Reconnaissance mise en oeuvre pour le creusement du tunnel de
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1. d veloppements sont en cours pour l tude de la stabilit d un tunnel dans un tel contexte en prenant en compte les caract ristiques des joints G oline 2005 Lyon France 23 25 May Mai 2005 Figure 6 Mod le 3D r alis avec R soblok avant et apr s excavation du tunnel Masfra est un programme d velopp sous Visual Basic par A Pouya du LCPC Pouya et Ghoreychi 2001a 2001b Pouya et Courtois 2002 Il a t con u la base comme support d un calcul m canique classique Il permet de repr senter en trois dimensions des r seaux de fractures puis de couper le bloc ainsi cr par un plan de coordonn es choisies Le but initial du programme tait d utiliser ensuite le r seau de fracture obtenu dans ce plan comme base pour un maillage ult rieur r injecter dans un code de calcul m canique Son d veloppement pour d autres fonctionnalit s est en encore en cours et son application au cas tudi galement Dans son fonctionnement Masfra d finit les fractures comme des disques de rayon donn dont la r partition au sein de la famille est d finie par une fonction exponentielle On utilise des coordonn es sph riques pour indiquer les orientations des fractures qui sont ensuite simul es selon une distribution gaussienne Le bloc cr peut ensuite tre recoup par des plans ou des droites pour simuler la cr ation de fronts de taille ou de sondages Udec pr sente quant lui l avantag2. et le massif nord pyr n en de la Barousse au nord La Zone interne est essentiellement constitu e de terrains secondaires ant c nomaniens m tamorphiques Trias Albien sup rieur En raison de sa lithologie calcaire ou dolomitique dominante marbre elle co ncide avec une ligne de reliefs assez lev s escarp s ou bois s Cap du Mont 1 207 m et Montagne de Ri 1 128 m au confluent de la Garonne et de la Pique Trois phases tectoniques y sont reconnaissables o La phase 1 est bien marqu e par une schistosit de flux marbre d Ilhet par exemple et par des plis d coulement marbres de Saint B at elle est responsable de plis d chelle kilom trique axe sub horizontal orient W NW E SE que l on retrouve sur les tudes de photo interpr tation Figure 2 o La phase 2 est associ e une schistosit de fracture sub verticale elle est l origine de plis axe vertical comme l anticlinal du Cap du Mont Est de la Garonne Cette phase est aussi responsable de la formation de br ches tectoniques par fracturation et clatement de roches comp tentes o La phase 3 est r v l e par une schistosit de fracture sub horizontale Nu 116 57 Trah A oi ST Gh fg JA LU AM Qi J M ni L ne Alt w R Figure 1 Carte physique a et carte g ologique b de la zone de St B at G oline 2005 Lyon France 23 25 May Mai 2005 Jn Dogger Albien inf rieur indiff renci s Calcaires marmo
3. 1 m Familles de discontinuit s 3 45 0 0 50 cm D N180 40 4 204 75 0 10 cm do Figure 4 bilan sur la galerie du ch teau marbre blanc Saint B at Proximit br che romaineD Poles Orientati Penda Espacem Persista on ge ent nce D 1 N45 61 ve 150cm 0 3m N310 18 Equal Angle D 2 333 90 D 0 E i Upper Hemisphere 28 Poles 28 Entries S Profil 10H Figure 5 bilan des relev s en t te sud calcaires ruban s marmor ens gris et blancs Analyse des donn es m caniques essais Les deux sondages carott s qui ont t r alis s au niveau de la t te sud et de la galerie du Ch teau ont permis la reconnaissance de trois des faci s qui vont tre rencontr s lors du creusement du tunnel IIl a t pratiqu les essais usuels d identification sur ces roches ainsi que des essais d abrasivit de forabilit et de broyabilit sur les deux faci s principaux savoir les calcaires m tamorphis s blancs et gris Essais de compression simple Le Tableau 2 pr sente les r sultats des essais m caniques r alis s sur le marbre blanc du sondage SC 57 Des tableaux identiques existent pour les autres faci s rencontr s partir de la courbe effort d formation obtenue durant l essai de compression simple le module d Young a t pris entre 1 3 et 2 3 de la rupture cette valeur est dite globale Elle int gre les d formations de l prouvette tant dans les zones frett es en t te d prouvet
