Maquette-lettre infoDRTEFP
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1. Nous constatons que le risque li au plomb est mal connu voire banalis par les entreprises et les donneurs d ordre souligne Didier Labruy re inspecteur du travail la Direccte Centre Aussi la probl matique a t int gr e comme action prioritaire dans le PRST 2 Nous avons renforc l information aupr s des entreprises et artisans sur le risque reprotoxique et canc rig ne du plomb et de ses compos s sur les situations d exposition et sur la n cessit Les intoxications au plomb existent toujours de mettre en place des mesures de protection Notre objectif est de rappeler chaque entreprise la n cessit de disposer d un diagnostic plomb avant de commencer un chantier afin de pouvoir pr voir les mesures de pr vention appropri es et informer les salari s La premi re mesure est l hygi ne des vestiaires doivent permettre aux salari s de se changer Sinon le risque d exposition peut toucher leur famille En parall le nous avons labor une fiche de signalement entre les diff rents partenaires institutionnels Agence r gionale de la sant ARS Direction d partementale des territoires DDT afin de coordonner nos actions Un risque mal identifi par les entreprises et les salari s des d marches de substitution parfois longues mettre en uvre l action des agents de contr le doit se poursuivre dans la dur e Chaque entreprise contr l e fait l objet d un sui2. te SUMER 2003 seraient poten tiellement expos s en r gion des produits canc rog nes mutag nes ou toxiques pour la reproduction CMR D autres actions seront aussi conduites aupr s de secteurs pr sentant des risques sp cifiques BTP agriculture et aupr s de publics d j fragilis s les travailleurs seniors ou handicap s qu il convient de maintenir si possible en emploi en prenant en compte la p nibilit et l usure au travail mais galement les travailleurs pr caires notamment les int rimaires L inspection du travail sera tr s vigilante sur les conditions d accueil dans l en treprise de ces derniers et sur leur formation la s curit 3 Encourager les d marches de pr vention en entreprise L objectif est ici de veiller par des interven tions de conseil et de contr le ce que soit effectivement bien r alis dans chaque entreprise un document unique d valua tion des risques et le plan d action qui en d coule Autre piste propos e la professionnalisation des membres des Comit s hygi ne s curit et conditions de travail CHSCT par une formation la pr vention des TMS et la forma lisation d un guide de bonnes pratiques pour les CHSCT souhaitant recourir une expertise ext rieure DE COUVERTURE Echafaudages de pied MDS Travaux de couverture utilisez des chafaudages de pied Un d pliant a t r alis par la DIRECCTE Centre avec l appu
3. autre part des contractualisations entre la DIRECCTE et chaque SSTIE seront tudi es afin de mettre en uvre localement des solutions adapt es chaque situation Les services de sant au travail interentrepri ses de la r gion n ont cependant pas attendu d tre en difficult pour se doter d interve nants en pr vention des risques profession nels ergonomes toxicologues afin de d velopper des actions de pr vention primaires et de conseil dans le cadre de l va luation des risques Un grand nombre de SSTIE ont galement commenc embaucher des infirmi res afin d assurer un meilleur suivi des salari s Ce dispositif devrait tre g n ralis dans l ensemble des services interentreprises conform ment aux proposi tions faites par le projet de loi adopt au s nat Am liorer le suivi m dical des in t rimaires Par ailleurs cette r union a permis Clotilde BINET de l Observatoire r gional de la sant ORS et Mich le MARCHAIS directrice adjointe du P le travail de la DIRECCTE de pr senter l valuation de l action exp ri mentale conduite en 2009 et 2010 avecle concours des services de sant du Loiret CIHL et d Indre et Loire AIMT dans le but d am liorer le suivi m dical au travail des int rimaires les plus pr caires Ce bilan est en demi teinte dans la mesure o les r sultats en termes de suivi m dical de cette population ont t inf rieurs nos attentes carne
