abandon de toutes les mesures contre les statuts de tous les personnels St phane Rey mancipation SNES 77 Congr s national sns 2014 fsu Daniel Maunoury Contribution au 7 ME Du coll ge au lyc e un tremplin vers la r ussite Vacances scolaires et si on coutait les coll gues orsque dans un sondage CSA effectu en 2013 on d couvre que 66 des coll gues du second degr sont d accord pour voir leurs vacances d t raccourcir de deux semaines on peut s tonner crier au scandale nier la possibilit d une telle r ponse mais on peut aussi s interroger sur les raisons de cette r ponse L immense majorit de ces coll gues r pond ensuite que ce rac courcissement ne peut se faire qu avec compensation Et ensuite les trois quarts d entre eux parmi les plus jeunes opteraient pour une compensation financi re Alors que notre point d indice est blo qu depuis 4 ans mais que notre soci t continue de nous pr senter comme des privil gi s le raccourcissement des vacances semble le seul biais pour de nombreux coll gues pour revendiquer une augmentation des salaires Comment ne pas les comprendre videmment ce n est pas ainsi que nous devons lancer une campagne pour une revalorisation de nos salaires Cette grande campagne doit redire fortement
89. rammes par exemple dans le cadre d une approche de l histoire des arts repens e ou bien pour le nouvel ensei gnement moral et civique Au lyc e les programmes doivent tre construits en coh rence au sein de chaque s rie afin de permettre aux enseignants de croiser les regards sur des objets d tudes partag s par plu sieurs disciplines Ces objets d tudes sont tudi s sous des perspectives diff rentes par les disciplines Un exemple La diff rence entre croyances et faits scientifiques avec comme support la th orie de l volution et d autres ques tions socialement vives les OGM les ressources nerg tiques le r chauffe ment climatique les nanotechnologies etc pourraient tre des objets d tude pr sents dans les programmes de plu sieurs disciplines afin que chacune d elles avec le regard qui lui est propre avec ses contenus et ses approches sp cifiques porte un regard sur l objet commun inscrit dans diff rents pro grammes Il est essentiel dans ce cadre de respecter les sp cificit s des diff rentes disciplines Coll ge horaires et organisation des enseignements Lo des discussions avec la DGESCO en 2013 le minist re semblait vou loir s engager dans une r duction des horaires Le SNES FSU a d montr notamment que les horaires au coll ge en France ne sont qu s un peu au dessus de la moyenne de l OCDE contrai rement ce qu affirmait l ad
90. rarchie la r flexion et les changes par tent de traces concr tes comme des vid os et des r cits de travail pour mettre jour l activit quotidienne le r el du travail hors de tout juge ment et des injonctions ou prescriptions de l institution Dans ces col lectifs le sentiment d une appartenance commune au m tier se ren force entre les participants leur permettant d largir leur gamme d action et de renforcer leur capacit d agir sur le travail l oppos des guides de bonnes pratiques qui standardisent le m tier Les collectifs permettent aussi de d personnaliser les difficult s ren contr es par les participants dans leurs classes les probl mes indi viduels sont r interpr t s comme des probl mes du m tier lui m me qui doivent tre abord s en mobilisant l exp rience du collectif En nous donnant acc s une connaissance plus fine de l activit l analyse du travail r el et des dilemmes recueillis par ces groupes ren force la capacit de notre syndicalisme de disputer avec les d cideurs des implications des diverses r formes qui touchent l organisation du travail et ses effets sur les personnels Syndiqu s ou non syndiqu s les coll gues sont particuli rement sensibles la capacit du SNES de s emparer de ces questions pour affronter l institution sur le terrain du travail r el C est pour beau coup une nouvelle porte d entr e possible vers la syndicalisation ou le militantisme