4. S 2004 A new model to estimate rock mass strength accounting for the scale effect Int J of Rock Mech amp Mining Sc 41 2004 1013 1021 RAMAMURTHY T 2004 A geo engineering classification for rocks and rock masses Int J of Rock Mech amp Mining Sc 41 2004 89 101 TIGNOL O CHANTRON L BOURQUENCIER M 2002 Feuille de saisie des caract ristiques g ologiques d un massif rocheux Mode d emploi Document CETU ref G0203 05 WARBURTON P M 1981 Vector stability analysis of an arbitrary polyhedral rock block with any number of free face Int J of Rock Mech Min Sci amp Geomech Abstr 18 1981 415 427 10
5. descriptif d un massif rocheux Mise au point d une feuille de saisie des discontinuit s JNGG 2002 8 et 9 Octobre 2002 Nancy FOUCHE O ALFONSI P CHANTRON L DURVILLE J L 2002 Des forages la simulation m canique des massifs rocheux l apport d une approche probabiliste 3D des r seaux de discontinuit s JNGG 2002 8 et 9 Octobre 2002 Nancy GOODMAN R E amp SHI G H 1985 Block theory and its application to rock engineering New Jersey Prentice Hall HELIOT D 1988 Conception et r alisation d un outil Int gr de mod lisation des massifs rocheux fractur s en blocs Th se de doctorat de l Institut National Polytechnique de Lorraine KORINI T SOUKATCHOFF V BENNANI M 1995 Optimisation du sout nement par boulonnage des excavations creus es dans un massif rocheux fractur en blocs S minaire de Formation mod lisation des milieux discontinus 11 15 sep 95 Ecole des Mines de Nancy POUYA A GHOREYCHI M 2001a Homog n isation num rique de la r sistance m canique des massifs fractur s Revue Fran aise de G otechnique 94 49 57 POUYA A GHOREYCHI M 2001b Determination of rock mass strength properties by homogenisation Int J Numer Anal Meth Geomech 25 2001 1285 1303 POUYA A COURTOIS A 2002 D finition de la perm abilit quivalente des massifs fractur s par des m thodes d homog n isation C R G osciences 334 2002 975 979 RAJMENY P K SINGH U K RATHORE S
6. e sur le secteur de St B at Une seconde analyse de la photo au 1 8 000 me extrait de la photographie 380 mission DDE 31 16 02 1988 non pr sent e ici a galement t r alis e et on y retrouve les unit s g ologiques qui sont conformes celles obtenues l chelle 1 25000 avec une information suppl mentaire des lin ations nord nord ouest sud sud est dans l unit g ologique la plus jeune deux failles principales situ es sur le trac du tunnel en t te nord et dans le talweg du ch teau et trois failles secondaires qui ne concernent pas le trac G oline 2005 Lyon France 23 25 May Mai 2005 Le gisement de marbre de St B at De part la structure cristalline du marbre la fracturation est rugueuse et les blocs s engr nent assez bien les uns dans les autres Ainsi malgr l intense fracturation dans la masse on constate par les galeries actuelles une bonne tenue des roches Seuls des accidents localis s majeurs mais non encore rencontr s pourraient rompre l harmonie tectonique S ils apparaissent il faudrait les interpr ter et agir en cons quence pour les int grer Observations hydrog ologiques En ce qui concerne les circulations d eau dans le massif calcaire elles seront en g n ral peu abondantes mais des coulements temporaires importants sont attendre en cas de fortes pluies Lever g ologique du cap du Mont tude de la fracturation L tude g n rale de la fractu
7. ine G oline 2005 Lyon France 23 25 May Mai 2005 Reconnaissance mise en uvre pour le creusement du tunnel de St B at 31 GUITTARD JEROME SOUVIGNET STEPHANIE GASC BARBIER MURIEL VIRELY DIDIER Laboratoire R gional des Ponts et Chauss es de Toulouse 1 av du colonel Roche 31400 Toulouse jerome guittard equipement gouv fr stephanie souvignet equipement gouv fr muriel gasc equipement gouv fr didier virely equipement gouv fr R sum Un tunnel est envisag pour d vier la RN 125 au niveau de St B at 31 France Le projet se situe dans la zone interne m tamorphique qui se caract rise par des reliefs lev s et une dominante de calcaires marmor ens et de dolomie Les trois phases tectoniques qui se sont succ d es ont entra n une structure complexe du massif fortement fractur et diaclas L avancement actuel de l tude est pr sent l objectif final est d une part l acquisition des param tres g ologiques et g om caniques en vue de l application des crit res AFT8S au dimensionnement de l ouvrage et d autre part l am lioration de la connaissance de la mod lisation g om canique 3D d un massif fractur en ad quation avec son utilisation Field investigations campaign realized for St Beat tunnel France 31 Abstract The highway n 125 is one of the few roads passing through the central Pyrenees at a medium altitude It crosses the little town of St B at that is built against a steep slo