4. avec l appui technique de l Observatoire r gional emploi formation ORFE Un guide p dagogique simple pragmatique Pour pointer du doigt les facteurs de discrimination qui ne sont pas toujours apparents Il s agit de donner des arguments aux employeurs et aux repr sentants syndicaux pour n gocier commente Mich le Marchais Il faut savoir que d s l entretien d embauche les femmes ont moins d ambition salariale que entreprise sont ils appropri s et adapt s pour tre tenus indiff remment par une femme ou un homme Le nombre de femmes recrut es est il au moins proportionnel avec celui des dipl m es et qualifi es dans la fili re Etc Voil quelques unes des questions poser l employeur list es par les auteurs du Guide En regard ils recensent galement les points sur lesquels n gocier Il peut s agir par exemple de d terminer des objectifs quantifi s pour progresser dans la mixit des emplois de favoriser la promotion interne et l volution professionnelle mais galement de publier les crit res de s lection et de justifier de tout non recrutement sur ces crit res voire les hommes Les entreprises ne leur Un guide de publier dans l entreprise les proposent donc pas plus que ce p dagogique grilles de salaires la liste des qu elles demandent primes et des avantages annexes pour etc C est d ailleurs le premier champ pointer Le Guide passe ensuite en revue d act
5. cours Au contraire il a l ambition de r pondre des probl matiques r gionales sp cifiques ex le suivi m dical des int ri maires les plus pr caires et d am liorer dans le cadre de ces nouvelles actions la coop ration entre tous les acteurs r gionaux de la pr vention CARSAT MSA OPPBTP ARACT Trois grands axes structurent le PRST 2010 2014 du Centre 1 Am liorer la connaissance de la sant au travail Il s agit notamment de consolider le programme de surveillance pid miologique mis en place dans la r gion en 2008 avec l appui de l Institut national de veille sanitaire INVS afin d am liorer la connaissance des maladies professionnelles Par ailleurs des modules de formation aux risques professionnels seront int gr s dans les cours dispens s aux apprentis A titre d exemple d s 2011 1500 apprentis de 2 me ann e dans les 5 CFA du BTP b n ficie ront de s ances de sensibilisation 3 risques importants risque routier chute de hauteur addictions et la pr vention via les quipements de protection individuelle 2 Poursuivre la pr vention des risques professionnels Cette politique active se traduit par des actions cibl es visant r duire l exposition des salari s aux agents chimiques au risque routier aux risques psycho sociaux stress au travail ainsi qu pr venir les troubles musculo squelettiques TMS S agissant du risque chimique 95 000 salari s selon l enqu
6. in galit profession nelle entre hommes et femmes Les femmes demandent galement des salaires moins lev s l embauche Elles sous estiment davantage leurs comp tences Elles ne postulent pas certains postes responsabilit ne sachant comment les concilier avec la vie de famille Tandis que les responsables continuent fixer des r unions 18h Enfin si elles suivent autant de formation que les hommes ce sont g n ralement des formations courtes d adaptation au poste de travail plut t que des formations qualifiantes suivies d une promotion Des employeurs et des repr sentants syndicaux peu concern s Autant d habitudes solidement ancr es qui conduisent de forts carts de salaires En r gion Centre les hommes gagnent en moyenne 37 de plus dans les entreprises priv es de plus de dix salari s C est le r sultat de l enqu te r gionale conduite en 2010 aupr s des employeurs et des organisations syndicales Un r sultat remettre en contexte sur 8000 entreprises questionn es 221 seulement ont r pondu 110 employeurs et 111 repr sen tants syndicaux Car le th me mobilise peu d plore Mich le Marchais directrice adjointe du p le travail la DIRECCTE Centre l origine de l enqu te La plupart des entreprises estiment qu elles discriminent peu ou qu elles ne sont pas concern es parce que les hommes et les femmes n exercent pas les m mes emplois chez elles D autres dis