91. re une bonne initiative va t il se transformer en tr s de glaciation voire en bombe retardement En effet la question se pose de savoir si cette charte sera pleinement applicable dans les d partements concordataires Alsace Moselle la Guyane et Mayotte moins que ce soit au b n fice du Concordat et des particularit s Plus g n ralement dans les 15 articles qui la constituent on peut regretter quelques insuffisances ou formulations discutables Ainsi dans l article 2 plut t que L tat est neutre l gard des convic tions religieuses ou spirituelles on pourrait dire l gard des convictions religieuses ou philosophiques Plus important on pour rait ajouter L tat ne favorise aucune religion mat riellement ou socialement cf art 2 de la loi de 1905 Titre 1 baptis Principes Dans un article X ins rer dans la Charte il pourrait tre affirm haut et fort que L cole et L tat prot ge tout l ve ou tudiant qui change de religion ou de conviction philosophique ou m me modi fie sa mani re de les manifester Ceci en r f rence l article 31 Titre 5 Police des cultes de la loi de 1905 et de l article 12 de la D cla ration Universelle des Droits de l Homme de 1948 Enfin le libell de l article 11 de Charte Peillon constitue une v ritable bombe retardement contre la libert p dagogique des enseignants et donc de r ception motivante intellectuelleme
92. retraites de 2003 nu de moiti 739 359 et celui de 1 4 adh rents a dou Les donn es compl tes sont disponibles sur le site du Snes par bl 106 223 d partement et par acad mie dans l espace militants rubrique les S1 de coll ges de 20 adh rents et plus ont quasiment dis congr s parus R alis par Sylvie Devienne le nombre de S1 de coll ges de 10 19 adh rent a t divis C dric Gerland et Jean Jacques Mornettas 18 Congr s national sns 2014 su TH ME 4 POUR UN SYNDICALISME OFFENSIF PORTEUR D ESPOIR ET MOTEUR DE PROGRES SOCIAL MANDAT DU CONGR S DE REIMS 2012 3 4 L ENGAGEMENT MILITANT CLAIRAGE POUR MENER LE D BAT L engagement militant 3 4 1 La force du SNES repose en premier lieu sur son r seau de militants locaux d partementaux acad miques et natio naux tous ses niveaux le SNES est confront au renouvel lement important de ses syndiqu s et de ses militants soit par mutation soit par un fort accroissement des d parts la retraite Le souci de pluralisme et l tat d esprit des jeunes coll gues entrant dans nos professions imposent de repenser et r organiser collectivement l investissement militant de mani re le concilier avec la vie professionnelle et personnelle de permettre une entr e progressive vers les responsabilit s l accompagnement par la formation est de nature favoriser la prise de responsabilit s afin que le nouveau militant ai
93. rompre le dialogue social L agr gation de documentation c est maintenant ou jamais Pour des services partag s en initiale scolaire apprentissage enseignement sup rieur et formation continue avec une unique tutelle Pr carit le SNES doit prendre ses responsabilit s O sont les experts du m tier d enseignant Dans les classes Des salaires pas de l indemnitaire Des collectifs pour nos m tiers Penser le m tier et la vie de l tablissement se penser sans chef d tablissement TH ME 3 Note sur la Charte de la La cit l cole Pour une v ritable r volution fiscale Transition cologique et d penses publiques TH ME Sur le nouvel outil syndical Pour un SNES plus efficace r volutionner les pratiques militantes L unit syndicale pour quoi faire Faute d avoir rejoint la CGT le SNES et la FSU se rapprochent dangereusement de la CFDT Proposition de r criture du Pr ambule des statuts du SNES Toutes les contributions sont mises en ligne au fur et mesure de leur arriv e Un deuxi me cahier contiendra les contributions arriv es ult rieurement L Universit Syndicaliste suppl au n 738 du 8 f vrier 2014 um hebdomadaire du Syndicat national des enseignements du second degr FSU 46 av d Ivry 75647 Paris Cedex 13 Directeur de la publication Roland Hubert roland hubert snes edu R dacteur en chef Thierry P trault Compogravure CAG Par