8. 004 Ramamurthy 2004 Alfonsi et Fouch 2005 Remerciements L ensemble de ce travail a pu tre men et peut continuer gr ce une collaboration troite avec Ms Robert Chantron et Bouguet du CETU Ms Grabi et Taimiot de la DDE 31 ainsi que Ms Pouya et Alfonsi du LCPC et Mme Merrien Soukatchoff de l ENSMN G oline 2005 Lyon France 23 25 May Mai 2005 R f rences ALFONSI P FOUCHE O 2008 L valuation du risque g ologique dans le creusement des tunnels dans les massifs rocheux le besoin et les difficult s d une simulation stochastique du r seau de fracture Geoline International Symposium Lyon France 23 25 mai 2005 A para tre ALFONSI P FOUCHE O BOURGEOIS E 2004 Foundation on rock effect of rock fractures on settlement of bridge piers First UDEC 3DEC Symposium Bochum Allemagne 30 sept 1 oct 2004 A A Balkema ASOF M 1991 Etude du comportement m canique des massifs rocheux fractur s en blocs m thode l quilibre limite r alisation et applications Th se de doctorat de l INPL de Nancy 142 p BAECHER G B 1983 Statistical analysis of rock mass fracturing Mathematical Geology vol 15 n 2 329 348 BAROUDI H ASOF M PIGUET J P 1992 Bench stability in open pit mines a methodology for jointed rock masses Regional conference on fracturated and jointed rock masses Lake Tahoe California June 3 5 1992 CHANTRON L ZUMBO V 2002 Formalisation des crit res
9. FT S criteria for the tunnel construction and in a second time to make progress in the knowledge of the 3D geomechanical model of a such fractured rock mass all along the borrowing of the tunnel Mots cl s Massif fractur donn es g ologiques lever de fracturation mod lisation g om trique Keywords fracturated rock geological information fracturation network geometrical model Introduction La RN 125 est un des seuls passage entre la France et l Espagne dans les Pyr n es centrales faible altitude Cet itin raire traverse la ville de St B at au niveau d une cluse utilis e par la Garonne La ville est situ e sur les rives du fleuve accol e la montagne cf figure 1a et surplomb e par des falaises Ainsi pour la r alisation de sa d viation c est la solution tunnel qui a t retenue Son creusement est pr vu pour 2006 Dans un premier temps une synth se bibliographique compl te des informations g ologiques recens es sur la r gion a t r alis e Elle a pu tre men e bien gr ce entre autre la collaboration de la soci t OMG Onyx Marbre et Granulats Cette soci t exploite proximit plusieurs carri res de marbre en vue de l obtention de charges min rales Ainsi elle a d j men pour G oline 2005 Lyon France 23 25 May Mai 2005 son propre compte diff rentes tudes g otechniques in situ et en laboratoire et nous a donn libre acc s ces information
10. cs L introduction des fractures peut tre r alis e de fa on d terministe ou statistique dans ce cas chaque famille est d finie par une loi statistique caract risant l orientation et une autre caract risant l espacement L extension des fractures est prise en compte soit en arr tant celles ci les unes sur les autres prise en compte de l histoire g ologique suppos e soit en admettant des fractures polygonales L assemblage des blocs est g n r sous forme d un fichier base de donn e par l interm diaire du module bg Ce module utilise diff rentes s ries de nombres pseudo al atoires pour g n rer des assemblages de blocs diff rents partir un m me fichier sc nario Le num ro de simulation est le param tre permettant le rep rage de chaque s rie particuli re de nombre pseudo al atoire o Diff rents modules avals permettent d tudier l assemblage de blocs ainsi cr le module bd qui permet de repr senter les blocs graphiquement le module bh qui permet de repr senter les histogramme des volumes des blocs s lectionn s ainsi que les surfaces des faces correspondantes et enfin le module bsa qui permet l analyse de stabilit des blocs isol s blocs stables chute libre glissements plans glissements di dres La Figure 6 pr sente un bloc de 10 10 10 m r alis en utilisant la synth se des relev s de fracturation r alis s la galerie du ch teau dans les marbres blancs cf Figure 4 Des