7. la pr vention du risque chimique est une priorit du deuxi me Plan r gional de sant au travail en r gion Centre 2010 2014 PRST 2 Lorsque nous contr lons une entreprise rappelle Nicolas Ma trejean lors de la visite des locaux nous sommes vigilants sur la pr sence de produits chimiques et nous v rifions la pr sence des documents d valuation des risques et la mise en uvre des mesures de protection Parmi les actions conduites dans le cadre du PRST 2 l incita tion substituer trois solvants chlor s TRAVAILLER SANS CANC ROGENE Une d marche de substitution en r gion Centre Semiti de sant au rarai trichlo thyl ne perchlo thyl ne et dicho lorm thane a donn lieu en 2010 au d marrage d un contr le sp cifique d entre prises utilisatrices avec recherche de solution de substitution produit ou proc d A cette occasion nous avons r alis une plaquette d information sur les solvants chlor s voir ci dessus expliquant les risques li s ces produits et les possibilit s de les substituer pr cise Mustafa El Fater Le plomb un risque persistant C est la suite de plusieurs cas d intoxication aigu au plomb dans des chantiers de BTP qu une action sp cifique a t engag e en 2008 Un groupe de travail a t constitu autour d agents de contr le et des services de pr vention de la CARSAT des services de sant au travail et de l OPPBTP
8. us cette occasion ont permis d diter ce guide pratique compos de 14 fiches pour mieux conna tre les RPS piloter et organiser une action concert e de pr vention et agir en situation d urgence Attention il ne s agit pas de donner un mode d emploi grav dans le marbre mais d alerter sur le r le de chaque acteur dans l en treprise et sur les conditions n cessaires la r ussite d une d marche de pr vention EE Ces fiches sont t l chargeables sur le site www centre aract fr la rubrique Actualit s femmes hommes des in galit s l galit nr un Des inegait s F galit 7 de MaA N pg Probl mes conomiques et sociaux N 968 janvier 2010 La Documentation fran aise Ce dossier passe en revue les formes diverses d in galit s entre les femmes et les hommes dans plusieurs domaines ducatif familial politique mais aussi professionnel Un chapitre est donc enti rement consacr aux entreprises acteurs des politiques d galit Y sont trait s notamment les th mes de l acc s des femmes des postes responsabilit plafond de verre de la conciliation du travail et de la famille comparaison France Allemagne des nouvelles aspirations des jeunes cadres l gard de l articulation des temps de vie j 1 n n e rE m lt 4 FORMATION EN ANCE HOI e ALTERNA te 26 ans 45 ans ET o
9. 2006 sur l galit salariale Cons quence une majorit d entreprises interrog es n ont pas trait le sujet lors de leur derni re n gociation annuelle obligatoire Et lorsque les accords d entreprise mentionnent l galit salariale seul un quart d entre eux instaurent des mesures concr tes de rattrapage salarial Or les entreprises sont tenues d engager chaque ann e une n gociation sur les objectifs en mati re d galit professionnelle et sur les mesures permettant d atteindre ces objectifs Un Guide pour y voir plus clair Mais difficile de savoir par o commencer Et c est le troisi me constat tir de l tude les repr sentants syndicaux sont peu inform s ils ne savent pas comment utiliser le rapport de situation compar e ils ont du mal obtenir des informations M me lorsqu ils les obtiennent ils ne savent pas d tecter les in galit s car celles ci ne sautent pas aux yeux elles sont davantage cumulatives pr cise Th r se Gallo Villa Nous avons voulu leur d busquer les endroits o se noue le probl me Et l le travail effectuer est norme C est pour r pondre ces difficult s qu est n le Guide l usage de la n gociation collective pour l galit salariale entre les femmes et les hommes dans la r gion Centre labor conjointement par la DIRECCTE Centre le Conseil r gional la CGT et la D l gation r gionale aux droits des femmes et l galit