94. s de 20 Les S1 de coll ge PIECE EEE EN z ro 516 511 510 468 461 403 370 380 341 343 341 344 345 360 Enreleis 1856 1920 1980 2014 222 2132 229 23 2410 2482 2572 2557 2707 289 Eneses 1659 TRS l ISS 1976 1917 202 204 21020 1960 IEEE 195 2017 1922 182 Entre 10 et 19 1 052 993 974 QIlE 787 835 766 680 682 602 537 511 456 396 Plus de 20 78 79 74 68 44 46 29 35 28 26 18 12 14 8 Nombre de syndiqu s par S1 en coll ge sur 5 441 coll ges 0 T T T T T 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 z ro entre 1et4 entre5etg entre 10 et19 plus de 20 Pour les S1 sans adh rents il faut int grer les lyc es et coll ges par pr s de 3 1052 396 et celui de 1 4 est pass de 1856 qui ont t construits induit une baisse ou qui ont ferm 2849 On peut donc consid rer qu il n y a pas de S1 organis induit une hausse et qui sont comptabilis s tous les ans dans plus d un coll ge sur deux m me si des adh rents isol s sont avant leur construction ou apr s leur fermeture dans les 1625 pr sents dans presque tous les tablissements lyc es et 5441 coll ges r pertori s dans notre base Les courbes pr sentent une irr gularit flagrante en 2004 On constate qu en 12 ans cons quence sur la syndicalisation et la vie des S1 du mouve le nombre de S1 de lyc es d au moins 20 adh rents a dimi ment contre la r forme Fillon Sarkozy des
95. s l o il y a des m tropoles e la diminution du nombre des R gions e la possibilit de bonus malus pour les subventions afin d inciter des collecti vit s fusionner e un pouvoir r glementaire local d adap tation pour les R gions afin de per mettre aux lus de travailler Depuis les d clarations du Premier ministre et de pr sidents de R gions ont contribu rendre le d bat confus Alors m me que la loi vot e en d cembre 2013 r tablissait la clause g n rale de com p tence pour les d partements et les R gions J M Ayrault envisage mainte nant sa suppression Il a indiqu aussi que les fusions de collectivit s ne n ces siteraient plus un r f rendum La ministre en charge du dossier parle d sormais de r gionalisation et le pr sident de l ARF comme celui de la R gion le de France se sont livr s des plaidoyers pour aller vers le f d ralisme Ce d bat r current sur la d centralisation dure depuis l lection de F Hollande 11 est caract ris d abord par une absence de d mocratie et de transparence les concertations tant limit es aux asso ciations d lus aux int r ts souvent contradictoires Or c est toute l archi tecture de l action publique et du fonc tionnement de la d mocratie qui est en cause La deuxi me loi doit tre pr sent e en Conseil des ministres le 2 avril Nous ne savons pas comment elle transf rera davantage de comp tenc
96. s s lectifs les l ves qui choi sissent de poursuivre dans le domaine sanitaire et social doivent d s le d but de l ann e de Terminale s inscrire et se pr parer des concours sociaux assistant de service social ducateur de jeunes enfants ducateur sp cialis ou sanitaires essentiellement aux Congr s national S concours en Institut de soins Infirmiers IFSI Les autres formations impliquent souvent une pr paration aux concours psychomotri cien opticien priv e et co teuse inaccessible bien des l ves et leurs familles Les heures de pr paration aux concours incluses dans l ann e de Ter minale du bac SMS ont disparu en 2007 puisque les concepteurs du bac ST2S ont consid r que la philosophie de la r forme permettait aux l ves d tre pr par s aux concours param dicaux et sociaux Parall lement existaient des pr parations post bac dans toutes les i NES 2014 L Contribution au 7 ME Du coll ge au lyc e un tremplin vers la r ussite acad mies sous le statut de FCIL celles ci dans la m me logique sont peu peu supprim es laissant le terrain libre aux pr parations pri v es prix prohibitifs Les FCIL donnaient aux tudiants une formation gratuite qui leur per mettait de r ussir les concours infirmiers et sociaux avec plus de 90 de r ussite Le SNES interpelle le minist re pour une v ritable reconnaissance des FCIL sous la forme d un statut compara