11. e de pouvoir r aliser des calculs m caniques Nous nous sommes pour l instant limit s la comparaison visuelle des traces de fractures mod lis es avec ce qui peut tre observ en paroi La Figure 7 pr sente une repr sentation de ce que l on obtiendrait en front de taille suivant l axe du tunnel bloc de 10 10m partir des relev s de la galerie du ch teau Cette repr sentation est pour l instant moins satisfaisante compar e aux donn es terrain que celle propos e par R soblok Un travail de r tro analyse concernant les param tres du mod le est en cours pour affiner les r sultats On peut par exemple noter qu un des param tres demand s par Udec est la distance d cartement entre deux familles parall les Or lors d un relev syst matique par ligne cette distance n est jamais mesur e et elle est de toute fa on tr s d licate appr cier in situ G oline 2005 Lyon France 23 25 May Mai 2005 a t tr 7 a aT ne 0 900 NE VAN Vs AN ANS AVE TON LANCE 4 A Lape SA NASA 0 300 0 100 Figure 7 Mod le avec Udec avant et apr s l excavation du tunnel Bilan et perspectives actuelles L tude technique portant sur le creusement du tunnel de St B at est encore en cours au moment o nous crivons La s rie de forages horizontaux doit d buter la mi f vrier 2005 et nous esp rons pouvoir pr senter les r sultats de diagraphie lors du congr s Ces r sultats s
12. eront exploit s de diff rentes mani res videmment d un point de vue op rationnel afin de pouvoir correctement dimensionner le tunnel mais nous souhaitons galement nous appuyer sur ces informations pour pouvoir progresser sur la connaissance des massifs fractur s En effet la longueur significative de relev s syst matiques sur affleurement conjugu e aux relev s de fracturation en sondage par cam ra devrait permettre d obtenir une masse d information suffisante sur lesquels nous souhaitons nous appuyer pour avancer sur la connaissance des biais induits lors de la mod lisation des massifs fractur s Il ne faut en effet pas perdre de vue que le probl me majeur pour le traitement statistique des donn es reste bien la repr sentativit de l chantillonnage effectu celui ci tant naturellement biais d une part par l orientation des affleurements et ou des forages o sont r alis s les relev s et d autre part par la sensibilit du g ologue qui effectue ces relev s L utilisation conjointe de relev s en forage et la syst matisation des relev s terrain constitue donc des informations a priori plus objectives d o l int r t de faire des relev s aussi exhaustif que possibles De plus l extrapolation des donn es n cessairement ponctuelles par rapport la taille de l ouvrage est d licate et donne lieu diverses recherches Fouch et al 2002 Alfonsi et al 2004 Bedjaoui et al 2004 Rajmeny et al 2
13. haut une premi re tentative de construction d un mod le g ologique a t men e Le premier objectif de ce mod le est d essayer de reproduire au mieux ce qui est observ sur le terrain en particulier comparer la visualisation des relev s en paroi avec les coupes pouvant tre reproduites par le mod le Pour cela nous avons utilis diff rents logiciels permettant de reproduire des donn es de fracturation savoir les codes Udec Itasca software R soblok et Masfra Resoblok Heliot 1988 Asof 1991 Baroudi et al 1992 Koroni et al 1995 est d velopp au LAEGO laboratoire commun l Ecole des Mines de Nancy ENSMN l Ecole de G ologie ENSG et lINERIS Il s appui sur le principe de l identification des blocs cl s par la m thode d terministe Goodman et Shi 1985 et sur l algorithme de stabilit de Warburton Warburton 19811 Il est important de noter que tout comme Masfra Resoblok n est pas commercialis et son utilisation est le fruit d un accord de collaboration pass entre le LR de Toulouse et le LAEGO V Merrien Soukatchoff Resoblok utilise un langage informatique sp cifique appel BGL Block Generation Langage qui permet d crire un sc nario qui sera ensuite interpr t pour g n rer l assemblage de blocs D un point de vue conceptuel l architecture de Resoblok est organis e de la mani re suivante o Un module de mod lisation g om trique du massif sous forme d assemblages de blo