10. DIRECCTE CENIRE Egalit hommes femmes Un guide r gional aide les partenaires sociaux n gocier Risques chimiques Comment pr server la sant des salari s Sant au travail Les services de sant au travail face la p nurie de m decins Plan r gional 2010 2014 43 actions pour am liorer la sant et la s curit au travail Kiosque Le 8 juin dernier l ensemble des inspecteurs et contr leurs du travail qui ont montr depuis le d but de l ann e leur engagement et leur motivation dans la mise en place des politiques du travail ont particip un s minaire interne r gional Cette manifestation qui a r uni plus de 120 personnes a permis aux agents de se rencontrer et d changer sur des sujets d actualit ainsi que sur leurs pr occupations quotidiennes dans l application du droit du travail en r gion Centre Parmi les sujets trait s les agents ont pu d battre des risques psychosociaux de la m decine du travail et de ses difficult s de la pr carit au travail et de leurs interventions dans le BTP Enfin dans le cadre de la continuit de la constitution de la DIRECCTE un regard crois sur les politiques de contr le du p le C Concurrence consommation et r pression des fraudes et du p le T Travail a permis aux agents de mieux appr hender les pratiques et la sp cificit de chacun des p les Une grande partie des th matiques trait es lors de ce s minaire s
11. de la vie professionnelle et les contraintes li es la parentalit r duire la p nibilit physique etc Autant de principes qui impliquent un profond changement des mentalit s Pour quels r sultats jusqu ici Des r sultats qui tardent Le Guide a t publi l automne 2010 pr sent aux partenaires sociaux et distribu dans les entreprises Il est galement t l char geable sur le site etoile regioncentre fr Les chos syndicaux que j ai eus sont plut t positifs confie Th r se Gallo Villa Des repr sentants du personnel ont effectu des d marches propos de cong s maternit D autres ont t sonner la direction pour obtenir un rapport de situation compar e et parfois m me un accord Sur le mod le de ST Microelectronics Touraine par exemple qui peinait recruter des femmes ing nieurs et qui s est fix comme objectif en mati re de recrutement d atteindre les 30 dans un accord sign en 2008 Dans ce but l entreprise a nou des partenariats avec les coles d ing nieurs et les agences d int rim S agissant des volutions de carri re des mesures ont galement t prises pour neutraliser tout impact n gatif d un cong maternit lors des entretiens annuels Enfin des crit res transparents d acc s des promotions ou des formations ont t d finis Pourtant peu d entreprises suivent l exemple Faudra t il attendre l action p nale en 2012 pour voir la s
12. e Centre Il s agissait de v rifier que ces entreprises avaient valu les risques dans leur Document Unique DU et via les fiches de donn es de s curit FDS relatives aux produits utilis s II convenait aussi de s assurer qu elles disposaient des protections collectives ou individuelles n cessaires et qu elles avaient engag des d marches de substitution de produits CMR par des substances ou proc d s moins n fastes Les contr les visaient galement la pr sence de jeunes travailleurs en formation pour lesquels certains travaux dangereux sont interdits Une campagne qui a aussi permis de renforcer l information sur ces risques La difficult du risque chimique c est qu il n est pas visible et qu il a un effet diff r ajoute Nicolas Ma trejean contr leur du travail dans le Loiret De plus la r glementation est particu li rement complexe De nombreux domaines d activit s concern s Cette campagne nationale s inscrit dans la continuit d actions men es depuis plusieurs ann es au niveau r gional ou d partemen tal Ainsi dans le Cher une information avait t diffus e en 2009 aux bijoutiers joailliers sur les risques li s au travail de l or Dans la m me d marche les garages d Indre et Loire et les peintres en b timent de la r gion ont t sensibilis s la n cessit d valuer ces risques de les pr venir et d engager des d marches de substitution Enfin
13. ei o CHE MR CESTAE
14. ent que ce n est pas la priorit peine mieux du c t syndical Pourtant la DIRECCTE Centre avait d j financ les ann es pass es des formations l galit entre hommes et femmes pour les d l gu s syndicaux de la CGT et de la CFDT Les syndi calistes ont pris du retard sur la question Ils ont t pris de plein fouet par la crise et la baisse des effectifs explique Th r se Gallo Villa du comit r gional de la CGT Centre En charge de ces formations pour son syndicat elle a eu la surprise de voir arriver aux stages des repr sentants syndicaux essentiellement f minins Depuis elle doit insister pour que les hommes viennent aussi Les militants restent sur leur r serve