97. sa place en terme de repr sentativit dans la FPE Comme cela a t vu plus haut le taux de participation aux lec tions au CT de TEN est un l ment clef la place de la FSU dans la FPE QUELLES PERSPECTIVES Les chiffres pr c dents conduisent un redoutable constat Celui d une FSU ne serait ce qu en terme de repr sentati vit qui risque progressivement de se replier sur la fonction publique de l tat sans aucun poids significatif ailleurs l int rieur m me de la fonction Publique de l tat une repr sentativit fond e quasi exclusivement sur son poids dans l ducation nationale avec une absence dans les autres gros minist res Une telle volution reviendrait terme faire de la FSU une f d ration dont le champ de la repr sentativit se limiterait ce qu tait celui de la F d ration de R sultats CTM ducation nationale 2011 en 410 09 9 99 E 47 5 79 472 5 x e E EA een ee me E ERE ee En ne E a E i EE m 0 49 0 40 0 29 0 25 0 16 T T T T T 1 S amp SN AOD A 2 S e S lt S L S un S S N S lt gt S gt S S l ducation nationale FEN avant son clatement Cela aurait des cons quences s rieuses La FSU et le poids qu elle repr sente serait totalement exclue de tous les d bats sur des sujets qui p sent sur la situation des personnels qu elle repr sente politique conomique politique sociale politique de sant
98. situation actuelle Les formateurs issus du terrain Ils peu vent tre associ s temps plein l Uni versit en service partag mi temps dans leur tablissement mi temps for mateurs ou d charg s partiellement Leur recrutement est opaque La forma tion variable d une acad mie l autre n est pas reconnue par un dipl me ou une certification Les tuteurs ne sont pas form s pas d charg s per oivent une indemnit annuelle variable selon le type de sta giaire encadr Quelles sont les propositions du minist re Les formateurs cr ation d une mission de Professeur Formateur Acad mique PFA reconnue comme un nouveau m tier Pour tre PFA le minist re pro pose l obtention d une certification dont les modalit s sont construire Leur mis sion serait d assurer la formation initiale et continue des enseignants et CPE au sein des cole Sup rieure du Professorat et de l ducation SP de former et d animer un r seau de tuteurs d ac compagner les stagiaires dans le cadre du m moire professionnel et de participer des dispositifs de recherche action lls seraient d charg s de 3 6 heures selon le corps et les besoins acad miques et percevraient une indemnit de certi fication Les tuteurs d sign s par les corps d ins pection ils seraient form s par les PFA n auraient pas de d charge et l indemnit annuelle diminuerait de moiti pour les tuteurs de fonctionn
99. social L unit syndicale pour quoi faire otre mandat est de faire l unit la plus large sur des plate formes qui permettent de faire avancer nos revendications m me partiellement Son int r t c est le rapport de force qu elle permet d ins taurer car les salari s sont davantage pr ts se mobiliser C est ce qui a t mis en uvre en 2010 sur les retraites avec une mobilisa tion de grande ampleur la clef Mais le changement de majorit modifie la donne car le p le syndical r formiste CFDT et UNSA se situe d sormais dans une d marche d accompagnement d une poli tique tout aussi lib rale que la pr c dente Deux dossiers clefs l ont montr la loi transposant l ANI de janvier 2013 qui facilite les licen ciements et remet en cause le code du travail et celle sur les retraites l automne 2013 Les deux fois les syndicats qui ont d nonc ces lois r gressives ont t la FSU la CGT Solidaires et FO Le p le r formiste a sign ANI et applaudi la r forme des retraites La difficult mobiliser contre ces r formes vient en partie de la division syndicale certes mais pour des raisons de fond Si la moiti des organisations explique que la r forme est bonne il est plus difficile aux autres de convaincre qu il faut tout faire pour l arr ter De ce point de vue la d claration commune CFDT UNSA CGT FSU ne nous sert pas Les divergences sont telles qu au del d affirmations tr s