14. le l ensemble des parois a t relev afin de couvrir plusieurs orientations pour une longueur totale de 80 m tres et chaque profil horizontal il a t associ un profil vertical plus court pour des raisons d acc s afin de recouper au mieux les familles de discontinuit s Ceci se v rifie particuli rement sur les profils 4H et 7V qui se situent en bord de galerie et sur lesquels on constate la pr sence de failles perpendiculaires laxe du trac Tableau 1 longueur des lignes de relev de fracturation syst matique RSR ES SE m es 8 51 25 G oline 2005 Lyon France 23 25 May Mai 2005 ul gu Il EN F 4 aP Figure 3 Lignes de relev syst matique des failles dans la galerie du ch teau Des lev s syst matiques suppl mentaires ont galement t r alis s sur des affleurements en pied de falaise dans le calcaire gris marmor en et jusqu proximit de la br che romaine t te sud du tunnel soit 4 profils suppl mentaires sur une longueur de 60 m au total Sur l ensemble de ces relev s a t effectu un travail d analyse par canevas de Wulff et de Schmidt L identification des diff rentes familles a t possible gr ce l analyse s par e des diff rents profils et la prise en compte des relev s verticaux les profils semblables ont ensuite t regroup s La Figure 4 pr sente la synth se des relev s effectu s sur la galerie du ch teau Se
15. pe on a narrow pass along the Garonne River valley At that place tall cliffs overhang the town and the road Thus when a project of an alternative way has been discussed the choice of a tunnel has been evident Actually it is Still a project but studies are quite advanced The first stage composed of bibliographical analysis was realized with the help of the Onyx Marbre et Granulats company OMG which exploits a marble underground mine near St B at That company gave us access to many studies and to an abandoned gallery situated above the entry of the tunnel The studied zone belongs to the Pyrenean metamorphic internal zone which is characterized by marble limestone and dolomite Three successive tectonic events gave to the rock mass a complex structure that seems to be constituted by subvertical layers despite the lack of traces of foliation due to a recent metamorphism Consequently the massif is highly fractured The knowledge of the area focused on the regional geological and tectonic features was based in a second stage on aerial photo interpretation on field investigations and on rock matrix and joints mechanical testing Recent investigations are composed of horizontal boreholes including diagraphy and in situ mechanical testing BHTV BIPS RAN micro seismic test dilatometer boring The objectives of this study is to obtain in a first time the geological and the geomechanical model of the area in order to apply the A
16. r ens n73 Barr mien Aptien Albien inf rieur Calcaires marmor ens indiff renci s ns Calcaires marmor ens de l Albo Aptien n Calcaires marmor ens du Barr mien nerho corn ennes de l Albo Aptien nshu com ennes du B doulien nX N ocomien quartzites Dogger Malm jD Dolomies et calcaires marmor ens indiff renci s jrs Dolomies et calcaires marmor ens du Kimm ridgien et du Portlandien j Calcaires marmor ens noirs du Kimm ridgien Jrs Dolomies et calcaires marmor ens du Dogger et de l Oxfordien Fig 1 topological a and geological b maps of St Beat area Photo interpr tation Le travail d analyse sur photo a rienne a t effectu partir de la photographie n 2068 mission FD 09 31 250 29 08 98 La Figure 2 pr sente la synth se des entit s qui ont ainsi pu tre positionn es savoir o Deux c nes de d jections d bouchant sur la vall e de Saint B at o Des failles principales conformes la faille nord pyr n enne et d attitude est ouest o Des failles secondaires ou r gionales d attitude nord sud conjugu es 90 aux failles principales o Des failles locales affectant le flanc ouest nord ouest du Cap du Mont S a N Failles secondaires IT l Failles locales Failles principales R d 4 a N w Ng Sii pt a ia D C nes de d jection Figure 2 Synth se de la photo interpr tation r alis
17. ration montre que le secteur est souvent tr s diaclas sauf exception de la br che rencontr e la t te sud Une premi re analyse rapide des discontinuit s a t effectu e en surface et l int rieur du massif en profitant notamment des deux galeries existantes L analyse a port essentiellement sur la densit globale des discontinuit s les classes de fracturations obtenues pour les diff rentes stations vont de ID4 fracturation forte moyenne ID2 fracturation faible moyenne et sur l organisation des discontinuit s en familles Plus pr cis ment la structure d ensemble est organis e autour d un pli anticlinal d chelle kilom trique axe plongeant fortement vers le nord ouest qui appara t assez bien au sommet du Cap du mont sur la carte Arreau Les terrains rencontr s par le trac s chelonnent du plus ancien au plus r cent du Lias l Aptien Albien inf rieur Il s agit essentiellement de terrains calcaires m tamorphis s qui ont t identifi s par comparaison avec ceux des s ries non m tamorphiques Toutes les formations observ es correspondent des roches saines Dans un second temps des relev s syst matiques de la fracturation ont t r alis s en utilisant les feuilles mises au point au CETu Tignol ef al 2002 Chantron amp Zumbo 2002 Dans la galerie du ch teau sept lignes horizontales et verticales ont t r alis es Tableau 1 et Figure 3 Dans la mesure du possib