certains vivent mal ce qu ils prennent pour une remise en question lls n ont pas toujours conscience du retard pris Des entreprises en retard en r gion Centre Pourtant et c est le deuxi me constat tir de l tude r gionale men e en 2010 les entreprises de plus de 50 salari s peinent remplir leurs obligations Un quart des employeurs d clarent ne pas r diger de rapport annuel de situation compar e des conditions d emploi et de formation entre les hommes et les femmes qui doit tre soumis chaque ann e au comit d entreprise ou d faut aux d l gu s du personnel GALIT SALARIALE HOMMES FEMMES Plus grave deux tiers de la population enqu t e affirme ne pas bien ma triser la loi de
15. europ en REACH est un syst me int gr unique d enregistrement d valuation et d autorisation des produits chimiques Il d crit la nouvelle politique europ enne de gestion des substances chimiques afin d am liorer la connaissance des usages et des dangers de ces substances d assurer la ma trise des risques li s leurs utilisations et de restreindre ou d interdire leur emploi Ce nouveau dispositif est entr en vigueur le 1 juin 2007 et s appuie notamment sur une nouvelle classification de l tiquetage des produits chimiques harmonis e au plan international CLP de nouvelles tiquettes avec de nouveaux pictogrammes pour lesquelles la p riode transitoire de mise en uvre s ach vera en 2015 Pour faciliter l appropriation par les agents de contr le de ces nouvelles r glementa tions et classification la Direccte Centre a organis en 2010 des sessions de formation Celles ci ont notamment mis l accent sur les nouvelles fiches de donn es de s curit au format REACH et sur les modalit s de restriction et d autorisation Pour en savoir plus sur REACH et la CLP www travailler mieux gouv fr Registration Evaluation Authorisation and Restriction of Chemicals SANTE AU TRAVAIL Les services de sant au travail face la p nurie de m decins du travail Michel Derrac Directeur r gional de la DIRECCTE a r uni le 28 mars 2011 les pr sidents et directeurs des sept services de sant au travail interentrep
16. i de la CARSAT et de l OPPBTP pour inciter les couvreurs utiliser un chafaudage de pied pour un montage d montage en toute s curit de pr f rence des consoles Ce d pliant a t diffus en avril dernier plus de 1000 exemplaires aupr s des couvreurs et des organisations professionnelles FFB Centre et CAPEB TRAVAUX Ces deux d pliants sont t l chargeables sur le site de la DIRECCTE Centre www centre direccte gouv fr la rubrique Publications gt Sant et s curit au travail mal vivre au travail stress harc lement mondialisation Jacques Baug Daniel Pierrejean Les Editions Paulo Ramand 2010 Comment vit on au quotidien le stress li au travail Comment d m ler l enchev trement de ses causes proches et lointaines Comment lutter contre le harc lement Quelle pr vention envisag e Autant de questions auxquelles tente de r pondre cet ouvrage travers des exemples concrets de salari s exer ant des m tiers tr s diff rents secr taire t l op rateur jeune technicien contrema tre en usine caissi re de sup rette qu ont pu rencontrer les deux auteurs l un m decin du travail et l autre cadre syndicaliste et ancien conseiller prud homal en Touraine la reconnaissance au travail Christ le Pierre et Christian Jouvenot collection Agir sur Editions ANACT 2010 Le manque de reconnais sa
17. ion le recrutement Mais du doigt tous les indicateurs de discrimina comment savoir si l entreprise discrimine l embauche et si c est le cas comment elle proc de Quels sont les crit res qui vous permettent de retenir le la candidat e sur un poste Existe t il une marge de n gociation pour les salaires lors d un recrutement Celle ci est elle publique dans l entreprise et gale selon les femmes et les hommes Les emplois et postes de travail dans votre les facteurs de discrimination tion la r mun ration les promotions mais galement la formation et les conditions de travail Les questions sont l aussi nombreuses La formation permet elle aux femmes d acc der des qualifications et des m tiers dits traditionnellement masculins Quels sont la dur e et le lieu de la formation suivie par les femmes par rapport aux hommes Quels sont qualification gale les pourcentages d hommes et de femmes dans chaque cat gorie de l entreprise Les femmes temps partiel b n ficient elles de promotions dans des conditions quivalentes Etc Pour proposer l encore des pistes d action s interroger sur les pratiques de s lection et de promotion sur certains postes lutter contre l autocensure des femmes en mati re de formation augmenter le nombre de femmes dans les postes de responsabilit r fl chir l organisation du travail en prenant en compte l articulation