100. sse Non pas pour conforter une logique de mise en concur rence des coll gues ou pour produire de nouveaux cadres normatifs mais au contraire pour prendre en compte autant que possible les diff rentes formes d exercice du m tier Par quels lecteurs L ensemble des membres du CA Les seuls membres lus du CA Pour permettre aux lus de jouer tout leur r le sans subir de pressions nous mettons en d bat la n cessit de cr er un statut de l lu confirmant l ind pendance hi rarchique de ce dernier Par ailleurs pour encadrer le chef d tablissement sur les questions concernant la p dagogie nous propo sons l lection d un coordonnateur p dagogique pour pr sider les conseils d enseignement le conseil p dagogique tant qu il existe les assembl es de per sonnels sur les questions p dago giques et ainsi favoriser l expression dans ces instances et y rendre les prises de d cisions ou les avis respectueux des choix des enseignants Ces volutions appuy es par un respect rigoureux des textes r glementaires en mati re de CA seraient de nature rendre plus effectif l exercice de la libert p dagogique et donner aux S1 et aux lus les moyens d une action plus effi cace TH ME 2 DE L AMBITION OUR LES PERSONNELS ET NOS METIERS CLAIRAGE POUR MENER LE D BAT Formateurs tuteurs quelle reconnaissance Quelle formation Quelle place dans la formation Quelle est la
101. st dor navant de remplacer la division des examens et concours DEC Ces deux points sont en fait compatibles avec la mise en uvre de la r forme On le voit le S3 doit se cantonner desserrer l tau d une loi que tous rejettent mais qui l abri des concertations s applique Ce n est pas en n gociant des am nagements au niveau acad mique que l on d fend les revendications des coll gues c est en combattant pour la suppression des contre r formes et des textes d application C est ainsi que l on pourra efficacement d fendre notre m tier notre statut la qualit des enseignements et la p ren nit d un examen national pour tous nos l ves Et ce n est que par l exigence de la suppression de la circulaire de janvier 2014 et de celle de 2013 et de l abrogation des lois Fillon Peillon que nous pourrons am liorer les preuves de LV Cela est en contradiction avec le fait que le syndicat l chelle nationale et acad mique se soumette aux concertations sur l application de la loi Peillon Jorge Casas mancipation 69 La poursuite d tudes des l ves de la s rie ST2S a poursuite d tudes reste pour les l ves de Terminale ST2S un La d obstacles En dehors du BTS conomie Sociale et Fami liale et du BTS Services et Prestations du Secteur Sanitaire et Social d un BTS en biologie m dicale d un BTS di t tique ou d un DTS manipulateur radiologie qui sont tr
102. t donc surtout pas int grer le travail collectif dans l valua tion des personnels Romain G ny pour le S3 de Lille Inspection arr tons le massacre ctuellement l inspection repose sur des modalit s inacceptables Apr s une visite d une heure l inspecteur trice met un jugement sur une fa on d enseigner C est supposer que nous enseignons toujours pareil que tous les sujets r clament la m me approche En outre quelle que puisse tre parfois la bonne volont de l inspec teur trice celui ci ou celle ci est en fait coup e de la r alit de len seignement Depuis peu la situation s est aggrav e Plus qu avant l valuation p da gogique sert v rifier que LA bonne pratique est utilis e C est d autant plus compliqu pour les enseignant e s que si les objectifs de normalisation ne changent pas les normes elles changent La mise en place de r f rentiels organis s autour d items qui seraient acquis ou pas et la d finition de plus en plus explicite d un ensei gnant ex cutant et non concepteur participent de la transformation de la nature de l valuation Sur le fond et dans le principe L cole mancip e r cuse le syst me de l valuation tel qu il existe Le fait de s parer cette valuation de la promotion et de la carri re ne suffit pas Ce n est pas tant la note que les enseignant e s craignent c est la mise en cause de leur m tier et de leur expertise c est l infantil