18. s De plus elle a mis notre disposition d anciennes galeries aujourd hui abandonn es qui ont permis l tude du marbre vieilli et la r alisation de relev s de fracturation selon diff rentes orientations sur des parois mises nu La principale galerie tudi e dite galerie du ch teau se situe 35 m l aplomb du trac du tunnel l autre plus petite se situe en t te nord du tunnel La zone tudi e pr sente de nombreux syst mes de failles et de diaclases qui nous ont pouss s une tude plus approfondie de la fracturation Celle ci s est traduite par l acquisition de nombreuses donn es de terrain relev s et essais in situ qui laisse entrevoir des possibilit s de recherche sur la mod lisation des massifs fractur s Nous pr sentons dans cet article l ensemble des tudes in situ qui ont pour l instant t r alis es ainsi que les perspectives envisag es en terme de mod lisation Acquisition des donn es g ologiques g n rales L acquisition des donn es g ologiques a t r alis e gr ce de nombreux relev s sur place l utilisation de la carte g ologique Figure 1b et au concours de la soci t OGM comme nous l avons d j dit Nous pr sentons donc dans un premier temps l ensemble de ces informations La zone interne m tamorphique La zone d tude se trouve dans la zone interne m tamorphique qui est limit e par deux accidents crustaux subverticaux la Haute cha ne primaire au sud
19. te que dans la zone centrale Cette valeur est voisine de celle donn e par les relations empiriques de Bieniawski Tableau 2 Caract ristiques m caniques du marbre blanc sondage SC 57 SC 57 Marbre blanc cart Esar type profondeur 1 52 1 90 13 84 14 34 18 4 18 9 6 157 6 172 6 049 TE yass volumique p kg m 2703 2 705 2 700 2 703 su Se TA 86 4 91 9 91 7 90 0 Egova GPa G oline 2005 Lyon France 23 25 May Mai 2005 Essais sur discontinuit s Des essais de cisaillement force constante sur discontinuit s ont t r alis s sur le calcaire marmor en gr ce la presse haute pression 1 MN et la boite de cisaillement 250 250 mm disponible au LRPC de Toulouse Ils ont permis de mettre en vidence le comportement saccharo ide des discontinuit s D autres essais avec des chemins de contrainte plus labor s vont tre men s au cours du mois de f vrier et seront pr sent s ult rieurement Essais m caniques in situ Une campagne d essais in situ comprenant des essais au v rin plat et des essais de surcarottage a t r alis e sur le site la mi janvier 2005 par le Laboratoire R gional des Ponts et Chauss es de Lyon Les r sultats ne sont pas disponibles ce jour pour tre inclus dans le texte mais seront pr sent s lors de l expos Premi re tentative de construction d un mod le g ologique Gr ce l ensemble des informations collect es et r sum es plus
20. ules les familles les plus fr quentes sont indiqu es Les quatre m mes familles se retrouvent le long du trac dans les calcaires gris marmor ens sur les lignes relev es l ext rieur des galeries et ce quelques variations dans les valeurs de pendage pr s La Figure 5 pr sente quant elle les r sultats obtenus en t te sud Le profil est orient N40 dans les calcaires ruban s marmor ens gris et blancs Il se situe proximit de la br che romaine et de la faille Nord Pyr n enne A cet endroit d apr s la carte g ologique d ensemble du BRGM on peut d finir une orientation proche de N90 pour la faille Nord pyr n enne Compte tenu de l orientation du profil de mesure D 1 a t caract ris gr ce une ligne verticale Ces deux exemples bien diff rents sont pr sent s afin d illustrer la complexit de la structure du massif les deux zones de relev s tant distantes de quelques centaines de m tres seulement G oline 2005 Lyon France 23 25 May Mai 2005 Saint B at galerie du Ch teau0 Schmidt Concentrations DRASS Orientat Pend Espacem Persistanc ie ion age ent e 200 3 00 3 00 4 00 10 30 cm 0 1 5 m 400 5 00 _ no D N130 55 localemen W 700 8 00 1 1 65 75 60 1 00 t 8 00 9 00 cm ni 9 00 10 00 m triq ue No Bias Correction Max Conc 5 6701 D N248 13 0 50 0 1 5 Equal Angle 2 2 67 88 k l Axe tunnel des 194 Entries D N255 4 28 0 10 cm 0
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