18. ituation voluer A travail gal salaire gal Sur le plan p nal il ne sera pas facile d tablir la discrimination La x az NW plaignante tablissant que le principe d galit salariale s appliquait aux salari s exer ant des fonctions d impor tance comparable dans le fonc estime Mich le Marchais qui a t Faudra t il tionnement de l entreprise inspectrice du travail Ce principe attendre ne trouvait application selon l inter n Une raison d esp rer que la discri pr tation des tribunaux que lorsque l action mination r gresse Qui vient les salari s se trouvaient dans une p nale s ajouter l entr e en application situation identique Or souvent les de nouvelles obligations pour les en 2012 femmes n exercent pas dans l entre employeurs Ceux ci devaient prise les m mes m tiers que les pour voir engager avant fin 2010 des n go hommes Il est donc difficile de la situation ciations pour mettre fin aux carts comparer de salaires entre les deux sexes voluer Toutefois en juillet 2010 la chambre sociale de la cour de cassation a rendu une d cision qui pourrait faire jurisprudence Une responsable du personnel d une grande entreprise touchait un salaire largement inf rieur celui des autres directeurs Pour sa d fense l employeur r pondait qu un directeur commercial a plus de responsabilit qu une responsable du personnel La cour de cassation a fi
19. nalement donn raison la Devant les faibles r sultats observ s le l gislateur dans le cadre de la r forme des retraites a donc instaur une obligation de r sultat les entreprises de plus de 50 salari s doivent conclure un accord ou d faut laborer un plan d action d ici le 1 janvier 2012 d faut elles sont passibles d une contribution qui pourrait atteindre jusqu 1 de leur masse salariale Elsa Bagarie T me RISQUE CHIMIQUE Comment pr server la sant des salari s L actuelle discussion au sein du Parlement autour d un texte de loi visant interdire la fabrication et l importation de perturbateurs endocriniens traduit la pr occupation grandissante des pouvoirs publics autour des dangers sanitaires li s la pollution chimique Parmi les premiers concern s les salari s expos s au risque chimique font l objet de nombreuses campagnes de contr les Le risque chimique occasionne globalement peu d accidents du travail graves ou mortels Il est toutefois l origine de nombreuses maladies 4 8 5 des cancers sont suspect s d avoir une origine professionnelle et les allergies respiratoires ou cutan es sont fr quemment li es l exposition La difficult Globalement on constate que la r flexion sur le risque chimique n est pas la priorit indique Julien Surieu inspecteur du travail dans le Cher Les garages notamment sont des petites s
20. nce appara t en bonne place parmi les plaintes et les raisons qui conduisent les salari s se d sengager Les auteurs du livre proposent tous les acteurs de l entreprise dirigeants cadres repr sentants du personnel salari s de recourir une m thodologie concr te ayant d j t prouv e sur le terrain le diagnostic performance recon naissance DPR devant conduire l laboration d un plan d action R sultats attendus gain de comp titivit meilleur climat social et nouvelle implication des salari s Directeur de publication Ache DERRAC Directeur r gional de la Direccte Centre R daction Zerre Dussin Bernard Arnaudo Secr taire de r daction Sy e Ga llot R dactrices ind pendantes sa Bagarie Camille Jaunet Cr dit photo Phototh que du Minist re du travail des relations sociales de la famille et de la solidarit R alisation graphique carakter ds noos fr ISSN en cours KIOSQUE d marches de pr vention des risques psychosociaux RPS fiches pratiques de pr vention des risques psrchoroclaux BE fiches pratiques ARACT CARSAT et DIRECCTE de la r gion Centre 2010 En 2010 une exp rience pilote a t conduite sur la r gion Centre EE aupr s de 6 entreprises volontaires qui ont r alis chacune un rs diagnostic sur le stress au travail et labor ensuite leur propre plan d action Les d marches et les outils con