103. t le temps de s organiser tant dans sa pratique du m tier que dans sa vie syndicale le travail en quipe permet de concilier investissement mili tant vie professionnelle et personnelle et une prise de relais en cas de besoin le syndicat doit essayer d tre plus accessible ses syndiqu s et ses militants en rationalisant le calendrier des r unions en programmant les r unions et les formations en faisant une meilleure publicit dans nos publications aux actions locales et la vie des sections syndicales d tablissement en veillant des cadres de discussion permettant tous d inter venir dans les d bats en ne n gligeant pas les questions concr tes li es l exercice quotidien du m tier aux droits des agents aux questions corporatives La proportion des femmes parmi nos militants reste en de de leur part dans la profession Le SNES doit favoriser la pr sence des femmes en son sein pour tendre vers une repr sentation paritaire dans les instances du syndicat La r flexion du SNES sur les in galit s dont sont victimes les femmes ne peut se r duire la place dans nos instances que leur d finiraient les statuts dans la soci t parmi nos l ves dans notre syst me ducatif au travail et y compris dans nos professions carri res incompl tes in gal acc s aux promo tions les femmes ne sont pas les gales des hommes Combattre le sexisme rel ve de notre r le syndical Renouv
104. tent de faire main basse sur l autonomie des EPLE et sur la libert p dagogique des enseignants en usant de contrats d ob jectifs de concurrence entre les tablis sements et d indicateurs de perfor mance Rien qui ne fasse cho nos m tiers d enseignants de CPE ou de CO Psy Ceux ci se retrouvent d poss d s de leurs missions de concepteur d valuateur d ducateur par l ing rence grandissante des chefs d tablissement dans leurs pratiques Le SNES s est donc attach trouver des pistes susceptibles de restaurer la d mocratie dans les tablissements dont un r quilibre des pouvoirs au conseil d administration Le pr rapport propose des pistes que nous cherchons pr ciser ici ter la pr sidence du CA au chef d ta blissement est un moyen de favoriser s r nit des d bats et pr rogatives des instances On vite ainsi monopolisation la parole refus de soumettre au vote donc de multiplier les regards en sortant du diptyque CE IPR et de mettre en dis cussion les crit res d valuation Cela passe par de nouvelles relations avec les corps d inspection des IPR ind pendants des recteurs qui ne soient pas coup s du terrain mais aussi la mise en discussion des crit res d observation dans le cadre de groupes de travail syn dicats IPR par exemple Pourraient Gouvernance refus de proc der des rectifications de proc s verbal Quel devrait tre alors le
105. texte de cette importance sa r criture compl te soumise au d bat de la CAN de novembre 2013 n a t motiv e que par la n cessit d actualiser nos statuts Or si on compare cette r criture avec le Pr ambule existant on constate qu il s agit de tout autre chose que d une simple actualisation c est la port e m me de cet avant propos qui est modifi e puisque d sormais y figureraient les buts l objet de notre syndicat alors que dans le Pr ambule actuel il s agit essentiel lement d inscrire le SNES dans la FSU dont on rappelle les prin cipes de fonctionnement Un tel pr ambule prendrait d s lors une tout autre dimension que le pr c dent et il convient de soigner particuli rement cette entr e en mati re car elle refl te en grande partie l orientation de notre syndicat C est pourquoi nous avons regrett que le secr tariat national ne cr e pas les conditions d un travail plus appro fondi et mieux partag pour une r criture globale des statuts du SNES Le texte propos par les lus UetA du secr tariat national nous a paru pr senter d importantes lacunes sur le fonctionnement d mocratique de notre organisation par exemple certaines incoh rences avec l article 4 de nos statuts qui expose nouveau Les buts du syndicat mais avec du coup d tranges nuances par rapport ceux du Pr ambule et des aspects peu conformes l identit du SNES sur le r