21. nt rimaires dans leur d marche pour acc der au statut de travailleur handicap Cette exp rimentation a montr ainsi tout l int r t de d velopper un service social de proximit dans les locaux m mes des SSTIE Michel Derrac a conclu cette r union en se f licitant de la bonne collaboration entre la DIRECCTE et les services de sant au travail interentreprises SSTIE comme en t moigne la forte implication de ses derniers dans les actions du Plan r gional sant au travail PRST 2010 2014 gr ce la mobilisation de leurs comp tences m dicales et pluridisciplinaires Bernard ARNAUDO PLAN R GIONAL DE SANT AU TRAVAIL 2010 2014 43 actions pour am liorer la sant et la s curit au travail R sultat d un travail collectif conduit en 2010 par la DIRECCTE Centre avec les pr venteurs r gionaux CARSAT OPPBTP ARACT et les services de sant au travail le Plan r gional de sant au travail PRST 2010 2014 a t d finitivement adopt par les partenaires sociaux le 21 d cembre 2010 dans le cadre du Comit r gional de pr vention des risques professionnels CRPRP Plan R gional de Sante au fravail r gion Centre 2010 2014 n Les pr ventours a de la r gie LE Cenire Cor en pour la sani wu travail Ce plan r gional ne se r sume pas une simple d clinaison des orientations du Plan national de sant au travail 2010 2014 ni au recensement des actions r gionales d j en
22. ont aussi abord es dans ce cinqui me num ro de la lettre de l inspection du travail en r gion Centre qui a pour vocation de mieux vous faire conna tre les actions conduites par ce corps de contr le mais aussi de valoriser les initiatives prises par nos partenaires notamment en mati re de conditions de travail Bonne lecture tous et merci Pascal Bodin Directeur r gional adjoint du travail responsable du P le Travail la DIRECCTE Centre DE or Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L CONOMIE DES FINANCES ET DE L INDUSTRIE MINIST RE DU TRAVAIL DE L EMPLOI ET DE LA SANT GALIT SALARIALE HOMMES FEMMES Un guide r gional aide les partenaires sociaux n gocier Certains employeurs expliquent qu ils pr f rent ne pas placer de femmes certains postes p nibles Ils se veulent protecteurs constate Gilles Lory qui a men pour la CFDT Centre en 2008 une enqu te Travail en Question sur l galit professionnelle Or bien souvent ce sont ces postes qui sont les mieux pay s et qui permettent des volutions de carri re Ils peuvent d ailleurs tre adapt s Surtout d autres postes p nibles sont confi s des femmes sans que personne ne s en meuve Aux infirmi res qui travaillent la nuit par exemple L argument de la protection ne tient pas la route Ce n est pourtant pas le seul m canisme en cause dans l
23. rises SSTIE de la r gion Centre pour faire le point sur les difficult s rencontr es en lien avec la p nurie de m decins du travail Les repr sentants du MEDEF et de la CGPME avaient galement t invit s cette occasion La p nurie g n rale de m decins et les difficult s de recrutement sont particuli re ment marqu es dans notre r gion mais des degr s variables selon les d partements Le nombre de m decins du travail a chut de 10 en seulement deux ans atteignant en 2010 moins de 256 m decins pour l ensemble de la r gion Centre Les cons quences se font actuellement surtout sentir sur les visites m dicales p riodiques voir encadr qui deviennent de plus en plus espac es et sur le suivi m dical des int rimai res dans certains SSTIE Devant ces difficult s la DIRECCTE Centre va demander aux 13 services de sant autonomes d di s de grandes entreprises sur la r gion de prendre en charge eux m me le suivi m dical des int rimaires intervenant dans leurs entreprises Michel Derrac a rappel que la loi sur la r forme de la m decine du travail est en cours d examen les textes adopt s par le s nat devant prochainement tre d battus l assembl e Dans l attente il a insist sur la permanence de la mission r galienne de l Etat relative au contr le et l agr ment des SST mission qui incombe la DIRECCTE et notamment ses deux m decins inspecteurs r gionaux du travail D
24. t de La derni re r forme de la m decine du travail d cret du 28 juillet 2004 a maintenu la p riodicit annuelle de la visite m dicale uniquement pour les salari s en surveillance m dicale renforc e SMR dont l activit entraine des contraintes particuli res ex travail dans les gouts en quipe alternante ou des expositions aux bruits ou des agents physiques chimiques ou biologiques Les salari s qui n cessitent un suivi plus rapproch du fait de leur situation particuli re ex grossesse sont aussi concern s par la SMR Pour tous les autres salari s droit commun la visite m dicale a lieu depuis 2004 tous les deux ans Le l gislateur a en effet voulu parall lement renforcer la pr sence et l action du m decin du travail en entreprise en augmentant son temps pass en milieu de travail qui doit tre quivalent au moins 150 demi journ es par an pour un temps plein suivi professionnel peu utilis peu d changes entre les m decins des entreprises de travail temporaire et les m decins des entreprises utilisatrices peu d orientation vers les centres d examen de sant Par contre l apport des assistantes sociales int gr es dans les deux SSTIE impliqu s a prouv son int r t pour remobiliser les personnes dans leur d marche d acc s aux droits sociaux Les assistantes sociales contribuent avec les m decins du travail au maintien dans l emploi notamment en accompagnant les i
25. tructures et n ont pas de personnel d di la s curit Lorsqu ils disposent de syst mes de protection collective dispositif de captation aux agents chimiques D apr s les du risque la source par exemple ceux ci r sultats de l enqu te SUMER chimique ne sont jamais v rifi s et pas 2003 16 des salari s en r gion A syst matiquement utilis s Enfin Centre soit 95 000 salari s sont c est qu il les quipements de protection expos s des produits class s n est pas individuelle ne sont pas toujours CMR canc rog nes mutag nes E adapt s et souvent v cus comme et toxiques pour la reproduction visible et une contrainte par des salari s Parmi les secteurs les plus qu il a un effet qui m connaissent les risques concern s en termes d effectifs diff r encourus expos s figurent la construction et la r paration automobile la m tallurgie et la transformation de m taux Mais le BTP l agriculture la joaillerie ou le nettoyage sont autant de secteurs n cessitant une vigilance Renforcer l information et Ja pr vention Pour mieux prendre en compte les risques chimiques sur les lieux de travail une campagne europ enne s est d roul e en France du 15 septembre au 15 d cembre 2010 Les contr les visaient plus sp cifique ment les petits et moyens tablissements intervenant dans les domaines de la propret et les garages explique Mustafa El Fater ing nieur de pr vention la Direcct
26. vi afin de v rifier la mise en uvre de l valuation des risques et des d marches de substitution insiste Mustafa El Fater Nous allons travailler avec les architectes et ma tres d ouvrages afin de les inciter prendre en compte le risque plomb en amont d s l appel d offres compl te Didier Labruy re Pour les petits chantiers les pr venteurs vont pr coniser des recommandations pratiques et la collaboration avec l ARS et la DDT va nous permettre de toucher davantage de petites entreprises ou artisans et d assurer un meilleur suivi Ce d pliant est t l chargeable sur le site de la DIRECCTE Centre www centre direccte gouv fr la rubrique Publications gt Sant et s curit au travail Organisme de pr vention du BTP Camille JAUNET sur 22 contr les effectu s 70 des entreprises ont pris en compte le risque chimique dans leur DU 16 n utilisent pas d agent CMR de cat gorie 1 et 2 25 disposent de dispositifs de pr vention collective adapt s 40 proposent des formations leurs salari s et 70 disposent des Fiches de s curit FDS sur 85 contr les effectu s 33 des garages ont pris en compte le risque chimique dans leur DU 34 n utilisent pas d agent CMR de cat gorie 1 et 2 44 disposent de dispositifs de pr vention collective adapt s 15 proposent des formations leurs salari s et 15 disposent des Fiches de s curit FDS Le r glement
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