106. u rir les l ves des contenus de savoirs et des situations d apprentis sage dans lesquelles ces contenus et ces pratiques peuvent s acqu rir Depuis des enseignants documentalistes associa tions quipes de recherche ainsi que le SNES tentent d ouvrir des pistes en ce Congr s national sns 2014 fsu vements collectifs porteurs d aspirations pour que chacun puisse se reconna tre dans son travail et contribue aux besoins de tous C est cette paisseur sociale culturelle et psychologique qui est susceptible de faire cho aux questions que se posent les adolescents sur leur devenir 1 Entrepreneuriat 2020 sens et revendiquent la mise en place d un curriculum La notion de curriculum est elle transposable l ensemble des disciplines dans le cadre d une formation globale Permettrait elle de repenser les programmes en compl mentarit de chercher des convergences entre eux en amont de leur criture pour construire une v ritable culture commune de mieux penser la question de l valuation des l ves notamment au quotidien en lien avec les pratiques de classe Ou bien est ce un instrument pour justifier et renforcer certaines politiques ducatives contest es autonomie des tablisse ments rapprochement cole coll ge entr e par les comp tences 1 Professeur l Universit de Li ge Bel gique p dagogie exp rimentale 1921 2001 2 Professeur l Universit
107. udi 20 mars Poitiers Mercredi 19 jeudi 20 mars Reims Jeudi 13 vendredi 14 mars Rennes Mardi 25 mercredi 26 f vrier R union Lundi 24 mardi 25 f vrier Rouen Jeudi 13 vendredi 14 mars Strasbourg Jeudi 13 vendredi 14 mars Toulouse Jeudi 20 vendredi 21 mars Versailles Jeudi 20 vendredi 21 mars Guadeloupe Jeudi 20 vendredi 21 mars Guyane Jeudi 20 vendredi 21 mars Martinique Lundi 17 mardi 18 mars Congr s national S es 2014 fsu TH ME 1 DU COLL GE AU LYC E UN TREMPLIN VERS LA R USSITE CLAIRAGE POUR MENER LE D BAT L SNES d veloppe depuis plusieurs ongr s la notion d objets d tudes communs plusieurs disciplines inscrits directement dans les programmes pour permettre de donner plus de sens aux savoirs plus de coh rence la formation globale des jeunes au coll ge comme au lyc e et contribuer ainsi la construction de la culture commune Ainsi il propose que les programmes disciplinaires au coll ge et au lyc e int grent des th matiques ou des probl matiques communes plusieurs disci plines en rupture avec la conception de l interdisciplinarit que traduisent les th mes de convergence en sciences ou histoire des arts con us comme des Objets d tude surcouches et l EIST en coll ge con ue comme une polyvalence disci plinaire L id e est de construire pro gressivement des approches pluri ou interdisciplinaires s appuyant sur les pro g
108. uent la synth se des discussions autour des rapports pr paratoires sous forme de textes soumis au vote Ils lisent leurs repr sentants au congr s national dans le respect pr vu par le r glement int rieur du SNES du pluralisme dans la composition de la d l gation Le congr s national qui se d roulera Marseille du 31 mars au 4 avril labore partir de tout ce tra vail pr paratoire la feuille de route du syndicat pour les deux ann es venir Elle sera publi e l is sue du congr s dans un suppl ment sp cial L US adress tous les syndiqu s CONGR S ACAD MIQUES 2014 ACAD MIE Dates Aix Marseille Mercredi 12 jeudi 13 mars Amiens Mardi 18 mercredi 19 mars Besan on Mardi 18 mercredi 19 mars Bordeaux Mercredi 12 jeudi 13 vendredi 14 mars Caen Mardi 18 mercredi 19 mars Clermont Ferrand Mercredi 19 jeudi 20 mars Corse Jeudi 13 vendredi 14 mars Cr teil Lundi 10 mardi 11 mercredi 12 mars Dijon Jeudi 20 vendredi 21 mars Grenoble Jeudi 20 vendredi 21 mars Lille Jeudi 13 vendredi 14 mars Limoges Lundi 17 mardi 18 mars Lyon Mardi 18 mercredi 19 mars Montpellier Mercredi 26 jeudi 27 f vrier Nancy Metz Mercredi 19 partir de 14 h vendredi 21 mars 17 h Nantes Jeudi 20 vendredi 21 mars Nice Jeudi 20 vendredi 21 mars Orl ans Tours Jeudi 20 vendredi 21 mars Paris Mercredi 19 je
109. urs m tiers un alourdissement continu des t ches et missions p riph riques impos es elle s exprime encore essentiellement en termes indemni taires ou heures suppl mentaires Une autre conception collective et individuelle de nos m tiers de notre qualification de notre r le dans la soci t requiert d sormais des mandats offensifs m me de permettre que notre travail de reprise en main s accompagne d une vraie conscience de l tendue des res Congr s national sns 2014 fsu ponsabilit s que ces m tiers complexes une fois revaloris s peuvent comporter au del de la sauvegarde de notre seule libert p dago gique Pour contrecarrer la d qualification comme la pression hi rarchique accrue que nous subissons dans une conomie de la connaissance qui tend aux fonctions intellectuelles les pr ceptes du taylorisme la seule perspective cr dible est celle de la dispa rition terme de la hi rarchie locale charge pour nous de savoir red finir de fa on innovante les fonctions utiles de repr sentation et coordination r attribuer d mocratiquement au sein des tablisse ments par une d l gation born e dans le temps Marie H l ne Faucou Cornillet Marie Haye Daniel Le Mouel Igor Martin Emmanuel S chet Acad mie de Nantes Contribution au 7 ME 3 Penser des alternatives pour une soci t plus juste et solidaire Note sur la Charte de la La cit l cole e qui aurait pu t
110. viduel cela constitue une perte impor tante pour le SNES 11 faut consacrer du temps l expression des dif ficult s rencontr es par les militants Les r unions internes restent nombreuses souvent organis es selon un sch ma ancien elles apparaissent chronophages et peu efficaces Il faut mieux les pr parer respect des horaires documents pr pa ratoires pr sentation des objectifs synth se claire Enfin il faut cesser de consid rer qu un militant poss de de fait toutes les comp tences requises pour les situations tr s vari es auxquelles il est confront coll gue en d tresse salle des professeurs hostile micro d un journaliste commission avec un recteur Il faut accom pagner les militants par une meilleure formation en communica tion orale et crite en techniques de n gociations en strat gie de ges tion de r union Dix ann es de luttes sold es presque syst matiquement par des d faites ont laiss des traces chez les coll gues et les militants La d crue lente et tenace de la syndicalisation y est partiellement li e mais peut tre endigu e Il est urgent pour cela que le SNES r interroge son fonc tionnement au SNES aussi le changement c est maintenant Koechlin F Lascroux S Salmon cosecr taires acad miques Rouen 1 Section d tablissement Congr s national sns 2014 fsu Contribution au TH ME 4 Pour un syndicalisme offensif porteur d espoir et moteur de progr s
111. yndicalisation du monde du travail J M Pernot souligne la n cessit de mieux prendre en compte la r alit de la pr carit de la sous trai tance alors que des formes plus ou moins organis es continuent se multi plier r seaux mouvements collectifs Terminons avec un extrait de la quatri me de couverture Pour r sister f d rer et faire avancer les droits tout est r in venter Fronts partiels collectifs pluri th matiques r seaux souples jonctions prag matiques entre syndicalisme et r ponses politiques internationalisation Le d bat se poursuit Maryl ne Cahouet 17 TH ME 4 CLAIRAGE POUR MENER LE D BAT POUR UN SYNDICALISME OFFENSIF PORTEUR D ESPOIR ET MOTEUR DE PROGR S SOCIAL Annexes Les S1 de lyc e FAO z ro 136 132 125 125 114 101 101 Entre et 4 106 107 120 122 139 137 138 167 162 166 180 194 207 223 Entre 5 et 9 166 190 211 216 241 226 248 240 271 293 314 320 353 383 Entre 10 et 19 478 493 486 504 535 559 584 593 595 602 602 615 604 592 Plus de 20 739 703 683 659 596 602 55 534 515 480 449 424 387 359 Nombre de syndiqu s par S1 de lyc e sur 1 625 lyc es 0 T T T T 1 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 z0 enteiet4 entre 5etg entre 10 et 19 plu

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